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Full text of "Bulletin de la Société chimique de France"

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I 


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BULLETIN 


DE  LA 


^    ^ 


SOCIETE    CHIMIQUE 


—  XXVI  — 


*  •  *'  1  •  •  •< 


ABRÉVIATIONS  ADOPTÉES  DANS  LE  TEXTE  DBS  EXTRAITS. 


i  la  pression  do  750" Eb.  750. 

e) E<p. 


comb.  mol* 
B.-M. 


•> 


BULLETIN 


DE  LA 


SOCIÉTÉ  CHIMIQUE  DE  PARIS 

(MMPRBNANT 

LE  PROCèS-VERBAL  DES  SÉANCES.  LES  MÉMOIRES 

PRÉSENTÉS  A   LA   SOCIÉTÉ 

LIIALTSI  IBS  TIATAUI  II  CHilil  PORE  ET  APPLIOUÉE 

PUBLIÉS   EN   FRANCE   ET  A  L*ÉTRANGEIt 

COMMISSION    D'IMPRESSION  : 

MM,   6.  ANDRÉ,  A.  BÉHAL»  O.  BERTRAND,  ENGEL,  A.  GAUTIER,  M.  HANRIOT. 

COLLABORATEURS   : 

MU.    P.    ADAM,    E.    BLAISB,    L.    BOURGEOIS,    L.    BOUVEAULT,    BURCKER, 
COPAUX,   A.  C0RV18T,   M.  DELACRE,  A.  DE80RBZ, 
JfÇTOn,    S,  DUPONT,    FERNBACH»  P.   FREUNDLER,   O.  JAUBERT,   UÉBERTf    LAIIBLING, 
LB0PIBAU,    F.  RBVERDIN,  TH.  SCHNEIDER,  L.  SIMON,   A.  VALEUR, 

VÈZE8,   ED.  WILLM. 

de  la  Rédaction  :  M.  A.  BÊHAL. 


ANNEE    1901 

TROlSliME    SÉRIE.    —    TOME     XXVI 


PARIS 

MASSON  ET  C'%  ÉDITEURS      - 

LIBRAIRBS      DB      l'ACADÉMIE      DE      MÉDEQINC 
130,  Boulevard  Saint-Uermain. 

^  .  i9of   - 


ABRÉVIATIONS  ADOPTÉES  POUR   LES  OUVRAGES   EXTRAITS 


Comptes  rendus  de  l'Académiô  des  sciences C,  li. 

Annales  de  Chimie  et  de  Physique Ana,  Chim.  Phyn 

Journal  de  Pharmacie  et  de  Chimie Journ.dePh.etdoCh. 

Bulletin  de  la  Société  française  de  minéralogie  ....  BuH.  Soc.  min. 

Annales  de  rinstitut  Pasteur \dd.  lastît.  P. 

Recueil  des  travaux  chimiques  dos  Pnys-P.as /?.  tr.  ch.  P.-D. 

Archives  néerlandaises Arcb.  néerl. 

BuUetinul  Socielati  de  Sciinle Bull,  Soc.  sci, 

Berichte  der  deulschen  chcmischcn  Gos«  Ihrliiifi.   .../>.  ch.  G. 

Annalen  der  Chemie  und  Pharmnoic Lieb.  Ann.  Ch. 

Monatahefte  fiir  Chemie Mon.  f.  Ch. 

Journal  fur  praktische  Chemie Journ.  f.prakt.  Ch. 

Journal  de  la  Société  physico-chimiqnr  niFsr  .   .     Journ.Soc.phys.cbim.B, 

Zeitschrift  fiir  physiologische  Chemie Zeit.  pbys,  Ch. 

Zeitschrift  fur  physikalische  Chemie      Zeit,  physik.  Ch. 

Zeitschrift  fur  analytlsche  Chemie Zeit.  anal.  Ch. 

Zeitschrift  fur  anorganische  Chf^mir Zeit.  anorg.  Ch. 

Archiv  der  Pharmazie Arcb.  d.  Pharm. 

Dinglers  polytechnischcs  Journal Ding.  J. 

Groth*s  Zeitschrift  fiir  Krystallographie  und  Minéralogie.  Z.  /.  Kr. 

Neues  Jahrbuch  fiir  Minéralogie,  Géologie  und  Paléon- 
tologie   N.  J.  f.  Min. 

Tschermak*s  mineralogische  und  petrographiscbe  Mil- 

theilungen Tacb.  min.  MiU. 

Chemischa  Industrie Cbew.  Ind. 

Journal  of  chemical  Society Cbem.  Soc. 

Chemical  News Cbem.  News. 

Thé  journal  of  the  American  chcm.  Society A  m.  cbem.  Soc. 

American  chemical  Journal Am.  ebem.  Journ. 

American  Journal  of  science Am.  J.  of  se. 

Society  of  chemical  Industry Soc.  cbem.  Ind. 

Gazzetta  chimica  italiana.   .       Gazt.  chim,  Hal, 

Atti  délia  reala  Academia  dei  Lincei Lincei. 

La  riforma  chimica Bit.  cbïm. 


j 


c»  2>  4-  G  3 


BULLETIN 


DE  LA 


SOCIÉTÉ  CHIMIQUE 


DE    PARIS 


ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 


CHIMIE  6ËNËRALE  ET  MINÉRALE 


Sur  les  conditioiis  dans  lesquelles  Toxygône  est  rendu  actif 
ilV,  V  et  VI)  ;  C.  EN6LER  (et  J.  WEISBER6  pour  le  mémoire  V) 
D,  eh.  G.,  t.  33,  p.  1090-1111  ;  10.4.1900).  —  IV.  Auto-oxydation 
*h  térébenihène  et  de  quelques  autres  substances  non  saturées. 
—  On  a  a^lé  dans  un  ballon  du  térébenthène  bien  pur  avec  une 
^j\,  1  100*  normale  de  sulfindigotate  de  sodium  (1  ce.  correspond 
.1  0"*,O8  d*oxygène),  en  présence  d'air,  jusqu'à  parfaite  décolo- 
ïTîlion.  A  ce  moment,  le  vol.  d'O  absorbé  était  à  peu  près  double  de 
'  Hui  qui  avait  efTeclivement  servi  à  décolorer  Tindigo.  Ceci  confirme 
)  auteur  dans  cette  vue  que,  dans  une  semblable  oxydation,  Toxy- 
^'ène  6*esl  d'abord  fixé  sur  le  térébenthène  pour  former  des  per- 
oxydes instables,  une  portion  seulement  se  porte  sur  la  substance 
capable  de  le  ftxer  définitivement  (accepteur)  ^  le  reste  demeure 
vJhérent  au  térébenthène  à  l'état  de  composé  stable  (2  at.  d'O  pour 
1  moi.  de  carbure).  Mêmes  faits  en  ce  qui  concerne  l'ainylène,  le 
nméthylélhylène,  l'hexylène. 

V.  Sur  Je  processus  de  Tauto-oxydation.  —  Analysant  ce  qui 
[«•-ul  se  passer  dans  des  oxydations  semblables  à  celles  qu'on  vient 
>  décrire,  les  auteurs  sont  conduits  à  les  expliquer  ainsi  qu'il  suit 
pour  les  divers  cas  : 

!•  La  substance  véhicule  d'oxygène  est  un  corps  non  saturé  : 
a.-^rs  l'oxygrène  s'y  fixe  pour  engendrer  des  peroxydes  (triéthyl- 
;liosphine,  térébenthène,  hexylène,  etc.). 

soc  iaau.j  S*  siii.,  t.  xxvi,  1901.  ^Trar.  etrang.  i 


^  ANALYSE   DES   TKAVAUX   ETH/VNGERS. 

2»  La  substance  renferme  des  at.  d'hydrogène  peu  solidement 
attachés  ;  l^oxygène  s'y  unit  pour  donner  HK)*,  le  résidu  de  la 
substance  fixe  alors  une  seconde  mol.  d'Opour  donnerun  peroxyde 
(aldéhyde  benzoïque  et  probablement  hydrure  de  palladium). 

3<*  Ce  cas  ne  diftère  du  précédent  qu'en  ce  que  le  résidu  ne  subit 
pas  d'oxydation  (ne  prend  pas  de  deuxième  mol.  d*0)  ;  il  subsiste 
isolé  ou  doublé,  soit  à  l'état  de  peroxyde  (alcalis  et  terres  alcalines), 
soit  sous  d'autres  formes  (hydroxylamines,  phénols,  corps  hydra- 
zoïques). 

VI.  Démonstration  de  la  formation  de  Peau  oxygénée  et  d'autres 
peroxydes  comme  produits  des  oxydations  directes.  —  Une  toute 
petite  flamme  d'hydrogène  est  dirigée  sur  un  morceau  de  glace  de 
façon  à  y  creuser  un  petit  trou  ;  l'eau  de  fusion  renferme  alorfi  de 
notables  quantités  de  H^O*  (l'hydrogène  avait  passé  sur  de  l'iode, 
puis  sur  du  KOH  liquide  et  solide,  pour  enlever  toute  trace  deH^O* 
pouvant  y  préexister).  Même  résultat  dans  la  combustion  du  gaz  de 
l'éclairage,  de  l'alcool,  de  l'éther,  de  CS*,  etc.,  à  la  condition  de 
prendre  de  petites  flammes.  De  même  la  combustion  d'un  morceau 
de  sodium  gros  comme  un  pois,  sur  une  lame  d'aluminium,  fournit 
Na*0*,  qui,  par  les  acides,  donne  H*0*.  On  trouve  de  même  encore 
la  réaction  de  H*0*  quand  on  brûle  de  très  petits  copeaux  de 
magnésium,  ou  lorscju'on  plonge  brusquement  dans  l'eau  glacée, 
des  rubans  de  magnésium  enflammé.  l.  bourgeois. 

Sur  les  terres  de  la  côrite;  0.  N.  WITT  et  W.  THEEL  (D.  cIj. 
G.,  t.  33,  p.  1315-1324;  li.5.1900).  —  Après  avoir  discuté  les 
procédés  de  séparation  du  cérium  d'avec  les  métaux  qui  l'ac- 
compagnent dans  la  monazite,  etc.,  les  auteurs  recommandent 
un  procédé  fondé  sur  l'action  mutuelle  à  l'ébullition  d'une  sol. 
d'un  sel  céreux  sur  le  persulfate  d'ammonium.  Dans  ces  conditions, 
le  cérium  passe  à  l'état  de  sulfate  cérique  basique  et  se  précipite  ; 
la  liq.  devient  acide,  et  si  l'on  neutralise  exactement  cette  acidité, 
la  réaction  est  quantitative  ;  les  autres  tenues  rares  restent  dissoutes. 
Cette  neutralisation  peut  se  faire  par  GO^Na*,  ajouté  seulement 
jusqu'à  ce  que  la  liq.  soit  encore  un  peu  acide  au  tournesol  et 
neutre  au  papier  congo  ;  on  peut  encore  saturer  les  acides  par 
CO^Ca  ppté.  Le  ppté  se  lave  très  bien  ;  la  liq.  filtrée  ne  renferme 
pas  trace  de  cérium.  l.  bourgeois. 

.  Sur  les  silicovanadiomolybdates  ;  C.  FRIEOHEIH  et  C.  CAS- 
tENDYCK  {IJ.  cil.  a,,  t.  33.  p.  1611-1629;  11.6.1900).  —Prépara- 
tion  du   silicovanadiomolybdate   d'ammonium.    —   On   met    en 


CHIMIE  GENEKALE  ET  MINÉHALE.  8 

Mispeusion     800     gr,     de    silicomolybdate    d'ammonium    jaune 

i.AEH*i*i>.SiO«.12Mo03+HH«0  dans  1»,5  d'eau,  on  chauffe  au 

B.-M.  bouillant  et  Ton  ajoute  par  petites  portions  180  gr.  de  vana-r 

tlate  d*aminonium  blanc  VO'AzH*,  jusqu'à  dissolution  complète. 

La  hq.  rougf?   très  foncé  est  évaporée  à   tempér.  la  plus  basse 

(■cyssible  jusqu'au  vol.  de  1  litre,  puis  flnalement  à  froid,  dans  le 

fi<>ssic4;ateur.  Il  se  dépose  d*abord  des  crist.  rouges,  brillants,  très. 

3ol.  dans    Teau,    puis  des  croûtes  microcristallines  ou  masses 

itnilrées  peu  solubles  jaunes  ou  rouge  brun.  Le  premier  corps  est 

lia  Hlicovaaadioraolybdate  ;  comme  il  ne  peut  être  recristallisé  dans 

IV;«u  sans  altération,  on  doit  le  séparer  mécaniquement  des  autres 

prcxiuits.  Les  autres  sels  sont  des  vanadiomolybdates  *.: 

î.\2H*W.  îV205.5Mo03    -  8H20  jaune  )       m         - 

•  AzHSK).     VK>^.2Mo03+  4H20  vert-jaune  p'^oûtes  micro- 

iAïH^^o.  3\'2O5.4MoO3  +  ilH20  brun-jaune  )     ^***^*«'"û^s.        ; 

■  AxHM^O.  2V205.2Mo03-f-  SH'O  brun-rouge       .     .„      -    ,  .     '' 

\  AxH*)2O.i2V205.5Mo03-;-24H20  rouge-brun  )  «^K""*^^  feutrées. 

AoaJjrse  du  silicovanadiomoîybdate.  —  Après  avoir  chauffé  très 
(cogressivement  pour  chasser  l'eau  et  l'ammoniaque,  on  calcine 
iLukâ  un  tube  à  combustion  au  sein  d'un  courant  de  gaz  HCl  ;  il  se 
^oialilLse  alors  des  oxychlorures  de  Va  et  Mo  qu'on  recueille  dans 
im  appareil  à  absorption  plein  d'eau.  Mais,  comme  cette  volatisation 
K^i  jamais  complète,  on  interrompt  l'opération  et  on  poursuit  la 
-«•-toation  celle  fois  dans  un  courant  d'air,  ce  qui  peroxyde  les 

i)des  inférieurs  de  Va  et  Mo  qui  avaient  pu  prendre  naissance. 
*^  r  ju  reprend  ensuite  la  calcination  dans  HCl,  les  métaux  sont 
«titierement  volaliUsés  et  il  reste  dans  la  nacelle  de  la  silice  pure. 
!>•  contenu  du  tube  à  absorption  est  traité  par  H*S  sous  pression, 
o^qm  précipite  entièrement  MoS^,  exempt  de  Va,  et  facile  à  doser 
a  Tétai  de  MoO*.  Quant  au  dosage  de  Va,  le  mieux  est  de  faire  une 

.|i^ration  sur  une  seconde  prise  d'essai  et,  dans  la  liq.  chlorhydrique 
r^-tifermant  ainsi  Mo,  de  doser  Va  parla  voie  iodométrique  (suivant 
4  méthode  Fxiedheim  et  Euler  (Z>.  cb,  C,  t.  28,  p.  2061). 

f Composition  et  propriétés  du  silicovanadiomoîybdate  dammo- 
Êuum.  —  Oo  trouve  ainsi  que  sa  formule  est 

3<AzH*)20.Si()2.V2(>MlMo03  +  27H20. 

U^  acides  SO*H*  ou  HCl  étendus  le  décomposent  parfois  avec 
it^piit  de  silice,  ou  d'autres  sels  microcristallins;  l'ammoniaque 
»?it  «u>di  en  déposant  delà  silice  et  décolorant  la  solution.  Les  sels 
•its  métaux  lourds  fournissent  des  pptés  colorés,  souvent  cristallins^ 


4  ANALYSE   UES   THAVAUX    ETHANGEH.S. 

ceux  de  Ba  donnent  au  bout  de  quelque  temps  des  cristaux  renfer- 
mant AzH*  et  Ba,  avec  les  trois  acides.  L'eau  pure  décompose 
aussi  le  silicovanadiomolybdate  d'ammonium.  Par  évaporation  de 
la  sol.,  on  a  obtenu  d'autres  sels  ne  différant  comme  composition 
du  primitif  que  par  le  nombre  de  mol.  de  MoO^  et  d'eau  : 

:)«  AzH*)20.Si02.  V20\  9Mo03  r  20H2O. 
:?(A2H*)2O.SiO2.V2OM0MoO3  î-  21H20, 
::^(AzIP)20.Si02.V20M5.Mo03  +  24H20. 

Les  sels  enOMoO^  et  en  15MoO^  peuvent  recristalliser  dans  Teau 
sans  altération  ;  les  autres  tendent  à  se  transformer  en  ces  derniers 
sous  l'action  de  l'eau.  Ils  donnent  tous  des  pptés  particuliers  avec 
les  sels  des  métaux  lourds  (voir  le  détail  dans  l'original). 

Traités  en  sol.  sat'irée  à  froid,  par  une  sol.  saturée  de  KCl,  ils 
donnent  des  pptés  cristallins  orangés  où  les  deux  tiers  de  AzW 
sont  remplacés  par  K. 

(AzIl*)20.2K20.Si02.V20^  9Mo03-r  20H2O, 
(AzH*)2O.2K2O.SiO2.V2OM0MoO^  +  21HaO, 
(Azir')20.2K20.Si02.V205.|lMo03-|-i2H20, 
(\zn')»0.2K20.Si02.V205.15Mo03+14H20. 

L.    BOURGEOIS. 

• 

Sur  quelques  réactious  d'hydratation  ;  P.  ROHLAND  [D.  ch. 
G.,  t.  33,  p.  2831;  29.10.1900).  —  L'auteur  a  étudié  l'action 
retardatrice  de  quelques  sels  sur  la  solidification  de  la  chaux,  du 
ciment  de  Fortland  et  du  plâtre.  Voici  le  tableau  de  ses  résultats. 


Chaux  oa  eiment 
Portland. 

Chlorure  de  sodium pas  d'action 

—  (le  lithium acctMère 

—  (le  calcium accélère 

—  cl'aluminium accélère 

Dichromate    de    potassium    ou 

chromatc  de  calcium retarde 

Acide  borique  ou  borax retarde 

Carbonate  de  sodium accélère 

Sulfate  de  potassium relarde 


Plilre. 
accélère 


pas  d*aclion 
accélère 

accélère 

retarde 

retarde 

accélère 

L.    nOURGEOIS. 


Détermiuatiou  directe  de  l'avidité  de  rammoniaque  et  des 
amiues;  D.  KONOVALOF  (Jour.  Soe>'pEys.  chim.  /?.,  t.  32, 
p.  193  ;  1900,  fasc.  3).  —  La  méthode  est  bosce  sur  la  mesure 


CHIMIE  ORGANIQUE.  5 

de  la  teosioQ  des  bases  libres  en  dissolution.  Les  conditions 
sont  les  plus  favorables  quand  une  des  bases  comparées  n'est  pas 
voUtile  à  la  température  de  l'expérience  (60®).  Le  calcul  est  très 
simple  dans  le  cas  de  dissolutions  étendues,  où  la  présence  des 
âels  n'a  qu'une  influence  négligeable  sur  la  valeur  de  la  tension, 
qui  peut  être  considérée  comnie  proportionnelle  à  la  concen- 
tntîoo.  Dans  ces  conditions,  on  peut  obtenir  des  '  valeurs  exactes 
do  déplacement  réciproque  des  aminés  par  la  formule 

ir.Y  +  H''(l  — jr)  =  H 

ou  FT  et  H",  représentant  les  tensions  des  deux  amioes  dans  le  cas 
O'i  elles  seraient  complètement  à  Tétat  libre  dans  la  dissolution, 
ci  H  la  tension  observée  dans  le  mélange  du  sel  d'une  aminé  avec 
me  quantité  équivalente  de  Tautre  aminé;  .v  est  la  proportion 
dé'plactHî  de  Tune  des  aminés.  Les  expériences  ont  été  faites  avec 
ie>  chlorhydrates  d'AzW,  benzylamine,  méthylamine,  diméthyla- 
■ine,  trïméthylamine  et  triéthylamine.  Pour  les  valeurs  relatives 
de  i*avidité,  les  nombres  correspondent  assez  bien  aux  conduc- 
libilUés  électriques,  mais  ne  leur  sont  pas  rigoureusement  propor- 

Avec  des  concentrations  0,5  normales,  on  a  trouvé  les  valeurs 
^vantes  : 


Ammoniaque 1 ,00 

<>H».CH2.AzH2 0,97 

CHKKzH^ 4,32 


(GH3)2AzH 3,90 

(CH3)3Az 2,21 

(Cmî^pAz 1,68 


Ces  nombres  n*ont  aucun  rapport  avec  les  chaleurs  de  neutra- 
lisation ;  ainsi  (CH'j^Az  déplace  70  0/0  de  benzylamine  de  son  sel, 
tandis  que  les  chaleurs  de  neutralisation  sont  8,9  cal.  pour  la  pre- 
mière et  12,9  pour  la  seconde.  a.  corvisy. 


CHIIIE  ORBANIQUE. 


Action  de  la  poudre  de  zinc  sur  le  bromure  de  triméthyléne  ; 
k.  TOLIOF  et  B.  HEHSCHOUTKINE  (Journ.  Soc.  phys.  cbim. 
R.^  t.  32,  p.  118;  1900,  fasc.  2). —  Dans  un  travail  précédent,  les 
ailleurs  ont  montré  que  l'action  de  Zn  en  poudre  sur  le  bro- 
nrare  de  triméthyléne  en  sol.  alcoolique  donne  du  triméthyléne 


6  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

mélanig:é  de  ppopylène.  Si  Ton  remplacé  raicool  par  l'eau,  la  réac- 
tion se  fait  à  une  température  voisine  de  70"*,  le  dégagement  est 
rapide  et  régulier,  et  le  gaz  est  exempt  de  propylène,  mais  ce  n'est 
pas  du  triméihylène  pur;  il  contient  du  propane.  —  Il  est  impos- 
sible de  résumer  les  nombreuses  expériences  faites  pour  déter- 
miner complètement  les  réactions  principales  et  secondaires  qui  se 
produisent  lorsqu'on  fait  agir  Zn  sur  le  bromur9  de  triméthylène 
et  ses  homologues  dans  diverses  conditions;  j'indiquerai  seulement 
les  conclusions  de  ce  travail  :  !•  L'action  de  la  poudre  de  Zn  et  de 
l'alcool  sur  le  bromure  de  triméthylène  est  analogue  à  celle  de  ces 
feiibstances  sur  les  bromures  de  tétraméthylène  et  de  pontaméthy- 
lène  :  elle  donne  un  mélange  gazeux  formé  de  triméthylène,  de 
propylène,  de  propane  et  vraisemblablement  d'un  peu  de  H.  — 
fi*  La  présence  du  propylène  résulte  de  la  formation ,  par 
l'action  de  ZnO  contenu  dans  la  poudre  de  Zn,  d'un  éther 
CH«Br-CH«-CH«-0-C«H5  qui,  par  Zn  et  l'alcool,  donne  du  pro- 
pylène. —  S*»  Le  propane  est  le  résultat  de  l'action  de  la  poudre  de 
Zn  sur  le  bromure  de  propyle  provenant  de  la  réduction  incomplète 
du  bromure  de  triméthylène. — 4**  L'action  de  Br  sur  le  gaz  obtenu 
dans  la  réaction  de  la  poudre  de  Zn  sur  la  sol.  alcoolique  de  bro- 
mure de  triméthylène  donne  les  produits  suivants  :  bromures  d(î 
propyle  et  d*isopropyle  provenant  du  propane  et  se  transformant 
presque  en  totalité  par  Br  en  bromure  de  propyle,  bromures 
de  propylène  et  de  triméthylène,  provenant  du  propylène 
et  du  triméthylène.  —  5°  Les  vitesses  de  réaction  de  Br 
avec  le  propane,  le  propylène  et  le  triméthylène  sont  très  difTé- 
Tjentes;  c'ost  pounpioi  on  peut  facilement  enlever  par  Br  tout  le 
propylène  ;  mais  on  ne  peut  séparer  de  celte  façon  le  triméthylène 
et  le  propane;  par  action  de  Br  sur  ce  mélange  on  obtient  de;^ 
bromures  de  propylène  et  de  triméthylène;  la  quantité  du, premier 
est  assez  faible  pour  échapper  à  l'observation.  —  On  peut  dire 
qu'on  n'a  jamais  obtenu  jusqu'ici  de  triméthylène  pur  :  par  Zn  et 
l'alcool,  on  obtient  un  mélange  de  triméthylène,  de  propylène  et 
de  propane;  par  Zn  et  l'eau,  du  triméthylène  et  du  propane:  par 
Na  du  triméthylène  et  du  propane.  a.  «ouvisy. 

Sur  le  carbure  C^lPo  obtenu  de  rallyldimôthylcarbinol  ;  E. 
LIODBARSKY  (f/o//r/?.  Soc.  />/ms\  rlunu  H.,  t.  32,  p.  liO;  1900, 
fasc.  2).  —  L'allyldiméthylcarbinol  est  saturé  à  froid  de  llCl  sec;  le 
lendemain,  le  chlorure  Ibrmé  est  lavé  à  Teau  glacée,  puis  on  le  iail 
tomber  goutte  à  goutte  dans  une  sol.  alcoolique  de  KOH  contenue 
dans  un  ballon  muni  d*un  réfiigérnnl  h  relliix;  le  produit  étendu 


CHIMIE   ORGANIQUE.  7 

d'eau  es^t  distillé  ;  le  distillât  étendu  donne  une  couche  huileiise 
qti'oa^pare,  qu'on  lave  et  qu'on  sèche  sur  CaCl*.  Le  carbure  doit 
tîre  U^ité  à  plusieurs  reprises  parNa,  d'abord  à  froid,  puis  chauflé 
40  b.-in.  dans  un  appareil  à  reflux  et  dans  une  atmosphère  de  CO*. 
Un  fractionne  sur  Na  dans  GO*  ;  la  portion  passant  à  73-76**  est 
rnaeiilie  et  conservée  en  vase  scellé.  —  Liquide  incolore,  très 
BADèile.  doué  d'une  odeur  caractéristique  rappelant  un  peu  le 
kmte^oe,  et  d'une  faible  fluorescence  en  bleu  violet;  (/|^=r 0,71415, 
1»^—  1,4^40;  w^=  1,45430.  —  Ce  carbure  absorbe  0  de  Tair  et  se 
(ransforine  en  une  huile  épaisse,  jaunâtre,  un  j>eu  visqueuse.  On 
1  «-ssayé  de  déterminer  la  structure  du  carbure  O^W^  par  Tétude 
6s  chlortiydrines  qu'il  forme  par  union  à  HCIO;  les  résultats  ne 
soui  pas  rigoureusement  concluants;  toutefois  la  structure  qui 
(tarait  la  plus  probable  est  : 

CIP.. 

^-CH2-CH=CI12. 

CIP/  A.    GORVISY. 

Su*  one  nouTelle  réaction  du  phosgéne  ;  B.  KUHN  (D.  ah.  G., 
I  33.  p.  ^00  ;  !29. 10. 1900).  —  L'auteur  a  trouvé,  en  collaboration 
iTi=r  Spindler  et  P.  von  Gartzen,  qno  le  phosgéne  est  capable  de 
rompre  la  liaison  entre  un  atome  de  carbone  et  Tazote  aminique 
iirrtiaire;  les  valences  qui  deviennent  libres  sont  saturées  par  >>C0 
hQ.CL  Ce  phénomène  paraît  avoir  une  grande  ressemblance  avec 
rhydrolvoe  et  dépend  peut  être  do  la  dissolution  du  phosgéne  en 
ioQ>.  Le»  auteurs  l'ont  étudié  sur  les  dérivés  acétylés  de  l'o.-,  de  ia 
u-  et  de  la  p.-amidobenzylpipéridines  qui  sont  scindées  par  l'action 
•lu  phosgéne  à  la  température  ordinaire  de  la  manière  suivante  : 

2CH3.CO.A2H.C6H'*.CH2.AzC5Hïo  +  COCP 
=  iCH3.CO.AzH.C«H*.CH2.CI  +  CO(AzG5H»o)2. 

'^tle  décomposition  permet  de  préparer  les  chlorures  des  o.-, 
m.-  et  p.-amidobenzyles  acétylés,  qui  sont   très  susceptibles  de 

ferlions. 

Les  dérivés  acétylés  des  amidophénylpipéridines  ne  réagissent 
i***  dans  ce  sens,  ni  la  benzoyipipéridine,  si  facile  cependant  à 
li>*iroly5er;  pour  que  cette  réaction  ait  lieu,  il  semble  nécessaire 
•lœ  Tazote  pipéridinique  soit  lié  au  carbone  méthanique  dépourvu 
«l'oxyjrène.  On  trouvera  dans  la  partie  expérimentale  le  détail  des 
fwcberches  exécutées  sur  ce  sujet  par  Ed.  Bry  ainsi  que  la  des- 
<nption  des  composés  obtenus.  f.  reverdin. 


8  ANALYSE   DES   TKAVAUX    ETRANGERS. 

Etudedutrichloromôthylorthomôthoxyphônylcarbinol;  S. LÉ' 

BtDIF(Jour.  Soc,  phys.  chim,  /?.,  t.  32,  p.  197  :  1900,  fasc.  8).  — 
Les  principaux  résultats  ont  déjà  été  donnés  d'après  une  première 
communication  (BuILy  t.  24,  p.  634).  La  préparation  est  conduite  de 
la  façon  suivante  :  dans  un  ballon,  on  met  30  gr.  de  KOH  fondue  et 
pulvérisée,  50  gr.d'élher  sec,  50  gr.  de  chloroforme  et  un  peu  de  CaO; 
dans  le  mélange  refroidi  à  0**,  on  verse  30  gr.  d'aldéhyde  o-méthoxy- 
benzoïque  refroidi  ;  on  agite  en  refroidissant  jusqu'à  ce  que  le  tout 
soit  très  épais,  puis  on  abandonne  24  heures  à  la  température 
ordinaire.  La  réaction  se  fait  en  deux  phases  : 

/OH 
GH30.C«HVCH0  +  KOH  =  CH30.C6H^CH< 

NOK 

•OH 

(:;h3o  .  c«H* .  CH<      +  chci^ = gh3o  .  c^h*  .  ch(oh)Cci3 + koh  . 

\0K 

Après  saturation  par  GO*,  le  mélange  est  fractionné  sous  près 
sion  réduite.  —  A  174**  sous  12  mm.,  on  obtient  un  liquide  épais, 
d'une  belle  couleur  jaune  d'or,  très  sol.  dans  l'éther,  peu  sol.  dans 
la  ligroïne  ;  il  absorbe  l'humidité  et  brunit;  d^ --- 1,4473.  On  n'a  pas 
d'abord  réussi  à  le  faire  cristalliser;  six  mois  plus  tard,  un  échan- 
tillon du  même  alcool  a  cristallisé  spontanément  après  la  distil- 
lation ;  recristallisé  dans  la  ligroïne,  il  fond  à  55**.  —  L'éther  acé- 
tique, préparé  par  action  du  chlorure  d'acétyle  sur  l'alcool,  forme 
de  beaux  cristaux  de  0,5  cm.,  dont  on  a  fait  l'étude  cristallogra- 
phique  et  optique  ;  ils  appartiennent  au  système  monoclinique  ; 
F.  58^ 

Vo.'Métboxydicblorostyrolène  s'obtient  en  traitant  par  des 
copeaux  de  Zn  la  sol.  alcoolique  de  Téther  précédent  ;  on  refroidit 
à  0°  et  on  distille  sous  pression  réduite  ;  le  composé 

0CH3.G6I1*.CH=GG12, 

bout  à  123-12o«  sous  12  mm.;  a/J  -^  1,2899,  d^*_^  1,2701  ;  le  rende- 
ment est  80  0/0  du  rendement  théori(jue.  Il  reste  dans  le  ballon 
un  peu  d'acétate  de  dicblorométbylortbométhoxyphéuylcRrbinol 
0CH3.C«H*.HG0(GH3G0)GHC1S  F.'  108o.  ^^  cohmsy. 

Synthèse  de  l'acide  a-méthyl-p-para-isopropylphônylôthy- 
lônelactique  ;  P.  GRIGOROVITCH  (Journ,  Soc.  pbys.  cbinu  /?., 
t.  32,  p.  195  ;  1900,  fasc.  3i.  —  Par  action  d'un  mélange  de  Zn  et 
d'a-broniopropionale  d'élhyle  sur  le  cuminoi,  ou  a  obtenu  unalcoo- 


CHIMIE  OUGANIQUE.  9 

\iie  (le  Zn  qui,  décomposé  par  l'eau,  a  fourni  l'éther  éthylique  de 
Tac.  a-métliyl-j^)ara-i8opropylphéDyIéthylènelactique 

C3H'.G«H'*.CH(OH).GH(CH3).GOOH. 

Après  saponification  de  Télherjet  purification  de  l*acide  par 
triDsformalion  en  sel  de  Na,  on  a  un  corps  fusible  à  12S<»  ;  cet 
ïchle  est  peu  sol.  dans  Teau,  plus  sol.  dans  Talcool,  Téther,  Tac. 
«Kique.  II  existe  sous  deux  formes,  Tune  gommeuse,  Tautre  cris- 

^»*"^*^-  A.    CORVISY. 

Actioii  de  l'acide  bromhydriqne  sur  l'acide  ricinoléique  et 
«TMii  dérivé  acétylé;  A.  KASANSKT  [Journ.  Soc  phys.  cbim. 
^ .  i-  32.  p.  1 49,  1900  ;  fasc.  2).  —  L'ac.  ricinoléique  traité  par  HBr 
flzaix  a  donné  un  bromure  dont  la  composition  est  sensiblement 
t^*HWBKJ«.  Ce  produit  réduit  par  HCl  et  Zn  a  fourni  de  Tac.  stéa- 
^  et  une  quantité  moindre  d'un  corps  fusible  à  50-53**,  se  soli- 
ï^i^ût  à  48*,  mais  qui  ne  parait  pas  être  un  composé  homogène.  Le 
^lat  de  la  réduction  du  bromure  parait  donc  indiquer  que  c'est 
««c.  dibromostéarique  mélangé  d'ac.  ricinoléique  non  altéré.  En 
P»V>ogeant  plus  longtemps  le  courant  de  HBr,  le  produit  obtenu 
«rapproche  de  plus  en  plus  de  la  composition  C*8H3*Br50*,  et 
^*M«  par  réduction  de  Tac.  stéarique.  Donc,  en  même  temps  que, 
0^  à  la  liaison  éthylénique,  HBr  s'unit  à  Tac.  ricinoléique,  Br  se 
*  afitetilue  à  OH  alcoolique,  ce  qui  donne  Tac.  dibromostéarique. 
'-^ftiiraoïilre  que  dans  Tac.  dibromostéarique  obtenu  avec  Tac. 
*»oléique,  les  deux  Br  ne  sont  pas  fixés  à  des  G  voisins;  car  on 
^^aoail  (les  faits  relatifs  aux  bromures  des  acides  oléiques  et  éru- 
^pc^qui  montrent  que,  dans  les  cas  où  les  deux  Br  sont  unis  â  des 
'-  *t)fains,  ces  dibromures  perdent  les  deux  Br,  sans  les  remplacer 
1*  H,  lors»^|u'on  les  soumet  à  des  actions  réductrices.  —  La  dis- 
"iHKm  de  ces  faits  et  de  ceux  observés  par  Goldsobel  indique 
'■««De  :>(ructure  la  plus  probable  de  Tac.  ricinoléique  ; 

CH^(CH2pGHOH-GH2-GH=GH-(GH2)iGOOH. 

Eii  obaufTant  Tac.  ricinoléique  avec  de  l'anhydride  acétique  pen- 
sai H  heures  à  103*,  en  tubes  scellés,  on  remplace  H  alcoolique 
nx  C*H*0.  Si  Ton  traite  par  HBr  ce  produit  acétylé,  on  trouve 
f^ il  >  a  Minplement  addition  de  HBr,  mais  non  substitution;  on 
•'Uu^ïilG«HWBrO«.0C»H30.Ce  composé  dissous  dans  l'alcool  a 
^njduit  par  Zn  et  HCl;  on  a  ensuite  traité  par  KOH  pour  sapo- 
nifier rétb(T  qui  a  pu  se  former,  et  le  sel  de  K  a  été  décomposé  par 


•10  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

HCI.  On  a  obtenu  un  acide  fusible  %  78^,5-78*,  et  qui  a  la  compo- 
sition de  Tac.  oxystéarique  G**H^'\OH)0*;  mais  il  se  distingue  des 
ac.  stéariques  d^autres  provenances  par  une  plus  grande  solubilité 
dans  Talcool  et  dans  Téther  et  par  quelques  autres  particularités. 

A.    COR  VIS Y. 

Sur  rioduration  des  hydrocarbures  mixtes  ;  A.  EDINGER 
P.  GOLDBERG  {D,  ch.  G.,  t.  33,  p.  2875;  29.10.1900).  —  En  se 
basant  sur  des  recherches  antérieures  les  auteurs,  ont  cherché  à 
utiliser  pour  ioder  certaines  substances,  le  dédoublement  que  peut 
subir  riodure  de  soufre  sous  Tinfluence  des  réactifs  ;  comme  on 
sait  que  Tiodure  de  soufre  est  déjà  scindé  lorsqu'on  le  chauffe  avec 
HAzO^  de  D  ^=  1,2  ils  ont  cherché  à  utiliser  cette  réaction. 

Leurs  recherches  ont  eu  en  premier  lieu  pour  but  d'examiner 
celte  réaction,  dans  les  cas  où  les  méthodes  connues  d*ioduration 
ne  sont  pas  applicables  ou  donnent  de  mauvais  rendements  ;  tel  est 
le  cas  en  particulier  des  hydrocarbures  aromatiques  mixtes.  Il  esl 
résulté  enti'e  autres,  des  recherches  des  auteurs  sur  ce  sujet,  que 
leur  méihode  permet  d'introduire  directement  l'iode  dans  le  noyau 
des  composés  aromatiques  sans  attaquer  la  chaîne  latérale,  dételle 
sorte  que  Ton  obtient  des  dérivés  monoiodés.  La  méthode  a  aussi 
été  appliquée  à  la  préparation  de  Tiodobenzène,  quoique  ce  composé 
ait  déjà  été  obtenu  avec  un  bon  rendement  par  Neumann  et  Istrali 
en  iodant  en  présence  de  H*SO*  conc.  : 

Pour  riodobenzène,  par  exemple^  on  chaulTe  au  B.-M.  au  réfri- 
gérant ascendant  pendant  2  à  3  heures  10  gr.  de  benzène,  20  gr. 
d'iodure  de  soufre  en  poudre  et  120  ce.  de  HAzO^  de  I)  =  1,34. 

L*o  et  le  p.-iodololuène  ont  été  préparés  d'une  manière  analogue 
en  se  servant  comme  dissolvant  du  benzène  ;  les  o.-iodoxylènes, 
le  mésitylène,  le  durol,  le  pentamétliylbenzène,  le  cymène  et  le 
naphtalène  ont  été  soumis  au  même  procédé  d'ioduration  qui  a 
donné  en  général  de  bons  résultats.  r.  reverpin. 

Sur  la  bromuration  des  hydrocarbures  mixtes  ;  A.  ERDINGER 
et  P.  GOLDBERG  [D.  ch.  6\,  t.  33.  p.  2883;  29.10.1900).  —Les 
auteurs  ont  établi  la  méthode  suivante  pour  la  bromuration  des 
hydrocarbures  mixtes  :  on  ajoute  à  100  ce.  de  IlAzO^  de  0  =  l,i 
une  solution  dt?  25  gr.  de  l'hydrocarbure  à  bromer  dans  100  ce.  de 
benzène;  puis  on  introduit  peu  à  peu  dans  c**  mélange,  dans  l'espace 
de  2  à  3  heures,  du  bromure  de  soufre  en  excès;  lorsque  tout  le 
bromure  a  été  introduit,  on  décante  la  solution  de  benzène  et  on 


CHIMIE  ORGANIQUE.  li 

r»gite  avec  une  solution  de  potasse  cauâtique  ;  on  distille  ensuite 
le  benzène,  puis  on  sépare  le  dérivé  brome  en  distillant  le  résidu 
ivec  de  la  vapeur  d*eau  et  on  fractionne  sur  la  potasse.  Cette 
ioélh^.Kie  fournil,  avec  un  rendement  de  85  à  95  0/0  de  la  théorie, 
*les  produits  mono -substitués  dans  le  noyau,  à  Texceplion  du 
durol  avec  lequel  on  a  toujours  obtenu  jusqu'ici  un  dérivé  di- 

Les  auteurs  ont  préparé  de  celte  manière  le  bromobenzène  (dans 
or  cas  on  opère  en  présence  d'un  excès  de  benzène)  le  bromotor- 
lutfne,  les  bromoxylènes,  le  bromomésilylène,  le  broïnopenlamé- 
tb^ibenzène  ^et  le  bromonsiphtalèae;  ils  décrivent  auss^i  le  dibfiQ^ 
«kodorol  qui  se  forme  par  exception.  f.  fieverdin. 

I 

j  Étadcs  sur  les  réactions  d*enchainement  :  XLII.  Acides  phéno- 
xjpropioniqaes  et  dérivés;  XLllI.  Acides  a-phénoxybutyrique, 

I      -iMlmtjriqae,  -iaovalérique  et  leurs  éthers  ;  C.  A.  BISCHOFF 

I       K  eiï.  G-,  t.  33,  p.  924-939  ;  26.3.1900).  —  L'auteur  poursuit  Tétude 

i^  raction  du  phénate  de  sodium  sur  les  éthers  d'acides  gras 

bromes  ;  voici  quelques-uns  des  produitsxxbtenus.  En  traitant  à  160^ 

Tâode  ar-phénoxypropionique  par  la  p.-phénélidîne,  on  a  une  i^phé- 

aùiipropioDyl-p.'pbéDétidide  C^H^O .  CHCH» .  COAzHC«H* .  OC^H», 

TKl-  dans  Talcool  absolu  en  petites  aiguilles,   fus.   à  H9".   Le 

p&^noxypropionate  d'éthyle  fournit  lui-même  avec  C*H'*»ONa  im  prod. 

^addition.  Uacide  ^'pbénoxypropiooiquii  Cm^O,CW,CH^.COm 

r^leo  crist.  chatoyants  fus.  à  98**.  Par  nitration,  Tacide  a-phénoxy- 

K^/piunwjue  donne  un  mélange  de  dérivés  nitrés  o  eip.  Cet  acide  o 

•r^uil  par  le  fer  et  l'acide  acétique,  engendre  une  oL-méthylphéno- 

yAzH.CO 
yÊOorpboloDe  C*H%  I  ,  crist.  fus.  à  141-145**,  tandis 

^  \0  —  CH.CH» 

-^of  facide  paranitré  donne  naissance  à  un  acide  aL-p.'aininopJié- 

t*ts ypropioaique^  qui  crist.  dans  l'eau  en  aiguilles  fusibles  à  219**. 

L'éc,  %'phénoxybutyrique  crist.  dans  la  ligroïne  en  lamelles 

•  toscanes  fus.  à  82-83*,  bout  sans  décomposition  à  258**.  Ua-phéno^ 

rriBohatyrale  d*étbyle  bout  à  100-165**  sous  h  =  1  mm.  ;  Tacide 

iiii-iu»^rae  <*rist.  dans  Talcool  étendu,  en  aiguilles  fus.  à  98**;  il 

•*'iiuie  a  la  distillation  du  phénol  et  de  Tacide  a-méthylacrylique. 

Pir  ntlralion  et  réduction  subséquente,  il  fournit  surtout  une  dlnié- 

^       yAzH.CO 
thilpbénomorpboloDe  C**H*<  ;  ,  crist.  dans  l'éther  en 

'  ^  \0 C(GH»)« 

bimeUes  incolores,  fus.  à  161**,5. 

LW.  ^^pbénoxyisovalérique  C«H50.CH.CH(CH«j«.C0«H,  crist. 


12  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ETRANGEKS. 

dans  la  ligroïne  en   longues  aiguilles  soyeuses,  fus.  à  82*,  dist. 

à  a50«.  L.    BOURGEOIS. 

Etudes  sur  les  réactions  d'enchainement  :  XLIV.  Les  trois 
crésolates  de  sodium  et  ôthers  d'acides  gras  abromôs  ;  XLV. 
Xylénolates  de  sodium  et  éthers  d'acides  gras  a-bromés  ;  XLVl* 
Carvacrol,  thymol,  pseudocumônols  sodés  et  éthers  d'acides  gras 
a-bromés ,  C.  A. BISCHOFF  (/?.  cA.  G. ,  t.  33.  p.  1249-1277 ;  14.5.1900). 
—  Uo.-crésoxy-a-propjonate  (Téthyle  OWO . GH(CH3) .  GO«C«H», 
est  une  huile  incolore  b.  à  245-246**  {b=zlQO  mm.  ;  Y  acide  se  dépose 
dans  rélher  en'grands  crist.  fus.  à  93**.  Uélher  meta  est  de  même 
une  huile  b.  à  252°  ih^=:zlA2  mm.);  Vacide  crist.  en  tables  ou 
aiguilles  fus.  à  IO6-IO80  ;  avec  AzO^H,  coloration  violette  à  chaud. 
Etber  para,  huile  b.  à  255-256**  (A  =760  mm.);  Vacide  est  eu 
longues  aiguilles  soyeuses,  fus.  à  100-101**. 

o.'Crésoxy-a-butyvate  crélliyle  G'îH-ïO.CH(C«H8).CO«C«Hii,  huile 
incolore,  b.  à  255-251°;  râc/rft*  forme  des  aiguilles  peu  sol.  dans 
Feau,  fus.  à  49  52°.  Elher  mêla,  huile  b.  à  262-263**  {h  =  745  mm.)  ; 
acide,  aiguilles  fus.  à  72-74**.  Elber  para,  b.  à  266**,5(A  =  745  mm.  j  ; 
acide,  aiguilles  ou  lamelles  quadrangulaires,  fus.  à  63-65**. 

Résultats  semblables  dans  les  autres  séries,  voir  le  mémoire 
original.  l.  bourgeois. 

Etudes  sur  les  réactions  d'enchainement  :  XL VII.  Napbtols 
sodés  et  éthers  d'acides  gras  a-bromés  ;  XLVIII.  Dérivés  du 
gaîacol;  XLIX.  Dérivés  des  trois  oxybenzoates  d'éthyle.  C.  A. 
BISCHOFF  {D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  1386-1407;  14.5.1900).  —  Les 
naphtols  sodés  oc  et  ^  s'obtiennent  purs  en  chauiïantles  napbtols  avec 
la  quantité  voulue  d'étbylate  de  sodium  en  sol.  dans  l'alcool  absolu, 
«t  chassant  l'excès  de  celui-ci  par  distillation  dans  le  vide.  On  les 
chaulTe  ensuite  pendant  4  heures  à  160**  avec  les  éthers  élhyliques 
des  acides  a-bromopropionique,  -butyrique,  -isobutyrique  et  -iso- 
valérique,  on  fractionne  sous  pression  ordinaire  d'abord,  puis 
réduite. 

o.-Napbtoxypropionale  détbyle  G<0H»O.GHlGH3).CO«C«II5,  huile 
jaune  pâle,  bout  à  195**  (A  =  8  min.)  ;  Vacide  crist.  dans  le  benzène 
en  petites  lamelles  incolores,  lus.  à  153**,  peu  sol.  dans  Teau  chaude, 
aiubi  que  dons  le  benzène  à  froid,  ou  le  pétrole  léger.  Le  p-uapbtoxy- 
propionate  d'ôthyh  crist.  clans  Talcool  en  prismes  rhombiques  et 
Vacide  en  lamelles  fus.  à  107-108**.  Les  composés  correspondants 
des  séries  butyrique  et  valèrique  oflrent  des  propriétés  analogues. 


CHIMIE   OHUlJ^iQUE.  î.i 

z-Uûiêcoxypropionate  déthyle  CH30.C«H*0.(;H^CH'^;C0*C^H', 
ih|.  locolore,  de  forte  odeur  alliacée,  dist.  à  272-277°  (A  =  740  mm.)  ; 
fac/rfe  fond  à  8o'  et  dorme  avec  HCl  ou  AzO^H  les  réactions  colo- 
râesdutcaïacol.Chauiïéavecla  phénélidine,  il  fournit  une  graiaco-ir/- 
propioaylphénétidide^  aiguilles  incolores,  fus.  à  96*,5  ;  peut  s'em- 
ployer en  médecine.  Ce  même  corps  se  prépare  encore  par  réaction 
*in  ^«îacol  so<ié,  sur  une  sol.  alcoo'ique  de  oL-bromopropionyl- 
fkêoétidide^  fus.  à  135**.  La  bromaeétylphénéiidide  fond  vers  173'* 
^  son  dérivé  gaïacoxylé,  à  103**.  —  Les  dérivés  butyrique  et 
•ilérique  ressemblent  beaucoup  aux  précédents.  Le  gaïacoxy- 
«tom/e  déthyle  CH»O.C«H*O.CH.(CO«C«H'i)«,  distille  à  âGo*» 
'ii=iZ  mm.). 

Le  x-aaJiryloxypropwnate  détbyle 

C2H5C02 .  C«H*0 .  CHCH3 .  COC^HS , 

isuae  à  t{  1-215*»  (A  =  55  mm.),  et  \ acide  fond  à  138^  Les  dérivés 
twtyhqiies  sont  analogues.  Le  salie yloxyisovalér aie  déthyle  bout 
I  \<A^My> . /i  =  4  mm.)  BiV acide  fond  à  129-130**.  Quand  on  prépare 
''^Jifl*,  il  se  fait   toujours  beaucoup  A' isopropylcétocoumarane- 

^boxylête  déthyle  C«H*<^jJ>C<gJ5^^(j^^\  longues  aiguilles 

V.  8  77-78\ 

K\^  rélher  paroxybenzoïque  sodé,  Téther  a-bromopropionique 
^cme  surtout  un  étber  monoéthylique  de  F  acide  p.-carboxypbén- 

i^vropionique  C0«H.C«H*0.CHGH3.C0«H,  aiguilles  incolores 
'b,  à  103*,  et  un  étber  diétbyliqae  sous  forme  d'huile  épaisse, 
'*olore,  distillant  à  :2iO-215'*  (A  =  20  mm.);  Tôe/c^e  lui-même  est 
•'»  âi^illes  fus.  à  211-212**.  l.  bourgeois. 

Sv  rhydrindéne  ^communication  préliminaire)  ;  J.  DÛNKELS- 
BELER  fZ>,  cb.  C,  t.  33,  c.  2895;  29.10.1900).  — Une  communi- 
aUoo  de  Moschner  sur  le  même  sujet,  engage  l'auteur  à  indiquer 
^fielques-unes  de  ses  observations.  Il  a  étudié  comme  Moschner  la 
f'isoo  alcaline  de  l'hydrindènesullonate  de  sodium  et  préparé 
'Oiybydrindène  ;  il  peut  ajouter  que  Ton  obtient  le  meilleur  résultat 
•inainlenanl  la  fusion  3/4  d'heure  à  290-300**.  La  nitratîon  de 
•oxjliydhndène  au  moyen  de  HAzO^  étendu,  lui  a  donné  le  motto- 
^iroxybydrindène  F.  40**,  facilement  soluble  dans  Téther,  l'alcool, 
'*b«i2ène,  la  lîgroïne,  insoluble  dans  l'eau.  Le  mono-amido-oxy- 
**îJriodMje  qui  en  dérive  fond  à  184**  en  se  décomposant  partielle- 


14  ANALYSE  DES  TRAVAUX  JSTRANGERb. 

La  nitration  de  Thydrindène  lui-même  a  été  aussi  essayée, 
Tauteur  a  obtenu  jusqu'ici  un  produit  de  nitration  renfermant  au 
moins  quatre  substances  différentes  et  les  recherches  à  ce  sujet  no 
sont  pas  encore  terminées.  p.  reverdin. 

Sur  Tinfluence  des  dissolvants  indifférents  sur  la  vitesse  de 
réaction  des  composés  aromatiques  isomères  ;  N.  HENSCHOUT- 
KINE  {Jouvn.  Soc.  phys,  chim,  R.,  t.  32,  p.  46,  1900,  fasc.  1).  — 
Ce  travail  fait  partie  de  la  série  de  recherches  systématiques  sur 
les  vitesses  de  réaction  que  Fauteur  poursuit  depuis  longtennps.  On 
y  trouve  les  constantes  des  vitesses  de  réaction  des  bromures  de 
méthyle  et  d*allyle  avec  diverses  anilines  et  aminés  aromatiques 
dans  divers  dissolvants,  les  vitesses  de  réaction  de  Tac.  acétique 
avec    les    trois    toluidines    et    les    six  xylidines   isomères.  Les 
principales  conclusions  qui    se  déduisent  de   cette  étude  sont  : 
1"*  Les  réactions  chimiques    des   composés  organiques  dans  les 
systèmes   liquides  suivent    une    marche  analogue,  soit   qu'elles 
aient  lieu  entre  les  corps   liquides  eux-mêmes,  soit  qu'elles  se 
fassent  au  sein  de    liquides  organiques   chimiquement  indifTé- 
rents.  —  2°  Les    lois  de    la  répartition  des  vitesses  fournies 
par  rétude  de  certaines  réactions  dans  les  séries  des  composés 
aromatiques  correspondent  à  la  structure  de  ces  composés,  c'est- 
à-dire  à  la  position  du  groupe  fonctionnel  dans  Tanneau  benzénique 
relativement  aux  chaînes  latérales;  ces  lois  s'appliquent  en  pré- 
sence comme  en  Tabsence  de  dissolvants.  —  3**  Pour  plus  de  faci- 
lité, on  devra  déterminer  les  lois  de  la  variation  des  constantes  de 
vitesse  avec  la  structure  en  opérant  dans  un  dissolvant  indifférent. 
—  4°  Dans  les  séries  de  composés  aromatiques  isomères,  diflérant 
par  la  position  des  chaines  latérales,  remploi  d'un  dissolvant  indii- 
férent  peut  amener  le  déplacement  du  maximum  de  vitesse  et 
changer  le  type  de  la  répartition  de  la  vitesse  dans  l'anneau  benzé- 
nique  (c'est-à-dire  l'isomère  qui  présentera  la  vitesse  de  réaction 
la  plus  grande  pourra  ne  pas  être  le  même  dans  les  divers  dissol- 
vants). A.  CORVISY. 

Sur  la  condensation  des  benzhydrols  avec  les  composés  p. -ozy- 
azoîques  et  sur  la  constitution  de  ces  derniers  ;  R.  HÔHLAU 
etE.  KEGEL(Z>.  ch.  G.,  t.  33,  p.  2859;  29.10.1900).  —  Après 
avoir  examiné  les  diverses  opinions  qui  ont  été  émises  sur  la  cons- 
titution des  composés  oxyazoïques,  les  auteurs  se  sont  demanda 
si  Ton  est  tonde  à  considérer  tous  les  composés  oxyazoïques  comme 
(les  quinone-hydrazones  ou  si  l'on  doit  restreindre  cette  manièro 


CHIMIE  ORGANIQUE.  15 

*k  voir  skxix  dérivés  orlho  et  considérer  les  dérivés  para  comme  de 

ï*»ntables  phénols. 

U^  avaient  montré  dans  leurs  précédentes  communications  que 

trs  beozhydrols   et    les  p.-q,uinones   se   condensent   en  combi- 

Lftisoos^  p.-quinoïdiques  ;  ils  ont  pensé  que  si  cette  réaction  caracté- 

oàU-jue  pour  les  composés  p.-quinoniques  pouvait  être  appliquée 

fii  dérivés  p.-oxyazoîques,  on  pourrait  en  tirer  quelques  déductions 

^ur  leur  constitution. 

Les  recherches  ont  montré  que  Ton  peut  remplacer  dans  les 

jfaposés  p.-o^azoïques  un  atome  d'hydrogène  du  noyau  par  le 

•^le  du  benziiydrol.    Au   moyen  du   benzène-azp-a-naphtol   par 

f^tmple  et  du  tétraméthyldiamidobenzhydrol,  il  se  forme  la  combi- 

•*i5an  C«H»*Az*0  ou  : 

/OH 
C«H5.Az:Az.CiOH5< 

NCH[C^H*.Az(GH3)2]2 

-il  r^  isomère  comme  structure  de  : 

C«H^AzH.Az:GîOH5^ 

\CH[C8H4.Az(CH3)2p 

lé-^  recherches  des  auteurs  prouvent  que  c'est  cette  seconde 
^jRiiule  qui  est  exacte  et  que  le  composé  en  question  doit  être 
•^.«sidéré  comme  la  phénylhydrazone  de  Ta-naphtoquinone-tétra- 
Vili^  Idiamidodiphénylméthane. 

La  formation  des  produits  de  condensation  des  benzhydrols  et 
•y:^  corps  |).-oxyazoïques  a  lieu  d'une  manière  assez  nette,  en  partie 
■V;4  a  la  température  ordinaire,  en  employant  le  tétraméthyldi- 
tffiitj'jben/hydrol  de  Micbler  en  solution  dans  Falcool  absolu.  Le 
r.phénylcarbinol  réagit  plus  lentement  et  seulement  à  plus  haute 
^pi;W:rature  en  solution  acétique.  Les  nouvelles  combinaisons  n*ont 
>i«  1*^  propriétés  des  phénols  et  sont  certainement  des  quinone- 
lydrazones.  Peut-on  d'après  ces  faits  admettre  que  les  corps  p-oxy- 
u^îque»  sont  constitués  d'une  manière  analogue  ou  sont-ils  d'abord 
:mï»formé3  en  leurs  isomères  les  quinone-hydrazones,  pour  se 
oodtfoser  ensuite  sous  cette  forme  ?  Les  auteui*s  donnent  quelques 
fûoos  qui  leur  permettent  d'admettre  comme  plus  vraisemblable 
foe  les  corps  p.-oxyazoïques  sont  en  réalité,  à  l'état  libre,  des 
>f 'n  Dooe-h  y  d  razones . 

i*^  nombreuses  expériences  pour  lesquelles  nous  renvoyons  au 
ci^iDoire  original  ont  été  exécutées  par  les  auteurs. 

f.    REVERDIN. 


16  ANALYSE   DES   THAVAUX   ÉTRANGERS. 

Sur  le  brun  Bismarck  (III);  E.  TAUBER  et  F.  WALDER  {D.  ch 

G.,  t.  33,  p.  2897;  29.10.1900.  —Voir  BuIL,  t.  18,  p.  1274  e 
t.  20,  p.  157).  —  Les  auteurs  fournissent  quelques  indications  su 
la  composition  quantitative  de  diverses  «  Vésuvines  jd  et  sur  le 
propriétés  tinctoriales  des  parties  fractionnées  de  ces  matière 
colorantes.  Quelques  bonnes  marques  de  brun  Bismarck  leur  on 
donné  sur  100  p.  de  base  brute  les  proportions  ci-dessous  de 
produits  suivants  : 

Triamidobenzène petite  quant.         8.0  petite  quantité 

Phénjlène  disazo-m.-phé- 
nylènediamine 70.5  65.3        63.6;  67.1;  68. 

Base  insoluble  dans  le  ben- 
zène   15.4  17.3        19.7;   19. 6;  19. 

Parties  insolubles  dans  les 
acides  et  résidus  gou- 
dronneux      petitequant.  7.0         pet.  q.;  5.5;  7. 

Un  €  brun  Bismarck  »  préparé  par  les  auteurs  en  employan 
3  mol.  de  m.-phénylènediamine,  4  mol.  HCl  et  la  quantité  calculé» 
de  nitrite  pour  transformer  toute  la  base  en  matière  colorante  leu 
a  donné  2,5  0/0  de  triamidoazobenzène  ;  74  0/0  de  phénjiène 
disazo-m.-phénylènediamine,  10,5  0/0  de  base  insoluble  dans  h 
benzène  et  6,7  0/0  de  résidu  insoluble  dans  les  acides. 

La  phénylène  disazo-m.-phénylènediamine  constitue  donc  h 
partie  principale  de  la  base  brute. 

Lorsqu'on  emploie,  pour  la  préparation  du  brun  Bismarck,  h 
dicblorhydrate  de  m.-pbénylènediamine,  la  matière  colorante  formé* 
ne  renferme  pas  de  triamidoazobenzène  ;  dans  ces  conditions  \i 
rendement  est  inférieur  et  la  réaction  est  accompagnée  d'un  for 
dégagement  d'azote.  On  voit  d*après  ces  faits  ainsi  que  d'après  h 
communication  antérieure  des  auteurs,  sur  la  nitrosation  de  l£ 
m.-pbénylènediamine,  qu'une  bonne  préparation  du  brun  Bismarcl* 
dépend  beaucoup  des  conditions  observées.  Un  excès  d'HGI,  pai 
exemple,  donne  lieu  à  la  formation  de  produits  secondaires  el 
l'introduction  d'un  seul  coup  du  nitrite,  provoque,  toutes  autres 
conditions  égales  d'ailleurs,  la  transformation  d'un  ipiart  de  1é 
m.-phénylènediamine  en  dérivé  nitrosé. 

Comme  produit  secondaire  on  rencontre  encore  Tazimidobenzènc 
qui  doit  sa  formation  à  une  petite  quantité  d'o.-phénylènediamine 
toujours  renfermée  dans  la  m.-pbénylènediamine.  Pour  ce  qui 
concerne  enfin  les  propriétés  tinctoriales,  le  triamidoazobenzène 
ne  se  fixe  presque  pas  sur  le  coton  non  mordancé  et  teint  en  jaune 


CHIMIE   ORGANIQUE.  17 

brun  Je  cotoa  mordancé  ;  les  deux  autres  substances  teignent  le 
coton  non  mordancé  en  brun  assez  foncé  et  le  coton  mordancé 
ra  brun  rougeâtre.  La  phénylènedisazo-m.-phénylènediamine 
(loaoe  une  nuance  plus  pure  que  Ja  matière  colorante  qui  renferme 
U  baâe  insoluble  dans  le  benzène,  mais  en  résumé  les  deux  ma- 
tières colorantes  se  ressemblent  beaucoup. 

Il  est  hors  de  doute  qu*au  point  de  vue  de  la  teinture  c*est  la 
phéaylène-iiisazo-m.-phénylènediamine  qui  constitue  la  partie  la 
i4u5  précieuse  du  brun  Bismarck.  f.  reverdin. 

Sur  quelques  benzasols  et  sur  les  matières  colorantes  qui 
ca  dèriTent;  0.  KTM  {D,  ch.  G.,  t.  33,  p.  2847;  29.10.1900).  — 
Ihins  le  but  d'étudier  l'influence  de  la  position  du  groupe  azoïque 
:ans  les  benzazols,  sur  la  couleur  et  raflinité  pour  le  coton  des 
toalières  colorantes  dérivées,  Tauteur  a  préparé  un  certain  nombre 
l'isonières  de  cette  classe  de  composés  qu'il  a  déjà  décrits  (DuIL, 
*,  24,  p.  257),  il  a  depuis  préparé  les  dérivés  suivants  : 

Ettf*r  O'uitropbénylique  de  Facide  p.-nitrobenzoïque 

F.  199-1 40^,  feuillets  brillants;  il  fournit  par  réduction  Ya-p.-amidO' 
pbêajrlhenzoxazo/  F.  173-171**  dont  les  solutions  sont  douées  d*une 
llnorescence  \iolettc. 

p.^NUrobenzoyle-o  -nitramline  C«H*(AzO«)AzH.CO.C«H*. AzO«, 
F-  il9-22t)**  ;  elle  donne  par  réduction  Ta-p.-amidophényl-benzimi- 
laxol  F.  2;i5-236*. 

Ces  amidobenzazols  ont  été  diazotés  et  copules  soit  avec  Tacide 
s-osiphtoldisulfonique  soit  avec  Ta-naphtol  et  l'auteur  donne  dans 
'ui  tableau  la  caractéristique  des  colorants  obtenus. 

Il  résulte  de  ces  recherches  que  la  position  du  groupe  azoïque 
ians  les  benzazols  est  sans  grande  influence  sur  TafAnité  pour  le 
'-otoD  des  matières  colorantes  dérivées  par  copulation  ;  cependant 
les  matières  colorantes  copulées  dans  le  noyau  a-phénylique  se 
Usent  sur  coton  en  nuances  un  peu  plus  foncées  que  leurs  isomères. 

Le  groupe  azoïque  Axé  au  noyau  a-phénylique  influence  la  nuance 
Kfk  la  rendant  plus  intense  et  plus  bleue  que  s'il  est  flxé  au  noyau 
beniazolique. 

Lorsque,  soit  le  noyau  ««phénylique,  soit  le  noyau  benzazolique 
renferment  un  groupe  azoïque  la  nuance  devient  beaucoup  plus 
ioocée  et  Taffinité  pour  le  coton  s*accroit  dans  la  même  proportion. 

F.  RfiVERDlN. 

CMW.,  3«  »éR..  T.  XXVI,  1901.— TraT.  étrang.  2 


18  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Sur  les  dérivés  iodés  de  la  quinoléine,  de  risoquinoléine  et 
de  ro.-toluquinoléine  ;  A.  EDINGER  et  A.  SCHUMACHER  (Z>.  cL 
G,,  t.  33,  p.  2886;  29.10.1900).  —  Dans  un  travail  précédent,  l'un 
des  auteurs  a  montré  que  risoquinoléine  iodée  dans  le  noyau  de  la 
pyridine,  abandonne  Tiode  par  oxydation  au  moyen  du  permanganate 
de  potasse  tandis  que  la  (Bz)  iodisoquinoléine  le  conserve  pour  se 
transformer  en  acide  a-iodo-o.-phtalique.  L'intérêt  au  point  de  vue 
physiologique  que  présente  la  détermination  de  la  stabilité  de  Tiode 
dans  les  bases  aromatiques  azotées,  a  engagé  les  auteurs  à  recher- 
cher une  méthode  d'après  laquelle  on  puisse  obtenir  des  produits 
homogènes,  faciles  à  séparer,  tout  en  ayant  la  possibilité  de  cons- 
tater la  fin  de  la  réaction.  En  tenant  compte  des  recherches  faites 
précédemment  sur  la  sulfonation  de  laBz-a-iodisoquinoléine  et  des 
faits  observés  par  V.  Meyer  et  Rupp  dans  la  préparation  de  Tacide 
tétraiodophtaHque,  les  auteurs  ont  essayé  d'ioder  là  quinoléine, 
risoquinoléine  et  To.-toluquinoléine,  en  les  traitant  par  Tiode  en 
présence  de  H'SO*  à  50  0/0  SO^.  La  quinoléine  a  fourni  dans 
ces  conditions  une  tri-iodoquinoléine,  F.  189*  ;  risoquinoléine  de  la 
triiodisoquinoléine  F.  253°  comme  produit  principal  et  comme  pro- 
duit secondaire  une  petite  quantité  de  diiodisoquinoléine  (F.  151°) 
qui  est  facile  à  séparer  de  la  combinaison  précédente  ;  To.-toluqui- 
noléine  a  fourni  la  diiodo-toluquinoléine  F.  171*.  On  trouvera  dans 
le  mémoire  original  le  détail  des  recherches  concernant  ces 
nouveaux  composés  et  quelques-uns  de  leurs  produits  de  trans- 
formation. F.   REVERDIN. 

Action  de  la  cytisine,  de  la  carpaïne  et  de  la  conhydrine  sur 
le  phénylsénévol  ;  F.  H.  LITTERSCHEID  {Aroh,  d,  Pharw., 
t.  238.  p.  230-240;  19.4.1900).  —  La  réaction  du  phénylsénévol  et 
de  AzH^  peut  s'écrire  : 

I         +AzH3  =  C^S 
AzCS  \AzH2 

Le  caractère  basique  de  la  cytisine  permet,  d'une  façon  analogue, 


/Az<G««H«3AzO 

c4s 


d'obtenir    le    dérivé    C==S  ;  la  carpaïne  donne  de 

\AzHC«H5 

/Az<C»*H**0« 
même  C=S  ,  enfin  la  conhydrine  conduit  au  com- 

\AzHC«H3 

^Az<C«H««0 
posé  C==S  .  Ces  bases  sont  donc  secondaires.  L'auteur 

\AzHG»H» 


CHIMIE  ORGANIQUE.  19 

rtinlie  Ift^  produits  de  dédoublement  de  ces  dérivés  par  un  certain 
nombre  de  réactifs.  L'action  de  HCl,  en  particulier,  permet  de 
rr^éoérer  la  base  correspondante.  a.  de?;grez. 

Sût  la  thymine;  H.  STENDEL  et  A.  KOSSEL  {Zeit.  phys,  CL, 
t  29,  p.  '10^04  ;  2.  i.  1900).  —  Jones  ayant  rapproché  la  thymine 
de  \ê  pjTimidine,  les  auteurs  se  sont  proposé  de  passer  de  la  Ihy- 
mme  a  la  pjTimidine  (ou  à  un  dérivé  de  cette  dernière)  par  un 
fiiemiu  analogue  à  celui  qui  a  conduit  Gabriel  et  Colman  du  méthyl- 
«iracile  .1»  à  la  pyriinidine  (III)  par  Tintermcdiaire  de  la  i-niéthyl- 
î-^ichloropyriinidine  (II)  : 

AxH  Az  Az 

\zhI]cH  AzL     IcH  Azl  JcH 

I.  H.  m. 

De  U  thymine,  traitée  par  Toxychlorure  de  phosphore  au  réfri- 
r-nnt  ascendant,  a  fourni  une  dichlorothymine  ressemblant  à  la 
m»^lhyldichloropyrimidine,  mais  non  identique  avec  cette  dernière. 
*^ile  dichlorothymine  est  en  cristaux  presqu'insol.  dans  Teau, 
(aeilement  sol.  dans  Talcool,  Téther,  le  benzène,  le  chloroforme. 
I.  alcool  l'abandonne  en  tablettes  rectangulaires,  fusibles  à  25-26*», 
Ui2>dw  que  la  méthyldichloropyrimidine  fond  à  46-47**.  Les  deux  corps 
-«ot  probablement  isomères.  e.  lambling. 

Sv  ranagyrine ;  H.  KLOSTERMANN  (Arcb.  d,  Pharm.,  t.  238, 
p.  i27-230;  19.4.1900).—  Etude  de  Taction  de  Br  sur  celle  base. 
L*  chlorhydrate,  traité  en  sol.  alcool.,  par  Br,  donne  un  dérivé 
Vhromé  C'^H^Br'Az^O.  L'auteur  a  préparé  les  bromhydrale,  chlor- 
hî'h^t^,  chloroplatinate  et  chloraurate  correspondants. 

A.   DESGREZ. 

8«r  ranagyrine;  F.  H.  LITTERSCHEID  {Arch,  d.  Pharni,, 
t.  238,  p.  191-239;  19.4.1900).  —  Méthode  de  séparation  de  l'ana- 
jrynae  C**H**.\zK),  et  de  la  cytisine  à  Taide  du  phénylsénévol  ; 
prï-paration  des  dérivés  principaux  de  Tanag^rine;  chloraurate, 
rhioroplatinale,  chloromercurate,  chlorhydrate,  bromhydrate,  iod- 
hjiirate,  iodure  d'iodhydrate,  iodométhylate,  sels  d'or  et  de  platine 
dérivés  de  ce  dernier;  iodéthylate.  L'auteur  n'a  pas  réussi  à  acé- 
tyier  la  base;  l'oxydation  par  H^*  donne  Toxyanagyrine 
i>»fl«Az*0*,  la  cytisine  C*'H**Az*0  ne  diffère  de  Tanagyrine  que 
fof  C*H*;  la  première  base  semble  donc  pouvoir  donner  la  seconde 


> 

> 


20  ANALYSE   DEiJ    TUAVAUX  ETUANGEHS. 

par  butylation.  Les  divers  essais  effectués  pour  réaliser  celte  syn- 
thèse partielle  ont  bien  donné  des  butylcytisines.  La  proportion  de 
dérivés  obtenus  était  trop  faible  pour  permettre  une  identification. 

A.    DESGREZ. 

Sur  les  alcaloïdes  des  semences  de  Tanagyris  fœtida;  E. 
SCHMIDT  (ArcL  d,  Pharai.,  t.  238,  p,  184-191;  19.4.1900).— 
Historique  de  la  question;  comparaison  de  la  cytisine  et  de  Tana- 
gyrine  au  point  de  vue  de  leur  constitution  probable;  les  idées 
émises  par  Tauteur  sur  ce  sujet  ont  inspiré  le  travail  suivant  de 
M.  Litterscheid.  a.  desgrez. 

Contribution  à  Tétude  de  l'essence  de  bois  de  santal  des 
Indes  occidentales;  E.  DEUSSEN  (Areh,  d.  Pbarm,,  t.  238. 
p.  119-1-56;  20.2.1900). —  On  constate,  dans  cette  essence,  la  pré- 
sence simultanée  d'un  sesquiterpène  et  d'alcool  sesquilerpénique. 
L'auteur  a  fait  réagir  HCI,  HBr,  HI  sur  le  carbure  et  obtenu  de 
dérivés  bien  cristall.  :  G«sH242HCl,  G«»H2*2HBr,  C*5H«*2HI.  Ce^ 
composés  sont  identiques  aux  combinaisons  analogues  du  cadinène. 

A.    DESGREZ. 

Sur  la  répartition  de  Tazote  dans  la  molécule  de  Talbu- 
mine  (II);  W.  HAUSMANN  (Zeit,  pbys.  CL,  t,  29,  p.  136-145; 
22.2.1900).— L'auteur  a  montré  dansunprécédentmémoireque  lors- 
qu'on décompose  les  matières  albuminoïdes  par  HCI  bouillant,  elles 
fournissent,  en  proportions  très  variables,  trois  fractions  d'azote  : 
1*"  l'azote  ammoniacal  {azote  amidé);  2**  Tazote  des  bases  précipi- 
tables  par  l'acide  phosphotungstique  (diamiao-azote);  3**  Tazote 
fortement  combiné,  non  séparable  sous  la  forme  de  produits  basique^ 
{monamino-azoté).  L'auteur  a  continué  ses  recherches  qui  montrent 
que  l'azote  est  très  diversement  fixé  dans  les  molécules  dos 
diverses  albumines.  Le  tableau  suivant  donne  les  diverses  fractions 
d'azote  en  centièmes  de  l'azote  total. 

Diimino-       MoatminA' 
Azote  amidé.        azote.  azot«. 

Caséine 13.37  1  i  .11  75.98 

Ovalbumine  crislulliséc 8.53  21 .33  67.80 

Oxyhémoglobine  cristallisée 6.18  23.51  63.26 

Sérunaglobuline  de  cheval 8.90  24.95  68,28 

Prolalbumose  de  la  fibrine 7.14  25.42  68.17 

Globine  de  cheval 4.62  29.39  67.08 

Albumine  des  semences  de  conifères...  10.3  32.8  56.90 

Gélatine 1 .01  35.83  62.56 

Edesline  crislallisôe 10.25  38.15  54.99 

Héléro-albumose  de  la  fibrine 6.45  38.93  57,40 

E.    LAMBUNG. 


^> 


S 


CHIMIE   0HG.\N1QUE.  21 

Sw  i^exerétion  du  soufre  après  extirpation  du  foie;  S.  LANG 
Zeii.  phjrs.  CI),,  t.  29,  p.  305-319;  9.6,1900).— L'extirpation  du  foie 
aété  pratiquée  sur  des  oies  qui  survivent  en  général  à  cette  opération 
plus  de  1:^  heures.  Chez  chaque  animal  l'urine,  séparée  des  excré- 
ments par  liltration  à  travers  un  linge,  a  été  analysée  avant,  puis 
après  ropération.  On  a  dosé  le  soufre  total,  le  soufre  facilement 
détaché  par  les  alcalis  (soufre  de  la  cystine,  etc.),  le  soufre  des 
«alfales  et  celui  des  éthéro-sulfates.  La  suppression  du  foie  n*a 
nercé  sur  ces  divers  matériaux  urinaires  aucune  influence  sen- 

Hbk*.  E.    LAMBLING. 

Action  sur  Talbuminine  des  acides  étendus,  de  Talcool  et 
<•  k  chaleur;  A.  PANORHOF  (Jouni,  Soc.  phys,  chim.  /?., 
t  9,  p.  219  ;  1900,  fasc.  3).  —  D'après  les  recherches  de  Tauteur 
^  blanc  dNi'uf  contient  deux  matières  albuminoïdes  ;  Talbumine  et 
r^Ukeminine.  La  formule  empirique  de  Talbumine,  l'action  de  la 
•-faaieor,  des  acides  étendus  et  de  l'alcool  sur  ce  corps  ont  été  élu- 
*hée&  dans  divers  mémoires  précédents.  Quant  à  Talbuminine,  sa 
frjrmule  empirique,  déduite  de  l'analyse  de  ses  combinaisons  avec 
iU2  obtenues  par  la  dialyse,  serait  C***H««»05<>Az37S«.  Avec  les 
»*>ie»,  elle  forme  des  composés  contenant  des  quantités  d'acide 
^anabies  selon  la  nature  de  ce  dernier;  ainsi  avec  HCl,HBr,POH^, 
Hit  donne  :  Alb.3HCl,  2Alb.5ABr,  Alb.2P0*H».  —  Outre  cette 
réae^on,  les  acides  étendus  produisent  des  phénomènes  de  poly- 
a?nsaiion  et  de  dépolymérisation.  Il  en  est  de  même  des  alcools 
aéthf  iique  et  étbylique  et  de  la  chaleur  ;  ces  agents  font  varier 
U  <iolubilite,  mais  non  la  composition  de  Talbuminine. 

A.    CORVISY. 

La  lymphe  après  injection  intraveineuse  de  toxine  et  d*antL 
taxiae  tétaniques  ;  F.  RANSOH  (ZeiL  pbys,  Cb.,  t.  29,  p.  349-372  ; 
5».6.i900).  —  La  toxine  tétanique,  introduite  dans  la  circulation 
^«iguine  du  chien,  se  comporte  comme  les  constituants  inorgani- 
foe^  normaux  du  sang  et  de  la  lymphe,  c'est-à-dire  qu'au  bout 
'lun  certain  temps  elle  est  également  partagée  entre  les  deux 
humeurs.  L'antitoxine  tétanique  (sérum  de  cheval)  reste  au  con- 
if»ire  en  excès  dans  le  sang,  c'est-à-dire  qu'elle  se  comporte 
fomme  les  matières  protéiques  de  la  circulation  lymphatique  et 
sanguine.  e.  làmbling. 

Produis  de  décomposition  de  l*hématine;  W.  KUSTER  (2«  mé- 
awire.  iZeit.pbys.  Cb.,  i.  29,  p.  185-192;  28.2.1900).  — L'auteur 


22  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ETRANGERS. 

a  trouvé  précédemment  parmi  les  produits  d'oxydation  de  l'hérna- 
tine  en  solution  acétique  au  moyen  des  chromâtes,  deux  acides  do 
formule  C8H»AzO*  et  CSHSO»  {Ibid.,  t.  28,  p.  l  et  34).  L'acide  azoté 
seul  est  un  produit  primaire;  Tacide  non  azoté  résulte  sans  doute 
secondairement  de  l'oxydation  du  premier.  Il  se  produit  en  niéme 
temps  de  iO  à  62,5  0/0  d'un  corps  insol.  dans  l'eau  et  l'éther  et 
sol.  dans  les  alcalis,  et  l'auteur  expose  les  différences  de  rendement 
que  l'on  observe  pour  ces  divers  matériaux  selon  l'espèce  sang-iiine 
dont  provient  l'hématine  employée.  e.  lambling. 

Sur  la  formation  de  bases  à  partir  de  Talbumine;  R.  COHN 

(Zeit,  pliys,  Ch.,  t.  29,  p.  283-802;  3.4.1900).  —  L'auteur  a  trouvé^ 
pai*mi  les  produits  de  décomposition  de  la  caséine  par  l'ac.  chlor- 
hydrique  un  corps  cristallisé  en  belles  aiguilles  fusibles  à  295**, 
facilement  sublimable,  difficilement  soluble  dans  l'eau,  facilement 
soluble  dans  l'alcool  chaud,  sol.  surtout  à  chaud  dans  l'ac.  sulfu- 
rique  concentré,  d'où  l'eau  le  reprécipite  îeLci\emeni{Zeit, phys.  C/i.^ 
t.  22,  p.  158).  Un  kilogr.  de  caséine  ne  fournit  que  1  à  2  gr.  de 
substance  pure.  Ce  corps,  qui  a  d'abord  été  envisagé  comme  un 
dérivé  pyridique,  est  probablement  une  leucinimide  C*H**AzO.  Il 
n'est  pas  identique,  mais  probablement  isomère  avec  la  leucinimide 
que  l'on  obtient  en  faisant  passer  un  courant  d'ac.  chlorbydrique 
sec  sur  de  la  leucine  (provenant  du  dédoublement  de  la  caséine  par 
le  môme  acide;,  maintenue  à  220-230°.  Celte  leucinimide  fond  déjà 
à  262  et  est  plus  facilement  sol.  dans  l'alcool  et  dans  l'éther  et 
moins  sol.  dans  l'eau  que  le  corps  en  question.  Tous  deux,  distillés 
avec  de  la  poudre  de  zinc  dans  un  courant  d'hydrogène,  ont  fourni, 
à  côté  de  produits  non  déterminés,  une  base  bouillant  vers  245-250**, 
donnant  chlorhydrate  C*H**^Az.HCl,  cristallisé  en  aiguilles,  et  un 
chloroplatinate  (C^H*3Az.HCr)*FtGl*,  (|ui  est  en  paillettes  micros- 
copiques. Une  détermination  cryoscopique  avec  le  phénol  comme 
solvant  a  donné  pour  la  leucinimide  un  poids  moléculaire  de  224 
(calculé  pour  (C**H**AzO^)2,  226).  Finalement,  l'auteur  considère 
la  leucinimide  comme  une  dioxydibutyldiéthvhhie-diamine  et  lu 
base  qui  en  dérive  en  présence  du  zinc  (*omme  une  dibutyldiéthy- 
U'iie-diamine.  k.  lambling. 

Contribution  à  l'étude  des  bases  hexoniques  ;  T.  HENDERSON 

(Zcit.pliys.  Ch.,i.  29,  p.  320-328;  9.6.1900^,.  — •  I.  Exhlv-t'il 
plusieurs  sortes  de  lysinos.  — L'auteur  a  comparé  septéchantilIon> 
de  lysine,  dont  (piatre  provenaient  respectivement  de  l'action  des 
acides  minéraux  étendus  sur  la  deutero-albumosode  la  peplonede 


CHIMIE  ORGANIQUE.  28 

W'iiU^  sur  la  s|>ongine,  sur  la  gélatine  ordinaire  et  sur  la  caséine  y 
ie<>  deux  autres  étaient  d'origine  inconnue.  Furiliées  par  cristalli-t 
î«tiofK  dans  de  l'eau  chlorhydrique,  toutes  ces  lysines  fondaient 
j»  lîtt-ldS»  et  leur  pouvoir  rotatoire  variait  pour  le  chlorhydrate 
t>H*.\z«0*.iHCI,  de  ra\^=  li,03  à  15,29,  oscillations  qui  s'expli-' 
'^1^rai  par  ce  fait  que  sous  Taction  de  la  baryte  (qui  intervient  dans 
«préparation),  le  pouvoir  rotatoire  s'annule  lentement  à  chaud. 

U  De  t notion  de  la  potasse  en  fusion  sur  la  lysine,  —  Drechsel 
•  »ii*isagé  la  lysine  comme  un  acide  caproïque  normal  avec  une 
^hsiitution  amidée  en  positions  a  et  t,  et  Ellinger  a  réussi  à  trans-^ 
'»mer  celle  substance  en  pentaméthylène-diamine  sous  l'action 
i*^  Ucléries de  la  putréfaction  (Drechsel,  D,  cb.  G.,  t.  25,  p.  3502 p 
QliûtTPr.  Ihid.,  t.  32,  p.  3542).  L'auteur  a  fondu  la  lysine  avec  di»- 
')'s  son  poids  de  potasse  et  un  peu  d'eau.  A  280-300*»  toute  l'ammo-i 
itt-|«*es>>t  dégagée  et  la  masse  fondue  contenait  non  de  Tacide 
•*Uanque,  comme  le  faisait  prévoir  la  constitution  supposée 
'niesàus»  mais  un  mélange  d'ac.  acétique  et  d'ac.  propionique^ 
ifcj-  ce  résultat  confirme  néanmoins  la  formule  de  Drechsel,  car 
Viande  glutarique,  fondu  avec  de  la  potasse  à  280-300°  founit 
^  aéiDe>  acides  volatils.  On  les  obtient  aussi  avec  l'arginine,  mais 
-t  proportions  tout  à  fait  diflférentes.  La  formule  de  la  lysine  est 
•^  très  vraisemblablement  COOH-GH. AzH«-(CH«j3.CH«.  AzH«, 

E.    LAMBLLNG. 

Qulqnas  remarques  sur  Targinine;  E.  SCHULZE  (ZeiV.  phys. 
'-i ,  l.  29,  p.  829-333  ;  9.6.1900).  —  W.  Gulewitsch  a  cru  trouver 
■o^  «lîlTérence  considérable  entre  le  pouvoir  rotatoire  de  l'-arginine 
■^ffliAleidu  sperme  de  hareng)  et  celui  de  l'arginine  végétale  de 
vtiulze  et  Sleigrer.  Cette  différence  tenait  en  réalité  à  une  inter- 
action inexacte  des  résultats  numériques  desdits  auteurs  (Gule- 
«U-rh,  Ibid,,  t.  27,  p.  368).  L'auteur  montre  que  les  quelques 
«tr^  différences  signalées  par  Gulewitsch  quant  à  Teau  de  cris- 
*flisation  du  chlorhydrate  d'arginine  et  du  nitrate  d'arginine 
■T"vn»|ue  ou  à  la  précipitation  par  le  nitrate  mercurique  ne  sont 
(•*<  fondées  ou  sont  sans  importance.  e.  lambling. 

U  constitation  de  romithine  et  de  la  lysine.  —  Contribution 
à  U  chimie  de  la  putréfaction  de  l'albumine  ;  A.  ELLINGER 

^"/Z.  pbys,  CL.,  t.  29,  p.  334-348;  9.6.1900);  —  Des  trois  bases, 
û»tidine,  arginine  et  lysine,  qui  prennent  naissance  par  l'hydrolyse 
****  matières  albuminoïdes,  l'arginine  seule  est  connue  dans  ses 
IfToiltiits  de  dédoublement.  Schultze  et  Winterstein  l'ont  en  effel 


S4  ANALYSE.  DES  TRAVAUX  ÉTHANUEKS. 

dédoublée  en  ornithine  et  en  urée  sous  Inaction  de  Teau  de  bopjlo 
à  chaud  et  ont  réalisé  sa  synthèse  partielle  par  Tachon  de  la  cyan- 
amide  sur  Tornithine  fSchuUze  et  Winterstein,  D,  ch.  G.,  t.  30, 
p.  2879  et  Zeit.  phys,  Ch,y  t.  26,  p.  i).  L'auteur  a  réussi  à  trans- 
former par  Taction  de  la  putréfaction  Tornithine  en  putrescine  ou 
tétraméthylènediamine  et  la  lysine  en  cadavérine  ou  pentaméthy- 
lènediamine. 

Uornithine  a  été  préparée  par  le  procédé  de  Jaffé  en  faisant 
ingérer  à  des  poules  de  Tacide  benzoïque  et  extrayant  de  Turino 
l'acide  ornithurique  ou  dibenzoylornithine  produit  par  l'animal.  Cet 
acide  bouilli  avec  de  Tac.  chlorhydrique  fournit  le  chlorhydrate 
d'ornithine  (Jaffé,  D.  ch.  C,  t.  10,  p.  1925  et  t.  11,  p.  406).  Ce  sel 
est  dissous  dans  100  p.  d'eau  ordinaire  préalablement  bouillie  et 
le  liquide,  rendu  alcalin  et  additionné  d'un  peu  de  pancréas  en 
putréfaction,  est  abandonné  pendant  3  à  4  jours  à  30-35**.  Les 
rendements  sont  bien  meilleurs  lorsqu'on  opère  à  l'abri  de  l'air, 
avec  une  atmosphère  d'hydrogène  au-dessus  du  liquide.  On  traite 
ensuite  d'après  le  procédé  de  Baumann-Scholten  par  le  chlorure 
de  benzoyle  et  la  soude,  et  Ton  purifie  par  cristallisation  dans 
l'alcool  la  dibenzoyiputrescine  qui  s'est  pptée.  L'auteur  a  aussi 
directement  isolé  la  putrescine  d'après  le  procédé  de  Brieger  et  l'a 
analysé  à  l'état  de  chloroplatinate.  Le  rendement  est  de  50-60  0/0. 

Le  chlorhydrate  de  lysine  a  donné  de  même,  sous  l'influence  de 
la  putréfaction,  de  la  cadavérine,  isolée  à  l'état  de  dérivé  dibenzoyié 
et  de  chloroplatinate. 

La  transformation  peut  être  représentée  par  les  équations  sui- 
vantes, pour  l'ornithine  (1)  et  pour  la  lysine  (2)  : 

(1)  AzH2.(CH2)3.CH.  AzlP.C02H  =  CO^  +  AzH2(GH2)\  AzH^, 

(2)  AzH2(CH2)* .  CH .  AzH2 .  GO^H  =  C02  +  AzH2(Cn2)5 .  AzH^ . 

La  production  de  la  cadavérine  et  de  la  putrescine  dans  la 
putréfaction  des  mat,  alb.  s'expli(|ue  des  lors  très  simplement. 
L'hydrolyse  de  ces  matières  donne  d'abord  la  lysine  et  l'arginine, 
puis  au  dépens  de  cette  dernière  rornithine.La  lysine  et  l'ornithine 
fournissent  ensuite,  par  perte  d'anhydride  carbonique,  respective- 
ment la  cadavérine  et  la  putrescine.  e.  kambling. 

Un  cas  de  mèningocèle ;  WL  GULEWITSCH  {Zeit,  phys,  Cb., 
t.  29,  p.  281-282;  3.4.1900).—  Mott  et  Halliburton  rapportent  que 
le  liquide  cérébrospinal,  dans  la  paralysie  progressive,  contient  de 
la  choline,  tandis  que  le  liquide  normal  ne  renferme  pas  C4.'tte  base 


CHIMIE    OHGANIQUE.  25 

.PAiV.  Trans.,  r>ér.  B,  t.  19i,  p,  218,  1899).  L*auteur  a  cherché 
vainemeot  celle  base  dans  le  liquide  fourni  par  un  cas  de  ménin- 
gocéle,  chez  uo  dégénéré  de  19  ans,  non  suspect  de  paralysie  pro- 
gressive, E.  LAMBLING. 

Sur  une  modification  chimique  du  sang  produite  par  Tinges- 
tios de  sulfate  d'ammonium,  Th.  RUHPF  et  0.  SCHUHH  [Zt^it, 

yhjt,Cb.,L  29,  p.  219-255;  3.4.1900).— Lorsqu'on  fait  ingérer 
ptndaat  quelque  temps  à  un  animal  un  sel  d'ammoniaque  à  acide 
xiûéral,ce  sel  doit  subir  la  double  décomposition  dans  le  sang»  Or, 
jtmme  Télément  acide  est  plus  vile  éliminé  que  Télément  basique, 
«peut  prévoir  qu*au  bout  d*un  certain  temps  le  sang  sera  appau- 
^  en  matériaux  alcalins  successivement  emportés  par  l'élément 
wde.Cesl  ce  que  les  auteurs  ont  vérifié  sur  une  chienne  qui  pen- 
■4»t  trois  mois  avait  reçu  quotidiennement  6  gr.  de  sulfate  d'am- 
aonaque.  Au  bout  de  ce  temps  son  saiig  était  beaucoup  plus 
ccûcentré  que  celui  d'un  animal  témoin,  nourri  delà  même  manière. 
BcoDlenait  plus  de  chlore  et  beaucoup  moins  de  sodium,  ce  der- 
JttT  en  quantité  bien  trop  faible  pour  saturer  tout  le  chlore.  La 
rMûlité  de  potassium,  était  aussi  très  faible,  si  bien  qu'après  satu- 
'«wndu  chlore  par  le  sodium  et  le  potassium,  il  ne  restait  plus 
^nponible  qu*une  faible  quantité  de  ce  dernier.  La  teneur  en  cal- 
'■nm  était  au  contraire  doublée.  e.  lambling. 

Be  l'action  dn  chloroforme  et  de  l'hydrate  de  chloral  sur  la 
■itière  colorante  du  sang;  E.  FORHANCK  (Zeit.  phys,  Cb., 
L»,  p.  416-422  ;  9.6.1900).  —  Une  dissolution  d'oxyhémoglobine 
w  de  ^obules  rouges  est  ppté  lorsqu'on  la  sature  de  chloroforme 
»^)-55*.  Le  pplé  que  Ton  peut  laver  avec  de  leauest  solubledans 
f*»a  alcalinisée  avec  du  carbonate  de  soude  et  est  constitué  par 
^  l'o\yhémoglobine.  I^  méthémoglobine  se  comporte  de  la  même 
•*ûirre.  Les  solutions  d'ovalbumine  ou  le  sérum  sanguin  sont  de 
•û^**  pptées  en  milieu  acide,  mieux  encore  en  milieu  neutre,  mais 
*«  pas  en  milieu  alcalin.  On  peut  utiliser  cette  propriété  pour 
*«T«ivr  roxyhémoglobine  contenue  dans  un  grand  volume  d*urine, 
'hi  i^ie  le  liquide  avec  du  chloroforme  et  pour  rassembler  le  ppté 
«rajoute  un  peu  de  chlorure  de  calcium  et  de  phosphate  de  soude. 
^  ppté  recueilli  et  lavé  à  Teau  est  traité  par  du  carbonate  de 
w*^  étendu  et  le  filtrat  est  porté  au  spectroscope,  —  L'hydrate 
àe  chloral  et  Je  broraoforme  se  comportent  à  peu  près  comme  le 
^Wrofonne,  e.  lambling. 


26  ANALYS12   DES   TKAVAUX   ÉTRANGERS. 

Contribution  à  Tétude  de  la  substance  analogue  à  la  pyroca* 
téchine,  fournie  par  les  capsules  surrénales  (3''  mémoire);  0. 
von  FÛRTH  (Zeit.  phys.  CL,  t.  29,  p.  105-123;  28.2.1900).—  La 
substance  en  question,  isolée  précédemment  par  l'auteur,  a  été 
considérée  par  lui  comme  dioxypyridine  hydrogénée,  de  formule 
C5H"ïAzO«  ou  C»H»AzO«,  la  snprarénineiO.  von  Fûrlh,  Ibid,,  l.  26, 
p.  318).  Après  lui,  Abel  a  extrait  des  mêmes  organes  une  substance 
augmentant  fortement  la  press.  sanguine,  Vépinépbrine  G^'^'W^AzO*, 
de  nature  alcaloïdique  et  donnant  par  fusion  avec  la  potasse  du 
scatol.  De  plus,  d'après  Abel,  la  suprarénine  ne  serait  que  de 
l'épinéphrine  impure.  En  réponse  à  ces  critiques,  Tautcur  montre 
que  la  suprarénine  ne  donne  par  fusion  avec  la  potasse  ni  scatol,  ni 
iudol  et  qu'elle  n'est  pas  précipitée  par  les  réaclifs  typiques  des 
alcaloïdes.  Abel  rapporte  en  outre  que  son  épinéphrine  n'agit  sur 
la  pression  sanguine  qu'aussi  longtemps  qu'elle  est  colorée  en  rose 
par  l'eau  iodée  et  l'ammoniaque.  Or,  cette  réactioa  appartient  à  la 
suprarénine. 

L'auteur  décrit  ensuite  une  méthode  de  dosage  colorimétrique 
de  la  suprarénine,  d'après  le  pouvoir  colorant  de  la  combinaison 
ferrique  et  en  admettant  que  ce  pouvoir  est  le  même  que  celui  do 
pyrocatéchine  ferrique.  En  se  servant  comme  colorimètre  de  la 
double  pipette  de  Hoppe-Seyler,  on  trouve  ainsi  que  dans  les  cap- 
sules surrénales  de^bœuf,  pour  un  poids  de  12  à  25  gr.  de  glande^, 
0,10  à  0,17  0/0  de  suprarénine. 

La  substance  en  question  n'agit  pas  sur  la  pression  sanguine 
uniquement  en  injection  intra-veineuses,  comme  on  l'admet  d'ordi- 
naire, mais  sussi,  à  fortes  doses,  en  injections  sous-cutanées. 

E.    LAMBUNG. 

Sur  la  réduction  de  la  cholestérine  en  coprostérine  dans 
l'intestin  de  l'homme;  P.  MULLER  (Ze//.  pliys.  CIl,  t.  29,  p.  129- 

135  ;  112.2.1900). — Bondzinsky  et  Humnicki  ont  isolé  des  oxcréments 
humains  un  corps  analogue  à  la  cholestérine,  la  coprostérine,  et 
qu'ils  considèrent  comme  un  produit  de  réduction  de  la  cholestérine^ 
comme  une  dihydrochoJestérine  iHondzinski,  D,  cb.  G,,  t.  29, 
p.  478;  Hondzinski  et  Humnicki,  Zt'it.  pbys.  Cb.,  t.  22,  p.  396). 
Cette  réduction  serait  TefTet  de  la  putréfaction  intestinale.  Gomme 
la  diète  lactée  réduit  celte  putréfaction  à  son  minimum,  l'auteur  A 
examiné  les  excréments  d'enfants  et  d'adultes  nourris  an  lait,  et  y 
a  trouvé  constammfMil  la  cholestérine  inaltérée,  ce  (jui  confirme  la 
théorie  de  Bondzinski  et  Humnicki.  e.  lambung 


CHIMIE  ORGANIQUE.  27 

Sur  le  dosage  de  Tacide  oxalique  et  sur  la  présence  de  l'acide 
nalarique  dans  Tarine;  E.  SâLKOWSKI  {ZeiL  phys,  Ch„  t.  29, 
ju  iàM60;  9.0.1900).  —  Après  avoir  montré  Tincertitude  des 
îi^^ers  procédés  actuellement  employés  pour  doser  Tac.  oxalique 
-lâtt?  furine.  Tauteur  démontre  qu'on  peut  mettre  à  profit  la  solu- 
inliu*  df  c<*l  acide  dans  Téther  el  mieux  encore  dans  Téliier  addi- 
iwat«>  dVtIcool.  L'ac.  oxalique  est  loin  d'être  insoluble  dans  l'éther, 
^^Ame  on   l'admet    ^néralemenl,  puisque  100  ce.   d'éther  en 

-^veul  1^,61. 

^^  roneenlre  500  ce.  d'urine  au  tiers  environ,    on  ajoute  au 

wle  refroidi  20  ce.  d'acide  chlorhydrique  (D=  1,12)  et  on  épuise 
">foi>  avec  âOO  ce.  chaque  fois  d'un  mélange  de  9  à  10  vol. 

'Vf  el  de  1  vof.  d'alcool.  Les  extraits  éthérés,  réunis  et  filtrés, 
•4t  distillées  et  le  liquide  alcoolique  restant  est  concentré  avec 
-ùtioa  d'un  peu  d'eau  et  on  y  dose  l'acide  oxalique  à  l'état 
' -ulaie  de  calcium  avec  des  précautions  particulières  pour 
^■^lles  nous  renvoyons  le  lecteur  au  mémoire  original.  Les  trois 
ïii>menls  par  Téther  suffisent  pour  enlever  tout  Tacide  oxalique. 
I^^  dosages  parallèles  ont  donné  des  résultats  très  concordants. 
>  procédé  peut  être  appliquée  l'extraction  et  au  dosage  de  l'acide 
ulique  dans  les  tissus. 

Pînrcequi  regarde  la  présence  de  l'acide  oxalurique  dans  l'urine 
^w^e,  la  question  doit  être  considérée  comme  encore  ouverte. 
L'/Nîu'aïirês  avoir  extrait  l'acide  oxalique  au  moyen  de  l'éther,  on 

^a.vntre  le  liquide  aqueux  après  addition  d'acide  chlorhydrique 

-  t*'«stale  a  la  vérité  que  l'éther  enlève  de  nouvelles  quantités 
V  oxalique,  lequel  provient  vraisemblablement  de  l'acide  oxalu- 
'ïU*  diMoublé  j)ar  l'acide  chlorhydrique.  Mais  l'expérience  montre 
">  |ieûdant  l'évaporation,  surtout  lorsque  l'acide  se  concentre 
■•Vfuent,  une  partie  de  l'acide  oxalique  préformé  passe  à  l'état 

Hw*  combinaison  analogue  à  l'acide  oxalurique,  c'est-à-dire  qu'il 

•^l  ^^lu^  enlevé  par  l'éther  et  qu'il  faut  l'action  de  l'ac.  chlor- 
'''InfiK*  a  chaud  pour  le  remettre  en  liberté.  11  convient  donc  dans 
^  tio^gc  de  l'acide  oxalique  préformé  de  ne  pas  faire  durer 
f^poratjon  trop  longtemps  et  comme  l'acide  oxalique  et  l'ac. 
ttlunque  ont  la  même  signification  physiologique,  il  vaut  mieux 
«on»  faire  intervenir  immédiatement  l'acide  chlorhydriipie,  de 
**<*  «  doser  en  bloc  Tac.  oxalique  préformé  et  celui  que  l'ac. 
®M*«-ral  met  en  liberlé.  e.  lambli.ng. 

Im  combinaisons  organiques  du  phosphore  dans  l'urine  du 
^^vrîMon,  leur  origine  et  leur  signification  dans  les  échanges 


28  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ETHANOEKS. 

nutritifs;  A.  KELLBR  (Zeit.  phys.  CIj.,  t.  29,  p.  140-184;  22.2. 
1900).  —  On  a  dosé  chez  un  certain  nombre  de  nourrissons  bien 
portants  ou  malades,  Tazote  et  le  phosphore  total  dans  les  aliments 
(lait  de  femme  ou  de  vache,  soupes),  dans  les  excréments  et  dans 
Turine.  On  a  déterminé,  en  outre,  dans  Turine  le  phosphore  en 
combinaison  organique  (phosphore  restant  après  précipitation  des 
phosphates).  Les  résultats  sont  réunis  dans  six  tableaux  qui  ne  se 
prêtent  pas  à  un  extrait.  On  ne  citera  ici  que  quelques  résultats 
d'ensemble.  La  quantité  absolue  de  Ph  organique  en  six  heures  a 
varié  chez  Tenfant  de  0«',00218  à  O^^OIÔT  de  P^O»,  tandis  qu'elle 
est  chez  l'adulte  de  0^'',05  en  moyenne.  En  val.  relative,  elle  repré- 
sente de  0,51  à  9,9  0/0  du  phosphore  total  chez  Tenfant  contre  1,6 
à  4,8  0/0  chez  Tadulte.  La  grandeur  de  la  désassimilation  azotée 
parait  être  sans  influence  directe  sur  la  quantité  du  phosphore 
organique.  On  ne  saisit  de  même  aucune  relation  entre  la  quantité 
de  phosphore  total  retenue  par  Torganisme  et  la  quantité  de  phos- 
phore organique  éliminée  par  l'urine.  L'influence  de  Talimenta- 
tion  est  au  contraire  très  directe.  Le  lait  de  femme  qui  ne  con- 
tient guère  que  du  phosphore  organique  donne  une  urine  plus  riche 
en  phosphore  organique  que  celle  que  fournit  le  lait  de  vache.  Mais 
une  expérience  faite  sur  un  enfant  soumis  à  une  diète  hydrique 
absolue,  a  montré  qu'une  partie  au  moins  du  phosphore  organique 
de  Turine  provient  des  tissus.  De  même  un  adulle  bien  portant  a 
excrété  pendant  un  jeûne  de  cinq  jours  des  quantités  de  phosphore 
organique  variant  de  0«^017  à  08^^057,  soit  de  0,91  à  2,3  0/0  do 
phosphore  total.  e.  lambling. 

De  raction  des  solutions  d'iode  et  des  solutions  alcalines  de 
caméléon  sur  Tacide  uriqne;  A.  JOLLES  {Zeit,  phys,  Cb.,  t.  29. 
p.  193-204;  28.2.1900).—  1^  La  quantité  d'iode  consommée  par 
l'acide  urique  en  solution  alcaline,  varie  avec  la  durée  de  Topé- 
ration,  et  cette  réaction  ni?  peut  pas  servir  de  point  de  départ  pour 
le  dosage  de  cet  acide.  2*  L.i  solution  iodée  de  Hiibl,  concentrée  ou 
étendue,  donne  é;^nhMn(îMt  des  résultats  variables.  3**  L'action  du 
caméléon  e;i  milieu  alcalin  varie  avec  la  quantité  du  réactif,  la  durée 
de  rébullitiori,  la  nature  des  ^els  (\uo  contient  le  liquide.  L'emploi 
du  permanganate  en  milieu  alcalin  pour  le  dosage  de  l'acide  urique 
doit  donc  être  rejeté.  e.  lambuno. 

Sur  la  recherche  des  dérivés  conjugués  de  Tacide  glycuro- 
nique  et  sur  leur  présence  dans  Turine  normale  ;  P.  HATER  et 
C.  NEDBERG  (Zeit,  phys,  Cb.,  t.  29,  p.  256-273;  3.4.1900).—  a 


CHIMIE  ORGANIQUE.  29 

V»uberg  a  décrit  une  combinaison  de  l'acide  glycuronique  avec  la 
p,-brofnuphén\lhydrazine  qui  fournit  un  moyen  commode  de 
rechercher  cet  acide  dans  1  urine  {D.  cb.  G.,  t.  32,  p.  2395).  Les 
ntmrs  appliquent  ce  procédé  de  la  manière  suivante  à  Turine 
'Iindividus  ayant  ingéré  de  Thydrale  de  chloral,  du  menthol  ou  du 
tb}mol.  (Juatre  litres  d'urine  sont  concentrés  à  feu  nu  à  200  ce.  et 
pptés  par  500  ce.  de  la  solution  commerciale  de  sous-acétate  de 
\Àomb.  Le  ppté  plombique  lavé  est  mis  en  suspension  dans  750  ce. 
*l>au  et  décomposé  par  H*S.  Le  filtrat  réduit  par  évaporation  à 
^«t  ce.,  e»t  traité  par  4  ce.  d'ac.  sulfurique  concentré,  à  Tauto- 
fare  à  iOU^  pendant  1  heure.  On  peut  se  servir  de  bouteilles  à 
Iwre  eo  grès,  avec  fermeture  caoutchoutée  convenable,  et  que  Ton 
?iûn^e,  enveloppées  de  linges,  dans  de  Teau  bouillante.  Le  liquide 
nrdoil  alors  fortement  la  liq.  de  Fehling.  On  le  neutralise  exacre- 
sKvt  par  du  carbonate  de  sodium  et  on  le  chauiïe  pendant  10  min. 
«uB.-M.  avec  10  gr.  d'acétate  de  p.-bromophénylhydrazine  (chlor- 
hydrate de  la  ba^e  -f- acétate  de  sodium),  sans  excès  d'ac.  acétique 
et  en  couvrant  le  liquide  pour  empêcher  Taccès  de  Tair.  Le  filtrat 
TïMâlliae  abondamment,  et  les  eaux-mères  remise  au  B.-M.  four- 
ai^setkt  de  nouvelles  cristallisations.  La  combinaison  hydrazinique, 
Wrée  a  Teau  cliaude  et  à  Talcool  absolu  fond  à  286**,  lorsqu'elle 
*>itcrtilà  fait  [)ure,  et  ordinairement  à  200-216®. Ce  produit  es  tremar- 
fjâbl^f  par  r^oii  fort  pouvoir  rotatoire;  0^,2  de  la  combinaison 
f'jâiM**  à  206")  dissous  dans  4  ce.  de  pyridine  et  2  ce.  d'alcool  ont 
Ajimé  a  l'appareil  à  pénombre  de  Laurent  une  déviation  de  —  7*^25'. 
Parce  procédé,  les  auteurs  ont  établi  avec  certitude  la  présence 
^  Tacide  glycuronique  dans  Turine  normale.  Cet  acide  est  corn- 
ai** f»n  grande   partie  au  phénol,  et  le  reste  à  Tindoxyle  et  au 

î^tajie.  E.    LAMBUNG. 

Sv  les  condUtions  de  solubilité  des  osasones  ;  C.  NEUBERG 
l^n.phys.  Ch,,  L  29,  p. 274-280;  3.4.1900).— Lorsqu'on  remplace 
'eta  par  l'urint*  dans  le  mode  opératoire  donné  par  Maquenne  pour 
fc'bteûlion  des  osazones  (Maquenne,  C.  /?.,  t.  112,  p.  799),  on 
■^'obtini  avec  le  glucose  que  43  à  58  0/0,  avec  le  lévulose  que  45  à 
WOOdela  quantité  d'osazone  prévue  d'après  Maquenne.  L'am- 
BOttisque,  les  aminés  et  les  combinaisons  ammoniées  dissolvent 
H^  d*osazone  que  i*eau.  La  solubilité  des  diverses  osazones  dans 
^e»  diseoluUons  varie  très  peu  d'une  osazone  à  Tautre  pour  un 
">^ine  solvant,  mais  pour  une  osazone  donnée,  elle  varie  considé- 
'*U«mentd*un  solvant  àrautre.Lesammoniaquessubstituéesont  un 
P^^QTOir  dissolvant  beaucoup  plus  grand  que  cehii  de  Tammoniaquo 


:ja  ANALYSE  DES  THAVAUX  ETRANGERS. 

et,  dans  la  série  «jurasse,  mais  non  dans  la  série  aromatique,  ee  pou- 
voir s*accroît  avec  le  nombre  des  substituants.  Les  aminés  cyc-litjuer^, 
comme  la  pipéridine,  la  pipérazine,  le  pyrrol,  les  éthers  collidine-<!ar- 
boniques,  la  quinoléine  et  la  pyridine  exercent  aussi  uno  aclioji 
dissolvante  très  puissante  (voy.  C.  Neuberj,^  D,  ch,  6\,  t.  32, 
p.  3384).  Les  acides  amidés  (gIycocolles,alanine,  leucine,  tyrosinet, 
Tacide  hippurique  en  sol.  aq.  chaude  dissolvent  les  osozones  et  i\t* 
les  abandonnent  plus  par  le  refroidissejnent,  ni  en  présence  des 
acides,  ni  en  présence  des  alcalis.  I^es  solutions  aqueuses  d*ainides 
(Ibrmamide,  acétamide)  dissolvent  aussi  les  osazones,  mais  les 
abandonnent  par  refroidissement  en  beaux  cristaux.  Avec  l'urée, 
la  reprécipilation  de  Tosazone  dissoute  n'a  lieu  qu^après  destruction 
de  Tamide  par  Tacide  nitreux.  L'auteur  montre  l'importance  de  ce> 
faits  au  point  <ie  vue  de  la  recherche  des  hydrates  de  carbone  dm\> 
les  liquides  d'origine  animale.  e.  lambling. 

La  galàctosamine,  un  nouveau  sucre  amidé,  produit  de 
dédoublement  du  glycoprotéide  de  la  glande  de  la  grenouille  ; 
Fr.  N.  SCHULZ  el  F.  DITTHORN  [Zeit.  phys.  Ch.,  t.  29,  p.  SIS- 

385  ;  9.0.1900).  —  Ces  glandes,  qui  président  à  la  formation  de 
l'enveloppe  des  œufs  de  la  grenouille,  fourniisentun  glycoprotéide 
qui  a  été  étudié  par  Giacosa  et  que  l'auteur  n'a  pas  réussi  à  isoler 
8  rélat  de  pureté.  Les  glandes  totales  ont  donc  été  bouillies  avec 
de  l'ac.  chlorhydrique  ousulfurique  à  3  0/0  et  l'hydrate  de  carbone 
mis  en  liberté  a  été  précipité  à  l'aide  du  chlorure  debenzoyle  et  de 
la  soude  sous  la  forme  d'un  dérivé  benzoylc,  cristallisable,  mais 
qui  n'a  pu  être  purifié.  Ce  dérivé  a  iourni  par  saponification  avec- 
Tac.  chlorhydrique  un  corps  cristallisé  en  aiguilles,   fortement 
réducteur,  dextrogyre  et  ayant  à  peu  près  la  composition  du  elilor- 
hydrate  de  glycosamine  C^H^^AzO^.HCl,  mais  différent  de  ce  dernicM* 
par  sa  solubiUté  dans  l'alcool  absolu  et  par  ses  produits  d'oxydation, 
la  glycosamine  donnant,  sous  l'action  de  l'ac.  azotique,  de  Tac. 
isosaccharique,  tandis  que  le  corps  en  (piestion  fournil  de  l'ae. 
nuicique;  Les  auteurs  concluent  de  ce  fait  que  ce  composé  est  de 
la  galactosamine,  e  LÀMBLiN<i. 

Sur  racétophônone-azobilurubine  ;  Fr.  FROSCHER  {ZeiL 
pbys.  Ch.,  t.  29,  p.  ii0-il5;  9.6.1900).  —  La  réaction  d'Ehrlich 
appliquée  à  la  recherche  de  la  bilirubine  est  extrêmement  sensible. 
Le  liquide  suspect  est  additionné  du  tiers  de  son  vol.  d'alcool  et 
fortement  acidifié  par  de  l'ac.  chlorhydrique  concentré.  On  ajoute 
ensuite  le  réactil  diazoïque  bien  connu  d'Ehrlich.  En  présence  d** 


CHIMIE  ORGANIQUE  31 

i^ualilè^  de  bilirubine  pas  trop  faibles  le  liquide  devient  bleu  ;  en 
prêscoce  de  traces,  il  devient  plus  foncé;  si  l'on  ajoute  alors  du 
^hlorv^foriDe,  celui-ci  devient  bleu  ou  violet.  La  réaction  est  encore 
vûsiile  a  1  p.  60000. 

Sî  ioaiail  celte  réaction  en  remplaçant  le  corps  amidédu  réactif 
*rEhfIich  i c'est-à-dire  Tac.  sulfanilique)  par  de  Tamido-acéto- 
^ikiOQe,  en  employant  la  bilirubine  en  solution  chloroforniique, 
-^  i|De  Ton  jette  le  produit  de  la  réaction  dans  de  Teau,  le  chloro 
Vjrme  ^  ppte  coloré  en  bleu,  et  abandonne  par  évaporation, 
r«vigpliéaoQe-azobilirubine,  cristallisée  en  aiguilles  prismatiques 
.^jcroscopiques,  ressemblant  un  peu  a  la  fuchsine.  Ils  contiennent 
i>H**Az*U*  et  sont  formés  par  l'union  d'une  molécule  de  bilirubine 
"t^iunp  molécule  de  diazo-acétophénone.  La  solution  alcoolitjue 
«  »v  corps  présente  une  bande  d'absorption  à  bords  lavés  à 
i-ô*i,9.  En  présence  de  Tacide  chlorhydrique  on  aperçoit  deux 
Undes  indistinctes  à  X  =  261,4-552,8  et  en  présence  de  la  potasse 
w»r  beuJe  bande  à  Â  =  643.  e.  lambling. 

Ut  snbtiances  organiques  des  coquilles  de  Hytilus  et  de 
fini;  C.  WETZEL  (ZeiL  phys,  Cb.,  t.  29,  p. 386-410  ;  9.6.1900;. 
~  L*^  recherches  ont  porté  sur  des  coquilles  de  mylUus  ednlis  et 
i^puioa  Dobilis  recueillies  dans  le  golfe  de  Naples.  Celles  depinna 
^oiJu  ont  fourni  après  décalcification,  d'une  part  des  peaux 
'Oi^râires,  correspondant  à  la  partie  rouge  de  la  coquille  et  des 
i«oi  blanches,  moins  abondantes,  provenant  de  la  partie  nacrée. 
.\pr>r5  purification  toutes  deux  contenaient  la  même  quantité  d'azote, 
M  iu  ioufi-e,  mais  les  premières  renfermaient  plus  de  carbone  que 
^  -^"ccmdes  (52,87  conti*e  51,1  0/0).  Les  coquilles  de  wytilus 
WtAv<  ont  fourni  de  même  trois  couches  différentes. 

PoîïrIVtude  des  produits  de  dédoublement  de  la  conchiolinc, 
*Aaa  tait  aucune  séparation  de  ces  peaux,  mais  on  a  employé  la 
■(4i!ilé  de  la  substance  organique  fournie  par  la  décalcification  de 
"kilogr.  de  coquilles  de  mylilus.  Le  rendement  est  après  purifi- 
ïlifm  des  peaux  décalcifiées,  d'environ  1  0/0.  Le  produit  contient  : 
Côl,S;  H,  7,6  ;  Az,  16,4;  S,  0,65  0/0.  Bouilli  pendant  24  heuns 
*i réfrigérant  ascendant  avec  de  Tac.  sulfurique  au  tiers,  il  a  fourni 
-lïîifon  r»  0/0  de  tyrosine,  très  peu  de  leucine,  environ  4  0/0  de 
^cocoUe  et  une  petite  quantité  d'un  corps  réducteur.  La  formation 
'lac.  pliéaylamidopropionique  est  peu  probable.  Il  s'est  formé  en 
Aire  des  bases  pptables  par  Tac.  phosphotungslique  et  dont  la 
fiMi(é  ptace*  à  ce  point  de  vue,  la  conchioline  entre  Tovalbun^ine 
^U  cftiéioe.  On  peut  donc  conclure  de  là  et  de  Ce  fait  que  la 


82  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÈTRANGEHS. 

substance  donne  la  réaction  de  Millon,  (jue  la  conchioline  contient 
un  noyau  hexonique.  Elle  contient  également  un  noyau  aromatique, 
car  elle  est  colorée  en  rouge  par  le  réactif  de  Millon,  fournit  de  la 
tyrosine  et  donne  une  odeur  de  scatol  par  fusion  avec  la  potasse. 
—  Le  travail  se  termine  par  quelques  indications  préliminaires  sur 
la  mat.  colorante  rouge  des  coquilles  de  piiwa  nobilis  et  sur  le 
pigment  noir  des  coquilles  de  mytilus  eduHs.         e.  lambling. 

L*os  de  seiche  contient-il  de  la  cellulose?  Fr.  N.  SCHULZ 

[ZeiL  phys,  CL,  t.  29,  p.  124-128;  22.22.1900).— D'après  Am- 
bronn,  Tos  de  seiche  renferme  à  côté  de  la  chitine,  de  la  cellulose 
{MittheiL  aus  d.  zool.  Stal,  zu  NeapeJ^  t.  9,  p.  175),  mais  celte» 
assertion  a  été  contredite  par  Krawkow  {Zeit,  /.  Z/io/.,  nouv.  suite, 
t.  11,  p.  177)  et  par  Zander  {Pflûger'sArch,  t.  66,  p.  545).  L*auleur 
montre  que  l'extrait  fait  avec  la  solution  ammoniacale  d'oxyde  de 
cuivre  donne  à  la  vérité  un  ppté  par  neutralisation,  mais  que  la 
substance  pptée  est  de  l'albumine  et  non  de  la  cellulose. 

E.    LAMBLING. 

Contribution  à  l'étude  de  la  diffusion  du  sucre  de  canne 
dans  les  plantes  ;  F.  ANDERSEN  [Zeit.  phys,  Cb.,  t.  29,  p.  423- 

428;  9.6.1900).  —  Ces  recherches  confirment  et  étendent  aux 
cryptogrammes  les  résultats  de  Schulze  et  Fankfurt  touchant  \9 
grande  diffusion  du  saccharose  dans  les  tissus  végétaux.  Le  procédé 
d'extraction  employé  était  celui  de  Schulze  {Ibid,,  t.  20,  p.  511  et 
t.  27,  p.  267).  L'auteur  constate  que  les  rhizomes  d'un  grand 
nombre  de  fougères  contiennent  des  quantités  souvent  considérables 
de  saccharose.  e.  lambling. 

Titrage  iodomôtrique  de  l'eau  oxygénée,  des  percarbonates 
et  des  persulfates  alcalins;  E.  RUPP  {Arcb.  d,  Pharm,,  t.  238, 
p.  156-159;  20.3.1900).—  Méthode  fondée  sur  l'action  oxydanU* 
de  ces  corps  sur  Kl  en  milieu  acide.  Les  diverses  réactions  doivent 
s'écrire  : 

H202  +  2  Kl  +  S0*H2  =  21  +  S0*K2  +  H^O, 

G03K2  -f-  Kl  +  S0*H2  =  I  -f-  S0^K2  +  IPO  +  GO', 

S0*K2  +  Kl  +  S0^H2  =  1  +  2  SO*KH . 

I  mis  en  liberté  est  dosé  par  Thyposulfite  1/10  N;  les  résultats 
permettent  les  calculs  des  teneurs  en  principes  actifs  des  subs- 
tances îuinlvsées.  a.  desgrez. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  Si 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE. 


■ola  mur  des  solations  minérales  aqueuses  partiellement 
BsdblM;  G.  S.  NEWTH  (Cbem.  Soc,  t.  77,  p.  775;  7.1900).  — 
Ea  ajoutant  une  solution  aqueuse  concentrée  d*ammoniaque  à  une 
aolutioa  saturée  de  carbonate  de  potasse  et  en  agitant,  on  voit  le 
Ufjîde  se  déparer  en  deux  couches.  A  la  température  ordinaire,  la 
reiulioa  «le  carbonate  dissout  37  0/0  de  solution  ammoniacale  et 
«tu?  demièrc  6  0/0  de  la  première  en  volume.  Les  solubilités 

avec  la  température  et  deviennent  égales  à  48*; 
de  cette  température,  les  deux  solutions  sont  miscibles 
»  UMki0s  proportions.  L'addition  d*eau  augmente  également  la 
fMbIdàié  mutuelle  ;  avec  12,9  0/0  d'eau  ajoutée,  les  phases  séparées 
^"csufit  d'exister  au- dessus  delO*»;  avec  18,1  0/0  d'eau,  les  liquides 
«Mit  siiscibles  en  toutes  proportions  au-dessus  de  0"*.  Si  Ton 
lefrokiit  le  mélange  au-dessus  de  ces  températures  critiques,  la 
*4UitioQ  devient  trouble  et  se  sépare  de  nouveau  en  deux  couches. 

A.    HéBERT. 

EitiBation  des  hypoiodites  et  des  iodates  et  réaction  dn 
■MoeUonire  d'iode  avec  les  alcalis  ;  K.  J.  P.  ORTON  et  W.  L. 
lUCIXAini  {Chem.  Soc,  t.  77,  p.  830  ;  7.1900).  —  Les  auteurs 
•^«^Tivent  une  méthode  de  dosage  des  hypoiodites  en  présence 
filiales.  Elle  est  basée  sur  l'oxydation  de  Tarsénite  de  soude  par 
îe>  hypoiodites;  on  utilise  un  excès  d'arsénite  et  la  partie  non 
'*E)dée  est  traitée  par  l'iode  après  saturation  de  l'alcali  par  l'acide 
*a/ioiuque. 

Liodate  est  ensuite  déterminé  en  acidifiant  et  en  titrant  l'iode 
K£  es  liberté. 

L'action  du  monochlorure  d'iode  sur  les  alcalis  produit  des  hypo- 
i^ies  qui  se  transforment  peu  à  peu  en  iodates  et  iodures. 

A.    fféBERT. 

Les  MidM  pertnlfnriques  ;  T.  Hartin  LOWRT  et  John  H. 
WBTfCJkem.  Soc.,  t.  77,  p.  950;  7.1900).  —  Les  auteurs  ont 
'*4iié  les  acides  persuHuriques  et  montrent  qu'il  existe  une  série 
V  ce»  oorpa  répondant  aux  formules  : 

H^O^.SO^      acide  persulfurique. 
IPO^.iSO'    acide  perdisulfurique. 
H'0*.4S0^    acide  pertétrasulfurique. 

omc»  8*  sia.,  t.  xxvi,  1901. — Trav.  êtrang.  3 


34  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Ces  corps  prennent  naissance  en  mélangeant  des  solutions  d'acide 
sulfurique  et  d*eau  oxygénée  en  proportions  variables.  L'acide 
persulfurique^  obtenu  par  Caro  en  faisant  réagir  l'acide  sulfurique 
sur  le  persulfate  de  potassium  corresp.  à  la  composition  H*0*.4  SO^; 
celui  dont  les  sels  ont  été  préparés  par  Marschall  est  l'acide  penli- 
sulfurique.  a.  hébert. 

Action  de  Teau  oxygénée  sur  les  hyposulfltes;  A.   NABL 

(Z>.  cb.  G.,  t.  33,  p.  3093;  12.11.1900).  —  En  ajoutant  en  proj>or- 
lions  équimoléculaires,  de  l'eau  oxygénée  exempte  de  SO*H*  à  une 
sol.  d'hyposulfîte  de  sodium,  l'auteur  n'a  pas  observé  la  formation 
d'hydrosulftie,  comme  l'avaient  annoncé  MM.  Bernthsen  et  Bazlen 
(ibid.,  p.  126),  mais  il  a  vu  la  liq.  s'échauffer  sensiblement  en 
prenant  une  réaction  alcaline.  Il  se  fait  alors  mol.  égales  de  sulfate 
et  de  sulfite  de  sodium,  plus  une  substance  basique,  oxydable  par 
un  excès  de  H^O*,  du  reste  peu  stable,  car  la  liq.  abandonnée  a 
elle-même  se  trouble  bientôt  en  dégageant  H*S.  On  a  essayé  d'isoler 
la  base  sulfurée  formée,  en  acidulant  par  HOl  après  l'action  de 
H*()*,  évaporant  à  sec  au  B.-M.,  reprenant  par  l'eau,  filtrant,  el 
pptant  par  HgGl*.  Une  réduction  partielle  de  ce  sel  a  lieu  ;  la  bas(» 
donne  un  sel  double  mercuroso-mercurique,  qui,  après  lavage,  a 
été  traité  par  H*S.  La  liq.  filtrée  a  été  évaporée  presque  à  sec  au 
B.-M.,  et  par  addition  d'alcool  et  de  SO*H*  étendu,  elle  a  ppté  un 
sulfate  blanc  finement  floconneux.  Ce  dernier  sel,  recueilli  sur  un 
filtre,  lavé  à  l'alcool  éthéré,  redissous  dans  l'eau,  puis  additionna 
de  CO^Ba,  a  fourni  un  liq.  incolore,  mais  à  fluorescence  verte,  h 
réaction  fortement  alcaline  ;  les  rendements  sont  mauvais.  Cetlo 
substance  ppte  les  oxydes  métalliques  de  leurs  sol.  salines,  réduit 
lentementà  chaud  la  liq.  de  Fehling,  donne  avec  SnCl*,  du  sulfure 
stanneux;son  chloroplatinate  se  réduit  de  lui-même  lentement  à 
froid,  rapidement  à  chaud.  Il  est  probable  que  cette  base  renferma 
le  radical  SOH  et  peut  être  comparée  à  l'hydrate  de  triméthylsulfinc 
de  Cahours,  ou  encore  à  Thydroxylamine.  l.  bourgeois. 

Sur  un  procédé  de  dosage  volumôtrique  de  l'acide  phospho- 
reux; 0.  KÏÏHUNG  (D.  cb.  C,  t.  33,  p.  2914;  29.10.1900).  —  On 
oxyde  à  chaud  par  le  permanganate;  la  liq.  devient  alcaline  <ît 
dépose  MnO*  : 

3P03I13  4-  i2MnO*K  +  IPO  =  -2PO'qi3  +  2Mu02  -f  âROH. 

Pour  que  le  dépôt  de  MnO*  se  fasse  bien,  il  convient  d'ajouter 
du  sulfate  de  zinc  qui  agit  sur  la  potasse.  Voici,  du  reste,  le  détail 


CHIMIE  ORGANIQUE.  35 

de  la  méthode  :  la  liq.  renfermant  0^,7  à  0»',32  de  PO^H^  dans  20 
•  40  ce.,  est  versée  dans  une  fiole  d'Erlenmeyer  de  250  ce,  addi- 
tionnée de  î20  à  40  ce.  d'une  sol,  à  10  0/0  de  SO*Zn  +  7H«0,  puis 
d'une  quantité  pas  tout  à  fait  suffisante  de  MnO^K,  chauffée  au  B.-M. 
iusqu*a  décoloration,  traitée  de  nouveau  par  un  peu  de  MnO*K, 
chauflee  encore,  et  finalement  traitée  par  la  petite  quantité  stricte- 
aent  nécessaire  de  MnO*K,  pour  que  la  coloration  persiste  après 
an  chaulTage  de  15  minutes.  On  filtre  encore,  on  ajoute  d'emblée  un 
Gceé  de  MnO*K,  on  chauffe  au  B.-M.  en  remuant  fréquemment  ; 
•près  refroidissement,  on  étend  d'un  égal  volume  d'eau,  on  recueille 
MbO*  ppié  sur  un  filtre  d'amiante,  et  après  l'avoir  lavé  soigneuse- 
fitml,  on  le  porte  dans  une  fiole  oii  on  le  traite  par  une  sol.  acidulée 
•^  Kl.  L'oxyde  se  dissout  alors  à  froid  par  agitation  en  mettant  en 
ubert^  de  l'iode  qu'on  titre  par  Thyposulfite.  Ou  bien  encore,  on 
iise directement  l'excès  de  MnO*K,  passé  dans  la  liq.  filtrée. 

L.  BOURGEOIS. 

Sur  les  modes  de  formation  da  peroxyde  de  plomb  ;  G.  KAS- 
UiArch.d.  Pbarm.,  t.  238,  p.  449-459;  31.8.1900).— L'auteur 
*  dtjà  montré  que  le  métaplombate  de  chaux  donne,  par  l'action  de 
U  chaleur,  des  composés  peroxydes  de  Pb,  dont  les  sels  de  Ca  sont 
'^  Tèritables  perplombates.  L'orthoplombate  contenant  H*0  de 
«î»UL  Ca'PbO*.4HH),  conduit  au  même  résultat.  La  formation 
'-*  ces  comp.  peroxydes  ne  doit  pas  être  attribuée  à  une  fixa- 
tion d'O  Ubre,  mais  bien  à  une  oxydation  interne,  c.-à-d.  à  une 
^tioo  sur  Pb  d'O  fourni  par  la  moléc.  même  du  sel  chauffé.  Le 
î«Toxyde  de  Pb  se  produit,  en  effet,  en  l'absence  complète  d'O,  par 
•^v  CD  présence  de  gaz  indifférents  ou  même  dans  le  vide.  Dans  la 
ff»^ralion  de  ce  peroxj-de,  il  faut  éviter  une  action  trop  prolongée 
^•^  U  chaleur,  sous  peine  de  détruire  encore  la  molécule  formée, 
"ce  mise  en  liberté  d'O  inactif.  a.  desgrez. 


CHIIIE   0R6ANIQUE 


8flr  l'woprèna ;  V.  HOKIEVSKT  (t/owr/2.  Soc,  phys.  cbim.  IL, 
'  îî,  p.  207;  1900,  fasc.  8). —  L'auteur  donne  avec  détails  les 
l'étions  qu'il  a  effectuées  sur  l'isoprène  et  sur  le  diméthylallène 

"^^^  fe  but  de  décider  si  l'isoprène  possède  une  chaîne  ouverte  ou 


■96  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

fermée.  Les  principaux  résultats  ont  été  indiqués  d'après  une  pre- 
mière communication  (BulLy  t.  24,  p.  558);  le  fait  essentiel  est  que 
Tunion  d'une  mol.  de  HBr  à  Tisoprène  ou  au  diméthylallène  donne 
le  même  bromure  tertiaire,  ce  qui  indique  pour  Tisoprène  une 
chaîne  ouverte;  ce  corps  serait  le  p-méthyldivinyle.    a.  corvisy. 

Sar  quelques  dérivés  tertiaires  de  rheptanaphtène;  V.  MAR- 
KOVNIKOF  et  V.  TCHERDTNTSEF  (Journ,  Soc.  pbys.  chim.  R., 
t.    32,    p.     802;     1900,    fasc.    4).     —   Le    nilrobeptanapbtone 

CH«-CH«-GAzO«.CH3 
tevliaire  i  j  bout   à  109-110°   sous  40  mm.: 

CH«-CH«-CH« 

(ij  — 1,0367;  d^=  1,025;  odeur  rappelant  la  térébenthine;    se 

solidifie  en  une  masse  vitreuse  fusible  à  —  71**.  —  h* aminé  tertiaire 

bout  à  141*»  ;  elle  se  solidifie  en  un  verre  fusible  à  —  96*.  Ses  sels 

sont  assez  sol.  ;  les  moins  sol.  sont  le  sulfate  (crist.  en  tablettes)  et 

Toxalate  (crist.  en  lamelles).  —  Le  chloroplatinate  contient  1  Aqet 

cristallise  en  beaux  octaèdres  et  tétraèdres  de  couleur  rouge  brique* 

—  Le  chloraurate  est  moins  sol.  ;   aiguilles  jaune  d*or.  —  Le 

bromaurate  est  peu  sol.  à  froid  ;  aiguilles  brun  foncé. 

,   ,     ,         .  .      CH«-CH«-C0H.CH3    , 
Uneptanapûiénol  tertiaire  i  i  s  obtient    par 

GH«.CH«-CH« 

action  de  AzO*Na  sur  un  sel  pur  de  Famine  ;Eb.  155*  sous  742  mm. 

avec  altération  partielle,  F.  -(-  12*  ;  rappelle  par  ses  propriétés  le 

méthylpentaméthylénol.  Le  chlorure  tertiaire  bout  à  53-55*  sous 

40  mm.,  et  à  148-151*  avec  forte  décomposition  sous  la  pression 

ordinaire. 

,      CH«.CH«.C.CH3 

VoL^napbtylene  ^  \\  s'obtient  en  même  temps  que 

le  naphtène  correspondant  au  moyen  de  Tamîne  tertiaire;  Eb.  108* 
sous- 747  mm.  a.  corvisy. 

Sur  quelques  dôrivôs  secondaires  de  Theptanaphtône  ;  V. 

HARKOVNIKOF  [iourn.  Soc.  phys.  chim.  R.,  t.  32,  p.  308  ;  1900, 

,  ,   ,       .  .       GH«-CHOH.CH« 
fasc.  4).  —  Le  ^'methvlnaphténol  \  \  obtenu  par 

CH«.CH«.GH.CH» 

réduction  de  la  p-méthylhexanone  pure  bout  sans  décomposition  à 
173%7.174«  sous  769mm.  ;  cÇ^  0,9286  ;  d^  ==  0,9158  (Wallach  in- 
dique :  Eb.  175«-176%  c/JJ^  0,914;  Zélinsky  indique  :  Eb.  173<»- 

174*  sous  750mm,  (/J*  =z  0,9137)  ;  (a)^  =  3M4',1  ;  Hquide  épais  se 
solidifiant  en  une  masse  vitreuse  fusible  à  —  47*;  sol.  dans  97  vol. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  37 

â^emn,  —  Les  dérivés  halogènes  de  cet  alcool,  considérés  comme 
hcMBOfèoes  par  Wallach  et  par  Zelinsky,  sont  en  réalité  des  mé- 
bfi^res  de  deux  isomères.  On  le  reconnaît  très  nettement  avec  le 
cblornre  qui  distille  avec  décomposition  à  i56**-159*;  traité  par 
KOH  alcoolique  une  portion  est  décomposée,  le  reste  distille  sans 
<KrofflpositioQ  à  iôO'-lGl*.  Une  portion  de  Tiodure  n'est  pas  non 
plas  décomposée  par  KOH  alcoolique  et  elle  distille  sans  dé- 
cofBposition  appréciable  à  200*-205*.  Le  p-naphtylène  2.8  obtenu 
4q  chlorure  ou  de  Tiodure  par  l'action  de  KOH  bout  à  108^  sous 
788iam;  sa  structure  est  probablement 

CH«.CH=CH 

I  .  En  s'unissant  à  HL  il  donne  un  iodure  dont  le 

CH»-CH«-CH.aP 

pi)U2td*éb.  indique  un  sléréo-isomère.  a.  corvisy. 

SynihèBe  du  trichloromôthylstyrylcarbinol  ;  transformation 
éê  Mt  alcool  par  la  potasse  ;  A.  DMOGLAV  {Journ.  Soc.  pbys. 
rhim.  /?.,  t.  M,  p.  216-,  1900,  fasc.  8).  —  Le  trichlorométhylstyryl- 
evbîiiol  appartient  à  la  série  des  a-trichlorocarbinols  secondaires 
ooQieaaat  le  groupement  -'CH(0H)-GC1^,  qu'on  obtient  par  action 
àt  KOH  en  poudre  sur  le  mélange  de  chloroforme  et  d'un  aldé- 
tjde: 

yOH 

R-CHO  4-  KHO  =  R-GH<^       , 

<0H 
+  CHCP  5=  R-CH(0H>CC13  +  KHO. 

iMqH*ict  cette  réaction  n'a  été  réalisée  que  sur  les  aldéhydes 
atorée;  l'auteur  Ta  essayée  sur  Taldéhyde  cinnamique.  Pour  que 
It  ph»  grande  partie  du  produit  ne  se  résinifle  pas,  il  faut  observer 
«riaines  précautions  :  verser  l'aldéhyde  (dissous  dans  un  peu 
félber)  en  une  fois  dans  le  mélange  refroidi  de  KOH  pulvérisé  et 
et  HGCI^y  agiter  pendant  une  heure  ;  si  le  refroidissement  n'est  pas 
aiflbaai,  la  masse  brunit  par  formation  de  produits  résineux  et  il 
«>  dégage  des  bulles  de  GO;  la  présence  de  l'humidité  nuit  au 
mdeneot  ;  pour  enlever  l'eau  qui  peut  prendre  naissance  dans  la 
téactioo,  OQ  ajoute  un  peu  de  CaO  fraîchement  calcinée;  au  bout 
fitae  beare,  on  sature  KOH  par  un  courant  de  CO*  sec,  puis  on 
lirei  Taide  de  la  trompe.  Dans  le  résidu  solide,  on  trouve  des 
*te  de  Tac.  cinnamique;  le  liquide  filtré  est  chauffé  au  b.-m.  pour 
natter  le  chloroforme  et  l'éther,  puis  il  est  fractionné  sous  pres- 
rMuHe.  La  portion  distillant  sous  15  mm.  entre  170  et  195* 


88  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

cristallise  spontanément;  après  plusieurs  ciistallisations  .dans  la 
ligroïne,  ce  corps  fond  à  67*.  Le  meilleur  rendement  a  été  21  0/0 
du  rendement  théorique .  L'analyse  de  ce  composé  et  celle  de  son  é  t her 
acétique  concordent  avec  la  formule  C«H5-CH=CH-CH(0H)«CG13 
(voir  Bull,  t.  24,  p.  635).  —  Une  sol.  aq.  de  KOH  à  5  0/0  trans- 
forme le  trichlorométhylstyrycarbinol  en  ac.  benzoylpropionique 
C«H5.C0-CH«-CH«-C00H;  Fauteur  démontre  que  cette  transfor- 
mation se  fait  selon  le  schéma  suivant,  qui  s'applique  aux  a-tri- 

chlorocarbinols  en  général  : 

0 

>G0H-CC13  —  HCl  =  >d— G12=>GCl-G0a , 
>GG1-G0GI  +  H20  =  >CG1-G00H  +  HGl. 

Selon  la  structure  du  corps  et  les  conditions  de  l'expérience,  la  réac- 
tion peut  s'arrêter  en  ce  point  ou  aller  plus  loin;  dans  le  cas  actuel 
on  a  : 

C6H5-GH=GH-GHGl-GOOH  —  HGl  =  G6H5-GH=G=GH-GOOH, 
G«H5-GH=G=:GH.G00H  +  H20  =  G6H5-GO-GH2.GH2-GOOH. 

A.    CORVISY. 

Sur  les  disulfones  et  les  sulfones  des  dicétoiies(IY).  —  Les 
mercaptols ,  Th.  POSNER  {D,  ch.  G.,  t.  33,  p.  2988  ;  12.11.1900). 
—  Les  travaux  de  Baumann  et  d'Autenrieth,  ainsi  que  ceux  de 
Tauteur,  ont  montré  que  la  faculté  de  réagir  du  groupe  cétonique 
avec  les  mercaptans  alcoylés  et  Toxydabilité  des  produits  dérivés, 
sont  modifiés  lorsqu'un  substituant  a  été  introduit  dans  la  cétone 
ou  qu'il  a  été  changé.  11  a  paru  intéressant  à  l'auteur  d'examiner 
quelle  modification  pouvait  amener,  à  ce  point  de  vue,  la  présence 
de  deux  groupes  cétoniques,  leurs  positions  relatives  ou  leui's  posi- 
tions envers  les  autres  groupes.  Il  a  en  conséquence  étudié  la 
réaction  d'une  série  de  dicélones  sur  l'éthylmercaptan  ainsi  que 
l'oxydation  des  mercaptols  qui  prennent  naissance.  On  a  trouvé  que 
dans  la  plupart  des  cas  un  des  groupes  cétoniques  seulement  réagit 
d'une  manière  normale,  tandis  que  le  second  reste  intact,  même  en 
présence  d'un  grand  excès  de  mercaptan  ou  d'un  agent  de  conden- 
sation. 11  se  forme  donc  des  cétomercaptols  et  à  l'oxydation  des 
cétodisulfones.  Le  groupe  cétonique  non  attaqué  ne  possède  plus 
le  caractère  cétonique,  il  ne  fournit  ni  oxime,  ni  phénylhydrazone, 
ni  semicarbazone. 

Cependant,  toutes  les  dicétones  dans  lesquelles  les  deux  groupes 
cétoniques  sont  liés  à  des  groupes  méthyliques  intacts  donnent 


CHIMIE   OHGANIQUE.  89 

Ctnlement  des  dimercaptols  et  des  tétrasulfones  ;  elles  réagissent 
iottc  normalement,  que  ce  soit  des  a,  des  p  ou  des  y  dicétones. 
Td  e=A  le  cas  pour  le  diacétyle  CH^.CO.CO.CHs,  pour  Tacé- 
t>Ucétone  CH3.CO.CH«.CO.CH3  et  pour  l'acétonylacétone 
CH».aj.CH«.CH«.C0.CH3.  Mais  si  dans  les  a  et  les  p-dicé- 
twies^  l'hydrogène  d'un  des  groupes  méthyliques  placé  dans 
i'  vuisinage   de    CO    est    substitué,    comme    dans   Tacétylpro- 

^jQyle  CH«.C0.C0.CH«.CH3   et  dans  la  méthylacétylacétone 

/H. 
f3P.CO.C~CO.CH5  ou  si  l'un  des  groupes  méthyliques  est  rem- 
NCH5 

î^r  par  le  groupe  phénylique  plus  négatif  comme  dans  la  ben- 

iaîiacéloneC«H3.CO.CH«.CO.CH3,  Tun  des  groupes  CO  (mar- 

f> —f  devient  inactif;  il  se  forme  alors  des  cétomercaptols  et 
■i*^  céCodisulfones. 
L  étude  de  ces  divers  cas,  ainsi  que  d'autres  encore,  font  le  sujet 
1)  méoioire  de  l'auteur.  f.  reverdin. 

ConsUntes  d'affinité  de  quelques  acides  avec  anneaux  à  sept 
ttoaes  de  carbone;  W.  A.  ROTH  (D.  ch.  G,,  t.  33,  p.  2032; 
2STI9<Jjj.  —  L'auteur  a  déterminé  la  valeur  du  coefficient  K, 
•fÇ»*l^  conductibilité  électrique  spécifique^  tel  qu'il  est  défini  par 
M  'i^iwaid,  exprimé  en  unités  absolues  et  rapporté  à  la  t.  de  25**, 
^•v  les  acides  suivants  : 

K. 

K  ifrf>pbéDylacéliques  (cycloheptalriène-carbo-  (     a  0,00361 

uqw^s  «J^m.COaH I     P  0,00401 

.  ..     *'              u                 P7uiir-mu  (     ^2   0,00255  à  261 

\i  fjiloheptene-carboniques,  Cm"C02H ^^  0,000928  à  992 

L.  BOURGEOIS. 

Simii  nouTeau  dérivé  du  glycocolle;L.BALBIANOetD.TRAS- 
OAm  D.  cb.  G'.,  l.  33,p.  2323-2326;  1.10.1900).  —  Les  auteurs 
•e  «mt  proposé  de  faire  la  synthèse  des  amino-acétines  de  la  gly- 
«■mae.  Ils  ont  constaté  qu'en  chauffant  2  p.  de  glycocolle  et  1  p. 
>  glycérine  commerciale  à  150-170**  pendant30  heures,  on  obtient 
a&  produit  insoluble  dans  l'alcool  et  dans  l'eau  qui  ressemble  beau- 
•oop  a  ta  corne  et  qui  répond  à  la  formule  C**H3*Az*oO*^.  Ce 
•ofps  fe  e»l  formé  uniquement  aux  dépens  du  glycocolle,  car  en 
«foaaai  le  produit  de  la  réaction  par  l'alcool  on  retrouve  toute  la 
^cérine  mise  en  œuvre.  Il  se  fait  de  plus  de  l'ammoniaque  et 
«le  matière  soloble  dans  l'eau  avec  une  fiuorescence  rouge  ver- 


W  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGBHS. 

dâtre,  qui  n'a  pas  encore  été  étudiée.  Les  autears  représenleot  la 

formation  de  la  matière  cornée  par  l'équation: 

1 1  C?HSAzOï  =  9H*0  -H  AiH3  +  C»H»Aï">0«. 

I^e  composé  en  question  constitue  une  poudre  jaunâtre  insipide, 
insoluble  dans  les  solvants  usuels  ;  il  se  carbonise  sans  fondre 
>■  250°,  ChaufEé  à  100'  en  vase  clos  avec  de  l'acide  chlorhydrique, 
il  B6  dédouble  quantitative  ment  en  plycocolle  et  acide  gtycoiique  (?). 

CnHMAi;'0O'»  +  9H»0  =  JOGîHSAzQî  -f  C^HtOï. 

L'alanine  ne  semble  pas  réa^r  sur  la  glycérine  dans  des  condi- 
tions analogues.  Avec  l'asparagine  par  contre,  on  obtient  un  pro- 
duit amorphe  répondant  à  la  formule  C^H<*)Az*0^,  soluble  dass 
l'eau  avec  une  fluorescence  intense.  11  se  dégage  en  outre  de 
l'ammoniaque  et  un  peu  de  gaz  carbonique  : 

2C'HaAzi03  =  C8H"'Az'0«  +  2AîHï. 

p.   rHEUHDLER. 

Sar  la  eompeiition  des  iioparpnrateB  ;  W.  BORSCHE  (D,  ch. 

G.,  t.  33,  p.  2995;  12.11.1900).  —  L'auteur  rectifle  la  formule 
donnée  dans  sa  précédente  communication  (/>.  cb.  G.,  t.  33,  p.  2720, 
ligne  â,  en  haut)  pour  la  dicyan-dinitro-oxy-^-phénylhydroxylanune 
qu'il  faut  lire  : 

(GAzH(AzQî)ï(0H)C6tA«H-0H) . 

ayant  fait  remarquer  que  les  formules  qu'il  donne 
purpurales  renferment  un  atome  d'oxygène  de  plus 
ules  admises  jusqu'ici,  il  explique  ce  qui  l'a  engagé 
r  ainsi.  Hlasiwetz  est  le  seul  auteur  qui  ait  donné  le 
sultats  trouvés  dans  l'analyse  des  isopurpurates  et  ces 

été  confirmés  par  Hagenbach. 

îs  de  Hlasiwetz  correspondent  à  la  formule  CWAz*0*K 
purate  de  potassium.  Mais,  Nietzki  et  Pétrie  ont  fait 
|ue  pour  des  combinaisons  aussi  nitrées  il  n'est  pas 
e  la  teneur  en  H  observée  puisse  correspondre  aussi 

théorie;  il  faut  plutôt  admettre  que  le  chiffre  trouvé 
é  et  que  l'isopurpurate  de  K  renferrae  en  réalité  moisa 
.  Il  en  résulte  que  la  formule  C^H'Ax'^O'K  correspond 
>Uf  les  autres  éléaients,  f.  hevihdui. 


(miMlE  ORGANIQUE.  4A 

acétylthio-arédB  isomères  de  la  série  du  naphta* 
HDGERSHOFF  et  W.  Ch.  KÔNIG  {D.  cb.  G,,  t.  33, 
?  *îîd  ;  12.  il .  1900).  —  L'un  des  auteurs  a  obtenu  par  Faction  de 
fanfaydriile  acétique  sur  quelques  thio-urées  aromatiques  mono- 
«ofastîtoées,  des  dérivés  acétylés  qui  se  transposent  lorsqu'on  les 
ihoÊoEe  aa-des6ii6  de  leur  point  de  fusion  en  composés  isomères  à 
'jttBA  àe^  fusion  plus  éloTé.  Cette  étude  faite  en  premier  lieu  dans 
«1  âme  du  benzène  a  été  étendue  à  celle  du  naphtalène.  Les  auteurs 

«t préparé  VaeétjrU'napbtjrhbiocarbamide  CS<^h  cOGHs*^  ^"^ 

«'  présente  sous  la  forme  de  cristaux  incolores,  F.  146*»  et  qui 
<àn£Ir.-«  k  son  point  de  fusion  se  transforme  en  acétyl'OL-napbtjrl' 

'uatikîocarbamide  C(SH)<^^*^^p.u3  F.  197*,  identique  aucomp. 

ààsmx  par  Miquel  en  partant  de  l'essence  de  moutarde  acétylique 
H  <ic  l Vnaphtylamine.  Uacétjrl-p-napbtyltbiocarbamide  cristallise 
•^  fcpnlles,  F.  145»  et  fournit  Vacéiyl'p-uapbtylisotbiocarbêmide 
•j'ii  ixi-^iallise  dans  l'alcool  en  lon^  prismes,  F.  158**. 

F.    REVERDIN. 

Action  de  la  lessive  de  sonde  sur  les  acétylthio-urôes  iso- 
Bérag ;  A.  HUGERSHOFF  et  W.  Ch.  KÔNIG  (D.  cb.  G.,  t.  33, 

f-KliiS;  12.11.1900). —  L*action  de  la  lessive  de  soude  sur  les 
KétjHIiio-urées  a  déjà  été  étudiée  avec  quelques  dérivés  par  l'un 
te%  ftutetirs;  cette  recherche  a  été  étendue  aux  acétyl-a  et  p-naph- 
tfHhio-arées  et  aux  acétyl-o  et  p«tolylthio-urées.  La  lessive  de 
màe  employée  était  à  83  0/0. 

L*ace<yl-a-naphtylthio-urée  digérée  1/2  heure  au  B.-M.  avec  la 
rs»iTede  soude  donne  de  Tacét-a-naphtalide  et  l'on  constate  la  pré- 
9fixe  d*uae  grande  quantité  d'acide  sulfocyanhydrique,  L'acétyl- 
s-oiphtyiisothiocarbamide  donne  de  l'a-naphtylthio-urée  et  pas 
soifocyanhydrique.  Le  dérivé  p  se  comporte  différemment, 


L 


r- 


de  la  p-naphtyllhio-urée  et  des  traces  seulement  d'acide 
ihydrique  et  l'acétyl-p-uaphtylisothiocarbamide  donne  éga- 
de  la  thio-urée.  L'acétyl-o.-tolylthiocarbamide  et  l'acétyl- 
.«utfeiocarbamide  se  comportent  comme  le  dérivé  a-naphtylique  ci- 
'-««B»  tandis  que  l'acétyl-p.-tolylthiocarbamide  et  l'acétyl-tolyl- 
«Hhftoearbamide  se  comportent  comme  le  dérivé  p-naphtylique. 

F.    REVERDIN. 

C—etitBtiofl  dn  sodocyaaacéUte  d'èthyle  et  du  sodomèthyl- 

cfnaeéltfte d^Mhyle ;  JocelynField  TEOWL{Cbem.  Soc.,i.  77, 

I     p.  90;  7.1900).  —  D'après  leurs  réactions»  le  sodocyanacétate  et 


42  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ÉTRANGEKsi 

le  sodométhylcyanacélate  d'éthyle   doivent  être  représentés  par 

les  formules  : 

/ONa  /ONa 

GAz.CH=C<  et       CAz.C(CH3)=C< 

\OG2H5  \OC2H5 

En  dissolvant  le  premier  dans  l'eau,  la  solution  donne  par  évapo- 
ration  du  cyanacétate  de  sodium,  probablement  d'après  les  trans- 
formations suivantes  : 


yOCms  .OH 

(Y  W^->-        GAz.CH2.GeOC2H5 

NONa  \ONa 

GAz.CH2.Cf 

NONa 

La  formation  d*éthers  éthyliques  acides  dans  la  condensation  an 
cyanacétate  d*éthyle  avec  des  éthers  éthyliques  non  saturés 
s'explique  donc  d'une  façon  analogue. 

Le  sodiométhylcyanacétate  d'éthyle  se  comporte  de  la  même 
manière»  a.  hébert. 

* 

Sur  la  structure  des  acides  oxystéariques  ;  A.  JOUKOF  et  P. 
CHESTAKOF  (Jonrn.  Soc,  phys.  chim.  R\  t.  32,  p.  272;  1900, 
fasc.  4).  —  Des  trois  acides  oxystéariques  connus  jusqu'à  ce  jour, 
et  dont  la  structure  rfest  pas  encore  établie  avec  certitude,  les  au- 
teurs en  ont  étudié  deux  :  Tac.  p-oxystéarique  et  la  Y-stéarolaclone. 
L'acide  p,  F.  83°,  obtenu  par  action  de  SO*H*  sur  Tac.  oléique, 
donne  dans  l'oxydation  par  CrO*H^  uu  acide  cétone,  des  ac.  séba- 
cique  et  azelaïque,  des  traces  d'ac.  subérique  et  des  acides  mono- 
basiques non  encore  étudiés.  L'acide  cétone  est  l'ac.  10.  oclodéca- 
nonoïque  obtenu  par  Baruch,  ce  qui  est  vérifié  par  la  formation 
des  ac.  sébacique  et  azelaïque  ;  les  traces  d'ac.  subérique  provien- 
nent d'une  oxydation  ultérieure  ou  peut-être  de  la  présence  d'un 
ac.  oxystéarique  isomère;  d'après  cela  Tac.  p.-oxystéainque  serait 
l'ac.  10  octodécanoloique  C**H«'îCH0HC«H*6G00H.  —La  stéaro- 
lactone  obtenue  en  chauffant  l'ac.  oléique  avec  ZnCl*  donne  dans 
l'oxydation  par  CrO*H*  un  acide  cétone  (F  98**)  dont  l'oxime  (F  84**) 
chaulTée  avec  SO^H^  fournit  l'amide  substitué  d'un  acide  bibasique 
(F.  123°);  chauffé  avec  llGl,  cet  amide  ce  décompose  et  donne  le 
tétradécylamine  C**H*'^AzH«  (F.  37°)  et  Tac.  succinique.  Ces  faits 
confirment  l'opinion  que  la  Y.-stéarolactone  est  le  4.  oclodécano- 
lide.  —  Quant  à  Tac.  a-oxystéarique,  il  faut  admettre  qu'il  est  Vslc, 
11.  octodécanoloique;  par  conséquent,  la  liaison  éthylénique  de 


CHIMIE  ORGANIQUE.  4^ 

K-  isooléique  se  trouverait  entre  le  10*et  le  11"  at.  de  C;lastéaro- 
hêtiùoe  obtenue  par  Geitel  dans  l'action  de  SO^H^surTac.  oléique 
«emt  le  9,  octodécanolide.  —  Les  recherches  sont  continuées. 

A.  CORVISY. 

Ictios  de  Tean  oxygénée  sur  les  hydrates  de  carbone  en 
des  sels  ferreux  (II)  ;  Robert  Selby  HOUREL  et  James 
CROFTS  I  CAe/D.  soc,  t.  77.  p.  1219;  10.1900).  —  Les  au- 
ivr»  ont  montré  antérieurement  (Bull.  soc.  Chim,,  t.  22,  1899, 
;v  S53  que  roxjdation  du  glucose,  du  lévulose  et  de  Tarabinose  par 
B*>  en  présence  de  petites  quantités  de  sels  ferreux,  transforme 
<*%  «^fccres  en  osones  correspondantes.  La  même  réaction  a  été 
«aeiïipiée  par  eux  au  rhamnose  ;  pour  isoler  ce  produit,  on  addi- 
la  solution  qui  le  renferme  d'acétate  basique  de  plomb,  puis 
t«rvie;  rhydrate  de  plomb  qui  se  précipite  entraine  avec  lui 
il  suffît  de  traiter  le  précipité  par  SO*H*  étendu,  puis  de 
->••  u-.r  Tacétate  de  phnéylhydrazine  pour  isoler  le  produit  à 

L>  î^coliarose,  oxydée  par  une  sol.  neutre  de  H*0'  en  présence 
•'^  tracc'à  SO*Fe,  s'hydrolyse  préalablement  et  fournil  le  gluco- 

i-r  prTsulfate  de  potassium  agit  sur  le  glucose  en  présence  de 
^Mt  cvmme  l'eau  oxygénée.  a.  valeur. 

isfaeoce  des  bromures  métalliques  sur  la  vitesse  de  bromu- 
ntiia  des  carbures  aromatiques  ;  H*^''  L.  E.  KAUFHANN  ;  {Jourii. 
^^  phvA.  cbim,  R;  t.  32,  p.  270  ;  1900,  fasc.  4).  —  La  présence 
iÉstr.mares  métalliques  BaBr«,  SrBr«,  CdBr»,  GaBr«  ralentit  Fac- 
î  AO«*Br  sur  le  benzène;  au  contraire  la  présence  de  HgBr*  accé- 
te-'Kte  sction.  Toutefois,  si  Ton  ajoute  une  plus  grande  quantité 
*^««.  >els»  de  telle  sorte  que  la  quantité  de  Br  qui  y  est  contenue 
<  esnile  à  la  quantité  deBr  libre  employée,  on  observe  une  accé- 
»it  on  de  la  réaction.  —  Travail  non  terminé.        a.  corvisy. 

Iv  les  réactions  d'enchaînement  :  L.  Sur  les  trois  nitro- 
fkÉBols  sodés;  LI.  Dérivés  des  phénols  chlorés  et  bromes; 
rtcayitalation  des  doubles  décompositions  quantitatives  entre 
te  yhénoU  monoatomiques  sodés  et  les  éthers  éthyliques 
iacidM  gras  a-bromés;  C.  A.  BISCHOFF  {D.  ch.  G.,  t.  33, 
^  i;jill-lfK)3;  11.6.1900).  —  Uéther  d'O.'nitropbênoxypropio^ 
;*9»- A20*.OHK).GHCH3.C0H>H»,  forme  de  petites  lamelles  ou 
ifOcUes  fus.  à  48'',  peu  sol.  dans  l'eau,  très  sol.  dans  les  dissolvants 


44  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERE. 

organiques;!*  acide  est  en  aiguilles  un  peu  jaunâtres,  fus.  à  151 

i59«.  Par  réduction  à  Taide  du  zinc  et  de  HCl,  l'acide  eng^Ddf 

^       /AzH.CO 
une   méthylphénoDiorpbolone   C*H*<  i  ,  qui  crist.  e 

•       "^  \0 — CHCH3 

petites  aiguilles,  fus.  à  143-144*',  sol.  dans  la  plupart  des  clisso 

vants  organiques  et  aussi  dans  les  acides  forts,  d'où  le  reppte  1 

potasse.  Véthev  méta^  huile  lourde  et  brunâtre,  bout  à  187*,  sot 

A  =  7  mm.,  avec  décomposition  partielle,  Vacide  est  en  aigxiilk 

jaunes  fus.  à  107-1 10**,  altérables  à  Tair.  Uélher  para  se  dépos 

dans  l'alcool  en  petites  aiguilles  incolores  fus.  à  59-61*,5,  bout 

195**,5  sous  A  =  4  mm.  ;  son  acide  est  en  aiguilles  feutrées  fui 

à  143^ 

De  même  Vétber  (jL'O.-nitrophénox  y  butyrique 

Az02 .  C«H*0 .  CHC2H5 .  C02C2H5 , 

ressemble  au  dérivé  propionique  et  fond  à  40*;  Vacide  crist.  e 

lamelles  un  peu  jaunâtres,  fus.  à  99-101*».  L'action  de  la  poudre  d 

zinc  et  de  HCl  sur  l'éther  donne  lieu  à  un  phénomène  de  chloru 

ration  en  même  temps  que  de  réduction,  il  se  fait  une  étbylcbJorc 

/AzH.CO 
pbenomorpbohne  C*H*Cl<  i  ,  aiguilles  incolores  fus 

^  \0— CHG«H« 

à  144-146*.  Les  autres  dérivés  ressemblent  aux  précédents. 

Dans  le  second  mémoire  sont  décrits  quelques  dérivés  des  phé 
nols  di  ou  trichlorés  ou  bromes  (2.4  et  2.5.6).  Ainsi  Vétber  a-i^A 
dicblorophénox  y  propionique  est  une  huile  bouillant  à  173-176 
(A  =  12  mm.)  ;  Vacide  crist.  dans  l'acétone  en  grands  prismes  fus 
à  i  1 7*,5.  Vétber  a-^ . 4 . 6'tricbloropbénoxyacétique  est  en  aiguiliei 
fus.  à  41*  ;  son  acide  forme  de  fines  aiguilles  fus.  à  177*.  Ainsi  d< 
suite.  Le  mémoire  se  termine  par  un  résumé  des  résultats  précé' 
demment  acquis,  et  par  des  considérations  sur  l'influence  compa* 
rative  de  la  nature  des  groupes  substitués  sur  l'importance  numé- 
rique de  la  réaction  entre  les  deux  substances  que  l'on  combine. 

L.   BOURGEOIS* 

Etudes  sur  les  réactions  d'enchainement  :  LU,  LUI  et  LIV 
Dérivés  de  la  pyrocttéchine,  de  la  résorcine,  de  rorcine  et  éi 
l'hydroqmnoae  ;  C.  A.  BISCHOFF  {D.  cb.  C,  33,  p.  1668-1099!; 
11.6.1 900).  -^  Pyrocatécbine^bi-d-oxypropioaate  diétbyliqué 
C58H*(O.CHCH3.CO«C«H»)«,  huile  jaune,  odeur  alliacée,  b.  à  201* 
{b=6  mm.)  ;  lors  de  sa  préparation,  il.  se  fait  toujoui*6  la  lacions 


i 


CHIMIE  ORGANIQUE.  45 

/OGHCH» 

âe  Pacide  correspondant  C*H V     {  ,  lamelles  quadrangulaires 

flioalorps,  fus.  à  51*.  Par  hydrolyse,  ces  deux  composés  donnent 

TteÉde^  correspondant,  mais  sous  deux  variétés  stéréo-isomériques 

*{n*oa  a  séparées  par  crist.  fract.  dans  Teau  :  la  moins  sol.  est  en 

iu»eile^  fus.  à  167-168<>,  Fautre  en  agrégats  de  fines  aiguilles  fus. 

1 14o,o-146*.  A  la  distillation,  ces  acides  régénèrent  la  lactone  et 

%a  p*^i  d*ac.  lactique.  Avec  la  p.-phénétidine,  ils  donnent  des 

-itrrrré*,  la  dipbéDetidide  en  petites  aiguilles  laineuses,  fus.  à  186- 

î<r*,  el  la  moDopbénétidide  en  grands  prismes  fus.  à  169-170^. 

Ii«a&  les  eaux-mères  se  retrouve  aussi  une  phénétidide  pyronaté- 

rtADe^mono-x-oxypropionique^  en  lames  quadrangulaires  ou  grands 

"î^-  8iH*0,  fus*  à  163*,5.  Les  dérivés  des  acides  butyriques,  etc., 

•eot  analogues. 

IVî  même,  en  ce  qui  concerne  les  dérivés  correspondants  de  la 
?*^3orcine  et  de  forcine.  Ainsi  le  résorcine-bl'd'Oxypropiouate 
%>ntrïique  OH*(O.CHCH3.CO«C«H5)«  est  une  huile  épaisse  et 
^rjBwtre,  se  concrétant  par  Taction  du  froid  en  crist.  aciculaires 
.'1^  a  T3h,5,  b.  3  202-204'»  {b=  13  mm.)  ;  l'âCiV/e crist.  avec  1,5H«0, 
*->  Umelles  ou  aiguilles  incolores,  fus.  à  226^^,  peu  sol.  à  froid,  plus 
"i-  é  chaud  dans  les  divers  dissolvants.  Il  est  possible  qu'on  soit 
«^  préâeoce  d'un  mélange  de  deux  isomères  stéréochimiques. 

h^  même,  Vb/droquiûoae-bi'OL'Oxypropionale  diétbylique  forme 
c«x  variétés  isomériques  :  Tune  est  en  grands  crist.  incolores  fus. 
•  VI*,  fautre  est  une  huile  b.  à  187-190*  (A  =  6  mm.)  ;  les  acides 
r*»Te^>OQdants  fondent  respectivement  à  235"»  et  à  220-224"».  Résul- 
Wî£  analogues  dans  les  séries  butyriques,  etc. 

En  terminant  Tauteur  revient  sur  les  proportions  numériques  des 

RJtiâtUoces  entrées  en  réaction  dans  chaque  expérience,  et  conclut 

ne  le^  diphénols  ortho  se  prêtent  le  moins  aux  condensations  avec 

s  étbers  d'acides  gras  bromes,  viennent  ensuite  les  diphénols 

puis  enfin  les  para  qui  s'unissent  le  mieux,     l.  bourgeois. 


ActioB  da  la  formaldéhyda  aar  les  aminés  des  séries  naphta. 
léatqaas  (2*  partie  j  ;  Gilbert  Thomas  MORGAN  (C/?e/z2.  Soc,  t.  77, 
^.  fc!4;  7.1900).  —  L'auteur  avait  déjà  étudié  les  réactions  entre 
a  fonoaldéhyde  et  la  p-naphtylamine.  Il  recherche  maintenant  les 
r>Aiiitat£  obleaus  en  remplaçant  ce  dernier  corps  par  ses  dérivés  : 
mmk,  chloré,  méchylé,  éthylé,  benzylé,  etc. 

l'Bromo-S'Mmpbt  y  lamine.  —  Ce  corps  était  préparé  par  bromu- 
atioo  de  l'acétô-^naphtylamine  en  solution  dans  Tacide  acétique 


46  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

glacial  et  hydrolyse  chlorhydrique  du  produit  obtenu.  On  y  ajouta 
la  formaldéhyde  en  solution  acétique  ou  alcoolique  ;  après  pltisîeiu 
purifications,  on  obtenait  une  substance  en  aiguilles  incolore 
fondant  à  145**,  rougissant  à  la  chaleur  et  à  la  lumière  et  formée 
de  méthylène-di-l-bromo-2-naphtylaraine  CH«(AzH.C*«H«BrV 
hydrolysable  en  ses  composants. 

l'Chloro-2-naphtylamine.  —  Ce  corps,  préparé  d'une  Tbço 
analogue  au  dérivé  brome,  était  soumis  à  Faction  de  la  formaldéhy d 
de  la  même  manière.  La  substance  correspondante  obtenue  éfa 
en  aiguilles  incolores  fondant  à  179-180**. 

Diméthyl-^-naphtylamine,  —  Préparée  par  la  méthode  de  Bam 
berger.  Soumise  en  solution  acétique  à  l'action  delà  formald«^hydc 
elle  donne  le  2  :  2'-tétraméthyldiamino-l  :  l'-dinaphtylraélhanti 
CH«[C«oH«.Az(CH8)«]«,  soluble  dans  les  alcools  méthylique  c 
éthyhque,  formé  de  prismes  transparents,  incolores,  fondant  à  14  i* 

Diéihyl^naphtylamine,  —  On  peut  la  préparer  par  action  <ii 
ricdure  d'éthyle  sur  la  6-naphtylamine  en  présence  de  soiid^ 
caustique.  La  formaldéhyde  donne  avec  cette  base  un  corps  cris- 
tallisant en  tables  prismatiques  transparentes  et  incolores,  fondan 
à  114**  et  constitué  par  le  2  :  2'-tétraéthyldiamino-l  :  l'-dinaphtyt- 
méthane  CH«[G*oH«Az(C«H»)«]». 

Ar.  tétraliydrodiéthyl-^-naphtylamine.  —  Résultat  négatif. 

Dibenzyl'^-napbtylamine,  —  Obtenue  par  action  de  la  p-naph^\  /• 
aminé  sur  le  chlorure  de  benzyle  en  présence  de  soude  caustique 
et  lavage  du  produit  obtenu  par  Teau  et  Talcool.  Le  résidu,  Xraili^ 
par  la  formaldéhyde,  donne  une  substance  en  tables  tranj^- 
parentes  et  incolores,  fondant  à  164*,  solubles  dans  ralcooJ  et 
constituées  par  du  2  :  2'-tétrabenzyldiamino-l  :  i'-dinaphtylméthane 

Dimétbyl'Oi'Uapht  y  lamine,  —  Préparée  par  la  méthode  de 
Hantzsch.  Donne avecla formaldéhyde  lel  :  l'-tétraméthyldiarnino- 
dinaphtylméthane  CH*[C*^H«.Az(CH*)*]*  en  prismes  transparents 
et  incolores  fondant  à  177<». 

Kthyl'^'Dapht  y  lamine.  — Préparée  parla  méthode  d'Otto  Fischer. 
Donne  avec  la  formaldéhyde  le  2  :  2'-diéthyldiamino-l  :  l'-dinaphlyi- 
méthane. 

Chlorure  déthyl-p.naphtylamine  en  solution  alcoolique.  —  Ca? 
produit,  traité  par  la  formaldéhyde,  lavé  et  bouilli  avec  la  potasse 
alcooliciue,  donne  un  précipité,  qui,  extrait  au  benzène,  se  montra 
formé  de  deux  bases  qu'on  sépare  par  l'acétate  d'éthyle  ;  le  premier 
dépôt  est  formé  de  2  :  2 -diéthyldiamino-1  :  l'-dinaphtylméthane  ; 
les  liqueurs  mores  renferment  une  base  C*3}ji90Az,  soluble  dan^ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  47 

(e  ehiororonne,  cristallisant  en  prismes,  fondant  à  157-158'*,  se 
déposant  dans  Talcool  en  se  combinant  à  1  molécule  de  solvant,  et 
tW^^a^ant  de  Téthylamine  sous  l'action  des  alcalia.     A.  hébert. 

Etrotation    directe   des   aminés  aromatiques  primaires. 

iMtiicatioii  ;  E.  TAÙBER  et  F.  WALDER  (/).  c/{.  G.,  t.  33,  p.  21 16 ; 
7.1900).  —  (Voir  BuIL,  t.  24,  p.  826).  —  Le  compte  rendu  de 
mémoire  doit  être  rectifié  en  ce  sens  que  :  1^  il  faut  employer 
s  la  préparation  iiidiquée  HCI  à  33  0/0  et  2*  la  nitroso-m.-phé- 

a^tènediamine  est  complètement  insoluble  dans  Téther  et  le  benzène. 

F.  REVERDIN. 

Odomres  et  bromures  d'azote  substitués  dérivés  de  Tortho- 
01  d«  U  paraacétotoluidide  ;  F.  D.  CHATTAWATetK.  J.  P.  ORTON 
fJiem.  Soc,  t.  77,  p.  789;  7.1900).  —En  traitant  Tortho  et  la 
>tfacélotoIuidide  par  les  acides  hypochloreux  et  hypobromeux,  on 
oUieot  des  chlorures  et  dos  bromures  d'azote  substitués,  lesquels 
^  tnmsforment  rapidement  dans  les  toluides  isomères  ;  ceux-ci  à 
•Hsr  tour  forment  des  chlorures  et  des  bromures  d'azote  qui  se 
'ttaxkf^at  en  toluides  disubstitués,  dans  lesquels  l'hydrogène  de 
.  uBone  est  encore  remplaçable  par  du  chlore  ou  du  brome.  Mais 
fiaod  les  positions  ortbo  et  para,  relativement  au  groupe  acétamine, 
<jQl  occupées,  les  corps  formés  ne  subissent  plus  de  changements 
cr  Amériques.  Les  chlorures  d'azote  obtenus  sont  des  solides  inco^ 
ijCTis  les  bromures  des  corps  jaune  soufre,  tous  bien  cristallisés  et 
P»»édant  les  propriétés  générales  des  composés  analogues.  • 

nrilkQ-ëcélylcblorwaiinotolucne  (chlorure  d'orthotolylacétylazote) 
i3l».OH*.AzCl.C0.CH».  —  Prismes  ou  tables  fondant  à  43% 
^ÀnïAeh  dans  le  chloroforme,  le  benzène,  le  pétrole  léger.  A  160**, 

»•  ironsforrae  en  5-chloro-orthoacétotoluidide. 

Oribo'acétylchloraminO'5'Chlorotoluène  (chlorure  de  5-chloro- 

tioiolylacélylazote  CH3.ClC«H3.AzCl.CO.CH3.  —  Prismes 
1  «liant  à  66*,  solubles  dans  le  chloroforme,  le  benzène  et  l'acide 
fc^j^e.  Dans  ce  dernier,  il  se  transforme  à  l'ébullition  en  3 :  5-di- 
fkfc.ro-ortho-acétotoluidide. 

^jrtbo^acétjrlcbloraminO'3  :  5-dichlorotoluène  (chlorure  de 
t  :  o^Lrhloro-orthotolylacétylazote  CH^  -  C«H«C1« .  AzGI .  CO .  CH^ . 
—  Prismes  fondant  à  78*»,  très  solubles  dans  le  pétrole  léger. 

Ptrm^cétylcbloraminotoluène  (chlorure  de  paratolylacélylazote) 
•:H».<J»H*.Aza.CO.CH*.  —  Prismes  rhombiques,  brillants,  fondant 
■  W'K',  très  solubles  dans  le  pétrole  léger.  A  l'état  pur,  on  peut 
i^diaafier  à  175*  en  atmosphère  sèche  ;  en  solution,  il  se  décom- 


46  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

pose  en  quelques  jours  en  donnant  de  la  3-chloropara-acétotolui' 
dide,  de  la  para-acétotoluidide  et  une  substance  huileuse  rou^e. 

Para-etcétylcbloramino^'CblorotoluèDe  (chlorure  de  8-chloro- 
paratolylacétyiazote  CH3.G«H3C1.  AzCl.CO.CH».  —  Prismes  fondan 
à  48"",  solubles  dans  les  solvants  organiques  ;  en  solution  acéticiue 
il  donne  le  3  :  5-dichloropara-acétotoluidide. 

Parshacétylcbloramino-S  :  5-dicblorotoluène  (chlorure  de  3 :  5>di' 
chloroparatolylacétylazote  CH3.C6H«C1«.  AzClXO.CH^.  —Prismes 
très  longs,  fondant  à  72*»,  solubles  dans  le  pétrole  léger, 

Ortho-acétylbromamiaotoluène  (bromure  d'orthotolylacétylazotel 
CH3.C«H*.AzBr.C0.CH3.  —  Tables  jaunâU^es  fondant  à  i00<',5, 
solubles  dans  le  chloroforme,  le  benzène  et  le  pétrole  léger.  Main- 
tenu fondu  ou  en  solution  acétique,  il  se  décompose  en  5*broiiio- 
ortho-acétyltoluidide. 

OrtbO'acétylbromamino^'bromotoluènc  (bromure  de  5-bromo- 
orthotolylacétylazote)  CH^.C^H^Br.AzBr.CO.CH».  —  Tables  rectan- 
gulaires, jaune  brillant,  fondant  à  91*»,  solubles  dans  le  chloroforme 
et  le  pétrole  léger. 

OribO'acétylbromaminO'3  :  ô-dibromotoluène  (bromure  de 
3  :  5-dibromo-orthotolylacétylazote)  CH3.C«H«Br«.AzBr.C0.GH». 
—  Tables  jaunes  brilanltes,  fondant  à  120*. 

Para-acétylbromaminotoluène  (bromure  de  paratolylacétylazote) 
CH3.C6H*.AzBr.CO.GH3.  —  Prismes  brillants,  jaunes,  très  insta- 
bles ;  à  la  chaleur,  il  donne  de  la  3-bromopara-acétotoluidide. 

Para-acétylbromaminchS'hromotohiène  (bromure  de  3-bromo- 
paratolylacétylazote)  CH^GeH^Br.AzBr.CO.CHa.  —  Tables  jaunâ- 
tres, fondant  à  SV  ;  à  la  chaleur,  il  donne  de  la  3  : 5-dibromopara- 
acétotoluidide. 

Para-acélylbromaminO'S  :  ô-dibromotoluène  (bromure  de 
3 :  5-dibromoparatolylacélylazote)  CH3.C«H«Br«,AzBr.C0.CH».  — 
Prismes  jaunes,  brillants,  fondant  à  118**.  a.  hébert. 

Cblorures  et  bromures  d'azote  orthosubstitués  et  intro- 
duction de  rbalogéne  dans  la  position  ortho  dans  la  trans- 
formation des  chlorures  d'azote  ;  F.  D.  CHATTAWAT  et  K.  J. 
P.  ORTON  {Cbem.  Soc,  t.  77,  p.  797;  7.1900).  —  Les  auteurs  ont 
constaté  que  lorsque  le  chlorure  de  phénylacétylazote  se  transforma*, 
il  se  produit  un  mélange  d'ortho  et  de  parachloracétanilide  dans  la 
proportion  de  95  à  96  0  0  du  dernier  pour  4  à  5  du  premier.  Ces 
composés  et  leurs  dérivés  chlorés  ou  bromes  possèdent  les  propriétés 
générales  de  ces  corps. 

Acétylcbloramino-^'Cblorobenzrne  (chlorure  d'orlhochloroplié- 


CHIMIE  ORGANIQUE.  49 

iijtac^> la£ot«  C«H*CLAzCl.CO.CH».  —  Obtenu  par  Taction  de 
riijrpoehJoiîta  et  du  bicarbonate  de  potassium  sur  Torthochloro- 
a^^tanilide.  Prismes  longs,  fondant  à  dS"". 

AeétribromaminO'3'bromobenzène  (bromure  d'orthobromophé- 
3vi»cétylazote  C«H*Br.AzBr.C0.CH3.  —  Préparation  analogue 
•  «a  î^récédente.  Prismes  jaune  pâle,  fondant  à  150-152**  avec  légère 
iKoa^toisitLoa.  a.  hébert. 

CUomret  d*azote  dérivés  de  la  métachloroacétanilide  et  leur 
tmiforiiiatioii  ;  F.  D.  CHATTAWAT,  K.  J.  P.  ORTON  et  W.  H. 

mTLET  iCbem.  Soc,  t.  77,  p.  800;  7.1900.  —  Poursuivant 
Wnrs  étude»  sur  les  chlorures  d'azote  substitués,  les  auteurs  ont 
i«vf*ré  un  certain  nombre  de  corps  dont  voici  les  principaux  ; 

ÀeéijlebloramiiKhmétachlovobettzène  (chlorure  de  métachloro- 
it-nylacélylazote)  C«H*Cl.  AzCl.CO.CH».  —  On  traite  la  métachloro- 
bUniijde  par  Tacide  hypochloreux  en  présence  de  bicarbonate  de 
p«Usàe.  Prismes  fondant  à  QS"",  solubles  dans  le  pétrole  léger.  A 
rixud,  la  solution  acétique  s'hydrolyse  ;  à  froid  au  bout  de 
pfoétfnrs  jours,  on  obtient  les  3  :  4  et  2  :  5-dichloroacétanilide. 

ÀeétjtebloraminO'S  :  4'dicblorobenzène  (chlorure  de  8  :  4-di- 
'torsphéoylacétylazole)  C«H»CI«.A2C1.C0.CH».  —  Préparation 
satûigue.  Aiguilles  prismatiques  fondant  à  92**  ;  la  transformation 
■rirtrulaire  est  très  lente. 

Ae^tylcbloramiDO'2  :  S-dicblorobenzène  (chlorure  de  2  :  5-di- 
dtet^énylacétylazote)  C«H»Cl«.AzCl.C0.CH3.  —  Préparation 
Kahpne.  Prismes  fondant  à  73®.  Transformation  lente. 

AfriHcblorannnO't  :  4  :  5  -  trichlorobenzène  (chlorure  de 
t  4  ;  !vtrichlorophénylacétylazote)  C«H«Cl».AzCl.C0.CH3.  — 
f*n6w»?:i  fondant  à  OB'".  La  transformation  moléculaire  s'effectue  en 
MiilkfO  aoélique  dans  un  tube  scellé  chauffé  à  150-170**  pendant 
t»  %  b»*are3  ;  il  se  produit  en  même  temps  une  hydrolyse  considé- 


At^rîchloraminO'2  :  3  :  4'tricblorobeûzène  (chlorure  de 
t  S  :  i^richlorophénylacétylazole)  C«H«CP.AzCl.C0.CH3.  — 
Prum«s  fondant  à  113-114*.  Mêmes  observations  que  ci-dessus 
yMT  la  transformation. 

Ac^tr!cbloraminO'2  :  S  :  6-trieblorobenzène  (chlorure  de 
l  $  :  ft-thchlorophénylacétylazote)  C«H*C13.AzCl.COCH3.  — 
F'n^nes  fondant  à  li6«.  Mêmes  observations  que  ci-dessus  pour  la 
truvfonuattoo. 

•oc  cxni..  9*  s^a-,  t.  xxvi,  1901.  —  Trar.  étrang.  4 


60  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Acétylcbloramin(h2  :  S  :  4  ;  ô-tétracblorobenzcne  (chlorure  de 
2  :  8  :  4  :  6-tétrachlorophénylacétylazote)  G«Ha*.AzCl.CO.GH». 
—  Prismes  fondant  à  97®.  a.  hi^bert. 

Sur  les  dérivés  chlorés  et  bromes  de  To,  de  la  m  et  de  la  p.- 
nitro-a-acétanilide  substitués  à  Tazote  ;  F.  D.  CHATTAWAT, 
K.  J.  P.  ORTON  et  R.  C.  T.  EVANS  {D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  3057; 

12.11. 1900} Pour  faire  suite  à  leurs  travaux  préctklenls  (FiaU, , 

t.  24,  p.  254)  les  auteurs  ont  étudié  les  dérivés  chloro  et  bromo- 
aminés,  que  l'on  peut  obtenir  au  moyen  des  trois  nitro-acétanilides, 
pour  constaler  l'influence  que  pourrait  avoir  le  groupe  «  nitro  »  sur 
la  transposition  de  Tatooie  d'halogène  de  l'azote,  à  un  des  atomes 
de  carbone  nucléaire  en  o  ou  p. 


Az<x 


Az<i^ 


Il  résulte  de  leurs  recherches  que  la  transposition  est  la  plus 
nette  si  on  abandonne  à  la  température  ordinaire  les  dérivés 
ci-dessus  en  solution  acétique.  L'anilide  substituée  cristallise  dans 
le  véhicule  de  la  réaction  et  le  rondement  est  quantitatif;  cette 
méthode  est  applicable  pour  tous  les  dérivés  de  TacétaniHde  étudiés 
par  les  auteurs,  lorsque  les  positions  m  et  p  sont  occupées  et  pour 
les  dérivés  bromo-aminés  de  Tacétanilide  lorsque  une  position  o 
et  la  position  p  sont  substituées  par  l'halogène.  Pour  ce  qui  con- 
cerne les  dérivés  chloro-aminés  de  cette  catégorie,  il  est  néces- 
saire de  les  chauffer  en  tube  scellé  avec  l'acide  acétique  à  130- 
140**.  Les  dérivés  deToet  de  la  p.-acét.-toluide  se  transposent  tous 
relativement  facilement  à  la  température  ordinaire. 

Lorsqu'il  y  a  un  groupe*  nitro  »  la  transposition  intramoléculaire 
est  plus  difficile.  Les  dérivés  de  la  m  et  de  la  p.-nitro-acétanilide 
se  transposent  lentement  ;  les  acélylchloramino  etacétylbromamino- 
o.-nitrobenzènes  ne  se  transposent  pas  à  la  température  ordinaire 
mais  en  chauffant  on  peut  obtenir  la  2-niti'0-4-chloraniline  et  la 
2Hiitro-4-bromaniIine.  f.  revehdin. 


'. 


\ 


CHIMIE  OHGANIQUE  51 

Svqaêlqnfs  nouTeanx  dérivés  formiques  de  Thydroxyl- 
aine;  6.  SCHROETER  et  M.  PESCHKES  (D.  cb.  G.,  t.  33,  p. 
iiro-1988;  9.7.  1900).  —  Schroeter  revendique  contre  Jones  la 
prionté  de  la  préparation  de  l'acide  formhydroxamique  et  fixe 
if  point  de  fusion  exact  de  cet  acide  à  80^. 

Eo  outre,  il  conclut,  avec  Peschkes,  d'après  l'analyse  du  sel  de 
'"uvre  et  les  expériences  antérieures  de  Biddie,  à  la  formule 

H^XV^jT      ,  généralement  admise,  mais  combattue  par  Nef  et  ses 

Les  éthers  de  l'acide  formhydroxamique  s'obtiennent  par  trans- 

^-isttion  entre  les  éthers  formiques  et  les  hydroxylamines  a-alcoy- 

•-^- Avec  l'a  benzylhydroxylamine  et  le   formiate  d'élhyle,  on 

jienl  ainsi,  selon  la  température,  deux  corps  :  CIH  concentré 

<lique  l'un  à  froid,  mais  non  pas  l'autre,  de  point  d'ébullition  plus 

La  nature  exacte  du  premier  n'est  pas  encore  définie. 
Qtunt  au  second,  fusible  à  31%  c'est  une  forme  cristallisée  de 
'  ^iber  benzylique  de  la  benzaldoxime,  obtenu  déjà  par  Werner  et 

Le  biinple  chauffage  à  160°,  en  l'absence  d'éther  formique,  de 
»*t«n2ylhydroxylamiQe,  donne  naissance  à  Téther  de  la  benzal- 

i'.W.ClP.O.AzH2  =  C«H5.CH=Az.O.CH2.C6H5  +  AzH3  +  H20. 

Ea  vue  d'élucider  la  réaction  avec  Téther  formique,  les  auteurs 
•11  appliquée  à  des  benzylhydroxylamines  substituées  dans  le 
'  jwi.  Ils  ont  ainsi  préparé  les  dérivés  p.-chloré  et  p.-bromé,  mais 
'-'oatpas  obtenu  le  dérivé  p.-nitré. 

l^*»quon  fait  agir  le  chlorure  de  p.-nitrobenzyle  sur  l'acétoxime 
"^^e  en  liqueur  alcoolique,  on  obtient  le  p.-dinitrostilbène  ;  si  Ton 
^**place  iacétoxime  par  la  benzaldoxime,  il  se  fait  de  Télher 
r-  ^itrobenz^iique  de  la  benzaldoxime,  substance  encore  plus  stable 
\^  Un  éthers  non  substitués. 

•-i^  remarque,  qui  s'applique  également  aux  dérivés  chlorés  et 
'''*'^ûé^,  expUque  la  facilité  de  formation  de  ces  corps  dans  les 
"^^^t^oofe  les  plus  diverses. 

L*  p.-bromobenzylhydroxylamine,  chauffée  avec  les  éthers  for- 
**'ï'*eN  donne  uniquement  les  éthers  p.-bromobenzyliques  de  la 
'"^wmobeuzaldoxime  et  les  auteurs  ont  poursuivi  les  conséquences 

^«tte  indication. 

"*  ont  tenté  de  reproduire  le  corps  de  constitution  inconnue. 


52  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

obtenu  par  la  benzylhydroxylamine  et  Tëther  formjque,  et  qu'ils 
présumaient  être  rétherdibenzylique  delaformhydroxamoxime.  Le 
chlohydrate  d'éthyformimide,  agité,  en  solution  alcoolique,  avec 
les  hydroxylamines  a-alcoylées,  forme  nettement  les  éthers  dialco- 
ylés  de  la  formhydroxamoxime  : 


HO 


,f  .HCl  +  2H2.Az.OR  =  HCC  +  AzH*Cl  +  C2H5.0H 

\0C2H5  NAzH.OR 

Ces    éthers   dérivent    d'un    groupe    nouveau    de    substances 

Ar  OH 
R.G<2  û  ojj  que  les  auteurs  désignent  sous  le  nom  d*hydroxa- 

moximes. 

Les  éthers  sont  des  corps  cristallisés,  faiblement  basiques,  for- 
ment des  chlorhydrates  dissociables  par  Teau,  et  qui,  en  présence 
d'alcool,  à  chaud,  donnent  des  chlorhydrates  d'hydroxylamines 
alcoylées.  L'atome  d'hydrogène  lié  à  l'azote  est  remplaçable  par 
un  groupe  acétyle.  h.  copaux. 


Condensation  de  la  dichloriminoquinone  et  de  la  dichlori- 
minonaphtoquinone  avec   les  aminés;  V.  SCHAPOSCHNIKOF 

{Journ,  Soc.  phys.  chiin,  /?.,  t.  32,  p.  198;  1900,  fasc.  3). —  L'au- 
teur a  réalisé  Tunion  d©  la  dichloriminoquinone  et  de  la  dichlori- 
minonaphtoquinone  avec  les  aminés  suivantes  :  aniline,  toluidines 
o  etpdiméthylanilines,  diéthylaniHne,  toluylènediamine  1.2.4,  ben- 
zidine,  naphtylamines  a  et  p,  méthyl-,  éthyl-,  phényl-,  p.-tolyl- 
naphtylamines  p,  diméthylnaphtylamine  a,  diphénylamine,  di-/>.- 
tolylamine,  dinaphtylamine  aa,  dinaphtylamine  ap,  dinaphtylamine 
p  p.  L'union  se  fait  parfois  par  simple  fusion  du  mélange,  mais  en 
général,  il  vaut  mieux  employer  des  dissolvants,  tels  que  Talcool 
ou  Tac.  acétique.  La  nature  des  dissolvants  n'est  pas  toujours  indif- 
férente, non  plus  que  la  température,  pour  une  bonne  marche  de  la 
réaction.  —  Malgré  la  similitude  des  deux  dichloriminoquinones, 
la  seconde  est  plus  apte,  dans  la  plupart  des  cas,  à  donner  des 
matières  colorantes  que  la  première.  Ainsi  la  dichloriminoquinone 
en  réagissant  sur  l'aniline  et  la  p.-toluidine  ne  forme  pas  de  pig- 
ment, tandis  que  la  dichloriminonaphtoquinone  en  fournit;  par 
contre,  les  dinaphtylamines  a  a  et  a  p  ne  donnent  des  pigments 
qu'avec  la  dichloriminoquinone  et  la  dinaphtylamine  pp  avec  ta 
dichlorimiTionaphtoquinone. 

Les  réactions  se  font  selon  le  schéma  suivant,  en  prenant  comme 


CHIMIE   ORG.iNIQUE.  53 

exemple  la    dichloriminonaphtoquinone  et  la  p.-tolyl-naphlyla- 
mjoe  p  : 


/\  /\ 


CH3  CH3 


TL^efois  la  marche  des  réactions  dépend  beaucoup  des  quantités 
feUlives  des  deux  corps  ;  le  plus  souvent,  pour  obtenir  des  matières 
vlonmles,  il  est  nécessaire  ou  au  moins  utile  de  prendre  un  excès 
J'imine.  Jusqu*ici  le  réndemtmt  n'a  pas  dépassé  40  0/0  de  sa  valeur 
théorique.  —  Dans  un  mémoire  ultérieur,  Fauteur  décrira  chacune 
i«  matières  colorantes  qui  se  forment  dans  ces  réactions. 

A.    CORVISY. 

Sir  quelques  nouvelles  matières  colorantes  bleues  de  la 
•Me  des  thiazines;  V.  SCHAPOSCHNIKOF  (Journ.  Soc,  phys. 
'tim.R.^  t.  32,  p.  230  ;  1900,  fasc.  8).— L'auteur  obtient  de  nouvelles 
•Aitiéres  colorantes  en  appliquant  aux  thiazines  les  réactions  qu'il 
«étudiées  précédemment  sur  les  safranines  et  les  indulines,  c'est- 
Mire  les  réactions  des  aminés  primaires  secondaires  et  tertiaires. 

^  pftpare  riminolhiodiphénylimine  Az/^        >>S     par  la  méthode 

^Bemthsen  en  partant  de  la  diphénylamine,  qu'il  transforme  en 
ihKjdipbéoylamine  en  la  chauffant  avec  S;  ce  produit,  purifié  par 
•i^tillttion  et  cristallisation  dans  l'jalcool,  est  traité  à  froid  par 
AzO>H  de  dens.  1,240,  et  l'on  obtient  un  mélange  de  sulfoxyde  de 
«ono-  et  de  dinitrodiphénylamine.  Le  dérivé  mononitré  étant 
^icoup  moins  sol.  dans  Tac.  acétique  cristallisable  et  bouillant 
V^  k  dérivé  dinilré  et  que  la  Ihiodiphénylamine,  l'auteur  a  pu  le 
"•l^w  à  rétat  de  pureté;  cristallisé  dans  l'ac.  acétique  il  forme  de 
P**^  écailles  jaune  gris,  fusibles  avec  décomposition  à  259«.  En 
ftalmsant  par  Sn  et  HCl,  on  obtient  Taminothiodiphénylamine  qu'il 
^  facile  d'avoir  pure.  L'iminothiodiphénylimine  se  prépare  en 
'iijiitûl  l'aminothiodiphénylamine  par   FeCl*  (Bernthsen),  mais 


54  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

l'auteur  a  trouvé  un  nouveau  mode  de  préparation  consistant  à 
diazoter  le  violet  de  Lauth  en  sol.  dans  SO*H*  à  75  0/0  et  à  traiter 
le  produit  par  Talcool;  les  réactions  s'expriment  par  les  équations 
suivantes  (en  supposant  HCl  au  lieu  de  SO*H*)  : 

>?€«H3=AzH-HCl 
A<       >S  +NaAz05  +  HCl 

\n6H3_AyH2.Hni 


OH3-AzH2-HCl 
=  Az 


>5.C6H3oAzH-HGl 


C       >S  +NaCl  +  2H20, 

NC6H3-AZ  :  Az-Cl 


^«H3=AzH-HCl 
Azf        >S  +  Cm^ 

\C»H3-Az  :  AzCl 

vC»H3=AzH-HCl 
=  Azf       >S  +  C2H*0.  +  Az2  +  HGl . 

Cetre  transformation  établit  un  lien  entre  les  pigments  de  la  série 
des  thiazines  et  leur  chromogène  ;  on  peut  passer  directement  des 
premiers  (thionine)  à  ce  dernier  (riminôthiodiphénylimine).  D'autre 
part,  on  peut,  à  Taide  de  ce  chromogène,  obtenir  immédiatement 
une  série  de  pigments  nouveaux,  et,  sous  ce  rapport,  l'action  des 
aminés  sur  riminôthiodiphénylimine  présente  un  caractère  général  ; 
elle  se  fait  souvent  à  froid  selon  Téquation  suivante,  où  nous  pre- 
nons l'aniline  comme  exemple  : 


CôH5-AzH' 


AfH2 


La  leucobase  qui  se  forme  s'oxyde  immédiatement  par  O  de  l'air 
et  régénère  l'imine  primitive  qui  réagit  de  nouveau  sur  Famine, 
et  ainsi  de  suite  jusqu'à  ce  que  la  transformation  soit  totale.  Au 
lieu  de  riminôthiodiphénylimine,  on  pourrait  employer  sa  leuco- 
base. Les  aminés  tertiaires  réagissent  un  peu  plus  difficilement, 
sans  doute  parce  qu'il  doit  y  avoir  séparation  d'un  radical. 

On  a  réalisé  cette  réaction  avec  les  bases  suivantes  :  a)  aminés 
primaires  :  méthylamine,  éthylamine,  benzylamine,  aniline,  tolui- 


CHIMIE  ORGANIQUE.  55 

m.  eip.,  xylidiiie  m.,  anisidine  o.,  pbénétbidinep.,  chlorani- 
0,^  m,  et  p.  naphtylamines  a  et  p;  les  bases  suivantes  réa- 
pbAMii  examine  les  aminés  primaires  :  diamidoazobenzène,  benzi- 
dme,  dianisidine,  toluidine,  amidoacétanilides  m.  et  p,,  toluylène 
dkmioe  ai.,  métbyl-,  étbyl-  et  benzyltoluylènediamines  m.;  b) 
aokiiies  secondaires  :  dimétbylamine,  diétbylamine,  pipéridine, 
métbyiaiuiine,  éthylaniline,  étbyltoluidine  o.,  étbyl-a-napbtylamine, 
tetuyl-s-naphtylamine;  c)  aminés  tertiaires  :  trimétbylamine, 
dn^flamine,  dtmétbyl-o.-toluidine,  dimétbyUp.-toluidine. 

Tous  les  pigments  ainsi  obtenus  sont  bleus,  mais  avec  des 
•unces  qui  vont  presque  du  vert  au  violet.  Ils  sont  très  stables 
^é-à-vis  de  la  lumière,  des  acides  ei  du  savon. 

Lautear  décrit  avec  quelques  détails  la  préparation  et  les  pro- 
|<^tês  de  quelques-uns  de  ces  corps  et  de  leurs  sels  les  plus  im- 
(«fiants  :  la  phénylthionine,  To.-tolylthionine,  la  diméthylthionine 
MO  symétrique.  Cette  dernière  est  identique  au  bleu  de  gentiane 
(km  la  fabrication  en  partant  de  la  diméthyl-p.-phénylènediamine 
M  symétrique  est  brevetée  par  l'usine  Geigy  de  Baie.  Elle  a  jus- 
<p*id  été  peu  étudiée.  Une  sol.  bouillante  de  NaOH  la  transforme 

«  dimétbjilhionoline  (CH»)«Az.C«H»<^^C«HM)  et  en  thionol 

Le  i^emier  de  ces  corps  est  insol.  dans  les  alcalis  et  se  dépose 
A  petits  cristaux  ayant  Téclat  du  cuivre;  il  est  peu  sol.  dans  l'eau 
PRf  phis  sol.  dans  Falcool  avec  une  teinte  rappelant  le  violet  de 
iMh,  mais  avec  une  fluorescence  plus  épaisse  et  rouge  foncé.  Sa 
«ûL  daas  SCHH*  conc.  est  violette;  par  addition  d'eau  elle  devient 
^^.  puis  de  nouveau  violette.  —  Le  thionol  reste  en  sol.  dans 
fatcaii  avec  une  belle  couleur  rouge  carmin.  —  Quant  à  la  dimé- 
(^iUttOQine,  elle  se  dissout  dansSO*H*  avec  une  teinte  vert  jaune; 
f<f  «ddition  d'eau,  la  teinte  passe  au  vert  bleu  puis  au  bleu. 

Tous  les  pigments  décrits  par  Tauteur  ont  un  pouvoir  colorant 
I^  utteose  que  le  bleu  de  méthylène,  et  ils  présentent  la  même 
^^f^^^nce  aux  acides  au  savon  et  à  la  lumière. 

l'êsuliedece  travail  que  :  !•  l'iminothiodiphénylimine  est  le 
'^^'^le  chromogène  des  matières  thiaziniques  ;  2*  par  leurs  rela- 
ï»'-*»  chimiques  avec  leur  chromogène,  les  couleurs  thiaziniques 
*^  te»  analogues  des  safranines  ;  3*  Taction  des  aminés  sur  les 
'"■tifres  contenant  un  azote  azinique  tnvalentet  une  place  libre  en 
P*'*!  reiativenient  à  cet  azote  paraît  être  une  réaction  aussi  géné- 
^  dans  la  série  des  thazines  que  pour  les  safranines  et  les  indu- 

■**•  A.  CORVISY. 


66  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Sur  les  cétones  de  Tanthracéne  ;  Ed.  LIPPUANN  et  P.  KEPPICH 
(Z>.  cb.  G.,  t.  33,  p.  3086  ;  12.11 .1900).  —  On  sait  que  la  faculté 
de  réagir  d'un  oxygène  quinonique  avec  le  chlorhydrate  d'hydro- 
xylamine  est  diminuée  lorsque  les  deux  atomes  d'hydrogène  en 
position  ortho,  sont  remplacés  par  des  résidus  alcooliques  ou  par 
des  halogènes;  on  sait  aussi  que  la  tétra  et  la  pentaméthylphloro- 
glucine  sont  indifférentes  vis-à  vis  la  phénylhydrazine  et  Thydro- 
xylamine  et  que  les  acides  benzoïques  et  méso-anthracènecarbo- 
niques  substitués  en  ortho-  ne  fournissent,  d'après  la  règle  de 
Victor  Meyer,  aucun  éther  par  l'action  de  l'alcool  et  de  racide 
chlorhydrique. 

En  tenant  compte  de  toutes  ces  observations  on  pouvait  supposer 
que  lorsqu'on  remplace  dans  la  molécule  de  l'anthracène  un  atome 
d'hydrogène  placé  en  position  méso  par  un  résidu  acide,  la  forma- 
tion des  hydrazones  et  des  oximes  serait  entravée  par  le  fait  de  la 
position  voisine  des  deux  atomes  de  carbone  du  noyau  benzénique 
latéral.  Les  recherches  des  auteurs  sur  ce  sujet  ont  confirmé 
cette  supposition.  Ils  indiquent  dans  leur  mémoire  la  méthode  de 
préparation  de  l'anthraphénone,  puis  ils  décrivent  son  oxydation  et 
sa  réduction.  Ils  ont  encore  préparé  la  nitro-anlhraphénone,  ainsi 
que  le  tribenzoylanthracène  et  son  dérivé  tétrahydrogéné. 

F.  RKVERDIN. 

Formes  racémiques  et  optiquement  actives  de  l'amarine  ;  H. 
Lloyd  SNAPE  (CAe/n.  Soc,  t.  77,  p,  778;  7.1900).  —L'auteur  a 
constaté,  conformément  à  l'hypothèse  de  Japp  et  Moir,  que  Tiso- 
amarine  est  la  forme  racémique  de  l'amarine.  L'isoamarine,  opii- 
quement  inactive,  se  résout,  au  moyen  de  l'acide  tartrique,  dans 
les  tartrates  acides  des  bases  droite  et  gauche,  le  sel  de  la  dexlro- 
base  étant  le  moins  soluble.  Des  tartrates,  on  précipite  les  bases 
par  l'ammoniaque  ;  elles  ont  un  pouvoir  rolatoire  de  -|-  62**,02  pour 
la  première  et  de  61**,30  à  58**,65  pour  la  seconde  qui  est  difficile 
à  obtenir  à  l'état  pur.  Elles  cristallisent  dans  le  système  du  prisme 
orthorhombique,  avec  hémiédrie  sphénoïdale.  Le  mélange  des  deux 
isomères  en  solution  alcoolique  reforme  la  base  racémique. 

A.  HÉBERT. 

Sels  isomériques  partiellement  racémiques  contenant  de 
Tazote  pentavalent  (parties  1  à  6).  Bromocamphorsalfonates, 
chlorocamphorsulfonates  et  cis-Tr-campbanates  d'bydrinda- 
mine;  Frédéric  SUnley  KIPPING  {Chem.  Soc,  t.  77,  p.  861  ; 

7.1900).  —  Ce  mémoire,  extrêmement  étendu  renferme  les  six 
parties  suivantes  : 


CHIMIE  ORGANIQUE.  57 

i*  BromocampbosuUbnates  d'bydrindamine  isomériques  ; 

^  Rotations  spécifique  et  moléculaire  des  bromocamphosulfo- 

d'hydrindamine  ; 
3*  CSiiorocamphosulfonates  d'hydrindamine  isomériques  ; 

I*  Rotations  spécifique  et  moléculaire  des  chlorocamphorsulfo- 
laV-s  dliydrindamine  ; 

S*  Cis-x-camphanates  d^hydrindamine  ; 

^  Rotations  spécifique  et  moléculaire  des  eis-^r-camphanates 
rhjdnxidamiae. 

Nous  renvoyons,  pour  ces  études,  au  mémoire  original. 

A.    HÉBERT. 

Costribotioii  à  la  connaissance  de  la  cytisine  et  de  quelques- 
éa  ses  dérivés  alcoylés;  A.  RAUWERDA  (Arcb.  d.  Pharm., 
.  p.  477-487;  31.8.1900).  —  Mode  de  préparation  de  la  cyti- 
*.->*.  Se  présente  en  cristaux  anhydres,  incolores,  vitreux,  rhom- 
i»:ïÉièxDiédnques,  très  réfringents.  Solub.  dans  H*0=i;i,28; 
U!feCHa*  =  i:2;  dans  CH»0H.C«H50H.C«H«,  etc.  P.  rot.  dans 
H«»j  =  — i±0-;  dans  C*HH)H  =  — 100*»  ;  dans  CHC13  =  — 65°,2, 
»aibres  qui  varient  du  reste  avec  la  température  et  la  concentra- 
*«  c  des  solutions.  L'auteur  a  soumis  à  une  étude  semblable  :  la 
*«th)lcj'tisine  solide  C"H«3Az«.CH3  +  2  H«0,  pour  laquelle 
t^=— iâO»dansH«0;  l'éthylcytisine  liquide C«<H«3Az«0.C«H^'  la 
ttjicjiisine  solide  f.  à  55-56**  et  donne,  dans  CHCl^,  a^^^-}- 112^ 

A.  DBSGREZ. 


Séiivés  chlorés  de  la  pyridine  (6""  partie).  Orientation  de 
ftanears  ehloraminopyridines  ;  W.  J.  SELL  et  F.  W.  DOOTSON 
I  CAan.  Soe.^i.  77,  p.  771  ;  7.1900). — Les  auteurs  ont  poursuivi 
I  itriTè  reebdrches  sur  les  dérivés  chlorés  de  la  pyridine.  Les  deux 
!  «"noposés  qui  résultent  de  Faction  de  l'ammoniaque  sur  la  penta- 
!       càioropyridine  sont  représentés  par  les  formules  1  et  II. 

CI  AzH2 

ci/\ci  ci/\ci 

Cll^AzH»  ^\J^ 

Aa  Az 


:i 


I 

I 

I  1.  '  II. 

Ceâ  deux  composési  chauffés  avec  Tammoniaque  à  haute  tempe- 


58  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

rature  donnent  la  môme  diaminotrichloropyridine  : 

AzH2 

ci/\ci 

GiIJazH2 
Az 

L'aminotrichloropyridine,  obtenue  par  Taction  de  Tammoniaqi 
sur  l*acide  tétrachloro-isonicotinique  possède  la  formule  : 


Enfin  l'aminotrichloropyridine  provenant  de  l'action  du  carbonat 

de  soude  sur  un  composé  contenant  deux  chaînes  pyridiques  répon 

à  la  formule  : 

Cl 

Cl/Nci 


r>' 


Az 

Partie  expérimentale.  —  Tétracbloro-S-aminopyridine  de  / 
S  :  4  :  ô-iricbloro-S-amittopyridine,  —  Ce  dernier  composé  es 
chauffé  en  tube  scellé  pendant  4  .heures  à  220-225<'  avec  du  per- 
chlorure  de  phosphore.  En  traitant  par  Teau  et  distillant  dans  ui 
courant  de  vapeur,  on  a  obtenu  la  tétrachloro-2-aminopyridine. 

Conversion  de  la  S  :  4  :  ô-iricbloro-S^aminopyridine  dans  h 
8:4: 5'lricblorO'2'hydroxypyridine.  —  Le  composé  dissous  dans 
Tacide  sulfurique  a  été  additionné  de  nitrite  de  potassium  et  chauffée 
au  bain-marie;  il  cristallise  de  fines  aiguilles  solubles  dans  l'alcool» 
l'acide  acétique  et  les  solvants  organiques.  Ce  composé  forme  des 
sels  d'ammonium,  de  sodium,  de  potassium  et  d'argent. 

Conversion  de  la  S  :  4  :  ô'tricbloro-S^bydroxypyridiae  dans 
la  2  :  3  :  4  :  ô-tétracbloropyridine,  —  Le  corps  précédent  a  été 
traité  parToxychlorure  et  le  perchlorure  de  phosphore  et  le  mélange 
traité  par  Teau  et  distillé  dans  un  courant  de  vapeur.  On  a  obtenu 
une  huile  se  prenant  en  cristaux  fondante  21-23S*  de  2 :  8 :  4 : 5-tétra- 
chloropyridine. 

Conversion  de  la  3:5 :6-trieblorO'S'aminopyridine  dans  la  tétra* 
cblorO'2-aminopyridine,  ^~  La  trichloroaminopyridine  mélangée 
d*oxychlorure  et  de  pentachlorure  de  phosphore  est  chauflée  en 


CHIMIE  ORGANIQUE.  59 

icDe  seeUê  pendant  4  heures  à  220-225''  et  après  traitement  par 
F  MO  H  distillation  dans  un  courant  de  vapeur,  on  obtient  des 
<ns«inx  roodant  à  174-175*  de  tétrachloro-2-aminopyridine. 

A.   HÉBBHT. 

UÊiê  da  tp«ctr6  d^absorption  de  rortho-ozycarbanile  et  de 
MéiriTés  alcoylès  en  relation  aTecle  tautomérisme  ;  Walter 
M  liBTLET,  James  J.  DOBBIE  et  Pbotios  6.  PALIATSEAS 
a»™.  Soe.,  L  77,  p.  839;  7.1900).  —  On  connaît  deux  dérivés 
'^Jïyiupies  de  l'ortbo-oxycarbanile  CH^AzO'.  Au  premier,  qui 
'«itieiit  directement  par  Faction  de  l'iodure  d'éthyle  surTortho- 
c^Fv^ile,  on  attribue  la  constitution  d^une  lactame.  Le  second, 
•Rpvé  par  raction  de  l'orthoamidophénol  sur  Timidocarbonate 
'•*^<b)1e  est  considéré  comme  une  lactime.  Pour  rechercher  laquelle 
''':cs  structures  on  doit  attribuer  à  Tortho-oxycarbanile,  les  auteurs 
^  ptetographié  les  spectres  d'absorption  des  trois  composés  ; 
('itiderortbo-oxycarbanileest  presque  identique  à  celui  deTélher 
^«^tiBique  ;  celui  de  Tautre  éther  a  une  absorption  générale  moindi*e 
^  oae  btnde  d'absorption  moins  persistante.  On  en  conclut  que 
I«i^(H>xycarbanile  et  son  éther  lactamique  possèdent  en  solution 
ttstrocture  cétonique,  ou,  si  la  solution  e^tun  mélange  de  modi- 
Liuou  tautomères,  que  la  structure  cétonique  y  prédomine  sur 

''aoUjUe.  A.    HUBERT. 

%ctre  d'âbtorpiioii  ultra  Tiolet  de  plusieiirs  composés 
<*^éi  à  chmiiie  fermée  (2*  partie).  Diméthylpyraiine,  heza- 
*>%itea  tt  iètrâbydrobenséne  ;  Walter  Noël  HARTLET  et 
^"■•i  1.  DOBBIE  (CheiD.  Soc,  t.  77,  p.  846;  7.1900).  —  Les 
*ste«  ont  observé  que  la  diméthylpyrazine  possède  un  spectre 
'  ^"Bée,  cette  bande  d'absorption  étant  à  la  fois  plus  étendue  et 
'^■^persistante  que  celle  de  la  pyridine.  Cette  observation  montre 
^  ttsde  plus  la  connexion  intime  entre  le  phénomène  de  l'absorp- 
^'iiMective  et  la  structure  benzénoïde.  Elle  a  un  autre  intérêt, 
•%  i«  nttaehe  à  la  question  de  la  constitution  de  Tacide  cyanurique. 
*^PJTidine  contient  une  fois  le  groupe  -C=Az-  dans  le  noyau 
^^'■éaiqiue;  la  diméthylpyrazine  le  contient  deux  fois;  la  formule 
i'^^^in^nicnt  proposée  pour  Tacide  cyanurique  le  renfermerait 
^* bis;  si  cette  formule  était  exacte,  le  spectre  de  l'acide  cyanu- 
^iv  devrait  posséder  une  puissante  bande  d'absorption,  plus 
*^*«  que  celle  de  la  pyrazine.  Or,  les  récentes  recherches  de 
***^  oot  montré  que  cet  acide  n'avait  pas  de  bande  d'absorption. 

uVoflifthylène  et  le  tétrahydrobenzène  purs  se  sont  montrés 


60  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGEKS. 

beaucoup  plus  diactiniques  que  le  benzène  et  n'ont  pas  présen 
l'absorption  sélective.  a.  hebert. 

Sur  quelques  dérivés  de  la  strychnine;  P.  J.  TROWBRIDG 

{Arch.  d.  Pbarm.,  t.  238,  p.  241-253;  12.6.1900).—  Ménétri^ 
avait  entl'epris,  à  l'aide  du  bromure  d'éthylène,  l'étude  des  dériv< 
de  la  strychnine.  L'auteur  reprend  ce  travail  et  montre  que  Tactic 
du  réactif  précité  conduit  à  la  formation  d'un  bromure  de  brome 

éthylstrychnium  C««H*«AzO«.Az<^^^*^^  11  passe  au  chlorui 

correspondant  et  en  fait  les  sels  doubles  d'or  et  de  mercui'e.  Pi 
l'action  de  Ag*0  fraîchement  ppté,  le  bromure  précédent  donne  u 
dérivé  vinylique  dont  les  dérivés  et  les  principales  réactions  soi 
analogues  à  celles  du  corps  générateur.  Par  l'action  du  bromui 
de  propylène  sur  la  strychnine,  on  n'obtient  que  le  bromhydrat 
de  la  base;  au  contraire,  le  bromure  de  triméthylène  donne  nais 
sance  à  un  composé  résultant  de  la  combin.  de  2  moléc.  de  bas 
avec  1  moléc.  de  bromure  : 

G2iH22A£OUz<^j^p 

2  G2Ï  H32 A£02 A  z  -}-  CH2Br.CH2-CH2Br  =  CH2 . 

I 

C'est  donc  une  réaction  analogue  à  celle  que   donne  Az(CH^ 
avec  les  mêmes  bromures.  A.  dssgrez. 


Remarques  sur  la  recherche  quantitative  du  chloral  et  di 
chloroforme  en  toxicologie;  C.  KIPPENBEB6ER  {Aich.  d 
Phartn.,  t.  238,  p.  81-100;  20.3.1900).— L'auteur  donne  la  des- 
cription et  le  mode  de  fonctionnement  d'un  appareil  qui  penne 
d'eflectuer  la  recherche  quantitative  du  chloroforme  en  mettant  i 
profit  la  décomposition  de  ces  substances  par  les  alcalis  ave( 
production  de  CO  .Ce  gaz  est  recueilli  dansune  solution  de  chlorurt 
de  palladium.  Le  métal  déposé  par  réduction  est  pesé  :  100  p.  de 
Pd  corresp.  à  156,02  d'hydrate  de  chloral  et  à  112,6  de  chloro- 
forme. A.  DESGREZ. 

Remarques  sur  le  dosage  de  la  santonine;  J.  KATZ  (Arcb.  d, 
Pharm.  t.  238,  p.  100-102;  20.3.1900).—  Article  contenant  une 
discussion  de  la  méthode  de  dosage  de  la  santonine  pai»  le  procédé 
de  M.  Thaeter.  a.  desgrez. 


CiilMlË  ORGANIQUE.  61 

Sftfla  présence  des  coumarones  homologues  dans  le  goudron; 
1.  STOERMER  et  J.  BOES  (D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  3013  ;  12.11.1900). 
—  L'on  des  auteurs  et  von  Finckh  ont  observé  en  1897  que  les 
liomArones  polymères  se  décomposaient  à  la  distillation  sèche  en 
l^riAe  en  régénérant  le  corps  le  plus  simple,  en  partie  en  donnant 
MT  élimination  des  phénols  ;  on  pouvait  mettre  à  profit  cette 
otoTvation  pour  isoler  les  homologues  de  la  coumarone.  La 
lanuere  de  ces  réactions  qui  se  passe  d'après  l'équation  : 

C«H«0  =  C^HS-OH  +  2  G , 

'cnut  fournir  avec  les  homologues  supérieurs  de  la  coumarone  des 
s  des  xylénols,  etc.,  ce  qui  donnerait  des  indications  sur  la 
de  ces  homologues,  en  supposant  toutefois  que  les  groupes 
ftr^yiiques  ne  se  trouveraient  pas  dans  le  noyau  furanique.  La 
1  *'{  k  2-mélhylcoumaroue  par  exemple  fournissent  par  élimination 
f'%  groupe  méthylique  du  phénol  pur. 

Les  reclierches  des  auteurs  ont  montré  que  la  décomposition  des 
'*  asurooos  polymères  ne  se  passe  pas  exclusivement  d'après  les 
f^-Mions  indiquées  ci-dessus,  mais  qu'il  se  forme  lorsqu'on  opère 
w*  i\f  Jurandes  quantités,  à  côté  de  produits  à  point  d'ébullition 
i»,  de>  composés  à  point  d'ébuUition  élevé  (au-dessus  de  300**). 
~  Knemer  et  Spilker  ont  constaté  dans  les  premiers  la  présence 
tfr<hyibenzène  se  formant  par  réduction  ;  quant  aux  seconds,  ils 
•ticTDaenl  probablement  des  produits  de  condensation  de  la 
L'juoarone  avec  elle-même. 

1rs  méthylcoumarones  polymères  extraites  du  goudron  se  com- 
;-wteût  de  la  même  manière  que  la  coumarone  elle-même.  Le  pro- 
<-n  qu^  le^  auteurs  ont  étudié  se  trouve  dans  la  partie  du  goudron 
•^siiilant  de  185-195**  ;  il  renferme  outre  des  hydrocarbures  non 
jolTiût-nsés,  principalement  de  l'indène  et  trois  ou  quatre  méthyl- 

(W     O 

cm 


I.  II.  m.  IV. 


u  posiUon  du  groupe  méthylique  dans  les  n***  II  et  III  n'a  pas  été 
<i*Miiimér  d'une  manière  absolument  sûre.  Le  n*  I  se  trouve  en 
p««»  grande  quantité,  tandis  qu'on  aurait  pu  s'attendre  à  trouver 
^les  n"^  11  et  III  prédomineraient,  si  l'on  suppose  que  la  couma- 


62  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS 

rbne  et  ses  homologues  représentent  des  produits  secondaires  d 
formation  du  phénol  ou  des  crésols.  Il  n'est  pas  invraisemblabli 
que  la  coumarone  se  forme  par  condensation  du  phénol  et  di 
l'acétylène  : 

G6H5 .  OH  +  C2H2  =  C^H»/      "^CH  +  H» , 

et  si  l'on  tient  compte  du  fait  que  la  6-méthylcoumarone  peut  ùin 
obtenue  synthétiquement  et  plus  facilement  que  ses  isomères  ai 
moyen  du  crésoxyacétol  correspondant,  il  paraît  compréhensibit 
que  l'o-crésol  se  trouve  en  plus  grande  quantité  que  ses  isomères 
dans  les  produits  de  la  décomposition  pyrogénée. 

Les  auteurs  n'ont  pas  séparé  les  diverses méthylcoumarones,  maii: 
ils  se  sont  contentés  de  constater  dans  les  produits  de  décompo^ 
sition  la  présence  des  trois  crésols  et  de  les  caractériser  ;  c'est  c^ 
qui  fait  le  sujet  de  la  partie  expérimentale  de  leur  mémoire.  lis  ont 
aussi  étudié  une  fraction  du  goudron  distillant  de  215-225"^  de 
laquelle  ils  ont  isolé  une  diméthylcoumarone  qui  leur  a  donné 
comme  produit  de  décomposition  entre  autres,  le  m.-xylénoi 
asymétrique.  f.  reverdin. 

Nouvelles  recherches  sar  rinvertine  ;  M.  KÔLLE  (Zeil.  phys. 
Cb.,  t.  29,  p.  429-446  ;  9.6.1900).  —  De  l'invertine  préparée  d'après 
le  procédé  d'Osborne  a  été  décomposée  en  tube  scellé  à  100**  par 
de  l'acide  chlorhydrique  concentré  pendant  3-10  heures.  Après 
élimination  des  substances  humiques  et  de  HCl,  on  a  isolé  du 
liquide,  à  l'aide  de  la  p-bromophénylhydrazine  et  de  l'acétate  de 
soude,  la  p-bromophénylhydrazone  du  mannose,  cristallisée  eu 
tablettes  soyeuses  et  fusible  (après  chauffage  rapide)  à  208-210°. 
Le  rendement  en  mannose  a  été  de  "SO  0/0.  Avec  l'acide  sulfurique 
étendu  l'invertine  donne  de  même  du  mannose.       e.  lambung. 

Sur  l'huile  de  nôroli  ;  H.  WALBAUM  {D.  ch.  G.,  t.  33,  p.  29U4  ; 
12.11.1900).  — Réclamation  de  priorité  au  sujet  delà  première 
publication  scientifique  sur  la  présence  de  l'éther  méthylique  de 
l'acide  anthranilique  dans  l'huile  de  néroli,  en  réponse  à  un  article 
publié  sur  le  même  sujet  et  à  diverses  publications  de  E.  et  H. 
Erdmann  (//w//.,  t.  24,  p.  847).  f.  reverdin. 

Les  principes  des  essais  rôAractomôtriques  du  beurre;  A* 
PARTHEIL  et  J.  v.  VELSEN  {ArcL  d.  Pharni.,  t.  238,  p.  261.299; 
12.6.1900).  —  Historique  de  ce  genre  de  recherches;  les  auteurs 


CHBOE  ORa\NlQUE.  6S 

déterminent  ensuite  les  indices  réfractométriques  de  quelques 
Hhers  neutres  de  la  gtycérine,  et,  en  particulier»  de  ceux  qui 
entrent  dans  la  constitution  du  beurre.  Ils  sont  ainsi  ament^  à 
donner  la  préparation  et  les  propriétés  caractéristiques  des  triacé*- 
tme,  tributyrine,  trilaurine,  tripalmitine,  trisléarine,  trioléine;  en 
terminant,  ils  établissent  une  comparaison  enti*e  les  indications 
foomies  par  les  indices  d'iode  et  réfractoinélrique.      a.  desgrez. 

Siiai  Tolnmétrique  du  sirop  d'iodure  de  far;  E.  RUPP(/l/v/i. 
IPharm.  t.  238,  p.  159-160;  20.8.1900).—  Pour  effectuor  col 
fssêi,  on  ajoute  à  5  gr.  de  sirop  étendus  d*oau  acidulée  juir 
S<>H*,  KMnO*  à  1/100*  jusqu'à  coloration  persistante;  on  ajoute 
Haobout  de  2  à  3  heures.  On  abandonne  de  nouveau  pendant 
wheore  et  titre  1  par  de  rhyposulfile  à  1/10  N.  On  a,  en  oITol  : 

I*         lOFeP  +  6MnO*K  +  -24SOiHa 

=  iO  1 4-  6 SO*Mn  +  5 (S0*)3Fe»  4-  3 S0*K2  +  24 IPO . 

?  5(SO*)3Fe2-flOKI  =  10I  +  10SO*Fe  +  5SO*K2. 

Ce»  équations  montrent  que  lOFel*  donnent  naissance  à  30L  — 
i  ce  d'hj'posulfite  correspond  à  0,2066  0/0  de  FeP  du  sirop. 

A.    DEBQREZ. 


à  rétuda  du  aéné;  A.  TSCHIRCH  et  E.  HIEPE 
ircè.  d,  Pbfirm.,  t.  238,  p.  427-449;  81.8.1900).  —  Historifjuo 
^  U  question.  Les  auteurs  donnent  le  mode  d*extroction  el  les 
pryjciélés  de  quelques  substances  extraites  des  feuilles  de  n/uié  : 
f«r  leaa  on  peut  séparer  une  rbamnétine  qu'ils  n'ont  pas  réiH^i 
«  pcmôer,  une  anthraglucosennine  dont  on  peut  séparer  une  émo- 
W,  de  Tac.  chrysophanique  et  une  glucosennine,  cristal,  en 
*«?Tulie3,  f.  163*  et  semblant  iHre  un  glucoside,  car  elle  réduit  la 
■M- 4e  Fehl.  après  hydrolyse  par  les  acides.  Par  Tacétone,  on  f^Mit 
'ï^ire  une  isoémodine  présentant  la  compos.  et  les  propriéf/'s 
<^  iVmodine,  mais  s'en  distij^iant  par  sa  solub.  dans  l'éthf^r  rie 
P^tfoter;  une  rbamnétine,  sol.  dan^  l'acétone  mais  peu  s^^l,  i\Hu^ 
letbpret  Talcooi;  rautenr  propo««  de  V^ppeier  ■senna-rliamnétine 
îiwr  la  di-stinguer  de  la  rhvuùfr^^z^  proprement  dite  dont  elle  e-t 
*flw»le.  Le  mémoire  8e  tercb.::^  p^r  ht*e  étude  de  Tac.  fMUHr- 
'«^qae  et  nae  comparaL-oo  'it  -a  ^4^^  >r*  <2.:Térerit->  séné»,  ha->;e 
«'^nrleoeor  en  corp**  d^-.r-i::*  ^*.  r^ctlo^s  de  roxjrné'h;!- 


64  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

Sur  le  baama  résineux  de  V  «  abies  pectinata  »  (térébenthine 
de  Strasbourg);  A.  TSCHIRCH  et  G.  WEIGEL  {Arch.  d.  Pbarm, , 
t.  238,  p.  411-427;  31.8.1900).  —  La  térébenthine  de  Strasbourg 
renferme  une  partie  résineuse  contenant  des  ac.  libres  dont  l'un 
seulement  peut  cristal.  Celui  que  Ton  extrait  par  Am'CO^,  Tac. 
abiénique  C*^H*<>0*,  ne  donne  pas  de  cristaux.  Celui  que  Ton 
enlève  par  CO^Na*  répond  à  la  form.  C*®H*80«;  c'est  Tac.  abiéto- 
lique,  cristallisable,  ressemblant  à  d'autres  produits  résineux  cris- 
tal., en  particulier  à  Tac.  laricinolique.  Par  Taction  du  même 
réactif,  on  extrait  d'autres  ac.  amorphes,  notamment  les  ac.  a  et 
p-abiétinoliques*,  séparables  par  Tacétate  de  Pb  en  sol.  alcool. 
Tous  deux  répondent  à  la  form.  C*®H**0*.  La  même  portion  de 
cette  essence  renferme  encore  une  résine,  Tabiétorésène  C**H*^  ; 
une  huile  éthérée,  séparable  par  la  vapeur  d'eau,  présentant  une 
odeur  aromatique  agréable  qui  la  distingue  des  autres  essences  de 
conifères.  Le  baume  renferme,  en  outre,  des  traces  d'ac.  succi- 
nique,  un  peu  de  matière  amère  et  colorante  et  seulement  une 
minime  fraction  d'impuretés.  Les  proportions  de  ces  divers  consti- 
tuants de  la  térébenthine  de  Strasbourg  correspondent  à  8-10  O/O 
pour  Tac.  abiénique;  1,5  à  2  0/0  d'ac.  abiétolique;  46  à  50  O/O 
d'ac.  abiétinolique,  24  à  80  0/0  d'huile  éthérée,  12  à  16  0/0  d'abift- 
torésène.  a.  desorez. 

Sur  le  baume  résineux  de  Tables  canadensis  (baume  du 
Canada);  A.  TSCHIRCH  et  E.  BRUHING  (ArcL  d.  Pharm.,  t.  238, 
p.  487-505;  26.9.1900).  —  Le  baume  du  Canada  renferme  des 
acides  résineux  libres  dont  la  majeure  partie  sont  amorphes,  une 
minime  portion  d'entre  eux  seulement  pouvant  cristaUiser.  Par 
agitation  avec  ^Am)*CO^,  on  obtient  Tac.  canadique  C'^H^^O*, 
précipitable  par  Pb.  Par  agitation  avec  Na*CO*,  on  peut  isoler 
trois  acides  :  Tac.  cananolique,  cristal.  C*^H***0*  :  ce  dernier,  à 
beaucoup  d'égards,  rappelle  lac.  abiétique.  11  s'en  distingue  néan- 
moins par  son  point  de  fusion  et  la  non  précipit.  de  sa  solut.  alcool, 
par  une  solut.  alcool,  d'acétate  de  plomb;  les  ac.  amorphes  a  et 
p-canadinoliques  C*»H^O*.  Tous  deux  présentent  de  nombreux 
points  communs  et  ne  peuvent  se  distinguer  que  par  l'action  de 
Pb.  Les  quatre  ac.  précédents  ont  une  composit.  cenlésira.  ne  dif- 
férant que  par  la  teneur  en  H.  —  Le  baume  du  Canada  renferme 
encore  une  résine  C**H*<^0,  une  huile  éthérée,  des  traces  d'ac, 
succinique.  Les  ac.  se  distinguent  de  la  résine  en  ce  qu'ils  donnent 
les  réactions  de  la  chlolestérine,  réactions  de  Liebermann,  SaU 
kowski,  Macli,  Tschugraef.  a.  desqrbz. 


CHIMIB  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  65 


CHIMIE  6ÉNÉRALE  tT  MINÉRALE 


Smr  roxone  (IV);  A.  LADENBURG  {D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  2282; 
1,10-1900). —  Réponse  à  certaines  critiques  de  M.  Brunck  (ii/rf., 
p.  1832)  au  sujet  de  la  détermination  du  p.  mol.  de  Tozone,  au 
moyen  de  la  mise  en  liberté  de  Tiode  de  Kl.  L'auteur  insiste  sur  ce 
£ut  qu'U  a  opéré  en  liq.  acide  et  qu'il  a  trouvé  un  p.  mol.  voisin 

de  O*  =  48.  L.  BOURGEOIS. 

Ult  le  doaaga  de  roxone;  0.  BRUNCK (Z?.  cb.  G.,  t.  33,  p.  2299; 
1111.1900). —  Réponse  à  des  critiques  faites  par  M.  Ladenburg 
^ihêd, ,  p.  2282)  à  l'occasion  d'un  mémoire  de  l'auteur  (/A/rf.,  p.  1832). 

L.    BOURGEOIS. 

Action  du  permanganate  sur  Teau  oxygénée  et  l'acide  de 
tan;  k.  BAETER  et  T.  TILLIGER  [D,  cb.  G.,  t.  33,  p.  2488-2497; 
IJU.1900).  —  Expérience  do  M,  Dertbelot. —  On  ajoute  {Ann, 
ekim,  pbys.^  5'  série,  t.  21,  p.  176)  à  de  l'eau  oxygénée  une  sol.  de 
MaOK  dans  SO*H*  étendu,  en  ayant  soin  de  refroidir  à  — 12**, 
jur^n'â  coloration  persistante;  la  liq.  ne  présente  plus  de  propriétés 
rHloctrices  ni  oxydantes,  mais,  si  on  l'agite,  elle  donne  lieu  à  une 
dfcnrescence  d'oxygène,  surtout  si  on  la  laisse  se  réchauffer. 
M.  Berthelot  admet  qu'il  a  pu  s'engendrer  un  trioxyde  d'hydrogène 
IPO*.  Les  auteurs  ayant  étudié  avec  soin  la  vitesse  du  dégagement 
«l'oxygène  à  diverses  températures,  font  voir  que  ce  gaz  est  simple- 
ttc«t  dissous  dans  une  solution  sursaturée. 

Expérieace  de  M,  Bacb.  —  Dans  la  réaction  mutuelle  du  per- 
maaganate  et  de  l't  acide  de  Caro  »,  étudiée  par  M.  Bach  (D,  cb.  G., 
L  S3,  p.  1506),  il  se  dégage  plus  d'oxygène  que  n'en  pourrait  fournir 
a  lui  seul  MnOK,  ce  qui  le  conduit  à  admettre  l'existence  de 
fft>.  Mais,  60  réalité,  M.  Bach  avait  ajouté  à  son  acide  de  Caro 
4^  l'tau  oxygénée  :  celle-ci  réduit  MnO^K  à  l'état  de  SOMn;  l'acide 
■le  Caro  oxyde  ce  dernier  pour  donner  du  sulfate  manganique,  puis 
lp  rtànii  eussitét  par  catalyse  en  dégageant  de  l'oxygène  libre.  A 
féut  par,  l'acide  de  Caro  n'agit  pas  sur  MnO^K;  quant  à  SO^Mn, 
employé  en  excès,  il  tend  à  retarder  la  réaction. 

HypotbèMes  de  Scbônbein^  de  M.  Bertbelot,  de  MM,  Weltzien 
€f  Ti-^ube,  —  Schônbeio  pense  que  dans  là  réaction  mutuelle  de 
onv.,  S*  sia.,  t.  xxvi,  1901.  —  Trar.  etrang.  5 


66  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

MnO*K  et  H*0*,  chacun  de  ces  corps  fournit  un  at.  d*oxygène,  les- 
quels s'unissent  pour  donner  une  mol.  0*;  M.  Berlhelot  admet  en 
plus  la  formation  transitoire' de  ïT*03.  Suivant  MM.  Weltzien  et 
Traube,  le  permanganate  oxyde  l'hydrogène  de  H^O*  et  en  dégage 
0*.  Les  auteurs  discutent  ces  diverses  opinions. 

Nouveau  mode  d'emploi  du  permanganate  comme  réactif,  —  On 
broie  2  gr.  de  persulfate  de  potassium  avec  8  gr.  de  SO*H*  con- 
centré; au  bout  de  10  min.  de  contact,  on  verse  la  liq.  sur  de  la 
glace  pilée,  on  ajoute  de  Teau  de  façon  que  la  liq.  occupe  40-50  ce; 
on  a  ainsi  une  sol.  qui  se  garde  très  longtemps  inaltérée.  Quelques 
centimètres  cubes  de  celle-ci  sont  additionnés  goutte  à  goutte  d'une 
sol.  de  MnO*K,  jusqu'à  coloration  violette  très  accentuée;  on 
ajoute  alors  un  peu  de  la  substance  à  essayer,  on  agite,  et  on 
observe  comparativement  la  vitesse  de  décoloration.  Ainsi,  le  ben- 
zène décolore  instantanément,  Thexaméthylène  un  peu  moins  vite, 
la  «  benzine  »  de  pétrole  ou  essence  de  pétrole  bien  débarrassée 
de  carbures  non  saturés,  au  bout  de  quelques  minutes  seulement. 
De  môme,  les  acides  phtalique  et  adipique  décolorent  immédiate- 
ment, tandis  que  les  acides  succinique  et  oxalique  se  montrent  bien 
plus  résistants.  l.  bourgeois. 

Sur  des  peroxydes  d'hydrogène  saroxygénés;  A.  BACH  {D, 
ch.  G.,  t.  33,  p.  3111;  12.11.1900).  — Répondant  à  certaines  cri- 
tiques de  MM.  Armstrong  (Proc.  chem.  Soc,  août  1900),  Baeyer  et 
Villiger  {D.  ch.  G.,  t.  33,  p.  2941)  sur  un  récent  travail  de  lui-nnême 
(ibid.y  p.  1506),  l'auteur  montre  que  les  divergences  observées  dans 
la  réaction  du  permanganate  sur  l'acide  persulfurique,  proviennent 
de  ce  qu'il  a  lui-même  opéré  en  liq.  concentrées,  tandis  que  ses 
contradicteurs  ont  travaillé  sur  des  liq.  étendues.  Dans  le  premier 
cas,  l'acide  persulfurique  ou  l'acide  de  Caro,  réduit  le  permanga- 
nate, contrairement  à  ce  qui  se  passe  dans  le  second.  M.  Bach  se 
trouve  ainsi  conduit,  pour  opérer  à  l'abri  de  l'eau,  à  étudier  l'ac- 
tion mutuelle  d'une  sol.  de  persulfate  d'ammonium  dans  SO*H* 
concentré,  sur  une  sol.  de  permanganate  dans  le  même  acide.  Celte 
dernière  est  un  liq.  vert  olive  (1  p.  de  MnO*K  dans  100  ce.  SO*H*) 
renfermant  de  l'anhydride  permanganique  Mn*0'';  elle  est  relative- 
ment très  stable.  Si  on  la  verse  goutte  à  goutte  dans  la  sol.  sulfu- 
rique  d'acide  persulfurique,  elle  fournit  d'abord  une  liq.  incolore, 
jusqu'à  une  dernière  goutte  qui  produit  une  coloration  passagère 
jaune  brun,  virant  aussitôt  au  violet,  c'est  à  ce  moment  qu*on  a 
lu  la  burette.  On  a  répété  ce  dosage  volumétrique  dans  un  appareil 
antérieurement  décrit  et  permettant  de  mesurer  le  vol.  d'oxygène 


I 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  67 

dégigé;  on  a  comparé  les  données  ainsi  recueillies  avec  celles  que 
fournil  le  dosage  de  Tozygène  actif  dans  le  persulfate  effectué  en 
bq.  aqueuse  au  moyen  de  permanganate.  On  a  recueilli  dans  ces 
cooditioDs  un  constant  excès  d'oxygène;  Fauteur  discute  sa 
px)?eQaoce  et  l'attribue  k  la  formation  d*un  acide  plus  oxygéné 
que  l'acide  persulfurique,  à  molécule  condensée,  sans  doute 
'HO'S.O.O.SO^Hp,  qui  caractériserait  l'acide  de  Caro  en  liq. 
csnceatrée.  l.  bourgeois. 

Ivnodiire  d'azote;  0.  RUFF  {D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  3025;  12.11. 
îMi).—  Les  résultats  obtenus  par  l'auteur  dans  la  réaction  de 
Hode  à  très  basse  température  sur  l'ammoniaque  liquéfiée  seule  ou 
^iitioanée  d'amidure  de  sodium,  sont  en  général  d'accord  avec 
^n  auxquels  est  arrivé  M.  Ch.  Hugot  qui  avait  eu  Toccasion  de  faire 
^opérations  semblables  (i4/2/7.  CAi/n.P/r7y.,7*série,  t.21,p.  5-87); 
H  Rtiff  a  cependant  vu  se  former  un  plus  grand  nombre  de  com- 
poife  définis.  Il  opérait  dans  une  sorte  d'entonnoir  cylindrique  très 
<^loQfé»  eo  verre  soufflé,  placé  dans  un  bain  d'air  liquide,  contenu 
ïiHD^ae  éêùs  un  tube  de  Dewar  en  forme  d'allonge. 

Àriho  dé  tiode  sur  f  ammoniaque  liquide.  —  A  —  60*,  l'iode  se 
"^«rlil  aussiiôt,  lorsqu'on  le  projette  dans  AzH*,  en  une  poudre 
>cc^qm  se  redissout  graduellement  en  donnant  un  liq.  jaunâtre.  Par 
*i4jtioij  d'un  excès  dHode,  on  voit  se  déposer  des  lamelles  cristal- 
^  brun  rouge,  à  reflets  verdâtres  qui,  bien  essorées  et  lavées  à 
rjiherâ  — 60^,  oflrent  la  composition  AzP.12AzH5.  Si  l'opération 
*  disait  à  — 35-40,  on  aurait  des  aiguilles  olive,  AzP.SAzH^; 
'As-ci,  séchées  dans  le  vide  à  — 35*  deviennent  brun  verdâtre 
^  et  perdent  de  Tanmioniaque,  ce  qui  leur  donne  la  compodition 
W.i\iH'.  Enfin,  si  la  dessiccation  s'effectue  à  — 25®,  on  a  des 
»rtiïles  violet  rouge  de  AzP.  AzH^,  avec  la  composition  de  l'iodure 
^ «Ole ordinaire;  ce  composé  est  seul  explosif,  les  iodures  à  plu- 
**tin  mol.  d'AzH'  ne  le  sont  pas.  Il  est  possible  que  la  poudre 
»affç  do  début  soit  <AzP)*  ou  I*Az=AzI*  (voyez  plus  bas). 

^Wjon  de  tiode  sur  Famidure  de  sodium  au  sein  de  F  ammoniaque 
'•«urftf.  —  L'amidure  de  sodium  ne  réagit  pas  sur  l'ammoniaque 
■•^llêe,  mais  si  Ton  ajoute  de  l'iode,  on  voit  se  faire  une  très  vive 
'^•^M  que  l'on  modère  en  refroidissant  par  l'air  liquide  ;  il  s'en- 
V^àn  «0  produit  noir  qui  offre  une  composition  très  voisine  de 
'^^1*;  Tazote  y  serait  pentatomique,  ce  qui  porte  à  penser  que 
•■«dsre  d*azote  ordinaire  est  PAz=AzH*.  La  réaction  peut  être  : 

SAiH^Na  +  41  =  AiPNa^  +  Nal  +  2  AeH^. 


68  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Par  addition  d'un  excès  d'iode,  on  retombe  sur  les  composés 
AzP.  wAzH^  décrits  plus  haut.  l.  bourgeois. 

Sar  le  plomb  radio -actif  et  sar  les  terres  rares  radio- 
actives; K.  A.  HOFMANN  et  E.  STRAUSS  {D,  cb.  G.,  t.  33, 
p.  3126-3131;  12.11.1900).— Les  auteurs  ont  trouvé  dans  divers 
minéraux  des  éléments  radio-actifs  qui  conservaient  cette  propriété 
caractéristique,  alors  même  qu'on  les  avait  dépouillés  de  toute 
trace  de  bismuth,  de  thorium  ou  d'uranium.  Ainsi,  des  minéraux 
pechblende,  uranite,  brôggerite,  clevéite  et  samarskite,  ils  ont 
extrait  des  composés  du  plomb,  possédant,  en  outre  de  l'activité 
radiante,  toutes  les  propriétés  habituelles  de  ce  métal,  mais  par> 
faitement  exempts  de  bismuth,  de  baryum,  de  titane,  de  thorium 
et  d'uranium.  Quant  au  bismuth  radio-actif,  ils  ont  pu  le  trouver 
non  seulement  dans  la  pechblende,  mais  aussi  dans  l'uranite  et  la 
samarskite,  du  reste  à  l'état  de  traces  dans  ces  deux  derniers.  La 
brôggerite,  la  clevéite  et  la  samarskite  ont  fourni  des  terres  rares, 
très  actives  surtout  à  l'état  d'oxalates,  mais  bien  exemptes  de  tho- 
rium et  d'uranium.  L'oxyde  U^O*  extrait  de  la  brôggerite,  de  la 
clevéite,  de  la  pechblende,  de  l'uranite,  de  la  samarskite  et  de 
l'euxénite  s*est  montré  actif.  Il  en  est  de  même  de  la  thorine  pro- 
venant de  la  brôggerite,  de  la  clevéite  et  de  la  samarskite,  mais 
celle  de  l'euxénite  était  tout  à  fait  inactive.  Le  mémoire  original 
donne  ensuite  le  détail  des  traitements  et  séparations  eiïectués  sur 
sur  chacun  des  minéraux  étudiés.  l.  bourgeois. 

Sar  la  séparation  des  terres  de  la  cérite  extraites  des  sables 
à  monazite;  R.  J.  MEYER  et  E.  MARCKWALD  {D.  ch.  G,,  t.  33, 

p.  3003-3013;  12.11.1900).  —  Les  auteurs  sont  partis  de  l'oxalate 
de  cérium  «  pur  »  du  commerce,  produit  très  bon  marché,  formant 
une  poudre  cristalline  très  légèrement  colorée  en  rose,  bien  exempt 
de  thorium,  mais  renfermant  une  certaine  proportion  de  terres  de 
l'yttria.  Les  opérations  ont  été  les  suivantes  : 

Transformation  des  oxalates  en  nitrates  solubles,  —  On  ajoute 
peu  à  peu  l'oxalate  au  double  de  son  poids  d'acide  nitrique  (D=  1,4) 
et  l'on  porte  à  l'ébullition  en  versant  de  temps  en  temps  quelques 
gouttes  d'acide  fumant,  jusqu'à  cessation  de  dégagement  gazeux. 
On  introduit  alors  dans  les  liqueurs  colorées  en  brun  et  renfermant 
les  azotates,  de  l'azotate  d'ammonium  (80  0/0  du  p.  de  l'oxalate), 
et  l'on  concentre  de  façon  à  réduire  le  volume  de  la  soL  au  tiers 
Les  crist.  de  nitrates  doubles  ammoniacaux  formés  après  refroidis- 
sement sont  alors  essorés. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  69 

SépêTêtion  du  cérium  et  son  obtention  à  Tétat  de  pureté.  — 
L'antate  double  ammoniacal  étant  redissous  dans  Peau,  on  ajoute 
Ai  persulfate  d'ammonium  pour  peroxyder  le  cérium,  en  ayant  soin 
de  maioteoir  constamment  la  liq.  neutre  par  addition  de  craie  ;  le  ppté 
brmé  de  sulfate  cérique  basique,  avec  SO^Ca  et  un  peu  de  didyme  et 
de  laalbaiie,  est  séché  à  120'',  pulvérisé,  redissous  à  chaud  dans 
iO  fois  son  poids  de  AzO'H  bouilli  (D  =  1,4).  La  sol.  rouge  foncé 
est  additionnée  de  1,5  fois  son  poids  de  nitrate  d^ammonium  en 
ml  concentrée  ;  la  cristallisation  commence  alors  aussitôt  et  est 
bientôt  finie,  et  les  eaux-mères  évaporées  donnent  une  seconde 
poitioo.  On  recueille  ainsi  du  nitrate  ammoniaco  -  cérique 
AiO»,*Ce<AzH*)'  très  légèrement  didymifère.  On  Tobtienl  pur  par 
'.idques  recristallisations  dans  ÂzO^H  concentré. 

Sépêration  des  terres  de  Tyttria.  —  Les  eaux-mères  des  nitrates 
Â>3tbies  ammoniacaux  sont  portées  à  Tébullition  dans  ime  grande 
afKole.  la  liq.  remuée  par  un  courant  de  vapeur  d*eau  bouillante, 
etFoQ  y  ajoute  par  petites  portions  du  sulfate  de  potassium  pulvé- 
neé,  eo  prélevant  chaque  fois  un  échantillon  de  liq.  pour  examiner 
n  âpectroscope,  sous  une  épaisseur  de  10  centim.,  son  pouvoir 
itiecirtMat.  On  s'arrête  lorsque  les  bandes  du  didyme  sont  sur  le 
pMiidedîsparaitre;  dans  ces  conditions,  les  terres  yttriques  restent 
Afiolutioo.  On  dissout  à  chaud  la  liq.  surnageant  le  ppté  rose  des 
*lÉii«s  doubles,  on  essore  celui-ci  et  on  le  lave  avec  une  sol. 
fciide  de  SO*K«. 

TrâQsformation  en  nitrates  des  sulfates  doubles  potassiques  de 
^yme  et  lantimne. —  On  fait  bouillir  pendant  peu  de  temps  les 
*lfafis  doubles  avec  5  fois  leur  poids  de  AzO'^H  concentré,  puis, 
^*&>ittendre  que  tout  soit  dissous,  on  verse  tout  dans  15  parties 
^fu,  la  dissolution  se  fait  d*une  façon  complète.  On  ajoute 
■^deToxalate  d'ammonium  et  de  l'ammoniaque  concentrée;  le 
^d'oxalate  est  essoré,  puis  bouilli  avec  AzO^H  comme  il  a  été 
^  «u  début  du  traitement;  la  sol.  est  alors  évaporée  au  B.-M. 
iMirchaseer  Texcès  de  AzO'H,  jusqu'à  consistance  sirupeuse,  puis 
'^^'ttioc  d'eau. 

^^êpèration  du  didyme  et  du  lanthane.  —  La  liq.  est  alors  poi  tée  à 
l^htioo,  puis  additionnée  par  petites  portions  de  magnésie,  en 
■^  temps  qu'elle  est  remuée  constamment  jusqu'à  ce  qu'une 
prue  d'essai  de  la  liq.  surnageante,  examinée  sous  une  épaisseur 
fctOceoUn.  ne  montre  plus  les  raies  du  didyme.  Le  ppté  renferme 
**«ijde  de  didyme  avec  un  peu  de  La'O^  et  MgO.  On  recom- 
•«•«  surlui  le  même  traitement  par  AzO'H,  puis  par  MgO,  s'arré- 
^ cette  fois  de  façon  à  laisser  peu  de  Di'O^  en  solution  ;  il  esl  facile 


70  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS, 

de  séparer  ensuite  Di»0»  par  MgO,  en  reprenant  par  un  acide  et 
pptani  à  l'état  d'oxalate.  Quant  aux  eaux-mères  non  didymîfères, 
OD  en  ppte  aussi  le  lanthane,  par  l'oxalate  d'ammonium  en  présence 
de  A;!H*C1  et  à  l'ébullitian. 

On  a  trouvé  ainsi  par  des  opérations  relativement  rapides,  que 
l'oxalate  primitif  renfermait,  pour  cent  : 

Oxalate  de  cérium 32.5 

Oxalale  de  lanthane 14.0 

Oxalate  de  didyme 21 .5 

Eau 25.0 

Perles  et  terres  ytlriques. ..' 1.0 

100.0 


Réponse  à  des  remarques  de  H.  Huthmaon  sur  les  travaux 
crïstallographiques  de  H.  Liuck;  G.  LINCK  (D.  ch.  G.,  t.  33, 

p.  2284;  1.10.1900).  —  L'auteur,  pour  répondre  aux  critiques  en 
question  {ibid.,  p.  1771),  donne  des  tableaux  montrant  que  les  lois 
par  lui  formulées  se  vériAent  d'une  façon  satisfaisante,  la  première 
relative  aux  substances  eutropiqaes,  c'est-à-dire  parfaitement  iso- 
morphes (sulfate  de ' potassium,  rubidium,  césium),  la  seconde  se 
rapportant  aux  substances  polymorphes  (TiO>  sous  ses  trois  formes). 


CHIMIE  ORBANIOUE. 


Sar  des  comblnaisonfl  platino-carbonèaB;  W.  PRANIITL  et 

K.-A.  HOFHANN  (D.  ch.  G.,  t.  33,  p.  2981;  12.H.1900).  —  On 

abandonne  dans  le  vide  au  voisinage  de  NaOH,  une  sol.  d'acide 

chloroplati nique  dans  l'oxyde  de  mésityle;  au  bout  de  qq.  jours,  il 

une  bouillie  cristalline,  noircie  par  des  produits  plalioifèrcs, 

3st  dégagé  HCl.  On  lave  les  crist.  avec  un  mélange  d'acétone 

lier,  et  on  fait  recristalliser  de  l'acétone  bouillante.  Aiguilles 

clair,  très  sol.  dans  l'acélone,  peu  sol.  dans  l'éther,  sol.  dans 

roide;  cette  dernière  sol.  s'allère  spontanément;  décompo- 

i  170°.  La  composition  du  produit  est  PlCl*.C«H'<K>;  il  y  a 

é  avec  Vacéclilorplatiiie  oblciiu  par  Zeise  ou  faisant  agir 

iur  l'acétone  [Joarn.  {.  prakt.  Ch.,  t.  20,  p.  193). 


CHIMIE   ORGANIQUE.  7t 

Sî  Ton  bit  bouillir  PtCl^H»  avec  du  chloroforme  pendant  plusieurs 
».  il  se  dégage  HCl,  et  Ton  a  un  résidu  brun  épais,  surmonté 
'  if OD^  liq.  jaunâtre.  Cette  dernière  était  évaporée,  puis  reprise  par 
l'éther,  k  sol.  filtrée,  évaporée,  le  résidu  encore  repris  par  Téther, 
ooaeo,  parévaporation,  des  aiguilles  jaune  clair,  qu'on  a  fait  recris- 
tilii^r  dans  le  toluène  chaud.  La  substance  répond  à  la  formule 
PlQ^.CH*;  elle  est  non-déliquescente,  stable  à  la  lumière;  chauf- 
fe à  140*,  elle  commence  à  se  décomposer  vers  140**. 

L.    BOURGEOIS. 

b  nature  des  composés  ammoniéa  des  métaux  en  solution 
iquose  ^1"  partie)  ;  H.  M.  DAWSON  et  J.  Me.  CRAE  (Cliem.  Soc. 
tT7,  p.  1239;  11,1900).  —  Les  auteurs  ont,  en  employant  comme 
iLifu  le  chloroforme  dans  lequel  l'ammoniaque  est  très  soluble  et 
iMB  lequel  Teau  est  peu  soluble,  étudié  les  solutions  ammoniacales 
if  seis,  métalliques  en  déterminant  la  quantité  d'ammoniaque 
(limite  d'un  volume  connu  de  ces  solutions  par  agitation  avec  un 
^'ohiine  connu  de  chloroforme  dans  lequel  l'ammoniaque  est  très 
fcîiubleet  Feau  peu  soluble.  Ils  ont  étudié  successivement  le  coef- 
£oeot  de  distribution  de  l'ammoniaque  entre  L'eau  et  le  chloro- 
fcrae  et  ont  porté  leurs  expériences  sur  le  sulfate  de  cuivre,  le 
c^iomre  de  cuivre,  le  sulfate  de  zinc,  l'iodure  de  cadmium  et 
Tonde  de  cuivre. 

La  solaiion  contenant  le  sel  et  Fammoniaque  était  agitée  dans  un 
^^ïiOMûir  à  séparation  avec  un  volume  connu  de  chloroforme.  Après 
^•^ptntion  des  deux  couches,  on  y  dosait  l'ammoniaque.  La  distri- 
^'jQ  de  ce  corps  entre  ces  deux  solvants  a  été  déterminée  dans 
^ii  les  cas  à  20*",  sauf  dans  quelques  essais  sur  le  sulfate  de  zinc 
fii  M  eu  lieu  à  25  et  ^0^ 

ii^  opérant  d'abord  avec  une  solution  d'ammoniaque  dans  l'eau, 

M  a -i=^  constante  =  26,8;  c,  étant  la  concentration  de  l'ammo- 

**que  dans  l'eau  et  e^  dans  le  chloroforme.  En  opérant  ensuite 
*T*'  les  solutions  ammoniacales  des  sels  indiqués,  on  trouve  une 
'•«lÊ^unte  beaucoup  plus  élevée;  on  en  déduit  la  quantité  d'ammo- 
lA^tie  combinée  avec  le  sel.  Le  composé  avec  le  sulfate  de  cuivre 
K-î^Je  la  fonnule  Cu(AzH^j*SO*  et  celui  avec  l'oxyde  de  cuivre 

''^iAzH^^OH^*.  A.    HÉBERT. 

Va  lonveau  minéral,  la  sulvanite;  G.  A.  GOTDER  {Cbem, 

*'^>-.,  i.  Tl,  p.  1094;  9,1900).  —  Description  d'un  minéral,  trouvé 

I     diastiae  nouyelle  mine  dans  le  South  Australia  et  formé  princi- 


72  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

paiement  de  sulfovanadate  de  cuivre  âCu*S.V*S*.  Il  est  jaune  bronzé, 
de  structure  massive,  d'éclat  métallique,  de  dureté  égale  à  3,5,  de 
densité  4,0.  a.  hebert. 

Pressions  de  vapeur,  volumes  spécifiques  et  constantes  cri* 
tiques  du  diisopropyle  et  du  diisobutyle  ;  Sydney  TOUNG  et 
Emily  C.  FORTET  (Chem.  Soc,  t.  77,  p.  1126;  9.1900).  —  Prépa- 
ration de  ces  deux  corps  et  détermination  de  leurs  constantes  dans 
le  but  de  les  comparer  avec  celles  de  leurs  correspondants  normaux. 
Les  résultats  montrent  que  les  iso  el  les  diisoparafflnes  sont  dans 
le  même  rapport  avec  les  paraffines  normales  isomères  qu'un  homo- 
logue inférieur  à  un  supérieur.  Ainsi  les  rapports  des  températures 
absolues  aux  températures  critiques  absolues,  des  volumes  de 
vapeur  saturée  aux  volumes  critiques  à  des  pressions  correspon- 
dantes, des  densités  trouvées  aux  densités  théoriques  aux  points 
critiques,  sont  plus  hauts  pour  les  paraffines  normales,  tandis  que 
les  rapports  des  volumes  du  liquide  aux  volumes  critiques  à  des 
pressions  correspondantes  sont  plus  bas.  a.  hébert. 

Pressions  de  vapeurs^  volumes  spécifiques  et  constantes  cri- 
tiques de  Foctane  normal;  Sydney  TOUNG  (Chem.  Soc,  t.  77, 
p.  1145;  9.1900).  —  Détermination  des  constantes  de  ce  corps  et 
comparaison  avec  celles  des  pentane,  hexane  et  heptane  normaux. 
Cette  comparaison  montre  que  les  rapports  des  températures  abso- 
lues à  chaque  série  de  pressions  correspondantes  aux  te.upératures 
critiques  absolues  et  ceux  des  densités  trouvées  aux  densités  théo- 
riques aux  points  critiques  augmentent  légèrement  avec  le  poids 
moléculaire,  tandis  que  les  rapports  des  volumes  du  liquide  aux 
pressions  correspondantes  aux  volumes  critiques  diminuent  légè- 
rement. A.  HÉBERT. 

Dérivés  acétyl-et  phénacétylés  du  d-tartrate  diéthylique; 
John  Mo.  CRAE  et  T.  S.  PATTERSON  {Chem.  Soc,  l.  77,  p,  1096; 
9.1900).  —  Les  auteurs  ont  préparé  les  monoacétyl,  diacétyl,  mo- 
nophénacétyl-  et  diphénacétyl-diéthyltartrates.  Ils  possèdent  les 
pouvoirs  rotaloires  spécifiques  suivants  : 

Monoacétyldiéthyltartrate +  9»,03  à  20* 

Diacétyldiélhyltartrate +  6«,30  à  100» 

Monophénacétyldiétliy Itartrate +30»,  38  à  20» 

Diphénacétyldiélhyltartrate -j-l'^S^i  à  20» 

En  comparant  la  série  des  monoacidyltartrates,  on  voit  que  le 


I 


CHIMIE  ORGANIQUE.  73 

ndietl  pbéoacëtyle  exerce  une  plus  grande  influence  que  le  radical 
woéijk]  parmi  les  diacidyltarlrates,  les  radicaux  acétyle  et  phéna* 
cétjrle  98  comportent  d'une  façon  analogue,  mais  différemment  des 
HMiicaax  toluyles.  D*tutre  part,  Tintroduction  d*un  groupe  acidyle 
logmeote  la  rotation  desdiéthyltartrates;  mais  le  second  groupe 
«ôdyle  diminue  la  rotation  des  monoacidyltartrates. 

À.   HUBERT. 

8v  les  diralfonas.  Les  disnlfonas  de  racétophénona  et  de  la 
teaophèiioiia  (V);  Tb.  POSNER  (Z>.  cb.  G.,  t.  33,  p.  3165; 
9.11.1900).  —  L'auteur  a  obtenu  la  disulfone  de  Facétophénone 
l  l.iiAényl-diéthyl-sulfone-éthane)  CH3.C(SO«C«H5)«C»H»  en 
aturtnt  par  HCl  gazeux  et  sec,  un  mélange  d*acétophénone  en 
^oiotioo  acétique  et  de  mercaptan  éthylique,  puis  en  oxydant  au 
•o)€ii  du  permanganate  de  potasse  et  H'SO^  étendu,  Tacétophé- 
BODMnercaptol  ainsi  préparé  ;  il  faut  avoir  soin  de  refroidir  pendant 
roxydaiion.  La  disulfone  en  question  cristallise  bien  dans  Talcool 
«<  fond  à  il9-i20*.  Elle  a  déjà  été  préparée  par  Froram  par  méthy- 
iMioodelabenzylidène-diéthylsulfone;  cet  auteur  lui  avait  attribué 
^  point  de  fusion  100-101''  mais  vérification  faite,  la  différence  de 
oes  points  de  fusion  provient  de  ce  que  la  disulfone  préparée  d'après 
^  laélbode  de  Fromm  est  difficile  à  purifier.  La  benzophénone 
^(ée  comme  ci-dessus  a  fourni  aussi  une  disulfone  (diphényl- 
ttthybulfone.méthane)C«H».C(SO«C«H5)«C«H5  qui  cristalUse  en 
Pte  prismes  ou  en  petits  cristaux  grenus,  F.  136-137^  ;  elle  est 
fevsokible  dans  l'alcool  et  insoluble  dans  l'eau. 

L'tcélophénone  et  la  benzophénone  se  transforment  donc  par  le 
^uement  habituel  en  disulfones,  ce  que  l'auteur  voulait  démontrer. 

F.    REVERDIN. 

lotvaao  mode  de  formation  de  la  c  canarina  »  ;  B.  PAW 
ttWn  \D.  cb.  a,  t.  33,  p.  8164;  26.11.1900).  —  Lorsqu'on 
'/xile  peu  à  peu  du  persulfate  d'ammonium  à  une  solution 
^«*Kolréc  de  suUocyanure  d'ammonium,  il  se  forme  un  précipité 
t'aie,  Horooneux,  qui  après  avoir  été  lavé  constitue  de  la  canarine 
Presque  chimiquement  pure  ;  on  sait  que  la  canarine  préparée  par 
*^fttres  méthodes  est  assez  longue  à  purifier. 

LéquaLîoQ  suivante  rend  compte  de  sa  formation  : 

3CAX.SH  +  0  =  C^Az^Sm  +  H^O. 

Oti  peut  encore  produire  la  canarine  sur  la  fibre  en  trempant 
^  une  solution  die  sulfocyanure  d'ammonium  de  la  laine  imbibée 
^pcrmlGHe.  r.  revehdin. 


n 


74  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Sur  l'acide  nitrosulfosalicylique  ;  R.  HIRSCH(Z?.  cb.  G.,  t.  33, 
p.  8238  ;  26. il.  1900).  —  L'auteur  s'est  proposé  de  déterminer  la 
constitution  des  acides  sulfosalicyliques  dont  deux  isomères  ont 
été  décrits  ;  comme  Ton  connaît  deux  acides  nitrosaiicyliques  '\>iO' 
mères  dont  la  constitution  a  été  établie,  si  en  sulfonant  ces  derniers 
on  obtenait  les  mêmes  combinaisons  qu'en  nitrant  les  acides  sulfo* 
salicyliques  la  question  serait  résolue.  Il  a  d'abord  sulfoné  l'acide 
salicylique  en  traitant  cet  acide  par  H*SO*  conc.  à  la  température 
du  B.-M.  mais  il  n'a  pu  décelpr  dans  le  produit  de  la  réaction 
qu'un  acide  sulfonique.  Quant  aux  acides  nitrosaiicyliques,  il  a 
modifié  leur  préparation  qui  en  avait  été  indiquée  par  Keibner,  et 
il  a  obtenu  par  sa  méthode  un  rendement  à  peu  près  théorique  et 
une  séparation  nette  des  deux  isomères.  Enfin  en  chaufTant  1/2  heure 
au  B.-M.  100  gr.  d'acide  salicylique  avec  500  gr.  de  H*SO*  puis 
introduisant  par  petites  portions  et  à  une  température  de  30^ 
environ  un  mélange  de  90  gr.  HAzO^  et  270  gr.  H*SO*,  l'auteui* 
a    obtenu    un    acide   nitrosuliosalicylique   dont   le    sel  de    Ba 

C«H«(OH)(AzO«)<^^?>Ba  a  été  analysé.  f.  re\'erdin. 

Sar  l'acide  anildiacét-o. -carbonique;  D.  TORLÀNDER  et 
E.  MUMME  {D.  ch.  G.,  t.  33,  p.  3182;  26.11.1900).  —  Lorsqu'on 
prépare  l'acide  phénylglycine-o.-carbonique  d'après  le  procédé  de 
Heumann,  il  se  dépose  dans  les  eaux-mères  une  petite  quantité 
d'un  nouvel  acide,  l'acide  anildiacét-o. -carbonique  ou  diacétanthra- 
nilique  : 

yCOOH 

\A2CH2.GOOH. 

I 
GIPGOOH 

Cet  acide  se  forme  facilement  lorsqu'on  fait  réagir  en  solution 
neutre  2  à  3  mol.  d'acide  chloracétique  sur  1  mol.  d'acide  anihra- 
nilique  ou  lorsqu'on  fait  bouillir  pendant  2  heui'es  les  solutions 
aqueuses  de  phénylglycine-carbonate  de  sodium  et  de  chloracétate 
de  sodium.  L'acide  diacéianthranilique  est  précipité  à  l'état  cris- 
tallin par  addition  d'acide  et  purifié  par  cristallisation  dans  l'eau  ; 
il  est  en  tables  ou  en  feuillets  incolores,  fusibles  vers  212**  en  se 
décomposant.  Il  fournit  avec  l'alcool  et  H*SO*  conc.  un  éther 
trimélhylique  neutre,  F.  62**.  Ku  chaufTant  l'acide  ou  son  étheravec 
une  lessive  alcaline,  il  y  a  formation  par  condensation  d'un  dérivé 
fndoxyliijue  qui  se  transforme  par  oxydation  en  solution  forteoiont 
acide  au  moyen  de  FeCl^  en  une  matière  colorante  ressemblanl 


CHIMIE  ORGANIQUE.  75 

à  riodigo.  Ce  colorant  n'a  pas  de  valeur  car  il  se  décompose.  Si 
l'oQ  modifie  les  conditions  de  l'oxydation  on  obtient  des  composés 
diversement  colorés  dont  l'un  teint  la  laine  en  violet. 

L'éther  trimétUylique  dont  il  a  été  question  ci-dessus  fournit  par 
cûodeosation  avec  Talcoolate  de  sodium  un  éther  mélbylique  do 
fêcide  indoxjrJacétique,  F.  168*.  f.  reverdin. 

Sor  lai  dthers  des  acides  acylphénylglycine-o.-cairboniques  ; 
I.  TORLÂIIDER  et  W.  MEUSEL  (D.  ch.  G.,  t.  33,  p.  8184; 
tt.ll.l900j.  —  L'un  des  auteurs  et  Weissbrenner  ont  trouvé  que 
tes  dérivés  acétylés  de  l'acide  phénylglycine-carbonique  et  en 
?trticalier  les  éthers  dialcoylés,  se  transforment  facilement  en  indigo 
ptr  faction  de  H*SO*  fumant,  de  la  lessive  alcaline  ou  de  l'alcoolate 
k  sodium.  On  pouvait  se  demander  si  Téther  dialcoylé  de  l'acide 
fcéipbénylglycine-carbonique  ou  de  l'acide  benzoylphénylglycine- 
cotKMiique  pourraient  être  des  dérivés  indoxyliques  de  la  forme  : 

CO.R 

I 

C«H*/     NcH.COOR, 


HO      ( 


» 


OR 


^  qui  expUquerait  la  formation  de  l'indigo  au  moyen  de  la  lessive 
«fcatioe. 

Les  auteurs  ont,  dans  le  but  de  résoudre  cette  question,  préparé 
'•-iher  diéthylique  de  l'acide  acétphénylglycine-carbonique  :  1"*  par 
«*t»êri8calion  de  l'acide  acétphénylglycine-carbonique  ;  2*  par 
^f^Ution  de  Téther  de  l'acide  phénylglycine-carbonique;  3**  par 
'irtion  de  l'iodure  d'éthyle  sur  le  sel  d'argent  de  l'acide  acétphényl- 
^noe  carbonique  et  ils  ont  trouvé  que  les  produits  obtenus  par 
'«âditerses  méthodes  étaient  absolument  identiques.  Ils  ont  préparé 
*ft  outre  les  éthers  monoéthyliques  de  l'acide  acétphénylglycine- 
^•rtwnique  isomères  ;  ces  éthers  ne  se  transforment  pas  en  indigo 
FtrébuJUtion  avec  la  lessive  alcaline  étendue,  ils  ont  la  constitution 
Wïrnule  et  ne  sont  pas  des  dérivés  de  Tindoxyle. 

Les  auteurs  ont  aussi  constaté  que  l'on  peut,  au  moyen  de  H*SO* 
'«c.,  différencier  mrec  quelque  exactitude  les  dérivés  des  acides 
•CTlphéo^-iglycine-carboniques  etcemx  de  l'indoxyle,  car  les  combi- 
■•«M»  de  Tacide  phénylglycine-carbonique  ne  donne  pas  d'acide 
***fWttlfooique  lorsqu'on  les  chauffé  avecH'SO*.  D'après  leurs 


76  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

recherches  les  éthers  dialcoylés  sont  de  véritables  éthersde  Facide 
acétphénylglycine-carbonique  : 

C0.CH3 

/Az.CH^.COOR, 
C«HK 

NCOOR 

et  la  formation  d*indigo  provient  de  la  condensation  de  ces  éthers 
dialcoylés  en  dérivés  indoxyliques.  f.  reverdin. 


Sjrntbése  de  la  coamaranone  et  de  sas  homologuas  au  moyan 
des  acides  phénoxyacétiques  ;  R.  STŒRHER  et  F.  BARTSCH 

(D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  3175;  26.11.1900).  —  L*auteur  décrit  la 
préparation  de  la  coumaranone  au  moyen  de  Tacide  phénoxyacé- 
tique  ;  ce  procédé  est  le  plus  avantageux  lorsqu'il  s'agit  de  préparer 
de  petites  quantités  de  coumaranone,  et  il  est  pour  ainsi  dire  le 
.  seul  utilisable  pour  obtenir  ses  homologues  substitués  dans  le  noyau 
et  ses  dérivés. 

On  ajoute  rapidement  à  5  gr.  d*acide  phénoxyacétique  en  poudre 
complètement  sèche,  et  recouverts  de  15  gr.  de  benzène  anhydre 
8  gr.  d*anhydride  phosphorique.  Le  mélange  bien  agité  est  en- 
suite chaufTé  avec  précaution,  pendant  10  minutes,  dans  un  ballon 
muni  d'un  réfrigérant  ascendant  jusqu'à  ce  que  le  produit  coloré  au 
début  en  rose  soit  devenu  rouge  foncé.  Après  refroidissement  on 
ajoute  rapidement  de  Teau  et  on  décante  la  couche  benzënique.  La 
solution  aqueuse  est  agitée  avec  de  Téther,  le  résidu  de  Téther  est 
réuni  au  résidu  laissé  par  Tévaporation  du  benzène,  puis  distillé 
à  la  vapeur  d'eau.  Cette  disûllation  est  assez  longue,  la  cétone  se 
dépose  au  début  en  cristaux  blancs,  tandis  qu'à  la  fin  elle  reste  en 
solution  et  il  faut  l'extraire  en  ajoutant  du  sel  et  reprenant  àl'éther. 
La  coumaranone  ainsi  préparée  est  douée  d'une  odeur  agt*éabie  de 
jacinthe;  elle  fond  à  101-102*'.  Sa  semicarhazone  cristallise  dans 
l'alcool  et  fond  à  231*  ;  son  oxime  à  159*". 

La  coumaranone  se  condense  facilement,  comme  on  le  sait,  avec 
les  aldéhydes  et  avec  les  oxyaldéhydes  pour  donner  dans  ce  cas 
des  colorants  pour  mordants  ;  les  auteurs  ont  préparé  la  /-o.-ox/- 
benzalcoumaranone  et  le  i •p.^oxybenzalcoumaraaone.  Eufln  les 
méthylconmaranonos  ont  aussi  fait  le  sujet  de  leurs  recherches. 
En  faisant  avec  l'acide  o.-crésoxylacétique  l'opération  décrite  plus 
haut  ilsont  obtenu  la  ^-méthylcoumaranone  F.  102*  ;  ils  ont  préparé 
d'une  manière  analogue  les  5  et  d-mélbylcoumaranoues  puis  la 


CHIMIE  ORGANIQUE.  77 

i^^~iimétbylcoamaranone ^   cette   dernière   en   prenant  comme 
potnt  de  départ  Tacide  as.  m.-xylénoxyacétique  fusible  à  142"*. 

Ds  se  proposent  de  continuer  cette  étude  avec  les  acides  phénoxy- 
icéliqaes,  phénoxypropioniques,  etc.,  substitués,     f.  rbverdin. 

Vote  Bar  la  chimie  de  la  chlorophylle  ;  Léon  HARCHLEWSKI 
«iC.  â.  SCHimCK  {Chem.  Soc,  t.  77,  p.  1080;  9.1900).  —  Dans 
ft  travail,  les  auteurs  montrent  que  le  spectre  d'absorption  de  la 
cUorophylle  inaltérée  est  caractérisé  par  trois  bandes  entre  les 
^066  Bel  F  et  trois  autres  bandes  entre  F  et  Kp.  Toute  solution 
9&  De  montre  pas  ce  spectre  ne  peut  contenir  de  chlorophylle,  quelle 
f»t  sott  la  matière  qui  ait  servi  à  la  préparer.  La  chlorophylle  non 
Mrée  donne,  par  l'action  de  Tacide  chlorhydrique,  de  la  phyllo- 
naihioe  et  de  la  phyllocyanine,  La  <  chlorophylle  bleue  »  de 
Bartley  n*est  pas  de  la  chlorophylle  inaltérée,  mais  un  dérivé  de 
rtIkacUorophylle,  car  son  aspect  est  très  différent  de  celui  de  là 
cUorophylle  inaltérée  et  elle  donne  avec  les  acides  de  la  phyilotao- 
Bise,  mais  non  de  la  phylloxanthine  ou  de  la  phyllocyanine. 

Les  auteurs  arrivent  aussi  aux  mêmes  résultats  que  Hartley  et 
âirbr,  qui  tendent  à  prouver  l'existence  d'une  matière  colorante  à 
«^  de  la  chlorophylle  propre  et  des  composés  du  groupe  xantho- 
I^Uiqye.  Ils  montrent  que  la  «  chlorophylle  jaune  »  d'Hartley  est 
u  mélange  de  c^tte  matière  colorante  avec  des  dérivés  xantho- 
i^Uiques,  et  qu'en  éliminant  ces  derniers,  la  couleur  devient 
mte. 

Le»  extraits  de  feuilles  bruts  contiennent  aussi  deux  matières 
«townies  vertes  :  la  chlorophylle  vraie  et  une  autre  substance, 
fu  se  trouve  en  petite  quantité,  qui  présente  une  fluorescence 
'%fe  et  qui  est  caractérisée  par  une  bande  d'absorption  dans  le 
'^^i  qui  est  plus  réfrangible  que  celle  de  la  vraie  chlorophylle. 
b  se  basant  sur  les  différences  de  solubilité  dans  l'alcool  et  le  sul- 
^  de  carbone  de  la  chlorophylle  vraie  et  de  ces  diverses  subs- 
'uees.  on  peut  obtenir  une  chlorophylle  presque  complètement 
^^^tn^ssée  de  cette  matière  colorante  verte  et  des  corps  xantho- 
pfcyiliques. 

Enfin,  les  auteurs  ont  repris  l'étude  comparée  de  la  phyllopor- 
pfcyrine  dérivée  de  la  chlorophylle  et  de  l'hématoporphyrine  déri- 
^  de  rbémoglobine,  qui  présentent  des  propriétés  chimiques  et 
^f^ues  âîmilaires,  et  ont  examiné  sur  ces  corps  Taction  du  brome. 
Ce  dernier,  employé  en  excès  dans  des  solutions  alcooliques,  pro- 
éûi  dans  les  substances  dénommées  des  modifications  assez  sem- 
^^■Ufft  au  point  de  vue  spectroscopique.  Des  changements  iden- 


78  ANAUYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

tiques  ont  lieu  quand  ruddition  de  brome  a  lieu  graduellement. 
Enfin,  Taction  du  brome  en  présence  d'un  léger  excès  d'acide  est 
plus  énergique  que  dans  le  cas  des  solution  neutres. 

Cette  action  ne  semble  pas  être  due  à  une  oxydation,  car  si 
Tacide  nitrique  concentré  agissant  sur  la  phyUoporphyrine  et  Thé- 
matoporphyrine  donne  des  réactions  colorées  analogiiies  à  celles  du 
brome,  du  moins  le  spectre  des  solutions  obtenues  e6l41  entière- 
ment différent.  a.  hébbbt. 

Perfectionnement  à  Tappareil  à  patasse  de  Geissler;  1. 
WETZEL  (D.  cA.  G.,  t.  33,  p.  3393;  10.12.1900).  —  Au  tube  plon- 
geur de  chacune  des  trois  ampoules  est  soudée  une  cloison  de 
verre  soufflé  en  forme  d'abat-jour,  ayant  pour  but  de  retenir  la 
bulle  de  GO*  au  contact  de  la  lessive  de  KOH. 

Figure  dans  Toriginal,  Warmbrunn,  Quilitz  et  C'%  Berlin. 

L.   BOURGEOIS. 

Une  nouvelle  méthode  de  dosage  du  potasBiam;  Richard 
HALIBURTON  ADIE  et  Thomas  BARLOW  WOOD  (Chem,  Soc, 
t.  77,  p.  1076;  9.1900).  —  Cette  nouvelle  méthode  consiste  :  1**  soit 
à  précipiter  le  potassium  par  une  solution  de  cobaltonitrite  de  sodium 
et  à  peser  le  précipité  ;  2*»  soit  à  précipiter  le  potassium  par  un 
excès  du  réactif  et  à  doser  volumélriquement  ce  dernier  par  une 
solution  de  permanganate  de  potassium.  a.  hébert. 

Dosage  de  Tacide  carbonique  atmosphérique  ;  James  WALKER 

{Clwm.  Soc. y  t.  77,  p.  1110;  9.1900).  —  A  cet  eflet,  Fauteur  décrit 
une  modification  de  la  méthode  de  Pettenkofer,  qui  donne  des 
résultats  exacts  jusqu'à  0,1  volume  d'acide  carbonique  dans 
10.000  volumes  d'air  en  employant  une  bouteille  de  2,6  litres  de 
capacité.  L'erreur  usuelle,  due  à  l'absorption  d'acide  carbonique  pen- 
dant le  titrage,  est  évitée  en  filtrant  la  solution  de  baryte  qui  reste 
dans  une  quantité  connue  d'acide  chlorhydrique  décinormal  et  en 
titrant  de  nouveau  avec  une  solution  de  baryte  correspondante. 

A.   HÉBERT. 

Alcaloides  toxiques  des  Boraginées;  K.  GREIHER  {Arcb.  d. 
Pharm.,  t.  238,  p.  505-531  ;  26.9.1900).  —La  cynoglosse  offic. 
l'anchusa  ofBc.  et  l'echium  vulg.  contiennent  un  alcaloïde,  la  cy- 
noglossinc,  dont  le  chlorhydrate  est  cristal,  et  donne,  avec  le 
sublimé  et  le  chloiiire  de  platine,  des  sels  doubles  cristal,  qui 
peuvent  être  utilisés  pour  sa  purification.  L'action  physiologique 


CHIMIE  ORGANIQUE.  79 

de  la  cynoglossiae  est  analogue  a  celle  da  curare,  en  ce  qu'elle 
ptralyse  les  extrémilés  périphériques  des  nerfs.  —  Le  syniphylum 
ûH  reoferine  un  alcaloïde,  la  symphyto-cynoglossine,  qui  ne  pré- 
sente, au  point  de  vue  chimique,  aucune  différence  avec  la  cyno- 
giossioe,  mais  s'en  distingue  par  son  action  physiologique,  en  ce 
qi'eUe  paralyse  le  système  nerveux  central.  —  A  côté  des  deux 
btses  précédentes,  les  plantes  précitées  renferment  encore  de  la 
eboline,  qui  se  rencontre  dans  leurs  racines  desséchées.  Elles 
ooQtieonent,  en  outre,  un  glucoside,  la  consolidine,  qui  présente 
élément  les  propriétés  d'un  alcaloïde  et  se  dédouble  par  les 
aodes,  eo  donnant  du  glucose  et  de  la  consolicine.  Ce  glucoside 
pinlyse  le  système  nerveux  central.  La  consolicine  se  rencontre 
«^liement  préformée  dans  les  Boraginées  en  question.  Elle  para- 
^fse  le  syst.  nerv.  central  et  son  action  est  trois  fois  plus  forte  que 
celi*  de  la  consolidine.  La  présence  simultanée  de  ces  diverses 
iibstaaces  dans  les  Boraginées  précédentes  explique  la  diversité 
^  opinions  émises  sur  leur  composition  par  différents  auteurs, 
'«^nos  ayant  étudié  surtout  la  cynoglossine,  les  autres,  au  con- 
^rt,  la  consolidine  ou  la  consolicine  qui  en  dérive. 

A.  DESGREZ. 

tvles  fruits  du  rhamnas  cathartica;  A.  TSCHIRCHetR.  PO- 
UCCO  [Arcb.  d.  Pbarm.,X.  238,  p.  459-477;  31,8.1900.  —Ces 
^câte  reoferment  des  substances  jaunes  qui  sont  le  rhamnocitrin, 
^  riumaolutine  et  la  rhamnochrysine;  ils  contiennent  en  outre, 
fénodine,  principe  purgatif,  un  sucre  amorphe,  une  pectine  ef  des 
^oistoooes  gommeuses  ;  des  substances  amères,  de  la  chlorophylle 
«  «its  graisses.  Les  auteurs  étudient  la  constitution  du  rhamnoci- 
>ftt  eT  delà  rhamnolutine  ;  la  rhamnochrysine  leur  parait  être  un 
K"^ttil  d'oxydation  du  rhamnocitrin;  parTaction  de  divers  réactifs, 
'^  ;*Tiicuber  de  AzH',  Témodine  et  ses  dérivés  se  transforment 
*i  i^oe  C**H**0**.  —  La  formation  de  p-rhamnocitrin,  par  hy- 
^yie  de  fextrait  aqueux,  prouve  que  les  fruits  du  rhamnus 
oturtiea  renferment  d'autres  glucosides  que  les  baies  des  genres 
le  riufflous  différents  de  celui-là.  a.  lesgrez. 

8ir  la  banme  résineux  du  c  Larix  decidua  2>  ;  A.  TSCHIRCH 
HG.  WEIGEL  (Arch.  d.  Pbarm.,L  238,  p.  390-411;  31.8.1900).  — 
Ce  baume  renferme  des  acides  résineux  dont  une  faible  partie 
'^'ïfeïBenl  est  cristallisable.  Le  premier,  Tacide  laricinolique 
C^H^O,  est  cristallisable  et  se  comporte  vis-à-vis  des  bases 
^^^(nae  un  ac.  aïonobasique.  Il  peut  cependant,  dans  Topération  de 


80  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

la  saponification  y  fixer  un  deuxième  atome  de  K,  ressemblant  ainsi  à 
d'autres  ac.  des  conifères,  en  particulier  aux  ac.  abiétique  et  pima- 
rique.  L*ac.  résineux  prédominant  dans  ce  baume  fournit,  par 
Taction  de  Pb,  deux  isomères,  les  ac.  a  et  p-larinoliques,  Tun  étant 
ppté  par  Tacétate  de  Pb,  en  sol.  alcool.,  le  second  restant  dissous, 
lis  répondent  à  la  form.  C*8H*<^0*  et  présentent,  avec  Tac.  cristal., 
un  certain  nb.  de  prop.  communes.  Le  même  baume  renferme,  en 
outre,  un  corps  résineux,  indifférent  à  l'action  KOH,  qu*on  ne  peut 
séparer  de  Thuile  qu'il  retient  énergiquement;  il  renferme  égale- 
ment une  huile  éthérée  composée  surtout  de  polyterpènes,  de  Tac. 
succinique,  en  partie  libre,  en  partie  éthérifié.  Pour  ces  princi- 
pales substances,  les  proportions  ont  été  trouvées  de  4  à  5  0/0 
d*ac.  laricinolique  ;  55  à  60  0/0  des  ac.  larinoliques  a  et  p,  15  à 
22  0/0  d'huile  éthérée,  14  à  15  0/0  de  résine,  0,1  à  0,12  0/0  d'ac. 
succinique.  a.  dbsorez. 

Sur  la  damascônine,  extraite  des  semences  du  nigella 
damascena;  H.  POHHEREHNE  (Arcb.  d,  Pharm.,  t.  238,  p.  531- 
555;  26.9.1900).  —  Les  analyses  de  l'auteur  assignent  à  la  damas* 
cénine  la  form.  C^^H^^AzG^.  Il  a  préparé  les  principaux  sels  de  cet 
alcaloïde,  notamment  les  chlorhydrate,  bromhydrate,  iodhydrate, 
nitrate,  sulfate  acide  et  neutre,  pitrate,  chloroplatinate.  Par  Tactioa 
de  HI,  à  temp.  élevée,  on  peut  déceler  la  présence  d'un  méthoxyle 
OCH^  dans  la  damascénine;  par  Taction  de  CHM,  on  obtient  un 
iodométhylale  C»H««AzOa.CHsi4-2H«0,  f.  à  143-145»;  l'auteur 
donne  également  la  préparation  et  les  propriétés  des  divers  sels 
dérivant  de  ce  composé  :  chlorométhylate,  nitrométhylate,  sels 
doubles  de  Au,  Hg,  Pt.  Par  l'action  des  alcalis  et  surtout  de  leurs 
carbonates,  la  damascénine  subit  une  transposition  moléculaire  se 
traduisant  par  une  modification  de  quelques  propriétés,  notamment 
de  sa  solubilité  dans  l'éther.  a.  desgrbz. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  81 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE 


Sur  la  densité  des  éléments  halogènes;  J.  DRUGHANN  et 

W.  ILAM8AT  (Proc.  chem.  soc;  t.  16,  172).  —  Les  auteurs  ont 
(ït^erminé  la  densité  et  le  point  d'ébullition  à  la  pression  atmo- 
*phmque  des  éléments  halogènes  suivants. 

p.  B.  D. 

y                  I»>Je *184<»5  3,706 

Chiure —  33,6  1,507 

Huor —187,0  1 ,  108 

la  densité  spécifique  du  fluoi*  a  été  obtenue  en  se  servant  des 
^wo«es  de  MM.  Dewar  et  Moissan,  et  son  point  d'ébullition  a  été 
M«l  par  le  celcul;  les  corrections  relatives  à  la  dilatation  dufluor 
laioide,  ont  été  laites  en  tenant  compte  des  modifications  que 
â«b*l  Tambre.  La  densité  de  Tambre  a  été  trouvée  égale  à  1,065 
»  l-V,  et  1,10  à  — 187".  La  densité  spécifique  de  l'oxygène  et  de 
rttote  est  réprésentée  par  1,815  pour  le  premier,  et  0,7914  pour 

J^  second,  H.   CAUSSE. 

iar  un  nonvean  gaz  carboné  peu  combustible  (I)  ; 
L  P.  UDOF  [Journ.  Soc.  phys.  chim.  R.,  t.  32,  p.  273;  1900, 
t«K-  4l  —  Faisant  passer  sur  du  Cu  chauffé  et  préalablement 
r»*iaii  par  H  les  gaz  dégagés  dans  Taction  de  quantités  détermi- 
3«s  d'AzCH  et  d'AzO'H  sur  les  matières  albuminoïdes,  et  en 
frf-*j'Tilier  sur  la  laine,  l'auteur  a  obtenu  des  quantités  d*azote  va- 
n*Lé*5,  selon  les  circonstances.  Soupçonnant  la  présence  d'un 
*«tr(*  gaz,  il  a  établi  des  expériences  qui  lui  ont  démontré  Faction 
^  H  et  de  CO*  ou  de  CO,  à  la  température  ordinaire,  à  une  tem- 
J^fatnre  élevée,  à  la  lumière  et  à  l'obscurité  ;  il  se  forme  toujours 
••a*  quantité  variant  de  0,4  à  5  0/0  de  gaz  non  combustible  et  non 
ftûeorbable  par  KOH  ni  par  la  sol.  de  Cu*Cl*  dans  AzW.  Les  pré- 
".^^àucgns  les  plus  minutieuses  ont  été  prises  pour  empêcher  la 
;*p-^oce  des  gaz  de  l'air  dans  le  mélange.  Le  nouveau  gaz  s'ob- 
•■•U  en  quantité  notable  en  décomposant  par  la  chaleur  le  trioxy- 
«iKhjirîie  mélangé  d'une  matière  inerte,  telle  que  l'alumine,  et 
\jr^  iaa»  un  tube  de  verre  contenant  une  colonne  de  Cu  réduit 
).v  H  et  de  CuO.  Dans  diverses  expériences,  on  a  obtenu  desquan- 
Mc  caiM.,  d*  sÉR.,  T.  XXVI,  1901.  —  TraT.  étrang.  6 


82  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ETRANGERS. 

tilés  de  ce  gaz  variant  de  2*®,  4  à  348  ce.  par  gramme  de  trioxymé- 
Ihylène. 

Ce  gaz  est  remarquable  par  sa  stabilité  :  il  n'est  pas  absorbé  par 
SO*H*  conc,  ni  par  la  sol.  de  MnO*K,  ni  par  les  sol.  concentrées 
de  KOH;  son  volume  ne  varie  que  de  quantités  insignifiantes, 
lorsqu'on  le  fait  passer  dans  un  tube  chauffé  rempli  d*amiante  pla- 
tinée, de  pierre  ponce  ou  de  CuO  ;  avec  11  il  ne  réagit  ni  à  chaud 
ni  à  froid.  Sa  densité  a  été  déterminée  à  l'aide  de  l'appareil  de 
Schilling;  on  a  trouvé  :  !•  d^^^  =  1,126  ;  rf^^^  =  1,138. 

On  a  fait  passer  ce  gaz  bien  sec  dans  un  tube  chauffé  rempli  de 
rubans  de  magnésium  préalablement  lavés  à  l'eau,  ralcool  el 
l'éther  et  dessèches  à  800®  dans  un  courant  de  H  ;  le  contenu  du 
tube  a  noirci  et  le  vol  du  gaz  a  augmenté;  le  gaz  sortant  contenait 
une  proportion  plus  ou  moins  grande  de  H,  mais  une  grande  quan> 
tité  du  gaz  primitif  est  toujours  restée  inaltérée.  Le  magnésium 
noirci  décompose  l'eau  en  dégageant  des  gaz,  mais  il  ne  donne 
pas  d'AzH^.  Pour  s'assurer  qu'il  contient  du  G,  on  l'a  chauffé  mo- 
dérément dans  un  courant  d'O  pur  et  l'on  a  constaté  la  formula» 
de  GO*.  Le  gaz  inerte  paraît  aussi  contenir  de  l'O,  car  Mg  qui  a 
été  chauffé  dans  ce  gaz  dégage  moins  de  H  que  s'il  n'y  a  pas  été 
chauffé. 

Ges  faits  semblent  donc  indiquer  que  par  l'action  de  GO*  ou  de 
CO  sur  H,  il  se  forme,  soit  à  chaud,  soit  à  froid,  un  gaz  très  stable, 
incombustible,  contenant  G,  0  et  H.  Il  est  probable  qu'en  raison  de 
son  inertie,  ce  gaz  doit  être  très  répandu  dans  la  nature  et  se» 
trouver  dans  Tatmosphère  et  dans  les  gaz  sortant  des  foyers,  le 
gaz  de  l'éclairage,  le  gaz  à  l'eau,  le  gaz  de  pétrole,  etc. 

A.  COR  VIS  V. 

Sur   un    nouveau    gaz    carboné    peu    combustible    (II)  ; 
A.  P.  LIDOF  (Journ.  Soc,  phys.  chim.  /?.,  t.  32,  p.  278;   190oi 
fasc.  4).  —  Par  la  combustion  du  gaz  de  houille  ordinaire    au 
moyen  de  GuO  à  une  température  peu  élevée,  l'auteur  a  obtenu  un 
gaz  analogue  à  celui  dont  il  est  question  dans  l'art,  précéd.,  mais 
de  dens.  plus  grande  égale  à  1,366  et  voisine  de  celle  de  Targ^on 
ce  gaz  résiste  à  tous  les  réactifs.  Dans  une  expérience  5700  ce.   de 
gaz  de  réclairage,  de  densité  0,461,  chauffés  pendant  trois  heures 
ont    donné    1570    ce,   c'est-à-dire    2774   mgr.    de   gaz    inerte 
soit  81,6  0/0  du  poids  du  gaz  de  l'éclairage. 

Si  ces  gaz  inertes  appartiennent  au  groupe  de  l'argon,  il  en 
résulterait  que  les  moyens  qu'on  emploie  pour  les  séparer  de  l'azote 
entraînent  une  perte  considérable  et  que  la  proportion  de  ces  ^az 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  83 

dans  l'air  devrait  dépasser  de  beaucoup  1  0/0.  Quoi  qu'il  en  soit, 
les  méthodes  pratiques  actuellement  en  usage  pour  l'analyse  des 
gaz  d'éclairage  ou  de  chauffage  ne  donnent  pas  de  résultats 
euctd,  puisqu'une  partie  du  C  échappe  à  l'état  de  composé  inerte. 
—  Ces  recherches  ne  sont  pas  terminées.  a.  corvisy. 

Sir  la  nature  négative  de  groupements  atomiques  non 
ntorét;  Ferdinand  HENRICH  (D.  cb.  G,,  t.  33,  p.  1435-38; 
9.5. 1900 j.  —  L'auteur  constate  que  les  idées  émises  par  lui  sur  la 
uture  négative  des  doubles  liaisons,  s'accordent  parfaitement  avec 
l<s  idées  émises  par  Nef  sur  le  même  sujet.  v.  auger. 

Etudes  de  nombres  dans  la  série  napbtalénique  ;  HERHANN 
Itj  D.  ch.  G.,  l.  33,  p.  1910-17;  12.6.1900).  —  L'auteur  a  recher- 
fbé  le  nombre  d'isomères  possibles  de  dérivés  substitués  du  naphta- 
itAe,aous  ne  pouvons  transcrire  ici  les  tableaux  qu'il  fournit,  et 
k:«  calculs  auxquels  il  se  livre.  Notons  qu'en  considérant  8  substi- 
ttOAls  didérents  appliqués  au  naphtalène  on  obtient  10.766.601  com- 
posée isomériques  possibles  et  qu'actuellement  il  n'y  en  a  pas 
1. 10000»  de  connus.  L'auteur  en  conclut  qu'il  y  a  encore  certai- 
Dfinenl  parmi  les  nouveaux  produits  à  découvrir,  de  nombreux 
composa  qui  présenteront  un  intérêt  scientifique  ou  technique 
(fienutgré  le  travail  intense  appliqué  dans  ces  dernières  années 
ftut  dérivés  naphtaléniques,  le  sujet  est  à  peine  effleuré. 

v.    AUGBR. 

Sor  le  réactif  deCaro;  Eug. BAMBERGER(i>.  cb.  G.,  t.  33,  p.  1959- 
IW;  25.6.1900).  —  L'auteur  a  remarqué  que  la  solution  neutre  du 
Kseiif  de  Caro  fournit,  lorsqu'on  la  chauffe  avec  AgAzO^,  un  dégage- 
ment d'oxygène  ozonisé.  MnO*,  Ag*0,  PbO*,  Pt  agissent  de  même. 
AMtiooné  d'un  sel  de  cuivre,  puis  de  lessive  de  soude,  ce  réactif 
^ovnii  on  précipité  brun  noir  d'un  peroxyde  de  cuivre,  qui  décom- 
pose rapidement  le  reste  de  la  solution.  Le  percarbonate  de  potas- 
»uuD  réiigit  sur  l'ac.  sulfurique  à  froid  en  donnant  une  solution  qui 
seiLUe  identique  avec  celle  de  Caro.  v.  auger. 


84  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 


CHIMIE  ORGANIQUE. 


Nitrotriiodôthylône  et  dinitrodiiodôthylône  ;  Heinrich  BILTZ 
et  Erich  KEDESDT  (D.  cà.  G.,  t.  83,  p.  2190-96;  9.7.1900)-  —  Nef 
(Ann.  der  Chem.^  t.  298,  p.  346)  a  obtenu  par  Taction  d'AzO^H  sur 
C*I*  ou  C*I*  une  substance  qu*il  a  considérée  comme  un  triiodovi- 
nylnitrate  PGICIOAzO»  f.  à  109*.  H.  Biltz  a  obtenu  par  l'action  de 
AzO*H  sur  C*P,  en  présence  d'iode,  un  produit  fus.  à  107*, 
I*CbGIAzO*  nitrotrnodéihylène.  L'auteur  a  voulu  voir  si  ces  pro- 
duits étaient  identiques,  et  dans  ce  cas  quelle  était  la  vraie  formule. 
Les  composés  obtenus  par  ces  2  méthodes  sont  identiques.  F.  107* 
et  la  formule  est  C*PAzO'.  Le  produit  est  très  stable,  la  potasse 
alcoolique  diluée  ne  l'attaque  que  lentement,  et  en  décomposant 
totalement  la  molécule.  Br  au  b.-m.  est  sans  action.  On  doit  en 
conclure  la  formule  d'un  nitrodérivé  I*CbGIAzO*.  Cependant  Tamal- 
game  de  Na  agit  sur  la  sol.  alcoolique  en  produisant  ÂzH^. 

Dimtrodnodétbylène  G*I*Az*0*.  —  On  ajoute  peu  à  peu  4  gr.  de 
G*I*  à  25  gr.  AzO^H  fumant,  tiède,  et  laisse  15  min.  au  b.-m.  On 
refroidit  rapidement,  verse  dans  l'eau  froide,  traite  par  une  sol.  de 
SO*  jusqu'à  décoloration  du  liquide,  filtre,  lave,  dissout  dans  peu 
de  benzène,  précipite  à  la  ligroïne.  Rendement  très  faible,  pouvant 
pai-fois  atteindre  25  0/0.  Aig.  jaune  mal,  f.  à  68-69^  Très  instable 
à  la  lumière,  projeté  dans  KOH  en  sol.  concentrée,  prend  feu  et 
déflagre;  décomposé  par  une  sol.  plus  diluée,  en  fournissant  une 
sol.  jaune. 

De  nombreux  essais  décrits  par  l'auteur,  pour  obtenir  plus 
facilement  ces  produit,  sont  restés  sans  résultats.      v.  auger. 

Action  des  sels  mercuriques  sur  les  olôfines;  K.  A.  HOFMANN 
et  Julius  SAND  [D.  ch.  G.,  t.  33,  p.  1340-53  ;  28.4.1900).  —  Seîs 
éthanolmercuriques,  —  G*H*  dirigé  pendant  plusieurs  heures  dans 
une  sol.  aq.  deHgGl«  ppte  de  brillantes  lamelles  de  G«Hg*Gl*0*H«<>. 
Après  12  heures  de  repos  apparaissent  de  gros  cristaux  aiguillés 
très  brillants,  qui,  séparés  par  débourbage  des  lamelles  et  recris- 
tallisés dans  l'alcool,  correspondent  à  GH«iOH)CH«HgGl,HgCl«; 
c'est  bien  un  sel  double  car  la  potasse  précipite  la  moitié  du  Hg  en 
HgO,  le  reste,  entré  en  sol.  précipite  par  GO*  le  composé 
CH*(OH)CH*HgGl.  Les  acides  minéraux,  le  cyanure  de  potassium 
fournissent  de  l'éthylène. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  85 

Si  Too  précipite  du  nitrate  mercurique  par  KOH,  Téthylène  est 
absorbé  en  redis6olvant  le  ppté  ;  en  additionnant  de  KOH  puis 
réintroduisant  Téthylène,  on  parvient  à  dissoudre  tout  le  Hg  dans 
UsoL  alcaline.  De  cette  solution,  KCI  précipite  un  chlorure  t. 
a  155*  CH«(OHiCH«HgCl.KBr  fournit  un  bromure  f.  à  158* 
CH*tOH'CH*HgBr,  sa  sol.  alcoolique  fournit  avec  TAzH^  gaz.  un 
ppté  crist.  CH*. OH ,CH«HgBrAzH3  j.  à  150^ 

Le  bromure  oxydé  par  Br,  puis  KOH  donne  un  acide  mercuri- 
tcfHique  hromé  HO^C.CH^H^Bt  poudre  blanche  crist.  qui,  dissoute 
«iaosCAzK,  soumise  à  H^S,  fournit  Tacétate  de  potassium.  HÇl  agit 
«tr  le  bromure  et  le  chlorure  en  donnant  quantitativement  de 
i'-iiàylène.  On  peut  expliquer  cette  décomposition  en  admettant  que 
*f  poupe  (OH)  est  facilement  élhérifiable,  remplacé  par  Cl,  puis 
f*5  le  mercure  se  détache  en  HgCl',  laissant  Téthylène. 

^»xyde  CH*-CH*HgO,  obtenu  sous  forme  de  poudre  dense  f.  à 

\ I 

ï^eïi  traitant  le  bromure  par  Téthylate  de  sodium. 

^%  éthéaiques,  —  Si  dans  la  solution  alcaline  de  raercurinitrate 
aatur^  d'éthylène,  on  introduit  Kl,  on  ppte  un  iodure  CH*=CHHgI 
a  leaiUels  argentés  f.  à  147**.  HGl  ou  CAzK  le  décomposent  en 
townl  de  rélhylcne  ;  HgO  et  KOH  le  transforment  en  acide 
éBereuriàcétique  (HOHg)(Hg)C.CO«H. 

l'azoUUe  CH*=GH.HgAz03  s'obtient  en  traitant  le  chlorure  de 
*sminélhanol  par  AgAzO^  en  sol.  méthylique.  Feuillets  incolores 
*»  brillants. 

Sidfure  de  inercuriétIjanol[CH\OH)CH*Hg]S.  —  Poudre  crist. 
s^teue  en  traiiant  le  chlorure  correspondant  par  le  sulfure  de 
*cdiixm. 

Sulfbydrale  de  mercuriétbaaoICU*{0\i). CH^UgSH.  —  Obtenu, 
A  ffléme  temps  que  Thydrate  correspondant,  par  ébullition  du 
*Are  précédent,  avec  de  Teau.  Brillantes  lamelles  cristallines. 

Merearisels  de  Foxyde  détbyle,  —  On  précipite  une  solution 
'^«ewilrée  de  sulfate  mercurique,  aussi  peu  acide  que  possible, 
pw  C«H»,  OQ  obtient  un  sulfate  complexe  G«Hg*S«080*H«o  qu'on 
'l*^BOQi  dans  KOH  à  iO  0/0,  ajoute  le  sel  halogène  correspondant 
ai  déhré  qu'on  veut  obtenir,  et  sature  de  GO*. 

CAiware  OiGH«CH«HgCl)»,  crist.  blanc  f.  à  190». 

Bromure  0(CH*GH«HgBr)«. 

CtriwMl^  0*'GH«CH«Hgj«G03.  —  Précipité  directement  parGO« 
^tUsolotioo  alcaline  du  sulfate  G«Hg*S«0»0*H«o. 

tu»  ces  seU  donnent  avec  HCl  ou  GAzK  de  Téthylène. 


86  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTHANGERS. 

Uiodare  (C^H^Hgl)*  s'obtient  comme  le  chlorure.  Il  (.  à  161*. 
Le  sulfure  (C^lVHg)^S  est  obtenu  par  addition  de  KHS  à  la  sol. 
alcaline  du  sulfate  complexe.  v.  augbr. 

Combinaisons  de  Tôthylône  et  de  Talcool  allylique  avec  les 
sels  mercuriqaes;  E.  A.  HOFHANN  et  Julius  SAND  (D,  cb,  (?., 

t.  33,  p.  2692-2700;  10.8.1900).  —  Ce  travail  complète  celui  qu'on 
a  lu  plus  haut  et  répond  aux  objections  posées  dans  la  communi- 
cation suivante,  de  MM.  Einar  Biilmann. 

D'après  les  auteurs,  si  ce  dernier  n'a  pas  pu  obtenir  les  combi- 
naisons éther-oxydes  et  alléniques,  c'est  qu'il  n*a  pas  suivi  le 
procédé  décrit.  De  plus,  il  a  calculé  par  erreur  69,86  Hg,  au  lieu  de 
68,29  pour  son  soi-disant  éthanol-mercuri-sulfate. 

Action  de  Féthylène  sur  les  sels  mercuriques,  —  Nouveaux 
détails  sur  des  expériences  précédemment  décrites  et  comparées  à 
celles  de  Biilmann. 

Selspropylène-glycoliquesX.Ug.G^WO'^.  —  On  verse  de  Talcool 
allylique  dans  une  solution  d'oxyde  jaune  de  Hg  dans  Tac.  azotique 
additionnée  de  KOH  jusqu'à  trouble  persistant.  Ce  trouble  disparaît 
sous  rinfluence  de  l'alcool;  on  additionne  à  nouveau  de  potasse, 
puis  d'alcool  jusqu'à  ce  qu'un  précipité  noir  indique  la  fin  de  la 
réaction.  La  sol.  est  alors  alcaline.  Additionnée  de  Kl  puis  saturée 
de  C0«,  elle  fournit  des  lames  crist.  d'iodure  f.  à80^I.Hg.C»H''O«; 
avec  KBr  on  obtient  de  même  le  bromure  l,  à  86*»  Br.Hg.C*H"0*. 

V.  al'geh. 

Action  de  l'alcool  allylique  et  de  l'ôthylône  sur  les  sels  mer- 
curiques ;  Einar  BIILMANN  (Z7.  ch.  G.,  t.  33,  p.  1641;  26.5.1900). 
—  AHyloxyde-mercurisulfate  (C3H50Hg:)«SO*  +  4H«0.  —  Cris- 
taux  blancs  obtenus  par  l'action  de  30cc.  alcool  allylique  sur  une 
sol.  de  75^HgO  dans  800cc.H«O  et  180cc.  d'un  mélange  à  vol. 
égaux  d'H^SO*  et  H*0.  Sol.  dans  l'eau  à  chaud,  perd  son  eau  de 
cristallisation  dans  l'air  sec. 

A  Uyloxyde-mercuriamine-sulfate  (C^H^0Hg)*(AzH5}«S0*.  - — 
obtenu  par  l'action  de  rAzH»"*  aq.  sur  le  sel  précédent,  et  précipita- 
tion de  la  sol.  par  3  vol.  d'alcool.  Poudre  crist.  blanche. 

Allyloxyde-mercurwUrate  C»H5-0-Hg.  AzO»+ HK).  —  Obtenu 
avec  20cc.  alcool  allylique  et  une  sol.  de  2o«'^HgOdan885cc.A20«H 
à  40  0/0  et  50cc.  H«0.  Crist.  blancs  peu  sol  en  H»0  à  froid. 

Allyloxyde'mercuriamine'nitrateC^W'0'Ug{A'AW)kzO^'{'\z^O 
très  sol.  dans  H*0.  Ppté  par  l'alcool. 


CHIMIE  OKGANIQUE.  87 

AUjrlorrde-œercunacétate  2(C8HsOHgC«H30«)  +  H«0.  En  opé- 
nat  arec  un  sol.  acide  d'acétate  mercurique.  Sol.  en  H*0  à  chaud. 
Chstalliàe  anhydre,  de  l*eau  bouillante. 

AUj-IoT/de-mercuribromure  C^H^OHgBr,  poudre  blanche  obte- 
nue en  précipitant  par  KBr  les  solutions  des  sels  précédents. 

Le  cbîorare  est  obtenu  d'une  façon  analogue. 

Ethanolmercurisultale  (CH«(OH)CH«Hg)«SO*.  Obtenu  en  satu- 
rant 'i  ethylène  la  solution  mercurique  décrite  au  commencement 
'le  cette  communication.  Ppté  blanc,  crist.  sol.  à  chaud  en  H*0. 
Les  sol.  pplenl  par  KBr.KCAzS.Cr'O^K»  et  Na«.SiFl«H«.  —  Bro- 
aare  CH^OH)CH*HgBr. 

"iiir  les  combinaisons  aUéniques  de  Hofmann  et  Sand;  {D.  cb. 
C .  t.  33,  p.  1840).  —  Cette  partie  du  travail  est  une  critique  du 
imtii  de  ces  auteurs.  M.  Biilmann  conteste  toutes  les  formules 
fowTues  par  MM.  H.  et  S.  et  croit  que  ceux-ci  ont  eu  en  mains  des 
composés  impurs;  il  attend  qu'ils  fournissent  plusde  détails  sur  la 
pKTptrttion  de  leurs  produits  pour  se  prononcer  sur  la  cause  des 
iiffereaces  observées  entre  ses  produits  et  les  leurs,      v.  auger. 

Action  du  peroxyde  d*hydrogône  sur  les  hydrocarbures  non 
satorèf  ;  C.  F.  CROSS,  E.  J.  BEVAN  et  Th.  HEIBER6  {D.  cL  G., 

'  33.  p.  2015-18  ;  28.6.1900).— L'action  de  l'eau  oxygénée  sur  ces 
^posés  n'a  bien  lieu  qn'en  présence  d'un  sel  de  fer. 
Àcetylt^ue.  —  On  a  fait  agir  le  gaz  à  50-70*  sur  50  ce.  de  H*0* 
-ijc,  en  présence  de  0^,125  de  sulfate  ferreux.  On  a  obtenu  beau- 

"'^  d  ac.  acétique^  en  même  temps  qu*un  peu  d'alcool  et  d'aldé- 

B^az^ne, —  En  opérant  avec  10  gr.  de  benzène,  500  ce.  H*0* 
iiu?  H  1»',5  FeSO* .  7H«0  en  chauffant  à  45**  à  l'ascendant,  il  y  a  une 
^tknte  réaction  avec  formation  de  phénol,  de  pyrocatéchine  et 
Hijdroqtiinone  ;  en  même  temps,  on  obtient  un  composé  brun, 
*»orphe  qui  fournit  un  dérivé  brome  cristallisé,  et  dont  l'étude 
î*ta  continuée.  v.  auger. 

9v  les  produits  de  nitrosation  d'ôthers  p-cétocarboniques 
cycliques  :  Ether  bis-nitro-^-cétocarbonique  et  acides  a-oxi- 
■iMictrboniqnes;  W.  DIECKMANN (D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  579-95; 
112-1900;.  —  X'-oximid(hadipate  d'élbyle 

C?H502C-C=(  AzOHHCH^3-C02C2H5 . 
I     —  Le  ^étopeniaméthylènecarbonale  d'éthyle  (5  gr.)  est  mélangé 


SB  ANALYSE  DES  TRAVAUX  BTRANGERK. 

à  0»  avec  3  gr.  d'azotite d'éthyle  et  addîUoniié,  en  refroidissant,  de 
0«',9  de  sodium.  La  réaction  est  immédiate  : 

HsC^.CONa  OC^HS  _  HïG./^C0'Cm5 

H3C ^C-C0=CïH5  "'*  Ai^O    ~  H'c' Ic-CO^CHs 

II 
AzONa 

après  acidulalion  sulfonique  on  obtient  l'éther  en  aiguilles  Tusiblcs 
à  52-53",  peu  sol.  dans  l'eau,  sol.  en  KOH.  Les  sels  de  Cu  et  fe 
produisent  des  pptés  vert  et  brun,  h'aoîde  libre,  obtenu  par  sapo- 
niflcalion  alcaline,  f.  à  151-152°.  Sels  :  K,  déliquescent;  Ca,  vert 
Ay  C«H80=AzAg,  peu  sol.  dans  H*0  ;  sUble. 

.         .  ■    .,  -        CH'.CAz 

Acide  y-cyanobutynque;   pentanenitriloique    i 

CH*.CH«.CO«H 

—  L'acide  a-oximidoadipique  chautTé  au-Klessus  de  son  point  de 
tusion  perd  CO*  et  H*0.  L'acide  obtenu,  très  déliquescent  f.  à  45°. 
Le  sel  de  Ba  estgommeux;  A'Ag,  ppté  blanc;  Cu,  aig.  bleues.  L.a 
soude  saponifie  en  ac.  glularique.  L'anh.  acétique  à  douce  tempiS- 
rature,  agit  comme  le  ctiauriage  précédemment  décrit;  H'O  à  75" 
agit  de  même. 

Elher  bis-mtroso-^-cétopenlamvthyU'nccavboniquc 

CH»  OH» 

HïcJ 'c kz>(y c' VMi 

I  I 

CO'CïH»  CO'Cms 

—  L'élher  p-cétûcarboni(|ue,  traité  par  l'azotite  d'éthyle  et  qques 
gouttes  de  CH^COCl  fournit  ce  composé  après  15  heures  de  repos. 
Aig.  peu  sol.  dans  les  solvants  neutres,  f.  à  114°  en  se  colorant  en 
bleu  et  avec  décomposition.  Donne  la  nitrosoréaclion  de  Lieber- 
mann.  Les  alcalis  eu  sot.  alcool,  rournissent  l'ac.  a-oximidoadi- 
pique  f.  à  151'*.  L'alcoolatc  de  Na  fournit  l'a-oximideadipalc 
d'éthyle.  L'HCl  saturé  à  0*  donne  un  éther  mal  étudié. 

A  fii/i<  tt-oxiniido-piméliquc;  heptaneoxime-2-dioïque 

HOïG-C-(  AïOH)  (CH')»-COïH . 

nu  en  traitant  l'éther  p-célohexaméthylènccarboDiquc  par 
«  d'éthyle  et  C*H'ONa,  puis  saponiRcation  de  l'oximido- 
iiileux  obtenu;  f.  à  ii'l"  en  se  décomposant.  Sels  analogues 
piques  correspondants. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  89 

Chauffé  au-dessus  du  p.  de  fusion,  puis  trailé  par  la  soude,  cet 
aciiie  founiit  Tac.  adipique  pur. 
Etber  bis-nitrosO'^'Céiohexaméthylènecarbomque 


CH2       y 


'(\Jc' 


H2(X    JOO— 
C02C2H5, 


/ 


Az202 


—  Obtenu  comme  le  cétopenta  dérivé  précédemment  décrit,  f. 
T«r&  110*  en  se  décomposant.  On  obtient  par  saponification  Vétber 
^umidopimélique  et  f  acide  correspondant.  v.  auger. 

Sir  les  produits  de  nitrosation  et  la  constitation  de  Téther 
Bétkjl-^*cétométhylénecarbonique  obtenu  par  condensation 
iêl  Mier^méthyladipique;  W.DIECEHANN  et  A.  GROENEVELD 

D,eL  C,  t.  33.  p.  595605;  12.2.1900).  —  Ether  aroximido'^- 

néthfbdipique   C^H^O^C .  C( AzOH) .  CH« .  GH<^{J'  CO«C*H»-  ~ 

L'ciher  méihyl-p«céto-pentaméthylènecarbonique  (obtenu  par  con- 
«insatioD  de  Féther  p-méthyladipique,  par  le  sodium,  et  bouillant 
1 113"  sous  12  mm.)  et  additionné  de  nitrite  d'éthyle,  en  sol.  alcoo- 
^w  absol.  On  introduit  Az*0*  jusqu'à  réaction  faiblement  ac, 
«S^le  Talcool  et  recristallise  le  produit  qui  f.  à  60*.  Les  alcalis  le 
^fonifient  en  fournissant  :  V acide  libre  f.  à  162*.  Sel  dAg,  ppté 
»asible  à  la  lumière,  déc.  à  ilO*.  —  Sel  acide  d*Agt  stable,  crist. 
àasùs  H«0.  Cet  acide  chaufîé  seul  ou  avec  H*0  ou  avec  Tanh.  acé- 
i»^,  fournit  le  mononitrile  méthylglutarique  huileux  qui,  sapo- 
iiBéfotimil  Tac.  p-mélhylglutarique  f.  à  76°. 

Eihers  métbylique  et  étbylique  de  Facide  bis-Ditroso-mélbyl- 
}<^opentamétbyiènecarbonique.  —  Obtenu  comme  les  bis-nilroso 
*tliers  décrits  dans  la  précédente  communication.  Ils  fondent  tous 
<tett  à  W*.  La  cryoscopie  a  confirmé  leur  fonnule  : 

Ci6H»08Az2       et        C»8H2608Az2. 

L«s  ptrcduits  de  saponification  par  la  soude  alcoolique  sont  :  la- 
"^iaûth-^méthyladipate  f.  65*.  L'acide  correspond,  fond  à  163*» 

LTiCl  alcoolique  fournit  aussi  Toximidoéther,  en  même  temps 
1**<m  dérivé  chloré  non  étudié.  v.  auger. 


90  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

Sur  les  condensations  de  dérivés  aromatiques  nitrosés  avec 
des  dérivés  méthyléniques  (II);  Franz  SACHS  {D,  ch.  G.,  t.  33, 
p.  959-66;  26.8.1900).  —  Ces  dérivés  sont  obtenus  par  la  réaction 
de  condensation  suivante  : 

(Alcoyl)2= Az-C«H*AzO  +  GH2< 


(R  et  Ri  étant  des  radicaux  électro-négatifs) 

=  H20  +  (Alcoyl)2=:  AzC«H'^Az 


\Ri 


Ces  dérivés,  traités  par  les  ac.  minéraux  dilués,  donnent   par 
fixation  d*eau  : 

(Alcoyl)2= Az-C6H4AzH2  +  G0<       . 

\r, 

L'ac.  chlorhydrique  gazeux  donne  un  sel  d'addition  très  ins- 
table. Le  chlorhydrate  d'hydroxylamine  scinde  le  produit  suivant  : 


(Alcoyl)2=Az-G6H*-Az 


HC1H2 


\r, 


AzOH 


4diéthylaminophényl'}j.'Cyanazométhiî)ephényle 

<GAz 
G«H5 

—  A  été  décrit  précédemment,  son  produit  d'addition  avec  HCl  f. 
à  172^  en  déc.  Par  ébuUition  avec  alcool  et  HClAzH^OH ,  fournit 
Toxime  du  cyanure  de  benzoyle. 
4-diéthylaminophényl'}j.'Cyanazométhine'4'mtrophényle 


(G2H5)2=Az-G6HUz=G< 


yGAz 

OH4Az02 
—  Son  HGl  sel  fond  à  i93^ 
4'diméthylaminophényl'\j.'dicyanazométbine 


<GAz 
GAz 

—  Obtenu  par  action  directe,  en  sol.  alcool,  de  la  nitrosodiméthyl- 


CHIMIE  ORGANIQUE.  91 

inilioe  et  da  nitrile  malonique.  Crist.  rouge  foncé  à  reflets  bronzés 
'.  à  !6>.  SO*H*  à  20  0/0  et  bouillant  le  décompose  en 

«HCAz  +  C02  +  AzH2-C«H*Az(GH3)2. 

Dériré  étbylé  (C^H^)*  remplace  (CH^)»,  feuillets  violet  rouge  f. 
1 114*. 
i-dimétbylaminopbényI'\t.'CyaQazométbineamide 


(CHî)2=  Ae.C«H*-Az=c/ 


CAz 
C0AzH2 


-<>bteuu  avec  le  cyanacélamide  en  présence  de  Na^CO^  et  alcool, 
f^mme?  rouges  f.  à  220®. 

b:nré  étbylé  (C«H5j«  remplace  (CH^j»,  f.  à  165». 

Condensation  de  nitrosodimélbylaniline  et  sulfone  du  tétvamé- 
tjkbimiBodlpbénylinétbane 

Az-G6H*-Az(CH3)2 


(CH3)2Az  S02  Az(CH3)î 


^Obccnu  comme  les  précédents,  en  présence  de  soude  alcoolique. 
f*«idre  crist.  orangée.  Son  produit  de  scission  par  les  acides  est  la 
*^nmètbyldiaminobeuzopbénoDe  sul/one 


<CH3)2Az  â02  '       Àz(CH3)2 

■  »  3n»;  sublimable,  jaune.  v.  auger. 

Action  do  cyaniire  d*ammonium  sur  racétone  ;  W.  GULE- 
WirSGH  D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  1900-1;  16.6.1900).  —  L'auteur  a 
W^œ  8  l'acétone  la  réaction  que  Lubawine  (Journ.  soc.  pbys. 
•^.  t.  13,  et  14}  a  découverte  et  appliquée  aux  aldéhydes.  On 
<:sse  digérer  pendant  16  à  20  heures  un  mélange  équimoléculaire 
•Ticétooe  et  de  cyanure  d'ammonium  fraîchement  préparé  (sol.  à 
**»  t)  environ)  additionné  de  1  vol  HCl  (D.  1,19),  fait  bouillir  à  reflux 
*  heures,  évapore  à  faible  volume,  extrait  l'acide  à  l'alcool  éthéré. 


92  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ETRANGERS. 

L'acide  a-amino-isobutyrique  obtenu  a  été  séparé  à  l*état  de  sel 
cuprique,  puis  isolé.  Les  rendements  varient  entre  55  à  72  0/0. 

V.    AUGBR. 

Synthèse  de  Tacide  a-môthyl-p-para-isopropylphônyléthy* 
lônelactique  ;  P.  GRIGOROVITCH  {Journ.  Soc.  pbys,  Chim.  B.  , 
t.  32,  p.  324;  1900,  fasc.  4).  —  La  méthode  de  synthèse  de  cet 
acide  a  déjà  été  indiquée  d*après  une  précédente  communication  . 
Fraîchement  préparé,  Tacide  forme  une  masse  gommeus^  jaune  ; 
après  un  long  séjour  dans  Texsiccateur,  on  voit  apparaître  des 
aiguilles  cristallines  qui  se  groupent  en  rosaces;  on  sépare  ces  cris- 
taux au  moyen  de  Téther  de  pétrole,  qui  dissout  la  matière  gom- 
meuse.  Après  cristallisation  dans  Talcool,  Tacide  fond  à  123*. 
L'analyse  de  Tacide  et  de  ses  sels  de  K,  Na,  Ca,  Ba,  concorde 
avec  la  formule  C3H'ï.C«H*.CH(OH).CH(CH3).COOH.  La  méthode 
cryoscopique  n'a  pas  donné  de  résultats  satisfaisants  ;  le  corps 
étant  insol.  dans  l'eau  el  le  benzène,  on  avait  employé  i'ac.  acéti- 
que. Les  sels  retiennent  de  l'eau  de  cristallisation  :  le  sel  de  Na, 
2,5  Aq.,  de  Ba,  4  Aq.,  de  Ca,  3,5  Aq.  —  Traité  par  SO*H«,  l'acide 
fournit  un  carbure  huileux,  jaunâtre,  qui  est  TaHylpara-isopropyl- 
benzène  C3H''.C6H*.CH  :  GH.CH»,  Eb.  236<»  ;  avec  ce  carbure,  Br 
produit  un  bromure  cristallisé  en  lamelles  fusibles  à  57*. — Chauffé 
pendant  5  à  6  h.  à  100*  en  tubes  scellés,  avec  HI,  l'acide  donne 
comme  produit  principal  un  acide  non  saturé,  i'ac.  a-méthyl-fi- 
para-isopropylphénylacrylique  CSH^C^H^CH  :  C(CH»)GOOH. 

A.    COR  Vis  Y. 

Action  du  zinc  sur  le  mélange  d'éthers  formique  et  bromo- 
isobutyrique  (II)  ;  L  HIKHAÏLENKO  et  V.  lAROVSKT  {Journ. 

Soc.  phys.  chim.  /?.,  t.  32,  p.  328  ;  1900,  fasc.  4).  —  L'ac.  tétra- 
méthyl-p-oxyglutarique  HOCO .  C(CH»j« .  GH(OH) .  C(GH3)« . COOH 
a  été  obtenu  par  Mikhaïlenko  dans  la  réaction  de  Zn  sur  un  mé- 
lange d'éthers  formique  et  bromo-isobutyrique  {Bull.  t.  22,  p.  271); 
le  mémoire  actuel  contient  l'étude  de  l'action  de  divers  réactifs  sur 
cet  acide. 

Action  de  Fac.  iodhydrique.  —  L'oxyacide  chauffé  à  130-135®  en 
tubes  scellés  avec  Hl  fumant  sfe  transforme  en  partie  (environ 
25  0/0)  en  l'acide  bibasique  saturé  correspondant 

COOH .  C(CH3)2 .  CH2 .  C(CH3)2 .  oqOH  . 
Get  acide  tétramélbylglataviquc  symétrique  est  peu  sol.  dans  l'eou 


I 


^ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  93 

froide,  un  peu  plus  sol.  dans  Teau  chaude,  d'où  il  cristallise  en 
iaes  aiguilles,  F.  186^.  Cet  acide  a  été  analysé  ainsi  que  ses  sels 
ûwtres  de  K,  Ba,  Pb  et  ses  sels  acides  de  K  et  Ba.  —  Traité  par 
le  ehlorure  d'acétyle,  il  a  donné  l'anhydride 

CO-C(CH3)2-CH2-C(CH3)2-CO  ; 

I -0 1 

lûDgues  aiguilles,  F.  86-87*  ;  par  ébuUition  avec  Teau,  ce  corps 
ffprodoit  Tac.  tétraméthylglutarique.  Par  action  de  la  paratolui- 
âiae  sur  l'anhydride,  on  a  obtenu  l'acide 

COOH.C(CH3)5XH2.C(GH3)^CO(AzH.C«H4.GH3), 

cwailisé,  F.  157- 158*.  —  La  plus  grande  partie  (75  0/0 j  du  pro- 
tnt  de  Faction  de  HI  sur  l'oxyacide  est  un  mélange  d'acides  iso~ 
ao»  cristallisés.  Par  cristallisation  fractionnée,  on  a  pu  séparer 
Dï  acide  formant  de  petits  cristaux  transparents,  F.  140-141**.  Un 
<Btre  acide,  qui  n'a  pu  être  parfaitement  purifié,  fond  vers 
iiWSO».  L'analyse  de  ces  acides  et  de  leurs  sels,  l'étude  de  leurs 
îwpriélés  chimiques,  de  leur  conductibilité  électrique,  indique 
^eesont  des  acides  laclones,  monobasiques  et  saturés  de  for- 
■nie  empirique  C»H«*0*. 

Aetioa  de  Tac.  sulfurique.  —  L'oxyacide,  chauffé  à  135-140*  en 
lti«  «œllés  avec  SO*H«  étendu  de  son  vol.  d'eau,  a  donné  le 
Orme  mélange  d'acides  lactones.  Avec  HBr,  entre  110  et  160**,  on 
<^«*«l  encore  le  même  résultat.  —  Par  hydratation  des  acides 
^*^tooc3,  au  moyen  d'une  sol.  alcaline  à  l'ébullition  et  en  excès,  on 
■bU'oi  des  sels  neutres  correspondant  aux  oxyacides  y  ou  o  ;  les 
«Twides  libres  sont  instables  et  se  décomposent  avec  formation 
j'todes lactones. —  Pour  expliquer  la  production  d'acides  lactones 
*  «n  dépend  de  l'ac.  tétraméthyl-p-oxyglutarique  symétrique,  il 
fnt  admettre  la  série  de  transformations  suivantes 

CH3  GH3 

I  I 

COOH-C-CH(OH)-C-COOH      ^->-  (  J  ) 

GH3  CH3 

CH3     CH3 

I  I 

COOH-C-CH-C-COOH      W^- >  (-2) 


94  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ETRANGERS. 

CH3  CH3 

COOH.C(OH)-GHa-GH»-C-COOH  (3 

CH3 
GH3  GH3 


et  G00H-G-GH2 G-GOOH      mh->-  (4 

GH2-0H         GH3 


GH3        GH3    GH3 
->-      COOH-G-GH2-GH2-^GO  t  r, 

l_o_l 

GH3         GH3    GH3 

I                  \/ 
et  G00H-G-GH2 G GO  (^G 

I  I 

GH2.0 1 

Au  premier  moment  l'oxyacide  perd  de  Teau  en  formant  Tacid^ 
bibasique  non  saturé  (2)  (dérivé  du  triméthylène)  ;  puis  celui-c 
s*unit  à  l'eau  dans  deux  directions  et  donne  les  acides  (3)  et  (4) 
ces  derniers,  en  perdant  de  Peau,  forment  les  acides  iactones  (5 
et  (6).  La  difficulté  de  ce  schéma,  c'est  que  Tacide  intermédiaire  (1] 
renferme  un  anneau  triméthylénique,  que  Ton  considère  comme 
relativement  stable. — La  structure  de  l'ac.  tétraméthyl-p-oxygluta- 
rique  est  confirmée  par  l'étude  de  ses  produits  d'oxydation  ;  la  sol. 
aq.  de  cet  acide  traitée  par  un  courant  d'oxydes  de  Tazote  a  fourni 
de  l'ac.  diméthylmalonique  (CH3)«G(C00H)2  et  de  l'ac.  acétique, 

A.  COR  VIS  Y. 

Action  des  alcoylates  sodés  sur  Téther  phtalylglycocollique 
et  ses  homologues;  S.  GABRIEL  et  S.  COLMAN  (D.  ch,  (?.,  t.  33, 
p.  980-95;  27.8.1900.  —Action  de  Féthylate  et  du  métbylate  de 
sodium  sur  téther phtalylglycocollique  :  doxylsocarbostyrile^- 
métbanoate  d'éthyle.  —  Obtenu  par  la  réaction  : 

yCOv 

G«n4<         >Az-CH2-C02C2H5  -{-  C^H^ONa  +  CaH^OH 

\co/ 

/CO AzH 

—  2G2H50H  +  G^IK  I  ; 

\G(ONa)=G-G02C2H5 

par  l'action  des  acides  (ONa)  est  remplacé  par  (OH).  On  fait  agir 
les  composants  à  100',  décompose  le  produit  sodé  par  le  chlorure 


CHIMIE  ORGANIQUE.  95 

ruumoiimm  et  le  produit  cristallise  en  aig.  f.  190-194'^,  sol.  en 
^uAe  dan»  les  alcalis  sauf  l'ammoniaque.   Uéther  métbylique 
r  2±2*.  Son  dérivé  sodé  est  une  poudre  crist.  jaune.  L'HBr  de 
rf=  1,49  le  convertit  à  TébuUition  en  : 

•CO AzH 

i-oxY'isoearbostyriîe  C^Hv  i     .  —  Poudre  cristalline 

'  •"  \C(OH)=CH 

se  colorant  vers  200**  ;  non  fondue  à  250**  ;  chauffé  à  19Ô«  avec  HI 

/CO-AzH  ^ 
H  P,  fournit  Visoearbostyrile  C«H*<  i        f.  à  208'».  Ce  der- 

\CH=CH 

ïucr,  chauffé  à  Tébullilion  avec  POCl',  fournit  la  1  .-cblorisoguinch 

l-ioeC«H*<r^  "  I  ^  f.  à  38"  et  bouillant  à  274^;  chauffée  à  180* 
\CH  =  GH 

Acc  HI  et  P,  fournit  Tisequinoléine. 

/CCl=Az 
i-4-^icÈïlorisoquinoléine  C®H*^  i     .  —  Obtenu  par  chauf- 

li^à  ITO'dcroxjisocarbostyrile  avec  POCP.  Crist.  f.89*>,distillables 
nec  fa  Tap.  d*eau.  11  se  produit  en  même  temps,  en  plus  grande 
quantité,  un  composé  non  volatil  f.  à  195**,  la  4'1'Oxycblorisoqui^ 

<CCl=Az 
'    ,  faiblement  basique.  La  potasse  méthyl- 
C(OH) = CH 

a^'X^iqne   la   transforme  en  dérivé  métboxylé  :  (OCH^)  remplace 

011.  f.  kTJ*;  THI  à  Tébullition  le  ramène  au  produit  hydroxylé 

HT  démélhylation.  L*Hl-}-P  à  200*»  produit  sur  Toxychlorisoqui- 

aoiêu^e  une  réduction  complète  en  tétrahydroisoquinoléine. 

Ether  ^pbtaUmidopropionique  C«H*<g2>A2CH(CH3).CO«C«H». 

—  Cnsl.  fuâ.  à  61-63%  obtenus  en  chauffante  160*  Téther  a-bromo- 

ffnpioQîque  et  le  potassium-phtalimide.  Le  méthylate  de  sodium 

(iinni^en  opérant  comme  pour  le  phtalylglycocollique  :  leS-d-mé- 

/CO AzH 

î.  lU^yisocnrbostyrilc  C«nv  l  +H«0.  f.  vers  180- 

•      ^  ^  \C(0H)=C-CH3 

îiO*,  perd  H«0  et  fond  anhydre  vers  270«.  Base  faible  :  HCl  sel 

En  préi^Dce  d'alcoolate  et  ICH*,  fournit  lemétboxy  dérivé{OCW), 

remplace  ^OH)  f.  à  193-195».  Sous  l'action  de  HI  et  P  à  180%  il  se 

rtdml  en  S-méibylisocarbostyrile  f.  à  210*.  Le  POCP  réagit  sur 

le  métfayloxyisocarbostyrile  anhydre  en  fournissant  la  S-mélbyl-Â- 

<CCl==Az         ^    , 
I  f .  à  163%  dont  le 

C(OH)-G-GH* 

é-rivé  métboxylé  f.  à  49»,  bout  à  304\  Chauffé  à  200*  avec  HI  et 


m  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

P.  fournit  la  tétrahydrO'S-métbylisoquinoléine,  huile  bouillant 

/CH«-AzH 
à  23T  C«HV  I  .  Sa  nitrosamine  f.  à  78«. 

\CH«-CH-CH3 

yCCl=Az 
S'ZnétbyM'd'dicblorO'isoquiDoléineC^H^c  i         .  —  Gris- 

\CCl=C-CH8 

taux  f.  à  95^  bouillant  à  312^,  obtenus  en  très  faible  quantité  dans 

la  préparation  de   la  méthylchloroxyisoquinoléine  ;  fournit    avec 

HI  à  240<»  ia  3-méthylisoquinoléine  ;  le  CH^ONa   remplace    Cl 

par  OCH*  et  fournit  la  S'métbyl'l'métboxy'4'Cblorisoqainoléine 

^       yC(0GH3)=Az 
C«H*<    ^  ^1  f.  à  57^ 

\CC1=— C-CH3 

oL'pbtalimidobutyrate  détbyle  C8H*03AzCH(C«H5)CO«C«H«.    — 

Crist.  f.  à  basse  temp.,  bout  à  383-337*,  obtenu  comme  les  deux 

précédents.  Traité  comme  on  Ta  vu  plus  haut,  fournit  le  S'éthyl-^ 

/GO AzH 

oxyisocarbostyrile  C«H*<  i  4-  H«0.  HI  à  200<>  four- 

\C(0H)=C-CaH5 

nit  le  S'étbylisocarJbostyrile.  v.  auger. 

Rectification;  Emil  FISCHER  {D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  2790;  4.8. 
1900). —  La  p.-oxydiphénylurée  décrite  par  l'auteur  (Z>.  cb.  G., 
t.  32,  p.  1701)  a  déjà  été  préparée  par  Auwers,  Traun  et  Welde 
{D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  3308).  v.  auger. 

Sur  la  nitroso-orcine  ;  Ferdinand  HENRICH  {D.  cb.  G.,  t.  33, 
p.  1433-35;  1.5.1900).  —  Hantzsch  et  Fermer  ont  annoncé  que  la 
p-mononitroso-orcine  se  transforme  en  a  à  128*.  L'auteur  a  trouvé 
que  cela  a  lieu  pour  les  cristaux  un  peu  volumineux  de  cette  subs- 
tance, mais  que  si  Ton  chauffe  la  matière  pulvérisée,  la  transformation 
avait  lieu  vers  90-110*'.  Que  même,  à  froid,  cette  transformation 
était  totale,  en  pulvérisant  longtemps  la  modification  p  dans  un 
mortier.  v.  auger. 

Ethôrification  des  triphénylcarbinols  au  moyen  des  alcools  ; 
0.  FISCHER  (D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  3356  ;  10.12.1900).  —  L'auteur  a 
observé  il  y  a  trente  ans  déjà  {Ann.  d.  Chem.^  t.  206,  p.  132)  que 
la  base  du  vert  de  benzaldéhyde  s'éthérifie  très  facilement  si  Ton 
fait  bouillir  sa  solution  alcoolique  ou  même  si  on  Tabandonne 
longtemps  au  repos.  Il  a  fait  récemment  avec  le  D'  W.  Reess 
quelques  recherches  à  ce  sujet,  dans  le  but  d'examiner  si  d'autres 
alcools  agiraient  de  môme  et  aussi  si  d'autres  bases  de  triphényl- 


CHIMIE  ORGANIQUE.  97 

etrbiool  comme  la  rosaniline,  la  base  du  violet  de  méthyle  etc.,  se 
comporteraient  de  la  même  manière.  Il  décrit  à  cette  occasion 
T^kher  mëlijrlique  de  la  base  du  vert  malachite  C^^H^'Az'O  qui  a 
été  préparé  comme  ci-dessus.  Cet  éther  est  en  feuillets  blancs,  se 
eolorant  faeilement  en  vert,  F.  150-151^.  Il  se  dissout  très  facilement 
dans  le  benzène,  plus  difScilement  dans  la  ligroïne  et  Téther. 

L'étber  étbylique  déjà  décrit  autrefois  se  prépare  le  mieux  en 
dituflânt  la  base  avec  un  excès  d*alcool  à  liO-lSO"^  sous  pression. 
F.  l^^. 

Véiber  benzylique  préparé  en  chauffant  une  partie  de  la  base 
avec  8-4  parties  d'alcool  benzylique  à  140-150*  puis  à  170*,  est  en 
joiieè  aiguilles,  blanches  et  soyeuses,  qui  se  ramollissent  vers  195* 
pov  fondre  complètement  à  198*.  On  l'obtient  aussi  très  rapide- 
naten  chaiifTant,  quelques  minutes  seulement,  à  Tébullition  la  base 
«î«c  de  Talcool  benz^-lique  en  excès,  jusqu'à  ce  que  le  produit  de 
h  réaction  devienne  brun  sale.  L'éther  benzylique  chauffé  avec 
fl'SO  étendu  est  saponifié.  f.  keverdin. 

Bcuoyl-paroxyde  d'hydrogène,  et  oxydation  de  Taldéhyde 
knsotqaa  an  présenca  da  l'air;  Adolf.  BAETER  et  Victor  VIL- 
MSSKD.  cb.  G.  t.  33,  p.  1579.  85;  30.5.1900).  —  Les  auteurs 
débutent  par  des  considérations  théoriques  sur  la  constitution  de  ce 
peroxyde  et  son  mode  d'action  lorsqu'il  oxyde  une  substance  en  se 
rtdmsant.  Us  le  comparent  à  H«0«,  à  AzOOH,  à  C«H»Az= Az-OH, 
•  QONa,  etc.,  et  l'envisagent  comme  la  combinaison  d'un  hydro- 

Jjie  avec  l'ion  benzoïque  O»H5C00j0H. 

Le  peroxyda  de  banzoyle  qui  a  été  employé  est  obtenu  en  agi- 
unidii  chlorure  de  Tacide  avec  H«0>  et  NaOH.  Il  fond  à  110*.  Sa 
<J.  tibérée  agit  sur  l'alcoolate  de  Na,  en  précipitant  le  sel  de  Na 
*2v  benxoylperoxyde  d'hydrogène  : 

*.'niHa).0.0-OOC«H5  +  C^H^OXa  =  C«H5(:0-0-0Na  4-  G«H5G02C2H5. 

(in  dissout  le  sel  de  Na  dans  H^O,  extrait  le  benzoate  d*éthyle  à 
Ttt^r.  puis  acidulé.  Le  précipité  huileux  obtenu  est  extrait  au 
«ijinforme,  séché  sur  Na*SO*  et  le  solvant  distillé  dans  le  vide 
*i»t  00  faible  courant  de  CO*.  Rendement  800/0.  Le  produit  n'est 
?•$  ilttolument  pur.  Pour  l'avoir  tel,  on  ppte  la  sol.  du  sel  de  Na 
par  BaCI*  lave  le  ael  de  Ba  et  le  décompose  par  SO^H>  dans  la 
pa«.  L'aade  obtenu  est  pur  et  fond  à  41-43*».  Les  cristaux  fondent 
s«  contact  de  H*0  et  l'huile  obtenue  se  dissout  assez  peu  dans 
•'<*i  Très  volatil;  distille  vers  100*  sous  13  mm,  en  se  décompo- 
Mc  cnM«  9*  aiRM  *'•  xxvi,  1901— -Trav.  étrang.  7 


98  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

sant  légèrement.  L*odeur  de  l*acide  rappelle  celle  de  ClOH.  Sa 
vapeur  bleuit  le  papier  ioduré-amidoné.  La  chaleur  le  lait  déflagrer 
faiblement.  Il  ne  s'altère  pas  au  contact  de  MnO'.Ag-.Pt.CrO, 
Âc.  titanosulfurique.  MnO^H  Tattaque.  Les  réducteurs  le  ramènent 
promptement  à  l*ac.  benzoïque;  il  libère  Tiode  d'un  soL  de  Kl  ed 
présence  de  NaHCO'.  Le  tournesol  est  rougi  puis  décoloré  ;  Findigc 
décoloré;  la  sol.  aq.  «l'aniline  fournit  du  nitrosobenzène.  Il  réagil 
rapidement  avec  l'aldéhyde  benzoïque  mol.  à  mol.  formant  2  mol. 
d'ac.  benzoïque. 

Sels  :  Sel  deNa  C«H»CO»Na,  sol.  en  H«0.  très  instable;  ne  s< 
conserve  que  quelques  heures.  La  soude  le  précipite  ;  le  ppté  si 
redissout  de  lui-même  au  bout  de  quelques  heures  avec  fonnatior 
de  benzoate  et  d'H*0'. —  Sel  acide  de  Na.  Feuillets  crist.  obtenus 
par  introduction  de  CO*  sur  la  sol.  du  sel  neutre.  Se  décomposa 
rapidement  en  peroxyde  de  benzoyle  et  benzoate  de  Na. 

3G«H5C03H  =  G«H5.GO*C-G6H5  +  GeH^GO^H  +  0^  +  H^O . 

Sel  de  baryum  (C''H503)«Ba  +  H«0.  Feuillets  pointus  très  peu 
sol.  dans  H*0. 

Action  du  C«H»C0C1.  — L'acide  réagit,  en  présence  de  NanCO" 
en  fournissant  du  peroxyde  de  benzoyle. 

Action  de  (CH5C0)*0.  —  A  la  temp.  ordinaire  il  y  a  formation 

C«H5G0-0 
de  peroxyde  de  benzoyle  acétyle  A  '  ^*  ®  ^^^* 

Oxydation  de  T aldéhyde  benzoïque  à  Pair,  —  Il  est  facile  main- 
tenant de  donner  une  théorie  exacte  de  cette  réaction.  Il  se  forme 
d'abord  :  C«H5C0H+0«=C«H5C03H  qui  réagit  immédiatement  sur 
C«H5C0H.  en  formant  2Cm^C0^U. 

Les  preuves  sont  nombreuses  :  Jorissen  {Zeitschr,  f.phys.  Cbem. 
t.  22,  p.  41)  a  prouvé  que  :  1**  L'aldéhyde  benzoïque  absorbe  1  at.  0 
par  molécule  :  2*  qu'il  absorbe  le  double  d'oxygène  par  oxydation 
en  présence  de  teinture  d'indigo,  ou  d'anhydride  acétique.  En  effet 
le  peroxyde  formé  donne  son  oxygène  à  l'indigo  qui  s'oxyde  aux 
dépens  de  celui-ci;  et  en  présence  d'anh.  acétique  le  peroxyde 
fournit  un  peroxyde  stable  benzoylacétique,  ce  qui  nécessite  0*. 
Une  3*  preuve  de  cette  théorie  est  l'action  immédiate  du  benzoyl- 
peroxyde  d'hydrogène  sur  l'aldéhyde  benzoïque.        v.  auoer. 

Produits  de  condensation  de  l'inddne  ;  J.  THIELB  {D.  cb.  Ci 

t.  33,  p.  3395;  10.12.1900).  —  Marckwald  a  obtenu  par  condensa- 
tion de  rindène  avec  la  benzaldéhyde,  une  combinaison  colorée  en 


CHIMIB  ORGANIQUE  99 

jatmeinlease  à  laquelle  il  a  doané  la  formule  d*un  produit  d'addition 

.CH.CH^0H)G6H5 
OH*^  ^CH  ;  cette  formule  a  paru  peu  vraisemblable 

« laoleur  car  un  oxybenzylindène  ne  devrait  pas  être,  selon  lui, 
coloré  en  jaune  intense  et  de  fait,  de  nouvelles  analyses  lui  ont 
iS6i^é  la  formule  C'^H^^O  au  lieu  de  C*«H**0.  On  pourrait  le 
roQsidérer  comme  un  produit  d'addition  de  benzaldéhyde  et  de 
bemylidène-indène  et  on  le  désignera  provisoirement  sous  le  nom 
4*oiybeiizj'lbenzylidène-indène,  tout  en  réservant  l'étude  plus 
ipfprofoQdie  de  sa  constitution.  En  traitant  ce  composé  par  le 
cblonire  d'acétyle  Marckwald  a  obtenu  une  nouvelle  combinaison 
F  110- 111*  qui  n'est,  pas  comme  il  l'a  cru,  un  acétate  d'oxy- 
tauytiadène  mais  un  chlorbenzyl-benzylidène-indène*  Ce  composé 
éelange  facilement  son  chlore,  par  exemple  contre  l'hydroxyle, 
«w*  Tactioii  de  l'oxyde  d'argent;  il  donne  par  réduction,  un 
nélange  de  composés  non  chlorés,  duquel  on  a  retiré  un  hydro- 
carbure incolore,' F.  212-213*,  C'^H*®  qui  est  peut-être  un  polymère 
lin  benzyl-benzylidène-indène. 

L*ox>'benzyl-benzylidène-indène  dont  il  a  été  question  ci-dessus 
fe  forme  en  condensant  la  benzaldéhyde  avec  l'indène  en  présence 
àc  »dium  en  solution  alcoolique,  mais  il  se  produit  en  même  temps 

fo  petite  quantité,  le  benzylidène^indène  C^H*^  ^^^  ^^® 

Toa  peut  produire  en  plus  grande  quantité,  en  modifiant  les  condi- 
tiûn^^  de  la  réaction.  A  cet  effet,  on  mélange  10^,6  de  benzaldéhyde 
M  18  grammes  d'indène  (à  65  0/0)  en  solution  dans  200  ce.  d'alcool 
néihyhque  avec  100  ce.  de  solution  de  potasse  (28  grammes)  dans 
/«kool  ;  on  retire  au  bout  de  24  heures,  environ  5  grammes  de 
deiayli«1èoe-indène  et  les  eaux-mères  en  fournissent  encore 
i  grammes.  Ce  composé  cristallise  dans  l'alcool  en  feuillets  jaunes 
ft  dasâ  la  ligTOÏne  en  mamelons  demi-sphériques  F.  à  88<^.  Une 
fwne  de  sa  solution  additionnée  d'une  grande  quantité  de  H^SO^ 
OKkc.  doone  une  coloration  jaune,  tirant  sur  le  vert,  beaucoup  plus 
«Uhie  que  la  coloration  analogue  fournie  par  l'oxybenzyl-benzyli- 
•iesoe^adéne. 

L  auteur  a  encore  condensé  l'aldéhyde  cinnamique  avec  l'indène 
H  il  a  obtenu  la  cinnamylidène-indène^  aiguilles  rouge  jaune, 
F.  IM*,  modérément  solubles  dans  la  plupart  des  dissolvants  orga- 
aîqBe*;  il  se  forme  en  môme  temps  un  produit  d'addition  de 
IMébfde  eianamique  et  de  cinnamylidène-indèney  en  aiguilles 


100  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS 

flnes  et  jaunes,  F.  160-161'^,  diflicileinent  solubles  dans  le  benzène 
froid,  plus  facilement  solubles  dans  Téther. 

Il  décrit  également  Vélber  de  l'acide  p.'DitrobenzoyUndètte- 
oxalique 

qu'il  a  obtenu  en  faisant  réagir  quantités  équivalentes  d'éther 
indène-oxalique  et  de  chlorure  de  p.-nitrobenzoyle,  en  solution  dans 
Tacétone  en  présence  de  pyridino.  Cet  éther  cristallise  dansFalcool 
méthylique  en  cristaux  jaunes,  F.  118-114*. 

Uacide  indène-oxalique  que  Ton  prépare  en  traitant  à  froid  par 
la  lessive  de  soude  à  2  0/0  Téther  correspondant  réduit  en  poudre 
fine,  est  une  poudre  cristalline  rouge  orange  qui  se  décompose  très 
facilement  lorsqu*on  veut  la  faire  cristalliser  à  chaud  ;  on  peut 
Tobtenir  dans  certaines  conditions  en  petits  prismes  brillants,  qui 
sont  très  solubles  dans  Téther,  diflicilement  solubles  dans  le  ben- 
zène F.  153-154'.  F.   RBVERDIN. 

Sur  les  résinas  d'indône  et  de  coamarone;  G.  KRJEMERet  A. 
SPILKER  {D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  2257^4;  9.7.1900).  —  En  traitant  la 
coumarone  par  Tac.  sulfurique.  on  peut  obtenir  soit  une  résine  sol. 
dans  le  benzène,  soit  une  résine  insoluble.  Une  sol.  benzénique  à 
2  0/0  fournit  avec  un  acide  à  80  0/0  q.  th.  de  résine  soluble  C8H«0. 
Si  Tacide  est  plus  concentré,  à  95  0/0  c'est  la  résine  insol.  qui  se 
forme.  Une  solution  de  coumarone,  plus  concentrée,  ne  se  trans- 
forme que  partiellement  en  résine. 

Décomposition  de  la  résine  de  coumarone,  —  La  résine  employée 
fondait  à  ^07^  D  =  l,25,  P.  M.  473=4  mol.  On  a  obtenu  67  gr. 
de  distillât,  à  la  distillation  sèche.  Il  contenait  17  0/0  de  phénols 
50  0/0  de  coumarone,  de  Téthylbenzène.  Parmi  les  phénols  on  a 
identifié  l'o.-éthylphénol  et  du  phénol. 

Décomposition  de  la  résine  dindène.  —  La  résinification  com- 
mence avec  l'emploi  d'un  acide  à  75  0/0  SO*H^.  La  résine  possède 
la  formule  de  Tindène  CfiW\  elle  est  sol.  dans  le  benzène.  En  opé- 
rant avec  certaines  précautions,  on  peut  obtenir  avec  Tindène  et 
SO*H*  un  étber  sulfurique  dont  le  sel  de  Ba  est  cristiJlisable 


CHOSOî 


3 

Ba 


CHIMIE  ORGANIQUE.  101 

La  résine  fond  à  210^.  Soumise  à  la  distillation  sèche,  elle  a 
foonu  :  on  peu  de  phénol,  de  Tindène,  de  Thydrindène. 

DécomposilioD  de  la  résine  brute,  —  Celle-ci  est  obtenue  direc- 
lemeot  par  Faction  de  SO^H^  sur  le  benzol  lourd  bouillant  de  155 
f  185*.  On  a  obtenu  les  mêmes  produits  que  dans  les  deux  précé- 
dentes distillations.  v.  auger. 

Svlatconmarinesbromdas  et  qaelqaea-una  de  leurs  dérivés 
mel  fin)  H.  8IM0NIS  et  6.  WENZEL  D.  cb.  G.,  t,  33,  p.  2326-28; 
11.7. !900).  —  Les  auteurs  ont  réussi  a  obtenir  par  synthèse  la  tri- 
brofflocoumarine,  en  faisant  réagir  la  potasse  alcoolique  froide  sur 
le<iîbroinure  de  3-ô.dibromocoumarine.  Un  excès  d*alcali  fournit 
le  (ribromocoumarate  de  K.  De  même  le  dibromure  de  p-bromo- 
coanarine  donne  Ta-dibromocoumarine.  La  ^-bromocûumarine 


»  été  obtenue  avec  la  5-bromosalicylaldéhyde,  Fanh.  acétique  et 
lacêute  de  Na.  Son  dibromure,  produit  d'addition  C^H^BrO^Br» 
ûUeiïu  au  moyen  Br  dissous  en  CS*  f.  à  102-105«.  La  potasse  à 
fr^  fournit  Ta-dibromocoumarine 

'co 


w 


Poor  les  dérivés  coumariques  Tauteur  propose  le  numérotage 


V.  AUGER. 


ter  les  dérivés  maloniques  de  la  2-3-âichloro-a-naphtoqai- 
aoM;  Fr.  MICHEL  (Z>.  cb.  G.,  t.  33,  p.  2402-18;  1.8.1900).  —  On  a 
C'pérè,  en  général,  comme  suit  :  on  dissout  2  at.  Na  dans  l'alcool 
âteohi,  ajoole  2  mol.  de  l'éther  malonique  employé,  puis  verse 
i  mol.  dicblorooaphtoquinone  en  suspension  dans  l'alcool.  On 
H^,  filtre  rapidement,  acidulé  le  filtrat  et  le  précipite  par  lente 
^àà^Mk  d*eaii9  puis  purifie  le  composé  formé,  par  cristallisation. 


102  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

ChloronaphtoquinoDe-malonatecréthyle  C^m*0^ClCH{C0^OW)^. 

—  Poudre  jaune  crist.  f.  à  86*.  Se  colore  en  bleu  intense  par 
Talcoolate  de  Na. 

ChIoroa'napbtoquiûone'CyanuredebeDzyleC^^H*O^ClCii<^^^^ 

—  Obtenu  avec  le  cyanure  de  benzyle  sodé.  Courtes  aig.  jaunâtres 
f.  à  i84«. 

Cùloro  oL-naphtoquinotte-acétylacétate  (Tétbyle 

yC0GH3 

CtoH402Cl-CH< 

—  On  emploie  8  mol.  d'éther  acétyl-acétique  sodé  pour  2  mol.  de 
la  quinone.  Crist.  jaunes  t.  réfringents  f.  à  107^.  Son  sel  de  Ba  est 
crist.  en  aig.  violettes. 

Acétonyl  a-naphtoquinone-acétate  d*étbyle 

0 
/'V^CH2COCH3 
IcHaCO^cm» 


Vy' 


*—  Obtenu  dans  les  eaux-mères  alcooliques  provenant  de  la  prépa- 
ration précédente.  On  Tobtient  abondamment  par  l'emploi  de  4  à 
5  mol  d'éther  acétyl-acétique  sodé  sur  1  mol.  de  la  quinone,  et 
chauffage  à  l'ébuUition  pendant  10  min.  Âig.  grenat  f.  à  155"*. 
Cbloro  T.'napbtoquinone-benzoylacétate  de  métbyle 

/C0C«H5 
C>OH*0»C1-CH< 

NGO^CHî 

—  Obtenu  avec  le  benzoylacétate  de  méthyle  sodé.  Crist.  jaunes 

f.  à  ns*. 

Cbloro  oL'iiapbtoquinoDe'acétylacétoae  C^m^O^C\.OH<^^^l^ 

—  Feuillets  jaunes  f.  à  132*. 
Métbyl-acéiyl-napbtiadènequinone'Carbonale  d'étbyle 

0      CH-CCPC2H5 

0      G.C0CH3 
(ou  bien  la  double  liaison  en  ...)  —  On  l'obtient  en  laissant 


CHIMIE  ORGANIQUE.  103 

U  heures  en  contact  2  mol.  acétylacétone  sodée  avec  la  quinone. 
Aig.  grenat  f.  177*. 

CMûroiï-DapbtoquiDone'l)enzo^IacéioneC^m*OH:iCH<^^^^ 

-  Tables  jaunes  f.  à  i09*. 

ChJoro  Z'BapbtoqaiDone-oxalacétate  détbyle 

/COCO'C^H* 
C«0HK)«C1.CH< 

\C03C2H5 

—  Atcc  rétber  oxalacétique  sodé.  Prismes  jaunes  f.  à  118®. 
Àahfdro-cbloro  oL-naphtoquIûone-dicarbonate  détbyle 


-*  Obtenu  en  employant  1  mol.  1/2  d'acétone  dicarbonate  d'éthyle 
^sor  1  mol.  de  la  quinone.  Feuillets  microscopiques  jaunes  f. 
•  «W. 

Chloro  i.'OapbtoquiDone'dibydrorésorcine 

yCO-CH\ 

C>OH*0»C1-CH<  >CH^ 

NCO-CH»/ 

—  Obtenu  en  employant  1  mol.  1/2  de  dihydrorésorcine  sodée, 
fatales  jaunes  f.  à  258*, 
^napbtoquinoDe^bis^pbénylmétbylpyrazoloDe 

0-CH2.C=Azv 

I ;G«H5 


^H-GO^ 


-CH-COv 
I       .    ;Az-G«H5 


.CH2.C  =  Az/ 


—  Emploi  de  2  mol.  de  phénylméthylpyrazolone  sodée.  Paillettes 
"»««  sang  f.  291-293*.  v.  auger. 


) 


8v  las  dériTés  maloniques  des  p-naphtoquinones  halogônôes  ; 
l  WanOLiD.  eb.  G.,  t.  31,  p.  2412-18;  1.8.1900).  —  En  employant 
^didiloro  ou  la  dibromo-naphtoquinone  on  a  observé  qu*un  seul 


104  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ORANGERS. 

halogène  est  remplacé  par  le  reste  malonique,  et  que  c'est  Phalo- 
gène  placé  en  a  qui  se  détache 


La  manipulation  est  la  même  que  celle  qui  a  été  décrite  en  tête 
de  la  précédente  communication. 

a-bromchP'ChlorO'P'naphtoquinone.  —  Obtenu  en  bromant  une 
sol.  acétique  de  dérivé  p-chloré.  Feuillets  bronzés  à  reflets  dorés 
f.  à  181%5. 

3-chlor(h2'Oxy-oL'napbtoquinone  anilide 


AzCSHs 


—  Obtenu  en  faisant  réagir  une  sol.  alcool,  d'aniline  sur  le  produit 
précédent.  Aig.  dorées  f.  à  252*. 

Les  produits  suivants  sont  obtenus  en  partant  de  la  dichloro-0- 
naphtoquinone  : 
S'CbhrO'P'napbtoquiûone^'inaloDate  d'étbyle 

C>0H*O»Cl.CH(CO2G2H5)2. 

—  Prismes  jaune  rougeâtre  f.  à  97®. 

Le  sel  de  Ba  crist.  en  aig.  bleu  noir.  Sol.  bleue  dans  Talcool. 
Sel  de  Na  (C*7H«*Cl«0«)«Ba.  —  Poudre  chocolat. 
S'Cblorch^'napbtoquiDone^acétylcétate  détbyle 

CioH*0«Cl.CH< 

NC02C2H5 

—  Aig.  rouges  f.  à  175*. 
S'Cbloro-^napbtoquinone^'acétylacéioneG^m^O^C\.OU(COCH^)*. 

—  Aig.  rouges  f.  à  217^.  On  Ta  obtenu  aussi  avec  Ta-bromo-p- 
chloro-p-naphtoquinone,  et  avec  la  3-chloro-p-naphtoquinone,  en 
faisant  passer  un  courant  d*air  pendant  son  action  sur  Tacétyl- 
acétone  sodée. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  105 

S^bbro-^nêpbloqawone^'henzoylacétone 

/C0CH3 
C^OH*02C1-CH< 

NC0C«H5 

—  Crist.  tab.  rouge  foncé  f.  à  195*. 
S-thlorih^Dêpbtoquinone-4'beBzoylacétate  de  métbyle 

/C0C«H5 
CioH402Cl.CH< 

\cok:h3 

—Poudre  crisl.  rouge  brique  f.  à  173<>. 
S-ciiIor(h^napbtoquinone-4'OxaJacétate  détbyle 

CiOH*02Cl.CH< 

NCOCOîCm» 

-Fesilels  orangés  f.  à  127%5. 
S^hhnh^Dapbtoquinone-d'desoxybenzolne 

C«>H40«C1-CH< 

\COC6H5 

—  Aig.  jaune  d'or  f.  à  195%5. 
S^romo^napbtoquiDone-4^cé(ylacétoneC^m*0*BTCU{COCW)^. 

—  OUeau  avec  la  monobromo-  et  la  dibromo-p-naphtoquinone* 
Aijr-  rouge  foncé  f.  à  21 1*.  v.  auger. 

8ar  dt  nonTalles  combinaisoiia  maloniques  avec  les  indones 
kabgénéa;  Th.  LANGER  et  F.  WIEDERHANN  (Z>.  cb.  G.,  t.  33, 

F'  iii8-24;  1.8.1900).  —  Les  combinaisons  ci-dessous  décrites  ont 
^  préparées  en  faisant  réagir  2  mol.  d*alcoolate  de  sodium  sur 
l»ol.  de  dichloro-ou  dibromo-indone  en  présence  de  1  mol.  de  la 
^^fflbinaison  malonique.  On  laisse  qque  temps  en  repos,  précipite 
rt  Ciit  cristalliser  dans  Tacide  acétique.  (Voir  C.  Liebermann,  D. 
cA  C,  i.  32,  260  et  916). 
Odarthiadone  malonitrile  C»H*OClCH(CAz)«.  Aig.  f.  à  159%  déc. 

CUoro-iodone-cyanacétamide  C»H*0C1-CH<^q^jj,.  —  Aig. 

Etber  bis-cbloro-indone  malonique  [C»H*0C1-C(C0«C«H»)«]«.  — 

Leiher  chloro-indone  malonique,  soumis  à  Taclion  de  Ag^O 
^•■wJe,  en  présence  d*alcool  à  Tébullition,  s'oxyde  avec  soudure 
^î  mol.  Aig.  f.  220*  insol.  dans  Talcoolate  de  sodium. 


106  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Bromo-indone<licarboxyleglutaconate  (féthyle 

C9H*OBr-C(G02C2H5)2.CH*=C(G02C^H*)2. 

—  on  chauffe  les  composants  1  h.  à  i40*.  Aig.  jaunes  f.  à  ISl®. 
Sol.  en  bleu  dans  les  alcalis  par  saliScation  de  VH*, 

Combinaison  non  halogénée  C*'H**0*  ?  —  Aig.  jaunes  f.  à  194'*. 
obtenues  en  chauffant  à  Tascendant  Tindone  dihalogéné  et  Téther 
malonique  sodé  (2  mol.).  Ce  corps  est  encore  à  Tétude. 

Phénylbydrazone-cbloro-indone  malonale  délbyle 

x.A»-AzHC6H5 

cm^cif 

\CH(G02CaH5)2 

—  Aig.  brunes  f.  à  145**. 

Etber  oxyde  bromo-indone-résorcique  C*H*OC1-0-C*H*-OH . 
Aig.  jaunes  f.  17i*>.  Son  dérivé  acétylé  (OH  remplacé  par  0*C*H* 
f.  à  105*. 

Elbylaminocblorindone  C»H*OCl-AzH.C«H».  —  On  lobtienl  en 
laissant  en  contact  Téther  chloro-indone  malonique,  avec  de  Téthy  l'- 
aminé, en  sol.  alcool.  Il  se  sépare  du  malonate  d'éthyle  avec  fixation 
de  Tamine.  Aig.  rouges  déc.  à  188^.  En  employant  la  benzylamine, 
on  obtient  la  benxylaminocblorindone  déc.  à  182®. 

Condensation  du  dibromo-indone.  —  En  essayant  de  remplacer 
les  deux  Br  parle  reste  éthermalonique,  en  chauffant  longtemps  ea 

.00 

tube  à  180*,  on  obtient  du  Iribemoylène-benzène  :  C«H*^   >C .  Br 

^CBr 
fournit  : 

C«H4 


C^H* 


/ 


«H* 

CO  V.  AUOER. 

Sur  la  -r-bromo-a-indone  et  quelques-uns  de  ses  dérivés  ;  S. 
SCHLOSSBERG  (D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  2425-32;  1.8.1900).—  Ce  travail 
a  été  fait  dans  le  but  de  comparer  les  produits  dérivés  de  Tindoue 
avec  ceux  qui  ont  été  préparés  par  Meldola  et  Hughes.  Ces  chimistes 
ont  décrit  sous  ce  nom  des  produits  obtenus  avec  une  substance 
qu'ils  ont  cru  être  la  bromo-indone  et  qui,  en  réalité,  était  une 


) 


CHIMIE  ORGANIQUE.  107 

tfomo-s-QAphtoqainoDe  (Lâebermann,  Schlossberg,  J9.  ch.  G.,  t.  32, 

p.  ok6  et  2096]. 

z^Aromo^-indone,  —  On  a  distillé  dans  le  vide,  sous  15  mm., 

lies  portions  de  4  gr.  de  bromhydrate  d'ac.  phénylpropiolique  avec 

.>  ^.  P^O*.  Le  distillât  crïst.  en  aig.  orangées,  f.  à  64*  extrêmement 

aètebles.  Rendement  30  0/0. 

CO 

C«H5-CBr=CH-G0»H  —  H^O  = 


Sa  constitution  est  démontrée  directement  par  sa  transformation  en 
uifidb  dérivé  que  HCl  transforme  en  dicétehydriadène  : 


tautomère 


) 


Par  bromoration  dans  Tac.  acétique  on  obtient  la  dibromoindone ; 
par  oxydation  azotique,  il  fournit  le  dibromodieétobydrindène. 

^^^nilido  iodone. — Obtenu  par  addition  d'aniline  à  la  sol.  chaude 
ia^iénvé  brome.  Paillettes  bronzées  f.  à  20ô«. 

^b^nzjUmino  indone  C*H»O.AzH.CH*C«H«.  —  Prismes  bruns 
f  •  IM*. 

-^^QXjlëmiDO  bromindone  OH*0Br.AzH-CH*C«H».— Obtenue 

«^ec  la  dibromoindone.  Aig.  orangées  f.  à  153^. 

.C=AzOH 
itoaûbromo-iadoDe-oxime    C®H*^^CH    . —  Obtenue    avec 

îia.Actl*OH.  Aig.  jaunâtres  f.  à  98^ 
PhéoflhydraziDO'iadone'pbénylbydrazone 

y€-Ai-AaH-OH*  yC=Az-AzH-C«H5 

CHfK    >CH  ou        G»H*<    >GH2 

M>AxH-A2H-C«H5  nC=Az.AzH-C6H5 

.t4«on  aroc  0«H»AzH.  AzH«.  Aig.  rouge-brun  f.  à  142»  déc. 


108  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Acide  diiDdone-acétique  C«H»O.CH(CO«H)-C»HîK).  —  Obter 
avec  réther  malonique  sodé  et  la  bromindone.  Le  sel  de  Na  obten 
est  acidulé  d'acide  acétique,  Aig.  jaunes  f.  à  lOâ"". 

Dilndone-acétone  C«H»0-CH(C0CH«).C»H50.  —  Obtenu  av< 
réther  acétylacétique  sodé.  Aig.  f.  à  212«. 

Dundone-acétopbénoDe  C»H»0-CH(C0C«H»).C9H»0.  —  Avt 
réther  benzoylacétique  sodé.  Aig.  jaunes  f.  à  246®. 

IndoDe-cyanacétate  d'élbyle  C»H»0.CH<^|ç,y5.  Avec   Ta» 

cyanacétique  sodé,  en  opérant  bien  à  froid.  Aig.  brunes  f.  à  124 

Acide  diindone-cyanacétique  (C»H50)«=C<gQ^jj.   —    Oblen 

comme  le  précédent,  en  opérant  à  chaud.  Sel  de  Na  rouge. 

DUndone-maloDitrile  (C»H»0)M}=(CAz)«.— Aig.  brunes  f.  à  31( 
déc. 

Diindoae-beDzoylacétone  (C»H«0)M3={C0CHa)*.  —  Obtenu  ave 
réther  benzoylacétique.  Aig.  jaunes  f.  à  258.  v.  auger. 

Synthèse  de  la  lutéoline  ;  St.  von  KOSTANECKI,  A.  ROZTCK 

et  J.  TAHBOR  (Z?.  ch.  G.,  t.  33,  p.  8410;  10.12.1900).  —  U 

lutéoline,  matière  colorante  jaune  renfermée  dans  la  gaude  (resedi 

luteola)  a  été  isolée  en  1832  par  Chevreul  et  a  été  Tobjet   d< 

nombreuses  recherches  dont  les  auteurs  rendent  compte.  A  la  suiU 

de  travaux  récents  de  Perkin  on  pouvait  hésiter  pour  la  lutéoline 

entre  deux  formules  de  constitution,  mais  la  synthèse  que  viennen 

d*en  opérer  les  auteurs  montre  que  la  formule  suivante  doit  lut  étri 

attribuée 

0 

Ho/\^,CC6H3(OH)'' 


OH      CD 


Ils  sont  arrivés  à  la  synthèse  de  la  lutéoline  d'une  manière 
analogue  à  celle  de  la  chrysine,  mais  les  recherches  faites  à  ce  sujet 
ont  présenté  beaucoup  de  difficultés  inattendues. 

Ils  ont  d'abord  préparé  la  2 ,4.6'irimétboxy'S^ A^^métbylène 
dioxybenzoylacétopbénone 

Z'k' 

«.4.6  1  V  yO\ 

(CH30)3C«H2GO .  CH2 .  C0C«H3<^     NCH^ , 

en  faisant  réagir,  au  bain  d'huile  à  120^  pendant  10-12  heures, 
réther  triméthylique  de  la  phloracélophénone  sur  Téther  éthylique 


> 


CHIMIE  ORGANIQUE.  109 

deraetdepipéronylique  en  solution  dans  le  xylène,  en  présence  de 
scdiinL  La  dioétone  ainsi  obtenue  est  en  aiguilles  faiblement 
colorées  en  jaune,  F.  115*.  En  la  faisant  bouillir  avecHI  on  obtient 
uo  produit  qoi  se  fixe  sur  mordant  d'alumine  en  jaune  et  qui  doit 
rcalennerla  i.â.3'.4'-tétraoxyflavone,  mais  comme  les  auteurs 
0  oBt  pu  isoler  cette  substance  d*autres  produits  secondaires,  ils 
'fit  sap^)osé  que  la  réaction  ne  se  passait  pas  exactement  de  la 
néflie  fflanière  que  dans  les  cas  analogues  étudiés  par  eux  et  ils 
(uii  examinée  de  plus  près.  lis  ont  constaté  que  la  p-dicétone  se 
ttttsfoane  par  une  courte  ébuUition  avec  HI  d*une  manière  assez 
ortte  en  1  .S^métboxyS' .  i^-méthylènedioxyûavone 

1.3       yO\    3'4' 

C«HH)2(OCH3)^     J>CH2, 

«^  cmtâllise  dans  l'alcool  en  aiguilles  blanches  et  soyeuses, 
? .  3î»  et  qui  est  colorée  en  jaune  pur  par  H'SO*  conc.  En  modi- 
&iBlLa  réaction,  les  auteurs  ont  bien  obtenu,  après  plusieurs  cristalli- 
&4ttooà,  tm  composé  donnant  à  l'analyse  des  chiffres  correspondant 
\  ceu  que  demande  le  tétraoxyflavone,  mais  ce  produit  n'a  pu  être 
b«fl  cristallisé  et  fondait  d'une  manière  peu  nette  au-dessous  de 
•v.  Supposant  que  Tiodure  de  méthylène  qui  pourrait  se  former 
^tm  la  réaction  pourrait  avoir  une  action  nuisible  sur  la  lutéoline 
ftMA  étber,  les  auteurs  ont  choisi  alors  comme  point  de  départ 
ttr^-èeétone  exempte  du  groupe  méthylénique.  Ils  ont  fait  réagir 
(«toéthylique  de  l'acide  vératrique  sur  Téther  méthylique  de  la 
r^Aaraeétophénone  en  présence  de  sodium  et  ils  ont  obtenu  un 
'^npoeé  présentant  les  réactions  de  la  S.4.6.9 .d'-pentamétboxy- 
^^^ojJâcétopbéaoae  ;  cette  substance  réduite  en  poudre  fine  et 
^^nAaiie  dans  HI  à  chaud,  tond  en  une  huile  qui  après  ébullition 
^"^nence  à  laisser  déposer  un  précipité  solide  ;  pour  obtenir 
^nïtteoieot  la  lutéoline  il  faut  faire  bouillir  pendant  longtemps;  on 
^^^roàjÂi  ensuite  le  produit  de  la  réaction  dans  une  solution  de 
l««iUUc  de  soude  puis  le  précipité  filtré  est  cristallisé  plusieurs 
i-u  dans  Falcool  étendu  ;  on  obtient  finalement  des  aiguilles, 
^  ^^%  possédant  les  caractères  de  la  lutéoline  mais  non  encore 
<>scoalear  jaune  pur. 

J*»»  l'obtenir  complètement  pure  elle  a  été  transformée  par  une 
^^t*  ébnllition  avec  l'anhydride  acétique  et  l'acétate  de  sodium  en 
^^é  tétrêcétyJé  qui  a  été  ensuite  saponifié. 

là  tétneéiyllutéoUBe  C« 5H«0«(0C0CH3)*  est  difficilement  soluble 
^Viiooolet  cristallise  en  aiguilles  blanches,  F.  222-224\  Elle 


110  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

est  saponifiée  par  une  courte  ébullition  avec  HI  pour  fournir 
lutéoline  C^^H^oO^^  qui  cristallise  en  aiguilles  soyeuses,  jaune  pa 
renfermant  une  molécule  d'eau  de  cristallisation.  Elle  fond  à  3j 
329*',5  et  possède  tous  les  caractères  de  la  lutéoline  naturelle. 

F.   REVEHDIN. 

Sur  l'acide  euxanthinique  ;  C.  GRAEBE  {D,  cb.  G.,  t.  33,  p.  3Si 

10.12.1900).  —  Pour  faire  suite  à  un  travail  sur  le  groupe 
Teuxanthone^  publié  par  Tauteur  il  y  a  onze  ans,  il  a  en  collaborati 
avec  J.  Heyer  analysé  de  nouveau  ({uelques  sels  de  Tacide  euxa 
thinique  et  préparé  quelques-uns  de  ses  élhers.  Spiegel  a  monl 
que  les  sels  de  Tacide  euxanthinique  dérivent  de  la  formi 
Gi»H««0**  et  noo  de  la  formule  C»»H*«0*o,  celle-ci  représeoti 
Tanhydride  ou  la  lactone  de  Tacide  euxanthinique  ;  les  analys 
des  sels  de  K  et  de  Ba  faites  par  les  auteurs  ont  confirmé  cal 
manière  de  voir. 

D'autre  part  ils  ont  observé  que  le  sel  de  potassium  C*»H*"'0'^ 
fournit  par  précipitation  au  moyen  du  nitrate  d'argent  un  g 
d'argent  C*®H**0*^Ag  auquel  correspondent  les  éthers  méthyliqi 
F.  212*  et  éthylique  F.  198*»,  tous  deux  de  couleur  jaune.  ( 
pouvait  supposer  que  le  résidu  alcoolique  de  ces  élhers  ou  Varge 
du  sel  d'Ag,  étaient  renfermés  dans  un  hydroxyle  du  noj'au  < 
l'euxanthone,  tandis  que  le  carboxyle  et  un  autre  hydroxyle  < 
l'acide  euxanthinique  avaient  donné  lieu  à  la  formation  d'ui 
lactone  par  élimination  d'eau  ;  mais  les  recherches  faites  dans 
but  de  scinder  les  éthers  au  moyen  de  H*SO*  à  la  terapératui 
ordinaire  ou  d'eau  à  l'ébullition,  pour  obtenir  des  euxanthoa< 
alcooylées  ne  donnèrent  que  de  l'euxanthone.  Heyer  a  obsen 
dans  la  formation  des  éthers,  que  lorsqu'on  ajoute  de  Teau  a 
produit  de  la  réaction  de  l'iodure  alcoolique  sur  le  sel  d*Ag, 
prend  une  coloration  bleue  plus  ou  moins  intense,  qui  dispara 
sous  l'action  de  l'eau  à  chaud  ou  sous  l'action  de  l'alcool  ou  <1 
l'acide  sulfureux  à  froid.  Cette  coloration  bleue  est  due  à  une  cow 
binaison  de  l'éther  avec  l'iode;  l'acide  euxanthinique  lui-même  n 
donne  pas  cette  réaction. 

L'auteur  a  repris  avec  Aders  l'étude  de  ces  phénomènes  € 
désire  se  la  réserver  pour  quelque  temps,  c'est  ce  qui  l'engage 
à  publier  les  premiers  résultats. 

11  a  donc  établi  de  nouveau  qu'en  précipitant  des  solutions  froidei 
ou  chaudes  d'euxanthinate  de  potassium  par  le  nitrate  d'argent,  1< 
sel  formé  ne  renferme  que  10  atomes  d'oxygène  ;  les  formules  dei 
éthers  ont  aussi  été  vérifiées.  Pour  ce  qui  concerne  la  combinaisot 


CHIMIE  ORGANIQUB.  111 

à^ec  riode,  il  a  constaté  que  la  quantité  maximum  d*iode  entrant 
en  eombioaisoD,  correspond  presque  à  2  atomes  d'iode  pour  1  moi. 
iltther  et  il  se  propose  d'examiner  s*il  s* agit  de  combinaisons  en 
rapports  fixes  ou  de  phénomènes  de  dissolution.  Les  éthers  dont 
il  »  été  question  plus  haut  donnent  des  combinaisons  acétylée^ 
arolores  qui  dérivent  de  l'anhydride  C**H*«0*^  ;  Tacide  euxanthi- 
uque  fournit  aussi  directement  par  acétylation  des  dérivés  de 
.inbfdhde;  il  est  transformé  de  même  par  l'action  du  chlorure  de 
i^efooyle  en  solution  alcaline  en  dérivé  benzoylé  de  l'anhydride  ; 
-^  produit  le  plus  riche  en  groupes  benzoyliques  correspond 
>U  formule  C«»H**0'0(C"îH»0)5.  Cela  s'accorde  avec  la  formule 
ioaaêe    autrefois    par     l'auteur    pour     l'acide    euxanthinique 

^^^0H\<^^(>W.O.CU{OH)(CH.OH)fiO^H.   Le   soi-disant 

ubyrinile  renfermerait  en  tant  que  lactone  un  hydroxyle  de  moins, 
sftiô  groupes. 

De  nouveaux  échantillons  de  Piuri  (jaune  indien  impur)  analysés 
>«  Aders  correspondent  d'une  manière  générale  à  la  composition 
P«  fauteur  en  avait  donnée  précédemment.  f.  reverdin. 

ictioa  de  Tacide  hypochloreux  sur  les  aminés  tertiaires  ; 
Ikkard  TILLSTiETTER  et  Fritz  IGLAUER  [D.ch.G,  t.  33,  p.  1636- 
*l;l.*>.i90UL  —  L'acide  hypochloreux  agit  sur  les  bases  tertiaires 
»^*c  Tiolence,  en  séparant  un  groupe  alcoylé  et  formant  un  chlo- 
î^e  d'azote  dialcoylé  qui  par  réduction  fournit  facilement  une 
uuae  secondaire.  On  peut  formuler  la  réaction  en  deux  phases  : 

R.  R\      yCl  R,. 

H    )Ai  +  ClOH  =  R Aa<        =  ROH  +       >Az-CI . 

hJ/  H2^    \oh  Rj/ 

•  fittdrait  admettre  que  le  produit  formé  avec  l'Az  pentavalent 
•^  trts  instable,  et  cela  semble  contradictoire  avec  ce  que  nous 
*'iOû3  sur  les  chlorhydrates  d'aminoxydes.  C'est  une  question  à 
'todiwde  plus  près. 

AcUoa  de  ClOH  sur  la  tropidine.  —  On  obtient  avec  un  fort  ren- 
voi he  càloronortropidine, 

CW — CH CH 

AzCl       CH 
CH2 — CH GH2 

^lUot  à  80*  sous  15  mm.  Huile  insol.  en  H^O,  volatile  à  la 


m  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

vap.  d*eau,  les  réducteurs,  Zn.  Amalgame  de  Na.  bisulfites,  la  tram 
forment  en  nortropidine  (H  remplace  Cl)  sol.  en  H*0,  bouillfimt 
160^ 

Le  tropane  fournit  aussi  un  imidochlorure  qui,  par  réductio 
donne  le  nortropane  dont  la  nitrosamine  f.  135'. 

La  kz-metbylpiperidine  fournit  le  piperylène-cblorure  dazoi 
déjà  décrit  par  0.  Bally. 

Ce  travail  sera  continué.  v.  augbr. 

Sur  le  p.-cyano-chlorure  de  benzyle;  Nathan  M0SE8  (/ 

ch.  G.,  t.  33,  p.  2623-30;  14.8.1900.— /ÎAoc^«i2a/e  de  p.-cyam 
benzyle  AzC.C«H*.CH«SCAz.  — On  fait  bouiUir  le  chlorure,  e 
sol.  alcoolique,  avec  du  sulfocyanure  de  potassium.  Aig.  f.  à  85-86^ 
Chauffé  à  180**  en  tube  scellé  avec  HCl  conc,  il  fournit  un  produi 
qui,  cristallisé  dans  le  nitrobenzène,  f.  au-dessus  de  400*.  Ces 
Y  acide  :  sulfure  de  benzyle-p.-carbonique  S<(CH*C®H*CO*H)*. 

P.'Cyano-sulfure  de  benzyle  S=(CH«C«H*CAz)«.  —  Obtenu  pa 
Taction  de  KHS  alcoolique  sur  le  chlorure.  Lamelles  jaunâtrei 
f.  àll4s5. 

P.'CyanO'benzaldébyde.  —  Ce  composé,  déjà  décrit,  est  prépan 
avec  un  bon  rendement,  en  soumettant  à  TébuUition  pendant  40  h 
25  gr.  Cu(Az03)«,  200  H«0,  10  gr.  de  chlorure.  Le  produit  obtent 
est  lavé  au  Na«C03.  Rendement  70  0/0.  Chauffé  8  h.  avec  Tanh, 
acétique  et  Tacétate  de  potasse,  fournit  Vacide  p.-cyan(hcinaa- 
mique  AzC.C*H*.CHICH.CO*H.  Longs  prismes  groupés  en  étoiles 
f.  à  248**.  Si  Ton  emploie  dans  cette  réaction,  Tacélate  de  so- 
dium, on  obtient  des  cristaux  f.  à  165*»  et  qui  sont  Vamide  p.^ldê- 
byd(hbenzoïque  H«AzOC.C«H*.CO«H. 

L*acide  p.-cyanocinnamique,  réduit  par  Tamalgame  de  Na  fournit 
Vacide  p.-cyano-bydrocinnamique  AzC.C«H*-CH«.CH«.CO«H,  f.  à 
135-136°.  Prismes  à  6  pans,  peu  sol.  en  H*0.  L*HC1  conc.  le  sapo- 
nifie en  acide  p.-bydvocinnamique  carboxylé 

H02C-C6H*.CH2-GH2.COaH , 

Aig.  déc.  vers  280^ 

CH3-CO.C-CO«C«H5 

Di'p.'Cyanobenzylacétylacétate  d'étbyle  \\ 

(ÛH«.C«H*.CAz)« 
—  Obtenu  par  Taclion  de  Téther  acétylacétique  sodé  sur  le  chlo- 
rure. Fines  aig.  f.  à  133*». 

u       ^j.t.   ,   AzC-C-C0«C«H5 
Di'p.'Cyanobenzylcyauacetate  détbyle         \\  • 

(CH«.C«H*.CAz)« 


CHIMIE  ORGANIQUE.  113 

—  Obtenu  avec  Téther  cyaoacétique  sodé.  Masse  crist.  radiée  f.  à 

liO*,^.  Saponifié  à  160^  par  HCl  conc.  en  fournissant  Vacide  di-p,- 

HC.CO«H 
carhoxribenzrlaeétique     ti  crist.  en  longs  prismes 

(CH«.C«H*.CO*H)« 

i.  «  *7I*.  Le  sel  dAg  est  :  C««H"0«Ag3. 

Dhp.-eyanobenzylmalonate  déthyle 

(  AzC.C«H*-CH2)2 = C = (C02C2H5)» . 

—  Obteaa  comme  les  précédents.  Aig.  f.  à  194^.  Saponifié  par  HCl 
coae.,  ii  fournit  Tac.  tricarboxylé  décrit  plus  haut,  f.  à  271^. 

P'X^mtHlJpbénylméthane  AzC.C«H*.CH«.C«Hî^.—  Obtenu  par 
Vèn^cm  du  benzène,  dilué  de  CS*,  sur  le  chlorure,  en  présence 
<f  AiCP,  Prismes  f.  à  50*.  La*  potasse  alcoolique  le  saponifie  en 
^^^dipbén/lméibane-p.'CarboniqueUO^C.Cm^.CH^Cm^Mmelles 

P.-ejmO'pbényltolylmélbaDe  AzC .  C«H* .  CH« .  C«H*CH3.  —  Ob- 
lenn  par  Faction  du  toluène;  huile  fluorescente,  bouillant  à  199"* 
&OU9  IS  mm.  Par  saponification  par  HCl  conc.  à  150^,  on  obtient 
Tncid»  p.'toiylpbénylmétbane  carbonique 

H02C-G»H*-CH2-C6H5-GH3 , 

Dh-p.^icyaaobenzylamitte (AzC. C^WCW)*  :  AzH. —  Obtenu  par 
rxXioa  k  froid  de  Tammoniaque  alcoolique  à  10  0/0  sur  le  chlo- 
niv.  Prismes  tricliniques  f.  à  106'.  Saponifié  par  HCl  conc.  au  b.-m. 
Ujumii  le  cblorbydrate  de  /^  di-p.^dicarboxylbenzylamine 
Ha.HAz=^CH«.C«H*CO«H)«.  Dans  les  eaux-mères  alcooliques  de 
ÏA  préparation  de  la  dicyanobenzylamine,  on  peut  retirer  des  aig. 
i  â  200*  environ  :  le  cblorbydrate  de  tri-p.^cyanobenzylamine 
fB.Az.GHK?H*CAz)«. 

P.^jatHhlnpbénylmétbaoe  AzC.C«H*CH(C«H5)«.  — Produit  déjà 
décrit  par  O.  Fischer  et  obtenu  par  Taction  du  benzène  et  AlCP  sur 
lp  p.-cyano-chlorure  de  benzylidène.  v.  auger. 


la  préparation  électrolytique  de  la  benzidine;  Walther 

kD.  cb.  G.,  t.  33,  p.  2329^3;  27.7.1900).  On  a  dû  renoncer  à 

neductioa  directe  du  nitrobenzène,  en  solution  acide,  par  suite 

'm:  U  ioraiation  de  phénylhydroxylamtne  qui  fournit  ensuite  de 

I  «aaidopfaéaol.  L'auteur  a  donc  réduit  d*abord  le  nitrobenzène  en 

kL  akâlioe»  obtenant  de  Tazoxy-  ou  de  Tazcbenzène,  puis  ceux-ci 

MC*  cane,  9*  sér.,  t.  xxvi,  1901.  ^TraT.  ètrang.  8 


114  ANALY8E  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS 

sont  réduits  en  sol.  acide  ;  Thydrazoïque  à  peine  formé  se  trouvai 
en  présence  de  beaucoup  d'acide,  fournit  le  sel  de  benzidine  ave 
très  peu  de  diphényline. 

L'appareil  consiste  en  un  vase  poreux  cathodique,  g'ami  a 
fond,  de  mercure,  fermé  en  haut  et  muni  d'un  agitateur,  d*un  thei 
momètre  et  d'un  réfrigérant  ascendant. 

Réduction  de  Tazobenzène  en  benzidine.  —  8  gr.  azobenzène 
150  ce.  alcool  absolu,  20  gr.  SO*H*,  soumis  à  30^  à  un  courant  d 
densité  3  à  5  amp.  pour  100  cq.  Emploi  de  8  amp.-heures.  O 
obtient  80  0/0  benzidine,  08^,8  aniline,  0»',26  diphényline. 

Réduction  du  nilrobenzène  en  azobenzène. — 10»',8  nitrobenzène 
100  ce.  alcool  2  gr.  NaOH.  Courant  de  densité  3  à  5  amp.  pK)u 
100  cq.  Emploi  de  9  amp.-heures  Le  rendement  est  quantitatif.  Oi 
emploie  une  sol.  de  Na'SO*  à  l'anode. 

Réduction  du  nitrobenzène  en  azoxybenzène.  —  10  gr.  nitro- 
benzène,  80  ce.  d'une  solution  aqueuse  d'alcali  à  3  0/0.  Courant  d< 
densité  5  à  7  amp.  aux  100  cq.  à  la  cathode,  emploi  de  7  amp. 
heures.  Rendement  90  0/0. 

Réduction  de  F  azoxybenzène  en  benzidine.  —  On  opère  comm< 
avec  i' azobenzène,  et  obtient  81  0/0  de  rendement,     v.  auger. 

Recherches  dynamiques  sur  la  formation  de  coulenn 
azoiqnes  (IV);  Heinrich  GOLDSCHHIDT  et  GusUv  KEPPELER 

(D.  ch.  G.,  t.  33,  p.  893-905;  26.3.1900).  —  Les  recherches  ont 
porté  sur  les  vitesses  de  réaction  du  diazobenzène  iodé  sur  le  ^- 
naphtol  sodé,  et  sur  le  m.-crésylol  sodé  ;  sur  l'action  du  syn-diazo- 
benzène^ulfonate  de  sodium  et  le  m.-crésylol  sodé;  sur  le  rouge 
de  nitrosamine  et  le  p-naphtol  sodé.  Nous  ne  pouvons  résumer  ici 
les  nombreux  tableaux  et  les  formules  obtenus  par  les  auteurs. 

V.  AUGER. 

Sur  la  constitution  des  composés  oxyazoiques  ;  K.  AUVERS 
D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  1802-15;  14.4.1900).  —  Réfutation  des  idées 
de  Hantzsch  qui  considère  les  oxyazoiques  comme  des  pseudo- 
acides ;  c*est-à-dire  possédant,  à  l'état  libre  la  formule  quinonique, 
et  à  l'étatde  sel, la  formule  phénolique.  L'auteur  pense,  au  contraire, 
qu'on  doit  considérer  les  p.-oxyazoïques  comme  exclusivemenl 
phénoliquos,  et  les  o. -oxyazoiques  comme  quinoniques.  11  se  base 
surtout  sur  des  expériences  cryoscopiques  ;  les  nombreux  tableaux 
fournis,  ne  peuvent  trouver  place  ici.  v.  auoir. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  115 

Ponutioii  de  nitrate  de  diazobenEône  avec  la  nitrosophényl- 
k]rdnsi]ie;L.Rn6HEIMER(/7.e/r.  6.,  t.  33, p.  1718;  9.6.1900).— 
ITnesoL  éthérée  de  nitrosophénylhydrazine  étant  soumise  à  un  cou- 
renl  de  gaz  ottreux  fournit  un  ppté  cristallin  de  C*H*Az= Az- AzO^. 
Si  Too  donne  à  ce  dernier  la  formule  adoptée  par  Blomstrand  puis 
par  Bamberger  et  Hantzsch«  cette  formation  peut  être  considérée 
ua  comine  une  simple  oxydation  : 

C«a5-A«-A«0  C^HS-Aï-O-AzOî 

I  +0=         II! 

AzH'  AZ  V.  AUGER. 

lar  les  réactions  de  la  formation  des  safranines  ;  D .  KHAR- 
JooTD.  Soc.  pbys.  cbim.  /?.,  t.  32,  p.  309  ;  1900,  fasc.  4).— 
a  montré  que  dans  Toxydation  de  1  mol.  de  paraphénylène- 
4î«mne  et  de  1  mol.  de  monamine  primaire,  il  se  forme  d'abord 
vie  indamine,  qui,  par  oxydation  en  présence  d*une  seconde  mol. 
ià:  monamine,  donne  une  safranine  : 

i  t  *  C^H*(A«H2)2  +  C«H5.  AzH2-HGl  +  0» 

=  AaH2-C«H*-Az=C«H*= AzH-HCl  +  2IP0, 

«^  AzH2-C«H*.  Az= C«H*= Az-HCl  +  C^H^AzH^  +  0> 

Az 

V 

+  2H20 


;,i^i  la  réaction  (1)  s'explique  facilement,  il  n'en  est  pas  de 
de  la  réaction  (2),  d'autant  plus  que  toutes  les  aminés  pri- 
maires ne  donnent  pas  des  safranines  en  s'oxydant  avec  les  inda- 
noes.  Les  recherches  de  l'auteur  ont  confirmé  et  complété  les 
nmltsts  de  Nietzki;  avec  les  différentes  bases  employées,  on 
verrait  de  la  façon  suivante  :  la  sol.  aq.  à  1  0/0  et  neutre  des 
ckiorfijdrates  des  bases  pris  en  quantité  théorique  était  chauffée 
tn  b.  m.  et  additionnée  d'ac.  oxalique  ;  on  y  ajoutait  sous  forme 
•le  booiUie  la  quantité  nécessaire  de  MnO*,  préparé  par  réduction 
ie  MfiOK  par  l'alcool,  et  l'on  chauffait  pendant  4  à  6  h.,  puis  on 
iknit  è  rébollition.  La  sol.  rouge  vif  ou  violette  était  traitée  par 


H6  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

la  soude  aussi  longtemps  qu'il  se  formait  un  précipité,  et  de  la 
liqueur  filtrée  à  nouveau,  on  séparait  la  safranine  sous  forme  de 
chlorhydrate  par  addition  de  NaCl.  Pour  purifier  le  produit,  on  le 
transformait  en  azotate  qu*on  faisait  cristalliser  à  chaud  dans  Teau 
additionnée  d'un  peu  d*AzO'H.  Les  résultats  sont  résumés  dans  le 
tableau  suivant  (AzH*  occupe  la  position  1)  : 

Aminés  formant  des  safraoines. 

Aniline C«H5AzH2 

Toluidines C«H*(AzH2)CH3  o.  m.  et  p. 

Xylidines G6H3(A«H2)(OH3)2  2.4  et  3.4 

Giimidine G«H2(A2Ha)((m3)3  2.4.5 

Duridiaes G«H(AzH«)(CH3)4  2.3.4.5  et  2.3.4.6 

Peniaméthylaminobenzène  C(AzH2XCH3)S 

Aminés  ne  formant  pas  de  safi'anines, 

Xylidines G«H3(AzH2)(GH3)2  2.3,  2.5,  2.6  et  3.5 

Cumidine» G6H2(AzH2)(GH3)3  2.4.6, 3.4.5, 2.3.5  et  2.3.4  ? 

Duridine G6H( AzH2)(GH3)*  2.3.5.6 

Relativement  à  Tinfluence  sur  la  formation  des  safranines  du 
nombre  et  de  la  position  des  CH'  dans  les  aminés  qu'on  oxyde  en 
présence  de  la  paradiaminodiphénylamine,  l'auteur  arrive  aux 
règles  suivantes  : 

Lorsque  les  monamines  ont  un  groupe  CH^,  la  position  de  ce 
groupe  par  rapport  à  AzH'  n*a  pas  dUnfiuence  ;  lorsque  les  mona- 
mines ont  deux  ou  plusieurs  CH^,  il  faut,  pour  obtenir  des  safra- 
nines, que  Tun  d'eux  soit  en  position  para  relativement  à  AzH',  et 
que  les  autres  GH^  soient  deux  à  deux  en  para  si  leur  nombre  est 
pair  ;  si  ces  autres  CH'  sont  en  nombre  impair,  Tun  d'eux  peut 
occuper  n'importe  quelle  position. 

Il  résulte  de  ces  règles  que  les  cas  de  formation  des  safranines 
par  Toxydation  des  monamines  en  présence  de  la  p.-phénylènedia- 
mine  sont  assez  rares  ;  ainsi  avec  les  xylidines,  pour  que  la  seconde 
phase  de  la  réaction  soit  possible,  il  faut  que  la  position  p.  dans  la 
monamine  soit  occupée  par  OH',  mais  cette  condition  exclut 
la  formation  de  l'indamine.  Les  expériences  vérifient  cette  con- 
clusion. 

Dans  le  mode  d'obtention  des  safranines  découvert  par  Barbier 
et  Vignon  et  qui  consiste  à  oxyder  les  monamines  par  le  chlorhy- 
drate de  nitrosodiphénylaniline,  on  admettait  jusqu'ici  qu'il  se 
forme  dans  une  première  phase  de  la  diméthylindamine.  S'il  eu  est 
ainsi,  les  règles  précédentes  devraient  s'appliquer,   rexpérience 


CHIMIE  ORGANIQUE.  117 

montre  qu'elles  ne  s'appliquent  pas,  car  en  chauffant  1  mol.  de 
ïCïP)*AzOH*A20.HCl  avec  une  mol.  de  p.-toluidine  en  sol.  alcoo- 
lique pédant  3  h.,  on  n'obtient  pas  de  safranine,  tandis  qu*on  en 
obtient  dans  les  mêmes  conditions  avec  la  m.-toluidine,  les  xyli- 
âine$il.2.5),  (1.2.6),  (1.2.8).  De  la  discussion  des  expériences 
de  Ftuteur,  il  résulte  que  I9  production  des  safranines  par  l'oxyda- 
bOQ  deg  monamines  avec  le  chlorhydrate  de  nitrosodiphénylaniline 
ae  peut  s'expliquer  que  par  la  série  suivante  de  réactions  : 

_    /V'^+CeHS.A.H3=  /Vf-Tl 

I        I      Y      1       1  +AzH2.G»H* 

C«H5 

I 
C<H5 


+  2H20 


A.  CORVIST. 


Sir  !•  4-0X7i80carb08t7riI«;  8.  GABRIEL  et  J.  COLMAN 

'i>.  cL  G.,   t.   33,   p.    996-1000;    27.3.1900).  —   Carbindigo 

*^*^^AzH^^^  ^^^^H  ?Ô&^*"*-  ~  ^"  ^^^^^^'^^  ^®  composé 
\^  oxydation  du  4-oxyisocarbostyrile  en  sol.  alcaline,  à  l'air,  ou  en 
(ol.  acide,  par  FeCl*.  Aig.  rouges  à  peine  sol.  dans  le  nitrobenzène 
^^<3^ûllaiit ;  insol.  dans  les  solv.  neutres;  f.  400*  et  sublime  en 
filets  rouges  avec  légère  déc.  Sol.  en  rouge  en  NaOH,  insol.  en 
AiR*.  Le  sulfure  d'ammonium  alcoolique  le  réduit  en  fixant  H<.  On 
^fc^ieat  une  poudre  jaune  insol.  C**H**Az«0*. 


118  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

L*ac.  azotique  fumant  Toxyde  en  scindant  la  molécule 

/CO-AzH 
Phialonimide  C«H*<  j      .  —  Crist.  de  Teau  bouillante  en 

\co-co 

ûig-  jaunes  f.  vers  220*  en  se  déc.  II  se  dissout  dans  la  soude  ;  un 
léger  excès  de  HCl  ppte  V acide  phtalonamique  C«H*<qq^^^^'^ 

crist.  de  Teau  avec  1,5H*0  et  f.  anhydre,  à  179*  en  se  décomp.  — 
Sel  d'Aff.  La  formule  de  cet  amido-acide  a  été  fixée  parla  réaction 
d*HofTmann  quia  fourni,  par  départ  de  CO',  de  Tisatine.  Le  composé 

isomérique  C«H*<^^q^^^^*  aurait  fourni   Tac.  phtalamique. 

Les  auteurs  font  ressortir  Tanalogie  du  carbindigo  avec  Tindigo  et 
de  la  phtalonimide  avec  i'isatine.  v.  auger. 

Sur  les  acides  S-oxy-S-alcoyl-triazol-l-propanoiques  ;  J.  R. 
BAILEY  et  S.  F.  AGREE  (Z>.  ch.  G.,  t.  33,  p.  1520-1537;  2.5.1900). 

—  Les  auteurs  ont  remplacé  TH  relié  à  l'atome  d'azote  a  de  l'acide 
semicarbazinopropanoïque,  par  des  radicaux  acides,  au  moyen  des 
chlorures  acides  correspondants  en  présence  de  NaHCO^.  Les  éthers 
obtenus  se  transforment  facilement  en  triazols  ;  les  acides  concentrés 
les  saponifient  facilement  ;  de  même  Na^CO^.  Les  dérivés  triazoli- 
ques  peuvent  présenter  les  formes  énolique  ou  cétonique  faciles  à 
reconnaître  l'une  de  l'autre  par  FeCl^. 

Benzoylcarbazinopropanoate  détbyle  : 

H3Az.CO-A2H-Az(GOG«H5).GH(GH3)G02C2H^ 

—  Obtenu  en  faisant  bouillir  la  sol.  benzénique  de  l'éther  semi- 
carbazinopropionique,  chlorure  de  benzoyle  et  bicarbonate  de 
sodium,  aig.  f.  à  177**.  —  Sel  dAg*^  ppté  blanc.  — Acide  libre;  on 
saponifie  l'éther  avec  NaHCO^  bouillant,  et  acidulé.  Aig.  f.  à  186* 
en  déc.  sol.  en  H'O.  —  Sel  de  iVa,  très  hygroscopique. 

Nitrile  benzoylsemicarbazinopropanoîque 

H2Az-GO-AzH-Az(GOG6H5)GH(GH3)GAz. 

obtenu  par  benzoylation  directe  du  nitrile  avec  le  chlorure  de 
benzoyle,  crist.  f.  à  185«. 
Acide  S-oxy-ô'pbényltriazol' i-propanoïque 

Az-GH(CH3)G02H 

Az     G-G^HS 

Il        II  +H30 

HO-G — Az 


CHIMIE  ORGANIQUE.  119 

—  On  cfaaufie  à  50*  le  beazoylsemicarbazinopropanoate  d'éthyle 
trec  7  p.  de  KOH  à  10  0/0.  Le  triazol  ppte  par  acidulation  ;  perd 
HO  à  HO*  f.  à  289*  en  déc.  —  Sel  de  Ba,  sol.,  précipite  les  sels 
(Ti/,  Zd,  Ctt.  Pb.  —  Sel  (TAm.  Aig,  f.  177<»  en  se  déc.  —  Sel  de 
Ce  -C*«H«*0»Az»)«Ca.  —  CUorhydrate  C««H*803Az»HGl  obtenu 
itec  HQ  conc.  f.  à  102*. 
ÀddeS^xpnéib^l^ô'pbényl'S'tnazoloDe^i'propanojque 

A£.CH(CH3)C02H 

HO-CH>-Az     G-C«H5 

I        II  +H20 

0=G — Az 

-Obteon  en  traitant  le  précédent  triazolone  par  une  sol.  d'aldéhyde 
fur&iqtie.  Feuillets  f.  à  242*  en  régénérant  le  prod.  primitif. 
S-ûijr-ô'pbéûjrllriazol-l'propanoate  détbyle 

(HOXC»H*)G?A«3CH(GH3)C02G»H5 . 

—  Oo  Tobtient  en  soumettant  l'acide  triazolique  correspondant  à 
iâmltiiioQ  avec  HCl  alcooUque  à  8  0/0,  f.  à  171-173*.  Son  sel  de 
•V«est  hygroscopique.  —  SeldAg^  jaune  pâle  f.  à  198*.  —  Dérivé 
9»ijié,  f.  à  79*.  —  Dérivé  bcnzoylé,  f.  à  79*.  —  Dérivé  S-métho- 
^/é.  obtenu  avec  CH^I  et  le  sel  de  Na. 

^ij-^pbéoyltriazoM'propaaoate  de  méthyle  et  S-phényl^ 
i^ràiolooe^l-propanoate  de  métbyle 


Ax-CH(CH5).GO»CH3  Az.GH(GH3)G03CH3 

Ax     C-C«H*  HAz     G.G«H5 

II 
-Az 


ml-L  -    oÀ     " 


•^Cel  élher  est  préparé  comme  son  homologue  éthylique  ;  la  modi- 
^OD I  ou  énolique  crist.  en  aig.  peu  sol.  en  alcool  ;  chauffée  elle 
^  t  171*  et  se  transforme  en  modiûcation  p  ou  cétonique  f.  à 
1^174*,  cette  dernière  soumise  à  l'ébuUition  avec  de  Teau  fond 
•  lftW65*  et  représente  la  forme  mixte  céto-énolique. 
Amide  S'Oxy^S-pbényltriazoM-propanoîque 

(HOKG»H*)C2Az3GH(CH3)GOAzH3 . 

—Obtenu  eo  aig.  f.  à  274*  en  se  décomp.  fortement.  Se  forme  par 
'•etioo  de  AiH*  sur  un  éther  de  Tacide  correspondant  ou  sur  le 
^'''''Tlsemicarbazinopropanoate  d*éthyle. 


120  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

Cinnamylsemicarbazinopropanoate  détbyle 

AzH2-COAzH-A2(GOCH=CH-C6H5)CH(CH3)G02C2HS 

f.  vers  ^78^  —  Le  nittile  (CO'C^H'^  remplacé  par  CAz)  1.  à  283*. 
Acide  S-oxyS'Styryltriazol'l'propanoïque 

Az-GH(CH3)G02H 

Az     G-GH=GH.G«H* 

.,^  Il       II 
HO-G  —  Az 

—  Obtenu  par  l'action  de  KOH  sur  Tun  des  deux  précédents  dérivés, 
Aig.  f.  à  248«.  Son  dérivé  acétyléî,  à  168*.  —  Chlorhydrate,  prismes 
perdant  facilement  HCl.  —  Sel  d^Am^  décomposé  vers  135*».  — 
Ether  méthylique  mélhoxylé  (HO  remplacé  parOCH*  et  COH  par 
CO*CH^)t  huile  obtenue  par  l'action  du  diazométhane  sur  Tacide. 

On  a  préparé  par  les  mêmes  méthodes  : 

Acétylsemicarbazinopropanoate  déthyle,  f.  à  141*>. 

Nitrile  semicarbazinopropanoïquej  f.  à  160-164°, 

Acide S'Oxy^ô-méthyHriazoI'i-propaDoiqaey  déc.  vers  2tO-292* ; 
son  éther  éihylique^  f.  à  132  ;  éther  méthylique^  f.  à  155*  ;  amide, 
f.  à252«. 

Propionylsemicarbazinopropanoate  dèthyle,  f.  à  156*. 

Acide  S-oxy-^'étbyltriazol'i-propaDoFque^  déc.  vers  240-258* . 

Butyryl-semicarbazinopropanoate  d'éthyle,  f.  à  148^. 

Acide  S-oxyS'propyltriazoUl-propanoîque^  déc.  vers  240-250*. 

Les  deux  dérivés  correspondants  isobutyriques  fondent  à  182* 
et  à  240<>  déc. 

Les  deux  dérivés  correspondants  isovalériques  fondent  à  174* 
et  à  211*. 

Chloracétyle  semicarbazinopropanoate  déthyle,  f.  à  185*.  ^ 

Benzène  sulfosemicarbazinopropanoate  d'étbyle,  f.  à  151*. 

Carboxéthylsemicarbazinopropaaoale  d'éthyle,  f.  à  148*. 

H2Az-GO-A2H.Az(G02G2H5)GH(GH3)G02GaH*, 
S'AminO'6'biazolone'l'propanoate  d'éthyle 

Az-GH(GH3)G02G3HS 
Aï     GO 


H^Az 


«-A 


Obtenu  en  chauffant,  en  sol.  benzénique  le  semicarbazinopropanoate 
d'ôthyle  avec  du  phosgène  et  NaHGO'.  Aig.  i.  à  57*,  bouillant 


> 


CHUflB  ORGANIQUB.  121 

i  196*.  —  Tèiodériré  (CS  remplace  CO)  préparé  comme  le  précé- 
dent. Aîg.  f.  à  117',5.  V.  AuoER. 

CMstitntioii  de  l'acide  méUparparique  ;  Walther  BORSCHE 
iD.ei.  C,  t.  33,  p.  2718-23;  5.7.1900).  —  iic/io/i  du  cyanure  de 
poUââittm  sur  le  SA-diaitrophénoL  —  Le  produit  obtenu  est  déjà 
cQnaoet  décrit  sous  le  nom  de  métapurpurate  depotassium.  Piaundler 
eïOppenheim  lui  oot  donné  la  formule  C8H«KAz*0*.H«0.  Somma- 
rafa:C^H*KA2»CK;rauteur^lrouvé:C'ïH«AzH)*K.2H«0,cequienfe- 
raaon  oilrile-mtrosonitrooxybenzoïque  (AzO)(AzO*)(HO)C«H«.CAz. 
11 1  été  JQsqu*ici  impossible  d'obtenir  Tacide  libre;  à  l'oxydation 
uotique,  on  obtient  un  acide  nitrile-dinitrooxybenzoïque. 

Méiêparpurate  de  potassium,  —  On  Tobtient  en  faisant  réagir 
^gr.  de  dinitrophénol  sur  30  gr.  KCAz  pulvérisé  et  40  c<5.  H«0. 
(jQckaaffe  au  b.-m. La  réaction  devient  très  violente;  il  se  dégage 
AdP  et  Ton  doit  refroidir  le  vase  de  temps  en  temps. 

Us  cristaux  obtenus,  essorés,  sont  recristallisés  dans  une  sol.  à 
iO  Ode  KCAz;  rendement  20  gr.  Il  se  décompose  brusquement, 
«s-dessas  de  250^.  Chauffé  lentement  au-dessus  de  IW,  il  se 
décompose  peu  à  peu,  et,  en  masse,  peut  détoner. 

DmHixhoxybenzoaitrile  C«H«(AzO«)«(OH)CAz.  —  On  oxyde  par 
î««»iaft  portions  le  métapurpurate  (10  gr.)  par  50  ce.  AzO^H,  D.  1,25. 
Oi  biâee  s'écbaufTer  le  mélange,  dilue  à  Teau  et  fait  cristalliser  le 
pndoit  dans  Tac.  azotique  de  D.  1,1.  Larges  aiguilles  jaunâtres 
^  •  125*.  Soi.  dans  HH}  en  jaune  intense.  Sol.  en  rouge  dans  les 
•fcalii  eo  se  déc.  parUellement.  -  Sel  de  K  CtH«Az»05K.2H«0, 
^^3kask  par  Taction  de  Tac.  nitreux  sur  le  métapurpurate.  On  acidulé 
^CAtoneat  avec  25  ce.  d*ac.  acétique  à  10  0/0  une  sol.  de  5  gr.  du 
«1  nec  2  gr.  AzO^Na  en  500  gr.  d*eau.  Longues  aig.  jaunes, 
^^^ooaat  par  la  chaleur.  v.  auger. 

'lits  ponTant  serrir  à  caractériser  les  cétoximes  ;  P.  PB- 
noaO-KRITSCHBlfKO  et  P.  KASANETZKT  (Joura.  Soc.  pbys, 
fAia.  fl..  u  32,  p.  278  ;  1900,  fasc.  4).  —  Les  auteurs  ont  obtenu 
*3e  série  de  combinaisons  des  cétoximes  et  de  divers  dissolvants. 
"*  U  ^benzyldioxime  a  fourni  les  combinaisons  suivantes  : 

4vec  le  glycol C^^H^Az^oa  + 1 ,5C3H«02 

-  la  glycérine C"H"a«202  + 1,5C3H«03 

-  lebenxène Ci*H»»Aï202  +  C6H« 

-  raniline G>*Hï2A22oa  +  2C«HiAz 

-  lapyridino C»*H"A220a  +  2C*H5Az 

-  r«c.  acétique G<*H" AzK)3  +-1,5  0^*0» 

-  raoétone C"H»Az202  +  G3H«0 


182  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

De  même  l'oxime  du  cétoxytriphényltétrahydrobenzèn^  form< 
les  combinaisons  : 

G24H2102AZ  +  C2H«0  ;  G2*H2i02Az  + 1 ,5C3H803  ; 

G"H^>02Az  +  3 C2H*0*  ;  C^msiO^Ax  +  âC^H^ Aa  ; 

C24H2I02AZ  +  3C3H«0. 

La  diacétyldioxime  a  donné  avec  la  pyridine  et  le  fçlycol  lei 
combinaisons  : 

G*H8Az202  +  2C5H5AZ        et        C^HSAzaO^  + 1 ,5G2H«02. 

A.    C0KVI5Y. 

Sar  le  mercabide  G^Hg^O^H'  ;  K.  A.  HOFHANN  {D.cb.G.,  t.  33 
p.  1328-39  ;  28. 4 .  1900).  —  Formation  et  préparation  du  mercabùh 
G*Hg^*H*.  —  Cette  base  a  été  obtenue  avec  rendements  décroiâ 
sants,  par  Taction  de  Toxyde  jaune  de  mercure  et  un  alcali  aqueux 
sur  : 

GmsOH;  GH3CH0;  Gm^OH;  GH3=GH-GH20H;  (CH3)2CH-GH2CH20H 

cellulose,  amidon,  sucre  de  canne.  Avec  Talcool  éthylique,  on  obtieni 
un  rendement  de  58  gr.  produit  pour  100  gr.  HgO  et  200  alcool 
L*alcool  est  d'abord  oxydé  en  aldéhyde  puis  transformé  en  trimer- 
ourialdéhyde,  enfin  en  acide  trimercuriacétique  ;  J'alcali  agit  suï 
ce.  dernier  en  séparant  le  groupe  CO*H  qui  passe  à  l'état  d'acide 
oxalique  pendant  que  le  reste  fournit  un  groupe  éthane  hexasubs* 
titué  par  le  mercure. 

Mercabide.  —  Ses  propriétés  caractéristiques  sont  :  une  énorme 
stabilité  vis-à-vis  des  réactifs  en  solution  aqueuse,  un  caractère 
basique  prononcé,  et  de  faire  explosion  à  haute  température.  Chauflé 
avec  C*H*I  à  90*  il  fournit  un  iodure  C*Hg«l«  jaune  rougeâtre, 
cristallin.  Le  mercabide  laissé  en  contact  avec  des  sol.  de  KCl.KBr.KI 
forme  un  sel  en  mettant  de  la  potasse  en  liberté.  C10*H  fournit  un 
percblorate  C«Hg«0«(ClO*)«,  blanc,  explosif.  Vazotate,  le  chlorure 
sont  des  précipités  pulvérulents. 

Cyanure  C'Hg*G*Az*  (en  collaboration  avec  E.  Eichwald).  — 
Poudre  jaune  intense  obtenue  par  ébuUiiion  du  nitrate  avec  le 
cyanure  de  potassium.  Les  deuxCAz  peuvent  être  chassés  parH*S 
avec  formation  du  sullure  blanc  C«Hg*S«H«.  HCl  agit  de  même  en 
donnant  un  chlorure  C«Hg*Gl*H«  fusible  à  173°  sol.  en  H«0; 
Kl  précipite  de  sa  solution  un  iodure  en  aiguilles  incolores. 

V.   AUOSR. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  123 

8v  qiêiqnet  ozycellaloses  et  sur  le  poids  moléculaire  de 
lâ  cdlilose;  A.  HA8TUK0FF  {D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  2237-43;  12.7. 
1^  .  —  La  cellulose  employée  était  du  papier  pur  de  Schleicher 
HSehâU. 

L  Oxjrdâtioa  aa  chlorure  de  chaux.  —  30  gr.  de  papier  sont 
tesés  24  h.  en  contact  avec  1  lit.  de  sol.  de  CaOCI»  à  4»  Bé.  On 
«lèwe  le  papier  et  le  laisse  à  l'air,  puis  recommence  l'action  du 
CiOCI*.  Enfin,  après  un  lavage  à  Tac.  acétique  dilué,  on  le  dissout  dans 
1  ât  de  NaOH  à  10  0/0,  dilue,  filtre,  précipite  Toxycellulose  par 
HCI.  lare  à  fond.  Rendement  45  0/0.  On  a  préparé  la  combinaison 
^^^eq^ydrazinique,  par  action  de  ce  réactif  (8  p.)  en  sol.  alcoo- 
JW, au  b.-m.  —  Oxycellulose  C,  48,5  0/0;  H,  6,1  0/0.— Combi- 
^i«^  phéajrlb/drazinique  Az,  0,7  0/0. 

1  OxvdMtion  aa  permanganate  de  potassium,  —  On  a  traité 
i6  jcr.  de  papier  par  1,100  ce.  de  sol.  à  1  0/0  de  KMnO*,  le  MnOa 
*^fcté  en  chauffant  avec  SO*H*  à  10  0/0.  Le  résidu  est  presque 
"'ùfremenl  soluble  dans  NaOH.  Après  précipitation  à  THCl,  etc. 
•i»'jWetil400/0  de  rendement  en  produit  contenant  :  0/0,  G,  42,12; 
^  ^iAA  combinaison  phénylbydraz inique  Az,  1,2  0/0. 
Od  voit  qu'il  y  a  fixation  d*une  plus  torte  quantité  d*oxygène  par 
'  a^dstioo  au  KMnO^,  et  de  même  une  fraction  de  phénylhydrazine 
!^ importante;  près  du  double. 

L'osToelluloee  II  n*est  pas  altérée  :  par  Tamalgame  de  Na  agis- 
^wrsa  sol.  alcaline;  Teau  de  Br  à  100*;  TAzO^H  à  1  0/0,  en 
^  dos  à  110*. 

^tfioo  de  la  soude  alcoolique.  —  Avec  une  solution  à  5  0/0 
'^■OH,!  rascendant,  on  obtient  de  70  0/0  à  50  0/0  d*une  substance 
A«W4e,  sans  propriétés  réductrices,  ne  formant  pas  d'hydrazone 
''  1*  possède  encore  la  formule  d'une  oxycellulose,  comme  le 
rî^  primitif  (voir  Witz,  Bull.  soc.  ind.,  Rouen,  1888). 
^^moléculaire  de  la  cellulose  et  de  F  oxycellulose.  —  On  a 
•{^  ivee  les  dérivés  triacétylés,  par  ébuUioscopie  avec  le  nitro- 
^**»e.  On  obtient  ainsi  pour  Iff  cellulose  40(C«H«oO»);  il  en  est  de 
**«poarroxycellulose,  ce  qui  exclut  toute  idée  d'hydrolyse  pen- 
"•"tTidioii  des  oxydants.  Il  est  curieux  d'observer  que  la  molé- 
^deceUulose  est  plus  petite  que  celle  de  l'amidon  dont  le  p.  m. 
**^aé  à  3S«400  environ.  v.  auger. 

^  It  décomposition  de  corps  visqueux  (huiles  de  graissage) 
mfistillâUon  Boos  pression;  6.  KIUEHER  et  A.  SPILKER  (D. 

^  0.,  t.  83,  p.  2265-2270  ;  11.6.1900).— Les  essais  ont  porté  sur 
%  ^  i^jlxflyléibane  brut,  bouUlant  vers  270-810^  On  a  distillé 


124  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

d*abord  sous  10  atmosphères,  tant  qu'il  se  dégageait  dés  gaz,  et 
a  terminé  la  distillation  dans  le  vide,  pour  éviter  la  formation 
coke. 

500  gr.  d'huile  fournissent  155  gr.  de  distillât  liquide,  300  grr. 
distillât  cristallisable,  20  lit.  de  gaz  et  37  gr.  de  résidu.  L'anal^' 
a  indiqué  la  formation  de  :  H .  CH*.  Toluène,  pseudocumène,  xylèn^ 
traces  de  phénol,  beaucoup  d*anthracène  et  de  méthylanthracèn 

Distillation  sous  pression  de  T huile  de  résine,  —  L'huile  paî 
de  départ  bouillait  à  880-355'*  C**H*®.  La  décomposition  a  lieu  so 
25  at.  à  450"*.  Il  se  fait  environ  10  0/0  de  coke.  On  obtient  a%r 
500  gr.  d'huile,  100  lit.  gaz,  105  gr.  distillât  liquide,  50  gr.  i 
cristallisable  et  141  gr.  de  résidu  charbonneux.  On  a  isolé  :  cymèi 
et  cymènes  méthylés;  phénanthrène,  méthylphénanthrène.  Le  ^ 
était  formé  de  méthane  et  hydrogène. 

Distillation  sous  pression,  de  la  bakoumine.  —  L*huile  paesd 
à  360-420"*.  On  a  surtout  obtenu  des  paraffînes  et  des  naphtèac 
mais  aucun  carbure  aromatique.  Les  gaz  étaient  formés  surtout  i 
méthane  et  composés  éthyléniques.  v.  auger. 

Sur  la  carnosine,  nouvelle  base  organique  retirée  de  Te: 
trait  de  viande;  Wl.GULEWITSCH  et  S.  AHIRADZIBI  (D.  ch.  C 

p.  1902-8;  16.6.1900).  —  L'extrait  employé  était  l'extrait  de  Li< 
big.  La  sol.  aqueuse  a  été  précipitée  exactement  par  Tac.  phosph 
tungstique  ;  l'énorme  précipité  lavé  et  décomposé  par  Ba(OH)*.  ] 
filtrat  traité  par  GO*,  le  nouveau  filtrat  neutralisé  par  AzO*H.  pp 
par  AgAzO^,  et  la  liqueur  filtrée  précipitée  par  AgAzO*  et  Ba(OFI 
Ce  précipité,  décomposé  par  H^S  fournit  une  base  dont  Vaxota 
C»H«»Az*0«  est  bien  cristallisé.  La  sol.  dévie  à  droite  [a]J*  =  -[-  22* 
(sol.  aq.  c  =  5,67  0/0);  ce  sel  fond  à  211"*  en  se  déc.  La  base  libi 
carnosine  cristallise  en  aig.  t.  sol.  dansH^O;  C«H**Az*0*,  f.  à  231 
en  déc.  Fournit  une  combinaison  cuprique  C*H*^CuAz*0*  déc. 

220*  v.  AUOBR. 

Composition  chimique  du  bacille  de  la  tuberculose  ;  SCEWEl 
NITZ  et  DORSET;  (Britiscb.  méd.  Journ,  N»  2057;  p.  745).  ~  L 
bacille  de  la  tuberculose  contient  de  la  cellulose,  mais  les  auteui 
la  considèrent  comme  accidentelle.  Il  renferme  une  forte  propor 
tion  de  matière  grasse  essentiellement  constituée  par  la  palmitio^ 
les  autres  corps  gras  sont  en  quantité  beaucoup  plus  faible,  l'ui 
d'eux  est  volatil,  possède  une  odeur  repoussante,  et  contribue  trè 
certainement  à  donner  aux  préparations  leur  odeur  particulière 


CHIMIE  ORGANIQUE.  125 

UseoQStituaats  minéraux  sont,  Na,  K.Ca,  Mg,  unis  à  Tacide  phos- 
(4aQ»|U0  sans  trace  d'autres  acides.  h.  causse. 

Sifiifleation   de  la  présence  dn  bacille   coli  dans  Teau; 

?AIIES  \  Public  Haeîtb.y  1900).  —  L'auteur  a  trouvé  que  l'eau  des 

pai6  pro((Mids  était  exempte  de  B.  coli,  les  eaux  des  autres  ori- 

;;:Qes  60  contiennent  quelquefois,  mais  pas  toujours.  Si  l'on  trouve 

¥'  fcactile  dans  20  ce.  d'eau^  celle-ci  doit  être  rejetée  de  la  consom- 

:;4boo,  si  on  le  rencontre  dans  un  volume  d'eau  variant  de  20  à  50cc 

ifiaest  suspecte,  dans  100  ce.  Teau  est  probablement  potable, 

tes  S  l'are»  elle  doit  être  considérée  comme  pure, 

Ea  ce  qui  cooceme  le  côté  chimique  Parkes  a  observé  les  rela- 

cQ» suivantes;  une  eau  qui  ne  contenait  pas  de  coli  dans  50  ce.  a 

l»é  •  Tanalyse  AzW  albuminoîde  0,003,  et  a  absorbé  0,01 

^'ssfpftke  pour  100,000  parties.  La  même  eau  après  contamination, 

ostettot  le  bacille  dans  5  ce,  a  foiu'ni  les  résultats  suivants,  AzH^ 

i&oDiooîde  0,004,  oxygène  absorbé  0,02  ;  pour  100,000  parties. 

H.    CAUSSE. 

lAchtrche  da  B.  typhiqne  en  présence  du  B.  coli;  HANKIN 
'Ptes.  Joarn.^  8.1900).  —  On  choisit  5  tubes  contenant  chacun 
iMce  de  bouillon  stérilisé  et  neutre,  au  premier  on  ajoute  1  goutte 
>Iii{Qeur  de  Parietti,  au  second  2,  3  au  troisième,  4  au  qua- 
ineae,  le  cinquième  tube  est  conservé  comme  témoin,  et  ne  reçoit 
^de  solution  phéniquée,  les  tubes  sont  placés  dans  l'incubateur 
*  tf*,  pendant  30  heures  ;  il  se  développe  des  colonies  qui  trou- 
^  !e  liquide,  plus  ou  moins  uniformément  ;  généralement  le 
^  D*  S,  contenant  3  gouttes  de  solution  de  Parietti  est  celui  qui 
^*^^  les  meilleures  conditions.  On  procède  alors  à  un  second 
"^^enencement,  à  cet  effet,  on  prépare  une  série  de  4  tubes  avec 
'*  bemUon  neutre  stérilisé,  que  l'on  additionne  de  liqueur  de 
^^'wietKi,  comme  il  suit,  si  le  tube  uniiormément  trouble,  est  le 
-*  ^  (m  ajoute  au  tube  n""  1  de  la  deuxième  série  3  gouttes  de 
^S«ttr  de  Parietti,  4  au  n*  2,  5  au  n*  3,  6  au  n»  4,  on  ensemence 
tube  avec  3  gouttes  de  n**  3  de  la  l'*  série,  et  on  les  place 
incubateur  à  37*"  pendant  30  heures;  on  choisit  encore  un 
■«"«•D  tube,  uniformément  trouble,  qui  servira  à  ensemencer 
*a«  troiiieme  série  de  4  tubes  de  bouillon  stérilisé  et  neutre,  le 
P'^ttier  recevra  un  nombre  de  gouttes  de  liqueur  de  Parietti  égal 
*  c^que  contenait  le  tube  ensemenceur;  enfin  on  procède  de  la 
"tœ  fflaojère  à  un  quatrième  ensemencement,  en  observant  les 
fêtions  indiquées.  Le  tube  le  plus  uniformément  trouble  de  la 


> 


126  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

quatrième  série,  est  à  son  tour  employé  pour  ensemencer  Ai 
tubes  d*agar-^gar  que  Ton  dispose  dans  Tincubateur  à  37**  pendai 
30  heures.  On  examine  ensuite  chaque  tube,  et  ceux  qui  oi 
mauvais  aspect  c'est-à-dire  dont  Tagar-agar  est  plus  ou  moii 
liquifléy  servent  è  un  ensemencement  définitif;  on  prépare  i 
Tagar-agar,  (cette  préparation  doit  être  récente),  on  colore  avec 
tournesol,  et  on  ensemence  avec  les  tubes  précédemment  choisi 
si  Tagar-agar  tourne  au  rouge  on  en  conclut  à  la  présence  <! 
6.  typhique.  h.  causss. 

Sur  la  séparation  qualitative  dn  nickel  et  du  cobalt  ;  P.  1 
BROWNINT  et  B.  HARTWELL  (i42».  f/02/r72.  of.  science;  8.190G 
^ —  Les  auteurs  ont  soumis  le  procédé  de  W.  Ciarke  à  une  étud 
critique,  et  sont  arrivés  à  la  modification  suivante  qui  donne  de  bor 
résultats. 

On  dissout,  0,10  au  plus  de  chaque  sel  dans  5  ce.  d*eau,  on 
ajoute  quelques  gouttes  d'une  solution  saturée  d*alun,  on  neutrah's 
Tacidité  de  la  solution  par  l'ammoniaque  étendue,  puis  on  acidifl 
avec  Tacide  acétique  ;  le  mélange  est  précipité  par  0,50  de  ferri 
cyanure  de  potassium,  ajouté  en  cristaux,  on  agite  jusqu'à  disse 
lution  complète.  Il  se  forme  un  précipité  mixte  de  ferricyanures 
on  verse  ensuite  5  ce.  d'ammoniaque,  et  on  filtre,  le  cobalt  rest< 
sur  le  filtre.  Le  liquide  filtré  qui  ne  doit  pas  présenter  de  colora< 
ration  rose,  est  additionné  avec  précaution  de  soude  ou  de  potasse 
en  morceaux,  jusqu'à  formation  d'un  précipité  vert,  on  fait  bouil 
lir;  si  la  liqueur  contient  du  nickel  il  se  forme  un  précipité  noii 
de  sexquioxyde  de  nickel,  ou  bien  il  se  développe  une  teinte  brune 
si  le  nickel  est  à  l'état  de  traces.  h.  causse. 

Sur  la  séparation  qualitative  du  nickel  et  du  cobalt  ;  0  F< 
TOWER  (Journ.  am.  cbem  soc;  t.  22,  501).  —  M.  Tower  a  étudié 
le  procédé  de  séparation  du  nickel  et  du  cobalt  indiqué  par  M.  Vil- 
liers,  qui  repose  sur  l'action  de  l'hydrogène  sulfuré  sur  la  solution 
des  tartrates  des  deux  métaux;  cette  méthode  serait  d'une  appli- 
cation aisée  si  les  sulfures  des  deux  métaux  sont  dissous  dans  Teau 
régale,  et  la  solution  évaporée  jusqu'à  élimination  du  chlore;  on 
dilue  convenablement,  on  ajoute  de  l'acide  tartrique,  puis  un 
excès  de  lessive  de  potasse  ou  de  soude  et  l'on  fait  passer  un  cou- 
rant de  H*S  jusqu'à  saturation.  Le  sulfure  de  colbat  se  dépose,  celui 
de  nickel  reste  en  solution,  donnant  à  la  liqueur  une  teinte  brune, 
s'il  est  en  faible  de  proportion,  et  une  teinte  noir  de  jais  s'il  est 
en  quantité  notable. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  127 

O'aprèd  Taateur  les  difficultés  inhérentes  à  cette  méthode  seraient 
lei  soîTantes; 

f  '  La  séparation  du  soufre  qui  se  produit,  peut  induire  en  erreur, 
^kaîcàel  existe  seul  en  solution,  en  eflet  le  soufre  se  dépose 
toprégné  d*eau-mère  brune,  d'où  une  gène  pour  reconnaître  le 
cotah: 

i"  La  présence  du  chlorure  de  sodium  facilite  la  séparation  du 
^nre  de  cobalt,  mais  ce  sel  détermine  aussi  la  séparation  d*une 
pirtie  de  soIAire  de  nickel,  et  en  l'absence  de  colbat  la  confusion 

L'inieur  a  également  reconnu  que  les  métaux  susceptibles  de  se 
ssteîlQer  aux  atomes  d'hydrogène  alcoolique  de  l'acide  tartrique 
ae  »ot  pas  précipités  par  l'hydrogène  sulfuré.         h.  causse. 

iir  ramploi  du  peroxyde  de  sodiam  en  analyse  ;  S.  BARRÉE 
Jnra.  of,  soc*  of  Chem.  Industrie).  —  On  sait,  que  l'oxyde  de 
'^nmm  est  facilement  transformé  en  chromate  de  sodium  par 
(aetiofi du  peroxyde  de  ce  métal;  mais  ce  qui  est  moins  connu 
c«€OQt  les  conditions  dans  lesquelles  il  convient  de  se  placer.  Le 
^  de  chrome  est  dissous  dans  l'eau,  et  si  c'est  nécessaire  avôc 
rmerveation  de  HCl  concentré,  on  ajoute  ensuite  AzH*Gl  et 
Aifi*,  Le  précipité  d'oxyde  de  chrome  lavé  est  déposé  dans  une 
^s^mie  et  additionné  d'un  peu  d'eau  et  de  peroxyde  de  sodium. 
I'k  me  effervescence  se  manifeste,  aussitôt  qu'elle  est  calmée  on 
perte  à  rébullîtion.  La  Hqueur  filtrée  est  alors  jaune  et  donne  Avec 
r«c«tate  de  plomb  ou  le  chlorure  de  baryum  des  précipités  de 
'^^nmates.  Cette  réaction  est  très  sensible  et  n'offre  aucune  diffi- 

!)■»  les  analyses  ordinaires,  le  chrome  est  accompagné  dans  sa 
^^vation  par  le  fer  et  l'aluminium,  et  éventuellement  d'une  por- 
Sût  variable  de  zinc  et  de  manganèse  lorsque  ces  métaux  se  trou- 
^<^flfi»  la  solution.  L'emploi  du  peroxyde  permet  une  séparation. 
L?  précipité  complexe  contenant  les  oxydes  de  Co,  Fe,  Al,  Zn,  et 
^«t  soumis  à  la  réaction  précédente.  Le  liquide  filtré  contient 
-«*«'  le  chromate  le  zinc  et  Talumine,  on  ajoute  AzH*Cl  en  excès, 
AIKI*  te  dépose,  et  dans  la  solution  on  caractérise  Zn  par  le 
^*T'K7«nure,  après  avoir  acidulé  avec  OH*0*.  Le  résidu  contient 
''^J' et  MaK)*,  on  caractérise  le  premier  avec  le  ferrocyanure, 
^f«^  «voir  disôous  le  mélange  dans  HGI  étendu,  quant  au  second, 

eidlbouxUir  une  partie  aliquote  de  la  solution  avec  AzO^H  et 
■Vj».  cm  obtient  une  coloration  rouge  due  à  la  formation  d'acide 
.■^nuigtaiqae. 


128  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

Au  collège  technique  de  Glascow  on  se  sert  actuelleiAent  du  pei 
oxyde  de  sodium  pour  la  détermination  du  chrome  dans  le  fe 
chromé,  ou  du  soufre  dans  les  pyrites  de  fer,  dans  les  deux  cas  li 
mélange  du  produit  et  de  peroxyde  est  chauffé  au  rouge  au  creus« 
de  fer.  Le  chrome  est  dosé  à  Tétat  de  chromate  de  Ba,  et  le  soufr 
sous  forme  de  sulfate  de  Ba.  h.  causse. 

Dosage  du  mercure  dans  les  combinaisons  ammoniées,  e 
autres  composés  du  mercure;  C.  T.  BENNET (Pirar/».  Journ.  il 
1900).  —  On  dissout  un  gr.  ou  deux  du  produit,  dans  une  petit 
quantité  d*eau,  s*il  est  insoluble  on  le  dissout  dans  HCl  étendu 
auquel  on  ajoute  une  goutte  ou  deux  gouttes  d'acide  azotique;  l 
liquide  est  filtrési  c'est  nécessaire,  versé  dans  une  capsule  depoi 
celaine  tarée,  et  additionné  de  10  ce.  d'acide  hypophosphoreu 
à  30  0/0  ;  la  réduction  s'elTectue  aussitôt,  du  mercure  métalliqui 
se  dépose;  on  chaufîe  sur  un  bain-marie  pour  réunir  les  globule 
de  mercure  métallique,  le  liquide  clair  est  essayé  avec  quelque 
gouttes  d'acide  hypophosphoreux  et  s*il  se  forme  un  trouble»  oi 
ajoute  du  réactif  en  quantité  nécessaire,  pour  la  précipitation  totale 
du  mercure.  Lorsque  le  mercure  est  réuni  on  décante  le  liquida 
.sur  un  filtre  taré,  on  lave,  on  sèche  sur  un  bain-marie  bouillant 
de  même  celui  qui  se  trouve  dans  la  capsule  est  séché  sur  le  bail 
d'eau,  et  pesé,  au  poids  obtenu,  on  ajoute  le  poids  du  mercurequ 
se  trouve  sur  le  filtre.  h.  causse. 

Sur  la  yaleur  en  alcaloides  dn  soopolia  et  de  la  belladone  ; 
J.  C.  REESE  et  L.  SATRE  (Pbarm.  Journ.,  12.1.1900).  —  Reess^ 
et  Sayre,  ont  examiné  des  échantillons  commerciaux  de  racine  de 
scopolia  (S.  Carniolica),  et  de  belladone,  et  ont  comparé  le  poids  àet 
extraits  fournis  par  les  deux  végétaux.  Les  résultats  obtenus  soni 
les  suivants  : 

Belladone.      Scopolia* 

Poids  d*extrait  alcoolique  de  30  gr.  de  racine 4,145  T,00 

Poids  d'extrait  chloroformique  de  30  gr.  de  racine.. .     0,275  0,65 

Si  l'on  établissait  l'identité  de  l'alcaloïde  du  scopola  avec  l'atro- 
pine, la  première  plante  constituerait  une  source  avantageuse  de 
l'atropine,  étant  donnée  la  différence  do  prix; dès  à  présenlPun  des 
principaux  emplois  de  la  racine  de  scopola  est  la  falsification  de 
la  racine  de  belladone  à  laquelle  on  mêle  des  proportions  variables 
de  scopolia.  h.  caussb* 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  129 


CHIMIE  6ÉNËRALE  ET  IINÉRALE. 


> 


Sir  iêê  corps  radio -actifs;  J.  6IESEL  {D.  ch.  G.,  t.  33, 

p.  8569;  7.12.1900).—  A  propos  d'un  travail  de  MM.  A.  Hofmann 
et  L  Sirauss  (ibid.^  p.  8126),  Tauteur  dit  que  les  corps  radio*aetifs, 
ecnils  par  ces  chimistes  ne  peuvent  pas  être  réputés  obtenus  à 
r^  de  pureté.  Il  a  lui-même  observé  dans  les  eaux-mères  des 
timures  de  baryum  et  de  radium,  débarrassées  de  la  plus  grosse 
pvt<)ebaryumy  un  produit  pptable  par  AzH^  ou  par  H^S,  qui  n*est 
Il  4»  f^lombf  ni  du  bismuth.  Ensuite,  il  confirme  Tobservation  de 
ï.  Walckhoff  (PAo/(>^r.  Ruadscbau,  octobre  1900),  relative  à 
t'icbOQ  physiologique  des  corps  radio-actifs.  On  a  appliqué  contre 
spetadu  bras,  O*',^  de  BaBr*  radifère,  enfermé  dans  une  enve- 
tcppe  de  oelluloîde.  L'application  ayant  duré  2  heures,  on  a  vu  un 
pcode  rougeur,  mais,  au  bout  de  trois  semaines,  il  y  avait  vive  in- 
^toMBatiofl  el  pigmentation,  et  la  guérison  a  été  précédée  de  desqua- 
Mutt.  De  mémey  les  feuilles  vertes  des  plantes,  sous  la  même 
^^nce,  jaunissent,  brunissent  et  meurent  à  Tendroit  touché. 

L.   BOURGEOIS. 

lietilcation;  A.  HABL  (D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  3554;  11.12.1900). 
^L'iotcor  revient  sur  Taction  de  l'eau  oxygénée  vis-à-vis  de  Thy- 
P^oUte  de  sodium  (ibid.,  p.  3093;  Bull,  3«  série,  t.  26,  p.  34),  il 
'^vodosne  l'opinion  qu'il  avait  émise ,  savoir  qu'il  s'engendrerait 
ttfroduitS^f.OH  à  fonction  basique;  il  admet  aujourd'hui  que 
W>  fournît  d^abord  du  tétrathionate  avec  mise  en  liberté  d'alcali 

SS^CPNaî  -f  WO^  =  SH)6Na2  +  2NaOH  ; 

^f  m  ne  neutralise  pas,  la  soude  décompose  le  tétrathionate,  et  sous 
'«iiieace  de  HH>',  il  se  fait  à  la  fois  de  Thyposulfite,  du  sulfite  et 

^SlUtte.  L.   BOURGEOIS. 

Btoapositioii  des  hydrozyamidosulfates  par  le  sulfate  de 
^"mt  ;  Edward  DIVERS  et  Tamemasa  HA6A  \cbem.  Soc,  t.  77, 
^y^B;  8.1900).  —  Les  auteurs  étudient  cette  décomposition  dans 
^nenes  conditions  en  présence  du  sulfate  de  cuivre  ;  bien  que  ce 
^^^  corps  ne  paraisse  pas  modifié,  il  est  soumis  à  une  série  de 
'^^ctions  et  d'oxydations  alternatives,  à  la  façon  du  chlorure  cui- 
Mc.  eu.,  9»  sÉii.,  T.  XXVI,  1901  •  —  TrsT.  ètrang.  9 


180  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ÉTRANGEHS. 

vrique  se  transformant  on  chlorure  cuivreux  dans  certaines  réa 
tiens.  La  formule  principale  de  décomposition  est  la  suivante  : 

2Cu(H2AzSO*)2  =  Gu(H2AzS05)2  +  Cu(H2AïSOî)2  . 

Mais  une  autre  réaction  peut  avoir  lieu,  surtout  à  chaud  ; 
tiers  environ  de  Thydroxyamidosulfate  Be  décompose  en  ses  con 
tituants  suivant  Téquation  : 

8Gu(H2AzSO*)2  =  2Az20  +  4  H^O  +  280^  +  2GuS0*  +  Gu(H»AzS03: 

Dans  le  mémoire  original,  on  trouve  les  analyses  qui  vérifie 
ces  équations.  A.  hébbrt. 

Proportion  de  chlore  dans  Teau  de  plaie  recueillie  à  Cirei 
cester;  Edward  KINCH  (Chem.  Soc,  t.  77,  p.  1271;  i2.190€ 
—  L'auteur  a  déterminé  la  proportion  de  chlore  dans  Teau  de  plu 
recueillie  à  Cirencester  depuis  26  ans.  La  proportion  est  pit 
élevée  pendant  les  mois  d*hiver  que  pendant  les  mois  d'été. 

A.    HÉBERT. 

Dosage  de  Toxyde  ferreax  dans  les  silicates  et  dans  les  rochei 
influence  de  la  pyrite;  L.  L.  de  KONIN(X  {ZeJL  anorg.  Ch.,  t.  21 
p.  123;  5.1.1901).  —  L'auteur  confirme  les  observations  d 
MM.  Hillebrand  et  Stokes  (ibid.^  t.  25,  p.  326),  savoir  que  la  pyril 
chaufTée  en  tube  scellé  à  175-195<*  avec  une  sol.  d'un  sel  ierriqu* 
engendre  de  notables  quantités  de  sels  ferreux;  il  Pavait  li^ 
même  du  reste  déjà  signalé  (Ann,  de  la  SocgéoL  de  Belgique,  188 
t.  10,  p.  51).  La  réaction  est  sans  doute  :  i 

FeS2  +  TFe«Cl»  +  8H20=15FcCP  +  2SO*H2+12HCl. 

L.    BOURGEOIS. 

Snr  la  séparation  de  l'arsenic;  M.  ROHMER  (D.  ch.  G.,  t. 

p.  33;  28.1.1901).  —  La  méthode  consiste  dans  la  distillation  de 
liqueur  arsenicale  dans  un  courant  de  gaz  acides  chlorhydrique 
sulfureux  (ce  dernier  pour  réduire  As^O')  ;  l'arsenic  se  dé 
alors  à  l'état  de  AsCl*  et  se  recueille  dans  un  récipient  refroî 
garni  d'eau.  Bunsen  avait  observé  {Lieb.  Ann,  Ch,,  t.  192,  p. 
que  la  réduction  de  As«0*  n'est  jamais  parfaite,  mais  l'aul 
opérant  en  présence  d'un  peu  d'acide  bromhydrique  est  arrivé- 
des  résultats  très  satisfaisants.  L'*opération  se  fait  dans  un  balM 
de  500  ce.  ;  on  y  met  laliq.  à  essayer  avec  un  excèsde  HCl  funwi^ 


> 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  Idl 

*k  fbçoQ  a  remplir  le  ballon  au  tiers,  et  Ton  ajoute  1^%5  de  KBr  ou 
•fOcoK  1  gr.  de  brome.  On  distille  alors  pendant  45  minutes  en 
fiÙHol  arriver  à  la  fois  un  courant  de  gaz  HCl  et  SO*,  la  liq.  est 
ikxs  réduite  à  40  ce.  environ.  Les  vapeurs  sont  condensées  dans 
iaeilloDge  d^abord,  puis  dans  un  ballon  jaugé  de  1  litre,  refroidi 
i  0*.  et  garni  de  300  gr.  d*eau  ;  finalement  on  ajoute  à  cette  eau, 
r«a  de  lavage  de  rallonge.  On  peut  doser  Tarsenic,  soit  en  poids  à 
TéUl  de  As*S',  soit  volumétriquement  à  Taide  d'une  sol.  titrée 
4wde.  S*il  y  a  de  Tantimoine  ou  de  Tétain,  ils  restent  dans  le  vase 
«tsUUaloîre.  i .  bourobois. 

br  It  séparation  da  linc  d'avec  le  nickel  (oa  le  cobalt)  ; 
J. P. TBEAD WELL  (Zeit.  anorg.  CL,  t.  26,  p.  104:  5.1.1901).  — 
Uiol.  leutre  renfermant  le  zinc  et  le  nickel  à  l'état  de  sulfates  ou 
^ékmires  (environ  0,25  0/0  d'oxydes  de  ces  métaux  en  totalité) 
«i^ttUonnée  de  quelques  gouttes  de  HCl  en  sol.  binormale,  et 
*leiOOetviron  de  sulfate  (ou  de  chlorure) d'ammonium,  chauffée 
>3(>e(  trtUée  par  un  excès  d*acide  sulfhydrique.  Le  sulfure  de 
àac  se  précipite  entièrement  et  à  l'état  de  pureté,  on  le  recueille 
«r  M  ftUre.  on  le  lave  à  Teau  saturée  de  H*S,  et  renfermant  2  0/0 
^td  ammoniacal  avec  quelques  gouttes  d*un  acide  minéral.  Dans 
«uilj^e,  les  selfl  ammoniacaux  usuels  donnent  d'aussi  bons 
s  que  le  thiocyanate  préconisé  par  M.  Zimmermann  (Lieb. 
ÀH.  CL,  1. 199,  p.  20Q  et  t.  204,  p.  226).  l.  bourgeois. 

hr  la  racherche  qaaltUUve  da  cobalt  d'après  Vogel  ;  J.  P. 
BKIBWEU. {Zeit.anorg. Cà.,  t. 26,  p.  108;  5.1.1901).  —  M.  Vogel 
I^rb,  G.,  1. 12,  p.  2184)  a  observé  qu*en  sol.  concentrée,  les  sels 
^cobalt  additionnés  de  thiocyanate  d*ammonium  se  colorent  en 
^  bleu,  et  que  la  coloration  rose  reparait  par  addition  d*eau. 
•S  Tan  agile  la  liqueur  bleue  avec  de  l'alcool  amylique  seul  ou 
■^'ngé  d*éther,  ce  dissolvant  se  charge  de  la  couleur  bleue,  ce 
fB  pennet  de  déceler  des  traces  de  oobalL  Les  sol.  ainsi  colorées 
^  Ura  fournissent  un  spectre  d'absorption  caractéristique.  Le 
*i^  aa  cimlraire,  ne  donne  rien  de  semblable;  quant  au  fer 
■■kfernqties),  il  engendre  un  thiocyanate  rouge  sang  bien  connu, 
T"  pisoe,  comme  celui  de  cobalt,  dans  l'alcool  amylique  et 
la  coloration  due  à  ce  dernier  métal.  Mais  il  suffit  d*agiter 
an  peu  de  CO*Na*,  pour  détruire  le  composé  fefrique  en 
**Be«aot  la  couleur  bleue  du  cobalt.  En  collaboration  avec 
^£-Yog(,  l'auteur  a  cherché  à  isoler  le  produit  bleu;  par  évapo- 
dela  sol.  dans  C*H**.OH,  il  s'est  déposé  de  belles  aiguilles 


182  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

l)leues  qu'on  a  fait  recristalliser  dans  Tacétone.  Ce  sel  constitue  u 
tbiocyanate  ammoniacO'Cobaheux  GoC^^  .^kzWC^  \  il  est  déoam 
posé  par  Teau  en  ses  éléments  et  s* altère  rapidement  à  Tair  hunii<li 
On  obtient  de  même  avec  les  sels  de  cobalt,  le  thiocyanate  d 
potassium  et  l'alcool  amylique,  un  sel  qui  fournit  par  évaporatio 
des  croûtes  cristallines  bleues  ;  redissous  dans  l'acétone  et  ppl 
par  addition  de  chloroforme,  celui-ci  s'est  déposé  en  lamelle 
bleues,  décomposables  par  l'eau,  de  composition  GoGy*.2KCy. 

L.  BOURGEOIS. 


CHIMIE  ORGANIQUE 


Note  préliminaire  sur  une  méthode  d'obtention  de  cristao 
de  snbstances  difficilement  cristallisables  ;  A.  RUHPLER   (£ 

cb.  G.,  t.  33,  p.  3474;  28.11.1900).  —  Soit  une  substance  solubl 
dans  l'eau,  mais  insoluble  dans  l'alcool  ;  on  ajoute  de  l'alcool  à  t^ 
sol.  aqueuse  jusqu'à  ce  qu'elle  commence  à  se  troubler  et  Te 
abandonne  ensuite  la  liq.  filtrée  ou  bien  encore  éclaircie  par  additto 
d'un  peu  d'eau,  sous  un  dessiccateur  garni  de  chaux  vive.  Peu  à  pe 
la  sol.  perd  son  eausan^  perdre  d'alcool,  etla  substance  dissoute  ^ 
dépose  lentement  à  l'état  solide.  On  pourra  ainsi  obtenir  sous  torm 
cristalline  des  substances  réputées  incristallisables.  C'est  de  cetl 
façon  que  l'auteur  a  préparé  en  masse  de  cristaux  ressemblât 
à  de  petits  cristaux  de  sucre,  la  peptone  de  gélatine  (exempte  d 
gélatine);  de  même  la  peptone  d*albumine  (débarrassée  de  I 
propeptone)  ;  de  même  encore,  sous  forme  de  masse  de  cristau 
pointus,  l'acide  arabique  de  la  gomme  de  Sénégal. 

L.    BOURGEOIS. 

Sur  les  variations  de  température  lors  de  la  solidiflcatioi 
des  corps  organiques  fondas  ;  Br.  PAWLEWSKI(Z>.  ch.  G.,  t.Sj 
p.  S727;  10.11.1900).  —  L'auteur  fond  dans  un  tube  à  essai  quel 
ques  centimètres  cubes  d'une  substance  organique,  en  y  plongeati 
un  thermomètre,  puis,  laissant  celle-ci  se  refroidir  très  leatemeni 
il  observe  le  thermomètre  de  20  en  20  secondes  au  voisinage  di 
p.  de  solidification  et  dresse  des  tableaux  et  courbes  de  la  t»  ei 
fonction  du  temps.  Suivant  l'allure  de  la  courbe,  il  est  amené  ^ 
ranger  en  trois  classes  les  substances  étudiées.  Dans  le  premier  typi 


CHIMIE  ORGANIQUE.  133 

baisse  rapidement  jusqu'au-dessous  du  p.  normal  de 
tion  s  (celui  qu*on  observerait  en  tube  capillaire),  puis  reste 
%  et  enfin  s'abaisse  de  nouveau,  dételle  sorte  que  les  deux 
arcft  de  courbe  séparés  par  le  palier,  offrent  des  concavités  opposées. 
Le  deuxième  type  ne  diffère  du  premier  que  par  la  suppression  du 
%  et  donne  une  courbe  avec  point  d'inflexion  pour  une  tempe- 
inférieure  à  s.  Dans  le  troisième  type,  la  température,  après 
^Ure  abaissée  notablement  au-dessous  de  5,  remonte  très  brusque- 
flK&t  l' point  anguleux),  puis  se  maintient  constante  pendant  quelque 
(«■{«  on  peu  au-dessous  de  s,  le  reste  est  comme  pour  le  premier 
ifpe.  L*a)^tation  ramène  les  substances  du  troisième  type  au 
prenôer,  en  détruisant  la  surfusion.  Les  abaissements  au-dessous 
àt  «sont  parfois  considérables  (41**  dans  l'acétyldiphénylamine). 
Ak  corps  isomères  appartiennent  souvent  à  des  types  différents. 

L.   BOURGEOIS. 

Bigrmdjition  de  Taldéhyde  § lycolique  ;  Henry  J.  Horstmann 
mma  {CAem.  Soc,  t.  77,  p.  1294;  12.^900).  —  Cette  dégrada- 
bco  peut  se  faire  par  deux  procédés  :  celui  de  Wohl,  traitement 
pv  rhydroxylamine  en  solution  alcoolique  et  réaction  de  Toxime 
oUrau  sur  Fanhydride  acétique  en  présence  d*acétate  de  soude  ; 
*^  second  procédé  est  basé  sur  une  application  de  la  méthode 
^«ydation  en  présence  de  fer,  due  à  l'auteur. 

Sa  appliquant  le  premier  procédé,  Fauteur  a  obtenu,  avec  Fal- 
àtbjde  giycolique,  un  dérivé  acétylé  du  nitrile  glycolique,  Tacéto- 
x3ncétoiutrile,  CH».GO.O.CH«.CAz.  a.  hébert. 


Tacide  umdécyléniqne  ;  H.  THOMS  et  6.  FENDLER  {Arcb. 
tf.  Pkâna.,  i.  238,  p.  690-699;  29.12.1900).  —  Cet  ac.  se  prépare 
pÊt  disallat.  de  Thuile  de  ricin  ;  f.  à  24<»  et  b.  à  165-166^'  sous 
li  HB.  L'auteur  le  soumet  à  Toxydation  par  Faction  de  AzO^H 
3oii  à  basse  temp.,  soit  avec  le  concours  de  la  chaleur,  il 
toujours  de  Fac.  sébacique.  —  Si  l'oxydation  est  effectuée 
KMnCH,  il  se  forme  encore  le  même  acide,  comme  produit 
yrmâpêi  ou  comme  produit  secondaire,  suivant  les  conditions  de 
ttfémtaa.  A  la  temp«  ord.,  et  avec  un  excès  de  KHnO^,  il  se 
peu  d'ac.  dioxyundécylénique,  à  côté  de  beaucoup  d'ac. 
,  En  refroidissant  et  avec  une  quantité  modérée  de 
OhCHy  il  se  forme  beaucoup  d*ac.  céto-oxy-undécylénique,  un  peu 
fac  aâbaeique  et,  vraisemblablement,  des  traces  d'ac.  dioxyundé- 
cjttttqoe.  L'ac  ozycétonique  précédent  n'était  pas  connu.  Cristal. 


134  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

en  feuilles  ou  en  aiguilles  de  ses  solut.  aqueuses  chaudes,  sou 
forme  d'agrégats  sphériques  de  ses  solut.  aq.  froides.  CristalUs 
dans  H«0.  f .  à  88%  perd  H«0  à  100%  répond  alors  à  la  form.  C«  «H«0 
Chauffe,  il  fond  de  nouveau  à  90-10d<*.  Il  est  peu  sol.  dans  H*0 
plus  sol.  dans  l'alcool,  l'éther,  le  benzène.  Réduit  énerg^iqueoiei 
AzO^Ag  amm.  et  la  liq.  de  Fehling.  Par  oxydation,  il  donne  toujoui 
de  Tac.  sébacique.  a.  desgrez. 

Recherches  sur  les  acides  sncoiniques  alcoylsabstitaé 
(S''  partie).  Constantes  de  disaociation  ;  William  A.  BOHI 
et  Charles  H.  6.  SPRANKLIN6  (Cbem.  Soc,  t.  77,  p.  1298 
12.1900).  —  Les  auteurs  ont  préparé  et  étudié  les  composé 
suivants  :  !•  les  acides  s-diisobutylsucciniques  ;  2*  les  acide 
aa|-méthyIpropylsucciniques  ;  3*"  les  acides  ss|-méthyIisobuty) 
succiniques  ;  4<*  les  acides  aai-méthylisoamylsucciniques  ;  5"*  enfii 
les  acides  succiniques  trialcoylsubstitués  :  aa-diinéthyl-ac|-éthyl 
succinique;  aa-diméthyl-a|-propylsuccinique  ;  aa-diméthyl-a|-iso 
propylsuccinique  ;  aa-diméthyl-a|-isobutylsuccinique  ;  aa-diméthyl 
ai-isoamylsuccinique. 

Les  déterminations  des  constantes  de  dissociation  ont  montr 
que  chaque  groupe  alcoyle  exerce,  sur  la  constante,  une  influence 
dépendant  de  sa  masse  et  de  sa  structure.  Dans  le  cas  de  radicaw 
normaux,  où  il  n*y  a  qu'une  influence  de  masse,  une  augmentatioi 
de  la  masse  de  Talcoyle  est  invariablement  accompagnée  d'une  élé 
vation  correspondante  de  la  constante.  Dans  le  cas  des  radicaui 
iso,onaun  effet  de  structure  opposé  à  celui  de  masse,  excepté- daof 
le  cas  des  acides  ci&-aa|-substitués.  La  grandeur  de  l'effet  ai 
structure  dépend  de  la  proximité  de  la  liaison  iso  avec  l'atome  de 
carbone  auquel  le  groupe  carboxyle  est  attaché.       a.  Hébert. 

Contribution  à  l'étade  de  la  ^lactone  de  l'acide  diméthyl- 
maliqne  dissymétrique;  Fr.  FICHTER  et  Sylvain  HIRSCH  {D. 

cb,  C,  t.  33,  p.  3271-8276;  18.11.1900).—  Les  p-lactones  sont  des 
produits  qui  sont  très  peu  stables  à  la  chaleur;  à  la  distillatioDi 
elles  se  décomposent  en  CO'  et  carbure  non-saturé.  Il  semblait 
jusqu'ici  que  la  p-lactone  de  l'acide  malique  faisait  exception,  car 
A.  V.  Baeyer  et  Villiger  (D.  ch.  C,  t.  30,  p.  1954)  ont  constaté 
qu'elle  distillait  sous  pression  atmosphérique,  sans  perdre  de  CO*; 
ils  n'ont,  d'ailleurs,  pas  examiné  le  distillât. 

Les  auteurs  ont  repris  ces  expériences  :  ils  ont  préparé  les  pro* 
duits  à  Tétat  pur  pour  la  première  fois. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  135 

Aj^ydride  moaobromodimétbylsuccinique  (as.), 

BrHC-CO/ 

OU^zni  par  distillation  dans  le  vide  du  produit  brut  de  bromura- 
tion  de  l'ac.  diméthyisuccinique  asymétrique,  bout  à  121-123*  sous 
it  mm.,  crist.  en  ai^.  f.  à  45''. 

Vacide  correspondant  obtenu  par  dissolution  de  Tanhydride  dans 
ffO  f-  à  ISS*.  Crist.  en  présence  de  benzène  avec  1/2C*H^  de  cris- 

totteaUoo  et  f.  à  133\ 
DiatiUation  de  F  acide  ^-lactonique,  —  On  constate  que  le  produit 

àisiaM  possède  la  même  formule  que  le  produit  primitif,  mais,  en 

pri«eiiee  d*eau,  il  fournit  aussitôt  Tacide  oxydiméthylsuccinique; 

«'«t  donc  V anhydride  de  X acide  dimétbylmalique  ^  formé    par 

a^gration  moléculaire 

(CH3)2=C— CO  (CH3)2=G-CO  ^ 

CH-O  HO-HG-CO/ 

I 

corn 

Hboat  à  144-150*  sous  13  mm.  On  voit  donc  que  la  p-lactone  ma- 
^«e  n'est  pas  distillée  sans  altération,  bien  qu*il  n'y  ait  pas  perte 

'fcCO*.  V.    AUOER. 

Action  da  sulfhydrate,  du  cyanure  et  du  snllocyanare  de 
foCâftinm  sar  les  chloracétylanilides  ;  W.  6R0THE  [Arcb.  d. 
Ptmrm.,  t.  238,  p.  600-615;  10.11.1900).  —  En  faisant  réagir  KSH 
ttsol.  alcool,  sur  les  chloracétylanilides,  il  se  fait  la  réaction  : 

iRAiH-C0-CH2-Cl  +  2  KSH  =  (R-AxH-GO-GH2)2S  -f  2KGI  -f  H'S. 

L'auteur  décrit  toute  une  série  de  dérivés  obtenus  à  Taide  de 
9l2e  réaction.  Les  sulfures  ainsi  formés  s'oxydent,  par  KMnO^  en 
«bu.  acétique,  en  donnant  les  sulfones  (R.AzH.COCH«)«SO«.  — 
Par  Taction  de  KCAz  sur  les  chloracétylanilides,  Tat.  de  Cl  est 
Rnplacé  par  le  groupement  CAz  en  donnant  R.AzH.CO.GH*.GAz. 
G«4  derniers  corps  ont  été  soumis  à  l'action  de  HCi,  en  tubes 
••^diës,  en  vue  de  leur  saponification.  La  réaction  s'est  passée 
Hinai  réqaation  : 

RA2H-C0-GH2-CAZ  -f  2HG1  +  3H20 

yGOOH 
=  R- AzH2-Ha  +  GHK  +  A2H*G1 . 

\COOH 


136  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

On  obtient  donc  Tac.  malonique  et  le  chlorhydrate  de  ramine 
formée.  Il  importe  de  ne  pas  dépasser  132**,  sous  peine  de  détruire 
Tac.  malonique  avec  formation  de  CO*  +  CH*COOH.  L'auteur  a 
enfin  soumis  les  chloracétylanilides  à  Taction  de  KSCAz  : 

RAzH.C0-CH2Cl  +  KSCAz  =:KC1  +  RAzH-CO-CH^SCAz. 

La  sulfocyanacétanilide  f.  à  86-87°;  la  sulfocyanacéto-o-toluide 
f.  à  102.103°  ;  la  s.  c.  p.-loluide  f.  à  125°  ;  la  s.  c.  o.-xylide  f.  à  lOâ*  ; 
la  s.  c.  p.-xylide  f.  à  133°;  la  s.  c.  p.-phénétidide  f.  à  164-165*  ;  la 
s.  c.  méthylanilide  f.  à  69°.  a.  desgrkz. 

Sur  raction  du  sulfocyanure  de  potassium  sur  les  chlora.-^ 
cétanilides;  6.  FRERICHS  et  H.  BECKURTS  {ArcL  d.  Pbarni., 
t.  238,  p.  615-617  ;  10.11.1900).  —  Les  auteurs  se  sont  proposé  de 
déterminer  si  les  dérivés  sulfocyanés  de  la  note  précédente  de 
Grothe  appartiennent  à  la  série  normale  ou  à  la  série  iso.  Ils 
démontrent  que  ce  sont  des  dérivés  de  Tacide  sulfocyanacétiqtie 
normal,  à  l'exception  de  la  sulfocyanacétométhylanihde  qui  doit 
être  rangée  dans  la  série  iso.  D*autres  aminés  secondaires,  l'éthyl- 
aniline  par  exemple,  donnent  également  des  dérives  de  Tac.  isosulfo- 
cyanacé tique  quand  on  fait  réagir  leurs  dérivés  chloracétylés  sur 
KSCAz.  Les  comb.  des  aminés  primaires  avec  Tac.  isosulfocyan- 
acétique  sont  très  instables  ;  les  auteurs  n'ont  réussi  qu*à  obtenir 
risosulfocyanacéto-p.-toluide,  par  réaction  de  KSCAz  sur  le  chlor- 
acéto-p.-toluide  en  solut.  alcool.  La  réaction  doit  être  de  durée  trè:^ 
courte,  sous  peine  de  transformer  le  dérivé  iso  dans  le  comp. 
normal  corresp.  —  Les  auteurs  ajoutent  qu'ils  ont  pu  également 
transformer  le  sulfocyanacéto-p.-toluide  en  la  p.-tolyllhiohydantoïne 
isomérique.  a.  disgrbz. 

Sur  les  anilides  des  acides  acétoalcoylsalfonés  ;  W.  GROTHE 
(Arcb.  d.  Pharm.,  t.  238,  p.  587-600  ;  10.11.1900).  —  Les  anilides 
en  question  s*obtiennent  avec  le  concours  des  deux  réactions  suc- 
cessives suivantes  : 

R-AzH2  +  CH2Gl-G()0H  —  WO  :=  R-AzH-GO-CHîr.l , 
R-AzH-G0-CH2Cl  +  RSO^Na  =  R- AzH-CO-CH2.S02R  +  NaCI . 

La  première  permet  d'obtenir  les  acétanilides  chlorés.  L'auteur 
en  décrit  un  certain  nombre  dont  quelques-uns  étaient  déjà 
connus.  La  seconde  conduit  aux  dérivés  sulfonés  correspondants 
tels  que  C«H*,AzH.COCH*SO«G«H»,  acéUnilide   phényisulfoné. 


s 


CHIMIE  ORGANIQUE.  137 

f.  à  112*,  peu  soiuble  daas  H^O  chaude,  soluble  dans  alcool, 
réiher  acétique  CH*CO*H  et  G«H«  ;  Facétanilide  p.-tolylsulfoné 
«l»AzH.C0.0H«.S0».C«H4(CH»),  f.  à  168%  insol.  dans  H«0,  peu 
aoL  dans  fétLer  et  Talcool,  très  sol.  dans  l'acide  etTéther  acétique, 
01c.  Ces  dérivés  sulfonés  réagissent  sur  KOH  alcool,  à  10  0/0,  au 
fa.'m.,  en  5  heures,  en  donnant  une  réaction  générale  représentée 
far  le  schéma  suivant  : 

K-.UH-CO-CH2-S02R,  +  2K0H  =  RAzH^  +  CH3S02R,  +  K^COS. 

Latateur  a  ainsi  obtenu  la  méthyl-p.-rtolylsulfone,  la  méthyl- 
pUeylsulfone,  etc,  ;  toutes  sulfonés  qu'il  a  nettement  caractérisées 
ptfteor  point  de  fusion  et  leur  analyse.  a.  desgrez. 

kr  1m  èthers  acétacétiques  alcoylthiosulf onés  ;  J.  TR0E6ER 
aLEWERS  (ArciL  d.  Pharm.,i.  238,  p.  809-317  ;  12.6.1900). 
—  Ces  composés  se  forment  d'après  l'équation  : 


;v 


(CH3C0). 
OPOOCH'  CI)C02C2Hî  +  RSO^SK  =  KCl  +  >CH-G02C2H5 . 

(RSO^S)/ 

k  sont  bien  cristall.  ;  leur  caractère  d'éther  cétonique  se  trouve 
trèsafiEftibli  par  Tintroduction  du  groupe  thiosulfoné.  Les  auteurs 
décrivent  quelques-uns  de  ces  dérivés.  a.  desgrez. 

Coatrflmtion  à  l'étuda  das  acides  sulfocyanacétiques  ;  G. 
PIEBICH8  et  H.  BECXURTS  {Arch.  d.  Pharm.,  t.  238,  p.  317-321  ; 
tl6.1900f.  —  Le  corps  antérieurement  considéré  par  ces  auteurs 
cuame  risosuliocyanacétamide  doit  être  régulièrement  considéré 
nofDnie  étant  la  thiohydantoîne.  Cette  dernière,  en  effet,  peut  être 
«teone  en  partant  soit  de  la  thio-urée  et  de  l'acide  chloracétique, 
iott  des  cbloracétylurées  et  de  KSCAz.  Les  combinaisons  consi- 
dérées par  les  mêmes  auteurs  comme  appartenant  au  groupe  de 
taode  suUbcyanacétique  normal,  les  sulfocyanacétyluréthanes  et 
!ei  soUoeyanacétylurées,  sont  de  même  des  dérivés  de  la  thiohydan- 
toÛK.  Cest  ainsi  que  le  corps  obtenu  par  l'action  de  H^O  sur  l'iso- 
^HUbqranacétyluréthane  et  nommé  suliocyanacétyluréthane  normal, 

|«M«ède  la  constitution  : 

COOC^H* 

•A«-CO 
HAzCC         I      . 

^at-i-dire  que  c'est  un  éUier  éthylique  de  l'ac.  thiohydantoîne- 


138  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

carbonique.  Les  auteurs  ont,  en  pfTet,  réussi  à  préparer  ce  coq 
avec  la  thiohydantoïne  et  Téther  éthylique  de  Tacide  chlorocarb 
nique.  —  On  ne  peut  pas  transformer  les  éthers  de  Tac.  isosuK 
cyanacétîque  en  ceux  de  l'ac.  normal;  il  parait,  d'ailleurs,  tr 
vraisemblable  que  ce  dernier  n'existe  pas  plus  que  ses  dérivé 
Les  amides,  les  anilides  et  les  comb.  analogues  de  Tac.  isosuU 
cyanacétique  peuvent  donc  subir  une  transformât,  moléc,  < 
passant  à  l'état  de  thiohydantoînes.  C'est  ainsi  que  KSCAz  réa| 
sur  lachloracétanilideen  donnant  la  phénylthiohydantoïne,  f.  à  178 

A.   DKSOREZ. 

Composés  suif  ares  asymétriques  optiquement  actifs.  Chic 
roplatinate  de  (/-méthylèthylthètino  ;  William  Jackson  POP 
et  Stanley  John  PEACHT  {Cbem.  Soc,  t.  77,  p.  1072;  8.1900 
—  Les  auteurs  avaient  déjà  essayé  de  préparer  un  dérivé  d 
soufre  dans  lequel  celui-ci  fût  uni  à  quatre  groupes  différenl 
dans  Tespérance  d'obtenir  un  composé  doué  du  pouvoir  rotatoir€ 
Ces  tentatives  échouèrent  en  partie,  car  le  corps  qu'ils  obtinreni 
le  dextrocamphorsulfonate  d'éthylméthylthétine 


Cm\       /GH2-CX)2H 
>S< 


ne  présentait  d'autre  pouvoir  rotatoire  que  celui  du  radical  dextro* 
camphorsulfonique. 

Leurs  nouveaux  essais  ont  complètement  réussi.  Le  bromure  d< 
méthyléthylthétine,  traité  par  le  dextrocamphorsulfonate  d*argent, 
donne,  après  évaporation  à  basse  température,  un  résidu,  qui  es\ 
dissous  dans  l'alcool  absolu  et  reprécipité  par  Téther  anhydre. 
Ce  traitement,  répété  quarante  ou  cinquante  lois,  fournit  une  frac* 
tion  peu  soluble  qui  paraît  être  le  dextrocamphorsulfonate  de  dex- 
trométhyléthyllhétine,  fondant  à  118-120*  et  dont  le  pouvoir 
rotatoire  [»],>  = +  18%6  et  [MJ^  =  -|-68%0. 

Le  dextrobromocamphorsulfonate  de  (/-méthyléthétylthétinë 

Cm\         yCH2-G02H 

>S<  +H20, 

GiOHUBiO-SCP/     \CH3 

s'obtient  d'une  façon  analogue  et  constitue  des  aiguilles  fondant 
à  16ô-i68<>  pour  lesquelles,  après  une  série  de  30  fractionnements, 
on  obtient  [ot]^  =  +  62%5  et  [M]^  =  +  2SS\ 

Quand  l'un  ou  l'autre  do  ces  sels  est  dissous  dans  l'alcool  absolu 
et  qu'on  ajoute  un  peu  d'acide  chlorhydrique  concentré  et  nno 


CHIMIE  ORGANIQUE.  139 

soMon  alcoolique  de  chlorure  de  platine,  il  se  forme  un  préci- 
piiéjMiie,  cristallin,  de  chloroplatinatededextrométhyléthylthétine 


CniK        yCH2-C0aH 

2  >S<  ,PtGl*, 

nix       \CH3 


lofldant  en  se  décomposant  à  177-180*  et  donnant  pour  [a],^  la  va- 
ieor  -^4%5  et  pour  [MJ^^  la  valeur  80*,5.  a.  hébert. 

idditioo  de  nitriles  aux  sels chromi-dirhodanatodiôthyléiie 
iiauat  et  chromo-trichloropyridiques  (communication  préa- 
î^';P.  PFEIFFER  (D.  cb.  G.  t.  33,  p.  2686-91.  18.8.1900).  — 
Trkhhro-tripyridine-cbrome  et  acétonitrile  Cr»Cl»Py5,2CH»CAz. 
OfaCeno  par  addition  des  2  substances.  —  Lamelles  microscopi- 
fies  rbomb.  sol.  à  chaud  dans  Tacétonitrile. 

Avec  le  propionitrile  on  obtient  un  produit  contenant  de  1  à  1,2 
*wL  de  nitrile.  Avec  le  benzonitrile  il  y  a  addition  de  1  mol.  de 
îiinfe. 

Hhodsnate  de  cbromi-dirbodonato-diéibylène  diamine. 


[/(C2H«Az2)n 
\(SCAz)2     J 


SGAz,2H20, 


A«m  en  chauffant  à  180*  le  sel  Cr(C«H8Az«)«(SCAz)3,H«0  jusqu'à 
pwte  de  OH^Az'.H^O.  Le  résidu  cristallise  de  Teau,  en  belles  aig. 
'^Mgées  très  longues. 
Suîtale  acide  de  cbromi-dirbodanato-diélbylène  diamine 


[ 


NsGAz)»     J 


Cr<  SO*H,2H20, 


ot^Étto  en  chauffant  le  sel  précédent  avec  50  ce.  d'H«SO*  à  50  0/0. 
—  Priâmes  orangés. 
L*tuleur  décrira  prochainement  le  chlorure,  bromure,  azotate. 

V.    AUGER. 

AéDylecétylchloramine  et  ses  analogues  ;  Henry  E.  ARHS- 
WMIft  \Cbem.  Soc,  t.  77,  p.  1047;  8.1900.  —  Discussion  des 
**«  tra^-aux  qui  ont  été  publiés  sur  la  phénylacétylchloramine. 
L'auteur  âgnale  les  difiérences  qui  existent  dans  les  descriptions 
91'oa  t  données  des  propriétés  de  ce  corps  et  conclut  qu'il  doit 
I     *^  des  modifications  isomériques.  a.  hébert. 


140  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

Triphenyl-méthyle.  Un  cas  de  trÎTalence  du  carbone  (commu- 
nication préalable);  M.  60MBERG  (Z?.  cb.  G.,  t.  33,  p.  8150-63. 

1.10.1900). —  En  cherchant  à  préparer  Thexaphényléthane,  l'au- 
teur a  fait  réagir  les  métaux  sur  le  bromo-triphénylméthane. 
Le  produit  obtenu,  oxygéné.  Ta  conduit  à  opérer  dans  un  courant 
de  gaz  carbonique.  Il  a  ainsi  obtenu  un  carbure  extrêmement  oxy- 
dable àTair  auquel  il  attribue  la  formule  (C«Hî*)'=C. 

Tripbénylmétbyle  (C*H»)3=G.  —  On  l'obtient  en  faisant  réagir 
pendant  5  à  6  jours  20  gr.  de  triphénylchloromèthane,  100  gr.  ben- 
zène et  25  gr.  zinc  pulvérisé.  L'appareil  d'une  forme  spéciale  est 
entièrement  rodé  et  permet  d'effectuer  toutes  les  opérations  à  Tabh 
de  l'air,  et  dans  un  courant  de  GO*.  Le  départ  do  Cl  est  total.  Le 
solvant  évaporé  vers  50*"  laisse  le  carbure  cristallisé  fusible  au 
dessus  de  60'',  sol.  en  CS',  moins  en  CCl^.  Il  a  été  impossible  de 
l'isoler  pour  en  faire  l'analyse  ou  la  cryoscopie,  car  au  contact  de 
l'air  il  s*oxyde  immédiatement  en  fournissant  un  peroxyde.  Le  Cl . 
Br.I.  agissent  en  fournissant  les  dérivés  halogènes  correspondants. 
Les  deux  premiers  donnent  en  même  temps  des  dérivés  de  substi- 
tution même  à  — 10"*,  L'iode,  en  sol.  en  CS^  agit  même  à  0*,  mais 
sans  substitution. 

Tripbénylmétbyle-peroxyde  (C«H»)»=C-0-0-C=(C«H»)î^.  — 
Le  carbure  précédent,  laissé  quelques  temps  à  l'air  fournit  le  pero- 
xyde insoluble  dans  le  benzène,  l'éther,  l'alcool,  l'eau.  1  gr.  se 
dissout  dans  150  ce.  environ  de  CS*  bouillant,  d'où  il  se  sépare  en 
cristaux  hexagonaux  très  réfringents  f.  à  186*. 

On  a  pu  l'obtenir  directement  en  faisant  réagir  une  sol.  aq.  de 
Na'O'  sur  le  chlorotriphénylmélhtne  en  sol.  benzénique.  Le  poids 
mol.  du  superoxyde  pris  par  ébuUioscopie  a  été  trouvé  supérieur 
à  400.  Calculé  à  518.  L'ac.  sulfurique  concentré  décompose  le 
peroxyde,  le  transformant  en  grande  partie  en  triphénylcarbinol. 

Hexanitrodérivé  (AzO«C«H5)» = C  -  0  -  0  -  C  =(C«H»AzO«)»  obtenu 
par  Taction  de  AzO^H  pur.  —  Poudre  presque  insoluble,  purifiée 
par  dissolution  à  130"*  dans  le  nitro-benzène,  et  précipitation  par 
la  ligroïne,  F.  210\ 

Tripbényliodoméibane.  —  Préparé  en  faisant  réagir  l'iode  sur  le 
carbure  non  saturé.  Cristaux  f.  à  135""  déc.  se  colorant  facilement 
par  le  temps.  Soumis  à  l'ébullition  avec  Talcool,  fournit  de  l'iode 
et  du  triphenylméthane. 

L'auteur  termine  par  une  série  de  considérations  tendant  à 
prouver  que  son  nouveau  carbure  n'est  pas  de  l'hexaphényléthane, 


CHIMIE  ORGANIQUE.  141 

«I  fanées  sur  la  grande  instabilité  du  produit.  Il  se  croit  en  pré- 
d'un  radicâJ  non  condensé  sur  lui-même  (1).       v.  auobr. 


Sv  la  préparation  du  triphénylchlorométhane  ;  M.  GOKBERG 
D,elK  C,  t.  33.  p.  3144-49;  1.10.1900).  — L'auteura  repris  cette 
préparation,  en  iaisant  réagir  le  CCI*  sur  C^H*  en  présence  de  AlCP. 

L*Aia^  a  été  préparé  par  Faction  du  chlore  sur  Taluminium.  On 
mCroduit  dans  un  ballon  muni  d'un  réf.  ascendant,  1  p.  CCI*  pur 
et  sec  et  8,5  p.  C^H«  et  par  portions  de  40  gr.  1,25  p.  d'AlCl'.  La 
réaction  est  très  vive,  il  est  inutile  de  retroidir.  On  termine  par  une 
«fanilition  de  1  b.  puis  fait  couler  le  liquide  en  filet  mince  sur  de  la 
gjbce  pilée  entourée  d*un  mél.  réf.  et  on  additionne  le  tout  de  ben- 
ttwponr  maintenir  le  chlorure  en  dissolution.  On  lave  rapidement 
Itfooche  benzénique,  sèche  sur  CaCl',  distille  le  benzène,  lave  à 
r«ther  froid  le  chlorure  formé;  le  solvant  enlève  la  mat.  colorante 
ktmèe  et  le  triphénylcarbinol.  On  obtient  ainsi  70  à  85  0/0  de  chlo- 
rure et  one  quantité  de  carbinol  telle  que  le  rendement  total  atteint 
90  à  95  0/0.  ;Ex  :  129«'Ca*  +  500^C«H«+150«f'AlCl»  ont  fournit 
301»'(CW*)^  {  CCI  et  un  peu  de  carbinol.  v.  augbr. 


ictioii  da  Tacida  azoteux  snr  le  phénanthréne  (I)  ;  Julins 
KmDT  (D.cb.  G.,  t.  33,  p.  3251-60. 3.11.1900).  —  Oxj^de  debis- 
moonilro  dibydrophenanlhrène  (C**H«0AzO«)*O.  —  On  l'obtient 
«a  dirigeant  les  vapeurs  nitreuses  provenant  de  l'attaque  de  As'O^ 
pr  AzO*H,  dans  une  sol.  de  50  gr.  de  phénanthréne  en  150  ce. 
beozèoe.  Il  se  sépare  des  cristaux  d'apparence  cubique^  incolores, 
f.  •  155*,  peu  sol.  Le  rendement  est  faible  :  4  à  9  gr.  Sa  sol.  en 
OW.  f.  à  184-185».  Chauffé  vers  160%  il  se  dégage  AzO«;  SO^H» 
ctttc  à  chaud  décompose  de  même  le  produit  on  dégageant  AzO^. 

AHioa  du  mélbjrlalcoolate  de  sodium  ;  Mononitro  phénanthréne. 
-*  On  obtient  par  une  courte  ébullition  des  produits,  avec  un  assez 
fort  rendement,  un  nouveau  mononitro  dérivé;  la  réaction  doit 
tvotr  lieu  avec  départ  de  H^,  comme  suit  : 


'Az02 


f  Je  craif  ^*il  auraU  été  prudent  d'atteodre  les  résultats  de  la  cryôscopio 
iic»Mav«a«  etrbore,  avant  d'admettre  une  telle  formule.  v.  auger. 


14»         iHALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Ce  nouveau  démâ  lùtté  crisl.  de  l'alcool  en  aig.  jaunâtres  f.  à 
116-117'*.  SO^H'  cône.  le  didsaiH  en  rouge-sang,  passant  au  vert 
par  chauffage. 

Bis-mononitro  dibydrophenanthrèoB 

Az02     O^Az 

—  Le  benzène  iihré  dont  on  a  séparé  roxydeprécédemme&ldèerit^ 
abandonné  à  lui-même  pendant  Ski  semaines  laisse  cristalliser  d» 
petites  aiguilles  jaimes  f.  à  199-200®  (environ  5  à  8  gr.)  Ce  dérivé 
se  colore  en  vert  intense  par  l'action  du  phénol  et  ac.  sulfurique 
conc. 

MoaonitrO'biS'pbenanthrane 

Az02 

/ 
QUH9=c>'iHio 

—  Le  produit  précédent,  chaufTé  à  205**  pendant  10  min,  perd 
AzO*H  (1  mol.)  quantitativement  : 


=  AzO^H  -t- 


Le  nouveau  produit  crist.  du  benzène  en  prismes  jaunes  f.  à  210- 
212**  sol.  en  vert  dans  SO*H«  conc.  chaud. 
Dinitro-biS'phenanthrane 

Az02        Az02 

—  L'alcoolate  agit  sur  le  bis-mononitro  dihydrophenanthrèae 
comme  oxydant,  enlevant  les  2  H  voisins  des  AzO*  et  produisant 
une  nouvelle  liaison  entre  les  groupes  phenanthrènes.  Le  produit 
obtenu  est  une  poudre  chocolat,  insoluble,  f.  vers  800**. 

V.    AUGBR. 

Action  de  l'acide  azoteux  sur  l'a  et  le  p  naphtol;  Juliiis 
SCHMIDT  (Z>.  cb.  G,  t.  33,  p.  3244-6.  8.11.1900).  --En  faisant  réa- 
gir sur  les  solutions  éthérées  de  ces  naphtols  les  vapeurs  nilreases 


CHIMIE  ORGANIQUE.  14S 

loi  66  dégagent  dans  Taltaque  de  l'ac.  arsénieux  par  Tac.  azotique 
00  obtient  avec  un  rendement  de  50  0/0  environ  les  dérivés  dinitrés 
'Je  ces  naphtols.  Avec  Ta  naphtol  on  obtient  Tacide  du  jaune  de 
Mirtias,  f.  k  19l-135^  Le  dinitro  p*naphtol  obtenu  f.  à  195^ 

y.    AUGER. 

ictioa  de  Faclde  aiotenx  sur  la  qninone  ;  Jalias  SCHMIDT 

ft  eb.  C.  l.  33,  p.  3246-50.  3.11.1900).  —  En  faisant  passer  des 

\wfems  diacide  azoteux  provenant  de  t*attaque  de  As^O^  par 

Sjffitt,  dans  une  solution  éthérée  de  quinone  (10<^  en  250  ce.)  et 

A  refroidissant  à  78"*  environ,  on  obtient  un  dépôt  cristallin  de 

'panooe-aitranlUque 

C-0 0-C 


0«Ax-cL    loOH  HgIJcH 


G-0 0-( 

Ce  iMMiveau  composé  crist.  en  prismes  jaunes  brillants  à  odeur 
(feqoiaoQe,  déc.  vers  100-160.  Sol.  dans  l'eau,  Talcool  et  éther; 
pea  toi.  en  benzène  et  chloroforme.  Les  alcalis  le  décomposent  en 
Knmlate  alcalin  et  quinone,  par  scission  de  la  molécule. 

L'icide  azoteux  liquide,  15  gr.  mis  en  tube  scellé  avec  la  qui- 
ooaeSgr.,  a  réagi  violement  après  12  h.  de  contact;  Texplosion 
ffoduite  a  brisé  en  menus  fragments  le  tube  de  fer  forgé  envelop- 
pai ie  tube  scellé,  et  les  morceaux  ont  pénétré  de  plusieurs  centi- 
mètres dans  les  parois  et  portes  du  laboratoire.        v.  auger. 

baloitat  da  sulfoacides  par  distillation  dans  le  Tide;  F, 
niFFT^  W.  WILKE  (D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  8207-9.  18.11.1900), 
^Efl  opérant  dans  le  vide  cathodique,  avec  des  produits  bieq 
!«t  et  rigoureusement  secs,  on  peut  distiller  sans  décomposition 
In  acides  aromatiques  sulfoconjugués. 

AiBsi  :  Vêcide  pbenykulfureuxb.  àl85-137%etf.  à66».  Vacide 
P'ckhrO'pbeDylsufareux  b.  à  147-148*,  f.  à  ^"^.Vacide p.'bromo- 
P^rlsofureux,  b.  à  156*,  f.  à  102-108*.  Uacide  p.-toluylsul- 
*rwj,  b.  è  UT,  f.  à  85*.  Son  saifocblorure,  b.  à  80*,  f.  à  69*. 
l^êtidt  p.-  xjrlylsufareuif  b.  à  149*,  f.  à  48*.  Son  sulfocblorure^ 
^  à7>,  L  à  24*.  .   Y.^  AUGER. 

Ciatribvtions  à  la  connaissance  des  composés  fluorescents 
•l^inrtie).  Las  dérivé»  nitréa  de  la  florescéino  ;.  John  Théo-? 
«mIEWITr  BRTAI  eill.?ZUanS(Cbem.Soc.,i.n,p.  1324; 
tt.l9Û0).  ^-  La  non  fluorescence  des  sels  alcalins  de  la  tétranitro- 


144 


ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 


fluorescéine  a  été  attribuée  à  un  tautomérisme  entre  les  g^oupei 
hydroxyle  et  nitré,  tel  que  celui  des  ortho  et  paranitrophéooiâ 
lequel  empêcherait  le  tautomérisme  symétrique  double  qui  est 
d'après  un  des  auteurs,  la  caractéristique  des  substances  fluorés 
centes.  Pour  élucider  la  question,  les  auteurs  ont  préparé  à  Téta 
anhydre  la  dinitroiluorescéine  qui  n*était  connue  qu'à  Téta 
d'hydrate.  Elle  a  été  obtenue  par  hydrolyse  et  son  dérivé  diacé 
tylé  au  moyen  d'acide  sulfurique  concentré.  Les  transformatiom 
de  la  dinitrofluorescéine  et  de  ses  dérivés  peuvent  être  résumée) 
comme  suit  : 

Anhydride  acétique. 
>- 


DinitroflDoreseéine. 
À 


O 


•V 


o 


o 


SO*H«  à  80  ?ù. 


Diacéty  Idioitroflaoreseéiae . 


ON 

s 


o 
o 

«» 


a 
2 


Dioîtroflioreteéioe 
bydratée. 


NaOH. 


DiacétyldiiitroflaoreseéiM 
bydraUe. 


La  dinitrofluorescéine  se  dissout  dans  la  soude  avec  une  colo- 
ration brun  orange  et  sans  fluorescence.  Pour  déterminer  la  posi- 
tion des  groupes  nitro,  on  fond  la  dinitrofluorescéine  avec  la 
potasse  ;  on  obtient  un  corps  qui  est  probablement  la  nitrorésor- 
cineC«H3.(OH)(l).(OH)(3).(AzO«)(4).  L'analyse  de  la  tétranitrofluo- 
rescéine  a  indiqué  la  formule  C«<>H*®(A20*)*0*,  contenant  deux 
atomes  d'hydrogène  de  moins  que  la  formule  de  Baeyer. 

Donc  les  arguments  déduits  de  la  non-fluorescence  des  sels  alca- 
lins de  ce  composé  ne  prouvent  rien  quant  à  la  question  de  savoir 
si  le  noyau  de  la  pyrone  estfluorophore,  car  ce  noyau  n'existe  pas 
dans  le  dernier  composé.  Mais  la  non-fluorescence  des  solutions 
alcalines  de  dinitrofluorescéine  est  significative,  car,  dans  ce  com- 
posé, le  noyau  de  la  pyrone  est  intact  et  la  fluorescence  est  empê- 
chée par  les  seuls  groupes  nitrés.  a.  hï^bert. 


Hexachlorares  da  banzonitrila,d6  baniamida  ai  d'acide  btn- 
zoiqaa  ;  Francis  Edward  MATTHEWS  (Chem,  Soc,  t.  77, 
p.  i273  ;  12.1900).  —  L'auteur  a  soumis  à  Taction  de  la  lumière  du 
benzonitrile  mélangé  d'eau  et  saturé  de  chlore  ;  au  fur  et  à  masure 


CHIMIE  ORGANIQUE.  145 

de  Ift  di5f>antion  de  ce  dernier,  on  sature  à  nouveau  jusqu'à  ce 
qa  il  ne  sott  plus  absorbé.  Après  avoir  éliminé  par  distillation  le 
befizooitrtle  non  modifié,  il  reste  une  huile  épaisse,  cristallisant  en 
cTiâUox  blancs»  fondant  à  157*  et  se  décomposant  au-delà  de  cette 
teo^kérature  en  acide  chlorhydrique  el  trichlorobenzonitrile.  Ce 
••«rps  esl  l*hexachlorure  de  benzonitrile  C«H*a«.CAz. 

Gbanflé  avec  Tacide  sulfurîque  concentré  à  170-180*",  il  est  con- 
verti es  hexachlorure  de  benzamide,  C*H»Cl®.COAzH*,  substance 
«a  prismes  incolores,  fondant  à  187-188*,  soluble  dans  Tacide  acé- 
tM|iie.  Ce  corps  est»  à  son  tour,  transformé  en  hexachlorure  d*acide 
teotoîque  par  Tacide  nitrique  fumant  : 

CWPa«-COA2H2  4-  H  As03  =  C«H5C1«-C02H  +  AzK>  +  H^O . 

Ce  dernier  est  décomposé  par  l'eau  en  tétrachlorure  de  mono- 
dyorobeozèoe  : 

G»H5C1«-C0»H  =  C«H5CUC1*  +  HCl  -f  GO». 

A.    HÉBERT. 

iat  U  base  da  rosaniline  colorée.  Réplique  ;  Hago  WEIL  {D. 
fl  G.,  u  33,  p.  8141-44,  1.11.1900).  —  Cette  communication  fait 
Mile  à  la  polémique  déjà  engagée  entre  l'auteur  et  V.  Georgievics. 
O  dtnder  affirmant  avoir  obtenu  par  précipitation  ménagée,  de  la 
rosflûiUne  colorée  en  rouge.  M.  Hugo  Weil  prouve  par  de 
expériences  que  :  la  base  précipitée  par  un  léger  excès 
teftnde,  à  froid,  contient  toujours  du  sel  non  décomposé;  la  base 
TMilim  possède  en  solution  une  couleur  orangée. 

L'Aieor  maintient  que  le  carbonate  de  rosaline  en  solution,  réa- 
p^  «ar  Boe  solution  de  sel  marin  en  formant  du  carbonate  de  sodium 
f«  rtefit  alors  alcalin  sur  le  papier  tournesol.         v.  auger. 


\ 


la  S*aaûno-p-naphtoqiilnona  ai  las  iso-roslndnlines  qui 
m  dimant;  F.  KEERHAIIH  et  A.  DEMI  (D.  cb.  6.,  t.  33, 
^  ttseMOU;  9. 11.1900).  —  Le  point  de  départ  de  ce  travail  a  été 
c  MaÉao-S^oaphlol  (1)«  qui  par  acétylation  à  la  température  ordi- 
idimil  le  dérivé  moaacétylé  (II).  Celui-ci,  traité  par  Tac.  azo- 
te transforme  en  quinone  oxime  (III),  qui»  par  réduction, 
^wait  la  diaiaînonaphtol  acétylé  (IV).  Ce  dernier  fournit  par  oxy- 
la  5^acélamino^naphto(piinone  (V),  et  celle-ci  condensée 
.,  J»  aâm.f  T.  XXIV,  1901.  -—TraT.  ètraag.  10 


I 

V 


146  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

sur  le  chlorhydrate  d'o.-aminodiphénylamiae  fournit  les  deux  aoél 
lisorosindulines  possibles  (YI)  et  (Vil). 


-OH 


A«HC0CH3 

(H). 


AzH3 


0 


.ZHC0CH3 
(IH). 


(IV). 


(V). 


C«H5 


CH3C0-Azh/\ 

nA-o  +  "^/^  + 


HCl 


CH3œAzHl 


CH^GOAzH 


Lo  C«H« 


GH3.C0AzHl 


+  2Hî»0 


C'est  le  produit  (VI)  qui  se  forme  en  plus  forte,  quantité;  tl.< 


CHIMIE  ORGANIQUE.  147 

nfeaUqne  avec  la  rosinduline  n^  12  décrite  dans  la  précédente 
communication. 

&^eéUmino-2-napbtol  (I),  aig.  f.  à  218-214*.  —  Dérivé  niirosé 
•IT),  obtenu  en  acidulant  à  froid  la  solution  alcaline  du  naphtol  et 
de  nithte  de  sodium.  Aig.  jaunes.  Sel  de  Na  vert.  On  a  obtenu  ce 
àèmè  nitrosé,  dans  des  conditions  mal  déterminées,  sous  une 
oôéiGcMioa  rouge. 

S-êcéij^l-l .ô'diawÎQO'S'napbtol  (lU)f  obtenu  sous  forme  de  chlor- 
hfdmie  en  solution,  par  réduction  du  dérivé  hitrôsé,  au  SnCl*  en 
aoLHQ. 

^•wtmminO'l  .S-naphloquinone  (IV),  obtenu  par  oxydation  de  la 
»(.  précédente  au  bichromate  sulfurique.  Aig.  rouge  brique,  sol. 
flQ  iK>,  déc.  à  150*.  Fournit  avec  Tc-phénylènediamine  une  azine 
Tut  jaone. 

Chhrure  de  J-acéiaminO'phéuylnaphtopbénaionium  (V). 

Chhrure  de  S'acétamiûo-phénylnaphtopbénazonium  (VI).  —  La 
«oadeosation  a  lieu  en  additionnant  de  qques  gouttes  d'HGl  dilué 
\»  mèkage  des  sol.  alcooliques.  On  sépare  les  produits  formés  en 
«taisant  la  difTérence  de  solubilité  de  ces  chlorures  en  présence  de 
Nd  Le  chlorure  de  8-  est  le  plus  soluble.  En  chauffant  ces  dérivés 
t*ec  80H»  à  50  0/0  au  b.-m.,  on  a  enlevé  le  groupe  acétylé  et 
^^eau  les  isorosindulines  pures.  La  constitution  de  Tisorosinduline 
>*9  étant  déjà  connue,  le  n*  12  le  devient  par  le  fait  même,  et  fixe 
«0  même  temps  la  constitution  du  produit  nitré  décrit  dans  la  pré- 
oMenie  communication.  v.  auoer. 


le  12*  isomère  de  là  rosindnline  ;  F.  KEHRHANN  et  6. 

tniIEa  iD.  cb.  C,  t.  33,  p.  8276-3279;  10.11.1900).  — On  fait 
^gv  à  froid  sur  Tac.  azotique  conc.  du  nitrate  de  phénylisonaphto- 
pMatzoaiom  et  précipite  la  sol.  alcoolique  du  produit  nitré  obtenu, 
fm  plasieurs  vol.  d*éther.  Le  pptë  obtenu  fournit  par  réduction  la 
12*  ronoduline.  La  portion  du  produit  nitré,  peu  soluble  dans  l'ai- 
oool,  Cdumit  par  réduction  la  rosinduline  n*  10  déjà  décrite  (D.  cb. 
fi*,  t  33,  p.  154âj.  Pour  séparer  la  rosinduline  12  de  la  10*  qui  se 
fanoe  eo  même  temps  par  suite  de  la  séparation  incomplète  des 
pxodtûts  nitréSy  on  profite  de  la  mpin^e  solubilité  du  bromui'e  de 

-a  Ur  dans  une  soi.  de  NaBr.  Ce  bromure  C'H^^Az^Br  se  dissout 

^^*tt  KK)  en  bleu-vert  sale  ;  dans  l'alcool,  en  vert,  sans  fluoresc/once. 

^Uebromsie  de  cette  rosinduline  cciBtallise  en  grains  vert  foncé. 

^thhntredu  dérivé  acétylé  crist.  en  tables  rouges  très  sol.  en 


148  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

U*0,  et  fournit  un  chloroplatiuate  rouge  foncé  crist.  La  constitatic 
de  cette  12''  rosinduline  est  fixée  par  le  travail  qui  suit.     v.  auger. 


Sur  le  ^3''  isomère  de  la  rosindaline;  F.  KEHRMANN  et  1 
SILBER8TEIN  (D.  ch.  G.,  t.  33,  p.  3300-3307;  9.11.1900). —  l 
4-aniIlno-6-acétamino-^-naphtoquinone  se  condense  sur  la  phény 
o.-phénylènediamine  en  donnant  les  deux  azoniums  possibles  :  ( 
et  (U).  Le  (I)  transforme  en  8-aminorosindone  (III),  qu'on  acétyl 
(IV)  et  qui  donne  le  dérivé  (V)  sous  l'influence  du  sulfate  de  méthyli 
Ce  dernier,  traité  par  l'ammoniaque  alcoolique  se  transforme  aloi 
en  8-acétaminorosinduline  (VI).  Il  suffit  alors  de  transformer  en  j 
le  groupe  AzH^  par  diazotation  et  réduction,  puis  de  désacétyk 
TAzH*  restant  pour  obtenir  la  18®  rosinduline  (VII). 


ch3.co.azh/\  ^3^^yv 


yS=^  +    HA.(J  + 

=0        hfiw 


HCI 


C«H5Az 
CH3-C0AzH, 


+  2H20 


C^H^AzH  Az 

/\ 
Cl     C6HS 

CH3G0AzH/N  C«H5 


\/Vo  +  "'^f^  + 


C«H5AzH 


CH3-C0A«H 


HCI 


C*HSAs 


(0). 


j 


CHIMIE  ORGANIQUE.  149 

CH3COA2H|^ 

/ 


CH^COAzH.- 


CH30-S03-(J     C«H5 

(IV).  (V). 


CHKjOXzH 


AzH^ 


ff-^étamJDopbényl  rosiaduline  {T). — La  condensation  de  la  qui- 
u<fKsarla  diamioeest  efTectuée  en  sol.  acétique  à  Tébullltion.  La 
^UoQ  additionnée  de  HCl,  laissée  à  froid  laisse  déposer  le  chlo- 
nve  d  acétaminoprasindone  provenant  de  la  scission  du  groupe 
AïHCTl*  du  produit  formé  dans  Téquation  (II).  La  sol.  filtrée,  pré- 
aî*ée  par  NaCl  fournit  le  chlorure  (I)  pur  crist.  de  l'alcool  bouil- 
^en  prismes  rouges  à  reflets  mordorés.  La  base  libre  crist.  en 
^wUes  rouges  à  reflets  de  laiton. 

^-imwopbénylrosiDduIiae  :  Sel  de  HCly  obtenu  par  ébullition 
1«  précédent  avec  HCl.  Crist.  à  reflets  verts,  sol.  en  H*0  en  rouge 
fickiae.  Fournit  un  dichlorbydvate, 

f^Umiao-rosiadone  (IV),  obtenu  avec  le  (I)  par  Faction  de 
HW  à  10  0/0  à  175-180».  Crist.  en  aig.  rouges,  de  l'anhydride 
•»t«iue;  non  altéré  à  310*,  insol.  en  WO. 

^brlsalfate  du  S^acétamino-G-méthoxypbénybiapbtophénazO' 
MDi  iVi.  —  On  fait  réagir  à  150»  SO«=(OCHa)«  sur  une  sol.  nitro- 
^«ïèiiique  de  (TVi.  La  sol.  refroidie  précipite  parTéther  le  produit 
^iféa  poudre  crist.  orangée.  —  Cbloroplaiinate. 

Bromure  de  S-acétaminorosinduIine  (Vï).  —  Le  produit  précé- 
'^  mis  en  suspension  dans  l'alcool  fournit  à  l'ébuUition  avec 
^*  aq.  une  sol.  rouge  que  NaBr  précipite.  Ce  bromure  est  une 
f**itt  rouge  brique. —  Biebromate,  poudre  crist.  rouge. 

^^hhrare  de  S'acélamiDopbénybiapbtopbénazomum^  obtenu  en 
*>ii«nl  à  froid  par  AzO*Na  la  sol.  sulfurique  du  précédent  ;  on 
>tttioflne  ensuite  2  vol.  d'alcool  et  décompose  le  diazo-sel  par 

^ctttlhtioo.  Aig.  rouges  microscopiques. 


i50  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ETRANGERS, 

Bromure  de  S-aminophénylnaphtophénazonium  :  IsorosinduHà 
«•  iS  (VU).—  En  chauffant  le  précédent  avec  SO*H*  à  50  0/0  ] 
précipitant  par  NaBr  la  sol.  diluée.  Aig.  vertes,  sol.  en  brun  di^ 
H*0;  en  vert  dans  Talcool.  SO*H*  conc.  les  dissout  en  rouge  ve^ 

V.    AUGBR. 

Action  dt  la  bromacétophônone  snr  la  pyridine  et  la  pipéi^ 
dine  ;  E.  8CHMIDT  et  H.  van  ARK  {Arch.  d.  Pbarm.,  t.  238,  p.  Si 
335;  25.7.1900).  —  Les  auteurs  continuent  sur  ce  sujet  les  reche 
ches  de  Bamberger.  La  pyridine  et  la  bromacétophénone  se  covà 
en  quantités  équiv.  en  solut.  éthérée,  à  la  temp.  ordin.,  en  donna 

C«H»Az<^|^,   J.Q   gepj5-f  H«0;  f.  à  198*.  Par  raction  de  Ag( 

on  obtient  le  dérivé  chloré  correspondant,  f.  à  196-1 98*,  NaO 

dédouble  la  combin.  formée  en  donnant  C^H^GO'H  et  de  la  méth] 

pyridine;  Zn  et  HCl  la  transforment  en  ses  constituants,  avi 

réduction  ultérieure  du  dérivé  brome  à  Tétat  d*acétophénone.  Av< 

yCl      AzOH 
le  dérivé  chloré,  on  peut  obtenir  Toxime  CfiWki/  \\ 

sol.  dans  H*0,  peu  sol.  dans  Talcool,  insol.  dans  Téther  ;  f.  à  SIC 
Par  l'action  de  PCI*,  il  y  a  transform.  de  cette  oxime  : 


yCl     AzOH  /Cl     0 

<  Il  devient      C«H5Az<  || 

\CH2-C-G«H5  \CH2.C.AzHC«H* 


La  pipéridine  peut  donner  de  même  une  série  de  dérivés.  U 
auteurs  ont  isolé  le  corps  C»H'0Az.CH«-CO.C«H8,  f.  à  220*, 
préparé  ses  sels  doubles  de  Pt  et  Au.  Le  pipéridoacétophénone  : 
comporte  comme  une  base  tertiaire,  se  combinant,  par  exempi 
avec  les  iodures  alcoylés,  en  donnant  des  dérivés  quaternaire 
Dans  la  réaction  de  la  bromacétophénone  sur  la  pipérldio 
il  se  forme,  en  outre,  un  bromure  de  pipéridodiacétophéaoi 

C»H«oAz<J^^,^gQ   p.^^^.,,  f.  à  164%  à  peu  près  insol.  dans  H« 

à  froid,  plus  sol.  à  chaud.  Ce  dérivé  donne  de  même  un  seldoub 
de  Pt  f.  à  205**.  Les  réactions  qui  se  passent  ainsi  entre  la  pip^' 
dine  et  Tacétophénone  bromée  doivent  être  représentées  par  !• 
deux  équations  : 

I  CSHiOAzH  +  CHaBr-C0-C«H5  =  C5H»0Az-CH2-CO-C»H5HBr, 

II  (yHWAzH+2CH2Br-CO.C«H*=C*H>0Az/ 

^CH3.CO-C«H*)2+HBr 


CHIBCW  ORGANIQUE.  151 

Li  râictioii  principale  se  fiait  suivant  Téquation  I.  HBr  séparé, 
«Dfutf  réquation  II»  transfonne  une  partie  de  G^H^^AzH,  en  brom- 
kifiniiB  ecnrespondant  ;  ce  dernier  sel  reste  dans  les  eaux-mères 
éê  b  cnstallis.  des  dérivés  de  Tacétophénone.       a.  dbsorez. 


Action  dos  alcalis  sur  les  composés  niti'és  de  la  série  paraf- 
Wrtfi  (2*  partie).  Réactions  et  constitution  de  l'acide  mé- 
tkaaaaiqne  et  mode  de  formation  des  isoxasols  ;  Wyndham 
LKIISTAir  et  Ernest  60ULDIN6  (Cbem.  Soc,  t.  77,  p.  1262; 
li.l90Q).  -^  En  laissant  en  contact  le  nitrométhane  avec  une  solu- 
lioa  aqnauâe  concentrée  d*ammoniaque  pendant  plusieurs  heures, 
le  ifôide  devient  brun  et  dépose  une  substance  cristalline  qui 
ciisûtue  le  sel  d'ammonium  de  Tacide  méthazonique  de  Lecco 
CnH)*As*,  en  tables  cristallisées  incolores  par  purification. 
ChsoSé  avec  les  acides  ou  les  alcalis,  il  se  décompose  en  acide 
earboaîqae,  acide  cyanhydrique  et  hydroxylamine  : 

Pir  oxydation  avec  le  permanganate,  l'acide  chromîque  ou  Teau 
nygéoée,  Tacide  méthazonique  fournit  de  l'acide  carbonique,  de 
ttdàe  cyanhydrique  et  de  l'acide  nitrique;  les  agents  de  réduction 
teaenl  principalement  de  l'ammoniaque  et  de  l'acide  formique. 
L'action  des  iodures  alcoylés  sur  le  méthazonate  d'argent  ne 
dooae  qu'une  très  faible  quantité  de  sel  alcoylé.  Les  auteurs 
pmeeot  que  la  formule  suivante  rend  le  mieux  compte  de  ces 

rfsctkms  : 

H^C — AzH 

HO-Az=C — 0      . 

Les  alcalis  n'attaquent  que  diffic^ement  le  nitropropane  secon- 
dât et  la  réaction  doit  se  faire  en  tube  scellé  ;  elle  fournit  de 
Tieélone,  de  Tacide  nitreux,  de  l'hydroxylamine  et  une  petite  quan- 
Mé  d'acide  cyanhydrique.  Si  le  liquide  est  acidifié,  on  obtient  du 
propylpaeodonitrol.  U  ne  se  forme  pas  d'isoxazol  pendant  ces 
riactioQS. 

Sa  l'on  considère  avec  Nef  le  nitrométhane  sodé  comme  possé- 

itBX  ta  formule 

H2C=AiONa 

II 

o 
Psode  mélbaxonique  en  dérive  par  un  processus  d*oxydation 


152  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

intramoléculaire  suivi  d'une  condensation  du  résidu  du  aitromi 
thane  avec  la  formaldoxime  produite  simultanément.  C'est  par 
même  processus  que  le  triméthylisoxazol  se  forme  dans  r«ct» 
des  alcalis  sur  le  nitroéthane. 

Enfin  les  dérivés  nitrés  paraffiniques  réduits  en  solution  neuti 
ou  acide  donnent  des  hydroxylamines  et  en  milieu  alcalin  fourai 
sent  des  oximes  ou  leurs  produits  de  réduction,  suivant  U 
équations  : 

R'-CH2-AzO'  +  2H2  =  R'-CH2-AzH-0H  +  H20, 

]i-HydrozyltmiD6. 


R'-CH=:  Az-OM'+  H2=  R'-CH= Az-OH  +  M'OH. 

Oxime. 

A.    HÉBERT. 


,5 


Dérivés  du  cyanocamphre  et  de  Tacide  homocamphorique 
Arthur  LAPWORTH  {Cbem.  Soc,  t.  77,  p.  1053;  8.1900).  - 
Dans  le  but  d'éclairer  la  question  de  la  formule  du  camphre.  Tau 
teur  a  préparé  de  grandes  quantités  de  cyanocamphre  par  une  ma 
dification  de  la  méthode  de  Bishop,  Claisen  et  Sinclair,  pour  et 
étudier  les  dérivés.  Le  chlorocyanocamphre 

yCCl-CAz 

chauûé  avec  les  alcalis  concentrés,  régénère  du  cyanocamphre, 
en  même  temps  qu'il  se  produit  de  Tacide  homocamphoramique, 

/GH2-COAzH2 
C8H»*< 

NG02H 

L'acide  homocamphorique  donne  facilement  un  dérivé  mono- 
brome  ;  l'éther  diéthylique  de  ce  dernier  corps,  chaufTé  avec  la 
quinoline,  donne  naissance  à  l'acide  déhydrohomocamphorique 
C0«H.C»H*3.CH.C0«H. 

PH  pn*H 

L'acide  homocamphanique  C8H**<qq      ^     >0  est    obtenu 

en  chauffant  une  solution  aqueuse  d'acide  bromohomocamphorique 
sodé. 

Partie  expérimentale.  —  Le  cyanocamphre  était  obtenu  de  la 
façon  suivante  :  on  ajoute  de  rhydroxyméthylènecamphre  à  une 
solution  aqueuse  de  soude  et  on  chaufie  au  bain-marie.  Après  re- 


CHIMIB  ORGANIQUE.  ,       153 

(fndîssenieat,  on  additionne  le  liquide  de  chlorhydrate  d*hydroxj'- 
kaaioe  ;  on  chauffe  au  bain-marie  au  réfrigérant  ascendant  et  on 
cslniDe  par  un  courant  de  vapeur  d'eau.  Le  cyanocamphre  obtenu 
ejt  recristaliisé  dans  le  benzène  ;  il  est  dimorphe. 

Le  cfalorocyaoocamphre  est  préparé  par  action  de  Thypochlorite 
'!«  sodium  sur  une  dissolution  de  cyanocamphre  dans  la  soude  ;  le 
précipité  blauc  obtenu  est  insoluble  dans  Teau,  peu  soluble  dans 
î"  pétrole  léger,  plus  dans  le  benzène  d'où  il  cristallise  en  aiguilles 
'^  en  prismes  fondant  à  QS-lOO"*.  Ce  composé  est  insoluble  dans 
'4$  tlctits  dilués  chauds  ou  dans  les  alcalis  concentrés  froids  ;  ces 
'Wûers  Fattaquent  à  chaud. 

U  bromocyanocamphre,  déjà  obtenu  par  Haller,  a  été  préparé 
pvrtuteur  d'une  façon  analogue  au  dérivé  chloré. 

Lbrdrolyse  par  les  alcalis  de  ces  dérivés  chlorés  et  bromes  con- 
ànttl  acide  a-homocamphoramique  de  Minguin. 

Ltode  homocaraphorique  C0«H.C8H»*.CH«.C0«H  a  été  pré- 
féré par  hydrolyse  du  cyanocamphre.  Cet  acide,  traité  par  le  pen- 
tadilonire  de  phosphore,  puis  par  un  excès  d'aniline  en  solution 
''Uoroformique,  donne  la  dianilide  homocamphorique 


G8H% 

Xi 


yCH2-CO-AzH-C«H5 
C0-AzH-C«H5 


L*acuie  homocamphorique  peut  se  bromer  par  le  pentachlorure 
'■^  pbosphore  et  le  brome  ;  après  chauflage,  l'huile  obtenue  est 
{«lifiée  par  cristallisation.  Le  produit  brome  est  peu  soluble  dans 
I  eau  et  le  pétrole  léger,  très-soluble  dans  les  autres  solvants  orga- 
=^0»;  il  se  décompose  sans  fondre  à  partir  de  170^. 

Ce  dérivé  brome  en  solution  sodique,  évaporé  à  sec,  acidifié  par 
'  atade  chlorbydrique  et  extrait  à  Téther  lui  abandonne  de  l'acide 
Voocamphanique,  soluble  dans  les  solvants  organiques,  fondant 
HW-lCfâ*. 

L'tctde  bromohomocamphorique,  transformé  en  son  éther  dié- 
'^'liiqae,  puis  cbauflé  assez  fortement  avec  la  quinoline,  donne  de 
î«*ie  dâtydrohomocamphorique  C0«H.C8H««.CH.C0«H,  inso- 
We  dans  Teau,  le  benzène,  le  chloroforme  et  le  pétrole  léger, 
^Jsdiat  à  190-191*  en  commençant  à  se  décomposer  ;  le  composé 
Imfti  el  la  lacione  de  cet  acide  n'ont  pu  être  isolés. 

Toxydation  de  l'acide  déhydrohomocamphorique  par  le 

eu  solution  alcaline  à  la  température  ordinaire  a 

Miasapce  à  un  mélange  d'acides  oxalique  et  camphono- 

A.   HÉBERT. 


154  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Contribution  à  Titude  de  la  morphine  ;  A.  PARTHEIL  et  A 
GROHOYER  (Arcb.  d.  Pbarm.,  t.  238,  p.  161-168;  19.4.1900).- 
LiSS  auteurs  établissent  que  Thydrate  de  méthylmorphimélme 
préparé  en  partant  de  la  morphine,  se  dédouble,  par  KOH  alcool, 
en  donnant  de  la  triméthylamine.  a.  dbsorez. 


Génistéine  (2''   partie);    Arthur   George  PERKIN  et  Loni 
Hubert  HORSFALL  (Cbem.  Soc,  t.  77,  p.  1310  ;  12.1900).  —  Le 
auteurs  ont  isolé  du  Genisla  tinctoria  une  substancle  spécial) 
qu'ils  ont  appelés   génistéine  et  qu'ils  ont  déjà  commencé 
étudier. 

En  méthylant  la  génistéine,  on  obtient  d*une  part  un  étbe 
diméthylique  donnant  un  dérivé  acétylé  C**H''0»(OCH»)«.(?HK 
et,  par  décomposition,  de  Tacide  paramé thoxyphénylacé tique  et  d< 
la  phlorogluoine  monométhylée  ;  d^autre  part,  l*éther  dimëthyliqu< 
de  la  méthylgénistéine,  donnant  aussi  un  dérivé  acétyli 
CH».C«*H«0»(OCH»)«.C«H»0,  et,  par  décomposition,  de  Tacid^ 
méthoxyphénylacétique  et  de  la  méthylphloroglucine  mono 
méthylée. 

Ces  résultats  s*a(*/Cordent  avec  la  constitution  d'une  trihydroxy* 
phénylcétocumarane,  primitivement  assignée  à  la  génistéine. 

A.    HÉBBRT. 

Lutéoline  (3«  partie)  ;  Arthur  George  PERKIN  et  Looii 
Hubert  HORSFALL  {Cbem.  Soc,  t.  77,  p.  1314  ;  12.1900).  —  D< 
précédents  travaux  avaient  indiqué  pour  la  lutéoline  la  formuli 
d'une  tétrahydroxyflavone  ;  par  leur  nouvelle  étude,  les  autean 
cherchent  à  confirmer  cette  constitution. 

En  méthylant  la  lutéoline,  on  obtient  un  éther  insoluble  déji 
isolé  et  qui  parait  être  l'éther  triméthylique  de  la  méthyllutéoline 
car,  par  décomposition,  il  donne  de  l'acide  vératrique  et  un  corp 
qui  répond  à  la  formule  de  Téther  monométhylique  de  la  méthyl- 
phloroglucine. 

On  obtient  aussi,  par  méthylation  de  la  lutéoline,  un  second 
corps,  nouveau,  C"H''0*(0CH')5,  qui  semble  constituer  le  vra 
éther  triméthylique  de  la  lutéoline,  et  qui,  par  décomposition  i  1< 
potasse  alcoolique,  donne  de  l'acide  vératrique  et  Téther  moDoai<^ 
thylique  de  la  phlorogluoine . 

Les  expériences  précédentes  ont  été  faites  avec  la  lutéoline 
de  la  gaude  ;  celle  du  Geniata  tinctoria  se  comporte  de  même. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1^ 

Im  s«1s  de  potassium  et  de  sodium  de  la  lutéoline  ont  été  pré- 
ptffs  cristallisés  ;  irs  possèdeût  les  formules 

C»»H90»K        et        C»Hi90"Na.         a.  HéBERT. 


Sur  la  tiliadine,  principe  de  récorce  de  tilleul  ;  W.  BRAEU- 
VÊàMiArcb.  d.  Pharm.,  t.  338,  p.  355^7  ;  26.9  et  10.11.1900). 
—  Préparation  et  purification  d'une  substance  cristallisée,  la  tilia- 
dîM,  phoetpe  nouveau  de  Técorce  de  tilleul.  Répond  à  la  form. 
OH»0«  ;  r.  à  828-429*  b.  à  360«.  L'auteur  a  fait  réagir  sur  la 
tiBtdiae  un  certain  nombre  de  corps  (Cl,  Br,  KOH,  etc.)  qui  ne  lui 
^  ptî  permis  d'établir  sa  constitution.  Elle  présente  quelques 
NMtioos  propres  aux  substances  du  groupe  de  la  cholestérine, 
■us  s'en  distingue  nettement  par  une  plus  grande  stabilité.  Elle 
tt  renferme  pas  d'H^O  de  cristallis.,  ne  contient  pas  d'hydroxyle, 
voB  oe  peut  ni  Tacétyler  ni  la  benzoyler,  ne  se  dissout  pas,  comme 
^  ebûfestérine»  dans  C^H^O^,  n'est  attaquée  par  AzO'H,  ni  à  froid, 
ma  rébullii.  ;  bref,  la  série  organique  à  laquelle  appartient  la  tilia- 
liae  reste  à  déterminer.  a.  dbsgrez. 

tarTicide  fUicitanûique  ;  R.  KElCE{Arch.  d.  Pbarm.,  t.  238, 
p.SM^i  ;  29.12.1900).  —  Méthode  de  préparation  de  ce  tannin 
^  s'extrait  de  l'essence  du  ûlix  mas,  très  peu  sol.  dans  H^O 
•  froid,  an  peu  plus  à  chaud,  peu  sol.  dans  la  glycérine  Tac.  et 
ïéUier  acéUques,  insol.  dans  C<H<,  CHa»,  CS«,  se  dissout  bien 
àuts  Tacétone  et  l'alcool  méthyl.  aqueux.  La  solut.  ne  présente 
V'one  réact.  ac.  très  faible,  donne  avec  Fe*Cl*  une  belle  color. 
^>wte,  passant  au  violet  puis  au  rouge  par  addition  de  petites  quan- 
^  de  NaOH  ;  précipite  l'albumine  et  la  gélatine,  les  sels  de 
^ryctmioe,  de  quinine  et  de  pyTidine  ;  réduit  lentement  AgAzO^ 
vun.  et  la  liq.  de  Fehling.  AzH',  les  alcalis  et  leurs  carbonates  le 
"StfohreDt  facilement  avec  une  colorât,  brun  rougeâtre.  Se  distingue 
W,  par  ces  derniers  caractères,  du  ^tannin  ordinaire  et  des  corps 
vnsii»,  tels  que  l'ac.  ta^nique  à^YI^m^melis,  L'auteur  attribue  à 
i^ic  aUcilannique  la  ^nn.  C«H''«A2«05«+  2H«0  ;  il  a  préparé  ses 
^  de  Ba,  de  Ca  et  de  Mg.  Par  Taction  de  C«H«C0C1,  on  obtient 
«n  défivé  tribeozoylé  C»«H7»Az«0»«(C«H5CO)»  ;  par  l'action  de  Br 
^  4e  Q,  tl  se  forme  toute  une  série  de  dérivés  de  substitution  ;  le 
^^ikttbfteiDeol,  effectué  par  les  alcalis,  donne  de  la  phloroglucine 
«  de  rac  protocatéchique,  à  côté  de  traces  de  C>H«0<  ;  les  diffé- 
«aais  d^oxydayon  n'ont  donné,  au  point  de  vue  de  la  consti- 


^56  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

tution  du  corps  initial,  que  des  résultais  négatifs.  KMnO*,  en  sol. 
alcal.,  de  même  que  AzO^H,  n'ont  permis  d'isoler  queCO*H-CO*H 
en  proportion  importante.  a.  desgrez. 


Sur  la  composition  de  l'huile  essentielle  de  cascarille  ;  G. 
FENDLER  (Arch,  d.  Pharm.,  t.  238,  p.  671-690;  29.12.1900).  - 
Il  s'agit  de  l'essence  extraite  de  Técorcedu  CtolonËluleria  Bennei 
(Euphorbiacées^.  Cette  essence  b.  à  160%  à  la  press.  ord.,  D  à 
15^  =  0,914,  à  20^=0,911  ;  [a]^  =  4,8l  à  ih\  L'auteur  étudie  sa 
compos.  par  distillât,  fractionnée  ;  sépare  les  ac.  à  l'état  de  sels  dti 
Pb  et  donne  quelques  réactions  partie,  des  divers  constituants 
isolés.  100  p.  d'essence  renferment:  2,1  d'ac.  libres  : cascarillique, 
2  0/0,  C"H«oO«,  f.  à  268-270*;  palmitique  C*«H3«0«,  0,08  0/0; 
stéarique  C^sH^eO»,  0,02  0/0;  de  l'eugénol  C*oH«*0«^  0,80  0/0; 
accompagné  de  traces  decrésol  ;  iO  0/0  de  terpène  C*®H*«b.  à  155- 
157*»  ;  8,8  0/0  de  limonène  gauche  ;  13,2  0/0  de  cymène  ;  10,5  0/fi 
de  sesquiterpène  C*5H«*,  b,  à  255-257'»  ;  33  0/0  de  sesquiterpène 
C«H3*,  b.  à  260-265<»;  il  0/0  d'un  alcool  C«5H«»0H.  On  y  trouve 
enflft  10  0/0  de  matières  oxygénées,  de  p.  d'ébull.  très  élevé, 
enfin  1,1  0/0  de  résine.  La  recherche  des  aldéhydes  et  des  acé- 
tones n'a  donné  que  des  résultats  négatifs.  a.  desgrbz. 

Sur  le  baume  résineux  du  «  Picéa  Tulgaris  »  (térébenthine 
du  Jura)  A.  TSCHIRCH  et  E.  BRUNING  {Avch.  d.  Pbarm.,  t.  238, 
p.  616-630;  10.11.1900).  — Historique  de  cette  résine.  Renferme  des 
acides  résineux  libres  dont  un  est  cristallisable.  La  majeure  parliti 
de  ces  ac.  sont  amorphes.  Par  Am^CO^,  on  isole  l'acide  picea- 
pimarinique  C«»H«oO«.  Par  Na«CO»,  on  isole  trois  acides  dont  une 
minime  partie  seulement  peut  cristalliser.  L'ac.  picea-pimarique 
répond  à  la  form.  C'^H^oo»  ;  est  crislallisable.  Le  résidu  amorpht' 
comprend  deux  ac.  séparables  par  leurs  sels  plombiques  :  ce  sots^ 
les  ac.  a  et  p-picea-pimaroliques,  de  comp.  commune  C**H^O^ 
L'essence  renferme  également  :  un  résène  C**H*^0',  insol.  danâ 
l'alcool  ;  une  huile  éthérée  analogue  à  celle  fournie  par  la  térében- 
thine ordinaire  et  complètement  séparable  de  la  résine  par  entraî- 
nement à  la  vapeur  d'eau  ;  des  traces  d'ac.  succinique,  un  peu  de 
mat.  amère  et  colorante,  à  côfé  de  quelques  impuretés  et  d'un  peu 
d'eau.  —  100  p.  de  térébenthine  du  Jura  renferment  2  à  8  p,  d*ao. 
picea-pimarinique;  1,5  à  2  p.  d'ac.  picea-pimarique  ;  48  à  50  p. 
d'ac.  picea-pimaroliques  ;  32  à  33  p.  d'essence  ;  10  à  12  p.  de  résène, 
1  à  2  p.  des  autres  principes  réunis.  a.  desorbz. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  157 

Scr  1#  bauDe  résineux  da  <  Pinus  Pinaster  »  (térébenthine 
étlerdMOx);  A.  TSCHIRCH  et  E.  BRUNING  (Arcb.  d.  Pbarm., 

I  Sn,  p.  630-648,29.12.1900).  — Ces  recherches  conduisent  à  fixer 

II  eomposiL  suivante  pour  la  térébenthine  de  Bordeaux;  acide 
résineux  séparable  par  Am^CO^,  ac.  pimarinique  amorphe  G'^H^^O^. 
Ptr  raetton  de  NaKîO*,  on  isole  de  Tac.  pimarique  bien  cristall.  ; 
tes  ftc.  %  et  ^pimaroliques;  tous  deux  amorphes,  se  séparent  grâce 
•  la  solubQttë  différente  de  leurs  sels  plombiques  ;  ils  sont  très 
^xÀûns  l'un  de  l'autre  comme  constitution  et  répondent  à  la  form. 
D'IPK)*.  Très  rapprochés  de  l'ac.  pimarique,  ils  en  sontles  homo- 
Vnçiies  sap.  ainsi  que  de  Tac.  abiétique.  —  A  côté  de  ces  acides, 

essence  renferme  encore  un  résène,  de  réaction  indifTé- 
TÎa-i-vis  de  KOH,  une  huile  éthérëe  dont  la  majeure  partie 
€fll  très  volatile,  des  traces  d'ac.  succinique,  de  mat.  amère,  de 
■iL  ooloraDte,  d'eau  et  quelques  impuretés.  Pour  100  p.  d'essence, 
m  lraiive44  à  17  p.  d*ac.  pimarique,  48  à  50  p.  d'ac.  pimaroliques, 
fl^è  9  p.  d*buile  éthérée,  dont  S5  p.  très  volatiles,  5  à  6  p.  de 
I  à  2  p.  des  autres  constituants  réunis.       a.  desgrbz. 


tmr  iM  éeorcas  d'angnatura  ;  C.  HARTWICH  et  H.  GÂHPER 
Arei.  d.  Plmrm.,  t.  238,  p.  568-587  ;  10.11.1900).—  Ces  écorces 
ae  ioni  plus  guère  employées  par  la  thérapeutique,  mais  sont  de 
pÉB  eu  plus  affectées  à  la  préparation  des  liqueurs  amères.  C*esi 
à  ce  titre  surtout  qu'elles  doivent  être  étudiées  et  bien  connues. 
Les  anteurs  font  l'historique  et  la  description  histologique  des 
pnadpsux  genres  de  galipea.  Ils  décrivent  ensuite  comparativement 
\t%  fuisses  angustures  (cortex  Cuspariœ^  cortex  Esenbeckîœ^ 
StrjrcbnJ).  Oberlin  et  Schlagdenhauffen  ont  isolé,  du  cortex 
\  un  alcaloïde  qu'ils  ont  nommé  évodine.  Les  auteurs 
qo'il  s'agit  là  d'un  mélange  de  cinq  alcaloïdes  différents 
iM  lis  donnent  le  mode  de  séparation  et  les  caractères.  Le 
■noire  se  termine  par  un  tableau  donnant  les  divers  modes  de 
mullisstion,  à  l'état  isolé  ou  sous  forme  de  groupements  carac- 
hérsiiques,  affectés  par  les  oxalates  dans  les  écorces  qu'ils  ont 
rxaiiiAées.  a.  desgrbz. 

ttr  Taeide  perchlorique  ;  C.  ESUSSERHANN  et  A.  SIE6EL 
D.  et.  G-,  t.  33,  p.  8598;  15.12.1900).—  M.  G.  Fraude  a  recom- 
maadé  l'acide  perchlorique  comme  réactif  des  alcaloïdes  (i/»i(/.,  1. 12, 
h  1358;  ;  avec  l'aspidospermine  ou  avec  les  alcaloïdes  des  strych- 
aée»,  à  chaad,  il  fournirait  une  coloration  jaune  à  rouge  sang.  Eu 
ii»taé,  eMe  réaction  est  due  à  du  chlore  ou  d'autres  produits  oxy- 


158  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

dants  accompa^ant  l'aoide  pèrchloi^ue,  et  l'auteur  s*est  aseiiré 
que  C10*H  pur,  préparé  par  €lO*Ag  el  H*S,  ne  fournit  aucune 
réaction.  l.  bourgeois. 


Sur  le  dosage  du  sucra  dans  l'urine  ;  J.  TR0E6ER  et  W.  MEINE 

(Arcb.  d.  Pharm.,  t.  238,  p.  305-809;  12.6.1900):  —  Critique  des 
divers  procédés  actuels  de  dosage.  Les  auteurs  donnent  une 
formule  modifiée  delà  liq.  de  JF'ehl jng dans  laquelle  Us  introduisent 
de  la ,  glycérine.  Le  dosage  s^effjBctue  en  recueillant  Toxydnle 
cuivreux  sur  un  filtre  serré  et  dosant,  en  liqueur  acide,  Cu  à  Télat 
de  sulfure  dans  le  liquide  filtré.  L'addition  de  glycérine  à  la  liq.  de 
Fehling  a  pour  effet  d'empêcher  la  précipitation  d'ac.  tartriquti 
loi*squ*on  acidulé  avant  de  précipiter  Gu.  Contrôle  des  résultats 
fournis  par  des  liquidas  sucrés  de  compos.  connue. 

A.    DESGREZ. 

Réactions  quantitatives  permettant  de  distinguer  laa  braia 
de  goudrons  de  pétrole  et  de  lignites,  des  brais  provenant  de 
la  distillation  des  graiisesD.HOLDEetJ.  HARCUSSON  (/>.  cù.  G., 
L  33,  p.  3171-75.  29.10.1900).  —  Les  brais  mous  provenant  âeë 
graisses  sont  faciles  à  distinguer,  car  ils  contiennent  beaucoup 
d'acides  gras.  Si  la  distillation  a  été  poussée  plus  loin,  la  distinc- 
tion devient  beaucoup  plus  difficile,  car  ces  brais  fournissent  à  la 
distillation  surtout  des  paraffines  (environ  C  85  0/0  et  H  14.5  0/0). 
Cependant  ces  paraffines  ayant  un  P.  Sp.  inférieur  à  1  différent 
des  produits  ultimes  de  la  distillation  de  la  bouille  qui  ont  un  P.S.p. 
supérieuir. 

.  L'extrait  éthéro-alcoolique  des  brais  durs  d'acides  gras  contient 
encore  suffisamment  diacide  pour  permettre  de  les  distinguer  des 
brais  de  pétroles  et  de  lignites.  Ainsi  on  obtient  : 

Brtis  dort  Résidyt 

de  graJitet.  de  pétrole. 

Indice  d'acide 9  à  12  0,5  à  3 

—  d^éiher 9  à  16  8à6 

—  de  saponiflcation 18à28  A  k  1 


Les  résultats  sont  aus^  très  nets  et  indiquent  un  fort  excès 
d'acide,  en  opérant  sur  les  produits  de  tête  de  la  distillation  sèche, 
DU  a  la  vapeur  d'eau  surchauffée,  des  brais  de  graisses.  De  pln^ 
ceux-ci,  sont  toujours  cuprifères;  le  métal  provenant  des  vases  qui 
ont  servi  à  leur  traitement.  v.  auoir. 


CHIMIE  ORGANIQUB.  159 

mode  de  formation  de  dérivés  de  la  chromone  ; 

SL  ▼.  EOSTAHECKI  et  A.  ROZTCKI  {D.  €ib.  G.,  t.  34,  p.  102; 

!8. 1 .  t90i).  —  Nagai  et  Tahara  ont  communiqué  en  1802  le  résultat 

ée  leora  recher<^es  sur  des  produits  de  condensation  qu'ils  avaient 

oUemiseo  chauffant  TéUier  monométhylique  de  larésacétophénone 

piéofiol)  et  la  résacétophénone  avec  de  Tanhydride  acétique  en 

présence  d'acétate  de  sodium  déshydriaté.  Nagai  a  décrit  scus  le^ 

ftofsfi  de  débj^dtodiacétjrlpéoDol  et  A*isodébydrodiacétylpéànof\es 

iiAix  produits  de  condensation,  isomères  C'^H^^O^,  qui  prennent 

'nfrifamrp  L*attention  des  auteurs  a  été  attirée  sur  ces  substances 

|ict  le  bit  que  la  S-oxy-^-mélbylcbromone  de  Bloch  et  Kostanëcki 

fxwéaède  exactement  les  mêmes  caractères  que  la  débydroacétyl^ 

rêaacAopbénoae,  combinaison  étudiée  par  Tahara  et  qui  fut  obtenue 

60  dttoflaxit  longtemps  la  résacétophénone  avec  Tanhydride  acé- 

etPacéUite  de  soude.  L'identité  des  deux  combinaisons  a  été 

outre  établie  par  Tétude  de  leurs  dérivés  et  les  auteurs  ont  pu 

à  reconnaître  la  nature  des  produits  de  condensation  isolés  par 

Sêfiêà  et  Tahara. 

IFaprès  leurs  recherches  Vacétyle-débydrodiacélylrésacélopbé- 

woe  de  Tahara  correspond  à  la  S-acétoxy'ifktyacétyU^'métbyl" 

fhromone  : 

0 

CHK»o/N/\|CCH3 

isJvJ'cC0-CH3 

GO 

Oq  Fobtient  facilement  en  chauffant  peu  de  temps  la  3H)xy-a-acétyl- 
Vsi^yichromone  avec  de  Fanhydride  acétique  et  de  l'acétate  de 
«ode,  elle  cristallise  en  aiguilles  blanches,  F.  127. 

Li  déhydrodiacétylrésacétopbénone  de  Tahara  est  la  S-oxy- 
>^téiyl'^métbylcbromone  que  Ton  obtient  en  agitant  avec  de 
rmmoniaque  aqueuse  la  3-acétoxy-a-acétyl-p-méthylchromone. 
Qfe  cristallise  en  aiguilles  soyeuses,  F.  182-184''.  Le  dérivé  métbo- 
xjlé  correspondant,  feuillets  F.  160*  est  identique  au  débydrodU 
*eMylpéooo1àe  Nagai  obtenu  en  même  temps  que  Téther  méthylique 
àe  r»acétyiombelliférone  en  chauffant  pendant  16  heures  le  péonol 
tvee  de  Tanhydride  acétique  et  de  l'acétate  de  sodium.  Le  dérivé 
éiboxylé  est  en  larges  feuillets,  jaunâtres,  F.  180*.  La  débydro- 
feétfb'ésêcéiopbénone  de  Tahara  est  la  S'Oxy'^-métbylcbromone  : 

O 

.CGH3 


160  ANALYSE  DER  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

On  Tobtient  en  faisant  bouillir  pendant  environ  15  minutes  1^ 
3-oxy-a-acélyl-p-méthylchromone  avec  une  solution  de  carbonate 
de  soude  ;  elle  cristallise  dans  l'alcool  en  prismes  épais  et  bie] 
formés,  F.  249-250''.  Ghaufiée  peu  de  temps  avec  de  Tanhydricii 
acétique  et  de  Tacétate  de  soude  déshydraté  elle  fournit  la  S-ae^i 
oxy-p  métbf'lcbromone  F.  94-95",  Le  dérivé  éiboxylé  correspon- 
dant cristallise  dans  l'alcool  étendu  en  aiguilles  soyeuses,  F.  123 
124''.  Dissous  dans  H^SO^  conc.  il  donne  une  solution  incolore 
douée  d*une  belle  fluorescence  bleu  violet.  Ce  produit  est  absolu 
ment  identique  à  la  3-éthoxy-^méthyIchromone  préparée  par  Bloc! 
etKostanecki  en  faisant  bouillir  la  2  •4-diéthoxy-acétylacétophéaon4 
avec  HI. 

Enfin  le  débydroacéiylpéonol  de  Nagai  constitue  la  S-métbox^^* 
p-mélbylcbromone  : 

O 

CH3()/\/\,GCH3 


On  l'obtient  d*après  cet  auteur  en  faisant  bouillir  la  S-méthox)'- 
a-acétyl-p-méthylchromone  avec  une  solution  de  carbonate  de  soude 
ou  en  méthylant  la  S-oxy-p-mëthylchromone  préparée  d*apràs  la 
méthode  de  Bloch  et  Kostanecki.  Le  dérivé  en  question  est  eu 
aiguilles  blanches,  F.  113",  il  donne  avec  H'SO^  conc.  une  solution 
incolore  douée  d*une  jolie  fluorescence  bleu  violet.  Ces  recherches 
seront  poursuivies.  f.  reverdin. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  101 


CHlilE  GÉNÉRALE  ET  ilNÉRALE 


Svr  la  théorie  de  la  catalyse  chimique  ;  H.  EULER  {D,  cb.  G., 

L  JS,  p-  3^02;  26.11.1900).  —  Soit  une  réaction,  par  exemple 

rû)iIfolyse  de  Télher  acétique  ;  l'auteur  admet  qu'un  agent  cata- 

\}iu^  influe  sur  Tétat  de  dissociation  des  substances  contenues 

'•nfluthrement  dans  la  liqueur.  Si  k  eiJc'  sont  les  constantes  d*éthé- 

k 
rfïcaiioo  et  de  saponification,  l'équilibre  est  donné  par  K  =  «p. 

LftctioQ  catalylique  ne  modifierait  en  rien  le  quotient  K,  mais 
HiifcMenl  accroîtrait  dans  le  même  rapport  les  deux  termes  k  et 
ii'^b  fraction  qui  Texprime,  ces  deux  termes  se  trouvant  mul- 
^:{iMs  cbacun  par  l-j-JtH,  où  H  est  la  concentration  des  ions 
rijdrofjène  cédés  par  Tagent.  L'invariabilité  du  rapport  K  entraîne 
•1^  •!*»  rénergie  libre  exprimée  d'après  M.  Van't  Hoff,  par  A=RT 

ij?  nép.  K.  L.    BOURGEOIS. 

Scr  la  chaleur  de  dissociation  de  Tiode  ;  J.  SPERBER  {Zeit. 

iJbrj.  C/i.,  t.  15,  p.  281  ;  21.7.97).  —  M.  Boltzmann  {Sitzangsber, 
d  Akad.  d.  Wiss.  Wien,  2«  part.,  t.  88,  p.  896)  avait  trouvé 
iijfi'*  calories.  L'auteur  arrive  d'après  ses  propres  théories  (Zeit, 
•/l'^Tî.  CL,  t.  14,  p.  22-26,  164  et  374),  au  chiffre  13,132  calories. 

L.    BOURGEOIS. 

■omreUes  tables  des  densités  des  solutions  de  soufre  dans 
bnUare  de  carbone  ;  6.  J.  PFEIFFER  {Zeit,  anorg.  Cb,,  1. 15, 
p-  î'^4  ;  17.6.97),  —  On  s'est  servi  du  pycnomètre  de  Sprengel- 
'-«wiid  (figures  dans  Toriginal),  sorte  d'ampoule  cylindrique 
■ttu/»  *ie  deux  tubes  capillaires,  de  calibre  inégal.  Après  qu'on  a 
f^piidesoL  à  15*»  jusqu'au  trait  marqué  sur  le  plus  gros  tube, 
^Htite  À  i  autre  orifice  la  sol.  introduite,  à  l'aide  d'une  gouttelette 
3«D  qui  sert  d'index.  On  refroidit  alors  fortement  Tinstrument, 
^  ^.  ae  contracte ,  on  enlève  la  goutte  d'eau  avec  du  papier 
tiwd,  et  Ton  pèse.  Voici  un  extrait  des  tableaux  (les  densités 
"ûot  prises  à  15''  et  rapportées  à  l'eau  à  4*»)  : 

f^tSrt  o  o.  Deniité. 

0 1,2708 

5 1,2949 

10 1,3195 

15 1,3450 

iO 1,3709 

L.    BOURGEOIS. 

,  S«  RR.9  T.  XXVI,  1901.  —Trar.  etraiig.  11 


m  ANALYSE  DE8  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Sur  le  poids  atomique  de  raluminium  ;  J.  THOMSON  (Zm^ 
anovg.  Ch.j  1. 15,  p.  447  ;  6.10.97).  —  On  dissout  dans  une  lessh 
de  potasse  un  poids  donné  d'aluminium  et  Ton  mesure  l'hydrogèi 
dégagé,  soit  par  perle  de  poids  de  rappareil,  soit  en  mesurant  1 
vol.  d'oxygène  nécessaire  pour  brûler  cet  hydrogène.  Toutes  h 
corrections  étant  faites,  comme  celles  dues  aux  impuretés  d 
métal  et  aussi  à  la  diminution  de  volume  qui  accompagne  la  dissf 
lution  de  celui-ci,  on  a  trouvé  Al  —  26,77  pour  H  =  1  (ou  26,^ 

pour  0  =^  16).  L.    KOURGEOIS. 

Sur  les  composés  d'addition  platinosoplatiniques  ;  H.  YÈB 

(ZeiL  anorg.  Ch,,  t.  15,  p.  278;  25.7.97).  —  L'auteur  contes 
que,  malgré  la  couleur  rouge  cuivre  de  ses  crist.  et  la  coloratic 
très  faible  de  ses  solutions,  le  .triplatohexanitrite  de  potassiu 
Pt30(AzO*)^K*H*,  qu'il  a  lui-même  obtenu  antérieurement  (A  m 
Chim.  Phys,,  (i*  série,  t.  29,  p.  160),  doive  se  ranger  au  nombre  d< 
combinaisons  étudiées  par  M.  Werner  {Zcit.  anorg.  Ch.^  l.  i\ 
p.  i6),  lesquelles,  résulteraient  de  l'union  d'un  produit  d'additio 
d*un  sel  platinique  avec  un  peu  de  sel  platineux  correspoudan 
D'autre  part,  il  y  a  lieu  de  réserver  la  question  de  savoir  si  un  6< 
Pt(AzO«)*K«.Az«0*,Pl(AzO*)*K«,HCl  obtenu  par  M.  Miolati  (Eem 
d.  R.  accad,  d.  Linc.^  2*  série,  1896,  p.  356)  serait  ou  non  idée 
tique  avec  le  sel  de  M.  Vèzes  ;  il  en  est  en  tout  cas  très  voisin. 

L.  hour<;eois. 

Sur  les  propriétés  de  quelques  chloroplatinates  (au  suji 
du  dosage  du  potassium  sous  cette  forme)  ;  P.  ROHLAND  {Zpî 
anorg.  Ch,,  t.  15,  p.  il2;  14.9.97).  —  L*auteuf  part  de  ce  que  k 
chlorures  sont  en  général  beaucoup  plus  solubles  dans  l'alcoc 
méthylique  que  dans  l'alcool  élhylique  :  ainsi  BaCl*  - 1-  2H*0  «^ 
dissout  à  150*»  dans  7000  p.  de  C^H^OH,  et  dans  78  p.  seulement  il 
CH^OH.  Pour  doser  le  potassium  dans  certains  produits  complex*^ 
renfermant  des  sulfates  et  des  chlorures  divers,  comme  la  kaînit< 
il  traite  d'abord  la  sol.  par  un  léger  excès  de  BaCl^,  filtre,  ajoute  ri 
excès  de  PlCl*,  évapore  à  sirop,  puis  épuise  par  l'alcool  méthy 
lique.  Tous  les  chlorures  se  dissolvent  ainsi  que  h»s  ehloroplati 
nates  autres  que  le  sel  de  potassium  (ces  chloroplatinates,  notam 
ment  PtCl^Ba,  sont  dédoublés  en  leurs  composants  solubU»s  i  en  sort 
qu'il  reste  en  totalité  et  à  Tétat  de  pureté  Pl(U«K«  qu'il  sufQl  d 
laver  à  l'élher.  l.  houroeois. 

Sur  les  propriété84e  quelques  chloroplatinates  (11);  P.  ROH* 
LAND  {Zeii.  anorg,  CL,  t.  16,  p.  â05  ;  i^.1.98).  —  De  même  qv< 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  163 

;t<r  les  aicools  (voir  le  mémoire  précédent),  les  chloroplatinates 
K«l  décomposés  par  l'eau  en  PlCl*  et  chlorure  métallique  ;  cette 
îtcomposition  a  ugmente  avec  la  température  et  avec  la  masse  de 
«isâolvaDl,  elle  est  tout  à  fait  comparable  à  celle  des  sulfates 
dûQbies.  L*auteur  revient  ensuite  sur  les  conditions  dans  lesquelles 
il  convient  de  se  placer  pour  ppter  complètement  PtCl^K*  (voir 

f4ll!^liaut).  L.    BOURGEOIS. 


U  séparation  du  chlore  et  du  brome  en  présence  des 
;,  des  sulfates  ou  des  azotates  ;  P.  JAMNASGH  et  E.  KÔ- 
tXR  Ztris.  aaorg.  (Jb.,  t.  15,  p.  66;  28.4.97).  —  Lorsqu'on  sépare 
k-  hrome  du  chlore  par  distillation  des  liq.  additionnées  de  per* 
iiaçanat«^  de  potassium  et  d'un  excès  d*acide  acétique,  il  importe, 
M  Li  liq.  primitive  est  alcaline,  de  la  neutraliser  d*abord  par  Tacide 
^«Ihriqoe  ou  azotique,  et  non  par  l'acide  acétique,  parce  que  les 
tfiéw^  alcalins  empêchent  d'une  manière  notable  la  mise  en 
'ahenè  do  brome  ;  les  sels  minéraux  n'ont  pas  cet  inconvénient. 

L.    BOURGEOIS. 

Ser  la  séparation  directe  et  le  dosage  du  chlore,  du  brome 
«tée  riode  dans  les  substances  organiques;  P.  JAMNASCH  etE. 
IBLIR  iZeit.  mnorg,  Cb.,  t.  15,  p,  68  ;  28.4.97).  —  La  substance 
i^ioi  été  traitée,  soit  par  le  procédé  Carius,  soit  par  calcination 
*^rc  la  chaux  pure,  et  les  halogènes  étant  amenés  à  l'état  de  ppté 
ttfE^tique,  on  fond  celui-ci  au  creuset  d'argent  avec  5-6  gi*.  d^ 
•oode  pure  «le  papier  du  filtre  ne  gène  pas),  on  reprend  par  l'eau, 
**  îillre,  on  acidulé  par  SO*H«  ou  AzO^H,  puis  on  distille  en 
ftheBte  de  permanganate  et  d'acide  acétique  (voir  la  note  précé- 

^nàtK  L.    BOUKGEOIS. 

tn  le  dosage  iodométrique  du  molybdène;  H.  EULER 
leu.  ^ory.  Cb.,  t.  15,  p.  454;  18.10.97).  —  Suite  d'une  polé- 
■iqoe  avec  M.  Gooch  (ibid.,  t.  14,  p.  817  ;  Bull,  8«  série,  t.  20, 

?*  lil'.  L.   BOURGEOIS. 

Séparation  de  l'aluminium  et  du  glucinium  au  moyen  de 
l'idie  cUorhydrique  ;  Fr.  S.  HAVENS  (Zeit.  anorg,  CL,  t.  16, 
V  i*.  ^.fî.OTi.  —  L'auteur  en  collaboration  avec  M.  Gooch  a  fait 
>osfiihid.,  L  13.  p.  435)  que  le  chlorure  d'aluminium  hydraté  est 
asctobte  dans  Féther  saturé  de  HQ,  contrairement  à  Fe«Cl«,  ce 
?u  permet  de  séparer  les  deux  métaux.  On  peut  de  même  séparer 
raènmiBîom  d^avec  le  glucinium  ;  les  deux  métaux  étant  amenés  à 


104  ANALYSE   DES   THAVAUX   ÉTHANGERS. 

Vétat  de  chlorures,  on  ajoute  à  leur  solution  aqueuse  i/2  voluiiu 
d'éther,  on  sature  de  HCl  gazeux,  on  ajoute  encore  1/2  voluim 
d'éther,  et  Ton  sature  de  nouveau  par  Tacide  chlorhydrique.  On  t 
alors  un  ppté  cristallin  de  A1*C1*-|^12H*0,  qu'on  recueille  sur  iiij 
filtre  d'amiante  et  qu'on  lave  à  l'éther  saturé  de  HCl.  Ce  ppté  es 
séché  alors  à  150^,  puis  calciné  progressivement  sous  une  couchi 
d'oxyde  mercurique  pur;  on  pèse  finalement  l'alumine.  Celle-ci 
est  exempte  de  glucine  ;  quant  à  cette  dernière,  on  la  trouve  en- 
tièrement dans  la  liq.  éthérée  filtrée.  Après  qu'on  a  chassé  jiai 
évaporation  tout  l'éther  et  l'acide  chlorhydrique  libre,  on  peu 
doser  la  glucine,  soit  en  la  pptant  par  AzH^,  soit  on  évaporant  L\ 
sol.  renfermant  GlCl*  avec  de  l'acide  azotique,  puis  calcinant  k 
nitrate  formé.  l.  bouhgeois. 

Sur  la  teneur  en  fluorure  de  calcium  d'un  os  d*élèphaiif 
fossile  de  l'époque  tertiaire;  J.  H.  VAN  BEHHELEN  (j^rJf. 
anorg.  Ch,,  t.  15,  p.  84  ;  25.5,97).  — Pour  un  os  d'éléphant  fossiU' 
(Stegodon)  accompagnant  à  Java,  dans  un  tuf  volcanique  pliocèn»/, 
les  restes  du  Pithecanthropos  evectus,  D'  E.  Dubois,  l'auteur  h 
trouvé  en  moyenne  0,53  pour  îe  rapport  P*0^  :  FI. Ce  rapport  croit 
progressivement  du  moderne  à  la  base  du  tertiaire;  M.  Ad.  Garnu» 
avait  trouvé  0,58  comme  caractéristique  du  pliocène.  Du  restas 
dans  un  même  terrain  ce  rapport  varie  légèrement  suivant  \h 
couche  considérée,  et  suivant  que  le  fossile  a  plus  ou  moins  subi 
l'action  des  eaux.  l.  bourgeois. 

Sur  Tabsorption  et  raccumulation  du  fluorure  de  calcium, 
de  la  chaux  et  des  phosphates  dans  les  os  fossiles  ;  J.  H.  VAN 
BEMMELEN  et  E.  A.  KLOBBIE  {Zvit,  anorg,  Cb.^  1. 15.  p.  90-lfi. 
SD.o.yTj.  —  Examen  microscopique  et  analyse  chimique  d'un  o> 
d'éléphant  fossile  (voir  la  note  précédente)  ;  les  cavités  sont  infli- 
trées  de  calcite  et  aussi  de  pyrite;  la  structure  est  bien  conservée. 
Les  auteurs  concluent  des  analyses  que  les  terrains  ambiants  ont 
apporté  non  seulement  du  carbonate  de  calcium,  mais  encore  du 
phosphate  de  calcium  (plus  basique  que  le  tribasique)  ainsi  que 
des  phosphates  de  fer  et  de  manganèse.  l.  uouroeois. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  165 


CHlilE  ORGANIQUE 


Sot  la  Titesse  d^bydratation  de  Tanhydride  acétique; 
!■•  I.  RICHTER  (Journ.  Soc.  phys,  chim.  /?.,  t.  32,  p.  349; 
â&c.  .*»..  —  La  réaction  de  l'anhydride  acétique  sur  Teau  était 
r-urdëe  par  l'abaissement  de  la  température  au-dessous  de  0*.  La 
-luntité  d'acide  formé  après  un  temps  déterminé  était  évaluée 
\tBa  nn**  mesure  de  conductibilité,  et  la  constante  de  vitesse  était 

îtM*^  par  l'expression  -  Lg  r-^^ — r^,  ou  Xq^^-^x  désignent  les  con- 

lombilités  initiales  et  finales,  et  X^  la  conductibilité  à  l'époque  /. 
Ucooslante  de  vitesse  est  réellement  constante  pendant  la  pre- 
41WTÇ  partie  de  la  réaction,  30  minutes  environ.  L'addition  d'hy- 
■•rale  «ie  chloral  augmente  la  vitesse  ;  l'addition  d'alcool  la  diminue. 

A.    CORVISY. 

Action  do  sodium  métallique  sur  les  ôtbers  bromes;  B.  N. 
nSCHOUTKUlE  (Journ.  Soc.  phys.  chim,  /?.,  t.  32,  p.  355  ;  1900, 
îtv  o-.  —  L'auteur  a  étudié  l'action  de  Na  métallique  sur  leséthers 
'iWirai«.O.C»H5etCH«Br.CH«.CH«.0.C«H5  préparés  parle 
rn^Wé  qu'il  a  trouvé  en  collaboration  avec  Volkof  et  qui  revient 
»  Caire  agir  ZoBr*,  ZnO,  ou  même  CaO  sur  les  sol.  alcooliques  des 
.iJmnmres.  Ces  éthers  bromes  sont  des  liquides  d'odeur  agréable; 
r^hi-r  brométhylique  bout  à  127-128%  cÇ=  1,3956;  pour  l'éther 

wamopropylique.  Eb.  149-150*,  (iJJ--=  1,2697.  —  La  réaction  de 
^»  <or  ces  corps  en  sol.  éthérée  commence  sans  qu'il  soit  néce- 
"■^ire  de  chauffer  :  on  observe  un  abondant  dégagement  de  gaz 
<  ta  iem|»érature  s'élève;  mais  ce  dégagement  cesse  au  bout  de 
^  heores.  Le  mélange  abandonné  quelques  jours  à  la  tempé- 
-itun»  ordinaire,  a  été  chauffé  au  B.-M.  et  les  gaz  dégagés  ont  été 
^îcoûDUà  comme  étant  l'éthylène  ou  le  propylène,  selon  l'éther 
'TOpioyé.  Les  produits  liquides  formés  sont  principalement  les 
*^b<*^5  éthyhques  des  glycols  éthylénique  et  propylénique,  mais 
•l  y  a  aa«si  des  portions  à  point  d'éb.  plus  élevé  qui  paraissent 
•"Oûientr  les  éthers  éthyliques  des  glycols  tétramélhylénique  et 
'«^uaéthylénique.  La  réaction  principale  peut  donc  s'exprimer 
•^nr  l'éther  brométhylique)  par  l'équation  : 

5imif.C}P.O.C2HH2Na=C2H*-}-C2H5.0.CH2.CH2.0.G2H5+2NaBr. 

A.  CORVISY. 


160  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Sur  les  oxyacides  halogènes;  P.  HÉLIKOF  {Journ,  Soc,  pbjr.^. 
chim.  /?.,  t.  32,  p.  368;  1900,  fasc.  5).  —  L'auteur  vérifie  par  uii 
certain  nombre  de  faits  nouveaux  les  déductions  qu'il  avait  formulées 
autrefois  concernant  les  produits  de  l'union  de  HCIO  ou  HBrO 
avec  les  acides  non  saturés.  Dans  ces  réactions,  il  se  forme,  soii 
des  oxyacides  halogènes  a,  soit  des  oxyacides  halogènes  p,  soit  le> 
deux  à  la  fois,  sans  qu'on  puisse  invoquer  une  règle  définie.  — 
Dans  l'action  de  HGIO  sur  Tac.  acrylique,  il  se  forme  deux  acides  : 
l'ac.  p-chlorolactique  et  l'ac.  chlorhydracrylique,  qu'on  peut  séparer 
par  leurs  sels  de  Zn.  Le  produit  de  la  réduction  de  Tac.  chlorhy- 
dracrylique traité  par  HI  a  fourni  l'ac.  p-iodopropionique.  La  dis- 
tillation de  Tac.  chlorhydracrylique  avec  SO*H'  a  donné  Tac. 
a-chloracrylique  CH«=ÇC1-C00H,  F.  64-65%  dont  le  sel  de  Ba  — 
(C"»H«GlOVBa  1  2H«0  —  cristallise  en  lamelles  brillantes.  — 
L'éther  éthylique  de  Tac.  chlorhydracylique  C3H*(Cni5)C103  s  ob- 
tient en  saturant  de  HCl  la  sol.  alcoolique  de  l'acide,  Eb.  2(J7-20S'- 
(Eb.  de  l'éther  de  Tac.  p-chlorolactique,  205*»).  —  Avec  l'ac.  crolo- 
nique  cristallisé,  HBrO  fournit  principalement  l'ac.  a-bromo-p-oxy  bu- 
tyrique, mais  avec  une  petite  quantité  d'ac.  p-bromo-a-oxybutyriqu<' , 
l'auteur  a  obtenu  ce  dernier  acide  dans  l'action  de  HBr  saturé  à  H- 
sur  l'ac.  p-méthylglycidique;  il  cristallise  en  prismes  rhombiquo-^. 
F.  96-97**;  il  perd  facilement  les  éléments  de  l'eau  et  donne  Par. 
p-bromocrotonique.  —  L'ac.  isocrotonique  avec  HCIO  et  HHrO 
donne  principalement  des  a-halo-oxyacides.  Distinguant  par  It» 
préfixe  iso  les  dérivés  correspondants  aux  acides  isotocronit(lie  v\ 
angélique,  nous  dirons  que  HCIO  avec  l'ac.  isocrotonique  produit 

Hv  /COni 

l'ac.  iso-a-chloroxybytyrique  (F.  85«,5)   HO^C— C^Cl         et  Tac. 

CHV  \h 

CWK  /CO«H 

?-chloroxvb!itvrique   (F.   85-86°)     C1-->G— Cf-OH     .    A  l'aoid*- 

h/      \h 

isocrotonique  correspon<l  aussi    l'acide  iso-p-chloroxybutyri(|iir 

Hx  /CO^H 

Cl-^C—C^OH      (F.  lâo-j,   obtenu  par  action  de  HCl  sur  l'ac. 
0113/  \h  • 

isoglycidique.  —  Les  acides  tiglique  et  angélique  se  comportent 

d'une  façon  analogue;  le  premier  fournit  les  acides  p-chloroxy- 

CHK  /COm 

valérique    Cl— C— C^OH       (F.    75**),    et    a-chloroxvvaléricnio 
w/        \GH3 

CWK  /GO«H 

HO-^— CH^l        (F.  111%5);  le  second  donne  les  acides  ir»o-a- 
h/         \CH3 


CHIMIE  ORGANIQUE.  167 

IK  yCO'H 

cWoror^Talérique  HO-^C— CH^l       (F.  103«),  et  p-chloroxyvalé- 

CH^/  \CH» 

noue     CJ— ('.--Cf-OH       (F.  75<»).  L'acide  iso.aS-diméthylglyci- 

h/       \cw 

duju^-    >*unit    à    HCl    et  donne    Tacide    iso-p-cliloroxj^alérique 

H.  /CO«H 

a-^C— €M)H      (F.  92*»).  Les  deux   ac.  ô-chlorox\^alériques 

o«irali2ié^  par  Na*CO'  se  décomposent  par  la  chaleur  en  donnant 
rWbyiœéth ylcélone  ;  par  conséquent  ces  deux  acides  doivent  être 
rooèiâérés  comme  des  stéro-isomères,  au  même  litre  que  les  ac. 
«g^^ique  et  ti^^lique  dont  ils  proviennent.  De  même  les  deux  ac. 
»--iiJoroiy\alérique  (F.  lil",5  et  103**)  sont  des  stéréo-isomères; 
U  *lructure  adoptée  fiour  ces  deux  acides  ne  permet  pas  Télimi- 
talion  de  H*0;  au>si  n'obtient-on  pas  d'acides  chlorés  non  saturés 
N  0Qle>  chaufle  avec  SO*H^.  a.  corvisy. 

Action  de  Toxyde  d'argent  sur  les bromamines;N.  M.  KIJNER 

'i'«rn.  Soc\  phys.  chim.  H.,  t.  32,  p.  381  ;  1899,  lasc.  5).  —  Dans 
^•aleluolrt'  aottiel,  l'auteur  décrit  les  premières  expériences  qu'il 
*  faiu*-  pour  établir  Taclion  de  Ag*0  sur  les  bromamines  dans  Ics- 
*peik^  le  groupe  aminogène  est  en  position  tertiaire  (pour  les 
iTTimammes  avec  AzBr'  secondaire,  voir  BuIL,  t.  24,  p.  590).  Il  a 
'TiÎKMti  préparé  Taniine  du  nitrodiisoamyle  obtenu  par  le  procédé 
^  KoDovalot.  L'aminodiisoamyle,  Eb.  191-194**,  traité  par  Br  en 
^^••^tH^e  <le  KOH  et  à  basse  température  donne  la  bromamine 

.CH^>2CH.CH2.GH2.CH2.CH2.C(GH3)2AzBr2. 

I-»^'>l.  étbérée  de  cette  dernière,  bien  refroidie  et  additionnée  de 
^>  frairheiuent  préparé,  a  donné  comme  produit  principal  un 
'♦rfniTP,  Eb,  159-102*^  sous  650  mm.,  c/Jf  -^ 0,7475 ;  ce  corps  rcs 
-^tûiile  au  menthène  par  son  odeur;  il  s'unit  énergiquenient  à  Br; 
P«r  >on  point  d'éb.  et  sa  dens.  il  ressemble  beaucoup  au  décylèno 
>L*chovicz;  s^a  structure  est  probablement 

lCH3)2CH.CH2.CH2.GH2.CH=C(CH3)2. 

—  Eii  même  temps  que  ce  carbure,  il  s'est  formé  de  l'acétate  d'Ag. 

—  <>nob^ne  une  réaction  analogue  avec  l'aminé  préparée  au 
*>)pn  du  dérivé  nîtré  tertiaire  obtenu  comme  produit  secondaire 

\      ^*nB  U  aitration  de  Thexanaphtène  des  pétroles  de  Russie.  L'aminé 


168  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

bout  à  122-124^  SOUS  755  mm.;  rf^  =  0,7904;  la  bromamioe  coi 
respondante  produit  avec  Ag*0  un  carbure  non  saturé  et  un  br^ 
mure  bouillant  entre  160-170^.  a.  corvisy. 

Sur  le  tétranitrobenzéne,  le  dinitrosodinitrobenzène  et  I 
trinitrophénylhydroxylamine  ;  R.  NIETZKI  et  DIETSCHT  (i 

ch,  G. y  t.  34,  p.  55;  28.1.1901).  —  Les  auteurs  ont  obtenu  i 
dinitrosodinitrobenzène  en  chauffant  100  gr.  de  chlorure  de  picryl 
en  solution  dans  250"=*^  d'alcool  avec  une  dissolution  alcoolique  «I 
28  gr.  de  chlorhydrate  d*hydroxylamine,  puis  en  ajoutant  peu 
peu  33  gr.  d*acétate  de  sodium  sec,  en  poudre.  Le  produit  obteni 
peu  soluble  dans  Teau  froide,  facilement  soluble  dans  l'ea 
chaude,  Talcool,  Téther  et  Tacide  acétique  fond  à  133**  et  possèd 
la  formule  : 

AzO 


0^ki/^\i  AzO 


02Az 

Ce  composé  peut  être  oxydé  en  en  introduisant  peu  à  peu,  pal 
exemple  20  gr.,  dans  50  gr.  d'acide  nitrique  monohydraté,  puii 
chauffant  lentement  jusqu'à  ébullition  lorsque  tout  est  dissous.  On 
fait  bouillir2  h.  i/2  à  3  heures,  on  laisse  refroidir  et  on  verse  surdfi 
la  glace;  on  obtient  ainsi  du  tétranitrobenzéne  Y .  116%  aiguiller 
jaunes,  facilement  solubles  dans  Talcool,  Téther  et  Tacide  acétique 
cristallisable.  Ce  dérivé  fournit  par  réduction  le  télramidobenzène 
asymétrique  dont  le  dérivé  acétylé  fond  à  245*». 

En  faisant  réagir  le  chlorure  de  picryle  sur  le  chlorhydrate 
d'hydroxylamine  sans  acétate  de  sodium,  la  réaction  est  moins  nette 
et  Ton  obtient  la  trinitrophénylhydroxylamine  qui  se  distingue  du 
dinitrosodinitrobenzène  par  une  moins  grande  solubilité  et  qui 
cristallise  en  aiguilles  jaunes  et  fines,  F.  174°.  Cette  trinitrophényl- 
hydroxylamine correspond  à  la  formule  : 

AzH-OH 
02Az/\az02 


u 


Az02 


Chauffée  en  tube  scellé  avec  Tacide  nitrique  elle  se  transforme 
en  tétranitrobenzéne.  Lorsqu'on  fait  réagir  une  lessive  alcoolique 


CHIMIE  ORGANIQUE.  169 

•:e  potât>se  sur  la  trinitrophénylhydroxylamine,  on  obtient  une  subs- 
•àûce  cns^tailisanl  en  aiguilles  Jaune  brun,  F.  117-118%  possédant 
Il  composition  d'un  trinitrophénol  et  se  distinguant  de  Tacide 
;  crique  non  seulement  par  son  point  de  fusion  niais  aussi  par  ses 
Mitres  propriétés  ;  Tauteur  la  désigne  sous  je  nom  d*acide  iso- 
(uriqoe  et,  fait  remarquer  qu'il  doit  y  avoir  eu  soit  dans  la  forma- 
ton  de  la  trinitrophénylhydroxylamine  déjà,  soit  dans  le  traitement 
àW^hn  de  celle-ci,  une  transposition.  Lorsqu'on  oxyde  la  trinitro- 
phénylhydroxylamine en  solution  acétique  par  l'acide  chromique 
*ist  ^e  transforme  en  trinitronitrosobenzène  de  la  formule 
CMl^^AzO^i^AzO  qui  cristallise  en  feuillets  vert  jaune,  F.  198°. 

*^ie  substance  fournit  par  l'action  de  HAzO^  concentré,  non  pas 
•ifi  Mnnitrobenzène  comme  on  aurait  pu  l'attendre,  mais  un  dérivé 
'Ti-alJi^anl  dans  l'alcool  en  aiguilles  jaunes,  F.  110°  et  correspon- 
uni  sdon  toutes  probabilités  à  un  dinitronitrosophénol  ou  à  une 

éâiiroquiBODOxime  ; 

Az-Oll 
AïO  II 

(PAa/^Az02  02Az/^Aa02 

II 
0 

'>  îénvé  fera  encore  Tobjet  de  recherches  subséquentes. 

F.    HEVERDIN. 

btrle  nitroanthracéiie  ;  J.  HEISENHEIHER  (Z>.  ch.  G.,  t.  33, 
!  ^7,  14.1.1901).  —  L*auteur  a  repris  l'étude,  faite  il  y  a  20  ans 
^î^  per  Laebermann  et  Lindemann,  de  l'action  de  l'acide  nitreux 
*tf  l'tnthracèoe;  d'après  ces  savants  on  obtient,  suivant  les  condi- 
***  »leux  produits  différents,  le  nitrate  d*anthracèneC**H*o.AzO'H 
'■fl  rhjpoiiitrate  C**H*<>Az*0*  ;  les  recherches  de  l'auteur  lui  font 
'^[^^rtiCT  que  le  premier  constitue  le  dihydronitranthranol  et  le 
'^ît&l  son  éiber  nitreux,  soit  : 

OH      OH 

I    II   I    I     ''     .  ,.   .. 


ou 


/^ 


Il      AzO^  H      AzO' 

iriiiê*  jiar  la  lessive  de  soude,  ces  deux  composés  fournissent  le 


170  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

premier  en  partie  seulement,  le  second  exclusivement  un  compos 
C**H*AzO*  que  les  savants  nommés  ci-dessus  considéraient  comm 
une  nitrosoanthrone  mais  qui  est  en  réalité  le  nitroanthracone 

\C-Az02 

Ce  composé  soumis  à  la  réduction  au  moyen  du  chlorure  d*étai 
et  de  l'acide  chlorhydrique  donne,  en  eflet,  une  base  C**H^.  AzH' 
qui  n'est  autre  que  la  mésoanthramine  déjà  décrite  par  Goldman 
qui  l'avait  préparée  par  l'action  de  l'ammoniaque  sur  l'anthrano 

Cette  mésoanthramine  qui  cristallise  en  jolis  feuillets  jauue^ 
été  identifiée  plus  complètement  en  la  transformant  en  déri\ 
monoacétyléy  lequel  est  assez  difficilement  soluble  dans  Talcool  t 
fond  après  une  seule  cristallisation  dans  ce  dissolvant  à  27î}-!^74 
Il  se  présente  sous  la  forme  d'aiguilles  faiblement  verdàtres  qui  ^ 
dissolvent  dans  l'alcool  avec  une  magnifique  fluorescence  bleue. 

F.    REVERDIN. 

Action  du  p-naphtol  sur  les  aldéhydes;  M.  ROGOW  iZ>.  «/i 

6\,  t.  33,  p.  ?î53r);  li. 1.1901).  —  L'auteur  a  étudié  les  produit>  d- 
condensation  qui  se  forment  lorsqu'on  chauffe  le  p-naphtol  on  lub^ 
scellé,  pendant  10  heures  à  11)0-200°  avec  diverses  aldéhydes  ^m 
présence  d'acide  acétique  cristallisable,  en  employant  comme  pro- 
portions, 1  partie  d'aldéhyde  pour  2  de  naphtol.  La  vanillme  et  \{ 
p-naplitol  fournissent  dans  ces  conditions  un  produit  de  conden-^n 
tion  qui  correspond  à  la  formule  G***H^<>0^  et  «pii  a  dû  se  foriiH* 
en  vertu  de  l'équation  : 

(:6H3.0CH3.0H.COH  +  CioiroH  — 21120  ^C2BH2<^()3. 

Ce  composé  facilement  soluble  dans  l'acétone,  le  chloroforma 
l'éther  acétique,  difficilement  soluble  dans  la  ligroïne  et  l'élho» 
cristalUse  (i(*  raciile  acétique  chaud  ou  de  l'alcool  et  fond  à  211' 
Chauffé  avec  ll^SO*,  il  prend  une  coloration  rouge  clair  avec  i»ii' 
fluorescence  verdûln». 

Le  produit  de  condensation  du  pipcronal  avec  le  ^^-naphtol  fon' 
à  237**;  chauffé  avec  H^SO*.  il  se  colore  en  rouge  foncé  avec  lluo 
rescence  verte;  facilement  soluble  dans  l'acétone,  le  chloi'oform<' 
le  benzène,  il  est  difficilement  soluble  dans  l'alcool  chaud,  réll»'*' 
et  la  ligrome. 

Le  cunn'nol  et  le  ^^-naphtol  donnent  un  produit  fusible  à  23>*^ 
qui  se  dissout  dans  H'SO*  à  chaud,  avec  une  coloration  rouge  cla»' 


CHIMIE  ORGANIQUE.  171 

•'  ont  fluorescence  verdàtre;  il  en  est  de  même  du  produit  de 
(-.odensatioD  «le  V aldéhyde  anisique,  avec  le  p-naphtol  lequel  fond 

Le  produit  de  condensation  de  Valdéhyde  salicylique  avec  le  p- 
â^fwWo/se  coinf>orle  aussi  de  même  avec  H*SO*  et  fond  aussi  à  âOS*". 

Lorsqu'on  chaufTe  pendant  8  heures  au  réfrigérant  ascendant 
1  zr.  d^aidébyde  salicylique  avec  7»',5  de  p-naphtol,  20  ce.  d'acide 
l'-tiique  crislalltsable  et  3  gouttes  H'SO*  conc,  on  n'observe  pas 
'tf«i»ienfiatioii,  tandis  qu'avec  les  quatre  autres  aldéhydes  il  suf- 
IVcbaufler  i/2  heure  à  2  heures  pour  obtenir  des  produits  de 
'  ^ti>4lion,  qui  sont  il  est  vrai,  difficiles  à  purifier. 

F.  REVEFU)Iîi. 

Ssrltdichloracétopyrocatéchineet  sur  le  dichloracétopyro- 
9»M;H.  BRUHHS  (/>.  cb.  G.,  t.  34,  p.  91  ;  28.1.1901).  —  La 
^'^liantéiopyrocRt échine  C^H^Gl^O**  a  été  obtenue  en  chauffant 
*';T.«if  pjToralrchineavec  15gr.  d'acide  dichloracétique  et  15 gr. 
^  'iilonire  de  zinc  dans  un  ballon  bien  sec  ;  la  réaction  commence 
•1^',  lepro«luit  additionné  d'eau  a  été  ensuite  extrait  avec  le 
^  'J«ûe,  celuiiM  ayant  été  distillé  laisse  un  résidu  sirupeux  qui 

*  •'^  {'«jnlication  dépose  des  cristaux,  F.  112°,  possédant  la 
'  "xulr  n-dessus.  La  dichloracétopyrocatéchine  se  dissout  facile- 
--ti  Lins  l'eau,  dans  l'alcool  et  dans  l'éther,  moins  facilement 
-toir  K*nzone  ;  elh*  est  décomposée  parles  alcalis  en  se  colorant 
UfiiD;  le  perchlonire  de  fer  colore  sa  solution  en  vert  passant 
•'■''C'^^  par  addition  de  carbonate  de  soude.  Elle  se  fixe  sur  le 
'  ''-^  m'triiancé  et  teint  le  mordant  d'alumine  en  jaune  clair,  celui 

*  l't  »û  gris  vert.  Elle  fournit  avec  la  phénylhydrazine  une  phényl- 
JîrizcQt^  p.  i;33o  et  avec  la  sémicarbazide  une  sémicarbazone 
ilw  a  î2i-228*  en  se  décomposant.  Ces  diverses  propriétés 

l'f^m  la  nature  cétonique  de  la  dichloracétopyrocatéchine. 

^  dichionjallficriopbénone  (dichlcracétopyrogallol)  C**H^CI*0* 

•*'•  ÎTi^parêe  en  chauflant  1  p.  de  pyrogallol  avec  1  p.  1/2  d'acide» 

■  '^'iyfac^tique  et  J  p.  1/2  de  chlorure  de  zinc  jusqu'à  ce  qu'il  ne 

*'déça^  plus  de  gaz  ni  d'acide  chlorhydrique.  Le  produit  de  la 

''*1joo  adiiiiionné  d'eau  a  été  extrait  avec  du  benzène  ;  après 

'^nlritioo  la  dichlorgallacétophénone  cristallise  dans  Teau  et  dans 

^  H  fciiul  ■^ans  décomposition  à  165-166^.  Elle  est  facilement 

*  *s*ll^iJa|j,  IVau  bouillante,  moins  soluble  dans  l'eau  froide  ;  elle 

*  te^ntii  fftcilemeot  dans  l'éther,  Talcool,  le  benzène  et  l'alcool 
'*!^*t?,  difBcilemeot  dans  le  chloroforme.  Elle  se  fixe  sur  le 

I   •**»  aumltna'*  et  teint  le  mordant  de  fer  en  gris  noir,  celui  d*alu- 


172  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

mine  en  jaune.  Sa  solution  se  colore  sous  Tinfluence  des  alcooli 
Elle  fournit  avec  la  phénylhydrazineune  joAéw/yA/rfrazoweF.  2âo 
cristallisée  en  aiguilles. 

L'auteur  n'a  pu  obtenir  avec  la  sémicarbazide,  Thydrazine  i 
rhydroxylamine  aucune  combinaison  cristalline.  Il  décrit  i 
revanche  un  acide  disuliosiqae  de  la  dicblorgallacélophènot 
G8H*Cl«0*(S03Na)^  La  solution  de  la  dichlorgallacétophénor 
dans  H*SO*  conc.  :  additionnée  de  HAzO^  reste  d'abord  incoloi 
puis  prend  au  bout  de  quelques  minutes  une  coloration  rou| 
violet.  La  dichloracétopyrocatéchine  traitée  de  la  même  inanièi 
ne  fournit  pas  de  réaction  colorée. 

La  constitution  des  deux  cétones  chlorées  ci-dessus  décrite 
correspond  aux  formules  : 


OH 

OH 

AOH 

et 

AoH 

C0GHC12 

C0CHC12 

Dicbloracctopyrocatécbine. 

DicbloracétopyrogaUol. 

F.    REVEHDIX. 

Action  des  alcalis  sur  les  oxycétones  chlorées  ;  H.  BRUHN 

[D.  ch.  G, y  t.  34,  p.  97;  28.1.1901).—  En  décrivant  lamonochlo 
gallacétophénone,  Nencki  signale  que  lorsqu'on  fait  bouillir  ri 
solution  avec  du  carbonate  de  chaux  elle  se  transforme  avec  élim 
nation  de  HCl  en  anhydroglycopyrogallol.  La  monochloracétopyn 
catéchine  ne  fournit  point  de  combinaison  de  ce  genre,  probablti 
ment  parce  que  dans  cette  cétone  le  groupe  renfermant  du  chloi 
n'est  voisin  d'aucun  hydroxyle  ;  d'après  un  brevet  de  Cassella  U 
alcalis  étendus  transforment  la  chlorgallacélophénone  en  alco< 
gallacétophénonique  tandis  que  Nencki  n'a  pas  réussi  à  remplace 
au  moyen  des  alcalis  le  chlore  parl'hydroxyle  dans  les  deux  mon< 
chlorocétones. 

L'auteur  a  dans  le  but  de  chercher  à  expliquer  cette  conlia 
diction  étudié  de  nouveau  Taction  des  alcalis  sur  les  oxycétonfi 
chlorées. 

Kti  chaufTant  pendant  1/i  d'heure  au  13.-M.  une  solution  aqueuâ 
do  clilorgallacétophénone  avec  six  équivalents  dépotasse  caustiqu 
en  solution  à  5  0^0,  l'auteur  a  obtenu  un  produit  duquel  il  a  relit 
deux  composés  dont  l'un  facilement  soluble  dans  l'alcool  était  d 
\a  fjallacétophénone  F.  1G8*  etTautre  plus  difficilement  soluble  étal 


CHIMIE  ORGANIQUE.  178 

i*MsiyJroglrcopyro(jaIloI  F.  224°.  La  réaction  a  été  faite  en  atmo- 
^tàrre  d'hydrogène. 

Comme  dans  ces  recherches  le  chlore  a  été  complètement  éliminé 
OMIS  DOQ  pas  remplacé  par  Thydroxyle,  l'auteur  a  pensé  que  la 
r«9tclion  avait  ét^  trop  énergique  à  cause  de  la  température  à 
laquelle  elle  avait  été  faite,  aussi  a-t-il  fait  un  nouvel  essai  à  froid. 
Uêits  ce  ras  il  n*a  retiré  que  du  monochloracétopyrogallol  non 
lnin>formê  et  loule>  les  expériences  faites  en  chauffant  plus  ou 
b*  longtemps  ont  conduit  au  résultat  ci-dessus  indiqué  en 
qiie  1*»5  indications  du  brevet  Cassella  n'ont  pas  été  con- 


L'ûïyde  de  plomb  employé  à  la  place  de  potasse  caustique  a 
«iûUk^  de  Tanhydroglycopyrogallol  seul  et  la  formation  de  la  galla- 
c»i:^f*hrtione  observée  lorsqu'on  fait  la  réaction  soit  avec  la  potasse, 
Hôi  iver  la  baryte  caustique  en  atmosphère  d'hydrogène,  doit  être 
dUrÛMèv  a  l'action  de  ce  dernier. 

Lrs  alcalis  réagissent  sur  les  dichloracétones  en  présence  d'air 
rofoine  oxydants,  de  même  que  sur  les  cétones  monochlorées. 

L'4ui<*ur  décrit  en  terminant  une  combinaison  de  la  sémicarbazide 
-t^-rf.  U  monochloracétopyrocatéchine.  Cette  combinaison  qui  a  été 
'jid^fiMe  en  abandonnant  pendant  8  jours  une  solution  alcoolique  de 
vfaucAfbazide  et  de  monochloracétone  cristallise  en  aiguilles  F.  187° 
<p:^s^o.le  la  constitution  suivante  : 


CO-CH2-AzH-AzH-CO-AzH2        v.  heverdin 


Sir  la  l.a.S^trioxyflavone;  St.  von  KOSTANECKI  et  J.  STEU- 
ODUUm  •//.  cL  G.,  t.  34,  p.  109;  28.1.1901).  —  Les  auteurs 
Mftl  préparé  un  nouveau  dérivé  de  la  flavone,  qui  constitue  un 
WMn'^fe  dp  lapigénine  la  1.3.3'-lrioxyflavone.  Pour  l'obtenir  ils 
''.cl  d'dïpjTii  condensé  l'élher  triméthyhque  de  la  phloracétophénono 
«if»'  IVther  élhylique  de  l'acide  m.-éthoxybenzoïque,  en  présence 
'!*•  ^Aiuui^  ce  qui  leur  a  fourni  la  S .4.6'triaiéthoxy'S'^éthoxy' 

t^^u^rlafy^iophéfione  {CH^O)^Cm^l)G0.CW.C0{i)Cm*^^^ 
•*>  i^.T^  cristallise  en  feuillets  faiblement  colorés  en  jaune,  F.  100- 
Wl'.  M  solution  alcoolique  est  colorée  par  addition  de  perchlorure 
<^  kf  ru  rouge  ioncé.  En  introduisant  cette  p-dicétone  à  chaud 


■ 


174  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

dans  HI  de  D=^  1,7  il  y  a  fermeture  de  la  chaîna  et  transformaHc 
en  1  .iLdunéthoxy'S^'éthoxyûavone  : 


i.3  /   >,C(l)C^'»(3)OC2Hs 


laquelle  cristallise  dans  Falcool  en  aiguilles  fines  et  soyeuso 
F.  151-152*»;  H'SO*  concentré  colore  les  cristaux  de  ce  compo: 
en  jaune  pur  en  les  dissolvant  en  jaune  vert  avec  une  lég-ère  flu( 
rescence  verdàtre.  En  faisant  bouillir  pendant  plusieurs  lieun^^ 
dérivé  avec  HI  concentré,  on  obtient  enfin  la  i.3.8'-trioxyflaxoD 
que  l'on  peut  aussi  préparer  directement  au  moyen  de  la^-dicétoi 
en  la  faisant  bouillir  pendant  plusieurs  heures  avec  HI  de  D  =  1  ,i« 
Cette  trioxyflavone,  à  l'inverse  deTapigénine,  est  facilement  soliibl 
dans  Taleool  ;  elle  cristallise  de  Talcool  étendu  en  aiguilles  micron 
copiques,  F.  SQQ''.  Elle  se  dissout  facilement  dans  la  lessive  d 
soude  avec  une  coloration  jaune  pâle;  sa  solution  alcoolique  e« 
colorée  en  rouge  par  addition  de  perchlorure  de  fer.  Bille  ne  â 
fixe  pas  sur  le  coton  mordancé. 

\  3. 3* 

Son  dérivé  triacélylé  C''''»irO^(OCOCH3)»est  en  aiguilles  blanches 

F.  l()5-16()^  F.    REVERDIIf. 

Sur  Tacide  benzophénone-c-sulfonique  et  quelques-uns  d( 
ses  homologues;  C.  KRANNICH  {D.  ch.   G.,   t.  33,  p.   d4K:> 

p.  14.1.1901). — L'auteur  apréparé  Tacide benzophénone-o.-suJfo 
nique  en  introduisant  dansune  solution  froide  de  10  gr.  d'anhydridi 
o.-sulfobenzoïque  dans  50  gr.  de  benzène,  20  gr.  de  chlorure  d'aiu 
minium  puis  chauffant  au  B.-M.  pendant  une  heure.  L'acide  libn 
n*a  pu  être  isolé  ([ue  sous  la  forme  d'un  sirop  épais,  mais  i'au^ 
teur  a  préparé  divers  sels  qu'il  décrit.  Le  sel  dfimmoniun 
C«H5.CO.C«II*.S03.AzH*-f-H«0  perd  son  eau  de  cristallisatiof 
à  110*»  et  lond  à  202*;  il  est  facilement  sohible  dans  Teau,  Talcoo 
et  l'acétone,  insoluble  dans  Téther.  Le  sel  de  potassiam  cristallin* 
aussi  avec  1  aq.  et  fond  à  211**  ;  le  sol  de  sodium  cristallise  avt'C 
i  aq.  et  lorsqu'il  est  déshydraté  fond  à  236°  ;  lèse/  de  baryum  criy' 
tallise  avec  1  aq.  qu'il  perd  à  205°  pour  fondre  à  197-198*. 

L'acide  p.'métbylbenzoylbeDzène-o.'Sulfonique  a  été  prépara 
dans  des  conditions  analogues  ;  il  n'a  pos  pu  être  obtenu  cristallisa 
mais  il  a  pu  cependant  être  isolé  do  sa  solution  dans  le  chloro- 
forme à  l'état  solide  et  il  en  a  été  préparé  les  sels  de  cuivre,  àt 


CHIMIE  ORGANIQUE.  175 

«ic,  de  cadmium,  d*argent,  de  bismuth  et  de  mercure  qui  sont 
j-iloWes  dans  l'eau.  La  constitution  de  l'acide  a  été  déterminée  en 
!t*  transformant,  par  fusion  avec  la  potasse,  en  acide  p.-toiuyiique. 
Il  correspond  donc  à  la  formule  : 


-N)D  se/  itàmmonium  cristallise  en  gi'os  feuillets  facilement  solu- 
té?* dans  Teau  et  l'alcool,  insolubles  dans  Téther,  le  benzène  et  la 
ùmae¥.  104*. 
&s  sels  de  potassium^  de  sodium  et  de  baryum  sont  également 


'^te. 


Xtiie     (7 .  S)  -  diméibyl^  (6)  -  benzoyîbenzène"  o.  -  suJfomque 

CHWf>H3.CO.(>H*(S03H)4-2H«0.  —  Obtenu  par  Faction  du 
a-iylène sur  l'anhydride  o.-sulfobenzoïque  en  présence  de  chlorure 
'tiliBimnnn,  il  est  en  aiguilles  blanches  F.  80«;  cet  acide  est 
^Weraent  soluble  dans  Teau,  Talcool,  le  chloroforme  et  l'acétone. 
flitrf>«  probablement  la  constitution  suivante  : 

CH3 


't*  8tl  d'ammonium  cristallise  avec  1/2  aq.  ;  il  est  facilement 
vtlobledansreau  et  dans  l'alcool,  insoluble  dans  Téther  elle  benzène, 
I  perd  >0QeaQ  de  cristallisation  lorsqu'on  le  chauffe  et  fond  ensuite 
♦26-286^.  L'auteur  décrit  aussi  les  sels  de  potassium,  de  sodium 

L'«e«te  [L2.i)' trimélbyl'(ô)^benzoylbenzùne-o.-sulfouique 
*»^P'*'.OH«t5j.C0.C«H*S0»H,  se  forme  par  Factiondu  pseudo- 
**k<aie  sur  l'anhydride  o.-sulfobenzoïque  en  présence  de  chlorure 
i*tliuiiiAmni  ;  il  faut  noter  que  dans  cette  réaction  il  ne  se  dégage 
P«  de  HQ  comme  dans  les  cas  précédents.  L'acide  obtenu  cris* 
*■&«  dans  CHQ*  en  petites  aiguilles  fines  et  blanches,  très  solubles 
^tofeaa,  Talcooi,  le  chloroforme  et  l'acétone,  F.  169*» 

^  tel  (fammoaium  cristallise  en  aiguilles  incolores,  il  est  très 
*t4nUe  dans  Teau  et  l'alcool,  plus  difficilement  dans  l'acétone  et 
fcûda&.i56-. 

ï^ie/x  de  potassium^  de  sodium  et  de  baryum  ont  aussi  été 
Wjure»  el  aoalydés. 


176  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Vacille  sMrimétbylhenzoylbenzène'0,'Sulfomque  : 
(GH3)Jj*-3.5)C6H2.GO.G6H4.S03H  +  4H20, 

préparé  par  Taction  de  l'anhydride  o.-sulfobenzoïque  sur  le  mési 
tylène  en  présence  de  chlorure  d'aluminium ,  cristallise  de  sa  solutio 
aqueuse  en  feuillets  brillants  qui  perdent  leur  eau  de  cristalUsatioi 
entre  100  et  110°  et  fondent  dans  leur  eau  de  cristallisation  à  OK-' 
Tacide  déshydraté  fond  à  184°.  Le  5e/  cTammoninm  cristallise  c\ 
feuillets  nacrés,  facilement  solublesdans  Teau,  Tacétone  et  l'alcool 
Il  fond  à  272*.  Les  sels  de  potassium^  de  sodium  et  de  baryum 
ont  aussi  été  analysés.  f.  reverdin. 

Sur  les  aminés  aromatiques  tertiaires  ;  C.  HAEUSSERHAin 

{D,  cJh  G. y  34,  p.  38;  28.1.1901). —L'auteur  a  précédemmen 
signalé  que  lorsqu'on  chauffe  le  m.  ou  To.-dichlorobenzène  avecl< 
diphénylamine-potassium,  il  se  forme  en  même  temps  que  des  pro 
^uits  non  encore  étudiés,  lamémetétraphénylènediamineF.  137**,I> 
138^.  Ce  dérivé  qu'il  avait  d'abord  considéré  comme  appartenant  i 
la  série  ortho  est  en  réalité  comme  il  Ta  reconnu  depuis  un^ 
m.-diamine.  La  formation  d'une  m.-diamine  au  moyen  de  To.-di 
chlorobenzène,  liée  à  une  transposition  moléculaire  peut  s'explique» 
par  des  considérations  stéréochimiques.  Le  fait,  par  contre,  quti 
le  p.-dichlorobenzène  chauflé  avec  le  diphénylamine-potassium 
fournit  deux  diamines  isomères  méCa  et  para,  est  encore  à 
expliquer. 

L'observation  relative  à  ro.-dichlorobenzène  a  engagé  l'auteur 
à  rechercher  s'il  y  aurait  aussi  dans  la  réaction  du  diphénylamin<'- 
potassium  sur  l'o.-chlorotoluène,  transposition  d'un  groupement 
atomique.  La  constitution  de  la  diphényltoluidine,  qui  prend  nais- 
sance dans  cette  réaction,  n'a  pu  être  déterminée,  mais  l'auteur  a 
fait  la  même  réaction  en  partant  du  m.-chlortoluèoe  et  en  compa- 
rant la  diphényltoluidine  ainsi  obtenue  avec  celle  qui  dérive  de 
ro.-chlortoluène  il  a  pu  constater  que  les  deux  bases  sont  absolu- 
ment identiques.  La  première  qui  avait  été  considérée  autrefois 
comme  une  diphényl-o.-toluidine  est  en  réalité  une  diphényl- 
m.'toluidine  F.  69-70*".  Traitée  à  la  température  ordinaire  |»ar 
l'iodure  de  méthyle  ou  chauflée  sous  pression  pendant  10  heures 
à  100**  avec  ce  réactif,  elle  ne  donne,  de  même  que  la  triphén>i- 
aminé,  aucun  produit  d'addition. 

Avec  la  dianiine  tertiaire  dont  il  a  été  question  plus  haut,  on  n'a 


CHIMIE  ORGANIQUE.  177 

jids  pQ  eoQâtater  la  formation  d'un  iodométhylaie,  lorsqu'on  la 
rbaffe  pendant  quelque  temps  en  tube  scellé  à  100*. 

p.    REVERDIN. 


de  caractériser  les  aminés  primaires  et  secondaires; 

O.HnSBERG  \I),  ch.  G.,  t.  33.  p.  3526;  14.1.1901).  —  L^auteur 

rffmhïiéen  1890  une  métiiode  pour  la  séparation  des  bases  pri- 

JMî^,  secondaires  et  tertiaires  qui  permettait  aussi  de  les  carac- 

*rfWH*,  celte  méthode  était  basée  sur  le  fait  que  lorsqu'on  agite  une 

•aune  avec  le  sulfochlorui>^  de  benzène  en  présence  de  lessive 

itadme.  OD  obtient  avec  les  aminés  primaires,  une  benzènesulfa- 

iii*îe  *olable  dans  les  alcalis,  avec  les*  aminés  secondaires  une 

^iiizeoesulfamide  insoluble  tandis  qu^avec  les  aminés  tertiaires  il 

-î  ipats  de  réaction.  Celte  méthode  ne  s'est  pas  montrée,  à  la 

rfUiquf ,  utilisable  dans  tous  les  cas  et  Solonina  en  particulier  en  a 

--■ciré  les  exceptions;  l'auteur  a  donc  cherché  à  la  modifier  de 

l'-wwïPà  la  rendre  plus  générale  et  il  croit  avoir  trouvé  dans  le 

^tiûchloTure  de  p-anthraquinone  un  réactif  qui  permet  de  caracté- 

r-wf  fjjnlement  les  bases  de  la  série  grasse  et  les  bases  hydro- 

Vjin  comment  il  convient  d*opérer  ;  on  mélange  0^,1  de  la  base 

*  'tamifiCT  avec  5  ce.  de  lessive  de  soude  à  5  0/0  ;  dans  le  liquide 

^^i  ou  introduit  un  poids  de  sulfochlorure  d'anthraquinone  en 

;■  Aire  tine,  correspondant   à   1,5  molécule,  puis  après  Tavoir 

^-iirtiautAut  que  possible  dans  la  masse  au  moyen  d'une  baguette 

'  ^erre,  on  agile   énergiquement  2   à  3  minutes.  On  chauffe 

"•^-aite  avec  précaution  jusqu'à  Tébullition,  pour  transformer  le 

^^j'-meetiexcèsen  anthraquinonesulfonate  de  soude,  on  refroidit, 

•'  mlare  avec  HCl  étendu  et  on  filtre  la   sulfamide   anthra- 

■"0:tique  formée.  On  lave  avec  de  l'eau  et  on  fait  cristalliser 

■*^*  Fâlcool.  On  en  dissout  une  partie  (0,05  par  exemple)  encore 

''■'3Klf  d^Qs  la  quantité  voulue  d'alcool  chaud  et  l'on  obtient  une 

•ittUoQ  incolore  ou  à  peine  colorée  en  jaune  paille.  Si  Ton  ajoute 

"i  aqrmie  encore  chaud  i'*,5  de  lessive  de  potasse  à  25  0/0  la 

'■fcratifjo  oe  change  pas  si  Ton  a  affaire  à  une  aminé  secondaire; 

"•  ïv^dueaDi  cl  en  ajoutant  une  plus  grande  quantité  de  lessive 

■'•*Jrtà«>e  la  sulfamide  se  dépose  en  partie  à  l'état  cristallisé. 

*•  ^»  a  tltaîre  à  une  aminé  primaire,  le  liquide  se  colore  au 

'-ainireiju  jaune  au  rouge  jaune  intense  par  suite  de  la  formation 

■*^0n  peut  donc  distinguer  de  cette  manière  les  aminés 

'*^^'w  àei  aminés  secondaires  ;  quant  aux  aminés  tertiaires 

'■^t^Tiéigvsôent  pas  avec  le  sulfochlorure  d'anthraquinone. 

•^aniL,  3»  siii.,  t.  xxvi,  1901.  —  TraT.  étrang.  12 


178  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

Cette  méthode  sera  appliquée  avec  succès  dans  les  cas  où  I 
méthode  au  sulfochlorure  de  benzène  présente  des  diffîcullc*î 
c'est-à-dire  lorsqu'il  s'agit  des  bases  de  la  série  grasse  ou  desba><^ 
hydrocycliques  à  partir  de  celles  à  7  atomes  de  carbone. 

L'auteur  décrit  Vheptylamide  de  Facide  p-anthraquinone-sulU 
iiiqrt/e  C'^H^O^SO^AzHCJHis  qui  cristallise  dans  l'alcool  étend 
en  aiguilles  à  peine  colorées  en  jaune,  F.  160*»  et  la  métbylanilk 
du  même  acide  C«*H'î03.S0«.Az(CH3)C«H»  qui  cristallise  dai 
l'alcool  en  aiguilles  incolores  ou  faiblement  jaunâtres,  F.  182*. 

^  F.    REVEHDIN. 

Sur  ro.-o.-dichlorobenzidine;  P.  COHN  [D.  ch.  G.,  t.  31 
p.  3551;  14.1.1901).  — Une  dichlorobenzidine  a  été  décrite  dat 
un  brevet  et  sert  de  matière  pour  la  fabrication  de  quelques  colc 
rants.  Elle  a  été  préparée  par  l'action  de  l'hypochlorite  do  souci 
sur  la  diacétobenzidine  en  solution  suljirique,  puis  saponilicatio 
au  moyen  de  HGl  conc;  elle  cristallise  dans  l'alcool  étendu  t* 
jolies  aiguilles  brun  clair,  F.  132-183°.  Si  Ton  admet  que  le  chlor 
entre  dans  les  deux  noyaux  on  pouvait  supposer,  à  cause  de  l 
différence  qu'il  montre  dans  ses  propriétés  avec  le  dérivé  dimt*i 
connu,  que  l'on  a  affaire  à  un  dérivé  diortho  et  que  Ton  doit,  pa 
conséquent,  pouvoir  préparer  cette  même  dichlorobenzidine  e 
partant  de  l'o.-nitrochlorobenzène.  L'auteur  a  constaté  en  elTe 
qu'en  réduisant  l'o.-nitrochlorobenzène  en  solution  alcoolique  ai 
moyen  du  zinc  en  poudre  en  présence  de  lessive  de  soude,  il  ?^ 
forme  d'abord  le  dérivé  azoïque,  puis  le  dérivé  hydrazoïque  (ju 
Ton  transpose  ensuite  en  le  faisant  bouillir  avec  HCl  concentré  f 
que  l'on  obtient  ainsi  le  chlorhydrate  de  la  dichlorohenzidin' 
décrite  dans  le  brevet.  Cette  dichlorobenzidine  est  donc  un  déri\< 

dioriho  de  la  formule  AzH«.C-H^Cl.C«H3.Cl.AzH*. 

Son  chorhydrate  est  facilement  soluble  dans  Talcool,  diflicil*^ 
mont  soluble  dans  l'eau,  insoluble  dans  le  benzène. 

Le  sel  double  de  platine  est  un  précipité  jaune,  le  sulfate  c^i^ 
tallise  dans  l'alcool  et  se  dissout  très  difficilement  dans  IVai 
chaude.  Le  nitrate  et  foxalate  se  comportent  de  la  même  manière 

Dérivé  dibenzoylé  C««H6Gl2,AzH.G0.C6Hs)«.  —  Il  cristallisa 
dans  le  xylène  en  aifçuilles  blanches,  fusibles  à  265**. 

L'auteur  a  préparé  la  matière  colorante  télrazoïque  qui  se  forin* 
en  copulant  le  dérivé  télrazoïque  de  la  dichlorobenzidine  avet 
l'acide  naphtionique.  Il  remarque  que  les  nuances  obtenues  avccr* 
colorant  ne  virent  pas  sous  l'influence  de  l'acide  acétique  élemlu, 


CHIMIE  ORGANIQUE.  179 

ce  qui  les  distingue  de  celles  que  Ton  obtient  avec  la  couleur 
correspondante  dérivée  de  la  benzidine  (rouge-congo);  les  matières 
ralorantes  dérivées  de  la  dichlorobenzidine  ne  se  fixent  bien  qu'en 
b*iQ  légèrement  acide,  Undis  que  comme  on  le  sait,  la  plupart  des 
railleurs  de  ben/.idines  se  fixent  en  bain  additionné  de  carl>otiate 

dfSOUde.  F.    REVERDIN. 


asoîques  dérivées  de  la  m.-toluidine  ;  S.  SA- 
BUOir  (Z>.  cb.  6\  t.  33,  p.  3479;  14.1.1901).  —  L'auteur  a 
pn^paré  qq  partant  de  la  diméthyl-m.-toluidine  quelques  matières 
''olorantes  qu'il  a  étudiées  et  qu'il  décrit. 

ÏÏimthyl'mMohndine'nzobenzène.  — Ce  dérivé  a  été  obtenu 
•V  introduisant  une  dissolution  refroidie  de  10  gr.  d'aniline  et  14,5 
•icdinéthyltoluidiDe,  avec  la  quantité  théorique  de  HCl,  dans  une 
HibuoD  alcaline  de  nitrite  de  soude  obtenue  en  dissolvant  7,4  de 
wtntede  soude  et  4  gr.  de  soude  caustique  dans  54  gr.  d'eau.  Le 
pn>duit  de  la  réaction  a  été  transformé,  pour  le  purifier,  en  chlor- 
hî'ifale.  puis  la  base  a  été  obtenue  en  chauffant  modérément  le 
«^rtiydrate  avec  de  la  lessive  de  soude.  Cette  base  fond  à  66**, 
^  se/  fJoublt'  de  platine  se  présente  sous  la  forme  d'une  poudre 
Wtm  foncé . 

Aride  dimétbyl'tn.'toMdine'azobenzène'Sulfonique.  —  Poudre 
ï'wir  brun,  fortement  hygroscopique  ;  son  5e/  de  Ba  est  en  petits 
fmtaax  bruns. 

Ifuuéibyl'in.'toluidine'azo-p.'toluène,  F.  121<*.  —  Il  cristallise 
'Iwb.ralcool  en  johes  aiguilles  brillantes,  rouge  clair;  son  cblor- 
^fdrate  cristallisé  dans  l'alcool,  fond  à  172*,  son  sel  double  de 
pktui"  est  un  précipité  amorphe,  rouge  foncé,  son  sulfate  cristallisé 
^  l'alcool  méthylique  fond  à  201^ 

Dimi^thyIamid(haz(hin,'toIuène.  —  Ce  composé  cristallise  dans 
i^iix^l  en  cristaux  rouge  brique,  soluWes  dans  l'éther,  le  benzène 
^"t'-vione,  F.  73-74**.  Son  sel  double  de  platine  est  une  poudre 
^^ftphe,  brune,  qui  se  décompose  vers  197**. 

hïm^thylm.'toluidine'azO'p.'pbénêtoL  —  Il  est  en  petits  cristaux 
*ïfwir,  K.  136-137**.  Son  sel  double  de  platine  se  présente  sous 
*»  forme  d'une  poudre  amorphe,  gris  bleu,  qui   se  décompose 

^^in^tbvl^m.'loluidine'azo-p.-anisoL — Ce  dérivé,  après  plusieurs 
"*<*3isatioQs  dans  l'alcool  bouillant,  est  en  jolis  cristaux  rouge 
ï-f-a,  insolubles  dans  l'eau,  solubles  dans  l'alcool,  l'éther,  laligroïne, 
'"^^tooe  et  le  benzène,  F.  185-136*».  Son  chlorhydrate,  solublo  dans 
^*taw-i  avec  une  coloration  rouge,  se  dépose  en  cristaux  bleus. 


1 


180  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

F.  164*.  Son  sulfate  cristallise  dansTalcool  méthyliqueen  aiguilitfli 
bleu  foncé,  F.  vers  198*  et  son  sel  double  de  platine  est  une  poudra 
amorphe,  gris  bleu  qui  se  décompose  vers  202<».    f.  reverdin. 

Dérivés  soufrés  des  aminés  aromatiques  ;  A.  EDINGER  (Z7. 
ch.  G. y  t.  33,  p.  3769;  14.1.1901).  —  La  récente  communication 
de  Gutbier  sur  la  thioquinoline  et  la  thiopyridine,  engage  Tauteuré 
faire  remarquer  qu'il  a  fait,  depuis  1  an  1/2,  des  recherches  ave»^ 
Arnold  sur  des  combinaisons  aromatiques  thiocétoniques  ;  la  for- 
mation du  thioquinanthrène  l'avait  déjà  engagé,  il  y  a  longtemps, 
à  étudier  l'action  du  soufi^  sur  la  quinoline.  11  a  trouvé  que  déjà 
en  vase  ouvert  et  à  une  température  de  180*  au  bain  d^huile,  il  se 
forme  le  thioquinanthrène,  F.  805*.  Des  recherches  analogue:^ 
avec  le  chlorure  de  soufre  et  les  dérivés  de  la  quinoline  ont  montré 
que  le  noyau  anthracénique  soufré 


ne  se  forme  que  lorsqu'un  véritable  noyau  benzénique  existe  dans 
une  combinaison  hétérocyclique.  Ceci  a  engagé  Tauteur  à  étudier 
aussi  l'action  du  chlorure  de  soufre  sur  l'acridine  et  ses  dérivés;  il 
a  obtenu  avec  Arnold,  une  mésothioacridine  en  grandes  aiguilles 
rouges,  F.  275*  qu'il  a  transformée  en  divers  dérivés  qu'il  énumère 
brièvement  et  sur  lesquels  il  reviendra  dans  un  prochain  mémoire. 

F.    REVERDfN. 

Sur  les  acides  quino-p  :  a-a-phényl-  et  quino-p  :  a-a-méthyl 
quinoléine  Y-carboniques  ;  C.  WILLGERODT  et  S.  JABLONSKI 

{D,  ch.  G.,  t.  33,  p.  2918-2918;  29-10.00).  —  En  condensant  la 
p.-aminoquinoléine,  la  benzaldéhyde  et  l'acide  pyruvique,  on  obtient 
l'acide  quino  p  :  a-a-phénylquinoléine  Y-carbonique 


CH\^ 

Az 

Az      . 

CHIMIE  ORGANIQUE.  181 

Poudre  cristalline  jaune,  f.  à  290**,  soluble  dans  les  alcalis  et  les 
«diles  concentrés.  Sels  de  Na,  K,  Ba,  Agr,  Cu 

Etber  métbylique;  f.  à  158**.  —  Etber  éthylique;  f.  à  146**;  son 
lodétbylate  fond  à  225**.  —  La  nitration  fournit  un  acide  orthonitré 
qm  fond  à  310**  et  dont  la  réduction  conduit  à  Tacide  aminé;  celui- 
n  ioùd  k  29^  et,  par  diazotation,  donne  un  oxyacide.  — La  méthode 
*ie  Sftndmeyer  appliquée  à  Tacide  aminé  conduit  encore  aux  acides  : 
n.Hilorê,  f.  à  28y*;  o.-bromé;  f.  à  283*  et  o.-iodé. 

L'oxjdatioii  manganique  de  l'acide  primitif  fournit  l'acide  ay-di- 
fartwflique  correspondant  qui  fond  n  248**;  sa  fusion  avec  la  soude 
*l«nela  quino-p  :  a-a-phénylquinoléine  fusible  à  183**  : 

L 1  i4i*.  —  Cette  quinoléine  se  nitre  en  ortho  et  le  corps  obtenu 
fjfldaiHl»:  réduit,  ce  dernier  fournit  Taminoquinoléine  correspon- 
•Ittie  qui  fond  à  222**  :  (C«8H<3Az3)«3PtCl«H«.  L'oxyquinoléine  qui 
?ti*iénve  par  diazotation  fond  à  168**. 

L'idde  quino-p  :  a-a-mélhylquinoléine  ^carbonique  s'obtient 
'ouûe  le  dérivé  phényle  mais  en  remplaçant  la  benzaldéhyde  par 
laptraldéhyde.  —  Sels  de  Na,  Cu,  chlorhydrate  : 

'>^*HM<)îA22>2ptCl6H2;      C»'*H»0Az2O2.PlC16H2;      Gï4H10O2Az22SO*H2. 

-La  quinoléine  correspondante  fond  à  88**  :  C*8H*oAz«PtCl«H«; 
-*:«^H««A2<.2CH3I,  f.  à  257**;  —  C«3H«0Az«.2G«ll5I,  f.  à  239°. 

Str  lei  acides  qoino-a  :  p.-a-phényl  et  qaino-a  :  p.-a-méthyl 
Itiaoléiiie  T-carboniqaes  ;  C.  WILLGERODT  et  Erwin  von 
HAIBER  (D.  ch.  G.,  t.  33,  p.  2928-2931  ;  29.10.00).  —  L'acide 


G02H 


*♦  hrme  en  traitant  la  a.-aminoquinoléine  par  la  benzaldéhyde 


182 


ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 


et  Tacide  pyruvique,  f.  à  353-355*.  —  Sels  de  Na,  AzH*,  Ag,  Gu  : 
B.AzOSH;  B.HGl;  B.2S0*H«;  B^PiCXm*,  —  Ether  métbyljque, 
f.  à  158«,  dont  Tiodométhylate  fond  à  262^  —  Ether  élbylique, 
f.  à  116<*.  —  Acide  o.-nitré^  f.  à  285<*.  —  Acide  o.-amiaé,  f.  à  302- 
303°.  —  Acide  o.-chloré,  f.  à  278°;  —  o. -brome,  f.  à  286-288^  — 
Acide  sulfoné;  se  décompose  vers  310".  —  oxyacidCy  f.  à  293**.  — 
Quinophénylquinoléine,  f.  à  129<»  C««H<«Az«PtCl«^H2;  son  dérive 
o.-nitré  f.  à  218°  et  le  dérivé  aminé  correspondant,  à  232".  Elle 
donne  de  même  un  dérivé  sulfoné  qui  se  décompose  vers  250*. 

L*acide  quino-a  :  p.-a-méthylquinoléine  y-carbonique  fond  à  809- 
310";  on  l'obtient  comme  le  précédent,  mais  en  partant  do  la 
paraldéhyde.  e.  e.  blaisk. 

Sur  la  fenchone;  H.  CZERNY  {D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  2287-2294; 

1.10.99). — La  fenchone  est  attaquée  par  le  brome  avec  moins 
de  facilité  que  le  camphre.  Ce  réactif,  à  100°,  en  tubes  scellés, 
fournit  la  monobromo-fenchone.  Celle-ci,  traitée  par  la  potasse 
alcoolique,  se  transforme  en  acide  fencholénique  ;  on  aurait  ; 


CH2. 


:n2- 


GH 

I 

C(CH3)2 

I 

CBr 


■CH-CH3 


-CO 


CH2- 


CH2- 


CH: 


CH2- 


CH 

I 
C(CH3p 


-CH-(^JI3 


OH 


-G  H 

I 
G(G!P)5 

I 
GH 


GH-GIP 


G02H 


GO 


L'auteur  en  conclut,  par  comparaison  avec  les  réactions  analogues 
fournies  par  le  dibromooamphre  et  le  dibromure  de  pulégone,  que 
toutes  les  cyclanones  du  groupe  du  camphre  qui  possèdent  un 
atome  de  brome  tertiaire  au  voisinage  du  carbonyle  sont  trans- 
formées par  les  alcalis  en  acides  non  saturés,  la  chaîne  s'ouvrant 
entre  le  carbonyle  et  le  carbone  qui  porte  Tatome  de  brome. 

Si  Ton  dissout  le  fenchone  dans  le  trichlorure  de  phosphore,  et 
si  Ton  ajoute  du  brome  à  la  solution,  on  obtient  vers  30-40°  un 
tribromofenchane  C'^H'^Br^.  Celui-ci,  réduit  par  le  zinc  et  l'acide 
acétique,  fournit  un  composé  C*^H**Br,  qui  possède  les  propriétés 
du  bromofenchène. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  18S 

Bromofeochone.  —  Liquide,  Eb,8=13M34«».  D,3  =  1,348; 
•^ -1.51013.  Dans  un  tube  de  1  dcm.,  a^=:  11^,6  à  droite.  Traitée 
l^rleiine  et  J'acide  acétique,  elle  donne  de  la  fenchone.  — Ac. 
(mbcdéaique.  Eb.,»  =  I5I-153*  0^2  —  1,008.  Par  dissolution  dans 
t  «il^  sujiuhque  concentré,  on  obtient  un  isomère  qui  est  neutre, 
-mulliie  en  feuillets  et  fond  à  77".  —  Tribromofencbane.  Se 
édifie  dans  l'air  liquide  en  une  masse  vitreuse.  —  Bromofen- 

•A-O*.  F.  1!5-116\  B.    E.    BLAISE. 

Ssr  racide  pinoliqne  ;  F.  TIEHANN  (D,  ch.  G.,  t.  33,  p.  2661- 
i^.  1.10.1900)  (Publié  par  M.  Kerschbaum).  —  L'auteur  donne 
»  t'ajacide  dérivé  de  l'acide  pinonique  le  nom  d'acide  pinolique 

ur^ennement  :  acide  antioxydihydrocampholénique).  Cet  acide 
M  ikilement  une  molécule  d'eau  et  donne  l'acide  pinocampholé- 
"{Qt  eila  pinodihydrocampholénolactone  identiiiues  respectivement 
«FKidea-campholénique  el  à  la  dihydrocampholénolactone.  C'est 

i*  tiû  passage  remarquable  de  la  série  pinonique  à  la  série  campho- 

nqv. 

LWide  pinonique  solide  donne  un  acide  pinolique  inactil;  au 
f:c(rajre,  la  réduction  de  l'acide  pinonique  liquide  conduit  à  un 
^"'àft  pinolique  actif.  L'auteur  donne  une  description  détaillée  du 
&>{»-  de  préparation  des  acides  pinoniques.  L*acide  liquide  bout 
«  i^ll<>*  sous  21  mm.  ;  il  dévie  de  +  15  à  +  19«  (7=  1  déc).  — 
LdcnV  pinolique  inactif  s'obtient  par  action  de  la  potasse  alcoo- 
^M^.  i  180-200*»  sur  l'acide  pinonique  solide;  éb,o  =  195-205% 
^  ^-  Sel  de  plomb  caractéristique.  —  Oxydé,  cet  acide  régénère 
i  acide  pinonique  et  ce  dernier  fournit  une  semicarbazone  fusible 

^^tide  pinolique  «c^//* s'obtient  de  même,  mais  à  partir  de  l'acide 
KVHbque  liquide  ;  F.  114-115*;  éb^  =  198-200*  ;  la  solution  alcoo- 
^  à  S80, 0  dévie  de  —  7*.  L'oxydation  régénère  l'acide  pinonique 
^Hii)d«  dont  la  semicarbazone  fond  à  206-207'». 

^  Vcm  distille  directement  le  produit  de  l'action  de  la  potasse 
<i<wij^ufi  s^lJ.  i* acide  pinonique  solide,  on  obtient  Vacide  pino- 
^piy>iémifae  C««H««0«,  par  perte  d'eau;  éb|3=130-141*; 
^'n- 0,9925;  71^=1,4670*;  cet  acide  est  inactif;  ses  produits 
loïîilatioii  sont  identiques  à  ceux  que  fournit  l'acide  a-campho- 
l^que.  L'acide  pinocampholénique  actif  obtenu  de  même,  mais 
'J«rtirde  l'acide  pinonique  liquide  bout  à  136-138"  sous  10  mm.  ; 
K~-  O.t^în;  n^  ^  1,47096  ;  a^  =— 27M5'.  Les  deux  acides  précé- 
'^1*,  traités  par  l'acide  iodiiydrique  à  l'ébullition  fournissent 


184 


ANALYSE.  DES  TRAVAUX  ETRANGEHS. 


la    pinodihydrocampbolènolactone     inactive;     ébia=  128-130"  ; 
D,«^  1,014;  i2,^  1,4640. 


(CH3)2C. 


GH3-CH- 


-CH- 

I 
CH2 

I 
-GO 


-CH2 


(CH3j2G. 


CH- 


02H 


CH3-GH. 


Acide  pioonique. 

(GH3)2(:. 


CH3-G: 


GH— 

I 

GH2       G02H 

I 

:GH 


GH2 

I 

— GHOH 

Acide  pinoliqoe. 

-GE12 


GH2 

I 
G021I 


Acide  piQOcampholénique. 

Il  est  à  remarquer  que  les  faits  précédents  s'accordent  mal  avec 
la  formule  pinonique  de  Bœyer  qui  explique  cependant  bien  les 
relations  entre  les  acides  pinonique  et  pinique.     e.  e.  blaise. 


Sur  le  phénylhexamôthylône  ;  N.  J.  KOURSANOF  iJouni.  Sor. 

pbys,  chim.  /?.,  t.  32,  p.  79,  2«  p.;  1900,  fasc.  5).  —  Faisant  réagir 

sur  le  benzène,  le  chlorure  d'hexaméthylène  en  présence  de  A1*C1*\ 

Fauteur  a  obtenu,  en  même  temps  que  d'autres  carbures,  le  pln*- 

nylhexaméthylène 

GH2  GH 

GH2^^^CH g/NgH 

GH2     GhIJgH 

GH 


GH2lJc 
CH2 


Eb.  130-132«   sous  30mm.,  et  239°  sous  745  mm.;  F.  -i-7% 
c^=  0,94446.  Far  les  oxydants  ce  corps  donne  de  Tac.  benzoïque. 


A.    CORVISY 


Sur  la  môthode  xanthogônique  de  préparation  des  carbures 
non  saturés  et  son  application  à  la  chimie  des  terpénes  ;  L.  A. 
TCHODGAEF (c/owriî.  Socphys,  chim,  /?.,  t.  32,  p.  79,  2*  p.;  1900. 
fasc.  r>j.  —  Cette  métnode  est  basée  sur  la  décomposition  qu'é- 
prouvent par  la  chaleur  les  éthers  (surtout  les  éthers  méthyliques' 
des  acides  xanthogéniques.  La  réaction  s'exprime  par  Téquation  : 

G-H»"»^  <0GS.SGH3  =  GH3SH  +  GSO  +  G«H2". 

Jusqu'ici  l'auteur  a  appliqué,  cette  méthode  à  la  préparation  du 
menthène  au  moyen  du  menthol,  du  limonène  au  moyen  du  dihy- 


CHIMIE  ORGANIQUE.  185 

■irDcârvéol  Pt  du  thuyène  au  moyen  de  l'alcool  thuylique.  La 
rrtctiofj  -e  fait  en  Tabsence  d'agents  énergiques  et  à  une  tempé- 
wun»  p^u  élevée  (160-190**);  d'après  les  résultats  obtenus,  il 
•^rtnble  qu'elle  ne  donne  pas  lieu  à  des  phénomènes  d'isomérisation; 
«le ê^l  <loDc  particulièrement  avantageuse  pour  la  préparation  et 
Pt^uile  des  terpénes.  a.  corvisy. 

Sot  le  thnyéae;  L.  A.  TCHOUGAEF  (Jourû.  Soc,  pbys.  chim. 
ilA.  32,  y.  :iriS;  liHiO,  fasc.  o).  —  L'alcool  thuylique  [préparé  par 
rwî.'^ion  »i'.*  la  thuyone  (»)„  =  + 77**,46]  dont  les  constantes  sont 

'^=0,l*iIO  et  ia)|^  ^^  -1-69*, 49,  a  été  soumis  à  la  réaction  xantho- 
?HL4piet*l  Iransformé  en  thuylxanthogénate  de  ha,  qui  traité  par 
*'io«W  de  méthyle  a  donné  l'éther  correspondant,  sous  forme 
«ThaJn  jaunâtre  incristallisable.  Cet  éther,  soumis  à  la  distillation 
3^e.  ?e  <léooinpose  en  donnant  un  terpène  C^^H'^,  Eb.  151*,r)- 
^.^^,'^  f/J* ^13 0,^275.  Ce  carbure  a  un  faible  p.  rot.  gauche; 
o»  =  l,4ô04i,  ce  qui  donne  pour  la  réfraction  moléc.  44,21  (au 
Irtm  de  43,5 i  que  donne  le  calcul  pour  un  carbure  bicyclique;. 
Lïuleur  propose  i)our  ce  nouveau  carbure  le  nom  de  thuyène;  le 
<Ȕ^ obtenu  par  Wallach  et  Semmler  (Eb.  172-175**)  au  moyen  de 
r«(UDe  correspondant  à  la  thuyone  serait  un  isotbuyène,  d'autant 
jusqu'il  parait  être  identique  à  celui  que  Wallach  a  préparé  avec 
ruûChyonamine.  —  Le  thuyène  s'oxyde  à  l'air;  avec  le  chlorure  de 
ûiir.>-yle,  û  n'a  pas  donné  de  combinaison  cristalline;  l'union  de 
^^r  ^'accompagne  de  la  séparation  de  HBr  et  produit  une  huile 
">«^  brun  incristalUsable,  soluble  en  rouge  foncé  dansTalcool; 
f**!!*?  réaction  peut  servir  à  reconnaître  le  thuyène.  Ce  terpène  est 
*•«  de>  moins  stables  et  de  ceux  dont  le  point  d'éb.  est  le  plus 
!•*•;  il  -*•  distingue  nettement  du  pinène  par  ses  propriétés.  — 
ï'*teun  travail  ultérieur  Tauteur  essaiera  d'établir  la  structure  du 

*^«le.  A.  CORVISY. 

>«r  le  campbène  du  bornéol;  L.  A.  TCHOUGAEF  [Journ,  Soc. 
Mn.  f-him.  /?.,  i.  32,  p.  360;  1900,  fasc.  5.  —  L'éther  méthylique 
•^l'âf-boniylxanthogénique  a  été  préparé  parla  méthode  ordi- 
>«»*:  c'est  un  corps  cristallisé,  F.  55*»,  (a)^  — —  37«»,84  (en  soi. 
'^*'l^  toluène).  Par  la  distillation  sèche  il  a  fourni  un  camphène 
*-*H**,  qui.  apn*9  distillation  sur  Na  et  cristallisation  dans  l'alcool 
^-•«t.  fond  à  103-104**;  ce  coips  est  très  volatil;  il  bout  à  149* 
»^745  œin.;  eu  sol.  dans  le  toluène  (a)^  =4-  ^3%77. —  Ce  nou- 
^^£  camphène  diffère  assez  du  camphène  connu  (F.  50*,  Eb.  100**) 


186  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

pour  qu'on  ne  puisse  le  considérer  comme  un  stéréo-isomère  de 
ce  dernier.  Comme  il  est  peu  probable  que  la  réaction  ait  donn^ 
lieu  à  une  isomérisation,  le  nouveau  camphône  doit  correspondra 
au  bornéol  tandis  que  le  camphène  (éb.  160*»)  paraît  correspondra 
à  Tisobornéol;  il  semble  donc  que  le  bornéol  et  risoboméol  m 
sont  pas  des  stéréo-isomères,  mais  qu'ils  possèdent  des  squelette^ 
de  carbone  différents;  des  recherches  non  encore  terminées  con- 
firment cette  opinion.  a.  corvisy. 

Sur  le  fenchène  de  Talcool  fenchylique  ;  L.  A.  TCHOUGAEF 

(Journ.  Soc,  pbys.  chim.  /?.,  t.  32,  p.  362;  1900,  fasc.  5).  — 
L'éther  méthylique  de  Tac.  fenchylxanthogéniqne  est  relativemenl 
stable  et  peut  être  distillé  dans  le  vide  presque  sans  décompo^ 
sition;  cependant  l'auteur  a  pu,  de  90  gr.  d'éther,  obtenir  24  gr, 
de  carbure  assez  pur.  Par  une  nouvelle  rectilication,  on  a  un 
un  liquide  bouillant  à   149-150*»  sous  760  mm.;   (/f  =  0,8622; 

77^=  1,46091  ;  (a)p  =  —  15°9;  la  réfraction  moléc.  calculée  d'après 
ces  données  a  presque  la  valeur  théorique  et  indique  un  terpène 
bicyclique.  Le  point  d'éb.  différant  notablement  de  celui  qui  est 
indiqué  pour  le  fenchène,  il  semble  que  le  corps  obtenu  est  un 
terpène  nouveau.  a.  corvisy. 

Sur  les  azines  de  la  menthone  ;  N.  H.  KIJNER  {Journ.  Soc, 
pbys.  tbirn.  /?.,  t.  32,  p.  363;  1900,  fasc.  5).  —  Par  action  de 
Phydrate  d'hydrazine  sur  la  menthone  gauche  on  obtient  deux 
azines  C*oH«8= Az-Az^C'^H*»,  —  En  chauffant  la  menthone  aveci 
avec  l'hydrate  d'hydrazine  à  100**  en  présence  de  BaO,  il  se  forme 
une  azine  fusible  à  82-84^  (a)j^  =  +  64»,89.  —  Par  action  de  l'hy- 
drate d'hydrazine  (50  0/0)  à  la  température  ordinaire,  on  a  une 
azine,  F.  50-51%  (ol\  =  —  96'',84.  —  Ces  deux  azines  cristallisent 
dans  les  alcools  méthylique  et  éthylique  en  longues  aiguille* 
incolores;  elles  ont  des  propriétés  chimiques  identiques;  elles  >e 
distinguent  de  la  menthanementhylhydrazone  par  leur  instabilité^ 
en  présence  des  acides.  Par  agitation  à  la  température  ordinaire, 
HCl  transforme  rapidement  ces  deux  azines  en  menthone  et 
sel  d'hydrazine;  AzO^H  de  dcns.  1,4  produit  la  même  hydrata- 
tion; la  menthanementhylhydrazone  donne  dans  ces  conditions 
un  produit  d'oxydation  C^^lPsAz'O.  —  Par  réduction  au  moyen 
de  l'amalgame  d'Al  de  Tazine  gauche  en  sol.  alcoolique,  on  oblie»* 
un  mélange  de  menthylamines  droite  et  gauche.  —  Dans  la 
réduction  de  l'azine  droite  au  moyen  de  Na  et  de  Talcool,  on  a 


CHLMIE  ORGANIQUE.  187 

>6tco!i  une  azine  avec  le  point  de  fusion  de  Tazine  gauche,  et  on 
I  cwsuté  la  formation  d*un  mélange  de  menthylamines.  — 
El  'iiaaihmt  Tazine  gauche  avec  Tiodure  de  méthyle,  on  obtient 
ua  produit  d'addition  cristallisé,  non  encore  étudié.  —  Outre  les 
ma^  cristallisées,  il  se  forme,  dans  Taction  de  Thydrate  d'hydra- 
t:ic  SOT  lamenthone,  un  hquide  huileux,  Eb.  195-197**  sous  19  mm., 
lâtalyse  indique  la  composition  C*<>H*8=Az-Az-G*<*H*8;  par  le 
w^H,  ce  liquide  cristallise  en  partie,  et  les  cristaux  ont  le  point 
ti**fasjon  de  l'azine  droite.  —  Les  recherches  sont  continuées. 

A.    GORVISY. 


du  percblomre  de  phosphore  sur  le  produit  d'oxy- 
^<tioB  de  la  menthanementhylhydrazone  ;  N.  H.  KUNER 
i*»afa.  Soc,  pbys,  chim.  /?.,  t.  32,  p.  364;  1900,  fac.  5).  — Laréac- 
'^  i«tneC«<>H5».Vz*0  et  PCI»  chauffés  au  B.-M.,  commence  sans 
•i  jj^panent  de  gaz,  au  bout  de  quelque  temps,  il  se  dégage  HC^ 
i^^^>t^itde  la  réaction  contient  un  peu  de  menthène  G'^H*®, 
•Wi>  li  majeure  partie  consiste  en  chlorure  de  menthyleC*<>H*^Gl. 
''  -'hlonire  distille  sous  la  pression  ordinaire  de  209-215**;  il  y  a 
••^'^iJOHiiion  partielle  (séparation  de  HGl).  La  portion  209-212^ 
*^-i  0,9434  et  (ft)^'^  —  24%20;  la  fraction  supérieure  a  un  p. 
^<  ou  |>eu  plus  grand.  a.  corvisy. 

hilèther  méthyliqne  de  la  lutéoline;  E.  VONGERICHTEN 

^  '•A'^'.,  t.  33,  p.  2384-2342;  1.10.99).  —  L'auteur  a  trouvé 
*»  le  persil  un  nouveau  glucoside  qui  n'a  pu  être  isolé  à  Tétat 
\''*  mais  qui,  par  hydrolyse,  fournit  l'éther  méthylique  de  la 


^  ynwpement  méthyle  est  fixé  au  résidu  protocatéchique,  car 
•"'oo  des  al(^is  ne  fournit  que  de  la  phloroglucine;  en  outre, 
•*-*ji«Hkin  alcoolique  est  colorée  en  brun  noir  par  FeGP,  tandis 
'■*•  U  coloration  serait  verte  si  les  deux  oxhydriles  pyrocaté- 
'**1^***  étaient  libres.  La  méthyllutéoline  est  dépourvue  de  pro- 
^■^^^  tmcloriales.  Enfin,  si  l'on  traite  le  méthyllutéoline  par  les 
'"^S  ja  obtient  <  outre  la  phloroglucine)  de  l'acéto-isovanillone 
'^-0.i>HîiOCH3j/OH)i.4.3,  ce  qui  détermine  la  position  du 
*^^  a»!ihyle  dans  le  résidu  pyrocatéchique. 


IHi  ANALYSE   DES   TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

L'auteur  menlionnc  que  l'apiine  cristallise  avec  1  mol.  d'eau  <| 
disparaît  à  llÈO°  et  sa  formule  devient  dès  lors  C»'H'<Ct  -f  IW 
Le  nouveau  glucoside  serait  une  raélhoxyapiine  G**H3*0** . H*0. 

La  méllioxyapiine  s'estraîl  de  préférence  de  la  partie  licrbac 
dupersildessetnences  fournissent  généralement  de  l'apiine  presqi 
pure).  L'apiine  brute  extraite  de  celle  partie  est  liydrolysée  p 
iOO  p.  d'acide  chlorhydrique  (D=::l,Oi)  pendant  trois  heure!^ 
l'apigénine  brute  ainsi  obtenue  est  épuisée  par  l'alcool.  La  sohilii 
alcoolique  laisse  déposer  la  inéllijllutéoline,  F.  250°  ;  soluhlf^  dai 
SO*H»  avec  légère  fluorescence  verte  ;  soluble  dans  les  alcal 
caustiques  ou  carbonates  ainsi  que  dans  l'ammoniaque.  FeCI^  colo 
ta  solution  aqueuse  en  brun  noir.  —  Dériva  Iriacétylè,  F.  l'J.' 
■ —  Dérivé  trihenzoylé,  F.  235'.  * —  La  mélhylalion  fournit  ui 
triittélhyllaléoUtie.  Sa  solution  est  colorée  en  Jaune  par  le  mélh yla' 
de  sodium  ;  son  dérivé  acélylé  fond  à  174"  et  fournit  une  solutic 
alcoolique  douée  d'une  fluorescence  bleue.  —  La  méthyllutéolii 
traitée  par  HI  bouillant  (D  =  l,96i  lournit  la  lulroliae,  fusib' 
à  Sàe-SSU",  dont  la  sol.  aie,  est  colorée  en  vert  par  FeOl^  et  doi 
les  solutions  alcalines  se  colorent  en  pourpre  par  action  de  HgNi 
—  Le  dérivé  létrs-a,étylé  fond  à  saO-ai^â-  ise  ramollit  a  212*)  et  : 
dérivé  télrahi^moylé  qui  fond  d'abord  à  130-140"  se  solidifie  cnsuil 
pour  fondre  de  nouveau  à  200°. 

h'Bcéloisovaiiillone  crîst.  en  feuillets  et  fond  à  94-95". 

E.    E.    BLAlSE. 

Sur  l'apiine;  E.  TÛNGERICHTEN  [D.  ch.  G.,  t.  33.  p.  â!«)4-lKl 
29.iO.001.  —  La  mélhjlation  de  l'apiine  fournit  presque  excliip" 
vement  un  étlier  uionométhylique  C^H^^O^.âH'O,  qui  crislalli^f 
en  aieuilles  fusibles  entre  1^5-200".  Ce  corps  se  gélatinise  rapidu 
ment  dans  ses  solutions;  à  120°.  il  perd  ses  2  mol.  d'eau.  Si  \'<> 
chauffe  l'apiine  avec  un  excès  de  potasse  et  d'iodure  de  mélb;lt 
pendant  8  beures,  on  obtient  en  outre  une  petite  quantité  d*ii 
glucoside  de  l'élher  dimélbylique  de  l'apigénine 


i:6H"()i-<)-C6Hi(OCiP)<f    \cn-( 
\co/ 


corpd  cristallise  en  aiguilles  f.  8  255";  hydrolyse  par  l'acn'' 
orhydrique,  il  donne  la  dimétliylapigénine  (?J  qui  crislaliist'  e' 
uilles,  fond  à  264°  et  donne  un  dérivé  acétylé  fondant  à  SOi*. 
j'hydrolyse  de  l'étber  monoéthylique  de  l'apiine  donne  dem^"" 
her  monoiiiétliyiique  de  l'apigénine;  aiguilles  fusibles  àï^' 


} 


CHIMIE  ORGANIQUE.  18» 

fiT'iiur  la  [K)tasse  à  30  0/0  bouillante  dédouble  en  acide  anisique 
iî*rt^Ui'ine  et  une  huile  incolore  (p.  acétylanisol?). 
•>>résullats  concordent  avec  la  formule  suivante  de  l'apiine; 

•i  Mil  (fautre  part  que  Tapigénine  constitue  la  1.3i'  trioxyflavone. 


'cH 

OH         00  K.   E.  nLAISK. 

Sir  U  pilocarpine  ;A.  PINNERetE.  KOHLHAHMER  (/>.  ch.  G., 
*  31  p.  2^7-2363  ;  1 .  10. 1900).  —  L'oxydation  permanganique  de 
'■i  (axarptue  élimine  tout  l'azote  de  cette  base  sous  forme  d'ammo- 
"•^«•el  «le  méthylamine  et  fournit  un  acide  C®H**0®,  bibasique, 
*%>^  i«  sels  perdent  à  chaud  une  mol.  d'eau  et  correspondent  alors 
J  aa  v'yie  bibasique  C*H**0.  L'acide  C®H**0^  est  l'acide  pulvique. 

L'on  oxygénée  réagit  sur  la  pilocarpine  comme  le  permanganate. 

Lé  mélange  sulfochromique  ne  réagit  qu'à  la  température  du 
ti  5L  H  fournit  l'acide  pilocarpéique  G^H'^Az^O^. 

I»*»prvs  les  auteurs  l'acide  pulvique  serait  identique  à  l'acide 
'rH»0*  «le  Jowet  {Proc.  cL  Soc,  t.  16,  p.  124)  et  à  Tacide  pyri- 
'l'T.  lUrtrouique  de  Hardy  et  Calmels.  L'acide  pulvique  donne  un 
-^'^  «V  poUssium  déliquescent  C»H»«0«K*  (C^H^oQ^K*  à  100»)  ;  — 
. «H«^)«.V«,  C»H««(J«Ba  (perd  1/2  H*0  à  180°)  ;  —  Cm^^O^(Cm^)*] 
•-.■^-tAI-lSS*;  éb^55^293^— L'ac.  pilocarpéique  G»  *  H««Az«05.H*0 
'*J  rommeux,  f .  à  <  100»;  —  C»«H»*05Az«Ba.       e.   e.  blaise. 

kr  U  pilocarpine;  H.  A.  D.  JOWETT  (D.  ch.   G.,  t.  33, 

f  S«-y2;  29.10.00).  —  L'auteur  maintient  sa  formule  G'^H'^O 
i*>w  l'acide  qui  résulte  de  l'oxydation  manganique  de  la  pilocar- 
->r  adde  pulvique  de  Finner  et  Kohlhammer).        e.  e.  blaise. 

Arigintf  et  rapporte  des  gincosidee  du  strophantus  ;  F.  FEIST 
b.  cL  /;..  l.  33,  p.  2063-2069;  23.7.99).  —  D'après  l'auteur,  les 
«ea^eiKes  de  strophantus  du  commerce  sont  constituées  par  des 
wia&ce^  de  semences  d'origines  très  diverses.  D'autre  part,  outre 
-'•jubwie  du  Str,  glaber,  les  semences  renferment  deux  glucosides 
^iffinnUau  point  <le  vue  chimique  et  physiologique.  La  strophan- 
'-^  <ie  Fraser-Fetst  qui  existe  dans  les  semences  vertes  du  str. 
^^oû/t  et  qu'on  n'a  pas  encore  trouvée  dans  les  semences  des 
Tiriéléâ,  répond  à  la  formule  C*0H««O«».  Quant  à  la  stro- 


190  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGEHS. 

phantine  d*Arnaud-Rohn-KuIiscb,  qui  existe  dans  de  nombreu: 
variétés  de  «Irophantus,  elle  diffère  de  la  précédente  par  Ir 
molécules  d*eau  en  moins  et  l'auteur  la  désigne  sous  le  nom 
pseudo  (^)  strophantine.  Les  deux  glucosides  renferment 
méthoxyle,  mais  celui-ci  reste  dans  Thydrate  de  carbone  que  foi 
nit  rhydrolyse  de  la  strophantine  landis  que,  par  hydrolyse  de 
iJ/-strophantine,  il  se  retrouve  dans  la  ^-strophantidine.  Les  de 
glucosides  se  distinguent  en  outre  par  leurs  points  de  fusion.  Un 
pouvoirs  rotatoires  et  les  réactions  colorées  qu'ils  fournissent  av 
l'acide  sulfunque  conc.  Enfin,  Thydrolyse  delà  strophantine  sVfT 
tue  beaucoup  plus  facilement  (HCl  à  0,5  0/0  et  à  70*)  que  celle 
là  pseudostrophantine  (HCl  à  2,4  0/0  et  100^). 

Au  point  de  vue  physiologique,  la  ^-strophantine,  en  injeclio 
sous  cutanées,  est  deux  fois  plus  active  que  la  strophantine. 

£.    E.    BLAISE. 

Strophantine  et  strophantidine  ;  F.  FEIST  (D.  ch,  (;.,  t.  i 

p.  2069-2090;  ïi3.7.99).  —  Remarque.  Il  s'agit  ici  de  la  strophai 
tine  Fraser-Feist  du  str.  Kombe. 

La  strophantine  anhydre  a  pour  formule  C^'>H^«0**.  Hydrolyst^ 
elle  fournil  de  la  strophantidine  et  un  hydrate  de  carbone 

[pour  l'hydrate  de  carbone  C*^H**0*^,  voir  le  mémoire  suivani 
La  strophantine  cristallise  avec  3  mol.  d'eau  et  peut  (railleii 
fournir  divers  hydrates;  on  ne  peut  la  dessécher  complèlenie 
sans  décomposition,  F.  170°  (desséchée).  a^=^-[-l 0*^12  (soi.  a 
à  5.432  0/0). 

Elle  fournit  avec  Tacide  sulfurique  concentré  une  coloration  ve 
émeraudc  et  réduit  la  liqueur  de  FehUng,  même  à  froid.  Hydr< 
lysée  à  70°  au  moyen  de  l'acide  chlorhydrique  à  0.5  0  0»  el 
fournit  la  strophanlicline  hydratée  C«'IP**0"î.2,5H«0.  Celle-ci  crii 
tallise  en  prismes  monochniques  dans  l'alcool  méthylique;  el  f 
peut  être  desséchée  complètement.  Klle  fond  à  169-170*,  se  solidit 
ensuite,  puis  fond  de  nouveau  à  232°.  Œj^^-]- 45.45  (0,5043  * 
substance  pour  50  ce.  alcool  méthyli(iue).  Par  cristallisations  ré|H 
téesdans  l'alcool  méthylique,  on  obtient  le  corps  C*'H***Oî.CH'H) 
fusible  à  229,5-230°,  qui  s'effleurit  à  l'air  et  qui,  séché  à  100%  per 
CH^OH  ;  le  produit  ainsi  obtenu  fond  à  235°.  La  strophantidine  réfi^' 
sur  le  chlorure  bt*nzènesulfonique  et  le  dérivé  obtenu  lond  à  i^'^ 
Par  ébullilion  de  la  strophantidine  avec  l'eau  de  baryte,  o 
obtient  le  se  d'un  acide  bibasique,racide  strophanlidique  0*'H**(^' 


CHIMIE  ORGANÏQUB.  191 

'«C*»H*K)*;  en  acidifiant  la  liqueur,  puis  la  portant  à  Tébullition, 
on  transforme  cei  acide  en  lactone  sti'ophantidique 

C27H3807  4-1/2  H20; 

rdle-ci  fond  à  243°  et  se  dissout  dans  Tacide  sulfurique  qu'elle 
r:>t';reen  rouge  passant  au  vert.  L'ébullition  prolongée  de  la  lac- 

tooe  avec  les  alcalis  fournit  Tanhydrolactone  G*'^H3*0'^-|- V«H^O> 
qui  est  amorphe  et  se  décompose  vers  345*'  (desséchée). 

La^tropliantidine  réduit  MnOK  en  liqueur  alcaline  :  on  obtient 
"i«5i  l'acide  strophantique  C^'^HssO»,  fusible  à  260%8.  Cet  acide 
f'/inituo  monohydrate  fusible  à  lOO**,?  et  ses  sels  correspondent 
MJik\-(irateC«"H*«O«*-Ag«G«'ïH*00**-f  H«0  (séché  dans  le  vide) 

E.    E.    BIAISE. 


Sir  le  sucre  formé  dans  Thydrolyse  de  la  strophantine  ;  F. 
Tmt,D,  rL.  G.,  t.  33,  p.  2091-2097;  23.7.99).  —  L'hydrolyse 
i&ûa^  un  compoM*  C'^H**0*^  non  réducteur,  non  fermentescible, 
'''5?  comLinanl  pas  à  la  phénylhydrazine  et  fusible  à  207*».  Distillé 
«prince  d'aci<ie  sulfurique,  il  fournit  un  méthylfurfurol  el  de 
lârvlf-Ji^^ulique;  oxydé  (AzO^H),  il  donne  de  l'acide  oxalique.  On 
•TTâa  : 

(:uH3*Oio  +  2  H20  =  CH30H  +  ÇfiW^'^O^  -f  C«H"05. 

Lbeich>*.>  ^rail  du  mannose  (?)  et  le  sucre  C^H'^O^  un  méthylpen- 
'•i*.rhtnuio='e'  (?). 

L'auteur  donne  en  conséquence  au  sucre  générateur  le  nom  de 
^*^lstrophantobioside.  e.  e.  biaise. 

fcr  quelques  ammoniums;  H.  DECKER  (D.  cb.  G.,  t.  33, 

^2f7S-K74;  1.10.99).  — Formule  de  la  cotavnine.  Le  caractère 

ï'rtf'.wleinent  basique  de  la  cotarnine  ainsi  que  sa  conductibilité 

'*î<^f|ue  ne  concordent  pas  avec  la  formule  aldéhydique  de  ce 

''fj<^,  inaU  s'expliquent  mieux  dans  l'hypothèse  de  la  formule 

i'A^jliquf 

CH2 

CHM)      CHOH 
C**iie<i  àerail  d'ailleurs  susceptible  de  se  transformer  par  hydra- 


192  ANALYSE  DES  TIUVAUX   ETRANGERS, 

tmion,  puis  déshydratation   en  ud   hydrate  d 
lenaire 

CH3  CRI 


Sur  qaelqafls  ammoDiama  ;  B.  DECKER  \D.  ch.  G.,i.  3! 
p.  227Ô-2S77;  1.10.99).  — A7/ra/iOii  des  sels  de  qiiiuolejMcojlm 
motiiiiin.  Les  iodures  alcooliques  ne  réagissant  pas  sur  les  o.-nitrt 
quinoléines,  l'auteur  a  cherché  à  nilrer  les  sels  de  quinoleylalcoyl 
ammonium.  En  Irailant  le  nitrate  d'é(hyh|iiinoléyIaminonium  ps 
le  mélange  sulfonitrique,  précipitant  par  im  idcali,  puis  oxydm 
parle  ferricyanure  de  potassium  les  bases  mises  en  liberté,  il 
obtenu  rana-nitro-élhylquinolone 

CH=C(Az02)-C-CH^=CH 
I  II  I     . 

(IH^CH C-A!;(,Cî|l'')t;0 

fusible  H  135".  Dans  les  eaus-nières,  on  trouve  tm  corps  à  poir 
de  fusion  moins  û-levé  qui  constitue  peut  être  l'isomère  orlho. 


ne  inactive;  A.  PICTET  et  A.  RQTSCHT  <.D.  cb 

53-2355;  i.lO.yai.  —  Lorsqu'on  diauITe  le  chlor 
ures)  ou  le  sulfate  {43  heures  >  de  uiooUne  en  solulioi 
ÎIO",  ces  sels  deviennent  ioaclil's.  La  base  inai'tiv 
ime  ta  base  active  t  ;  D*''^  =  1  ,OiU'.l.  —  Diiodhvdraie 
icrale,  F.  218'  (déc).  —  Chhrophlinale,  se  àén 
liiodométhylate,  f.  à  220°.  e.  c.  blaiss. 

;tion  de  la  nicotyrine  en  nicotine  inactive  ;  A 
G.,  L  33,  p.  2355-56  ;  l.i0.9'Ji.  —  Si  l'on  traite  il 
ne  par  le  brome,  en  solution  ucéticpie,  on  obtient ur 
lit  par  t'étain  et  l'acide  chlorhydrique,  fournit  mit 
ent  identique  à  la  nicotine  inactive. 

K.    E.    BLAISS. 


CHÛilIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  103 


CHMIE  GÉNÉRALE  ET  ilNÉRALE 


Sir  le  spectre  des  gaz  les  plas  volatils  de  Tair  atmosphô- 
r^M  qui  ne  sont  pas  condensés  à  la  température  de  l'hydro- 
|«M  liquide;  6.  D.  LIVEING  et  James  DEWAR  {Cbem.  News, 
><  B,  p.  1  et  13;  i.i90i).  —  Dans  cette  notice  préliminaire,  les 
vAan  donnent  la  description  complète  des  raies  du  spectre  des 
fu  ki  plus  volatils  de  l'atmosphère  ;  un  grand  nombre  de  ces 
nittippartiennent  à  l'hélium  et  au  néon.  a.  hébert. 

tirltpréparationdn  phosphore  exempt  d'arsenic  ;  E.  NOËL- 
niS  et  W.  FEUERSTEIH  (D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  2684-2685; 
t  lû.i90U).  »*  Le  phosphore  commercial  contenant  toujours  de 

sttQic,  les  auteurs  proposent  une  méthode  de  purification  facile 
t  t^tquer  dans  uo  laboratoire.  Elle  consiste  à  distiller  le  phos- 
(tare  dans  un  courant  de  vapeur  d'eau  et  à  renouveler  celte 
^^^nuoQ  une  seconde  fois. 

^  ua  flacon  de  3  à  4  litres,  on  place  100  gr.  de  phosphore 
(*ucHl  demi  litre  d'eau. 

L'ippareil  est  traversé  par  un  courant  d'acide  carbonique  ;  on 
ifljecte  U  vapeur  d'une  chaudière  et  le  produit  de  la  dislillation, 
^'«faBé  est  reçu  sous  une  couche  d'eau. 

D  &ol  environ  8  heures  pour  distiller  50  gr.  de  phosphore. 

l^pbosphore  de  seconde  distillation,  oxydé  par  l'acide  nitrique, 
•"êvète  pas  traces  d'arsenic. 

S.  iprès  ravoir  transformé  en  phosphore  rouge,  on  le  traite  par 
■*  ttlrtte  d'ammoniaque,  selon  le  procédé  de  Fittica,  on  n'y  trouve 
f^ davantage  d'arsenic.  h.  copaux. 

^■Uocfioores  de  potassium  et  de  sodium.  Sur  une  couleur 
^i«0(  particulière  produite  quand  ces  sels  sont  chauffés  ; 
'  B.  SUES  \Cbem.  News,  t.  83,  p.  61  ;  2.1901).  —  L'auteur  a 
''^mqsUs^,  est  chauffant  des  sulfocyanures  de  potassium  et  de  sodium 
î***.  qu*il  se  développait  une  belle  couleur  bleue  finissant  par  de- 
^'^  presque  noire,  disparaissant  à  froid  et  reparaissant  par  la 
^***w.  Celle  coloration  est  due  à  la  présence  du  soufre  dans  ces 

■^'  A.     HÉBERT. 

••t.  ami,,  s*  sin.,  t.  xxvi,  1901.  — Trav.  étrang.  13 


IM  ANALY8E  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

L'or  employé  par  les  anciens  Égyptiens  ;  J.  H.  GLADSTOH 

[Chein,  News.  t.  83,  p.  13  ;  1.1901).  —  L'auleur  a  analysé  dive 
échantillons  d*or  provenant  d*antiquités  égyptiennes  ot  compai 
leur  composition  à  celle  assignée  par  M.  Berthelot  auxéchantiiloi 
dont  il  a  communiqué  l'analyse  à  V Académie  des  Sciences  (t.  13i 
p.  461).  Les  résultats  obtenus  par  M.  Gladstone  sont  les  suivante 


■018. 


Zct 

Nersekha  — 
Qa 

Adu  U 

Amenhotep  H 


OTRASTIB. 


01. 


I 

» 
» 

M 
WUI 


79.7 
84. i 
H4.0 
77.9 
81.7 
81.1 
83.5 


AICESIT. 


13.  i 

14.3 
13.0 
18.0 
16.1 
11.4 
11.7 


6.9 
1.5 
3.0 
4.1 
«.« 
7.5 
i.S 


A.    HKBBRT. 


L*effet  de  petites  quantités  d*arsenic  snr  le  caivre  ;  Emet 
A.  LEWIS  {Cbetn.  News,  t.  83,  p.  3  ;  1.1901).  —  On  a  préparé  d 
cuivre  à  diverses  teneurs  d'arsenic  et,  après  laminage,  on  en  a  d^ 
lermiaé  les  propriétés.  On  a  trouvé  les  résultats  suivants  : 


NUMERO». 


1 

i 

3 

4 

5 

6 

Cuivre 


AltENIL 

ABSRHIC 

ajouté 

retrou 1 6 

p.  100 

p  100 

i 

1.80 

112 

1..37 

1 

0.91 

3/4 

0.75 

1/i 

0.53 

14 

0.44 

M 

» 

LAMINAbC. 


Bien  lamioé. 
Très  bien  lam. 

Id. 
Bieo  IsmiDé. 

Id. 

Id. 


coBrriaiirr 
de 

ruplare 
en  loune* 
per  ponce 

cerrù. 


d'élMttcitè 
en 

tonne» 
par  ponce 

carré. 


17.83 
18.83 
18.02 
18.31 
18.38 
16.9i 
13.4 


11.59 
10.00 

y.o« 

8.91 

9.5i 

10.25 

7.00 


ALLoaca- 

■CVT 

p.  lOO. 


20 
« 

)l 
«.S 

«7.1 


A.    HKBEHT. 


Sur  la  constitution  des  sels  d*uranyle  ;  H.  LET  (D.  ch.  (à 

t.  33.  p.  !£6r)8-26«l;  1.10.1900).  —  Kohlschùtler  a  réceinmaj 
proposé  de  considérer  les  sels  d'uranyle  comme  des  produits  4 
coiidon>a  ion  de  Tacide  uranique  avec  d'autres  acides,  produi 


j 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  19 


i» 


fiiseepiMes  d'éprouver  une  hydrolyse  complète,  selon  la  formule 

ttuvsDle  : 

UI-02X2  +  2  H^O  =  Ur02(OHj2  +  2  XH . 

ijHie  hypothèse  ne  s'accorde  pas  avec  les  valeurs  de  la  conduc- 
utililif  électrique  du  nitrate  d'urane,  déterminées  antérieurement 
jmr  l'anteiir. 

Ik  nouvelles  mesures,  eiTectuées  à  diverses  concentrations,  con- 
tnatni  les  précédentes  ;  elles  montrent  que  la  conductibilité  suit 
un  cours  normal  et  «{u'il  existe  une  faible  proportion  d'ions  libres 
«useto  de  la  liqueur. 

Le*  sels  d'urane  à  acides  énergiques  sont  donc  faiblement  hydro- 
l>*«  a  température  ordinaire  et  le  radical  UrO*  y  joue  le  môme 
rCVr  qu'un  atome  métallique  Be  ou  Al.  h.  copaux. 

Ditaéthode  simplifiée  pour  l'analyse  spectrographique  des 
aaémx;  Walter  Noël  HARTLET  tt  Hugh  RAMAGE  (CJiew, 
^oc.fin,  p.  61  ;  4.1901).  —  Les  auteurs  appliquent  cette  méthode 
«n  nuDèraux  siliceux,  aux  minéraux  métalliques  et  aux  produits 
»KtaUurgiques.  Les  silicates  réfractaires  en  poudre  fine  sont 
'^wnii|M»és  à  chaud  par  l'acide  sulfurique  concentré  et  le  fluorure 
limaonium  ;  après  décomposition  complète,  les  sulfates  peu 
i^ttUfs  sont  séparés  par  Rltration  sur  des  filtres  sans  cendres  qui 
««m  bmlés  dans  une  flamme  oxhydrique,  le  spectre  étant  photogra- 
f^de  la  manière  ordinaire.  Lies  hydrates  des  métaux  lourds  sont 
pncipités  par  l'ammoniaque  et  brûlés  de  la  même  façon.  Les 
^^c^  en  solution  aqueuse  sont  précipités  généralement  à  l'état  de 
"<ik>roplatinates  et  brûlés  également. 

W  auteurs  donnent  le  tableau  de  Fanalyse  spectographique  du 
■<<«l  brut  avec  lec|uel  sont  chargés  les  convertisseurs  à  Middles- 
^^  ti  un  autre  tableau  renfennant  24  exemples  d'analyse 
't'^raphique  den  minéraux  réfractaires.  a.  hebert. 

ht  tmèUoration  pour  la  consenratioii  de  la  sonde  normale  ; 
Uvi&DOWZARD  (Cbem.  News,  1. 13,  p.  18  ;  2.1901).  —  L'auteur 
'^^Qvnf  la  solution  sous  une  couche  d'huile  minérale  dans  un 
^Acna  laanî  a'un  dispositif  spécial  permettant  d'en  faire  écouler  la 
^^^AiWk  sans  lui  faire  subir  le  contact  de  l'air.         a.  hébeht. 

hrltéoeage  da  manganèse  à  rètat  de  pyrophosphate  ;  W. 
•WTBK/?.  eb..G.,  t.  33,  p.  1019;  81.8.1900).—  La  sol.  neutre 
^  tel  de  manganèse  est  additionnée  d'un  grand  excès  de  AzH^CI 


196  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANÔSRS. 

(4-10  mol.),  portée  à  rébuilition  et  additionnée  d*un  excès  dt 
PO*Na*H.  On  ajoute  ensuite  de  Tammoniaque  et  l'on  continue  « 
chauiïer  jusqu'à  ce  que  le  ppté  de  phosphate  ammoniaco-manga- 
neux  prenne  un  aspect  cristallin.  Ce  ppté  est  recueilli,  lavé  à  Teai 
froide  légèrement  ammoniacale,  finalement  calciné  et  pesé  à  Téta 
de  pyrophosphate  manganeux  P'O'^Mn*.  l.  bourgeois. 

Sur  la  division  de  Tazote  dans  les  engrais  chimiques  com< 
posés;  J.  OSTERSETZER  (Chem.  News,  t.  83,  p.  3;  1.1901).  - 
Uauteur  rappelle  qu'il  a  montré  en  1884,  la  solubilité  de  i'azoti 
organique  par  action  de  l'acide  sulfurique.  Un  pareil  mélange  pour 
rait  être  employé  à  la  préparation  des  superphosphates. 

\.    HÉBERT. 


CHlilE  ORGANIQUE 


Action  de  ralcool  allylique  sur  le  chloroplatinite  de  potas* 
sium;  Einar  BIILH ANN  (D.  ch.  G.,  t.  33.  p.  2196-2201  ;  28.7.1900i 
—  Le  chloroplatinite  de  potassium,  dissous  dans  l'eau  et  additiono 
d'alcool  allylique  en  excès,  se  combine  en  quelques  minutes.  L 
réaction  s'effectue  vraisemblablement  de  la  manière  suivante  : 

G3H50H  +  PtCl*Ka  =  Cl(C3H*0H)PtCI=ClK  +  KCl. 

Le  sel  ainsi  formé  n'a  pu  être  isolé  en  nature,  pas  plus  que  ^ 
correspondants  avec  les  métaux  ordinaires. 

Par  contre,  l'addition  de  chlorure  de  platosammonium  donii 
naissance  à  un  précipité  de  cristaux  très  caractérisés,  dont  la  com 
position  répond  à  la  formule  : 

/(AzH3)(AzH3)Cl-Cl.Pt(C3H50H)(;i 
\(  A2H3)(  A2H3)Cl = Cl .  Pt(C3H»0H  )Cl 

Ce  corps  est  assez  soluble  dans  l'eau  et  peut  être  recristallisé  iv 
sein  de  l'acide  ehlorhydrique  faible,  avec  transformation  partiell 
en  sel  de  Magnus. 

Il  se  décompose  dans  l'eau  bouillante  en  abandonnant,  à  YéU 
métallique,  la  moitié  du  platine  qu'il  contient. 

Far  traitement  à  l'eau  ammoniacale,  puis  sursaturation  pu 
Tacide  ehlorhydrique  et  addition  de  chloroplatinite  de  potassium,  i 


CUIMIB  ORGANIQUE.  197 

donne  ea  même  temps  du  sel  de  Magnus  el  un  sel  rouge  sombre 
lOMonu. 

O  composé  renferme  un  atome  de  carbone  asymétrique,  mais 
^koo  tnstabitilé  rend  peu  probable  Texistence  d'isomères.  En  fait, 
k»  essais  tentés  sur  les  combinaisons  analogues  du  mercure,  en 
Tne  de  la  séparation  par  les  tartrates,  n'ont  donné  aucun  résultat. 

Les  travaux  de  diiïérents  auteurs  sur  les  combinaisons  oléfi- 
Dttfies  du  platine  et  du  mercure  tendent  à  assimiler  ces  corps  aux 
composés  ammoniométalliques  des  mêmes  métaux,     h.  copaux. 

far  la  peroxyde  de  diéthyle;  Adolf  BAETER  et  Victor  VILLL 
OkiD,  ch.  C,  t.  33,  p.  BSS1'9S;  2S Ai A900).  —  Peroxyde  de 
iM^iàfh  C«H*.0-0-G«H*.  On  agite  210  gr.  de  sulfate  neutre 
â'khjie  avec  250  gr.  de  peroxyde  d'hydrogène  à  12  0/0,  en  ajou- 
ttti  par  petites  portions  360  gr.  de  KOH  à  50  0/0,  en  ne  dépassant 
p•^âD'.  On  opère  en  vase  ouvert,  et  agite  11  heures  environ.  La 
liqueur  acidulée,  on  fractionne  le  tout  :  le  peroxyde  passe  à  55-75''. 
Afm  puriâcation,  il  passe  à  65^,  rendement  50  0/0.  Liquide  inco- 
lore, incongelable,  D.  0,8273  à  15*  peu  sol.  en  H*0,  sol.  en  alcool. 
la  YêpeoT  détone  avec  l'air,  ce  qui  rend  Tanlyse  par  combustion 
tiTi  difficile.  Il  se  comporte  très  indifféremment  vis-à-vis  des 
f^^ctds  :  KMnO*.CrO^.  Ac.  titanosulfurique,  sont  sans  action; 
K  iindalé  agit  très  lentement,  Na  est  sans  action.  Na  amalgame 
a'ifïi  pa>,  en  présence  d*eau.  L'ac.  pyrogallique  en  sol.  alcaline 
capi  que  très  lentement. 

Kédo^tioa  en  alcool.  — La  réduction  est  quantitative  en  présence 
ie  pondre  de  zinc  et  ac.  acétique  avec  addition  d'ac.  sulfurique 
•  C  <J  0  environ. 

Ox/y^fle  actif.  —  Il  a  élé  déterminé  en  attaquant  un  poids 
'^•Bo  de  Zn  par  le  peroxyde  et  un  acide,  et  mesurant  TH  dégagé. 

^Combustions  vives.  —  Le  peroxyde  prend  feu  au  contact  d'un 
ïfciTanmètre  chauffé  à  250*.  Placé  dans  une  atmosphère  de  CO*, 
•«-foo  en  approche  un  fil  de  cuivre  chauffé,  le  peroxyde  disparaît 
'OiUiitanément  par  une  surprenante  combustion  sans  violence, 
Atts  flamme,  sans  bruit,  et  sans  qu'on  remarque  d'ébullition.  U  se 
^«ne  de  l'aldéhyde  formique  en  grande  quantité,  du  GO  et  du 
'^fH.  La  vapeur  mélangée  d'air  détone  violemment;  mélangée 
i'arfjpîne,  la  détonation  est  plus  violente  que  celle  du  gaz  oxy- 
^*tnqoe  ;  le  flacon  est  toujours  brisé.  Jusqu'ici  il  a  été  impossible 
^  fare  déioflier  la  substance  seule. 

Aa  poiai  de  vue  de  la  constitution  de  ce  peroxyde,  la  transfor- 
^tàj^mmneiie  en  alcool  permet  d'admettre  la  formule  CH^-O-O-G^H^^ 


198  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ËTRANOERB. 

pluldt  que  celle  qui  le  ferait  dériver  «l'un  oxyffène  quadrivalent 

'-' \0  '  ^  ^P"^^  "^'^  dernière,  en  effet,  la  réduction  devrai 

fournir  O^H  qui  —  H»0=0(C»H'i)*.  Or,  il  ne  se  forme  pa 

\0H 
d'iilher  dans  la  réduction.  v.  augeh. 

Propriétés  de  l'acide  oxalacétique;  Henry  G.  HORSTMAM' 

FENTOH  et  Homphrey  Owen  JONES  iCfiem.  Soc,  t.  79,  p.  91 
1. 1901).  —  Les  auteuriî  ont  obtenu  précédemment  l'acide  oxala 
célique  par  oxydation  de  l'acide  malique  par  l'eau  ouygéoée  ei 
présence  de  sel  ferreux;  ils  étudient  actuellement  diverses  propriété 
rie  ce  corps, 

La  pliényihydrazine,  réagissant  sur  l'acide  oxalacétique  donm 
unepliényIhydra7.oneCO*H.GH».C|Az«H.C«Hs).C0»Hquichaufté' 
avec  l'enu  pure,  perd  de  l'acide  carbonique  en  se  translormant  e\ 
hydrazone  de  l'acide  pyruvique.  Celte  décomposition  n'a  pasliei 
en  présence  des  acides,  si  ceux-ci  sont  sufllsainmenl  concentrés 
et  il  se  fait  alors  de  l'acide  phénylpyrazolone-3-carboxylique. 

L'hydrale  d'hydrazine  donne  le  se!  hjdrazinique  de  l'hydrazoni 
CO»H.CH».C;Az'H«).CO»H.Az«H'  et  l'acide  pyrazolone  carboxy 
lique  de  Rotemburg.  Le  premier  de  ces  corps,  chaude  avec  di 
l'eau,  forme  un  composé  blanc,  cristallin,  qui  constitue  probable- 
ment l'hydrazide  du  dernier  acide. 

L'hydroxylnmine  donne  naissance  au  composé 

C0'H.CH'.C{AzOH).C0îH, 

paraissant  identique  à  l'acide  a-oxîmidosuccinique  d'Ebert  et  noi 
,  pas  à  l'acide  p,  ainsi  qu'on  aurait  pu  le  penser.  Il  donne,  cependant 
un  dérivé  de  ce  dernier  acide  par  action  de  l'anhydride  acétiqui 
ou  du  cblornre  d'acétyle. 

L'ammoniaque  et  l'urée  forment  des  si'ls  normaux;  le  premifl 
de  ces  sels,  cliauiTé  avec  un  excès  d'ammoniaque  alcoolique,  donm 
-       rps  correspondant  à  l'acide  mélhylpyridinecarboxylique  4 
ger. 

nd  l'acide  oxalacétique  est  oxydé  par  l'eau  oxygénée  en  pi* 
de  fer,  on  obtient  un  produit  ressemblant  ii  l'acide  dihydroxy 
pie,  mais  qui  n'a  pu  être  isolé.  Les  auteurs  attribuent  i 
ide  la  formule  taulomérique  CO*H.CO.CH(OH).C0*H.0i 
traité  par  la  phénylhydrazine,  forme  une  substance  rougi 
S  fondant  à  iîi-iH',  qui  répond  t>  l'Iiydrazide-dihydraz'iH 
ride  dioxysucc inique.  a.  hjbsrt. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  199 

OériTès  de  snbstitation  a-alcoylés  des  acides  glutariqne, 
«dipifoe  et  piméliqne;  J.  W.  HELLOR  (Chem,  Soc,  t.  79, 
p  lâfJ;  1.1901).  —  L'auteur  a  voulu  préparer  ces  corps  pour 
rtodier  leurs  constantes  de  dissociation. 

L*aade  adipique  a  été  obtenu  par  la  synthèse  suivante  :  le 
oaloQaie  dYihyle  sodé  est  traité  par  le  Y-chlorobutyronitrile  ;  il  se 
Éni  b  réaction  : 

(C02C3H^)»CHNa+GH2Cl.CH2.(:H2.CAz 
=  Naa  +{G02C»H5)2CH.GH2.GH2.CH2.GAz. 

Utt-cyanobutane-aa-dicarboxylated'éthyle  ainsi  obtenu,  saponifié 
Mf  r*cido  sulfurtque  dilué,  laisse  dégager  de  Tacide  carbonique 
«^whrmation  d'acide  adipique. 

Artdes  a-alcoyl-glatariquos.  —  L'acide  «-méthylglularique 
^»H.CHiCH»).CH«.GH*.CO«H  était  préparé  par  aciion  de  l'éthylate 
^  sodium  sur  le  propanetricarboxylate  d'étbyle  et  Tiodure  de 
n^yle  au  bain-marie  pendant  deux  heures.  On  étend  d'eau  et 
«  «trait  a  l'étlier  ;  enfin  on  faisait  digérer  avec  Tacide  chlor- 
*»^^^ne.  Produit  cristaUin,  fondant  à  77-78«. 

On  préparait  aussi  les  acides  a-élhyl,  a-propyl,  a-isopropyl-gluta- 

M(te«  adipique  et  a-alcoyladipiques,  —  Préparés  d'une  façon 
wtlof^e  à  celle  décrite  plus  haut  pour  l'acide  adipique. 

Àciden  %'aleoyIpiméUques.  —  L'acide  méthyl-  était  préparé  déjà 
KZdinsky  et  Generowsow;  l'acide  éihyl-  était  obtenu  par  la 
*<*boile  de  Crossley  et  Perkin,  mais  il  n'a  pu  être  obtenu  cris- 

IfS  constantes  de  dissociation,  —  Ces  constantes,  déterminées 
P*a^  les  acides  ci-dessus,  et  comparées  à  celles  des  acides  succi- 
^^pesforreftpondants  sont  les  suivantes  : 

Acide 

^»^aà  r-slrtjlé.  Mcciiiqne.  fluuriqae.       adipique.        piméliqQe. 

0,0068  0,0047        0,0037        0,0035 

ïtohyl 0,0085  0,0054        0,0041        0,0031 

Ehjl 0,0086  0,0056       0,00415  » 

Propyl 0,0089  0,0059        0,00423 

^^ro^ 0,0075  0,0055 

bobotyl 0,0088 

Wljl 0,0109 

Bmoyl 0,0091 


t% 

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200  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

On  peut  voir  par  ces  chiffres  et  par  les  courbes  qui  leur  corres 
pondent  : 

1^  Que  l'effet  de  la  substitution  augmente  avec  la  grandeur  d 
groupe  alcoylé  introduit  ; 

2^  Qu'avec  les  acides  succinique,  adipique  et  pimélique,  Teffi 
de  la  substitution  est  moins  marqué  avec  la  distance  des  groupe 
carboxylés  ; 

8**  Que  le  renversement  de  la  courbe  dans  le  cas  deTacide  pim« 
lique  et  de  son  dérivé  méthylé  indique  que  dans  les  séries  subériqu* 
azélaïque  et  sébacique  on  doit  observer  un  plus  grand  renversemen 

A.    IléSERT. 

Sur  l'acide  glycuroniqne  ;  Cari  NEUBERG  {D.  cb.  G.,  t,  32 

p.  8815;  26.11.1900).  —  L'auteur  a  perfectionné  la  préparatio 

de  Tacide  glycuronique  ou  plutôt  de  sa  lactone,  la  glycuron 

CO-(CHOH)«-CH-.GHOH-GOH 

Il  à  partir  de  Tacide  euxanthique,  t 

diminuantla  teneur  en  acide  sulfurique.  Il  chauffe  pendant  8  heun 
à  Tautoclave  sous  8  atmosphères  (185®j  50  gr.  d'acide  euxanthiqi 
en  suspension  dans  500  ce.  d'eau  additionnée  de  25  ce.  d*acid 
sulfurique  demi-normal.  Le  rendement  est  de  11  gr. 

On  a  préparé  de  cet  acide  un  certain  nombre  de  dérivés  : 

!•  Le  glyciirone  amylmercaptal  déjà  obtenu  par  Fischer  ; 

2*  La  thiosemicarbazone  fondant  à  228®,  extrêmement  peu  si 
lubie  dans  les  solvants  organiques  ;  elle  se  prête  très  bien  à  isoU 
Tacide  glycuronique  des  matières  sucrées  telles  que  le  rharanos^ 
e  xylose,  Tarabinose,  les  hexoses  et  les  hexobioses  ; 

3**  La  diphénylhydrazone  et  la  parabromophénylhydrazoDe  ; 

4*  La  glycuronoximc  fondant  à  151*;  elle  perd  facilement  1é 
élément  de  l'acide  cyanhydrique  et  permettra  peut-être  de  passer 
l'homologue  inférieur  de  l'acide  glycuronique.  Par  l'action  d 
Tonhydride  acétique  en  présence  d'acétate  de  sodium,  Toxiin 
fournit  le  dérivé-  télracétylé  de  l'héminitrile  saccharique  que  l'o 
a  caractérisé  en  passant  à  l'acide  «-saccharique  ; 

5°  Les  glycuronates  de  cinchonine,  quinine,  brucine,  strychniu 
ont  été  obtenus  soit  par  l'action  de  la  hase  libre  en  solution  aqueus 
ou  alcoolique  chaude  sur  l'acide  libre  ou  sa  lactone,  ou  encore  [>a 
double  décomposition  entre  le  glycuronate  de  baryum  et  le  sulfai 
(le  l'alcaloïde. 

Le  sel  de  cinchonine,  très  peu  soluble,  peut  servir  à  retirer  Taciti» 
glycuronique  d'un  mélange  où  il  serait  associé  avec  d'autres  ma 


CHIMIE  ORGANIQUE.  SOI 

tkT»  suerées  ;  on  en  a  fait  Texpérience  sur  des  mélanges  avec  le 
î^nfose  on  Tarabinose. 

L'mteur  publiera  prochainement  un  mémoire  sur  les  éthers,  les 
b^Ulset  les  glucosides  de  l'acide  glycuronique.        l.  j.  simon. 


da  brome  et  du  sulfure  de  carbone  sur  les  combinai- 

NBS  aéthyléuiqnes  sodées;   G.  WENZEL  (D.   ch.   G,,  t.  33, 

p.  iO(l-i043;  28.7.1900).  —  On  sait  que  l'iode  transforme  Téther 

otioftique  sodé  en  élher  acétylènelélracarbonique,  par  séparation 

d'wdore  de  sodium  et  soudure  des  deux  restes  d'éther  malonique. 

U  farome,  en  solution  sulfocarbonique,  réagit  difTéremment  sur 

^  même  corps,  Il  se  fait  du  bromure  de  sodium,  du  bromure  de 

<»kt  et  un  composé  cristallisable  en  aiguilles  jaunes  de  formule 

'.^H«SH>,  fusible  à  139^ 

îCH"0*Nh  +  2  CS2  +  2  Bi-2  =  Ci«H22S308  +  2  BrNa  +  Br^S . 

Le  reodement  de  l'opération  n'atteint  que  5  à  20  0/0  de  la  théorie. 

Ce  corps  est  soluble  dans  l'alcool,  insoluble  dans  la  soude,  à 
peto^  attaqué  par  les  acides,  à  froid.  —  L'éther  cyanacétique  sodé 
'O^t  uoe  transformation  analogue  sous  les  mêmes  influences.  On 
'jfaiiMl  \\n  composé  C^H^^Az^S^Ô*,  fusible  à  225%  insoluble  dans 
"0»  et  la  ligroïne,  soluble  dans  l'alcool. 

L«s  combinaisons  sodées  de  l'acétylacétone,  des  éthers  acétique 
'^*  pbénylacétique  seront  étudiées  au  même  point  de  vue. 

H.  COPAUX. 

« 

Sir  Taction  de  rx-chlorhydrine  de  la  glycérine  sur  quelques 
»Bei  tertiaires;  Alexander  BŒNENTHAL  (Z>.  ch.  G,,  t.  33, 

p  350045;  3.12.1900).  —  Triétbylamine  et  cblorhydrine.  — 
l'prodaii  d'addition  obtenu  en  chauffant  mol.  égales  au  B.-M. 
^  ane  huile  insol.  dans  l'éther.  Sous  l'action  de  Ag*0,  il  fournit 
«»•  btse  très  instable  dont  on  a  préparé  le  picrate 

<CH2-CH(OH)-CH2(OH) 
OC«Ha(AzOa)3 

'J^  en  gros  prismes  jaunes,  de  Talcool  ou  de  l'eau,  f.  à  114°.  Le 
'^^Tupkiinate  crisl.  en  tables  Jaunes  f.  à  215<*. 

^f^iftropyhmine  et  cblorhydrine.  —  Obtenu  comme  le  précédent, 
'fl  citt^/Uui  à  i  lO*.  Picrate  f.  à  80«.  Chloraurate  f.  94\ 

^imHbyîpipéridiue  et  cblorhydrine 

C?H>OAz(CH3)Cl-CH3-CH(OH)-CHa(OH). 


«02  ANALYSE  DES   TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

—  Le  produit  d'addition  crist.  de  Talcool  en  prismes  incoloret 
à  288*.  Cbloropîalinate  crist.  de  l'alcool  en  prismes  jaune-d'o 
épais,  f.  à  207**.  Chloromercurate,  crist.  f.  a  170*. 

Quhioléine  et  cblorhydrine  C»H- AzCl .  CH« .  CH(OH) .  CH«(OH 

—  Obtenu  par  chauffage  à  140*,  crist.  de  l'alcool  en  feuillets 
à  170'*.  Cbloropîalinate,  tables  jaunes  f.  à  283®.  Cbloraurate 
à  101*.  Cbloromercurate  aig.  f.  à  115*.  Picrate  t,  à  lîO*. 

Strycbnine  et  cblorbydrine,  —  Par  chauffage  à  190*.  Frismi 
incolores  G«<H««Az«0«Cl.CH«.CH(OH).CH*OH,  f.  au-dessus  «. 
290».  Cbloroplatinate  f.  à  230^  Cbloraurate  f.  à  2H».  Picra^ 
déc.  280**.  Cbloromercurate  f.  à  499**.  v.  augkr. 

Action  des  halogônes  sur  Tôther  cyanacétiqoe  sodé  (comini 
nication  préalable);  G.  ERRERA  et  F.  PERCIABOSCO  {IJ.  cb.  G 

t,  33,  p.  2976-81;  8.10.1900).— En  faisant  réagir  l'iode  ou  lebroin 
sur  une  bolution  éthérée  d'élher  cyanacélique  sodé,  ou  bien  e 
faisant  réagir  en  présence  d'éther,  Tétlier  bromocyanacétique  su 
l'éther  cyanacéticjue  sodé,  les  auteurs  ont  obtenu  de  nombreu 
produits  dont  nous  ne  décrirons  pas  ici  le  mode  de  séparation  pam 
qu'ils  reviendront  plus  tard  sur  ce  sujet.  Ils  se  bornent  à  décrir 
plus  spécialement  l'un  de  ces  produits. 

Ether  triniétbylènc-tricyauO' tricarbonique 

AzC      C02G2H5 

^^  / 
G 

AzCv    /\   yCAz 
C2H502C/  \G02C2H5 

—  Cristallise  de  l'alcool  ou  du  benzène  en  aig.  ou  paillettes  K  « 
119*.  11  est  d'une  certaine  sensibilité  vis-à-vis  des  alcalis  qui  lui 
font  perdre  AzH**  en  donnant  des  sels  de  Tac.  trimétliylènetétracar- 
bonique.  En  employant  l'eau  de  baryte  diluée  et  opérant  à  froid,  on 
obtient  un  produit  lusible  à  182-184°,  probablement  le  tricyanoaé- 
tbylène  (CAzCH)^;  en  mémo  temps  se  forme  un  composé  f.  à  iOo" 
probablement  V acide  triawtbylène-cyanotricarbonique 

AzC      G02H 

\/ 
G  ,21120, 


HO^C-HG — GII-C02I1 
dont  le  sel d argent  C^H»AzO«Ag-'».H«()  déflogre  par  la  chaleur. 

V.    AUGKR. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  203 

ictîoB  des  nréthanes  sur  les  aminés  benzénoîdes  primaires  ; 
Atfistiis  Edward  OIXON  (Cbem.  Soc.,i.  79,  p.  102;  1.1901). 
—  La  phényluréthane,  réagissaat  sur  la  paratoluidine,  à  185^ 
^««daol  3  heures  au  réfrigérant  ascendant,  donne  naissance  à  de 
•'«uline  et  à  un  mélange  dephénylparatolylcarbainide  et  de  dipara- 
^y^carbamide.  La  réaction  est  probablement  la  suivante  : 

I  C«H5.AzH.CO.OC2H5-f  C^ir.AzH2 

=  CfiH^AzH.GO.  AzH.C^H*  +  CSH^OH, 

'!•  C^lPAzH.CO.  AzH.CH^  +  CH^.  AzH» 

=  C«H5 .  AzH2  +  G0(  AzH .  G  '  W)^ . 

Luiline  et  la  paratolyluréthane  fournissent  les  mômes  composés. 
L«tWoluidioeei  la  phényluréthane  donnent  de  la  ditolylcarbamide 
^àtk  phénylorthotolylcarbamide. 

U  pliéoyluréthane  et  Ta-naphtylamine  produisent  de  la  di-a- 
Ufhlytcarbamide  et  de  la  phényl-a-naphtylcarbamide. 

U  phényluréthane,  chaufTée  avec  une  proportion  équivalente 
iortlieoude  paratoluidine  ou  da-naphtylamine,  donne  dans  chaque 
f«>  ane  carbamide  disubstituée  symétrique  contenant  un  groupe 
i^yle  et  un  groupe  dérivé  de  la  base  employée.  Ce  produit  est 
^^^oors  accompagné  de  la  carbamide  disubstituée  correspondante 
s^ïatâiaat  seulement  le  radical  de  la  base.  a.  hébert. 

hr  Faction  de  l*acide  nitrique  sur  l' anthracône  ;  0.  DIHROTH 
^cA.  C,  t.  34,  p.  219;  11.2.1901).  —  Après  avoir  rendu  compte 
*1*5 principaux  travaux  qui  ont  été  faits  sur  la  nilration  de  l'anthra- 
■'ot,  Tauteur  signale  qu'il  est  arrivé  à  la  même  conclusion  que 
faseaheimer  {D.  eh.  G.,  t.  34,  p.  3547)  sur  la  nature  du  composé 
*'*«foé  autrefois  par  Liebermann  comme  nitrosoanthrone  et  qui 
'^  «ï  réalité  le  nitroanthracène.  Ces  travaux  l'ont  conduit  à  éla- 
^•t  une  méthode  de  nitralion  de  Tanthracène  qui  lui  a  donné  de 
^  résultats.  On  met  en  suspension  50  gr.  d'anthracène  en 
P^r«  une  dans  200  ce.  d'acide  acétique  et  on  y  ajoute  20  ce.  de 
H-W>»  à  6S  0/0  sans  laisser  monter  la  température  au-dessus  de 

t*aatiiracéiie  se  dissout  et  la  solution  renferme  très  probable- 
•**4  *iu  nitroaoélate  d'anthracène  qui,  chauffé  avec  de  la  lessive 
*  ^<*te  étendue  se  transforme  en  nitroanthracène.  Si  l'on  ajoute 
•*  rdhHdissant  à  la  solution  nitrique  et  acétique  ci-dessus  de 
'•c**e  chlorfaydriqne  fumant  et  de  l'acide  acétique  on  obtient  le 
'Wwiiv  de  niiroMmbracène  C«*H«»(AzO«).Cl  qui  digéré  avec  la 


2Ô4  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

lessive  de  soude  étendue  fournit  également  le  nitroanthracène.  G 
obtient  ce  composé  complètement  pur,  en  prismes  jaunes,  F.  14^ 
par  une  seule  cristallisation  dans  Tacide  acétique. 

Le  chlorure  ci-dessus  est  en  aiguilles,  fusibles  vers  168*,  si  Te 
chauffe  à  la  température  du  bain-marie  puis  àl'ébullition  la  solutic 
nitrique,  il  y  a  dégagement  d'oxyde  d'azote  et  formation  d'un 
substance  dépourvue  d'azote  qui  est  probablement  un  dianihraai 

>G:G<  >GOH, 

G«H*/         NC^H*/ 

ou  plutôt  une  dianthrone. 

/G«HV  yG6H\ 

0G<  >GH.GH<  >G0. 

\C6H4/  \C«H*/ 

Ce  composé  est  identique  à  un  produit  obtenu  de  diverses  ma 
nières  en  parlant  de  Tanthranol  par  Orndorff  et  Bliss. 

F.    REVERDIN. 

Sur  l'action  du  ^-naphtol  sur  les  aldéhydes  ;  I.  T.  HEWm 

et  A.  I.  TURNER  (D,  ch,  (?.,  t.  34.  p.  202  ;  11.2.1901).  —  En  fai 

sant  réagir  la  benzaldéhyde  sur  le  ^-naphtol  les  auteurs  ont  obtem 

CioH«  OH(â) 
le  phényl-di-p-naphtolméthane  C^H'^.CH<qioh6'oH(B)  substance 

fusible  à  198°  et  qui  ne  se  dissout  que  difflcilement  dans  les  dissol 

vants  ordinaires  à  Texception  de  Tacétone.  Ce  composé  a  él^ 

obtenu  en  dissolvant  ii«^',4  de  p-naphtol  et  5*f%8  de  benzaldéhyd* 

dans  80  ce.  d*acide  acétique  cristallisable  et  ajoutant  à  froid  2  ce . 

HCl  fumant.  La  réaction    est  terminée  au  bout  de  12  heures 

et    le    produit    cristallise    dans    Tacide    acétique.    Son    acétati 

C«H'\CH(C«oH«.O.COGH3)«  est  en  aiguilles  incolores,  F.  199*. 

C*"H^ 
U anhydride  C®H^.GH<qio[^6>0  ^^  forme  facilement  en  chauf 

fanl  à  200<»  pendant  10  heures  en  tube  scellé  le  phényldinaphtoN 
méthane  avec  de  l'acide  acétique.  11  cristallise  en  prismes,  F.  191" 
et  a  élé  identifié  avec  le  produit  décrit  précédemment  parClaisen 
et  par  Trzcinski.  L'auteur  se  propose  d'étudier  les  produits  d'oxy- 
dation de  cette  substance  dans  l'espoir  de  la  transformer  en  un 
analogue  du  xanthydrol.  f.  rbverdin. 

Sur  le  rapport  entre  la  constitution  deshydroquinonesetleor 
tendance  à  la  formation  de  quinones  ;  F.  SEHRMAHN  (D.  cb- 

G,,  t.  33,  p.  3066-7;  19.10.1900).  —  L'auteur  défend  la  règle  qu*ila 


CHIMIE  ORGANIQUE.  205 

\/oiée  Jui  61^1  de  la  puissance  d*oxydatioD,  des  quinones  :  la  puis- 
Moce  oxydante  d*une  quinone  c'est-à-dire  sa  tendance  à  se  trans- 
bnner  en  hydroquinone  par  hydrogénation,  est  d'autant  plus  forte 
<{iK6eUe  quioooe  est  placée  plus  bas  dans  la  série  homologue,  et 
qaetie  est  plus  substituée  négativement.  Or  Graebe  {Ann,  d, 
Chmie,  t.  236,  p.  22)  a  montré  que  la  tétrachlorohydroquinone 
réagit  mr  la  trichloroquinone  en  donnant  du  chloranile,  ce  qui 
<fiprès  H.  Kaufmann  {D.  cb.  D.^  t.  31,  p.  979)  contredit  cette 

DaprésF.  Kehrmann,  la  règle  n'est  nullement  infirmée,  parce 
qvd*uoe  part  la  tétrachlorohydroquinone  a  un  poids  mol.  plus 
fkveque  le  dérivé  trichloré,  et  d'autre  part  il  est  douteux  que, 
Ttf^visdu  groupe  quinone,  le  chlore  doive  éti*e  considéré  comme 
on  âément  électronégatif.  S'il  l'est,  c'est  dans  une  très  faible 
flKsireet  l'augmentation  de  poids  de  la  molécule  compense  et 
ia  delà  la  substitution  faiblement  négative.  v.  auger. 


hydttioii  par  roxygéae  de  l'air;  H.  BILTZ  {D.  cb.  G,,  t.  33, 

P-fi85-f299;  1,10.1900).  —  Les  oxydations  lentes  provoquées  par 
'«xjjjèoe  de  l'air,  en  présence  d'eau,  sont  accompagnées  d'une 
fcraation  secondaire  d'eau  oxygénée. 

Us  exemples  de  ce  fait,  observé  d'abord  par  Schœnbein,  sont 
*v>ore  peu  nombreux  en  chimie  organique  ;  l'oxydation  de  la  phé- 
■ïflÇïirazone  de  la  dibromo-p.-oxybenzaldéhyde  en  est  cependant 
«acte très  net. 

•  p.  de  la  pbénylhydrazone  sont  dissous  avec  3  gr.  d'hydrate 
^  pousse  dans  50  gr.  d'alcool  et  80  gr.  d'eau.  On  fait  passer  un 
'^'viot  d'air  dans  le  liquide  ;  après  4  heures,  la  solution  étendue 
^  UU^aent  acidifiée  par  l'acide  chlorhydrique  est  additionnée 
*Oûdaouiient  d'acétate  de  soude. 

L'osazone  ainsi  précipitée  est  une  poudre  cristalUne,  soluble  dans 
'  Aool,  fus.  à  206%  de  formule  C««H«oAz*Br*0». 

ï*»Ds  les  eaux-mères  de  la  précipitation,  étendues  à  1  litre,  l'eau 
**^y?We  est  décelée  par  tous  ses  réactifs  ordinaires;  elle  est  titrée 
**>»  difBcalté  par  le  permanganate  de  potasse  ou  l'iodure  de 
î^t*5^m.  On  reconnaît  ainsi  que  l'oxygène  de  l'osazone  et  celui 
4e  FetB  oxygénée  sont  égaux  en  poids. 

^>  «Taotre  part,  on  mesure  la  quantité  d'oxygène  contenu  dans 
'«»  employé,  on  constate  qu'elle  est  égale  à  la  somme  de  l'oxygène 
^foiaxona  el  de  celui  de  l'eau  oxygénée. 


aOd  ANALYSE   DKS  TRAVAUX   ÉTHANGEKS. 

L*oxydalion  est  donc  exprimée  par  l'équation  suivante  : 
2Ci3HiiAz2Br20  +  02  =  C^eH^^Az^Bi^O^  +  HW. 

H.    COPAtX. 

Actions  chimiquesde  la  lumière;  6.  CIAHICIAN  et  P.  SILBE 

{D.  ch.  G.,  t.  33,  p.  2911-2913;  29.10.1900).  —  Les  solutioi 
alcooliques  de  quinone,  exposées  à  la  lumière  solaire,  se  décomp( 
sent  avec  formation  d'aldéhyde  et  d'hydroquinone. 

De  même,  le  nitrobenzène  et  Talcool  donnent  de  Taldéhyde  et* 
l'aniline. 

Ces  faits,  observés  autrefois  par  les  auteurs,  avaient  été  éludu 
presque  en  même  temps  par  Klinger.  Ils  les  ont  récemment  repr 
et,  bien  que  leur  étude  ne  soit  pas  encore  complète,  ils  publient  I 
présent  travail  en  réponse  à  une  note  récente  d'Œchsner  de  Co 
ninck  et  Devrien. 

Ces  derniers  ont  observé,  dans  Taclion  de  la  lumière  solaire  s«i 
la  benzophénone,  la  formation  de  cristaux  incolores,  Ci''H**0,  h 
Bibles  à  182""  et  qu'ils  désignent  comme  un  produit  de  eondensatio 

c«H5 .  c^= CH.c<^,j^3) .  cm\ 

L'acétophénone  donnerait  naissance  à  un  composé  analogue. 
'   Selon  les  auteurs,  il  y  a  simplement  formation  des  pinacone 
correspondantes  et  oxydation  de  l'alcool  en  aldéhyde. 

En  renouvelant  les  expériences  citées,  ils  ont  pu  îdenliRer  lei 
produits  obtenus  avec  la  benzopinacone  (C«H5)«C(0H)C(0H)(C«H*i* 
fusible  à  185-187«  et  l'acétophénonepicanone  C««H«H)«,  fusible  i 
122®,  corps  précédemment  connus.  h.  copaux. 

Acide  2.3.S-trichIorobenzoîque  ;  Francis  Edward  MAT' 
THEWS  (Cbeui.  Soc,  t.  79,  p.  43;  1.1901).  —  En  traitant  Thexa- 
chlorure  de  benzonitrile  par  la  soude  alcoolique,  on  obtient  ufl 
mélange  d'acides  trichlorobenzoïques  qui,  par  cristallisation 
fractionnée  des  sels  de  baryum,  donne  un  nouvel  acide  trichloro- 
beuzoïque.  Or,  on  connaît  jusqu'à  présent  quatre  des  six  acides 
trichlorobenzoïques  possibles,  les  deux  autres  étant  : 

corn 
ci/Nci 


cKJ 


u. 

Comme  le  nouvel  acide  donne  facilement  un  éther  avec  Talcooli 


CHIMIE  ORGANIQUE.  207 

•  rqm  serait  impossible  pour  un  acide  ayant  ia  formule  II,  les  deux 
/^dUuûs  adjacente:»  au  carboxyle  étant  occupées  par  le  chlore,  on 
liHliii  attribuer  la  formule  I.  I/action  de  la  quinoléinesurlenitrile 
^^^Kfi.CAz,  suivie  d*une  distillation  dans  la  vapeur  d'eau,  fournit 
**  ailnJe  du  nouvel  acide.  L'auteur  a  préparé  également  les  sels 
•iir  baryum,  strontium,  calcium,  argent,  le  chlorure  et  Tamide,  le 
d^tf  miré  et  TéUier  élhylique  du  nouvel  acide. 

l'iirnE  ExmllllK^TAL£.  —  On  chauffait  Thexachlorure  de  benzo- 
cimlr  avec  de  la  soude  alcoolique  ;  (piand  le  dégagement  d'ammo- 
r.iai^ae  était  lermiué,  on  traitait  par  l'acide  chlorhydrique  et  les 
lorks  précipités,  après  lavages,  étaient  convertis  en  sels  de 
î^ryuQ  par  ébuUition  avec  de  Teau  renfermant  un  excès  de  carbo- 
^^  tk  baryum.  Les  cristallisations  fractionnées  permettaient 
^Kfierle  sel  de  barvum  d'un  acide  fondant  à  156**. 

f'tt meilleur  procédé  de  préparation  a  été  trouvé:  Thexachlorure 
•ît  Umzonilrile  est  traité  par  la  quinoléine  en  léger  excès,  et  en 
Hilufbnt  il  se  produit  un  changement  de  couleur  accompagné 
1  tmr  (l«coroposttion.  Le  mélange  solide  obtenu  est  additionné 
>f<fes  refroidissennent  d'un  petit  excès  d'acide  sulfurique  dilué  et 
^o«BU5  à  la  distillation  dans  un  courant  de  vapeur  entraînant  le 
tfw'ikjgrobeozonitrile  2:3:5  cristallisant  dans  l'alcool  aqueux  en 
ijifni^  aiguilles  brillantes  fondant  à  87"*,  d'odeur  nauséabonde, 
«oittbl»  dans  les  solvants  organiques  et  rapidement  hydrolysées 
(«  ki  alcalis  alcooliques,  en  formant  un  sel  de  l'acide  benzoïque 
^tnesfMmdant. 

Cet  acide  â,S,5-tricblorobenzoTque  s'obtient  par  précipitation  de 
*<^  s^l  alcalin  par  un  acide  minéral.  Il  est  insoluble  dans  Teau 
^ï^,  soluble  dans  l'eau  chaude  d'où  il  se  dépose  en  petites 
M^uIIes,  solubles  dans  les  solvants  organiques,  fondant  à  163*, 
^  eotrainables  par  la  vapeur  d'eau.  Cet  acide,  chauffé  avec  la 
**)^.  produit  une  réaction  violente.  En  tube  scellé  à  800®  avec 
ï»d«;  saUurique,  on  obtient  le  trichlorobenzène  1,2,4  qu'on 
^■ctérise  par  son  dérivé  nilré,  ce  qui  fixe  la  position  des  atomes 
"fecklwe. 

U  sel  de  barjnim  (C«H«CP.CO«)«Ba,  8H«0  est  en  tables 
^^^^t^Uioes  solubles  dans  l'eau  chaude.    Le    sel    de  strontium 

WWi.COïtSr^  SH^  est  en  prismes  incolores.  Le  sel  de  calcium 
'OH««:ia.CO«|«Ca,  4H«0  est  en  belles  aiguilles  brillantes.  Le  sel 
'*«'8»Ql  CTWÎl*.CO*Ag  cristallise  en  aiguilles  groupées  en  ro- 

UchlofrureC«H«Cl'.COCl,  préparé  par  l'action  du  pentachlorure 
^  Ito&phore,  cristallise  du  benzène  ou  de  l'acétate  d'éthyle  et 


208  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

fond  à  36«.  L'amide  C«H«CP.COAzH«,  préparé  par  action  du  cai 
bonate  d'ammonium  sur  lo  chlorure  précédent,  se  dépose  de  Taciti 
acétique  chaud  en  petites  aiguilles,  fondant  à  204-205^.  La  ment 
substance  a  été  obtenue  en  faisant  agir  la  quinoléine  surThexachl 
rure  de  benzamide. 

L*acide  trichloronitrobenzoïque  AzO*.C<^HCl*.CO*H  s*obiient  j>i 
nitration  directe;  il  fond  à  158^.  On  a  fait  son  sel  de  baryum,  ma 
on  n*apas  pu  le  transformer  en  trichloronitrobenzène.  On  a  prépai 
par  réduction  à  l'amalgame  de  sodium  le  dérivé  amidé  qui  ion 
à  228^ 

Enfin,  le  trichlorobenzoate  d'éthyle  était  préparé  par  action,  su 
l'acide,  de  l'alcool  et  de  l'acide  chlorhydrique.  Par  addition  d'eai 
on  obtenait  une  huile,  entrainable  par  la  vapeur  d'eau  et  qui,  apr^ 
purification,  répondait  à  la  composition  de  l'éther  éthylique. 

A.   HÉBERT. 

Snrnn  polymère  de  l'acide  phénylisocrotonique;  Rndolpi 
FITTIG  {D,  ch.  G.,  t.  33,  p.  3519-21;  1.12.1900).  —  L'acide  phé 
nylisocrotonique,  soumis  à  l'action  de  l'acide  chlorhydrique  dih 
à  8  vol.  d'eau  et  bouillant,  fournit  environ  65  0/0  dephénylbutyro 
lactone;  d'ailleurs  cette  dernière,  soumise  au  même  traitement,  .^ 
transforme  partiellement  en  ac.  phénylisocrotonique;  l'équilibr 
s'établit  au  même  po'nt;  65  0/0  de  lactone.  Avec  un  ac.  formé  «ii 
1  vol.  HCl  conc.  et  2  vol.  d'eau,  il  se  forme  en  même  temps  ui 
dimère  de  f acide  phénylisocrotonique  C*^H*^0*,  lactonique  ^ 
monobasique.  Les  alcalis  donnent  d'abord  ce  sel  con*espondant  i 
la  monobasicité,  puis  des  sels  de  l'oxyacide  formé  par  rupture  di 
la  chaîne  lactonique.  Par  oxydation  avec  CrO^  oh  obtient  une  cétone 
acide  bibasique  crist.  de  l'ac.  acétique  en  longs  prismes  f.  à  i^* 
et  que  l'amalgame  de  Na  ramène  à  la  lactone  acide  primitive.  Ct 
travail  sera  développé  dans  une  prochaine  communication. 

V.    AUOER. 

Sur  la  constitution  de  l'acide  a-bromoallocinnamique  ; 
W.  HANTHET  {D,  cïl  G.,  t.  33,  p.  8080  ;  12.11.1900).  —  L'aci(l<' 
sulfurique  concentré  transforme  l'acide  a-bromoallocinnamique  t^n 
bromolruxone  (G»H»BrO)". 

Far  réduction  de  celle-ci  au  moyen  de  la  poudre  de  zinc  et  <l<^ 
l'acide  acétique,  on  obtient  un  mélange  de  deux  corps  :  la  truxonr 
(F.  289**)  et  la  dihydrolruxone,  que  Leuckarl  avait  déjà  obtenue,  <'»• 
lui  attribuant  une  formule  inexacte. 

Ce  corps  fond  à  127*»  et  est  soluble  dans  Talcool,  Facide  acéli»!"*' 


CHIMIE  ORGANIQUE.  S!09 

et  iebeoxéoe,  son  analx^se  et  la  cr^'oscopie  dans  le  benzène  condui- 
«ii à  la  formule  C«»H*«0«. 
La  tmxooe   qui   en    résulte   par   oxydation  a    donc    la   for- 

(>H*-CH-CH-CO  C6H5-CH-CH-COOH 

CH— CH-CH-C^H*'  COOH-CH.GH-G^H* 

I.  II. 

TJ!  rend  compte  de  la  formation  de  Tacide  truxillique  (formule  II) . 

la  traxone  a  été  transformée  en  truxène,  celui-ci  en  tribenzoy- 
teiàGaène  et  celui-ci  en  acide  phénényltribenzoïque  que  Lauser 
Madère  eonune  Tacide  triphényllrimésique. 

L'éMlioscopie  des  éthers  de  cet  acide  et  l'étude  de  sa  conduc- 
i"^  électrique  ont  conduit  à  le  considérer  comme  un  acide 
àfàfayllétrènedicarbonique  (C««H«o)(COOK)«. 

C«H5-G=C-C00H 

l      I 
œOH-.G=C-C«H5 

U formation  de  triphénylbenzène  à  partir  de  cet  acide  serait  due 
*  a*  nouvelle  polymérisation. 

^«1  ces  corps  :  truxone,  dihydrotruxone,  truxène,  tribenzoy- 
*'^**^Huêne,  acide  triphényllrimésique,  auraient  donc,  d'après  ces 
>*^^e>tbes,  des  formules  bimoléculaires  et  non  trimoléculaires, 
"*»oe  oo  le  supposait. 

EbSb,  par  Faction  de  Tacide  sulfurique  sur  Tacide  a-chloroallo- 
'^^"*nique,  ou  obtient  la  chlorotruxone,  insoluble  dans  les  solvants 
**ei>,  soloble  dans  le  xylène  et  fondant  à  290*  ;  tout  se  passe 
^^*"tte  pour  les  dérivés  bromes  correspondants.         l.  j.  simon. 

l>r9**l4Qe8  dériTés  de  Tc-xylalphtalide  ;  Paul  60LDBER6 

^  c4.  G.,  t.  33,  p.  2818-24;  6.10.1900).  —  Dinitrure  do.-xylal 

.  C(A20«).CH(AzO«) 
A^<^OH*<     >0        I  .  — Obtenu  en  cristaux  f.  à  159o 

N:0  G^H^ 

P^TadioD  de  lliypoazotide  liquide  sur  la  sol.  benzénique  ou  acé- 

*«F>e  d'o.-xylalphlalide. 

y  C=C(AzO«).C7H^ 
^'^'Urûxylâlpblaljde  C«H*^    >0  .  —  Cristaux  jau- 

*» t  i  M7*i69*  obCenus  en  chauffant  au  b.-m.  une  sol.  amylalcoo- 
'^•^«dditioanée  de  deux  gouttes  d'eau,  du  composé  précédent, 
••c  doL,  3«  tàsi.,  T.  XXVI,  1901.  —  TraT.  «trang.  14 


210  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Sel  de  sodium  C*«H"AzNa«0»-l-2H»0,  obtenu  par  l'acUon  di 
NaOH  sur  le  dinitrure  ;  crist.  incol.  ;  dissous  dans  la  soude,  pui; 
sursaturé  d'ac.  oxalique,  le  produit  fournit  deTanh.  phtalique  et  di 
ra-tolylnitrométhane.  Ce  dernier,  dissous  dans  la  soude  et  addi 
tienne  à  froid  d'HCl,  fournit  un  ppté  cristallin  (tolylisonitroso 
méthane  ?) 

o.'Tolyldîcétohydrindène  C«H*=(C0)«CH.C''H7.  —  L'o.-xylal 
phtalide  soumis  à  Tébullition  avec  une  sol.  de  méthylate  d 
sodium  fournit  après  acidulation  un  ppté,  qui  crist.  de  ralcool  ei 
aig.  jaunes  f.  à  180*.  Dioxime^  f.  à  212*.  Phénylbydrazone,  crisi 
jaunes  f.  à  174*». 

Méthyl'O.'tolyldicétobydrindène  C«H*=(GO)«C(CH»)C^H^  - 
Obtenu  en  faisant  réagir  ICH^  sur  le  sel  de  sodium  de  Thydrindèn 
précédent.  Crist.  jaunes  f.  à  149°. 

Ethyl'O.'toIyldicétobydrindène.  —  Feuillets  f.  à  179°. 

Benzyl-oMolyldicétobydrindène,  —  Crist.  jaunes  f.  à  179*. 

Benzoyl'O.'tolyldicétohydrindène.  —  Obtenu  par  le  chlorure  d 
benzoyle.  Crist.  de  l'alcool  f.  à  181°. 

0.-  Tolylbromodicétohydrindène  C*«H**0*Br. —Obtenu  par  raclic 
du  Br  sur  la  sol.  chloroformique.  Crist.  jaunes  f.  à  172*. 

o.'Tolyldicblorodicétohydrindène  C*«H«oO«Cl«.  —  Crist.  jaud 
ti'es  f.  à  125°  obtenus  parle  Cl  en  excès  sur  la  sol.  CHCl*. 

NitrO'OMolyldicétobydrindène  C<«H»*0*Az02.  —  Crist.  f. à  121 
obtenus  par  Taction  de  Tac.  hypoazotique  sur  la  sol.  alcoolique. 

Dimtro-o.'tolyldicétobydrindène  e««H»oO«AzO«.  —  Obtenu  p 
raction  d'AzO^H.  Crist.  f.  à  160°. 

,C=G(CAz).C7H7 
CytwO'O.'Xylalphtalide  C«H*o    >0  .  —  Obtenu  pi 

condensation  du  cyanure  o.-tolylacélique  et  de  Tanh.  phtaliqt 
en  présence  d'acétate  de  sodium  fondu.  Crist.  de  l'alcool  absoli 
f.  à  192°. 

Thiamide  o.-tolylacétique  C^WOW.CS.KzW.  —  Obtenu  i 
chauflanl  le  cyanure  précédent  avec  le  sulfure  d'ammonium  alcoi 
lique  à  100°  en  tube  scellé.  Crist.  de  l'eau  chaude,  f.  à  115°. 

ui-o..A>/,r///i/flzo/i/2eC«H*<^^>C-C»H».  —  Obtenu  par  TaclK 

du  bromure  d'élhylène  sur  le  précédent  ;  mieux  avec  le  bromhydra 
de  p-brométhylamine  à  150°.  Huile.  Picrate,  f.  à  155°.  Chlori 
pldtinate,  crist.  jaunes  f.  à  191°. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  211 

Z'Méibvl^iK'O.'Xjrlylihlazoline    C»H«<^^>C.C8H».    —    Huile 

Uibiiae  avec  le  bromhydrate  de  p-bromopropylamine.  Picrate, 
*.  ilî6\  Chloroplatinate,  f.  à  127*.  v.  auger. 

Sar  les  coomarines  dérivées  des  phénols  et  des  éthers  acé- 

tfUcétiqiies  substitués  par  des  groupes  négatifs  ;   H.  von 

FBaiillI  et  E.  HANKE  (D.  cL  G.,  t.  34,  p.  354  ;  11.2.1901).  — 

Lr}  éihers  acétylacétiques  substitués  par  des  groupes  positifs, 

'wime  par  exemple  Téther  méthylacétylacétique,  se  condensent 

i^«  U  résorcme  et  les  autres  phénols  pour  donner  des  a-p-oxy- 

?«airuie>  substituées  ;  les  éthers  acétylacétiques  substitués  par 

tt%p)upes  négatifs  se  comportent  en  partie  de  la  même  manière, 

■^  ïwtie  différemment.  Les  dérivés  a-halogénés  de  Téther  acétyl- 

M^oe  rentrent  dans  le  premier  cas  tandis  que  les  éthers  acétyl- 

^étMfues  substitués  en    position    a    par   un    résidu    organique 

•Tljqoe  ne  fournissent  pas  les  coumarines  a-acylées  correspon- 

loies  mais  bien,  par  élimination  du  résidu  acylique,  les  mêmes 

couatthnes  que  fourniraient  les  éthers  cétoniques  non  substitués. 

En  Uisant  réagir  Téther  diacétylacétique  sur  la  résorcine  à  0**  et 
^  présence  de  H*SO*  conc.  les  auteurs  ont  obtenu  la  ^-mélhyl' 
^^f^Mîiiérone,  de  même  qu'en  chauffant  pendant  3/4  d'heure  i 
^Wû»  des  solutions  dans  H*SO*  de  Téther  acétylmalonique  et  de 
'^'swane.  Us  ont  obtenu  en  partant  de  l'éther  benzoylacétique  la 
'>'P^flumbelliféroDe, 

L'«ction  de  Téther  a-chloracétylacétique  sur  la  résorcine  leur  a 
'ijanê  la  ^'Chlor^^'inétbylumbelljférone 


'^  composé  cristallise  dans  Talcool  étendu  en  petits  cristaux 
^^^^%  qui  perdent  de  Teau  de  cristallisation  à  105-110*  pour 

^  âotations  sont  douées  d'une  fluorescence  violet  bleu. 

^  dérivé  acétylé  est  en  feuillets  brillants,  F.  loi*»,  son  dérivé 
^mjU  criiOallise  de  même  et  fond  à  163». 

•^'«rofcineona  obtenu  la  aL'Chlor-^i^fydimétbyloxycoumarine, 
••Nï«s  feutrées,  F.  295*,  dont  la  solution  alcaline  jaune  est 
^^^  "le  fluorescence;  son  dérivé  acétylé  fond  à  160*  et  son 
^iré  b^ozoylé  à  i96*. 


21»  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Le  pyrogallol  fournit  la  d-cblor'^'méihyldapbnéline^  aîguîU^ 
brillantes,  F.  265*,  difficilement  soluble  dans  la  plupart  des  disse 
vants  ;  son  éther  diméthylique  est  en  aiguilles  blanches,  F.  17S 
173*  ;  son  dérivé  diacétylé  fond  à  197*  et  son  dérivé  dibenzoylê 
166*,  mais  ne  devient  complètement  translucide  qu'à  181-188*. 

Dérivés  de  la  coumarone.  —  En  faisant  bouillir  Ta-chlor-p-m^ 
thylumbelliférone  en  solution  dans  cinq  fois  son  poids  de  lessii 
de  soude  à  10  0/0,  on  obtient  Tacide  -i-oxy'^-mélbylcoumariliqi 

GOGH 


Y 


déjà  décrit  par  Hantzsch  et  qui  fournit  par  distillation,  comme  ci 
auteur  Ta  indiqué,  la  4-oxy'^-métbylcoumarone. 

La  coumarine  dérivée  de  Torcine  et  de  Téther  a-chloracétylad 
tique  donne  une  oxycoumaroney  cristallisée  en  fines  aiguille 
F.  94*,  dont  la  constitution  de  même  que  celle  de  la  coumaril 
qui  sert  de  point  de  départ  est  indéterminée. 

En  faisant  bouillir  pendant  10  à  15  minutes  une  solution  (! 
3.4-diméthoxy-a-chlor-p-méthylcoumarinedans  la  lessive  de  soud 
en  excès  jusqu'à  ce  que  Taddition  de  H^SO*  donne  un  précipil 
complètement  soluble  dans  le  carbonate  de  soude,  on  obtiei 
V acide  3 .  d-dimétboxy-^-mélbylcoumarilique 


OOH 


lequel  cristallise  dans  Talcool  ou  dans  Tacide  acétique  en  feuillel 
brillants,  F.  184*.  H*SO*  le  dissout  en  jaune  passant  au  vert,  pui 
au  bleu  sous  l'influence  de  la  chaleur.  Cet  acide  donne  par  dislil 
lation  la  3  A'dimétboxy'^-métbyîcoumarone^  huile  incolore,  forte 
ment  réfringente,  qui  ne  se  concrète  pas  à  —  5*.  Eb.  142*  son 
25  mm.  et  273*  sous  730  mm.  Elle  est  soluble  dans  les  dissoivanl 
habituels  et  volatile  avec  la  vapeur  d'eau  ;  sa  solution  dans  H^SO 
colorée  en  rouge  jaune  passe  au  bleu  sous  l'influence  de  la  chaleui 

F.    RRVEROIM. 

Sur  l'addition  dedérlTéscétométhaxiiqiiesaaxcombinaitOB 
non  saturées;  D.  VORLANDER  [D,  ch.   G,,  t.  33,  p.  8185 

26.11.1900).  —  Si  l'on  traite  Téther  benzalbisbenzoylacétique  p« 
une  solution  alcoolique  d'éthylate  de  sodium,  on  obtient  non  pas  I 
forme  énoHque,  mais  l'éther  benzalmonobenzoylacétique  en  mém 


CHIMIE  ORGANIQUE.  213 

lODfsqti^d  se  sépare  Téther  benzoylacétique  qui  colore  le  chlorure 

CO-C^HS 

I 

/c:h-goor  co-g«H5 

c»h5^h<  =c«h5-ch=c-c00r+  | 

M:H-C00R  I  CH2-C00R 

I  CO-C6H5 

StpoûiÔé  par  la  pelasse  alcoolique  froide,  il  fournit  le  même 
WiCT  ou  plutôt  la  benzalacétophénone  C«H»-CH=CH-CO-C«H». 

"^  fondant  sur  cette  expérience,  l'auteur  s'explique  pourquoi 
a  {wlégone  ne  s'unit  pas  à  l'éther  malonique  sodé  en  solution 
»itt»tqtte  alors  qu'elle  s'y  unit  en  présence  de  benzène  et  d'éther. 
Li  nsfibinaison  formée  alors  se  scinde  en  pulégone  et  éther  nia- 
J'Sîijne  en  solution  alcoolique.  Après  quelques  remarques  gêné- 
nies,  fauteur  termine  en  comparant  ces  produits  d'addition  des 
>^w&  non  saturées  aux  produits  d'addition  des  combinaisons  non 
•«turées  «vec  les  acides  halogènes  que  la  potasse  alcoolique 
W«Ne  en  régénérant  la  liaison  éthylénique.  l.  i,  simon. 

hrlis  dériyés  chloraminés  et  bromaminés  des  diacétylphé- 
■TiAM^iaiiiiiies  ;  F.  D.  CHATTAWAT  et  K.  I.  P.  ORTON  {D.  cb, 

'^-  L  M,  p.  160;  11.2.1901).  —  Il  résulte  des  recherches  des  au- 
'^''^  que  toutes  les  diacétylphénylène-diamines  traitées  par  les 
•'*^  hypodiloreux  ou  hypobromeux  fournissent  des  dérivés 
"^bomioés  et  bromaminés  qui,  laissés  longtemps  en  contact  avec 
'(  facùie  acétique  cristallisable,  se  transposent  en  produits  de 
*it*aiiiuUon  iàomériques.  La  transposition  est  quantitative  seulement 
'^'^  ie  dérivé  meta  ;  avec  les  dérivés  orlho  et  para  elle  n'est  que 
W<lJe  et  accompagnée  de  la  formation  de  produits  foncés,  non 
^^voflùtbles. 

^  éf{uations  suivantes  rendent  compte  de  ces  transpositions 
l'-'-fk  dérivé  para  et  pour  le  dérivé  meta. 


A 

V 

AiH.DHK) 


AzCl.C2H30 


Aza.C^HïQ 
AzClC2H30 


\zQXQ?WO 


AzH.C2H30 

Cl/S 

KJqx 

AzH.CaH30 
AzH.C2H30 

ciA 

AZH.C2H30 


a 


SIt  .\NALYSB   DES  TRAVAUIt   ETRANGEHS. 

La  constitution  du  produit  de  substitution  de  l'o.-phénj'lèiie  <1 
mine  n'est  pas  définitivement  déterminée. 

Les  auteurs  n'ont  pu  jusqu'à  présent  préparer  par  celle  méth( 
que  des  dérivés  disubstitués.  D'une  manière  générale  ces  déit 
diloraminés  et  bromaminés  ont  été  obtenus  en  mettant  en  siisp" 
sion  dans  le  chlorofomie  la  diacétyldiamine  en  poudre  Bne  et  a 
tant  avec  une  solution  d'acide  hypochloreux  ou  hypobron» 
additionnée  de  bicarbonate  do  potasse.  Lorsque  tout  corps  sol 
a  disparu  on  concentre  le  chloroforme  et  en  mélangeant  le  rés 
avec  de  l'éther  de  pétrole  on  obtient  les  produits  cristallisés.  ' 
nouveaux  composés  ressemblent  aux  produits  analogues  déri 
de  l'aniline  ou  de  la  toluidine  ;  les  chloraniines  sontincoloreset 
bromaminés  jaune  pâle. 

Les  dérivés  halogènes  à  l'azote  des  diacélylphénylènediami 
se  dissolvent  facilenient  dans  le  chloroforme,  le  benzène  et  l'ai 
acétique  cristallisable  ;  ils  sont  peu  solubles  dans  l'éther  de  pétr 
L'o.-âiacétyle-dicbloramiaobenzèae  est  en  prismes  incolo 
il  fond  à  94°,  avec  unt^  légère  explosion  ;  il  fournit  par  tran^rasi 
très  probablement  le  l.S-diacêtyhoiino-dicbiorheiizèae 
cristallise  dans  l'alcool  chaud,  dans  lequel  il  est  peu  soluble 
aiguilles  fines,  fusibles  vers  290°  en  se  décomposant. 

dibromo-aminé  correspondant  iond  à  76.*)*  el  do 
iition  un   produit   de   substitution  cristallisant  <! 
i  en  aiguilles  fines,  fusibles  à  386°. 
C'iyl-dicbhraminobenzi'ne  cristallise  dans  ud  méll 
ne  et  d'éther  de  pétrole  en  prismes  incolore»,  F,  ! 
nit  par  transposition  son  isomère. 
:h}oro-m.-diac6lyidicbïoraminobem'ae  crislsllisf 
ilores,  F.  121°,  et  fournit  par  hydrolyse  lorsque 
:  de  l'acide  acétique  la  4.6-dichlorodiaoétyI-ro,-i 
ne. 
dibromé  correspondant  fond  à  1*^1°  el  se  comporl 

sre  action  de  l'acide  hypobromeus  sur  In  diawtjl- 
iamine  donne  sans  doute  lieu  à  la  forinalion  du  Ai 
ï,  mais  celui-ci  se  transpose  si  raptilfincnl  que  \^ 
pas  pu  l'isoler  à  l'état  pur.  Lorsqu'on  employé 
c  hypobromeux  il  se  forme  suivniil  !<■?  conditi'i 
bromaminé  ou  le  dérivé  dibromamiiit-  de  la  4.6-di 
m.-ptiénylêne-diamjnc.  Le  premier  esl  «lirOeiI 
il  se  décompose  entre  60  et  70°,  \o  <ocod<]  crista 


CHIMIE  ORGANIQUE.  215 

«  |in$aes  el  se  décompose  vers  172*.  Il  donne  par  hydrolyse, 
ivpcracide acétique  la  4.6'dibromodiacétyI'm.'pbényIènediamine. 

U  diaeétfl-dicbloraminchp.'pbénylènedjamine  fond  à  301*  et 
'kiooe  par  hydrolyse  la  S, 6-  dicbloro-p.-pbénylènediamwe,  F.  170*. 

La  S.GHUcbloro-diacétyl'dicbloramino-p.'pbénylènediamine  est 
cfi  pnsmes  incolores,  fusibles  vers  163*  ;  chauffée  en  tube  scellé 
«ec  de  Tacide  acétique  elle  régénère  le  3.6-dichloro-diacétyl-p.- 
piiéiiylèDediaaiine.  f.  revbrdin. 

iKtilcation  ;  S.  V.  BRAUN  {D.  cL  G,,  t.  33,  p.  2965; 
il  10.1900).  —  La  méthylallylaniline  décrite  par  l'auteur  {D.  cb. 
''..L  33,  p.  2733)  a  déjà  été  préparée  par  Wedekind  (D,  cb.  G., 

t-Hp.  524).  V.    AUGEH. 

hr  das  dériTés  ammoniacaux  isomériques  de  Téther  benzy- 
Btet  bis-acétylacétique ;  Paul  RABE  (D.  cL  G.,  t.  33,  p.  3808-6  ; 
^t.12.1900).  —  4-pbényl'2'amiaO'2'beptène'6'One,'3,5-dicarboBate 
^fthjk  ou  bemylidène-acétylacétale  délbyle-^'amino-crotonate 

CH3.C=C-G02C2H5 

HUz     CH-C6H5       . 

I 
CH3-CO-CH-C02C2Hîi 

—  On  Toblient  en  laissant  en  contact  pendant  48  heures  à  O^Téthci- 
î^«aijiidène-bis-acétylacétique,  avec  un  excès  d'ammoniaque 
>icoolique.  Le  produit  brul  dissous  dans  Téther  et  cristallisé  au- 
*j«w«5  de  0*  en  présence  d'éther  de  pétrole,  fournit  une  forme  % 
•»58«  en  se  transformant  en  forme  p.  Celle-ci  fond  à  98*.  On 
'bieDt  directement  par  cristallisation  de  la  sol.  alcoolique  du 
î'wluiibnit.  Hydrate  C**H«505Az.H*0.  Aig.  f.  à  72«  obtenues 
r^'crist.  de  la  sol.  alcoolique  des  formes  a  ou  p  additionnée  d'eau. 

V.    ALGER. 

kriy*phéiiy-x  -  stilbazol  et  ra'-phényl-a-oxystilbazol; 
IKHIEL  (D.  cb,  C,  t.  33,  p.  3494-97;  3.12.1900).  —  a'-plif^nyl- 
»-«ittt2^7C«H*.C*H3Az-CH=CH.C«H5.  —  On  condense  l'a'-phé- 
î-li^mélhylpyridine  avec  1  mol.  benzaldéhyde,  en  tube  scellé  à 
^*  Le  produit  brut  transformé  en  chlorhydrate  est  puritîé  par 
'''**lii5aiion«  et  la  base  mise  en  liberté  par  un  alcaU,  précipitée 
ï^l'em  de  sa  sol.  alcoolique.  Aig.  f.  à  79*.  CÈilorbydrate,  lamelles 
^"û*^  dans  Teau  à  chaud,  crist.  de  l'eau  acidulée  d'HCl,  avec 


«16  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ETHANGEKS. 

4H*0,  perd  de  THCl  par  dessication  à  100**.  Chloraurate^  crisi 
rouges  f.  à  179°  peu  sol.  en  H«0.  Cbioroplatinate,  t  à  220«.  Cbh 
roziDcate  jaune. 

/>iZ>ro/2i(>-a'v?Ae^^/^-a-s^VAa^oyC«H^C5H3Az.CHBr.CHBr.C«H5.- 
Lestilbazol  dissous  en  CS*,  mis  un  contact,  avec  un  excèsdeBr  fourni 
des  crist.  roses,  tabulaires,  f.  à  172*  contenant  5Br  et  représentai) 
probablement  un  bromliydrate  de  perbromure.  Soumis  à  Tébulltio 
avec  de  Talcool,  il  fournit  des  lamelles  incolores  du  dibroniure,  I 
à  190^ 

J-phényl-oL-stilbazoUne,  Chlorhydrate 

C«H5-C5H3Az.CH2-CH2-G6H5,  HCl . 

—  Obtenu  par  réduction  du  stilbazol  en  sol.  alcoolique,  par  Na 
Aig.  sol.  en  H*0,  déc.  vers  160-200°.  Base  sirupeuse.  Cbloropla 
tiuate  rouge,  f.  à  156°. 

a'-pbényl-  a-o-oxy stilbazol  C^H» .  C^H^Az .  CH = CH .  C«H*(OH) .  - 
Obtenu  comme  le  stilbazol,  en  employant  l'aldéhyde  salicylique 
Aig.  sol.  jaunes  f.  à  138°.  Chlorhydrate  crist.  avec  H*0.  Aig 
jaunes  f.  à  127°  sol.  en  alcool.  Chloraurate,  aig.  brun-rouge  1 
k  189°.  Cbloroplalinate  amorphe,  f.  190°.  v.  auger. 

Contribution  à  Tétude  du  dihydroisoindol  (o-xylylôneiminei 
Kurt  FRiENKEL  D.  ch.  G,,  t.  33,  p.  2808-18;  6.10.1900).  —.4ciû/. 
phtalazone-carbonique.  —  Cet  acide,  déjà  connu,  fournit  un  se 
d'ammoniaque  C»H»Az«03AzH*, H«0  peu  soi,  en  H«0  à  froid.  1 
à  237°. 

Chlorure  de  phtalazone-carbonyle  C»Hî*0*Az*Cl.  —  Obtenu  ps 
Taction  de  PCP  sur  Tacide,  en  présence  de  POGl^.  Crist.  du  benzèu* 
en  aig.  f.  183-186°  déc.  par  H«0. 

Ether  élhylique  CsH^O^Az^C^H^.  —  Aig.  f.  à  169°  obtenues  pai 
l'action  de  l'alcool  sur  le  chlorure. 

4'.\itrodibydrO'  iso-in  dol 

/      \ 

^AzH 


—  On  dissout  le  dihydro-iso-indol  en  H*SO*  et  nitre  à  froid;  ou 
chaude  ensuite  pendant  5  min.  au  b.-m.  La  base  isolée  est  huileuse- 
Son  chlorhydrate  crist.  de  H*0  en  aig.  incolores  f.  à  250°  environ. 
Le  sulfate,  peu  sol.  en  H*SO*  à  50  0/0.  sol.  en  HH),  crist,  en  aig. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  âI7 

/.  à  S*0-2S0«.  Uazoiate  peu  sol.  en  H«0  insol.  en  AzO>H  dilué, 
rnsmeâ  1.  à  158*  déc.  NUrosamine  AzO'.C^H'.Az.AzO.  Prismes 
gtae  brun  f.  à  168-169*».  La  position  du  groupe  AzO*  est  fixée 
f*r  FoxydatioQ  qui  fournit  de  Tacide  4-nitrophtalique  et  du  4-nitro- 
(iUalimide. 

i'AmmodibjrdrchisO'indol  AzH*.G**H"'AzH.  —  Par  réduction  du 
ikm  nitré  au  SaCl*  on  obtient  un  sel  stannique  dont  on  isole  la 
b*âe  libre.  Le  picrate  f.  vers  204* 

B^iQyîdihydro-iso4ndol  C8H»Az,C0C«H«.  —  Obtenu  par  le 
ftiionire  de  benzoyle,  en  présence  de  NaOH.  Tablettes  rose  pâle 

o^'XylyJf^ne-hvdraziDe  C«H*.(CH«)«.Az-AzH«.  —  Obtenu  par 
'lïAictMî  du  nitrosodihydro-iso-indol  avec  la  poudre  de  Zn  et  Tac. 
^^ïpo^oe.  Huile  brune  ;  absorbe  GO*.  Chlorhydrate,  aig.  sol.  en 
H^U.  m-lyi».  Picrate  (avec  1/2  H«0),  crist.  de  Teau  bouillante 
^  li^dies  jaunes  f.  à  97*». 

Beuul^o.'XylyJènehydrazine  C«H«Az«  :  CH .  G«H\  —  Obtenu  par 
1  «nioû  de  C*H^OH  sur  le  chlorhydrate  précédent.  Feuillets  crist. 
^rikvHjL  F.  I:i7-129«. 

0  -Or;ien/a/.o. -xylyîènebydrazine   G^H^Az*  :  GH .  C«H*OH,    f. 

•  lar 

VMdro-isoindylpbéoyltbiO'Urée  G^H^ .  AzH .  GS .  AzO^H».  — 
''itejupar  raction  liu  phénylsénévol  sur  le  dihydro-iso-indol.  Grist. 
^  toiueae  en  lamelles  f.  à  227\ 

Mjiro-isoindylallylthio-uréeCm^kzU.Gè.kzCm^.  —  Obtenu 

ivec  ^  sénévol  allylique,  f.  à  138*.  Ghauffé  avec  HGl  en  tube  scellé 

'  1^>,  fournit  le  cldorhydrate  de  propylène-dibydro-iso-indyl' 

/S.GH.GH» 
f*^othi(harée  G«H* .  (GH«)«  :  Az-G/       j  .  —  La  base  libre 

^Az-GH« 

^  de  féther  acétique  en  aig.  f.  à  80*. 

/•rfo/e  de  dimétbyldibydrchiso'indylium  G6H*(GH2)2.Az.(GH3)«L 
"^  '>bwiiu  par  Faction  de  ICH^  sur  le  dihydro-iso-indol.  Lamelles 
ûfolorvî,  f.  à  t45*,  distille  dans  le  vide  inaltéré.  Cbloroplaiinate, 
**"ûile»  orangées  f.  à  225**.  Picrate,  grandes  aig.  f.  à  145*.  Cblo- 
'*^*'.  aig.  jaunes  f-  à  178^ 

^  ^$«r  libre  hydroxyîée  est  liquide  et  absorbe  rapidement  GO^. 

^''m^byldibydro-iso-indol  G«H*(GH«)«  :  AzGH».  —  Huile 
'î«à«e  bouillam  vers  205-215*  obtenue  par  distillation  de  la  base 
^"Iroïjlée.  CtdoropJatinate,  prismes  brun  jaune,  f.  à  201*. 

^'-r^sBéihox}propyl'dibydrO'îsO'iDdol  G8H»Az(GH«)30GH3.  — 
^^^*wa|arlacliooduméthoxychloropropaneGH30.GH«.GH«.GH*Gl 


L 


218  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

sur  le  dihydro-iso-indol ,  au  b.-m.  Bout  vers  269-273^.  Chlon\ 
rate, 

Az-^'phénoxypropyl'dihydrO'iso-indol  CfiWKziCH^f.OCHV^, 
Obtenu  comme  le  précédent.  Aiguilles  f.  à  58**. 

Az'^'bromopropyî'dibydro-isO'indol  C®H**Az(CH*)3Br.  —  S 
bromhydrate  est  obtenu  en  chauflant  à  100**  en  tube  scellé 
produit  précédent  avec  HBr  conc.  Aig.  f.  à  156*  La  base  libre  ( 
huileuse.  Picrate^  crist.  de  Talcool  en  aig.  jaunes,  f.  à  180**. 

O.-Nitrobenzyldibydro'iso'indol   C8H»AzCH8.C«H*AzO«. 
Obtenu  par  l'action  du  chlorure  de  benzyle  o.-nitré  sur  le  dihydr 
iso-indol.  Crist.  de  Talcool  en  aig.  jaunes  f.  à  81®. 

o.'AminobenzyldibydrO'iso-indoJ  Cm^  :  AzCH«C«H*AzH«.  ' 
Obtenu  par  réduction  du  dérivé  nitré  par  HI  et  P.  Aig.  f.  à  100*. 

p.'NitrobeDzyldibydro-isO'indoI.  —  Obtenu  comme  To.-déri^J 

f.  à  80°.  V.    AUOER. 

Sur  la  préparation  et  les  transformations  de  risophénosi 
franine;  F.  KEHRHANN  et  Otto  KRAHER  (/>.  cb.  G.,  L  3 
p.  3074-81;  19.10.1900).  —  Cette  communication  fait  suite  à  cel 
(jui  a  déjà  paru  (/?.  ch.  G.,  t.  32, p.  2608).  Les  auteurs  ont  prépa 
à  rétat  pur  la  picryl-o.'diphénylamine  qui  crist.  de  l'alcool  boni 
lant  en  lamelles  grenat  déc.  par  la  chaleur,  sans  foudre,  en  pe 
dant  AzO*H.  Par  réduction  avec  la  q.  th.  de  SnCl^  en  présence  i 
HClet  d'alcool,  ce  dérivé  nitré  se  transforme  en  isophénosafranim 

Az02     AzH 


\        /\/  /\y\  / 

Az02    HAz  llUz  Az 

C^HS  Cl     (>H^ 

Un  excès  de  SnCl*  donne  naissance  au  leuco  dérivé  qui  nr 
transforme  que  partiellement  en  colorant,  par  oxydation. 
Isoiraninone 


ou 


C6iP 
—  On  l'obtient  en  soumettant  à  Tébullition,  à  Tascendant,  une  sol.  «I 


CHIMIE  ORGANIQUE.  219 

Fisosafranme  dans  H^CH  dilué.  Le  chlorure  précipite  par  NaCl  et 
nîst  de  sa  solution  alcoolique,  rouge  fuchsine,  en  aig.  brunes. 
Bichromate,  violet,  peu  sol.  en  H»0.  Azotate,  insoL  en  AzO^H 
dàoé,  Aig.  brunes.  Base  libre,  aig.  noires  f.  à  310-315°  peu  sol. 
eaHH)  et  alcool,  obtenus  par  précipitation  du  chlorure  par  Tam- 
moaiaque. 

Moaoêcètylisopbénosafranine.  —  Obtenu  par  oxydation  è  l'air 
du  ael  stannique  de  la  leuco-isophénosafranine,  traité  pai*  Tanh. 
acétiqtie  et  racétate  de  sodium.  Le  chlorure  de  ce  composé  crist. 
«»  lig.  violettes  sol.  dans  Teau.  Le  chîoroplatinate  forme  des 
cmt  rouges,  insolubles. 

l*  chlorure  du  dérivé  diacétylé  est  obtenu  par  traitement  du 
démé  monoacétylé  par  Tanh.  acétique  etTacétate  de  sodium.  Aig. 
5oL  dans  HK)  en  rouge  sang.  Le  chîoroplatinate  est  sol.  dans  Teau 
iwiiillante.  Ces  dérivés  acétylés  se  saponifient  facilement  par 
IKO  dUué. 

TnnsformatioD  de  la  leuco-isosafranine  en  aposafranine.  — 
B  suffit  de  chauffer  ou  de  laisser  quelque  temps  en  contact  de 
iwctwiérivé  avec  Na«CO»,  AzH»  ou  C«H»AzH«  ;  il  y  a  départ  quan- 
wiiif  de  1  mol.  \zW 

KzW  A  2 


HJAi 


(:«H5   Cl 


Celle  très  curieuse  réaction  doit  être  considérée  comme  l'inverse 
ie  la  substitution  bien  connue  de  AzH*  dans  les  corps  quinoniques 
»«s  l'aaion  de  AzH^. 

L'auteur  a  montré  (D.  ch.  Gh.,  t.  30,  p.  1565)  que  Faposafranine 
^  transforme  facilement  en  phénosairanine,  de  sorte  que  mainte- 
"•ot  00  possède  tous  les  anneaux  de  la  chaine  synthétique  entre 
^cUomre  de  picryle  et  ortho-diphény lamine,  point  de  départ,  et 
^  phéoosafranine.  v.  auger. 

testitation  de  risorosinduline  n»  9;  F.  KEHRHANN  et  G. 
WBia  <D,  ch.  G.,  t.  33,  p.  3280-84;  9.11.1900.  —  L'acide 
^•?*^*op΀nque  de  Ekstrand  (1)  donne  par  réduction  un  diamino- 
ttfètoqaioone  (U)  qu'on  transforme  par  oxydation  en  aminooxy- 


220  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

naphtoquinone  (III)  et  celle-ci  fournit  avec  ro.-aminodiphénylaniin 
une  aminorosindone  (IV)  identique  avec  celle  qu'on  peut  obteni 
de  Tisorosinduline  n°  9.  On  en  conclut  que  •  cette  rosindulin 
possède  la  formule  (V),  d'ailleurs  la  formation  de  la  rosindulin 
n*  9  par  Faction  de  la  5-acétamino-p-naphtoquinone  sur  la  phényl 
o.-phénylénediamine,  amène  la  même  conclusion 


02Az 


O^Az' 


^OH 


Az02 


H2Az 


(I). 


AzH2 


(IIî). 


H2Az^ 


H2Az 


0 Az 


(IV). 


L'acide  naphlopicrique  f.  à  190**  (I)  a  été  purifié  en  passant  par 
son  sel  potassique  peu  sol.  en  H*0  à  froid.  Le  chlorhydrate  2.5-dia- 
mino-1.4-naphtoquinone-imide  (II)  s'obtient  pur  en  réduisant 
Tacide  naphtopicrique,  en  sol.  alcoolique,  avec  Sn  et  HCl  à  35  0/0, 
précipitant  à  froid  Sn  par  Zn  et  oxydant  la  sol.  par  FeCl^et  recris- 
tallisation du  ppté  cristallin  en  H*0  bouillante.  La  5-amino-2-oxy- 
1.4-naphtoquinone  (III)  s  obtient  facilement  en  soumettant  à  l'ébul- 
lition  avec  3  ce.  SO*H*  à  10  0/0,  une  sol.  aq.  du  chlorhydrate  pré- 
cédent. La  quinone  cristallise  par  refroidissement. 

J-aminovosindone  (IV).  —  La  condensation  de  la  quinone  et  de 
la  diamine  a  lieu  en  chaufïant  au  D.-M.  une  sol.  ëquimoléculaire 
des  composants  dans  Tacide  acétique  à  80  0/0.  On  précipite  les 
impuretés  de  la  sol.  par  Féther,  puis  Tindone  par  Teau  acidulée 
d'HCl  et  on  termine  en  transformant  en  dérive  acétylé  f.  à  180*, 
insol.  en  H*0,  sol.  en  alcool,  crist.  en  aig.  à  reflets  dorés.  L'ac 
sulfurique  à  50  0/0  enlève  le  groupe  acétique  et  fournit  Tamino- 
rosindone  pur  en  lamelles  bronzées  insol.  en  H*0,  sol.  en  alcool 
f.  à  25â\ 

î-amworosindone  obtenue  par  risorosinduline  n^  g.  —  Cetl^ 
iuduline  étant  acétylée,  et  le  produit  traité  en  solution  alcoolique 


CHIMIE  ORGANIQUE.  221 

;«r  la  potasse,  à  froid,  on  obtient  un  précipité  de  Tacétyl  7-amino- 
n»iodoDe  facile  à  identifier  avec  le  produit  décrit  plus  haut. 


V.    AUOER. 


Canstitation  de  i*acide  napbtopicrique  fusible  à  145'';  F. 
IDDIiim  et  G.  STEINER  {D.  cb.  6.,  t.  33,  p.  3285-91  ;  9.1L1900). 
—  Stiormule  doit  être  exprimée  par  : 


O^A 


AZ02 


I. 


arilbamit  par  réduction  et  oxydation  un  diaminonaphtoquinone- 

O 


H^A 


AzH2 


AzH 


n. 


I^Oipeat  transformer  facilement  en  un  amino-oxynaphtoquinone 


A2H2 


^'OQ  peut  condenser  sur  To-aminodiphénylamine,  en  une  amino* 

<^B>iadofte: 

AzH2 


222  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Or,  cette  même  rosindone  est  obtenue  en  traitant  par  la  soud^ 
alcoolique  le  9-aminophénylnaphtophénazonium,  ce  qui  justifia 
ces  trois  formules»  d'ailleurs  Timide (II)  peut  être  transformée  ei 
un  diamino-p.naphloquinone  : 

AzH2 


V. 

qui  se  condense  sur  ro.-aminodiphénylamine,  en  une  aminorosin 

duline  : 

AzHî 


H2Az 


Or,  le  9-aminophénylnaphtophénazoniunî,  à  l'état  de  déri^ 
acétylé,  fournit  avec  AzH^  alcoolique  cette  même  aminorosindulini 
ce  qui  fixe  les  formules  (VI)  et  (V)  et  par  suite  celle  de  l'acid 
naphtopicrique. 

Purification  du  trinitro-a'naphfol  /.  à  145^  {acide  napbk 
picrique).  Il  suffit  de  le  transformer  en  sel  de  Na  peu  sol.  en  H*( 
pour  le  séparer  de  Tisomère  f.  à  145*»  dont  le  sel  de  K  est,  pi 
contre,  peu  sol.  en  H*0. 

2 ,7'diaminO'l .4'napbtoquinone'imide  (II).  —  La  réduction  d 

dérivé  nitré  se  fait  au  moyen  de  Sn  et  HCl.  On  précipite  Sn  pî 

Zn,  neutralise  presque  la  solution,  fait  passer  deTair  pour  l'oxyda 

et  transforme  le  sel  chlorhydrique  précipité,  en  base  libre,  pi 
AzH3. 

4 ,7'DiamiuO'^-napIitoquinone  (V).  — Obtenue  en  chauffant  av€ 
de  Teau  Timide  précédent,  tant  que  AzH^  se  dégage.  Le  produ 
brut,  mélange  de  p  et  a-quinone,  est  traité  par  la  soude  à  10  0,^ 
qui  dissout  la  p-quinone.  On  la  reprécipite  par  Tac.  acétique.  Kll 
cristallise  de  sa  sol.  violette  dansTeau  bouiIlaute,en  petits  prism« 
violet  noir. 


CHIMIE  ORGANIQUE. 

f.l-^iêiuiath-x^naphtoquinoue  : 

0 


223 


HU 


AzHa 


-Psrtioa  iu^olubie  dans  la  soude  ;  cristallise  de  sa  solution  brun 
Rçe  dans  l*eau  bouillante,  en  prismes  brun  chocolat  à  reflets 
fïïlas  sublime  déc.  vers  280**.  Ne  se  condense  pas  avec  les 
examines. 

'^-miBorosinduIine  (VI).  —  Condensotîon  en  sol.  aq.  à  chaud, 
«tliqmnone  5  avec  le  chlorhydrate  de  phényl-o.-phénylènediamine, 
rt  présence  de  quelques  gouttes  HGl.  Le  chlorure  se  dissout  en 
H*0  en  violet  rouge  sale  passant  au  rouge  par  addition  de  HCl. 
Orrifé  acétylê^  aig.  rouge  foncé  à  reflets  bruns  crist.  de  l'alcool 
«oi*  eo  H*SO*  conc.  en  bleu  vert.  Bicbromatey  poudre  rouge 
ciMbre.  On  a  constaté,  que  le  chlorure  de  9-acétaminophényl- 
upfaSDpbéoazonium,  fournil  avec  AzH^  en  sol.  alcoolique,  en 
pït^oce  de  l'air,  un  produit  identique  au  dérivé  acétylé  cité  plus 

Lut. 

'-f'Amiaorosindone  (IV).  —  On  fait  digérer  au  b.-m.  un  mélange 
>  U  quinone-p  (V)  avec  Tc-aminodiphénylamine,  en  sol.  dans 
'«.  icétique  à  80  0/0.  L*indone  brute  est  purifiée  en  passant  par 
^  dériré  acétylé  lamelles  fleur  de  pécher  insol.  en  H*0  sol.  dans 
^'aûL  acétique  bouillant,  f.  à  325-335**.  v.  auger. 

Iv  les  matières  colorantes  du  groupe  de  la  thionine  ;  F. 
IDUUni  et  W.  SCHAPOSCHNIEOFF  {D.  ch.  G.,  t.  33,  p.  3291-95  ; 
*  Il  1900.  —  Sels  de  la pbényUbionine  {S-aminO'G'aniUdO'pbénazO' 
'j«ma/û).  —  Cbloruret  petites  aig.  briillantes  vert  et  or,  obte- 
•*s  en  mélangeant  le  chlorure  d'aminophénazothionium  avec  de 

\z 

1  +  G«H5A8H2 


IPAx 


4- 


AiH-C«H5      H^Az 


,HCl 


224  ANALYSE    DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Sol.  en  bleu  vert  dans  H^O  bouillante,  crist.  avec  1  mol.  Hi 
Perd  à  180«  1/2  mol.  H«0.  Cbloroplatinate,  ppté  bleu  insol.J 
H*0.  —  Bromure,  ressemble  au  chlorure.  —  Azotate,  crist.  avi 
1/2  H«0.  Bichromate,  flocons  bleus  insol.  en  H*0. 

o^-lolyUbionine,  obtenue  comme  la  phénylthionine  ;  on  a  prépa 
le  chlorure  et  V azotate. 

Diméthyltbionine,  —  Chlorure,  obtenu  par  Taction  de  la  dirai 
thylamine.  Aig.  bleues  sol.  en  H*0  en  bleu  fluorer^enl  rouge, 
est  identique  à  la  gentianine^  on  a  préparé  le  chioroplatinate  et 
bichromate.  v.  augbr. 

Lanitration  de  Tacide  benzène-azosalicylique;'  J.  T.  HEWH 

et  J.  J.  FOX(CAe/M.  Soc,  t.  79,  p.  49  ;  1.1901).  —  En  faisant  réaj 

l'acide  nitrique  dilué  sur  Tacide  benzèneazosalicyUque,  le  gi*ou{ 

nitro  entre  dans  le  résidu  salicylique  en  position  ortho  par  rapp^ 

à  rhydroxyle 

COaH 

G6H5-AZ  :  Az  — /      \oil 

Az02 

Le  mode  de  formation  et  les  propriétés  de  cet  acide  sont  1 
suivants  :  Tacide  benzèneazosalicylique  est  mélangé  avec  de  Tei 
et  de  Tacide  nitrique  et  chauffé  à  65-70''  ;  il  se  dégage  des  vapeu 
nitreuses  et  il  reste  une  masse  rouge  qu'on  étend  d'eau  et  quN 
lave;  après  recristallisation  dans  l'alcool,  ce  corps  fond  à  197*, 
présente  en  petites  aiguilles  jaune-rougeâtre,  solubles  dai 
l'alcool,  l'acétone,  l'acide  acétique  glacial. 

L'enlèvement  du carboxyle  était  tenté  sans  succès;  mais  on  pe 
reproduire  le  même  acide  benzèneazoorthonitrosalicylique  par  ai 
tion  du  chlorure  de  phényldiazonium  sur  l'acide  nitro-salicyliqu 
Le  sel  d'ammonium  de  l'acide  précipite  en  jaune  rougeâtre 
nitrate  d'argent,  l'acétate  de  plomb,  le  chlorure  mercurique, 
chlorure  stanneux,  le  chlorure  ferrique,  le  nitrate  de  cobalt,  le  si 
fate  de  nickel,  les  chlorures  de  magnésium,  de  baryum  et  i 
calcium  ;  précipite  en  brun  chocolat  le  sulfate  ferreux. 

L'éther  méthylique  est  en  petites  aiguilles  brunes  fondant 
132-181*»;  rélher  éthylique  en  petites  aiguilles  jaunes  fondant 
128-129^ 

L'acide  paranitrobenzèneazosalicylique  est  obtenu  par  addili< 
de  nitrate  de  potassium  à  l'acide  benzèneazosalicylique  dans  Taci^ 
snlfunque  concenti'é;  on  laisse  à  froid  pendant  48  heures,  o 
étend  d'eau  et  on  lave.  On  peut  encore  le  préparer  par  la  parani 


CHIMIE  ORGANIQUE.  2S6 

laiiBtDe  diuEOtée  et  Tacide  salicylique  ;  il  fond  alors  à  253-254"*. 
Laher  méthylique  fond  à  220-225^  a.  hbbbrt. 

SijdâtioB  de  la  BenxalthioBemicarbazone  ;  George  T0UN6 
ei  William  ETRE  (Cbem.  Soc,  t.  79,  p.  54  ;  1.1901).  —  La  ben- 
aiUiioseimcarbazone  C*H*.CH=Az.Az=C(SH).AzH«  oxydée  par 
^cUomre  ferrique  donne  raminophénylihiodiazol 

\— S— ^ 

f«ii&â6aQ(  des  dérivés  méthylés  et  acétylés.  La  beQzal-4-méthyl- 
ûawmicarbazone  C«H5.CH=Az.Az=C(SH)AzH.CH»  est  oxydée 
<]^liméroe  façon  en  mélhylaminophénylthiodiazol  et  le  benzal-4- 
ïAnjlHiiosemiearbazone  C«H».-CH=Az.Az=C(SH).AzH.C«H»  en 
(■^jbmioopbénylthiodiazol. 

Pawîe  txpÉHiiiKirrALB.  —  Benzalthïosemicarbazone.  — Préparée 
*^  «dditionnani  de  benzaidéhyde  une  solution  alcoolique  chaude 
'i^ttDOâemicarbazide;  on  précipite  par  addition  d'eau.  Ce  corps 
'^nâtiUie  des  tables  longues,  transparentes,  fondant  à  159-160^, 
<M)e5  dans  Teau  et  l'alcool  chauds,  dans  la  soude  d*où  on  les 
^«IwcJjMte  par  Taoide  chlorhydriquo. 

Ei  rhauffant  à  80*,  dans  du  chlorure  ferrique  aqueux  pendant 
f  Wurv  {/t  au  bain-marie,  on  obtient  le  chlorhydrate  du  produit 
<^6XfiatioQ  en  aiguilles  blanches,  fusibles  à  213-214''  et  renfermant 
'wmoléculed^eaudecristaUisation.  En  même  temps,  il  se  produit 
*ï  p**i  de  mercaplotriazol. 

ÂmiDopbénvIihiodiazoL  —  Le  chlorhydrate  obtenu  plus  haut 
4t  précipité  par  Tammoniaque.  La  base  précipitée  et  recristallisée 
^  Takool  à  50  0/0  se  dépose  en  tables  hexagonales  microsco- 
f«pe4,  incolores,  fusibles  à  222-223'^,  solubles  dans  les  acides 
•^  et  répondant  k  la  composition  du  corps  indiqué. 

^cHjhmittopbéayUbiodiazoL  —  Obtenu  en  traitant  la  base  par 
'lobydnde  acétique.  Se  présente  en  petites  aiguilles,  fondant  à 
^.  peu  soiubles  dans  Teau  et  l'alcool,  solubles  dans  les  alcalis. 
^tpn^Miré  les  dérivés  sodé  et  argentique. 

^tàfUmiDométbylpbéayhbiodiazoline.  —  Le  dérivé  argentique 
'^•«Ifc  ivec  de  Tiodure  de  méthyle  à  100®  en  tube  scellé  pendant 
Ibeuff  1^2,  dépose  des  aiguilles  prismatiques,  fondant  à  144°,  ré* 
f^^iioi  8  la  composition  du  corps  indiqué. 

i^àoométbylpbéayUbiodiazoline,  —  L'aminophénylthiodtazot 
'^■"R  «tec  de  l'iodure  de  méthyle  et  de  l'alcool  éthylique  à  100*, 
Mc.  cmi.,  9*  séii.,  T.  xxrv,  1901 . — Trar.  ètrang.  15 


M  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

en  tube  scellé  pendant  1  heure,  donne  des  prismes  fondant  à  24* 
246*  et  constituant  Tiodhydrate  de  la  base  indiquée.  Le  chlorfa 
drate  fond  à  218-219»  et  le  chloroplatinate  à  217-218». 

La  base,  traitée  par  Tanhydride  acétique,  redonne  de  Tacély 
iminoraétbylphénylthiodiazoline. 

La  benzai-4-méthyllhiosemicarbazone,  oxydée  par  le  chlorui 
ferrique,  donne  un  chlorhydrate  dont  on  isole  la  base  par  traiU 
ment  à  la  potasse. 

MèihyîaminopbényUhiodiazoL  —  Ce  corps  est  soluble  dans 
benzène,  Teau  et  Talcool  chauds,  se  dépose  en  tables  ou  en  a 
guilles,  fondant  à  ld3-184\  Le  chloroplatinate  fond  à  208-209*. 

MétbylacétylaminophényhhiodiazoL  —  Obtenu  par  trailerae 
du  méthylaminophénylthiodiazol  par  Tanhydride acétique;  aiguiil* 
fondant  à  195^ 

La  benzal-4-phénylthiosemicarbazone  est  préparée  par  action  ( 
la  benzaldéhyde  sur  la  i-phénylthiosemiearbazide.  On  l'oxyde  p 
le  chlorure  ferrique  en  solution  alcoolique  ;  le  produit  de  la  réa< 
tion,  traité  par  la  soude,  abandonne  la  base  qui  fond  à  199-âO( 
formant  un  chlorhydrate  insoluble  dans  Teau,  soluble  dans  Talco 
chlorhydrique.  Le  dérivé  acétylé  fond  à  140°.  La  base  répoï 
aux  propriétés  du  phénylaminophénylthiodiazol.       a.  hébert. 

Sur  une  réaction  d'addition  dans  les  nitriles;  A.  EIBNER 

Fr.  A.  SENF  [D,  cIl  G.,  t.  33,  p.  3549;  10.12.1900).  —  Les  nilrili 

de  la  propylidô.ne-phénylhydrazine  traitée  on  solution  alcoolique  p 

,  CH3.CH«.CH.AzH-AzH.C«H5 
CAzK  fournit  un  compose  i  cnsla 

0=G.Az=:CH.CH» 

lisant  de  Télher  de  pétrole  en  tables  rhombiques  (.  à  123°.  On  Toi 
tient  très  facilement  en  traitant  ce  même  nitrile  dissous  dans  Talco 
par  i  mol.  d*aldéhyde  benzoïque;  le  rendement  est  très  bon.  L< 
auteurs  se  proposent  d'étudier  si  cette  réaction  peut  être  appliqu< 
à  d'autres  nitriles  d'hydrazones,  aux  nitriles  simples  et  aux  nitril* 
dos  anilos.  v.  auger. 

Sur  les  a-phényl-ot'-mèthylpipéridines  Btérèoisomôres  ;  1 
SCHOLTZ  et  Helmûth  HULLER  [D.  eh.  G.,  t.  33,  p.  28iâ 
29.10.1900).  —  M.  Schoitz  a  obtenu,  par  distillation  sèche  i 
Toxime  de  lacinnamylidèneacétone,  Tat-phényl-a'  méthylpyridioo  i 
par  réduction  de  celle-ci  au  moyen  du  sodium  et  de  Talcool  la  pi 
péridine  substituée  correspondante.  La  formule  de  celle-ci  renfera 


ClllMIE.  ORGANIQUE.  &!7 

ild»  atomes  de  carbone  asymétrique.  Les  auteurs  ont  réussi  à  la 
dédoubler  en  deux  stéréoisoinères  înactifs  qui  ont  été  à  leur  tour 
6f1oubtés  en  leurs  composants  actifs. 

U  méthode  employée  est  celle  de  Levy  et  Wolffenstein  ;  elle 
consiste  à  utiliser  la  différence  de  solubilité  dans  Tacétone  des 
drai  chlorhydrates»  le  mélange  des  chlorhydrates  est  obtenu  par 
fifkîpiliitton  au  moyen  de  gaz  chlorhydrique  de  la  base  en  solution 
•Hhéfée.  Ce  mélange  de  chlorhydrates  est  lavé  à  Teau  et  Iraité  par 
iKétooe  bouillant  jusqu'à  ce  qu'elle  n'enlève  plus  rien. 

U  p&rtie  insoluble  est  dissoute  dans  Talcool  et  précipitée  par 
tW«r.  Le  chlorhvdrate  ainsi  obtenu  fournit  la  base  et  en  consé- 
i^aste  ses,  dérivés  :  chloroplatinate,  chloraurate,  bromhydrate, 
•«^pirate. 

Upirlie  soluble  dans  Tacétone,  après  répélition  du  même  Irai- 

^tsen\,  fournit  la  base  isomèi*e,  Tiso-a-phényl-a'-méthylpipéridine. 

♦>*deux  bases  ont  ensuite  été  dédoublées  au  moyen  des  acides 

•'rtriqaes  et  de  Tacide  sulfocamphorique. 

U  modincation  lévogyre  de  la  première  base  a  été  isolée  au 

«wjeû  d'acide  tarlrique  dextrogyre;  la  modification  dextrogyre  a 

^reUrée  du  mélange  au  moyen  d'acide  tar trique  lévogyre:  l'acide 

•"<»*î*amphorique  ne  donne  rien  de  satisfaisant.  Au  contraire,  il 

t^^el  de  séparer  les  deux  modifications  de  la  base  iso  en  four- 

•*i*ol  one  combinaison  peu  soluble  avec  la  modification  dcx- 

^  peut  utiliser  l'acide  sulfocamphorique  pour  retirer  cette  der- 
**«  modification  dextrogyre  de  la  base  iso,  directement^  du 
•^ge  des  deux  isomères  inactifs. 

Voici  les  tableaux  des  données  numériques  relatives  aux  deux 
*•**  et  à  leurs  dérivés  : 


roiirr 

d-éballt- 

tiom. 

POCTOIB 

tri  agent. 

PC 

aa. 

iiirr  OK 
HBr. 

rt'iioti 
HI. 

DES  »KL 

Au. 

s. 

Pt. 

pooroiR 
roialoire. 

H«n4«: 

Ufi-tW 

1.5i6 

215 
il6 

180 
181 

329 
230 

165 
168 

208 
209 

[a]^  =  -f44%8 

[fi5-«8 

1,534 

170 
17! 

183 
183 

172 
173 

120 
121 

195 
196 

[«]o  =+0VJ2 
[«]„=-0<»,7i 

- 

L. 

J.    SIMON. 

»8  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Recherches  sur  las  combinaisons  méthényliqnas  mixtes  (HI 
Action  de  Téthar  méthoxyméthyléne-acétylacétiqna  sur 
cyanacèUmide  ;  G.  ERRERA  (D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  2969-71 

8.10.1900).  —  J'Oxy-Çt'CyancHi.'picoline'^'Carbonate  d'éthyïe  : 

A«c/NgO-OG2H5 

hoIs>)gh3 

Az 

—  On  prépare  d*abord  le  dérivé  sodé  du  cyanacétaraide  au  moy( 
de  ralcoolate  de  sodium  ;  la  réaction  sur  l'élher  indiqué  plus  hai 
a  lieu  à  froid  ;  on  obtient  un  ppté  cristallin  du  sel  de  sodium. 

CAz  GOOG2H5      GAz  GO^Gm» 

CHNa     +G2H50-GH=G  =GNa-GH=C  +  C^H^^OH 

G0AzI12  G0GH3         G0AzH2    ioGIP 

puis  par  perte  de  H«0  entre  TAzH*  et  le  GOGH''  : 

GH 
AzG-G'^G-GQîGîHS 
NaOGlJG-GHa 
Az 

On  purifle  le  produit  en  le  dissolvant  dans  Talcool  et  transformât 
en  sel  potassique  qui  cristallise  en  feuillets  de  Talcool.  L'étherlibi 
cristallise  du  benzène,  en  lamelles  incolores. 

Acide  ol'Oxy'^^-carbonamide'Oi'picoUne'^'Carbonique  : 

H2Az-0c/\c02H 

hoIJgh3] 

Az 

—  Obtenu  par  saponification  de  l'éther  par  un  alcali,  ou  pi 
11 -SO*  à  froid.  Crist.  de  Teau  bouillante  en  poudre  crist.  noircissai 
vers  300\ 

Acide  J'Oxy-oi'picoline-^^^'dicarbonique  : 

H02c/\c02H 
HolJcH3 
Az 

—  Obtenu  par  saponification  énergique  de  Tamide  ou  du  cyan^ 


OIT  ^DI 

HolJci 


CHIMIE  ORGANIQUE.  229 

fihar,  par  HCl  à  120*.  Crist.  avec  1H*0  en  longues  aig.  aplaties 

Hol/GH3 
Az 

—  Eo  cbaufTant  Facide  précédent  à  120-180'  avec  HCl,  en  lube 
ic«flc,  00  obtient,  avec  départ  de  2C0*  le  chlorhydrate  de  cette 
tï»e,  qui  crist.  en  aig.  de  Teau  bouillante,  avec  4  à  5  mol.  UH). 
*>5d  est  très  efflorescent.  La  base  libre  crist.  du  benzène  en  cristaux 

f-i'DibromO'a'a'OXfpicoIine 

Bi/^Br 

Az 

—  Aj^.  peu  sol.  en  H*0,  f .  à  239^^  obtenues  par  l'action  de  Teau 
«^hroiae  sur  la  base.  v.  auger. 

Cntauation  da  cyanacétamida  avec  la  chloroforma;  C. 
mniitZ).  cA.  G.,  t.  33,  p.  2973-76;  1.1.1900).  —L'auteur  a 
^écxa  dans  la  Gazzetta^  sous  le  même  titre,  deux  substances 
jetant,  Tune  de  Taction  del'éthylate  de  sodium  sur  un  mélange 
^  C^inicétamide  et  de  chloroforme,  l'autre,  obtenue  par  Taction 
4e  H>SO*  conc.  sur  la  première.  Les  formules  adoptées  par  l'au- 

CAx  CAz  CAz  C0AzH2 

CH— CH=C  et        GH— CH=C 

'I  AI 

œAzH'      COAzHa  COAxHa      COAzH^ 

•^«"«nt  être  changées,  par  suite  du  travail  de  Guthzeit  {D,  ch,  C, 
'  B»  p.  779)  et  Ton  doit  adopter  les  nouvelles  constitutions  : 

A»-c/^Az  Az(y^\œAzH2 

Aï  Az 

AiCj^|CA£  Aac/\cOAzHa 

0=1    JoAzH*  ®^  0=1       IlOAzH* 

Az  Az 

H  H 


230  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Ce  qui  fait  de  la  première  substance  le  sel  d'ammonium  d 
VfiaL'dioxy-^^ 'dicyanopyridine  ou  son  tautomère  oxycétodicyam 
dibydropyridine  et  de  la  seconde  le  sel  d  ammonium  de  Va-a'-diox} 
fi'P^'Cyanocarbonaminopyridine  ou  son  tautomère  oxycéiocyanc 
carbonaminodihydropyridine.  Ce  qui  caractérise  ces  substance* 
c'est  leur  stabilité  très  grande  vis-à-vis  des  acides  forts  qui  t 
les  décomposent  pas^  bien  qu'on  doive  les  considérer  comme  de 
sels  ammoniacaux. 

La  carbonamine  soumise  à  TébuUilion  avec  KOH  perd  2AzH^  < 
fournit,  après  acidulation,  un  acide  amide  :  monamide  de  Facia 
^'J-dioxy-P'^-pyridinedicàrbonique  .  ^ 

H2Az-Oc/Nc02H 


HolJoH 
Az 


Aig.  peu  sol.  en  H*0,  f.  à  213*  en  perdant  CO*.        v.  auoer. 


Synthèses  de  dérivés  aiiniques  et  oiaxiniques  au  moyen  d 
Tacide  acétaminonaphtalique;  F.  KERHHANN  et  Grégoir 
BARCHE(i>.  ch.  G.,  t.  33,  p.  3067-74;  19.10.1900).  —  5-acéU 
mino-phénonopbtoxazone 


AzHCOCHS 


—  On  Tobtient  en  chaulTant  au  B.-M.  en  présence  d'ac.  acétique 
I  mol.  d*acide  acétylaminonaphtalique  surâ  mol.  d*o-amioophénul 
Crist.  de  Tac.  acétique  en  aig.  orangées  insol.  dans  Teau. 

5'aminopbvnonaplitoxazone  (H  remplace  COCH').  — Obtenu  e 
saponifiant  le  dérivé  par  H«SO*  à  50  0/0  au  B.-M,  Aig.  rouges  f. 
212*.  Identique  avec  une  aminé  de  constitution  inconnue  obtenu 
par  réduction  de  la  nitrophénonaphtoxazone;  ceri  fixe  par  le  lai 
même  la  position  du  nitro,  dans  ce  dernier  composé. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  M 

^i-nilrihô^MminopbéBoaapbtoxazone 


Az02 


—  Le  dériré  acéiyJé  est  obtenu  en  opérant  comme  on  l'a  vu  plus 
buA, ea  employanl  le  nitnH>-aminophénoM.S.4.  Par  saponiflcation, 
i  finraii  la  bs^e  libre  crUt.  en  lamelles  noires  sol.  dans  Tac. 
9d^  iûsol.  dans  H«0,  f.  à  286». 

î.^dkndaopbénonapbloxazoae  (AzH*  remplace  AzO*).  — 
(>b^a  par  réduction  du  dérivé  nitré  par  SnCl*  en  présence  de 
HQeid^alcool.  Crist.  de  l'alcool  en  aig.  violettes  à  reflets  cuivrés 
<^  i308*.  Le  dérivé  diacélylé  crisl.  de  Tac.  acétiq.  en  aig.  rouge- 

^^-tmiooS'Oxyaapbtopbénazine 


;  I    1         ) 
•  •  1 1     .11 


HO   AxH3   As 

^ht  dérivé  acétylé  est  obtenu  en  chauffant  au  B.-M.  mol.  égales 
'^bqoinone  et  de  chlorhydrate  d*o.-phénylènediamine  en  sol. 
*«*iqiieen  présence  d'acétate  de  sodium.  Aig.  brunes  f.  à  258*, 
ottL  en  HK).  Saponitté  par  H«SO*  à  50  0/0,  il  fournit  la  base  qui 
^»w.  de  Tac.  acétique  en  aig.  violet  foncé  f.  à  225* 
^'êmiùoroaiadone 

■•  '  .       ;  ) 


C«H* 


'"^  dériré  aeééylé  est  obt9au  en  faisant  réagir  laquinoneQorres- 
•**^e  «or  To.-aminodiphénylamine,  à  110"  en  sol.  acéjiquç. 


m  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Aig.  rouge  grenat  f.  è  250''.  Par  saponification,  fournit  la  rosindoDe 
qui  crist.  d'un  mélange  de  benzène  et  d'alcool  en  aig.  rappelaol 
rindigo  sublimé  f.  à  216^ 

Chlorure  de  ô-cbloro-S'acétamwihpbénylnaphtophénazomuni 


AzH    Az 
GH^OG         dl     C«H5 


—  Obtenu  par  Taction  de  PCI*  sur  une  solution  de  racétylindou^ 
précédente  dans  PCP.  Poudre  orangée  crist.  Le  chloroplatwati 
est  un  ppté  rouge  vif.  Le  bromure  est  peu  sol.  dans  H»0.  L'anilim 
réagit  sur  ce  chlorure  en  donnant  le  chlorure  de  la  ô^acétamino* 
pbénylrosinduline 

■  G^H^AzH        remplace         ciL     ) 

celui-ci  se  transforme  rapidement  en  imidazol  avec  perte  d'eau 
rimidazol 


\ 
G»H*-Àz    Àz    Az 


Ch 


CH3-G  Cl     t^n^ 

crist.  de  Teau  en  très  longs  prismes  brun-rouge  foncé  très  brillants 
On  a  analysé  ce  chlorure  et  le  chloroplaiinate.         v.  auokr. 

Sur  les  dérivés  du  triazane  ;  Hugo  TOSWINCKEL  (D.  cb.  ('* 
t.  33,  p.  2793-98  ;  27.7.1900).  —  Ce  travail  fait  suite  à  celui  qui  < 
été  déjà  publié  par  l'auteur  (D,  cb.  G.,  t.  33,  p.  2481)  et  dansleque 
il  décrit  la  préparation  du  phényléthényloxycyclotriazane,  obtenu 
par  condensation  de  la  phénylnitrosohydrazine  sur  l'aldëhyti^ 
ammoniaque. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  23â 


.Az-OAg 
Sdârgeotique  C^W.Az^  |  >C.GH^  — Obtenu  par  précipitation 

k  9fiJ  de  Na  par  AgAzO^.  Masse  volumineuse,  orangée,  déflagre 
Fa^i  80^  ;  sol.  dans  le  benzène. 

Elber  métbylique.  —  Obtenu  parPaction  delCH^  sur  le  seld'Ag. 
bol  à  195*  sous  14  mm.  Huile  rougeâtre  insol.  en  H'O. 

Ozéête  de  pbéaYt^métbyl-cyclométbylèBe-iriazane 

<AzH 
>GH-CH2(C2H20*). 
AzU 

—  Oft  réduit  Téther  méthylique  par  une  sol.  alcool,  de  SnCl*, 
oniSnre  la  sol.  par  KOH  et  eitrait  le  produit  à  Télher.  La  sol. 
'^^^f^  précipite  par  Tac.  oxalique  en  petits  crist.  sol.  en  H*0, 

^-vhKù'û*pbéoylétbyHdène'Oxycyclotri6zane 

OHî^-AzH-CO-Az—O 


C6H»-Az 
\ 


C-CH3. 

/ 
Az 


^OUenu  en  traitant  Tozycyclotriazane  par  le  cyanate  de  phényle, 
*8«i.  beazénique.  Aig.  ou  prismes  orangé  foncé,  f.  à  127**,  insol. 
*»  JW,  sol.  en  alcool. 

Mji-pbénylétbyjidène^ojycyclotriazane  (C'H^O  remplace 
^•.KzHCO).  —  Obtenu  par  l'action  de  Tanh.  acétiq.  sur  le  sel 
*  ^  ou  Ag,  ou  par  CH^COCl  sur  le  triazane.  Aig.  jaune  d*or  ; 

I  i(8»  peu  sol.  en  H*0.  Les  alcalis  aqueux  enlèvent  à  froid  le 
^'^  acétyle. 

^^r^l-pbénylélbyljdène-ojycycloiriazane  ((  AzO*)*C*H*  remplace 
^'''01.  —  Obtenu  par  l'action  du  chlorure  de  picryle  sur  le  sel  de 
^*-Aig.  orangées  déflagrant  à  140^  v.  auoer. 

'f^^f'ion  des  ac-tétrahydro-p-naphtylamiiiaa  optiquement 
^'^^  FNparèM  à  Taida  des  acides  d-  et  1-liromocampbo- 
^''BBiqaei;  William  Jackson  POPE  et  Alfred  William  HARTET 
'^W  Sqc.x  7«,p.  74  ;  1.1901).— /?eso/ii/iOi2  delà  ac-tétrabydrch 

ï-r^h  I  CH.CHIC.CHVCH» 

^'^njtèmme  racemique  ii  i  i  .On  mélange 

ch.ch:c.gh».ch.azh« 

'^«htioas  aquenses  concentrées  et  chaudes  d'une  molécule  de 
*^^**'<^mi>iOTOlfoBate  d^ammoniuBi  ei  du  deux  molécules  de 


284  ANALYSE /DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS 

chlorhydrate  de  tétrahydro-p-naphtylamine  racémique;  i!  se 
une  séparation  du  moins  soluble  des  sels  obtenus  d*apràs  Téquaf 

rf— B ,  HCI + /— B ,  HCl  4- A2H3 .  (/— A = AzH*Cl  +  7— B ,  HCl+rf-B,< 

et  il  se  dépose  du  (/-bromocamphosulfoDaie  de  (f-téirahyd] 
naphtylamine  qu'on  purifie  par  cinstallisation  dans  Talcool. 

d'DromocampbosulfQnate  de  d'ac-téirabydrO'^'napbiylai 
C*oH**AzH«.C*oH«*BiO.S()»H.  —  Longues  âiguiÛes  incoli 
fondant  en  se  décomposant  à  185.188»;[a]^=  +  86«»,5.  Soh 
dans  Talcool  chaud,  peu  dans  Tacétate  d'éthylé  et  Feau  bouillanb 

Les  auteurs  ont  préparé  aussi  le  7-a-bromocamphre  et  lel-brood 
camphosulfonate  d'ammonium''  (]iriU  se  proposent  d*6xamiti 
ultérieurement  ainsi  que  le  même  acide  racémique. 

l'BromocamphosuI/onate  de  l-aotétrahydro'^'naphtylamiae.  ^ 
Les  eaux-mères  provenant  du  traitement  précédent  sont  add 
tionnées  de  soude  et  extraites  à  Téther.  On  en  précipite  la  base 
rétat  de  carbonate  qu*on  dissout  dans  Tacide  chlorhydrique 
qu'on  additionne  d'une  solution  aqueuse  chaude  de  /-bromocan 
phosulfonate  d'ammonium.  Le  sel  indiqué  se  dépose  en  aiguilli 
incolores  fondant  à  185-188°;  [a]^==  — 86«,2. 

Chlorhydrateded-aC'tétrahydro-fi'napbtylawineC^^W^AzWMC 

—  Le  rf-bromocamphosulfonate  de  </-tétrahydro-p-napIithylarnii 
est  traité  par  la  soude  et  extrait  à  Téther.  Celui-ci  est  distillé  apn 
addition  d'acide  chlorhydrique  et  on  obtient  une  cristallisatic 
d'un  mélange  de  chlorhydrates  dextro-  et  racémique.  Ce  demi* 
est  le  moins  soluble  et  peut  être  ainsi  séparé.  Le  chlorhydra 
dextro-  extrait  des  eaux*^ères  est  en  aiguilles  incolores  fondai 
à    *i43'2ib'*y   presque  insolubles  dans  les  solvants  organique 

[.]„  =  +  7l«,9. 

Chlorhydrate  de  l-ac-tétrahydro-^'naphlylamine.  —  Préparati( 
analogue  à  la  précédente;  point  de  fusion  identique;  [«],>= — 69*, 
d'Camphosulfonale  de  d'ac'létrahydro-^'naphtylaiuîae 

C>0H«».AzlP,C»0H«5O.SO3H.VaH2O. 

—  La  base  est  séparée  du  (/-bromocamphosulfonate  et  la  6oluti< 
éthérée  est  évaporée  en  présence  d'acide  cf-camphosulforiqu 
Le  sel  obtenu  est  en  longues  aiguilles  incolores  ou  en  longs  prisme 
fondant  à  210-211-  [^]^  =  ^A1\1. 

d'Campbosulfonate  de  l-^c»tétrabydr<h^'aaphtylamine.  —  Pn 
paration  analogue  à  la  précédente;  cristallise  en  petits  crislai 
renfermant  1H«0,  fondant  à  207-208°;  1*],,=^  — i^,7.  Le  sel  prépt 


CHIMIE  ORGANIQUE.  295 

Bifenne  uae  petite  quantité  du  produit  de  racémisation  de  la 
•Mlévogyre. 

Àelde  l'Cdiaphosulfonique  et  ses  sels  avec  les  iétrahydrO'B- 
^hljUmines  optiquement  actives.  —  Cet  acide  était  préparé 
•f  (a  méthode  de  Reychler  employée  pour  l'acide  rf-camphosuU 
ct»que  el  od  ea  a  fait  le  sel  d'ammonium.  Les  deux  sels  suivants 
•té(^  obtenus  en  traitant  les  (/- et  T-bromocamphosulfonates  de 
t-ci  Aélrahydro-^-aaplitylamine  respectivement  par  Tacide  /«cam- 
|V/?iilfoaique. 

^Umpljosuiroiiate  de  l'ac'tétrahydro-^'naphlylamine 

C«ï>H",A2H2,C»0H»âO.SO3H,V2H2O. 


—  Uo^  prisme»  transparents  fondant  à  240-214°  ;[a]^=  —  47*^,4. 

t'CêmpbosuUonsle  de  d-ac- tétrahydro^p-naphtvlamine.  — 
*JWâiu  renremnant  1H*0,  fondant  à  207-208°;  f«]„  =  +  13°,3. 

^IhhropMinste  de  d-ac'tétrahydro-^'napbtylamine 

2C»«H«».AzH2,H2PlCl6,2H20. 

^Wéparé  par  action  du  chlorure  de  platine  sur  le  (/-camphosuU 
fiwtede  (/-tétrahydro-p-naphtylamine.  Cristallise  de  Tacide  chlor- 
uiiihifue  dilué  en  cristaux  jaune  d'or,  fondant  à  240°  en  se  déconi- 
J^'â^nt.  insolubles  dans  l'eau. 

U  ncémisatioii  des  d-  et  l'télrabydro-p-napbtylamines.  —  On 

•  ^^i  i\iie  \e>    tétrahydro-^naphtylamines   optiquement    actives 

»'tU«éeQt  une  racémisation  partielle  quand  on  les  extrait  de  leurs 

«^feptrla  soude,  puis  qu'on  les  convertit  en  autres  sels.  Les 

vuearx  ont  exécuté  un  certain  nombre  d'expériences  pour  décider 

F-^adaût  laquelle  de  ces  deux  opérations  a  lieu  la  racémisation,  et 

*»«*nl  que  c'e^t  pendant  la  libération  de  la  base. 

^^^iétrabydrO'^aapbt}  lamiue*  —  Préparé  en  traitant  le  rf-bro- 

3')C«mptiosuiroQate  de  la  base  par  la  soude  et  extraction  à  l'éther. 

Htule  ritiqueuse  impure  pour  laquelle  deux  échantillons  ont  donné 

Mrlv^les  valeurs  -}-  8()°,5  et  -[-87°,24.  On  calcule  que  cedernier 

^ûiillon,  qui  est  le  plus  pur,  contient  encore  30  0/0  de  base 

^*^^,  ce  qui  lait  que  la  base  droite  pure  donnerait  environ 

^mrlidèntHi'BC'tétrabydrO'^'napbtylamineC^m^^.kz  \  CH.C«H«. 
"•On  cteluJfe  au  bain«marie  le  carbonate  de  rf-tétrahydro-p-naptyl- 
*■«*  avec  la  benzaldébyde  et  on  fait  cristalliser  dans  l'alcool.  Le 
**tail  1«  BBoiftd  soioble  est  le  dérivé  benzylidène  racémique  ;  se 
l**»»!*  ea  prismes  rbomboîdaux,  fondant  à  51-52°  ejt  répond  au 


236  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

corps  extrait  de  la  base  inactive  de  Bamberger  et  Kiscbelt.  l 
liqueur  mère  renferme  Tisomère  dextrogyre  se  déposant  i 
aiguilles  incolores,  fondant  à  58-60*,  donnant  [a]jj  =  -j-27*,6.      | 

Benzo^l'd'ac-tétrahydro^^-naphtylamine  C*oH«« .  AzH .  CO  .C*^ 
—  Obtenu  par  traitement  de  (/-bromocamphosulfonate  de  la  bas! 
droite  par  le  chlorure  de  benzoyle  et  de  soude;  il  se  fait  la  benzol 
tétrahydro-p-napbtylamine  inactive  de  Bamberger  et  Mûller  i 
une  petite  quantité  du  dérivé  benzoyle  dextrogyre.  Ce  dernrt 
est  en  aiguilles  fondant  à  155-157*»;  [a]|^  =  -|-58*. 

A cétyUd'ac-tétrahydrO'^'napbtylamiae  C*0H« •  AzH .  GO .  CH^.  - 
On  mélange  les  solutions  benzéniques  refroidies  de  la  base  et  d 
chlorure  d'acétyle;  on  obtient  à  la  fois  la  tétrahydro-^acétonaphb 
lide  racémique  et  l'isomère  dextrogyre  qui  est  plus  soluble.  C 
dernier  est  en  longues  aiguilles  incolores  fondant  à  104-106'';  e 
frottant  les  cristaux  avec  une  baguette  de  verre,  ils  devienne 
luminescents;  leur  pouvoir  rotatoire  [a]jj  =  +  36*,9. 

U Inversion  optique  des  composés  aminés.  —  Les  auteurs  oi 
donc  résolu  la  tétrahydro-p-naphtylamine  racémique  en  ses  coni 
posants  actifs  au  moyen  des  acides  d-  et  /-bromocamphosulfc 
niques.  Mais  en  libérant  la  base  de  ses  sels  au  moyen  de  la  soud 
et  en  préparant  le  chlorhydrate,  on  observe  une  racémisalio 
considérable  et  les  chlorures  actifs  deviennent  difBcilemeni  sépa 
râbles  du  mélange  des  sels. 

On  a  observé  aussi  la  racémisation  par  benzoylation  des  coin 

posés  : 

IK        yH 


>< 


AzH2 

qui  se  transforment  probablement  en 

R« 


">C: 

R'/ 


AzH3. 

A.  HboenT 


Acide  infracampholènique,  isomère  des  acides  campho 
lytiqne  et  isolaaronoliqne  ;  Martin  Onslo w  FORSTER  (  Cttrti 
Soc,  t.  79, p.  108 ;1 .  1901).  —  L'anhydride dubromonilrocamphan 
traité  par  les  alcalis  donne  un  nitrile  non  saturé  dont  Thydrolys 
fournit  Tacide  infracampholènique  OH**0',  optiquement  inactif  c 
se  transformant  en  acide  isolauronolique  par  Tacide  sulfùriqu 
à  chaud.  L'amide  de  Tacide  infiracampholénique,  traitée  pa 
rhypobromile  de  soude,  se  transforme  en  amino-infracampholèi) 
C«H"AzH«. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  237 

Vatm  expàuMEXTALB.  —  Acide  infracampbolénique. —  L'ainide 
^'^'^.CO.AzH*  est  hydrolysée  par  la  potasse  alcoolique  pendant 
BJJ  beureô;  le  liquide  évaporé  abandonnait  un  résidu  visqueux 
^  déf:omposait  l'acide  chlorhydrique.  L'huile  brune  ainsi 
fnripitée  était  redissoute  dans  le  carbonate  de  soude  et  reprécipiiée 
lirTacide  sulfurique.  On  a  préparé  les  sels  de  mercure»  de  cuivre, 
^f  piomb  et  d*argeot. 

Àeide  iribromodihydro-wfracampholénique    C®H*50*Br^.    — 

LVideinfracanopholénique  dissous  dans  le  sulfure  de  carbone  était 

«iiiùûiuié  peu  à  i^eu  à  une  solution  sulfocarbonique  de  brome  ;  on 

•4.^â«itlâ  heures  à  Tobscurité.  Il  se  déposait  des  cristaux,  solubles 

Ufcricélate  d'éthyle,  fusibles  vers  182». 

L'thbroniure  d'acide  infracampbolénique  en  suspension  dans 
^«it  est  décomposé  par  le  carbonate  de  soude  en  déposant  une 
baa«  iocolore  qui  laisse  échapper  par  passage  d'un  courant  de 
tïî>wun  bromure  C®H**Br,  provenant  vraisemblablement  d'un 
•ktumure  OH'*Br',  terme  de  passage. 

Acide  dibromodihydrO'infracampholênique  C®H**0*Br*.  — 
L*^  infracampholénique  et  le  brome,  en  solutions  chloroformi- 
')^  étiteot  additionnés  goutte  à  goutte  Tun  à  l'autre  en  les 
^<^*ieQiot  dans  un  mélange  réfrigérant.  On  obtenait  pai*  évapo- 
i^^  du  solvant  une  masse  butyreuse  blanche  fondant  à  117% 
•^-AAiedans  l'alcool  et  l'acétate  d'élhyle,  peu  dans  le  pétrole  eC 
f^ïoodaDt  à  la  composition  indiquée. 

i^imidedeF acide  infracampholénique,  —  Llnfracampholènamide 

(ti  solation  dans  une  grande  quantité  d'eau  est  refroidie  à  Ù®  et 

»i<Uiôimée  de  permanganate  de  potasse.  On  ajoutait  ensuite  du 

uHïOQate  de  potasse,  on  faisait  bouillir  et  par  évaporation  on  obtenait 

^  huile  jaune  se  solidifiant  à  froid.  L'oxydation  dans  ces  condi- 

'*»*  donne  naissance  à  un  dérivé  dihydroxydé  C»H«^0»Az,H«0. 

V*^  départ  de  l'eau,  la  fusion  a  lieu  à  170**. 

L'iafracampbolènamide  donne,  avec  l'acide  bromhydrique,  un 

^f«hydrBieC»H«»OAzBr,H«0.  insoluble  dans  le  pétrole,  soluble 

"^  l'acétate  d'êthyle  bouillant  d'où  il  cristallise  en  tables  trans- 

f^f^^les,  fondant  à  144',  en  se  décomposant. 

Eu  employant  de  Tacide  plus  concentré,  on  obtient  de  l'isolau- 

^dèromnre  d'iofracampholènamide  C*H**OAzBr*  se  prépare 
î^'idrfiiioo  de  brome  dans  l'amide,  les  deux  corps  étant  en  solu- 
-itGhlorofoniiiqae  et  refroidies  par  un  mélange  réfrigérant.  On 
•■ii«l  des  cristaux,  insolubles  dans  le  pétrole,  solubles  dans 
'"^^'H  racélate  d'élhyle,  fondant  à  114^ 


338  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Amino-inttacampbolène  C^H*^.  AzH*.  —  L'infracampholèaaniicj 
traitée  par  l'hypobromite  de  soude  donne  une  huile  qu'on  extn^ 
à  réther,  d'une  odeur  spéciale,  bouillant  à  458-160*  sous  754  mm 
de  densité  0,8770  à  14*.  On  en  a  préparé  la  chlorhydrate,  le  chic 
roplatinate,  le  picrate,  les  dérivés  benzoylé,  carbamidé  et  phényi 
carbamidé.  a.  hébert. 

Sur  Tacide  euxanthique  ;  C.  GRAEBE  {D.  ch.    G.,    i.   i 

p.  3360-2  ;  22.11.1900).  —  L'auteur  a  repris,  en  collaboration  s\( 
R.  H.  Aders  un  travail  commencé  avec  J.  Heyer  sur  les  sels  et  h 
étherseuxhanthiques.LesselsontengénérallaformuleG*®H*^0'*M 
Cependant,  le  sel  de  potassium,  précipité  par  Tazotate  d*argei 
fournit  un  sel  argentique  C**H*50*^Ag.  Celui-ci  fournit  avec  ICï 
ou  1C«H»  des  éthers  cristallisés  jaunes  G*»H«»0»<>.  Alcoyl.  Si  W 
fait  réagir  l'iode  sur  ces  derniers,  il  se  produit  une  combinaisc 
bleue  correspondant  à  I*  par  mol.  d'élher.  On  peut  obtenir  d< 
dérivés  acétylés  en  acétylant  ces  éthers;  mais  le  groupe  alcoy 
est  éliminé  et  le  dérivé  acétylé  se  fixe  sur  le  reste  C**H*«0*o.  1 
chlorure  de  benzoylé  réagit  sur  Tacide  euxanthique  et  fournit  di 
dérivés  benzoylés  de  l'anhydride.  Le  plus  benzoylé  correspond 
C<»H>*0*o(C*'H*0)*  ce  qui  concorde  avec  la  formule  adopta 
jusqu'ici  pour  l'acide  euxanthique  ; 

C^-H3(0H)/     \c«H3-0-CH(OH)(CHOH)*C02H . 

L'anhydride  euxanthique  serait  alors  une  laetone.     v.  algch. 

Emploi  dn  p.-nitrophénol  comme  indicateur;  L.  SPIEGI 
(Z>.  cb.  G.,  t.  33,  p.  2640-2641;  1.10.1900).  —  Cette  applicatif 
du  p.-nitrophénol  avait  été  proposée  déjà  par  Winkler,  sous 
réserve  de  Tabsence  d'acide  carbonique.  Des  expériences  présente 
il  résulte  que  le  p.-nitrophénol  permet  de  doser  les  alcalis  à  l'ét 
de  carbonates,  phosphates  et  borates,  au  même  titre  que  le  méth] 
orange  et  avec  l'avantage  d'un  virage  plus  tranché. 

Il  s'emploie  en  solution  alcoolique  contenant  2  à  5  0/0  de  réacl 
et  vire  au  jaune  avec  les  alcalis. .  h.  copaux. 

Sur  la  phosphorescence  de  rAz-èthyl-a-quinolona  ;  G.  DECKI 
(D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  2277-2278;  1.10.99).  — Lorsqu'on  triture  dai 
l'obscurité  les  cristaux  d'Az-élhyl-a-quinolone,  on  observe  la  pr 


CHIMIE  ORGANIQUE.  989 

hctioo  d'une  lumière  bleue,  analogue  à  celle  des  étinoelles  élec- 
Inqties.  Cette  propriété  n'appartient  pas  aux  autres  quinolones;    . 

E.    E.    BLAI6E. 

Sur  iiA«  huile  d^eacalyptns  contenant  60  0/0  d*acétate  de 
liranjle;  Henry  6.  SHITH  {Cbem.  News,  t.  83,  p.  5;  1.1901).  — 
Lhuilc  de  V Eucalyptus  macarlburi  a  été  trouvée  très  riche  en 
rmoiol  ;  elle  renferme  60  0/0  d*acétate  de  géranyle  et  10,64  0/0 
fikool  libre,  calculé  en  géraniol.  a.  hebert. 

Stria  laudanosine ;  A.  PICTET  et  ATHANACESCU  (D.  cL  G., 
:  3Î,  p.  ^46-2853  ;  1 .  10. 1900).  —  Les  auteurs,  ayant  transformé 
b  paptTérine  en  laudanosine,  ont  établi  la  constitution  de  cette 
iftâe.  La  laudanostne  est  la  tétrahydro-Az-méthylpapavérine  : 

CH 

'W(0CH5)3(        I   "  C«H2(OCH3)2; 

CH2-C*H^(OGH3j2  CH2-C6H3(OCH3)2 

Ko  réduisant  le  chlorométhylôte  de  papavérine  par  Tétam  et 
''*c*fc  chIorhydri(|ue,  on  obtient  la  méthyltétrabjdvopapavérine 
^^  ktit^Qosine  racémiquey  F.  115*  ;  mêmes  réactions  colorées  que 
poflf  la  laudanosioe  naturelle. —  Chlorhydrate,  F.  123°. —  Chloro- 
pi^tioêie,  F.  160*  (déc.).  —  Chîor orner eurate,  F.  172«.  —  Picrate, 
T.  174-.  ^  lodométhylate,  F.  202-203\  La  base  racémique  est 
*W«*hlée  |iar  l'acide  quinique. 

Lequuiate  de  la  base  gauche  se  dépose  le  premier,  F.  120°  et 
î»  laudanosine-l-  fond  à  89°;  a„^^  =  — 105°,42  (alcool  à  97° 
'''.nc.«r:=3,o96*).  Le  quinate  de  la  base  dextrogyre  n*est  pas 
T^tUi^able  :  celle-ci  fond  à  89°;a„^^=  -[-98°,71  (conc.»  =  2,2644), 
"<  «on  identité  avec  la  laudanosine  naturelle  n'est  pas  douteuse, 
^•*lgré  la  difTérence  dans  le  pouvoir  rotaloire.      e.  e.  dlaise. 

• 

L'ilctloide  de  rHyoscyamns  mations  et  du  Datura  stramo- 
'^u  de  ItgypU  ;  Wyndham  R.  DUNSTAN  et  Harold  BROWN 
'>tea.  Soc.,  U  79,  p.  71  ;  1.1901).  —  Hyoscyamus  muticus.  — 
*^«tie  ptaaie  renferme  les  proportions  suivantes  d*hyo5cyamine  : 
^*«  te»  graines,  0,87  0/0  de  matière  sèche  ;  dans  les  tiges  et 

^  proportioa  en  est  beaucoup  plus  grande  que  dans  la  même 


240  ANALYSE.  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

plante  croissant  aux  Indes  et  qui  ne  renfannë    que    0,1   0 
d*alcaioïde. 

Datura  stramonium.  —  Cette  plante  renferme  les  proportio 
suivantes  d'hyoscyamine  :  dans  les  graines,  0,âô  0/0  de  inatié 
sèche  ;  dans  les  tiges  et  feuilles,  0,80  0/0. 

L'alcaloïde  a  été  caractérisé  par  sa  cristallisation,  son  point 
fusion  et  son  chloraurate.  a.  hbbert. 

Las  alcaloidas  dn  corydalis  cava.  —  Conversion  de  la  corj 
bulbine  en  corydaline  ;  James  J.  DOBBIE,  Alexandar  LAUDl 
et  Photios  G.  PALIATSEAS  {Chem.  Soc,  t.  79,  p.  87;  l.lOOl 
—  Les  auteurs  ont  reconnu  antérieurement  que  la  corydali 
C*®H*5Az(CH5j*,  alcaloïde  du  Corydaîis  Cava,  diffère  de  la  cor 
bulbine  C*®H*®AzO(OCH')*  par  un  groupe  méthoxyle  en  plus.  1 
corybulbine  contient  un  groupe  hydroxyle  car  elle  peut  donner  i 
dérivé  monoacétylé.  Les  deux  alcaloïdes  sont  transformés  p 
Tacide  iodhydrique  concentré  en  C*®H*5Az(0H)*.lH.  La  corybulbil 
est  convertie  en  corydaline  par  Taction  de  l'iodure  de  méthyle 
de  la  potasse. 

Partie  expérimentale.  —  Action  de  F  anhydride  acétique  sur 
corylbulbine.  —  L'alcaloïde  est  mis  à  bouillir  pendant  4  ou  5  heun 
au  réfrigérant  à  reflux  avec  un  excès  d*anhydride  acétique;  pu 
le  mélange  est  distillé  dans  le  vide.  Le  résidu  cristallise  en  aiguilli 
fondant  à  160*,  constituées  par  de  Tacétylcorybulbine 

a8H»SAz(OCH3)3.0.C2H30. 

Action  de  r acide  iodbydrique  sur  la  corylbulbine,  —  On  fa 
bouillir  les  deux  corps  au  réfrigérant  à  reflux;  après  distillation  d 
l'iodure  de  raéthyle,  le  résidu  cristallise  en  aiguilles  jaunalrei 
fondant  à  270"*,  solubles  dans  Teau  et  Talcool  et  répondant  aux  pr< 
priétés  du  corps  obtenu  de  la  même  façon  avec  la  corydalic 
C*»H*»Az(OH)*.lH. 

Conversion  de  la  corylbuîbine  en  corydaline, —  La  corybulbin 
purifiée  était  chauffée  15  à  20  heures  au  réfrigérant  à  reflux  ave 
la  quantité  correspondante  d'iodure  de  méthyle  et  de  potasi^ 
dissoute  dans  Talcool  méthylique.  On  filtrait  après  refroidissemeni 
le  résidu  était  formé  de  corybulbine  inaltérée.  Le  filtrat  élai 
évaporé  à  sec  et  dissous  dans  l'acide  chlorhydrique  dilué;  la  corj 
daline  était  précipitée  par  un  excès  de  potasse.  Le  rendement  étai 
de  25  à  30  0/0.  On  a  préparé  le  chloroplatinate,  sulféthytate  e 
Tiodhydrate  de  cette  corydaline  synthétique.  Ces  sels  ont  été  iden 
tiflés  avec  les  correspondants  de  Falcaloïde  naturel*     a.  miaBat. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  241 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE 


inorganiqae  et  chimie  physique  ;  Cl.  WINKLER  (D, 

ci.  G.,  i.  34,  p.  393  ;  25.2.1901  ).  —  Dans  cette  note  d'une  forme 
Uiéraire  Ires  soignée,  M.  Winkler  traite  des  relations  mutuelles  de 
b  chimie  physique  et  de  Télectrochimie  avec  la  chimie  minérale 
fr4»rt?inenl  dite,  il  se  plaint  avec  éloquence  que  cette  dernière  soit 
«\)iAinl*hui  UD  peu  négligée  pour  les  deux  premières  et  dit  que  la 
ùaflé  doit  être  actuellement  envisagée  comme  comportant  non 
}«^ifux,  mais  trois  grandes  divisions  d'importance  comparable,  la 
Mioue  physique,  la  chimie  inorganique  et  la  chimie  organique. 

L.    BOURGEOIS» 

tar  la  théorie  de  la  catalyse  chimique  ;  C.  ZENGELIS  (Z7.  cb, 

^j,t.34,  p,  198  ;  11.2.1901). — A  propos  d'un  récent  travail  de 
M.  H  Euler  iibid.,  t.  33,  p.  3202),  Tauteur  dit  qu'il  avait  antérieu- 
:rneù\  émis  des  opinions  tout  à  fait  semblables  sur  le  mécanisme 
>>  iriions  cataly  tiques,  dans  une  brochure  en  langue  grecque  sur 
i  *tïm\ié  chimique  publiée  à  Athènes  en  1896.  Il  présente  diverses 
rnUques  sur  le  mémoire  de  M.  Euler  :  ainsi  l'on  ne  peut  admettre 
quelatude  acétique  en  sol.  se  dédouble  en  CH^.CO  et  OH,  car  les 
rentables  ions  sont  CH^.CO.O  et  H.  l.  bourgeois. 

S«r  certaines  relations  régulières  observées  dans  la  distilla- 

tioa  des  solutions  aqnenses  étendues  de  phénol;  Al.  NAUMANN 

elW.lDLLER  {D.  cb,  G.,  t.  34,  p.  224  ;  11.2.1901).  —  On  fait 

loullir  pendant  30  min.  500  ce.  d'une  sol.  aqueuse  de  phénol  d'une 

'«niiiie  concentration,  et  l'on  a  soin  de  maintenir  le  volume  cons- 

Uûien  rajoutant  de  l'eau  par  un  entonnoir  à  robinet  ;  on  a  alors 

•îwe  le  phénol  contenu  dans  100  ce.  de  liqueur  ayant  passé  à  la 

^«iliation  pendant  ces  30  min.  Répétant  l'expérience  sur  des  sol. 

^  œncentrations  variables,  l'auteur  trouve  que  100  ce.  du  liq. 

•ibiiilé  renferment  constamment  3  fois  moins  de  phénol  que 

kfSaOO  ce.  de  soi.  au  début  de  la  distillation,  et  il  calcule  d'après 

c«tie  donnée,  que,  à  100*,  au  voisinage  de  la  surface  d'ébullition, 

■»  teneur  en  phénol  de  la  vapeur  doit  toujours  être  le  double  de 

'«Ue  du  hquide,  à  vol.  égaux.  l.  bourgeois. 

•oc.  cKm.,  3^  aéii.,  t.  xxvi.  1901.  —  TraT.  étrang.  16 


242  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

Ifouvelle  méthode  pour  déterminer  le  poids  moléculaire  < 
rozone  ;  A.  LADENBDRG  (/?.  cL  G.,  t.  34,  p.  681  ;  11.3.1901). 
On  pèse  une  ampoule  à  deuxrobinels,  successivement  pleine  d'os 
gène  aussi  pur  que  possible,  puis  pleine  d'oxygène  ozonisé  (prépn 
avec  le  même  oxygène  et  à  environ  8  0/0  d'ozone).  Toutes  \\ 
opérations  se  font  dans  une  chambre  dont  la  t.  ne  varie  que  < 
quelques  dixièmes  de  degrés  pendant  celles-ci,  et  la  pression  f 
supposée  rester  constante.  Soit  ::  la  différence  des  deux  pesée 
Ensuite,  on  ouvre  un  des  robinets  de  l'ampoule  sur  une  cuve  < 
térébenthène  qui  absorbe  Tozone,  on  pèse  encore,  et  fmalement  c 
pèse  Tampoule  remplie  d'essence  ;  ces  deux  dernières  ppsé 
donnent  le  vol.  v  de  Tozone  absorbé.  Soient  r/,  et  (/les  p.  spécii 
ques  de  Tozone  pur  et  de  Toxygène  par  rapport  à  feau,  on 
évidemment  ^  =  vd^  —  vd=^  v(rf,  — rf).  Si  Tozone  est  0',  Toxygèi 

étant  0*,  on  a-i^  =  -,  par  suite  7r=FJ(-— iV  d'où  x.  On 

trouvé  ainsi  dans  5  expériences,  des  valeurs  de  x  comprises  enU 
2,83  et  3,1  i,  et  pour  le  p.  mol.  de  l'ozone  des  nombres  compri 
entre  45,3  et  50,4,  moyenne  47,78.  l.  bourgeois. 

Sur  Tunion  de  Thydrogène  et  du  chlore  (parties  1  à  III)  ;  J.  W 
MELLOR  (Chem,  Soc,  t.  79,  p.  216  ;  2.1901).  —  L'auteur  a  étudi 
la  combinaison  de  l'hydrogène  avec  le  chlore  et  pour  interprélt 
les  expériences  antérieures  sur  la  question,  il  a  repris  réleclrolys 
de  Tacide  chlorhydrique,  la  solubilité  du  chlore  dans  l'acide  chlor 
hydrique  aqueux,  enfin  la  thermodynamique  des  solutions  dechlor 
et  d'acide  chlorhydrique  dans  Teau. 

En  employant  des  appareils  spéciaux  décrits  dans  le  mémoir 
original,  Tauleur  a  procédé  à  l'électrolyse  de  Tacidé  chlorhydrit|ui 
et  a  constaté  qu'il  se  dégage  toujours  des  traces  appréciable 
d'oxygène. 

De  la  courbe  de  dissolution  du  chlore  dans  des  solutions  aqueux- 
d'acide  chlorhydrique  de  concentrations  variées,  on  peut  conclnn 
à  l'existence  d'une  combinaison  du  chlore  avec  Tacide  chlor 
hydrique  HCl^  en  solution  liquide  et  en  solution  gazeuse  ;  d'autre- 
exemples  de  corps  analogues  ont,  du  reste,  été  déjà  cités. 

A.   HÉBERT. 

Le  bromure  d'ammonium  et  le  poids  atomique  de  l'aiote, 
Alexander  SCOTT  (Chem.  Soc,  t.  79,  p.  UT  ;  2.1901).  —  fauleit/ 
a  trouvé  pour  les  bromures  et  chlorure  d'ammonium  un  équivolenl 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  243 

Lïïefeot  de  celui  donné  par  Stass,  ainsi  que  le  montrent  les  chiffres 

Stass.  Scott. 

Rromare  d'ammonium 98,032  97,995 

Chlorure  d'ammonium 53,582  53,516 

Le$  valeurs  correspondantes  de  raramonium  seraient  : 

Stass.  Scott. 

En  partant  du  bromure 18, 017  18,040 

En  partant  du  chlorure 18,075  18,059 

'm  peut  expliquer  la  différence  obtenue  dans  les  bromures  parce 
({i^  le  brome  employé  par  Stass  n'était  pas  pur  et  contenait  du 

f*»ïi».  A.    HÉBERT. 


br  la  nature  des  polyiodures  et  leur  dissociation  en  solu- 

t«i açocuse ;  H.  H.  DAWSON  (Clwm.  Soc,  t.  79,  p.  ^238;  2.1901). 

-•  En  ajoutant  une  quantité  connue  d'iode  dans  un  mélang-e  de 

-Qu'ire  de  carbone  et  d'une  solution  d'iodure  de  potassium  et  en 

'^uA\è  répartition  de  fiode  dans  les  deux  couches,  Faut  ur  a 

'  ojnau  que  le  Iri-iodure  de  potassium  est  un  sel  normal  qui,  à  des 

■  ûttfiirations  correspondantes,  est  dissocié  électrolytiquement  au 

ï^ae<ie«^  que  les  autres  sels  binaires.  De  même,  le  tri-iodure 

.'ijdn^eDe  est  électrolytiquement  dissocié  comme  l'acide  iodhy- 

*'!'«  et  appartient  au  groupe  des  acides  forts.       a.  hébert. 

Ia décomposition  des  chlorates  (3° partie).  Chlorate  de  calcium 
«tfctorate  d'argent  ;  WUliam  H.  SODEAÏÏ  {Chem,  Soc,  t.  79, 
•  Ul;  iiUOi).  —  Ck>ntinuant  ses  études,  fauteur  a  constaté  que 
"  'iilorale  de  calcium  se  décompose  en  perdant  0,6  0/0  de  son 
î*-»e  et  i  0  0  lorsqu'il  y  a  explosion. 

L'-chlfjrale  d'argent,  chauffé  à  350**  détone  en  perdant  7  0/0  de 
•'H  chlore  et  dans  la  décomposition  lente,  il  peut  dégager  jusqu'à 
*''J  Ode  chlore  si  l'on  abaisse  suffisamment  la  pression. 

Il  se  produit  deux  réactions  simultanées  : 

2M(CI03)2  =  2MG12  +  602, 
2M(CICP>2  =  2M0  +  2C12  +  50». 

^*wr  le  chlorate  de  calcium,  la  première  décomposition  procède 
iH^fott  plus  vite  que  la  seconde  et  pour  le  chlorate  d'argent  1 ,8  fois 

'  ^^ii*.  A.    HÉBEIlT. 


244  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Sur  les  perborates;  S.  TANATAR  (Zeit.  anorg.  Cb.,  t.  36 
p.  345  ;  7.1.1901).  —  Critiques  au  sujet  d'un  mémoire  de  M.  E.  J 
Constam  et  M"*  J.  G.  Bennett  {ibid.,  t.  25,  p.  265);  l'auteur  main 
tient  que  les  perborates  se  forment  par  électrolyse  d'une  sol.  d 
borates  même  concentrée,  et  que  Teau  ne  les  décompose  pas  coin 
platement  en  borates  et  eau  oxygénée.  l.  bourgeois. 

Détermination  du  poids  atomique  du  calcium  ;  A.  HERZFELl 

{D.  ch.  G,,  t.  34,  p.  559;  11.3.1901).  —  L'auteur  a  décomposé  |>« 
la  chaleur  du  carbonate  de  calcium  provenant  lui-même  d'une  ^o 
de  bicarbonate  évaporée  dans  des  capsules  d'argent,  lequel  bicar 
bonate  résultait  d'un  carbonate  tiré  de  l'oxalate.  Voir  pour  plus  d 
détails  Zeit.  Rùbenzuckerind.^  1897.  Il  trouve  pour  0=^16,  e 
moyenne  Ca=  39,962.  l.  bourgeois. 

Sur  la  formation  d'azoture  de  magnésium  par  calcination  d 
magnésium  à  l'air  ;  W.  EIDHANNet  L.  HOESERiZ?.  ch.  C,  t.  3^ 

p.  390;  25.2.1901).  —  M.  Mallet  a  signalé  (Chem.  Aeivs,  t.  31 
p.  39j  la  formation  en  notable  proportion  d*azoture,  dans  lacombui 
lion  incomplète  du  magnésium,  à  l'air.  L'auteur  étudie  les  condi 
tions  qui  donnent  le  meilleur  rendement,  l'influence  dessubstanci' 
étrangères  ajoutées  à  la  poudre  de  magnésium,  celle  de  la  tempi' 
rature  et  de  l'accès  de  l'air  rendu  plus  ou  moins  facile.  Si  V<] 
chauffe  progressivement  au  bec  Bunsen  ou  mieux  encore  sur 
chalumeau  à  gaz  un  creuset  de  fer  rempli  de  limaille  de  magnésiuii 
portant  un  couvercle  ajusté,  mais  percé  d'un  tout  petit  trou,  t 
obtient  au  bout  de  15  à  30  minutes  de  chaude,  une  masse  jaun 
verdàtre  de  Mg^Az*  (jusqu'à  80  0/0  du  métal  employé),  surmonte 
d'une  couche  grise  de  magnésium  d'épaisseur  variable,  recou  ver( 
elle-même  d'une  couche  de  magnésie.  l.  BOtaoEots. 

Sur  le  plomb  radio-actif;  K.  A.  HOFHANN  et  E.  STRAUS 

(Z>.  cA.  G.,  t.  34,  p.  8;  28.1.1901).— Etudiant  les  métaux  conlen* 
dans  la  brôggerite,  Turanite,  la  clévéite.  la  pechblende,  la  samar 
tite  etl'euxénite,  les  auteurs  concluent  que  le  plomb  extrait  de  ci 
minéraux  par  les  méthodes  analytiques  usuelles  renferme  ui 
substance  voisine  du  plomb,  donnant  un  sulfure  insoluble  dans  h 
acides  étendus  et  dans  les  sulfures  alcalins,  un  sulfate  insolubl 
dans  SO*H*  étendu,  un  chlorure  un  peu  plus  solubleque  PbCl«,  u 
oxyde  hydraté  soluble  dans  la  potasse.  Le  spectre  d'étincelU 
offre  une  raie  violette  cai'actérislique.  Sous  l'action  des  rayoi 
cathodiques,  le  chlorure  et  surtout  le  sulfate  deviennent  phosphc 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  245 

nesceots  (lueur  bleue)  et  de  plus  fortement  radio-actifs.  Le  nouvel 
dément  est  vraisemblablement  bivalent  et  quadrivalent;  son  p.  at. 
M  très  différent  de  celui  du  plomb  ;  il  dépasserait  260. 

L.    BOURGEOIS. 

AetioB  des  rayons  cathodiques  sur  les  substances  radio- 
ictim;  K.  A.  HOFHANN,  A.  KORN  et  E.  STRAUSS  {D.  cb.  C, 

i.  J4,  p.  407  ;  25.2,iîX)l).  —  On  a  soumis  à  des  rayons  cathodiques 

trpft  iolenses  diverses  substances,  les  unes  ayant  perdu  la  radio- 

inmté  par  suite  d*épuisement,  les  autres  naiurellement  dénuées 

^  cette  propriété.  Ces  dernières  en  général    n'ont  pas  acquis 

îafunté  radiante,  mais  quelques-unes  de  celles  qui  l'avaient  perdue 

''K  neeouvrée,  notamment  le  plomb  (surtout  à  Tétat  de  sulfate 

le»  pOTlions  les  plus  solubles  de  PbCl*)  de  la  pechblende,  de  la 

rffi^g|:erile,  de  la  clevéile,  de  la  samarskite,  de  Turanile.  Le  SO*Pb 

î?  Iménite  naturellement  inactif  est  devenu  actif.  Par  contre  le 

'«iàaalh  polonifère  ayant  perdu  son  activité  ne  Ta  pas  retrouvée. 

L.    BOURGEOIS. 

Sv  le  thiocyanate  de  cobalt  hydraté  ;  N.  S.  KOURNAKOF 
*«rfl.  Soc.  pbys,  ehim.  /?.,  t.  32,  p.  354  ;  1900,  fasc  5).  —  Evapo- 
^l^ntetnent  une  sol.  du  mélange  en  quant,  équiv.  de  CaSO*  et 
^BftOVzS.*.  on  obtient  Thydrate  Co(CAzS)«.3H«0,  cristallisé  en 
P^ks  lamelles  presque  noires  appartenant  au  système  rhombique 
^  qui,  ious  une  faible  épaisseur  laissent,  passer  une  lumière  rouge 
^lotet  Cet  hydrate  s'eflleurit  àl'air  en  donnant  le  sel  anhydre  jaune 
■ncL  Ce  dernier  s'obtient  cristallisé  en  croûtes  granuleuses  par 
^^^poraUoQ  de  la  sol.  au  b.-m.  On  n'obtient  pas  do  teintes  comprises 
^^w  le  violet  et  le  jaune,  ce  qui  semble  indiquer  qu'il  n'existe 
î*«»'l'hydr»ie  intermédiaire.  a.  corvisy. 

tir  an  nouvel  oxyde  de  molybdène,  le  semi-pentozyde  de 
■ri^déat;  P.  ELASOH  iZ>.  cb.  G.,  t.  34,  p.  148  ;  11.2.1901).  — 
•^  mémoire  est  consacré  à  l'étude  des  divers  composés  où  le 
^ybdèoe  est  pentatomique,  composés  en  partie  déjà  signalés  par 
"*^^t*us  el  par  Debray.  L'auteur  propose  d'appeler  molybdéDyle 
**  ttdical  trivaleot  MoO  et  moljrbdone  le  radical  divalent  MoO*. 

'-^Worore  é ammonium  et  de  molybdényle  MoOCl»,2  AzH^Q.  — 
*>»  ifawut  200  gr.  de  molybdate  d'ammonium  dans  600  ce.  de  HQ 
^■*^  6t  l'oQ  ajoute  pour  chaque  aL  de  Mo,  1  mol.  d'iodure 
^«ittaoaimo  *ou  de  HI  concentré;  et  0,1  i ou  1)  mol.  d'AzH*a  ;  on 
^'"^  alors  an  bain  de  sable,  il  se  dégage  de  l'iode,  et  lorsque 


Î46  ANALYSE   DES   TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

les  vapeurs  de  ce  dernier  ont  presque  cessé  do  se  dégager, 
sature  de  gaz  HGl  ie  résidu  refroidi,   le  contenu  vire  du  br 
sombre  au  vert.  Au  bout  de  quelques  heures,  il  se«lépose  debe 
octaèdres  vert  d^herbe,  qu*on  essore  après  lavage  avec  HCI  ce 
Ce  corps  est  soluble  dans  Feau  avec  coloration  jaune  brun, 
avec  hydrolyse  partielle.  La  sol.  est  devenue  oxydable  à  Tair  a 
formation  de  bleu  de  molybdène;  Faddilion   de  H(11  ramène 
coloration  verte.  L'alcool  agit  ço»nme  Teau  et  sépare  AzH*Cl. 

Hydrate  de  molybdényle  MoO(OH)^.  —  La  sol.  du  sel  précédd 
additionnée  d'un  excès  d'AzH^,  donne  un  ppté  et  la  liq.  renfena 
beaucoup  de  MoO^  (Debray).  Mais  si  l'on  opère  à  froid,  en  sd 
étendue,  et  en  ajoutant  progressivement  et  avec  agitation  la  quai 
tité  d'ammoniaque  strictement  nécessaire,  le  molybdène  se  dépo^ 
intégralement  sous  forme  d'un  ppté  ressemblant  à  de  l'hydrol 
ferrique,mais  un  peu  moins  coloré,  c'est  l'hydrate  demolybdényk 
assez  difficile  à  recueillir  sur  un  filtre  et  à  essorer  ;  il  est  insolubl 
ou  peu  soluble  dans  les  liq.  alcalines,  mais  un  excès  de  cel!es-< 
altère  le  produit  en  donnant  des  molybdates  solubles.  Il  n'a  pas  d 
propriétés  acides. 

Semi'pentoxyde  de  molybdène  Mo*0*.  —  L'hydrate  précéden 
desséché  avec  ménagement  dans  un  courant  deCO*,  donne  Toxyti* 
correspondant,  poudre  noir  violet,  assez  difficilement  soluble  dan 
HCI  ou  SO*H«. 

Chlorure  de  molybdényle  MoCl^.  —  MM.  Blomstrand  { Jauni,  i 
prakl,  Ch.,  t.  71,  p.  4C6)  et  Puttbach  {Lieb.  Ann,  Cb,,  t.  201 
p.  123),  ont  obtenu  par  Faction  du  chlore  sur  un  mélange  de  MoO 
et  de  charbon,  un  oxychlorure  qui  serait  MoOCl*.  L'auteur  ppnse  qu' 
ce  produit  est  surtout  formé  du  corps  MoOCl^,  car  redissous  daa 
HCI  concentré  et  additionné  de  sel  ammoniac,  il  donne directemen 
le  sel  double  décrit  au  début  de  ce  mémoire.        l.  bourgeois. 

Sur  l'acide  molybdique  ;  P.  KLASON  (D.  cL  G.,  t.  34,  p.  153 

11.2.1901;.  — L'auteur  ayant  refait  Fanalysedu  molybdatedamnic 
fliwûi  usuel,  et  déterminé  cryoscopiquement  son  p.  mol.,  trouv 
que  sa  véritable  formule  est  bien  6.\zH3.6Mo03.r>H*0  ;  c^  s*' 
peut  être  regardé  comme  intermédiaire  entre  les  trimolybdate 
tri-  et  di-ammoniques.  Un  sel  décrit  par  Rammelsberg  est  en  réalil* 
const.  parle  trimolybdale  tri'ammonique{UoO^)^\  AzH*)^H^  -(-4IW 
quand  au  tnmoîybdate  di-ammomque  (MoO*j^(  AzH*)*H*  +  H*0,  t 
prend  naissance  par  Faddilion  de  la  quantité  calculée  de  HCI  à  uni 
sol.  refroidie  de  molybdate  ordinaire  ;  au  bout  de  2i  heures,  il  ^ 
dépose  des  croûtes  cristallines  grenues,  peu  sol.  à  froid,  très  sol 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  247 

iàu-  leau  chaude,  mais  avec  altération.  Un  molybdate  trimono- 
êiumnnique  prend  naissance  dans  les  mêmes  conditions,  sauf  la 
u^nliti^  diflcTente  de  HCl  ;  on  a  soin  d'agiter  sans  cesse  et  de 
i?rs»^H  II  en  mince  filet  ;  il  s'engendre  bientôt  une  masse  feutrée 
tt^  (!ii»*s  aiguill«*s,  du  sel  iMoO*j*AzH*.H*,  ayant  des  propriétés 
yttthUbles  à  c.»!les  du  sel  précédent.  L*  c  acide  molybdique  » 
roamercial  répond  à  peu  près  à  la  formule  AzH'.SMoO^,  Y,H*0. 
Eu  (fToc^klant  comme  pour  les  sels  précédents,  par  addition  de  la 
fnûiit^  calculée  de  HCl  à  une  sol.  refroidie  de  molybdate  usuel, 
î^ii- filtrant  après  1:2  heures,  pour  retenir  un  léger  trouble,  on  a  eu 
»i  If-ul  de  plusieurs  semaines,  de  beaux  crist.  limpides  du  sel 
3AjH».6M^O^oH*0,  interm.Miaires  entre  les  trimolybdales,  di-  et 
tJ"îi>«mmonique. 

B**marqnant  que  le  phosphomolybdale  d'ammonium  renferme 
i-Vû*j\  Tauteur  a  cherché  de  même  que  pour  les  sels  précédents 
«^rtjfe  an  dodécamolyhdate  tri-ammonique.  L'addition  d'un  excès 
i'HCl  à  une  sol.  de  molybdate  ordinaire  lui  a  donné  un  ppté 
t'Un-*  formé  de  très  petits  prismes  hexagonaux  d'un  pentédéca- 
i^'i'Uift  tri-ammonique  SAzH^.lôMoO»,  20H«O,  sol.  dans  l'eau 
"'wliime;  par  évaporation  à  la  t.  ordinaire,  le  sel  recristallise 

laîiâv  mais  très  lentement.  Pour  dissoudre  le  sel,  il  faut  le  noyer 
l^^iâqueraenl  dans  l'eau  bouillante,  autrement,  si  on  le  chaufTe 
tf'^m^veraenl  avec  l'eau,  il  se  fait  un  hydrate  à  6H*0,  tout  à 
'i'i  insoluble  ;  le  même  produit  prend  naissance  par  dessiccation 
•liîel  k  20H*O,  même  à  la  t.  ordinaire.  La  sol.  chaude  du  sel 
l'^édeal,  additionnée  de  sel  ammoniac  donne  par  refroidissement 
•"'••i^aux  prismes  brillants,  groupés  en  houppes,  du  dodécamolyb^ 
^'^  iri^mmomque  3  AzHMSMoO».  12H«0. 

Ltaieur  pense  que  tous  les  molybdates  et  sans  doute  Tacide 
Sî-^jWique  lui-même  renferment  le  noyau  Mo^,  c'est  pourquoi  il 
*»!»•»  simplifié  quelques-unes  des  formules  données  plus  haut  ; 
•^  fcl,  on  a  le  chlorure  Mo'^Cl*  et  non  MoCl*.       l.  bourgeois. 

>»  U  bleu  de  molybdène  ;  P.  'KLAS0N(  Z>.  ch.  G.,  t.  34,  p.  158 , 

Ili.l901i.  —  Reprenant  Tétude  de  ces  produits  bleus,  l'auteur  dit 
T3û*ae  dérivent  pas  de  MoO',  mais  que  ce  sont  des  molybdates 
'^  1  (mvie  M  »H)*  ivoir  plus  haut).  En  abandonnant  à  l'air  pendant 
'-«1  un  été,  une  sol.  aqueuse  à  6  0/0  de  chlorure  de  molyb  lényle 
^'  4*mmonmm,  il  a  obtenu  un  ppté  bleu  presque  insoluble,  de 
^•^ttp<rsiUonMi>*0«.24Mo03,24H«0.  Mais  l'oxydation  à  l'air  d'une 
**  P*w  étendue  du  même  chlorure  double,  pendant  un  temps 
*^^  ccpQrt,  a  donné  une  liq.  bleue  qui  filtrée,  pour  séparer  un  peu 


248  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

de  bleu  insoluble,  puis  additionnée  de  AzH*Cl,  a  donné  un  ppté 
bleu,  sol.  dans  l'eau  avec  une  forte  coloration  bleue,  mais  redeve^ 
nant  insoluble  par  addition  de  sel  ammoniac  ;  ce  bleu  soluble  esl 
Mo«OM8Mo03, 21  H«0.  l.  bourgeois. 

Sur  le  cérium;  G.  P.  DROSSBACH  [D,  cL  G.,  t.  33,  p.  8r*06; 
14.1.1901).  —  Du  carbonate  de  cérium  a  été  dissous  dans  SO*H^ 
étendu,  les  métaux  lourds  pptés  par  K*S,  et  la  licj.  additionnée  di 
chlorure  de  chaux.  Il  s'est  déposé  un  oxyde  cérique  impur  qui  aétJ 
recueilli,  pressé,  redissous,  amené  à  Tétat  de  nitrate  doubla 
ammoniacal,  et  ce  dernier  recristallisé  a  été  converti  en  oxalate 
puis,  par  CO^Na*  en  excès,  en  carbonate,  finalement  ramené  à  Téta 
de  nitrate  ammoniaco-cérique.  Suivant  les  proportions  de  nitrate 
d'ammonium,  le  sel  double  forme  tantôt  de  grosses  tables  rhom 
biques  (AzO3)«Ce«.3AzO»AzH*,10H«O,  tantôt  de  longues  aiguille 
de  composition  variable  en  AzO^AzH*,  et  en  eau.  Les  uns  et  le 
autres  sont  peu  hygroscopiques  et  cristallisent  bien  ;  le  produit  e^ 
exempt  de  didyme,  mais  retient  encore  un  peu  de  lanthane  et  di 
terres  de  Tyttria,  qu'on  peut  du  reste  éliminer  par  quelques  cri> 
tallisations.  L'auteur  termine  en  faisant  remarquer  que  toutes  le 
terres  cériques  et  ytlriques  se  dissolvent  dans  les  carbonates  aica 
lins  en  sol.  concentrées,  surtout  CO*K*,  mais  les  terres  yttrique 
sont  plus  solublesque  celles  de  la  cérite,  de  là,  par  ppta»ion  frac 
tionnée  au  moyen  de  CO^K*,  un  moyen  de  faire  des  séparations 
si  l'on  a  soin  de  décanter  aussitôt  après  le  dépôt  des  carbonate?  d 
cérium,  etc.  l.  bourgeois. 

Un  appareil  à  point  de  fusion;  F.  W.  STREATFIELDet  J.  DATIE 

{Chem.  Aews,  t.  83,  p.  121  ;  3.1901».  —  Appareil  formé  d'un  va^ 
en  verre  servant  de  bain  d'acide  sulfurique,  surmonté  d'un  couvercl 
percé  de  deux  trous  :  l'un  pour  le  passage  du  thermomètre  auqui 
adhère  par  capillarité  le  tube  renfermant  la  substance  à  expéri 
monter,  l'autre  pour  le  passage  d'un  agitateur.  On  évite  ainsi  I 
projection  de  l'acide  et  son  hydratation.  a.  hébert. 

Houvelle  forme  de  ▼olumônomôtre  ;  F.  W.  JONES  {Chen 
News,  t.  83,  p.  100;  3.1901).  —  Modillcalion  du  voluménomêU 
ordinaire  pour  lequel,  faute  de  figure,  nous  sommes  obligé  d 
renvoyer  au  mémoire  original.  a.  hébsrt. 

Nouvelle  forme  d'appareil  à  décharges  ponr  observer  1 
spectre  d'étincelles  des  solutions  ;  L.  H.  DENNIS  {Zeii.  aaori 
Cb.^  t.  16,  p.  19;  19.10.97).  —  La  sol.  saline  occupe  un  vase  e 


CHmiS  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  240 

vvrre  soufflé  {flgure  dans  roriginal)  formé  de  deux  branches 
l'oauDuoiquant  ensemble  ;  la  plus  longue  est  à  réservoir  et  fonctionne 
comme  an  flacon  de  Mariotte  pour  amener  le  liquide  à  un  certain 
Qiveau  constant  dans  la  courte  branche  qui  est  ouverte.  Un  fil  de 
plaUoe  pouvant  se  hausser  à  volonté  sert  d'électrode  ;  on  peut  le 
•^)i(rer,  si  Ton  veut,  d'un  petit  cône  de  graphite.  L'autre  électrode 
'^t  en  platine  ou  en  graphite  à  volonté.  l.  bourgeois. 


Svle  dosage  da  magnésium  par  les  bases  organiques;  W. 
etK.  DRUCSER  [Zeit.  anorg.  Cb.,  t.  26,  p.  347;  28.1.1901). 
-LeiseU  de  magnésium  sont  pptés  complètement  à  froid  par 
036  îol.  aqueuse  de  diméthylamine,  ou  bien  encore  de  guanidine 
i^rptrée  en  faisant  agir  Teau  de  baryte  sur  le  carbonate  de  cette 

I*«.  L.    BOURGEOIS. 


hrlt  réaction  mutuelle  de  Tacide  arsénieuxet  du  perman- 
îtttU;0.  KtTHLIHG  (D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  404;  25.2.1901).  —  Le 
■y«?*'  de  l'acide  arsénieux  se  fait  d'une  manière  très  satisfaisante 
;«  ttoe  sol.  titrée  de  permanganate,  en  procédant  comme  pour 
^«ïi3e  l'acide  phosphoreux  (lA/rf.,  t.' 33,  p.  2914).  On  peut  comme 
ï»>jr  le  dernier  employer  le  sulfate  de  zinc  pour  faciliter  l'action 
îydaote  de  MnOK,  mais  il  est  encore  plus  simple  d'employer 
■«^  ^olfurique  en  sol.  à  10-20  0/0.  L'opération  se  fait  en  liq. 
'^ée  au  voisinage  de  l'ébullilion,  et  il  convient  d'ajouter  en 
'ûe  seule  fois  la  presque  totalité  du  permanganate  nécessaire  pour 

'^•iatiOD.  L.    BOURGEOIS. 

^  le  dosage  dn  chrome  et  du  fer  par  un  mélange  d'iodure 
«liadâta  de  potassium  ;  A.  STOCK  et  C.  HASACIU  [D.  cb.  G., 

.îip.  4«7;  25.2.1901).  —  Le  procédé  en  question  a  déjà  été 
*H»*»quéptr  M.  Stock  (ibid.,  t.  33,  p.  548  ;  C.  i?.,  t.  130,  p.  175) 
«dosage  de  raluminium,  et  fournit  de  meilleurs  résultats  que  la 
'^•'^wopar  Tammoniaque.  A  la  sol.  de  chrome  ou  de  fer  (FeO  ou 
'l^t  légèrement  acidulée,  on  ajoute  un  excès  d'un  mélange 
^iftioreetd'iodate  depotassium,  puis  au  bout  de  quelques  minutes 
*T«rsede  l'hyposulfite  de  sodium  pour  décolorer  l'iode  mis  en 
**''*f  ou  ajoute  encore  quelques  centimètres  cubes  de  la  sol.  de 
^^îi l'on  fait  bouillir  une  demi-heure  la  liq.  cenant  en  suspen- 
**feppté.  On  recueille  celui-ci  sur  un  filtre  dans  un  entonnoir 
^^'^^^lOo  lave,  on  sèche,  etc.).  l.  bourgeois. 


250  ANALYSE   DES   THAVAUX  ETHANGEHS. 

La  recherche  et  le  dosage  de  petites  quantités  de  manga- 
nèse; Hugh  MARSHALL  (C^eiTi.  News,  t.  83,  p.  76;  2.1901).  ~ 
Cette  recherche  se  fait  par  chauffage  de  la  solution  renfermant  it 
manganèse  avec  du  persulfate,  en  présence  d'acide  sulfurique  ou 
nitrique  et  en  ajoutant  une  goutte  d'une  solution  diluée  de  nitral*^ 
d'argent. 

L'estimation  du  manganèse  se  fait  colorimétriquement. 

A.    HEBERT. 

Sur  la  séparation  du  chlorure  ferrique  en  solution  chlor* 
hydrique  aqueuse  des  autres  chlorures  métalliques  par 
réther;  Franck  N.  SPELLER  {Chem.  News^i.  83,  p.  124;3.190i!. 
—  L'auteur  a  déterminé  par  des  essais  méthodiques  les  volumes  et 
les  concentrations  de  l'acide  chlorhydrique,  les  volumes  d'élher 
les  plus  favorables  à  employer  dans  cette  séparation  et  il  s'est 
arrêté  au  mode  opératoire  suivant  :  la  solution  des  chlorures  métalli- 
ques est  additionnée  d'une  quantité  sultlsante  d'acide  nitrique 
concentré  pour  oxyder. complètement  le  fer  qui  y  est  contenu  ;  on 
évapore  jusqu'à  consistance  sirupeuse  et  on  ajoute  alors  de  l'aride 
chlorhydrique  de  densité  1,105.  On  transvase  dans  un  enlonnotf 
à  robinet  et  on  ajoute  de  Téther  à  raison  de  5  ce.  pour  chaque 
décigramme  de  fer  en  solution  ;  on  agite  3  ou  4  minutes,  on  laisse 
reposer  et  au  bout  de  10  minutes,  on  décante  la  solution  aqueuse. 

A.    HÉBERT. 


CHIMIE  ORGANIQUE. 


Action  des  éthers  azoteux  sur  les  alcools  et  les  cétones  en 
présence  de  Tacide  chlorhydrique  ;  J.  KISSEL [Journ.  Soc, ph\'s. 
chim.  /?.,  t.  32,  p.  390;  1900,  fasc.  5).  — Dans  un  travail  antérieur 
(Bull.,  t.  18,  p.  5i6i,  l'auteur  a  obtenu,  comme  produit  principal  «le 
l'acion  de  l'azotite  d'isoamyle  sur  une  sol.  de  HCl  dans  l'alcool 
élhylique,unétherC«î*H30O3,Eb.l65.1t)8«sousl2mm.,rfJ/c=0.9l29: 
cet  éther  élait  accompagné  de  substances  à  points  d'éb.  inférieurs. 
L'action  de  HI  sur  ce  composé,  à  110-120°,  en  tubes  scellé>,  fournit 
surtout  de  l'iodure  d'isoamyle  et  un  peu  d'iodure  d'éthyle,  mais 
aucune  trace  d'o.xyaoide,  ce  qui  indiquerait  que  la  structure  attiibuée 


CHIMIE  ORGANIQUE.  251 

I  C^H^O,  n'est  p»*s  exactement  vraie.  La  présence  de  C*HM  dans 
b^  produits  de  l'action  de  HI  montre  que  dans  la  formation  de 
ijisfpiOJ  l'aJcool  éthylique  ne  joue  pas  le  rôle  d'un  simple  dissol- 
raot  mais  prend  part  à  la  réaction.  Dans  ses  nouvelles  recherches, 
fauteor  l'a  remplacé  par  Talcool  iso-amyliqtie,  et,  bien  que  les 
|in)Juil5  distillenr  entre  des  limites  de  température  étendues,  les 
partions  à  point  d'éb.  inférieur  sont  moins  abondantes  ;  il  est  à 
nmarquer  aussi  que,  malgré  des  différences  assez  grandes  dans 
lr>  points  d'éb.,  les  produits  présentent  une  composition  assez 
«Ktanie,  les  différences  paraissent  résulter  de  la  présence  d'une 
?e*il*»  quantité  d*un  composé  chloré  que  ni  les  .alcalis,  ni  même 
i^]W  de  Na,  ne  pai^viennent  à  détruire.  —  L'oxydation  de 
r.^W)»par  MnO*K  fournit  un  acide  C«*H**0*,  dont  la  structure 
;*ftî»flre  .CH«i*C  0C»H»«)CH(0C«H5)C0«H  ;  un  excès  de  MnO*K 
prjhii  de  Tac.  isovalérique  et  un  corps,  Eb.  123-125**  sous  40  mm. , 
<^'i ni  pas  encore  été  étudié,  mais  qui  paraît  être  un  éther,  puis 
«  aûdfépai^,  non  volatil,  dont  on  a  analysé  le  sel  d'Ag. 

l*tns  les  produits  de  l'action  de  Tazolite  d'isobutyle  sur  l'alcool 
Wijiiqoe  en  présence  de  HCl,  l'auteur  a  séparé  deux  éthers 
*^**H«03  et  C«*H«*0*,  dont  les  formules  de  constitution  sont  encore 

A  m  mélange  équimoléculaire  d'acétone  et  d'azotite  d'iso-amyle 
'■-  8/>ute  par  petites  portions  une  sol.  saturée  de  HCl  dans  l'alcool 
^'i»î'i'pe;  la  réaction  se  fait  avec  dégagement  de  chaleur,  mais 
"^  refroidit  dans  la  glace,  et  Ton  continue  l'addition  de  HCl  alcoo- 

■ 

*'PjU'^a'àce  que  réchauffement  devienne  insensible.  Le  produit 
•''^ïitient  one  proportion  notable  d'un  éther  C^H*«0*,  Eb.  157^  sous 
*•  fliŒ..  qui  est  l'homologue  de  l'éther  obtenu  en  1895  par  l'auteur 
•*i^li  réaction  de  l'acétone  avec  l'azotite  d'éthyle;  la  structure 
••-» composé  est  CH».CO.CH«.O.C»H»*  ;  il  s'est  formé  aussi  une 
;  t^'^iiûe quantité  d'éther  C5H*.0.CH«.C0.CH«.0.C«H». 
Ltoleur  a  traité  de  même  la  méthylpropylcétone  par  l'azotite 
•  ao-toBjie  et  HCl  en  sol.  dans  l'alcool  ;  dans  ce  cas  il  ne  se  forme 
(*•  dV^er  ne  contenant  pas  d'azote;  le  produit  principal  de  la 
^'»»iOQest  le  composé  C««H«»Az03,  Kh.  105-170<»  sous  15  mm,, 
:'  t**rail  se  former  selon  l'équation  : 

"^K»\iO^CH3.(:O.C3H*(HO)=C5H»>.OAz:CH.CO.C3H«(HO)-J-H20 

"•ûs  toutes  les  réactions  précitées,  il  se  forme  toujours  une 
"•«tilé  plus  ou  mvins  grande  de  composés  azotés  basiques. 

A.    CORVISY. 


252  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGER» 

Action  des  zinc-alkyles  sur  les  dthers  azoteux  et  les  nitro 

paraffines  (I);  I.  BËVAD  {Journ.  Soc.  ph^s.  cbim.  /?.,  t.  3S 

p.  420-454  ;  1900,  fasc.  5).  —  L'auteur  a  étudié  en  premier  lieu  1 

réaction  des  zinc-alkyles  avec  les  éthers  azoteux.  Le  compos 

zincique,  dissous  dans  de  Téther  anhydre  est  introduit  dans  u 

ballon  rempli  de  CO*  ;  on  maintient  le  ballon  dans  Teau  glacée  < 

Ton  y  verse  goutte  à  goutte»  en  agitant  continuellement,  l'étl» 

azoteux  en  sol.  à  500/0  dansTéther  ordinaire  ;  la  réaction  s'accoi 

pagne  d*un  dégagement  de  chaleur  sensible.  On  maintient  leball( 

plusieurs  jours  dans  la  glace  et  on  Tabandonne  ensuite  à  la  terop 

rature  ordinaire  pendant  un  temps  assez  long,  jusqu^à  ce  que  to 

le  zinc-alkyle  ait  disparu.  Le  produit  de  la  réaction  est  alors  trai 

par  une  grande  quantité  d*eau  froide  ;  il  se  dégage  un  gaz  combu 

tible  et  Zn(OH)^se  dépose.  La  liqueur  étant  soumise  à  la  distillati^ 

dans  un  courant  de  vapeur,  le  distillât  est  formé  de  deux  couche 

Tune  aqueuse,  l'autre  éthérée  ;  sans  séparer  ces  deux  couches,  \ 

ajoute,  peu  à  peu  et  en  agitant  HCl  conc,  aussi  longtemps  que  c 

acide  produit  des  fumées  ;  ensuite  on  distille  à  feu  nu  jusqu'à 

que  le  tiers  ou  la  moitié  ait  passé;  la  portion  distillée  forme  enco 

deux  couches  contenant  des  produits  neutres  et  acides  et  la  pari 

qui  reste  dans  le  ballon  contient  des  sels  qu'on  étudie  séparémei 

—  Telle  est,  dans  ses  traits  généraux,  la  méthode  qui  a  été  appliqu 

aux  réactions  du  zinc-éthyle  avec  les  azotites  d'isopropyle  et  d'i; 

amyle  et  du  zinc  propyle  avec  Tazotite  de  propyle.  —  Dans  le 

les  cas  examinés  la  décomposition  par  Teau  des  produits  de 

réaction  a  fourni,  outre  Zn(OH)*  et  l'hydrocarbure  saturé  corre 

pondant  au  radical  du  zinc-alkyle,  deux  sortes  d*alcools  satur 

correspondant  respectivement  aux  radicaux  du  composé  zinciq 

et  de  i'éther  azoteux  ;  do  plus  il  s*est  formé  une  hydroxylami 

disubstiluée,  dans  laquelle  2  H  sont  remplacés  par  deux  foi? 

radical  de  zinc-alkyle.  —  Selon  toute  probabilité,  la  réaction 

lait  selon  l'équation  : 

,OZn.Alk 
R.O.AzO  +  2Zn(Alk)2  =  H.O.Aze-AIk 

I  \Alk 
ZnAIk 

et  le  produit  traité  par  l'eau  se  décomposerait  selon  les  équatior 

/OZnAlk       .  /OH 

R.O.Azf-Alk        +4H20  =  R.O.Az^Alk-h2Zn(OH)2  +  2Alk.H 
I    \Alk  I  \Alk 

ZnAlk  H 

yOH 

R.O.  Az^Alk  =  ROII  +  (Alk^UzOH. 
I  \Alk 
H 


CHIMIE   ORGANIQUE.  253 

QuaxUâ  raJcool  Alk.  OH,  qui  se  forme  toujours  en  petite  quantité, 

û  pamii  résulter  de  l'oxydation  de  Zn(Alk)*  par  0  de  Tair  ou  de 

."wber  nitreux  : 

/O.O.Alk 
Zn(Alk)a+02=:Zn< 

\Alk 

<D.OAlk 
+  2  H20  =  Zû(0H)3  +  2  Alk .  OH . 
Alk 

Àzotite  (fisopropyle  et  zinc-éthyle.  —  La  réaction  n'est  complète 
çi'iB  bout  de  4  mois.  Les  produits  de  la  décomposition  par  l'eau 
«hiiiiês  par  un  courant  de  vapeur  ont  été  traités  par  HCl  puis 
•ii^tdlésen  partie  :  dans  le  distillât,  on  a  trouvé  les  alcools  éthylique 
'î  eopropylique  ;  le  résidu,  concentré  à  consistance  sirupeuse, 
Vest  transformé  en  une  masse  cristalline  incolore.  Celle-ci,  dissoute 
(l^^one  petite  quantité  d'eau  et  traitée  par  un  excès  de  KOH,  a 
fvwmun  liquide  huileux,  dont  la  composition  est  C*H**AzO  ;  le 
l^-uk  moléc.  déterminé  par  cryoscopie  dans  le  benzène  ne  corres- 
!»Jtui  à  celle  formule  que  si  la  sol.  est  très  étendue.  On  a  préparé 
*i  aoalyâé  divers  sels  de  cette  base  : 

WI»»AzO.HCl  (F.  72-730);        (C*H"AzO)2C2H20*  (F.  134-1880); 
(OH"A20.HCI)2Pt01*;  G*Hi*AzO.HBr  (F.216-2n«). 

Pir  réduction,  C*H"AzO  donne  la  diéthylamine.  Conservé  en 
û*tms  pleins  et  bouchés  ce  corps  ne  s'altère  pas  ;  mais  il  brunit 
(«raciion  de  l'air.  Il  est  oxydé  par  les  sels  des  métaux  lourds; 
i-  rwiaii  les  sels  ferriques  en  sels  ferreux,  HgCl*  en  Hg*Cl*  puis 
î^Hg,  .\20*Ag  en  Ag  (miroir  d'argent),  SO*Cu  en  Cu*0.  Les 
ondADls  transforment  C*H"AzO*  en  ammoniaque,  aldéhyde  acé- 
■■-itte,  éttiylaminc  et  diéthylamine.  —  Ces  propriétés  et  quelques 
''iîres  indiquent  que  ce  corps  est  l'hydroxylamine  disubstituée 
'^^\20H.  Liquide  incolore,  odeur  caractéristique,  saveur 
fJBiiique;  Eb.  132-i32%5  sous  757  mm.  et  40,5-41^  sous  10  mm.  ; 
N  sol,  dans  l'eau,  sol.  en  toutes  proportions  dans  les  solvants 
^»iqiies  ;  dl  =0,8853  et  û|J^= 0,867;  se  soUdifie  en  une  masse 
«rjsuUine  fusible  à  —  8*.  Le  rendement  est  78  0/0  du  rendement 

Àudiie  disoêotyle  et  zinc^élbyle,  La  réaction  exige  6  mois  pour 
^complète;  les  produits  traités  par  l'eau  fournissent,  outre 
'û'OHî',  de  Télhane,  des  alcools  isoamylique  et  éthylique,  et 
*  '^«froxylamine  substituée  (C«H5)«AzOH,  identique  à  celle  obtenue 
i^^'^^aunenl  ;  il  semble  qu'il  y  ait  aussi  de  Téther  isoamyléthy- 


854  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ETRANiîERP. 

liqueC5H".0.G*H»  et  de  rélhylhy(lroxïiamineC*H»AzHOH;  muj 
cesdeuTc  corps  o'otil  pas  été  isolés  à  l'élat  de  pureté. 

A  zolite  de  prop/te  et  zlnc-propyle.  —  La  réaction  csl  coin[.>l.'l 
au  bout  de  deux  mois.  Le  produit  traité  par  l'eau  donne  Zn(OH 
du  propane,  de  l'alcool  propjlique  el  de  la  dipropj'lhjdroxylamii: 
(C^H";*A7,0H;  il  est  probable  qu'il  se  forme  aussi  un  peu  d'oxjil 
de  propyle  (C'H''|*0  et  de  propylhydroxy lamine  C*H''.AzH.Oï 
—  La  dipropylhydroxylamine  cristallise  en  lamelles  iniiolore: 
F.  SS.Ô-SQ'.S;  Eb.  157-159°  sous  748  mm.;  odeur  cai-aclérisliqm 
saveur  caustique,  peu  sol.  dans  l'eau,  sol.  en  toutes  proporlioi 
dans  les  liquides  organiques.  Bes  propriétés  chimiques  sont  anal' 
çues  à  celles  de  la  diélhylhydroxylamine. 

Les  ^-dialkylhydroxylamines  obtenues  dans  ces  réactions  sui 
les  premiers  représentants  deshydroxylaminesdisubslituéesconli 
nant  des  radicaux  appartenant  à  la  série  grasse,      a.  corvi»y. 

Action  des  zinc-alkyles  sur  les  éthers  axoteox  et  les  iiitro 

paraffioeB  (III;  I.  BËVAD    {Journ.  Soc.  phys.  cliim.   lî.,   t.  31 

p.  45b-5i2;  1900,  fasc.  G).  —  Dans  la  seconde  partie  de  soiilruvni 

l'auteur  étudie  la  question  plus  complexe  de  l'action  des  zini: 

alkyles  sur  les  niiroparafflnes.  —  Le  composé  zinco-organique  i-. 

dans  un  ballon  rempli  deCO*,  disposé  de  façon  à  pouvoir  recueili. 

les  gaz  qui  se  dégageront  ;  on  y  vei'se  d'abord  le  dissolvant  léllit 

ou  benzènej,  puis,  peu  à  peu,  la  nilroparafflne  ;  le  ballon  est  miiu 

tenu  pendant  quelques  jours  dans  l'eau  glacée  ;  quand  il  ne  > 

dégage  plus  de  gaz,  on  laisse  revenir  à  la  température  ambiRiitt-c 

on  abandonne  pendant  plusieurs  semaines,  ou  même  plusieui 

mois,  aussi  longtemps  qu'il  se  produildes  fumées  par  agitation  d 

ballon.  Il  ne  faut  pas  chaufl'er  pour  accélérer  la  réaction,  qui  pourra 

devenir  très  violente.  Quand  elle  est  terminée,  on  verse  très  lenli 

ment  le  contenu  du  ballon  dans  un  ballon  plus  grand  contenant  d 

la  fflnce  et  un  peu  d'eau  ;  si  l'on  versait  autrement  que  par  iré 

uanlilés,  la  matière  se  carboniserait  el  il  se  produirai 

;s  explosions.  Il  se  forme  un  dépôt  de  ZniOHj'  et  il  s 

es  carbures  saturés.  Les  produits  de  la  décomposition  pa 

it  distillés  dans   la  vapeur,  puis  traités  pur  HCl,   etc. 

ans  le  cas  des  éthers  azoteux.  Pour  obtenir  le  uieilleu 

it  en  produit  principal  (p-dialkjlhjdroxjlaminej  il  luu 

J  mol.  de  zinc-alkjle  pour  1  wol.  de  dérivé  nitré.  Lei 

de  la  réaction  sont  :  1*  des  hydroxylamines  disubstiluéi-^ 

radicaux  étant  celui  du  zinc-alkyle  et  l'autre  un  radii'a 

secondjiire  ou  tcrliuire  contenant  un  nombre  d'et.  de  C 


CHIMIE  URGANIQUE.  205 

uii  à  la  somme  de  ces  atomes  contenus  dans  la  nitroparaffine  et 
îiQr  le  radical  du  zinc-alkyle  ;  2*  deux  nitroparafflnes,  celle  qu*on 
if  u^tlojée  et  une  autre  se  formant  de  la  précédente  par  rerapla- 
^;Œ*eol  de  1 H  par  le  radical  du  zinc-alkyle  ;  3°  des  alcools  saturés 
vmfspoûdant  à  ce  radical  et  qui  résultent  d'une  réaction 
-^loHaire.  —  Grâce  à  la  formation  de  composés  intermédiaires 
ïi-iiailiiables  et  qu*on  peut  isoler,  on  peut  suivre  la  marche  de  la 
■^'aciiou  et  distinguer  trois  phases  : 

»■  R'.Ax02-|-Zn(Alk)2=R"=A<  +Alk.H. 


'^ 


^OZnAlk 


composé  zincique  s'unit  à  une  seconde  moléc.  de  zinc-alkyle 


RiViunant  une  combinaison  moléc.  : 


R"=A<  .Zn(Alk)2, 

NOZnAlk 


î-  eu  s'isomérisant  donne  : 


./? 


î*  Alk.R"-Az^OZnAlk. 

\ZnAlK 

*^  Douveau  composé,  par  union  avec  une  nouvelle  moléc.  de 
^  Alk  *,  donne  le  produit  final  : 

Alk-R"v        /Alk 

>Ai<^OZnAIk. 
ZnAlk/        \OZnAlk 

'^ioue  dans  la  plupart  des  cas  on  prenait  trop  peu  de  Zni^Alk)*, 

'^^iTers  composés  zinciques  existaient  simultanément  dans  les 

K'Kisde  la  réaction  ;  la  décomposition  par  l'eau  fournissait,  par 

^  5*^Hueat,  les  substances  suivantes  :  de  (1)  et  (A),  il  se  forme  la 

'-''jpiralTiDe  primitive  et  un  carbure  saturé  : 

-'-^  .Zn(Alkp  +  4H20~R'.A«02  +  2Zn(OH)2-f  3Alk.H; 

^OZnAIk 

•*  B  une  oitroparafllne  plus  complexe,  de  l'hydrogène  et  un 
-«n^re  saturé  : 

^  +4H20=Alk.R''.A202+2Zn(OHjH2Alk.H-hH2 


iiAik/'    \^ 


ZnAlk 


256  ANALYSE   DES   TRAVAUX   ÉTRANGERS, 

enfin  (C)  fournil  l'iiydrate  l'hydroxylamine  disubstituée  : 


Alk-R' 

'\0H 


\        /Al 


qui,  par  élimination  d'eau,  donne  l'hydroxylamine  disubstituée  : 


1  formation  de  peliles  quantités  d'alcools  primaires  corre^ 
lanl  au  radical  de  Zn(Alk)*,  parait  encore  due,  comme  dau^l' 
les  éthers  nitreux,  à  l'oxydation  d'un  peu  de  ZnvAlk)*.  —  Le 
oxylamines  disubslituées  contenant  deux  radicaux  gras  diHi! 
i  étaient  jusqu'ici  inconnues.  Les  réactions  indiquées  les  foui 
mt  avec  un  rendement  qui  n'est  jamais  moindre  que  50  0;0  u 
ileur  théorique. 

est  impossible  de  résumer  ce  long  travail,  dans  lequel  U 
eaux  composés  obtenus  ont  été  éludiés  d'une  façon  corapW 
inutieuse  ;  je  me  bornerai  à  indiquer  les  principaux  résullati 
Uro-élliane  et  zinc-étbyle.  —  Les  produits  de  la  réaciio] 
mposés  par  l'eau,  ont  fournil  Zn(OH)*,  éthane,  nitro-étlifli" 
>butane  secondaire,  alcool  élliylique,  un  bquide  neutre  •: 
tilution  inconnue  (Eb.  tSO-lSl",  dj— i,l"I4i,  couteitfi 
0/0  d'Az),  et  enfin  comme  produit  principal  la  p-élliylbulï' 
)-hydroxylamine  : 

C'HK 
„„,  >AzOH. 


[{uide  incolore,  assez  épais;  odeur  caractéristique,  jtavri 
tique;  peu  sol.  dans  l'eau;  sol.  en  toutes  proportions  dai 
et  les  solvants  organiques  ;  Eb.  155-158°  sous  756  mm. 
X"  sous  8  mm.;  ne  se  solidifie  pas  à  — 15°  mais  s'épaissi 
=  0.895,  d^  =  0,8757.  —  C'est  une  base  formant  des  sels  bit 
rlérisés  ;  seschloroplalinale  et  chloraurate  ne  crislalliscni  [M 
lite  par  Sn  et  HCt  ou  Zn  et  SO'H*  elle  donne  l'élltylbutytamii 
.AzH.CH<g|;,- 

tropropane  et  tinc-êthvle.  —~  Les  produils  de  la  réaclio 
mposés  par  l'eau,  ont  donné,  outre  Zn(OH)*,  l'étbane,  l'alcD 


CHIMIE  ORGANIQUE.  257 

étbfiîque,  le  aitropropane,  le  nitro-S-peniane  et  la  ^-éthylamyU 
'«ec.HiTdroxylamine  : 

Celte  hydroxylamine  ressemble  à  la  précédente  ;  Eb.  167-170* 
ious756inai.  et 65-67*  sous  8  mm.  ;  e/J  =0,8903;  c^=0,8744;  à 
tttse  température,  elle  forme  une  masse  cristalline  fusible  à  — 8o. 

Sitro-isopropane  et  ziaoétbyle.  —  On  obtient  ici,  outre  Zn(OH)*, 
réihue,  le  nilro-isopropane,  le  méthyl-2-nitro-2-butane,  Talcool 
étiijiqtieet  la  ^-éthylamyl-(tert.)-hydroxylamine  : 

cmK 

>AiOH 

(GH3)=C< 

\G2H* 

Q.  156-160*    sous    760    mm.,    et   58,5-60«»,5   sous    12   mm., 
<^i =0,8912  ;  ne  se  solidifie  pas  à  — 80"",  mais  devient  très  épais. 
SUropentane  et  zinc-élhyle.  —  Le  nitropentane  était  : 

(CH3)2CH .  CH2.  CH2Az02 . 

Lb  produits  ont  été  Zn(OH)*,  Téthane,  le  nitropentane  employé, 
«e  B^thyl-2-nitro-4-bexane  et  la  p-éthylheptyl(-sec)-hydroxylamine: 

>AzOH 
(CH3)2CH.CH2.CH/^ 

tt.  »l,5.9S»,o  sous  12-13  mm.  ;  rfj=: 0,8797  ;  û/J*=  0,8641  ;  ne  se 
*)Mifiepts  à  —  20*  mais  devient  très  épais. 

Mtrométbane  et  zinc-éthyle  ont  donné  Zn(OH)*,  éthane, 
utrométhane,  nitropropane,  alcool  éthylique,  un  produit  neutre 
'Mol  dans  les  alcalis  (Eb.  179-182*)  et  la  p-éthylpropylhydroxyla- 
liiie  : 

>AzOH, 
CH3.CH2.CH2/ 

"^inUable  a  ses  homologues,  saveur  moins  caustique  ;  t/^  =:  0,8778« 

Xitro'étbaae  et  zinc-propyle  ont  produit  Zn(OH)*,  propane, 

^^^'^►Mane,  nitro-2-pentane  et  p-propylamyl-(sec)-hydroxylaminei 

C3H\ 

>AzOH 
CH3.CHC  ' 

X:3H' 

Mc  canL,  3*  8iB.«  t.  xxvi,  1901.  —  Trav.  étrang.  11 


258  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Eb.  183*  soiis  la  press.  ord.  et  90,5-92»  sous  16  mm.  ;  rfj  =0,88(1 
1^**= 0,8664  ;  ne  se  solidifie  pas  à  —  80**,  mais  s'épaissit  fortemei 

Nhropropane  et  zinc-propyle  ont  fournit  :  Zn(OH)*,  propaii 
nilropropane,  nitro-3-hexane,  et  p-propyihéxyl-(sec)-hydroxyl 
mine  : 

C^HV 

>AzOH 
GH3.CH3.CH< 

X;3HT 

I 
I 

Eb.  185'»  sous  la  press.  ord.  et  95-97<>  sous  14  mm.  ;  rf^  .=^0,881 
<^=:  0,8637;  devient  très  épais  par  refroidissement. 

NitrO'isopropane  et  zinc-propyle  ont  donné  :  Zn(OH)*,  propao 
nitro-isopropane,  méthyl-2-nitro-2-pentaneet  p-propylhéxyl-(tert 
liydroxylamine  : 

>AzOH 

{CH3)2CK 

\C3H^ 

Eb.  74-77**  sous  8  mm.,  moins  dense  que  Teau. 

Cbhropicrine  et  zinc-éthyle.  —  L*auteur  a  démontré  autrefo 
que  dans  Taction  de  Zn(C*H*)*  sur  la  chloropicrine  les  8  Cl  sol 
remplacés  et  qu'il  se  forme  4-nitroparaffines  :  éthyl-3nitro-3-pentan< 
nitrométhane,  nitro-3-heptane  et  niti*opropane.  Par  une  actio 
ultérieure  de  Zn(C«H»)*,  on  devra  obtenir  les  produits  de  la  réactio 
de  Zn(C*Hî^)*  sur  ces  diverses  nitroparafflnes  ;  en  réalité,  on  a  isol 
la  p-heplyl-tert.).-hydroxylamine  (C^H^jSC.AzH.OH  ;  poudre  cri^ 
talline  incolore,  d*odeur  caractéristique  ;  peu  sol.  dans  Teau,  ^ 
en  toutes  proportions  dans  l'éther  et  le  benzène  ;  F.  68,5-69*,5 
Eb.  vers  185**  sous  la  press.  ord.  avec  décomposition,  en  formar 
MU  liquide  aqueux  incolore  et  une  huile  colorée  en  vert  sombr 
ayant  Todeur  d*alcools  tertiaires  et  paraissant  contenir  un  dériv 
nilrosé. 

Toutes  ces  dîalkylhydroxy lamines  sont  des  réducteurs  puissante* 
en  s*oxydant  elles  donnent  des  aldéhydes  et  des  cétones  correr^ 
pondant  aux  radicaux  primaires  et  secondaires  unis  à  Az,  dr 
cétones  avec  un  nombre  de  G  moindre  et  des  nitrosoparafllnti 
correspondant  aux  radicaux  tertiaires,  deTammoniaque,  des  aminci 
primaires  et  secondaires. 

Le  zinc-méthyle  se  comporte  autrement  que  ses  homolo^uri 
avec  les  éthers  azoteux  et  avec  les  nitroparafflnes  ;  il  ne  donne  qu< 


CHIMIE  ORGANIQUE.  25t) 

|tiMioupoiot  de  produits  analogues  à  ceux  que  nous  avons  cités. 
Les  DitroparafHnes  tertiaires  se  comportent  d'une  façon  difTé- 
renie  ;  elles  forment  ou  les  aminés  correspondantes  ou  des  hydro- 
tjlaimnes  monosiibsti tuées.  a.  corvisy. 

l'influence  des  solTanU  sur  la  rotation  des  composés  optique- 
aeit  actifs.  —  L  Influence  de  Tean,  de  l'alcool  méthyliqne,  de 
Taicoolèthylique,  deTalcool  propyliqne  normal  et  du  glycérol 
m  la  roution  du  tartrate  d'éthyle;  T.  S.  PATTERSON  (Cheni. 
>*.,  l79,  p.  167;  2.1901).  —  L'auteur  a  effectué  un  nombr-u 
'•ncwiênible  de  déterminations  dont  on  peut  tirer  les  conclusions 
HfaAintes  :  L'eau,  les  alcools  méthylique  et  éthylique,  le  glycérol 
i-apiMteot  le  pouvoir  rotatoire  du  tartrate  d'éthyle  à  des  degrés 
ï**tt%.  L'alcool  propylique  l'abaisse  légèrement  à  la  température 
jfémre.  Pour  tous  ces  corps,  la  rotation  spécifique  augmente 
*v6e  1  élévation  de  température,  moins  rapidement  que  pourTéther 
F«jr  en  solutions  diluées  et  plus  rapidement  que  pourTéther  pur  en 
'«lôuioas  concentrées.  Si  l'on  essaie  de  comparer  le  volume  molé- 
c«ltur«  de  la  solution  avec  la  rotation  spécifique,  on  constate  que 
^  TariatioDs  de  pouvoir  rotatoire  dues  aux  modifications  de 
^'•péniure  peuvent  être  expliquées  par  certaines  hypothèses  qui 
:^l  la  variation  d'asymétrie  de  la  molécule  avec  sa  variation  de 
^bhiDe.  De  son  eùté  la  variation  de  volume  semble  sous  la  dépen- 
•••Aoede  la  pression  interne.  a.  hébert. 

8v  le  3.4.3'.4'tétraméthoxystilbène;    W.    FEUERSTEIN 

^*'Ch,G,x  34,  p. 415  ;  25.2.1901).  —  Elbs  a  montré  qu'en  conden- 
*«w  ITijrlrate  de  chloral  avec  les  éthers  phénoliques  on  obtient  des 
^fnh  (lu  trichlordiphényléthane  qui  peuvent  être  réduits  par  la 
màK  de  zinc  et  se  transposent  en  même  temps  en  dérivés  du 
"■ftèoe.  L'auteur  a  préparé  d'après  cette  méthode  le  S, 4,8^,  i'-tétra- 
^^iystilbène  iusqiïici  inconnu.  Il  a  dans  ce  but  introduit  peu 

•  p«i  el  en  refroidissant  60  ce.  H'SO*  conc.  dans  un  mélange  de 
^^1  de  vératrol,  8^',5  d'hydrate  de  chloral  et  10  gr.  d'acide 
•>tiquechstallisable.  Le  produit  obtenu  constitué  par  du  tétra- 
^^^^xY-éiphényUncbloréthane  a  été  réduit  en  solution  alcoolique 
'^  pr«i*mce  d'ammoniaque  par  la  poudre  de  zinc  introduite  très 

*  ««Deoi  dans  cette  solution  portée  à  l'ébullition.  En  filtrant  à 
'**««'l  H  extrayant  à  l'alcool  on  obtient  par  refroidissement  des 
**tiiM*  qui  après  avoir  été  de  nouveau  cristallisés  dans  l'acide 
*'^**«^  cnstaUtsable  et  l'alcool,  fondent  à  lôô-iSÔ"*  ;  ces  cristaux 


260  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

sont  doués  ainsi  que  leurs  solutions  d*une  fluorescence  violette,  i 
constituent  le  téiraméiboxystilbène  : 

(3)CH3q_     ^^^    ^^,^    _OCH3(3') 


.<(3CH.CH<3( 


F.    nEVERDlN. 


Sur  la  2-oxybensylacétophénone  ;  W.  FEUERSTEIH  et 
MUSCULUS  (Z>.  cIl  G.,  t.  34,  p.  409;  25.2.1901).  —  En  chaulTa 
pendant  12  heures  la  2-oxybenzylacétophénone  en  présence  i 
potasse  caustique  avec  Tiodure  de  méthyle  et  Talcool  méthyiiq* 
les  auteurs  ont  obtenu  la  â-méthoxybenzylacétophéuoae  - 

sous  la  forme  d'une  huile  épaisse,  Eb.  223<*  sous  20  mm.,  do 
la  S-aitrophénylbydrazone  cristallise  en  aiguilles  rouge  orang 
F.  120-121*. 

La  2-oxybenzylacétophénone  réduite  par  Tamalgame  de  sodiu 
donne  une  substance  qui  cristallise  en  aiguilles  facilement  solubl 
sauf  dans  Teau  et  la  ligroïne,  F.  96-98*,  possédant  la  fomiu 
C«5H*«0'  et  qui  a  été  trouvée  identique  à  V alcool  pbényidihydr 
coumarique  décrit  par  Harries  et  Busse. 

Dans  le  but  d'identifier  d'une  manière  absolument  certaine  ce\ 
combinaison,  les  auteurs  l'ont  soumise  à  l'anhydrisation  au  moy 
de  Talcoolméthylique  saturé  d'acide  chlorhydrique  comme  Tavaie 
fait  Harries  et  Busse  pour  leur  produit  et  ils  ont  obtenu  le  mér 
anhydride  F.  44-45°  pour  lequel  ils  proposent  le  nom  de  /Tarai 
car  il  est  à  la  flavone  dans  le  même  rapport  que  l'indane  à  l'indoi 
hypothétique  : 


^   ^rS» 


FliTone. 


Sur  quelques  bensalindanonas  substitaées  ;  W.  FEUERSTEI 

{D.  cb,  C,  t.  34,  p.  412;  ^25.2.1901).  —  L'auteur  a  condea 
l'indanone  avec  quelques  aldéhydes  substituées  en  employa 
comme  moyen  de  condensation  la  lessive  de  soude  alcoolique  ( 


CHIMIE  OUGANIQUE.  2i31 

IWîde  chlorhydrique  en  solution  alcoolique.  Il  décrit  les  dérivés 
>uiTaafô  : 

:f-Oxj'heazalwdanone  Cm^<QQ  >C=CH.C«H*(OH),  obtenue 

«M)  Custnt  réagir  Tâldéhyde  salicylique  sur  l'indanone  en  présence 
•u*  lessive  de  soude  ;  elle  cristallise  en  aiguilles  jaunes,  F.  206*  en 
^  décomposant. 

-f-Oijrbensalindanoûe^  prismes  jaunes,  F.  198-199®. 

S-OxybeazaUûdaaonej  aiguilles  facilement  colorées  en  jaune, 

9,4Dioxybenzaïindattone  C«H*<QQVc=d¥l.C«H»<{Q{J}  j^j 

inspirée  par  Taction  de  l'aldéhyde  protocatéchique  sur  Tindanone 
"j  iûlation  alcoolique  en  présence  d'acide  chlorhydrique  gazeux, 
•*^ehsUllise  dans  l'alcool  en  cristaux  jaune  foncé,  un  peu  solu- 
^fn  dans  Teau  chaude,  plus  facilement  solubles  dans  l'alcool, 

Véiber  mélbyliqne  de  ce  composé  obtenu  en  partant  de  la 
^mlioe est  en  cristaux  jaunes  et  microscopiques  assez  difficilement 
-^hibies  dans  i*alcool,  F.  187*.  Son  étber  méthylénique  obtenu 
^  partant  du   pipéronal  est  en  aiguilles  brillantes  et   jaunes. 

Enfin  la  i^imétbylamidobenzaUndanone  préparée  au  moyen  de 
l>p-dimétliylamidobenzaldéhyde  cristallise  en  feuillets  jaune  d'or, 
**«  difficilement  solubles  dans  Talcool.  F.  165-166*.  Ce  composé 
^  facilement  soiuble  dans  les  acides  minéraux  et  dans  l'acide 
•rftïque  avec  lequel  il  donne  des  solutions  à  peu  près  incolores. 

F.    REVERDIN. 

^  lat  acides  ozycoumarine-oarboniqaes  (VI).  Recherches 
V  tel  coamarines  ;  H.  von  PECHHANN  et  E.  6RAE6ER  [D.  cb. 

''  l  34,  p.  378  ;  25.2.1901).  —  Les  auteurs  s'occupent  spéciale- 
^^^i  dans  ce  mémoire  de  Tacide  ombelN/érone-^'Carbonique  qu^ils 
'^i  obtenu  jiar  Taction  de  Téther  acétyloxalique  sur  la  résorcine. 
^•ptès  de  nombreuses  observations,  on  peut  établir  comme  règle 
*>ieiactdes  ^«céioniques  se  condensent  d'une  manière  nette  pour 
'^*wr  des  coumarines  avec  les  phénols  renfermant  deux  groupes 
^itnxyles  en  position  meta,  tandis  qu'avec  les  autres  phénols  il 
*•  »  lonae  qae  pea  ou  pas  du  tout  de  coumarines.  L'éther  acétyl- 
'*'**^^e  forme  une  exception  car  il  donne  très  facilement  avec 
ï^RMiamoDe  en  présence  de  H*80*  comme  moyen  de  condensa- 
*"*!  l*aeide  5-oxycoumarine'p-carbonique,    comme   Ta   montré 


262  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

Biginelli.  Les  auteurs  ont  observé  qu*il  se  condense  aussi  avecU 
résorcine  non  pas  en  présence  de  H«SO  conc.  mais  en  préseoce 
d'alcoolate  do  sodium  "pour  donner  V acide  ombelliférone-^'CarbO' 
nique  qui  d*après  leurs  recherches  a  la  constkution  : 

COOH 


Cet  acide  cristallise  dans  Teau  bouillante,  tantôt  en  aiguilles  Anes, 
tantôt  en  verrues,  qui  perdent  les  premières  1 1/2  aq.  et  les  secoodf^ 
2  aq.  à  110''  ;  F.  247-248''.  Il  est  facilement  soluble  dans  Peau  chaude 
et  dans  Talcool  ;  la  solution  alcoolique  est  douée  d*une  faible  fluo- 
rescence verte.  Son  étber  éihylique  est  en  prismes  jaunes  à  reflet 
vert,  F.  153-154»,  son  éther  métbylique  fond  à  178*.  —  Véiber 
métbylique  de  F  étber  ombelIiférone-mélbyl-^'Carbonique  est  une 
poudre  jaune  soufre,  F.  llS**,  dont  la  solution  alcoolique  est  doué^H 
d'une  fluorescence  vert  jaune,  et  les  solutions  dans  Tacétooe  ou  It* 
benzène  d'une  fluorescence  bleue.  L'acide  de  rétherombelliféronei 
méthyl-carbonique  fond  à  219*»;  en  soumettant  son  sel  d'argent  a 
la  distillation  sèche  on  obtient  V étber  mêthylique  de  fombelliféroa*^ 
F,  117-118**.  Les  auteurs  décrivent  encore  V acide  acétvhmbeUi- 
férone-^'carbonique,  aiguilles  soyeuses,  F.  193*,  VacétylombelU^ 
iérone  que  celui-ci  fournit  par  distillation  sèche  du  sel  d'argents 
F.  .140°,  Y  étber  étbylique  de  Facide  acétylombelliférone-^-carbch 
nique^  aiguilles  blanches,  F.  118-119**,  le  dérivé  benzoylé  corres- 
pondant, F.  118^ 

Lorsqu'on  chauffe  une  solution  aqueuse  de  l'acide  ombelUférone- 
^-carbonique  avec  de  la  baryte  caustique   on  obtient  le  sel  de 

C«H3(0H)«C.C00H 
baryum  de  V acide  J  .S.i-résorcylmaléifjue  H  . 

HC .  GOOH 

L'acide  libre  cristallise  en  feuillets  jaune  d*or  F.  187-188%  il  e^l 

facilement  soluble  dans  l'eau  bouillante.  Le  dérivé  diacétylé  de 

ranbydriderésorcylmaléiqueesien  aiguilles  blanches,  F.  121-128*. 

il  est  facilement  soluble  dans  l'alcool  chaud.  Enfin  V acide  S-brom- 

ombeUiférone-^'carboaique  obtenu  en  saponifiant  l'élher  qui  prend 

naissance  par  l'action  du  brome  sur  Tétherde  l'acide  ombelliférooe- 

carbonique  en  solution  dans  le  chloroforme,  est  en  aiguilles  jaune 

pâle,  F.  260'*;  l'éther  lui-même  cristallise  de  l'alcool  ou  deracélone 

en  aiguilles  feutrées,  jaune  d'or,  F.  208**. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  S63 

Léiher  éthyliqae  de  t acide  ombeUitérone^'Oarbonique  : 


(?H*. 


i]ue  las  auteurs  oot  préparé  d*après  la  méthode  de  Knoevenagel  am 
uoym  de  Taldéhyde  résorcintque  et  de  l'acide  malonique  en 
présence  de  pipéridine  est  en  aiguilles  blanches  et  brillantes  ou  en 
(■utHeis,  qui  perdent  leur  eau  de  cristallisation  à  lOO"*,  et  coinmen- 
fniï  fondre  vers  165"  pour  fondre  complètement  à  170*.  Il  est 
ictnUedans  i*alcool,  Tacide  acétique  cristallisable,  insoluble  dans 
ii'betiène;Bes  solutions  étendues  ainsi  que  sa  solution  dansH*SO* 

'!&:.  sont  douéeft  d'une  fluorescence  bleue  intense. 

Latide  lui-même  se  présente  sous  la  forme  d'une  poudre  cris- 
^Alliae  incolore,  qui  perd  son  eau  de  cristallisation  à  105®  et  fond 

•  ^iTec  dégagement  gazeux.  Ses  solutions  étendues  Sont  douées 
d'ine  fluorescence  bleue. 

Taudis  que  I*acide  ^-carbonique  est  stable  lorsqu'on  le  chauffe, 

•  videa  se  décompose  au-dessus  de  son  point  de  fusion  en  acide 
'^vbooiqiie  et  ombelliférone. 

U&  redierches  concernant  l'acide  a  ont  été  faites  avec  la  colla- 
^^'Uiûo  de  B.  von  KraDt.  f.  revbkDin. 

Itr  la  e<mmariii6  da  phénol  (VII).  Recherches  sur  les  coa- 
•^riias;  H.  von  PECHMANN  et  E.  von  KRAFFT  (/>.  rb.  G.,  t.  34, 

i-  i2l;  25.2.1901).  —  La  ^-mélbylcoumarine  : 


'  ^  préparée  avec  un  rendement  qui  ne  dépasse  pas  8  0/0  de  la 
''^^*ci^  en  IsH^sant  en  contact  pendant  12  heures,  20  gr.  d'éther 
'««ïlaeétique  et  40  gr.  de  phénol  en  solution  dans  180  ce.  H«SO* 
'^"^^et  versant  le  produit  de  la  réaction  dans  l'eau.  On  extrait  à 
^'wr  et  on  débarrasse  le  produit  de  substances  acides  en  l'agitant 
'^tt de  Is  lessive  de  soude  étendue.  La  méthjicoumarine  cristallise 
'^•kwène  en  prismes,  F.  81-82»  (et  non  125.126* comme  l'un  des 
**•■»  Tt  indiqué  par  erreur  dans  une  précédente  communication)  ; 
^ftiae  odeur  faible  decoumarine  et  se  distingue  par  ce  caractère 


!64  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

de  ra-méthylcoumarmequî  est  douée  d'une  lorte  odeur  ;  sa  solutioi 
alcaline  est  incolore  et  très  fluorescente. 
Uétber  élbyliquede  Pacide  coumarine-^-carbonique  : 

COOC'HS 


obtenu  par  condensation  de  l'éther  acétyloxalique  et  du  phénol  e 
présence  de  H'SO*  conc.  cristallise  dans  l'alcool  étendu  ou  dai| 
l'eau  en  aiguilles  incolores,  F.  77-78".  11  donne  par  saponiBcatio 
au  moyen  de  la  potasse  alcoolique  Vacide  coumariae-^-carboniqt 
qui  cristallise  dans  l'eau  en  aiguilles  fusibles  à  179-180>,  solublf 
dans  la  plupart  des  dissolvants  à  l'exception  du  benzène  et  del 
Ugroïne. 

Cet  acide  est  volatil  sans  décomposition  ce  qui  ledistîn^ed 
l'acide  coumarine-a-carhonique  qui  chauITé  au-dessus  àe  son  poil 
de  fusion  se  décompose  en  acide  carbonique  et  coumariae.  L 
groupe  carboxyle  de  l'acide  p  peut  cependant  être  éliminé  t 
soumettant  à  la  distillation  sèche  son  sel  d'argent,     r.  hcverdin. 

Sar  11  coamarine  de  rozyfaydroqaiooDe  (VIII).  Rachsreb 
snr  Us  conmarineB  ;  H.  von  PECHMAHK  et  E.  von  KRAFT 

^D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  428  ;  25.2.1901).  —  I^  auteurs  ont  préparé  : 
^méibylesculétine  : 

CH' 

H0|  ^ 


1  laisant  réagir  l'éther  acétylacétique  sur  l'oxyhydroquinone  « 
c  sur  son  dérivé  triacétylé  en  présence  de  H»SO*  conc.  o 
solution  alcoolique  de  chlorure  de  zinc.  Ce  composé cristallij 
l'alcool  étendu  en  aiguilles  brillantes  et  jaunâtres  qui  fonde) 
S70°  après  s'être  conLraclées  à  i5Q'  ;  il  est  soluble  dans  l'ei 
anie,  dans  l'alcool  et  l'acide  acétique  cristalliRable  ;  ses  soin 
sont  douées  d'une  fluorescence  bleue,  sa  solution  alcaline  ei 
te  en  jaune. 

condensant  l'éther  acétyloxalique  avec  l'osyhydroquinon 
la  forme  de  son  dérivé  triacétylé  en  présence  de  chlorure  d 
m  solution  alcoolique,  les  auteurs  ont  obtenu  i'étberétbyligu 


CHIMIE  ORGANIQUE.  965 

4it  fêeide  escutétine^-carbonique  qui  cristallise  dans  Talcool  en 

4i^es  jaune  d'or,  F.  207-208*».  Ce  composé  est  soluble  dans  Teau 

f^anée  en  jaune,  ses  solutions  ne  sont  pas  fluorescentes  et  sa 

«>tatioa  alcaline  rouge  sang  au  début  devient  bientôt  rouge  jaune. 

lî  doQoe  par  saponification   Vacide  esculétine-^-carbonique  qui 

cristallise  dans  Teau  en  aiguilles  jaune  citron,  F.  295''  et  dont  les 

solutions  ne  sont  pas  fluorescentes.  Uéther  dimétbylique  est  en 

tifuilles  jaune  d'or,  qui  se  contractent  à  230®  pour  fondre  à  241- 

i^l'saosse  décomposer;  ses  solutions  dans  l'alcool,  Taclde  acé- 

ttfie  glacial  et  Tacide  sulfurique  sont  jaunes  et  sans  fluorescence 

Wb  que  ses  solutions  dans  l'éther,  l'acétone,  le  benzène  et  le 

ctoofonne  sont  vertes  et   fluorescentes.  En  distillant  dans  un 

<«wint  d'hydrogène  le  sel  d'argent  de  Téther  diméthylique  on 

«htottl  réther  diméthylique  de  l'esculétine,  F.  141. 142». 

Us  aoteurs  ont  encore  préparé  Vélber  étbylique  de  t acide 
^^ai^iwe^'Carbonique  en  faisant  réagir  Télher  malonique  sur 
i'ilti&yde  oxhydroquinonique  en  présence  de  pyridine  d'après  la 
*éÙuAe  de  Knoevenagel.  Cet  éther  est  en  cristaux  brillants  qui 
«^nieohssent  à  Tair  et  fondent  à  244-245''  ;  ses  solutions  dans 
r»lcool,  réther,  le  chloroforme,  l'acide  acétique  cristallittable  et 
'•oHooe  ont  une  fluorescence  bleue,  sa  solution  sulfurique  une 
fiweacence  verte  ;  ses  solutions  alcalines  sont  jaunes  sans  fluo- 
"««oce.  L'éther  en  question  donne  par  saponiflcation  Vacide 
^*f^iine^-carbonique  qui  cristallise  dans  l'alcool  bouillant  en 
*?uilles  ou  en  globules  jaunes,  F.  270*  en  se  décomposant.  11  est 
^^i^lement  soluble  dans  la  plupart  des  dissolvants  ;  ses  solutions 
i*Bn^  dans  l'alcool,  l'éther,  l'acide  acétique  cristallisable  sont 
'^<ï^*ê«R  (Tune  fluorescence  bleue,  celle  dans  H'SO*  d'une  fluores- 
*'■*<»  verte.  Sa  solution  alcaline  est  jaune,  sans  fluorescence.  Cet 
"^  donne  par  distillation  sèche  Tesculétine.        f.  reverdin. 

L'iction  de  la  phénylcarbimide  sur  les  diphényl-»  dialphyl- 
«^fiaaphiyl-diamines;  Alfred  SENIER  et  William  GOODWUf 
^ffl.  Soe.,  t.  79  p.  258;  2.1901).  —  En  faisant  réagir  sur  la 
(^ylcarbimide  les  corps  indiqués,  on  obtient  des  diamines  du 
'ÏP^C»H*(A2R'.C0.A2HC«H5)«.  Ce  sont  ces  corps  que  les  auteurs 
•««  étudiés. 


mUdodiphénfléibylènediamine    {élbylènedicarbanilide) 

•  ^AïOW.cO.AzHO^H»)*.    —    La    diphényléthylènediamine 

*^^^  était  chauffée  en  tube  scellé  à  120-130'»  pendant  8  heures 

*^  b  phénylcarbimide  ;  le  produit  était  lavé  à  l'éther  et  cris- 


266  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

tallisé  dans  l'alcool  absolu.  On  obtient  des  aiguilles  bleui 
fondant  à  220^ 
DioarbaaUidodUotylétbylènediamines 

G2H4[Az(C6H*GH3) .  GO .  AzHG«H5]2. 

Préparation  analogue  à  la  précédente,  mais  le  dérivé  para  demaot 

une  température  de  150**.  Le  dérivé  ortho  est  en  cristaux  n 

fondant  à  195-196®  ;  le  dérivé  meta  est  en  belles  aiguilles  incoloi 

fondante  181^,5;  le  dérivé  para  est  en  flnes  aiguilles  inooloi 

fondant  à  186«. 

Dicarbanilidodixylylétbylènediamine 

I 

G2H»[Az[G«H3(CH3)2j .  GO .  AzH .  G«H5]^ 

Aiguilles  incolores  fondant  à  lÔT"". 
DicarbaniUdodi'^'Cumyléibylènediamine 

G2H*[  Az[G«H2(GH3)3] .  GO .  A  zH .  QflW^ . 

Préparation  semblable  à  celle  indiquée,  mais  en  portant  la  tempe* 
rature  à  190**.  Aiguilles  incolores  fondant  à  191». 
Monocarbanilidodi'OL^napbtylétbylènediamine 

GioH*» .  AzH .  G2H* .  Az(GiOHi) .  GO .  AzHC^H*. 

On  chaufîait  ensemble  en  tube  scellé  la  phénylcarbimide  el 
réthylènedi-a-naphtyldiamine.  Après  puriflcation,  on  obtenait  i)e 
petites  aiguilles  incolores  fondant  à  266**,  solubles  dans  le  benzène 
et  le  chloroforme,  peu  dans  Talcool  et  Télher,  et  répondant  h  la 
composition  indiquée,  même  en  variant  les  conditions  de  Texpé- 
rience.  a.  hébbrt. 


Tnta  (1'**  partie).  Tutine  et  coriamyrtine ;  Thomas  Hill 
EASTERFIELD  et  Bernard  Cracroft  ASTON  (Cbem.  Soc,  t.  79. 
p.  120;  1.1901).  —  Les  auteurs  ont  examiné  trois  variétés  de  tului 
(Coriaria  thymifoUa^  C.  ruse ifo lia ^  C,  auguslissima)  delaNouvelk^ 
Zélande  el  en  ont  isolé  un  glucoside,  la  tutine  C'^'H^K)',  non 
identique  avec  la  coriamyrtine  C*'*H***0'*.  Son  action  thérapeu- 
tique est  semblable  à  celle  de  la  coriamyrtine,  mais  beaucou} 
moins  prononcée. 

Partie  expérimentale.  —  Les  plantes  étaient  bouillies  avec  âe 
Teau  et  la  solution  concentrée  était  précipitée  par  Tacool.  Lo  résidu 
restant  après  distillation  de  Facool  était  extrait  à  Tétlier  qui  aban- 
donnait par  évaporation  une  masse  cristalline  semi-solide  de  tutine. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  267 

^  Coriâriê  ibymifalia  renfermait  aussi  des  acides  acétique, 
illiqae  et  succinique  et  de  la  quercétine;  le  C.  augustissima 
fnfennait  an  acide  volatil  C®H»0*  qu'on  obtient  en  traitant  par 
^tber  Textrait  aqueux,  et  se  déposant  en  aiguilles  jaunâtres,  se 
Bhliffiint  à  125*  sous  pression  réduite,  très  solubles  dans  Teau 
ilcool  el  réîher,  fondant  à  130^ 

ÎMlioe.  —  Ce  corps  fond  à  208-809*»,  commence  à  se  sublimer  à 
SMJO»,  donne  du  glucose  par  son  dédoublement,  répond  comme 
wnpottlion  el  poids  moléculaire  à  la  formule  C^H^oo*?.  H  est 
Uuble  dans  l'eau,  Talcool,  l'éther,  l'acétone,  peu  dans  le  chloro- 
^««,  pas  dans  le  benzène  el  le  sulfure  de  carbone.  Son  pouvoir 
ntttaire  à  19*,5  est  de  +  9*,25. 

(^fwajrrtioe.  —  Reprenant  Texamen  de  ce  corps  étudié  autre- 
^>^p^fRiban,  les  auteurs  lui  donnent  comme  point  de  fusion  225*, 
!'«MDe  poids  moléculaire  250  à  265,  comme  formule  C*»H*80». 

Usdiflérences  avec  la  lutine  sont  les  suivantes  : 

Tutine.  Coriamyrtlôe. 

>«*iiilédâns  lÛOp.  d'eiu 1,8  à  lO*»  1,44  à  22<» 

-  d'alcool 8,2  à  16»  2,00  à  22«> 

"••rtioûivec  Tac.  iodhydrique  et  la  potasse.        bleue  magenta 

Au-*  ['«dde  salfurique  concentré rouge  sang  Jaune  sale 

T-flférttore  de  ^sublimation 120«»  150* 

A.    H^BEHT. 

Sv  U  tUopyrine  ;  A.  MICHAEUS  et  H.  BINDEWALI)  (/>.  ch. 
'-''  ^  33,  p.  2873-2875  ;  29.10.1900).  —  Par  Faction  de  KSH  sur 
•"ikmmiélbylate  du  i-phényl-8-méthyl-5-chloropyrazol,  on  ob- 
>ot  une  Uiioantipyrine  à  laquelle  les  auteurs  assignent,  par 
'^t'Wion,  le  nom  de  thiopyrine.  Celle  substance  de  form. 
'-"H'«Az«S,fte  présente  en  cristaux  tabulaires  incolores,  f.  à  166**. 
^**t  sol.  dans  H«0  froide,  très  sol.  dans  H»0  et  C«H«0  chauds. 
'*'*  pen  sol.  dan«  Téther.  Sa  solut.  aq.  se  colore  en  vert  avec 

**'*•  —  Silberstein  a  fait  connaître  une  série  de  corps  obtenus 
H^f^tion  de  Taniline  ou  de  la  toluidine  sur  l'anlipyrine,  en  pré- 
***  de  POCl».  Ces  dérivés  présentent  une  comp.  telle  que  0  de 

^Pyrine  est  remplacé  par  le  résidu  bivalent  Az-CW  ou  le 
'•'waAz-Cîtr.  Ils  se  forment  vraisemblablement,  grâce  à  ce  que 

^réagit  sur  Tantipyrine  en  faisant  d'abord  un  chlorométhylate 

^  '*»gii  ensuite  sur  Taniline  : 

C»H»Ax>a2  +  Aa  m .  C»H»  =  C^^H  WAz»= A2C«H5  +  2  HCI . 


268  ANALYSE   DES  THAVAUX   ÉTHANGER8. 

Pour  la  formation  de  la  thiopyrine,  on  a  de  même  : 

C«0H«Az2C12  +  CWH>2Az20  =  GJOH'UzaS  +  2  HCI . 

Chlorooétbyltte  Antipyrine.  Thiopyrine. 

de  phénylniéthrl- 
chloropyrazol. 

Les  deux  at.  de  Cl  du  chlorométhylate  peuvent  donc  être  rem 
placés  par  un  reste  bivalent  quelconque.  On  voit  ainsi  que  Tanti 
pyrine  peut  être  considérée  comme  présentant  une  forraul 
hétaïnique,  c'est-à-dire  qu'elle  résulterait  de  la  réunion  de  deu 
noyaux  pyrazolique  et  isoxazolique,  réunion  efTecluée  par  u 
Az  pentavalent.  a.  desgrkz. 

Sur  la  compositioii  des  sels  de  Tacide  isoparpuriqua  ;  V 
BORSCHE  {D.  cb.  C,  t.  33,  p.  2995;  12.11.1900).  —  L'aulei 
montre  qu*il  résulte  de  ses  propres  expériences  et  des  analyse 
d'un  certain  nombre  de  chercheurs  que  Tisopurpurale  de  potav 
doit  avoir  la  form.  C^H^Az^O^K,  et  qu'on  ne  peut  pas  admettre  I 
présence  d'une  moléc.  de  H*0,  juxtaposée  suivant  la  formul 
C8H«Az»0»Me+H«0.  Hlasiwetz  donne,  d'ailleurs,  pour  l'isopii 
purate  de  Ca,  la  lorm.  (C8H«Az»0«)«Ca  +  8H«0,  qui  indique  hi 
WO  de  cristallis.,  mais  sans  modification  de  la  form.  admise  p^ 
l'auteur  pour  Tac.  isopurpurique.  a.  dbsgrez. 

Sar  l'faaile  de  sabine  ;  E.  FROMM  (D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  1191 

14.5. 190Q).  —  Ce  travail  est  divisé  en  S  p.  :   la  première  e 

consacrée  au  terpène  contenu  dans  l'huile  de  sabine  ;  la  seconde 

l'essence  proprement  dite  et  à  ses  produits  de  dédoublement; 

troisième  aux  acides  qui  accompagnent  cette  essence.  On  oblie 

25  0/0  de  terpène  C«oH««,  b.  à  158^  L'auteur  n'a  réussi  à  idéal 

fier  ce  corps  avec  aucun  autre  de  la  même  série.  L'essence  sépar 

du  corps  précédent  est  constituée  par  un  alcool  non  sat.  C'<>H'H)I 

se  transformant,  par  oxyd.   avec  KMnO\  en  un  ac.   bibasiqu 

G^H'^O*,  ac.  identique  avec  Tac.  a-tanacétogènedicarbonique,  p 

cédemment obtenu  par  Semmleren oxydant  l'ac.  tanacétocarboniq 

par  Br  et  NaOH.  Comme  la  format,  de  l'ac.  tanacétogènedicarb 

nique  est  quantitative,  l'auteur  fait  servir  sa  constitut.  à  l'étabt 

sèment  de  celle  de  l'essence  de  sabine.  Il  arrive  ainsi  à  représ,  c 

ac.  par  la  form.  : 

CH(C1P}» 

I 
CH 

CH2.'^|CH 

ch'/>'gooh 

COOH 


CHIMIE  ORGANIQUE.  269 

L'esseoee  de  Sabine,  traitée  par  les  déshydratants,  perd  H*0  et 
iocme  un  carbure  C*^H<^  qui  n*est  autre  que  le  p.-cymène  ;  on 
Mit,  en  eflet,  par  KMûO,  au  b.-m.,  le  transform.  en  Tac. 
h.-oxyisopropylbenzoîque,  f.  à  155-156^.  Administrée  à  des  lapins, 
'essaice  de  sabine  s'élimine  sous  forme  de  comb.  avec  Tac. 
rlyrsroDîqae.  On  peut  isoler  cette  comb.  et  en  retirer  précisément 
>«»  par  TacUon  de  HCl  à  10  0/0.  L'alcool  C*oH*»OH  a  été  régé- 
Kié  de  sa  comb.  avec  Tac.  glycuronique,  dans  une  première 
fkftse;  le  carbure  s'est  formé,  dans  la  seconde,  par  déshydratation 
k  rikool.  —  ûuant  aux  ac.  contenus  dans  Thuile  de  sabine,  ils 
wat  coostitués  par  OH^O*,  puis  par  un  ac.  liq.  b.  à  255®  et  un  ac. 
Mûfe,  b.  à  260^.  L'ac.  liq.  a  été  soumis  à  l'analyse,  titré  et  transf. 
«  ^  de  Mg.  11  est  bibas.  et  répond  à  la  form.  C*<>H*«0*.  Le  sel  de 
1^  OH**0*Mg  est  caract.  de  cet  ac.  L'ac.  solide  f.  à  181*»,  il  est 
frtiitâ.elde  fonn.  C**H**0^.  a.  desgrez. 


Buts  organiques  dn  pétrole  russe  ;  C.  W.  CHLOPIN  (D.  ch.  G.  y 
t  0.  p.  2887-2841  ;  29.10.1900).  —La  proportion  des  bases  brûles 
e^ de 0,005  0/0,  ces  bases  appartiennent  à  la  série  CH^^-^^Az  et 
<vs  poids  moléculaires  varient  de  104  à  S08.  La  cristallisation 
tnrtiocioée  des    chloroplatinates  semble    donner  un    sel  défini 

''W*A2HCl)*PtCl*.  Ces  bases  sont  toxiques  pour  les  poissons. 

E.   E.    BLAISE. 


fcrlt  gomme  adragante;  A.  HILGERet  W.  DREYFUS  {D,  ch. 

G..  L  33,  p.  1178  ;  14.5.1900).  —  Les  gommes  adragantes  ont  une 
'^'^^vposil^on  variable  avec  leur  origine.  La  quantité  de  produits  de 
^^'iottWement  formés  par  hydrolyse  de  ces  gommes  diffère  égale- 
i>ttt  avec  chacune  d'elles.  La  gomme  de  Bassora  renferme  un 
9<^îsaccfaande,  la  bassorine,  substance  totalement  insol.  dans  H^O; 

*  ne  renferme  pas  d'arabine.  Hydrolysée,  cette  gomme  fournit 
^  aéluige  de  sucres,  parmi  lesquels  les  auteurs  ont  pu  caracté- 
^^^  b  galactose  et  Tarabinose.  La  bassorine  répond  à  la  form. 
C<«H«0«V  ;  sous  l'influence  de  KOH  aqueuse  à  30-40  0/0,  elle 

*  Ittûsf.  en  oiybassorine  (C"H«<K3*0)«o  ;  celle-ci  est  encore  sol. 
^*>&  les  Ifôstves  alcalines  concentrées  ;  le  sel  de  K  sol.  présente 
^  orwtère  d'un  sucre  simple,  dextrogyre  et  donnant,  avec  la 
^*oî»rt  des  métaux,  des  comb.  insol.  —  Par  l'action  de  Tamalg.  de 
VensoLalealine.roxybassorine  est  transform.  en  une  substance 
^rôdadriee,  optiquement  inactive.  a.  desghez. 


no  ANA.LY8B  DES  TRAVAUX   ÉTRANGEHS.  I 

Snr  l'aotipeptODe;  M.  SIE6FRIEII  {D.  cb.  G.,  l.  33,  i>.  â8Kl  { 
S9.i0.1900).  —  On  sait  que  la  digestion  de  l'albumine  donne  nai&^ 
sance,  d'après  les  recherches  de  Kûhne,  à  de  l'anlipepton'j 
substance  ainsi  nommée  parce  qu'elle  résiste  à  l'action  de  U 
trypsine.  L'auteur  donne  la  mélhode  de  préparation  de  l'antipeptonri 
Celle-ci  ne  donne  plus  la  réaction  de  Millon,  mais  encore  nette' 
ment,  en  rose  intense,  la  réaction  du  biuret.  Les  analyses  et li 
détermin.  de  P.  M.  fournissent,  pour  un  premier  ac.  extrait  rtJ 
cette  substance,  la  form.  C"'Az'H'''0*,  ne  différant  que  par  2H  f< 
plus  de  celle  déjà  assignée  par  l'auteur  à  l'ac.  caniiquc  O'^.Kz'H^h 
L'antipeptone  renferme,  en  outre,  l'ac.  C"H'*Az*0',  c'esl-H-dir< 
l'bomol.  supr.  du  précédent.  De  ces  deux  ac,  le  premier  se  formi 
en  proportion  très  sup.  au  second  ;  l'auteur  a  donné  à  l'un  le  non 
dVantipeptone  et  au  second  le  nom  de  ^-antipeptone.  LVanlipfi" 
tone  est  donc  un  ac.  monobas.,  de  fonn.  C'^H^Az^O^;  la  p-anlh 
peptone  un  ac.  également  monobas.  de  form.  CH'^Az^O^.  lll'auli 
en  outre,  remarquer  que  ces  faits  bien  établis  doivent  déflnilivn 
ment  dissiper  cette  erreur  propagée  par  KuLscher,  que  ranli' 
peptone  est  un  mélange  de  bases  et  d'ao.  aminés,    a.  dbsgrez. 

Sur  l'antipeptone  et  l'amphopeptone  ;  M.  SIEGFRIED  {D.  cli 
a.,  t.  33,  p.  3564;  14.1.1901).  —  Article  de  polémique  sur  d« 
laits  déjà  publiés.  \.  desorbz. 

Recherche  simple  ponr  la  démonstration  de  l'action  17ml' 

Biqoe;  R.  ALHERT  [D.  cb.  G.,  l.  33,  p.  8775  ;  14.1.1901). —L 

levure  de  bière,  traitée  par  un  mélange  d'alcool  absolu  et  d'éther 

se   trouve  détruite,  en   quelques   minutes,   en   tant  que   celinll 

vivante,  mais  conserve  des  propriétés  zymasiques  que  l'on  peu 

facilement  mettre  en  évidence.  Par  dessiccation  de  la  substant'i 

obtenue  par  ce  traitement,  on  peut,  k  l'aide  de  l'euu  et  par  flllra< 

Hfin  «uccessive  dans  le  vide,  obtenir  une  solution  très  active  di 

nt  soluble.  Trailée  par  un  nouveau  mélange  d'alcool  absoli 

ther,  la  solution  précédente  abandonne  un  jipté  qui  préseoii 

•opriétés  zymasiques  très  énergiques.  a.  desurkz. 

la  constitntion  de  Tacide  hématiqae;  W.  EUSTER(/' 

,  t.  33,  p.  3021  ;  12.11.1900).  —  L'hématine  <:»«HMAz»FeO' 
'^[nc  qii<^  son  produit  de  dédoubioment.  l'bémaloporphyrim 
*.\x*0',  dissouti's  dans  G*H»0',  s'oxydent  par  les  cbromnii'i 
nnant  do  l'ac.  hématique.  Le  premiiT  produit  formé  est  uni 
ince  CIPA/O*,  présentant  les  caracl.  d'un  ac,  monoba!'. 


CaUMlB  ORGANIQUE.  271 

mak  se  transformaol  par  les  alcalis  en  un  ac.  tribas.  C^H^O^.  Ce 
tUrmer  peut  être  considéré  comme  Fanhyâride  d'un  ac.  tricarbo- 

aiqae  WC^^-^0"'^^  ;  cette  form.  conduit  à  représenter  le  premier 
^COOH 

âi-wie  formé,    par   oxydation    de    l'hématine,    par    la    formule 

!Pt>— CO^        ,  c'est-à-dire  que  ce  dernier  serait  Timide  de  Tac. 

ïnb«.  L'auteur  établit  ces  form.  et  montre  que  Tac.  hématique 
Imterait  ainsi  d'un  ac.  méthyléthylmaléique  carboxylé,  ce  qui 
Vwoorde  bien  avec  ce  fait  que  l'on  rencontre  un  ac.  éthyltricar- 
boihffique  parmi  les  produits  de  la  réduction  de  Tac.  hématique. 

A.  DESOREZ. 

Sirle  mode  d'élimination  de  Tantipyrine;  0.  LAWROW  (D. 
L  0.,  L  33,  p.  2344  ;  1.10.1900).  —  MuUer  et  Cohn  ont  montré 
fw*  r»ntipyrine  ne  s'élimine  pas  sans  modification  par  l'urine, 
l.iatcur  établit  qufe  ce  médicament  se  combine,  dans  l'organisme, 
•*VB  forme  d'oxyantipyrine,  avec  l'ac.  glycuronique  et  s'élimine 
*n^  par  la  voie  rénale,  à  l'état  de  mol.  complexe  résultant  de 

,  O  y CH 

'•«'Ax/  I  4-CH0(CH0H)*C00H  —  H^O  =  C"Ht»A2208 

AiiCIP)C-CH«OH 

^  OQ  administre  de  l'antipyrine  à  un  animal,  son  urine  dévie  à 
^lodie  la  lumière  polarisée.  Après  ébullition  avec  HCl  (2  à  5  0/0), 
■1  ol>s*Tvo,  au  contraire,  une  déviation  à  droite  ;  le  premier  effet 
"^produit  par  la  combinaison  de  Tac.  avec  Tantipyrine,  le  second 
l«r«c-seul,  après  dédoublement.  a.  desorez. 

âdiOB  de  la  chaleur,  de  ralcool  et  des  acides  dilués  sur  la 
(«baUiiiiie;  A.  PANORMOF  (Journ.  Soc,  pbys.  ehim,  /?.,  t.  32, 
■  •^^  liKX),  fasc.  5).  —  Far  une  série  de  dissolutions  et  de  dépôts 
f^'-oocentration  de  la  liqueur  dans  des  sol.  de  SOVAzH*)*  alter- 
*«»wiiient  saturées  et  saturées  aux  2/3,  l'auteur  a  séparé  du 
^mt  «fc  Tœuf  de  pigeon  deux   substances  albuminoïdes,  Tune 

'T**«lli*éf  en  petites  aiguilles,  l'autre  qui  se  dépose  en  globules  ; 
ueétodi»  plus  complète  a  montré  que  ces  deux  corps  ont  la  même 
■'•P^bilioa,  —  La  colombinine  cristallisée  ne  se  dissout  que  très 
Il  dans  la  sol.  de  SO*(AzH*)*  saturée  aux  2  3  ;  la  colombi- 


272  ANALYSE  DES  TRAVAUX  âTRANGERS. 

nine  cristallisée  et  la  colombinioe  amorphe  ont  à  peu  près  le  méin^ 
p.  rot.  :  («)„  =  — 3^^7  et  —  80%1.  Par  dialyse  avec  HCl  à  0,1  0/0^ 
ces  deux  corps  donnent  le  même  composé  ;  Tanalyse  indique  U 
composition  C***H***Az»«S'.0**.5HCl.  Parla  chaleur  cette  comp<^ 
sition  n*est  pas  modifiée,  mais  le  p.  rot.  augmente.  Avec  HBr,  U 
colombinine  donne  le  composé  C*5*H***Az'^S*0'®.4HBr,  analogit^ 
au  précédent.  —  La  composition  de  la  colombinine  reste  la  même 
qu*on  la  sépare  de  ses  sol.  aqueuses  par  la  chaleur,  par  l'alcool  oi 
par  la  dessiccation  dans  le  vide  ;  dans  ce  dernier  cas  elle  reste  sol 
dans  Teau  ;  dans  les  deux  autres,  elle  devient  insoluble.  L*auteu| 
considère  ces  changements  comme  résultant  de  polymérisations. 

A.   CORVISY. 

Sur  la  réaction  des  protéidea  d'AdamkiewicB^  avec  contri 
bution  à  la  chimie  de  Tacide  glyoxylique  ;  F.  Gowland  HOP^ 
KINS  et  Sydney  W.  COLE  (Chem.  News,  t.  83,  p.  73  ;  2.1901).  - 
L'auteur  a  constaté  que  la  réaction  des  protéides,  décrite  par  Aûûm 
kiewicz  (couleur  violette  par  addition  d*acide  .sulfurique  fort  a  li 
solution  des  protéides  dans  Tacide  acétique  glacial),  n*est  pas  uo 
réaction  du  furfurol,  mais  dépend  de  la  présence  de  petites  quao 
tités  d'impuretés  dans  Tacide  acétique  glacial  employé.  Plusieur 
spécimens  d'acide  acétique  ne  donnent  pas  la  réaction  et  on  peu 
les  priver  tous  de  la  propriété  chromogénique  par  distillation. 

La  substance  essentielle  à  la  réaction  est  Tacide  glyoxylique.  D 
petites  quantités  d'acide  glyoxylique  sont  produites  pendant  roxy 
dation  de  l'acide  acétique  par  l'eau  oxygénée  en  présence  de  fe 
ferreux.  En  distillant  et  cohobant  ensemble  ces  trois  corps  poU 
efiectuer  cette  réaction,  une  partie  de  l'acide  glyoxylique  mm 
formé  est  détruit  en  donnant  de  la  formaldéhyde. 

L'acide  glyoxylique  se  forme  lentement  quand  de  l'acide  acéttqu 
est  exposé  à  l'air  ;  la  formation  est  plus  rapide  en  présence  de  fei 
ferreux  et  sous  l'influence  de  la  lumière  solaire  directe.  Les  échaii 
tillons  d'acide  acétique  renferment  souvent  en  mélange  de  petite 
quantités  d'acide  glyoxylique. 

Une  solution  aqueuse  diluée  d'acide  glyoxylique,  préparée  rapj 
dément  par  réduction  de  l'acide  oxalique  par  l'amalgame  de  sodium 
permet  de  reconnaître  facilement  les  protéides  en  l'employant  d 
la  même  façon  que  l'acide  acétique  dans  la  réaction  d*Adamkiewic^ 

A.    HKBBRT. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  273 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE 


Sv  la  base  des  poids  atomiques  (IVj  ;  B.  BRAUNER  (Zeit. 
toorg.  CL,  t.  26,  p.  186-202;  18.1.1901).  —  Plaidoyer  en  iaveur 
'In  5j->lèm6  dans  lequel  on  pose  0=  16,  de  préférence  au  système 

H  =  1,0  =  15,96.  L.    BOURGEOIS. 

Sar  les  snbsUtiitions  d'éléments  dans  le  gronpe  soufre- 
lèlÉaiam-tellure  ;  J.  KRAFFT  et  0.  STEINER  (D.  ch.  G.,  t.  34, 
l'.MU;  11.3.1901  ).  —  Si  l'on  chauffe  en  vase  ouvert  du  séléniure 
'fepbényle  (C*H*j*Se  avec  la  quantité  équivalente  de  soufre,  en 
iflol  presque  jusqu^à  ébullition,  le  sélénium  est  presque  entière- 
ffitnl  déplacé  et  Ton  obtient  du  sulfure  de  phényle  (C*H»)*S.  On 
f<al  aussi  opérer  à  300*  en  tube  scellé  rempli  de  CO*,  le  sélénium 
^dépose  sous  forme  métallique  et  si  Ton  reprend  par  l'éther  pour 
iiâsoudre  le  suirure  formé,  on  trouve  que  95  0/0  du  soufre  a 
itplicé  la  quantité  correspondante  du  sélénium.  On  a  des 
'^^'»ah«ts  semblables  dans  l'action  du  soufre  sur  le  tellurure  de 
ià%jle  (C«H»)*Te,  mais  il  faut  opérer  à  280*  en  tube  scellé  :  après 
lObeiiresde  chauffe  58  0/0  de  tellure  ont  été  déplacés,  il  se  fait 
'bUsolfure  de  phényle  (C^H')*S«  en  outre  du  monosulfure. 

<^ûanl  à  l'oxygène,  il  n'agit  pas  sur  le  sulfure  de  phényle,  mais 
(JTwsement  le  soufre  agit  un  peu  sur  l'oxyde  de  phényle  (C«H»)*0, 
îîlO*;après  15  heures  de  chauffe,  il  s'est  fait  un  peu  de  sulfure,  et 
i'^V'ooup  de  produits  d'altération. 

Le  soufre  chauffé  vers  110*  en  tube  scellé  avec  de  l'anhydride 
*lâiieux  donne  du  sélénium  sous  la  variété  noire  et  de  l'anhydride 
•<iUiireux  qui  se  liquéfie.  Chauffé  à  55*  avec  de  l'acide  sélénique 
"fi^lisé,  le  soufre  s'oxyde  à  l'état  d'acide  sulfurique  et  engendre 
•ii  séléoiam  et  de  l'acide  sélénieux. 

Le  chlorure  de  soufre  est  inversement  décomposé  par  le  sélénium 
'<p«f  le  tellure;  le  chlorure  de  sélénium  SeCl*  se  dédouble  à  la 
'iis^tion  en  BeCI*  et  Se.  Dans  le  cas  du  tellure,  on  peut  isoler 
^diàtillalion  sans  l'altérer  le  chlorure  formé  suivant  l'équation  : 

S^CP  +  Te  =  TeCP  + 28. 

LoRqu^on  duiiille  le  sulfobenzide  C«H5.S0«.C«H5  avec  du  sélé- 
'-m  ou  du  tellure  on  obtient  du  séléniure  ou  du  tellurure  de  phé- 
^  es  même  temps  que  SO'.  l.  bourgeois. 

•oc  .3».,  a^  séBm  t.  xxYiy  1901.  -  TrsT.  étrang.  18 


274  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ftTHANOBRR. 

Sur  les  substitutions  d'éléments  dans  le  groupe  phosphore 
arsenic-antimoine;  J.  KRAFFT  el  B.  HEUHANN  [D.  cb.  G.,  t.  34 

p.  565;  25.3.1901).  —  Si  l'on  chaulTé  pendant  6  heures  à  250°  en  tuU 
sfellii  rempli  de  GO*,  de  l'aiiliydride  phosphoreux  avec  un  excè 
d'ursenic,  il  se  fait  de  l'anliydride  arsénieu.x  et  du  phosphore  qu 
s'unit  nu  rastant  (farsemtî.  Ln  rôaction  est  preague  compléli 
(97  0/0),  De  même  lorsqu'on.  iTflile  P^O^  p«r  de  l'antimoine:  d 
luêiiie  encore  à  360',  l'nntinïoine  déplace  l'arsenic  de  As^O*. 

Les  cho^ies  se  passent  tout  à  fait  de  même  dans  le  cad  des  sai 
fures  à  300-325-380°.  L'arsenicet  l'antimoine  déplacent  le  phosphor 
di!  P*S3,  l'antiinoine  chassa  l'arsenic  de  l'oi'piment.  Un  obliLMi 
dus  résultats  absolument  semblables  dans  le  cas  des  chlorure 

(à  aoû-^. 

.Vu  contraire  la  triphénylnrsine  chauffée  k  SCO*  avec  Ju  phosphop 
oiigendre  de  la  U'iphénylphosphine  el  de  l'arsenic,  la  réaction  a 
complète.  I.'arsenic  déplace  de  inètne  k  350*  i'anliiaeiae  de  l 
Iriphfluylâtibine.  l.  bodrokoih. 


Sur  le  tellure-diphényleetsur  le  poids  atomiqne  do  tellare 
0.  STEINER  ID.  ch.  G.,  t.  34,  p.  570;  il.3.190il.  -  I/auleur 
a  d'abord  préparé  le  tellurure  de  phényle  suivant  la  métho<le  d 
MM.  KralTl  el  Lyons  {jhid.,  t.  27,  p.  177â)  en  chauffant  15  heure 
i-n  tube  scellé  privé  d'air  à  220-230*,36»'^  de  tellure  pur  en  puudr 
liés  fine  avec  50  gr.  de  mercure-diphényle: 

(C«H5)îHg  +  2Te  =  (C«HS)îTe  -|-  HgTe. 

On  épuise  par  l'élherle  contenu  du  lube,  on  filtre  pour  sépara 
HgTe, on  recueille  une  huile  brunequ'on  rectifie  sous  H^^lOOin» 
On  a  ainsi  une  huile  qu'on  chauffe  encore  pendant  3  heures  à  20( 
Ijr,  de  tellure  eu  poudre.  On  rectifie  de  nouveau  dans  I 
us  une  fois  encore  sur  de  la  tournure  de  cuivre.  On 
finalement  une  huile  très  réfringente  bouillant  à  l~i 
0  mm.,  et  110-112' dans  lo  vide.  L'analyse  di'  ce  prodis 
Te  faite  sur  diverses  portions  conduit,  pour  O-  16,  nu  [ 
-126,4—126,7.  L.  BoUHCBoiM. 


m  de  l'acide  sutfbydriqae  sur  le  bromare  de  bore;  J 
elO.  POPreNBERG  (D.  ch.  O.,  t.  34,  p.3£)»;  25.2.1U01i.- 
sultliydrique  ne  réagit  pas  à  froid  sur  le  chlorure  de  berfl 
ne  commence  sur  les  vapeurs  deBoCI'qu'au-tlessufl  de  â&QJ 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  275 

\i  «I  rouge  sombre  il  se  fait  une  certaine  quarrtitéde  sulfure  de  bore 
mpur  et  âouiOé  de  chlorure.  Les  données  de  la  thermochimie 
rriMlenl  de  prévoir  un  iheilleur  résultat  avec  le  bromure  dé 
«ft,  ec  Ton  trouve  qu'en  effet  la  réaction  se  fait  àOoid  en  donnant' 
D  lîorps  blanc  en  beaux  cristaux.  Comme  ceux-ci  envahissent  là* 
L»-<^  l»(|uide  et  gênent  la  fin  de  la  réaction,  il  convient  de  faire 
t^rH^S  sur  une  sol.  de  BoBr^  dans  le  benzène  ou  le  sulfure  de» 
arlMHie.  Les  auteurs  opèrent  dans  un  petit  baUon  avec  bouchon 
uMi*  à  l'émeri  (fl^re  dans  Toriginal),  les  tubes  sont  soudés 
n***mhieet  agencés  de  telle  sorte  qu^on  puisse  aisément  déboucher 
l'itMnité  inférieure  évasée  du  tube  plongeur  s'il  s'obtrue  parle 
^»i  de  cristaux  et  aussi,  que  le  bromure  de  bore  et  le  dissolvant 
ï-'iiili^s,  puis  condensés  dans  un  réfrigérant  à  reflux  retombent 
vA^l»  ballon  sans  gêner  l'arrivée  de  H*S;  l'extrémité  du  tube  de 
^*th*eM;;arnie  d'un  tube  desséchant  à  CaCl*.  On  opère  sur  50^* 
'^flellf*  dîssoo»  dans  son  poids  de  CS*  et  Ton  fait  arriver  très 
iw»tfiv*ul  H'S  bien  sec.  H  se  dégage  bientôt  des  torrents  de  HBr; 
«Unit de  48  heures  les  fumées  ont  presque  cessé  à  la  sortie. 
LalIioo  de  H*S  ayant  été  prolongée  pendant  6  jours  et  6  nuits  on  a» 
"T^  ropéralion  et  évaporé  la  liqueurdansievide.il  s'est  fait  alors 
«■■wfBtres  bien  oristafhsé  qu'on  a  fait  necristalliser  dans  C®H* 
■1  Ce*.  Ce  corps  est  un  sulfhydrate  borique  Bo^S^.H^S  ou 
H)^ï4P  GQirespondant  à  l'ac.  métaborique,  il'  cristallise  en 
i'^cws  aiguilles  blanches  possédant  l'odeur  de  H*S,  violemment 
^joipotéespar  Teaoen  BoO'W  etH^S^  sollibfessansdécomposi- 
'^-Q  rt  recrislalUâables  dans  le  benzène  et  le  sulAire  <le  carbone 
1  ;».  dans  5  p.  de  C*H*  chaud,  1  p.  dans  5  p.  environ  de  CS*;  ti^ès 
î"*^.  dans  ce  dissolvant  à  —  ^<*).  Il  réagit  aussi  sur  l'ak^ool  en 
'^'^ûcâDt  H*S,  parait  se  combiner  à  l'éther,  ces  réactions  seront 
^«béf^  plus  tard.  Far  l'action  de  la  chaleur  sous  la  pression 
"Juaire.  le  corps  perd  H*S,  les  crist.  s'effleurissent  et  jaunissent 
•ïiiKâMi  du  sulfure  de  bore;  l'action  est  déjà  notable  à  100**, 
•-Î  ^x  complète  à  300*.  Aussi  il  est  préférable  d'opérer  avec  la 
t»»jlation  de  CS*  que  sur  les  sol.  benzéniques,  car  celles-ci  chauf- 
'^«la  i.  d'ébuUitlon  donnent  déjà  un  peu  de  Bo^S^.  Mais  en 
*»l*'aeeUé,le6ulfbydrate  fonda  120**  ;  à  14û°,.on  aun  liqukle  clair 
^-^j^  qui  par  rel'roidissemeat  se.  prend  en  maste  cristalline 
•■^idke,  le  corps  se  retrouve  maltéré. 

^'>ir  .analyse,  la  substance  a  été  traitée  par  une  lessive  de  KOH, 
••  soffç  ilosé  souft  forme  de  Ag*S  et  le  bore  par  polûrimélrie  en 
''^'wek-  de  mauBÎte.  La  cryoscopie  des  sol.  benzéniques  donne 
«  (mnale  Bo^H»  et  non  Bo8*H.  l.  bourgeois. 


276  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ETRANGEHS. 

Sur  la  préparation  du  chlore  à  Taide  du  chlorate  de  sodiui 
et  sur  celle  du  trichlorure  de  phosphore;  C.  6RAEBE  (Z>.  c\ 
G.,  t.  34,  p.  645;  25.3.1901).  — Pour  préparer  le  chlore,  on  chatif! 
jusqu'à  ébullition  naissante  de  Tac.  chlorhydrique  de  D.  i 
(ou  si  Ton  opère  en  grand,  à  100*»,  HCl  de  D.  1,2)  et  à  l*ai<i 
d*un  entonnoir  à  robinet  ou  mieux  à  tige,  et  d'un  tube  ploc 
geur,  on  fait  arriver  en  mince  filet  une  sol.  de  chlorale  de  sodiui 
commercial  à  500  gr.  par  litre  (figure  de  l'appareil  dans  rorigiual 
Le  gaz  dégagé  ainsi  au  voisinage  de  100**  ne  renferme  que  de  td 
faibles  quantités  de  peroxyde  de  chlore  qui,  dans  cette  proporlioi 
est  sans  inconvénient  pour  les  usages  courants  du  chlore.  On  pe« 
du  reste  s'en  débarrasser  à  Taide  d'un  flacon  laveur,  CIO*  élai 
plus  soluble  dans  Teau  que  le  chlorure. 

Pour  la  préparation  du  trichlorure  de  phosphore,  on  fait  arriva 
le  chlore  dans  un  ballon  renfermant  du  phosphore  rouge  sous  ufl 
couche  de  PCI'  préparé  antérieurement.  Le  tube  qui  amène  I 
chlore  plonge  sous  PCI'  au  voisinage  du  phosphore  et  est  dispos 
(figure  dans  Toriginal)  de  telle  sorte  qu*à  l'aide  d'un  agitateur  o 
puisse  le  déboucher  s'il  s'obstrue  par  suite  de  dépôt  de  PCI*,  l 
ballon  porte  une  tubulure  en  relation  avec  un  réfrigérant  ascen 
dant.  A  la  fin,  on  chauffe  doucement  pour  que  PCI*  réagisse  su 
l'excès  de  phosphore  rouge  ;  finalement  on  distille,  le  produites 
exempt  de  phosphore  libre.  l.  bourgeois. 

Etudes  sur  la  solubilité  des  sels  (IV).  Sur  les  chromâtes  d 
sodium;  F.  HTLIUS  et  R.  FUNK  (D.  ch.  G.,  t.  33,  p.  3G8< 
14.1.1901). —  La  soude  et  l'anhydride  chromique  se  combinai 
en  donnant  la  série  de  sels  suivante  dont  on  a  déterminé  la  soli] 
bilité  à  18**  (en  y  joignant  les  termes  extrêmes  acide  et  base)  : 

Densité  Mol.  de  »d 

de  poar 

la  sol.  ssturée.      100  mol.  d*êa«, 

Anhydride  chromique,  CrO-* 1 ,  105  29 . 9 i 

Tétrachromate,  Na^O .  4  Cr03  +  4  H^O . . . .  1 ,  926  1 1 .  21 

Trichromate,  No^CâCrO^  +  H20 2,059  20.56 

Dichi-omate,  Cr^oiNaî  +  10H2O 1 ,115  12. 16 

(Chroma te  neutre,  GrO*Na2  +  10H»O  ....  1 ,432  7. 4â 

Hemichromate,  2Na20.Cr03  +  i3H20. . .  1,426  4.81 

Soude,  NaOH  +  H^O 1 ,539  37.80 

Le  létracbromate  do  sodium  Na«0.4Cr05  4-411*0  est  en  lam« 
minces  rouge  grenat,  déliquescentes,  fus.  partiellement  à  40-50^ 
avec  séparation  de  CrO^,  du  reste  stables  au  contact  de  l'eau  con 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  277 

tniremeot  ans  sels  correspondant  de  K  et  de  AzH*.  A  l'autre  bout 
•if  la  série  se  remarque  \ecbromatebasique21^ei^  .CrO^  +  13H'0, 
en  grand  crisl.  jaune  pâle,  très  solubles,  fus.  vers  50**.  Le  chromate 
neutre  esisUi  avec  10H*O,  avec  4H«0  et  enfln  anhydre;  le 
second  de  ces  hydrates  n'a  pas  son  analogue  dans  la  série  des  sul- 
È*lft5  de  sodium,  il  se  forme  entre  20  et  65**.         l.  bourgeois. 

Ondes  SOT  la  solubilité  des  sels  (V).  Sur  les  chromâtes  de 
nlciim;  F.  MTLIUS  et  J.  yen  WROCHEH  (D,  ch.  G.,  t.  33, 
F'.  «89;  il.1.1901).  —  Une  sol.  de  GrO*  Ca  dans  CrO»  en  excès, 
fTipofée  dans  le  dessiccateur  fournit  un  télvachromate 

Co0.4Cr03  +  6H20, 

«  emt.  rouge  ioncé  très  solubles.  Le  dicbromate  Cr«0*'Ca  cristallise 
«ttSHK),  et  aussi  avec  4H*0  ;  ce  dernier  hydrate  est  nouveau  et 
•^pnéseate  en  beaux  prismes  orangés.  A  l'autre  bout  de  la  série 
«aoQtre  un  ebromate  basique  2CaO.ÇrO^,  déjà  décrit  par  M.  von 
^o<iUûQ,  mais  le  terme  le  plus  important  est  le  ebromate  neutre 
OW^  qui  peut  exister  à  divers  états  d'hydratation,  dont  voici  les 
s'WMlitésàiS»: 

Densité  Mol.  de  sel 

des  pour 

•ol .  satarées.        100  mol.  d'eia. 

Hydritc  a  2  H^O,  var.  «,  clinorhombique .     1 ,  149  i .  93 

-  à  âH'O,  var.p,orlhorhombique.     1,105  1.33 

-  àH^O,  —  .1,096  1.22 

-  à  V2H2O,                    —                .1,044  0.51 
Sd  inhydre 1 ,023  0.27 

Llydnte  à  2H*0,  variété  a,  est  en  petits  crist.  maclés  à  la 
i»;oo  du  gypse  avec  lequel  il  est  isomorphe,  il  est  peu  stable  et 
^^  »  passer  spontanément  à  la  forme  p,  ou  à  des  hydrates  infé- 
'*^<W'  Lhydrale  à  V«HK),  correspondant  à  un  produit  de  la 
î^WïOn  du  gypse  s'obtient  en  portant  rapidement  à  100*  des  sol- 
^  CKj*Ca  a  15  0/0  additionnés  de  CaCl*  ou  de  glycérine,  il  a 
f^«cî  de  chloroplatinate  d'ammonium  ;  il  ne  perd  son  eau  qu'à 
^M^  solubilité  des  divers  hydrates  décroît  assez  rapidement 
■^ôeU  température.  l.  bourgeois. 

B^<te  sur  la  solubilité  des  sels  (VI).  Sur  les  «els  de  sodium 
*^  latiqtet  acides  bibasiques  analogues  à  l'acide  sulfurique  ; 
^nriI<Z>.  eb.  C,  t,  33,  p.  8696;  14.1.1901).  —  Ce  mémoire 
sA^iosacré  à  Tétude  des  solubilités  comparées  des  sulfate,  sélé- 


«78  ANALYSE  .DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

niate,  chromata,  molybdate  et  lungalate  de  sodium  neutres,  soul 
forme  de  leurs  divers  hydrates.  Tous  ces  aels  peuvent  crislalliâe 
>  l'eau  avec  lÛH'O,  ou  anbydres,  les  molybilate  et  tung^lali 
allisent  encore  avec  S'H^O.  Les  courbes  de  solubililé  de  re 
offrent  un  remarquable  paralielisme.  Voici  un  extrait  dd 
liais  obtenue,  relatif  aux  solubilités  à  IB": 


SO^Na»  +  lOmO 1  ,U0 

SeO»Naa  +  lOa^O 1 .315 

TiiO*Na3-(-2HïO 1,573 

MoO'NaJ  +  2  H'O 1 ,431 

CiO'Naî4-  iOHsO 1 ,432 


nr  tes  perborates;  E.  3.  CONSTAH  et  ].  C.  BEHNETT  i.Ze\ 

'■ff.  Ch.,  t.  26,  p.  451  ;  21.i.l901}.—  Réponse*  descritic[ui'3J 
Fanatar  (iiijc/.,  p.  3-i5j.  l.  soubgeois. 

ar  les  cai'bDnates  dlcalico-cnlTriques  ;  S.  GKÔGER  (D.  f. 

L  34,  p.  429;  23.2.1901).  —  Une  sol.  concentrée  de  bica 
bonate  de  potaessium  saturée  de  GO',  étant  adililionntv 
d  progressivement  d'une  sol.  de  sulfate  de  cuivre  donne  u 
leur  bleu  foncé  qui  dépose  au  bout  de  quelques  jours  d 
uilles  soyeuses d'uii  bleuverdiitre.décomposahlespar  l'eau  pu 
e  en  donnant  du  carbonate  basique  de  cuivre  et  GO^K'.  (' 
uilles  offrent  la  composition  2C0»K».8CuO.7C0*.nH«O 
03KH.8CuO.r»COM5H*O.  Deville  avait  décrit  un  carboni 
»K».5CuO.-iCO*.10H»O  {Ann.  Chim.  Phjs,,  3*  séné,  t.  ! 
102).  Ce  sel  était  obtenu  en  présence  de  CO>K*,  et  pouvait  é 
lan^é  d'un  peu  de  carbonate  basique  de  cuivre;  il  est  probub 
ni  identique  avec  celui  de  l'auteur. 

..eschosoE  s<!  pa&sent  différemment  dans  le  casdubicarbonatt^ 
ide,  on  n'obtient  de  produit  délini  qu'en  présence  de  cari 
e  neutre.  Si  l'on  dissout  dans 700 gi.  «l'eauïOgT.  de  CO^Na' 
gr.  de  CO'NaH  et  qu'on  ajout©  8  gr.  de  SO*Cu  +  5H«0en  t 
isïOcc.  d'eau,  on  trouve  que  la  liqueur  lUtrée  dépose  du  ji 
lendemain  dos  bouppes  bleu  clair  d'un  carbonate  ncu 
lico^uivrique  de  formule  très  simple  CO^Nb» . C(l*Gu . 8 H»0. 
^t  de  ae  sel,  comme  du  reste  celui  dea  préoédeDls,  est  acoéli 
prÀsenoe  de  bicarbonate  alcalin  solide  el  les  cristaux  sont  id< 
lins  aiguillée.  l.  bourokoisi 


CHIMIE  GÉNÉBALE  ET  MINÉRALE.  270 

Sur  toi  sala  doubles  du  titane  tètralomique  ;  A.  ROSENffillM 

^t  0.  SŒDTTE  (Zeii,  aiwrç.  CIu,  t.  26^  p.239.257;  12.2.1901).— 

1.  kcnm.  ttHLOHOTiTAHiQUE.  —  Le  ehlorurti  TiCl*  récemment  distillé 

«  dissout  dans  HCl  fumant  bien  refroidi,  en  donnant  une  sol. 

jfluoe  foncé  qui  renferme  sans  doute  TiGl'H*,  mais  on  n'a  pu  iso- 

li?T  ce  produit.  Additionnée  d'eau  froide,  la  liqueur  reste  quelque 

temps  limpide,  puis  dépose   de  l'acide  titanique  gélatineux.  De 

mâoe  pour  une  soi,  de  ce  dernier  dans  HCl  fumant.  On  a  encore 

ajouté  Ti'OH)*  à  une  sol.  de  gaz  HCl  dans  l'alcool  absolu  ou  Téther 

^jrteaient  refroidis;  la  réaction  est  très  vive.  On  a  fait  ensuite 

L-ouilIir  au  réfri^rant  ascendant  pendant  2  à  3  h.,  les  liq.  filU'ées 

tfts  tiuniières  ont  été  évaporées  sous  pression  réduite,  on  a  eu  un 

^^uîd^  buiJeux  très  réfringent,  jaune  foncé,  renfermant  sans  doute 

TiCi«H«;  mais  on  n'a  pu  l'isoler,  le  produit  du  reste  éthylifère  se 

'Krtomposant  quand  on  essaye  de  le  distiller  dans  le  vide.  Dans  la 

fn-piraiion»  il  s'était  lormé  aussi  par  l'action  de  Ti  (OH)*  sur  HCl 

^3x&  réther  un  ppté  blanc  jaunâtre  qui  offre  la  composition 

TiC130H  +  (G2H»)20. 

LhlorotitaîHite  d ammonium  TiCl«(AzH*)2  4-2H«Q.  —  On  ajoute 
^H*a  solide  à  la  sol.  chlorhydrique  de  TiCH,  on  agite  vivement 
^  refroidissant  fortement,  et  au  bout  de  12  h.  on  a  un  dépôt  jaune 
^  un  peu  cristallin,  qu  on  lave  à  Téther.  Le  sel  est  très  altéra- 
'•ie  a  iair  humide  et  devient  alors  blanc.  Ou  a  de  même  le 
^hkrotitanate  de  pyridine  TiCl»H«.2CSHSAz,  en  petits  crist. 
jiaaes.  en  opérant  en  sol.  alcoolique;  de  même  les  sels  de  quino- 
itm^  TiCl«H«.2C*'H7Az  et  d'amilne  TiCl»H*,4C«H»AzH^ 

Tétrachlorure  de  titane  ammoniacal,  TiCl*.4AzH3.  —  Poudre 
j««ûe  foncé  à  brun  rouge,  amorphe,  se  ppte  lorsqu'on  fait  passer 
uû  courant  de  gaz  ammoniac  dans  une  sol.  concentrée  et  bien 
"efroidie  de  TiCl*  dans  l'éther  parfaitement  anhydre.  De  môme 
*f^  là  p}TidÙ2e  en  sol.  éthérée,  on  a  un  corps  analogue, 

TiClS6C5H5Az. 

D.  Acnnî  BROMOTrrAMQUB.  —  Le  bromure  de  titane  donne  des 
'^^•«Itate  semblables  à  ceux  fournis  par  TiCH  ;  en  réagissant  sur  une 
*^.  alcoolique  de  HBr,  la  liq.  concentrée  a  laissé  déposer  une 
w«lre  blaaohe  cristalline  de  TiBr(0H)3  +  l,5H«0.  On  obtient 
^^as  les  mêmes  conditions  que  le  chlorotitanate  d'ammonium,  un 
^mtitamte  d  ammonium  TiBr«(AzH*)«+2H*0,en  crist.  rouges 
P'^^que  Doirs.  Avec  le  bromhydrate  de  pyridine,  en  présence  d'un 


WO  ANALYSE  DES  TRAVAUX  BTKANGEHfi. 

excès  de  HBr,  en  sol.  alcoolique,  on  a  de  même  le  bromotitamlf 
de  pyridine  en  criBt.  de  même  couleur,  à  éclat  mélnlliiiiie.  Mais  si 
l'acide  n'est  pas  en  excès,  on  a  par  évaporation  à  froid  des  ai^uilW 
jaunes  de  TiOBr*.3(C>H=AzHBr).  EnHn  AzH»  gazeux  introduit 
dans  une  sol.  éUiérée  de  TiBr*  donne  un  corps  brun  amorphe  nwi  | 
est  sans  doute  TiBr*.6AzHs.  j 

m.  Thiocyahatb  titasique.  —  Une  sol.  étliérée  de  TiCl*  aplèo  ' 
avec  du  thiocyanate  de  plomb,  et  filtrée,  fournit  par  évaporation  ' 
d'abord  des  aiguilles  jaunes  probablement  d'acide  persulfocyani-' 
que,  puis  ensuite  dos  aiguilles  rouge  brun  très  foncé,  à  reflelî 
métalliques,  on  ne  peut  les  redissoudre  sans  les  décomposer  avec 
formation  d'acide  persulfocya nique,  etc.  ;  c'est  sans  doute  un  polj- 
thiocyanate  titanique;  du  reste  Ti(OH)*  se  dissout  abondammenl 
dans  CAzSH  aqueux  avec  coloration  rouge. 

IV.  Sulfates  de  titane.—  L'hydrate  lîtanique  se  dissout  à  cliaml 
dans  une  sol.  alcoolique  de  SO*H»  et  la  liq.  évaporée  donne  lui 
dépôt  blanc,  amorphe  Ae  sulfate  titanique  basiqiie'^O^^'T'iO  -|-UH*<' 
Une  sol.  de  Ti(OH)*  dans  SO*H»  concentré,  étant  additionnée  avec' 
précaution  d'une  sol.  aq,  concentrée  de  SO*K*,  fournit  uni'^ 
abondante  cristallisation  en  aiguilles  feutrées  du  sulfate  double 
potassique  3SO*TiO,2SO*K»-f-10H*O.  On  a  de  même  un  sel 
ammoniacal  semblable  SO»TiO,SO*(AzH*)*-f  H»0. 

V.  OxALATEs  DE  TiTAKE.  —  Par  évaporatlon  d'une  sol.  de  Ti(OU(': 
dans  une  sol.  de  bioxalate  de  potassium  ou  d'ammonium,  on  obtient 
des  aiguilles  recristallisables  dans  l'eau  de  (C»0*K*)«TiO-i-2H*0 
et  des  gros  crist.  clinorhombiques  de  [C»0»(A!!H*)'«l»TiO-i-H»0. 
Les  sol.  de  ces  sels  donnent  par  BaCl*  en  quantité  juste  suHnsanlri 
un  pplé  cristallin  de  (C'0*)-BaTiO -|- 2H»0.  L'évaporalion  d'uoe 
sol.  de  Ti(OH)*  dans  une  sol.  aq.  do  C»0*H»  ne  donne  pas  de 
crist.,  mais  en  liqueur  alcoolique,  on  peut  avoir  un  produitmicru- 
''"'.allin   blanc,   sol,   dans  l'eau  et  dans  l'alcool  c'est  un  oxa/a/e 

que  de  litoiic  avec  alcool  de  cristallisation  C'CiTiO+C^HiK)!!. 
liq.  chlorhydrique  aq.,  on  a  eu  un  produit  blanc  amoiphe, 
l'TiOj'O  +  i2H*0. 

1.  Tahtrate  de  titane.  —  On  a  do  même  par  les  bitartralen 
lins,  après  évaporation  des  sol,,  des  poudres  blanches  lio 
4'0«K»  }-C'H*0*lTiO)»0-f  GH*0,  les  t,els  do  Na  et  de  AiH» 
ermant  lOH'O.  Le  tarlrate  simple  est  iG*H«0»)«Ti -^^  iH»0. 
se  amorphe,  sol.  dans  l'eau;  [a|p=-i40'',H.  En  présence  d'al- 
,  on  a  eu  G^HiD"! TiO)»0  -f  7H*0,  insol.  dans  l'eau,  sol,  (iaa> 
icidesol  dans  A/H^.  l.  nouROEois, 


CHnilE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  281 

Sir  lat  tbiocyanateB  de  cuivre  et  d'argent  en  analyse  ponde 
rtle;E.  6.  vtn  NAME  (Zeit.  aaorg.  Ch.,  t.  26,  p.  230-238;  12.2. 
I9ui^  — Le  dosage  du  cuivre  à  l'état  de  thiocyanate  cuivreux  à 
[iéjB été  recommandé  par  Rivot  (C/?.,  t.  33,  p.  868);  Tauteur  le 
Bûdifie  légèrement  en  ce  qui  concerne  la  façon  de  recueillir  le 
ppté.  La  sol.  cui\Tique  est  d'abord  additionnée  de  bisulfite  de 
Kftiitun,  puis  d*un  excès  de  sulfocyanate  d'ammonium.  Le  ppté  de 
fCAzS^'u*  est  recueilli  sur  une  couche  d'amiante  dans  un  creuset 
I  ïood  percé  préalablement  taré,  lavé  à  l'eau  froide,  séché  à  110**, 
ttflnpesé. 

Udo6^e  de  l'argent  se  fait  à  peu  près  de  même,  sauf  qu'on  ne 
vipes  de  bisulfite.  Le  CAzSAzH^  doit  être  bien  exempt  de  chlo- 
'uc,  et  de  plus  ne  doit  pas  être  employé  en  excès,  car  il  redis- 

MU  le  ppté.  L.    BOURGEOIS. 

brU  dosage  ▼olamétriquedu  cuivre  à  l'état  d'oxalate  et  sur 
uiaéthode  de  séparation  du  cuivre  d'avec  le  cadmium,  l'ar- 
•ttie,  l'étain et  le  zinc;  Ch.  A.  PETERS  (Zeit.  anorg.  Ch.,  t.  26, 
r  lH-iî2;  25.10.1900).  —  Dans  une  sol.  de  sulfate  de  cuivre 
*^*Tipttl  50  ce.  et  renfermant  au  moins  0»',0128  de  CuO,  on  peut 
f*  addition  d'ac.  oxalique,  ppter  complètement  le  cuivre  sous 
îwïûed'oxalate,  surtout  en  présence  d'une  quantité  moyenne  d'ac. 
*Q>peipar  exemple  5  ce.  d'AzO^H  concentré).  Dans  ces  condi- 
tcft<  le  cadmium,  l'arsenic,  le  fer  et  même  de  petites  quantités 
"**^t*m,  'mais  non  le  zinc)  restent  dissous.  l.  bourgeois. 

toifl  procédé  de  dosage  volumétrique  de  l'argent;  L.  W. 

UMEW8  iZeii.  anorg.  Cb.,  t.  26,  p.  175-185,  18.1.1901).  —  On 

•J"*ile  à  la  sol.  renfermant  l'argent  à  doser,  légèrement  acidulée 

?*•'  ''«c.  azotique,  un  sel  ferreux  ainsi  qu'un  sel  ferrique  (au 

«*ji'fe  autant  de  fer  dans  chacun  de  ces  derniers  sels  qu'il  y  a 

'^w^tâ  doser).  Puis  on  verse  à  l'aide  d'une  burelte  graduée, 

't»- «ol.  titrée  d'iode  colorée  en  bleu  par  de  l'empois  d'amidon; 

*  ■'Hivieni  de  verser  celte  liqueur  graduellement  et  en  remuant. 

'^'>il  la  division  au  moment  où  la  coloration  persiste.  La  réaction 
■i 

i,\xCPAg  -f  2(AzCP)2Fe  + 1^  =  -2  Agi  +  (Az03)3Fe2. 

L.    BOURGEOIS. 

U  aétiiode  Blondlot-Dueart  est-elle  applicable  aux  cas  de 
^^Ugale;Z.  HALASZ  {Zeit.  anorg.  Ch.,  t.  26,  p.  438-450; 
-'•*  1901;.  —  Lorsqu'on  recherche  le  phosphore  en  cas  d'empoi 


aSS  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Bonnement,  àJ'aide  du  procédé  Blondlof^Dusart,  (coloration  vf*rl€di 
la  partie  central  d'une  flamme  d'hydrogène,  les  matières  suspecte 
étant  introduites  dans  un  appareil  producteur  de  ce  gaz),  il  nV 
pas  à  craindre  contrairement  à  ropinion  de  M.  Selmi  (Arcb.  4 
Pharm.y  t.  19,  p.  27f)),  le  phosphore  existant  nomalemeoi  dun 
l'organisme,  même  celui  qui  s'accumule  dans  les  centres  nervem 
la  réaction  n'étant  pas  assez  sensible.  L'auteur  ne  Ta  jamais  ob^^i 
vée  sur  des  cervelles  putréfiées  d'animaux  normaux,  mais  il  ti 
constatée  sur  celles  de  lapins  empoisonnés  par  le  phosphore.  L 
méthode  de  Mitscherlich  doit  du  reste  être  préférée. 

L.   BOURGBOI6. 

Sar  rinstallation  électrique  du  laboratoire  de  chimie  d 
l'académie  d«8  mines  de  Clausthal;  F.  W.  KÛSTER  (Zeit,  amrt 
Ch.,  t.  26,  p.  167-174;  18.1.1901).  —  Nous  nous  bornons  à  nm 
voyer  à  l'original  et  aux  figures  qui  l'accompagnent. 

h.   BOUHOEOIS. 


CHIMIE  ORGANIQUE 


Sur  la  méthode  d'hydrogénation  par  le  sodium  et  l'alcoo] 
A.  LADENBDRG  (/).  cb.  G.,  t.  34,  p.  200;  11.2.1901).  —  Dar 
sa  conférence  «  sur  l'histoire  de  la  synthèse  de  l'indigo  »  von  Bae^* 
(D.  ch.  G.  33,  fascicule  spécial  p.  LVU)  revendique  la  priorité  *J 
procédé  d'hydrogénation  par  le  sodium  et  l'alcool.  M.  LadeuLui 
s'élève  contre  celte  manière  de  voir  et  justifie  son  droit  à  oeti 
découverte.  l.  j.  suion. 

Action  de  la  poudre  de  zinc  sur  les  dibromurea  C/H^'Br 
V.  IPATIEF  (Journ.  Soc,  pbys,  cbim,  /f.,  t.  32,  p.  647.  lUO 
£asc.  8).  —  De  nouvelles  expériences  ont  démontré  que  dans  l'ai 
tion  de  la  poudre  de  Zn  et  de  l'alcool  sur  le  bromure 

(CH3)2GBr-CH2.CH2Br, 

le  carbure  qui  se  forme  en  plus  grande  quantité  (30  0  0  enviroi 
est  l'isopropyléthylène,  Eb.  21-2â**.  Il  se  produit  en  outre  une  sait 
stance  qui  distille  entre  des  limites  étendues,  80-1 80**,  et  rontie] 
environ  8  0/0  de  Br  ;  c'est  un  mélange  d*élher  non  saturé,  de  bin: 


CHIMIE  ORGANIQUE.  283 

mure  ooo  saturé  et  peut-être  de  Toxyde  du  diméthyltriméth^'Jàue- 
fiyool.  D*apréb  cela,  daos  la  formation  du  carbure  a.u  m^yeu  du 
komune  de  ra-diméthyUnméthylèiie,  de  la  poudre  de  Zn  et  de 
i'Aioool.  une  moi.  de  HBr  est  enlevée  aux  dépens  iïe  Br  uni  au  G 
kpbs  hydrogéné,  et  le  Br  uni  au  G  tertiaire  esi.  retnplacé  par  U. 

A.    COHVISiY. 

Bètction  du  sodinm-malenate  d'éthyle  sur  les  dibromures 
CWBr*;  V.  IPATIEF  {Journ.  Soc.  pbys.  cbim.  /?.,  t.  32.  p.  647; 
1900,  fasc.  8).  —  Dans  Taction  du  sodium-malonate  d'éthyle  sur  le 
trwDore  d'isopropyléthylène  (CH3j«GH.GHBr.GH«Br,  on  a  obtenu 
rêiherd'un  acide  non  raturé,  Eb.  i22-182®,  sous  18  mm.  ;  la  sapo- 
liiestioa  fournit  un  acide  bibasique  non  saturé  de  composition 
^n*KH,  soL  dans  le  benzène,  le  chloroforme,  inoii»  sol.  dans 
r*a;F.  7e.78'. 

t>i  acide    décolore    KMnO*;   sa    formule    est    probablement 

•UPi«CH.CH.C:(CO«H)« 

\y  ;  il  se  distingue   de  son  isomère,   Tac. 

CH« 

•iunéihylallylmalonique  (CH3)«G:GH.CH«.CH(G0«H)«,  en  ce  qu'il 

^  sol  dans  le  chloroforme,  a  un  sel  de  Ga  sol.  et  un  sel  d'Ag 

['^sol.  dans  J*eau.  Dans  la  réaction  de  Téther  sodium-malonique 

«rledibromure  en  question,  il  ne  se  forme  pas  de  carbure,  mais 

î*?fldes  traces  d'éther  acél^yltétracarbonique.  Ainsi  les  dibromures 

^i»  lesquels  les  Br  sont  primaire  et  secondaire  se  comportent 

Ts-t-vis  de  réther  sodium-malonique  autrement  que  ceux  dans  les- 

'ï«els  Tun  des  Br  est  tertiaire  et  Tautre  primaire  ou  secondaire.  — 

.^ft!  le  bromure  (CH3)^C(CH«Br)«,  la  réaction  se  fart  d'une  façon 

'^îflïrente;  il  faut  chauffer  longtemps  (env.  100 h.);  il  se  forme  un 

Muil  cristallisé,  F.  105-105^5,  sol.  dans  les  alcalis  d'où  les  acides 

l'^trmpitent;  ce  corps  décolore  MnO*K;  pai'bromuration  il  donne 

*oe  matière  fusible  à  127-128*»;  sa  composition  répond  à  la  formule 

*nK)*.  11  n'est  pas  encore  complètement  étudié. 

A.    GORVIST. 

Ittiaii  dn  ludium^inalonate  â*éthyle  siir  le  pentane  tri- 
*f»é;  Y.  IPâTIEF  et  8VIDERSKT  {Jouru,  Soc.  pbys.  cbim  /?., 
'^33,  p.  e«8;  1900,  fasc.  8).  —  Le  tribromopentane  G«H»Br»  a  été 
''U«tm  par  l'action  d'une  mol.  Br*  sur  le  bromure  de  triméthyl- 
^lèae;  les  produits  de  hi  réaction  de  Téther  sodium-malonique 
*ff  ee  corps  sont  racétylènetétracarbonate  d'étfayle  et  un  éther 
^■«aaé  noaaalnré  C*«H*>BrO*,  .Eb.  155-157'»aousi0ram.  Parsapo- 


284  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

nification  de  cet  éther,  il  s*est  formé  un  acide  huileux ,  épais,  q 
après  un  long  séjour  dans  le  dessiccateur,  s'est  transformé  en 
masse  semi-solide.  Traitant  par  le  benzène,  à  froid  et  à  chaud 
en  a  extrait  trois  acides  :  une  très  petite  quantité  d'un  acide 
saturé  C^H'^O*,  un  acide  brome  C8H*«BrO*,  F.  115.1 17«.  (c'est  i 
plus  abondant),  et  un  autre  acide  de  même  composition  C®H**BrCH 
F.  157-158®.  Ces  deux  derniers  acides  auraient  les  structures  :     | 

(C02H)2GH-GHa-C=GBr-GH3 

GH3 
(GH3)2G=CBr-GH2-GH(C02H)2 , 

et  correspondraient  aux  deux  isomères  contenus  dans  le  tribroino 

pentane  employé  : 

GH3v 

>GBr-GHBr.GH3, 
GH^Bi/ 

(GH3)2GBr.GHBr-CH2Br. 
Ces  acides  bromes  ne  sont  pas  réduits  par  Tamalgame  de  Na. 

A.    CORVISY. 

Réaction  de  la  potasse  sur  le  mélange  de  phénylacétyléni 
et  d* acétone;  E.  FAVORSKT  et  SKOSAREVSKT  (Journ.  Soc 
phys.  chim.  /?.,  t.  32,  p.  652,  1900,  fasc.  8).  —  La  transformatiof 
que  KOH  en  poudre  produit  sur  le  mélange  d*acétone  et  de  phényl- 
acétylène  est  semblable  à  celle  qu'elle  produit  sur  le  mélange  de 
chloroforme  avec  les  aldéhydes  ou  les  célones;  il  se  forme  ici  ub 
alcool  tertiaire,  analogue  à  Talcool  propargylique  : 

GH3-GO-GH3  +  KOH  =  CH3-G(OH)(OK)-GH3, 
GH3-.G(OH)iOK)-GH3+Gnis-G  -  GH  =  (GIPj2rG(0H)-G= G-G«1P  +  KOli 

Cet  alcool  est  une  matière  cristallisée,  d*odeur  aromatique  agréable, 
F.  52^.  KOH  en  sol.  aqueuse  le  décompose  en  phénylacétylène  el 
acétone.  a.  corvisy. 

Sur  un  mode  de  préparation  des  hydrocarbures  biéthyléai» 
ques;  C.  HARRIES  (Z>.  c//.  G\,  t.  34,  p.  300;  11.2.1901).  —  Il  con- 
eiste  à  distiller  le  phosphate  des  diamines  correspondantes. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  285 

Le  phosphate  du  raélhyldiaminopenlane 

(CH3)2=C(AzH2).CHi-CH(CH3)AzH2, 

■one  ainsi  un  méthylpentadiène 
<:fP=aCH3)-CH=CH-CH3      ou      CH2=C(CH3).CH2.CH=CH2. 

La  base  cjclique 

CH3.C-AzH2 

H2C/^CH2 

CIV 
tewnit  le  d'hydrololuène 

CH3.C 

H2Gs''CH 
GH3 

'Joant  aux  diamiaes  elles  ont  été  obtenues  par  réduction  desdio- 
^^BiH^  des  aminooximes  ou  des  oxaminooximes  correspondantes. 

L.    4.    SIMON. 

Actioiu  des  sinc-alkyles  sur  les  chlonires  d'acides  à  poids 
MUcalaires  considérables;  V.  IPATIEF  et  GRAVÉ  (/oura.  Soc. 
fijs.  càifli.  R.^  t.  32»  p.  649;i900,  fasc.8).  —  Jusqu'ici  les  auteurs 
3  Ml  étudié  que  Faction  du  zinc-méthyle  sur  le  chlorure  de  Tac. 
î*Wlique;  pour  1  mol.  de  chlorure  d'acide  on  prend  3  mol.  de 
ZlCH*;«;  le  produit  est  une  substance  de  caractère  alcoolique, 
^•^•,»^%  dont  la  composition  et  le  poids  moléc.  sont  C*®H380. 

A.    CORVISY. 

Saponification  de  FaioUte  d*éthyle  par  Tean;   E.   BIRON 

^ooTD.  Soc.  pbys,  cbim.  /?.,  t.  32,  p.  636  ;  1900,  fasc.  8).  —  Pour 
^^rimniner  la  vitesse  de  saponification  de  Tazotate  d'éthyle  par 
fwo,  Fauteur  maintient  à  température  const.  un  mélange  d'eau  et 
^rtber;  celui^^i  est  en  excès,  de  sorte  que  pendant  toute  la  durée 
^r<>péraiion  la  sol  aqueuse  de  Téther  reste  saturée  et  que  la 
''•«^  reste  constante;  à  des  intervalles  déterminés,  on  prélève  des 
"Ualillons  de  la  sol.  dans  lesquels  on  litre  la  quantité  d'AzO^H  à 
'**te  de  Ba(OH)>  en  présence  de  la  phtaléine. 


-m 

m 


SSS  ANALYSE   DEB   TRAVAUX   OTHANGEHS. 

Oq  trouve  d'abord  que  la  solubilité  fie  l'azotate  d'élhyle  dnd 
iOO  gr,  d'eau  est  (entre  55  et  ^5°) 

2,239  — 0.03642(  +  0,0003l5âR 

L'expérience  monlre  que  la  vitesse  de  saponification  augmenu 
en  même  temps  que  la  quantité  d'AzO^H  contenue  dans  l'eau  d 
peut  s'exprimer  par 

Ja  quantité  d'éther  décomposé,  Ole  temps  en  heures,  C  la  coiu; 
4her,  k  la  const.  de  la  réaction  par  l'eau,  k^  la  coDst.  il! 
lération  calalytique  due  à  la  présence  de  AzO^H.  Ala  lemi>j 
I  de  70";  C  =  0,U81;  A  =  0,0042J6;  i,  =  0,0185.  On  voi 
*  sol.  normale  d'AzO'H  saponifie  environ  4,17  fois  plus  vi( 
upure.  A.  coBvisY, 

^on  de  l'iodure  d'éthylesur  l'axotats  d'argent;  E.  BlROl 
'  V  «.  Soc.  phys.  cbim.  li.,  I.  32,  p.  6G7  ;  1900,  lasc.  8).  —  E 

pce  de  tout  dissolvant,  l'iodure d'éthyleréagiténerpiqueraer 
^AzO^  en  donnant  C*H5.\zOï  en  quanlilé  presque  théoriqu 
'||dHléga;reant  environ  10,000'".  It  convient  déverser  goutte 
■*        1  C^H"!  sur  AgAzO'  pulvérisé  et  mêlé  à  du  sable  fia  dans  u 
.  refroidi.  En  présence  de  dissolvants,  les  résultats  sont  ilil 

«c  l'alcool,  comme    l'a  dùjà  montré  Nef,  on  obtient,   outi 

IzO',  i'étlier  ordinaire  (CH^j'O  et  AzO'H.  En  présence  i! 

^ii  se  forme  C*H5AzO^  CH^OH  et  AzO'H.  Nef  expli.|ue  I 

^ction  de  (C'H*)*0  par  la  formation  d'un  produit  de  dissocia 

|-ansitoire  CH^.CH  qui  s'unit  à  AzO^H  et  à  CHK)!!   poi 

r  AzO'C'H»  et  (C*H»)*0;  mais  cette  e.<(plicalion  ne  peut  ttli 

\  cor  elle  suppose  une  réaction  unimoléculaire,  tandis  que  U 

?s  de  vitesse  montrent  que   les   actions  do   AgAzt>>    si 

-  et  sur  C*H*Br  sont  de:>  réactions  bimoléculaires. 

■formation  de  l'élher  (C*HS)*0  et  des  produiU  de  snponiflet 

■e  l'azotate  d'étliyle  en  quantité  beaucoup  plus  grande  qi 

qui  résulteraient  de  la  saponification  de  AzCWH*  par  iVai 

"^tlnbuées  par  l'autour  à  l'action  de  l'alcool  et  de  l'eau  sur  l'az 

'elh\ie  à  l'étnt  naisssDl.  a.  couvht. 


aoe  migration  intramoldonlaire  des  groupe»  asyléi 
'""#'     ff»,  (^ti0lm  WISUGENDS  cl  Heinrich  KOHBER  {D.  eh.  (7.,  t.  3< 
^^    2_  "j;  11.2.15)01),  Claisen  et  Haese  ontconstaléquel'étliero.-ac' 


GUmi£  ORGANIQUE.  297 

)kacètylacéiiqae  (éther  acétoxycrotonique)    se   transforma  sous 
Wium  des  appâts  akatins  en  sel  alcalin  da  Téther  diacétyiacé- 

CH3  CH3 


I  I 

CMMXïCîP  CO 

CH  CH-CO-CHî 

IC^H^  COOC2H5 


CO0( 


Lt«  auteurs  ont  observé  que  soua  l'action  de  la  chaleur  à  200""  le 
pftwer  de  ces  produits  se  transforme  sinon  en  le  second,  du 
ikMàea  acélylacékuie  et  autres-  produits.  Ils  se  réservent  celte 

ÏÏij»rès  une  communication  particulière  de  L.  Glaison  celniKoi 
umuttSÊrvé  ua  fait  analogue  pour  To.-benzoate  du  dibenzojl- 
u-'itâne.  L.  j.  suoOM, 

hr  Û9B  r^gubritéff  dans  les  pointa  d^  ftision  ;  Tb.  SALZER 
'^wm.  Lpr^t.  Ch.,  t.  61,  p.  165).  —  Différentes  séries- d'éthers 
4«nteço«,ijH>xyb€nizoatte  deméthyle,  d'éthyle,  de  propylè),  d'ani- 
*^  «cHtanilide,  ppopionanilide,  butyranilide),  de  sels  tchïoracé- 
t»'-^  de  morphine  substituées),  etc.  montrent  des  variations  ré^- 
^■ns  ie»  points  de  insion.  o.  h^wib. 


Ikiirie  te  l'aan  da<  criataUûatiiQir;  TIl  SAUER  {Joam.  f. 
/'*A'.  CA.,  i.  Mt  p.  ir>7).  —  L'auteur  étudie  la  teneur  en  eau  de 
Ti^ulltâatioû  des  sels  de  chaux  de  divers  acides  raalonique&  snbs- 
%iMi<  f|^  ne  n^pondent  pas  à  ropinion  émise  par  lui  précédem- 

n  noatre  ensuite  que  le  sel  de  Ba  de  Tacide  propylitaconique  et 

^  'ij'lfCa  de  Tacide  diméthylfumarique  doivent  répondre  à  una 

«îiûle  tnmoléculaire  d'après  leur  teneur  en  eau  de  cristallisa- 

f  paiement  il  fait  voir  que  deux  sels  signalés  comme  exceptions 
'  ^  régies  contiennent  en  réalité  le  nombre  de  molécules  d'eau 
*">sîaiit;  pour  s'accorder  avec  elles.  Ces  sels  sont  Vo  et  le  p 
-'nuibeozoale  de  Ca.  c.  marie. 

^^nr^inw  sur  tes  considôratton^  de  Taniiel  sur  lès  cba- 
^  de  aratralisation   et  la  dissociation   ôleetrolytique  ; 
ilDELt  Aurs.  /".  pffakt,.  Ch.^  t.  Si,  p,  141).  — Etude  critique  du 
le  VMbel  publié  dan»  le  Cbemikm^  Zeitnng,  t.  23,  p.  764. 


288  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS.  ! 

Contribution  à  Tétude  des  relations  d'isomérie,  des  acide^ 
olôique,  ôlaïdique,  érucique  et  brassidiqne  ;  Alaxins  ALBITZKl 
(Journ.  /.  prakt.  Ch,,  t.  61,  p.  65).  Préparation  des  oxyacidei 
chlorés.  —  L*acide  est  neutralisé  à  chaud  par  la  potasse  faibli 
en  présence  de  phtaléine,  puis  après  refroidissement  on  ajouta 
ClOH  en  excès.  Cet  acide  était  préparé  en  saturant  à  O*  NaOfj 
étendu  par  Cl.  L'excès  de  ClOH  était  enlevé  par  SO*.  L'oxyacidi 
chloré  précipite  par  SO*H*  étendu.  Les  produits  brutsobtenus  a\e^ 
les  acides  oléique  et  érucique  sont  liquides,  difficiles  à  débarra-^ 
ser  de  Teau  qu'ils  retiennent;  pour  les  sécher  il  faut  les  dissoudrj 
dans  réther.  Avec  les  acides  brassidique  et  [isoérucique  la  coni 
binaison  avec  ClOH  est  plus  difficile  et  il  faut  purifier  par  crt^ 
tallisation  les  produits  obtenus  pour  qu'ils  contiennent  le  Ci  théo 
rique. 

Les  acides  purifiés  fondent  mal,  l'acide  chloroxysléariqu 
entre  44-55**,  Tacide  préparé  par  l'acide  isooléique  entre  38-48*. 

Action  de  KOH  sur  les  oxyacides  chlorés.  —  On  chaufle  l'acid 
avec  un  poids  égal  de  KOH  jusqu'à  ce  que  toute  l'eau  soit  partie 
on  termine  en  tube  scellé  6-7  heures  à  150-160*.  Puis  on  décom 
pose  par  HCl  et  on  purifie  l'acide  précipité  par  cristallisation  (iao 
l'alcool,  puis  l'éther. 

Avec  l'acide  chloroxystéarique  (provenant  de  l'acide  élaîdiqu^ 
on  obtient  ainsi  l'acide  dioxystéarique,  F.  127-131%  semblable  i 
celui  obtenu  par  oxydation  de  Tacide  oléique  au  moyen  du  perman 
ganate. 

L'acide  chloroxystéarique  (provenant  de  l'acide  oléique)  dona 
de  la  môme  manière  un  acide  dioxystéarique  semblable  à  oelii 
obtenu  par  oxydation  de  l'acide  élaïdique  et  fondant  à  96-99*,  ^ 
l'auteur  n'a  jamais  pu  obtenir  le  produit  normal,  il  y  a  toujour 
isomérisation. 

L'acide  chloroxybéhénique  (provenant  de  l'acide  érucique)  doua 
avec  KOH  un  acide  dioxybéhénique,  F.  97-99*  et  non  l'acide  rf/oxj 
béhénique  normal  F.  133*  qu'on  obtient  par  oxydation  de  Tacid 
érucique  par  Mn  0*K.  L'acide  obtenu  correspond  donc  à  Tacid 
dioxy  dérivé  de  l'acide  brassidique. 

Inversement  l'acide  chloroxybéhénique  dérivé  de  Tacide  brassi 
dique  donne  par  KOH  l'acide  dioxy  F.  128-182*  correspondaot  i 
Tacide  érucique. 

L'acide  chloroxystéarique  préparé  par  l'acide  isooléique  donn^ 
par  KOH  un  acide  dioxystéarique  correspondant  à  l'acide  oléique 


CHIMIE  ORGANIQUE.  2S9 

r-ÀCiàe  chioroxybéhériique  de  Tacido  isoérucique  ne  donne  pas  de 
rr^u)UU  sâtisfuisaQts. 

L'auteur  donne  ensuite  Tinterprétation  stéréochimique  de  ces 
fvacUons. 

Transformation  de  facide  élaïdîque  en  acide  oléique.  —  On 
fhauife  1  acide  avec  une  solution  saturée  de  SO*  à  200*  pendant 
*  heures.  La  portion  la  plus  fusible  de  Tacide  obtenu,  oxydée  par 
l  t^ermanganate  donne  l'acide  dioxystéarique  F.  122-124**  carac- 
u''ru«at  ainsi  Tacide  oléique  formé. 

Ctitxe  transformation  s'explique  au  point  de  vue  stéréochimique 
)itf  la  formation  intermédiaire  d'un  acide  sulfoné. 

Poor  savoir  si  Tisoraérisation  observée  à  lieu  quand  s'effectue 
Ufiiabon  de  ClOH,  ou  lors  de  la  formation  des  dioxyacides,  ou 
foûD  si  ce  sont  ces  derniers  qui  la  subissent,  l'auteur  a  fait  les 
'^ipï'henees  suivantes  :  il  a  fait  réagir  Ag*0  sur  les  acides  oxystéa- 
r.  }ue»  chlorés  et  oxystéariques  bromes  provenant  soit  de  l'acide 
(^«pie,  soit  de  l'acide  élaïdique  et  a  constaté  que  dans  les  deux 
far  Facide  dioxystéarique  formé  était  le  même  F.  129-130®,  mais 
Kwmpa^né  dans  tous  les  cas  d'un  acide  F.  73-75^  de  nature  indé- 
•nminée.  Devant  les  résultats  peu  nets  obtenus  et  les  mauvais 
r^Tniemenls  en  dioxyacides,  l'auteur  s'est  adressé  à  une  autre 
fttetion  pour  remplacer  le  chlore  ou  le  brome  pai»  OH  et  il  a  dans 
*  but  préparé  les  dérivés  acétylés. 

Préparation  et  étude  des  acides  dioxystéariques  monoacétylés. 
—  <Ju  traite  Toxyacide  chloré  par  l'acétate  d'argent  en  quantité 
Jif*jn«;ure  un  peu  à  la  théorie  et  on  chauffe  en  tube  scellé  12  heures 
I  If^.  Le  dérivé  acétylé,  sans  autre  purification,  a  été  traité  par 
*o  alcali,  l'acide  mis  en  liberté  par  HGl  et  étudié  :  on  a  trouvé  ainsi 
'•'«' les  acides  eh loroxystéariques  provenant  de  l'acide  oléique  ou 
''•radde  élaïdique  donnaient  le  môme  acide  dioxystéarique  F.  126- 
^  mi^îlangé  toujours  à  des  produits  plus  fusibles. 

Àetioa  delà  baryte  caustique  sur  les  oxyacides  chlorés. —  Cette 
«-(«de  fui  Caile  pour  déterminer  la  nature  d'une  substance  fondant 
«  ïï-^  obtenue  dans  l'action  de  la  baryte  sur  les  oxyacides  chlorés. 
'^(Toduit  analysé  a  pour  formule  C'^H^O^;  son  poids  moléculaire 
'^''îcspoûd  k  cette  formule,  il  ne  fixe  pas  d'iode  ;  traité  par  la  potasse 

ifâcidf  suUurique  étendu  en  tube  scellé  à  150**  il  fixe  de  l'eau, 
tidooof  un  corps  répondante  la  formule  G**H''«0*  fondant  à  128- 

Itr  identique  par  suite  avec  l'acide  dioxystéarique.  Le  produit 
*«€.  ans.,  3«  tBR«,  T.  XXVI,  1901. — TraT.  étrang.  19 


290  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

fondant  à  57-60**  est  donc  un  acide  glycide  dont  la  formatiou  &V%^ 
plique  par  les  réactions  suivantes  : 

Cl 

I 
CH3-(CH2j^.C-H  CH3-(CH*)i.C-H 

I  -HC1=  |>0 

HG-(CH2)-C00H  HC-(GH3)i-GOOH 

Ah 

celui-ci  fixe  de  l'eau  et  donne  : 

OH  H 

GH3-(CH2)'î-C-H  0H-C-(CH3)^-CH* 

A  qui  devient  | 

-(CH2)'ï.C00H  HC-(CHy.COOH 

OH  OH 

De  ce  long  travail  Tauteur  tire  les  conclusions  suivantes  :  Pacid^ 
chloroxystéarique  provenant  de  Tacide  oléique  ne  s^isomérise  qui 
sousFinfluence  des  alcalis.  La  transformation  dans  les  dioxyacidtx 
a  lieu  immédiatement  dans  l'action  de  la  potasse  et  avec  un  produi 
intermédiaire,  Tacyde  glycide,  dans  l'action  de  la  baryte.  Ave 
Toxyde  d'argent  on  obtient  un  produit  normal. 

L'acide  chloroxystéarique  de  l'acide  élaïdique  se  comporte  autm 
ment.  Il  s'isomérise  complètement  par  les  alcalis.  En  passant  pa 
le  dérivé  acétylé  on  obtient  deux  acides  dioxystéariques. 

La  non  production  de  dioxyacide  normal  par  Ag*0  s'expliqn 
par  une  isomérisation  due  à  la  température,  ou  la  non  précipitatio 
d'un  acide  dioxystéarique  F.  99*^,5,  ceci  étant  d'autant  plus  adrnij 
sible  que  le  point  de  fusion  85-103**  de  la  deuxième  partie  de  i'alco< 
indique  la  formation  possible  de  l'acide  considéré. 

L'acide  chloroxystéarique  de  l'acide  élaïdique  est  donc  moin 
stable  que  celui  de  l'acide  oléique,  puisque  des  réactifs  même  fai 
blos  le  transforment  en  son  stéréoisomère. 

La  faculté  de  transformation  des  produits  d'addition  deClOH  e,i 
tîM  h(Mis  inverse  de  celle  des  acides  libres.  c.  mahie. 

Sur  l'acide  stéarique  chloré  ;  Alexius  ALBITZKT  {Jouru.  i 
prakt.  C7/.,  t.  61,  p.  94).  —  L'auteur  modifie  le  procédé  de  prépa 
ration  de  PiotroNvsky  (^i^er.  t.  23,  p.  2532);  et  chauffe  en  tub< 
scellé  à  150**  une  solution  d'acide  élaïdique  dans  l'acide  acétique 
saturé  de  HCl.  L'acide  chloré  ainsi  obtenu  fond  à  38-41**.  L*acî«l< 


•JHIMIE  ORGANIQUE.  201 

[ift^ré  a  partir  de  Tacide  oléique  fond  au  même  point,  mais  est 
^lu?  di/Bcile  à  cristalliser. 
Trailes  par  KOH  à  170*  ces  deux  acides  donnent  le  même  acide 
aysléarique  F.  82-85*  ce  point  de  fusion  étant  celui  des  acides 
aystéariques  préparés  par  SCHH*  et  les  acides  oléique  ou  élaidique. 

C.    MARIE. 

ictton  de  l'anhydride  acétique  sur  quelques  acides  gras  ; 
Ufxiiu  ALBITZKT  (Journ.  /.  prakl.  Ch,,  t.  61,  p.  98).  —  L'auteur 
l|)pltque  la  réactiou  : 

iR-COOH  +  (CH3C0)*0  =  (HCO^O  +  2CH3COOH, 

I  Hivers  acides  gras. 

liaàe  palmitique  dans  un  anhydride  F.  55-56«;  Tacide  oléique 
teswuD  anhydride  cristallisé  en  petites  tables  F.  22-24**  ;  Tanhy- 
frvif  de  Facide  érucique  fond  à  47-50®.  c.  MAmE. 

toraahydride  élaidique;  Michael  EHALJANOFF  et  Alexis 
tOSnt  {Jouni.  /.  prakl.  Cb,,  t.  61,  p.  101).  —  Préparé  par  la 
"ttibode  précédente  il  fonda  49-51**,5;  l'amide  correspondante 
>«4ad8.94»  et  se  solidifie  à  89<»,5-  c.  marie. 

hr  II  cire  da  Japon;  A.  C.  GERTEL  et  G.  van  der  Want. 
i^>ra.  f.prakt.  Ch.,  t.  61,  p.  151).  —  Les  auteurs  montrent  que 
*  ï»ro*Jmi  n'est  pas  une  cire  proprement  dite  mais  un  corps  gras 
L«jnus6anl  de  la  glycérine  par  saponification.  Ils  ont  constaté  la 
K^-^iice  d'acide  gras  élevés  dus  à  l'oxydation  qui  ac<5ompagne  le 
^«^^ïJmeol,  etOQt extrait  un  acide bibasique saturé  C***H*0(GOOH)«, 
^•^«^  japaoique  appartenant  vraisemblablement  à  la  série  succi- 
•W.  cet  acide  doit  se  trouver  dans  la  cire  à  Tétat  de  glycé- 

^  c.  MARIE. 

OxTditioB  de  quelques  acides  non  saturés  par  le  mélange 
<ttî4t  wlfnriqne  et  de  persulfate  d'ammonium;  A.A.  AL- 

■nn  \JwrD,  Soc.  phys.  cbim,  iî.,  t.  32,  p.  640;  1900,  fasc.  7). 
^  I>ias  un  travail  antérieur  (BulL,  t.  22,  p.  695),  Fauteur  a  montré 
?'P«H*aclion  successive  de  HCIO  et  KOH  sur  les  ac.  oléique, 
•*«^oe,  érucique  et  brassidique,  on  obtient  des  ac.  dioxystéari- 
f^^ïtdiox^bénique  différents  de  ceux  que  Ton  obtient  par  Toxyda- 
*■•• 'itfecie  au  moyen  de  MnO*K  en  milieu  alcalin  ou  par  Taction 
''  W  <ur  l**b  dibromures  des  acides  non  saturés. 


292  ANALYSE   DES   TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Dans  le  travail  actuel,  non  encore  terminé,  il  a  recherché  le 
conditions  qui  influent  sur  la  production  de  l'un  ou  de  l'autre  dé 
dioxyacides  stéréo-isomères;  il  a  trouvé  que  les  résultats  sont  dil 
férents  selon  que  le  milieu  oxydant  est  acide  ou  alcalin.  Employai 
un  mélange  de  SO*H'  conc.  et  S*0®(AzH*)*  il  a  obtenu  :  av^ 
Tac.  oléique,  Tac.  dioxystéarique,  F.  99**,5  ;  avec  Tac.  élaldiqtK 
un  dioxyacide,  F.  136^,5;  avec  l'ac.  érucique,  Tac.  dioxybéniqui 
F.  99-100°;  avec  Tac.  brassidique,  un  dioxyacide,  F.  131-1 38*. 

Les  recherches  sont  continuées.  a.  corvisy. 

Sur  la  réaction  du  chlorure  de  nitrosyle  snr  les  compo& 
organiques  possédant  une  double  liaison  ;  Wl.  IPATIEW  {Jour 
f.  prakt,  Ch.,  t.  61,  p.  114). —  Les  difficultés  rencontrées  par  Ta 
teur  pour  établir  la  constitution  de  composés  à  double  liaison  U 
que  l'acide  pyrotérébénique 


>G=GH-CH2.C00H        où  >C.CH-CH2GOOH , 


l'ont  amené  à  étudier  l'action  du  chlorure  de  nitrosyle  sur  dill 
rents  composés  non  saturés. 

Le  gem-diméthylêlhylène  dérivé  du  bromure  d'hexylèu« 
donné  un  composé  cristallin  incolore  fondant  à  77-78®  ayant 
formule  C*H**AzOCl  et  dérivé  du  carbure  incomplet  suivant 
réaction  : 

<r.H2CIP 
Az(OH) 

Ce  corps  doit  être  regardé  comme  l'oxime  de  la  p.-chlorélli 
propylcétone, 

Le  geai'diéthylmétbyléthylène  oblenu  par  l'action  de  Taci 
oxalique  sur  le  triéthylcarbinol  donne  un  composé  F.  57-o9**  réjj 
dant  à  la  formule  CH'^AzOGl  et  ayant  la  constitution  suivante 

G2H\  G2H\  I 

>G=GH-GH3  +  AzOGl  =  >CGl-C=  AzOH . 

Cm^/  .     C2H5/ 

Le  {jeni-méthyléthylinéthyléthylènu  préparé  par  l'action  »îu  bix 
sur  le  diélhylméthylcarbinol  donne  un  produit  F.  67-67«  de  foni 

CH3v  I 

G^inUzOCl  =  >GGI-G=A2(0Hk 

GH3/ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  293 

L'cxieur  n  a  pas  pu  obtenir  de  produit  cristallisé  avec  le  méthylprch 
^yMyl^ne  àërwè  de  Tiodure  d*hexyle,  ni  avec  le  diamylène  pré- 
[^  par  SO*H*  et  le  diméthyléthylcarbinol.  Il  en  conclut  dans  ce 
fenuercas  que  le  carbure  ne  doit  pas  contenir  de  groupement 
>C=C<ou>C=CH-, 

léUopropjrlélhylf'ne  n'a  pas  donné  non  plus  de  produit  cristallisé. 

AgUod  du  chlorure  de  nitrosylo  sur  les  étbers  gem-  éthyl^ 
^Iriiqaes  bisubstitués,  —  Vétber  gem-diméibylaHyléthylIque 
fiofme  UQ  produit  F.  79*,5«^0«,5,  dont  la  formule  est 

CH3v  /AzCOH) 

CîH«*OAzOCl  =         >CC1-G< 

CH3/  NCH20C2H5. 

Vétber  gem-^iéihylallyléthyUque  donne  des  prismes  F.  88-89® 

àt  formule 

C2H\  yAzOH 

>CG1-C<: 
C»H5/  \CH2-0-C2H5 


C?Hi«OAzOCI  =  >CG1-C< 


V:nO!l  DU  CHLORURE  DE  NITROSYLE   SUR  DES  ETHERS    OEM-ALLYLMALO- 

^gMê>  wscasTrruÉs .  —  Etber  gem^diméthylallylmalonique .    — 
(^produit  obtenu  F.  85-87»  a  la  formule 


CH3v  ^Az(OH) 

r.wH»o*Aioci  =       >cci-af 

CH3/  \GH2-CH(C02C2H5)2 


?i*efi  feii  un  dérivé  d'un  acide  cétonique. 

l^élher  gem-diéthylallylamloDique  donne  un  produit  de  même 
^«BUlution  fondant  à  94-96'. 

Caociusioas.  —  Seuls  les  composés  contenant  le  complexe 
>^CH-  donnent  des  dérivés  cristallisés  avec  le  chlorure  de 
^«tn^fle.  Les  radicaux  liés  à  ce  complexe  n'ont  pas  d'influence 
«celle  formation. 

Dans  la  série  des  terpènes  cette  réaction  a  lieu  pour  tous  les 
'<ïTs  teU  que  le  pinène,  le  dipentène  contenant  le  groupement 
«'•«Hén^iisque  >C-CH-.  Le  camphène,  le  terpinène,  le  phel- 
***iréiH?  ne  le  contenant  pas  ne  donnent  aucun  produit  cristallisé 
'^cesconditions.  Le  sylvestrène  au  contraire  donnant  un  composé 
^fisUlUndoilavoir  une  formule  contenant  le  groupement  considéré. 

Qaaût  aux  composés  contenant  C=CH«,  CH=CH,  CH=CH«,  qui 
•^donnent pas  de  composés  cristallisés  mais  des  liquides,  l'auteur 
^  rvsenre  leur  étude.  c.  marie. 


ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS,  \ 

■  les  nitrosates  (I);  W.  IPATIEW  (i/oHm.    /.  prakt.  Cb.,\ 
p.  129).  — L'auteur  rappelle  les  propriétés  et  la  préparation  i 
trosates  el  des  nitrosites  puis  décrit  les  composés  obteDUsj 
iavec  les  carbures  éthyléniques. 
qem-dimélhyléthylélbylène  donne  un  nitrosale 


OAkO^ 
CHS. 
CeHiaAa'O» 


aH\  I  yAi;(OH) 


CH3/  NCH*-CHJ 

it  à  Sa*  en  se  décomposant. 
jem-diét  hylmél  hyJéthylèn  p  do  n  ne 

OAbOi 

\Az(OH) 

SI",  avec  décomposition.  Pour  démontrer  la  constitution  dti 
ps  l'auteur  a  préparé  la  nitroanilide 

*AzOH 
\AiHC«H» 

1  chlorhvdrate  traité  par  AzO*Na  donne  C'H's<^PJ^_ .  ,^. .. 

'  A2(AzO>CH' 

démontre  que  le  i^orps  précédent  est  une  nitrolamine  secori' 

■jent'inét  hylél  hylmél  byl'-ne  donne 

OAiOi 
(:H\  I  /CHï 

,  avec  une  décomposition  donnnntavpc  l'aniline  un  Ditrolatn 


ions  des  aldéhydes  sur  l'acide  phénylacétiqae  et  la  cya- 
le  benzyle  et  quelques-uiiB  de  aes  dérivés  poar  obteoii 
béne  et  ses  derivéa  R.  von  WALTHER  et  A.  WETZLICG 

j.  /.  praki.  Ch.,  t.  61,  p.  169).  —  Synibèse  du  stithi-nt 
;H  =  CHC«H».  —  On  chaufifi  à  250-  en  tuba  scellé  im  mé~ 


CHIMIE   ORGANIQUE.  «95 

iiogedel  moi.  benzaldéhyde  et  1  mol.  ac.phénylacétique  pendant 
h  beores.  Rendement  20  0/0. 

C«H»CH CHC6H» 

Dtûitrate  dbydrobeuzoïne  i  l  ,  par  le  bibro- 

OAzO*       OAzO« 

mure  de  stilbène  et  Tazotate  d'argent.  Poudre  cristalline  F.  132**. 
Aldéhyde  aoîsique  et  acide  pnénylacêlique.  —  On  obtient  le  jo- 

MHhoxystilbène  CeH*<QQ^^"^^"*,  F.  136»,  son   dibromure 
fond  à  177*. 
Camiûol  et  acide  pbénylacélique  :  donne  le  p-isopropyhtilbène 

^'^*^'ïr^"^*"*'  ^-  8Ô%  <lïbromure,  F.  183^ 

(hOiybenzaldéàyde  et  ac,  pbénylacélique.  —  On  obtient  la  joAe- 

C«H*CH  =  CC«H« 

tTÎeoamarine  l  J  ,  F.  140*, 5. 

G CO 

Beoialdébyde  eiac.nitropbénylacétique. —  fournissent  V acide  p- 

'  G«H*AzO« 
mtropliéaylcinBamiqufi  Gm^  =  <Q^QQ^^  ,  F.  224°,5;  son  éther 

^hy^ue  fond  à  86V 

Mdéhyde  anisique  et  ac.  p-nitropbénylacétique,  —  Le  p-méto- 

iJ'^Urostilbène  C«H*<qq^3^"^^"*^^°*  fond  à  133v 
Caminol  ei  ac.  p-nitropbénylacétiqne.  —  donnent  le  dérivé  iso- 

Àldt^byde  salicyJique  et  acide  p-nitrophénylacélique.  On  obtient 

C«H*CH  =  CG«H4Az03 
*  p-nitropbénylcoumarine  1  '  aiguilles  jaunes, 

Coadeasaiion  avec  la  p-cyanure  de  cblorobenzyle  et  l'acide  p- 
'i^pbéaylacétique.  —  Le  cyanure  qui  a  servi  à  ces  recherches  a 
''iobteou  par  faction  du  chlorure  correspondant  sur  un  excès  de 
^Tuore  de  potassium  en  solution  dans  Falcool  à  90"*  bouillant. 
*^fT-  de  chlorure  donnent  85  gr.  de  cyanure  Eb.  260-270o. 

l^«utpurs  ont  préparé  les  corps  suivants:  a\ec\a  benzaldéhyde 

'^  sitrUe  p-rbtoropbénylcinnamique  C^H*CH  =  G<^i^2      ,   pr^s- 

■-**'  «ûoolores^  F.  112*,5  ;  avec  V aldéhyde  anisique^  le  nitrile  p-mé- 
^^f'IHihlorophéaylcinnamique,  F.  127,5;  avuc   le   lurfarol  le    • 

^^  farfur^p^bJorophénylacrylique  C^H^OCH  rr  C<c?î*^*»  ai- 


S06  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

giiilles,  F.  80";  avec  le  pipéroiial  le  nilrile  p-Chlorophénytmi- 

thylènedioxyeinnamique  ' 

c^mci 


5°;  avec  Vo-nhrobenzaldéhyde,  le  nitrile  pcthrophénvl-o 
ciniiamiqiie  C«H*(  ^Az     ^  p_  jg]-.  jg  dérivé   méti 

spondant  fond  à  191°  et  le  para  à  166°;  avec  le  cuminol  \\ 

ep-chhropli^nylisopropykiimamiqueC'H*^  ^^-az 

!6°;  a\ec  Valdéliyde  anisiqae  bromée,  le  nitrile  p-chloroplt* 

p-métiioxynwnobromocinnantique  C*H*Br^  G,\z 

li-. 

'  pipéromi  et  le  cyanure  de  benzyle  ont  donné  le  nitrile  s 

y/nicUiyiènp(lioxy(!innan}iqueCH''<:Q>C''H»Cll  =  G<;pV'' 

12°;  le  dérivé  obtenu  avec  le  cyanure  de  beazyle  nitr^  fon 

7». 

is  anteui's  ont  également  préparé  le  dérivé  nitrosé  du  cyniiiii 

-cA/oro2ienz//t',  fines  aiguilles,  F.  110",  l'ac'ule  p-viiloroph 

cétiqufi,  F.  105°,  en  chauflant  le  cyanure  avec  une  solution  il 

3se  concentrée  el  ses  élhers  éthyliijue,  F,  32°,  Kb.  260*,  i 

lylique  bouillant  au-dessus  de  200°. 

1  condensant  oet  acide  p-cbloropliéi>y!,icéliqiieavcc àittèrenu 

hydes  ils  ont  obtenu  :  avec  la  Lemaldéhyde  la  paracblon 

.èJieC«HsCH^C<H 

méthoxY-p-chloro  stilbdiie  C«H*(  "  .  F.  ITô-.l 

;     l'aldéhyde     saliryUque     U     p.  ~  rliloropiiényhoumarii 
»GH  =  CC«H*Ci 

I  ,  F.    184°;  el  enlln   en  condensant  Yaldéhy 

iqtie  bromt-e  avec  l'ncide  phvnylacétiqne  \e  p-mélhoxyaion 
nwslilbnie  C«HMIrGH:-CHG«ll-' 


CHIMIE  ORGANIQUE.  297 

Qselqnes  courtes  commnnicaticns;  T.  MERZ  et  H.STRASSER 

Jmrn.  f.  prakt.  (;//.,  t.  61,  p.  103).  —  Dixényîamine  diamidée.  — 
Lt:>  auteurs  préparent  cette  base  inconnue  par  la  réaction  : 

C"H8AzH2 

CUH«»<f  +C»2Hî«<f  .2HGl  =  AzH.2HCl  +  AzH3. 

Ci2H8AzH2 


-WP  commence  à  se  dë^gerà  250**  et  on  chauffe  plusieurs  heures 
iJîO-J40*.  Le  produit  est  extrait  par  distillation  dans  le  vide  vers 
nW90.  Rendement  environ  32  0/0.  On  purifie  par  une  seconde 
^«bUation  dans  le  vide  sous  2°'°*,5  puis  par  cristallisation  dans  le 
N?3zèoe,  il  fond  alors  à  220-221**. 

Ses  sels  paraissent  peu  solubles  dans  l'eau.  —  Le  chlorhydrate 
préparé  en  agitant  avec  HCl,  la  solution  benzénique  de  la  base 
coastilue  un  précipité  légèrement  jaune. 

Aeiioa  de  la  tétraméthyldiamidobenzophénone  surP^-dinaphtyl- 
i^siidène.  —  On  fait  réagir  les  deux  corps  dissous  dans  la  naphta- 
ïJte«  présence  de  2  mol.  PCI*. 

Le  corps  obtenu  a  une  couleur  cuivrée  à  reflets  métalliques,  il 
e^tpeasoluble  dans  Teau,  abandamment  dans  Falcool.  L'analyse 
woireque  ce  produit  contient,  le  chlore  correspondant  à  la  for- 
amie  C**H*«.\2*C1  et  doit  avoir  la  constitution  suivante  : 

C»oHV 

>Az-C«2H«-Az=CiOH«  =  qG«H*Az(CH3)2J2. 

h/  /\ 

Cl     H 

•W  la  préparation  de  Tétber  monométbylique  de  la  résorcine, 
-On  cbauiïe  en  autoclave  à  180**,  2  mol.  résorcine,  2  mol,  hydro- 
•^lede  potassium  et  de  l'alcool  méthylique.  —  Suit  la  descrip- 
ij-ïa  «iélâîllée  de  la  préparation.  Rendement  30,3  0/0  du  poids  de 
'•^^orcioe  employée.  c.  marie. 

Sv  U  iissociation  des  chlorhydrates  d'aminés  ;  T.  KOUR- 
UTOP  \Jourtt.  Soc.  pbjrs,  cbim.  R.,  t.  32,  p.  629;  1900,  fasc.  7). 
--  Lauieur  étudie  le  chlorhydrate  d'aniline  (F.  194%  Eb.  244^») 
F**w  établir  dans  quelle  mesure  ce  corps  se  dissocie  par  Tébulli- 
^'»;  il  fait  usage  pour  cela  de  la  chaleur  latente  de  vaporisation 
•*  des  formules  de  Clausius-Clapeyron  et  de  Trouton.  La  chaleur 
^  ^rapofisalion  observée  est  82  c»i,87  (par  mol.  gr.)  tandis  que  la 


aw  analykk  ues  travaux  étranoerb. 

rorm.  de  Troulon  indiquerait   10C»i,86;   la  diFférence   22C^.  ea 
voisine  de  la  chaleur  de  lorrnalion;  par  conséquent  le  clilorhydrat^ 
d'aniline  est  presque  totalement  dissocié  dans  la  vaporisation.     ; 
Les  recherches  sont  continuées.  \.  wrvisy. 

Sur  le  boniylôiie  ;  L.  A.  TCHOUGAEF  (Journ.  Soc.  phys.  chim. 
R.,  t.  32,  p.  653;  1900,  fasc.  8).  —  L'auteur  reconnail  que  la  canv^ 
phène  qu'il  a  obtenu  du  bornéol  par  la  méthode  xanlhog^niqutl 
(Bail.,  t.  26,  p.  18S)  parait  être  identique  à  celui  que  Wa^er  el 
Brickner  ont  extrait  du  mélange  decamphènes  cristallisés  obtenu 
par  l'action  de  KOH  alcoolique  sur  l'iodhydrale  de  pinène  {D.  cÈl 
G.,  t.  33,  p.  2121);  ce  carbure  fond  à  98°  el  bouta  H9-iô0»  ;  oxjdj 
par  MnO*K,  il  donne  l'ac.  camphorique.  a.  corvisy. 

NooTean  procédé  de  purification  du  bornéol;  L.  A.  TCHOU< 

GAEF  (Journ.  Soc.  phys.  cbim.  H.,  t.  32,  p.  654;  1900,  fasc.  S}, 
'  ~  procédé  employé  jusqu'ici  pour  purifier  les  bornéols  actiû 
ite  à  soumettre  leurs  éthei's  acétiques  à  la  distillation  frar^ 
ie;  il  est  très  minutieux  et  ne  conduit  pas  loujours  au  but 
séparer  le  bornéol  de  l'isoliornéol,  le  mélanf^e  ei»t  dissoui 
le  xyléne;  on  y  ajoute  Na  métallique  en  quantité  théoriqui 
utôt  un  peu  moindre)  et  l'on  chauffe  pendant  15  à  20  h.  (p.«x 
.  de  bornéol,  "75  gr.  de  xylène  et  3*%2  de  Na);  ensuite  oi 
orme  l'alcoolale  en  éther  xanthogénique  C"'H'''.OCS».CH''' 
is  grande  partie  de  l'isobornéoi  reste  inaltérée:  on  l'enlt^vs 
!|ue  le  dissolvant,  par  un  courant  de  vapeur;  dans  ces  cou 
s  le  dérivé  xanthogénique  de  l'isobornéol  qui  a  pu  se  Former 
(Composé;  on  continue  la  distillation  dans  la  vapeur  jusqu'i 
'il  ne  pas?^e  plus  que  de  l'eau  pure;  on  Fait  cristalliser  po: 
dissement  la  matière  huileuse  qui  reste  dans  la  cornue;  le: 
ux  sont  puriHés  par  une  nouvelle  cristallisation  dans  l'alcool 
ils  fondent  à  57°  et  ont  (a)„  —  —  38"  (en  sol.  dans  le  loluênel 
réi^énérer  le  bornéol  on  chauffe  au  B,-M.  l'éther  xanltiogùni- 
vec  un  exi'i's  de  KOH  alcooli(]ue;  ensuite  on  ajoute  de  l'eari 
dule  par  l'ac.  acétique  el  on  sépare  le  bornéol,  qu'on  achèvi 
rifler  par  cristallisation  dons  l'alcoool  et  par  distillation. 
A.  OTHvrsv. 

'  les  deux  formes  stéréoisoméres  du  Citral;  Fard 
ANN  (collabornlioN  de  KER^cKBAitM)  [D.  cli.  G.,  l.  33,  p.  «77 
, —Il  résulte  des  recherches  anlérieures,  qu'il  n'existe  qui 
lemi-carbazones du  cilral,  l'une  fondantà  161*,  l'autre  à  17t* 


CHIMIE  ORGANIQUK.  299 

Ce*  deux  ï^ini-carbazones  correspondent  à  deux  formes  stéréo- 
tfoώres  du  citral.  Ces  deux  formes  se  transforment  partiellement 
lune  dans  fautre,  soit  lorsqu*OQ  décompose  par  la  soude  leurs 
'iérivês  bydrosulfonés,  soit  lorsqu'on  décompose  les  semi-carba- 
iDo«s;  dans  tous  les  cas,  le  mélange  régénéré  de  ci  trais  a  et  7) 
loaml  une  semi-carbazone  fondant  à  135<^. 

Le  ri/rfl/ A  (sem.-carb.  f.  à  171^j  a  été  préparé  à  l'état  de  pureté 
^  profitant  de  celte  circonstance  qu'il  se  combine  moins  rapide- 
Bfteoi  à  Facide  cyanacétique  que  le  citral  a, 

Eo  extrayant  à  rélher  avant  que  la  condensation  ne  soit  achevée 
m  «lève  le  citral  b.  Lac,  a,'citralidènecyanacétique  f.  à  122**; 
rr.  i  f.  à  94*. 

Le  dirai  b  bout  à  lOSlOi*»  (non  corr.)  sous  10-12  mm.  (citral 
«  I00-H2*),  (/=  0,888  à  19^,  son  oxime  bout  à  186-138*»  sous 
Il  vm  (oxime  a  :  14â-145<'). 

Condensé  avec  l'acétone,  le  citral  b  donne  une  pseudoionone 
«^«t  li  semi-carbazone  fond  à  143-144*;  un  mélange  de  cette  sem.- 
«îii.  t?ec  celle  de  la  pseudoionone  du  citral  a  (F.  142)  fond  è  115- 
tSO*  La  pseudoionone  du  citral  b  conduit  à  une  ionone  formée 
"'înoot  d*9-ionone  avec  un  peu  de  p-ionone.  r.  marquis. 

hr  racétal  du  citronnellal ;  C.  HARRIES  {D.  ch.  G.,  t.  33, 

t-  '67;  1900).  —  Le  citronnellal  se  laisse  acétaliser,  soit  par  la 
^*?*^e  de  Fischer,  soit  par  la  méthode  de  Claisen. 

l*  8gr-  de  citronnellal  (purifié  par  le  bisulfite)  sont  abandonnés 
'îwiresensol.  mélhyliqueà  1  0/0  de  HCl,  on  obtient  5^,8  d'acétal 
*t*t se o;o de  la  théorie; 

2"  26  gr.  de  citronnellal  abandonnés  8  heures  avec  du  chlorhy- 
■*^  d'élher  imidoformique  donnent  27«f',5  d'acétal  soit  81  0/0  de 
•iWone. 

U  diméthyiacétal  bout  à  110-112*  sous  12-13  mm.  d=0,S8b 

■*^Vi.  R.    MARQUIS. 

hr  la  métb7l-2-bepten-4-one-6  et  la  synthèse  d'un  acide 
v^^rtmqne  alipbatiqne;  Ferd.  TIEMANN  yD.  ch.  G,,  t.  33, 
'  'W^  ;  1900).  —  Ces  recherches  confirment  la  formule  : 

^  ':H-CH2-CH = CH-CO-GH^ , 


'î^iée  par  Barbier  et  Bouveault  à  cette  méthylhepténone  que 
"ter  propose  de  nommer  a-isométb/lbepténonp. 


300  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ETRANGERS. 

Celte  cétone  a  été  préparée  par  le  procédé  de  Léser  et  puriHif 

par  transformation  en  acide  hydrosul Tonique,  ce  dernier  étant 
mposé  par  la  soude  à  30  0/0.  Rendement:  50  0/0.  Eb.  deU 
le  :  178-180°  (corr.)  ou  65-  sou8  10  mm. 
itai-carbazone.  —  Par  le  chlorhydrate  de  semi-carbazide  d 
tate  de  Na  en  so).  hydroalcoolique,  f.  à  1 13'  ;  elle  est  unique, 
rairement  aux  Tails  observés  par  Léser  qui  en  a  obtenu  deul 
100*61115"). 

isemi-carbazone.  —  6  gr.  de  chlorhyd.  de  semi-carbazidl 
rr.  acétate  Na,  45  gr.  H*0,  8  gr.  de  célone  et  assez  d'alcoo 
-  éclaircir,  on  verse  dans  l'eau  après  un  jour  de  repos  et  cris 
36  dans  l'alcool,  F.  182°.  Convient  mieux  que  la  mobosemi 
azone  pour  caractériser  l'a-isométhylhepténone. 
xydation  de  tit-isomélbylbepléaone.  —  Celte  oxydation,  déji 
iséepar  Barbier  et  Bouveault  au  moyen  du  mélange  chromiqut 
avait  fourni  de  l'acide  isovalérique;  pour  éviter  toute  possi 
é  d'isomérisation,  l'auteur  a  d'abord  oxydé  la  cétone  "pt 
)*K,leglycol  obtenu  étant  ensuite  oxydé  par  l'acide  chromiqiu 
)roduit  d'oxydation  fut  encore  l'acide  isovalérique  et  la  consti 
)n  de  Barbier  et  Bouveault  fut  ainsi  confirmée. 
(ber  oxydibydroisogéraïUqae.  —  A  un  mélange  de  31", 
isomélhylhepténoue  et  de  41", 75  d'éther  bromacétii|uo  u 
ite  par, portions  de  1  gr.  :  16«',â5  de  zinc  en  limaille  et  I'b 
jffe  au  B.-M.  Le  produit  est  traité  par  250  gr.  de  SOH« 
I/O  et  entraîné  par  la  vapeur  d'eau.  On  fractionne  dans  le  vid 
:  125-136"  sous  20  mm.  ;  rendement  ;  50  0/0  de  la  cétone  en 
fée;  c/=0,y3«ô  à  17";  0^  =  1,45579,  réfraction  moléc.  01.1 
c.  60.83). 

(CH3)«=CH-CH*-CH=CH-C=CH.CO«H 
cide  isogéranique  i 

^.d'étheroxydihydroisogéranique  sont  saponifiés  à  rébullitii 
40  gr.  KOH  à  33  0/0  et  60  gr.  alcool.  On  étend  d'eau,  enl^ 
âther  le  produit  non  saponiflé  et  acidulé,  l'acide  oxydihydro  n 
liberté  est  enlevé  par  l'éther  et  distillé  dans  te  vide,  il  p*» 
■s  de  l'eau  ot  du  CO*  en  donnant  l'ac.  isogéraoique  {15  gr.) 
l'isogéraniolcno. 

,'acide  est  liquide,  Eb.:  151-154°  sous  14  mm.,rf  =  0,959è  1 
^l,i!)191,  réfraction  moiéc.  50.81  (cale.  49.05).  L'oxydatî 
nganique  donne  de  l'acide  acétique  et  de  l'acide  isovalériquL*. 

(CHï)*=GH-CH*-CH=CH-C^CH» 
'sogéraniolènc  l  .   —  LJqui< 


CHIMIE  ORGANIQUE.  301 

EL  U0--142*:  rf=  0,761  à  17«;  «^  =  1,45409;  réfraction  raoléc 
i4J3(calc.  4^.0â).  r.  marquis. 

Sar  It  tantcétone  et  sas  dérivés;  F.  W.  SEHMLER(Z>.  ch.  G., 
t  33,  p.  275  ;  1900).  —  Il  résulte  de  nouvelles  recherches  que  la 
fonuuledelatanacétone  doit  être  modifiée  dans  la  forme  suivante: 


CH2 


;H3 

Isotbayoae.  —  LMsothuyone.  réduite  par  Na  en  solution 
»lfoolique  donne  Valcool  tbuyamentbylique  G*<*H*<>0,  que  Toxyda- 
Uoo  transforme  en  tbuvamenthone^  laquelle  n'est  pas  identique 
«^ecla  télrahydrocarvone. 

Wâliach  (Z>.  ch.  G.,  t.  30,  p.  247  et  Bull  (3).  t.  18,  p.  900] 
imdéjà  soumis  l'isothuyone  à  Toxydation  manganique.  L'auteur 
*  rrfkit  cette  oxydation  et  obtient  des  résultats  qui  ne  concordent 
iweotièremenl  avec  ceux  de  Wallach. 

li  6e  forme  un  corps  bouillant  à  273°  en  perdant  de  Teau  et  se 
ï'uefonnanl  en  un  corps  qui  cristallise  et  fond  à  43**.  Ce  corps  est 
^cétolaclone  :  C«H<«03  dont  Toxime  f.  à  155«;  on  l'obtient  aussi 
^i«»  Toxydation  chromique  de  la  thuyamenthone.  Cette  cétolac- 
^jw,  oxydée  de  nouveau,  donne  un  acide  C®Hi*0^  ;  ce  dernier 
"^-âgil  avec  Thydroxylamine,  mais  ne  donne  pas  d'oxime  solide  ; 

ïydé  par  le  broine  et  la  soude,  il  donne  l'acide  isopropylsucci- 
^^.  L'acide  C®H**0*  est  donc  Vacide  isopropyllévulique, 

^  faits  permettent  d'établir  la  constitution  de  Tisothuyone  : 

CH3     CW  CH3     CH3  CH3     CH^ 

\y  \/  \/ 

GH  CH  CH 

CH»    i:n  CH3    CH  CH3    C 


(XK  C 

'C02H         • 


:H2  J/NjHa 

CO  \/^^ 

CD    O  C 

I  I 

CH3  CH3 

Aci^  iMf  r»|ryUévMliqoe.                 CéloUcione.  Uoibayone. 


30»  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ETRANGEKâ. 

La  thuyamenlhone  et  la  tanacélone  auroot  les  fonnuleb   : 
vantes  : 

CH3     CHî  CHi     CHî 


CH 

I 

(;h3  ch 


Hf.l 


'\  Jco  ch'/  /bo 


"X/'" 


s  riâomérisation  de  la  laoacétone  en  isothuyone,  c'est  l'an- 
I  3  chaiDong  qui  est  ouvert  par  tlxatioo  d'eau  et  déshydrata- 
msécutive.  r.  marqlis. 

ion  de  t'iodore  d'6thyle  sur  la  caféine;  A.  I.  ROSSOLDIQ 

I.  -Soc.  phys.  ciiiin.  R.,  t.  32,  p.  727;  1900,  fasc.  8).  —  U 
ion  et  les  principales  propriétés  de  l'iodure  d'éibylcaféiDO 
!jâ  été  indiquées  d'après  une  commun ii^atlon  prélimioairfi 
t.  '2i,  p.  675).  Ce  corps  est  très  stable  à  l'air  à  la  lempéra- 
■dinaire,  mais  l'eau  le  décompose  facilement, 
■ol.  dans  ralcool  absolu  et  abandonné  à  l'air,  il  se  décompoMi 
u  bout  de  quelques  jours,  et  la  liqueur  contient  une  subs- 
fusible  à  147°  et  ne  contenant  plus  d'iode, 
lécomposition  par  l'eau  est  assez  rapide  pour  qu'on  pui^^n 
1  par  Ag.\zO*,  —  Chauiïant  au  B,-M.  pcmiant  3  h.  l'iodiut; 
Icaféiue  eu  sol.  dans  l'alcool  absolu  avec  AgCI  fraicheinenl 
ilé,  on  obtient  le  cblorure  correspondant 

C'H'OAz^Os.GïHiCI. 
m  incolores,  F,  IH^-lua"  (comme  l'iodurei,  avec  décomposi- 
ropriélés  analogues  à  celles  de  l'iodure.  —  Le  chloropati' 
:C8H'0Az*0».C*H»CI)»  f  PtCl'  est  une  poudi-c  oraogéi-. 
;  de  petites  aiguilles  microscopiques;  chautTé  au  B.-M.,  il  ->f 
jiose.  —  Le  cliloraurale  C«H'".\z'0».C*H»OI  ;  AuCI»  eM 
itblr;  petites  aiguilk-s  jaune  clair,  F.  18**".       a,  convisy. 

isformations  des  alcaloïdes  du  quinquina  en  dérivés  de 
léuylqainoléine;  Wilhetm  KŒNIGS  tJourn.  r.  prakt.  Ch.. 
p.  1). —  L'iiulcur  étudie  les  produits  intermédiaires  entre 
nchène  et  la  7-pL.'-iiolquinoléineC»H«.\zC«H*IOH)  ;  il  cherch.- 
lir  plus  solidement  les  relations  iiidiquée>)i&r  lui  eniro  l'api» 


CHIMIE   ORGANIQUE.  303 

nocLene  C«H«»AzO,  l'apoquinène  C«»H<»AzO*  et  la  «r-phénolqui- 
koJéioe.  Ij  rappelle  comment  à  partir  des  alcaloïdes  des  quinquinas 
D  obtient  TapociDchène  et  Tapoquinène  et  donne  des  produits  qui 
a  dérivent  par  oxydation  le  tableau  suivant 


(?H*Ai 

I        yOH 

</H*A2 


\:h-c 


CH3 


éc  I  ac.  e«bjU>iy 


C9H«Az 
I         /OG2H5 
6H2f-C0-CH3  (i) 

Kéto-étbylapociochèoe. 


I  yOC>H5 

6«HV-C02H  (2) 
^C02H  (1) 

\c.  quiooléiue  piieuolul 
diearbooiqae. 


C9H6AZ 
C6H2^02H  (2) 

\C2H5    (1) 
Ac.  ôtbylapocinchènique. 


C^H«Az 
I        yOH 

Homo-apociocbèoe. 


I      .0CIH5 
COCIP 


C'*H«Az 

I  /OC2H5 

NCO'H 

Ac  élhylhomo- 
aporinchéoiqae. 


OH^Az 
C«H*0C2H* 


C^H^Az 

I 
C«H*OH 


QainoléiDe  pbénétol.       Qoiooléine  pbéool. 


t -îf t»jnire  ensuite  que  la  phénylquinoléine  ainsi  obtenue  corres- 
(^odi  U  7.  o-oxyphénylquinoléine 


f^ui»  il  donne  la  relation  qui  existe  entre  Tapocinchène  et  l'apo- 
f^^ïWie  en  montrant  que  celui-ci,  amidé,  diazoté,  etc.,  fournit  le 
>«mier  de  ces  corp>  : 

C3Hi  C2H^ 

H/^cnï'  h/Ng2H5 

I  ^    I 


OH 


Apiiininôn' 


304 


ANALYSE   DES   TRAVAUX  ÉTRANGERS 


Quant  au  groupe  G*^H*5(0H)Az,  il  le  considère  comme  ne  conl 
nant  pas  tout  formé  le  noyau  de  six  carbones;  ce  noyau  prei 
drait  naissance  par  fermeture  d'une  chaîne  de  six  carbon 
pendant  la  formation  de  Tapocinchène  ou  de  Tapoquinène  à  par 
du  cinchène  ou  du  quinène 

Ses  recherches  et  celles  de  Skraup  amènent  Tauteur  à  donii 
pour  formules  vraisemblables  a  tous  ces  corps  les  formules  de  coi 
titution  qui  suivent  : 

CH  GH 

H^a/pjal.    ^GH-CH=CH2 
H2C 


H2G 


/ 


/ 


HO 


CH2 


H-CH=GH2 


S 


GH2 


/ 


GH2 


\/ 
Az 

GH2 

I 
G^H^Az 

Cinchoniae. 
GO'H 


GH2 

I 
GH 

/\ 
H2^/         \cH-GH=GH2 


ÏPG 


\         / 
AzH 


GH2 


MeruqaiDène. 


(*)  en 


WC  i^)^ 


/ 


\ 


\ 


(  :  (i) 


i 


GH2 

I 
GH2 


(1)  GH-GH=GH2 


iti)  GH2 


■  ••••••••'^  X     X 


Az 


11 


(1)c:h 

I 

G^H^Az 


Ciocbeue. 


GO 


\    AzH 
GH2 


G^H^A: 


GHa 


Ciocholoxine. 


H2C 


^H-G02H 


H2C.  XH2 

\/ 
AzH 

Ac.  cinebolœponlqoe. 
G2H5 

I 

(*)G 

HG  (3)/'        ^G-G'H» 


HG  (i 


\ 


GOH 


V 

(1)G 


G9H«Az 
Apocinchène. 


CHIMIE   ORGANIQUE.  305 

La  ligne  I  dans  la  formule  du  cinchène  indique  la  scission  d'après 
l'tiqiialion 

CiîH»Aï2  -}.  2  H^O  =  GH3C9H6AZ  +  CH'^AzOa, 
Qochèa/t.  Lépidioe.  Meroquloène. 

ri  la  li^e  U  réliinination  possible  d'ammoniaque  par  hydrala- 

ùou, 

La  réaclion  précédente,  le  caractère  très  net  de  base  tertiaire, 
les  expérieocr-s  personnelles  de  l'auteur  et  d'autres  encore  l'amè- 
teTit  à  conclure  à  la  préexistence  d'un  rjsle  de  pipéridine  dans  les 
u-oiècules  du  cinchène  et  des  alcaloïdes  des  quinquinas. 

PARTIE  KXPKfUMENTALE.  —  Apociiichone  0*»H*^AzO.  —  On  traite 
iw^.  de  cinchène  pendant  40  heures  au  réfrigérant  à  reflux  par 
l'jWcm*  d'HBr  (D  =  1,49).  Le  bromhydraie  obtenu,  filtré  et  lavé 
^ïrcde  l'acide  bromhydrique  étendu,  est  dissous  dans  Talcool, 
pu^flliré.  sursaturé  chaud  par  l'ammoniaque  et  versé  dans  beau- 
'"jptTeau.  La  poudre  cristalline  obtenue  est  recristallisée  dans 
Tâli^ooi  Iwuillant.  Elle  est  incolore  et  fond  à  209-2 10<».  Rendement 
♦"UOpoiir  réqualion. 

C13H20A23  +  HïO  =  C»9Hï9AzO  -f-  AzH3. 

UsoluUon  séparée  du  précipité  primitif  contient  le  dibydrocin- 
•^C«»H*'Az*.  Oxydé  par  l'acide  chromique  il  fournit  l'acide  cin- 
'^ftuaïi\ne  i-^-quinoIéJne  carbonique) .  Les  alcalis  fondus  l'oxydent  en 
'ippociacbèat*  G**H***AzO*  qui  est  vraisemblablement  un  dérivé 
'ttcarboslmle.  '. 

Dérivés  BÎlrés  et  amidés  C'^H'^Az^O^.  —  Aiguilles  incolores, 
F.  â8»,avec  décomposition,  obtenues  par  AzO*Na. 

^^oroplalinale  [C««H«^Az«03j]*H«PtCl«.  -  Cristallisé  avec  une 
!  i  molécule  deau  qu'il  perd  à  150'*. 

^k  de  soude  et  de  potassepeusoluble  dans  l'eau  alcalinée,  faci- 
**Tû^t  solubles  dans  l'alcool. 

^midoopociucbène  C'*H*«(AzH*)Az0.  —  Aiguilles  à  peu  près 
^ï^^res,  F.  âSC,  obtenues  par  réduction  du  nitro  par  HCl  et  Sn. 

La  Qitraiion  par  AzO^H  donne  un  second  dérivé  mononitré  dont 
^  ^  C«»H««Az«0«,HCl  +  HK)  a  été  analysé. 

Telnibjrdroapocincbcne  C^m^AzO.  —  Par  Sn  et  HCl,  résine 
,*îme  clair  soluble  dans  les  réactifs  organiques  neutres  donnant  un 

^m«aiacêlylécristalh3éC«»H*<<^^QVH?0'  fines  aiguilles,  F.  133- 
'^'•.  Saponifié  il  fournit  la  base  libre  cristallisée.  Précipitée  de  ses 
■^^par  NaOH  elle  forme  des  flocons  jaunes,  F.  iô-oO** 

••c  oim.,  9«  MR.,  T.  XXVI,  190i.  ^  Tray.  étrtng.  20 


30Q  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ÊTHANGEHS. 

Prmluits  doxydulion  de  fapocinchènt:  —  Son  allier  élbylique 
par  KiO*ti  étendu  donne  une  petite  quantité  d'une  base  volatile 
itvec  la  vaiieiii-  d'eau crislalir>able  iiii^olore,  F.  101-102",  répondant  à 
une  quinoléine  aldéhyde  CH^AzCNO.  T'ar  SO*H»  et  le  hioxyde  de 
manganèse  on  obtient  un  mô\ange  de kéloélhylapocincliène,  d'acidr 
vthyhpocinchomque  el  de  lactone  de  l'acide  éthyloxyapociacbé' 
nique. 

/OG''H» 

KvtoCth  vkpovincbàne  Cn^k^CfiW^CO  -  CH^  —  Cristallise  d'uu 

ligro'ine  et  iféther  en  mamelons  incolores,  F.  104- 
ne  fond  k  i81-l?4*, 
OC»H' 

H«Ai:0''H*^CO  .  —  crislaHiso  dans  l'alcool  më 

\>0 
XH-CH» 
12-213",  HBr  la  tronsronne  en  lactone  Ac  l'aLide  oxy- 

on 

^CH-CH> 
ées,  F.  274°  »e  rarnollis^anl  dès  260',  et  transtorma- 
cenicnt  pni'  Hl  et  P  en  bomoapociuclirne 

C9||«AzC6H24 

jiùiin-phéui-loldicarhomquL'  C»H«AzC«H3<*^'^|J*  ^.  J 
iictoiic  pri'cédenle  par  une  solution  alcaline  de  brom 
.  peu  soluble  dans  l'alcool  à~0et800/0.ni<'-me  H  cliiu 

à  froid  en  petits  cristaux  fondant  vers  236°  avec  dé;:! 
i.  Sels  de  sou  le  et  de  potasse  solubles  dans  l'eau  4 
e  Kn  soliible  dans  l'trau  bouillante.  Sel  d'iirioïnl  ius4 
AU.  Hoime  faeilement  par  le  chlorure  d'acét jle  l'auli] 
1/0*  aiguilles  feutrées,  F.  210-211 
'.le  rrlliylbfiiuoapociuchvm:  —  AzO'H  étendu  (loaoi 

âS(>"  et  en  même  temps  un  dérivé  uitré.  F.   Il» 
I*  ou  MnO'  donnent  nai^^allce  à  une  cétone 


\. 


CHIMIE  ORGANIQUE  307 

F.  l'JT-lO^  en  même  temps  qu'à  l'acide  élbylhoraoapocinchénique 

C«H«AzC«H5< 

K.  i')3-2SI*  et  i  l'acide  cinchénique. 
L*acide  éthylbomoapocincbèr,i(fue  donne  avec  HBr  Tacide  homo- 

if^iaebénique  (?H«AzC«H*<9qjo  qui  ne  fond  pas  encore  à  290«. 

Ct»lftdde  chauffé  avec  du  zinc  en  poudre  donne  la  phénolquino- 
tiiïi?C^H«AzG«H*OH,  F.  108%  et  sans  doute  i^ussi  le  yphénylqui- 

noirine, 

QamléiaepbéwUof  C*H^AzG«H*OC®H*  et  qiiinoWnephénoL  — 
1/  ^  d'Ag  de  Tacide  éthylhoinoapocinchénique  à  280-290*'  perd 
0.*»el  donne  ta  quinoléinepbénétol  cristallisée  en  aiguilles  inco- 
**e>  réunies  en  houppes,  F.  80-81**.  —  Ce  corps  traité  par  HBp 
•i-ftoe  la  quiuoléwepbcnol.  F.  207-208*».  Son  chlorhydrate  fond  à 
W,  le  tH^aihydrate  vers  274*.  Distillée  avec  du  zinc  en  poudre 
'iie  donne  de  la  quinoléine  et  peut  être  aussi  de  la  f-phénylquino- 

Àpojtiiaf^ne.  —  Ou  fait  bouillir  le  quinène  avec  HBr  rf=l,49 
?^^i  30  ou  iO  heures.  Après  purification  le  produit  fond  à  246^ 
•**  Rendement  40  0/0  pour  l'équation. 

'^H«tOCH5)A«»  f 3HBi-  t-H20=C»9HW(OH)ÂzO. HBr-|-AzH*Br+CH3Br 
Queie.  ApoquiDène. 

lit-^i-Amidoétbylapocincbi'ne  AzH«C»H5AzC«oH««OH.  —  On 
'Wfe  Tapocinchène  avec  le  chlorure  de  zinc  et  d'ammoniaque  à 
«'^60»;  croûtes  cristallines,  F.  229-230». 

tit-^Amidoéibylapocincbène  AzH«C»H»AzO«oH<«OC7H«.  —  On 
•Tiwie  précédent  par  C'HM.  Petits  cristaux  incolores,  F.  Ii8-150*, 
«oleinent  solubles,  solvants  organiques,  sauf  ligroïne. 

Tnn.^tormaUon  du  HzS'Amidoapocincbène  en  apocincbdae.  — 

*>«diazole  en  refroidissant  avec  de  la  glace,  puis  on  traite  par  la 

■^Hî  de  cuivre  ;   finalement  on  obtient  Tapocinchène  qui  après 

^mficilion  fond  à  210-21 1»,  et  que  Ton  caractérise  par  son  dérivé 

ftA/rfroc/flcAêiie.  —  Kaux-mères  de  l'apocinchène.  Base  inco- 
■'%  F.  14,>,  chloroplatinate  peusoluble  fondant  au-dessus  de  265**. 


308  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Le  picrate,  F.  197®,  est  très  peu  soluble  dans  Talcool.  L'ébuUilion 
avec  P0*H3  à  25  0/0  le  scinde  suivant  l'équation. 

Gi9H22Az2  +  2  H20  —  G»oH^Az  +  CnV^XiO^. 

DibyJrociDcliëne.  Lépidine.        CioGbulOBpooe. 

C.    MARIE. 

I 

Combinaisons  du  chlorure  de  bismuth  avec  les  bases  orga* 
niques;  L.  VANINO  et  0.  HAUSER  (D.  ch.  G.,  t.  34  p.  4in; 
25.2.1901).  —  Le  chlorure  de  bismutli  se  dissout  sans  altéraliun 
dans  Tacélone  et  la  sol.  additionnée  de  bases  organiques  fouinlt 
des  pptés.  Dans  le  cas  de  Taniline,  et  autres  bases  aininobenzt- 
niques,  on  a  des  dépôts  amorphes,  peu  azotés  et  mal  définis,  mai- 
avec  d'autres  bases  on  obtient  des  pptés  cristallins  bien  caracléri-- 
tiques  qui  peuvent  être,  suivant  les  cas,  des  combinaisons  deBiCUv; 
soit  avec  le  chlorhydrate  de  la  base,  soit  avec  la  base  libre. 

Chlorure  de  bismuth  et  quinoléine  BiCl^.C^HC'Az.  —  Un  exi**H 
de  base  versé  dans  la  sol.  acétonique  de  BiCl^  donnne  une  bouilli  I 
cristalline  épaisse,  un  peu  sol.  dansTacétone.Leselest  peu  altéra- 
ble par  Teau;  si,  dans  la  préparation,  BiCP  renferme  un  pcud'acid-l 
libre,  le  sel  est  souillé  de  chlorure  double  BiCia.2(C»H'ïA2.HCl 
également  peu  soluble. 

lodure  de  bismuth  et  quinoléine  BiP.G^H'Az.  —  Le  sel  pn'*^ 
codent  ajouté  à  une  sol.  aqueuse  bouillante  d'iodure  de  potassmu 
adonné  une  liqueur  rouge  foncé  qui,  après  refroidissement, a  déposa 
un  ppté  rouge  de  Tiodure  correspondant. 

Chlorure  do  bismuth  et  chlorhydrate  de  quinoléine 

BiG13.C9HUz.HGl. 

—  Le  sel  BiCP.C^H'^Az  sedisssout  aisément  dans  HCI  étendu,  el  \i 
liq.  donne  par  évaporation  des  crist.  de  chlorure  double. 

Chlorure  de  bismuth  et  pyridine  2BiCl3.3C»H«Az.  —  Drji 
décrit  par  Montemartini  {Gazz.  chim.f  1900,  p.  493),  maiss*oblien 
aussi  aisément  sous  forme  de  poudre  blanche  par  la  méthode  ^U 
l'auteur;  non  hygroscopique,  peu  altérable  a  l'eau;  décomposé  p;*! 
la  chaleur  en  BiCl^  et  pyridine. 

lodure  de  bismuth  et  pyridine  BiP.C*H*Az.  —  Même  prépa- 
ration que  pour  la  quinoléine.  Foudre  rouge  foncé,  llnemen 
crlstaUiue,  un  peu  soluble  à  chaud  dans  Talcool  ou  dans  une  >ol 
de  Kl;  se  dépose  de  cette  dernière  par  refroidissement  enpo'.iUN 
aiguilles. 


CHIMIE  ,  ORGANIQUE.  309 

Chlorure  de  bismuth  e(  chlorhydrate  de  pyridine 

2BiC|3.3(C5H5Az.HCI). 

—  La  combinaison  chlorure  de  bismuth  et  pyridine  se  dissout  dans 
HQ  étendu  et  la  sol.  fournil  par  évaporation  de  belles  aiguilles 
(Ju  s*^l  double;  ce  sel  est  décomposé  par  l'eau  avec  dépôt  deBiOCI. 

Chlorure  de  bismuth  et  a-naphtylamine  3BiC13.2C«oHUzH«. 

—  L'riesol.  concentrée  de  a-naphlylamine  dans  Facétone,  versée  en 
rxccs  dans  une  solution  acélonique  deBiCl^  fournit  un  pplé  blanc 
imuUin  un  peu  sol.  dans  HCl  étendu  et  dans  Tacétone,  décom- 
tichahle  par  Peau,  et  aussi  par  un  excès  de  HCl  ;  dans  ce  dernier 
i*,  Il  >e  fait  BiCl»  et  C^oHUzH^HCl. 

lodure  de  bismuth  et  fi-naphtylamine  B\P.20^WA'M^.  —  On 
|4ixMe  comme  pour  la  pyridine  et  la  quinoléine  ;  la  liq.  rouge 
**ag  filtrée  à  chaud  pour  séparer  une  résine  brun  foncé,  puis 
e^^poree  dans  le  dessiccateur  fournit  de  longues  aiguilles  rouge 
ioocé  coupées  en  faisceaux,  ce  corps  ne  peut  être  lavé  sansdécom- 
/>»ilioo,  le  rendement  est  du  reste  très  faible.        l.  bourgeois. 

Iir  rassence  de  jasmin  (IV)  ;  Albert  HESSE  (D.  ch.  G.,  t.  33, 
p.  IS8o;  1900).  —  L'auteur  a  effectué  ses  recherches  sur  du 
<  jisujiQ  pur  »  obtenu  pai*  extraction  des  fleurs  fraîches  de  jasmin 
<Q  moyen  d*un  solvant  volatil. 

W  gr.  de  ce  produit  distillé  avec  de  la  vapeur  d'eau  fournissent 
lOgr.  ib  0/0)  d'essence  de  rf  =  0,940  à  15*;  indice  de  saponiBca- 
Uoo  151  ,i  correspondant  à  41  0/0  d*acétate  de  benzyle.  La  saponi- 
âcatioo  de  Tessenre  au  moyen  de  KOH  alcoolique  donne  de  Tacide 
>^que  et  de  Tacide  benzoïque,  ainsi  qu'un  produit  neutre  qui  ne 
loûœ  pas  de  précipité  rouge  par  Tac.  picrique.  La  solution 
•Icoolique  de  cette  essence  ne  présente  pas  de  fluorescence. 

•*  gr.  d'essence  furent  fractionnés,  et  les  premières  portions . 
"SW»/  '  ox)dés  par  MnOK  en  vue  de  la  recherche  de  Tacétate  de 
tatzjle,  qui  ne  put  être  décelé  que  par  son  odeur.  Dans  les  por- 
u»i  îW-160*,  Tindol  fut  recherché  san*  succès  au  moyen  de  Tac. 
pcnque.  L*e5$ence  de  jasmin  retirée  de  la  pommade  de  jasmin 
'ionoe  au  contraire  la  réaction  de  Tindol. 

D  rémilte  de  ces  recherches  :  !•  q  le  l'essence  retirée  des  fleurs 
'^  i%imin  par  extraction  ne  contient  pas  d*éther  anthranilique  ; 
^  qu'elle  ne  contient  pas  d'indol.  L'auteur  en  conclut  que  Tindol 
Mpreo^l  aaissaoce  dans  les  fleurs  de  jasmin  qu'après  qu'elles  sont 
QietUies. 


10  ANALYSE   DEB  TRAVAUX   kTRANGERP. 

Ces  faits  esptiquent  aussi  la  qualité  supérieure  de  l'efsenct  dt- 
n  obteiiuA  par  enfleurnge,  à  laquelle  ta  présence  <le  l'iiitlol 
)  toute  sa  valeur.  n.  M\Kuriâ. 

'  1«  civette,  le  jasmia  et  la  rose;  Heinrich  WALBADM  [It. 
'.,  l.  33,  p.  1003  ;  1900),  — L'es^îonce  de  JHSinia  obtenue  it 
(le  In  pommade  dejasniiDcotitient  un  corps,  que  l'on  retrouve 
les  portions  à  point  d'éliullitiou  élevé,  et  dont  l'odeur  rapiu^De 
du  ac.alol  ou  de  l'indol.  La  cîvetle  étant  employée  dans  la 
:ation  de  ces  pommades,  l'nuleur  a  songé  k  rechercher  le 

et  l'indol  dans  celte  sécrétion  animale. 
I  (jr.  de  civelle  provenant  de  l'espèce  Civetta  Viverra  i-lanl 
es  avec  de  l'eau  donnèrent  environ  O.t  de  scatol  f.  À  !>5*, 
pas  trace  d'indol.  Rapprochant  ces  faits  do  ceux  observi^>  par 
{,  l'auteur  admet  la  conclusion  de  ce  dernier,   que   l'iuilol 

naissance  dans  les  fleurs  après  la  cueillette.  Il  cite  à  l'appui 
tte  conclusion  ce  fait,  observé  au  laboratoire  de  Schinimel 
',  que  des  fleurs  donnaient,  au  bout  d'un  certain  temps,  une 
ce  contenant  des  principes  que  l'on  ne  pouvait  rHlrniivcr 
l'état  de  traces,  dans  l'huile  obtenue  avec  les  fleurs  fraîches. 
,  des  feuilles  de  roses  séciiées,  on  peut  extraire,  avec  un  bon 
(ment,  de  VbIcooI  phpiiylciliyliquc,  alors  qu'on  n'en  trouve 
'orl  peu  dans  l'essence  de  roses  préparée  avec  des  Jleur^ 

leS.  R.    HAIIlJtJIS. 

r  la  prAsence  de  l'alcool  pbénylétbyliqae  dans  les  roseï  ; 
rich  WALBADH  {D.  ch.  G..  I.  33.  p.  ^£299  ;  19  0).  -  1/au- 
montre  que  le  constituant  principal  de  l'huile  obleuut^  pur 
rtion  H  l'éther  des  ieuilles  de  roses  sèches  ou  fr«iches  e^l 
ol  phénylélhylique.  Ce  dernier  a  été  caractérisé  par  son 
lilurélhane  f.  à  tiO'  et  par  la  lormation  d'acide  phény lacet ique 
l'action  du  mélange  cliromique.  r.  uahquis. 

r  l'eBsence  de  bois  de  sapin  (Pions  abiea  L.)  ;  Peter  KLASOlt 

h.  G.,  t.  33,  p.  £:H3;  IIHJO).  —  L'auteur  a  examiné  les  huiles 
e  séparent  des  lessives  de  bisullltc  ayant  servi  au  traitement 
isde sapin,  et  les  u  trouvées  constituées  presque  enlièremenl 
u  cymène.  n.  marquis. 

'  nae  synthèse  de  i'hydantolne  ;  C.  HARRIES  et  M.  MAUBD8 
(.(;.,l.31,p.34I8il0.1i.iyOO).— Leglycocolleesttranstorm* 
lorhydraie  de  son  étrier  éUiylii|ue  HCI.AzH».CH»CO«C*H»; 


dlIMIE  ;ORGANIQUE.  3il 

ce  dernier  réagit  sur  le  cyanate  de  potasse,  en  sol.  aq.,  avec  format. 
(]*>  ielher  éihylique  de  Tac.  hydantoïque  ;  par  fusion  ou  simple 
«*%vponition,  en  présence  de  HCl,  cet  élher  se  transforme  en 
hjrd^ntoîne 

!!O.AtH2.CH'.COX:^lP  +  K()AzC  =  A2H2.GO.AzH.GH2.G02C^H5-|-KCI 

Cm.AzH^ 
CO— AzH- 


AîlP.œ.AxH.CHî.GOîCaHS^  I  >GO  +  G2H50H; 


l^'liverses  rêariionss'eiïectuenl  facilement  et  donnent  des  résul- 
UK|tres<|ue  quantitatifs.  Les  auteurs  s'occupent  de  préparer  les 
'^^vés  de  rhydantoïne  pour  généraliser  celte  méthode.  En  rem- 
H'^nt  KOAzC  par  KSAzC,  ils  obtiennent  l'éther  éthylique  de 
ÏK.  liiiohydantoîque,  mais  n'ont  pas  encore  réussi  à  transfonmer 
«v.*orfis  en  thiohydantoïne,  par  le  procédé  précèdent. 

A.    DE>GREZ. 

Qielqaes  remarques  relatives  à  la  préparation  de  Tacide 
udécjlénicrae  par  distillation  de  Thuile  de  ricin  ;  H.  THONS 
^  6.  FETOLER  (./l  rcA.  d.  Pharm.  t.  239.  p.  1-11;  8.2.1901).  — 
'Jtttod  on  distille  l'huile  de  ricin  dans  le  vide,  il  se  forme,  vers  la 
iQ  lie  Topera tioa,  un  glycéride  del'ac.  triundécylénique  bibasique. 
^  oo  chauffe  davantage,  le  corps  perd  de  l'acroléine  et  H*0,  en 
•i^^ttûant  Tanhydride  triundécylénique.  Par  saponification  de  ce 
'affluer,  il  se  forme  vraisemblablement  Tac.  triundécylénique.  Les 
*aU»nrs  n'ont  pas  réussi  à  l'isoler  à  l'état  pur.  Dans  le  mélange 
*ri'ie  résultant  de  la  distillation  avec  KOH  du  résidu  d'une  pre- 
ïwtte  distillât,  de  l'huile  de  ricin,  il  se  forme  un  nouveau  membre 
*V*la  àéne  de  Tac.  oléique,  renfermant  16  C  et  fondant  à  86*. 

A.    DBSGREZ. 

Obterrations  sur  les  travaux  de  Bode  et  Kohi  snr  la  chloro- 
FkjUe;  HARCELE WSKI  {Journ.  f,  prakL  Ch.yi.  61,  p.  47).  — 
^tfle  de  polémique  et  discusion  des  résultats  publiés  par  Bode. 

W/i.  /.  prackt.  Cb.,  i.  60,  p.  385  et  Dolaniches  Centralbl,  70, 

t'  îfîl.  c.    MARIE. 

Bv  rtntipeptone ;  Fr.  KUTSCHER  {D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  3457  ; 
lO.lliyoO).  —  Nouvel  article  de  polémique  en  réponse  à  Siegfried  ; 
^  »iivergenceâ  d'opinion  de  ces  deux  auteurs,  sur  la  nature  d(» 
•  «niipepiooe,  paraissent  enfin  s'expliquer  par  c^  fait  qu'ils  n'effec- 


81Î  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

tuent  la  digestion  trypsique  ni  sur  It^  mêmes  subtaoces  albumi- 

iioidcs,  ni  dans  les  mêmes  condillons  flxpérimenlales. 


Sar  une  nonvelle  réaction  de  la  cbolestérine  L.  A.  TCHOU- 

GAEF  {Joiirn.  Soc.  phys.  cliini.  R.,  t,  32,  p.  363,  1900,  fasc.  5), 

—  Les  clilonires  d'acides  gras  ou  aromatiques  cliaufTés  avec  tir 

peu  de  cholestérine  en  sol.  dans  le  chloroforme,  donnent  en  piv- 

sence  de  ZnCl'  des  colorations  caractéristiques.  Dans  un  but  pm- 

ti<iue,  pour  reconnaître  la  cholestérine,  il  convient  d'opérer  df  \t 

favon  suivante  :  la  cholestérine  est  disi^oule  dans  de  l'ac.  ac^tiqui 

anhydre;  on  ajoute  à  la  sol.  un  excès  de  chlorure  d'acétyle  v 

quelques  morceaux  de  ZnCI*;  la  coloration  apparaît  par  la  chalciii 

et  elle  atteint  son  maximum  d'intensité  aprèsô  minutes  d'ébullitini 

nu;  la  liqueur  devient  rouge  ou  rose,  selon  la  quantité  d( 

itérine,  et  elle  présente  une  fluorescence  jaune  verdàtre 

réaction  est  beaucoup  plus  sensible  que  celle  de  Liebermann 

le  est  encore  visible  pour  une  dilution  de  I  p.  de  cholestérini 

X)00  p.  do  liquide.  a.  corvisv. 

^e  sur  le  dosage  de  t'aoide  hippurique;  W.  A.  GATES 
m.  A'eivs,  t.  83,  p.  121  ;  3.1901).  —  L'auteur  indique  uni 
iication  de  la  méthode  de  Bunge  et  Schmiedcberg.  Celle-r 
ste  à  évaporer  l'urine  à  sec  et  à  traiter  le  résidu  successive 

par  l'alcool  absolu,   l'éther  acétique  et  l'éther  de  pétrole 
ie  hippurique  ainsi  obtenu  est  dissous  dans  l'eau  chaude 
)ré  à  cristallisation,  filtré,  séché  et  pesé. 
luteur  supprime  cette  dernière  cristallisation  et  titre  directe 

ta  solution  acjueNSc  chaude  par  la  soude  décinonnale  et  1) 
alphtaléinc.  a.  HéaEnT. 

ide  chimique  et  pharmacologique  du  Catha  ednlla;  A 
TER  [Arc-h.  il.  Plmrni.,  t.  239,  p.  17;  8.2.1901).  —  L'aulcu 
.'abord  l'historique,  puis  l'étude  botani<|uo  de  cette  plante.  I 
e  ensuite  le  modo  de  préparation  de  la  câline,  alcaloïde  de  lorin 
able  C"'H'^Az*0.  Essayée  en  injections  sur  dos  grenouilles 
Bidjslancf'  provoque  des  sympliimes  de  paralysie,  à  la  dos- 
i'.Ol  à  0*',0:i.  La  plante  renferme,  en  outre,  des  matières  rési 
es  et  colorantes,  une  huile  éthérée,  fhi  tanin  et  de  la  mannili' 
leur  indique  les  procédés  mis  en  (euvre  pour  séparer  el  carao 
er  ces  diverses  substances.  *.  nesoMiz. 


CHLMIE  ORGANIQUE.  318 

Sar  la  damascémne,  principe  des  semences  dn  nigella 
iiBisoena;  H.  POHHfiBEHNE  (Arcb.  d,  Pharm,,  t.  239,  p.  34; 
f.lfyul  KOH  alcool,  réagit  sur  la  damaseénine,  au  b.-m.  avec 
nfri^-érant  «  reflux,  en  donnant  naissance  à  un  corps  de  fonct.  ac, 
1  après  rëquation 

l'MPiAilPHCJ-f  H20^+2KOH=^KCI  +  Cî>inoKAz03  +  3H20. 

l^rlac.  f.  à  140-141*  et  se  comb.  avec  HGl  en  donnant  le  chlo- 
f\iTf  C»H»«A7.0'HCl  +  H«0,  f.  à  199-202^  Ce  dernier  donne  un 
^Lu)roplatinale(C?H«>Az03HCr)«PtCl*,  f.  à  202-203^  —  L'auteur 
oVfr|>n»le  ces  résultats  en  admettant  que  la  damascénine  subit,  de 
l»>irt  des  alcalis,  une  transposition  moléc.  quantitative,  qui  a  déjà 
!*•!  jvec  ie>  alcalis  faibles  et  leurs  carbonates,  et  donne  naissance 
lotiaciiie.  dont  la  nature  et  le  dédoublement  feront  l'objet  d'une 
:'jt^  ullf-neure.  a.  desgrez 

Svr  la  corybulbine;  J.  GADAHER  et  D.  BRUNS  {Arch.  d. 
f'iOrw ,  i.  239,  p.  39;  8.2.1901).  —  Historique  de  cet  alcaloïde. 
ï^-n  p.  rot.   est  [a]«=:-i'303*»,3.  Par  l'action  de  I,  il  s'oxyde  sui- 

'lûii'r.juation 

i-i  «iêhydrocor\'hulbine  ainsi  formée  se  comb.  avec  AuCl^  en 
:'>mni  C«H««A20.HAuC13,  f.  à  19i-195°.  Par  l'action  de  Zn 
?™njL?.  en  li<|.  sulfurique,  cette  base  se  réduit,  au  b.-m.,  avec 
pr'>fei'tioû  de  corybulbine  inactive.  A.  desgrez. 

8tr  une  nouTelle  combinaison  cristallisée  dn  cbloroforme; 
6.U8SHER  (.4rcA.  d.  Pharm.,  t.  239,  p.  44;  8.2.1901).  —  La 
i»çnrinee»i  un  principe  constituant  du  leprnria  lalebranim  Acba- 
fiSfc,  lichen  qui  en  renferme  5  1/2  0/0  environ,  à  côté  de  Tac. 
r*wiii(|ue.  Les  recherches  antérieures  effectuées  sur  cette  subs- 
i*ofeluja5>ignaionl  la  (orm.  C*'H*^0*^.  L'auteur,  s'inspirant  des 
^liTche»  de  Schraidt  sur  une  combinaison  cristall.  de  GHCl^  et 
'-•'•Wbérine,  a  obtenu  un  dérivé  analogue  de  la  léprarine.  La 
fcm  de  c>^iie  combin.  C*»H*80«.CHCP,  dans  laquelle  il  n'entre 
'••j^H*<J  «le  cristall.,  permet  ainsi  de  rectifier  la  précédente  form. 
^nbîK'e  â  la  léprarine  et  d'affirmer  qu'elle  doit  bien  être  G**H**0». 

A.    DESGREZ. 

Coatrilmtion  à  Téinde  du  chyle  chez  rhomme;  Th.  PANZER 
^t.  pbys,  Cb.^X.  30.  p.  113-116;  16.8.1900).  —  L'auteur  a 
*^î^,  dans  l'espace  de  13  jours,  quatre  portions  d'un  liquide 


314  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS, 

chyleiix  qui  s'écoulait  par  une  plaie  c)iinir;;icale,  après  une  e.\t 
pation  profonde  de  cancer  du  sein.  Ces  unalyseâ  rt^vêlent  ■ 
varifllionri  étendues  ilans  la  teneur  en  mat.  sol.,  on  mat.  org.  i-t 
seU.  Les  mot.  sol.  ont  oscilliS  entre  9,71  ot  r.,i7  0/0.  1 


atribntioii  A  l'étade  des  prodnits  termiaaaz  d»  la  ctigl 
pepsique;  H.  PFAUNDLER  (Zeit.  pliys.  CI,.,  t. 30,  p.  dO-lfl 
1900).  —  Vj.  /unz  a  fait  cette  constatation  inattendue  que 
ition  pesptiiqno  aboutit  trè»  rapidement  à  la  roriiiation  < 
tités  considérables  de  corps  ne  donnant  plus  1»  réaction  i 
!t  et  précipitabies  par  l'ac.  phosphotungstique  (E.  Zunz,  ihU 
,  p.  I32|.  Comme  la  quantité  de  peptone  Tormée  est  Ip 
iocrciZunz)  on  peut, après  avoirélîminé  lesalbnmoscK,  prend 
te  restant  comme  mesure  grossière  de  la  quantité  de  ces  corp 
;  des  solutions  de  sérum-albumine  contenant  de0.13  à  â..'>U<J 
ninine  l'auteur  a  trouvé  respectivement  apn'-s  7i  heures  < 
Mion  à  35  —  il',  de  0:3,9  à  23  0/0  de  l'nzole  total  priuiilT,  soi 
rme  de  composés  ne  prénonlant  plus  la  réaclion  du  biuret. 
nutcnr  se  propose  d'étu<lier  de  plus  près  ces  composés,  le 
i  apparaissent  dans  la  dij^estîon  de  la  sérum-Hlbumiue  apr 
>is  d'action.  Après  élimination  des  albumoscs,  qui  sont  en  tn 
e  quantité,  on  précipite  par  l'iic.  phospliotuni^stique  le'pi 
line  30.7  0/0  de  l'a/.ote  total  dans  le  pplé  <]ieptoneâ,  <.■)<■. 
is  que  dans  le  filtrai,  <|ui  ne  donne  plus  la  réai^tion  du  biiirc 
Hrouve  59.7  0/0  de  l'azote.  Analysée  d'après  la  mêlliuilt'  ' 
imann  (Ze'tt.  pliys.  Ch.,  t.  29,  p.  I9r>i,  cette  rractiou  de  l'u/j. 
écompose  ainsi,  en  centièmes.  Azote  amidé  et  Azll-'<  ttl.. 
lino-azote,  3(.ï!;  mono-azote,  ôi.i  0/0. 
ssant  ensuite  à  l'analyse  immiidiato  de  cetto  fraciioD  m 
t)Ie  par  l'acide  piiospbolungstiquo,  l'auteur  rapporte  qu'il  n 
'énssi  k  en  isoler  des  acides  amidés  lieucine,  tyi-o-inc,  et^'.}  t 
itité  appréciable,  l.es  corps  azotés  en  question  se  placent  hui 
e  entre  les  peptoncs  les  plus  simplifiées  et  les  acides  aiiii.li- 
e.  I.AVBI.INU. 

latribntioD  &  l'étnde  quantitative  de  la  digeitioDpepBÎqoi 
MtiTZ  {/.l'il.phvs.  Ch.,  t.  30,  p.  i-U;  (6.8.1900).  —  K.  Sd.u 
montré  en  18^5  que  les  (juanlités  de  produits  de  di(;e>ti<. 
ées  dans  un  temps  déterminé  sont  proportionnelles  aux  rucint 
}es  des  quantités  relatives  de  pepsine.  La  quanlilé  de  pi-plou 
:uite  était  appréciée  à  l'aîile  dn  pouvoir  rotatoire  (K.  Sultùl^ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  'SU* 

\bid.  i  9.  p.  577j.  Plus  lard  Borrissow,  se  servant  de  la  méthode 
'ooDue  d<?  MeU,  vérifia  la  règle  posée  par  E.  Schûtz  (Borrisow, 
W,«.  inaug.  Sainl-Pélersbourg,  1891).  L*auteur  a  repris  celle  étude 
fil -«  servant  de  dissolution  d'albumine  de  Tœuf  et  en  comptant 
winme  albumine  digérée,  celle  qui  a  cessé  d*étre  coagulable,  et 
loat  il  dosait  Fazote  d'après  Kjeldahl,  en  tenant  compte  de  la 
iHiie  quantité  d'albumine  non  coagulable  que  contient  le  blanc 
Tiptif.  Il  a  véritlé  ainsi  la  règle  de  Schiitz  el  il  fait  remarquer,  à  la 
tote  de  Hofmeister,  Tanalogie  qui  existe  entre  cette  règle  et  la  loi 
le  la  dis^cialion  d*après  laquelle  la  concentration  des  molécules 
tsuciées,  daos  le  cas  <l'une  faible  dissociation  est  pour  une  même 
rtxferature  proportionnel  le  à  la  racine  carrée  de  la  concentralion 
Wal^iNemst,  Tbeor.  Chein,,  p.  367).  e.  lambllng. 

Sot  U  yalenr  alimentaire  de  rhétéro-albumose  de  la  fibrine 
A  vu  celle  de  la  caséo-protalbumose;  L.  BLUH  [ZeU.  phys. 
^-,l  30.  p.  15-i4;  16.H.1900).  —  De  Thétéro-albumose,  extraite 
s'ipr^  Piek  t/A/V/.,  t.  24,  p.  246  et  t.  28,  p.  258)  de  2  kilogr.  de 
^^yw  de  Witte,  a  été  chez  un  chien  substituée,  pendant  trois 
,*MNeQ  quantité  équivalente,  à  la  viande  d'une  ration  qui  laissait 
•  l'âftimal  un  bien  léger  bénéfice  d'azote.  Le  résultat  a  été  aussitôt 
w  Kkit  d'azote.  Par  contre,  des  protalbumoses  préparées  d'après 
A>iâi>1er  (/A/rf.,  t.  15,  p.  411)  en  partant  de  la  caséine  se  sont 
«^>alfées,  au  point  de  vue  alimentaire,  équivalentes  à  l'albumine 
*>•  ia  viande. 

L'tuieur  examine  ensuite  à  quelles  caractéristiques  chimiques 
*^^^^ï*pond  l'aptitude  pour  une  matière  albuminoïde  à  remplacer 
•^iiMuaioe  ordinaire  dans  une  ration.  Il  complète  d'abord  le  travail 
*^Haussmann  (lA/rf.,  t.  29,  p.  143)  et  celui  de  Pick  {ibid,,  t.  28, 
f  i^i  Mjr  le  mode  de  liaison  de  l'azote  (azote  amidé,  monamino- 
•*^>î^  diAoïino-azote)  dans  la  molécule  de  divers  albuminoides 
*<  l«rt  la  viande,  il  aboutit  à  ce  résultat  inattendu  qu'il  ne  parait 
^ïi^^er  aucune  relation  entre  l'aptitude  alimentaire  des  albumines 
'*  «  r»ipariiiion  de  l'azote  dans  leur  molécule.  On  constate  seule- 
*«^»|ue  les  malières  protéiques  qui  peuvent  remplacer  l'albumine 

■ûsone  ration  sont  aussi  celles  qui  renferment  les  groupements 
^•wttttétnt  de  rindol  et  surtout  de  la  tyrosine.       e.  lambling. 

te  Im  premiers  produits  du  dôdonblement  de  l'albumine 

^Ptaence  des  alcalis;  0.  HAAS  (ZeiL  pbys,  Cb.,  t.  30,  p.  61- 

*  1^.8.1900).  — L'auteur  a  recherché  si  dans  l'action  des  alcalis 


816  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

sur  ralbumine  il  se  produit,  comme  dans  la  digestion  pepsique  o 
dans  rhydrolyse  par  les  acides  étendus,  une  ou  plusieurs  alUi 
moses.  Les  solutions  contenaient  1^,60  à  2»%25  de  soufre  0/00  « 
étaient  maintenues  de  1  à  48  heures  à  15,  40  et  90'.  L'attaque  « 
très  rapide,  et  lorsqu'on  neutralise  le  liquide,  on  constate  qu*il  ^ 
précipite  un  mélange  d'albuminate  (acidalbumine)  et  d'une  nouvel! 
albumoseValcali-albuaiose.  Le  filtrat  contient  de  petites  quantité 
d'albumose,  mais  pas  de  peptone.  L'ovalbumine  et  la  sérum*alb^ 
mine  se  comportent  de  la  même  manière.  Le  reste  du  travail  e 
consacré  à  la  description  de  la  nouvelle  albumose. 

On  Tobtient  en  chaufTant  au  B.-M.  bouillant,  pendant  3-4  heun 
40  gr.  d*ovalbumine  sèche  avec  1  lit.  de  soude  normale.  Le  fillr 
est  additionné  d'ac.  acét.  aussi  longtemps  qu'il  se  produit  un  prêt 
pité,  et  la  masse  pptée  abandonne  à  Talcool  bouillant  lo  nouvel 
albumose,  laquelle  se  dépose  en  parlie  par  refroidissement  du  h 
alcool.  Le  reste  est  ppté  par  addition  d*eau  ou  mieux  d*act*lon 
Ce  corps  est  insol.  dans  l'eau  froide,  peu  sol.  dans  Teau  bouillant 
assez  sol.  dans  Talcool  à  50-60  0/0.  Il  n'est  pas  plus  sol.  danb  I 
(lissol.  salines  que  dans  Teau,  mais  les  alcalis  étendus  le  dissolve 
facilement.  Un  vol.  d'une  sol.  sat.  de  sulfate  d'ammonium  le  p( 
complètement.  Il  donne  nettement  la  réaction  de  Millon  et  celU»  i 
biurel,  celle  de  Molisch  (a-naphtol),  celle  d'Adamkiewicz,  rt 
noircit  la  solution  alcaline  d'oxyde  de  plomb.  Il  renferme  :  G,  bS.h 
H,  7.19;  Az,  13.62;  S,  2.13  0/0.  e.  lambung. 

Sur  rhématine  et  rhémochromogône  produites  par  l'actii 
de  la  pepsine  chlorhydrique  sur  rozyhômoglobine;  R.  V.  ZE 
NEK  {Zeit.  phys.  CL,  t.  30,  126-134;  16.8.1900).  —  Des  solutin 
d'oxyhémoglobine  de  cheval  contenant  5  0/0  de  pigment,  0,i 
0,3  0  0  de  HGl  et  de  la  pepsine,  abandonnées  à  iO**,  fournissent 
bout  de  quelques  jours  un  dépôt  brun  d'hématine,  que  l'on  met 
suspension  dans  de  l'acétone  et  que  l'on  transforme  en  héminp 
ajoutant,  par  petites  portions,  un  peu  plus  que  la  quantité  théonq 
de  HGl.  Tout  se  dissout,  et  l'hémine  se  dépose  peu  après  en  x\ 
beaux  cristaux,  dont  l'analyse  conduit  à  la  formule  C^*H^*  Az'FeCK 
Dissons  dr«ns  la  soude  étendue,  puis  traités  par  l'ac.  sulfurique  dili 
ces  cristaux  fournissent  une  hématine  renfermant  C'*H-'^A2*Fr^ 
Le-i  deux  produits  se  dis'ingueni  par  leur  forte  teneur  en  uzn 
Vin  rédu'snnt  cette  hémmine  d'après  un  procédé  aotérieurenu 
décrit  par  lui  [Zeit.  phys,  (Ih,  25,  49i),  l'auteur  a  obtenu,  comi 
précédemment,  une  combinaison  ammoniacale  de  rhémochrou 
gène  de  formule  C3*H3«Az«FeO*  ou  C«»H"«Az«*Fe«0«. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  317 

OsQtrâtretneot  aux  assertions  de  Kobert,  la  pyridine  est  irnpiiis- 
afi;<*  à  réduire  à  elle  seule  Thématine  à  réUil  d*hémochromogène, 

E.    LAMBLING. 

Sor  le  ferment  oxydant  des  aldéhydes  contenu  dans  le  foie 
i  les  capsules  surrénales;  H.  JAK0B7  [Zeit.  phys.  Ch,,  t.  30, 
.  i3>ll«;  16.8.1900).  —  Du  foie  de  bœuf  frais  esl  trituré  »vec 
b  '<ûl)le  et  extrait  avec  de  Teau  distillée  froide  en  présence  de 
i»!uol.  Le  filtrat  esl  addiiionué  d'une  solu'iou  sit.  de  sulfate  d'am- 
umnm  de  telle  façon  que  le  mélange  soit  à  25  0/0  de  la  saturation 
i.U!e,  puis  on  ajoute  un  peu  de  carbonate  de  soude  jusqu'à  réac- 
trjiégêrement  alcaline.  On  filtre  après  2{  h.  et  le  nouveau  filtrat 
ft*  additionné  de  sulfate  d'ammonium  de  telle  façon  qu'on  soit  à 
R'^îiiO  de  la  saturation.  On  filtre  encore  après  24  h.  et  on  amène 
b  îeoeur  en  sel  à  GO  0/0  de  la  saturation  totale.  Cette  fois  le  ppté 
f-u^iA  renferme  le  ferment.  On  lave  ce  ppté  avec  une  sol.  du  sel 
fc»«'Oi)iie  la  saturation,  puis  on  le  traite  pardeTeau,  et  la  solution 
rii-mie  est  filtrée  et  additionnée  d'alcool  à  90*  jusqu'à  ce  que 
W  ;*pié  se  sépare  bien.  On  lave  ce  ppté  avec  de  l'eau  alcalinisée 
K'^  peu  de  carbonate  de  soude  et  cette  solution,  qui  contient 
*?  «nnenl  et  un  peu  d'albumine,  est  traitée  par  de  Tacé'ate  d'ura- 
*)l«-Le  nouveau  ppté,  lavé  à  l'eau  alcaline  comme  le  précédent, 
*  snul  enfin  une  solu.ion  limpide,  ne  donnant  aucune  des  réaciions 
^  nit.  »lb.  ei  iransformaut  activement  l'aldéhyde  salicylique  en 
»t-**ï>»licyUque. 

Lefc^rroent  est  fac.  sol.  dans  l'eau,  pptable  par  le  sulfate  d'am- 

v^aram;  il  ne  dialyse  pas  ou  du  moins  très  lentement,  ce  qui 

•t^ue  pourquoi  un  Uvage  actif  du  foie  par  les  vaisseaux  ne 

••-altfvepas  à  l'organe.  Il  passe  à  travers  le  filtre  Chamberland  et 

|*r)l  fOQ  aciivité  à  TébuUition,  ou  en  présence  de  petites  qiiami  es 

"kfîdeou  de  base  libres.  Il  se  comporte  comme  un  ferment  en  ce 

■^•^  qu'âne  lois  Toxydation  de  l'aldéhyde  opérée,  l'agent  n'a  pas 

■•*jvu.  Si  on  ^umet,  en  effet,  le  liquide  à  la  dialyse  pour  élimi- 

^•^facide  salicylique  formé,  il  reste  dans  le  dialyseur  un  licfuide 
i-ti!. 

U  buiistanec  corticale  des  capsules  surrénales  fournit  également 
•^  ^raii£  très  actifs.  e.  lambling. 

^  le  dédoublement  fermentatif  de  Talbumine  et  sur  la 

^**>^it  d'ammoniaque  dans  le  foie  ;  H.  JAC0B7  i^Zeit.  pbys, 

^•1  ^  30,  p.  ii8-i78;  16.8.1900).  —  Les  recherches  fout  suite 


M18  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ETHANGERS. 

à  l'observation  de  Loewi  [Tbid.  25,  511)  qui  a  remarqtié  i: 
l^enzyme  hépatique  réagissant  sur  le  glycocolle  donne  naissanc 
une  substance  sol.  dans  Talcool  élhéré,  Inquelle  n'es^  pasdeTur 
mais  contient  de  Tazote  facilement  séparable.  L*auteur  consul 
d'abord  que  des  extraits  aqueux  de  foie  frais,  faits  à  froid,  et  se 
mis  à  Tautodigeâlion  à  30-40*',  s'enrichissent,  en  ammoniac 
déplaçable  par  la  magnésie;  cette  ammoniaque  (ou  quelque  em 
facilement  dédoublable)  prend  naissance  probablement  aux  dépt 
de  Talbumiae. 

Cette  action  doit  être  rapprochée  des  phénomènes  d'autodt<|r< 
lion  du  foie  qu'a  décrits  Salkowski  {Zeit,  klin,  med.  1891,  supp 
et  que  Tauteur  désigne  sous  le  nom  d'aulolyse.  Parmi  les  produ 
de  cène  autolyse,  il  a  trouvé,  outre  la  leucine  et  la  lyrosine, 
glycocolle.  Souvent  après  15  jours  de  digestion,  le  liquide  se  col< 
en  violet  par  le  brome  (tryplophane).  Dans  cette  autolyse  certaii 
mat.  alb.  disparaissent  plus  vile  que  d'autres,  notamment  les  ail 
moses. 

L'enzyme  qui  produit  ces  décompositions  n'est  pp'ée  par  le  si 
fate  d'ammonium  qu'à  saturation,  ce  qui  permet  de  la  séparer 
Taldéhydase,  laquelle  est  respectée  par  Tautolyse. 

L'ex'rait  aqueux  du  foie  dédouble  Tac.  hippurique  etTurée; 
n*a  aucune  action  sur  la  coagulation  du  sang.  Le  phénomène 
Tautolyse  se  produit  aussi  dans  le  foie  vivant.       e.  lamblino. 

•  Sur  les  relations  qai  existent  entre  l'antolyse  et  les  modi 
cations  du  foie  et  du  sang  dans  rinlozication  phosphore 
M.  JACOBY.  {Zeit.  phys,  CL,  t.  30,  174-181;  16.8.1900). 
Salkowski  a  fait  remarquer  que  les  produits  (leucioe  et  lyrosin 
(jui  apparaissent  dans  le  foie,  le  sang  et  l'urine  dans  rutropfe 
jaune  aiguë  du  foie  sont  aussi  ceux  qui  prenneni  naissance  p 
l'auLolytie  de  l'organe.  Le  même  rapprochement,  s'imposait  poi 
rinloxication  phosphorée.  L'auteur  démontre  d^abord  que  le  fo 
après  intoxication  phosphorée  coniient  de  la  leucine  et  de  la  lyr» 
bine,  ce  qui  n'avait  pas  encore  été  éiabli  avec  les  pr^^cau'ioi 
aseptiques  nécessaires.  De  plus  l'ammoniaque  déplaçable  par 
magnésie  (voy.  le  précédent  extrait)  est  également  augmenté 
Enfin  après  intoxication  par  le  phosphore,  la  dissolution  du  fo 
par  autolyse  est  presque  complète  en  24  heures,  c.-à-d.  d'ui 
surprenante  rapidi  é.  L'enzyme  protéolylique  du  foie  normal  e 
dpnc  ici  beaucoup  plus  abondante,  ou  aidée  par  d^autresdiastAMi 

E.  LAMBUNQ. 


CIII>n£   OaOANlQUE.  819 

J)<  1  action  de  certaines  substances  azotées  sur  la  coagula- 
1103  dt  ralbomine  ;  K.  SPIRO  (ZeiL  phys.  Cb.,  t.  30,  p.  182-199  ; 
Iti.M.iî^;,  —  La  solution  alburaineuse  eroi)loyée  était  le  blanc 
lu*uf  battu,  additionné  de  phosphate  acide  de  potassium  jusqu*à 
<%rûm  acide  au  tournesol  et  flltré,  puis  étendu  de  quantités 
lar  tables  d*eau. 

ibiuihner  avait  déjà  montré  que  la  choline  empêche  la  coagulation 
|r  Tovalburoine.  La  pipéridine  exerce  la  même  action.  Des  bases 
kbs  que  la  pjTidine  et  Taniline,  qui  sont  des  pptants  de  raibumine, 
inteot  néanmoins  soustraire  une  partie  de  Talbumine  à  la  coagu- 
»if>Q.  L*urtbo(oluidine  (mais  non  le  dérivé  para)  et  la  xylidine 
EtM^eut  de  même.  Des  substances  azotées  à  caractère  non  basique, 
Ifiiique  Turéthane,  diverses  amides  fformamide,  urée),  les  séné- 
t  r  rxertent  la  même  action. 

l'fip'ication  de  cette  action  doit  être  cherchée  dans  le  caractère 
!-^*<pJe  de  ces  substances,  caractère  nettement  mai'qué  pour 
'f«''|ues-uQe7-,  moins  apparent  chez  d*autres.  Mais  Cstwald  a  fait 
r*iuift|uer  que  Ton  peut  attribuer  à  Turée  en  disso]ution  une 
>iî'.iuileà  hvdroxyle  telle  que  CO.AzH^OH.AzH*,  et  d'autre  part, 
'lyUnr  montre  que  Talbumine,  retenue  en  dissolution  par  les 
*Jitioo5  concentrées  d'urée,  a  pris  tous  les  caractères  d'une 
i^vHUiumiQe  et  que  dans  la  coagulation  de  l'ovalbumine,  l'urée 
'-"'iKUement  comme  un  antagoniste  de  Tac.  acétique. 

E.   LAMBUNG. 

far  U  transformation  des  matières  albuminoides  dans  la 

Jîtttemante  (U;  ;  E.  8CHULZE  (ZeiL  phys.  Ch,,  t.  30,  p.  241- 

llî.  èi.9.l900j.  —  L*auteura  montré  que  lesplanlules  dediverses 

l'V***  végétales,  contiennent,  après  2  à  â  semaines  de  développe- 

l^^à  Tobscurité,  des  quantités  très  variables  des  corps  azotés  qui 

*-*«U«fitde  la  décomposition  des  réserves  albuminoides.  Il  explique 

"^  iJiflerences  par  l'hypothèse  suivante.  La  simplification  des 

**-<tT^protéiques  donne  naissance  à  un  ensemble  de  corps  azotés 

*'»teimidésgras  et  aromatiques,  et  bases  hexoniques)  qui  sont 

^'^flwmes  que  ceux  qui  apparaissent  dans  le  dédoublement  des 

•'•iwaeïi  par  la  trypsine  ou  par  les  acides.  Si  plus  tard  les  propor- 

'■>î»de  ces  corps  varient  considérablement  d'une  espèce  à  l'autre, 

"^  lîOêreaces  tiennent  à  ce  fait  que  ces  matériaux  azotés  sont 

""^iftpar  la  plante  et  servent  tantôt  à  la  formation  d'asparagine, 

^^  a  la  formation  de  glutamine  dont  la  proportion  augmente 

•'^considérablement,  tandis  que  la  leucine,  la  tyrosine,  Targi- 

I  -"«r  <liiniûuent  plus  ou  moins. 


3 


:il8  ANALYSE  DES  TRAVAUX    Kl-  -Tj- 

à   Tobservalion  de  Loewi  (Ihid.   25,  oh 
Fenzyme  hépatique  réagi^sarir  sur  le  • 

une  substance  sol.  dans  l'ak'ool  fti i 

mais  contient  de  l'azolt*  faciitMiu*"'  i 

d'abord  que  des  extraits  a(jiM  n\ 

mis  à  Tautodigesiion   à    ï]tj-it'      -  i 

déplaçable  par  la  ma{:rné>i('  ;    <  "  j 

facilement  dédouhlahh'   pn-M  i 

de  ralbumine.  j 

Celle  action  doit  vWr  >  i 

lion  du  foie  qu*a  dôcnt  ^  -  i 

et  que  Tauteur  dési^nn-  -  i 

de  cei'e  autol\>>o,  il  ji  *  i 

glycocolle.  SouMir   ■  i 

en  violet  p^r  W  l»i   •  i 

mat.  alb.  di^par.'  I 

moses. 

L*enzynu*   !  i 

fate  d'amiii"!'  ( 

Taldéliydn  '  I 

L*ex  rail 
n'a  aucuii' 
raulolv>r 

'    Sur  le^ 
cations  < 
H.  JÂCO' 
Saikow  - 
(jui  app.i 
jaune  ai 
rauloly.^c    ' 
rinloxicaii 
après  inltA 
sine,  ce  ipi- 
aseptiques  n 
magnésie  ivo 
Enfin  aprè>  n. 
par  autolyse  < 
surprenante  rai 
dpnc  ici  beauc 


':IHM1E  ORGANIQUE.  321 

t-       .-  .-.- <pii' If^  acides  nucléiques  (Kossel,Bchmie- 

>'ii!  14  |;|»iafiuii  t'uiii[)lèle  (les  bases  puriques  par 

t  1  nu  lliu<l»'  à  rar(*tate  de  plomb  n*a  pas  donné  de 

./'  >h  r:if  i'h'  uriffur  dans  le  san*^  peut  être  faite  avec 
I'  |uv«  i-iun  d'aj»ivs  v.  "^chviuler  { Beitrage z.  PbysioL, 
'MW'/m.,  IHXT,  |>.  8*J).  Dans  les  extraits  d'org-anes  les 
'■•  u'in-  bon^.  Voioi  comment  opère  l'auteur.  Les 
(111-  à  <li;rérer  |»eiidant  12  heures,  à  une  température 
t'îii't:  i\  celle  de  i'ébullilion,  avec  de  Teau  additionnée 
',  Mdliir.  p.  l.UOO.  Après  12  heures  de  repos  on  filtre, 
.rn»ujcM  iWn\  fois  de  suite  l'extraction  du  ppté  de  la 
e.  Les  lilLrats  sont  additionnés  de  la  quantité  corresp. 
bar>te,  ce  qui  introduit  dans  le  liquide  un  léger  excès 
.e  ï>arlie  de  Tac.  sulfurique  ayant  été  entraîné  par  le 
îrat,  qui  contient  tout  Tac.  urique,  est  traité  par  du 
lithium  jus<|u'à  réaction  neutre.  Pendant  que  le  ppté 
rétablit  de  temps  en  temps  la  neutralité  au  moyen  de 
-  On  cx)ncenlre  et  on  ppte  Tac.  urique  à  la  manière 
r  l'argent.  e.  lambung. 

hes  sur  la  matière  colorante  du  sang;  H.  NENCKI  et 

î    Z(U.  phys.  Cb,,  t.  30,  p.  384-435;  22.9.1900).  — 

estiment  que  les  divergences  irréductibles  que  Ton 

:^*  les  données  des  chimistes  sur  la  composition  de 

V  iennenl  surtout  de  ce  fait  que  Thémine  renferme  des 

i  '{trelle  se  combine  très  facilement  non  seulement  avec 
.icides  ou  alcoylés,  mais  encore  avec  un  grand  nombre 
ilTérenls.  —  Après  quelques  indications  sur  les  diffi- 

"ilièros  de  Tanalyse  élémentaire  de  Thémine,  les  auteurs 

-  dérivés  suivants. 

./V  G3»H«0*Az*aFe.  —  200  ce.  de  sang  de  bœuf  ou 
rit  mtro<luits  dans  1  lit.  d'ac.  acét.  glacial,  saturé  au 

•  -^^l  marin  à  la  temp.  ord.,  puis  chauffé  au  B.-M.  à  90- 

■iiTe  encore  au  B.-M.  jusqu*à  ce  que  la  température  soit 
S5-90*,  puis  on  filtre  à  travers  une  mousseline.  Il  se 

tlement  parle  refroidissement  des  cristaux  rouge  violet, 
•  le  Ton  lave  avec  de  Teau,  puis  avec  de  Talcool  à  60-70  0/0. 

.»*nl  est  de  ô*',.^  p.  lit.  de  sang.  La  purification  des 

*te  faite  par  dissolution  soit  dans  Talcool  ammoniacal. 

roforme  additionné  de  quinine  (Schalfejeff,  Le  pbysiol. 
1.  II.  lôK 

»nL,i^«»a.,  T.  »xvi,  !90l.  —  Trav.  étrang.  21 


320  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Si  cette  hypothèse  est  exacte,  la  plantule  très  jeune  doit  encore 
contenir  la  série  complète  des  premiers  produits  de  dédoublement^ 
tandis  que  dans  les  stades  ultérieurs  du  développement,  ce  soo^ 
les  produits  secondaires  (asparagine,  glutamine)  qui  doivent  prt'^J 
dominer. 

L'expérience  a  nettement  vérifié  cette  hypothèse.  Les  jeunH 
plantules  (6  à  7  jours)  de  Vicia  saliva,  Pisum  sativum,  Lupinn\ 
albus  et  Lupinus  luteus  ont  lourni  à  côté  de  Tasparagine,  de  1^ 
lyrosinCyde  la  leucine^  et  des  bases  hexoniques  [dir^mme^  histidin^ 
et  lysine).  Chez  Lupinus  luteus,  ces  substances  ont  pu  être  caracl 
térisées  dans  les  cotylédons,  analysés  à  part,  c'est-à-dire  là  oj 
les  réserves  protéiques  subissent  le  phénomène  de  régression.  Piu| 
tard  on  constate  que  la  quantité  d'asparagine  augmente,  tandt] 
que  la  leucine,  la  tyrosine  et  Targinine  diminuent.  Cette  décompc^ 
sition  des  réserves  albuminoïdes  a  lieu  sous  Tinllueucedediastast^^ 

E.    LAMBUNG. 

Critique  des  méthodes  de  recherche  de  Tacide  uriqae  et  d« 
bases  puriqaes  dans  le  sang  et  les  organes;  W.  HIS  jtm.  tl 
W.  HAGEN  (ZeiL  phys.  Ch.,  t.  30,  p.  350-883;  22.9.1900;.  ^ 
L'acide  urique  et  les  urates,  introduits  en  nature  dans  le  lui 
digestif  du  lapin,  sont  absorbés  par  les  phagocytes  (Freundweilei 
Deutsclws  Arch.y  t.  63,  p.  266  et  t.  67,  p.  81).  Il  importerait  doii 
de  pouvoir  suivre  à  Taide  d*une  bonne  méthode,  les  migrations  d 
Tac.  urique  et  des  corps  puriques  à  travers  l'organisme.  L'auteii 
montre  que  cette  méthode  n^existe  pas  actuellement.  Des  e>s^\ 
faits  avec  de  la  guanine  montrent  en  effet  qu*en  présence  d^ 
albumoses  la  précipitation  de  cette  base  parles  sol.  amm.  d'arp»< 
est  incomplète  et  peut  même  faire  défaut  complètement,  et  que  i\ 
plus  il  y  a  entraînement  d'albumoses.  Il  faut  alors  une  ou  plusimii 
fois  reprendre  le  ppté,  le  décomposer  par  H*S  et  reppter  pari'argH 
pour  éliminer  les  albumoses. 

L*auteur  a  essayé  aussi  d*éliminer  d'abord  les  albumoses  par 
sulfate  d'ammonium  et  Talun  de  fer,  par  Tac.  trichloracéli«|tii 
par  le  sulfate  de  zinc,  par  le  sulfate  d*ammonium.  Par  ce  clemii 
réactif  rëlimination  des  albumoses  est  complète,  et  le  ppté  arj^c^ 
tique  n'en  contient  plus,  «nais  la  pptation  par  l'argent  n'est  complo 
que  lorsque  le  liquide  est  dilué  de  manière  à  ne  contenir  que:îr>Oj 
de  pulfale. 

En  appliquant  cette  méthode  à  l'étude  d'organes  additionnée  i 
quantités  connues  de  guanine  l'auteur  a  reconnu  qu'elle  c^ni^Kif^ 
des  pertes  considérables  sans  doute  parce  que  dans  les  extrai 


CHIMIE  ORGANIQLE.  321 

r./rgaûes,  des  corps  lels  que  les  acides  nucléiques  (Kossel,  Hchmie- 
Urixfrgj  empêchent  la  pptation  complète  des  bases  puriques  par 
r^rgeoi.  —  1^  méthode  à  Tacétate  de  plomb  n^a  pas  donné  de 
meilleurs  résultats. 

La  recherche  de  F  acide  urique  dans  le  sang  peut  être  faite  avec 
uAetré^ grande  précision  d'après  v.  SchTôdev  {Beitrage  z.  PbysioL, 
C  LudwHjy  f,e\yldm,,  1887,  p.  89).  Dans  les  extraits  d'organes  les 
rrsiillâls  sont  moins  bons.  Voici  comment  opère  Tauteiir.  Les 
organes  sont  mis  à  digérer  (tendant  12  heures,  à  une  température 
BU  peu  inférieure  à  celle  de  l'ébullition,  avec  de  Teau  additionnée 
•f'-i  \ù\,  d'ac.  sulfur.  p.  1.000.  Après  12  heures  de  repos  on  filtre, 
rlToo  recommence  deux  fois  de  suite  l'extraction  du  ppté  de  la 
Oi^  manière.  Les  filtrats  sont  additionnés  de  la  quantité  corresp. 
fiiydraie  de  baryte,  ce  qui  introduit  dans  le  liquide  un  léger  excès 
'^Uryie,  une  partie  de  Tac.  sulfurique  ayant  été  entraîné  par  le 
Jjllot.  Le  filtrat,  qui  contient  tout  Tac.  urique,  est  traité  par  du 
-irtionaie  de  lithium  jusqu'à  réaction  neutre.  Fendant  que  le  ppté 
•r-lifpose  on  rétablit  de  temps  en  temps  la  neutralité  au  moyen  de 
<>.  acftique.  On  concentre  et  on  ppte  l'ac.  urique  à  la  manière 
*ib*tneile  par  l'argent.  e.  lambung. 

lackarches  sur  la  matière  colorante  du  sang  ;  H.  NENCKI  et 
iUlESKI  iZHt,  phys.  C'A.,  t.  30,  p.  381-435;  22.9.1900).  — 
l^  toieurs  esiimrnt  que  les  divergences  irréductibles  que  l'on 
'*,!hUio  entre  les  données  des  chimistes  sur  la  composition  de 
'Wiauie  proviennent  surtout  de  co  fait  que  l'hémine  renferme  des 
•ttydnleset  qu'elle  se  combine  très  facilement  non  seulement  avec 
■  -radicaux  acides  ou  alcoylés,  mais  encore  avec  un  grand  nombre 
'  forps  iodifTérents.  —  Après  quel(|ues  indications  sur  les  diffi- 
'•«Mparticulières  de  Tanalyse  élémentaire  de  l'hémine,  les  auteurs 
'•fntenl  les  dérivés  suK'ants. 

^'Hflhémine  G**H3«0*Az*ClFe.  —  200  ce.  de  sang  de  bœuf  ou 
'>:heval  sont  introduits  dans  1  lit.  d'ac.  acét.  glacial,  saturé  au 
■'^f«lible  de  sel  marin  a  la  temp.  ord.,  puis  chauffé  au  B.-M.  à  90- 
'''•.*)d  rhaufle  encore  au  B.-M.  jusqu'à  ce  que  la  température  soit 
**««iée  à  85-90*,  puis  on  filtre  à  travers  une  mousseline.  Il  se 
^^î«8e  rapidement  parle  refroidissement  des  cristaux  rouge  violet, 
kfiibols,  quel'on  lave  avec  de  l'eau,  puis  avec  de  l'alcool  à  60-70  0/0. 
^  rendement  est  de  o*\h  p.  lit.  de  sang.  La  purification  des 
'^^^uiix  a  été  faite  par  dissolution  soit  dans  l'alcool  ammoniacal, 
***  te  cbloroforme  additionné  de  quinine  (Schalfejeff,  Le  pbysioL 
''•f.Ltp.  ir.i. 

«ïc  ami.,  s«  wtB.,  T.  XXVI,  1901.  —  Trav.  étrang.  21 


82i  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ETRANGERS. 

Ce  corps  est  sol.  dans  les  alcalis  étendus,  Tammouiaque,  le.<i 
diâsol.  des  bases  organiques.  Sa  formule  indique  que  rhémioea 
fixé  un  groupe  acétyle,  mais  cette  fixation  n'a  pas  eu  lieu  pw 
rintermédiaire  d*un  oxhydrile,  car  racétylhémine  peut  fournir 
encore  un  élher  dimétljylé  (voy.  plus  loin). 

Hèmine  dimélbyîique  C3«H«»(OCH8)«A7>OGlFe.  —  On  dissent  a 
chaud  de  Tacétylhémine  de  sang  de  cheval  dans  du  chloroforme 
additionné  de  (piinine,  et  on  ajoute  au  liquide  filtré  50  ce.  d*alcool 
méthylique  saturé  deHCl,  par  10  ce.  de  filtrat.  Par  refroidissemenl 
il  se  dépose  des  cristaux  en  forme  de  meules,  groupés  en  éloiU*>, 
el  qui  représentent  le  dérivé  diméthylé  deThémine  et  non  pascehi 
de  l'acétylhémine.  Ce  corps  n'est  pas  encore  fondu  à  800*  et  il  i^i 
entièrement  insol.  dans  l'ammoniaque  aqueuse  ou  dans  la  soude 

Acétyîhémine  monélhylique  Ca^Hs^O^A/^ClFe.  —  Ce  dérivt 
serait  identique  avec  la  p-hémine  de  Môrner,  et  on  l'obtient  le  plu 
aisément  en  suivant  le  procédé  donné  parle  chimiste  (K.  A.  H 
Morner,  Maly's  Jahresb.,  t.  J7,  p.  115).  Ce  corps  cristallise  ei 
aiguilles  et  en  tablettes  et  est  remarquable  par  sa  solubilité  dani 
les  alcalis,  propriété  qu'explique  la  présence  d'un  oxhydrile  encon 
intact. 

/lce////itî/?ii/3er//Vt/i7%/eC3*H3«(C«H»)«0*Az*ClFe.  —On  ajout* 
au  mélange  bouillant  de  350  ce.  d'alcool  absolu  avec  35  ce.  d'ar 
chlorhydrique(D  =  l,19),  4gr.  d'acétylhémine  dissous  dans  200  ce 
de  CHCl^  froid  el  4  gr.  de  quinine.  11  cristallise  parrefroidisseinen 
des  aiguilles  étoilées,  tout  à  fait  insol.  dans  l'ammoniaque  el  fac 
sol.  dans  CHCl^. 

AciHyîhcmine  monoaivylique  C»*H3«(CsH««)Az*FeO*Cl,  —  Oi 
dissout  racétylhémine  dans  de  Talcool  amylique  additionné  *l 
quinine,  el  on  ajoute  de  l'ac.  chlorhydrique.  Ce  sont  des  cristau 
rhombiques,  fac.  sol.  dans  CHCl^,  moins  sol.  dans  l'alcool  amyliqm 
l'alcool,  ditT.  sol.  dans  l'ammoniaqne. 

Hémine  de  C acétone  et  de  l'éther  acéiitpie.  —  Lorsqu'on  chaan 
au  B.-M.  une  purée  de  globules  frais  avec  de  l'acétone  el  fkl 
presque  tout  le  pigment  se  dissout  et  le  liq.  rouge  brun  oblen 
abandonne  par  refroidissement  des  cristaux  capillaires,  alloogcsc 
llexueux,  tout  à  fait  caractéristiques,  et  la  tendance  de  cette  couil» 
naisonà  la  cristallisation  est  si  grande  que  cette  réaction  peutser\i 
à  l'examen  médico-légal  des  taches  de  sang.  Ces  cristaux  soal  u 
mélange  d'hémine  libre  et  d'une  combinaison  d'hémine  el  d'ooélooc 
—  L'emploi  de  l'éther  acétique  ne  conduit  pas  à  un  produit  homo 


genc. 


k 


CHIMIE  ORGANIQUE.  32S 

CamU'itation  à  féiade  de  F bématoporpbyriQe.  —  Les  auteurs 
oot  iBodiûr  i\e  kà  manière  suivante  leur  procédé  de  préparatiotfi  de 
llMîiDAioporptqrmie.  Sgr.  d'héniifie  sont  dissous  par  petites  portions 
du»  7«^  ce.  d'ac  artétique  glacial  saturés  d'ae.  i»*omhydrique  à  10"^ 
'fioL  oomrnerciaJe  de  Kablbauin),  et  on  abaitdoime  la  liq.  pendant 
^  joars  à  la  tamp.  ord.  en  agitant  de  temps  en  temps.  On  jette 
ensuite  dans  de  l*eau  et  on  Hltre  après  plusieurs  heures.  L'opéra- 
tion e^l  achevée  d'après  les  indications  précédentes  des  auteurs 
Èha,  L  Cb.,  1888,  p.  82)  ;  10  gr.  d'hémine  donnent  ainsi  9^'%S  de 
itlorhjdrate  dliéfuatoporphyrine. 

L'héaiatopoipbyruie  contient  deux  oxhydriles  éthériAables  et 
ti«Diie  en  présence  de  Talc.  méthyUque  et  de  Tacide  sulfurique  une 
ëméibrikémaioporphyrine  C*«H**(OCH')*Ar*0.  poudre  amorphe, 
roo^  brique,  insoL  dans  Teau  et  les  alcalis  et  fac.  sc^.  dans  Talcool, 
llâcool  mélbylique,  Tétiier,  Téther  acétique,  le  benzène,  les  si»i. 
aq-  d*»c.  nÛA.  F.  85*  avec  dég.  de  gaz.  A  100%  il  y  a  départ  d'alcool 
mélbylique.  L'éther  diâthylique  peut  être  obtenu  d'une  manière 
mlogue.  —  VëcélylhèÊMaioporphyriae  C«*H«*(C«H«0)Az*0*  est 
•j6tenue  en  traitant  le  chlorhydrate  d'hématoporphyrine  par  Tacétate 
(ieâodium  et  Tanhydride  acét  Peu  sol. dans Talcool,  insol.  dansTeau. 
'>iétbersprésenlentle  même  spectre  que  Thématoporphyrine. 

Le  mémoire,  très  étendu,  est  accompagné  d'une  planche  repré- 
4«iiint  les  formes  cristallines  des  dérivés  «de  rhématine. 

K.    LAHBLDIO. 

La  compositiom  chimique  da  la  graiase  du  chyle  humain  ; 
F.  USSM  iZeit.  phys,  €b,,  L  30,  p.  436-452  ;  22.9.1900).  —  Dans 
ucas  <je  rhylffrie  où  Torigine  chyleuse  de  la  graisse  urioaire  a  pu 
*tP^  nettement  établie,  Tauteur  a  isolé  de  cette  graisse  environ 
LTj  u  0  d'un  acide  monoxystéarique,  fusible  à  50**.  Il  a  trouvé  en 
«tre  :  grai-»se  neutre,  95,987;  lécilhine,  0,56  ;  cholestérine,  1,715; 
jrtycénne,  10.717  ;  ensemble  des  acides  gras,  95,578  ;  acides  gras 
«i  0,60;  ac.  gras  iasol.  94,92  0/0.  Les  acides  gras  insol.  se 
4iB|OMîenC  de  58,4  0/0  d'ac.  oléique,  31 ,3  0/0  d  ac.  stéahque  et 
IM  0  û  d'ac.  palmilÀque.  £.  lambukg. 

• 

Scr  la  diaaeliitîon  da  Tacidé  ariqae  par  iea  acides  nucléique 
«tkfmiqu;  M.  430TO  (Zeii.  f^ys.  C/i.,  t.  90,  p.  478-477;  22.9. 
1^  .  —  Kossel  et  Neumann  ont  constaté  que  les  acides  nucléique 
•H  tàyaiHiae  dûninaent  ou  suspendent  la  précipitation  des  bases 
parque»  adénine,  bypoxaolhine^  etc.)  par  certains  réactifs.  L'au- 
constate  que  oes  deux  acides  exercent  la  même  action  vis-à- 


824  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

vis  de  Tacide  urique.  Peu  sensible  dans  la  pptation  de  l'acide 
urique  par  le  sulfate  d'ammonium,  l'efTet  est  au  contraire  considé- 
rable dans  la  pptation  par  Tac.  chlorhydrique  (ac.  urique)  ou  par 
Tac.  carbonique  (urate  ac.  de  sodium).  La  totalité  de  Tac.  peut 
êti'e  retenue  en  dissolution.  Il  est  probable  que  les  acides  en  ques- 
tion exercent  cette  action  dissolvante  dans  les  humeurs  et  les  tissus. 

E.    LAMBLING. 

Sur  les  matières  protéiques  ;  J.  HABERHANN  et  R.  EHREH- 
FEU)  {Zeit.  phys,  Ch.,  t.  30,  p.  453-472;  22.9.1900).  —  D'après 
Schutzenberger,  les  mat.  alb.  fournissent  par  dédoublement  au 
moyen  de  l'hydrate  de  baryte,  de  l'acide  carbonique  et  de  l'ammo- 
niaque dans  des  proportions  qui  correspondent  à  la  décomposition 
de  l'urée.  Les  auteurs  soutiennent  au  contraire  que  le  rapport  de 
Tac.  carbonique  à  l'ammoniaque  varie  dans  des  limites  très  éten- 
dues (de  0,28  à  9,81  au  lieu  del,28)  et  en  outre  que  la  quantité  d'ac. 
oxalique  qui  se  forme  est  à  la  fois  beaucoup  plus  faible  et  plus 
variable  que  ne  l'admettait  Schutzenberger.  e.  lambling. 

Sur  la  fermentation  des  pentoses;  E.  SALKOWSKI  {ZeiL 
pbys,  ClLy  t.  30,  p.  478-494;  22.9.1900).  —  Il  est  remarquable  de 
voir  que  les  herbivores  qui  consomment  des  quantités  si  considé- 
rables de  pentoses  (ou  de  leurs  anhydrides)  n'en  éliminent  pas  ou 
très  peu  par  les  urines.  Il  est  probable  que  ces  composés  sont 
détruits  au  cours  des  fermentations  intestinales.  L*arabinose  et  la 
xylose  abandonnées  à  40®  avec  de  l'eau  et  de  la  viande  en  putré- 
faction disparaissent  en  effet  complètement,  avec  formation  d'al- 
cool, mais  pour  l'arabinose  seulement.  Il  se  forme  en  outre, 
pour  les  deux  pentoses,  des  acides  volatils  et  de  l'ac.  succinique 
(voy.  aussi  Bendix,   Zeit.  f.diàt.  u,  physik,  Tberap.,  t.  3,  fasc.Ti. 

La  richesse  du  lait  en  lécithine  et  les  relations  de  cette 
richesse  avec  le  poids  dn  cerveau  chei  le  nonveaa-nè  des 
mammifères;  R.  BÏÏROW  (ZeiL  phys.  Ch,,  t.  30,  p.  495507; 
25.10.1900).  —  Le  lait  de  femme  étant  remarquablement  plus  riche 
en  lécithine  que  le  lait  de  vache,  l'auteur  s'est  proposé  de  vérifier 
une  hypothèse  de  Bunge  d'après  laquelle  *la  richesse  des  divers 
laits  en  lécithine  varierait  dans  le  même  senâ  que  les  poids  relaUfi> 
du  cerveau  chez  le  nouveau-né. 

i.  Il  montre  d'abord  que  la  méthode  de  dosage  de  la  lécithine 
d'après  Stoklasa  (Zeit,  phys.  Ch,,  t.  23,  p.  343)  est  inexacte  parc4* 
qu'elle  dose  avec  la  lécithine  une  certaine  quantité  de  phosphates 


<f  onpiie  nûntràie.  H  -à  caiaipe  caoBesi  eette  cause  (Terreur  peut 
être  éliminée. 

2!  et  9.  II  détennÂe  ea^^c^  la  :eiiear  du  cerveau  en  lécithine 
telle  est  de  ^£1  0  0  de  sobât.  fraèche  cbez  le  reau)  et  la  coinpai*e 
à  celle  du  tissa  nmscmièm  I-.596  0  0  de  suhsL  firaiche).  11  déter- 
rauie  eo  outre  le  pouk  niaLt  dm  cerreao,  c.-è-d.  le  rapport  qui 
existe  cbes  le  veau,  le  cLje^  e:  reniaal  entre  le  poids  du  cerveau 
eC  le  poids  du  corpsw  Ce  rapport  es!  respectivement  de  1 :  870, 
I  :  âô  et  1  :  T. 

4.  L'analyse  niootre  que  100  ce  de  lait  de  feuune  contionnent  : 
mat.  alb.  lA».  3,8^i;  lécathme  B  ,  O^SI.  En  centièmes  de  )a  quan- 
tité d'albumine,  la  quantité  de  lécithine  tC;  est  de  1,40.  Four  le 
kii  de  cfaieniie,  A=8,te:  B=r  0,17;  C  =  2,il.  Pour  le  lait  do 
frmme,  A=^  1,90;  B^  0,058  et  C^â,06. 

On  voit  que  les  poids  relaiits  du  cerveau  et  les  quantités  rola- 
bveâ  de  lécithines  C  varient  dans  le  même  sens.     e.  lamblino. 

8ar  la  chimisma  de  lafomation  de  Tarée  dans  Torganisme 
(1*  mémoire);  WL  GUIfWITSCH  {ZeiL  pbys,  Ch.,  t.  30, 
p.  3âSô%:  25.10.1900).  Considérations  sur  les  diverses  théories 
de  la  production  de  Turée  dans  Torganisme,  et  notamment  sur  la 
Ikéorie  hydrolyiique  de  Drechsel  qui  s'appuie  sur  ce  fait  que  la 
ifsatimne  et  Targinine,  bases  résultant  de  la  décomposition  dos 
BuL  alb.  en  présence  des  acides  minéraux  à  chaud,  donnent  par 
hydrolyse  de  Turée.  L  auteur  expose  donc  un  plan  de  recherches 
un  la  présence  de  Targinine  dans  Torganisme  et  sur  la  transfor- 
nkatioQ  de  ce  corps  en  urée  dans  les  tissus.  e.  lamblino. 

8ir  le  chimisme  de  la  formation  de  Turèe  dans  l'organisme 
•^  mémoire);  Wl.  GULEWITSCH  et  A.  JOCHELSOHN  {Zelt.  phys. 
^'A.,  t.  30,  p.  533-538;  25.10.1900).  —  Les  auteurs  ont  pu  extraire 
àe  huit  rates  de  bœuf  1^,1  de  nitrate  d'arginine  argentique,  encore 
iMpure,  et  un  peu  d'une  substance  qui  est  peut  élro  do  la  lysine. 

E.    LAMBLINO. 

Kar  les  matières  extractives  des  muscles  ;  Wl.  GDLE- 
WrreCH  et  s.  AimUDZIBI  {Zeit.  phys.  CL,  t.  30,  p.  565-573  ; 
B.10.1900).  —  Une  sol.  aq.  d'extrait  de  viande  de  Liebig  est  pptée 
par  Tac.  phosphotuugstique;  le  ppté,  débarrassé  de  Tacide  à  Taido 
àt  la  baryte  fournit  un  filtrat  que  Ton  neutralise  et  que  Ton  traite 
par  le  nitrate  d* argent.  Le  nouveau  Altrat,  traité  d'après  la  méthode 


YSE  DSS   TRAVAUX   ÉTRANUERB. 
p.  l'79)  par  le  nitrate  d'argent  et  la  baryte  en 
ité  contenant  le  nitrate  tt'une  nouvelle  base,  b 

traosine,  C*H'*.Az*0'A2(WÎ,  est  en  aiguiUcE- 

fleors.  F  — 2H.iil2;  [«]*=+2â'.3. 

ut  être  préparée  en  pplant  le  nitrate  par  l'ac. 

Elle  est  en  aiguilles  microscopiques  ftpplaties. 
imposition  a  ââU". 
ie  carnosine  et  d argent  est  en  tables  rhoinboï- 

—  La  carnosine  argentique  C»H'»Az*O>,Ag*0 
gTie  à  l'ar^inine  argentique,  décomposable  à  la 
dans  l'eau  froide.  —  La  carnosine  ciiivriqwe, 
I,  est  en  tables  hexagonales  ayant  l'aspect  de 
colorés  en  bleu.  b.  LAunuxs. 


la  UDcUo-histoa*  ;  I.  BANG  (Zeil.  pitys.  Cli., 
!5. 10.1900).  —  D'aprèa  le  schéma  de  Liîienfeld, 
classique,  la  nucl^o^histone,  qoi  est  le  mieux 
i  les  nucMo-protéides,  fournit  en  deux  étapes 
[)uit3  de  dédoublement  que  voici  : 

Nucléo-hislone. 

I ' 1 

tone.  LcuL'onucIiSine. 

, I , 


Albumine.  Ac.  nucléique. 

nus  par  une  sol.  de  sel  marin  à  0,9  0/0.  l'auteur 
à  côté  d'autres  produits,  un  nncléo-protéide 
é  employé  par  LilienTeld  pour  l'obtention  do  su 
l  passer  dans  le  produit  final,  mais  ne  contient 
proléide  n'est  donc  pas  la  nucléo-lii^tone  clier- 
in  subséquente  avec  de  l'eau  on  enlève  ensuift 
acide  nucléique  et  du  iiucléo-protéide.  Si  à  ce 
de  l'acide  acétique,  on  obtient  un  pplé  formé  par 
9t  l'acide  nucléique  et  l'histone.  C'et^t  la  1»  pré- 
one.  Lorsqu'eit suite  on  extrait  ce  ppté  aveerf'- 
à  0,H  0/0,  l'hislone  passe  en  dissolution  et  tu 
'est-à-dire  le  mélaiijfe  du  nucléo-proléii)*'  elde 
resto  insoluble.  —  L'nnteur  doane  eu  autre 
iments  sur  la  para-hislone.        g.  uatuy^. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  377 

Bamarqnts  sur  la  préoédente  eommuiiicatioii  de  H.  I.  Bang; 
JL  lOSSSL  {Zeii.  ph/s.  Ch.,  t.  30,  p.  520-5à2;  25.10.1900.)  — 
L^aoteur  considère  comme  acquis  que  la  nuctéo-bistone  de  M.  Lilien- 
Md  est  UQ  corps  défiai^  à  composttioa  constante.  M.  Bang  a 
confondu  deux  questions  celle  de  Texistence  de  la  nucléo-histone 
«m  lant  qu*iadividu  chimique  et  celle  de  pré-existence  de  ce  corps 
dans  Je  thymus.  En  ce  qui  concerne  la  première  question,  les 
rrcberthes  de  M.  Bang  ne  portent  aucune  atteinte  aux  résultats  de 
IL  Lîheafeld.  Pour  ce  qui  est  de  la  seconde,  M.  Bang  montre  que 
\ùù  peut  extraire  du  thymus  1^  composants  de  la  nucléo-histone, 
nuis  cela  ne  prouve  pas  la  non-exiatenoe  de  la  nucléo-histone  dans 
ie&  celiuleti  intactes,  la  solution  du  sel  marin  n'étant  nullement, 
i]#a-vis  <ie  corps  de  cette  nature,  un  agent  indilTérent. 

B.  LAMBLINO. 

Snr  la  conatitotion  de  la  thymine  ;  H.  STEUDEL  {Zeit.  phys. 
CL,  t.  30,  p.  53U-541;  25.10.1900;.  —  L'auteur  a  préparé  une 
«néthylthymine  dans  l'espoir  d'arriTor  ainsi  au  méthyhiracile  de 
bfhread,  mais  le  produit  obtenu  est  isomère,  et  non  identique 
«vec  le  corps  de  Behrend  (Kossel,  Ibid.^  t.  29,  p.  508.  —  Beh- 
rmd,  Aaa.  Cbem.  t.  229,  p.  23). 

Thrmùte  polassée  G^H^Az'O^K,  H«0.  —  On  Tobtient  en  digsol- 
vvaU  thymine  dans  de  la  potasse  concentrée,  chaude  et  évapo- 
ntle.  Petits  cristaux  prismatiques  se  déshydratant  à  l^O*". 

MéthyllLymine  OH*<CIP)*Az»Oa.  —  On  chauffé  un  mol.  de  Ihy- 
Bitte  polassée  avêe  3  mol.  de  CHM  à  150^  en  tube  scellé.  — Petites 
«igoiUes  allongées  fusibles  à  153^. 

Par  nitration  de  la  thymine  et  réduction  subséquente  on  obtient 
«•  corpe  donnant  la  réaction  de  Weidel  avec  Teau  chlorée  et 
rfliBMoaiacftie.  On  pent  admettre  dès  lors  que  la  thymine  contient 
«a  noyau  de  pyrimidine  et  qu'elle  est  une  méthyldioxypyrimidine. 
'>*«{«i  la  met  en  relation  étroite  avec  les  corps  puriques. 

E.    LAMBIlNft, 

lacharches  sur  la  composition  chimique  du  cerTean;  E. 
WORIBR  et  H.  THIBRFELDER  [Zeit.  phys.  Cb.,  t.  30,  p.  542-551  ; 
i^lO.luOOj.  —  Des  cerveaux  humains  ont  été  épuisés  à  45**  par  de 
ftlcool  contenant  40  0/0  de  benzène,  ou  mieux  50  0/0  de  chloro- 
f^nne.  Par  refroidissement  du  filtrat,  il  se  dép:>se  des  amas 
'&3crQfieopiques»  qt^  Ton  purifie  par  plusieurs  recristallisations  et 
^  représentent  la  cérébrone. 

C'e^i  on  corps  blanc,  exempt  de  phosphore,  de  soufre  et  de 


Sm  ANALYSE   DES  TRAVAUX    ETRANGERS 

cendres,  de  réaction  neutre,  insol.  dans  l'eau  et  non  ^nflé  par 

tille.  Il  est  sol.  dans  l'alcool,  dans  l'alcool  métiiylique  ou  daos  ce? 

deux  véhicules  addiUonnés  de  chloroCorme  ou  de  benzène.  L'acétone 

contenant  20  0/0  de  chloroforme  l'abandonne  par  rerroîdissemeol 

en  éloUfls  formées  d'aiguilles  ou  de  pailletics.  En  tube  capillain.- 

devient  humide  à  iâO°,  jaunit  à  200  et  fond  à  209-212*  en 

B  limpide  jaune.  Il  renferme  :  C,  69.16;  H,  11.54  ;  Ai, 

Mis  en  suspension  dans  de  l'alcool  à  85  0/0  et  chaufTi;> 

i  petits  amas  globuleux  qui  constituent  le  produit  obtenu 

orment  en  très  belles  paillettes,  chatoj'anlas,  analogues 

istérine.  Ce  phénomène  est  très  caractérislique. 

ie  avec  de  l'acide  sulfurique  concentré,  la  cérébrone  colore 

I  jaune  et  est  colorée  elle-même  en  pourpre.  Bouillie  avec 

du,  elle  donne  un  sucre  réducteur,  lequel  fournit  de  l'acidu 

et  une  osazone  fusible  à  190°,  et  qui  serait  donc  de  la 

E.   L\MBUNO. 

)s  destinàes  de  quelques  oxyqninolAines  Isomèm 
rrile  et  kyourioe)  dans  l'organiBine  ;  BEU  ▼.  FEHT- 

?«ir.  pbys.  Ch.,  t.  30,  p,  552-664;  25.10.1900).  —  Chei 
le  carbostyrile  ingéré  est  éliminé  por  les  urines  à  l'util 
hûslyrile-glycuroniqae,  pptable  par  le  sous-acétale  du 
est  un  corps  blanc,  en  aiguilles  microscop.,  lusibles  a  2:20*, 
Jans  l'eau  froide,  fac.  sol.  dans  l'eau  chaude,  presque  insol. 
!OoI,  l'éther,  le  chloroforme  et  le  benzène,  fac.  sol.  dani 
s  d'où  HCl  lo  rpppte  en  cristaux  sol.  dans  un  excès.  Il  esl 
,  —  Son  sel  de  potassium  est  en  aiguilles  jaunes,  qui 
nt  à  270-272". 

urine  G*H''AzO,  3H*0, préparée  en  pnrtanide  Tac.  kynu- 
QurnitHprès  ingestion  une  urine  déviant  à  gauche,  rédui»anl 
r  de  P'ehling  et  dont  il  n'a  pas  été  possible  d'isoler  un 
ycuronique  correspondant.  e.  LAMiiu?m. 

rches  physico-chimiques  sur  l'acide  urique  et  se*  seli 
ion  (I  et  11)  ;  W.  HIS  jun.  cl  Th.  PAUL  {Zvtt.  pbys,  Cli., 
1-42  et  (54-78;  27. 11.I9UU).  —  Les  principales conclu&ion-i 
iu\  mémoires  sont  les  suivantes  : 

lans  l'eau  pure  à  18",  l'acide  urique  se  dissout  à  raisun  lU'. 
iO  et  non  point  de  1  p.  10070  (Behrend  cl  Hooseiil  ou  ilr 
10  (Blarez  et  Dcnigès).  Le  refroidissement  des  dissolutions 
à  chaud  ne  permet  pas  la  détermination  exacte  de  b 
!  ù  cause  de  la  facile  décomposition  de  l'acide  urique. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  329 

La  ooiidiii:<ibilité  électrique  moléculaire  de  la  diss.  aq.  sai.  à  18* 
<>l  4e  S9^i8  ou  de  9t.2i  après  déduction  de  la  conductibilité 
jjfvénliqiie  de  J*eau. 

Im  viiesêe  de  Tion  primaire  (ion  C^WAz^O^)  est  de  21  dans  la 
ijtiôoIulioQ  aqueuse  à  iS"",  et  la  conductibilité  moléculaire  de 
r«ride  urique  en  solution  aq.   infiniment  étendue  (ilc»)  est  de 

Le  constante  d'aOBoité  ou  de  dissociation  de  Tacide  urique,  en 
ioiaq.k  IS^"  est  égaie  à  0,000229  ou  à  0,000151  après  déduction 
de  la  conductibililé  spécifique  de  Teai^. 

Une  dissolution  aq.  saturée  contient  11.6  0/0,  ou,  après  déduction 
(W  TeiQ  9.5  0/0  de  Tac.  urique  dissocié  en  ions  hydrogène  et  en 
i«K  OH*AzH)». 

Iktts  un  litre  de  sol.  aq.  sat.  à  18"*,  la  concentration  des  ions 
^drogèoe  et  des  ions  uriques  est  de  0,0000175  mol .  ou  de  0,0000143 
0H)L  après  déduction  de  Teau.  La  concentration  des  mol.  d*ac. 
^inqne  non  dissociées  est  respectivement  de  0,0001331  et  de 
u.im»8  mol. 

U  est  exact  que  i*acide  urique  laissé  pendant  longtemps  au 
'intact  de  Tean  se  décompose  et  devient  pour  cette  raison  plus  sol. 
•^Teau.  Les  électrodes  recouvertes  de  noir  de  platine  activent 
I*  d^mposition  de  Tac.  urique. 

Il  —  L*acide  urique  n'est  pas  plus  sol.  dans  Teau  chargée 
•fât  min.  forts  que  dans  l'eau  pure.  La  solubilité  de  Tac.  urique 
*to*  HCl  normal  ou  dansSO*H*  normal  est,  au  contraire,  plus  faible 
*r»  poor  Teau  pure. 

*^lte  diminution  de  la  solubilité  de  Tac.  urique  dans  les  acides 
't^idus  est  en  parfait  accord  avec  la  théorie  de  la  dissociation 
**  elle  a  pu  être  calculée  à  Tavance  avec  une  exactitude  trèssalis- 

^'•tnedaus  Tac.  chlortiydrique  ou  dans  Tac.  sulfurique  six  fois 
"•niial,  la  solubilité  de  Tac.  urique  n'est  pas  plus  grande  que  pour 
-40  pure.  Pour  l'acide  sulfurique  la  solubilité  tombe  même  jusqu'à 
'  J».  5489U.  Dans  ces  mêmes  solutions  acides,  l'ac.  urique  ne 
■•^miii  pas  d'ion  positif,  c'est-à-dire  ne  peut  pas  fonctionner  comme 
-**.  car  s'il  en  était  ainsi,  la  solubilité  devrait  être  plus  forte  que 
**ir*  ieau. 

L«  «décomposition  lente  de  l'ac.  urique  au  contact  de  l'eau  ne  se 
■*><iuu  l>as  ou  très  peu  on  présence  des  acides  forts. 

La  détermination  de  l'ac.  urique  par  pptation  au  moyen  de  l'ac. 
^^^**rt»)*<iriqae  ou  mieux  de  l'ac.  sulfurique  donne  des  résultats 
^ï^li»  à  eondhion  que  l'on  évite  les  phénomènes  de  sursaturation 


330  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

au  moyen  d'une  agitation  soutenue  et  que  Ton  fasse  interv^entr  xmt 
correction  de  â  millier,  d'ac.  unique  pour  100  ce.  de  Uq.  à  i8». 

K.    LAMDLDIO. 

Contribntioii  à  la  physiologie  de  la  créatiBa(I)  ;  A.  fiUlS&OB 

{ZeiL  pbys,  Cb.,  t.  31,  p.  98-118,  27.11.1900).  —L'auteur  rnootn 
d'abord  que  le  dosage  par  pesée  de  la  créatinine,  d'après  le  procédv 
de  Neubauer-Salkowski  peut  être  remplacé  avec  avauta^  par  iii 
titrage  de  la  créatinine  dans  le  ppté  au  chlorure  de  zinc  au  moyeil 
de  la  iiq.  cuivrique  de  P^ka  et  en  admettant  que  le  pouviàd 
réducteur  de  la  créatinine  est  égal  à  celui  du  glucose  muitipbt 
par  0,6711.  On  peut  aussi  doser  l'azote  du  ppté  zincique  d'aprêj 
Kjeldahl. 

Le  pouvoir  réducteur  de  l'urine  des  24  heures  équivaut  à  pw 
près  à  d<^,3  de  glucose,  sur  lesquels  il  revient  à  la  créatinine  envinii 
21.87  0/0.  Le  pouvoir  réducteur  de  l'urine  augmente  après  ingesiioi] 
de  boissons  alcooliques,  mats  cette  augmentation  n'est  pas  due  4 
l'excrétion  d'une  plus  grande  quantité  de  créatinine.  Au  contraiM 
le  travail  muaoulaire  est  suivi  d*une  décharge  marquée  de  créetiiiiiti; 
par  les  urines.  b.  lamblrvi». 

De  l'action  coagulante  et  anticoagulante  de  aasg  sur  le  lail 
E. FULD  et K. SPIRO  (Zeit, pbys.  Cb.,  t. 31,  p.  132155 ; 27, Il . IdtX) 
—  Hammarsten  et  Rôden  ont  constaté  en  1887  que  du  lait  ou  nm 
dissolution  de  caséine  additionnés  de  sérum  de  sang  de  cbeva 
sont  devenus  réfractaires  à  l'action  du  ferment  lab.  (Malv  s  Jabresit\ 
t.  17,  p.  160).  D'autre  part,  le  sérum  contient  aussi  un  ferment  Ub\ 
mais  l'action  de  ce  ferment  ne  peut  être  mise  en  évidence  qu'en  k 
soutenant  par  une  addition  de  CaCl'.  | 

Par  précipitation  fractionnée  au  moyen  de  l'acétate  de  poia^siuiBi 
Tacide  acétique  et  la  dialyse,  on  peut  isoler  du  sérum,  une  içlobui 
line,  Veujiobuliney  laquelle  est  accompagnée  d'une pseiàdo-gloJbuIimi 
non  pptable  par  la  dialyse  et  par  l'acétate  de  potassium. 

Weuglobuline  coagule  nettement  le  lait.  Son  action  est  accélérée 
par  addition  de  chlorure  de  calcium  et  supprimée  détinitivemet^ 
par  chauffage  à  65-70*.  L'addition  d'un  acide  diminue  celte  acitoal 
une  quantité  correspondante  d'alcali  l'exalte  au  contraire  uuuui 
festement. 

La  pseudo-globuUue  est  un  «  antilab  ».  Son  action  est  diminue^ 
4)ar  séjour  dans  des  dissolutions  acides  ou  alcalines,  supprimt'ii 
déllnitivement  par  chauflage  à  70'',  enfin  suspendue  par  addition 
de  chlorure  de  calcium.  Hammarsten  a  démontré  que  la  caséiScaUoji 


CHIMIB  ORGANIQUE.  SiU 

ropeff  &i  deux  phases  r  ii  se  produit  d'abord  de  la  paracaséine, 
m^  œiie-ei  se  ppie  sous  la  forme  d'une  combinaison  calcique.  La 
WQdogiobaie  n'a^t  que  daas  cette  seconde  phase,  sans  doute  par 
0Q»tnctioii  de  chaux.  Mais  les  auteurs  ne  considèrent  pas  cette 
KlioQ  comme  étant  (ie  nature  diastasique.  La  pseudo-globuiine 
niraderait  sùnplement.  par  elle-même,  une  combinaison  calcique 
■iBbleà  la  réhlé,  mais  peu  dissociable  et  ne  pouvant  pas  servir 
ibeaséification.  Cette  combinaison  se  comporterait  donc  comme 
Mtrate  de  calcium  qui  reste,  lui  aussi  en  dissolution  pendant  des 
PBÛBK,  mais  est  impuissant  au  point  de  vue  de  la  formation  du 

WèffOÙ.  B.  lambliug. 

I  Su  le  phosphore  des  Babstances  nucléiques;  A.  ASGOLI 
\fat  ph^.  Cb.,  L  3^  p.  i56-160;  27.11.1900).  —  L'auteur 
kttMtre  que  1«  leuconu^ine  et  la  caséine  ne  contiennent  pas 
ttorphû^bore  sous  la  forme  d'acide  métapbosphorique. 

E.  lambuhg. 

hr  u  noQTeatt  produit  de  dédoublement  de  la  nucléise  de 
hvirt;i.AaC0LI(Zei7.jE>/}/s.  C/r.,  t.  31,  p.  161-164;  27.11.1900). 
—  Ed  se  servant  du  procédé  étudié  per  W.  Jones  pour  la  prépara- 
ta  de  la  tbymine  au  moyen  de  Taeide  nucléique  du  thymus, 
•*>il«r  a  extrait  de  la  nucléine  de  levure  corps  de  formule 
Wî*Az*0,  et  qui  représente,  par  conséquent,  un  uracile.  11  cris- 
tfî»ett  aiguilles  associées  en  rosacesy  peu  sol.  dans  Feau  froide, 
bc  §oL  dans  Teau  chatide^  presque  insol.  dans  Talcool  et  Téther, 
k.sbL  dans  rammoniaque.  L'uracile  n*a  pas  encore  été  isolé.  Le 
^vps  eo  question  ne  pourra  donc  être  identifié  avec  Turacile  que 
^tnislbrmation  en  méihyhiracile.  s.  lamblino. 

;  CMtrihiition  à  Téinde  do  la  digestion  peptique  ;  H.  MALFATTI 
'•^Apbys.  Ch.^  t.  31,  p.  43-48  ;  25.11.1900).  —  Tandis que  Hoppe- 
^>ler  admet  que  la  digestion  peptique  prolongée  aboutit,  comme 
lifii^tttion  pancréatique,  à  la  production  de  produits  cristallisables, 
et  Neumeister,  au  contraire,  enseignent  que  l'action  de  la 
s'arrête  à  la  production  des  peptones.  L* auteur  a  repris 
■^•i»  «jueslion  en  notant  l'apparition  de  la  réaction  du  tryptophane 
''.i.rilioo  rouge  avec  Teau  bromée  ou  avec  rhypobromite  ou 
'^Fpacàlonle  de  sodium). 

Iak  extrattfï  glycérines  ou  des  extraits  dialyses  de  muqueuse 
^'^dcale  foomiseent  des  digestions  donnant  très  rapidement  la 
nactiw  en  question.  De  tel»  liquides  contiennent  probablement 


832  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

de  la  trypsine  que  l*on  peut  détruire  par  une  digestion  proloi 
en  milieu  fortement  acide.  En  prenant  cette  précaution,  on  coi 
qu^il  ne  se  produit  plus  de  tryptophane  si  le  liquide  est  faiblei 
acide^  mais  que  la  réaction  apparaît  quand  HCl  atteint  0,2  0/0. 
la  production  de  tryptophane  doit  donc  être  attribuée  à  la  digestif 
peptique.  —  L'auteur  décrit,  en  outre,  le  procédé  qui  lui  sert  pli 
rechercher,  dans  la  peptone  de  Witte,  les  acides  amidés  et  les  bis 
pptables  par  Tacide  phosphotungstique.  e.  lambuivu. 

Sur  le  noyau  hydrocarboné  de  rovalbumine  crisUllisè 
L.  LUmSTLIV  (Zeit.  pbys.  Ch.,  t.  31,  p.  49-57;  25.11.1900). 
L*ovalbumine  crist.  a  été  préparée  d'après  Hopkins  et  Piok 
(Journ.  of.  physioL,  t.  22,  p.  180  et  t.  25,  p.  306).  5  gr.  d'u 
crist.,  préalablement  gonflés  par  contact  avec  un  alcali,  oni  « 
bouillis  avec  100  ce.  d*HCl  à  3  0/0  et  ont  fourni,  après  4  heure* 
chaufTe,  un  maximum  de  5  p.  de  corps  réducteur  (calculé  en  gluca 
pour  100  d*alb.  On  a  ensuite  dédoublé  de  la  même  manière,  et] 
portion  de  25  gr.,  100  gr.  d'ovalbumine  cristallisée,  et  le  liqui 
neutralisé  a  été  benzoylé  d'après  Baumann.  On  obtient  ainài 
ppté  volumineux,  dont  Fauteur  a  pu  extraire  du  chlorhydraio 
glycosamine.  En  opérant  le  dédoublement  de  Tovalbumine  cn$t 
Taide  de  HCl  concentré  ou  de  HCl  +  SnCl*,  on  n*a  pas  obU 
d*hydrate  de  carbone.  e.  lambung* 

Sur  les  conditions  d'action  de  la  ptyaline  ;  T.  MASZEWi 

(Zeit,  phys.  Ch.,  t.  31,  p.  58-68  ;  25.11.1900).  —  En  mainleni 
constantes  les  quantités  de  ptyaline  (ou  do  salive)  et  en  faiî> 
croître  la  concentration  en  amidon,  Tauteur  a  obtenu  des  quanti 
croissantes  de  sucre.  Toutefois  ces  augmentations  de  sucre  n'élai 
pas  proportionnelles  aux  quantités  d*amidon.  Inversement  pour 
mêmes  quantités  d'amidon  et  la  même  concentration  en  amut 
l'addition  de  quantités  croissantes  de  salive  ne  produit  pas  iTaugu 
tation  de  la  quantité  de  sucre,  et  produit  même  une  diminutior 
est  donc  impossible  de  conclure  de  la  quantité  de  sucre  produii 
la  quantité  de  diastase  qui  a  agi.  Ces  résultats  sont  du  même  ox 
que  ceux  de  liiernacki  sur  le  ferment  glycolytique  du  sang. 

E.    LAMaLtKO. 

Sur  la  diastase  protéolytique  et  sur  une  diastase  coagula 
dans  le  malt;  Fr.  WEISS  [Zeit.  phys.  Ch.,  t.  31,  p.  1^ 
25.11.1900;.  —  I.  La  diastase  protéolytique  contenue  dans  i'<i 
germée  (non  touraiilée)  parait  exercer  sur  Talbumine  une  aci 


CHIMIE  ORGANIQUE.  SSS 

hF  profoDde  que  la  pepsine,  car  le  produit  de  di^eslion  contient 
hi'OQp  pliKS  de  matériaux  azotés  non  pptables  par  le  tannin  que 
llfclHCJis  de  la  pepsine.  L'optimum  de  température  est  situé 
r^  <7-i!^;  h  70*  Faction  de  la  diastase  est  annulée.  Le  thymol, 
diloroforme,  le  formol,  les  acides  benzoïque  et  salicylique  pro- 
it^eot  UD  ralentissement  sensible,  les  acides  minéraux  (HCl, 
FH*  et  orgaai^iues  (ac.  lact.  et  acét.)  accélèrent  au  contraire  la 
l^misation.  Mais  ici  encore  la  diastase  se  montre  très  vulnérable, 
biu^ime  dose  de  0,."t  0/00  de  SO*H'  exerce  une  action  très  favo- 
Uf,  lamiis  qu'avec  1  0/00  déjà  la  diastase  est  brusquement 
wwposée.  Les  acides  lactique  et  acétique  exercent  jusqu'à  20- 
►V'K)  une  action  d'accélération,  mais  leur  optimum  est  à  24  0/00 
tKauti«;re<  alburoinoïdes  animales  et  notamment  la  caséine  sont 
L  [i«»pionisées.  L'orge  ayant  subi  une  germination  plus  pro- 
te^  jusqu'à  16  jours)  a  le  même  pouvoir  peptonisant.  Enfin 
P*  peplase  se  retrouve  dans  l'orge  touraillée,  et  des  essais 
Pwiiff Di  que  la  peptase  ^loit  exercer  son  action  au  cours  des 
pntions  de  brasserie. 

t  —  Des  extraits  de  malt  coagulent  le  lait  à  la  manière  de  la 
IfcSûTf.  L'ébuUition  supprime  cette  propriété.       e.  lambling. 

i<r  n  procédé  simple  permettant  de  transformer  les  amino- 
>Uh  pas  en  acides  chlorés  correspondants  ;  E.  JOCHEM 
T'3^  l^bys,  C/i.,  t.  31,  p.  4S-48).  —  En  traitant  par  le  nitrite  de 
lûiivfo  milieu  chlorhydriqueles  amino-acides  résultant  du  dédou- 
»*^l  des  mai,  alb.  en  présence  de  l'acide  chlorhydrique, 
iti-ura  obtenu,  non  les  oxyacides,  mais  les  acides  chlorés  cor- 
l«îrjn<iinu.  l..es  meilleurs  rendements  sont  obtenus  en  dissolvant 
^yi^pendant  Tamino^acide  dans  10  p.  de  HCl  concentré,  ajoutant 
l^mol.  de  nitrite,  puis  extrayant  le  produit  chloré  à  l'aide  de 
■trT.  La  réaction  réussit  bien  avec  les  amino-acides  des  séries 
*î^  et  oxalique  et  avec  ceux  de  la  série  aromatique  ayant  leur 
W'-iansla  rhaine  latérale. 

L»  procédé  peut  servir  à  la  recherche  des  produits  de  dédouble- 
rai de  l'albumine  et  notamment  de  Tac.  succinique.  On  fait 
k«uiiir  l'albumine  pendant  5  heures  avec  3  p.  de  HCl  concentré, 
>»)oate  du  nitrite  de  sodium  à  la  liqueur  refroidie  et  on  épuise 
■fTètherqui  enlève  l'acide  chloro-succinique.  On  a  obtenu  de 
Jttiw  Tscide  moDocbloracétiqae  en  partant  du  glycocolle,  l'ac. 
^Sfkbhncélique  en  parlant  de  l'ac.  phénylamino-acétique,  l'ac. 
^^tfiqniarique  en  partant  de  Tac.  glutamique,  l'ac.  a-chloro-isch 
f}f-^Hitpn:  (*n  partant  de  la  leucine. 


384  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

L'ac.  a'ChlopogutarJqae  fond  à  97-1 00*  ;  il  est  très  sol  dsos  Te* 
ralcool,rétheretracétone,insol.  dans  ie benzène,  le  ohlorolonM^ 
la  ligroïne.  L*ac.  et  ses  sels  sont  décomposables  perTeBuà  laqud 
ils  abandonnent  facilement  HCl.  Le  sel  de  baryum  G*HHilO*U 
se  ppte  lorsqu'on  neutralise  une  solution  de  1  ac.  dans  Talod 
méthylique  absolu  par  une  sol.  de  baryte  dans  le  même  alcool.  \ 
sel  de  cuivre  C*H*G10*Cu,  se  ppte  de  même  quand  on  neutrah 
avec  une  sol.  d'AzH^  dans  lalcool  méthylique  une  sol.  de  Tarn 
dans  le  même  aloool  et  qu'on  ajoute  ensuite  CuCI'  en  sol.  mâïk, 
lique.  Ijéther  diéthyliqae  est  un  liquide  à  odeur  agréable  « 
D  =  l,14  à  23°,  bouillant  à  140-145«  à  15  mm.  de  pression  et  à  J4 
à  la  press.  ord. 

Ïj  acide  oi-oxyglutarique  se  produit  au  dépens  du  précédent  f 
simple  action  de  Teau  pendant  48  heures  à  40-50*.  Cristaux  fus 
72*.  Le  sel  de  zinc  C^H^O^Zn,  est  en  tablettes  microscopique:^. 

Vac.  cL-chloro-isobutylaeétique^  obtenu  en  partant  de  la  leuci 
de  corne  de  cerf,  est  une  huile  plus  lourde  que  Teau,  non  misol 
à  cette  dernière,  en  abandonnant  HCl  dès  40*,  non  distillable  *ê 
décomposition.  Son  élber  étbylique  est  un  liquide  de  D  =  l.Ui 
23,  à  odeur  d'ananas^  insol.  dansTeau,  bouillant  à  1 90*  avec  déro 
position.  Bouilli  avec  de  Teau  de  baryte,  il  fournit  Tac.  a-ox  v-/aa 
tylacétique  fusible  à  67-70*  et  dont  le  sel  de  ziac(CfiW^O* )^Zn,  2H« 
est  en  écailles  soyeuses.  k.  lambuag.   i 

Sur  remploi  de  Tacide  phoaphotangstiqae  dans  la  détani 
nation  quantitative  des  produite  de  dédoublement  de  l'ail 
mine;  Fr.  KUTSCHER  [Zeit.  phys.  Ch.,  U  34,  p.  tihë 
25.11.1900). —  La  méthode  de  Hausmann  pour  Totude  de  la  rèf 
tition  de  Tazote  dans  la  molécule  de  Talbumine  ne  peut  oas  doui 
des  résultats  exacts  (Hausmann,  Ihid.  t.  27,  p.  95  et  t.  29,  p.  M 
Les  acides  diamidés  sont  en  effet  partiellement  solubles  dans 
excès  d*ac.  phosphotunjarstique  et  dans  le  liquide  de  lavage  emplo 
De  [)lus  Hausmann  ne  tient  aucun  compte  de  l'azote  humîque  i 
peut  s'élever  jusqu'à  10  0/0  de  Tazote  total.  Enfin  razotemonara 
n'est  pas  à  la  vérité  ppié  par  Tac.  phosphotungstique  lors^nt 
opère  en  sol.  et.,  mais  dans  Tétude  des  mat.  alb.,  on  o]>èrt*  cm  « 
conc.  et  on  ppte  avec  Tazote  des  acides  diamidés,  une  partie 
Tazote  monamidé.  s.  lambiaq. 

Contribution  à  l'étude  des  matières  aUmaBinoidae  ;  A.  K089 
et  F.  KUTSCHCR  {ZeiL  phys.  Ch,,  t.  31,  p.  102-214;  27.1 2.  tOdOr 
Ce  mémoire  très  étendu  est  consacré  à  l'étude  dos  groupenie 


CkUMlK   ORGANIQUE. 


335 


lexMU^Bes  conteaus  dans  les  diverses  matières  albuminoïdes,  en 
OMUMoçAot  par  les  protainines,  les  plus  simples  parmi  les  subs- 
Haoes  protéiques. 

Méthodes  de  recherches,  —  La  série  des  opérations  est  la  sui- 
^fiV?  :  !•  déeompositton  de  la  matière  albuminoïde  (de^  à  5t)^.) 
^troi^fois  son  poids  de  SCHH*  oonc.  et  six  fois  son  poids  d'eau 
Indfiit  !4  heures  à  Tébullition  au  réfr.  à  reflux  ;  2^  éliniinatioïi 
•efifide  sulfurique  et  des  substances  humiqnes  par  pptioii  au 
Myen  de  la  baryte  et  dosage  de  Fazote  humique,  puis  élimination 
pt  AzH*  au  moyen  de  MgO  et  dosflge  ;  8*  pptation  de  l'arginine  et  de 
Ffcîtuime  à  l'état  de  corab.  ar^entique  et  détermination  quant,  de 
•t  *ieui  bexones;  4*  dét.  quant,  de  la  lysine.  Pour  le  dé^i  de  ces 
^^fitioQS  et  la  discussion  des  méthodes,  voir  le  raém,  orig. 

B'-suttats  fournis  par  les  diverses  matières  albuminoïdes,  — 
LWur  décrit  ensuite  avec  détail  les  opérations  relatives  aux 
prî3  albuminoïdes  choisis.  On  ne  donnera  ici  que  les  résultats 
P'>MW  partie  du  travail.  Les  quatre  premières  substances  cons- 
ent le  groupe  des  protamines,  les  suivantes  celui  des  mat. 
W-")mplexes. 


Sar  100  p.  d*«»t«  total, 
on  en  troure  : 


dans 
oinc. 


87,8 

83,5 

«7,7 

63,5 

25,17 

SS.9 

8,7 

5,75 

5^ 

5,12 

3,76 


dniis 

U 

lysine. 


0 
0 
0 

8,4 
8,04 

^t  dét. 

4,3 
0 
0 
0 
0 


dans 
AxH». 


0 
0 

• 

0 

7,4G 
8,3 

iî,5 

18,78 

«0,70 

19,51 

13,53 


100  p.  de  8ul)8tanco  ont  fourni  : 


Histidine 


0 

0 

0 
12*9 
1.21 
2,34 
peu 
1,16 
1,53 
0,43 
1,20 
0,81 


Argioioe 


84,3 
82,2 
62,5 
58,2 
14,36 
15,S2 
»,3 

3,05 
3,13 
2,75 
1,82 


Ljsine. 


0 

0 

0 
12,0 
7J 
8,80 
5,6 
2,15 

0 

0 

0 

0 


AxH". 


0 
0 

pAi»  d06. 
0 

1,66 

0,74 

0,3 

2,45 

3,89 

4,33 

2,56 


£.    LA&lfiUNG. 


f  kr  la  matière  aUmminoîde  de  Bence-Jones  ;  A.  HAGNUS- 
\^^ZeiLphys.  CL,  30,  p.  200-240;  16.8.1900).  —  La  matière 
I  ■ïUffliiaoule  spéciale  trouvée  en  1847  par  Bence- Jones  dans  une 

I 


836  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

urine  pathologique  est  considérée  par  tous  les  auteurs  comme  uiu» 
albumose.  L*auteur  a  fait  une  étude  complète  de  ce  corps,  qu'il  a 
trouvé  dans  la  proportion  de  18  à  24  0/00  dans  Tunne  d'une  femme 
atteinte  de  gonflements  osseux  multiples.  Ce  travail  très  éteoiiu 
comprend  les  divisions  suivantes  :  1<*  Réactions  de  la  mat.  alb.  dan* 
Turine  ;  2**  Préparation  à  Tétatde  pureté;  obtention  du  corps  à  Ti^Ui 
cristallisé  et  propriétés;  3*  Résultats  delà  digestion  pepsiqne, 
4**  Comparaison  de  ce  produit  avec  ceux  des  autres  auteurs; 
S""  Nature  du  corps  en  question  et  sa  position  dans  la  famille  (t(« 
albiiminoïdes  ;  6**  Remarques  sur  l'origine  et  le  lieu  de  productiott 
du  composé. 

La  conclusion  du  travail  est  que  le  corps  de  Bence-Jones  o'tsl 
pas  une  albumose,  comme  on  l'admet,  c'est-à-dire  une  albumiix' 
déjà  simplifiée  par  dédoublement,  mais  un  corps  protéique  <|ii** 
l'on  doit  placer  plus  haut,  à  côté  des  véritables  albumines.  —  Lcj 
travail  est  accompagné  d'un  index  bibliogi'aphique  complet  de  W 
question.  e.  lambui«g. 

Sur  un  procédé  de  détermination  de  l'azote  des  acidei 
amidés  dans  l'urine;  H.  PFAUNDLER  (Zeit.  phys.  Ch,,  t.  30, 
p.  75-89;  16.8.1900).  —  SchondorfT  a  montré  que  les  acide?^  amidè< 
de  l'urine  ne  sont  pas  précipités  par  l'acide  phosphotungsliquo  H 
que  leur  azote  est  fortement  fixé  dans  la  molécule.  Parlant  *ii' 
cette  donnée,  l'auteur  a  fait  sur  une  série  d'urines  les  détermina- 
tions que  voici  :  On  dose  Tazote  total  d'après  Kjeldahl.  On  pplf 
ensuite  l'urine  par  l'ac.  phosphotungstique  et  Ton  dose  dans  \e 
ppté  et  dans  le  filtrat  l'azote  facilement  séparable  et  razole  diffi- 
cilement séparable,  ce  qui  donne  les  fractions  que  voici  :  1*  Iai 
ppté  phosphotungstique  est  chauffé  pendant  18  à  2C  heures  aveii 
de  Tac.  phosphorique  cristallisé  ou  de  Tac.  métaphosphoriqno , 
puis  on  neutralise  à  peu  près  parla  soude  et  on  distille  en  préseni-tl 
d'un  excès  de  magnésie.  On  a  ainsi  l'azote  facilement  séparahl^i 
contenu  dans  le  ppté.  2°  Le  résidu  resté  dans  le  ballon  à  distilltt 
est  détruit  d'après  Kjeldahl  et  fournit  l'azote  dimcilement  sépan 
rable  contenu  dans  le  précipité  phosphotungstique.  8*  et  4*  On 
traite  de  même  le  filtrat  phosphotungstique  qui  donne,  comme  1* 
ppté,  une  fraction  d'azote  facilement  séparable  et  une  fraction 
d'azote  difficilement  séparable.  La  somme  de  ces  quatre  fraciiond 
doit  être  égale,  à  1-2  centième  près,  à  l'azote  total,    b.  LAMBLi?«<i. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  397 


OHMIE  eCNÉRALE  ET  ilNÉRALE 


Sur  la  préparaiioii  de  grandes  quantités  de  tellure;  Edward 
MàSTBEJ  (Cbem,  News,  t.  83,  p.  145;  3.1901).  L'auteur  a  cons- 
ulté que  les  résidus  de  la  préparation  du  bismuth  renfermaient  une 
ptade  proportion  de  tellure  dont  le  rendement  correspond  à 
t,0(n  0  0  du  minerai  ori^^inal.  k,  hbbert. 

niiiaurs  propriétés  physiques  des  solutions  diacide 
ilitnqiie;  T.  H.  YELET  et  J.  J.  HANLET  {Cbem.  News,  t.  83, 
!>  iiS;  8.1901).  —  Les  auteurs  avaient  précédemment  déterminé 
bcooduclibilité  électrique  des  solutions  d'acide  nitrique.  En  étu- 
tet  ees  solutions,  ils  ont  constaté  que  les  densités  et  les  contrac- 
I  ^ons  indiquaient  des  points  bien  définis  de  discontinuité  corres- 
I  loadiot  à  la  composition  des  hydrates  à  14  ;  7  ;  4  ;  3  ;  1,5  et  1  molé- 
sksifeau  et  que  les  indices  de  réfraction  fournissaient  des  points 
fc«i marqués  correspondant  h  li;  7  et  1,5  molécule»  d'eau. 

K,   HÈBEKV, 

U  préptratioo  de  Tacide  iodiqne  ;  Alezander  SCOTT  et  Wil- 
htm  iRBUCKLE  (Cbem,  Soc,  t.  79,  p.  302;  3.1901).  —  Les 
^oietas  recommandent  Tappareil  suivant  pour  l'obtention  deTacide 
■«^w:  un  flacon  à  fond  rond  reçoit  deux  tubes,  dont  l'un  est  lié 
<v  condenseur  à  reflux,  l'autre  amène  un  courant  d'oxj^gène  qui 
^ff^^ne  le  liquide.  De  l'iode  finement  pulvérisé,  bouilli  avec 
fa  (dû  son  poids  d'acide  nitrique  himant,  est  oxydé  complètement 
A  81  oa  80  minutes.  a.  Hubert. 

tetnre  de  fer;  Gilbert  John  FOWLER  {Cbem,  Soc,  t.  79, 
P- Î85;  8.1901).  —  Préparation.  —  Le  corps  a  été  préparé 
?ir  trois  méthodes:  action  de  l'ammoniaque  sur  les  chlorure  ou 
''^ware  ferreux,  sur  le  ter  finement  divisé,  sur  l'amalgame  de  fer. 

A  bitte  température,  le  chorure  ou  bromure  ferreux  absorbe 
''■UDomaqueet  par  la  chaleur,  la  masse  formée  se  transforme  en 
***^«iire  d'ammonium,  azoture  de  fer  et  azote. 

I^  la  seconde  méthode,  le  fer  divisé  était  préparé  par  réduc- 
**»  <fe  l'oxyde  précipité.  Cette  réduction  doit  être  complète;  le 
P*^>i8B  de  l'ammoniaque  déterminealors  la  formation  de  l'azoture  ; 
•oc  au.,  a«  tifi.,  T.  XXVI,  1901.  —  Trav.  étrang.  22 


m  ANALYSE  PB8  TRAVAUX  «THANOKRS. 

sa  température  de  formation  dans  Tammoniaque  et  de  décomposi* 
lion  dans  Thydrogène  est  la  même  et  la  difficulté  de  la  préparation 
s*en  trouve  augmentée* 

La  préparation  par  l'amalgame  n'offre  aucun  avantage  sur  lai 
précédente. 

Des  tentatives  de  combinaison  directe  de  fer  réduit  et  d*azot^ 
en  tube  scellé  à  haute  température  n'ont  pas  réussi. 

Analyse,  —  Le  fer  était  dosé  par  solution  dans  Tacide  sulfu- 
rique,  oxydation  par  l'acide  nitrique  et  précipitation  par  Famnio- 
niaque  à  l'état  d'oxyde.  L'azote  était  dosé  à  l'état  d'ammoniaque 
par  distillation  avec  la  soude  caustique. 

La  composition  répondait  à  la  formule  Fe'Az  et  les  acides  pro^ 
duisaient  la  réaction  suivante  : 

SFe^Az  4-  6SOH»  =  4S04Fe  +  2S0*H(AzH^)  +  H^. 

Propriétés  physiques  et  chimiques,  —  Poudre  grise,  d'apparence 
vitreuse  au  microscope,  manifestant  des  propriétés  magnétique^, 
de  depsité  6,25. 

L'oxydation  par  l'air  ou  l'oxygène  secs  a  lieu  à  200*',  mais  le  fei 
seul  s'oxyde;  le  chlore  produit  du  chlorure  ferrique  et  de  l'azote; 
le  brome  et  surtout  l'iode  n'ont  que  peu  ou  pas  d'action.  Les  acided 
forment  des  sels  ferreux  et  ammoniacaux  avec  dégagement  d'hy- 
drogène; l'action  de  Tacide  nitrique  dépend  de  sa  oonoeQtraUoUi 
L'acide  chlorhydrique  gazeux  n'attaque  l'azoture  de  fer  qu'à  parti! 
de  220;  l'oxyde  nitrique  produit  un  dégagement  d'azote.  UoxfM 
de  carbone  ne  détermine  la  formation  d'aucun  cyanure,  maM 
l'acide  carbonique  à  haute  température  oxyde  l'azoture.  L'hydre 
gène  sulfuré  provoque  la  décomposition  suivante  : 

2  Fe^Az  +  6  H2S  =  4  FeS  +  2  AzH^HS  +  H» . 

La  vapeur  d'eau  détermine  une  légère  décomposition  de  Tazo^ 
ture;  le  carbone  ne  produit  pas  directement  de  cyanure,  mail 
s^ement  en  présence  de  sodium* 

yio4ure  d'éUiyla  doaoe  pais^Auce  à  la  réaction 

2Fe2Az  +  10G2HM  =  2  AzHM  +  lOGSH*  +  4  FaP  +  H', 

Enfin  la  température  de  décomposition  de  l'azoture  de  fer  asl 
supéneufe  à  ftOQ*.  a.  "* 


CHIlilB  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  dd9 

là  chtleor  de  fonnatioa  Bt  la  constitution  de  raïqtnrê  de 
hr;  fiilbert  John  FOWLER  et  Philip  Joseph  EkKfOù  (Chem. 

soc.,  L  79,  p.  299;  3.1901).  —  La  chaleur  de  formation  était 
dc^terminée  en  mettant  à  profit  la  réaction  : 

«Fô^Af  +  6  H2S0*  aq.  =  4  Fe2S0*  aq,  +  %  AaH*HSO*  aq.  +.  H^ , 

Elle  a  été  trouvée  de  3<^SÛ4. 

Les  auteurs  adoptent  comme  formule  de  constitution  de  Tazoture 

■If  fer  : 

Fcv  yFe 

I    )>Az-Az<(  I    . 
Fe/  ^Fe  a.  Hubert. 

8ir  la  cendnctihilité  électrique  du  chlorure  stanneuz  et  de 
Fidde  cUorhydrique ;  S.  W.  YODNG  (Am,  cbem.  Sqc]  1.1901). 
—  O  mémoire  contient  les  premiers  résultats  des  recherches 
'ooeerDant  des  solutions  aqueuses»  acides,  des  sels  stanneux,  et 
rmllueoce  qu'exerce  la  présence  de  sels  étrangers. 

N?  ces  recherches  l'auteur  tire  les  conclusions  suivantes  : 

Le  chlorure  stanneux  et  Tacide  chlorhydrique  forment  des  asso- 
^ntK»5  complexes,  la  complexité  augmente  avec  la  concentration. 

Autant  que  Ton  peut  en  juger  par  la  résistance  électrique  de 
'Aaque  association,  elles  semblent  affecter  deux  formes  diffé- 
râtes dont  Tune  est  plus  sensible  à  la  dilution  que  l'autre, 

I-**  chlorure  de  potassium  augmente  la  faculté  de  former  des 
•sîodaiions. 

Llodure  de  potassium  semble  déterminer  la  formation  de  com- 
"^isoDs  complexes  avec  le  chlorure  stanueuxen  formant  sans  doute 
i«^  doubles.  h.  causse. 


hr  âne  méthode  de  préparation  de  l'acide  sulfnrique  nor- 
■al,  deminormal,  décinormal;  Richard  K.  MEADE  (Am.  cbem. 
'^.;  1.1901).  —  L'auteur  décompose  par  un  courant  électrique 
^  âolmion  d*un  sulfate  métallique,  pris  sous  un  poids  tel,  qu'il 
''«me  par  décomposition  une  quantité  d'acide  correspondant  à  la 
^^*l*«sôe  de  la  liqueur  à  obtenir.  Pour  obtenir  l'acide  N/10  on 
'j«oal  12»',487  de  sulfate  de  cuivre  pur  dans  750  ce,  d*eau 
'^^s^Jlée,  La  solution  est  logée  dans  un  vase  disposé  pour  être 
'iuuflé,  OQ  introduit  une  feuille  de  cuivre  reliée  au  pôle  négatif, 
'-*  oa  inoean  de  platine  en  relation  avec  l'autre  pôle,  et  Ton  donne 
^OAnaft  d*uDe  intensité  d'un  ampère  et  demi;  8  heures  suffisent 


ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ftTRANGBRS. 
iplacer  tout  le  cuivre,  on  s'assure  que  la  liqueur  ne  coQtieoi; 
métal,  par  les  réactirs  ordinaires,  on  étend  ensuite  à  un  litre.! 

H.  CAU3SK.  ! 

la  détermination  des  pointa  de  fueian  dea  asphaltas; 
I  F.  MABERT  et  Otto  i.  SIEPLEIN  (Am.  chem.  SoeA 
.  —  Les  auteurs  ont  surlout  comparé  les  points  de  fosioD 
^haltes,  à  l'aide  d'un  appareil  consistant  en  un  premiei{ 
glass  qui  sert  de  bain  de  glycérine,  on  introduit  un  second 
'glass  qui  plonge  dans  le  bain,  et  qui  est  fermé  par  un  bou-| 
averse  par  un  thermomètre,  et  pai-  une  sorte  de  cuillei! 
lit  l'asphalte;  les  auteurs  ont  résumé  dans  un  tableau  qui 
nd  31  déterminations  le  résultat  de  leurs  recherches. 


>oiiail  et  razamen  dea  gaz  produits  par  les  bactéritt 
irtains  milieux  ;  Walter  Charlea  Croaa  PAKES  et  Waltar 
JOLLTMAN  {Chem.  Soc,  t.  79,  p.  322;  S.1901).  —  Les 
décrivent  un  nouvel  appareil  pour  recueillir  les  gaz  pro- 
ar  les  bactéries  croissant  en  présence  de  l'air  ou  en  ton 
'..  Le  Bacillus  pyocyaiieus,  considéré  comme  aérobie,  croîl 
1  milieu  conlenantl  0/0  de  nitrate  de  polassium  ou  d'ammo- 
]  l'absence  de  tout  gaz  on  en  présence  d'hydrogène  seule- 
/oxygène  doit  donc  être  considéré  comme  présent  lorsqu'il 
ïlat  de  nitrate.  Dans  ces  conditions,  le  bacille  produit  â  la 
l'oxygène  et  de  l'azote  libres,  le  premier  en  faible  quantité, 
une  iDçon  constante.  a.  hébert. 


CHWIE  ORBANIOUE. 


'éaction  antre  l'alcool  èthylique  et  Tuoida  chlorhr- 
;  Thomas  Slater  PRICE  (Cbem.  Soc,  t.  79,  p.  â03. 
.  —  L'auteur  a  mesuré  cette  réaction  au  point  de  vue  dr 
lilibre  et  de  ea  vitesse.  La  constante  d'équiltbrea  varie  avei' 
tité  d'acide  employée;  elle  est  donnée  par  l'équation  : 

—  A— -vun— Ti 


CHIMIE  ORGANIQUE.  341 

où  A,B,G,D  sont  las  concentrations  de  l'alcool,  de  Tacide,  de  l'eau 
w  de  Téther  respectivement  au  commencement  de  la  réaction  et 
X  là  qitantité  d*éther  nouvellement  formé  quand  l'équilibre  est 
tttemt.  Les  résultats  concordent  avec  ceux  de  Zaitschek  sur 
i'ààde  solfurique  et  l'alcool.  Les  déterminations  ont  été  faites 
à  T>,  99»  et  i2?9*,5;  le  phénomène  peut  être  représenté  par  Téqua- 
lion 

^  =  R,(A  — .irHB-x)2-R2(G  +  .Y)(D  +  ;r)(B-.Y), 

M  R,  et  fî,  sont  les  constantes  de  vitesse  des  réactions  directes  et 
MTerses,  x  la  quantité  d'éther  formée  au  bout  du  temps  0,  et  où 
AfB.C.D  ont  la  même  signification  que  ci*dessus.  Les  valeurs  de 
Rt  décroissent  quand  la  concentration  de  Taeide  augmente  et  aussi 
tu  présence  de  Teau.  La  vitesse  de  la  réaction  augmente  très 
npidement  avec  la  température.  a.  hébert. 


l'action  de  Tacide  bromhydriqne  sur  les  hydrates  de  car- 
koM;  Eanry  J.  Horstman  FENTON  et  Miss  Hildred  60STLIN6 
ICAe».  Soc.,  t.  79,  p.  361  ;  3.1901).  —  En  traitant  les  sucres 
^^uvints:  lévulose,  sorbose,  sucre  de  canne,  inuline,  en  solution 
*Wré€  par  l'acide  bromhydrique  sec,  on  obtient  une  couleur 
l^^vp^  intense  après  un  certain  temps.  Le  dextrose,  maltose, 
^*i^  de  lait,  galactose,  et  les  alcools  polyhydriques,  ne  donnent 
ptâime  réaction  comparable.  La  matière  pourpre  produite  précé- 
^^ouDent,  neutralisée  par  le  carbonate  de  soude  et  extraite  à 
fcther,  donne  des  prismes  jaunes  de  (D-bromométhylfurfural  : 

CH=C-CH2Br 

I 
0 

CH=fC-CHO 

Les  auteurs  ont  constaté  que  Taction  de  Tacide  bromhydrique 
w  toutes  les  formes  de  celluloses  donne  une  grande  quantité  de 
braiométfaylfurfural  et  ils  en  ont  déterminé  la  proportion.  De  cette 
^^,  ils  tirent  les  conclusions  suivantes  :  Les  celluloses  doivent 
'^^^air  Dn  ou  plusieurs  groupes  ou  noyaux  identiques  à  ceux 
^^'ol^us  dans  le  lévulose  et  ces  groupes  constituent  la  partie 
W^^fi^k  ou  essentielle  de  la  molécule.  Des  groupes  similaires 
^^  coDiemis  dans  les  amidons  et  les  dextrines,  mais  la  proportion 


S4t  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ATRANGBRS. 

de  ces  groupes  représente  irne  partie  ralatiTement  petite  de  1 
structure  totale.  a.  hAbkrt. 

t>a  conititution  oétoniquo  do  It  oallalou;  Charlfls  Frâdérii 
CROSS  et  Edward  John  BEVAN  {Chem.  Soc,  t.  79,  p.  36C 
3.1901).  —  Exposaal  ta  question  de  la  constitution  de  la  cellutoâi 
les  auteurs  constatent  les  faits  suivants  :  Leurs  propres  rechercbe 
qui  les  ont  conduits  au  tétracétate  C«H*0(OC*H>0)*  leur  paraisseï 
indiquer  une  constitution  cétonique  CO=(CHOH)*-CH*. 

La  règle  de  Will  et  Lenze  sur  la  formation  des  éthers  nitriqui 
des  cétoses  se  véi-ifle  pour  la  cellulose. 

Faber  et  ToUens,  étudiant  les  produits  d'oxydation  des  osyce 
luloses,  n'ont  jamais  trouvé  d'acides  avec  la  chaine  normale 
dix  atomes  de  carbone. 

Ces  raisons  amènent  les  auteurs  à  conclure  que  la  cellulose  n'e 
pas  une  polyaldose  ou  anhydride,  mais  qu'elle  possède  uoe  codi^i 
tution  cétonique.  Les  recherches  de  Fenlon  et  Gostling,  ea  transfu 
mant  les  celluloses  en  méthylfurfural,  ouvrent  une  nouvelle  vo 
expérimentale  et  rendent  encore  plus  douteuse  la  oonstitulid 
polyatdosique.  Elles  montrent  que  la  lévuloae  ou  une  autre  céUM 
est  un  produit  d'élaboration  de  lacellnlose  et  elles  expliquent  d'ui! 
façon  simple  l'origine  des  composées  non  saturés,  dérivés  du  fui 
furol,  qui  sont  les  constituants  des  matières  du  genre  de  la  lig^noni 
Elles  sont  contraires  à  l'hvpothèse  que  tous  les  constituaats  de  I 
'onnant  du  furfurol  sont  des  pentoses  ou  des  pentosanes. 


da,  ranilide  et  las  ortho  at  para-toluididas  de  l'aeid 
[ue;  Percy  Faraday  FRANKLAND,  FrèdArick  Halcoli 

ON  etHenry  ASTOM  (CAezn.  Soc,  t.  79.  p.  2C6;8.1901 1.  - 
il  est  la  suite  de  l'étude  systématique  que  les  autours  oi 
se  sur  les  modidcâlions  produites  sur  le  pouvoir  rotatoii 
stilution  dans  les  composés  optiquement  actifs. 
3Uvoirs  rotatoires  étaient  déterminés  à  l'état  liquide  (sat 
rthotoluidido)  et  en  solution  dans  l'alcool  méth/lique.  Le 
e  l'acido  d-glycérîque  ont  un  pouvoir  rolatoire  beaucou 
evé  que  ces  nouveaux  composés,  pour  lesquels  on  trouve 

Glyeérylamidc [M]^=  —  ^1«98  ù  100» 

GljTéij-lanilido — 13.36  à  lOO" 

Glyn'^rïlponiloluidide —67,65  ù  118' 

imposés  C9trcâpondaol3  .de  l'acide  glycérique  ioactif  on 


OHIMIB  Ot^QANlQUB.  ^ 

M  pnipor^  pour  compare!*  leurs  points  de  fusion  à  ceux  des 
«btûâce»  active&  : 

AAUf.  Intctif,  , 

Glycérylamide 99,B-100*>  91 ,5-92* 

GJycérylanilido 113-113^5  91« 

Glycén'lorthotoluidide  ....      89-89o,  5  iâ9-129s  5 

Olycéi-ylparaloluidide 181-lâlo,5  120-120«,5 

PuMn  BXFÉimnavTALB.  —  Qlycérylamide  imctive.  -^  On  fait 
puaer  de  rammoniaque  sèclie  dans  du  glycérate  d*éUiyle  inactif 
nlr9idi  ;  on  laisde  &4  heures  et  on  chasse  l'excès  d'ammoniaque  et 
<ftkx>ol  par  le  vide.  Le  résidu  cristallise. 

Glfeér/bimide  active.  -^  Préparation  analogue  en  opérant  avec 
àx  gtycérale  d'éthyle  actif. 

GlitérylÊmlide  iasctire.  —  On  chauffe  le  glycérate  d'éthyle 
otctif  avec  de  l'aniline  pendant  4  heures  à  140'*,  puis  pendant 
i  heures  à  160.  On  décolore  au  noir  animal;  la  solution  cristallise) 

Glyeérylauilide  active.  —  Préparation  analogue. 

GIrcéryJortbotoluidide  inactive.  —  Préparation  analogue  en 
<3ipk)yant  le  glycérate  de  méthyle  inactif  et  Torthotoluidine  ; 
feifiès  de  toluidine  est  distillé  dans  le  vide.  Les  cristaux  qui  se 
déposent  sont  purifiés  par  le  noir  animal.  Par  fusion,  ils  donnent 
■a  liquide  inodore. 

QijvéryloHbotoltddidB  active.  —  Préparation  anologue.  Par 
tnmi,  les  cristaux  donnent  un  liquide  rouge  qui  ne  permet  pas 
i'ofaMrvition  polarimétrique. 

Qiyeérylpâratoluidide  inâctive.  —  Préparation  par  le  glycérate 
i*^th)'le  ioactif  et  la  para  toluidine;  on  enlève  l'excès  de  base  par 
leboxèoe  et  on  cristallise  dans  le  chloroforme. 

Ofyiérjriparatoluidide  active.  —  Préparation  analogue. 

Ptmrmr  rotatoire  de  la  glycérylanilide  et  des  glycétylortbo 
f^  pinttoiaidide  eo  solution  métbyliqae.  —  On  trouve  : 

Olycérylamide [M]^  à  20«  =  —  65°,  55 

Gîycérylamlide —126°,  06 

(ilycétylparaloluidide —124°,  57 

Giycéry  lorthololuidide —  68°,  34 

^'olames  moléculaires.  —  On  trouve  à  15*  : 

Calculé.  Trouvé. 

Glycérylamide ^. . .  ..^ . , . .       85.1  74.7 

Glycérylanilide , 143.7  141.3 

Glycérylparaloluidide 159.8  151 .3 

A.   HÉBERT. 


su  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS.  | 

Sur  les  dirÎTÔB  de  lap-iii4thylombellirèrOD«(IX).  ReehBxvliwl 

sur  les  conmarineB  ;  H.  Ton  PECHHANN  et  Jalius  OBERULLER 

(7>.  cb.  G.,  t.  34,  p.  660;  25.3.1901).  —  Les  recherches  doot  nous 

alloDS  rendre  compte  ont  été  entreprises  dans  le  but  de  détermioei 

si  les  oxycoumarines  pourraient  être  successivement  nilrées,  ami-: 

dées,  puis  hydroxylées,  pour  être  ainsi  transformées  en  nouvelle» 

oxycoumarines  que  l'on  ne  peut  pas  préparer  par  synthèse  directe. 

Les  auteurs  sont  partis  pour  cette  étude  de  la  p-méUiylombellit^ 

rone  et  quoique  le  résultat  n'ait  pas  étéatteint,  ilsouteurocca^oa 

j„  *■'"■-»  '*'")  remarques  intéressantes  et  de  préparer  un  certain 

dérivés  que  nous  allons  passer  en  revue  en  renvoyantle 

uémoire  original  pour  ce  qui  concerne  la  partie  théori-| 

Qt  la  p-méthylombelliférone  en  solution  sulfurique  «m 

1  mélange  d'acide  sulfurique  et  d'acide  nitrique  à  0*,  ita| 

la  S-nitro-^mélbylombeiïWéroae  \ 

CH»  i 


D  dimorphe  qui,  cristallisée  dans  le  nitrobenr  joe,  est' 
1  jaune  pâle,  fusibles  à  228-229°,  et  dans  un  mélange  à» , 
le  et  d'alcool  en  prismes  jaune  citron,  fusibles  à  ^SA'. 
tien  de  ce  composé  a  été  établie  par  le  fait  que  chauflËti 
illé,  pendant  5  à  6  heures  avec  de  l'ammoniaque  conceo- 
jumit  la  2-nitrorésDrcine. 

néthylombelliférone  en  question  réduite  par  le  chlorure , 
t  l'acide  chlorhydrique  en  présence  d'alcool,  donne  b  i 
■nélhylombeUiférone  facilement  soluble  dans  l'acide  scé-  • 
lUisable,  le  nitrobenzène  et  l'aniline;  ellecristallised'un 
aniline  etd'alcool  en  aiguilleajaunepaillequisedéconi- 
tellement  à  2'i0-250»  pour  fondre  complètement  à  86fi- 
te  dissout  dans  les  carbonates  alcalins  avec  une  conteur 
le  fluorescence  bleue. 

)ar  la  méthode  de  diazotation  habituelle,  elle  roumit  un 
dridc  correspondant  a  la  formule 
CH» 


CHIMIE  ORGANIQUE.  345 

Cêtompoêé  ea  aiguilles  rouge  jaune  ou  en  prismes  se  décompose 
ifM  eq)iosioo  vers  llS-ilh**^  mais  on  Toblient  aussi  sous  la  forme 
f  OA  produit  se  décomposant  à  ISS-ISG"".  Le  picrate  de  la  pre- 
Bière  modification  est  en  prismes  rouges  et  courts  quisedécompo- 
îi^at  vers  176- ISO*,  tandis  que  celui  de  la  seconde  modification  est  en 
Ufivilles  rouges  qui  se  décomposent  vers  160-165*.  Ce  diazo-anhy- 
Iride  est  très  difficilement  soluble  dans  Teau  froide,  facilement 
iiûlable  à  châud  dans  Teau,  dans  l'alcool,  dansTacide  acétique  etc. 
Ses  solutions  stables  dans  Tobscurité  sont  rapidement  décom- 
|ot^ par  la  lumière  en  déposant  des  flocons  rouges;  si  on  les 
àmoBe  avec  du  cuivre  en  poudre  il  y  a  régénération  de  p-méthyl- 
aobeliiférone  et  non  pas  remplacement  du  groupe  diazoïque  par 
tlfdroxyle,  il  se  forme  en  même  temps  les  flocons  dont  il  vient 
f  toe  ptrié. 

Lorsqu'on  chauffe  un  tube  scellé,  pendant  2  heures  à  100*  la 
litro-ombelliféronë  avec  de  Talcool  méthylique,  du  méthylate  de 
lodmm  et  de  fiodure  de  méthyle  on  obtient  Vétber  méthylique  de 
'A<9  tùtro^métbylombelliférone  petits  cristaux  jaunes,  fusibles  à 
SKr,  dont  les  solutions  sont  dépourvues  de  fluorescence;  on 
i^ul  préparer  le  même  produit  en  nitrant  Téther  méthylique  de  la 
^loMiylombelliférone.  Le  dérivé  amidé  correspondant  cristallise 
•buPtlcool  étendu  en  aiguilles  jaunâtres,  fusiblesà  161*;  il  donne 
(•rriction  du  nitrite  de  soude  un  dérivé  diazoïque  qui  peut  être 
^^^  et  qui  est  stable. 

Eo  nitrant  Téther  méthylique  de  la  ^-méthylombelliférone  dans 
les  sèmes  conditions  que  la  ^méthylombellifërone,  il  se  forme 
^M  dèivés  mononitrés,  celui  qui  vient  d*être  décrit  puis  un  second 
(^  lequel  le  groupe  nitro  occupe  probablement  la  position  5.  La 
^^fwnuioa  de  ces  isomères  peut  être  eOectuée  au  moyen  du 
"'âttge  d*alcool  et  de  nitrobenzène  dans  lequel  le  premier  est 
^^ciKoop  plus  soluble  que  le  second.  Le  dérivé  5  est  en  longues 
iifuilles,  fusiblesà  281-282*;  son  produit  de  réduction  fond  à 
^-&22*;  il  se  dissout  dans  Talcool  avec  une  fluorescence  verte  et 
^tt  rtdde  sulfurique  avec  une  fluorescence  violet  rouge. 

U  S^tro-^éthylombelliférone  bouillie   pendant  15  minutes 

■^  de  l'anhydride  acétique  et  de  l'acétate  de  sodium  donne  un 
^^^^  eristaUisé  en  feuillets  incolores,  F.  165-166*,  possédant  la 
bmle 

CH3 


m  ANALYSE  DfiS  ntAVAlIX  ^BANGBRB. 

Gélui-cl  tountit  par  réduction  au  moyen  du  chlorure  stanneux  ë 
de  Tacide  chlorhydrique  en  préseni^e  d'acide  acétique  puis  Irattê^ 
ment  du  produit  de  la  réaction  par  Teau  la  S^^élamido-^^méthrl 
ûtÈibelïitérono 


aiguilles  fusibles  à  290*,  difficilement  solubles  dans  ralcool,  inso^ 
lubies  dans  le  benzène  et  le  chlorororme,  solubles  avec  fluoré» 
cence  dans  les  alcalis  ainsi  que  dans  Tacide  sulfurique  concentra 
En  réduisant  Tacétate  de  nitro-ombelliférone  en  suspension  dan 
l'acide  acétique  par  le  chlorure  stanneux  et  l'acide  chlorhydriqw 
puis  en  extrayant  le  produit  additionné  de  lessive  de  soude  par  li 
chloroforme,  on  obtient  la  base  anhydre  soit  Vétbétiyl-S^mido'} 
méthylombelUférone 

CH3 


TYV 

:h3.c=az 


Cette  base  anhydre  que  l'on  peut  aussi  préparer  au  moyen  ai 
dérivé  diacétylé  décrit  plus  loin,  cristallise  danale  benzène  etfbik 
à  SOS-SOd"*  ;  elle  est  insoluble  dans  l'eau,  soluble  dans  raloool,  plu 
facilement  soluble  dans  le  benzène  et  le  chloroforme.  Ses  Bdutiott 
sont  dépourvues  de  fluorescence. 

La  8-amido-p-mélhylombelliférone  chauflée  avec  Tanhjnlndl 
acétique  en  présence  d'acétate  de  sodium  fournit  la  fWacrf/jM^ 
amido-^méfhylomhelliféronp 


GH3 


CHHiOO, 


(GH3CO)3Az 


Ce  composé  cnstallise.  dans  l'acide,  acétique  étendu  en  aiguillai 
blanches,  F.  183-184°,  facilement  solubles;  il  se  dissout  dans  li 


CHIMIB  ORGANIQUE.  847 

MMe  fticooliqoe  en  Bd  saponiflanl  eti  partie  pour  dontier  là 
kÊtélff-^midù^méthylômbelliférone 

CH3 


H 

(CH3CO)'À8 

toDl  les  solutions  alcalines  sont  douées  d'une  fluorescence  bleue» 
Beite  combinaison  cristallisée  en  aiguilles,  F.  261-268'',  est  diifi- 
Edraieot  soluble  dans  Tacide  acétique  et  l'alcool;  elle  est  saponifiée 
ks  partie  par  l'acide  chlorfaydrique  concenU*é  et  fh)id  pour  donner 
Id  dérivé  moQoacétylé.  Chauflée  au-dessus  de  son  point  de  fusion 
lUf  se  décompose  en  acide  acétique  et  base  éthénylique. 

F.    REVERDIN. 

Trtif formation  si  déecmposUion  de  l'acide  ooumarilique  et 
<e  m  dérivés;  R.  STOERMER  et  G.  CALOV  (D.  cb.  G.,  t.  34» 

I-  TIU;  25.3.1901).  —  Les  auteurs  se  sont  proposé  de  préparer  la 
i-*)nwM)  coumarone  et  de  l'identifier  avec  celle  qui  est  déjà  connue; 
*fr  recherches  dont  il  est  rendu  compte  dans  le  présent  mémoire 
A'-te^OQt  pas  conduits  au  résultat  désiré  mais  elles  ont  donné 
"^  à  la  préparation  de  quelques  nouveaux  dérivés  de  Tacide  cou- 

Eu  bisant  réagir  le  brome  sur  le  coumarilate  de  potassium,  les 
•towi  ont  obtenu  la  trtbromocoumarone  déjà  connue,  fusible 
•IM5»;  eo  modifiant  les  conditions  de  la  réaction  il  se  forme  tou- 
)*w  dei  produits  renfermant  une  quantité  de  brome  plus  forte  que 
t^«Q  dérivé  monobromé.  Ils  ont  aussi  essayé,  mais  sans  succès, 
^  prc^trer  Tamidocoumarone  au  moyen  del'amide  de  l'acide  cou- 
^Bfiliqae  par  la  métbode  de  Hofmann.  L'amide  en  question  est  en 
'•îJJllets  blancs,  F.  i59«;  chauffé  à  110-120»  avec  de  Tanhydride 
^MAoriqae  elle  fournit  le  nitrih  qui  cristallise  dans  l'alcool 
•*'«*i  en  longues  aiguilles  soyeuses,  K.  36*. 

^  ^Uomrt  de  f  acide  coamûriliqae  C^H'O .  COCl  préparé  en 
™«ûnanlauB.-M.  l'acide  avec  du  pentachlorurede  phosphore,  dis- 
^  »  »4-266*  et  fond  à  52«.  il  est  doué  de  l'odeur  de  Tessence 
4  «■■adss  amères.  Ghaufië  avec  du  phénol  et  de  la  lessive  de 
•^  il  donna  l'éther  phénylique,  larges  aiguilles  blanches.  F,  101** 
^^rilrÊiiie  eoamârJUque  C«H»0 v GO. AzH.AzH^ cristallise  dans 
*«l0Qol  en  itgiulles  feutrée»^  F.  na»..  Elle. se  transforme  par 

'*^4«mtrite  de  soude  en  aziV/e  C^HsQ.COAz»,  F.  109%  qui, 


ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS, 
aveo  de  l'alcool  absolu  pendant  2  heures  puis  précipita  pa 
lonne  Varétbane    coumarilique   C^PI60.AzH.G0.0C*H* 

I 
|u'on  cherche  à  scinder  ce  composé,  qui  est  le  preuud 
ionnu  de  la  l-ainidocoumarone,  au  moyen  de  l'acide  chlor 
e  concentré  oa  obtient  un  acide  fusible  à  144*,  l'acidt 
lénylacétique  ;  l'uréthane  coumarilique  traité  par  la  lessivi 
tse  alcoolique  donne  lieu  à  la  même  réaction  quoique  d'uu 
I  moins  nette. 

uteurs  décrivent  encore  les  oximes  de  la  i-aeétyleoaiait 
delà  dicoumarykétone;  la  première  cristallise  dans  l'ai' 
ndu  en  aiguilles  blanches,  F.  150*,  la  seconde  en  aiguille^ 
;  qui  se  décomposent  vers  282-2S3*.       r.  RivEann. 


■nr  les  dérivés  bromes  de  la  coomarona;  H. 

G.,  t.  34,  p.  781  ;  25.3.1901).  —  L'auteur  qui  adopte  pou 

ter  les  produits  de  subtitution  de  ia  coumarone  le  schéma 


ueiques  dérivés  bromes. 

S-didromocoumarone  déjà  décrite  par  Stoermer  a  été  pré- 
ir  l'action  de  ia  quantité  théorique  de  brome  en  solution 
sulfure  de  carbone  sur  le  dérivé  moaobromé  d'Eberl 
d  à  25-86',  tandis  que  le  dérivé  monobromé  donne  ave< 
luIAirique  concentré  une  coloration  rouge  intense,  le  dé- 
romé  ne  donne  qu'une  faible  coloration  violette  sous  l'io- 
de la  chaleur.  Par  l'action  subséquente  du  brome  oo  obtieoi 
bablement  la  combinaison  l.S.â. 

.2.6-tribromocoamaroDe  préparée  en  laissant  en  ràotacl 
.  14  jours  la  1.5  dibromocoumarone  (F.  78*)  avec  du  bronu 
ion  dans  le  sulfure  de  carbone  cristallise  dans  l'alcool  ab- 
rond  à  115*. 

S.S.S-tétrabromocouaiarouo  s'obtient  en  laissant  eo  conlai:) 
tribromocoumarone  avec  le  brome  pendant  plusieurs  moia, 
en  aiguilles  blanches,  F.  134*.  Elle  est  encore  facilem»ii 
dans  les  dissolvants  ordinaires  et  ne  donne  pas,  d«  mèaa 
trécédente,  de  coloration  caractéristique  avec  l'acide  sulfu- 
r.  Mvmon. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  S49 

Itia  tar  Toiploi  da  la  pjrridina  pour  la  détarmination  du 
Mfc  molécalaire  par  la  méthoda  ébnllioscopiqaa  ;  William 
IM  miES  {Cbem.  Soc.,  t.  79,  p.  261;  2.1901).  —  Pour  cet 
mpioî«  Fauteur  s'est  assuré  d'abord  de  la  fixité  du  point  d'ébulli- 
ioo  de  k  pyridine.  Il  a  déterminé  ensuite  la  constante  qui  est 
le  29,5,  Les  acides,  les  alcools  et  les  phénols  donnent  des  poids 
wléeulaires  normaux.  a.  Hubert. 

CiBpho-s-snlfonataa  d'hydrindamine  isomèras.  —  Racémi- 
Mtoi  da  rabromocamphre;  Frédéric  Stanley  KIPPING  {Cbem. 
&e.,  t.  79,  p.  870;  8.1901).  —  La  séparation  du  d-catnpho-7c- 
Irtfooate  d'hydrindamine  brut  en  différentes  fractions  est  due  à 
Il  présence  d'une  petite  quantité  d'un  sel  dérivé  d'un  isomère  de 
ttode  dextrogyre.  Ce  nouvel  isomère  pouvait  être  énantiomorphe^ 
Vtiqnemeni  différent  et  identique  de  constitution,  enfin  différent 
Hpotntdevue  optique  et  constitutionnel.  L'expérience  montre 
1K  les  deux  acides  sont  énantiomorphes. 

PiKm  MXféKiMZNTKhE.  —  Le  sel  était  préparé  par  neutralisation 
i&r<?cte  de  l'acide  campho-?c-sulfonique  par  l'hydrindamine  racé- 
ai<pe,  et  concentration  de  la  solution  aqueuse.  Après  15  ou  20 
fr^>ctk)Qnements,  on  obtenait  les  deux  portions  suivantes  : 

f*  Légèrement  soluble  ;  [«]^  =  +  38«,5  dans  ralcool  ,•  +  80»  dans  l'eau 
^  Ripwiemcn t  soluble  ;  [«]^  =  +  48«,  8  dans  ralcool  ;  +  40o,  2  dans  T eau 

U  première  fond  à  201-202'»;  la  seconde  à  197-198^  Les  autres 
P^ipriétés  sont  identiques.  Les  cristaux  répondent  à  la  formule 
«P«Ax.C«ni«K).S0«H,lV4H«0. 

Le  fait  que  le  rf-/-camphosulfonate  de  cf-/-hydrindamine  s'aocu- 
a&^  dans  les  portions  les  moins  solubles,  tandis  qu'un  sel  prati- 
fKaeotpur  et  partiellement  racémique  est  déposé  par  les  eaux- 
aères,  quand  on  fait  cristalliser  le  mélange,  tend  à  montrer  que 
^•eides  d-  et  /-,  quand  ils  sont  combinés  avec  les  bases  rf-  et  A, 
haent  un  composé  racémique. 

U  racémisation  partielle  du  bromocamphre  pendant  la  sulfona-  j 

^  H  la  noo-racémisation  pendant  la  réduction  du  sel  d'ammoniun  j 

^  Facide  solfoné  est  à  peu  près  certaine  :  1®  parce  que  le  camphre 
^^-vtee  est  racémisé  pendant  la  sulfonation;  2^  parce  que  les  i 

'^liitîoQs  de  l'expérience  et  les  réactifs  employés  dans  la  réduc-  | 

te  de  Facide  brome  ne  produisent  pas  d'habitude  de  changement  j 

''^^MiûtéciilaiTe  :  8*  parce  que  la  formule  assignée  à  l'acide  bro- 
ikxamphoBuUbnique  rend  cette  conclusion  probable,  a.  HisniT. 


900  ANALYSE  DES  TRAVAUX  JÎTBANGERS. 

Nota  inr  la  téoomiiio,  mttiéra  colorante  tlrét  de  ravbiar  d^ 
Bignonia  Toeoma;  Tbéodore^H.  LÉB  {Chem,  Soc.,  t,  79,  p.  Ki 

285;  8;  1901).  —  La  poudre  da  bois  est  traitée  par  Paloeol  qau 
concentre  et  filtre  ;  le  filtrat  est  évaporé  à  consistance  pAteiiae  c 
bouilli  avec  Tammoniaque  qui  sépare  une  résine,  La  liqueur  uqw 
niaoale  fUtrée  et  traitée  par  l'acide  chlorhydrique,  déposa  un  pr^ 
cipité  qu'on  extrait  à  Talcool.  Le  rendement  en  matière  ooloranl 
est  de  5  0/0. 

Cette  matière  colorante,  dénommée  técomine,  est  orangée;  eilj 
devient  rose-rouge  par  les  alcalis  et  jaune-clair  par  les  acides 
Elle  sert,  au  Brésil,  à  la  teinture  du  coton  et  au.  vernissage  du  boi^ 

A,    HÉBERT. 

Sur  la  nature  et  les  propriétés  de  Tbuile  de  blé;  HERMAm 
T.  YULTÉ  et  Harriet  Winfleld  GIBSON {Am,  chem.  Sac;  1.190li 
—  Outre  les  constituants  ordinaires  des  huiles  les  auteurs  ofl 
trouvé  dans  l'huile  de  blé  une  large  proportion  d'alcool  phylosti- 
rique,  qui  a  été  déterminé  par  le  procédé  de  Foster  et  Reicheli 
mann,  ils  considèrent  à  cette  substance  comme  l'une  des  plt^ 
caractéristiques  de  l'huile.  L'alcool  phytostérique  est  facile  1 
reconnaitjre;  la  solution  sulfo-carbonique,  additionnée  d'une  gouU^ 
d'acide  sûlfurique  concentré  développe  une  coloration  violette. 

L'huile  de  blé  contient  aussi  des  lécitbines  qui  ont  été  iaoléed  m 
dosées  par  la  méthode  de  Benedikt  et  Lewkowitsch,  qui  revicQ 
à  la  détermination  de  l'acide  phosphorique. 

Les  acides  gras  insolubles  ont  été  obtenus  en  sapomAanI  ThuiK 
par  ua  grand  e^ccès  de  potasse,  le  savon  foimé  est  décomposé  par  ui 
acide;  lesacides  gras,  misen  liberté  sontsoumisà  l'action  d*un  oouran 
de  vapeur  d'eau.  Le  résidu  lavé  à  l'eau  bouillante  est  séehé  à  100* 
après  ce  traitement  les  acides  composant  le  résidu  ofTrenl  les  coav 
tantes  suivantes  :  D=  0,8529;  F.  ^«,4;  degré  iodique  i80,9H 
échaulîement  par  le  brome  H'^fi.  Indice  de  sapoqiQoaUoo,  ^ 
titration  directe  198%29;  selon  Koettstorfer  200%0. 

Les  auteurs  ont  tenté  un  séparation  des  acides  par  préoipitatioi 
fractionnée.  40  gr.  du  mélange  sont  dissous  dans  l'alcool  coocaitn 
et  neutre,  en  quantité  suffisante  pour  obtenir  une  solution  oompltfU 
à  la  température  ordinaire,  puis  on  cgouto  1*^,5  d*acétate  «fa 
^agnésiuin  dissous  dans  l'alcool,  on  agite  et  on  abandonne  iv 
repoa  pendant  24  heures,  on  filtre,  au  Uquide  filtré  on  ajoute  uM 
aec^de  dose  d'acétate  de  magnésium,  et  l'on  continue  ainei  jusqu  i 
ce  que  l'oq  n'obtienne  plus  de  précipité.  Après  quatie  préoipi- 
tatioiis  l'acétate  de  magnésium  ne  donne  aucun  dépAt.  on  traite  Itf 


CHIMIB  ORGANIQUE.  ISil 

iBwpiièmfl  filtrat  par  Taminoniaque  en  excès,  et  de  Teicétate  de 
ftignésiom,  après  trois  jours  on  sépare  le  précipité.  Le  liquide 
ffoveoint  de  la  filtration  est  additionné  d'acétate  de  plomb,  le 
récipité  plombique  est  repris  par  Téther,  on  sépare  la  portion 
iBoltibie  dans  oe  solvant,  on  évapore  Téther  à  une  douce  chaleur. 
Ikaque  Iraction  est  lavée  à  Talcool  dilué  et  décomposée  par  HGl, 
1^  teides  gras  nÛ8  <^n  liberté  sont  lavés  jusqu'à  ce  que  le  liquide 
\è  Itvage  soit  sans  action  sur  le  méthyl-orange,  puis  soumis  à  un 
fciwnble  d'essais  qui  comprennent,  la  détermination  du  point  de 
bMo,  du  de^ré  iodique,  du  degré  de  saponification,  du  poids 
ioleealaire  et  de  Tindice  de  brome^ 

Dutt  la  fraction  n*  4,  les  auteurs  ont  trouvé  un  acide  particulier 
ft  fensemble  des  constantes  et  l'analyse  élémentaire  leur  a  fait 
finsifor  comme  de  l'acide  hypogéiqueC*®H*oO*,2H*0.  Les  autres 
itidcs  sont  :  les  acides  stéarique,  palmitique,  arachidique,  oléique, 
inléiqae,  et  ricinoléique  ? 

L'étude  des  acides  solubles  a  montré  la  présence  des  acides  for- 
«qoe  et  acétique,  à  côté  des  acides  caproïque,  caprylique  et 
Afrique.  Une  portion  du  liquide  séparé  des  acides  gras  insolubles 
<M  iituré  avec  le  chlorure  de  calcium,  il  se  sépare  un  anneau 
hitjTeax,  composé  d'après  Rokitiansky  des  acides  caprique, 
'■{kTOîque  et  caprylique.  Une  autre  portion  chauffée  avec  de  l'acide 
Aifimqoe  et  de  Talcool  donne  de  Téther  acétique,  enf)n  une  troi- 
tMae  partie  additionnée  de  nitrate  d'argent  et  l^èrement  chauffée, 
<%>o«e  de  l'argent  métallique,  et  indique  la  présence  de  l'acide 
hrauqne. 

Coi  reebercbea  igoutent  à  la  liste  des  constituants  connus  de 
tkude  de  blé,  les  acides  acétique  et  hypogéique,  et  confirment 
^  présaoce  de  l'acide  formique  considérée  comme  douteuse. 

H.   CAUSSB, 

hr  lit  «atiérea  colorantaa  rouga-bmn  résultant  de  l'action 
te  P«th)anira  de  fer  cUorhydriqua  sur  l'indican  nrinaira  ) 

tlOnii  iZeii.  pbys,  Ch.,  t.  30,  p.  117-125;  16.8.1900).  — 
LiuteoT  critique  le  procédé  proposé  par  Wang  pour  le  dosage  de 
rmdigo  urinaire  (Wang,  Ibid,  28,  576).  Il  montre  qu'il  est  néces- 
wre  de  ppier  au  préalable  l'urine  par  le  sous-acétate  de  plomb 
H  QOQ  pas  par  l'acétate,  afin  d'éliminer  des  substances  réductrices 
^•'^^wes  et  notamment  l'ac.  salicylurique  provenant  de  l'ac.  sali- 
•l^oe  ingéré.  Il  démontre  ensuite  que  les  mat.  color.  rouges  et 
^^''Ms  qui  se  forment  dans  le  dédoublement  de  l'indican  se  confon- 
•«oltvecrîndigo  bleu  et  ne  doivent  pas  être  éliminées  comme  le 


â5S  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

veut  Wang.  Il  suffit,  en  pratique,  d'employer  le  sous-acétal^  ^ 
plomb  et  de  chauffer  à  110<*  le  résidu  chloroformique. 

Sur  la  détermination  de  Taciditè  de  Tiirine;  0.  HACGC 

(ZeU.pbys.  CA.,  30,  p.  313-849;  22.9.1900).  —  L'auteur  laoni 
que  les  méthodes  de  Maly  et  de  Lieblein  donnent  des  résuit^ 
inexacts  et  qu'elles  doivent  être  rejetées.  U  étudie  ensuite  d*abo| 
séparémentetensuiteavecdes  mélanges,  eten  présence  d'indicaleU 
variés,  la  titration  des  divers  phosphates  de  sodium  et  de  calcini 
des  carbonates,  des  urates,  l'influence  des  sels  ammoniacaux,  eri 
propose  finalement  la  titration  directe  de  l'acidité  urinaire,  à  Taii 
de  la  soude  N/10,  en  présence  de  la  phénolphtaléine. 

B.    LAMBLniG. 

Sur  la  réaction  d*Umikoff  dans  le  lait  de  femme  ;  N.  SIEBÏ 
{Zeil.  phys.  Cb.,  t.  30,  101-112;  16.8.1900).  —  N.  Z.  Umikori 
décrit  une  réaction  permettant  de  déterminer  approximativemej 
l'âge  du  lait  d'une  nourrice  à  partir  du  début  de  la  lactatioi 
Lorsqu'on  chauffe  au  B.-M.  à  60®  pendant  15  à  20  m.  un  m^an( 
de  5  ce.  de  lait  et  de  2  ce.  5  d'ammoniaque  aqueuse  à  10  0/0, 1 
liquide  prend  une  teinte  rouge  violacée  d'autant  plus  intense  qil 
le  lait  est  plus  âgé.  Le  lait  de  vache  ne  donne  dans  ces  condition 
qu'une  coloration  jaune  ou  jaune  brun.  Les  matériaux  qui  donne) 
cette  réaction  passent  par  la  dialyse  du  lait  dans  le  liquide  exti 
rieur  et  l'auteur  montre  que  ces  substances  sont  le  lactose  et  l'acid 
citrique.  Des  solutions  à  0,5-8  0/0  de  lactose,  additionnées  d'acid 
citrique  dans  les  proportions  où  cet  acide  se  trouve  dans  le  lait  d 
femme  (de  0,054  à  0,057  0/0),  donnent  la  réaction  en  question.  EU 
fait  défaut  au  lait  de  vache  parce  que  ce  lait  est  six  fois  plus  rich 
en  chaux  que  le  lait  de  femme  et  que  l'ammoniaque  en  ppte  Vaàd 
citrique  à  l'état  de  sel  de  calcium.  La  réaction  est  irrégulière  et  m 
donne  plus  de  sécurité  à  partir  du  8*^  mois.  c.  lambutig. 


L 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  353 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE. 


Comparaison  de  la  conductibilité  électrique  de  quelques 
tels  doubles  avec  celle  des  mélanges  de  leurs  constituants  ; 
IT  UNDSÂT  [Aru.  Journ.,  t.  25,  p.  62-69;  1.1901).  —  L'au- 
i^»iramve  au  résiillat  suivant  qui  peut  paraître  assez  singulier^ 
r»-?lque  la  soluliun  d'un  sel  double  ne  possède  pas  la  même  con- 
IN-Iibilité  éipclri<|ue  que  le  mélange  des  solutions  des  sels  simples 
c«»a?tituants.  louU*s  choses  égales  d'ailleurs.  Ainsi  une  liqueur  ren- 
\  îmwil  i  mol.  du  sel  double  (AzH*)«SO*.MgSO*  dans  8  lit.  d'eau 
i'iifuii  jour  u^  une  valeur  de  231,5;  une  liqueur  préparée  en 
iKkngeant  1  mol.  du  sel  (AzH*)*SO*  dans  4  lit.  d'eau  avec  1  mol.  du 
•iM^rSO*  dans  4  Ht.  d'eau,  fournit  pour  lu^  le  chiffre  237,1.  La 
Mifnmce  n'est  pa>  très  forte,  elle  diminue  à  mesure  que  la  dilu- 
fcjr.  augmente,  mais  elle  est  en  tout  cas  supérieure  aux  erreurs 
•fpipt»nence.  et  elle  se  trouve  toujours  du  même  côté  ;  le  sel  double 
^■^j^y^e  une  conductibilité  plus  faible  que  le  mélange  des  sels 

Us  (expériences  ont  porté  sur  le  chlorure  double  de  potassium 
■• 'l' cadmium  et  les  sulfates  doubles  de  nickel  et  potassium,  de 
'magnésium  et  ammonium.  Les  solutions  ont  été  préparées  par 
*niih^  et  titrées  ensuite  gravimélriquement.  Toutes  les  mesures 
*ï'<'ondurtibîlité  ont  été  effectuées  dans  le  même  appareil. 

U  conclusion  qui  découle  de  ces  résultats  est  celle-ci  :  lorsqu'on 
ai*'Ungedr'ssolulions  suffisamment  concentrées  de  sels  susceptibles 
>  -î'tiûir  pour  tonner  un  sel  double,  la  combinaison  ne  s'effectue 
'^^  imméiliatemenl. 

Il  t.-sl  rc;:i*ettable  (jue  Tauteur  n'ait  pas  examiné  si  la  conduclibi- 
''•^•lu  mélange  ne  vprie  pas  avec  le  temps  de  façon  à  devenir  égale 
i  •**l|p(i»»  la  soltilion  du  sel  double.  Toutefois  M.  Lindsay  a  cons- 
tii''  q-iVn  évaporant  la  solution  du  mélange,  il  se  déposait  à  la  fois 
^î'^nblaui  (le  sel  double  et  des  cristaux  des  sels  simples,  et  qu'en 
f*'it^>U an t  le  résidu  dans  le  volume  d'eau  primitif  on  obtenait 
'•it^  liqueur  dont  la  conductibilité  se  rapprochait  notablement  de 
Mie  du  sel  double.  Pour  le  détail  des  expériences,  voir  le  mémoire 

"^'Plial.  p.   FKEUNDLER. 

Action  de  l'iode  et  du  brome  sur  Theptoxyde  de  chlore  et 
«w  l'acide  perchlorique  ;  A.  MICHAEL  et  W.  T.  CONN  (/1/Z2. 
''"«rn.,  1.  25,  p.  sd-^M  ;  2.1901).  —  Les  auteurs  recommandent  au 


•or.  cuiii.,  3«  »RM.,  T.  XXVI,  1901.  —  Trav.  étrang. 


23 


354  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

sujet  de  la  préparation  de  Tanhydride  perchlorique  de  fairt» 
mélange  d'acide  perchlorique  et  d'anhydride  phosphorique  k   ni 
température  inférieure  à  — 10*,  de  chaufTer  ensuite  graduelleiw^^j 
en  enlevant  Tanhydride  distillé  de  temps  en  temps  et  de  n*r-le\i 
la  température  à  85**  qu'à  la  fin  de  l'opération. 

L'iode  réagit  sur  l'heploxyde  de  chlore  avec  assez  d'énergie  i 
se  transformant  en  une  matière  blanche  qui  est  de  l'oxyde  I*0*, 
ne  se  forme  pas  d'anhydride  périodique.  La  réaction  commence 
la  lumière  diffuse  mais  ne  s'achève  qu'au  soleil  ;  si  Ton  ne  refroiil 
pas  énergiquemenl,lamasse  peut  détoner.L'anhydrideperchlonqi 
est  transformé  partiellement  en  sous-oxyde. 

Avec  l'acide  perchlorique  anhydre,  C10*H,  la  réaction  est  moii 
énergique.  Elle  donne  naissance  à  un  produit  cristallisé  en  ai^iinj 
très  hygroscopiques  qui  perdent  de  l'iode  à  l'air  en  laissant  i 
résidu  d'acide  iodique,  et  qui  répondent  à  peu  près  à  la  formu 
HrO^.  —  Si  l'on  chauffe  de  l'iode  avec  une  solution  aqueuse  co^ 
centrée  d'acide  perchlorique,  on  n'obtient  que  de  Tacide  iodiqui 

Le  brome  ne  réagit  pas  sur  l'acide  perchlorique  ou  sur  son  anh| 
dride. 

Dans  les  réactions  précédentes  il  s'agit  d'une  oxydation  de  l'iod 
et  non  d'une  substilution  de  l'iode  au  chlore  comme  Tavait  sup|>Oî^ 
M.  Kaemmerer.  p.  freuni>lbr. 

Nouvelles  recherches  sur  Taoide  azothydrique;  Th.  CUH 
Tins  et  A.  DARAPSKT  {Journ.  /.  prakt.  CL,  t.  61,  p.  iiO).  - 
Az^H  précipite  complètement  Al*0^  de  l'alun  à  Tébullition,  d 
même  Cr^O'*;  en  dissolvant  Cr^(OH)«  dans  l'acide  et  précipitant  pa 
l'alcool  on  obtient  Az'^Cr  sel  vert  insoluble  H*0.  L'alun  de  frt 
donne  d'abord  une  coloration  foncée  rouge  sang,  puis  à  l'ébulli 
tion  Fe^O^  précipite  totalement.  Le  zirconium  précipite  coniplèit^ 
ment  aussi  ;  le  thorium  précipite  déjà  à  froid  et  complètement  i 
chaud,  et  cette  propriété  permet  de  le  séparer  des  autres  terre 
rares  :  Ce,  La  et  Di.  L'hydrate  d'yttrium  se  dissout  dans  Tacide  fl 
donne  un  azide  non  analysé.  Le  lanthane  dans  les  mêmes  comi» 
tions  donne  un  sel  basique  contenant  pour  La,Az<*.  l/hydrate  »i^ 
cérium  donne  un  azide  semblable.  Le  carbonate  de  didymo  se  <U^ 
sont  dans  l'acide  et  laisse  par  évaporation  un  sel  rose  conlenaûl 
pour  Di.Az*. 

Le  nitrate  d'urane  donne  à  Tébullition  un  précipité  d'hydrai* 

d'uranyle  UO*(pH)*.  Le  carbonate  de  Mn  dissous  dans  Tarid* 

^  donne  par  l'alcool  et  l'éther  un  précipité  contenant  Mn(0H)A2*  <** 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET   MINERALE.  ^,5 

i*itï  \e  sel  aormal  MnAz^.  Le  nickel  dans  les  mêmes  conditions 

lîunt:  \l\z*,HH)  extrêmement  explosif. 

Aï  el  Sb  se  dissolvent  dans  l'acide,  mais  laissent  par  évapqra- 

\oh  les  acides  arsénieux  et  antimonieux  sans  trace  d'azote.   Le 

ïih-  métallique  se  dissout  dans  Tacide  à  5  0/0  et  la  solution  traitée 

tr.NaOH  donne  de  l'ammoniaque.  Cet  ammoniaque  doit  exister 

^a>  la  solution  sous    forme  de  composés  azotés   combinés  à 

«l'ès  d'acide.  La  réduction  par  Zn  de  l'acide  très  étendu  donne 

piymt'A  lieu  à  un  dégagement  d'H  et  la  quantité  d'AzH^  formée 

y  toujours  plus  petite  que  celle  que  Ton  devait  avoir  100  p.  Az^H 

in  'ionneni  aussi  que  8  à  9  parties  d'AzH^  au  lieu  de  9.88  qu'exige 

biiiéurie.  Les  auteurs  pensent  que  la  réduction  peut  donner  lieu 

L  AzHv 

imtrumide  \        >AzH  et  se  proposent  de  la  rechercher. 
AzH/ 

C.   MARIE. 

Fomation  et  constitution  de  Tiodure  d'azote;  F.  D.  CHAT- 
flWATet  K.  J.  P.  ORTON  {Am.  Joiirn.,  t.  24,  p.  842-355  ;  10.1900). 
-  L*KHle  réagit  sur  une  solution  d'ammoniaque  suivant  l'équation 

P  ^  2  AzH».OH  =  AzHM  +  AzH '01  +  H20. 

l*  moitié  de  l'iode  est  transformée  en  hypo-iodite,  tandis  qu'avec 
fce  chlorure  d'iode,  c'est  la  totalité  : 

ICI  +  2  AxH*OH  ^  AzH*Cl  +  .\zH*OI  +  HIO . 

Lûypo-iodite  lui-même,  au  contact  de  l'excès  d'ammoniaque  se 
■ia>forme  en  majeure  partie  en  iodure  d'azote  : 

8  AzHK)I  =  Az'^H^P  +  2  tPO  +  AzH^OH . 

l^ticniges  à  l'arsénite  de  soude  montrent  en  effet  qu'il  ne  reste 
Piwe  plu5  de  4  0/0  d'hypo-iodite  d'ammonium  dans  la  solution. 

L'ammoniaque  réagit  sur  l'hypo-iodite  de  potassium  ou  de 
>'i«mi  en  donnant  naissance  à  de  l'iodure  d'azote.  D'autre  part, 
I'3<Jflre  d'azote  est  transformé  par  l'ammoniaque  chaude  en  hypo- 
t  *lite  d'ammonium  ;  si  l'on  refroidit  rapidement  la  liqueur,  l'iodure 
û'uttte  ie  reforme  en  partie  et  se  dépose  à  l'état  cristallisé,  tandis 
'V*e«  l'on  mamtient  une  température  élevée,  l'hypo-iodite  se  trans- 
*  •"&*  totalement  en iodate  et  iodure  d'ammonium. 

Ea  résumé,  dans  tous  les  cas  examinés  jusqu'ici,  on  se  trouve 
"6  présence  d  états  d'équilibres  entre  l'hypoiodite  d'ammonium, 

■lunoaiaque  el  l'iodure  d'azote.  Cet  équilibre  reste  le  même  tant 


33e  ANALYSE   DES  TRAVAUX   KTHANGEHS. 

qu'il  y  a  de  l'îodure  d'azote  en  excès;  il  tend  à  i^lre  détruit  d'ini 
part  par  suite  de  la  Lransronnation  de  l'hypo-iodile  en  iodurv  < 
iodate  et  d'autre  part  par  la  décomposition  de  l'iodure  d'azote  r' 
azote  et  acide  iohydrique. 

Les  auteurs  attribuent  à  l'iodure  d'azote  la  constitutia 
H*=Az — Az=I3.  Ils  se  basent  sur  le  fait  que  lorsqu'on  souiu 
l'iodure  d'anotf  à  l'action  prolongée  de  l'eau  ou  de  l'acide  stilft 
rique  dilué,  on  enlève  de  l'ammoniaque  (environ  1  mol.i,  et 
résidu  correspond  sensiblement  h  la  formule  AkP. 

Le  mémoire  est  terminé  par  la  bibliographie  complète  du  sujf 

p.    CHEL'.MII.KR. 

Action  des  hydrates  alcalina,  de  l'eau  et  de  l'eao  oxygène 
BUT  l'iodure  d'afote;  F.   D.  CHATTAWAT  et  K.  J.  P.    ORTO 

{Ain.  Jotirn.,  t.  24,  p.  31H-330;  10.1900).  —  Les  lessives  «Iciilini 
décoinposcQt  rupiduinenl  l'ioilurc  d'aJiole  surtout  à  chaud  eu  di>i 
nant  naissance  d'une  part  à  de  l'azote  et  à  de  l'acide  Jodhydriqm: 

Az^ll^l'  — :iHI-[-Az^, 
et  de  l'outre  ii  de  l'ammoniaque  et  a  de  l'acide  liypo-iodeux  : 
Az2||3i3  +  3|pO  =  JAzH3-|-3H10. 

Ce  dernier  se  transforme  plus  ou  moins  rapidement  en  iudiire  i 
en  iodate  : 

aKIO  — K1U3  +  2K1. 

roduils  sont  doiie  en  délhiitive;  timmoniaqiie,  acidt's  iu^lli; 
:,  iodique  lou  hypoiodeuxi  et  azote.  Les  pi-0|)orUons  relaii^> 
it  Icsipielles  s'elTeeluent  les  i  réactions  sont  très  variniile-. 
:m  réa};it  beam-oup  plus  licitement,  surtout  à  froiil,  itiiti-  1< 
ils  sfjnt  les  mêmes  à  cela  prés  qu'il  se  forme  de  l'iodi-  Id' 
lile  de  l'action  réci]jroqiie  de:>  acides  iodique  et  iodti}<In<]ii 
els  et  les  oxydes  neutres  favorisent  la  déeoniponitioit.  t 
lice  d'itxiure  de  ]ii»l;i7.^iuLu  le  dénHt;ement  d'azol<'  dcM'- 
nement  faillie. 

au  oxygciice  a^it  comme  l'eau  seule,  mais  les  )rn/,  qui  : 
;cnt  sunl  un  mélaujre  .i'a/.Dle  i:l  d'oxytr^"»' i  de  l'iode  i-sl  m 
t-rlé.  Kii  si.ihilio][  alcaline  ce  dernier  disparait. 

I'.    ritEUM'LKh. 

,ion  de8  acides  sur  l'iodure  d'azote;  F.  D.  CHATTAWl 
P.  STEVENS  i.Wh.   Junrit.,  -t.  24,  p. -Sai-aii;  iO.I«U(t .  ■ 

ins  îicidi's  (ac.  |iUospliorii|iie,  liori<pie,  >nirun<pie,  HcéH|'i- 


CHIMIE  GENERALE  ET  MINÉRALE.  857 

in*iH>in[)Oseiit  l'iodure  d*azote  avec  une  vitesse  variable.  11  se  forme 
^^riocipalement  de  rammoniaque  et  de  Tacide  hypo-iodeux  et  ce 
kmier  se  transforme  ensuile  en  iode  et  acide  iodique  : 

Ai'H^P  4.  3H20  =  -2  AzH3  +  3HI0, 
lôlOH  =  6P  +  6H20  +  3HI03. 

[»«D5  la  plupart  des  cas  il  se  forme  également  un  peu  d*a/ote  et 
facile  iodhydrique.  L'acide  oxalique  fournit  de  Tacide  carbonique. 
Si  Tacide  employé  est  susceptible  de  réagir  sur  Tacide  hypo- 
ftiieui,  la  réaction  principale  esl  accompagnée  d'une  réaction 
fc'^ûdaire.  Ainsi,  avec  l'acide  iodhydrique  il  se  fait  de  Tiode  et  de 

IOH  +  HI  =  I2-f  H20, 

t'.^  facide  chlorhydrique  du  chlorure  d'iode  : 

10H+Ha  =  ICl  +  H20, 

H  j\ee  l'acide  cyanbydrique,  de  l'iodure  de  cyanogène  : 

lOH  4-  CAzH  ^  CAzI  +  H20 . 

l^  décomposition  peut  même  s'effectuer  intégralement  sans  donner 
î-sHsince  à  l'acide  iodique  : 

Az2iPI3 -u  âCAzH  = -2  AzH3  +  3CAzI. 
^  Ion  opère  avec  des  acides  concentrés,  l'iodure  d'azote  détone. 

p.    FREUNDLER. 

S«r  l'acide  azoteux;  A.  BAETER  et  V.  VILLI6ER  iD.  ch.Ji., 

•  34,  p.  Torwôâ;  25.3.1901).  —  I.  Ethorification  de Facide  azoteux, 

iiotitede  benzyle.  —  Certains  alcools,  notamment  l'alcool  benzy- 

■^|ue.  éthérifient  Tac.  azoteux  avec  une  remarquable  facilité  même 

*nliq.  étendue,  et  le  Ikj.  se  trouble  aussitôt  par  suite  de  l'éther 

?ii  se  dépose  en  gouttelettes  huileuses.  Ainsi,  on  mélangs  10  gr. 

fâlcool  benzylique  avec  60  ce.  d'eau  et  25  gr.  de  SO*Ha  à  30  0/0, 

*  refroidit  au-dessous  de  0**  et  et  l'on  ajoute  goutte  à  goutte  la 

n*ntité  voulue  de  AzO*\a  dissous  dans  100  ce.  d'eau.  On  agite 

•>t*cde  Télher  pour  rassembler  l'huile,  on  neutralise  la  liq.  éthérée 

i-*raj»Na*,  on  la  sèche  avec  CO^K*,  on  évapore  (C3H5)«0,  et  on 

tranioime  dans  le  vide  en  recueillant  ce  qui  passe  à  80-88** 

H-1^,S),  car  l'alcool  benzylique  passe  alors  vers  116°.  On  a  ainsi 

^'^iotUti (]t*  beazyk  AzO*.CH*.C^FP,   huile  légèrement  jaunâtre, 

'î*^ai*r  odeur  nilreuse  particulière,   non   irritante,   très  altérable 


358  ANALYSK  DES  TRAVAUX   ETHANOEHS. 

spontanément  au   bout  de   qq,   .jours,   en  donnant  des   vapeur 
nitreuses  et  de  l'aldéhyde  benzylique. 

II.  SaponiScation  des  éthi-rs  azoteux  par  les  acides  minèma.'i 
—  On  sait  que  cette  saponification  est  1res  aisée,  elle  est  iiit-mj 
complète  et  instantanée  si  on  élimine  AzO'H  à  mesure  de  sa  i>ro! 
duction . 

III.  Action  de  Feau  oxygénée  sur  ïaeîde  azoteux.  —  La  réaclioij 
mutuelle  de  ces  deux  substnrces  est  aussi  nette  à  froid  que  cell( 
de  MnO*K  sur  H*0*,  on  pourrait  se  servir  de  AzO*H  pour  litr'i 
H*0'; 

AïO^H  +  HîO»  =  AzO^H  +  H^O . 

IV.  Action  de  l'eau  oxygénée  sur  les  élbers  azoteux.  —  On  a  A 
même  formation  d'acide  azotique  et  de  l'alcool  correspondant,  li 
réaction  commence  à  froid  et  dégage  de  la  chaleur. 

V.  Hydroperoxyde  déthyle  et  acide  azoteux.  —On  verse froultil 
à  goutte  une  sol.  de  AzO'Na  dans  une  sol.  acidulée  par  SO*H'  ei 
bien  refroidie,  de  peroxyde  déthyle  et  d'hydrogène  (^H^O-OH, 
exempte  d'alcool,  il  se  dépose  aussitôt  une  huile  lourde  qui  est  ai 
l'azotate  d'élhyle. 

VI.  Hydroperoxyde  déthyle  et  azotite  d'étliyle.  —  On  a  de  mêm* 
de  l'azotate  d'élhyle. 

vdroperoxyde  (télliyh  et  azotite  (raii)}  1<\  —  En  agituril 
une  demi-heure  .\zO*.C^H"  avec  une  sol.  refroidie  Jw 
H.  on  a  obtenu  une  huile  formée  d'un  mélange  de  nitrali 
ït  d'alcool  amylique, 

leurs  présentent  ensuite  des  formules  développées  pouf 
le  mécanisme  de  ces  diverses  réactions,     l.  bouroboip 

n  hydrate  du  chlorure  de  suUuryle;  A.  BAETER  •>< 

6ER  (D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  738;  2S.3.ii)0ii.  —  On  vcr^ 
ivcmcnt  du  chlorure  de  siilt'uryle  sur  de  In  place  pilée,  il 
es  cristaux  ressemblant  à  du  camphre,  fus.  vers  -f-  '"*• 
iaiiB  l'eau  à  0°  et  pouvant  se  conserver  quelque  temps*" 
e  celle-ci.  Ils  sont  conslilués  piir  un  hydrate  de  chloruff 
yleSO*Gl«  ;  1011*0.  \.  nounosots. 

nature  de  l'amalgame  de  plomb  ;  H.  FAT  et  E.  IfORTH 

irn.  t.  25,  p.  ^113-^31  ;  3. 1901 1.  — Le  autours  se  sont-n 
rbe  de  fusibilité  et  de  l'examen  microscopi(|ue  desatmil- 
;  plomb  pour  établir  l'existence  du  eonqiosé  Pli*Hg.  '"•''' 
0  si>rait  insoluble  dans  le  mercure,  mais  soliible  Aanr  I'' 


CHIMIE  GENERALE  ET  MINERALE.  359 

twmb  et  isomorphe  avec  lui.  Tous  les  amalgames  qui  renferment 
nH-dfîfôO/O  de  mercure  sont  constitués  par  un  mélange  semi- 
btiile,  t^emi-hquide,  qui  pressé  à  travers  une  peau  de  chamois, 
t^ndonae  un  résidu  argentin  solide,  cristallin,  à  cassure  granu- 
ii-<  et  facilement  oxydable.  L'amalgame  à  85  0/0  de  mercure  est 
niuTeueot  solide.  Au-dessous  de  cette  teneur,  on  obtient  unesolu- 
un  solide,  rauialgaine  devient  de  plus  en  plus  maléable,  sa  cassure 
'i«l  plus  granuleuse,  et  son  point  de  fusion  inférieur  disparait, 
in-desàus  de  35  0  0  de  mercure  on  obtient  2  points  de  fusion,  l'un 
|o»  est  sensiblement  celui  du  mercure,  Tautre  celui  de  l'amalgame 
^g,  «l85*,2).Ces  points  de  fusion  ont  été  déterminés  au  moyen 
bpjTomètre  de  M.  LeChatelier;  le  point  de  solidification  coïncide 
^fx  uae  augmentation  brusque  de  la  conductibilité.  On  trouvera 
Uu-tk  mémoire  original  la  description  du  mode  opératoire  et  des 
kf^iueils. 

L'amalgame  à  60  0/0  de  plomb  fond  à n^S 

—  ù  70  —                 199,4 

—  à  15  —                  22i,0 

—  à  80  —                  229,0 

—  a  85  —                  263,7 

—  à  90  —                  278,5 

—  à  95  —                  299, i 

p.    FHEUNDLER. 

Hidi  moléculaire  des   composés  de  l'aluminium;  E.  P. 

ÏOHIER i/l/D.  Joarih,  l.  24,  p.  385-897;  il.  1900).  —  L'auteur  a 

'^«*«nniné  par  la  méthode  ébullioscopique  et  cryoscopique  le  poids 

•ûiécuUire  des  composés  halogènes  et  organiques  de  l'aluminium. 

1 'ïcétylacéiouale  AliC^H'OV  et  le  dérivé  de  l'éther  acétylacé- 

it'i'ie  Al  OH*0*:*  ont  été  ébullioscopés  dans  le  sulfure  de  carbone 

^mt  ^  et  4i7  au  lieu  de  824  et  414,4  resp.).  Le  bromure  d'alu- 

•*^û«"n  purifié  par  plusieurs  distillations  dans  une  atmosphère 

î  hydrogène,  a  été  ébullioscopé  dans  le  sulfure  de  carbone  sec. 

ïfuttvê  :  540,  théorie  pour  Al«Br*,  534.  L'iodure  a  fourni  le  chiffre 

'^au  heu  de  8i5  (pour  Al«l«). 

L«  eorabinaison  de  chlorure  d'acide  benzène-sulfonique  et  de 
^ure  d  aluminium  s'obtient  par  union  directe  en  solution  sulfo- 
farixMiu|ue.  Elle  cristallise  en  tables  incolores  répondant  à  la  for- 
^^♦\l^Bf«.2G«H5SO«a  (théorie,  887;  trouvé  890).  —  La  combi- 
■^fcw»  de  Ditrobenzétw  et  de  bromure  (Taluminium  est  en  prismes 
*»«fte»  de  formule  Al*Br«.2C«H5AzO«.—  Le  chlorure  d'aluminium 
'  *èt  K(Fal<*meut  au  nitrobenzène  pour  donner  naissance  à  la  com- 


360  ANALYSE  DES  TKAVAUX    ETRANGERS. 

binaison  Al*Cl«.2C^H»AzO*.  —  Des  déterminatioiis  ana)o|fiai 
ont  été  effectuées  avec  les  combinaisons  :  Al*Br^. 2 OH'KSOtl; 
A12Bi6.2C«H5.GO.G«H»;  Al«Br«.2P0CP.  Elles  conduisent  toiA 
à  adopter  indirectement  les  formules  moléculaires  Al*CI*,Al*Br*. 
par  contre  on  fait  des  déterminations  cryoscopiquos  sur  des  sol 
tiens  de  chlorure  ou  de  bromure  d*aluminium  dons  un  exc^s 
nitrobenzène,  on  tombe  sur  la  formule  simple.  L*auteur  conclul 
là  qu'il  est  impossible  de  faire  des  déterminations  de  poids  mole* 
culaire,  lorsque  le  dissolvant  se  combine  au  corps  dissous,  b 
cryoscopie  de  la  combinaison  AlBr^.âC^H^COGl  dans  le  niln) 
benzène  ne  fournit  aucun  résultat  parce  que  le  bromure  d*aluini 
nium  se  combine  en  nitrobenzène. 

I/acétophénone,  la  phényléthylsulfone  et  le  benzoate  d'éthyle* 
combinent  également  au  chlorure  et  bromure  d'aluminium,  b 
benzène,  le  naphtalène  et  le /).-dibromobenzène  sont  simplenif*^ 
résinifiés.  La  pyridine  et  la  quinoléine  forment  des  combinauMMe 
insolubles  dans  le  sulfure  de  carbone.  p.  frelndler. 

Action  des  hydrates  alcalins  et  alcaline-terreux  sur  Tais 
minium;  E.  T.  ALLEN  et  H.  F.  ROGERS  (Am.  Jonru.,  t.  24j 
p.  304-318;  10.1900).  —  Ce  mémoire  renferme  la  description  *H 
aluminatesqui  prennent  naissance  lorsqu'on  fait  réagir  raluminiui^ 
métallique  sur  des  solutions  de  potasse,  baryte,  lilhine,  etc.         i 

Dans  tous  les  cas,  il  se  dégage  de  Thydrogéne  et  la  liqueuf 
s'échauffe;  si  la  dilution  est  suflisante,  Taluminate  formé  d'abon; 
est  dissocié,  il  se  dépose  de  Talumine  et  la  réaction  continue  ind»^ 
Animent,  quelle  que  soit  la  quantité  d'alcali  mise  en  présence». 
Four  obtenir  les  aluminates,  il  faut  donc  opérer  en  présence  ii« 
peu  d'eau. 

Aluminnte  de  potassium  K*AI*0*,  3H'0.  —  On  dissout  2,25  jrr. 
de  métal  dans  70  ce.  de  potasse  à  10  0/0,  on  llllre  et  on  évaponi 
dans  le  vide  sec.  Le  sel  se  dépose  sous  la  forme  de  tables  hygro** 
copiques  et  possède  toutes  les  propriétés  indiquées  par  Frémy. 

Valuminate  de  sodium  a  été  obtenu  à  l'état  de  masse  amoqthe 
insoluble  dans  l'alcool,  répondant  plus  ou  moins  bien  à  la  forinult^ 
Na«Al«0*,  4H«0. 

Aluminate  de  lithium.  —  La  dissolution  d'aluminium  dan^^ia 
lithine  abandonne  rapidement  un  précipité  cristallin,  peu  sohiW** 
dans  l'eau  froide,  de  formule  LiH(AI0*)*,5n«0.  Cet  aluminate  c^ 
attaqué  par  Teau  bouillante.  Séché  à  lOO*»,  200*  et  :à75»,  il  pei'l 
successivement  1  mol.,  4  mol.  et  5  mol.  d'eau.  Dans  le  vide  sec  ii 
en  perd  3  mol. 


CHlMiS  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  361 

Abtmimle  de  baryum,  —  A  chaud  on  obtient  le  composé 
U*AW)*,ôH'0  en  tables  clinorhombiques,  décrit  par  M.  Beckmann. 
i  (iroid  il  se  forme  une  poudre  amorphe  blanche,  peu  stable,  de 
ïnmj]eBaiA10*)«,5H»0. 

L'àluminête  de  strontium  est  le  composé  normal  Sr5(A10^)*,6H*0. 
h3  l'oblîent  soit  par  la  méthode  générale,  soit  en  précipitant  à 
baitd  une  solution  alcaline  d'alumiuate  de  potassium  par  du  chlo- 
Hre  de  strontium.  Il  cristallise  en  dodécaèdres  solubles  dansTeau. 

Xlnmioate  de  calcium  Ca*Al*0^,7H*0.  —  Ce  composé  se  pré- 
cfile  sous  la  forme  de  lamelles  hexagonales  microscopiques,  très 
wn  solubles  dans  Teau  qui  ne  Tattaque  que  lentement. 

p.    FREUNDLER. 

Actioii  de  la  chaleur  sur  le  permanganate  de  potassium  ; 
LKOBQRFF  {Zeit.  anorg.  Cb.,  t.  27,  p.  58;  11.4.1901.  —L'auteur 
«tene  dans  un  tube  à  essai  en  verre  vert  du  MnO*K  desséché  et 
^véhsé;  de  la  perte  de  poids,  du  vol.  de  gaz  dégagé,  et  de  Tana- 
fysf»  du  résidu,  il  conclut  que  la  réaction  de  décomposition  s*ex- 
frone  par  : 

10MnO*K  =  3MnO*K2  -f  TMnO^  +  2K20  +  602. 

L.    BOURGEOIS. 

Sv  le  Utrabromare  de  platine  ;  A.  HIOLATTI  et  I.  BELLUCI 

Zeù.  auorg.  CA.,  t.  26,  p.  222-229;  12.2.1901).  —  Le  bromure 
platinique  PlBr*  est  peu  soL  dans  Teau  en  donnant  une  liq.  rouge 
ï'vm relaliveraent  peu  colorée;  l'étude  de  celle-ci  au  point  de  vue 
^  iV'idimélrie,  de  la  conductibilité  électrique  et  de  l'action  des 
^iâ  ^  mêlaux  lourds,  conduit  à  regarder  PtBr*  comme  Tanhydride 
^^^cidetélrabromoplatimqueï^iBv^OUfW^  bibasique.  Les  sels 
^vanis  sont  des  pptés  brun-foncé  :  sels  d argent  PtBr*(OHj«Ag«, 
'^'thàllmm  PtBr*(OH)«TI«.  de  mercure  PtBr^tOHj^Hg,  de  plomb 
l»^ue)l'iBr*(OH)«Pb.Pb(OH)*.  l.  bourgeois. 

>v  Tacide  pentacbloroplatiniqne  ;  A.  HIOLATTI  et  I.  BEL- 

WCaiZe/^.  anorg,  Ch,,  t.  26,  p.  209-221;  12.2.1901).  —  Les 
•"'^'ore  envisagent  les  corps  qui  résulteraient  de  la  substitution  de 
'•  -•  3.  etc.  hydroxyles  a  un  nombre  égal  d'at.  de  chlore  dans  Tac. 
'^^^'^linique  (hexachloroplatinique)  PtCl«H«,  et  s'occupent 
^2*ïrdTiui  du  premier  terme,  Vacide  pentachloroplatinique 
^**OHiH«,qui  n'est  autre  que  le  produit  PtGl*.HCl.2H«0.  pré- 
P"fe  pir  JK.  Pigeon  (Ann.  chim,  phys,,  7"  série,  t.  2,  p.  433)  en 


362  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ÉTRANGSKS. 

chauffant  de  Tac.  chloropîatiniqiie  à  400**  pendant  2  à  S  jours, 
un  tube  où  Ton  fait  le  vide  et  où  Ton  a  disposé  des  frayrinenlâ 
potasse.  Répétant  cette  préparation  plus  en  grand,  dans  une  ^l 
à  vide  où  les  surfaces  étaient  plus  étendues  et  où  Ton  renouv 
KOH  pendant  l'opération,  ils  ont  bien  obtenu  le  produit 
M.  Pigeon,  sous  forme  d'une  masse  rouge  brun,  fus.  au  B.ï 
extrêmement  déliquescente,  donnant  des  sol.  jaune  brun,  un 
troubles,  à  réaction  nettement  acide.  Ces  sol.  ne  ppterit  p»? 
froid  par  AzH^,  ce  qui  distingue  de  PtCl^H*;  avec  KCI  ou  AzH 
on  a  les  chloroplatinates  ordinaires.  L'acidimétrie  et  Tétudede 
conductibilité  électrique  montrent  que  Ton  est  en  présence  d*fin  ac, 
bibasique  dont  on  a  du  reste  pu  préparer  quelques  n^els.  —  sA 
de  baryum  PtClî^^OHjBa,  4H*0.  On  neutralise  exactement  J'a<^i<» 
par  la  baryte  en  sol.  concentrée,  et  Ton  évapore  dans  le  dessiccaleuf  J 
longs  prismes  orangés.  —  SelcPargent  PtCi^(OHjAg*.  Par  AxO^A^ 
à  froid,  ppté  jaunâtre,  abondant,  inaltérable  par  Teau  bouillantCbi 
ce  qui  le  distingue  du  chloroplatinate  ordinaire  PtCl^Ag"*,  en  ^ 
rapprochant  du  tétrachloroplatinate  PtGl*(OH)*Ag*. —  Sel  de  ///«f- 
lium  PtGlS(OH)Tl«,  précipité  rose  pâle.  —  Sel  de  plomb  basiq» 
PtCl5(0H)Pb.Pb(0Hj«,  ppté  jaunâtre.  l.  bourgeois. 

Sur  le  praséodyme  ;  C.  von  SCHEELE  (Zeit,  anorg.  Ch.,  t.  27. 
p.  53;  11.4.1901).  — L'auteur  regarde  le  praséodyme  comme  m 
élément  unique  contrairement  à  Topiniou  de  M.  BettendoHT(/w>i». 
Ann,  Ch,,  t.  256,  p.  159).  Il  trouve  comme  p.  at.  du  praséodyme» 
bien  exempt  de  lanthane,  de  néodyme  et  de  samarium,  la  valeur 
140,52+0,02,  relativement  à  0=:  16.  l.  bourgecus. 

Sur  les  aluns  de  rhodium  et  sur  la  séparation  du  rboiium 
d'avec  riridium;  A.  PICCINI  et  L.  MARINO  (Zoit.  anoig.  Ch,^ 
t.  27,  p.  62-71;  11.4.1901).  —  M.  Leidié  {C.  /?.,  t.  107.  p.  *^ 
n'avait  pu  obtenir  de  suUates  doubles  de  rhodium  et  d'alcaliij. 
M.  Seubert  (D.  ch.  G.,  t.  23,  p.  2560)  a  signalé  SO*Na«.(SO^»Wi' 
anhydre.  Los  auteurs  ont  réussi  à  obtenir  des  aluns  du  rbodtti^ 
SO*M«.{SO*)3Rh«+2iH«0,  en  octaèdres  réguliers  jaunes,  {^rfoi^ 
avec  facettes  du  dodécaèdre  rhomboïdal,  (et  même  du  cube),  il-"^ 
dissolvent  de  Thydrate  de  sesquioxyde  de  rhodium  dans  Sl)*W* 
étendu,  ce  qui  donne  une  liq.  jaune  clair  à  laquelle  ils  ajouteol  un 
sulfate  alcalin  employé  non  en  excès,  car  autrement  on  anm^i 
d'autres  sulfates  doubles;  les  liq.  renfermant  une  certaine  p^opo^ 
tion  de  SO*H*  libre  sont  ensuite  évaporées  dans  le  dessiccaleï'r<*' 
déposent  bientôt  des  cristaux.  Le  sel  de  césium  est  tm  des  plu- 


OHIMIK  GI£NËHAL£   ET  MINÉRALE.  36:^ 

ITJtes  à  obtenir^  car  il  est  le  moins  soluble,  beaucoup  plus  cepen- 
iot  que  r.ilun  alumiao^sique  ;  il  fond  à  110-111''  en  un  lîq. 
wogé,  chauffe  plus  fort,  il  perd  une  partie  de  son  eau  en  brunis- 
lut.  L'aluo  de  rubidium  lui  ressemble  beaucoup,  mais  est  plus 
Hubte,  le  sel  de  potassium  est  encore  plus  soluble,  les  crist.  sont 
ts  diHicile  8  obtenir  purs.  L'alun  à'ammonium  quoique  très  solu- 
té, peut  s'obtenir  aisément  en  crist.  octaèdres  orangés,  dont  les 
in>5aUei^ent  icm*;  fus.  à  lOS-lOâ*»,  laisse  du  rhodium  mélangé 
lun  peu  de  sulfate  à  la  calcination.  On  obtient  aussi  un  alun  de 
htilium, 

NMil  de  tous  les  métaux  voisins  du  platine,  le  rhodium  peut 
wmtr  des  aluD8;  si  le  rhodium  est  souillé  d*iridium,  les  crist. 
Ltltm  sont  bien  exempts  de  ce  métal.  De  là  sans  doute  une  nou- 
*tif  méthode  de  séparation  du  rhodium.  l.  bouhgeois. 

8v  VA  procédé  de  recherche  du  phosphore  libre  ;  P.  HUC- 
1IEia[Zeit,  anorg.  Ch.,  t.  27,  p. -72;  11.4.1901).  —  La  substance 
BûTcMi  recherche  le  phosphore  libre  est  introduite  dans  un  appa- 
«*1  i  hydrogène  (SC)*H*+2^n)  donnant  un  vif  dégagement  de  gaz 
«  tïoot  la  T.  s* est  élevée  à  60-70®  ;  on  place  l'appareil  dans  Tobscu- 
tîUfei  Ton  observe  si  le  jet  gazeux  (non  allumé)  émet  des  lueurs. 
Li  méthode  est  au  moins  aussi  sensible  que  celle  de  Mitscherlich. 
Ia*  pho>phite3  et  hypophosphites,  les  phosphures  d*hydrogène  ne 
louent  pas  de  phosphorescence.  Les  substances  qui  empêchent  la 
?iK»pliorescence  du  phosphore  à  Tair  dans  les  conditions  habi- 
îQcllis  voient  ici  leur  influence  diminuée.  Il  y  a  lieu,  lorsque 
■vprralion  est  terminée,  de  déplacer  le  gaz  en  remplissant  d*eau 
l»pptreil  pour  éviter  toute  inflammation  spontanée. 

L.    BOURGEOIS. 


fciYello  méthode  de  dosage  de  raluminiam;  E.  T.  ALLEN 
"•  T.  H.  60TTSCHALK  {Am.  Journ.,  t.  24,  p.  292-801  ;  10.1900).  — 
U*TOieurs  ont  constaté  que  Facide  carbonique  précipite  complè- 
^^neni  l'alumine  d'une  dissolution  d'hydrate  dans  un  alcali  lorsque 
'çrteroier  D*est  pas  en  excès.  Le  précipité  possède  sensiblement 
i*cûflipo:silion  d'un  carbonate  basique  4Al«03.  C()«.20H«O;  il  est 
*^*<»«  et  cristallin,  se  filtre  très  facilement  et  se  trans^forme  par 
'•Wïjiaiioii  en  alumine  Al*0'^.  Toutefois  ce  carbonate  entraine  une 

^«te  quotité  d'alcali,  de  sorte  qu'il  ne  se  preste  pas  directement 
'o«l<H«gederalumine. 

L**vq«  00  le  chauffe  quelques  minutes  avec  de  Teau  bouillante 

^  pf^Kreucc  en  présence  d'un  peu  de  chlorure  ou  de  nitrate 


ihH  ANALYSE  DES   TRAVAUX   ETRANGERS. 

d'ammonium)  il  se  décompose  eu  se  Iransrormant  daos  l'Iiytlnl 
AKOH)^  que  l'on  ftltre  aussi  très  facilemenl  el  qui  fournit  alors  n 
ealcinalion  de  l'oxyde  AI^U^  parfaitemenl  pur.  Les  auleur^  m 
constaté  que  la  précipitation  du  carbonate  basique  est  praliqni 
ment  totale  (1  lit.  d'eau  dissout  à  20°  de  1  à  2  milli};r.  lie  -^li.  I 
signalent  en  passant  le  fait  que  l'oxyde  calciné  à  une  tempérainl 
quelconque  est  très  hygroscopique.  I 

Voici  le  mode  opératoire  définitif  :  la  solution  acide  i-enl«rmJ 
l'aluminium  est  additionnée  de  potasse  (ou  de  soude)  dtluê<^ 
façon  à  redissoudre  eiiactement  le  précipité  qui  se  forme  <l'8bord  i 
liquide  peut  rester  légèrement  louche  sans  que  cela  ail  d'incoiivi 
nient).  On  fait  alors  passer  un  courant  de  gaz  carbonique  pendai 
20-25  minutes.  Au  bout  de  ce  temps,  le  précipité  qui  s'est  com)il 
temeiit  déposé  est  Hltré  et  lavé  plusieurs  fois  à  l'eau  froide.  Ou 
chasse  ensuite  dans  un  bêcher  propre  au  moyen  de  ta  piââelk'.  < 
le  chauffe  pendant  2  ou  3  minutes  avec  150-200  ce.  d'eau  conlt^nn 
un  peu  de  chlorure  d'ammonium  pur,  on  filtre  de  nouvenii,  on  If 
à  fond,  on  si'iche  et  on  calcine  à  poids  constant. 

Les  résultats  sont  esacts  à  moins  de  0,5  0/0,  S'il  y  a  -iu  fen 
de  la  silice  en  présence,  ces  éléments  devront  être  dosés  à  pari  i 
retranchés  du  résultat  brut,  car  ils  sont  entraînés  par  le  carbot'tj 
basique.  La  méthode  est  naturellement  inapplicable  en  prése<i<l 
de  terres  alcalines  ou  de  lithine.  p.  phel'nuleii. 

Sur  ta  prAparation  du  cobalUnitrite  de  sodiam  et  sod  appU 
catios  à  la  recherche  du  potassiuin  ;  Eisar  BILLHAHN  \/eii 
anal.  Cli.,  1900.  t.  39,  p.  284--*«y).  —  Ce  réactif,  déjii  proposé  i-i 
quelques  analystes,  permet  dans  de  bonnes  conditions,  de  rocoi 
naître  le  potassium  en  présence  de  sodium  avec  une  st^nsibilîtéim 
supérieure  à  celle  du  spectroscopc.  Dans  une  solulion,  à  10  0  Oit 
sels,  contenant  l/tîiOOO'  de  son  poids  de  shlorure  de  potassium 
on  obtient,  après  12  heures,  un  précipité  net,  même  en  prés^im 
de  4000  parties  de  sodium  pour  une  de  potassium. 

La  réaction  ne  se  produit  qu'eu  l'absunce  d'acidi^â  minéraux  ii 
ansliques;  sa  sensibdité  diminue  en  présr-nce  des  phos 
des  sels  ammoniacaux;  par  contre,  de  petites  quanlii>i 
élique,  de  carbonates  alcalins,  île  sels  de  magnésie  ou  ili 
nt  pas  d'iniluence  nuisible. 

ition  du  réactit  ;  Dissoudre  l'iO  gr.  d'asotite  ne  sodiuD 
ce.  d'eau  chaitile;  après  refroidisseinentà  4O-50",  ajouiH 
niti-flle  de  cobalt  cristallisé  el  âO  ce.  d'acide  at'étiqui'  ' 
iter  et  oxyder  pendant  une  demi-heure  dans  un  couniul 


UiUMXE  GÉNKRALE  ET  MINÉRALE.  3G5 

V.T.  La  solution  HUrée  est  précipitée  par  Talcool  à  95  0/0  et  le 

!,  hivé  à  Talcooi  et  à  l'éther.  est  séché  à  l'air. 

|y»  réactif  o'est  pas  stable  en  solution. 

I^n  »*n  dissout  1/2  gr.  dans  2  à  3  ce.  d'eau  froicje  et  on  Tajoule  à 

solution  Iroide  à  essayer.  h.  copaux. 

Kacherche  de  Tacide  borique  dans  les  borates  ;  H.  BORNTRÀ- 

S  iZeiL  ênal,  Ch.,  1900,  l.  39,  p.  92).  —  L'acide  fluorhydrique, 
ru^^ançe  des  chlorure  et  nitrate  d'ammonium,  des  acides  sulfu- 
[le  et  ehlorhydrique  ou  nitrique  donnent  avec  les  borates,  au 
rHiinsen,  une  flamme  verte  plus  intense  que  le  mélange  d'alcool 
•ï  acide  sulluri«iue.  h.  copaux. 

^  la  recherche  microchimique  du  potassium,  du  rubi- 
kn,  du  césium,  de  Tiudium  et  des  hyposullites  ;  A.  G.  HUTSSE 

l^ît.anal,  (Jh,,  1900,  t.  39,  p.  9-12).  —  Les  précipités  bien  connus, 
ftIl^s  par  les  sels  alcalins  en  présence  d'hyposulfite  de  sodium 
t'ic  bismuth,  poss<"»(lenl  des  formes  microcristallines  caractéris- 
»]'it^,  11;j:urées  en  annexe  au  mémoire. 

U*  réactil  se  prépare  en  dissolvant,  sur  un  verre  de  montre,  un 
I  '1  i»*  sous-nitrate  de  bismuth  dans  le  moins  possible  d'acide 
:^''rh)«lrique,  puis  ajoutant  de  l'eau  jusqu'à  formation  d'un  pré- 
A'tt •  (>ennanent  qu'on  redissout  dans  l'hyposulfite  de  soude.  Ce 
^"derti  additionné  d'alcool  jusqu'à  commencement  de  trouble 
*  î  )û  éclaircit  par  une  goutte  d'eau. 

l-'«rHautage  de  et?  procédé  consiste  en  ce  que  les  sels  ammonia- 
'««V  ne  déterminent  aucun  précipité  avec  le  réactif. 

l'h\^3ulfite  de  sodium  forme,  d'autre   part,  avec  le   nitrate 

■-  ••'tix,  un  précipité  inicrocristallin  utilisable  en  l'absence  des 
->  Italo^'éné^.  h.  copaux. 

lodiflcatioQ  du  tude  à  absorption  de  Péligot  et  appareil  à 
*»sige  de  1  ammoniaque  ;  E.  PANNERTZ  [Zeit,  ami.  Cb.,  1900, 
"S. y.  .^18-3^0^.  — Cette  modification  consiste  à  relier  par  un 
'^"J^  !♦*  commet  de  la  boule  centrale  au  col  de  la  première  boule, 
i'"ir  «Jituinuer  les  chances  d'absorption. 

ï' appareil  décrit  pour  la  distillation  de  l'ammoniaque  dans  le 
^'î*'  uofîre  pas  de  dispositif  saillant.  h.  copaux. 

^  le  dosage  de  l'ozone  ;  N.  TECLU  iZeh.  anal.  Ch. ,  1900,  t.  39, 

\'  l')3-l(X),.  —  Le  gaz  ozonisé  est  introduit,  par  aspiration  ou 

'"•Vtç^^ori,  dans  une  pipette  à  robinets;  on  fait  pénétrer,  pdr 


ik 


366  ANALYSE   DES   TRAVAUX    ÉTRANGEHS. 

compression,  une  solution  d'iodure  de  potassium  à  2  0/0  et 
agite. 

Le  liquide  est  acidulé  par  l'acide  acétique   pour   découi] 
riodate,  puis  titré  à  Thyposulfite  centinormal.  a.  copaîîx. 

Nouveau  dosage  volumétrique  des  bromures  en  présence 
chlorures  et  d'iodures  ;  von  WESZELSZKY  {Zeit.  anal.  Ch. ,  1 
t.  39,   p.  81-91).  —  L*eau  de  chlore,  eu  liqueur  acide,  transfo 
les  iodures  en  iodates  et  déplace  simplement  le  brome  des  bro- 
mures, quel  que  soit  l'excès  de  chlore  employé.  En  liqueur  alcalinn, 
les  bromures  sont  transformés  en  bromates  par  un  excès  ti'eau 
chlore. 

L'auteur  a  basé  sur  ces  faits  le  procédé  de  dosage  suivant  :  Sj  U 
matière  ne  contient  pas  d'iode,  on  ajoute  à  la  solution  environ 
i  gr.  de  carbonate  de  potasse  et  la  quantité  correspondante  d'eiu 
do  chlore;  on  évapore  à  sec.  Le  résidu,  dissous  dans  100-150  cr* 
d'eau,  est  acidulé  ei  titré  par  l'hyposulftte  de  soude,  après  additiua 
d'iodure  de  potassium. 

Si  la  solution  contient  à  la  fois  du  brome  et  de  l'iode,  on  rinlr»- 
duit  dans  un  flacon  dislillatoire  rodé,  on  l'acidulé  et,  après  addîUoo 
d'eau  de  chlore  en  quantité  suffisante  pour  oxyder  les  iodures  en 
iodates  et  déplacer  le  brome  des  bromures,  on  distille  dans  uu 
courant  d'acide  carbonique.  Le  brome  et  l'excès  de  chlore  sour 
reçus  dans  la  solution  aqueuse  de  1  gr.  dépotasse;  après  sa  luratiOD 
complète  de  la  potasse  par  le  gaz  carbonique,  on  évapore  à  sec,  i 
reprend  par  l'eau  et  l'iodure  de  potassium  pour  titrer,  à  Thypo- 
sulfite,  l'iode  déplacé  par  le  bromate. 

Les  chlorates  en  petite  quantité  n'ont  aucune  action  sur  l'iodure 
de  potassium;  i)ar  contre,  le  fer,  l'arsenic  et  l'antimoine  doivent 
être  éliminés  au  préalable  par  des  moyens  appropriés. 

Celte  méthode,  appliquée  à  des  analyses  d'eaux  minérales, 
a  donné  des  chiiïres  très  concordants.  h.  copaux. 

Recherche  du  mercure  dans  Turine;  A.  JOLLES  (Zeit,  biimI' 

Ch.,  1000,  t.  39,  230-2^8).  —  Le  mercure,  réduit  par  le  chlornre 
stanneux,  est  rassemblé  par  Tor,  selon  le  princi|)e  connu,  mai>  on 
opère  avec  une  feuille  de  platine  dorée  électrolytiquenienl.  On 
redissout  en^uite  dans  l'acide  n'tri(jue  et  le  mercure  est  dosé  coU^ 
rimétriquement,  à  l'aide  d'une  solution  d'hydrogène  sulfuré,  par 
comparaison  avec  une  liqueur  type.  h.  copalx. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  867 

Kedierche  et  dosage  da  mercure  dans  Turine  ;  SCHUMACHER 
JDHG  iZejt.  anal,  CL,  1900,  t.  39,  p.  12-17).  —  Le  procédé 
tt5**mé  par  les  auteurs,  de  préférence  à  ceux  de  xîolles  et  de  Win- 
Hjiu,  coDâi>te  à  détruire  les  matières  organiques  de  Turine  par 
'  aie  chlorhydrique  et  le  chlorate  de  potasse,  à  précipiter  le 
rrcure  impur  par  le  chlorure  stanneux  et,  après  mise  en  suspen-. 
ïïk  dans  la  potasse,  à  traiter  de  nouveau  par  le  mélange  oxydant, 
h  nuilières  organiques  non  détruites  par  le  premier  traitement 
^paraissent  dans  le  second.  Le  mercure,  précipité  une  seconde 
ii  par  le  chlorure  stanneux,  est  retenu  par  un  filtre  d'amiante 
ir^-  *^l  garnie,  en  outre,  d'une  couche  de  parcelles  d'or. 
On  i»ese  le  filtre  avant  et  après  l'opération  et,  de  plus,  après 
tywbion  du  mercure,  par  chauffage  dans  un  courant  d'air  sec. 

H.    COPAUX. 

Bocage  du  zinc  à  Tétat  de  phosphate  ;  H.  D.  DAKIN  {Zeit. 
ml  CL,  1900,  t.  39,  p.  278-284).  —  La  méthode  primitive  de 
taim  oflre  quelques  inconvénients  qu'on  évite  en  opérant  de  la 
kwitre  suivante  : 

U -solution  acide  de  chlorure,  sulfate  ou  nitrate  de  zinc  est  neu- 
nfas^  presque  entièrement  par  l'ammoniaque,  diluée  à  150  ce,  et 
ûiuîîèe  au  bain-marie.  On  ajoute  une  solution  de  phosphate  d*am- 
■wûBque  renfermant  environ  10  parties  de  sel  pour  1  partie  de 
^  'k  une.  Après  un  quart  d'heure,  le  précipité,  devenu  cristallin, 
•^jHésurun  creuset-filtre  de  Gooch,  lavé  avec  une  solution  de 
fUî^jhale  à  1  0/0  pour  éliminer  les  chlorures,  puis  à  l'eau  froide. 
*^  ï«be  à  100-105**  et  pèse  le  précipité  immédiatement  sous  forme 
^  l'O^ZtiAzH*  ou,   après  calcination  progressive,   à  l'état   de 

Lacouienu  du  creuset  est  redissous  dans  l'acide  nitrique  pour 
xfttUli?r  la  teneur  en  chlorure,  dont  il  reste  toujours  quelques 
i^^reb  et  le  creuset  calciné  est  peso  de  nouveau  pour  contrôle. 

l-a  excès  de  chlorhydrate  d'ammoniaque  n'influe  pas  sensible- 
**tQl  sur  l'exactitude  du  résultat.  h.  copaux. 

te  1  analyse  des  alliages  de  molybdène  ;  H.  BORNTRAGER 

^ei/.  tûa/.  CL,  1900,  t.  39,  p.  91-92).  —  L'alliage  est  dissous  dans 
■  *««  régale  et  l'acide  nitrique,  expulsé  par  évaporation  avec  l'acide 
iitortiyarique.  En  reprenant  par  l'alcool  à  50  0/0,  on  laisse  dans 
'^rhiAik  la  majeure  partie  de  l'acide  molybdique;  la  solution,  éva- 
l'yf^e  de  nouveau  à  sec,  abandonne  le  reste  de  l'acide  molybdique 


868  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

par  une  reprise  semblable.  Le  métal  étranger  passe  dans  la  liqutfui 
alcoolique  acide  et  peut  être  dosé  selon  la  méthode  approprûV, 

H.   COPAUX. 

Dosage  direct  de  la  chaux  en  présence  de  fer  et  d*alamine 
L.  BLDM  (Zeit.  anal.  CL,  1900.  t.  39,  p.  152-156).  —  Daiis  l'aiw 
lyse  des  scories  et  minerais  de  fer,  on  sépare  ordinairement  le 
et  Talumine  par  Tammoniaque,  avant  de  précipiter  la  chaux  i 
Toxalate. 

Le  premier  précipité  retenant  toujours  de  la  chaux,  Faute 
conseille  d*opérer  en  liqueur  tartrique  pour  maintenir  le  fer 
l'alumine  en  solution,  et  de  précipiter  la  chaux  à  rébullition  pa 
l'oxalale  d'ammoniaque.  L'oxalate  de  chaux  entraîne  du  fer  et  «1^ 
Talumine  et,  d'autre  part,  n'est  pas  complètement  insoluble  dan- 
Teau-mère;  mais  les  deux  erreurs  peuvent  se  compenser.  D'ailleiin» 
quand  la  quantité  de  manganèse  atteint  2  0/0,  Toxaiate  de  inanj;»' 
nèse  précipite  avec  Toxalate  de  chaux  et  le  procédé  devient  inapj 
plicable.  h.  copaix. 

Dosage  du  fer  dans  les  scories  de  puddlage  ;  L.  BLUH  (Zvn 
anal.  Ch,y  1900,  t.  39,  p.  156-158).  —  Les  variations  de  teneurj 
en  1er  trouvées  dans  les  scories,  lorsqu'on  opère  par  voie  volume 
trique,  tiennent  à  la  présence  du  vanadium  dont  les  scories  s'eu- 
richissent  (0,5  à  1  0/0)  et  dont  les  divers  degrés  d'oxydation  soii^ 
dosés  comme  ceux  du  1er. 

Il  faut,  en  ce  cas,  opérer  pondéralement,  précipiter  deux  foisii^J 
l'aunnoniaque  pour  éliminer  le  manganèse,  faire  digérer  le  pnVii 
pité  avec  du  sullhydrate  d'ammoniaque  [)ourëlimmer  le  vanadiiini 
et  transformer  le  sulfure  de  fer  en  oxyde.  h.  copaux. 

Notice  sur  de  nouveaux  tubes  filtrants  à  amiante;  LOHSE  «*( 
THOMASCHEWSKI  (Zeit.  anal.  Ch.,  1900  t.  39,  p.  158-I«i!.  - 
Tubes  de  verre,  entièrement  cylindriques,  à  fonds  persillés  *Ui 
trous,  et  dans  lesquels  on  introduit  une  cartouche  d*amiaiite. 

H.   COPAUX. 

Sur  un  nouveau  chapiteau  distillatoire  pour  les  dosages 
d'asote  par  la  méthode  de  Kjeldahl  ;  HEHRIN6  (Zett.  ami.  rb.} 
1900,  t.  39,  p.  162-168).  —  Col  de  cygne  destiné  à  analys^^r  l- 
vapeurs  sortant  du  ballon  à  distillation.  h.  copauv. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  S6d 

nenDorigolatrar  simple;  Fr.  BOhllL(ZeH.  anat.  Ch.,  1900, 
1 9t  p.  315-118).  —  Le  principe  de  cet  appareil  facile  à  construire 
repose  sur  la  dilatation  d*un  volume  gazeux  agissant,  par  Tintièr- 
■éditira  d'une  colonne  de  mercurei  sur  l'accès  du  gaz. 

H.  >copAinc. 

Otaèrataor  à  gai  à  fort  débit  et  à  courant  constant;  6.  Al 
VaSl6  (Aw.  Journ.,  t.  24,  p.  373-877;  10.1900).  —  Appareil 
Ifeex  compliqué  dont  on  trouvera  la  description  et  la  figure  dans 
boiémoire  original.  Dans  cet  appareil  qui  est  destiné  à.  produire 
fclliydrogèney  du  gaz  sulihydrique,  du  chlore,  etc.,  le  liquide  est 
iiiitenu  artificiellenent  à  la  température  de  SO"". 

p.  FRSUNDLEH. 


CHIMIE  0II6ANIQUE 


io  les  réactions  pyrogénées  des  substances  organiques  ; 
tffàTŒW  (D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  596^0;  11.8.1901).  —  L'au- 
to, iprés  avoir  fait  l'historique  de  la  question,  rappelle  que  ces 
'^positions  dépendent,  pour  une  même  substance,  à  la  fois  dé 
^  tmpirature  et  de  la  nature  du  tube  dans  lequel  s'effectue  la 
imposition.  Dans  cette  note  il  indique  les  résultats  qu'il  a 
^^^etm  rtec  les  alcools  primaires,  secondaires  et  tertiaires  en  se 
•'^«nl  de  tubes  de  verre  et  de  fer. 

Avee  les  alcools  primaires  on  a  l'aldéhyde  correspondante 
*>Bflie  produit  principal  de  la  réaction  : 

R.CHK)H  =  R-COH  +  H^ , 

*i^  les  alcools  secondaires  les  acétones 

R^HOH-Rj  =3  R-GO-Ri  +  H» , 

**tt  les  ikoola  tertiaires  des  carbures  non  saturés. 

^^/  méthfliqae^  entre  780-750*,  avec  tube  de  fer,  donne 
*vvQa  25  0/0  d'aldéhyde  méthylique,  S  0/0  de  charbon  et  un 
P^nfljTnmsble. 

^Jm/  éiiflique  absolu^  avec  tube  de  verre  entre  660-700*, 
'***»  dieoiDpoettkm  ;  avec  tube  de  fer  entre  710-750*,  on  a  une 
''^^klt  qutttiié  d'aldéhyde  acétique  de  paraldéhyde  avec  de  l'eau, 
*A  pt  înAanunable  et  environ  S,5  0/0  de  charbon. 

•«»  OBM.,  >  siiL,  T.  XXVI,  1901. — Trav.  étraiig.  24 


870  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Akool  isobutylique  (Eb.  lOT^"),  en  tube  de  fer  entre  IMMSO», 
00  a  40  0/0  d'aldéhyde  isobutylique^  du  gaz  eu  partie  absorbalft 
par  le  brome,  de  l*eau,  et  environ  5  0/0  de  chaii)on. 

Alcool  isoamjrlique  (Eb.  1801S2«),  à  720-750^  en  tube  de  te 
80  à  40  0/0  d'aldéhyde  isovalérique,  des  gaz  en  partie  absorbable 
par  le  brome,  de  l'eau  et  5  à  8  0/0  de  charbon. 

Avec  le  métbylisobutylcarbinol  (CH»)«CH.CH«.CHOH.CH»o< 
a  dans  les  mêmes  conditions  30  à  40  0/0  de  méthylisobuiylcétoM 
un  carbure  non  saturé,  des  gaz  en  partie  absorbables  par  le  brome 
de  l'eau  et  environ  8  0/0  de  charbon. 

Le  dimétbylétbylcarbinol^  entre  750-800*  en  tube  de  fer,  doua 
comme  produit  principal  un  carbure  éthylénique,  de  Teau  et  ila 
gaz  partiellement  absorbés  par  le  brome.  a.  mounbtrat. 


Sur  l'importance  de  la  présence  de  l'aldéhyde  fo] 
parmi  les  produits  de  combustiou  incomplète  des  comp( 
organiques;  S.  P.  HULLIKEN,  J.  W.  BROWN  et  P.  R.  FBEI 
{Am.  Journ.,  t.  25,  p.  111-117;  2.1901).  —  M.  Mulliken  a  si 
le  fait  que  certaines  substances  oxydées  par  une  toile  de  cuîm 
chauffée  fournissent  une  certaine  quantité  d'aldéhyde  formiqu 
{Jbid.,  t.  24,  p.  446). 

Les  auteurs  étudientprésentement  cette  réaction  en  se  servant  d^ 
Tappareil  de  Loew  pour  la  préparation  de  l'aldéhyde  formiqu 
(passage  d'un  courant  d'air  chargé  des  vapeurs  à  oxyder  dans  0 
tube  de  verre  renfermant  une  spirale  de  toile  de  cuivre  préalable 
ment  chauffée  au  rouge  sombre).  Les  produits  de  la  combustion 
sont  recueillis  dans  une  série  de  flacons  laveurs  contenant  deTeiii 
ils  ont  été  étudiés  au  point  de  vue  de  l'aldéhyde  formique  selon  ^ 
procédé  déjà  décrit  {loc,  cit.),  et  qui  consiste  à  soumettre  leliquidi 
à  une  ébuUition  modérée  pour  chasser  l'aldéhyde  acétique,  et  | 
doser  ensuite  l'aldéhyde  formique  au  moyen  de  la  résorcine  ou  à\ 
la  diméthylaniline  (méthode  colorimétrique  de  Triilat). 

Voici  les  résultats  obtenus  avec  divers  produits  : 

Vacétone  a  fourni  0,22  0/0  d'aldéhyde  formique  (pas  d'atdéhydi 
acétique)  ;  Yalcool  étbylique  0,44  0/0  ;  la  pentaae  norm.  0,88  0'(^ 
l'acide  acétique,  0,84  0/0  ;  Vétber,  1,86  0/0,  Vamylèae.  8.<M  0.0 
Yalc.  propylique,  2,72  0/0  ;  Yalcool  butylique  tort.,  5,17  O/O.  L< 
benzène  exempt  de  thiophène  n'a  pas  fourni  d'aldéhyde  formiqui 
tandis  qu'avec  le  toluène  il  s'en  est  fait  des  quantités  apprédêble»^ 

p.  VRBOIfDLnU 


dUMIB  ORaANIQUE.  871 

tatribotioa  à  l'étude  de  Taldéhyde  glycérique  ;  A.  WOHL 
tf  C.  nSOBERG  (i7.  cb.  G.,  U  33,  p.  3095-3110;  1.11.1900).  -*  La 
{irépiratioa  de  Takl.  glycérique  a  été  décrite  précédemment  (Webl, 
Ui(/.,  t  31»  p.  1796  et  2S94).  Ce  corps  se  rapproche  en  somme  bien 
pins  des  aid.  grasses  que  des  sucres  par  ses  propriétés. 

Pour  préparer  Taldéhyde  glycérique,  on  traite  100  gr.  d'acétal  de 
[«aroléine  maintenus  en  suspension  dans  900  ce.  d*eau,  par  du  per^ 
poate  de  potassium  à  6  0/0  (1/4  en  plus  de  la  quantité  théorique), 
bmaiotanant  la  température  entre  2  et  3"*.  La  liqueur  est  ensuite 
fartée  à  TébuUition,  saturée  de  carbonate  de  potassium  et  épuisée 
Ibâeurs  fois  par  Téther.  Rendement  en  acétal  de  Tiddébyde  gly- 
Mnque  :  40  0/0  de  la  théorie.  L'acétal  est  ensuite  dissous  à  froid 
hns  10  part.  d'ac.  sulfurique  décinormal  ;  au  bout  de  2  jours,  on 
pp^pite  exactement  ce  dernier  par  la  baryte,  et  on  évapore  la 
Ifieur  après  traitement  à  Tacide  carbonique,  dans  le  vide,  à  3540''. 

résidu  sirupeux  cristallise  peu  à  peu  et  constitue  de  Taldéhyde 
le  pure  (à  Tétatdedimère).  Celle-ci  crist.  dans  raie,  méthy- 
à  40  0/0  en  prismes  aciculaires,  f.  à  138"*  solubles  dans  Feau, 
solables  dans  les  liquides  organiques.Elle  précipite  par  Tacétate 
fcpiombet  Tammoniaque  mais  non  par  Tacétate neutre.  Chauffée  à 
*-8h  avec  de  la  méthylphénylhydrazine  en  solution  alcoolique, 
*  fournit  une  bydrazoue  CH«0H.CH0H.CH=Az.Az(GH3)(C«H») 
fD  cristallise  dans  Talc,  faible  en  paillettes  solubles  dans  les 
Bf^ùdes  organiques  (sauf  la  ligroine)  et  Teau  à  chaud  et  qui 
W  à  120»  et  se  décompose  à  220*.  —  La  diphénylhydrazone 
Q*«CW.CH0H.CH=A2.A2(C«H«)«  fonda  188^  — La  p^-bromophé- 
^fhsazoae,  f.  à  168**,  se  prépare  en  sol.  acétique  ;  elle  se  dissout 
fc»  les  Kquides  organiques  sauf  la  ligi'oïne. 

L'iM.  glycérique  se  transforme  en  acide  glycérique 

CH^H-GH0H-C02H, 

*Rqa*on  oxyde  sa  solution  aqueuse  par  le  brome  à  froid.  L'acide, 
•Wporiflé  par  Tintermédiaire  du  sel  de  cuivre  (cristaux  verdâtres, 
*o*Qhle9  dans  falcool  dUué) . 

^Méh/de^zy-cbloropropionique  GH*OH.GHC\,CUO,  a  été 
***«»e en  chaullknl  Tacétal  corresp.  (Wohl, />.  cb.  G.,  t.  31, 
h  IW)  avec  de  Tac.  sulfurique  décinormal  au  B.-M.,  et  en  épui- 
••^kprodail  par  l'éther.  Liquide  jaunâtre,  sol.  dans  Talcool,  peu 
•^^  dtasPeau,  bouillant  en  se  décomposant  à  1 18*  sous  30  mm. , 
«i4fté  d'une  odeur  très  irritante.  Cette  ald.  réduit  à  froid  les  sels 
^^H4e  1^  ea  soi.  ammoniacale.  La  p.-bromopbénylbydrazone 
*'«l.a*a.CH=Az.A2H.C«H*Br.,  crist.  dans  Talc,  en  aiguilles 


378  ANALYSE. DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

jaune-rougeâtre,  f.  à  61  *,  solubles  dans  les  solvants  usuels  saii 
Teau  et  la  ligroïne. 

Uacétal  diétbylique  de  Tald.  glycérique  a  été  reproduit  en  lai^ 
sant  reposer  à  0^  une  sol.  de  10  part,  d'ald.  dans  100  part,  d' 
absolu  renfermant  1  0/0  de  gaz  HGl.  Eb.  136<^  sous  27  mm. 

L'ald.  glycérique  (1  mol.  dissoute  dans  10  part,  d'eau)  s'unii 
la  phlorogiucine  (2  mol.  dissoutes  dans  20  part.d'eau  tiède)  en  p 
sence  de  2  ou  3  gouttes  d'ac.  sulfurique  à  froid,  en  donnant  n 
sance  à  la  combinaison  C«»H««08(C»H«08+2C«H«0»-H«0)  ;  pa 
lettes  blanches  infusibles  à  280®,  solubles  dans  l'eau  chaude,  I 
soude,  Talcooly  Tacétone,  la  pyridine,  Tac.  et  Téther  acétiques,  insj 
dans  réther  et  la  ligroïne,  peu  sol.  dans  le  chloroforme,  le  sulhire  <{ 
carbone  et  le  benzène.  Cette  combinaison  qui  se  forme  en  sot.  iH 
diluée  (0,25  0/0),  est  caractéristique  deTald.  glycérique,  et  perra 
de  distinguer  celle-ci  de  la  dioxy-acétone  qui  ne  la  donne  pas.  Kl 
a  permis  aux  auteurs  de  démontrer  que  la  glycérose  de  MM.  Fischi 
et  Tafel  (ibid.y  t.  20,  p.  3384)  ne  renferme  que  de  ladioxy-acétoaj 

Voxime,  CH«OH.CHOH.GH=AzOH,  préparée  au  moyen  d'u^ 
solution  aie.  d*hydroxylamine  libre  (débarrassée  du  chlore  par  t] 
traitement  à  Toxyde  de  plomb),  s'obtient  sous  forme  d'un  s\À 
visqueux,  soluble  dans  Teau,  l'alcool  et  la  pyridine,  insoluble  da^ 
réther  ;  elle  réduit  les  sels  d'argent  et  de  mercure.  Traitée  p4 
l'acétate  de  plomb  ammoniacal,  elle  fournit  un  dérivé  plombiqt 
blanc,  pulvérulent,  soluble  dans  les  alcalis,  qui  brûle  spontanémei 
un  peu  au-dessus  de  100**;  ce  dérivé  possède  la  formule  C^H'^AzO^FU 

Cette  oxime  a  pu  être  dégradée  en  ald.  glycolique  :  on  la  chaut 
rapidement  avec  son  poids  de  potasse  caustique  pulvérisée  jusqu 
ce  que  la  masse  mousse  et  sente  la  corne  brillée.  Le  produit  « 
alors  jeté  dans  l'acide  acétique  à  50  0/0  refroidi  à  O"",  auquel  â 
ajoute  ensuite  de  la  phénylhydrazine.  Vosazone  ainsi  obtenue  fon 
bien  à  179*  comme  celle  de  1  ald.  glycolique.  La  dipbénylosazoti 
fond  à  207<*  et  crist.  dans  l'alcool  en  aiguilles  jaunes  sol.  en  viob 
foncé  dans  SO*H*,  en  vert  émeraude  dans  Tac.  acétique.  —  La  /ï 
nitropbénylosazone  de  Tald.  glycolique  cristalise  dans  la  pjTidin 
bouillante  en  aiguilles  rouges  f.  à  311*"  solubles  dans  les  liquida 
organiques  azotés  (coloration  bleu  foncé  avec  les  alcalis  alcoolique^ 

L'ald.  glycérique  (sol.  aqueuse  à  10  0/0)  additionnée  de  potas^ 
(1  0/0  de  la  masse),  à  0"*,  se  transforme  en  9-10  jours  en  p-ûcrosi^ 
qu'on  précipite  à  l'état  d'osazone  f.  à  158*  par  la  phénylhydr^ 
zine  en  sol.  acétique  à  40^,  et  à  l'état  de  p.-bromopbéajrf'P'^crft 
saione  (aiguilles  jaunes  f.  à  180-182*,  sol.  dans  l'alcool).  Cette  J^t 


CHIMIE  ORGANIQUE.  878 

oiere  a  été  transformée  successivement  en  acrosone  et  phénylosa- 
isoe. 

La  dioxy-acétone  se  condense  d*une  façon  analogue  en  p-acrose, 
ce  qui  conduirait  à  admettre  que,  sous  Tinfluence  des  alcalis,  la 
iijox)'-acétone  se  transforme  lentement  et  partiellement  -en  aldé- 
hyde glycénque,  celle-ci  disparaissant  immédiatement  sous  Tin- 
Buence  des  alcalis. 

L'tld.  glycérique  cristallisée  est  un  dimère  auquel  les  auteurs 
mhbueot  la  constitution 

CH^OH-CH GHOH 

0<  >0 

CH0H-CH-GH20H 

Ce  dimère  se  dissocie  rapidement  en  solution  aqueuse. 

Le  mémoire  original  renferme  Tesquisse  d*une  théorie  sur  la 
tcndanre  à  la  lactonisation  des  sucres.  p.  freundler. 

8ir  las  méthodes  de  préparation  de  l'acide  acrylique  ;  Einar 
BULIAinf  et  Alftred  WOHLK  {Journ,  t.  prakL  Ch.,  t.  61,  p.  199). 
—  Les  auteurs  rappellent  quels  sont  les  procèdes  de  préparation 
'^^anns  et  se  proposent  de  les  comparer  entre  eux.     c.  marie. 

Préparation  de  Tacide  acrylique  à  partir  de  la  glycérine  ; 
âUrtd  WOHLK  {Journ.  /.  prakt,  Cb,,  t.  61,  p.  200).  — 
<  U  préparation  de  Tacroléine  à  Taide  de  ta  glycérine  et  du 
ttmibte  de  potasse  donne  pour  600  gr.  de  glycérine  83  à  92  gr. 
t'icroléine,  puis  Toxydation  par  l'oxyde  d'argent  donne  en  acide 
«^'rytique  S8,13  0/0  du  rendement  calculé  d'après  la  quantité 
•lAg^O  employée. 

^'  En  transformant  l*Hcroléine  en  ^-aldéhyde  propionique 
^hiorée  oxydant  celui-ci  par  AzO'H  et  enlevant  HCl  par  la 
V^j^j  l'auteur  donne  les  chifbes  suivants  pour  les  différentes 
^"nfcformalions  : 

î'usformatioD  de  Tacroléine  en  aldéhyde  chloré.  Rendement.    89  % 
Triosibniutioo  de  Taldéhyde  ^-chloré  en  acide  Mhloropropio- 

**^.  Rendement 50 

^'^niormitioa  de  l'acide  ^bloropropionique  en  ac.  acrylique. 

R«»<ieiiienl 54.8 

^  poor  U  «éhe  complète  24 . 4  0/0  alors  que  Moureu  (1)  indique  62 .  84 . 
^  BnU.  Soc.  cbia.  iS),  t  9,  p.  886. 


37*  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  éTRANGERS. 

c)  En  passant  par  Vacide  glycérique  et  l'acide  ^-iodopropiontqitf 
celui-ci  chauffé  avec  de  ioxyde  de  plomb  donne  l'acide  acryUq» 
avec  un  rendement  de  85  0/0. 

Les  essais  d'oxydation  de  l'acroléine  par  le  persulfate  d'anuDO- 
niaque  ofi  l'eau  oxygénée  n'ont  donné  aucun  résultat,     c.  nAirn. 

Sur  la  préparation  de  l'acide  acryliqae  an  moyen  de  rftlco4 
allylique;  Einar  BILLHAIfN  {Journ.  î.  prakl.  Cb.,  t.  61,  p.  215)^ 
—  L'auteur  iransi'orme  l'atcool  allylique  en  alcool  prop/Uijti, 
bibromé  (rendement  70  0/Oj,  qui  oxydé  donne  l'acide  «.^-hibroa^ 
propioniqae  (rendement  (85,5  0/0)  et  celui-ci  réduit  par  le  zlnt 
donne  l'acide  acrylique  (rendement  91  0/0).  —  L'auteur  décrit 
ensuite  quelques  sels,  Vacrylate  de  cuivre  2(CuCH'C0»;".H«0,  mi 
acrylale  mercuriqoe,  HgO,Hg(C*H»C03)»  insoluble, H*0,  et  l'acrji 
late  mercureux,  trop  instable  pour  élre  analysé.  c.  harib. 


Sar  l'acide  acryliqae  oohydre  ;  Einar  BILLHAini  (Joaro. 
prakt.  Cb.,  t.  61,  p.  49i.  —  On  distille,  à  feu  nu,  un 
d'acide  dibromo-propionique  et  de  cuivre  réduit.  La  réaction 
la  suivante  :  ! 

CHïBrCHBrCOOH  +  8Cu  =  CH3=CHC00H  +  Cu»Biï. 

foimé  est  redistillé  dans  le  vide  sous  30  à  40  mm..  Ot 
ne  ensuite  et  on  prend  la  portion  au-dessus  de  125°;  ol 
avec  un  peu  de  Cu  pour  éliminer  une  trce  de  Br,  on  redi» 
m  prend  la  portion  J39-14S.  Le  rendement  est  au  plue  de 
le  la  théorie  en  acide  anhydre, 
cide  fond  à  I0°,l-10°â  et  bout  à  1  J0°,8-14 !'.    c.  marie. 

es  dérivés  haloïde&deaoxyacidesjF.  HEUSOFF  {Joaru 
',  Ch.,  t.  61,  p.  554).  —  Ac.  chlorbydeaerylique.  Se  (omit 
e  temps  que  l'ac.  p-eblorolactiqae  dans  l'action  de  CIOC 
,  acrylique;  distillé  avec  SO*H*  il  donne  l'ac.  n-cblormcry- 
.  64-65".  L'éther  éthylique  de  l'ac.  chlorhydracrylique  di*- 
07-208°. 

I  donne  avec  l'ac.  crotonique,  principalement  l'ac.  m-br^ 
ityrique.  Avec  l'ac.  p-méthylglycidique  et  HBr  on  obtteal 
romo-a-oxy butyrique,  prismes  rhombiques  f.  à  86-97. 
Bur  étudie  ensuite  l'action  de  HOGl  et  HOBr  sur  difTànuiU 
incomplets  et  conclut  que  dans  oea  réactions  il  n'eoisu 


GHIMIB  ORGANIQUE.  S76 

KUM  régularité  observée  ;  aux  acides  incomplets  stéréo-isomères 
tntepomdmki  les  dérivés  halogènes  stéréoisomères  des  oxyacides. 

G.    MAItlB. 

Sir  rozydation  de  quelques  acides  gras  supérieurs  uou- 
itoréf  au  moyen  de  Tacide  sulfurique  et  du  persulfate  d*am- 
wûam;k.àLBrrZKY(I).cb.  G.,  t.  33, p. 2909-2910;  12.10.1900). 
>L*taleQr  a  montré  récemment  que  Toxydation  de  Vac.  oléique 
I  moyen  de  Tac.  hypochloreux  en  présence  d'alcali  fournissait 
K.  £oxjratéarique  f.  à  99^,5  que  Ton  obtient  précisément  en  trai- 
tai le  dibromvre  de  lac.  élaîdique  par  Toxyde  d'argent  ou  Vac, 
hidique  ]ui*méme  par  le  permanganate.  Inversement,  Tac.  élaîdi- 
^,  oxydé  par  Tac.  hypochloreux,  se  transforme  dans  l'ac.  dioxy- 
Uwiqœ  stéréoisomérique,  f.  à  iSô^^fS,  et  ce  dernier  prend  nais- 
■C6  par  contre  dans  l'action  du  permanganate  sur  Tac.  oléïque. 
Unième  phénomène  se  présente  dans  le  cas  des  ac.  érucique 
Mtvasfidique.  (voy.  Journ.  /.  prakt.  CL  (2),  t.  61,  p.  65). 
Or  il  se  trouve  que  le  mélange  d'acide  sulfurique  concentré  et 
hpersaUiite  d'ammonium  se  comporte  comme  l'ac.  hypochloreux. 
(testée  que  montre  le  schéma  suivant  : 

Ac,  érucique 
oxydé  par 

/        \ 

le  persulfate  :  le  permanganate  : 

^f.  dioxybéoiqae,  f.  à  99-I00*  Ac,  dioxyténique,  f.  à  131-là8» 

le  permanganate  :  le  persulfate  : 

\  / 

Ac.  élaîdique 
oxydé  par 

IJ  7  a  là  un  phénomène  d'isomérisation  très  curieux,  que  l'auteur 
i^nplique  pas,  mais  qui  rappelle  tout  à  fait  l'inversion  observée 
r^  H.  Walden  dans  le  passage  de  l'asparagine  aux  ac.  maliques 
'^  cUorosQcciniques  ou  bromosucciniques.  p.  frbundlee. 

^^^P^ntion  d'èthers  au  mojen  d'autres  éthers  du  même 
*^;  T.  8.  PiTTBRSON  et  Cyril  DICKIN80N  {Cbem.  Soc,  t.  79  : 
P  &0;  11001).  ~  Par  l'action  de  HCl  sur  un  mélange  de  tartrate 


37e  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

de  méthyle  et  d*alcool  ëthyli(|ue  ou  de  tartrate  d*éthyle  el  d*i 
mélhylique,  dans  certaines  conditionB,  lea  auteurs  ont  réatidé 
transformation  du  tartrate  roéthylique  en  éthylique  et  invi 
lis  pubiient  en  un  tableau  les  densités  et  pouvoirs  rotatoîree 
tartrate  de  môthyle  à  diverses  températures.  a.  valeuh. 

Sur  quelques  dérivés  de  Taldéhyde  app-trli|itropropioiiiqiii 
J«.TORREY  et  0.  F.  BLACK  (Am.  Joarn,,  t.  24»  p.  452  465 

11.1900).  —  Les  auteurs  ont  repris  l'étude  du  dérivé  potaasiq* 
orangé  obtenu  par  MM.  Hill  et  Sanger  dans  Taotion  du  nHiite 
potassium   sur  l'aoide   mucobromique.   Ce  dérivé  répond  à 
formule  K^C^HAz^O'^  ;  c'est  le  dérivé  sodé  de  Taldéhyde  inni 
propionique  CH(A20«)«.CH(A20«).C0H.  En  effet,  U  ae  traBflfoi 
très  facilement  dans  le  dérivé  phénylamidé  de  Taldéhyde  ni 
Ionique  lorsqu'on  le  traite  par  un  excès  d'aniline.  Comme  prod 
intermédiaires  dans  cette  réaction,  on  obtient  le  sel  d*aniline 
dérivé  phénylamidé  de  l'aldéhyde  dinitropropionique  ;  traité 
la  potasse  alcoolique,  ce  damier  se  transforme  dans  le  sel  di; 
tas^ique  correspondant;  enfin,  ce  sel  chauffé  avec  un  excès 
potasse  alcoolique,  régénère  le  dérivé  dipotassique  de  I*aldéhyi 
trinitropropionique.  Les  auteurs  attribuent  à  ces  sels  la  cooati 

tution  de  sels  de  nitracides  (f^"C=A2<Qj.\ 

Dans  l'action  du  chlorhydrate  d'aniline  sur  le  -sel  orangéi  il  9 
forme  du  chlorure  de  diazobenzèneque  l'on  a  caractérisé  par  copa 
lation  avec  le  p*naphtol  : 

,  C(Af02)2k-C(Az02)K-ÇHO  +  2C«H5-AzH2,Ha  +  2HCI 

=  GH0-GH-Az02.GH0  -f  2KG1  +  2G«H*-Ai=A«-Cl  -f  8HH). 

L'aldéhyde  trinitropropionique  a  été  isolée  en  traitant  le  sel  d 
potassium  par  une  solution  éthérée  de  gaz  chlorhydrique  ;  c'est 
liquide  jaunâtre  qui  se  décompose  très  rapidement. 

Pour  préparer  le  dérivé  potassique,  on  dissout  20  gr.  d'acide 
mucobromique  dans  70  ce.  d'alcool,  et  on  ajoute  26  gr.  de  nitriU 
de  potassium  avec  assez  d'eau  pour  tout  dissoudre.  La  réaction 
s'0ffôctûe  de  Suite  avec  dégagement  de  chaleur.  Oh  refroidit  à  9^ 
35*'  et  on  laisse  cristalliser  le  sel.  Celui-ci  se  présente  sous  li 
forme  de  cristaux  orangés,  très  stables,  solublés  dans  l'eau  et  le^ 
alcalis,  insolubles  dans  l'alcool. 

En  traitant  1  mol.  de  ce  sel  par  2  mol.  d*acétate  d'anilioe,  on 
obtient  le  sèl  dstniline  du  dérivé  phéDylamidé 

.      /    C«H*-Az=CH-CHAiOa-G(A«02)».AiWKyH», 


GHIMIB  ORGANIQUE.  877 

■ib  fome  de  cristaux  jaunâtres  qui  fondent  en  déflagrant  vers 
l-tt*.  Ce  sel  eai  insoluble  dans  Teau  et  l*étber,  peu  soluble 
Htt  Faleool;  les  acides  le  décomposent  avec  formation  de  dia-- 
«que.  Lorsqu'on  le  dissout  dans  de  la  potasse  caustique  froide 
<)a'oo  précipite  la  liqueur  par  Talcool,  on  obtient  le  sel  dipotas^ 
fae  da  dérivé  pbéajrlamidé 

CK(  AxO>)«-CK(  AaOa)-CH = A»-C«H5 . 3  H^O , 

RIS  ta  finrme  d*uoe  poudre  cristalline  d'un  rouge  orangé,  soluble 
IB»  i'eao,  insoluble  dans  l'alcool.  —  Le  dérivé  pbéDjrlamidé  lui- 
Éne  t'obtient  eo  décomposant  les  sels  d'aniline  ou  de  potassium 
v  i'adde  chlorbydrique  ;  il  se  décompose  vers  90";  si  l'on  emploie 
lidde  faible  (acide  acétique)  on  obtient  ce  sel  monopotassique 
VWAzKi*  en  cristaux  jaunâtres  moins  solubles  dans  l'eau  que 
riel  dipotassique. 

h&  tel  de  baryum  BaOH«A2*0*,5H«0  cristallise  dans  Talcool 
Boé  tiède»  en  lamelles  rouges  peu  solubles  dans  Peau  froide. 

leh  auteurs  ont  préparé  également  le  sel  de  pAoluidine  du 
krm  pAoljiamidé^  le  dérivé  pMolylamidé  lui-même,  son  sel 
àpoiiisique  (cristaux  rouge  orangé  renfermant  1  mol.  d'eau),  son 
^bèrytique  BaC*^H«Az*0«,4H«0  (renfermant  1  mol.  d'eau  après 
feâoeatioD  sur  l'acide  sulfurique  concentré),  et  son  sel  moDopo- 
taisifoe  qui  est  anhydre.  Tous  ces  composés  sont  absolument 
Kmblahles  aux  dérivés  anilidés  correspondant. 

L«  dilorhydrate  de  méthylamine  réagit  sur  te  sel  orangé  pri- 
■lUf  en  solution  anmioniacale,  en  donnant  naissance  au  sel  mono- 
Kteiqne  du  dérivé  métbjrlimidét  sous  forme  d'une  poudre  cris- 
Whae  jaunâtre  soluble  dans  l'alcool  tiède  et  qui  détone  à  chaud. 
M  te!  dipotassique^  obtenu  en  traitant  le  précédent  par  la  potasse 
*lp^pitaotpar  l'alcool,  constitue  une  poudre  cristalline  jaune 
fc"c*.  U  reofénne  8  mol.  d'eau.  —  Le  dérivé métb^limidélni-méme 
®îA20«)>.CH(AzO«).CH=A2CH»  est  en  cristaux  blancs  nacrés 
r«  soluble  dans  Téther. 

Ia  auteur^  ont  constaté  que  le  dérivé  sodé  du  nitréthane,  traité 
P^'na  acide,  fournit  69.7  0/0  du  rendement  théorique  en  aldéhyde 
*^^tte  : 

^.CHzAaO.ONa  +  H^SO»  =  Na^SO  +  2CH3.CHO  +  Az^O  +  H^O. 

U  BîifQQiéthtaa  sodé,  fournit  dans  les  mêmes  conditions  un  peu 
^•toaéihaiieetderaldébydeformique.         p.  raBuimuR. 


'AUX   ÉTRANGERS. 

..  r ,  _D  hydrata  ds  ctrbone  utiiri 

inacUf;  Cari  NEDBERG  (D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  2S43;  23.7.1909) 
—  L'auteur  a  pu  isoler  de  l'uriDd  au  moyen  de  &a  diphéaylbjdn' 
zone  la  pentose  dont  l'existence  avait  été  siKoalée  antérieuremM 
par  Saikowaki.  Régénéré  de  son  hydrazone  ce  pentose  a  foun 
toute  la  série  des  dérivés  (osazone,  p.-bromophénylosazcwe,  ma 
captai  amylique,  hydrazones  diverses)  qui  ont  permis  de  l'ideiibll 
avec  l'arabinose  racémique. 

C'est  la  première  fois  qu'il  se  rencontre  dans  la  nature  un  suo 
inactif  racémique  ;  ce  fait  vient  à  l'appui  de  cette  opinion  de  Fiscbt 
que  dans  l'organisme  comme  dans  le  laboratoire  la  forme  ntivi 
que  inaclive  précède  la  forme  active,  l'antipode  se  troitvani  détniil 
dans  le  processus  vital.  l.  j.  giiion- 

Sar  la  question  de  rinTeraion  dn  lancre  da  canne;  Edmot 
von  UPPMAMH  [D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  3560;  14.1.J901).—  L'auW 
dans  cette  note  a  surtout  pour  but  de  demander  aux  auteurs  qi 
s'occupent  des  théories  relatives  à  l'inversion  du  saccharose  d 
donner  à  leur  pensée  une  lorme  intelligible  et  de  préciser  suffi 
samment  leurs  hypothèses.  l.  *.  simok. 

Synthèse  de  l'acide  sorbiqne;  0.  DOEBNER  (D.  eh.  G.,  t.  S) 
p.  21-10;  23.7.1000).  —  Ou  réalisa  commodément ceUe synthèâM 
condensant  l'aldéhyde  crotonique  et  de  l'acide  malonique  en  pi 
seoce  de  pyridine. 

CHï-CH=GH-CHO  +  GHï(GOOH)' 
=  CO'  +  HîO  +  CH3-CH=CH-CH=CH-C0>H . 

On  chauffe  au  bain-marie  pendant  trois  heures  le  mélange  à» 
déhyde  crotonique  (4  gr.],  d'acide  malonique  (60  gr.)  et  de  p]T 
dine  (60 gr.).  11  se  dégage  du  gaz  carbonique  pendant  la  durée  4 
l'opération.  Lorsqu'elle  est  terminée  on  refroidit  avec  de  la  gl« 
et  on  acidifie  avec  de  l'acide  suliurique.  Au  bout  de  plusieursbeuri 
l'acide  sorbique  cristallise  en  longues  aiguilles  ;  des  eaux-mètei  « 
peut  en  extraire  à  l'éther  une  nouvelle  portion.  Le  rendemeol  " 
de  20  gr.  L'acide  cristallisé  dans  l'eau  chaude  est  pur. 

L.  t.   aiMOA. 

Sur  la  tranaformation  partielle  de  l'acide  ptaénylozyicT'^ 
qna  en  acide  pbénylpyruTiqne;  E.  EHLEiniETER  jBM«  {D.  >*' 

et.  33,  p.  3001}  12.11.1900). —  Zincke  a  montré  que  roxfdfd 


CHIMIE  ORGANIQUE  379 

ÉÊfUlhjlèae  ebaufTè  avec  l'acide  sulfurique  se  transforme  en 
B  ôomère  Taldéhyde  phéayléihylique. 

C*H5.CH-CH»         WÊh^         C«H5-CH2.CHO. 


Y 


&  se  produit  une  migration  analogue  avec  Tacide  phényloxyacri 

CW-CH-CH-COaH       «h-V       C«H5.GH«.CO-C02H . 
O 

&  oa  introduit  par  petites  portions  dans  Tacide  chlorhydrique 
peeotré  et  chaud  le  phényloxyacrylate  de  sodium  il  se  dégage 
I)*  et  on  perçoit  l'odeur  de  l'aldéhyde  phényléthylique.  Après 
tfroidissement  on  extrait  à  Téther.  L'extrait  éthéré  donne  avec  le 
iienire  ferrique  une  coloration  verte  qui  disparait  par  agitation  ; 
u  ciractérisé  la  présence  de  l'acide  phénylpyruvique  au  moyen 
paon  hydrazone  caractéristique.  l.  4,  simon. 

fcr  raoida  dicrotoniqna;  H.  von  PECHMANN  (D,  cb.  6.,  t.  33, 
^^KS;  26.11.1900).  —  Sous  l'action  de  l'éthylate  de  sodium 
Ktffipt  d'alcool  l'éther  crotonique  se  condense  pour  donner  l'éther 
tehjiique  de  l'acide  dicrotonique. 

B  résulte  des  recherches  décrites  dans  cet  important  mémoire 
^cet  aeide  est  l'acide  a  éthylidène  p  méthylglutarique, 

C02H-G CH-CH2-C02H 

CH3-CH      GH3 

liOzydatioQ  par  le  permanganate  alcalin  conduit  en  effet  à  l'd- 
^^  éthylique  ou  à  l'acide  acétique  et  à  un  acide  cétonique  ou 
1^1^  à  faeide  méthylsucoinique. 

I^tvoiDe  se  fixe  sur  la  double  liaison  ;  il  s'élimine  très  vite  une 
^^^éoaie  d'acide  bromhydrique  en  même  temps  que  se  forme  un 
'^iMottique  brome;  le  sel  dé  sodium  de  cet  acide  se  décom- 
V*^«B  bromure  de  aodium,  acide  carbonique  et  lactone 

0 


UPH^Br CH-CH^-GO^H ,  C0m-C5 GH-CH^-CO , 

CHMiHBr     CH^  GH3-CHBr     GH3 


I ^ 

[=C-CH.CH2.C0. 


CH3.CH=C-CH.CH2. 


è. 


L 


A  l'oxydation  cet  acide  non  saturé  fournit  bien  l'acide  mélbylei 
cintque.  Soumis  à  l'action  réductrice  de  l'amalgame  de  sodn| 
l'acide  dicrotonique  n'est  pas  altéré  i  sou  produit  d'addition  bnril 
hydrique  est  au  contraire  réduit  dans  ces  conditions  en  acidr 
éth  yl-p-raéthylglu  tarique 

CO'H-C CH-CH'-COîH 

CH»-CHï    UH' 

Il  faut  avoir  soin  d'empêcher  la  solution  de  devenir  alcaline' 
faisant  passer  un  courant  rapide  de  gaz  carbonique. 

L.    J.    SlllON- 


Snr  la  stèréoisoméria  dea  deux  acidea  arotoniqnei  ti  *< 
l'acide  m6thyl-4-pyraiol-5-carboniqiie,  H.  t.  PECHHAHR^tl 
BURKARD  (D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  3590;  14.1.1901).  —  Le  diuoiiK 
thane  transforme  l'éther  maléique  comme  l'éther  fumarique  ( 
éther  pyrazoline  4-5-dicarbonique;  de  même  le  diazoiiiéIb« 
transforme  les  deux  acides  crotoniques  sréréoisomères  eo  v 
même  produit  l'acide  méthylpyrazoline  carbonique 


GHi-CH— CH<^ 
CO>H-( 


1-CH-AiH/ 
oxydalton  de  ce  produit  qui  n'est  ni  oriatallisable,  ni  ""^ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  881 

«Irtient  Fscide  méihylpyrazolcarbonique  qui  chauffé  avec  la 
mx  sodée  donne  le  méthylpyrazol  correspondant 

aP-C- A«H^  GH3-G —  CH^ 

qcphJLazh/^    '  GH-Azh/ 

i-Méthylpymol. 

Le  méthylpyrazol  a  été  caractérisé,  c*est-à-dire  distingué  de  son 
Mère  le  ^méthylpyrazol  par  sa  combinaison  argentique  qui 
A  à  142*  (pour  Tisomère  121®)  par  son  produit  nitré  qui  est 
Beox  et  non  cristallisé  comme  son  isomère.  Les  deux  isomères 
utent  avec  l'acide  picrique  un  précipité  jaune  qui  par  cristallisa-  ' 
D  dans  Teau  chaude  donne  des  aiguilles  jaunes  fondant  à  142®. 

L.    4,    SIMON. 

ictioa  du  réactif  de  Caro  sur  la  furfurol;  C.  F.  CROSS, 
J.IBTlHetJ.F.BRI66S(Z).e/i.  G,,  t.  33,  p.  8182^138  ;  12.10. 
jK).  —  L*eau  oxygénée  réagit  sur  le  furfurol  en  donnant  un 
oxyhuforol 

hJi     Jlc-CHO 

|ft  donne  des  réactions  colorées  caractéristiques  avec  les  phénols , 
piciilement  avec  la  phloroglucine.  D'après  les  auteurs,  les  ligne- 
■t^uloses  renfermeraient  des  composés  analogues.  Avec  le  réactif 
k  Caro  1 10  gr.  de  persulfate  de  potassium,  11  gr.  d'ac.  sulfurique 
A  %  gr.de  glace),  on  obtient,  d'une  part,   des  ac.  formique  et 

(?HH)*  +  2  mo  =  C*H«0*  -f  HCO^H, 
•^fwtfe  pari  un  ae.  ^oxjr^ furfurol 

HO-C'i     jlc-GOH 


lia  emploie  pour  1  mol.  de  fiu*furol,  une  quantité  de  réactif  corres- 
l*<»<i«ûi  à  2  at  d'oxygène  actif,  et  on  opère,  d'abord  à  15-20^,  puis 
■  ^.  —  L'oxj'lurfurol  traité  par  Tacétate  de  phénylhydrazine, 
'^'^^t  une  bfdrazoae  en  aiguilles  jaunes  f.  à  155*,  solubles  dans 
•^««0  boaillante.  —  La  méthylpbénylhydrazone  fond  à  148*. 
I^'ox^ffurfùrol  donne  une  coloration  rouge  avec  la  phloroglucine 
^  présence  de  HQ,  et  une  coloration  pourpre  peu  intense  avec  la 


382 


ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 


résorcine.  Il  se  transforme  assez  rapidement  à  Tair  en  ac. 
romucique,  mais  ce  dernier  n'a  pu  être  isolé;  sa  solution, 
par  Tamalgame  de  sodium  régénère  partiellement  raldéhydd 
mitive  caractérisée  par  les  réactions  colorées  mentionnées  d-df 
Les  auteurs  ont  obtenu,  par  précipitation,  des  sels  de  barynfli 
de  fer  qui  pourraient  dériver  de  cet  ac.  S-oxypyromucique. 

lis  admettent  la  formation  momentanée  d*un  peroxyde  qm 
décomposerait  ensuite  en  acides  formique  et  succinique. 

p.    FRBUNDLn.     \ 


Sur  rhydrolyse  des  amidas;  E.  REID  (Am,  Joara. 
p.  397-424;  11.1900).  —  Ce  mémoire  renferme  la  suite  àà 
recherches  deTauteur  sur  l'hydrolyse  des  amides  aromatiques  |N 
Tacide  chlorhydrique  ;  le  but  principal  était  d'étudier  rinfluen 
des  divers  groupements  rattachés  au  noyau  sur  la  vitesse  d«  siJ 
nification.  La  méthode  employée  a  déjà  été  décrite  (//»/(/,,  t.  « 
p.  284). 

Les  expériences  ont  porté  sur  les  amides  benzoîque^  o.-pbi 
noxybenzoïqueyO.-dimétbylaminobenzoïque^p.'métboxybenzoiqti 
p.^étboxybeûzoîque,  m.-oxybenzoïque,  m.^iodobenzoiqae,  p^ 
iodobenzoïque  et  o.-bromobenzoïque.  Si  Ton  attribue  à  la  beofi 


amides  seront  représentées  par  les  chiffres  suivants  : 

o.-Chlorobemsauiide. . . . 

..      33.3 

m.-Bromobenzamide .... 

.    «18 

o.-Oxy 

—        . . . . 

..       45.4 

m.-Amino 

—        .... 

.     185, 

o.-Nitro 

—        . . . . 

5.6 

m.-Iodo 

—        .... 

.    IM 

o.-Méthyl 

—        . . . . 

..      22.1 

m.-Méthyl 

—        .  • .  • 

.    W 

o.-Bromo 

..     n.i 

p.-Chloro 

—        .... 

.    m 

o.-Méthoxy 

—        . . . . 

..     121.0 

p.-Nitro 

.    *4S. 

o.-Amino 

—        . . . . 

..       17.8 

p.-Mélhoxy 

.     131 

o.-lodo 

—        . . . . 

H.O 

p.-Bromo 

—        .... 

.    âW 

o.-Ethoxy 

—        . . . . 

97.0 

p.-Amino 

—         

19» 

o.-Dimélhylamino- 

12.0 

p.-Ethoxy 

—        . . . . . 

i8S 

o.-Phénoxy 

^^        .... 

..       56.0 

p.-Iodo 

—        

llM. 

m.-Nitix) 

^^^        •  .  •  . 

..     245.0 

p.-Méthyl 

—        

18S. 

En  général  les  substitutions  en  position  m.  ou  p.  diminuent  a 
peu  la  vitesse  de  saponification,  les  substitutions  en  position  o.  i 
diminuent  beaucoup.  L'iode  agit  plus  que  le  brome,  le  brome  plu 
que  le  chlore»  etc. 

D'autres  expériences  ont  été  effectuées  avec  l'hydrate  de  baryte 
elles  ont  porté  sur  les  amides  benzoïques,  m.  et  p.-aminobensoiquei 


GHIBflE  ORGANIQUE. 


888 


iiitetp.-toliiique5,  o.  et  p.-chlorobenzoîques,  o.  et  m.-oxyben- 
fipies,  o.  et  m.-nitrobenzoïques,  p.-aminobenzoïque,  o.,  m.- et 
^odobenzoïques,  o.  et  p.-méthoxybenzoïques,  o.-éthoxyben- 
i)iia,  o.^diméthylaminobeozotque,  o.,  m.-  etp.-broraobenzoïques, 
fiiéooxybenzoîque.  L*amide  était  chauffée  dans  une  fiole  munie 
D)  tabe  à  boule  rempli  d'acide  chlorhydrique  titré  de  façon  à 
tenir  l'ammoniaque. 

Si  Too  attribue  à  la  benzamidè  le  coefficient  944,  les  vitesses  de 
pooiflcatioa  des  autres  amides  seront  représentées  par  les 
iflres  suivants  : 


43ilorobensamide 

489.0 

■womo       —         

291.0 

4odo          -.         

iSO.O 

4hy           —         

60.0 

rMéikoxy    *         

528.0 

rfUkwy      —         

rPSênoxy    —         

3G0.0 
421.0 

f^lhyl      —        

50.0 

rllunéthyUmino- 

152.0 

L-Hromo      —         

2820.0 

L-Udû         —         

2450.0 

m.-  Nitrobenzamide 

m. -Ami  no  — 

m.-Mélhyl  — 

m.-Oxy  — 

p.-Ghloro  — 

p.-Bromo  — 

p.-lodo  — 

p.-Nitro  — 

p.-Amino  — 

p.-Mélhyl  — 

p.-Méthoxy  — 


•  ■  •  •  • 


•  • 


•  •  • 


•  • 


5300.0 

885.0 

152.0 

165.0 

1800.0 

1800.0 

1590.0 

6300.0 

118.0 

623.0 

462.0 


Le»  coQctustoas  sont  sensiblement  du  même  ordre  que  dans 
•aipoaification  par  l'acide  chlortiydrique. 

L'tQteor  propose  d'utiliser  la  facile  saponification  de  la  p.*nitro- 
^ttxtmide  pour  préparer  les  liqueurs  titrées,      p.  freundler. 

iir  la  formation  des  amino-alcools ;  L.  HENRT  {D.  cb.  G,, 

i  0,  p.  8169-8111;  9.11.1900).  —  Valcool  nitro -  étbylique 

^.CH*.CHH)H,  obtenu  au  moyen  du  niti'ite  d'argent  et  de  la 

■WHHodhydrine  CH«I.CH«OH,  est  réduit  facilement  par  Tétain  et 

^-  cUorhydrique.  On  obtient  ainsi  Véibanol-amine  de  M.  Knorr, 

*AxH«.CH«OH  (éb.  lll»).  —  L'auteur  a  préparé  d'une  façon 

■»lo«iie  :  \à  propanol-amine  1-8,  CH«AzH«.CH«.GH«OH,  liquide 

*t  deasUé  1,021  à  12«,  bouiUant  à  181-188«  sous  156  mm.  ^ 

^»kLDiUvisopropyUque  CH» .  CHOH . CH^AzO»  (éb.  201») ,  a  fourni 

}^fiàwAximVisopropaDolainwe  CIP.CHOH.CH^AzH»  (éb.  160- 

W*  «MB  150  mm.  ;  d^^  =  0,918.  Av^c  Valc.  nitrobulylique  bisecon- 

4*w«»CH>.CHOH.CHAzO«.CH»  (éb.  190.191*»),  on  aobtenu  Yisobn- 

''^o^uaine  sec.  corresp.  (liq.  de  densité  0,9423  à  14«;  éb.  159-160<> 

^^TWnaa.). 

y  aifrfle  y^xybaiyrique  CH«OH.CH«.CH«.CAz  a  fourni  par 
i^ateifin  ta  moyea  du  sodium  et  de  l'alcooU  la  butanolamine 


4NALY8B   DBS  TRi 

[<OH.CH<.CH«.CI 

=  0,967. 

bases  sont  des  U 
d'odeur  désagréable,  très  by^ 
très  peu  solubles  ou  insolubles  d 
qui  esl  assez  soluble). 

L'fhiteur  constate  eu  passant 
produit  très  stable,  tandis  que  ! 
même  à  l'abri  dé  l'ail*. 

Sur  l'alcool  amino-isopropy 
secondaire  ;  E.  STRADSS(/}.cii. 
—  Ces  S  amino-alcools  ont  été  f 

troso-cétones  correspondantes.  —  L'isonitroso-acétone  (10  p«l 
est  dissoute  dans  l'eau  Troide  et  additionnée  6  0*  d'amalgame  i 
sodium  à  5  0/0  (650  gr.),  par  portions  de  50  gr.,  en  même  teJ 
qu'on  ajoute  la  quantité  d'acide  chlorhydrique  dilué  calculée  pol 
maintenir  constamment  une  réaction  acide.  Le  liquide  qui  ne  M 
plus  être  réducteur,  est  évaporé  à  sec,  le  résidu  repris  par  iOO  <l 
d'eau  glacée  et  la  solution  est  distillée  plusieurs  fois  avec  de 
potasse  pour  déshydrater  la  base.  On  obtient  finalement  un  liqiM 
bouillant  à  156-158°  sous  758  mm.,  qui  renferme  encore  une  M 
taine  quantité  d'eau.  Le  cbloropïatiaate  est  en  paillettes  janni 
f.  à  200'.  La  phéayllbio-tirée,  CH'O .  AzH . CS.  AzH . CH»,  chsU 
lise  dans  le  toluène  en  aiguilles  f.  a  106° ,5.  En  chauffant  la  t» 
k  100°  en  vase  clos  avec  HBr  fumant,  on  obtient  du  bromh.  di 
bromopropylamiae  (Gabriel  et  Weiner,  D.  cb.  G.,  t.  31,  p.  tfll 
L'alcool  amino-isopropylique  a  déjà  été  obtenu  par  M.  Heury  [Bt 
Acad.  roy.  de  Belg.,  1900,  p.  591). 

L'ayo.  aminobutylique  secondaire,  CH».CHOH.CH(AzH«).CH' 
été  préparé  de  la  même  façon  à  partir  de  l'isonitrosométhylétliTlc 
tone.  Il  bout  à  155-158°  et  n'a  pu  être  complètement  désbydni 
Le  cbloroplatinate  est  en  paillettes  orangées  t.  à  185*  ei  la  pb 
ny/tbiO'Urée  en  aiguilles  blanches  f.  à  76-78*.  Si  l'on  chaul 
cette  dernière  à  100°  pendant  i  heures  avec  de  l'ac.  bromhydriqi 
saturé  à  0°,  on  obtient  la  pbénylbulylène-^-lbio-urée  eo  aiguilli 
f.  B  114°,  solubles  dans  i'atcoo)  : 

CHî-GH0H-CH(CH3)-AïH.CS-A«HC«H* 
CH>-CH — S, 
=  HiO+  I  >C=Ab-C«H*. 

Le  picrate  crîst.  en  aiguilles  jaunes,  f.  à  186*,  tolublK  dans  Cm» 


CHIMIE  ORGANIQUE.  385 

Lêc  brombydrique  fumant  réagit  à  100*",  en  vase  clos  sur  Talc. 

kmobatylique  en   donnant  la  bromo-â-butylamine    secondaire 

l'-CHBr.CH(AzH*).CH*,  dont  le  brombydrate  est  visqueux  et 

al  le  picrate  crïst.  dans  Teau  en  aiguilles  jaunes  f.  à  165-166''.  Le 

Mnbydrate  étant  chaufTé  avec  une  solution  aqueuse  de  sulfocya- 

le  de  potassium,  se  transforme  en  butylène-pseudotbio-^urée 

P-CH-AzHx 

\C=AzH,  base  incristallisable  dont  le  /?iV?ra/e  crist. 
iM>H— S/^ 

ipnsmes  f.  à  199-200*  et  le  cbloroplatinate  en  tables  f.  à  195*», 

bbles  dans  l'alcool. 

U  chlorure  de  benzoyle  réagit  sur  la  bromobutylamine  en  pré- 

pce  de  potasse  aqueuse  en  donnant  naissance  à  la  ^-ydiméthyl' 

i  CH^-CH— Ov^ 

fàéDyhxazoIine  \  ^C.C^H^sous  forme  d'un  liquide 

j  CH3-GH.Az/  ^ 

pfcux;  le  cbloroplatinate  est  en  paillettes  f.  à  193**5  et  le  picrate 

i  petites  aiguilles  f.  à  133**.  De  même  on  obtient  la  ^-^-diméthyl-^k- 

^    .  CH3.CH— S\^  ^ 

kïirUbiazoUne  i  >C.C«H5  en  chauffant  à  175*  un  mé- 

Vf»  dé  brombydrate  de  bromobutylamine  avec  de  la  thiobenza- 

iMe;  (a  base  est  liquide;  soa  cbloroplatinate  cvisL  dans  Teau  chaude 

»«»g-  rougeâtres  l.avec  décomp.  vers  179-180**  ;  le  picrate  est  en 

Mllettes  jaunes  f.  à  164-165*.  La  ^'^'diméthyl'^'mercuptotbiazO' 

OP-CH— &v      ^ 

>C.SH  se  forme  lorsqu'on  chauffe  le  même  brom- 
CH^-CH-Az^ 

!i<inie  avec  du  sulfure  de  carbone  et  de  la  potasse  ;  aiguilles  blan- 

*f^  f.  à  oH»  solubles  dans  Teau  chaude.  p.  freundler. 

Sv  la  formation  d*arôe  par  oxydation  de  Tacide  hippuri- 
m,L  JOLLES(iy.  ch.  G.,  t.  33.  p.  2834-2837;  l.lO.lDOOj.  — 
Mfîiôt|ue  le  glycocoUe  et  )*acide  benzoïque  ne  sont  sensiblement 
^attaifués  par  le  permanganate  à  8  0/0  en  sol.  acide,  Tacide 
kïW'^lue  est  transformé  dans  les  mêmes  conditions  en  ac.  beu- 
t^qu»i  et  en  urée.  La  stabilité  du  glycocoUe  proviendrait,  d'après 

'«Uw,  (le  sa  constitution  cyclique  CH*<^Vf3>0  ;  on  sait  que  la 

/AzH CO      , 

'TïtUmiie  .\zH=G<  I       résiste  également  au  permanga- 

\.\z(CH^)-CH2 

**^  en  àolulion  sulfurique.  De  plus,  Téther  éthylique  du  glycocoUe 
."J  possède  une  chaîne  ouverte  est  oxydé  instantanément. 
L**^\u'(m opère  avec  Ttc.  hippurique,  l'oxydation  s'effectue  aussi- 
toc,  aa».,  $•  siK.^  T.  XXVI,  1901.  —  Trav.  étrang.  25 


i«f 


)ES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 
ist  terminée  et  peut-éire  en  même  U 
i  glycocoUe  rournhsenlcxacLemeDtl' 
l'azote  est  transformé  en  urée;  c'esilil 
X  qui  exige  vraisemblablemenl  la  Tormation  préoUUKi 
composés  bimoléculaires. 

L'oxydation  de  l'ac.  hippurique  (0»%5)  a  été  efTectuée  à  l'ébull* 
avec  du  permanganate  à  8  û/0  et  en  présence  d'acide  sulfui^ 
dilué  (10  ce.  d'ac.  eoncenlré  dans  400  ce.  d'eau),  La  liqueurs  i 
ensuite  débarrassée  des  sels  minéraux  par  des  évaporations  rli 
additions  successives  d'alcool  absolu,  et  l'urée  a  été  isolée  à  l'i^^ 
d'oxalate  et  pesée  après  dessiccation.  p.  preunùlu.  i 

Action  des  snlfocblorures  aromatiques  snr  l'orée;  J.  RÏ 
SEN  et  W.  W.  GARKER  {Am.  Joiirn.,  t.  25.  p.  173-190;  3.19(1 
—  M.  Ëlander  a  obtenu,  en  raisanl  agir  le  eblorure  d*acide  \j* 
zène-sutfonique  sur  l'urée,  un  produit  répondant  à  ta  fond 
G*H"SAz*0*,  doHi  \\  n'a  pas  déterminé  ta  constdution.  LesaiilM 
démontrent  actuellement  que  ce  composé  est  du  bemi'ae-salloa 
do  guanylurén;  ils  l'ont  identifié  avec  un  produit  fait  de  synihii 
Le  chlorure  agirait  comme  déshydratant  sur  2  mol.  d'urée  pi 
donner  1  mol.  de  guanyinrée,  tandis  qu'il  passe  lui-m^me  à  Te 
d'acide  en  formant  le  sel  correspondant  : 

/AiHî  /AïH' 

(  ;6H5-SOïCI  +  2C0<  =  HCI +C6HS-S03H ,  AzH=C< 

\^zH2  Na«H-CO-.W 

La  réaction  s'efTectue  au  B.-M.  ;  aussitôt  qu'elle  s'amorce,  oo  af 
énergiqueinent  jusqu'à  soliditlcation  complète  du  produit  qu 
purlHe  ensuite  par  cristallisation  dans  l'eau  bouillante.  Le  benj.^ 
sulfonate  de  guanylurée  se  présente  sous  la  forme  de  lam"l 
transparentes  qui  se  décomposent  vers  160°  et  sont  peu  solub 
dans  l'alcool  et  dans  l'eau  froide  et  insolubles  dans  l'esuboi 
lante.  La  base  a  élé  mise  en  liberté  en  chaufTsnt  te  liel  avec  de 
soude  et  du  sulfate  de  cuivre.  Il  se  forme  dans  ces  coudilion^ 
dérivé  cuivreux  ou  cuivrique  de  la  guanylurée,  qu'il  ne  reste  p 
qu'à  décomposer  par  l'hydrogène  sulfuré.  On  a  préparû  etideuL 
le  bicarbonate,  Voxelete  neulrc,  le  nUrate,  le  sulfate  et  le  ebki 
platinate  de  guanylurée. 

L'acide  chlorhydrique  dilué  (1  : 3)  réagit  à  170-180'  en  vase  c 
sur  le  benKène-âulfonate  en  le  transformant  en  sel  de  gaaaià. 
C0H=.SO»H,AzH=C(AzH«)«;  celui-ci  cristallise  dans  l'eau  chat 
en  lamelles  incolores  f.  à  SÛ6*.  —  L'acide  nitrique  ruinant  ré*f} 


CHIMIE  ORGANIQUE.  887 

DMi  (Tune  façon  analogue  avec  formation  de  ntroguamdinei  f.  à 
((^J  colora  lion  verte  avec  le  phénol  et  Tacide  sulfurique,  nitrate 
à  140*,  dér.  aminé  f.  à  144°,  etc.,  voy.  Thiele,  Ann,  Chem.y 
273,  p.  liOi;  d*autre  part,  Tacide  benzène-sulfonique  est  trans- 
rnié  lui-même  en  un  mélange  des  3  isomères  mono-nitrés. 
L'eau  de  baryte  bouillante  décompose  le  benzène-sulfonate  de 
iMiyiurée  en  détruisant  complètement  le  résidu  guanylique. 
rec  ie  carbonate  de  potassium,  en  solution  aqueuse  bouillante, 
i4)bUent  du  benzène-sulfonate  de  guanidine. 
Le  chlorure  d*acide  p-toluène-sulfonique  réagit  d'une  façon  ana- 
§»ù  sur  Turée  en  donnant  naissance  au  p-toluène-sulfonate  do 
^iDvktrée;  masse  cristalline  f.  h  224*",  soluble  dans  Teau  chaude. 
JKide  chlorhydrique  transforme  ce  sel  en  p-toluène-sulfonate  de 
Ruudine  (laioelles  incolores  f.  à  206°);  Tacide  nitrique  fumant 
f--l,o)  le  dédouble  en  nitroguanidine  et  ac.  m-nitro-p-ioluène" 
Éfitnique  (sel  de  baryum  en  lamelles  nacrées  renfermant  2H*0). 
Si  loo  fait  agir  le  chlorure  d*ac.  p-toluène-sulfonique  sur  Turée 
^^laiion  alcoolique,  on  obtient  simplement  le  sel  durée  corres- 
Bftilaot,  sous  iorme  de  tables  f.  à  178°,  très  peu  solubles  dans 
ftu. 

,  l^Holaène-sulIonate  de  guanylurée  préparé  comme  le  dérivé 
■^  possède  les  mêmes  propriétés  ;  il  fond  à  205°. 
It^phUtlf^ne^sulfonate  f.  à  228°,  est  très  peu  soluble  dans 
«w;  Tacide  chlorhydrique  dilué  le  transforme,  à  150°  en  vase 
|kK,  en  Daphtalène-sulfonale  de  guanidine^  aiguilles  incolores, 
fw  «olubles  dans  Teau  froide,  se  décomposant  sans  fondre  >>  150°. 
'^l*  ^oaphtalène-sulfonale  de  guanylurée  qui  se  forme  plus  faci- 
'••«tt  que  Tisomère  a,  cristallise  en  paillettes  f.  à  287°;  le  sel  de 
P^dioeesi  en  aiguilles  peu  solubles  dans  Teau,  f.  à  259°. 

p.    FREUNDLER. 

action  des  aalfochlomras  aromatiques  sur  la  thio-nrée  ; 
i  BOSERetH.  J.TURNER  {Am.  Journ.,  t.  25,  p.  190-202;  8.1901). 
"^  Us  salfochlorures  aromatiques  réagissent  tout  autrement  sur 
•  itwHirée  que  sur  Turée.  H  se  forme  du  dicblorure  de  ditbio- 
■«^^iCbus,  J.  prakt.  Cbem,,  (2j,  t.  9,  p.  15),  de  la  cyauamide,  du 
w«fre  el  de  la  diphényldiaulfuie  CfiW .  SO .  SO .  C«H5,  déjà  décrite 
I^^M.  OlU),  sous  le  nom  d*éther  thiophénylique  de  Tac.  benzène- 
«"«BqtieC«H*.SO«.S.C«H«.  La  réaction  est  la  suivante  : 

tC41».S02a^4CSAx2H* 
=^\CSAtîR4)2Gl2  4-  (C^H^-S0)2  +  SGAz-AzH^»  +  2S  +  SH^O. 


ANALYSE   DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 
s'etTectue  brusquement  lorsqu'on  chauiTe  le    mélange  { 
re  et  de  Ihîo-urée  à  40°;  le  produit  est  alors  constila^  | 

..  Jle  qu'il  est  impo&stbie  de  puriilcr  et  qui  est  soluble  daiwl 

liquides  organiques  et  insoluble  dans  l'eau.  Les  résultats  ao 
meilleurs  lorsqu'on  opère  en  solution  alcoolique  sans  chauficr; 
se  dépose  d'abord  du  dichlomre  de  thio-urée  qu'on  précipite  m 
plètement  par  l'élher.  Les  eaus-mères  sont  additionnées  d'eas^ 
sépare  la  disulfine  sous  forme  d'une  huile  qui  se  solidiHepeu  itf 
et  fond  à  45°  après  cristallisation  dans  l'étber.  I^  cyanamide  i 
pu  être  caractérisée  directement;  le  résidu  des  traitemi-ots  prêt 
dents  ne  fournit  que  du  soufre  et  du  phénylmercaptan  lorsqu'oa 
chaufTe. 

Le  diohlorure  de  dithio-urée  cristallise  dans  l'ac.  clilorhydra] 
en  aiguilles  insolubles  dans  l'étber,  qui  se  décomposeot  versH 
L'eau,  l'alcool  et  surtout  les  alcalis  le  dédoublent  en  cyanamii 
thio-urée  et  ac.  chlorbydrique.  Il  réagit  en  solution  alcooFiq 
froide  sur  le  benzène-sutflnate  de  potassium  en  donnant  naissM 
à  la  disulHne  mentionnée  plus  baut  et  à  un  produit  (-ri<;talliiv 
fines  aiguilles  f.  à99°5,  non  azoté,  soluble  dans  l'alcool  et  incita 
dans  l'ctlier.  1 

Cette  disulfine  cristallise  dans  l'étber  en  grands  priàmL'iïSolun 
dans  le  benzène,  insolubles  dans  l'eau,  La  potasse  la  'df-doubii" 
benzène-su I finale  de  potassium  et  disulfure  de  phényle  : 

3C"H"O.SO!  +  i  KOH  =  4  CSHS-SO'K  +  (C«H*|îS^  +  i  H'O . 

Le  chlorure  d'acide  p. -toluène-sul Ionique  réagit  irunc  fan 
analogue  aur  la  thio-urée.  La  disalUne  corresp.  cristalh»*  i 
prismes  f.  à  78°,  solubles  dans  le  benzène,  l'éther  et  l'alcool,  in» 
lubies  dans  l'eau.  Elle  se  forme  aussi  lorsqu'on  fait  agir  le  p.-tl 
luène-sulRnate  (le  potassium  sur  le  dicblorure  de  ditliio-uri'f.  I 
potasse  al('ooli<|ue  la  déiiouble  en  ac.  p.-tohièii<.'-suIlliiiqu''  • 
disulfure  de  p.-lolyle  I.  à  41', 

Le  chlorure  d'ac.  bcnzène-sulfoniquc  réagit  sur  l'isosulfot) 
nale  d'ammonium  en  solution  alcoolique  en  <lonnuTit  nnis^^m'" 
une  poudre  jaune  f.  à  230°,  peu  soluble  dans  l'alcool,  iiisoliih 
dans  l'eau,  l'élher  et  le  benzène.  p.  kheimiliii. 

ActioD  d«s  chlorures  des  acides  ortho-salfobeuoiqa*  ' 
paraDitro-orthoBuIfobeaxoïque  sur  l'urée;  W.  B.  HOLMl 
(Am.  Jourti.,  t.  25,  p.  202-210;  3.11H)1|.  —  L'auteur  a  airtlil 
quelque  jjcu  la  prùparalion  des  chlorures  de  l'ac.  €.-siill'ol)eiiiaii]W 
Il  prépare  d'abord  le  sel  acide  de  potassium  en  l'Iiauirani  |H?n<lil 


CHIMIE  ORGANIQUE.  889 

lewes  à  l'ébullition  un  mélange  de  200  gr.  de  saccharine,  3  lit. 
■u  et  250  ce.  d'ac.  chlorhydrique  ordinaire,  filtrant,  évaporant 
)tc,  Iflvaol  le  sel  d*ammonium  avec  de  Talcool,  dissolvant  le 
ada  dans  Teau  chaude,  ajoutant  2  mol.  de  potasse,  et  préci- 
■ni  après  refroidissement  le  sel  de  potassium  par  l'acide  chlor- 
Inque.  Ce  sel  acide  est  traité  ensuite  par  le  perchlorure  de 
wphore  i2,5  mol.),  Toxychlorure  est  chassé  par  distillation,  et  le 
Wu  précipité  par  Teau  glacée.  On  obtient  ainsi  un  mélange  des 
tiflorures,  f.  vers  21*;  ce  mélange  est  dissous  dans  Téther  et 
tf  à  ()•  avec  de  Tammoniaque  diluée  ajoutée  jusqu'à  odeur  per- 
teûte.  On  neutralise  alors  l'excès  d*ammoniaque,  on  lave  la 
iitnm  éthérée,  on  la  sèche,  on  Tévapore  et  on  fait  cristalliser  le 
^  dans  la  iigroîne  pure. 

U  chlorure  dissymétrique  de  même  que  celui  de  Tac.  p.-nitro- 
Mlfobenzoique  a  été  préparé  en  chaufTant  le  sel  neutre  de 
pfesium  à  135*  en  vase  clos,  avec  du  perchlorure  de  phosphore 
fS  mol.,.  Le  produit  est  ensuite  précipité  par  l'eau  glacée  et 
twtillisè  dans  la  Iigroîne  (Rendement  30  0/0).  Le  chlorure 
*élnque  de  Tac.  o.-sulfobenzoïque  (1  mol.)  réagit  violemment 
itfarée  (4  mol.)  à  haute  température,  avec  formation  de  biuret. 
lift)*,  on  obtient  u:i  peu  de  biuret  et  de  chlorure  d'ammonium,  et 
Wtme  produit  principal  le  sel  d'ammonium  de  V^lc.  benzuvéido-o,- 

^mqueÇfiW<^l^^^'^^'^^'^ ,  ^^  chlorure  dissymétrique 

réimporte  de  la  même  façon.  Ce  sel  cristallise  en  prismes  cUno- 
"»®biques  f.  à  266^,  peu  solubles  dans  Teau,  insolubles  dans 
*^^  et  dans  Féther.  L'acide  chlorhydrique  dilué  décompose  ce 
^eo  régénérant  Tac.  o.-sulfobenzoïque.  L'action  de  la  potasse 
plieuse  diluée  bouillante  fournit  du  benzamidosulionate  de  potas- 

N  Wl*<:g>AzH«  j|,Q  (Remsen  et  Karslake.  ibid.  1. 18,  p.  826), 

"*ii»  qu'avec  Teau  de  baryte  à  froid  on  obtient  du  benzuréido- 
^'^^onate de barjm m;  crislaux  efflorescents,  peu  solubles  dans 
'•^'^i,  quirenlermenl  2H*0.  L'acide  libre  obtenu  au  moyen  du  sel 
'"  ^"um,  constitue  une  masse  soyeuse,  extrêmement  soluble 
-*^^  l'eau.  Le  sel  de  potassium  est  anhydre  ;  prismes  clinorhom- 
^^^'  a  ^*,  assez  solubles  dans  l'eau  ;  le  sel  de  sodium  (1  mol. 
"^*  cmullise  en  prismes  rhombiques  efûorescenls,  très  solubles 
^^'^  l'eau,  celui  de  plomb  (3H«0)  en  tables  très  solubles,  celui  de 
*-^Tt  i6HH)i  en  prismes  bleus  modérément  solubles,  et  celui 
'"'i^eiK  en  pnsmes  aciculaii'es   anhydres  qui  noircissent  à  la 


ANALYSE  DES  TRAVAUX  1 

1res  de  l'ac.  p.-nitro-o.-sulfoi 

lalogue  sur  l'urée  en  donn 

te.  p.-nitro.-benzuréido-o. 

s  pâle,  f.  à  273°,  peu  solu 

;t  dans  t'élher.  L'acide  chli  I 

tique  rumant  décomposent  ce  sel  à  cha  I 

acide  d'ammonium  de  Fae.  p.-iiilro-o.-si 

yCO'h 

AzOî-C«H3<  , 

{tables  clinorhombiques  solubles  dans  l'eau*.  L'action  de  la  pol» 
diluée  bouiltaute  fournit  du  p.-nitrobemamidosulfonate  de  pou 
sium  AzO'.C*H3<^^j|^^"*  (lamelles  jaunes  très  ^olubles  di 
l'eau). 

h'acide  p.-nitro-benzuréidO'Sulfoniqae  n'a  pas  été  isolé  à  l'él 
de  pureté.  Le  sel  de  baryum  cristallise  en  prismes  jaunes  p 
solubles,  renfermant  2H*0  ;  celui  de  potassîan  (IH'O)  est  é;;al 
ment  en  prismes  jaunes  peu  solubles.  Le  sel  de  sodium  criâlolii 
tantât  en  aiguilles  soyeuses  elflorescentes  renfermant  IHl 
tantôt  en  prismes  rhombiques  avec  1  H^O.  Le  set  de  plomb,  v 
soluble  dans  l'eau  est  en  prismes  jaune  pâle,  eiïlorescenls,  reni) 
mant  5H»0,  celui  de  cuivre  (8H»0)  est  en  prismes  bleus  «s 
solubles,  et  celui  d'argent  (IH^O)  en  prismes  peu  solubles  noim 
sant  à  la  lumière.  p.  rHEt'KDLsn. 

A  propos  de  l'histoire  des  dArivAs  isonitréB  ;  A.  F.  HOUI 
HAN  {D.  ch.  G.,  t.  33,  p.  2918-2914  ;  9.10.1900).  —  ItéclamaU 
de  priorité  au  sujet  de  l'isomérisation  des  dérivéâ  isonilrés.  ' 
leur  existence  momenlanée  en  solution  aqueuse  el  de  l'applictlt 
de  la  conductibilité  électrique  à  la  détermination  dt  la  constiluli 
(voy.  Hantzsch,  D.  cb.  G.  t.  33,  p.  2512).  p.  frei'ndlwi. 

TraDBpoBition  molAcnlaire  dans  la  série  des  éthers  tbioci 
bamiques  dlBubstitaés  ;  sur  les  dérivés  de  l'acide  pbénf  limù 
thiocarboniqne  et  des  éthers  thiosemicarbanniqnes  ;  H. 
WHEELER  el  G.  K.  DDSTIH  (-4m.   Journ..   t.   24.   p.  44*'W 

11.  1900),  — Les  éthers  tbiocarbamiques  disubstilués 

(R.K')Aï-CS-OC>H*, 
se  transforment  dans  leurs  isomères  thiotiques 

(Hll'JAï-CO-SU'H*, 


CHIMIE  ORGANIQUE.  391 

rR|u*on  les  chauffe  avec  un  iodure  alcoolique  ;  la  réaction  s'ef- 
rtoe  très  facilement.  Il  résulte  de  là  que  la  transposition  ne  se 
it  p«*  par  rintermédiaire  d'une  pseudoforme  comme  on  Ta  sup- 
li>é  dans  le  cas  des  éthers  mono-substilués.  Les  thiocarbamates 
aubstitués  ont  été  obtenus  en  général  en  faisant  réagir  le  thio- 
kk^gène  sur  une  aminé  secondaire  mixte,  et  en  chauffant  le  chlo- 
trf  ainsi  obtenu  avec  un  alcoolate  de  sodium  : 

OTIK  C«H\ 

>A2-CS-<^1  +  CH^ONa  =  NaCl  +  >Az.CS-0CH3 . 

CHî>^  CH3/ 

\fi  pbénylmélbyhbiocarbamale  de  méthyle  est  liquide  et  bout  à 
ïl-lo2*  sous  19  mm.  Traité  par  Toxyde  de  mercure  il  fournit  le 
wlamalp  correspondant  sous  la  forme  d'un  liquide  bouillant  à 
il-U^  sous  16  mm.  Chauflé  avec  de  Tiodure  de  méthyle  à  105*» 
^iant  3  heures  il  fournit  principalement  Visomère  thiolique 
tW  (CH»).\2-CO-SCH«  bouillant  à  140-142«  sous  16  mm.  (lamelles 
■rolores  f.  à  46*,  solublesdans  l'alcool,  non  attaquables  par  l'oxyde 
k  mercure  );  il  se  forme  en  même  temps  un  peu  d'iodure  de  phényl- 
ttméttiylammonium.  —  Le  pbénylméthyltbiocarbamate  détbyle 
OH^CH»)Az-CS-0G«H»  est  liquide  et  bout  à  145-150*  sous 
l*Qun.  L'acide  chlorhydrique  bouillant  ne  l'attaque  pas  ;  Visomère 
lti'ô%e  bout  à  i6a-163«  sous  19  mm.  et  fond  h  12-lS^  —  Le 
fb^njléihyltbiocarhamate  de  méthyle  (C«H5)(CH^)Az.CS.0CH» 
TisUIlise  dans  la  ligroïne  en  tables  hexagonales,  f.  à  41-42'*  (éb. 
1***'149*  aous  18  mm.).  —  Visomère  thiolique  est  liquide  et  bout 
"T^  148-149*  sous  17  mm.  —  Le  diméthylthiocarbamate  d*éthy]e 
|KH*f«A2-CS.OC*H5  a  été  obtenu  en  traitant  par  la  potasse  alcoo- 
^iw  un  mélange  de  diméthylamine  et  d'éther  xanthogénique 
ï^uide bouillant  à  205-206".  — Avec  la  diamylamine  on  n'a  obtenu 
"^•mme  produit  défini  que  du  mercaptan. 

^pbt^nyUminothiocarbonates G^W.Az-G<?^  se  distinguent 

•^^tliersacyliminolhiocarboniques  ou  des  éthers  phénylhydrazido- 
'fiiocarbooiques  déjà  décrits  par  leur  stabilité  vis-à-vis  des  bases  et 
^  chlomres  d'acides.  L'aniline  n'agit  que  vers  200°  en  donnant 
'^  U  èphénylurée  ;  l'acide  chlorhydrique  seul  réagit  nettement  en 
'l'innani  un  élher  Ihiolcarbamique  : 

CWài=C<  +  HCl  =  C«H5AzH.C4  +  C^HSCL 


ce  +  HCl  =  C«H5AzH.C4 

\0C2H5  ^O 


ANALYSE  DES  TRAVAUX  E 
irure  de  benzoyle,  vers  liO 
zoyié  : 

ZH^  Oh 

+  C1C0-C6H»  = 

:;h'  c*Hî-ct 

^^  j,.„^^„.aent  n*H*.Az=  amoindrïl  d 
faculté  de  réaclion  de  ces  corps.  Le  sel  d 

•SAg 

OCH 


< 


ne  réagit  lui-mèmn  pas  sur  le   chlorure 

chaud  OD  obtient  dit  la  benzanilide.  Le  chlorure  d'acétyle  foun 

un  dérivé  acétyié  '''^,^J^Az-CS.OCH'. 

Ces  élhers  phényliminothiocarboniques  s'obtiennent  en  tn 
tant  les  pliënytthiocarbamates  par  les  iodures  alcoolique^s  i 
les    alcoolates.    L'éllier    diméihylique    C«HSAz=C<^u'    l-)i 

à  133°  sous  17  mm.;  liquide  jaunâtre,  d'odeur  spéciale.  1 
gaz  chlorhydrique  décompose  sa  solution  benzénique  en  do| 
nant  du  clUorure  de  méthyle  et  du  phéDyllhiocarbaniate  <l 
méthyle  1.  à  97.  La  di-isobutylamine  ne  l'attaque  pas.  L'aclii 
de  l'aniline  fournir  un  peu  de  diphénylurée.  Le  chlorure  ( 
benzoyie  réagit  vers  150"  en  donnant  du  chlorure  de  mélh)' 
et  un  àî-rivé  hcnioylv  (voyez  plus  haut)  qui  cristallise  dii 
la  ligroïne  en  prismes  1'.  à  93°.  Le  chlorure  d'acétyle  est  s* 
action.  —  L'<;//*er  diélhylique  C«H5.Az=C<:®^***jboul  à  15T-ie 

sous  2!  mm.  —  L'éther  isoamWt-*/(j7fV/ueC"Hs.Az=C<cJ;j;,p;  n 

\m  être  obtenu  en  traitant  le  iihi'iiylthiocarbamate  d'éthyle  >u" 
par  le  bromure  d'éthyle;  on  n'obtient  que  du  tliiolcurbamate  d'is 
îimyle.  —  Le  dérivé  argentique  du  phénylthiocarbainate  i 
métliyle  (préparé  au  moyen  de  la  soude  et  di>  l'azotate  d'argent  i 
solution  alcoolique) constitue  une  poudre  grise;  le  chlorure  d'ai'élj 
le  transforme  dans  le  dérivé  acélylé  (CW.C0)[QfiW)h/..Os.Ol'M 
en  aiguilles  incolores,  f.  à  47-19°  solublos  dans  l'alcool  et  le  liei 
zène.  L'oxyde  de  mercure  enlève  tout  son  soufre  à  ce  compc» 
l'aniline  le  transforme  à  chaud  en  acétanilide  et  pbényltliiocarlM 
mate  de  métliyle  : 
hai  sulfocyanales  d'acétyle  et  de   benzoyle  réagissent  sur  li 


CHIMIE  ORGANIQUE.  393 

i^nytthîocarbazinates  en  donnant  naissance  à  des  composés  tria- 
liqnes  : 

C6H5-AzH-AaH  C6H5-Az— Az 

Il    +  C-OC2H5=H2S+         S=G      G-OC2H5 

C«fP-CO-Az  (1  \  / 

S  C«H«-CO-Az 

Avec  ies  isomères  thioliques  on  obtient  simplement  un  produit 
iddition  : 

C«H5-CO-Az=CS  +  G«H5-AzH-%zH-CO-SC2H5 
=  C«H5-C0  AzH-CS- Az(C«H5)-AzH-CO-SC2H5 . 

Les  dérivés  thloniques  s*unissent  d'autre  part  aux  isocyanates 
hdoonant  naissance  aux  semicarbazidates  correspondants  : 

C«H5-Az=C0  +  C«H^.AzH-AzH-CS-OC2H5 
=  C6H5-AzH-CO-Az(C«H5)-AzH-CS-OG2H5. 

Ko  eflel,  en  traitant  ces  composés  par  Tiodure  d*éthyle,  on  obtient 
0  mélange  de  la  diphénylsemicarbazone  d'un  éther  thiocarbo- 
>>qw(I)  et  d*un  composé  cyclique  non  sulfuré  auquel  les  auteurs 
iMment  la  formule  (II).  Ce  composé  s'obtient  également  au 
*'y«i  de  réthylate  de  sodium.  Enfin,  avec  le  chlorure  de  benzyle 
»  obtient  un  composé  cyclique  sulfuré  d'un  autre  type  (III)  : 

<OC2H5  G«H5-Az— Az 

I       II 
OCms  G«H5-Az=G      G.OG2H5 

OH^-AeH-GO  \  / 

O 
(I .  (II). 

C«H5-Az— Az 


C«IP-Az=:G      G-S-GH2-G«H5 

\/ 
0 

(!»/. 

l«élhers  diphénylthiosemicarbazidiques,  traités  par  l'aniline, 
"Wnnjsenl  de  la  diphénylurée. — Les  diphénylcarbazones  du  type  (I) 
**  comporte  vis-à-vis  de  l'acide  chlorhydrique  comme  les  phényli- 
*»nothiocarbonates  (voy.  plus  haut). 

^  pà**nyl'î^étbox}''^'ac0t}^l'4'thio-ô'triazolone  {Rciïon  du  sulfo- 
T*»!*»  d*acétyle  sur  le  phénylthiocarbazinated'ëthyle),  cristallise 
^•ipiite*  incolores,  f.à  93-94'*, solubles  dans  l'alcool.  L'homologue 
^m)ï^  est  en  prismes  f.  à  136-138».  Il  n'est  attaqué  ni  par 


NAL.YSE  DES  TRAVAUX  B 
Irique  bouillant  ni  par  les 

lui  enlève  son  soufre. 

GHs.CO.AzH.CS.A!!(C« 
du  sulfocyanato  d'acélyle 
ristallisfl  en  prismes  f.  à 
perdenll  mol.  de  mercapt 
1 148-150°;  aiguilles  prisr 

^„-   CBHs.AzH.CO.Az(C«H=) 

par  combinaison  de  l'isocyMiate  de  pliényle  et  du  phényllhiocar 
bazinate  d'élhyle,  cristallise  dans  i'alcool  en  prismes  (.  à  f  14-llS* 
il  réagit  sur  l'aniline  avec  formation  de  diphénylurée,  —  L'/sontiv 
tfiiolique  est  en  lamelles  solubtes  dans  l'alcool,  pt  qui  foadeiili 
156*;  Véther  métbyiique  correspondant  est  en  lamelles  f.  à  IW» 
il  se  décompose  un  peu  plus  haut  en  donnant  de  ''isocyanated 
phényle  et  du  mercaptan,  mais  il  se  dissout  sans  altération  daa 
l'anhydride  acétique  et  dans  l'acide  anlfurique  concentré;  IVtid 
benzyliqae  cristallise  en  prismes  aplatis  f.  à  150°,  solubles  dani 
le  benzène  et  l'alcoot  bouillant,  insolubcs  daus  l'eau. 

La  diphényhemicarbazone  du  Ihiolcarhonate  de  mêthyle-étbp 
C«H5.AzH.C0.Az(C«H'')-Az=C<^^y^j  (prép.  voy.  plus  liautj 
lond  à  108-109°;  cristaux  aciculaires,  solubles  dans  l'alcool  el  t 
benzène,  décomposables  par  l'acide  chlorhydrique  en  chloniil 
d'éthyle  et  en  diphénylthiolsemicarbazidate.  —  La  seiuicarbaioo\ 
de  Féther  diétbylique  cristallise  dans  l'alcool  en  aiguilles  f.  à  11 I' 
solubles  dans  l'alcool  et  le  benzène,  peu  solubles  dans  ta  ligroîm] 
insolubles  dans  l'eau. 

L'i-étboxy-a-phéayliBiino-^'~phényIo.Yybiazoline  'form,  II)  foiri 
à  86°;  prismes  allongés  solubles  dans  l'alcool. 

I^e  dérivé  Ihiobenzylique  (forni.  III)  est  en  aiguilles  f.  ii  llO-Hi' 
insolubles  dans  l'eau,  l'acide  chlorhydrique  et  la  potasse. 

e  Beuder  C»H».OGO.SK  réagit  sur  le  chlorocarbona* 
n  donnant  CU*,CUS,  du  carbonate  d'éthyle  et  du  Ihiul 
d'éthyle 

■'0-co-sK  +  cico^cm'  —  c.o<  +  ku  +  eu», 

SO-CO-SK  +  CICOîGiHs  ^  CO{OC'Hï)ï  +  KCll  +  COS 

xanlhate  de  potassium  on  obtient  du  sulfure  de  carboM 
late  d'éthyle,  du  xanthogénate  d'éthyle,  du  ihiocarbonnb 
l  le  composé  SiCS.OC'H»)». 


CHIMIE  ORGANIQUE.  395 

tLes  aatears  ne  sont  pas  arrivés  à  préparer  le  sel  C^H^.O .  CS.ONa. 
^te pkéDyMitiUocmrbamaie  d ammonium    C^H».AzH.CS.SAzH* 

Eti^  par  le  ehioroearbonate  d'éthyle  fournit  de  la  diphénylthio- 
B,  de  la  phényUhio-urée,  de  Toxysulfure  de  carbone  et  de  Tiso- 
raoate  de  phényle.  —  Avec  le  sel  de  pbénylbydrazine  de  r acide  di- 
iiopbényharbaxiniqne C^H». AzH. AzH.CS.SH,C«H3AzH. AzHS  on 
trt.  do  pbénylcarbazinate  d'étbyle  C«H».AzH.AzH.C0«C«H5,H«0, 
à  76-77^  (Widman).  p.  freundler. 


Action  de  Tacide  chloracétiqne  et  de  la  chloracétone  sur  la 
kiocariMmilide  et  la  thiosémicarbazide  ;  R.  von  WALTHER  et 
L  STEHZ.  —  La  sulfocarbanilide  et  la  p.-toluidine  donnent  deux 
^^itnyl-p'tolyHhiourée^  F.  158**  el  14 1"*.  La  phényl'pMolyïlbiosemi" 
yrhêxiâe  a  également  deux  formes,  F.  166*»  et  176*.  L'étude  de 
ys  corps  et  d*autres  semblables  forment  Tobjet  de  cette  commu- 
Hcttioo  prélimioaire.  c.  marie. 

Sur  la  réaction  de  Friedel  et  Craft  ;  H.  KROHBERG  (Journ.  f. 
ff^L  CL,  t.  61,  p.  494).  L'auteur  donne  rexpiicalion  suivante  pour 
«  aode  de  réaction  du  chlorure  d'aluminium.  Celui-ci  se  combi- 
Mnit  au  chlorure  d'acide  suivant  : 

cnpc=oci + AlCP  =  (;6H5-c=OAici2ci , 

I 
Cl 

feoorps  constituant  le  soi-disanl  produit  d'addition  des  deux  chlo- 
fti«s.  il  réagit  sur  le  carbure  suivant  l'équation  : 

OHHXIiaOAia^  +  C«H5H  =  CIH  -f  C«H5-C-C«H5.CI-0A1C12, 
(«is  cette  dernière  combinaison  avec  Teau  donne  : 


>CC10A1CP  +  HK)  =  HCl  +  (C«H^)2C0  +  HOAICP, 

H  ftoalement  cet  oxychlorure  d'aluminium  se  transforme  avec  HCl 
*•»  chlorure  AlCl*  dissociés  plus  ou  moins  suivant  la  concentration. 

c.    MARIE. 

U  configuration  des  composés  gras  saturés;  P.  PETREN» 
MDOTSCHEHKO  (Journ.  f.  prakt.  Cb,,  t.  61,  p.  431).  —  Lau- 
^*^  montre  que  les  formules  cycliques  proposées  par  Krafft  pour 
**» composés  gras  tels  que  l'hexane  sont  on  contradiction  avec  les 


S9G  ANALYSE   DES   TRAVAUX    ETKA. 

faits;  c'est  ainsi  que  les  coQstantes  de  disaO' 
l'acide  oxalique  à  l'acide  subèriquo  alors  qu'e 
L'auteur  conclut  que  pour  le  moment  la  difféi 
admise  entre  les  corps  cycliques,  et  les  corp 
doit  subsister. 


Sur  la  constitution  4n  benièaa  ;  G.  M. 
Jouni.,  t.  25.  p.  123-144;  2.1901).  — L'auteut 
que  ta  formule  de  Claus 


est  celle  qui  représente  te  mieux  les  réacti 

d'addition  du  noyau  benzénique.  Dans  cettt 

carbone  1  est  relié  directement  aux  atomes  2 

de  là  que  les  dérivés  orlho  et  para  bisubstitu 

entre  eux  une  analogie  plus  grande  qu'avec  les  dérivés  meta,  êl 

que  dans  une  certaine  mesure,  les  atomes  de  carbone  3  et  r»  som 

plus  éloignés  de  l'atome  1  que  les  atomes  S,  4  et  6.  Il  is'eDSuivrmii 

que  i 

1°  Si  dans  un  dérivé  monosubstitué  du  benzène  C'H^X,  on  intiw 
duit  un  2"  (troupemenl  X',  celui-ci  se  fixera  en  position  ortho  'lu 
para  s'il  a  de  l'alflniti;  pour  le  radical  X,  tandis  que  s'il  n'en  a  pas 
il  se  fixera  en  position  meta. 

2°  Dans  un  dérivé  bisubstitué,  ortho  ou  para,  chaque  ^roupï- 
menl  intlurrn  davantage  sur  l'autre  groupement  au  point  de  vue 
do  la  stabilité  et  des  propriétés,  que  si  les  doux  groupements  f^ 
trouvaient  en  position  meta  l'un  par  rapport  à  l'autre. 

Cette  dernière  conclusion  a  été  appliquée  à  l'étude  des  réduc- 
tions et  des  oxydations  d'isomères  1-2,  1-3  et  1-4,  à  celle  de  lac 
tion  de  l'ammoniaque  sur  k-s  dérivés  ctdoro-  et  bromonitrés,  olr. 

On  trouvera  dans  te  mémoire  original  de  nombreux  t-xenipli-^ 
cités  par  l'auteur  à  l'appui  des  hypothèses  précédentes,  mais  a>i 
dire  de  M.  Ki^'liardson  lui-même,  on  remontre  pas  mal  de  Taib 
incompatibles  avec  celle-ci.  La  formule  de  Claus,  bien  que  prO>st>D- 
tant  certains  avantages,  ne  vaut,  en  somme,  pas  mieux  que  lis 
autrtts;  el  la  théorie  de  M.  Thielo,  avec  les  saturations  puriicllrs 
rend  également  compte  des  analogies  des  dérivés  ortim  t-t  par*- 
bisubstitu  es.  i-.  pheinuiai. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  'JQ7 

8sr  imc  loi  observée  dans  renlévement  des  halogènes  du 
tojan  b^tsénique;  Avgiiste  KLAGES  et  C.  LIECKE  {Journ,  /. 
^nkL  CL,  t.  61,  p.  807).  —  Le  but  de  cette  recherche  était  de 
Merminer  Hofluence  de  la  constitution  sur  la  facilité  avec  laquelle 
4dde  iodbydhque  ramène  les  composés  benzéniques  halogènes  à 
élai  de  carbures.  Les  résultats  obtenus  sont  les  suivants  : 
La  facilité  d'enlèvement  croit  de  Tiode  au  chlore;  c'est  ainsi  que 
B  réduit  le  C«H*I  à  218%  C«H»Br  à  302o,  et  C«HSC1  à  875«;  le 
luor  est  encore  plus  difficile  à  enlever  du  noyau  benzénique  que 
t  riilore. 

La  présence  de  groupe  CH^  facilite  l'enlèvement  ;  c'est  ainsi  que 
fHH  ne  subit  à  140*  aucune  réduction,  celle-ci  étant  au  contraire 
lomplète  pour  le  xylène  iodé  (1.8.4).  A  218'*  le  C^H»!  est  décom- 
fû&é  k  son  tour.  L'influence  d'un  groupe  GH*  est  la  même  en  ortho 
^  en  para,  en  meta  elle  est  plus  faible;  c'est  ainsi  que  le  xylène 
bdf  tl.!2.4)  est  réduit  en  10  heures  à  Tébullition,  le  xylène  iodé 
\lth\  dont  les  deux  GH'  sont  en  meta  par  rapport  à  CI  étant 
A&ble  dans  ces  conditions. 

Df  même  pour  l'a  iodo-naphtaline  et  la  p  cette  dernière  étant  la 
|*ttà  diffinio  a  réduire.  On  ne  remarque  pas  d'influence  semblable 
*v*^v:  par  un  atome  d'halogène  sur  un  autre  :  les  benzènes  mo- 
MLr^méfp.-dibromé,  bibromé  symétrique,  1.2.4.5  tétrabromé,  et 
brtabromés  n'ofl'rent  aucune  notable  diff^érence  sous  le  rapport  de 
^  mhictibilité  ;  à  800*  elle  est  totale  pour  tous. 

Létude  des  phénols  halogènes  montre  que  l'OH  rend  la  réduction 
i^aocoup  plus  facile;  c'est  ainsi  que  l'iodobenzène  n'est  réduit 
^'à  m\  le  phénol  iodé  l'est  déjà  à  l'ébullition. 

Les  auteurs  décrivent  ensuite  un  grand  nombre  de  dérivés  halo- 
p;oé$  du  benzène,  du  toluène,  de  la  naphtaline,  du  xylène,  du 
^^ijlènedu  butyltoluène  etc.,  et  étudient  leur  réductibilité  par 
'j'»d<?iodhydrique. 

ib  donnent  finalement  un  tableau  montrant  la  réductibilité  de 

'ïKrents  dérivés  halogènes  du  phénol  et  du  phénétol. 

c.    MARIE. 

Sarlas  composés  iodosé,  iodo  et  d'iodinium  qui  dérivent  des 
iBMtfièiies  iodé  et  chloré  ;  C.  WILL6ER0DT  et  Heinrich  REG- 

^kTl\Joarû.  f.  prnkt.  Ch.^  t.  61,  p.  428).  —  A)  Mésityléne  iodé 
WI*Cll»j>I.  —  L  Action  du  diazomésitylène  sur  Kl.  —  Aiguilles 

1  lodoscmésUjrlAne  Q^imCW)HO.  —  Masse  amorphe  d'odeur 
^^^'•^^slique,  peu  soluble  dans  les  solvants  usuels  ;  il  se  trans- 


898  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGfiRS. 

forme  à  la  longue  en  iodo-mésitylène,  puis  en  méstl;ylène  a 
Dicblorure  C«H«(CH3)»IG1«.  Action  du  chlore  sur  le  mésiiyM^ 
iodé  en  solution  chloroformique  ou  acétique  maintenue  très  flnofck 
Ce  corps  est  instable  surtout  quand  il  est  préparé  dans  CHCP.  1 
donne  alors  le  mésitylène  chloro-iodé.  Acétate  de  iodosomésilvkt 
C«H«(GH3)31(OCH3CO«)«;  sel  stable  obtenu  en  dissolvant  Tiodos», 
mésitylène  dans  Tacide  acétique.  Aiguilles  blanches  f.  à  158*.  L 
nitrate  et  Le  sulfate  n'ont  pu  être  purifiés.  Le  chromate  est  jaum 
il  explose  avant  dessiccation  complète. 

m.  Iodo-mésitylène  C«H«(CH»)3I0«.  —  Aiguilles  blanches  ex|»l( 
sant  à  195®,  insol.  H*0,  très  peu  sol.  éther,  chloroforme»  el  C*W 
peu  sol.  ac.  acétique  et  alcool. 

IV.  Hydrate  de  dimésityliodinium  et  sols,  —  L.a  \M 
[C«H«(CH3)»]«I0H  est  très  peu  stable  et  connue  seulement  dans^ 
solution  aqueuse  qui  est  très  alcaline.  Ses  sels  se  décompose^ 
facilement  et  les  plus  stables  jaunissent  au  bout  de  peu  de  temp^ 
Chlorure  [C«H«(CH3)3]«IC1,  aiguilles  f.  à  122%  insoluble  H«0,  sj 
alcool,  ac.  acétique  et  CHCI'.  Bromure^  belles  aiguilles  jaua^ 
f.  à  ISQ'».  lodure,  corps  amorphe  jaune  f.  à  194*.  Nitrate^  ciilwj 
solubles,  eau,  alcool,  ac,  acétique  et  chloroforme  f,  à  126*.  SidfM 
acide,  feuillets  blancs  f.  à  167°.  CAro/na/e,  précipité  jaune  axnorpb 
décomposé  à  101**.  ChJoroplatinate,  poudre  jaune  peu  solubledu 
les  solvants  et  décomposée  à  15 1**.  Cbloromercurate^  rans^ 
blanche  sol.,  solvants  usuels  décomposée  à  130**. 

V.  Hydrate  de  phénylmésityliodinium  et  sels.  —  L'hydrai 
n*est  connu  qu*en  solution  aqueuse.  Son  chlorure  fond  à  94*^,  so 
chloromercurate  est  en  aiguilles  blanches  décomposables  à  247" 
Le  chloroplatinate  est  sol.  dans  le  chloroforme,  il  est  jauu*i 
amorphe  et  fond  à  173**. 

VI.  Combinaison  du  dichloroéthylmésityliodiûium.  —  L 
chlorure  [(C«H3G1«)(G«H«(CH3)S)]1CI  est  obtenu  par  Inaction  du  im'»,! 
tylène  chloro-iodé  sur  l'acétylo-chlorure  d'argent.  Il  forme  d^i 
feuillets  blancs  f.  à  149*».  Le  chloroplatinate  fond  à  188* 

B)  Mésitylène  chloro-iodé  et  dérivés.  —  I.  Mésityli^ae  cbJorxk 
iodé  C«HGll(GH»j»,  aiguilles  blanches  f.  à  180*  obtenues  par  CJ«  ^ 
le  mésitylène  iodé  non  refroidi. 

II.  Composés  iodosés  du  mésitylône  chloro-iodé^  CblovoiQda%& 
mésitylène  G«HCl(GH5)3I0,  corps  semblable  à  riodosomésitytènr 
—  Chlorure,  aiguilles  jaunes  non  analysées.  Acétate^  sii|^iullA 
blanches  f.  à  169*,  sol.  ac.  acétique,  chloroforme  et  C«H«. 

m.  lodomésitylène  chloré  C«HC1(GH«)M0«,  préparé  au  mo)« 
du  dérivé  iodosé,  il  est  amorphe  et  fond  à  222*».  c.  ma^iûk. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  399 

Sor  le  triphénylcblorométhane  ;  J.  F.  NORRIS  et  W.  W.  S  AN- 
BIS  *Am.  Journ.r  l<  25,  p.  54-62;  1.1901).  —  Les  auteurs 
m  obtenu  du  chlorure  de  dipbényîiodonium  par  condensation  du 
«méoe  avec  le  chioroiodure  de  phényle  en  présence  du  chlorure 
ralmniniuin  : 

C6H5-IC12  -f-  C:«H«  =  HCl  +  (C«H5)2NGI . 

Ia  condensation  du  tétrachlorure  de  carbone  avec  8  mol.  deben- 
Kie  leur  a  donné  pareillement  du  cblorotriphénylméthaDe, 

CCI*  +  3C«H«  =z  CC1(G«H«)3  -f  3HCI . 

b*  mode  opératoire  est  celui-ci  :  35  gr.  de  tétrachlorure  (1  mol.)  et 
iA ^.  de  benzène  (3  mol.)  sont  dissous  dans  100cc.de  sulfure 
^  carbone  refroidi  dans  Teau  glacée.  On  abandonne  le  tout 
^daot  2  jours,  puis  on  verse  le  produit  sur  la  glace,  on  épuise 
pi  sulfure  de  carbone  et  on  fait  cristalliser  dans  Téther  de  pétrole. 
|r  rendement  moyen  est  de  80  0/0,  mais  il  peut  s'élever  au  delà 
le  95  0/0.  Après  2  cristallisations,  le  chlorotriphénylméthane  fond 
nn  KK-l  1 1*  i  aiguilles  solubles  dans  les  liquides  organiques^décom- 
IBbibles  par  Teau  avec  formation  de  triphénylcarbinol). 

bms  ropéralioo  précédente  on  obtient  un  produit  intermédiaire, 
icrstaliîsé  en  grands  prismes  clinorhombiques  f.  à  122-125%  et 
hïwodant  à  la  formule  Al*Cl«.2CCl(C«H»)3.  Cette  combinaison  est 
(iii^oiabie  dans  le  suilure  de  carbone,  le  benzène,  le  tétrachlorure 
«le  carbone  et  la  ligroïne;  elle  est  décomposée  par  Talcool,  Téther, 
r^oétone  et  racideacjtique,  mais  on  peut  la  faire  cristalliser  dans 
If  DOrobenzene.  Au  contact  de  Teau,  elle  fournit  presque  quantita- 
tiTiment  du  chlorotriphénylméthane. 

L^  auteurs  ont  essayé  de  préparer  le  tétraphénylméthane  en 
^usA  agir  le  sodium  sur  un  mélange  de  benzène  brome  et  de  chlo- 
^phénylméthane  (le  sodium  n'agit  pas  sur  ce  dernier  en  solution 
^tiiéféej.  Ils  ont  obtenu  du  diphényle  et  le  composé  décrit  par 
«  «iomberg  iO«H*)H".-0-0-C(C«H5)3  (Am.  chem.  Soc,  t.  22, 
P  "^i'  ;  ces  recherches  sont  poursuivies  actuellement. 

p.  FREUNDLER. 

Sv  la  aoii*€xi8teiice  du  carbone  trivalent;  J.  F.  NORRIS 

'^^ouTD.,  t.  25,  p.  117-122;  2.1901).— L'auteur  discute  la  côns- 
liiotîoQ  attribuée  par  M.  Gomberg  au  produit  de  l'action  du  zinc 
^>^^  chlorotriphénylméthane,  constitution  qui  serait  celle  d'un 
^*ticil  ooD-saturé  (C^H*)^.  —  Ce  composé  prend  naissance  égale- 
°*^  daû&  Faction  du  sodium  sur  le  chlorotriphénylméthane,  en 


400  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTKANGERS. 

solution  dans  le  benzène  ou  dans  Tacétate  d*élhyle.  En  opéranlJ 
présence  de  ce  dernier  dissolvant  on  constate  qu*à  mesure  qur  \ 
solution  se  colore  en  jaune,  il  se  dégage  de  l'hydrogène.  U  ) 
donc  enlèvement  de  HCl  et  non  de  Cl,  et  le  carbure  coloré  sim 
du  diphénylphénylène-méthane  : 

(G«H5)2.CC1-C6H5  =  HCl  +  (C«HS)2C=C«'H*. 

Sa  coloration  lui  ferait  attribuer  une  constitution  quinoidique. 

A  l'appui  de  cette  hypothèse,  Tauteur  signale  les  faits  suivant 
Le  chlorotriphénylméthane  perd  très  facilement  HCl,  par  ex,  lor 
qu'on  le  dissout  dans  l'acide  sulfurique  concentré.  La  solul* 
colorée  ne  donne  pas  naissance  au  peroxyde  blanc 

(C6H5)3-G-0-0-C(C6H5)3, 

lorsqu'on  y  fait  passer  un  courant  d^air  sec  ;  elle  se  trouble  imift 
diatement  à  Tair  humide.  Le  diphénylphylène-méthane  exige 
efletH*0-j-0  pour  donner  le  peroxyde.  Une  solution  éthérée  iïv{ 
oxygénée  produit  le  même  effet  en  Pabsence  de  lair. 

Lorsqu'on  opère  en  solution  benzénique,  l'hydrogène  ne 
dégage  pas  ;  d'après  l'auleur  il  se  fixerait  sur  le  benzène  ;  en  eflli 
si  l'on  effectue  la  réaction  en  présence  d'acétate  d  élhyle  et  quV 
ajoute  du  benzène  ou  du  naphtalène  en  cours  de  roule,  le  dégain 
ment  gazeux  se  ralentit  notablement.  L'auteur  se  propose  ^ 
chercher  d'autres  arguments  en  faveur  de  la  formule  indiquée!^ 

dessus.  p.  FHEUNULEB. 

Contribution  à  l'étude  de  l'acide  pyrocatéchine  acètiqne  ;  i 
LUDEWIG  (Journ.  /.  prakt.  Cb.  t.  61,  p.  Sib).  —  Cet  acide e?!  ^\ 
acide  fort  rougissant  fortement  le  tournesol  et  déplaranl  CO*  av*| 
facilité.  Il  est  légèrement  volatil  avec  la  vapeur  d'eau  ;  boliiMe  *!ait 
alcool,  éther,  eau  chaude,  difficilement  dans  l'eau  froide.  Il  fori'l 
lïJi°et  cristallise  en  feuillets  rhombiques  ou  en  prismes.  Sa  soIuIk 
alcoolique  donne  avec  Fe*Cl^  une  coloration  bleu  foncé  di^f'J 
raissant  par  CO^Na*. 

11  n'est  pas  décomposé  par  KOH  à  Tébullition  ni  IICl  à  i(H3^  I 

faut  chauffer  à  200°  avec  KOH  pour  mettre  la  pyrocatéchine  ri 

évidence.  Chauffé  au-dessus  de  son  point  de  fusion  il   perd  'ïl 

/0-CIl* 
l'eau  et  donne  la  îacione  C^H*<        i       insoluble  H*0,  sol.  alavl 

NO-CO 

éther  C«H«  bouillant  et  ligroïne;  prismes  F.  54*».  Eb.  242*.  VoUl  !l 


CHIMIE  ORGANIQUE.  401 

1HC  U  vapeur  d'eau.  Avec  les  alcalis  elle  redonne  les  sels  de 
uride. 
Seis  et  dérivés  de  F  acide  pyrocatécbine  acétique 

C«H*(OH)OCH2G02K. 

rismes  groupés  en  étoiles  facilement  solubles  dans  Teau 

C«H^(OH)OCH2C02Na  +  H20. 

é  iel  existe  dans  le  commerce  sous  le  nom  de  guaiacétine,  il  es 
m  sol.  H*0  froide  et  crist.  de  l'eau  bouillante  en  cristaux  quadrati- 
Wi^el^o^esc€nts  [OH*(0H)0CHaC0«]«Ca,  petits  prismes  incolores 
m  solubles  même  eau  bouillante  ;  [C«H\OH)OCH«CO«]«Ba-f  H«0 
loios  soluble  encore  que  le  précédent,  cristaux  quadratiques; 

.     /0CH«C0O 

W*<  I     précipité  blanc  obtenu  par  le    sel  d*AzH*  et 

\0 Pb 

IvfOate  de  plomb.  Le  sel  d'AzH*  donne  avec  AgAzO^  un  préci- 
^  blanc  noircissant  à  la  lumière,  avec  Fe*Cl®  on  obtient  un  pré- 
^lè  bleu  noircissant  à  chaud,  avec  Cu  pas  de  précipité. 

ttter  métbyliquo  C«H*(OH)OCH«COOCHa  huile  incolore  sol. 
^«wlétber  benzène  ligroïne,  insoluble  H*0,  très  hygroscopique 
w  <loûnant  alors  un  corps  solide  ndélerminé  F.  59*.  Ether  éthy- 
b'/w  sol-  alcool  éther,  benzénOv  igroïne,  insoluble  H*0;  petites 

t*bles  F.  53-.  —  Dérivé  «^^V^' C«H*<^g^J5{î^"  ^^^-  ^'  ^^^" 

HÀ  alcool,  élher,  benzine  insoluble  ligroïne  et  éther  de  pétrole 
riuuffé  au^essus  de  200®  il  donne  la  lactone.  Sel  d'ammonium 
W*îOH^OCH*CO«AzH*  fond  à  186»  en  donnant  Vamide 

C«H*(0H)0CH2C0  AzH2 , 

^«latiux  f.  à  130*  dans  Talcool  étendu,  ils  prennent  une  mol,  d'eau 
d  fondent  à  108®.  Sel  daniliae  C«H*(OH)OCH»COOAzH»C«H» 
*»ïltets  brillants  F.  125*  sol.  eau  alcool,  peu  sol.  éther,  insolubles 
OH«eiligrome.  AniVic/e C«H*(0H)0CH«C0AzHC«H5 ;  on  traite  une 
«lulion  éthérée  de  la  lactone  par  Taniline.  Aiguilles  blanches  f. 
•  161'.  Eb.  250*  sol.  alcool.  C«H«  bouillant,  et  aniline,  peu  sol. 
^*W,  msol  eau  ligroïne  et  éther  de  pétrole.  —  Dérivé  acéiylé 

^^^^^^""^^S^aSw^^  ^°®^  aiguilles  f.  à  105«  sol.  alcool,  éther 

O»  imol.  H^O.  -  Dérivé  benzoylé  C«H*<gggggi^^"C«Hî^ 

«•c  cHw.,  Y  an.,  T.  XXVI,  1901.  —  Trav.  ètrang.  26 


ANALYSE   DES  TRAVAUX   ETHANGEBS. 
iuii{fut!s  uigiiilles  blanches  (.  a  lil'  sol.  alcool,  éther,  C*H', 
ligroïne  bouillante,  insol.  H*0.  —  Sel  de  p.-loluidiiie 

C«H*{0H)0CHîG0AzHîC6H*CHî, 

feuillets  f.  à  75°  perdant  par  la  chaleur  de  l'eau  aa  donnant  iej 
toluide  C»H*iOH,OCH»COAzHCBH*CHï  feuillets  blancs  f.  à  il? 
alcool  et  C^H"  ;  Vo.-loluide,  P.  idô".  Eh.  2:20",  se  prépare  de  mùa 
Méthylanilide  G«H*(0H;0GH»C0AzGH3C«H=  cristnux  rhom!.i.|ii 
f.  à  95°  sol.  alcool  C*H*,  peu  sol.  élher,  insol.  lig^rome  éiberl 
pétrole  ot  H«0.  —  Pipèriaide  G«H*{OH)OCH*COAzC''H">  criîU 
tabulaires  f.  k  98°  sol.  alcool  C'H*.  peu  sol.  étiier  insol.  ligrol 
et  H»0.  —  Phénylhydrazide  C«H*(OH lOGH'GO.AjîHAïHOi 
feuillets  brillanls  i.  à  191°  sol.  nicool.  G«H«,  peu  dans  UH( 
bouillant,  insol.  H*0  et  élher,  ligioïne,  et  ciher  de  |>élrole.       i 

Action  de  F  acide  azoteux  sur  ï  acide  pyrocaléchine  acétique- 
On  obtient  en  Taisant  passer  .\zO*  dans  la  solution  alcooliaue  i 
l'acide  un  corps  G<oH«oAz*OB^GeH*(AzO*i*(OH)OCH*COo6H» 
à  79°  qui  prend  à  l'air  humide  une  mol.  d'H*0  et  fond  alors  «  S| 
La  même  réaction  donne  avec  l'anilide  de  l'acide  le  dinitropyroei 
chine  acL-tanilide  C6H'(A20*)»(0H)0CH*G0AzHG«Hs  ai)fuillM; 
à  199°  sel.  alcool  bouillant  G*H«  et  élher  insol.  ligroine  et  H*U. 

Action  de  l'acide  azotique  sur  Facide  pyrocaléchine  aceti^ 
—  On  obtient  deux  dérivés  nitrés,  le 


Cf'H3(AïOîKOH)OCHiCOOH, 

aiguilles  blanches  f.  à  183°,  et  le  dinitré 

C6Hî(  AzOî)îiOH  )OCHïCOOH , 

f.  à  147°  ;  crislallisé  avec  une  mol.  d'H'O  il  fond  à  122*.  Cet  ad 
est  facilement  sol.  alcool  élher  et  eau  bouillante,  peu  sol.  ri 
(roide  et  G^H*  insol.  ligroïne  et  élher  de  pétrole.  Il  donne  desrf 
crietallisables  avecNa,  K,  AzH»,  Ca,  Ba,  etc.  ! 

Action  du  brome  sur  f  acide  pyrooatêciiine  acétique.  —  'i 
obtient  suivant  les  conditions  les;;dérivés  suivants  :  a)  Acidf  nioa 
bromopycocatéchiueacélique  G'H»Br(0H)0GH«G001 1  aig.  blariL-lii 
f.  k  158»,  sol.  alcool,  éther  et  eau  bouillante,  peu  sol.  eau  front 
insol.  ligroïne  et  éther  de  pétrole.  —  ^'iAeref/ijWyue  longs  pnsini 
incolores  (.  à  48°.  b)  Acide  bibromopyrocatéchiiie  acétique  H» 
aig.  blanches  f.  à  154',  sol.  alcool,  éther  eau  bouillante,  peu  « 
G^Ii^  et  eau  froide,  presque  insol.  ligroïne  et  élher  do  pétrole  ;>'»' 
fort  déplaçant  GO'.  —  Etlier  éthyUque,  petites  tables  f.  à  69*.  "* 
tallisanl  dans  l'alcool  étendu  avec  ViH*0  et  fondant  alors  i  89*. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  403 

/OCH« 
hctone  OH«BrX      i      .  On  chauffe  Tacide  à  180«.  Le  produit  f. 

\0C0 

1 106*  donne  à  Tanalyse  des  chiffres  seulement  approchés  de  la 

bi»orie.  c)  Etber  étbyhque  de  t acide  tribromopyrocatéebine  acé- 

f^f,  feuillets  f.  à  118"*;  Tacide  libre  n*a  pas  été  obtenu  cristallisé, 

OD  sel  d*Ara  fond  à  205*.  —  L'élher  éthylique  donne  un  sel  d'Ain 

>HBf^<j]^^2;^^^*"^  F.  217^  peu  sol.  H«0  alcool,  éther  et 

W,  insoluble  ligroïne  et  éther  de  pétrole. 
</  Acide  téirabromopyrocatéchine  acétique.  —  Etber  étbyhque 
besai^illes  f.  à  153*,  sol.  alcool  bouillant,  éther  et  C^H^,  peu  sol. 
|p)ol  froid,  ligroïne  et  éther  de  pétrole.  — V acide  libre  est  incris- 
■liisable  il  est  sol.  alcool,  éther,  C^H^  bouillant  etH^O  bouillant  et 
1^  précipite  de  ces  solutions  sous  la  forme  d*une  masse  gélatineuse. 

G.  MARIE. 

Qndqaes  dérivés  de  Toxyde  de  phényle  ;  A.  N.  COOK  et  H. 
I  HILLTER  {A m.  Journ.,  t.  24,  p.  525-529;  12.1900).  — 
\^  luleurs  ont  préparé  un  certain  nombre  de  dérivés  de  Toxyde 
^  phéoyle  par  la  méthode  de  MM.  Haeussermann  et  Teichmann 
'iui  consiste  a  chauffer  les  phénates  ou  crésolates  alcalins  avec  des 
^*niés  nitrohalogénés.  Ils  préparent  les  phénates  par  simple  éva- 
ptaiion  et  dessiccation  à  100*  du  mélange  de  phénol  et  d'alcali. 

l'fjxvde  de  p.'Crésyle-o.-nitrophényle 

(4)  CH3-C6H*-0-C«H*-Az02  (2), 

•  été  obtenu  en  chauffant  à  125-130**  un  mélange  de  p.-  crésolate 
1^  potassium  (1  p.)  et  d'o.-nitrobromobenzène  (3  p.).  Le  produit 
fei  ensuite  débarrassé  de  l'excès  de  ce  dernier  par  un  entraînement 

•  îa  vapeur  et  purifié  par  distillation  dans  le  vide.  On  obtient  en 
•■.ûer-oxyde  le  poids  du  crésol  employé.  Priâmes  clinorhombiqiies 
(••49*,  solubles  dans  Talcool  chaud  et  les  liquides  organiques 
Wifféiherde  pétrole.  Eb.  220*  sous  25  mm. 

En  oxydant  ce  composé  par  une  solution  acétique  d'acide  chro- 
tti^ue,  on  obtient  Yac.  carboxylé  correspondant 

Az02-C«H*-0-C6iI4.C02H  (4), 

'|ui  <Tbtâ)Use  dans  l*alcool  dilué  en  aiguilles  jaunes  peu  solubles 
^t^B*  Têtu  bomtlante  et  dans  Téther,  insolubles  dans  la  ligroïne. 

U  sel  de  cadmium  et  celui  d'argent  sont  cristallins;  ce  dernier 
f««l  en  se  décomposant  vers  220**  et  se  dissout  dans  environ 


ANALYSE   DES  TRAVAUX   ETRANGERS, 
d'eau  froide.  Le  set  de  baryum  crislallise  en  lameJa 
ubies  dniw  122  part.  dVnu  bouillante  et  dans  948ptft 
)  ;  il  renferme  1,5  mol.  d'eau. 

de  p.'Cri}syh-o.-aminopli''iiyle  oblenii  en  n'-duisiiiH 
;  précèdent  par  l'ôtain  et  l'acide  clilorliydrique.  un 
Son  chlorhydrate  crislallise  en  aif;uiiles  bUnd<t 
jles  par  l'eau.  Le  clitoroplatinalc  renferme  1,5  wi 
id  en  se  d/îcomposant  vers  i50',  p.  frecmilch. 

ion  de  l'ac.  azoteux  sur  les  dérivée  chlorés  et  l'it 
lénols;  Th.  ZINCKElt/ouc/i. /.prflA/.  C/;..  t.61,  ii.r*! 
férenls  phénols  bromes  étudiés  roiirni»senl  ain>i  <U 
rés  ou  broniO[(itrés  snivanL  le  nombre  d'atomes  <\'\,»\: 
!nls  dans  la  inoU'cule  Dan»  certains  cas  celle  rt'i-;.' 
dérivés  nilrés  cjue  l'on  ne  peut  préparer  par  l'ac.  mi 
p.  ex.  le  cas  dos  dicbloro  et  dihronio|iboiiol3  qui  ilol 
ce  réactif    des  nilrocétones  et  non   les    corps  Fiitr] 

libromodioxydilolylinélliane  le  Br  est  cliasst^  et  rfi* 

7.0^,  il  ne  se  fait  pas  de  bromonilré;  la  position  ort( 

étant  occupée,  le  groupe  AzO*  ne  peut  s'introduire  dans  la  molJ 

Cule.  C.    MARIE. 

Coatribution  à  l'étude  do  salol;  Georg  COHNir/ourn.  f.pr»k: 
Cil.,  t.  61,  p.  -fM).  —  L'acide  sulfurique  au  B.-M.  donne  « 
mélange  d'acides  sulfosalicylique  et  phénol  sulfoiiii)ue.  t 
sol  de  Na  du  premier  de  ces  acides  se  condense  fticileiiin 
avec  les  phénols;  avec  le  phénol  oi'dinaire  ou  obtient  le  t-i>r] 
C6n^OH),i000G«HS|,iSO*0(:«H5|t  F.  172-173°.  On  obtient  «%.■.•■ 
najtbtol  et  le  gaïacol  les  composés  correspondante;  le  sivonfl  •! 
ces  corps  fond  à  112-113°. 

Action  du  salol  sur  les  bases.  —  Il  y  a  déplacement  du  ptn-n 
par  1»  base  et  lormatiun  de  la  salicylanilide  corresi>ondanle  »^' 
un  rendement  théorique.  On  peut  jiréparer  la  snlicrlainliJi; 
salicylpliviiilidiiw  V.  liO",  la  salicylanisidîne  F.  I5!)-160'.  I 
même    la     pliénjlhïdrazine    donne    la    snlicylpbètiyltydratii 

la  monosalylheiiT.idint!  (F.>-2ôl>)  qui  diazolée  et  copuléf  •>' 
le  p-naphtol  donne  un  colorant  violet,  avec  le  salicylate  de  >i  :i 
colorant  brun.  Ces  matières  sont  sans  intérêt  pratique.  !■■  iAm 


CHIMIE  ORGANIQUE.  405 

•rià^Biûiiaf*  obtenue  avec  excès  de  salol  est  semblable  au  corps 
ri -cèdent. 

ÀcfioD  du  salol  sur  les  phénols.  —  Il  y  a  déplacement  du  phénol 
ir  le  corj>s  phénolique  employé.  Ex.  : 

yOH  yOH 

CmvC  +  C^OH^OH  =  C«H50H  +  C6H\ 

t>  phénols  suivants  ont  été  employés  —  m.-crésol,  o.  et  p.-nitro 
ttfaul.  p.-arnidophénol,  p.-acétamidophénol,  thymol,  carvacrol, 
•'l  ^naphtoU  tçaïacol,  pyrocatéchinemono-éthylée,créosol,  eugé- 
Mi,  ré^orcine,  pyro^allol,  etc. 

i  r  s»lir)ienzinol  n'avait  pas  été  décrit  ;  ce  sont  de  petits  pris- 
i---  F.  73*,  le  salicyl'p-act'tamidophénol  (salophène)  peut  être 
\p'\i^Té  par  cette  méthode.  Le  monosalicyl-p-amidophénol  cristal- 
lr«*  de  Teau  en  petits  grains,  F.  168-16U**.  Traité  par  le  salol  de 
b"'iveau,  il  donne  le  disalicvî-painidophénol^F.  137®.  Monosalicyl- 
tyiroffuiaone^  feuillets  f.  à  9f)-98°,  la  disalicylhydroquinone  cris- 
kû\^  en  fers  <le  lance  caractéristiques,  F.  150-151".  Ces  deux 
frr^oilâ  s'obtiennent  en  plus  ou  moins  grandes  quantités  relatives 
*'iiMnl  les  proportions  de  salol  et  d'hydroquinone  enployées. 

U    salieylamide    donne     avec    le    salol    la     disalicylamide 

^"*<CO-\zH-rO>^^"*'  aiguilles  jaune  clair,  f.  à  200-203». 

-4e,  it'crésotiiiique'^'  naphtol,  feuillets  F.  103-104*».  Ether 
mordne  di  p-crésotinique,  aiguilles  f.  à  106-107°.  FAlwr  liydro- 
fiiiutne  di p^résotiniquey  f.  à  197-198°.  t:.  marie. 

Action  deVacidesalfarique  sur  le  phénôtol  ;  W.  B.  SCHOBER 
''  H.  l.  BOWERS  i.l/H.  Journ.,  t.  25,  p.  69-76;  1.1901).  — 
LiclioD  de  Tacide  sulfurique  sur  le  phénétol  donnerait  naissance 
*  I  ou  2  dérivés  sulfonés,  suivant  que  Ton  se  reporte  à  tel  ou  tel 
o*rtDûire. 

l<^  auteurs  ont  repris  l'étude  de  cette  réaction  en  opérant  à 
^^iTerses  températures  et  avec  des  proportions  variables.  Une  fois 
'*  réaction  terminée,  le  produit  était  précipité  par  Teau,  on  sépa- 
^1  le  phénétol  non  transformé,  on  traitait  par  le  carbonate  de 
**nf^«».  puis  la  liqueur  filtrée  était  additionnée  de  carbonate  de 
*^*u»  et  fillrée  de  nouveau.  La  solution  renfermant  le  ou  les  sels 
^  sodium  était  évaporée  à  sec,  le  résidu  transformé  en  sulfochlo- 
^^^^^^  par  le  perchlorure  de  phosphore,  puis  en  amides  par  Tam- 


SE  DES  THAVAU 
3  amides  ont  été 
lU  ciiBude. 
roid  l,21°i,  soit  à 
niniiles),  et  en  ei 
^lol,  on  a  obtenu 
amide  f.  h  H9°),  < 
a  1/10  de  Visoni 
auffage  à  90°  pem 
art.  d'acide)  il  ne 

;rès  petile  quantité.  D'une  façon  gûnérak,  Ij 
l'est  pas  favorable  au  rendement  en  déméi 
•squ'on  emploie  plus  de  1  part,  d'acide  |)oui 
En  chaufTant  le  phénétol  avec  son  vuliiuu 
imant  à  85°,  pendant  une  demi  heure,  on  | 
cide  p.-sulfoné,  un  peu  du  dérivé  onho,  iri'l 
oné  (amide  f.  à  233-)   et  enfln  un  acide  iloiil 

-      p.  ritEU.M>[.ER        I 

arbiDol;  W.  H.  PEREIN  jan  lUheni.  t>K., 
Il),  —  L'auteur  a  obtenu  le   ictraméttiylcii*! 

en  réduisant  par  le  sodium,  dans  ctTlfint^ 
1«0H 

ire  de  l'acide  télramélhylènecarboxylique.  Li 

iiio!  est  un  liq.,  Eb.  143°-144°  sous  760  mm. 

de    l'alcool   amylique  ;  D  à   1°  -=  0,9162,  I 

—  0,90!!9;  rotation  moléculaire  ma<;nélit|uei 

A.  VALELT». 

iriTés  du  cyclopentadîéne  ;  Friti  HOELDIr 
33,  p.  3348;  10.12.1900).  —  l,e  monochloro 
l'CI  réagit  sur  l'aniline  et  la  pyridinp  pour'li>ii 
ntène  et  le  pipéridylcyclopentène  eii  incw 
ne  le  chlorhydrate  du  la  base  soumise  n  li 


\HVC\  —  C6Hï-AzH-C*HT  +  CSHiAill^-HCl. 

:lopentadiène  fraîchement  distillé  lUd^  pr.'  t^ 
s  l'uniline  en  grand  excès  (777  gr.)  de  mani'-n 
lie  s'élève  pas  au-dessus  de  10'.  La  réactw* 
lige  se  prend  en  une  boudlio  cristalline,  'in 


CHIMIB  ORGANIQUE.  407 

prend  par  l'acide  acétique  qui  enlève  Taniline  en  excès  et  le  chloi- 
'trâte;  la  ba>e  reste  insoluble.  On  distille  dans  la  vapeur  d*eau, 
reprend  par  le  benzène  et  on  distille  dans  le  vide.  (Rendement 
lUOde  la  théorie». 

L*ajulidocyclopentène  est  une  huile  incolore  bouillant  à  260"^,  à 

3-133*  souf>  pression  de  25  mm.  ;  elle  a  une  odeur  agréable  et 

l ftoluble  dans  les  acides  minéraux  et  les  solvants  usuels;  elle 

Lim;oluble  dans  Feau. 

bon  chlorhydrate  est  cristallisé  et  fond  à  142-145'*. 

Le  chloroplatinate  [C««H«3AzHCl]»PtCl*+ 1  V^H^O  se  décom- 

»e  sans  fondre  vers  140*.  Le  picrate  fond  vers  154-155*».  Le  sul- 

If  est  peu  soluble  dans  Teau  et  l'alcool.  L'oxalate  est  au  contraire 

bsoluble  dans  l'alcool. 

Oo  a  préparé  un  certain  nombre  de  dérivés  de  la  base  :  dérivés 

lâylé  et  benzoylé,  diphénylurée,  diphénylthiourée,  nitrosamine 

Ihydrazine. 

Le  làodium  et  l'alcool  amylique  transforment  la  base  en  une  base 

toiênque. 

Le  pipéridylcyclopentène  C*H*oAz  Xy^W  se  prépare  d'une  façon 
ittlûgue. 

C'eïiune  huile  bouillant  à  206-207*,  d'une  odeur  rappelant  celle 
k«^lA  pipéridine  mais  plus  agréable.  Elle  possède  des  propriétés 
taîique».  Elle  est  peu  soluble  dans  Teau,  soluble  dans  l'alcool  et 
'•ti*er.  sinon  le  brome,  s*unit  à  Tiodure  de  méthyle  mais  ne  réagit 
N  sor  les  chlorures  d'acides  ni  sur  le  phénylsénévol.  On  a  pré- 
rtf  son  chlorhydrate  et  son  sulfate.  l.  j.  simon. 


Action  de  l'oxyde  de  môsityle  sur  le  sodomôthylmalonate 
'^^tkyle;  Arthur  William  CROSSLET  {Chem.  Soc.  y  t.  79,  p  138  ; 
t\^),  —  Par  Taction  de  l'oxyde  de  mésityle  sur  le  sodométhyl- 
BaJonate  d'éthyle,  Fauteur  a  obtenu  le  S-G-aicéto-S'é-triméthyl' 
^^méibyl^ne-S'Carbosylsite  détbyle 


XI 


C(GH3)(G02C2H5)-COv 

>CH2, 


T**  w  dépose  d'un  mélange  de  chloroforme  et  de  pétrole  léger 
(Qi.  40-60»)  en  poudre  microcristalline,  F.  93^5-9i^5  ;  sol.  dans 
^plflparides  solv.  org.,  Eb.  190**  sous  âl"""  ;  sa  semicarbazone 
ï«Qd  I  200»  gQ  p^  décomposant.  Cet  éther,  traité  par  la  potasse 


rSE  DES  TRAV. 
mpose  en  donr 
élO'SJA.-triitt 


.CI1(CH 
CH2— 


sol.  dans  l'eau   ,.  __  ..„ _  _^ 

i  solv.  org.  ordinaires,  F.  GO'.S-IOO".  Sa  so 
:;arbonate3  et  donne  avec  FeCI*  une  col,  d'« 
iuuB.--..u.^..  .^»  ^.■jximv  C*H'*0*Az*  crisl.  dans  l'alcool  ûlendi 
F.  167°  ;  elle  est  insol.  dans  CHCI^  et  CH». 

La  dioxj'triméthyldiliydrorésorcine  fournit  un  sel  d"  A  g  nui,  yt 
l'action  de  i'îodure  d'étliyle,  donne  naissance  à  Vijther  ètbyBn^ 
correspondant 

■  /aH(CHï)— C(K 


lP-ClOC!H5)/' 

huile  jaunâtre,  Eb.  265'  sous  750  mm.,  insol.  dans  CO'Na',  hjdW 
lysé  par  la  potasse  alcoolique  en  régénérant  le  dic'étotriinéliO'E 
hexa méthylène.  —  Le  PCI*  transforme  la  dioxylrimëlhyldihydro 
résorcine  en  S .6-dicb!oro-S.4 A-lriméthyldihydi'obeozi'ae  :        \ 


(CH3)îC<^ 


CIP CCIi 

>CH. 

C(CH3)=cr.i/ 


Le  brome  en  sol.  chlorof^rmique  fournit  ud  dirivè  motiohrom 

qui  répond  à  la  constitution  :  | 

/CH(CHi)-CO^ 
{GH^l^GC  >CHBr,  ' 

\CH» CO/ 

car  il  se  transforme  en  acide  a^^<triméthylglutarique  par  oxydalioi 
au  moyen  de  l'hypobromite  de  sodium;  par  l'action  de  HBrW 
dérivé  fournil  le  i .6-dibromo-6-oxy-S-céto-3.4 .4(riinvtbylhe^*' 
ûiétbylfine,  F.  87-88°  qu'ont  peut  obtenir  aussi  directumeul  p«l 
l'action  du  hrome  à  0°  sur  la  dioxytriméthyldihydrorésorciQe,  M 
sol.  dans  CHCl'.  Cette  hydrorésorcine,  traitée  par  rhypobromiU 
de  sodium  en  quantité  iiisufiisanle  pour  déterminer  une  oxydation 
complète,  fournit  le  1  .l-dibvomo-H-G-dit-t-ia-S .i .4-lrimétbylbe^*- 
métbybhie,  crist.  dans  l'ulcool  en  a\g.,  K.  Ili°,ô,  âc  décomjwj*"' 
par  l'action  de  ta  potasse  bouillante  en  CULfr''  et  acide  «pb-iniu*- 
tbylglularique,  F,  87-8ii''.  a.  valbuk. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  409 

SQrracideo.'pbénylsulfoiiebeiizoique  et  les  composés  qui  en 
ment;  H.  CAHTER  (A m,  Journ.,  t.  25,  p.  96-111  ;  2.1901).  — 
ti,-ir>iripbénjrJsulfone  CWC^HKSO^.Cm^  qui  à  servi  de  base  à 
^  ws:lierches  a  été  préparée  en  traitant  un  mélange  de  chlorure 
»cide  o.-lolupnesulfonique  (25  gr.)  et  de  benzène  (100  gr  )  par  le 
turure  d'aluminium  (30  gr.).  Ce  dernier  est  ajouté  en  8  ou  10  fois 
II*  l'espace  de  1  heure,  en  maintenant  une  température  de  75**  au 
bmencemenlet  de  80-85**  à  la  fin  de  Topération.  On  verse  ensuite 
(iTo^iuit  dans  Teau  tiède,  et  on  décante  la  solution  benzénique 
ofif-vapore  après  deosication.  La  sulfone  cristallise  dans  l'alcool 
paillettes  blanches  f.  à  (57,5-68**,  solubles  dans  les  liquides  orga- 
|iKS»^t  Tacide  nitrique  fumant,  insolubles  dans  Teau  et  l'acide 
lorhydrique. 

L oxydation  de  la  sulfone  au  moyen  de  Tacide  chromique  en  solu- 
»  =»rétique  ne  fournit  pas  de  bons  résultats.  Avec  le  permanga- 
^^^  solution  diluée  bouillante  on  obtient  Yacide  o.'dipbénylsul- 

iioue-carbonique  ou  phénylsuifone-bonzoïque  C'H*<;gQaQ6pj5 

^'-u  purifie  par  l'intermédiaire  du  sel  de  baryum.  L'acide  cris- 
lli^  dans  l'alcool  en  lamelles  f.  à  267-268°,  insolubles  dans 
*i^  Le  sel  de  baryum  est  en  aiguilles  blanches  solubles  dans 
^^  il  renferme  3  mol.  d'eau  qui  partent  à  160**.  —  Le  sel 
rnugjiéaium  préparé  par  double  décomposition,  cristallise  en 
^Piillts  solubles  dans  l'eau  avec  8H*0  ;  il  devient  anhydre  <;160**. 
-  ^'SpI  de  calcium  f  (4,5H*0)est  en  aiguilles,  celui  de  strontium 
^^^  en  lamelles  et  celui  de  zinc  (3H*0)  en  aiguillej^  ;  totis  trois 
P*t  tré>  solubles  dans  l'eau.  —  Le  sel  de  cuivre  préparé  au  moyen 
^loij'de,  cristallise  en  lamelles  verdàtres,  peu  solubles  dans 
■".  qui  renferment  2H*0.  —  Le  sel  de  sodium  préparé  par  dou- 
k«  décomposition  est  en  aiguilles  très  solubles  dans  l'eau. 

w  chau/ïanl  ce  sel  anhydre  ou  Tacide  lui-même  avec  un  faible 
■^"•^  de  perchlorure  de  phosphore  au  B.-M.,  on  obtient  le  chlorure 

^^^^j»OH^»  qu'on  débarrasse  de  l'oxychlorure  formé  par  un 

**ûfl«ge  à  200°.  Le  produit  qui  se  sohdifle  par  refroidissement 
^  a^é  k  l'eau  tiède  ou  froide,  puis  recristallisé  dans  l'ac.  acétique, 
'ï  ^  présente  sous  forme  d'aiguilles  courtes  f.  à  262,5-263**5,  solu- 
"•^  dans  le  benzène  bouillant,  très  peu  solubles  dans  l'éther  et 
**"''  l'éiher  de  pétrole.  L'eau  froide  ne  l'attaque  que  très  lente- 
^ïil  L'ammoniaque  concentrée  le  transforme  au  B.-M, y  dans 
»*ûîi* correspondante;  lamelles  blanches  solubles  dans  l'alcool, 
•^?Rî45.2ô5*  en  se  sublimant  partiellement. —  Vanilide  pré- 


4LYSE  DES  TRAVAUX 

aqueuse  ou  benzéniqui 

nies  f.  vers  234-^35". 

^cèdent  s'unit  au  benzène  en  présence  de  dilorni 

température  de  65-80'  en  donnant  naissance 

lylsuifonû  Cfiil*<soîc^H^ ^  lamelles  f.  à  183-t:*l 
:ool  et  le  benzène  bouillant  ainsi  que  danslVK 
ré  qui  ne  l'attaque  pas.  La  potasse  alcc-dl 
^L-u  ^,  ,  .■i..~^i.  vlorliydrique  sont  sans  action  sur  ce  composé.  I 
potasse  fondante  le  décompose  avec  mise  en  liberté  d'acide  1* 
zoïque.  Il  est  identique  au  produit  obtenu  par  MM.  Heinson 
Saunders  à  partirdu  chlorure  d'acide  o.-sulfobenzoïque  (/Aid.  l-l 

p.  362).  ,  p.  FHEUNDLEH. 

Sur  la  p.'DÎtro-o.-tolylphénylsulfone  et  quelqDsa-Dns  de  w 
dérivés;  R.  S.  NORRIS  [Am.  Jouni.,  t.  24,  p.  469-491  ;  iS.i»H 

—  L'acide  p.-niiro-o.-sulfohenzoïque  fournit  un  nu'lanp'  i 
deuK  chlorures  isomériques  lorsqu'on  le  traite  par  le  perchloni 
de  phosphore.  Toutefois,  ces  deux  chlorures,  dont  l'un  «si  vw 

semblablemenl  AzO» . C«H3<^^q^|  et  l'autre  AzO'.OH»^  >* 

donnent  naissance  à  un  composé  unique  lorsqu'on  les  f' 
réagir  sur  le  benzène  eu  présence  de  chlorure  d'aluiniaiuin.  C 
composé  peut  avoir  l'une  des  trois  lormules  : 

/CCI(C6H»t  yCO-C^tt^ 

Az03-C6H3<    >0         ,  AïO'-C^HïC 

NSO'QfiH» 

(Remsen  et  Gray,  ihid.,  t.  19,  p.  496  ;  Hollis,  ihi<i.,  t.  23,  p.  2« 
L'auteur  démontre  actuellement  que  le  corps  en  ipienliop  i 
peut  avoir  la  formule  3,  car  il  est  différent  du  produit  synthèliiii 
obtenu  en  sulfonant  le  p.-niirotoluène  et  en  oxydant  le  dérivé  su 
foné  ainsi  préparé  après  l'avoir  transformé  en  sulfone. 
Le  cfihniic  de  l'acide p.-nilro-o.-toliiènesulfoaique 

/Clii 

\SOî|:i 

est  déjà  connu.  H  fond  à  44',  et  cristallise  dans  l'élher  en  prisnif 
rhouibiques.  Four  la  coodensiilion  avec  le  benzène,  ou  emp'^' 


CHIMIE  ORGANIQUE.  411 

rtift.  ê^les  de  ce  dernier  et  de  chlorure  (20  gr.)  et  on 
cwie  le  chlorure  d'aluminium  pulvérisé  à   chaud.   La  sulfone 

c<»*.G*H^gQ!i  C^H**  cristallise  dans  Talcool  en  lamelles  argen- 
ts f.  à  ioS"*,  solubles  dans  la  plupart  des  liquides  organiques,  et 
»•>  les  acides  azotique  et  sulfurique  concentrés,  presque  inso- 
\Àts  dans  Teau.  L'acide  sulfurique  fumant  transforme  cette 
Wbne  en  un  acide  sul f on ique  dont  le  sel  de  baryum  répond  sensi- 
mienl  à  la  formule  (C«3H«oO^SUz)«Ba4-6H«0.  Les  alcalis 
«'tiques  en  solution  alcoolique  dissolvent  la  sulfone  avec  une 
teration  pourpre  qui  disparaît  par  l'addition  d*un  acide.  La 
pur  alcaline  précipitée  par  Teau,  abandonne  un  précipité  rouge 
►■•jnueux.  très  peu  soluble  dans  les  liquides  organiques,  et  dont 
ironslitution  n'a  pu  être  établie. 

lia  sulfone  nilrée  a  été  réduite  par  le  sulfure  d'ammonium  en 
ÉitioQ  alcoolique  et  a  fourni  ainsi  le  dérivé  amidé  correspondant 

W'.C«H*<C^Q^Qqi5,  qui  cristallise  en  lamelles  incolores  f.  à 

^,  solubles  dans  le  benzène,  l'alcool  et  Tacélone,  peu  solubles 
■«  l'eau. 

U  sulfone  nitrée  étant  oxydée  par  une  solution  d'acide  chro- 

i*iuf  dans  l'acide  acétique  cristallisable  ne  fournit  pas  de  produit 

t'tnj.  Le  permanganate  en  solution  neutre  bouillante  à  3  0/0  a 

>ïrn»  de  inf.Mlleurs  résultats;  il  transforme  la  sulfone  dans  V acide 

GO*H 
>^nUrO'0,'phén)Isulfone'benzoïqae  AzO*.C^H5<:;v^q4Q6j^5,   qui 

^llisp  en  aiguilles  blanches  f.  à  196*,  peu  solubles  dans  l'eau, 
t*<b(*r  et  le  benzène,  plus  solubles  dans  l'acétone.  Le  sel  de  baryum 
Ki^*HN>,VzSi*Ba,H*0  est  en  aiguilles  blanches  peu  solubles  dans 
'**i;  eelui  de  calcium  est  en  cristaux  prismatiques  incolores 
*"*l>ltîs  dans  l'eau  chaude  ;  il  renferme  6,5  mol.  d'eau  de  cristai- 
^itiu.  Cet  acide  p.-nitro-o.-phénylsulfonebenzoïque  est  absolu- 
*«il  dilTérent  de  celui  qu'on  obtient  en  traitant  par  l'eau  le 
eùbrure  mentionné  plus  haut  (le  sel  de  calcium  de  ce  dernier 
«*af«rme  3  mol.  d*eau  et  celui  de  baryum  de  3  à  7  mol.). 

^  chlorure  PizO^  .O^H^<,Qjr\±rfiw  préparé  au  moyen  d'un  mé- 

**o^  de  pentachlonire  et  d'oxychlorure  de  phosphore  à  150°, 
'•*^lise  dans  le  chloroforme  en  prismes  rhombiques  f.  à  109°, 
•«lubies  dans  l'éther,  le  benzène  et  la  ligroïne,  insolubles  dans 
''^ti  et  le*  alcalis  qui  ne  l'attaquent  qu'à  chaud.  — L'ammoniaque 
T^***^  diluée  transforme  le  chlorure  en  amide  (prismes  clinorhom* 


{ils 
'Pod 


[er 


yù  également  de  préparer  l'acide  p.-rùlro-o  -[. 
jue  en  partant  deTacicie  AzO'.CH'^vy  ijii- 
ssiam  de  cet  acide  cristallise  en  aiguilles 
m.  Traité  par  ie  perclilorure  de  plioâphort- 1 
le  chlorure  d'acide  (prismes  quadratiques  I 
ais  ce  chlorure  Ireilé  par  le  benzène  t-t 
iuin  ne  fournit  pas  de  produit  goudroitneUK. 

p.    FREUNDLCh. 

berches  sur  te  chlorure  dissymétrique 
o.-8ulfobenzoique;  W.   E.  HENDERSON    .1 

-2G;  i.liWl).  —  L'auteui'  a  répété  sur  le  chlor 
(pii  avaient  été  efieuiuécs  |nir  MM.  Remscr 
Drure  impur,  c'est-à-dire  ini'-langé  de  l'i^oini 

ce  corps,  on  chaufrc  à  V>li°  un  nirlangi* 
potassium  anhydre  et  de  ô5  [larl.  de  perchiur 
on  laisse  ensuite  la  réaction  se  lerutiner  dVI 
roidissetnent,  on  lave  le  produit  à  l'eau  )fi 
osphoritgue,  on  dissout  le  résidu  daus  du  cblo 
la  solution  chiororonniqueavecdel'ammoiiiaii 
utée   par  petites  portions,  jusqu'à   perïiiârni 

de  l'odeur.  Dans  ces   conditions,  le  chlorure  dissymétrique 

transformé  totalement  suivant  l'équation  : 

/CClî  ,CA7 

AzOî-t:«HV    >OH-f  AzH5=AiOî-C6|lî<  -f-  8A«H»a. 

NS()3  NSO'AïlP 

tandis  que  la  majeure  partie  de  l'isomère  n'est  pas  attaquée.   D 
forme  cependant  un  peu  de  sulllmide  : 


+ 1  AzH'  =  XiO^-CHW  >Ai-A»H*  +  S  A»H' 

Far  évaporation  de  la  solution  chloroforraique  oo  obtient  le  r'.> 


CHIMIE  ORGANIQUE.  413 

rr  $r manque  en  prismiîS  clinorhombiquesf.  à  98**,  très  stables 
nfr  'Voir la  description  cristallogr.  dans  le  mémoire  original).  La 
wU»  des  cristaux  est  de  1,85. —  Pendant  le  traitement  à  Tam- 
nmque,  il  se  forme  une  petite  quantité  de  V anhydride  p.-nitrO' 
iuJfobenzoFque  décrit  par  M.  Sohon  (ihid.,  t.  20,  p.  257). 
-e  chlorure  symétrique  réagit  sur  le  benzène  en  présence  de 
onire  d*alumiaium  comme  le  chlorure  dissymétrique,  en  don- 
it  naiftsnnre  au  chhnire  d acide  p^-nitrodiphénylsulfone-carbo-, 

fv^  .VzO«C«H»<:^J3qI        f.  à  174^  déjà  décrit  (Hollis,  ibid., 

0,]>,t^'.  Le  sel  de  baryum  de  l'acide  correspond,  cristallise 

tm^rues  aiguilles  renfermant  11  mol.  d'eau  lorsqu'il  est  impur; 

11^  «Vautres  conditions  on  a  obtenu  le  sel  à  7  mol.  d'eau  de 

f  bltis. 

L'alcool  mélhylique  réagit  sur  le  chlorure  symétrique  à  chaud 

CO^GH* 
kdonuant naissance  à  Vctber  niêthylique  ac/Je AzO*C^H3<;cq3h 

»l  \e  s^l  de  baryum  cristallise  en  paillettes  micacées  jaunâtres, 

teftTmanlâ  mol.  d'eau. — Avec  l'alcool  éthylique,.méme  réac- 

Hi.  le  st*I  dtf  baryum  est  en  aiguilles  incolor'es.  Dans  aucun  cas 

h  n'a  obtenu  de  chlorure-éther,  tandis  qu'avec  le  chlorure  dissy- 

GO*C*Hî* 
i^rque,  M.  Kaslle  a  obtenu  le  composé  AzO*C*H3<;gQjQj       en 

Tft^âux  f.  à  68*  {ibid.,  l.  11,  p.  181). 

L<f  phénol  (2  part.)  réagit  vers  125"  sur  le  chlorure  symétrique 
ï  [«tri.;  en  donnant  2  produits  :  l'un  soluble  dans  l'eau  avec  une 
**oralion  pourpre,  constituant  probablement  une  sulfone-phtaléine 
>w)dpe  brunâtre  à  reflets  bronzés)  ;  l'autre  insoluble  dans  l'eau,  et 
rn^allisaDl  dans  l'alcool  en  aiguilles  jaune  d'or,  f.  à  119";   c'est 

t':ih^r  diphéaylique  AzO*C^H3<;gQ3Qgj^jj.  La  potasse  alcoolique 

■î-oaifie  cet  é»her  en  le  transformant  en  sel  acide  de  potassium. 

^vec  ro.-crébol,  la  réaction  s'effectue  seulement  vers  135-145»et 
4'tme  naissance  à  une  phlaléine^  sous  forme  d'une  poudre  rouge  à 
«^H  bronzés,  solubîe  en  violet  dans  les  alcalis  et  en  rose  dans  les 
»'wies.  li  se  forme  aussi  un  peu  d'étber  dicrésylique  en  aiguilles 
«colores  r  à  80-90%  solubles  dans  l'alcool  et  le  benzène. 

Avec  le  p^-crésol  on  obtient  l'élher  dicrésylique  en  cristaux  brun 
'**"•,  f.  à  117%  solubles  dans  le  benzène  ;  il  ne  se  forme  sensible- 
^"^1  pas  de  phtaléine.  —  Ubydroquinone  fournit  uniquement  une 
MiUléioe  Boluble  en  rouge  foncé  dans  les  alcalis  et  en  jaune  orangé 
™slesaades.  Celte  phtaléine  possède  vraisemblablement  la  for- 


llyse  des  travaux 
^C[C8H*(0H}>1« 
^  >0  .- 

^SO|C8H«iOH)*j« 

w-ffnoresccine  (poufl 
légère  fluorescence  j 

>  .  —  Le  pyi 

3rinanl  6  noyaux  gai 

en  violel  pourpre  dans  les  alcalis).  —  Avec  j 
Lient  pas  de  produit  défini.  ' 

sur  le  chlorure  symétrique  en  solulîon  chlori 
anl  naissance  à  un  mélanine  de  Vanilide  f .  à  M 
Remseii  et  Gray,  loc.  cit.)  et  de  Vanile  i 

',  insolubles  dans  les'alcalts).  Si  l'on  opi'rt' {■ 
ann-Schotten,  on  obtient  une  aono'atiUidp  M 
cristallise  en  aiguilles  très  sotuhles  dans  I'pi 
1*0.  —  L'oxycblorure  de  phosphore  réagit  .* 
1  auiJiuEj  H  ciiauii  en  la  transformant  en  dianile  : 

yCOAïH-C^HS  yC=A«-CW 

A80î-C«H3<  =  H^O  +  AiOï-C«Hï<    >As-C»U*. 

\S0i-AzH-C«HS  NSOî 

Celui-ci  cristallise  en  aiguilles  jaunes  (.  à  SOS",  solubles  dan> 
plupart  des  liquides  organiques.  L'acide  chlorhydrîque  bouilla 
Irunsforme  ce  dianile  dans  l'anile  f.  à  183'  La  potasse  alcooliqut^t 
fournit  que  des  produits  goudronneux.  L'acide  acétique  bouillu 
agit  sur  le  dianile  en  donnant  naissance  à  une  matière  blBfn't 
amorphe,  soluble  dans  les  alcalis,  iriFusible  à  3{0°.  Celle  substBW 
possède  la  composilioD  de  la  dianilide.  L'auteur  lui  attribua  ' 
constitution  : 


NS05 


AzO».C6| 


Synthèse  d'un  acide  dicarboniqoe  bicyclîqae;  W.  BBAIE 
et  E.  BUCHNER  (D.  ch.  G.,  t.  33.  p.  34*3;  10.1Ï.1900).  —  LéUa 
diazoacétique  CH.\z*-CO*H  s'unit  à  l'éther  tétrahydrobeiuoiqii 
lorri(|u'on  chaulTe  les  deux  corps  ensemble  au   bain  d'huJet<f 


CHIMIE  ORGANIQUE.  415 

lO-fiO*;  il  y  a  dépari  d*azote  ;  l'opération  est  terminée  lorsqu'il 
c  >c  dégage  plus  de  ce  gaz 

CH.JUÏ-C03R  +  C«H9-C02R  =  Az^  +  0^^0(00^)2 . 

I>>  composé  obtenu  est  Téther  d'un  acide  bibasique  qui  en  résulte 
%r  saponification  ;  cet  acide  soumis  à  l'action  du  chlorure  d'acétyle 
}  transforme  eu  anhydride.  Les  auteurs  attribuent  à  cet  acide  la 
Roule  à  deux  noyaux 

H    oom 

y 

HO      G-002H 
H2o/         \0H2 
WG      t;H2 

I  tai  donnent  le  nom  d'acide  norcaranedicarbonique,  le  mot  nor- 
«TADe  >*appliquent  à  l'association  d'un  lïoyau  triméthylénique  et 
t'iQ  noyau  benzénique  hydre.  l.  j.  simon. 

Synthèse  des  aminés  an  moyen  des  éthers  salicyliqpies  ; 
t  TDIGLE  {Am.  Journ.,  t.  25,  p.  144-155;  2.1901).  —  L'auteur  a 
BiTfLtré  précédemment  (ibid.^  t.  24,  p.  52  et  276)  que  lorsqu'on  fait 
{Aââer  un  courant  de  gaz  ammoniac  sec  dans  du  salicylate  de 
ib^le  bouillant,  il  se  formait  do  la  diméthylamine.  Les  autres 
i^uils  de  la  réaction  sont  principalement  de  l'amide  salicylique 
c-  uoe  petite  quantité  de  nitrile  polysalii^ylique.  Avec  les  salicy- 
btes  d'éthyle  et  d'iso-amyle  il  ne  se  forme  pas  d'aminé  grasse. 

U  benzoate  de  méthyle  étant  chauffé  à  l'ébuliition  avec  de  l'ani- 
iûe,  se  transforme  en  benzanilide  lorsqu'on  opère  avec  des  quan- 
ti^» éqoimoléculaires  de  produits,  ou  encore  en  présence  d'un 
nc««  d'aniline.  D'autre  part,  il  se  fait  du  benzoate  de  méthyle 
Ivsqu^oQ  chauffe  un  mélange  d'acide  benzoïque  et  de  diméthyl- 
uuime. 

L'icuon  du  salicylate  de  méthyle  en  excès  sur  l'aniline  fournit 
<iu  phénol,  de  l'acide  carbonique  et  de  la  diméthylaniline,  mais 
p*»  de  monométhylaniline.  Avec  le  m- ox  y  benzoate  de  méthyle 
'«^^oilles  blanches  f.  à  70^,  solubles  dans  le  benzène),  on  n'obtient 
1*6  de  méthylanilines  ni  de  phénol,  mais  seulement  de  la  m-oxy- 
^c>2tmlide.  Le  p^xybenzoate  se  comporte  comme  le  salicylate. 
L'iclion  de  la  benzanilide  sur  le  salicylate  de  méthyle  ne  fournit 
pttdemètbylbenzanilide;  l'action  de  l'acétaniHde  sur  le  salicylate 
d»>«fflyle  ne  donne  pas  non  plus  d'iso-amylacétanilide. 


Quant  aux  autres  produits,  leur  mode  do  Tormation  d'h  pu  ^ti 
établi. 

L'oxydation  de  la  benzylhydpoxylamine  a  été  elTecliiée  sur  .3h 
portions  de  30  gr.  dissoutes  dans  1400  ce.  d'eau;  on  a  Tait  pB>j<4 
dans  ces  solutions  un  courant  d'air  lavé  àla  potASse  et  an  fienn^t 
ganale,  pendant  5  mois.  Au  bout  de  ce  temps,  la  liqueur  nVljl 
plus  réductrice.  On  trouvera  dans  le  mémoire  original  le  détail  4 
la  séparation  des  divers  produits. 

La  Lenzoylbeniylidène-bydrazineCfiW.CO. XzU.Az^CH.CnV 
fond  à  204-205''  et  non  à  202'  (Curtius  et  Struve). 


CHlMiE  ORGANIQUE.  417 

Vtmbydride  de  la  benzaldoxime  C**H*^Az*0,  crisl.  dans  le  ben- 
(•iH?  ou  Talc,  amyliquo  bouillant  en  aiguilles  blanches  f.  à  208<»  en 
ï  décomposant,  peu  solubles  dans  les  liquides  organiques  chauds, 
p  corps  n'est  pas  attaqué  par  Tac.  chlorhydrique  bouillant;  Tac. 
iirurif(ue  concentré  chaud  le  dédouble  en  ald.benzoïque  et  ammo- 
ukifue. 

La  dibenzoylhydrazine  symétrique  fond  à  287*  et  non  à  233*» 
!artius).  Le  corps  neutre  f.  à  212-213°,  cristallise  en  aiguilles 
lanches,  insolubles  dans  Talcool  froid,  solubles  dans  le  benzène 
»mllant. 

Enfin  les  auteurs  ont  obtenu  dans  la  même  réaction  une  certaine 
ttnlité  de  produits  huileux  non  définis.  p.  freundler. 

Sorracideo.-axnidosalicyliqae;  Oscar  ZAHN  {Journ.  /.  parkt. 
't.,  i.  61,  p.  532).  —  L*acide  est  préparé  par  réduction  de  Tacide 
lire  au  moyen  de  SnCl*.  Après  réaction  le  chlorhydrate  se  préci- 
iU;,  on  le  lave  et  purifie  de  Sn  par  H*S  puis  on  le  reprécipite  par 
ICI.  Le  sel  blanc  ainsi  obtenu  fond  à  250^  L* acide  libre  est  pré- 
mé  par  dissolution  du  chlorhydrate  dans  un  alcali  et  précipitation 
ftr  Tac.  acétique.  Il  fond  à  285<*,  il  est  presque  insoluble  dans 
^alcool  et  se  colore  à  la  longue  en  brun  par  oxydation. 

Dérivés  de  Faclde  o.'amidosalicyUque.  —  Ac.  0,'diazosalicylique 
fcriJes  aiguilles  jaunes  obtenues  par  AzO^Na.  Décomposées  à  155°. 

Ac.  0,-saJicyIique  azo  résorcine.  —  On  copule  le  précédent  avec 
b  résorcine  ;  corps  rouge  sombre,  insoluble  dans  presque  tous  les 
lolTaats,  non  fusible  à  300''.  Son  sel  anamoniacal  est  soluble  dans 
l'can.  L*hydrazo  correspondant  à  l'acide  o.-diazo  salicyhque  est 
îi^-  instable,  i!  donne  avec  Tacide  CH^-GO-COOH  Thydrazone  : 

COOH 

G6HK)H 
LH-r^CH3 

<ûTp&  jaune  insoluble  H«0,  F.  205«. 

Àc.  formyl^.-aDiido  salicylique  COOH  -  C«H3(0H)  -  AzH .  HCO.  — 
Aiguilles  grises  décomposables  à  215**,  difficilement  sol.  alcool. 

Action  de  T acide  monochloracétique  sur  Tac.  o.'amidosalicylique. 
—  tiu  oLUent  deux  acides,  l'un  f.  à  200°  répond  à  la  formule 
'^»0H  COOH 

*>H»OH  ,  l'autre  f.  à  174.175»  à  ieH»-0-CO  ;  ces  deux 

AiH.OiitXKJH  AzH io» 

•ic  CHHi.,  3"  sÉR.,  T.  XXVI,  1901.  —  TraT.  étraiig.  27 


ANALYSE   DES   THAVAUX   I 

OQ  alcoolique  fournissent  p 
ue,  décomposée  à  231'. 

ce 

■1  o.-amidosalicyhque    C*l 
Aa 

l'ac.  oamidosalicylique  do 
COAzïH5[C»H'(OH)COI 

scopiques,  F.  >■  SOO*.  Avi 

COOH 
it  l'éther  éthylique  QfiW(0 

AzH.G 
155'.  Cet  éther  traité  par  NaOH  donne  le  sel  i 

petits  cristaux,  F.  >-  300*,  liés  solubles  alcool  ali 


benzolsulfone-o.-amiâosalicylique.  —  Petits  prismes  F.  191 
H*0,  peu  BO).  éther,  acétone,  ti'és  sol.  alcool. 

COOH 
uramido-o.-salicyliqae  C'H*OH  .  On  traite  le  chlorfaj 

AzH.COAzH» 
je  l'acide  par  la  quantité  tliéorique  de  cyanale  de  K.  Proda 
re  décomposé  à  216»,  insol.  C*H«,  étlier  et  éther  de  pétrob 
cool. 

COOH 

salicyliqae-aUyHbioarée  C<H»(OH)  .  On  traite  Tacid 

AzHCS-AzHC»H» 
llylséaevol.  Cristaux  F.  ibQ".  Insol.  H*0,  sol.  alcool  absolu 


salie yUqae-pbénvHhiourée.  —  Obtenu  avec  le  phényl  sèmi 
orps  décompo sable  à  263°.  Ae.  benzylidène-o.-*iaido-sëli- 
i.  —  Action  de  la  benzaldiihyde  sur  l'acide,  cristaux  jaune» 
(00*.  Ac.  o.-oxyhenzyliaène-o.-amido-saJicyHqne. — Se  prA 


CHIMIE  ORGANIQUE.  419 

rwavec  Taidéhyde  sahcylique,  il  est  insoluble  C^H®  et  ligroïne 
foud  à  207''.  Il  donne  un  sel  ammoniacal  coloré  en  jaune. 

G.    MARIE. 

Action  du  bromure  d'éthyléne  sur  la  xylidiue  et  la  4^-cumi- 
le;  Alfred  SENIER  et  William  GOODWIN  (Chem.  Soc,  t.  79« 
5>4;  2.1901).  —  Par  Taction  du  bromure  d^éthylène  (1  mol.) 
rlaiylidine  pure  du  commerce  Eb.  212°  (1  mol.),  en  présence 

C<>*Na»,  les  auteurs  ont  obtenu  la  dixyiylétbylènediamine 
H*  [.\zH-C«Ha(CH»)«]«  crist.  dans  l'alcool  absolu,  F.  74»-75%  le 
Milrale  de  celte  base  crist.  dans  Talcool  étendu,  F.  166**;  le 
iiroplaiiuaie  et  le  chhromercurate  ont  été  préparés. 
Par  raction  de  AzO^H  concentré  sur  la  base,  on  obtient, 
ivint  les  conditions,  la  téiranitro- dixyiylétbylènediamine 
W*l.\iH-C«H(AzO«j«(CH3)«]«,  F.  220%  ou  bien  un  dérivé  trinitré, 
l  «91-192-,  ou  mononilré,  F.  152-154% 

U  dixylylpipérazine  CeH3(CH3)«Az=(C«H*)«=AzG«H3(CH»)«  a 
^  également  obtenue  par  la  condensation  du  C*H*Br*  sur  la 
fiidme  dans  des  conditions  expérimentales  différentes  ;  elle  crist. 
tel  alcool  absolu  en  feuillets,  F.  loi*. 

Vi^fCtimylùlhylènediaminG  C«H*  [AzH-C«H2{CH3)3]«  crist.  dans 
tU-ttitae  en  aig.,  F.  168**,  peu  sol. dans  T alcool  et  Téther  —  rfi/îi- 
ra^^  aiç.,  F.  154**  —  chloromercurate,  B.HgCl»,  F.  150**  — 
^irédinitré,  poudre  jaune,  F.  97-98*». 

Lj  dh^-cuœylpipérazine  ((?H*)^[AzCm\CH^)^]*,  crist.  dans 
^ereaaig.  brillantes,  F.  148-150*,  sol.  dans  CHCl^  moins  dans 

llifroîoe.  A.   VALEUR. 

Action  du  cyanogène  sur  les  aminés  aromatiques  ;  Wilhem 
BIE8ii/oara.  f.prakt.  Cb,,  t.  61,  p.  449).  —  La  cyananiline  de 
*lfintDn  fournit  avec  le  chlorure  d'acétyîe  un  composé  peu  stable, 
^^oe,  facilement  soluble,  alcool  absolu,  éther,  C«H«,  CHCl», 
f-  ««'éiique,  acétone,  pyridine,  et  insoluble  H*0.  Il  forme  des 
""iirtÉs  cnstallines  f.  205-207*»  et  a  la  formule  C^oHsoAzSO;  sa 
•wiilituiion  reste  a  déterminer.  Son  chlorhydrate  correspond  à  peu 
^  a  C*H'*Az*0,2HCl  et  constitue  un  précipité  noir  amorphe. 

^  chlorure  de  benzoyle  donne  des  croûtes  cristallines  ou  des 
*?^Uea  exlrémemenl  fines  répondant  à  la  formule  C**H*«Az*.  Ce 
'^fbod  à  192-193*»  et  est  insoluble  H«0,  sol.  dans  les  solvants 
•'^oiqtes.  Quant  à  sa  constitution  elle  est  peut-être  celle  d'un 
•^^dcramido-azol. 

Uqifiamline  prend  en  outre  naissance,  quand  on  fait  réagir 


CHIMIE  ORGANIQUE.  421 

tue.  L'anal)*se  donne  des  chiffres  conduisant  à  la  formule 
'*H*«Az*.  Le  carbone  est  toujours  faible  pour  ces  produits  qui 
ml  extrêmement  difficiles  à  brûler.  c.  marie. 


Contribation  à  la  connaissance  de  l'a-méthylkétol  ;  R .  von 
TALTHER  et  J,  CLEHEN  {Joura,  ï.  prakt.  CA.,  t.  61.  p.  249).  — 
ts  auteurs  étudient  d*abord  la  condensation  du  méthylkétol  de 
leyer  avec  les  aldéhydes  :  la  fovmaldéhyde  donne  ainsi  le  mèthy' 
h^^-ornwthv'Ikétol  poudre  inicrocristalline  F.  230-231 


CW=(\  I  )    : 

\C«H^-AzH    / 


kidêhj-de  anisique  donne  le  pavaméthoxybenzylidène'di'fx-mélhyl' 

/C=CGH»\2 
k/o/C«HOCH5CH(  I      .    I         j   poudre  microcristalline  légère- 

tenl  colorés  en  rouge,  F.  206**  ;  Taldéhyde  salicylique  donne  Tor- 

/C=CCH3\2 
^^HixvbenzyUdène-di'^'méthylkétol,  C«H*0HCH(  L   ^  ^  ^    ) 

^^  blanc,  F.  224*;  Tisopropylbenzaldéhyde  donne  Visopropy- 

/C==C.CH3\8 
MrQ^i.^.métbylkétol  C«H*CHfCH3)«GHl  A^   ^    '  „      )   coi^ps 

UaacmicrocristalUn.F.  220**;  la  p.-nilrobenzaldéhyde  donne  le/?.- 

/0=C.GH3\« 
^r(ibeùzyndène^i'a'mélhyîkétolGm^,kzO^,Cni\  I  I 

frtudiv  cristalline  s'électrisant  par  le  frottement  et  fondant  à  236**  ; 
IV-mlrobenzaldéhydc  donne  le  dérivé  correspondant  F.  229**. 
T'>ua  ces  corps  sont  soluhles  dans  l'alcool,  l'acétone,  Téther,  et 
K**  «lubies  dansTeau,  Téther  de  pétrole  et  la  ligroïne.  La  conden- 
>»tion  avec  Téther  ac^tylacétique  donne  Vacétylacétique-ester-di- 

/C=G-GH3\2 

CH3.g(  Il  )  , 

|\G«H5-AzH    / 
CHa-COOG2H5 

P**^  jaune  pâle  F.  185*  sol.  alcool,  élher,  acétone,  presque  inso- 
'■^l*  eau,  ligroïne,  et  éther  de  pétrole. 

^  essais  d*oxydatioQ  par  Tacide  azotique  étendu  ou  le  ferricya- 
""fe  û*oirt  donné  aucun  résultat. 


ANALYSE  DES  TH, 

AzO 
l'acide  azotique  (100  0/0  d'AzO^H)  en  présence  itd 
SO*H»  conceniré  et  AzOWa.  Il  forme  des  pristow 
jr,  F.  nO".  1!  est  insoluble  dans  l'eau  froiJe,  k 
ler  de  pétrole,  dilUcilemeuL  soluble  dansH^O  boulj 
tne  et  le  xylèae,  facilement  soluble  dans  l'alcoolj 
ne  et  le  chloroforme. 
3C  l'aldéhyde  forraique  le  méthylène-di-momnHn. 

/C  G.CHn* 

CHW  I  I  I   F.  131°  et  avec  la  twnJ 

\CfiH3(AzO»)-A2H     / 
enzyUdvne-di-mononitro-a'méthylkétol,  V.  291*. 
lélhylkétol.   —  Cristaux   brilUants,  jaunes-bnua] 
s  en  dissolvant  l'a-méthylkétol  dans  un  grand  eicd 
d'acide  azotique  concentré  (tf=l,38).  Ils  répondent  à    la  fonniiK 

\a/h/ 

Les  essais  de  préparation  de  l'azoxy  et  de  razo-a-méthylkéwl 
n'ont  donné  aucun  résullat. 

Amido-ix-jnétbylkétol.  —  La  réduction  par  Sn  et  HCI  du  monoi 
nitré  donne  la  base,  poudre  blanche  légère  F.  137'  ;  peu  soluble  H^Oi 
facilement  soluble  dans  l'alcool,  l'éther,  le  chloroforme,  le  ben^êoi 
et  reprécipitée  de  ces  solutions  par  l'éther  de  pétrole.  Il  donne  ■'« 
le  chlorure  d'acétyle  Vacélylamido-rt.-inélhylkétol,  F.  188";  an 
phénylsénevol  il  donne  \'a.-)néthy}kèt}lpbényUbioufée 

C6HV  ^C-CHî. 

I        NAzU/ 
AiH-nS-AiH-CTI* 

poudre  blanche  amorphe,  F.  Iii2°  ;  avec  l'isoeyanate  de  phényle  "O 

ob\:\ei\\\'a.-méthylkéty!phéiiyiurccY      ^AzH-^  poudretoMt 

AzH-CO-AzH-CsH> 
phe,  F.  191*.  c.  harue. 

Remarque  aar  la  transposition  de  l'oiyaiobeiuèiie  ;  E.  BiB* 

BBRGER(Z>.cA.  G.,  t.  33,  p.  3192-3193;  7.11.1900).  — On  Milq»' 
60U9  l'influence  de  l'ac.  sulfurique  concentré  tiède,  l'azoxy boiui*' 
ie  translorme  en  p.-oxy-azobenzène.  L'auteur  a  constaté  qu'il  ^ 


CHOIIB  ORGANIQUE  42S 

annc  en  même  temps  un  peu  d'isomère  ortho.  25  gr.  d'azoxyben- 
toe  oot  donné  environ  0, 15  gr.  d'o.-oxy-azobenzène. 

p.  FREUNDLER. 

U  nitration  des  trois  toluéneazophénols  ;  John  Théodore 
IBWITT  et  James  Henry  LINDFIELD  {Cbem.  Soc,  t.  79,  p.  155; 
.1901).  —  Les  auteurs  ont  nitré  au  moyen  de  AzO^H  étendu  les 
rots  toluéneazophénols  et  comparé  les  produits  avec  les  composés 
keaos  en  copulant  les  sels  de  toluènediazonium  avec  Tc-nitro- 
héool;  on  obtient  dans  les  deux  cas  des  produits  identiques,  mais 
vecde  bien  meilleurs  rendements  dans  le  premier. 

Vo.-toIaèneêzo-o.^Ditrophénol 

CH3-C«H*.  A2>C«H3(  A20î)0H[CH3 .  Az2 .  AzO^ .  OH  =  2M .  3 . 4], 

l  146*  (corr.)  crist.  dans  l'acide  acétique,  peu  sol.  dans  l'alcool 
itU  li^îne;  dérivé  acétylé,  F.  108**  ;  dérivé  benzoylé  se  ramollit 
il05%  F.  118*;  Véiber  étbylique  est  obtenu  avec  de  mauvais  ren- 
iements par  l'action  du  bromure  d'éthyle  sur  le  dérivé  sodé  de 
ro.4oiuèaeazo-o.-nitrophénol^  aig.  f.  à  83"*  ;  au  contraire  avec  les 
IL  et  p.-toluèneazo-o.-nitrophénol  les  rendements  sont  bons. 

U  m.-toluèaeazo-o.-nitropbéaol  [CH^. Az«. AzO«.OH  =  3M .3.4] 
oisL  dans  un  mélange  de  ligroïne  et  d'acétate  d'éthyle  en  aig. 
JWû»  F.  128*, 5.  Il  a  été  impossible  d'en  préparer  les  dérivés 
•oéiylé  et  benzoylé.  Vétber  éibyliquo  crist.  dans  l'alcool,  F.  92*. 

U  pAolaèneazo-o.'nitropbénol  [CH3.Az«.AzO«.OH  =  4M  .3.4], 
'.  14>.  est  très  sol.  dans  CHCP,  C«H«  et  CS«  presque  insol.  dans 
^  ligroïne  ;  dérivé  acétylé  crist.  dans  l'acide  acétique  pnsmes 
W,  F.  94*.  Dérivé  benzoylé  crist.  dans  l'alcool,  F.  129^  Etber 
^jliqœziç.  brunâtres,  F.  118^ 

^'étber  étbylique  du  benzèneazo-o  ^nitropbénol  crist.  dans 
Talcool  en  aig.  brunâtres,  F.  93^  a.  valeur. 

U  bromnrttion  des  o.-oxyazo-composés.  Son  rapport  avec 
^  eoDititution ,  John  Théodore  HEWITT  et  Henry  Ablett 
Wnjppg  (Cbem.  Soc,  t.  79,  p.  160  ;  2,1901).  —  En  faisant  agir 
"''^^^Moos  de  12*  le  brome  en  sol.  acétique  sur  le  benzèneazo-p,- 
*^  en  soi.  acétique  et  en  présence  d'acétate  de  sodium  fondu, 
^Wenrs  oot  obtenu  le  henzèneazO'O.'bromo-p.'Crésol^F.  123*. 
C«  ccimp,  est  identique  à  celui  obtenu  en  copulant  To.-bromo-p.- 
^w  tvec  l'aniline  diazotée;  le  benzèneazo-o.-bromo-p.-crésol  est 
^  peu  sol.  dans  les  alcalis  étendus,  très  sol.  dans  l'éther.  le 


VAl 
ud; 
;  R 
t,  I 
iig. 
soi 
Digi 
aies 


crii 
anz 
•ési 


le  phénol;  synthèse  de  l'oir* 
D.  cb.   G.,  t.  33,  p.  3i88-SH»S. 
ts  de  l'aclion  des  ulcalis  sur  li'j 
é  la  présence  de  roo.vj-»zoAeo-j 
.  ,'i/rf.,  t.  33,  p.  1939).  Ce  pro.lNit 
prend  naissance  également,  en  très  petite  quantité,  dans  la  copu- 
lation du  diazobenzène  avec  le  phénol.  Dans  tontes  IcscopulalioDf 
du  même  genre,  il  se  l'ait  à  côté  de  l'isomère  para,  une  pelil^ 
quantité  du  dérivé  orlho. 

Pour  démontrer  ce  fait,  l'auteur  mélange  la  solution  de  diazoïque 
avec  une  solution  de  pliénate  alcalin,  de  Taçxjn  à  maintenir  la  réac-' 
tion  alcaline.  On  peut  opérer  également  avec  une  solution  alcoolique 
de  phénol  additionnée  d'acétate  de  sodium  en  e.vcès.  La  liqueur  e^t, 
ensuite  acidifiée,  le  précipité  lavé  à  l'eau  puis  entraîné  par  un  cou- 
rant de  vapeur  jusqu'à  ce  qu'il  ne  passe  plus  rien.  La  presqiw< 
totalité  de  l'isomère  para  reste  inaltérée,  tandis  que  \e  dérivé oribo 
est  entraîné  et  se  dépose  sous  forme  de  flocons  orangés  qui  sont 
purifié»  par  un  lavage  à  l'eau  et  par  transformation  en  dérivé  cah- 
vriquc  insoluble  au  moyen  d'une  solution  alcoolique  bouillaot» 
d'acétate  de  cuivre.  Le  sel  est  ensuite  décomposé  par  l'ac.  chlor- 
hydrique  dilué  et  l'azoïquc  isolé  au  moyen  de  l'éther.  Celui-ci  (bnd 
à  Bâ'.S-ïlâ"  et  fournit  de  l'o-aminophénol  et  de  l'aniline  lorsqu'on 
le  réduit  par  la  poudre  de  zinc  et  l'eau  bouillante  en  présence  de, 
chlorure  d'ammonium. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  425 

L*cH)zy-azobenzène  a  été  reproduit  synlhétiquement  :  on  mélange 
*  toL  acétiques  de  nitrobenzène  et  d*o.-anisidine,  à  froid,  et  on 
Wpite  par  Teau  au  bout  de  40  heures.  Véther  méthylique  ainsi 

Az=Az 


CH3- 


dépose  sous  la  forme  d'un  liquide  rougeâtre,  que  Ton  purifie  par 
teotrainement  à  la  vapeur.  Il  bout  à  195-197^  sous  14  mm.  et  cris- 
tLiepar  refroidissement  en  aiguilles  orangées  f.  à  40-41°,  solu- 
e?  dans  la  plupart  des  liquides  organiques.  En  mélangeant  ce 
nposé  à  froid  avec  du  chlorure  d'aluminium  (poids  égaux),  on  le 
iQâforme  en  o.-oxy-azobenzène  qu'on  traite  ensuite  par  le  carbo- 
tte  de  sodium  et  qu'on  isole  au  moyen  de  Téther.  Le  produit  fond 
feï'jô-Sâ'  et  il  est  identique  au  composé  obtenu  dans  la  copula- 
BQ  d-dessos. 

Eo  combinant  le  diazo-p. -toluène  avec  le  phénol,  les  auteurs  ont 
ktean également,  en  très  petite  quantité,  AeV o.'oxy-benzène^zch 
AQloèue,  CHa.C«H*.Az=Az.C«H*.0H(1.2);  ce  dernier  cristal- 
BM  tianâ  Talcool  bouillant  en  tables  jaune  d'or,  solubles  dans  les 
b|u>èH  organiques  et  les  alcalis,  peu  solubles  dans  l'eau.  Il  fond 
i  10(HÛO«,5.  Le  sel  de  cuivre  est  peu  soluble  dans  l'alcool  chaud, 
-''nsullise  en  aiguilles  brunâtres  à  reflet  vert.  L*o.-o:iybenzène- 
ttc^pHoïuène  fournit,  par  rédujîtion,  de  l'o-aminophénol  et  de  la 
f'Wluidine.  p.  freundler. 

ter rtction  de  l'ôther  acétone  dicarbonique  sur  l'aniline; 
tïEgTHORH  et  E.  6ARBEN  (J9.  ch.  G.,  t.  33,  p.  3439;  10.12. 
l*Oj.  —  l«>  L'aniline  s'unit  à  froid  à  l'éther  acétone  dicarbonique 
pour  donner  avec  perte  d'une  molécule  d'eau  l'éther  phénylamido- 
piïlacomque. 

û»^R-CH«^X)-CIP.C02R-fC«H\\zH2=H20+C02R-CH2-C=CH-G02R 

AzH-CSHS 

C«  corps  est  bien  cristallisé;  suivant  le  solvant  employé  le  point 
*ï* fasion observé  varie;  cristallisé  dans  l'alcool  méthylique  il  fond 
•  ^H-fl^.  Sa  solution  aqueuse  alcoolique  donne  avec  le  chlorure 
femque  une  coloration  brun  jaunâtre. 

^  L'aniline  (60  gr.)  et  l'éther  acétone  dicarbonique  (100  gr.) 
'■««ïlBs  en  tube  scellé  au  bain-marie  fournissent  des  produits  dif- 
WtïHï.  :  le  mélange  est  versé  encore  chaud  dans  un  excès  de  ben- 


CHIMIE   ORGANIQUE. 


427 


SirracUon  de  Téther  acétone  dicarbonique  sur  lamétaphé- 
jlenediamine;  E.  BESTHORN  et  E.  GARBEN  (/?.  cb.  G.,  t.  33, 

S^i48;  10.12.1900).  —  Le  priacipal  produit  de  la  réaction  en 
ibe  s^Ué  a  100*  de  Téther  acétone  dicarbonique  et  de  la  méta- 
héoylène-diainine  est  l'éther  Bz  amidoquinolone  y-acétique,  il  y  a 
luuination  d'une  molécule  d'eau  et  d'une  molécule  d'alcool.  Cet 
nde  cbauiïé  au-delà  de  son  point  se  transforme  en  amidolépidone  ; 
I  peut  par  diazotation  de  l'acide  amidé  remplacer  le  groupe  AzH* 
pToxydriie  et  obtenir  l'acide  oxyquinolone  acétique  dont  la 
tcompositioo  donne  l'oxylépidone  correspondante 


CH     C-CH2-C02H 


i! 


CH     G-CH3 


co 


CH     AzH 
le  laMoqaiaolone  teéiiqic. 

CH     C-CH2-C0»H 

hcj^/Vh 


l 


CH     AzH 
Amidolépidone. 

CH     CH3 


CO 


HC 


/\/\ 


(OH)C!^^X/CO 

CH     AzH 

Ac.  oijqoi  101006  acétiqne. 


C 


C 


CH 


(OH)C^  X^CO 

CH     AzH 
Oxylépidone. 


L.   4.    SIMON. 


hr  de  nonvelles  bases  de  Schiff  stéréoisomères  ;  A.  EIBNER 
«FnPELTZER  (D.  cb.  G.,  t.  33.  p.  8460;  10.12.1900).  —  L'o.- 
tooidine  réagit  sur  l'aldéhyde  éthylique  en  solution  aqueuse  en 
^^onant  un  produit  de  condensation  dont  la  production  peut 
»Piprimer  par  l'équation 

ÎCH3-CH0  +  2CH3-G«H*-AzH2  =  [C9H"Az]2  +  2H20. 

Ï-*  corps  qui  se  forme  au  bout  de  24  heures  fond  vers90-92*;  main- 
^^  dans  la  liqueur  où  il  se  forme  il  subit  une  transformation 
tt*jmérique  en  un  autre  corps  fondant  à  116**. 

Eiade  du  corps  fondant  à  116^.  —  Ce  corps  peut  également 
•obtenir  en  cbaufTant  préalablement  à  60*  la  solution  aqueuse  de 
l'O'-tolaidine;  il  est  très  soluble  dans  la  plupart  des  solvants  et 
«'wnii  aisément  des  solutions  sursaturées  desquelles  on  ne  peut 
'  oU«mr  bien  cristallisé.  On  utilise  dans  ce  but  des  solutions  alcoo- 
**Ti«  étendues  ou  des  solutions  éthéro-alcooliques. 


CHIMIE   ORGANIQUE.  429 

Pissaffe  du  second  isoiurre  au  premier,  —  i*'  l'ébullition  avec 
nau  ne  produit  pas  la  transformation;  2"*  rébuliition  avec  Talcool 
p  la  produit  <]ue  partiellement;  3"^  sous  l'action  des  acides,  la 
i*e  661  transformée  en  décrive  quinaldique  ;  4**  il  ne  reste  donc 
&mme  efBcace  que  Taction  très  prolongée  à  froid. 

Lorsque  la  condensation  est  provoquée  en  milieu  acétique  ou 
Uorfaydrique  le  premier  isomère  se  forme  seul. 
D  faut  rapprocher  toutes  ces  observations  de  celles  qui  ont  été 
ites  aatérieurcinent  pour  les  produits  similaires  obtenus  avec 
ilJéhyde  et  Taniline.  On  en  conclut  à  l'existence  de  formes  sté- 
taiïomères.  Les  auteurs  ne  pensent  pas  que  cette  stéréoisomérie 
otidae  à  la  présence  d'un  groupe  G=Az.  l.  j.  simon. 

luT  les  dérivés  pyrazoliques  du  diazométhane  et  des  éthers 
léflnes  monocarboniques  ;  H.  v.  PECHHANN  et  Emil  BURKARD 

D,  cL  G.,  t.  33,  p.  3594;  14.1.11101).  —  Dans  un  mémoire  précé- 
lenl  on  a  vu  que  le  diazométhane  se  fixe  sur  Téther  croionique 
runesi'ule  manière  c'est-à-dire  de  telle  sorte  que  le  carbone  du 
Ittzomèlhane  s'unit  au  carbone  de  l'acide  qui  se  trouve  en  position  p 
■r  rapport  au  carboxyle;  il  en  est  de  même  avec  l'acide  acrylique 
H  facide  clnnamique  c'est-à-dire  qu'on  obtient  les  éthers  des 
Kidrs  pjrazoline  carbonique  suivants  : 


CH2-AzHv  C«H5-CH-AzHv 

OPH-CH CH-/'    '  C02H-CH— CH^ 


Az. 


L.    J.    SIMON. 


8v  raddition  du  diazométhane  aux  acides  citraconique  et 
ftèttconiqne;  H.  ▼.  PECHHANN  et  E.  BURKARD  (Il  cL  G.,  t.  33, 
1^  3597;  14.1.1901).  —  Comme  les  acides  fumarique  et  maléique 
ïte  acides  citraconique  et  mésaconique  donnent  avec  diazométhane 
û«5  produits  d'addition  identiques  :  l'acide  5-méthylpyrazoline 
^^5^iicarbonique 


COm-CH-CH^  CH-CHv 

I  >z.  I  >Az. 

C02H-C  -  AzH/  CH3-C  -  AzH/ 


I 


C<  composé  a  bien  la  formule  indiquée  ainsi  qu'il  résulte  du 
P«**«^au  '3f-méthylpyTazol  correspondant. 

P»r  oxydation  l'acide  méthylpyrazoline-dicarbonique  ne  peut  se 
^fWtttormer  t»Q  lacide  pyrazoldicarbonique  correspondant  puisque 


one 
qu' 


1  pentagonal  à  liaison  diagonale  qui  aun 
n  sans  disparition  d'un  groupe  carhoxy 
L.  j.  eiMON. 

rdrazine  sur  la  phAnanthrëDeqainoDi 
)0b  GROS  iD.  ch.  G.,  t.  33,  p.  r>S3  :>3! 
a  de  la  phénylhydraKtne  sur  la  phéniii 
•&  ont  oblcnu,  au  lieu  de  la  phénanthrèn 
posé  Lrès  slabb  répondant  à  la  formute 
apsque  ce  composé  il  y  n  dans  la  réafiio 
imoniaque  et  fonnalion  de  benzène.  P») 
la  conslitution  de  ce  corps,  ces  cliinii>i> 
e  (provenant  de  la  décomposition  coiio'i 
azote,  benzène  et  hydrogène)  Iransform 
m  phénantlirènehydroquinone;  ce  dfriii« 
'AzH*  fournit  l'oxyainidopliénanthrt'rH 
vec  une  molécule  de  phéiianthrÈnehy>ln 
ié  C"H"AïO,  dont  la  constitution  dm 

»-G-AzH-C— C«H* 

Il  II      I       . 

:4.c— o—c— c«H» 

par  ce  failque  l'ammoniaque  transform 
azine)  en  pbénanthrazine  dont  la  coii^li 


i,^.ii*.G— Az— C— C6H' 

C«H*-C— Aï— C-Cni*' 

Partie  expérimentale.  —  Pbéiianthroxagiag 

C6H»-C-Ain-(M>H» 
I         II  II    I       • 

C6H*-C-0— C-C«H» 


CHIMIE   ORGANIQUE.  431 

Ce  composé  obtenu  en  ajoutant  goutte  à  goutte  une  solution  de 
3gr.  de  phéoylhydrazine  dans  1  à  2  fois  son  poids  d^élher  à  une 
s^>efi5À0Q  de  10  gr.  de  phénanthrènequinone  dans  quelques  cen- 
mètres  cubes  d'éther  se  présente  sous  forme  de  fines  aiguilles  à 
Aei  vert  métallique  fondant  à  350-355**  (non  corrigé).  Ce  cumposé 
u  peu  soluble  dans  les  dissolvants  usuels.  Soluble  dans  le  nitro- 
en2«*oe,  le  xylol.  Les  alcalis  et  les  acides  sont  sans  action  sur  lui; 
Kide  sulfurique  le  dissout  avec  une  coloration  tiolette,  Tacide 
iBUque  fumant  en  rouge  violet.  L*anhydride  acétique  et  le  chlo- 
rv  de  zinc  le  transforment  en  un  dérivé  acétylé  fondant  vers  330^. 

Daos  cette  même  réaction  il  se  forme  du  diphényie  et  une  petite 
DaQlJté  d*un  composé  que  les  auteurs  croient  être  du  diphénan- 
krvaeoximide  (C««H«»Az»0). 

C«H*-C-Az-C-C«K* 
PhéûêBtbrazJDe  i  il    i      JJ    I       •  —  On  conduit  pendant 

C«H*-G-Az-C-C«H* 

i  heures,  dans  une  solution  saturée  de  phénanthroxazine  dans 

W  gr.  de  nitrobenzol  maintenue  à  130-140^,  un  courant  de  gaz 

BUDOûiaque. 

La  pbénanthrazine  ainsi  obtenue  fond  à  440-441^  et  est  identique 

tctîUe  obtenue  déjà  par  d^autres  chercheurs. 

Phéùêntbrèûebydroquinone  et  ammoniaque.  —  Par  l'action  du 
pa.  ammoniaque  sec  sur  une  solution  dans  le  cymène,  de  phé- 
UQthrènehydroquinone  on  a  pu  isoler  la  phénanthroxazine  et  la 
F^Anthraztne. 

Btièoequiooae  et  pbéaylbydrazine.  —  En  opérant  comme  pour 
Upréparalion  de  la  phénanthroxazine  on  obtient  ici  la  rétènequi- 
■ooepbénylhydrazone 

Cnî^CO  G6H4-C=Az3HC«H* 

>H2j:=Ax2H-C«HS       ou  ><!:«H2-C0 

A  ftnes  aiguilles  rouges  orangées  brillantes  à  éclat  métallique 
^1^,  soluble  dans  la  ligroïne  bouillantei  le  benzène,  Tacétone, 
fêthcr  et  londant  à  159,5-160»,5.  a.  mouneyrat. 

action  de  Tiodiire  de  méthyle  sur  les  disulfures  de  dithio- 
^^loM;  scission  de   la  thiobiazolone;  £.   UNGENBRINK 

Joura.prakt.  CL,  t.  61,  p.  830).  —  L'iodure  de  méthyle  et  ledi- 
iulftiw  à  100*  en  tube  scellé  en  présence  d'alcool  méthylique  don- 


âur  l'hydrazone  de  l'acide  dithiocarboniqDe  ;  M.  BOSCH 
E.  LINGENBRINK  [Joarn.  t.  prakl.  Ch.,  l.  62,  p.  336).  —  rit 
ayl  bydrazouederétber  a.-nitrobcnzyUquedeïàcideméthyldith\ 
eâi'boaique  C«H»AzH-Az=C<|^U^^y4j^Q,.  —  On  fait  rémt, 
l'éther  tntHhylique  de  l'acide  phényldilhiocarbaziniquo  sur  le  chl 
nire  d'o.-nitrobeiuoyle.  Aiguilles  orangiJes  f.  à  60-61",  suluM 
C^H"',  éllier,  peu  sol.  alcool,  diricilement  dans  la  t^azoliiie. 

Phénylhydruzoïio  d»  l'élher  étliylique  de  Taeide  mélbyldithiorA 
bonique  ('C6H''AzH-Az-.C<|^^j;J,_(,jj.,y.  Par  le  bromure  ilV-Ji 


CHIMIE   ORGANIQUE.  433 

*'w  el  réther  raéthylique  de  Tacide  phényldithiocarbazinique. 
bfTuilles  limpides  cassantes  f.  à  113-114*'. 

p.'Bromopbénylhydrazone  de  Féther  diméthylique  de  r acide 
hlMocêrboaique  Br.C6H*AzH-Az=C=(SCH3)2.  —  Action  de 
M'I  sur  rélher  méthylique  de  Tacide  bromophényldithiocarba- 
mique.  Cristaux  bnms  1*.  à  48-49**  sol.  éther,  benzène,  chloro- 
prme;  peu  sol.  gazoline. 

1  Bromopbénylhydrazone  de  féther  êlhylênique 


Bi€«H*AzH-Az: 

^  S-CH2 


/S-GI 
==<      I 

\s-ni 


|i*^lhydrazone  de  Tacide  dilhiocarbonique  i 


•- Action  du  sel  de  K  de  Tacide  p.-bromophényldilliiocarbonique 
iwle  bromure  d'élhylène,  aiguilles  blanches  f.  à  141°.  Sol.  éther 
i*H',  chloroforme,  peu  dans  Talcool  et  difflcilement  dans  la  gazo- 

,  Kiber  beazovIphényldUbiocarbaziniqtw  i    '        ^^H     . 

^  Feuillets  blancs  (F.  202*)  presque  insol.  élher  et  benzène  sol. 
»  mieux  dans  ac.  acétique  bouillant,  obtenu  en  benzoylant  Télher 
■**^7lique  de  l'acide  phényldithiocarbazinique  par  la  méthode 
fehotten-Bauraann.  Par  mélhylation  à  Taide  de  CH^I  en  solution 
llcoolique  alcaline  on  obtient  Téther  diméthylique  de  la  benzoyl- 

C«H»Az-AzC=(SCH3j« 

;«H» 

fnswes  limpides  à  quatre  pans  f.  à  110-111**  sol.    chloroforme 

*^ool  élher,  benzène,  difficilement  dans  la   gazoline.  Ce  corps 

^'teparHClen  solution  alcoolique  donne  du  méthylmercaptan 

^  ,     , ,  CeH5Az-AzH« 

^- 1'*  chlorhydrate  de  ra-benzovlphénylhydrazine  i 

C0C«H5 

Hniiileà  f.  à  202«  (la  base  fond  à  70«). 
FAber  benzylique   de   Facide   acétylphénylditbiocarbaz inique 

;  ^^H  ;  on  traite  Téther  benzylique  par  Tanhy- 

^'le  acétique  fines  aiguilles  f.  à  154**.  —  L'hydrazone  obtenue 
l*«r  mPthjlation  est  une  huile  brune  visqueuse  que  THCl  alcoolique 
•*^™te  en  a-acélylphénylhydrazine. 

SrimoB  rfe  la  phényUiydrazoue  de  Féther  élliylique  do  Facide 
^iittoeêrbonique.  —  On  chauffe  avec  SO*H«    étendu.   Lcther 
••t  opH.,  3»  s£r.,  t.  XXVI,  1901.  —  Trflv  *trana.  28 


;tl01 

(1) 


ulu^7,  I-  luu-Ku  .  —  uuiéiiiie.  pur  la  dJ-p-toIylguanUlioe  et  II 
pliénylhydrozine  : 

C<;HSAiH-AiH=  +  AzH  =  C(AzHC'lP|2=r."H"Azt+\ElP. 

Elle  donne  déjà  jiar  simple  rriblHlIi^aliou,  t'azodérivô 

aiifuilles  rouge  foncé,  f  à  H5*.  l 

MQtioHCvtylphonylliydrazone-di-p.-loiylijuau'tdine.  —  Aclioii  S 
la  monoacétylpliényltiydra?.ine  symétrique  surlacarbo-  di-p.-tolyti 
mide.  Ai^illes  blanches  f.  à  200",  donnant  un  dérivé  bibrom 
l.  à  215". 

PhénytJiydiszonedkarbo-di-p.-tulyhmiae  Cfl^H^Xr",  louill^l 
(.  k  170-171'*.  Leur  poids  moléculaire  est  trop  faible  dans  le  Cil 
bouillant,  trop  élevé  dans  la  naphtaline  par  cryoscopie,  et  plu 
élevé  dans  CH*.  c.  haric. 

Formation  en  partant  de  la  qninite  d'un  cirbnrs  d'hydra 
gAneC'^H'";  Richard  WILSTÀTTER  et  Radolph LESSIIfO  </>.  ..| 

G.,  t.  34,  p.  50«-r.08;  20.2.1901). —Les  auteurs  ont  fait  agir  raci.l 
sulfurique  sur  la  quinitc  dans  le  but  de  transformer  ce  J-4  jjiyr.; 
en  un  oxyde  analogue  au  cinéol.  1)^  n'ont  jiaa  obtenu  cet    ox\'J 

(I)  Adu.  Cliaia.  t.  136,  p.  H.\). 


CHIMIE  ORGANIQUE.  435 

«H  «0  carbure  non  saturé  C*'H*^  donnant  par  nitration  et  rédnc- 
>a  une  amioe  aromatique.  Ces  chimistes  pensent  avoir  ailairo  au 
•énjicyclohexane  non  encore  décrit  : 

yCH2-CH\  ^GH  -  GHv 

XgH3-CH2/  \gh=gh/ 

Quiaite.  —  Plus  facilement  que  Baeyer  ils  ont  effectué  la  sépa- 
loQ  des  formes  cis  et  irans  de  cette  substance  en  utilisant  leur 
Kreoee  de  solubilité  dans  Tacétone.  Si  en  effet  on  dissout  la 
telle  synthétique  dans  Tacétone  bouillante,  par  refroidissement 
fiiaite  trans  se  sépare  dans  un  état  de  pureté  complet;  la  forme 
^  pitb  soluble  se  dépose  ensuite  lentement. 
fUrbure  C*'H*«.  —  10  gr.  de  quinite  sont  chauffés  au  réfrigé- 
W  ascendant  une  heure  à  100**  avec  30  gr.  d'acide  sulfurique 
10  '1 0.  Par  refroidissement  on  obtient  une  masse  résineuse  et 
k  hatle  qu'on  enlève  à  la  vapeur  d'eau.  Pour  la  purifier  on  Toxyde 
^permanganate  de  K,  Tentraine  de  nouveau  à  la  vapeur  sèche 
if  (^l'et  on  la  soumet  à  la  distillation  sur  du  sodium.  La  plus 
••o*le  partie  passe  entre  230-233*  sous  710  mm.  de  pression. 
We  huile  n'est  pas  oxydée  à  la  f*  ordinaire  par  le  permangante 
tK.  le  brome  en  solution  acétique  Tattaque  avec  dégagement 
w;  l'acide  azotique  pur  est  sans  action  mais  le  mélange  sulfo- 
^  la  transforme  en  dérivé  nitré,  lequel  hydrogéné  par  Tétain 
I  HQ  fournit  une  aminé  dont  le  chlorhydrate  est  bien  cristal- 
^  <^n  éotilles  incolores.  En  présence  de  ces  faits,  qui  fendent 
liJîemblable  dans  ce  corps  la  présence  d'un  noyau  benzénique, 
*  îuicurs  pensent  que  ce  carbure  corresjiond  au  phényl-hexa- 

*^5l*0e.  A.    MOUNEYRAT. 

looeaclattire  des  hydrocarbures  bicycliques  ;  Adolf  BAETER 

••^  G.,  1.33,  p.  3771;  li. 1.1901).  —  Pour  ce  mémoire  nous 
^^wronsàroriginal.  l.  j.  simon. 

^  bwnylène,  an  nouveau  terpéne;  Georg  WAGNER  et  Wac- 
^  niTIIEE  {D.  cb.  C.  t.  33,  p.  2121  ;  23.7.1900).  —  En 
***^t  4  heures  à  l'autoclave  à  170**  Tiodure  debornyle  avec  une 
'îwiJoii  alcoolique  concentrée  de  potasse  on  obtient  un  peu  d'élher 
wjbque  du  boméol  ou  de  Tisoboméol  et  un  mélange  d'hydrocar- 
wesioiideâ  :  l'un  esl  le  camphène  habituel,  l'autre  un  hydrocar- 
^  oouveau,  le  bomylène. 

'^ttlws^fççQ  chauffant  leur  mélange  pendant  3  heures  en 


L.    J.    SIMOK. 

r  l'alcool  iBoIenchylique  i  J.  BERTRAND  et  J.  HEUX  i./onr 
avkt.  (J/i.,  i.  62,  p.  293i.  —  Les  auteurs  prépHi-ent  l'alri 
iylii(iie  par  réduction 'de  la  partie  de  l'iiuile  de  fenouil  ii>-] 
nchone,  et  l'extraient  des  produits  de  la  rMuction  en  p%^r4 
on  élhcr  plilalique  acide  <]ui  esl  facile  à  puriller.  —  Û'aIx 
lu  bout  a  âOl-aoS"  el  fond  à  45'  ;  (a]„  —  — 10",9. 
rmiale  de  ftmehyle  HGO*C"*H".  —  Li.juidu,  Kb.  H5-  ^ 
m.,  84-85' sous  13  rara.;  (/,a^0,y88;  a„-^  — 73%H.  i 

■ôMe  de  fonchyle  CH'CO'C'oiI".  —  Liquide.  Eb.  87*  «( 
m.;(/,B  — 0,U72;«„  =  --63%2L 

■épnralion  cl  propriétés  du  foachi-ne.  —  L'alcool  ft!nc)iyli<| 
)lution  dans  l'êtlier  de  pétrole  est  trailô  par  PCI*,  el  le  i-Jil 
obtenu,  traité  par  la  quinoléine  perd HCIel  donne  le  feiicini 
l5i-156;rf,B:^0,866àO,8065;Hi'— -1,4B733  à  1,46832.  > 
oir  rolatoire  parait  dépendre  de  la  tcmpéralure  it  taquelle  aj 
]u  le  chlorure  de  fenchyle. 

cool  isofcnc/i/Iique  et  dérivés.  —  On  traite  n  50-60*  le  l* 
u>nc  I5U  gr.)  par  un  mélange  de  125  gr.  d'acide  acùUquc  et  i 
de  SO'H*  à  50  U/0.  Un  agite  fréquemmânt  pendoDl  ileui  i 


CHIMIE  ORGANIQUE.  437 

Oiâ  heures  puis  oo  précipite  par  Peau  Tacétate  d'isofenchyle  Tormé. 
rilicr  sapooillé  fournit  i*alcool  qu*on  puriRe  en  passant  par  son 
bf»r  phtalique    acide.    Il  bout  alors  à  97-98**  sous   13   inin.; 


15 


1^0,9618;  £i"=  1,48005. 


D 


La  réfraction  moléculaire  45,51,  ses  propriétés  cryoscopiques  et 
non  fixation  de  brome  montrent  que  cet  alcool  est  saturé. 
Les  auteurs  ont  préparé  quelques  uns  de  ces  éthers  et  donnent 
tihleau  suivant  où  leurs  propriétés  sont  reprochées  de  celles 
k  f»roduiLs  correspondants  de  Talcool  normal. 

Aivof)!  rencby ligne.  Alcool  isofonchy ligue. 

Solide,  F.  45«.  Solide,  F,  61,5-62^ 

Acétate. 

liquide,  Kb.  88  sous  lO»"*.  Liquide,  Éb.  89-90*  sous  S"»"*. 

Phlalnte  acide, 
S*iUd^  F.  ii5-l45%5.  Solide,  F.  i49-150«. 

Plwnyluréthane, 
Solide,  F.  8i-82«,5.  Solide,  F.  106-1 0"^ 

Fennhine.  Carbure  C«OH««. 

Uquido,  Éb.  154-156».  Liquide,  Éb.  155-156^ 

Fcuchone.  Cétone  G^OH^^O. 

F.  +  0%  Éb.  i92-193^  Liquide,  Éb.  193-194». 

J)xime. 
Solide,  F.  iG4-i65».  Solide,  F.  82». 

C.   MA.RIE. 

i^Btkéte  dans  la  série  du  terpéne  ;  J.  KONDAKOW  et  J.  SCHIN- 
IHn?T8ER  {Joura.  f.  prakt.  Ch.,  t.  61,  p.  477).  —  Les  auteurs 
piipréparé  la  méthyl-l-cyclobexanoDe^  au  moyen  de  la  pulé- 
we  et  donnent  ses  constantes  Eb.  168»,5-169»  sous  759  mm* 
J--Û.9Î29,  el*  =  0,8961,  fl„^  1,44777,  réfraction  moléculaire 
t.— 3i,44,  1»]^^=  -p  12»24.  Par  réduction  cette  cétone  donne  le  /ne- 

h^UyelobexanoIS.  Eb.  174sou8  764,  d^  =  0M^,d'^  =  0,9lSb, 
t    1,45809,  R^  =  33,9«,  [*]„  z=^  —  4»76'.  Le  bromure  correspon- 

^b(wlà60*sous  1 1  mm.  r/J] -^1,2684,  (/^=1,2595,  [a]^=  f  1*23', 
V--l,4\fT94,  H^-:=:r  41,04;  traité  par  KOH  ce  bromure  donne  le 
^^nhjérotoluol  U4|.  mobile,  Eb.  103*^5  à  103^5  sous  752  mm. 
C  0,WI3.  R^  =  31,73,  (aj^  =  4- 80*46  .  Les  constantes  physi- 
l*^<fe  tous  ces  produits  sont  comparées  dans  difTérents  tableaux 


l'acidt  campholytiqoe  cis  trans;  W.  A.  NOTES  et  E.  P.  PHI 
LIPS  (Am.  Journ.,  t.  24,  p.  285-291  ;  10.1900).  —  Les  aukHj 
tlisculcnt  la  Tonnule  de  constitution  attribuée  à  l'acide  camphol 
tique  trans  par  MM.  Ulanc  et  Bouveault  (1)  et  ils  proposent  ■!« 
remplacer  par  la  formule  (II)  : 

CH'— C(CH3j\  CH>-C(CH')i 

I  >C^CH',  I       >t;-(:H'. 

CH>-CH{C05HK  GHï-CiCO'in 
II).  (II). 

Les  raisons  qui  Tont  rejeter  la  premiôre  constitution  sont  hasi 
sur  l'iilenlité  des  acides  bromodihydrocampholyliqiies  obifn 
d'une  part  au  moyen  de  l'acide  campliolytiqiie  trans  et  d'au 
part  au  moyen  de  l'acide  camphorique.  Ces  raisons  n'ont  qu't 
valeur  très  disculabic.  Par  contre,  il  n'est  pas  possible  d'a<linr*t 
qu'un  composé  ayant  la  formule  (II)  puisse  posséder  le  pouv 
rotatoire  et  donner  naissance  à  un  corps  actif  par  fixation  d'aci 
bromhydrique,  quelle  que  soit  la  forme  disloquée  que  les  aatvi 
puissent  attribuer  à  la  molécule.  La  formult^  ^11)  est  dune  ÎdcouiI 
lihle  avec  les  notions  sléréochimiques  actuelles. 

ha  Eoliibililé  de  Vac.  diiiydro-aniiuoCMiapbolyfiqu»  dan*  IV 
e^t  de  7,6  Û/0  k  SO".  La  solution  saturée  donna  pour  ui^    \~  I»** 


CHIMIE   ORGANIQUE.  439 

Tfïil^  par  lac.  azoteux,  l'acide  précédent  se  transforme  en  ac. 

OH 
utrdihfdroeampholytùjue  C*H**<pî?,tj  et  en  ac.  campholylique 

tnas.  La  solubilité  du  1"  est  de  1,97  à  2,14  0/0  à  20'»  et  son  pou- 
mirrolaloire  est  de  -[- 7l'*,55  à  72**,0r>.  L'acide  campholylique  trans 
présente  les  constantes  suivantes:  (/|3  =  1,0166,  d^t  =  1,0107  ; 
ii^=— 60",4  à  13%2el  — 58%0à  27^  Il  se  racémise  partielle- 
Bftpnt  lorsqu'on  le  distille  sous  pression  réduite,  et  fixe  Tacide 
kromhydri(|ue  en  présence  de  ligroïne  à  froid  en  donnant 
btsàaoce  à  l'acide  p - broraodihydrocampholytique  ordinaire. 
»,  -4-^^»^  —  9P,5  en  solution  benzénique  à  10  0/0. 

p.    FREUNDLER. 

Acide  aantalénique  ;  Alfred  C.  CHAPMAN  (Cbem,  Soc,  t.  97, 
p.l3<;  2.1901».  —  L'auteur  a  repris  l'étude  de  Pacide  santalénique 
*f**ou  antérieurement  par  Chapman  et  Burgess.  Cet  acide  a  été 
>r^ptré  en  oxydant  l'essence  de  bois  de  santal  par  MnOK  à  5  0/0 
rt  purifié  pmr  crist.  dans  Talcool  étendu.  Il  répond  à  la  formule 
DH1*0  ;  il  est  monobasique  ;  il  crist.  en  plaques  brillantes  insol. 
^^âosTeau,  sol.  dans  les  solv.  org.,  F.  76*»;  Eb.  189*  (corr.)  sous 
|i*^*;ii  est  entrainable  par  la  vapeur;  [a]^  =  +  18°,05.  Les  sels 
*  .Va.  K,  Azifl,  Ag,  Ca,  Ba,  Sr,  Ou,  Pb  ont  été  préparés  et 
«•«Ifsés.  —  Uélber  métbylique  C«»H*»0«CH3  bout  à  232-23i'> 
icflsâ5~*  ;  D  =  1,0132  à  15715%  il  a  une  rotation  de  — 18%13'  à 
^  dans  un  tube  de  lOO""".  Par  l'action  du  brome  en  sol.  chloro- 
ï^que  sur  l'acide  santalénique,  l'auteur  a  obtenu  un  acide 
^t}>romosanlalénique  impur,  F.  114-115**  et  contenant  Br  40,8  0/0 
•«  heu  de  13,7).  a.  valeur. 

Cmpotition  d'nne  halle  de  bois  ;  6.  S.  FRAPS  {Am,  Joiirn,, 

'  25.  p.  26-53;   1.1901).  —  L'auteur  a  déterminé  la  composi- 

I  *ion  d'une  huile  de  bois  en  soumettant  celle-ci  à  des  fractionne- 

'  laenis  serrés  suivis  de  traitements  au  bisulfite,  aux  alcalis  etc. 

J*ouT  le  détail,  voir  le  mémoire  original. 

Eo  résumé,  la  partie  bouillant  au-dessous  de  140**  renferme  les 
î^oduils  suivants: 

Aldéhyde valérique  normale;  acétone, méthyléthylcétone,  mélhyl- 
W<>vyl«tone.  méthylbutylcétone,  célopentaméthylène,  diéthylcé- 
'ûoe,  alcool  méthylique  (traces),  acétate,  propionate,  butyrate  nor- 
"wl cl  valérale  normal  de  méthyle  (avec  des  éthers  d'acides  non- 
'•^itffe  qui  n'ont  pu  être  identifiés)  ;  sylvane,  diméthylfurfurane, 
^"«Wijlfurfurane  ;  toluène  et  m.-xylène.  La  partie  bouillant  au- 


UJALYSE   DES   TRAVAUX 

1-enfermede  la  créosote, 

alérate  et  caproate)  du  c 

t  du  cumèiie  et  du  cymèiK 

distillation  de  bois  durs 
u  uxjuc  uc  mésitylo  ni  de  méthylcyc 
thylique,  de  bases  pyi'idiques  ni  d'alci 
présence  du  furfurol,  de  l'heptylate  de 
do  mélhyle,  sans  élre  absolument  dém 
probable. 

Contribatioo  à  l'étude  du  rouge 

{Jauni,  f.  prakt.  CL,  t.  61,  p.  Si»).  - 

moniaque   rournisseiit  un  acidu  aaiidi 

lique  à  l'acide  i-5  naplilylaniinosalfi 

La  réduction  par  BnCl*  et  HCI  donm 

ainido  naphtol  caractérisé  comme  Van 

l'auteur  à  syntbétiquement  reproduit  li 

/.otantl'acide  1-5  naphtylsminosuironiqi 
toi.  Les  propriétés  tîuctoriates  du  prod 
que  celles  du  produit  commercial.  c.  marie 

I 
Action  de  l'air  Bur  les  parfuma  ;  H.  ERDMANN  [Journ.  t.pr.tkr 
Oh.,  t.  61,  p.  225).  —  L'air  !i<|uidc  dissout  notablement  C4-rtain«i 
matières  odorantes  telle  que  le  citral,  l'iononc  et  malgré  ta  lenif.ii- 
raUire  extrêmement  basse  à  laquelle  ces  solutions  s'évaporen 
— 100°  environ — l'odeur  du  parfum  se  manifcsle  très  lorleiiiî'n 
pendant  cette  évaporation.  L'auteur  suppose  que  le  corps  volati 
odorant  se  trouve  dans  l'air  vaporisé  non  à  l'état  gazeux  ordiuai^ 
mais  dans  uu  état  s|)écinl  dû  à  une  solubilité  spécillque  soinbliibli 
à  celle  admise  pour  In  naphtaline  contenue  dons  le  gaz  d'éclnimpv 


Analyse  de  carbure  de  calcium  ;  H.  ERDMANN  H  H.  toi 
UNRUH.  —  Les  méthodes  ^azométriques  conduisent  à  de  tortr 
erreurs  dues  surtout  à  CH*  et  H  ;  ces  enL'urs  sont  considéntU<: 
ment  diminuées  en  opérant  par  perle  de  poids  sur  une  cerUiiu 
(piantilé  de  carbure  traité  par  l'air  dans  un  petit  appareil  iloui  • 
dessin  figure  au  mémoire  original.  c.  m^hie. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  441 

Bieli«rcli6  de  l'alcool  méthylique  dans  les  mélanges  ;  S.  P. 
IBLUKEIetH.  SCUDDER  {Am.  Journ.,  t.  24,  p.  444-452  ;  11.1900). 
-b?«auleurs on t décrit (iAi(/.,  1.21,  p. 266)  un  procédé  de  recherche 
t  Taoool  méthylique  au  moyen  de  la  résorcine,  après  oxydation 
tf  une  spirale  de  cuivre  chauffée.  Ce  procédé  a  été  critiqué  par 
L  Jandrier  qui  propose  de  remplacer  la  résorcine  par-  l'acide 
BliH|ue.  Toutefois  la  coloration  bleue  qui  se  produit  est  tellement 
Bi^tblequ*onroblient  avec  tous  lesalcools,glycols,glycérines,etc., 
M  <]ue  ces  composés  renferment  de  Talcool  méthylique,  soit  qu*ils 
^nmiâseot  de  l'aldéhyde  formique  par  oxydation.  La  réaction  à  la 
tsoaioeest  bien  moins  sensible  et  ne  réussit  qu*avec  des  quantités 
ftMéhyde  formique  telles  que  celles  qui  proviennent  de  l'oxydation 
!•*  Takool  méthylique.  Cette  réaction  est  gênée  il  est  vrai  par  la 
rvr>eQce  de  furfurol,  d'aldéhyde  acétique,  de  phénols,  etc.  Aussi 
es  auteurs  recommandent-ils  : 

1"  De  D'employer  que  des  portions  du  liquide  suspect  totalement 
UMe^  dans  Teau  et  bouillant  de  50  à  lOO^"; 

T  De  se  débarrasser  au  préalable  des  phénols,  alcaloïdes  et  bases 
)«¥?ioiqiies  ; 

3*  Dans  le  cas  où  il  y  aurait  d'autres  aldéhydes  en  présence, 
niai  d'effectuer  l'oxydation,  on  chauffera  le  liquide  avec  de  la 
Pî*orcine  et  de  l'acide  sulfurique  concentré  et  on  distillera  les 
(«'ftons  les  plus  volatiles  ainsi  débarrassées  des  aldéhydes; 

**S'il  y  a  beaucoup  d'alcool  éthylique,  après  avoir  oxydé,  on 
Pliera  la  moitié  du  liquide  dans  le  vide,  et  on  se  débarrassera 
*uiài  de  la  totalité  de  l'aldéhyde  acétique,  tandis  que  la  majeure 
\*rue  de  l'aldéhyde  formique  restera  à  l'étal  de  paraformaldéhyde 
<«K  te  résidu. 

yuiQiau  reste,  on  opérera  comme  il  a  été  dit  (loc.  cit.).  Celte 
^tion  pennet  de  reconnaître  1/2000*  d'alcool  méthylique.  Elle 
•ït  fournie  également  par  tous  les  éthers  méthyliques,  les  formais, 
ï^  »l<^ls  secondaires  et  l'alcool  butylique.  L'acétone  et  le  dimé- 
^Iclhylcarbiool  fournissent  une  coloration  rouge  mais  pas  de  pré- 
cité floconneux,  p.  FREUNDLER. 


Remanpiea  sur  la  communicatioii  de  W.  Fresenius  et  L. 
l'^vikat  :  Recherches  critiques  sur  les  méthodes  de  déter- 
■iAttioa  qaantiutiire  de  l'acide  salicylique  ;  Josef.  MESSIN- 
ttai/(Hirfl.  f,pt^kt.  CL,  t.  61,  p.  237).  —  L'auteur  montre  que 
^^n^hode  iodométrique  proposée  par  lui  et  O.  Vortmann  il  y  a 


443  ANALYSE  DES  THAVA: 

quelques  années,  donne  de  bons  rés 
lieu  suivanl  l'équation  : 

/OH 
CBH»<  +  3NaOH  +  6 1  =  C^H 

ncoONh 

et  que  les  résultats  variables  obtenue 
nhul  étaient  dus  aux  proportions  de 
Irent  que  leur  méthode  s'applique  : 
bismuth  et  de  mercure  et  à  celle  du 

Le  mode  opératoire  ésl  ie  suivanl 
la  quantité  nécessaire  d'alcali  puis  o 
en  agitant  de  l'iode  N/10  jusqu'à  col 
tion  doit  être  parfaitement  claire,  sa 
ron  35',  on  porte  de  nouveau  a  60-6i 
au  moins  5  minutes  ;  il  se  fait  un  pn 

liqueur  doit  être  claire,  on  laisse  refroidir,  on  (litre  après  svoir  »f\ 
diflé  avec  SO*H'  a  travers  un  liltre  iiplis,  on  lave  et  on  titre  l'ioil 
restant  par  l'hyposuinte. 

La  même  méthode  s'applique  au  phénol,  ihjmol  el  {J-nuplilol.  i 

C.    MARIS. 

Sur  les  propriétés  de  la  glycérine;  H.  STRDTE  (Zeir,  «nti 
cil.,  1900.  t.  39.  p.95-99).— L'élude  de  la  dessiccation  delà  pljcj 
rine  conduit  aux  conclusions  suivantes  ; 

1°  La  glycérine  commerciale  lHpluspurecontienlôàH0''Od'eBi{ 

â°  Elle  n'abandonne  pas  dans  le  vide  la  totalité  de  son  eau.  mal 
en  retient  1,5  0/0; 

3*  La  glycérine  à  peu  près  anhydre  est  extrêmement  hypro^c-j 
pique  et  reprend  à  l'air  17  0/0  d'eau. 

4°  1^  distillation  de  la  glycérine  aqueuse  entraine  une  lé^i 
perte  en  glycérine,  h.  copadx. 

Sur  le  dosage  des  acides  formiqne,  acétique,  propioni<|a«  i 
butyrique  par  la  méthode  d'Haberland  (/W/.  anal,  i'h,,  \\Ki 
t.  39,  p.  17-1!)).  —  Haberland  a  proposé  de  séparer  les  acide-:  pr 
cédenls,  en  se  basant  sur  les  solubilités  diverses  dans  IVnii  ^ 
l'ulcuol  de  leurs  sels  de  plomb  el  de  zinc.  Le  mélange  noide,  i'\  \ 
[loré  en  présence  d'un  excès  d'oxyde  de  plocnb,  puis  repris  jn 
l'eau,  doit  abandonner  du  propionale  basique  de  plomb  ;  les  autn 
acides  contenus  dans  la  solution  sont  transformés  en  sels  de  ziiii 
par  évaporaliou  avec  l'oxyde. 


CHIMIE  ORGANIQUE  44« 

Laolair  a  constaté  directement  que  la  dissociation  de  ces  sels 
mi  stables  entraine  une  perte  par  volatilisation  B*élevant  de 
1>*  pour  Tacide  butyrique  à  90  0/0  pour  Tacide  formique. 

Le  procédé  est  donc  inapplicable  sous  celte  forme,  h.  copaux. 

Dosage  de  Tacide  formique  en  présence  d'acide  acétique; 
Pin  8PARRE  {Zeif,  anal.  Ch,,  1900,  t.  39,  p.  105-106).  —  La 
Séihode  rectifiée  de  Portes  et  Ruyssen  (C.  /?.,  t.  82,  p.  1504)  est, 
srion  l'auteur,  préférable  à  celle  de  Leys  {Zeit.  anal.  CIl^  t.  38, 
?•  677). 

A  %  ce.  de  la  solution  acide  à  1  0/0  environ,  on  ajoute  5  gr. 
licétaie  de  soude  et  200  ce.  d'une  solution  de  sublimé  à  4,5  0/0. 
On  ^liauOe  une  heure  au  bain-marie,  puis  on  étend  à  500  ce.  On 
(têuvimne  alors  le  nombre  de  centimèfres  cubes  de  la  liqueur  filtrée 
^îwâsaire»  pour  amener  1  gr.  d'iodure  de  potassium  à  coloration 
^>oge,  et  Ton  en  déduit  l'acide  formique.  h.  copaux. 

Coitribntion  à  la  chimie  analytique  des  alcaloïdes.  —  I. 
lotagas  des  alcaloïdes  végétaux  par  neutralisation  à  l'aide 
iH  acides  titrés;  C.  KIPPENBER6ER  (Zeit.  anal  Ch.,  1900, 
i  39,  p.  i01-2S0).  —  Documents  ne  pouvant  se  résumer  sur  la 
uiralion  de  alcaloïdes,  au  point  de  vue  du  choix,  de  l'influence  et 
'î'' remploi  des  différents  indicateurs.  h.  copaux. 

CoBtrilmtion  à  la  chimie  analjrtique  des  alcaloïdes.  —  II. 
£3ttraction  systématique  des  sels  d'alcaloïdes  en  solntion 
Mwtue;  C.  KIPPENBER6ER  {Zeit,  anal  Ch,,  1900,  t.  39  p.  290- 
î*li>>.  —  Série  d'observations  et  de  tableaux  à  consulter  pour  Tex- 
l'fcHon  des  alcaloïdes  par  les  solvants.  h.  copaux. 

Bar  m  nonirel  indicateur  ;  J.  FORMANEK  (Zeit.  anal.  Ch., 
IHUO,  t  39,  p.  99-103).  —  L'auteur  recommande  le  vert  d'aliza- 
'«ï*  B.  de  Dabi  et  C",  à  Barmen.  Ce  corps,  soluble  dans  l'alcool  et 
'«rtoai  «ians  Feau,  présente  un  virage  très  net.  Sa  solution  aqueuse, 
*^  saie  à  l'état  concentré,  devient  rouge  par  dilution  et  cette 
otorttion  est  stable  à  l'ébullition.  Lorsqu'on  neutralise  par  un 
***»li,  le  point  de  neutralisation  est  indiqué  par  une  variation  nette 
•^  l«  Idiote  rouge  qui  passe  ensuite  au  vert  quand  l'alcali  est  en 

U  v^^  4^  vfrtiffe  q'a  élé  sigp^lé  JHsqii^jci  puqr  aucun  Qutre 
ittdiatair. 


444  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTR.VNGER8. 

Le  vert  d'alizariae  B  peut  être  employé  à  la  lumière  artiflcieik/ 
mais  il  ne  réussit  pas  en  présence  des  carbonates  et  des  .-«ell 
ammoniacaux.  h.  copacx. 

Séparation  de  Tindigo  et  des  autres  matières  coloranUl 
bleues  sur  les  fibres  textiles  ;  van  LEENT  {Zeii,  anal.  Ch. ,  i9M^ 
t.  39,  p.  92-95).  —  L'indigo  est  soluble  dans  le  phénol  à  100*,  H 
peut  être  séparé  ainsi  des  autres  matières  colorantes,  è  rexceptioo 
de  l'indophénol.  Le  procédé  réussit  particulièrement  bien  avec  U 
laine;  dans  la  teinture  sur  coton,  il  est  moins  avantageux,  Pindoîiir 
se  dissolvant  aussi.  h.  copal'x. 

Sur  rimportance  de  la  réaction  de  Florence;  H.  STRITII 
{Zeit.  anal,  Cb,,  1900,  t.  39,  p.  1-9).  —  Le  D' Florence,  de  Lyon,  a 
proposé,  en  1895,  d'identifier  les  taches  de  sperme,  dans  !«** 
recherches  médico-légales,  à  l'aide  d'une  réaction microcristHlIm*. 
basée  sur  l'emploi  de  l'iode.  On  a  reconnu  depuis  que  celle  réar- 
lion  n'était  pas  spécifique  du  liquide  séminal,  mais  s'appliquait  n 
toutes  les  matières  du  groupe  de  la  choline. 

L'extrait  aqueux  de  la  substance,  évaporé  à  100"  sur  un  porte- 
objet,  est  additionné  d'une  solution  d'iode  dans  l'iodure  de  pota^* 
sium,  puis  examiné  au  microscope.  On  observe  ainsi  des  cristaux 
brun  foncé,  qui  n'apparaissent  parfois  qu'après  addition  d'acide^ 
chlorhydrique.  Ils  disparaissent  promptement  et  leur  composition 
n'a  pu  être  déterminée. 

Ce  procédé  a  néanmoins  permis  à  l'auteur  de  reconnaître  que  les 
substances  choliniques  sont  très  solubles  dans  l'eau,  stables  a  Tair 
à  100**,  non  décomposées  par  les  acides  étendus. 

Elles  sont  présentes  dans  la  plupart  des  organes  végétaux  et  des 
sécrétions  animales  —  et  cela  sous  deux  formes.  Tune  sinipK*. 
l'autre  dédoublable  sous  l'action  de  l'acide  chlorhydrique,  (M^nimt' 
la  léfithine,  en  particulier.  h.  copaux. 

Détails  techniques  sur  l'analyse  de  Tarine;  A.  JOLLK  (Xerf, 
anal.  CA.,  1900,  t.  39,  p.  137-146).  —  I.  Dosage  do  turée.  —  I^- 
dosage  de  l'urée,  par  précipitation  sous  forme  d'oxalate  insoluble 
dans  l'étheret  détermination  ultérieure  de  Tazote,  peut  être  abrégé** 
en  substituant  à  la  méthode  de  Kjeldahl  la  mesure  de  l'azote  en 
volume. 

Le  précipité  d'oxalate,  lavé  à  l'éther  et  séché  à  70-80*,  est  dis- 
sous dans  l'eau  et  la  solution,  placée  dans  un  appareil  spécial,  e«t 
décomposée  par  l'hypobromite. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  445 

Oile  méthode  fournil  dôs  chifTres  comparables  à  ceux  donnés 
iir  If  Kjeldahl  ou  par  le  procédé  à  Tacide  phosphotungstique.  Ce 
cmter  est  d'ailleurs  susceptible  aussi  d'amélioration  en  précipi- 
ml,  ooa  plus  à  froid  pendant  24  heures,  mais  au  bain-marie  pen- 
Aot  uo  quart  d*heure,  puis  4  heures  d'abandon.  Dans  le  précipite 
I)  dose  également  Tazote  en  volume. 

IL  Recherche  de  raibamiae,  —  Réactif  : 

Sublimé , 10 

Acide  suecinique 20 

Chlorure  de  sodium 20 

Ëaa 509 

A  4*0  ce.  d'urine  flltrée»  acidulée  par  1  ce.  d'acide  acétique 
I  %  0,0,  on  ajoute  4  ce.  du  réactif  et  i*on  agite  quelques  instants  ; 
I  prédpitalion  est  immédiate  et  se  reconnaît  plus  facilement  par 
mnparaison  avec  un  tube  témoin  contenant  la  même  quantité 
fonoe  étendue.  h.  copaux. 

Sur  la  lipase  et  sur  la  réveraibilité  de  son  action;  J.  H. 
lASTLE  et  A.  8.  LOEVENHART  {Am.  Journ.,  t.  24,  p.  491-525  ; 
i^.lMO).  —  Les  auteurs  ont  étudié  Taction  de  la  lipase  extraite 
^  dnrers  organes  et  de  divers  animaux  sur  le  butyrate  et  Tacé- 
ui^  d*élhyle,  ainsi  que  Tinfluence  de  divers  facteurs  sur  cette 
vtioo  qui  consiste  en  somme  en  une  hydrolyse.  Ils  démontrent 
'l'une  façon  à  peu  près  certaine  que  cette  action  est  réversible. 

U  mode  opératoire  est  en  principe  le  suivant  :  une  quantité 
l*<CTininée  de  butyrate  d'éthyle  est  chauffée  à  une  température 
noyenoe  (40*)  avec  de  l'extrait  de  pancréas,  de  foie,  etc.,  pendant 
^  temps  déterminé.  On  dose  ensuite  l'acide  mis  en  liberté  en 
lTt^ï>«ice  de  tournesol. 

L«dauteurs  ont  employé  dans  ces  recherches  le  butyrate  d'élhyle 

'  «  l'acétale)  parce  que  cet  élher  est  saponillé  beaucoup  plus  faci- 

^'^^œni  par  la  lipase  que  les  glycérides  neutres.  lis  ont  introduit 

'^  chaque  essai  une  trace  de  toluène  ou  de  thymol  afin  d'empé- 

fW  toute  fermentation  accessoire. 

\oiC4  en  résumé  les  résultats  auxquels  ils  sont  arrivés  : 

L'extrait  le  plus  actif  est  celui  du  foie,  puis  viennent  ceux  du 

t'^'^créag  {^  fois  moins  actif),  du  rein  et  de  la  glande  lymphatique. 

'^  extraits  ont  été  préparés  en  broyant  l'organe  frais  avec  du 

»*Me  pour  en  faire  une  pète  et  épuisant  par  l'eau  ou  pai*  la  glycé- 

^^'  Four  un  même  organe,  c'est  le  porc  qui  fournit  l'extrait  le 

V^ttanche,  puis  viennent  le  mouton  et  le  canard  et  enfin  le  bœuf  et 


446  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

le  poulet.  Chez  ie  porc  on  trouve  de  la  lipase  dans  Testoiiuc^^ 
dans  l'intestin  grêle  ;  toutefois,  l'action  de  cette  lipase  doit  èirea 
peu  près  nulle,  car  le  suc  gastrique  renferme  une  quantité  d*ackh 
chlorhydrique  suffisante  pour  annihiler  définitivement  celle  acÔMi. 

Des  flltrations  répétées  de  Textrait  lipolytique  détruisent  éf^ale- 
ment  les  propriétés  de  celui-ci,  probablement  parce  que  la  Up«M 
ne  peut  passer  à  travers  les  pores.  De  même,  si  Ton  provoque  mur 
coagulation  des  protéides  de  l'extrait,  la  liqueur  claire  n^est  pliii 
capable  de  produire  une  saponification,  landis  que  ie  coagulun 
est  au  contraire  très  actif. 

La  lipase  est  assez  instable.  Toutefois,  on  peut  conserver  dc^ 
organes  pendant  un  certain  temps  à  basse  température  et  ea  pré- 
sence d'antiseptiques  et  en  retirer  ensuite  un  liquide  relalivema» 
actif.  Bien  plus,  l'activité  de  certains  extraits  a  paru  qiielquefou 
augmenter  avec  le  temps,  probablement  par  suite  du  dédouliie- 
ment  d'un  zymogène. 

Ainsi  que  Ta  montré  M.  Hanriot,  une  température  de  65-70*  «^-^ 
suffisante  pour  détruire  définitivement  le  pouvoir  lipolytique. 

La  température  la  plus  favorable  à  l'action  de  la  lipase  est  «k 
30^  pour  l'extrait  pancréatique  et  de  AO"  pour  l'extrait  tiépatique 

Les  auteurs  ont  étudié  l'action  de  la  lipase  sur  divers  éthei^ 
(formiate,  acétate,  propionate  et  butyrate  d'éthyle).  Plus  ]*acide 
un  poids  moléculaire  élevé,  et  plus  la  saponification  s*eflecl 
rapidement.  C'est  exactement  Tinverse  de  ce  qui  se  passe  dans 
cas  de  l'acide  chlorhydrique  normal  qui  saponifie  dix  fois  pJ 
rapidement  l'acétate  d'éthyle  que  le  butyrate. 

Les  antiseptiques  ont  une  action  assez  variable  sur  les  It|iflsf4 
de  diverses  provenances.  Cette  action  est  sensiblement  proportion^ 
nelle  à  la  quantité  d'antiseptique  employée.  Les  substances  qu^ 
ont  le  plus  d'action  (action  destructive)  sont  le  fluorure  de  aodiuu^ 
et  l'acide  fluorhydrique,  l'acide  osmique,  l'acide  salicylique  et  l»i 
cyanure  de  potassium.  Au  contraire,  l'acide  cyanhydrique,  le  chJi'^ 
reforme,  le  toluène,  Taldéhyde  formique  et  le  thymol  ont  très  peM 
d'action  (pour  le  détail,  voir  le  mémoire  original,  p.  506  à  508). 

La  vitesse  de  saponification  est  sensiblement  proportionnellr  «1 
la  concentration  do  la  lipase.  On  remarquera  toutefois,  quelonquo 
la  quantité  d'acide  mise  en  liberté  dépasse  une  certaine  limile^dlri 
a  pour  efibi  do  coaguler  les  protéides  et  précipiter  la  subslanct* 
active. 

I 

Par  contre,  la  ([uantité  d'éther  saponifié  dans  un  temps  dona«' 
est  sensiblement  indépendante  de  la  quantité  totale  d'éther  en  pr*^ 
sence.  De  plus»  la  saponification  u*est  jamais  totale.  Ces  dtJiixÀiitP 


CHIMIE  ORGANIQUE.  M7 

KiJuiseui  les  auteurs  à  admettre  que  raction  de  la  lipase  est 
mrsible,  c'esl-a-dire  que  ce  ferment  est  capable  d'éthérifier 
CM  bien  que  de  saponifier.  II  en  résulterait  un  état  d*équilibre 
-namiqiie  grâce  auquel  on  pourrait  expliquer  le  passage  des  ma- 
rres grasses  dans  les  cellules  des  organismes  et  la  formation 
«élfaers  dans  les  plantes. 

Pour  démontrer  celte  réversibilité  du  phénomène,  les  auteurs 
i  t*bauffé  à  40*  des  tubes  renfermant  de  Talcool  et  de  Tacide 
Ryriqtie  très  dilués  ;  dans  la  moitié  de  ces  tubes  on  a  ajouté  de 
strait  pancréatique  actif,  dans  les  autres  de  l'extrait  bouilli  et 
V conséquent  inactif.  Les  premiers  tubes  ont  fourni  des  quantités 
vntUrables  de  butyrate  d'éthyle,  tandis  que  les  autres  n'en  ont 
icaiblenient  pas  donné.  p.  freundler. 

ter  réliminatioii  par  les  arines  du  soufre  faiblement 
ttbiné;  E.  PETRT  {Zeii.phys.  Ch,,  t.  30,  p.  45-60;  16.8.1900). 
'-Les  recherches  portant  sur  les  variations  physiologiques  du 
vMifre  neutre  >  contenu  dans  les  urines  n'ont  conduit  jusqu'à 
risent  à  aucune  conclusion  d*ensemble,  par  la  raison  que  les 
ulériâux  sulfurés  confondus  dans  cette  fraction  du  soufre  urinaire 
Mil  âont  à  la  fois  de  constitution  chimique  et  d'origine  physio- 
^Pqne  des  plus  différentes.  L'auteur  s'est  attaché  à  l'étude  d'une 
>wtiebten  caractérisée  du  c  soufre  neutre  »,  à  savoir  celle  qui  se 
>?«re  facilement  par  l'ébullition  de  l'urine  avec  une  solution  alca- 
^  d'oiyde  de  plomb  en  présence  du  zinc.  C'est  le  soufre  «  facile- 
ment sëparable  «déjà  étudié  par  Schulz  (//)/(/.,  t.  25,  p.  16). 

L'ariae  du  chien  contient  en  soufre  facilement  séparable,  de  1  à 
tOUdu  soufre  total,  tant  avec  alimentation  carnée  pure  qu'avec  le 
''régime  mixte.  Lorsqu'on  ne  donne  que  des  aliments  non  azotés, 
^  ^oofire  facilement  séparable  n'est  point  touché,  mais  comme  le 
Mfre  total  est  considérablement  diminué,  le  premier  apparaît 
Kas  fort  en  valeur  relative.  11  faut  donc  dans  ces  recherches  éviter 
^tpports  azotés  insufllsants. 

Eq  fusant  ingérer  à  des  chiens  de  la  caséine,  de  la  sérum  albu- 
o»neoude  l'éthéro-albumose,  l'auteur  a  constaté  que  la  quantité 
^  soofpc  facilement  séparable  que  contient  l'urine  ne  présente 
*»'^)D  rapport  avec  celle  que  contient  la  matière  protéique  ingérée. 

Hodneistera  montré  que  l'extrait  aqueux  d'asperge  contient  des 
IMotiiés  considérables  de  soufre  facilement  séparable  (Arcb.  /. 
**h  Parà»,  t.  33,  p.  205).  L'auteur  a  trouvé  que  l'ingestion  dun 
H  ntrait  augmente  chez  le  chien  à  la  fois  la  quantité  du  soufre 
'-•«'iteineui  séparable  et  celle  du  soufre  total,  si  bien  que  leur  valeur 


THAV 

U.  L'8 
r  relal 
'6  ne  < 

sépar 

saisit 

jfre  fï 
.  L'ur 
1.22;  < 
1  ëoufi 

Contribution  à  l'ètiide  du  pa 
(Zeil.  anal.  Cli.,  1900,  t.  39,  p.  7 
parrois  une  altération  rapide  et  de 
maladie,  étudiée  par  plusieurs  obs 
de  certains  organismes,  en  partîcu 
de  terre  et  du  bacille  mésentériqui 

Les  bacilles  de  la  pomme  de  t 
seigle  normales  et  sont  aptes  à  f 
une  farine  convenablement  conser 
normale  ne  subit  pas  d'altération 
fabriqué  avec  une  farine  humide 
parfois  après  un  seul  jour  —  les  cb 

D'ailleurs,  le  bacille  mésentériq 
four. 

Quant  aux  accidents  produits  c 
absorption  du  pain  filant,  ils  sor 
position  du  gluten.  h.  copal'x. 

Sur  la  réaction  colorée  da  Halphen  et  snr  son  application  \ 
la  racberche  de  l'huile  de  coton;  R.  D.  OILAR  iAm.  Jours] 
t.  24,  p.  355-373;  10.1900).  —  L'auleur  a  appliqué  la  réaclioa4 
Halphen  (coloration  avec  le  sulfure  de  carbone  sulfuré! 
recherche  de  l'huite  <le  cotou  dans  une  s<iriu  de  mélangea,  ut  i 
confirme  la  valeur  de  cette  réaction  comparativement  aux  réartivir 
analogues.  p.  FHKu.*tDL>u. 


CHIMIE  GENERALE  ET  MINERALE.  440 


CHIME  fiÉNÉRALE  ET  IINÉRALE 


Sur  ranité  des  poids  atomiqQes  ;  H.  ERDMANN  (Zeit.  anovg. 
l,(.27,p.  127-138;  2.5.1901).  —  L'auteur  développe  les  raisons 
K  lui  font  recommander  la  base  H  =  1 .  l.  bourgeois. 

8ar  rèlectro-afBnité  des  métaax  ;  H.  F.  DAWSON  et  J.  Me 

UE (ZeiL anorg.  Ch,,i.  26,  p.  94-103;  5.1.1901).  —  Les  auteurs 
•cutent  une  loi  formulée  par  MM.  Abegg  et  Bodlander  (/A/rf., 
SO,  p.  45S),  au  sujet  de  la  formation  facile  d'un  ion  complexe 
ir  rtioioD  d'un  ion  simple  doué  d'une  faible  affinité  électroly tique 
^  Qoe  substance  neutre  à  ce  point  de  vue.  Ils  trouvent  qu'elle 
^  ea  défaut  relativement  à  Télectrolyse  des  combinaisons  ammo- 
ncalesdes  sels  de  cuivre,  nickel,  cadmium  et  zinc;  de  même,  en 
k  qui  concerne  les  métaux  alcalins.  Ils  s'occupent  aussi  de  la 
Bmbinaison  ammoniacale  de  chlorure  d'argent  en  présence  de 
Imu,  et  ayant  agité  une  semblable  solution  avec  du  chloroforme, 
^  ilèduisent  du  coefBcient  de  partage  de  l'ammoniaque  que  la 
oiflrion  doit  renfermer  âAgCl.SAzH^.  l.  bouhgeois. 

Sv  la  dMamiinaiion  du  poids  moléculaire  de  Tozone  à 
^deltbalance; H.  OTTO  (Z7.C/}.  G.,t.  34,  p.  1118;  11.5.1901). 
"  Kédamation  de  priorité  vis-à-vis  d'un  travail  récent  de  M.  La- 
lpoburgû7>/V/.,  p.  631);  l'auteur  avait  antérieurement  fait  usage 
hf  procédés  semblables  et  était  arrrivé  aux  mêmes  résultats  (6'. 
1 1, 125,  p.  78  et  thèse,  Paris,  1897).  l.  bouhgeois. 

ttadês  sur  la  polarisation  et  la  dépolarisation  cathodiques; 
t  Muer  {Zeii.  anorg.  CL,  t.  26,  p.  1-89;  5.1.1901).  —  Ce 
™»we  est  consacré  à  la  mesure  des  forces  électromolrices 
^^'«asaires  pour  obtenir  une  formation  visible  de  bulles  d'hydro- 
l*!»^  sur  la  cathode  dans  l'électrolyse  de  l'eau,  la  cathode  étant 
'''ïDée  de  divers  métaux  à  des  degrés  différents  de  poli.  Il  traite 
*Q£6i  au  même  point  de  vue  de  l'influence  des  substances  oxydantes 
M^ï'rtées  tu  liquide,  notamment  de  Cr*0"^K*.        l.  bourgeois. 

OntaonvêUe  méthode  pour  la  mesure  des  vitesses  ioniques 
•a  tohtion  aqueuse;  B.  D.  STEBLE  {Chem.  Soc,  t.  79,  p.  414  ; 
*^^l-  — CeUe  méthode  repose  sur  le  même  principe  que  celle 
••c.  cm»,,  s»  9in..  r.  xxvi,  i90i .  —  Trav.  ètrang.  29 


450  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

de  Masson,  dans  laquelle  la  vitesse  du  mouvement  entre  dMi 
solutions  est  mesurée,  Tion  mesuré  étant  accompagné  dans  tous 
les  cas  d'un  ion  indicateur  de  légère  vitesse  spécifique.  C*e5i  uai 
méthode  de  comparaison;  dans  une  expérience  donnée,  la  vilesn 
des  limites  finales  à  Tanodo  et  à  la  cathode  d'une  solution  homih 
gène  sont  comparées,  les  deux  étant  conduites  à  la  même  choftR 
de  potentiel  par  centimètre. 

La  méthode  diffère  de  celle  de  Masson  par  deux  points  esâfloi* 
tiels  :  les  mesures  sont  faites  dans  Teau  et  non  dans  la  gélatine; il 
remploi  des  ions  colorés  comme  indicateur  n*est  pas  nécessaire. 
La  solution  aqueuse  devant  être  mesurée  est  contenue  entre  deol 
séparations  de  gélatine,  renfermant  les  ions  indicateurs  en  solutioi 
de  façon  à  prévenir  le  déplacement  du  liquide  pendant  la  durée  de 
Texpérience. 

Cette  nouvelle  méthode  est  mise  en  pratique  au  moyen  d'« 
appareil  spécial  pour  le  dessin  et  Texplication  duquel  nous  reih| 
voyons  au  mémoire  original.  a.  hkbert. 

Sur  la  façon  dont  se  comportent  les  sels  de  plomb  dans  leon 
solutions;  C.  L.  von  ENDE  (Zeit.  anorg,  Ch,,  t.  26»  p.  129-16tS 
18.1.1901).  —  L'auteur  formule  et  applique  une  théorie  de  la  dw 
sociation  électroly tique  des  solutions  mixtes  de  deux  sub&tanc«4 
possédant  un  ion  commun,  et  de  l'inHuence  de  cette  dissociation 
sur  les  solubilités.  Ainsi  le  chlorure  de  plomb  en  solution  aqueuse 
est  partiellement  électrolysé  à  raison  de  50,1  0/0  en  PbCI-|-CI  e 
à  raison  de  43,  7  0/0  en  Pb  +  Cl«;  les  6,2  0/0  resUnt  demeurea 
inaltérés.  Une  telle  sol.  saturée  à  25",2  contient  par  litre  0«0S8^ 
mol.-grammes  de  sel,  la  sol.  étant  faite  dans  Peau  pure.  Mât 
l'addition  d'acide  chlorhydrique  diminue  d'abord  la  solubilité,  |m 
par  addition  de  nouvelles  quantités  de  HCl,  celle-ci  se  relève  apnci 
avoir  passé  par  un  minimum;  de  même  avec  KCl.  Les  aolubilitél 
de  PbBr*  et  de  Pbl*  sont  respeclivement]dans  Teau  pure  de  0,0i^ 
et  0,00158  mol. -grammes  par  litre.  L'addition  d'acide  nitrique  cH 
de  AzO^K  accroît  la  solubilité  de  tous  ces  sels.      l.  bourobo!». 

Une  forme  de  tantomèrie  présentés  par  les  thiooyanataa  é 
radicaux  électronégatifs;  Angnstns  Edward  DDLOH  (flbet^ 
Sor.,  t.  79,  p.  Ml  ;  4.1901).  —  L'auteur  avait  déjà  remarqué  q^i 
le  irithiocyanate  de  phosphore  P(SCAz)5  semble  posséder  éel 
propriétés  thiocarbimidiques  aussi  bien  que  thiocyaniquai»;  v^\ 
nouvelles  recherches  lui  ont  montré  que  le  pouvoir  de  fonctioiioti 
des  deux  manières  esi  également  manifesté  par  le^s  produite  qil 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  451 

rfénveot  des  ihiooyanaies  métalliques  et  des  chlorures  d'éléments 
Ml  de  radiciox  électrcniégatifs.  CSes  produits,  traités  par  une  base 
iVMni&e  ra&iline,  donnent  des  précipités  qui  présentent  Tépreuve 
Ar  la  désulftiralion,  caractéristique  des  thiocarbamides  et  qui  sont 
^éoéralemeot  hydrolyses  par  l'eau  en  donnant  dés  tliiourées 
rabsiitnées  correspondant  aux  bases  employées. 

Ainsi»  le  trithiocyanate  de  phosphore  P(SCAz)3  donne  avec  Tani- 
hse  on  corps  jaune,  décomposé  par  Teau  chaude  en  donnant  la 
fbosphotripbènylihthiourée  P( AzH .  CS .  AzH .  CfiW)^. 

\^  trithiocyanaie  de  phosphoryle  PO(SCAz)'«  obtenu  par  Taction 
k  roiyclilorure  de  phosphore  sur  le  thiocyanate  de  plomb,  pré- 
HDle  les  réacUons  thiocarbimidiques  et  s'unit  avec  l'aniline,  Tor- 
HMtoloidine  et  Taminoniac  sec. 

Le  dérivé  de  l'aniline  se  dissout  dans  l'eau  chaude  et  laisse 
lépoeer  de  la  phénylthiourée,  qui  provient  probablement  de  l'hy- 
drolyae  de  la  {rfiospboryltriphényltrithiocarbamide 

PO(AzH.CS-A«H-C«H5)3.  a.  hébert. 

Sar  on  minerai  de  fer  titanifére  de  Norwège  ;  Nicholas  J. 
nOlAI  {Cbem.  News.,  t.  83,  p.  181  ;  4.1901).  —  L'auteur  a 
Uouré  •  ce  minerai  la  composition  suivante  : 

Oxyde  ferreux 40.01  (31 .1  7o  ^r) 

Acide  titanique 43.75 

Magnésie 3.11 

Oxyde  de  manganèse 0.23  j 

Alumine 4.00  (  Guangue 

Silice 8.90  1 

100.00 

Cemtoerai  contient  des  cristaux  réunis  en  rosettes;  sa  cassure 
«t  ooachoidale,  sa  dureté  est  de  6,  sa  densité  5,163;  il  est  veiné 
^  aoir  ei  légèrement  magnétique.  a  .  hbbert. 

Iir  la  aireone  dans  l'enxénite  de  Brevig  ;  K.  A.  HOFHAHN  et 
V.  nUkIDTL  (D,  eb.  G.,  i.  34,  p.  1064;  20.4.1901).  —  La  zircone 
'ïSnite  de  l'enxénite  de  Brevig,  déjà  débarrassée  d'aluminium, 
■l'tddes  titanique,  niobique,  par  des  traitements  alcalins,  étant 
'^'«fioule  dans  HCl  et  la  liq.  neutralisée  par  AzH^  on  a  additionné 
««ttfrci  d'tm excès  de  carbonate  d'ammonium  (10  mol.  pour  i  mol.  de 
'^)'  La  sîrcone  au  lieu  de  se  dissoudre  entièrement  a  laissé  un 
^^^^^  ^*il  y  a  lieu  peut-être  d'attribuer  à  la  présence  d'une  nouvelle 


452  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

terre  Yeuxéniae.  La  séparation  n*étant  pas  complète,  oa  a 
le  même  traitement  sur  la  zircone  dissoute  et  sur  reuxéaioe  indi** 
soute.  Après  trois  opérations,  on  a  eu  un  produit  présentant  m 
général  les  propriétés  de  la  zircone  sauf  les  suivantes  :  insotubiliiè 
dans  le  carbonate  d'ammonium,  pas  de  coloration  orangée  8D 
présence  de  HCl  et  de  la  teinture  de  curcuma;  lorsqu'on  fond  avec 
CO^Na^,  on  n'obtient  pas  de  produit  soluble  dans  Teau,  mais  si  oa 
reprend  par  HGl  étendu,  on  dissout  plus  de  matière  que  dans  l£ 
cas  de  ZrO^.  Enfin  Téquivalent  de  la  nouvelle  terre  est  environ  le 
double  de  celui  de  la  zircone;  si  l'euxénium  est  comme  le  zirco* 
nium  tétratomique,  on  aurait  pour  son  p.  at.  des  valeurs  comprises 
entre  137  et  178,  tandis  que  Zr  =  90,6.  L'euxénine  forme  enviroa 
la  moitié  de  la  zircone  dans  Teuxénite  deBrevig  (1,970/0  en  tout . 
Suivent  des  analyses  des  euxénites  d'Arendal  et  de  Brevig. 

L.    BOUROEOlT^. 


Sur  racide  mètathorique  et  sur  roxychlorure  m< 
H.  P.  STEVENS  (ZeiL  anorg.  Ch.,  t.  27,  p.  4152  ;  11.4.1iK)l).  -. 
La  thorine  obtenue  par  calcination  de  Toxalate  et  traitée  par  HCl 
ou  AzO^H  forts,  ne  semble  pas  s'attaquer,  mais  si  Ton  étend  d'eau, 
on  a  une  liqueur  laiteuse  qui  passe  à  travers  les  filtres  sans  résidu; 
ces  fails  ont  été  notamment  étudiés  par  Bahr  (Licb.  A  nu.  Cb., 
t.  132t  p.  227)  et  par  Clcve  (BulL,  2«  série,  t.  21,  p.  11 7);  quelques- 
uns  ont  admis  la  formation  d*un  oxyde  ThH)^.  L'auteur  reprenant 
la  question,  part  de  Toxalate  de  thorium,  le  calcine  modérément 
au  bec  Bunsen,  puis  le  chaufie  dans  un  courant  de  gaz  HCl  bieo 
desséché.  Il  obtient  une  poudre  blanche  aisément  et  complètement 
sol.  dans  l'eau,  en  donnant  une  liq.  opaline  qui  donne  un  précipiLi^ 
par  addition  d*ammoniaque,  d'acides  minéraux  ou  de  sels.  Dem^ 
cette  calcination  de  Toxyde  avec  HCl,  on  observe  toujours  la 
formation  d'un  peu  d'eau  malgré  la  dessiccation  de  HCl,  de 
même  le  produit  final  renferme  des  quantités  variables  de  chlore 
(jusqu'à  5  0/0  environ);  l'eau  formée  est  toujours  plus  abondante 
que  celle  qui  correspond  au  chlore  fixé  ;  cela  provient  de  ce  qpie 
l'oxyde  traité  par  HCl  et  calciné  modérément  retient  toujours  un 
peu  d'eau.  Si  l'on  répète  l'expérience  sur  une  thorine  très  forte* 
ment  et  longtemps  calcinée,  l'action  d'HCl  est  nulle.  L'auteur 
admet  que  la  thorine  de  Toxaiate  calciné  est  un  oxyde  mêla,  anh)- 
dride  partiel  analo^ne  à  l'acide  métastannique»  formé  de  thorine 
anhydre  unie  à  un  peu  de  thorine  hydratée,  dans  l'action  d*H<Ii, 
cette  dernière  seule  donne  du  ThCI*  qui  reste  combiné  avec  ThO*, 
pour  donner  un  oxychlorure  meta.  On  obtient  un  oxyelilorure 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  453 

blable,  mats  tenant  jusqu^à  10  0/0  de  chlore,  en  calcinant  direc- 
ii*rocQl  à  T  aussi  basse  que  possible,  (C*0*)*Th  dans  un  courant 
tJe  HCI  mélangé  d*un  peu  d'air  pour  brûler  le  charbon;  les  sol. 
âonl  alors  tout  à  fait  limpides,  mais  oflrent  encore  le  caractère  des 
^À,  colloïdales.  L*auteur  s'est  assuré  par  des  analyses  quantitatives 
que  dans  ces  réactions  dUCl  gazeux,  le  chlore  remplace  toujours 
<1es  quantités  équivalentes  de  0  ou  d*OH,  autrement  dit  que  les 
produits  procèdent  toujours  de  la  thorine  et  non  d*un  autre  oxyde. 
Eo  somme,  l'oxychlorure  mélathorique  est  une  poudre  blanche, 
eitrémement  avide  d*eau,  se  dissolvant  dans  celle-ci  avec  vif  dé- 
tra^ment  de  chaleur,  et  formation  d'une  liqueur  opaline  (limpide 
«Â  la  substance  est  riche  en  chlore),  à  réaction  acide.  Par  évapora- 
tioD  ménagée  il  reste  une  masse  vitreuse  qui  est  encore  soluble  ; 
\^  l'oo  chaufTe  à  Tair^  on  a  un  résidu  insol.  dans  Teau,  mais  sol. 
dAQs  HCI.  L*aicool  donne  aussi  avec  Toxychlorure  métathorique 
«les  liq.  opalines,  qui  s*éclaircissent  si  Ton  chauffe  et  reprennent  à 
froid  leur  aspect  primitif.  Les  sol.  aqueuses  d*oxychlorure  sont 
précipitées  par  Taddition  de  sels  neutres  ou  d*acides  minéraux  en 
petite  quantité,  ou  même  d*eau  en  excès,  il  se  fait  un  dépôt  si  fin 
*}uil  passe  à  travers  tous  les  filtres  de  papier.  L'ammoniaque 
<1oQne  un  précipité  floconneux  (hydrate  ou  acide  métathorique), 
facile  â  laver,  ressemblant  à  la  thorine  ordinaire,  mais  moins 
basique  et  non  avide  de  CO*.  Ce  précipité  est  soluble  dans  les 
A^Mes  en  donnant  des  liq.  opalines  qui  renferment  sans  doute  des 
^lâ  métathoriques  ;  plus  Toxychlorure  primitif  renfermait  de 
chlore,  plus  il  faut  d'acide  pour  dissoudre  l'hydrate,  et  aussi  d'autre 
P«rt,  plus  il  faut  d'acide  pour  précipiter  complètement  les  liqueurs 
opalines.  Cn  autre  fait  très  curieux  est  que  les  sol.  aqueuses 
«l'oxychlorure  métathorique  ne  précipitent  pas  par  l'azotate  d'ar- 
i^*nl.  Il  y  a  lieu  de  rapprocher  jusqu'à  un  certain  point  les  com- 
|»o>ésqu*on  vient  d'étudier,  des  composés  métastanniques. 

L.    BOURGEOIS. 

Ua  eomposés  ammoniés  des  métanx  en  solution  aqueuse 
1^  partie).  Les  pcavoirs  absorbants  des  solutions  diluées  de 
Mb  dis  méUnx  alcalins  ;  H.  H.  DAWSON  et  J.  Mo  CRAE  (Chem. 
^oe.,  X,  79,  p  498;  4.190!).  —  Cette  étude  comprend  l'examen  de 
''«nlittence  exercée  par  l'addition  de  sels  des  métaux  alcalins  sur 
ï*  «fistribution  de  l'ammoniaque  entre  l'eau  et  le  chloroforme  à  20*». 
L'iûfluence  des  sels  suivants  a  été  étudiée  : 

PoUasiam  :  iodure,  bromure,  nitrate,  chlorure,  chlorate,  oxalale, 
à^ate.  carbonate,  hydrate. 


454  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Sodiuoi  :  iodure,  bromure,  nitrate,  chlorure,  chlorate,  salUlei 
carbonate,  hydrate. 

Lithium  :  chlorure,  sulfate. 

Ammonium  :  bromure,  nitrate,  chlorure,  sulfate. 

Aussi  longtemps  que  la  concentration  de  Tammoniaque  dans  b 

phase  aqueuse  est  moindre  que  0,5  normal,  l'altération  du  ooeM* 

cient  de  distribution  est  proportionnelle  à  la  ooncentration  du  id 

K-K' 

et est  constant:  K  représentant  le  coefHcient  de  distribution 

n 

avec  Teau  pure,  K'  le  coefHcient  de  distribution  pour  une  solutîoa 

de  sel  de  normalité  n. 

Pour  une  concentration  de  Tammoniaque  plus  grande  que  0,6 

K-K' 

normal,  la  valeur  de diminue  avec  une  concentration  crois- 

n 

santé  du  sel  et  constante  de  Tammoniaque,  tandis  qu*elle  au^moDl^ 

pour  une  concentration  constante  du  sel  et  croissante  de  l'anuiio* 

niaque.  a.  hébert. 


Note  sur  la  rechercha  et  le  dosage  de  Tacide  nitrique 
combinaison  avec  les  métaux  alcalins  ;  E.  P.  PERHAH  (Cbem. 

News^  t.  83,  p.  193;  4.1901).  —  Cette  recherche  est  basée  sur  le 
fait  que  les  nitrates  alcalins  sont  décomposés  à  chaud  par  les  sul- 
fates des  autres  métaux  avec  dégagement  de  vapeurs  rutilantes. 
C'est  ainsi  que  ces  nitrates  chauffés  avec  du  sulfate  de  plomb  ou 
de  l'alun  anhydre  dégagent  du  peroxyde  d'azote. 

La  même  réaction  peut  être  appliquée  quantitativement  en  déier* 
minant  simplement  la  perte  de  poids  subie  par  le  mélan^  d<» 
nitrate  et  d'clun  après  dégagement  des  gaz.  Il  est  important  de  lu* 
pas  trop  chauffer  pour  ne  pas  décomposer  le  sulfate.  Enfin  cette 
méthode  n'est  pas  applicable  en  présence  de  chlorures  qui  fonae- 
raiônt  du  chlorure  d'aluminium  volatil.  a.  hkbbht. 

Sur  le  dosage  de  l'ozone  ;  A.  LADENBURO  et  R.  QUA8I6 1  Z>.  cà. 

G.,  t.  30,  p.  1184;  11.5.1901).  —  Ledosage  de  l'ozone  par  mise  en 
liberté  d'iode  de  Kl  ne  se  fait  pas  bien  en  liq.  acide,  celle-ci  ay«at 
tendance  à  redevenir  bleue  après  coup,  lorsqu'elle  a  été  exactennem 
décolorée  par  l'hyposulflte  (peut^tre  se  fait-il  un  peu  de  HK>*k 
Au  contraire,  si  Ton  fait  agir  l'ozone  sur  une  sol.  bien  neutre  de  Kl, 
puis,  qu'on  ajoute  alors  la  quantité  voulue  de  SOH^  et  qu'en 
termine  le  dosage  à  la  façon  usuelle,  les  résultats  sont  très 
faisante  et  bien  d'accord  avec  le  dosage  d'osone  efleotué  en 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  455 

r«ugnieQi8tion  de  poids  que  subit  une  ampoule  lorsqu'on 
pèse  successivement  pleine  d'oxygène  pur,  puis  d'oxygène  ozo- 

usé.  L.    BOURGEOIS. 


AfltlTM  dn  phosphore  de  cuivre;  H.  BORNTRÂOER  (Zeit. 

l  CL,  t.  39,  p.  860^1  ;  1900).  —  Dissoudre  0«%5  de  la  matière 

ins  10  ce.  d'acide  nitrique  (</=  1,4),  alcaliser  fortement  par  l'am* 

%  filtrer  le  carbone  accompagné  de  silice  et  d'oxyde  de  fer, 

>iter  le  cuivre  parlesulfhydrate  d'ammoniaque  et  peser  Cu*S. 

Le  filtrat,  concentré,  est  précipité  par  la  mixture  magnésienne 

le  dosage  du  phosphore.  Exemple  d'analyse  d'un  phosphui*e 

caivre. 

Silice,  oxyde  de  fer,  carbone 0.50 

Coivre 86.50 

Phosphore 12.90 

99.90 

H.    COPAUX. 

action  de  l*hypo8nlflte  de  soude  sur  quelques  sels  métal- 
fiqies  et  son  emploi  en  analyse  qaantitative  ;  F.  FAKTÛR  (Zeit. 
«m/.  Ci.,  t.  39,  p.  345-855;  1900).  —  L'hyposulflle  de  soude 
nerçe  une  action  réductrice  sur  les  chromâtes  et  tranforine  plus 
ou  moins  facilement  en  sulfures  les  sels  de  plomb,  de  nickel  et 
cobalt,  de  mercure  et  d'argent.  Ces  faits,  déjà  connus  pour  la 
pliqMrt,  n'ont  d'application  avantageuse  au  point  de  vue  du  dosage 
qoe  pour  les  deux  derniers  métaux.  u.  gopaux. 

Emi   rapide    du  tungstène  et  analyse  des   minerais  et 

réiidna  de  tungstène  ;  H.  BORNTRAOER  (Zeit.  anal.  CL,  t.  39, 

P  8614M;  1900).  —  Les  impuretés  du  wolfram  naturel  (tungstate 

de  fer  et  de  manganèse)  consistent  eu  silice,  chaux,  magnésie, 

intinioiiie,  arsenic,  étain^  plomb,  nickel,  cobalt,  cuivi*e  et  traces 
d'or. 

On  peut  déterminer  approximativement  la  proportion  d'acide 
^QSfrtîqne  en  opérant  ainsi  : 

Foodre  1  gr.  de  rainerai  finement  pulvérisé  avec  10  gr.  de 
<*Aottate  de  soude,  lessiver  après  une  heure  de  chauffe,  filtrer  et 
^"Iciner  le  rétsidu.  Jusqu'à  une  teneur  de  5  0/0  en  acide  tungstique, 
^  <^ifliAfeno0  entre  la  matière  primitive  et  le  résidu  correspond  à 
'•ifstaaisiiqtte. 


456  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Analyse  exacte*  —  Même  fusion  et  lessivage  à  chaud.  Porlâr]^, 
liquide  à  250 ce-,  filtrer,  prélever  100 ce.  de  la  liqueur  et  les  vi 
dans  un  mélange  de  15  ce.  diacide  nitrique  et  45  ce.  d'acide  cl 
hydrique  concentrés.  On  évapore  à  sec,  reprend  par  une  soUi 
100  gr.  de  sel  ammoniac  et  100  gr.  d*acide  chlorhydrique  conceaMS 
dans  un  litre  d*eau.  Après  filtration,  le  résidu,  formé  d'i 
tungstique  avec  de  la  silice  et  de  Toxyde  d*étaia,  est  dissous  di 


l'ammoniaque  chaude  et  le  liquide  est  versé  à  nouveau  dans  IM 
mélange  des  acides.  »| 

Une  nouvelle  évaporation  à  sec  donne  Tacide  tungstique  pur. 

S*il  s'agit  du  tungstène  métallique,  on  calcinera  le  métal  pendaoC 
1/2  heure  et  on  ajoutera  un  peu  de  salpêtre  au  carbonate  de  soudi» 
du  bain  de  fusion. 

Le  tungstène  du  commerce  contient  ordinairement  95  à  97,5  Oft 
de  métal. 

La  méthode  indiquée  est  plus  pratique  que  la  précipitation  pcr 
le  nitrate  de  mercure,  à  cause  de  la  fillration  difficile  du  tungMab» 
mercureux.  h.  copaitx. 


Sur  ractiou  des  ammoniaques  substitaées  vis-à-vis  des 
lutions  de  sels  de  zinc  et  sur  une  nouvelle  méthode  de  dosage 
du  zinc;  W.  HERZ  (Zeil.  anovg.  Ch.,  t.26,  p.  90;  5.1.1901).  — 
L'auteur  étudie  les  précipitations  des  sol.  des  sels  de  zinc  par  la 
méthylamine  et  la  diméthylamine.  Dans  le  cas  de  la  première  dm 
ces  bases,  le  précipité  se  redissout  dans  un  excès  de  réactif,  maiâ 
avec  la  diméthylamine,  ce  phénomène  n'a  pas  lieu,  la  réaction  est 
quantitative  et  Zn(OH)*  précipité  à  froid  par  un  excès  de  base  peut, 
être  recueilli  et  pesé  à  Télai  de  ZuO.  l.  bourgkois. 

Sur  rinfluence  de  la  pyrite  et  autres  snlfucee  à  Tégard  du 
dosage  du  fer  bivalent;  W.  F.  HILLEBRAND  et  H.  N.  STOKES 

{ZeiL  anopg,  Ch.,  t.  27,  p.  223;  2.5.1901).  —  Réponse  de  cour- 
toisie à  une  noie  sur  ce  sujet  de  M.  de  Koninck  {ibid.^  t.  28, 
p.  125).  L.  BOunoBOis. 

Dosage  du  mercure  dans  Turine  ;  J.  WERDER  {Zeit.  Html.  Cb,. 
t.  39,  p.  358-359;  1900).  —  Simple  contrôle  de  la  méthode^  de 
Schumacher  et  Jung,  extraite  au  Bulletin.  Le  mercure,  reoueiUîsur  i 
un  filtre  d'amiante  aurée,  puis  expulsé  par  la  chaleur,  est  à  qoq- 
voau  condensé  dans  un  tube  à  boule  et  identifié  par  Tiode* 

H.   C0PAI1X. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  457 

Sir  là  précipitation  de  Tacide  nrique  par  le  chlorure  de 
inraii;  A.  J0LLE8  (ZeiL  anal.  CL,  t.  39,  p.  355-357;  1900).  — 
I  prMpilation  de  l'acide  urique  par  le  chlorure  de  baryum,  prê- 
tée per  Geelmuyden,  s'applique  assez  exactement  au  dosage  de 
kcide  ariqne  pur;  elle  doit  être  rejetée  au  contraire,  pour  Tacide 
^que  de  l'urioe. 

te  précipité,  formé  par  le  chlorure  de  baryum  dans  Turine,  ne 
Étiail  qu'une  partie  de  l'acide  urique  présent  et  entruine  des 
itiéres  azotées  étrangères. 

Aossi  obttent-on  un  chifTre  d'azote  trop  faible,  par  oxydation  et 
tmre  en  volume,  trop  fort,  par  la  méthode  de  Kjeldahl. 

H.    COPAUX. 

bdiflcation  à  l'appareil  de  Landsberger  pour  déterminer 
BéTttion  des  points  d'ébnlliUon;  C.  N.  RnBER  (D.  ch.  (?., 
34,  p.  1060;  20.4.1901).  —  M.  W.  Landsberger  avait  décnt 
1^.«  t.  31,  p.  458),  un  appareil  pour  mesurer  le  p.  mol.  d'une 
^ance  par  l'élévation  des  p.  d'éb.  de  son  dissolvant.  L'auteur 
t  apporté  quelques  modifications,  notamment  en  ce  que,  dans 
n  modèle  (Agure  dans  l'original),  la  vapeur  du  dissolvant  reflue 
^  condensation  dans  le  ballon  distillaloii*e  lui-même. 

L.   BOURGEOIS. 

SBaonvel  appareil  d'extraction  des  graisses;  W.  JERWITZ 
^^hm,  Sews,  t.  83.  p.  229;  5.1901).  —  Modification  des  appareils 
Ki^nls,  dans  lequel  ne  figure  aucun  bouchon  de  liège,  fonction- 
■01  avec  de  l'éther  anhydre  et  dont  le  condenseur  est  terminé 
M  UQ  orifice  à  deux  branches  terminées  par  deux  tubes  en  U, 
w»i  Tun  renferme  du  mercure  formant  soupape  de  sûreté  et  l'autre 
^«•hlorure  de  calcium  pour  retenir  au  passage  l'humidité. 

A.    HKBERT. 


CHIIIE  ORGANIQUE 


'l^ctrelyse  des  sels  dans  les  dissolvants  organiques;  A.  V. 
•rtWitlT  et  E.  G.  GOLDBERO  (Journ.  Soc.  pbys.  chim.  A., 
^  W.  p.  T97;  1900,  fasc.  9).  —  Le  but  principal  de  ce  travail  était 
fe  venfef  la  loi  de  Faraday  pour  des  dissolvants  ne  contenant  pas 
''««L  Oo  t  étudié  les  sol.  de  CuCl^  et  de  CoCl>  dans  l'acétone  et 


458  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ETRANGEHS. 

dans  l'alcool  méthylique;   mais  les  expériences  les  plus 
tantes  ont  été  exécutées  sur  la  sol.  de  AssO^Ag  dans  la  p; 
Le  même  courant  passant  dans  une  sol.  de  AzO'Ag  dans  W 
dans  une  sol.  du  même  sel  dans  lapyridine,  la  quant.  d*A^d< 
sur  la  cathode  de  la  seconde  sol.  est  un  plus  'grande  que 
sol.  aqueuse,  ce  qui  doit  tenir  à  une  action  réductrice  de  la 
dine.  L'éleclrolyse  des  sol.  de  AzCPAg  dans  la  pyridine 
d'obtenir  Ag  pur  en  employant  comme  anode  un  alliage  de 
Ag,  car  (AzO')^Cu  qui  se  forme  à  l'anode  est  insol.  dans  la  _ 
dine.  On  peut  aussi  séparer  Ag  de  Pb,  grâce  à  la  faible  coQ<taiii 
bilité  de  (AzO')*Pb.  a.  gorvibt.  ■ 

Sur  la  triboluminescence  des  composés  chimiques;  L. 
TCHOUGAEF  (Journ.  Soc,  phys,  chim,  /?.,  t.  32,  p.  887,  Ml 
fasc.  9).  —  L'auteur  a  entrepris  une  série  de  recherchée  sur 
triboluminescence  y  c'est-à-dire  sur  le  dégagement  de  lumière  f 
produisent  certains  corps  sous  l'influence  d'actions  mécankie 
pression,  frottement^  etc. 

Les  composés  minéraux  présentent  rarement  ce  phénoinl 
(6  seulement  sur  100  corps  examinés  :  SO*K«,  AzH*F,  Hg(CAi 
Ba(AzO^)^,  acétate  et  azotate  d'uranium);  les  composés  alipl 
tiques  le  présentent  beaucoup  moins  souvent  que  les  compui 
cycliques;  il  semble  que  la  triboluminescence  soit  en  relation  a^ 
la  structure  cyclique  ;  toutefois  il  est  le  plus  souvent  n^ 
que  la  moléc.  renferme  un  groupe  luminophore^  qui  est  W 
dryle,  le  carbonyle,  l'azote  en  position  secondaire  ou  tertii 
dans  quelques  cas,  la  présence  de  plusieurs  OH  dans  la  m^ 
suffit  :  saccharose,  lactose,  rhamnose,  sorbite,  galactose* 
tartrique  et  malique. 

Outré  les  précédents,  les  corps    triboluminescents    obstfr 
Jusqu'ici  sont  : 

l""  Composés  aromatiques  :  résorcine,  hydroquinone»  mcn 
métaoxybenzoïque,  salicylique  et  paraoxybenzoïque,  vamllîj 
p-naphtol,  coumarine,  benzoyl-^-naphtol,  anhydride  phtaliql 
anthraquinone,  pentadécylphénylcétone,  pentadécylparatolytcétc 
chloralide  de  l'ac.  mandélique  actif,  ac.  hippurique,  benzanili 
acridine,  phénylacridine,  benzoïnoximes  a  et  p,  a-Az-éthylqxii^ 
lone,  acétanilide,  ac.  sulfanilique,  o-naphtonitrile,  fiaochsT'l 
éther  diuaphtylique  p,  sulfocarbanilide,  sulfobenzide,  ohlorhydd 
d'aniline,  mercure-diphényle.  métadinitrobenzène;  i 

8^  Composés  hydroaromatiques  :  menthol  ;  élhem  du  menib^ 
•téariqufi  succiniqut,  etrboaiqua,   ^oaphtolqut,  fbànylpr^ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  459 

IfW,  métaoxybeozoïque  ;  benzoylmenthylamine  gauche,  a-naph- 

jfbrflthylamine,  camphre  monobromé,  camphoroxime  (droite  et 

■Mbe),  ciluuimate  de  bornyle   (gauche),    benzoylbornylamine, 

Mhooe,  thuyonoxime,  menthonoxime  (gauche),  hydrate  de  ter- 

Jêb^  querelle,  ac  quinique,  choiestérine,  amarine. 

fl*  Alcêhîdes  :  Brucine,  strychnine,  sulfate  de  strychnine*  cin- 

IMôse,  oblorbydraia  et  sulfate  de  cinchonine,  sulfate  decupréine, 

priMuiidioe;  chlorhydrate,  dichlorhydrate,  sulfate,  bromhydrate, 

jjhfdnte,  azotate,  benzoate,  cinnamate  et  valérate  de  quinine; 

iMBtiae,  chlorhydrate  de  thébaïne,  codéine,  papavérine,  cocaïne, 

(Wfimioe,  atropine,  sulfate  d'atropine,  chlorhydrate  de  pilo- 

«pioe; 

i4'  Lee  dérivés  de  la  santonine. 

ifie  plus  les  oxalate  et  formiate  d'ammonium,  le  tartrate  acide  de 

llMntiiii. 

{ToQs  ces  corps  ne  présentent  pas  la  triboluminescence  au  même 

Ipé;  pour  l'apprécier  d'une  façon  approximative  l'auteur  emploie 

tB  kbelle  de  quatre  termes  ;  les  corps  les  plus  luminescents 

hilegré)  sont  peu  nombreux  :  azotate  d'uranium,  coumarine,  iso- 

tttnUe  de  quinine.  Pour  deux  corps,  l'acétanilide  et  Tac.  sulfani- 

i|i^,  la  hunière  persiste  un  certain  temps  après  l'action  méca- 

lipe^  —  Ce  travail  est  continué.  a.  cohvisy. 

■ 

listtfiu  optique  de  certains  éthers;  Philippe  A.  GUTB 
Otti.  Soc.,  t.  79,  p.  475;  4.1901.  —  L'auteur  a  confirmé  les 
t^àiêU  de  Tschugaeff  d*après  lesquels  la  rotation  optique  de 
M>posés  contenant  le  grou}>e  phénacétyle  est  plus  proche  de 
^  des  composés  renfermant  les  groupes  acétyle  ou  chloracétyle 
^  celle  des  dérivés  contenant  le  groupe  tolyle,  bien  que  la 
^s^  du  groupe  phénacétyle  se  rapproche  plus  de  celle  du 
f^npe  tolyie  que  de  celle  d'aucun  des  autres  groupes.  La  même 
^vque  a  été  faite  avec  le  groupe  amyle,  dont  l'auteur  a  examiné 
fc*é4her5  C41".0.R  où  R  représente  les  radicaux  phényle  ou 
'^fltel  les  éthers  R.CO.O.CaH"  où  R  représente  les  radicaux 
ll^le  de  Tadde  benzoïque,  tolyle  des  acides  toluiques,  ben- 
i%it  defacide  phéoyiacétique  ou  phényléthényle  de  l'acide  phényl- 
l^apidoiiiae. 

I  "^cesmesures,  on  peut  conclure  que. lorsque  des  substitutions 
m  dtalBea  ou  de  groupes  d'éléments  sont  effectuées,  dans  un 
^^'^Çûsé  possédant  un  carbone  asymétrique,  suffisamment  loin  de 
*^»ï«i«  asymétrique,  la  rotation  n'est  que  légèrement  affectéei 

Al    HiaSHTi 


400  ANALYSE  DES  THAVAUX   ÉTRANGERS. 

L'influence  des  solvants  snria  rotation  des  composés  o 
ment  actifs  (2^  partie).  Influence  de  Talcool  isobntyliqnt 
Talcool  octyliqne  secondaire  (méthylhexylcarbinol) 
tartrate  d'éthyle;  T.  S.  PATTERSON  (Cbem.  Soc,  t.  79,  p. 
i.i901).  —  Les  nombreuses  déterminations  efTectuées  ont 
aux  conclusions  suivantes  :  l'alcool  isobutylique  etralcoolocl; 
secondaire  abaissent  la  rotation  spécifique  de  la  substance 
dissoute,  le  second  plus  que  le  premier.  11  y  a  une  rotation 
mum  distincte  pour  certaines  concentrations.  Le  tartrate  d' 
a  dans  Talcool  isobutylique  un  volume  de  solution  moléculaire  |it 
grand  que  dans  l'alcool  propylique  normal  et  plus  (aible  que  à 
Talcool  octylique.  A.  Héenr. 

Inflaence  d'nn  groape  hétérocycliqne  sur  le  pouvoir  n^ 
toire  ;  les  éthers  éthylique  et  méthyliqne  de  Tacide  di 
mucyltartriqne  ;  Percy  F.  FRANKLAND  et  Franoia  W 

(Cheni.  Soc.^i.  79,  p.  511;  4.1901).  —  L'influence  du 
hétérocycliqne  du  furfurane  sur  le  pouvoir  rotatoire  a  été  è 
en  préparant  le  dipyromucyltartrate  diméthylique  et  diéth 
en  déterminant  leur  rotation.  L'efTet  produit  par  riniroductioa 
radical  pyromucique  est  semblable  à  celle  des  acides  aromatiql 
mais,  à  l'inverse  des  radicaux  d'acides  gras,  les  dérivé»  du  lartf 
d'éthyle  avec  ceux  du  premier  sont  plus  fortement  lévogTf 
tandis  que  ceux  des  secondes  sont  plus  fortement  dextrog]^ 
que  le  tartrate  d*éthyle  lui-même.  Les  dérivés  pyromuciques  f 
semblent  aussi  aux  dérivés  aromatiques  correspondants  en  ce  i 
leur  lëvorotation  est  diminuée  par  élévation  de  la  teropératii 
tandis  que  les  dérivés  correspondants  des  acides  gras  ont  I 
dextrorotation  diminuée  dans  les  mêmes  circonstances.  Au  cû 
de  leur  étude,  les  auteurs  ont  imaginé  une  nouvelle  métli< 
automatique  de  préparation  des  éthers  de  Tacide  tartrique  et  < 
autres  acides  non  volatils,  méthode  mise  en  œuvre  au  moyen  i 
appareil  dessiné  et  décrit  dans  le  mémoire  original,     a.  hcbsbi 

Sur  les  produits  de  l'anion  de  l'acide  hypochloreuz  «Ttc 
carbures  éthyléniqnes  ;  K.  A.  KRASSOUSKT  (Joura,  Soc.  fJ 
cbim.  /?.,  t.  33,  p.  1;  1901,  fasc.  1).  —  L*auteur  étudie  la  sU 
ture  des  produits  de  Tunion  de  HCIO  avec  les  carburet  éth; 
niques  appartenant  aux  trois  types  : 

(1)  CIPrCHR;       (2)  CHa=CR>;        (3)  RCH=CR»; 

(R.  étant  un  radical  hydrocarboné  univalent).  H  fait  un  résu 


GHIMIB  ORGANIQUE.  461 

MfdB  des  travaux  qui  ont  été  faits  sur  ce  sujet  et  ont  donné  des 
ihals  parfois  contradictoires  et  établis  souvent  d'une  façon  peu 
mreuse. 

oinme  carbure  du  2*  type,  il  a  choisi  Tisobutylène  (CH3)«C  :  GH*  ; 
Kie  eo  a  d^à  été  résumée  (Bull.,  t.  24,  p,  869). 
inif  le  propylène  (1"  type),  les  travaux  de  Markownikof, 
Bnnis  par  ceux  de  plusieurs  autres  chimistes,  ont  démontré 
runioo  avec  HCIO  se  fait  en  très  grande  proportion  selon 
lalioa  : 

CiP-CH  =CW  +  HCIO  =  GH3-CHOH-CH2CI . 

ùWM  cart>ure  du  3*  type,  l'auteur  a  pris  le  triméthyléthylène, 
I  a  traité  par  HCIO  à  1 0/0;  la  chlorhydrine  formée,  extraite  par 
br  et  Gractionnée,  bout  à  140-142^  ;  le  rendement  est  60  0/0  de 
ttiear  théorique*  Traitée  par  PK)',  cette  chlorhydnne  a  fourni 
Nylèw  chloré  C^WCl  (rend,  plus  de  50  0/0  de  la  valeur  théor.) 
k  97-90*,  d^  =  0,9395)  qui  s'unit  à  Br  en  donnant  le  composé 
ite&HKîlBr»,  F.  197^avec  décomposition  partielle,  sol.  dans 
^ohnats  organiques;  dans  l'alcool  il  se  dépose  en  cristaux  plu- 
kx  ne  présentant  pas  trace  de  double  réfraction  dans  la  lumière 
limée;  la  formule  C^H'CIBr*  a  été  établie  par  l'analyse  et  pur 
Eryoêoopie  dans  le  benzène.  Lie  chloramylène  C^H^Cl  ne  réagit 
>«c  IW),  ni  avec  la  sol.  aq.  de  CO^K*,  ni  avec  Ag*0  humide; 
ifrvinre  ne  peut  être  que  (CH<)*C  :  GCl.CH^  et  celle  du  produit 
HçtCH»)«GBr.CBr.Cl.CH».  D'autre  part,  le  produit  de  l'action 
iro*  sur  la  méthylisopropylécétone,  traité  par  un  alcali  en  sol. 
•oiH{oe,  donne  un  mélange  de  chloramylènes  qui  forme  avec 
^tne  certaine  quant,  du  corps  solide  C*HH31Br«  : 

(ghjpch-c0-ch3  +  pci5  =  (ch3)50h-ccp.ch3  -|-  fogp, 
(Chî)m:h-cci2-ch» — hgi  =  (CH3)3c= cci-ch^ 

(CH3)2CH-C(:i=GH». 

La  chlorhydrine  résultant  de  l'union  de  HCIO  avec  la  triméthy- 
^î^éoe  De  peut  par  perte  de  H*0  former  que  le  premier  de  ces 
■'ftaylènes  : 

(CHVC0H^Ha-CH3  —  H^O  =  (CH3)2C=CCI-CH3, 

•f  Vurtrç  formule  de  la  chlorhydrine,  (CH»j«CCI  .CHOH.  CH»,  ne 
mt  donner  on  chloramylène  identique  au  second  de  la  métliyliso- 
''PïWiofte. 


L 


m  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

En  résumé  :  la  chlorhydrine  formée  par  uoion  de  HCIO  à 
butylène  renferme  au  moins  78  0/0  de  Tisomère  (CH*)«COH( 
La  chlorhydrine  formée  avec  le  propylène  contient  au  moins  t 
de  r isomère  CH3.CH0H.CH«Cl.  Celle  du  Iriméthyléthylène 
tient  l'isomère  (CH3)«C0H.CHC1.CH»  en  proportion  notai 
supérieure  à  25  0/0.  —  Si  la  réaction  de  HCIO  sur  les 
éthylëniques  n'est  pas  conduite  avec  de  grandes  précautions, 
forme  une  grande  quantité  de  produits  secondaires,  par  1*^ 
H^O,  de  CI  et  de  HCl  sur  la  chlorhydrine  et  le  carbure.  Néi 
on  peut  conclure  qu'aux  températures  inférieures  à   O*.  daafli 
combinaison  de  ClOH  aux  carbures  éthyléniques,  le  groupe  Û 
s*unit  principalement  au  C  le  moins  hydrogéné.         a.  oorvi>t. 


Sur  les  dérivés  du  tètradècylacètylène  ;  F. 
G.  HEIZHANN  (D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  8586-90;  14.12.1900;  —  TéU^ 
bromure  C*«H^Br*.  —  Obtenu  par  l'action  du  brome,  à  60»,  dai 
Tobscurité,  sur  le  carbure  acétylénique.  Huile  indistillable. 

Dérivé  cuprique  C**H«»G-C.CuOH.  —  Masse  veri-jau«i| 
obtenue  par  le  procédé  habituel. 

Cbloro-mercuridérivé  C^*H^G^CMçfil  —Solide  blanc  po^ 

Nitro-mercurodérivé  C«*H«»C=C.Hg«AzO».  —  Solide  blaH 
noircissant  à  la  lumière. 

Dérivé  sodé  C**H*»C^C.Na.  —  Obtenu  en  chauffanl  le  carix^ 
à  120*"  avec  du  sodium.  Masse  jaune  ne  fondant  pas  encore  à  2^à 

Nitro-tétradécylacétylène  Ç*«H*«AzO*.  — Composé  solide  obln 
par  nitration  à  froid.  —  Aminodérivé  C'*H«*C=G.AzH*,  p 
réduction  du  nitrodérivé  au  moyen  de  poudre  de  zinc  et  d'ac,  m 
tique,  f.  à 42'',  bouta  IQô""  sous  15  mm.  —  Cbloroplatinau?  Qooa 
neux,  jaune. 

Acide  sulfO'tétradécyléniqueC^^W»C=:C,m^ïi.  —  Far  sul^ 
nation  à  froid  du  carbure,  au  moyen  de  H*SO*.  Le  sel  //e  sodù 
sol.  en  H*0  se  décompose  déjà  vers  25*  en  régénérant  le  earbJ 
On  a  analysé  le  sel  de  Ba  insoluble* 

Acide  télradécylvne^ carbonique  ou  ;  télradécylpropioIS^ 
C«*H««.C=C.CO»H.  —  Obtenu  en  chauffant  à  1«0«  le  carbure. 
présence  de  Na  et  de  CO*.  Crist.  en  lamelles  f.  à  45%  sol,  tlf 
l'alcool.  Se  décompose,  dans  le  vide,  à  chaud,  en  (X)*  et  cariJ 
primitif.  Son  sel  d\Kg  crist.  f.  à  67®,  se  colore  lentement  m 
lumière.  On  a  préparé  les  sels  de  Ba  et  Ca,  Vamide  iéirmde*^ 
propiolique  C* ♦?!*•. C.C.COAzH*  crist.  en  lamelles  f.  m  T7*^ 
son  dérivé  bemovlé  G«*H«9.CsC.C0AbHCUO»H*  U  à  !I6*. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  46à 

Tétndécylbenzoylacétylène  C«*H«»C =C.COC«H».  —  Obtenu  par 
elion  de  AlCI*  et  OH*  sur  le  chlorure  tétradécyl-propiolique, 
a<  8  145^  daoâ  le  vide  absolu.  Masse  cireuse.        v.  auger. 

inr  rallylméthylisopropylcarbinol  ;   E.  E.  WAGNER  jun. 

wrfl.  Soc.  pbys.  cbim.  /?.,  32,  p.  794;  1900,  fasc.  9).  —  Un 
Sange  de  1  mol.  de  méthylisopropylcëtone  (Éb.  93-95'')  et 
iiooi.  dUodure  d*isopropyle  est  versé  goutte  à  goutte  sur  de  la 
toaiUe  de  Zn  bien  refroidie  ;  le  lendemain  le  produit  est  traité 
rTeau  et  soumis  à  la  distillation.  L'huile  distillée  est  desséchée 
fractionnée;  on  en  sépare  un  liquide  incolore,  insol.  dans  Teau, 

>.  loo*,6,  (/J"  =  0,85059,  qui  est  Talcool  j!^^>COH-C»H». 
cydé  par  MnOK,  ce  corps  donne  la  glycérine 

>C0H-CH''-CH0H.CH20H , 
CH3/ 

H^^rapeux,  sol.  dans  Teau  et  l'alcool,  moins  sol.  dans  Téther. 
'^r  triacétique  de  cette  glycérine  se  prépare  en  traitant  par 
bfafdhde  acétique  ;  le  mélange  est  chauffé  pendant  24  h.  à  lOO"*, 
I  tubes  scellé.  L'éther  acétique  est  sol.  dans  l'alcool,  Téther;  il 
^  moins  sol.  dans  l'eau.  —  On  connait  actuellement  trois  alcools 
MMturés  C*H**OH  contenant  le  radical  allyle  : 

Allylmélhylisopropylcarbinol ¥Jû,  155"  o 

AUyldiëlhylcarbinoI ISl^â 

AUyhnéthylpropylcarbinol 160«2 

A.    COR  VIS  Y. 

ictioa  d«  Tacide  snlfurique  sur  la  glycérine  obtenue  au 
■07«i  de  rallylméthyltertiobutylcarbinol  ;  A.  PETCHNIKOF 

'*«fD.  Soc.  pbys.  chim.  /?.,  t.  32,  p.  780  ;  1900,  fasc.  9).  —  La 

irt^'-mne  en  question  ^p,f "j^>COH-CHa.CHOH-CH«OH  estoble- 

ane  par  oxydation  de  l'alcool  .gy5)îc>C0H.CH«-GH=GH«  à  l'aide 

<*  MiiO*K.  DtsUllant  un  mélange  de  glycérine,  d'eau  et  de  SOH«, 
«nliUenl  ime  huile  insoluble  et  un  liquide  sol.  dans  l'eau  et  qu'on 
l^^ii  enlever  parTéther;  dans  un  cas  où  la  glycérine  employée 
4^iii  fié  incomplètement  puriHée,  l'auteur  a  obtenu  un  peu  d'un 
Inn&ièiae  produit  cristallisable  dans  la  sol.  éthérée  de  la  matière, 
""U  liquide  sol»  dans  l'eau  a  une  consistance  un  peu  épaisse»  une 


ANALYSE  DES  TRAVA 
odeur  iSiDfe  rappelant  le  camphre 
d5"=  0,9699;  composition  C»H'bO» 
fonné  par  perle  de  1  H»0.  Théoriqu 
un  oxyde-alcool  (S  isomères)  ou  un 
dont  deux  doivent  se  transformer 
nétone).  Les  propriétés  optiques  et  1 
l'absence  de  double  liaison  ;  il  n'y  a 
cétonc,  el  )a  composition  de  l'éthe 
qu'un  OH  alcoolique. 

La  substance  est  donc  un  oxyde 
alcool  T.  car  elle  ne  régénère  pas  la 
sa  structure  serait  oinsi  : 

CH\   I 

Oxydé  par  le  mélange  chromiqi 
cristallisé  signalé  plus  haut,  el  qui  i 
glycérine  d'uu  peu  d'ac.  p-méthylh 
acide,  traité  par  SO*H^  ioumit, 
F.  96-08",  lequel  saturé  par  Ba{OH 

(CH«0»)»Ba  et  (CH'i'O^j'Co  ;   ce   corps  cristallisé  doit    ^ire  i 
v-lactone. 


C'est  pourquoi  l'auteur  considère  comme  la  formule  Ih  plus  iiro 
bable  de  l'oxyde  alcool,  non  celle  qui  est  donnée  plus  haut,  m«B 
l'une  ou  l'autre  des  deux  suivantes  : 


\:H-Clii-OH-CH: 


\;h-chï-choii-cip. 

(Ull'pc/  [CH^)K/ 

Le  liquide  huileux  insol.  dans  l'uau  bouta  £00-^29*;  il  parait  An 
un  mélange  de  deux  éthers  oxydes,  l'un  résultant  de  réliininatjoi 
de  3H*0,  aux  dépens  de  deux  moléc.  de  glycérine,  l'autre  de  1*^ 
mination  de  2  H>0,  aux  dépens  de  deux  mot.  de  glycérine.  OryUê 
par  le  mélange  chromiquo,  il  fournil  la  lactone  cristallisée, 
A.  convi^T. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  4t35 

Sar  riodnration  par  le  chlorure  et  le  bromure  diode; 
'.  ZEBHOF  [Joarn.  Soc.  pbys,  ohim.  R,,  t.  32,  p.  804;  1900, 
tir.  9u  —  L*auteur  a  préparé  i*ac.  iodoacétique  en  traitant  au 
L-M.  Tac.  acétlipie  cristallisable  par  un  mélange  de  I  et  de  Br  en 
rfeence  de  P  rouge;  le  produit,  d'abord  lavé  à  Teau  froide,  est 
wisé  par  rétlier;  par  évaporation  de  Péther,  on  obtient  Tac. 
doacélique.  La  réaction  s'exprime  par  l'équation  : 

3CHÏ-CCPH  +  P  +  8Br +  31  =  3GH2I-COBr  +  P03H  +  5HBr. 

L'ac.  iodoacétique  cristallise  dans  Téther  de  pétrole  en  minces 
Belles  caractéristiques,  F.  83*;  AzO^H  conc.  le  décompose  en 
ilkifeanl  beaucoup  de  I.  —  Pour  iodurer  Tac.  isovalérique,  on 
jofile  au  mélange  d'acide  et  de  PCI',  ICI  dilué  dans  le  chloro- 
irme;  od  chaude  vers  65'  pendant  5  à  6  heures;  à  la  fin  de  Topé- 
^OQ  la  liqueur  a  pris  une  teinte  violette  : 

(?n»<»02  +  PC1*+  ICI  =  C5H8IOC1  +  POGP  +  HCl, 

iftui  un  léger  excès  de  PCP  (10  à  15  0/0),  sans  quoi  on  aurait 

C»H«I0C1  -f  ICI  =  C*H8CI0C1  +  12. 

Le  produit  est  agité  longtemps  avec  de  Teau  froide,  et  la  couche 
hlofoformique,  séparée  et  évaporée,  dépose  Tac.  iodo-isovalé- 
Ique;  prismes  assez  gros,  F.  52**  ;  la  sol.  du  sel  de  Na  chauflée  au 
1*-VL  se  transforme  en  a-oxyisovalérate;  par  ébuUition  avec  un 
ik*licoflc«,  elle  se  transforme  en  diméthylacrylate.  L'ac.  iodo-iso- 
**fnque  chauffé  avec  ICI  en  sol.  chloroformique  donne  Tac.  chlo- 
feovalérique  et  I  se  sépare  ;  mais  il  se  forme  en  même  temps  de 
^tes  quantités  d'acide  non  saturé.  —  Par  une  réaction  analogue, 
tais  moins  nette  et  en  employant  un  excès  de  PCI*,  l'auteur  a 
Npw^  aussi  Tac.  1-iodo-isobutyrique,  gros  prismes,  F.  73**,5, 
^iniliques  à  ceux  qu'il  avait  obtenus  précédemment  en  chauffant 
l^^hlorore  d'isobutyrylo  avec  I  et  S*Cl*.  Cet  acide  est  peu  stable  : 
*  h  lomière  il  brunit;  en  sol.  il  dépose  de  grandes  quantités  de  I 
■û^  l'influence  de  la  lumière  ;  il  brunit  aussi  lorsqu'on  le  chaufTe 
■ipea  au-dessus  du  point  de  fusion;  la  sol.  de  son  sel  de  Na 
fcwrmi  i'oxyacide  dès  la  température  ordinaire.  —  L'ioduration  de 
fïtcide  butyrique  normal  se  fait  aussi  d'une  façon  analogue;  le 
P*^t,  ne  renfermant  pas  I  en  position  tertiaire,  est  assez  stable; 
P^'èèes  aiguilles,  F.  41- i2*,  —  Ces  expériences  montrent  que 
^^^  w  présence  d'un  composé  halogène  de  P,  peut  donner  des 
•tftclicMïi,  régulières  de  substitution,  par  lesquelles,  dans  les 
*^^.  I  se  place  en  position  «  par  rapport  au  groupe  CO*H. 

A.    CORVISY. 

»c  an».,  »  gé»^  T.  XXVI,  1901.  —  Trar.  «trang.  30 


fuinarique  est  isolé  à  l'élat  de  sel  de  plomb.  r.  MAfiQcis. 

Sur  un  produit  de  polymérisation  deVacids  acrrliqae.l'u! 

a-mMbylèDeglutariqae.  III'  commnaication  sor  las  prodi 

de  polymérisation  des  acides  non  saturés  ;  H.  T.  PECHHiin 

Otto  ROHM  (D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  iâ7-9;  7.2.1901).  —  Acide  x-i 

thy-.ènegbuacique  HO»C .  C-(CH»)  .CH» . CH» . CO»H.  —  Oo  l'obu 

avec  un    laible   remlemeiil,  en    laissant   21    heures   en  coiil 

k   froid,  une    sol.   ^thérée  d'acrylale  de   mélhyle    ou  d'éth] 

Il  méthylate  de  sodium  sec  suspendu  dans  l'élher.  .Kf 

ent  par  la  ^lace,  actdiilation,  et  dislillalion.  on  prend 

.se  à  120-150*.  on  le  saponille  par  HCI  à  20  0/0  et  évapc 

îâl.  obtenus  sont  précipités  par  la  ligroïoe,   de  leur  i 

'.  Prismes  T.  à  129-130°  sol.  en  aq.  L'ac.  azotique  dil.  l'ox] 

juccitiique. 

e-tt-métliylglutariquc.  —  Obtenu  en  laissant  2  heure* 
:  l'ac.  précédent  avec  une  sol.  de  HBr  en  ac.  acéttq.  0 
d'abord  un  broinliydrate  f.  à  112°  qui,  réduit  par  l'» 
le  Na  à  4  0/0  Tournit  l'ac.  cherché  ;  prismes  f.  à  77". 

V.  Kcat». 

isformation  de  l'acide  nndécyléniqn*  m  acids  I>-t» 
que,  et  en  acide  braasyliqoe;  T.  KRAFFT  et  R.  SDl 
G., t.  33,  p.  ar,7i-75;  11.12.1900).  — j4c/iio/i(feffBr. 
undécolique.  Acidf  awnobromo-undècylêniqae  C<'H'*l*'' 
;ide  undécoliinie,  dissous  en  CS»  est  Balur4  à  Troid  p»r  H 
n  rectifie  le  produit  dans  le  vide;  il  distille  è202*sou3  IS" 


CHIMIE  ORGANIQUE.  467 

Acide  li-UDdécylénique  CH3.GH  =  CH.(CHaj''.C0«H.  —  On 
?flJève  le  brome  de  l'acide  précédent,  en  le  dissolvant  dans  Talcool, 
•(  le  réduisant  par  addition  de  sodium,  fondu  au  préalable,  sous  le 
lyJèoe,  en  présence  d'un  peu  de  Fe,  Al  ou  Hg.  L'acide  obtenu 
[mille  sous  10  mm.  à  165^;  il  fond  à  19°.  On  a  analysé  s  s  sels 
le  B9  et  é'Aff, 

D  roarail,  par  oxydation  au  CiO^,  en  sol.  acétique,  exclusivement 
è  f'acide  azélaïque.  Son  acide  f.  à  SI"". 

Acide brassylique,  —  On  fait  réagir  léther  x-bromo-undécylé- 
ique  sur  Péllier  malonique  sodé,  ce  qui  fournit  Véthev  undécane- 
ricêrboniqae  : 

CH2Br.(CH2)9-C02CH3  +  NaCH(G03C2H5)2 
=  (G2H502C)2=GH-GH2-(CH2)9-C02CH3 . 

I  bout  sous  10  mm.  à  233''.  La  saponification,  elTectuée  avec  KOH 
icoolique^  fournit  Vacide  undécane-tricarbonique  solide,  décom- 
psible  par  la  chaleur,  déjà  vers  60°  en  perdant  iCO*  et  fournis- 
pal  Ttcide  brassylique  f.  à  113-114''  et  bouillant  à  261*^  sous  25  mm. 
4  diamide  brassylique  obtenu  par  Taction  de  AzH^  sur  le  chlo- 
ttre,  f.  à  1T7*.  v.  auger. 


M^ation  des  anhydrides  purs,  des  acides  gras  à  poids 
■olécaUire  élevé;  F.  KRAFFT  et  W.  ROSINY  (D.  cb.  G.,  t.  33, 

p.S57ft-79;  11.12.1900). —  On  a  obtenu  ces  pi*oduits  en  faisant 
!^ir  les  chlorures  d'acides  sur  les  sels  sodiques  secs. 
Àëbjdride  beptylique  (C^H**0)«  :  0,  f.  à  170%  bout  à  164,5 
Mtt  iS  mm. 

Anbjdride  octylique  (&H*H)*)  :  0,  f.  à  —  1%  bout  à  186»  sous 
S  mm. 

Àûbjdride  nçaylique  (C'Hf^O)»  :  0,  f.  à  +16%  bout  à  207<»  sous 
i^mm. 

Anhydride  laarique  (C"H«0)«  :  0,  f.  à  41%  bout  à  166»  dans  le 

Tide. 

*^jdride  myristique  (C«*H«''0)«  :  0,  f.  à  51%  bout  à  198«»  dans 
ieTuJe. 

Aobydride  palmitiqae  (C*«H«K))«  :  0,  f.  à  61%  se  décompose 
%*^'^nieQt  par  distillation  dans  le  vide. 

acide  pbéaylheptadicyléniqae  C«H».C*«H3o.GO«H.  —  Obtenu 
P^  Taction  de  Fanhydride  palmitique  et  du  palmitate  de  sodium 
**»'  ftldéhyde  benzoîque,  à  170'.  Aig.  f.  à  88*».  On  a  analysé  son 
^^dAg.  v.  AuoER. 


»•.  î- 


468  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Sur  les  dérivés  d'acides  carboxyliques  non  saturés  •^^'^ '^ 
poids  moléculaire;  F.  KRAFFT  et  F.  TRITSCHLER  {D. 

t.  33,  p.  3580.85;  11.12.1900).  —  Chlorure  (Pundé^ 
C*oHt»COCl.  —  Obtenu  par  raclion  de  PCI»  sur  i*acide 
bouillant  à  129^  sous  14  mm. 

Anhydride  undécyîênique  (C"H*90)»  :  0.  —  Obtenu  %  .  ^, , 
tion  du  chlorure  sur  le  sel  sodique,  f.  à  18%5,  bout  à  179»  ^, ,  , 
vide.  Il  fournit  avec  le  brome  un  létrabromure  f.  à  36*,5.       ,  ^ 

Nitrile  C*®H*»CAz.  —  Obtenu  par  Taction  de  PCI*  sur  l    , 
bout  à  257%  et  à  129*  sous  U  mm. 

Undécylènamine  C*«H«*AzH«.  —  Obtenue  par  racHon 
sur  la  sol.  alcoolique  du  nitrile,  f.  au-dessous  de  0%  bout  «  «  ^. 
et  à  123«  sous  16  mm.  Son  dérivé  henzoylé  C*«H««AzH.OC^^*^ 

crist.  en  lamelles  f.  à  41^  i     , 

Pbénylundécényl'tbio-urée  C»*H«*AzH.CS.AzH.C«H^  ^^^^ 

nue  avec  le  phécylsenévol  ;  lamelles  f.  à  48«. 
Diundécénylihio-arée  (C**H«AzH)«CS.  — Obtenue  avec  r 

et  CS«,  f.  à  50%5.  /: 

Undécénylamidoxime  C«oH«».C(AzOH)(AzH«).  —  Obtenu! 

rhydroxylamine,  f.  à  69<>  ;  lamelles  brillantes. 

Chlorure  délaïdyle  C^'^H^^COCl.  —  Cristallise  au-dessous  » 

bout  à  216*  sous  13  mm.  avec  légère  décomp.  —  Amide  f.  I 

—  Nitrile  f.  à  1%  bout  à  214»  sous  16  mm.  —  Aminé  C*«H«I 
f  à  25*»  bout  à  388-340*»  et  à  195^  sous  13  mm.  —  Cblorbfk 
écailles  f.  à  185^  -  Diélaïdine-ihio-urée  (C*8HWAzH)«CS 
melles  f.  kl^^-^Phénylélaïdinetbio-urée  C*8Ha«AzH.CSAzH.C 

1.  à  65*.  _ 

Chlorure  oléique  C^^H^^COCl,  bout  à  213»  sous  13"«,5.  9 

cherche  à  en  préparer  le  nitrile  par  la  méthode  ordinaire,  on  obi 

le  nitrile  élaïdique. 

Dérivés  de Pacide brassidique G^m^^CO^W.—Amde, î.hW 
Nitrile,  f.  à  22%  bout  à  257*»  sous  17  mm.  —  Aminé  C*«H**AI 
\,  à  46%  bout  à  250*»  sous  11  mm,  son  chlorhydrate  t  à  lâO*  av.d 

—  Chloroplatinate\  dérivé  benzoylé,  feuillets  f.  à  75% 
Amide  érucique,  f.  à  79%  se  transforme,  sous  l'action  de  K 

en  nitrile  brassidique.  ^•-  ^row. 

Sur  la  préparation  de  Tacrylate  de  méthyle;  Otto  RO^ 

(/>.  cA.G.,t.34,p.573.4;  16.2.1901).  — En  partant  de  prodniteH 
500  gr  alcool  allylique  fournissent  par  la  méthode  de  Billiiul 
(Journ,  f.prakt.  ChenuX  61,  p.  220),  1500  gr.  d'alcool propyliqn*! 
brome  et  par  oxydation  1300  gr.  acide  dibromopropionique  :  éiWnl 


CHIUIE   ORGANIQUE.  469 

C«spar)el  Tollens  (Ann.  d,  Cbem,^  t.  167,  p.  f47j,  fournit 
\fX'  â'éiher  méthylique.  Celui-ci  est  transformé  en  acrylate 

smi  :  200  gr.  feuille  Ue  Zn  coupé  +200  gr.  CH^OH  en  un 
de  i,000  ce.  avec  ascendant;  on  verse  par  Tentonnoir  à 

ei  peu  à  peu,  500  gr.  d*élher  méthylique,  décante  la  sol. 
ijjoate  30D  vol.  de  NaCl  à  15  0/0  et  distille  jusqu'à  ce  que 

\t  doit  insoluble  à  la  sol.  de  NaCl.  Rendement  avec  500  gr. 

aJJyiique  340  gr.  d*élher  méthylique,  soit  46  0/0  de  la 

V.    AUGER. 

mtion  à  Tétnde  de  la  sjmthése  de  Téther  acétylacé- 

lé,  et  fiir  la  formation  d'une  chaîne  fermée  à  quatre 

de  carbone,  au  moyen  de  l'éthylate  de  sodium;  Arthur 

D,  cL  C,  t.  33,  p.  3731-69;  iO.8.1900).  —  Penlane- 

inearbonate  déthyle 

fobtient  facilement  par  l'action  de  l'alcoolate  de  sodium  sur 

^nale  d'éthyle  et  le  fumarate  d'éthyle.  11  bout  à  197» 

',5.  Il  se  laisse  saponifier  par  THCl  conc.  et  fournit  F  acide 

^rbaUylique  qui  crist.  de  Tac.  acétiq.  en  prismes  f.  à  155- 

t$  la  préparation  de  l'éther  tétracarbonique,  on  obtient  un 

_  « 

'jui  est  soluble  dans  Na*CO^  et  qui  a  été  séparé  de  l'huile 

Ce  composé  acide,  chauffé,  perd  CO^  puis  distille  à  169^ 

!l  mm.  C'est  du  peDtaae-aPytricarbonate  d'éthyle  obtenu 

tpoDîOcation  puis  départ  de  CO^,  de  l'éther  tétracarboxylique 

if. 

^Mt^thyhpentaae'Ct^XI'tétracarbonate  détbyle.  —  Obtenu  en 
■iol  agir  le  sodium  sur  la  sol.  éthérée  de  Téther  tétracarboxy- 
■«.  puis  ICH*  sur  le  dérivé  sodé  sec  en  présence  d'éther. 
I  bout  à  201-202**  sous  12  mm.  Saponifié  par  HCI  il  fournit  par 
mébiage  diacides  éibylméthyUricarbaUyUques  stéréoisomé- 
ttes  f.  à  188-146*. 

)q  a  pu.  quoique  avec  difficulté,  obtenu  un  dérivé  sodé  de 
i»r  mélhyltétracarbonique,  mais  celui-ci  ne  réagit  que  diflicile- 
nl  *ar  ICH*  sans  donner  de  produits  saisissables. 
PréfmratioQ  et  méthylation  du  ^-méthylbutane^^ytricarbonate 
ibyle  GH».C(GO«C«H5)«.CH(CH3) . CH« . CO^G^H».  —  Obtenu  par 
ii«n  du  carbonate  d'éthyle  sur  le  mélhylmalonate  d'éthyle  sodé, 
«te  bouillant  k  161*  sous  10  mm.  Son  dérivé  sodé  sec,  mis  en 
^oce  dlCH*  en  sol.  éthérée  fournit  le  dérivé métbylé  bouillant 
161-162*  sous  9  mm. 


i 


470  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

P'Môthylpropane'OLYf'tncarbonate  dêibyle  C*5H**0*.  —  0» 
Tobtient,  sous  forme  d*huile  bouillant  à  166"*  sous  11  min.,ptf 
Taction  du  malonate  d'éthyîe  sodé  sur  le  crolonate  d'éthyle.  li  « 
forme  en  même  temps  une  huile  bouillant  avec  décomposition! 
204-207*'  sous  9  mm.  probablement  du  ^^'diméthylpentane-or^ 
léiracarbonate  cTétbyle, 

Métbylation  de  Fétber  bouillant  a  166"*.  —  Le  dérivé  sodé  M 
cet  éther,  traité  par  IGH^  fournit  un  mélange  de  méihylroalonin 
d'éthyle  et  de  diméthylmalonate  d'éthyle,  Il  doit  y  avoir,  au  momen 
de  Faction  de  sodium  sur  Téther,  décomposition  de  la  moléculi 
complexe. 

Métbylation  du  propane  ap^-tricarbonate  d'éthyle.   —  On 
obtenu  un  produit  complexe  duquel  il  a  été  possible  d*isoler, 
saponification,  de  Tacide  diméthylsuccinique  symétrique.  L'acti 
du  sodium  sur  le  propane-tricarbonate  d'éthyle  n'est  donc  pas 
nette  et  celui-ci  est  moins  bien  fixé  sur  le  carbone  que  dans  Vé 
raéthylbutane  «YY-tricarbonique. 

Métbyl'étbyl'CétO'tétramétbylène'lricarbonate  détbyle  (I).  - 
Ea  faisant  réagir  le  citraconate  d*éthyle  sur  l'éthyl-malonalJ 
d'éthyle  sodé  on  n'a  pas  pu  obtenir  le  produit  de  l'action  nonnatt 
mais  il  s'est  formé  une  forte  portion  de  composé  acide  qui,  sépan 
par  CO*  de  sa  solution  alcaline,  distille  dans  le  vide  à  208-21*r 
sous  17  mm.  et  205*»  sous  13  mm.  On  en  a  préparé  Vhydrazonet^ 
la  semicarbazone^  tous  deux  huileux.  Par  saponification  chlorhy^ 
drique,  Téther  tricarbonique  perd  2C0'  et  fournit  deux  acides  iso- 
Bttériques  méthyl'étbyl-cétO'tétramétbylène-carbonique  (II).  Voio 
les  réactions  de  formation  de  ces  produits  : 


G2H5-CH=(C02C2H*)2+  >C=GH-G03C2H» 


CH\ 

C2H502( 
C2H5-C=(Ç02C2H*)2 

V  >C-CH2.C02C2HS 

XQîG^HS 
C2H5.G<' 

C2H50H4-         p„3  7^  .». 


CH3> 

■C02C2H5 

C2H!i02C> 


\c— CH-( 


G3H*.CH-G0 

CH\  I       I 
saponifié  =  2G02  +  3G21POH  +  >G— CH' 


CHLMIE  ORGANIQUE,  471 

Acide  m^tbyt^lbyUcéto-tétramètbylène  carbonique.  —  On  traite 

produit  brat  de  saponification  par  un  peu  d'eau  bouillante  et  par 

Sroidissement  cristallise  Tacide  pur  f.  à  72-74'».  Gros  crist.  rhom- 

[ues.  Sel  dAg^  aig.  assez  sol.  en  H*0.  Ilydrazone  crist.  peu 

L  Semicarbazonej  aig.  prism.  f.  à  194**. 

Alh-aeide  isomérique.  —  Se  sépare  des  eaux-mères  refroidies 

'*  Cnst.  f.  à  37-39*;  bout  à  182*»  sous  15  mm.  en  se  transformant 

rtiellement  en  isomère. 

dim ^ibyl-et^to-télramélbylène-tricarbonale  déthyle 


(:2HS02C-GH.C<1^ÎÎ2, 


G02G2FP 

Obtenu  au  moyen  du  sodo-méthyl-malonale  d'éthyle  et  citraco- 
le  d^éthyle.  Huile  bouillant  à  207-208*  sous  20  mm.  La  saponi- 
•Uon  chlorhydrique  fournit  V acide  diiuf^ibyl-cétotétramélbylène- 

CO_CH-CH« 
tbom^ae  I         I     pTt3    •  Crist.  de  Teau  en  gros  prismes  très 

CH«-G<QQî^ 

Miles  f.  à  56-59*,  bout  à  187*  sous  25  mm.  La  semicarbazone 

t  Î^196-. 

a^thyl^éfo-  tétraaiètbylène-tvicavbonale  détliyle 

GO-CH-CO-^C2H5 

C2HWC-CH-G< 

•Obtenu  comme  les  précédents;  au  moyen  du  sodo-malonate 
félhyle.  Huile  bouillant  à  217-219*  sous  20  mm.  Son  produit  de 
•ponification ,    V acide    métbyJ^céto-tétramélhylène    carbonique 

1     I     puj   forme  de  gros  cristaux  f.  à  62-61*.  Sa  semicarba- 

Moe  f.  lv«*. 

f-yéthylpropaoe-^^yy-téiracarbonate  déthyle.  —  Se  forme  dans 
^*»  préparation  de  Téther  précédent.  Huile  neutre,  incolore,  bouil- 
li •  199*  sous  11  mm.  Par  saponification  il  fournit  de  V acide 
y^^thyltrkêrballyUque  f.  à  158-173*. 

hMf^tbylpentane'afix7'tétracarbonate  d'étbyle.  —  Obtenu  par 
ï'»eUoa  de  OHM  sur  le  dérivé  sodé  de  Téther  précédent.  Huile 
*'**'*^l  à  2U0^sous  10  mm.  Il  fournit  un  dérivé  sodé  qui  décom- 

î«î^  par  l'eau  et  par  CO*  laisse  une  huile  bouillant  à  216-219*  sous 


472  ANALYSE  DES  TRAVAUX  EÏKANGER8. 

25  mm.  et  fournissant  par  saponification  chlorhydrique  de  VààM 
méthyl-éthyl-cétotétramélhylène  carbonique  f.  à  72  décrit  plus  ba4J 

Butane-a^-xy-tétracarJbonate  déthyle.  —  Obtenu  avec  le  sod» 
méthylmalonate  d*éthyle  et  le  fumarate  d*éthyle.  Huile  bouillantl 
207*  sous  20  mm.  La  saponification  chlorhydrique  fournit  Vècm 
p-méthyUricariaUylique  f.  à  143-146*».  Prismes  incolores  assez  sûk 
en  H*0.  Ces  résultats  ne  concordent  pas  avec  ceux  de  Auwers  lA 
ch.  G.,  t.  24,  p.  2890). 

^'inéthylbutane^aPy^'tétracarbonale  d'élbyle.  —  Obtenu  pal 
l'action  de  ICH^  sur  le  dérivé  sodé  de  Téther  précédent.  Hml* 
bouillant  à  199<»  sous  18  mm. 

^'Mctbylbutaner^^^'tétracarbonato  (Tétbyle.  —  Obtenu  par  !'«> 
tion  de  IGH^  sur  le  sodo-p-méthylpropane-apYY-tétracarbonâii 
d'éthyle.  Huile  bouillant  à  203*  sous  13  mm. 

Acide^'métf^yfbutane-a^XX'tricarbonique.  —  Obtenu  par  sapo 
nificaction  à  THCl  de  Téther-a-tétracarbonique.  Prismes  f.  à  190- 
198\ 

Acide  P'métbylbutane'a^y'lricarboniquey  f.  à  196- 198*. 

Action  du  sodium  sur  le  cinnamate  dtétbyle,  —  Le  sodium 
dissout  lentement  à  froid,  sans  dégagement  d'hydrogène;  il  ne 
forme  pas  de  produit  homogène  etla  réaction  n'est  pas  nette.  On 
constaté  que,  dans  la  synthèse  de  Claisen,  formation  de  cinaamab 
d'éthyle  par  l'action  du  Na  sur   l'éther  acétique    et    l'aldéhydi 
benzoïque,  il  ne  se  forme  à  aucun  moment  de  la  réaction  de  l'élhe 
phénylacétique,  contrairement  aux  affirmations  de  ce  dernier. 

Action  du  sodium  sur  le  crotonate  dfétbyle.  — Cet  éther  boul 
à  139*»  sous  771  mm.;  le  sodium  s'y  dissout  lentement;  le  produit, 
décomposé  par  l'eau  fournit  une  huile  bouillant  à  126"»  sous  9  mm.  04 
258"»  sous  773  mm.  Son  poids  moléculaire  228  et  sa  compositiofl 
centésimale  en  font  un  crotonate  d*étbyle  polyméri$(\  Par  sapo^ 
nificauon,  on  obtient  un  acide  C*H**0*  peu  sol.  en  H'O  à  froidî 
crist.  en  prismes,  f.  à  129«.  Sel  à^Ag  ppté  blanc.  Sel  de  Ba-fHH] 
moins  sol.  dans  H*0  à  chaud  qu*à  froid. 

Ce  long  travail  est  accompagné  d'une  partie  théorique  twi 
développée  d'où  nous  extrayons  les  affirmations  suivantes  :  Dad 
les  composes  oxygénés  qui  fixent  le  sodium,  ce  métal  n'est  jamaii 
directement  lié  au  carbone  mais  à  l'oxygène.  Ce  qu'on  nomme  «ï 
hydrogène  acide,  c'est  une  mol.  d'H  qui  est  fixée  moins solidemoul 
au  C,  par  suite  de  TinHuence  des  groupe  oxygénés  voisins;  ell^ 
permet  alors  la  formation  d'un  hydroxyle,  et  l'H  se  trouve  aïor^ 
remplacé  par  Na.  Au  sujet  des  explications  fournies  par  Claisen  H 
relatives  à  la  synthèse  acétylacétique  :  l'hypothèse  de  la  formaliofl 


CHIMIE  ORGANIQUE.  47c) 

me  combinaison  par  addition  de  l'éthylate  de  sodium  et  éther 
^le,  manque  absolument  de  base  expérimentale.  En  effet,  on 
t  jamais  isolé  cette  combinaison,  et  Téthylate  de  sodium  ne  réagit 
r  lëlher  acétique  qu'à  130*,  température  bien  supérieure  à  celle 
la  synthèse  acétylacétique.  De  plus,  dans  la  synthèse  du  cinna- 
ik*  d'éihyle  il  est  nécessaire  de  n'employer  que  de  l'éther  acé- 
me  exempt  d'arcool,  ce  qui  est  justement  contraire  à  l'hypothèse 
riaisen.  L'auteur  propose,  pour  expliquer  la  synthèse  acétyl- 
hjque,  les  formules  suivantes  : 

H'CNa-GO^Cms 

<Na  X)Na 

+  H3C-C02C2H5  =  H3C.CeCH2-G02C2H5 
C?W  \OG2H5 

<ONa 
CH-G02C2H5  V.  AUGBR. 

Coiitrilrationàrétiidederaaparagine  et  de  l'acide  aspartique  ; 

Mf  lOLLES  (D.  cb.  C,  t.  34,p.  386-90  ;  30.1.1901).  —  0»',5d'as- 

tngioe  ou  d'ac.  aspartique,  additionnés  de  400  ce.  aq.  et  10  ce. 

l'S^J*  conc.  sont  additionnés  peu  à  peu  d'une  sol.  de  KMnO*  a 

'^lulit.  jusqu'à  coloration  persistante  à  Téb.  On  trouve  que  la 

iwtié  de  l'azote  du  produit  est  transformé  en  AzW,  l'autre  en 

^  On  peut  se  faire  une  idée  du  mécanisme  de  cette  réaction, 

wwme  suit: 

HiOH 
RiGAzH^ 
R-a)AzH2  R-GAzH' 

=  H20  +  Il  _ 

K-C0AzH2  RCO-Az  RGO! 

OHîAz 
'H 

OHv  /AzH2 

>G.  AzH2  =  H^O  +  G0< 
oh/  I  NAzH2 

AzH2  V.   AUOER. 


;oH  / 


des  aminés  primaires  sur  les  acides  mucobromique 
«i McocUoriqne  et  lears  éthers  (I);  H.  SIMONIS  (/>.  ch.  G,, 
LÎ4,  p.  509;  25.2.1901).  —  D'après  les  recherches  de  l'auteur, 
f«Jd«»  mucobromique  (ou  mucochlorique)  possède  bien  la  formule 

,  toutefois  les  éthers  de  cet  acide  correspondent  à  la 

Br-C-CO 
i-^ûeUolomère         |l       >0  . 

Br-C-CH-OH 


474         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Les  bases  primaires  aromatiques  agissent,  en  effet,  sur  TadÉ 
en  trois  phases;  et  Ton  a  avec  Taniline,  par  exemple  :  l'r««4 

ûnilmucobromiQue        \\  ;  2''  Vaclde  anilmucoanilid^ 

Br-C-CH=Az-C«H5 

bromique  \\  •  3**  le   sel   d  aaïune  de  «i 

Br-C.CH=Az.C«H5' 

dernier  acide.  Sur  les  éthcrs,  au  contraire,  une  seule  molécui 
de  base  réagit,  en  donnant  Téther  mucoanilidobroDniqdj 
C«H5.AzH.C-C0 

Il       >0. 
Br-C-GH-OH 

Acide  anilmucobromique.  —  l'^'jS  d'acide  mucobromique  i 
0<^,4  d*aniiine  sont  dissous  séparément  dans  Talcool  absolu;  )À 
deux  solutions  sont  refroidies  (dans  un  mélange  de  glace  et  de  m 
et  mélangées  peu  à  peu.  Il  se  forme  des  cristaux  que  l'on  puni 
par  cristallisation  dans  Téther;  ils  sont  incolores,  f.  à  126*,  soi 
dans  Téther,  l'alcool  et  le  benzène. 

Acide  anilmucocblorique  se  prépare  comme  le  précéder 
Prismes  incolores,  f.  à  132°. 

Acide  anilmucoanilidobromique,  —  l*^3  diacide  mucobr» 
mique  et  0^,95  d'aniline  en  sol.  alcoolique  sont  mélangés  a 
refroidissant.  Cristaux  ja'jnes  brunissant  et  se  décomposant  verj 
135-140*».  Sol,  dans  les  alcalis. 

Cet  acide  perd  de  Tacide  carbonique  par  la  chaleur  en  donnad 
Vanilide  de  Pa'bromO'^'anilidoacroléine 

G«H5-  AzH-GH = CBr:.GH = Az-C^H^ , 

cristallisant  de  Téther  en  prismes  jaune  brun  et  se  décomposaol 
14i.l46\ 

Il  donne  un  dérivé  benzoyléy  .f.  à  103-105*  préparé  par  1< 
méthode  de  Schotten  et  Baumann. 

Sel  d  aniline.  —  Aiguilles  jaune  brun. 

Acide  anilmucoanilidochlorique.  —  Aiguilles  jaune  pâle  ^ 
décomposant  à  150*. 

Ac.  p.'Tolilmuco-p.'loluidobromique,  —  Fines  aiguilles  jaunes 
se  décomposant  à  165-168°. 

Miicoanilidobroniate  détbyle.  —  Se  prépare  par  réaction,  ea 
sol.  alcoolique  refroidie,  de  2  molécules  d'aniline  sur  une  mol^" 
cule  d*élher  éthylique  mucobromique,  f.  à  114*. 

Mucoanilidobromate  de  méthyle^  f.  à  117*. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  479 

facobtomale  de  propyle.  —  Ebullition  d'une  sol.  alcoolique 
c  quelques  gouttes  d*acide  sulfurique,  f.  81*,5.  Dérivé  anilidé^ 

foêo-p.'tobïidocbhrste  de  méthyle,  —  Aiguilles  incolores,   f. 

18*. 

tscthm.'iylidoeblorale  détbyle.  —  Prismes,  f.  à  114*». 

'auteur  a  préparé  en  oulre  différents  éthers  de  Tacide  muco- 

Mique,  ils  sont  liquides;  le  mucobromate  dallyle^  f.  à  ii"*, 

R.    MARQUIS. 

Itr  quelques  dériTés  de  Téther  phénylique;  C.  HAEUSSER- 
Met  Ang.  MÛLLER  (Z>.  ch.  C,  t.  34,  p.  1069;  20.4.1901).  — 
s  auteurs  ont  préparé  Yétber  hydroquinone'p.'nitrodiphény' 
w  C**H>K>*Az  en  introduisant  peu  à  peu  8  p.  de  potassium 
te  60  p.  d'éther  p.-oxyphénylique  chauffé  à  140**  puis  en  ajoutant 
Mte  solution  en  présence  d*un  excès  de  l'éther  ci-dessus,  18  gr. 
p.-cblorodinitrobenzène  et  chauffant  le  mélange  pendant  quel* 
K  heures  à  155-165',  dans  une  atmosphère  d'hydrogène.  Le 
»4mt  de  la  réaction  cristallise  après  purification  en  feuillets 
îfiiiitâ,  F.  9U92'',5,  très  facilement  solubles  dans  le  benzène  et 
kBètoDe,  un  peu  moins  facilement  dans  l'alcool  et  l'acide  acétique, 
Kique  insolubles  dans  la  benzine. 

Ce  composé  fournit  par  réduction  le  dérivé  ani/rfe  correspondant 
h  ^(mA  à  88-8i*,5,  se  dissout  très  facilement  dans  le  benzène,  plus 
Vilement  dans  1  alcool  froid,  il  est  à  peine  soluble  dans  le 
^tok^  ou  dans  l'eau  chaude;  son  chlorhydrate  cristallise  en  aig. 
'IP^lées,  F.  210»;  son  sulïale  est  complètement  insoluble  dans 
»«  bouillante. 

L«  chlorhydrate  traité  par  la  méthode  habituelle  au  moyen  du 
^te  de  soude  en  présence  d'alcool  fournit  Véther  diphénylique 

*  fhfdroquinoae  qui  cristallise  dans  le  benzène  en  aiguilles 
^ches,  F.  74-75'.  11  se  dissout  facilement  dans  le  benzène  et 
'*«^iie,  moins  facilement  dans  l'alcool  et  le  benzène. 

F.   REVERDIN. 

hx  les  deux  dibensoyléthylènes  sjrniétriques  stéréoisomé- 

'WM;C.PAALetHeiiirich  SCHULZE  {D. cb.  G.,  t. 33, p. 3795-800; 

^...^  C«H5.C0.CH 

-  Ï2-IW0),  —  Thajcs.  dibeazoyiéthylène  il  .— 

'J*  foUieni  en  chauffant  très  rapidement  l'acide  dibenzoylmalique 

•  *W*;ilperdHH)  et  C0«.  Le  produit  restant  cristallise  de  l'alcool  en 


476  ANALYSE  DES  TKAVAUX  ÉTRANGERS. 

grosses  aig.  longues,  d'un  jafine  intense  f.  à  111*',  peu  sol.  dtn: 

cool,  très  sol.  en  CHCP.  Rendement  50  à  60  0/0.  La  poudre  de Zn, 

présence  d'ac.  acétique,  le  réduit  en  dibenzoyléthane  symélr^ 

ou  diphénacyle.  L'hydrate  d*hydrazine,  donne  la  8.6-diphém^ 

ridazine  (voir  la  comm.  suivante).  Le  brome,  en  sol.  acéti^ 

lournit  le  dibenzoyldibromoétbane  C«H»COCHBr.CHBr.( 

Petits  prismes  f.  à  HS**.  L'aniline  agit  au  B.-M.  et  fournit  le 

zoylnnilidoétbane  C«H5CO.CH(AzHC8H5).CH«COC«H*.   Crisl. 

Talcool  en  minces  prismes  jaune-soufre  f.  à  138**.  L'ac.  acél 

bouillant  régénère  le  trans.  dibenzoyléthylène. 

H.C.COC«H»  ,      , 

Gis.dibenzoylétbylene       u  .  —    Se   trouve  dans 

H.G.GOC«H»  * 

eaux-mères  alcooliques  de  purification  du  trans.  Aig.  f.  à 

plus  solubles  que  le  produit  isomérique.  Rendement  7  0/0.  Ll 

Une  agit  comme  sur  Tisomère,  en  donnant  le  même  dibenzoyl 

lidoélhane.  On  possède  ainsi  le  moyen  de  passer  du  cJs  au  U 

V,    AUGCB. 

Sur  les  ôthers  dibenzoyl-fumarique  ou  maléique  ;  C.  VU 
et  Heinrich  SCHDLZE  (D.  cL  G.,  t.  33,  p.  8784-95;  27.12.i9i^ 

—  Dibenzoylmaléate  d'étbyle  (cis'dibenzoylétbylène  dicarbom 

_,    ,    C«H»-CO.C.CO«G«Hî*  ^,         > 

detbyle)  \\  .  —  Décrit,  a  tort,  comme  oibe 

C6H»-C0.C.C0«C«H» 
zoylfumarate  d'éthyle,  par  Hàrtel  et  Paal  [D.  cb.  G.,  t.  30,  p.  i^^l 
11  faut  éviter  de  le  chaufTer,  en  solution,  à  plus  de  70*  sinon,  il 
transforme  partiellement  en  isomère  trans.  H*SO*  le  colore  < 
jaune  orangé,  passant  à  chaud,  au  vert,  bleu  foncé,  et  finaleroe 
rouge  cerise. 
d .G'dipbénylpyvidazine-4 .  ô-dicarbonate  (Téthyle 

C-C6H5 
Azj^\c-C02Cm* 
Azl     ]lc-C02C2H* 

—  En  chauffant  Téther  cis  avec  l'hydrate  d'hydrazii;e,  on  obUai 
ce  composé  en  longues  aig.  plates  f.  à  127-128*.  Vacide  corrc 
pondant,  obtenu  par  saponification,  crist.  de  l'alcool  aqueux,  «^« 
2  mol.  alcool  de  cristallisation,  en  longues  aig.  f.  à  202*  dècooj 
peu  sol.  en  H*0.  Sel  de  K,  longues  aig.  SeldAg,  aig.  très  peu^J 
en  H«0. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  477 

'J  S'dipbéoflpyridazine 

Az/NcH 


Azv    ^^W 

Obtenu  en  chauDaat  Facide  précédent,  avec  HCl  à  5  0/0  en 

e  scellé.  Gros  feuillets  f.  à  221''  insol.  en  H'O,  peu  sol.  en 

Dol;  subliraables.  Les  sels  sont  facilement  dissociés  par  H^O. 

hrhfdrate,  fines  aig.  jaunâtres.  Chloraurate,  Cbloroplatinate, 

A  méthylphénylhydrazine  réduit  le  dibenzoylmaléate  d*éthyle 

le  tram;rorme  en  p-dibenzoyisuccinate  d'éthyle. 

SâponiBcatwn  de  Féther  cis,  —  On  l'effectue  à  froid,  avec  la 

tisse  alcoolique  :  il  se  précipite  un  se/ Je /f  en  lamelles.  Celui-ci 

I  on  mélange  de  dibenzoylmaléate  presque  pur,  avec  un  peu  de 

ieozoyirumarale.  Si  on  acidulé  la  sol.  du  sel,  il  se  précipite  une 

lie  qui  est  probablement  Tacide  correspondant,  mais  s*hydrolyse 

t^que  aussit<M  ea  fournissant  Tacide  dibenzoyluialique. 

bihemoylfumarate  détbyle^  trans,  dibenzoylétbylène-dicarbo^ 

C«H*.C0.C.C0«C«H5         ^    ,,  ,  . 
U  aétbyle  II  .  —  On  l  obtient  quantilative- 

G«H*0«C.C.C0C«H5 

«ni  par  migration  de  Tétber  c/s,  chauffé  à  100"*  avec  4  p.  d'aniline, 

Tibri  de  Tair.  Gros  prismes  f.  à  88**.  Crist.  du  benzène  avec  du 

Wdecrisl.  Il  se  colore,  par  H'SO*  en  jaune,  puis  en  violet. 

•"bydrate  d*hydrazine  donne,  avec  difficulté,  le  même  produit  que 

Merc/s.  La  méthylphénylhydrazine  agit  aussi  comme  réduc- 

m. 

Sêponiûcatioii  de  Fétber  trans.  —  On  obtient  du  dibenzoylfu- 

^rate  de  potassiam  pur,  crist.   en  longues  aig.   aplaties.   Par 

icidulition  des  sels,  il  y  a  hydrolyse  et  formation  d*acide  dibenzoyl- 

>ili*{ue;  inversement  c!et  acide  fournit,  neutralisé  par  un  alcali, 

a  dibenzoylfumaraie.  v.  auger. 

8ar  les  deux  diphényldinitroèthylène  symétriqaes  stérèo- 
iMBértt;  Julius  SCHHIDT  (Z>.  cb.  G.,  t.  34,  p.  619;  11.3.1901). 
—  Par  racUon  des  vapeurs  nitreuses  sur  le  tolane,  Tauteur  a 
^^i^em  deux  diphényldinitroèthylène  isomères. 

oip^  c«h5m:.az02  g6hs-g-az02 

I      Hh->-  Il  et  II 

CW-C  C«H*-C;-Az02  Az02.C-C6H5 


478  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Ce  sont  les  premiers  représentants  de  la  série  des  dinilrool«i 
de  la  formule  générale  R-(AzO«)C=C(AzO«)R. 

Le  dérivé  a  fond  à  186-187'',  il  est  plus  difRcilemeotsoluble' 
les  différents  solvants  que  le  dérivé  p,  f.  è  105-107*.  Ce  dei 
est  plus  facilement  décomposable  que  le  dérivé  a. 

La  réduction  de  ces  deux  dérivés  conduit  à  Va-p-'x^télni 
nylpipérazine. 

Partie  expérimentale.  —  3  gr.  de  tolane  sont  dissous  dans  i 
d*éther;  dans  cette  solution,  on  dirige  un  courant  modéré  «iu 
obtenu  par  Taction  de  AzO'H  sur  As*0*.  La  température  ne 
pas  s'élever  au-dessus  de  20^.  L'absorption  du  gaz  lermioà 
liquide  est  refroidi  par  un  courant  d*eau,  ra-diphényldim 
éthylène  se  sépare.  Les  eaux-méres  fortement  refroidies  lais 
déposer  le  dérivé  p.  —  L*a  dérivé^  f.  à  186-187*,  est  en  aig.  j« 
brillantes  diff.  sol.  dans  Talcool  et  réther^  plus  facilement  du 
benzène,  Tacétone  et  CHCP,  non  volatil  avec  la  vapeur  d*< 
ne  fixe  pas  le  brome  en  sol.  chloroformique. 

Le  p  dérivé  f.  à  105-107*»  est  en  pyramides  jaunes,  se  déc^ 
posant  à  150^  avec  dégagement  de  gaz.  Ne  se  combine  ^ 
brome.  r.  marquis. 

Sur  l'action  de  Tacide  aioteux  sur  le  stilbène  et  sur  la  dip 
nyldinitroéthane  symétrique;  Julius SCHMIDT  (Z>.  ch.  G.,  t. 
p.  623;  11.3.1901).—  L'action  du  gaz  nitreux  (AzO«H+.\â< 
sur  le  stilbène  en  sol.  éthérée  donne  un  corps  blanc,  f.  à  f 
197®  qui  doit  être  considéré  comme  le  nilrosite  de  Atilbèaet  \ 
quel  convient  une  des  formules  suivantes  : 

C6H«-CH.Ae=0  C»H*.CH.Aa — O 

I       >0  ,  l       >^  1  • 

C«H5.CH-A«=0  C6H»-CH-Ae — 0 

1.  11. 

La  formule  II  est  la  plus  probable. 

Ce  nitrosite  est  décomposé  par  ébuUition  avec  l'acide  acétique 

C«H»-CH-.^ 

acide  azoteux  et  diphényldimtroèth&ne  symétrique  i 

C*H*-CH-Ax( 

Nitrosite  de  stilbèae.  —  5  gr.  de  stilbène  sont  dissous  di 
150  ce.  d'éther  et  saturés  par  le  gaz  nitreux,  en  refroidifsaot.  I 
nitrosite  se  sépare  en  cristaux  blancs,  diff.  sol  &  froid  dans  l'étbi 
l'alcool  et  Tac.  acétique,  un  peu  plus  sol.  dans  C^H*  et  CHCl** 
donne  la  réaction  de  Liebermann. 

Diphcnyidinitroétbane  sym.  —  2«',7   de  nilrosite  de  slill* 


CHIMIE  ORGANIQUE.  479 

»ut  chaufTés  avec  00  ce.  ac.  acétique;  par  refroidissement  on 
Uieat  des  aig.  blanches,  f.  à  235-236^  en  se  décomposant. 
U  se  fait  en  même  temps  de  la  benzaldéhyde  et  un  autre  corps 

ft  145-146^.  R.    MARQUIS. 

Sur  quelques  dèriTés  de  rhélicine;  Emil FISCHER (Z>.  ch.  G., 
.,  u  34,  p.  629-81;  25.2.1901).  —  Cyanhydrine  de  rhélicine 

•H*<|^^^,*^^.  —  On  agite  pendant  1  à  2  jours  de  rhélicine  en 

n^sence  d'eau  et  d'HCAz.  Le  produit  isolé  après  évaporalion  de 
isol.  à  85%  crist.  de  Feau  en  tab.  f.  à  176*  déc.  fournit  par  éb. 
wc  H«0  de  rhélicine  et  HCAz. 

Mtrile  ^rpbénvl^o-glucocoumarique  C®Hv  *^^^- 

^0C«H««05 
Jbtena  par  condensation  de  rhélicine  avec  C®H»CH*CAz,  en  pré- 
lence  d'alcoolate  de  sod.  Crist.  aig.  peu  sol.  à  réb.  en  H*0  f.  à 
lî6*(corr.).  v.  auoer. 

Sur  U  Qitration  de  Tacide  mésityléniqiie  ;  Eug.  BAHBERGER 
«Ed.  DEMUTH  (/>.  cb.  G.,  t.  34,  p.  27-83;  28.12.1900).  —  Acides 
■  et  ^aitromésilylénique,  —  Ces  acides  ont  été  décrits  par 
Scbmitz  pais  par  Jacobsen.  Le  mode  de  préparation  ayant  été 
iBi%ué  un  peu  vaguement  par  ces  auteurs,  voici  comment  on  doit 
•pêrer  :  5  gr.  d'acide  pulv.  sont  projetés  dans  l'espace  de  15  min. 
«  1 1  gr.  AzO^H  ((/.  =  1 ,52)  refroidi  à  0*».  On  verse  après  nîtration, 
daitttSO  ce.  H*0  et  lave.  Pour  le  reste  on  opère  comme  Schmitz 
\À0D.  d.  Cbem.,  1. 193,  p.  162). 

Acides  dinitromésityléniques,  —  Préparés  déjà  à  l'état  impur, 
p«r  Kooowalow  {D.  cb.  C,  t.  29,  p.  2208).  On  nitre,  sans  refroidir 
iOgr  d'acide  par  85  ce.  AzO*H(rf.  =  1,52).  La  temp.  monte  vers  50°. 
Oq  transforme  le  produit  nitré  en  sel  de  Ba  qu'on  sépare  par  éva- 
lontion  fractionnée.  Le  sel  «  est  le  plus  soluble  et  (orme  la  plus 
'«te  portion  du  mélange. 

Atidt  trdiûUromésiiyléttJque 

H5c/\CH3 
0»AiIJa«02 

com 

-  Pmmes  déliés,  peu  sol.  en  H«0  bouillante  1.  à  216*  (corr.). 
Dkaânthm.-xylène.  —  Obtenu  de  ce  dérivé  par  la  méthode 


480  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ETRANGERS. 

ordinaire,  Sn  et  HCl.  Aig.  f.  à  105**.  Dérivé  dibenzoylé,  K\^A 
à  259®.  Cette  diamine  est  identique  à  celle  que  Grevingk  a  oblefli 
par  réduction  de  la  nitroxylidine  (CH^jJ^  ;  C«H«.^AzO«)6lA2a^ 
[D.  cb.  G.,  t.  27,  p.  2426). 
Acide  nitroaminomésytilénique 

H3c/\CH3 
H>AzIJaz02 
C02H 

—  Obtenu  par  Faction  de  H*S  sur  l'acide  a-dinitré,  en  présett 
d'AzH-'*.  Longues  aig.  soufre,  f.  à  190*  sol.  en  H*0  éb.  Par  év») 
de  la  sol.  alcool,  épaisses  tables  à  6  pans. 

Acide  ^'dinitromésyiilénique 

H3g/\ch3 

AzO^ 

—  Fines  aig.  f.  à  211®  (corr.)  sol.  en  H*0  ou  xylène,  éb*. 

Diamino-m.'Xylène 

AzH2 

H3C(^^GH3 

'azH> 


V' 


—  Obtenu  pai*  réduction  du  f-dinitroacide.  Son  dérivé  dibeniojii 
Crist.  de  Talcool  en  aig.  f.  à  237*  (corr.). 
Acide  nitroaminomésytilénique 


Az02 

AzH2 

H3G 

/\CH3 

vJazH2 

ou 

H3C 

1     r"' 

V^'azO' 
CO^H 

—  Obtenu  comme  le  dérivé  nitroaminé  précédent.  Lamelle?  jaum^ 
f.  à  277®,5  déc.  Les  eaux-mères  alcooliques  de  cet  acide  seinbleni 
contenir  une  petite  quantité  d'un  isomrrCy  f.  à  175*.      v.  alger. 

Sur  les  dérivés  chloro-aiDinés  de  Turée  diphényliqae  9jmé' 
trique  et  sur  leurs  produits  de  transformation;?  D.CHATTA- 
WAT  et  K.  J.  P.  ORTON  {D,  ch.  G.,  t.  34,  p.  1073;  20.i.l90J).  - 
Lorsqu'on  traite  l'urée  diphénylique  symétrique  par  l'acide  hypo- 


CHIMIE  ORGANIQUE.  481 

hloreax,  l'hydrogène  iroinique  est  substitué  par  le  chlore  et  l'on 
blwtiX  un  diebloro-amido-dipbénylurée ;  cette  substance  est  trans- 
osée  par  Tacide  acétique  à  chaud  en  donnant  principalement  la 
hp.<bloropbénylurée  qui  peut  être  ensuite  transformée  en  de- 
tte dicbloro-aminé,  ce  dernier  fournit  la  di-S-d'àlchloro-phényl- 
rte  s^Tiï.  isomère  qui  donne  également  un  dérivé  dichloroaminé; 
fefaii-ci  se  transforme  de  son  côté  en  di'S-dS'trlchlorophénylurée 
fm.  dans  laquelle  Thydrogène  iminique  peut  encore  être  subs- 
Iu4^  par  le  chlore. 

Les  schémas  suivants  rendent  compte  de  ces  diverses  transfor- 
tttions 

2 


C0(a«h/^      \y     «►->-     CoCkzQx/      \^ 


Cl  Cl 

cor 


('azh/      y^^O*      ^^-^      CO('azCi/      ^^^ 

Le  dicbloramino-dipbénylurée  sym,  CO(AzCl.C«H*)*  cristallise 
fttn  mélange  d'éther  de  pétrole  et  de  chloroforme  en  prismes 
arobres,  F.  101-102*.  Sa  solution  acétique  chauffée  au  B.-M. 
I»ne  le  produit  de  transposition,  la  dicblorophénylurée  sym. 
Û[>AzH-OH*Clj*  qui  est  facile  à  isoler  et  qui  a  déjà  été  obtenue 
lAt^fotâ  par  Beilstein  et  Kurbatow  ;  lorsqu*on  met  ce  dérivé  en 
tt^pendîon  dans  Talcool  et  qu'on  le  traite  à  froid  par  un  mélange  de 
Ari)nirede  chaux  et  de  bicarbonate  de  potasse  il  se  forme  prin- 
■!»bijeal  la  moaocbloramiao-di-p.'Cbloropbénylurée  sym. 
Wl*.a,AzH.CO.AzClC«H*Cl  qui  cristallise  dans  un  mélange  de 
*ïw)forme  et  d'ëlher  de  pétrole  en  aiguilles  incolores  ou  en  feuil- 
^  fusibles  vers  1 82*. 

l*  dirÈilorO'êmiuo-^hp.'Cblorophénylurée  sym.  préparée  de  la 
■«w»  manière,  cristallise  dans  le  mélange  de  chloroforme  et  de 
Içfomeeo  prismes  courts  fusibles  à  i71-i73«  en  se  décomposant 
*  ï«rt»e.  Chauffée  sous  pression  à  iOO*»  avec  de  l'acide  acétique 
**l*  ^  transforme  en  di-S-Â-dichlorophénylavée  sym. 

CO(AzH.C«H3Cl2)2, 

V*  CTtMailise  dans  l'acide  acétique  ou  l'alcool.  Ce  composé  peut 
•oc.  am.,  3«  sêh.,  t.  xxvi,  1901.— Trar.  étrang.  31 


482  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

aussi  être  oblenu  en  chauffant  pendant  plusieurs  heures  desqtiÉ 
(iiés  équivalentes  d'urée  et  de  dichloroaniline  à  100-200*.  I 
cristallise  en  aiguilles  incolores  fusibles  à  273^  en  se  décorap.^ 
partiellement.  Lorsqu'on  met  en  suspension  la  di-2^-dichloro 
phénylurée  dans  Tacide  acétique  renfermant  un  excès  d*acéM 
de  potassium  et  qu'on  fait  passer  dans  ce  mélange  un  coum 
de  chlore  sec  il  se  forme  la  dichloraminO'di'S-d'dichloropàéÊfi 
urée  sym,  GO(AzCL  C^H^Cl*)*  prismes  ou  feuillets,  fusibles  à  il 
en  se  décomposant  partiellement.  Cette  substance  chauffée  i 
tube  scellé,  à  iOO'',  avec  Tacide  acétique,  se  transpose  parlieOi 
ment  en  la  di-S'i-ô-trichlorophénylurée  sym.  CO(AzH.C*H*.(J^ 
tandis  qu'il  se  forme  aussi  comme  produit  secondaire  de  la  àU 
4-dichlorophénylurée  sym.  et  que  le  reste  du  produit  mis  en  r^ 
tion  se  décompose  plus  profondément.  La  di-2-4-6-trichloro(4i 
nylurée  s'obtient  plus  facilement  en  faisant  passer  un  couraolJ 
chlore  sec  dans  une  suspension  de  diphényhirée  sym.  dans  Tacii 
acétique  en  présence  d'un  excès  d'acétate  de  soude.  Elle  peutéd 
cristallisée  dans  le  nitrobenzène,  en  aiguilles  incolores  qui  toinàâ 
à  320-325*'  en  se  décomposant.  La  constitution  de  ce  dérivé  a  ^ 
établie  par  le  fait  que  chauffé  pendant  plusieurs  heures  sous  pr^ 
sion  avec  de  Tammoniaque  alcoolique  à  140-145^,  il  a  fourni  i| 
l'urée  et  de  la  2-4-6-trichloraniline. 

La  di-2-4-6>trichlorophénylurée  est  si  peu  soluble  que  sa  mm 
formation  en  dérivé  dichloraminé  présente  certaines  difflcukiJ 
on  y  arrive  cependant  en  employant  une  grande  quantité  d'aci^ 
acétique  et  d'acétate  de  soude  et  en  faisant  passer  le  chlore  tk^ 
cette  suspension  jusqu'à  ce  que  le  tout  soit  transformé  en  uoepâl 
que  l'on  étend  ensuite  avec  de  l'eau;  il  se  sépare  un  corps  soli^ 
que  l'on  extrait  à  chaud  avec  du  chloroforme.  La  dicbtorêtaîù\ 
di'S'd'O'trichlorophénylurée  sym.  ainsi  obtenue  se  présente  *w 
la  forme  d'une  masse  blanche  cristalline  que  l'on  fait  encore  crÉ 
taUiserdans  un  mélange  de  chloroforme  et  d'éther  de  pétrole;  ff 
fond  vers  190*»  en  se  décomposant.  r.  rbvirdik. 


Bromuration  de  la  diphènyluréa  8ymétriqii6;F.D.CHi* 
WAT  et  K.  J.  P.  ORTON  (D,  ch.  G.,  t.  34,  p,  1078;  2O.4.1901). 
Les  auteurs  ont  constaté  que  le  brome  réagissait  sur  la  pbenyli 
symétrique  de  la  même  manière  que  le  chlore  (voir  la  commi 
cation  précédente);  il  se  forme  indubitablement  comme  prodi 
intermédiaires  des  dérivés  dibromaminés,  mais  la  faible  solul 
de  la  diphénylurée  et  l'instabilité  des  produitH  bromes  i  f< 


CHIMIE  ORGANIQUE.  483 

i*û  présence  de  Tacide  acétique  n'ont  pas  permis  de  les  isoler.  Les 
îcuémas  suivants  rendent  compte  de  ces  transformations  : 


co(^A£h/    N^     «i^->    go('azh/     \bA 

Br  Br 


Ç^m/     y^^y    wm->'    go('azh/     ^^^Y 


Les  auteurs  décrivent  les  produits  suivants  qui  ont  été  préparés 
tmie  manière  analogue  aux  dérivés  chlorés  correspondants,  dont 
9  a  été  question  dans  la  précédente  communication  : 

Di'p.'bromophénylurée  sym,  CO(AzH.G«H*Br)«.  —  Elle  .est 
dis  peu  soluble  dans  les  véhicules  usuels  sauf  dans  le  nitroben- 
bêne bouillant  dans  lequel  elle  cristallise;  elle  fond  à  330*»  envi- 
ron en  se  décomposant;  chauffée  pendant  plusieurs  heures  en 
lube  scellé  à  145*  avec  de  l'ammoniaque  alcoolique  en  excès,  elle 
roiimil  de  l'urée  et  de  la  p.-bromaniline. 

La  di'2-i'dihromophéDylurée  sym,  C0(AzH.C*H3Br*)*  quoique 
ditïïcilement  soluble,  peut  être  cristallisée  dans  Tacide  acétique 
louillaDt  ou  dans  Talcoolain^i  que  dans  le  nitrobenzène;  elle  fond 
ài81*  en  se  décomposant  partiellement.  Chauffée  pendant  plusieurs 
heures  en  tube  scellé  avec  de  Tammoniaque  alcoolique  à  145150'' 
Hle  donne  la  2-4-dibromaniline  et  de  l'urée. 

La  di'2-4'6'tribromopbéayluré€  sym.  CO(AzHC«H«Bi  »)«  ne  se 
'^onne  pas  très  facilement;  on  l'obtient  cependant  en  chauffant 
500S  pression  à  130-135^  le  dérivé  télrabromé  avec  une  petite 
«{tuntilé  d'acide  acétique  et  les  quantités  calculées  d'acétate  de 
«xiiom  et  de  brome;  une  partie  du  produit  échappe  toutefois 
A  U  réaction  tandis  qu'une  autre  partie  se  décompose.  Le  produit 
^  la  réaction,  traité  plusieurs  fois  par  l'acide  acétique  et  par  le  nitro- 
t'^asèoe  laisse  un  résidu  qui  cristallise  dans  le  nitrobenzène  en 
aiguilles  incolores,  constituées  par  l'hexabromo-diphénylurée.  Ce 
<^l^é  fond  à  SSO"  en  se  décomposant  ;  chauffé  pendant  plusieurs 
ttcures  à  145-150*  avec  de  l'ammoniaque  alcoolique  il  donne  de 
l 'irte  et  de  la  2-4-6-tribromaniline.  f.  revehdin. 

Aciioa  d#a  nitroso-acTUminas  sur  las  bases  primaires  ; 
ILiFmSCH  (D.  eb.  G.,  t.  33,  p.  3521-25;  3.12,1900).  —  Nitro- 
vikntyibeagylamJae  et  aailine.  —  On  a  obtenu,  en  faisant  réagir 
iT^  précaution  2  mol.  d'aniline,  de  la  benzylaniline  en  même 


484  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETBANGERS. 

temps  qu^uir  peu  d*acide  benzoïque  et  une  forte  quantité  de 
zanilide. 

Paratoluidine.  —  En  opérant  comme  plus  haut,  on   obtî< 
de  la  benzyl-p-toluidine.  Celte  base  a  été  obtenue  pure 
avoir  été  transformée    en   benzyltolyl"  benzène 'Sulfone- 

^^^p^JJ*>Az-SO«C«H»  qui  crist.  de   Falcool,  en  longues 

i.  à  123".  La  base  en  a  été  régénérée  par  Taction  de  HCl  coi 
à  15Û^ 

Pbényihydrazine.  —  En  faisant  réagir  sur  cette  base  la  nitroM- 
benzoylbenzylamine  on  n'a  pas  pu  obtenir  de  benzylphéDylhydr»; 
zine.  V.  augbr. 

Sur  la  condensation  de  combinaisons  aromatiques  nitroséti 
avec  des  dérivas  méthylôniques  ;  Frans  SACHS  et  Edaard  BBI 
(D,  cb.  G.,  t.  34,  p.  118-23  ;  16.1.1901).  —  4'étbylamiQopbéoji^ 
ycyanazométbine-pbényle  C'H» .  AzH .  C«H* .  Az=C(CAz)  .C«H*.  — 
On  maintient  à  Tébullition,  pendant  1/2  heure  environ,  une  sol 
alcoolique  de  4  gr.  nitrosoéthylaniline  et  3  gr.  cyanure  de  benx^ifw 
additionnée  de  3  ce.  de  sol.  aq.  saturée  de  Na*CO*.  Le  prodiul 
crist.  par  refroidissement.  Aig.  rouges  insoU  en  aq.  f.  à  il2«,  1^ 
ac.  min.  dilués  à  chaud,  le  scindent  en  cyanure  de  benzoyie  ei 
monéthylphénylènediamine. 

4'Étbylaminopbényl'y'Cyanazoniéthine'4'nilropbényIe 

G2H5.AzH-C«H*-Az=qGA«)-C«H*.Az02. 

—  Obtenu  comme  le  précédent,  aveclejo.-nitrocyanure  de  benzyle. 
Aig.  rouges  à  reflets  verts  f.  à  164**. 

i'MéUiylaminopbényl'^'Cyanazométbine'pbênyïe 

GHi-AzH-C^H*-Az=C(GAz).C«H5. 

—  Aig.  rouge  carmin  f.  à  126**. 

. . .  p.-nilvopbényh.  —  Aig.  rouges  reflet  violet,  f.  à  188*. 
i'Métbylaminopbényl'^'eyanazoniétblne'Carbonatc  détbyle 

GH3- AzH-G«H^- Az=G(GAz)G02G«H5 . 

—  Obtenu  avec  réther  cyanacétique.  Crist.  cub.  rouges  a  refliîl 
bleu,  f.  à  136«. 

Cblorbydrate  du  4-dwtbylaminopbényl-cyanazométbine-4'mtr^** 
/>/ic'/î//eC*®H*^0*Az*HGl.  — Poudre  jaune-citron,  amorphe  obtenu* 
par  Taction  de  HGl  gaz  sur  la  sol.  éihérée  du  produit  basique.  Sol.. 
en  CHCP- 


CHIMIE  ORGANIQUE.  485 

C«Hs.C-CAz. 
PhéDylbydrazone  du  cyanure  de  beuzoyle  II 

Az-AzH-CW* 

-  Aig.  jaune-soufre  f.  à  152*  obtenue  comme  produit  de  scission 
Ar  ébulliUon  d'une  sol.  alcoolique  du  produit  de  cond.  de  nitroso- 
lêtbylaailine  et  cyaniu'e  de  benzyle,  sur  HCl  phénylhydrazine.  — 
la  employant  Taniline  au  lieu  de  phénylhydrazine^  on  obtient  de 
I  diphénylbenzénylamidine. 

Diphéoyl-p-Ditrobenzénylamidine  O'Az-C^H^.C^^^HC^H'^*  — 
totcnu  par  l'action  de  C*H»AzH*,HCl  sur  le  prod.  de  cond.  de 
âroso-diéthylaniline  et  p.-nitrocyanure  de  benzyle.  Son  chlorby- 
^(e  seul  a  été  isolé.  Crist.  f.  à  298«  de  l'alcool  à  50  0/0. 

V.  ÀUGER. 

Préparation  d'oxyamino-  et  oxyaminochlorocôtones  ;  Franz 
OmCKELL  (Z>.  ch.  G.,  t.  34.  p.  124-29;  17.1.1901).  —  Acétyla- 
ïïioo-oxyacéiophéaoûe  CH» .  CO .  C«H3(0H) .  AzH .  COCHs.  —  1 0  gr . 
àênicétine  dissous  en  CS*,  additionnés  de  20  gr.  bromure  d*acé- 
jiepuisSOgr.  AlCl*  pulv.  au  soleil.  Le  prod.  crist.  de  Talcool. 
M^.  cub.  jaunes  f.  à  165*  sol  dans  les  alcalis.  Hydrazone^  aig. 
jwinesf.  à  207"  très  instable.  —  Sel  de  Na,  lamelles  jaunes  pptées 
larmél.  de  sol.  alcooliq.  de  Na  et  du  produit,  f.  à  225''  sol.  en  aq. 
fwinjii  par  éb.  avec  IC'H*  uu  éther  éthyliquej  aig.  incol.  f.  155** 
QâoL  en  alcalis. 

ÀMo-fHamwopbénol  ou  oxyaminoacétopbénoue 

CH3.CO-G«H3-(OH)(AzH2) . 

—  Obtenu  en  faisant  bouillir  le  prod.  précédent  avec  HCl  conc. 
ï^is  d<^r.  le  chlorhydrate  par  AzH^.  Crist.  sol.  en  alcool  jaune-serin, 
'  a  lOTi*.  —  Cblorbydrate  lamelles  f.  155«  déc.  —  Etberétbylique 
«tlenu  par  éb.  de  Téther  précédent  avec  HCl  conc,  aig.  jaunes  f. 
*  W*,  son  cblorbydrate  f.  215*.  —  Pbénylbydrazone,  aig.  brun- 
>*une  f.  180*. 

^^Urthozyac^itylawmoacélopbénone 

«  PAz-(:fiH2(OH)(AzCOCH3)(COCI13). 

"*  Aig.  jaunes  f.  à  i70*  obtenues  par  nitration  du  primitif  avec 
A2'i*H  en  sol.  acélicf. 
^iirthétboxyacétylamiaoacétopbéuone 

02Az-C«H»-(OC2H5)(AzHCOCH3)(COCI|3). 

--  Otrtfintj  comme  le  précédent  f.  125^ 


486  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGERS 

OjyacélylamincHa-cbloracétophénone 

(HO)-(GH3GOAzH)G«H3-COCH2Gl. 

—  Obtenue  par  Faction  du  chlorure  de  chloracétyle,  sur  la  phén* 
cétine,  en  sol.  OS*,  avec  AlCl*.  Aig.  jaunes,  f.  à  190*';  par  éb.  ave 
HCI,  conc.  fournit  V oxyamincHa-chloracétophénone^  aijj.  jaune-vei 

f.  à  135*».  V.  AUGER. 

Transformatioii  de  combinaisons  anilôes  de  risovalértlj 
dôhyde  en  leurs  basas  alooylées  correspondantes,  ou  basai 
étbyléniques  de  A.  W.  Hofmann;  A.  EIBNER  et  Georg  PUR0CI]^ 

(Z>.  ch.  G.,  t.  33,  p.  8678-64;  17.12.1900).  —  Ce  travail  fait  suiri 

a  celui  qui  a  paru  en  1892  (Z).  ch.  G.,  t.  25,  p.  2041).  En  réduisatj 

l'isovaléraldéhyde-aniline  dimoléculaire,  par  le  sodium,    en  sol 

arnylique,  les  auteurs  ont  obtenu  une  base  huileuso  bouillant  i 

C*H».CH.AzHC«H5 
800-318^  Sa  constitution  doit  être  :  j  ,  ce  qui 

C*H».GH-AzHC«H» 

fait  une  disobutyléthylène-aniline.  Elle  se  combine  avec  le  bromui 

d'éthylène  en  donnant  une  diphényl-dibutyl-pipérazine 


Az-G«Hi 
G^H^-HÇ  '^'NgHs 
C'iH»-HGlJcH2 

A2-G6H5 


Aig.  soyeuses  1.  à  121*  peu  sol.  dans  Téther.  Fournit  la  réactioi 

pipérazique  avec  Tiodure  de  potassium  et  de  bismutli,  une  ^ 

color.  jaune  avec  le  diazoïque  sulfanilique,  et  un  vert  avec  le  pbé 

nylchloroforme  et  ZnCl*. 

C*H».CH-Az-C«H» 
Base  glyoxalique  J        >CH-.C«H«.  —  Obtenue  par  TacUoi 

C*H».CH.Az-C6H» 

de  Taldéhyde  benzoïque  sur  la  diisobutyléthylène  aniline.  Crisii 

tab.  f.  à  109*  déc.  par  les  acides  dil. 

Les  auteurs  ont  préparé  aussi  par  les  mêmes  procédés  lesdérivft 
de  la  p.-toluidine. 

Dlisobutyiétbylène-p.' toluidine  C«*H3«A2«.  Huile  bouilUoI  i 
270*.  HCI  sel  feuillets  blancs.  ~  Dénvé  diacétylé  grands  en^^ 
tabul.  (de  Téther)  f.  à  138*.  —  Dérivé  monobenioylé  f.  à  l^'i 
feuillets  minces.  —  iJinitrosamine,  Aig.  jaunâtres  f.  à  W*.  "^ 
Base  glyoxalique,  Crist.  tabul.  f.  à  154*.  v.  al'gbs. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  487 

8ar  U  préparation  des  aniles  des  cyanures  diacides  ;  Frans 
iAOS  (D.  ch.  G„  t.  34,  474-503;  11.2.1901).  —  hauteur  a  déjà 
léchi  un  mode  de  préparation  de  ces  substances  par  condensation 
le  certains  dérivés  nitrosés  avec  des  dérivés  méthyléuiques  coate- 
ani  le  reste  —  CWCAz.  (D.  ch.  G.,  t.  32,  p.  2341  ;  t.  33,  p.  959»  ; 
.  34»  p.  120).  Il  a  remarqué  aussi  qu'on  pouvait  oxyder  par  KMnO^ 
e«  cytnhydrines  d'aldéhydes  condensées  avec  des  aminés  aroma- 
'u\ues.  Ex.  : 


CW-CH-(CAx)(OH)  +  H»Aa-C«H5    Wh*-    CMl!^-CH(GA2)-AaH.C«H^ 

C«H5.qCAz)=Ai.C«HS. 


i>Ue  oxydation  ne  se  produit  bien  qu'avec  les  substances  dans 
lesquelles  les  2H  à  oxyder  sont  voisins  de  radicaux  fortemeal 
aé^tifâ.  Cette  oxydation  a  lieu  avec  une  sol.  acétonique  deKMnO*» 
1.  Condensation  du  cyanure  de  benzyle  avec  des  nitroso  aryles. 
'^  PhènYl'^'cyanaxoméihine-phényle  C*H5.C(CAz)=Az.C®H*^*  — 
Od  diaufle  légèrement  une  sol.  de  cyanure  de  benzyle  avee  du 
ttlrosobenzène,  en  présence  d'un  peu  de  Na*CO*.  On  obtient  pair 
f^efroidissemeni  des  aig.  jaune-pâle  f.  à  135^  insol.  dans  aq.  sol» 
dus  les  solvants  neutres.  H^O*  conc.  transforme  la  substance-,, 
jw  hydrolyse»  en  anile  de  Famide  benzo}  Iformique 

C«H>-C(=AxC^H5)COAïH2,  f.  à  141*. 

^Mkbylpbéuyl'^'Cyaaaxoméibine'pbéDyle 

C«H*C(CA2)=Az.C«H*-CH3. 

^Produit  de  condensation  du  p.-nitrosotoluène  sur  le  cyanure- die* 
^«ozyle.  Longues  aig.  jaunes  f.  à  96*. 

^'Méthylpbéayl-ik-cyaaBxométbine'phényle.  —  Obtenu  avee  To^ 
nrtrofiotoluène.  Aig.  jaunes  f.  à  85^, 

Pbéayly.-^yaaaiométbine^^'mtropbényle 

02Ax-C«H*-C(CA«)= Az-C«H5 . 

^  Obtenu  avec  le  nitrobenzène  et  le  p.-nitrocyanure  de  benzyle. 
^Swmb.  Jaune  f.  à  180*. 

U  iériré  obtenu  avec  ro.-nitrosotoluène  f .  à  122*  et  avec  le  pw- 
^troBototuènef.  à  122*. 

(^fdatioa  du  phéoylanilido-acétonUrile  et  de  ses  bomologue», 
^0» opère  avec  du  KMnO^  dissous  dans  l'acétone:  ce  solvant 
PWeo  dissoudre  4«',4  0/0  à  20*  4  gr.  à  40»,  sans  s'altérer. 


488  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Anile  du  cyanure  de  benzoyle  C*H*.0(CAz)=Az.C*H'.  —  l 
phénylaniUdoacéionitrile  est  oxydé  par  une  sol.  bouillante,  à  i  0 
deKMnO^  dansFacétone.  Crist.  de  l'alcool  en  lamelles  jaunes  f.  â7i 

Nitrile  Phényl-oAoluidoacétique  C«H».CH(CAz)AzH.C»H*.Cfl 

—  Crist.  f.  à  71**  obtenus  en  chauffant  à  lOO*  la  cyanhydrine  bd 
zoïque  avec  To.-toluidine.  Oxydé,  fournit  VoMolyle  du  cyênart  i 
benzoyle  C«H».C{CAz)=Az.C«H*.CH».  Aig.  jaunes  f.  à  85». 

Nitrile  Phényl-p,'diméthyIaminoaniUdoacétique 

G»H5-GH(CAz)-AzH-C«H*- Az(CH3)2  • 

—  Obtenu  par  chauffage  de  la  cyanhydrine  benzoïqueavecladinj 
Ihyl-p.-phénylènediamine.  Crist.  rouges  f.  à  KM*".  Oxydé,  fourt 
le  dérivé  avec  2  H  en  moins.  Un  simple  courant  d'air  surtit  poi 
oxyder  le  produit  à  rébullilion.  v.  auger. 

Sur  la  condensation  de  la  cyanhydrine  benzoiqua  avec  Yut\ 
thane  ;  FriU  LEHMANN  (J9.  cb.  G.,  t.  34,  p.  366-77;  22.1.1901 

—  En  chauffant  au  B.-M.  les  deux  produits,  on  observe  un  /o 
dégagement  de  CAzH,  et  il  se  forme  principalement  de  la  beoxyl 
dène-diuréthane. 

Urétbanopbénylacétonitrilc  C«H».CH(CAz)AzH  .CO«C«H*.  —  0 
ajoute  à  un  mélange  de  21  gr.  uréthane  et  80  gr.  cyanhydrîiM 
43  gr.  ZnCl'  pulv.  L*action  terminée,  on  chauffe  2  h.  au  B.-M.  L 
produit  cristallise  par  addition  d'éther  de  pétrole  à  sa  sol.  chlore 
Aig.  f.  à  83**.  HCI  ou  SO*H*  conc.  le  transforment  en  amide.  H< 
gaz,  à  chaud,  dans  la  sol  alcoolique,  fournit  le  phényluréthane  acé 
tate  d^élhyle  C«H».CH(C0«C«H5) .  AzH .  CO«C«H». 

Uréthanophénylacétamide  G«H»CH(COAzH«)AznCO«C«H».  - 
Petits  prismes  à  4  pans  f.  à  207*  (^corr.)  sol.  à  froid  dans  les  acide 
sans  déc.  Chauffé  au  B.-M.  avec  la  potasse  à  33  0/0,  se  transfow 
en  oL'pbénylbydantoïne  ;  on  peut  expliquer  cette  réaction  par  un< 
condensation  interne  de  Tamide,  avec  départ  d*alcool,  sous  J'ifl' 
fluence  de  Talcali. 

Urétbanophénylavéloxnmidine 

C6IP-(:iî(Az.llC02C2H5)-C-(=AzH)AzHOH, 

—  Obtenue  par  aciiDU  du  chlorhydrate  d'hydroxylamine  sur  umi 
sol.  alcoolique  de  rurélhano-phénylacétronitrile.  Prismes  f.  à  1^^ 
\corr).  —  Cblorbydrate,  aig.  très  sol.  dans  aq.  On  a  préparé  aus?* 
le  browbydralOf  oxalate^  picrate,  cbloraurate^  cbloroplatiusU-  — 
Dérivé  acétylé  obtenu  avec  l'anh,  acétique  ;  crist.  (.  165*  (corr). 


CHIMIE  ORGANIQUE.  \99 

L  oxamidine  fouroit  avec  l'ac.  cyanique  un  dérivé  C*'H**Az*0* 
t  IW*  (corr.).  On  a  préparé  son  nitrate,  chlorhydrate.  Le  cyanale 
f  phéoyle  donne  aussi,  avec  l*oxamidine  un  dérivé  C**H*oAz*0*. 
jf.  f.  à  i8S*  neutre.  v.  auoer. 

Appel  à  U  prudence  dans  remploi  de  Tacide  diazobensène- 
Ifoniqae;  H.  WICHELHAUS  (D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  11;  7.1.1901). 
Un  échantillon  de  25-80  gr.  de  ce  produit  préparé  déjà  depuis 
asfeurs  années,  a  fait  explosion  au  moment  où  Ton  voulait  en 
«ierer  un  échantillon  au  moyen  d'une  spatule  de  porcelaine, 
«pérateur  a  été  grièvement  blessé  et  des  vases  en  verre  épais 
•eési  proximité  ont  été  troués.  v.  auger. 

CoBtribution  à  Tétade  des  combinaisons  de  Tacétone-dicar- 
natê  d'éthyle  avec  les  diazoiques,  et  remarques  sur  les  pro- 
lita  de  scission  de  ces  combinaisons  ;  Cari  BULO W  et  Wilhelm 
DniER  (D.  rA.  G.,  l.  34,  p.  71-90;  4.1.1901).  —  [p,-nitraniliae 
lOY^céione-dicarbonate  déthyle 

CP  A«-C«H*- Az  -  Az — C< 

\COCH«-C02C2H5 

H 

-*>o  Toblient  en  traitant  une  sol.  alcoolique  d'acùtone-dicarbo- 
*îe d'élhyle,  par  Na*CO^  puis  par  une  sol.  aq.  de  y;.-niLiophényl- 
hîrot«tQine  sodée.  Le  produit  formé  crist.  en  aig.  jaunes  sol.  en 
k^oool  f.  a  110».  Sol.  en  rouge  en  Na'CO^  ou  NaOH  dilués  ppté 
f^fCO*.  On  obtient  ainsi  ce  produit  en  opérant  avec  les  deux 
apostats  en  sol.  légèrement  sodique,  ou  en  traitant  un  sel  de 
h«t>-p.-DiiraniUne  par  l'acétone-dicarbonate  d*éthyle  et  Tacétate  de 
!*U.  U  sol.  alcaline  du  diazo-éther  se  saponifle  après  2  heures  de 
^\»cK\  CO*  ppte  le  mono  sel  de  Aa  de  t  acide  (p^-nitroaniline-azo) 
^"^one-dicarbonique^  blanc  jaunâtre.  L'eau  à  Tébullition,  après 
^joufs de  chauffe,  lui  fait  perdre  le  GO*  le  plus  éloigné  du  groupe 

^  ivec  formaUon  de  l'éther  0«Az .  C«H  * .  A  z^  Az .  CH<^^*^*^3*' 

■^i*  oUemi  par  Fauteur  avec  Tétlier  acétylacétique  copule  avec  le 
'^denilrosamine.  HCl  à  100/0  à  rébullition,  pendant  4  jours, 
î'^^rfonae  Téther  en  l-p.-nitrophényl-3-méthyl-4-{p.-nilranilinazo)- 
^IT'wlooe  avec  un  peu  d'acide  /?,-nitranilinazo-acétyiacétique. 
*^ «ternier  est  très  sol.  dans  Tac.  acétique;  le  précédent  à  peine. 
^  nruolooe  a  été  identifiée  avec  celle  que  Bijlow  avait  déjà  ob- 
i^ttoe  pv saponification  du  (/>.-nitranilinazoj  acétylacétate  d'élhyle. 


CPAz-C«H'-A<  I 


eO  ANALYSE   DBS  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

Anhrdro-acidep.-nUfaniHnazo-acétone-dicarbomqae  \ 

î=G-COïH  ' 

-c=ch-coîh' 

—  En  trailant  l'azo-éther  précédent  par  la  potasse  Blcooliqi», 
froid  pendani  quelques  heures,  on  obtient,  après  solution  préalabl 
uD  pptë  d'aig.  jaunes  sol.  en  HH),  qui  est  ud  sel  de  polassiui 
celui-ci  dissous  puis  ppté  HCl,  rournil  ua  ppté  d'aig.  incolores» 
en  H«0  bouillante  de  l'anhydro-acide  f.  à  251-.  Sol.  en  H«9 
conc.  sans  coloration.  Sai  dam.  acide,  crist  blancs,  f.  à  275' s 
en  H'O.  Sel  de  phénylbydraxîne  C'H'^O'Az'',  aig.  réunie» 
mamelons  f,  à  210°.  Sel  acide  dAg,  aig.  peu  aol.  en  H*0.  Eh, 
colorant  à  l'air.  Ether  moiio-éthyUque,  aig.  i.  à  180". 

Piiénylhydrazone  du  diazo'étber 

XO'C»HS 
0»A.-C«H*-A^^=A^.  ,.A,HC«HS. 

—  Crisl.  rouges,  f.  160*,  obtenus  par  un  contact  de  48  heures  en' 
le  diazo-éther  et  la  phéuylhydrazine  en  sol.  alcoolique.  Se  dis« 
dans  H'SO*  conc,  en  bleu  pur. 

i'phényl-S-acétated'étbyle-4-(p.-nitranilinazo)-5-pyratolooê 

,CO-A«-G«H* 
0»Aï-C«H»-Ai-Ai-CH/  ^      t 

—  Beaux  cristaux  rouges  obtenus  par  ébuUition  de  la  sol.  alco 
tique  de  phénylhydrazine  et  de  diazo-éther.  On  filtre  à  chaud;  p 
i-e froid isseinent  se  sépare  un  isomère  crist.  jaune.  Le  comp.  nmi 
f.  à  189",  peu  sol.  en  alcool,  sol.  en  C"H*  et  CHGl*  d'où  le  ppw 
ligroïne.  H*SO*  conc.  le  dissout  en  orangé.  NaOH  le  dissout  et  CI 
l'en  précipite.  Avec  NaOH  à  l'ébullition,  en  sol.  alcoolique,  pei 
G*!!".©!!  et  fournit  Vacidc  pyrazotoae  acétique  aig.  jaune-roug* 
à  1S>6°,  et  perdant  au-dessus  de  cette  temp,  CO*  avec  formation  i 

iyI-S-méthyl-4-(p.-nilranilinazo)-5-pyra£olone. 
liéiiyl-S-(nilranilinazo)-aci-lale  détliyie pyrazoloao 

/CO»C>H* 
0»Aï-C«l  1»-Aa— Aii^C< 


a  vu  plus  haut  la  formation  de  cet  isomère  qu'on  peut  *o^ 


CHIMIB   ORGANIQUE.  491 

rair  en  opérant  en  sol.  acétique.  On  le  sépare  mécaniquement 
débourbage,  de  l'isomère  précédent,  rouge;  il  est  plus  léger 
\  ce  dernier.  Aig.  jaunes,  f.  à  2â4<*  déc.  Les  alcalis  alcool,  le 
onifient.  Uaeide  crist.  de  Tac.  acétique  en  aig.  vertes  i.  à  205"^ 
.  ;  sd.  en  H*SO*  conc.  jaune. 
-rêrbêmino^S-ip.'miraniUuazoyacétate  dt étbyle-ô^pyraxolone 


.0 
0»Ax-C«H*-A2= A«-CH  ^ 


/CH2-C02C2H5 


/^Aaz 
\cO-A2-GOAzH2 

Obtenu  par  Inaction  du  chlorhydrate  de  semic/arbazide  sur  le 
a>éiher,  en  sol.  alcoolique.  Lamelles  jaunes  f.  à  215*.  On  n'a 
fr(d)«effvé  la  formation  d'isomère  rouge. 

Dx/oe  du  diazo-étber  C**H*H)^Az*.  —  Obtenu  en  laissant  on 
tticl  vers  60*  les  sol.  de  HCl  hydroxylamine  et  diazo-éther.  Au 
W  de  1/2  heure  se  précipitent  de  fines  aig.  jaunes  f.  à  160*. 
^  pjUtraailiaazoyacétate  (TétbyJe'ô'isoxazoIoDe 


02  Aa-C^H*- Az  —  kz-rr  rX 


H    H«C      I 
0=C— 0 


CX)2C2H5 

j\az 
G 


"OlKenu  comme  le  précédent,  en  opérant  à  l'ébullition.  Aig.  f. 
iW».  Sol.  en  vert  dang  H«80*  cono.  ;  sap.  par  NaOH. 
•*  p  'Bitrâûilinazoj'X'CétO'gluianmido 


0»Az-C6H*-Az  -  Az-:r.C —  C( 

.zH. 


:Az-nr.C — COv 

H        CD  JJAj 


I 
CH3. 


•^OUeou  en  ajoutant  une  sol.  conc.  d'AzH*  à  une  sol.  alcoolique 
•^^Uzo-éther.  Aig.  orangées,  sol.  en  alcalis,  ppté  par  les  acides. 
^ pàéoylbydrazone.  Crist.  bruns,  f.  à  ^75^ 
^'^tropbéD)rI^'inéibyI'4'(anWne'azo)'6'pyrazoloi2e 


H3C-C==Az 
C*H*-A«=Az.CH 


ot 


Az.C6H*Az02 


-OaVotaienl  en  faisant  bouillir  è  Pnscendanl,  une  sol.  acétique 


492  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGER». 

de  1  mol.  p.-nitrophényl-hydrazîne  et  mol.  d'aniline-azo-avi 
acétate  d'éthyle.  Aig.  jaunes,  sol.  en  C«H5AzO«,  et  CH»COJ 

à  249*».  V.    AUGML 

Caractéristique  des  combinaisons  amidcasoiqnes;  R.  HOi 
et  M.  HEINZE  {D,  ch.  G.,  t.  34,  p.  881  ;  20.4.1901).  —  Dans  M 
de  caractériser  les  combinaisons  p.-amido-azoTques  et  o.-ai^ 
azoïques  pour  lesquelles  on  a  admis,  vu  les  différences  qui 
présentent,  des  constitutions  dissemblables,  les  auteurs,  ej 
basant  sur  les  considérations  théoriques  qu*ils  émettent  au  d 
de  leur  mémoire,  ont  étudié  la  condensation  des  dites  col 
naisons  avec  le  tétraméthylbenzhydrol. 

La  condensation  de  quantités  équivalentes  d*un  composé  {i 
amidoazoïque  et  de  Thydrol  de  Michler  s'effectue  à  la  tempéra 
ordinaire  dans  l'espace  de  12  heures  et  au  B.-M.  beaucoup] 
rapidement.  En  chauffant  au  B.-M.  le  p.-amidoazobenzène  \ 
rhydrol  en  solution  alcoolique,  les  auteurs  ont  obtenu  la  benÉ\ 
azo-phényl'leucauramine 

C6H5 .  Az2 .  C«H* .  AzH .  CH  [C^H* .  Az(CH3)«p . 

qui  cristallise  en  prismes  bruns,  F.  156°,5.  Ce  composé,  diffli^ 
ment  soluble  dans  Talcool  et  Télher,  facilement  soluble  dani 
benzène  et  l'acétone,  se  dissout  dans  les  acides  avec  dive^ 
colorations;  laissé  longtemps  en  contact  avec  HCl  ou  H'SCHétd 
ou  plus  rapidement  à  chaud,  il  se  décompose  en  sel  d'amidod 
benzène  et  en  télraméthyldiamidobenzhydrol  ce  qui  le  caraclèï 
comme  benzèneazo-phényl-leucauramine.  Il  fournit  par  acélylat 
Tacétyl-p.-amido-azo-benzène. 

La  condensation  <ie  la  benzène-azo-a-naphtylamine  avec  l'hy^i 
de  Michler  a  conduit  à  un  résultat  analogue;  la  beaidae^i 
mphtylleucauramine  qui  s'est  formée  cristallise  en  prismes  jôU 
brun,  K.  23i-235«. 

Uuant  aux  combinaisons  o.-amidoazoïques  elles  se  disting"^ 
dans  cette  réaction  des  composés  p.-amidoazoïques  en  ce  ^ 
qu'elles  ne  fournissent  les  leucauramines  qu'à  une  tempén»W 
maniérée  tandis  qu'à  celle  du  B.-M.  elles  donnent  des  auraniin* 

En  abandonnant  pendant  12  heures  à  la  température  ordin»* 
et  en  aj^Mlant  de  temps  en  temps,  les  solutions  alcooliques  dV*3 
p.-amidololuène  et  d'hydrol,  on  a  obtenu  la  leucauramine  correl 
pondante  qui  cristallise  dans  le  benzène  par  addition  delig^" 
en  aiguilles  rouge  rubis.  F.  J74*»,5.  Celte  pAoluène-azo-p'^^^^ 
leucauraïuine  chauffée,  en  solution  alcoolique,  se  tranéfornw  1 


CHIMIE  ORGANIQUE.  493 

'wmitw  correspondanle,  feuiilets  orange  F.  190*»,  que  l'on  oblien 
jement  eo  chaulTanl  directement  les  solutions  alcooliques  de 
>azo-p.-amidotoluène  et  de  Fhydrol  de  Michler.  Cçtle  auramine 
Kiadée  par  les  acides  minéraux  en  o  -azo-p.-amidotoluène  et 
mnétliyldiamidobenzophénone. 

«c»  auteurs  ont  opéré  aussi  la  condensation  de  la  benzène-azo> 
iaphtylamine  avec  Fhydrol  et  ont  obtenu  à  la  température  ordi- 
reou  à  40*,  la  benzène-azo-^-napbthylleucauraûiine  qui  cristal- 
f  dans  l'acétone  en  aiguilles  rouge  écarlate,F.184'».  Ce  composé 
scindé  par  les  acides  minéraux  étendus  en  tétraméthyldiamido- 
Mhydroi  et  benzène-azo-p-naphtylamine.  Il  est  transformé  par 
uilition  avec  de  l'alcool  jusqu'à  dissolution  en  combinaison 
Éb  riche  en  hydrogène  C^^H^'Az*,  mais  il  reste  à  déterminer 
t«iLe  substance  constitue  la  benzène-azo-p-naphtylauramine 


C«H5,  Az2.C«0H«.  Az  :  CfC«H*.  Az(CH3)2]2, 

I U  télramélhyldiamidotnphényldibydponapbtO'OL'triazine 

.Az.AzC«H5 

i|C6H4.Az(CH3)2]2  tr.    REVERDIX. 


<AZ.  AZ^^'n*» 
I 
-Az.CICfiH». 


Syiihèee  des  pyridinas  aromatiques  ;  A.  E.  TCHITIHIBABINE 

bru.  Soc.  pbys.  ebim,  7?.,  t.  32,  p.  146,  2"  p.;  1900,  fasc.  8).— 
Wjôur  a  employé  le  procédé  de  Ladenburg  pour  préparer  des 
Nnolngues  de  la  pyridine  contenant  un  noyau  benzénique.  Chauf- 
•l  en  tubes  scellés,  vers  260-280^,  de  Tiodobenzylate  de  pyridine 
1>^n  par  l'auteur  dans  l'action  de  Tiodure  de  benzyle  sur  la  py- 
é.n*.  cristaux,  F.  97**),  on  a  obtenu  une  base  ayant  la  composition 
kbbcazylpiridineCW^.CH*-C*H*Az.  Par  oxydation  au  moyen  do 
Ûfcn>  en  milieu  neutre,  cette  base  donne  de  Tac.  benzoïque  ; 
*<ny'iaUon  en  milieu  acide  a  donné  avec  certitude  Tac.  isonicotique 
Khc.  picoUque.  Une  étude  plus  complète  a  prouvé  la  présence  de 
li3ymeres.  L'isomère  (I)  a  un  chloroplatinale  (C**H«*Az,HCl)*PtCl* 
ftcnMaux orangés,  F.  183*,  et  un  picrate  C««H««Az,C«H«(AzO«j30H 
*  crfâiâox  prismatiques,  F.  140^.  L'isomère  (II)  forme  un  chloro- 
[<«i»ale  cristallisé  en  lamelles  dorées,  F.  207'»,  et  un  picrate  cris- 
'*lit^  en  peUles  aiguilles,  F.  136-138^  C'est  de  ces  sels  qu'on  a 
oirtil les  bases;  la  base  (I)  bout  à  276%  ûI*^=  1,054  ;  la  base  (II)  bout 
i!^,<]f=|,06i.  Par  oxydation  en  milieu  acide,  la  première 
4ûwt  Fac.  pîcolique,  et  la  seconde  l'ac.  isonicotique;  par  consé- 
f^ttldf  a  la  structure  de  Va-benzylpiridine  et  (II)  celle  de  la  y-ben- 
Op^liae.  Par  oxydation  ménagée,  (II)  a  fourni  une  substance  de 


494  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

caractère  cétonique,  donnant  une  hydrazone  cristallisée  el  ^ 
encore  étudiée,  a.  coavisi. 

Contribution  à  Tètude  de  la  synthèse  (de  Hantzsch)  deV 
dihydrocoUidine-dicarbonique;  PaulRABE  et  Adolf  B 

(D,  cb.  G.,  t.  33,  p.  8806-40;  31. 12. 1900).  —   Elher  4-/» 
2'aminO'2'heptène'  ô^one-S  .ô-dicarbonique 

CH3-C=C-GO»C2H5 

I        I 
H^Az     GH-CH3 

I 
CH3GO-CH-G02G2H5 

—  Obtenu  en  faisant  passer,  à  0'',  un  courant  d'AzH*  sec  dans 
sol.  alcoolique  d'éther  a  ou  ^-éthylidène-bisacétylacétique. 
crist.  f.  à  UO"".  Il  se  dissout  dans  les  ac.  dilués  froids  et  se 
cipite  non  altéré,  par  neutralisation  immédiate.  Soumis  plus  1 
temps  à  Taction  de  Tacide,  il  fournit  Téther  primitif  par  d 
d'AzH^.  Les  alcalis  sont  sans  action. 

Pbénylhydrazone  (C*H»AzH.Az=  remplace  AzH«).  —  On  Fi 
tient  en  traitant  Téther  aminé  précédent,  ou  celui  qui  lui  a  ri 
naissance,  par  la  phénylhydrazine.  Aig.  f.  à  203*;  Knœve 
Klages  {Ann,  rf.  cbem,^  t.  281,  p.  105)  disent  avoir  obtenu, 
Taction  de  AzH*  sur  Téther  éthylènebisacélylacéiique,  de  T 
dihydrocoUidine-dicarbonique;  les  auteurs  n'ont  pu  en  obsene 
formation  en  aucun  cas.  v.  auge». 

Sur  les  nitrostilbazols  ;  K.  FEIST(Z>.  cL  G.,  t.  34,  p.  4&( 
6.2.1901).  —  En  chauffant  6  heures  en  tubes  scellés  à  2ib'  ù 
mél.équimol.  de  o.-m.-ou-p.-nitrobenzaldéhyde  et  de  a-picoline, 
traitant  leprod.  brut  par  HCl  aq.,  on  obtient  des  sol.  qui  précipif< 
par  HgCl*.  Les  sels  deHg  obtenus  et  purifiés  sont  ensuite  déc.fi 
H*S,  ce  qui  fournit  les  chlorhydrates  purs, 

0'NilrofitilbazolCm^.\zCH=CH,C^H*AzO*,  crist.  de  l'alcfl 
aq.  en  fines  aig.  incol.  f.  à  96^  HCI  se/,  aig.  f.  à  210-21^  M 
Cbloraurate.  Chloroplatinate  f.  220-254»  déc.  —  Dibromare 

C^HïOAz^O^Bra, 

I 

obtenu  par  simple  addition  de  Br.  prismes  incol.  f.  à  168^ 

m-NUrostilbazol  lamelles  jaunes  f.  127».  HCl  sel^  aig.  ja»o^ 
déc.  à  200».  Cblorauratet  187*.  Chloroplatinate  L  240*déc.<6AH 
mure  prismes  aig.  I.  à  153*. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  495 

X'^itrosUlbêxol  crist.  mamelonnés  f.  126"*.  HCI  sa/,  aig.  f. 
i0.i80*déc.—  Cbloromercurate  (C«»H*0Az«O«HCl)«HgCl«,H«O. 
%  jauoe-rouge  peu  sol.  aq.  f.  i95«.  —  Chloraurate  f.  à  205"  déc. 
éfroplâiiuaie  f.  206*  dëc,  dibromure  crist.  jaune-clair  f.  à  173* 

V.  AUGBR. 

lonrelle  méthode  de  préparation  d'imidazols  substitués; 

uuKOHCKELL  (/?.  cb.  G.,  t.  34.  (VII).  p.  637-42;  28.2.1901). 

Les  amidines  réagissent  sur  les  cétones  halogénées;  une  mol. 

0  et  IHDr  sont  éliminés  avec  formation  d*un  imidazol.  Ex  : 

<A2//  0C-G«H5  ^Az— C-C^H5 

4-0.     I  =C6H5-Gf  II  +H20+HBr 

AzH//    "^p>C-n  NAzH-CH 

L'HBr  formé  s'empare  d*ailleurs  d*une  autre  mol.  d*amidine  en 
Runt  un  bromhydrate.  Une  autre  réaction  serait  possible  : 

v^AiH       Br-CH^  >^Az-CH2 

CHlMif  +         I  =G«H5-CC  I  +H20  +  HBr. 

\AiHî  0C-C«H5  \Az=C-C«Hi 

*Ais,  !•  le  produit  de  la  réaction  donne  un  sel  d*Ag,  ce  qui  indique 
H  relié  à  TAz,  et  2*  la  réaction  n*a  pas  lieu  de  la  même  façon  avec 
tt  cétones  qui  ne  contiennent  pas  au  moins  IH  fixé  sur  le  même  C 
^  rhalogène.  Ex.  : 

^AzH  OC-G«H*  ^AzH 

1*1  CHIi-Cf  4-       I  =G«H*C  +HBr. 

NazH//     BrC=(CH3)«  \\zH-C=(GH3)a 

OC-C«H* 

1  y^ràiphéaylimidazol  (l'*  réaction).  —  On  chauffe  6  h.  à  Fascen- 
^1,  aoe  sol.  CHCl*  de  benzamidine,  avec  la  bromo-acétophénone. 
Oo  énpore  CHa«,  lave  à  Teau  chaude,  lave  le  résidu  sec  au  C^H*  ; 
«^  de  Talcool,  aig.  f.  à  198*.  —  Chlorhydrate,  f.  à  264*.  —  Sel 
^•^9«  ppté  blanc  instable,  obtenu  par  précipitation  de  la  sol.  alcoo- 
fiqaederimidazol  par  AgAzO^Am.—  ICH3,IC«H»,CH«Br^0-C«H» 
i<ooniig6eiit  avec  Fimidazol,  un  sel  d*ammonium;  celui-ci  traité  par 
"^  alcili  perd  Tbalogène  pendant  que  le  reste  organique  émigré  sur 
«irVwtreAz.  Ef.  : 

CH3    I 

.Az— C-C«H»  >^Az.C-C«H* 

C»Hi-Cf  II  WÊh^      C«H5.CC         II 

\AzH-CH  NAz-CH 


i 


H3 


496  ANALYSE  DES  TRAVAUX   BTHANGBHS. 

^L-pbényUoL'p-tolyl'imidazol  obtenu  avec  la  chloro-inéthyl-p4dl 
cétone,  f.  à  138*». 

)i.-7.'diphényl'^'méthyUnndazoî   C*H*.C^  n  obt^i 

xAzH*  Cl .  CH^ 

avec  ra-bromopropiophénone  f.  à  213%  son  chlorhydrate  f.  à  dM 
^'fhtolyl'ti'phényUmidazol  CH3.C«H».C^  n  obM 

avec  la  p-toluylamidine  et  la  bromacétophénone. 

BenzamidinO'iaobutyrophénone  [voir  plus  haut,  réact.  (2)],  crrt 
f.  à  175*.  Sa  phénylhydrazone  crist.  de  Talcool  en  aig*.  jauaJ 
f.  à  110\ 

Phénacalbenzamidine  C^H^X^v^^pu  p^  r^u^    ®^'    ^^^ 

par    Taction    de   la    benzamidine   sur   la    dibromacétophénuo 
Br«CH-CO-C«H»,  par  départ  de  2HBr.  Aig.  f .  à  224^     v.  aucer. 

Synthèse  de  ra-p-r-Môtraphônylpipérazine;  Julius  SCHMIB 
(D.  cb.  G.,  t.  34,  627;  H.3.1901).  —Le  diphényldinilroélhane <# 
les  diphényldinitroéthylènes  décrits  dans  les  notes  précédente 
conduisent  par  réduction  à  lap-Y-ô-tétraphénylpipérazine  ; 


C«H5-C-Az02  C«H5-CH-AzH3 

Il  WIH>-      2  I 

C6H5-C-Az02  C6H!i-Cn-AzH2 

AzH 
C«H5-CH.^^CH-C«H5 


2AzH3+  j        I 

C«H5-CH\X:H-C«H5 

AzH 

5  gr.  de  ,Q-diphényldinitroéthylène  sont  dissous  dans  200  ce.  dV 
acétique  à  70  0/0  bouillant,  on  introduit  en  5  heures  15  gr.  à^ 
poudre  de  zinc.  La  solution  filtrée  est  sursaturée  par  NaOH  et  la 
base  extraite  à  Téther.  L'élher  évaporé,  laisse  une  huile  jaupe.; 
qui  se  solidifie  en  partie.  ' 

Le  chlorhydrate  est  en  aig.  blanches,  f.  à  251-256*'.  Le  chlor^^ 
pîatinate,  f.  à  201°  en  se  décomposant.  Le  picrate^  i.  à  18o-!87*.    ' 

R.    MARQUIS.  I 

I 

Combinaisons  de  T  aniline  et  de  la  qninoléine  avec  les  tridilo- 
rures  métalliques;  Hugo  SCHIFF  {D,  cb.  G.,  t.  34,  p.  804;  20.1 

1901).  —  Des  communications  récentes  de  Vanino  et  Hauser  sur 
ce  sujet,  engagent  Fauteur  à  réfuter  quelques  unes  de  leurs  asser- 


CHIMIE  ORGANIQUE.  497 

Ds  eo  doonaot  les  indications  suivantes  sur  quelques  combinai- 
»  de  ranilioe  et  de  la  quinoléine  avec  les  trichlorures  métal- 


Le  chlorure  de  bismuth  cristallisé  n'est  pas  sensiblement  attaqué 
iroid  par  Taniline,  même  après  quelques  heures;  la  combinaison 
[3H.3CWAZ  a  été  obtenue  autrefois  en  opérant  à  chaud  et  celte 
bstaoce  se  transforme  par  dissolution  dans  HGl  en  sel  double 
B>.a(?FrAz.HC1.3H«0,  qui  cristallise  dans  Tacide  étendu  en 
igues  aiguilles,  perdant  leur  eau  de  cristallisation  à  100^;  le  sel 
hydre  a  été  décrit  par  Vanino  et  Hauser. 
Le  trichlorure  et  le  triiodure  d*antimoine  se  comportent  envers 
Dihiie  de  la  même  manière  que  le  trichlorure  de  bismuth  ;  on 
ire  aussi  avec  les  solutions  dans  le  benzène  anhydre 

SbC13.3C«H''Az, 

istallise  en  aiguilles  incolores  F.  vers  80*,  8bP.8C*H"'Az  ne  se 
pDe  qu'au-dessus  de  100*  et  cristallise  en  petites  aiguilles  jaunes. 
Le  sel  double  SbCl*.3C«H'îAzHC1.3H«0  ressemble  beaucoup  au 
M  correspondant  de  bismuth  ;  il  cristallise  de  sa  solution  alcoo- 
que  acide  en  longues  aiguilles.  La  quinoléine  se  combine  de  même 
*^le  chlorure  de  bismuth  à  une  température  élevée  et  la  substance 
blrnne  se  transforme  lorsqu'on  la  chaude  avec  HCl  en  sel  double. 
A^ec  les  deux  combinaisons  récemment  décrites  par  Vanino  et 
baser,  on  connaît  maintenant  la  série 

lfc:P.C»H^Ai .  Ha,      BiQa . âC^HUz .  HQ,       BiCP .  aC^H^Az .  HCl. 

I  Celte  dernière  substance  peut  aussi  être  obtenue  par  la  réunion 
h^^  de  ses  composants;  elle  cristallise  de  l'acide  chlorhydrique 
tleodu  eo  prismes  rhombiques.  f.  revbrdin. 

ÎUosiBtmiiieB  halogénées  Bubstitaôea;  Augustus  Edward 
■HOKCAexD.  Soc,  t.  79,  p.  553;  4.1901).  —  p-Cbloroally/thio- 
"^rbimide  CH«=CGl-CH«.AzCS  et  ses  dérivés.  —  Ce  corps  a  été 
V'^ptré  en  mélangeant  Ta-épidichlorhydrine  avec  un  excès  de 
^^*<^oate  de  potassium  alcoolique  chaud;  c*est  une  huile  inco- 
^t  bouillant  à  ISS**,  soluble  dans  Talcool,  peu  dans  l'eau.  Cette 
^^'Stance  réagit  sur  l'ammoniaque  alcoolique  en  donnant  la 
***toroallylihio-urée  de  Henry.  Celle-ci,  chauffée  avec  l'acide 
■****^nicétique,  fournit  le  chlorhydrate  de  la  p-chloroallylthip- 
"î'iaalQiiie 

<S  —  CH2 
I     ,HC1, 
AzH-CO 

••c  «wi,,  )•  g^^  T.  XXVI,  1901 .  -  Tf av.  étrang.  32 


498  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ETRANGERS. 

formant  une  niasse  blaache  cristalline  peu  soluble  dans  Talcooil 
fondant  à  185-186*.  Par  traitement  à  l*eau,  on  obtient  da  la  ttfl 
hydantoïne. 

La  chlorhydrate,  cité  plus  haut,  additionnée  de  potasse,  lai« 
déposer  la  base  en  précipité  cristallin,  soluble  dans  Talcool,  moi 
dans  Teau  chaude,  peu  dans  le  benzène. 

Le  chloroallylthiocarbimide  mélangé  à  Taniline,  dépose  i 
solide  jaunâtre,  cristallisant  en  tables  fondant  à  91-92%  peu  soIoU 
dans  Teau  et  Téther  de  pétrole,  très  solubles  dans  l'alcooU  i 
alcalis  et  les  acides  sulfurique  et  chlorhydrique  concentré* J 
corps  est  rab-p-chloroallylphénylthiocarbamide.  En  remplar^ 
Taniline  par  Tortho  ou  la  paratoluidine,  on  a  les  chloroaliyllhiod 
bamides  correspondantes.  L*isomère  ortho  est  en  prismes  viirw 
fondant  à  84-85*,  insolubles  dans  l'eau  et  le  pétrole  léger,  solul^ 
dans  le  benzène  et  Talcool  ;  Tisomère  para  est  en  tables  tricliniq^ 
insolubles  dans  l'eau,  peu  dans  l'alcool,  fondant  à  127-1 28*. 

La  benzylaniline  dans  les  mêmes  conditions  fournit  de  fin 
aiguilles,  fondant  à  77-78*.  insolubles  dans  l'eau  et  les  alcalis,  f 
solubles  dans  le  pétrole  léger,  solubles  dans  l'alcool,  le  benzcnr 
le  chloroforme. 

La  pipéridine  donne  des  tables  quadrangulaires,  brillantes,  tm 
parentes,  fondant  à  146*5-147*,5,  insolubles  dans  l'eau,  soluhl 
dans  l'alcool. 

La  benzylamine  dépose,  dans  les  mêmes  conditions,  des  pritiffl 
réunis  en  rosettes  brillantes,  fondant  a  69*,  presque  insolubles  dd 
l'eau  et  le  pétrole  léger,  solubles  dans  les  autres  solvants  or^i 
niques. 

La  phénylhydrazine  dépose  des  prismes  blancs  d'a-chlorj 
allylp-phénylthiosemicarbazide  C'^H^Cl.AzH.CS. AzH. AzH.OH 
insolubles  dans  l'eau,  solubles  dans  l'alcool. 

Tous  ces  corps  obtenus  ne  sont  pas  désulfurés  par  ébullitj<i 
avec  le  tartrate  de  plomb  en  solution  alcaline. 

P'CblorO'^-f'dibromopropylthiocarbiiaide 

CH2Bi-CClBr.CH2-AzCS, 

et  ses  dérivés,  —  La  p-chloroallylthiocarbimide  réagit  sur  le  broiiu 
en  opérant  en  solutions  chloroformiques  refroidies  à  -^  10*  « 
donne  le  corps  ci-dessus.  Cette  substance  avec  raniline,  donni*  n 
dérivé  cyclique 

/CH^—Sv  CH2Br-CCl — Sv 

CClBi<  V.-AzH-C6H5      ou  |  >C-A«H.C*II* 


CHIMIE  ORGANIQUE.  499 

Me  cristallin  jaune  fondant  à  112-113'',  peu  soluble  dans  l'eau,  le 
Irote  léger,  Talcool,  soluble  dans  les  autres  solvants  organiques. 
La  benzylamine  donne  un  dérivé  analogue 

<3— Sv  CH2Br-CCl— Sv 

>C-A2H-C^H^      ou  I  y>AzU-Qm\ 

^Plz^  GH2-Az^ 

i,  après  purification,  se  présente  en  prismes  brillants,  fondant  à 

[•108*,  solubles  dans  Talcool. 

Auteur  tire  de  son  travail  les  conclusions  suivantes  : 

[•  La  J-chloroallylthiocarbiraide  s'unit  directement  à  Tainmo- 

ffue  et  aux  bases  primaires  et  secondaires  en  donnant  les  thio- 

ies  ou  thiocarbamides  chlorées  substituées  correspondantes; 

I  mbstances  possèdent  les  propriétés  similaires  de  celles  de 

tis  analogues  non  chlorés  ; 

fe*  la  ^hloroallylthiocarbimide  absorbe  le  brome  en  formant  la 

^ro-^v.dibromo{)ropylthiocarbimide  qui  s'unit  aussi  aux  bases 

pniques,  mais  avec  élimination  d'une  moitié  du  bromure  sous 

me  diacide  bromhydrique  et  formation  de  composés  analogues 

teux  obtenus  par  les  autres  bases  grasses  halogénées  et  les  thio- 

pbioiides  ou  par  les  thiocarbimides  grasses  halogénées  et  les 

•ts  azotées.  a.  hébert. 

^li  isomériqnes  contenant  l'azote  pentavalent  {!"  partie). 
fiiMcamphoBalfonatee  de  benzylhydrindamine  ;  Frédéric 
Nej  nPPIHG  elHarold  HALL  (Chem.  Soc,  t.  79,  p.  430; 
1901).  —  En  traitant  la  benzylhydrindamine  par  l'acide  a-bromo- 
Viibosalfonique,  on  obtient,  par  cristallisation  fractionnée,  deux 
fc  isomères.  Décomposés  par  la  baryte,  ils  donnent  une  base 
Hiquemenl  inactive.  Comme  ils  contiennent  à  la  fois  un  atome 
p  carlMoe  asymétrique  et  un  atome  d'azote  pentavalent,  ils 
toveoi  être  considérés  comme  les  sels  de  deux  bases  racéraiques 
îff^ales. 

Les  sels  obtenus  avec  les  acides  d.-camphosulfonique  et  d.-hy- 
TOy-cisr^r-camphanique  ne  sont  pas  résolubles  en  deux  isomères 
w  cristallisation. 

^^otj^lbfdrindamine,  —  Préparée  en  chauffant  au  bain-marie 
tt  mélange  de  chlorure  de  benzyle  et  d'une  solution  éthérée  d'hy- 
™damiûe.  Le  chlorhydrate  obtenu  cristallise  en  petits  prismes, 
'*<^t  vers  180-181*,  solubles  dans  l'eau  chaude  et  l'alcool.  La 
"*^  K  présente  sous  forme  d'huile  incolore,  insoluble  dans  l'eau 
'^«i*,  peu  distillable  avec  la  vapeur  d'eau. 


500  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERb. 

Bromocampbosulfonates  de  benzylbydrindamine.  —  La  h 
est  traitée  par  un  faible  excès  d'acide  d.-bromocamphosulfoQÎ^ 
en  solution  alcoolique  ;  les  cristaux  qui  se  déposent  peuvent  * 
fractionnés  en  deux  sels  :  i""  le  sel  a,  moins  soluble,  formani 
tables  brillantes  et  transparentes,  fondant  vers  210-21  !•,  insoli 
dans  réther,  peu  soluble  dans  l'acétate  d'éthyle  et  l'eau  hv 
soluble  dans  Talcool  et  le  chloroforme.  [(x]jj  =  -(-50*»  dans  Pal* 
et  -|-  40°  environ  dans  le  chloroforme.  La  base  qu'on  en  tirait  t 
inactive;  S""  le  sel  p,  plus  soluble,  en  prismes  microscopiques, 
dant  à  192-194°;  [a]^  =  4-51°,5  dans  l'alcool  et +  44°  environ  d 
le  chloroforme.  La  base  qu'on  en  tire  est  la  même  que  ci-dess 

Picrate  de  benzylbydrindamine,  —  Le  bromocaraphosulfoi 
de  la  base  en  solution  méthylique  diluée  était  précipita  par  ra( 
picrique  ;  le  picrate  se  présente  en  prismes  jaunes,  transpare 
fondant  vers  162-163°.  Les  bases  obtenues  en  partant  des 
a  et  p  étaient  bien  les  mêmes. 

Campbo^'SuIfonate  de  dl.'bydrindamine.  —  En  neutralti 
Tacide  par  une  solution  aqueuse  alcoolique  d'hydrindamine  etj 
fractionnant  au  sein  d'un  mélange  d'alcool  et  d'acétate  d'éih] 
on  obtient  deux  portions  extrêmes  identiques,  en  prismes  tranii 
rents  fondant  à  167-168°,  solubles  dans  les  solvants  organiqu 
sauf  dans  l'éther;  [a]j^  = -f  13°,8  environ  dans  l'eau  et  +2^ 
dans  l'alcool. 

d.'bydroxy-cis-^'Camphanale  de  dL-bydrindamine.  —  L'atj 
saturé  par  la  base  en  solution  aqueuse  fournit  un  sel  qu'on  ir\ 
tienne  et  dont  les  portions  extrêmes  sont  identiques.  Ce  sont  i 
prismes  fondant  à  206-207°,  solubles  dans  l'alcool  froid  et  1'^ 
chaude.  Les  cristaux  hydratés  sont  insolubles  dans  le  ehloroforï 
l'éther  et  l'acétate  d'éthyle. 

BromocampbosuUonate  dbydvindamine.  —  Les  déterminati^ 
exécutées  sur  ce  sel  ont  montré  que  le  sel  p  ne  renferme  { 
d'acide  l.-bromo,  et  que  sa  faible  rotation  moléculaire  est  due  il 
présence  d'hydrindamine.  a.  hébert. 

Handélates  d'hydrindamine  isomères  et  phénylchloracétli 
drindamides  ;  Frédéric  Stanley  KIPPING  et  Harold  HALL  {Cbe\ 
Soc,  t.  79,  p.  442;  4.1901).  —  En  cherchant  à  séparer  en  M 
parties  la  d.-l.-hydrindamine  par  l'acide  dl.-inandélique,  on  n'o 
tient,  par  fractionnement,  que  des  portions  identiques.  Ave»' 
chlorure  de  d.-l.-phénylchloracétyle,  on  obtient  deux  dérives  Jâi 
mères,  ce  qui  montre  que  la  base  est  racémique.  Le  d.-mand<fl^ 
de  d.-l.-hydrindamine  n'est  pas  résoluble  en  plusieurs  fraftn»i 


CHIMIE   ORGANIQUE.  501 

r  cnstalliâation;  c*est  donc  un  sel  partiellement  racémique 
IB.  dAdB,  Les  sels  d'hydrindamine  dérivés  de  Tacide  mandé- 
tk^  racémique  et  de  Tacide  d.-mandélique  ne  dilTèrent  que 
r  l<^r  pouvoir  rotaloire  et  ont  leurs  autres  propriétés  sembla- 
it. On  en  conclut  que  les  trois  composés  optiques  différents 
JH,  dATB,  /A/B  forment  des  mélanges  isomorphes. 
Le  dl.-mandélate  de  d-l.-hydrindam,ine  est  soluble  dans  Teau 
lude  et  ralcool,  peu  dans  le  chloroforme  et  Tacétate  d*éthyle  et 
ioluble  dans  Téther;  ses  solutions  aqueuses  sont  légèrement 
nomposées  par  Tébullition. 

te  phénylchloracéthydrindamide  A,  moins  soluble,  fond  à  149- 
|l*;  se  présente  en  tables  transparentes  non  solubles  dans  Teau, 
■  dans  réther;  elle  est  soluble  dans  Talcool  et  l'acide  acétique; 
b  Q*est  pas  hydrolysable  par  l'eau,  mais  seulement  par  Tacide 
Ihuique  étendu.  Le  dérivé  B  est  en  longs  prismes  transparents 
klofl^rés  et  fondant  à  123-124''.  Les  deux  isomères  sont  inactifs. 
L'icide  d.-mandélique,  neutralisé  en  solution  alcoolique  par 
tfdrindamine,  donne  un  sel  qu'on  fractionne  et  dont  les  fractions 
(traînes  fournissent  dans  Teau  les  pouvoirs  rotatoires  suivants  : 

Première  fracUon [«]^  =  +  64M;        [M]^  =  +  183» 

Dcrnièi-e  fraction =4-62«5;  =+118'» 

Wlacide  mandélique,  la  rotation  moléculaire  =  +  228®;  il  y  a 
^  eu  dissociation  incomplète  et  racémisation  partielle. 
Lt^  auteurs  ont  attentivement  vérifié  les  points  de  fusion  des 
lindélates  d'hydrindamine  complètement  et  partiellement  racé- 
«ques  et  les  ont  trouvés  être  respectivement  de  140-1 41®,5  et  de 

W*.  A.    HÉBERT. 

Sv  les  dériYés  du  cyclopentadiéne  ;  Johannes  THIELE  (D. 

^  C.,  i.  34,  p.  68-71  ;  16.1.1901).  —  Cyclopenladiène-potassium, 
r  Ou  opère  au  réfrigérant  ascendant,  en  refroidissant  bien  le 
^oQ;le  potassium,  finement  granulé  dans  le  benzène,  attaque 
Violemment  le  cyclopentadiéne  en  sol.  benzénique.  Le  produit 
*naé  est  blanc,  insoluble  en  C«H«. 

.<drfe  hiê-cyclopentadiène'carboaique  (C*H*.CO'H)*.  —  On 
'ï^'^t  le  sel  de  potassium  brut,  en  dirigeant  un  courant  de  CO* 
■*»«»  le  sel  potassique,  décrit  plus  haut,  et  en  suspension  dans 
CHlV  U  sol.  aqueuse  pptée  par  SO*H*  dilué  fournit  l'acide  brut 
<iu'<m  porifie  pup  transformation  en  éther  méthylique,  puis  sapo 
"^ûcalîon.  Crist.  tab.  ou  prismes,  f.  à  210*,  peu  sol.  en  H«0 
**^  l.  sol.  en  alcool,  peu  en  éther. 


502  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Ether  méthylique  (C»H»C0«CH«)2.  —  Crist.  de  la  li^lofr 
aig.  f.  à  85**,  bout  à  220*,  se  transformant  en  éther  mon' 
laire  huileux  ? 

Tétrabvomure  C«*H«60*Br*.  —  Obtenu  par  raction  de  Br 
lumière,  en  sol.CHCl^sur  Téther  méthylique.  Crist.  déc.  versl 
f.  à  180-185*»  fortement  déc. 

Le  cyclopentadiène  réagit  avec  une  sol.  amm.  d*Ag.  en  fourni: 
un  ppté  blanc  noircissant  rapidement.  De  même  la  sol.  alcaliQ<> 
Cu  =  ppté  jaune  HgGl«  +  CH«CO«Na,   en    sol.   alcoool  = 
incristallisable  C*H*(HgCI)*.  Ce  travail  sera  continué,     v.  auokb^ 

Sar  la  découverte  d^un  alcool  aromatique  dans  Tessenos^ 
rose  allemande  ;  H.  v.  SODEN  et  W.  ROJAHN  {D.  ch.  G.,  1. 1 
p.  1720;  1900).  —  Les  auteurs  ont  trouvé  Talcool  phényléthyliq« 
dans  le  résidu  aqueux  d'une  seconde  distillation  de  Teau  de  roâ^ 
800  kilogr.  de  ce  résidu  ont  donné  environ  200  gr.  d'alcool.  *1 
dernier  a  été  caractérisé  en  le  transformant,  par  oxydation,  « 
acide  phénylacétique,  et  identifié  à  Talcool  préparé  syothéiiqw 
ment.  L'eau  de  rose  et  Tessence  de  rose  contiennent  aussi  q 
petites  quantités  de  cet  alcool.  r.  marquis. 

Sur  la  présence  de  Talcool  phônyléthylique  dans  Tesseiu 
de  rose  ;  H.  v.  SODEN  et  W.  ROJAHN  (/>.  cli.  G.,  t.  33,  p.  3064 

1900).  —  Suite  du  travail  précédent,  réclamation  de  priori! 
contre  H.  Walbaum.  Les  auteurs  ont  recherché  Talcool  pliénjl 
éthylique  dans  la  pommade  à  la  rose  et  dans  une  essence  de  ros 
pure  française,  ainsi  que  dans  une  essence  de  rose  de  Bulgarie,  fl 
ont  pu  en  caractériser  dans  tous  les  cas.  r.  marquis. 

Sur  le  thuyône,  un  nouveau  terpéne  bicyclique  ;  L.  T8CE0 
GAEFF  {D.  ch.  G„  l.  33.  p.  3118:  1900).  —  L'auteur  considèn»  \ 
tanacétène  (thuyène)  obtenu  par  Semmler  dans  la  dislillalic* 
sèche  du  chlorhydrate  de  tanacétylamine  (thuylaminei  conun 
un  dérivé  de  Tisothuyone,  et  lui  donne  le  nom  d'isothuyène. 

11  a  appliqué  à  la  préparation  du  vrai  thuyène  (c'esl-à-dire  à\ 
carbure  possédant  le  squelette  bicyclique  de  la  thuyone)  sa  raélhoi* 
de  préparation  des  carbures  éthyléniques  au  moyen  des  composai 
xanthogéniques. 

Valcool  thuyiique,  préparé  par  réduction  de  la  thuyone  f 
moyen  de  Na,  est  transformé  en  tbuylxanthogénale  de  méthr^* 
(50  gr.  alcool  thuylique  sont  chauffés  20  heures  à  Téb.  avec  8  p 
Na  et  100-160  gr.  de  toluène  ou  de  xylène,  la  solution  est  tniil^ 
ensuite  par  CS*  et  CH*I).  Ce  dernier,  soumis  à  la  dislilialioDsècb*' 


CHIMIE  ORGANIQUE.  503 

ime  uo  carbure  C*^W^  que  Fauteur  considère  comme  le  thuyène, 

»alà  151-152-,5;  Df  =  8,8275;  N^  =  1.4504:2  à  20»;  réfraction 

liée.  44,21.  Ce  nouveau  terpène  est  fort  instable,  oxydable  par 

ir,  attaquable  par  les  acides  en  se  colorant  en  brun  ;  il  ne  donne 

»  de  citrosochlorure  cristallisé  ;  agité  avec  une  sol.  conc.  bouil* 

ite  et  acétique  d'acétate  de  Hg,  il  donne  naissance  à  une  subs- 

ice  cristallisée  insoluble  dans  la  plupart  des  solvants.  L'auteur 

ppuie  sur  les  propriétés  physiques  de  son  carbure  pour  montrer 

il  appartient  à  la  série  de  la  thuyone.  II  possède  un  incrément 

réfraction  de  0,67,  comme  tous  les  corps  de  cette  série;  son 

tnme  moléculaire  164,2  et  son  point  d'ëbullition  conduisent 

là  à  cette  conclusion,  filn  admettant  la  formule  de  Wagner  pour 

âiuyone  : 

.CH GH-CH3 

XiH CH3 

thuyèoe  ne  peut  avoir  qu'une  des  deux  formules  suivantes  . 
.CH C-CH3  r.n CH-GH3 

a<  G<^"3     IIh     ,         CH\''^i<^|Î3     Ah 

\l^  .  \     .      CH3       ,1 

^GH CH2  \GH CH 

1.  U. 

Or  selon  toutes  probalités,  d'après  G.  Wagner  et  A.  v.  Baeyer,  la 
^n&ule  1  appartient  au  pinène.  D'autre  part  la  formule  II  parait 
'^'^nùssible,  à  cause  des  différences  de  prop.  physiques  entre  le 
loèoe  et  le  thuyène,  qu'un  simple  déplacement  de  la  double  liaison 
>nit impuissant  à  expliquer.  L'auteur  admet  donc  dans  le  thuyène 
^  QOfiu  triméthylénique,  et  montre  qu'un  certain  nombre  de 
^■^raséa  iriméthyléniques  possèdent  un  incrément  de  réfraction 

'^  de  0,67.  La  formule  de  Semmler  pour  la  thuyone  (tana- 

e«tQiie) 

GH3 

I 
GH 

ch/ 

GH^' 

CW     CH3 
"'^^■ïiiUplus  convenable  pour  expliquer  les  faits  observés. 

R.   MARQUIS. 


50i  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGEKS. 

Bromuration  à  fond  de  la  menthone  ;  Adolf  BABTER  al 
SEÏÏFFERT  {D.  ch.  G.,  t,  84,  p.  40-53;  7.1.1901).  —  Br(m 
ration,  —  On  opère  dans  un  mélange  réfrigérant;  après  introduit 
lion  de  400  gr.  Br  pour  50  gr.  menthone,  on  laisse  10  jours  < 
contact  à  froid.  Le  produit  brut  débarrassé  du  brome  par  é 
tion  à  froid  en  capsule  plate,  contient  surtout  :  G*®H*Bï*0 
CH^Br^O.  Pour  isoler  CH^Br^O  on  traite  le  produit  brul  ptf 
potasse  alcoolique;  le  C^^H^Br^O  perd  2HBr  et  se  transforma 
G*^H«Br*0,  ou  tétrabromo-dimélhylooumaroDe  insoL  La  sol. 
cipitée  par  HCl  fournit  C^H^Bi'^O  tétrabrom(hm.-crésylolLk\ 
Si  on  le  traite,  en  sol.  alcoolique,  par  Na,  il  fournit  du  m. 
Bylol  pur. 

Composé  C«oH8Br«0.  —  On  Tisole  difftcilement  de  /a 
brute,  par  Téther  dans  lequel  il  est  peu  soluble.  On  termine 
plusieurs  crist.  au  CHGl^.  F.  149*  en  déc.  Peu  sol.  en 
Très  décomposable,  même  par  Talcool,  en  perdant  2HBr.  L* 
et  surtout  la  potasse  provoquent  immédiatement  le  départ  de 
comme  on  Ta  vu  plus  haut. 

Dérivé  acétylè  C'^mBrcOCOGH».  —  Obtenu  par  contact  m 
avec  Tanh.  acétique  additionnée  de  quelques  gouttes  d*H*SO^ 
Petits  crist.  f.  à  182*  déc.  insol.  en  H«0  sol.  en  CHa»,  peu  sol.a 
CH»OH. 

Pentabromodébydrotbymol 

CH3 


H3G-G=GBr2 

Obtenu  en  agitant  avec  une  sol.  diluée  de  NaHGf)*,  une  sol.  élhérf» 
de  G«0H8Br«O.  Précipité  de  sa  sol.  dans  les  alcalis,  puis  s'inso)"- 
bilise  avec  formation  de  tétrabromodiméthylcoumarone.  Traité  ptf 
la  poudre  de  Zn  et  HGl  alcolique,  fournit  par  réduction  du  /A/w^ 
Dérivé  acétylé  G«0H«Br5OGOGH».  —  Obtenu  par  Taction  ^ 
Tanh.  acétique  à  l'ébullition  sur  le  composé  précédent  on  siw 
G«oH«Br«0.  Grist.  'tab.  f.  à  104*.  Perd,  par  KOH,  IHBr.  AzO*^ 
alcoolique  remplace  IBr  par  OAzO*en  donnant  un  composé  f.à*^ 

CH3 
BiY^^Br 
BrlJoGOCHS 

"'^-^=^<OA«Ol 


CHIMIE  OftGANIQUB. 
TUnhromodimêthylcoumMroue 


,=C-Bp' 


CH»-C; 

Oondéjà  vu  plus  haut  sa  préparation  en  partant  d 
m  brome.  Cristallise  du  CHCl^  en  aig.  l.  à  178°.  La  p 
elHCI  alcool,  eolève  en  Br  qui,  remplacé  par  H  don: 
nmodimélb/Icouiuaroûe.  Crisl.  en  fines  aig.  de  l'ac. 
1 156-H7'  (1). 

bi  lu  lieu  de  Zn,  on  emploie  le  Na  réagissant  seul  s 
Bolique,  on  obtient  un  inélanga  de  diméthylcoumarone 
fUiydrocoumarone  :  par  réduction  totale  au  Na  et  alcoc 
usfomie  eo  diméthylhydrocoumarone. 
Truttformtttion  de  Fbydrocoamarone  en  o.-étbylpt 
Bl  d.  i,7  à  l'ébullition  ouvre  la  chaîne  de  l'hydrocoumi 
léDol  obtenu  bout  à  198'  sous  7S0  mm.  HBr  agit  de  mé 
Bins  aettement.  v.  ai 

Sot  le  cUomr»  de  menthyle  sscondairs  ;  N.  I.  KOI 
fcuTD.  Soc.  pbys.  ciiim.  R.,  t.  32,  p.  147,  2*  p.;  1900,  fi 
V  èbullilion  prolongée  du  chlorure  de  nienthyle  a* 
'coolique,  une  partie  du  chlorure  n'est  pas  décomposée 
iwreslanleaun  p.  rot.  gauche;  pour  20  cm.,  8^  —  96-6', 
'  ^a  métallique  sur  ce  corps  fournit  un  seul  dimenthy 
KnoD  UQ  méUiage  d'isomères,  comme  cela  a  lieu  avec  le 
»  menthyle  primitif.  La  structure  secondaire  du  chlo 
fcmpoaé  par  KOH  aie.  est  prouvée  par  ce  fait  que  le  di 
Kt  optiquement  actif.  —  Par  action  de  Zq(C'H>)»  sur  ce 
de  mentliyie,  on  a  obtenu  l'éthylmenthane 

<CHï-CH\ 
>CH-C3Hi, 

CîH* 
Eb.  HW^Q»-  BOUS  757  mm.  ;  pour  10  cm. ,  «„  =  —  10*. 

A.    COR' 

V  D I  •  ia  w«  emar  d'impresaion,  lire  :  146-147'  ou  15tJ-15ï*. 


BOB  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ^n.\MGERS.  | 

Action  de  l'anhydride  uotiqoe  sar  le  camphèiM;  K.  I.  îà 
MIAllOr  IJoiirn.  Soc.  pbj's.  cbim.  R.,  t.  32,  p.  162,  S*  p.;  1« 
fasc.  9).  —  Par  l'action  d'ua  excès  de  Az*0'  sur  le  campbfewi 
sol.  dans  le  chlorororme  et  rerroidi,  on  a  obtenu  un  compo 
CioM^AzO',  qui  est  un  acide  éther  C»Hi*OAzO«.GOaH  ;  sutetai 
bien  cristallisée,  insol.  dans  l'eau,  sol.  dans  les  liquides  organiqt 
F,  liO-Hl*,  se  décompose  vers  165-170".  Ayant  réduit  ce  coi 
par  Sn  et  MCI,  on  a  trouvé  dans  tes  produits  entraînés  pir 
vapeur  d'eau  un  acide  fusible  à  148*,  dont  la  composition  < 
C"'H'*0',  et  qui  cristallise  dans  l'éther  sous  forme  de  bel 
lamelles  rhombiques.  On  obtient  plus  facilement  cet  acide 
chaufiant  le  substance  primitive  avec  KOH  aq.  Par  ses  proprié 
il  ressemble  à  l'ac.  déhydrocamphénjlique,  [.es  faits  obser?éss> 
pliquent  facilement  si  l'on  accepte  pour  le  camphène  la  fonoule 
Wagner  C*H'*>C=CH»  et  si  l'on  admet  que  le  premier  produit 
la  réaction  de  Az^O"  est  l'éther  azotique  du  camphèneglyc 
lequel ,  par  oxydation  spontanée ,  se  transforme  en  l'aô 
C">H»AzOï.  A.  coRvisv. 

Sur  les  composas  de  la  série  du  cyclocitral  ;  F.  TIEMAl 
(D.  eh.  G.,  l.  33,  p.  3708;  1900)  (Publication  de  R.  Scmmidji. 
S'appuyant  sur  l'ensemble  de  ses  travaux  antérieurs,  l'aute 
établit  définitivement  l'existence  de  deux  séries  île  compo^ 
cycliques  dérivés  du  citral.  Ces  deux  séries  prennent  nais^an 
simultanément  par  l'action  des  acides  sur  les  dérivée  du  citn 
d'après  le  schéma  suivant  : 
CH\ 

V.:.CH-CH'-GH'-C(CHï)=CH-R 
CIP/ 
CH\ 
m-*-  >C-Cllï-CHï-CH2-C(CHS)-CH»-R 

CHî/ 1  I 

OH  OH 

CHî     CH' 

\/ 

U 

CH3  ^''     CH=^jCH-H 


Y  //        CH<>. 


CH^ 


>-*-     CHï/\cH-H 
UH' 


CH'li'c-l 


CH* 


CHIMIE  ORGANIQUE.  507 

Lu  fonniile  I  convient  à  la  série  a,  la  formule  II  à  la  série  ^.  La 
ice  de  la  double  liaison  a  été  démontrée  par  Toxydation  systé- 
lûqne  qui  conduit,  pour  Vacide-ft-cyclogéranique,  par  exemple, 
\êtide  isogéronique^  puis  à  Vacide  ^^-diméthyladipique,  et  pour 
cide  ^yelo-géranique^  à  Vacide  géronique  et  à  Vacide  aa-dimé- 
viêdipjque 


Y 

lP.'^,CH-CO»H 


Jc-< 


H\  JC-CH' 

Si 
y  a-ejdofèraaîqoe. 


Y 


a^^|C-com 

CHî 


CH3     CH3 

Y 

CH2.^^GH2 

GH^l      'cO-CH3 

C02H 
Ae.  isoféroniqoe. 

CH3     CH3 

\y 

G 

CH^v^GO-GHa 
Ac.  {^éroniqae. 


GH3     GH3 

Y 

GH^/^GHî 
GH2I       'g02H 

G02H 
Ae.  ^))-diméttiyladipiqae. 

GH3     CH3 

\y 

G 
GH^^'^GO'H 

GH2I.GO2H 

CH2 

Ac.  ««-dimétbyladipiqae. 


L*i-ionone,  privée  de  loule  trace  de  p-ionone,  donne  par  oxyda- 
tOQ,  uniquement  Tacide  isogéronique,  elle  appartient  donc  à  la 
*ne  de  r*-cyclocitral  et  doit  être  représentée  par  la  formule 
«i^^le  (1) 


CH3    CH3 

Y 

CHî^GH. 


CH> 


CH.GH=GH-G0-GH3 


\yC-CH3 
CH 


GH3     GH3 

Y 

GH2^^|G-GH = GH-G0-CH3 
GH2 


1. 


II. 


R.    MARQUIS. 


U  fanaule  II  appartenant  à  la  p-ionone. 

tv  liatersion  des  composés  de  la  série  du  citral  ;  F.  TIE» 
**Wi!).cA.C.,  t.  33,  p.  8710;  1900).  (Publication  deR.  Schiiidt). 
^Ucyc/ogréran/o/é/ie,  obtenu  avec  un  rendement  de  60  0/0  en 
*«^Um  durant  3  jours  le  géraniolène  avec  SO»H«  à  65  0/0,  est  un 
"^***^  des  deux  isomères  a  et  p.  En  effet,  l'oxydation,  faite  à  la 
^^'  oniioaire  avec  MnO*K  à  3  0/0,  donne  un  mélange  d'acide 
^'^îw^jgue  (provenant  deTa-cyclo-géraniolène)  et  d'acide  géro- 


508  ANALYSE  DE8  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

nique  (provenant  du  p-cyclo-géraniolène);  ces  deux  acides  sa 
isolés  à  rétat  de  semicarbazoDeSy  celle  de  Tac.  géronique  F.  16 
et  est  insol.  dans  ce  solvant.  r.  marouis. 

Sur  la  constitution  de  racidea-cyclogéranique;  F.  TIEHAl 
(D.  ch.  C,  t.  33,  p.  8718;  1900)  (Publication  de  H.  Tigoes).] 
L'acide  a-cyclogéranique  (antérieurement  dénommé  par  Tiemal 
et  Semmler  ac,  isogéranique)  préparé  par  Faction  de  SO*H*  ^ 
Tac.  géranjque,  avait  d'abord  reçu  de  Tiemann  et  Schmidl 
formule  de  constitution  suivante  : 

C(GH3)2 
CHa.'^lG-GOaH 

chJvI'g-ch^ 

qui  en  faisait  un  acide  a-p  non  saturé.  Un  tel  acide  devait  donner {] 
oxydation  un  acide  dicétonique  C*<>H**0*;  on  trouve  bien  dansj 
produits  d'oxydation  un  acide  de  cette  formule  brute,  mais  seu^ 
ment  monocétonique.  D'autre  part,  en  oxydant  avec  précautîj 
rélher  de  Vacide  dioxydibydrocyclogéranique  (produit  immédi 
de  l'oxydation  de  l'ac.  cyclogéranique),  on  obtient  un  élher  ^-eéi 
nique  qui,  saponifié,  perd  GO*  et  donne  Vacide  isogéronitfue* 
résulte  de  ces  faits  que  l'acide  a-cyclogéranique  ne  peut  éW 
qu'un  acide  p-y  non  saturé  et  doit  posséder  la  formule  suivante  : 

G(CH3)a 
GH2/^|GH-G02H 

Le  processus  de  l'oxydation  peut  être  représenté  comme  il  suit 

G(GH3)2  G(CH3)a  C(CH3)î 

GH»/NgH-G02H  GHa/NGH-GO^H  GHY'''\cH-CO«l 


GH2lJc-GH3                  ^"\/^^H^  ^"\/^^^<m/ 

CH                                     CH^OH  GO 

Ae.  o-eyelogénoiqie.                      Ae.  dioijdibydro-  Ae.  céto-oijrdikfir»- 

cydofértni^ie.  fértii^M- 

G(GH3)2  C(GH3)2 

GH2/\gH-G02G2H5  GH2/\gH2 

GH2I     'go-gh3  ghJv    •go-ch» 

GO>H  GO*H 

Éther  dUDéthjUeétyUdipiqoe.  Ae.  iMgéraiifM. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  &09 

L*oxydaiion  de  Tac.  géranique  doit  être  faite  en  solution  neutre 
l  en  refroidissant,  avec  une  sol.  de  MnO^K  à  2  0/0  en  qqté  suffi- 
inte  pour  fournir  un  atome  d*0. 

Ar.  dioxjrdlbydrocyclogéraniquey  f.  198-200*.  Ac.  cétooxydi- 
firoercîogéranique^  f.  à  145*,  sa  semi-carbazone^  f.  à  216**. 
^hifdihydrocyclogéraniaie  élhylique,  préparé  par  C*H*I  et  le 
î!  de  sodium,  f.  à  92*,  sol.  alcool  et  éther  acétique,  difl.  sol. 
ins  H*0  et  ligroïne.  Diméibylacétyladipate  détbyle,  oxydation 
p  réther  précédent  par  CrO^  à  1  0/0  à  Tébullition,  isolé  à  Tétat 
B  seûii-cêrhazoDe,  f.  à  157**.  La  saponification  de  cet  éther  donne 
te.  isogérooique  avec  un  rendement  de  90  0/0. 
Uâuteur  fait  remarquer  encore,  en  terminant,  que  Tac.  obtenu 
Dlérieurement  par  lui  et  R.  Schmidt  comme  produit  d'oxydation 
le  Tac.  a-cyclogéranique,  et  décrit  comme  ac.  aa-diméthyladipique, 
«t  comme  il  Ta  reconnu  depuis,  Tac.  p^-diméthyladipique. 

R.    MARQUIS. 

Sur  le  cydo-citral ;  F.  TIEMANN  {D,  cb.  G.,  t.  33,  p.  8719; 
IWOt  (Publication  R.  Schmidt).  —  Sous  l'action  des  acides,  les 
nmposés  do  citral  : 

CH\ 

>C=CH-CH2-CH3-C(CH3)=CHR , 
CH^/ 1      i      3      4      5  6 

Icnnent  leur  chaîne  entre  les  atomes  de  carbone  2  et  6.  Toutefois 
kt  dirai  lui-mônoe  : 

CH\ 

>C=CH-CH2-CH2-C(CH3)=CH-COH, 

tenue  sa  chaîne  entre  2  et  7  en  donnant  du  ^cymène.  Cette  réac- 
twD,  qui  est  due  au  groupe  aldéhydique,  ne  se  produit  plus  lors- 
que celui-ci    est    bloqué;   V acide   cilralidènecyanacétiquey    par 
aempje,  subit  la  première  réaction  en  donnant  les  acides  cyclo- 
^îinbdrni^cyanacétique  a  et  P;  de  ces  derniers  on  peut  retirer  les 
fycJcHâirals  correspondants;  toutefois  le  cyclocitral  p  a  seul  été 
<Alttm  k  rétat  de  pureté,  par  l'intermédiaire  de  sa  semi-carbazone. 
CfcIthcitraL  —  Uacide  citralidènecyanacétique  {a  ou  A,  les 
•few  conduisent  aux  mêmes  résultats)  est  soumis  à  Tébullition 
«et  SO*H*  a  25  0/0.  Le  cyclo-acide  obtenu  est  décomposé  par 
KOH  âîO  Oi'O  k  rébuliition;  après  entraînement  à  la  vap.  d'eau, 
llmile obtenu  est  lavée  à  la  soude  et  fractionnée;  le  cyclo-citral 
^««tfonné  des  portions  passant  à  80-110**  sous  11  mm. 


510  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS 

Semicarbazone  du  ^-cyclo-eitraL  —  50  gr.  de  oyclo-citral  bn 
sont  dissous  dans  300  gr.  d*ac.  acétique  et  additionnés  de  40  gr.  i 
chlorhyd.  de  semi-carbazide  dissous  dans  200  gr.  d*H*0.  La  deia 
carbazone  se  sépare  au  bout  de  12  à  20  heures.  Cristallise  de  TuL 
méthyiique  en  grands  prismes  transparents,  f.  à  16r>-i66''. 

^'CyclchcitraL  —  Parties  égaies  de  semi-carb.  et  d*anhydni! 
phtalique  sont  distillés  dans  un  courant  de  vap.  d'eau.  L.e  distiU 
huileux  constitue  le  p-cyclo-citral.  E=:  88-91*  (non  corr.)  s^ 
10  mm.  et  95-100*  (non  corr.)  sous  15  mm.;  D,,  =  0,i*^ 
Djo  =  0,957;  /2^=  1.49715  à  15*  réfraction  moléc.  46,39  (cal 
45,82;.  Le  p-cyclo-citral  se  condense  avec  Tacétone  en  préseui 
de  réthylate  de  sodium  en  donnant  presque  quantitativemeot  J 
^•ionone.  L*oxydation  manganique  fournit  Tac.  p<yclo^géramqt 
F.  93-94*  et  Vacidegéronique.  r.  marquis. 

Sur  la  constitution  de  ra-ionone;  F.  TIEMAHN  (Z?.   cb.  O 

t.  33,  p.  3726;  1900)  (Publication  de  R.  ScHHmi).  —  L'oxime  d 
Tx-ionone  pure,  oxydée  avec  précaution  par  MnOK,  fournit  m 
petite  quantité  d'acide  isogéranique  (semi-carbazone,  f.  à  498*1 
Ce  résultat  établit  nettement  qua  Ta-ionone  appartient  à  la  série  d| 
Ta-cyclo-citral.  r.  mahquis.       I 

Sur  une  réaction  du  fer  et  de  l'hydroxylamine;  L.  A.  TCHOQ 
GAEF  {Journ,  Soc.  phys,  cbim.  /?.,  t.  32,  p.  754;  1900.  fasc.  91 
—  Si  un  mélange  de  CAzK  et  d*hydroxylamine  (cette  dernière  étani 
en  excès)  on  ajoute  un  peu  d'une  sol.  conc.  de  FeCl*,  et  qu'oi 
chauffe,  il  se  produit  une  vive  réaction,  la  liqueur  s'échauOe  ei 
prend  une  coloration  rouge  cramoisi.  On  n'a  pas  encore  réussi  î 
isoler  le  produit  formé.  a.  corvisy. 

Action  de  l*acide  azoteux  sur  la  laine;  A.  UDOF  {Jour a.  So^. 
phys.  chim.  /?.,  t.  32,  p.  766;  1900,  fasc.  9;.  —  La  réaction  d»i 
AzO*H  ou  de  AzO*H  sur  les  matières  albuminoldes  consistt' 
évidemmentenunenitration,  c'est-à-dire  en  Tintroduetion  dai)>  h 
moléc.  de  groupes  AzO*  ou  AzO,  mais  il  se  produit  en  xnémt- 
temps  une  modification  plus  compliquée,  ce  que  démontre  le  déga- 
gement d'une  quantité  de  gaz  plus  ou  moins  grande,  parmi  les- 
quels domine  l'azote.  Ceci  tend  à  prouver  l'existence  dans  \v^ 
matières  albuminoïdes  de  groupes  amidés,  que  AzO*H  transfor- 
merait en  groupes  COOH,  suivant  une  réaction  analogue  a 

CH3-C0Azll^  +  AzO^H  =  CH^-GOGH  -f  H^  +  Ax^ 


CUIMIK  UHUANHiUK.  511 

Dâflâ  le  but  d*élucider  la  réaction  xanthoproétique,  l*auteur  a 
erthé  par  l'expérience  à  résoudre  les  questions  suivantes  :  1^  La 
loraiioD  des  matières  albuminoïdes  en  Jaune  par  AzO^H  et  AzO'H 
l-dle  accompagnée  d'une  variation  de  poids?  2^  Si  c'est  une 
Dple  combinaison,  quelles  sont  ses  limites?  3"  Cette  réaction 
fxiuit-eUe  une  variation  de  la  quantité  d*Az  contenue  dans  les 
ilières  albuminoïdes  ?  —  Les  expériences  les  plus  nombreuses  ont 
\  faites  sur  la  laine,  qu'il  est  facile  d'avoir  à  un  état  relativement 
r»  La  matière  a  été  soumise  à  l'action  de  AzO^H  ou  de  AzO*H  à 
rers  degrés  de  concentration,  à  froid,  à  une  température  plus  ou 
mis  élevée.  Bien  que  les  colorations  obtenues  par  AzO^H  et  par 
fini  soient  les  mêmes,  la  stabilité  est  différente  ;  la  teinte  four- 
t  par  AzO^H  8*altère  à  la  lumière  solaire. 
Dans  presque  toutes  les  expériences,  la  laine  a  éprouvée  une 
rt£  de  poids  atteignant  une  fois  21,9  0/0  (laine  chauffée  au  B.-M. 
Bdaat  1  heure  avec  AzO*H  de  densité  1,1).  La  laine  nitrée  pré- 
ate  certaines  propriétés  intéressantes  :  elle  est  plus  rude  au  tou- 
Iftr;  elle  réagit  à  froid  avec  les  réducteurs  (Mg  et  G*H*0*,  SnCl*  et 
1)1  (aible,  Zn  et  SO^H^,  etc.)  et  prend  une  teinte  cannelle  claire  ; 
ifiique  parfaitement  lavée,  elle  est  acide  au  tournesol,  et  vers 
h  elle  décompose  les  carbonates  en  dégageant  GO*  ;  elle  brunit 
krlacbaleur,.soit  à  l'ébullition,  soit  dans  l'exsiccateur;  à  120"*  elle 
^  carbonise  et  noircit  ;  elle  se  colore  mieux  par  les  pigments,  ce  que 
it  aussi  la  laine  nitrée  puis  réduite  (amidée)  ;  à  la  lumière  elle  dé- 
mpose  la  sol.  de  Kl  avec  dépôt  de  I  sur  la  fibre  et  dans  la  liqueur. 
Parlanitration,  le  coefficient  d'acidité  de  la  laine  (quant,  en 
liliffr.  de  KOH  que  peut  fixer  1  gr.  de  laine  en  12  heures  dans 
ae  sol.  alcoolique  demi-normale  de  KOHj  passe  de  88  à  169.  La 
Bat'  nitrée  n'est  plus  hygroscopique.  La  nitration  s'accompagne 
hjours  d'une  perte  d'Az,bien  qu'il  s'introduise  dans  la  moléc.  une 
tttaine  quantité  d'Az  sous  forme  de  AzO  ou  AzO^,  ce  qui  est 
nélé  par  la  diminution  de  l'indice  d'iode.  La  détermination  directe 
fe  quantités  d'Az  dégagées  dans  l'action  de  AzO^H  ou  AzO*H 
^  U  laine  a*donné  des  résultats  très  variables. 

l'iprès ces  expériences,  on  peut  admettre  que  la  réaction  xan- 
'boprotéique  comprend  la  saturation  par  des  groupes  AzO*  ou  AzO 
'^  ifflnités  libres  des  matières  albuminoïdes,  ainsi  que  la  trans- 
*«mation  des  groupes  COAzH*  en  groupes  CO*H,  d'où  résulte 
'•'Imtion  de  la  fonction  acide.  a.  corvisy. 

^  lat  conaerres  de  poiasons;  A.  RÔSSING  {Zeit.  anal.  Ch., 
^W),  t.  39,  p.  147.152),  —  On  a  constaté,  dans  certaines  boîtes  de 


512  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

poissons  conservés,  la  disparition  de  Téiamage  et  la  décompositi 
partielle  du  contenu,  avec  formation  d'un  dépôt  blanc,  conieûi 
de  l'acide  phosphorique  et  des  oxydes  de  fer  et  d*étain. 

Les  solutions  phosphatées  et  ammoniacales  pures  attaqu 
directement  Tétain  du  fer  blanc,  avec  une  intensité  proporiiona^ 
au  temps  et  non  à  la  composition  du  liquide. 

Il  ne  peut  résulter  de  ce  fait  aucun  danger,  le  métal  étant  si 
forme  insoluble  dans  Teau  et  presque  inattaquable  par  le  suc  p 
trique. 

D'autre  part,  la  mauvaise  conservation  est  due,  non  pas 
matériel  des  boites,  mais  à  une  préparation  insuffisamment  wbh 
tique  et,  avec  des  précautions  convenables,  la  viande  n*est  jaq 
altérée.  h.  copaux. 

La  chimie  de  la  chlorophylle  :  sur  la  phyllorabine  ;  L.  M 
CHLEWSKI  (Journ.  /.  prakL  CL,  t.  61,  p.  289).  —  Cette  nouv» 
matière  colorante  résulte  de  l'action  de  KOH  sur  la  phyllocjranà 
elle  donne  avec  les  solvants  neutres  des  solutions  rouges,  et  ai 
THCl  concentré  une  solution  d'un  vert  magnifique.  Elle  donne 
spectre  de  six  bandes  dont  le  dessin  se  trouve  dans  le  mémoire. 

C.   MARIS. 

Discours   prononcé  à  la  mémoire   de   R.  W.  Bantan 
11  novembre  1899;  Théodor  CURTIUS  iJourn.  f.  praàL  C 
t.  61,  p.  881). 

Recherches  étymologiques  sur  les  noms  d'éléments  chin 
ques,  origines  de  leurs  Sjrmboles  nationaux  et  international 
en  considérant  plus  particulièrement  lenrs  dénominstia 
allemandes;  Paul  DUGARTI  (Journ.  f.  parkt,  Ch,,  t. 61,  p.  49 >. 

Quelques  questions  scientifiques  et  morales  de  la  choa 
biologique;  J.  L.  F.  THUDICHUN  (Journ.  f.  prakt.  Cb,,  t.  1 
p.  568).  —  Article  de  polémique  impossible  à  résumer. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  513 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE 


blntions  isohydriques;  W.  D.  BANCROFT  {Phys.  Chem., 
i,  p.  â74  ;  iOOOj.  —  Arrhenius  a  montré  que  si  les  solutions  de 
a  acides  ont  la  même  concentration  en  ions  hydrogène,  ces 
ttiooâ  peuvent  être  mélangées  en  toutes  proportions  sans 
Kigfr  le  degré  de  dissociation  de  chaque  acide  ;  il  a  étendu  cette 
lie  4  toutes  les  autres  solutions  isohydriques  ayant  un  ion  com- 
D.  U.  Baocrofl  reprend  Tétude  de  quelques  expériences  (disso- 
bon  de  PCI*,  de  HI  ;  éihérification,  etc.),  et  conclut  :  1*  que  si 
«kiulions  isohydriques  de  forts  électrolytes  sont  mélangées, 
aooductibiUté  résultante  est  plus  grande  que  celle  donnée  par  la 
*ne  ;  ^  que  les  expériences  de  solubilité  d' Arrhenius  conduisent 
Ite  dissociation  croissante.  o.  boudouard. 

lalatioiu  entre  les  tensions  dé  vapeur  dans  les  mélanges  de 
n  liquides  (I);  A.  E.  TATLOR  [Pbys.  Cbem,,  t.  4,  p.  2C0; 
Qth.  —  L*auteur  se  propose  d'étudier  le  système  eau-acétone  en 
bwil  tarier  les  conditions  de  température  et  de  pression  et  déter- 
>UQt  U  composition  des  vapeurs  provenant  des  mélanges  de  ces 
ux  bquides. 

C«  premier  mémoire  contient  la  description  des  méthodes  em- 
^T^  et  des  précautions  nécessaires  si  Ton  veut  obtenir  des 
uitad'ébuUition  exacts.  Il  est  très  difficile  d*éviter  les  surchaufl'es, 
^  ToQ  ne  varie  pas  les  conditions  des  expériences,  on  peut  ne 
H  voir  les  effets  de  la  surchauffe.  Si  Ton  ajoute  des  substances 
*>géres  pour  prévenir  la  surchauffe,  elles  doivent  être  mises 
i  gnode  quantité  (leur  volume  doit  être  au  moins  la  moitié  du 
pide  employé)  ;  les  mélanges  de  platine  et  de  grenats,  d'urgent 
l<^  grenats  donnent  de  très  bons  résultats.      o.  boudouard. 

liUtiont  entre  les  tensions  de  vapeur  dans  des  mélanges 
•4«a  liquidée  (U)  ;  1.  E.  TATLOR  {Pbys.  Chem.,  t.  4,  p.  255; 
*Wj-  —  Nombreux  tableaux  dans  lesquels  sont  consignés  les 
**<»lut»  numériques  obtenus  à  différentes  températures  avec  des 
^«l»om  aqueuses  d'acétone.  Dans  un  prochain  mémoire,  Fauteur 
^*****<«  les  considérations  théoriques  résultant  de  ses  recherches. 

0.    BOUDOUAHD. 

•ûc.  on»,,  $•  UtL^  T.  XXVI,  1901.  —  Trav.  ètrang.  3:J 


514  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ETRANGERS. 

Relations  entre  les  tensions  de  vapeurs  dans  les  mélai 
de  deux  liquides  (III);  A.  E.  TATLOR  iPbys.  Chetn.^  t.  4,  p.  ( 
1900).  — L'auteur  cherche  quel  intérêt  théorique  peuvent  pré«e 
les  résultats  expérimentaux  qu*il  a  obtenus  [ihid.,  p.  255);  dan 
but,  il  leur  ap()lique  la  loi  d^Henry  et  la  formule  de  Vaa'i  \ 
RaouU. 

Le  lecteur  trouvera  au  mémoire  original  de  nombreux  tabk 
qui  montrent  que  la  formule  de  VanH  Hoff-Raoult,  quand  l 
est  le  solvant,  donne  dans  les  limites  des  erreurs  expérimenu 
la  composition  de  la  vapeur  émanant  des  mélanges  conlenaa 
plus  fortes  proportions  d'acétone.  La  loi  d'Henrj'  ne  convient 
si  Ton  suppose  une  structure  moléculaire  complexe  pour  Te* 
l'acétone  en  solution.  o.  BOuoouAao. 

• 

Action  dissolvante  des  vapeurs  ;  A.  T.  LINCOLN  {Phys.  Cht 

t.  4,  p.  715;  1900).  —  Après  avoir  exposé  le  côté  théorique  J 
question,  l'auteur  donne  les  résultats  numériques  qu'il  a  obte 
avec  l'acide  salicylique,  l'acide  benzoïque  en  solution  aqueuse 
benzénique,  avec  le  camphre  et  le  naphtalène  en  solution  alcoolitj 
Théoriquement,  la  vapeur  a  une  action  dissolvante:  pratiquent 
celle  action  est  difficile  à  mettre  en  évidence. 

Le  distillât  provenant  des  solutions  aqueuses,  benzéoiqur 
acétoniques  des  acides  salicylique  et  bensoïque,  contient  une  i 
laine  quantité  de  ces  acides;  mais  la  quantité  présente  exerce^ 
pression  partielle  sensiblement  égale  à  la  tension  de  vapeur 
solvant  pur  :  la  différence  est  de  l'ordre  des  erreurs  expéniui 
taies.  Ces  conclusions  sont  également  vraies  pour  le  camphre  i? 
naphtalène  dans  les  vapeurs  d'alcool  éthylique. 

On  trouvera  au  mémoire  les  tensions  de  vapeurs  entre TOet^ 
pour  les  acides  salicylique  et  benzoïque.  o.  boudolard. 

Réactions  physiques  et  la  loi  des  masses  ;  A.  T.  LIH 

{Phys.^  Cbeni.y  t.  4,  p.  161  ;  1900).  —  Discussion  théorique 
loi  d'action  de  masse  qui  régit  l'état  d'équilibre  d'une  réaction 
sique.  Cette  loi  a  été  appliquée  aux  classes  suivantes  de  réadi 
1^  deux  liquides  non  miscibles  entre  eux  et'  un  liquide  miscible 
deux  autres;  2"^  deux  liquides  partiellement  miscibles  et  un  li 
miscible  aux  deux  autres  ;  3^  un  des  liquides  non  miscibles 
a  été  remplacé  par  une  phase  solide  (précipitation  d'un  sei 
liquide);  4^  les  deux  liquides  non  miscibles  de  l'ontélérewi 
j)ar  une  phase  solide  (précipitation  d'un  sel  par  un  auin'i;  ^* 


GUmiE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  515 

iÉpitatioD  iFun  liquide  par  un  sel.  L'accord  entre  les  nombres  cal- 
«lés  et  ceux  trouvés  dans  le  cas  de  mélanges  de  H*0,  C«H«  et 
!4fH)  est  très  satisfaisant.  o.  boudouard. 

Sur  deux  théorèmes  de  Gibbs  ;  P.  SAUREL  {Pbys.  Chenu,  t.  4, 
».  !98  ;  1900).  —  Mémoire  d'ordre  mathémathique  dans  lequel 
'auteur  montre  que  Téquation  de  Gibbs  pour  un  système  univariant 
1^  équivalente  à  la  formule  de  Clapeyron-ClausiuS)  dans  le  cas 
[éséral  de  n  composants.  o.  boudouard. 

fonde  prèUminaire  des  conditions  qui  déterminent  la  sta- 
kiliU  des  hydrogeU  irréversibles  ;  W.B.  HARDT(PZ//^.  Cbem., 
L  4,  p.  235;  1900).  —  L'auteur  donne  de  nombreux  résultats 
lumériques  sur  la  coagulation  des  solutions  colloïdales  et  conclut 
linài  :  les  bydrogels  irréversibles  examinés  sont  des  systèmes 
composés  de  particules  solides  dispersées  à  travers  la  solution 
■q'teuse.  La  stabilité  du  système  est  reliée  à  la  difTérence  de 
potentiel  de  contact  qui  existe  entre  les  phases  solide  et  liquide, 
fi  qui  forme  autour  de  chaque  particule  une  double  couche  élec- 
trique. 

Celte  stabilité  peut  être  détruite  en  changeant  la  différence  de 
poieotielf  ou  bien  par  induction,  les  agents  actifs  étant  des  ions 
Mife»  portant  une  charge  statique.  De  ces  considérations,  il  résulte 
que  chaque  particule  d'un  hydrogel  est  entourée  par  une  zone  dans 
Quelle  les  composants  sont  dans  des  conditions  d'instabilité 
chimique. 

D'après  Ra^'leigh,  une  telle  zone  est  d*épaisseur  finie  et  assez 
|*olbode  pour  contenir  plusieurs  molécules.  On  a  alors  dans  ces 
bydrogeU  deux  phases  séparées  par  une  couche  possédant  une 
•TWgie  chimique  considérable.  L'auteur  croit  pouvoir  expliquer  le 
P^voir  cauly tique  que  possèdent  les  hydrogels. 

0.    BOUDOUARD. 

Exposition  de  la  théorie  de  Tentropie;  J.  E.  TREVOR  (Pbys. 
Oitm,,  l.  4,  p.  514;  1900j.  —  Mémoire  théorique  d'ordre  didac- 

^^  0.    BOUDOUARD. 

btropie  et  capacité  calorifique;!.  E.  TREVOR  (Phys.  Cbem., 

^  ^»  p.  oîi9;  1900).  —  L'auteur  cherche  quelle  relation  existe  entre 

î*«itn>pie  d'un  système  de  corps  et  sa  capacité  caloriflque  pour  un 

^^te  réversible  thermodynamique.  Dans  le  cas  des  courbes  adia- 

**^ue*,  Teatropie  'peut  être    considérée  comme  une  sorte  de 


616  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTKANGERS. 

capacité  calorifique.  Dans  le  cas  général,  la  somme  de  reotropteeï 
de  la  capacité  calorifique  par  rapport  à  un  cycle  donné  est  égale  an 
changement,  par  degré,  de  la  quantité  de  chaleur  du  système  sur 
le  même  cycle.  o.  boudouard. 

Vitesse  de  réaction  et  éqailibre;  W.  D.  BANCROFF  (P/^/v 
Chem.y  t.  4,  p.  705;  1900).  —  Mémoire  d'ordre  didactique.  M.  Banc- 
rofl  s*élève  contre  Thabitude  de  traiter  d'abord  les  vitesses  àt 
réaction,  et  d'en  déduire  les  relations  d'équilibre. 

Les  phénomènes  d^équilibre  sont  fondamentaux,  et  seuls  ils  sûdI 
basés  sur  des  déterminations  analytiques.  Si  nous  connaissons  U 
forme  de  l'équation  d'équilibre,  nous  pouvons  prédire  la  fonne  d«î 
l'équation  de  vitesse  de  réaction  de  la  connaissance  des  conccD- 
trations  initiale  et  finale.  La  seule  méthode  d'enseignement  coosiâb' 
à  exposer  les  phénomènes  d'équilibre  comme  basés  sur  les  rela- 
tions stœchiométriques,  et  considérer  les  vitesses  de  réaction 
comme  conséquences.  o.  boudouard. 

Catalyse  et  énergie  chimique;  0.  LŒW.  (Ph^^s  Cbem.,  iK 
p.  657;  1900).  —  Quelques  remarques  à  propos  du  mémoire  âf 
MM.  Bredig  et  Millier  de  Berneck  relative  aux  diverses  hy|>othèâ6? 
qui  ont  été  faites  pour  expliquer  les  phénomènes  catalytiques. 

0.   B0UD0U\RD. 

% 

Mécanisme  de  la  congélation  dans  les  systèmes  coUoidtvx 
réversibles  ;  W.  B.  HARDT  (Pbys.  Chem.,  t.  4,  p.  254  ;  1900j.- 
L'auteur  étudie  spécialement  le  système  ternaire  :  gélatine,  eau, 

alcool.  0.   BOUDOUARD. 

Émission  et  absoption  de  la  vapeur  d*eau  par  la  matièrt 
colloïdale; P. DOHEM(f/ivs.  Chem.,  t.  4,  p. 65;  1900).— Mémoin? 
très  long, d'ordre  mathémathique,  dont  la  conclusion  est  la  suivante. 
Tous  les  phénomènes  observés  par  van  Bemmolen  dans  l'étude  de 
rhydratation  des  substances  colloïdales  sont  facilement  inte(préte> 
et  classés  au  moyen  des  principes  établis  par  l'auteur  et  relatifs 
aux  systèmes  soumis  à  Thystérésis. 

Ces  données  théoriques  avaient  d'ailleurs  été  appliquées  déj^  * 
l'étude  des  phénomènes  de  récalescence,  et  avaient  fourni  Tinler- 
prétation  des  propriétés  des  aciers  au  nickel  irréversibles  (C.  K* 
Guillaume),  et  des  observations  de  Max  Wien  sur  la  viscosité  «w- 
gnétique.  De  même  elles  ont  été  utilisées  par  Marchis  pour  expii- 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  M7 

(|oer  Tensemble  complexe  des  faits  relatifs  au  déplacement  du  zéro 
des  Uiermomètres  à  mercure*.  o.  boudouard. 

BeUtion  entre  le  goût  des  sels  acides  et  leur  degré  de  dis- 
socUtion;  L.  KAHLENBER6  {Phys.  Cbem.,  t.  4,  p.  33  et  533; 
1900'.  —  L'auteur  a  étudié  le  goût  d'un  certain  nombre  de  sels  de 
âodium  dérivés  des  acides  organiques  bibasiques,  et  celui  des  sels 
acides  de  Tacide  citrique,  dans  le  but  d'apporter  quelque  lumière 
dans  la  théorie  de  la  dissociation  électrolytique.  On  sait,  en  effet, 
qu'on  attribue  le  goût  acide  aux  ions  hydrogène,  et  que  son  inten- 
Mté  varie  avec  la  concentration  des  ions  hydrogène  dans  la  solution. 

o.    BOUPOUARD. 

Helation  entre  le  goût  des  acides  et  leur  degré  de  dissocia- 
tion; T.  W.  RICHARDS  {Pbys,  Cbem.,  t.  4,  p.  207  ;  1900).  — 
Discussion  relative  aux  hypothèses  que  l'on  peut  faire  sur  cette 
question  de  chimie  physiologique.  o.  boudouard. 

L'équiTalent  électrochimique  du  carbone  ;  H.  C.  PEASE 
Pbys,  Cbem.,  t.  4,  p.  38  ;  1900). — Les 'expériences  ont  été  faites 
ra  élpctrolysant  de  la  potasse  fondue.  En  faisant  varier  l'intensité 
<lu  courant  et  le  temps,  les  valeurs  obtenues  se  sont  trouvées 
«oraprises  entre  3,14  et  3,66.  Cohen  a  trouvé  le  nombre  3  avec 
Ticifie  sulfurique.  o.  boudouard. 

Détermination  des  températures  de  transformation  ;  H.  H. 
BiWSOH  et  P.  YILUAM8  (Pbys.  Cbem.,  t.  4,  p.  370;  1900).  — 
be  Dombreuses  méthodes  ont  été  proposées  (dilatomètre,  thermo- 
niètre,  cristallisation  isotherme).  Les  auteurs  décrivent  la  méthode 
^  densités  et  celle  des  conductibilités  électriques,  qu'ils  ont 
appliquées  à  l'étude  de  certains  hydrates.  Par  la  première,  ils  ont 
«btenu  3t»,38  pour  le  sulfate  de  soude  (32*,379  d'après  Richards  et 
Chorchilh,  59*  pour  le  chlorure  de  manganèse  (57'»,9  par  le  dilato- 
oeire  .  Par  la  seconde,  ils  ont  obtenu  82*,5  pour  le  sulfate  de 
îoude,  W»  pour  le  sulfate  de  thorium  (43*  d'après  Roozeboom). 

MM.  Dawàon  et  Williams  qui  n'ont  appliqué  leurs  méthodes  qu*à 
<k«  cas  simples  pensent  qu'elles  seraient  d'un  usage  plus  rapide 
^  les  autres  procédés  pour  les  systèmes  complexes. 

0.    BOUDOUARD. 

Hétction  physico^chimiqne,  coefScient  de  température  ; 
T.W.BICBABDS  (Pbys.  Cbem.,  t.  4,  p.  883;  1900).  —  Mémoire 
tordre  théorique  ei  mathématique,  dans  lequel  la  question  est  sur- 


518  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

tout  envisagée  au  point  de  vue  pression,  La  nouvelle  ii)étho(ie 
proposée  serait  plus  directe  pour  suivre  les  progrès  d'une  réactioa 
que  celles  fondées  sur  le  volume,  la  concentration  ou  l'entropie.  III 
est  donné  Une  expression  appelée  la  réaction  mélatberme  (\m\  four-J 
nit,  en  fonction  de  la  pression,  le  coefficient  de  température  M 
rapport  d'équilibre  de  la  réaction  physico-chimique;  cette  équation 
est  Pexpression  mathématique  du  théorème  de  Maupertuts  oi< 
Le  Chàtelier.  Elle  montre  que  le  rôle  joué  par  chaque  substance 
dans  une  réaction  peut  être  considéré  comme  le  logarithme  du  pro 
duit  de  son  potentiel  physico-chimique  par  sa  pression  actuelle; 
La  réaction  métatherme  peut  être  simplifiée  en  une  réaction  iso^ 
bare  ou  isochore,  selon  que  la  pression  ou  le  volume  est  considér<l 
<x)mme  constant  pendant  la  réaction.  o.  boubouard. 

Les  formes  allotropiques  du  sélénium;  A.  P.  SAUHDEHJ 

{Phys.  Chem.,  t.  *.  p.  428;  1900).  —  Très  important  mémoirt 
•dans  lequel  l'auteur  s'est  proposé  d'établir  les  relations  ^énéraleâ 
entre  les  formes  allotropiques  du  sélénium  et  de  détenuiner  leurt 
limites  de  stabilité.  Après  avoir  donné  la  bibliographie  de  tous  le^ 
mémoires  ayant  trait  au  sélénium  envisagé  comme  élément,  il 
-décrit  la  méthode  de  puriHcation  employée  pour  avoir  un  corjri 
pur,  et  discute  les  résultats  obtenus  antérieurement  à  ses  reche^ 
•ches.  Les  expériences  de  M.  Saunders  sont  relatives  à  des  déter- 
minations de  poids  spécifiques^  à  des  mesures  dilatométriques,  l 
âa  solubilité  du  sélénium,  à  la  chaleur  de  transformation,  à  la  cJia- 
ieur  spécifique,  à  la  conductibilité.  Un  chapitre  est  consacré  i 
i'étude  des  propriétés  physiques  générales  du  sélénium:  poids 
«tomique,  point  d'ébuUition,  densité  de  vapeur,  fpectre,  specUe 
•d'absorption,  constante  capillaire.  Les  conclusions  générales  du 
mémoire  sont  les  suivantes  : 

I^  sélénium  existe  sous  trois  formes  distinctes  :  !•  liquide  f  com- 
prenant les  formes  vitreuse,  amorphe,  soluble)  ;  2*  cristalline  rouge; 
■d<>  cristalline  grise  ou  métallique. 

Le  sélénium  liquide  a  les  propriétés  ordinaires  d'un  liquide  ai> 
dessus  de  220*»;  il  est  mou  à  60*,  devient  dur  et  cassant  à  SO-lil*. 
•et  constitue  le  sélénium  vitreux  à  cassure  conchotdale  et  brilianU** 
»Le  sélénium  amorphe  est  obtenu  par  réduction  des  solution^ 
•d'acide  sélénieux;  il  ne  diffère  du  précédent  que  par  un  état  parl> 
culier  d'agrégation.  Le  sélénium  liquide  est  soluble  danslesulfurv 
de  carbone.  Le  sélénium  amorphe,  fraîchement  précipité,  et  dan^ 
•certaines  conditions,  est  soluble  dans  l'eau. 

Le  sélénium  cristallisé  iH>uge  se  sépare  des  solutions  de  s^i^- 


CHLMIB  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  519 

[um  <iao$  \e  sulfure  de  carbone;  il  est  très  probable  qu'il  est 
>n£tiiué  par  deux  espèces  de  cristaux  :  Texpérience  indique  un 
>tDl  de  fusion  instable  vers  iTO**. 

Le  sélénium  cristallisé  gris  ou  sélénium  métallique  est  la  forme 
abie  du  sélénium  à  toutes  les  températures,  depuis  la  tempéra- 
nt ordinaire  jusqu*au  point  de  fusion  âlT"".  Les  deux  autres  formes 
mi  instables,  la  forme  cristalline  rouge  représentant  un  état  inter- 
éi?iaire  entre  les  séléniums  Hquideet  métallique,     o.  boudouard. 

S«r  réleclrolysd  de  l'acide  azothydrique  ;  A.  PERATONER  et 
.  ODDO  {Gazz.  chim.  Haï.  (2),  t.  30,  95-6;  6.5.1900].  —  Apropos 
une  communication  de  Szarvasy  (Journ.  ot' the  cbem.  Soc,  t.  77, 
V  f»*J7"  qui,  en  électolysant  Az'H  ou  des  sol.  d'Az^Na  a  obtenu  un 
ol.  d\\z  moindre  que  la  théorie  ne  Texige,  les  auteurs  font 
Msarquer  qu'ils  ont  efrcctué  ces  électolyses  en  1895  [Gazz.  chim, 
^9l.  âi,  t.  35  p.  13]  et  démontré  qu*il  se  (orme,  en  sol.  acide 
^lAiH*  avec  l'Az  et  en  sol.  alcaline  AzO*Na,  ce  qui  explique  la 
itfptrition  d'une  partie  de  Tazote.  v.  augeh. 

Sur  Ticide  nitrohydrozylamique  ;  Angelo  AN6ELI  et  Fran- 
McoAXQELICO  {Gazz.  chim,  ital.  (1),  t.  30,  p.  593-5;  —  Les 
kb*  de  eet  acide  ont  été  obtenus  en  partant  du  sel  sodique.  K  sel\ 
li*Ai*0»;  Ca  sel  CaAz«0»,  ViH«0  (séché  à  125*»);  Sr  sel  avec  1H«0 
**^'hé  à  1 10*)  ;  Pb  sel  anhydre. 

Mssioa  en  bioxyde  dazote  et  eau.  —  Les  acides  décomposent 
f»**  sels  quantitativement  suivant  :  H«Az«03=2AzO-[-H«0. 

Scission  en  acide  azoteux  et  protoxyde  d'azote.  —  Il  suffit  de 
fii'fe  bouillir  la  sol.  aq.  du  sel  de  Na. 

t  NaUx^CM  =  2  .XzO^Na  +  Az^O  +  Na^O . 

fission  en  aride  bypoazoteux  et  acide  azoteux.  —  Il  suffit  de 
Mre  le  >el  de  so<Hum  2AzK)»Na«=2NaAzO*  + Az«0»Na«.  Si  Ton 
tr>iie  une  sol.  aq.  du  sel  de  sodium  par  un  aldéhyde  V acide  bypo^ 
*^*ieui  monomolécalaire  HOAz  qui  se  forme  alors,  se  î\xe  sur  1  al- 
'Wiyde  en  donnant  un  acide  hydroxylamique.  Ex.  : 

^AzOH 
CH^COH  -h  AzOH  =  ClP-r^ 


\0H      '       V. 


AUr.ER. 


CoUribation  à  retude  de  la  dissociation  dans  les  solutions 
««n«iW#f;  H.  G.  LBTI  [Gazz.  cbim.  ital.  (2),  t.  30,  p.  64-70].  — 
^^  a  déjà  trouvé  que  la  vitesse  de  réaction  d'un  acide  (HCl)  est  la 


r)20  ANALYSB   DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS.  ! 

même  dans  Teau  que  dans  une  substance  possédant  un  fort  oocw 
cient  de  viscosité.  Ex.  :  Tagar-agar  à  1,25  0/0;  on  sait  aussi  m 
la  vitesse  de  diffusion  des  cristalioïdes  dans  les  colloïdes  est! 
même  que  dans  Teau.  L'auteur  a  fait  des  expériences  panillè^ 
sur  rabaissement  du  point  de  congélation,  la  conductibilité  tH^i 
trique  et  le  pouvoir  inversif  d'acides  dans  Teau  ou  les  colloiii'a 
gélatine»  agar-agar,  acide  silicique  bydraté.  Les  résultats  obtn^ 
montrent  que  la  dissociation  en  solution  colloïdale  est  la  m^^ 
qu'en  solution  aqueuse.  v.  aucer. 

Sur  r énergie  de  quelques  hydrates  métalliques,  dèdoita  i 
l'hydrolyse  des  sels;  G.  CARRARA  et  G.  B.  TESPIGNAHI  [G^ji 
cbim.  ital.  (2),  t.  30,  p.  35-68],  —  Les  auteurs  ont  mesuré  c*l 
hydrolyse  au  moyen  de  la  conductibilité  électrique  d'une  j«f 
d'autre  part,  au  moyen  de  la  catalyse  de  l'acétate  de  inélhyle  et  d 
l'inversion  du  sucre.  Suivent  les  tables  donnant  les  résultais  *1< 
expériences. 

Conclusions.  —  (I)  L'énergie  basique  des  hydrates  métalliqui 
est  d'accord  avec  la  position  que  ces  éléments  occupent  dafl>  1 
système  périodique;  cette  énergie  diminuant  suivant  Tordre 
Mg  — Cu  — Zn  — Cd  — Al.Fe.  —  (II)  L'hydrate  d'alumine  est  id 
base  plus  énergique  que  l'hydrate  ferrique.  —  (III)  Le  chlorui 
terrique  basique  est  toujours  beaucoup  plus  hydrolyse  que  le  ffl 
fate,  et  celui-ci  plus  que  le  sulfate  basique  d'alumine.  —  (IV)  M^ï 
en  présence  d'un  excès  notable  de  potasse,  l'alumine  hydntj 
ne  fournit  que  l'aluminate  monopotassique.  Les  aluminates  di^ 
tri-potassiques  sont,  aux  dilutions  des  expériences,  hydrolys**?^ 
1/2  à  2/8.  —  (V)  L'hydrate  d'alumine  est  plus  base  qu'acide,  i 
sulfate  d'alumine  s'hydrolyse  14  fois  moins  que  l'aluminate.  ^ 
(VI)  Les  oxydes  de  plomb  et  de  zinc,  dissous  dans  un  excèî*  i 
potasse  à  la  dilution  r  =  5  forment  le  plombite  monopotassique  i 
le  zincate  dipotassique.  v,  auger. 

Contribution  à  Tétade  du  nithénium  et  de  ses  composés  <1Q 
U.  ANTONY  et  A.  LUCCHESI  [Gazz,  chim.  ital.  (2),  t.  30,  p.  71-7^ 

—  Sur  r  obtention  du  dithionate  rutliéneux,  par  F  action  de  S^ 
sur  nu\S(J*)^;  sulfite  rutlwnique  bleu  /?w«(6'0»)»  (Voir  Col 
chim,  itaLy  1898,  p.  U).  —  Les  auteurs  ont  précipité  par  l'âl 
la  liqueur  bleue  obtenue  tout  d'abord  par  SO*,  et  ont  obtenu 
beau  ppté  bleu.  On  peut  le  sécher  à  80«.  Vers  i00-150«il  y  a  H 
de  SO*.  Sa  composition  est  celle  d'un  sulfite  ruthénique  Ru*(S< 
C'est  le  produit  intermédiaire  de  la  formation  du  dithionate  ru 
neux.  V.  AiT.m* 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  521 

lliiTertioo  des  hepta-  et  hexâhydrates  de  sulfate  de  sine 
laai  la  pile  L.  Clarke;  H.  T.  BARNES  [Phys,  Chem.  (1),  t.  4,  p.  1  ; 
iMJOj.  —  Le  changement  d'hydratation  du  sulfate  de  zinc 

ZnSOS7H20   :^   ZnSOS6H20  +  n20, 

[UJ  âe  produit  aux  environs  de  39°,  a  été  l'objet  de  beaucoup  de 
ecberches.  Dans  une  première  série  d'expériences,  l'auteur  a 
mployé  la  méthode  électrique  (détermination  des  forces  électro- 
ftotrices  d'une  pile  L.  Clakke)  et  fait  des  déterminations  entre  les 
rnipêralures  limites  de  15'  et  oO*. 

M.  Barnes  donne  pour  la  force  électromolrice  en  millivolts  de  la 
^1»*  -blutée  avec  l'heptahydrale 

^U  —  E3î>  =  —  i  ,635  (/  —  390)  —  0,0140  (l  —  39o)2. 
1/expression  relative  à  l'hexahydrate  est 

E,—  Ejg  =  —  1 ,000  (/  —  39*)  —0,001  (/  —  39o)2. 

U  point  de  rencontre  des  deux  branches  de  la  courbe  de  variation 
fc*  forces  électromotrices  correspond  à  la  température  de  38o,78. 

Daù5  une  deuxième  série  d'expériences,  le  point  d'inversion  a 
*t^  déterminé  par  la  mesure  de  solubilité  des  hydrates  ;  il  corres- 
pondrait à  la  température  de  89*,95  avec  une  solubilité  de  41.35. 
l'M  formale  représentant  le  changement  de  solubilité  entre  0  et  39^ 
^,  eo  appelant  p  le  poids  de  sel  anhydre  0/0  de  la  solution  : 

p  =  29,5 +  0,270^ +  0,00068/2. 
Au-dessus  de  40«,  l'expression  relative  à  l'hexahydrate  est  la 

p  =  41,35 +  0,210^ +  0,00070^2. 

0.    BOUDOUARD. 

Solubilité  do  sulfate  de  manganèse;  F.  6.  COTTRELL  (Ph}s. 
'-AeiD.,1.4,  p.  687;  1900). — L'auteur  adéterminé,  pour  des  tempéra- 
^ïw comprises  entre  — 10»  et-flOO^C,  la  solubilité  des  hydrates 
wniUiiiede  manganèse  avec  1,  4,  5  et  7  molécules  d'eau.  Con- 
^'Wment  aux  résultats  de  Linebarger,  il  n'y  a  rien  de  particulier 
P**®'  les  trois  derniers,  mais  les  systèmes  contenant  le  mono- 
"îrtute  comme  phase  solide  atteignent  plus  lentement  l'état  d'équi- 

^'  Hft  Cbem.,  abréviation  pour  Physical  Cbcinistry. 


522 


ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 


libre,  cet  effet  étant  d'autant  plus  important  que  la  tempérai 
est  plus  basse.  La  température  de  ITO**  n'est  pas  sufflsanlt' 
chasser  la  dernière  molécule  d'eau  ;  à  250",  on  peut  déshydri 
complètement,  et  il  n'y  a  pas  de  décomposition  appréciable  du 
anhydre  au-dessous  de  800**.  Si  l'on  emploie  l'un  des  trois  hydr» 
supérieurs  pour  faire  une  solution,  il  n'y  a  aucune  diffère 
dans  le  résultat  final  ;  à  une  température  donnée,  si  une  solu 
est  finalement  saturée  avec  l'un  des  hydrates,  sa  concentratioo 
dépend  que  de  la  nature  de  cet  hydrate. 

On  trouve  de  plus  au  mémoire  original  la  description  de  qu« 
ques  procédés  simples  qui  ont  été  employés  pour  la  déterminati^ 
des  solubilités.  o.  boudocard. 

Différences  de  potentiel  entre  les  métaux  et  les  splntitf 
non  aqueuses  de  leurs  sels  ;  L.  KAHLENBBRG  {Pbys.  Cbeâ 
t.  4,  p.  709;  1900).  —  Expériences  relatives  aux  chaînes  gal?J 
nique  suivantes  : 


+ 
2*  Ag 

3- Ag 

+ 
4*  Ag 

-F 
5-  Cd 


n  :  10  \iO*A%  dans  pyridine. 

»:  10  — 

w:  10  ~ 

MiSAxCAfT  dans  acétonitrile, 

Cdf  dans  aeétonitrile 
(1  gr.  mol.  dans  48,9  lit.). 


n  :  lOOAzœAg  daDi  pyridioe. 

»:500 

«:1000  — 

M  :  ii8AzO*Ag  dans  acéiooitrile. 

Cdl*  dans  acétonitrile 
(1  gr.  moL  de  214,7  Ut.). 


Af  0,035  «4 
Âf  0,061  U 
Af  0,076  *i 

Ag  0,046  to 
C4  0,0»  M 


Les  résultats  obtenus  montrent  qu'en  général  on  ne  peut  H 
appliquer  la  formule  de  Nernst  au  calcul  des  forces  éleclromc 
trices  des  chaînes  de  concentration,  dans  le  cas  des  solutions  n<j 
aqueuses.  L'auteur  pense  de  plus  qu'il  serait  nécessaire  de  ^i 
mettre  cette  formule  à  une  vérification  plus  rigoureuse,  même  i 
présence  de  solutions  aqueuses.  o.  BOtDOu.iRu. 

Expériences  quantitatives  en  électrochimie;  W.  L.  MIUXl 
et  F.  B.  KENRICK  (Pbys.  Chenu,  l.  4,  p.  599;  1900).  —  Mémoij 
d'ordre  didactique,  au  cours  duquel  il  est  décrit  un  appareil  «^ 
mesure  permettant  de  montrer  à  un  auditoire  des  expénenoij 
quantitatives  relatives  à  l'électrochimie  (éleclrolyse,  conduclibiM 
force  électromotrice,  polarisation,  etc.)  Cet  instrument  pennel  «Ij 
lire  directement  des  ohms,  des  volts  et  des  ampères,  leurs  idûIi 
tiples  et  sous-multiples,  et  il  peut  être  instantanément  traft^ 
formé  pour  tel  usage  que  l'on  veut.  o.  B0L'tK)UAiu». 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  523 

ftpét  éUctroIjTtique  des  métaux  de  leurs  solutions  non 
Miat  ;  II.  KAHLEHBERO  {PA/5.  Cbem.,  t.  4,  p.  349  ;  1900).  — 
((uantité  connue  de  sel  anhydre  étant  dissoute  dans  une  quan- 
ieûote  de  solvant  anhydre,  on  électrolyse  avec  une  cathode  en 
ne  et  une  anode  de  même  métal  que  le  sel.  La  quantité  de 
û  déposé  est  comparée  à  la  quantité  d'argent  déposé  dans  un 
unètre  à  argent  placé  dans  le  même  circuit.  Les  expériences 
ké  faites  avec  le  nitrate  d'argent  et  divers  solvants  :  pyridine, 
ae,  benzonitrile,  quinoléine,  acétone  ;  d'autres  essais  ont  eu 
•vec  le  nitrate  de  plomb  dans  la  pyridine,  le  chlorure  d'anti- 
le  dans  Talcool  méthylique.  La  nature  du  dépôt  métallique 
p  avec  la  force  électromotrice  et  l'intensité  du  courant.  On 
vtra  au  mémoire  original  des  résultats  numériques.  Par 
■pk,  00  peut  obtenir  un  dépôt  blanc  et  compact  d'argent,  en 
lrDl)*sant  une  solution  de  nitrate  d'argent  dans  la  pyridine  avec 
force  éieclromotrice  de  1,24  à  2,16  volts  et  une  densité  de 
mot  de  0,17  à  0,25  ampère  par  100  cmq.  d'aire  de  cathode. 

0.    BOUDOUARD. 

ItctrolTse  du  chlorure  de  aodlum  ;  C.  6.  L.  WOLF  (Phys. 
»..  L  4,  p.  200  ;  1900).  —  Description  d'un  appareil  de  démons- 
ioo  permettant  d*avoir  une  température  constante  et  donnant  la 
M  de  mettre  des  thermomètres  près  des  deux  électrodes  ;  de 
^  Il  mesure  des  gaz  dégagés  se  fait  sans  appareil  spécial  et  on 
t  introduire  des  substances  dans  la  solution  pendant  l'électro- 
t,  sus  déranger  l'appareil.  o.  boudouard. 

^  fûê  Weaton  comme  élément  transitoire  et  comme  étalon 

bree  électromotrice  ;  détermination  du  rapport  à  la  pile 

LOarke;  H.  T.  BARHES  (Phys.  Cbem.,  t.  4,  p.  339;  1900). 

L'étude  a  été  faite  comme  celle  relative  à  la  pile  de  Clarke  ;  la 

^lioa  de  force  éieclromotrice  est  une  fonction  linéaire  de  la 

■Ptfilwe  : 

E,=  E,5  — 0,086(^—150). 

L*  température  d'inversion  du  sulfate  de  cadmium,  antérieure- 
au  déterminée  par  Kohnstamm  et  Cohen  au  moyen  de  méthodes 
^^«'sairla  solubilité,  l'emploi  du  dilalomètre,  est  très  voisine 
'  l**'  '.  Tëtude  de  la  variation  de  la  force  électromotriee  en  fonction 
*  *•  toopéfiiure  conduit  au  même  résultat. 
*^  '•Çpocl  entre  les  forces  électro motrices  des  éléments  Clarke 
'"«••«,  d'après  les  expériences  de  M.  Bames,  est  égale  à  la 
»f*ri»tre  de  15»  à  1,106U.  o.  boudouard. 


aS4  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ETRANGERS. 

Courbe  des  points  de  solidification  de  l'ean  contsau 
l'acide  chlorhydriqae  et  do  phénol  ;  J.  A.  EKERT  et  F.  t 
HEROH  [Pbys.  Cbem.,  t.  4,  p.  130  ;  1900).  —  Le  point  des 
Hcation  de  l'eau  saturée  de  phénol  eât— 1M79.  La  court 
points  de  solidification  des  solutions  aqueuses  d'aeides  chl 
drique  est  une  li^ne  droite;  celle  des  solutions  aqueuses <1 
chlorhydrique  saturées  de  phénol  est  aussi  une  ligne  droib 
courbes  sont  parallèles,  c'est-à-dire  que  l'abaissement  du  jm 
congélation  de  l'eau,  par  addition  d'acide  chlorhydrique 
phénol,  dans  les  conditions  indiquées  dans  le  mémoire,  est  ui 
additif,  o.  boudouari 

Systàme  ean,  phAnol,  acide  chlorhydrique;  W.  H.  XB 

F.  K.  CAMERON  (PA/^.  C/iem.,  l.  4,  p.  188;  1900).  —  Lésai 
ont  employé  la  méthode  cryoscopique  et  étudié  la  loi  de  var 
du  point  de  con^lation  des  solutions  aqueuses  de  i*héool 
lesquelles  on  ajoute  des  proportions  croissantes  d'acide  ctil 
drique.  o.  boudoiari 

Hôte  sur  le  oalorimAtre  à  glace  de  Bansen  ;  J.  W.  HE 

(P/jjs.  Cbem.,  t.  4,  p.  135  ;  1900).  —  On  sait  que  la  séjui 
complète  de  l'air  dissous  dans  l'eau  est  très  diffîcile.  L'afi 
proposé  par  l'auteur  comprend  un  ballon  à  distiller  <lo 
tubulure  communique  avec  on  réfrigérant  Liebig  et  une  ir 
à  eau  ;  le  calorimètre  est  relié  à  ce  ballon  à  l'aide  d'un  tubf  \ 
géant  au  fond  de  l'eau  qui  y  est  contenue.  On  fait  bouillir  l'eau 
pression  réduite,  et  si  l'on  a  eu  la  précaution  de  cbaufTer  légi're 
le  catorimèlre,  par  refroidissement,  il  se  remplit  complète 
d'eau  purgée  d'air.  o.  noiuoitHn 

Action  toxique  des  sels  acides  de  sodium  snr  le  lupin  bl 

L.  KAHLENBERG  et  R.  H.  ADSTIH  {Pbys.  Cbem..  t.  4.  p- 

1900).  —  On  a  opéré  par  comparaison  avec  l'acide  chlorlir'l' 

el  les  sels  suivants  ont  élé  étudiés  ;  oxalale  acide,  tarirais  * 

mainte  acide,  succinale  acide,  citrates  acides.  Il  ressort  d»  ■ 

résultats  expérimentaux  que  le  lecteur  trouvera  au  cm^ 

il  que  la  théorie  de  la  dissociation  éleclroly tique  est  ii*i 

i>our  expliquer  l'action  toxique  de  ces  sels  acides. 

o.    BOUI>OUlHI> 

la  variatioD  de  la  conductibiliti  thoriniqno  desTipi 
ntes,  i  des  pressions  et  températnres  variablet;  6. 
INI  el  V.  ZUNINO  \Gnzz,  cbim.  ilitl.  (t),  t.  30,  p.  tO.VI 
yOOi.  —  l.,es  résultats  ob'enus  par  les  auteurs,  el  doon»- 


CHIMIE  GÊNÉHALE  ET  MINÉRALE.  526 

ombreux  tableaux,  confinnent  exactement  les  valeurs  de  dis- 
UiOQ  de  la  molécule   d'hypoazotide   obtenues  par   d'autres 

Iodes.  V.    AUGER. 

ishydraUtion  de  la  sélénite  et  hydratation  de  Tanhydrite; 
DHHO  \Gr£z.  cbim.  ital,  (1),  t.  30,  p.  383-39;  27.1.1900].  — 
véraot  avec  du  ^pse  artificiel,  fauteur  a  trouvé  que  la  déshy- 
UioD  est  complète  à  188^.  Après  chaufîage  à  230*^,  le  produit 
M  toute  son  eau  de  cristallisation  en  présence  de  vapeur 
i;  chauffé  a  280*,  il  n*en  reprend  plus.  En  fondant  ensemble, 
tiDt  quelques  heures,  un  mélange  de  CaSO^  et  NaCl,  et  lais- 
refroidir  lentement,  on  obtient,  après  lévigation,  des  cristaux 
Icnques  d'anhydrite.  On  peut  encore  en  obtenir,  en  petite 
itité,  par  ébulltlion,  pendant  6  heures  environ,  de  gypse  avec 
^1,  saturée  de  NaCl.  Cet  anhydrite  réabsorbe  de  l'eau  et  se 
rforme  en  gypse  après  un  contact  prolongé  avec  H*0. 

V.    ALGER. 

palyte  chimique  des  eaux  des  salines  et  bains  de  Salso- 
ITiori;  R.  NASINI  etF.  ANDERUNI  [Gazz.  chim.  ital,  (1),  t.  30, 
)iJC>-33â;  23.2, 1900].  —  Les  résultats  de  l'analyse  conduisent  à 
Mdérer  ces  eaux  comme  très  riches  en  brome  et  iode  ;  aucune 
i  mmérale  ne  contient  autant  de  lithium  et  strontium  (0^,1  Li 
••^38  Sr.  au  litre).  v.  auger. 

Intreil  industriel  pour  la  détermination  du  pouvoir  calo- 
i|u  des  combustibles  fossiles;  G.  MAGNANINI  etV.ZnNINO 
m.cUm.  ital.  (1),  t.  30,  p.  895-401].  —  Appareil  de  L.  Thompson 
>^  par  suppression  du  mélange  oxydant  destiné  à  brûler  la 
^*««e,  et  remplacé  par  un  courant  régulier  d'oxygène.  Les 
^  donoaot  des  tableaux  de  comparaison  des  résultats  obtenus 
Meur  appareil  et  celui  de  Thompson.  v.  auger. 

^nûaation  de  la  valeur  d'un  carbure  de  Calcium  commer- 
^;6.  liGHAIIHI  et  F.  VANHIHI  [Gazz,  chim.  ital.  (1),  t.  30, 
•'^■^l- —  Appareil  servant  à  mesurer  le  volume  de  l'acétylène 
Ne*?^ pw  l'attaque  du  carbure  par  l'eau  salée.       v.  aug  ii-. 

^  ponnolanes  artificielles;  G.  REBUFFAT  [Gazz.  chim. 
^  ^Nl-30,  p.  182-90;  9.6.  1900].  —  Voici  les  conclusions  des 
^*^**"*«  dàîrites  par  l'auteur  :  1**  Le  silicate  d'alumine 
•^J*^AI*0»,2H«0,  chaufTé  à  700^00»  perd  H»0  et  acquiert  les  pro- 


526  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

priélés  d'une  pouzzolane  ;  2*  les  argiles  qui,  chaufTés  à  celte 
pérature,  deviennent  pouzzolane,  contiennent  ce  silicate  d  alun 
il  serait  cependant  utile  de  voir,  si  d'autres  silicates  <f  ahimioe 
séderaient  la  luéme  propriété  ;  3"  après  chaufTage  à  800*^  te  sil 
cité  ne  peut  reprendre  directement  son  eau  d'hydratation ,  il  de 
plus  facilement  attaquable  par  l'HCI  et  se  dissout  plus  facito 
dans  les  sol.  dilués  d*hydrates  alcalins  ;  4*  le  silicate  2SiO^A 
se  combine  à  la  chaux,  en  présence  d'eau,  en  foumissu 
composé  2SiO«.Al«O«.8CaO.10HH)  qui  détermine  la  prise  dedj 
zolanes  de  kaolin  ou  à  base  d'argile.  Ce  sihcate  est  factl« 
décomposé  par  les  acides  et  les  sels  d'ammonium  ou  <ie  nu 
sium;  ces  sels  enlèvent  la  chaux,  laissant  un  silicate  d'alu 
hydraté  2SiO'.Al*0«.4H*0  qui  possède  les  propriétés  chiml 
de  l'halloysile.  v.  auoer 

PonzzoUanes  naturelles  et  artificiellea  ;  0.  GIORd 
V.  ALVISI  [Gazz.  chim.  ital.  (1),  t.  30,  p.  436^508;  19.3.190Û 
Suite  et  fin  de  l'étude  sur  les  pouzzollanes  [Gazz.  cbim.  ital. A 
fasc.  9).  A  la  fin  de  ce  mémoire  se  trouve  une  bibUograplii^ 
développée  du  sujet.  v.  augih. 

Action  de  l'eau  de  mer  sur  les  bétons  de  poussolanes;  0. 
BDFFAT  [Gazz,  chim.  ital  (2),  t.  30,  p.  157-190;  5.5.1900 
L'auteur  a  constaté  que  l'eau  de  la  mer  transformait  le  cimeol 
bétons  de  pouzzolanes,  en  un  silicate  d'alumine  hydraté  coûte 
une  petite  quantité  de  chaux  et  de  magnésie,  et  une  qai) 
non  insignifiante  d'alcali.  Le  silicate  ainsi  formé  est  absolufl 
indifférent  de  l'action  des  sels  de  l'eau  de  mer;  un  béton  daltfl 
20  ans  possède  une  composition  analogue  à  un  béton  dataul 
2,000  ans.  L'emploi  d'un  béton  mixte  de  ciment  et  pouzzoK 
proposé  par  Michaelis  ne  peut  avoir  pour  but  de  fixer  la  chaux  il 
du  ciment,  puisque  celle-ci  disparait  toujours  après  rimmerj 
dans  l'eau  de  mer.  v.  augw. 

Sur  la  constitution  des  ciments  hydrauliques  ;  0.  REBOFf 

[Gazz,  chim.  ital  (2),  t.  30,  p.  177-82;  5.7.1900].  —  ArtioH 
polémique  au  sujet  du  travail  de  P.  Rohland,  (UebereiaigeR* 
tionen  dus  Portlands  Céments  [Thoo,  Ind.  Zeituag,  1900,  p.  <** 

V.  AOGW 


CHIMIE  ORGANIQUE.  517 


CHIMIE  0R6ANIQUE. 


Sir  las  propriétés  de  rhypoaiotide  comme  solvant;  G.  BRUNI 
IP.BERTI  [Gazz.  cbim.  ital.  (1),  t.  30,  p.  151-7;  4.6.1900].  — 
es  auteurs  ont  exécuté  quelques  mesures  cryoscopiques  dans  ce 
btraot.  En  voici  les  résultats,  en  abrégé  :  NUrométbane  (P.  M.  61) 
DDoe  65  à  72.  yUroéibane  (P.  M.  75)  donne  75,2  à  76,6.  Ac.  acé- 
i^  \\\  M.  60)  donne  194  à  178.  Ac.  trichloracétique  (P.  M. 
«S.5  fournit  260  à  277.  Ac,  butyrique  (P.  M.  88)  donne  208 
tîlT.  Ae,  pierique  iP.  M.  229)  fournit  220  à  287.  Ac.  azotique 
P.  U.  63)  fournit  88  à  90.  On  voit  que,  vis-à-vis  des  acides, 
"hjpoazotide  est  non  seulement  privé  de  tout  pouvoir  dissociant, 
kità  encore  laisse  fortement  associés  les  acides  faibles.  En  ce  qui 
nnœrae  les  nombreuses  interprétations  possibles  de  ces  faits,  ils 
KHit  en  tous  cas  directement  en  contradiction  avec  la  théorie  de 
Brûhl  iZeit.  pbysik.  Cb,y  1. 18,  p.  514)  d*après  laquelle  un  solvant 
Ewiieoant  beaucoup  d'oxygène,  ou  des  doubles  liaisons,  serait  un 

4t>c90eiaDt.  V.  AUOER. 

8v  nu  phtaoména  observé  pendant  le  refroidissement  des 
«bittncas  surf ondnes  ;  R.  MORJSSCHINI  [Gazz.  cbim.  ital  (1), 
t  30,  p.  8â9-44;  18.2.1900].—  En  soumettant  à  un  lent  refroi- 
'<it«4>emeot  des  substances  diverses  cristallisables,  l'auteur  a  observé 
que  la  marche  d'un  thermomètre  placé  dans  le  liquide,  n'était  pas 
''^lière;  arrivé  à  la  température  à  laquelle  la  substance  devrait 
^nsiallîser,  celui-ci  ralentit  sa  marche  descendante  pour  la  repren- 
^  régulièrement  au-dessous  de  ce  point.  11  y  a  donc  à  ce  moment^ 
^i^  le  liquide,  un  travail  moléculaire  inconnu  dégageant  de  la 
tbateur. 

Eo  opérant  avec  des  mélanges  d'acides  gras,  Tauteur  a  observé 
^u«  ie  point  de  ralentissement  était  à  0^,15  au-dessus  du  point 
'^'îl  de  cristallisation  ;  avec  le  thymol,  Tanéthol,  Tac.  acétique,  les 
«JfKreoces  observées  ne  dépassent  pas  0*,05.  v.  auoer. 


AtymAtrie  et  viUlUma  ;  C.  ULPIANI  et  S.  CONDELLI  [Gazz. 

ftiim.  iuL  il),  t.  30,  p.  344-82;  27.2.19001.  —  Intéressante compi- 
totion  lies  discussions  relatives  à  Torigine  de  Tasymélrie.  Nous 
ttntrayons  de  ce  mémoire  que  la  paiiie  relative  aux  travaux  ori- 
P***!^  «les  auteurs. 


528  ANALYSE  DES  TRAVAUX    ETHANGEHS. 

On  a  fait  réagir  des  micro-organismes  (environ  40»  sur 
composés  racémiques,  tartrate  de  sod.,  iactate  de  aod.,  ali 
dans  le  but  de  voir  si,  parmi  ces  organismes,  il  n'y  eu  aumit 
qui  se  nouriraient  aux  dépens  tanlôt  de  l'un,  tantôt  de  Tautre 
mère  stéréochimique.  Les  recherches  ^  sont  concentrées 
spécialement  sur  Tétude  des  produits  détruits  par  le  microbe  'W 
choléra  des  poules.  Celui-ci  détruit  plus  rapidement  Tacide  lactiqu* 
dextrogyre,  tandis  que  le  pénicillium  glaucum  attaque  plutél  k 
forme  gauche.  L'inverse  a  lieu  pour  l'alanine;  enfin  c'est  la  foraa 
droite  tartrique  qui  est  détruite  par  ces  deux  microorganismes. 

V.    AUGER. 

Marche  de  la  scisBion  d'un  corps  racéniiqiie  an  moyen  im 
moisissures;  C.  ULPIANI  et  S.  CONDELLI  \Gazz.  cbim.  ital,  d . 
t.  30,  p.  382-95;  27.2.1900].  —  Les  expériences  ont  porté  at4 
l'acide  tartrique  racémique. 

Influence  de  Toy^gène.  —  Le  pénicillium  glaucum  ne  se  dév*i 
loppe  pas  dans  le  vide.  L'excès  d'oxygène  favorise  l'attaque  àei 
substances  contenues  dans  le  liquide.  I 

L'aspergilius  niger  détruit  plus  rapidement  un  composé  ni(%^ 
mique  en  présence  d^une  quantité  iusuflisante  d'oxygène,  et  doa 
pouvoir  de  scission  est  aussi  plus  grand.  —  Le  coefficient  écono- 
mique, c'est-à-dire  le  rapport  entre  le  produit  consommé  et  W 
corps  formé,  est  plus  élevé  en  présence  de  peu  d'oxygène. 

Influence  de  la  lumière.  —  Le  soleil  empêche  absolument  H 
développement  du  pénicillium  glaucum.  La  quantité  de  substamv 
détruite  augmente  à  mesure  que  l'intensité  lumineuse  diminue. 

Influence  de  la  température.  —  La  rapidité  de  la  destruction  iU 
racémique  croit  avec  la  température  ;  l'isomère  gauche  est  détruit 
en  plus  forte  proportion  à  une  température  élevée. 

Concentration  et  acidité.  —  Le  pénicillium  préfère  une  acitltU^ 
faible  et  une  concentration  forte;  l'inverse  a  lieu  pour  le  sif^ 
rigmalocystis  niger. 

Sels  nutritifs.  —  Tableau  impossible  à  résumer.       v.  Aticn. 

Cryoscopie  de  dérivés  nitrôs,  dans  Tacide  formique  ;  6.  BBUIl 
et  P.  BERTI  [Gazz.  cliim.  ital.  (2),  t.  30,  p.  76-83}.  —  Lesdém^ 
nitrés  aromatiques  sont  tous  plus  ou  moins  dissociés,  en  solulico 
formique.  Au  contraire,  ceux  de  la  série  grasse  donnent  dt*« 
chilTres  normaux  et  ne  montrent  aucun  indice  de  dissociation,  b*^ 
expériences  ont  porté  sur  :  nitrobenzène;  I  .S^diaitrobenzène; 
{ À.h-trinitrobenzéne ;  à.4.0'trinilrololuène;  I.S.ô^trinitroSH'^hlo- 


CHIMIB  ORGANIQUE.  529 

jib^ùièoe; 2.4.6'iriDUrchî'pbéaol ;  2.4.6'tnnUroanisol;  chlorure 
fp.HùtrobeDMoyk;  uitrométhane ;  nitroétbane;  tricbloronUromé- 
mot  \têble9ux),  L*auteur  examine  successivement  les  hypothèses 
fisibles  pour  expliquer  ces  faits  et  penche  pour  admettre  la  for- 
iboo  possible  d*un  dérivé  d'addition  tel  que  : 

R-Az-OH  ou        R-Az-OH      . 

"^OGHO  ^œOH  V.   ADGXR. 

Bétction  entra  la  chloroforma  et  Thydroxyde  de  potaBsium  ; 
.  E  SAUHDERS  (Phys.  Cbem.,  t.  4.  p.  660;  1900).  —  Cette 
ictioQ  est  représentée  par  l'équation 

GHG13^  4K0H  =  3KG1  +  2H^  +  CHO-K. 

L'auteur  s'est  proposé  de  déterminer  le  mécanisme  de  la  réac- 
Oû;  mais  il  y  a  complication  par  suite  de  l'instabilité  du  formiate 
p  potassium  et  de  sa  décomposition  en  oxyde  de  carbone  et  po- 
ttse.  Trois  hypothèses  peuvent  être  laites  :  !•  action  d'une  mole- 
nie  GHCi*  sur  8  molécules  KOH,  la  quatrième  molécule  de  potasse 
iturant  l'acide  formique  formé;  2""  action  pentamoléculaire  dès 
^(iétrat;  3*  action  par  stades  successifs,  chacun  d'eux  étant  bimo- 
kulatre,  les  atomes  de  chlore  étant  successivement  remplacés 
bn$  la  molécule  CHCl^. 

U  résulte  des  nombreux  résultats  expérimentaux  de  l'auteur 
pw  u^  probablement  la  réaction  entre  le  chloroforme  et  l'hydro- 
Kfiede  potassium  procède  par  stades,  dans  chacun  desquels  deux 
Aolécoles  seulement  réa^ssent  ensemble.  o.  bouoouaro 

Action  de  l'acide  asotique  sur  les  alcools;  M.  KONOVALOF 

(Awra.  Soc.  pbys,  cbim.  /?.,  t.  33,  p.  48;  1901,  fasc.  1).  — 
t*«fHÙ8  longtemps  déjà  Tauteur  étudie  l'action  nitrante  de  AzO^H 
MT  les  alcools;  bien  que  dans  plusieurs  cas  il  ait  obtenu  des 
^tés  oitrés  (avec  le  menthol,  les  alcools  isobutylique,  isoamy- 
^w,  etc.),  il  n'a  pu  jusqu'ici  séparer  ces  dérivés  nitrés  dans  un 
<<u  de  pureté  sulÛsanle. 

b  modifiant  son  procédé,  il  a  pu  obtenir  et  séparer  un  dérivé 
"^  de  l'hydrate  d'amylène  (CH5)*C0H.CH».CH».  A  la  sol.  de 
cet  alcool  dans  Tac.  acétique,  on  ajoute  peu  à  peu  AzO^H  conc.  ; 
^^'^■«pic  goutte  produit  une  coloration  bleue  qui  disparaît  rapide- 
*«t.  Apfès  addition  d'eau  et  neutralisation,  il  se  forme  deux 
•'-«ekes.  Tune  huileuse,  l'autre  aqueuse.  La  première  consiste 
^^■c^'feoienl  en  hydrate  d'amylène  qui  n'a  pas  réagi  ;  mais  après 
'''^Pwiik»  de  cet  alcool,  il  reste  une  huile  insol.  dans  l'eau,  sol. 
•oc  OBM.,  3*  8BR,,  T.  XXVI,  1901.  —  TraT.  étrang.  34 


580  ANALYSE  DE8  TRAVAUX   ÉTHANGBRS. 

dans  les  alcalis;  la  sol.  alcaline  donne  avec  FeCP  la  réacUoûi 
dérivés  nitrés;  l'analyse  indique  une  composition  très  voisn 
C*H*^(OH)AzO*.  Dans  une  expérience,  on  a  trouvé,  après  éi 
ration  de  Talcool,  une  matière  cristallisée,  F.  OÔ-QT",  qui 
être  le  nilrosate  d'amylène  de  Wallach  (CH3)«C(.AzO»)C  AzOHt( 
De  la  couche  aqueuse  on  enlève  par  Féther  une  autre  mal 
cristallisée,  F.  82-84»,  de  composition  iCH3)«C(0H).C(A20H)J 
c'est  évidemment  Toxime  d'une  oxycétone;  par  éb.  avecHClJ 
se  décompose  en  donnant  de  l'hydroxylamine  et  une  subst 
odorante,  probablement  une  oxycétone.  Sa  sol.  aie.  est  réduil^ 
Na  et  fournit  une  base  sol.  dans  l'eau,  qui  forme  un  chlorhydi 
et  un  chloroplatinate  cristallisés.  —  Ces  recherches  sont  c( 
nuées.  a.  corvisy. 

Sur  rhydroperozyde  d'ôthyle;  Adolf  BAETER  et  Tict« 
VILLIGER  (D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  788-49;  9.3.1901).  —  Hydn 
peroxyde  déthyle  C'H^.OH.  —  On  agite  100  gr.  de  sulfate  <1*^ 
thylique  avec  340  gr.  d'H«0«  à  10,8  0/0  et  845  gr.  de  potasè* 
42  0/0,  jusqu'à  ce  qu'un  essai  n'abandonne  plus  à  Téther  de  '«j 
fate  diéthylique  ;  il  faut  environ  10  h.  d'agitation  à  20*  environ  L 
sol.  acidulée  est  distillée  au  b.  d'huile  tant  que  le  (iistillat  r^sji^ 
sur  IK  acidulé;  on  alcalinise  le  distillât  et  évapore  au  1/8  daii>l 
vide;  le  peroxyde  hydnilé  reste  combiné  à  l'alcali.  On  acidulé,  p*fl 
fractionne  et  sature  les  premiers  distillats  au  sulfate  d'ammoDiui 
qui  sépare  le  produit  impur  sous  forme  d'huile  légère.  La  Gracti^ 
bouillant  à  47-49°  sous  100  mm.  contient  81,7  0/0  de  produit  p»i 
On  n'a  pu  l'obtenir  à  100  0/0,  car  il  est  difficile  à  manier  en  grao*! 
quantité,  élant  très  explosif,  et  l'eau,  l'alcool  et  le  peu  d'ac.  b^m 
tique  qu'il  contient  alors  sont  presque  impossibles  à  éloigner. 

Propriétés,  —  Le  produit  bout  probablement  vers  95*,  il  ■> 
dissout  dans  les  mômes  solvants  que  l'alcool.  Il  possède  une  odrti 
de  chlorure  de  chaux  et  d'aldéhyde  acétique.  Il  se  conserve  asa< 
bien;  surchauiïé,  il  détone  modérément;  absorbé  par  de  Vtr^ 
en  poudre,  il  détone  violemment  après  quelques  secondes.  D  p« 
sède  une  fonction  acide  rappelant  celle  du  phénol;  il  agit  pre«I* 
toujours  comme  oxydant,  rarement  comme  réducteur. 

Sels.  —  Obtenus  au  moyen  des  alcalis.  Les  sels  de  Na,  K, 
cristallisent  pas.  MgO  est  sans  action,  les  hydrates  lourds  perv^J 
dables  sont  transformés  en  peroxydes,  excepté  Pb(OHj*  qm  do< 
un  sel. 

Sel  de  Va  iC»H'iO«)«Ba,2H»0.  —  Gros  prismes  sol.  en  aq. 
par  CO*,  explosifs  par  la  chaleur.  L'alcool  le  précipite  de  sa 


I 


UUIMIE -ORGANKiUE.  a  '4SÏ 

^  La  sol.  flq.  se  comporte  vis-^-vis  de  la  plupart  des  sol.  métal'- 
li<]Yie$  exactement  comine  une  sol.  alcal.  dWO*. 

Aeiion  de  Ag^  Pt^  Hg  et  autres.  *—  L'argent  moléculaire  réagit 
sur  ooe  sol.  du  peroxyde  hydraté  en  fournissant  :  une  petite  quan- 
tité d'Ag*0,  de  Talcool,  aldéhyde  et  ac.  acétique.  L'Ag*0  agit 
«jrle  peroxyde,  passant  à  Tétat  d'Ag  et  d'acétate  d'Ag.  Le  plntinb 
i  l'état  de  noir  ou  de  mousse  agit  à  peine.  Le  mercure  agit  très 
rnergiquement,  de  même  la  poudre  de  zinc  en  présence  d'ac.  acé"- 
lique.  Zn,  Al,  Mg  n'ont  pas  d*action  sensible.  KMnO*  acide  se 
décolore  lentement  en  dégageant  0.  CrO*,  MoO^,  TiO*  n'Agissent 
pAS.  HI  conc.  agit  avec  explosion.  Une  sol.  d'H*S  dépose  S.  SO^ 
fournit  immédiatement  de  i'ac.  sulfovinique.  AzO^H  iournit  ()u 
oïLrale  d'éthyle.  La  sol.  aq.  à  5  0/0  colore  le  sang  en  brun  noir 
^•n$  presque  dégager  de  gaz. 

Dérivés  acfJés  de  f hydroperoxyde  déthyîe,  Acétoperoxydç 
idhjk  CH»C000C«H5.  —  Huile  obtenue  par  l'action  de  l'auhy; 
dnde  acétique  sur  des  sol.  même  asdez  diluées. 

TêrépbtaJodiperoxyde  d'éthyle  C«H*  :  (COOOC^H»)».  —  Obtenu 
jarlaction  de  la  sol.  aq.  du  sel  de  Ba  de  Thydroperoxyde  sur  le 
chlorure  de  léréphtalyle  en  sol.  benzénique. .  Grandes  lamelles 
t»^*  explos.  par  la  chaleur  ou  le  choc,  insol.  dans  l'eau*  Une 
»À'  aqueuse-alcoolique  s'échaufTe  rapidement  et  se  décompose 
ïioiemmenl  en  ac.  léréphtalique  et  hydroperoxyde  d'éthyle. 

Action  sur  les  hases,  —  UéthyJpipéridine  fournit  Toxydc* 
«i'éthylpipéridine.  Vanilinef  la  diméth  y  lamine^  la  pipéridina 
'Woneot  des  produits  non  encore  étudiés. 

Hydroperoxyde  de  méthyle.  —  Obtenu  comme  le  dérivé  élhylé  r 
i^lé  à  l'état  de  sel  barytique,  il  fournit  de  belles  aiguilles  qui 
<iploseal  très  violemment  par  le  simple  contact,  aussi  cette  étude 
û  a  pu  être  continuée.  v.  AtoER. 

Sir  tof  aUylméthylbutylcarbinoIs ;  K.  TAUEF  (Journ.  Soc. 
t^p.  ûbim.  H.,  t.  33,  p.  26;  1901,  fasc.  1).  —  Des  quatre  allyl- 
•Wijlbulylcarbinols  prévus  par  la  théorie,  un  èeul  a  été  obtenu 
l«î  Gnédine  (BuiL^  t.  30,  p.  843);  Tauteur  vient  de  faire  la  syn- 
l*»«ôe  de  deux  bu très. 

^^Uyiméibyhiormahhulylcarbinol  CH3.CH«.CH«.CH«.C0H  a 

'^obtenu  enUaitanl  la  méthylbutylcétohe 

CH3-CO-CH2.CH2-CH2-CIP , 


582,         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGBH8. 

par  riodure  d'allyle  en  présence  de  la  grenaille  de  Zn  ;  au  bout  ^ 
24  h.  le  produit  est  décomposé  par  Teau;  on  distille,  on  dèclie  < 
on  fractionne  par  distillation.  Une  partie  notable  de  la  c^lon 
échappe  à  la  réaction;  on  peut  la  traiter  de  nouveau  par  C^H^I.  - 
L*alcool  est  un  liquide  incolore,  d'une  odeur  caractéristique  rap 
pelant  un  peu  la  térébenthine;  ilestinsol.  dansTeau;  (i^=0,84ili 
Eb.  179**,!.  Son  éther  acétique  est  un  liq.  insol.  dans  Peau^  d'iin 
odeur  agréable;  Eb.  196-201^ 

Vailylmétbylsecondobutylcarbinol  CH».CH«.CH.COH  s'obtit'i 

comme  le  précédent,  mais  en   employant  la  méthylbulylcc'lon 

CH«.CO.C<:;qu,  nug;  cette  dernière  a  été  préparée  en  découj 

posant  par  BaO  Téther  méthyléthylacétacétique.  L*alcool  est  u 
liquide  incolore,  insol.  dans  Teau,  d*une  odeur  faible  ressembif/ 
à  celle  du  précédent;  Eb.  174%9;  dj*  =  0,85488. 

Ces  deux  alcools  oxydés  par  MnOK  ont  fourni  les  f;\ycérint 
correspondantes;  ce  sont  des  liquides  épais,  sol.  dans  l'ea>i  ^ 
l'alcool,  moins  sol.  dans  i'éther.  Dans  les  produits  d'oxydation,  d 
trouve  aussi  les  acides  méthylbutyléthylènelactiques;  ce  sont  <!« 
liquides  sirupeux,  incristallisables,  même  après  un  long  séjofj 
dans  le  dessiccateur;  leurs  sels  s'obtiennent  en  les  saturant  par  «li 
carbonates  métalliques.  a.  corvist. 

Sur  rallylmôthylphônylcarbinol  ;  A.  ARBOUSOF  (Joura.  Soi 

pbys,  chim.  /?.,  t.  33,  p.  88;  1901,  fasc.  1).  —  Cet  alcool  a  d'abon 

été  préparé  en  versant  un  mélange  équimoiéculaire  d*iodure  d'aJ 

lyle  et  d'acétophénone  sur  de  la  grenaille  de  Zn  et  en  traitant  pi 

l'eau  le  produit  de  la  réaction;  mais  dans  ces  conditions  le  ren 

dément  est  très  faible.  Pour  obtenir  un  bon  résultat  (81.5  0/0  di 

rend,  théor.),  il  convient  de  verser  le  mélange  d'iodure  d'aJI,»!' 

et  d'acétophénone  sur  Mg  mélangé  de  copeaux  de  Zn  et  hèxp^ 

dans  de  Téther  anhydre,  autrement  la  réaction  est  trop  énei^ti^ 

et  il  ne  se  forme  que  des  produits  résineux.  Ou  abandonne  à  il 

température  ordinaire  pendant  quelques  jours  en  agitant  de  \emp\ 

en  temps;  ensuite  on  traite  par  l'eau  et  on  sépare  par  distiliali"^ 

fractionnée  rallylméthylphénylcarbinol.  —  Ce  corps  est  un  YiqwM 

assez  mobile,  très  réfringent,  insol.  dans  l'eau;  il  bout  entre ill 

et223«,  mais  avec  décomposition  partielle;  dy*  =  0,9984.  L'anal*:^ 

concorde  bien  avec  la  formule  q^u3>C0H.C^H'.  —  Oxydé  jJ" 


CHIMIE  ORGANIQUE.  ÔSS 

il!»0*K  en  sol.  aq.  à  1  0/0,  cet  alcool  a  fourni  la  glycérine 
,Î^P>COH.CH^CHOH.CH«OH,  sirop  épais,  sol.  dans  Teau,  Tal- 

rool  el  l'éther.  ChaulTée  en  tubes  scellés  avec  de  l'anhydride  acé- 
tique, cette  glycérine  a  donné  un  mélange  d'éthers  triacétique  et 
^ucétique  et  d'élher  diacétique  d'un  glycol  non  saturé.  —  Par  une 
oiydalioD  plus  énergique  (sol.  de  MnO*K  à  4  0/0),  rallylméthyl- 
phéoylcarbinoi  se  transforme  en  Tacide  p-méthylphényléthylène- 
lêctiqu^;  aiguilles  cristallines  réunies  en  masses  présentant  une 
àlructiire  radiée;  F.  50-58*.  Plusieurs  de  ses  sels  ont  été  étudiés. 

A.  COR  VIS  Y. 

Alcool  peniatomique  obtenu  en  partant  dn  diallylpropyl- 
ctrbinol;  0.  MARKO  {Journ,  Soc.  pbys.  chim,  /?.,  t.  33,  p.  36; 
1901.  fuse,  iy  —  Cet  alcool  a  été  préparé  en  traitant  le  diallylpro- 
Wlcvbinol  (1 4  gr.  et  500  gr.  d'eau)  par  MnO^K  (20  gr.  dans  1500  gr. 
d*(»uj;  le  mélange  est  maintenu  à  0°,  et,  lorsque  la  réaction  est 
tirmiaée,  on  distille  dans  un  courant  de  vapeur  aussi  longtemps 
({a'il  passe  des  gouttelettes  huileuses;  celles-ci  sont  formées  prin- 
cipalement de  diallylpropylcarbinol  qui  n'a  pas  réagi;  la  liqueur 
•gueuse  restant  dans  l'appareil  est  filtrée,  neutralisée  par  SO*H«, 
(«nceatrée  et  épuisée  par  l'alcool;  l'alcool  étant  évaporé,  on 
RT»reDd  le  résidu  par  l'eau  et  on  épuise  par  l'éther;  on  évapore 
l'i^lher,  et  on  recommence  de  la  même  façon  plusieurs  fois,  pour 
^|Mirer  l'alcool  pentatomique  des  sels  organiques  qui  Taccompa- 
^Bl.  La  purification  complète  est  difficile  de  cette  façon  ;  on  y 
^ve  plus  facilement  en  transformant  le  composé  en  éther  acé- 
hqoe;  pour  cela  on  le  chauffe  à  100^  en  tubes  scellés  avec  de 
fiiiljydride  acétique;  l'analyse  montre  que  l'on  obtient  ainsi  un 
oh^lange  d'éther  pentacétique  avec  des  éthers  tétracétiques  de 
l«lcool  pentatomique  et  d'un  alcool  létratomique  non  saturé:  la 
*ponjfication  donnera  l'alcool  pentatomique  qu'on  reprendra  par 
l«l<X)ol  et  qu'on  séparera  des  sels  organiques  en  traitant  par  l'éthei*. 
L^malyse  indique  bien  la  composition  C*^H*''(OH)».   D'après  le 

"»e<le  de  formation,  la  formule  de  structure  doit  être  ,   . 

CHa-CH2.CH«-COH(CH2-CHOH-GH20H)2. 
^  Les  propriétés  physiques  et  chimiques  de  cet  alcool  ne  sont  t)a8 

*<^t»te8.  À.  CORVISY. 

^^^tiii  mode  d'obtention  des  aldéhydes  an  moyen  des 
"•«•oU  primairei;  V.  IPATIEF  {Journ,  Soc,  pbys,  cbim.  R., 
^'  ^*  p.  85;  1901,  fasc.  1).  —  Faisant  passer  des  vapeurs  d'alcool 


L 


5S4,         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

isoàraylique  dans  un  tube  de  fer  chauffé  au  rouge  ceri&e,  I*aiiteur 
a  obtenu  des  gaz  et  un  liquide.  Les  gaz  étaient  formés  de  carburai 
saturés  et  non  saturés;  le  liquide  était  constitué  en  majeure  partr 
(80  0/0)  par  Taldéhyde  isovalérique ;  il  contenait  en  outre  une 
autre  substance,  Eb.  127-131**.  —  Dans  les  mêmes  conditioof, 
l'alcool  isobutylique  se  comporte  de  la  même  façon  et  fouruii 
l'aldéhyde  isobutyrique.  —  Dans  les  deux  cas,  il  se  forme  un 
dépôt  de  charbon  dans  le  tube-;  le  rendement  en  aldéhydes  e*l 
environ  40  0/0  de  Talcool  employé.  —  Avec  Talcool  élhyliqi 
:i  96  0/0,  il  se  forme  de  même  de  l'aldéhyde  acétique,  mais  il 
produit  en  même  temps  une  notable  quantité  d'un  liquide  bouillan^ 
(le  80  à  95'',  qui  réduit  la  sol.  ammoniacale  d'Ag*0  et  qui  est  pe\i 
sol.  dans  Teau.  a.  corvisy. 

Points  d'ébullition  des  mélanges  de  chloral  et  d'eau  ;  J.  Ci 
CHRISTENSEN  {Phys,  Chem.,  t.  4,  p.  585;  1900).  —  Des  expé-! 
riences  antérieures  n'avaient  pas  donné  de  résultats  coacordank^ 
pai*  suite  des  difficultés  de  lectures  sur  le  thermomètre.  Comro« 
moyen  de  chauffage  dans  ses  nouveaux  essais,  l'auteur  a  utiliiïé  le 
courant  électrique  avec  une  intensité  de  2,25  amp.  environ.  L/i 
point  d'ébullition  des  mélanges  de  chloral  et  d'eau  passe  par  uo 
minimum  correspondant  à  la  proportion  de  5  0/0  d'eau,  puis  il 
croit  d'une  fiiçon  continue.  o.  boldouard. 

Point  de  fusion  de  Thydrate  de  chloral  ;  C.  G.  L.  WOLF 

[Pbys.  Chenu,  t.  4,  p.  21;  1900).  —  A  l'étal  fondu,  l'hydrate  de 
chloral  n'existe  que  sous  une  seule  forme^  et  les  différences  obte- 
nues dans  les  points  de  fusion  observés  sont  dues  à  un  phénomèoei 
de  dissociation.  Le  point  de  fusion  de  l'hydrate  de  chloral  Douj 
dissocié  est  72"*.  Les  deux  formes  décrites  par  Pope  se  comportenli 
semblablement  par  la  chaleur.  La  tension  de  sublimation  pour! 
l'hydrate  de  chloral  non  dissocié  à  72""  est  de  22  mm.  Le  point 
triple  relatif  à  l'hydrate  de  chloral  et  à  ses  produits  de  dissociatioo 
est  environ  47**.  o.  boudouaro.        | 

Point  de  fnsion  de  l'éther  formylphénylacétique  ;  C.  0.  L- 
WOLF  {Phys,  Chem,,  t.  4,  p.  123  ;  1900).  —  Cetéther  peut  exister 
sous  deux  formes  tautomères,  comme  l'a  montré  Wislicenus,  avec 
uo  point  triple  voisin  de  50*".  Le  mémoire  a  pour  but  l'étude  de  U 
transformation  de  ces  deux  formes  l'une  dans  l'autre,  et  il  ressort 
des  considérations  théoriques  exposées  qu'on  pourrait  détermina 
la  température  de  transformation  à  l'aide  de  la  chaleur  spécifique 
apparente.  o.  boudovahd. 


CHIMIE   ORGANIQUE. 

icéuto  d«  bromal;  ehlamre  et  bromure  d'dc< 
milio  GABDTTI  [Gazz.  cbiiii.  ilul.  (â),  l.  30,  p.  191-6 
-  Aeélâle  •fe  bromal.  ■ —  Oblenu  par  chaulTage  de  me 
ramai  anti.  et  anh.  acélique.  Lamelles  losangées  f 
iihet) 

/OC-GHî 
Br3C-CH0  Jr<K  =  Bi-îC-CH=(OCOCH 

\0C-CHî 

j(i  alcalis  le  décomposenl  en  1  mol.  GHBi^  1  mol 

mol.  CH»CO«Na. 

Chlorure  (Tacéljlbromal  Br'C-CH<^'jj,  j^,.  — 

■ciioQ  (lu  chlorure  d'acétyle  5ur  le  bromal.  Huile 
Istille  â  i5*  en  se  décomposant  parliellement,  m^me  s 

Bromure  dacély/broma!  Bi-^G .  CH<^^j,  ^^^.  —  Hi 
iVdéc.  V. 

Action  do  bromure  do  gem-diméthyltrimithyl 
iiidiiuii-ac4tat«  d'éthyle;  V.  IPATŒF  (Journ.  Soc. 
It.  t.  33.  p.  83  ;  1901,  fasc.  1).  —  Le  produit  principa 
■lu  ïodium-scétate  d'éthyle  sur  le  bromure  (CHMCBr. 
«li■élhe^iGH«)«C=CH-CH»-CH<:^^^^y^  Eb.  il 
10-11  miD.  En  décomposant  cet  éllier  par  BaO,  on 
«Klone  C*H'»0,  identique  à  la  méthylhepténone  qui 
ï-îrtaines  huiles  essentielles.  —  Un  produit  secondaire 
tjon  précitée  est  une  subâtance  d'odeur  agi-éable,  l 
■oia  10  ram.,  non  encore  étudiée.  a.  i 

KéaeUon  do  sodium-malonate  d'4thyle  sur  les 
C"H»-iBr';  V.  IFATIEF  iJourn.  Soc.  phys.   chim 
9  W;  1901,  fasc.  1).  —  Mokievski,  qui  a  obtenu  k 
*fiimufe  d'isoprène,  attribue  à  ce  corps  l'une  des  forni 

CHï- 

''*prtïThiele  la  formule  serait  : 
CH». 


CHBr-CHîBr        ou  "  NgBi-HH^ 


>=CH-Ca=Br. 



536  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGBB8.  ! 

Pour  décider  entre  ces  struelures,  l'auteur  a  eu  recours  •  la  rw 
lion  du  sodium -malona le  d'éthyle.  Le  produit  principal  est  q 
élher,  Eb.  iiS-lïS*  sous  10-11  mm.,  qui  s'unit  a  Br  et  s'oxyde  y^ 
MnO*K.  Le  saponification  de  cet  éther  fournit  un  acide  que  l'êttM 
enlève  facilement  de  sa  sol.  aq.  et  qui,  après  évaporation  i 
l'éther,  se  solidité  en  une  masse  colloïde,  presque  insol.  dansj 
chloroforme  et  l'éther,  sol.  dans  l'eau  et  l'ac.  acétique;  F.  »*j 
llS";  composition  C^H'^O*;  la  détermination  du  poids  motel 
indique  une  polymérisation;  cet  acide  s'oxyde  par  MnCHK,  ^'ui 
à  Br  et  à  HBr,  mais  les  produits  sont  amorphes;  ses  sets  8<^ 
également  amorphes.  Les  propriétés  de  cet  ac.  hoprénique  et  N 
mode  de  formation  indiquent  la  structure 


"V 


'<Lco: 


Ac.  IsoprénjllrlDtlhjlèac  digarkoniiiic. 

car  la  tendance  à-la  polymérisation  s'observe  dans  les  combinaiso^ 
contenant  le  complexe  ptj^C-;   d'autre  part,   la    réaction  J 

l'éther  sodium-malonique  conduit  à  la  formation  i)e  l'anneau  Irinij 
thylénique  lorsque  dans  le  dibromure  les  Br  sont  unis  aux  C  iH 
maire  et  secondaire.  C'est  pourquoi  la  formule  (2)  est  peu  probat>U 
car,  si  elle  était  vraie,  on  devrait  par  l'éther  sodium-maloniq'^ 
obtenir  le  bromure  non  salure  CH'Br  el  le  carbure  C»H'.  ce  q< 
n'a  pas  lieu.  —  L'étude  est  continuée.  A.  convrsv. 


TransformatiOD  des  dérivée  0.  acylés  de  l'éther  acétylacèi 
tique  en  dérivés  C.  acylés  isomères  ;  L.  CLAISEN  et  E.  HAAS| 

(D.  ch.  G.,  t.  33,  p.  3778-84;  SI. 12.1900).  —  L'o.-acélyl-acéi)l- 

aiétale  d'élhyie  a  été  obtenu  par  l'action  du  chlorure  d'acétjle  su| 

l'élher-acétyl-acétique,  en  présence  de  pyridine;  il  se  transfonnOi 

en  solution  dans  l'éther  acétique,  sous  l'inAuence  de  KKX)'  e\ 

d'une  petile  quantité  irélher  arélvlacétique,  au  B.-M.,  en  éthel 

tylacélylacélii|ue,oudiucétjlacétique(GHaCO)>GH.CO*CTf'. 

-acétyl-HCvtylocvlale  de  lUiUhyïe  préparé  comme  le  pré<y- 

bout  a  95"  sous  17  inm  ;  D.  1,1006.  Il  se  transforme  en  diêtr- 

taltt  de  mélbyh  {CH^COjïCH  .C0»CH'. 

mtifrations  s'expliquent  par  l'aclion  d'une  irare  d'acétylwr- 

l'éthyle   potassique  qui   réagil  sur  l'O.  acétate  en  donnso' 


CHIMIE  ORGANIQUE.  5S7 

W  diacétylacétique  potassique  et  de  nouvel  éther  acétyiacé- 
tio  f{ui  rentre  eo  réactiou  : 

HM:X)-C0-CH3      CH3-C-0K  CH3-G-0K  CH^-CO 

[  Il  II  I 

OP  -|.  CH  +  t:-COCH3  4.  CH^ 

!  III 

iX)îC2H5  G0*C2H^  CO^C^H*  CO^CîH^ 

r  syDlhèse  qui  se  rapproche  de  celle-ci  est  la  formation  d'ac. 

»c)')iquc  par  le   pliénate  de  sodium  et  le  phénolcarbonate  de 

luim  : 

/ONa 
0*HS-O-CO2Na  +  C«HH)Na  =  C«H»<  +  C^HSQH . 

^C02Na 

V.   AUGER. 

transfonnatioii  des  cétones  en  «-dicôtones  (V)  ;  Isopropyli- 
tetylcétona;  0.  PONZIO  [Gazz.  chim.  iial.  (2),  t.  30,  p.  23-27]. 

hopropyhsobutylcélone  (CH»)«=CH-CO-CH«.CH(CH»)«.  — 
tte  céione  a  été  obtenue  en  faisant  réagir  le  zinc-isobu- 
b  sur  le  chlorure   d'isobutjryle.    Liquide  à  odeur   agréable, 

\^  camphrée,  b.  147-148**  sous  744  mm.  Oxime  liquide, 
ttilUot  à  201-203''.  Après  oxydation  azotique  [Gazz.  chim. 
i^ .  'it  t.  25,  p.  237],  on  retire  le  produit  cétonique  par  transfor- 
ttÎGa  eo  dioxime  ;  on  obtient  ainsi  la  dioxime  du  diisobutyryle 
»'^>CH.C(AzOH^-C(AzOH)-CH=(CH3)«  lamelles  incolores  f. 
tt>.  Le  dialtro-isobuiaae  formé  dans  la  réaction  est  extrait  à 
^tbtr  et  transformé  en  sel  potassique  (CH3)«=CH.CKAz«0* 
»<*ile$  jaunes  fort  belles.  v.  augbr. 

Acétjldioximei  d'a-dicétones;  G.  PONZIO  [Gazz.  cbim. 
«'  il.  l.  30,  p.  27-85].  —  Diacétyl'dioxime  du  diacétyle 
H».Cr(AzO.C«H»0)C=rAzOC«H»0).CH»,  obtenu  par  Faction  de 
wh  acétique  â  rébullition,  sur  la  dioxime.  Aig.  f.  al  12**.  On  a  pré- 
"^deinéaieles(//VîctVWiV>xi7uesde  :  CH».C0.C0.CH«.CH3,  f.  à 
t^W.C0.CO.CH«.CH«.CH».liq.;CH3.CO.CO-CH«.CH:.(CHV, 
'^■Hiiesf.  â42*;  CH».GO.CO-(CHV.CH»,  huileux.  L'auteur  a 
»T«ré  aussi  :  CH».C.(AzOCH«C«H»)G(AzOCH«C«H»)CH«.CH»,  f. 

'  ^^^.  V.  AUGER. 

^  Ui  synthèse  simple  des  acides  a-c6toniques;  Hans 
'WnE/^O.  cL  G.,  l.  34,  p.  653-6;  25.3.1901).  Acide  ^-phényl 
''^fU9)rlbutyriqae.  —  L*auteur  a  étudié  l'action  des  cétones  pos- 
^^tmiTOttperoélhyle,  sur  les  éthers-acides  non  saturés,  en 


538  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

présence  d*éthylate  de  Na.  lia  pri^ comme  exemple TacélopM 
et  Téther  cinnamique  ;  la  réaction  se  passe  suivant  : 

CH15.CH      CH2-CO-C6H5  CôH^-CH-GH^-i 


L*acide  n*a  pu  être  obtenu  directement  à  l*état  pur;  il  était 
mélangé  d'acide  cinnamique  et  f.  à  118-182**.  Sa  semicêr 
C«H»-C(:Az.AzH.C0.AzH«).CH«.CH.(C«H»).CH«.CO»H.f.àl 
i58%5.  Celle-ci  étant  pure,  a  été  déc.  par  H«SO*à  SOO/0  et  fo 
l'acide  pur  crist.  de  Teau  en  aig.  plates  etf.  à  152-158*,5.  Vos 
{.  à  145**.  L'auteur  se  propose  d'appliquer  sa  méthode  à  d'au 
produits.  V.  aucbh. 


1 


Action  de  riodesur  Tacide  maloniqiie,  en  solntion  pyridin 
G.  ORTOLEVA  [Gazz.  chim,  ital,  (1),  t.  30,  p.  509-11].  —  lodl^ 
drate  basique  de  pyridine-bétaïne 

C^W^KZ'OW-COm  G«H5Az-CH2-CO 

I  ,  I 

I  0 

—  Si  l'on  fait  réagir  peu  à  peu,  et  à  froid,  1  mol.  d'iode  sur  1  iw 
d'acide  malonique  dissous  en  8  fois  son  poids  environ  de  pyri 
on  obserye  un  dégagement  régulier  de  gaz  CO*  et  la  masse  c 
tallise.  Après  lavage  à  l'éther  acétique,  et  d'alcool,  on  oblieut 
composé  fusible  à  250-252**,  après  noircissement  prt^alable  \t 
l'25**  environ.  Les  propriétés  chimiques  de  ce  produit  indiqudj 
nettement  sa  constitution;  on  l'a  d'ailleurs  préparé  d'autre  pari  ^ 
partant  de  la  pyridine  bétaïne.  L'auteur  admet  la  formation  trao?] 
toire  d'acide  iodomalonique  très  instable  qui  se  décompose  en  01 
et  acide  iodacétique  qui  réagit  alors  sur  la  pyridine.      v.  algct. 

Snrnn  aminomercaptan  halogène;  A.  EIBNER  {D,  cL  ^« 

t.  34,  p.  657-CO;  5.3.11301).  —  Acétylpht'nyl'OL'amino-tncblm 

thylmercaptan  Cl»C-GH<f  ^^GOCH».  Si  l'on  ajoute  de  Tac.  ihic 

Az<QeH5 

acétique  à  de  la  trichloréthylidène-diphénylamine,  il  se  produit  u 

fort  dégagement  de  chaleur,  avec  dégagement  de  H*S;  la  réaclw 

est  : 

CGlî  GGP 

GH   .   HS-CO-GIP  GHSH 

CGll^-AzIl      Az<îi*"^  "^  Gf^H^-Ai-G0GH3 

-fHS-G0-GH3  +G«ll>AiHG0CH5 


CHIMIE  ORGANIQUE.  '  '  539 

iDuveau  e<mi{k>sé  ctist:  de  Talcool  chaud  en  belles  aig.  f.  à  dd"". 
M.  mioéraux,  à  chaud,  le  déc.  en  H«S,  chloral  et  acélanilide. 
r  Ihhaeétiqae  et  bemylidène-anilinei — On  obtient,  pal*  lé 
tn^  des  produits,  de  petits  cristaux  prismatijquës  f.  à  75"^, 

Kn{<^^^^^^^^ '^^^"^ .  Ce  composé  d'addition,  très  insta- 

•«e  dissocie  ]enteq[ient,  en  s )K 

duteur  se  propose  de  continuer  ce  travail  par  l'éfude  de  l'ac- 
dt*  Tac.  thioacétique  sur  les  combinaisons  aniiéçs  et  diphényl-^ 
ïr'es  des  aldéhydes.  v.  auger. 

■tériaiix  pour  senrir  &  Tétude  da  oapbte  de  Grosuyi; 
UWOYALOF  et  M"»-»  A.  PIOTNIKOF  {Journ^  Soc,  phys,  .cbim. 
U  33,  p.  50;  1901^  fasc.  1).  —  La  fraciion  du  naphte  de 
^^\  distillaiU  entre  160  et  165''  a  été  traitée  par  SO^H^  dana 
toi  d'y  retrouver  des  carbures  aroinatiques;  le  mélange  de 
iDU*et  de  SO*H*  était  soumis  à  une  agitation  continue  et  4e 
i*  à  autre  (4  fois  en  i  heure)  on  remplaçait  Tacide  par  une 
telle  quaatité  d'acide  frais,  jusqu'à  ce  (|ue  le  volume  du  pétrole 
cessé  de  diminuer.  L*acide  étendu  d'eau  a  abandoimé  une 
t  bruQ  noir,  qui  traitée  par  BaCO^  a  donné  un  mélange  de 
^*jne  Ton  a  décomposé  par  SO*H*;  dans  le  produii  on  a  trouvé 
^ode  quantité  Tac.  mésilylènesulfonique,  F.  7B*,  et  une 
ti«^  cristallisée,  F.  210**,  non  encore  étudiée.  —  Ainsi  la  frac- 
liieoaphte  bouillant  vei's  160-165*  contient  une  notable  pro- 
ftiuD  de  roéàitylène.  a.  corvisy. 

br  on  ■oneflu  mode  de  préparation  des  combinaisona 
(Moti  iodilo-aromatiques  ;  Giovanni  ORTOLEVA  [Gazz. 
*«  if*/.  (2»,  t  30,  p.  l-lô].  —  La  méthode  consiste  à  dissoudre 
fc  KMiochiorures  aromatiques  dans  la  pyridine,  et  d'ajouter  de 
■tt  *  U  dissolution  ;  on  obtient  ainsi  les  dérivés  iodosés;  en  pre- 
W  les  composés  iodo-substilués  on  obtient  de  même  les  dérivés 

^ombeazèoe.  —  1  gr.  de  C«H»1C1*  est  dissous  dans  3  gr.  de 
Nu»;  on  additionne  peu  à  peu  de  50  ce.  H*0  en  agitant  forte- 
^^  On  obtient  nne  huile  qui  se  concrète  rapidement  et  qu^on 
^*  »  l'eau,  à  l'alcool  et  au  chloroforme.  1  gr.  d'iodochlorure 
™»lûi»,6d'iodosobenzène.  On  a  préparé  de  même  Vo.'iodoso- 
*"^n<,  ^ m.'iodosotoluèae  non  encore  obtenu;  amorphe,  déc.  à 
■^1*%  icéMe  crisl.,  f.  à  1 49-. 
*-*  tbbro-iodo-m.-xylène  n'a  pu  fournir  le  dérivé  iodosé  corres- 


L 


540  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

pondant,  mais  il  s'est  toujours  formé  le  dérivé  iodilé  «•/« 
naphlalène,  Willgerodt  ne  Ta  pas  obtenu  pur;  préparé  comme i 
été  dit,  il  fond  en  se  décomposant  à  135-145'*;  son  acétate 
à  170-175«>  (W.  indique  192»).  le  d-iodiloaapbtalène  est  obi 
dissolvant  le  composé  précédent  (1  gr.)t  dans  la  pyridioe  \k 
ajoutant  une  petite  quantité  d*e^u,  refroidissant,    puis  li 
passer  CI  avec  léger  échauiïement  final.  On  additionne  dV 
trouble,  puis  fait  passer  Cl  jusqu'à  clarification  de  la  Uqueur. 
le  repos  le  produit  se  dépose.  Amorphe,  explosible  vers  155'. 

y.  ACGSIt. 

Nouyelle  synthèse  de  sulfones  aromatiqaes;  F. 
et  6.  PASDERHADJIAN  (Z>.  ch.  G.,  t.  34,  p.  1150;  11.5.190IK] 
Les  auteurs  ont  trouvé  que  le  chlorure  de  picryle  réa^t  facilei 
en  solution  alcoolique  sur  Tacide  benzène-sulfloique  avec 
mation  de  SAS-trinUrodipbényhulfoDe ;  ils  ont  constaté  d< 
que  cette  réaction  peut  être  généralisée  en  employant  d'aul 
dérivés  nilro-halogénés  à  la  place  du  chlorure  de  picrjie  et  < 
acides  sulfiniques  autres  que  1  acide  benzène-sulfinique. 

Les  auteurs  ont  donc  préparé  par  ce  procédé  les  sulfoneft  » 
vantes  : 

La  2A.6'tnnitrodiphétiyhulfone  C«Hk.SO«.G«H«(AzO«)*,  \ 
soluble  dans  Talcool  et  Téther,  facilement  soluble  dans  Tici 
acétique  bouillant  et  le  benzène,  F.  23S^. 

La  SÂ-dinitrodiphénylsulfone  G«H*.SO«.C«H»<^^^  cnslaU 

en  jolies  aiguilles  incolores,  F.  lô?"".  Son  produit  de  rédudi 
cristallise  dans  Falcool  en  longues  aiguilles  hexagonales  iocokiH 
F.  188*. 

Les  mononitrodiphénylsulfones  se  forment  moins  facilement  14 
les  dérivés  polynitrés;  il  faut  dans  pe  cas  opérer  sous  pressi 
à  140.160\ 

La  â'Uitrodiphénylsulfone  C«H» . S0« . C«H» AzO«  est  en  cri*JJ 
incolores,  F.  Ii7*',5,  insolubles  dans  Teau.  Son  produit  de  redi 
tion  cristallise  en  feuillets  brillants  et  incolores;  dérire  êcet} 
F.  132^ 

La  2'OxydiphénylsuUone  C«H5.S0«.C«H*0H  obtenue  par  •! 
composition  du  dérivé  azoïque  correspondant  fond  à  8:^. 

I^  p.^nitrodipliénylsulfoiw  préparée  en  partant  du  p.-dil^ 
nitrobeozène  est  en  aiguilles  incolores,  F.  148*.  Son  prodou 
réduction  cristallise  dans  Talcool  en  aiguilles  incoIore&,  F.  I' 
et  son  dérivé  acétylé  en  prismes  incolores,  F.  195*. 


CHIMIB  ORGANIQUE^  541 

*êc»4e  i.B^hiHrodipbénylsalfone^carbomque 

ou  avec  l'acide  4-chloro-3.5-diniti»obenzoïqfie  cristallise  en 
fues  aiguilles  incolores  qui  brunissent  vers  220*  et  se  décom- 
rtil  à  Î40*. 

**c/rfe  î-nitrodiphénylsulfone-i^cai^bonique  est  en  cristaux 
rés  en  jaune»  fusibles  entre  255  à  260*;  son  dérivé  acétylé 

I  à  270-275*.  F.  HEVERDIN. 

fitliésa  de  l'oxyméthyl'benzoylsulfimide  ;  C.  HASELLI 
itt.  etim.  Ual,  (2),  t.  30,  p.  31-35]  —  5  gr.  de  saccharine 
u)Tés  avec  50  ce.  d*aldéhyde  formique  à  10  0/0  se  dissolvent 
bipeu.  Par  refroidissement  cristallise  le  produit  de  conden- 
ioo,  oxyméthylbeDzoylsulfimide  formé  par  la  réaction  : 

IK         >AzH  +  H0-CH2-0H  =  C«H*<         NAzCR^OH  +  H^O . 
\SOV  \S02/ 

cn»U  de  ralcool  en  prismes  f.   à  225**,  insol.   en  C«H^. 

V.  AUGER. 


de  Tacide  p.* toluène  sulfinique  sur  le  nitrobenzéne  ; 
i|.  BAUEBGER  et  Adolf  RISING  (D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  228-41; 
L1.1901).  —  En  faisant  réagir  ces  substances  à  froid,  en  présence 
1^1,  d*ac.  acétique  ou  de  chloroforme,  on  obtient  :  du  p.-ami- 
ïpbéiiolaniline;  p-tolylsulfonyl;  p-phénylhydroxylamine;  p.-tolyl- 
tt&Qitedep.-amidophényle;  acide  p.-tolylsulfonique  (à  Fétat  de 
lidesbaaes);  iolyl-disulfoxyde;  cristaux  jaune-paille,  f.  à  162*, 
tno^  probablement  d*un  azoxydérivé. 
P'Toluènesalfonate  de p.-amidopbénol 

C»H*(AzH2)(OH),C'lP-S05H. 

^«^ts  argentés,  f.  à  220-245^  sol.  en  aq.  et  alcool. 
P'ToluèaesulÉonate  de  p.^toluènesulfonate-p-ammophényUque 

'»*<Q^§Jj^y,.CiH-'.SO»H.  -  Aig.  incol.,  f.  à  243%  très  -ol. 

■^CHCl^etac.  acétique.  Se  scinde  par  éb.  à  Teau  ou  les  alcalis, 
'^à^mêDiie  p.^toluènesulfonate  de  p.^aminopbényle,  crist.  de 
^•Ittttl  en  grands  pnsmes  f.  à  142*,5,  t.  peu  sol.  en  aq.,  t.  slable 
•***  «c.  et  alcal.  Le  sel  chlorbydrique,  crist.  en  aig.  oxalale^  sul- 
*''*i  aig.  Ces  sels  sont  facilement  dissociés  par  Teau.  L*anh.  acé- 


542  ANALYSE.  DES  TRAVAUX  ÉTHANGEKi^. 

tique  fournit  à  l'éb.  un  dérivé  monacélylé  ^^^*<^^^^ty 

en  aig.  plates,  du  benzène,  f.  à  146».  Le  dérivé  diêcétyfé, 
aig,,  de  l'alcoQl,  f.  à  101*. 

Le  p.-toluène  sulfonate  de  p.-aminophényle,  diazoté  et 
sur  p-naphtol  fournit  Vazoïque  correspondant  f.  à  157*,5,  criiL 
aig-  rouges. 

^'TolyîsulConyl-^-pbétiYJbydroxylamine  C*W»Az<::^q^,.j.. 

Obtenu  surtout  dans  Inaction   en   sol.  alcoolique.  Lamelle?  i 

143%5. 

p.'TolylsuUonale   de  p.-nitropbényle  C^W ,QO^O .CfiH^kà 

—  Obtenu  avec  le  p.-nitrophénol  sodé  et  le  chlorure  sulfoDi^ 
Tablettes  micacées  f.  à  97",  sol.  en  alcool,  élher;  peu  sol. 
Hgroïne,  fournit  par  réduction,  le  p.-tolylsulfonate  de  p,Htmi 
pbényle  CH^SO^O.C^H^AzH»  déjà  décrit. 

p.'Tolylsulfonate  d o.-nitropbényle,  —  Obtenu  commaledM 
para,  avec  To.-nitrophénol.  Prismes  f.  à  81*,5,  son  dérivé  «oj 
crist.  en  aig.  f.  à  101*, 5.  v.  algbji. 

Sur  raction  de  Tacide  p.-tolyUulfinique  sur  la  p-phén; 
droxylamine  ;  Eug.  BAHBER6ER  et  Adolf  RISINO  {D,  ch 
U  34,  p.  24i-53;  28.1.1901).  —  On  obUent  comme  produit  de 
tion  :  trois  produits  déjà  observés  par  Bretschneider  [Joa 
prakt,  Cb.  (2),  t.  55,  p.  301]  et  de  plus  quatre  autres  p 
qu*il  n'£^  pas  isolés:  p. -aminophénol;  p.rtolylsulfoo^te  de  p.-i 
jîophényle  ;  p.-p.-tolyldisulfoxyde;  aminophényte-p.-lolytsaifo 
On  voit  que  les  produits  obtenus  sont  les  mêmes  que  ceux  qui 
été  décrits  dans  la  précédente  communication,  sauf  Je  demierJ 
encore  observé.  Nous  ne  pouvons  résumer  ici  les  diagrammej 
formules  fournis  pour  expliquer  la  formation  de  ces  substaad 
nous  y  renvoyons  le  lecteur. 

p,  .  Tolyl-  aminophnéyh -  ulfone  CfiW .  (GH-^) .  SO«C«H*AiJf'. 
Obtenue  aussi  en  chauffant  à  160*  CeH»,HCl  avec  GH».CW.i?d 
et  P*Oî*.  Aig.  crist.  de  Talcool,  f.  à  181*»,5.  Ses  sels  sont  facilen^ 
hydrôlysables.  Dérivé  acétylé^  aig.  f.  à  198*. 

^-pMolylsulfonyl^pbénylbydroxylamine 

C«H5-Aï< 

—  Obtenu  quantitativement  par  Taction  du  chlorure  sulfoni«i«f  ^ 
la  phényihydroxylamine.  v.  awo* 


CHIMIE  OHGANIQUB:  diâ 

Ssr  tes  acides  2-chloro-3-oxybenzoîque  et2.6dichloro-3o3rx- 

Buiqne;  G.  MAZZARA  et  V.  BERTOZZI  [Gazz.  ebim.  ilal.  (2), 

30,*^94;  21.5.1900].  —  Dérivé  acélylé  de  tétber  diloroxy- 

uzoique  obtenu  par  Taction  de  GH^COCl  sur  l'acide.  Aig  bril- 

(tes  f.  à  49*.  : 

C02G»H5 

CI 


0G0GH3 

Azide  2.6'dichlorO'3-oxybenzoIque 

GO*H 

ci/\gi 

IsJoH 

*  Od  traite  à  froid  Télher  ôhloroxybenzoïque  par  SO'GI*,  puis 
tttioe  à  chaud;  le  produit  brut,  huileux,  saponiHé  par  KOH 
«mit  Vacide  dicbloré  bydratè  crist.  de  Teau  en  prismes  bi-réfrin- 
«ilsf.  i  122-124»;  il  possède  1H«0  qu'il  perd  vei-s  120^  Etber 
imêtbylique  obtenu  en  traitant  Tacide  par  KOH  et  IGH'.  Crist.  de 
I  lifToîne  en  gros  prismes  bi-réfrigents  f.  à  57*>.  La  position  des 
L  de  Cl  est  fixée  par  ce  fait  que  l'acide  ne  peut  être  élhérifié  par  ' 
IQ  et  un  alcool,  les  Cl  s'y  opposant.  De  même  ses  éthers  sont 
Rrâ  difficilement  saponifiés,  ce  qui  ne  s'explique  bien  qu'in 
fcfaieitant  que  les  Cl  entourent  le  carboxyle. 
Kq  admettant  que  S0*C1*  réagit  comme  Cl,  ce  qui  est  générale- 

Brtit  admis,  le  produit  de  chloruration  de  C«H*<Ç^*|^.^*^  est 

^    /Q       (6) 

C*H*~CO*H  (i)  or  :  son  isomère  monochloré  f.  à  157*  fournissant 

/^\     (6) 
par  chloruration  le  C«H«<^2*"  f q.  doit    avoir    la  constitution 

Cl        (2) 

**^C<J*H(1}.  V.  AUGER. 

OH     i3) 

^  kt  peracides  et  les  peroxyde-acides  organiques  biba- 
s^qvM;  Adolf  BAETER  et  Victor  TILLI6ER  {D,  cb,  G.,  t.  34, 

;  'fâ-T;  9.3.1901).  —  Monoperacide  pbtalique  C«H*<^^i2'^". 
-  «-hi  tgîie  50  ce.  HK)«  à  2,3  0/0  (5  mol.)  avec  8*^,7  NaOH  è  20  0/0 


544  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

(8  mol.)  et  1  gr.  anh.  phlaliqiie,  en  refroidissunt  aveu  de  b  ga 
On  acidulé,  extrail  à  l'éther  la  sol.  filirée,  enlève  H>0*  par  itpi 
tion  avec  une  sol.  conc.  de  Bulfate  d'ammoniaque,  évapore  dut 
vide  en  courant  de  GO».  Petites  aig.  sol.  en  aq.  déc.  vers  ItO" 
l'obtient  aussi  par  ia  méthode  de  Pechmann  et  Vanino,  en  iêf 
liant  l'acide  peroxyde-phtalique  parla  Q.  calculée  de  NaOKi 

A  cide  peroxyde-phtalique  C«H»<ggig  ■  ^oJc^f^"*-  -  ^^^ 
comme  le  précédent,  en  employant  60  ce.  H'O»,  80  ce.  ,N»OH 
9  gr.  d'anhydride  phtalique.  Poudre  crist.  f.  à  165'  el  délot 
au-dessus.  Êlber  diéthyliqae  obtenu  au  moyen  du  chlorure  éil 
phtalique,  feuillets  T.  è  59°. 

Diperocide-léréphtalique  C*H*=(CO.O.UH}».  —  Obtenu 
l'action  de  2  gr.  du  chlorure  acide  sur  il  ce.  H*0*  s  S,â  01 
8",5  NaOH  à  15  0/0.  On  sature  de  GO*  qui  précipite  uo  ael ma 
sodé  t.  ppu  sol,  explosif  par  le  choc.  Sa  sol.  précipite  les  sels 
Ba,  Ca,  Pb,  Cu,  Mn.  L'aeide  libre  crist.  en  aig.  capillaires.  I  p. 
dissout  en  18,000  p.  d'eau  v.  augek. 

Sur  r4th4riflcatioD  de  l'acide  S-oitrophUliqite;  Rnd.  WI 
SCHEIDER  [D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  680-1  ;  8.3.1901).  —  Reinarqu.-* 
sujet  d'un  travail  de  Marckwald  et  Me  Ken&ie  [D.  cb.  G-  l. 
p.  48?)  ;  ces  derniers  ont  remarqué  la  formalion  d'une  petite  ij'i 
tité  d'éther  neutre  dans  l'élhériilcatioii  avec  un  acide  minéral  ot 
alcool.  Si  Wegscheider  et  Lipschilz  ne  l'ont  pas  remarqué,  c 
provient  de  ce  qu'ils  ont  travaillé  sur  une  quantité  60  fois  mo 
forte  de  produit.  v.  auccr. 

Action  de  ta  chlorhydrina  mèthyléniqne  mr  !•■  iBii 
aromatiqoeB;  0.  GRASSI  et  F.  SCHIAVO-LEHI  [Gats.  fin 
ital  (1),  t.  30,  p.  112-22;  9.5,1900].—  Composé  GWH«A2*.  - 
chlorhydrine  dissoute  dans  le  benzène  est  additionnée  d'une  - 
benzénique  d'aniline.  11  se  forme  un  pptë  rouge  amorphe;  oii 
puriRe  ))ar  dissolution  en  HCl  et  re-précipitatioa  aux  carbonii 
alcalins.  Chloroplatinale  G»'H'*Az*H*PtCI*  jaune  amorjjhe  itenti 

" 1  HO"  et  perdant  4HG1  par  traitements  répétësà  l'eau  bo'i 

L'o.'loluidiiie    fournit,     comme     l'aniline,    un    romj» 
<he  et  jouissant  des  intimes   propriétés  que  le  préc^lc 
T.  .\[n}Ei>- 

ion  de  rhypoasotîde  sur  les  quinoneKlioximea  ;  B-  01 
TORTORICI  [G.7ZZ.  chim.  ital.  (i),  t.  33,  p.  526*tl.  -1" 
ions  ont  été  faites  avec  les  produits  dissous  dans  l't^'i 


CHIMIE  ORGANIQUE.  545 

ihaolu  :  l*bypoazotide  pur  était  en  sol.  éthérée  à  20  0/0  environ, 
i  a  tâllu  i  mol.  d'hj'poazotide  pour  1  mol.  de  dioxime. 

(JuiBooe^ioxime.  —  La  sol.  éthérée  se  résiniAe  avec  rapidité, 
4Aim  évaporant  dans  un  courant  de  H.CO^,  etc.,  soit  en  la  projetant 
ttû»  Teau,  ou  une  sol.  de  SnCl^  et  HCl.  On  n*a  pu  isoler  de  la 
t«etioa  qu*un  produit  secondaire  de  réaction,  ou  provenant  d*une 
*é«ction  ultérieure  :  le  p.-dinitrobenzène. 

Toluquinoae-dioxime,  —  Mêmes  observations  que  précédera - 
Beat;  obtention  d*un  peu  de  p.-dinitrotoluène  f.  à  48''. 

TbymoquiQone^ioxime,  —  La  dioxime  a  été  préparée  par  la 
Bctbode  de  Kehrmann  et  Messinger  [D,  ch,  C,  t.  23,  p.  3558);  on 
[kHJt  avantageusement  et  avec  fort  rendement  remplacer  le 
btrosothymol  par  le  nitrosocarvacrol.  L*hypoazotide  fournit,  cette 
lois,  on  ppté  jaune,  résineux,  qui,  lavé  rapidement  avec  Téther 
anhydre  refroidi  par  la  glace  et  le  sel,  et  mis  au  dessiccateur,  se 
conserve  quelques  jours  sans  altération  sensible.  Il  est  très  insta- 
ble à  la  chaleur,  se  décompose  vers  56-60'',  détone  à  plus  haute 
u*aip.  ou  sous  rinfluence  du  choc.  Les  ac.  dilués  dégagent  Az;  il 
tournit  la  nilroso-réaction  de  Liebermann;  avec  le  naphtol,  ou  la 
Tf^rciup,  il  fournit  des  mat.colorantes  rouges,  de  nature  azoïque. 
Sa  composition  étant  C*<^H**Az*0*  on  peut  conclure  à  la  formule  : 


A£=Az-Az03 

AzO 

CH3.C 

ou 

AzO 

Az=Az-AzO^ 

La  aaphtoquiiwne  dioxime  1.4  fournit  des  résines. 

Le  dinilrosocymène  produit  d'oxydation  de  la  thymoquinone 
iioxiine,  fournit  le  même  produit  que  la  dioxime,  ce  qui  prouve 
4ue.  daus  un  1*'  temps,  le  peroxyde  d*azole  agit  comme  oxydant. 

i^BDhyiiride  azoteux  réagit  comme  Az*0*.  v.  auoer. 

IMrivés  chlorés  des  matières  colorantes  asoniams  (I); 
P.  KHRMAHH  et  fflBY  [D,  eb.  G.,  t.  34,  p.  1085;  11.5.1901). 
^  Leê  auteurs  ont  utilisé  la  5-chloro-2-aminodiphénylamine  pour 
|*«parer  un  certain  nombre  de  dérivés  chlorés  des  matières  colo- 
™ale*  azoniums,  ce  qui  leur  a  permis  d'élucider  quelques  questions 
'le  coDsiitution  et  d'étudier  Tinfluence  du  chlore  sur  la  nuance  de 
tt'ici'iues  matières  colorantes.  Ils  ont  pu  constater  p.  ex.  que  la 
duDHihjrl-idorosinduline  préparée  par  Taction  de  la  diméthylamine 
^rUchloropbénylisonaphtophénazonium  est  identique  à  la  matière 
»c.  cMiM.,  3*  sin.,  T.  XXVI,  1901.  -  TraT.  étrang.  35 


640  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

colorante  obtenue  au  moyen  du  phënylisonaphtophéiiazoniuiâ 
de  l'aminé  ci-dessus.  On  a  pu  aussi  transformer  des  rosîad 
chlorées  en  remplaçant  le  chlore  par  un  résidu  aminique  en 
rivés  de  la  naphtophénosafranine.  Au  point  de  vue  des  ouau 
tl  a  été  constaté  que  les  dérivés  chlorés  du  phénylisonaphlo 
nazonium  et  de  la  flavinduline  sont  des  colorants  rou^  cran 
que  les  rosindulines  chlorées  fournissent  des  nuances  plus  h\ 
que  les  rosindulines  non  chlorées. 

Les  auteurs  décrivent  en  premier  lieu  les  sels  de  la  S-chlm 
Ûavinduline  obtenue  elle-même  en  condensant  le  chlorhydrate 
5-chloro-2-aminodiphénylamine  avec  la  phénanthrène-quioone 
présence  d*acide  acétique  cristallisable.  Le  chlorhydrate  se  |i 
sente  sous  la  forme  d'aiguilles  fines  rouge-jaune,  solubles  di 
Teau  et  dans  Talcool  en  rouge-orange,  le  nitrate  est  en  prisi^ 
rouge  sang.  En  faisant  réagir  Taniline  sur  la  3-chloroflavindul| 
on  obtient  Tanilideflavinduline  de  la  formule  suivante  : 


AïH.C«H5 


Ce  produit  qui  cristallise  en  aiguilles  cuivrées  est  presque  i 
soluble  dans  Teau  et  diflléilement  soluble  dans  Talcool  bouilN 
et  dans  Tacide  acétique  en  bleu  foncé.  Les  auteurs  ont  fait  ré«^ 
l'acide  p.-aminosalicylique  sur  le  chlorure  de  la  chloro-flaviodull 
en  présence  d*acétate  de  sodium,  ils  ont  obtenu  Tanhydride  l 
produit  de  substitution  dont  le  chlorure  a  été  préparé  en  traiU 
ce  dernier  en  suspension  alcoolique  par  Tacide  chlorhydrique 
filtrant  rapidement.  Ce  dérivé  fournit  par  sulfonation  un  colorq 
bleu  verdàtre  qui  teint  les  mordants  d*alumine  et  de  fer. 

L'action  de  la  p-naphtoquinone  sur  la  base  5-chloro-2-ammi 
diphénylamine  donne  lieu  à  la  formation  du  S-chloro-phéiiyiidj 
naphtophénazonium  qui  fournit  par  Taction  des  aminés  les  mM 
dérivés  que  ceux  qu'on  obtient  en  partant  du  phénylisonaf^t^ 
phénazonium.  Les  auteurs  décrivent  les  dérivés  de  la  dimétbj 
aminé  et  de  Tacide  p.-aminosalicylique. 

Sur  les  S'Chloro-rosindulines,  —  Ces  colorants  se  formenl  |* 
ou  moins  facilement  par  condensation  de  la  S-chloro-3-aau^ 
dipliénylamine  avec  des  composés  du  type  de  la  4-aDiUno-|^ba{)'^l* 


CHIMIE  ORGANIQUE.  5i7 

lUDone.  —  Le  chlorure  de  la  S'Cbloro-pbénylrosinduUne  obtenu 
u  (ai^amt  réagir  le  chlorhydrate  de  5-chlor-2-aminodiphénylamine 
iT  la  4-aniliDO-^-oaphtoquinone  cristallise  en  aiguilles  brillantes, 
re/let  métallique,  qui  se  dissolvent  dans  l'eau  bouillante  ou  plus 
niement  dans  l'alcool  et  facide  acétique  cristallisable  en  rouge 
[clisiDe.  Les  auteurs  ont  préparé  les  dérivés  correspondants  de 
I  p.-toluido-^aphtoquinone  et  de  la  ^-naphtylamino-p-naphto- 
unooe. —  Le  chlorhydrate  du  chlorure  de  la  S'chloro'm.'amiuo- 
MolyîrosinduUne  est,  contrairement  aux  dérivés  des  rosindulines 
dorées  décrits  jusqu'ici,  facilement  soluble  dans  l'eau,  c'est  une 
itliêre  colorante  rouge-violet» 

En  faisant  réagir  Taniline  sur  la  dchlorophénylrosinduline,  les 
bleurs  ont  obtenu  le  chlorure  de  la  diphénylnaphto-phénosafra- 
ûe  qui  se  dépose  de  l'alcool  en  cristaux  cuivrés,  à  peine  solubles 
^  leau,  plus  facilement  solubles  dans  l'alcool  bouillant  et  mieux 
Dcore  dans  l'acide  acétique  cristallisable  en  bleu-violet.  Le  dérivé 
orrespondant  de  la  chloro-p.-tolylrosinduline  et  de  la  p.-toluidine 
«1  un  peu  plus  facilement  soluble  dans  l'eau,  l'alcool  et  l'acide 
lœtique  que  le  dérivé  phénylique.  La  base  cristallise  dans  l'alcool 
!t  le  benzène  en  cristaux  à  reflet  métallique,  elle  est  constituée 
Ktome  la  base  du  dérivé  précédent  par  un  anhydride  interne. 

F.  REVEBDIN. 

PfeJTéi  cUoréa  des  matières  colorantes  azoniums  (II); 
r  DDUUni  et  H.  MULLER  (D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  1095; 
I1-D.1901).  —  La  5-chloro-2-aminométhyIaniline  se  prête  bien  à 
■  préparation  de  combinaisons  azoniums  chlorées  dans  lesquelles 
•ûméthyle  est  substitué  au  phényle  lié  à  l'azote  de  Tazonium. 

Là  S-chlor-Samiaoroélhylaniline  a  été  obtenue  elle-même  en 
*Msformant  le  S.4-dinitro«chlorobenzène  au  moyen  de  la  méthyl- 
*iuiie  d'abord  en  5-chlor  8-nitrométhylaniline  puis  en  réduisant 
<***e^  enchlororaéthyl-o.-phénylènediamine  (5-chloro-2-amino- 
"**thTUmlioe). 

Bo  coadeasant  ce  dérivé  avec  les  quinones  du  type  de  la  4-oxy- 
^toquinone  et  de  la  4-amino-^-naphtoquinone  on  a  obtenu  une 
•^  de  matières  colorantes  appartenant  au  groupe  des  rosindu- 
*««.  Le  remplacement  du  phényle  par  le  méthyle  à  l'azote  de 
liwmmii  rend  plus  difficile  la  substitution  du  chlore  par  les 
'•*«1««  aiDiniques;  s'il  se  trouve  en  même  temps  plusieurs  groupes 
''**»*uqttes  dans  la  molécule  le  remplacement  n'est  pour  ainsi  dire 
P'wpwiibie. 
L«  ^Unro-Î-Ditrométhylattiline  est  en  aiguilles  rouge  orange, 


L 


548  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

F.  104-105^,  à  peine  solubles  dans  Teau,  facilement  solubles  dd 
I*alcool  et  I*éther  et  assez  volatiles  avec  la  vapeur  d'eau. 

La  chloro-méthylo.'phényîènediamine  (ou  â-cbloro^S'êma 
mélhyîaniline)  se  présente  sous  la  forme  d'une  huile,  son  cl» 
hydrate  est  en  feuillets  incolores;  il  fournit  par  condensation  m 
la  4-amino-1.2-naphtoquinone  le  chlorure  du  S  cbloro-Ô^amk 
méthyl-naphtophénazonium^  avec  la  4-anilino-p-naphtoquiciO(if 
chlorure  du  S'Cblor-ô-anilino-méthylnaphtophénaionium  et  *\ 
le  4.6-p-naphtoquinone-disulfonate  de  potassium  V acide  S-chli 
ô'SulfamUnO'métbylnaphtopbénazonium'S-suUonique. 

Les  auteurs  ont  étudié  encore  les  produits  de  oondensatiou 
chlorhydrate  de  Tamine  ci-dessus  avec  Tacide  4-p.-acélainii 
anilino-p-naphtoquinone-6-sulfonique  ainsi  qu'avec  la  4-oxy' 
naphtoquinone  et  ils  décrivent  à  cette  occasion  V acide  S-cblorù- 
p.  -  acétamino  -  anilino  -  méthylnapbtophénazonium  -  ^  -  sulfoai/a 
7'Sulfonique  ainsi  que  la  S'Chloro-méibylrosindoDe  et  la  S-cbla 
niHtbyJprasindone,  f,  REVKiimN. 

Dérivés  chlorés  des  matières  colorantes  asoniams  U 
F.   KEHRHANN   et    S.   KRAZLER  {D.   ch.   G.,  t.  34,   p.  IK 

11.5. 1901).  —  Les  auteurs  rendent  compte  dans  ce  mémoire 
leurs  recherches  sur  les  dérivés  de  la  rosinduline  préparés 
partant  de  la  chloro-p.-tolyl-o.-phénylènediamine  et  de  la  chlcH 
diamino-diphénylamine 

I 

La  chloraminorosinduline  préparée  en  condensant  cette  dertiJ^ 
diamine  avec  la  4-amino-p-naphtoquinone  peut  être  facileani 
transformée  par  l'intermédiaire  de  son  dérivé  acëtylé  en  drn| 
chloré  d'une  isorosinduline  inconnue  jusqu'ici,  soit  la  i4'. 

La  5'chloro-S'nitrophényl'pMolylamine  préparée  par  l'actioD  | 
la  p.-toluidine  sur  le  dinitrochlorobenzène  de  Laubenheimer,  \ 
présence  d'acétate  de  soude  est  en  aiguilles  rouge  brique,  F.  !2^ 
—  La  5'ch]or'2-nitrO'4^'acétaminO''diphénylamine  obtenni*  i 
fnisant  réagir  le  dinitrochlorobenzène  sur  la  p.-aminoacétaDiliil 
en  présence  d'acétate  de  sodium  cristallise  dans  l'alcool  en  aiguilh 
rouge-jaune,  F.  221*. 

Les  auteurs  ont  réduit  les  deux  composés  ci-dessus  par  le  chl-j 
rure  d'étain  et  l'acide  chlorhydrique  en  solution  alcoolique  ci  *l 


GHUIIE  ORGANIQUE  549 

i  Utilisé  les  chlorhydrates  pour  les  condensations  qu*iis  ont 
Mitées.  Nous  sommes  obligés  de  renvoyer  le  lecteur  de  même 
p  pour  les  deux  communications  précédentes  au  mémoire  ori- 
ttl  pour  tout  ce  qui  concerne  les  détails  de  ces  condensations 
les  nombreuses  formules  développées  qu'elles  renferment.  Nous 
oos  seulement  que  dans  ce  3*  mémoire  sur  les  dérivés  chlorés 
s  malières  colorantes  azoniums,  on  trouvera  la  description  des 
nposés  suivants  :  S'Cbloro-rosinduUne^  chlorure  de  S-cbloro-ô^ 
40laido^p,^totylDûpbiopbénazomum^  cblorure  de  S.ô-di-p.- 
uido'p.'tolflnapbtopbénazoniam^  chlorure  de  S-cbloro-ô.JS^ 
miBopbéuyJnapbiopbéaaxomum  et  son  dérivé  mono-acétylé 
éoro-isorosinduline),  bromure  de  S-chlorO'î3''aminophényl'' 
^blopbénazonium.  f.  revbrdin. 

boBéres  instables  entre  les  dérivés  asoîques  du  p-naphtol  ; 
trio  BETTI  [Gazz.  chim,  iiaL  (2),  t.  30,  p.  164-77;  2.7.1900].  — 
rozètte^zo^aapbtol  C«H5Az=Az-C«oH«.OH,  f.  à  138^  —  Ce 
oduii  obtenu  avec  le  chlorure  de  diazobenzène  et  une  sol.  alca- 
li de  napfatol,  est,  on  le  sait,  insoluble  dans  les  alcalis,  aussi  lui 
Kïo  donné  de  nombreuses  formules  de  constitution  destinées  à 

iKire  compte  de  cette  propriété.  Ex.  :  c<0H«^^2-AzHC«H»  ^^ 

^  yÀz.AzHC«H» 

■nV  '  .  L*auteur  a  trouvé  que  la  sol.  benzénique  du 

^iuil  5e  colore  en  rouge-violet  intense  par  Taclion  de  FeCl^  dis- 
»^»  en  élher  absolu  ;  ceci  semble  montrer  que  les  sol.  benzéniques 
5*6édeniient  la  forme  phénolique. 

l' Ifodihcation,  f.  à  ISO-lSô".  —  Si  Ton  chaufle  quelque  temps 
«oique  avec  de  la  potasse  bouillante  à  50  0/0  les  aiguilles  rouges 
ttnnsforment  en  masses  cristallines  noires  comme  du  charbon; 
ff^  lavage  à  (ond  et  refroidissement,  la  substance  esl  brun- 
w»|e  et  fusible  à  18C-185«. 

ï*  Moditication,  /".  à  137"*.  —  La  modiUcation  1  se  modifie  lente. 
^'^^  •  froid  et  au  bout  de  quelques  semaines  f.  à  130.  ,.175**. 
^***«>êe  au  microscope,  on  voit  qu'il  s* est  formé  à  nouveau  des 
H  rouges  semblables  au  prod.  primitif.  La  ligroïne  légère  (b.  à 
•fr^t  dissout  exclusivement  ces  aig.  qui  fondent  alors  à  137*. 
^«laae  résiduelle  continue  alors  à  se  transformer  spontanément, 
'^  iprès  quelques  extractions  on  peut  la  transformer  entièrement 
■*  «i^ç.  rouges.  Ceci  n*a  pas  lieu,  même  après  un  irès  long  temps,  si 
•^  D  enlève  tes  aig.  au  furet  à  mesure  de  leur  formation.  Il  semble 
"^  «Noir  la  uo  état  d'équilibre  de  transformation.  La  masse  noire  se 


550  ANALYSE  DES  TRAVAUX  CTRANGERS. 

diâsout  entièrement  dans  l'alcool,  benzène,  chloroforme,  elceU 
transforme  direclemenl  en  aig.  rougas  f.  à  137°.  Cette  inod.  2  pi 
sède  toutes  les  prop.  physiques  du  composé  primitif,  sauf  le  [«ii 
de  fusion. 

Action  de  AzO^H.  —  Les  composés  133etlâ7nitrés,  fouraissn 
le  même  dînilronaphtol  2AzO* .  1  •  4 .  OH^.  Le  brome  réagit,  i 
excès,  en  sol.  acétique,  sur  le  133  en  fournissant  un  dérivé  btft 
brome  C"H»Br''Az»0  ci-ist.  f.  à  210  215».  Dans  les  méioe»  coud 
lions,  le  137  donneun  dérivé  peatabromé  C'*H"Br>Az»0,  f.  «i4j 
Cette  diflérence  d'action  du  Br  pourrait  élre  expliquée  pur  L&>Ii 
mule. 

H      Az=Ai-C6HS  Az=Az-C«ll» 


çù- 


O.-lolaène-azo-p-nsphlol.  ^— Le  primilif  [.  k  132".  Après  tni'i 
inenl  à  la  potasse  il  f.  à  1 1 5°,  el  au  boui  de  quelques  heures!,  à  fi 
122°.  Les  solvants  en  extraient  alors  le  primitif  132'  :  res'e  imli 
sous  la  mod.  120°. 

p.-Toliièae-axQ-^-mpbiol.  —  Le  primitif  f,  à  13»'.  Ajirès  IVW 
des  alcalis,  f.  à  122°;  la  ligroïne  le  ramène  au  p.  primiiil.  i 

V.  Avasti. 

Recherches  dans  le  groape  de  la  pyrone  (VI).  Coostitetii 
des  acides  méconiqne,  comâDÏqafl  et  pyromiconiqoe;  A.  PESi 
TONER  et  G.  LEONARDI  [Gazz.  chim.  ils!.  (1),  t.  30,  p.  53^ 
16.5.I900|.  —  Le  méconale  triéthylique  a  été  préparé  parlVii* 
de  IC'H=  sur  le  sel  d'Ag  sec.  Le  rendement  n'est  guère  que  ' 
15  p.  d'élher  pour  100  d'acide.  Saponilication.  Il  fournit,  aver  • 
l'hydrate  de  barjle  :  do  l'alcool  éthylique,  <ie  l'élher  éthyl-aeéw 
liqueCH\CO.CH*OC*H»,  et  de  l'acide  oxalique;  les  détemim 
lions  quantitatives  ont  montré  qu'il  se  forme  2  mol.  alcool-  1  uio 
acétolique  et  1  mol.  ac.  oxalique. 

ion  de  Bn(OH)*  sur  les  acides  niéootiiifae.coméaiqw  et  pyr" 
ùqiiit.  —  Avec  le  1"  de  ces  acides  on  obtient  comme  =«> 
its  bien  saisissables  1°  de  l'acide  oxalique,  2*  une  snisiM* 
{rice  qui  passe  dans  le  distillât  du  produit  de  la  réactioa.t' 
slormé  ce  composé  en  osazoïie  (C*H*Az;'  qui  crisl.  parpf* 
Lion  de  la  sol.  benzéni(|ue  par  l'étlier  de  pétrole.  Piw* 
crist.  f.  à  230°  très  altérable.  Un  n'a  pu  la  trsnafomKT  ^ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  5M 

me  suivant  la  méthode  de  Fischer.  L'HGl  à  0^  la  décompose 
rtieilement  en  donnant  des  résines. 

ffiêzoDe  bibromé  Br«C«H«(Az«HC«H»j3.  —  Obtenu  par  addition 
brome  à  l*osazone  qui  possède  donc  une  double  liaison.  Aig. 
rroscop.  f.  à  258-160»  (?).  Des  recherches  exposées  dans  la  com- 
mication  suivante,  on  doit  conclure  que  l'alcool  acétolique,  qui 
vrait  normalement  se  produire  dans  la  sap.  des  3  acides,  étant 
•table,  se  transforme  immédiatement  en  un  produit  do  conden- 
\ion  C«H«0«.2C»H«0«=H«0  -f  C«H«0«  et  c'est  ce  produit,  réduc- 
ir,  qui  fournit  Tosazone  décrite. 

L*acide  coméoique  fournit  avec  Ba(OH)*  :  ac.  oxalique,  ac.  for- 
ique  et  alcool  acétolique  à  mol.  égales.  L'acide  pyroméconique 
>  1  mol.  1/2  ac.  formique  avec  un  peu  d*alcool  méthylique  et  d)e 
ilcool  acétolique.  On  doit  en  tirer  :  pour  la  scission  de  Tacidô 
pconique  ou  de  son  éther  la  formule  : 

C?HH)2G-C— 0-|-G-CO*C2H5 

HG-CO-COC2H5 
=  2(CO>H)2  +  2GaHK)H  +  GHKiOGH'OCîHs. 

Lac.  méconique  est  donc  V acide  SS-dicarbonyl-S-oxy-l A-py- 
laïque  ou  r acide  S-oxychélidonique ;  on  se  rappellera  que  le 
kriidooium  majus  et  le  papaver  appartiennent  à  la  même  famille 
1»  pôpavéracées. 

L'«c/(/e  coméniquej  d*après  Tétude  quantitative  des  produits  de 
«i^oD  donne  la  formule  : 

~fl--"— I +  3H20  =  C0aH-C02H  +  HCO^H  +  GH3C0CHH)H 

HC— CO— COH 

Vêcide  pyroméconique  doit  fournir  en  adoptant  une  formule 
tealûgue: 

+  H-OH 

0  H(>^.i-CH2      OH 

1  +  —II- M      +  I     =  HGO^H  +  GH2(0H)a  +  CH^GO-GCH ,. 

»tof«ltemenl  le  glycol  méthylénique  fournit  de  Taldéhyde  lot- 
"^*i  quant  à  Taldéhyde  pyruvique,  il  est  très  admissible  qu'en 
'^'^^'w»  de  falcali,  elle  fournisse  de  Tacide  pyruvique  qui  fournit 
l'H  produits  de  condensation  gommeux,  et  de  Talcool  pyruvique 
^  Hétolique  qui  a  été  observé  sous  forme  de  son  produit  de  coa- 


552  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ETKANGEKS. 

densation.  La  formation  de  Talcool  méthylique  observé  doit  ind 
eu  lieu  aux  dépens  de  l'aldéhyde  formique  qui  s*est  aussi  tiw 
formée  en  acide  et  alcool  sous  Tinfluence  de  Talcali.     v.  acgis. 


Recherches  dans  le  groupe  des  pyrones  (VII).  Saran  prodnl 
de  condensation  de  Talcool  acétoliqne;  A.  PERATONER  et  C. 
LÉONARD!  [Gazz.  chim.  itai  (1),  t.  30,  p.  565-76;  9.6.19001,- 
Ce  travail  fait  suite  aux  précédents,  il  a  pour  but  de  déterminer  II 
formule  de  la  substance  réductrice  obtenue  par  condensation  d| 
Talcool  acétolique. 

Osazone  obtenu  en  parlant  de  F  acétate  acétolique  C**H**A2*.  H 
L'acétate  a  été  préparé  en  partant  de  l'acétone  monochlorée  (Per- 
kin).  On  Ta  saponifié  à  Teau  de  baryte  et  distillé.  Le  distillât  con- 
tenant des  gouttes  d'huile,  et  fortement  réducteur  fournit  uar 
osazone  f.  à  238-240''  identique  à  celle  que  fournissent  Tac.  méc<H 
nique  et  ses  dérivés  à  la  saponification.  Le  dibromure  G**H**Az*Bif* 
de  l'osazone  fond  à  i58-160«  (?). 

Produit  de  condensation  de  facétoL —  On  Ta  extrait  par  l'élhrfi 
des  premières  fractions  du  distillât  de  Tacétol  saponifié.  Huiki 
bouillant  à  100-105»  sous  20  mm.  et  185.190*»  à  760  mm.  Son  odrnr 
rappelle  un  peu  celle  de  Tacétophénone;  elle  réduii  à  froid  la  hq* 
de  Fehling  et  la  sol.  am.  d'AzO^Ag.  Sa  formule  brute  est  C«H*<>*- 

Semicarbazone  C«I180Az3H3CO.  —  Grist.  blancs  f.  à  190*  in>'i 
dans  Teau,  très  altérable  à  Tair.  Par  simple  crist.  de  l'alcool  Wte 
absorbe  l'oxygène  et  donne  un  composé  C'H*0^Az'H*CO,  f.  a23i* 

Le  brome  agit  sur  le  produit  de  condensation  de  Tacétol,  «i 
formant  par  addition  le  dérivé  C^H^Br'O'  (?)  huileux.  Les  chlorure*  | 
acides  ne  fournissent  pas  de  dérivé  acylés.  i 

La  formule  de  constitution  la  plus  vraisemblable  des  produit» 
serait  : 

CH^-G0-CH20H  CH3-C-CH2-0 

=  2H20+  Il  ;      , 

CIPCO-CIPOH  Hci-CO-ClP 


et  rhydrazone  serait  : 


CH3.C-CH=Az2HC^H* 

II 
CH-C-CH=Az2H(:«IP, 


Az2HC«H* 
obtenue  par  rupture  de  la  chaîne  à  l'oxygène.  v.  aughu 


CHIMIE  ORGANIQUB  553 

Ucharohêê  rarie  groupe  des  pyrones  (VIII).  Sur  le  coménate 
itbyUqiie  ;  R.  OUveri  TORTORICI  [Gazz.  chiin.  ItaJ.  (2),  t.  30, 
16-2^1.  —  Coménate  diélbyliqm  C»H«0«(CO«C«H»xOC«H»),H«0. 
Obieou  par  action  de  IC^H^  sur  le  sel  argentique  du  coménate 
oëibyMqiic.  Aig.  incol.  f.  a  79-80*»  sol.  en  aq.  t.  sol.  en  alcool, 
lïèoe  etc.  perd  très  lentement  H«0  sur  H«SO*. 

\ride  àbyhcoménique  G5H*0«(0C«H5)(C0«H).  —  Obtenu  par 
ilhtioo  de  la  sol.  aqueuse  de  Téther  précédent  ;  lamelles  f. 
lO*.  La  scission  à  l'hydrate  de  baryte (voy.  comm.  préc.)  fournit 
rtement  *  1  mol.  éther  acétolique,  1  mol.  ac.  oxalique  et  1  mol. 
formique.  v.  auger. 


lotes  relatiTes  à  l'éther  dimèthylpyrone-dicarbonique  ; 
OUTeri  TORTORICI  [Gazz.  chim.  itaL  (1;,  l.  30,  p.  514-25; 
.1 1900,.  —  Réduction  de  T éther  dimélbylpyrone-dicarbonique. 
l'û  essai,  en  sol.  alcoolique,  avec  ramalgame  d'aluminium,  n'a 
«fourni  de  résultat.  Par  contre,  avec  la  poudre  de  zinc  et  HCl, 
la  5ol.  alcoolique  de  la  pyrone,  ou  bien  avec  l'amalgame  de  Na, 
^  "îOl.  acétique,  on  obtient  un  produit  huileux  insol.  en  aq. 
*H<H)*  sol.  en  alcool,  coloré  en  rouge  par  FeCl*.  La  plupai't 
^  réactifs  sont  sans  action  ou  fournissent  des  produits  résineux; 
iH*  fournil  un  composé  fusible  à  180**.  Far  distillation  dans  le 
*^t  on  a  obtenu  :  des  gaz,  CO*  et  un  peu  de  GO,  un  liquide 
toplexe renfermant  probablement  de  lalcool  et  beaucoup d'éther 
cvtylaeétique  et  un  résidu  charbonneux  assez  abondant.  On 
f  peut  rien  conclure  de  celte  formation  d*éther  acétylacétique, 
•ffe  que  Téther  dimèthylpyrone-dicarbonique,  distillé  dans  les 
^«îs  conditions,  a  fourni  ce  produit  en  abondance. 

Stmicêrbaioae  dimèthylpyrone-dicarbonique  C**H**O^Az''.  — 
^  produit,  préparé  en  présence  d'acétate  de  sodium  en  sol.  alcoo- 
^«t?,  crist.  en  aig.  blanches  peu  sol.  dans  l'eau  même  à  chaud  ; 
'. «iiO'en  déc.  Les  acides  dilués  sont  sans  action;  ce  produit 
•^«^'edoDcun  peu  des  semicarbazones  ;  l'auteur  lui  attribue  la 
'«ï'ifiule  développée: 

Az-C0Â2H-Azîî2 
CH3.C|^|C-CH3 
C3HS02C.c"^'c-C02C2H5 

CO  V.    AUtiKlt. 


554  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTHANGERS. 

Une  noayelle  condensation  de  Tèther  diasoacètiqve;  B. 
CHNER  et  C.  von  der HEIDE  {D.  cJi,  G,,  t.  34,  p.  845^;  18.1.11 
—   Pyrazoline'SA.ô'iricarbonate  (Téthyle  C?Wkz\COK?\ 
Les  auteurs,  espérant  obtenir  un  produit  de  côndeosalion  eotrt 
p-diméthylacrylate  d'éthyle  et  Téiher  diazoacétique,  ont  chat 
ces  doux  subst.  pendant  2  h.  au  b.-m.  Le  diinéthylacrylale  est 
inaltéré,  le  diazoacétate  se  condensant  seul,  d*après  la  réaclioa 

I                 i                                  II 
H-G=A22         C-H  HG G 


+  |>Az     =2Az2+     J  >\« 

H-G=Az2  Az  HG AaH 

I 
iO^Gms  G02G2H5 


i 


Fines  aig.  sol.  dans  Téther,  peu  sol.  en  aq.  crist.  de  ralcool,  f.  à  W, 
Pyrazol'SA.Ô'lricarbomte  d'éthyle  C3HAz«(CO«G«H5;»,îH«Ui 
—  On  l'obtient  en  faisant  réagir  le  brome  en  sol.  chlorof.  sur  M 
pyrazoline  précédente.  Crist.  d.  Teau  bouillante  en  t.  longs  pn.-- 
mes  f.  à  71%  perdant  dans  le  vide  2  aq.  et  f.  à  91**. 

L'acide  tncarbonique  correspondant,  obtenu  par  saponiflcaljot 
avec  Tac.  suif,  dilué  se  décompose  à  238*,  en  donnant  CO*  et  ti 
pyrazol  C^H^Az*.  En  partant  de  100  gr.  d*éther  diazoïque  on  oblieal 
100  gr.  de  pyrazol.  v.  augkr. 

Relations  générales  de  condensations  entre  le  p-naphtol,  Iti 
aldéhydes  et  les  aminés;  Mario  BETTI  [Gazz,  cbim,  ital.d, 
t.  30,  p.  81046;  1.8.1900).  —  En  faisant  réagir  t aldéhyde  bta- 
zoique  et  l'ammoniaque  sur  le  ^-naphlol,  la  réaction  se  passe  sui- 
vant:  C'^H^O  t  2C«H»CH0+AzH»=C«*H«»0Az-f  2HK).  Les  amJ 
nés  secondaires  (|*une  part,  et  les  cétones  d'autre  part,  ne  foumissetri 
pas  celte  réaction.  Le  dérivé  obtenu  C**H*'OAz  crist.  de  Talcool 
bouillant  en  aig.  blanches  f.  à  150*,  sol.  en  C<*H«.  Sa  sol.  heiw^ 
nique  se  colore  en  rouge-violet  avec  FeCP  éthéré.  L'anh.  acétiqu** 
à  réb.  fournit  un  dérivé  acétylé  C««H««0«Az,  f.  à  189». 

p-naphtoly  aldéhyde  benzoïque  et  aniline,  —  On  obtient  ici  •*' 
composé  C30H«30Az,  aig.  incol.  jaunissant  à  160^,  f.  à  200*  L'ânh 
acétique  ne  donne  pas  de  dérivé  acétylé. 

p-naphtol^  fur  fur  ol  et  ammoniaque.  —  Composé  G*^H^*0*Ai 
crist.  en  long,  aig.,  f.  à  115**.  ' 

^-naphtol,  aldéhyde  valérique  et  ammoniaque.  —  CoiapOit 
C«0H8iOAz,  aig.  f.  à  92\ 


CHIMIE   ORGANIQUE. 
i/i>nt«iir  présente  comme  interprétalion  possible 


yCO  +H»A«-R 


+  t:0H-H  =  Hï0  4- 


;r' 


CH-H 


V 


'AzR 


i|ui  en  Terait  des  dérivés  oxaitiniques. 

Trauformation  de  l'anbydride  pyrocinchoni 
rrocinehotiiqae  fumaroîde;  Ettore  HOLINARI 
If.  1..,  l.  30.  p.  577-92;  30.4.1900].  —  Elhers  dii 
jil'yrocincboaifue.  —  Le  premier  bout  à  219";  rf 
inlre  bout  à  237». 
liiiuétbylautiDosuccinimide 

CH'-CH-COv 

I  >A«H. 

1 
AxHi 

-'-hichaolle  en  lube  scellé  l'éther  méthylique  | 
M  sol.  méthylalooolique  ri'AzH'.  Longues  aig.  tré 
r^n,  j.  à  lOô-lSS".  Daos  l'alcool  provenaat  de  11 

h  |>roduit,  on  trouve  la  diamide  pyrocinchanique 

■nrtaui  blancs  f.  4  205-215°. 

SapouiSfBtioD  de  ramiiioimide.  —  Kn  opérant  ai 
'>'  ttar)iim,  pui^  Deulralia&nt  la  liq.  avec  H*SO^  or 
^1*  aw  inodiûtét/iyis  iirt-  inique 


CH'-CH-CO,^ 
GH'-( 


'-CH-CO, 
ï-C— GO^' 


'••I6&>  très  sol.  en  aq.SoumÎBeà  une  longue  et 
*1-  Itiiàe  déposer  de  petits  crisl.  blancs  inaol.  en  i 
»  de  880°,  probablement  Yacide  dimél 


556  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

On  a  préparé  avec  l'anhydride  précédent,  un  sel  acide  de  Imrr^ 
C"H«80''Ba. 

CH3-C-C0A2H« 

Diamide  pyvocincbonique  maîéinoide  il  . —  M» 

CH^-C-COAzH* 

Ions  crist.  f.  à  155-161°,  obtenus  par  concentration  des  demu 
eaux-mères  provenant  de  la  préparation  du  diaiéthylainino$uî> 
nimide.  Enfin  lorsque  les  eaux-mères  ne  laissent  plus  rien  dt^po^ 
on  les  traite  à  Téther,  et  extrait  Vimide  pyrocinchonique 

CH3-G-C0v 

Il         >AzH. 
GH3-C-C0/ 

crist.  en  lamelles  f.  à  li9^  Lorsqu'on  saponifle  cet  imide  à  Ba^OK 

il  ne  s'échappe  que  1/2  mol.  d'AzH^.  Après  avoir  enlevé  la  bar>l 

par  H*SO*,  on  obtient  des  prismes  incol.  f.  à  152**^  c'est  Vacide  /aj 

H0«C-C-CH3 
pyrocinchonique  fumaroîde  ii  .  Les  eaux-mères  ('*>' 

CH»-C-CO«H 

tiennent  un  produit  azoté  non  étudié.  v.  algbr. 

Sur  quelques  oximes  et  leur  réduction  en  aminés  ;  M.  KO 
NOVALOF  {Jouvn.  Soc.  phys.  chinu  /?.,  t.  33,  p.  45;  1901,  fas«-.  I| 
—  Campbovoxime,  —  Pour  comparer  les  propriétés  du  corfl 
C*^H*î*AzO  obtenu  par  action  de  AzO'^H  sur  le  camphène  (Ml 
t.  24,  p.  38 j,  l'auteur  a  préparé  la  camphoroxime  par  le  proct*^! 
d'Auwers  et  il  a  pu  rectifier  quelques  données  relatives  à  ce  corp^ 
La  camphoroxime  fond  à  119'^,5;  la  détermination  de  son  poid 
moléc.  par  cryoscopie  dans  le  benzène  a  fourni,  au  lieu  du  noinbr 
167,  les  nombres  :  202,1;  232,5;  253,8;  279,7,  pour  des  conc.  va 
riant  de  3  0/0  à  0.07  0/0.  Chauffée  à  120»  pendant  1  b.  avec  W 
conc,  elle  se  transforme  en  ac.  campholénique  liquide.  Eh.  iw) 
261*».  D'après  Bach  et  Leuckart  la  camphoroxime  n'est  que  diW 
cilement  réduite  en  bornylamine  par  Na  et  l'alcool;  au  contraïf* 
l'auteur  a  pu  la  réduire  très  facilement  et  obtenir  un  rendemen 
de  55  0/0  de  la  valeur  théorique  ;  les  proportions  à  employer  mjb 
de  10  gr.  de  camphoroxime,  40  gi\  d'alcool  et  8  gr.  de  Na  «joutf 
peu  à  peu. 

Denzhydî  ylamine  (C^H^j^CH AzH*.  —  A  été  préparée  par  réàuc 
tion  du  diphénylnilromélhane  au  moyen  de  Sn  et  HCl  et  par  actiui 
de  Na  sur  une  sol.  aie.  de  benzophénone-oxime  ;  ces  deux  procêtit?^ 
ont  fourni  un  produit  identique,  mais  qui  diffère  par  son  poiu 
d'éb.  de  celui  de  Leuckart  et  Bach;  il  bout  à  301-502*  (au  M 


CHIMIE  ORGANIQUE  557 

ei88.«89»(   sous  746  mm.;   (i2^'**=  1.0635;   w^»^  =  1,59631  ; 

»— 1      M 

——^  .  -sr-r  =  58,57.  —  Outre  les  carbonate,  chlorhydrate,  sul- 

1-1- J     |fl1«5 

1^  et  chloroplatînate  déjà  connus,  Tauteur  a  préparé  et  étudié 
»el<|ues  autres  sels  :  L*azotate,  peu  sol.  dans  Teau  froide,  sol. 
«b»  l'eau  chauiie,  cristallise  en  fines  aiguilles  soyeuses;  F.  vers 
Xf*,  pais  se  décompose.  L^oxalate,  peu  sol.  dans  Teau  froide; 
.  185-I88',  Le  chloraurale  se  sépare  d'abord  sous  forme  d'un 
i|utde  brun,  lourd,  quand  on  ajoute  AuCl  à  la  sol.  bouillante  de 
Uorhydrate;  il  cristallise  par  refroidissement  ;  F.  152-154'';  peu 
»l-  dans  l'eau.  —  La  benzhydrylamine  forme  directement  des 
sk  sohdes  avec  quelques  dérivés  nitrés.  a.  corvisy. 

Sur  lldstoira  des  quinols;  Th.  ZINCKE  (Z>.  ch.  (?.,  t.  34, 
u  2r>S-7;  âLl.1901).  —  Réclamation  de  priorité  au  sujet  delà 
iec^uverie  de  cette  classe  de  corps.  Bamberger  a  étudié  [D.  ch,  G., 
.  33,  p.  3600)  des  produits  analogues-,  Zincke  fait  remarquer  que 
^  produits  chlorés  et  bromes  décrits  par  lui  (D,  ch.  G.,  t.  28, 
>.  ;Jlil»  et  en  collaboration  avec  Auwers,  ont  des  réactions compa- 
«bles  aux  produits  de  Bamberger.  11  fait  une  description  sommaire 
r^io  certain  nombre  de  ces  composés;  comme  ils  ont  été  déjà  en 
l^ie  publiés  et  que  les  autres  seront  décrits  plus  à  fond  dans 
uit'  prochaine  communication,  nous  croyons  inutile  de  les  citer  ici. 

V.    AUGER. 

Ricberches  sur  les  oxycelluloses  ;  A.  NASTUKOFF  [D,  ch,  C, 

t.34,  p.  719-28;  15.3.1901).  —  Si  Ton  prend  une  oxycellulose 

(ff»^p«rée  au  chlorure  de  chaux,  puis  au  permanganate,  [D.  ch.  G., 

1^38,  p.  2i87u  et  qu'on  la  traite  au  B.-M.  d'abord  avec  10  p. 

^*nc.  Miirurique  à  5  0/0,  puis,  après  lavage,  avec  10  p.  de  Na^CÔ^ 

•  100  0,  et  qu'on  lave  à  nouveau  avec  un  peu  d'eau,  puis  de  l'al- 

W'Ieide  l'éther,  on  obtient  80  0/0  d'une  oxycellulose  entièrement 

*>*wble  dans  Teau;  la  sol.  est  opalescente;  facilement  filtrable,  d'un 

**P^ct  laiteux  si  elle  est  concentrée,  d'une  consistance  glycéri- 

**<is«  «  la  conc.  de  10  0/0;  elle  laisse  déposer,  par  évaporation, 

'^  pellicules  incolores  ou  des  plaques  vitreuses,  suivant  la  concen- 

^^«Hi-  La  plupart  des  sels,  les  acides,   l'alcool,    précipitent  la 

*'>latJotL  Le  produit  ppté  par  un  ac.  est  encore  sol.  dans  l'eau,  à 

''<al  tmmide;  il  perd  sa  sol.  par  dessiccation.  L'hydrazone  de  l'oxy- 

i^M)6e  soluble  est  soluble;  celle  du  produit  insolubilisé  est  inso- 

'uMe.  L'auteur  pense  avoir  affaire  à  un  sel  de  sodium,  qui  fournit, 


I 


558  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

par  traitement  aux  acides,  un  oxyacide  lequel,  par  desdiccatidft.| 
transforme  en  lactone  insol.  qui  ne  redevient  sol.  que  par  un  a 
veau  traitement  au  carbonate  de  Na.  Les  analyses  du  prodmi 
diffèrent  pas  des  analyses  obtenues  avec  roxycellulose  primitif 
L'iode  ne  le  colore  pas  ;  la  phloroglucine  +  HCl  ne  donne  fw* 
réaction  des  penioses.  I 

Les  p-oxycelluloses  de  Cross  et  Bevan  {Journ.  chem.  Soc.  i^ 
p.  22)  ont  des  propriétés  analogues  au  produit  étudié  ici,  elles r 
diiïérencient  par  Taspect  de  leur  produit  de  dessiccation  qm 
forme  pas  de  plaques  vitreuses  non  adhérentes  au  verre.  L'aati 
propose  de  désigner  ses  produits  sous  le  nom  de  Y-oxycellulwi 

y.  auokh. 


Sur  la  constitution  de  Tacide  usnique;  E.  PATERNO  \Gê 

cbim.  ital.  (2),  p.  97-112].  —  Critique  du  travail  de  O.  WidiW 
{Liebig's  Ann,,  t.  310,  p.  236  et  365).  Nous  en  extrayons 
composés  nouveaux  obtenus,  et  les  conclusions  : 

Dérivé  benzoylé  de  tac.  usnique  C«8H"0«(C'ïHM))«.  —Ce^ 
duit  que  Widmann  n*a  pu  obtenir,  se  prépare   par  Inaction 
C^H'COCl  sur  la  sol.  potassique  de  Tacide.  Crist.  jaune  omi^ 
f.  à  218-220». 

Oxime  usnique  C««H«»AzO«.  —  Crist.  f.  à  226-228*,  quelqud 
f.  à  2i5-220^ 

Acétyl  décarbo-usnéine  par  acétylation  de  la  décarbo-usnéine 
moyen  de  Tanh.  acétique.  Crist.  du  benzène  en  petits  prismes  I 
130'',  identique  au  produit  d'acétylation  de  Tacide  décarbo-usoiqi 

La  formule  de  Widmann  pour  Tac.  usnique  : 

0 GO 

(:h3-co-c=c-c=och.c«h7, 

l        <         > 
00— 0      coo» 

représente  une  bi-lactone  d'acide  tricarboxylé  ;  elle  devrait,  perdi 

CO^,  fournir  un  oxyacide  dont  les  caractères  seraient  autres  que  ce 

de  la  décarbo-usnéine.  La  potasse  devrait  fournir  un  acide  moi 

CHa-CH-C«HT 
basique  i  ou  un  bibasique  CO«H-CH«.CH(GO«H)0«1 

tandis  qu*il  se  forme  un  acide  pyro-usnique  monobasique  i^ 
deux  hydroxyles  à  propriétés  voisines  d*un  OH  phénolique. 

v.  Auon. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  559 

Sur  la  constitation  des  aoides  santonique  et  métasànto- 

liiat,  et  de  la  métaaantonine  ;  L.  FRAVCESCOM  [Gazz.  chem. 

^i  .ij,  U  29,  p.  181-257  ;  29.7.99].  —  Ce  long  mémoii-e,  impossible  à 

sfuner,  est  une  moaographie  complète  de  ces  substances  ;  nous 

t  extrayons  seulement  les  produits  nouveaux  obtenus  par  Tau- 

ur  et  non  publiés  encore. 

Dioxime  de  F  acide  santonique  C**H**Az*0*.  —  Obtenue  en  fai- 

Bt  réagir  au  D.-M.  20  à  30  mol.  de  chlorhydrate  d'hydroxylamine 

r  i  mol.  d*acide  dissous  dans  un  alcali.  Après  acidification,  le 

Dduit  est  lavé  et  crist.  d*un  mélange  d'élher  et  ligroïne,   f.  à 

k>-12S*,  peu  sol.  en  H^  froide.  Elle  est  acide  monobasique. 

SV/  <fc  Ba  (C«aH««OA2«)«Ba. 

Phénylbydrazoae  C**H*«O^Az'.  —    Obtenue  avec  Tacide  et 

(crtate  de  phényihydrazine,  f.  à  174''. 

Pbénylbjrdrazoue  de  la  phénylbydrazide  de  f  acide  santonique 

'H*K>*Az*.  —  Obtenue  en  chauffant  à  180**  Tacide  avec  un  excès 

\  phèoylhydrazine.  Poudre  jaune  orangé,  f.  à  95**. 

Dioxime  de  t  acide  aiétasan  tonique  C^^n^^O^kz^,  f.  à  115-120*'. 

Acide  tricétosantonique 


oc/ 


CH3 

I 

c        co 

I 


^^  /H\  /^'^^<œ^\\ 

G  co 

CH' 

-  Obtenu  en  faisant  réagir  dans  Tobscurité,  le  brome  sur  une 
wtQUoo  chloroformique,  d*acide  santonique  additionnée  de  quel- 
V»e*  ce  d*eau. 

L'acide,  cristallisé  d*un  mélange  d'acétate  d*éthyle,  d'eau  et 
^^Uier  crist.  en  aig.  jaunâtres,  f.  à  234%  peu  sol.  en  H«0  à  froid, 
■»  ttn  jaune  intense.  Pouvoir  rotatoire  de  la  sol.  alcoolique  : 
tS=-458-.7.  Sel  de  Ba  C«H««0'ïBa,2H«0,  crist.  jaune  d'or. 
^ther  monoétbylique  C«*H«30«.C0«C«H».  Grandes  aig.  jaunes, 
'  •  i»  (ii,=— 893*,1.  Dioxime  C«H«*0»(AzOH)«  obtenu  avec 
«  fort  excès  de  HQ.AzHH).  Jaune,  amorphe,  sol.  en  H«0. 

^^fdridede  la  dioxime  C*m^*(fi<^>0  en  opérant  à  chaud  en 
«il- »lcooUque.  Incristallisable,  f.  à  130-1 40«. 


560  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Trîhromo-d'Santonine  C**H**0*Bi'*.  —  Obtenu  par  TaciioB 
Br  en  excès,  sur  une  sol.  chloroformique  d*ac.  santonique.  ûi 
d'un  mélange  d'acétate  d*éthyle  et  d*éther,  f.  à  ISS».       v.  Acoci 

Sur  risocamphre  ;  Enrico  RIMINI  (Gazz,  cbim.  iuL,  tî 

p.  596-600;  9.4.1900),  —  Après  des  tentatives  infructueuses  p 
faire  réagir  Taldéhyde  benzoïque  sur  l'isocamphre,  fauteur  a  esb 
son  action  sur  le  dihydro-isocaniphre. 

Benzylidène'dihydro'isocampbve  C«oH««0.tCH.C«H5).  - 
opère  avec  mol.  ég.  des  produits  en  sol.  alcool,  en  présenc* 
1  mol.  d*alcoolate  de  Na.  Aig.  f.  à  217*  crisl.  de  Talcool  bouiH 
Ceci  démonire  que  le  dihydro-isocamphre   possède  le  gro 

-CO-CH»-.  V.    AfCKR. 

Nouvelles  recherches  dans  le  groupe  du  camphre;  Eu 
RIMINI  [Gazz,  cbim.  ital  ^1),  t.  30,  p.  600-4;  9.4.1900).  —  L'ad 
a  fait  réagir  Toxime  de  la  tanacétone  sur  Facide  azoteux,  et  obi 
un  dérivé  pernitrosé.  L'oxime,  en  sol.  éthérée,  traitée  par  Vàzi 
d'amyle,  fournit  de  superbes  cristaux,  probablement  de  Vm7cI\ 
de  tanacétylimine, 

Pernitvosolaimcétone,  —  Liquide  rougeâtre  possédant  tou.^ 
caractères  des  pernitrosodérivés.  La semicarbazide  fournil  h^ 
carbazone  de  la  tanacétone,  f.  à  178°.  v.  acgeh 

Rectification;  H.  NENCKI  [D.  ch.  G.,  t.  34,p.201.2;  l.U^ 
—  A  propos  d'une  monographie  des  albuminoïdes  parue  a  H 
delberg  et  publiée  par  0.  Cohnheim,  l'auteur  fait  remarquer  i 
Ton  attribue  faussement  à'd'autres  la  priorité  de  la  découverUi 
méthylmercaplan  parmi  les  produits  de  décomposition  des  *^ 
minoides;  c'est  en  réalité  Nencki  et  Siober  qui,  en  1889  i  U>| 
monatsbeite  fur  cbemie^  t.  10,  p.  5261,  ont  fait  culte  découv* 

V.    ACGBB. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  5Cl 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE. 


Sur  Fanalogie  de  0,  Az  et  C  dans  des  combinaisons  ana- 
ignes;  Emil  ERLENHETER  jun.  (Jour il  /'.  prakt.  Ch.,  t.  62, 
liolôo). —  Dans  ce  mémoire  impossible  à  résumer  l'auteur 
Mdie  et  compare  entre  eux,  principalement  au  point  de  vue  de 
ur  décomposition  plus  ou  moins  facile,  des  corps  contenant  les 
Mupes  OH,  AzH*,  AzH.CH,  CH*CH,  et  montre  les  analogies  qui 
iLStent  entre  eux  sous  ce  rapport  quand  on  provoque  dans  les 
loléciiles  auxquelles  ils  appartiennent  des  changements  de  consti- 
lUoQ  de  même  nature.  c.  maiue. 

Sur  raction  mutuelle  de  Teau  oxygénée  et  de  Toxyde  d*ar- 
ut;  A.  BAETER  et  V.  VILLIGER  (D,  cb.  G.,  t.  34,  p.  749-755; 
M.iyOi).  —  Les  auteurs  ont  vérifié  expérimentalement  que  cette 
^tion  bVfîectue  bien  suivant  les  conditions  formulées  par 
bêoard  Aon.  Chiai.  Pbys.,  t.  9,  p.  96,  1818),  à  savoir  que  Teau 
«îgénée  dégage  au  contact  de  l'oxyde  d'argent  plus  d'oxygène 
pi'ao  contact  d'un  catalyseur  comme  la  mousse  de  platine,  et  que 
I  Wt^  est  en  excès  et  qu'il  n'y  ait  pas  d'obstacle  mécanique,  tout 
•jxyde  d'argent  est  réduit  à  l'état  métallique  : 

H202  +  Ag20  =  Ag2  +  02  -H  H20. 

Il-  n'ont  pas  pu  obser\'er  les  faits  annoncés  par  M.  Berthelot  (C. 
^'  1.90,  p. 572»,  le  sesquioxyde  d'argent  Ag*0^  ne  s'engendre  que 
ifcla  lii|.  e^i  alcaline.  l.  bourgeois. 

Sar  l'acide  monoxysulfurique  (acide  de  Caro);  A.  BAETER  et 
»  ÎILUGBR  (D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  853;  20.4.1901).  —  L'acide  per- 
Hilhim^uo  résulte  de  l'union  par  l'intermédiaire  de  deux  oxygènes 
•  id  fa<M)n  de  HO. OH)  de  2  restes  OSO^H  d'ac.  sulfurique  ;  ct  sait 
•f^'tl  s'eajrendn*  par  voie  d'éleclrolyse.  Au  contact  d'ac.  sulfuriquG 
îtu-^ou  moins  concentré,  il  subit  une  véritable  hydrolyse  qui  est  la 

OSO^H  0S03H 

I  4-H20=  I  -i-HSOMI. 

0S03H  OH 

Acide  Acide  Acide 

pcrsoJfariqae.  monoxrsul-     sulfurique. 

furiqae. 

•OC  CMM.,  3«  séiu,  T.  xxvi,  1901.  —  Trav.  ëtrang.  36 


56È  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

Enfin  Tac.  monoxysulfurique  (1)  ou  acide  de  Caro  subit  ptfsi 
peu  au  contact  de  Tac.   sulfurique  une  hydrolyse  coiiiplHt 
engendre  par  un  mécanisme  semblable  H*0*  et  SO*Il*, 

Pour  vérifier  expérimentalement  ces  vues  sur  la  com{>ositioiij 
l'acide  de  Caro,  ils  triturent  10  gr.  de  persulfale  de  poU 
avec  20  gr.  de  SO*H*  concentré  et  au  bout  de  1  h.  de  rej 
jettent  le  mélange  sur  de  la  glace  ;  puis  ils  additionnent  le  Uqi 
d'une  sol.  de  phosphate  monobarylique,  et  filtrent  à  travers 
bougie  de  porcelaine  poreuse.  La  liq.  ainsi  obtenue  est  très  sUl^ 
à  froid;  on  y  a  dosé  Toxygène  actif  par  Kl  et  d'autre  pari,  ayil 
action  de  Kl,  un  ppté  de  SO*Ba  (souillé  de  phosphate)  s'élant  m 
posé,  on  a  dosé  SO*H*  dans  ce  ppté  en  fondant  avec  GO^Na*,  et 
On  a  trouvé  ainsi  qu'il  y  a  à  peu  près  1  mol.  de  SO^  t  l**'.!l 
moyenne)  pour  1  at.  d'oxygène  actif.  Les  auteurs  étudient  eusiil 
la  manière  dont  se  comporte  une  sol.  d  ac.  persulfurique  préjAii 
par  Ta^nion  de  SO*H^  étendu  sur  une  sol.  de  persulfale  de  baniu, 
cristallisé.  Celte  sol.  d'acide  libre  est  relativement  stable^  U4 
plus  stable  que  le  sel  de  Ba,  mais  cependant  l'ac.  persiilfuritiq 
subit  spontanément  en  quelques  jours  le  dédoublement  hydrolj 
tique  indiqué  plus  haut.  Les  choses  se  passent  d'une  fa(,*on  anaio}?t; 
en  présence  d'ac.  sulfurique  moyennement  concentré.  Ces  f»i1 
expliquent  la  nature  des  produits  qui  prennent  naissance  dans  IVU i 
trolyse  de  SO*H*;  les  liq.  de  plus  de  50  0/0  fournissent  d'aboni  •! 
l'acide  persulfurique,  lequel  ne  tarde  pas  à  donner  de  l'acide  »! 
Caro,  par  décomposition  spontanée.  Le  mémoire  se  termine  |»- 
une  analyse  des  travaux  antérieurs  sur  ce  sujet,  ceux  de  MM.  l**- 
thelol,  Marshall  et  J.  Traube.  l.  bourgeois. 

Relation  entre  le  pouvoir  rôactionnel  de  Tacide  snlfariqi 
et  sa  concentration  ;  Wilhelm  VAUBEL  {Journ,  f.  prakL  f  i; 
t.  62,  p.  li  1-144).  —  L'auteur  étudie  Taction  sulfurique  à  divers 
concentrations  sur  des  matières  colorantes  comme  la  roslndithb 
\di  phènosatranine  et  sur  VhyposuUite  de  soude;  il  montre  que  l« 
réactions  de  coloration  observées  pour  les  deux  premiers  cort 
varient  avec  la  teneur  en  eau  de  l'acide  employé  ;  cVst  ainsi  pi 
exemple  que  la  phénylrosinduline  se  colore  en  brun  par  un  mai 
à  pluïJ  de  95.2  0/0  et  en  vert  avec  un  acide  moins  concentra    I 


(1)  Nous  avons  un  p«^u  modifié  la  nomenclature  particulière  de»  autour»  { 
semble  difûcile  à  présenter  en  franyai»;  ils  appellent  ac.  pentxviJe-^uIAr  ç\ 
Tac.  persulfurique,  sitlfnmonnpnracido  Tac,  monoxysulfurique.  hjrdroff^sr-  s*  \ 
l'eau  o.'.>>r<'nèe.  (AT.  </<»  U  B 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE  563 

liot  de  pas6age  est  assez  net  et  Tacide  correspond  àlSH^SOS 

Avec  rhyposulfite,  Tacide  étendu  ne  donne  que  SO^  et  S,  alors 
{m  acide  à  84, 1  =  SO»H«,H«0  donne  nettement  H«S.  —  L*au- 
nr  coaclat  de  ces  expériences  que  non  seulement  la  concentration 
s  ions,  mais  aussi  la  formation  d*hydrates  a  une  influence  sur  le 
ovoir  réaetionnel.  c.  marie. 

Ictûm  de  réthylate  de  sodium  et  des  alcalis  sur  le  penta« 
Ihre  d'arsenic  ;  R.  F.  WEnfLAND  et  P.  LEHHANN  {ZeiL  anorg. 
L,  t  26,  p.  322-341;  9.3.1901).  —  Voici  les  principales  conclu- 
106  de  ce  travail.  Le  pentasulfure  d'arsenic  en  se  dissolvant  à 
ttd  dans  les  lessives  de  potasse  ou  soude,  dans  Tammoniaque, 
m  l'eau  de  baryte,  engendre  des  sulfarséniates  et  des  sulfoxy- 
sémales  imais  pas  d'arséniates)  ;  le  mélange  As*S3-l-2S  réagit 
hune  As*S*.  Le  disulfoxyarséniale  domine  dans  ces  réactions, 
it<  il  se  fait  aussi  du  monosulfoxyarséniate;  on  a  par  exemple  : 

•A«>5*  +  i*K0H  =  3A8S*K3  +  3A8S202K3  +  2  A8S03K3+  lâH^O, 

tqm  est  en  désaccord  avec  les  résultats  de  M.  Mac  Cay  (/A/rf., 
S.  p.  459».  L'évaporalion  faite  à  froid  d'une  sol.  de  As*S3-|-2S 
ttA  une  lessive  de  soude  à  10  0/0  (6  mol.  de  NaOH)  fournit 
piine  premier  produit  de  beaux  crisl.  purs  de  disulfoxyarséniate. 
bddiiioD  d*un  acide  aux  sol.  alcalines  de  As'S^  ne  reprécipite  pas 
Itntitativement  ce  sulfure,  parce  qu'il  s'est  fait  surtout  à  chaud, 
h*  certaine  quantité  de  As*0'.  Quant  à  l'orpiment  seul,  en  se 
Kéohaat  dans  la  soude,  il  donne  les  mêmes  produits,  mais  il  se 
Kt  de  plus  de  Tarsenic  libre.  Les  sol.  alcooliques  de  soude 
Wneal  des  sulfoxyarséniates  et  de  Tarséniate  (au  lieu  de  sulfarsé- 
*^f .  Eofln  reddition  à  une  sol.  de  sulfarséniate  d'un  mélange 
Wtique  et  de  sel  de  Seignette  engendre  un  ppté  orangé  de 

AsS*Na3  +  Sba03  =  AsCPxNaî  ^  sb^S* , 

■KtioD  quantitative;  pas  de  réaction  sur  les  sulfoxyarséniates,  ni 
V  rarséniate.  l.  bourgeois. 

Sv It  tous-oxyde  de  plomb;  S.  TANATAR  {ZeiL  anorg.  CL, 
►B,  p.  80i-307  ;  21.5.1901).  —  L'auteur  a  repris  Télude  du  sous- 
S)vle  de  plomb  de  Boussingault  obtenu  par  calcination  de  Toxa- 
tl^de  ploiab.  Le  produit  qui  prend  ainsi  naissance  renferme  tou- 
'Kn  plus  4le  plomb  qu'il  n'en  faut  pour  la  formule  Pb*0,  sans 


56*  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

doute  en  rnison  de  Taction  réductrice  de  Tatinosphère  cToxj 
de  carbone.  Mais  si  l'on  opère  au  sein  d'un  courant  de  GO",  k  \ 
température  aussi  basse  que  possible  et  bien  réglée,  on  reçue 
une  poudre  fine  d*un  noir  grisâtre,  inaltérable  à  l'air  sec,  insotii 
dans  Teau,  inattaquable  par  celle-ci,  mais  se  dédoublant  par 
chaleur,  ou  encore  par  les  alcalis  ou  les  acides  en  plomb  libre 
PbO.  La  substance  donne  à  l'analyse  47,72-48,90  0/0  de  plo 
(calculé  pour  Pb*0,  48,14  0/0).  L'étude  calorimétrique  de  Tatlai 
par  Tacide  acétique,  et  celle  de  la  densité,  8,34â,  montrent  qo 
est  bien  en  présence  d'un  vrai  sous-oxyde  de  plomb  Pb'O  et  i 
d*un  mélange  de  Pb  avec  PbO.  Si  dans  la  préparation  on  âépu 
un  peu  la  T.  voulue,  on  recueille  une  poudre  vert  grisâtre  f 
agrégée  qui  est  Pb  +  PbO.  l.  bourgeois. 


Sur  le  poids  spécifique  de  Tiodure  cuivreux;  W.  SPBI 

(Zeil.  anorg,  Cb,,  l.  27,  p.  308;  21.5.1901).—  H.  Schiff  a\ 
indiqué  (Lieb,  Ann,  Ch.,  t.  108,  p.  2i),  le  chiffre  4, il,  valeur  j 
vraisemblable,  car  la  combinaison  du  cuivre  avec  l'iode  s'acoo 
pagnerait  d'une  forte  dilatation.  Ayant  repris  les  mesures,  TauU 
trouve  pour  diverses  variétés  de  Cu*I*,  en  moyenne,  D, 5=5,6! 
la  combinaison  s'effectue  avec  contraction.  l.  bolhgeois. 


De  riuflueuce  du  sélénium  sur  certains  essais  de  TarMiu 
Otto  ROSENHEIH  (Clwm.  News,  t.  83,  p.  277;  6.1901).  —  ( 
divers  essais  effectués  par  Fauteur  Pont  conduit  aux  conclu>j< 
suivantes  : 

1**  Les  essais  de  Marsh  ne  donnent  aucune  indication  de  la  }< 
sence  du  sélénium,  s'il  est  accompagné  par  l'arsenic; 

2**  La  grandeur  du  miroir  arsenical  est  influencée  parla  pn^-**»! 
du  si'lénium.  Dans  certaines  conditions,  sa  formation  est  eomf| 
lemoiit  empêchée; 

3**  La  réaction  de  Reinsch  (coloration  noire  de  l'acide  sélér 
sur  une  feuille  de  cuivre  pur),  comme  elle  est  ordinairement 
tuée,  est  applicable  i)Our  la  recherche  du  sélénium  et  \>en{ 
employée  pour  sa  séparation  de  l'arsenic  en  substituant  uati  U 
d'ar^^eul  à  la  feuille  de  cuivre; 

i**  Aucune  de  ces  niélîiodes  n'est  applicable  pour  lestim 
quantitative  de  petites  quantités  de  sélénium  mélangées  a  Tiir? 
dans  des  licjuides  organiques  complexes,  tels  que  la  bière. 

A.  tt^Binr 


I 


CHIMIE  ORGANIQUE.  565 

Sir  las  précipitations  quantitatives  des  métaux  par  les  bases 
rgtaiqnas;  W.  HERZ  {Zeit.  anorg,  Ch.,  t.  27,  p.  310;  21.5.1901). 
auteur  a  obtenu  de  bons  résultats  quantitatifs  dans  la  précipita- 
m  des  oxydes  métalliques  par  des  bases  organiques,  dont  la 
inâlaote  de  dissociation  est  élevée;  notamment  cuivre  par  la 
anidine,  magnésium,  cuivre  et  zinc  par  la  pipéridine. 

L.    BOURGEOIS. 


CHIMIE'  ORBANIQUE 


'fcr  la  configuration  et  le  classement  systématique  des 
Mposés  alipbatiqnes  ;  F.  KRAFFT  (Journ.  f,  prakL  Cb,,  i,  62, 
.  To-SS».  —  L*auteur  passe  en  revue  les  différents  points  com- 
mis à  la  série  cyclique  et  non  cyclique,  et  rappelle  les  princi- 
hl^  réactions  i^ermettant  de  passer  de  TuneàTautre;  il  discute 
«idées  de  Petrenko-Kritschenko  sur  ce  sujet  et  conclut  à  Vin- 
wse  de  celui-ci  à  Timpossibilité  actuelle  d'admettre  des  diffé- 
Bût-es  brus<|ues  entre  les  diverses  combinaisons  carbonées. 

C.  MARIE. 

Sir  l'action  anormale  de  la  potasse  alcoolique  sur  les  com- 
iMét  polybalogénés;  Iwan  KONDAKOW  {Journ,  /.  prakt,  Ch., 
.  O,  p.  166-188).  —  Le  tétramétbyléthylèae  dicblové  a  été  pré- 
*r»^par  l'action  de  HCl  sur  la  pinacone  à  —  10**;  il  fond  à  159*»; 
i  fournil  avec  la  potasse  alcoolique  un  carbure  le  diisopropényle  et 
m  «^ther  non  déterminé. 

^  bromure  de  télraniétbylêtbylène  fournil  outre  ces  deux 
^uiudu  tétvnmétbylétbylène  qui  ne  prend  d*ailleurs  naissance 
K«*D  très  faible  quantité  si  au  lieu  du  bromure  on  prend  le  chlo- 

f*^-  C,    MARIE. 

Mccmposition  bactérienne  de  l'acide  formique  en  acide 
^•rboaiqat  et  hydrogène  ;  *  Walter  Charles  Cross  PAKES  et 
•tltar  Henry  JOLLTHAN  [Cbem.  Soc,  t.  79,  p.  386-391  ; 
1-HW).  —  Les  auteurs  ont  trouvé  que  certaines  bactéries  telles 
SW:  B.  coii  communia  y  B.  enter  idis  de  Gartner ,  Paeumobacillus 
^  FriedUeDder,  B.  lactis  aerogenes^  B.  oloacœ,  B.  cbolerœ  gaili^ 


56Ô  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ETRANGERS. 

narunif  Proteus  vulgarisy  B.  prodigiosus  et  B.  rouge  de 
décomposent  le  formiale  de  sodium  suivant  l'équation 

HGO^Na  H-  H20  =  NaHCO^  +  H2, 

soit  pour  Tacide  formique  : 

HC02H  =  H2  +  G02. 

Au  contraire,  toute  une  série  d'autres  bactéries  sontsansai 

A.    VALEUR. 

Synthèse  da  diaminopropane  1.6  et  du  diaminohexane 
en  partant  des  acides  glutariqae  et  subérique  ;  Tbeodor 
TroS  etHans  CLEHH  [Journ.  f.  prakt,  Ch,  t.  62,  p.  189-216;. 

La  suite  des  réactions  appliquées  est  la  suivante  : 

/GOOH  /COAzHAzHî  ^COAi> 

(Gii2)6/         ,  m^  (GH2)6/  ,   m^  {CW'K 

NGOOR  NGOAzHAzHa  NCOAr» 


Éiner  tabérlqae.  Hydrazide.  Asiée. 

/AzHG02R  /AzH2 

\AzHG02R  \AzH2 

Iréthaoe.  l.O-bitoiiaohexane. 


La  même  série  de  réactions  a  été  d*abord  appliquée  à  Pacii^ 
glntarique  pour  arriver  au  diaminopropane.  Avec  Tacide  subénqi^ 
outre  l'urt  thane  normal  on  en  obtient  un  autre 


yAzH-(GHa)^-AzHGOOG2H5 
G0< 

\AzH-(GH2)6-AzHCOOG2Hi 

qui  résulte  vraisemblablement  de  Taction  simultanée  de  Teau 
de  Talcool  sur  Tazide;  on  a  ainsi  : 

/G0Az3      C2HH)H  /AzHC0OG»H5 

(GHW  4-  =(GH2)6<  +2Ax», 

\G0Az3      H20  \AzHCOOH 

ce  corps  se  décompose  ensuite  suivant  : 

yAzHG0()G»H5  /AzH-a:H^«-AaH(XXH:3 

2(GH2K  =G02+H20+eo< 

\AzHCOOH  \azH.iGH2)«.AïIIC001:^ 

qui  par  l'hydrolyse  fournit  8  C0«,  2  C«H»OH  et  2.C<H«X*^ 
diamino-hexane.  Au  point  de  vue  général  les  propriétés  de  c«i 


1 


CHIMIE  ORGANIQUE.  567 

amioe  ^ool  voisines  de  celles  de  \^  penlaméthylène  diamine;  les 
'1*  ont  la  même  constitution  de  même  que  les  composés  diacé- 
iér  el  benzoyiés. 

L'bexaméthylène-diamine  obtenue  paraît  être  un  isomère  de 
nielure  d'une  diamine  ayant  même  constitution  et  extraite  par 
tfvria  de  la  viande  putriRée. 

P.iHTiE  EXPÉRIMENTALE.  —  Dévivés  de  Facide  ghitarique  :  Diby- 
%£idf.  —  On  traite  Téther  par  Fhydrate  d'hydrazine  à  rébulli- 
>n.  Rendement  94  0/0;  grandes  lames  brillantes,  F.  167*.  Soi. 
ile.  eau,  un  peu  alcool,  CHCP,  à  peine  CH®  et  acétone,  insol. 
{Pline  et  élher.   HCl   donne  le  chlorhydrate  cristallisable  dans 

bibydtazide  dibenzalglularique,  —  Petites  aiguilles  obtenues 
ilraïUnt  Thydrazide  par  la  benzaldéhyde,  F.  231-232*».  Décom- 
Oisé  à  froid  par  les  acides  concentrés,  à  chaud  par  les  acides 
lentiuà  ou  les  alcalis. 

Ihêzide  glntariqne.  —  On  traite  la  combinaison  d'hydrazide  et 
iH«'J  par  AzO^Na;  on  extrait  à  Téther  Tazide  qui  constitue  une 
uile  explosant  par  échauffement  même  sous  Peau  et  non  congé- 
die à  — 15*. 

Tviméthyh'*nediêthylméthane,~^  On  chauffe  la  solution  alcoolique 
t-l'azide  au  B.-M.;  il  reste  une  huile  solidiflable  dans  un  mélange 

f<n|rêrant  ;  Turëe  (  CH«)3<^^J|>C0  (?)  est  cristallisée  et  fond  à 

IhUnzoyldiauiiuopropaiïe.  —  L'uréthane  chauffé  en  tube  scellé 
1^'  HCl  concentré  à  100-1 10*  donne  le  chlorhydrate  du  diamino- 
>foj»<me.  —  Celui-ci  donne  avec  le  chlorure  de  benzoyle  le  dérivé 
^Tiioylê  déjà  décrit  par  Stroche  et  fondant  à  147-148°. 

Dérivé  df*  Facide  snbèrique  :  Dihydrazidey  feuillets  incolores 
ftLnilanls  (.  à  185-186».  Rendement  80  0/0.  —  Ce  corps  est  sol. 
"'  acétique  ou  alcool  chaud,  plus  encore  dans  Teau  bouillante, 
''•a**  ces  solvants  froids  il  est  peu  sol.  de  mênie  dans  l'acétone, 
fHher,  le  benzène,  le  chloroforme.  Réduit  la  sol,  ammoniacale 
*'.4rjrent  à  froid,  et  le  Fehlingà  chaud. 

Dihvdrazlde  dibenzaisubérique.  —  Aiguilles  blanches  f .  à  197* 
•^  4ol.  alcool  benzène  et  acétone,  facilement  acide  acétique 
^»ll»iil,  iûsol.  éther  et  ligroïne. 

Dkzkie  subérique.  —  Précipité  microcristallin  blanc,  très 
■^'tofflposable  par  la  chaleur  el  fondant  à  25^  Insol.  H«0,  sol. 
^^l  élher  et  acétone. 


5G8  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTR.VNGERS. 

Amide  suLérique.  —  Action  de  AzH*  alcoolique  sur  Vtaé 
corpvS  blanc  f.  à  216*. 

DiaiiilidoIwxamélhyIène'dicarban2iqiwiCM^)^<^^^ 

—  Action  de  Taniline  sur  Tazide;  longs  prismes  incolores  f.  à  tS^ 
HCl  en  tube  scellé  le  décompose  en  aniline,  CO*  etdiaminohexts.'. 

Hexstméthylène'diélhyluréthane.  —  Décomposition  de  ï^\èà 
par  la  chaleur  en  solution  alcoolique;  aiguilles  brillantes,  F.  xU 
sol.  chloroforme,  acétone,  benzène,  un  peu  éther  et  ligroîne  i4 
presque  en  toutes  proportions  dans  Talcool.  Insol.  H*0  et  alcaii** 

Hexaméthylénurédy  masse  visqueuse,  presque  insoluble  11*0, 
ac.  acétique  alcool  et  nitrobenzène.  Purifiée  elle  fond  à  290*. 

Dïhexamétbylène'diétbyldiuvéthanurée  symétrique 


C.0( 


/AzH(CH2)eAzHC02C2Hîi 
AzH(CC2)^AzHC02G2HS 


me  [^ 


—  se  forme  quand  on  traite  Tazide  humide  par  l'alcool,  oriàtatii 
f.  à  13^**  un  peu  sol.  H*0  bouillant.  En  sol.  dans  Tac.  ac^ii'ioi 
donne  un  P.  M.  142,6  au  lieu  de  420,  cette  valeur  anormale  ^ 
due  sans  doute  à  la  formation  d'un  sel  avec  deux  mol.  d*acide. 

Chlorhydrate  du  diamiuohexane.  —  On  traite  Turéthane 
HGl  concentré  au  réfrigérant  R.  on  recrislallise  dans 
aqueux  le  sel  brut  coloré  en  rose.  —  Rendement  quanlitatif.  Ai^ 
incolores  f.  à  248°,  sol.  H*0,  peu  alcool,  abs.  insol.  éther.  Don.n 
avec  riodure  de  Bi  et  K  un  ppté  d'aiguilles  rouges,  et  avec  V»* 
phosphomolybdique  un  ppté  d'abord  amorphe  cristallin  ensuite 

Diaminohexane.  —  On  traite  le  chlorhydrate  par  KOii  en  pn.*^ 
sence  de  CHCP  pour  dissoudre  la  base  libérée.  Celle-ci  forme  iic 
feuillets  brillants  f.  à  42%  Eb.  200°  sous  20  mm.  Elle  absorbe  C<» 
avec  énergie.  Elle  est  toxique  pour  les  animaux  ainsi  qu'il  résult 
d'expériences  faites  sur  des  lapins  et  des  chiens.  —  Le  chhnr 
mercurate  est  en  feuilles  lancéolées  f.  à  228-230**.  —  Le  ptcra: 
forme  des  prismes  jaunes  fusibles  un  peu  au-dessus  de  200*  - 
Ij  oxalate  constitue  des  aiguilles  f.  à  168".  —  Cblorophtinêt 
feuillets  brillants  oranges  f.  à  222-224*.  —  Chlorauraie  prisnio 
durs,  hydratés,  et  perdant  leur  eau  dans  l'air  sec.  —  Dêrir 
diacétylèy  on  traite  la  base  par  l'anhydride  acétique,  aigtitllt» 
i.  à  126**.  —  Dérivé  dibenzoylé,  obtenu  par  NaOH  et  le  chlonin 
de  benzoyle;  cristaux  tabulaires  f.  à  157-158"  peu  sol.  éther,  âss^J 
sol.  CHCP  et  acétone,  très  sol.  alcool.  c.  M^uiit. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  509 

BTiithèM  da  triaminopropane  1.2.3  en  partant  de  Vacide 
icâitallyliqae  ;  Th.  CURTIUS  et  A.  HBSSE  {Journ.  f.prakt.  Cb., 
Il  p,  282-2  i6).  —  La  série  des  réactions  est  la  suivante  : 


CHOOm 

I 
CH2C03R 

Étker 


CH2COA2HAzH2 

CHGOAZHA2H2 

I 
CH2GOAzHAzH2 


GH2COAz3 

CHG0Az3 

I 
GHaC0Az3 


Hydrazide. 


Aiide. 


GH«AzHG02R 

I 
GHAzHCOm 

GH2A2HG02R 

tritliane. 


GH2AzH2 

I 
GHAzH2 

I 
GH»AzH2 


Triamiou- 
prop«ae-1.2.3. 


Partie  EXPÉRtMCNTALE.  —  Hydrazide  Iricarballyliqiie.  —  L*acide 
ticarballylique  provenait  de  ia  réduction  de  l'acide  aconilique. 
!eliji-ci  se  prépare  le  mieux  en  traitant  Tacide  citrique  par  SO*H' 
ivuru,  f.prakt.  Ch.  [2],  t.  35,  p.  205),  puis  cet  acide  est  réduit 
«rHgNa,  suivant  la  méthode  de  Dessaignes  (Ann.  Chem.  suppL^ 
•  Ip.  188).  On  traite  Féther  tricarballylique  par  Thydrale  d'hy- 
truioe.  Lliydrazide  obtenu  est  purifié  par  Taicool  absolu,  puis 
^stallisé  dans  Talcool  étendu  (pour  atteindre  la  dilution  conve- 
xe» le  mieux  est  de  faire  passer  un  courant  de  vapeur  dans 
'fclrool  abs.  contenant  l'hydrazide  en  suspension). 

t>  corps  fond  à  i95-196*».  11  est  sol.  H*0  froide,  et  plus  encore  à 
ci^od;  très  peu  sol.  alcool  abs.  même  bouillant,  insol.  éther. 
IWaltle  Fehiing  ei  l'Ag  ammoniacal  môme  à  froid. 

Chlorbydraie  de  fhydrazide  carballylique 

G3HHGOAzHAzH2,HGI)3. 

—  *)n  traite  Thydrazide  dissous  H*0  par  HCl  conc.  Le  rendement 
^  quaoUtatif.  Ce  corps  est  insol.  alcool  et  éther,  mais  extrême- 
«entsol.HH);  ilfondàl48». 

U  pkrête  correspondant  est  en  tables  jaunes  f.  à  173°,  il  est 
^^-  HK),  peu  sol.  alcool.  Chauffé  au-dessus  de  son  point  de  fusion, 
•*  nplose  fortement. 

^tnuUricarballylîque  hydrazine  C»H5=(C0AzHAz=GHCeH»)3. 
^Oo  traita  rhydrazide  par  la  quantité  calculée  d'aldéhyde  ben- 
»*qoe,  PcUt8  prismes  f.  à  218%  insol.  H«0,  sol.  alcool.  Le  dérivé 


570  ANALYSE  DES  THAVAUX   ÉTRANGERS 

correspoodaDt  à  l'aldéhyde  ealieyliqae  se  ffféparo  de  même 
conslilae  des  flocons  cristallins  f.  à  205-208',  insoL  H«0,  i 
alcool. 

Azide  tricarballyUque.  —  On  traite  ie  chlorhydrate  de  l'hydr»- 
zide  par  l'azotîte  de  soude  en  refroidissant  à  0°.  L'azide  se  pféii 
pile  à  l'état  d'huile  qui  se  dissout  dans  l'élher  surna^ant  la  solu- 
tion aqueuse  d'hydrazide.  Après  distillation  de  l'Other  à  fnxdi 
l'azide  reste;  c'est  une  huile  même  à  0",  insol.  H*0,  sol.  éllier  rt' 
très  explosive. 

Glycévyl-méthyUn-étbane  C3Hs(AzHC0»C*Hs)s.  —  On  chauffe  II 
solution  éthéi'ée  de  l'azide  avec  de  l'alcool.  Le  produit  rec^ristalliâ^ 
dans  C*^H«,  fond  à  91-92°;  il  est  insol.  ligroine  sol.  H*0  et  alcool. 

IjJglycérylui-ée    C'H'^ÂzH^*^*^     *^'^*=^HA^C>Hs.     —    0« 

\AzH CO AzH/ 

aulion  au  B.-M.  la  solution  éthérée  de  l'aii')* 
jO-SO".  —  La  masse  supérieure  oblcnue  trailtv* 
le  produit  qui  n'a  pas  été  obtenu  anhydre. 
lu  Iriaminopropatie  C'HS(AzHniCl)'-^  H«0.  -i 
é  avec  HCI  conc.  doni:e  le  produit  qui  cristallisJ 
s  dures;  le  point  de  fusion  n'est  pas  net   d  t-<l 

ne.  —  On  traite  le  chlorhydrate  par  KOH  el  ■■n 
—  La  base  bout  à  la  pression  ordinaire  avrf 

ilion  el  à  92-93°  sous  9  mm.  —  Elle  forme  hm 
de  la  glycérine.  —  Le   Cbovaurate  fond  à  *iiH 

lalinale  est  en  aiguilles  se  décomposant  saii- 
est  en  longues  aiguilles  sol.  H>0  et  non  fondue* 

lopro/iane.  —  Obtenu  par  le  clilomre  de  bec- 
ristallisé  dans  l'alcool  il  est  microcnslallin  et  fon  I 
insol.  eau  froide,   un  peu  sol.  H'O  bouillanUl 

dcOOl.  C.    MARIE. 

diamino-octane  t. 8  an  moyen  de  l'atid*  di 
le;  Wilhelm  STELLER  [Journ.  f.  prakt.  Ch., 
i).  —  La  série  des  réactions  ost  la  même  <|ud 
tr^le  du  mémoire  précédent.  Les  propriétés  de  Ii 
s  sont  voisines  de  celles  des  corps  précédenU. 
ENTALE.  —  Dibydrazide  sébat^ique.  —  On  Irajl* 
par  l'hydrate  d'hydrazine.  Lamelles  rhoinfaiquM 


CHIMIE  ORGANIQUE.  571 

râUnkes  f.  à  184-i85<'  ;  soL  H^O  bouillante,  dans  Talcool  et  Tacé- 

loe  aqueuse.  Tac.  acétique  et  les  acides  minéraux  étendus  ;  peu 

>I.  chloroforme,  Talcool  absolu  froid,  Tacétone  çèche  et  le  ben- 

Mie  ;  insol.  eau  froide  et  éther.  HCl.,  conc.  à  TébuUition  redonne 

Bcide  sébacique  et  le  sel  d*hydrazine. 

La  combinaison  de  ce  corps  avec  2HC1  fond  à  250®  avec  décom- 

hiilioD. 

Dibeazal-dibydrazide  sébacique  (CH«)8=(C0AzHAz=CHC«H«)«. 

-On  traite  le  précédent  par  Taldéhyde  benzoïque.  Cristaux  f.  à 

««.159-. 

Dibjrdrajide  sébacique  télrabenzoylé.  —  Cristaux   f.   à  250**. 

»bteuu  en  traitant  Thydrazide  par  NaOH  et  4  mol.  chlorure  de 

enzoyle  ;  il  est  sol.  H*0  et  ac.  acétique  chaud  ;  très  peu  alcool^ 

Iker,  C«H«  et  CHa«. 

/COAzH 
Hydrazide  sébacique  secondaire  symétrique  (CH*)*^       I       . 

-  On  traite  le  dihydrazide  (5  mol.)  par  Tiode  en  sol.  alcoolique 
tmol.).  On  obtient  un  produit  jaune  contenant  le  corps  cherché 
Briânpé  d'iodhydrate  d'hydrazine  ;  on  élimine  celui-ci  par  Taldé- 
Ijde  benzoïque.  Le  produit  restant,  cristallisé  dans  Talcool  étendu 
kmiilant  est  en  flocons  incolores  f.  à  142®.  Il  est  insol.  H*0  ligroïne, 
feu  SOL  alcool  bouillant,  benzène  ou  acétone. 

DiMmlide-octométhylènedicarbamique.  —  Action  de  l'aniline  sur 
ie  diazide,  aiguilles  f.  à  206-207*.  Insol.  alcool,  éther  et  solvants 
■wis.  Sol.  aniline  bouillante.  La  réaction  qui  donne  naissance  à 
»  corps  est  la  suivante  : 

/(  X>  Az3  yAzHCO  AzHC6H5 

'(:HW  -f  2A2H2G«H5  =  (CH2)8<  +2Az2. 

^iX)Az3  \AzHCOAzHC6H5 

Octoméihylênurée   (CH«)3<^^||>C0.  —  Action  de  la  chaleur 

«w  Tazide  en   présence  d'eau.  Poudre   insol.   solvants  usuels^ 
à^ompo^ée  sans  fondre  à  216*. 
^ioctométbylène-diètbyluvétbanurée  symétrique 

yAzHCOOC^H^ 

«CH2)8< 

\AzH 

>C0 
/AzH 
<CH3)8< 

NAzHCOOC2H5 

-^  On  traite  l'azide  humide  par  l'alcool  au  B.-M.  Masse  gélatineuse 


572  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ÉTRANGEHS. 

qui,  séchée  dans  le  vide,  fond  à  182-183".  Elle  est  sol.  alcool,  befc 
zène,  acétone,  ac,  acétique,  insol.  H*0.  En  tube  scellé  avec  HGI, 
donne  le  chlorhydrate  de  la  diamine. 

OctomélhyJène'diéthyluréthane  (CH«)8( AzHCOOCM I»^». — Actn* 
du  diazide  sec  sur  Talcool  abs.  au  B.-M.  ;  agré^ts  cristallins  L 
à  78-80*»;  sol.  alcool,  G«H«,  CHCl^,  acétone,  ac.  acétique  ;  peus(i 
ligroïne,  insol.  eau  et  éther. 

OctomélbyîèiïBrdimétbyluvétbane,  —  Agrégats  cristallins  f.  à  illr 

^l5^ 

Chlorhydrate  d octomélhylènedïamine,  —  a)  On  traite  la  dioo 
tométhylène-diéthylméthanurée  par  HCl  à  rébullition  d'abord,  potf 
en  tube  scellé  ;  aiguilles  brillaates  f.  à  272-274*.  Rendement  presqui 
<}uaatitatir. 

b)  On  traite  Toctométhylènurée  de  la  même  manière  ;  rende- 
ment mauvais. 

lie  sel  est  facilement  sol.  H*0,  alcool  étendu,  peu  alcool  abs., 
insol.  éther. 

Octomélhylènedïamine,  —  On  traite  le  chlorhydrate  par  KOli 
en  présence  de  GHCl*  qui  dissout  la  base.  On  distille  le  chloroforiw 
et  on  obtient  la  base.  Rendement  75  0/0. 

Elle  fond  à  50-5^  ;  éb.  225-226*  sous  760  mm.  et  180-140-  souj 
20  mm.  N'attire  GO*  qu'à  Tétat  humide.  Elle  est  facilement  sol 
eau,  alcool,  éther,  acétone,  chloroforme,  peu  dans  C^H*. 

Dibenzoyloctométhylènediamine.  —  On  traite  la  base  par  NaOU 
et  le  chlorure  de  benzoyle.  Gristallise  en  fils  soyeux  f.  à  140*.  Soti 
alcool,  ac.  acétique  bouillant,  un  peu  sol.  acétone,  et  CHCJ'I 
insol.  H*0  et  éther. 

Pic-rate.  —  Filaments  f.  à  182-183*  ;  sol.  acétone,  moins  sol 
C®H«,  difficilement  sol.  eau  et  alcool  froid,  plus  facilement  à  chauil, 
presque  insol.  G®H®,  insol.  éther. 

0A7ï/â/eG«0*H«.(GH4;8.(AzH«)«.  —  Écailles  brillantes  f.  à  «â-Vj 
sol.  eau  et  alcool  étendu,  peu  sol.  alcool  abs.,  insol.  éther. 

Chloromercurate  (GH«;»{AzH«)3iHgGl«.  —  Ce  sel  cristallise  e^ 
feuilles  de  fougère  faiblement  colorées  en  rose.  Il  fond  à  l8»-iîH' 
en  brunissant.  Peu  sol.  eau  froide,  facilement  eau  bouillnnle,  in^ 
facilement  eau  acidulée  par  HGl. 

Cbloraurate  (GH«)8(AzH«)«.2HGl,2AuGl».  —  Prismes  quadr»^ 
gulaires  jaune  d'or  1.  à  188-189**  en  brunissant. 

Le  chlorure  double  doctométbylènediamine  et  de  cadmium  «^ 
un  précipité  blanc,  un  peu  sol.  à  chaud,  cristallisant  par  refroidis^ 
sèment  et  ne  fondant  pas  encore  à  800*. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  *         67^ 

OcioaiétbylèneglycoL  —  On  ajoute  AzO*Na(2*/«  niol.)  à  la  base 
I  mol/;  dissoute  à  l'état  de  chlorhydrate.  On  fait  bouillir  au  réfri* 
éraût  à  reflux  en  ajoutant  HCl  g.  à  g.  Par  Téther  on  extrait  ensuite 
ne  huiJe  colorée  en  vert  ayant  l'odeur  de  Talcool  octylique  et 
on  étudiée  de  plus  près.  c.  marie. 

Préparaiioxi  des  amides  substitués  au  moyen  des  sodamides 
orrespladaiits  ;  Arthur  Walsh  TITHERLET  {Cbem.  Soc,  t.  79, 
u  89i.411  ;  3.1901).—  L'auteur  a  étudié  l'action  do  différents 
orps  sur  les  amides  sodés.  Les  iodures  alcooliques  sont  sans 
cUûD  sur  ces  composés  en  milieu  benzénique  ;  mais,  en  présence 
l'alcool,  il  y  a  régénération  de  Tamide  et  formation  d*un  éther 
ix)'<ie  mixte  : 

3P-CX3  AzHNo  +  CHM  +  CmK>H  =  CH3-COAzH2+  Nal  -f  CH3-0-C2H5 

Avec  le  bromure  d*éthylène,  la  réaction  est  représentée  par 
['ê^juatioQ  suivante  : 

CHa-COAzHNa  +  C2H*Br2  =  CHSQOAzH^  +  xXaBr -f  CH2z:CHBr. 

Si  Von  chauffe  en  tube  scellé  à  140-150*  les  sodamides  avec  les 
bdures  alcooliques  en  l'absence  d'alcool,  on  obtient  des  résultats 
différents  avec  les  amides  gras  et  aromatiques.  Les  premiers  four- 
nissent des  amides  substitués,  mais  difficilement  et  avec  de  faibles 
ftndements 

CH?COAzHXa  +  IC^IP  =  Nal  +  CHS-CO-AzHC^HS. 

Avec  les  seconds,  au  contraire,  la  réaction  est  normale  et  les 
ri^dements  satisfaisants. 

Les  chlorures  d'acides  donnent  également  la  réaction  attendue  ; 
cependant,  l'action  du  chlorure  de  benzoyle  sur  Tacétamidure  de 
«icxhuni,  en  présence  du  benzène,  est  très  complexe  fournissant 
(cmci paiement  de  la  dibenzamide  et  accessoirement  les  composés 
»<ùvaoU>  :  benzamide  et  tribenzamide,  benzonitrile,  mono-,  di-, 
tn-acélamide  et  acétonitrile. 

Les  dérivés  bromes  des  éthers  sels  réagissent  sur  les  sodamides, 
mais  les  rendements  sont  pauvres.  Le  bromacétate  d'éthyle  et  le 
lienzAuudure  de  sodium  fournissent  ainsi  Thippurate  d'éthyle. 

L'action  des  bromamides  du  type  R  —  COAzHBr  sur  les  soda- 
taide?»  R  —  CUAzIINa  ne  donne   pas  les   dérivés  hydraziniques 

Ayff  R 

Attendus,  mais  des  urées  du  type  C0< .  uIpq.r. 


I 


674        •  ANALYSE.  DES  TRAVAUX   ÉTR.VNGERS. 

L'auteur  indique  une  réaction  générale  permettant  d'obtenir  difc^ 
aminés  grasses  et  qui  consiste  dans  Faction  à  180-200^  des  suUala^ 
doubles  d'alcoyles  et  de  K  sur  la  sodamide  AzH*Na 

AzH2Na  +  KC2H5SO*  =  NaKSO*  +  C^HUzH-'. 

Cette  réaction  appliquée  aux  amides  sodées,  fournit  une  métbodt 
générale  de  synthèse  des  amides  substitués.  On  prépare  l'amidi 
sodé  par  l'action  de  Téthylate  de  Na  sur  Tamide  en  sol.  alcoolique 
on  ajoute  du  sulfate  d'alcoyle  et  de  potassium,  on  distille  l'alcool 
et  on  chauffe  le  résidu  jusqu'à  distillation,  ou  bien  on  porte  pendant 
20  minutes  à  180-200*»  au  réfrigérant  ascendant  et  Ton  é[>uise  su 
benzène.  Ainsi  ont  été  préparés  les  comp.  nouveaux  suivants  : 

Isobatylacétainide  CH^-CO-AzHC^H»  liq.,  Éb.  225-227*  ;  cblor- 
hydrate t  F.  107<»,  obtenu  par  HCI  sur  sol.  éthérée  de  raniide. 

Pvopvlbenzamide  C^HsCOAzHC^H^  F.  84^5,  tb,  294.29o»  soa» 
750  mm.  avec  légère  décomp.  ;  son  chlorhydrate  se  dissocie  k 
chaud  ou  dans  le  vide,  ton  dérivé  sodé  est  une  poudre  granuleuse 
que  Ton  obtient  par  Faction  de  Tamidure  de  sodium  sur  la  base. 

Isobutylbenzamide  C«H»COAzHC*H»,  prismes,  F.  57»,  Éb.  r^ 
296**  sous  760  mm.  avec  faible  décomp.  ;  le  chlorhydrate  est  un, 
liq.  visqueux,  le  dérivé  sodé  une  poudre  presque  blanche. 

Méthyléthylacétamide  CH3'C0-Az<^^jj.  —  Obtenu  par  ractioft 

du  sulfate  de  méthyle  et  de  potassium  sur  Téthylacétainide  li^l 
incolore,  Éb.  180**,  miscible  à  Teau. 

Méthylétlïylbenzamide  CfiWC0\7.<^^^,  Éb.  280*. 

Suivent  quelques  considérations  sur  les  formes  tautomérique^ 
des  amides  sodées.  a.  vaxevr. 

Nouvelle  méthode  de  préparation  de  la  diacétamide  ;  Artlnir 
Walsh  TITHERLEY  {Chem.  Soc,  t.  79,  p.  41i-il3;  3,1901).  - 
Cette  méthode  consiste  dans  l'action  du  chlorure  d'acétyle  >uf 
Tacétamide  : 

3Cn3.COAzH2+  CIPCOGl  =  (GH3-C0;UzH  +  (CIP-COAzH^^.^IU:!, 

La  réaction  se  fait  en  milieu  benzénique;  on  la  complète  en 
chauffant  pendant  8  h.  au  B.-M.  Rendement  30  à  40  0/0. 

Aucune  réaction  ne  se  produit  entre  le  chlorure  d'acélyle  et  t^ 
benzamide  ni  entre  le  chlorure  de  benzoyle  et  la  benzainide,  saii« 
doute  à  cause  de  la  nature  peu  basique  de  la  benzamide.  l/acticm 


CHIMIE  ORGANIQUE.  575 

u  chlorure  de  benzoyle  sur  Tacétamide  serait  représentée  par 
eqfialion  : 

i:»P-(:OAzH2  -f  2C«H5C0C1  =  CH^CAz  +  (C«H^CO)26  +  2HC1. 

A.    VALEUR. 

HoU  sur  dêox  combinaisons  moléculaires  de  Tacétamide  ; 
trthnr  Walsh  TITHERLET  (Chem.  Soc,  t.  79,  p.  418-414  ; 
.lUOit.  —  L'auteur  a  obtenu  deux  combinaisons  moléculaires  de 
Acélamide  avec  le  bromure  et  Tiodure  de  sodium. 

L'acétawiJe  bromure  de  sodium  2CH3.CO.AzH*.NaBr  se  prê- 
tre en  iaisant  bouillir  NaBr  (1  mol.)  et  acétamide  (2  mol.)  dans 

luis  leur  |>oids  d*alcool  absolu  ;  on  filtre  à  chaud  et  on  évapore 
u  l'on  ajoute  du  benzène.  Aig.  très  déliquescentes,  F.  144-145® 
i%pc  séparation  de  NaBr)  ;  il  commence  à  se  dissocier  à  100°. 

Lacet fimide  iodure  de  sodium  2CH3COAzH«.NaI,  F.  110<»  avec 
éparatiOD  de  Nal. 

Ces  combinaisons  sont  comparables  au  chlorhydrate 

(CH3.GOAzH2)2HCI.  a.  valeur. 

Contribntion  à  Tétade  des  bases  de  la  série  de  la  purine; 
UoU  JOLLES  (Journ.  f.  prakL  Ch„  t.  62,  p.  61-75).  —  L'auteur 
^dte  quantitativement  Toxydation  des  bases  de  cette  série  par  le 
^mtnganate.  Il  dose  TAz  dans  les  solutions,  l*azote  en  volume 
par  rhypobroinite  ;  sur  une  autre  portion  il  traite  par  BrONa, 
jHiih  par  Tacide  phosphotungstique  et  dose  TAz  dans  le  précipité  ; 
plis  dans  une  troisième  portion  il  isole  Turée  à  Tétat  d*oxalate 
H  dose  TAz  par  la  méthode  de  Kjeldahl.  La  première  détermi- 
uiioo  donne  Tazote  de  Turée  et  de  Tammoniaque;  la  deuxième, 
Tuote  du  glycocolle,  de  l'ammoniaque,  de  la  méthylamine  et  eu 
««Itttioo  très  concentrée  de  l'urée. 

Rf'sultats.  —  La  xantbine  donne  seulement  de  Turée  : 


\xH-C-Az 

Il     >CH  /AZH2 

C-AzH       +40-f  2H20  =  2CO<  +3C02. 

\  I  NazHî 

^AzH-CO 


a/ 


Vêdéaine  donne  un  mélange  d'urée  et  de  glycocolle  : 

/AiH-C-AzH 
/         I  /AzH2  yCOm 

\        »i     >CH  ^AzlP  \AzH2 

^Ai-C-Ai 


576  ANALYSE  DES  TRAVAUX  KTR.VNGEKS. 

La  guanine  donne  4  mol.  d'urée,  1  deglycocolleel  de  racideci 
bonique. 
Vhétéroxantbine  s'oxyde  suivant  Téquation  : 


y 


ÂzH-CO 

C-AzCH3  +4H30  4-40  =  8AzH3  +  CH3AxH2  +  5CO». 
,   Il     >GH 
AzH-C-Az 


La  tbéophylUne  donne  : 

.ÂZCH3-C0 

/  I 

C0(  C- AzH      +  3H20  +  40  =  C0(  AzH2)2  -f  2Cn3AzH3  +  40* 

\  Il     >CH 

\AzGa3-C-Az 

La  paraxanthine  donne  seulement  de  la  inéthylamine  et  m 
Tammoniaque;  la  caféine  (1,3,7  triméthylxanthine)  donne  7,15  0 
d'Az  à  rélat  d'urée;  le  reste  de  Tazote  est  précipitable  par  J'acid^ 
phosphotungstique. 

H^GAz—CO 

OG      C-. 


V hydrocaféine         OG      C-AzGH^     se  comporte  de  même 

I        II      >G() 
H^GAz— G-AzH  c.  marie. 


Dérivés  organiques  du  silicium.  Triphénylsilicol  et  cfalo 
rares  d'alcoyloxysilicium  ;  F.  Stanley  KIPPING  et  Lorem 
L.  LLOTD  (Cheni.  Soc,  t.  79,  p.  449-459;  4.1901).  —  Les  auleu; 
ont  isolé  du  tripliénylsilicol  (C^H^j^SiOM,  F.  148^  des  sous-pro 
duits  de  la  préparation  du  tétraphénylsilicium  par  le  sodium, 
tétrachlorure  de  silicium  et  le  chlorobenzène  ;  ce  comp.  a  fit**jà  é' 
obtenu  par  Polis  par  l'action  de  PCl^^  sur  SiiC^H"^)*,  F.  lâU^lli* 

Vacctate  de  triphénylsilicyle  (G«H5|3SiOG()GH3  a  été  obtei. 
en  faisant  bouillir  le  triphénylsilicol  avec  le  chlorure  d'arélvie  jii- 
qu'à  dissolution  ;  cet  acét.  crist.  dans  le  pétrole  léger,  Eb.  6(>-Si'^ 
K.  Ol'*,»");  il  est  sol.  dans  la  plupart  des  solv.  org.  ;  il  se  décoinn.H 
lentement  à  l'air;  il  est  rapidement  hydrolyse  par  ralcool  éu*n«!i 
et  bouillant. 

Voxyde  de  tripbcnylsilicyle  [Si(G^H^)^]0  a  été  prépar^*^  en  ai«^ 
tant  goutte  à  goutte  AzO^H  à  une  sol.  acétique  bouillante  de  Irj 
phénylsilicol,  jusqu'à  ce  que  le  mélange  devienne  Irouble;  le5  crxs^\ 
qui  se  déposent  sont  ensuite  recrisl.  dans  l'acide  acétique.  Ptaqu«i 


CHIMIE  ORGANIQUE.  577 

iJIaotas,  F.  2ÈÈ^,  inso\.  dans  Talcool  méthylique  et  Tacide  acë- 
{ue,  très  sol.  dans  rétber  et  le  benzène.  On  peut  obtenir  aussi 
^yde  de  iriphénylsilicyle  en  chauffant  longtemps  une  solution 
^thylique  de  triphénylsilîcol  avec  HGl  concentré. 
Vn  composé  répondant  à  la  composition  de  la  diphénylsilicone 
IP^O-C^H*  a  été  isolé  des  produits  accessoires  de  la  préparation 
I  télraphénylsiticium,  mais  ce  produit  fondant  à  environ  109^ 
I  pas  été  obtenu  par  crist.  ;  il  est  insol.  dans  Pacide  acétique, 
kool,  la  ligroïne,  soluble  dans  CHC1«,CS«,C«H«. 
Les  auteurs  ont  obtenu  le  tétraéthylsilicium  Si(C*Hî*)*  en  chauf- 
icauB.-M.  le  tétrachlorure  de  sihcium  et  le  bromure  d'éthyle 
Wi'  da  sodium  en  présence  d*éther  sec  auquel  on  ajoute  un  peu 
■célate  d  éthyle,  Éb.  154-155». 

Le  dicblorométhoxypbénoxysiUcane  SiCl*(OCH3)(OC«H5)  a  été 
i*p«ré  en  faisant  réagir  en  sol.  élhérée  le  chlorure  de  silicium 
iHî*,  le  phénol  et  Talcool  méthylique  liq.,  Éb.  216*  sous  752  mm., 
bili^ment  décomposé  par  Teau  en  silice,  acide  chlorhydrique, 
kénol  et  alcool  méthylique. 

h^ehlorométboxyphéaoxysilicane  ç,,r^^  est  obtenu 

lajoutaut  lentement  une  sol.  éthérëe  d'alcool  éthylique  à  une 
i.  éthérée  du  composé  dont  il  vient  d'être  question,  évaporant 
Hher  et  fractionnant  sous  pression  réduite.  Liq.  huileux,  Éb. 
U\  déeomp.  par  Feau,  mais  assez  lentement.  Les  essais  pour 
UcMibler  ce  composé  en  corps  optiquement  actifs  ont  été  infruc- 

MX. 

'DichloroméUioxyétboxysilicane  SiCl«(OGH3)(OC«H5).  —  Obtenu 
I  traitant  SiCl^  successivement  par  les  alcools  méthylique  et 
A>iique  en  sol.  éthérée.  Liq.,  Éb.  128»  ;  ce  composé,  traité  dans 
n  toémes  conditions  par  Talcool  isobutylique,  fournit  le  chloro^ 
^Imy-étboxy-iaobutyloxysilicane  SiCl(OCH3)(OC«H5)(OC*H»). 
«l^  Eb.  159-160^,  qui  n*a  pas  pu  être  dédoublé.  L'action  de  Tani- 
Jie  wr  ce  dernier  dérivé  fournit  le  pbénoxyméthoxy'étboxy'anili'' 
•»u7ic«iieSi(0CH»)(0C*H»)(0C«H»j(AzHC«H«),  comp.  très  instable. 
htpbénoxy'étboxyméiboxywentboxysiljcane 

Si(OCH3)(OC2H5)(OC«H5)(OC*0Hï^j, 

I M  obtenu  par  l'action  du  menthol  en  sol.  éthérée  sur  le  chloro- 
*«^<boxy-éthoxyphénoxysilicane. 
^Qcim  composé  optiquement  actit  n'a  pu  être  jusqu'ici  obtenu* 

A«   VALEUR. 

•Ac.  cma.,  a*  sxR..  t.  xxvi,  lOOL  — TraT.  étrang.  SI 


57«  ANAI-YSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGEH8. 

Sar  les  ortho-acides  des  a  et  p-hydronaphtoquinones  m 
quelques-uns  de  leurs  dérivés;  Friedrich  RUSSIG  (Journ.  fl 
prakt.  Ch.,  t.  62,  p.  30-60).  —  I.  a-Hydronaphloquînooe.  —  (m 
prépare  d'abord  par  raction  de  Sn  et  HCl  sur  Torangé  I  le  chlorfcf 

drate  a-amido  d*a-naphtol  C*^H6<^^^   ^  |||,  puis  par  le  bidu^ 

mate  la  quinone  C«<>H«^^  |J'   f.  à  425«.  Rendement  14  gr.  pc^B 

âO  gr.  de  chlorhydrate.  On  réduit  ensuite  par  SnCl*  et  HGl  {9t^ 
quinone,  50  gr.  SnCl«  dans  500  ce.  H«O  +  200HCl.  Rendeml^ 
25  0/0  de  Torangé  employé). 

L'hydronaphtoquinone  ainsi  obtenu,  F.  176**,  est  soluble  en  >ii 
let  rouge  dans  SO*H'  concentré. 

Les  sels  alcalins  ont  été  préparés  par  NaOH  et  KOH  en  solutws 
alcoolique. 

/OH    i 

Acide  oL'hydronaphtoquinone  monocarbonique  O^W~GiJOH  ^ 

\OH  (  I  ^ 

On  traite  en  autoclave  par  CO*  le  sel  disodique  de  la  quinone  |>f 
cédente.  On  chauffe  environ  20  à  80  heures  à  170**.  Hendemi* 
presque  quantitatif  pour  l'équation 

Ci0H6O2Na2  +  CO»  =  CîOH5(OH}(ONH)C03Na . 

L'acide  purifié  cristallise  en  aiguilles  monocliniques  f.  à  iH 
Sol.  alcool,  éther,  éther  acétique,  insoluble  CS*,  élher  de  pétrole 
ligroïne.  Dans  CH^GO^H  il  cristallise  avec  une  molécule  d^aci*!*- 
lond  alors  à  105°. 

Dérives  acélylés,  —  Avec  le  chlorure  d'acélyle  ou  obUeni 
dérivé  mono,  feuillets  brillants  ou  aiguilles  f.  à  IQS**.  Avec  lanl 
dride  acétique  on  obtient  le  même  dérivé  ou  un  coq)s  déjà  cotnj 

l'a  diacétyl  d-hydronaphloquinone  G*«H6<^^^^^3,  F.    125.    | 

I 
dérivé  diacétylé  de  l'acide  ne  paraît  pa^  stable  dans  ces  condili..^ 

.  Eibers.  —  CH^OH  et  HGl  donnent  deux  produits  :  u)   tm  util 

/OGH» 
monomélhvlique  G*oH»^GOOH,  aiguilles  f.  à  178*»  en   àétsnsx\ 

\0H 

GO'  et  donnant  alors  la  monométhyl-a.^ bydrotmpbtcnfun%^ 
CiOH6<OCH3.  ^^  Y  éther  métbyliqiie  de  F  acide  bydronaphtoqnm^\ 

/OGH« 
dkrbonique  monométbylé  Ç*<»II»^C00CH5,  aiguilles  f.  à  13|\ 

»  \0H 


CHIMIE  ORGANIQUE.  579 

X)CH3 

Dérivé  acétylé  de  r  acide  métbyléCAm^^COOU    .  —    Obtenu 

\0C0CH8 

rCH«COa,  aiguilles  incolores,  f.  à  172»  en  perdant  C0«. 

Eihers  éthyUques,  —  Par  HCl  et  l'alcool,  on  obtient  Télher 

/0C*H5 
ide  C'*H5--C00H,  prismes  ou  aiguilles  f.  à  170**,  en  donnant 
\0H 

W<xh  "  ,  f.  à  90,  et  réther  C^oRs^COOC^H»,  prismes  hexa- 
^"  \0H 

ttfox,  1.  à  98'',  sans  décomposition  et  volatils  un  peu  au-dessus. 

ConstituUoD  de  ces  corps.  —  Par  analogie  avec  les  synthèses 
tméme  genre,  le  carboxyle  de  l'acide  a-hydronaphtoquinone  car- 
Mique  doit  être  en  p^  ou  en  ^^  ce  qui  revient  au  même.  On  en  a 
»  preuve  directe  en  remplaçant  le  carboxyle  par  Cl  au  moyen  de 

<i*  ;  ou  oblient  la  p-chloro-a-naphtoquinone  C*®H^^Gi,  aiguilles 

%0 

•ne»,  f.  à  112*,  qui  prend  naissance  d'après  l'équation  : 

/OH  ^O 

Om^-COOH  +  2SnC|4  =  CiOHS-Cl  +  CO2  -|-  3HC1  +  ÎSnCP. 
^OH  ^0 

Bleaété  identiRée  d'ailleurs  en  faisant  son  anilide,  aiguilles 

■ces,  f.  à  202-203*». 

Puur  le   dérivé    méthylé,  l'auteur    montre    qu'il  répond  à  la 

«.sutulion 

OH 

Il  iff 

ocn3 


l^rivé  acélylé  est  : 


OH 


•lêrivé  f.  à  172*» 


COOH 


OCOCHî 


OCOCÏP 

rYV" 


580  ANA^LYSE   DES  TRAVAUX   ETKANGBHS. 

Rufïcondensation  de  r acide  d-hydronaphtoquinone  carbonitjk 
—  L'oxydation  de  Tacide  à  Tair  ou  en  solution  alcaline  foizn 
après  purification,  un  corps  en  aiguilles  jaunes,  f.  à  <C350^,  <ra 
Fauteur  explique  la  formation  par  une  oxydation  de  l'acide,  ira 
formation  en  acide  a-naphtoquinone  carbonique  et  condensttr 
avec  une  seconde  molécule  de  l*acide  primitif. 


0      COiOH 

H 


OH  O      CO    OH 


0   i      HOiCO      OK  0      CO    OU 

:... ; 

OnWQk  ^  C»H«0*     =        2H20  +  CMH>0O« 

L'analyse  répond  en  eflet  à  cette  formule  et  un  essai  d*ac%^ty 
tion  indique  deux  OH  seulement  dans  le  corps. 

Avec  SO*H*  conc,  Tacide  a-hydronaphtoquinone  carbonî^ 
fournit  un  produit  de  condensation  C**H^O*  en  aiguilles  jaune> 

Le  produit  de  condensation  jaune,  distillé  avec  la  poudra' 
zinc,  fournit  un  carbure  qui  doit  correspondre  au  dinaphtanit^ 

cène  C««H«*. 

I 

Monométhyl'OL'hydronaphtoquinone  C*<>H«<J^u     ;  —  OhltM 

par  fusion  de  Tacide  correspondant  qui  perd  CO*;  ai^illes  ioj 
lores  f.  à  125"*,  fondant  cependant  dans  l'eau  bouillante.  ' 

Dimétbyl-7.'h}dronaphtoquinone  C*oH«(OCH*)«  on  métih 
Ta-hydronaphtoquinone  par  CH^I-j-NaOH.  —  La  partie  insolu 
dans  l'alcool  froid  constitue  le  dérivé  dimélhylé,  aiguilles  nif^ 
cliniques  blanches,  f.  à  85®. 

Monoéthyl'Oi'bydronaphtoqunwne  C*^H<*<c}^u      •  —  On   t^ 

l'acide  éthylé  qui  perd  CO*,  aiguilles  f.  à  90*. 

Oxydation  de  la  méthyl-oL-hydronaphloquinone  Fe*Cl*,  O,  «H 
donnent  une  matière  bleue  cristallisée  en  prismes  à  reflets  cuisi 
F.  26i*,5  (corr.)  fournissant  un  leucodérivé  par  les  réducteur^-. 
corps  répond  à  la  formule  C**H*«0*. 

L'oxydation  de  l'éthyl  a-hydronaphtoquinone  donne  l'homoJoi 
supérieur  C«*H«oO*.  " 

Acide  a'hydronaplUoquinoue'0'dicarboaiqueO^H^<!^:^^^^^. 

Obtenu  dans  certaines  préparations  de  l'acide  monocarboniquti 
forme  des  aiguilles  noircissant  vers  220*  et  fondant  à  I80*. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  5Bi 

U.  ^Hfdroaspbloquiaone.  —  On  prépare  d'abord  le  p-naphtol- 
ooeozolsulfooate  de  Na,  puis  oo  le  réduit  par  SnCl^  et  on  obtient 
chlorhydrate  d'o-amido-^naphtol  avec  un  rendement  quantitatif. 

Oxydé  par  le  bichromate,  ce  corps  fournit,  avec  un  rendement 
70  0/0,  la  quinone  pure,  celle-ci  réduite  par  SO*  donne  la 
^ydroquinone,  f.  à  60*,  dont  on  prépare  les  sels  alcalins  en  àjou- 
it  à  la  solution  alcoolique  la  quantité  d*alcali  théorique,  puis  on 
ipore  dans  un  courant  d*H  pour  avoir  le  sel  sec. 

Acide  ^bydronapbtoqaiaone- monocarbonique  C'^H^^^OH 

\COOH 

Oo  traite  le  sel  de  Na,  G*oH«(ONa)«  par  C0«  à  150^  L'acide  libre 

rme  des  cristaux  jaunes  f.  à  215**  en  perdant  CO*. 

brriré  acétylé.  —  L'anhydride  acétique  et  l'acétate  de  Na 
tto«ot  le  dérivé  diacétylé,  aiguilles  fines  perdant  GO*  vei*s  185* 
libodant  ensuite. 

L*acide  monocarboxylé  possède  la  constitution 


t^aoî  la  préparation  de  cet  acide,  Tauteur  admet  qu'il  se  forme 
toiedicarboxyléC«0H*^(^^^*y^5.  mais  il  ne  l'a  pas  isolé. 

C.    MARIE. 

^èpiration  de  racètylchloraminobenzéne  et  de  quelques 
inipotés  Toisins  ;  F.  D.  CHATTAWAT  et  K.  J.  P.  ORTON  [Cbem. 
S*e.,  i.  79.  p.  274-280;  3.4901).  —  Les  auteurs,  en  réponse  à 
i  Annstrong,  ont  repris  l'étude  de  l'acétylchloraminobenzène.  Ils 
haïrent  que  le  procédé  de  préparation  indiqué  par  eux  :  action 
font*  solution  étendue  d'hypochlorile  de  potassium  additionnée  de 
'*<Arbooate  de  potassium  sur  Tacétanilide  à  froid  transforme  en 
w»^  demi-heure  plus  de  25  0/0  du  produit  en  acétylchloraminoben- 

^  auteurs  confirment  également,  leurs  résultats  pour  le  ben- 
^JjWUoraminobenzène. 

^'^tyIebJoraminO'2'4'dicbJorobenzène  peut  être  obtenu  par 
**eUoo  directe  du  chlore  sur  Tacétanilide  en  sol.  acétique  et  en 
î^^^^ww^  d*ftcétale  de  sodium.  a.  valeur. 


58i  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Réduction  des  aldazines  aromatiques  (synthèse  des  benzy) 
hydrazines  R .  CH« .  AzHAzH»)  ;  Theodor  CURTIUS,  Joarn, 
prakL  Cb.,  t.  62,  p.  83-126).  —  Propfe  et  Haager  ont  étenda  k 
recherches  de  Quedenfeldh  [Ibid.  (2),  t.  58,  p.  .%9-385]  a  ia  i-rn 
thylbenzaldazine  et  à  la  2.4-diinéthylbeozaldazine;  ils  ont  moat 
que  : 

Par  réduction  en  solution  acide  (Zn  en  poudre  et  ac.  acéiii|«i 

on  a  : 

H-CH=Az  RCH2v 

I    +3H2=  >AzH  +  AïH3 

H-CH=Az  RGH^/ 

Aldazioe.  Dialtylamioe. 

en  même  temps  que  Tamine  primaire  RCH^AzH*. 

Far  réduction  en  solution  alcaline  (amalgame  de  Na)  on  obtj'! 
suivant  les  conditions  l'hydrazine  RCH'AzH.  Az=CH.R  ou  la  du 
kylhydrazine  symétrique  RCH«AzH.AzHCH«R. 

Les  benzylamines  secondaires  (RCH*)*AzH  sont  peu  connu 
encore.  Elles  sont  solides,  fusibles  à  basse  température  et  dounn 
des  sels  peu  solubles  H*0  avec  AzO^H  et  AzO*H.  Ces  deroi^ 
fournissent  par  ébullition  avec  Talcool  la  nitrosamine  correspo 
dante  (RCH2)«Az(AzO). 

Les  benzalbenzylhydrazines  R.CH'.AzH.Az=CH.R  sont  - 
lides,  bien  cristallisées,  très  sensibles  aux  oxydants  et  donnent  li 
picrates  caractéristiques.  Les  sels  minéraux  ne  peuvent  élre  p 
parés;  TH  du  groupe  imide  peut  facilement  être  remplacé  pari 
groupes  acétyl,  benzoyl  ou  AzO.  l-.es  nitrosobydrazines  ainsi  wb 
nues  sont  de  beaux  corps  cristallisés  décomposés  facilemeui  pari 
acides  minéraux;  on  n*a  pu  jusqu'à  présent  les  réduire  en  dém 
aminés. 

L'hydrazine  se  scinde  par  les  acides  minéraux  étendus  quanlii 

tivement  : 

* 

RCH2AzH-Az^CHR  +  H20 -^  UCIPAzH-AzH^  +  RCHO . 

Ces  benzylbydrazines primaires  RGH'AzH.AzH*  fondent  \m 
distillent  dans  le  vide  et  sont  extrêmement  sensibles  à  Toxydatio 
A  l'air  elles  perdent  peu  à  peu  de  Tazote;  elles  fixent  de  Tean  (i 
ébullition  avec  l(3s  acides  minéraux  étendus  et  donnent  : 

RCH2AzH-AzH2  +  IPO  =  RCH^OH  +  AiH^AiH^ 

elles  donnent  des  sels  bien  cristallisés  stables  à  Tair.  Les  bai 
libres  donnent  avec  Télher  acétique  lès  benzylmétbylpyr^zahm 


CHIMIB  ORGANIQUE.  56^ 

u^i  ^         K  ^       ^  /RCH«AzAz=CHR\       , 

HgO  les  oxyde  en  Bydrotetrazones  l  I  |  quune 

\RCH«AzAz=CHR/ 

xydation  ultérieure  transforme  en  aldazines  RCH=Az-Az=CHR. 

Les  diùlkylhydrazines  symétriques  sont  des   composés  cris- 

klilâés  altérables  par  Toxygène,  fondant  bas  et  formant  des  sels 

tn  solubles  H*0  et  à  points  de  fusion  élevés.  Elles  donnent  des 

ttrosodérivés    cristallisés    R.CH«Az(AzO)-Az(AzO)-CH«R  qui 

erdent  facilement  un  groupe  AzO  en  donnant  une  nUrosobydrB" 

DiM?RCH*Az(AzO)=Az=CHR.  Ces  dialkylbydrazines  donnent  par 

s*  acides  minéraux  la  réaction 

RCH2A2HAzHCH2H  +  -21P0  =  2RGH20H  +  Az2H\ 

Partw  expérime?<tale.  — '  Benzalbeuzylhydrazone.  —  On  réduit 
xbenzaldazine  par  l'amalgame  de  Na  ;  le  chlorhydrate,  F.  i53®, 
*  scinde  par  ébullition  avec  l'eau  en  benzaldéhyde  et  benzylhy- 

Suivent  les  analyses  du  chlorhydrate,  du  picrate,  des  dérivés 

Huoylés,  acétylés,  nitrosés,   et  de  la  dibenzaldihenzylhydrazo- 

C«H5.CH«AzAz^CHC«H» 
ttrêzone  I 

OH5 .  CH«AzAz^CHC«H5 

ïiiheiaylbydrazine  symétrique.  —  S'obtient  en  même  temps 
^  la  benzalbenzylhydrazine.  Le  chlorhydrate  est  en  feuillets 
knliants  f.  à  225**.  La  base  libre  est  extrêmement  soluble  alcool  et 
Wïer,  pi  fond  à  i7*.  Le  dérivé  diacétylé 

(:«hh:h^Az(Coch3)-az(COGH3)ch2C6H5, 

frten  prismes  f.  à  117-118'*.  Le  benzoylc  en  aiguilles  f.  à  164*».  Le 
Krivé  dinilrosé  fond  à  35-40**  ;  dissous  dans  l'alcool,  il  donne  à 
cfiaud  la  nitrosobenzalbenzylbydrazine,  F.  89**. 

IhnzyUiydrazine.  —  Le  cblorhydrate  est  en  lames  brillantes 
•''^sol.  dans  Teau,  sol.  alcool  bouillant,  insol.  éther,  fond  à  111*. 
U  base  est  un  peu  sol.  H*0,  c'est  une  huile  incolore.  Avec  la 
lï'nztldëhyde  on  obtient  la  benzalbenzylhydrazine^  F.  65®.  Avec 
**o.-oxybenzaUléhyde  on  obtient  V o.-oxybenzalbenzyîhydrazone^ 
"^nllete  un  peu  jaunes  f.  à  90^ 

-ir.  pyruvique-benzylhydrazone  C«H»CH2AzH.Az=C<q2?^' 

pf**«esdurs  f.  à  104**  obtenus  en  agitant  une  sol.  aqueuse  de  Tacide 
•*«  une  solution  de  beuzylhydrazine  dans  Tac.  acétique, 
Beoiylsemicarbazide,  fond  vers  135°  C^H^CH^AzH.AzHCOAzH*. 


6i4  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

BenzylphényUhiosemicavbazide  C«H»CH«A2H .  AzHCS AzHOHl 
feuillets  f .  à  1  i6o. 
Dibenzoylbenzylbydrazine^  prismes  f.  à  148*, 

RÉDUCTION  DE  hK  BENZALDAZINE  EN  SOLUTION  ACIDE.    DlbeUIf^ 

mine;  on  traite  la  benzaldazine  par  ac.  acétique  et  Zn  en  qua&til 
calculée.  On  n'obtient  que  le  chlorhydrate  qui  fond  è  255*,5. 

Recherches  sur  la  4-méthylbeiizaldaziiie 


CUK  >CH  =  Az-Az=CH<         NCH^ 


o 


(en  collaboration  avec  A.  PROPFE).  —  I.  Réduction  bn  :>oLUTioi 
ACIDE.   —  4'mélbyldibenzylamine    puapempH»^^^'^'     cristwu 

tabulaires  durs,  F.  32%5,  éb.  IGâ-lOS*»  sous  13  mm.;  le  chlorhy- 
drate est  en  feuillets  peu  sol.  H*0,  F.  272®,  on  Tobtient  par  rédiw- 
tion  de  la  4-méthylbenzaldazine  au  moyen  de  Zn  et  ac.  aeotj({iK 
Rendement  40  0/0;  le  nitrate  f .  à  21 3«,  petites  tables  peu  ^ni 
H*0;le  siiUate  est  facilement  sol.  H*0,  aig^uilles  f.  à  199»*  1^ 
picrate  est  en  tables  dures  f.  à  153*;  le  cbhroplaiinaie  est  ei^ 
feuillets  jaunes  ronges  f.  à  188**;  le  chloronicrcurate  f.  à  liî*;  l 
nitrite  est  un  précipité  floconneux  cristallisant  dans  ralcool  chau4 
feuillets  brillants  f.  à  145';  il  fournit  par  digestion  au  D.-M.  Il 
Ditrosamine  (CH3C«H*CH«)«AzAzO,  F.  52%  insol.  eau  froide,  -^1 
alcool,  éther,  CS*,  acétone  et  benzène. 

II.  RÉDUCTION  EN  SOLUTION  ALCALINE.  —  4'métbyIbenzaI'i^oit*tL*i 
benzylhydrazone^  grandes  tables  f.  à  101**,  très  instables  vis-i-\« 
des  acides  et  des  oxydants,  solubles  dans  Téther,  C*H*  et  TalciHÙ 
picrate,  aiguilles  jaunes  d*or  f.  à  132**;  dérivé  acétylé^  feuille>l 
à  95*»;  dérivé  benzoylé,  aiguilles  fines  f.  à  130**,5;  dérivé  oitrv>é 
aiguilles  jaunes  f.  à  111**;  4'mètbyldibenzal-4'méthyldibeazyiht 
drotétrazone ;  on  traite  Thydrazine  par  HgO,  aiguilles  f.  à  1M%  tA| 
excès  d'HgO  fournit  la  A-niéthylbenzaldazine. 

Â-méthyldibenzylhydrazine.  —  S'obtient  quantitalivemenl  f^i 
réduction  de  la  4-inéthylbenzal-4-méthylbenzylhydrazine  au  mo>t! 
de  HgNa.  Le  chlorhydrate  est  presque  totalement  insoluble  H^ 
froide,  il  fond  à  236**;  la  base  libre  est  en  cristaux  un  peu  jau»*: 
f.  à  67*,  elle  est  instable;  dérivé  diacétylé^  aiguilles  incolores  f-  ^ 
il2». 

AzO'Na  donne  avec  la  base  en  solution  acétique  le  d^«^ 
nitrosé  de  la  4-méthylbenzal'4-méthy]benzylhydraziDe,  F.  111*. 


CHIMIE   ORGANIQUE.  585 

ifgO  doone  seulement  la  4-niéthyIbenzaldazine. 
Le  picrate  de  la  base  est  en  aiguilles  jaunes  f.  à  130^ 
Chlorhydrate  de  Ja  d-métbylbenzylhydrazine.  —  On  traite  par 
iii  courant  de  vapeur  d*eau  la  é'méthyJbenzal'd-ûiétbylbenzylh}' 
tr^tine^  on  sépare  ainsi  la  p.  totyialdéhyde  et  on  obtient  le  sel, 
r.  à  ihfy  en  feuillets  brillants. 

Recherches  sur  la  2.4-diméthylben8aldaziiie 

cw/    \ch=az-A2=ch/    \ch3 


O' 


|en  collaboration  avec  E.  HAAGER).  —  On  traite  la  diméthylben- 
taldéh}de  2.4  parle  sulfate  d'hydrazine,  cristaux  durs  f.  à  118**; 
If  chlorhydrate  est  en  aiguilles  f.  à  178-179**. 

Hédiiction  en  solution  acide.  —  On  obtient  25  à  30  0/0  de  chlo- 
rbjdrate  de  dJwélhyldibenzylamine,  aiguilles  f.  à  226-227*',  et 
M)  0/0  de  chlorhydrate  de  S ,4'diméthylbenzylamiae^  feuillets  f.  à 
itli*;  le  chloroplatinate,  f.  à  226-227°. 

S.é-dimétbyldibenzylamine  [(CH3)«C«H3CH«]9AzH  fond  à28%5, 
»L  H«0,  éb.  2i7-218'>  sous  ii  mm.;  le  nitrate  est  en  tables 
btancheâ  f.  à  211**  avec  décomposition,  extrêmement  peu  soluble 
H*0  même  bouillante;  le  picrate  est  en  cristaux  jaune  soufre  f.  à 
14i-i4â»;  chloroplatinate,  cristaux  rouge  brun  f.  à  88°;  cbloro- 
m^rcurate^  cristaux  magniOques  f.  à  157°.  Azolite,  aiguilles  f.  à 
Ml*  donnant  déjà  à  froid  avec  phénol  et  SO*H*  la  réaction  de 
Ltebennann. 

?.  4'Dimétbyldibenzal  2 . 4'dimétbyldibenzylhydrotétrazone 

(CH3)2C6H3GH2A2Az^CH-C6H3(CH3)2 

I 
(CHVC«H3CH2AzAz=:CH-C«H3(CH3)2 

—  Od  chauffe  Thydrazone  avecHgO;  grains  jaunes  brillants  f.  à 
U7 138%  que  l'HCl  en  solution  alcoolique  transforme  en  2.4-dimé- 
likjibenzaldazioe,  F.  118°,  et  en  une  résine  non  étudiée. 

i.4-Dituéthyldibenzylbydrazine  symétrique,  —  Réduction  par 
HgN«  de  la  2.4-diméthylbenzal-2.4-diméthylbenzylhydrazone, 
^^guilles  blanches  f.  à  58**,5;  le  chlorhydrate^  aiguilles  brillantes 
^-  îûir  peu  sol.  H*0  même  bouillante.  Dérivé  diacétylé^  petits 
^Uets  f.  à  125*.  L'acide  azoteux  donne  avec  la  base  en  solution 
•flaque  le  dérivé  nitrosé  de  l'hydrazone;  l'oxydation  par  HgO 
•loRoe  le  corps  décrit  plus  haut  la  2 ,4-diméthyldibenzal'2 ,4-dimé- 


58t5  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ÉTHANGERS. 

thyldibeazylhydrototrazone,  F.  138*,  et  une  certaine  quantité  i 
S  .-i'dimétbylAenzaldaziney  F.  118°. 

Chlorhydr,atede  SA'diméthylbeuzylhydrazine,  longues  aiguitin 
brillantes  f.  à  170-171*',  obtenues  en  traitant  par  la  vapeur  dVauv 
mélange  d* acide  chlorhydrique  étendu  et  de  2.4-diméihylbei)ii«^ 
2 . 4-diméthyIbenzylhydrazone. 

Benzal'S.Â-diméthylbenzylhydrazine^  belles  aiguilles  f.  àU-M*, 

Recherches  sur  la  2.4.5-triméthylbeiizaldaziiie  ^en  coUsb^ 
ration  avec  E.  HARDING).  —  2.4,5triniétbyIbenzal'â.4.5-triuP' 

tbylbenzylbydrazone  (CH3)3.C«H9CH«AzH.  Az=CH.C«H«.  (CH  V;  « 

réduit  par  HgNa  la  2.4.5-iriméthylbenzaldazine;  aiguilles  f»ai 

stables  f.  à  134°. 

Picrate    de  2.4. 5'trimétbylbenzal-2 . 4 .  o- trimétby/benzylhy 

drazone,    aiguilles  jaunes   f.    à    169°;   dérivé  acétyté^  loogw* 

aiguilles  blanches  f.  à  184°;  dérivé  beozoyléj  aiguilles  f.  à  187"; 

dérivé  nitroséy  aiguilles  jaunes  brillantes  f.  à  118°, 

(CH3j3C«H«CH«AzH 
2.i.5-trimétbyldibenzylbydrazine  \       ,  crisUtiî 

(CH3j3C0H«CH«AzH 

rhombiques  très  instables  f.  à  128°;  le  chlorhydrate  Q%i  en  aiguilli*'^ 

f.  à  170-171°. 

2.4.5'triméthylbenzylhydraziiw  (GH3)3C«H«CH«AzH«,  mas^ 
cristalline  perdant  de  Tazote  facilement;  le  chlorhydrate  est  ^i 
aiguilles  f.  à  239-240°. 

Benzal'2 ,4 .5'triméthyîbenzylhydrazine^  tables  peu  stables  (  i 
89-90°.  Trimétbylbenzylsemiearhazidey  aiguilles  f.  à  174-i7.> 
2.4. ô'triméthylbenzylphénylthiosemicarbuzide^  fines  aiguill*^ 
soyeuses  f.  à  167°.  Hyruvnie  de 2 .4 .0'IriméthylbenzylbydrBzitje 
aiguilles  soyeuses  f.  à  91-02°.  Picrate,  aiguilles  monocliniqu'*- 
jaunes  f.  à  163**  avec  décomposition. 

Recherches  sur  la  4-méthylbenzylhydrazine 

(on  collaboration  avec  G.  SPRENGER).  —  4'méihylbeazylbyîr.\ 
zine.  —  Masse  rayonnée,  F.  40-41°,  éb.  135°  sous  18  mm.  ;  ei» 
réduit  la  liqueur  de  Fehling  à  froid  et  est  1res  instable.  Picrul^ 
aiguilles  jaunes  f.  à  144°  avec  décomposition.  o,-OxybeaxMf-i 
méthylhenzylhydrazine,  flocons  blancs  cristallisants  dans  TaliN.» 
en  feuillets  un  peu  jaunâtres  f.  à  105°.  Dérivé  para,  F.  112*  environ 
Cbloral'i'méthylbenzylhydraziiK^  aiguilles  micro-crislallines  f.  i 
88°. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  587 

Ae,  prrurique-é-mélbjrlbenzylbydrazone 

CH\ 

>G  ^  Az- AzH  -CH2C«H*CH3 , 
COOH/ 

irges  feuillets  brillants  f.  à  77-78**.  4-métbylbenzyhemicarbazide^ 
iroes  blanches  f.   à  142*  environ,  i-mélbyîbenzylphényltbiosemi- 
sriwziV/eCHaC«H^CH«AzH.AzHGSAzHC«H«  cristallise  dans  Tal- 
v\  étendu  en  lames  brillantes  f.  à  132-183''. 
l-fhmf^tbylbeDzylS'mélhyl'ô'pyrazolone 

GH2-C0v 

I  >AzrCH2-G«H*GH3, 

CH3C=Az/ 


|nanti»és    équivalentes    d'éther    acétylacétique    et    d'hydrazine 
louneot  celle  pyrazolone,  F.  15i-155°. 
Dibeazoyl-d-métbyibenzylbydrazinej  belles  aiguilles  f.  à  165°. 

AcUoD  des  acides  à  chaud,  —  La  4-wétbylbenzylhydrazine  est 
s^iiidée  en  hydrazine  et  alcool,  d-métbylbenzyliqae.  —  Avec  HGI 
»  obtient  le  chlorure  de  l'alcool,  éb.  90**  sous  20  mm.;  il  fournit 
ivei'  la  phlalimide  potassée  la  4'inétkylbenzylpbtalimidey  longues 
Utnûlles  blanches  f.  à  Ilô-IH'*  semblable  à  celle  obtenue  avec  le 
r'.ilorare  synthétique  obtenu  par  une  autre  voie.  c.  marie. 

Sar  la  constitutioQ  de  la  pyridone,  de  la  quinolone  et  autres 
kasts  semblables;  HermanQ  DECKER  {Journ.  /.  prak.  Ch,,  t.  62, 
^.  ifiô-iTO».  —  Note  purement  théorique  impossible  à  résumer. 

L  isomérisation  dans  la  série  du  menthol  (111;  ;I.KONDAKOW 
«  L  LUTSCHIinN  {Journ.  /".  prakl.  Ch,,  t.  62,  p.  1-30).  —  Les 
f^-ïwrches  des  auteurs  les  amènent  aux  conclusions  suivantes  : 

•  l*  L'alcool  fenchylique,  comme  le  menthomenthol  et  le  carvo- 
tt«olhol,  donne  avec  PCl^,  HCl  ou  HBr  des  composés  tertiaires  au 
b^i  de?>  composés  secondaires  correspondants.  Cette  isomérisation 
'^'  lîmilée  par  les  conditions  expérimentales; 

•  2*  Les  fenchènes  qui  s'obtiennent  en  enlevant  les  hydracides 
-••il  anhydrides  halogènes  des  alcools  fenchyliques  et  aussi  par 
Wrte  dVau  des  alcools  sont  constitués  au  moins  par  deux  isomères 
'*»>miques  *en  dehors  des  isomères  optiques)  de  constitution  encore 
■'ï^omplètement  connue.  La  résolution  do  cette  question  nous 
l>^nnettniit  d'en  conclure  la  position  des  atomes  d'halogène  aussi 


588  ANALYSE  DES  TRAVAUX    ÉTRANGERS. 

bien  dans  les  anhydrides  halogènes  de  i'aicool  fenchylique  qu^ 
dans  les  coniposés  du  fenchène  avec  les  hydracides; 

c  d"*  Les  anhydrides  halogènes  de  Talcool  fenchylique,  obteaib 
par  addition  des  hydracides  au  fenchène  et  aussi  par  risoinén>a- 
tion  de  Talcool,  correspondent  sans  aucun  doute  à  Talcool  tertiain 
dénommé  alcool  isofenchylique  de  Bertram  et  Helle; 

«  4''  Comme  le  bromure  de  fenchyle  donne  le  fenchène  a  poioi 
d*èbuIlition  le  plus  faible  en  plus  grande  quantité  que  le  chlorure 
on  doit  prévoir  que  Tiodure  en  donnera  encore  plus; 

«  5**  Le  D.  1. -alcool  fenchylique  donne  par  les  hydracides  dansrer 
taines  conditions,  outre  des  dérivés  mono,  des  dérivés  dibalogénr'* 
Ces  derniers  prennent  naissance  par  rupture  des  liens  en  dia^-o 
nale;  comme  nous  Tavons  déjà  mentionné  précédemment,  ils  cor 
respondent  à  Torlho  et  au  méta-hexahydrocymène; 

<  6"*  L'action  isomérisante  des  alcalis,  principalement  de  la  potasse 
alcoolique  n'a  pu  être  constatée  avec  certitude;  aussi,  ne  pouvon-s- 
nous  l'admettre  que  par  analogie  avec  des  cas  semblables  de  h 
série  grasse  ou  hydroaromatique. 

«  Ces  faits  vérifient  les  propositions  formulées  par  nous  pn^ 
cédemment  sur  la  transformation  isomérique  dans  la  série  *h 
fenchène. 

«  Les  dérivés  du  bornéol  et  de  Tisobornéol  vérifient  la  générali>a 
tion  suivante  :  les  alcools  de  la  série  hydroaromatique  non  saturd 
qui  contiennent  le  groupement  -CHR-CHOH)  sont  soumis  aui 
mêmes  lois  que  les  alcools  saturés. 

«  Le  camphène  doit  avoir  au  moins  deux  isomères  de  slructim 
et  nous  nous  proposons  de  le  vérifier.  » 

Au  cours  de  ce  travail,  les  auteurs  ont  préparé  un  certain  noinbn 
de  corps  dont  ils  comparent  les  constantes  à  celles  obtenues  (>&] 
d'autres  auteurs. 

d,'Fenchone.  —  Eb.  194*»  sous  762  mm.,  et  77-79«  sous  15  mm. 
point  de  congélation  +6«;  77^  =  1,46237;  ^yj*  =  0,9449.  Réfr 
moléc,  44,17;  calculée  pour  C«0H*«O,  44,11;  [a|^:.^-|-68*.47. 

Une  autre  préparation  donna  des  résultats  un  peu  difTérenl* 

Alcool  fenchylique.  —  Préparé  par  la  cétone  précédente,  il  foD<l 
à  45*»;  éb.  201-201»,5  sous  764  mm.;  [a]^  =  — 13%50;  une  aulrt 
préparation  donna  [aJo^^  —  7®, 59;  celte  différence  dépendant  d'uiw 
racémisation  plus  ou  moins  avancée. 

Chlorure  de  fenchyle,  —  Préparé  par  l'alcool  et  HGl;  éb.  1^ 
sous  15  mm.;   c/f  ^0,9835;  «^=1,47566.    Réfr.  moléc  pott^ 


J 


CHIMIE  ORGANIQUE.  589 

C«H<TJ,  48,87;  Irouvé,  49,85;  [«]„  jo/4  =  — ^^•»2^-  ^  *^0'  *» 
ra^.iie  préparation  fournit  un  mélange  de  dérivés  chlorés,  dont  le 
tiifhloré  C<0H««CI«. 

fencbène,  — Parla  potasse  alcoolique  et  le  chlorure.  La  l**  por- 
uoû  1Ô4-158*  sous  767  mm.,  contient  le    carbure  dj*^  =  0,8654; 

ti„^4— "  25*3;  /if  =  1,4689.  Réfr.  molëc,  43% 74  {^);  calculé, 
i3,54.  Le  chlorure  de  fenchyle  préparé  à  150®  donne  par  KOH 
alcoolique  à  150*  un  fenchène  un  peu  différent  par  ses  constantes. 
J**  -- 0.8188;  /ij,  =  1,45809;  [a]^  — 8%18  (\^.  Réfr.  moléc,  43,71. 

Chlorhydrate  de  fencbène.  —  Eb.  79-82;  /?^  =  1,47478; 
<^=:0,9921.  Réfr.  moléc.  pour  G^OH^^CI,  48,87;  obtenu,  48,89; 

Bromure  de  fenchyle.  —  Action  de  HBr  sur  l'alcool.  Eb.  92-96 
«mi  11  mm.  df'^=  1,2314;  «^^  =  1,4488.  Réfr.  moléc.  pour 
<:'W-Br,51.8;trouvé,51,44;[a]„,^5  =— 48«,17.  On  obtient,  en 
uulre,  un  peu  de  dibromure,  F.  49*. 

Une  autre  préparation  donna  un  bromure.  Eb.  lOl-lOl^'fô  ayant 
\^ consUntes  suivanles :  df=\ ,217 ;  n^  =  1,49768.  Réfr.  moléc, 

lie  fenchène  obtenu  en  enlevant  HBr  à  ce  bromure  a  les  cens- 
'anles  suivantes:  Eb.  U2%5.144%5;  df  =  0,8394;  77^  =  1,45129; 

a^^.—— 490^59 ;  pour  une  fraction  144%5-155%  c^  =  0,8478; 

»^=Mo699;  Wd«;4=— ^*^^^• 

Bromhydrale    de   fenchène.   —    c/J'^=  1,217;  77^^  =  1,49665; 

i^{i*/;=27%16. 

iMos  des  tableaux  qui  terminent  ce  mémoire,  ont  été  réunies  les 
Mérenles  constantes  de  ces  produits  suivant  les  auteurs  et  les 
toodes  de  préparation.  c.  marie. 

Action  du  cblomre  d'aluminimii  ur  Tanhydride  campho- 
riqne;  P.  H.  LESS  et  W.  H.  PERKIN  (Chenu  Soc,  t.  79,  p.  332- 
W  ;  S.lttM).  —  Les  auteurs  ont  repris  l'étude  de  cette  réaction. 
U  produit  qui  se  forme  à  côté  de  Tacide  isolauronolique  de  Blanc 
*-^  qui  avait  été  considéré  antérieurement  (Froc,  1899,  t.  15, 
p-  123)  par  les  auteurs  comme  un  composé  délini  et  appelé 
î^<*ropholactone  est  en  réalité  un  mélange  de  deux  lactones  iso- 
aimques  OH"*0*.  Ce  mélange,  hydrolyse  par  Teau  de  baryte  au 
B-M.  fournit  par  décomposition  des  sels  de  Ba,  deux  oxyacides 
<?H*«0*  que  Ton  sépare  en  utilisant  leurs  solubilités  différentes 


Ô90  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

dans  réther  pur.  Ces  comp.  sont  des  acides  oxyhexahydrosyl 
liques  stéréo-isomères  : 

CHY  NgH2 
CH2lJcH-CH3 


CH 


A 


que  les  auteurs  distinguent  par  les  lettres  A  et  B. 

V acide  A'Oxybexahydroxylylique,  F.  160*»;  il  est  peu  sol.  daj 
l'eau  et  Téther,  sel  dAg  précipité  gélatineux;  par  distillatit^ 
cet  acide  perd  de  Teau  et  fournit   la  lactone  correspona»n 

C«H«*<'  I      huile,  Eb.  261-262«  sous  748  mm.,  ne  crist.  pas  daï 

un  mélange  réfrigérant  et  régénérant  par  hydrolyse  au  moyen  i 
Teau  de  baryte,  l'acide,  F.  160°. 

V acide  D-oxyhexahydroxylylique  fond  à  llS**;  il  est  beaucou 
plus  sol.  dans  Teau  que  Tacide  A.  Comme  pour  Tacide  A,  sa  >o 
aq.^  soumise  à  l'action  d'un  courant  de  vapeur  ne  fournit  pas  J 
lactone  ;  mais,  par  distillation  de  Tacide  lui-même,  on  obtient  I 
lactone  correspondante,  F.  44°,  cette  olide,  hydrolysée  par  Teau  (1| 
baryte,  reproduit  l'acide  générateur. 

Le  mélange  des  lactones  obtenu  par  l'action  de  AICI^  sur  Tanhy 
dride  camphorique  se  transforme  par  Taclion  de  SO*H*  à  la  tem 
pérature  de  80-85°  en  acide  xylylique  C«H3(CH3j(CH3j(CO*H»i.a.i 

L'action  de  HI  fumant  (0^:^1,96)  sur  les  lactones,  en  tub»^ 
scellés  à  180°  pendant  3  heures,  a  fourni  de  rhexahydro-m-xyléih 
déjà  obtenu  par  Wreden  (Annalen,  1877,  t,  187,  p.  175)  en  chau^ 
faut  l'acide  camphorique  à  280°  avec  HI,  un  dérivé  iodé^  Kb.  113- 
115**  sous  32  mm.  et  qui  est  probablement  r/Wo-/ie.r aA/f/ro-ifl.- 
A'Wè/7e  1-1-3,  et  un  mélange  à" acides  bexahydrox ylyliques  stén'i- 
isomères. 

Quand  le  mélange  des  lactones  est  traité  par  PBr^  et  le  pro<iua 
versé  dans  Talcool  méthyliquc,  il  so  forme  une  huile  qui  se  séjmn' 
par  fraclionnemenl  en  hromoiiexahydroxylylale  de  met  h  rie 

CH-CH3 

I 
CO^GIP 


CHIMIE  ORGANIQUE.  591 

Kb.  I65»  SOUS  30  mm.  et  en  tétrabydroxylylate  de  métbyle,  Eb.  210** 
iwà  7SS  mm.  Ce  dernier  corps  peut  être  obtenu  presque  quantita- 
ivemeot  au  moyen  du  premier  par  Taction  de  la  diéthylaniline. 
*ir  Faction  du  brome  en  sol.  dans  CHCl*,  le  tétrabydroxylylate 
Ir  métbyle  fournit  le  dibromohexabydroxylylale  de  métbyle 
>H«Br*C0«CH5  huile  jaunâtre  instable  perdant  HBr  à  la  tempé- 
iture  ordinaire. 

Par  hydrolyse  du  tétrabydroxylylate  de  métbyle  ou  encore  en 
iteant  bouillir  pendant  6  heures  le  bromobexabydroxylylate  de 
ftéihyle  avec  la  diéthylaniline  et  saponification  du  tétrabydroxy- 
jlale  de  métbyle  ainsi  produit,  on  obtient  un  acide  huileux  qui  est 
n  réalité  un  mélange  et  laisse  crist.  à  la  longue  et  en  refroidissant, 
*ac.  A'tétrabydroxy/ylique,  F.  12'\  presque  insol.  dans  l'eau, 
ttlrainable  par  la  vapeur  d'eau  et  présentant  dans  toutes  ses  pro- 
ffiéiés  une  grande  analogie  avec  l'acide  lauronolique.  A  côté  de 
rt  acide,  F.  72*,  se  lorme  un  aulre  acide  D-télrabydroxylylique 
(ni  n'a  pu  élre  obtenu  à  Tétat  pur. 

Par  Taction  de  SO*H*  concentré,  vers  80**,  l'acide  A-télrabydroxy- 
ïliqoe  se  transforme  en  acide  xylylique.  Le  mélange  d'acides 
létrahfdroxylyliques,  réduit  par  l3  sodium  et  l'alcool  amylique, 
burnil  un  mélange  d'acides  bexabydroxylyliques  stéréo- isomères 
jui  D'onl  pu  être  séparés. 

BId  laissant  en  contact  AlCP  pendant  plusieurs  semaines  avec 
ow'  soL  chloroformique  d'anhydride  camphorique,  la  quantité  de 
Ui'tones  produite  ne  varie  guère,  mais  l'acide  isolauronolique 
Sabord  formé  est  presque  complètement  transformé  en  acide 
^rtos-hexahydroxylylique,  F.  75**,  identique  au  produit  obtenu  par 
réduction  directe  de  l'acide  xylyliqne  par  Bentley  et  Perkin,  et  en 
•nde  m-hexahydroxylylique. 

Nous  renvoyons  au  mémoire  pour  le  mécanisme  de  ces  transfor- 
matioas  dont  quelques  unes  ont  déjà  été  expliquées  par  M.  Blanc. 
\BnIL  soc.  Chim.  (3),  i.  23,  p.  693].  a.  valeur. 

Acide  aa-ozycamphocarboiiique  ;  Arthur  LAPWORTH  et 
Edwin  H.  CHAPMAN  (Cbem,  Soc,  t.  79,  p.  377-386  ;  3.1901.  — 
l»  auteurs  ont  préparé  différents  corps  en  partant  de  la  caniplio- 
S'imone. 

^  '^amphoquiaone-p.  -broniopb  énylbydrazone 

C«0H»*O=Az-AzH-G6H*Br, 

f  2l5-2if/,  peu  sol.  dans  la  plupart  des  solv.  org.,  notamment 
lUûs  CHQJ  et  C*H«,  presque  insoluble  dans  la  ligroïne  ;  elle  ne 


592  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ETBANGEHS. 

donne  point  de  coloration  avec  FeCl^.  —  Campboquinonesemittf^ 

bazone  C'®H**0=Az-A2H-C0AzH*,  plaques  orthorhombiques  i»- 

colores,  jaunissant  à  210%  F.  228-229»  (décomp.). 

/C(OH).CAz 
h\'Ox ycyanocamphve   C®H**<r  1  a   été    obtenu  p« 

l'action  de  GAzH  sur  la  camphoquinone  ;  il  cristallise  en  plaquirs 
F.  197-198*,  probablement  après  décomposition  [>réa}able  en  caa- 

/C(0H).COAzH« 

phoquinone;  Vamide  correspondant  CfiW^C  I  $'ob- 

tient  en  dissolvant  Ta-oxycyanocamphe  dans  son  poids  de  S0*1P 
et  versant  cetle  sol.  dans  2  vol.  de  SO*H*  contenant  20  Oi^ 
d'anhydride,  puis  versant  le  tout  dans  un  grand  volume  d'eau.  Ol 
amide  est  faiblement  sol.  dans  CfiW  et  CHCl^  à  chaud,  sol.  daiA 
l'alcool  chaud  ;  il  crist.  de  l'acétone  en  prismes  transparenU  <^ 
subUmant  lentement,  F.  285-240''.  Il  n'a  pu  être  transformé  m 
acide  par  Taction  de  AzO*H. 

/C(OH).CO«H 
h' acide    d'Oxycamphocarbonique   C®H**<f  I  a   éU" 

obtenu  en  chauffant  pendant  plusieurs  jours  le  nitrile  correspon- 
dant avec  HCl  et  aussi  en  chauffant  l'amide  avec  HBr  concenln*. 
Il  crist.  dans  un  mélange  d'éther  acétique  et  de  pétrole  en  aig.  u'J 
prismes  brillants,  F.  207-208**  (décomp.).  Bien  que  possédant  ua 
groupe  GO,  il  ne  réagit  pas  sur  Thydrazine,  l'acétate  do  semicar* 
bazide,  ni  Thydroxylamine.  Il  est  facilement  oxydé  par  PbO'  en 
donnant  de  la  camphoquinone.  Par  l'action  de  la  chaleur,  il  peni 
GO*  et  fournit  l'a-oxycamphre,  F..  205-206%  identique  au  produit 
obtenu  par  Manasse  en  réduisant  la  camphoquinone  par  la  poudjv 
de  zinc  et  l'acide  acétique  (Ber.,  1897,  t.  30,  p.  659). 

Soumis  à  l'action   du  chlorure    d'acétyle,    l'acide    a-oxycani- 
phocarbonique  fournit  VoL-acétoxycampbocarbonique 

/C(0C0CH3).C02II 


GO 


Aig.  F.  85-86*»,  peu  sol.  à  froid  dans  la  ligi'oïne  et  le  benzènt», 
sol.  dans  la  plupart  des  autres  solv.  org.  H  perd  CO*  par  l'actiofi 
de  la  chaleur  en  donnant  Tacétyl  a-oxycamphro.      A.  valiur. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  593 


CHWIE  6ÉNËRALE  ET  IINËRALE 


Eqvilibre  des  systèmes  chimiques;  P.  SAUREL  {Phys.  Chem.j 
»5,  p.  21;  1901).  —  Mémoire  d'ordre  purement  théorique  relatif 
■  théorème  de  Gibbs  généralement  connu  sous  le  nom  de  loi  des 
àweç;  t*auteur  s'est  proposé  de  mettre  la  théorie  de  l'équilibre 
u  $\'stèmes  hétérogènes  sous  une  forme  aussi  simple  que  pos- 
We.  Voici  les  principales  divisions  du  travail  :  exposé  des  prin- 
ipes  fondameniaux  de  la  thermodynamique  et  du  critérium 
'équilibre  (potentiel  thermodynamique  de  M.  Duhem)  ;  démons- 
eibon  de  la  loi  des  phases  ;  conditions  pour  l'existence  du  point 
biiflereot  dans  un  système  bivariant  et  dans  un  système  pluriva- 
BMl,  qui  permettent  de  démontrer  le  théorème  de  Clapeyron  et 
î>  théorèmes  de  Gibbs  et  Konowalow;  théorème  de  Maxwell  relatif 

laire  comprise  entre  les  isothermes  pratique  et  théorique,  et 
ftjpositions  analogues;  théorèmes  relatifs  au  déplacement  de 
Hjuilibre  'Clapeyron,  Gibbs  et  Konowalow,  Le  Chatelier  et  van 

Ce  roéinoire  forme  d'ailleurs  la  partie  la  plus  importante  d'une 
ke^  présentée  à  la  Faculté  des  sciences  de  Bordeaux,  en  avril 

W).  0.    BOUDOUARD. 

Sv  nu  théorème  de  van  der  Waals  ;  P.  SAUREL  {Phys. 
'^m.,  t.  5,  p.  137;  1901).  —  Mémoire  théorique  dans  lequel 
•mair  montre  que  les  théorèmes  de  van  der  Waals  relatifs  aux 
i|5l«Des  UDivariants  formés  de  deux  composants  peuvent  être 
fctO'ius  aux  systèmes  univariants  formés  de  plus  de  deux  con^po- 

ti^  0.    BOUDOUARD. 


^vttion  fondamentale  d'nn  point  multiple;  P.   SAUREL 

'Va.  CLem.j  t.  5,  p.  170  ;  1901).  —  Mémoire  d'ordre  théorique. 
An  (loini  tnpie  formé  par  l'intersection  des  trois  courbes  qui  repré- 
•^ï'-ol  dans  le  plan  pression-température  l'équilibre  de  trois 
•jîU'm*^  univariants  d*un  composant,  il  existe  une  relation  bien 
f'ioiu^  entre  les  inchnaisons  des  trois  courbes.  L'auteur  se 
ï^^V*>îe  (Je  montrer  qu'à  chaque  point  multiple,  il  existe  une  rela- 
*  '  1  ^aloguf' entre  les  incUnaisons  des  trois  courbes  d'intersection. 

0.   BOUDOUARD. 

*«c-  aim.,  8^  sÉR.,  T  XXVI  1901.  —Trav.  étrang.  38 


594  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGEHS. 

Équations  fondamentales  des  points  multiples;  J.  E.  TRETd 

{Pbys.  Chem,,  t.  5,  p.  259;  1901).  —  Mémoires  d'ordre  théornf 
et  mathématique  impossibles  à  résumer.  o.  boudouàiu). 

Propriété  de  la  courbe  pression-volume  ;  P.  SAUREL  \Ph] 
Cbem.y  t.  5,  p.  179;  1901).  —  A  propos  du  mémoire  sui^i 
de  M.  Duhem  relatif  à  la  liquéfaction  d'un  mélange  de  àt 
gaz,  M.  Saurai  montre  qu*à  Taide  de  la  courbe  pression-voluc 
on  peut  déterminer  les  concentrations  des  deux  phases,  vapeur 
liquide,  ainsi  que  les  volumes  spécifiques  des  deux  phases,  vap< 
et  liquide,  et  le  rapport  des  masses  de  ces  deux  phases. 

0.    BOUDOUARD. 

I 

Liquéfaction  d'un  mélange  de  deux  gaz  ;  composition 
liquide  et  de  la  vapeur;  P.  DUHEH  [Pbys.  Cbem,y  t.  S,  p 
1901).  —  Etant  donné  un  mélange  de  deux  gaz  liquéfiables,  s<)»i 
à  une  pression  à  température  constante  T,  si  T  est  inférieur 
une  certaine  température  qui  dépend  de  la  concentration 
mélange,  on  peut  établir  la  proposition  suivante.  U  existe  (1< 
pressions-limites  Pq  et  Pj,  dépendant  de  la  température!,  Fi«^ 
en  général  plus  grand  que  Pq;  ces  pressions  sont  telles  qu'; 
pressions  inférieures  à  P©  ou  supérieures  à  P|,  le  mélange  j 
homogène,  et  qu'aux  pressions  comprises  entre  P,,  et  P,,  len 
lange  est  en  partie  liquide,  en  partie  vapeur.  Les  deux  presî^i 
Pq  et  Pj,  pour  la  température  T,  ne  sont  égales  que  dans  uu( 
exceptionnel  :  c'est  lorsque  le  point  [T,  Pq)  du  plan  TOP  (OTèt| 
Taxe  des  températures  et  OP  celui  des  pressions)  est  sur  lacou^ 
de  Gibbs-Konowralow. 

Si  le  mélange  passe  de  Tétat  hétérogène  à  Tétat  homopH 
Tune  des  deux  phases,  liquide  et  vapeur,  disparait.  Si  c'est  la  pb| 
liquide,  le  point  de  passage  est  un  point  de  condensation  ;  si  c\ 
la  phase  vapeur,  on  a  à  faire  à  un  point  de  vaporisation, 
courbe  limite  peut  être  divisée  en  deux  branches  :  courbe  de  ci 
densation  et  courbe  de  vaporisation^  et  le  point  de  séparation  i 
le  point  critique. 

Pour  une  série  de  concentrations,  ce  point  décrit  la  coùi\ 
critique.  L'ordonnée  correspondant  à  la  température  cnU(\ 
rencontre  la  courbe  limite  en  deux  points,  dont  Tun  est  le  ^ 
critique.  M.  Duhem  étudie  les  deux  cas  possibles:  le  point cnUi^ 
est  le  plus  haut  des  deux  points  d'intersection  (condensation  reli 
grade)  ;  il  est  le  plus  bas  (vaporisation  rétrograde). 

0.    BOODOUARP* 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET   MINÉRALE.  505 

I  Classe  de  relations  entre  les  coefficients  thermiqnes  et  dy- 
BtmiqQes;  6.  H.  BURROWS  {Phys.  Chem.,  t.  5,  p.  233;  1901). 
—  Mémoire  d'ordre  théorique  relatif  au  théorème  de  Reech. 

0.    BOUDOUARD. 

Sur  Tèquation  de  Clapeyron  ;  P.  Sanrel  [Pbys.  Chem,,  t.  5, 
1'.  ^.6,  1901). 

Relations  entre  les  fonctions  thermodynamiques  fondamen- 
tales. J.  E.  TREVOR (P/i/s.  Cheni,,  t.  4,  p.  570 ;  1900).  —Mémoire 
«1  onlre  mathématique.  o.  boudouard. 

Deux  modes  de  circulation  des  liquides  pour  obtenir  une 
température  constante;  I.  H.  DERBT  (Pbys,  Chem,,  t.  5,  p.  17; 
tWl).  —  On  sait  qu'un  thermostat  doit  répondre  aux  conditions 
suivantes:  circulation  rapide  du  liquide,  construction  facile,  opé- 
ration économique,  obtention  rapide  de  la  température  qui  doit 
*lre  constante,  faculté  de  pouvoir  obtenir  diverses  températures. 
Le  lecteur  trouvera  au  mémoire  original  la  description  avec  figures 
<Je  deux  appareils  construits  d'après  les  données  précédentes. 

0.    BOUDOUARD. 

Points  d'ébullition  minime  et  composition  de  la  vapeur; 

1  S.EBER80LE  (Phya.  Cbem,,  t.  5,  p.  289;  1901).  —  Pettit  a 

.  DoDlré  que  dans  le  cas  où  les  courbes  de  tension  de  vapeur  des 

frfâtèmes  à  deux  composants  se  coupaient,  on  observait  un  point 

d'ébullition  minimum. 

L'acétone  et  le  benzène  sont  miscibles,  ne  forment  pas  de  com- 
posés, et  leurs  courbes  de  tension  de  vapeur  ne  se  coupent  pas  : 
l  objet  du  travail  est  de  déterminer  les  compositions  des  phases 
«oexislantes,  liquide  et  vapeur,  des  mélanges  d*acétone  et  de  ben- 
2«^ne,  et  de  voir  s'il  y  a  quelque  chose  non  conforme  à  la  théorie 
•iaos  les  cas  des  pomts  d'ébullition  minima  trouvés  par  Ryland.  La 
tourbe  de  variation  des  points  d'ébullition  ne  présente  aucune 
perucularité  expliquant  les  faits  observés  par  Ryland;  elle  appar- 
ent au  type  normal.  La  courbe  de  la  composition  de  la  phase 
**peur  a  également  été  déterminée. 

L'auteur  a  ensuite  examiné  les  courbes  de  tension  de  vapeur  de 
tf'at  les  liquides  organiques  ordinaires,  en  utilisant  les  nombres 
àannèè  dans  les  tables  de  Landolt  et  Bôrnstein.  Sur  les  126  cas 
^ttmmés  au  point  de  vue  de  la  forme  des  courbes  des  points 
d'éboiUtion,  70  présentent  des  maxima  ou  minima  et  56  ont  la 
fcnne  normale.  o.  boudouard. 


596  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Sur  les  états  correspondants  de  la  matière  ;  Kr.  METER,  oH 
BJERRUM  (Zeit.  pbys.  CL,  t.  32,  p.  1-88  ;  6.2.1900).  —  Mémoiit 
de  physique  pure  ;  se  reporter  à  l'original.  m. 


Snr  la  catalyse  par  les  sels  neutres  ;  H.  EITLER  (Zeit  pbp, 
CL,  t.  32,  p.  348-359;  20.2.1900).  —  L'auteur  étudie  Tinflueicri 
des  sels  neutres  sur  l'inversion  du  sucre  de  canne  par  HCI,  et  m 
la  saponification  et  la  formation  des  éthers.  Il  parvient  à  la  conclu^ 
sion  suivante  :  dans  tous  les  cas,  l'addition  d'un  sel  neutre  a  pour 
efîet  d'augmenter  le  nombre  des  ions  réagissants.      m.  vèzES. 

Equation  générale  de  l'énergie  libre  et  de  l'éqniUbre  pkj^ 
sicochimique  ;  G.  N.  LEWIS  (Zeit,  phys.  Cb.,  t.  32,  p.  S64-40U{ 
20.2.1900).  —  Mémoire  de  théorie  pure,  qui  ne  saurait  être  résumée 

M.    vèZES. 

La  cryoscopie  en  solutions  étendues  et  la  théorie  des  sola^ 
tions  ;  Heyer  WILOERHANN  (Zeit,  phys.  CL,  t.  32,  p.  288-;^ 
20.2.1900).  —  Discussion  avec  Dieterici  relativement  à  la  cryo>- 
copie  des  non  électrolytes  en  solutions  étendues.  Voir  l'original. 

M.    VéZES. 

Le  volume  des  molécules  ;  C.  M.  GULDBERG  [Zeit,  pbys,  Ch., 
t.  32,  p.  116-126;  6.2.1900).  —  La  composition  des  volumes  mol^ 
culaires  de  corps  différents  doit  être  faite  dans  des  condition 
telles,  que  ces  volumes  soient  indépendants  de  la  température  fi 
de  la  pression  :  il  convient  donc  de  prendre  comme  volume  molé- 
culaire réel  le  volume  minimum  que  chaque  corps  est  suscepuMï 
d'occuper.  On  le  définira  de  deux  façons  :  par  des  me6ure>  ^ 
compressibilité,  en  prenant  la  valeur  limite  du  volume  moléculam 
sous  une  pression  infinie  ;  et  par  des  mesures  de  dilatabilité,  oc 
prenant  la  valeur  limite  du  volume  moléculaire  au  zéro  absolu 
L'auteur  calcule  les  volumes  moléculaires  limites  d'un  certata 

• 

nombre  de  liquides,  au  moyen  des  recherches  d*Amagat  i-lw" 
Chim.  Phys.,  1893)  sur  la  compressibilité,  et  de  ses  propre^ 
recherches  [Christiania  Viddenskabsselskabs  forhandlinger,  IBfiy 
sur  la  dilatabilité.  Les  résultats  obtenus  sont  suffisamment  concor- 
dants. M.  VÈZBS. 

Sur  les  solutions  colloïdales  ;  G.  BRE0I6  et  A.  COEHHiZeiV 

phys,  Ch„  t.  32,  p.  129-132  ;  6.2.1900).  —  ArUcle  de  poléraifi' 
sur  le  même  sujet,  en  réponse  à  des  observations  de  Sloeokl  *** 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  597 

Tanino  tZeit.  pb/s.  Cb.,  t.  30,  p.  98)  et  Stark  (Wiedemann^s 
\jm,,  t.  68,  p.  117  et  618).  ii.  vèzes. 

Sur  le  cadmium  coUoidal  ;  6.  BREDIG  {Zeit,  pbys,  CL,  t.  32, 
1. 127-128;  6.2.1900).  —  L'application  des  méthodes  déjà  décrites 
oar  d'autres  métaux  {Zeii.  an.  Cb.,  1898,  p.  951)  permet  d'ob- 
enir  aussi  le  cadmium  à  l'état  colloïdal  sous  forme  d'une  solution 
ima  foncé,  pouvant  se  conserver  assez  longtemps  à  Tabri  de  Tair. 

M.  vèzEs. 

Rtlatioii  entre  la  constante  de  dissociation  des  acides  faibles 
ït  lliydrolTse  de  leurs  sels  alcalins  ;  J.  WALKER  {Zeit.  pbys. 
24.,  t  32,  p.  137-141  ;  6.2.1900).  — La  mesure  de  la  conductibilité 
iiectrique  de  divers  acides  faibles  donne  pour  leur  constante  de 
lisBociation  les  valeurs  : 

CHî.CO«H 180000X  10-»o 

CXPW 3040  X  10-^0 

H^ 570  X  1 0-«® 

B05H3 17X10-*» 

CAxH 13  X  10-<o 

C«HH)H 1,3X10-^^ 

Od  peut  déduire  de  ces  nombres  le  degré  d'hydrolyse,  en  solution 
«Ucinormale  à  25*,  des  sels  alcalins  de  ces  acides,  et  le  comparer 
•0  résultat  des  mesures  directes  de  Shields  {Zeit.  pbys,  Cb.,  1. 12, 
p.  167)  : 

CalcDlé.  Mesaré  (Shields). 

CHKX)3Na 0.008  %  0.008 

CCPHNa 0.06 

HSNa 0.14 

BO*Na 0.84 

CAzNa 0.96  1 . 1 

C«HH)Na 3.0  3.0 


» 


M.   VEZES. 


la  point  de  congélation  des  dissolutions  aqueuses  de  non- 
*«!trolyUi;  E.  H.  LOOMIS  (Zeit.  pbys.  Cb„  t.  32,  p.  578-^06; 
ftî.1900).  —  La  méthode  indiquée  par  l'auteur  dès  1893,  pour  la 
^tenninatton  du  point  de  congélation  des  dissolutions  étendues^ 
'^plit  la  condition  essentielle  que  doit  remplir  toute  bonne 
■Wiodc  cryoscopique  :  il  y  a  identité  entre  la  température  conver- 
tie de  l'appareil  et  le  point  de  congélation  qu'il  s'agit  de  mesurer. 
■*»  eBc  comporte  encore  une  cause  d'erreur,  si  l'on  ne  prend  pas 


598  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

la  précaution  d'immerger  complètement  le  thermomètre  dans  (le 
la  glace  fondante  pendant  tout  le  temps  qui  s'écoule  entre  deux, 
mesures.  Si  Ton  se  borne,  comme  on  le  fait  en  général,  à  immerger 
dans  la  glace  le  réservoir  du  thermomètre,  il  en  résulte  une  cer- 
taine déviation  pour  la  courbe  des  points  de  congélation. 

La  méthode  ainsi  modifiée  a  été  appliquée  à  la  mesure  di 
l'abaissement  moléculaire  d'un  grand  nombre  de  non-électrolytet»  : 
alcools  méthylique,  éthylique,  propylique,  butylique  (normaI\ 
amylique;  glycérine,  glucose,  saccharose,  mannite,  acétone, 
hydrate  de  chloral,  aniline,  éther.  Presque  tous  ces  corps  ont 
fourni,  pour  de  grandes  dilutions,  le  même  abaissement  molécu- 
laire, dont  la  valeur  1.86  est  conforme  à  celle  qui  se  déduit  de  II 
formule  de  Van  t'Hoff.  Il  n'y  a  d'exception  que  pour  l'alcool 
méthylique  (ab.  mol.  1,82),  l'alcool  éthylique  (1,84),  Téther  (1,50 . 

M.  V^BS. 

Sur  le  point  de  décomposition  des  solutions  aquenses, 
A.  GOCKEL  {Zeit.  phys.  CL,  t.  32,  p.  607-624;  20.3.i900V- 
Mémoire  de  physique  pure.  m.  vèzes. 

Réponse  à  M.  Bakbuis  Roozeboom  ;  R.  SCHENGK  (Zeit.  pbp. 
CL,  t.  32,  p.  564-565;  20.3.1900).  —  Article  de  polémique  relatii 
à  la  théorie  de  points  de  transformation  des  cristaux  mixtes. 

M.    VÈZES. 

Équilibres  avec  deux  phases  liquides  dans  les  systèmes  sti 
alcalin-ean-alcool  ;  B.  R.  de  BRUTN  {Zeit.  phys.  Ch.,  t.  S2. 
p.  63-115  ;  6.2. 1900).  —  Les  systèmes  étudiés  par  Tauteur  ont  été 
les  suivants  :  sulfate  d'ammonium,  alcool  éthylique  et  eau  ;  carlxh 
nale  de  potassium,  alcool  méthylique  et  eau  ;  carbonate  de  potas- 
sium, alcool  éthylique  et  eau  ;  sulfate  de  sodium,  alcool  éthylique 
et  eau.  Chacun  de  ces  systèmes  fournit,  dans  des  conditions  con- 
venables de  température,  deux  couches  liquides  non  miscible>  <?d 
équilibre  avec  un  excès  de  sel  solide. 

Dans  le  premier  de  ces  systèmes,  qui  a  été  étudié  de -f  9*8 
-|-  50*>,  ces  deux  couches  ont  des  compositions  d'autant  plus  voi- 
sines que  la  température  est  plus  basse.  Elles  se  confondent  à  '♦' 
environ  ;  la  solution  critique  qui  en  résulte  contient  environ  60  0  • 
d'eau,  20  0/0  d'alcool  et  20  0/0  de  sulfate  d'ammonium. 

Le  système  carbonate  de  potassium-eau-alcool    méthyliqot», 
étudié  de  +35*  à  — 30°,  donne  lieu  à  des  phénomènes  analogue? 
le  point  critique  où  les  deux  phases  liquides  en  équilibre  avec  If  ^^ 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  599 

:Àide  atteignent  la  môme  composition  est  situé  ici  à  —  35^  environ  ; 
I  composition  de  la  phase  critique  correspond  à  40  0/0  d'eau, 
U  0/0  d'aicooi  méthylique  et  30  0/0  de  carbonate  de  potassium 
jdnité. 

Dans  rétude  du  système  carbonate  de  po.tassium-eau-alcooi  éthy- 
^(U6,  la  composition  des  deux  phases  liquides  varie  beaucoup 
4*iï^  lentement  avec  la  température.  Aussi  n'a-t-il  pas  été  possible 
'atteindre  le  point  critique,  bien  que  les  expériences  aient  été 
nies  entre  d'assez  larges  limites  de  température  (de  — 18**  à 

L'étude  du  système  sulfate  de  sodium-eau-alcool  élhylique  est 
«oà  compliquée,  par  suite  de  la  possibilité  de  deux  phases  solides 
Ih4iactes,  le  sulfate  de  sodium  anhydre  et  son  hydrate  à  10  mol. 
f  <»ftu.  L'addition  d'alcool  abaisse  le  point  de  transformation  du  sel 
aliydre  en  hydrate  :  il  est  à  32*,5  en  solution  aqueuse  pure,  et 
^ibaisse  à  10*  en  présence  d'une  phase  liquide  contenant  76  0/0 
ftlcool,  24  0/0  d'eau  et  0,02  0/0  de  sel  anhydre.  La  formation 
ie  deux  phases  liquides  distinctes  ne  peut  être  observée  ici  que 
frice  à  des  phénomènes  de  faux  équilibres  :  elles  sont  sursaturées 
par  rapport  au  sel  anhydre  si  la  température  est  élevée,  par  rap- 
p»rt  au  sel  hydraté  si  la  température  est  basse.  Il  n'a  pas  été  pos- 
sible de  les  suivre  au-dessous  de  20*.  m.  vèzes. 

Sur  lliydrolyse  des  solutions  salines  ;  L.  BRUNER  (Zeit. 
phy$.  Ch.^  t.  32,  p.  133-186;  6.2.1900). — A  propos  de  recherches 
rtcenies  de  H.  Ley  {Zeit,  pbys.  Ch,,  t.  30,  p.  193),  l'auteur  indique 
1?  résultat  de  recherches  personnelles  datant  de  1893,  et  qui  ont 
î*mé  sur  28  chlorures,  10  nitrates  et  3  sulfates.  La  mesure  de  leur 
drfoinposition  hydrolytique  a  été  faite  par  voie  optique  (méthode 
<lr  rini*»rversion  du  sucre). 

Les  s^ls  les  plus  fortement  hydrolyses  sont  les  chlorures  de 
ûi»*laiix  quadrivalents  (SnCl*,  ZrCl*).  Puis  viennent  les  sels  de  fer, 
uranmm.  aluminium  et  glucinium.  Les  autres  sels  étudiés  ne  sont 
<^if  tfvr.  faiblement  hydrolyses.  D'une  façon  générale,  les  chlorures 
sTiydrolysent  plus  que  les  nitrates,  et  ceux-ci  plus  que  les  sulfates. 

M.    VÈZES. 

Poltrisation  des  gas  dans  les  accumulateurs  au  plomb; 
C.  J.  REED  \Pbrs,  Chem,,  t.  5,  p.  1  ;  1901).  —  D'après  Nernst  et 
Weztlek,  l'éleclrolyse  de  l'acide  sulfurique  avec  des  électrodes 
4»  plomb  exige  une  force  électromotrice  supérieure  à  2  volts,  les 
P'wittîis  de  rélectrolyse  ne  sont  pas  de  l'hydrogène  et  de  l'oxygène, 


600  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

mais  du  plomb  et  de  Toxyde  de  plomb,  il  n*y  a  dégagement  de 
que  si  la  force  électromotrice  atteint  2,8  volts.  Il  résulte  de 
que  la  formation  de  plomb  et  peroxyde  de  plomb  à  partir  du 
fate,  dans  un  accumulateur  au  plomb,  exige  une  force  électro 
trice  moindre  que  celle  nécessaire  pour  décomposer  l'eau,  et  q« 
y  a  production,  non  pas  de  la  réaction  absorbant  la  moiadi 
énergie,  mais  de  celle  absorbant  une  quantité  d'énergie  cods 
rable.  A  Tappui  de  ces  conclusions,  les  auteurs  donnent 
explication  de  cette  soi-disant  anomalie. 

M.  Reed  a  repris  la  question,  et  réfutant  les  résultats  auxq 
sont  arrivés  Nernst  et  Dolezalek,  il  donne  les  conclusions suivao 
susceptibles  de  vérification  expérimentale  :  1*  l'hydrogène 
dégagé  électrolytiquement  en  quantités  illimitées  de  Tacide 
furique  dilué,  avec  des  électrodes  en  plomb  pur,  si,  en  mè 
temps  qu'il  se  forme  du  sulfate  de  plomb,  la  force  élec 
motrice  est  plus  petite  que  0,5  volt;  2*  la  force  électromot 
nécessaire  pour  maintenir  un  courant  régulier  entre  des  él 
de  plomb  métallique  est  plus  petite  que  0,01  volt  ;  3*  pour  ob< 
ces  résultats,  il  n'est  pas  nécessaire  qu'il  y  ait  du  sulfate  de  pi 
dans  la  solution  ou  sur  la  cathode  ;  4**  la  force  électroraoln 
requise  pour  charger  un  accumulateur  ne  dépend  aucunement  c 
dégagement  d'hydrogène  ou  d'oxygène  sur  une  électrode  en  ploiul 
ni  de  la  capacité  d'occlusion  du  plomb.  o.  boudouard. 

Constantes  diélectriques  des  nitriles;  H.  SCHLUNDT  {Pbf 

Cbem.^  t.  5,  p.  157;  1901).  —  La  méthode  de  mesure  emplo)^ 
est  celle  de  Drude  {ZeiL  pbysik.  Cb.,  t.  13,  p.  531  ;  1893). 

Voici  les  résultats  obtenus  à  la  température  d'environ  20*,  \ 
constante  diélectrique  de  l'air  étant  prise  égale  à  l'unité  :  acitj 
cyanhydrique,  95  ;  acétonitrile,  36,4  ;  propionitrile,  26,5  ;  butyro 
nitrile,  20,8  ;  cyanure  d'isopropyle,  20,4  ;  valéronitrile,  17,4;  cy 
nure  d'isobutyle,  17,95;  capronitrile,  15,5;  benzonitrile,  26, 
cyanure  de  benzyle,  14,9  ;  orthotoluonitrile,  18,4  ;  pyridine,  ilÀ 
quinoléine,  8,8. 

Les  constantes  diélectriques  des  nitriles  sont  plus  élevées  qol 
celles  des  alcools  et  des  acides  correspondants.  Il  ressort  de  ce 
résultats  que  la  règle  de  Nernst-Thomson  (le  pouvoir  dissocaaû 
d'un  électrolyte  est  d'autant  plus  grand  que  sa  constante  diélec^ 
trique  est  plus  élevée)  ne  se  trouve  pas  toujours  confirmée,  et  qim 
la  constante  diélectrique  d'un  dissolvant  n'est  pas  le  seul  facleoi 
qui  détermine  si  des  solutions  dans  ce  dissolvant  conduisent  oA 
non  l'électricité.  o.  boudouàiu). 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  601 

Ibides  de  dissociation  (II);  W.  H.  BANCROFT  (Phys.  Chem,, 
,5,  p.  182;  1901).  —  Roozeboom  a  discuté  le  cas  général  des 
ysièmes  dans  lesquels  il  y  a  deux  modifications  liquides,  en  tenant 
umpte  des  effets  dus  aux  résistances  passives  et  appelés  faux- 
qmlifares.  On  sait  qu'il  existe  trois  zones  de  température  :  l'ocelle 
i«i$  lequelle  il  D*y  a  aucun  changement  d'une  modification  dans 
«utre  {résistance  passive);  2"*  celle  dans  laquelle  il  y  a  conversion 
tsrtielle,  mais  Téquilibre  final  n'est  pas  indépendant  de  la  concen- 
nuon  initiale  (faux  équilibre  ou  équilibre  bilatéral)  ;  3^  celle  dans 
•fœUe  l'équilibre  final  est  indépendant  de  la  concentration  initiale 
♦qmhbre  réversible).  Si  les  températures  de  fusion  pour  les  mé- 
iB^«s  des  deux  modifications  tombent  dans  la  première  ou  la 
aeonde  zone,  il  doit  être  possible  d'atteindre  la  zone  de  Téquilibre 
évereible  en  élevant  la  température. 

Pratiquement,  il  est  difficile  d'élever  suffisamment  la  tempéra- 
■re;  on  peut  cependant  arriver  au  résultat  cherché  en  déplaçant 
M  limites  de  température  par  l'emploi  d'agents  catalytiques. 
«tuteur  a  étudié  les  différentes  modifications  de  l'aldéhyde  éthy- 
■foe  :  aeétaldéhyde,  paraldéhyde  et  métaldéhyde. 

Cette  étude  a  permis  à  M.  Bancroft  d'établir  les  points  princi- 
Max  suivants  :  déplacement  des  zones  d'équilibre  par  les  agents 
JMaljiiques,  discussion  générale  des  systèmes  dans  lesquels  il  y  a 
«ou»  modifications,  application  de  la  théorie  de  Duhem  à  l'éthylal- 
léftyde,  effets  d'accélération  variant  avec  les  divers  agents  cata- 
lltiques. 

On  pourrait  de  même  étudier  la  transformation  réversible  du 
Alonl  en  métachloral  en  présence  d'acide  sulfurique,  l'équilibre 
•■tre  la  fonnaldéhyde  et  l'oxy méthylène.  o.  boudouard. 

Propriétés  élactrochimiqnes  dn  flnomre  d'argent  et  dn  flnor  ; 
1.  UE66  et  Cl.  IHHERWAHR  {ZeiLpbys.  Cb.,  t.  32,  p.  142-144  , 
ltl90U».  —  La  mesure  de  la  conductibilité  électrique  des  solu- 
l^Mts  aqueuses  de  fluorure  d'argent  montre  que  ce  sel  est  fortement 
*»»ocié.  Sa  solution  neutre,  additionnée  d'oxyde  d'argent,  présente 
<**  réaction  nettement  alcaline,  ce  que  les  auteurs  expliquent  par 
*•  formation  d'un  ion  complexe  Ag*AgOH.  m.  \^zes. 

fcy^U  rédaction  électrique  de  la  nitrobenzine  ;  F.  HABER  et 
C  KBUDT  (Zeii.  pbys.  Cb.,  t.  32,  p.  271-287  ;  20.2.1900.  —  La 
•^Aichoo  électrolytique  de  la  nitrobenzine  en  solution  alcoolique 
•■swûiacale,  en  présence  de  chlorure  d'ammonium,  fournit  de  la 
r*«iylbydroxylamine,  dont  la  formation  en  liqueur  acide  a  déjà 


L 


602  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

été  observée  par  Gattermann  (D.  cb.  G.,  t.  29,  p.  3040).  Ulo 
mation  d'azobenzine  dans  les  mêmes  conditions  résulte  de  Tui; 
dation  de  rhydrazobenzine  par  la  nitrobenzine,  réaclioD  quisi^ 
fectue  même  en  l'absence  de  tout  courant.  m.  \*4ze>. 

Sur  la  conductibilité  électrique  des  vapeurs  salines  chand 
A.  SHITHELLS,  H.  H.  DAWSON  et  H.  A.  WILSON  iZeif,  phx 
Ch.,  t.  32,  p.  303-320;  20.2.1900).  —  Les  auteurs  ont  me^n 
entre  deux  cylindres  concentriques  de  platine  iridié,  la  oonduei 
bilité  électrique  de  flammes  dans  lesquelles  étaient  pulvén?^ 
des  solutions  aqueuses  étendues  de  divers  sels  métalliques.  Ati 
des  solutions  très  étendues  (une  mol.  dans  100  litres  dVau 
moins),  on  vérifie  les  lois  déjà  établies  par  Arrhenius  :  à  con<r 
tration  égale,  tous  les  sels  d*un  même  métal  ont  la  même  comld 
tibilité  ;  leur  conductibilité  varie  comme  la  racine  carrée  «Je 
concentration.  Mais  il  n*en  est  plus  de  même  pour  des  solutio 
moins  étendues  ;  les  sels  oxygénés  possèdent  en  général  une  ni 
ductibilité  trop  forte,  et  Técart  observé  augmente  avec  la  conc 
tration.  —  La  conductibilité  moléculaire  varie  en  sens  inversa* 
la  concentration  ;  à  concentration  égale,  elle  est  la  même  pour  i* 
les  oxysels  d'un  même  métal  alcalin  ;  les  sels  binaires  donnent 
résultats  moins  concordants. 

La  conductibilité  d'une  flamme  croit  rapidement  avec  sa  tenif 
rature.  Les  vapeurs  chlorhydriques  ou  sulfuriques,  celles  de?< 
ammoniacaux,  ont  sur  cette  conductibilité  une  influence  comp 
rable  à  celle  de  la  vapeur  d*eau,  et  bien  inférieure  à  celle  de>H 
métalliques.  La  flamme  rouge  du  chlorure  de  lithium  peut  H 
décolorée  par  des  vapeurs  de  chloroforme,  sans  que  sa  conducl 
bilité  soit  sensiblement  modifiée.  Il  en  est  de  même  si  l'on  irfl 
place,  pour  la  production  des  flammes,  le  gaz  d'éclairage  par 
cyanogène,  ce  qui  diminue  pourtant  d'une  façon  notable  la  qoinU 
de  vapeur  d'eau  qu'elles  contiennent. 

Les  auteurs  concluent  de  leurs  expériences  que  les  flamiti^ 
conduisent  l'électricité  à  la  manière  des  éleclrolytes.     u.  siasè 

Contribution  à  la  théorie  de  la  tension  de  dissolution  élM 
trolytique;  R.  A.  LEHFELDT  [ZeiL  phys.  Ch,,  t.  32,  p.  Sbd-m 
20.2.1900).  —  Mémoire  de  physique  (voir  Toriginal).     m.  vfes 

I 

Sur  la  nature  des  phénomènes  électrocapillaires  (I).  l^ 
relation  avec  la  différence  de  potentiel  entre  deux  solotioai 
S.  W.  J.  SVUTE  (ZeiL phys,  Cb.,  t.  32,  p.  483476;  20.8-iW 
—  Mémoire  de  physique  pure.  m-  >'to*- 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  C03 

Kfféreiices  de  potentiel  fournies  par  des  électrodes  en 
myde  de  manganèse  ;  0.  F.  TOWER  {Zeit.  pbys.  CL,  t.  32, 
566-ST7  ;  20.8.1900),  —  Mémoire  de  physique  pure. 

M.  VÈZES. 

L'èqoifalent  électrocbimique  dn  enivre  et  de  l'argent  ; 
L  W.  RICHARDS,  E.  COLLINS  et  6.  W.  HEIHROD  {ZeiL  phys. 
l,  l.  32,  p.  321-847  ;  20.2.1900).  —  La  détermination  de  Téqui- 
tenl  électrochimique  du  cuivre,  par  rapport  à  celui  de  l'argent, 
lute  pour  ce  métal  un  nombre  peu  concordant  avec  son  poids 
jmique  mesuré  par  voie  chimique.  Les  auteurs  ont  trouvé  Téx- 
ttiljoa  de  ces  discordances  dans  les  imperfections  que  présente 
rolumélre  k  cuivre.  En  particulier,  cet  instrument  peut  fournir 
I  peu  d'oxyde  cuivreux,  qui  se  redissout  en  partie  et  conduit  à 
)BYer,  pour  l'équivalent  électrochimique,  un  nombre  trop  faible. 
I  nMuira  cette  cause  d'erreur  au  minimum  en  employant  une 
Itttion  froide  et  diluée,  et  en  opérant  à  Tabri  de  Toxygène  de 
•r.  Il  faut  d*autre  part  que  la  solution  ne  soit  pas  trop  diluée  et 
•i  légèrement  acide.  Le  voltamètre  à  argent  présente  aussi  une 
«e  d'erreur  :  c'est  la  formation,  à  Tanode,  d'une  substance  acide 
fc  joue  un  rôle  réducteur  et  fait  déposer  trop  d'argent  sur  la 
Aot\e.  On  évite  cet  inconvénient  par  l'emploi  d'un  diaphragme. 
•s*  ces  conditions,  on  trouve  les  équivalents  électrochimiques 
iÎTintà:  argent,  0^,0011172  par  ampère-seconde;  cuivre,  de 
^JjUîfâ915  à  0»',00032925.  Ces  nombres  concordent  bien  avec 
f npport  des  poids  atomiques  déterminé  par  voie  chimique. 

M.    VÈZES. 


Actien  toziqne  des  électrolytes  sur  les  poissons  ;  L.  KAH- 
•WES6  et  H.  F.  HEHL  (Pbys.  Cbem,,  t.  5,  p.  113;  1901).  — 
*fa  de  déterminer  leur  degré  de  dissociation,  les  auteurs  ont 
*»«paré  la  conductibilité  électrique  de  divers  électrolytes  en 
B^r\'tni  comment  de  petits  poissons  pouvaient  y  vivre.  De 
**^*««  essais  ont  été  faits,  dont  on  trouvera  les  résultats 
***fttés  au  mémoire  origical  :  le  temps  nécessaire  pour  amener 
■  morl  du  poisson  a  été  mesuré  dans  chaque  cas  particulier. 
*^  expériences  ont  porté  sur  des  solutions  plus  ou  moins 
•*«otTées  de  Ha,  AzO^H,  SO*H«,  KOH,  NaCl,  KCl,  AzO^Ag, 
^•Aj».  (?HH>»,  HF,  CO^Na»,  B*O^Na«,  ClO^K,  CAzK,  CaCl«, 
*>M^.  SO«Zo,  SOKM,  SO*Ni,  SO*Cu,  HgCl«,  atropine  et  stry- 

™*W,  0.    BOUDOUARD. 


L 


604  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTEtANGBRS. 

Héthodfl  psrfectionnés  d«  dAterminatioii  de  la  chtk 
lateDte  de  vaporisation  ;  chaleur  latente  de  vaporisatiOD  fc 
pjridiDS,  de  l'acètonitrile  et  do  benaonitrile  ;  L.  KIHU 
BERG  (Pays.  Cbem.,  t.  5,  p.  215  ;  1901).  —  En  emplosMl 
méthode  de  M.  Berthelot  et  l'appliquant  i  l'eau,  l'auteur  Ironr 
nombre  donné  par  Regnault  (536''»',6)  ;  mais  avec  l'alcool  éthjli 
et  te  benzène,  il  eut  des  valeurs  trop  élevées,  ce  qui  est  du 
surchaufïe  des  vapeurs. 

H.  Kahlenberg  a  modifie  l'appareil  de  M.  Berthelot  dans  If 
d'éviter  cette  surchauffe;  cette  modification  porte  surtout  ai 
cornue  contenant  le  liquide  à  évaporer  ;  la  chaleur  néces^aii 
l'ébullition  est  produite  par  le  passage  d'un  courant  de  8  à  loi 
pères  sous  S4  volts.  Pour  les  détails  de  construction,  je  reor^ 
au  mémoire  original. 

Après  avoir  fait  des  expériences  sur  des  composés  dont  les  < 
leurs  latentes  d'évaporation  sont  connues,  et  vérifié  qu'il  obte 
des  valeurs  concordant  avec  celtes  déjà  trouvées,  M.  Kahlenba 
étudié  la  pyridine,  l'acétonitrile  et  le  benzonitrile.  Voici  les  ré 
tats  obtenus  : 

Pointa  CtiUgri  Chtlnn  U* 

d'tbnlIiUaB,  «péeilqaci.  d'èrironu 

Pyridine 114»  0,4813  lOt.O' 

AcéloDitre 80,5  0,5338  VAfi 

Bensoailrile 189  0,4369  V\.' 

Si  de  plus,  on  détermine  la  constante  du  point  d'ébulliltoD 
la  loi  de  Trouton-SchitT  ou  ta  formule  d'Arrheaius-Beckni) 
l'accord  est  assez  satisfaisant.  L'auteur  se  propose  de  revenir 
quelques  anomalies  qu'il  a  constatées  avec  l'acétonitrile. 

O.    BOUDOUIBD. 

Réponse  à  H.  E.  Cohen  ;  K.  SCHAUH  (Zeit.  pbys.  CL,  i. 
"   '^0-152;  6.2.1900J.  —  Article  de  polémique  relatif  aux  i-h^^i 
es  d'allotropie  présentés  par  l'étain.  m.  viiti- 

kpouse  i  H.  Wedell-Wedellsborg  ;  A.  SCHETE  iZeii.  M 
t.  32,  p.  145-149  ;  6.2.1900).  —  Article  de  polémique  reli 
équations  de  Maxwell  sur  les  diélectriques.  tt.  \im- 

ir  la  détermioatioa  de  ta  deasité  de  vapeur  uni  fTtoi 
lite  ;  C.  SCHALL  (Joarn.  f.  prakt.  C/i.,  t.  62,  p.  bS^^i- 
e  la  discussion  des  formules  expérimentales  employa  ^ 
r  déterminelion,  ce  travail  renferme  des  tableaux  de  r^^ull* 


CHIMIB  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  605 

m  modèle  d'appareil  pour  lesquels  nous  ne  pouvons  que  ren- 
er  au  mémoire  original.  c.  marie. 

ttr  la  décomposition  de  Thyposulfite  dd  sodium  par  les 
les;  H,  V.  ŒTTINGEN  (Zeit.  pbys.  Ch,,  t.  33,  p.  1-38; 
J900).  —  On  sait  que  l'addition  d'un  acide  à  une  solution  d'hy- 
olflte  de  sodium  ne  provoque  un  précipité  de  soufre  qu'au  bout 
quelques  instants.  L*auteur  a  combiné  un  appareil  permettant 
déterminer  avec  précision  le  temps  qui  s'écoule  entre  le 
l«Qge  des  deux  liqueurs  et  l'apparition  du  précipité  :  il  a  pu 
tsuter  ainsi  que  ce  temps  y  dépend  de  la  concentration  x  des 
I  hydrogène  dans  la  liqueur  acide  employée,  la  loi  de  cette 
|i!odanee  étant  représentée  par  l'équation 

1 


Al0g(l+i)-Y)' 


k  tX  b  représentent  deux  constantes.  Ce  temps  est  donv^  le 
tee  pour  des  solutions  acides  isohydriques.  L'addition  d'une 
otioo  de  sulfite  de  sodium  retarde  l'apparition  du  précipité  de 
i*Te;  la  relation  entre  x  et  y  conserve  la  même  forme  logarith- 
kfue.  mais  les  valeurs  des  constantes  A  et  j&  dépendent  de  la 
uuié  et  de  la  concentration  du  sulfite  ajouté.  Les  réactions 
benèe»  par  Colefax  {Cbem,  Soc,  t.  61,  p.  176  et  199;  1892) 
tpe  Thyposulfile  et  le  sulfite  de  sodium  n'ont  pas  permis  d'élu- 
fr  l'êlat  d'équilibre  auquel  peut  donner  lieu  la  réaction 

Hyposulfite  =  Sulfite  +  Soufre. 

Eoûn  rinfluence  de  la  concentration  des  ions  hydrogène  dans  la 
|itcur  acide  se  fait  sentir  non  seulement  sur  le  temps  écoulé  jus- 
ft  l'apparilion  du  premier  trouble,  mais  aussi  sur  la  vitesse  avec 
^Ile  le  précipité  continue  à  se  former  :  des  mesures  de  conduc- 
fciiuî^  ont  permis  de  constater  en  effet  que  cette  vitesse  est  la 
^ffit-  pour  des  solutions  acides  isohydriques.  m.  vèzes. 

Sir  one  combinaison  du  bromure  d'aluminium  avec  le 
romt  et  le  fulfnre  de  carbone;  V.  A.  PLOTNIKOF  {Journ.  Soc, 
•V*-  Chim.  /?.,  t.  33,  p.  91  ;  1901,  fasc.2).  —Si  à  une  sol.  de  AlBr^ 
•■«HiIS^on  ajoute  peu  à  peu  du  Br  ou  une  sol.  de  Br  dans  CS*, 

•^  forme  d'abord  un  liquide  huileux,  de  couleur  rouge  sombre, 
i'».  4  meàure  qu'on  ajoute  une  plus  grande  quantité  de  Br,  se 
['•Worme  en  un  corps  solide  jaune  rouge.  Lavée  à  CS*  pur  et 


L 


606  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

desséchée  dans  le  vide,  cette  substance  est  une  poudre 
jaune  avec  un  reflet  verdàtre;  elle  devient  rapidement  rougfl 
lumière  solaire  directe;  une  trace  d'humidité  produit  le 
efTet;  elle  se  conserve  longtemps  sans  altération  à  Tabri 
lumière  en  tubes  scellés;  elle  fond  à  86-90*  en  se  décom] 
laissant  AlBr^;  elle  est  sol.  dans  Téther,  CS*»  le  bromure  d'< 
le  bromure  d'éthylène,  le  benzène.  L'analyse  indique  la  coi 
sition  AlBr^.Br*.CS**  —  L*eau  décompose  ce  corps  avec  déj 
ment  de  chaleur  et  formation  d'une  grande  quantité  de  gaz; 
produit  une  huile  rouge  foncé  qui  se  transforme  facilemeal 
trithiobromure  C'S^Br^  cristallisé.  a.  corvist. 

Sur  la  formation  et  la  transformation  des  cristaux 

de  bromure  et  d'iodure  mercuriques  ;  W.  REINDERS  {Zeil. 

Ch,,  t.  32,  p.  494-536;  20.3.1900).  —  L'auteur  étudie  les 

d'équilibre  qui  s'établissent  entre  un  mélange  fondu  de  bw< 

et  d'iodure  mercuriques  et  les  cristaux  mixtes  qui  se  dép 

d'un  pareil  mélange.  Ce  système  bivariant  constitue  un  raél 

double  du  type  de  ceux  dont  Bakhuis  Roozeboom  a  réc^i 

donné  la  théorie  (Zeit.  pbys.  G*.,  t.  30,  p.  385  et  413;  1899) 

Sous  une  pression  constante,  abaissons  progressivement  1« 

if 
pérature  d'un  mélange  en  proportions  définies  S=        ,      , 

deux  sels  fondus  :  pour  une  certaine  valeur  T,  de  la  lempértiunf j 
mélange  commence  à  se  solidifier,  donnant  des  cristaux  de  comf 
sition  &  généralement  différente  de  S;  la  compositions^' 
liquide  résiduel  se  modifiera  donc  en  sens  inverse,  la  compoadi 
moyenne  du  mélange  double  conservant  sa  valeur  initiales, 
température  continuant  à  s'abaisser,  la  masse  des  cristaux  fl 
mente,  celle  du  liquide  diminue,  la  composition  de  Tune  et  ï»^ 
phase  continuant  à  varier.  Enfin,  à  une  certaine  températurr 
inférieure  à  Tf,  la  solidification  s'achève  et  la  totalité  du  mélfl 
prend  l'état  solide,  la  masse  obtenue  possédant  la  compositi 
initiale  S.  Faisant  varier  S  de  zéro  (HgBr*  à  l'état  de  pureté- 1 
(Hgl*  à  rétat  de  pureté),  on  a  pour  T^  Tg  deux  courbes  C|  C^ 
général  distinctes,  partant  du  point  de  fusion  de  HgBr*  f 
(+236*», 5)  pour  aboutir  au  point  de  fusion  de  Hgl*  pur  (-fiSô*. 
L'une  et  l'autre  passent  par  un  minimum  pour  une  même  Tsk 
de  la  concentration  S  (0,59  mol.  de  HgBr*  pour  0,41  mol.  deHjt^ 
elles  se  confondent  en  ce  point  et  y  possèdent  une  même  taagv 
horizontale  (T  =  216%1). 
La  composition  &  des  cristaux  qui  se  déposent  en  chaque  y^ 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  607 

ç  la  courbe  C|  n'a  pu  être  déterminée  avec  une  entière  précision, 
cause  des  difficultés  matérielles  que  présente  leur  isolement; 
iai5  l'auteur  a  pu  constater  que  cette  composition  varie  d'une 
içon  continue  entre  HgBr*  pur  et  Hgl*  pur,  et  qu'elle  est  repré- 
sntée,  d'une  façon  très  suftisamment  exacte,  par  Tabscisse  du 
omt  de  la  courbe  C^  ayant  même  ordonnée  que  le  point  considéré 
«  la  courbe  Cf.  Ces  cristaux  mixtes  sont  rhombiques  et  isomor- 
bf  A  de  riodure  jaune  de  mercure,  ainsi  que  du  bromure  HgBr*. 
rêsolte  de  c-es  faits  que,  contrairement  à  Taffirmation  d'Oppen- 
(«nm  {D.  ch.  G.,  t.  2,  p.  571),  il  n'existe  pas  de  bromoiodure  mer- 
unque  défini  correspondant  à  la  formule  HgBrl. 
Si  l'on  refroidit  au-dessous  de  255^,4  des  cristaux  de  Hgl* 
lanété  jaune;,  ils  se  transforment  en  Hgl*  rouge,  quadratique,  à 
Uketemp.  de  127".  L'addition  de  HgBr^  abaisse  ce  point  de  trans- 
««rmation  :  on  a,  ici  encore,  un  mélange  double,  constitué  par 
t phases  «solides;  il  donne  lieu  à  deux  courbes  de  transformation 
fi  'j,  analofcues  aux  courbes  Cj  C^,  et  entre  lesquelles  s'effectue 
i  transforma lioa  des  cristaux  mixtes  Jaunes,  rhombiques,  en  cris- 
iux  mixtes  rouges,  quadratiques,  isomorphes  de  HgP  rouge.  Ces 
ieux  courbes,  partant  du  point  de  transformation  de  Hgl*  pur, 
k'abaiàseni  rapidement  lorsqu'on  fait  croître  la  quantité  de  HgBr'. 
Blés  ont  été  suivies  jusque  vers  la  température  de  0*. 

M.  VKZES. 

Sur  la  formation  et  la  transformation  de  cristaux  mixtes 

diiu  les  tysièmes  asotate  de  sodium-azotate  de  potassium  et 

ooUte  de  sodimn-aiotate  d'argent;  D.  J.  HISSINK  {Zeit,  phys. 

Cb,,  t.  32,  p.  587^8;  20.3.1900).  —  Un  mélange  d'azotate  de  so- 

4ttim  et  d'azotate  de  potassium  fondus  fournit,  par  refroidissement, 

ét!%  cristaux  mixtes  de  deux  sortes  :  les  mélanges  riches  en  AzO^Na 

iiKiaent  des  cristaux  mixtes  hexagonaux,  isomorphes  de  AzO^Na 

ifnr.  les  mélanges  riches  en  AzO^K  donnent  des  cristaux  mixtes 

•vtborfaombiques,  isomorphes  de  AzO^K  pur.  Le  refroidissement 

ajotinuant,  la  composition  de  la  partie  restée  liquide  se  rapproche 

4'viie  composition  limite  comportant,  pour  100  mol.  du  mélange, 

^,7  mol.  de  AzO^K  et  49,3  mol.  de  AzO^Na.  Cette  composition 

Imite  est  atteinte  à  une  température  de  218"*,  alors  que  AzO^K 

|wr  fond  à  887*  et  AzO^Na  pur  à  308*.  A  ce  moment,  la  partie 

f^stfe  liquide  se  prend  en  masse,  donnant  un  mélange  de  cristaux 

«thorhombiques  contenant  24  mol.  0/0  de  AzO'K  et  76  mol.  0/0 

40  AzO*Na,  et  de  cristaux  mixtes  hexagonaux  contenant  85  mol.  0/0 
^  AxO*K,  15  mol.  0/0  de  AzO^Na.  On  a  donc  dans  ce  cas  un 


608  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

mélange  eutectique  de  deux  sortes  de  cristaux  mixtes  de  compp 
sition  bien  définie. 

Au  lieu  d'un  point  d'eutexie,  c*est  un  point  de  transition  (jd 
fournit  le  système  AzO^Na-AzO^Ag.  L'addition  à  AzONa,  fonda 
à  308°,  de  quantités  croissantes  de  A&O^Ag,  abaisse  progressite 
ment  son  point  de  solidification;  le  dépôt  solide  obtenu  est  fo 
de  cristaux  mixtes  hexagonaux  isomorphes  de  AzO'Na  pur. 
revanche,  Taddition  à  AzO^Ag,  fondant  à  208°,6,  de  quanlii 
croissantes  de  AzO^Na,  élève  progressivement  son  point  de  sol 
dification;  le  dépôt  solide  obtenu  est  formé  de  cristaux  mit 
appartenant  aussi  au  système  hexagonal,  mais  non  isomorphes  d 
précédents,  et  isomorphes  de  AzO^Ag  pur.  Ces  deux  courbes 
coupent  en  un  point  de  transition  correspondante  une  tempérât 
de  217*,5  :  à  cette  température,  le  mélange  fondu  cesse  de  donn 
des  cristaux  mixtes  de  la  première  espèce  pour  donner  des 
taux  mixtes  de  la  deuxième  espèce.  Cette  température  est  a 
celle  où  les  deux  sortes  de  cristaux  mixtes  peuvent  demeurer 
équilibre  au  contact  l'un  de  Tautre,  en  présence  d'une  pha 
hquide  :  cette  phase  liquide  contient  19,5  mol.  0/0  de  AzO^Na, 
les  deux  sortes  de  cristaux  mixtes  en  équilibre  avec  elle  contiefl 
neni  respectivement  26  mol.  0/0  et  38  mol.  0/0  de  AzO*Na. 

En  outre,  les  cristaux  hexagonaux  de  AzO'Ag  se  transformeof 
a  159°, 8,  en  cristaux  orthorhombiques.  L'addition  de  AxO^S 
abaisse  ce  point  de  transformation  jusqu'à  une  température  «i 
138**  (correspondant  à  4,5  mol.  0/0  de  AzO'Na),  fournissantu 
point  d'eutexie  doué  de  propriétés  analogues  à  celles  signalé* 
plus  haut  pour  le  mélange  AzO^Na-AzO^K.  m.  vèzks. 

Sur  le  dosage  du  mercure  dans  le  salicylate  de  rnarcm 
officinal;  E.  RDPP  [Arch.  d.  PAar/?;.,  t.  239,  p.  ilMi8;in.3 
1901).  —  L'auteur  montre  que  le  titrage  de  ce  sel  avec  H*Spe«l 
donner  des  résultats  différents,  selon  que  Ton  opère  en  liquc«i 
neutre  ou  acide,  la  première  de  ces  deux  réactions  fourniK^a 
d'ailleurs  des  résultats  moins  erronés.  Pour  faire  un  titrage  pi 
exact,  on  traite  le  salicylate,  additionné  d'un  peu  d'eau,  par 
sol.  d'iode  1/10*  norm.;  on  laisse  en  contact  une  heure,  en  vaj| 
fermé,  et  on  titre  ensuite  l'iode  en  excès  par  Thyposulllie. 

A.    OESGRCZ. 

Perfectionnement  de  l'appareil  à  hydrogène  salforé  dl 
Kùster;  G.  FRERICHS  iArcb,  d,  Pharm,,  t.  239,  p.  llH-121;  io.^ 

1901). —  Description  simple  de  Tapp.  à  H^S,  permettant  \f^ 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  609 

ïQomie  notable  de  FeS  et  de  Tacide  et  pouvant  fooctionner 
aotà  sanâ  reiiplacement  de  ces  substances.         à.  desgrez. 

kpfiareil  de  laboratoire  pour  les  forces  électromotrioes  de 
Dompotition;  W.  D.  BâNCROFT  (Pbys.  Chem.,  t.  5,  p.  183  ; 
SI  K  —  Description  d'un  appai*eil  devant  permettre  à  Fétudiant 
ippreodre,  dans  un  temps  relativement  court,  à  déterminer  les 
éditions  dans  lesquelles  deux  métaux  peuvent  être  séparés, 
Bet  prodoit  par  reddition  d*un  acide,  l'existence  ou  la  non- 
uteoce  d'un  ion  complexe,  les  conditions  pour  avoir  un  dépôt 
iMallin,  etc.  Cet  appareil  peut  également  être  employé  pour  les 
|)ériences  de  cours  :  Télectrolyse  du  sulfate  de  zinc  en  présence 
ictde  nitrique  et  les  phénomènes  qui  se  produisent  simultané- 
&nt  réussissent  particulièrement  bien.  o.  boudouahd. 

Botage  des  phosphatea  dans  Teau  potable  ;  A.  6.  WOODHAN  et 
CATVAH  (Am,  cbom,  Journ.,  2.1901).  —  Les  auteurs  ont  fai 
M*  étude  critique  des  méthodes  proposées  pour  le  dosage  de 
"C  dans  Peau,  et  se  sont  arrêtés  à  un  procédé  colorimétrique, 
u  est  une  légère  modiOcation  de  la  méthode  de  M.  Lepierre 
hîL  Soc.  cbim.y  1896). 

Etant  donné  un  volume  d*eau  constant,  l'intensité  de  la  colora- 
»  jaune  donnée  par  le  phosphomolybdato  d'AzH^,  est  fonction 
tdeax  facteurs;  la  température  et  la  proportion  de  phosphates. 
fe  proportion  de  phosphates  restant  constante,  l'intensité  croit 
Itportionnellenaent  à  la  température,  et  à  60^  :  la  quantité  de 
"0*  déduite  de  la  comparaison  de  la  teinte  est  sensiblement  le 
F«ble  de  celle  que  Ton  obtiendrait  à  25*»  ;  de  ces  recherches  les 
irors  concluent  que  la  température  la  plus  convenable  est  com- 
ft«r  entre  25  et  80«. 

L  étude  de  l'influence  de  la  silice,  et  des  erreurs  que  peut  causer 
^  dicomoly  bdale  d*  AzH^,  dont  la  solution  est  jaune,  forme  uncha- 
lirt  particulier,  auquel  il  a  été  ajouté  d'autres  composés  tels  que 
^Tânadates  etlitanates;  l'aspect  de  la  solution  molybdiquede  ces 
^i^kUnces  ctant  semblable  à  celle  des  phosphates.  Les  vanadates 
Mpas  été  trouvés  dans  les  eaux,  mais  les  titanates  peuvent  s'y 
ttkxœirer,  lorsque  Peau  traverse  des  régions  titanifères.  Enfin  le 
««  de  littbilité  des  solutions  titrées  de  phosphomolybdates  d'AzH^, 
ffipioyéus  sous  forme  d'échelle  de  comparaison  a  conduit  les 
■*«»  à  rechercher  des  solutions  jaunes  plus  stables,  les  recher- 
^  40Qt  restées  sans  résultats,  il  a  été  remarqué  que  les  solutions 
I«cuk  (ùerique,  variaient  d'intensité,  par  suite  de  la  précipitation 
vu:.  cHw.,  8»  RÉR.,  T.  XXVI,  1901.  —  Trav.  ètrang.  39 


Ô40  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERH. 

de  picrate  de  potasse,  l'alcali  étant  emprunté  au  verre.  La  itiéUnA 
de  dosage  consiste  à  évaporer  50  ce.  d'eau  après  addition  de  3  ta 
d*Az*0»,  on  réprend  par  50  ce.  d'eau  distillée,  on  ajoute  -4  ce.  ' 
réactif  molybdique  et  2  ce.  d'Az«0»,  le  mélange  est  versé  dans 
tube  de  Nessler,  et  Ton  compare  ensuite  la  teinte  obtenue,  dï 
celle  qui  est  contenue  dans  une  série  de  tubes  constituants  Téchel 
graduée.  **•  causse. 


CHIMIE   ORGANIQUE 


Sur  la  configuration  des  combinaisons  de  la  série  gras 
P.   PETRENKO-KRITSCHENKO    (Journ.    f.    prakt.    Ch.,  t. 
p.  815-320).  —  Réponse  à  la  critique  de  Krafft  [Ibid.,  t.  62,  p.  Tî 
concernant  la  publication  de  Fauteur  sur  le  même  sujet  [Ihii 

t.  61,  p.   431).  C.   MARIE. 

Observations  cryoscopiques  ;  K.  AUWERS  {Zeit.  phys.  Ck 
t.  32,  p.  39-62;  6.2.1900).  —  Nombreuses  déterminations  cryji 
copiques  d'oxycétones,  de  dérivés  de  Tac.  p.-oxybenzoïque,  d'o3q| 
aldéhydes,  de  diphénols  et  de  leurs  éthers,  de  nitrosamiDri 
Dissolvants  employés  :  la  naphtaline,  l'oxalate  de  raélhyle, 
p.-oxyanisol.  Pour  le  détail  des  résultats  obtenus,  voir  le  mémo» 
original.  m.  vèzbs. 

Conductibilité  de  quelques  nitroparaffines  sodées;  0.  SOI 

{Zeit,  phys.  CL,  t.  32,  p.  626-629;  20.3.1900).  —  Les  nitroparti 
fines  fournissent  des  dérivés  sodés  par  Faction  de  la  soude  akoJ 
lique  ou  de  l'éthylate  de  sodium.  Les  corps  ainsi  obtenus  sw 
facilement  solubles  dans  Teau  et  bons  conducteurs  de  réleetricilj 
L'auteur  a  mesuré  les  conductibilités  de  cinq  de  ces  corps  :  l<| 
dérivés  sodés  du  nitrométhane  (CH*Na.AzO«),  du  nitréliian 
(GH3 .  CHiNa .  AzO«),     du    nitropropane     (CH^ .  CH« .  CHNa .  AzO* 

du  nitro-isopropane  ^Çu3>CHNa.AzO«\  et  du  nitro-isobuUfl 
^g}jp>GH.CHNa.AzO«\  m.  vir'ts. 

Sur  le  Carbure  C«H«o  dérivant  de  rallyldiméthylcarbtooi 
Eugen  UUBARSKT  (Journ.  /.  praki.  CL.,  t.  62,  p,  567-577/.  i 
Le  carbure  a  été  puriflé  par  des  distillations  répétées  sur  Na  |)U>i 


CHIMIE  ORGANIQUE.  611 

àcUoooé  sur  ce  métal.  La  majeure  partie  bout  entre  78-76®.  Cette 
rtioQ  répond  à  la  formule  C«H*o  ;  rf*^=  0,71615.  Ce  carbure 
«orbe  éoergiquement  Toxygène  de  l'air  en  donnant  un  liquide 
liJeux  coloré  en  jaune.  Il  fixe  ClOH  en  donnant  un  produit  qui, 
lil^parBa(OH)*  fournit  après  diverses  purifications  un  corps  re- 
ndant à  peu  près  8  C*H*®0(OH)*  de  constitution  encore  inconnue, 
ta  peut  en  effet  du  carbure  (CH8)«C=CH^H=CH«  dériver  un  oxyde 

H'i«C-CH(OH)-CH(OH)-CH«  cw 

I  I      et  du  carbure  q{5«>C-CH«CH=CH« 

)«5  oxydes  différents.  La  première  formule  de  Toxyde  est  peu 
»i5eml)lable  ;  parmi  les  trois  dérivées  du  second  carbure  on  ae 
ttl  encore  décider  quelle  est  la  véritable,  mais  on  peut  néanmoins 
i  conclure  que  le  carbure  initial  doit  être  envisagé  comme  un 
Wiylallyléthylène  non  symétrique.  c.  marie. 

iéaciioiis  pyrogénées  des  substances  organiques  ;  V.  IPATIEF; 
wirD.  Soc,  pbys,  cbinu  iî.,  t.  33,  p.  143;  1901,  fasc.  2).  —  Dans 
s  recherches,  qui  ne  sont  que  commencées,  l'auteur  se  propose 
Hudier  l'action  de  la  chaleur  sur  les  matières  organiques,  au 
fot  de  vue  des  produits  analytiques  ou  synthétiques  qui  résultent 
f  celte  action.  —  Les  premières  expériences  ont  porté  sur  les 
nools  primaires,  dont  on  faisait  passer  les  vapeui*s  dans  des 
^  chauffés  au  moyen  d'une  grille  à  analyse.  Ces  tubes  étaient, 
»  Terre  ou  en  fer;  les  premiers  étaient  portés  à  660-700°  (tempé- 
Bure  mesurée  au  pyromètre  Le  Chatelier),  les  seconds  étaient 
«vint  le  cas,  chauffés  au  rouge  moyen,  à  720-750**,  ou  au  rouge 
b»  vif,  750-680*.  Comme  il  a  été  dit  dans  une  récente  communi- 
KlioQ,  les  alcools  primaires  dont  les  vapeurs  passent  dans  le  tube 
p  ter  chauffé  au  rouge  fournissent  des  aldéhydes  ;  la  réaction 
^l  être  générale  et  conforme  à  l'équation  : 

R-CH20H  —  H2  =  R-CHO. 

1^  rendement  varie  avec  la  nature  de  l'alcool  et  avec  la  tempe- 
•tare. 

'^■nm  les  alcools  secondaires,  l'auteur  n'a  étudié  jusqu'ici  que 
t  lûéihylisobttlylcarbinol  (CH»)«CH.CH«.CHOH.CH»,  qui  par  son 
l**^ge  dans  le  tube  de  fer  chauffé  au  rouge,  fournit  80  à  40  0/0 
^métfaylisobutylcétone,  un  peu  d'un  carbure  non  saturé  à  point, 
^*  peu  éievé,  des  gaz  en  parties  absorbables  par  Br,  de  l'eau  e 
***ïnto  8  0/0  de  charbon. 

'-omme  exemple  d'alcools  tertiaires  on  a  pris  le  diméthyléthyl- 


612  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

carbinol;  quand  on  fait  passer  les  vapeurs  de  ce  corps  dans  le  tok 
de  fer  chauffé  à  660-700**,  on  trouve,  contre  toute  attente,  que 
majeure  partie  de  Talcool  reste  inaltérée.  Si  Ton  porte  la  tempér 
ture  à  750-800'*,  il  se  forme  principalement  un  carbure  éthyléniqc 
de  l'eau  et  des  gaz  partiellement  absorbables  par  Br,  mais  il  ne 
forme  que  des  traces  de  charbon,  beaucoup  moins  qu*avec  1 
alcools  primaires  et  secondaires.  Le  carbure  produit  est  un  mélafi 
de  triméthyléthylène  et  de  méthyléthyléthylène.  La  réaction  pr 
cipale  est  : 

(CH3)2.GOH-CH2-CH3  —  H20  =  (CH3)2G=CH-CHa 


ou  =  >C=CH2. 

n2HSX 


C2H5> 


Il  semblerait,  d'après  cette  expérience,  que  la  molécule  (J 
alcools  tertaires  est  plus  stable  que  celle  des  alcools  primaires 
secondaires.  a.  oorvist. 

Décomposition  par  la  chaleur  de  quelques  alcools  et  éthe 
oxydes;  A.  6RI60RIEF  {Journ.  Soc.  phj^s.  cbim.  /?.,  t.  î 
p.  173;  1901  ;  fasc.  2).  —  Ce  travail  est  la  continuation  de  rech^ 
ches  entreprises  pour  étudier  les  réactions  de  décompositioD  d 
alcoolates  d'Al  par  la  chaleur.  —  Les  oxydes  d'éthyle  et  de  pï 
pyle,  chauffés  en  présence  de  Al^O^  par  la  vapeur  de  diphén; 
aminé,  se  décomposent  en  donnant  très  peu  d'aldéhyde,  maisbeJ 
coup  d'éthylène  ou  de  propylène  (environ  90  0/0).  Lesoxydesd'is 
butyle  et  d'isopropyle,  dans  les  mêmes  conditions,  se  décomposé 
simplement  en  eau  et  isobutylène  ou  isopropylène;  on  ne  peut  dn 
expliquer  par  la  décomposition  de  l'oxyde  d'isobutyle  la  fonnatJ 
d'aldéhyde  par  la  distillation  sèche  de  l'isobutylate  d'Al  ;  c'est  pot 
quoi  l'auteur  a  étudié  l'action  de  la  chaleur  sur  les  alcools  et 
mômes.  L'alcool  éthylique  et  l'alcool  isobutylique,  chaulTé<  I 
présence  de  A1*0^,  le  premier  par  la  vapeur  de  diphénylaininej 
second  par  la  vapeur  d'anthracène,  se  décomposent  presque  exd 
sivement  en  carbure  éthylénique  et  eau  ;  il  ne  se  forme  que  W 
peu  d'aldéhydes.  La  vapeur  d'alcool  éthyhque  passant  dans  i 
tube  de  verre  chauffé  au  rouge  faible  et  contenant  du  verre  c« 
cassé,  se  décompose  en  formant  des  aldéhydes  acétique  et  n 
mique  et  un  mélange  gazeux  contenant  plus  de  50  0/0  de  I 
l'alcool  méthylique,  à  une  température  un  peu  plus  élevée,  do^ 
de  l'aldéhyde  formique  et  un  mélange  gazeux  contenant  plus 4 
70  0/0  de  H.  a.  corv»t. 


i 


CHIMIE  OHGANIQUE.  618 

Action  du  brome  sur  le  triméthyléne  dans  différentes  condi- 
ni;  6.  GU8TAVS0N  (Journ  /.  prakt.  Cb.,  t.  62,  p.  273-295).  — 
étude  de  la  bromuration  du  triméthyléne  dans  différentes  condi- 
ms  montre  que  :  1^  pour  obtenir  le  meilleur  rendement  en  bro- 
■re  U  faut  ajouter  au  brome  (12  gr.)  0»',8HBr(HBr+5H«O); 
Taction  du  brome  diminue  quand  l'acide  à  volume  égal  est 
ûuis  concentré  ;  3*  un  volume  égal  d'eau  rend  la  réaction  encore 
uA  lente;  4*  en  l'absence  d'eau  cependant  le  ralentissement  est 
loore  plus  considérable. 

L'ftttteur  rapproche  ces  résultats  de  ceux  obtenus  par  K.  Auwers 
0.  Anselmino  (Ber.^  t.  32,  p.  3587)  qui  ont  montré  que  le 
élioge  Br-|-HBr  provoquait  l'enlèvement  du  gi*oupe  CH*  des 
ïmologues  bromes  du  phénol  ;  il  rapporte  ces  propriétés  à  la  for- 
•tîoQ  des  combinaisons  (HBr^,  HBr^,  etc.)  dont  l'existence  est 
raisemblable  dans  les  solutions  de  Br  dans  HBr. 
Action  da  brome  sur  le  irimétbylène.  —  a)  A 15-18*  dans  l'obs- 
mfcé  en  présence  d'un  léger  excès  de  brome  on  obtient  après 
^h.aa  mélange  de  bromures  dans  lequel  on  peut  constater  la 
frsence  de  10  0/0  de  bromure  de  propylène,  quoique  le  triméthy- 
De  employé  ait  été  soigneusement  débarrassé  du  propylène  (par 
i^age  dans  une  solution  de  Br  dans  NaBr). 
h)  A  li-18*  dans  Tobscurité  après  24  h.  en  présence  d'un  large 
Kés  de  brome  contenant  de  l'eau,  on  obtient  la  même  proportion 
t  propylène  (dosé  dans  les  gaz  par  oxydation  au  moyen  de 
Ib<»*K  humide^ 

Cl  La  même  expérience  avec  du  brome  sec  donne  aussi  la  même 
n>portion  de  propylène  brome. 

4;  Le  bromure  obtenu  par  le  triméthyléne  et  Br  en  présence 
^HHf  contient  i^^^'i  de  propylène. 

Eu  dehors  du  bromure  de  propylène  on  constate  également  la 
ïfr^'^tice  de  bromure  de  propyle  résultant  de  raction  de  HBr 
*f  le  tnmétbylène. 

La:  bromure  d*aluminium  accélère  fortement  les  combinaisons 
te  brome  et  du  triméthyléne,  et  dans  les  bromures  obtenus  on 
••i^e  environ  53  0/0  de  bromure  de  propylène. 
A  te  lumière  solaire  on  n'obtient  que  du  bromure  de  triméthy- 
**(«  um»  que  l'on  puisse  constater  la  formation  de  bromure  de 
P'Pîle  ou  de  propylène.  c.  marie. 

hr  racUon  da  brome  sur  le  diméthyl-l.l-triméthyléne; 
6.  OT8TAT80II  {Joma.  /.  prakL  Cb,,  t.  62,  p.  270  272).  — 
^^^^  t  trouvé  que  le  bromure  (GH3)«CBrCHaCH«Br  donne  par 


614  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

Zn  et  l'alcool  Visopropyléthylène,  l'auteur  montre  qu'il  fournit^ 
réalité  le  triméthyléthylène  et  que  les  portions  de  la  prépar 
tion  bouillant  bas  contiennent  le  produit  de  raclion  de  HBr  % 
le  diméthyltriméthylène  (CH3)«CBrCH«CH^,  bromure  obtenu  f 
Wyschnegradsky  et  bouillant  à  108-1 09**.  Le  bronze  agit  \ 
substitution  sur  le  carbure  et  si  on  prend  pour  1  mol.  dim 
thyltrimétbylène  1  mol.  Br,  on  obtient  finalement  un  méUa 
contenant  (CH*)*CBr.CH*GH3  en  même  temps  que  le  prod 
de  l'action  du  Br  sur  ce  bromure,  c'est-à-dire  le  dibronw 
(CH3)«CBrCH2GH«Br.  c.  mabiï. 

Sur  an  alcool  pentatomiqne  dérivé  du  méthyldiallylcarbin 
Stefan  MAKSIMOWITSCH  [Jounu  /.  prakt.  Cb.,  t.  62,  p.  29M0 
—  L'alcool  s'oxyde  d'après  la  réaction  suivante  : 

CH2=CH-CH2-C-CH2-CH=CH2  +  02  +  ^WO 

ÔH 

I 
=  GH2— CH-CH2-G-CH2-CH— CH2. 

OH      OH  OH        OH     OH 

L'oxydant  employé  est  le  permanganate  en  solution  à  1  0/U. 

Après  purification  des  produits  obtenus  on  retire  pour  18 1 
d'alcool  environ,  8  gr.  d'alcool  pentavalent  contenant  encore  pi 
de  2  0/0  de  matières  minérales  :  il  est  complètement  incrii^ 
lisable,  de  saveur  sucrée,  soluble  facilement  dans  l'eau  et  I  alco 
presque  insoluble  dans  l'éther. 

Traité  par  l'anhydride  acétique  il  fournit  un  sirop  é|)ai5  cou 
titué  par  un  dérivé  titré  et  penta-acétylé;  ce  dérivé  est  solul 
H*0,  alcool,  et  élher.  c.  marie. 

Nçuvelle    synthèse  de    la    métbylhepténone  ;  V.  IPATd 

{Journ,  Soc.phys.  cbim.  /?.,  t.  33,  p.  149;  1901  fasc.  2».  —20^ 
de  Na  sont  dissous  dans  250 gr. d'alcool  absolu;  aprt^s  relroidi?*^ 
ment  on  ajoute  56  gr.  d'éther  acétylacétique  et  100  gr.  de  broniu 
de  gem-diméthyltriméthylène,  et  on  chaufi'e  au  B.-M.  pcml* 
4  heures.  On  évapore  ensuite  l'excès  d'alcool,  on  étend  d*eiiu 
on  épuise  à  l'éther;  le  produit  enlevé  par  Téther  est  desôéche  ^ 
GaGl*  et  fractionné  sous  une  pression  de  10  à  12  mm.  La  p^*^ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  615 

fraiide  partie  passe  à  120-122'',  mais  une  certaine  quantité  distille 
i  I4o-i50*;  celte  dernière  portion  n'a  pas  encore  été  étudiée;  la 
tfemière  est  Télher  d*un  acide  cétonique  dont  la  formation  s'ex- 
mme  par  les  équations  : 

(CH3)2CBr-CH3-CH2Br  —  HBr  r=:  (GII3)2C=CH-CH2Br, 

(CH^pC^CH-GH^Br  +  CH3-CO-CHNa-GOOC2H5 

yGOOG2H5 
^  NaBr  +  (GH3)2G=GH-GH2-CH< 

\G0GH3 

Chauffant  cet  éther  avec  Ba(0H)2  ou  avec  une  sol.  étendue  de 
tOH,  on  obtient  la  méthylhepténone,  identique  à  celle  qu'on 
wuvedans  les  huiles  essentielles.  a.  corvisy. 


Électroiyse  des  sels  alcalins  des  acides  organiques;  J.  PE- 
EERSEI  iZeit.  phys.  Ch.,  t.  33,  p.  99-120;  3.4.1900).  —  L'élec- 
Irolyse  a  été  (aile  à  0**,  sur  des  solutions  faiblement  acides  des  sels 
lie  potassium  des  acides  étudiés.  Dans  ces  conditions,  le  formiate 
ie  potaâsium  donne  des  volumes  à  peu  près  égaux  d*hydrogène  et 
de  CO*  (résultant  d'une  oxydation  à  Tanode),  avec  un  peu  de  0. 
Eu  solution  étendue,  la  quantité  de  CO*  obtenue  croît  avec  la  den- 
wié  du  courant;  en  solution  concentrée,  le  dégagement  d'oxygène 
•  raaode  est  presque  nul.  —  L'acétate  de  potassium  donne  de 
Télhane  et  de  Thydrogène  dans  un  rapport  qui  varie  dans  le  même 
••^nsqué*  la  densité  du  courant;  il  se  dégage  aussi  du  gaz  carbo- 
nique à  Tanoile;  on  n'a  pas  observé  qu'il  se  formât  d'éthylène,  ni 
^4cè\A\e  de  méthyle.  —  Le  propionate  de  potassium  donne  à 
•'«ode  du  butane,  du  propionate  d'éthyle,  de  Téthylène  et  du  gaz 
•vbonique,  tandis  qu'il  se  dégage  de  l'hydrogène  à  la  cathode.  — 
^  butyrale  de   potassium  donne  de  l'alcool  isopropylique,  du 
^il)Tate  d'isopropyle,  de  l'hexane  et  vraisemblablement  du  butyrate 
'^  propyle  ;  en  même  temps,  le  mélange  gazeux  obtenu  contient, 
(••ur  i  vol.  de  H,  1  vol.  de  propylène.  —  Enfin  l'isobutyrate  de 
►'.Ustsiuin  donne  de  l'isobutyrate  d'isopropyle,  de  l'alcool  isopro- 
ï^*»4ae,  et  un  peu  de  diisopropyle,  en  même  temps  que  de  l'hy- 
•Irojjèae  et  du  propylène.  m.  vèzes. 

S«r  la  Tiiesse  de  formation  des  ôthers  acétiques  de  quelques 
^'«WJU  cydiqnes  ;  K.  PANOF  (Journ.  Soc.  pbys,  cÈiim.  /?.,  t.  33, 
P  ITO;  1901,  fasc.  t).  —  L'éthérification  était  produite  au  moyen 
•îel'anhydhde  acétique,  à  100**,  en  présencede  15vol.  de  benzène.  On 


616  ANALYSE   DES  THAVAUX   ÊTHANGER8. 

a  déterminé  à  nouveau  la    const.  d'éthérification  pour  qoetq 
phénols  : 

Phénol k  =  0,0Î4S 

Orthoci  ésol O,»!^! 

Métacrésol O^OÎ"*;  ' 

Paracrésol 0,0W4 

L'influence  de  la  chaîne  latérale  dans  les  crésols  se  raaoife^ 
de  la  même  façon  que  dans  les  expériences  de  MenschoulM 
relatives  à  Taction  du  bromure  d'allyle  sur  les  toluidioes  :  c'est  I 
dérivé  meta  qui  présente  le  maximum  de  vitesse,  et  le  déni 
ortho  qui  présente  le  minimum.  Parmi  les  alcools  polymétli)!* 
niques,  on  a  étudié  le  méthylhexanol  1.3,  pour  lequel /r=0,Ul4S 
Parmi  les  alcools  terpéniques,  le  bornéol  droit  [a]^  =^  -f  â6*,5,  i 
lebornéol  gauche  [a]^^ —  36**, 4,  ont  fourni,  le  premier  lr=0,Olii 
le  second /:  =  0,01111;  ainsi  les  antipodes  optiques  ont  la  ru^a 
const.  de  vitesse.  L'isobornéol  donne  A^^::  0,00.773  valeur  bu 
différente  de  celle  du  bornéol;  les  structures  doivent  aussi  «Hl 
différentes.  Les  const.  de  vitesse  de  formation  des  éthers  d'alcwi 
cycliques  sont  toujours  plus  grandes  que  celles  des  éthers  d'tlcoo 
à  chaîne  ouverte  ayant  le  même  nombre  de  G.        a.  corvist. 

Sur  les  modifications  actives  de  Tacide  a-bromopropioBiqii< 
L.  RANBERG  {D.  ch.  G.,  t.  33,  p.  8354^356;  19.11.1900,.  ^ 
L'ac.  a-bromopropionique  a  été  dédoublé  avec  la  plus  grande  f*' 
lilé  au  moyen  de  la  cinchonine  :  on  dissout  20  gr.  d'ac.  da 
500  ce.  d'eau  à  50*,  et  on  ajoute  par  petites  portions  20  gr.  « 
cinchonine.  La  liqueur  filtrée,  évaporée  à  basse  température,  atxu 
donne  des  tables  prismatiques  du  sel  de  Tac.  A  répondant 
la  formule  C«»H«*Az«0,  2GH3.CHBr.GO«H.  Le  sel  est  eam 
décomposé  par  le  carbonate  de  soude,  la  cinchonine  enlevét»  p 
réther  et  l'ac.  est  mis  en  liberté  par  SO*H*  et  isolé  parunéput^ 
ment  à  l'éther.  On  obtient  ainsi  un  liquide  de  densité  1,687,  eK 
pouvoir  (a)j,-—  —  7", 55,  qui  constitue  l'isomèro  /  à  peu  près  j>u 

L'acide  d  a  été  retiré  par  le  même  procédé  des  eaux-mères  « 
sol   (le  cinchonine  [(/J^^  1,081;  (a)^=7%44  à  20"). 

L'ac.  gauche  a  conservé  son  pouvoir  pendant  plus  de  3  moi 
traité  par  le  thiophénol  potassé,  il  a  fourni  un  ac,  pbéuyltbiolê 
tique  dextrogyre.  Celle  étude  e^t  poursuivie  actuellement. 

Transformation  de  Tacide  maléique  en  acide  fomariqM 
J.  SCHMIDT  (Z>.  cIl  g.,  t.  33,  p.  3241^243;  3.11.1900).  —  L> 
teur  a  réussi  à  transformer  partiellement  ^700/0)  Tac.  maléique  t' 


CHIMIE  ORGANIQUE.  617 

c.  rumarique,  en  faisant  agir  l'anhydride  azoteux  sur  une  solution 
iqueuse  du  premier.  La  réaction  s'effectue  mieuie^à  chaud  qu'à 
noid;eUe  n*e8t  pas  activée  par  la  lumière  solaire.  En  solution 
Ihérée,  risoniérïsation  ne  se  produit  pas.  L'auteur  admet  la  forma- 
Boo  tniermédiaira  d'un  produit  d'addition.  p.  freundler. 

8ir  Taction  de  l'acide  bromhydriqiie  sur  l'acide  ricinoléiqne 
%  set  dériTés  acétylés  ;  Alexander  KASATISKT  (Joupd.  f.prakt. 
^K  t.  62,  p.  863-868).  —  L'acide  ricinoléique  traité  par  HBr 
loaneun  dérivé  monobroraé  C**H^BrO*  qui  réduit  par  HCl  et  Zn 
boûe  de  l'acide  stéarique  C*®H*«0'  ;  l'acide  brome  est  donc  l'acide 
ifomostéariquo.  Comme  l'acide  ricinoléique  bibromé  ne  donne  par 
Muction  que  de  l'acide  stéarique,  la  formule  la  plus  vraisem- 
blable pour  l'acide  ricinoléique  est 

CH3(CH2)*GHOH-GH2-CH  ~  GH(GH2)iC02H . 

LVtioQ  de  l'anhydride  acétique  et  de  l'acide  acétique  donne  un 
iérivë  acétylé  qui  après  fixation  d'HBr  est  réduit  par  Sn  et  HCl  et 
foamil  ainsi  un  acide  f.  à  81-82*  répondant  à  la  formule  d'un  acide 
"lioi) stéarique  différent  des  acides  déjà  connus.         c  marie. 

far  les  acides  p-méthyléthylène-lactique  et  p-méthyléthyla- 
«ryliqne;  iriaUrch.  POCREWSKT  {Journ.  f.  prakt,  Ch.,  t.  62, 
>.  '101-306».  —  On  oxyde  20  gr.  d'allylméthyléthylcarbinol  par 
fc'>*K.  On  obtient  un  mélange  de  glycérine  et  du  sel  de  K  de 
fande  cherché  ;  on  sépare  par  l'éther  la  glycérine  et  on  purifie 
firide  d'une  petite  quantité  d'acide  oxalique  qu'il  contient  en 
K^paraDt  le  >e\  de  chaux. 

i-e  sel  de  Ga  soluble  traité  par  SOH*  donne  enfin  l'acide  (8  gr.) 
<ui  forme  un  sirop  incolore  incristallisable. 

*>n  a  préparé  son  sel  de  Ca  iG«Hî>>^^GH«-COol  ^^'  ^^" 
•^l  de  B«  ;  celui  de  Zn  est  moinb  sol.  que  les  précédents  et  forme 
^  peliU  cristaux  longs  prismatiques.  Le  sel  d'Ag  est  encore 
"*^te  boluble,  ceux  de  Pb  et  de  Cr  sont  plus  solubles. 

•^fnk  ^mélhylélbylucrylique.  —  On  distille  une  solution  aqueuse 
*'  *  gr.  d'acide  méthyléthyléthylène- lactique  contenant  1  gr. 
*^>*H»,  Le  distillât  épuisé  à  Télher  cède  l'acide  qui  forme  un 
"T^  iacrisiallisable. 

^  *  préparé  son  sel  d'argent  qui  se  dépose  de  ses  solutions 


018  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETHANGEHS. 

bouillantes  saturées  SOUS  la  forme  d'une  masse  floconneuse.  S«l 
il  correspond  à  p^jj>C=CH-COOAg.  En  même  temps  qnf  < 

acide  que  l'on  obtient  en  très  faible  quantité,  il  est  vraihemhUJ 

que  Tacide  p-méthyléthyléthylène-lactique  fournil  Tune  des  k 

lactones  : 

CH3  CH2- 


I  T  I 

GH3GH-CH-CH2-COO        ou        GÏPGH2-CH-CH2.COO. 

I I 

Fauteur  se  réserve  de  vérifier  cette  hypothèse.  c.  u ahiu. 

Sur  Tacide  méthylbutylôthylône-lactique  tertiaire  ;  Sinori 
TALANZEFF  (Jouru  f,  prakl.  Ch.,  t.  62,  p.  306-809).—  On  ox) 
Vallylméthylbiitylcarbinol  par  MnO*K  ;  après  purification  on  obti< 
Tacide  cristallisé  F.  72-73*»  sol.  alcool  et  éther,  plus  diflicilen* 
sol  H«0. 

On  a  préparé  ses  sels  de  Na,  Cr,  Mg  et  Ag;  ils  correspondtr 

Tacide  p4LJ9>C<puâ  pooH*  ^^  ^^*  ^®  ^"  ^  donné  des  résuU 

inattendus  (10  0/0  Zn  environ  au  lieu  de  17^05)  et  raut<*ur 
réserve  de  revenir  sur  ce  point.  c.  maru. 

Synthèse  et  propriés  de  Tacide  a-dimôthyl-p-éthyléthylèE 
lactique;  B.  SCHISCHKOVSKY  et  S.  RÉFORMATSKT  (Jour.  S 
phys,  chim,  /?.,  t.  33,  p.  158;  1901,  fasc.  2).  —  Le  mélanp» 
quantités  équival. d'aldéhyde  propionique  eld'éther  a-bromo-isol' 
tyrique  réagit  énergiqueinent  avec  la  grenaille  de  Zn  ;  la  teinf 
rature  s'élève,  on  refroidit  avec  de  Teau  glacée  et  lu  réaction  i 
terminée  au  bout  de  quelques  heures;  après  deux  ou  trois  j"* 
de  repos,  on  traite  par  SO*H*  étendu;  Thuile  incolore  ou  jaunsi 
qui  se  forme  est  enlevée  par  de  Téther.  Ce  produit,  qui  est  coîh 
tué  principalement  par  Téther  d'un  oxyacide,  ne  peut  être  coioi' 
tement  purilié  par  distillation;  la  portion  bouillant au-dessu><le  I* 
a  été  saponiliée  par  Ba(OII)*,  et  le  sel  formé,  décomposé  par  H(^ 
fourni  Toxyucide,  qu'on  a  extrait  au  moyen  d'élher  ;  on  a  obtenu 
liquide  huileux  qui  n'a  pas  tardé  à  cris'.alUser.  Le  rendement  en  aci 
pur  est  environ  7  0/0.  (>et  acide  cristallise  dans  l'éther  et  dans  l'aci 
acétitpie  en  tables  hexagonales  brillantes;  les  cristaux  Ibnu 
dans  l'eau  sont  prismatiques;  F.  103**;  n'est  pas  volatil  sansdtM:o( 
position,  même  dans  la  vapeur  d'eau.  L'analyse  et  la  cryo^op 
concordent  avec  la  formule  G*''H**0^;  la  cond.  électr.  (K --O.OOlïJ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  619 

►araîl  indiquer  un    p-oxyacide    secondaire.   Les   réactions   qui 
loaneot  naissance  à  cet  acide  se  représentent  par  les  équations  : 

CH3.CH2-COH  +  Zn  +  (CH3)2GBr-COOC2H5 
=  GH3-CH2-CH(OZnBr)-C(GH3)2-COOC2H5, 

CH3.CH2-CH(OZnBr).C(CH3)2-COOG2H*  -f  H20 
=  GHM:H2.CH(0H)-G(GH3)2-G00G2H5  -f  ZnBr(OH). 

La  structure  de  Tacide  serait 

CH3-GH2-GH(OH)-G(GH3)2-GOOH . 

Par  la  chaleur,  cet  acide  se  décompose  en  dégageant  de  Taldé- 
çde  propionlque. 

L'action  de  SCHH*  ou  de  HI  transforme  Tac.  a-diméthyl-p-éthyl- 
l'ibylénelactique  en  la  lactone 

CH3-CH-CH2-G(CH3)2-GO 

! 0 I  • 

r.  50-of*,  obtenue  auparavant  par  Anschiitz.  a.  corvisy. 

Sur  les  disulfones  (VI).  Dérivés  sulfonals  des  cétones  non 
«tarées;  Th.  POSHER  [D,  ch.  G.,  t.  34,  p.  1395;  8.6.1901).  — 
l>^  recherches  antérieures  de  Fauteur  sur  les  disulfones  ont 
fcootfp  quelle  est  Tinfluence  de  certains  groupes  voisins  sur  la 
UrxiWé  des  groupes  cétoniques  de  former  des  disulfones;  il  lui  a 
piT^i  intéressant  de  rechercher  si  la  présence  d*une  ou  de  plusieurs 
doubles  liaisons  dans  la  molécule  influence  la  faculté  de  réagir 
fe  groupes  cétoniques.  Il  résulte  des  recherches  de  Tauteur  que 
k  voisinage  des  groupes  sulfones  n'annihile  pas  la  faculté  d'addi- 
Vm  des  doubles  liaisons,  mais  TafTaiblit  seulement  jusqu'à  un 
t^rtarn  degré.  L'annihilation  complète  ne  s'observe  que  lorsque 
1«D  des  atomes  de  carbone  à  double  liaison  est  lié  à  un  groupe 
■«ifone. 

Itos  la  partie  expérimentale  on  trouvera  la  description  et  le 
••^  de  préparation  d'un  grand  nombre  de  composés  qui  ont 
î*r?i  à  C4*»  recherches. 

L'oxyde  de  mésityle  se  condense  avec  le  mercaptan  éthylique 
***  rinAuence  de  l'acide  chlorhydrique  gazeux  et  sec,  pour  donner 
>*^  4.4-iriihioétbyle'S'méibylpeDt^ue  (sesquimercaptol  de  Toxyde 

*^  mésiiyle)   CH3C(SC«H5)«CH(SC«H5)CH<gJj3  ijui,  par  oxyda- 
tKn  80  moyen  du  permanganate  de  potasse,  donne  la  trlsulfone 


620  ANALYSE  DES  TRAVAUX    ÉTRANGERS. 

correspondaate.  Celle-ci  cristallise  en  tables  hexagonales,  ftsâa 
facilement  solubles  dans  Talcool,  peu  solubles  dans  l'eau  froide. 

La  phorone  fournit  dans  les  mêmes  conditions  le  phorone-mer^ 
captol  puis,  par  oxydation  la  phorone-disulfone 

CH3v  yCH3 

>C  :  GH .  C(S02C2H5)2GH  :  G< 
GH3/  \GH3 

qui  se  dépose  dans  Talcool  en  gros  cristaux,  F.  i(M*,  facilemeol 
solubles  dans  Talcool  bouillant,  peu  solubles  dans  Teau.  En  faisto 
réagir  le  brome  sur  les  sulfones  ci-dessus,  Tauteur  a  observé  quj 
la  trisulfone  de  Toxyde  de  mésityle  n'est  pas  attaquée,  même  apr^ 
plusieurs  semaines,  tandis  que  la  phorone-disulfone  fournit,  ai 
bout  de  5  à  6  jours,  un  dérivé  dibromé.  En  partant  de  la  mooo 
benzylidène-acétone,  l'auteur  a  préparé  le  sesquimercaptol  corw« 
pondant  qui,  par  oxydation  lui  a  donné  avec  un  très  bon  rendement 
la  bemylidène-acélone-  trisulfone 

GH3 ,  G(S02 .  G2H5)2GH(SO«C3H5)GH2 .  QfiW^ , 

laquelle  cristallise  dans  l'alcool  en  jolies  aiguilles  peu  solublti 
dans  l'alcool  froid,  F.  154**.  La  dibenzylidène-acétone  lui  a  fow^ 
dans  les  mêmes  conditions  la  dibemylidène-acétODe-diRulfoo^ 
poudre  microcristalline,  F.  142**,  très  facilement  soluble  dans  l'ai 
cool  bouillant. 

On  a  constaté  de  nouveau  que  le  brome  ne  réagit  pas  suri 
trisulfone,  tandis  qu^il  fournit  avec  la  disulfone  ci-dessus  un  déni^ 
brome,  monosubstitué  seulement,  la  monobvomodibenzylidène^^'i 
tone-disulÉone. 

Avec  la  benzylidène-acétophénone,  l'auteur  a  préparé  le  sesqu^ 
mercaptol  correspondant  qu'il  a  soumis  à  l'oxydation;  il  l'a.  àc<| 
effet,  dissous  dans  le  tétrachlorure  de  carbone  et  traité  f»ar  unj 
solution  de  permanganate  en  excès.  On  obtient  dans  ce  c^ 
principalement  la  bemylidène-acétopLénone"  CfUoniouosulfoii\ 
G6H».CH«.CH(S0«C«H»jC0,C6H5  qui  prend  sans  doute  naissan-i 
pendant  l'oxydation  par  une  scission  de  la  molécule  avec  régénr 
ration  de  combinaison  cétonique  et  oxydation  du  résidu  du  mer 
captan  ;  mais  on  a  pu  isoler  en  outre  du  produit  de  la  réaction  li 
bemylidène-acélophénone-tvisultotie 

C^H^GH^ .  GH(S02 .  C2H*)  .G(S02G2H5)aC«H*, 

qui  cristallise  en  longues  aiguilles,  F.  125°. 
Enfin  l'auteur  décrit  encore  les  dérivés  correspondants  di»  Il 


CHIMIE  ORGANIQUE  621 

fpoone  3oil  le  sesquimercaptol  de  dypDODe  ainsi  que  son  produit 
'oxydation  la  djrpaone-tnsuIfoDe 

>CH .  CH(S02C2H5)C(S02C2H5)2C«H5 , 

m  se  présente  sous  la  forme  d*aiguilles  incolores,  peu  solubles  à 
roid  dans  Falcool,  insolubles  dans  Teau  froide  et  fusibles  à  120- 

20*5.  r.    REVIKDIN. 

Iir  la  décomposition  par  le  sodinm  des  composés  halogènes 
fganiqnes  en  solution  dans  Talcool  amyliqne  ;  R.  LOWENHERZ 
teit.pbys.  Ch.,  l.  32,  p.  477493;  20.3.1900).  —  L'auteur  étudie 
I  rédocUon  par  le  sodium,  en  solution  dans  Talcool  amylîque,  de 
I  rhlorobenzine,  de  Fiodobeozine,  du  chlorure  de  benzyle,  du 
voiDure  et  de  Fiodure  d'isobutyle.  Il  établit  une  relation  entre  le 
loids  de  chacun  de  ces  corps  que  peut  réduire  une  quantité  donnée 
le  sodium,  et  la  concentration  initiale  de  la  solution  employée. 

M«     vEZEo* 

8ar  r-o-^-dichlorostyroléne  et  sur  quelques  carbures  acé- 
^èniqaes;  F.  KUHCKELLetF.  60TSCH  {D,  ch.  G,,  t.  33,  p.  2654- 
8657;  14.8.1900)  —  Les  auteurs  préparent  les  phénylacélylènes 
■Utitnés  en  traitant  par  le  sodium  une  solution  éthérée  des 
bchlorostyrolènes  correspondants  : 

CH3.C«H*.CCl=CHCl  +  Na3=r2NaCl  +  CH3.C«H*.CsCH. 

Le  p.'mélbyldicblorostyrolène  s'obtient  en  chauffant  1  part, 
fc  p.-lolyhnéthylcétone  avec  2  part,  de  PCI*  au  b.-m.,  et  en  main- 
imaat  ensuite  le  produit  distillé  (à  182''  sous  75  mm.)  à  une  tem- 
pérature de  i50*.  Il  bout  à  245.250*»;  sa  densité  à  20»  est  de  1,2156 
ST' gr.  de  cétone  fournissent  15  gr.  de  produit).  Ce  p.-méthyl- 
^«hlorostyrolène  chauffé  avec  un  excès  de  KOH  alcool,  au  B.-M., 

*«  Imsforme  en  pMolylcbloracélylène  CH3.C«H*.C=CC1  ;  li- 
q«t4e  bouillant  à  145-150*  sous  55  mm.,  doué  d'une  odeur  aro- 

ïMtiqoe;  (/„=  1,1142.  Ce  corps  ne  bout  pas  sans  décomposition 

-'jtt*  U  pression  normale. 
Le  p.-mélhyldichlorostyrolène  a  été  transformé  en  p.-lolylacé^ 

'.•1«e  par  le  procédé  indiqué  ci-dessus.  Ce  carbure  bout  à  60-70» 

*û«s3S40  mm.  et  à  168-170»  sous  la  pression  normale;  il  possède 

l^odeur  d*anid  et  de  fenouil  ;  il  se  solidifie  par  refroidissement  et 

•rm.  en  grands  prismes  f.  à  23*;  (/,g  =0,912. 


G22  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Le  métbyl'i'cbloro'2'dichlorostyrolène  CH3.C«H^1 .  CCUCHO 
obtenu  de  môme  au  moyen  de  la  chlorométhyl-o-chloro-tolsl 
cétone,  bout  à  270-2750;  liquide  incolore  de  densité  i,S808  à 20-. 

Le  dimétbyl'l,S'dichlorostyrolène  (GH»)* .  QfiW .  CCI=CHa.  bout 
à  248-2490  (rf49=l,1648)  et  Visomève  diméthylé  lA^tiim' 
(rf,8= 1,1782);  traité  parla  potasse  alcoolique,  ce  dernier  se  trtus^ 
forme  en  p^-diméthylchloraoétylène  (CH3)« .  CfiW .  C=  CCI  (Eb.  ISS- 
140°  sous  27  mm.  ;  rfi9=l,074è).  p.  freuwdlbr. 

Sur  les  a-^-dichlorostyroIônes  et  sur  quelques  carbures  acé< 
tyléniques;  F.  KUNCKELL  et  R.  KORITZKT  {D,  cb.  G.,  t.  3» 
p. 3261-3264 ;  ib.iiAWOj.'-Leip.'étbylcbJêracétopbéuone prëpanJ( 
au  moyen  du  chlorure  de  chloracétyle,  del'élhylbenzène  et  de  AIQ* 
crist.  dans  Talcool  en  aiguilles  blanches  f.  à  37-39«.  Chaufe 
avec  PCI*  au  B.-M.,  elle  se  transforme  en  p^-éthyl-^L-p-dJcblû 
rostyrolène ,  C«H».C«H*.CCl=CHCl,  liquide  bouillant  à  Wf 
de  densité  1,2565  à  17°.  La  potasse  alcoolique  bouillante  réa^ 
sur  ce  dernier  en  donnant  du  p.'étbylpbénylchloracétylf-t» 
C»H».G«H*.C=CGl  (liquide  jaune;  éb.  160-170°  sous  35  nuan 
(/,,= 1,0871),  tandis  qu'avec  le  sodium  et  Téther  ou  obtient  di 
p,'étbylpbényIacétylène,Cm^,Cm*,C=Cti  (liquide  à  odeur  d'anis 
éb.  110°  sous  10  mm.  ;  di8=0,9086). 

Les  dérivés  correspondants  ont  été  préparés  au  moyeo  <k 
cumène  et  du  mésitylène.  La  p.^isopropylcbloracétopbénom 
(CH3)«CH.C«H*.G0.CH«a  crist.  dans  Talcool en  aiguilles  blancha 
f.  à  55-56°.  Le  p.-isopropyl'OL-P'dicblorostyroIrne  bout  à  190-200 
sous  23  mm.  (rfj7  =  1,2736);  Xe  p.-isopropylpbénylcbloracétylt'D^ 
distille  vers  170-180°  sous  30  mm.;  rfn  =  l,08r)2),  et  le  p.-isopro 
pylphénylacétylùne  à  110-120»  sous  10  mm.  (rf„  =  0,9124). 
'  Le  trimétbyU'^'dicblorostyrolène  sym.(CH3)3.C«H«.Ca  =^CHa 

bout  à  285-289°  (rfi7:^l,1998'),  le  tvimétbylpbénylcbloracélylèoei 
180-190°  sous  20  mm.  (rfjg^  1,0349)  et  le  irimêthylpbénylacéiy 
lène  à  168-175°  sous  20  mm.  (d^^^Q,SlSi). 

La  p.'isopropylmétbylchloracétopbénone 

I  -  (CH3)2GH.C6H3(CH3).GO.CH2Cl, 

préparée  au  moyen  du  cymène,  fond  à  18-20*;  aiguilles  soluble^ 
[  dans  l'alcool.  L'isopropylmélbyJ-a-^'dîcblorostyroiène  bout  i  26** 

I  (rf^:  1,1296),  Visopropylmétbylpbényhbloracétylène  à  215*  sou: 

'  40  mm.   ((/,7=:  1,0512)  et  le  mélbylisopropylpbénylaeétylèùf  * 

128-180°  sous  50  mm.  (rf,,  =0,8882). 


CHIMIE  ORGANIQUE.  623 

Tous  ces  corps  possèdent  une  odeur  éthérée.  Les  carbures  acé- 
i^niques  fournissent  directement  des  dérivés  sodés  décompo- 
hk-s  par  Peau  et  par  le  frottement.  p.  freundler. 

Sitr  quelques  méthoxychlorostyrolénes  ;  F.  KUNCKELL  et 
ERIS  (D,  ch.  G.,  t.  33,  p.  3264-3265;  15.11.1900).  —  Le 
rLhrucétylmésitylène  (GH«C1.C0)«.C«H(CH3)3,  traité  par  le 
Tïhlorure  de  phosphore  a  fourni  du  bis-dichloréthénylaiésity- 
M(CHC1=CCI)«C«H(CH3)»,  sous  la  forme  d*un  liquide  visqueux 
«iiUanl  à  200-210*»  sous  14  mm.  D,g  =  i,350. 
Dt^  même,  en  traitant  Isip.'ûiétJioxycbloraeélophénone  par  PCI*, 
i  a  obleou  le  p.'métboxy-ai-^'dicblorostyrolèney 

CHH).C«H*.GC1=CHCI, 

|iude  bouillant  à  15;V  sous  12  mm.  et  à  268^  à  la  pression  ordi- 

tue  (avec  une  légère  décomposition)  ;  ce  corps  se  solidifie  à  basse 

œpérature,  sa  densité  est  de  1,291  à  18*. 

Avec  le  dichloracétylanisol,  on  a  obtenu  le  bis-dicblorélbényî- 

tt*oy(CHCI=CCl)«.C«H3.0CH3;  liquide  jaunâtre  bouillant  à  160- 

10*  sous  17  mm  ;  rf|j  =  1 ,460. 

Les  composés  -précédents  no  sont  attaqués  à  froid  ni  par  le 

Aum  en  présence  d'éther,  ni  par  la  potasse  alcoolique  ;   celle-ci 

^l  qu'à  120*  en  vase  clos.  p.  freundler. 

Synthèse  des  aldéhydes  aromatiques;  A.  RÉFORNATSKT 

^^*'im.  Soc.  phys.  cbim.  R.,  t.  33,  p.  154;  1901,  fasc.  2). — 
•tUrmann  a  préparé  des  aldéhydes  aromatiques  en  faisant  passer 
ttujeian^  de  CO  et  de  HCl  dans  un  carbure  aromatique  auquel 
lavait  ajouté  AlCl^  et  Cu*Cl*.  H  n'a  pu  obtenir  de  cette  leçon 
•i-tt^hyde  benzolque.  L'auteur  a  réussi  à  l'obtenir  avec  un  bon 
Mement  (85  à  90  0/0  du  rendement  théorique)  en  remplaçant 
l^  i*  par  AlBr*.  a.  corvisy. 

Sar  It  rédaction  électrique  des  non  électrolytes  ;  F.  HABER 
fcj/.  phya,  Ch.,  t.  32,  p.  193-270  ;  20.2.1900).  —  Dans  une 
"^i'jctionélectrolytique,  comme  celle  de  la  nitrobenzine  en  liqueur 
r*aluteà  rétat  de  nitrosobenzine,  il  existe  entre  l'intensité  I  du 
^^■'VU,  M  force  électromotrice  c  et  la  concentration  C  du  corps  à 
'^î'utç,  une  relation  qui,  établie  sous  forme  générale  par  Nernst, 
^^^  deux  formes  dilTérentes  suivant  que  Ton  suppose  que  l'hy- 
-•^«ene  réducteur  forme  sur  la  cathode  une  couche  superficielle, 


6Î4  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

OU  qu'il  y  pénètre  jusqu'à  une  profondeur  très  petite,  mais  ftûie* 
Dans  le  premier  cas,  on  doit  avoir 

e  =  0 ,  0290  log  77  —  consl.  ; 

Vi 

dans  le  second,  au  contraire 

c  =  0,0436  log  g  —  consl.  ; 

De  très  nombreuses  expériences,  effectuées  avec  des  densil^i 
de  courant  très  variées,  mais  toujours  assez  faibles  pour  ne  donuf^ 
lieu  à  aucun  dégagement  d*hydrogène  gazeux,  ont  conduit  Fautea 
à  constater  l'exactitude  de  la  deuxième  de  ces  relations.  On  doi 
donc  considérer  la  cathode  comme  contenant  Thydrogène  réducteu 
à  l'état  de  solution  solide.  m.  vkzes. 


Contribution  à  l'étude  des  aôides  o.  et  p.-chlorophényltcè 
tiques  ;  H.  NEHNER  {Journ.  /.  prakL  CL,  t.  62,  p.  554-566i.  - 
La  préparation  de  V acide  o.-cbloropbénylacétique  se  fait  en  parlai^ 
de  To.-toluidine  qu'on  transforme  en  o,^cblorotoluol  par  la  mé* 
thode  de  Sandmeyer,  puis  par  Cl  en  chlorure  d^o.'CbIorobeQi}îé 
Ce  dernier  corps  est  transformé  en  cyanure  puis  en  acide.  Pou 
compléter  l'étude  du  cyanure  on  a  préparé  les  corps  suivants  : 

0.  -  cblorobenzylpbénylamidÎDe    GlC«H*CH«C^^p|Q^u5,   ai| 

brunes  f.  à  ii7*,  obtenues  en  chauffant  le  cyanure  avec  TaniliiM 

O.'Cblorophényhbioacétamide  C1C«H*CH«CS.  AzH«.  On  traite  1 
cyanure  par  le  sulfhydrate  d'am.  sous  pression  à  lOO*.  Feuille! 
blancs  f.  à  137**,  sol.  eau  bouillante,  peu  sol.  à  froid. 

O.'Chloropbénylacélamide.  On  dissous  le  cyanure  dans  SO*f^ 
puis  on  traite  par  l'eau.  Feuillets  blancs  f.  à  175",  sol.  alcool 
C«H«  et  H«0  bouillants,  peu  sol.  à  froid. 

Acide  0,'chlorophénylacétique,  On  traite  Tamide  par  AzO*ll 
belles  aiguilles  blanches  f.  à  95**.  Ses  sels  de  Ba,  Mg,  Ca,  Zn,  Hj 
sont  des  précipités  blancs;  celui  de  cuivre  est  vert-bleu,  celui  d 
Fe'"  est  isabelle,  celui  de  Fe"  est  blanc  et  s'oxyde  rapidemt*o 
a  lair. 

L'ai2i7/V/e  fond  à  188%5,  VoMoluido  à  174%  le  pAoluide  à  i69*.5 
Vbydrazide  est  en  feuillets  blancs  f.  à  175«,  Vétber  étbyliffaeti 
liquide  et  bout  à  134*^  sous  23  mm.,  Vélber  métbyliquv  bout  à  iâS 
128*  sous  la  même  pression. 

On  a  préparé  les  dérivés  suivants  de  l'acide  p,-chloroph**nYkcf\ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  625 

pyBf  :  Vinilide  f,  à  i69»,5,  VoMolaide  f.  à  179%  \e  pAoMde  f.  à 
ftf.S,  VbydrBxide  f.  à  166«. 

Par  nitratioQ  cet  acide  donne  un  dinîtré  f.  à  167<^.  La  réaction 
le  fiatsen  appliquée  à  Télher  p.-chlorophénylacétique  n'a  donné 
siatn  résultat  net.  c.  marie. 

Action  dn  iétroxyde  d'azote  sur  la  benzylmonoxime  ; 
BacofflO  POHZIO  (Journ.  f.  prakt.  Ch.,  t.  62,  p.  543-544).  — 
ycxime  dissoute  dans  Téther  absolu  traitée  par  le  tétroxyde 
P«ole  donne  un  mélange  de  benzile  f.  à  98**,  eidep^-nitrobenzile 

I  lj)8-i89*,  que  Ton  sépare  par  Tac.  acétique  froid,  qui  dissout 
«olement  le  benzile*  c.  marie. 

iction  des  acétylchloro-  et  acétylbromo-aminobenzénes  sur 
M  aminés  et  la  phéaylhydrazine ;  F.  D.  CHATTAWAT  et  K. 
.  P.  ORTOH  {Cbem,  Soc,  t.  79,  p.  461-469;  4.1901.  —  Les  acé- 
{Ichloro-  et  acétylbromo-aminobenzènes  réagissent  facilement  sur 
fit»  aminés.  La  prenïière  réaction  est  exprimée  par  la  réaction 
fttanle  (X  =  Cl  ou  Br)  : 

CWAxXG0CH3+  R-AzH2=  RAzHX  +  C«H5AzHCOGH3. 

Uansle  cas  des  aminés  grasses,  les  chloro-amines  peuvent  être 
v>lees  mais  non  les  bromo-amines.  Avec  les  anilines,  la  réaction 
f  continue  par  la  fixation  de  Thalogène  sur  le  noyau  en  o.  ou  en 
i  par  rapport  à  AzU*  et  formation  d'azoïques  par  élimination  de 
rj  ou  HBr  : 

2C»H5AzHX  =  C«H5Az= AZ-C6H5  +  2HX. 

LfS  opérations  ont  été  effectuées  au  moyen  d'acétylchlorainino- 
fchlorobenzène.  Ce  chlorure  d'azote  réagit  en  milieu  chlorolbr- 
tojye  sur  Taniline,  eu  donnant,  suivant  les  proportions  relatives, 
te  mélange  de  dichloracétanilide,  de  chlorhydrate  d'aniline  et 
fizofceozene  ou  bien  en  quantités  presque  égales  l'o.-  et  la  p.- 
•braûiline.  Avec  la  méihylaniline,  on  a  obtenu  la  4'Chlorométhyl' 
<fc/we,  Eb.  240»  {dérivé  acétylé,  F.  92°),  et  ïo.-chhrométhyU 
^rttr,  Eb.  95-96*  sous  12  mm.  et  218*»  sous  760  mm.  Avec  les  trois 
W^ïoes,  il  se  forme  30  à  40  0/0  des  azotoluènes  correspondants 
4  «itphis,  pour  Po.-toluidine,  la  ô-cbloro-oAoluidiDey  F.  30°;  pour 
ka^-loluidine,  X^tB-cbloro-mAoluidine,  F.  83°;  et  pour  la  p.-tolui- 
^M  S-cbloro-p.-toluidiae  dont  le  dérivé  acétylé,  F.  118°.  L'o.- 
'^^^'wuUne  foamit  la  2.4-dichloraniline.  La  m.-bromaniline  donne 
•  nèbnge  de  i-ch!oro-5-bromo-aniline,  F.  45°  {dérivé  acétylé, 
toc  cHm.,  d*  MR.,  T.  XXVI,  1901.  —  Trar.  ètrang.  10 


G26  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

F.  141''),  et  de  3-bromo-i-chloro-aniline,  F.  78*  (dérivé  acéijl*, 
F,  ISO**).  Los  anilines  parasubstituées  donnent  des  dérivés  mon* 
halogènes  on  ortho  par  rapport  à  AzH*,  en  même  temps  qu'un  pp< 
de  dérivés  azoïques.  La  2.4-dichloraniline  donne  la  2.4.6-trichlo^ 
aniline.  La  s.-trichloraniline  a  fourni  le  2.4,6,2'.4Kff'bexêtUoft 
azobenzène  qui  crist.  dans  un  mél.  d'alcool  et  de  chloroformée 
aig.  rouges,  F.  188*,  insol.  dans  Talcool,  très  sol.  dans  CHC 
ou  C«H«. 

Les  chioro-,  bromo-  et  iodo-amines  réagissent  très  facilemei 
sur  la  phényihydrazine  ;  la  réaction  est  différente  suivant  que  T 
ou  l'autre  des  réagissants  se  trouve  en  excès.  Ainsi,  quand  la  pli 
nylhydi^azine  est  ajoutée  à  un  excès  d'acétylchloro-amioo-l 
dichlorobenzène,  la  réaction  suivante  se  produit  avec  grand  dé 
gement  de  chaleur  : 

<G0CH3 
Cl 
=  G6H5GI  +  Az2  -)-  012  4.  3G6H3G12AzH-GOCH3. 

Dans  le  cas  où  la  phényihydrazine  est  en  excès,  le  dégageme 
de  chaleur  est  beaucoup  moindre  et  la  réaction  est  représeoU 
par  l'équation  : 

/Gl 
4C6H5AzH-AzH2+  2G6H3GPAz< 

\G0GH3 

=G«H5Az3-}-,G«H5AzH2+2G«H3G12AzHGOGH3+2G6H5AeH-AxH-'H 

A.    VALBUR. 

Préparation  de  ro.-chloraniline;  F.  D.  CHATTAWAT 
K.  J.  P.  ORTON  (CA<9in.  Soc,  t.  79,  p.  469-470;  4.1901). - 
méthode  consiste  à  faire  réagir  une  solution  de  chlorure  de  tbi 
sur  Tacétanilide  en  sol.  acétique,  il  se  forme  d'abord  un  dênj 
chloré  à  l'azote  qui  se  transforme  en  un  mélange  d'o.-  el  de  | 
chloracétanilide.  Bien  que  ce  mélange  ne  renferme  que  5  à  8  (1 
de  dérivé  ortho,  il  peut  servir  avec  avantage  à  l'obtention  de  1 
composé  (voir  le  mémoire  original).  a.  valeck. 

Sur  deux  dinitromôthyl-p.-toluidines;  Joh.  PINHOWiVottii 

f.pvakt.  Ch.,  t.  62,  p.  505-522).  —  La  p.-diméthyltoluidinei83srl 
est  nitrée  à  0^  au  moyen  d'un  mélange  de  SO*H*  el  d'AjtO^ 
\d=^  1,4 j.  Puis  on  verse  dans  l'eau  et  on  ajoute  peu  à  peu  99  cij 
AzO^H  (rf=l,4)  et  quelques  cristaux  de  AzO*Na  qui  laciliteul  1 


CHIMIE  ORGANIQUE.  627 

"vaftion.  Après  â  jours  on  filtre  le  mélange  de  dinitrotolylméthyl- 
litramines,  on  sèche  et  on  chautTe  le  produit  (9b*',!)  avec  un  mé- 
lûge  de  phénol  (60  gr.),  d'alcool  amylique  (400  ce.)  auquel  on 
goûte  à  rébuUitîon  10  ce.  SOH'  additionné  de  30  ce.  alcool 
UDTlique.  Après  6  heures,  on  filtre  et  on  sépare  les  dinitrométhyl- 
^'iidines  par  cristallisation.  On  obtient  ainsi  deux  produits,  Tun 
ê^inilroméibyltoluidine,  F.  182*,  5-183%  5  ;  Tautre  la  ^'dinitro- 
tiélh/ltolaidine^  F.  158**,  5-159*,  5.  Pour  100  gv.  de  p.-toluidine  on 
Alwnt  53»', 2  de  p  et  29«%6  de  f. 

Ld  réduction  du  produit  p  par  le  sulfhydrate  donne  une  base 
>H"A2X)*  I.  à  168*,  en  feuillets  bronzés  sol.  acétone,  éther 
weiique,  ac.  acétique,  alcool,  CHCl^  et  CW«  bouillant,  peu  sol. 
bas  C<H*  froid  et  la  ligroïne.  Cette  nilrométhyl'mAoluylènedia- 
uine  donne  un  dérivé  mono-acétylé  f.  à  205*,  5-207*,  sol.  ac.  acé- 
lK|ue  bouillant  et  CHCl^,  peu  sol.  dans  les  solvants  usuels  à  froid 
rt  insoluble  presque  eau  froide  et  ligroïne.  Traitée  par  le  nitrite 
tunyle  en  présence  de  pyridine,  la  base  fournit  un  dinitrodimé- 
^rldiâmidodiêzo-amidotoluol  C**H**Az^O*  en  tables  jaunes  cris- 
lilisanl  avec  de  la  pyridine. 

Ce  dlazo-amido  dérivé  réduit  par  Zn  donne  la  p.'diamidomélbyl- 
^-tolaiaine  qui  fournit  après  traitement  par  HGl,  puis  par  la  soude 
rt  lacétate,  un  dérivé  acétylé  caractéristique,  Tor-^-ZW/ne/A/l-S- 
Héiylmidobenzimidazol  f.  à  235-236*. 

':'Dkmidométbyl'pMolaidine.  —  La  réduction  par  Zn  de  la  f- 
htotfoniéthyltoluidine  donne  un  mélange  de  corps  qu*on  sépare  à 
léui  de  dérivés  aeélylés.  On  obtient  ainsi  la  triacétyldiamidomé- 
^hyl'pAoluiditte  C**H<^Az30»,  tables  rhomboidales  f.  à  257-258*. 
^  U  réduction  s'est  effectuée  à  chaud,  on  obtient  en  même  temps 
lî  Unes  aiguilles  i.  à  151-152*  constituées  par  le  dérivé  acétylé 
I  un  méthyldiatmdocrésoJ  C<«H<«Az«03  +  H«0. 

Mlroméibylloluidine.—  On  oxyde  la  m.'iiUrodimétbyhoIuidine- 
M' rac.chroraique.  Pour  20  gr.  du  produit  initial  on  obtient  14*f%2 
fc  mlrométbyltoluidine. 

Dkv*ftylïaétbyJtoIuylèiiediamiae.  —  On  traite  la  méthyltoluylène- 
i**'iuie  par  l'anhydride  acétique.  Tables  hexagonales  f.  à  183-184*. 

^DiaitromélbyJacétotoIuide, — Aiguilles  jaunes  f.  à  151*  obtenues 
^  partant  de  la  dinitrométbyltoluidine  dissoute  dans  Tanhydride 
■c*-t-que  bouillant  et  additionné  d'une  goutte  SO*H*. 

^SUroamidométbyltoIuidine.  —  Tables  hexagonales  brillantes, 
►^•N^  nôtres,  f.  à  127-128*,  obtenues  par  réduction  ménagée  de 
■*  T-Jimtroniétliyltoluidine. 


628  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

f-Diamidométbyholaidine  {chlorhydrate),  —  Cristaux  f.  à  161* 
ili'*  obtenus  dans  la  rédaction  de  la  base  dinitrée.  Traité  pff 
l'acétate  de  soude  et  Tanhydride  acétique^  ce  sel  donne  la  diacéty^ 
diamidométhyltoluidine ,  aiguilles  brillantes  f.  à  198-198*,  5,  C*^ 
corps  traité  :  l""  par  Tac.  acétique  bouillant  perd  HH)  et  donne  Itj 
n.'OL'S'trùnèthyl'l-acétylamidobenzimidûzol^  aiguilles  f.à  217-21«* 
2*  traité  par  AzO^Na  et  HCl,  il  donne  le  méthyldiacétylazimidoêzoi 
f.  à  169^ 

f'Dinitrométhylbenzotoluide.  —  Prismes  hexagonaux  ou  \Mt 
f.  à  110%  5,  obtenus  par  C«H»C0G1. 

-f-Dinitrométhylacétotoluide. — Aiguilles  jaunes  f.  à  90*,5,  obtaïUi 
par  l'anhydride  acétique  additionné  de  quelques  gouttes  SOH* 
La  réduction  de  ce  corps  mène  à  un  produit  f.  à  222®,  5  de  con>ti| 
tution  inconnue.  c.  marib. 

Formation  des  amides  au  moyen  des  aldéhydes;  Roberl 
Howson  PICKARD  et  William  CARTER  (Chem.  Soc,  t.  79,  p.  :^^ 
522;  4.1901).  —  La  méthode  consiste  à  traiter  les  aldéhydes  \à 
un  oxydant  en  présence  de  Tammoniaque.  Le  meilleur  procédé  ^ 
le  suivant  : 

L'aldéhyde  dissous  ou  en  suspension  dans  Teau  est  traité  pi 
un  faible  excès  de  persulfate  d'ammonium  et  la  quantité  de  cliau 
nécessaire  pour  neutraliser  Tacide  formé  et  mettre  en  liberté  AxH 
des  sels  ammoniacaux  ;  on  chauiTe  exactement  à  70^  pendant  un 
demi-heure,  on  filtre,  on  lave  à  l'ammoniaque  étendue,  on  acidul 
pai*  HGl  et  on  épuise  à  Téther.  Le  rendement  peut  atteindre  i 
à  70  0/0.  Cette  méthode  a  été  appliquée  avec  succès  a  toute  ufl 
série  d'alcools  et  d'aldéhydes;  les  résultats  ont  cependant  é^ 
négatifs  avec  les  aldéhydes  suivants  :  o.-  et  p.-oxybenzaldéhyik 
furfurol,  aldéhyde  cinnamique.  En  remplaçant  l'ammoniaque  pi 
une  amine^  on  peut  obtenir  un  amide  substitué  :  ainsi  la  henzal 
déhyde  oxydée  par  le  persulfate  de  potassium,  en  présence  »J 
chaux  et  de  méthylamine  ou  éthylamine,  donne  avec  de  bons  reni 
déments  la  benzoylméthylamiae  et  la  benzoyléthylamine. 

A.  vauscr. 

Composés  d'addition  de  l'a  et  de  la  p-naphtylamine  aTec  M 
dérivés  trinitrés  du  benzène;  John  J.  SUDROROUGH  {CbeM 
Soc,  t.  79,  p.  522-533;  4.1901).  —  L'auteur  a  obtenu  Va-aêpùtfi 
amine-trinilrobenzène  C*H3(AzO*)^,C*^H'ïAzH*  en  faisant  bouiU 
une  sol. alcoolique  de  2.4.6trinitrobenzoated'a-naphtylammofuuiO 
il  s'élimme  CO*;  on  obtient  encore  ce  comp.  soit  par  union  directe 


CHIMIE  ORGANIQUE.  629 

ie  {ie$  coraposanis  en  sol.  benzénique,  soit  en  chauffant  à  145-150* 
Il  bain  d'huile  le  trinitrobenzoate  d*a-naphtylammonium,  ou  enfin 
D  faisant  bouillir  avec  de  Teau,  le  chlorhydrate  dV-naphtylamine 
i  le  trinitrobenzène.  LVnaphlylamine-trinitrobenzène  crist.  en 
rsraes  rouges,  F.  214®;  il  crist.  inaltéré  dans  Tacétone,  le  ben- 
eoe,  le  chloroforme  ;  il  est  insol.  dans  l'eau  et  GS*;  sa  sol.  acé- 
ique  étendue  laisse  précipiter  par  addition  d'eau  le  composé  inal- 
tré;  les  addes  minéraux  le  décomposent  lentement  à  froid  et 
ipidement  à  chaud.  Chaufié  pendant  une  minute  ou  deux  avec  de 
anhydride  acétique,  il  fournit  un  dérivé  acétylé  qui  crist.  dans 
alcool  ou  Tac.  acétique,  F.  140*,5;  ce  même  dérivé  acétylé  est 
iHenu  quand  on  fait  crist.  dans  l'alcool  un  mélange  de  trinitro- 
rimue  et  d'a-acëtonaphtalide.  Bouilli  avec  un  excès  d'anhydride 
crlique  pendant  une  heure,  le  trinitrobenzène-a-naphtylamine 
Miroit  du  trinitrobenzène  et  de  la  diacétylnaphty lamine. 

L«  trinitrobenzène^^-naphtylamine  obtenu  par  des*  procédés 
Mlogues  crist.  en  aig.  prismatiques  rouges,  F.  162*»,  il  est  plus 
rilemenl  sol.  que  son  isomère  dans  la  plupart  des  solv.  org.  — 
%rivé acétylé  criftl.  dans  l'alcool  en  aig.  jaunes,  F.  142°;  ce  dérivé 
e  produit  également  parla  combinaison  du  trinitrobenzène  avec 
'«^lyl-?-naphtalide. 

TnDUroioluèae-oL'napbtylannne^  aig.  F.  141  %5.  —  Trinitroto- 
^ue^iwphtylamine,  aig.  prismatiques,  F.  113®, 5;  dérivé  acétyJé, 
f.  i06'. 

Trinitrobenzoate  d étbyle^-napbtylamine 

C02C2H5-C6H2(  AzO2)3C<0HUzH2 , 

f^.  l-IS-136*;  il  est  facilement  décomposé  par  les  acides  minéraux 
w  l'acide  acétique,  et  par  simple  ébuUition  avec  Talcool.  Le  /r/- 
itiirobenzoate  d*étbyle-^-napblylaminej  F.  127*». 

/'i<rn  ai(/e^a-i2a!p/////»iï2i/2e  AzH«.C«H«(AzO«)3C*»H'ïAzH«,  F.203*. 
-^Picrêmide-^-napblylamine,  F.  161^,5. 

Picrate  détbyle^-napbtylamine  C«H«(OC«H»)(AzO«)3,C<oHUzH« 
^*^«nu  par  mélange  des  constituants  en  sol.  benzénique,  aig. 
•''•^  F.  Td*,o,  crist,  dans  la  ligroïne  mais  est  décomp.  par 
r«WM)|.  «.  Picrate  de  métbyle-a-napblylamine,  aig.  rouges  F.  75*». 

^composés  obtenus  au  moyen  de  l'a  et  de  la  p-naphtylamine 
•^  <fe8  dérivés  du  trinitrobenzène  sont  moins  stables  que  ceux 
'''*P*'fe  en  combinant  les  mômes  bases  avec  le  trinitrobenzène 

^i»-IDème.  A.  VALEUR. 


630  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

Acétylation  des  arylamines  ;  John  J.  SUDEOROUGS  i  Ck^bi 
Soc,  t.  79,  p.  533-541;  4.1901).  —  L'auteur  a  étudié  Tactiou  û 
Tanhydride  acétique  sur  Taniline,  To.-,  la  p.-toluidine  et  la  ^^tuni 
dine,  et  sur  les  dérivés  mono-acétylés  de  ces  bases.  Ces  amuii 
(1  mol.)  furent  soumises  à  rébullition  avec  de  Tanhydride  acétiqi 
(4  mol.)  les  résultats  obtenus  en  partant  des  aminés  ou  des  dérivi 
acétylés  montrent  qu'une  base  possédant  un  CH^  en  position  orti 
comme  To.-toluidine  et  la  ^^-cumidine  donne  un  meilleur  recul* 
ment  en  dérivé  diacétylé  qu'une  base  non  substituée  en  orth 
Ainsi,  Taniline  donne,  dans  les  conditions  indiquées  53  0/0  < 
dérivé  di-acétylé,  To.-toluidine  81,  la  p.-toluidine  60,  la  ^uin 
dine  85,  Ta-naphtylamine  75  et  la  p-naphlylamine  48,5. 

Diacélyl'^'Cumidide  C«H«(CH3)3Az(C0CHa)«,  crisU  dans  lal 
groïne  en  prismes  F.  59*,5sol.  dans  les  solv.  org.,  insol.  dansTei 

Diacétyl-a-naphtalide  C'^H'^AzlCOCH»)»,  F.  130*»  crist.  daiiJ 
plupart  des  solv.  org.;  par  ébuUition  avec  les  sol.  alcalines  aq. i 
seul  acétyle  est  éliminé. 

Diacétyl-p-naphlalide  C«»HUz(COCH3)2,  crist.  dans  la  ligroii 
ou  dans  Talcool  étendu  en  plaques,  F.  66*',5. 

Diacétyl'SM-dibrowanUine  C6H3Br«Az(C0CH»)«,  crist.  dao^ 
ligroïne  en  prismes,  F.  100-101**  facilement  sol.  dans  les  solv.  oti 

A.    VALEUR. 

I 

Sur  les  acides  p.-  et  o.-toluido-ac6tique  et  a-p.-  et  ^•^ 
tolnidopropionique  ;  Frederick  STEPPES  (Journ.  f.  praki.  Ci 
t.  62,  p.  481504).  —I.  p.'ToluJdo-acétique.  —  Par  Faction  de  II 
monochloracétique  sur  la  p.-toluidinc  il  se  forme  principalenK^ 
non  Tacide  toluido-acétique  (p.-tolylglycocoUe  on  p.'tolyltjlycita 
mais  un  sel  de  toluidine  f.  à  174®  d'un  acide  indéterminé.  En  ouH 
on  obtient,  mais  en  plus  faible  quantité,  la  glycine  identique  à  c^l 
obtenue  par  saponification  de  Téther  éthylique  de  Tacide  tolui* 
acétique  préparé  au  moyen  de  la  p.-toluidine  et  de  i'éther  mm 
chloracélique.  On  obtient  également  le  même  produit  (.  à  i^i* 
au  moyen  du  nitrile  de  Vanhydroformaldéhyde-pMoIuidiae  pr^ 
parée  en  faisant  réagir  la  formaldéhyde  sur  la  p.-toluidine  en  pnl 
sence  de  CAzH. 

II.  0,'ToIuido-acétique.  —  La  condensation  de  Tacide  mow 
chloracélique  et  de  To.-toluidine  est  presque  quantitative  et  doW 
Tac.  0. -toluido-acétique  f.  à  149-150**.  On  obtient  le  même  produ 
en  préparant  le  nitrile  CH»C«H*AzH-CH«CAz  par  ro.4oluitliû< 
Taldéhyde  formique  et  CAzH,  puis  Tamide  L  à  140»  et  Ûnti&ota 
Tacide. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  631 

Àeide  9-p.^roJaidopropionique.  —  Ce  corps  a  été  préparé  par 
ftcîde  at-bromopropionique  et  la  p.-toluidine.  Il  fond  à  158*"  et 
t  rorme  presque  quantitativement.  Il  est  sol.  alcool,  benzène  et 
MU  bouillante,  presque  insol.  eau  froide.  On  obtient  ce  même 

CH«C«H*-AzH 

ictde  en  passant  par  le  nitrile  Artr^iA    ^-  ^  ^^°  (p.-to- 

CH^CHCAz 

tudine,  CAzH  et  acétaldéhyde),  Tamide  f.  à  li4*»,  puis  Tacide 

ÏPOH^AzH 

ai*(î:HCOOH' 

Acide  vrOMoluidopropionique.  —  Cet  acide  a  été  préparé  d*abord 
wr  ro.*toIuidine  et  Tac.  a-bromopropionique.  Le  rendement  est 
Muvais  par  rapport  à  celui  obtenu  avec  la  p.-toluidine.  L*acide 
brme  des  aiguilles  f.  à  118**,  sol.  acides  étendus,  alcool,  éther  et 
MU  bouillante. 

Cet  acide  a  été  également  préparé  en  passant  par  le  nitrile 
i)tenu  au  moyen  de  CAzH,  de  To.-toluidine  et  de  Facétaldéhyde. 
lie  nilnle  fond  à  81*.  En  même  temps  se  forme  un  corps  de  nature 
«M»Diuie.  Ce  nitrile  saponifié  donne  Vamide  f.  à  125<>,  puis  l'acide 
tberché  f.  à  118'.  c.  marie. 

lourelle  méthode  de  ssrnthèse  des  aminocètones  aromati- 
liet.F.  KimCKELL(Z?.  cb.  G.,  f.  33,  p.  2641-2644;  14.8.1900). 
^L^p.-ëiûino^cétophéuone AzH^.G^H^.CO.CH^t  s'obtient  facile- 
ment en  ajoutant  rapidement  70  gr.  de  chlorure  d'aluminium  pul- 
•^sé  à  un  mélange  de  20  gr.  d'acétanilide;  50  gr.  de  sulfure  de 
Cirbone  et  50  gr.  de  bromure  d'acétyle.  On  termine  la  réaction  en 
diauffant  une  demi-heure  au  B.-M.  et  on  précipite  le  produit  par 
*f  l'eau  glacée.  Rendement  15,5  gr.  en  dérivé  acétylé  (aiguilles 
la  166-167%  solubles  dans  Talcool,  peu  solubles  dans  Teau).  La 
Apoaiûcation  de  ce  dernier  s'effectue  au  moyen  de  l'ac.  chlorhy- 
^f\x^  à  15  0/0  bouillant.  On  précipite  ensuite  par  le  carbonate  de 
wode.  L'amino-acétophénone  crist.  en  aiguilles  jaunes,  f.  à  104- 
Un*,  assez  solubles  dans  l'eau. 

Vo  procédé  analogue  a  fourni  la  p.-aminopropiopbénone 
AiH«.C«««.CO.C«H*,  en  aiguilles  jaunes,  f.  à  140%  solubles  dans 
falecpol  ei  Teau.  (Employer  10  gr.  d'acétanilide,  15  gr.  de  chlorure 
^  propionyle,  30  gr.  de  sulfure  de  carbone  et  25-30  gr.  de  chlo- 
w*d*tluminîum1.  Le  chlorhydrate  est  en  aiguilles  blanches,  f.  à 
***"♦  solubles  dans  l'eau,  insolubles  dans  le  benzène;  le  sulfate  est 
«  paillettes  blanches,  f.  à  225*.  Le  dérivé  acétylé,  f.  à  161%  crist. 
^  aiSttilles  jaunâtres  sol.  dans  J'eau,  l'alcool  et  l'éther. 


632  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

La  p.-aminO'ii.'butyropbénoDe  (10  gr.  d'acétanilide,  20  gr.  d# 
chlorure  de  butyryle  normal,  40  gr.  de  sulfure  de  carbone  et  80 gr 
de  chlorure  d*aluminium)  fond  à  84^;  elle  est  soluble  dans  l'alooq 
et  Teau;  le  chlorhydrate  est  en  aiguilles  blanches,  f.  àlTS*;  li 
sulfate  fond  à  216*;  le  dérivé  acétylé  cristallise  dans  l'eau  b 
aiguilles  blanches,  f.  à  142*. 

Vaminopropiophénone  s*unit  à  Téther  chlorocarbooique  d 
sol.  aqueuse  en  donnant  le  propionylphénylcarbamate  détbji 
C«H5.C0.C«H*.AzH.C0«G«H»,  aiguilles  blanches  i.  à  154'.  ^u 
blés  dans  Talcool  et  Teau.  Vurée  C«H».CO.C«H*.AzH.COAzlî 
préparée  au  moyen  de  Tisocyanate  de  K,  fond  à  218**.  La  diun 
(C2H5.CO.C«H*.AzH)«CO  a  été  obtenue  de  même  avec  roxychk 
rure  de  carbone.  »  p.  fbeundler. 

Sur  quelques  aminocétones  aromatiques  halogénées  ;  F.  VJt 
CKELL  (D.  ch.  G.,  t.  33,  p.  2644-2654;  14.8.1900).  —  La  mélhod 
décrite  dans  le  mémoire  précédent  a  été  appliquée  au  cas  àé 
chlorures  d'acides  gras  halogènes.  On  a  préparé  ainsi  : 

La  p.-anuno-chloracétophénoDe  AzH«.C«H*.CO.CH«Cl  70  (fl 
es*,  10  gr.  d'acétanilide,  15  gr.  de  chlorure  de  chloracétyle,  3r)g 
AlCP),  crist.  dans  l'alcool  ou  le  benzène  en  paillettes  jaunâli« 
f.  à  147°;  ses  vapeurs  attaquent  les  muqueuses.  Le  dérivé  acelvi 
est  en  aiguilles  blanches,  f.  à  212"",  solubles  dans  le  chlorofonix 
peu  solubles  dans  Talcool  et  Teau.  Oxydé  par  KMnO*,  il  fournil  «1 
Tac.  p.-acétaminobenzoïque,  f.  à  250®.  ChaufTé  avec  une  solulio 
alcoolique  d'acétate  de  potassium,  il  se  transforme  dans  le  dérh 
CH3.CO«.CH«.C0.C«H*.AzH.CO.CHa  (aiguilles  blanches,  f. 
162*»,  solubles  dans  Teau).  Le  dérivé  benzoyié,  obtenu  de  méiw 
fond  à  2C0-201*  (aiguilles  blanches  solubles  dans  Talcool,  peu  solo 
blés  dans  lether.  Le  composé  GH».CO«.CHVCO.C«H*AzH«aél 
obtenu  en  chauffant  la  chloramino-acétophénone  elle-même  bu 
de  Tacétate  de  potassium  et  de  Talcool;  aiguilles  blanches  f.  à  lîï»' 
solubles  dans  Teau,  les  acides  et  les  solvants  usuels.  Le  p.-êc^f^ 
mino'benzoylcarbinol  ohietiu  en  chauffant  le  rfér/re  (//«?<?///«*  a^' 
du  carbonate  de  soude  à  15  0/0,  crist.  en  paillettes  blanches  ( 
176-177%  solubles  dans  Talcool  et  le  chloroforme,  presque  ini« 
dans  réther  et  le  benzène.  Vhydrazorie  (ou  rosazone  ?l  est  < 
aiguilles  jaunes  f.  à  223*»,  solubles  dans  Talcool.  En  effectuant  I 
saponification  avec  du  carbonate  de  soude  à  20  0/0,  on  obtient' 
p.'aminohenzoylcarbinol  AzH«.C«H*.CO.CH«OH,  en  aiguill« 
jaunes,  f.  à  165*»,  solubles  dans  Talcool,  le  benzène  et  les  ac«i^ 
peu  solubles  dans  l'eau.  Le   chlorhydrate  fond  >  250*,  floco» 


CHIMIE  ORGANIQUE.  6SS 

)«UQes,  solubles  dans  Talcool  et  Teau,  insol.  dansTéther.  Vliydra- 
iùoeesien  ai^illes  jaunes,  f.  à  199^. 

Le  chionire  de  chloracétyle  (20  gr.)  réagit  sur  Tacétyl-p.-lolui- 
dme  (15  gr.)  en  présence  de  CS*  (40  gr.)  et  AlCl*  (40  gr.)  en  don- 
oaat  on  mélange  d*o.-  et  de  w.-acétamidchp.'méthyl'CbloracélO' 

^aoa€sCHK:\.CO.CfiW<^'^^'^^^  ^^^.    Visomère    ortbo 

ifioins  soluble  dans  Talcool,  se  dépose  d*abord  sous  la  forme  d'ai- 
cmUes  f.  à  i80-i81^,  solubles  dans  les  liquides  organiques,  inso- 
«Wes  dans  Teau.  La  potasse  bouillante  le  transforme  en  p.'dimé- 
'hfliadjgo  : 

/AzH.CO.CH^ 
i(m^O .  c:H«C1       +  4  KOH  +  O^  =  4  H20  +  2  CH3C02K 
\CH3 


<A2Hv  /AzHv 

>C=C<  >C6H3.GH3. 

CO  /         \  CO  / 


ï^ons  bleus  à  reflets  cuivrés,  solubles  dans  Taniline,  la  paraffine 
st  le  chloroforme.  Ce  corps  se  sublime  assez  facilement  et  fournit 
in  dérivé  monosulfoné.  Vo.'Bmino-p.-métbylchloracétopbénone 
ibleoue  par  saponification  du  dérivé  acétylé  au  moyen  de  l'ac. 
Alortiydrique,  f.  à  136\ 

L'/somére  meta  fond  à  75*  et  se  dissout  dans  Talcool  et  Téther. 
U  dérivé  acétylé  fond  à  120**;  prismes  jaunes  peu  solubles  dans 
r^hcrel  la  ligroïne,  solubles  dans  les  autres  liquides  organiques. 

Vêcétamido-iaétbylcbloracétopbénone 

/CH3  (1) 

CH2CI.CO.C«H3< 

\AzH.C0GH3  (2) 

P»T>arée  de  même  avec  To.-acétyltoluidine,  crist.  dans  l'alcool  en 
*fl«  aiguilles  f.  à  160*;  chauffée  avec  la  potasse  elle  ne  fournit 
pis  d'indigo,  ce  qui  prouve  queje  groupement  CH*Cl. GO  n*est  pas 
^  position  ^3)  ;  oxydée  par  KMnO*  en  sol.  alcaline,  elle  fournit  un 
•™ie  bibaslque  f .  >  270*,  non  caractérisé.  En  chauffant  ce  dérivé 
**<c  de  Pacétate  de  K  et  de  l'alcool,  on  obtient  le  composé 
CH*  G0«.CH«.CO.C«H3(CH«).AzH.CO.CH3  (aiguilles  jaunâtres, 
'•  i  W»,  solubles  dans  Talcobl).  Le  dérivé  benzoylé  fond  à  130* 
'-•i^illes  blanches  sol.  dans  Talcool).  Le  dérivé  nitré  fond  à  205<>; 
**  «t  ftoluble  dans  Talcool,  insoluble  dans  Téther.  Vacétamino- 

^hylebloracétophénone  CH»Cl.CO.C«H»<^^^,,  crist.  dans  l'ai- 


L 


634  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

cool  en  paillettes  blanches  f.  à  75**,  son  chlorhydrate  se  décomffl» 
vers  170*». 

La  m.-acétylxylidine  asym.  s'unit  également  au  chlorure  ^ 
chloracétyle   pour    donner    Vamino  -  dimétbylcbloracéiopbémê» 

(CH3)«C«H«<^^Û?^*^^  f-  à  126%  dont  le  chlorhydrate  se  décom- 
pose sans  fondre  à  150*"  et  crist.  en  longues  aiguilles  blanche?,  e^j 
dont  le  dérivé  acétylé  fond  à  150**  (aig.  blanches  sol.  dans  Talcodu^ 
Le  dérivé  nitré  du  dérivé  acétylé  fond  à  202*».  Le  dérivé  diacilyH\ 

(CH3)^C6Ha<2^J^^^Q•gpJJ^•^^  crist.  en  paillettes  jaunâtrK 

f.  à  109**;  le  dér.  benzoylé  f-  à  118-1 19**  (aiguilles).  Avecla  psemh^ 
cumidine,  on    a    obtenu  la  triméthyl-aminochloracétophéDonç, 

(CH3)3.C«H<^^j^^^^*^*,  en  paillettes  nacrées,  f.  à  70%  sol.  (ian^i 

l'eau,  l'alcool  et  Téther.  Le  dérivé  acétylé  est  en  aiguilles  blâa- 
ches,  f.  à  189*>,  sol.  dans  les  solvants  usuels;  il  ne  fournit  p«9j 
d'hexaméthylindigo.  Le  chlorhydrate  de  la  base  est  en  aiguillM 
blanches,  f.  à  245**.  Le  dérivé  nitré  f.  à  200**  (aiguilles  soluWrt 
dans  l'alcool  et  l'éther). 

Le  bromure  d'd-bromopropionyle  a  été  condensé  avec  l'ac^ijt 
o.-toluidine.  On  a  obtenu  un  mélange  de  dewxmétbylficétatnido'bnh 

mopropiopbénones  CW.Gm^<^^^'^J}^;  Tune  fond  k  i>* 

l'autre  à  138°  (aiguilles  blanches).  Ces  deux  corps  n*ont  pas  (w 
être  saponifiés. 

La  diméthyl-acétamido-bromopropiophénono,  obtenue  de  mi^nn 
avec  la  m.-xylidine  asym.,  crist.  en  paillettes  blanches  f.  à  1  !5.|  l»v| 
solubles  dans  Talcool.  La  triméthylacétamidobromopropiopbéMtà 
dérivée  de  la  pseudocumidine,  fond  à  liO»;  elle  est  sol.  dansl'al^ 

cool.  .  p.    FRELNDLER. 

Sur  les  diazosels  des  acides  arylthiosulfoniques  et  arylnli 
finiques;  I.  TRAEGER  et  E.  EWERS  {Journ,  /.  prakt.  CL,  t.  fll] 
p.  369-430).  —  A.  Bisdiazodiphénylchlorure  et  sels  tbiosalfooi- 
qiies,  —  Les  sels  thiosulflniques  de  la  série  aromatique  ctânl 
décomposés  par  les  acides  minéraux  libres,  on  faisait  réagir  dw 
quantités  correspondantes  de  bisdiazodiphényl- chlorure  par- 
faitement neutre,  sm*  le  sel  thiosulfonique.  —  Dithiophénylsalff^ 
bisdiazodiphéijylc 

CGH5S02SAzrA2C«HK:6H^Az=AzSS02C«H5. 
pplé  jaune  d'or,  déc.  à  129-130^  DHhiO'pMolylsulf<hbisdiuoêh 


CHIMIE  ORGANIQUE.  635 

Sénjrle,  ppté  jaune  d'or,  déc.  à  147*;  dérivé  o.-  se  décom- 
>èe  à  140*  eoviroD.  —  Ditln(h^naptbylsulfo-bisdiazodipbényle 
»WS0«SA2=AzC«H*C«H*Az=AzSS0«a<>H^  ppté  jaune,  déc.  à 

B.  Bisdiazodiiol/IchJorure  et  sels  tbiosulfoniques.  —  Ditbio- 
^eDYkulto-bisdiazoditolyle  C**H«*Az*S*0*,  ppté  jaune  niicro- 
%iaUio,  déc.  à  182*.  Ditbio^p.'tolylsulfO'bisdiazoditolyle 
•H**Az*S*0*,  ppté  orange,  décomp.  à  135-186*.  Dérivé  orthoy 
frfé  jaune  orange.  —  DitbiO'd'naplhylsulfo-'bJsdiazoditolyle 
••H«*Az*S«0*,  ppté  orange,  déc.  à  iOS\  —  DitbiO'^'napbtylsuIf(h 
wiiazoditolyle,  déc.  à  112*. 

C  Di'pbénylsulfo-bisdiazodipbényle 

C»H*S02Az=A2-C«H*-C«H*-Az=AzS02C«H5, 

p*ê  amorphe  jaune  d*or  donné  par  Faction  du  chlorure  de  bis- 
huodiphényle  sur  un  sel  de  Tac.  benzolsulftnique.  —  Di-o  et 
^fAolylsuUO'bisdiazodipbényie  C*«H**Az*S*0*,  précipités  jaune 
For  amorphes.  —  Z>i-a  et  di'^'nûphtylsuIfo-bisdiazodipbényJey 
lécipiiés  amorphes  solubles  élher  acétique.  —  Bi-bromopbényl- 

^o-bisdiazodipbényle  C**H*®Bi*Az*S'0*,  ppté  amorphe  jaune 
lor. 

D.  Chlorure  de  bisdiazoditolyle  et  sels  diacides  sul/iniques.  — 
^^tQjhulfo-bisdiazoditolyle  C««H««Br^S*0*,  pplé  amorphe,  déc. 
i  iV^.'-Di'p.-tolylsulfone-bisdiazoditolyle,  C««H««Az*S«0*,  ppté 
ttfcwphe.  déc.  B  128®.  le  dérivé  ortbo  se  décompose  à  119**.  — 
Bm  e(  dh^oapbtbylsulfO'bisdJazoditolylej  ppté  amorphe,  déc.  à 
Ift-180. —  Di^bromopbénylsulfo-bisdiazoditolylc,  déc.  à  128*. 

l)srxiiiiE  PARTIE.  Sur  Faction  des  sels  des  acides  aryllbiosul- 
**!i7ue«  sur  les  diazosels  des  aminés  primaires.  —  Les  sels 
^ruresou  nitrates)  des  diazoïques  des  différentes  aminés  étaient 
(^'r«rés  en  diazotant  Tamine  soit  en  solution  aqueuse  azotique, 
*^t  eu  solution  alcoolique;  le  sel  du  diazo  était  ensuite  précipité 
iou  par  Talcool  et  Téther,  soit  par  Téther  seul,  puis  lavé  jusqu'à 
•laparition  de  la  réaction  acide.  Sur  la  solution  aqueuse  neutre  des 
«iioeels  ainsi  obtenus  on  faisait  réagir  les  sels  tbiosulfoniques. 
*>n  t  aingi  préparé  les  corps  suivants  ; 

l^ozoUbiosallO'diazobenzol  C«H»Az=Az.SS0«C«H5,  ppté  cris- 
•^.  sol.  es»,  sol.  incomplètement  alcool,  éther.  CHCP,  déc. 


636  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

p-ToIuolthiosuIfo-diazobenzoI  C*»H*»Az»S»0«,  ppté  crisUHft 
déc.  à  88-89^ 

oL'Napbtalène'thiosulfO'diazobcnzol  C*«H"Az*S»0*,  pplé  crisi 
lallin,  sol.  CS*,  f.  à  95-96*  en  se  décomposant.  Le  dérivé  ^cowsi 
pondant  se  décompose  à  79-80°,  il  est  jaune  pâle. 

Dérivés  du  p-diazotoluol  Ont  été  préparés  :  le  benjfolthiostdi 
p.'diazotoluolf  déc.  à  80**;  le  p.-toluohbiosulfo-p.^diaioiokf^ 
ppté  cristallin  jaune,  déc.  à  93°;  Va'napbtaIèae'tbiosulf(hp'din\ 
toluolf  déc.  à  115°;  le  dérivé  ^  correspondant  fond  à  92*  en 
décomposant. 

Dérivés  de  l'o.'diazotoluoL  Ils  sont  moins  stables  que  les  pr 
cédents  et  n'ont  pu  être  analysés,  sauf  ceux  correspondant  «^ 
acides  a  et  p-naphtalènethiosulfoniques,  qui  donnent  des  pnxiuj 
cristallins,  déc.  à  86°5  et  à  92°,5. 

Avec  le  chlorure  de  m.-diazoxylène  on  a  préparé  les  produi 
correspondants  aux  acides  a  et  p-naphtalènethiosulfoniques;  < 
sont  des  poudres  cristallines  fondant  en  se  décomposant  à  98-91 
et  87-88°. 

Les  dérivés  préparés  avec  le  clilorure  de  diazopseudoea^ 
et  les  acides  benzolthiosulfoniques,  p.-toluolthiosulfoniques,  3  { 
P-naphtalènethiosulfoniques,  ont  des  propriétés  semblables  à  celij 
des  corps  précédents.  Il  en  est  de  même  pour  les  dérivés  de  l'a  | 
du   ^-diazonaphtalène   avec  les  mêmes   amdes    thiosulfomque| 

Les  auteurs  ont  préparé  en  outre  les  dérivés  correspondants  dj 
diazocblorobenzènes  o.  m,  et />.  ;  des  diazobromobenzènes p.  el 
des  diazonitrobenzènes  o.  p,  et  m.;  des  diazoanisol  o.  et  p.; 
p,'diazophénétoI  et  enfin  du  p.-diazo-azobenzène.  Les  produij 
ainsi  obtenus  ont  des  propriétés  plus  ou  moins  semblables  à  ceili 
des  corps  décrits  plus  haut.  Ce  sont  des  corps  tantôt  amorphe! 
tantôt  cristallins,  plus  ou  moins  stables  et  plus  ou  moins  solnbk 
dans  les  solutions  qui  leur  donnent  naissance.  Quelques-uii 
{^-naphtalènethiosuUo'Prdiazotoluol  p.  ex.)  semblent  avoir  àer\ 
modifications,  l'une  cristalline,  Tautre  amorphe.  La  stabilité  ej 
augmentée  par  la  présence  de  groupes  Cl,  Br,  AzO*,  en  positifl 
para,  el  diminuée  en  meta  et  en  ortho  ;  quelques-uns  de  ces  coo 
posés  cristallins  lors  de  leur  précipitation  se  transforment  en  rè 
sines  pendant  leur  dessiccation.  c.  marie. 

Sur  les  combinaisons  aiozoniums  (communication  préhmi 
naire);  F.  KEHRHANN  (D.  cL  G.;  t.  34,  p.  1623;  8.6.19011.  -i 
L'homopyrocatéchine   se  condense   avec    l'o.-aminométacrésol  1 


CHIMIE  ORGANIQUE.  637 

O'WO^  avec  élimiaation  d*eau  et  formation  de  deux  diméthyl* 
léDoxazioes  isomères,  F.  119''  et  204-205<' 

AzH  ÂzH 


Ces  deux  composés  et  spécialement  le  second,  se  transforment 
àoe  manière  nette  par  Faction  de  divers  oxydants  comme  le 
irchlorure  de  fer  ou  le  brome  en  solution  alcoolique  ou  behzé- 
ique  en  sels  de  diméthyîpbénazoxonium  comme  p.  ex.  en  bro- 
Wre 

Âz 


Parmi  ces  sels  4e  picrate  symétrique  cristallise  spécialement 
Ma  et  a  pu  être  analysé.  L'auteur  a  obtenu  aussi  d'une  manière 
nalogue  le  picrate  très  instable  du  phénazoxoDium  en  partant  de 
Iphénoxazine  la  plus  simple.  Cette  substance  en  vertu  des  deux 
*r*rogènes  qu'elle  renferme  en  position  para  relativement  à 
^te  réagit  très  bien  à  Tétat  naissant  avec  les  aminés  les  plus 
onées  pour  donner  des  matières  colorantes  oxaziniques.  Ces 
fcrnières  peuveot  être  considérées  comme  des  composés  azoxo- 
iÎBins  amidés.  Avec  Taniline  p.  ex.  on  obtient,  suivant  qu'un 
inl  oa  que  les  deux  atomes  d'hydrogène  sont  substitués,  une 
(*ulear  rouge  fuehsine  ou  un  vert  bleu,  analogue  au  bleu  de 
Cipri. 

D  résulte  de  ces  observations,  dont  l'étude  sera  poursuivie,  que 
irt  composés  azoxoniums  non  substitués  par  des  résidus  d'aminés 
A^iennent  stables,  aussitôt  que  les  deux  atomes  d'hydrogène  en 
W^itîon  partfrelativement  à  Tazote,  sont  remplacés  par  des  résidus 
tf^»ols  ou  d'aminés.  f.  reverdin. 


(^<HKtrUmtion  à  l'étade  des  acides  ph^ylméthylpyraioldi- 
<»A«Wqiies;  C.  BULOW  {D.  cb.  G.,  .t.  33,  p.  3266-3270;  5.11. 
lîWi.—  L'auteur  reconnaît  que  le  dérivé  pyrazoliqae  qui  résulte 
traction  de  l'eau  sur  Téther  benzène-azodiacétylsuccinique  pos- 


688  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

sède  la  constitution  d'un  dérivé  pyrazolique  et  non  d'un  dériii 
isopyrazolique  ;  la  réaction  est  celle-ci  : 


CH3       CH3 

I  CH3.C— CCOm 

C(OH)      G6H5.Az<       I 

=  Az=C  +GH3.(>02H 


io 


C«H5.Az=Az.C G  I 

C02R     C02R 


I         I  com 


En  effet,  cet  éther  dicarbonique  peut  être  transformé  directr» 
ment  dans  V acide  phényUl-méthyl'^'pyrazolcarbomque  de  cons- 
titution bien  déterminée.  Il  résulte  de  là  que  MM.  Knorr  et  Liub- 
mann  ont  attribué  à  tort  la  constitution  ci-dessus  à  leur  ic. 
phénylméthylpyrazoldicarbonique  f.  à  198*  dont  les  propriéA 
sont  absolument  différentes. 

L'erreur  provient  du  fait  suivant  :  Tac.  de  Knorr  et  Laubmaim 
a  été  obtenu  en  oxydant  par  le  permanganate  Tac.  monocarbo- 

nique  : 

/qGH3)=G.C02H 
G^HS-Az/  5  4) 

i^Az C.GH3 

2  3 

Cet  acide  perd  sous  Faction  de  la  chaleur  2G0*  et  fournit  uft 
phénylméthylpyrazol  liquide  à  —  20";  le  phényl-l-méthyl-^pyrwol 
étant  cristallisé,  on  en  a  conclu  que  le  produit  était  l*i»omèf« 
méthylé-5,  et  que,  par  conséquent,  c'était  le  groupe  méthyleeft 
position  3  qui  avait  été  oxydé. 

M.  Biilow  démontre  actuellement  que  l'oxydation  de  l'acide 
monocarbonique  fournit  un  mélange  des  2  isomères  dicarboi^iê* 
3-4  et  4-5,  et  de  l'ac.  primitif;  ce  mélange  fond  aux  environs  à9 
198*»,  et  fournit  naturellement  par  perte  totale  des  CO*  un 
mélange  incristallisable  de  trois  pyrazols. 

Les  acides  d'oxydation  peuvent  être  séparés  de  la  façon  sui- 
vante :  racide  monocarbonique  est  précipité  de  ses  sel»  \^ 
l'ac.  acétique  ;  les  ac.  dicarboniques  ne  le  sont  pas.  Ces  t  df  r* 
•  nières  sont  séparées  ensuite  par  des  précipitations  fractionat^^îi 
par  HCl  à  chaud;  Tisomère  3-4  (f.  à  247")  est  moins  soluble.  U- 
plus,  lorsqu'on  effectue  l'oxydation  d'une  façon  brusque,  on  oblit»Ji« 
beaucoup  plus  de  Tisomère  4-5  (f.  à  202-204"). 

L'acide  obtenu  par  Knorr  et  qui  fond  en  réalité  à  SOS-âOd*  *< 
donc  l'isomère  4.5;  il  fournit  par  distillation  un  ac.  monocarinv 
nique-4  f.  à  lU-2%5-193°;  et  du  phénylméthyl-8-pjTazol  solide.  Ou 


CHIMIE  ORGANIQUE.  6S9 

voit  que  le  carboxyle  rattaché  au  carbone-3  est  plus  stable  que 
vt\ix  qui  sont  fixés  aux  carbones  voisins.  Pour  le  détail,  voir  le 
inémoire  original.  p.  freundler. 


Production  de  beniylpyridines  et  de  benzoylpyridines  iso- 
Bères:  A.  TCHTTCHIBABINE  (Journ.  Soc,  pbys,  chim,  R.,  t.  33, 
\K  21,  f  part.;  1901,  (asc.  2).  —  Quand  on  chaude  la  pyridine  en 
tubes  scellés  avec  le  chlorure  de  benzyle,  la  réaction  ne  se  fait 
|as  de  la  même  façon  qu'avec  Tiodure  de  benzyle.  Dans  le  pre- 
mier cas,  on  obtient  principalement  l'a  benzylpyridine,  et  dans  le 
ircood,  la  v-benzylpyridine.  —  Pour  obtenir  la  f-benzylpyridine 
pure,  le  produit  brut  fractionné  est  précipité  de  Talcool  par  Tac. 
pBcnque  et  le  picrate  est  recristallisé  dans  l'acétone.  —  Pour 
séparer  la  ^-benzylpyridine  pure,  le  produit  brut  de  Faction  àe 
Tiodare  de  benzyle  est  soumis  dans  Talcool  à  la  précipitation  frac- 
bonnée,  et  la  première  portion  déposée  est  recristallisée  dans  le 
beMêne.  En  chaufîant  le  chlorure  de  benzyle  avec  la  pyridine  dans 
an  vase  ouvert  muni  d'un  réfrigérant  à  reflux,  on  obtient  aussi  une 
petite  quantité  d'une  substance  basique  formée  en  majeure  partie 
IMrla^-benzylpyridine.  L'oxydation  de  ces  deux  benzylpyridines 
P«r  une  sol.  neutre  de  caméléon  les  transforme  en  des  quantités 
Ifwque  théoriques  de  cétones  (a  et  f-benzoylpyridines).  L'a-ben- 
lojlpyridine  est  liquide;  Eb.  317**  sous  768  mm.,  c/J^=  1,5117; 
uû  eo  a  préparé  une  hydrazone,  F.  136-137"  et  une  oxime  cristal- 
lin. La  v-benzoylpyridine  est  cristallisée;  F.  67**;  Eb.  315*»  sous 
*i2  mm.;  elle  fournit  une  hvdrazone  cristallisée;  F.  181-182*»  et 
■Inaoximes  stéréo-isomères,  F.  167"  et  179".         a.  corvisy. 


Sur  la  condensation  de  l'acide  a-benzylcinnamiqne  (ben- 
>ylidène  -  hydrocinnamiqne)  en  a-benzylidène  -  hydrindone  ; 
^Bistian  SCHHIDT  (Journ.  f,  prakt.  Cb.,  t.  62,  p.  545-553).  — 
Pf opération  de  Fâc.  a-benz^lcinnamique.  —  246  gr.  de  benzal- 
Hiyde  et  377  gr.  d'hydrocinnamate  de  Na  sont  chauffés  à  160", 
*' bifore^î  avec  1  mol.  3/4  d'anhydride  acétique.  L'acide  brut 
'îMenu  en  versant  dans  l'eau  est  purifié  par  ébuUition  avec  de 
•»'»i;  il  devient  peu  à  peu  solide,  on  le  recristallise  dans  l'alcool 
-'•thyliqnr  ;  il  fond  à  158-159". 

^^jodensatioa.  —  On  dissout  l'acide  dans  15  fois  son  poids  de 
^>*H*  pur,  puis  on  précipite  par  l'eau.  Le  produit  est  recristal- 
ii<  daoft  l'alcool  méthylique  et  répond  à  la  formule  C*«H*«0. 


640  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGER8. 

Ce  composé  fond  à  113-114®.  Sa  formule  de  constitution  e&t y 
suivante  : 

v/G=GHG«HS 
GO 


Il  fournit,  en  effet,  une  oxime  C'^AzH'^O  f.  à  190°  et  une  hydn 
zone  qui  n'a  malheureusement  pu  être  analysée. 

CH«C«H» 

Uacide  oi'benzylbydrocinnamique  i  ,  F.  ^ 

C«H5CH«CH-C00H 

dissous  dans  SO*H*   ne  donne  pas   un  produit   de   condeoH 

tion  isolable  facilement  car  il  ne  précipite  rien  quand  on  trait 

ensuite  par  Feau.  L'auteur  s'est  contenté  de  démontrer  Fideniil 

du  produit  de  condensation  de  l'acide  fi-benzylcwnamique  a\i* 

celui  préparé  par  Kipping  {Joarn,  cbem.  Soc.y  t.  1,  p.  480-5<Ji 

1894)  en  condensant  l'a-hydrindone  et  la  benzaldéhyde.  L'ideoiiï 

des  produits  obtenus  et  de  leurs  oximes  montre  que  la  conden-i 

tion  interne  de  l'acide  benzylcinnamique  a  lieu  suivant  le  schéii 

admis  par  W.  v.  Miller  et  Rohde  pour  les  acides  hydrocinna 

miques  a  substitués.  c.  marie. 


Condensation  des  phénols  avec  les  éthers  de  la  série  tcé 
tylénique  (4^  partie).  Benzo-r-pyrone  et  ses  homologues;  Sief 
fried  RUHEMANN  et  Harold  W.  BAUSOR  {Cbem.  Soc,  t.  71 
p.  470-475;  4.1901).  —  Les  auteurs  ont  repris  l'étude  de  Vacià 
benzo-f-pyronecarboxylique  obtenu  par  Ruhemann  et  Staplelo^ 
{IJiiU.  Soc,  cbim.y  t.  24,  p.  984)  par  l'action  de  SO*H«  sur  \'anè\ 
phénoxyfumarique.  Cet  acide  fournit  un  sel  d argent  anhydrf.^ 
se  combine  à  AzH^  en  donnant  un  produit  de  constitution  probal/Ii 

C02li.G=:CH>v       /OH 
I  >G< 

0-G6H*/     \AzH2 

qui  se  dissocie  par  ébuUition  avec  l'eau  en  perdant  AzH*  et  r^t*^ 
nérant  l'acide  benzo-f-pyronecarboxylique. 

CO«C«H»-C=CH    ,,^, 
DenzO'^'pyronecarboxylate  dcthyle  \  >^'  • 

orist.  dans  l'alcool  étendu  en  aig.  soyeuses,  F.  69-70*;  se  trtfl^ 
forme. par  racliou  de  AzH^  en  Vamide  correspondant ^  F.  25^. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  641 

L'êdde  oMoIuo-y-pyronecarboxylique 


K  • 


^  2S5-256»  fdécomp.)  se  prépare  en  déshydratant  par  SO*H«, 
kiïie  o.-crësoxyfumarique,  sel  dAg anhydre;  cet  acide  perd  CO* 
*r  raction  de  la  chaleur  en  donnant  Vo,'tolu(h'(^pyrone  aig. 
Kolores,  odeur  aromatique,  F.  84-85'',  très  sol.  dans  Talcooi 
rfçeDlant  une  fluorescence  bleue  en  sol.  sulfurique* 

Laeide  mMolao-^-pyronecarboxylique  obtenu  de  la  même  ma- 
ître en  partant  de  Tacide  m.-crésoxyfumarique,  crist.  en  plaques 
n)Jores  se  ramollissant  à  222<>  et  F.  233-234»  (décomp.);  cet 
Mde  perdant  CO^  par  Taclion  de  la  chaleur  fournit  la  m^-toluo-^- 
frooe  crist.  dans  Feau  en  aig.  incolores,  d*odeur  agréable, 
*.  ?i-78*,  sol.  dans  la  plupart  des  solv.  org. 

V!mdep.'tolao"t'Pyronecarboxylique^  F.  258*  (décomp.)  fournit 

•CO-CH 
•r  perte  de  C0«  la  p. -toluo-^-pyrone  CH^-C^H^/         m    ,  F.  88-89^ 

»èctde  p.^résoxyfumarique  nécessaire  pour  la  préparation  de 
loie  p.-loluo--r-pyronecarboxylique  a  été  obtenu  par  hydrolyse 
e  *#>«  élher  éthylique.  Il  forme  des  plaques  jaunâtres,  F.  197** 

Ifamip.).  A.    VALEUR. 

Sur  la  synthëse  de  la  latéoline  ;  E.  DILLER  et  St.  v.  KOSTA- 
Vm[D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  1449;  8.6.1901).  —  Dans  une  récente 
annunicatlon,  Tun  des  auteurs,  et  Rozycki  et  Tambor  ont  parlé 
tmie  acétone  qu'ils  avaient  considérée  comme  étant  la  2.4.6.8'.4'- 
^iotêmélhoxy-benzoylacétopbénoney  mais  qu'ils  n'avaient  pu  obte- 
fr  cristallisa.  En  modifiant  légèrement  la  méthode  de  prépara- 
to  de  ce  produit,  ils  sont  arrivés  à  l'obtenir  sous  forme  cristalline 
**ve  an  point  de  fusion  de  112-113<^,5;  à  cet  effet,  ils  chauffent 
lia}"  le  mélange  d'éther  éthylique  de  Tacide  vératrique  et  l'éther 
*«aéthylique  de  la  phloracétophénone  en  présence  de  sodium 
l*So*à  ce  que  celui-ci  ait  disparu.  Avec  Téther  éthylique  de  l'acide 
"««ainiqiie  ils  ont  obtenu  dans  les  mêmes  conditions  la  3.4,6.3'- 
Hnsûéthoxy-4'éiboxybenzoylacélopbénone 

'•  l%-l(n*.  Celte  dicétone  traitée  en  solution  dans  le  chloroforme 
f«r  te  oUrite  d'amyle  en  présence  d'acide  chlorhydrique  donne  une 
»c  caw.,  a»  sBn.,  T.  XXVI,  1901.  —  Trtr.  ètrang.  41 


:642  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

combinaison  isonitrosée  qui  cristallise  dans  un  mélange  d'ad 
acétique  et  d'alcool  en  aiguilles  jaunes,  fusibles  vers  170*. 

Lorsqu'on  introduit  la  dicétone  ci-dessus  dans  de  l'acide  iodh 
drique  chaud  de  D  =  l,7  elle  se  transforme  en  i.S.S^-triméthai 
4^'éthoxyfîavone  qui,  cristallisée  dans  le[xylène,  se  présente  son- 
forme  d'aiguilles  blanches,  fusibles  à  222-222<»,5,  et  dont  la  sol 
tion  alcoolique  chaude  est  douée  d'une  faible  fluorescence  bits 
Il  faut  fau*e  bouillir  à  plusieurs  reprises  ce  dérivé  avec  de  Tac 
iodhydrique  de  D  =  1.9  pour  le  transformer  en  lutéoline.  U 
forme  ihtermédiairement  un  étber  métbylique  de  la  Jutéolwf  i 
les  auteurs  ont  cherché  à  faciliter  la  formation  pour  Tisoler; 
jont,  à  cet  effet,  en  chauffant  la  trimélhoxy-éthoxyflavone  «^ 
parties  égales  d'acide  acétique  et  d'acide  iodhydrique  obteou 
produit  identique  à  celui  qu'ils  avaient  observé  comme  pnxi 
secondaire  de  la  préparation  de  la  lutéoline,  produit  crisUill 
en  feuillets  F.  270**  et  dont  l'analyse  correspond  à  celle  d'un  èl\ 
monométhylique  de  la  lutéoline.  D'après  ses  propriétés  linclonj 
les  auteurs  sont  conduits  à  admettre  qu'il  constitue  la  S-métho} 
1  ,-3\4^'irioxyilavone.  p.  revshdl\. 

Sur  un  isomère   de  Tapigénine;   St.   v.  KOSTANECII 
F.  WEBEL  (Z?.  ch,  C,  t.  34,  p.  1454;  8.6.1901).  —  Les  aule 
ont  condensé  l'éther  éthylique  de  l'acide  éthylsalicylique  il 
l'éther  triméthylique  de  la  phloracétophénone  en  présence 
sodium  métallique  en  chauffant  le  mélange  à  120^  jusqu'à  dH}4 
tion  du  sodium  et  ils  ont  ainsi  obtenu  \ei2.4,6'lriméfhoxy'^'étbai 
benzoylacétophénone  (CH30)3C«H».CO.CH«CO.C«H*.OCW  \ 
cristallise  en  longs  prismes,  F.  112*',  dont  la  solution  alcooli<{ 
est  colorée  en  rouge  par  le  perchlorure  de  fer.  Celte  cétone  i»oi 
rait  donner  par  fermeture  de  la  chaîne  deux  trioxyflavones  i^ 
mères,  soit  la   1.3.2'  et  la  2'.4'.6'  trioxyflavone.  En  réalitr 
auteurs  en  la  chauffant  pendant  plusieurs  heures    à  l'ébullil 
avec  de  l'acide  iodhydrique  n'ont  pu  retirer  des  produits  (ie 
réaction  que  la  i,^,2!^trioxyflavone 


Ce  dérivé  facilement  soluble  dans  l'alcool,  moins  facilemeot  t'^ 
Tacide  acétique  cristallise   en  aiguilles  faiblement  coloré^*!» 


CHIMIE  ORGANIQUE.  648 

jâune,  F.  281**.  Il  esl  facilement  soluble  dans  les  alcalis  avec  une 
•.'oolenr  jaune  verdâtre  et  se  colore  en  jaune  lorsqu'on  Thumecte 
»?ec  de  Tacide  suHurique  concentré.  Son  dérivé  triacétylé  est  en 
ailles  soyeuses,  F.  178*. 

!in  chaufTant  la  trioxyflavone  en  solution  alcoolique  avec  de  la 
potasse  caustique  ei  de  Fiodure  de  méthyle  on  obtient  la  8.2^- 
éiaétboxjr-i'Oxj^/lavone  C«5H'ïO«(OCH3)20H,  F.  154-156%  dont  le 
àéhvé  acétylè  esl  en  aiguilles  blanches,  F.  96-97®. 

VjàSJf-'diéthoxy'l'OxyûaYone  préparée  d'une  manière  analogie 
Cfcl  plus  facilement  soluble  dans  Talcool  que  le  dérivé  méthoxy- 
lM|iie  et  cristallise  en  aiguilles  jaune  pâle,  F.  108-110**.  Son  dérivé 
•céiylé  est  en  aiguilles  blanches.  F.  120-122*. 

Lorsqu'on  chauffe  avec  précaution  la  SA.ô'triméthoxy'S^-éthoxy- 
heDzoyiacétopbénono  avec  l'acide  iodhydrique,  la  fermeture  de  la 
tbaloepeut  avoir  lieu  sans  que  Téther  neutre  de  la  1.3.2'  trioxy- 
tUrone  soit  décomposé;  on  obtient  donc  dans  ce  cas  la  LS-diiné- 
iboxy^S^tboxyflavone  C«5H"ïO«(OCH3)«(OC«H»)  qui  cristallise  dans 
falcool  en  aiguilles  blanches,  fusibles  à  164-165**.      f.  heverdin. 

STiithése  de  racétopipérone  ;  W.  FEUERSTEIN  et  M.  HEIMANN 

•/).  cb.  C,  t.  34,  p.  1468;  8.6.1901).  —  Les  auteurs  se  sont  pro- 
Y^  de  faire  la  synthèse  de  Vacétopipérone 

(3) 


<:> 


CHK        >C6H3.CO.CH3. 

(1) 


ti  ils  y  sont  arrivés  en  partant  de  V acide  pipéronylacrylique  ;  cet 
•nde  décrit  par  Lorenz  fournit  des  éthers  bien  cristallisés  qui 
«wrtrairement  à  ceux  de  l'acide  cinnamique  ne  possèdent  qu'une 
*tetir  très  faible.  Véther  méthylique  cristallise  dans  Talcool 
"tiéthylique  en  gros  feuillets,  F.  68-69*»,  Véther  étbylique  en 
ïûngues  aiguilles,  F.  67-68**.  L'acide  pipéronylacrylique  a  été 
ïaûâfonné  en  dibrowure  par  l'action  du  brome  sur  sa  solution 
'tlorolormique  et  ce  dibromure  chauffé  au  B.-M.  avec  une  solution 
•le  carbonate  de  soude  a  donné  du  méthylène-dioxy-bromstyrol 

*T^*<Q>C«H*.CH:CHBr  qui  cristallise  en  aiguilles   blanches, 

*'-  59».  Celle  substance  est  facilement  soluble  dans  l'alcool  et 
fetber,  elle  est  volatile  avec  la  vapeur  d'eau  et  possède  une 
<*fciir  d*anis;  l'acide  sulfurique  concentré  la  dissout  en  rouge 
*>)H.  Chauffée  a  125-180**  avec  de  la  potasse  humectée  d'alcool 


644  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

elle  fournit  le  pipéronylacélylène  qui  a  été  isolé  sous  la  forme  <k 
sa  combinaison  avec  Targenl. 

La  combinaison  de  pipéronylacélylène  et  d'argent,  encore  huroid< 
additionnée  d*une  petite  quantité  d*alcool,  traitée  par  un  lép 
excès  d'acide  chlorhydrique,  puis  chauffée  peu  de  temps  au  B.-i 
donne  Vacétopipérone  ou  éthar  méthylénique  de  racétoppvcêk 
chine  qui  cristallise  dans  l'alcool  étendu  en  feuillets  blancs,  F.  >fî 
88*.  L'acétopipérone  est  difficilement  soluble  dans  l'eau,  trèsf«cil< 
ment  soluble  dans  l'alcool  et  possède  une  odeur  agréable.  DJ 
donne  uno  phénylhydrazone,  F.  H3*. 

L'acétopipérone  peut  être  combinée  aux  aldéhydes  ;  les  auteai 
décrivent  la  combinaison  qui  résulte  de  sa  condensation  avt 
l'aldéhyde  salicylique,  soit  la  â-oxytenzal-acétopipirone 

(2)  (40 

C6H*<         ^CH .  CO .  C«HK        >CH2 . 
\GH'^        (10  \0/ 

(1)  (30 

Cette  substance  cristallise  dans  l'alcool  en  aiguilles  jaune 
F.  162-163®.  L'acide  sulfurique  concentré  la  colore  en  rou^j 
orangé.  f.  revcudcv. 

Sur  la  théobromine,  la  caféine  et  leurs  sels  ;  Th.  PAUI 
[Areb.  d.  Pharm.,  t.  239,  p.  i8-91  ;  8.2  et  25.3.1901).  —  La  thf^ 
bromine  et  la  caféine  qui  se  comportent,  en  solution  aqueuH 
comme  des  bases  faibles  vis-à-vis  des  acides  forts  et,  vis-à-vis  M 
bases  fortes,  comme  des  acides  faibles,  apparti('unent  à  la  clas^ 
des  électrolytes  amphotères  ;  c'est  à  ce  titre  que,  dans  la  th^ri 
de  la  dissociation  électrolytique,  elles  peuvent  donner  naissancf 
des  ions  oxhydrile  négatit  (ions  OH),  tout  aussi  bien  qu'à  des  ion 
hydrogène  positif  (ions  H).  Il  se  peut  en  outre,  que  ces  deux  m 
dérivent  simultanément  d'une  même  molécule,  qu'il  en  résulte  u 
milieu  à  double  charge,  positive  et  négative  à  la  fois.  Dans  wi 
quantité  donr.ée  de  HCl  aqueux,  la  théobromine  sohde  se  dissoi 
jusqu'à  ce  que  la  proportion  des  ions  positifs  théobromine  i 
hydrogène  atteigne  une  valeur  déterminée,  dépendant  du  volun 
de  la  solution,  mais  indépendante  de  la  concentration  de  Tacid* 
Dans  une  quantité  donnée  de  lessive  de  soude  aqueuse,  il  ^ 
dissout  de  la  théobromine  solide  jusqu'à  ce  que  la  proportion  da 
ions  négatifs  théobromine  et  oxhydrile  atteigne  une  valeur  dépefl 
dant  seulement  du  vol.  de  la  solut.,  mais  indépendante  de  lacoo 
centration  de  la  lessive  alcaline.  La  théobromine  se  dissout  dtfj 


CHIMIE  ORGANIQUE.  6i5 

H*Q,  à  iS»,  dans  le  rapport  1:3282;  1  lit.  Se  sol.  sat.  renferme 
!K,3047^=  0,00169  mol.;  une  raoléc.  est  donc  contenue  dans 
â<H'**,4.  L*duteur  donne  également  les  proportions  molécul.  de 
bmte  reofermées  dans  HCl  et  NaOH  aqueux  à  différents  titres.  La 
MiiducliLiUlé  électrique  molécul.  des  sol.  aq.  sat.  de  théobromine 
aaeîat  0,9  à  18%  déduction  faite  de  la  conductibilitespecif.de  H^O 
employée  pour  la  solut.  Cette  conductibilité  n'est  limitée  que  par 
hi  dissociation  acide  de  théobromine.  La  constante  de  cette  disso- 
ciation correspond  à  peu  près  à  celle  des  crésols;  elle  est  environ 
100  f#is  plus  faible  que  celle  de  l'ac.  urique.  La  dissociation 
htsique  du  chlorhydrate  de  théobromine  donne  une  constante 
ladiquanl  que  cette  hase  est  40.000  fois  plus  faible  que  Taniline* 
40  fois  plus  faible  que  la  bétaîne  qui  appartient  également  au 
içroupe  des  électrolytes  amphotères.  —  La  constante  de  dissocia- 
tion des  solut.  acides  est  environ  1  million  de  fois  plus  grande  que 
<^e  de  la  dissociation  basique.  La  diminut.  de  conductibilité  en 
aolut.  alcaline  s'explique  par  la  stabilité  relative  des  sels.  La  théo- 
kromine  possède  donc  des  propriétés  basiques  plus  faibles  que  la 
fttoine,  mais  des  propriétés  acides  plus  fortes  que  cette  base. 
*-  D'une  façoo  générale*  les  déterminations  de  solubilité  des 
sobstances  peu  sol.  seront  avantageusement  utilisées  pour  la 
Mesure  de  l'hydrolyse  de  leurs  sels  et  le  calcul  de  leurs  cons- 
lûtes  de  dissociation.  à.  desgrsz. 

Une  noQTella  réaction  colorée  de  ramygdaline  ;  E.  R.  DEA- 
OiMiChem.  News,  t.  83,  p.  271;  6.1901).— -L'amygdaline,  traitée 
f*r  quc'lques  gouttes  d'acide  sulfurique  concentré,  donne  nais- 
(■i^  à  une  brillante  coloration  carminée  qui  se  détruit  par  addi- 

b^d'etU.  À.    HÉBERT. 

Botage  de  U  cocaïne;  W.  GARSED  et  N.  COLLIE  (Proced. 
fUm,  Soc.,  t.  17,  p.  89).  —  Cette  méthode  consiste  à  précipiter 
ta  cocaïne  sous  forme  d'iodhydrate  de  biiodococaïne,  elle  s'ap- 
Mm*»^  a  la  cocaïne  libre,  mélangée  d*ecgonine  et  de  benzoyl- 
«^oûiûe.  La  solution  de  cocaïne,  ou  de  Tun  des  sels  au  1/10®  est 
alitée  par  un  excès  de  solution  N/10*  d'iode,  il  se  forme  un  pré- 
npiif  d'iodhydrate  de  biiodococaïne,  répondant  à  la  formule 
•'''T1**A20*.HL1*,  ce  précipité  peut  être  séparé,  lavé,  séché  et 
P*»é.  nuûâ  il  est  plus  simple,  de  déterminer  la  quantité  d'iode  non 
•^Mfbé  au  moyen  de  la  solution  N/IO*  d'hyposulfite,  la  différence 
♦•»<«  le  volume  d'ode  introduit,  et  celui  de  l'hyposulfite  donne  la 
^••Btilé d'iode  absorbée,  d'où  l'on  déduit  la  teneur  en  cocaïne, 


L 


646  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETHANGEHS. 

sachant  que  2  atomes  1  correspondent  à  une  molécule  de  cocàiflf, 
La  présence  de  la  benzoyl-ecgonine  et  de  Tccgonine,  rendent  1<: 
dosage  peu  exact,  mais  on  les  élimine  facilement,  en  profitant  de 
rinsolubilité  de  ces  deux  bases,  dans  Téther  de  pétrole  qui  dissoul 
au  contraire  facilement  la  cocaïne.  Cependant  les  auteurs  n'onl  pas 
appliqué  la  méthode,  au  cas  d'un  mélange,  de  cinnamylcocaîuf, 
isatropylcocaïne  et  autres  combinaisons,  qui  se  trouvent  dans  it> 
feuilles  de  coca.  a.  causse. 

Sur  la  présence  de  Tôther  méthylique  de  Tacide  métbjl- 
anthranilique  dans  ressence  de  mandarine  ;  Heinrich  WAL- 
BAUH  {Journ.  f.  prakt.  Cb.,  t.  62,  p.  135-141).  —  L'essence  df 
mandarine  (5  kilogr  )  par  agitation  avec  SO*H*  à  20  0/0  cède  n^ 
corps  basique  qui  mis  en  liberté  par  un  alcali  bouta  130-181* <H 
se  solidifie  à  18**,5-19°,6  ;  son  analyse  et  celle  de  l'acide  qui  ffl 
dérive,  F.  178-179"  coïncident  avec  celle  de  Téther  méthyliquJ 
d'un  acide  méthylanthranilique. 

Traité  en  tube  scellé  par  HCl  i'acide  perd  C0«  à  IBO-nC  vi 
fournit  la  monométhylaniline,  Eb.  192*  donnant  avec  le  chlorof^ 
d'acétyle  la  méthylacétanilide,  F.  101*.  L'acide  est  donc  un  acid^ 
méthylamidobenzoïque  contenant  CH'  dans  le  groupe  AzH*.  U 
point  de  fusion  127**  du  dérivé  nitrosé,  celui  du  dérivé  acélylé  lâil 
montrent  que  cet  acide  est  identique  avec  l'acide 

/AzH-CH3(l) 
G«HV 

\C00CH3   (2) 

de  Fortmann  {Ibid,  t.  62,  p.  123).  c.  marie. 

Sur  l'essence  d'oranges  douces  ;  Karl  STÉPHAN  (Joura.  ^ 
prakt,  Ch.,  t.  62,  p.  523-535).  —  Cette  essence  se  compose  M 
point  de  vue  quantitatif  de  96  0/0  de  terpène,  1  0/0  de  composd 
oxygénés  et  3  0/0  d'un  résidu  cireux  constitué  vraiseaiblableïneo| 
par  un  mélange  d'éthers.  Par  saponification,  on  en  peut  extraire  a< 
acide  f.  à  77-78**  correspondant  à  peu  près  à  l'acide  cèrotiqat  ej 
un  corps  C«8H*»0«  f.  à  138*>  donnant  la  réaction  de  Lieberman^ 
et  voisin  sans  doute  des  phytostérines. 

La  partie  oxygénée  1  0/0  a  été  analysée  et  se  compose  de  : 

/?-AI(léhydc  décylique 5.7  % 

/ï-Élher  caprylique  (G»0H"OOC«U»5j 8.5 

w-Alcool  nonylique 7.0 

f/-Tei-pinéol S9. 4 

(/-Linalol  (cariandrol) 39.  \ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  647 

Las  quatre  premiers  de  ces  corps  sont  signalés  ici  pour  la  pre- 
Qière  fois  comme  faisant  partie  de  l'essence  étudiée,  à  laquelle 
•^  donnent  son  odeur  caractéristique.  c.  marie. 

Contribation  à  la  connaissance  dn  lichen  et  de  ses  consti- 
Atnts  caractériatiqnes ;  0.  HESSE  (Journ,  /.  prakt.  Ch,,  t.  62, 
'.  Sii-863).  —  I.  L'auteur  donne  pour  V acide  d.-usmque  le  point 
te  fusion  196*;  il  décrit  les  sels  de  potassium  des  acides  d.^  1,  et  i. 
isaïques  et  indique  ce  dernier  sel  comme  permettant  de  carac- 
mser  facilement  l'acide  dans  la  nature.  Il  ne  contient  que  une 
iiolécule  d'eau  (C««H«0''K+H*0)  alors  que  les  sels  d.  et  /. 
^ntieoneut  3H*0. 

Les  sels  de  sodium  A,  d,  et  /.  contiennent  tous  2H*0. 

L'acide  d.  usniqne  donne  avec  l'anhydride  acétique  un  anhy- 
•ride  CWH«0"  F.  189.19i». 

L'étude  d'un  grand  nombre  de  lichens  a  montré  à  l'auteur  qu'ils 
«  contenaient  pas  d'acide  L-usnique^  mais  seulement  l'acide  d, 
i  dans  quelques  cas  l'acide  A 

U.  L'auteur  passe  en  revue  différent  lichens  au  point  de  vue 
V^ corps  qu'ils  renferment;  le  candelaria  concolor  contient  outre 
tohydride  de  Yacide  pulvinique  une  certaine  quantité  de  caly- 
^f*;  le  candelaria  vitellina  fournit  de  la  calycine  et  de  l'acide 
itbripulf inique;  le  siicta  aurata  contient  un  corps  décrit  déjà  par 
ïopf,  la  sticlaurine^  F.  2ii-212®,  et  en  outre  de  la  calycine  et  de 
l'tade  éthylpulvintque;  le  siicta  desfontainii  munda  donne  une 
*ibstance  rouge  cristallisant  dans  l'acide  acétique  bouillant,  fon- 
-^t  à  232*  et  donnant  par  ébuUition  avec  Talcool  de  la  calycine  et 
fc  facide  éthylpulvinique. 

Le  cëljreium  cblorellum  ou  cblorinum  contient  de  grandes 
'faolités  A* acide  vulpinique  et  des  traces  de  léprarine  ;  le  calycium 
hytm  contient  de  la  calycine  et  Facide  cbripocétrarique  C*^H**0*  ; 
*^f^tîum  tigillare  contient  V acide  rhizocarpique  déjà  signalé  et 
•n  «lire  un  acide  nouveau  Yacide  acolique^  acide  soluble  dans 
*^er,  cristallisable  en  aiguilles  à  6  pans.  Il  fond  à  176"*  et  se 
*^^\A  dans  C«H«,  ou  CHCl^  bouillant,  mais  peu  à  froid.  Sa  solu- 
>m  akoolique  rougit  le  tournesol,  se  colore  par  Fe'Cl^  en  rouge 
!^*T»re.  mais  non  par  le  chlorure  de  chaux.  Sa  solution  dans 
*^0H  est  incolore,  par  CO'K',  elle  précipite  le  sel  de  K  peu 
^''^ble  HK).  Le  sel  ammoniacal  est  également  peu  sol.  à  froid 

*ueiqtte  celui  de  Ba.  Le  manque  de  matière  a  empêché  une  élude 

t'î*  complète. 


648  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

III.  Les  difTérentes  variétés  de  ce tr aria  islandica  cooiieo&at 
un  acide,  V acide  ptotocétrarique  qui  sous  l'influence  d'alcalis  oa 
de  carbonates  alcalins  se  dédouble  suivant  Téquation  : 

C30H220Ï5  ^  H20  =  G26H2oo»2  +  C*H*0^ 

Acide  Acide  Acida 

protoeétrariqae.  cétrarique.        famariqoe. 

Outre  cet  acide,  ces  lichens  donnent  un  acide  licbeslénniia 
brut  dont  on  peut  retirer  trois  acides  différents  : 

Acide  a-Iiobestérinique.  —  Son  extraction  est  fondée  sur  Tin*^ 
lubililé  de  son  sel  ammoniacal;  il  forme  de  petits  prismes  bland 
en  cristallisant  de  l'acide  acétique  bouillant;  dans  l'acide  acéiiqu 
étendu  il  donne  de  belles  ieuilles  brillantes  f.  à  122*1^^ 
(a)|^=-j-27^,9.  Il  ne  contient  pas  de  groupe  OH  phénoliquc*  i 
répond  à  la  formule  C^^H^^O*  ainsi  que  le  montre  l'analyse  de  «* 
sels  de  K,  d'AzH*»  de  Ba  et  d'Ag.  On  a  obtenu  son  étber  mëi^ 
Jique;  aiguilles  incolores,  sol.  éther  (F.  50*»,5)  et  élhyliqa 
(F.  29-30*). 

Lichestroae.  —  L'acide  a-lichestérinique  bouilli  avec  Ba^OU 
perd  00*  et  donne  la  lactone,  feuillels  gras  f.  à  83-84*,  solubl 
dans  les  solvants  usuels  et  inaclive.  Elle  se  forme  d'après  Téqui 
tion 

Ct8H30O5  =  C"H^03  +  C02. 

Ac.  licbestronique.  —  Prend  naissance  en  même  temps  quel 
corps  précédent  et  reste  combiné  à  la  baryte  employée;  cet  acjd 
forme  des  prismes,   sol.  alcool,  étber,  benzine,  chloroforme; 
fond  à  80*  et  est  inactif.  C'est  un  acide  monobasique  :  il  se  foim 
d'après  la  réaction 

CnH30O3  +  H20  =  C"H320^ 
Le  sel  de  Ba  est  un  précipité  cristallin  ré[)ondant  à  la  formule 

(G"H«0*)2Ba  +  4H20. 

Ac.  P'Iicbestérinique.  —  Il  reste  en  solution  quand  on  préci|ut 
le  sel  d'am.  de  l'acide  a,  il  forme  des  agrégats  cristallins  ou  ik 
feuillets  f.  à  121*;  (a)^=-f-27*,9.  Il  répond  à  la  formule  C«*H»CH 
et  fournit  par  la  baryte  les  mêmes  produits  que  Tac.  a. 

Ac.  y-licbeslérinique,  —  Il  se  distingue  du  précédent  p«r  soi 
sel  de  Ba  qui  est  insoluble  et  répond  à  peu  près  à  la  fonnoi< 
C«»H««0»Ba. 


CHIMIE  OHGANIQUE.  649 

Ac.  para-licbetiér inique.  —  Provient  du  lichens  de  Brocken  et 
•/astitue  presque  entièreraent  Tacide  du  sel  de  Am  insoluble 
tjt«au  dans  la  préparation.  Il  fond  à  iSS""  et  répond  à  la  formule 

En  outre  on  retire  de  ces  lichens  encore  deux  acides,  moins 
âen  étudiés,  Tun  C**H'<>0  est  sans  doute  un  polymère  de  Tun  des 
«ides  précédents,  il  fond  à  152^  ;  l'autre  acide  est  Vacide  dilicbes^ 
triniquCy  il  s'exlrait  de  Tacide  lichestérinique  brut  par  Taction 
ie  Ttcide  acétique  dans  lequel  il  est  à  peu  près  insoluble.  Il  fonda 
f7l*,  répond  à  la  formule  C*«H^O*o  et  en  solution  chlorolormique 
on  pouvoir  rolatoire  (a)^ =-j- 15*,2.  Ses  sels  de  Na ,  AzH*  et  Ba  sont 

ftfOlubleS  H*0,  G.  MARIE. 

Contribation  à  la  connaissance  des  lichens  et  de  leurs  prin- 
ttptnx  constitnants  ;  0.  HESSE  (Journ.  /.  prakt,  Cb.,  t.  62, 
|.  480-480).  —  Dans  les  différentes  espèces  d*Usnea  Tauleur  a 
trouvé  les  acides  usnarique  et  plicatique.  Le  premier  de  ces  acides 
»e  fournit  avec  HI,  suivant  la  méthode  de  Zeisel,  aucun  iodure 
kk-oolique;  avec  les  alcalis  il  perd  de  Tacide  carbonique  et  donne 
SIes  corps  bruns  amorphes.  Avec  Tanhydride  acétique  on  obtient 
u  dérivé  acétylé  mais  dont  Tanalyse  ne  permet  pas  de  fixer  la 
IbnDule.  Quant  aux  sels  ils  sont  instables  ou  gélatineux  et  ne  se 
prêtent  pas  à  la  détermination  analytique. 

Vacide  plicatique  recristallisé  dans  Talcool  bouillant,  forme  des 
leuilleti»  f.  à  133",  sol.  alcool,  acétone  et  éther,  insol.  ligroïne 
ci  eau.  L'analyse  et  la  détermination  de  Tacidité  mènent  à 
OHmO»OCH».  L'acide  est  sol.  facilement  dans  AzH»,  il  donne 
4^ec  BêCl*  un  sel  de  Ba,  C"H»*0»Ba. 

Oe  Vusnea  barbata  var.  dasypoga  ont  été  extraits  les  acides 
^--uMainiqoe^  usnarique  et  un  acide  nouveau,  Tacide  alectorique 
fcooootré surtout  dans  Y Alectoria  jubaia.  Cet  acide  forme  de  fines 
•tailles  incolores,  f.  à  186^,  peu  sol.  dans  les  solvants  usuels.  Il 
a*  doane  aucun  iodure  avec  HI  ;  l'analyse  du  sel  de  Ba  conduit  à 
•>H»0«!^Ba. 
^s  le    Ramalina  cuspidata  on    trouve    un  acide    nouveau 

***WH)»^,  Tacide  cuspidatique,  aiguilles  f.  à  218<>,  sol.  éther,  acé- 

*»eel  alcool,  et  contenant  une  mol.  H*0. 
U    Tbamaolia    vermieularis     fournit     Tacide     thamnolique 

G'WiQtVOCH»  déjà  connu,  f.  à  213%  donnant  avec  Ba(OH)«  Vac. 

^^oliaique  C^^H^K)*»,  longues  aiguilles  f.  à  163%  sol.  alcool. 

*"**»«'.  «c.  acétique. 


650  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGEKS. 

Dans  le  Stereocaulon  coralloïdes  on  a  Irouvé  de  VêtroDonm 
f.  à  187®,  et  un  acide  non  déterminé  encore  mais  différent  delVi^J* 
parellique  ivon\é  par  Zopf  dans  ce  lichen. 

Du  Stereocaulon  salazinum  a  été  extrait  Yacide  salaziniqui 
agrégats  cristallins  noircissant  à  260-262"^  sans  fondre. 

Le  Cladonia  Floerkeana donne  un  peu  d'ac.  tbamnoUque  et !*• 
Coccelîique  déjà  connu,  donnant  par  Ba(OH)*  Yac.  coccelUnifn 
CloHiSQ*,  f.  à  176-177*»  en  même  temps  que  Yac,  rhizoninique.ù 
dernier,  avec  HI,  fournit  C0«,  CH»1  et  CsH^^O»,  le  Bétoreiool  i 
à  162«. 

Dans  le  Cladonia  ïimbriata  on  a  retrouvé  Yac.  protoeétrariqw 
La  variété  iincinata  contient  un  nouvel  acide,  Yac,  uDcinatifi 
G«3H«80»,  f.  à  212.  , 

La  variété  synamosa  contient  Yac,  synamaiique^  f.  à  215*,  so| 
ac.  acétique. 

Dans  les  espèces  et  variétés  ParmeRa^  fuliginosa,  sorediii 
perfoUata,  perrata^  on  trouve  principalement  Yac.  lécanorique:  ij 
variété  tinctorum  eu  contient  même  28«',58  0/0. 

Les  variétés  panniiormis  et  sulcata,  du  parmelia  suscaiili 
contiennent  (ie  Yac.  protocétarique  C3<>H**0**. 

Acide  usnctinique.  La  nouvelle  formule  de  cet  acide  e« 
C«4H*«0®  au  lieu  de  C*H*<>0^  proposée  antérieurement;  cet  aciti 
est  le  même  que  Yacide  sléréocaulique  de  Zopf;  il  donne  avej 
Ba(OH)«,  CO*  et  C«H«80T  Yusnéiol  aiguilles  f,  à  166». 

Conformément  aux  indications  de  Zopf  [Ann.  Chem.y  t.  30É 
p.  846),  le  Parmelia  acetabulum  renferme  de  Yatranorine  et  I  « 
salazinique. 

Ac.  Gyropborique.  —  Cet  acide  se  rencontre  dans  Vumbilicàrt 
pustulata;  il  répond  à  la  formule  C*«H**0"'  qui  en  fait  un  isomèrt 
de  l'ac.  lécanorique.  Il  ne  contient  pas  de  radical  alcoolique;  J 
fond  à  200-202*»,  il  se  dissout  dans  Talcool  et  surtout  dans  Pacélooe 
il  est  inactif. 

Bouilli  avec  ac.  acétique  il  fixe  H*0  et  donne  Yac.  orseUiniqo\ 
C^H^O*.  Suivant  Tauteur  sa  constitution  doit  correspondre  à  Tuni 
des  deux  formules  suivantes  : 

OH  OH  CH3  CH3 

go2h/     \o-co/     \o\\     ou      C02h/     \o-co<([^"^otl 

L'acide  lécanorique  aurait  également  Tune  de  ces  deux  fonnH 
sans  que  Ton  puisse  décider  laquelle  de  ces  deux  formules  xesiM 


CHIMIE  ORGANIQUE.  651 

rliaciui  de  ces  deux  acides.  Dans  les  Placodium  gypsaceum  et 
freimium,  on  trouve  seulement  Vac,  parelUque  f.  à  262-264*». 

Lebbstenia  areaaria  renferme  seulement  Y  acide  gyropborique, 
\  100-10!  •. 

Vbàmalanima  venlosum  contient  Vac.  d.-usninique  et  Vac.  diva- 
iBUiqae,  F.  iâO*. 

Vûspicilia  calcarea  renferme  un  corps  neutre  f.  à  178*,  5,  Vaapi- 
iffficsoL  alcool,  ac.  acétique,  CHCl^  et  C^H®  et  deux  acides,  Vac. 
ryîhrmique  C'^H^'O*^^  et  Yac,  oxalique^  celui-ci  combiné  en 
iftjeure  partie  à  la  chaux. 

Le  keidea  grisella  contient  de  V acide  gyropborique  et  le  grapbis 
trifia  une  quantité  importante  d'ac.  aalaziniqae  C^oH^^O*^. 

C.    MARIE. 

« 

Coatribotion  à  la  connaissance  des  Simaroubôes.  I.  Sama- 
«raiadica;  J.  L.  B.  Tan  der  HARCK  [Arcb.  d.  Pbarm,,  t.  239, 
-.96-114;  25.3.1901).  —  Etude  botanique  de  la  plante  (systéma- 
ique  et  htstologique).  —  Les  semences  renferment  une  huile 
issse;  une  subst.  album,  sol.  dans  H*0  et  C*H«0;  du  sucre  do 
lane;  un  sucre  réduisant  directement  la  liq.  de  Fehling;  de 
'oosite;  une  substance  amère  cristalline,  de  formule  probable 
?W*0««,  se  colorant  en  violet  par  SO*H*,  substance  plus  toxique 
leur  les  animaux  à  sang  froid  que  pour  les  animaux  à  sang  chaud. 
L'^orce  contient  également  cette  dernière  substance,  et,  de  plus, 
«dérivé  de  Tanthraquinone;  différents  tanins  et  une  forte  pro- 
lOrtion  de  sels  minéraux.  Le  bois  renferme  un  corps  de  saveur 
ttwre,  cristal,  en  prismes  jaunes  rhomboéd.  et  une  deuxième 
wtelince  amère,  présentant  les  plus  grandes  analogies  avec  la 
^aaasine.  a.  desgrez 

Sv  la  composition  etla  Talenr  des  vins  de  raisin  sec;  A. 

KIIEE6AHS  {Arcb,  d.  Pbarm^A.  23«,  p.  91-96;  25.3.1901).  — 

l*"auleur  commence  par  quelques  considérations  générales  sur  la 

i^tparation  des  vins  de  raisin  sec.  Leur  compos.   varie,  pour 

"ïloooK  de  5.89  à  11.42  0/0  en  poids,  soit  de  7.42  à  14.39  en  vol.  ; 

^  aolres  mat.  constituantes  sont  Textrait,  2.21  à  8.18  0/û;  les 

c»ï.  mioér.,  0.24  à  0.30  0/0;  les  acides  libres,  0.64  à  0.78  0/0 

**t  addes  volai.,  0.12  à  0.15  et  non  volât.,  0.38  à  0.67);  la  crème 

•^  tartre,  0.17  à  0.49  0/0;  la  glycérine,  0.50  à  0.86  0/0;  PO^H», 

"1^  a  0.44  0/0;  enfin  SO*H«,  0.13  à  0.027  0/0.  Le  rapport  do 

'ft^oolàla  glycérine  oscille  entre  100:7.53  et  100111.88  (moy. 

1*^19.38).  La  teneur  en  extrait,  après  séparation  des  acides  non 


L 


«H  ANALYSE  DBS  TRAVAUX   ETHANGEHS. 

volât,  atteint,  au  minimum,  1.53  et,  au  maximum, S.6^(iaoj-.l.t4 
après  sépation  de  tous  les  ac.  libres,  le  même  extrait  varie  de  IJ 
à  2.47  (moy.  1.85).  Le  rapport  de  l'extrait  aux  cendres  vaneA 
100:7. 85  à  100;il.92(moy.  100:i0.21).  Celui  des  cendres  iiPtX 
varie  de  100:7.69  à  100:i8.80  (moy.  100:11.29).  L'ac.  lartri^ 
libre  n'a  été  trouvé  que  dans  deux  des  vins  analysés,  à  l'état  4 
traces  seulement.  —  On  sait  que  les  vins  de  raisin  sec  oe  j/i 
sentent  pas  de  bouquet  en  frénéral.  Ce  fait  tieni  à  ce  que  les  alori 
supérieurs  et  les  acides  qui  engendrent  ces  bouquets  ne  se  fonsM 
plus  dans  la  fermentation  des  raisins  secs.  D'accord  avec  Schaâ 
deberg,  l'auteur  considère  l'absence  de  bouquet  comme  ta 
qualité  avantageuse  du  vin,  au  poinLde  vue  de  l'hygiène. 

A.    DB&GRKZ. 

CoDtriliution  à  l'étude  de  la  chlorophylle  ;  I>.  HARCBLEW81 
et  C.  A.  SCHUNCK  (Journ.  i.  prakt.  Ch.,  t.  62,  p.  847-265.- 
a)  Les  auteurs  discutent  les  résultats  publiés  par  HarUey  (Cia* 
Soc,  t.  59,  p.  106)  et  pensent  que  son  mode  de  préparalil 
altère  le  produit;  la  chlorophylle  ■  bleue  •  de  cet  auteur  ne  iien 
donc  pas  la  chlorophylle  mais  V alkachloi'ophylle. 

b)  La  méthode  de  Hurtley  permet  de  montrer  qu'il  existe  à  eût 
de  la  chlorophylle  ordinaire  une  chlorophylle  dont  le  spectre  d'^ 
sorption  correspond  bien  pour  les  parties  réfrangibles  au  speca 
décrit  par  Hartiey  pour  sa  chlorophylle  c  yau/te  »  maïs  en  diO^ 
pour  les  parties  réfrangibles. 

c)  Les  auteurs  donnent  un  essai  de  préparation  de  chloroph>'tt 
pure  et  décrivent  le  spectre  fourni  par  le  produit  obtenu. 

d)  Action  du  brome  sur  la  phylloporpbyriae  et  Ibématopoî 
pliyrine.  —  Ces  deux  corps  en  sol.  alcoolique  sont  traités  par  l'ei 
de  brome,  on  obtient  ainsi  des  solutions  vert  olive  presque  &cm 
blables  qui  fournissent  des  spectres  d'absorption  (voir  les  dessiaj 
eu  mémoire  original)  difTérenls  de  celui  de  la  phylloporphyTine.  ' 

L'action  de  l'eau  de  Br  sur  les  solutions  alcooliques  de  c«&  pn/ 

Hiiiisi  «tst  graduelle  el  les  auteurs  étudient  les  changements  saf, 

apportés  aux  spectres  par  l'adjonction  de  quantités  croi'l 

le  réactif;  quant  à  la  nature  même  de  la  réaction  toxydaU'H 

îlitution)  elle  encore  indéterminée.  c.  maiub. 

•.ian  chimique  dn  bacillos  coli  commanis  et  des  orgi> 
I  Bimilairea  sar  les  hydrates  de  carbooe  et  leurs  coni 
Arthur  HARDEN  [Clwm.  Soc,  t.  79,  p.  610;  &.  ttWli.  - 
ir  a  constaté  que  le  baciltuseoli  commanis  fait  fenneDter  H 


CHIMIE   ORGANIQUE.  65^ 

en  produisant  environ  la  moitié  diacide  lactique,  de  Talcool 
M  acides  acétique  et  carbonique,  de  l'hydrogène  et  de  petites 
osntités  d*acides  succinique  et  formique.  L'acide  lactique  obtenu 
9t  110  mélaoge  d'acide  inaclif  et  d'acide  gauche. 

Les  produits  de  fermentation  du  glucose  par  le  b,  typhosus  sont 
nilalres  à  ceux  produits  par  le  b.  coli  communis^  mais  l'acide 
irmique  y  remplace  le  mélange  d'acide  carbonique  et  d'hydro- 
toe. 

Le  rf.-fnictose  enprésence  du  b.  coli  communis  donne  les  mêmes 
foduits  de  fermentation  que  le  glucose  ;  le  /.-arabinose  et  le  (/.- 
ilactose  produisent  également  de  l'acide  lactique  gauche. 

Le  roannitoL  dans  les  mêmes  conditions,  donne  une  plus  grande 
Oiintité  d'alcool  (28  0/0)  et  moins  d'acide  lactique  et  acétique  que 
laa  la  fermentation  du  glucose.  La  production  d'alcool  semble 
♦pendre  de  la  présence  du  groupe  CH*OH.CHOH. 

Ed  présence  d'acide  aspartique  comme  aliment  azoté,  la  iermen- 
tfion  a  lieu  de  même,  mais  la  majeure  partie  de  l'hydrogène  pro- 
uii  est  employée  à  réduire  Tacide  aspartique  en  succinate  d'am- 

lUQlUin.  A.    HÉBERT. 

Oxydation  bactérienne  des  formiates  par  les  nitrates  ;  Walter 
ftirlet  Cross.  PAKES  et  Walter  Henry  JOLLTHAN  {Cbem.  Soc, 
-W,  p.  159-461;  4.1901).  —  En  cultivant  le  B,  coli  communis 
\u^  un  milieu  renfermant  :  extrait  de  viande  peptone  (1  0/0),  sel 
*uiD  f0,5  0/0),  fcrmiate  de  sodium  (1  0/0)  et  nitrate  de  polas- 
Bamd  0.0),  les  auteurs  ont  observé  qu'il  ne  se  produit  aucun 
lé»/«gement  de  gaz,  mais  ils  ont  constaté  la  production  de  bicar- 
toute  et  de  nilrite  de  sodium,  ces  résultats  peuvent  être  repré- 
«niés  par  réquatton  : 

HCO^Na  +  AzO^Na  =  CO^NaH  +  AzQSNa. 

!**  ^'expliquent  par  la  propriété  que  possèdent  ces  micro-orga- 
>Hoieâ  de  décomposer  l'acide  formique  (formiate  de  sodium)  en 
ÛO*-i-H*  et  d'autre  part  de  réduire  les  nitrates  avec  mise  en 
uberté  d*oxygcne;  ces  réactions  se  superposent  dans  l'exemple 
«<  |>h»  haut. 

Eq  opérant  non  plus  en  présence  d'un  excès  de  nitrate,  mais  de 
tvmtaitf  de  sodium,  il  y  a  production  de  CO*  et  Az;  le  rempla- 
cement du  formiate  par  le  d.-glucose  donne  heu  aux  mêmes  phé- 
u<>mtae$.  Le  B.  enteridiiis  de  Gartner  et  le  pneumobacillus  de 


L 


654  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGEIlb. 

Friedlander  se  comportent  comme  le  B.  coli  communis.ht 
pyocyaneus  au  contraire  décompose  le  nitrate  mais  non  le  fc 

A.    VALClli. 

La  matière  colorante  de  la  betterave  rouge  et  son  8| 
d'absorption;  J.  FORHANEK  (Jouru.  f.  prakt.  Ch.,  t.  62,  p.tl 
314).  —  Description  du  spectre  d'absorption  et  de  sa  vai 
sous  rinfluence  de  difTérents  réaclifs;  l'auteur  n'a  pu  parv< 
isoler  la  matière  colorante  rouge  à  cause  de  sa  grande  altéi 

C.  MARO. 

Sur  la  chaleur  de  combustion  de  quelques  huiles  comiDi 
ciales;  H.  C.  SHERHANN  et  J.  F.  SNELL  (Am.  eh.  Sor.^ù 
1901).  —  Les  chaleurs  de  combustion  ont  été  déterminées 
une  bombe  calorimétrique  du  type  Atwater-Blakeslée,  les  cti 
tantes  ont  été  calculées  en  fonction  du  poids  et  de  la  chaleur 
cifique  des  matériaux  composant  l'appareil,  et  vérifiées  par  la 
bustion  de  composés  connus.  1  gr.  de  sucre  de  canne  dégageai 
brûlant,  3959  calories,  trois  déterminations  faites  sur  Tacide 
zoique  ont  également  donné  6.322  calories  pour  1  gr.  de  c^l  a( 
Ces  déterminations  s'accordent  avec  celles  de  M.  Louguinine. 

Les  chaleurs  de  combustion  représentent  la  moyenne  de 
déterminations  et  parfois  de  trois,  les  écarts  observés  ont  éi 
4^0,12  0/0  soit  11  calories,  dans  trois  cas  cependant  lesdifTérei 
ont  été  plus  élevées  et  ont  dépassé  +  0,25  0/0;  l'huile  de  h 
donné  une  différence  de  +  0,39  0/0  dans  une  première  expérù 
et  —  0,31  0/0  dans  une  seconde,  également  l'huile  de  colza, 
pétrole. 

Les  résulats  obtenus  représentent  les  chaleurs  de  combuslioa 
à  volume  constant,  pour  les  transformer  en  chaleur  de  combu?li4) 
à  pression  constante,  on  doit  ajouter  pour  les  corps  solide?  t^ 
liquides  composés  de  C. H. O,  le  nombre  de  calories  déduit  de  i 

formule  (  Va/^  —  îin  calories  par  gramme  ;  dans  laquelle  p— P 

q=Of  M  =  poids  molécaire  de  la  substance,  T  :^  tempéralur 
absolue  du  calorimètre.  Les  facteurs  de  transformation  cooct*! 
nant  les  principaux  constituants  des  huiles  à  20®  ont  i*té  déiiuii 
de  la  composition  élémentaire;  d'où  les  auteurs  ont  tiré  les  corps 
tiens  suivantes,  pour  les  huiles  analysées.  Pétroles  américaii^ 
22  calories,  blanc  de  baleine  18  calories,  huile  de  ricin  et  de  tèfis^ 
14  calories,  huiles  cons-stant  essentiellement  en  glycérideâ  ii^ 
acides  gras  monocarboxylés  15  calories. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  655 

Suit  un   tableau  qui  comprend  l'analyse   de  40  échantillons 

bulles  diverses. 

Pour  effecUier  la  prise  de  Féchantillon  les  auteurs  lonl  absorber 
liuile  par  de  l*amiante,  qui  est  ensuite  placée  dans  une  nacelle  de 
Uiioe,  et  enflammée  directement  dans  le  calorimètre. 

Outre  les  chaleurs  de  combustions  à  volume  constant  et  pres- 
kin  coQslaate,  ils  ont  joint,  la  densité  à  -[-  15'',  le  dosage  des 
L-jdes  libres  exprimés  en  acide  oléique,  et  Tindice  d*iode. 

De  leurs  recherches  sur  Faction  de  la  lumière  et  de  Tair  sur  les 
'itles  il  résulte  que  la  densité  est  particulièrement  affectée, 
lodisque  la  chaleur  de  combustion  ne  varie  pas  sensiblement. 

H.   CAUSSE. 

Adolf  Clans  ^notice  nécrologique)  ;  G.  N.  VIS  {Journ.  /.  prakt, 
:A.,t.  62.  p.  127.134. 

Réactions  colorées  des  aloés;  E.  HIRCHSOHN  (Pbarm.  Zeit., 
.  46,  p.  117).  —  L'auteur  a  fait  une  étude  critique  des  nombreuses 
^u^tions  qui  ont  été  proposées  pour  rechercher  et  caractériser  les 
èoes,  et  donne  la  préférence  aux  essais  suivants  : 

10  ce.  d'une  solution  aqueuse  d'aloès  au  1/1000*  est  successive- 
aenl  additionnée  d'une  goutte  de  CuSO*  au  1/10*  et  1  goutte  de 
HH)*,  puis  chauffée,  il  se  développe  une  coloration  rouge  groseille 
iftteDse  dans  le  cas  de  Faloès  du  Cap  et  de  Taloès  hépatique,  et  de 
ipelques  autres  variétés,  la  présence  de  l'alcool,  des  acides  orga- 
tiiques,  des  alcalis  gène  la  réaction;  toutefois  Tacide  acétique  est 
Mins  action.  Si  Ton  remplace  H*0'  par  1  goutte  de  ferricyanure  de 
K  au  1/15*,  on  obtient  une  coloration  rouge  brun,  ou  rouge  gro- 
•^ille;  par  ébullition  du  mélange  il  se  forme  généralement  un  pré- 
Hfiité,  el  le  liquide  qui  le  surnage  est  jaunâtre;  avec  les  aloès  de 
*^iiraço,  des  Barbades,  de  Zanzibar,  et  du  Natal,  il  est  rosé.  Si  Ton 
Mibslitue  au  ferricyanure,  le  sulfocyanate  de  K,  au  1/15';  ou  le 
tJttroprussiate  de  Na;  les  aloès  de  Curaço,  et  des  Barbades  donnent 
«  froid  une  coloration  rouge,  qui  augmente  d'intensité  en  chauffant. 
l 'aloès  du  Natal,  se  colore  en  rouge  par  ébullition  avec  le  borax. 
*>s  réactions  ne  s'obtiennent  pas  avec  les  solutions  anciennes 
'f  ilûès,  non  plus  qu'avec  la  teinture  ancienne  de  la  môme  drogue. 

H.    CAUSSE. 

Composition  de  gelées  et  confitures;  H.  TOLHAN,  S.  HUNSON 
hD. BIGELOW  (Am,  cbeoi.  Journ.,  5.1901;.  —  Les  auteurs  ont 
'*»b(mi  préparé  eux-mêmes  des  gelées  et  confitures,  avec  des 
îniite  se  rapprochant  autant  que  possible  de  ceux  dont  se  sert 


056  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

l'industrie,  et  chauffant  à  rébullilion  pendant  30',  parties  éga^ 
de  jus  de  fruits  et  de  sucre  de  canne.  Ces  préparations  ont 
analysées,  et  les  résultats  obtenus  comparés  avec  ceux  que  doon 
les  produits  commerciaux,  forment  un  long  tableau. 

La  méthode  d'analyse  consiste  à  dissoudre  50  grammes  de  pm 
duit  dans  Teau  distillée,  on  amène  ensuite  au  volume  de  500  <q 
Cette  solution  sert  à  la  détermination  de  Textrait,  des  cenlres,  ■ 
l'azote  total,  du  sucre  de  canne  et  du  sucre  réducteur. 

H.  CAUSSE.       I 

Dosage  de  Tazote  organique  fertilisant,  dans  les  enfiil 
commerciaux;  John  Ph.  STREET  {Am,  cbem.  Journ,^  5.1901).- 

L'usage  de  plus  en  plus  répandu  des  engrais  org'anique^  | 
conduit  les  fabricants  à  employer  des  substances  très  variées  poo 
la  fabrication  des  engrais,  telles  que  sang  et  poisson  dessécha 
débris  de  laine,  rognures  de  cornes  et  de  cuir,  tourteau  de  cola| 
et  de  lin. 

Pour  déterminer  la  quantité  d'azote  fertilisant  qu'ils  renfermrni 
on  suit  divers  procédés,  l'un  deux  ou  méthode  à  la  pepsine  c4ilo^ 
hydrique,  consiste  à  chercher  la  quantité  de  matières  albuminoidd 
solubilisées  par  digestion  pepsique.  Des  essais  comparatifs  eUtc 
tués  dans  des  terres  amendées  par  divers  engrais  organiques,  <i 
la  digestion  pepsique,  ont  donné  des  résultats  satisfaisants  pou 
le  sang,  la  viande  de  poisson,  la  poudre  d'os,  la  laine,  mais  tra| 
faibles  pour  la  corne. 

Le  second  procédé  généralement  employé  dans  les  slatioa 
agronomiques,  et  dû  à  T.  Hayes  comprend  un  traitement  à  Tandi 
sulfufique,  suivi  d'une  digestion  dans  l'eau  de  baryte,  et  de  Tac 
tion  de  K'Mn*0®  en  solution  neutre,  alcaline  et  acide,  et  que  Van 
teur  a  modifié  comme  il  suit  : 

Un  poids  de  matière  représentant  à  peu  près  0,075  d'azote  t^ 
versée  dans  une  fiole  d'Erlenmayer,  avec  100  ce.  d'une  solutioi 
de  K*M*0®  à  1,6  0/0;  le  mélange  fréquemment  agité  est  chauffi 
sur  un  B.M.  bouillant  pendant  30'^  puis  on  filtre,  on  lave  aMS 
1:25-150  ce.  d'eau.  Le  résidu  est  séché,  et  on  dose  l'azote  lot* 
selon  Kjeldahl. 

Les  résultats  obtenus  sont  variables  pour  la  corne  et  trop  faibl<fi 
pour  le  cuir;  mais  il  résulte  du  tableau  dressé  par  l'auteur,  que  1j 
méthode  permet  de  classer  les  divers  engrais  azotés.  Le  procéda 
est  également  applicable  aux  engrais  complets,  mais  à  la  cooditioc 
d'éliminer  préalablement  les  sels  solubles  par  des  lavages. 

H.   CAUSEE. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  657 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE 


la  loi  de  dilatioa;  Wilder  D.  BAXCROTT  (Zeil.  pbys.  Cb.y 
H,  p.  188-196;  1.1900).  —Aux  formules 

q  Gj 

K  =  jv  (OstM-ald)        et        K  =  ttI  (van  rHolT), 

D  représentent,  Tune,  la  loi  de  dilution  des  électrolytes  faibles, 
lutre^  la  loi  de  dilution  des  électrolytes  forts,  Tauteur  propose  de 
kbstituer  une  formule  unique 

bns  laquelle  n  sera  égal  à  2  pour  les  électrolytes  faibles,  et  aura 
lotir  les  électrolytes  forts  une  valeur  plus  faible,  variable  avec 
'Ueclrolyte  choisi.  Au  moyen  des  données  expérimentales  qui 
ipirent  dans  Touvrage  de  Kohlrausch  sur  la  condu(-\ibililé  des 
ieetrolytes,  Tauteur  calcule  les  valeurs  suivantes  : 

KO.       NaO.      IJQ.     AiRHIl.     Kl.      KAzO*.     IftAsO*.    AfAzO*.     HCI.     KOH. 
t..     i,36     1,48    i,45    1,48    i,3é    1,47      1,44      1,55      l,i    1,4 

M.    VÈZES. 

Les  écarta  de  la  loi  de  Boyle  dans  les  mélanges  d*eau  et  da 
ftt carfooniqae ;  J.  E.  VERSCHAFFELT  {Zeit.  phys.  CL,  t.  31, 
p.  ÎTI-lOâ;  1.1900).  —  Mémoire  de  physique  pure.      m.  vkzes. 

U  pression  osmotique  des  solutions  concentrées  ;  Thomas 
IWO  (Zeit,  phys.  CL,  t.  31,  p.  22-84;  1.1900).  —  Le  calcul  de 
b  pression  osmotique  d*une  solution  exige  que  Ton  connaisse  : 
1*  le  point  de  congélation  de  cette  solution  ;  2^  sa  chaleur  de  dilu- 
ten;  a*  le  coefficient  de  température  de  cette  chaleur  de  dilution; 
L**  le  changement  de  volume  qui  accompagne  cette  dilution.  En 
!.  il  faut  connaître  le  point  de  congélation  du  dissolvant,  sa 
ileur  de  fusion  et  sa  chaleur  spécifique  â  Tétat  solide  et  à  Fétat 
iide. 

LsQteur  a  déterminé  ces  diverses  quantités  pour  des  dissolu- 

IWQS  de  sucre  de  canne  dans  Peau,  contenant  1  f^r.  de  sucre  pour 

quantités  d'eau  variables  de  1«^,.1«5!2  à  8»',3o35.  Il  en  a  déduit 

loi  de  variation  de  la  pression  osmotique  avec  la  température. 

M.    VKZES. 

•oc  aux.,  5*  SBR.,  T.  XXVI.  1901.  —TraT.  êtrang.  4â 


«58  ANALYSE  DEb  TKAVAUX  KTRANGBHb. 

Recherches  sur  rabsorption  ;  J.  G.  C.  VRIENS  {ZeiL  ph^ 
CIu,  t.  31,  p.  280-234;  1.1900).—  L'auteur  a  mesuré,  par  J 
déterminations  de  conductibilité  électrique,  la  perte  de  \\ 
qu'éprouve  une  solution  centinormale  d'acide  azotique,  après  avi 
été  filtrée  à  travers  un  certain  nombre  de  filtres  en  papier.  1 
observé  que  cette  perte  est  proportionnelle  au  nombre  de  ûiu 
employés.  m.  vkzi». 

Sur  rassociation  partielle  des  molécules  liquides  ;  J.  J.  n 
LAAR  {Zeii,  phys,  Cb,,  t.  31,  p.  I-IH;   1.1900).  —  Mémoire 
théorie  pure,  qui  ne  saurait  faire  l'objet  d'un  résumé,      m.  \Lu.^ 

Sur  la  nature  des  émulsious  de  savon;  F.  6.  DONNAK  Zi 

phys.  Ch.  t.  31,  p.  42-49;  1.1900).  —  Si  l'on  fait  couler,  goult 
goutte,  une  huile  déterminée  dans  une  lessive  da  soude, 
observe  que  le  nombre  des  gouttes  fournies  par  un  poids  doa 
d'huile  est  d'autant  plus  grand  que  la  lessive  est  plus  concenlrJ 
Par  ex.,  une  huile  donnant  68  gouUes  dans  l'eau  pure  en  dos 
806  dans  une  lessive  de  soude  à  1  millième  de  mol.  par  litre.  T 
solution  de  carbonate  de  sodium  donne  des  résultats  analoj^ 
L'alcalinité  de  la  liqueur  aqueuse  atténue  donc  notablement 
tension  superficielle  due  à  son  contact  avec  l'huile.  Ce  résul 
s'explique  par  la  formation  d'un'sayon  par  l'action  des  alcalis  i 
les  acides  de  l'huile  :  de  l'huile  pure  et  neutre  ne  donne  lieu, 
effet,  à  aucun  phénomène  de  ce  genre.  Au  contraire,  une  solui 
à  0,3  0/0  de  stéarine  dans  la  paraffine  liquide  donne  lieu  a  t^ 
diminution  semblable  de  la  tension  superficielle.       m.  \kzks. 

Sur  la  solubilité  daûs  Teau  des  anhydrides  diacides  or^ 
niques;  E,  van  de  STADT  {ZeU.  phys.  Cb.,  t.  31,  p.  :ir>0-àâ 
1.1900).  -T,On  a  souvent  émis  l'opinion  que  les  anhydrides  d'acu^ 
organiques  ne  se  dissolvent  dans  l'eau  qu'après  avoir  préalablj 
ment  passé,  par  hydratation,  à  l'état  d'acides.  Contrairement  à  cH 
opinion,  l'auteur  montre  que  l'anhydride  phtalique,  longnemel 
agité  avec  de  l'eau,  fournit  une  solution  dont  la  neuirBlisaU^ 
exige  plus  d'alcali  qu'une  solution  saturée  d'acide  phtalique.  On^ 
peut  expliquer  ce  résultat  qu'en  admettant  que  celte  soiutiii 
contient,  avec  de  l'acide  phtalique,  de  l'anhydride  inaltéré,  i 
l'on  agite  avec  de  l'eau  un  mélange  d'acide  et  d'anhydride  phl« 
lique,  l'acidité  de  la  solution  obtenue  dépasse  celle  d'une  solulic^ 
saturée  d'acide  phtalique,  et  n'y  revient  qu'après  une  agttntiontj^ 
prolongée.  L'acide  et  l'anhydride  succinique  présentent  des  pl»»i 
nonièues  analogues.  m.  vîuuc>. 


CIIIMIB  GÊNEKALE  ED  MINKRAllE,».  609 

Sur  !•&  Titasses.  dé  réaction  ;  Alexandre  de  HEIIPTINNE 
r«/r.  pbys,  Gh.,  U31,  p.  35^1;  1.1900).  —  L'auieur  étudie  k 
îeàse  de  saponificatioa  de  racéiate  deméthyle  en  présenoe  d'ac^- 
oe  el  en  présence  de  glycérine;  dans  les  deux  cas,  la  saponifl- 
ition  est  retardée.  m.  vèzes. 

LaTiiasse  de  réactioQ  dans  les  systèmes  hétérogènes;  H. 
OLDSCHHIDT  (expériences>de  A.  Messerschmitt)  (ZeiLphys.Ch.^ 
31.  p.  233-249;  l'l900).  —  Dans  Tétude  des  systèmes  hétéro- 
!^es  formés  de  deux  liquide^  peu  solubles  l'un  dans  Tautre,  il 
Tive  souvent  une  Ton  rie  puisse  observer  la  vitesse  réelle  de  la 
Action  qui  s'eftectue  entre  ces  liquides,  rétablissement  de  r4(|u^- 
tire  exigeant  un  temps  considérable.  C'est  ce  qui  se  passe,  pc^r 
temple,  lorsqu'on  fait  réagir  un  alcali  en  solution  aqueuse  sur  un 
i>er  peu  solub|e  dans  Teau. 

Dans  ce  cas  et  dans  les  cas  analogues,  l'auteur  propose  d'ajouter 
ui  mélange  une  certaine  quantité  d'un  autre  liquide,  insoluble  dans 
irau,  mais  capable  de  dissoudre  Téther,  comme  le  benzène;  et 
'agiter  la  solution  benzénique  d'éthei*  avec  la  solution  aqueuse 
rTâlcali.  Il  devient  alors  possible  de  mesurer  la  vitesse  de  la 
Saclion  en  s'aidant  du  coefficient  de  partage  de  Téthèr  entre  ies 
ftux  couches  liquides,  sans  que  Ton  soit  gêné  par  la  difficulté 
gnaléeplus  haut,  car  le  partage  d'un  corps  entre  deux  dissolvants 
effectue  généi'âlemènt  en  un  temps  assez  court. 
L'auteur  a  appliqué  cette  méthode  à  une  réaction  monomolé- 
alaire,  ia  saponification  de  l'acétate  d'éthyle  par  l'acide  chlor- 
Xdnque  étendu,  et  à  une  réaction  bimoléculaire,  la  saponification 
e  facétate  d'éthyle  par  la  baryte.  m.  vêzbs. 

8v  rinflnenca  des  catalysateurs  dans  Toxydation  des  solu- 
kaas  oxaliques;  W.  P.  JORISSEN  et  L.  Th.  REICHER  {Zeù. 
àys,  Cb..  l.  31,  p.  142-163;  1.1900).—  Après  un  exposé  très 
noplel  des  travaux  antérieurs  sur  le  même  sujet,  les  auteurs 
Mbeni  f*actioo  des  divers  catalysateurs  sur  la  vitesse  d'oxydation 
Ufs»  solutions  oxaliques.  A  la  lumière  diffuse,  cette  vitesse  est 
iDi^nie  par  les  substances  suivantes  :  acide  sulfuriqne,  acide 
kinqiic.  sulfates  de  manganèse,  fer,  chrome,  cérium,  thorium, 
irtriuiu,  fluorure  de  sodium,  acétate,  butyrale,  benzoaté  et  oxalate 
1^  maagaiièse.  Les  sulfates  de  potassium,  magnésium,  y  ttrium  n'ont 
^  d'influence  sensible. 

Au  soleil,  Toxalate,  le  sulfate,  l'acétate,  le  butyrate  elle  benzoalo 
ie  t&aagaicse  ont  une  action  marquée. 


680  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

A  la  lumière  difTuse  ou  dans  l'obscurité,  la  vitesse  d'oxydai»< 
augmente  avec  la  quantité  de  catalysateur  mise  en  œuvre;  il  i 
parait  pas  en  être  de  même  à  la  lumière  solaire  directe. 


La  dissociatioii  ôlectrol]rtiqae  de  certaiiis  sels  dans  Ttlco 
môthylique  ou  éthyllque,  mesurée  par  la  méthode  ébuUiotei 
pique ;Harry  C.JONES  {Zeit, pbys.Ch., i.3i,  p.  114-141  ;  1.19» 
—  L'auteur  modifie  Tappareil  généralement  employé  pour  ) 
déterminations  ébullioscopiques  par  Tadjonction,  autour  du  réei 
voir  du  thermomètre,  d*un  cylindre  de  platine  qui  le  prou^preconi 
le  refroidissement  par  rayonnement.  En  outre,  c*est  à  l*extént 
de  ce  cylindre  que  retombe  le  liquide  condensé  dans  le  réfrigèn 
ascendant,  ce  qui  évite  qu'il  ne  tombe  sur  le  réservoir  du  thenn 
mètre  et  contribue  ainsi  à  le  refroidir  (voir  la  figure  dans  Vq\ 
ginal). 

C'est  avec  l'appareil  ainsi  modifié  que  l'auteur  a  étudié  ébullt^ 
copiquement  la  dissociation  éiectrolytique  que  subissent,  fil 
l'alcool  méthylique  ou  éthylique,  les  iodures  de  potassium,  sodim 
ammonium,  les  bromures  de  potassium,  sodium,  ammonium,  I 
acétates  de  potassium  et  de  sodium  et  l'azotate  de  calcium.  L 
constantes  des  deux  dissolvants  ont  été  déterminées  par  ébulho 
copie  de  l'acétaniiide,  de  Tacétamide,  de  la  diphénylamineet  de 
Iriphénylamine;  l'auteur  a  adopté  les  valeurs  moyennes  8,4  po 
l'alcool  méthylique,  11,5  pour  l'alcool  éthylique. 

Les  résultats  se  trouvent  résumés  dans  le  tableau  suivant,  di 
lequel  l'auteur  fait  figurer  aussi  la  dissociation  en  solution  aqueux 
telle  qu'elle  résulte  de  mesures  de  conductibilité  électrique.  To 
les  nombres  ci-dessous  sont  rapportés  à  une  dilution  de  0,1  rn^ 
par  litre,  sauf  ceux  relatifs  à  AzH*Br,  qui  sont  rapportés  à  0,2  mi 
par  litre. 

Oittoei«||os  Oift«an«ti«i 

Distociation  dans  ^m 

dans  reau.       ra'cool  ■ét^jrUfte.     l'ftlro*!  àikj^ 

Kl 880/,  520/^  ^o; 

Nal 84  60  3S 

AzHM •  60  • 

KBr 86  50 

NuBr 86  60  t 

AzH*Br n  49  ^| 

CH3-C0UK 83  36  16 

CH3-C00Na «  38  || 

Cu(AzU3)2 \  i5  ^ 


CHIMIE  GÉNÉRALE   ET  MINÉHALE.  661 

L^s  constantes  diélectriques  des  trois  dissolvants  possédant  les 

UH) 75,5  à  78,0 

M.i:H20H 32,0  à  34,05 

CH^-CH^OH 25,7  à  26,0 

voit  f|u*elles  varient  à  peu  près  comme  les  dissociations.  Ces 
[•énonces  seront  poursuivies  avec  des  dissolvants  possédant 
-v^^i  une  forte  constante  diélectrique  :  Tacide  fonnique  (62,0), 
Irool  allylique  (21,6),  Tacétone  (21,8),  le  nitrobenzène  (81,2), 
rtfjonitrotoluène  (26,6).  m.  vèzes. 

Força  électromotrice  et  équilibre  chimique;  V.  ROTHHUND 
ttt.  pbys.  ch.,  t.  3^,  p.  69-78;  1.1900). — Mémoire  théorique, 
ir  roriginal.  ii.  yèzbs. 

Vue  nouTelle  méthode  pour  la  détermination  de  la  dissocia- 
Mi  hydrolytique  ;  Robert  Crosbie  FARMER  (Cbeni.  Soc, 
79,  p.  868;  7.1901).  —  L*auteur  propose  une  nouvelle  méthode 
née  >ijr  ta  distribution  de  l'acide  ou  de  la  base  libre  entre  deux 
étants.  Une  solution  aqueuse  du  sel  est  agitée  avec  une  quantité 
naue  de  benzène  ou  d'un  autre  dissolvant  qui  extrait  seulement 
m  des  composants.  De  la  quantité  extraite,  on  peut  calculer  le 
p^  d'hydnjlyse  du  sel  en  ayant  eu  soin  de  déterminer  aupara- 
int  le  coeflicient  de  partage  de  la  substance  entre  lesdeux  solvants, 
e»  résultais  obtenus  dans  plusieurs  cas  concordent  assez  bien 
ree  la  loi  de  dilution  d'Arrhénius.  a.  hébert. 

louTelle  méthode  pour  la  détermination  des  points  de 
rtasformation  ;  application  à  Tétude  du  couple  Daniell  ;  Ernst 
HEEM  Zeii,  phys.  CL,  t.  31,  p.  164-175;  1.1900).  —Deux  sub- 
iwices,  qui  se  transforment  Tune  dans  l'autre  à  une  certaine  tem- 
*ratttre,  ont  à  celte  température  la  même  solubilité.  Si  donc  on 
iK^rmine  les  conductibilités  des  solutions  saturées  des  deux  subs- 
«irnes  de  part  et  d'autre  du  point  de  transformation,  ce  point  sera 
défini  avec  précision  par  la  rencontre  des  deux  courbes  ainsi 
iiiti^oues. 

L'auteur  applique  cette  méthode  à  l'étude  du  point  de  transfor- 
mation des  deux  hydrates  du  sulfate  de  zinc  ZnS0*,6H*0  et 
ïaS0*,7H'0.  On  trouvera  dans  le  mémoire  original  la  description 
«tec  figure)  de  l'appareil  employé,  qui  est  disposé  de  manière 
V»*  Ton  poisse  y  faire  une  solution  saturée  et  en  mesurer  aussitôt 


«62  ANALYSE  DE?  TRAVAUX  ETRANGERE. 

la  conductibilité  électrique  (méthode  de  Kohlrausch\  Lp  point  *fa 
transformation  trouvé  a  été  de  39**. 

La  même  méthode  a  été  appliquée  à  Tétude  de  la  solubilité  dvi 
sulfate  de  cuivre,  et  a  permis  à  l'auteur  de  conflnner  l'exislenc-. 
dans  la  CQurbe  qui  la  représente,  d*un  point  anxieux  correspon- 
dant à  la  température  de  56®.  Ce  résultat,  associé  à  celui  que  fourni 
la  mesure  de  la  conductibilité  d'une  solution  de  sulfate  de  zinc  i 
5  0/0,  explique  la  forme  particulière,  observée  par  Carhart,  de  M 
courbe  représentant,  en  fonction  de  la  température,  la  résislanc* 
intérieure  d'un  élément  Daniell.  m.  n^èzes. 

Sur  les  ferments  inorganiques  (I).  Sur  Taction  catalytiqE^ 
du  platine  et  la  dynamique  chimique  de  Tenu  oxygénée  ;  G 
BREDIG  et  R.  HULLER  von  BERNECK  (Zeit,  pbrs.  Cb,,  U  31 
p.  258^53;  IMQOO).  —  La  notion  de  catalyse,  due  à  Berzelius,  i 
été  précisée  en  1893  par  W.  Ostwald,  qui  a  désigné  sous  ce  noxj 
c  Taccélération  que  subit  une  réaction  chimique  lente  par  le  Ui 
de  la  présence  d'une  substance  élrangère  (catalysateur)  ».  Geli 
définition  expérimentale  doit  être  complétée  par  les  deux  indicé 
tiens  suivantes  :  1^  la  quantité  de  catalysateur  nécessaire  pou 
que  la  catalyse  ait  lieu  est  très  faible  par  rapport  à  celle  de  l 
substance  catalysée;  â""  le  catalysateur  ne  parait  pas  prendre  par 
à  la  réaction,  et  se  retrouve  inaltéré  quand  celle-ci  est  terniiuée. 

L'analogie  très  remarquable  que  présentent  ces  phénomène 
avec  les  fermentations  a  été  mise  en  évidence,  depuis  long-temps 
par  Berzelius  et  par  Schônbein;  depuis  lors,  on  a  signalé  de  non»' 
breuses  réactions  dont  la  vitesse  peut  se  trouver  accrue,  soit  {>a: 
la  présence  de  ferments  organiques  organisés  ou  non  org-anisé^ 
soit  par  le  contact  de  métaux,  d'oxydes  et  d'autres  corps  minéraw 
très  finement  divisés.  L'un  des  exemples  les  plus  nets  que  Im 
en  puisse  citer  est  la  décomposition  de  l'eau  oxygénée  en  eau  e 
oxygène.  Pour  étudier  l'influence  exercée  sur  celte  réactîoD  pti 
un  catalysateur  minéral,  les  auteurs  ont  fait  choix  du  platine,  ei 
l'employant  sous  une  forme  qui  permit  d'en  faire  aisément  le  do* 
sage  :  celle  d'une  solution  colloïdale,  obtenue,  sous  forme  d*ui 
liquide  très  fortement  coloré,  lorsqu'on  fait  éclater  l'arc  électrique 
dans  de  l'eau  distillée  entre  deux  fils  de  platine. 

Les  auteurs  ont  d'abord  vérifié  que  les  solutions  de  platine  col- 
loïdal exercent,  soit  sur  la  synthèse  de  l'eau»  soit  sur  la  décompo* 
sition  de  l'eau  oxygénée,  une  action  qualitativement  semblable  à 
celle  de  la  mousse  de  platine.  Ils  ont  ensuite  procédé  à  de  trt* 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINERALE.  Vm 

abretises  déterminations  quantitatives  dont  nous  nous  bornerons 
ttiiquer  ici  les  résultats.  ' 

■  action  c«talytique  du  platine  colloïdal  sur  la  décomposition 
Veéa  oxygénée  s'eterce  encore  d'une  façon  notable  à  la  dilution* 
!  atome-gr.  de  Pt  dans  environ  70  millions  de  litres-  d*eau. 
liqueur  alcaline,  MnO*  ii*a^t  qu*à  la  dilution  de  1  moL-gr.  dans 
Dullioo^  de  litres,  Co*0'  à  celle  de  1  mol.  dans  2  millions  de 
66,  CuO  à  celle  de  1  mol.  dans  1  million  de  litres,  PbO*  à  celle 
i  mol.  dans  1000  litres;  Fe(0H)3  n*a  pas  d'action  notable.  En 
leur  acide,  l'action  de  toutes  ces  substances  est  plus  faible  : 
M  ici  le  fer  qui  exerce  l'action  la  plus  marquée,  puis  viennent 
ïobalt,  le  cuivre,  le  manganèse,  le  nickel  et  le  plomb.  A  quantité 
lie,  lliydrate  ferrique  colloïdal  agit  beaucoup  plus  lentement 
i  le  sulfate  ferreux,  qui  donne  vraisemblablement  lieu  à  la  pré- 
ilation  d*un  sulfate  ferrique  basique.  Un  excès  diacide  exerce 
i  influence  considérable  sur  la  réaction,  vraisemblablement 
*e  qu'il  modifie  les  conditions  de  Thydrolyse. 
L*élude  delà  vitesse  de  décomposition  de  H*0*  en  liqueur  neutre 
vide,  en  présence  d'une  quantité  constante  de  platine  colloïdal 
s  ^us  un  état  constant,  a  montré  que  cette  réaction  est  mono- 
lï^ulaire  :  on  doit  donc  l'écrire 

HW^H»0  +  0;  et  non  2H202  =  âH20  +  0^. 

Eq  liqueur  alcaline,  au  contraire,  H*0*  se  comporte  comme  un 
^  :  il  est  notablement  dissocié,  sans  qu'il  soit  possible  de  dé- 
miner le  degré  d'hydrolyse  de  ses  sels.  On  ne  peut  donc  appli- 
er  ici  les  équations  de  la  cinétique  chimique.  La  vitesse  de 
composition  catalytique  de  H*0*  croît  rapidement  par  une  addi- 

*  progressive  d'alcali,  passe  par  un  maximum,  puis  décroît 
**^menl.  Il  est  à  remarquer  que  la  courbe  ainsi  obtenue  est  tout 
^'  aoalogue  à  celle  que  Jacobson  a  observée  pour  le  catalyse 
m<0*  parles  ferments  organiques  (émulsine)  en  liqueur  alcaline, 

•  »  relie  obtenue  par  O'Sullivan  et  Thompson  pour  l'interversion 
^«cchârose  par  l'invertine  en  liqueur  acide. 

«-action  catalytique  du  platine  colloïdal  augmente  rapidement 
**^  la  concentration  de  la  solution  de  platine  employée,  mais 
^  Itti  être  proportionnelle  :  en  diluant  une  solution  mère  avec 
fléau  pure,  on  obtient  pour  la  vitesse  de  décomposition  de  H«0* 
**<?  fonction  exponentielle  de  la  concentration, 
'wt  que  l'altéra  lion  spontanée  de  la  solution  de  platine  est  lente 
'•r  rapport  à  la  catalyse  elle-même,  l'influence  de  la  température 
®  c^lê  dernière  peut  s'exprimer  par  l'équation  d*Arrhenius.  Un 


664  ANALYSE  DKS  THAVAUX  ETHANGEHS. 

séjour  prolongé. à  température  élevée  (85<*)  Bnbiblit  Tactioa  oalH 
ly tique  du  platine  colloïdal;  il  n*est  pas  invraisemblable  qu'fliJ 
possède  UQ  optimum  de  température  analogue  à  celui  qui  corrcfr 
pond  aux  ferments  organiques.  La  lumière  n*a  pas  d'iniluesa 
sensible. 

Enfin  Taction  catalytique  du  platine  colloïdal  peut  être  parai; 
par  des  traces  de  certaines  substances  déterminées  :  par  exemj 
une  sol.  de  HCAz  à  1  mol.  dans  1  million  de  litres  exerce 
action  notablement  retardatrice;  le  sublimé  corrosif  a^t  de 
à  une  dilution  au&si  grande;  H^S  également,  à  une  dilution 
inférieure.  Ces  substances  paraissent  donc  «  empoisonner  » 
platine  colloïdal  comme  elles  empoisonnent  les  ferments 
niques.  Il  ne  faut  pas  cependant  pousser  trop  loin  ce  rapproche 
ment  nouveau,  car  il  y  a  des  substances  toxiques  pour  les  ferment 
qui  n'agissent  pas  sur  le  platine,  et  inversement.        m.  v 


Les  rapports  de  solubilité  de  TArgon  et  de  l'Hôliam  daa 
reau;Tadeu8z  ESTREICHER  {Zeit.  phys,  Ch.,  t.  31,  p.  176-187 

1.1900).  —  Au  moyen  d'un  appareil  dont  on  trouvera  la  descriptio 
(avec  figure)  dans  le  mémoire  original,  Tauteur  a  mesuré  compa 
rativement  les  volumes  d'argon  et  d*hélium  absorbés,  a  diverse 
températures  et  à  une  pression  de  760  mm.  de  mercure,  par  1  vo 
d*eau.  Il  a  obtenu  les  valeurs  suivantes  :  1 

O».  iO».  20*.  30-.  4<h.  5(K    j 

Argon 0,05780    0,04525    0,03790    0,03256    0,02865     O,OÎ0fl 

Hélium 0,01500    0,01442    0,01886    0,01382    0,01387     0,OI<d 

On  voit  que  la  solubilité  de  Targon  varie  très  notablement  avt^ 
la  température.  Au  contraire,  celle  de  l'hélium  varie  peu  ;  elli 
présente  un  minimum  aux  environs  de  25".  m.  vèaucs.      I 


Sur  les  acides  hydroxamiques  inorganiques  ;  A.  P.  8ABA 
NÉJEF  {jQurn.  Soc.  pLys,  chim.  R. ,  t.  33,  p.  55,  2*  p.;  1901,  fasc.  4. 
—  Les  acides  hydroxamiques  (oximes  acides)  sont  encore  pei 
connus;  l'auteur  fait  connaître  quelques  résultats  obtenus  à  ri'n#^ 
versité  de  Moscou  dans  Tétude  de  ces  composés.  Faisaot  agit 
Thydroxy lamine  sur  le  phosphate  d*élhylel*0(OC*H^j'et  chaulTao^ 
pendant  2  à  8  h.  à  85"^,  Ivanof  a  obtenu  un  sel  bien  cnstalli5tti 
P(AzOH)(OC«H»)«(OH.AzH30j  facilement  sol.  dans  Teau,  très  soJ , 
dans  Talcool,  F.  avec  décomposition  vers60-70"  ;  ce  corps  est  à  l*i 


CHIMŒ  OËNlilKALE  ET  MINËKALE.  G65 

I  oiime,  élher  et  phosphate  d'hydroxylamine  ;  sa  composition 
ui  structure  sont  établies  ;  1*  par  Tanalyse;  2^  par  ce  faît  que 
^tbers  Imités  de  celle  façon  donnent  toujours  des  oximes  et 
I  rie^  hydroxylarnines  substituées  ;  S""  parce  que,  même  avec  un 
inii  excès  d*hydroxyIamme,  on  obtient  toujours  le  même  com- 
éel  que  les  deux  derniers  groupes  (OC'H*)  ne  réagissent  pas 
!c  AzHMi;  4*  par  la  difHculté  que  présente  la  détermination  de 
dans  cette  substance.  Les  analyses  donnent  poiM*  G,  H  et  P  des 
abres  satisfaisants,  tandis  que  les  résultats  de  la  détermination 
Az  î  par  la  méthode  de  Dumas)  sont  très  variables.  Ceci  s*ex- 
que  parce  que,  des  deux  at.  d'Az  contenus  dans  la  moléc,  Tun 
hij  de  l'hydroxylamine)  se  dégage  facilement,  tandis  que  Tautre 
tlui  du  groupe  oxime),  lié  à  P,  se  dégage  très  difficilement. 

A.  COUVISY. 

tension  de  Tapeur  de  la  solution  d'ammoniaque  aqueuse 
•panier,  Edgar  Philip  PERMAN  {Cbem,  Soc,  t.  79,  p.  718; 
|901'.  —  La  détermination  de  ces  tensions  a  éié  efïectuée  au 
ïyen  d'un  appareil  spécial  décrit  dans  le  mémoire  original;  la 
IntioD  d'ammoniaque  pure  Remployée  a  été  préparé  par  deux 
hhodes  données  parStass  :  1**  chauffage  de  sulfate  d'ammoniaque 
*c  defacidesulfuriquefort  et  addition  de  petites  quantités  d'acide 
Inque;  f^  chaufTage  de  chlorure  d*ammonium  avec  de  l'acide 
tnque  fort. 

hes  séries  d'expériences  étaient  faites  à  0;  20;  34,4;  46,4  et  61%3 
»«c  «les  solutions  ammoniacales  variant  de  0  à  35  0/0.  Les 
mrhes  de  variation  de  la  tension  en  fonction  de  la  concentration" 
»ur  chaque  température  ont  été  construites. 
ÏHîs  essais  ont  été  faits  pour  trouver  une  relation  simple  entre 
Hensiou  de  vapeur  et  la  concentration  et  entre  la  tension  de 
*î^irel  la  température  de  la  solution,  mais  sans  succès. 

A.    HÉBERT. 

Mience  du  sulfate  de  soude  sur  la  tension  de  vapeur  de  la 
ihxtton  d'ammoniaque  aqueuse  ;  Edgar  Philip  PERHAN  iChem. 
^•«  t.  79,  p.  725;  6.1901).  —  Par  une  modification  de  Tappareii 
^il  avait  employé  précédemment  pour  la  détermination  de  la 
'fts^on  de  vapeur  de  la  solution  d'ammoniaque  aqueuse,  l'auteur 
'Trf«il  ces  expériences  avec  des  solutions  ammoniacales  contenant 
<iJsoWaie  de  soude,  entre  26  et  47*.  Les  courbes  ne  sont  pas  très 
'ISJreni^,  ce  qui  prouve  que  le  sulfate  de  soude  n'existe  pas  à 
^•^ata'hjdrale  dans  la  solution.  a.  hébert. 


GOG  ANALYSK   DES  TUA  VAUX   ÉTRANGERS. 

Sur  raction  de  Tacide  azotique  très  dilué;  A.  Ton  B1 

{Zeit,  phys.  CL,  t.  31,  p.  103-113;  1.1900).  —  L'auleur  et 
la  dissolution  du  zinc  dans  l'acide  azotique  très  étendu,  et  iw- 
le  rapport  du  poids  d^ammoniaque  formée  au  poids  de  zinc  dis* 
Ce  Rapport  qui,  d'après  la  réaction  généralement  admise 

4Zn  -f  10  AzO^H  ==  4(Az03)«Zn  +  AzO^AzH*  +  3  H20, 

â 

devrait  être  égal  à  1/15  ou  1/16,  n'est  en  réalité  que  'Je  1 
Cette  différence  doit  être  attribuée  à  la  formation  de    proJi 
intermédiaires,    notamment  l'acide    azoteux.   L'auteur    n'a 
observé  qu'il  se  formât  d'hydroxylamine.  m.  vKze». 

Réduction  des  nitrates  métalliques  par  l'acide  lactit 
L.  VANINO  et  0.  HAUSER  {Zeil.  anal.  Clu,  t.  39,  p.  506-V)K. 
L'acide  lactique  réduit,  à  lOO*  ou  à  température  plus  élevéej 
nitrates  de  Bi,  Hg;  Cd,  Ag,  Pb,  Co,  Ni.  Il  se  forme  des  vaj 
nitreuses  et  du  métal  plus  ou  moins  pur. 

Les  chlorures  et  sulfates  métalliques  ne  sont  pas  réduits 
les  mêmes  conditions,  non  plus  que  les  nitrates  alcalins,  alcalii 
terreux  et  d'aluminium,  h.  copalx. 

Sur  le  déplacement  du  point  de  transformation  du  nitral^ 
d'ammonium  à  32""  par  addition  de  nitrate  de  potassinA 
W.  MULLER  {ZeiL  phys.  Ch.,  t.  31,  p.  854^59;  1.1900»  —  L'a» 
leur  a  mesuré  rabaissement  que  subit  le  point  de  transformalioi 
du  nitrale  d'ammonium,  lorsqu'on  ajoute  à  ce  sel  du  nitrate  di 
potassium  et  de  l'eau.  Du  résultat  de  ces  mesures,  il  a  déàixti 
au  moyen  de  la  formule  de  Rothmund»  le  rapport  des  grandeun 
moléculaires  du  nitrale  de  potassium  en  solution  solide  dansii 
nitrate  d'ammonium  au-dessus  et  au-dessous  de  82*.  Ce  rappof 
est  de  4/3,  Comme,  d'après  Van  t'Hoff,  les  substances  isomorphe! 
possèdent,  dans  les  cristaux  mixtes  qu'elles  peuvent  former,  li 
même  complexité  moléculaire,  il  en  résulte  que  la  tran&formatioi 
que  subit  le  nitrate  d'ammonium  à  3â^  est  le  passage  de  (AzQ^.AzH*'' 
à  (AzO'*AzH*)3.  M.  VKZKS. 

Sur  l'action  de  l'acide  hypochloreux  sur  les  chlorures  mè* 
talliques  ;  W.  v.  TIESENHOLT  {Journ.  /.  prakt.  Ch.  (2;.  t.  «S, 

p.  30-10;  15.2.11)01).  —  L'auteur  indique  quelques  expëriencr^ 
qui  permettent  de  mettre  en  évidence  la  production  d'alcah  Ubn* 


CHiMlË  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  '  «07 

la  décompoHÎtion  des  chlorures  alcalins  par  l'acide  hypochlo^. 
dans  le  sens  de  Téquation  : 

KCI  +  CIOH  =  KOH  +  2GI, 

}n  le  voit,  n'est  autre  que  l'inverse  de  l'équation  de  formation 

i)'pocblorites. 

*  expériences  ont  porté  également  sur  d'autres  chlorures  et 

orliculier  sur  les  chlorures  alcalinoterreux  ;  l'auteur  lire  de 

expériences  quelques  conséquences  relatives  à  la  formule  du 

ore  de  chaux  et  à  quelques-unes  de  ses  réactions. 

L.-J.  SIMON. 

ntrine  et  pseadosulfare  de  cyanogène;  A.  GOLBBERG 
pfl.  f.  prakL  Cb.  (2j,  t.  63,  p.  41-48;  15.1.1901).  —  Par  trai- 
nt  du  sultocyanure  de  potassium  par  différentes  substances 
tintes  (chlore,  chlorate  de  potassium  et  acide  chlorhydrique, 
le,  acide  azotique  fumant,  persulfatç  d'ammonium),  on  obtient 
produits  pseudosulfocyanés  et  par  précipitation  gous  forme 
Mmbinatson  alcaline,  une  matière  colorante  jaune^  la  cana- 
.  I>*aprè6  Gerfaardt  et  Laurent,  le  pseudosulfure  de  cyanogène 
ut  la  formule  H.C'Az^H*.  D*après  l'auteur,  la  canarineetle 
luit  sulfocyané  seraient  tous  deux  oxygénés.  Pour  la  canarine 
moatioD  serait  due  à  l'ensemble  des  deux  réactions  :  • 

a .  KSC  A2  +  DC\  =  n  KCI  +  (G  AzS)« , 
UiS)»  +  6  H20  =  H«G8A£8S^O  +  H^CP  Az^S^O  +  COS  +  S^Om^ . 

Canarise.  Corps  jaane. 

<^  jaune  qui  accompagne  la  canarine  n*étant  pas  colorant, 
niérieurement  Fozysulfure  de  carbone  et  l'acide  hyposullureux 
Ps^ent  pour  donner  du  soufre  et  du  gaz  carbonique» 

L.-J.  smoN. 

^  1«  persélôniate  de  poUssiam  ;  L.  DENNIS  et  W.  BROWN 

^cbem,  Soc.f  5.1901).  —  Ce  sel  a  été  obtenu  par  électrolyse 
'•^  solution  de  séléniate  contenant  de  l'acide  sélénique  libre.  La 
■*^D  saturée  de  séléniate  de  K.  est  placée  dans  un  beacher 
**^'  et  reçoit  Tanode  formée  d'une  leuille  de  platine.  La  cathode 
î*^'''*^  représentée  par  une  lame  de  platine  est  logée  dans  un 
^  poreux  rempli  d*une  solution  d'acide  sélénique  ;  le  tout  plonge 
•fe  00  mélange  réfrigérant,  et  Ton  donne  le  courant  de  2,5  à 
*•?*»€«.  Au  bout  de  quelques  heures  apparaît  siur  l'anode  un 


6C8  ANALYSK    hKS  TMAVAUX   EriRANGERS). 

dépôt  blanc  qui  augmente  et  devient  considérable.  Le  dép6li 
séparé,  séché  sur  plaque  poreuse,  puis  sur  P*  O^,  dans  un  d^siJ 
teur  entouré  de  glace. 

L*ana!yse  complète  de  ce  produit  n'est  pas  terminée,  les  auiâJ 
se  sont  d*abord  occupés  de  déterminer  l'oxygène  disponible,  |^ 
combustion  de  Tacide  oxalique,  ou  oxydation  des  sels  ferreux.U 
deux  procédés  ont  donné  des  résultats  concordants  ;  un  échan 
soumis  à  l'essai  oxalique  a  donné  2,41  0/0  de  KSO^  et  le 
de  Fe  et  d'AzH*,  2,42.  Le  perséléniale  n*a  pu  être  débarrasst^ 
séléniate,  100  parties  renferment  74.4  de  perséléniale  et  25.6 
séléniate.  h.  caussk 

La  décomposition  des  chlorates  (4*  partie).  Le  méctniii 
supposé  facilitant  la  décomposition  du  chlorate  de  potassiu 
William  H.  SODEAU  {Chem,  Soc,  t.  79,  p.  939;  7.1901).  —  lJ 
logie  supposée  entre  la  décomposition  du  chlorate  de  polassiuM 
rébullition  de  Teau,  basée  sur  Taction  «  facilitante  »  de  cerna 
poudres,  est  renversée  par  ce  fait  que  la  première  n'est  pas  al 
siblement  facilitée  par  réduction  de  la  pression  à  1  mm.  Il  secni 
qu'il  y  ait  là  une  action  chimique  avec  les  substances  cooM 
pour  produire  un  efTet  marqué  sur  le  degré  de  décomi>osition< 
chlorate  de  potassium. 

En  additionnant  ce  corps  de  1  0/0  de  sulfate  de  l>aryum,  \>^ 
avait  constaté  une  augmentation  de  500  0/0  de  la  décom^KhuUl 
observée  et  avait  conclu  que  des  poudres  chimiquement  ioert 
facilitent  celle  décomposition. 

L'auteur,  répétant  cette  expérience,  trouve  seulement  une  a»i| 
mentation  de  10  0/0;  il  doit  se  former  un  peu  de  chlorate  deU 
ryum  par  double  décomposition,  et  cette  formation  doit  enuien 
ligne  de  compte  dans  la  facilité  de  décomposition  observée. 

On  peut  conclure  que  la  facilité  supposée  des  particules  solifi 
chimiquement  inertes  à  favoriser  la  décomposition  du  chlorate* 
potassium  ne  supporte  pas  l'expérience,  est  inÀufllsantc  à  expliq»n 
TefTet  d'une  petite  quantité  des  oxydes  de  manganèse,  1er,  cobal 
nickel  et  cuivre.  L'action  de  ces  dernières  substances  serait 
devoir  être  entièrement  chimique.  -         a.  HacButr. 

L'influence  du  sucre  de  canne  snr  la  conductibilité  ii 
solutions  de  chlorure  de  potassium,  d'acide  ehlorhjrdriqnt  i 
de  potasse,  avec  éyidence  de  formation  de  sel  dana  la  denù« 
cas  ;  C.-J.  MARTIN  et  Orme  HASSON((;//eiii.  Soc,  t.  79,  p.  707 

6.1901).  —  Les  auteurs  ont  déterminé  les  conduclibtlilés  desolu 


CHIMIE  GÉNÉIULE  ET  MINÉRALE  069 

S  <le  chlorure  de  potassium  et  d*acide  chlorhydrique  contenant 
quantités  variables  de  sucre  et  ont  trouvé  que  la  conductibilité 
lilTère  guère  de  celles  des  solutions  aqueuses,  en  tenant  compte 
I  Yiscosité  des  solutioni^  sucrées.  Par  contre,  si  Ton  ajoute  de 
K>tas6e  à  des  solutions  sucrées  de  différentes  concentrations, 
constate  que  le  sucre  influe  sur  la  conductibilité,  fait  attribuahle 
formation  de  saccharate  de  potasse,  qui  est  fortement  ionisé 
folation  diluée.  a.  hébbrt. 

«r  les  hydrates  de  chlorure  manganeiix  stables  au-dessus 
0*;  H.  H.  DAWSON  et  P.  WILLIAMS  (Zeit.  phya.  Ch.  t.  31, 
59-68;  1.1900).  —  Il  résulte  des  déterminations  de  Brandes 
iff.  Aun.^  t.  22,  p.  263)  que  le  chlorure  de  manganèse  ordinaire 
CP,4H*0  (variété  «)  éprouve  vers  60*  un  changement  brusque 
IB  Tallure  de  sa  courbe  de  solubilité.  L'auteur  a  examiné  si  ce 
B^efflent  correspond  à  la  formation  d'un  autre  hydrate  :  il  a 
tstaté  que  le  sel  normal  se  transforme,  en  effet,  à  bT'fiô,  en  un 
ivel  hydrate  MnCI*,2H*0.  Ce  dernier  peut  d'ailleurs  être  obtenu 
I  température  ordinaire,  en  faisant  passer  un  courant  de  gaz 
brhydrique  dans  la  solution  alcoolique  du  sel  normal;  il  est 
1rs  cristallisé  en  aiguilles  de  couleur  rouge,  plus  foncées  que 
les  du  sel  normal. 

U  n'existe  pas  d*hydrate  intermédiaire  entre  les  der.x  précédents, 
ï^l  bihydraté,  porté  à  198^,  se  transforme  à  son  tour  en 
I ftahydre. 

Uuant  à  l'hydrate  MnCl«,4H«0  (variété  p),  découvert  par  Mari- 
)êc  en  1857,  on  l'obtiendra  en  ensemençant,  au  moyen  d'un 
Wtal  isomorphe  de  FeCI*,4H«0,  une  solution  sursaturée  de  l'hy- 

Wea.  M.    VKZER. 

Ut  silicates  de  plomb  et  leur  emploi  dans  l'industrie  des 
HUriec;  T.  E.  THORPE  et  Charles  SIMHONDS  {Chem.  Soc, 
•  79,  p.  791  ;  7.1901).  —  Les  auteurs  étudient  l'emploi  du  plomb 
1*1» les  couvertes  de  poteries;  en  Angleterre,  on  se  sert  générale- 
•fttàcelte  effet  d'oxydes  et  de  carbonates  basiques  de  |»lomb, 
^•«"iisque,  sur  le  continent^  ces  corps  ont  été  remplacés  par  des 
>ilKates  ou  des  borosilicates  de  plomb  ou  des  silicates  complexes 
k  plomb  ei  d'autres  métaux.  L'emploi  des  premiers  composés 
**  un  ifrand  danger  pour  les  ouvriers  à  cause  de  la  solubilité 
'^ c<ï9 composés  dans  les  acides  de  l'organisme;  dans  les  autres 
'^''ittpwéà,  au  contraire,  le  plomb  est  pres(|ue  insoluble. 
l>peodant,  en  examinant  certains  silicates  proposés  pour  l'ciiî- 


070  ANALYSE  DE«  TRAVAUX  ÉTHANGEHS. 

ploi  en  poteries,  les,  auteurs  ont  constaté  que  la  plus  <rraQde|fl 
du  plomb  était  soluble  dans  Tacide  chlorhydrique  ou  dans  !•< 
gastrique,  tandis  que  d'autres  échantillons  étaient  très  résisd 
Cette  difTérence  de  solubilité  dépend  de  l'existence  d*un  <vf 
rapport  entre  les  bases  et  les  acides.  Si  le  rapport  du  Qombn 
molécules  acides  au  nombre  de  molécules  basiques  tombe  «i 
certaines  limites,  tout  la  plonlb  est  pratiquement  insoluble,  qfl 
que  soit  sa  proportion  dans  le  silicate,  jusqu'à.50  ou  55  0,0. 

Les  analyses  et  les  formules  d'un  certain  nombre  de  m1i1 
sont  données  dans  le  mémoire,  avec  des  tables  indiquant  la  ^ 
bilité.du  plomb  dès  silicates,  suivant  le  rapport  indiqué  plos) 

Dans  les  expériences,  on  employait  toujours  un  excès  tf a<i 
afin  d*éviter  la  formation  d'oxychlorure  insoluble  et  de  \m 
neutraliser  les  bases  qui  accompagnent  le  plomb.  L'ou 
d'autres  solvants  acides  organiques  donne  des  résultats  nnnlo| 
à  ceux  obtenus  avec  l'acide  chlorhydrique.  a.  hkbert. 

Recherche  des  dulfocyanates  dans  le  bromure  de  pot&Bsi 
Upsher  SMITH  (Pbarm,  Journ.,  4,  1901).  —  Cette  recht^ 
s'effectue  en  ajoutant  du  Fe*Gl«  à  la  solution  de  bromure,  i 
forme  une  coloration  rouge  en  présence  dessulfocyanates.  L'aiil 
a  trouvé  que  cette  coloration  était  fonction  de  la  quantité 
Fe*Cl®  employé  plutôt  que  du  sulfocyanate. 

10  ce.  d*une  solution  de  KBr  pur  au  5/100^  traités  par  1  g^ 
de  Fe^Cl®  donne  une  coloration  rouge,  tandis  que  2  gouttes  j 
duisent  une  coloration  jaune. 

11  résulte  de  cette  observation  que Fe*Cl*  doit  être  employée 
précaution,  Taûteur  indique  le  procédé  suivant.  On  dissout 
de  bromurç  dans  10  ce.  d'eau  distillée,  on  ajoute  2  goutte^ 
Fe*Cl^  ;  en  l'absence  d'une  quantité  de  sulfocyanate  égale  ou  it 
rieure  à  0,01  0/0,  il  se  forme  une  coloration  jaune;  elle  est  ro< 
plus  ou  moins  foncée,  si  la  proportion  de  sulfocyanate  est  âU 
rieure.   ,  h.  caus5B- 

Une  modification  de  l'essai  de  Gutzeit  pour  Tarsenic;  U% 
DOWZARD  {Chem.  Soc,  t.  79,  p.  715  ;  6.1901).  —  L*auteu« 
reconnu  qu'une  solution  d'acétate  de  plomb  absorbe  seulero^ 
l'hydrogène  sulfuré  h  l'exclusion  de  l'hydrogène  arsénié;  « 
solution  à  15  0/0  de  chlorure  cuivreux  dans  l'aiside  chlorhy<lri| 
absorbe  les  hydrogènes  sulfuré,  phosphore  et  antimonié,  mais  fl 
l'arsenic.  Après  séparation  des  premiers  composés,  Thydroj:^ 
arsénié  peut  alors  être  décelé  par  un  papier  au  chlorure  nien^ 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  071 

le,  préparé  par  trempage  dans  une  solution  à  5  0/0  et  qui  prend 
couleur  jaune  en  présence  des  p^az  arséniés.  L'auteur  a  iraa- 
^  à  cet  effet  un  appareil  composé  d'une  sorte  de  liole  conique 
noatée  de  plusieurs  boules  à  barbottage.  a,  hébebt. 

^cherche  des  sels  métalliques  à  Taide  des  spectres  d*ab- 
ption  obtenus  en  présence  d*orcanette;  J.  FORMANEK  {Zeit. 

I  Ch ,  t.  39,  p.  409-434  ;  1900).  —  La  racine  d'orcanelte 
rérisée,  mise  en  digestion  dans  Talcool  à  95"*,  donne  une 
ear  jaune  rouge,  dont  le  spectre  d'absorption  est  caractéris- 
er souâ  une  dilution  suffisante.  Ce  spectre,  inaltéré  par  les 
les  étendus,  est  modifié  par  l'ammoniaque  en  même  temps  que 
ûloratioD  du  liquide  vire  au  bleu. 

.'addition  de  sels  métalliques  dans  la  solution  alcoolique  neutre 
Hf*  nai^sanc^  ou  non  à  des  modifications  du  spectre,  §elon  que 
Délai  esc  capable  ou  non  de  former  une  laque  avec  la  matière 
ïranle.  La  présence  d'ammoniaque  vient  apporter  encore 
itres  variations  dans  la  situation  et  la  valeur  des  bandes,  et  les 
cires  ainsi  obtenus  sont  constants  pour  un  même  métal.  Ln 
Uure  d'orcanette  doit  être  diluée  de  telle  sorte,  qu'en  l'obser- 
U  dans  une  éprouvette  de  10  à  12  mm.  de  diamètre,  éôlairée 
'  une  forte  lampe,  les  bandes  spectrales  soient  nettement  sépa- 
». 

\  ce.  de  cette  solution,  placés  dans  une  éprouvette  semblable, 

II  additionnés  de  2  gouttes  de  la  solution  des  chlorures  ou  des 
raies  métalliques.  On  examine  d'abord  s'il  ne  se  produit  aucun 
M^ement,  puis  on  verse  une  fine  goutte  d'ammoniaque  étendue 
1  3  et  l'on  observe  de  nouveau. 

L'auteur  a  relevé  en  longueurs  d'onde  la  situation  de  la  bande 
IBcipale  et  celles  des  bandes  secondaires,  pour  les  métaux  aux- 
*k  s'applique  de  préférence  le  procédé,  c'est-à-dire  les  métaux 
■tais,  âicalino-terreux  et  ceux  du  groupe  du. fer. 
^  outre^  toui  métal  non  ^susceptible  de  former  une  laque  avec 
^caoette  06  gène  ordinairement  pas  l'observation  d'un  autre 
'**L  C'est aiobi  que  Ton  peut  reconnaître  deux  métaux  mélangés, 
^  que  le  magnésium  avec  les  alcalins  et  les  alcalino-terreux,  Zn 
^^Co  et  Ni,  etc.  h.  copaux. 

KosTêUa  méthode  pour  la   détermination    des   nitrates; 

^  I.  Toa  DEVEMTER  (Zei7. /?V«-  CA.,  t.  31,  p.  50-58;  1.1900). 
*^te  méthode  est  basée  sur  la  coloration  brune  que  prennent 
*  ululions  de  nitrates  additionnées  de  sulfate  ferreux  en  présence 


672  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETUANGEHS. 

d'un  excès  d*acide  sulfurique.  Cette  coloration,  due  à  la  dissolu^ 
de  hioxyde  d'azote  dans  le  sel  ferreux,  disparait  par  rafiti| 
tant  que  la  liqueur  contient  assez  d'acide  azotique  pour  trami 
mer  tout  le  sel  ferreux  en  sel  ferrique  ;  elle  subsiste  nu  oontm 
dès  que  la  liqueur  contient  un  excès  de  sel  ferreux.  L*open4 
s'effectue  à  l'abri  de  l'air,  dans  un  appareil  dont  on  trouven 
description  (avec  figure)  dans  le  mémoire  original.  Lt?  calcul  M 
quantité  de  nitrates  contenue  dans  Téchantillon  analysé  se  ftA 
moyen  du  volume  (d'une  liqueur  titrée  de  sulfate  ferreux)  qaïAj 
nécessaire  pour  obtenir  une  coloration  brune  permanente  :  il  ref 
sur  ce  principe,  que  2  mol.  d'acide  azotique  oxydent  6  mol.  d^ 
ferreux.  *  r.  vÈze^. 


Hôthode  abrégée  dci  dosage  du  potassium  dans  les  tdi 
potasse;  H.  NEUBAUER  (Zeit.  anal  Ch.,  t.  39,  p.  481-502  ;  \i 
—  Cette  méthode  est  un  perfectionnement  de  celle  de  Fink-^ 
Elle  permet,  comme  celle-ci,  de  doser  le  potassium  sous  fonn^ 
chloroplatinate  dans  les  sulfates  de  potasse  impurs,  contenad 
la  soude,  de  la  magnésie  et  même  du  gypse. 

Pour  opérer  avec  succès,  l'auteur  recommande  d'observer  e:^ 
tement  les  détails  qu'il  indique  et  dont  il  donne  la  jusUHcal 
expérimentale. 

.  La  solution  aqueuse  de  0ff%5  de  substance,  étendue  à  25  ce., 
évaporée  au  B.-M.  avec  quelques  gouttes  d'acide  chlorhydhqtM 
un  petit  excès  de  chlorure  de  platine.  Lorsque  la  concentratioa 
ralentit,  on  laisse  refroidir.  La  masse,  humectée  avec  i  ce.  d'à 
est  soigneusement  triturée  avec  un  agitateur,  puis  additionna, 
trois  fois,  de  30  ce.  d'alcool  à  OB'".  Le  magma  salin  ayant  pns.  | 
la  trituration,  une  consistance  cristalline,  on  abandonne  une  dej 
heure,  puis  on  décante  sur  un  creuset-filtre  de  Gooch  et  on  lave 
résidu  à  l'alcool  concentré.  Le  tout  est  réuni  sur  filtre,  Talcool  » 
pincé  par  l'éther  et  le  précipité  essoré  à  la  trompe.  On  le  rt^l 
dans  une  atmosphère  de  gaz  d'éclairage  en  chauffant  très  progr 
sivement  jusqu'au  rouge  naissant. 

Après  20  minutes  de  refroidissement  dans  le  gaz,  le  contenu 
creuset  est  humecté  d*eau,  puis  lavé  quinze  fois  à  Teau  rhau 
pour  expulser  les  sels  solubles.  On  remplit  le  creuset  dV^ 
nitrique  à  5  0/0,  on  laisse  en  contact  une  demi-heure  en  aspira 
de  temps  en  temps  pour  ajouter  à  nouveau  de  Tacide  uitriqo 
doat  le  volume  total  employé  doit  être  environ  deux  fois  celui  ^ 
creuset. 


CHIMIB  ORGANIQUE. 
rès  un  dernier  lavage  à  l'eau  chaude  et  calcinatioa  d 
>oduit,    par  0,48108,  du  poids  de  métal  obtenu  i 
ie  K»0.  H.  co 

r  la  d«*«iocitios  d«t  gaz  ;  A.  P.  LIDOF  {Journ.  i 
.  B..  t.a33,  p.  190  ;  1901,  fasc.  3).  —  L'ac.  aulfuri 
^e  parlailement  les  gaz,  mais  il  exige  un  temps  ai 
le  de  Nordhausen  dessèche  plus  rapidement,  mai 
ger  des  vapeurs  de  SO*.  Après  avoir  essayé  divei 
»,  Tauteur  emploie  un  mélange  de  SO^H*  ordin; 
'.  qui  agit  aussi  bien  que  l'acide  de  Nordhausen  et  i 
le  SO' .  En  dissolvant  P<0>  (SO  à  40  0/0)  dans  SO*H 
écheat  excellent  et  parfaitement  liquide.  Il  absorbe 
ores  d'hydrogène  (au  moins  l'éthylène  et  l'acétylèi 
il  SO*H*  fumant.  a.  coi 

ppareil  à  dégagament  donnant  nn  conrant  gai 
■ttBt  avac  une  dèpanse  mîniina  ;  A.  KOHIfi  yZeit. 
%.  p.  508-511).  —  Voir  la  description  originale. 

H.    CO 

«clierehas  «nr  1m  «aux  d«  Hoorland  (S' partie).  Sdi 
chtors  eombini;  William  ACKROTD  (Cbem.  S 
TO;6.1901). — Poursuivant  l'étude  de  ces  eaux,  l'au^ 
'  les  dosages  du  chlore,  aux  conclusions  suivantes  : 
*  Le  chlore  combiné  contenu  dans  l'eau  du  réservoi 
irreiaent  de  l'eau  de  pluie  ; 

^La  présence  de  ce  chlore  s'explique  facilement  pari 
cblonire  de  sodium  existant  dans  l'eau  de  pluie,  s 


1m  mèthoda  d«  laboratoire  pour  la  préparation  i 
'"i;6.  3  lIEWTH(CAeni.  Soc.  t.  79,  p.  915;  7.190: 
MiUiam  l'acide  phosphorique  tribasique  à  l'acide 
^  le  [irocédé  ordinaire  de  préparation  de  l'élhylùnf 
tùa  ce  gaz  dans  un  grand  état  de  pureté.  L'acide  phc 
^Veisest  chauITé  à  200°  et  on  fait  arriver  l'alcool 
•oc.aiui.,3*un.,  T.  XXVI,  1901 — Trar.  étrang. 


674  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGEBS. 

goutte  à  goutte  dans  le  fond  du  liquide  bouillant  ;  si  la  tempérab 
est  maintenue  autour  de  220'',  on  observe  un  abondant  déga^m 
de  gaz.  Le  liquide  ne  charbonne,  ni  ne  mousse  en  sorte  que  foi 
ration  peut  être  conduite  dans  un  vase  de  petites  dimen&ionà; 
gaz  ne  contenant  ni  acide  carbonique,  ni  acide  sulfureux  n'a  i 
besoin  d'être  lavé.  Les  produits  condensables  de  la  réaction;  ei 
éther,  alcool  inaltéré  et  une  petite  quantité  d*un  liquide  huik 
sont  condensés  dans  un  vase  refroidi  avec  de  la  glace  ;  rétbyU 
passant  est  pratiquement  pur. 

En  opérant  de  la  même  manière  avec  Talcool  méthylique,  \e{ 
dégagé  est  de  Téther  méthylique  pur;  avec  Talcool  propylique, 
obtient  du  propylène.  Avec  Talcool  normal,  on  peut  chaufTer  ) 
qu*à  250%  tandis  que  Talcool  secondaire  se  décompose  à  210*. 

,  A.    HKBERT. 

Sur  la  solubilité  de  racétate  d'éthyle  dans  les  solntic 
salines;  H.  EULER  (Zeit.  pbys.  Cb.,  t.  31,  p.  360-369;  1.1900*. 
L'auteur  a  constaté  que  la  solubilité  de  Tacétate  d'éthyte  ai 
Teau  est  diminuée  par  la  présence  de  sels  dissous.  La  diminiiti 
provoquée  par  un  équivalent  en  grammes  de  divers  sels  dcpe 
de  la  nature  de  ces  sels;  mais  ils  se  rangent  à  ce  point  de  ^ 
dans  le  même  ordre  que  celui  que  Ton  observe  en  étudiant  de 
même  façon  la  solubilité  des  gaz. 

Cette  diminution  (pour  un  équivalent-gramme)  croît  avec 
dilution  du  sel;  elle  augmente  avec  sa  solubilité.  Elle  parait  sV 
pliquer  par  la  contraction  que  subit  le  dissolvant  par  le  fait  «iti 
dissolution.  m.  v^es. 

Note  sur  la  préparation  du  sulfate  diméthylique  ;  Beam 
BLACKLER  (Chem.  News,  t.  83,  p.  308;  6.1901).  —  La  mt^lli<: 
ayant  donné  les  meilleurs  résultats  consiste  à  préparer  Ictl 
dans  l'acide  sulfurique,  à  maintenir  le  mélange  à  160*  sur  un  1 
de  sable  chauffé  et  à  distiller.  a.  HiEBEKr 

Combinaisons  du  sulfure  de  méthyle  avec  les  haloides 
talliques;  F.  C.  PHILLIPS  (Am,  chem.  Soc.,  4.  lOOlj.  — 
qu'on  ajoute  du  sulfure  do  méthyle  à  une  solution  de  chlon 
palladium,  on  obtient  un  précipité  volumineux,  qui  parait  amol 
au  premier  abord,  mais  qui  au  microscope  est  constitué  p 
fins  cristaux  :  ce  précipité  se  dissout  à  chaud,  et  se  sépai 
refroidissement  en  aiguilles  rouge  orangé,  stables  à  Tair  f* 
lumière,  solubles  dans  l'eau  bouillante,  insolubles  dans  l'eau  U 


CHIMIE  ORGANIQUE.  G75 

&  dosage  du  soufre  dans  cette  substance  a  présenté  des  diffi- 
^;  en  appliquant  les  procédés  ordinaires  d*oxydation,  Tauteur 
[jjours  constaté  une  perte  de  soufre  par  volatilisation,  et  Toxy- 
»n  en  tube  scellé  est  pour  le  cas  présent  dangereuse.  Le  dosage 
é  réalisé  par  combustion  de  la  matière  dans  Toxygène.  Les 
Jtats  analytiques  du  soufre,  du  chlore  et  du  palladium,  con- 
hitsenl  à  la  formule  PdCl*.2(CH5)*.S,  qui  est  analogue  à  la 
hioaison  platinique  de  Enebuske. 

'ombinaîson  du  sulfure  de  métbyle  avec  le  chlorure  mercu- 
re, —  On  l'obtient  comme  la  précédente  en  ajoutant  dn  sulfure 
néthyle,  à  une  solution  de  sublimé.  Précipitéblanc  floconneux 
hstallin,  fusible  à  150-151**,  altérable,  peu  soluble  dans  Teau, 
s  dans  ralcool.  Il  répond  à  la  formule  3HgCl«.2(CH3)«.S.  Le 
iposé  décrit  par  Loir  (C.  /?.,  1853)  a  une  formule  différente 

a«.(CH»)«.s. 

Zombinaison  de  sulfure  de  méthyle  et  de  chlorure  cuivreux 
Q>CH*;«S.  —  Se  forme  par  l'action  de  (CH')*.S  sur  une  solution 
icentrée  de  chlorure  de  cuivre.  Masse  cristalline  incolore  au 
Boeat  de  la  préparation,  mais  qui  se  transforme  en  une  substance 
me,  à  l'air,  ou  par  les  lavages. 
^Combinaison    du   sulfure   de   métbyle    et  de  chlorure   dor 

fil 
1^^  (HH»  «•  —  ^  s'obtient  par  un  procédé  analogue  au  précé- 

nt  Précipité  blanc  floconneux,  instable,  se  dédoublant  facile- 
wit  en  Q.  Au  et  (CH^j'S.  h.  caussb. 

Sur  le  monoaalicylate  de  glycérine;  E.  TAUBER  {D.  ch.  G., 
M,  p.  1709;  22.6.1901).  —  Gottig  a  décrit  en  1877  comme 
«Bosalicylate  de  glycérine  une  substance  qu'il  obtenait  en  faisant 
HQ  gazeux  à  lOO*  dans  une  solution  saturée  d'acide  salicy* 
dans  la  glycérine;  il  a  décrit  plus  tard  de  nouveau  cette 
substance  comme  étant  une  dichlorhydrine  salicylique; 
n  dernière  manière  de  voir  est  exacte,  mais  l'auteur  a  constaté 
si  par  Faction  de  Vacide  chlorhydrique  en  excès  on  obtient 
Ijours  celle  dichlorhydrine  il  suffit  pour  préparer  le  monosali- 
lie  de  glycérine  de  faire  réagir  une  petite  quantité  d'acide 
sur  le  mélange  d'acide  salicylique  et  de  glycérine  en  excès, 
chauflant  100  gr.  d'acide  salicylique,  300  gr.  de  glycérine  et 
lirr.  de  H*SO  étendu  à  600/0  environ  d'acide,  pendant  40  heures 
B. -M.  l'auteur  a  obtenu  Téther  en  question,  qui  à  l'état  pur  se 
îDle  sous  la  forme  de  cristaux  blancs,  microscopiques,  F.  76®. 
éiber  dificilemeol  soluble  dans  l'eau  froide,  se  dissout  très 


ANALYSE  DES  TRAVAUX  ORANGERS, 
eau  chaude  ou  dans  l'alcool  ;  il  est  très  facilemcd 
■  les  alcalis  et  leurs  carbonates;  il  suffit  de  le  laisM 
sn  solution   éthérée  avec   du  carbonate  anhydre  ili 
e  potassiuui  pour  le  saponilier.  r.  hbvkbdui. 

tioo  des  cètones  avec  l'éther  cyaoacétiqne;  G, 
'.  cb.  G.,  t.  33,  p.  3530-3534;  5.12.1900).  —  L'aoéUM 
facilement  avec  le  nitrile  malonique  en  préseace<le 
î.  Le  produit  n'a  pas  été  étudié.  Avec  l'élher  cyaci- 
iol.)>  le  condensation  s'efTectue  suivant  les  deux  Aqna- 

yC\Z  yC\z 


<ueit  /U 

=  CCH3)2-C=C< 


/CAï 


MA* 


-0-1-  (CH')'G<f    *^(>'C»Hs  _j_  ^^^^■ 

s'efTectue  en  mélangeant  à  0°,  36  gr.  d'acétone  tècbe 
her  cyanacétique -eL  15  gouttes  de  diélhylamine.  U 
3r  un  mois  à  la  température  ordinaire,  i*uis  on  cbiuB 
lures  au  b.-m.,  on  décante  l'eau  formée  et  on  frid 
le  vide. 

1  100-1SO*  (sous  10  mm.)  renferme  le  premier  coni' 
■  dimétbylméthySène-cyanacélique  qui  crist.  par  refroi 
n  aiguilles  blanches,  1.  à  SS",  sol.  dans  tous  les  lîqujda 

peu  sol.  dans  l'eau.  Ce  corps  bout  k  108*  sous  10  ma 
InO*  à  froid,  mais  ne  fixe  pas  le  brome.  On  n'a  [xili 

en  ac.  diméthylacrylique  par  saponification  (rend» 
I). 

Uiuéthylmétbyli-ne-dicyanacétique  renfermé  dans  II 
188°  sous  10  mm.,  se  solidifie  peu  à  peu  et  crisl.  » 

bi",  solubles  dans  les  liquides  organiques  sauf  11 
ide  et  dans  les  alcalis,  insol.  dans  l'eau.  Traité  p* 
I  sodium,  il  fouruîl  un  dérivé  sodé  jaune.  ChauITé  avti 
0/0,  il  est  saponifié  et  transforme  dans  Vac.  p^-diuir- 
vc  déjà  connu  (aiguilles  f.  à  100°)  el  dont  VaiiùydriA 

-C-(  Ch/'  '        V  +  6H'0 

\     Xcoïcmv 

JOiii-f/  -l-2(:''H»-OH  +  2AiH>4-iOO'. 

NCH»-COïH 

p.  rneuNDUH- 


C1IIH1B   ORGANIQUE. 

OériTét  broméa  d«  la  diithylcôtoae;  H.  PAULT  ( 
.34,  ITTI;  £â.6.i901).  —  Le  brome  ne  réagit  que 
i  froid  sur  la  diélbylcélone,  mais  bien  à  la  tempéralure 
narie;  en  employant  une  molécule  de  brome  on  obtient 
noDobromé,  avec  deux  molécules  le  dérivé  dibromé. 

Le  mombromdiéthylcétone  GH3.CHBr.C0.CH».Cl 
iquide  à  odeur  très  pénétrante,  Eb.  I&T-ISS*  sous 
Q  =  !.87à  15". 

La  dibrotodiéihylcélone  sym.  GH».CHBr.CO.CHB 
niâsi  une  huile  incolore,  à  odeur  très  pénétrante.  Eb.  8 
li  mm.  193-195- sous  782  mm.  D  =  l,77l  n  l«".  Elle 
bmucoup  à  la  dicbloracélone  sym.;  elle  se  dissout  facile 
Tenu  de  baryte;  la  dissolution  renferme  une  substance 
U  liqueur  de  Fehling  probablement  une  dioxydiéthylcé 

9.    IIEV 

Snr  l'iction  do  sodiam  sar  les  ithers  des  acides  orj 
8  BEFORIEATSET  {Joani.  Soc.  phys.  cliim.  H.,  l.  a 
1901,  lasc.  3).  —  L'auteur  rappelle  la  théorie  de  Claiseï 
boa  de  Na  sur  l'acétate  d'élhyle  et  ta  production  de  l'ac 
lique;  il  Tait  ressortir  les  faits  quir  appuient  cette  th< 
montre  que  les  objections  qu'on  lui  a  opposées  sont  sa 
Lt  théorie  donnée  récemment  par  Mîchael  [Dull,.  t.  3 
o'eipltque  pas  la  formalion  du  sodium-acétncétate  d'^ 
Mlion  de  l'élhylale  sur  l'acétate  d'éthyle,  non  plus  que  I 
«le  l'éthylste  de  Na  sur  l'éther  benzoique  ;  ce  dernier,  ne 
ft^  H  en  position  a,  ne  devrait  pas  fournir  d'éttier  so 
niique,  et  cependant  le  produit  de  l'action  de  l'éthylate  i 
Imizoîque,  traité  par  l'acétate  d'éthyle,  donne  le  sodiun 
»cétite  d'étityle,  ce  que  la  théorie  de  Claisen  explique  d 
Simple  : 

,ONa 
OHi-COOCTHS  4-  CmONn  -^  OHi-C^OC^H- , 
\0(;3H5 
,ONa 
Cf  0( 
\0( 
=  SCH^OH  +  C6H'-C(0Na)^CH-C00CîH*. 

A.    COI 

Bir  l'action  des  tbiocyanates  et  isothiocyanates 
tv  ta«  ttaiotcides;  H.  L.  WHEELER  et  H.  HERRIAH  i/ 
■■«-.p.  â83-299;  5.1901).  —  pREHiÈnE  Partie.  Le  fai 
'l^  ditbiocarboniques,  se  forment  dans  l'action  des  thi 


G78  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

alkylés  sur  H»S,  a  conduit  Chanlaroff  (Z?.  cL  G,,  1882)  k  éta^lifi 
Taction  du  thiocyanate  d'éthyle  sur  l'acide  Ihioacétique,  son  anhf 
dride,  et  Tacide  benzoïque.  11  se  forme  dans  tous  les  cas  des  co» 
posés  cristallisés,  cependant  ChanlarofT  n*a  décrit  que  la  combiiui 
son  CH3COAzHCS.SG«H5,  qui  résulte  de  Tunion  de  Facide  ihii 
acétique  avec  G2H5.SH. 

D'autres  dilhiocarbamates  de  cette  classe  ont  été  obtenus  pi 
T.  B.  Johnson.  Le  plus  souvent  l'union  du  thiocyanate  avec  i 
thioacide  a  lieu  selon  l'équation  de  ChanlarofT,  d'où  résulte  a 
produit  d'addition 

02H5.SGAz+HSGO.C6H5  =  C2H5S.CSHAzGOC«H5. 

On  a  obtenu  ainsi  les  dérivés  des  monothyocyanates  primaires  qi 
se  forment  comme  ceux  de  la  série  benzylique. 

Avec  certains  thiocyanates,  lorsque  pour  modérer  la  réaction  d 
ajoute  du  benzène,  il  se  forme  de  l'acide  sulfocyanique,  et  un  ihîi 
éther  | 

G6H5.SGÂZ  +  HS.GOG6H5  =  GeHSS.GOG^HS  +  HAzCS, 

tandis  que  dans  d'autres  cas  il  prend  naissance  de  la  benzamidel 
du  es*,  cette  réaction  se  passe  dans  Taction  de  Tacide  sulfoc^l 
nique,  sur  l'acide  thiobenzoïque 

H  AzGS  +  HS .  CO .  G6H5  =  AzH2 .  CO .  G6H5  +  CS2 . 

Les  isothiocyanates  R.AzCS,  ou  essences  de  moutarde,  réagisse*! 
avec  plus  d'énergie  que  les  thiocyanates  normaux  selon  Téqualiûl 

R.AzGS  +  HS.GO.C6H5=RAzH.CO.G6H5  4.CS2, 

cette  réaction  rappelle  la  précédente  et  confirme  un  obser\'alion' 
Kay  {D.  ch.  G.,  1893);  il  en  est  de  même  pour  l'action  des  rlioili 
nates  sur  les  thioacides.  Le  rhodanate  de  benzyle  en  agissant  >* 
l'acide  thiobenzoïque  donne  du  CS*  et  de  la  dibenzamide. 

En  étudiant  le  mécanisme  de  la  réaction  les  auteurs  pensent  q« 
ces  combinaisons  s'effectuent  en  plusieurs  phases.  Tout  d'nbol 
lorsqu'un  éther  halogène  réagit  sur  le  thiocyanate  de  potaàsium, 
se  forme  l'éther  Ihiocyanique  normal  R-SCAz,  qui  ultérieurenie» 
est  transformé  en  isodérivé  RAzC.S.  Les  groupements  peuaclil 
comme  les  dérivés  alkylés,  permettent  d'isoler  le  premier  lenn 
de  la  réaction,  il  se  forme  d'abord  le  thiodérivé  normal,  et  pi 
ébullition  on  le  transforme  en  essence  de  moutarde.  I^es  haloM*l 
répondant  à  formule -CH*X,  donnent  au  contraire  des  Ihiocjanât* 
très  stables. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  079 

D^âprès  Beckurts  (Arcb,  d.  Pharm,,  1899)  et  Frerichs  (ibid,) 
1  <ye  formerait  une  essence  de  moutarde  lorsqu'on  traite  la  chlora- 
"icljluréibaDe  par  le  cyanate  de  potassium,  mais  les  auteurs 
[jrooTeat  que  les  réactions  sur  lesquelles  se  sont  basés  Beckurts 
H  Frerichs  ne  s'appliquent  pas  aux  isothiocyanates.  En  réalité  il 
«  produirait  des  dithio-urétbanes. 

Dbuxièmb  Partie.  Les  combinaisons  citées  ont  été  obtenues 
tantôt  en  chauffant  légèrement  la  solution  benzénique,  de  thioacide 
H  de  thiocyanate,  tantôt,  en  abandonnant  le  mélange  à  la  tempé- 
rature ordinaire.  Le  précipité  qui  se  sépare  est  dissous  dans  un 
ilcali,  et  précipité  par  CO».  Traité  par  la  soude  à  10  0/0,  il  s*yunit 
H  Ton  obtient  une  combinaison  saline  en  cristaux  incolores, 
lolubles  dans  beaucoup  d'eau  ;  il  se  produit  en  même  temps  une 
il^omp>osiiion  plus  ou  moins  profonde  d'où  résulte  un  rhodanate, 
et  du  mercaptan,  du  thiobenzoate,  et  du  cyanate  de  Na. 

AcéljrJdilhiocarbamate  de  métbyle  CH^ . GOAzHCS .  SCH».  —  Se 
df^pose  de  la  solution  benzénique  des  constituants,  ou  par  simple 
mt^lange  des  deux  substances  en  quantités  équimoléculaires.  Prismes 
jaunes  fusibles  à  119*. 

Acétyldithiocarbamato  délbyle,  —  S'obtient  en  chauffant  à 
lOU»  un  mélange  sec  des  constituants.   Prismes  jaunes  fusibles 

Acétyïdithiocarbamate  de  diétbyle  CH3.C0Az=Ck;|-^*U5.  — 

On  traite  22  gr.  de  carbamate  par  3»',1  deNa,  dissous  dans  125  ce. 
d'alcool.  On  ajoute  20  gr.  de  C'H^'Br;  lorsque  la  réaction  est  ter- 
minée on  sépare  NaBr.  On  sèche  et  on  distille  sous  14  mm.  de 
pression.  Huile  incolore,  F.  142*. 

Acétyïdithiocarbamate  de  propyle  normal.  —  Liquide  bouillant 
à  164*,  P  =  761. 

Tbiocyanûte  de  célyle. — Forme  un  liquide  incolore,  F.  242-249*», 
^us  30  mra.  de  P. 

Acétyïdithiocarbamate  de  cétyle  CH8.COAzHCS.SC*«H»3.  _ 
Corps  solide  cristallisé,  F.  89-90\ 

Benzoyiditbiocarbamate  de  métbyle.  —  Aiguilles,  F.  135*. 

Bf^nzùylditbiocarbamate  déthyle.  —  Prismes  jaunes,  F.  84*». 

BeDzoylpaeudométbylthiO'UréeCfiW.CO'Xz=C<^^^.  —  Se 

forme  lorsque  Ton  abandonne  à  elle-même,  pendant  2  jours,  une 
^hitioo  de  benzoyiditbiocarbamate  de  diméthyle,  dans  AzH' alcoo- 
lique et  purifiant  le  produit  par  cristallisation  dans  le  benzène, 
wp8  solide,  F.  11M12«, 


680  ANALYSE   DES   TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

BenzoyldUbiocarbamale  debenzyle  C«H5.C0AzHCS.SGH*.C«H 
—  S'obtient  en  chaufîant  là  solution  benzénique  des  coastitiuu» 
Aiguilles  jaunes,  F.  108*. 

Benzoyldithiocarbamate  dacétyléthylurélbane.  —  S'obtient  )i 
Faction  de  la  rhodanacétyléthylurétbane  sur  Facide  lhiobenzoi« 
en  solution  benzénique:  5,7  de  rhodanate  préparés  selon  les  ind 
cations  de  Frerisch,  et  fusible  à  86^  ont  été  dissous  dans  45  r 
de  benzène  et  additionnés  de  4,2  d'acide  tbiobenzoïque.  Le  méUn 
est  chaufTé  ensuite  sur  un  B.-M.  Il  ne  se  forme  pas  de  CS', 
HCy.  Cependant  si  le  rhodanate  avait  la  constitution  d*un  i&oéi 
cyanique,  CS*  aurait  du  se  produire,  en  même  temps  il  se  $*^i 
formé  de  Thyppuryluréthane.  Ces  faits  n'ayant  pas  été  confii 
l'auteur  conclut  que  la  rhodanacéthyléthyluréthane  a  la  constitutii 
d'un  éther  normal.  La  benzoyldithiocarbamate  d'acétyléthylur 
thane  fond  à  159%  et  répond  à  la  formule  C«»H*«0*.  Az«S*. 

oL'Isocyanate  de  cblorallyle  CH«=CCl-CH«AzCS.  —  Pris» 
fusibles  8  95**. 

Séléniocyanate  détbyle.  —  S'obtient  par  l'action  de  C^H^Ï 
sur  SeCyK.  Ce  composé  qui  parait  nouveau  est  une  huile  légi'n 
ment  colorée  en  jaune,  d'odeur  désagréable,  bouillant  à  172*  m 
741  mm.  de  P.  h.  causse. 

Synthèse  de  l'acide  a-méthyl-p-éthyléthyléne  lactiqm 
A.  ASTAKHOF  et  S.  RËFORHATSKT  {Jour.  Soc.  pbys.  chim.  H 
t.  33,  p.  239  ;  1901,  fasc.  3).  —  L'éther  de  l'a-méthyl-p-éthylewi 
lactique  s'obtient  par  l'action  de  Zn  sur  le  mélange  d'a-bromo|ïd 
pionate  d'éthyle  et  d'aldéhyde  propionique,  suivant  les  équalioïW 

GH3-GH  Br-COOG2H5  +  Zn  +  GH3-GH2-COH 
:=GH3-GH2-GH(OZnBr)-GH(GH3)-GOOC2HS 

GlP-GH3-GH(OZnBr)-GH(GH3)-COOGaH5  +  H20 
=  GH3-GH2.GH(OH)-GH(GH3)-GOOG2H5  +  ZniOH}Br. 

Le  mélange  en  proportions  moléc.  est  versé  par  portions  sur  d 
la  grenaille  deZn  contenue  dans  un  ballon  refroidi  par  de  la  ç:l^^ 
lorsque  la  réaction  est  terminée,  on  abandonne  pendant  quelque 
jours  à  la  température  ordinaire;  ensuite  on  chaufte  peadwl 
6  heures  vers  50  ou  60**,  puis  on  décompose  par  de  l'eau  Sildi 
tionnée  de  SO*H*  ;  le  liquide  huileux  qui  se  forme  est  enlevé  p«i 
l'éther  ;  c'est  un  liquide  épais,  jaunâtre,  d'odeur  piquante  agr^ 
able;  il  est  sol.  dans  Talcool  et  l'éther.  Éb.  vers  îÈl8'2io*;  lewo^ 
dément  est  environ  1/3  de  la  valeur  théorique.  L'oxyacide  s'obtient 


CHIMIE   ORGANIQUE.  C81 

sapooiflant  Télfaer  par  Ba(OH)*  et  décomposant  par  HCl  le  sel 
Ba  ;  on  l*ex trait  par  l'élher. 

Test  uo  liquide  sirupeux,  jaune-brun,  d'odeui*  piquante  ;  no 
»ullise  pas,  soluble  dans  Téther  et  Talcool,  peu  sol.  dans  Teau. 
sel  de  Ba  forme  une  masse  gommeuse,  transparente,  incris- 
lisable.  Le  sel  de  Na  cristallise  en  très  petites  lamelles. 

A.  COR  VIS  Y. 

(ynthèse  et  propriétés  de  Tacide  a-isopropyl-p-isobatyl- 
tylénelactiqne  ;  D.  PROTOPOPOF  et  S.  RÉFORHATSKT  {Jotirn. 
c.  pbys,  rhim.  R.,  t.  33,  p.  242;  1901,  fasc.  3).  — L'éther  do  Tac. 
sopropyl-^isobutyléthylènelactique  se  prépare  en  faisant  réagir 
r  Zq  un  mélange  en  quantités  équimoléculaires  d*a-bromo-isova- 
ite  d'étbyle  et  d'aldéhyde  isovalérique  ;  le  produit,  décomposé 
fSO*H«  étendu,  fournit  une  huile  jaune,  épaisse.  Eb.  188-190* 
K  140-150  mm.  L'oxyacide  s'obtient  par  saponiRcation  de  cet 
t^r.  Il  cristallise  sous  forme  de  longues  aiguilles  soyeuses  et 
061  en  formant  de  petits  grains.  F.  120-121**  ;  presque  insol.  dans 
ttu  froide,  un  peu  sol.  dans  Teau  chaude,  sol.  dans  l'alcool  et 
Hher.  La  plupart  des  sels  de  cet  acide  sont  incristallisables.  La 
«duclibilité  électrique  (K  =  0,00199)  indique  un  oxyacide  p. 
Wlyse  et  le  mode  de  formation  indiquent  la  formule  : 

(CH3)aCH-CH2.CH(OH)-CH-COOH 

CH(GH3)3  * 

^  propriétés  de  cet  acide  sont  identiques  à  celles  de  Facide 
fï^nsé  par  Wohlbrûck  dans  les  produits  de  l'action  de  Na  sur 
Waiérale  d  elhyle,  ce  qui  montre  que  Taction  de  Na,  ou  plus 
ïAciement  de  Téthylate  de  Na,  sur  cet  éther  se  fait  normalement, 
^a-d.  avec  formation  d'un  éther  cétono,  de  la  même  façon  que 
•r  l'élher  acétique,  ce  qui  confirme  la  théorie  de  Claisen.  SO*H« 
rtosforme  Toxyacide  en  une  lactone  qui,  par  analogie  avec  des 
*U  éladiés  autrefois  par  Réformatsky,  doit  correspondre  a  un 
^yicidex;  la  formation  de  celle  lactone  s'exprime  par  les  réac- 

(CH3)3CH-CH2-CH(OH)-GH(C3H'')-COOH  —  H^O 
-  (CH^)ïGH-CH  =  CH-CH(G3H^)-C00H , 

(Cn3)2GH-GH=GH-GH(G3H')-GOOH  +  IPO 
~  ^GH?)2GH.GH(OH)-GH»-GH(G3H'')-GOOH , 

tCH3^(;H-GH(OH)-CH2-GH(G3H').GOOH  —  H^O 
~  (GH3)2GH-GH-CH2-CH(C3Hi)-CO. 

I 0 1 


L 


682  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS 

La  laclone  C*^H*80*  est  un  liquide  neutre,  incolore,  m 
d*odeur  camphrée,  peu  sol.  dans  Teau.  Eb.  241-243**,  inchsi^ 
sable  même  par  refroidissement.  A.  oorvisy. 

Sur  Tactivité  de  Tacide  oxypyravique  ;  J.  H.  ABEU 
{Zeit.  phys.  CL,  t.  31.  p.  17-21  ;  1.1900).  — Will  (D.  cb.  G.,  Ll 
p.  400;  1891)  a  décrit  Tacide  oxypyruvique  comme  un  acide  câ 
nique  répondant  à  la  formule  CH*OH.CO.COOH,  et  m 
tourner  à  gauche  le  plan  de  polarisation  de  la  lumière.  Gea  t 
sont  en  contradiction  avec  la  théorie  du  carbone  asymétrique* 
la  formule  de  Will  ne  comporte  aucun  atome  de  carbone  asyi 
trique. 

L'auteur  montre  que  l'activité  optique  attribuée  par  Wil 
l'acide  oxypyruvique  ne  subsiste  pas  si  ce  corps  est  soigneuseo 
purifié,  et  notamment  débarrassé  de  tout  composé  azoté.  U 
tation  observée  par  Will  tenait  donc  aux  impuretés  du  pro 
étudié. 

L'auteur  confirme  d'ailleurs  la  formule  cétonique  de  Wi 
préparant,  à  partir  de  l'acide  oxypyruvique,  un  nitrile  don 
par  saponification  l'acide  isotartrique  :  ce  dernier»  dont  le  s 
baryum  a  été  préparé  et  analysé,  fournit,  à  l'ébuUition,  de  T 
glycérique  avec  perte  de  CO*.  On  a  donc  la  série  des  transfort 
tions  suivantes  : 

CH20H  GH20H  CmOH  OWÀ 

io        »-^   (Ug;^  1»^   U'^^^y,    m^   Lob 

COOH  COOH  COOH  C'X)» 

Si  l'on  admettait  au  contraire  pour  l'acide  oxypyruviqwc 
formule  aldéhydique  CHO.CHOH.COOH,  qui  comporte  un  t 
bone  asymétrique,  la  saponification  de  son  nitrile  devrait  doo 
de  l'acide  tarlrique,  qui  ne  perd  pas  de  CO*  par  ébuUition 
formule  de  Will  est  donc  confirmée.  m.  athks. 

■ 

Acide  diméthozysaccinique  optiquement  actif  et  tes  < 
rivés;  Thomas  PURDIE  et  James  C.  IRVINE  (Cbem.  Soe.,  i 
p.  957;  7.1901).  — Le  présent  mémoire  porte  sur  l'acide  d» 
thoxysuccinique,  ses  éthers  méthylique,  éthylique,  propyli'P 
ses  sels  métalliques. 

L'éther  méthylique  a  été  obtenu  par  action  de  Toxyde  d'arjfl 
sur  une  solution  de  tartrate  de  méthyle  dans  Tiodure  de  nx^Ui] 


CHIMIE  ORGANIQUE.  683 

II»  flisliUation  dans  le  vide.  Ce  composé  fond  à  51*,  est  soluble 
ms  l*eau  et  les  solvants  organiques. 

L*élher  éthylique,  préparé  d'une  façon  analogue,  est  moins  so- 
bif  dans  feau  et  constitue  une  huile  jaunâtre. 
L^aetde  (/.•diméthoxysuccinique  était  obtenu  par  hydrolyse  de 
n  èther  méthyltque  par  la  potasse  ou  mieux  par  la  baryte.  Le  sel 
(bar^-um  cristallisé  obtenu  était  décomposé  par  la  quantité  cal- 
ih  d*acide  sulfurique  et  l'acide  était  extrait  à  Téther  ;  il  se  pre- 
nne en  petits  prismes  quand  il  cristallise  dans  l'eau,  en  tables 
buid  il  cristallise  dans  l'acétone;  il  fond  à  151**  avec  une  légère 
!romf)Osilion. 

La  ^.-diméthoxysuccinamide  a  été  préparée  par  action  de  Tam- 
9Diaque  sur  Téther  méthylique  en  solution  dans  l'alcool  méthy- 
foe;  elle  se  présente  en  aiguilles  solubles  dans  l'eau  chaude, 
ftolubles  dans  les  solvants  organiques.  On  n'a  pu  en  obtenir 
iude. 

Enfin,  on  a  préparé  les  sels  neutre  et  acide  de  sodium,  les  sels 
a  baryum,  calcium  et  zinc. 
Le  pouvoir  rotatoire  de  tous  ces  composés  a  été  déterminé. 

tt«ib«xT«wd..ies.  Wf.         [M]^.         [a]f.         [Mf. 

Demélhyle •  •  82,5        110,0 

D'elhyle 90,0        210,6        85,4        199,8 

Depropyle 84,9        222,4        81,1        212,5 

Quant  aux  sels  métalliques,  les  rotations  ont  été  examinées  à 
WîtîreDies  concentrations;  nous  renvoyons  pour  le  tableau  de  leurs 
«tleurs  au  mémoire  original.  De  l'examen  de  ces  chiffres  et  de 
Ofoi  obtenus  dans  des  travaux  précédents,  les  auteurs  tirent  les 
tOQclu5îons  suivantes  : 

f  U  existe  une  relation  générale  entre  les  hydroxyacides  et  les 
^oyloxyacides  correspondants.  Les  rotations  moléculaires  des 
•ôluuons  aqueuses  diluées  des  (/.-malates,  (/.-lactales  et  A-lartrates 
fcormaux  sont  beaucoup  plus  fortes  dans  le  sens  dextrogyre  que 
uHl«  des  acides  libres  correspondants;  dans  le  cas  des  dérivés 
*^ié?,  d'autre  part,  les  rotations  des  sels  alcalins  normaux  sont 
*«ucoup  plus  faibles,  ou,  au  plus,  très  légèrement  plus  fortes 
Tttî  celles  des  acides  libres.  L'augmentation  de  rotation  produite 
l"«r  falcoylation  est  beaucoup  plus  marquée  sur  les  hydroxyacides 
S-^  «ir  leurs  sels.  L'influence  marquée  des  groupes  hydroxylés 
''ir  les  propriétés  physiques  des  composés  et  l'influence  de  la  va- 
^Uoû  de  concentration  des  solutions  aqueuses  des  hydroxyacides 


L 


684  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ETRANGEHS 

tend  à  indiquer  que  la  cause  de  la  relation  générale  indliiué«i 
être  cherchée  dans  plusieurs  singularités  de  ces  derniers  $m 
qui  ont  pour  elTet  de  diminuer  leur  activité  optique,     a.  héu^ 

L'influence  des  solvants  sar  les  pouvoirs  rotatoircs 
éthers  des  acides  diméthozysuccinique  et  tartriqae; 
PURDIE  et  William  BARBODR  (Cbem.  Soc,  t.  79,  p.  971  ;  T.l 

—  Pour  comparer  les  rotations  des  éthers  lartriques  et  dwln 
oxysucciniques,  pour  déterminer  s'il  y  avait  un  changement  o 
par  alcoylation  des  éthers  tartriques  avec  Toxytio  d'argent  c 
iodure  alcoylé,  les  auteurs  ont  cherché  à  reproduire  l'acide 
trique  en  partant  de  Tacide  diméthoxysuccinique  en  cbauiïi 
dernier  avec  de  Tacide  iodhydrique  en  tube  scellé  à  100*  \)e 
8  heures;  ils  ont  bien  régénéré  Tacide  tartrique. 

Les  pouvoirs  rotatoires  des  diméthoxysuccinates  de  mèlli 
d*éthyle  et  de  propyle  en  solutions  de  concentrations  variées  < 
l'eau,  Talcool  mélhylique  et  le  benzène  ont  été  détermioêa 
comparées  avec  des  solutions  des  tartrates  correspondants, 
général,  les  rotations  des  premiers  éthers  sont  moins  influe» 
par  les  solvants  que  les  rotations  des  derniers  et  dans  la  pio 
des  cas,  l'action  est  directement  opposée. 

L'effet  d'un  solvant  sur  les  pouvoirs  rotatoires  des  mem] 
d'une  série  homologue  est  souvent  renversé  en  montant  dai^ 
série. 

Les  déterminations  des  poids  moléculaires  des  éthers  dans  1] 
et  le  benzène,  et  plus  particulièrement  les  résultats  obtenus  a 
les  solutions  benzéniques  de  tartrates,  montrent  que  rajfi*éjra' 
de  molécules  dissymétriques  n'est  pas  un  facteur  prédominaûl 
l'influence  des  solvants  sur  la  rotation.  a.  HicBEnr. 

Sur  la  dialdéhyde  succinique;  C.  HARRIES  {D.  cIl  G.,  t. 

p.  1488-1498;  15.5.1901).  —  L'auteur  a  pu  préparer  VMéhi 
succinique  au  moyen  de  la  dioxime  que  Ciamician  et  DenD?ti 
avaient  obtenue  jadis  par  l'action  de  l'hydroxylamine  sur  le  pyr^ 
5  gr.  d'oxime  étant  mis  en  suspension  dans  20  ce.  d'eau  refronj 
on  y  dirij^e  un  fort  courant  d'acide  azoteux,  l'oxime  entre  en  so| 
tion  et  au  bout  de  5  minutes  on  neutralise  par  CO*Ca  et  on  lill^ 
la  solution  est  concentrée  dans  le  vide  à  basse  température  ju*î1 
consistance  de  sirop,  puis  distillée  au  bain  d'huile;  il  pa^i^ed'dl'^i 
une  solution  concentrée  de  l'aldéhyde,  puis  l'aldéhyde  eile-mfl 
qui  se  soHdilie  en  une  masse  blanche  vitreuse  (rendement:  Û.ôg^ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  685 

ildéhyde  succiaique  devient  visqueuse  à  Sô""  et  est  complète- 
i  liquide  à  70*,  elle  distille  à  65-66*  sous  11  mm.  et  à  160-1 70* 
la  pression  ordinaire,  c/=l,23  à  IQ"";  elle  est  peu  sol.  dans 
,  éther,  benzène,  soluble  dans  l'alcool  ;  son  odeur  est  piquante, 
Qti  elle  rappelle  Fodeur  de  Taldéhyde  formique  et  de  Tœnan- 

ht  forme  un  hydrate,  probablement  un  monohydrate,  soluble 
;  Teau  et  volatil  avec  la  vapeur  d*eau,  distillant  vers  55*  sous 
ua.  11  perd  son  eau  par  distillation  à  basse  temp.  dans  le  vide 
âous  10  mm.)  et  devient  ensuite  difficilement  entrainable  par 
ipeur  d*eau. 

ftldéhyde  succinique  se  transforme  en  furfurane  par  Taction  de 
là  180*;  en  pyrrol  par  Taction  de  Tammoniaque  en  sol.  acé- 
e  et  en  tbiophène  par  Taction  de  P*S^. 

féibyhcéial,  —  S'obtient  par  l'action  du  chlorhydrate  d'éther 
lo  lormique  sur  l'aldéhyde;  ou  par  l'action  de  l'alcool  méthy- 
ic  a  8  ou  4  0/0  de  HCl  sur  Toxime.  Liquide,  Eb.  :  87-89*  sous 
W  mm,  201-202*  sous  772  mm.  rf=  0,9897  à  19*.  Dans  la  der- 
re  métliode  de  préparation,  un  des  groupements  oxime  est 
ih>dralé  et  le  nitrile  résultant  transformé  ultérieurement  en 
do  élher  : 

aiM:H=AïOH  CH2-CAZ  GH2.C<?^,?^ 

liiM:H= AïOH  i  ;H2-CH(0GH3)2  CH2-CH(0GH3)2 

Dérifé  dibenzoylé  de  Poxime.  —  Obtenu  par  la  méthode  de 

ibollen-Baumann,  F.  152*.  —  Dérivé  diméthylé  de  Foxime.  : 

fenvé  sodé  de  l'oxime  ••[-  ^Gd^  huile  indistillable,  se  décompose 

kTiIcooI  mélhylique  chlorhydrique  en  ^-mélhylhydroxy lamine 

CH«-CH^0CH3^» 
i  M  moaoacétal  de  la  monomélhoxyloxime   \ 

CH«-CH  =  AzOCH» 

^^•b.  84-85*  sous  15  mm.  ou  180-200*  à  la  pression  ordinaire; 

'tWmier  corps  traité  par  3  volumes  d'HCl  ^  donne  la  monomé- 

.     ,    .     CH».CHO  ..      ,^   ^.^ 

myioxme  I  ,  liq.  éb.  67*  sous  10  mm. 

CH^-CH^AzOCH» 

^oftobromopbéuylhydrazone. — Obtenue  en  présence  d'un  excès 
^•Wéfcyde,  F.  135.1:^6*. 

^ibtomodipbéDylbydrazono.  Obtenue  en  présence  d'un  excès  de 
W-tewaophénylbydrazine,  F.  140-145*., 


<I8G  ANALYSE  DES  TRAVAUX  BTHANGEH&. 

L'aldéhyde  Buccinique  se  condense  avec  l'o.-phénjiène  <bu 
pour  donner  : 

Az=CH-CH3 

{F.  I-IÔ-I-T) 

Àit=CH-CH' 

inant,  l'auteur  entrevoit  la  possibilité  de  prépanfl 
'umarique,  malique  et  tarlrique  en  partant  du  diiol 
brome.  n.   M.utQi'iï. 


déhyde  acide  ^mâthyladipiqae  ;  C.  BARHIES 
VECEER  (D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  1498-1501  ;  9.Ô. 1901k  ■ 
ce  corps  est  obtenu  par  oxydation  de  l'acétal  du  nW 

CH» 
CH\  I 

>G=GH-CHî-CHi-CH-CHî-CH(OCH  ')2 

H\ 

>C0  +  COïH-CH'-CHi-UH-CHî-CHiOCHî)». 
H'/  1 

CH'  I 

:étal  sont  oxydés  par  20  gr.  de  MnO*K  dissous  du 
).  La  solution  filtrée,  neutralisée  par  CO*  est  évgponj 
e  résidu  est  extrait  à  l'éther,  puis  acidulé  SO'H'  \ 
louveau,  ce  deuxième  extrait  évaporé,  abandonnerai 
brut  que  l'on  fractionne.  Liquide  jaunâtre,  éb.  1  Vi-^'^ 
m.,  <f=  1.1356  à  10°,  sol.  H»0,  alcool  et  éther. 
de-acide  s'obtient  par  sa ponifl cation  de  l'acétai,  liiiuid 
lantà  153-155°  sous  12  mm.,  (/^1,0959  à  10°,  \^ 
ropriétés  réductrices  des  aldéhydes.  Semi-carbatffA 
«•hydrate  de  semi-carbazide  et  l'acétate  de  potaai* 
'.  H.   Marqua- 

tien  de  gluco8ld«8  STnthèUqaes  (2°  partie»;  HagI 
1.  Sloan  MILLS  [Cliem.  Soc,  t.  79,  p.  704  ;  e.i'JOI'- 
e  d'acélyle  réagit  sur  le  galactose  sec  d'une  îavonioi 
le  dont  il  agit  sur  le  glucose,  en  donnant  l'acél^'lcblorw 
sirupeux.  Ce  corps  a  depuis  été  obtenu  parFiâcbcrd 
à  l'état  crislallin. 
;lilorogalaclose,  en  solu^on  dans  l'alcool  ab$(du,  agi)* 


CHIMIE  ORGANIQUE, 
sur  une  solution  d'à -naphlol  et  de  potasse  dans  l'alcoo 
onj  au  sein  d'un  mélange  réfrigérant,  puis  à  1»  lera 
mire  pendant  plusieurs  jours,  enRn  au  réfrigérant  m 
Dit  une  solution  qui,  évaporée  au  bain-marie,  devi 
ie,  puis  cristallise.  La  substance  est  purillt'e  par 
ler  et  recristallisation  dans  l'alooot  ;  elle  est  constilu< 
aphlylgalactoside  C«H'<05.C'OH\  fondant  à  202.203° 
it  en  tables  rectangulaires,  solubles  dans  leou  el 
ids,  insolubles  dans  les  autres  dissolvants  organic 
e  réduit  la  liqueur  de  Fehlîng  aprës  hydrolyse. 
û  B  obtenu  d'une  façon  analogue  le  m.-crésylglucosidt 

C6HH0î.C«H*.CHi, 

c  l'acétylchloroglucofie,  le  m.-crésol  et  la  potasse.  Ce 
{»  fond  à  I67'>,5-I68',5  ;  il  cristallise  en  longues  aigu 
ifs  dans  l'eau  et  l'alcool,  peu  dans  les  autres  sotv, 
leur  de  Fehliog  est  réduite  après  hydrolyse  par  le 
lès. 

£s  dérivés  acétylbromés  peuvent  Aire  également  emplo 
gvnredet'ynlhèse;  les  auteurs  s'en  sont  servis  pour 
Mrvacrylglucoside,  soluble  dans  les  alcalis  d'où  il  est 
i  par  les  acides  et  le  carbonate  d'ammonium. 
Mâenâam.  —  L'action  du  chlorure  d'acétyle  sur  l's 
:be  en  vase  ouvert  ou  terme  donne  naissance  au  li-iacét; 
ibiaose  : 

0CiHK).CHi.CH.CH(bGîH30) .  CH(0C'H'0).C11CI, 

I o I 

D'iiutà  150-iri2*,  peu  soluble  dans  l'eau  chaude,  soli 
'  solvants  organiques.  Celto  substance  réduit  la  lit 
thliog  et  cristallise  en  prismes  présentant  la  double  ré 
>Ic<mI  ffléthylique  chaud  le  transforme  en  arabinoside  c 
IttUque  à  celui  obtenu  par  la  méthode  de  Fischer. 


^u  uta  réaction  apactroacopique  du  méthylfurfui 
«raOSinUetB.  TOLLEKS(McA  G.,  l.  34,  p.  1125;  24 
-  1  w  ululioa  de  méthyllurfurol,  additionnée  d'HCi  c 
"'^uopeude  phloroglucine,  présente,  si  on  l'examine  i 
"^^^i?*,  une  bande  obscure  au  commencement-  du  bk 


ANALYSE  DES  TRAVAUX  ËTRANUEftS. 
S  sensible,  permet  de  rechercher  le  méthyiriirfut| 
luits  de  la  distillation  des  glucosides  naturels  avec  HQ 

R.    HAlUlLlB, 

le  coadensatioa  da  farforol  et  de  l'acide  tnd 
riCHTER  et  Beda  SCHEDERMAinf  {D.  cb.  G.,  L  31 

;  21.5.1901).  —  La  condensation  de  l'éther  succtoiqa 
roi  en  présence  d'élhylate  de  sodium  sec,  en  aoluu 
froid,  donne  lieu  à  la  formation  de  l'éther  di/arfu 

C»HïO-CH=:C C=CH-G»HïO 

cbïCîH*    co'cms       ' 
/u  rIaritBconique 

C*HH)-CH=C CH» 

liers  étant  saponifiés,  on  sépare  les  acides  au  movi 
illante,  dans  laquelle  l'acide  iurfuritacoDique  est 

On  les  puriAe  par  cristallisation  des  sels  de  barjui 
ïujours  une  plus  grande  quantité  d'ac.  dirurfuralsw 
l'ac.  furfuritacODique,  même  en  employant  un  gru 

succinique. 

I  ri  laconique  cri  st.  de  H*0  bouillante  en  longiu 
lâtres,  f.  à  S05-215*  en  se  décomposant,  sol.  alcool* 
,  dilT.  sol.  éther,  peu  sol.  GHCI>.  Sel  de  barm 
H»0;  sel  de  calcium  C^HoOCa  +  4H«0  ;  le  seN'A 
La  réduction  de  cet  acide  conduit  a  l'ac.  far/arflsm 
mdelin,  f.  à  U)-142°  {D.  cb.  G.,  t.  33.  p.  489). 
lural&uccinique  cristallise  en  prismes  t.  peu  sol.  K*fl 
ant  entre  217°  et  225'",  sol.  alcool,  peu  sol.  éther* 

Sel  de  calcium  C'*H*08G8 +H«0;  le  sel  d'Ag.  a 
tnsible  à  la  lumière.  La  réduction  de  cet  acide  conilsi 

C*H>0-CH»-CH-CO»H 
rfuryisocciniqae  i  .  f .  â  178*. 

C*HS0-CH«-CH-C0»H 

condense  le  furrurol  avec  le  succinate  de  sodium  « 

ihydride  acétique,  à105-110°,  on  obtient  l'acide (yj/ur 

C»H30-CH=CH-C-C0»H  .    . 

ique  i[  cristallisant  de  Ucc- 

CH-C*H'0 
ttesjaunes  fondant  à  195-107'' et  possédanldespropn^ 
ment  acides.  —  Sel  de  baryum  {C**H»0*i^Ba,-î-6H*0i 


CHIMIE  ohganioue:. 
de  Mg  IC"HK>*)*Mg  +  8H*0.  La  réduction  de  cet  acide  con 
Kiile  a-furfuryl-rurlurisocrotoiiiquc  : 

liguitles  blanches  fondant  à  66-67°  n.  marquis. 


chpo-ch^ch-ch/ 


lir  l'acide  bis-aioxy'acétiqne,  le  bis-aioxymèthatK 
ait  hydraxo-acAtiqne  ;  A.  HANTZSCH  et  H.  LEHHANH 

G.,  t.  33,  p.  S668-3Ô85  ;  22Jâ.l901).  —  M.  Curtius  a  «1% 
rmi  les  produits  de  transformation  de  l'ac.  bis-diazo-acél 
n.  In azo -acétique),  un  acide  tri-azoïy- acétique  qui  constitu 
ilitérac.  A/s-«zo j^-o ce //i/ue  G* H* A z*0'  [Curtius,  Journ.  f.  pi 
L  i2).  t,  38,  p.  5ô7;  Hnnlzsch  et  Silberrad,  B.  cb.  G.,  t 
Â8].  Cet  se.  bis-azoxy-acétique  résulte  de  l'oxydation  de 
»'diBzo-acétique  qu'il  ré^aère  par  réduction  : 

0 
/\ 

wi-gh/    '    NcH-co'H  +  0»  =  co'h-gh/        \ch-i 


U  roumit  par   décomposition  par  l'eau   l'ac.   hydrazo-acé 
>CH.GO*H   dont  les  éthers  donnent  naissance  aux  é 


*>■" 


■i'>->cétiquea  lorsqu'on  les  traite  par  HgO.  La  constîtutio 
■  composés  est  donc  bien  déterminée. 

Pour  préparer  l'ac.  bis-azoxy-acélique,  on  Tait  passer  un  coi 
Ifperoiyde  d'azote  (provenant  de  AzO'H  et  As*0'}  sur  l'ac. 
taiMcétique  rerroidi  à  0°.  Le  produit  devient  pourpre  et  se 
wi  en  rouge  dans  l'eau  sans  laisser  de  résidu  ;  cette  sol.  se  r 
**  peu  à  peu.  20  gr.  de  matière  première  fournissent  le  n 
Mi  de  produit.  Le  bromo  agit  de  môme.  L'ac.  bis-azoxy- 
^f,  séché  dans  le  vide,  constitue  une  poudre  rouge  crista 
*«  stable,  qui  se  décompose  vers  148°  en  se  transformant 

rtemeni  en  bis-azoxjmctbane 
O 
/\ 

<Ab-Ai> 
>GH'; 

'\? 
O 

•"^  oaa.,  5»  «in.,  T.  xxvi,  1901 — TraT.  «rang. 


090  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTHANGEKS. 

cet  ac.  est  sol.  dans  Teau  et  i*alcool  (décomposition  à  chstidtj 
presque  insol.  dans  les  autres  liq.  organiques.  Les  sol.  aleaiM 
ne  sont  stables  que  si  elles  renferment  2  mol.  de  base  (sel  neutifl 
dans  tous  les  autres  cas,  elles  se  décomposent  rapidement.  Le  « 
de  Na  C*H*Az*0*Na*  crist.  par  évapora tion  en  paillettes  rou^ 
hygroscopiques  ;  celai  de  Ba  constitue  un  pplé  orangé  cri&uUi 
très  peu  soluble.  Le  sel  d'argent  est  vert  foncé  (violet  au  prenu 
moment),  assez  stable  à  la  lumière  et  sol.  dans  AzH^.  Il  déta 
vers  210®  et  se  colore  en  violet  par  addition  de  AzO^H  fumant.  L 
sels  de  Ca,  Pb,  Hg  et  AzH*  sont  peu  stables.  Les  éthers  intHb 
Jique  et  éthylique,  préparés  avec  le  sel  d'Ag,  constituent  des  liquid 
visqueux. 

La  réduction  d'une  émulsion  aqueuse  d*ac.  bis-azoxy-acéli'{ 
par  H^S  fournit  de  Tac.  bis-diazo-acétique  f.  à  152^.  La  pyroji 
nation  à  basse  température  du  même  acide  fournit  entre  autr 
produits  1  à  2  0/0  de  bis-azoxyméthane  (voy.  plus  haut),  sou-; 
lorme  d'aiguilles  pourpres  f.  à  75*  (sublimables  déjà  vers  80*41^ 
solubles  dans  Teau  et  les  liquides  organiques  en  rouge.  Ce  eut] 
ne  forme  pas  de  sels  ;  il  réduit  peu  à  peu  le  nitrate  d'argent  ei 
chlorure  mercurique  ;  H*S  réagit  sur  les  sol.  aqueuse  ou  alcooliq) 
en  donnant  du  bis-diazomélbane 

cm*  Az*02  +  2  H2S  =  C2H*  Az*  +  â  S  +  2  H^O . 

La  transformation  inverse  ne  réussit  pas  :  on  obtient  du  triti 
lorsqu'on  fait  réagir  le  peroxyde  d'azote  sur  le  bis-diazométhaoj 

Les  sol.  aqueuses  ou  incomplètement  neutralisées  d'ac.  bi 

azoxy-acétique  se  décomposent  à  chaud  en  donnant  de  Vac.  hydrn 

acétique  : 

O 

/\ 

<Az*~AZv  /AzH 

>CH-G02H  =  C02H.CH<  |       +  2C0ï  +  Ai» 
Az-Az/  NazH 

\/ 
0 

Si  Ton  opère  >  40**,  on  obtient  des  quantités  notables d*ac. 
lique.  Uuand  la  liqueur  est  complètement  décolorée,  on  refr 
et  on  essore  le  produit  cristallin  qui  se  dépose.  L'ac.  hydi 
acétique  est  en  aiguilles  microscopiques  qui  se  décomposent 
190*  et  sont  très  peu  sol.  dans  H*0.  C'est  un  ac.  fort  (uj,  — "î 
qui  forme  des  sels  neutres  bien  déflnis  ;  celui  de  Ga  est  un  pré^^j 
blanc  sol.  dans  AzH^,  AzH*Cl,  Tac.  acétique  et  les  ac.  minéi 
Le  sel  de  Da  est  analogue  ;  ceux  de  Fb  et  de  Hg  sont  hh 


CHIMIE  ORGANIQUE.  C9l 

.  réduit  les  sels  de  Pi,  Au,  la  liqueur  de  Fehling  et  Tazotate 
rent  aimnoniacal.  Le  sel  dAg,  préparé  en  solution  faiblement 
p,  constitue  un  ppté  blanc,  assez  stable  à  la  lumière,  sol.  dans 
»H  et  AzH*,  et  qui  se  décompose  brusquement  à  chaud.  Traité 
fiodure  de  mélhyle  en  sol.  benzénique,  il  se  transforme  dans 

AzHv 

tr  mélhyUque  I      J>CH.CO«CH»,  aiguilles  blanches,  f.  à  102% 

Ues  dans  Teau,  Falcool,  le  benzène  ;  la  soude  saponifie  facile- 
l  cet  élher  ;  HgO  fraîchement  précipité  le  ti'ansforme  en  diazo- 
fcte  de  méthyle. 

H  sol.  aqueuses  d'ac.  hydrazo-acétique  se  transforment  rapi- 
l  à  chaud  ou  même  à  froid  en  présence  diacide)  en  hydrazine 
n  ac.  oxalique.  L*ac.  libre  ne  réagit  pas  avec  les  aldéhydes 
oa tiques  en  sol.  neutre  ;  en  sol.  acide  il  donne  une  azine  (ben- 
lèiie*8zine).  On  n*a  pas  pu  l'obtenir  synthétiquement  au  moyen 
Tiydrazine  et  de  Tac.  glyoxylique.  Il  se  forme  facilement  (ren- 
ient quantitatif)  lorsqu'on  fait  agir  Tamalgame  de  Na  à  1  0/0 
Tac.  bis-azoxy-acétique  ou  sur  i*ac.  bis-diazo-acétique  en  sol. 
Ire  ou  faiblement  ammoniacale  : 

OH*  Az*0«  +  8H  =  2C2H*Az202  H- 2H20, 

C*H* Ax*0*  +  4  H  =  2  cm* Az202 .  p.  freundler. 

é  ipectre  d'absorption  des  composés  du  cyanogône  ;  Walter 
QHARTLET,  James  J.  DOBBIE  et  Alexander  LAUOER  {Cbem, 
f  ,t.  79,  p.  848;  7.1901).  —  Les  auteurs  décrivent  les  résultats 
l'examen  du  spectre  d'absorption  des  composé  du  cyanogène,  et 
•  particulièrement  de  Tacide  cyanurique,  de  la  mélamine  et  de 
n  élliers  respectifs. 

L'idde  cyanurique  et  le  cyanurate  de  mélhyle,  dont  le  point  de 
tiûu  est  de  135*,  sont  communément  représentés  comme  des 
opoaés  à  chaîne  fermée  dans  lesquels  la  chaîne  est  formée 
(tomes  alternatifs  de  carbone  et  d'azote  alternativement  double- 
nt et  simplement  liés,  tandis  que  Tisocyanurate  de  méthyle,  de 
ttl  de  fusion  175*>  est  représenté  comme  un  dérivé  de  l'acide  iso- 
vuirique  contenant  trois  groupes  cétoniques  et  ayant  des  atomes 
F  carbone  et  d'azote  seulement  simplement  liés. 
^  bu  que  la  pyridine,  la  diméthylpyrazine  et  les  substances 
^'^^xt^  dans  lesquels  les  atomes  de  carbone  et  d'azote  sont  unis 
^ '1«^  liaisons  alternativement  doubles  et  simples,  possèdent  de 
Viei  tiaodes  d'absorption,  on  peut  penser  que  l'acide  cyanurique 


A^ALySB   DES  TRAVAUX   ÉTRANCEHS.  ' 

i  présentent  aussi  une  absorption  marquée.  U'un  atu 
ihers  de  l'acide  isocyaDurique  doivent  se  compoA^ 
lipéridine  el  les  autres  substances  composées  d'« 
ée  d'atomes  de  carbone  et  d'azote  simplement  liés, 
rs  ne  trouvent,  cependant  pas  trace  d'absorpiioaséla 
icune  des  substances  examinées;  il  semble  doue  ifurl 
constitution  généralement  adoptée  pour  l'aciileryuu 
)eul  être  pas  exacte. 

spectrograptiique  confirme  la  similitude  de  roo^UB 
de  cyanurique  et  du  cyanurate  de  méthyle  el  l'eud 
mules  actuelles  de  la  mélamine  et  de  la   triri  bylintl 


,  thio-arées,  correction  leB  concernant  ;  H.WHEEU 
Journ.,  4.1901).  —  H.  Wheeler  et  Santiers  onlpuW 
moire  antérieur,  un  article  sur  les  éthers  do  l'uniit 
liio-imido-urée,  et  les  urées  imidées.  Un  examen  apfl 
'éaction  des  éthers  de  l'imido-urée  sur  les  base»  orj 
Qontré  qu'elle  avait  lieu  selon  l'équation  suivante,! 
l'action   du    benzoale  d'imidopliénylisobutylurét.', 


Aii.CO.AzH.CW 


C«Hs.Cf  + 

\0C»H9  C6H' 


+  C'H9.0H.  I 

on  est  normale,  il  se  forme  l'amidine  corresponiiaoi 
mtrôlée  par  l'analyse,  et  la  préparation  do  l'imi'iid 
mt  de  l'action  de  la  beazénylphénylimidine  et  de  \'n 
phényle.  i 

I  Iraita  les  étiiers  de  l'imidotliio-urée  par  raoilinc, 
Une,  la  p.-anisidine,  etc.,  les  produits  obtenus  ïun 
•  analogie,  comme  des  amidines  de  thio-urées.<'D 
e  dosage  d'azote  ;  mais  on  a  reconnu  depuis  qui-  c 
ient  inexacts,  ce  qui  tient  à  la  dilllculté  de  bn'ilir 
,  après  correction  il  se  trouve  que  les  pourceotsf; 
avec  des  dérivés  de  la  Ihio-urée,  bien  mieux  qu'av 
:e  de  la  même  urée  sulTurée.  Dès  lors  les  prnJui 
.  tes  noms  de  benzényUhio-uréo  p.-antsylamidiae,  tiM 
thio-uréepliénylamidine,  deviennent  la  phényl -p.-ii)) 
,  et  la  diphényllhio-uréc,  etc. 


CHIMIE  ORGANIQUE 
BeniénylphényluréephéiiylaniidiiieC'h 
ïblienl  par  l'action  de  la  benzénylphéoy 
pl)>';>i}le  :  aiguilles  fusibles  à  1794S0% 
uitif  du  dérivé  prépaie  par  l'aclion  du  l 
Iimiilo-urée. 

Bmièuyiphényltbio-urêepbénylamidiih 
me  par  l'action  de  la  benzénylphényla 
Nlarde  phénylique.  Cristaux  fusibles 
pport  avec  le  composé  antérieurement  d 
lleazoale  de  pltéiiyUsobalylimiJotbio- 
'01  substances  donnent  par  réaction 
siible  il  I&I-152'.  Il  doit  êtra  ilésormais  ( 
H'iizoale  de  pliény}tttéthy)imidotbio-u 
ristaiii  fusibles  à  180°,  de  la  phényl-p.-ai 
fienzoale  de  phéiiylisobiilylitnidolhio-u 
-Cnsiaux  fusibles  à  IHâ-lSS",  qui  dévie 
llhio-urée. 

Sar  U  méttayl-l-xanthine  ;  M.  ERO 

.»"A-,;20.12.1900).  —  Les  produits  de 
Ijl-t-iantlnne  sont  constitués  par  de  la  c 
t)1ia[iihine  qui  n'avait  pas  pu  être  cara< 
nia  ihéophylline  fdimétbyl-l.S-xanlhine' 

O*  auteurs  ont  isolé  ce  produit  en  che 
KAOule  dans  1  mol.  de  soude  alcooliqi 
l'iodure  de  méthyle  à  100»  en  vase  clos, 
le  «tilde  à  10  0/0,  et  faisant  cristalliser  i 
lUiràphylline  qui  est  peu  soluble. 

La  inélhyl'l-xanthine  crist.  dans  l'a 
•ii-jDiijinueâ  à  fi  pans. 

SuUnètitjl-3-di80X7zanthiDe  at  la 
1-  TAFEL  et  A.  WEINSCHENK  {D.  cb. 

an. 1900).  —  u  méthyI-8-xanihine  fou 
•"ilïlinuels  mèthylS-ilésoxyxantbine  anal 

AiH-CO 

1        J 

'»     f,-AïH\ 

UiydsiioD  de  ce  produit  conduit  à  U 


694  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGEKS. 

Avec  rhétéroxanthine,  on  obtient,  par  un  processus  analogue  i 

désoxyhétéroxanthine  puis  la  raéthyl-7-oxy-2-pui*ine  déjà  ooad 

(Fischer),  de  sorte  que  la  constitution  des  produits  iniermédicv 

est  démontrée.  ' 

La  réduction  a  été  effectuée  en  sol.  dans  l*ac.  sulfurique  à  50*1 

(100  part.)  à  12®  environ  (concentration  de  courant  :  120  amp-î-  i 

sulfate  de  méthyldésoxyxautbine  qui  se  dépose  est  lavé  a  l'al«t 

et  décomposé  par  la  baryte.  La  base  crist.  dans  l'eau  bouîllanU'i 

prismes  ou  en  aiguilles  renfermant  1  mol.  H*0  qui  part  à  ICW*^ 

dans  le  vide  ;  le  produit  anhydre  se  décompose  sans  fondre  v< 

210-220^  Solubilité  :  10  0/0  dans  Teau  bouillante,  7  0/00  dans  Ta 

froide.  La  méthyldésoxyxanthine  est  sol.  dans  les  acides  et  ! 

alcalis,  peu  sol.  dans  Talcool,  insol.  dans  le   chlorofonne.  B 

réduit  le  permanganate,  fournit  un  dérivé  argentique  en  pailleil 

décomposables  par  Teau  bouillante  et  donne  des  précipités  av 

HgCl*  (ppté  blanc  crist.  sol.  dans  l'eau  chaude  et  l'ac.  chlort 

drique),  avec  CuSO*  (poudre  crist.  jaune-rougeâlre),  avec  Vioé 

bismutbate  de  potassium  (ppté  amorphe   rougeàtre).  Le  sulh 

(C«H80Az*)SS0*H«  est  sol.  dans  l'eau  et  Talc,  faible;  le  picrate \ 

décompose  vers  200®  (prismes  jaunes  sol.  dans  100  part,  d'tl 

bouillante)  ;  le  cbloroplatinate  crist.  en  cubes. 

La  base  dissoute  dans  Tac.  acétique  a  été  oxydée  par  le  brom 
à  0*»;  on  a  ainsi  obtenu  le  brombydrate  de  métbyl^S'Oxy-^'poHi 
sous  forme  d'une  masse  crist.;  le  sulfate  est  peu  sol uble  dans T*^ 
et  insol.  dans  l'alcool  (10  0/0  à  chaud);  il  a  fourni  après  traitpro«j 
à  la  baryte  la  base  libre  (aiguilles  blanches  sol.  dans  Teau,  trj 
peu  sol.  dans  l'alcool).  Le  picrate  se  dissout  dans  90  part,  d'eé 

La  désoxybétéroxantbiney  préparée  par  un  procédé  analo^ 
(rendement  66  0/0),  crist.  dans  l'eau  bouillante  en  prismes  tai* 
laires  peu  sol.  dans  l'alcool  et  l'eau  froide  (1 :  257  à  \^l  in» 
dans  réther,  le  benzène,  le  chloroforme,  la  ligroïne  et  ha  ^^*^ 
sol.  dans  les  ac.  minéraux.  Elle  se  décompose  sans  fondre  vei 
260-264®.  Le  dérivé  argentique  est  en  petites  aiguilles  soi.  «^«j 
AzO^H  et  qui  se  transforment  à  chaud,  en  présence  d*un  ex«J 
d'azotnte  d*argent,  dans  le  dérivé  correspondant  de  la  mt'tàp, 
7'0xy'2'purine,  On  obtient  de  même  avec  HgCl*  un  grénp^ 
a'aiguilles  blanches  sol.  dans  HCl,  peu  sol.  dans  l'eau  bouiilifl|j 
et  avec  l'iodo-bismuthate  un  précipité  floconneux  rouge  brun,  sif 
à  chaud. 

Le  cblorbydratey  C^H^OAz*.HCl,  crist.  en  prismes  sol. 
l'eau,  insol.  dans  l'alcool.  Le  sulfate  est  en  petites  alguilies 
dans  l'eau,  et  le  picrate  en  aiguilles  jaunes  prismatiques  sol 


i 


CHIUIB  ORGANIQUE, 
jiart,  d'eau  bouillante.  La  inéthyl-7-oxy-2-pi 
X'*  en  Hol.  acétique  k  r>0°  a  fourni  la  métJij 
H'OAjt*.H»0  déjà  connue;  on  peut  aussi  en 
lur  elTecluer  l'oxydation.  i 

lUdnctioa  élsctrolTtiqne  du  méthrlaracil 
mmSCHEHK  {D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  3378-338S 
I  réduction  étectrolytique  du  méthyluracile  fou 
iioéthylène-urée  et  les  produits  de  décompositi 
itj-lèQe-diamioe-l.S  et  CQ)  : 

UH-C-OHï  AïH-nH-CH3 

I       l|  Il 

Cl    ua       4-3Hï=HaO  +  CO     VAV         =00» 

Aill-CO  AiH-CH= 

Les  conditions  de  la  réduction  sont  :  concentra 
Diritrique  à  50  0/0,  température  7  à  9"  ;  concent 
m  amp.  à  150  amp.  On  doit  opérer  dans  des  vf 
produit  débarrassé  de  l'excès  de  l'ac.  sulfurique 
(résidu  est  épuité  par  le  cldoroforme  qui  dissoi 
liylf-ne-arve  et  laisse  non  dissous  le  sulfate  de 
L'urée  crist.  dans  l'alcool  en  prismes  f.  à  S00-2G 
Kilde  et  les  acides,  peu  sol.  dans  l'éther.  Elle  s 
^r  el  n'est  pas  attaquée  par  les  alcalis  boui 
cnM.  en  paillettes  Jaunes  peu  sol.  dans  l'eau  cb 
hvilrique  coDcenlré  fen  vase  clos  à  200°)  dédoub 
(faj'IèDe-urée  en  CO*  et  diaminobutane.  L'ac.  sut 
emporte  de  même. 

La  bulylène-diam'me'î .8  s'obtient  plus  facilei 
^  produit  brut  de  la  réduction  électrolytique  à 

»w  clos.  (Rendement  300/0  du  méthyluracile). 

UI'.âsous788  mm.  el  fume  à  l'air;  rf=0,86. 

i>H".\i».2HCI,  fond  vers  170-172';  aiguilles  Ir. 

Fu  sol.  dans  l'alcool.  Le  chloroplalinale  crist. 

f'vtfeeaprismes  jaune  d'or  sol.  dans  65  part. 

'.r«i  (leu  sol.  dans  l'eau  froide,  qui  détonent  à  cl 

"niAgCJ;  elle  donne  un  précipité  amorphe  ave 


BWactioD  éUetrolytiqne  de  l'acide  barbiti 
«tlWEUSCHENE  {D.  eb.  G.,  t.  33,  p.  338â-£ 
~  Li  réduction  électrolytique  de  l'ac.  barbituri' 


L 


696  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÈTRANGERB. 

conduit  à  un  mélange  de  triméthylène-uvée  (E.  Fischer  ei  Kod 
et  àHiydro-uracile  : 

AzH-CO  AzH-CH2  AzH-CH^ 

Il  II  II 

co    CH2    »►->-    co   (:h2    WÊ-y    co    (;h2. 
Il  II  II 

AzH-CO  AzH-CO  AzH-CH^ 

L'ac.  barbiturique  a  été  préparé  en  chauffant  assez  longleinp^ 

rébullition  une  sol.  alcoolique  d'urée  et  d*éther  malonique  m 

(rendement  45  0/0).  La  réduction  a  été  opérée  en  sol.  dans  F 

sulfurique  à  50  0/0  et  à  18-20« environ.  On  a  précipité  l'ac.  sulfunfl 

par  la  baryte,  et  la  liqueur  filtrée  a  été  évaporée  à  sec.  Le  réd 

est  épuisé  par  Teau  froide  qui  laisse  l'hydro-uracile  non  dissoj 

Celui-ci  cri»t.  dans  l'eau  chaude  (5  part.)  en  lamelles  f .  à  2^ 

se  sublimant  à  haute  température,  peu  sol.  dans  les  liquides  on 

niques,  très  sol.  dans  les  alcalis  fixes.  L*hydro-uracile  n'est  allaij 

ni  parKMnO*  en  sol.  sulfurique,  ni  par  HCl  bouillant.  I^s  soluli^ 

cuproammoniacales  Toxydent  à  chaud.  Le    dérivé    mercuri^ 

obtenu  au  moyen  de  HgCl*  en  sol.  alcaline  est  cristallin  el  sui 

Le  dérivé  argentique  (préparé  également  en  présence  de  barj 

est  en  prismes  microscopiques  décomposables  par  l'eau  chauài 

la  lumière.  L'hydro-uracile  paraît  être  quelque  peu  décomposé  ] 

la  baryte  bouillante. 

La  triméthylène-urée  restée  dans  Teau-mère  peut  être  p 
pitée  à  rétat  de  picrate  (aiguilles  jaunes  sol.  dans  35  part.  à\ 
chaude);  le  sulfate  est  en  cristaux  cubiques.        p.  freundlkr. 

Formation  de  la  pyrimidine  à  partir  de  Tacide  barbitariq^ 
S.  GABRIEL  (Z>.  ch.  G.,  t.  33,  p.  3666-3668;  24.12.1900).  - 
même  que  le  méthyluracile,  Tac.  barbiturique  peut  être  transfor 

n  pyrimidine  par  Tintermédiaire  du  dérivé  Irichloré  : 


V 


AzH-CO  Az  —  C-Cl  Az  — CH 

I         I    .  Il  II  .         Il  .     Il, 


CO   cH»     !»->-    CCI    cH      mt->-    en   en. 

'     J  II  I     '.1 

AzH-CO  Az=C-Cl  Az  =  CH 


L*oxychlorure  de  phosphore  ne  réagit  à  rébullition  ni  sur  N 
barbiturique,  ni  sur  le  nilro-uracile  ou  le  nitromélhyluracilp  I 
vase  clos,  à  130-140**,  la  réaction  s'effectue  facilement.  I^an^ 
premier  cas,  on  obtient  la  trichIorO'S.4M'pp'iDiidinei\\i^^?^ 
cipite  par  la  glace  et  qu'on  isole  par  Téther;  huile  lourde  bouilw 
à  213"  sous  755  mm.,  se  solidifiant  à  froid  pour  fondre  a  21*.  l'* 
sol.  dans  Teau,  sol.  dans  les  liquides  organiques.  Ce  composa ^ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  697 

lalil  avec  les  vapeurs  d'eau  ;  ses  vapeurs  sont  très  irritantes. 
rtuflé  avec  de  Teau  et  de  ia  poudre  de  zinc,  il  se  transforme  en 
rimidine  qu'on  a  caractérisée  par  son  picrate  et  son  chloro- 
"^rcarale  (/?.  c/r.  C,  t.  32,  p.  1525  et  2924).  Le  rendement  est 
f  th  0/0  de  la  théorie.  p.  freundler. 

Sur  l*o.-i80propyltoluàiiB;  H.  SPRINKHETER (/?.  ch.  G.,  t.  34, 
1950,  ±2.6.1901).  —  Après  avoir  essayé  en  vain  de  préparer 
L-lsopropyl toluène  par  introduction  de  l*isopropyle  dans  le 
Inène,  Tauleur  y  est  parvenu  par  un  moyen  indirect,  soit  en 
Iroduisaot  le  méthyle  dans  le  cumène.  Il  a  fait  dans  ce  but  réagir 
?o<iïum  sur  To.-bromocumène  et  Tiodure  de  méthyle  à  une  tem- 
fcalure  élevée.  Vo.-isopropyHoluène  ainsi  préparé  C'^H**  distille 
I57»,  il  se  présente  sous  la  forme  d'un  liquide  incolore,  fortement 
ifriDgent  de  D  =  0,8582,  son  indice  de  réfraction  avec  le  réfrac- 
inélred\\bbe= 1,495. 

Hel  hydrocarbure  soumis  à  Toxydation  avec  le  permanganate 
>  potasse  donne  en  même  temps  qu'une  forte  quantité  d'acide 
taliqne,  un  composé  qui  est  très  probablement  la  dimétbyJpbta- 

^e  C^H*<r^ ^^^ ^*:>Q .  soit  la  Jactone  de  Pacidc  o.-oxyisopropyl- 
^molqoe.  Chauffé  avec  H*SO*  fumant  à  50*  Tisopropyltoluène  se 
i£6out  facilement  pour  donner  un  mélange  d'acides  sulfoniques 
liiquel  Tauteur  a  pu  en  isoler  deux  (la  théorie  en  prévoit  quatre), 
^1  ont  été  caractérisés  par  leurs  sels  de  Ba,  Pb,  Cu,  K  ainsi  que 
»r  leurs  amides.  Ua-o-^isopropylloluène-sulfonate  de  Ba  cristal- 
^  avec  une  molécule  d'eau,  sous  la  forme  d'aiguilles,  il  est  très 
lifficiiement  soluble  dans  Teau  froide,  plus  facilement  dans  Teau 
wuillanle.  Le  ^-sulfonale  est  plus  soluble.  VoL-sulfonate  de  Pb  cris- 
Wiise  en  feuillets  brillants  avec  2  aq.,  Va-sulfonale  de  Cu  est  en 
lî^llets  brillants,  vert  clair,  renfermant  8  aq. ,  Va-sulfonate  de  K 
M  en  ^ros  feuillets  brillants,  facilement  solubles,  il  renferme  2  aq. 
Eafiû  W^o.-isopropyltoluène  sulfamide  C^«(CH«){C»Hi)SO«AzH« 
rt  le  dérivé  ^  cristallisent,  la  première  en  aiguilles,  F.90*>,  le  second 
Wi  ^ros  feuillets  brillante,  F.  105®.  p.  reveruin. 

8w  le  ilaoréae;  0.  DIELS  (/?.  ch.  G,,  t.  34,  p.  1758;  22.6.1901). 
—  L'tuteur  a  étudié  le  ï-nitroliiorvue 

CH2 


J>Az02 
W  Ion  obtient  par  Taclion  de  HAzG^  de  D  =  l,4  sur  le  fluorène 


698  ANALYSB  DES  TRAVAUX   ËTRANGBRS. 

en  solution  acétique.  Ce  produit  après  avoir  été  desséché  i 
divisé  aussi  llnemenl  que  possible  et  mis  eu  suspcnsioD  i 
l'alcool  avec  une  solution  aqueuse  de  chlorure  de  calcium  é 
itinc  en  poudre;  ce  mélange  bouilli  pendant  S  heures  fn 
VaminolIuorùDe  qui  après  cristallisation  dans  l'alcool  étendu  » 
aiguilles,  fusibles  à  129*.  L'aminofluorène  donne  par  diazuu 
le  chlorure  de  diazoRuorène  en  aiguilles  jaune  foncé,  'pi 
décomposent  vers  118-li9",  ChaufTé  au  B.-M-  avec  de  IVi 
chlorure  de  diazofluorène  se  décompose  en  déga^ant  de  II 
et  en  fournissanl  un  phénol,  le  S-oxyOuorme  qui  fond  à  16 
se  dissout  dans  les  alcalis  étendus. 

L'auteur  a  également  transformé  le  chlorure  de  diazoflui 
en  S'tluoryihydrazine  dont  les  sels  sont  difilcilement  toV. 
dans  l'eau  et  qui  lui  a  fourni  par  condensation  avec  ler'  alili'h 
et  les  célones  des  hydrazones  telles  que  la  benzaldi'-hyde  B<h 
hydrazoae,  la  furfurol-Ûuoiylbydrazoue,  l'acétone- Ûaorr 
drazone  et  Vétber  acélacélique  de  la  fluorythydrazonp. 

On  n'a  pu  obtenir  jusqu'ici  d'une  manière  nette  la  iiilrùSa 
none  par  nitration  de  la  diphénylène-cétone ;  l'auteur  a  eoa 
que  l'on  pouvait  la  préparer  d'une  manière  quantitative  par 
dation  du  nitrofluoiène.  En  oxydant  le  nitroduorène  en  soU 
acétique  par  le  bichromate  de  sodium  à  chaud,  il  se  forn 
3-nUrofluorénone  qui  se  présente  sous  la  forme  de  cristaux  ji 
soufre,  F.  218-S19°.  Réduite  par  H^S  en  solution  alcoolique  ifl 
niacale,  elle  donne  la  2-aminoOaorénone,  hase  faible  qui  crisU 
en  prismes  violet  rouge  foncé  d'une  grande  beauté  et  dont  les 
sont  tous  colorés  en  jaune  clair.  Sa  phéoylhydrazoae  fond 
vers  146'. 

Tandis  que  Graebe  a  obtenu  d'une  manière  nette  par  fu^io 

la  J-aminofluoréuone  avec  la  potasse,  la  phénanlhridone,  rim 

a  constaté  dans  cette  même  réaction  avec  la  â-amiuofluon'noi 

1  d'un  acide  aminobipliénylcarbonique  qui  ne  fond 

vers  215°. 

îparé  aussi  en  partant  de  la  2-aminotluorénonelec/'foi 
fluorénone  qui  fond  en  se  décomposant  vers  !&*•  l'i'ii! 
on  de  l'eau  à  la  température  du  bain-marie  la  à-ox;t 
:orres])ondante,  phénol  se  sublimant  vers  £00*,  &oA 
de  son  point  de  fusion  qui  est  à  âUtl-SOT*. 
ctlant  en  suspension  la  S-nitrolluorénone  dans  ^ 
y  ajoutant  une  solution  aqueuse  de  chlorure  de  r^l" 
c  en  poudre,  puis  faisant  bouillir  ce  mélange,  il  ^  ''*'' 
sn  rouge  foncé  (par  suite  db  le  formation  d'aaiiDoUui 


OimiB  ORGANIQUi:, 
ie\  pois  il  se  décrolore  complètement  après  15  i 
ient  alors  nu  composé  cristallisé  en  magnifiques  ai, 
ea  et  irisées,  F.  vers  196*.  Ce  produit  constitue  l'a 
laoréaique  dont  l'auteur  décrit  le  nitrate  et  le 
ool  se  dissout  dans  H*SO*  conc.  avec  une  couleui 
une  petite  quantité  d'eau  transforme  en  vert  émei 
»  gnaàe  décolore  complètement  en  fournissant  i 
se  amorphe  constitué  probablement  par  l'éther  r 
BTèoe,  r.  RI 

Sur  nne  combinaison  dn  potassiam  et  dn  fi 
EISSBERGER  (D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  1659;  22.6.1901) 
f  travaux  de  Thiele  et  de  Wislicenus,  on  ne  peut 

C<H*-, 
edanslefluorène  1        ^CH*  les  atomes  d  hydrogèn 

1^  ne  possèdent,  par  suite  de  l'arraDgement  des  dou 
i  caractère  acide.  L'auteur  fournit  une  nouvelle 
icnvant   la   préparation    d'un    sel    de   potassium   ' 

NCH.K  qui  permet  aussi  de  séparer  cet  hydro 

fn^  hydrocarbures  qui  l'accompagnent  dans  le 
Mulle  et  de  l'obtenir  à  l'état  pur.  Ce  composé  pren 
■*|ii'on  chauffe  à  une  température  de  270-290»,  p 
loléculaires  de  fluorène  et  d'hydrate  de  potasse; 
Mi£6é  est  très  susceptible  de  réactions,  il  réagi! 
»ee  l'eau  en  fournissant  du  Huorène  pur,  Eb.  290-21 
m\  qu'avec  les  dérivés  chlorés  pour  donner  de  non 
AuisoDs.  Avec  le  chlorure  de  benzyle  p.  ez.  on  obtiei 

^}i«wphènyléthane    \       \CH.CH».C«H5  et  en  mon 

C«H»/  \C«H* 

Su  l'oiyde  de  bipfaénylène  dn  gondron  de  houille  et  snr  le 
^>)>^ol;  6.  KRAEKER  et  R.  WEI8SBERGER  [D.  cit.  G.,  t.  34, 
hl6te;*2.6.1901).  —  Spilkeraisolé  du  goudron  de  houille  un 
*™P(»é  cri^llisë  correspondant  à  la  formule  C'*H"*0*.  Les 
'"'^''s  en  appliquant  ia  méthode  de  purification  du  lluorène  basée 
<Vm  tnmfomiation  en  sel  de  potassium  ont  pu  isoler  facilement 
^■tiDe  composé  à  l'état  pur  des  eaux  mères  alcalines  du  traite- 


700  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETHANGEHS. 

ment  du  fluorène  impur.  Ce  composé  qui  constitue  Vo.-o.-hip 
cristallise  en  prismes  blancs,  F.  109**;  il  est  soluble  dans  Ti 
et  rétiier,  difficilement  dans  Teau  et  les  hydrocarbures  de  la 
du  benzène.  Fondu  avec  le  chlorure  de  zinc,  il  fournit  ifi 
manière  nette  V oxyde  de  biphénylène  qui  distille  sans  Aim 
sition  à  275%5-276<>  et  fond  à  86-87^  L'oxyde  de  biphénylène 
trouve  du  reste  dans  les  fractions  du  goudron  de  houille  qui  fl 
ferment  le  fluorène  brut;  quoiqu'il  n'ait  pas  pu  jusqu'ici  en  \ 
isolé  à  l'état  complètement  pur,  les  auteurs  ont  pu  montrer  i 
sa  proportion  correspond  à  celle  du  biphénol  que  l'on  peut  ret 
du  fluorène  brut  dans  les  conditions  ci-dessus  indiquées 
fluorène  commercial  a  donné  par  traitement  à  la  potasse  cau^i^ 
jusqu'à  12  0/0  de  biphénol;  cette  constatation  ainsi  que  la  msni 
de  débarrasser  le  fluorène  des  impuretés  qu'il  renferme  pré^ 
un  intér(^t  technique  et  un  intérêt  théorique  que  les  auteurs  d^ 
loppent  dans  leur  intéressant  mémoire.  f.  REVERoni. 

Sur  quelques  dérivés  du  p-chloronaphtalône;  K.  SCHEID 
cb.  G.,  t.  34,  p.  1818;  22.6,1901).  —On  sait  que  dans  le  l.i-ni 
chloronaphtalène  le  chlore  est  facilement  substituable.  L'aut 
s'est  proposé  d'examiner  à  ce  point  de  vue  les  dérivés  nitré^ 
p-chloronaphtalène.  Il  a  préparé  ce  dernier  par  décomposilioi^ 
dérivé  diazoïque  de  la  p-naphtylaraine  au  moyen  du  chlorurd 
cuivre.  Lorsqu'on  dissout  le  ô-chloronaphtalène  dans  l'acide  9 
tique  et  qu'on  y  ajoute  à  froid  1  mol.  de  HAzO^  conc,  on  obli 
d'après  Armstrong  et  Wynne  principalement  le  2-8-chloronitro| 
phtalène.  En  opérant  avec  le  double  ou  le  ti^iple  de  la  quantité  il> 
rique,  l'auteur  a  obtenu  un  dinitrocbloronapûtalène  qui  cnàUij 
dans  l'alcool  en  aiguilles,  jaune  clair,  F.  174*.  Dans  ce  dé^ 
l'atome  de  chlore  est  très  facilement  substituable;  chauffé 
tube  scellé  à  140**  avec  de  l'ammoniaque  ce  composé  donne  qH 
titativement  une  dinitronapbf  y  lamine  F.  218*,  qui  se  dissout  »1| 
l'alcool  bouillant  en  jaune  foncé.  Avec  l'aniline  on  a  obtenu  i| 
pbényl-dinitronapbthylamine.  Comme  les  dérivés  dinitrés  «iu 
chloronaphthalène  n'ont  pas  été  décrits  jusqu'ici,  l'auteur  a  chenl 
à  établir  la  constitution  de  ce  nouveau  dérivé.  Il  a  essayé  de  trai| 
former  la  dinitronaphtylamine  correspondante  en  dinilronapthaW 
mais  il  n'a  pu  obtenir  qu'un  diazo-oxyde  de  nitronaphtalène  exp 
sant  à  157*  et  présentant  les  propriétés  du  composé  analo^ 
obtenu  par  Gnss  en  partant  de  la  1-6-dinitronaphlylamine  I 
formation  de  ce  diazo-oxyde  ne  peut  avoir  lieu  que  lorsqy^ 
groupe  nitro  se  trouve  en  position  ortho  relativement  au  grw| 


CHIMIE  OilGANlQUE. 
ilo.  Quant  au  secoDd  groupe  oitro  il  doit  se  trouverdun^ 
au  (»r  le  diaitrocbloronsphtalène  a  donné  par  oxy 
le  nilrophlalique  dépourvu  de  chlore. 
a  modifiant  les  conditions  de  nitration,  c'est-à-dire  ( 
firêseace  de  H*SO*  et  à  la  lempéralure  du  hain-marii 
iteDu  un  autre  diaitrocbloronaphlalènc  un  peu  pli 
iSOD  isomère  et  qui  cristallise  en  aiguilles,  F.  175°.  ' 
mil  aussi  par  l'action  de  l'ammoniaque  une  dinitr 
ioe  laquelle  fond  à  2S2*  et  donne  par  élimination  r 
ido,  le  i-ff-tiiuilronaphlalèiw,  F.  168°.  Il  se  forme  en  c 
1-actioD  ci-deâsus  un  dérivé  trhiitré  que  l'on  retire 
cristallisation  du  dérivé  dinitrù.  Ce  produit  dilficile 
^  lood  après  un  grand  nombre  de  cristallisations  à  1^5 
ae  manière  peu  nette.  11  constitue  sans  doute  le  1 
n-i-ebhroiiaj)blalèjie  mais  il  faudra  cependant 
Kiver  esactemenl.  L'atome  de  chlore  de  ce  produit 
s  facile' à  substituer,  soit  par  le  résidu  de  l'ammontaqi 
ni  des  aminés.  r.  revi 

But  lat  acides  phoapbiniqnaB  da  dibeBzylmétha 
symitlirUne-cainphre;  A.  MICHAELIS  et  A.  H.  F 

I.  tb.  G.,  t.  34,  p.  1201-1300  ;  22.4.1901).  —  Dans  la  ré^ 
<libenz)'lcétone  par  HJ  et  le  phosphore  rouge,  C.  Graeb 
1  icide  phosphore  C'*H"PO^,  dont  les  auteurs  reprenne 
(Tistallise  en  grandes  aiguilles  fondant  à  142°,  sol.  dai 
il'vlher  chaud,  peu  sol.  H*0  froide.  Il  ne  réduit  pas  Hj 
F  ilérivc  pas  de  l'acide  phosphoreux;  chaufTé  avec  HCI 
miée.  il  d'j-  a  pas  i>éparation  de  P*0^,  ce  qui  prouve  qi 
bore  doit  élre  lié  au  carbone. 

U distillation  sèche  de  cet  acide  donne  un  peu  de  toli 
vbure  bouillant  à  290-300°  qui  a  été  identillé  avec  le 
Béthine  par  la  comparaison  des  dérivés  nitrés. 

Tsinoitrodibeaij'ltaétliane.  —  Dibenzylmélhane  intr 
^H  fumant.  Aiguilles  blaociies  f.  à  162-164°. 

i'iaitndibeuzylmétbane.  —  AzO^H  fumant  dans  li 
«*ltqnedu  carbure.  Aiguilles  blanches  f.  à  139°. 

1^  formation  de  l'acide  phosphore  a  lieu  selon  l'équal: 

lC»HiCH')'CO  -h  2H'0  H-  P  -H  I  ={C»HSCHî)ïCHP03Hï 

^liargeut.  ppté  blanc  anhydre. 

^flfuilioe,  aiguilles  soyeuses  (de  l'alcojl),  f.  à  126° 


ANALYSE   DES  THAVAUX   ETRANGERS. 
nylhydraziae,  aiguilles  blanches  i.  à  i48-Ha*.       { 
e(Aflnoj/c/(/oj'o/)Aos;)/n"«etC«HBCH*)»CHPOCl*iliJ 

mol.   PCI»),  huile  bouillant  à  2â8<  sous  iH  m. 

dibeazyimétbanephospbinique    (C»H»CH«)»CHf^ 
9  molécules  égales  de  l'acide  et  du  chlorure  ci-dcïS 
Dnzénique.  Tables  fondant  à  151°. 
-  1   mol,   de  chlorure -j-^  mol.   aniline.   .\ipiiil( 
96°,  sol,  dans  l'alcool,  le  chloroforme  et  le  beoidi 

^aCH«)»CHPO<^^jj,.  feuillets  brillants  f.  à  U\: 
'razide,  aiguilles  blanches  (de  l'alcocl)  f.  à  164*. 
bylique  (C''Hi>CH»}'CHPO{OG»H«)«.  —  Action  du  ohl 
ool.  Liquide  épais  bouillant  à  HQ'  sous  SO  mm. 
\éiiyhqae,  prismes  blancs  (de  l'alcool)  f.  a  130°. 
isphinique  de  roxyméthylène-camphre  a  été  obM 
n  traitant  ce  dernier  corps  (3  mol.)  par  PCl^  '2  mul 
■115°.  Sa  formule  est  C*'H<'PO*.  Il  est  stable  vis-à-v 
orhydrique  conc.  et  chaud  el  ne  réduit  pas  HgCl'  ■ 
il  probablement  C"'H**0=CH-PO(OH»)  et  sa  forau 
présentée  par  la  suite  d'équations  suivantes  : 

/O 
*0=CH-CHO  +  PCI'  =  C»H'*O^CH-CII<  l       , 

/O  /OU 

;H-CH<   I       +3HîO  =  C»H>tO=CH-CH< 

\PCP  \P0(0H)' 

;K-CH<  =H'0  4-C:«H»'0-C=CH-P0(0H)i. 

\P0(0H)3 

eC'OH'*O^CH-PO<2"^jjaQ6m,.  fond  à  195-|9(i*. 
:toHitO=CH-POGI»  (1  mol.  d'acide  -1-  2  mol.  ^^'^ 
laires  blancs  f.  à  61°. 
»H'*0-CH-PO(AzHC«H'>)«,  aiguilles  jaunes  f.  i  if- 

/i(//rfeC«»H<*0-CH-P0(AzH-(J«H*-0C*H>)»,8igu(li** 

J7°. 

lyhqae,  liquide  épais  éb.  199-205'  sous  20  mm.  àécouf 

eau,  n.  maiuiis- 


CHIMIE  ORGANIQUE.  708 

ormatioa  directe  des  aminés  aromatiques  au  moyen  des 
Irocarbaraa  ;  C.  GRAEBE  {D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  1778;2â.6.190i). 
L»*autear  a  réussi  à  obtenir  de  Taniline  en  partant  du  benzène, 
ihauffaot  le  chiorhydrate  d'hydroxylamine  en  poudre  fine  avec 
benzène  et  du  chlorure  d'aluminium 

fooique  le  rendement  obtenu  soit  faible  il  a  étudié  cette  réaction 
c  d'autres  hydrocarbures,  en  particulier  avec  le  toluène,  les 
»es,  le  naphtalène,  le  mésitylène. 

A  partant  de  10  gr.  de  chlorhydrate  d'hydroxylamine  il  a  obtenu 
c  le  toluène  !»',!  de  base  renfermant  environ  90  0/0  de  p.-tolui- 
»el  10  0/0  d'o.-tjluidine;  Fo.-xylène  lui  a  donné  S»*, 5  d'une 
e  renfermant  comme  produit  principal  le  4-amino-1.2-xylène; 
&.-xylene  fournit  un  rendement  plus  faible  et  le  p.-xyl6ne  un 
I  faible  rendement.  Le  mésitylène  a  donné  aussi  un  faible 
ilement  en  mésidine.  Il  semble  résulter  de  ces  recherches  que 
nnicUon  est  favorisée  par  la  présence  des  groupes  c  méthyle  ;» 
l  la  molécule  et  en  outre  que  le  groupe  amido  remplace  moins 
ilement  un  atome  d'hydrogène  voisin  d'un  groupe  méthyle 
W  atome  d'hydrogène  voisin  d'un  autre  atome  d'hydrogène,  la 
Rieûce  d'un  second  groupe  méthyle  augmente  cependant  l'action 
t  premier. 

Avec  le  naphtalène,  l'auteur  a  obtenu  un  mélange  d'à  et  de  p- 
flbyiamines. 

Dans  Tespoir  de  généraliser  cette  synthèse  il  a  fait  réagir  sur  le 
JBzèae  en  présence  de  chlorure  d'aluminium  la  phénylhydroxy- 
■ûoe  et  la  p.-tolylydroxylamine.  Il  ne  s'est  formé  dans  le  premier 
ft,  qu'âne  petite  quantité  de  diphénylamine  et  la  phénylhydro- 
fltmiae  s'est  transformée,  pour  la  plus  grande  partie,  en  azoben- 
fep:  avec  la  p.-tolylhydroxylamine  on  n'a  pas  pu  isoler  de  tolyl- 
i^ylamme  et  il  s*est  formé  de  l'azotoluène. 
Enfin  on  a  fait  réagir  la  beuzophénone-oxime  avec  le  benzène 
M  le  chlorure  d'aluminium  dans  l'espoir  d'obtenir  la  phénylimide 
fc  la  beazopliénone  (C«H5)jC=Az-C«H*  mais  le  résultat  a  été 
^tii  et  Toxime  a  subi  la  transposition  de  Beckmann  en  benza- 

■'Me.  F.    RBVERDIN. 

tv  la  tnuuformation  des  aminés  aromatiques  en  isodia- 
*I^M;  E.  BAMBERGER  et  E.  RUST  (D,  cb.  G.,  t.  33,  p.  3511- 
^12;  SO.ii.i900).  —  La  diazotation  des  aminés  aromatiques 
^uii  eo  premier  lieu  aux  isodiazoïques  lorsqu'on  Teffectue  au 


704  ANALYSE   DKS  TRAVAUX   ÉTK ANGERS, 

moyen  des  nitrites  alcooliques  et  de  l*élhylate  de  eodiuuu  U  aà 
de  chaufTer  1  heure  1/2  à  Tascendant  un  mélange  d*aoilioe(iOq 
de  nitrite  d'amyle  (12»',5)  et  d'élhylate  de  sodium  (2»%ri  de  smù 
dans  42  gr.  d'alcool),  pour  obtenir  une  liqueur  qui  ne  rentt>h 
que  de  risodiazobenzène,  et  pas  de  diazoïque  normal.  Le  pn4 
a  été  caractérisé  à  Tétat  de  sel  de  potassium. 

La  p.-toluidine,  la  p.-chloraniline,  la  p.-bromaniline  et  ro.-loli 
dine  se  comportent  de  même.  Par  contre,  la  mésidine  ne  («i 
pas  pouvoir  être  transformée  en  isodiazoîque,  peut  être  à  c« 
de  sa  configuration.  p.  rasuNOLEh. 

Les  compo&és  de  l'azote  optiquement  actifs  et  leur  rapp 
avec  la  valence  de  Tazote,  Sels  de  d-  et  /-a-benzylphéByltil; 
méthylammonium  ;  William  Jackson  POPE  et  Alfred  Willi 
HARVET  (Cbem,  Soc,  t.  79,  p.  828;  7.1901).  —  Les  auteur.-.  \ 
préparé  à  l'état  de  pureté  un  certain  nombre  de  substances  \ 
doivent  leur  activité  optique  à  la  présence  d'un  atome  d*azole  a 
métrique  pentavalent. 

L'iodure  d'a-benzylphénylallylméthylammonium  racémique 
Wedekind  traité  par  le  rf-campliosulfonate  d'argent,  donne  le 
camphosulfonale  de  rf-benzylphénylallylméthylamraonium,  ( 
fond  à  171-178*  et  possède  une  rotation  moléculaire  [M]^  =  4-2lli 
en  solution  aqueuse  contenant  1/5*'  de  molécule-grammes  par  ii 
d'où  la  valeur  pour  l'ion  (/-benzylphén^lallylmélhylammonium 
de  [M]^=-f  166«4. 

Le  résidu  de  la  préparation  de  ce  sel,  traité  par  une  solul 
aqueuse  d'iodure  de  potassium,  donne  l'iodure  de  /-beuzylphcc^ 
allylméthylammonium,  lequel  après  traitement  par  le  /-camp) 
sulfonate  d'argent,  fournit  le  nouveau  sel  de  y-camphosulfoa 
de  Abenzylphénylallylmélhyiammonium. 

Ce  composé  fond  à  171-173®  et  possède  une  rotation  raolécu^ 
[M]j,  =  — 210'*,6  en  solution  aqueuse  contenant  1/4  de  molé^  ui 
grammes  par  litre.  L'ion  de  la  base  lévogyre  possède,  par  dédt 
lion,  une  rotation  moléculaire  [M]jj  de  — 159^,0. 

Ces  sels,  quand  ils  sont  traités  par  l'iodure  de  potassium 
solution  aqueuse,  donnent  des  précipités  cristallins  d'iodui 
correspondants  qui  peuvent  être  cristallisés  dans  Talcool  •* 
subir  d'interversion;  ils  sont  solubles  à  froid  dans  le  chlon 
forme  et,  dans  ce  solvant,  ils  possèdent  des  rotations  spéciliq^ 
[a]jjdo  +53°, 2  et  —  53**,4  respectivement.  En  cbauflant  les  ï-'îi 
lions  chloroformiques,  la  rotation  est  rapidement  détruite  ei  ^ 
résultat  similaire  est  obtenu  en  maintenant  les  solutions  chloii 


CHIMIE  ORGANIQUE.  705 

iques  froides  pendant  3  jours.  Par  évaporation,  ces  solutions 
tàeni  riodureracémiquepur  etl'interversion  peut  être  attribuée 
e  dissociation  entre  la  base  tertiaire  et  l'iodure  de  benzyle. 
>s  bromares  sont  préparés  d*une  manière  similaire  et  ont 
me  rotations  spécifiques  [a]j^=:  +  64*,l  et  —  65%0  respective- 
1,  en  solution  dans  le  chloroforme  à  froid.  Les  sels  subissent 
"ersion  dans  le  chloroforme,  comme  les  iodures,  mais  avec 
ts  de  rapidité. 
e  nitrate  de  rf-benzylphénylallylméthylammonium 

(T  H^ .  A2(C«H5)(G3H'i)(GH  ')  A  sO^ , 

tme  ftubstance  cristalline,  incolore,  fondant  à  164-165'*  et  dont 
otation  moléculaire  en  solution  aqueuse  [M]^  =  -}- 165^,3,  ce 
donne  pour  Fion  do  la  base  dextrogyre  une  valeur  semblable 
lUe  déduite  de  Texamen  du  (/-camphosulfonate. 
/iodomercurate  de  (/«benzylphénylallylméthylammonium 

C^Hi .  Az(C6H5)(G3H5)(CH3)I .  HgP , 

iobtenu  sous  forme  d'un  corps  cristallin,  jaunâtre,  en  chaufiTant 
4ure  dextrogyre  pur  avec  un  équivalent  d*iodure  de  mercure  en 
MioD  dans  Tacétate  d'éthyle.  Ce  composé  fond  à  1S5-127''  et 
kente  une  rotation  spécifique  [a]^  =  4-24'',4  en  solution  dans 
céiale  d*éthyle.  Le  sel  énantiomorphe  fond  aussi  à  125-127*"  et 
iftède  une  rotation  [a]^  = — 23»,0  dans  l'acétate  d'éthyle.  On  en 
iriut  que  ces  iodomercurates  contiennent  de  l'azote  pentava- 
it. 

Gps  composés  se  distinguent  de  ceux  qui  renferment  un  carbone 
pnéthque  en  ce  que  ce  sont  des  électrolytes  qui  doivent  proba- 
BBieni  être  décomposés  en  solution  aqueuse  en  donnant  un  ion 
ftiquemcot  actif  dont  la  valence  libre  est  attachée  à  l'atome  asy- 
^ue,  sans  qu'il  se  produise  cependant  d'interversion.  Le  nou- 
liu  priocipe  qu'on  a  cherché  à  mettre  en  lumière,  que  pendant 
►rtaDgement  de  valence  d'un  atome  les  directions  des  valences 
^eot  aussi  changer,  est  applicable  quand  un  atome  de  soufre 
|vi  télravalent  devient  tétra  ou  hexavalent,  ou  quand  un  atome 
oip  peotavalent  devient  heptavalent;  mais  il  n'est  pas  néces- 
ni  applicable  au  cas  où  un  atome  d'azote  trivalent  devient 
vaifffU,  car  les  deux  nouveaux  groupes  peuvent  se  relier  à 
\^  dans  une  direction  perpendiculaire  au  plnn  contenant  les 
premiers  goupes.  a.  hébert. 

«c  <ami.,  s»  gi^^  T.  XXVI,  1901.  —  Trav.  étrang.  45 


706  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGEKS. 

Sur  quelques  étiiers  du  p.-aminophénol  «t  sur  leurs 
de  Turée;  L.  SPIEGEL  et  S.  SABBATH  (D.  cb.  G,,  34,  p.  i 

22.6.1901).  —  L'auteur  décrit  un  grand  nombre  de  dérivés 
Pi-amidophénol  qu'il  a  préparés  dans  le  bat  de  faire  examiner 
propriétés  physiologiques.  Il  a  préparé  Vétber  propyliqfK 
p,'aminophénol  AzW.C^H*,OCmi  par  réduction  du  dérivé 
correspondant  en  solution  alcoolique  au  moyen  de  Pétain  n 
l'acide  chlorhydrique;  ce  composé  se  présente  sous  la  forme  d'i 
huile  qui  distille  avec  la  vapeur  d'eau  et  se  colore  en 
l'air;  son  chlorhydrate  fond  à  171"  et  son  picrate  à  162*.  Lechi 
hydrate  chauffé  avec  de  l'urée  et  de  l'eau  au  bain-marie  donn 
carbamide'p,'propyloxyphénylique  F.  147*»  et  chaude  au 
d'huile  à  120  125*»,  la  carhamide-di'p.'-propyhx'ydipbénylh 
laquelle  cristallise  en  jolies  aiguilles  soyeuses,  F.  201*,  insol 
dans  l'eau.  En  évaporant  une  solution  aqueuse  du  chlorhydri 
ci-dessus  avec  du  rhodanate  d'ammonium  on  obtient  la  (bwcari 

I 

mide-p.'propy/oxyphénylique  qui  cristallise  en  aiguilles  incoloH 
F.  158^ 

Les  composés  analogues  ont  été  préparés  en  partant  de  IVfi 
allylique  du  p,-mtropbénoL 

Uéiher  allylique  du  p,-aminoplwnol  est  une  huile  coloive  | 
rouge  jaune  dont  le  chlorhydrate,  le  chloroplatinate  et  le  pini 
sont  décrits.  La  carbamide  p.'allyloxypbényliqae  et  la  carbatm 
di'p.-allyloxyphénylique  fondent  la  première  à  154',  la  senm^ 
à  211*»;  les  tbiocarbamides  correspondantes  à  148  et  161* 

Les  auteurs  ont  encore  préparé  les  dérivés  analogues  obtenus 
TpQT{Q,ni  de  Vétber  amylique  du  p.'Ditropbénol,  de  Vétber  ben^ 
lique  du  p.-nitropbénol  ainsi  que  de  Vétber  isobutylique;  no 
renvoyons  le  lecteur  au  mémoire  original  pour  la  description  eil 
préparation  de  tous  ces  composés  analogues;  nous  dirons  m*\A 
ment  que  les  éthers  qui  ont  servi  dépeint  de  dé[>art  ont  été  obtei^ 
d'après  une  méthode  indiquée  par  Riess,  c'est-4i-dire  en  chauffât 
à  180°  environ  le  nitrophénol-polassium  sec  avec  les  dérivés  hall 
gênés  des  alcools  en  solution  dans  l'alcool  ordinaire  ou  dans  Yi 
cool  correspondant.  Quant  aux  urées,  elles  ont  été  prépara 
chauffant  les  chlorhydrates  de  l'éther  du  p.-aminophénol  en  « 
tion  aqueuse  avec  Turée;  à  la  température  du  bain-marie  on  obv 
presque  exclusivement  le  produit  monosubstitué,  tandis  qu'à  ti 
il  se  forme  le  déri\r  disubstitué. 

Les  auteurs  ont  essayé,  en  outre,  mais  sans  succès  jusqu*irï,«l 
préparer  les  éthers  avec  les  dérivés  halogènes  des  alcools  lertiân^j 

p.   HEVBRUIt. 


cIII.MIL:  onUAMULE.  707 

dioa  da  nitrosobenzène  sur  les  hydrasines  aromatiques  ; 
tAMBER6ER(/V.  ch.  G.,  1.33.  p.  8508-3510;  80.11.1900). — 
ilniretnent  à  ce  qu'indique  M.  Spitzer  [Centralblatfy  1900,  t.  2, 
11)8),  le  nitrosobenzène  réagit  en  solution  alcoolique  bouillante 
rnydrazobenzène  en  donnant  de  l'azobenzène  et  de  la  phényl- 
hroxylamine  (et  non  pas  seulement  de  Tazobenzène)  : 

^\*H-A*H-(:«H»+C6HS-AzO--rC«HS-Az=Az-C6H5  +  C6HS-AzHOH 

f  forme  également  une  très  petite  quantité  d*azoxybenzène. 
r^près  M.  Spitzer,  le  nitrosobenzène  réagirait  sur  la  phényl- 
Irazine  en  donnant  du  benzène,  de  l'azobenzène  et  de  Tazote. 
Qteur  a  montré  qu'il  se  formait  dans  certaines  conditions  de  la 
ioylazohydroxyanilide  et  de  la  phénylhydroxylamine  : 

i(:«HS-AzO  +  C«HS.A2H.AzH2 
=  C6H5-A2= Az-A2(0H)C^H*  +  C«»5.AzH0H. 

b  réactions  analogues  ont  fourni  la  p.-tolylazobydroxyanilide, 
#.OH*.  Az=Az(0H)G«H5,  f.  à  180-131»  et  la  pbénylazobydroxy- 
lÊlaide,  C«H5.Az=Az.(0H).C«H*.CH3,  f.  à  i28^5^124^ 

p.    FRBUNDLER. 

Iv  les  dèriTés  de  Téther  phényihydraxone  cyanacétique  ; 

»UX  ^Jourii.  f.prakt,  Ch.  (2),  t.  63,  p.  1  à  29;  15.1.1901).  — 

toWur  a  étudié  Taction  d'un  certain  nombre  de  chlorures  dia- 

ll«es  substitués  sur  Téther  cyanacétique. 

L'aminé  en  solution  chlorhydrique  est  diazotée  par  le  nitrite  de 

ium,  puis  on  ajoute  l'éther  cyanacétique  et  la  quantité  théo- 

|DP  'facétalt*  de  sodium. 

te  obtient  des  combinaisons  du  type  suivant  : 

CA2-C-C()2C2Hs 

II 
Az-AzH-C6H*-R 

ïrt  combinaisons  se  présentent  sous  deux  formes  sléréoisomé- 
w^*  pour  les  avoir  isolément,  on  dissout  dans  un  alcali  le  pro- 
venu obtenu  et  on  précipite,  soit  par  l'anhydride  carbonique, 
^Çsr  Tacide  chlorhydrique,  quelquefois  par  Tacide  acétique. 

^l'iade  carbonique  on  obtient  la  modification  stable  (3)  ;  par 
««chlorhydrique,  la  modification  labile  (aj  ;   cette  dernière- 
^Bùie  i  plusieurs  cristallisations  ou  à  plusieurs  fusions  succès- 
■^«Iransfomae  en  modification  p. 


L 


ANALY»!::   DES  TKAVAUX   ETKANUEKS. 
périenceR  ont  porté  sur  Vorllio,  et  la  parB-anisiiiiin;l 
'étidiae,  l'acide  antLianilique,  la  benzidine,  la  io/M«n,j 
ne,  Vacide  para-amidosalicylique  et  entin,  la  p.-Dilnjfm 
lamine  potassée. 

osamine  potassée  traitée  par  l'élher  cyanacétiqne  (mni 
it  deux  isomères,  dout  l'un  est  ideDtii|ue  à  l'acide  mtr 
drazone  cyanacétique  obtenu  par  Uhlmana  en  in'ti 
^anacétique  par  le  chlorure  de  diazoparanitrobeniÀ 
ntité  coDstitue  une  présomption  de  plus  pour  adopter) 
lydrazinique  pour  ces  combinaisons  et  non  une  romi 

e  cas  des  diamines  (benzidine,  toluidioe,  etc.)<  o^P" 
fir  sur  les  deux  groupes  diazo  successivement  une  idd 
ler  cyanacétique  et  une  molécule  phénolique.  Onoblii 
matières  colorantes  qui  sont  citées  dans  le  mémoire, 
elativemenl  à  la  saponification  du  groupe  «Uioxyté  q*» 
le  mémoire  renfenne  quelques  indications  intéressa 
uelles  noue  renverrons  à  l'original.  l.-j.  siiio>. 

mécanisme  de  la  transformation  des  hydroxylamil 
(ues  en  aminophénols  ;  E.  BÂMBERGER  {D.  cb.  i 
622;  20.11.1900). —L'auteur  a  montré  que  les  liji 
s  aromatiques  s'isomérisenl  sous  l'influence  de  lie.  s 
}u  de  certains  suirales,  en  se  transformant  en  moii 

t;6H5-AzH-OH  =  AiH'-G«!l*-OH. 

.  du  présent  mémoire  est  d'élucider  le  mérnni^medi 
el  de  démontrer  l'existence  de  produits  intenoédiii 


^_Qjj>CHOH.  De  plus,  suivant  la  constitution  de  11 
line  on  peut  obtenir  d'auti-es  produits  que  des  smit 
Nous  résumons  brièvement  les  faits  renfennés  dans 


^•hydroxylamines  non  substituées  en  para  «ex.  :  o.M 
nmine),  se  transforment  en  p.-aminophénols;  l'eau  ai 
slquefois  à  provoquer  la  ti-an6|io.silion.  11  se  forme  souvi 
o.-aminupliénol. 

Iiydroxyluinini's  ayant  un  atome  halogène  en  para,  Tu* 
n  o.-aininopbénot  substitué  (ex.  :  la  p.-chloroiihénylfa}'<li 

se  tranïlormc  en  cbloro-S-amino-S-phéaolj. 


CHIMIE  ORGANIQUE, 
in.  L'uc.  sulftinque  concentré  transforme  ce 
nines  en  dérivés  sulfonés  des  p.-aminoiihéDo 
fi)roxylaiQine-1.8.2). 

IV.  L'ac.  suirurique  en  sol.  alcoolique  (méthylji 
uniit  des  anisidines  ou  des  phênétidines  orlho  i 

V.  L'ac.  sulfurique  dilué  el  l'alun  transfomienl 
.'lamines  en  dérivés  de  la  p.-amînodiptiénylan 
phénylaiDine,  ou  de  la  benzîdine. 

VI.  \  côté  des  p.-aminophénols,  on  obtiens 
idroquinones  correspondantes  ou  encore  des  et 
lia  et  enfin  des  benzylène-imîdes  ou  leurs  hydri 
Ml.  I.es  hydroxylamines  sont  quelquefois  Ire 
fUage  de  dérivé  nilrosé,  d'aminé  primaire  (et 
nani  de  l'action  du  nitrosé  sur  l'excès  d'hydro) 
Les  réactions  I  à  V  s'elTeclueraient  d'après  le  p 

cem-AzH-OH  =  HïO  +  C«HS-Aî< 

^CH::CH/ 

L'iminoquinol  se  transformerait  ensuite  soit 
■1  en  qainol  : 

II,  -^H-( 

...  >C=AîH  =  (OH)-Cf 

Nch=ch/  \gh-( 

<CH=CIk 
>C=AilI  +  HîO 
GH=CH/ 

=  AïH3  +  (OH)CH<  >C0  (q» 

\CH^CH/ 

Ces  quinols  s'isomériaent  eux-mêmes  en  donm 
loues.  Si  l'on  part  d'une  hydroxylamine  p.-subsi 
ta  ijuinol  tertiaire  et  une  hydroquinone  dans  laq 
■«Il  p.-9ubslitué  s'est  soudé  au  carbone  voisin  : 


H,        /CH=CHx 
fHî-Ax<-l-HiO=         >C<  >C= 

OH/       \CH::CH/ 


(0H)-( 


>CH-CH^ 


>C-AïH0H  +  H>O=AzH3-f  > 

-^  oh/ 


"*  imiooquiDoU   tertiaires  et  les  quinols  cor 
'«'■liïeroent  stables  et  quelques-uns  d'entre  eux  i 


710  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Les  premiers  fournissent  par  un  mécanisme  analogue  au  prérélj 
une  petite  quantité  du  p.-aminophénol  correspondant 

/C(CH3)=:CH\ 

C(OH)/  >C-AzH2. 

>>CH CH^ 

Les  iminoquinols  scîcondaires^  par  contre,  sont  si  peu  slahi 
qu'ils  s'isomérisent  avant  que  Thydrolyse  du  groupement  ArH 
pu  se  produire,  ce  qui  explique  qu'ils  donnent  naissance  à 
près  exclusivement  aux  aminophénols. 

La  tendance  que  possèdent  les  quinols  à  revenir  au  type  het 
nique  explique  également  la  formation  des  éthers  résorcinif] 
dans  Faction  de  Tac.  sulfurique  alcoolique  : 

CH\       yGH=C(GH3) 

>G<  >C=0  +  2C2H50H 

oh/     \GH=GH 

/GH==G(GH3) 
=  GH3-G/  >G(ÔC2H5)  +  2  H20 . 

^G(OG2H5)-GH 

La  formation  des  anisidines  et  phénétidines  (V)  ne  peui 
expliquée  ni  par  une  éthérification  subséquente  des  aminopliên 
ni  par  la  formation  intermédiaire  d'ac.  phénolsulfoniques.  L'A 
rience  a  montré  que  ces  hypothèses  étaient  inacTeplables.  l! 
teur  admet  par  contre  Téthérification  des  iminoquinols  ou 
quinols  : 

oh/     \=/  G^H^O/     \=/ 

cette  éthérification  étant  suivie  d'une  isomérisation  en  p.-plu 
tidine. 

La  formation  des  o. -aminophénols  (II)  s'explique  comme  o 
des  dérivés  para. 

Les  p.-oxydiphénylamines  et  p.-aminodiphénylamines  rk 
teraient  d*une  condensation  de  phénols  et  d'aminés  avec  l'eï 
d'hydroxylamine,  les  premiers  prenant  naissance  dans  l'action 
l'acide  sulfurique  sur  les  secondes.  De  même,  la  benzidine  prt 
naissance  par  condensation  de  l'aminé  avec  l'hydroxylamine,  W 
que  cela  sera  démontré  plus  tard. 

Les  quinols  seuls  sont  assez  stables  pour  être  isolés  et  étuiiij 

La  constitution  du  p.-diméthylquinol  c|{t>C<CH ^^^'^^^ 

peut  être  démontrée  de  la  façon  suivante  : 
Ce  composé  renferme  un  groupe  OH,  cor  il  est  faiblenieal  ^ 


CHIMIE  OKGANIQUK. 

(uurnit  un  dérive  benzoylé.  Les  groupami 
m  iA  par  rapport  au  groupe  CO,  car  par 
i-liméth]rl-2.4-phénol;  or  l'actioa  de  l'ac. 
ilimétbflquinol  en  xylobydroquinone 


-O' 


)  a  donc  ea  migration  d'un  groupemenl 
«wa,  el  dans  le  cas  où  l'on  emploie  de  l'ac 
t^i  le  groupement  C»H*0  qui  migre,  pour 

irihyliuue 

CÎH50 


1»/      \0C! 


'  position  du  groupe  OH  n'a  pu  être  d 
irii-te.  Par  contre,  l'existence  du  groupe 
*i'li;nle  par  le  fnit  que  les  quinols  donnent 
emicarbazones,  celles-ci  sont  peu  stables  el 
b-mtrnl  par  déshyrlraliition  en  noyaux  compi 
tsiuémoires  suivants). 
Lus  quinols  et  leurs  dérivés  présentent 
Kti-  le»  bromures  du  phénols  (Auwers). 

Sur  la   mésitylhydrozylamine    et  le 
L  BUDERGER  et  A.  RISING  (D.  cb.  G. 

tI2.190Ui.  —  La  mésilylhydroxy lamine  se 
^.  d'autres  hydroxylamines,  en  dérivé  nitn 
MU  sous  l'influence  d'agents  faibles  tels  que 
bi  alcalis  ou  les  acides  dilués.  Dans  la  plup 
en  même  temps  de  l'aminé  et  du  dérivé 
•Wilii  que  le  dérivé  niiroeé  réagit  sur  l'i 
{"ur  donner  un  azoxyque.  Dans  ie  cas  de  la 
kutrosomésilylène  peut  être  isolé  fa  cil  emi 
^  (ue«(r/^iflo/ résultant  li'une  Iransposiil 
CH'     OH  CH3 

r,         ™\ 

AiH 


712  ANALYSE   OES   THAVAUX    El'HANGEHS. 

Le  nitromésitylène  nécessaire  à  ces  recherches  a  été  pré» 
en  mélangeant  d*un  seul  coup  100  gr.  d'ac.  azotique  {d=z^\À 
avec  100  gr.  de  mésitylène  dissous  dans  400  ce.  d'ac.  ae^(ii(i 
La  réaction  une  fois  calmée,  on  précipite  par  Teau,  od  épuise  f 
rélher,  on  agile  la  sol.  éthérëe  avec  K*CO*  puis  avec  KOH  dila 
pour  enlever  Tacide  mésitylénique  et  le  xylylnitrouiélhane 
dernier  est  ensuite  précipité  par  CO*  et  purifié  par  un  eotraio 
ment  à  la  vapeur)  ;  le  résidu  éthéré  est  alors  fractionné  pour  ^ 
parer  le  mésitylène.  Le  dérivé  nitré  cristallise  par  refroidissenif'^ 
Ce  procédé  fournit  pour  100  p.  de  carbure,  84  p.  de  nilré,  9,6  p. 
xylylnitroniéthane,  18  p.  d'acide  mésitylénique. 

La  réduction  du  nitré  s'effectue  en  ajoutant  15  gr.  de  poudre 
zinc  (en  5-6  min.)  à  une  sol.  bouillante  de  10  gr.  de  nitré  el 
1  gr.  de  chlorure  d'ammonium  dans  50  ce.  d'alcool  et  10  ce.  «iVa 
on  agite  constamment  et  on  maintient  une  légère  ébullition. 
liqueur  filtrée  est  précipitée  par  l'eau  glacée,  et  le  ppté  crisul 
essoré  rapidement.  Rendement  en  hydroxylamine,  500/0  du  niU 
Les  eaux-mères  renferment  un  peu  de  nilré,  d'azomésilylène 
de  mésidine.  La  mésitylhydroxylaminecnsi.  en  aiguilles  soyeus 
f.  à  llô'*,  sol.  dans  les  solvants  usuels  sauf  la  ligroïne  el  le 
froide.  Les  solutions  organiques  se  décomposent  k  chaud,  de  \nh 
les  dissolutions  dans  les  ac.  minéraux  (il  se  forme  de  la  omo 
hydroquinone).  La  mésitylhydroxylamine  pure  se  décompose  H 
à  peu  en  nitrosomésitylène,  nitromésitylène,  mésidine  el  azomj 
sitylène  (soit  à  froid,  soit  à  chaud  en  sol.  benzénique).  L'eau  boni 
lante  agit  de  même  et  fournit  en  outre  du  mésilylquinol.  La  ^<n« 
diluée  transforme  lentement  rhydroxylamino  à  froid  en  «lénvl 
nitré  et  nitrosé  et  en  mésidine.  L'ac.  sulfurique  dilué  liUOl 
fournit  à  froid  du  nitrosomésitylène,  de  la  mésidine  et  du  mésiljl 
quinol  ;  à  chaud  ce  dernier  est  transformé  partiellement  en  r\mi 
hydroquinone. 

La  mésitylhydroxylamine  s'unit  à  Tisocyanate  de  phényle  poi 
donner  Vurée  ^^<^zH^O^W^^^  (aiguilles  blanches,  sol.  dat 

l'alcool,  l'éther  et  l'acétone,  f.  à  116*  avec  décomp.j.  Avec  k 
aldéhydes  en  sol.  alcoolique,  on  obtient  les  éthers  mésiljliq"' 
des  iso-aldoximes  correspondantes. 

C«H».CH-Az.C»Hn  , 

Le  dérivé  de  Pisobenzaldoxime,  \y  ,  crist.  «n 

aiguilles  réfringentes,  f.  à  101,5-102**,  sol.  dans  les  solvants  us»*  *1 
(sauf  la  ligroïne),  dédoublables  par  les  uc.  minéraux  bouilift»'*J 


CHIMIE  ORGANIQUE.  713 

0dérsré  de  la  p.'nitro-isobenzaldoxiine  fond  a  156,5-157";  aiguilles 
Iknàtres,  sol.  dans  Talcool  et  le  benzène,  peu  sol.  dans  la  ligroïne. 
Ommire  m.-nitré  est  en  aiguilles  jaunâtres,  f.  à  140,5-141*».  Le 
fer/re  de  Tamsaldoxime  fond  à  152-1 52*,5;  aiguilles  soyeuses  sol. 
kos  Talcool.  le  chloroforme  et  le  bonzène  bouillant,  peu  sol.  dans 
ifij^roïDe  froide. 

Le  chlorure  de  diazobenzène  ne  réagit  pas  sur  la  mésitylhy- 
roiylamioe.  Le  chlomre  ferrique  transforme  cette  dernière  en 
>l.  alcoolique  faible  en  nitrosomésitylène.  L*air  agit  de  même, 
«rtoui  en  présence  d'une  lessive  alcaline. 

I^our  préparer  le  nitrosomésitylène,  il  est  préférable  d'oxyder 
inésidine  par  le  réactif  de  Caro  (40  gr.  de  persulfate  de  K,  45  gr. 
0*H«.  100  gr.  de  glace,  100  ce.  de  sol.  de  K^CO^  à  50  0/0).  Pour 
ç.  de  base,  on  emploie  90  ce.  de  réactif  et  250  ce.  d'eau,  et  on 
pie  à  froid.  Le  nitrosomésitylène  crist.  en  tables  rhombiques 
icrées  f.  è  122*  en  un  liquide  vert,  sol.  dans  les  dissolvants  orga- 
iques  uHuels,  peu  sol.  dans  la  ligroïne.  presque  insol.  dans  Teau. 
Psl  volatil  avec  la  vapeur  d'eau;  son  odeur  est  presque  nulle  de 
lêmeque  celle  du  nitroso-m.-xylène-l  .3.2.  Les  sol.  benzéniques 
^ides  sont  presque  incolores  et  renferment  des  molécules  doubles 
t  triples  (déterra,  cryoscopiques)  ;  les  sol.  acétiques  bouillantes 
OQt  vertes  et  renferment  surtout  des  molécules  simples. 
L'eau  bouillante  décompose  peu  à  peu  le  nitrosomésitylène  en 
fcbidine,  mésitylquinol  (traces),  nitromésitylène  et  ammoniaque, 
^eoitrosomésitylène  et  la  mésitylbydroxylamine  ne  réagissent  pas 
on  sur  l'autre.  Le  premier  ne  réduit  pas  la  liqueur  de  Fehling, 
kéaie  à  lebuUition.  p.  freundler. 

8v  le  mèsitylqninol  ;  E.  BAMBERGER  et  A.  RISING  {D.  cb. 
U,  1.33.  p.  3636-3642;  20.12.1900).—  Le  mésitylquinol  prend 
>*>N»ice  dans  faction  de  SO*H'  dilué  ou  même  de  Teau  sur  la 
■»*ilylhjdroxylamine.  On  fait  passer  pendant  80  heures  un  courant 
'•ir  lavé  au  permanganate  dans  une  émulsion  de  20  gr.  d'hy- 
*f*ïiylainine  dans  400  ce.  d'eau.  La  solution  ne  doit  plus  réduire 

* 

*médiaiement  la  liqueur  de  Fehling.  11  se  forme  en  même  temps 
^t  ûilromésitylène,  de  Tazomésitylène  et  de  la  mésidine  (dont  le 
^^  liemoylé  crist.  en  paillettes  argentées  f.  à  200**, 5,  peu  sol. 
^  Talcool  froid),  qui  restent  à  peu  près  insolubles,  tandis  que 
^  I^uetir  filtrée  renferme  du  mésitylquinol,  un  peu  de  mésidine, 

^  rtmœooiaque  (0«',952)  et  H«0«  (i^.018). 
^our  extraire  le  mésitylquinol,  on  acidulé  par  SO*H*  dilué,  et 

**f«ise  fjtrrétheri30fois).  Si  Ton  effectue  l'oxydation  en  sol. 


714  ANALYSE  DES  TKAVAUX  ETHANGEKS. 

alcaline,  oa  obtient  à  peu  près  exclusivement  du  nitrosoniésiljij 
et  des  traces  de  mésidine. 

Le  mésilyîquinol  crist.  dans  Téther  de  pétrole  en  prismes 
culaires  f.  à  45,5-46^,  sol.  dans  les  solvants  usuels,  dans  les  a 
et  Teau.  Il  est  un  peu  volatil  avec  la  vapeur  d'eau,  réduit  la  liq 
de  Fehling  à  chaud  et  décolore  le  permanganate.  L*ac.  sulfi 
concentré  le  dissout  avec  une  coloration  rouge  cerise.  Le  rhJ 
ferrique  le  transforme  en  cumoquinone  ;  la  soude  diluée  booill 
agit  de  même  (coloration  violette,  formation  d*hydroquinone». 
sol.  benzéniques  de  ce  composé  renferment  des  molécules  c;: 
plexes. 

Le  dér,  benzoylé,  préparé  par  la  méthode  Baumann-Schotj 
crist.  en  prismes  clinorhombiques  f.  à  128*',5,  sol.  dans  Talcool 
ligroïne  bouillante  et  SO*H*  concentré  (coloration  rouge),  iŒ 
dans  Teau. 

En  chauffant  au  B.-M.,  dans  une  atmosphère  d*hydrogène.  | 
sol.  de  mésitylquinol  dans  de  la  soude  normale,  on  transfo^ 
celui-ci  en  cumohydroquinone  f.  à  168*  (Noelting  et  Bauma^ 
L'ac.  sulfurique  dilué  agit  de  mémo  en  donnant  en  même  (efl 
des  résines  et  un  peu  de  mésitol.  Ce  dernier  prend  naissance  \ 
facilement  lorsqu*on  réduit  le  mésitylquinol  par  la  poudre  de  ^ 
en  présence  de  chlorure  d'ammonium  ou  par  SO*,  ou  par  F^ 
en  présence  de  Na^CO^.  p.  rREUHDUOi 

Sur  la  diméth7l-2.4-phôn7lh7drox7lamine  et  sur  le  dii 
th7l-2.4-qainol  ;  E.  BAHBERGER  et  F.  BRADT  (Z>.  cb.  C,  t 

p.  8642-8658;  22.12.1900).  —  Pour  préparer  la  diméthylph»' 
hydroxylamine 

CH^/      \azH-OH 

on  ajoute,  en  agitant  énergiquement,  16  gr.  de  poudre  de  ^ 
en  7  ou  8  fois  (14  min.),  à  une  sol.  de  m.-nitroxylène  asym.  \10  i 
dans  25  ce.  d'alc,  additionnée  de  10  ce.  d'une  soL  bi-noniwlf 
chlorure  d'ammonium,  et  chauflée  au  préalable  à  65-70*.  L*addiii 
de  poudre  de  zinc  est  réglée  de  façon  à  maintenir  la  leropëratfl 
constante.  La  liqueur  est  ensuite  Ûltrée  et  précipitée  dân*f^ 
glacée.  Le  produit  essoré  et  lavé  à  l'éther  de  pétrole  est  cristâli^ 
dans  un  mélange  de  benzène  et  de  ligroïne  (rendement  3  à  4  ^ 
Il  se  forme  en  même  temps  un  peu  de  xylidine  et  d'azoxytpe. 
La  xylylbydroxylamine  crist.  en  paillettes  blanches  f.  à64*,i>  ^ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  715 

mss»  les  solvants  usuels  sauf  Téther  de  pétrole.  Si  on  oxyde  par  un 
"iranl  d'air  une  émulsion  aqueuse  de  ce  produit,  on  obtient 
êtnxy'œ.'Xj'Iène  [i.CH3)^.C«H5]*Az*0,  qui  se  forme  aussi  par 
ombinaison  de  l'bydroxylamine  et  du  nitroso-m.-xylène  en  sol. 
ïroolique;  aiguilles  ou  lamelles  jaunes,  f.  à  7Ô-76'*,5,  sol.  dans 
n  liquides  organiques  usuels  et  dans  SO*H*  concentré  en  rouge- 
run  (la  couleur  vire  au  violet  par  addition  d*eau). 
L'ac.  sulfurique  dilué  bouillant  transforme  rapidement  Thydro- 
^lamine  en  xylohydroquinone,  xyloquinone,  m.-xylidine,  azoxy- 
(yif^ne,  aminoxylénol  et  diméthyl  2.4-quinol.  Ce  dernier  constitue 
Tïisemblablement  le  premier  produit  de  la  réaction  : 

CH3     OH 
/\         .   ...^        ./\.  CH3 

AfH-OH 


1  JCH.  +  »■»  =  nu  +  *'»•  =       UcH.  +  ** 


l«  xylohydroquinone  f.  à  212*  est  déjà  connue  ainsi  que  les  autres 
irodaits. 

Le  dimétbylqmDol  s'obtient  plus  facilement  (en  même  temps 

fi'un  peu  d* aminoxylénol,  do  xylohydroquinone  et  de  xyloquinone) 

'•squ'oo  fait  agir  Tar.  sulfurique  dilué   eu  les  solutions  d'alun 

jBf  rhydroxylamine,  à  22-25®,  pendant  8-10  jours  dans  une  atmos- 

ft^^re  de  CO*.  Le  produit  soluble  est  épuisé  par  Télher  et  recris- 

Wlisé  dans  l'eau  bouillante.  On  obtient  ainsi  rA/c^rn/e  (iH*0)  sous 

fcrme  de  prismes  rhombiques  incolores,  f.  à  53-54*,  solubles  dans 

î<*au  et  dans  Tétber,  qui  perdent  leur  eau  à  Tair  sec.  Le  diméthyl- 

fomo/crist.  dans  la  ligroïne  en  prismes  hygroscopiques,  f.  à  73- 

^fô,  solubles  dans  les  solvants  usuels  et  les  alcalis  ;  il  est  volatil 

iv<»c  11  vapeur  d*eau.  Les  sol.  alcalines  se  colorent  en  brun  puis 

*■*  violet  par  suite  de  la  formation  de  xylohydroquinone;  pour 

•fcctoer  cette  réaction,  on  se  placera  dans  une  atmosphère  d'hy- 

P***;  si  Ton  réduit  une  sol.  aqueuse  très  diluée  de  quinol  par  Zn 

•  «  AxH*Cl,  il  se  forme  du  xylénol  dont   l'odeur   est   facilement 

r^ccwuissable.  SOH«  dissout  le  quinol  en  brun.  FeCl*  l'oxyde  en 

n^^^VÛDOoe.  Le  permanganate  est  décoloré  instantanément. 

Li  p.'Xyhbydroquiaone  préparée  comme  il  est  dit  plus  haut, 
'^.  en  ttguiUes  blanches,  f.  à  212-2i3%  solubles  dans  l'eau 
"*''J«»  bellement  transformables  en  quinone.  L'ac.  sulfurique 
^^  foomit  également  de  la  xylohydroquinone  avec  un  peu  de 


710  ANALYSE   DEb  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

quinone.  La  lumière  même  provoque  lentement  la  même  trann 
matîon  sur  les  cristaux  (formation  d*un  peu  de  xylénol). 

Le  diméthylquinol  a  été  transformé  en  xylénol-1.3.4  par  divfl 
agents  de  réduction  (bisulfite  de  Na,  sulfate  ferreux  etc.). 

Le  dérivé  benzoylé  du  diméthylquinol  (préparé  par  la  méil.oi 
Baumann-Schotten)  crist.  dans  la  ligroïne  en  prismes  réfrin)Ki« 
f.  à  72*»,5-73°,5,  solubles  dans  Talcool,  insol.  dans  l'eau.  Ce  (^oij 
n*a  pu  être  réduit  sans  décomposition. 

Le  diméthylquinol  s'unitàlap.-nitrophénylhydrazine  en  donM 
naissance  à  un  composé  crist.  en  aiguilles  orangées,  f.  à  1^\ 
127%  sol.  dans  les»  liquides  organiques,  insol.  dans  les  alcalis.  | 
corps  serait  un  anhydride  de  la  p.-nitrohydrazoae  {l)  : 

CH3 Az-G^H*.  Az02  CH^ Az-CO- AxH» 


CH 


HC'l''C-CH3 


/\ 


"^11       II 


HG 


HC'LJ'C-GH3 
Az  C  — Aa 


(I).  (II). 

De  même,  avec  la  semicarbazide,  en  sol.  acétique,  on  obtient 
composé  (II)  en  paillettes  orangées,  f.  à  134-185*,  très  sol.  tU 
les  liquides  organiques  sauf  Téther  de  pétrole. 

L'isocyanate  de  phényle  ne  réagit  pas  sur  le  diméthylquinol. 

Lorsqu'on  fait  agir  pendant  un  temps  très  court  Tac.  sulfunt} 
ou  l'alun  sur  la  xylylhydroxylamine,  on  peut  isoler  un  liqu* 
huileux  qui  constitue  vraisemblablement    V iminodiméthylqint 

(CH»)«C«H3^^^,  car  il  se  dédouble  facilement  au  contact  de  Ih 
bouillante  en  ammoniaque  et  diméthylquinol.       p.  friunolsh. 

Rectiacation  ;  R.  SCHOLL  et  W.  NORR  {D.  ch.  C,  t.  34,  p.  l^i 

22.3.1901).  —  La  méthylphénylcyanamidepvèparéepBTlesmXeM 

en  faisant  agir  le  GAzBr  sur  lamonométhylaniline(Z>.  ch.  ^.,1-3 
p.  1552),  avait  déjà  été  obtenue  par  Wallach  de  la  même  fa^on 
par  Stieglitz  et  Mac  Ree,  en  traitant  la  thiourée  correspon<iai* 
par  une  solution  alcaline  d'oxyde  de  plomb.  a.  iiaruui>' 

Sur  la  nitration  de  l'acide  bensoîque  et  de  ses  èthers  métk] 
lique  et  éthylique  ;  A.  F.  HOLLEMANN  (Zeit.  pbys.  Ch..  t  i^ 

p.  79-96;  1.1900).  —  L'auteur  cherche  dans  quelle  proportion  ^ 
forment  les  produits  nitrés  ortho,  meta  et  para,  dans  l'acUon  •( 
l'acide  azotique  sur  Tacide  benzoïque  et  ses  éthers.  On  Irou^eî 


CHIMIE   OHtiANlQUB.  717 

JL~  l'original  le  détail  de  ta  métliode  analytique  employée.  Les 
Mliats  obtenus  su  trouvent  i'éâu[né:t  dans  le  tableau  suivant  : 


i  mitaniti-é 100,0  100 

vIp  bentDique...|  orthonitré 16,9  23 

[  pamnilrii 0,7  1 

Imélanilré 100,0  100 

orthoniti-é 31, 7  28 

paraoilré 2,7  7 

l  mélaniiré 100,0  100 

bir éllijlique.. . . J  oilhoniliiî 31,8  41 

(  paranilré 1,8  4 

On  voit  que  le  dérivé  métaaitré  est  d'aulaat  plus 
V  la  température  est  plus  basse.  i 

Action  da  l'aldéhyde  formiqn»  sur  le  menl 
TEDBKDn)  {D.  cb.  G.,  t. 34,  p.  818-817;  80.4.1901).  • 
A  [iflsser  un  courant  de  gaz  chloriiydrique  dans  ui 
OTlhol  fondu  (800  gr.)  et  de  formol  à  400/0  (50 gp.), 
ne  réaction  ;  ou  constate  la  formation  de  deux  eoui 
■V^rpoàées  :  la  couche  inférieure  est  constituée  par 
^euse  d'acide  chloriiydrique;  la  couche  supérieui 
■r  da  sulfate  de  sodium  et  fractionnée  dans  le  vide, 

I*  L'n  peu  de  menthol  inaltéré  ; 

S*  \]a  éther  chlorométhylîque  de  menthol  U">Hi*.0. 
kii  160-162*  sous  la  pression  de  16  mm.  el  à  230°  sou 
rïiQiiK  en  se  décomposant  partiellement  ;  son  poii 
«  0,9821  ;  le  pouvoir  rolatoire  moléculaire  [a]*'*  =  - 

fr  l'n  méthylaldimenthylique  C"»H".O.CH»-0-C" 
*  iiO*  sous  la  pression  de  13  mm.  Il  lond  à  50* ,5  (1 
l^'wlekinil),  («]J**  = — 77» ,94.  Le  premier  produit  se  I 
r^iuaiion  ■ 

t:"'H».OH+HCI  +  H.GO.H  =  C'0H».O.CHiCH 
iMCTïement  il  est  décomposé  assez  rapidement  par 
''f'iuâiion  inverse;  cette  décomposition  est  cependa 
«"-«i  minùdiaie  qu'avec  les  élhers  monochlorés  rie  la 
"S  alcalis  accélèrent  celte  décomposition.  Avec  le  p 
*'onne  un  élher  mixte  : 

IJ*ili».O.CH»Cl  +  C»HSONa  =  N(iCI  f  C<oH'».O.CH^ 


718  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ÉTRANGEKS. 

C*est  à  une  réaction  similaire  qu'est  due  la  formation  du 
produit  obtenu  dans  la  réaction  : 

Cï0Hi»0.GHaCl  +  Gi0H»90H  =  Ha  +  Gï0H«.O.CH2.O.Ci«>H». 

Ce  dernier  produit  est  un  corps  indifférent,  très  stable,  ait 
par  les  acides  concentrés  à  température  élevée.      l.-j.  simon. 


Sur  les  acôtals  du  paTadicétohéxamèthylène  ;  R.  STOLLÉdI 

cIlG..  t.  34,  p.  1344-1345  ;  30.4. 1901).  — En  chauffant  rélhersocJ 
nyl-succinique  (3  gr.)avec  de  Talcool  absolu  (50  gr.)  à  200*  en  tube 
scellés  on  obtient  Vncétal  éthylique  du  paradicétohexamêthylèai 
en  cristaux  tabulaires  fondant  à  89*».  —  Lorsqu*on  reraplacJ 
Talcool  éthylique  par  l'alcool  méthylique  on  obtient  Vacétaî  màhf 
liqiie  f.  à  SO-Sl'*.  r.  marquis. 


Phéno-a-cétoheptaméthyléne  et  ses  dérivés;  Frédéric Stinli] 

KIPPING  et  Albert  E.  HONTER  {Chem,  Soc,  79,  p.  602-610 

5.1901).  —  Continuant  les  recherches  entreprises  par   KippiDi 

{BuIL  Soc.cbim,,  t.  12,  p.  1314;  1894),  KippingetHill  {.Bail  Sod 

chim,^  t.  22,  p.  510;  1899),  les  auteurs  ont  fait  agir  AlCl^  sur  k 

chlorure  de  phénylvaléryle.  Ils  ont  ainsi  obtenu  le  phéno-«-ceU)- 

heptaniéthylène 

CH- 


CO 


dont  la  constitution  est  établie  en  ce  qu'il  donne  une  oxime  et  ium 
semi-carbazone  et  fournit  de  Tacide  o.-phtalique  quand  on  Voxy^ 
par  AzO^H. 

Le  phéncHi'Cêtoheptaméthylène  est  un  liq.  incolore  ne  se  soli- 
difiant pas  à  0°,  insol.  dans  l'eau,  sol.  dans  les  solv.  org.,  volatil 
avec  la  vapeur  d'eau.  Eb.  270®  (faible  décomp.)  odeur  forte  ti* 
menthe  poivrée.  —  Semi-carbazone  C**H*>=:Az-AzH-CO.\iH* 
crist.  dans  Talcool  en  plaques  soyeuses,  F.  206-207*  (décorap.)>i 
on  chauffe  lentement  à  partir  de  200°;  si  on  chauffe  rapidement,  1* 
substance  peut  ne  pas  fondre  jusqu'à  219-220*  (corr.).  Cetl» 
seml-carbazone  est  insol.  dans  leau,  sol.  dans  CHQ^  bouillanl, 
CH^OH,  C«H»OH  et  la  plupart  des  solv.  org.  ;  elle  est  décomp. 
facilement  à  chaud  par  SO*H*  ou  HCl  étendus  avec  régénéra litoi 


/^n 


«JIUMIE  OHGANlUfE  719 

b  cétooe.  Oxime,  elle  cristallise  dans  l*aIcool  raéthylique  ou  la 
Toioe  en  longues  aig.  F.  108-109®,  elle  est  sol.  dans  les  solvants 
r.  Par  réduction  de  i'oxime,  en  sol.  alcoolique  au  moyen  de 
Balçame  de  sodium,  la  liq.  étant  maintenue  faiblement  acide 
rl'ftcide  acétique,  on  obtient  Famine  correspondante  ou  phénch- 
munoheptaméthyJèiie  huile  incolore,  peu  sol.  dans  Teau,  sol. 
^  kfs  solv.  org.  usuels,  absobant  GO^  en  donnant  un  produit 
il  Chlorhydrate  crist.  dans  Teau  chaude,  ne  fond  pas  à  250"". 

Cbioroplatinale  (C>«H<*Az)«H«PtCl«  crist.  dans  Teau  en  aig. 
îtremenl  orangé.  Sulfate  F.  2i7-229«  (décomp.).  Dérivé  heu- 
fié,  crist.  dans  Talcool  étendu  en  aig.  f.  ài71-172*. 

A.  VALEUR. 

S«r  U  a'-oxyflaTone  ;  St.  Ton  KOSTANECKI  et  J.  TAHBOR 

KrL  G.,  L  34,  p.  1690;  22.6.1901).  —  Les  auteurs  ont  obtenu 

J-oxyÛavone 

O 

C(1)C«H*(3)0H 

ichauiTant  avec  l'acide  iodhydrique  la  2-méthoxy-8'-éthoxy-beu- 
iflacélophéaone  préparée  elle-même  par  condensation  de  i  ether 
■iylique  de  l'acide  méthylsalicylique  avec  la  3-éthoxyacélo- 
Iroone. 

Luther  étbylique  de  la  m.^oxyacétophénone  s'obtient  en  faisant 
BBiUir  une  solution  alcoolique  de  m.-oxyacélophénone  avec  de  la 
otssse  caustique  et  de  Tiodure  d'éthyle  et  se  présente  sous  la 
arme  d'une  huile  incolore,  Eb.  2o5<».  En  chauffant  ce  produit  avec 
«tber  étbylique  de  Tacide  méthylsalicylique  à  llô**  avec  du  sodium 
Wqu*â  disparition  de  celui-ci  on  obtient  la  S-métboxy-S'-ctboxy- 
^toylacétopbénone  qui  cristallise  dans  l'alcool  étendu  en  aiguilles 
Hwrhes,  F.  68*;  de  composé  introduit  dans  Tacide  iodhydrique 
*wl  se  transforme  en  S'-éiboxyûavpne  qui  cristallise  dans 
l"*lcool  étendu  en  aiguilles  blanches,  F.  118",  tandis  que  chauffé 
^ttsieurs  heures  avec  de  Tacide  iodhydrique  fort,  il  se  transforme 
*a  ^-oxyOavone  cristallisant  dans  Talcool  étendu  en  prismes 
•*wc8,  F.  208*.  La  â'-oxyflavone  est  difficilement  soluble  à  froid 
'*H  It  lessive  de  soude,  mais  elle  s*y  dissout  à  chaud  en  jaune, 
^dotoe  uD  sel  de  sodium  cristallisé,  en  aiguilles  jaune  pâle. 
^  dériré  acélylé  est  en  aiguilles  blanches  ou  en  prismes 

f •  3T\  F.    REVERDIN. 


L 


7i0  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTKANGKRS 

Synthèses  dans  le  gronpe  de  la  chromone  ;  St.  Ton  K08I 
NECKI  et  J.  TAMBOR(Z?.  cb.  G,,  t.  34,  p.  1693;  22.6.1901., 
L*un  des  auteurs  et  Bioch  et  Crivelli  ont  montré  qu*eu  faii 
réagir  Téther  éthylique  de  Tacide  acétique  en  présence  de 
métallique  sur  les  éthers  diéthyliques  de  la  résacétophénune  ei 
la  quinacétophènone  on  obtenait  des  p-dicétones  que  Tacide  io 
drique  bouillant  transforme  en  dérivés  de  la  chromone.  Dâos 
but  de  généraliser  cette  synthèse,  les  auteurs  du  présent  mèma 
ont  remplacé  Téther  éthylique  de  Tacide  acétique  par  celui 
l'acide  propionique  et  ils  ont  obtenu  sans  difficulté  des  dérivés 
la  chromone. 

Avec  réther  diéthylique  de  la  quinacétophènone,  ils  ont  préçi 
la  2 .  ô-diétboxy-propionylacétophénone 

(C2H50)2C«H3-GO-GH2-CO-G2H», 

qui  cristallise  en  feuillets  incolores  et  dont  la  solution  alcoolid 
est  colorée  en  rouge  par  le  perchlorure  de  fer. 

Cette  dicétone  chauffée  pendant  2  heures  avecHIdeD^l, 
se  transforme  par  fermeture  de  la  chaîne  en  S-ox^'-p-éibylcm 
mone  laquelle  cristallise  sous  la  forme  de  longues  aiguilM 
F.  165*»,  solubles  dans  H*SO*  cohc.  avec  une  fluorescence  v« 
bleu.  Son  dérivé  acétylé  est  en  aiguilles  blanches,  F.  GS-Gd*;^ 
dérivé  métbylé  en  feuillets  rhombiques,  F.  87-88*  et  son  dm 
étbylé  en  cristaux  F.  ôô-ôô*». 

La  2-éthoxy-p-éthylchromone  chauffée  pendant  quelques  heui 
en  solution  alcoolique  avec  du  sodium  métallique  se  scinde 
éther  éthylique  de  la  quinacétophènone  et  acide  propionique. 

Les  recherches  faites  avec  Téther  diéthylique  de  la  résacéW 
phénone  et  Téther  éthylpropionique  ou  Téther  éthylbutyrique  a 
donné  des  résultats  analogues. 

Dans  le  premier  cas  on  a  obtenu  la  S'étboxy-p-élbylehromoi^ 
et  la  S-oxy-pétbylcbromone.  La  première  de  ces  combinais^* 
cristallise  dans  l'alcool  éiendu  en  aiguilles  F.  88-84*,  solubles  àsi 
H*SO*  conc.  avec  une  fluorescence  bleue,  la  seconde  est  «i 
prismes  courts,  F.  186**  qui  se  comportent  de  même  envers  H'>' 
conc.  Le  dérivé  acétylé  fond  à  67-68**. 

Dans  le  second  cas  on  a  obtenu  la  S-oxy-p-propylcbrooionf  f 
cristallise  en  aiguilles  épaisses  et  incolores  fusibles  à  i^*-  ^' 
dérivé  acétylé  cristallise  dans  Talcool  étendu  en  feuillels  W*«* 
et  fond  à  6i-65°.  k.  RB>'WiW3f. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  7-21 

Action  du  chlorure  et  de  Tiodure  de  benzyle  sur  la  pyri- 
Bl;  A.  E.  TCHITCHIBABINE  {Journ.  Soc.  pbys.  chim,  R.,  t.  33, 
2i9;  1901,  fasc.  3).  —  Liodure  de  benzyle  s*unit  à  la  pyridine 
k  «légagement  de  chaleur;  le  produit  est  une  huile  épaisse  qui 
fc»talli$e  par  un  long  séjour  dans  Texsiccateur;  il  est  sol.  dans 
lu  et  dans  Talcool,  presque  insol.  dans  Téther;  les  cristaux 
rmés  dans  ralcool  à  95  0/0  sont  un  peu  jaunâtres.  F.  97*  ;  leur 
topoâition  est  C^Hs.CHMCSHaAz  -f  H«0.  Pour  obtenir  la  benzyl- 
Tiflme.  fauteur  prenait  d'abord  le  composé  précédent,  mais  il  a 
connu  depuis  qu'il  est  plus  avantageux  de  chauiïer  en  tubes 
elles  à  250-270*»  pendant  1  h.  1/2  un  mélange  dans  la  proport. 
W  gr.  d'iodure  de  benzyle  et  de  12  gr.  de  pyridine  ;  le  produit 
U  réaction  est  une  masse  épaisse,  brun  foncé  ;  on  le  décompose 
rKOHet  il  se  forme  une  matière  huileuse,  qu'on  enlève  par 
Hier  et  qu*0Q  purifie  ensuite;  c'est  la  benzylpyridine 

C«H5-Cn2-G5H*Az. 

Ox)dée  par  KMnO*  en  milieu  neutre,  elle  ne  donne  que  de  Tac. 
luoîque.  Oxydée  par  KMnO*  en  présence  d'un  excès  de  SO^H^, 
luioune  Tac.  isonicolique  (y-pyridinecarbonique)  et  l'ac.  pico- 
(ne  (s'pyhdinecarbonique)  en  quantité  moindre. 
la  benzylpyridine  distille  entre  275  et  290"*,  ce  qui  indique  un 
éiange  d'isomères.  Préparée  comme  il  vient  d'être  indiqué,  c'est 

:-benzylpyridine  (à  éb.  élevé)  qui  prédomine.  En  remplaçant 
W»  la  préparation  l'iodure  par  le  chlorure  de  benzyle,  on  obtient 
I  mélange  dans  lequel  c'est,  au  contraire,  l'a-benzylpyridine  (à 
^  inférieur)  qui  prédomine. 

Avec  l'iodure,  le  rendement  est  environ  40  0/0  de  la  théorie; 
*«  le  chlorure  il  est  moindre. 

On  dépare  les  deux  isomères  par  précipitation  fractionnée  à 
«*4l  de  cbloroplatinate  en  sol.aq.  ou  de  picrate  en  sol.  alcoolique  ; 
iftst  toujours  le  sel  de  y-benzylpyridine  qui  se  dépose  le  premier. 

^BeaijripjrridiDe.  —  Liquide  d'odeur  caractéristique,  différente 
■  celle  de  la  pyridine,  rappelant  un  peu  celle  du  citron  et  nulle- 
■»ni  désagréable.  Eb.  276^  sous  742  mm.  ;  ne  cristallise  pas  mais 
*'T»4i5sil  par  le  refroidissement;  insol.  dans  l'eau,  sol.  dans  l'alcool 
^^'^her;  (^  =  1,0756,  d**-^  1,0330.  Celle  baso  se  dissout  dans 
*5  acides  minéraux  avec  dégagement  de  chaleur,  mais  les  sels 
*^  en  partie  dissociés  par  l'eau;  ils  sont  généralement  sol.  et 
•'^wilement  cristallisables  ;  le  ferrocyanure  est  insol.,  il  se  préci- 
K-*  quand  on  traite  par  le  prussiate  jaune  la  base  en  sol.  dansHCl. 
wc,  cmii.,  3»  sÉH.,  T.  XXVI,  1901.  —  Trar.  étrang.  16 


7i«  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

La  structure  de  cette  base  est  indiquée  par  i*oxydatioQ  en  miH 
acide,  qui  la  transforme  en  ac.  picolique. 

y-Benzylpyndine.  —  Ressemble  beaucoup  à  la  précAlfDl 
l'odeur  quoique  analogue  est  désagréable.  Eb.  287*  sous  742  nm 
cÇ  =  1,0756;  rfj*  =  1,0614.  Oxydée  en  milieu  acide,  elle  four 
Tac.  isonicotique,  ce  qui  fait  connaître  sa  structure.  La  plupart 
ses  sels  sont  sol.,  le  ferrocyanure  est  insol. 

Dans  les  produits  de  la  réaction  qui  fournit  les  benzylpyridm 
on  trouve  encore  d'autres  composés;  une  base  à  éb.  élevé,  formi 
un  chloroplatinate  dont  la  composition  indique  une  dibenzylp^ 
dine  et  des  corps  neutres  non  encore  étudiés.  a.  corvisy. 

Sur  la  formation  de  produits  intermédiaires  dans  la  sj 

thèse  des  pyrrols  au  moyen  des  dicétone8-1.4;  L.  KNORB 

P.  RABE  (J9.  ch.  G.,  t.  33,  p.  3801-3803  ;  31.12.i901).  —  Le 

ammoniac  réagit  à  0**  sur  Téther  p-diacétylsuccinique  en  prt'soi 

d'éther  anhydre,  en  donnant  naissance  à  Véther  aminchS-bexém 

S-dicarbonique-S  A  : 

CH3.C  =  C-C02C2Hi 
CH3.GO-CH-C02C2H5  | 

I  +AzH3=:H20+  AzH2 

GH3.CO-CH-C02C2H5 

CH3-CO-ÛH-C(PC2H^ 

Go  composé  crist.  en  prismes  durs  qui  perdent  lentement  â  T 
plus  rapidement  à  chaud  (ou  en  présence  d'alcool  chaud  ou  d*aci 
minéraux),  1  mol.  d'eau  en  se  transformant  en  éther  dimélh\ 
2 ,5'pyrroldicarbonique^  .4  : 

GH3-G  ==  G-G02G2H»  GH^-G = G-CO^C^H^ 

I  I 

AzH2  =  H20  +  AzH 

GH3-GO-GH-G02G2H»  GH3-G  ==  C-CO^CH* 

Traité  par  la  soude,  le  même  corps  perd  AzH*  en  régénên 
'élher  diacétylsuccinique,  tandis  qu'avec  l'hydrate  d'hydrazjm 
chaud,  il  se  transforme  en  bis-méthyl^S-pyrazolone  : 

AkH  AzH 

AZ||^\gO            Go/\|Az 
CIP-G" IgI  1 GH' "G-CHa 

p.    FREUNDU» 


Sur  l'acide  phénacyllévulique  et  sur  un  nonTel  icij 
CisHisQSAz  du  groupe  du  pyrrol;  6.  A.  KEHRER  (D.  ri  <^ 
t.  34„  p.   i263-i268;   15.4.1001).  —  L'acide    phénacylléviilitH 


CHIMIE  ORGANIQUE.  723 

P-CO-CH«-CH«-CO-CH«-CH«-CO«H  a  été  obtenu  par  hydro- 
e  de  la  furfuralacétophénone 

CH— CH 

Il       II 

CH    C-CH=GH-C0-C«H5 

\/ 
0 

façon  à  provoquer  l'ouverture  du  noyau  furfuranique.  60  gr. 
eétone  sont  traités  5  heures  à  Tébullition  par  220  ce.  d'alcool 
55  ce.  Ha  (rf=  1.165).  L'alcool  étant  distillé,  le  résidu  est  traité 
'^bullition  par  HCl  dilué  (1  vol.  HCl,  2  vol.  H«0). 
L'acide  cristallise  par  refroidissement;  le  rendement  est  de 
gr.  d'acide  fondant  à  115-116*». 

La  dioxime  s'obtient  en  traitant  le  sel  de  sodium  (1  mol.)  par  le 
lorhydrate  d'hydroxylamine  (1  mol.  1/2).  Elle  fond  à  144*»,  est 
D  soi.  dans  H*0  froide,  soluble  dans  l'eau  bouillante,  de  même 
Dâ  lalcooly  soluble  dans  le  chloroforme.  En  employant  seule- 
rat  i  mol.  d'hydroxylamine  on  obtient  un  second  produit  f.  à 
m'. 

Acide  pbénylpyrrytpropionique.  —  Prend  naissance  quand 
i  traite  le  précédent  par  l'ammoniaque  en  solution  acétique,  il  a 

or  constitution  : 

CH— CH 

il       l> 
C«H5-C       C-CH2-CH2-C02H 

\/ 
AzH 

est  en  paillettes  incolores  fondant  à  140-141*»  (non  corr.)  ; 
^ue  insolubles  dans  l'eau  froide,  plus  sol.  à  chaud;  sol.  dans 
kher,  Tacétone,  Téther  acétique  et  l'alcool,  insoluble  dans  CS*  et 
W  froid.  Le  nouvel  acide  donne  des  réactions  colorées  avec 
fccide  sulfurique  et  l'isatine  (vert  sale)  avec  la  solution  aqueuse 
f  quinone  (violette).  Le  sel  d argent  peu  soluble  fond  au-dessous 

'  100*.  R.    MARQUIS. 

^paration  de  dérivés  pyrazoliques  à  partir  des  azoïques 
h  1  Hker  diacétylsQCciniqne  ;  C.  BULOW  et  A.  SCHLESINGER 

*.cA.  «.,  t.  33,  p.  3362-8369;  22.11.1900).  -  La  condensation 
t  l'élher  diacétylsuccinique  (modif.  dicétonique,  f.  è  90*»)  avec  le 
Worure  de  p.-diazotoluène  en  présence  d'acétate  de  soude,  donne 
fc*«6aace  à  Tétber  p-^toluène-azo-diacétylsuccinique  (cristaux 
fwaes.  f.  à  119-120*,  sol.  dans  les  liquides  organiques  sauf  la 
^«croioe  et  dans  Tac.  sulfurique  concentré);  cetéther  se  transforme 


724  ANALYSE  DE8  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

en  éther  pAolyM-méthyl-S-pyrazoîdicarboûique^^A^  lorsqi 
le  chaufle  avec  un  excès  d'eau  pendant  10  heures  : 

CH3-C0  C(0H)-CH3 

CH3-G6H*- Az = Aï-G G 

GO«C2H5     C02G2H5 

yG(GH3)=G-COK?H« 

NAx= 


=  CH3-G02H  +  GH3-G6H*-A2<  I 


A 


cristaux  jaunâtres,  f.  à  50^,  solubles  dans  les  liquides  organitf 
cet  éther  est  saponifié  facilement  par  ébullition  avec  les  ac.  m 
raux  dilués  ou  par  les  alcalis,  h' acide  libre  crisl.  en  fines  aigu 
f.  à  246®,  sol.  dans  Talcool,  peu  sol.  dans  les  autres  dissolv 
organiques;  le  sel  ammoniacal  est  très  sol.  dans  Teau,  celui  c 
(jent  (sel  acide)  constitue  un  précipité  blanc  peu  altérable 
lumière.  L*acide  perd  2  GO*  au-dessus  de  son  point  de  fusioi 
donnant  le  p.-tolylméthyl'5'pyvazoly  liquide  jaunâtre,  volatil) 
la  vapeur  d'eau.  Eb.  270-280'';  le  chloroplaUnate  hnd  kîik 
se  décomposant  (poudre  crist.  jaune,  soluble  dans  HCI  dilué. 

La  décomposition  par  la  chaleur  de  Tac.  dicarbonique  fou 
également  une  petite  quantité  d'ac.  p.-toIyl-l-oiétbyUô-pyn 
carbonique-d,  f.  à  190-200®,  soluble  dans  les  liquides  organiij 
çt  les  carbonates  alcalins,  peu  sol.  dans  la  ligroïne  et  Peau; 
acide  est  précipité  de  ses  sels  par  Tac.  carbonique  lui-même. 

On  a  obtenu  par  un  procédé  analogue  Vétber  ^-imphtalènei 
diacétylsuccinique,  en  cristaux  rougeâlres,  f.  à  108%  sol.  t^** 
plupart  des  liquides  organiques  et  dans  SOH*.  (Les  auteurs  rec' 
mandent  d'opérer  en  sol.  fortement  acidulée  lorsqu'on  prépar» 
diazoïque).  L'é/Aer  ^'naphtalène-azo-mélbyl-ô-pyrazoldicarbom 

crist.  en  paillettes  brillantes,  f.  à  82®,  sol.  dans  les  liquides  oïl 


/C(CH3).:G.C0«H  ^^ 


ni<iues.  Vacide  correspondant  C*^H*'.Az<  i 

vers  250®;  il  est  relativement  peu  soluble  dans  les  liquides  or\ 
niques;  son  i>e/  acide  d'argent  est  assez  stable.  Le  p-Dêpl'^ 
méthyl'5'pyrazol  bout  vers  320-830®  et  fond  à  65®;  son  cbloroj 
tinate  est  bien  cristallisé  et  fond  vers  217®.  p.  nucuNPUii 

Sur  quelques  phénylalcoyl-S-pyrasole  halogènes  ;  A.  UCHJ 
LIS,  n.  VOSS  et  H.  GREISS  {D,  cb.  G.,  t.  32,  p.  1300- 1308;  î^ 
1901).  —  Les  auteurs  continuent  les  recherches  entreprise?  « 
Taction  de  POCl^  sur  les  phénylpyrazols. 


CHIMIE  ORGANIQUE. 
-Pbényl-S,4-dimétbyt-5-cbloropyrazol.  —  Liquide  inc 
liilant  A  S87*  soua  la  pression  atmosphérique  et  à  147* 
mm.  CristalliRe  par  rerroidissement  et  fond  à  Sô",  —  Le  i 
'lëtinate  cristallise  avec  2H*0  et  iond  à  176'*. —  h'iodométh 
H"AzCI,CH>I  fond  à  835«  il  est  peu  sol.  H*0  ;  sol.  dans  l'ai 
lié  par  KOH  alcoolique,  cet  iodométhylate  donne  la  4-mé 
ipyrine  ou  i-pbényl-S-S-4-lrimétbylpyrazolone,CT\s,la\\ï&a 
lêoe  en  cristaux  incolores  f.  à  82°. 
^  monuiiilrophi-nyldiméthykbhropyrazol  : 

/Ai=C-CH' 
AtOi-C6H*-Az<  I 

NC=C-CHï 

iDt  le  groupe  AzO*  en  para  fond  à  140°,  sol.  dans  l'alcflol,  V^ 

benzène,  insol.  H*0;  par  réduction  à  l'étain  et  HCl  il  doni 

rivé  Boiidé  1.  à  7<>-78'>,  en  feuillets  blancs  peu   solubles 

Bi  et  l'élher. 

Le  dérivé  dioilré  fond  à  IH*. 

L*  t-phrnyi-S-mélliyl-5-earboJtyI-5-cblorpyrazol 

/At=C-CHî 
C^H'-AK  I 

^■C=t'--CO>H 


i, 


itxient  par  oxydation  du  précédent  par  GrO*  en  solution  s 
que  à  Iroid.  —  Criâtaux  feuilletés  f.  à  2S8-2â9<>  insol.  H^ 
M.  étfaer;  sol.  alcool  et  ac.  acétique.  ChaufTé  en  tubes  scel 
W-240*,  il  perd  CC  et  donne  te  i-pbéiiyl-3-ttiélbyl-5-cbloroj 
^.  —  Ia!  chlorure  de  cet  acide  fond  à  85*,  L'amide  fond  à 
Rc  est  sol.  alc-ool;  peu  sol.  éther. 

L?  l-phi-nyj^  .4-diaiélbyl-6-broroopyrBzoi  s'ohlienl  en  trt 
tctiloropyrazol  correspondant  par  le  bromure  d'élhyle  a  21) 
«t"  scellés.  Crislaux  fondant  à  M",  bouillant  à  210-220° 
"mm.  e[  à  21*5'  sous  la  pression  ordinaire.  Le  bromnmélh 
"Tl.)  »  ÎSO". 

U  i'pbényi-S.i-dinwlbyl^-iodopyrazol  prend  naissance  di 
^llatioD  sèche  de  son  chloréthylate;  il  est  en  crii^lauxjaun 
'■'18*,  wl.  élher  etalcool.  L'joJoé/i(Wfl(<?  se  forme  en  cliai 
If  chloropjTizol  (lu  gr.)  avec  CH^l  (8  gr.)  en  tubes  scellé:^  à 
P«itant  4  heures.  Feuillets  nacrés!,  à  222-223°  en  se  di'-co 


720  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

sant.  Le  cbloroéthylale  se  forme  en  agitant  une  solution  aqi 
bouillante  de  Tiodoélhylate  avec  du  chlorure  d'argent.  Pri^ 
blancs  f.  à  85<»  et  contenant  4H'0,  anhydre  il  fond  à  190*. 
l'Phényl-S'métbyl'Â'éthyl-ô'Cbloropyrazol 

/A«=G-GH3 
C«H5.Az<  J 

\G=C.C2H5 

cristaux  blancs  f.  à  40''  bouillant  à  ilb''  sous  50  mm.  et  à  285^  i 
la  pression  ordinaire.  Le  cbloroplatiaale  cristallise  avec  HK) 
grands  cristaux  rouges  fondant  à  ITS"*.  V  iodoméibylate  f.  à  176*^ 
bromoméibylate  f.  à  i97'.  et  le  cblorométbylate  à  162*.  —  Le  dét 
mononitré  f.  à  71^  et  donne  par  réduction  un  dérivé  amidr  I 
107®.  —  Le  dérivé  diniiré  f.  à  138*.  —  Par  oxydation  du  ciila 
pyrazol  par  CrO*  sulfurique,  le  groupe  éthyle  est  seul  oxydé  e^ 
obtient  le  même  acide  que  ci^dessus.  —  La  réduction  du  chlo 

A2=C-CH 

pyrazol  par  Na  donne  la  pyrazoline  :  C*H*-Az<;  i 

liquide  faiblement  jaune  éb.  294®  donnant  un  dérivé  monooitr 
à  121«. 

i'Pbényl3'mélbyl-4'bentyl-6'Cbloropyrazoly  prismes  (de  X^ 
de  pétrole)  f.  à  SO""  sol.  dans  tous  les  solvants  organiques.  —  L 
dométbylate  f.  à  167**,  et  donne  par  KOH  alcoolique  la  beniylm 
pyrine  cristallisant  de  Teau  en  aiguilles  f.  à  70®,  et  donnant 
cblorbydrate  f.  à  167*.  r.  MARgn^. 

Sur  le  bromure  d'éthylcafôine  ;  A.  I.  ROSSOUHO  \Jom 

Soc.  pbys,  cbim.  R.,  t.  33,  p.  247;  1901,  lasc.  3).  —  L'aut 
obtient  le  bromure  d'éthylcaféine  C«H«oAz*0«.(?H*Br  en  trait 
par  AgBr  Tiodure  d*éthylcaféine  en  sol.  dans  Talcool  absolu;  <i 
l*alcool  aqueux,  le  rendement  est  moindre,  le  bromure  d'élhyl^ 
féine,  moins  stable  que  le  chlorure,  se  décomposant  en  partie: 
réaction  est  moins  énergique  que  celle  de  AgCl. 

La  purification  du  produit  est  difficile,  principalement  h  w 
de  Favidité  pour  l'eau.  Dans  Talcool  absolu,  le  bromure  d'élh; 
caféine  cristallise  en  petits  prismes  maclés  incolores.  F.  i70-f 
avec  dégagement  de  bulles  gazeuses  ;  il  est  très  stable,  tnsi^ 
sol.  dans  l'eau  il  se  décompose  en  partie;  sa  stabilité  dans  Ta 
est  intermédiaire  entre  celle  du  chlorure  et  celle  de  rjodure. 

A.  00R\1ST. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  727 

lecherches  sar  la  morphine  (2'>  partie)  ;  SCHRTVER  et  Fre- 

rie  H.  LEES  {Chem.  Soc,  t.  79,  p.  563  580;  5.1901). —  Les 
if*ur6  oai  trouvé  que  faction  de  Teau  sur  la  bromomorphide 
tenue  par  eux  antérieurement  {Bull.  Soc.  cbiw.f  t.  24,  p.  845; 
>Jj  donne,  outre  le  bromhydrate  d*isomorphine,  le  bromhydrate 
toe  autre  base  îsomérique,  la  ^-isomorpbine.  Cette  base  crist. 
îc  \;i  mol.  d*alcool  éthylique  qu'elle  perd  par  chauiïe  prolongée 
iO",  elle  est  sol.  dans  Teau  froide,  peu  sol  à  froid  dans  l'alcool, 
is  sol.  a  chaud,  presque  insol.  dans  Téther  et  la  ligroïne;  sa  sol. 
.  réduit  les  sels  d*Ag.  La  base  contenant  1/2  mol.  d*alcool  donne 

sol.  mélhylique  à  170*  [a]p  =  —  216*»,2;  le  chlorhydrate  de 
(50/norpZufle  C**'H*»0'Az.HCl  crist.  dans  Teau  en  aig.  prisma- 
iies,  sa  sol.  alcoolique  donne  à  17"  [ajp=:  — 196*,4  (on  trouve 
UT  les  seLs  d*isomorphine  et  de  morphine  respectivement  à  20® 

150*  et  —  1H«,5  V iodométhylate  crist.  dans  Teau,  F.  250*  avec 
ible  décomposition  [a]^  =  — 146",1  en  sol.  aq.  à  23". 

L'isomorphioe  fournit,  par  Taction  de  l*anhydride  acétique,  un 
irivé  diacétylé  qui  a  été  isolé  à  l'état  d* iodométhylate  de  diacé^ 
Ihomorpbiae  C«'ïH*'ï03Az(C0.CH»)«CH3I,  crist.  dans  CH^OH  en 
g.  soyeuses,  F.  241-242"  (décomp.). 

Le  tribromure  de  phosphore  ou  Tacide  bromhydrique  réagissent 
|r  Tisomorphine  en  la  retransformant  en  bromomorphide,  il  n'en 
U  pas  de  même  de  PCP  avec  lequel  il  a  été  impossible  d'obtenir 
kcfaloromorphide.  L'iodométhylate  d*isomorphine,  traité  succes- 
rtemenl  par  SOAg*  et  Ba(OH)*  donne  un  produit  que  les  auteurs 
Bl  coQsidéré  antérieurement  comme  possédant   la  constitution 

Puae  phénol-bétaïne  C*«H«50«/  |  ,  cette  constitution  est 

\Az(CH»)» 

feûOûlrée  par  ce  fait  que  ce  composé,  traité  par  CHM,  fournit 
r»doiDélhylate  d'isocodéine  C*«H<»0«<2^2H3)«r  ^^'  l'iodomé- 

k|laie  d'isocodéine  peut  encore  être  obtenu  soit  par  l'action  de 
fuyliire  de  méttiyle  en  excès  sur  une  solution  alcoolique  du  dérivé 
KfJé  de  Tisomorphine,  soit  par  la  méthode  suivante  :  on  fait  agir 
Plir*  sur  la  codéine,  on  obtient  ainsi  la  bromocodéide  C*®H«oO'AzBr, 
^  cTisi.  dans  l'alcool  éthylique  chaud  et  fond  à  162",  sa  rotation 
*»*oU  alcoolique  est  à  20"  [a]^  =  -f56",5;  cette  bromocodéide, 
^^  par  Teau,  fournit  Visocodéine,  base  crist.  dans  l'éther  en 
^5-  prismatiques,  F.  144",  très  sol.  dans  les  alcools  méthyhque  et 
*^ylique.  [a]^  =  — 169",1  en  sol.  méthylique  à  13",  dont  on  pré- 
W^  ^'iodométhylate.. 


ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÊTR,\NGERS.  I 

tylale  disocodéine  C"H'!>0*<JJ"J^     ,  est  sol.  À 

il  oi'ist.  dans  CH'OH  chaud  en  crisl.  brilianls.  Fa 
i]p  =  — gg'.S  en  sol.  aq.  à  17».  Cet  iodométliilj 
!  sol.  aq.  de  soude  bouillante,  fournit  la  métbm 
ne  C'8H«>0»Az(0CH'),  base  qui  se  sépare  de  l'aW 
tables  F.  167'  [aj^  — -|-61%6  en  sol.  chloroformid 
V iodomélfiylate  Torme  des  aiguilles  blanches  F,  ij 
,.)  [«)„  =  +  3i",7ensol.  aq.  àl7°.  , 

correspondant  à  l'iodomélhylale  de  tnëlhyl-isoiiU 
)urmt,  par  l'action  de  la  chaleur,  l'éther  mélhyliqu?: 
65°  identique  au  produit  obtenu  par  Knorr  en  an 
)rphine  une  série  analogue  de  réactions, 
it  la  formule  de  Knorr  pour  la  morphine,  les  relalii| 
ise  et  l'isomorphine  seraient  ainsi  représentées  :  ' 


rtH-Az-CHî 


Hor|)lilDC. 


-mule  de  la  cotarnine  ;  A.  BANTZSCH  {D-ch-d 
r.-â(i8fi;  22.1-2.1901).  —  Réclamation  de  prioni.  i 
Smoire  de  M.  Decker  sur  le  même  sujet  (voy.  Ha^lz*'^ 
32,  p.  S130  ;  Decker,  ibid.,  u  33,  p.  S273j. 

p.    FUEUMBl.™- 

on  de  la  pilocarpine  |â°  partie);  Hooper  il^ 
aWETT  [Cliem.  Soc,  t.  79,  p.  580-603;  5.1MI  .- 
Linuant  ses  reclierches  sur  ce  sujet  (voir  Ju//- ■'"*'' 
io,  t.  34,  p.  543  et  799)  a  eiïoctué  différentes  rf*- 


CHIMIE  ORGANIQUE.  729 

si  avec  Tisopilocarpine.  L'acide  obtenu  par  Toxydation  de  celte 
}  au  moyen  de  MnO^K,  et  auquel  la  constitution  suivante 

(CH3)2CH-GH.GH-C02H 


A-èo 


é  attribuée,  a  reçu  le  nom  d'acide  pilopique.  L'action  du  brome 
riÀOpilocarpine  en  sol.  acétique  fournit  principalement  de  la 
romo-isopilocarpine,  une  petite  quantité  de  monobromo-isopilo- 
^ine  et  d'acide  isopilocarpinique.  En  chauffant  à  90-140**  en 
PS  scellés  Tisopilocarpine  avec  Br  en  sol.  aq.  on  obtient  les 
les  mono  et  dibromo-isopilocarpiniques  et  en  même  temps  les 
les  bromopilopinique  et  bromopilopique. 
)ibroaj(yisopilocarpine  C**H**0*Az*Br*  crist.  dans  l'alcool 
prismes  anhydres  F.  185*  (corr.)  presque  insol.  dans  l'eau, 
cool  ou  réther,  plus  sol.  dans  l'alcool  chaud,  l'acétone  ou  les 
des  forts;  elle  est  très  faiblement  basique  et  ne  réagit  pas  sur 
M,  son  perbromure  C**H**0'Az*Br*HBr*,  obtenu  par  l'action 
Br  sur  une  sol.  de  cette  substance  dans  HBr  fort,  crist.  en  aig. 
B  jaune  brunâtre  F.  1G5®  (corr.);  il  fournil  la  dibromo-isopilo- 
rpioe  par  l'action  de  rhyposullite  de  sodium. 
Par  réduction  soit  par  Na  en  sol.  amylique,  soit  par  le  zinc  et 
Cille  acétique,  la  dibromo-isopilocarpine  fournit  quantitativement 
risopilocarpine. 

Uuand  la  dibromo-isopilocarpine  est  oxydée  par  une  quantité 
Mlée  de  MnOK  elle  fournit  de  l'acide  pilopique  C^H*®0  et  un 
ttvel  acide,  l'acide  pilopinique  C®H**0*Az,  en  même  temps  que 
tla  méthylamine  et  de  l'ammoniaque. 

V acide  pilopinique  C®H**AzO*  crist.  en  plaques,  F.  98**;  il  est 
i  <iaûs  la  plupart  des  solv.  org.  excepté  laligroïne;  en  sol.  dans 
i^^jol  dilué  il  donne  à  i6®  [a]„  =  —  i3**,6,  son  élher  éthyïique 
«itâ262^  sous  iO  mm.  L'oxydation  de  l'acide  pilopinique  par 
l»*>K  fournil  de  l'acide  pilopique,  CO*  et  AzH^. 

L>/</e  (libromO'isopilocarpinitjue  C*nn*0*Az*Br'  crist.  en 
ttimes  F.  2^*  (corr.)  en  se  décomp.  il  est  presque  insol.  dans 
«uou  lether,  sol.  dans  Talcool  surtout  à  chaud;  il  donne  en  sol. 
"^^iique  à  16*  [a]p=  +  24®,4,  il  est  monobasique.  Réduit  par 
•owigaœe  de  sodium  en  sol.  alcoolique,  cet  acide  fournit  l'acide 
f^^pique  C'H'OQ*  qui  a  été  obtenu,  crist.  F.  104°  (corr.). 

L'acjrfe  monohromO'isopilocarpinique  C**H*^0*Az*Br  a  été 
'^t'^tia  sous  forme  d'huile  impure. 

^  réduction  des  acides  mono-  et   dibromo-isopilocarpiniques 


730  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ÉTRANGEKS. 

par  le  zinc  et  Tacide  acétique  fournît  F iso-pilocarpînolëek 
C**H**0*Az*,H*0  qui  crist.  dans  Teau  en  prismes  perdant  B 
vers  60-70**,  se  ramollissant  vers  80*  et  1.  à  83®  (corr.),  sol.  dl 
Teau  chaude  et  la  plupart  des  solv.  org.,  presque  insol.  daa 
ligroïne;  [a]^=== — 51  «,9  en  sol.  alcoolique  à  16*;  par  ébuUd 
avec  l'eau  de  baryte  cet  olide  fournit  le  sel  de  Ba  de  f  acide  a 
isopilocarpinique  [C«<H«*(0H)0*Az«]«Ba,4H«0.  L'isopilocarpi 
lactone  n*est  point  basique  et  ne  se  combine  pas  à  CHM. 

La  dibromopilooarpine  G**H**0*Az*Br*  fond  à  95*  (corr.)eii 
à  79®  (Pinner  et  Kohlhammer)  et  donne  en  sol.  alcoolique  à  I 
[a]|^r=-|-43**,6;  elle  est  très  faiblement  basique  et  régénèr* 
pilocarpine  par  réduction  au  moyen  du  zinc  et  de  Tacide  acé(ii{ 
Les  essais  tentés  en  vue  d'obtenir  des  produits  d'addition  de  i* 
pilocarpine  sont  restés  infructueux.  L*auteur  discute  ces  ré: 
tats  au  point  de  vue  de  la  constitution  de  Tisopilocarpine. 

A.    VALSCIU 


Contribution  à  la  chimie  analytique  des  alcaloïdes  il 
Action  de  Tiode  sur  Taconitine  et  la  caféine  ;  C.  KIPPEHBl 

GER  {Zeit.  anal  Ch.,  t.  39,  p.  435-450;  1900).  —  On  admel 
autrefois  que  la  solution.d'iode  dans  Tiodure  de  potassium  foru 
avec  les  sels  d'alcaloïdes  un  periodure  de  composition  constai 
selon  réquation  : 

AIc.ClH  +  Kl  +  I2=r  Alc.lH.P  +  CIK. 

Les  expériences  passées  de  l'auteur  ont  montré  que  cett«)  éq^ 
tion  est  généralement  inexacte  et  les  essais  analytiques  pr黫 
le  confirment. 

Il  est  impossible  de  résumer  le  tableau  de  ces  essais  avec 
commentaires  détaillés  qui  raccompagnent,  mais  lesconséquea 
pratiques  qui  en  résultent  se  ramènent  à  ceci  : 

1°  L'aconitine  ei  la  caféine  ne  ppuvent  être  dosées  exacteiiW 
en  liqueur  aqueuse  avec  la  liqueur  d'iode,  qu'en  titrant  celle^i  | 
comparaison  avec  des  solutions  aqueuses  de  ces  alcaloïdes. 

Pour  la  caféine,  il  faut  observer  en  outre  qu'une  proportion  i 
table  de  la  base  reste  en  solution,  à  moins  d'ajouter  un  grand  esc 
d'iode,  ce  qui  ramène  à  des  traces  la  quantité  de  base  dissoute. 

2°  L'emploi  de  la  solution  d'iodure  d'argent  dans  l'iodure 
potassium  conduit  à  la  formation  d'un  periodure  d*aconitine  po« 
dant  presque  exactement  la  composition  C5*H*"AzO'«»HI.l*. 

S""  Le  dosage  volumétrique  de  l'aconitine,  par  saturation  à  Tti^ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  781 

m  acide  titré,  en  présence  d'azolithmine,  d'iodéosine,  d*héma- 
rjtine  ou  de  cochenille,  donne  des  résultats  plus  exacts  que  le 
•âge  à  riode.  h.  copaux. 

U  forme  colloidale  de  la  pipérine  et  détermination  de 
I  poiiToirs  réftactif  et  dispersif  ;  Henry  G.  HADAN  {Chem. 
t..  t  79,  p.  922;  7.i90i).  — La  pipérine  cristallisée,  chauffée 
-dessus  de  son  point  de  fusion  (132^)  se  solidifie  par  refroidis- 
Dent  en  une  substance  résineuse  transparente,  qui  est  une  ino- 
kâtioa  allotropique  colloïdale. 

Cette  dernière  forme  n*e&t  pas  permanente,  car  elle  retourne 
uitanément  à  la  forme  cristalloïde  au  bout  d*un  temps  limité  à 
température  ordinaire  et  très  rapidement  si  on  le  maintient 
I0(}*.  Mais  si  la  pipérine  a  été  chauffée  pendant  1  heure  à  ISO, 
produit  colloïde  résultant  est  plus  stable,  car  il  n*a  pas  varié  au 
Qt  de  2  ans  1/2. 

La  pipérine  colloïde  a  une  réfraction  élevée  (|Xjj  =  1,684)  et  un 
eiBctent  de  dispersion  remarquable  {\t.„  — îAg^  =  0,142). 

A.  HÉBERT. 

f 

Sur  le  Hori  du  Japon;  Kintaro  OSHIMA  et  B.  TOLLENS  {D. 
J.  (;.,t.  34,  p.  1422;  24.4.1901).  —  Le  Nori,  préparé  au  Japon 
I  moyen  des  algues  marines  (Porphyra  laciniata)  se  présente  en 
bques  minces,  verdâtres,  sans  saveur,  semblables  à  du  papier. 
Les  auteurs  ont  reconnu  dans  ce  produit  la  présence  d'un  cev- 
liii  nombre  d'hydrates  de  carbone  :  !•  pentosanes  et  méthylpen- 
^nes:  le  produit,  distillé  avec  HCl,  donne  du  furiurol  et  du 
léthylfurfurol,  la  précipitation  du  distillât  par  la  phloroglucine 
Mme  2.15  0/0  du  nori  en  phloroglucides  ;  2**  hydrates  de  carbone 
tonnant  de  Tacide  mucique  (galactose...),  Toxydation  nitrique 
lQQQe6,73  0/0  du  nori  en  acide  mucique;  3*"  hydrates  de  carbone 
donnant  de  Tacide  saccharique  (glucose...);  4®  fructose  et  autres 

L'hydrolyse  du  nori  au  moyen  d'acide  sulfurique  à  5  0/0  au  bain- 
Bvie  conduit  à  un  sirop  d'où  la  phénylhydrazine  précipite  deux 
çdrazones,  l'une  i.  à  159-160*,  Tautre  f.  à  195-196*.  La  première 
M  celle  du  i.-galactose,  la  seconde  celle  du  d.-mannose. 

R.    MARQUIS. 

Co&tribntion  à  l'étude  de  Thnile  de  Hacassar;  J.  J.  A.  WTS 
telUphys.  Cb.,  t.  31,  p.  255-257;  1.1900).  —  Cette  huile  a  été 
minute  des  semences  de  Schleichera  trijuga  Willd.,  de  Célèbes 
'Indes  hollandaises),  par  l'action  du  benzène.  Elle  a  la  couleur 


732  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

et  la  consistance  du  beurre.  L*auteur  en  a  déterminé  les  princîpi 
constantes  physiques  et  chimiques.  '      m.  >'kzks. 

Sur  le  résultat  de  la  recherche  des  sucres  antres  q«* 
zylose  et  le  dextrose  dans  les  produits  d'hydrolyse  da  I 
des  troncs  d'arbres;  F.  H.  STORER  (Cbem,  News.,  t.  83,  p  i 
256,  270,  282  et  292;  5  et  6.1901).  —  Très  long  mémoire  à 
lequel  sont  successivement  décrits  Texamen  des  produits  deThyd 
lyse  acide  du  bois  et  des  racines  d'érable  sucré  (Acer  saccbarm 
du  bois  de  bouleau  {Betula  populifolia),  du  coton,  et  enfin  Tao^ 
de  Tacide  sulfurique  fort  sur  le  dextrose  pur.  L'auteur  est  ar^ 
aux  conclusions  suivantes  : 

1^  Si  l'on  fait  agir  sur  la  cellulose  l'acide  sulfurique  concefll 
puis  si  le  produit  obtenu  est  mis  à  bouillir  avec  l'acide  dilue 
totalité  de  la  cellulose  n'est  pas  rapidement  transformée 
dextrose; 

2''  On  sait  que  l'acide  sulfurique  concentré,  agissant  sur 
hydrates  de  carbone,  forme  avec  eux  des  composés  qu*on  a  <W 
gnés  sous  les  noms  d'acides  végëto-sulfurique,  sulfoligniq^ 
sulfoglucique,  dextrose-sulfuricfue,  cellulose-sulfurique,  etc.»' 
se  décomposent  ensuite  par  l'hydrolyse  acide;  mais  l'auleui 
constaté  qu'une  partie  de  ces  substances  ne  se  transformaienl  i 
ainsi  en  dextrose  et  qu'elles  souillaient  le  dextrose  finalemj 
obtenu  ; 

.  3**  De  même  les  sels  des  acides  précédemment  cités  ne  sont  J 
entièrement  décomposables.  Il  se  forme  vraisemblablement  i 
composés  sulfonés  qui,  dédoublés  ensuite,  donnent  naissance 
des  sulfates  minéraux; 

4^*00  fait  explique  l'ancienne  expérience  de  M.  Béchampq»'.* 
faisant  cristalliser  du  glucose  provenant  de  l'hydrolyse  du  cotfl 
obtenait  deux  sortes  de  cristaux.  L'auteur ,  répétant  ceiw^i, 
trouvé  ces  cristaux  constitués,  les  uns  par  du  glucose,  les  eutr 
par  une  matière  minérale; 

5*^  Môme  remarque  à  propos  du  mémoire  de  M.  Bertheloti^n 
Chim,  Phys.,  1859,  8«  série,  t.  55,  p.  293)  qui  faisait  observer  f 
le  glucose  de  ligneux  n'était  pas  constitué  par  un  produit  pur; 

6°  On  admettait  que  l'hydrolyse  de  la  cellulose  du  boisdum:'» 
naissance  seulement  à  du  xylose  et  à  du  dextrose  dont  l'évalustii 
était  faite  par  réduction  de  la  liqueur  de  Fehling.  Cette  évalueii''' 
était  certainement  exagérée,  puisque  le  dextrose  se  trouve  aof^ 
pagné  de  matières  étrangères  qui  peuvent  aussi  réagir  5"^" 
liqueur  ('iJ|>ro-|)olassi(jiie  ; 


CHIMIB  ORGANIQUE. 

*  1^  matière  insoluble  dans  l'alcool,  obtenue 
■èacUt  le  produit  de  l'hydrolyse  de  la  ceilutos 
IrioD  plu3  ou  moins  impure  résullaiit  de  la  < 
les  sulfonés  cités  plus  haut;  mais  cette  c 
ompagnée,  à  cause  de  son  f^rand  pouvoir  réd 
>rphe  BDalogue  à  i'isomallose; 

*  La  difAculté  de  la  question  étudiée  est  oug 
lia  formation  de  dextrine  résulte,  non  sculei 
itioD  des  acides  sulfonés  formés  par  l'acide  si 
Htes  de  carbone,  mai^  aussi  par  la  transforn 
lextrioe  par  action  des  acides  dilués. 

Esatrilintiaii  i  ranalyse  d«  la  gatta-percb 

K  Zeil.  anal.  Ch.,  t.  39,  p.  502-504).  —  Les 

itcur  portert  sur  les  points  suivants  : 

1*  Eaa.  —  Dessiccation  à  lOO"  de  2  gr.  de  ma 

[•  Impuretés.  —  Traiter  1  gr.  de  gutta  bnite 

M  à  l'ébullilion  pendant  12  heures.  Jeler  sur 

ttsidu,  séché  à  ilO". 

l"  GuUa  pure.  —  La  solution  benzénique,  re 

fluavile  el  l'albane,  est  concentrée  à  50  ce,  ^ 

B  ce.  d'alcool  absolu.  Après  2  heures  d'ébul 

w  le  résidu,  séché  à  100°. 

t*  .Mbaae.  —  I.e  dosage  séparé  de  ce  corps 

nsnce  technique,  on  détermine  ordinairement 

•nf  par  différence. 

On  peut  néanmoins  séparer  ces  deux  corps 

lulioo  b^nzénique,  contenant  un  excès  d'alcc 

■Itiaoe,  insoluble  dans  l'alcool,  précipite  par  n 

fKur,  décanté?,  renferme  la  fluavile.  Après  é' 

wiion  à  80",  on  pèse  chacun  des  composés. 

i-altmae  est  formée,  selon  l'auteur,  de  trois  | 

!»l«,  dont  les  deux  premières  distillent  à  200  y 

Exemple  d'analyse  d'une  gatta  bn 

Eau 

Impuretés 

'inlti  pure 

VluBvilc 

Albanc  a, 

-      »3  


734  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Analyse  simplifiée  du  suint;  H.  BORNTRAGER  {Zeit.  « 
Ch.,  t.  39|  p.  505-506).  —  Le  suint,  produit  du  traitemenl 
Tacide  sulfurique,  des  eaux  de  lavage  des  laines^  est  constitué 
des  acides  gras  libres. 

L*auteur  y  dose  Teau  à  110°,  les  impuretés,  par  insolubilité^*  ( 
l*aIcool  chaud,  les  acides  gras  solides,  par  refroidisseiucoi 
l'acide  oléique,  par  différence.  Exemple  : 

Eau 3,0 

Impuretés 1,5 

Graisses  solides 33  ,î 

Acide  oléique 6S,3 

H.     COPAlX. 

Orozyline;  William  Arthur  Harrison  NATLOR  et  Oui 
Stanley  DYER  (Cbem.  Soc,  t.  79;  p.  954;  7.1901.  —  Uèc< 
d'oroxylum  indicum^  déjà  examinée  en  1890  par  Naylor  et  Chaj 
était  traitée  delà  façon  suivante  :  la  poudre  était  épuisée  à  Talc 
le  dissolvant  évaporé  et  le  liquide  résultant  était  précipité  d 
Teau.  Ce  précipité,  formé  d'oroxyline,  de  cires,  de  graisses  «I 
matières  résineuses,  était  lavé  à  Teau  et  séché,  puis  épuisé  p^ 
chloroforme  laissant  Toroxyline  qu'on  dissolvait  alors  dans  Télt 
enfin  on  la  purifiait  par  ti'aitement  à  l'éther  de  pétrole  et  cristJ 
sation  dans  Talcool. 

Cette  substance,  dont  le  rendement  est  de  2  p.  1000  so  présÉ 
en  aiguilles  jaune  d*or,  solubles  dans  Talcool  et  Tacide  aréti< 
glacial  chaud,  moins  dans  Téther,  très  peu  dans  le  chlorofor^ 
insolubles  dans  Teau,  fondant  à  225°,  répondant  à  la  fonu 
C*®H**0®.  Ce  corps  réduit  les  sels  d'ai^ent  et  donne  avec  Ysck 
de  plomb  en  solution  alcoolique  un  précipité  rouge. 

Dérivés  de  Poroxyline. — La  triacétyloroxyline  C**H*  «0*(C*WH 
était  obtenue  par  l'action  de  l'anhydride  acétique  et  de  Tacétate 
soude  sec;  elle  se  présente  en  cristaux  aciculaires,  blaiir:>,  A 
dant  à  150152°  en  se  décomposant  partiellement. 

La  dibromoroxyline  C*'H*'0«Br*  était  obtenue  par  Vêddilioo 
brome  à  une  solution  acétique  d'oroxyline.  Elle  se  présente 
aiguilles  jaunâtres,  solubles  dans  l'alcool  et  l'éther,  fondant  à  IT> 

Produits  de  décomposition.  —  L'oroxyline,  bouillie  avec  l« }' 
tasse  à  50  0/0,  se  décompose  en  donnant  de  la  phloroglucine  f'  i 
l'acide  benzoïque  et  phtalique.  Fondue  avec  la  potasse,  elle  ilooi 
surtout  de  l'acide  benzoïque.  Enfin,  avec  la  potasse  s  hOOé 
température  ordinaire,  elle  donne  de  la  benzaldéhyde. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  735 

«  pennanganate  est  décoloré  par  l'oroxyline  et  cette  substance 
roQtient  pas  de  groupes  inéthoxyl-  ou  cétoniques. 

A.  HÉBERT. 

A nnirition  de  la  leTare  (3« partie);  Arthur  L.  8TEKS {Chenu 
..  l.  79,  p.  941  ;  7.1901).  —  Poursuivant  ses  recherches  sur  la 
ntion  de  la  levure,  Tauteur  examine,  en  opérant  dans  des  con- 
OQà  semblables  à  celles  qu*il  a  déjà  décrites,  successivement 
Suence  de  la  concentration,  de  la  température,  de  la  variation 
la  quantité  de  levure  ensemencée,  Teflet  du  temps.  Le  sucre 
ployé  était  le  dextrose;  la  substance  azotée,  Tasparagine;  les 
iîères  minérales,  le  phosphate  de  potassium,  le  sulfate  de  ma- 
isium  et  le  sulfate  de  calcium. 

)es  poids  de  levure  recueillie,  d*azote  renfermé  dans  cette 
ure,  de  sucre  non  transformé,  on  peut  tirer  les  conclusions  sui- 
ites  :  l"  toute  augmentation  de  nourriture  azotée  et  minérale 
dpià  d*une  certaine  limite  n'accroît  pas  la  quantité  d*azote  assi- 
se par  la  levure  ou  le  poids  de  celle-ci  ;  2*»  toute  augmentation 
sucre  est  accompagnée  d'un  accroissement  du  poids  de  Tazote 
ntnilé  et  du  poids  de  la  levure  et  cela  jusqu'aux  plus  grandes 
K^Qtrations  dans  lesquelles  la  fermentation  puisse  être  com- 
*e;  3»  entre  12  et  25**,  le  poids  d'azote  assimilé  et  celui  de  la 
^re  ne  varient  presque  pas,  ils  diminuent  au  contraire  à  une 
Bpérature  plus  élevée  ;  4**  le  poids  total  et  l'azote  contenu  dans 
r^olte  de  levure  obtenue  à  la  fin  de  la  fermentation  dépendent 
olement  du  poids  et  de  la  quantité  d'azote  contenu  dans  la  levure 
ditioanée  pour  déterminer  la  fermentation,  et  de  la  composition 
U^lution  fermentescible;  5«  l'accroissement  de  la  levure  est, 
odant  une  partie  de  la  fermentation,  proportionnel  à  la  quantité 
t  «ucre  fermenté,  il  se  poursuit  aussi  longtemps  qu'il  reste  du 
Kre  non  fermenté. 

0  y  a  une  différence  essentielle  entre  les  fonctions  des  aliments 
Wfrs  et  minéraux,  d'une  part,  et  celles  du  sucre,  d'autre  part. 
^  premiers  fournissent  seulement  des  matériaux,  tandis  que  le 
^od  fournit  des  matériaux  et  de  l'énergie.  a.  hébert. 

Hydrolyse  de  polysaccharides  et  saponification  d'éthers  sons 
itlntnce  catal]rtiqiie  de  certains  métaux;  0.  SULC  (Zcit. 

*7*.  a.,  t.  33,  p.  47-56;  8.14.1900).  —  L'inversion  du  saccha- 
^  ptr  HCl  étendu  est  retardée  par  le  contact  de  palladium  fine- 
*ût  divisé,  n  en  est  de  même  de  l'hydrolyse  du  maltose  par  l'eau 
«Qïltaate.  —  L'influence  du  palladium  est  plus  faible  avec  le  raf- 


730  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ETRANGEKS. 

ftnose,  qui  n'est  que  peu  hydrolyse  par  l'eau  botiillanle.  — 
saponification  des  acétates  d'amyle  et  d'isobutyle  par  Teau 
lanle  est  relardée  par  le  contact  de  Pd,  Os,  Rh,  Ir,  Cu,  Ag.  L'i 
tion  du  mercure  est  beaucoup  plus  faible.  a.  \àxs. 

Ëtats  d'équilibre  du  système  eau-phènol-acide  tartriqnt 
racémique;  F.  A.  H.  SCHREINEHAKERS  (Zeil.  phys.  CL.  t. 
p.  74-77;  3.4.1900).  —  L'auteur  a  étudié  l'influence  d'une  arIJil 
d'acide  tartrique  ou  d'acide  racémique  sur  le  mélange  doutile 
forment  le  phénol  et  l'eau  ;  elle  déplace  dans  le  sens  des  ti-m 
ratures  croissantes  la  courbe  de  solubilili;  de  ces  deux  corp'^  ' 
dans  l'autre.  Le  déplacement  est  sensiblement  le  même  pour 
deux  acides  considérés.  La  température  maxima  au-dessus 
laquelle  le  mélange  cesse  d'être  double  s'élève  de  68'  â  71',-') 
une  addition  de  10  0/0  d'acide  tartrique,  à  97'  par  une  addition 

41  0/0.  H.    VKÏEs.  ' 

États  d'équilibre  du  systôme  eeu-phéDol-acétooe  ;  F.  A. 

SCHREINEMAKERS  {Zeil.  pljys.  Cb..  t.  33,  p.  7fr98;  3.4.i'.Wi 

L'addition  d'acétone  au  mélange  double  que  forment   le  pliéno! 

l'eau  a  d'abord  pour  effet  de  déplacer  dans  le  sens  des  temi-J 

lures  croissanles  la  courbe  de  solubilité  de  ces  deux  i-orp>  I 

dans  l'autre.  La  température  maxima  à  laquelle  le  syslcinc  l"" 

nporter  deux  couches  liquides,  qui  est  de  C8*  pour  le  plu'-i-O 

lu  seuls,  s'élève  à  76"  par  une  addition  de  1,H8  0/0  d'aciHo 

O'.S  par  une  addition  de  7,94  0/0,  Cette  variation  de  la  tcni) 

ure  maxima  avec  la  proportion  d'acétone  donne  lieu  à  un  ma 

m  à  91°, 5  (15,6  0/0  d'acétone)  ;  elle  diminue  ensuilc,  de  " 

te  que  pour  une  addition  de  64,9  0/0  d'acétone,  la  lempérsU 

xiina  n'est  plus  que  de  3S°,  le  mélange  devenant  tiomotrénc  i 

ï  la  température  dépasse  celte  valeur.  Entre  68"  et  i'l',-'',i 

is   syslèmes  binaires  eau-phénolj   eau-acétone,   phénol-»''''" 

ment  chacun  un  liquide  homogène,  ipielles  que  soient  les  ff 

■Cions  des  deux  corps  mélangés;  au  conlrairp,  dans  le  au-i 

ervalle  de  tenipéralure,  il  résulte  des  faits  ({ui  |)réfédenl  ip 

lange  ternaire  eau-acètone-phénol  sera  toujours  divisé  en  <k' 

ichcs.  M.  »WÏJ- 


CHIMIE  ORGANIQUE.  787 


CHIMIE  ORGANIQUE. 


lu  rèthériflcation  et  la  saponification  fractionnées  des 
réo-isoméres ;  W.  HARCKWALD  et  A.  HACKENZIE  (D.  ch.  G., 

*,  p.  469-478;  28.1.1901).  —  Les  auteurs  ont  montré  précé- 
meni  {ibid,,  t.  32,  p.  2130),  qu'en  chaufîant  Tac.  phénylglyco- 
leracémique  avec  du  menthol,  Tac.  d  était  éthériflé  plus  rapi- 
Mot  que  Tac.  7,  de  sorte  que  Ton  pouvait  séparer  partiellement 
lieux  inverses  par  ce  procédé.  La  saponification  fractionnée 
kduit  au  résultat  inverse.  Si  a  ei  b  représentent  les  quantités 
produits  mises  en  réaction  et  ar  et  7  les  quantités  tranformées 
bout  d'un  certain  temps,  on  peut  représenter  la  réaction  par 
|oatîon 

,        fi  —  X 

"*      =G. 


»6t  égal  n  0,897-0,910  dans  le  cas  précédent. 
\jts  auteurs  ont  constaté  ({ue  la  saponification  du  phénylglycolato 
meothyle  formé  fournil  un  acide  inactif  et  même  légèrement 
fOjD're;  d'autre  part,  Tac.  non  éthérifié  renferme  un  excès  d'ac.  /. 
^résultat,  en  apparence  anormal,  est  du  à  ce  que  rèthériflcation 
hne  de  Tacide  provoque  une  racémisation  assez  rapide;  de  pins, 
iK'^Dce  de  menthol.  Tac.  rfest  racémisé  plus  rapidement  que 
(c-  /;  c'est  ce  qui  explique  pourquoi  le  produit  de  la  saponification 
l  faiblement  lévogyre.  Cette  racémisation  pendant  rèthériflcation 
ê<r  vérifiée  sur  les  ac.  phénylglycoliques  rfet7  et  sur  Vac.  éthoxy- 
^tïjUcéiique  C»H5.CH(OC«H5)CO«H.  Dans  le  premier  cas,  il 
*ftl  d'une  heure  de  chauffe  à  155*  pour  transformer  les  2/8  de 
**-  actif.  On  a  vérifié  que  Tac.  non  éthérifié  consei'vait  son  pou- 
»r  primitif. 

^àt,  «-élhoxypropionique  a  pu  être  dédoublé  partiellement  j)ar 
t  ivmc  procédé. 

L*  méthode  a  été  appliquée  également  avec  succès  au  cas  (U^ 
^■'  octvlique  secondaire  provenant  de  Thuile  de  ricin.  Cet  alcool 
*t faiblement  actif;  (>)p  =  — lO' pour /=:2.  Chauffé  avec  de  Tac. 
"^que,  cet  alcool  a  pu  être  dédoublé  en  deux  portions,  Tuno 
"^^Wre,  l'autre  dexlrogyre.  Dans  ce  cas,  les  vitesses  d'éthérifî- 
*Uoo  des  deux  inverses  sont  très  voisines,  tandis  que  la  vitesse  do 
•oc.  auM.,  8«  sin.,  T.  XXVI,  1901.  —  TraT.  étrang.  47 


788  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGEBS. 

saponification  de  l'éther  de  Talcool  d  est  beaucoup  plus  faible^ 
celle  de  l'inverse. 

L'alcool  octylique  en  question  parait  renfermer  un  peu  à\ 
heptylique  normal.  Il  donne  en  effet  par  oxydation  un  peu  i? 
heptylique.  p.  freu-noler. 

Sur  la  séparation  des  alcools  amyliques  du  fusel-oel  «li; 
MARCKWALD  {D.  cb.  G,,  t.  34,  p.  479-484;  28.1.1901).  —  L^auJ 
examine  successivement  en  les  critiquant  les  divei*s  procédés  4 
ployés  actuellement  pour  séparer  les  deux  alcools  iso-am\liq 
actifs  et  inactifs.  p.  freundler. 

Sur  la  séparation  des  alcools  amyliques  du  fusel-oel  (H'; 
HARCKWALD  et  A.  HACKENZIE  (I).  ch.  G,,  t.  34,  p.  4KVi 

28.1.1901).  —  Les  éthers  de  Talc,  iso-amylique  et  de  Talc.  « 
avec  les  ac.  phtaliques  chlorés  et  nitrés  sont  tous  isomorphes  4 
à  deux.  Néanmoins  Talc,  actif  a  pu  être  isolé  à  Tétat  de  pureté  « 
que  son  isomère  au  moyen  de  Vac,  m,'mtrO'0,'phtaliquc. 

L'éthériflcation  a  été  faite  en  chauffant  3  p.  d*aIcool  avec  | 
d'acide  et  0,3  p.  d*ac.  sulfurique  au  B.-M.  pendant  7  heures- 
produit  lavé  à  l'eau  et  débarrassé  de  l'excès  d'alcool  par  <ii;*ti| 
tion  dans  le  vide  au  B.-M.,  a  été  purifié  par  une  série  de  cn>u 
sations  dans  le  tétrachlorure  de  cai*bone  et  le  benzène.  L'él 
ainsi  obtenu  a  la  formule 

yC02H  (2) 

(1)  Az02-C6H*< 

NCO^C^H»  (3) 

11  est  absolument  inactif  et  fond  nettement  à  95**. 

Pour  préparer  l'aie,  actif,  les  auteurs  sont  partis  de  Talc,  oo 
mercial  enrichi  par  le  procédé  Le  Bel  légèrement  modifié  clii 
fage  à  100°  en  vase  clos  pendant  3  heures  de  Talc,  satun*  d('  ( 
HGl).  Le  produit  ainsi  préparé  donnait  (a)^^^  —  6*  (pour/  = 
En  éthérifiant  l'ac.  nitrophtalique  avec  cet  alcool  (2  p.  1/4)  en  p(| 
d'ac.  sulfurique  (0,35  p.),  et  en  soumettant  l'éther  à  des  rnslj 
lisations  fractionnées,  on  a  obtenu  finalement  une  portion  i< 
113,5-li4'*,5,  en  grands  cristaux  vitreux,  sol.  dans  ralcooK  l'w 
tone  et  le  benzène  chaud.  (a)|j  =^  +  ^''»^  ^"^  ^o^*  acétonique.  L*l 
correspondant  bouillait  à  128°:  (/^  =  0,816;  (a)^  =  — 5',9.  Di 
persion  rotutoire  :  rouge,  a—  — 4,42;  jaune,  — 5,9;  vert,  — "'i 
bleu  clair,  —8,03;  bleu  foncé,  —11,76.  L'aie,  amylique  %M 
une  odeur  moins  irritante  mais  plus  soporifique  que  Talc,  oc^ 
naire.  i*.  rREimUER* 


CHIMIE  ORGANIQUE.  739 

* 

ntribution  à  l'étude  de  Taldéhyde  formique  ;  C.  HARRIES 
:b.  C,  t.  34,  p.  685-637;  28.2.1901).  —  L'auteur  prépare 
raient  Tald.  formique  liquide  CH*0  de  Kékulé  en  chauflant  du 
ymélhylène  et  en  condensant  les  vapeurs  dans  Tair  liquide. 
aas5e  cristalline  qui  se  forme  fond  à  —  92*»  et  le  liquide  ainsi 
nu  peut  être  filtré.  Il  est  soluble  en  toutes  proportions  dans 
er  et  se  combine  dans  ces  conditions  à  Téther  acéty  lacé  tique 

*  donner  un  produit  liquide,  peu  sol.  dans  Teau  et  CS*,  décom- 
kble  par  la  soude. 

es  vapeurs  de  Tald.  formique  réagissent  sur  P'O**  en  donnant 
Carbon.  CaCl*  anhydre  les  absorbe  en  partie  et  les  polymérise 
ieliement.  Le  polymère  qui  se  forme  dans  ces  conditions 
>De  lors(iu*on  surchauffe  ses  vapeurs  dans  un  tube. 

p.  FREUNDLER. 

Iir  Taction  des  solutions  aqueuses  d'aldéhyde  formique 
rie  coton-poudre;  L.  VANINO  [D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  1128; 
5.1901 1.  —  En  traitant  le  coton-poudre  par  de  la  formaldéhyde 
n  U  0,  on  arrive  à  lui  enlever  complètement  ou  à  peu  près  la 
ipriété  de  détoner  par  le  choc.  Il  suffit  ensuite  de  chauffer  le 
Niuit  avec  de  Teau  ou  de  le  secouer  longtemps  pour  lui  enlever 
tnoxyméthylène  et  lui  rendre  ses  propriétés  primitives. 

p.  FREUNDLER. 

« 

lote  sur  racétonylacétone  ;  Thomas  GRAT  (Chem.  Soc.^ 
».  p.  rxi.682;  6.1901).  —  L'acétonylacétone,  régénérée  de  sa 
m^maison  bisulfitique  et  soigneusement  fractionnée,  possède  les 
t-Unies  suivantes 

D«'  =  0,913,  /2»=  1,4232. 

WrsiUon  moléculaire  29.86  (calculé  pour  la  formule  dicétonîque 
>!'»  et  pour  la  formule  diénolique  31.98).  De  nombreuses  expé- 
■rir*^  conduisent  l'auteur  à  conclure  que  ce  composé  se  prèle 
1*1  a  i&  production  de  corps  synthétiques.  a.  valeur. 

Coadeasaiion  de  racétonylacétone  avec  Thydrate  d'hydra- 
iM:  Thoiaas  GRAT  {Chew,  Soc,  t.  79,  p.  682-686  ;  6.1901).  _ 

*  ffcisam  réagir  ces  deux  composés  en  proportions  moléculaires, 
««•nir  a  obtenu  un  corps  basique  G**H«OAz*  crist.  en  rhom- 
"'ires.Éb.l57-158«  sous  18  mm.,  sol.  dans  l'eau,  Talcool,  Téther 
**«•  benzène,  noircissant  à  Tair,  réduisant  le  nitrate  d'argent  et  ia 
^ur  de  Febling.  Ce  comp.  réagit  sur  HCl  en  sol.  éthérée  en 


740  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ÊTRANGEHS. 

donnant  un  chlorhydrate  C**H'^Az*2HCl  qui  fournit  un  chk 
platinale  C**H*^Az*H«PtCl*,  précipité  jaune  se  décomposanî  i 
à  110-120». 

En  faisant  réagir  au  contraire  un  excès  d'hydrate  d'h\dr« 
sur  Tacétonylacétone,  on  obtient  un  produit  C^*I  !*♦  Az*  qui  <i 
dans  l'alcool  méthylique  en  prismes,  F.  130-182*,  sol.  dans  Vnk 
peu  sol.  dans  l'eau,  le  benzène  ou  Téther.  Réducteur  puissant, 
acides,  même  faibles,  le  décomposent  avec  formation  de  >eU  d 
drazine.  L'auteur  suggère  pour  ces  deux  comp.  des  formult'^  ) 
bables  de  constitution.  a.  yalgik. 

Sur  les  èthers  oxaldialkylacétylacétiqiies;  M.  COHBAD 
ch.  G.y^  t.  33,  p.  343;  10.12.1900).—  Véther  dlœétbyh'fu 
r acide  oxaldiméthylacètylacétique 

CH3-OOC-GO-CH3-CO-C(CH3)2.COOCH5, 

prend  naissance  quand  on  chauffe  doucement  en  solut.  éib* 
5  gr.  d'oxalate  de  mélhyle,  72  gr.  d'élher  méthylique  de  !'* 
diméthylacétique  et  11  gr.  de  sodium.  Au  bout  de  2  heures 
solution  colorée  en  jaune  est  versée  dans  une  solution  aquetiî^ 
60  gr.  d'acétate  de  cuivre.  L'éther  évaporé  laisse  un  résidu  ^ 
sel  de  cuivre  120  ce.  qu'on  fait  recristalliser  dans  le  benzène 
sel  mis  en  suspension  dans  l'éther  est  décomposé  par  HCI.  Liqt 
jaunâU'e  à  réaction  acide;  D<^:î=  1,193;  F.  270-278*  avec  M 
gementdeCO;  le  FeCP  colore  sa  solution  alcoolique  en  rû 
intense.  Sel  de  calcium  (C<«H<30«)«Ca,  F.  125»  sel  de  co 
(CiOHi»0«)«Co  en  prismes  jaunes  orangés,  F.  98-iOO»  sol.  d 
l'éther,  le  benzène,  le  chloroforme,  Talcool.  l'eau  chaude.  ï^l 
nickel  en  aiguilles  vertes  solubles  dans  Téther,  le  benzène,  1^ 
chaude,  l'alcool  méthylique.  Sel  de  cuivre  (C*oH*»0«Wu,  F.  I 
114®.  Avec  l'AzH*,  Téther  oxaldiméthylacétique  donne  un  prcH 
d'addition  C«<>H«"îO»Az.  F.  1I0^ 

Avec  Taniline  prend  naissance,  au  contraire  avec  sop^r.»! 
d'eau,  réther  diméthyHque  de  l'acide  aniloloxaldiméthylatv 
acétique  CH3-C00-C(AzH-C«H»)=CH-C0.C(CH»)C0(XIH>  m^ 
lise  en  prismes  jaune  de  soufre,  F.  81*  sol.  dans  le  benzène  b* 
lant,  le  chloroforme. 

Oxime  de  l'éther  oxaldiméthylacètylacétique  C*®H«'H)*Ar.  K 
soluble  dans  l'éther,  l'éther  acétique,  ralcool. 

Dans  la  saponification  de  l'éther  on  peut  éviter  le  départ  de  ' 
ou  de  CO  en  opérant  de  la  façon  suivante  : 

Dans  une  solution  fortement  refroidie  de  4  gr.  de  soude  hydr»' 


CHIMIE  ORGANIQUE. 
A  ii  ce.  (l'eau  et  50  ce.  d'alcool  on  fait  toin 
gr.  d'éUier  oxaldiméthylacétylacétique  ;  a 
Wi  au  repos  à  basse  température,  laisse 
lum  qu'on  lave  ii  l'alcool,  l'élher  et  déco 
\jiilissant. 
Uili-  oxa  Idiiii  et  hylacétyJa  c  étiqu  e 

H0OG-CO-GH*-CO-G(CHî)ï-CO( 

S'ititient  par  précipitation  au  moyen  de  l'ét! 
Hli>ii  chloroformiqua,  fond  à  ISO"  avec  peri 
m-'ine  loritju'on  le  chauffe  à  70-80"  avec  de 
.«Lide  (CHi')«=CH-CO-CH*-CO-COOH  qu 
u.'"  cât  un  sirop  soluble  dans  l'alcool  et  dans 
:a<' solution  de  cet  éther  dans  CCI*  du  bro 
tdeHBr  l'éther  diméthylique  de  l'acide 
iliykeéiyhcétique;  huile  jaunàlrc  piquant  I 
fcl  de  cuivre  VL-rt  {C"'H"BrO»)»Cu.  Chauffé 
o-urée  en  solution  dans  l'alcool  mélhylique 
Vurt',  F.  138°  auquel  l'auteur  attribue  l'une 
TunstiiuliDn  suivantes  : 

CH^'C-CO-CH— C-C(CHï)î-COï 

I        II 


CHîQïC-C — CH-C0-C<CH3)ï-C0 

Il         I 


fU>er  bromooxaldimétylacélylacétique.chauffi 
■''^l  métbylique  et  une  solution  d'acétate 
tripiiaiion  par  l'eau  une  huile.  Celle-ci  distîll 
î'-de  l'oialatedeméthyle.  entre  Sag-SJS"  de  1' 
«le  dimélhylacélique.  Celte  réaction  f^'accon 
ihi  suivante  : 

*W-Û0i-CO-CH(O-COCH3>-CO-C(CH3)'-CO'- 

=CHK)»C-COïCHi-hCHî-CO-0-CH»-CO-l. 

l'élher  diméLbylique  de  l'acide  oxaldiméthylac 

(?H*-OiC-CO-CHi-C0-C(CH3)î-C0 

*  clé  obtenu  comme  l'éther  mélhylique  c'est 


742  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

FeCP  donne  avec  sa  solut.  alcoolique  une  coloration  rouge  ;  pli 
distillation  il  y  a  perte  de  CO.  L*éther  diélhylique  de  raculeJ 
diéthylacétoinedicarbonique  C«H5-C0«-CH«-C0-C(G«H5)«-C0*-d 
passe  à  la  distillation  vers  280**  et  se  colore  aussi  en  rougi; 

FeCl*.  A.  MOUNEYRAT. 

Sur  les  èthers  des  amino-acides  ;  E.  FISCHER  (V,  cL 
t.  34,  p.  438-454;  12.2.1901).  —  L'auteur  prépare  les  élliers 
amino-acides  par  le  procédé  Curtius  (alcool  et  gaz  HCl-;  i 
isoler  le  produit,  il  substitue  la  poudre  concentrée  froide  et  le 
bonate  de  potasse  à  Toxyde  d'argent,  et  il  épuise  la  solution 
l'éther.  Le  mémoire  renferme  la  description  d'un  certain  oo^ 
de  ces  amino-éthers. 

GlycocoUate  (Fétbyle  AzH«.CH«.CO«C«H».  —  Le  chlorhjii 
(50  gr.)  est  humecté  d'eau  (25  ce.)  puis  recouvert  d'élher  (1(K) 
additionné  de  40  ce.  NaOH  à  33  0/0  en  refroidissant  ënerp<) 
ment  et  le  tout,  saturé  de  K*CO*,  est  épuisé  2  ou  3  fois.  La 
éthérée  est  séchée  sur  K'CO''*  et  CaO,  puis  distillée,  et  le  r^ 
fractionné  dans  le  vide.  Rendement  70  0/0  à  partir  du  chlorhydr 
Eb.  48-44®  sous  M  mm.  Le  picrate  crist.  dans  l'eau  chaude 
prismes  quadratiques  f.  à  157*»  (corr.).  —  L'amino-éther  >' 
directement  à  Vétber  acétylacétique  pour  donner  la  combinai 

^^^'^<^^^^^^Q^çy,^^)    aiguillés  f.  à   53%   sol.   dans 

liquides  organiques  et  Teau  chaude,  et  dans  les  alcalis  diluée 
saponifient  le  produit.  —  La  combinaison  avec  Vact'tylaai 

CH3.C<^j^^^j^^^Q,g,j^5,  crist.   dans  la  ligroïne   en  pns» 

incolores,  f.  à  68*»,  solubles  dans  l'eau  et  les  liquides  organiqt 
distillant  avec  décomposition  partielle  sous  la  pression  non» 
Les  ac.  et  les  alcalis  détruisent  cette  combinaison.  —  Avec  \\ 
tylacétone,  on  obtient  un  produit  liquide  qui  colore  en  roug« 
fragment  de  sapin  imbibé  de  HCl  et  qui  fournit  par  saponifira] 
de  l'ac.  d'J'dimétbylpyrrolacétique 

CH«-GH2  CH— CH 

Il  =  M        II  +iHK» 

CH3-C0    G0-CH3  CH3-C       C-CH^ 

\/ 
AzH2.CH2-C02C3Hs  A«.CH«-G0K:2H* 

L'ac.  crist.  dans  la  ligroïne  en  longues  aiguilles  inoolor*'* 
à  130-131°,  sol.  dans  l'eau  chaude  et  les  liquides  organique»;  »' 
résmifie  facilement  à  l'air  et  réduit  le  nitrate  d'Ag  ammoniactl 


CHIMIE  ORGANIQUE.  743 

isosuliocyanate  de  phényle  s'unit  à  froid  au  glycocollale  d'éthyle 
présence  d*éther  en  donnant  le  tbio-uréibane 

C6H5-AzH-CS-AzH-CH2-G03C2H5, 

blés  rhombiques  f.  à  85®,  sol.  dans  Teau  chaude  et  Talcool.  Les 
cools  dissolvent  ce  corps  en  le  transformant  en  un  composé  crist. 
I  paillettes  jaunes,  sol.  dans  Tac.  acétique  et  qui  se  forme  aussi 
ir  condensation  directe  de  Tisosulfocyanate  et  du  glycocoUate 
Bs  dissolvant.  —  Le  glycocoUate  se  combine  à  COCl*  en  sol. 

luéûique  pour  donner  l'wre'e  C0<^^|;  pu,  pS^^  prismes 

lûogés  f-  à  146*  (corr.),  sol.  dans  Teau  et  l'alcool  bouillant,  sapo- 
iBables  par  les  alcalis.  L'ac.  correspondant  est  en  petites  paillettes. 
-Avec  es*,  on  obtient  le  composé 

C2H5-.CO'-CH2- AzH-CS-SH ,  AzH2-CH2-G02G2n5 . 

fismes  aciculaires  f.  à  79**,  sol.  dans  les  solvants  organiques;  ce 
•rps  donne  avec  les  sels  de  Hg  et  Ag  des  pptés  bleus  qui  se  ré- 
visent à  chaud  avec  fonnation  de  sénévol.  L'iode  en  sol.  alcoo- 
^up  transforme  le  sulfocarbamate  en  une  sorte  de  disultuve 
Wl5.C0«.AzH.CS.S-]«;  aiguilles  f.  à  84%  peu  sol.  dans  la  li- 
pwoe,  décomposables  par  Teau  bouillante. 

^'Amiiiopropiotwle  déthyle  (Ether  de  ValaDÎne),  Préparation 
tamne  le  précédent.  Eb.  48*  sous  1 1  mm.  D^g  jj  =  0,9846.  —  L'éther 
iquide  se  transforme  très  lentement  à  froid,  rapidement  à  180*  en 
^f^  clos  en  lactimide,  prismes  f.  à  280**  (corr.);  l'eau  bouillante 
It  saponifie  rapidement.  Le  picrate  crist.  en  aiguilles  jaunes  f. 
•  l"l*,  sol.  dans  Teau  chaude. 

^'Awiaobutyrate  d'éthyle.  —  L'ac.  a  été  dissous  dans  5  p.  d'al- 
^  et  la  sol.  saturée  de  gaz  HGl.  Le  chlorhydrate  ppté  a  été  dé- 
composé comme  précédemment.  L*éther  bout  à  61°,5  sous  H  mm. 
nu=0,96oo;  il  est  sol.  dans  Teau  et  les  liquides  organiques.  Le 
ii'V'*/pfondài27*;  prismes  sol.  dans  l'eau.  — En  chaufîant  l'éiher 
*»'0»eD  vase  clos,  on  le  transforme  en  diéthylS.O'diaci-^.ô'pipé' 

GO-GH-GH2-GH3 
AzH<        >AzH 
GH3-GH2-GH-GO 

J*^ttes  brillantes  f.  à26r>o,  sol.  dans  HCl  concentré,  peu  sol.  dans 
^^^  bouillante  et  l'alcool. 
Hminohutyrate  détbyle.  Même  préparation.  Eb.  59-60°  sous 


744  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETHANGERS. 

•^'Aminohutyrale  (fétbyle,  —  Le  chlorhydrate  crist.  en  fine^a 
quilles.  Décomposé  par  KOH,   il  se  transforme  eo  pyrroliih^ 

I     '       \AzH  (Eb.  138o  sous  12  mm.). 

Ether  de  la  leucJne.  Même  préparation.  Eb.  83*, 5  sous  14 

88»  sous  18  mm.  et  196°  sous  761  mm.  0,7  =  0,929.  —  L'élher 

sol.  dans  Teau  (i  123),  les  ac.  minéraux  et  les  liquides  or^niqii 

Le  picrate  crist.  en  aiguilles  jaunes  f.  à  136°  (corr.),  peu  sol. 

Teau  bouillante.  Le  tartrate  droit  neutre  fond  à  145**  (corr.»;  \> 

lettes  brillantes  sol.  dans  Teau  et  Talcool  bouillant.   L'élht*r 

facilement  saponifié  par  Peau.  —  L'isomère  1  a  fourni  pour  «.a), 

chiffre  +  ^^'^t^  (^^  ^^  leucine  régénérée  de  cet  élher  -f-  17*,86  i 

lieu  de  -|- 17^,5).  Le  picrate  actif  crist.  dans  Teau  en  aiguille? 

à  129",5  (corr.).  —  Ce  procédé  a  permis  à  l'auteur  d*isoler  m 

facilement  la  leucine  des  rognures  de  corne;  1  kilogr.  de  rognui^ 

a  fourni  ainsi  35  gr.  d'éther  à  peu  près  pur,  renfermant  probable 

ment  une  trace  d*ac.  aminovalérianique  et  de  glycocoUe.  La  cast^itj 

a  fourni  entre  autres  ac.  la  phénylalanine  et  Tac.  a-pj-rrolidiD^ 

carbonique  et  la  flbroïne  (de  la  soie),  la  phénylalanine  et  un  8^ 

nouveau  dont  Téther  éthyhque  bout  vers  130-140®  sous  10  tnd 

L*éther  de  la  leucine  (actif  ou  inaclif),  chauffé  à  180-190*  en  vas 

clos,  a  fourni  de  la  leucinimide  (diisobutyldiacipipéraxine):  cru 

taux  f.  à  271°  (corr.),  sol.  dans  Falcool.  La  même  traosformatia 

s'effectue  lentement  à  froid  ou  encore  à  chaud  en  présence  d*élhy 

late  de  Na.  —  Le  dérivé  benzène-suUoné  de  la  leucine  active  criil 

dans  Teau  bouillante  en  aiguilles  f.  à  119-120**  (con\),  sol.  dan»l 

benzène.  (a)^==  —  39°,0  en  sol.  alcaline.  —  Uacélylleuciae  intr- 

tive,  prép.  en  saponifiant  le  dérivé  acétylé  de  Téther,  crist.  dao 

Teau  en  aiguilles  f.  à  161**  (con\),  peu  sol.  dans  Téther.  Les  î^'li 

alcalins  sont  sol.  dans  Teau. 

H'Aminocaproate  d'étbyîe  inactii,  Eb.  90-91**  sous  H  no'" 
D,7  =  0,9335.  —  Le  picrate  crist.  en  prismes  f.  à  124*,  sol.  danj 
l'eau  chaude.  —  La  dibutyldiacipipérazine  fond  à  268*  (corr.'; 
paillettes  incolores,  peu  sol.  dans  l'alcool. 

Ktlwr  de  la  pbénylaianine  inactive,   Eb.  143**  sous  10  m'" 
D|gr=:  1,065.  —  Liquide  d'odeur  faible,  peu  sol.  dans  l'eHU.  ^^ 
picrate  crist.  en  prismes  f.  à  lo6**,5.  —  La  dibemyldiacipipérBiW^ 
fond  à  300'^  (corr). 

Ether  de  la  tyrosine  L  —  Prismes  incolores  f.  à  1O8-109*,  K'^ 
sol.  dans  l'éther  et  l'eau  froide,  sol.  dans  les  alcalis,  insol  ^^^ 
les  carbonates.  (a)jj  =  20'*,4  en  sol.  alcoolique.  —  La  pipinv^ 
corresp.  constitue  une  masse  jaune  peu  sol. 


CHIMIE   ORGA 

tlber  de  la  saicosioe.  Eb.  43'  s 
tpienle  crist.  en  aiguilles  f.  à  141 
Mpartale  tfèlhyle  actif.  Eb.  iâô", 
n  =1,0811.  —  Liquide  incolore,  i 
fuiiques.  L'eau  bouillante  le  déco 
j-ie;  la  baryte  le  sapoaiile  facitei 
uii  aiguilles. 

Gklamaledéthyle  actif.  Eb.  139-] 
.  ^  +"°.34.  —  Cet  élher  est  trèt 


Synthèse  de  l'acide  o-i-diamin 
*-C.,l.  3*.  p.  451-461ii2.2.i901 
^  préparé  en  parlant  de  l'éther 
ilirie!.  Ce  dernier,  traité  par  Br  i 
fourni  Vèlber  phiallmidopropytbr 


C«H*/      \a>-CH»-CH*- 

^1  rrist.  dans  la  lîgroTne  en  tables 
'ikool  cl  l'éther,  décomposables 
■acenlrée  aqueuse  ou  alcoolique  i 
It  la  pbtalimide  et  un  produit  I 
I  lOO*  en  vase  clos,  a  fourni  de 
H'-CH» 

>.\zH    ,  masse  cristalline  f. 
':H»-CH-CO«H 

f  '  ii  cuivre  G<oH*«0*.\z«Cu  +  2H' 
■dl  dans  l'eau  froide.  L'ac.  donn 
l^hoiungstique;  il  s'unit  à  l'i 
CI 
•Icaline  pour  donner  Vurêthane  | 

CI 
*«  r.  vers  no»  en  se  transformai 
■«0,  sol.  dans  l'alcool  et  l'acétone 


CH\ 
>Az 


••Àùn\  aussi  ea  traitant  l'urélhani 


746  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

Talcool  en  prismes  incolores  f.  à  118**,  sol.  clans  l'alcooK  i> 
chaude,  les  alcalis  (avec  hydratation),  peu  sol.  dans  Téther. 

L'acide  pbtalimidobromopropylmaloniqiie  s'obtient  en  chêt 
réther  avec  HBr  (c/=  1,78),  en  vase  clos  à  50*».  Il  cnst.  dans  l 
en  paillettes  renfermant  2H*0,  sol.  dans  Talcool  et  Tacétooe, 
sol.  dans  le  benzène,  Tétber  et  la  ligroïne.  Chauffé  à  140-14i*i 
perd  2H*0  et  CO*  en  donnant  Vac,  pht^limidO'VL'bromovalérÀ 

C«H*<gg>Az.GH«.CH«.ÇH».GHBr.CO«H,  cristaux  f.  àliT-lj 

(corr.),  sol.  dans  Talcool,  Téther  et  l'eau  chaude,  peu  sol.  daa« 
ligroïne. 

L'ammoniaque  concentrée  réagit  sur  cet  acide  à  50-55*  en  vï 
clos  en  donnant  de  Tac.  phlalimido-a-aminovalérique,  qui  chatj 
à  100**  avec  HGl  (rf=l,19),  se  dédouble  en  ac.  tx-o-diaminov^ 
rique  et  ac.  phtalique.  Le  premier  n'a  pas  été  compîètemeat  étudj 
il  est  fortement  alcalin,  précipite  en  blanc  par  HgCl*  et  en  jaa 
(aiguilles  sol.  à  chaud)  par  Tac.  phosphotungstique.  Il  est  ideotiq^ 
au  pouvoir  rotatoire  près,  à  Tornithine.  Le  dérivé  dibenzoylt^^n 
en  aiguilles  f.  à  187-188**  (corr.),  et  possède  les  mêmes  propricl 
que  Tac.  ornithurique.  Le  sei  de  Ca  est  un  ppté  crist.  qui  se  *! 
pose  à  chaud.  Le  dérive  monobenzoylé  obtenu  en  traitant  le  f* 
cèdent  par  HCl  concentré,  crist.  en  paillettes  rhombiques  f.  \\ 
238**  avec  décomposition.  p.  prbundlcr. 

Sur  rozime  de  la  diacétonamine ;  H.  KOHN  {D.  cb,  G.,  (.1 

p.  792-794;  20.4.1901).  —  Voxime  de  la  diacétonamine  (préper^ 
à  froid  en  sol.  aqueuse)  bout  à  120-122**  sous  12  mm.  et  à  18^1^ 
sous  17  mm.;  elle  crist.  dans  la  ligroïne  en  aiguilles  f.  à  58*,  a^oj 
sol.  dans  Teau.  Cette  oxime  réduit  faiblement  à  chaud  la  liquti 
de  Fehling  et  le  nitrate  d'argent;  elle  donne  une  liqueur  bleu  foo^ 
avec  CuSO*,  un  précipité  gélatineux  sol.  dans  un  excès  de  n'ati 
avec  HgCl*.  Le  picrate  crist.  en  tables  jaune  citron  très  pe"  '^ 
dans  Teau  froide.  Voxalate  est  une  poudre  cristalline  blanfll 
insoluble  dans  l'éther.  Le  dérivé  benzoylé  crist.  dans  Talc,  ho^ 
lant  en  fines  aiguilles  f.  à  121-123**  ;  il  répond  à  la  formule  : 

<AzH-C0-C«H5 
GH2-C(=:  Az-0-.G(X>H5)-GH5 

L'auteur  se  réserve  l'étude  des  produits  de  réduction  de  r*tw 
oxime.  p.  rasimBLEB. 


CHIMIE  ORGANIQUE 
IcUoD  d«t  alcoyl«s  halogénéa  sur  las  aldozim 
ûmet  (S*  partie).  OximeB  alcoylées  et  îBO->oxi 
ion  des  oximes  gruBes;  WyDdham  R.  DDNST 
DLDIHG  [Citeni.  Soc,  l.  79,  p.  628-641  ;  6.1901). 
igir  les  iodures  alcooliquee  sur  les  aldoximes  et 
présence  du  méthylate  de  sodium,  les  auteurs  oi 
i  <les  dérivés  normaux 

R'-C-R" 
R'-GH=AbOH  ou  il 

Az-OR 

deâ  composés  alcoylés  à  l'azote  qu'ils  considèrent  i 
Dt  aux  formules 


>C_A 


AteaTli*o)Moilin».  Aleoj'lieaeéloiimc 

Cette  formalion  simultanée  démontre  que  les  oxin 
nuformesisomériquesou  taulomériques.  La  forme 
ni.'^ffiblablemenl  la  configuration  normale  des  o; 
bi\é5  kso  sont  obtenus  par  l'action  directe  des  iodui 
«ries  oximes  en  l'absence  d'alcali. 
Les  alcoyliso-oximes  fournissent,  par  hydrolyse, 
I  cétOQP  correspondante  el  une  hydroxylamine  p-si 
Wuction,  ils  donnent  l'aldéhyde  ou  l'acétone  et  1' 
■ODiliuil  au  {groupement  alcoyle  ;  cependant,  en  rédu 
)rtcaulions  spéciales,  on  peut  obtenir  les  aminés  se< 
''^pondanles.  Ces  compo^s  alcoylés  à  l'azote  sont 
H  sont  généralement  isolés  à  l'état  de  combinaison 
**  ^odiam  qui  cet  hydrolysée  dès  qu'on  essaie  de  séj 
"%■  du  sel  minéral.  Les  éthers  à  l'oxygène  donnent  i 
Mlement  par  hydrolyse  à  une  a-hydroxylamine. 

Us  auteurs  ont  ainsi  étudié  l'action  des  iodure 
^Wiyle  el  de  propyle  sur  l'acéloxime,  l'acétaldoxim 
Kiiaxime. 

l'action  de  CHM  en  présence  de  CH'ONa  sur  l'acétoxime  fournit 
«ilrtVé/Aer  mélhylique  de  Facétoxime  (CH3)»G=A2-OCHa,  Éb. 
^^,5,  le  méthfi'isoacétoxime'iodure  de  sodium 

(CHS)aC — Az-CH3,NaI 

0 

t^ji.  dus  l'eau  et  les  alcools  mélhylique  et  éthylique,  insol.  dans 


ANALYSE  DES  THAVAUX   ETRANGERS. 
6''(décoijrip.);  traité  par  une  sol.  d'I  dans  Hl,  il  lonra 

t(CH3)ïC— Az-CHs.Hn» 
\/  I  1   déjà  obtenu  par  m<a 

1*1  sur  l'acétoxime. 

B  C*H'I  dans  les  mêmes  conditions  Tournit  Vétk 
/acelo-rime  (CHa)»C=AzOC*Hs,  Eb.  à  ei'.ô-Stt.Jj 
le  [{CH>)»C  =  AzOG»H»l'H»PtCl*  crisl.  en  pri^iU 
dans  l'eau  et  l'alcool,  insol.  dans  l'éther  cl  Vélbji-iA 

(CHS)»C— AzC'Hs.Nal 
idure  de  sodium  \y  ijui  doni 

1  par  Zn  +  HGl  de  l'éthylamine. 
o  propyle  fournit  de  même  la  prop/Iacétoxime.  El 
forme  également  l'iso-oxime  correspondante.  L'iol 
'aitée  par  CHM  en  présence  de  GH*ONa  fournil 
foxiaie  CH»-CH  =: AzOCH*,  Éb.  47°,5,  sol.  dans  ïm 
her elie Btétiiyl-iso-ecélaldoxinie  iodure  de  stflim 

j  Nal,  comp.  déliquescent,  très  instable.  U 

fie  et  de  propyle,  dans  les  mêmes  conditions,  fourni! 

vemeni  Yétbylacétaldoxime ,  iiq.  d'odeur  agréiilili 
sol.  dans  l'alcool  et  l'éther  et  la  propylacétaldoiim 
presque  insol.  dans  l'eau,  sol.  dans  l'alcool  et  l'élliei 

sons  des   isoximes  correspondantes   sont   trop  |>«i 

souvoir  élre  isolées. 

C*H!S-C-CH> 

cétophénonoxime  II   „_„   est  une  Iiq.  A'oàn 

214-216"  (faible  décomp.),  ^ol.  dans  l'alcool  et  l'élhet 
îau  ;  le  méUiyl-isQscétophéaonoxime  iodure  de  so 

— Az-CH>,NaI  est  crist.  en  aig. 

s/ 

O 

C«H'-C-GH> 
sbenoBoxiaie  n  ,  Eb.  2*0-225*:  l'e/i''- 

AzOG»H» 
onoxime  iodure  de  sodium  est  facilement  hydrolji^' 
>ne  et  p-éthylhydroxy lamine. 

mt  les  combinaisons  iodurées  des  iso-oxime»  pu 
s  Na  en  présence  d'alcool  anhydre  et  en  maiotenu» 
^.  acide  par  l'acide  acétique,  les  auteurs  ont  obt^ou 
tcond  aires. 


CHIMIE   ORGANIQUE, 
j  Bi(!thyl-iso-acétoxime  fournit  dans  ces  con 
propylamine  : 

fCHI)ïC — Aï-CHï 

\  /  +  2  RIO  =^  HïO  +  (CHï)ï-C 


ji  ebloroplalinate  de  métliyl-iso-propjhmwe 

(C*HiA«HGH')'HapiCI«, 

si.  dans  l'eau  en  aig.  prismatiques,  F.  184- 
st.  en  cubes,  F.  96-97*;  picrate  crist.  dans 
r.  jaunes,  F.  i33-13i°. 

Existanec  supposée  de  dans  triéthyloxamii 
ruUum  R.  DUNSTAN  et  Ernest  GOULDIHG  ( 

6il-6{4  ;  6.1901).  —  Les  auteurs  ont  obtenu 
Abyloxamine  (C»H''i=».\7.0  par  les  deux  voies 
!  i'iodure  d'éthylc  sur  unj  sol.  éthérée  d'hydr 
ilioQ  de  la  triéthylamine  par  l'eau  oxygénée.  L 
Rvad  avait  attribué  la  même  constitution  et  qu' 
idioa  du  zinc  éthyle  sur  le  nitroéthane  a  et 

Dteur  comme   la  ^•éthylisobulylhydrosylamini; 


Snr  l'hydro-nracile  ;  J.  TAFEL  (D.  ch.  G 
H-1.1901),  —  L'hydro-uracile  décrit  par  l'ai 
t-  SSK|,  est  identique  a  la  p-iactylurée  de  MM.  \ 
Hoo.lur.  CAem.,  t.  17,  p.  175). 

Produits  de  rédaction  de  l'acide  urique  ;  J. 
i-M,p.858-278;  80.1.1901).  —  La  réduction 
Tk.  Dnque  fournil  principalement  le  composé  C 
'luleur  assigne  le  nom  de  ptirone  et  ta  constitui 

AaH-CH' 

CO     CH-AzHv 

I       I  >t:o 

AzH-CH-AiH/ 

''*5t  en  effet  le  groupement  GO  en  position  6 
■"'Jilré  !e  plus  facilement  réductible.  Toutefois 


750  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

priétés  basiques  ne  s*explique  pas  très  bien  si  Ton  admet  la  fomii 
ci-dessus.  Cette  purone  s'isomérise  très  facilement  en  se  tranfiM 
mant  en  une  isopiirone  qui  est  à  la  lois  basique  et  acide  et  dooiU 
constitution  n'est  pas  établie.  L'isopurone  se  forme  également  dM 
la  réduction  de  Tac.  urique  ainsi  qu'un  acide  C*H»0*Az*,  qui  ^ 
peut-être  Vac,  désoxypseudo-urique  : 

/AzH-CH\ 
G0<  >GH- AzH-  GO- AzH2 . 

\AzH— GO/ 

L'ac.  unique  crist.  se  dissout  facilement  dans  10  vol-  d'ac.  suIîu 
rique  à  80  0/0  à  120**  ;  à  froid  1  part.  d*ac.  est  soluble  dans  15, 
part.  d'ac.  à  72.5  0/0,  dans  26  part.  d'ac.  à  70.5  0/0,  daa 
62.5  part.  d'ac.  à  68  0/0,  dans  156  part.  d*ac.  à  66.5  00,  dmi 
286  part.  d'ac.  à  62.5  0/0  et  dans  820  part.  d'ac.  à  59.5  0/0. 

La  réduction  électrolytique  doit  être  effectuée  à  basse  texnjMTa 
turc  «15°),  pour  éviter  la  destruction  des  produits  de  réducUM 
par  l'ac.  sulfurique  concentré  (75  0/0),  et  aussi  rapidemeot  </oj 
possible  (voir  le  détail  de  l'opération  dans  le  mémoire  originaM 
Le  produit  est  ensuite  versé  sur  de  la  glace,  saturé  par  BaCr^^ 
puis  par  Ba(OH)*,  pour  précipiter  exactement  tout  Tac.  sulfuriquej 
et  la  liqueur  filtrée  est  évaporée  à  sec  au  B.-M.  On  obtient  ainsi  uij 
mélange  de  purone  et  d'isopurone  qu'on  sépare  par  des  cristallin 
sations  dans  l'eau  bouillante. 

La  purone  se  forme  presque  exclusivement  quand  on  opère  ver^ 
5-8**  avec  une  concentration  de  courant  de  120  ampères.  Elle  cri*t| 
en  aiguilles  très  peu  solubles  dans  l'eau  et  les  alcalis,  qui  brunis^o^ 
et  se  décomposent  >>250**.  Chauffée  avec  un  alcali  elle  se  tmn*- 
forme  en  isopurone  ;  la  purone  ne  se  combine  pas  aux  acides  puuf 
former  des  sels  ;  elle  ne  donne  pas  de  coloration  avec  FeCI*.  ^' 
décolore  pas  KMnO*,  ni  l'eau  de  brome  à  froid  et  ne  réduit  Cut'*'* 
qu'à  chaud.  H^SO*  à  50  0/0  l'isomérise  d'abord,  puis  la  décomposa 
en  donnant  une  coloration  rouge  cerise.  L'anhydride  acétique 
bouillant  fournit  un  mélange  de  produits  sirupeux  et  de  dérivé?  */*" 
risopurone.  L'eau  de  baryte  bouillante  décompose  la  purone  «vi9f 
élimination  d'ammoniaque  et  de  00*  (2  mol.).  L'oxydation  delà 
purone  par  AzO^H  ou  par  KCIO^  et  HCl  n'a  conduit  à  aucun  p"»* 
duit  défini. 

U isopurone  se  forme  surtout  vers  12-1 5**  dans  la  réduction  J" 
l'ac.  urique.  On  l'obtient  plus  facilement  en  chaufîanl  auB-J^ 
1  part,  de  purone  avec  5  part,  de  NaOH  à  10  0/0  ijendant  IObuû. 


CHIMIE   ORGANIQUE.  751 

neutralise  ensuite  parHCletoQ  fait  crist.  dans  l'eau  bouillante. 
lOpurone  se  décompose  vers  240°;  elle  se  présente  en  grains  ou 
miles,  celles-ci  plus  solubles  dans  Teau  bouillante  (1 : 6,5)  que 
premiers  (1  :  11)  ;  elle  est  sensiblement  insoluble  dans  les  sol- 
lis  organiques,  mais  elle  se  dissout  facilement  dans  les  alcalis 
s  et  la  baryte  (mais  non  dans  AzH^  et  les  carbonates  alcalins), 
supurone  réduil  immédiatement  KMnO*  et  Teau  de  brome,  les 
i  il'argent  et  de  cuivre  (ppté  brun)  ;  H*SO*  à  50  0/0  la  colore  en 
\p*  cerise  et  le  chlorure  ferrique  en  brun-violet.  Elle  forme  un 
ntte  criât,  en  aiguilles  peu  stables,  peu  solubles  dans  Talcool 
l'eau.  Le  picrate  crist.  en  aiguilles  jaunes  peu  sol.  dans  l'eau 
iinle.  Le  sulfate  et  le  chlorhydrate  sont  décomposés  par  Teau. 

L'anhydride  acétique  bouillant  décompose  partiellement  Tisopu- 
h"  en  donnant  en  même  temps  un  dér,  triacétylé  (aiguilles 
mches,  f.  à  197**,  peu  solubles  dans  Teau  chaude)  ainsi  qu'un 
oiiiil  répondant  à  la  formule  C*®H**0''Az*,  f.  à  159*  (prismes  peu 
1.  dans  l'eau  chaude,  Talcool,  les  acides  et  les  alcaUs).  Ce  corps 
entrait  naissance  suivant  l'équation  : 

CniBO^Az*  +  8C*H«03  =  Ci«H«0''Az*  +  GO^  +  2H20. 
fl  est  décomposé  complètement  par  HCl  dilué  à  120"  en  vase 

L'«c.  désoxypseudO'Urique  ou  ae.  tétrahydro-urique  se  forme 
tf^îu  on  réduit  Tac.  urique  par  un  courant  peu  intense  et  en  pré- 
mrc  de  SOH*  assez  concentré  (800/0).  Il  crist.  dans  l'eau  bouil- 
fcle  en  petites  lamelles  f.  à  212-218*  (avec  décomp.),  sol.  dans 
.âpart.  d'eau  chaude.  Cet  ac.  rougit  faiblement  le  tournesol,  il 
"^*i«^colo^e  pas  KMnO*,  n'est  pas  altéré  ni  dissous  par  les  acides 
nnmux  dilués  et  ne  fournit  pas  la  réaction  de  la  murexide.  Il 
^^*ûDe  avec  AzO^Ag  ammoniacal  un  ppté  blanc  sol.  dans  un  excès 
I^AzH*.  L'eau  de  baryte  bouillante  le  décompose  avec  formation 
*^C(>,  AzH^  et  de  produits  amorphes.  AzO^H  ne  donne  que  de 
l«ode  oxalique.  AzO*H  (en  sol.  sulfurique)  fournit  une  base 
W()«A2*,  dont  le  nitrate  est  en  crist.  blancs,  sol.  dans  l'eau 
Plante  (1  :  l,7j,  très  peu  sol.  dans  l'alcool;  le  sulfate  est  en 
*«Ues  solubles  dans  l'eau,  ainsi  que  VoxaIate^\e  picrate  crist.  en 
l'Hues  jaunes,  le  chloroplatinate  ( crist.  jaunes)  renferme  2H*0 
^'  ^  dissout  dans  3  part,  d'eau  chaude.  L'action  prolongée  de 
AzO*H  sur  le  nitrate  de  la  base  fournit  un  mélange  de  2  produits 
"^' qui  fondent  l'un  vers  170-180*,  l'autre  vers  238*,  mais  qui 
uoïjt  pas  éiê  étudiés.  p.  freundler. 


752  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

Produits  de  rédaction  des  acides  méthyloriques  ;  J.  T 
(/>.  cb.  G.,  t.  34,  p.  279-291  ;  80.1.1901).  —  Les  ac.  raom>, 
tri-  et  iétraméthyluriques  ont  été  réduits  éiectrolytiquemeot  en 
sulfurique  et  ont  fourni  les  purones  et  isopurones  méthylées  co 
pondantes  (mais  pas  d'ac.  tétrahydro-uriques)  ;  toutefois,  ks 
méthyl-7-  et  diméthyl-3.7-uriques  se  sont  montrés  réfractairef.l 
tétraméthylpurone  seule  n'a  pu  être  isomérisée. 

Uac.  h'méthyl'{^yurique  a  été  réduit  en  sol.dansSCKH*à7û 
La  méthyl'3'purone  se  décompose  un  peu  au-dessus  de 
aiguilles  peu  sol.  dans  Teau,  les  acides  et  les  alcalis  (i  pari, 
dissout  dans  116  part,  d'eau  froide).  La  mélbyl-S-purone  ^ 
nant  de  Tac.  X>'inétbyl-{S)'Urique  présente  les  mêmes  propriéi 
sauf  la  solubilité  dans  l'eau  froide  qui  est  un  peu  moindre  (i  :  / 
de  sorte  que  l'isomérie  des  2  corps  n'est  pas  démontrée.  — 
métbylS'isopurone  est  plus  soluble  et  crist.  en  aiguilles  dexa^ 
répondant  à  la  formule  C«H*^0*Az*.2H*0  ;   elle  est   colorét*  * 
brun-violet  par  FeCl'. 

La  dimétbyl'i.S'purone  est  en  grains  cristallins,  f.  vers  il 
avec  décomposition,  sol.  dans  l'alcool  méthylique.  Mêmes  f»« 
priétés  que  les  homologues  inférieurs.  Uisomère^,9  est  en  crt 
sol.  dans  l'alcool,  l'eau,  Tacétone  et  Téther  acétique.  La  soade 
10  0/0  l'isomérise  facilement. 

Uisomère-l-Q  est  eu  prismes  brillants. 

La  trimétbylA.SJ'purone  obtenue  au  moyen  de  Thydrox) 
caféine,  fond  à  209''  et  crist.  en  aiguilles  sol.  dans  moins  de  i  p^ 
d'eau  chaude,  dans  9.5  part,  de  chloroforme  bouillant,  sol.  dtf 
l'alcool,  Tac.  acétique,  presque  insol.  dans  l'clher,  CS*  et  le  /< 
zène.  Celle  purone  ne  forme  pas  de  sels  et  s'isomérise  facilemeri 
elle  ne  réduit  pas  immédiatement  KMnO*,  ni  l'eau  de  bnirae; 
précipite  en  brun  par  Tac.  iodhydrique  ioduré,  en  jaune  par 
réactif  de  Nessler.  L'eau  de  baryte  bouillante  la  dédouble  «v 
élimination  de  CO*. 

La  triméthylpurone  forme  un  picrate  (crist.  jaunes,  f.  à  l:?tM 
sol.  dans  Teau  chaude  avec  décomposition,  dans  l'alcool,  le  chloro 
forme,  etc.). 

Chauffée  avec  de  l'anhydride  acétique,  elle  fournit  un  d^rir* 
mono-acétylé  (lamelles  blanches,  f.  à  184*,  sol.  dans  Vemetàên\ 
réther  acétique).  La  soude  à  10  0/0  isomérise  la  purone  à  cli8«*1 
en  donnant  de  la  trimétbylisopuvone  qu*on  purifie  par  un  Is^^lP^ 
au  chloroforme  froid.  L'isopurone  crist.  dans  le  chloroforme  bouii^ 
lant  en  paillettes  f.  à  211-212%  elle  décolore  KxMnO*  et  dofl»^*""' 
coloration  violette  avec  FeCl'. 


CHIMIE  ORGANIQUE, 
a  tétramétbylparone  tooà  k  170*  et  distille  eo  se 
liellement.  Cristaux  sol.  dans  l'acétone,  ineoi.  dai 
■ate  cristallise  difficilement.  L'eau  de  baryte  1 
•ve  SCO*,  en  mettant  en  liberté  probablement  un 
lamine.  Cette  purone  n'a  pu  être  isomérisée.      p. 

TDthéM  de  l'acide  oriqaa,  de  la  zaQtbina,  da 
la,  da  la  théophyllina  at  da  la  caféina  i  l'ait 
laacMiqae;  Wilhalm  TRAUBE  (D.  ch.  6.,  t.  : 
11.1900f.  —  Partie  THÉoRrQUE.  —  Ainsi  que  l'a  m 
at  l'auteur,  la  cyanacétylgusnidine 


A«Hi-Cf 


AzH 
A«H-aO-CHï-CAz' 


leoue  à  l'aide  de   la  ^anidine  et  de   l'éther 
is-CH'-CO^CH'',  se  transforme  sous  l'influence  d 
isomère,  la  S.4-<liamiao^oxypyrimidine 


A«=C-OH 
AiHï-C 

:-A«Hi 


Le  dérivé  ïsoniirosé  de  ce  composé 


=C-OH 

I 
C=AiOH. 


Uuitpar  le  sulfure  d'ammonium,  se  transforme  en  2.' 
-omrimidine 

Az^=C-OH 


C-AïH'. 
A«Hï 


-L 


^K  ébulUtîoa  avec  l'acide  formique,  cette  base 
tnnsfonne  en  un  dérivé  formique 

Aï=C-OH 

AiH'-C  G-AzH-CHO, 

Il  II 

Ax C-AiH^ 

Mccmi.,  VaiR.,  t.  zzvi,  1901,  — Trar,  ètrang. 


ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

line 

A8^=C-0H 

I  I 
AïHï-C            G-AzH 

II  l       >CH 
Az C-A2 

ne  manière,  le  cyanacétylurée 

AaH»-C0-AzH-G0-CH»-CA8,  ' 

I 

DC6  des  alcalis,  se  transforme  en  4-amino-â.6^ioij 


Aï=^C-OH 
HO-C  CH 

L— IIa.„. 

nitrosé  du  corps 

Aa^=G-OH 
HO-C  G=AbOH.  ' 

A« C=AbH 

èduction  la  '4.5-diamino-2.6-dioxypyrimidiDe 

Ae=C-OH 

HO-C  C-A»Hï, 

>l  Jt 

Az G-AiH= 

^bullition  avec  l'acide  formique  fournit  le  dériva  !■ 
lerle  d'une  molécule  d'eau.  Ce  composé,  dont  le  grcn 
a  position  (5),  ne  se  laisse  pas  transformer  en  xaalk 

HAz CO 

OC  C-A«H 

I  II      >CH 

HAz C-Az 

lurait  pu,  a  priori,  s'y  atlendre. 

it,  cette  transformation  s'efTectue  très  bien  si  on  chwi 

[  de  sodium  du  dérivé  formique.  L'auteur  fait  œoi 

itle  synihèse  est  beaucoup  moins  pratique  que  celk  ' 

scher. 

1  de  faire  agir  sur  la  4.5.4iamiDO-2.6^iox}-pynimdii 


CHIMIE  ORGANIQUE.  755 

cide  formique,  on  emploie  l'éther  chlorocarbonique,  on  obtient 

réthane 

AaH 00 

CO  C-AiH-CO>-C2H5, 

I  II 

AzH C-AiH2 

Qt  le  sel  de  sodium  chaufTé  à  180-190°  perd  une  molécule  d'alcool 
ur  donner  le  sel  de  sodium  de  l'acide  urique 

AzH CO 

I  1 


CO  C-AzH 

I  iJ      > 

AzH C-AzH 


En  remplaçant  Turée  par  ses  dérivés  alcoylés  on  arrive,  de  la 
âme  façon,  à  la  synthèse  des  alcoylxanthine  et  acide  alcoylurique. 
L'auteur  ajoute  goutte  à  goutte  du  POCl^  à  un  mélange  d*acide 
paoacétique,  méthylurée  et  pyridiue  (pour  retenir  l'acide  chlorhy- 
nque),  il  obtient  ainsi  le  cyanacétylméthylurée 

CH3-AzH-CO-AzH-CO-GH2-CAz, 

ail  transforme  en  opérant  comme  pour  les  dérivés  non  méthylés 
D  ï)-métbylxanthine  et  acide  3-  (l  ou  C)  méthylurique. 
En  partant  de  la  diméthylurée  symétrique  on  arrive  de  la  même 
»Çon  à  la  1.4-diméthylxanthine  (théophylline)  et  à  Tacide  1.3-di- 
méthylurique.  On  arrive  en  outre  à  une  synthèse  commode  de  la 
•<  7-irimélhylxanthine  (caféine)  par  ébullition  du  dérivé  formylé 
bla  l.^iinéthyl4.5-diamino-2.6-dioxypyrimidine  avec  de  Tio- 
ïûre  de  mélhyle  et  de  Téthylate  de  sodium. 

^4tte  réaction  dans  laquelle  on  obtient  de  la  caféine  et  non  son 
•omère,  la  i.S.^-triméthylxanthine  est  la  preuve  que  le  reste  for- 
fti'îoe  (CHO)  de  la  1.3.diméthyl-4.5t-diamino-2.6.diopyrimidine 
^  'ies  dérivés  analogues,  se  trouve  bien  fixé  sur  le  groupe  aminé 
^  position  5. 

Pawu  xxp^RiiiEirrALK.  —  Pour  la  préparation  du  cyanacétylurée 
*  hit  tomber  goutte  à  goutte,  en  remuant  constamment  et  en 
•^fr^idissant,  1  mol.  de  P0C1«  dans  un  mélange  de  6  mol.  d'urée 
^*ieimol.  d'acide  cyanacétique.  Le  dérivé  uréique  (5  0/0)  purifié 
I*^  cristallisation  dans  l'eau  est  transformé  en  son  isomère  à  l'aide 

*  W  ce.  de  soude  à  40  0/0.  La  pyrimidine  mise  en  liberté  à 

^^  de  l'acide  acétique  est  dissoute  dans  Teau  chaude  contenant 
^  'î'^Ulé  de  nitrite  nécessaire  ;  en  acidifiant   de  nouveau  par 


756  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGEHS. 

Tacide  acétique  on  obtient  sous  forme  d'aiguilles  microscopiqi^ 
colorées  en  rose  sombre,  le  sel  sodé  du  dérivé  isonitrosé.  Ce  dà 
nier  corps  réduit  par  le  sulfure  d*ammonium  fournit  la  4.5-diaakiii 
2.6-dioxypyrimidine  qu'on  isole  à  l'état  de  sulfate.  Chauffée  pk 
sieurs  heures  avec  la  quantité  équivalente  de  formiate  de  sodn 
et  10  à  20  fois  son  poids  d'acide  formique  à  20  0/0,  cette  diarao 
fournit  le  5-formyldérivé  dont  le  sel  de  sodium  s'obtient  en  prêt 
pilant  sa  solution,  dans  une  lessive  de  soude,  par  Talcoo)  1 
solution  aqueuse  de  ce  dérivé  donne  avec  le  nitrate  d'argeat  i 
précipité  jaune  devenant  cristallin  àl'ébuUition;  son  sel  de  sodia 
d'abord  séché  à  100",  puis  chauffé  à  220"  jusqu'à  ce  qu'il  ne  per 
plus  de  poids,  se  transforme  en  xanthine  sodée  d'où  Ton  p< 
isoler  la  xanthine  avec  60-70  0/0  de  rendement  par  rapport  au  dm 
formylé.  Dans  le  but  de  s'assurer  de  sa  constitution,  l'auteur 
transformé  d'après  le  procédé  de  E.  Fischer  (Z>.  cb.  G.,  t.  3 
p.  2563)  en  bromocaféine,  F.  206». 

De  réther  chlorocarbonique  ajouté  à  une  solution  alcaline 
4.5-diamino-2.6-dioxypyrimidine  fournit,  sous  forme  d'un  précip 
cristallin,  l'uréthane  dont  le  sel  de  sodium  d'abord  chauffé  a  H 
puis  à  180-190"  se  transforme  en  urate  de  sodium  avec  un  rend 
ment  de  40  à  50  0/0  par  rapport  à  l'uréthane. 

Pour  obtenir  la  cyanacétylmétbylurée  on  chauffe  un  mélange 
10  gr.  d'acide  cyanacétique,  de  10  gr.  de  méthylurée  et  20  gr. 
pyridine  jusqu'à  dissolution  et  en  refroidissant  on  ajoute  Itml 
ment  goutte  à  goutte  10  gr.  de  POCl'.  Recristallisé  dans  l'eau 
dissout  dans  une  lessive  de  soude  à  20  0/0  il  se  précipite  bientôt s« 
forme  de  sel  de  sodium,  mais  ce  précipité  ne  tarde  pas  à  se  red* 
soudre,  et  la  solution  s'échauffant  tout  à  coup  se  transforme  i 
une  bouillie  de  cristaux  constitués  par  la  S'méthyl-4-amino*i\ 
dioxypyrimidine.  Ce  dernier  composé  est  facilement  soluble  d« 
les  alcalis,  entre  difRcilement  en  dissolution  dans  les  acides. 

Le  dérivé  isonitrosé  C^H^O^Az*  en  cristaux  rouge  pourpre  < 
peu  soluble  dans  l'eau  froide,  très  soluble  dans  les  alcalis  av 
coloration  rouge  jaune.  Par  réduction  avec  le  sulfure  d'anunomu 
il  fournit  la  S'métIiyl'4'5-diaminO'2,G'dioxypyrimidiae 

AzH — CO 

I  I 

CO         r^AiH2, 

I        1! 

CH3-AZ G-AiHa 

que  l'on  sépare  du  soufre  en  même  temps  précipité  par  dissolutio 
dans  l'acide  chlorhydrique.  Par  recristallisation  dans  l'eau  elle  i 


UHIMIE  ORGANIQUE, 
«eate  sous  Torme  de  petits  prismes  solubles 
Bcidps,  elle  réduit  la  solution  ammoniacale 
K  formation  d'un  miroir. 
Of^riré  formiqae  OH'O^Az*  s'obtient  en  cliai 
base  avec  i  fois  son  poids  d'acide  formique  è 
nsleau  il  se  présente  sous  forme  d'aiguilles  bril 
K  l'eau  chaude,  presque  insolubles  dans  l'alcc 
orme,  facilement  soluble,  dans  les  acides  < 
ination  île  sel.  La  mélhylxanlhine 


AiH  —  CO 

>-AiH 
CHî- 


L—l,  =»™ 


tatique  à  celle  de  E.  Fischer  et  F,  Asch  ( 
rJ80|  que  l'auteur  obtient  en  portant  à  220°  U 
Bposé  précédent  se  transforme  lorsqu'on  la 
K  de  l'iodure  de  méthyle  et  de  la  lessive  ( 
bts  scellés,  en  tbéobromiiie 

AzH — CO 

CO         C-Ai-CHî. 
I  M      >CH 

CHî-Az C-Az 

Si  à  une  solution  de  3-méthyl-4.IJ-diamino-2, 
*os  l'acide  chlorhydrique  étendu  additionné 
Mi^r  chl orocarbonique,  on  ajoute  par  petit 
mulot  continuellement  2  molécules  de  lessive  ( 

K  sépare  sous  forme  d'une  masse  cristalline 

AiH — tO 

CO      c-Aïii-coi-cins, 


■wi  ^luble  dans  l'alcool,  l'éther;  facilement  S' 
•^^,  les  alcalis  et  les  acides  minéraux.  Cbaufl 
ifiO-ïiO-  cet  uréthane  se  transforme  en  acide  3 


C-AzH 

J!      > 
CH^Az C-AzH 


I  II     >co 

C-A!" 


758  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

On  sait  que  cet  acide  existe  sous  trois  formes  isomériques  rautev 
n'a  pas  identifié  son  produit  avec  ceux  déjà  connus. 

ThéophylUne.  —  A  un  mélange  de  5  gi\  de  diméthylurée  sjtœ^ 
trique,  5  gr.  d'acide  cyanacétique,  10  gr.  de  pyridine  on  ajoun 
goutte  à  goutte  et  en  remuant  continuellement  5  gr.  de  POCP. 
produit  de  la  réaction  d'aspect  sirupeux  étant  additionné  d*am 
niaque  jusqu'à  ce  que  l'odeur  de  pyridine  ait  disparu  on  obt 
sous  forme  d'une  masse  cristalline  fortement  colorée  la  l.S-dimé- 
thyl-4-amino-2.6-dioxypyrimidine 

CH3-AZ CO 

CO         GH 

1  II 

CH3-AZ C-AzH» 

en  aiguilles  brillantes  assez  solubles  dans  l'eau  chaude,  plusfort^ 
ment  basique  que  le  dérivé  monométhylé  correspondant. 

Le  dérivé  nitrosé  C^H^O^Az*  +  H*0  est  soluble  dans  l'ea 
chaude,  presque  insoluble  dans  l'alcool,  Téther;  avec  la  lessiv^ 
de  soude  il  donne  un  sel  rouge. 

La  / .  S'diméthyl'4 .  ô-diamino-S .  B'dioxYpyrimidine  * 

ft  I 

CH3-AZ CO 

CO         G-AzH^. 
GH3-AZ C-AzH2 

obtenue  par  réduction  du  corps  précédent  à  l'aide  du  sulfure  d'aïQj 
monium  se  dépose  de  sa  solution  alcoolique  sous  forme  de  petiteJ 
aiguilles  fondant  à  209*»;  par  ébullition  avec  l'acide  formique  elw 
donne  naissance  au  dérivé  formique;  petites  aiguilles  hrillantc^ 
facilement  solubles  dans  l'eau  chaude,  fondant  à  252*  avec  perW 
d'une  molécule  d'eau  pour  donner  la  théophylline  F.  264* 

CH3-AZ CO 


I 

CO         C-AzH 


i 

CH3.AZ C-Az 


Il      >CH 
C-. 


On  peut  également  obtenir  directement  ce  corps  en  chaufTanl  U 
1.8-diméthyl-4.5-diamino-2.6-dioxypyrimidine  avec  de  racidf 
formique,  évaporant  au  bain-marie,  fondant  la  masse  et  faisaDt 
cristalliser  plusieurs  fois  dans  l'eau.  Pour  obtenir  la  c^féioe  on 
fait  bouillir  pendant  plusieurs  heures  le  dérivé  formique  vi^ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  759 

i  riodure  de  méthyle  et  de  l'éthylate  de  sodium  F.  328-229<' 

CH2-A2 GO 

I 


io 


C-AZ-CH3, 

I  II      >GH 

CH3-AZ C-Az 

rafèioe. 


iréthane    de   la   i  .S-diinéthyl-4  . 5-diamino-2  .ô-dioxypyrîmî- 
«e  OH**0*A2*  F.  2O6-2070  donne  Tacide  1.8-diméthyIurique 


CH3-AZ GO 


CH3-Az cLazH 


I 

CO         C-AzH 

I         II    >co 

G-. 


Cet  acide  cristallise  avec  une  molécule  d'eau  et  donne  ainsi  que 
M  montré  E.  Fischer  et  Asch  {D.  eh.  C,  t.  31,  p.  2421)  un  sel 
oimonîacal  que  ces  deux  chimistes  ont  déjà  décrit. 

Si  à  une  solution  de  1.8  diméthyl-4.5-diamino-2.6-dioxypyrimi- 

me  dans  1  molécule  d'acide  chlorhydi*ique  on  ajoute  1  molécule 

e  nitrite  de  sodium  la  masse  se  colore  en  brun  et  il  se  sépare 

êximide 

CH3-AZ GO 

I  I 

CO        G-AzH       , 

,    I  II       >Az 

CH^-Az G-Az 

iQîpë  se  séparant  sous  forme  de  prismes  de  sa  solution  aqueuse, 
m  soluble  dans  Talcool,  et  assez  difficilement  dans  Teau. 

A.    MOUNEYRAT, 

Recherches  rar  la  système  cyclique  du  benzène  ;  H.  KAUFF- 

■lini(Z>.  eb.  G.,  t.  34,   p.  682-696;  25.3.1901). —L'auteur  a 

■ootré  [ibid.,  t.  33,  p.  1725)  que  les  composés  à  noyau  benzénique 

fû  possèdent  une  tendance  à  se  transformer  dans  la  modification 

fâooidique,  sont  doués  d'une  propriété  spéciale  (X)  ;  leurs  vapeurs 

^f»Mfonnent  les  ondes  de  Tesla  en  ondes  lumineuses  violettes.  Or 

i«  trouve  que  les  mêmes  composés  présentent  des  anomalies  au 

f*»ût  de  vue  du  pouvoir  rotatoire  magnétique.  Ainsi,  la  diméthyl- 

•^oe  possède  un  pouvoir  magnétique  moléculaire  qui  est  très 

^iSèrenl  de  la  somme  des  pouvoirs  magnétiques  des  éléments  qui 

UeottUtuent  (atomes  et  liaisons).  L'auteur  désigne  par  la  lettre  A 

>»  difTéreoce  entre  le  chiflre  trouvé  et  le  chiffre  calculé  diminué  du 


L 


760  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

pouvoirmagnétique  du  benzène.  On  trouve  qu'un  corps  quise 
dans  rétat  X  fournit  une  valeur  de  A  très  élevée. 

On  trouvera  dans  le  mémoire  original  une  série  de  tabl< 
renfermant  les  valeurs  de  A  pour  une  série  de  carbures,  d'am» 
de  phénols,  etc.  Il  semble  y  avoir  égalemenl  des  aDomalie> 
dispersion  correspondant  à  Tétat  X.  p.  fheundler. 


Préparation  et  propriétéB  du  2.6-dibromo»4-iiitro8oph 
Martin  Onslow  FORSTER  et  William  ROBERTSOH  (Cbem. 
t.  79,  p.  686-690  ;  6.1901).  —  Les  auteurs  ont  fait  réagir  Vh 
bromite  de  potassium  ^ur  le  p.-nitrosophénol  en  sol.  potassiqo^ 
ils  ont  ainsi  obtenu  le  S.ô-dibromchd'mtrosopbéaol  qui  crisl.  dâf 
Talcool  et  l'acide  acétique  en  aig.  prismatiques  à  reflet  violet 
cissant  vers  160*  et  détonant  entre  168  et  175®.  —  Dérivé  pots^ 
crist.  en  feuillets  verts  sol.  dans  Teau.  —  Dérivé  acétylé^  F. 
(décomp.).  —  Dérivé  benzoylé,  crist.  dans  Tacétate  d'éthyle  i 
aig.  jaunes,  F.  197°  (191*  d'après  Bridge). 

L'oxydation  du  2.6-dibromo-4-nitrosophénol  en  dérivé  nitréc^ 
respondant  ne  se  fait  bien  qu'au  moyen  de  Tacide  azotique  diN 

A.    VALEUR. 

Préparation  de  Po.-diméthoxybensoinê  et  nouTella  métko^ 
de  préparation  de  l'éther  mèthyliqne  de  l'aldéhyde  salîcyliqv^ 
James  C.  IRVINE  {Cbem.  Soc,  t.  79,  p.  668-678;  6.190^.  i 
L'éther  méthylique  de  l'aldéhyde  salicylique  a  été  préparé  de 
manière  suivante  :  on  mélange  l'aldéhyde  salicylique  (i 
avec  CH^I  (8  mol.)  et  on  ajoute  peu  a  peu  de  Toxyde  d'argent 
on  refroidit  par  Teau,  et  pour  terminer  la  réaction  on  chauffe 
B.-M.  pendant  1  heure,  on  extrait  ensuite  a  Téther.  La  sol.  éibè 
est  débarrassée  des  traces  d'aldéhyde  salicylique  par  agitatiH 
avec  une  sol.  étendue  de  soude,  puis  l'éther  est  distillé.  Rende 
ment  :  90  0/0  d*éther,  F.  89-iO*.  Cet  aldéhyde-élher  se  condewj 
sous  l'influence  de  KCAz  en  donnant  Vo.'dimétboxyieatoâ\ 
CH30.C«H*.CHOH-CO.C«H*OGH3,  F.  10l%5  qui.  oxydée  p^ 
MnO^K  en  présence  de  SO^H*,  fournit  de  l'acide  o.-mëlhox]M 
zoïque,  F.  97.98^ 

Par  Tactien  de  CHM  et  de  Ag«0  sec  sur  la  diméthoxybeiaoîDri 
l'auteur  a  obtenu  Vétber  métbylique  de  la  dimétboxjbemwà 
C*''H*®0*  crist.  dans  l'alcool,  l'éther  ou  le  sulfure  de  carbone  <e 
prismes,  F.  59-60^.  a.  VAinm. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  761 

ticUorobromoaniliiies  symétriques  et  chloro-  et  bromo- 
înodteiTés  des  chlorobromoacdtanilides  ;  F.  D.  CHATTAWAT 

L  J.  P,  ORTON  (Cbem.  Soc,  l.  79,  p.  816-822  ;  7.1901).  —  Les 
•ors  ont  préparé  une  série  de  dérivés  de  l'aniline.  —  4-cA/oro- 
dibromoaniline  C*HK3lBr*AzH*,  obtenue  par  addition  de  brome 
quantité  calculée  à  la  p.-chloraniline  en  milieu  acétique,  crist. 
s  Palcool  chaud,  F.  97",  Éb.  SOI"  sous  760  mm.,  sol.  dans 
ide  acétique,  le  benzène,  le  chloroforme,  Tacétone.  —  d-Cbloro- 
Viibromoacétamlide  C«H«ClBr«AzHC0CH3,  crist.  dans  Tacide 
lique  ou  Talcool  en  prismes  ou  aig.,  F.  226-227*.  —  Apétyl- 
9ràmino^eblorO'2 .  Ô-dibromobenzène  C«H»ClBr«AzCl-COCH», 
A.  dans  le  pétrole  en  larges  plaques,  F.  110-111*'.  ChaufTé  en 
t  scellé  à  160*  pendant  peu  de  temps  avec  de  Tacide  acétique, 
fe  décompose  en  régénérant  le  4-chloro-2.6-dibromacétanilide. 
^^loro-4.6*dibromanilineaété  préparée  en  bromant  To.-chlor- 
ine. — 3'Cbhro  4 . 6'dibromoacétanUide  C«H«ClBr«  AzH-COCH», 
■mes  ou  aig.,  F.  227*.  —  Acétylcbloramino-2'Cbloro-4,6' 
iromobenzène  C«H«aBr«AzClCOCH«,  crist.  en  plaques,  F.  99- 
ft*.  11  se  décompose  quand  on  le  chaufTe  en  tube  scellé  à  160*  avec 
Ticide  acétique  en  régénérant  la  2-chloro-4.6-dibromacétanilide. 
\Î^Micblor(h4'bromoaniliDe  C*H'Cl'BrAzH*  a  été  préparée  en 
brant  à  froid  la  p.-bromaniline  en  sol.  chloroformique,  F.  92* 
etlig  et  Buchner  donnent  93**, 5).  —  S .d-dicbloro-d-bromoacéia^ 
i*  (W«a«BrAzHCOCH»,  aig.  ou  prismes,  F.  214*.  —  AcétyJ" 
1ùrmanO'2.6^icbloro-4'bromoben2ène  C«H*Cl«BrAzClCOCH», 
»!•.  La  2,4^icbloro-6-bromanUine  C«H«Cl«BrAzH«  a  été  pré- 
rte  en  bromant  la  2.4-dichloraniHne,  aig.,  F.  83*,5.  Éb.  vers 
i^.  —  S.4^icblor(h6'broinoacétaDilide  C«H«Cl«BrAzH-CO-CH», 
f.,  tl8*.  —  AeétylcblorawinO'2.4'dicblorO'6'bromobenzène 
W«a«BrA2ClC0CH»,  prismes,  F.  9192*.  La  2  .Ô-dibromacéiani' 
fc  0*H»Br*AzHCOCH*  crisl.  dans  l'alcool  en  prismes  blancs,  F. 
•^iOQ*.  —  AeétylchloramiDO'2,6^dibromobenzène 

C«H3Br>AaClGOCH3, 

'ïrt.  dans  le  pétrole  en  prismes,  F.  88*.  Ce  comp.,  chauffé  à  140- 
^  ivee  de  l'acide  acétique,  est  simplement  hydrolyse.  —  L'ac^- 
jihrmêuino^chlorobeDzène  C«H*ClAzBrCOCH«  crist.  dans  un 
•^Ittige  de  chioroiorme  et  de  pétrole  en  plaques  jauneSi  F.  91*  ; 
'  ^  tiBosfonné  quantitativement  en  le  4-chloro-2-bromo-acétani- 
^  Komérique,  F.  137*,  en  laissant  reposer  12  heures  une  sol. 
itas  un  mélange  de  chloroforme  et  d*acide  acétique. 


762  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

VacétylchloraminO'4' bromobenzèoe  C«H*BrAzGlGOCH» 
dans  le  pétrole,  F.  108-109°  ;  laissé  en  sol.  acétique,  il  se 
forme  quantitativement  en  2-chloro4-bromoacétanilide,  F.  151*. 
A cétyIbroamittO'2 . 4- dicblorobenzène  C«H3Cl«AzBrCOCH», 
dans  un  mél.  de  chloroforme  et  de  pétrole  en  plaques  jauoes, 
95-96°  ;  il  se  transforme  en  2.i-dichloro-6-bromoacétamIide  quand 
le  chauffe  avec  précaution  à  130°  pendant  45  minutes.  —  A 
cbioramin(h4-cblorO'2'bromobettzène  C^H'ClBrAzClCOGH*, 
dans  le  pétrole  en  prismes,  F.  74-75°  ;  chauffé  en  tube  scellé  a 
de  l'acide  acétique  à  150°,  il  est  en  partie  transformé  en  S 
chloro-6-bromoacétanilide  et  partiellement  hydrolyse.  —  Acéî} 
bromoaminO'4'CbIorO'S-bromobenzèae  C^H^ClBrAzBrCOCH*. 
85-86°  ;  chauffé  à  180°  pendant  peu  de  temps,  il  se  transforme 
4-chloro-2.6-dibromoacétaniHde,  F.  227°.  —  AcéiylcbloramiD 
cbloro'4-bromobenzène  C«H3ClBrAzClC0GH»,  F.  88-89*.  -  Aa 
tyIbromaminO'2'CblorO'4'bromobenzène  C^H'ClBrAzBrOOCM 
prismes  jaunes,  F.  110-111°;  chauffé  à  130°,  il  se  transforme  « 
2-chloro-4 . 6-dibromoacétanilide. 

A  cétylcbloramino  -2.4-  dibromobenzène  C^H^Br»  AzCICOCffl 
plaques,  F.  56-57°  ;  il  est  transformé  quand  on  le  chauffe  à  100*  fl 
tube  scellé  avec  de  l'acide  acétique  en  un  mélange  de  deux  chlon 
dibromoacétanilides.  —  AcétylcbloraminO'2,4,6'tribromobeni^à 
C«H«Br3AzClC0CH«,  F.  109-110°;  Jie  subit  pas  d'autre  transfoi 
mation  que  Thydrolyse  quand  on  le  chauffe  à  160°  avec  de  facid 
acétique.  a.  valech. 

Contribution  à  l'étude  des  produits  de  oondensatioii  du 
aldéhydes  avec  les  aminés;  A.  HANTZSCH  et  0.  SCHWAB  ^D 

ch.  G.,  t.  34,  p.  822-839  ;  20.4.1901).  —  Les auteurs  ont  cherché  ii 
les  anilines  (bases  de  Schiff)  existaient  sous  2  formes  stéréo-i^o- 
mériques  comme  les  hydrazones,  les  oximes,  etc. 


R-OH  R-C-H 

Il  et  [1 

Az-G«H5  G«H5-Ax 


Dans  un  cas  seulement  ils  ont  obtenu  2  produits  préseniaot  ^ 
différence  de  quelques  degrés  dans  le  point  de  fusion  :  la  Aeiuy''' 
drne-p.-toluidine  C6H».GH=Az.C«H*.GH3^  obtenue  par  cond«n**- 
tion  directe,  se  présente  tantôt  sous  la  forme  de  cristaux  jaunàuv» 
f.  à  35°,  tantôt  sous  la  forme  d'un  liquide  huileux  qui  ne  eiistii^l 
pas  lorsqu'on  Tamorce  avec  un  cristal  f.  à  85°,  mais  qui,  refipoi^i* 


CHIMIE  ORGANIQUE.  76S 

'giquement,  se  soli(|ifle  et  fond  alors  vers  12,''5  ;  de  plus  ce 
lier  produit  se  transforme  spontanément  et  lentement  à  la 
^rature  ordinaire  dans  le  premier.  Un  chauffage  prolongé  à 
5"*  n*abaisse  sensiblement  pas  le  point  de  fusion  des  cristaux 
3t>.  Oa  se  trouve  donc  là  peut-être  en  présence  de  2  modifl- 
juér  l*une  stable,  l'autre  instable.  —  Parmi  les  autres  bases  de 
Lit,  seules  la  benzylidène-aniline  et  la  benzylidène-p.-xylidine 
uisent  présenter  le  même  phénomène  et  encore  à  un  moindre 
ré. 

a  beniylidène-p.'CldoramUne  C®H5.CH=Az.C^H*Cl  cristallise 
s  Talcool  en  paillettes  blanchâtres  f.  à  62'»;  le  chlorhydrate 
F*(iré  en  sol.  benzénique  constitue  une  poudre  cristalline  f.  à 
*  avec  décomposition,  qui  se  dédouble  déjà  à  Tair  humide  en 
r  et  aldéhyde.  Lorsqu'on  introduit  ce  sel  par  très  petites  por- 
I*  <lans  une  sol.  de  Na'CO*  refroidie  à  0",  on  obtient  un  produit 

on^lanl  à  la  formule  C«H».CH<:^^"-^*^*^*,  qui  fond  vers  120* 

fce  décomposant,  et  qui  perd  très  rapidement  H*0  en  régénérant 
iftse  anhydre  primitive. 

ji  beBzylidène-p.'bromaniUne  C*H*.CH=Az.C*H*Br,  cristallise 
fo  Talcool  en  paillettes  blanches  f.  à  67®  ;  le  chlorhydrate  fond 
B5*'eu  se  décomposant  et  fournit  pareillement  lorsqu'on  le  traite 
r  Na^CO»  un  aldéhydate  C«H5.CH0H.AzH.C«H*Br  f.  vers  120% 
h  instable. 

La  IriméthylbenzyUdène'aniUne,  sym.  (CH3)3CeH«CH=Az.C6H» 
kl  a  56*.  La  triméthylbenzylidène'pseudocumîdine  fond  à  82*  ; 
'-i/orArrfra/e  fond  >  212*.  La  triméthylbenzylidène-p.'Chlor' 
tliae  crist.  en  longues  aiguilles  f.  à  74*,  sol.  dans  Talcool  ;  le 
hrbydrate  se  décompose  vers  188*  (poudre  cristalline  jaunâtre). 
\  p.^hlorobettzylidèDe'aniline  est  en  paillettes  blanches  f.  à  66* 
hrme  un  cblor hydrate  blanc.  —  La  p.^chlorobenzylidène-p.' 
hranUioe  fond  à  111*  (aiguilles  blanches,  chlorhydrate  blanc)  ; 
i-^bhrobeDzylJdène-p.'Cbloraniline,  à  68*  (cristaux  blancs,  chlor- 
^nle  jaune),  la  m.'nitrobenzylidène'p.-chhraniline,  à  81* 
risUux  jaunâtres,  chlorhydrate  jaunâtre  f.  à  185*j,  la  p.-nitrO' 
^iylidène-p.'Chloraniline  à  128*  (aiguilles  jaunes,  chlorhydrate 
"»e),  la  benzylldène-p.-anisidine  à  142*  (paillettes  blanches, 
^rhydraie  jaune  I,  la  salicylidène-p.'bromaniline  hii2''(ipai\\eiies 
^oa^,  chlorhydrate  jaune),  Xa p,-mêthoxybenzylidène'p.'anisi' 
râf  •  lis*  paillettes  blanches,  chlorhydrate  jaune)  et  la  salicy^ 
^oe-êniiwe  à  51*  (cristaux  jaunea  sol.  dans  Talcool,  chlorhy- 
^«ï  jaune  t. 


764  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

La  salicylidène'O.-toIuidine  crisi.  dans  la  ligroîne  en 
à  47-48**;  elle  fixe  Tiode  en  sol.  benzénique  pour  donner  le 
posé  C**H*5AzO-f-H  en  aiguilles  violettes;  la  EaUcylidt 
bromaniline  fond  à  85-86*  (prismes  jaunes)  ;  la  benz^Udm^ 
pbénétidine  est  liquide  et  bout  à  215-216''  sous  20  mm.  et  t«  « 
cyîidène-o.'phénétidine^  également  liquide,  bout  à  228-229' 
17  mm. 

L'ald.  benzoïque  s'unit  à  la  p.-nitraniline  à  120"*  pour  donn^ 
1**  la  benzyUdène'p.'nilraniUnej  f.  à  118*,  et  2"  la  benzylidk 
bis'p.'njtraniliney  C«Hî*.CH(AzH.C«H»AzO*)',  en  cristaux  jaui 
f.  à  85**  ;  cette  dernière  se  forme  plus  facilement  à  froid  en  soIqIi 
alcoolique  éthérée;  elle  est  peu  stable  et  se  dédouble  lorsqu^on 
chauffe  avec  de  l'eau  ou  du  benzène  en  p.-nitraniline  et  benzyliiw 
nitraniline. 

L'aldéhyde  benzoïque  et  Taminothiazol  (2  mol.)  se  combift 
à  froid  en  donnant  naissance  au  benzylidène-bis'amiaothk 
C«H».CH(Az*C3H3S)«,  masse  cristalline  jaunâtre  f.  vers  188-13 
peu  soluble  dans  les  solvants  usuels  (0,2  0/0  dans  l'éther,  O^i  \ 
dans  le  benzène  vers  17-18**).  Si  l'on  chauffe  ce  produit  pemii 
quelque  temps,  on  obtient  un  liquide  incristallisable,  très  solut) 
qui  est  constitué  par  un  mélange  de  benzylidène-annidothiazol 
d'amidothiazol,  et  qui  par  refroidissement  se  transforme  de  D<i 
veau  en  benzylidène-bis-amidothiazol. 

Les  iodures  alcooliques  réagissent  sur  les  bases  de  Schlfl 
donnant  des  iodoalcoylates  qui  sont  décomposés  par  l'eau  et  [>arl 
alcalis  avec  la  plus  grande  facilité,  suivant  les  équations  : 

R-CH=Aze-C2HS  +  2H20  =  R-CHO  +  C6H*-AzH'  +  C2H*.0H  +  "ï 
\l 

H-CH= Az^Cm*  -h  KOH  =  R-GHr  Az-C^H^  +  Kl  +  CaH^OH. 

Viodométhyïate  de  benzyUdèue-pAoluidine  préparé  parunm 
directe,  à  l'abri  de  Thumidité  de  l'air,  fond  à  147-148*;  poudi 
cristalline  blanche,  insol.  dans  le  benzène  et  l'éther  de  pétro/< 
très  instable.  Il  est  à  remarquer  que  dans  la  décomposition  pi 
Teau  ou  les  alcalis,  le  radical  alcoolique  ne  reste  pas  fixé  à  r<2u< 
pour  donner  une  aminé  secondaire,  mais  qu'il  est  éliminé  t>o<i 
forme  d'alcool.  —  Uiodétbylate  est  en  aiguilles  jaunes»  f.  à'^ 
avec  décomposition.  —  Viodométbylale  de  benzylid^iè'9^^ 


CHIMIE   ORGANIQUE.  765 

9se  criâtâlline  jaune  très  instable)  est  décomposé  par  la  soude 
ild.  beozolque,  aniline  et  en  une  base  verte,  sol.  dans  les  dis- 
ants organiques,  sauf  Téther  et  la  ligroïne,  dérivant  vraisem- 
tlemeat  du  diphénylméthane.  —  h'iodoéibylate  est  en  cristaux 
les  peu  stables  qui  se  transforment  peu  à  peu  en  une  masse 
ae  f.  vers  75',  insoluble  dans  le  benzène. 

'îodomélhylale  d étbyUdène'benzylamine  est  incris tallisable. 
bemylidèoe-élbylamine  est  liquide  et  bout  vers  187-188». 

p.  FRBUNDLER. 


mr  la  condensation  de  ro.-ozybenzylidône-aniline  ;  0. 
IWAB  (Z>.  cb.  C,  t.  34,  p.  839-840;  20.4.1901).—  La  conden- 
ion  de  Tald.  salicylique  avec  la  benzylidène-aniline  au  moyen 
CAzK,  fournit  une  très  petite  quantité  du  produit  qui  résulte 
la  coodeusation  analogue  de  Tald.  benzoïque  avec  la  salicyli- 
le-aniline.  I-a  réaction  s'effectue  d'une  façon  beaucoup  moins 
lie  dans  le  premier  cas. 

Ualdohsation  des  bases  de  Schifl  s'effectue  mieux  à  froid  qu'à 
lad.  Ainsi,  on  obtient  un  bon  rendement  en  bis-salicylidène- 
iline  en  mélangeant  des  sol.  froides  de  CAzK  (dans  Teau)  et  de 
IkyUdène-aniline  (dans  Talcool)  : 

yOH  H0-G«H*-CH-AzH-C«H5 

NCH = Az-C«H^      HO-C«H*-C= Az-C«H5 

Après  1  jours  de  repos  on  essore  et  on  lave  à  Teau  bouillante, 
iillettes  jaunâtres  f.  à  155®,  sol.  dans  Talcool  bouillant. 

p.  FREUNDLER. 


Contribation  à  Tètnde  de  l'oxyde  de  dimètbylanillne  ;  E. 
iUDERGER  et  P.  LEYDEll(iD.  cb.  C,  t.  34.  p.  12.27;  28.12.1900). 
^  Us  auteurs  ont  étudié  tes  produits  de  décomposition  de  Toxyde 
^  diffléthylaniline  sous  l'influence  de  la  chaleur  et  de  divers 
^ts.  La  réaction  fondamentale  est  celle-ci  : 

C^H5-Az(CH5)«=0  =  0  +  C«H5-Az(GH3)2. 

^  rox)*gène  se  porte  soit  sur  le  groupement  fonctionnel,  soit 
^v  te  Qoyau  pour  donner  naissance  à  des  produits  d'oxydation  et 
^  oondensation  (en  particulier,  l'un  des  CH^  est  transformé  en 


766  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ETRANGERS. 

CH*0  et  il  se  forme  des  dérivés  du  diphénylméthane).  C^s  pn>l 
sont  : 

La  dimétbylaniline  ei  son  dimère  [OH*.Az(CH*)*l*,  Voxvi 
dimétbylaminopbényle  fC«H*.Az(CH»)«]«0,  la  métbyJêtniline,  U 
Une,  Vald.  et  Vac,  fonniques^  le  tétramétbyldiamidodipbéBp 
tbanej  la  tétraméthylbenzidine^  Vo,  et  le  p.'diaiéthylsminopàt 
OH.C«H*.Az(CH*)»,  le  p.-aDjinopbénoI^  Vbydroqaiaone,  i 
composés,  f.  à  135  et  à  157^,  des  résines  et  des  matières  c 
rantes.  La  formation  de  Thydroquinone  et  celle  des  compi 
phénoliques  est  peut-être  à  rapprocher  de  risomérisation 
hydroxylamines.  La  première  peut  être  obtenue  en  très  i>^ 
quantité  en  chauffant  le  diméthyl-p.-aminophénol  avec  de  l| 
chlorhydrique. 

Pour  préparer  Toxyde  de  diméthylaniline,  les  auteurs  reci 
mandent  d'employer  de  Teau  oxygénée  préalablement  neulrall 
par  de  la  magnésie.  L'opération  marche  plus  vite  et  foumj^ 
rendement  de  98  0/0  de  la  théorie.  Il  se  forme  en  même  temps 
petite  quantité  de  nitrobenzène.  La  base  a  été  précipitée  à  Têts 
picrate,  celui-ci  décomposé  par  HCl  concentré  et  la  solution  c^ 
hydrique  évaporée  au  B.-M.  dans  le  vide  à  60-80*. 

Le  chlorhydrate  sec,  recristallisé  dans  l'alcool,  a  été  chai 
vers  75-80**,  dans  une  atmosphère  de  CO*,  pendant  150  heures, 
produit  a  été  soumis  à  des  épuisements  fractionnés  qui  sont  dtV: 
dans  le  mémoire  original. 

La  biS'dimétbylaniline  crist.  en  aiguilles  aplaties,  f.  à  ilt^ 
colorant  en  bleu  à  Tair,  solubles  dans  la  ligroïne,  peu  solui] 
dans  Talcool.  La  sol.  chlorhydrique  est  colorée  en  vert  éinenij 
par  FeCP,  en  vert  jaunâtre  par  AzO'Na,  en  vert  (avec  fluoresc<?i 
bleue)  par  K^Cr'O"^  (à  chaud,  pplé  rougeàtre),  en  vert  jatmi 
(ppté  blanc  s'il  y  a  excès  de  réactif)  par  rhypoclilorile,  eo  rt 
violet  par  PbO^  et  Tac.  acétique. 

Le  p,'dimétbylaminopbénol  crisL  en  aiguilles  aplaties,  f.  à  76-? 
volatiles  avec  la  vapeur  d*eau,  solubles  dans  les  solvants  usut^ 
les  acides  minéraux  et  les  alcalis. 

La  décomposition  de  la  solution  aqueuse  du  chlorhydrate  d  oi){ 
de  diméthylaniline  par  Tébullition  prolongée  a  fourni  des  risulU 
analogues.  En  chauffant  l'oxyde  seul,  à  sec,  on  obtient  princijwH 
ment  de  la  diméthylaniline  et  de  la  monométhylaniline. 

Les  diméthylaminophénols  prennent  naissance  surtout  lon><iu''l 
chauffe  le  chlorhydrate  avec  SO*H*  concentré  vers  65-75'. 

p.    FRBUXDLW 


CHIMIE  ORGANIQUE.  767 

or  le  mécanisme  de  la  transformation  des  bydroxylamines 
matiqnes  en  aminopbènols  ;  E.  BAHBERGER  (D.  cb.  C, 
4,  p.  61-68;  SO.11.1901).  —  Le  terme  de  passage  hypothétique 

ne  les  bydroxylamines  et  les  aminophénols  ^      x^x  ^®^  ^^P 

able  pour  pouvoir  être  décelé  sous  une  forme  quelconque.  Son 
)lence  peut  toutefois  être  confirmée  par  certaines  réactions.  Un 
eil  composé  peut  fixer  un  corps  HX  de  deux  façons  : 


A«H  =  X<         VzH» 


Exemples  de  la  réaction  L  —  La  phénylhydroxylamine  s*unit 
'aniline  à  chaud  pour  donner  un  mélange  de  p.  et  o^-aminodi- 
inylamioes 


Cf^W-Ks/  4-  H-C«H*- AiH2  =  G«H»- Aï/ 


m::«h*-azH3 


La  p.-tolylhydroxylamine  s*unit  de  même  au  phénol  pour  donner 

H 
5 k  p.-oxyphényl-p.-toly lamine  CH5.C®H*.Az<QeTT^  qo. 

Exemples  de  la  réaction  IL  —  La  phénylhydroxylamine  s'unit 
\  phénol  pour  donner  du  p.-oxy-p.-aminodipbényle  : 

H      C«H4-0H 
\/ 

U+  H-C«H*.OH  =  Il      I  = 

\/ 
Al  I 

/\  AzH 

I)e  même,  avec  la  phénylhydroxylamine  et  TaniHue,  on  obtient 
^  la  benzidine.  D'autres  exemples  sont  cités  dans  le  mémoire 
wigmaL 

La  constitution  des  matières  premières  influe  naturellement  sur 
w  sens  de  la  réaction. 

U  oitrosophénylhydroxylamine  se  transforme  spontanément  en 


AïO 


768  ANALYSE  DES  THAVAUX   STRANIjKRS. 

solution  beDzënique  en  p.-p.-dinitrodiphénytamioe.  Le  tùéeuû 

de  la  réactioo  est  le  suivant  : 

AïO  AzO 

0..-0  -0-~ 

Az<5^  AzH-Oil 

AzO  AïO 

Âz  A^^ 

AzO  AïO 

0     „-0     -Q 

AzH-C«H*-Az<3^  /^.zH-C«H*-AiO  «H-0>H»-J 

La  formation  de  la  p.-nitrodiphénylamine  et  de  son  dérivé  niU 
s'explique  facilement  si  l'on  admet  une  décomposition  partielle 
la  nitrosophénylhydroxylamine  en  hydroxylamine  et  AzO'H, 

p.   rREU.tDLCR. 

SarlsB  dictrbrlamÎDesaramatiqaeB;  F.KAUFLER  (I).rh. 
t.  34,  p.  1577;  8.6.1901).  —  En  modillant  la  réaction  de  Holioi 
(chloroforme  i!t  potasse  sur  les  diamines)  l'auteur  a  obtenu  i 
dicarbylamines  que  l'on  n'avait  pas  pu  préparer  Jusqu'ici.  Il  etopl 
à  cet  eitet,  au  lieu  de  potasse  alcoolique  une  solution  concenl 
de  potasse  à  laquelle  il  ajoute  10  à  20  0/0  d'alcool  el  un  gn 
excès  de  chloroforme;  de  cette  manière  la  carbylamine  foni 
est  dissoute  par  le  chloroforme  el  garantie  contre  la  décom] 

l'alcali.  L'auteur  a  ainsi  préparé  la  p.-phénylèoe-<Iifl 

et  la  m.-phényiène-dicarbylamine. 

>hênyU-ae-dicarbyhmine  C*H*<^^p  ''*  est  eo  aift 

possédant  une  odeur  repoussante  ;  chaulTée  à  SSO-i' 
t  et  se  transpose  partiellement  en  nitrile. 
ibénytène-dicarbyiaatiae  est  en  aiguilles  blanrbe».  <] 
rment  à  Tnir  en  un  jour  en  une  masse  amorphe  d« 
à  00-95*  en  un  liquide  noir.  L'odeur  est  la  mênK  f 
érivé  para. 


ClilMlK  OH(iANlQU£.  769 

B  LransformatloQ  de  ces  deux  composés  en  nitriles  correspon- 
ts  el   en  produits  d'addition    bromes   justiiie    les  formules 

uses.  F.  REVEROIN. 

ar  les  dérivés  azoîques  de  la  m.-tolaidine;  S.  SAMELSON 
cL  G,,  t.  33,  p.  3479;  14.1.1901).  —  L'auteur  a  transformé  la 
loluidine  préparée  par  le  procédé  de  Monnet-Reverdin  et 
?lling  (IJ.  cb.  G.,  t.  9,  p.  2280),  en  diméthyl-m.-toluidine-azo- 
izol,  acide  diméthyl-m.-toluidine-azobenzolsulfonique,  diméthyl- 
loluidiDe-azo-p.-toluol,  diméthylamidoazo-m.-toluol,  diméthyl-m.- 
lidine-azo-p.-phénétol,  diméthyl-m.-toluidineazo-p.-anisol  de  la 
oa  suivante  : 
^iméthfl-m.'tolaidiue-^zobenzol 

yGH3 
(CH3)2::iA2-G6H3< 

\Az=  Az-C«H3 

A  une  solution  bien  refroidie,  de  7^,4  de  AzO^Na  et  4  gr.  NaOH 
ûs  54  gr.  d'eau,  on  ajoute  une  solution  de  10  gr.  d'aniline  et  de 
gr.  de  diméthyl-m.-toluidine  dans  la  quantité  théorique  d'acide 
lorhydrique.  Le  corps  azoïque  se  précipite  sous  forme  d'une 
iile  rouge  qu'on  purifie  à  l'état  de  chlorhydrate.  Ce  sel  se  pré- 
oie  sous  forme  de  longues  aiguilles  brillantes  d'un  rouge  clair 
iiible  dans  l'alcool,  Télher,  le  benzène,  l'acélone  F.  66*».  Sel  de 
iUdc  (C*^H*''Az-^.HCl)'PtCl*,  poudre  d'un  brun  sombre  commen- 
tai à  suinter  à  200'  et  non  encore  fondue  à  280°. 

Aâde  dimétbyl-m.'toluidine'azobenzol'p.'Sulfonique 

I  ... 

/CH3 

(CH3)2:zAz-C6H3< 

\A2=Az-C6H*-S03H 

-^  obtient  en  partant  de  l'acide  sulfanilique  ;  poudre  d'un  rouge 
Ww  charbonnant  à  225",  très  hygroscopique. 
iHmétbyl-m.'toluidine'azO'P'tolaol 

yClP 

(GH3)2=Az-C6H3< 

\Az=Az-C«Hï-CH3 

■*  >'ohlient  à  l'aide  de  la  paratoluidine.  Aiguille  rouge  clair 
^'  i*l',  soluble  dans  l'alcool,  l'éther,  l'acétone,  le  benzène,  chlo- 
*><iraie  F.  172»,  soluble  dans  l'alcool,  l'éther,  le  benzène,  sel 
*fcpUliûe  (C«»H*«Az3.HCl)«PtCl*,  aiguilles  d'un  rouge  sombre 
"«wlable  dans  l'eau,  soluble  dans  l'alcool  chaud.  Sulfate 
soc  ami.,  3«  sBiu,  T  txvi  190i .  —  Trav.  étrang,  49 


770  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

C*«H*»Az«.H«SO*,  aiguilles  vertes  de  Talcool  méthylique  F.  2lMJ 
BimétbylaminoazO'ia. 'toluène  C*®H**Az*.  —  Obtenu  à  Yèm 
de  la  diméthyl-m.-toluidine  et  la  m.-toluidine,  cristaux  rouges  i 
l'alcool,  F.  73-74*,  soluble  dans  Téther,  le  benzène,  Tacélone.  Sj 
de  platine  (G*«H*»Az».HCl)«PtClS  poudre  brune  amorphe  se  caj 
bonisant  à  107''. 
Dimétbyl'm,'tolaidine'azO'p,-phénétol 

(GH3)2=:AZ-C6H3< 

\Az=:Az-C»H*.OG2H5 

cristaux  bruns,  F.  136-187*.  Sel  de  platine  (C*'ïH«iOAz.«Ha)«Pld 
poudre  amorphe  bleuâtre  se  carbonisant  à  IQ!**. 
Dimétbyl-m .  ^toluidine-  azo-p  .-anisol 

(CH3)2=Az.C6H3< 

\Az=Az-C«H*-0CH3 

cristaux  d*un  rouge  brun  de  l'alcool  F.  185-136",  insolubles  dâi 
Teau.  Soluble  dans  Talcool,  l'éther,  l'acétone,  le  benzène.  CM 
rhydrate  en  cristaux  bleus  F.  164%  solubles  dans  ralcool.  SixJf«| 
en  aiguilles  d*un  bleu  sombre  de  Talcool  méthylique  F.  IIM^.  d 
de  platine  (C«»H*»0Az.3HCl)«PtCl*,  poudre  se  décomposant  à  ii'j 

A.  MOUNEYRAT. 

Notes  de  laboratoire;  sur  les  groupements  osmophom ^ 
sur  quelques  diazo-imides  ;  H.  RUPE  et  K.  von   MAJEWS^ 

(Z>.  cb.  G.,  t.  33,  p.  3401-3410;  22.11.1900).  —  Les  auteurs  o^ 
cherché  à  établir  une  relation  entre  la  constitution  chimique^ 
ro9eur.  Les  groupements  osmopbores  sont  principalement  :  -OH 
-0-,  -CHO,  -C0.CH3,  -0.CH3,  -AzO«,  -GAz,  -Az».  mais Tinilm'iKj 
de  ces  radicaux  peut  être  souvent  annihilée  par  la  présence  d*autnt 
groupements.  Il  est  à  remarquer  que  Ton  peut  dans  un  mi)a\ 
noyau,  substituer  ces  groupements  les  uns  aux  autres  sans  (fi^ 
Todeur  subisse  de  variations  appréciables  (ald.  benzoïque,  nitrvj 
benzène,  benzonitrile,  diazobenzène-imide).  Les  auteurs  noij 
encore  pu  déterminer,  ni  Tinfluence  de  la  position  dans  le  noyat^ 
ni  Taction  des  groupements  les  uns  s.ur  les  autres.  Us  dêcnvt») 
un  certain  nombre  de  composés  nouveaux  préparés  dans  le  but  ô\ 
comparer  leurs  odeurs. 

Le  DÎttiîe  pipéronylique  déjà  connu,  possède  une  odeur  vob**Jï^ 
de  celle  du  pipéronal.  Chauffé  avec  KOH  et  H«0«  à  3  0/0,  iJ  (bumil 
avec  un  bon  rendement  Vamide  CH*0'.C*H^.CO.AzH«  ipriaort 


CHIMIE  ORGANIQUE.  771 

icieulaires,  (.  à  169*»  sol.  dans  Teau  chaude  et  l*alcooI).  Cette 
imide,  traitée  par  le  brome  et  KOH,  se  transforme  dans  Téther 

ne(bylénitjue  de  Yaminopyrocatéchine  CH«<y>C«H3 .  AzH*  qu'on 

soie  par  un  épuisement  à  Téther  et  qui  fond  à  44-46''  (cristaux 
iIéocs,  éb.  144*  sous  16  mm.)  ;  le  chlorhydrate  crist.  en  tables,  et 
e  dérivé  acétylé  en  aiguilles  incolores,  f.  à  185®,  sol.  dans  l'alcool, 
fther,  le  benzène  et  Teau  chaude.  En  diazotant  le  chlorhydrate 
((f,  précipitant  le  diazoïque  par  le  brome  à  l'état  de  perbromure, 
i  décomposant  ce  dernier  par  l'ammoniaque,  on  obtient  la  diazo^ 

»irfeAz^.C*H*<Q>GH*,  sous  forme  de  paillettes  jaunâtres,  f.  à 

^130*,  solubles  dans  les  solvants  usuels  ;  ce  corps  est  volatil 
itec  la  vapeur  d'ecu  et  possède  à  la  fois  l'odeur  d'anis  et  celle  du 
dpéfonal. 

U  p.-amiiiobenzoate  de  mélbyle  AzHKG^H^.CO^CH^,  a  été  traité 
Tuae  façon  analogue,  et  a  fourni  la  diazo-imide  en  grandes  pail- 
Mes  jaunâtres,  f.  à  39-40'',  volatiles  avec  la  vapeur  d'eau,  solubles 
iÉat>  Talcool  et  douées  d'une  odeur  mixte  d'anis  et  de  pomme.  — 
#  p.-cyanobenzoate  de  méthyîe  CAz.G®H*.C0*CH5  (méthode  de 
luidineyer),  crist.  en  paillettes  incolores,  f.  àôS"",  sol.  dans  l'alcool, 
««ktiles  avec  la  vapeur  d'eau  ;  son  odeur  rappelle  celle  de  la  diazo- 
oiîda  correspondante. 

Le  m.^aminobenzoate  de  méthyîe  (réduct.  du  dér.  nitré  par 
liH^.SH)  est  liquide  ainsi  que  la  diazo-imide  dont  l'odeur  est  un 
M  plus  faible  que  celle  de  l'isomère  para.  —  Visomère  ortho 
«ol  encore  moins  fortement. 

l»  p.-triazo-anisol  Az*.OH*.0CH*  obtenu  par  la  méthode  gêné- 
aie,  crist.  dans  Talcool  en  paillettes  blanchâtres,  f.  à  36^  douées 
fane  odeur  d'anis.  —  U isomère  ortho  est  liquide. 

L«/rf.  p.'triazobenzoique  Az^.C^H^.CHO  (liquide  volatil  avec  la 
ipeur  d'eau,  se  colorant  rapidement  à  Tair)  possède  une  odeur 
^ilïL  anisique  (aubépine).  —  La  p.-triazoacétanilidey  préparée  à 
jfcrtir  de  la  mono-acétyl-p.-phénylène-diamine,  est  en  cristaux 
Met»  peu  stables,  f.  à  124'',  sol.  dans  l'eau  bouillante  ;  on  n'a  pu  la 
*4pomfier  par  les  acides  ou  les  alcalis. 

U  réduction  par  AzH^.SH  de  la  p.-nitrodiazobenzène-imide 
t*«  fourni  que  de  la  nitraniline.  Le  nitrile  p.-aminobenzoïque 
.UH«.OH*.CAz(i.4),  a  été  obtenu  en  traitant  le  dér.  nitré  corres- 
I>jndant  à  40-50*  par  Tac.  acétique  à  10  0/0  et  la  limaille  de  fer.  — 
Lï  (isazo-imide  A2^.C*H*.GAz,  crist.  dans  l'alcool  en  aiguilles 
»î*colores  f.  à  70*,  sol.  dans  Téther  et  le  benzène  (odeur  faible). 


m  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGEHS. 

La  m.-oxy-acétophénone  CH*.CO.C®H^.OH,  préparée  au  moj« 
du  dérivé  m.-aminé,  crist.  dans  l'eau  bouillante  en  paillettes  inn 
lores,  sol.  dans  Talcool,  Téther,  etc.,  f.  à  Dô*».  Chaulïée  avec  KOI 
et  riodure  de  méthyle  à  100®  en  vase  clos,  elle  fournit  Vélber  me 
thylique  CW. GO. C^H^,OCW  sous  forme  d'un  liquide  incoloir* 
presque  inodore  (éb.  128-129*»  sous  12  mm.).  —  La  ai.-cyanac^h 
pbénone  (méthode  Sandmeyer)  est  volatile  avec  la  vapeur  d*ea« 
aiguilles  blanches,  f.  à  98-99®,  presque  inodores,  sol.  dans  Talcoo 
—  Vbo.  acétophénone-m, -carbonique  CH*.C0.C^H*.CO*H  (sap* 
niflcation  du  nitrile  par  KOH  à  20  0/0),  crist.  en  aiguilles  blanche! 
f.  à  172®,  sol.  dans  Teau  bouillante,  l'éther  et  Talcool,  peu  sol.  du 
le  benzène  et  le  chloroforme.  —  L'éiher  méthylique  est  liquide  y 
inodore,  de  même  que  la  m.'triazo-acétopbénone. 

Les  auteurs  emploient  pour  préparer  les  diazo-imides,  le  mélaD^ 
d'hydroxylamine-sulfonate  et  d'hydroxylamine-disulfonate  do  I 
décrit  par  M.  Raschig  (Ann,  Cbem.,  t.  241,  p.  183).  Exemple 
2  gr.  de  p.-nitraniline  sont  diazotés  (4  mol.  HCl)  puis  versés  d» 
une  sol.  de  8  gr.  (2,5  mol.)  de  sulfonate  dans  820  ce.  d*eau.  l 
diazo-imide  se  précipite  bientôt  sous  la  forme  de  flocons  jftun<*i 
f.  à  72®  (rendement  théorique).  L'expérience  a  été  répétée  avec  I 
m.-nitraniline,  le  p.-aminobenzoate  de  méthyle  et  la  p.-hroroaniiifl 
{diazO'imide,  f.  à  20®,  possédant  une  odeur  agréable).  La  réactiO 
marche  plus  vite  que  lorsqu'on  emploie  l'hydroxylamine.  Elle  o 
va  pas  par  contre  dans  le  cas  de  l'aniline  et,  d'une  façon  général 
lorsqu'il  n'y  a  pas  de  substituants  électronégatifs  dans  le  noyau. 

p.    FREirNDLER. 

Sur  la  formation  des  hydrazides  secondaires  symétriqnii 
R.  STOLLÉ  [D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  081-682;  25.3.1901).  ~  Rêclafli4 
tion  de  priorité  au  sujet  de  la  préparation  des  hydrazides  syuic 
triques.  —  La  dihutyryîbydrazine  fond  à  167®  et  fond  à  21  i**  sin 
24  mm.;  elle  est  peu  sol.  dans  l'éther.  —  La  dibenioylhydraivi 
fond  à  238®;  on  la  prépare  par  la  méthode  Baumann-Schotten. 

W  FREU^DLKK. 

Préparation  des  bensylbydrazines  secondaires  disijml 
triqnes  à  partir  des  benzylidône-azines  ;  T.  CURTIUS  et  11 
FRANZEN  (D,  ch.  G.,  t.  34,  p.  552-559;  11.2.1901).  — La  rédacUa 
de  la  pseudocumylidène-aldazine  au  moyen  de  la  poudre  de  liw  i 
de  l'ac.  acétique  en  présence  d'alcool,  a  fourni  la  dipseadocumji^ 
aminé  avec  un  rendement  de  90  0/0. 

(CIP)3Cqp.CH  =  Az-Az=CH-C«Ha(CH5)3  -f  ^H^ 
=  [(CH3)3-G6H2-CH2]«AzH  +  kzW^. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  773 

La  base  crist.  dans  Talcool  en  aiguilles  blanches  f.  à  78"*,  insoL 
ans  l'eau.  Le  suUate  acide  est  en  petites  aiguilles  f.  à  ISQ"*,  peu 
!>l.  a  froid  dans  Teau,  Talcool  et  le  benzène.  Le  chlorhydrate  fond 
2â6*  ;  aiguilles  blanches  sol.  dans  l'alcool  et  le  benzène,  peu  sol. 
ans  Teau  froide.  Le  nitrate  est  en  aiguilles  f.  à  208-204*»,  sol.  dans 
aieool,  le  chJoropIatiaate  en  paillettes  brunâtres  peu  sol.  dans 
akooi  et  le  nitrite  en  aiguilles  blanches  insol.  dans  Teau,  peu  sol. 
tiiis  Faicool  ;  ce  dernier  sel  fond  à  148*  en  se  décomposant.  Chauffé 
ivec  de  l'alcool  absolu,  il  se  transforme  peu  à  peu  en  nitrosamine. 
>lle-ci  crist.  dans  l'alcool  en  aiguilles  jaunâtres  f.  à  85%  sol.  dans 
'èlber,  idsol.  dans  Teau. 

La  réduction  de  cette  nitrosamine  par  la  poudre  de  zinc,  Talcool 
ït  Tac,  acétique  (entre  10  et  15°),  a  fourni  la  dipseudocamylliy- 
irazine  ((GH3)3.C«H«.CH«]«Az.AzH«,  qu^on  sépare  de  Texcès  de 
utrosamine  et  de  Tamine  formée  en  la  combinant  à  Tald.  benzoïque. 
La  combinaison  benzylidénique  crist.  dans  Talcool  en  aiguilles 
itunàtres  f.  à  119"»,  sol.  dans  Talc,  chaud,  décomposables  par  HCl 
dilué.  Uhydrazine  elle-même  forme  un  chlorhydrate  en  aiguilles 
t  à  208*,  peu  sol.  dans  Talcool,  le  benzène  et  Teau  à  froid.  Le 
nitrate  est  très  peu  soluble. 

La  réduction  de  la  benzylidène-azine  par  la  poudre  de  zinc, 
i*alcool  et  Tac.  acétique  à  chaud,  a  fourni  de  la  dihenzylamine  dont 
k  chlorhydrate  f-  à  254»  et  le  nitrite  à  130*  (paillettes  blanches 
sol.  dans  Talcool).  Ce  nitrite,  chauffé  avec  de  l'alcool  à  l'ascendant, 
te  transforme  en  nitrosamine  (paillettes  jaunâtres,  f.  à  61°).  La 
nitrosamine,  réduite  à  froid  (15-17*)  par  la  poudre  de  zinc,  Talcool 
H  Tac.  acétique,  a  fourni  de  la  dibenzylhydiazine  (C'^H'^)*Az.AzH* 
•iont  la  combinaison  benzylidénique  crist.  en  aiguilles  jaunâtres  f, 
*  H5»,  soi.  dans  l'alcool  (voy.  aussi  Busch  et  Weiss,  D.  ch.  G,, 
t33,  p.  2701). 
HgO  réagit  sur  une  sol.  chloroformique  de  dibenzylhydrazine  en 

donnant  de  la  dibenzyltétrazone 

(C«H5-CH2j2- Az- Az= Az- Az(CH2-C«H5)2 , 
«i^illes  blanches  f.  à  97*,  sol.  dans  Talcool.       p.  freundlkr. 

Oxydation  daa  baniylbydrazines  sacondairas  symétriques 
H.GHVAzH.AzH.CH'R  an  hydraaonaa  R.CH=Az.AzH.CH«.R; 
TltCOHTIDS  et  H.  PADU  {D.  ch.  G.,  t.  34,  p. 847-853  ;  20.4.1901). 
-  Vo'Cblorobenzyiidrne-^zine  Cl-C«H*-CH=Az-Az=:CH-C«H*Cl 
cristallige  dans  l'alcool  en  aiguilles  jaunes  f.  à  113**, 5,  très  peu 


774  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

sol.  dans  l'alcool.  Traitée  par  Tamalgame  de  Na  à  4  0/0  en  soluti 
alcoolique,  elle  se  transforme  en  di'O.'CblorobenMjrtbjrdrmii 
Cl-C«H*-CH3AzH-AzH-CH»-C«H*Cl,  aiguilles  incolores  f.à 
sol.  dans  Talcool,  Téther  et  le  benzène,  insol.  dans  Peau,  se  rt» 
niftant  à  Tair;  le  chlorhydrate  C**H**Az«Cl«.HCl  crist.  en  aigîûJ 
blanches  f.  à  169*",  sol.  dans  l'alcool  et  Teau  à  chaud  ;  le  pîa 
fond  à  144*"  en  se  décomposant  (aiguilles  jaunes  sol.  dans  Talci 
peu  sol.  dans  Téther).  —  Le  dérivé  diacétylé  symétrique  cri 
lise  dans  Talcool  en  prismes  durs  f.  à  102"^,  sol.  dans  l'alcool,  i 
le  benzène  et  Téther.  Le  dérivé  dihenzoylé  fond  à  118*  icristau 
durs  sol.  dans  l'alcool). 

Le  dérivé  dinitrosé  CIC«H*.CH«.Az(AzO;.Az(A20)CH«.CWH: 
constitue  une  masse  cristalline  jaune  f.  à  50-51^,  sol.  i^à 
l'alcool  ;  chauffé  avec  de  l'alcool  il  se  décompose  suivaol  Téqua 
tion  : 

2  GIG6H4-CH2- Az(AzO)- Az(  AzO)-GH2-G6H*Cl 
=.  Az20  4-  H20  4-  2GIG6H*-CH2.Az(AzO).Az=CH.C*^HH:i  . 

Uo.'Chlorobenzylidène'nitrosO'O.'Chlorobenzylhydraxine  ami 
obtenue  cristallise  en  prismes  jaunes  f.  à  100-iOl®  avec  décompo 
sition,  sol.  dans  les  liquides  organiques  chauds.  —  L'ac.  chlorh\ 
drique  dilué  bouillant  dédouble  l'hydrazone  précédente  en  aid 
chlorobenzoïque  et  o.-chlorobenzylhydrazine  : 

ClG«H*-GH2-AzlAzO)-Az=GH-G»iH*Gl  +  HGl  +  âH^O 
=  GlCGH*-GIP-.AzH- AzH2 ,  HCl  +  G1G«H*-GH0  +  AzO^H . 

Uo.'ChJorobenzyIhydraiioe  est  solide  et  très  oxydable;  so» 
chlorhydrate  crist.  en  prismes  brillants  f.  à  146**,  sol.  dansTeni 
et  l'alcool,  insol.  dans'l'élher.  La  combinaison  cblorobenzylidf*^ 
nique  crist.  dans  l'alcool  en  aiguilles  jaunâtres  f.  à  HîJ-*<4»  ;  ellee? 
dédoublée  par  HCl  dilué  bouillant;  l'amalgame  de  sodium  à  4  0  I 
la  transforme  en  sol.  alcoolique  en  hydrazine  symétrique,  et  U 
nitrite  d'amyle  en  dérivé  nitrosé,  f.  à  101®. 

La  nitroso-o.'ChioroJjenzylhydrazine  préparée  directement 
cristallise  en  paillettes  brillantes,  f.  à  57**,  sol.  dans  l'éther,  Talcool 
peu  sol.  dans  Teau  ;  elle  est  colorée  en  bleu  par  FeCl*  et  s'uml  i 
l'ald.  benzoïque  en  présence  de  SO^H'en  donnant  la  bensylidên^ 
nitroso'  o.'ChioroJ)enzyJhydrazine  : 

ClC6H*-GH2-Az(AzO).Az=CH-C«H», 


CHIMIE  ORGANIQUE.  775 

»Q  paillettes  jaunes,  sol.  dans  l'alcool,  l'éther  et  le  benzène,  f.  vers 
)i5-86*  avec  décomposition.  Le  dérivé  acétyîé  : 

ClC6H*-GH2-Az(GOCH3)-Az=GH-C«H4Cl, 

fond  à  110'';  tables  incolores  sol.  dans  l'alcool  et  le  benzène,  peu 
«oL  dans  Téther.  p.  freundlbr. 

Sur  l'acétylamidrazone  ;  E.  BAHBERGER  et  J.  GROB  (Z>.  cb. 
G.,  t.  34,  p.  539-548;  14.2.1901).  —  Vacétylamidrazone  ou  me- 
thjlbydtazidine  se  forme  par  hydrogénation  de  la  formazylmé- 
Ihyicétone  : 

<Az=Az-C6H5 
+  4H 
Az-AaH-C«H5 

^Az-AzH-C«H5 
=  CH3-G0-Cf^  +  G«H5.  AzH2 . 

NAzH2 

La  constitution  de  cette  acétylhydrazidine  est  actuellement 
démontrée  : 

L*ac.  azoteux  la  transforme  en  effet  dans  le  dérivé  nitrosé  de 
tbydrazide  pyruvique  ou  du  tautomère  : 

/AzH* 
.1)  CH3.G0-GC  +Az02H 

^^Az-AzH-G6H5 


=  CH3-G0-C/  +AzH3. 

%Az.AzrAzOWG«H5 


En  effet,  le  produit  est  acide,  il  possède  les  réactions  des  dérivés 
nitrosés  ;  sous  l'influence  des  ac.  minéraux,  il  fournit  du  nitroso- 
boizène  (^avec  un  peu  de  phénol,  de  diazobenzène,  d'aniline  et  de 
dkzobenzène-imide),  et  de  Thydrazone  pyruvique  : 


y\ 


OH  CH3-G-G02H 


CH^-CO-CC  +  H20  =  Az02H  + 

^=^A«-A«-G^H5  Az.AzH-G«H5 

I 
AzO 

De  plus,  le  composé  en  question  s'unit  aux  hydrazines  pour 
donner  des  hydrazones,  et  par  réduction  par  l'amalgame  de  Na,  il 
bnmit  de  l'ammoniaque,  de  l'aniline  et  de  la  phénylhydrazine. 
Eoôa,  on  a  vérifié  que  la  quantité  d'ammoniaque  éliminée  dans  la 
rétction  I  était  bien  égale  à  1  mol. 

L*acétylhydrazidine  s'unit  à  Tald.  benzoïque  au  B.-M.  pour  donner 


716  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ETHANGEHS. 

un  dérivé  benzvlidénique  CH3.C0.C<^^''^^'J!ÎJJ,  en  j.risii 

rouge  orangé  f.  à  ISQ-ISO'.S  (corr.),  peu  soi.  dans  les  diasolvai 
organiques  froids.  Ce  corps  esl  dédoublé  à  chaud  par  les  ac.  n>:i 
raux.  —  Avec  l'ald.  formique  on  obtient  de  même  le  dérivé  nm 
7eHigueCH'*.CO.G<^^=^*j.Bjj5;  aiguilles  orangées  f.  à  lai 
136°, 5,  assez  sol.  dans  les  liq.  organiques,  peu  sol.  dans  r>i 
■  chaude.  L'aie,  bouillant  le  décompose. 

La  préparation  de  U  uUrosophényUiydrazide  pyruviqae  >'»-| 
feclue  à  0",  en  sol.  chlorhydrique  ;  le  produit,  dissous  dans  IVllJ 
et  précipité  parla  ligroïne,  se  présente  sous  la  forme  d'sipiiil 
blanchâtres,  f.  avec  décomposition  vers  t^5-8&°,5,  peu  boI.  iIJ 
l'eau,  sol.  dans  les  liquides  or^niques,  dans  80*11*  avec  ui 
coloration  violacée.  Ce  dérivé  nitrosé  se  résinitle  spontanéind 
peu  à  peu.  Il  réduit  la  liqueur  de  F'ehting,  KMnO*,  etc.,  po»-«( 
une  réaction  acide,  et  précipite  les  sot.  faiblement  ammoniamU 
des  sels  de  Hg  et  Pb  {pptés  volumineux  se  décomposant  à  chaud 

h'bydrazone  préparée  en  sol.  alcoolique,  crist.  en  aîgiiillj 
soyeuses  f.  à  128-129*  en  se  décomposant,  peu  sol.  dans  l'eati  { 
la  ligroïne,  sol.  dans  l'alcool,  le  chloroforme  et  les  alcalis. — G 
p.-nitrophénylliydrBzone  criai,  en  paillettes  jaunes  f.  à  147-11^ 
avec  décomposition,  sol.  en  rouge  dans  les  alcalis,  peu  soi.  dail 
le  chloroforme  et  le  benzène. 

La  décomposition  du  dérivé  nitrosé  par  HCt  (entraioenKl 
simultané  par  un  courant  de  vapeur)  a  été  mentionnée  plus  hani 
Elle  donne  naissance  en  outre  à  un  composé  acide  crist.  en  aiguilld 
Jaune  d'or,  f.  à  130°,  sot.  en  rouge  foncé  dans  les  alcalis  cau^iti'H 
et  carbonates.  p.  meu;4DLEii.     ' 

Sur  la  phéoylbydrasonfl  de  l'aldéhyde  nitroformiqna  ;  E.  BAI 

BERGER  et  0.  SCHHIDT  {I).  ch.  G.,  t.  34,  p.  574-594  ;  SS.S.lUOIf 

—  Les  phénylhydrazones  des  ald.  nitrées  qui  résultent  de  l'aftiu^ 

des  isoniirés  sur  te  diazobenzcne,  possèdent  vraisemblablement  U 

nérale  C8H5.AzH.Az:zCR.AzO«.  En  effet,  elles  four] 

réaction  de  Diilow  caractéristique  des  hydrazones  ;  >U 

peuvent  être  transformées  facilement  en  acétyli^hûnït 


CHIMIE  ORGANIQUE.  777 

Eofin^  le  dérivé  de  Tald.  pbéDylnitroformique  a  pu  être  obtenu 
«r  nitration  directe  de  Thydrazone  correspondante. 

h^bjrdrazone  de  laid,  nitroformique  GH^v^   .   „  peHs'^^P^^' 

raie  sous  deux  modifications  a  et  ^  susceptibles  d'être  trans- 
onnées  Tune  dans  Fautre,  et  qui  constituent  probablement  2  iso- 
•cres  stéréochimiques  (elles  sont  toutes  deux  neutres  et  possèdent 
?H  m^mes  constantes  spectrales).  Les  dérivés  sodés  correspon- 
tuits  soDt  au  contraire  très  peu  hydrolyses,  de  sorte  qu'on  se 
rouve  ici  en  présence  de  pseudo-acides  ;  ces  sels  auraient  la  for- 
taie  C*H'.Az=Az.CH=AzO.ONa  (par  raison  d'analogie  avec  les 
^Knologues  supérieurs).  Il  existe  deux  séries  d*éthers  dérivant  des 

o 

^drazones  nitroformiques  :  les  uns  C®H^.Az<;?  _pii  4  Qti  se 

réparent  au  moyen  des  dérivés  sodés  a  ou  p  et  des  iodures  alcoo- 
ffues  ;  ils  fournissent  par  réduction  soit  de  la  méthylamine  et 
ne  alcoylphénylhydrazine  dissymétrique,    soit  une.  alcoylaniline 

I  une  hydrazine  substituée  C®H*.Az<V     pu   .   j,j.  Enfin,  on 

iiUaot  ces  mêmes  étliers  en  faisant  agir  le  dibromonitrométhane 
ur  raleoylphénylbydrazine  correspondante  : 


A 


/CH3 
+  Br2CH-Az02  =  C6H5.Az<  +  2  HBr . 

AzH3  \Az=CH-Az02 


L'autre  série  d*éthers  répond  à  la  formule 

C«H5- Az=  Az-CH  =  AzO-OCH3 . 

On  les  obtient  en  faisant  agir  le  diazométhane  sur  les  nitrohydra-* 
■toM  libres.  Os  ne  présentent  pas  la  réaction  de  Biilow  et  se 
licamposent  lorsqu'on  les  chauffe,  en  aldéhyde  et  phénylazofor- 
•oxime  OH*.A2=Az.CH=Az.0H. 

Le  diazobenzène  réagit  sur  les  nitrohydrazones  en  donnant  du 
iitrofonnazyle  et  un  peu  de  phénylformazyle 


Les  acides  forts  ou  faibles  décomposent  les  nitrohydrazones  en 


l 


778  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

donnant  par  suite  d'un  mécanisme  analogue  du  nitroformaqt 
puis  du  phénol,  CO*  et  AzH^. 

CeHS-AzH-Az=GH-Az02  +  H^O  =  G6H5-AzH-AzH2  +  Ai  OMIHO. 

C6H5-AzH-AzH2  +  Az02-GH0  =  GO^  +  AzH^  +  C«H5-Az=Ai-0^ 

/AzO'  >?Az-AxH-i"? 

G6H5- Az^z  Az-OH  4-  GH/  =  H^O + AzO^-Cf 

^Az-AzH-G«H5  \Az=Ai-Ci 

G6H5-Az=Az-.OH  =  G^HS-OH  +  Az». 

Les  auteurs  ont  vérifié  que  le  dibromonitrométhane  qai  pi 
être  comparé  au  composé  AzO*.COH,  réagit  d'une  façon  aoaloj 
sur  la  phénylhydrazine.  La  même  décomposition  s'efTeciue  spoa 
némenl. 

La  préparation  des  2  modifications  d'hydrazone  nitroformiq^ 
été  décrite  {D.  cb.  G.,  t.  27,  p.  159,  t.  33,  p.  2060).  La  modià 
tion  a  crist.  dans  la  ligroïne,  le  chloroforme  ou  le  benièn« 
prismes  orangés  f.  à  74**,5-75**,5  du  système  clinorhombique.  L'i 
iH ère  p  crist.  dans  l'alcool  en  petites  aiguilles  jaune  d'or,f.  à8i 
85^,5,  moins  solubles  que  le  précédent.  Les  dérivés  sodés  corr 
pondants  préparés  en  sol.  acétonique  se  présentent  sous  la  foi 
d'aiguilles  bronzées  ;  ils  sont  sensiblement  identiques  l'un  à  Paul 
Traités  par  un  acide,  ils  régénèrent  tantôt  l'hydrazone  «  t 
l'hydrazone  p,  tantôt  un  3*  isomère  (?)  fondant  plus  haut, 
tous  les  cas  l'isomérisation  de  la  forme  pseudo-acide  en  M 
acide  paraît  être  extrêmement  rapide  et  ne  peut  être  suivie 
des  mesures  de  conductibilité  électrique  (voy.  le  tableau  dan 
mémoire  original). 

Véther  méthylique  (a  l'oxygène),  préparé  arec  les  nitrobyj 
zones  libres  et  le  diazométhane  en  sol.  éthérée,  crist.  en  aiguil 
orangées  f.  à  54'',5,  sol.  dans  les  liquides  organiques,  iosol.  ^ 
l'eau  et  les  alcalis,  sol.  en  ronge  dans  SO*H«  concentré.  L'ac.  i 
furique  dilué  dédouble  cet  éther  en  ald.  formique,  dtA2oi«| 
phénol  et  hydroxylamine.  La  soude  le  saponifie  rapidement 

Véther  méthylique  à  l'azote  obtenu  avec  le  dérivé  sod^ 
l'iodure  de  méthyle  à  chaud,  crist.  dans  la  ligroïne  en  pailM 
dorées  f.  à  91-92**,  sol.  dans  l'alcool  et  le  benzène  et  dans  SO 
avec  une  coloration  brune  qui  vire  au  violet  par  addition 
K'Cr^O"'.  En  même  temps  que  cet  éther  se  forme  un  compi 
crist.  en  aiguilles  brunes  f.  à  114-116'*,  qui  n'a  pas  été  étudia*. 

La  réduction  de  cet  éther  effectuée  avec  la  poudre  de  i\^^ 
l'ac.  acétique,  a  fourni  de  la  méthylamine  et  de  la  mélh^iph^JA 


CHIMIE  ORGANIQUE.  77» 

Irazioe  dissymétrique.  Si  l*oa  emploie  SnCl^  il  se  forme  en  même 

xAzH» 
ips  de  la  métbylpbénylbydrazidine  H.C/^  npja  ;  aiguilles 

^Az.Az<c6H5 

Bches  f.  à  iOi*',  sol.  dans  les  solvants  organiques,  Teau  chaude 
les  ac.  minéraux.  La  solution  aqueuse  est  colorée  en  vert  par 
Q'  ou  par  AzO'H  (dans  ce  dernier  cas  il  se  ppte  des  aiguilles 

Baes). 

u  êther  azoté  précédent  a  été  obtenu  également  en  chaufTant  au 
tM.  une  sol.  alcoolique  de  dibromonitrométhane  et  de  phényl- 
kfaylhydrazine 

W'Ki/  +  Br«CH-A202  =  2  HBr  +  G«H5-Az< 

NA«H2  \Az=:CH-Az03 

H  se  forme  en  même  temps  un  produit  bromé^  probablement 
H^Az<V  u  puo    A  o*'  ^"^  crist.  en  paillettes  bronzées  f. 

ts  98-100*  (la  sol.  dans  SCHH*  est  rouge  et  vire  au  violet  par 
Cr^O'^),  et  un  2*  produit  crist.  en  paillettes  jaune  pâle  f.  à  216- 
***,  non  étudié.  p.  freundler. 


Iir  la  formation  des  ammoniums  quaternaires  aroma- 
|aa$:  J.  PINHOW  {D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  1129-1138;  11.5.1901). 
L'auteur  a  étudié  Tinfluence  de  la  constitution,  de  la  tempéra- 
rv,  etc.,  sur  la  formation  des  ammoniums  quaternaires  aroma- 
pes;  il  a  trouvé  un  certain  nombre  d'exceptions  à  la  règle  de 
Fischer  à  savoir,  que  lorsque  les  positions  2  et  6  sont  substituées, 
fixation  d*un  iodure  alcoolique  ne  peut  s*eiïectuer.  Ainsi,  la 
^o^dimétbyl'pMoluidioe  ne  donne  pas  d'iodométhylate,  tandis 
*e  le  lnméthyl-2-acétamido-l-benzimidazol  fixe  quantitativement 
adure  de  méihyle  : 

CH3.AZ— CH3  CH'-Az— G.CH3 

■Il  >        Il 

VJaiH-GOGIP  IvJAzH-C0GH3 

U  présence  de  groupements  AzO*  dans  le  noyau  ne  parait  pas 
t^àier  dans  tous  les  cas  la  formation  des  ammoniums. 


780  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

\JacétamïdO'2'nitr€h6'diméthyl'p,'tolmdiue 

(1)  iMK  yAzO^        (5) 

(2)  CH3-C0-AzH/  \Az(GH3)2  (4) 

s'est  montrée  également  réfractaire;  on  l'obtient  en  nitrant  Tm 
tamidodiméthyl-p.-toluidine  à  0**  par  un  mélange  de  SO*H* 
AzO^H  (d=l,4);  elle  cristallise  en  tables  rhombiques  jaune  f- 
f.  à  142*», 5-148®,  peu  sol.  dans  Teau,  Télher  et  la  ligroïne,  sol.  < 
les  autres  liquides  organiques.  L'essai  de  méthylation  a  été  fai< 
vase  clos,  vers  100**,  en  présence  de  benzène.  —  En  réduisaol 
dérivé  nitré  précédent  par  la  poudre  de  Zn  et  Tac.  acétique  en  \ 
alcoolique,  et  traitant  le  produit  successivement  par  l'anhy»li 
acétique  et  l'ammoniaque,  on  obtient  la  y-diacélvldiamidodimcti 
loluidine  déjà  connue,  f.  à  234-285°  (tables  rhombiques). 

L'az.  al'OL'trimélhyl'S'acélamidO'l'benzimidazoI  (voy,  plushnl 
a  été  obtenu  en  chauffant  avec  de  l'ac.  acétique  la  f-diacélarai! 
méthyltoluidine;  il  est  très  sol.  dans  l'eau  et  l'alcool,  peu  sol.  i} 
les  autres  solvants  organiques  et  possède  la  réaction  des  cart»^ 
mines.  Le  tartraie  cristallise  dans  l'eau  en  petites  aiguilles  %i 
oxydables  répondante  la  formule  C*<>H*''Az5,C*H«0^  (après  d 
cation  dans  le  vide).  Le  chlorhydrate  C«oH<aAz3,2HCI,H«0 
prismes  tabulaires  rhombiques  inf.  à  270*»,  insol.  dans  Tacétoop^ 

La  base  peut  être  diazotée  et  copulée  avec  la  p-naphtylad 
(prismes  rouges  à  reflets  verts  sol.  dans  l'aniline  à  chaud). 

Dans  la  condensation  précédente  il  se  forme  également  ua  i 
mère,  le  triniéthyI'a.'i.i-acctamino-l'benz2midazoI 

CH3     G0CH3  CH3     C0CH3 

Az                                                            Az 
/\-AzlK  /\, Az^ 

l        \z^  l/L-AzH/ 

CH3  cip 

qui  est  sol.  dans  NaOH  et  insol.  dans  les  carbonates  alcaiio^. 
composé  crist.  dans  l'eau  chaude  en  fines  aiguilles  f.  à6l-65V  r« 
fermant  3H«0;  anhydre  il  fond  vers  198-19H%5;  les  solvants  oti 
niques  le  dissolvent  assez  facilement. 

Le  triméthylacétaminobenzimidazol  et  la  f^ditcétyidtanîiHiai 
thyltoluidine  s'unissent  en  vase  clos  à  100*  à  l'iodure  de  mèih] 


CHIMIE  ORGANIQUE.  781 

ur  donner  naissance  au  même  iodométhylate  (voy.  la  formule 
is  haut);  cristaux  f.  à 282**,  renfermant  1H«0.  Ce  sel  ne  perd  pas 
odure  de  méthyle  quand  on  le  chauffe  à  140®  avec  AzH^;  traité 
r  KOH,  il  fournil  une  pseudo-base  (carbinol)  sol.  lentement  dans 
c  acétique.  L'acétate  correspondant  se  forme  lorsqu'on  traite 
rfomiHhylate  par  Tacétate  de  Pb;  oxydé  par  KMnO*  il  fournit  de 
e.  dimétbylHcétamid(hî'beuzimidazolotte-carboDique'2 

CH3- Az  -  CO 

1^  \— AZ-CH3 

CO^H 

umsl.  dans  Tac.  acétique  en  prismes  inf.  à  270**,  peu  sol.  à  froid 
Bâ  Talcool  et  Teau,  insol.  dans  Télher.  Il  se  forme  en  même 

apîi  un  peu  de  trimétbyl'AZ'Az'Sacétamido-S'benzimidazolone 
*l.  dans  AzH'. 

L»  mémoire  orij^inal  renferme  la  description  d*une  série  d'essais 
•lés  dans  le  but  d'obtenir  des  ammoniums  quaternaires  (dimé- 
|l'(>.-toiuidine,  HDr  et  aie.  méthylique;  sels  de  toluidine  et  aie. 
Mylique;  o.-nitrodiméthyltoluidine,  HBr  ou  HCl  et  aie.  méthy- 
<tu?,  acétamidodimélhyltoluidine  et  bromure  d'élhyle  ou  iodure 
imélhyle^  etc.). 

U  bromure  (fo.^nitro-p.'tolyltrimétbylammonium  crist.  dans 
•icool  en  prismes  jaunâti^es  f.  à  182*»,  sol.  dans  Teau.  Le  bromure 
^  scétamido-p.'toîyldimétbylétbylammomum  fond  à  187**,5  ;  masse 
felalline  sol.  dans  Teau  et  Talcool  faible.  V iodure  de  m.-acéta- 
^do-p.'tolylinmétbylammonium  crist.  en  aiguilles  rhombiques 
.»193*,5,  sol.  dans  Teau  et  Talcool  chaud,  insol.  dans  Téther. 
i*'  hromure  de  dimétbyléthyl'p.^lolylammonium  est  très  hygros- 

U  température  la  plus  favorable  à  la  formation  de  Tammonium 
wne  dans  chaque  cas.  L'eau  a  une  action  retardatrice  très  mar- 
!0f«.  Les  groupements  nitrés,  môme  éloignés,  ont  la  même  in- 

«We.  p.  FREUNDLER. 

hr  raction  de  l'aniliae  et  de  l'ammoniaque  sur  le  chlore- 
BMiyUte  du  phénylméthylchloropyrazol  ;  A.  HICHAEUS  et 
yWSSIL(D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  723-727;  25.3.1901).  —  L'aniline 
''w^l  à  2oO»  sur  le  chlorométhylate  de  phénylméthylchloropyrazol 


782  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

en  donnant  naissance  à  V anilo-antipyrine  ou  anilopyrine 

yAz-C6H5 
CH3-Az<      >C 
\Az 


i 


CH3-C CH 


qui  se  forme  également  en  chaufTant  un  mélange  d*antipyrine 
de  chlorhydrate  d*aniline  avec  P^O»  ou  POCl'  (Silbei*stein,  D.  B.  I 
n*»  118384).  Ce  composé  crist.  en  paillettes  blanches  f.  à  120 
n'est  pas  dédoublé  par  HCl  en  vase  clos  à  ISO"",  ni  par  KOII  alcu 
L'ac.  azotique  concentré  dissout  Tanilopyrine  à  froid  ;  par  addili 
d*eau,  on  obtient  2  produits  bien  déflnis  :  Tun  crist.  dans  V\ 
acétique  en  aiguilles  rouges  f.  à  196*",  répondant  à  ia  formi 
C**H8Az*0*;  il  détone  lorsqu'on  le  surchauffe  mais  on  peut 
sublimer  en  opérant  avec  précaution.  Réduit  par  Sn  et  HCl  il 
transforme  en  un  dérivé  aminé  C^^H^Az^.AzH*,  en  paill^tl 
rouge  foncé  f.  à  215®,  sol.  dans  l'alcool  chaud. 

La  2*  substance  crist.  en  paillettes  jaune  citron,  f.  à  i64*,  .s 
en  rouge  fuschine  dans  les  alcalis.  Elle  répond  à  la  ionoJ 
C**H*<>Az*0*.  L'anilopyrine  s'unit  à  l'iodure  de  méthyle  à  J^ 
pour  donner  un  iodométhylate  C*''H*"^Az5.CHM,  en  prismes  dui 
jaunâtres,  f.  à  174*»,  sol.  dans  l'eau. 

L'ammoniaque  aqueuse  ou  alcolique  réagit  dirOcilement  sur 
chlorométhylate  primitif.  Avec  le  carbonate  d'ammonium^  à  fO( 
en  vase  clos,  il  y  a  réaction,  et  on  obtient  une  iminopyrine 

HAz<      >C 
Il     \AzH 

HG CH 

Celle-ci  crist.  dans  le  toluène  bouillant  en  aiguilles  blaoclie^ 
à  116*»,  sol.  dans  l'alcool  et  l'élher.  Elle  distille  sans  décompo5it;< 
et  ne  donne  pas  de  coloration  avec  FeÇl*.  p.  frbundler. 


Contribution  à  la  chimie  des  triazoU-l-méthyl-S-ozytriaio 
George  TOUNG  et  William  Henry  OATES  (Chem.  Soc,  t.  7! 
p.  659-669;  6.1901).  —  Les  auteurs,  contrairement  à  leur  attanti 
ont  obtenu  le  môme  phénylméthyloxytriazol  en  oxydant  par  Veù 
en  sol.  alcoolique  soit  la  benzal-2-méthylsemicarbazone 

C61P-CH=Az.A2(CH3)-GO.AxHa, 


CHIMIE  ORGANIQUE.  783 

it  lin  mélange  de  benzaldéhyde  et  de  la  méthylsemicarbazide  de 
iining  CH*-A2H-AzH*-C0-AzH*.  Ils  montrent  que  ce  résultat 
■nt  à  ce  que  le  composé  de  Brûning,  préparé  par  l'action  du  cya- 
i\e  de  potassium  et  de  la  potasse  sur  le  sulfate  de  méthylhydra- 
œ  est  en  réalité  la  2-méthylsemicarbazide 

AxH»- AzH(CH3).G0- AzH2 , 

non  la  I -méthylsemicarbazide. 
Le  S'pbényl'l-métbyloxytriazol 

Az-Az(CH3)v 
C6H5-C Az/^ 


OH, 


"éparé  par  les  méthodes  indiquées  plus  haut,  crist.  dans  Talcool 

»flu  eu  longues  aig.,  F.  218-219'*,  sol.  dans  Teau  et  Talcool, 

oins  dans  le  benzène  ou  Téther  bouillant,  sol.  dans  les  alcalis  et 

T^fécipité  par  les  acides.  —  Dérivé  acétylé,  crist.  dans  la  ligroïne, 

,  72»,  5-7d**  ;  il  est  hydrolyse  par  Teau  bouillante. 

Le  3-phényl-l-méthyloxytriazol,  chaulTé  pendant  6  heures  à 

I0-26O»  avec  P^S^*,  fournit  par  perte  de  CH*  et  réduction  le  c- 

ï^yHriazoI 

AzH-Az^ 

C«H5-C==Az/       ' 

tti  crist.  dans  un  mélange  de  benzène  et  de  ligroïne,  F.  118**,  5- 
IS»*  et  dont  le  cbloroplatinate  (C8H'îAz«)«H«PtCl«  forme  des  crist. 
iMgés. 

Eo  faisant  agir  Taldéhyde  cinnamique  sur  le  produit  de  réduction 
^  la  nitrosométhylurée,  les  auteurs  ont  obtenu  la  cinnamal'2' 
Mbjhemicarbazone  C«H5-CH  =  CH-CH  =  Az.Az(CH3).C0-AzH« 
pi  crist.  dans  l'eau  et  l'alcool  en  aig.,  F.  155°.  Par  oxydation  au 
»fen  de  FeCP  en  sol.  alcoolique  à  100°  cette  semicarbazone 
fcomit  le  S^tyrényl'l'méibyloxytriazol 

Az.Az(GH3K 
Il  >COH, 

C«H5-GaH2-C Az^ 

T«  crist.  dans  l'alcool  à  70  0/0  en  aig.,  F.  204-205%  et  dont  le 
^émré  acétylé  soL  dans  la  plupart  des  solv.  org.,  F.  88-89°. 
^m.'nitrobenzal'S'métbylsemicarbazone 

AiO»-G6H*-CH=Az-Az(CH3)-CO-AzH2, 


784  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS, 

crist.  dans  Talcool  bouillant  en  aig.  jaunes,  F.  207-208*  et  foua 

par  oxydation  au  moyen  de  FeCl^  le  S'm'ttUropbéayl-l-méthr 

oxvtriazol 

Az-Az(GH3k 

Il  >GOH. 

qui  crist.  dans  Talcool  à  70  0/0  en  aig.  blanches,  F.  285-285^,5. 
La  benzoyl~4~métbyîthiosemicavbazide 

C6H5-CO-AzH-Az=C(SH)-AzH-CH3, 

a  été  obtenue  par  Faction  du  chlorure  debenzoylesur  la  4-méth2 
thiosemicarbazide  de  Pulvermacher  (Ber.y  1894,  t.  27,  p.  622î  | 
milieu  chloroformiquo  ;  elle  crist.  dans  Talcool  en  aig^.,  F.  ini 
Chauffée  au  voisinage  de  son  point  de  fusion,  elle  perd  de  Feau 
fournit  le  S'pbényl-l'métbylmércaptotriazol 

Az Az<^^ 

Il  7C(SH), 

G6H5.C-Az(GH3)/ 

qui  crist.  dans  l'alcool  à  70  0/0  bouillant,  F.  163-164*,  soL  da 

les  alcalis  et  reprécipité  par  les  acides.  En  évaporant  ce  com 

plusieurs  fois  avec  H*0*  étendue,  on  obtient  le  S'pbényl'î-iaétbl 

triazol 

Az Az^ 

Il  7CH. 

G6H5-G-Az(GH3)/ 

qui  crist.  dans  Tëlher  en  aig.,  F.  112-118*». 

Le  phénylméthyltriazol  est  sol.  dans  Falcool,  Peau  chaude  i 
réther  bouillant  ;  sol.  dans  les  acides  étendus  et  reprécipiu^  pj 

CO^Na^.  A.   VALEIR. 

I 

Sur  Faction  des  sénévoU  sur  les  acides  diihiocarbasiniqtit^ 
M.  BUSCH  et  E.  WOLPERT  {D.cL  G.,  t. 34,  p.804-320  ;  30.1.1001 
—  L'ac.  phényldithiocarbazinique   s*unit  aux  sénévols   de  d**U 
façons  différentes  suivant  que  Fon  opèi'e  à  froid  ou  à  chaud  : 
froid,  on  obtient  un  Ibio-triazolyle-mercaptan  : 

G«H5-AzH-AzH  G«H5.Az— Az 

(I)  I  +GS-AzG6H5=:  I       II        4.H2S 

GS-SH  se      G-SH 

\/ 
Ai-C^H^ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  785 

à  chandy  un  Ibiobiazolyl'mercaptaa  : 

C^H^-AzH-AzH  C^HS-Az— Az 

ri  I  +CS-AzG«H5=  I        II         +WS 

CS-SH  C^HS-Az^G      G-SH 

V 

Le  premier  produit  peut,  en  effet,  être  facilement  désulfuré  par 
]^),  tandis  que  HCl  bouillant  ne  lui  enlève  pas  d'aniline.  Le 
euxième  présente  les  réactions  contraires.  Il  y  a  là  un  phénomène 
talogue  8  la  transformation  de  la  benzoylphénylthiosemicarbazide 
D  thiobiazoline  ou  en  biazolylmercaptan,  suivant  que  Ton  emploie 
Qinme  agent  de  condensation  le  chlorure  d'acétyle  ou  celui  de 
anzoyle. 

Pour  préparer  le  dipMéoyl-l.d^thiO'ô'triazolylmercapiaihS,  on 
bandonoe  15  heures  à  froid  une  ëolution  alcoolique  (à  50  0/0) 
quiinol.  de  phényldilhiocarbazinate  de  K  et  d*isosulfocyanate  de 
èéayle  fortement  alcalinisée.  On  chauffe  ensuite  à  80°  jusqu'à  ce 
u'urie  prise  d'essai,  additionnée  de  HCl  et  de  FeCl^,  doime  un 
récipilé  jaune  franc  de  disulfure.  Le  produit  est  ensuite  ppté  par 
Ici,  lavé  à  l'alcool  et  crisl.  dans  Tac.  acétique.  Aiguilles  jaunes  f. 
i  177-178",  douées  de  propriétés  acides.  Traité  par  Tiodure  de  mé- 
kyle  et  KOH,  ce  mercaptan  fournit  ïéther  méthylique  en  aiguilles 
ïbnches,  sol.  dans  les  solvants  usuels,  f.  vers  124-125*.  En  chauf- 
knt  cet  éther  en  sol.  benzénique  à  150°,  en  vase  clos,  on  le  trans- 
bruie  en  éther  méthylique  du  diphényl'lA-tria/.olonyUmercap- 

G«Hî^-Az— Az 


oi 


G-SGH3 
Az-G^H» 

l^riâmes  cubiques  f.  à  103°,  sol.  dans  les  liquides  organiques. 
Mol.  dans  Teau.  Ce  composé  est  différent  de  celui  que  M.  Marck- 
>i4ld  a  obtenu  au  moyen  de  ra-diphénylthiosemicarbazide  et  de 
UXH*.  On  Toblient  également  en  traitant  le  triazolyl-mercaplan 
fruaitil  par  HgO»  ce  qui  donne  le  disulfure  : 


[/Az^G-S-      l' 
G«H5-Az(  I 

\go-az-g«hsJ 


l-a2fî\  transformant  ce  dernier  en  mercaptan  (F.  135°)  au  moyen 
tk  falcool  ei  de  Tamalgame  de  Na,  et  méthylant  ensuite  le  mer- 
soc  cani.,  8*  BÉa.,  t.  xxvi,  1901.  •»  Trav.  ètrang  50 


L 


786  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

captan  comme  il  a  été  dit  plus  haut.  L'élher  méthjiique  n'est  p 
altéré  par  HGl  concentré  à  200°  en  vase  clos. 

L'oxydation  du  triazolylmercaptan  au  moyen  de  KMnO*  (à  i  «J 
en  présence  de  KOH  fournit  Vacide  sulfouique  correspondjc 
C«*HioAz3S.SO»H  (fmes  aiguilles  blanches  f.  à  343^).  Avec  Vm 
(ou  FeCl»),  on  obtient  le  disulfure  (C^^H'^Az^S*)»  en  vâ^vXk 
jaunes  f.  à  147-148°,  sol.  dans  le  chloroforme,  insol.  dans  IV«i 
Traité  par  AzH^  alcool.,  ce  disulfure  se  transforme  en  thichsnm 
C**H*<^Az3S.SAzH*  et  mercaplide  d'ammonium  ;  la  première  i-n? 
dans  la  ligroïne  en  aiguilles  blanchâtres,  f.  à  130°,  insol.  dai 
Teau,  sol.  dans  les  Hquides  organiques;  elle  régénère  facileue! 
le  mercaptan  à  chaud.  Avec  Taniline,  on  obtiendrait  le  coniptM 

G6H»-Az--Az 

I       II  (V 

se      C-S-G6H*-AzH2 

\  / 
Az-C«H5 

aiguilles  f.  à  175°,  peu  sol.  dans  l'éther  et  Talcool,  douées  de  pn] 
priétés  basiques.  Le  chlorhydrate  est  en  aiguilles  blanches,  vj 
dans  Talcool,  décomposables  par  l'eau.  La  base  se  laisse  diazo 
et  copuler  avec  le  p-naphtol  (aiguilles  orangées,  f.  à  2iS*,  soi. 
rouge  cramoisi  dans  SO*H*  concentré;.  Avec  Télhylaniline  «J 
obtient  de  même  le  composé  C**H»oAz3S.SC6H*..\zHC*H5eu  cni- 
durs,  f.  à  182°,  peu  sol.  dans  Talcool  et  Téther;  la  aJtrosaniii\ 
corresp.  est  en  aiguilles  jaunes  f.  à  127°,  sol.  dans  Télher,  le  beij 
zone  et  le  chloroforme. 

Le  phénylphényliminothiobiazolylmercaplan  (voy.  réquationll 
s'obtient  en  ''haufl'ant  à  115°  des  quantités  équimol.  de  phén\M 
thiocarbama»e  deK  et  d*isosulfocyanate  de  phényle.  Il  se  forme  tj 
même  temps  de  la  diphénylthio-urée  qu'on  élimine  par  addition  «i 
Na*C03,  puis  le  mercaplan  est  ppté  par  HCl  et  cristallistî  dM 
Talcool  chaud.  Paillettes  blanches  f.  à  171-172°,  peu  sol.  daa 
réther  et  le  benzène,  très  oxydables.  Le  disulfure  coiTOspoiultJi 
est  en  aiguillas  jaunes,  f.  à  106-107°,  sol.  dans  les  acides  (^pru|»4 
basiques),  le  chloroforme,  etc.  Vélher  wêlhylique^  obtenu  furiifl 
ment  en  chauffant  un  mélange  de  phényldithiocarbazinate  de  lorl 
thyle  et  d'isosulfocyanate  de  phényle  à  120°,  crisl.  dans  TalcoC 
éthéré  en  tables  prismatiques,  f.  à  67°,  insol.  dans  l'eau,  sol.  dAoi 
HGl  concentré  (formation  de  sel  dissociable  par  l'eau ).  Le  chlon*^ 
platinate  est  en  paillettes  brunes. 

La  réduction  de  l'éther  méthyliuue  par  Tamalgame  (oumit  dr  J 
thiocarbanilide  ;  HgO  n'agit  pas;  HCl  conc.  à  180*,  en  \ai**  clo.-, 


CHIMIE  ORGANIQUE  787 

fouratt  de  Taniline  et  l'éther  méthylique  du  phényltbiobiazolonyl" 
mercaptatà  : 

G«H5-Az— Az 

J       Jl 

OC      C-SGH3 

\/ 

S 

eo  aiguilles  f.  à  40-41%  sol.  |dans  les  liq.  organiques,  insol.  dans 
le^  ac.  minéraux  et  les  alca^s.  Ce  corps  a  pu  être  reproduit  en 
chaufTant  à  iOU*  en  vase  clos  une  sol.  toluénique  de  COGl*  et  de 
phéayUlithiocarba/inate  de  méthyle. 

Avec  Tac.  p.-tolyldithiocarbazinique,  on  a  obtenu  de  même  le 
^tMoljrl'ï-pliényl'4  thiotriazolylmercaptan  (aiguilles  jaunâtres,  f.  à 
162-163**,  sol.  dans  le  benzène  et  le  chloroforme,  peu  sol.  dans 
Talcool  et  Féther)  ;  le  sel  de  Na,  C**H**Az3S*Na  est  en  prismes 
hrillants,  sol.  dans  Talcool  et  Teau,  insol.  dans  NaOH  concentrée. 
Le  disulfure  est  en  aiguilles  jaunes,  f.  à  205**,  sol.  dans  le  chloro- 
forme ;  VtUher  méthylique  en  aiguilles  aplaties  f.  à  158*,  sol.  dans 
l'alcool.  Il  se  forme  dans  la  même  réaction  un  peu  du  tolyl-phényU 
miDù-ihiobiazolylmercaptan  qu'on  obtient  plus  facilement  en 
eliauiïant  les  deux  composants  à  sec  vers  120<*;  paillettes  blan- 
châtres, f.  à  162-163*,  presque  insol.  dans  Téther  et  le  benzène. 

Le  disulfure  crisl.  en  aiguilles  jaunâtres  f.  à  130*»,  sol.  dans  le 

cliloroforme,  il  forme  un  chlorhydrate  huileux.  Uéther  mélhylique 

f>\  en  prismes  aciculaires  f.  à  68-69*»,  peu  sol.  dans  Talcool,  sol. 

daos  rêlher  et  le  benzène  ;  il  s  obtient  aussi  directement  à  partir 

du  tolyldithiocarbazinate  de  méthyle  et  de  Tisosulfocyanate  de 

phéoyle  à  130^.  Traité  par  HCl  à  180%  il  se  dédouble  en  aniline  et 

/AZ--C.SGH3 
vAolyUhiobiazolonvl'mèthvlsuUine  G'^H"^.Az<  |  (pail- 

•  '         '  \go-s  ^^ 

lettes  blanches  f.  à  52*,  sol.  dans  Talcool)  ;  celle-ci  s'obtient 
également  en  chauffant  une  sol.  benzénique  de  GOGl*  avec  du 
p.Holyldithiocarbazinate  de  méthyle. 

Les  auteurs  décrivent  les  composés  suivants  : 

Pbényl-i'tolyl'4'ibiotriazolylmercaptan  (obtenu  en  partant  du 
(AényUiilhiocarbaziuate  de  K  et  de  Tisosulfocyanate  de  p.-tolyle,  à 
froid»;  aiguilles  jaunes  f.  à  178*.  Vétber  métbylique  fond  à  152* 
'paillettes  brillantes  sol.  dans  Talcool). 

La  pbrnyl'i'p.'toIylimin(h5-lbiO'biazoylmélbyIsuI/Ine  (phényldi- 
tbiocarbazinate  de  méthyle  et  isosulfocyanale  de  tolyle  à  130*), 
*:rist.  dans  Taicool  en  paillettes  incolores  f.  à  101*. 

Liaosulfocyanate  d*allyle  ne  réagit  que  très  difficilement.  Avec 


L 


788  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGEHS. 

réther  phényidithiocarbazinique  à  145*,  on  oblient  une  trëspeiiti 
quantité  de  cristaux  f.  à  183°,  sol.  dans  Tac.  acétique  ^probabk»' 
ment  Téther  du  phénylallyliminothiobiazolylmercaplan). 

V9.'napbtyl-i'pbényl'44hiotriazolylmercaptau  fond  à  120*  ^raasai 
crist.  sol.  dans  Falcool).  Véthev  métbylique  crist.  en  petites  aig 
f.  à  197-198°,  peu  sol.  dans  Talcool).  L'isomère  obtenu  avec  F» 
napiityldithiocarbazinate  de  méthyle  fond  à  148-145°. 

I/isocyanate  de  phényle  ne  réagit  pas  sur  Tac.  phényldithiocar 
l)azinique  ou  sur  son  sel  de  K.  Avec  l'éther  méthylique  en  solutioi 

benzénique,  on  obtient  Turéthane  C®H5Az<^q^J^^^*^^|;J5  en  ai^i 

blanches  f.  à  186°,  presque  insol.  dans  Téther  et  la  ligroïne;  n 
composé  se  dédouble  suivant  Téquation  : 

yAzH-CS-SGH3 
G«Hîi.Az<  +  G^HS-OH 

XGO-AzH-G^HS 

=  C6HS-AzH-AzH-GS-SGH3  +  GôHS-AzH-COîC^US, 
lorsqu'on  chauffe  sa  sol.  alcoolique  à  120°  en  vase  clos. 

p.    FBEUNDLSR.        1 

Sur  les  thiosemicarbazides  isomériques  ;  M.  BUSCH  et  1 
HOLZMANN  (D,  cb.  G.,  t.  34,  p.  820-345;  80.1.1901).  — M.  Mardi 
wald  a  montré  que  les  dialcoyllhioseraicarbazides  se  présenleo 
sous  2  modifications,  Tune  stable,  l'autre  instable.  Il  consitièn 
cette  isomérie  comme  étant  d'ordre  stéréochimiqne,  en  cela  il  ^ 
base  principalement  sur  Faction  de  COCl*  (D.  rb.  G.,  t.  25| 
p.  8098).  Les  auteurs  démontrent  actuellement  que  ces  isomôi^ 
répondent  aux  formules  : 

R-Az-AzH2  R-AzH-AzH 

I  .  I  , 

CS-ÂzII-H  C^S-AzlI-H 

ou  aux  formules  tautomériques.  Voici  les  preuves  fournies  à  raj»p»« 

de  cette  manière  de  voir  : 

L'ac.  azoteux  dédouble  la  diphénylthiosemicarbazide  a  en  dipbt*- 

nylurée 

/AzH2 
C6H5.  Az<  +  AzO^H 

\CS-AzH-(:«H5 

=  Az20  +  G6H5-AzH-CS-AzH.C«n*  +  \VO, 

avec  risomère  ?  on  obtient  un  nitroso-azoïque  : 

C^H^-AzH-AzH  G6H5-Az=  Az 

I  +Az02H=  I  +51130+.  S, 

<;6H5-Az  =  i>SH  C«H5.Az:iC-AzO 


CHIMIE  ORGANIQUE.  789 

l/ald.  benzoïque  fournit  avec  Tisoraèrea  un  dérivé  benzylidénique 

*|ue    Foxydation  transforme  en    diphényl-phénylimino-thiobiazo- 

\one  : 

/Az=CH-C«H5  /Az=C-C«H5 

C«H5-Aa<  +  O  =  H20  +  C«H5-Az<  | 

NCS-AzH-C6H5  \C— S 

II 
AzC^HS 

L'isomère  p  ne  réagit  qu'à  haute  température  avec  formation  d'un 
corps  complexe  {D.  cb.  C,  t.  30,  p.  853). 

C6H5-AZ Az 


C«H5-C-AzC6H5.C 

S 

Avec  COCl*  Tisomére  a  réagit  suivant  l'équation  : 

C6H*-Az-AzH2  C6H5-Az.Az=CO 

I  +C0C12=:2HC1+  I 

HS-C=Az.r/H*  HS-C=Az.G6H5 

C^U^'kz Az 

HS-CK    >c 

La  formule  cyclique  de  Marckwald  serait  à  rejeter). 

L'isomère  p  fournit  de  la  phénylanilidothiobiazolone  (Freund, 
D,  cb.  G.,  t.  23,  p.  2821). 

Le  ihiophosgène  s'unit  à  Tisomère  a  pour  donner  \e  pbényl-l' 
phéajrli'mwo'ô-tbiobiazolylmercaptan  (l)  (voy.  le  mémoire  précé- 
*lent)  et  à  Tisomère  p  pour  donner  la  pbényl'l-pbéDyliminO'3- 
ditbiobiazoloae  (II). 

C^H^-Az— Az  C6H5-AZ— Az 

C«H*-Az=C      C-$H  se      G-AzH-C«H5 

\/  \/ 

S  S 

(I).  (H). 

Les  éthers  méthyliques  des2diphénylthiosemicarbazides  consti- 
tuent des  bases  fortes.  Tandis  que  l'isomère  a  s'isomérise  très 
fidlement,  son  éther  méthylique  est  absolument  stable. 

Là  liqueur  de  Fehiing  est  réduite  à  froid  par  l'éther  p,  et  à  chaud 
«eolement  par  l'éther  a  ;  HgO  n'agit  sensiblement  pas  sur  le  premier, 
tiodis  qu*il  transh)rme  le  deuxième  en  un  azoïque  : 

C*H»-AzH-AzH.C(SCH3)=Az-C6H5-l-!2HgO 

=  Hg20  +  H^O  +  C«H5-Az= Az-C(SGH3)^AzCPHS. 


lALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

lème  sur  l'isomère  ?,  tandis  qu'avec  l'èthera'a 

hyliso-thio-urée  CH>S-G<^^[J:^S'^ 

'ac.  benzcnesiilfonique,  le  sulfure  de  carboae 
fournissenl  respectivement  les  réactions  caracli 
,'drazines  primaires  (a)  et  secondaires   ift).  A\e 
et  l'éther  fl,  on  obtient  k  chaud  l'étlier  du  tripii* 
jlylmercaptBii  j 

C«HS-Az— Ab  ' 

CSHï-CH     C-SCH»  ( 

Aï-C«HS  I 

CSCI>,  les  éthers  x  et  p  donnent  respecliveniesl 
ithers  méthyliques  des    mercaptans   décrits  [riui 

le  mémoire  précédent). 

icétique  donne  avec  l'éther  p   un  ilêrivé  mou» 

rétlier  a  du  méthylmercaplan  et  du  f/wiiyJphéiiyt 

P-Az-AzH' 


CHi-Az— Al 
JS-CO'H  +  CH3-SH  +  I        II 

C^HS-Az-C      C-CHi 


.anate de  phényle,  les  réaclions  s'erTecluenl  conua 

c,  cit,)  : 

Cll^-Az-AzH» 

I  +CS-AtH-C*Hs 

lS-A»=C-SCHï 

C«H»-Az— Az 
=  GH'-SH  +  I         1 

G6H*-Az=C      C-Az[l-r.«[li 


?>HS-Az[I-A 

CHJS-C-AzH-i:«H* 


Il  +as-AzHc«m 


CHIMIE  ORGANIQUE.  79t 

La  raélhyl-l-phényl-4-thiosemicarbazide  ne  parait  pas  exister 
uus  4  iormes  isomériques.  Il  en  est  de  même  des  tri-alcoylthio- 
fmicarbazides  R*Az.AzH.CS.AzH.R;  mais  ce  dernier  fait  est 
xpliqué  fort  bien  par  Thypothèse  développée  ci-dessus. 

L**  mémoire  original  renferme  la  description  des  composés 
CKiveaux  mentionnés  ci-dessus. 

La  combinaison  benzylidéiiique  de  la  dipliénvltliiosemicarba- 
iie  a  crist.  en  aiguilles  incolores  f.  à  167-168°,  peu  sol.  dans 
ilcool  et  la  ligroïne;  elle  se  décompose  à  220°,  se  dissout  dans 
.OH  alcoolique  en  formant  un  sel  en  fines  aiguilles  blanches 
lt^>ciables  par  Teau;  Véthev  méthylique  crist.  en  aiguilles 
linches  f.  à  127-128°.  La  combinaison  benzylidénique  traitée  par 
^2*  en  sol.  alcoolique  se  transforme  en  diphénylphénylimino- 
khhidzoloiw  (voy.  plus  haut);  aiguilles  soyeuses,  f.  à  184-185°, 
eti  sol.  dans  Talcool. 

Avec  risomère  p,  Tald.  benzoïque  ne  réagit  que  vers  140-160° 
lef  formation  du  corps  complexe  C^H^^Az^S;  prismes  jaunes  f. 

814-315"  avec  décomposition,  très  peu  sol.  dans  les  liquides 
ri^niques»  formant  des  sels  dissociables  par  Teau.  L'iodomélby- 
Uf  sol.  dans  l'alcool  fournit  après  décomposition  par  KOH  alcool. 
ùf  base  en  paillettes  blanches  f.  à  152°. 

Le  mercaptan  résultant  de  la  condensation  de  COCl*  avec  Tiso- 
lèrea  a  été  décrit  (Marckwald,  loc.  cit.).  Il  n'a  pu  être  transformé 
•  ilisulfure. 

La  phénvlaailidoditbiobiazolone  obtenue  avec  CSCl*  et  Tiso- 
Ihe  p  ivoy.  plus  haut),  crist.  dans  le  benzène  en  aiguilles  f.  à 
>^l8d*  très  peu  sol.  dans  Tétlier  de  pétrole.  Le  nblorbydrate 
CQrîtilue  une  poudre  cristalline. 

L'étbt*r  métbyliqae  de  la  diphénylthiosemicarbazide  a,  préparé 
b^xtement  à  froid,  crist.  dans  Talcool  en  aiguilles  blanches  f.  à 
M-T8*,  il  réduit  la  liqueur  de  Fehiing  à  chaud  et  forme  un  acétate 
■al>le;  le  cblorbydrateQi  le  sulfate  sont  huileux,  le  chloroplatinate 
•ifil.  en  paillettes  hexagonales,  peu  sol.  dans  Teau  et  Talcool,  qui 
fcft'lent  vers  155°  en  se  décomposant. 

Vétber  ?  crist.  dans  l'alcool  en  prismes  f.  à  11°;  il  réduit  PlÇl* 
•<  w  forme  pas  de  sels  stables.  Traité  par  HgO  à  froid  ou  par 
A/*  W  en  soi.  diluée,  il  se  transforme  dans  Vazoïque 

C«H5.Az=Az-C(SCIP)=Az-C«H5, 

■^nulles  rouge  foncé,  f.  è  66°,  sol.  dans  les  liquides  organiques  et 
<îaû5  U^  ac.  minéraux,  facilement  réductibles  par  H*S. 


792  ANALYSE   DBS   TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Viodbydrate  de  méthyUisothio-urée  crist.  en  paillettes  blancèn 
f.  à  157-1 58®,  sol.  dans  Talcool. 

Le  dérivé  benzène-sulfoné  a  crist.  en  rhomboèdres  f.  àil6-lfffS 
sol.  dans  Talcool  chaud  et  les  alcalis,  peu  sol.  dans  Téther  ei  m 

ac.  minéraux.  Le  dérivé?  C«H5.Az<^^^Jj^f^*)=^*-*^'^«î 

insol.  dans  les  alcalis  et  les  acides  ;  paillettes  f.  à  146-147%  p^i 
sol.  dans  Télher. 

L'éther  à  s*unit  à  CS*  pour  donner  le  sel  de  Tac.  dithiocarbazi' 
nique  avec  la  base  elle-même  (poudre  crist.  jaune,  f .  à  174*.  «i 
dans  Talcool  et  le  chloroforme,  insol.  dans  Téther  et  le  benzène! 
Avec  Tald.  benzoïque  on  obtient  le  dérivé  benzylidénique  « 
aiguilles  f.  à  127-128'',  sol.  dans  l'alcool,  le  benzène  et  Téther.  iJ 
Morhydrate  est  en  rosettes  hygroscopiques. 

L'éther  p  et  Tald.  benzoïque  s'unissent  vers  110*  pour  donoerli 
tripiïényl'l .  4 .  ô-dihydrotriazolylmercaptan  (voy .  plus  haut  i  ;  laWe 
f.  à  108-109°  très  sol.  dans  le  benzène  et  le  chloroforme. 

L'éther  a  réagit  avec  COCl*  en  donnant  naissance  au  compoâ 
f.  à  183-1840 

C6H5Az Az  C^HS-Az Az 

\yO  lyO     1 

CH3-S-C<    >C  HO.C<    >C 

\Az-G6H5  NAz-C«H* 

(I).  (II). 

« 

décrit  par  M.  Marckwald  (I).  Traité  par  KOH  diluée  au  B.-ll.  œ 
éther  se  dédouble  en  mercaptan  et  en  un  produit  acide  ^11).  qtj 
crist.  dans  l'alcool  en  aiguilles  f.  à  161-162'',  insol.  dans  l'eau  froidj 
et  la  ligroïne,  sol.  dans  Na'CO^  et  AzH*.  —  Le  dérivé  sut/un 
correspondant  obtenu  avec  CSCl^,  crist.  dans  l'alcool  en  aigtaillâl 
f.  à  156-157**,  sol.  dans  le  chloroforme,  presque  insol.  dans  rélbtfj 
et  le  benzène. 

Le  dérivé  acélylé  de  Téther  p  crist.  dans  l'alcool  en  aiguitl«^ 
blanches  f.  à  139- 140*,  sol.  dans  le  chloroforme  et  Talcool;  KOl| 
alcool,  bouillante  enlève  du  mercaptan  à  ce  composé. 

La  pliényl'l'-pbénylimino-anilidothiobiazoloae  obtenue  «vrt 
l'éther  a  et  Tisosulfocyanate  de  phényle  (voy.  plus  haut),  fourni! 
un  éllier  mélhylique  (à  l'azote)  en  aiguilles  f.  à  148-141%  sol.  das^ 
l'alcool  chaud,  l'éther  et  le  benzène. 

Le  dipbényl'anilido-tbiotriazoî  obtenu  avec  Téther  p,  cns* 
dans  Talc,  dilué  en  aiguilles  soyeuses  f.  à  179^,  peu  sol.  dfto^U 
ligroïne;  HgO  lui  enlève  facilement  son  soufre.  VéihernéîbyU^ 
est  en  paillettes  f.  à  112-113'',  sol.  dans  l'alcool,    p.  rHnmmjBik. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  798 

Sur  raction  dn  méthylate  de  sodium  sur  la  phénylhydrazone 
I  Taldéhyde  phénylnitroformique  ;    E.  BAHBER6ER   et  J. 

lOB  {D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  523-532;  14.2.1901).  —  L'action  du 
léthylate  de  Na  sur  la  phénylhydrazone  de  Tald.  phénylnitrofor- 
ûque  donne  naissance  principalement  à  un  composé 

(C«H5)2G»Az*(C6H5)2, 
m  est  la  tétraphényltétrazoUne  : 

.r..   c       >;^A2-AiH-C«H5  CCHS-C^  Naz-C6H5 

^\z02  C'HS-AzL     Jc-C«H5 


11  se  forme  en  même  temps  de  Tac.  benzoïque,  du  benzoate  de 
létfayle»  de  la  benzanilide,  une  base  f.  à  109^  et  un  peu  de  forma- 

^.benzène  C«H^C<^:^^CW^. 

,  La  constitution  de  la  dipbényltétrazoline  est  basée  sur  les  faits 
luvants  : 

Distillée  sur  de  la  poudre  de  Zn,  elle  fournit  de  Taniline  et  du 
Rtrile  benzoïque. 

On  l'obtient  en  oxydant  la  déhydrobenzylidène-phénylhydrazine 
|ir  1  en  présence  d'éthylate  de  Na  : 

Az  Az 

Cni5.C^\AzH-C<»I15  C6H*-Cî^NAz-C6Hîi 

C«H5-A2'v^H-C«H5  C^H^-Azl^  Jg-C«H5 
Az  Az 

Enfin  elle  se  forme  dans  l'action  de  I  sur  le  dérivé  sodé  de  la 
keûrylidène-phénylhydrazine. 

Là  réaction  entre  le  méthylate  et  Thydrazone  s'effectue  a  froid. 
Le  tétrazoline  crist.  en  aiguilles  brillantes,  jaune  d'or,  f.  à  203-204^, 
p«n  sol.  dans  l'alcool,  sol.  dans  les  autres  solvants  organiques.  La 
»!.  dans  SCHH«  conc.  vire  au  violet  par  addition  de  K*Cr*0"'  ; 
«eBe  dans  l'acétone  est  colorée  en  brun  violet  par  AzO*H. 

La  distillation  sur  la  poudre  de  zinc  qui  fournit  de  l'aniline  et  du 
«rtrile,  benzoïque  s'effectue  très  nettement  au-dessous  du  rouge. 

L'oxydation  de  la  benzylidènephénylbydrazine  par  I  donne 
naissance,  en  plus  de  la  tétrazoline,  à  un  mélange  dedibenzylidène- 
*pWoylhydrotétrazone  et  d'osazone  a  du  benzile,  f.  à  218»  (l'iso- 
nxïre  ?  fond  à  235.286*). 

L'bydrazone  du  benzile  qui  fond  à  134<»,  s'obtient  en  chauffant 


794  ANALYSE   DES   TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

une  sol.  alcoolique  de  benzile  avec  2  mol.  de  chlorhydrate  de  \M 
nylhydrazine  pendant  1/2  heure  seulement. 

En  traitant  la  tétraphényltétrazoline  par  un  mélan^  d'ac. 
tique  et  d*ac.  acétique,  ou  en  la  chauffant  avec  du  nitrtte  d'aio\ij 
et  de  Tac.  acétique,  on  obtient  un  dérivé  diuitré  qui  crist.  dan<  )| 
xylène  bouillant  en  aiguilles  brun  rouge  f.  à  310^,  peu  soi.  dafl 
les  solvants  organiques  usuels.  La  sol.  dans  SO*H*  est  oolorée  ^ 
vert  par  K«Cr«0^ 

La  p,-  nitropbènylhydrazone  de  Fald,  phénylnitroformiqu^ 
traitée  par  le  méthylate  de  Na,  a  fourni  pareillement  une  dJ-p.-it 
nitrotètraphényUétrazoUne  : 

Az 
C«H5-c/\az-C6H*-Az03 
Az()2-C6H*-aJv     Jc-C6H5 

Az 

aiguilles  rouges  f.  >  300*»,  peu  sol.  dans  les  liquides  organique 
sol.  dans  SO*H*  avec  une  coloration  jaune  qui  \ire  au  vert  s«l 
par  addition  de  K^Cr^O"^. 

Dans  la  même  réaction  il  se  forme  de  Téther  benzoïque  et  un 
poudre  violette  à  reflet  vert  qui  est  vraisemblablement  le  dinitni 
diphénylformazylbenzène.  p.  freundler. 

Des  éthylpipéridiiies  droites  et  gauches;  Ham  FRESJ 
(Z).  e/i.  G. y  t.  33,  p.  3483;  14.1.1901).  —  L'auteur  a  repris  avt^ 
une  grande  quantité  de  produits  la  séparation  optique  de  l'x-élhj! 
pipéridine,  séparation  déjà  exécutée  d'une  façon  partielle  pi 
Ladenburg  (Liebig*s,  Ann.f  247-71).  Un  mélange  d'acide  tartrtqu 
droit  et  de  base  se  prend  au  bout  de  8  jours  en  une  l>oui]lii 
de  cristaux.  Le  tartrate  droit  ainsi  obtenu  décomposé  i^ 
les  alcalis  donne  la  d.-a-éthylpipéridine,  liquide  Eb.  142*1 43*,  i 
(D*  =  0,0868   [a]„^  +  17o). 

Les  eaux-mères  débarrassées  du  sel  droit  sont  saturées  im\ 
la  KOH  et  le  précipité  est  combiné  avec  de  Tacide  tartrtqiM 
gauche.  Le  composé  gauche  n'ayant  pu  être  obtenu  eu  quantité 
suffisante,  Tauteur  a  trouvé  pour  son  point  d'ébuUilion  138-1 4±" 
la]j^=r= —  14**, 55.  Celte  dernière  forme  n'était  pas  dans  un  état  *U 
pureté  suffisant.  a.  mou.sktrat. 

Action  du  brome  sur  la  p-picoline;  E.  DEHNEL  {B.  eà.  G  , 

t.  33,  p.  3198,  14.1.1901).  —  On  sait  qu*à  haute  tempéraUifv  U 
substitution  du  brome  se  fait  dans  le  noyau  pyridîque,   tandtc 


CHIMIE  ORGANIQUE.  795 

rà  uoe  température  modérée  cette  substitution  ne  se  fait  que  dans 
chaîne  latérale.  La  p-picoline  Cî*H*AzCH^  chauffée  en  solution 
torfaydrique  10  h.  à  150®  avec  du  brome  fournit  un  liquide  rouge 
^el  Feau  sépare  une  huile  lourde.  Cette  huile  décolorée  par 
P  fournit  un  liquide  clair  qu'on  disLille  dans  le  vide.  Entre 
"W»  on  recueille  une  huile  très  mobile,  entre  90-100"*  un  corps 
i  cristallise.  On  purifie  ce  dernier  par  neutralisation  dans  Talcool. 
•corps  correspond  à  C**H*Az*Br^. 

Le  produit  de  la  réaction  du  brome  sur  la  p-picoline  débarrassé 
ton  huile  lourde  contient  à  côté  de  la  p-picoline,  de  riA-bromo- 
picoUne  G*H*Az- CH*Br.  Cetle  base  qui  excite  fortement  les 
laes  ne  peut  pas  être  isolée  à  Tétat  libre  à  cause  de  son  peu  de 
èiht*.  On  la  sépare  à  Tétat  de  picrate  C«H«AzBr-C«H30Uz3. 
fuilles  peu  solubles  dans  le  benzène,  l'acétone  F.  114®.  Par  ébul- 
Krti  avec  beaucoup  d'eau  il  se  transforme  en  picrate  du  p-pyri- 
Wbinol  Cî^H»Az-CH«-0H.C«H»0'ïAz3,  aiguilles  jaunes  F.  128% 
tez  solubles  dans  Teau  bouillante  et  Tacétone.  L'auteur  n'a  pu 
aiLer  Tatcool  libre  à  cause  du  manque  de  produit.  Le  sel  d'or 
W'OAz-HAuCl*,  aiguilles  jaunes  F.  136-137®;  sel  de  platine 
WOAz.HGli^PtCHF.  193-195®,  tables  romboèdriques  d'un  rouge 

•ttn.  A.  MOUNEYRAT. 

Bn  propriétés  de  réthylpipéridine  et  sur  un  nouveau  mode 

Ibrmationde  ce  corps;  A.  UPP  [D.  ch.  G,,  t.  33,  p.  3513; 

I.Î.IIX)!;.  —  Ainsi  que  l'a  montré  précédemment  l'auteur  (Ann, 

GH-CH=GH 
*ing,  L  294,  p.  135),  par  réduction  de   |i  j  , 

^         ^    ^  CH-Az-C-CH«.GH*0H 

»«  le  sodium  et  en  solut.  alcoolique,  prend  naissance  à  côté  de 

8*-CH«-CH« 

I  ;  un  liquide  très  solublo  qui  possède  les 

B*-AtH-CH.CH« .  CH«OH 

•jpriétés  de  réthylpipéridine,  mais  dont  le  point  de  fusion  du  sel 
fcphitine  est  différent  de  celui  du  sel  de  platipe  de  l'a-éthylpipé- 
Mme  de  Ladeuburg.  L'auteur  montre  que  malgré  cela  sa  base  est 
heo  celle  obtenue  par  LadCàiburg  et  que  le  point  de  fusion  donnée 
i»  ce  chimiste  doit  être  corrigé.  Ce  point  de  fusion  est  compris 
'««(iOK-glO®). 

^-^ihylpipéridine  C^W^\z.  Eb,,,^  112-143®  (corrigé).  — 
1^-0.8651,  Soiuble  dans  20  fois  son  volume  d'eau.  Chlorhydrate 
PH«\zHCl  F.  181.182®.  Sel  de  platine  (C-H«5Az.H(:i)*FtGl* 
^  iOB-210»  avec  dégagement  de  gaz,  peu  soiuble  dans  l'eau  et 
<ilcool  Iroîd.  Sel  d'or  G^H*»Az.HGl,  AuGl»  F.  129-130«  se  décom- 


796  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

pose  à  155-1 60^  Picrate  C^W^Az.CfiWO^Az^  F.  188»  facOeM 
soluble  dans  l'eau  chaude  et  Talcoo). 

NitrosoétbylpipéridÎDe  C^W^\z,AzO,  huile  jaune  Eb7^=^fl 
232*»,  soluble  dans  Téther. 

Benzolsulfone-oL'étbyipipéridine  CH^^Az.SO^-C^H»  F.  64-fil 
soluble  dans  Téther,  chauffé  avec  HCl  concentré  à  150-i60*,  h 
se  décompose  en  acide  benzènesulfonique  et  éthylpipéridine. 

Az-méthyU-élbylpipéridine  CH^Uz-CH»,  Eb73o=  ^ 58*^*51' 
(corr.),  D»=:0.854i  se  dissout  dans  environ  100  fois  < 
volume  d'eau.  Chlorhydrate  en  aiguilles  F.  158-154*.  Sel  <ï 
C«H"Az.HCl-AuCl»  F.  118-119%  soluble  dans  ralcool  et  Pe 
chaude.  Sel  de  platine  (C«H*'îAz.HCI)«PtCl*.  Sel  de  raerLU 
CSH^-ïAz.HCl.HgCl»  F.  202«205*.  Picrate  C^H^^Az.G^H^O-J 
F.  175-176% 

Le  cbhrométhylate  de  la  N.  métbyl'a-étbylpipéridine  forme  il 
aiguilles   très   hygroscopiques   lesquelles   chauffées    à    SOO* 
décomposent  en  chlorure  de  méthyle  et  éthylpipéridine.   Sou  i 
d'or  est  presque  insoluble  dans  l'eau  froide  C^H**Az(GH*)*ClAtH 
F.  245%  Sel  de  platine  [C'^H«*Az(CH«)«Cl]«PtCl*    décomposilioo 

240-245<'.  A.  MOUNBYRAT. 

Dérivés  du  méthylfarfural  ;  Henry  J.  Horstmann  l'KHTUM 
Hi88  Mildred  GOSTLIHG  {Cbem,  Soc,  t.  79,  p.  807-816;  7.«9oi 
—  Les  auteurs  en  faisant  réagir  HCl  sur  le  lévulose  ou  la  ci'itulo 
en  présence  d'éther  sec  ont  obtenu  le  cblorométbylfurfural 

CH— CH 
GH2C1.C       CH-CHO 

Y 

comp.  analogue  au  bromométhylfurfural  obtenu  antérieiireiiii^ 
{BuIL  Soc,  cbim,,  t.  55,  p.  777).  Il  est  sol.  dans  la  plupart  à 
solv.  org.,  F.  87-88«  ;  AzO^Ag  en  précipite  directement  CI  à  frd 
en  sol.  alcoolique. 

AcéloxymétbymirfuralO:zC\\-C^WO'CYi^OQOCW,  prépara  J 
l'action  de  l'acétate  d'argent  sur  le  bromométliyfurfbral  en  m 
acétique,  crist.  dans  l'éther  sec  et  le  pétrole  en  prismes  Iranspi 
rents,  F.  55«.  —  DenzoxymétbyifurfurallK^M^'O-GOC^W,  phsiai 
incolores,  F.  56-57**. 

Les  chloro  et  bromométhylfurfurals  sont  fticilement  rédnils  pi 
le  chlorure  slanneux  en  sol.  acide,  en  S-méthylfurfural,  Éb.  \m^ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  7U7 

*,  îdeaiique  au  produit  obtenu  par  raclion  des  acides  dilués  sui* 

tiainnose. 

Hfurfurylétlmuedialdéhyde 

CHa     i-CH2 — CH2-J,     JCHO 


lolv      ]-CH2 — CH2-J        le 

o  o 


l>  composé  a  été  obtenu  en  faisant  agir  l'argent  métallique 
•ment  divisé,  obtenu  par  réduction  de  AgCl  au  moyen  du  zinc, 
le  bromométhyirurfural  en  milieu  benzénique  bouillant 

le  subst.  erist.  dans  Teau  bouillante  en  prismes  presque  inco- 
r,  elle  est  sol.  dans  le  chloroforme  et  l'acide  acétique,  mais  se 
•out  très  peu  dans  la  plupart  des  autres  solv.  froids,  F.  119-120''. 
f  fournit  une  dihydrazone  qui  crist.  dans  un  mélange  froid 
kool  absolu  et  d'éther  en  plaques,  F.  179-181''  et  une  dioximc 
I  crist.  dans  un  mélange  chaud  d*alcool  absolu  et  de  cliloroforme 
prismes,  F.  182*.  Oxydée  par  Ag*0,  elle  se  transforme  en  acide 
'urfuryléihauedicavboxylique 

C02H-C*H20-GH3.CH2.C*H20-C02H , 

I  eriàt.  dans  Talcool  étendu  et  dans  un  mélange  d'alcool  absolu 
At  toluène  en  prismes,  F.  267-269**  (décomp.).     a.  valeur. 

But  les  aniles  dérivés  de  Taldéhyde  thiophénique  ;  A. 
UrrZSCH  et  R.  WITZ  (D.  ch.  6\,  t.  34,  p.  841-847  ;  20.4.1901). 
Laid.  Uiiophénique  ne  forme  qu'une  seule  combinaison  avec 
Ailine,  la  p.-toluidine,  etc.;  par  contre,  avec  Taminothiazol  les 
Ueurs  ont  obtenu  en  plus  du  Ihiophénal-bis-aminolhiazol,  deux 
kopbéDal-iminothiazols  qui  se  transforment  lacilement  Tua  dans 
Wre  et  qui  constituent  vraisemblablement  un  cas  de  stéréo- 
taérie.  Ce>  dérivés  de  Pald.  thiophénique  diffèrent  de  ceux  de 
M.  benzoîque  parle  fait  qu^ils  donnent  des  chlorhydrates  stables, 
^Béilant  par  conséquent  la  configuration  anti  : 

C*H3S-C-H 


H-Ai-Cl. 

I 
H 


Ld  combitiêJsou  dald,  tbiophéinque  et  dauiline  est  liquide  et  se 
^tfte  h  basse  température.  La  combinaison  avec  la  p.-toluidiiw 


798  ANALYSE  DES  TKAVAUX    ÉTRANGERS. 

C*H3S.CH=Az.C«H*.CHa  obtenue  à  chaud,  cristallise  dansVatu 
en  prismes  jaunâtres  f.  à  62";  celle  avec  \ei  p.-bromanilwee^i 
paillettes  jaune  pâle,  f.  à  90",  peu  sol.  dans  Talcool,  sol.  da» 
benzène  et  Téther.  i 

Les  chlorhydrates  correspondants  se  préparent  en  sol.  éthénj 
ils  constituent  des  poudres  jaunâtres  stables,  solubles  dans  TalH 
peu  sol.  dans  Teau  qui  les  décomposent  à  chaud. 

Le  thiophénalaminothlazol-oL  C*H3S.CH=(Az»C»H«Si  p^« 
directement,  cristallise  dans  Talcool  en  paillettes  jaune  pàlp,  | 
409"  ;  chauffé  vers  140"  dans  un  courant  d'azote,  il  se  Iransl'o^ 
dans  la  modifîcatioa  p  qui  fond  vers  47-48",  qui  est  beaiW 
plus  soluble  que  la  première  dans  l'alcool,  Télher  et  le  benzéa 
qui  régénère  l'isomère  a  lorsqu'on  la  fait  cristalliser  dans  TaM 
la  môme  transformation  s'effectue  spontanément  et  lenleino^ 
froid.  Si  on  chauffe  la  solution  alcoolique,  on  obtient  du  thiopbè 
/;is-a/ï2i/io/A/azo/C*H3S.CH(Az«C3H3S)»qui  se  forme  aussi  .lii 
tement  lorsqu'on  emploi  un  excès  d'aminothiazol. 

Ce  composé  se  présente  sous  la  forme  d'une  poudre  jaun^ 
très  peu  sol.  dans  les  liquides  organiques;  il  fond  vers  417'  ti 
décomposant  en  aminothiazol  et  thiophénal-aminothiazol. 

p.  rREUNDun. 

Sur  raction  des  halogènes  et  du  sulfure  de  carbone  bui 
dérivés  méthyléniques  sodés;  6.  WENZEL  (Z>.  cb.  G.,  t 
p.  1043-1050;  20.4.1901).  —  L'auteur  a  décrit  prérédemmeu 
produits  de  l'action  du  brome  sur  un  mélange  de  CS*  et  <i'<! 
malonique  ou  d'éther  cyanacétique  (ibid.,  t,  33,  p.  2()42i.  H 
attribue  actuellement  les  formules  suivantes  qui  renfermeul 
pectivement  2  atomes  d'hydrogène  en  moins  : 

(C2H'>02C)2.G — C(co2c^n5)2         ^^"^■?!}t>c — (>CÎ^?^'^ 

I  I  A2L»        I  j        L*AZ 

se     es  se     c:s 

\/  \y 

s  s 

Ces  deux  formules  correspondent  mieux  aux  résultats  analjti 
et  aux  propriétés  chimiques  (insolubilité  dans  les  alcalis  .  - 
formation  de  ces  composés  ne  peut  guère  s'expliquer  que  y 
formation  préalable  d'une  sorte  de  xanthogénate 

NûS.SG-CH(C02C2H5)2  ; 
2  mol.  de  ce  dernier  s'uniraient  ensuite  sous  l'action  du  brc 


CHIMIE  ORGANIQUE.  19^ 

fl  effet,  si  Ton  se  contente  d'ajouter  du  brome  ou  de  Tiode  à  une 
nubien  d'éther  cyanacétique  sodé  dans  CS*,  on  obtient  exclusi- 
wnenl  l'élher  tricyanotrimélhylènetricarbonique  t.  à419*»»5,  décrit 
ïT  Krrera;  tandis  que  si  Ton  chauffe  au  préalable  le  dérivé  sodé- 
nîc  es*,  le  premier  se  dissout  peu  à  peu  en  formant  une  solution 
»^  qui  fournit  alors  le  dérivé  thiophénique  ci-dessus  par  addi- 
on  de  Br. 

La  condensation  de  CS*  avec  Téther  malonique  sodé  donne  éga- 
lent naissance  à  un  produit  sulfuré  qui  cristallise  en  aiguilles 
colores  f.  à  179-180**^  sol.  dans  Tac.  acétique  et  le  toluène,  insol. 
fti  l'eau  et  les  alcalis,  peu  sol.  dans  l'alcool  froid.  L'auteur  as- 
ime  à  ce  composé  la  formule  : 

C2H5.GO\  /C02C2H=i 

>C— G< 
C2H5-C02/  I        I   \G02C2Hs 

se — es 

M.  Bergreen  parait  l'avoir  déjà  obtenu  mais  il  lui  donne  une 
liv  constitution  (avec  2  doubles  liaisons)  qui  ne  correspondrait 
B,  «l'après  l'auteur,  aux  propriétés  du  corps. 

Var.  ditlnotétramélhylène-tétracarbottique  lui-même,  obtenu  en 
lénifiant  Télher  par  NaOH  à  froid,  crist.  en  aiguilles  qui  se  dé- 
iD|)osenl  au-dessus  de  301**;  il  prend  naissance  également  par 
pijnifîcation  de  Vélber  dUhiolétvahydrolhiopbdne-tétracarbonique 
fotionné  plus  haut.  Le  sel  neutre  de  Na  est  insoluble  dans  Tal- 
W.  Le  sel  acide  C«H*S«0»Xa«  +  4,5H«0,  crist.  dans  Teau  bouil- 
ttv  eu  longues  aiguilles;  celui  de  potassium  renferme  1H*0 
l5>*.  Le  sel  neutre  d'ammonium  également  insoluble  dans  Tal- 
W,  se  transforme  par  dessiccation  dans  le  sel  acide  (aiguilles 
Wores»;  les  sels  de  Ba  et  Ca  sont  cristallins. 

Ea  chauffant  l'éther  pendant  plusieurs  heures  avec  de  la  poudre 
iZri  et  de  l'ac.  acétique,  on  obtient  Vétber  ditbiobutane-tétracar- 
^iqae  iC*H5.0«C)«CH.CS.GS.GH(C0«C«H5)«  (aiguilles  incolores, 
■  103*,  soL  dans  Tacétone  et  les  alcalis  alcooliques). 

feu  chauffant  Vétber  ditbiodicyanotélrabydrotbiopbène'dicarbo- 
iu*'  avec  Br  et  H^O  au  B.-M.,  on  le  transforme  dans  le  dérivé 

^^*^^CBr.CS.S.CS.CBr<^^^g,jj5  qui  cristallise  dans  Tal- 

ol  en  aiguilles  prismatiques  jaunes  f.  à  95-96";  ce  corps  ne  perd 
b  (le  Br  lorsqu'on  le  chauffe  vers  250"  avec  de  l'argent  molé- 
Éire. 


80U  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

La  phénylhydrazine  réagit  sur  une  sol.  alcoolique  d*ét!ier  diibw 
tétramélhylène-tétracarbooique  à  chaud;  il  se  dégage  H*S,  €^t^ 
obtient  le  sel  de  phénylhydrstziae  de  Tac.  sous  forme  de  pailIeOi 
blanches. 

Avec  le  cyanure  de  benzyle  îK)dé,  GS*  et  Br,  Fauteur  a  obtfli 
le  dithiodicyanodiphényliétrêméihylènei})  crist.  en  aiguilles  jauM 
f.  à  174",  sol.  dans  Tacétone;  avec  Vacélylacétone  sodée  il  se  fony 
du  dUhiotétracétyltétraméthylèue  (II),  prismes  jaunes  f.  à  3*' 
sol.  dans  la  plupart  des  solvants  organiques. 

>C — C/  (GH3CO)2-C — C-<COCH3j2 

GAz^l        I  \CAe  I       I 

se — C8  SU — c:s 

I.  II. 

Le  deuxième  composé  s'obtient  aussi  à  partir  de  Tacétylacétui 
sodée  et  de  GSCl*.  p.  frelxdle». 


Rectification;  W.  HARCKWALD  kD.  cb.  G.,  t.  34,  p.  7^1 
25.3.1901).  —  Gette  rectification  porte  sur  la  plusse  :  rhypolbrl 
do  Le  Bel  serait  représentée  par  Téquation  : 

(Ix        r.    h —  V 

^.^       «^ 

dy       r'  a  —  x' 
celte  phrase  doit  être  supprimée  [ihid.,  t.  34,  p.  481 1. 

p.  FRCrXDlXR. 

Études  dans  la  série  ducamphane  [2"  partie.  Hitrocamphéi 

aminocamphône  et  oxycamphône;  Martin  OnsloiNr  FORSÎl 

iChem.  Soc,  t.  79,  p.  614-653;  6.1901).  —  En  Iraiianl  le  I 

bromonitrocamphane  par  AzO^Ag,  Tauteur  a  obtenu  le  nirnKm 

/GH 
phène  G^'H'^^  \[ ,  ^  ;  ce  comp.  crist.  dans  Talcool  chau.l  en  lo^ 

prismes  striés,  F.  06*»  ;  il  est  insol.  dans  Teau,  >oL  djn>  !e^  ^i| 
org.  [a]^—— 112**  en  sol.  dans  l'alcool  absolu  à 2!\  •a"^=r— 13^^ 
en  sol.  benzénique  à  21*.  11  fixe  HBr  en  donnant  le  2?-/raafl^ 

yGHBr 

aiirocamphane  G**H**<f  l         ^   crisl.  dans  Talcoc»!  en  «ig-.,  F.  fi 

\GHAzO* 

tdécomp.  j  \i\^^^  -r  3*»"  ^^  sol.  benzénique  à  21*,  si.  iAa3^>4  »M{ 
d*où  Teau  le  reprécipile.  Le  nitrocamphène  et  le  à-lcrfn-A-l-wui 


CHIMIE  ORGANIQUE.  801 

caiaphane  donnent  tous  deux  la  réaction  de  Liebermann.  Le  nitro- 

ramphène  fournit,  par  l'action  du  brome  en  sol.  chloroformique,  un 

4ibromonitrocamphaiie  orist.  dans  Talcool  en  aig.,  F.  195*  (dé- 

-omp.),  sol.  dans  les  solv.  org.,  peu  sol.  dans  le  pétrole  chaud  ou 

'tkool  froid,  donnant,  mais  avec  difficulté,  la  réaction  de  Lieber- 

mnn  [a]^  =  -f'4*,2  en  sol.  benzénique  à  19°.  Par  fixation  de  HI, 

p  DÎtrocamphène   se    transforme   en  S-Jodo-l-nitrocamphane 

/CHI 
>H«*<  '  ,  plaques,  F.  IIS^»  [al^:::^  — 85%1  dans  Talcool  ab- 

«>ln  à  20"  et  [«1^  =  —  29*,  4  en  sol.  benzénique  à  18*». 

/CH 
Le  i-aminocampbone  C®H**^  U  a  été  obtenu  par  réduction 

u  aitrocampbène  au  moyen  du  zinc  et  de  Tacide  acétique  ;  solide 

f»a>Iucide,  F.  46«.  Éb.   191-1 92<»  sous  758  mm.  [a]„r=-f  59%7 

iDs  Talcool  absolu  à  22**  et  [a]p=  4-43**,  4  en  sol.  benzénique  à 

i*.   Celte  base  est   fortement  alcaline  envers  le  tournesol.  — 

'^aie  crist.  en  feuillets,  F.  256*»  (décomp.).  —  Cbloroplatinale 

:«*H«*Az)«.H«PlCl«  +  H«0  très  sol.  dans  l'alcool,  F.  243*»  (dé- 

omp.j.  —  Dérivé  benzoylé  crist.  dans  le  pétrole  en  aig.  soyeuses, 

.  157*;  [a]B  =  30*»,9  dans  l'alcool  absolu  à  18*».  —  Dérivé  benzylh 

inique^  crist.  dans  Talcool  chaud  en  plaques,  F.  63°.  —  Picrate^ 

ig.  jaunes,  F.  231*  (décomp.).  —  Pbéuylcarbamide,  crist.  dons 

tkoool  bouillant  en  aig.,  F.  213°.  Le  1-aminocamphène  est  tout  à 

ut  distinct  de  la  camphène-amine  (2-amino-camphène)  de  Duden 

I  Macinlyre  iAnnalen,  1900,  t.  313,  p.  59^.  Quand  on  le  chaufTe 

rtv  l*anhydride  acétique,  il  y  a  production  de  camphre  ordinaire. 

railé  par  Tacide  azoteux,  il  fournit  un  isomère  du  camphre,  le 

/CH 
Hurycamphène  C^H**^  \\       ,  subst.  crist.  en  longues  aig.,  F.  71*». 

1»  2I2»  sous  750  mm.,  odeur  faiblement  camphrée  [a]j^^^3i°,l 
■fis  Taicool  absolu  à  19*»  [otJ^  =  29*»,5  en  sol.  benzénique  à  20°, 
j-  l-cxycamphène  ne  réagit  pas  sur  Thydroxylamine  et  la  semi- 
arbazide;  à  Tinverse  des  composés  analogues,  il  ne  donne  aucune 
•loratîon  avec  FeCl*.  Il  est  très  stable  vis-à-vis  des  alcalis,  mais 
«ft  acides  minéraux  étendus  le  transforment  immédiatement  on 
«luphre  ordinaire.  a.  valeur. 

tlQde«  dans  la  série  du  camphane   (3*"  partie).  Action  de 

kydrozylamine  snr  les  anhydrides  dn  bromonitrocamphane  ; 

lartin  Onslow  F0R8TER  {Cbom.  Soc,  t.  79,  p.  653-659;  6.1901). 

-  l/auteur  a  fait  réagir  Thydroxylamine  sur  le  produit  obtenu  par 

«oc  OHM.,  3«  «a.,  t.  xxvi,  1901  —  Tro*   Atrang.  51 


802  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Taction  de  SO*H*  sur  le  1 .  l-bromonitrocamphane;  il  a  ainsi  obMi 
un  dérivé  hydroxylaminé  de  r anhydride  du  bromonitrocëmphLy 
GioHno«Az*Br  qui  crist.  dans  Talcool  en  plaques  reclangulaim, 
F.  197**;  crist.  également  dans  Teau  et  l'élher  acétique.  L'hydroijV 
aminé  transforme  d'abord  Tanhydride  du  bromonitrocarapham>  fl 
un  isomère,  F.  210"*,  car  cet  isomère  fournit,  par  Faction  uUérieufl 
de  rhydroxylamine,  le  même  dérivé  hydroxylaminé. 

Le  chlorhydrate  du  dérivé  hydroxylaminé  crist.  dans  \e* 
chaude  en  aig.  noircissant  à  280°  et  fondant  à  2i5*»  (décomp.  - 
Sulfate  crist.  dans  Teau  bouillante  en  feuillets  se  ramoilissaoi 
180**,  F.  {96""  (décomp.).  —  Chloroplatinate,  aig.  d'un  rouge  |m!< 
F.  225'  (décomp.).  —  Picrate^  rhomboèdres  jaunes,  F.  vers  IIPl 
(décomp.).  —  Carbamide,  crist.  dans  Teau  bouillante  en  aijr-,  i 
139**  (décomp.).  —  Dérivé  henzoyié,  crist.  dans  Talcool,  brunii  \ 
fond  à  180**  (décomp.).  —  Anhydride  du  dérivé  diacrir 
C**H**0*Az*Br,  crist.  dans  Talcool  en  prismes  hexagonaux,  F.  1*1 

L'action  de  Tacide  azoteux  sur  le  dérivé  hydroxylaminé,  régt-wi 
l'anhydride,  F.  240« 

CioHno2Az2Br  +  AzO^H  ==  C»0Hi*OAzBr  +  Aï^O  -;-  2  H^O. 

Par  l'action  de  la  soude  caustiijue,  le  dérivé  hydroxylaminé  |»^ 
les  éléments  de  HBr,  en  donnant  un  nouveau  dérivé  hvdroxylêim 
Cioi|ieo«Az^  crist.  dans  l'eau  et  l'alcool,  se  ramollit  vers  170*. 
208**,  réduit  on  sol.  aq.  le  lerricyanure  de  potassium  et  le  niln 
d'argent  auunoniacal.  —  Chloroplatinate,  crist.  dans  Teau  en  li 
jaunes  se  décomposant  à  150**.. —  Picrate^  F.  148*  idécomp.  ». 

A.    VAUnTR. 

Sur  les  deux  acides  campholytiqnes  et  sar  Tacide  laoro^ 
lique;  Ferd.  TŒMANN  {D,  eh.  G.,  t.  33,  p.  2î)Sr>  ;  29. 10. 190» 

L'auteur  désigne  sous  le  nom  d'acide  a-eampholyUque  Tafi 
liquide  C^H'^O'*  préparé  par  Noyés  à  Faide  de  Tacnle  5-campti 
ramique,  sous  le  nom  d'acide  ^ampholy tique  celui  fondant 
133*»,  5  et  obtenu  en  traitant  le  précédent  par  les  acides;  ce  demi 
corps  a  jusqu'ici  porté  les  noms  d'acide  camphothélîque,  d'à:* 
cis-campholytique  et  d'acide  isolauronolique. 

I.  Acide  oL'CampJio/ytique.  —  Cet  acitle  a  été  prépara  pur 
procédé  do  Noyés  {Am,  cheni.  Joura.^  l.  16,  p.  â07-r»0:î)  en  tr»î( 
formanl  l'acide  p-camphoramique  en  acide  aminodihydrocanif4i 
lylique  d);  ce  dernier,  traité  par  l'acide  azoteux,  donne  F*^? 
oxjdihydrocampholytique  (11)  et  l'acide  campholytique  (lU».  IN 


CHIMIE  0HGAN1QU£.  80S 

xpltquer  ces  transformations.  Noyés  a  donné  les  formules  sult- 


antes  : 


(CH3)2=C CH»  (CH3}2=C CH2 


I  >CH2         m-^  I  >CH2 

CH3-C(  A2H2)  -  CH-G02H  CH3.C(0H)-GH-G0»H 

(I).  (H). 

(CH3)2:=G GH2 

»^  I  >GH2 . 

GH3.C=G-G02H 

rui). 

Noyés,  appuyant  sa  façon  de  voir,  sur  la  ditflculté  d*oxydation 
ie  Tacide  oxydibydrocampholytique  et  sur  la  non-possibilité  pour 
let  acide  k  se  transformer  en  lactone,  en  concluait  que  Toxydrile 
OH)  devait  se  trouver  en  position  (p)  par  rapport  au  carboxyle 

Gette  conception  s'écroule  devant  les  observations  de  Tauteur 
|U]  a  trouvé  que,  sous  Tinfluence  de  Tacide  azoteux,  l'acide  ami- 
lodiiiydrocampbolytique  donne,  à  côté  des  acides  campholytiques 
txy  et  non  saturés  avec  de  bons  rendements,  une  lactone  qui  cor- 
nspond  i  roxyacide  et  aussi  devant  les  liens  qui  rattachent  l'acide 
lunéthyltricarballylique  et  l'acide  campholytique.  L'auteur  conclut 
le  là  que  r  (OH)  se  trouve  en  position  (y)  par  rapport  au  carboxyle 
rt  «ionne  pour  l'acide  a-campholytique  la  formule  de  constitution 

fuirante  : 

(CH3)«=G GH-G02H 

I  >GH2    . 

GH3-U==CH 

Acide  oxydihydrchoL-campbolytique  C»H««0«,  F.  132-1 33«.  —  Cet 
iciiie  distille  dans  le  vide  sans  décomposition.  Une  solution  alcoo- 
U}Tje  à  83  0/0  dans  un  tube  de  1  dcm.  tourne  de  -f-  19',20'.  La 
Milution  traitée  par  l'acide  SO*H*  étendu  se  transforme  en  acide 
Kampholytique* 

I^srtooe  campholytique,  —  Masse  analogue  à  du  camphre,  F. 
livllC*;  Éb.  228-230*»  à  760  mm.;  Eb.  lOS-iOS*  sous  8  mm.  Par 
Hutlliuoo  avec  une  lessive  de  soude,  cette  lactone  se  transforme  en 
m  acide  oxydihydroc^mpholytique  qui,  sauf  le  point  de  fusion,  a  les 
n^ïsïê%  propriétés  que  celui  obtenu  plus  haut  par  diazotation  :  ces 
GHia  acides  traités  par  l'acide  sulfurique  ne  donnent  aucune  lactone, 
ba»  Tacide  non  satiu*é  p-campholytique.  La  différence  du  point  de 
tiMOo  tieol  peui-<^tre  à  une  isomérie  stéréochimique. 

L'acide  %'campholylique  C»H*^0«  est  une  liuile  claire,  Éb.  235- 


804  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

2S&'  à  760  mm.  ;  Éb.  139-140''  sous  15  mm.  se  résiDifiaiU  en  graHlfl 
partie  par  oxydation  au  moyen  du  permanganate.  Des  prodib| 
d'oxydation,  l'auteur  a  cependant  pu  isoler  un  acide  cétonique 

(GH3)2r:C CH-C02H 

I  >GH3    , 

CH3-C(0H)-C0 

en  aiguilles  prismatiques  fondant  sans  décomposition  à  19^*  ;  p^ 
soluble  dans  l'eau  froide  et  Téther  acétique  et  de  Tacide  <îioxyi!. 
hydrocampholytique 

(CH3)2=:C GH-C02H 

I  >CH2     , 

CH3-C(0H)-CH(0H) 

en  octaèdres,  F.  158*.  | 

Par  oxydation  de  l'acide  a-campholytique  avec  l'acide  azotiquJ 
il  prend  naissance  de  l'anhydride  de  l'acide  diméthyltricarhalh 
lique  C«H«oO»  et  à  côté,  de  l'acide  diméthylglutarique  C"^**0.  (i 
dernier  prend  naissance  également,  ainsi  que  Ta  établi  Tautt-nt 
par  oxydation  de  l'acide  p-campholytique  dans  lequel  se  transfore^ 
une  partie  de  Tacide  a-campholylique  avant  d'avoir  subi  ïox^ 
dation. 

n.  Acide  ^-campholylique.  —  L'auteur  confirme  pour  cet  nci.] 
la  formule  de  constitution  ' 

(GH3)2=G GH2  I 

I  >GH2 , 

CH3-C==C-C02H  ' 

I 

donnée  par  M.  .Blanc  [Ann.  Cbim,  Phys.  (7),  t.  18,  p.  181-^ 
explique  la  transformation  de  l'acide  a-campholytique  en  acii^ 
p-campholy tique  par  la  migration  du  groupe  carboxyle  (CO*H».    i 

m.  Acide  lauronolique.  —  Dans  la  préparation  de  cet  bc'hU'  {ù 
le  procédé  de  Noyés,  par  décomposition  de  l'acide  aminotiihrdft^ 
lauronolique  au  moyen  de  l'acide  azoteux,  l'auteur  a  obtenu  coiiun 
produit  accessoire  un  acide  solide  C^H^^O^,  F.  105*,  un  carbur 
d'hydrogène,  le  laurolène  C^H»*  (Éb.  121-122^;  D''^-*.  0.8008 
/2p  =  1,44376,  pouvoir  rotatoire  d'un  tube  de  10  cm.  -f  1^,9;  tt  l 
campholaclone  C*H**0*. 

L'acide  lauronolique  de  l'acide  aminodihydrolauronolique  qi^ 
Noyés  désigne  sous  le  nom  d'acide  f-lauronolique,  forme  une  huiii 
jaune  claire,  Ebi,.  130-132'',  ne  distillant  pas  sans  décompoâtlm^ 
à  la  pression  ordinaire.  D*o,  1,0177;  ii^  =  1,47155  [af^osciiJe  eotr^ 


CHIMIE   ORGANIQUE.  805 

H-146*.  Ce  qui  correspond  pour  cet  acide  à  un  mélange  de  divers 
)mère€  optiques.  Le  pouvoir  rotatoire  de  l'acide  lauronolique  prô- 
nant de  1  acide  camphanique  oscille  entre  110-188°,  tandis  que 
cide  lauronolique  de  Tanhydride  de  Tacide  bromocamphorique  a 
\  pouvoir  rotatoire  constant  (a]^^^^+  ^^°- 
*>s  deux  derniers  acides  ont  la  même  densité  et  le  même  indice 
f  réfraction  que  Tacide  ^-lauronolique,  mais  ils  distillent  à  240* 
i^ue  sans  décomposition. 

Par  cristallisation  fractionnée  du  sel  de  calcium  brut  de  Tacide 
lauronolique,  l'auteur  est  arrivé  à  isoler  un  beau  sel 

(C9Hi30î)2Ca  +  3H20, 

n  est  identique  à  celui  de  Tacide  lauronolique  provenant  de  l'acide 
mphauîque.  Far  l'action  du  brome,  aussi  bien  sur  l'acide  y-lau- 
nulique,  que  sur  Tacide  lauronolique  provenant  de  l'acide  cam- 
taoique,  l'auteur  a  obtenu  non  seulement  la  bromolactone  déjà 
i^>arée  par  Aschan,  fondant  à  187*,  mais  encore  un  acide  dibro- 
Ddihydrolauronolique,  F.  185°,  qui  peut  être  transfoimé  en  iso- 
mnocampholactone,  F.  94°: 

bans  la  bromuration  de  l'acide  Y'iauronolique,  cet  acide  forme 
principal  produit. 

Tous  les  acides  lauronoliques  chauffés  avec  de  l'acide  azotique 
irmis^ent  à  côté  de  l'acide  oxalique  la  nitrocampholactone , 
JTl*  iProcedings  chem.  Soc, y  1898,  p.  111).  L'oxydation  de 
Q^  les  aciiles  lauronoliques  par  le  pennanganate  de  potassium 
Khliiit  à  une  cétone  C^H*H)  nommée  laurénone,  et  à  l'acide 
otydîhydrolauronolique  C'H*«0*.  La  laurénone  des  divers  acides 
im}Doljques  possède  toiyours  les  mêmes  propriétés;  c'est  un 
lui^ie  Éb,g.  92-95°;  D««-s,  0,9572;  /7^  =  1,48535,  inactif  sur  la 
iniNTe  polarisée.  Elle  donne  naissance  à  une  oxime  C*Hi*.AzOH 
fiftiallisée  en  prismes,  F.  105-107®  et  à  une  oxaminoxime 
^H«^(=AzOH)-AzH-OH.  Ce  dernier  corps  est  transformable  en 
envé  nitrosé,  il  s'en  suit  que  le  groupement  AzH. OH  doit  être 
i*-  à  un  atome  de  carbone  tertiaire.  La  constitution  de  la  lauré- 
une  doit  donc  correspondre  à  la  formule  de  constitution  suivante: 


(CH3)2^C CH2 

1  > 

GH3-6=GH 


L'fcAfe  dioxydihydrolauronolique  C*H*^0*  de  l'acide  y-isolau- 
cmolique  est  huileux,  au  contraire,  les  deux  autres  acides  laurono- 
iques  foomisseni  le  même  dioxyacide  solide,  F.  158-154°.  L'oxy- 


806  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

dation  des  dioxyacides  poussée  plus  loin  ne  donne  aucun  résuli 
net  ;  Tacide  camphoronique  ne  peut  dans  aucun  cas  être  renconifll 
Tous  les  acides  lauronoliques  par  ébullition  avec  les  acid'-^* 
50  0/0  fournissent  la  même  campholactone  C*H'*0*,  F.  50*,  qu.  ^ 
produit  également  comme  produit  accessoire  dans  la  préparaliâ 
de  Tacide  Y-lauronolique.  Far  hydrotation  à  Taide  des  alcalis,  Hl 
se  transforme  en  acide  oxydihydrolauronolique 

(GH3)2=G GH-OH 

.      I  >GH2     ,  F.  144-145% 

GH3-GH — GH-C02H 

qui,  contrairement  aux  indications  de  Fillig  et  Woringer,  eslth 
stable.  Cet  acide  forme  un  sel  de  cuivre  peu  soluble  ;  par  ébullitir 
avec  un  peu  d'acide  chlorhydrique,  Tacide  se  transforme  de  qûï 
veau  en  lactone.  a.  mouxeyrat. 

Sur  une  décomposition  particulière  dn  noyau  du  camplm 
Ferd.  TIEMANN  (D.  ch.  G.,  t.  33,  p.  2953;  29.10.1900).  —L'antej 
a  soumis  à  la  distillation  sèche  les  deux  sels  de  chaux  des  «Uh 
acides  nitriles  de  Hoogewerff  et  Van  Dorp  {R.  tr.  ch.  P.-B.^  1. 1 
p.  262)  et  contrairement,  à  ce  qu'on  devait  s'attendre,  il  n*a  pj 
obtenu  le  nitrile  de  Tacide  a-campholytique  ou  de  l'acide  lauroai 
lique,  mais  il  a  obtenu  avec  ces  deux  corps  le  même  nitrile  OH**.V 
Celui-ci  fournit  par  oxydation  avec  le  permanganate  et  sapoati 
cation  successive  de  l'acétone,  de  l'acide  a-méthylglutarique  el^ 
l'acide  méthylsuccinique,  d'où  il  résulte  que  ce  nitrile  doit  êtiv 
diméthylheptènenitnle 

(GH3)2=G3GH-CH2-GH2-GH-GAï 

GH3 

Acide  a-nitrile  campborique  C®H**(CAz)CO*H,  se  prépare  im 
lement  en  chauffant  des  quantités  égales  d*isonitrosocampbone 
d'anhydride  acétique  sur  le  B.-M.,  F.  151-152*.  Son  sel  de  calcini 
est  aussi  difftcilement  soluble  dans  l'eau  froide  que  chaude. 

Acide  p-nitri/e  campborique  C»H<*(CA2jC0«H,  F.  109.1  lUV 

2 .S-dimétbylheptèue'S'nitrile  CH'^Az,  liquide  à  odeur  {)oi\T*i 
Ebi6.  92-95*>  ;  D*"^  0,8563  ;  n^^  1,44859,  décolore  de  suite  le  \^\ 
manganate. 

Vacide  S.G-dimétbylbeplène^^  G»H**0*  prend  naissanc4«  e 
chauffant  8  heures  le  nitrile  avec  de  la  potasse  alcoolique  à  ft»* 
huile  Ebg.  140-141"  ;  distille  à  la  pression  ordinaire  à  286-âlO*  avu 
une  faible  décomposition.  L'amide  de  cet  acide  fond  à  8i*. 

A.    MOrXB\lUT. 


CHIMIE   ORGANIQUE.  807 

Bu  camphéne;  F.  W.  SEHMLER  {D,  ch.  G,,  t.  33,  p.  3420; 
LlâLi9U0).  —  Par  inaction  de  l'acide  chlorhydrique  sur  le  pinène 
road  naissance  le  camphre  artificiel 


GH2- 


.CH2 


I. 
— CH 

I 

ch3-c-(:h3 


CH QCH3)  =  CH 

Pinènt. 


GH2 


II. 
-GH 


-CH2 


I 


CH3-C-CH3 

CHCl — C(GH3)-CH* 
Ctmpbre  artiflcieU 


e  dernier  corps  perd  avec  difflculté  une  molécule  d'HGl  pour 
tonner  le  camphéne  C*®H<«  qui  selon  Bredt  (Ann.  Liebig.,  t.  310, 
».  31ii  réprond  à  la  constitution  suivante  : 


Cil- 


GH- 


GH2 


l 


GH3-G-GH3 


CH G(GH3)-GH2 

f  après  celle  formule  par  oxydation  du  camphéne  on  devrait  arriver 
a  lacide  camphorique.  L'auteur  n'avait  jamais  obtenu  dans  ces 
roQditioa&  cet  acide  et  se  basant  sur  la  présence  d'une  double 
baiàoo,  indiquée  par  la  réfraction  moléculaire,  dans  le  camphéne 
eo  conclut  que  le  carbure  répond  à  la  constitution  suivante  : 


CH2 


m. 
GH- 

/ 


GH3-G-CH3 


.CH2 


/ 


y 


.G(CH3)  — GH2 


L'auteur  pense  que  le  pinène,  le  camphre  et  le  camphéne  sont 
tle»  types  de  différents  groupements  atomiques  et  que  dans  les 
diverses  réactionB  il  y  a  passage  du  type  pinène  au  type  camphre 
el  du  type  camphre  au  type  camphéne  et  réciproquement. 

Cette  manière  de  voir  est  appuyre  par  les  réactions  suivantes. 

bibromure  de  pinène  C*®H**Br*.  —  Par  réduction  de  ce  dibro- 
mure  à  l'aide  du  sodium  en  solution  alcoolique,  l'auteur  a  obtenu 
le  même  hydrocamphène  C*<>H**  inactif  que  par  réduction  du 
nunphre  artificiel  C*®H*''C1.  Il  conclut  de  là  que  le  dibromure  de 
eamphèoe  n'a  pas  la  constitution  du  pinène  mais  bien  celle  à 
laquelle  se  rattache  le  camphre  artificiel,  voir  formule  (II).  F'our 


SOS  ANALYSE  DES   TRAVAUX  ÉTRANGERS, 

expliquer  celle  Iranslormation,  Semmler  suppose  que  par  l'a 
du  brome  sur  le  pinènc  et  sons  l'influence  de  (HBr)  naissant  S« 
forme  un  produit  intermédiaire,  te  bromhydrate  du  dibromui«4l 
pinène  lequel  par  perle  d'une  molécule  d'uoide  bromliydnqH 
donne  le  dibromure  de  pinène. Voici  du  reste  les  formules  de  p»- 
titution  qui  expliquent  cette  transformation  : 


I 


CH'^lir C.Ri-(CHï)— CHlir 


CHi- 


-CH- 
I 


-c:hî 


CHBr C(( 


[CU^) CHBr 


DibraniBre  de  yia^ve 


Bromocamphoiie  C^H'^Br.  —  Ainsi  que  l'a  montré  WalUri 
(Anii.  l.iehig-,  t.  230,  p.  tZl)  te  brome  donne  avec  le  camplit>m 
un  produit  de  substitution  C^M'OBr.  Le  bromocampbène  pœsnli 
le  même  squelette  carboné  que  le  camphène,  car  réduit  en  solutioi 
alcoolique  par  le  sodium  il  redonne  le  camphène.  Il  ea  résulta  qu 
le  carbure  possède  une  double  liaison  dillicile  à  faire  disparaîm 
par  les  halogènes  et  contient  en  outre  un  atome  d'hydrogitx 
remplaçable  par  le  brome.  De  ces  considérations  l'auteur  attrihw 
au  camphène  la  formule  (III)  ci-dessus. 

DibrOBiure  de  camphène  C^'^H^Br»,  F.  90",  se  produit  à  côté  <i  uij 
dibromure  liquide  de  constitution  inconnue,  par  l'aclioii  du  bromi{ 
sur  une  solution  de  camphène  dans  l'acide  acétique.  Go  dibromui^ 
de  camphène  (F.  90")  se  produit  aussi  par  l'action  de  HBr  sur  k| 
monobromocamphcne.  Or  par  réduction  à  l'aide  du  sodium  t^l  tta 
solut.  alcoolique  de  ce  dibromure,  on  a  le  même  dihydrocamph''n4 
que  par  réduction  du  camphre  artificiel.  ,  I 

Par  consé(iuenl  le  dibromocamphène  a  le  même  squelelle  rar-l 
boné  que  le  camphre  artificiel  soit  :  l 


CIP 


GBr- 


/\ 


-CHî 


CW- 


-Clti  — 
3-C-CH 


/   CH^-U-GHî 

I        , 

CCCH'i— (::Hï  CHDr — CCIPt- 

■nphidc  mDaobraiDt,  Dibronurt  it  ttmt^hut. 

Irate  et  bromhydrate  de  c«jn/jAènrC'»H'"CI  ;  C"H"Br. 
ion  du  gax  HCI  sur  une  solut.  alcoolique  de  campliivc 
iincc  le  ciilorliydrale   de   camphène  le<|ucl  rt'duil  en 


CHIMIE  ORGANIQUE.  809 

ul.  alcoolique  parNa  fournit  un  mélange  de  carbures  :  de  cam- 
t*ne  et  de  dihydrocamphène  que  Ton  trouve  dans  la  réduction  du 
npbre  artificiel.  En  présence  de  ces  faits  l'auteur  admet  comme 
ssible  les  deux  formules  de  constitution  suivante  : 


CH^ 


CH- 


GH 


GH2 GGl- 


.GH2 


/ 

/ 

/        ^ 
X    CH3.G-GH3 


CCI 


et 


C(CH3)— GH2 


GH3-G-GH3 


GH2 G(GH3) — GH2 

bromhydrate  de  camphène  se  prépare  de  la  même  façon,  il 
ml  a  i38*.  Par  la  potasse  alcoolique  et  par  réduction  il  redonne 
rainphèiie. 

Eibox ycatnphèiw  C*®H*''OC'H'  du  camphène  en  solution  alcoo- 
|ue  chaufTé  plusieurs  heures  avecSO*H*au  réfrigérant  ascendant 
jnne  le  in^me  éther  que  celui  obtenu  par  Besham  et  Walbaum 
oaru.  /.  prakt.  Cb,^  t.  49,  p.  1)  à  Taide  de  Tisobornéol  et  du 
afale  acide  dMthyle,  huile,  F.  environ  200'»  ;  D=  0,895; 
^  -  1,45X9.  L*auteur  pense  que  cette  réaction  prouve  une  nou- 
îlle  relation  entre  le  type  camphre  et  le  type  camphène.  Il  fournît 
ir  ce  point  de  nouvelles  recherches.  a.  mouneyrat. 

Be  ]*acid6  cinéoliqne  et  de  sa  séparation  en  ses  compo- 
ibU  actifs;  Hans  RUPE  et  Max  RONUS  {D.  ch.  G.,  t.  33,  p.  3541; 
Ll.i90i).  —  La  séparation  de  l'acide  R.  cinéolique  en  ses  com- 
Daanls  actifs,  s'effectue  à  Taide  de  la  strychnine.  On  évapore  le 
d  d'abord  sur  le  bain-marie  et  on  achève  la  concentration  dans 
\  vtde  sur  l'acide  sulfurique.  Il  se  sépare  ainsi  le  sel  de  strychnine 
b-  f  acide  d.-cinéolique  C»«H»«0«Az«  en  prismes  F.  196-197^  Le 
tï  «le  slrj'chnine  correspondant  à  Tacide  gauche  se  retire  des 
■ux- mères  d'où  cristaUise  le  sel  de  l'acide  droit.  Ces  sels 
\iromposés  par  la  quantité  théorique  d'acide  chlorhydrique  four- 
Orient  les  acides  droit  et  gauche  sous  forme  cristalline  avec  une 
liolécule  d'eau,  soit  C«oH««05-f  H«0. 

Ces  deux  formes  fondent  à  79^*.  Mais  si  on  les  expose  à  Tair  sec 
Htr  des  plaques  de  porcelaine  elles  perdent  facilement  leur  eau  de 
eristaliisation  et  fondent  alors  à  138-139^,  tandis  que  l'acide  racé- 
t&u|ue  fond  à  â04-206^ 

[«]«  =  +  18«,  50      et      (— 19%  10) , 
Une  partie  d'acide  cinéolique  actif  se  dissout  dans  11.2  parties 


810  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

d*eau,  tandis  qu'une  partie  d'acide  racémique  exige  à  celle 
température  133,8  parties  d'eau. 

Ces  deux  formes  actives  maintenues  pendant  quelquos  ifad 
dans  l'eau  se  tranforment  en  la  forme  racémique. 

Les  auteurs  ont  observé  que  ces  formes  actives,  exempte  à'm 
chauffées  au  voisinage  de  leur  point  de  fusion  lôO-llO*  tout  « 
subissant  une  décomposition  partielle  donnent  de  la  inéthyUifi 
ténone  et  leurs  anhydrides. 

Pour  la  préparation  de  ces  anhydrides  les  acides  sont  cbauH 
quelques  minutes  avec  de  l'anhydride  acétique;  par  distillation  i 
l'anhydride  acétique,  de  l'acide  acétique  formé  sous  presnu 
réduite,  Ton  obtient  un  résidu  qu'on  fait  cristalliser  dans  le  1^ 
zène.  L'anhydride  d.  correspond  à  C«0H«*O*  F.  lOX*. 

[«]*>= +  45*», 37.  A,   MOUXEYRAI. 

Des  alcaloïdes  du  quinquina  ;  W.  v.  MILLER  et  G.  ROHl 

{D.  ch.  G,,  t.  33,  p.  3214;  26.11.1900).  —  La  transformation  iW. 
cinchonine  en  cinchotoxine  précédemment  découverte  par  1 
auteurs  peut  s'expliquer  par  les  formules  suivantes  : 

I.  n. 

OH2 G(GH3)-GH-GH=GH2        GH^ C((:H3)-CH-Ui 

I 
G9H6AZ-GH2-CO 

GH2 Àz CH2  CH2 AïH GH^ 

Gincboniae.  GaehotoxiBe. 

la.  U«. 

GH2 GH GH-GH:::GH2        GH2 GH CH-ii^ 

GH2  àH» 


G9H6AZ-GH2-G-OH 


Gî>H6Az-GH2-G-(OH) 


G9H6AZ-GU2.CO 

GH2 Az GH2  CH2 AïH GH- 

Cinchonine.  Cmebotoiii»«. 

Dans  l'action  d'un  excès  de  nitrite  d'amyle  en  présence  liVti 
late  de  sodium  sur  la  cinchotoxine  les  auteurs  ont  trouvé  un  anj 
ment  en  faveur  de  la  formule  (I)  et  (D). 

H  ne  prend  pas  ainsi  naissance  de  dérivé  diisoDitrosé  cominti 
laisse  prévoir  la  formule  (II  a)  mais  un  dérivé  nitroisaaitri 
comme  le  veut  la  formule  (II). 

Par  l'action  de  1  molécule  de  nitrite  d'amyle  prend  natssvO 
l'isonitrosocinchotoxine  laquelle  sous  l'influence  de  Taeide  «AOtfi 


CHIMIE  ORGANIQUE.  811 

nne  la  mc^me  nitro-îsonitrosocinhotoxine  que  celle  mentionnée 
j«îsu5  et  qui  provient  de  Taction  d'un  excès  de  nitrile  d'amylo 
r  la  cinchotoxine. 

Leà  auteurs  pensent  que  Tiodométhylate,  qui  résulte  de  Taction 
TicMiure  de  méthyle  sur  Tisonitrosocinchotoxine  et  qui  ne  peut 
s  Atre  décomposé  par  les  alcalis  caustiques,  mais  auquel  on 
al  enlever  HI  à  Taide  de  Téthylate  de  sodium  donne  la  même 
mitrosométhylcinobonine  que  celle  obtenue  par  l'introduction 
a  grouperaont  isonitrosé  dans  la  méthylcinchonine  de  Claus; 
lonttroso-cinchotoxine  serait  mn  composé  tautomère  se  com- 
rtsnt  tantôt  comme  une  base  secondaire,  tantôt  comme  une  base 
rtiaire.  La  transformation  de  la  quinine  en  chinotoxine  s'explique 
)  la  même  façon. 

Les  auteurs  montrent  en  outre  que  la  cinchonicine  et  la  cincho- 
xioe  sont  des  corps  identiques.  Si  en  eflet  à  une  dissolution 
h^rée  de  cinchonicine  on  ajoute  un  cristal  de  cinchotoxine  on 
Jlienl  df»s  cristaux  identiques  à  ceux  de  ce  dernier  corps. 

A.    MOUNEYRAT. 

Sur  rononina;  Frauzer  HEMHELHATR  iD.  ch.  G.,  t.  33, 
.3r>â8;  14.1.1901). —  Le  glucoside  retiré  des  racines  d'ononis 
^Dosa,  se  décompose  d'après  Hlasiwetz(ï/otfr/2.  dePh,  et  de  Ch., 
B5,  p.  415)  par  ébuUition  avec  Venu  de  baryte  en  acide  formique 
\oaospine.  L'auteur  a  trouvé  pour  ce  dernier  corps  la  formule 
^H**0**  F.  172%  tandis  que  Hlasiwetz  lui  attribue  la  formule 
^H**0««  F.  162*.  D'après  Hlasiwetz,  l'onospine  par  ébuUition 
»ec  Tacide  sulfurique  étendu  doit  se  décomposer  en  sucre  et 
^aetine  F.  120*.  L'auteur  dans  cette  décomposition  n'a  pas 
bWnu  un  seul  produit,  mais  un  mélange  de  divers  produits  qui 
•raissent  se  transformer  les  uns  dans  les  autres;  par  cristallisa- 
iun  dans  Teau  il  obtient  des  aiguilles  F.  122*»,  des  feuilles  F.  158- 
*^,  des  aiguilles  longues  F.  155-157®.  Ces  produits  corres- 
toodenl  à  la  formule  (C^^W^O^)^  et  proviennent  probablement  de 
i^tion  suivante  : 

G28H320Ï2  =  G22H20O6  -f  G^Hï^Q*. 

A.    MOUNEYRAT. 

8u  l'oxydation  de  Taloîna  avac  le  peraulfate  da  potassium 
•tracido  da  Caro;  Engèna  SEEL  (D.  ch.  G.,  t.  33,  p.  3212; 
IB.11.1900K  —  L'aloïneC"«H<^^  ou  C««H<«0" oxydée  parle  mélange 
"*ï^>Œique  ou  le  permanganate  ne  donne  aucun  produit  défini.  Par 


81S  ANALYSE   DES   TKAVAUX  ÉTRANUERS. 

l'emploi  du  persulfate  ou  du  percarbonate  de  pota^ium  ci  jmr 
l'oxydation  électrolytique  en  solution  sulfurique  1res  étendue  l't»- 
teur  a  obtenu  un  corps  rouge  clair  qui  selon  toutes  les  appanw» 
est  un  produit  d'addition  instable  d'oxyi^ène  et  d'aloîne  et  pré^nir 
la  plus  grande  analogie  avec  le  rouge  d'aloïne  de  Schaer  lArrk 
d.  Pbarm.,  t.  238,  p.  A'â-t19).  —  L'oxydation  effectuée  m».! 
l'acide  de  Caro  donne  une  poudre  bruno,  de  l'aquelle  on  relâ*< 
à  l'aide  du  chloroforme  un  corps  rouge  qui  recristallisé  dans  n 
mélange  d'acide  acétique  et  de  benzène  en  CCI*  se  montre  iAH 
une  tétraoxYntéthyhiilhra(iuinone*GW-G^*ï{iÇï*QQH^').  ' 

A.    MOL'NEYIur. 


Contribution  A  l'étude  des  oxydassB  végétales;  B.  SLOWT< 
ZOFF  {Zeit.  pbys.  Ch.,  t.  31,  p.  227-234;  3I.12.i900|.  —  L'ault-uj 
a  préparé  la  laccase  de  la  pomme  de  terre  el  celle  du  cbou  i«i 
le  procédé  suivant.  Les  tubercules  écrasés  sont  additionnes  ■» 
0.5  à  1  0/0  d'acide  acétique  et  passés  après  24  h.  a  travers  ui 
linge.  Le  filtrat  est  saturi!  de  sulfate  d'ammonium,  et  le  ppté,  Isti 
par  une  solution  saturée  du  sulfate,  est  re.lissous  dans  l'eau  ei 
soucnis  à  8  ou  4  repptalions  successives.  Finalement  la  soIuIlm 
aqueuse  du  pplé  est  dialysée  dans  de  l'eau  distillée  et  pplêe  |mi 
4-5  vol.  d'alcool  à  95  0/0,  et  le  ppté,  lavé  à  l'alcoot  et  k  i'é\hiv 
est  desséché  pendant  plusieurs  semaines  sur  S0*I1*.  On  eiiw 
ensuite  la  laccase  avec  de  l'eau  et  on  la  ppte  par  l'alcool.  Le  kh- 
dément  est  très  faible,  surtout  avec  le  chou.  Le  produit  obt«-ai 
contient  12.8  0/0  d'azote,  0..53  0/0  do  soufre,  et  il  donne  toutes  IH 
réactions  des  matières  albuminoïdes.  j 

Celte  laccase  est  une  diastase,  parce  qu'elle  est  détruite  n  chau>li 
que  son  action  est  proportionnelle  à  la  racine  carrée  de  sa  ousïr. 
et  que  la  masse  du  produit  formé  est  fonction  de  celle  du  fermenl 
et  non  pas  de  celte  du  réactif  oxydant  (réactif  de  Rohnianm,  U 
réaction  alcaline  favorise  l'action  de  la  laccat^e;  ni  les  aciilr^ 
étendue,  ni  la  digestion  pepsique  ou  pancréatique  ne  l'Atleigneiil- 
Sa  teneur  en  cendres  est  très  faible,  et  celles-ci  sont  sans  arU'W 
sur  le  processus  d'oxydation.  e.  lambloc. 

agents  anticoagnlants  dans  l'organisme  doa  verti' 
leurs;  E.  P.  PICK  et  K.  SPJRO  {Zeit.  pbys.  Ch.,  I.  »■ 
31.12.1900).  —  Les  auteurs  montrent  par  un  expoer 
très  étendu  que  l'action  anticoagulante  de  la  '  pqrioo'  ' 
i  encore  être  rapporléo  avec  sécurité  à  des  produit»  it" 


CHIMIE   ORGANIQUE.  813 

digestion  el  qu'elle  est  peut-être  due  à  des  substances  étran- 
ges adhérentes  à  ces  produits. 

Les  auteurs  établissent  d'abord  que  Faction  anticoagulante  des 
biimoses  est  indépendante  de  l'intervention  de  la  pepsine,  car 
llbrtne  traitée  par  HCl  donne  des  albumoses  qui  sont  anticoagu- 
Qtes  chez  le  chien.  Au  contraire  les  albumoses  préparées  à  Taide 
r  la  Irypsine  en  milieu  faiblement  alcalin,  ou  obtenues  par  auto- 
re  de  la  fibrine  dans  Teau  salée  à  1  0/0  en  présence  du  toluène, 
»at  sans  action.  Mais  si  Ton  interrompt  Tautolyse  à  un  moment 
I  le  liquide  contient  encore  des  substances  coagulables,  celles-ci 
litéeô  par  un  acide  donnent  un  produit  qui  agit  chez  le  chien 
imxne  anticoagulant.  Enfin  les  produits  de  la  dissolution  de  la 
Mine  dans  les  solutions  de  carbonate  de  sodium  à  0.3  0/0  sont 
iTj^  action. 

Lorr^u'on  remplace  la  fibrine,  matière  première  nécessairement 
apure,  par  de  Tédestine  et  de  la  caséine  pures,  les  albumoses 
^tenues  par  l'action  de  HCl  et  pptées  par  demi-saturation  au 
loyen  du  sulfate  d'ammonium  cessent  d'être  anticoagulantes, 
^aulre  part,  la  protalbumose  et  l'hétéro-albumose  séparées  de 
I  peptone  de  Witte  par  précipitation  saline  fractionnée  sont  au 
>ntraire  anticoagulantes,  mais  elles  cessent  de  l'être  si  on  les 
[vpare  en  se  servant  de  la  méthode  décrite  par  E.  P.  Pick  (Zeit. 
brs,  Ch.t  t.  28,  p.  219}  et  dans  laquelle  intervient  l'alcool  à  95  0/0 
>  uiltaot.  I^  milieu  doit  être  légèrement  alcalin;  s'il  est  acide,  les 
n^iuîts  obtenus  conservent  le  pouvoir  anticoagulant.  En  outre, 
i/'me  un  traitement  prolongé  de  la  fibrine  brute  par  Talcool  bouil- 
int  n'enlève  pas  ou  ne  détruit  pas  l'agent  anticoagulant,  car  la 
Ibrîne  ainsi  traitée,  puis  soumise  à  l'action  des  acides,  donne  des 
midulLs  à  pouvoir  anticoagulant. 

Le  testicule,  le  thymus,  les  capsules  surrénales,  la  glande  sous- 
Daxillaire,  les  ganglions  lymphatiques,  la  muqueuse  de  l'œsophage, 
le  l'estomac,  de  l'intestin  grêle,  du  gros  intestin,  le  pancréas, 
Ivaoent,  par  digestion  avec  les  acides,  des  substances  à  pouvoir 
iDticoagulant  prononcé,  bien  que  plusieurs  des  liquides  ainsi 
>bteaus  soient  pauvres  en  albumoses  ou  même  n'en  contiennent 
|iie  des  traces. 

On  voit  donc  qu'on  peut  obtenir  des  albumoses  dépourvues  de 
pouvoir  anticoagulant  et  inversement  des  liquides  à  pouvoir  anti- 
roagulnnt  net  et  qui  sont  dépourvus  d'albumoses. 

Les  auteurs  concluent  que  la  fibrine  contient  un  peptozymogt'ue^ 
uibâiance  mère  du  corps  à  pouvoir  anticoagulant,  le  peptozyme. 

E.  LAMBLING. 


814  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

L*injection  de  toxine  tétanique  et  d'antitoxine  dans  reeiw 
sous-arachnoîdien  ;  F.  RANSOH  {Zeii.  phys,  Cb,,  t.  31,  p.d4 
304;  31.12.1900).  —  Mémoire  ti*ès  spécial  dont  nous  nextn^vi 
que  les  conclusions  qui  suivent  :  la  toxine  ou  Tanlitoxine  télaaifV 
injectées  dans  Tespace  sous-arachnoïdien,  passent  rapidement  ù$ 
le  sang  et  dans  la  lymphe.  Une  partie  considérable  de  là  iùxM 
ne  peut  plus  être  retrouvée  et  est  probablement  fixée  par  le  ^i 
tème  nerveux  central.  Après  injection  sous-cutanée  ou  mtnw 
neuse,  on  ne  trouve  pas  de  poison  (ou  des  traces  seulement)  d^ 
le  liquide  cérébro-spinal,  même  quand  la  dose  injectée  estplu>iei 
fois  mortelle.  e.  lamuurc. 

Sur  les  matières  albuminoïdes  des  muscles  chex  les  ta 
maux  à  sang  froid  et  sur  les  relations  de  cas  corps  arec  I 
phénomène  de  la  rigidité  de  chalenr;  0.  von  FURTH   Z*\ 

pbys.  Ch„  t.  31,  p.  338-352;   31.12.1900).  —  Mémoire  doDt 
nature  ne  se  prête  pas  à  un  extrait.  r.  lambun*;. 

Sur  les  échanges  nutritifs  chez  les  céphalopodes;  0.  t^ 
FÛRTH  {Zeil.  phys.  CL,  t.  31,  p.  353-380;  31.12.1900).  —  L  urJ 
d'octopuSf  recueillie  à  Tétat  frais  grâce  à  un  artifice  oporaloir 
est  un  liquide  limpide,  jaunâtre,  un  peu  visqueux,  francheme 
acide.  Elle  renferme  d'une  manière  constante  de  ralbumim-  .( 
0.07  à  0.12  0/Oj  et  abandonne  un  sédiment  d*acide  urique.  Fi 
contient  de  Thypcxanthine,  mais  pas  de  .\antbine,  d'adénine.  ■ 
créatinine  ou  d'acide  hippurique.  Le  mémoire  contient  un  tabi*-) 
étendu  donnant  la  composition  de  deux  échantillons  d*unne  <r  i 
topus.  On  ne  donnera  ici  que  les  résultats  relatifs  à  la  répartit j 
de  Tazote.  Sur  100  p.  d'azote  total,  défalcation  faite  de  Tazoï.'  I 
l'albumine,  on  en  trouve  dans  l'ammoniaque  18,6  p.  et  dans  VtM 
(d'après  Morner  et  Sjôqvist)  45,9  p.  L'auteur  a  en  outre  élu*!**' 
répartition  de  l'azote  suivant  Pfaundler  (/AiJ.,  t.  30,  p.  75  ,  l 
ppté  phosphotungstique  contient  61.8  0/0  de  l'azote  total  et  ietll 
trat  38.2  0/0,  avec  la  répartition  suivante  :  Az  du  ppté  facilemrt 
sùparable  35.0  0/0  et  difficilement  séparable  2G.H0,  0;  Az  du  Hli-i 
facilement  séparable  12.4  0/0  et  difficilement  séparable  25.80  t'. 

E.  LAMI1U.N«;. 

Sur  le  dosage  de  Turôe  dans  Furine;  A.  BRAUNSTEOI  iZail 

phys.  CL,  t.  31,  p.  381-388;  81.12.1900).  —  Salaskin  et  ZaJitel 
ont  montré  que  le  procédé  de  Morner  et  Sjôqvist  donne  des  résttl 
tats  trop  élevés,  parce  qu'il  dose,  en  même  temps  que  l'urée,  Tacui 
hippurique,  qui  n'est  pas  éliminé  par  le  réactif  barytique  en  mil.»  i 


CHIMIE   ORGANIQUE.  815 

Icoolique  (ibid,^  t.  28«  p.  73).  L'auteur  confirme  ce  résultat 
propose  la  modiiicalion  suivante  du  procédé  de  Môrner  et  Sjôq- 
L.  o  ce.  «rurine  sont  traités  par  5  ce.  du  mélange  barytique  et 
)  cc^  du  mélange  d*alcool  et  d*éther  (211).  On  filtre  le  lendemain, 
love  tî-T  lois  avec  environ  50  ce.  d^alcool  éthéré,  et  on  évapore 
me  lem(>érature  ne  dépassant  pas  SS"".  Après  le  départ  de  l'ai- 
ïl  «éthéré»  on  ajoute  une  pointe  de  couteau  de  magnésie  et  on 
slinue  Tévaporation  jusqu'à  ce  que  les  vapeurs  ne  donnent  plus 
réaction  alcaline.  Le  liquide  restant  (10  à  15  ce.)  est  inti*oduit 
r>r.  une  iiole  d'Erlenmayer  contenant  10  gr.  d'ac.  phosphorique 
L?«taUise,  et  on  chaufTe  pendant  4  h.  1/2  dans  une  étuve  à  140- 
rr.  Après  refroidissement,  on  dose  Tazote  restant  d'après  Kjeldahl 
on  transforme  par  le  calcul  en  urée.  Les  résultats  concordent 
ec  ceux  que  donne  le  procédé  beaucoup  moins  commode  de 
ila>kin  et  Zaleski.  e.  lambling. 

Sur  T'  inTertine  >  de  la  levure;  E.  SALKOWSEI  {Zeit.  phys. 
h.,  l.  31,  p.  805-328;  31.12.1900).  —  Après  avoir  démontré  que 
.  levure  contient  de  la  gomme,  Tauteur  est  revenu  à  des  prépa- 
ktiunï»  d'invertine  faites  sous  sa  direction  par  Barth  (D.  oh.  G., 

31,  p.  474)  et  a  constaté  dans  ces  produits  la  présence  de  la 
omme.  Il  suit  de  là  que  les  invertines,  préparées  d'après  des  pro- 
wiés  analogues  par  Osborne  (Zeit.  phys.  Cb.,  t.  28,  p.  399)  et 
«r  Kùlle  [ibid.y  t.  29,  p.  428)  renferment  probablement  cette 
m'aie  impureté,  et  que  la  formation  de  mannose  par  l'action  des 
odes  sur  Tinvertine  ne  peut  plus  être  invoquée  comme  preuve 
k  la  nature  hydrocarbonée  de  cette  diastase.  La  même  critique 
rapplique  au  travail  de  Wrobleski  [D,  ch.  G.,  t.  31,  p.  1134).  Le 
\-)te  de  l'article  est  une  réclamation  de  priorité  contre  Kutscher, 
ttlaiive  à  Tétude  de  Tautodigestion  de  la  levure  en  présence  de 

eau  cbloroformée.  e.  lambling. 

Se  raction  de  précipitation  du  chloroforme  sur  les  matières 
ftlbuminoidea ;  E.  SALKOWSKI  (Zeit.  phys.  Ch.,  t.  31,  p.  329- 
337;  âl.  1^.1900).  —  Une  solution  aqueuse  d'albumoses,  obtenue 
jrtr  digestion  pepsique  de  la  sérumalbumine,  et  conservée  en  pré- 
Hroce  du  chloroforme  pendant  des  mois,  s  est  transformée  en  une 
;-oive,  puis  en  une  masse  compacte,  sous-jacente  à  un  sérum  jau- 
nâtre. De  plus  le  chloroforme  parait  avoir  transformé  Thétéro- 
aKmmose  primitivement  existante  en  dysalbumose.  —  La  caséine 
«s4  également  coagulée  à  la  longue  par  Teau  chloroformée. 

E.  LAMBLLXO. 


816  ANALYSE  DES  T  RAVAUX  ETRANGERS- 

Note  sur  le  glycocoUe;  A.  JOLLES  (Zeit,  pb^.  Ch.^  t 
p.  389-394;  31.12.1900).  —  En  solution  acide  le  glycocoUe 
énergiquement  à  Taction  du  permanganate  de  potasse,  ce  qne  H 
teur  explique  par  la  structure  en  chaîne  fermée  du  conipa«« 
solution  acide,  le  groupement  acide  ayant  réagi  sur  la  fooi 
aminé.  Au  contraire  le  glycocollate  d'éthyle  décolore  rapideny^ 
caméléon.  La  soude  concentrée  à  TébuUition  ne  sépare  du  0, 
colle  que  de  très  petites  quantités  d'ammoniaque  et  d'acide 
tique.  En  présence  de  Thypobromite,  le  glycocoUe  ne  perd  qiu* 
traces  d'azote  et  se  transforme  en  un  corps  précipitable  par  W 
phosphotungstique  et  donnant  en  présence  de  la  potasse  à  ck 
de  Tac.  formique  et  de  Tammoniaque.  b.  lambu^g. 

Sur  la  bilifuscine;  L.  von  ZUMBUSCH  (Zeit,  phys.  Ch,,  t  i 
p.  446-459;  21.2.1901).  —  4  kilogr.  de  calculs  biliaii*es  huiiiii 
sont  concassés  et  soigneusement  débarrassés  de  graisse  fi 
cholestérine  au  moyen  de  Téther.  On  épuise  ensuite  par  de  IVi 
puis  par  HGl  à  5  0/0  et,  après  avoir  lavé  à  Teau  et  desstvUt' 
masse  obtenue  (environ  800  gr.),  on  Tépuise  par  le  chiorofonï 
Les  liquides  chloroformiques  sont  distillés  et  le  résidu  est  é|mt 
à  froid  par  l'alcool.  On  épuise  de  même  par  Talcool  la  maa 
demeurée  insol.  dans  le  chloroforme,  et  les  liquides  alcooliqu 
réunis  sont  évaporés.  Le  résidu,  lavé  à  Teau  chaude*  est  di>K^ 
dans  le  chloroforme  et  ppté  par  20  fois  son  vol.  d'éther. 

On  obtient  ainsi  12  gr.  d'une  poudre  noire,  amorphe,  insol.  «Ia 
Teau,  les  acides,  CS*,  Télher  de  pétrole,  Téther,  le  benzène, 
nitrobenzène,  peu  sol.  dans  le  chloroforme,  Talcool  mélhjl. 
amyl.  et  Tacélone,  un  peu  plus  sol.  dans  Talcool  éthyl.  et  as* 
sol.  dans  Tac.  acét.  glac,  la  naphtaline,  la  diméthylanilim», 
mieux  encore  dans  la  pyridine.  Les  alcalis  la  dissolvent  »*«  ' 
colorant  en  brun  foncé  et  les  acides  le  repptent  en  flocons  bnin 
La  solution  pyridique  ou  amm.  est  colorée  en  Jaune  d*or  \> 
l'hydrate  d'hydrazine.  Le  corps  fond  à  183*  et  no  donne  ])&^ 
réaction  de  Gmelin. 

Il  contient  C«*H»«Az''0«*.  Chauffé  en  tube  scellé  à  14*V  pemU 
9  h.,  il  a  fourni,  à  Tétat  de  chloroplatinate,  une  base  qui  i^n 
être  de  la  triméthylamine.  L'azote  est  très  fortement  combmé,  oj 
le  pigment  traité  d'après  Kjeldahl  n'a  pas  donné  d'ammoniaque. 


Contribution  à  Tôtude  de  la  composition  élémentaire  et  i 
chaleur  de  combustion  du  mnscle  de  diTors  animaoz;  i 
KÔHLER  (Zeit.phys,  CL,  t.  31,  p.  479-519;  21.2.190! i. —  L'a»i 


CHIMIE  ORGANIQUE. 


817 


ur  vêrifte  d'abord  ce  fait  avancé  par  Dormeyer  [P/Iùger's  Arcb., 
SI,  p,  341  et  t.  65,  p.  90)  à  savoir  qu'une  extraction  à  Féther 
os  Tappareil  de  Soxhiet  même  prolongée  pendant  480  heures 
enlève  pas  toute  la  graisse.  Il  faut  soumettre  la  viande  à  l'action 
^  ferments  digestifs  pour  achever  l'extraction  de  la  graisse  et 
air  compte  ensuite  par  le  calcul  de  cette  graisse  résiduelle.  Les 
iitarmi nations  calorimétriques  ont  été  faites  à  Taide  de  Tobus 
«hler«  Voici  la  moyenne  des  résultats  obtenus,  rapportée  à  la 
tlfstance  sèche,  et  supposée  privée  de  graisse  et  de  cendres. 


Nrc 
Ckcral 


i:. 


5S,53 

5S,36 
5i,64 


H. 


7,14 
7,17 
7.19 
7,10 

7,10 


Al. 


16,67 
16,60 
16,64 
16,90 
16,88 
15,55 


0,52 
0,59 
0,69 

9 

0,50 
0,64 


0. 


33,12 

«,96 

» 
33,38 
31,08 


cRALems 

de 

combutttion. 


5677,6 
5675,8 
5638,7 
5616,6 
5617,3 
5599,0 


E.  LAMBLING. 


CoBtribiition  à  Tétade  de  la  réaction  d*Ehrlich  avec  la  di- 
léthylamidobenzaldéhyde  ;   F.  PRÔSCHER  (Zeit.  pbys.  Ch,, 

31,  p.  520-026;  21.2.5901).  —  Ehrlich  a  montré  que  lorsqu'on 
joute  à  riirine  normale  et  mieux  encore  à  certaines  urines  palho- 
kgiques  (lièvre  typhoïde,  phtisie,  etc.)  qq.  gouttes  d'une  dissolu- 
bn  de  diméthylamidobenzaldéhyde  (aldéhyde  20  gr.,  HCl  conc. 
WJ  ce.  et  eau  dist.  500  ce.),  il  se  produit  une  coloration  rouge, 
ii  Ton  lyoute  à  l'urine  de  la  formaldéhyde,  la  réaction  ne  se  pro- 
lait plus. 

L'auteur  a  isolé  la  mat.  col.  formée.  3  litres  d'urine  sont  traités 
mr  20-iO  ce.  d'une  sol.  chlorhydrique  de  diméthylamidobenzal- 
l^liyde  à  40  0/0  et  100  ce.  de  HCl  conc.  On  sature  le  liquide  de 
wlfote  d*amm.  et  on  extrait  la  mat.  color.  par  CHCl^.  La  purifica- 
kon  du  produit  est  laborieuse  et  le  rendement  d'environ  1  gr.  pour 
100  litres  d'urine  pathologique. 

Ceîst  une  poudre  rouge,  fac.  sol.  dans  l'alcool,  CHCl^,  l'ac.  acét., 
t«^t-  et  la  dichlorhydrine,  peu  sol.  dans  l'eau,  insol.  dans  la  ben- 
u?oe,  le  toluène,  la  ligroïne  et  l'éther;  KOH  et  AzH»  le  dissolvent 
iree  ool.  jaune  passant  au  rouge  par  add.  d'acide.  L'ac.  pi- 
Tique  en  sol.  alcool,  le  ppte  en  brun  rouge.  Le  corps  reiifernje 
C^H^^O^-Al*.  Dans  cette  molécule  le  reste  aldéhydique  fourni  par 
ftoc.  CHJH.,  3*  s<R.,  T.  xxvt,  1901.  —  Trav.  étrang.  5^2 


818  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

le  réactif  employé  est  uni  au  corps  inconnu  cherché,  lequel 
d'après  Tauteur,  une  formylglucosamîne  ou  une  acétylpentosai&M 
Le  travail  se  tennine  pai*  la  description  du  spectre  du  pigroem. 

E.    LAMBLCIG. 

Détermination  de  Tazote  des  acides  amidès  dans  Tmii» 
M.  KRUaER  et  J.  SCHMID  {Zeit.  phys,  Cb.,  t.  31,  p.  55&0Ri 
21.2.1901).  —  Ce  procédé  est  analogue  à  celui  de  Pfaundler  Àhu 
t.  30,  p.  75).  Il  repose  sur  la  propriété  qu*ont  les  acides  anuil 
de  n'être  point  pplés  par  Tac.  phosphotungstique  et  de  rési>tfi 
Taction  des  acides. 

On  détermine  d'abord  sur  100  ce.  d'urine -f-1  ce.  de  HCl  à  lUU 
le  nombre  de  ce.  de  sol.  d'ac.  phosphotungstique  à  10  0/0  néc« 
saires  pour  que  le  liquide,  filtré  après  2  m.,  ne  donne  plus  de  ;{ 
par  une  nouvelle  addition  de  réactif  phosphotungstique,  put^ 
eftectue  cette  pptation  sur  30  ce.  d*urine.  Sur  10  ce.  du  filtrai 
détermine  ensuite  d'après  Kjeldahl  l'azote  total,  lequel  représa 
l'azote  de  l'urée  et  celui  des  acides  amidés.  Dans  10  autres»  c» . 
détermine  l'urée  en  les  chaufi'ant  en  tube  scellé  avec  i/âvoLi 
SO*H«  concentré  pendant  3-4  h.  à  160  et  180*  et  on  distille  j 
présence  d'un  excès  de  soude  AzH^  formée.  Le  travail  se  terraj 
par  qq.  expériences  de  contrôle  par  voie  biologique  sur  rhoau 
et  le  chien.  e.  LAMmJwti. 

Sur  les  réactions  colorées  des  sucres;  C.  NEUBER6  t2> 

phys.  Ch.,  t.  31,  p.  564-573;  21.2.1901).  —  L'auteur  a  étudié  a* 
les  aldéhydes  glycolique  et  glycérique,  la  glycérose,  la  Aérythro^ 
l'i-tétrose,  la  d-lyxose,  l'ac.  d-oxygluconique,  Tac.  aldéhyti 
mucique  et  la  formose,  les  réactions  à  IVnaphtol  de  Moli^ 
Udransky,  à  la  résorcine  de  SelivVànon*,  à  la  phloroglucine  e^ 
l'orcine  de  ToUens. 

1.  La  réaction  à  IVnaphtol  a  été  constamment  positive.  —  I 
Celle  de  la  résorcine  a  été  positive  avec  la  glycérose,  IV-tétrp^ 
la  formose  et  l'ac.  (/-oxygluconique  et  apparaît  donc  bien  comi 
étant  une  réaction  cétonique.  —  111.  La  réaction  à  la  phlorofcliit^l 
a  réussi  plus  ou  moins  netteinent  avec  tous  les  corps  étudiés,  t^ 
avec  la  glycolaldéhyde.  —  IV.  La  réaction  à  l'orcine  est  tout  *ft 
négative  avec  la  glycolaldéhyde  et  les  tétroses. 

On  voit  donc  que  les  deux  réactions  pentosiques  III  et  1\\  [hM 
tives  pour  les  ac.  c^oxygluconique  et  aldéhydo-muciquet  indiqwi 
qu'on  doit  considérer  ces  corps  comme  des  acides  penlose-caris^ 
niques.  Ces  mêmes  réactions  positives  aussi  pour  la  formose  e^ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  m9 

«nt  que  ce  corps  est  mélangé  d'hydrates  de  carbone,  dont  une 
£•01096.  Enfin  comme  en  dehors  des  pentoses,  les  trioses  donnent 
?tiles  la  réaction  de  Torcine»  cette  réaction  doit  être  considérée 
anime  plus  précise  que  la  réaction  à  la  phloroglucine. 

Er  LAMBUNG. 

Sur  la  recherche  de  Tacide  succinique;  C.  NEUBERO  (ZeiL 
hrs.  Ch.y  t.  31,  p.  574-578;  21.2.1901(.  —  Le  succinate  d'amm. 
onne,  comme  la  succinimide,  de  Tindol  lorsqu'on  le  distille  avec 
«*  la  poutire  de  zinc  et  l'indol  formé  peut  être  caractérisé  par  la 
oloralioa  rouge  du  copeau  de  bois  de  pin  humecté  de  HCl.  La 
ractioD  est  encore  obtenue  nettement  avec  1  ce.  d'une  sol.  N/lOO 
*.'  Tacide,  soit  donc  avec  CK'jOOOÔ  de  substance.  La  même  réactioa 
si  donnée  par  les  groupes  de  corps  que  voici  :  1**  le  pyrrol  et  ses 
«ïnvés  ândol,  carbazol,  etc.)  et  les  mal.  alb.,  lesquels  contiennent 
û  groupe  d'indol;  2**  les  T-dicétones  et  le  furfurane,  lesquels  four- 
ia^sent  par  chauffage  avec  AzH^  des  dérivés  pyrroliques;  3**  les 
pis  aintn.  des  ac.  mucique  et  saccharique,  Tac.  glutamique  qui 
haufTés  donnent  du  pyrrol;  4*  les  sels  amm.,  les  amides  et  les- 
inides  de  beaucoup  d'ac.  bibasiques  (ac.  succinique,  malique,  tar- 
nque,  asparlique,  etc.)  qui  chauffés  en  présence  d'un  réducteur 
handonnent  aussi  du  pyrrol;  5*»  Thémine. 

De  tous  ces  corps,  les  seuls  qui  entrent  en  ligne  de  compte  en 
liimie  biologique  sont  l'albumine,  l'hémine  et  les  dérivés  de 
tadol.  L'ac.  succinique  peut  être  séparé  de  l'albumine  par  enlè- 
lement  à  l'aide  de  l'éther;  de  l'hémine  en  évaporant  l'élher,  puis 
«prenant  le  résidu  par  de  l'éther  tout  à  fait  anhydre,  lequel  ue 
Itadout  pas  l'hémine;  des  bases  de  l'indol  enfin,  en  distillant  avec 
le  la  vapeur  d'eau  le  liquide  alcalinisé  avec  de  la  potasse,  ce  qui 
^tinune  led  l>ases  en  question.  e.  lambling^ 

Sur  la  chimie  des  ntncines;  P.  A.  LETENE  {Zeit.  phys.  CH., 
l  M,  p.  S95-406;  21.2.1901).  —  Cette  étude  porte  sur  la  copule 
bcide  des  mucines.  De  la  mucine  de  tendons  est  mise  à  digérer 
hi  B.-M.  pendant  i  h.  avec  une  sol.  de  NaCl  à  10  0/0.  On  pple 
hTLsuite  par  l'alcool  et  on  traite  le  ppté  pendant  24-48  h.  par  de 
l#  ooade  û  2  0/0.  La  solution  oblenue  est  traitée  par  de  l'ac.  acé- 
l'iîue  jusqu'à  réaction  alcaline  faible,  puis  par  un  excès  d'ac.  pi- 
Tique  et  enfin  par  de  Tac.  acétique  jusqu'à  forte  réaction  acide. 
Ij*  filtrai  additionné  de  3  à  4  vol.  d'alcool  fournit  un  ppté  blanc, 
tuî  lavé  à  l'alcool  et  à  l'éther  ne  donne  plus  d'ordinaire  la  réaction 


820  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGElUs. 

du  biuret.  On  peut  d'ailleurs  achever  de  le  purifier  en  le  dissoliM 
a  plusieurs  reprises  dans  de  la  soude  et  repptani  par  ralcooi. 

L*acide  ainsi  obtenu  est  sol.  dans  l'eau  avec  réaclion  acn^ 
insoi.  dans  Talcool  et  Téther.  Sa  solution  ppte  les  albumoses, 
donne  pas  la  réaction  de  Facide  sulfurique,  ni  les  réactions 

,  de  Talbumine.  Bouillie  avec  HCl,  elle  ppte  le  chlorure  de  ban 
et  réduit  la  liq.  de  Fehling.  Bouillie  avec  AzO^H  ou  SO*H«, 

'sol.  à  3  0/0,  la  substance  n'est  plus  pptée  par  Talcool,  mais  1* 
éthéré  donne  un  ppté  que  Teau  de  baryte  à  chaud  colore  en  on 
(réaction  de  Vac.  glycuronique).  L*ébuHition  avec  rac.  suifuri 
étendu  donne  en  outre  de  Tac.  acétique.  L'analyse  des  sels  de  * 
Ba  et  Cu  donne  des  résultats  variables,  mais  l'ensemble  des 
lions  est  caractéristique  de  rac.  chondroîtine-sulfuriqne, 
en  proportions  variables  à  la  gîycosamine.  Cet  acide  n'est 
mêlé  à  la  mucine,  mais  fait  partie  intégrante  de  la  molécule, 
de  la  mucine,  dissoute  dans  du  carbonate  de  sodium  à  i  0/0, 
non  traitée  au  préalable  par  un  alcali,  ne  fournit  que  des  traces 
cet  acide. 

La  mucine  de  la  glande  sous-maxillaire  et  un  mucoîde  de  en 
cinome  ont  fourni  des  résultats  analogues.  b.  lambli?(g. 

Réplique  ;  Ivar  BANG  {ZeiL  pbys.  CL,  t.  31,  p.  407*4i(| 

21.2.1901).  —  Polémique  contre  Kossel  au  sujet  des  nucléo-histoQJ 

[lbl(I,y  t.  30,  p.  508).  E.    LAMBLHfG. 

Recherches  chimiques  et  physiologiqnes  sur  l'acide  gvrnqj 
lique  ;  Ivar  BANG  {Zeit.  phys.  C//..  t.  31,  p.  411-427  ;  21.2.iaa 

—  Kossel  a  rangé  les  acides  nucléiques  en  trois  groupes  :  !•  il 
acides  thymonucléiques  ;  2°  les  acides  inosique  et  guauviitfoJ 
3**  l'acide  plasmique.  L'auteur  s'élève  contre  la  réunion  d^  ^ 
inosique  et  gùanylique  en  un  seul  groupe.  Il  a  démontré  antéri 
rement  [ibid.y  t.  26,  p.  133)  que  Tac.  gùanylique  fournit  par  d 
position  de  la  guanine,  de  l'ammoniaque  et  une  pentose.  Il  m\ 
dans  ce  mémoire  que  de  la  composition  moyenne  du  sel  d'i 
(âo.61  0/0  de  Ag)  et  de  celle  de  Tac.  gùanylique  (7.640/0  de  Ht 
peut  déduire  un  poids  moléculaire  de  1845  et  il  adopte  pour  V$\ 
gùanylique  la  formule  C**H««Az»»P*0**,  le  sel  d'argent  «^ui 
C**He*Ag»Az«op*0«*. 

Cet  acide  fournit  par  dédoublement  85  0/0  de  guanioe,  UaA 
que  le  calcul  en  prévoit  39.29  0/0.  Mais  Tauteur  montre  qtae  i 
guanine  bouillie  avec  Tacide  suHurique  à  5  0/0  subit  une  perle  t| 
2.23  0/0.  La  correction  que  Ton  peut  calculer  avec  cette  <Ioirii{ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  821 

•orle  donc  le  taux  de  la  guanine  à  36.55  0/0.  L'ammoniaque,  que 
'auteur  avait  primitivement  considérée  comme  un  produit  direct 
iu  dédoublement,  provient  en  réalité  de  la  guanine.  On  peut  donc 
idnieltre  finalement  que  la  mol.  de  Tac.  guanylique  cx)ntient  4  mol. 
le  iruanine. 

D*aulre  part,  les  déterminations  précédentes  de  Fauteur  permet* 
nul  de  calculer  que  pour  4  mol.  de  guanine,  il  vient  S  mol.  de 
«ntose,  ce  qui  fait  en  tout  35  C  et  20  Az.  Il  reste  donc  9  G  que 
'Mfceur  compte  comme  glycérine.  En  effet,  si  Ton  évapore  le 
i|uide  de  dédoublement  de  Tacide  guanylique  avec  de  la  magnésie, 
i^  Ton  épuise  le  résidu  par  de  Talcool,  on  peut  démontrer  dans 
•t  extrait,  d'après  la  méthode  de  Kœnig,  la  présence  de  la  glycé- 
lie  (environ  12  0/0).  La  fraction  des  produits  de  dédoublement 
pt  reste  indéterminée  s*élève  à  15  0/0. 

ft  Fioalement  Tauteur  conclut  que  Tac.  guanylique  est  un  ac.  pen- 
iba&i(iue,  contenant  4  mol.  de  guanine,  3  mol.  de  pentose,  3  mol. 
Il  glycérine  et  4  mol.  d*ac.  phosphorique  (voy.  le  mém.  orig.  pour 
a  formule  de  constitution  très  complexe  proposée  par  Tau^ur). 

E.   LAMBLING. 

Béplique;  A.  KOSSEL  (Zeit.  pbys.  Ch.,  t.  31,  p.  428-431; 
S^190i).  — Polémique  contre  Bang  au  sujet  de  Tac.  guanylique. 

I  E.    LAMBUNG. 

tar  raogmentation  de  la  dépensa  d*albnmina  sons  rinfluenca 
Ip  faisons  protoplaamiqnes  ai  spécialemant  sons  celle  du 
MOToforme  chai  les  harblToras  ;  0.  ROSTOSKI  (Zeit,  phys,  CL, 
fc  M,  P'  432-445;  21.2.1901).  —  Le  chloroforme  agit  comme 
Raison  proloplasmique  en  Tabsence  de  toute  action  narcotique, 
|Bisqoe  Feau  chloroformée  suffit  pour  produire  chez  le  chien  une. 
antmentation  considérable  de  Tazote  urinaire  (Saikowski,  V7r* 
||èir'«  Arcb.j  1. 115,  p.  339).  1/auteur  a  constaté  que  Feau  chlo- 
Irtnrniée  produit  les  mêmes  effets  chez  le  lapin  ;  cette  augmen- 
felioa  des  déchets  porte  sur  Turée.  L'étude  de  l'excrétion  des 
fMcipeti  snlfurés  n*a  pas  donné. de  résultats  nets. 

B.    LAMBUNG. 

Smr  las  comblnaisona  daa  aldéhydes  avec  les  matièras  albn- 

:MMddaa;  L.  SCHWARTZ  {Zeit.  pbys.  Cb„  t.  31,  p.  460-478; 

il.2.190U).  —  Par  addition  de  formaldéhyde,  les  sol.  d'albumine 

4u9éffum  ou  de  Tœuf  cessent  d'être  coagulables  à  chaud  (Blum, 

«Wrf.»  t  22,  p.  12  ;  Benedicenti,  Arcb.  f.  PbysioL,  1897,  p.  219). 


89S  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

L'auteur  a  constaté  le  même  phénomène  avec  la  séranhalbamm 
cri&t.  et  il  décrit  les  réactions  de  pptation  et  de  coloration  de  k 
mat.  protéique  ainsi  modifiée. 

On  obtient  la  nouv.  combinaison  en  traitant  le  mélange  de  k 
sol.  d'alb.  avec  Taldéhyde  par  de  Talcool  éthéré,  soit  immédiate- 
ment, soit  après  un  contact  de  plusieurs  mois.  Le  ppté  est  Itvé  i 
Teau,  puis  à  Talcool  éthéré  et  séché  à  Tair,  car  à  100'',  il  perd4i 
Taldéhyde,  mais  cette  dessiccation  incomplète  oblige  à  ne  ooo^ 
dérer  dans  l'analyse  que  le  rapport  Az  I  G.  Ce  rapport,  qui  «s» 
pour  la  sérum-albumine  de  100  l  338,  devient  pour  la  oombinaiaûa 
formaldéhydique  100  :  362-359-381,  pour  la  comb.  acétaldéfa} 
dique  100  I  413-431  et  pour  la  comb.  benzaldéhydique  100  I  â6i, 
La  propionaldéhyde  se  comporte  comme  Tacétaldéhyde  et  la  for- 
maldéhyde.  L'ald.  œnanthique  ne  suspend  qu^incomplètemeot  11 
coagulation.  Les  aldéhydes  isobutyrique  et  isovalériqiie  sont  ^m 
action,  tandis  que  les  ald.  benzoïque  et  salicylique  supprimeoi  l| 
coagulation. 

L'auteur  a  étudié  de  même  les  combinaisons  aldéhydiques 
Vovalbumine  cristallisée,  de  Védestine^  de  Vbétéro^lbumose^  et 
calcule  d'après  les  variations  du  rapport  Az  I  C  le  nombre  de 
lécnles  d*aldéhyde  entrées  en  comninaison.  Ce  nombre  varie  a 
la  mat  alb.  et  la  durée  de  Faction.  Vovalbumine  iodée  ne  d 
pas  de  combinaison  (rapport  Az  l  C=100  I  336  avant  et  100 1 3f 
après  l'action  de  l'aldéhyde). 

Les  comb.  de  la  sérum-albumine  avec  la  formaldéhyde  et  Tace^ 
tiddéhyde  sont  digérées  par  la  pepsine,  mais  non  par  la 
BBss  et  Novy  ont  d'ailleurs  montré  que  la  formaldéhyde 
fadlement  la  trypsine,  tandis  que  la  pepsine  en  supporte  peadati 
des  semaines  des  doses  de  5  0/0  (CentralbL  f.  Pbysioi.,  t. 

p^  144).  E.    LAMBUKG, 

Snr  le  dèrlTè  iodé  de  roxyhémoglobina  ;  D.  KURAJEFF  {Zêd 
pbys.  Cb.,  t.  31,  p.  527-542;  21.2.1901).  —  S'inspirant des travam 
sœr  les  produits  d'addition  iodée  des  mat.  alb. ,  Tauteur  a  fkit  a^ 
sur  50  gr.  d'oxyhémoglobine  crist.  de  cheval  en  sol.  15  à  fO  gr 
d'iode  et  28  à  30  gr.  de  IK  en  présence  de  CO^NaH  (prëp.  I  ei  IB 
ou  de  lO^K  (prép.  II).  Il  se  produit  un  ppté  brun  noir  qoe  To^ 
recueille  après  14  à  28  jours  de  repos  et  que  Ton  lave  k  Veau;  I H 
U  sont  ensuite  dissous  dans  de  la  soude  à  1-3  0/0  dans  laqttdkl 
est  dilT.  sol.  et  II  fac.  sol.  On  ppte  par  C^H^O^  et  on  lare  le  ppN 
par  l'eau,  l'alcool  et  l'éther.  Le  produit  III  n'a  pas  été  redisâoii^ 
dans  la  soude,  mais  simplement  piu*iflé  par  lavage. 


CHIMIB  ORGANIQUE*  8iâ 

L' iod{hhéak>globine  est  une  poudre  brune,  très  peu  soi.  dans  la 
ide  quand  elle  n'a  pas.  été  purifiée  par  les  alcalis,  à  peu  près 
5oU  dans  AzH^,  CO»Na«,  COWaH  et  les  ac.  et.  Puriaée  par  les 
nJtd,  elle  est  au  contraire  fac.  sol.  dans  les  mêmes  véhicules. 
klcooi  acidifié  par  SO^H*  en  dissout  un  peu  et  se  colore  forte- 
*nt.  Les  diss.  alcal.  ou  acides  du  nouveau  pigment  présentent  le 
hne  spectre  que  les  sol.  corr.  d'hématine. 
Lliématine  en  sol.  alcal.  traitée  par  I-f-^KI  donne  également 
le  iodo^hématiae^  qui  ne  se  ppte  que  par  addition  d*ac.  acétique, 
r  pigment  est  fac.  sol.  dans  les  alcalis,  sol.  dans  Falcool  sulfur. 
ces  deux  sol.  présentent  le  spectre  des  sol.  corr.  d*hématine. 
I  sol.  aie.  est  précipitée  par  le  sulfate  d'amm.  à  demi-saturation, 
Ddis  que  la  pptation  de  Tiodo-hémoglobine  est  déjà  achevée  pour 
ks  quantités  de  sel  beaucoup  moindres,  ce  qui  permet  de  séparer 
etiement  les  deux  corps  et  d'affirmer  que  Tiodo-hémoglobine 
hrrile  plus  haut  ne  contenait  pas  d'iodo-hématine. 
Traitée  par  la  pepsine  chlorhydrique,  Tiodo-hémoglobine  est 
MottUée  en  albumoses  et  en  hématine  ou  iodo-hématine.  La 
jpsine  fournit  de  même  un  mélange  d*albumoses  et  de  mat. 
)lor. 

La  composition  moyenne  des  produits  I,  II  et  m  a  été  la  suivante  : 
»  48.48;  H,  6.04;  I,  11.02;  Az,  14.81;  S,  0.49;  Fe,  0.81  0/0. 
riodo-hématine  renfermait  :  I,  14.31  ;  Az,  12.93;  Fe,  12.21  0/0. 

B.    LAMBUNG. 

GoBtrilmtion  i  la  chimie  de  l'acide  paranucléique  ;  P.  A.  LE- 

rSHEetC.  ALSBERG(Zei/./7Vs.  CL,  t. 31,  p.543-555; 21.2.1901). 
-  Les  jaunes  d'œufs  mélangés  d'un  égal  vol.  d'une  sol.  de  NaCl 
1 10  0/0  sont  épuisés  par  l'éther  jusqu'à  ce  que  la  sol.  salée  soit 
■Bpide  et  que  l'éther  n'enlève  plus  de  pigment.  On  ppte  ensuite  la 
itelline  par  add.  de  20  vol.  d'eau.  Ce  produit  est  dissous  dans  de 
'eta  (400^  pour  la  vitelline  de  100  œufs)  et  on  ajoute  un  1/2  vol. 
lum.  aq.  à  25  0/0.  Après  2  heures  on  neutralise  lentement  par 
^.  acét.  en  présence  d'un  peu  de  glace,  puis  on  ajoute  100  ce. 
fune  sol.  sat.  d'ac.  picrique,  puis  de  l'ac.  acét.  jusqu'à  réaction 
Mement  acide.  On  filtre  et  on  ppte  Tac.  nucléique  par  l'alcool. 
Ceppiéest  sol.  dans  l'eau,  et  cette  dissol.,  add.  d'ac.  acét.,  ppte 
«e  sol.  acéL  d'albumose,  c'est-à-dire  que  le  corps  se  comporte 
Wb  eonmie  un  acide  nucléique.  On  redissout  donc  dans  de  l'eau 
^  P(<é  foumi  par  l'alcool,  on  acidifie  par  l'ac.  acét.,  et  on  ajoute 
*t  Talcool  chlorhydrique  (0.5  0/0  deHCl)  qui  ppte  l'acide  nucléique. 
Ce  corps,  que  l'auteur  appelle  ac.  aviviteUique,  renferme  9.69  0/0 


884  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

de  P.  Il  est  insol.  dans  Teau,  dans  les  acides  taibles,  TabuL 
réther,  sol.  dans  les  acétates  alcalins.  Il  donne  la  réactiofi  èi 
biuret  et  Fauteur  expose  un  ensemble  de  réaction  tendant  à  4i- 
montrer  que  ce  composé  est  une  combinaison  d*ac.  métaphosphw 
rique  et  d'une  mat.  alb.  L'acide,  analysé  sous  la  forme  dusd4i 
Ca,  contient  :  G.  32.81  ;  H,  5.58;  Az,  18.18;  P.  9.88;  S,  O.ST. 
Fe,  0.57  0/0.  Il  n'a  pas  été  possible  de  séparer  la  copule  albun 
noïde  de  l'acide,  mais  des  essais  de  dédoublement  ont  foomi  4 
Targinine  et  de  Thistidine.  Le  travail  se  termine  par  qq.  essais  sa 
le  mode  de  liaison  du  fer  dans  la  molécule.  b.  lambu?(g. 

Snr  la  présence  et  sur  raction  d*an«  diastase  protéolytiqi 
dans  les  graines  en  germination;  Wl.  BULKBWITSCH  {Zn 
phys.  Cb.,  t.  32,  p.  1-58  ;  16.8.1901).—  Les  plantules  de  Lapis^ 
angustifoleus^  L,  luleus,  Vicia  faba,  Riciaus  nuy'or  contieniHi 
une  diastase  protéolytique,  dédoublant  les  mat.  alb.  en  produ^ 
qui  ne  sont  qu'en  partie  pptables  par  l'ac.  pbosphoiungstiquj 
Parmi  les  produits  non  pptés,  il  se  trouve  des  corps  qui  conUenmi 
de  l'azote  facilement  séparable  sous  l'action  de  l'ac.  chlorhydn 
(méthode  de  Sacchse).  La  diastase  agit  faiblement  en  présence 
carbonate  de  sodium  à  0.1  0/0  ou  de  HCl  à  0.2  0/0  et  produit 
tout  en  présence  de  HCl  des  mat.  pptées  par  l'ac.  pbosphoiuDt: 
tique.  CAzH  favorise  l'action  à  0.1  0/0  et  plus  encore  à  1  0/0,  mi 
alors  il  se  produit  surtout,  comme  avec  HCl,  des  mat.  pptables  h 
l'ac.  phosphotungstique.  Les  produits  formés  sont  la  leucine, 
tyrosine,  et  sans  doute  des  bases  hexoniques,  mais  on  n*a  ^ 
trouvé  d'asparagine.  a.  lambumg 

Détermination  quantitatiTe  des  bases  haxoniqnas  ità 
rhétéro-albumose  et  la  peptona  ;  H.  G.  HA8LAM  {Zeit.  pt}\ 
Ch.,  t.  32,  p.  54-58;  16.8.1901).  —  L'hétéro-albumose  a  été  pnl 
parée  par  le  procédé  de  FoUn  {ibid.,  t.  25,  p.  152)  à  l'aide  de  | 
peptone  de  Witte,  et  comme  peptone  (dans  l'ancien  sens  du  md 
l'auteur  a  pris  de  la  deutéro-albumose  extraite  aussi  de  la  peptoii 
de  Witte  par  pptation  au  moyen  de  la  dialyse.  Ces  deux  albumo» 
ont  été  étudiées  d'après  la  méthode  de  Kessel  et  Kutscher.  TiOifi 
que  d'après  Pick  [ibid,,  t.  28,  p.  219)  l'hétéro-albumose  trailée|^ 
HCl  conc.  et  bouill.  fournit  39  0/0  et  la  protalbumose  t5  0  0  4 
son  azote  total  sous  la  forme  d'azote  basique,  l'auteur  trouvi*  «1 
contraire  que  la  deutéro-albumose  en  donne  31.4  0/0  et  Théi^ 
albumose  23.9  0/0.  Cet  azote  basique  se  répartit  ainsi.  Foor  k 
deutéro-albumose,  on  trouve  dans  A2H^,5,4;  dans  rhisUdiae. •" 


CHIMIE  ORGANIQUE.  825 

«IIS  Targinine,  14.8  et  dans  la  lysine,  8,6  0/0  et  pour  Thétéro- 
'bumose  dans  AzH^,  4.4  ;  dans  Thistidine,  4.0;  dans  Targinine, 
}M  ei  dans  la  lysine,  4.6  0/0  d'azote  total.  e.  lambling. 

Recherches  chimiques  sur  rauto-digestion  de  la  levure  ; 
r.  KHTSCHER  iZeit.  phys,  CL,  t.  32,  p.  59;  16.3.1901).  — 
^hûtzenberger  a  montré  que  la  levure  de  bière  abandonnée  à 
lk»-inéme  continue  non  seulement  à  produire  de  Talcool,  mais 
aune  encore  naissance  à  des  produits  de  régression  azotés  (tyro- 
me,  leucine,  butalanine,  camine,  hypoxanthine,  xanthine  et  gua- 
me».  Après  un  historique  étendu  Fauteur  étudie  cette  seconde 
•nie  du  phénomène.  Trois  litres  de  levure  basse  lavée  à  Teau 
anl  abandonnés  à  38**  avec  5  lit.  d'eau  add.  de  toluène.  Lorsque 
î  le  liquide  ni  le  dépôt  ne  donnent  plus  la  réaction  du  biurel  (15  j. 
nvîront,  on  ppte  par  Teau  de  baryte  le  liq.  décanté,  on  débarrasse 
?•  filtrat  de  la  baryte  par  SOH*,  on  acidifie  faiblement  par  Tac. 
irét-  et  on  concentre.  Il  se  ppte  de  la  tyrosine. 

I^  nouveau  filtrat  traité  par  un  peu  d*AzO^H  est  add.  de  nitrate 
fArgeot  jusqu'à  cessation  du  ppté.  On  obtient  ainsi  un  ppté  I  et 
m  filtrat  I.  Le  ppté  I  contenait  de  la  guanine,  de  Vadénine  et  un 
■orps  neutre  de  formule  C*H*Az*0*,  entraîné  dans  la  pptation 
trgeotique.  Le  filtrat  I  add.  encore  de  nitrate  d'argent,  puis  d'eau 
le  baryte  concentrée  donne  un  filtrat  II  et  un  ppté  II.  Du  ppté  II  on 
\  isolé  un  peu  d'adénine,  de  Vhistidine  et  de  Y  acide  aspartique.  Le 
Utrat  n,  add.  encore  de  nitrate  d'argent  est  saturé  de  baryte,  il 
ionoe  un  ppté  III  et  un  filtrat  III.  Le  ppté  III  contenait  de  Varginine 
H  te  filtrat  lU  de  la  lysine. 

Ces  corps  ne  se  produisent  que  dans  la  levure  à  l'état  d'inanition. 
Dd  ne  les  trouve  ni  dans  la  levure  bien  alimentée,  ni  dans  la  bière. 
L  auteur  pense  que  dans  le  cas  de  la  levure  alimentée,  la  diastase 
frotéolyiique  de  la  levure  agit  sur  les  éléments  azotés  fournis  à  la 
r«iiule  et  les  simplifie  de  telle  manière  que  les  produits  formés 
fuideent  servir  à  l'édification  du  protoplasme,  c'est-à-dire  que  la 
diastase  est  ic4  un  agent  de  construction.  Au  contraire,  dans  la 
levure  en  inanition^  la  diastase  s*attaque  aux  tissus  mêmes  de  la 
levure  ei  la  dédouble  profondément.  Slle  est  alors  un  agent  de 
éestruction.  k.  lambling. 

Remarque  à  propos  du  travail  de  Kossel  et  Kutscber  sur  les 
aatiérea  albuminoidea  ;  I.  BAN6  {Zeit.  phys.  Ch.,  t.  32,  p.  79- 
HO  ;  i6.S.100i).  —  Réclamation  de  priorité.  e.  lamblinû. 


8^  ANALYSE   DE6  TRAVAUX  ÉTRANGBSR. 

Réplique  ;  A.  KOSSEL  {Zeit.  pbys.  Ch.,  t.  32,  p.  81  ;  l6.S.l«i 
—  Polémique  contre  I.  Bang.  e.  l^mbluig. 

Sur  la  détermination  de  Tindican  urinaire  à  Tétat  de  roip 
d'indigo  à  Taide  de  Tisatine  en  solution  chlorhydriqit  ;  t 
BOUHA  (Zeit.  pbys.  Cb.,  t.  32,  p.  82-93;  16.S.1901).  —  L'«u« 
a  démontré  que  loi*squ'on  oxyde  Tindoxyle  urinaire  au  moyen  di 
la  sol.  chlorhydr.  de  perchlorure  de  fer,  il  se  forme  à  côté  de  Ti» 
digo  bleu,  des  quantités  variables  de  rouge  et  de  brun  d'indM 
qu'on  ne  peut  pas  éliminer  comme  représentant  des  impureté 
sous  peine  d'obtenir  des  résultats  trop  faibles.  11  propose  en 
séquence  d'appliquer  à  l'urine  le  procédé  employé  par  B 
pour,  la  recherche  de  l'indican  dans  les  plantes  et  qui  coosiste 
transformer  en  totalité  l'indoxyle  en  rouge  d'indigo  par  TacUoD 
Tisatine  en  sol.  chlorhydrique  (J.  Bouma,  iA/rf.,  t.  30,  p.  117. 
Beyerink,  VersL  kon.  Akad.  v,  Wetenscb.  Amsterdam,  1 
p.  579).  On  obtient  ainsi  une  quantité  d*indigo  rouge  double  é 
celle  qui  correspond  à  Tindoxyle  à  titrer,  puisque  la  moitié  dj 
chaque  molécule  de  rouge  d'indigo  formé  est  fournie  par  I^isatii» 

Dix  vol.  d'urine  sont  traités  par  1  vol.  de  sous  acétate  de  plomb,  î 
le  filtrat,  add.  d'un  égal  vol.  de  la  sol.  d'isatine  (20  milligr.  d'isa 
p.  1000  ce.  de  HCl  concentré,  exempt  de  fer)  est  chauffé  peo 
15  m.  au  B.-M.  On  agite  ensuite  avec  CHCP,  on  évapore  CHO' 
le  résidu,  séché  h  110®,  est  lavé  avec  de  l'eau  pour  éliminer  1' 
d'isatine.  On  ajoute  ensuite  SO^H*  et  on  titre  au  caméléoo. 
caméléon  doit  être  titré  à  l'aide  de  rouge  d'indigo  synthétique. 
procédé  donne,  bien  entendu,  des  résultats  beaucoup  plus  élev 
que  celui  de  Wang-Obermayer  qui  ne  dose  que  Tiudigo  bleu.  - 
Le  travail  se  termine  par  la  description  d'un  procédé  colonmA 
trique  pour  la  clinique,  avec  appareil  (indicanuromètre). 

E.    LAMBLUTG. 

Sur  la  recherche  de  la  cystine  et  de  la  cystéine  dans  Uà 
produits  de  dédoublement  des  matières  albuminoidee  ;  fij 
EMBDEN  [ZeiL  pbys.  Cb.,  t.  32,  p.  94-108;  16.3.1901).  —  Oil 
sait  que  K.  A.  H.  Môrner  a  réussi  à  isoler  la  cystine  des  prodmtil 
de  rhydrolyse  des  mat.  cornées  en  présence  de  HQ  i  dMiufl 
L'auteur  communique  d'abord  quelques  modifications  introdoiM 
par  Môrner  (communie,  personnelle)  dans  sa  méthode  et  direi^ 
résultats  nouveaux.  La  corne  fournit  6.8,  la  membrane  co<|ttiHMt>^ 
de  Tœuf,  6.0,  les  cheveux,  12.6,  la  sérum-albumine  plus  de  1 0^' 
de  cystine. 


OHIMIB  OROANIQUK.  827 

•*aul6ur  a  modifié  le  procédé  de  Môrner  en  ce  sens  qu*il  ne  fait 
uilir  la  substance  avec  HCl  que  pendant  quelques  heures,  au 
L  lie  plusieurs  semaines.  Le  liquide  est  ensuite  neutralisé  direc- 
liQSsI  par  la  soude,  sans  évaporation  dans  le  vide,  filtré,  décoloré 
ronoeniré,  et  les  dépôts  cristallins  obtenus  sont  lavés  à  l'eau  qui 
Mïut  NaCl  et  la  leucine,  puis  à  Tacide  azotique  et.,  qui  dissout 
b   facilement  la  tyrosine.  La  cystine  restante  est  recristallisée 

Feau  ammoniacale.  Un  autre  procédé  a  consisté  à  isoler  la 
tine  sous  la  forme  de  sa  combinaison  cuivrique,  par  addition 
xy<ie  de  cuivre  hydraté. 

l'ar  ce  procédé,  l'auteur  n*a  pas  pu  extraire  de  Talbumine  de 
Fof  de  la  cystine,  mais  de  la  cystéine,  qu'il  a  pptée  du  liquide 
lydrolyse,  préalablement  neutralisé,  au  moyen  de  HgCl*et  NaOH. 

sérum-alburainc  et  l'édestine  se  comportent  de  même. 
L'aateur  conclut  que  les  mat.  alb.  riches  en  soufre  (kératine) 
Bli^^ineat  de  la  cystine  et  que  celles  qui  sont  pauvres  en  soufre 
mme  Tovalbumine  fournissent  au  contraire  de  la  cystéine  comme 
emier  produit  de  l'hydrolyse.  e.  lambung. 

De  l^influêBoe  da  la  caféine  ai  de  la  théobromine  sur  Tezcré- 
en  d#s  corps  puriques  par  l'arine;  H.  KRÙ6ER  et  J.  SCHMID 
t0U.  pbys.  Cb.,  t.  82,  p.  104-110;  16.8.1901).  —  Un  jeune 
irçoa  de  16  ans,  atteint  de  distrophie  musculaire,  a  reçu  quoti- 
icottement,  avec  une  alimentation  constante,  0'%05  de  caféine 
mdant  4  jours,  puis  0<^,1  pendant  6  jours  et  0^%2  pendant 
.  La  quantité  d'ac.  urique  ne  fut  pas  modifiée,  mais  celle 
puriques  fut  augmentée,  et  soit,  avec  0^%05  de  caféine, 
a  m  0/0,  avec  0»',1  de  caféine,  de  28  0/0,  avec  0«',2  de  caféine 
I*  19.3  0/0  d'azote  caféinique  ingéré.  L'auteur  rapproche  ces 
koltats  de  ceux  de  Burian  et  Schur  {Arcb,  de  POùger^  t.  80, 
I.  921)  et  d'Albanese  {Arcb,  f,  exp.  Patb,^  t.  35,  p.  449).  Le 
»éme  patient  ayant  reçu  pendant  2  j.  0<%4  de  théobromine  par 
eur,  on  retrouva  47  0/0  de  l'azote  ingéré  sous  la  forme  de  théo- 
krMnioe,  à  Tétat  de  bases  puriques.  e.  lambldig. 

Bar  rezcrMiea  de  l'antipyrine  par  rorganiame  animal; 
J.  LâWROR  {ZeiL  pbys,  Cb.,  t.  32,  p.  111-120;  16.3.1901).—  Un 
rlueo  de  85^,5  reçoit  pendant  deux  périodes  de  2  à  2  semaines  et 
draiie  de  4  à  10  gr.  d'anlipyrine  par  jour  avec  2  kgr.  de  viande  de 
i^ieval  et  1000  à  1500  ce.  d'eau.  L'urine  corresp.  ne  renfermait  que 
trê«  pea  d'antipyrine  en  nature.  Elle  déviait  à  gauche  et  réduisait 
d'une  manière  constante  la  Hq.  de  Fehling  après  ébuilition  avec 


828 


ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS^. 


HCl  OU  SO^H^  à  2,5  0/0.  Elle  contenait  donc  probablemem  u 
dérivé  glycuronique  de  l'antipyrine,  lequel  fut  isolé  de  la  manuni 
suivante. 

L*urine,  concentrée  à  60-65'',  est  traitée  par  Tacétale  de  plomk^ 
puis  filtrée,  et  le  filtrat  est  ppté  jusqu'à  refus  par  le  sous  «cétâfa 
de  plomb.  Ce  nouveau  ppté  est  lavé  à  Teau  froide,  puis  décompoil 
par  Tac.  sulfurique  en  léger  excès,  et  le  liquide  filtré,  neutralisa 
par  la  baryte  et  chauffé  au  B.-M.  à  55-60*,  est  refîltré.  On  sursatzifj 
ensuite  par  la  baryte  et  on  ppte  par  Talcool  éthéré.  Le  ppté  «j 
agité  avec  de  Teau  et  add.  de  SO*H*  jusqu'à  réaction  neutre  <4 
amphotère.  Enfin  le  nouveau  filtrat,  décoloré,  abandonne,  pj 
concentration,  de  fines  aiguilles  groupées  en  faisceaux.  Lee  réaail 
tats  d'analyse  correspondent  à  un  sel  double  formé  par  runioo  à 
sel  de  Ba  d'un  ac.  glycuronique  conjugué  et  de  chlorure  de  baryal 
(C«"ïH*»Az«08)Ba  +  BaCl«  +  H«0.  e.  u^mbuhg. 


Contribution  à  l'étude  de  la  tbyréoglobuline  ;  A.  OSWAU 

{Zeit.  phys,  Ch.,  t.  32,  p.  121-144;  16.3.1901).  —  L'auteur 
démontré  que  l'on  peut  extraire  de  la  gl.  thyroïde  du  porc  une  on 
tière  alb.  non  iodée,  mais  phosphorée  et  une  globuline  iodée,  cett 
dernière  guérissant  les  accidents  dumyxœdèmeet  augmentant  V& 
crétion  de  l'azote.  Cette  thyréofflobine  fournit,  par  dédoublemeol 
Yiodothyrine  de  Baumann  et  possède  Taction  particulière  de  cvxi 
dernière  substance  sur  la  pression  sanguine  et  le  pouk  (OswakI 
//>/</.,  t.  27,  p.  15,  et  E.  de  Cyon  et  Oswald,  Arcb.  de  Pâàger 
t.  83,  p.  199). 

L*auteur  a  préparé  et  analysé  les  thyréoglobulinea  de  glaoda 
saines  et  malades  chez  diverses  espèces  animales  et  chez  rhomme 
Les  résultats  sont  rapportés  à  la  substance  exempte  de  cendres. 


c. 

H. 
Ai 
!.. 

S.. 


Tstn 

POICS. 

■OCTTOHt. 

•dora. 

TBAOX 

KoitretiK. 

4  (iMik 

53,il 

53,3i 

5<,45 

5i,8n 

• 

6,83 

7,0» 

6,93 

7,04 

• 

16,59 

15,00 

15,9t 

15,99 

• 

0,46 

0,39 

0,86 

0 

os 

1,86 

1,95 

1,83 

2.00 

• 

On  voit  que  la  tbyréoglobuline  du  porc  se  retrouve  chac  le» 
autres  espèces  animales  avec  une  composition  constante  sauf  pour 
riode.  Les  veaux  groilreux  (de  Zurich)  avaient  tous  une  glande 


CHIMIE  ORGANIQUE.  819 

lypertrophiée,  mais  sans  colloïde,  tandis  que  les  veaux  à  glandes 
monnaies  (de  Paris)  montraient  au  microscope,  comme  il  arrive 
fortlûiaire  pour  les  glandes  normales,  des  amas  colloïdes  très 
ipts.  Cette  constatation  est  en  accord  avec  ce  fait  déjà  antérieure- 
&«nt  établi  par  Fauteur,  à  savoir  que  la  teneur  en  iode  dépend 
ortoul  de  la  teneur  en  mat.  colloïde  {Zelt.  phys.  Ch.,  t.  23, 
w  ±65».  —  L'auteur  rectifie  ce  qu'il  avait  dit  antérieurement  relali- 
/pmeot  à  la  teneur  en  iode  de  la  thyréoglobuline  de  porc. 

L'analyse  des  thyréoglobulines  de  glandes  humaines  ont  donné 
e?  réï^ultats  suivants  : 


8. 
Al 

l.. 

5. 


CoItBU  COLLUÏOBt 


de 
BAle. 


52,03 
6,91 

15,32 
0,07 
1,«3 


de 
Zurich. 


51,77 
6,71 

15.09 
0,19 
1,93 


COtTBB 

dans  un  ca» 

de 

maladie 

de 
Basedow. 


0,07 


CLAUDE» 

riches 
en  colloïde 

de 
Hambourg. 


51,82 
7,05 

15,46 
0,19 
1,63 


CLA^DB8 

nonnales 

de 
Hambunrg. 


51,85 

6,8S 

15,i9 

0,31 

1,87 


GOITIB 
colloïde 

de  Zurich 
après 
admi- 
nistration 
de  IK. 


» 
0,51 


On  voit  que,  sauf  pour  l'iode,  la  composition  de  thyréoglobuline 
<«l  constante  chez  l'homme  comme  chez  les  animaux.  De  plus  la 
Ihyréoglobuline  des  glandes  colloïdes  est  moins  riche  en  iode  que 
edie  des  glandes  normales,  et  cependant  l'auteur  a  démontré  que 
ks  glandes  colloïdes  sont,  au  total,  plus  riches  en  iode  que  les 
guides  normales,  il  faut  donc  qu'elles  contiennent  une  grande 
quantité  de  cette  thyréoglobuline  pauvre  en  iode.  L'action  de  IK 
for  la  richesse  en  iode  de  la  thyréoglobuline  est  visible. 

E.    LAMBLINO. 


Sur  les  matières  albnminoides  du  thymus;  W.  HUISKAMP 
\ZtiLpbys.  Cb.,  t.  32,  p.  145-196;  16.3.1901).  —  Ce  mémoire, 
Irè*  étendu,  et  dont  Tanalyse  ne  peut  être  que  très  incomplète, 
comprend  à  l*étude  :  1^  de  la  nucléohistone  du  thymus;  2*"  du 
ftudéoprotéide  du  thymus;  3<>  de  Taction  de  ces  deux  substances 
^D  tant  que  ferments  de  la  fibrine. 

L  Lorsqu'on  additionne  l'extrait  aqueux  de  la  glande  de  0,1  0/0 
•îe  CaCl*,  on  obtient  un  ppté  qui  contient  la  nucléohistone,  car 
traité  par  HCI  à  0,8  0/0,  il  fournit  un  ppté  de  nucléine  (mêlé  de 


b80  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

bases  puriques  et  surtout  d'adénine)  et  une  solution  chlorhy^nfi 
d'histone.  Ce  ppté  par  CaCl*  représente  une  combinaison  caks^ 
de  la  nucléohistone,  car  l'ac.  acétique  à  5-10  0/0  ou  Poxalateér 
lui  enlèvent  Ca.  Un  grand  nombre  d'autres  sels  (BaCl*.  SOm 
NaCl,  etc.,)  pptent  aussi  la  nucléohistone.  L*auteur  détenmwi 
même  les  conditions  de  solubilité  des  comb.  salines  de  la  wk^ 
histone  avec  les  métaux  alcalins,  Ba,  Mg  et  les  métaux  lourds  m 
à-vis  de  Teau  et  des  diss.  salines.  A  propos  du  dédoublemeot  àc 
nucléohistone  avec  formation  ifhistone,  il  fait  la  critique  des  ré^ 
tats  de  Bang  {Zeit.  pbys,  Ch.,  t.  27,  p.  468  et  t.  30,  p.  508). 

II.  Le  nucléoprotéide,  bien  moins  pptable  par  GaCl*  que 
nucléohistone,  peut  être  facilement  séparé  de  cette  dernière  | 
deux  pptations  successives  par  ce  sel,  puis  ppté  de  la  dissoluti 
par  Tac.  acët.  Il  donne  la  réaction  dWdamkiewicz  et  celle  de  Milli 
et,  comme  la  nucléohistone,  il  donne,  par  dédoublement,  de  Wi 
nine,  mais  pas  d'histone.  Le  nucléoprotéide  contient  0,95  0/0  *Jt* 
tandis  que  la  nucléohistone  en  renferme  8,75  0/0.  L'eitf 
aqueux  du  thymus  contient  encore  une  globuline  pptable  ] 
SO*Mg  et  une  albumine. 

La  nucléohistone  calcique  contient  i2(C***H*«*A2"*P"SCa*0*''^ 
le  nucléoprotéide  i2(C*«*H««'ïA23*PSCaO**). 

III.  La  nucléohistone  calcique  provoque  à  elle  seule  la  coa^i 
tion  des  dissolutions  de  flbrinogène,  mais  le  phénomène  est  |d 
complet  en  présence  de  0,1  0/0  de  CaCl*.  Au  contraire  les  cou 
avec  Mg  ou  Na  sont  sans  action  à  elles  seules  et  n'agissent  qu  i 
présence  de  CaCl^.  Le  nucléoprotéide  se  comporte  comme 
nucléohistone  ;  les  autres  mat.  prot.  du  thymus  sont  sans  tciM 
L'auteur  rapproche  Faction  de  la  nucléohistone  de  ceUe  do  nurlii 
protéide  ppté  du  sérum  de  sang  de  bœuf  par  Pekelharing  (r/aitf/i 
ueber  dus  Fibrinferment^  Amsterdam,  1892)  et  que  cet  lulfi 
considère  comme  le  zymogène  du  ferment  de  la  fibrine. 

B.    LaMBLIHG. 

Sur  la  protamine  des  spermatoioides  d'Acipansar  BttUi 
tus;  D.  KURAJEFF  {Zeit.  pbys.  CL,  t.  32,  p.  197-200;  16.3.190! 
—  Traités  d'après  le  procédé  de  Kossel,  les  spermatozoïdes  d'j<i 
penser  stellatus  fournissent,  à  l'état  de  sulfate,  une  protamiQ 
donnant  toutes  les  réactions  typiques  du  groupe  :  elle  pnfefo^ 
nettement  la  réaction  du  biuret,  mais  non  celle  de  Millon  et  (^V 
la  peptone  de  Witte  en  milieu  faiblement  ammoniacal.  Ce  solftt* 
beaucoup  plus  sol.  dans  l'eau  que  ceux  du  groupe  de  la  àalintiH' 


CHIMIE  ORGANIQUE.  831 

>M*iealC**H"'*A2*«0*.4SO*H«.  L'auteur  rapproche  celte  nouvelle 
'^oUmiae,  Vacipensérine,  de  la  sturine. 

spermatozoïdes  de  silurus  ylanis  ont  fourni  de  même  un  sui- 
de silurine  beaucoup  moins  sol.  et  dont  Tétude  n'est  pas 

iievée.  E.    LAMBUNO. 

R«ch6rch«8  chimiques  et  physiologiques  sur  Tacide  guany- 
4n«;  h  BANG  (Zeit.  phys.  Cb.,  t.  32,  p.  201-213;  27.4.1901).— 
auteur  étudie  dans  cette  deuxième  p.  de  son  travail  (Ibid,^  t.  31, 
.  iil)  l'action  physiol.  de  Tac.  guanylique  et  du  p-nucléoprotéide 
Lirait  du  pancréas  d'après  Hammarsten.  Injecté  dans  les  veines^ 
ttc.  ipianylique  produit  des  phénom.  d'excitation,  puis  de  la  nar- 
r«âe,  de  la  diminution  de  la  pression  sanguine  et  des  ti*oubles 
espiratoires.  De  plus  la  coagulation  du  sang  est  retardée,  Turine 
«Tient  alcaline  et  contient  de  1  à  3/1000  d'albumine. 

Le  nuciéoprotéide  produit  les  mêmes  eflets  sur  le  syst.  nerv.,  le 
mi\^  et  la  respiration,  mais  Turine  ne  devient  pas  alcaline.  Elle 
«^fenne  du  glucose,  du  nuciéoprotéide  et  très  peu  d'albumine. 

E.    LAMBLING. 

Coatribotion  à  l'étude  de  la  production  d'acide  lactique 
lans  rorgaaisme  aaimal  asphyxié  ;  S.  SAITO  et  K.  KATSUTAHA 

Ztit,  phys,  Cb.,  t.  32,  p.  214-230;  27.4.1901).  —  Le  sang  de 
^oule  contient,  à  Tétat  normal,  de  0,0245  à  0,0284  0/0  d'ac.  lac- 
^ue;  chez  le  même  animal,  plus  ou  moins  intoxiqué  par  CO,  od 
Hi  trouve  de  0,0405  à  0,2424  0/0.  De  même  Turine  normale  est 
dépourvue  irac.  lactique  tandis  qu'après  l'action  de  CO,  elle  en 
Dootient  de  0,0541  à  0,2283  pour  des  quantités  variant  de  10  à 
ITi  ce.  et  recueillies  en  liant  le  rectum  au-dessus  du  cloaque  avant 
Ir  commencement  de  l'intoxication.  Celle-ci  durait  de  2  h.  1/2  à 
1  h.  L*ac.  isolé  à  l'état  de  sel  de  zinc,  était  de  Tac.  paralactique. 

E.    LAMBLING. 

Bar  le  sucre  du  saag  normal  de  la  poule  ;  S.  SAITO  et  K.  KAT- 
nTAMA  {Zeit.  phys.  Ch.,  t.  32,  p.  231-234;  27.4.1901).  —  A 
l'aide  du  polarimètre  et  par  titration  par  la  liq.  de  Fehling,  les 
auteurs  ont  dosé  dans  le  sang  de  poule  de  0,192  à  0,250  0/0  de 
ffaicose  (beaucoup  plus  par  conséquent  que  chez  le  chien  et  le 
W^fia).  L'o6azone  de  ce  sucre  a  été  isolée  et  on  a  déterminé  son  point 
•Ift  fusion.  Enfin  le  sucre  fermente  avec  la  levure  de  bière.  Les 
Auteurs  concluent  que  la  substance  réductrice  du  sang  de  poule 
*^  bien  du  dextrose.  e.  lambling. 


^ 


838  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

De  rinfluence  de  quelques  diurétiques  sur  Texcrètioa 
alcalis  par  r urine;  K.  KATSUTAHA   {ZeiL  pbys.  Cb,,  l 
p.  235-240;  27.4.1901).  —Complétant  un  précédent  travaîh/J 
t.  28,  p.  587),  Tauteur  montre  que  l'urée  et  la  diurétine  se 
tent  chez  le  lapin  comme  la  théine,  c'est-à-dire  augmentent  Yi 
tion  des  alcalis  et  surtout  celle  de  la  soude.  e.  LxMBuse. 

La  constitution  de  la  tbymine  ;  H.  STEUDEL  {ZeiL  pbys,  i 

t.  32,  p.  241-244;  27.4.1901).  —  Dans  un  précédent  travail  |/ 

t.  30,  p.  539),  Tauteur  a  montré  que  par  l'action  du  mt^langre 

nitrique  sur  la  thymine  on  obtient  un  corps  donnant  avec  le  ch 

et  l'ammoniaque  la  réaction  de  Weidel,  c'est-à-dire  se  comportai 

comme  une  pyrimidine.  Il  revient  avec  plus  de  détail  sur  la  pr^ 

ration  de  ce  corps  qui  contient  C*H*Az*0*  et  que  la  réduction  pi 

Sn-}-HCi  transforme  en  une  base  cristallisée  en  aiguilles  et  «lot 

nanl  par  Gl  -|- AzH^  une  belle  réaclion  d'alloxane.  D'autre  part,  < 

môme  que  Talloxane  donne  de  l'urée  par  oxydation,  de  même 

thymine,  oxydée  par  le  permanganate  de  Ba,  fournit  également  i 

Turée.  L'auteur  rapproche  ces  résultats  de  données  fournies  p| 

les  travaux  de  Kossel  et  les  siens,  et  attribue  flnaleinent  à  la  ih^ 

mine   la  formule  que   voici,   c'est-à-dire  en  fait  une   à-tnétàx 

2.  G-dioxypyvimidiue, 

HAz-CO 

I        I 
OC      (J-CH3 

I        II 

HAZ— CH  E.   LAMBLI.XU. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  883 


CHIMIE  SÉNÉRALE  ET  MINÉRALE 


La  dynamique  chimique  de  la  condensation  de  l'acétone  ; 
KOEUCHEN  (ZeiL  physik,  CL,  t.  33,  p.  129-177  ;  17.4.1900).  — 
^  alcalis  font  subir  à  racélone  une  condensation  qui  la  Iransforme 
I  alcool  diacétonique,  par  une  sorte  d*aldolisation  : 

2CH3.CO.CH3  =  GH3.CO.GH2.C(CH3)2.0H. 

Cette  réaction  a  pu  être  étudiée  par  voie  dilatométrique,  l*acé- 
ne  et  son  produit  de  condensation  ayant  des  densités  fort  diffé- 
otes  (0,7863  et  0,9306  à  25*»).  Cette  étude  a  conduit  aux  conclu- 
oos  suivantes  :  1*  La  condensation  de  Tacétone  et  le  dédouble- 
ent  de  l'alcool  diacétonique  sont  des  réactions  réversibles  entre 
S4|ueUes  s'établit  un  état  d'équilibre  ;  —  2®  Ces  deux  réactions 
mi  accélérées  par  la  présence  d'ions  hydroxyle  ;  —  3*  Pour  une 
lution  suffisante  (iO  0/0),  l'équilibre  est  régi  par  l'équation  : 

~  =  constante, 

i  C  et  C  représentent  les  concentrations  de  Talcool  et  de  l'acé- 
n*'  ;  —  4"  Il  est  indépendant  de  la  masse  de  l'alcali  employé  ; 
-  >  Il  dépend  notablement  de  la  température  :  une  température 
fcsse  favorise  la  formation  de  l'alcool  diacétonique  ;  —  6**  La 
liesse  des  deux  réactions  dépend  de  la  concentration  des  ions 
filroxyle  et  leur  est  sensiblement  proportionnelle.  Les  écarts 
t>ovés  dans  le  cas  des  bases  faibles  doivent  être  attribués  à  dés 
tactions  secondaires,  comme  l'auteur  a  pu  le  constater  par  des 
mesures  de  conductibilité;  —  7**  La  mesure  de  la  vitesse  de 
édociblement  de  l'alcool  diacétonique  pourrait  peut-être  être 
nployée  pour  mesurer  le  dédoublement  hydrolytique  des  sels 
^acides  faibles;  —  8*»  Les  sels  neutres  ont  une  influence  notable 
UT  la  vitesse  des  réactions  étudiées  ;  il  n'a  pas  été  possible  de 
tpréseoter  cette  influence  par  une  loi  générale.        m.  vèzes. 

£tadaa  sur  la  théorie  des  tensions  de  vapeur;  R.  6AHL 
ZeiLpbysik.  CL,  t.  33,  p.  178-214  ;  17.4.1900).  —  Mémoire  de 
ifay$ique  pure.  m,  vèzes. 

MO.  cnv.,  3*  séR.,  T.  XXVI,  1901.  —  Trav.  étrang.  53 


834  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS, 

La  densité  de  vapeur  du  brome  aux  températures  èleflai 
E.  P.  PERMAN  et  G.  A.  S.  ATKINSON  (Zeit.  physik.  Ch.,  i  S 
p.  215-222  ;  17.4.1900).  —  Les  auteurs  ont  déterminé  ladensil^u 
vapeur  du  brome  par  la  méthode  de  Dumas,  au  moyen  d*un  ap)« 
reil  assez  compliqué  dont  on  trouvera  la  description  (avec  fi^îiir^ 
dans  le  mémoire  original.  Il  ont  fait  une  première  série  de  meMi:t 
sous  la  pression  atmosphérique,  à  des  températures  variant  ^1 
650**  à  1050**,  et  ont  constaté  que  la  densité  de  vapeur  du  broa 
(rapportée  à  Thydrogène)  possède  jusque  vers  750*  sa  valeur  m 
maie  80;  elle  commence  alors  à  diminuer,  et  décroit  de  plus* 
plus  à  mesure  que  la  température  s'élève  :  elle  n'est  plus  que  ( 
75  environ  à  1050**. 

Des  expériences  faites  à  température  constante  (1040*i  et 
pression  variable  (de  755  à  47  mm.)  ont  montré,  d'autre  pari,  qt 
la  densité  diminue  aussi  avec  la  pression,  d'autant  plus  rapide uuf 
que  la  pression  devient  plus  faible  :  elle  est  de  76  à  lUiO* 
755  mm.  et  tombe  au-dessous  de  72  à  1040**  et  47  mm. 

M.  VÈTXâ. 

Sur  la  généralisation  de  la  loi  périodique  des  élémM 
chimiques;  Karl  SCHIRHEISEN  [ZeiL  physik,  CL,  t.  33,  p.  ii 
236;  17.4.1900).  —  L'auteur  propose  de  disposer  les  élémei 
d'une  même  période  sur  une  même  circonférence  en  des  pou 
séparés  par  des  distances  correspondant  à  la  différence  de  iev 
poids  atomiques.  Dans  ce  système,  les  grandes  périodes  serait 
figurées  par  des  courbes  en  forme  de  8.  Cette  disposition  pomu 
trait  de  mieux  mettre  en  évidence  la  périodicité  de  Tactivilé  d 
mique  des  éléments.  m.  vkzs». 

Sur  le  calibrage  d'un  tube  de  verre  et  sur  quelques  coifl 
cients  de  compressibilité ;  6.  A.  HULETT  {Zeit.  physik.  Cb.,i.\ 
p.  237-244  ;  17.4.1900).  —  L'auteur  indique,  avec  figures  à  Tappi 
une  méthode  nouvelle  pour  le  calibrage  des  tubes  de  verre, 
emploie  les  tubes  ainsi  calibrés  à  des  mesures  de  compressihtU 
Le  coefficient  de  compressibilité  de  Teau  est  de  45,3  1(H 
4-9%  de  44,6X10-«  à  17%  de  41,9>'10-«  a  50*.  Celui  de 
p.-toluidine  est  de  51,2  •';^iO— *  à  45**.  m.  vtzt>. 


Sur  l'action  bydrolysante  du  tempa  et  de  la  lumière  m 
quelques  combinaisons  chlorées  de  platine,  d*or  et  d*éUi 
F.  KOHLRAUSCH  {Zeit.  pbysik.  CL,  t.  33,  p.  257-279  ;  2.5.!W(>H 
Le  chlorure  platinique  PtCl^  forme  avec  l'eau  une  combiiuiii 


CHIMIE  GENERALE  ET  MINEiîALE.  835 

cristallisée  PtCI*.5H'0,  découverte  eu  1870  par  Norton;  ce  corps 
>erd  aisément  i  mol.  d'eau,  mais  il  ne  peut  perdre  la  dernière 
rans  subir  une  décomposition  profonde.  En  outre,  Télectrolyse  de 
t^n  dissolution  par  des  courants  faibles  ne  donne  aucun  dépôt  de 
[itatine  à  la  cathode.  Ces  faits  ont  conduit  Tauteur  à  admettre  que 
•»»lle  solution  contient  en  réalité  un  acide  oxygéné,  de  formule 
[*lCl*OH*  (Wiedemanns,  Ann,,  t.  63,  p.  423;  1897);  celte  concep- 
tion, déjà  envisagée  comme  possible  par  Jorgensen  (Journ.  i\ 
prakt.  CA.,  1. 16,  p.  845  ;  1877),  a  été  confirmée  parles  expériences 
fie  Hillorf  et  Salkowsky  (ZeiL  pbysik,  CA.,  t.  28,  p.  546;  1899)  et 
par  colles  de  Dittenberger  et  Dietz  (Wiedemanns,  Ann,^  t.  68, 
p.  853;  1899). 

Au  cours  de  ces  recherches,  Dittenberger  et  Dietz  ont  observé 
i^ue  la  conductibilité  électrique  d'une  dissolution  de  cet  acide  va 
én\  croissant  avec  le  temps.  L'auteur  a  entrepris  Télude  de  ce 
phénomène. 

Il  a  obser\'é  que  la  lumière  accélère  fortement  cet  accroissement 
île  conductibilité  ;  à  Tabri  de  tout  rayon  lumineux  (de  la  partie 
mvisible  comme  de  la  partie  visible  du  spectre),  la  conductibilité 
Vati^^ente  que  très  lentement  avec  le  temps.  L'accroissement 
ohser>ê  dépend  de  la  couleur  de  la  lumière  employée;  s*il  est  de 
iOO  B\ec  la  lumière  blanche,  il  n'atteint  que  50  en  lumière  bleue, 
18  en  lumière  jaune,  11  en  lumière  rouge.  Cet  accroissement  étant 
dû  à  rhydrolyse  de  l'acide  PtCl*OH*,  on  peut  conclure  que  la 
lumière  facilite  notablement  cette  hydrolyse. 

L'acide  chloroplatinique  PlGl^H*,  en  solution  très  étendue, 
donne  lieu  à  un  phénomène  analogue.  A  la  dilution  de  1  mol.  dans 
100  litres,  il  fournit,  au  soleil,  un  faible  accroissement  de  conduc- 
iibdité  (de  351  à  365)  ;  à  la  dilution  de  1  mol.  dans  5000  litres,  au 
''onlraire,  ba  conductibilité  croît  de  382  à  1050. 

Le  chlorure  d'or  AuCl^  (qui,  d'après  Hiltorf  et  Salkowsky, 
devrait  aussi  être  envisagé  comme  un  acide  AuGl^OH*),  donne 
lt**u  à  une  faible  hydrolyse  sous  l'influence  du  temps  et  dans  l'obs- 
<riiriié,  mais  la  lumière  n'a  pas  d'action  appréciable  sur  cette 
hydrolyse,  (|ue  Ton  pourrait  attribuer  également  à  l'action  cataly- 
tii^iie  des  électrodes  platinées  ou  dorées.  L'hydrolyse  de  l'acide 
i-hloraurique  AuCl*H  est  assez  notable;  mais  elle  ne  paraît  pas  être 
aecnie  sensiblement  par  l'influence  du  temps  ou  par  celle  de  la 
lumière. 

Le  chlorure  stannique  SnCl*  donne  des  solutions  aqueuses  qui, 
a  «les  concentrations  comprises  entre  1/100  et  12  mol.  par  litre, 
se  troublent  par  Teflet  du  temps;  il  en  résulte  un  accroissement  de 


836  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

conductibilité  que  la  chaleur  accélère,  mais  sur  lequel  la  Inmut 
ne  paraît  pas  avoir  d'influence.  m.  vêze>. 

Démonstration  élémentaire  de  la  loi  de  Van  t*Hoff  sur  1 
pression  osmotique;  K.  IKEDA  {ZeiL  pbysik.  Ch.,  t.  33,  p.t^- 
286;  2.5.1900).  —  L'auteur  décrit  une  expérience  de  cours  j-i 
mettant  de  mettre  en  évidence  la  pression  osmotique,  envisa^^ 
comme  une  pression  partielle  dans  un  mélange  gazeux.  1m  i 
point  de  départ,  il  déduit  la  loi  de  Van  i'Hoff,  la  loi  de  Henrj-  et  ' 
loi  de  partage  d'un  corps  dissous  entre  deux  dissolvanis. 

M.  VKZSd. 

Détermination  des  isothermes  et  des  isochores  dans  h 
phénomènes  de  dissociation  ;  K.  IKEDA  (Zeit,  pbysik.  Ch.Jl 
p.  287-294  ;  2.5.1900).  —  Mémoire  essentiellement  théorique,  f 
ue  saurait  faire  l'objet  d'un  résumé.  m.  \kzf>. 

Les  déformations  permanentes  et  la  thermodynamique  \ 
Etude  des  systèmes  dépendant  de  deux  variables  dont  ù 
n'est  point  affectée  d'hystérésis  ;  P.  DUHEH  (Zeil.  y  hysik.  Ci 
t.  33,  p.  641-697;  15.6.1900).  —  Mémoire  purement  théorique,  i^ 
ne  saurait  être  résumé.  m.  \kzEi>. 

Sur  le  mécanisme  de  la  congélation  des  mélangea  colloidai 
réversibles;  W.  B.  HARDT  {Zeit.  physik.  CL,  t.  33,  p.  îJi^Jlii 
2.5.1900).  —  D'une  façon  générale,  les  mélanges  coUoïdaux  peu\H 
se  présenter  sous  trois  états  distincts  :  1**  mélanges  llquide^  < 
solutions  colloïdales,  désignés  par  Graham  par  le  terme  «  S-l 
2"^  mélanges  solides  de  substances  solides  et  de  subslani-< 
liquides,  dénommés  «  Gel  »  ;  3^  matières  solides,  comme  \i 
exemple  la  silice  sèche. 

Tous  les  mélanges  dits  coUoïdaux  ne  sont  pas  susceptible^  i 
former  un  gel  :  quelques-uns  donnent  une  matière  gommeuse  qn 
même  après  dessiccation,  reste  capable  de  se  liquéiier  k  nouvcai 
c'est  le  cas  pour  les  mélanges  d'albumine  et  d*eau. 

Les  colloïdes  capables  de  former  un  gel  se  divisent  en  den 
classes  bien  distinctes,  suivant  que  le  passage  du  sol  au  gel  et*t  «^ 
non  réversible  :  les  mélanges  de  gélatine  et  d'eau  constituent  ti 
exemple  du  premier  cas,  ceux  de  silice  et  d*eau  un  exemple  «il 
second.  Quand  un  hydrosol  de  silice  forme  un  hydrogel,  celut-^' 
est  insoluble;  au  contraire  un  hydrosol  de  gélatine  se  transfon* 
en  hydrogel  par  refroidissement,  et  reprend  l'état  liquide  quaml  li 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  837 

mpôralure  s'élève.  L'auteur  propose  d'appeler  «  coagulation  »  la 
rmatîon  d'un  hydrogel  insoluble,  et  «  congélation  »,  celle  d'un 
idro|?el  Roluble. 

L'auleiir  étudie  d'abord  le  système  ternaire  réversible  :  gélatine- 
m-akool,  qui,  homogène  à  chaud,  donne  par  refroidissement 
îux  phases  liquides  dont  les  indices  de  réfraction  sont  très  diffé- 
fttl>  :  circonstance  qui  facilite  beaucoup  Tétude  microscopique 
^  ce  système.  La  température  à  laquelle  se  produit  cette  sépara- 
tiu  ta  deux  phases  dépend  de  la  proportion  des  composants  dans 

ini'lange  :  elle  est  d'autant  plus  haute  que  la  proportion  de  géla- 
UH  ou  d'alcool  est  plus  forte.  Elle  s'abaisse  au  contraire  quand  on 
lu^menle  la  proportion  d'eau.  —  Les  deux  phases  sont  d'abord 
mules;  quand  la  température  continue  à  baisser,  l'une  d'elles 
pTH'ïit  solide.  —  Leur  surface  de  séparation  est  siqueuse  et  dis- 
wiuiiue;  dans  quelques  cas,  comme  par  suite  d'une  transforma- 
un  -t^condaire,  on  voit  se  rassembler  les  masses  discontinues  de 
i  \^\n>(*  intérieure.  —  Phis  les  deux  phases  se  sont  formées  len- 
rtnnil,  moins  leur  surface  de  séparation  est  sinueuse.  —  La 
ba>e  solide  se  forme  j)arfois  du  côté  concave,  parfois  du  côté 
Ofivexe  de  la  surface  de  séparation  :  du  côté  concave  quand  le 
lélaii^jre  contient  peu  de  gélatine,  du  côté  convexe  quand  il  en 
onlienl  beaucoup.  —  11  résulte  de  là  que  Thydrogel  peut  avoir 
leux  constitutions  bien  distinctes.  Il  peut  être  formé  par  une 
■Éàse  solide  contenant  de  petites  gouttes  liquides,  ou  par  de 
^iies  masses  solides  formant  un  assemblage  dont  le  liquide 
toiiplit  les  interstices.  Dans  le  premier  cas,  H  est  solide  et  élas- 
Mjué,  et  >a  structure  n'est  pas  modifiée  par  de  fortes  pressions; 
i*ns  le  second,  il  est  plus  dur,  et  a  une  tendance  à  se  rétrécir 
^tanément,  par  suite  de  la  réunion  des  masses  solides  dont  il 
BM  composé. 

Le  mélange  binaire  agar-eau  donne  lieu  à  une  étude  moins 
kisée,  les  deux  phases  qu'il  fournit  par  refroidissement  ayant  des 
iodices  de  réfraction  presque  identiques.  Il  a  fallu  séparer  ces 
il^ox  phases  par  compression  dans  un  canevas  de  coton  :  on  a 
o^^teou  de  la  sorte  un  liquide  qui  est  une  solution  d'agar  dans 
fttu,  et  un  résidu  solide  qui  est  une  solution  d'eau  dans  l'agar.  — 
l^  proportion  d'agar  existant  dans  chacune  de  ces  deux  phases 
^ttpiente  avec  la  proportion  d'agar  dans  le  mélange  total.  —  La 
^*iûposiiion  des  deux  phases  dépend  de  la  température  ;  à  une 
Dïf*ioe  température,  la  composition  d'une  même  phase  diffère, 
Miivtitt  que  cette  température  est  atteinte  par  des  valeurs  cens- 
l^mment  croissantes  ou  constamment  décroissantes  :  dans  les 


838  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

courbes  qui  représentent  cette  variation,  les  lignes  ascendante*  ti 
descendantes  sont  distinctes.  Le  système  n*atleinl  donc  <îue  pn- 
gressivement  son  état  final  d'équilibre  :   il  parait  y  avoir  là  u> 
phénomène  d'hystérésis   analogue  à  ceux    que  présentent,  i»* 
exemple,  les  métaux.  —  De  la  forme  observée  pour  ces  courbt^ 
on  peut,  en  appliquant  le  théorème  de  Le  Chàlelier,   déduin* 
les  conclusions  suivantes  :  entre  5  et  20',  la  liquéfaction  de  Fby 
drogel  (passage  du  système  :  solution  d'eau  dans  Tagar-vapenr 
au  système  :  solution  d'eau  dan§  Tagar-solution  d'agar  dans  Teiiii- 
vapeur)  est  accompagnée  d'un  dégagement  de  chaleur;   elle  s'eî- 
fectue  au  contraire  avec  absorption  de  chaleur  entre  20  el  ivj 
tandis    que  la  congélation  de  l'hydrosol  (passage  du  syslèmt 
solution  d'agar  dans  l'eau-vapeur;   au  système  :  solution  d*a|w 
dans  l'eau-solution  d'eau  dans  l'agar-vapeur)  s'effectue  toujoun 
avec  absorption  de  chaleur.  L'expérience  confirme  ces  p^évi^lOû^ 

M.    VKZES. 

La  disBOciation  des  solutions  étendues  au  point  de  conft 
lation;  W.  C.  D.  WHETHAH  {ZeiL  physik,  Ch,,  t.  33,  p.  344-3âf 
2.5.1900).  —  On  sait  que  rabaissement  du  point  de  coDgélation  (!< 
l'eau,  résultant  de  la  dissolution  de  quantités  équimoléculaires  il\ 
divers  électrolytes,  est  sensiblement  proportionnel  au  nombre  ôe\ 
ions  que  fournissent  ces  électrolytes  par  le  fait  de  leurdissolutio^ 
Ce  nombre  se  déduit  de  la  mesure  de  la  conductibilité  étectriqoj 
de  la  dissolution  ;  mais  ces  mesures  ont  été  faites  presque  to<^ 
jours  à  des  températures  beaucoup  trop  élevées  au-dessus  di 
point  de  congélation,  pour  que  l'on  puisse  en  déduire  des  résulutj 
vraiment  comparables  quand  il  s'agit  de  vérifier  la  relation  imiil 
quée  plus  haut. 

L'auteur  a  combiné  un  appareil,  dont  on  trouvera  la  descripti'^ 
(avec  figures)  dans  le  mémoire  original,  dans  lequel  on  peuidëi^^ 
miner  à  la  fois  le  point  de  congélation  et  la  conductibilité  éietî 
trique  d'une  dissolution  étendue.  Il  s'en  est  servi  pour  mesurerj 
0®,  les  coefficients  de  dissociation  des  chlorures  de  potassium  t\ 
de  baryum,  de  l'acide  sulfurique,  du  sulfate  de  cuivre,  du  pemwi' 
ganate,  du  ferricyanure  et  du  bichromate  de  potassium,  à  àei 
dilutions  atteignant  jusqu'à  un  cent  millième  de  molécule  \t^ 
litre.  M.  %-Kifc». 

La  dureté  des  corps  simples;  J.  R.  RTDBERG  {Zeit.  ferai 
Cb.y  t.  33,  p.  353-359;  2.5.1900).  —  Au  moyen  des  donnéo, 
d'ailleurs  généralement  peu  précises,  que  lui  fournit  In  linératun' 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINERALE.  839 

imique,  l*autcur  rapporte  à  l*échelle  usuelle  de  Mohs  la  dureté 
s  corps  simples.  Les  nombres  ainsi  obtenus,  considérés  comme 
kction  des  poids  atomiques  correspondants»  lui  fournissent  une 
arl^e  semblable  à  celles  qui  représentent,  dans  la  classification 
i*  éléments,  les  variations  périodiques  de  la  densité,  du  coeilH- 
mt  de  dilatation,  de  la  chaleur  atomique,  du  point  de  fusion,  de 
chaleur  de  fusion,  du  point  d*ébu11ition  et  de  la  plupart  des 
opriétés  élastiques.  Les  maxima  de  cette  courbe  sont  occupés 

irles  éléments  les  plus  réfractaires  (0=1C,  Si=:7,  Cr  =  9 ), 

s  minime  par  les  métaux  alcahns  (Li  =  0,6,  Na  =  0,4,  K  =  0,5 
b^0,3,  C8  =  0,2).  M.  vÈzES. 

fitude  préliminaire  des  conditions  dont  dépend  la  stabilité 
M  mélanges  colloldanx  non  réversibles;  W.  B.  HARDT  {Zeit. 
br$ik.  Cb.,  i.  33,  p.  385-400;  18.5.1900).  — On  a  remarqué  depuis 
«gtempe  qu*un  grand  nombre  de  solutions  colloïdales  sont  ana- 
)gues  ou  identiques  à  des  liquides  tenant  en  .suspension  des 
litières  solides,  celles-ci  se  trouvant  sous  forme  de  particules 
itTvmement  petites,  de  telle  sorte  qu'elles  ne  se  déposent  point, 
K^uie  après  un  repos  très  prolongé.  A  ce  type  appartiennent  les 
blutions  colloïdales  de  métaux  et  de  sulfures  (notamment,  de 
ulfures  de  Sb,  As,  Cd).  De  telles  solutions  appartiennent  à  la 
tefôe  des  mélanges  colloïdaux  irréversibles  :  une  élévation  de 
lempératore  facilite  leur  coagulation  (ou  précipitation);  mais  ni  un 
«{roidissement,  ni  une  nouvelle  élévation  de  température  ne 
^vent  reconstituer  la  solution  primitive.  A  la  même  classe  appar- 
lieniient  les  solutions  colloïdales  de  silice,  d'hydrate  fcrrique, 
l'alumine,  ainsi  que  celle  que  donne,  par  ébullition  avec  de  l'eau, 
Talbomine  du  blanc  d'œuf.  11  laul  y  joindre  également,  comme  il 
fhalie  des  faits  observés  par  l'auteur,  Thydrosol  de  mastic  obtenu 
(^  versant  dans  de  l'eau  une  solution  alcoolique  étendue  de  cette 
matière. 

Od  sait  que  les  particules  solides  contenues  dans  ces  solutions 
colloïdales  se  déplacent  sous  l'intluence  d'un  champ  électrique, 
ïtogmondy  {Ann,  de  Liebig,  t.  301,  p.  29)  a  observé  que  l'or,  en 
MlutioQ  colloïdale,  est  déplacé  par  un  courant  électrique  dans 
on  sens  inverse  de  celui  du  courant.  Picton  el  Linder  (Chem,  Soc, 
L  70,  p.  568  ;  18U7)  ont  remarqué  que  le  sens  de  ce  déplacement 
dépend  de  la  nature  chimique  du  mélange  :  il  varie,  en  particulier, 
lorsque  le  mélange,  d'abord  acide,  est  rendu  alcalin;  ou,  plus 
r^néralement,  quand  on  fait  varier  son  acidité  ou  son  alcalinité. 
Chaque  mélange  présente  donc  un  point  pour  lequel  la  phase 


L 


* 


840  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

solide  et  la  phase  liquide  sont  c  isoéleclriques  •  :  en  ce  poinU  i 
stabilité  du  mélange  colloïdal  disparait,  et  la  coagulation  (ou  pi* 
cipitation)  se  produit. 

L'auteur  a  étudié  à  ce  point  de  vue  Finfluence  des  sels  soir 
coagulation  des  hydrosols  irréversibles.  Il  a  constaté  que  IVik* 
coagulante  des  sels  dépend  d'un  seul  de  leurs  ions  :  Tion  ui^ 
ou  positif,  suivant  que  les  particules  colloïdales  se  déplacent  ilm 
le  sens  de  la  chute  de  potentiel  ou  en  sens  contraire.  L'ion  coè*;r 
lant  a  donc  toujours  un  signe  électrique  opposé  à  celui  de  k 
particules. 

Les  acides  coagulent  les  particules  colloïdales  électroaégaliv 
et  les  alcalis  coagulent  les  particules  colloïdales  éleciroposilivfj 
dans  un  cas  comme  dans  Tautre,  la  concentration  de  la  liqvtfj 
acide  ou  alcaline  nécessaire  pour  la  coagulation  est  définie  j>ar  1| 
lois  habituelles  de  l'équilibre  chimique.  m.  \kzes. 

Les  variations  de  solubilité  par  les  sels;  V.  ROTHlin^ 

(ZeiL  physik.  Ch.,  t.  33,  p.  401-414  ;  18.5.1900).  —  Il  arrive  asâj 
fréquemment  que  la  solubilité  dans  Tcau  d'un  non-éleclrolyle  s^ 
diminuée  par  l'addition  d'un  sel.  Pour  étudier  ce  phénomèuc,  i  a| 
teur  s'adresse  à  la  phénylthiocarbamide,  matière  qui  préseii 
l'avantage  d'être  chimiquement  indifTérente,  assez  peu  solufa 
dans  l'eau  pour  que  l'on  soit  à  Tabri  des  erreurs  que  pourri 
entraîner  l'emploi  de  solutions  concentrées,  facile  à  titrer  a^i 
précision  ;  en  outre,  le  coefficient  de  température  de  sa  soliil>i^il 
est  très  élevé  (environ  4  0/0  pour  1**).  Les  résultats  obton^ 
peuvent  être  résumés  ainsi  qu'il  suit  : 

l""  La  solubiUté  de  la  phénylthiocarbamide  est  fortement  abai&x 
par  l'addition  de  sels.  Ce  sont  les  sulfates  et  carbonate»  q\ 
exercent  à  ce  point  de  vue  l'action  la  plus  notable;  les  nilrai^ 
sont  les  moins  actifs.  Les  nitrates  de  lithium  et  de  baryum  m>^ 
sans  action,  celui  d'ammonium  produit  au  contraire  un  relèveme^ 
de  la  solubilité; 

2""  L'ordre  dans  lequel  se  rangent  les  sels  étudiés  au  point  i 
vue  de  l'intensité  de  leur  action  est  le  môme  que  celui  déjà  obseti 
au  point  de  vue  de  leur  influence  sur  la  solubilité  du  gaz  carixj 
nique,  de  l'hydrogène,  du  protoxyde  d'azote  et  de  Vàcètst 
d'éthyle  ; 

3*»  L'abaissement  relatif  de  solubilité  -^Ç^  (7©  étant  la  soJubilill 

dans  l'eau,  7  la  solubilité  dans  la  solution  saline)  est  indèpeod^ 
de  la  température.  Il  en  résulte  que  la  chaleur  de  dissolution  de  il 


L 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET   MINÉRALE.  841 

'nyllluocarbamide  est  la  même  dans  les  solutions  salines  et 
15  l'eau  pure.  m.  vèzks. 

linétiqae  chimique  et  énergie  libre  de  la  réaction  : 
l  -2AK:i^2AgH-H«;  H.  DANNEEL  (Zeit.  physik.  Ch.,  t.  33, 
415-444  ;  18.5.1900).  —  On  agite  une  solution  iodhydrique  avec 
l'argent  finement  divisé  et  de  la  mousse  de  platine  (qui  accé- 
e  notablement  la  réaction),  dans  une  atmosphère  d'hydrogène; 
•e  produit  de  Tiodure  d'argent,  et  la  mesure  de  la  conductibilité 
mélange  permet  de  connaître  la  vitesse  de  la  réaction.  Inverse- 
nt, on  a<;ite,  dans  une  atmosphère  d'hydrogène,  de  Tjodure 
tr^nt  avec  de  l'argent  divisé,  de  la  mousse  de  platine  et  de 
lu;  une  partie  de  l'iodure  d'argent  est  réduit,  et  il  se  produit  de 
ride  iodhydrique.  Les  deux  réactions  aboutissent  au  même  état 
îmiilibre  entre  Tacide  iodhydrique  et  l'hydrogène,  en  présence 
odure  d'argpul  et  d'argent  solides  :  cet  élal  d'équilibre  est  défini 
rla  concenlration  Cq^— 0,Oiti  (en  mol.  par  litre)  de  la  solution 
ihjdrique.  Pour  une  concentration  supérieure  à  celle  limite, 
îgenl  déplace  Thydrogène;  il  est  déplacé  par  lui  pour  une 
nceutratiou  inférieure.  L'étude  de  la  marche  des  deux  réactions 
verses  montre  qu'elles  doivent  s'écrire 

Ill  +  Ag    ->:    Agl  +  H, 
non 

2H1  +  Ag2    -^    -2Agl4-H2. 

L'énergie  libre  de  ces  réactions  a  été  déterminée  par  la  mesure 
t  la  force  électro motrice  E  du  couple 

Ag|(ABl  +  HI)-HI|H2. 

Oïite  mesure  a  donné,  pour  des  concentrations  C  variant  de 
fOlii  à  0,167  len  mol.  par  Utre),  des  résultats  concordant  sufli- 
tanmeot  avec  la  formule 

E  =  0,02  +  2RTy/2  .^.  M.  vÈzEs. 

Ttiéoria  de  la  capillarité;  G.  BAKKER  (Zeit.  pbysik.  CL, 
•  33,  p.  477-499;   18.5.1900).  —   Mémoire  de  physique  pure. 

M.    VÈZES. 

tor  une  méthode  de  détermination  dn  point  de  transfor- 
■ition  des  corps  dimorphes  monotropes;   Rndolf  SCHENK 

1^".  pbysik.  Ch.,  t.  33,  p.  445-452  ;  18.5.1900;.  —  Les  corps 
■Jjtnorphes  peuvent,  d'après  0.  Lehmann,  être  classés  en  deux 


842  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

groupes  :  les  dimorphes  énantiotropes,  dont  les  deux  modificalinfl 
peuvent  être  transformées  Tune  dans  l'autre  (tel  le  soufre  «»■ 
tallisé,  pour  lequel  on  observe  à  froid  le  passage  de  la  forme  A* 
norhombique  à  la  forme  orthorhombique,  le  passage  inverse  ^J 
produisant  à  100°;  à  une  température  intermédiaire,  que  r« 
nomme  point  de  transformation,  ces  deux  formes  restent  en  équi- 
libre Tune  en  présence  de  l'autre,  sans  donner  lieu  à  aucune  tra» 
formation),  et  les  dimorphes  monotropes,  pour  lesquels  une  seuli 
des  deux  transformations  inverses  est  possible  (exemple  :  la 
zophénone  ou  Tacide  monochloracétique).Dans  ce  dernier  cas, 
est  très  fréquent,  à  toutes  les  températures  où  le  corps  peut  exis 
a  rétat  cristallisé,  l'une  des  deux  formes  est  stable,  Tautre  touj 
instable;  à  plus  haute  température,  le  corps  fond,  chac4iue(l^ 
deux  formes  ayant  un  point  de  fusion  distinct  ;  la  forme  stable  « 
celle  dont  le  point  de  fusion  est  le  plus  élevé. 

La  distinction  de  ces  deux  classes  de  corps  dimorphes  dé 
du  reste  de  la  position  relative  du  point  de  transformation  et 
points  de  fusion  des  deux  formes  :  si  les  points  de  fbsion 
supérieurs  au  point  de  transformation,  le  corps  est  énanliotro 
il  est  monotrope  dans  le  cas  contraire  :  le  point  de  transformati* 
se  trouvant  supérieur  aux  points  de  fusion,  échappe  h  Vo\ïser\ê 
directe. 

Dans  ce  dernier  cas,  on  peut  déterminer  le  point  de  transfi 
mation  par  extrapolation,  en  construisant  les  courbes  de  tensio 
de  vapeur  des  deux  sortes  de  cristaux,  et  les  prolongeant  a 
de  la  fusion  jusqu'à  ce  qu'elles  se  coupent.  On  petit  employer  êv 
lement  les  courbes  de  solubilité  des  deux  formes  cristallines  :  \h 
point  de  rencontre  correspondra  également  au  point  de  transfoi 
mation. 

L'auteur  propose  de  substituer  à  ces  méthodes  un  procédé  oi«| 
veau  basé  sur  les  faits  suivants.  On  peut  déplacer  les  points  *< 
fusion  des  deux  formes  cristallines  par  des  additions  conveutblfl 
d'une  substance  étrangère,  et  ces  points  de  fusion  varient  d'in 
façon  linéaire  avec  la  concentration  de  cette  substance,  poun 
qu'elle  soit  choisie  de  telle  sorte  qu'elle  ne  forme  pas  de  solut  J 
solide  avec  les  cristaux.  Les  droites  représentant  la  variation  *v\ 
points  de  fusion  se  coupent  en  un  point  qui  est  le  point  de  tnse\ 
formation.  II  suffira  donc,  pour  le  déterminer,  de  mesurer  lt*s  pomi 
de  fusion  des  deux  formes  cristallines  pour  deux  valeurs  difTérenlil 
de  la  concentration  de  la  substance  ajoutée.  Il  sera  plus  sim|^ 
encore  de  mesurer  les  points  de  fusion  SS'  des  deux  sortes  «I 
cristaux  h  l'état  de  pureté,  et  de  déterminer  crj'oscopiqiiemaol  Ui 


CHIMIE  GÉNÉKALE  ET  MINÉRALE.  8i3 

issements  moléculaires  A  et  A'  résultant  de  la  dissolution  de  la 
âlance  étrangrère.  Ces  abaissements  sont  en  général  difTérents, 
orme  stable  donnant  rabaissement  le  plus  faible.  Le  point  de 
isfonnation  U  est  alors  fourni  par  la  relation 

.r- S  _  A 

U  —  S'  ^  A* 

^'auteur  a  appliqué  cette  méthode  au  m.-nitro-p.-acétotoluide, 
loant  deux  sortes  de  cristaux  fondant  à  98*,  32  et  91**, 58.  En 
Bolvant,  dans  les  deux  variétés  fondues,  de  Toxalate  de  méthyle, 
détermine  les  abaissements  moléculaires  A=87,08  et  A'=99,0ri. 
I  eu  déduit  U  — 105**, 9.  m.  vbzes. 

Solidification  et  transformations*  d'antipodes  optiques  ;  J. 
IDRIANI  (Zeit.physik.'Cb,.  t.  33,  p.  453-476;  18.5.1900).  — 
lozeboom  {Zeit.  physik,  (7/.,  t.  28,  p:  494  ;  1899)  a  montré  com- 
ml,  dans  un  système  de  deux  antipodes  optiques  (corps  droit  D, 
q)5  gauche  <f),  l'étude  des  courbes  de  fusion,  des  isothermes  de 
bbilité,  ou  des  transformations  qui  peuvent  se  produire  dans  les 
tjaoges  solides,  permet  de  décider  avec  certitude  si  ces  deux 
rps  donnent  lieu  à  une  combinaison  racémique,  ou  à  un  conglo- 
rrat  inactif  par  compensation  extramoléculaire,  ou  à  des  cristaux 
ixtes  pseudoracémiques.  Il  ne  suftlt  pas,  comme  l'ont  fait  Wal- 
thiAnn.  de  Liebig,  t.  286,  p.  134  ;  1895),  Walden  {D,  ch.  G., 
M,  p.  1692  ;  1896),  Landoll  {Das  optiscbe  Drehungsvermôgen.,., 
*éd.,  p.  48-118;  1898),  Kipping  et  Pope  iCbem.  Soc,  t.  71, 
/.*8D;  1897»,  de  comparer  les  propriétés  des  corps  I)  et  G  avec 
BiK  de  leur  mélange  inactif  :  il  est  nécessaire  de  faire  l'étude 
M&|»lète  des  mélanges  des  deux  antipodes  optiques  variant  de 
DU  0  0  de  D  à  100  0/0  de  G. 

Après  avoir  discuté  les  résultats  de  ses  devanciers.  Fauteur 
Implique  ces  principes  à  divers  antipodes  optiques,  en  mesurant 
^  points  de  fusion  de  leurs  mélanges  (le  point  de  fusion  étant 
Moi  comme  la  température  à  laquelle  disparait  la  dernière  trace 
fci  corps  solide).  Les  courbes  obtenues  sont  parfaitement  symé- 
fc^ues  par  rapport  au  mélange  inactif  50  0/0  D,  50  0/0  G;  leur 
'ïnie  permet  de  décider  quelle  est  la  nature  de  ce  mélange. 

U  benzoyllétrahydroquinaldine  fournit  deux  courbes  descen- 
•^tes,  le  long  desquelles  se  déposent  D  et  G  à  l'état  de  pureté, 
'•ï  qui  sont  réunies  par  une  courbe  présentant  un  maximum.  Cette 
'>wrbe  correspond  au  dépôt  d'une  combinaison  racémique,  dont  le 
f<^iQlde  fusion  est  représenté  par  l'ordonnée  maxima. 


844  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

L'acide  phénylglycolique  présente  une  disposition  aDalo}:i« 
mais  la  courbe  le  long  de  laquelle  se  dépose  la  combinaison  n».-» 
mique  est  très  réduite,  et  se  termine  à  peu  de  distance  de  par*,  f 
d'autre  de  Tordonnée  maxima.  Le  racémiquo  ne  peut  être  ol\>:* 
par  fusion  que  dans  des  mélanges  contenant  de  40  à  00  0/0  tl^  i': 
des  antipodes  optiques.  L'élher  diraéthylique  de  Tacide  diantM 
tartrique  donne  lieu  à  une  courbe  centrale  encore  plus  resscrr« 
le  racémique  ne  peut  être  obtenu  par  fusion  que  dans  des  mélatt^^ 
contenant  de  45  à  55  0/0  de  Tun  des  antipodes  obtiques. 

L'éther  diméthylique  de  Tacide  tartrique  donne,  lui  aus?i.  u 
racémique  ;  mais  la  courbe  le  long  duquel  il  se  dépose  e>l  in] 
étendue,  et  occupe  presque  tout  le  champ.  Il  ne  se  dépose  <1 
cristaux  D  que  dans  des  mélanges  ne  contenant  pas  plus  de  l,r>  ttl 
de  cristaux  G,  et  réciproquement. 

Dans  tons  les  cas  qui  précèdent,  la  fusion  ou  la  solidifient*  j 
s'effectue  à  température  constante  pour  chaque  compor^ilion  ! 
mélange.  Pour  la  carvoxime  au  contraire,  la  température  xnnc  *\ 
commencement  à  la  fin  de  la  fusion  ou  de  la  solidification.  On  \m^ 
donc  construire  deux  courbes,  correspondant,  Tune  au  point  1 
fusion  (point  où  la  fusion  s'achève),  Tautre  au  point  de  solidiâcatid 
(point  où  la  fusion  commence).  Ces  courbes  sont  distinctes  dail 
tout  le  champ,  sauf  sur  les  ordonnées  terminales  correspondant 
D  pur  et  à  G  pur,  et  sur  l'ordonnée  centrale  correspondant  à  IcJ 
mélange  en  parties  égales.  Ce  dernier  point  correspond  à  un  masi 
mum  de  la  température,  et  les  deux  courbes  y  possèdent  nti 
même  tangente  horizontale.  Il  est  donc  vraisemblable  que  la  solj 
dification  des  mélanges  de  D  et  G  ne  fournit  jamais  que  des  cnn 
taux  mixtes  de  composition  variable,  ceux  fournis  k  tenipératuii 
maxima  par  un  mélange  à  parties  égales  constituant  un  mac^j 
pseudoracémique. 

La  camphoroxime  présente  ce  cas  remarquable,  que  des  mt 
langes  en  toute  proportion  de  ses  deux  variétés  ont  le  mt^me  j*oifl 
de  fusion  (il8*>,8)  ;  sa  courbe  de  fusion  est  une  droite  horizontAlti 
en  tous  les  points  de  laquelle  se  déposent  des  cristaux  mîxlt^  tl 
même  composition  que  le  mélange  qui  les  fournit.  Soumis  %i 
refroidissement,  ces  cristaux  subissent  une  transformation,  pasï>â!^ 
de  la  forme  cubique  (variété  a)  è  une  forme  anisolrope  (varitHé  J 
la  courbe  des  points  de  transformation  est  presque  horîzootat*? 
elle  part  de  il2%6  pour  les  corps  D  et  G  purs,  et  passe  par  un  mi- 
nimum à  109**,  4  pour  le  mélange  inactif  pseudoracémique.  Ilj 
fortement  refroidis,  les  cristaux  mixtes  anisotropes  (varitSté  p»  {pa- 
raissent subir  une  nouvelle  transformation  donnant  naissance  à  un 


CHIMIE   GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  845 

itable  racérnique  :  la  courbe  des  points  de  transformation  semble 
vilei  de  toul  point  semblable  à  celle  que  donne  la  benzoyltétra- 
firoquinaldine  ;  son  point  maximum,  point  de  transformation  du 
êinitiue  pur,  correspond  à  une  température  de  103*. 

M.    VÈZES. 

But  la  décomposition  spontanée  de  Tacide  hyposnlfureuz  ; 

F.  HOLLEMAN  {ZeiLphysik,  Clu,  t.  33,  p.  500-501;  18.5.1900). 

L'auteur,  dans  cette  courte  note,  rappelle  que,  dans  un  travail 

teneur  {Hec.  ir,  cb,  P.-B,^  t.  14,  p.  71),  il  a  cité  des  faits  qui 

•onent  à  Tappui  de  certaines  conclusions  d'un  mémoire  récent 

H.  V.  Œttingen  (BulL,  t.  26,  p.  605).  m.  vèzes. 

Sur  Télectrolyse  à  travers  des  membranes  semi-perméables; 
MORITZ  iZeit,  physik,  Cb,,  t.  33,  p.  513-528;  1.6.1900).  — 
auteur  étudie  les  phénomènes  de  polarisation  auxquels  donne 
w  remploi,  comme  diaphragme,  d'une  membrane  de  ferrocyanure 
»  cuivre,  ainsi  que  la  façon  dont  se  comporte  celte  membrane 
>QS  laclion  de  courants  de  durée  variable.  Il  observe  que  la 
tembrane  se  comporte  tout  d'abord  comme  une  solution  sursa- 
irée,  ne  possédant  que  la  conductibilité  électrolytique,  et  qu'il 
f»  commence  à  se  séparer  de  métal  que  lorsqu'il  a  commencé  à  se 
tire  UQ  précipité  dans  la  membrane.  m.  vèzes. 

Sar  la  détermination  de  la  dissociation  dans  des  solutions 
omposées  de  composition  donnée,  et  sur  le  problème  inverse; 
.6.  Mac  GREGOR  iZeit.  physik.  CL,  t.  33.  p.  529-539;  1.6.1900). 
•  Mémoire  théorique  ;  voir  l'original.  m.  vèzes. 

La  chalenr  spécifique  de  Tamidon  en  fonction  de  sa  teneur 
■i  ean  et  de  la  température  ;  H.  RODEWALD  et  A.  KATTEIN 
Z^H,  physik,  CL,  t.  33,  p.  540-544;  1  •6.1900).— Voir  l'original. 

M.    VÈZES. 

Sir  les  grains  d*amidon  naturel  et  artificiel  ;  H.  RODEWALD 
K  4.  KATTEIN  {Zeit.  physik.  Cb.,  t.  33,  p.  579-592;  1.6.1900). 
—  Voir  lori^jinal.  m.  vèzes. 

Rtoiarqaes  sur  une  méthode  d'étalonnage  des  poids  ;  Théo- 
dore William  RICHARDS  {Zeit.  physik.  CL,  t.  33,  p.  605-610; 
1.6.1900).  —  Voir  rong:inal.  m.  vèzes. 


846  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ETRANGERS. 

Sur  le  degré  de  dissociation  et  Féquilibre  de  dissoduii 
des  électrolytes  fortement  dissociés  (I);  Hans  JAHN  m 
physik.  Ch.,  t.  33,  p.  545-576  ;  1.6.1900).  —  Quand  on  calroî*] 
degré  de  dissociation  d'un  électrolyte  par  le  rapport  do  sa  r-omte 
tibilité  moléculaire  sous  sa  dilution  actuelle  à  sa  conducUtrJ 
moléculaire  sous  une  dilution  infinie,  on  trouve  des  nombre^  J 
ne  concordent  avec  la  loi  de  dilution  d*Ostwald  que  dans  Ir  i^ 
des  électrolytes  faibles.  Pour  les  acides  forts,  les  bases  forv-f. 
presque  tous  les  sels,  la  dissociation  varie  avec  la  dilution  tf'^ 
façon  non  conforme  à  la  théorie.  Cette  discordance  }>arait  leiu^ 
ce  que,  dans  le  calcul  du  degré  de  dissociation,  on  suppose  qn- 
conductibilité  varie  seulement  par  le  fait  de  la  variation  de  coi>^ 
tration  des  ions  ;  tandis  qu'il  est  possible  que  la  mobilité  dts  n 
libres  dépende  de  la  concentration  de  Télectrolyte,  ce  qm  «iq 
aussi  pour  résultat  de  faire  varier  la  conductibilité  moléculaire*. 

Dans  le  but  de  vérifier  cette  hypothèse,  Tauteur  détormitri 

mobilité  U|,  Uj  . . .  U^  des  ions  à  diverses  concentrations  de  IV4 

trolyte.  Pour  cela,  il  mesure,  dans  chaque  cas,    le   nombre 

transport  et  la  conductibilité,  et  déduit  de  ces  mesures  le^  p\ 

duits  UjCi,  UjCj  ...  U^C^des  mobilités  par  les  concentmlii 

Cl,  (^  ...  C^  des  ions.  Ces  dernières  quantités  étant  détermui 

directement  par  la  mesure  de  la  force  électromolrice  de  pile^l 

concentration  construites  au  moyen  de  Télectrolyte   coosidij 

C     C 
mesure  qui  fournit  les  rapports  jr*  ^t  . . . ,  on  en  déduit  le^^  n 

ports  correspondants  des  mobilités  — * ,  pp  . . . 

Les  expériences  faites  sur  des  solutions  de  KCl,  HCl,  Na(^I,  * 
conduit  à  cette  conclusion  que  les  mobilités  U  croissent  a\t^ 
concentration  de  Téleclrolyte.  Par  exemple,  si  Ton  appelle  \\,  1 
U3,  les  mobilités  de  Tion  sodium  dans  trois  solutions  do  N« 
contenant  environ  1/30*  mol.,  1/120*  mol.,  et  1/600'  mol,  }>ar  lit 
Texpérience  fournit  les  rapports 

[!^  =1,084,  1^2  =  i, 026. 

Si  Ton  admet  que,  à  cette  dernière  dilution  de  1  '600*  mol  ( 
litre,  la  mobilité  de  Tion  sodium  a  atteint  la  valeur  limite  qui  a 
respondrail  à  une  dilution  infinie,  on  peut  calculer  la  inobil 
pour  des  concentrations  quelconques,  et  en  déduire  le  degn^  r 
de  dissociation.  Les  nombres  ainsi  obtenus  concordent  d'une  fai' 
suffisante  avec  la  loi  de  dilution  d'Ostwald.  Celle-ci  est  donc  \ 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  847 

ble  même  pour  les  électrolytes  forts,  à  la  condition  que  Ton  fasse 
tervenir  dans  ie  calcul  la  variation  de  mobilité  des  ions  qui  vient 
être  mise  en  évidence.  m.  vèzes. 

Sht  le  degré  de  dissociation  et  l'équilibre  de  dissociation 
Bs  électroljTtes  fortement  dissociés  (II)  ;  Hans  JAHN  (Zeit. 
bysik.  Ch,^  t.  35,  p.  i-iO  ;  5. 10. 1900).  —  L'auteur  réfute  diverses 
t^ectionft  qui  ont  été  faites  à  son  premier  mémoire,  et  maintient 
^  conclusions  primitives.  m.  vkzes. 

La  distillation  des  amalgames  et  la  purification  dn  mercnre; 
éorge  A.  HULETT  (Zeii.pbysik.  Cb.,  t.  33,  p.  611-621  ;  1.6.i900j. 
"  L'auteur  recherche  si  le  mercure  peut  être  complètement  purifié 
ir  distillation  lorsqu'il  contient  des  métaux  relativement  assez 
olatils,  comme  le  zinc  ou  le  cadmium.  Pour  reconnaître  la  pré- 
eoce  de  métaux  étrangers  dans  le  mercure  distillé,  il  profite  de 
e  fait  que,  dans  une  pile  Zn  |  électrolyte  |  Hg,  lorsque  la  force 
lectroniolrice  est  devenue  constante,  il  suffit  d'une  trace  d*amal- 
^me  ajoutée  au  mercure  pour  la  faire  baisser  notablement  :  p.  ex. 
«w  addition  d*amalgame  de  zinc  en  proportion  telle,  que  Télec- 
fode  contienne  1  panie  de  zinc  pour  108  parties  de  mercure, 
•baisse  la  force  électromotrice  de  1,445  volts  à  1,439  volts. 

En  étudiant  par  ce  procédé  les  produits  de  la  distillation  du 
ttercure  dans  le  vide,  l'auteur  a  constaté  qu'ils  sont  parfaitement 
*\empls  de  métaux  éti'angers,  pourvu  que  la  distillation  ait  éU* 
«mlmie  avec  lenteur  et  régularité,  sans  donner  lieu  à  aucune  pro- 
l**cUon.  On  arrive  à  ce  résultat  en  faisant  arriver  dans  le  mercure 
kouillant,  par  un  tube  capillaire,  une  petite  quantité  d'un  gaz 
ioerle. 

A  210*,  la  tension  de  vapeur  du  mercure  est  au  moins  3X^0" 
tot>  plus  forte  que  celle  du  zinc. 

Par  voie  humide,  la  purification  du  mercure  peut  être  avanta- 
peusement  effectuée  par  agitation  avec  une  solution  acide  d'azotalo 
ûe  mercure.  m.  vkzes. 

L'influence  de  la  pression  snr  le  point  critique  de  disso- 
tation;  M.  J.  Tan  der  LEE  (Zeit,  physik,  CL,  t.  33,  p.  622-630; 
i'Ô.lUOOj.  —  Les  expériences  de  fauteur  ont  porté  sur  des 
mélanges  de  phénol  et  d'eau,  qui,  divisés  en  deux  couches  à  la 
*«npérature  ordinaire,  deviennent  homogènes  à  une  température 
<*pierminée.  Il  a  étudié  Tinfluence  de  la  pression  sur  cette  tempé- 
falure  ipoinl  critique  de  dissolution)  jusqu'à  180  atmosphères.  11  a 


848  ANALYSE  DES  THAVAUX  ÉTRANGEKS. 

observé  que  la  pression  élève  le  point  critique  :  sa  variatioo  e&iâ 
reste  faible  et  n'atteint  pas  1  degré  pour  180  atmosphères.  Ql 
résultat  est  conforme  à  la  théorie  de  Van  der  Waals. 

La  courbe  représentant  la  tension  de  vapeur  du  mélange, 
fonction  de  la   composition    de    la    phase    vapeur,  présenli*  u 
maximum,  ce  qui  est  également  conforme  à  la  théorie. 

M.  VBZES. 

Réfutation  d*une  loi  très  générale  et  très  importante 
rélectricité  moderne;  P.    S.  WEDELL-WEDELLSB0R6  Zeli^ 

physik.  Ch.,  t.  33,  p.  631-635;  1.6.1900).  —  Mémoire  de  physiqtt 
pure.  M.  xkijtè. 

Sur  rabsorption  d*azote  et  d'hydrogène  par  les  aolotiov 
aqueuses  de  diverses  matières  dissociées;  Léonb.  BRlUl 
(Zeit.  physik.  Ch„  t.  33,  p.  721-739;  15.6.1900).  —  L'auteur 
mesuré  les  solubilités  de  Tazole  et  de  Thydrogène,  à  diver^ 
températures,  dans  des  dissolutions  diversement  concentnl^'i 
d*urée,  d'acide  propionique,  de  chlorure  de  sodium,  de  cliloniJ 
de  baryum.  Les  résultats  de  ces  mesures  vérifient  les  lois  anl^ 
rieurement  établies  par  Jahn,  et  déjà  confirmées  par  Tétude  dcl 
solubilité  de  l'oxyde  azoteux  dans  les  solutions  d'acide  phosf»l»i 
rique  et  de  sel  marin,  faite  par  Roth  en  1897.  m.   %*kzss. 

Sur  les  relations  pbysico-cbimiques  de  l'aragonite  avec  \ 
calcite;  H. W. FOOTE  {Zeit. physik.  Ch. ,  t.  33,  p. 740-759;  i:..6. liK« 
—  L'auteur  s*est  proposé  de  rechercher,  par  Temploi  de  mëlhoii 
physicochimiques,  quelle  est,  parmi  les  deux  formes  du  cari»n«l 
de  calcium,  la  plus  stable  dans  les  conditions  normales;  et  si  ItHi 
point  de  transformation  est  situé  au-dessus  ou  au-dessous  de  1 
température  ordinaire.  11  a  étudié  dans  ce  but,  à  diverses  tempe 
ratures,  les  équilibres  auxquels  donne  lieu  la  décomposition  (k 
deux  variétés  par  une  solution  d'oxalate  de  potassium;  il  a  au?d 
mesuré  les  conductibilités  électriques  des  solutions  satun'^es  d'm 
gonite  ou  de  calcite  dans  l'eau  chargée  de  gaz  carbonique  al 
pression  atmosphérique. 

L'une  et  l'autre  méthode  l'ont  conduit  à  cette  conclusion,  que  I 
calcite  est,  à  la  température  ordinaire,  plus  stable  que  raragoniti 
Leurs  courbes  de  solubilité  se  rapprochent  quand  la  tempèratar 
s'élève,  de  telle  sorte  que  leur  point  de  transformation  est  supf 
rieur  aux  températures  étudiées.  Jusqu'à  son  point  de  fusioo«  2 
calcite  est  toujours  la  plus  stable  des  deux  formes,  sous  la  pre56ii;i 
atmosphérique.  Le  carbonate  de  calcium  est  donc  une  $uh6tâi>o 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  84» 

Fiffiorphe  monotrope.  La  transformation  de  l*aragoni(e  en  calcite 
légage  une  faible  quantité  de  chaleur  :  son  calcul  au  moyen  des 
oorbes  de  solubilité  et  de  la  formule  de  van  t'Hoff  fournit  la 
«leur  0^,89,  m.  vèzbs. 

Sur  les  relations  entre  la  constitntion  et  la  Inorescence  de 
•rtaines  snbetances  ;  John  Théodore  HEWITT  {Zeit.  pbysîk. 
%,  t.  34,  p.  M9;  3.7.1900).  —  L'auteur  établit  par  de  nombreux 
ivmples  que  les  substances  fluorescentes  sont  en  général  celles 
loi  donnent  lieu  à  des  phénomènes  de  tautomérie;  les  substances 
)ftement  fluorescentes  possèdent  une  tautomérie  doublement, 
ymétrique,  les  substances  faiblement  fluorescentes  ne  possèdent 
pe  la  tautomérie  simple.,  m.  vèzis. 

Sur  la  rotation  électromagnétique  du  plan  de  polarisation 
^  les  solutions  salines  et  acides;  J.  FORCHEIMER  \,ZeU. 

)ifsik.  Cb. ,  t.  34,  p.  20-30',  3.7. 1900).  —  Les  expériences  de  l'auteur 
vX  porté  sur  les  corps  suivants  :  sulfate  d'ammonium,  sulfate  de 
ttJiuin,  sulfate  de  magnésium,  sulfate  de  lithium,  chlorure  de 
Ihiuro,  acide  sulfurique,  acide  chlorhydrique,  bromure  et  iodure 
ë  cadmium.  Les  résultats  obtenus  sont  résumés  dans  les  tableaux ^ 
Qivants,  où  D  représente  la  concentration  de  la  solution  (en  molé- 
v\ns  par  litre)  et  m  sa  rotation  moléculaire. 


SO»(AiB»)*. 


4.98 

4.flr7 
4.» 
5.01 


S0»?la«. 


0,97 
0,48 


M. 

!l.935 


S0*Mf. 


4,73 
1.86 
0,934 


m. 
3.03 
i,09 
S,Oi 


.so*y« 


N. 

S,60 

1,96 

1.708 

1,.3i0 

0,747 


M. 

2,.38 
3,80 
2,64 
2,67 
3»11 


LiCl. 


». 

10.35 
7,17 
5,57 
2,98 
1,06 


4,506 
4,732 
4,767 
4,983 
4.892 


SO*B«. 


ll.SS 
•.01 

•.« 

•-77 


2,072 
2,072 
1,99t 
1,960 
2.030 
i.t96 


HCI. 


M. 

8,42 

5,784 

3.77 

2,031 

1.S88 

1.138 

0,52a 


m. 
4.476 
4.559 
4.757 
4.830 
4,931 
4,831 
4,746 


CdBr*. 


». 

2,774 
1.997 
0,973 
0,5138 


M. 

20,18 
20,07 
19,95 
20,17 


Cdl«. 


«I. 
1,924 

o,:oi 

0,U7 
0.211 


m. 
43,86 
42,70 
42,54 
42.37 


Od  voit  que  pour  de  fortes  variations  de  la  concentration,  la 
Dtatioa  moléculaire  varie  généralement  assez  peu.    m.  vezes. 

soc.  cfsm.^  S*  siii.,  t.  xxvi,  4901 .  -^  Trav.  étrang.  54 


Ô50  ANALYSE  0B8  TRAVAUX  ÉTRANGBR& 

Sur  les  transformations  tautomèriqnes  en  solmtki;  1 
BRnHL(Zei7.  pbysik.  Cb.,  t.  34,  p.  31-61  ;  3.7.1900).  — L'an 
cherche  tout  d'abord  si  le  corps  obtenu  par  Ciaisen,  à  partir  dai 
phre,  par  Tactioa  de  Téther  forinîque  et  du  sodium,  et  qui,  pt{ 
réactions  chimiques,  se  rapproche  aussi  bien  des  alcools  (fut^ 
aldéhydes,  possède  à  Pétat  homogène  une  formule  alcooliqH 
une  formule  aldéhydique.  Dans  le  premier  cas,  ce  corps  d^vit 
très  stable;  dans  le  second,  il  aura  une  tendance  très 
subir  une  transformation  tautomérique   (énolisation).  Son 
optique  a  montré  que  conformément  a  l'opinion  de 
corps  est  un  énol  correspondant  à  la  formule 

yC=CHOH 
C8HX  I 


et  non  une  aldéhyde 


CO 

Oxymétbylène-eamphre. 

yCH-CHO 
C8Hï*<   I 

Formylcamphre. 


Qn  n'a  observé  dans  aucun  cas  de  passage  tautomérique  ik»  \ 

première  de  €es  formules  à  la  seconde  :  Toxj'méthylènecampfaÉ 

est  donc  un  énol  très  stable. 

Ce  corps  fournit  un  dérivé  brome  de  substitution,  que  (H 

recherches  chimiques  antérieures   de   Briihl  et  Aschan  avaiH 

conduit  à  envisager  comme  dérivant  du  formylcamphre  et  conw 

pondant  à  la  formule 

/CBr-CHO 
C8H> 


"<èo 


Son  étude  optique  a  confirmé  cette  conception. 

L*auteur  a  soumis  enfin  à  une  étude  analogue  les  deux  isomèn 

découverts  par  W.  Wislicenus  dans  Taction  de  Téther  formiquf  ^ 

du  sodium  sur  l'éther  phénylacétique,  et  montre  que  la  vanéi 

liquide  (variété  a)  de  ce  corps,  aussi  bien  à  Tétat  homogène  qn 

rétat  de  dissolution  dans  le  chloroforme,  constitue  un  énol  corre 

pondant  à  la  formule 

C6H*-C=CH0H 

GO-OG^Hs* 

En  solution  alcoolique,  au  contraire,  ce  corps  se  transforme  en  i 
composé  aldéhydique,  de  formule 

G6H5-GH-GHO 


i 


O-OG^H^ 


CHIMIE  GâNÉRALE  ET  MINÉRALE.  851 

M  également  liquide.En  outre,  une  solution  récente  de  la  variété 
lalltsée  pdans  le  méthylal,  le  chloroforme  ou  le  benzène,  ne  con- 
taucune  des  deux  formes  tautoraériques  de  la  variété  a.  La  variété 
tallisée  p  et  la  variété  a  (forifie  énolique)  sont  isomères,  sans 

Ton  puisse  décider  de  quelle  nature  est  cette  isomérie.  Ce 
t  que  par  une  action  prolongée  que  les  dissolvants  indiqués 
ihaut  transforment  la  variété  solide  p  en  une  variété  liquide, 

parait  identique  ou  stéréoisomère  avec  la  variété  liquide  a 
me  énolique).  Au  contraire,  en  solution  alcoolique,  la  variété  p 
imaiédiàtement  transformée  en  variété  liquide  correspondant  à 
annule  aldéhydique  de  Téther  formylphénylacétique. 

M.   VÂZIS. 

Ihermodynamique  de  rélémant  normal  (I);  Ernat  COHEN 
*.  pbjrsik.  Ch.,  t.  34,  p.  62-68  ;  8.7.1900).  —  Lorsqu'on  applique 
élément  normal  de  Clark  l'équation  de  Gibbs  et  Helmholtz 

parvient  à  des  résultats  tout  à  fait  discordants  si,  dans  le  calcul 
1,  tu  moyen  des  données  calorimétriques,  on  suppose  que  la 
Mi<tt  dont  l'élément  est  le  siège  s'exprime  par  l'équation 


Zn  +  Hg^SO*    ^    2Hg  +  ZnSO, 
encore,  puisque  au-dessous  de  39^  le  sulfate  de  zinc  est  hydraté 
Zn  +  Hg>SO*+Aq    ^    2Hg  +  ZnSO*,7H20- 


L*aitteur,  par  une  étude  plus  attentive  de  cette  réaction,  montre 
i^  but  la  représentefi  suivant  le  cas,  par  l'une  des  deux  équa- 
Qos: 


*+jf::j(ZaSO*,AHH))-f  HgïSO*  i^^  «Hg.j-^^(Zn8O,7H30), 
îi+r^(ZiiSCH,aH20)+HgïS0*    :±    2HgH — ^(ZnS0*,6HH)), 

luti  lesquelles  A  et  a  représentent  le  nombre  de  molécules  d'eau 
^  •  la  température  de  l'élément,  contiennent  une  molécule  de 
''^  à  rétat  de  solution  saturée  de  l'un  ou  de  l'autre  de  ses 
^fdratea. 

'appliquant  aa  calcul  de  E^  les  donnôee  calorimétriques  qui 


852  ANALYSE  DES -TRAVAUX  ËTRANGERH. 

ôoffespoùdônt  à  ces  deux  équations,  et  détetininant  d'^autre  par 
E^  au  moyen  de  Téquation  de  Gibbs  et  Helmholtz  par  la  mesun 

directe  de  E  et  de  -=  »on  trouve  une  concordance  sulBsanlc 

comme  le  montre  le  tableau  suivant  : 

Hydrate  forné.  E^.  ■  «,  f  E  —  T  -|^  J. 

ZnSOSIH^O SWrt^  8Î490^ 

ZnSO\6H20 15169  756TI 

M.    vèZES. 

Théorie  des  éléments  de  transformation  de  troisièa 
espèce  (I);  Ernst  COHEN  {Zeit.  physik,  Chim.,  t.  34,  p.  i79-i8fi 
17.7.1900).  —  Si  Ton  accouple,  en  les  opposant  l'un  à  Tautn 
deux  éléments  de  Clark  contenant,  Tun  1  hydrate  ZnSO,7}l4 
Tautre  l'hydrate  ZnS0*,6H*(),  on  observe,  aux  températures  inft 
Heures  au  point  de  transformation  des  deux  hydrates,  que  Thf 
drate  instable  à  6H*0  se  transforme  en  hydrate  stable  à  7H*0e 
donnant  lieu  à  une  certaihe  force  électromotrice  E.  Si  celle-ci  es 
exprimée  en  calories,  si  q  représente  la  chaleur  de  transforma!!"^ 
de  Thydrale  instable  en  hydrate  stable  et  P  leur  teinpératun»  \ 
transformation,  on  aura,  T  étant  la  température 

L*auteur  a  complété,  par  des  mesures  de  solubilité  éteodoe&4 
—  5*  à  +  39*,  Tensemble  des  données  numériques  nécessaire 
pour  la  vériRcation  de  cette  relation.  De  ces  mesures  et  M 
mesures  calorimétriques  de  Thomsen,  il  a  déduit  par  extrapolati^^ 

ç=:  — 3609  col.,  à  39*, 

tandis  que  rexpérience  directe  donne,  à  la  même  températun^ 

^  =  —  3752  cal. 
De  là  se  déduit,  pour  le  coefficient  de  température,  la  valeur 

tandis  que  les  mesures  directes  de  Jaeger  donnent  pour  la  roéa 
quantité  la  valeur  : 

....    (  T^j    =  — 0,50miUivoU.  m.  \m». 


CHIMIE  GËNËRALB  ET  MINÉRALE.  B5S 

Thermodynamique  de  rélément  normal  (H)  ;  Ernst  COHEN 
Zmt.  pbvsik.  CL,  t.  34,  p.  612-620  ;  7.9.1900).  —  Comme  complé- 
leni  à  son  premier  mémoire,  Tauteur  fait  remarquer  que  la 
beorie  qu*il  a  donnée  de  Télément  normal  de  Clark  suppose  que 
el  élément  est  représenté  par  le  schéma 

Hg  —  Hg^sO*  -  sol.  saturée  de  ZnSO*  —  Zn, 

andis  que  les  mesures  qu*il  a  faites  ont  porté  en  réalité  sur  un 
élément 

Ug  —  Hg^SO*  —  sol.  saturée  de  ZnSO*  —  amalgame  de  Zn, 

'H  amalgame  correspondant  à  la  composition  en  poids 

Zn_l 
Hg"^9' 

I^s  nombres  déduits  de  ces  mesures  sont  néammoins  valables 
pour  la  théorie,  car  il  résulte  des  recherches  de  Litxàeck  IWiedem. 
Aua.,  t.  35,  p.  311  ;  1888),  comme  de  celles  de  Hockin  et  Taylor 
yJouru.  Soc.  télégr,  EagineerSy  t.  7,  p.  282;  1879),  que  les  amal- 
games de  zinc  contenant  plus  de  2  0/0  de  ce  métal  donnent,  au 
coalact  d*une  solution  de  SO^Zn,  la  même  différence  de  potentiel 
i|ue  le  zinc  pur. 

L  élément  normal  de  Weston  est  constitué  de  même  par 

Hg  —  Hg2S0^  —  sol.  saturée  de  CdSO*  —  amalgame  de  Cd  à  14.30/0. 

« 

U  résulte  des  recherches  de  Jaeger  {Wiedem.  Ann.y  t.  65,  p.  106; 
i898;que  Tamalgame  de  cadmium  n*est  pas  équivalent  au  cadmium 
pur  au  point  de  vue  des  forces  électromotrices  auxquelles  donne 
lieu  son  contact  avec  une  solution  deCdSO*;  on  ne  peut  donc 
•P[X)rler  à  la  théorie  de  l'élément  Weston  la  même  simplification 
que  plus  haut. 

La  transformation  dont  cet  élément  est  le  siège  doit  être  repré- 
^otée  par  les  deux  relations 


Amalgame  de  Cd    2^    Cd  4-  Hg, 


^Tj~^(CdSO*,A.H20)+Hg2SO^  ^  2Hg+^A_(CdSOS8/3H20j 

Liquide.  Solide. 

A  étant  le  nombre  de  molécules  d*eau  contenant,  à  la  température 
«  laquelle  fonctionne  l'élément,  une  molécule  de  CdSO^  à  Tétat  de 
wluiion  saturée. 

L*auteur. détermine  les  djonnées  numériques  nëcessdires  pour 


854  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Tapplication  à  Télément  Weston  de  réquatiou  de  Gibbs  et  Helm- 
holtz,  notamment  les  quantités  de  chaleur  mise  en  jeu  par  ie^ 
deux  réactions  précédentes.  Il  en  déduit,  pour  Ténergie  chimiquif 
E^  de  cet  élément  à  18**,  la  valeur -j- 47,286  cal.,  tandis  que  la 
valeur  de  E^,  déduite  des  mesures  électriques  de  Jaegeret  Wacfc^ 
mulh  {Wiedem.  Ann.,  t.  59,  p.  575;  1896),  est  de +  47,880  cal. 

M.    vèZES. 

L'instabilité  de  rélément  Weston  au  cadmium  et  l'impôt- 
sibilité  de  son  emploi  comme  élément  normal  ;  Ernet  COHDI 

(ZeiL  pbysik.  Ch.,  t.  34,  p.  621-681;  7.9.1900).  —  L^élémenl 
normal  de  Clark  présente,  pour  des  mesures  précises,  rinconvê- 
nient  de  posséder  un  coefficient  de  température  relativement  con- 
sidérable (1  millivolt  par  degré).  C'est  pour  cette  raison  que  Jarçcr 
et  Wachsmuth  ont  proposé  de  le  remplacer  par  Télément  WesloD 
dont  le  coefficient  de  température  est  25  fois  plus  faible  (0,04  milln 
volt  par  degré). 

L*étude  de  la  solubilité  du  sulfate  de  cadmium  CdSO^,8/âHK^ 
montre  que  la  courbe  qui  la  représente  subit,  vers  15^,  un  bnisquf 
changement  de  direction.  Au-dessous  de  cette  température,  c«< 
hydrate  parait  constituer  une  phase  instable,  à  laquelle  correspond, 
pour  l'élément  qui  le  contient,  une  force  électromotrice  j>lus  faible. 
Cet  élément  ne  peut  donc  être  employé  au-dessous  de  15*. 

D'autre  part,  l'auteur  a  constaté  que  des  éléments  semblables^ 
construits  sur  le  type  : 

Cd  -~  sol.  étendue  de  CdSO  —  amalgame  de  Cd  à  14.3  0/0, 

I 
I 

qui  donnent  à  25®  des  forces  électromotrices  identiques,  dooneot 
au  contraire  à  0®  des  forces  électromotrices  différentes,  la  difFé- 
rence  pouvant  atteindre  5  millivolts.  L*explication  de  cette  ao«)* 
malie  réside  dans  ce  fait^  que  l'amalgame  de  Cd  à  14, S  0/0  pnf- 
sente  deux  variétés  (a,  p),  dont  l'une  (p)  est  instable  au-dessous 
de  28^ 

La  comparaison  des  résultats  obtenus  avec  ceux  de  Jaegerel 
Wachsmuth  montre  que  les  éléments  étudiés  par  ces  auteurs  cœ- 
tenaient  précisément  la  variété  p  de  cet  amalgame.  Par  soile,  U 
formule  qu'ils  ont  donnée,  comme  représentant  la  force  électro* 
motrice  de  l'élément  Weston  à  diverses  températures,  ne  pMl 
être  admise  comme  exacte  qu'à  des  températures  supéheons  h 
23«.  Au-dessous  de  cette  température,  l'élément  Weston  ne  p«t 
être  employé  comme  élément  normal.  u.  vvœ. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE. 


855 


Sur  rMément  aa  cadmium  de  Weston  ;  réponse  à  M.  Cohen  ; 
W.  JAE6ER  et  St.  LINDECK  (Zeit.  physik.  CL,  t.  35,  p.  98-99; 
5-10.1900). —  En  réponse  au  mémoire  qui  précède,  les  auteurs 
soutiennent  que  les  transformations  dont  l'élément  Weston  est  le 
âiège  (traof  formations  dont  ils  poursuivent  l'étude  depuis  plusieurs 
années)  n*empéchent  pas  cet  élément  de  fournir  des  nombres  qui, 
jusqu*aux  environs  de  10^,  concordent,  d'une  façon  suffisamment 
taucte  pour  la  pratique,  avec  ceux  que  donne  la  formule  antérieu- 
rement établie.  D'ailleurs,  ils  ont,  depuis  quelques  temps,  abaissé 
A  13  0/0  la  proportion  de  cadmium  contenue  dans  les  amalgames 
qu'ils  emploient  pour  la  construction  de  ces  éléments  :  les  conclu- 
ssions de  M.  Cohen,  dont  les  recherches  n'ont  porté. que  sur  Tamal- 
game  à  14.8  0/0,  ne  sont  donc  pas  applicables  à  ces  éléments 


nouveaux. 


M*    Vi!«ZEd« 


La  prétendue  identité  des  oxydes  rouge  et  janne  de  mer- 
cure; Ernst  COHEN  {Zvit.  physik.  Cb.,  t.  34,  p.  69-79  ;  3.7.1900). 
—  W.  Oslwald  a  émis  en  1895  Topinion  que  les  deux  variétés 
rtmge  et  jaune  de  Toxyde  de  mercure  ne  diffèrent  que  par  leur 
état  de  division  mécanique  ;  qu'elles  ne  sont  point  isomères,  mais 
chimiquement  identiques,  et  qu'elles  ne  diffèrent  pas  plus  Tune  de 
l'autre  que  le  bichromate  de  potassium  cristallisé  et  le  bichromate 
lit*  potassium  pulvérisé,  qui  présentent  une  différence  de  coloration 
analogue.  L'auteur,  mesurant  la  force  électromotrice  d'un  couple  : 


Mercure. 


Oxyde  rouge 

et 

lessive  de  potasse. 


Oxyde  jaune 

et 

lessive  de  potasse. 


Mercure, 


montre,  au  contraire,  qu'il  existe  entre  ces  deux  variétés  une  diffé- 
rence d'énergie  libre  atteignant  0,685  millivolt  à  25''.  Ces  deux 
variétés  ne  sont  donc  point  identiques,  mais  isomères* 

M.    VÈZKS. 


Ht  la  phosphorescence  de  l'anhydride  phosphoriqne  ; 
lentnn  EBERT  et  Berthold  HOFFMANN  (Zeit.  pbysik.  Cb., 
L34,  p.  80-86;  8.7.1900).  —  L'anhydride  phosphorique  est  à  un 
bot  degré  susceptible  de  phosphorescence.  Comme  il  est  généra- 
t^Btent  mélangé  de  produits  inférieurs  d'oxydation  du  phosphore, 
<loQt  l'oxydation  lente  est  accompagnée  d'une  lumière  blanchâtre 
longtemps  persistante,  il  peut  arriver  que  celte  lumière  masque  la 
phosphorescence  propre  de  l'anhydride  ;  mais  celle-ci  est  aisément 


856  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTH ANGERS. 

visible  si  Ton  emploie,  au  lieu  d'anhydride  commercial,  Tanhydride 
chimiquement  pur.  La  lumière  qu'il  émet  est  verdâtre. 

M.    VKZB^i, 

Influence  de  la  température  sur  la  rotation  spécifique  du 
sucre  ;  Dr.  Otto  SCHOENROCK  (Zeit.  physik.  CL,  t.  34,  p,  87-l<r:: 
8.7.1900).  —  D'une  longue  série  de  mesures,  l'auteur  déduit  U 
formule  suivante,  représentant,  entre  10  et  82*,  rinfluence  de  bi 
température  sur  la  rotation  spécifique  {par  rapport  à  la  raie  Di  dtj 
sucre,  en  solution  aqueuse  de  concentration  normale,  c'est-à-dtn* 
iroisine  de  260  grammes  par  litre  : 

[«]y  =  [a]j,[l— 0,000il7(^  — 20)).  m.  vkzw. 

Sur  la  prétendue  isomérie  des  oxydes  ronge  et  janne  de 
mercure,  et  sur  la  tension  superficielle  des  corps  solides. 
W.  OSTWÀLD  (Zeit.  pbysik.  Ch.,  t.  34,  p.  495-508;  7.9.1900).  -En 
réponse  a  un  récent  mémoire  d'Ernst  Cohen  (Zeit.  pbysik.  CL, 
t.  34,  p.  69;  3.7.1900),  l'auteur  fait  remarquer  que  la  différeore 
de  solubilité  des  deux  variétés  d'oxyde  de  mercure  ne  prouve 
aucunement  qu'elles  ne  soient  pas  chimiquement  identiques  ;  car 
la  théorie  enseigne  et  l'expérience  vérifie  que  la  solubilité  d'un 
corps  solide  dépend  de  son  état  de  division  mécanique.  En  em- 
ployant comme  dissolvant  une  solution  normale  de  bromure  <\t 
potassium,  et  en  répétant  les  n^esures  de  solubilité  une  fois  pur 
vingt-quatre  heures  pendant  six  jours  consécutifs^  de  manière  ■ 
atteindre  certainement  l'équilibre,  l'auteur  a  eonslaté  que,  tachii> 
que  l'oxyde  rouge  (en  grçs  grains,  les  portions  les  plus  fines  ayant 
été  éliminées  au  moyen  d'un  tamis),  possède  une  solubilité  d** 
7.18  0/0,  l'oxyde  jaune  (qui  est  en  grains  beaucoup  plus  fiiiàs 
possède  une  solubiUlé  de  7.68  0/0  ;  mais  si  Ton  pulvérise  tri^ 
finement  l'oxyde  rouge  employé,  on  trouve  des  nombres  qui 
s'élèvent  progressivement  de  7.18  à  7.68  et  même  au  delà  (jusqu  si 
8.10  0/0),  suivant  la  durée  de  la  pulvérisation. 

,  Ces  résultats  fournissent  des  données  quantitatives  sur  rinfluence 
de  l'énergie  superficielle  sur  l'équilibre  chimique.  L'auteur  établit 
une  relation  théorique  entre  la  tension  superficielle  au  coolect 
d'un  solide  et  d'un  liquide,  et  les  coefficients  de  solubihté  d# 
ce  solide,  à  deux  degrés  différents  de  division  mécanique,  daas  le 
môme  liquide.  Il  exposera  dans  un  prochain  mémoire  le  détail  de» 
expériences  qui  vérifient  cette  relation.  m.  v 


CHIMIE  aÉNÉRALE  ET  MINÉaAJLE.  857 

Un  exemple  pour  le  théorème  de  Posmting;  Oustav  MIE 
Teit.  pbjrsik.  Cb.,  L  34,  p.  522-528;  7.9.1900).  —  Mémoire  de 
bysique  pure.  m.  vèzes. 

Sur  la  eolabilité  des  cristaax  mixtes  hydratés  (III)  ;  W. 
TORTEHBECKER  (Zeit.  pbysik,  Cb.,  i.  34,  p.  108-123  ;  3.7.1900). 
-  Les  sulfates  de  fer  et  de  cadmium  donnent  lieu  à  deux  sortes 
il?  cristaux  mixtes  hydratés  :  des  cristaux  clinorhombiques 
orrespondant  à  la  formule  (CdFe)S0*,V3H*0,  isomorphes  du 
iiifale  de  cadmium  hydraté,  et  des  crisiaux  également  clino- 
hombiques,  mais  isomorphes  du  sulfate  ferreux  hydraté  et  corres- 
kondani  à  la  formule  (Cd  Fe)S0*,7H«0.  Les  premiers  se  forment 
Uns  des  dissolutions  aqueuses  contenant  de  IQO  à  79,8  mol.  0/0 
te  àullate  de  cadmium,  et  les  cristaux  obtenus  contiennent  de  100 
i*.*9.1  mol.  0/0  du  même  sulfate.  Les  cristaux  à  7  mol.  d'eau 
rohtienoent  dans  des  solutions  aqueuses  contenant  de  79.8  à 
)  mol.  0/0  de  CdSO*,  et  les  cristaux  obtenus  contiennent  de  86.6 
1 0  mol.  0/0  du  m^me  sulfate. 

Les  sulfates  de  manganèse  et  de  cuivre  donnent  de  même  : 
h  des  cristaux  tricliniques  de  formule  (CuMn)S0*,5H«0  ;  2®  des 
rn->taux  clinorliombiques  de  formule  (CuMn)S0*,7H*0.  A  la  tempé- 
rature de  18*,  la  formation  de  ces  cristaux  présente  ce  phénomène 
pêrliculier,  que  la  série  des  dissolutions  dans  lesquelles  prennent 
B&issance  les  crisiaux  clinorhombiques,  vient  sMutercaler  entre 
lieux  séries  correspondant  aux  cristaux  tricliniques.  Si  Ton  fait 
vtner,  ea  effet,  à  cette  température  la  composition  de  la  dissolu- 
faoa  Bqueuse,  en  partant  d*une  solution  de  CuSO^  pour  aboutir  à 
WK*  solution  de  MnSO*,  on  peut  distinguer  successivement  les 
trots  cas  suivants:  1^  Dans  des  dissolutions  contenant  de  100  à 
i'*M  mol.  0/0  de  SO^Cu,  il  se  dépose  des  cristaux  mixtes  tricli- 
ftiqucs  'à  5H«0u  contenant  de  100  à  22,9  mol.  0/0  de  SO*Cu; 
î*  dans  des  dissolutions  contenant  de  15,9  à  10,27  mol.  0/0  de 
î^)*Cu,  il  se  dépose  des  cristaux  mixtes  clinorhombiques  (à  7H*0), 
-VQtenant  de  28,5  à  16  mol.  0/0deSO*Cu  ;  S^dans  des  dissolutions 
«tmtenant  de  10,27  à  0  mol.  0/0  de  SO*Cu,  iJ  se  dépose  des  cris- 
taux mixtes  tricliniques  (à  5H30),  contenant  de  10,5  à  0  0/0  de 

A  plus  basse  température  (vers  10*»),  le  phénomène  se  modifie, 
te  «ilfale  de  manganèse  à  7H«0  devenant  le  plus  stable  et  le 
aoms  soluble  des  deux  variétés  de  ce  sel.  Par  conséquent,  la 
première  des  trois  régions  signalées  dans  le  cas  précédent  doit 
*i»i5p*raUre  ;  on  aura  de^  cristpux  mixtes  cUnorhombiques  (à7H*0) 


858  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

dans  les  dissotutions  riches  en  manganèse,  et  des  cristaux  onxld 
Iricliniques  (à  5H*0)  dans  les  dissolutions  riches  en  cuivre.  A 
contraire,  à  température  plus  élevée  (vers  23*),  la  deuxième  régio 
disparait,  de  telle  sorte  qu'il  ne  se  forme  plus  que  des  crisiaq 
Iricliniques  (à  5H^0),  quelle  que  soit  la  composition  de  la  dissolu 
tion.  Dans  ce  dernier  cas,  les  cristaux  mixtes  à  7H'0  ne  peu^éi 
plus  être  observés  que  grâce  à  des  phénomènes  de  faux  équitiiiR 

11.    VÀZSS. 

Sur  la  vitesse  de  formation  des  oléfines  à  partir  des  iodon 
aliphatiquôs  ;  S.  BRUS80FF  (en  commun  avec  N.  MENSCHLl 
KIN)  {Zèit.  physik,  CL,  t.  34,  p.  129-148;  17.7.1900).  —  L'auto 
étudie  la  vitesse  de  réaction  de  la  potasse  alcoolique  sur  les  iodut^ 
aliphatiques,  donnant  des  oiéflnes  conformément  à  réquation  : 

CnHi^  +  iI  +.  KOH  =  G*H2«  +  Kl  +  H20. 

Il  emploie  dans  ce  but  des  iodures  fournissant  des  olé&iui 
gazeuses,  de  telle  manière  que  la  mesure  du  gaz  déga^  à  cbaqci 
instant  lui  permette  de  suivre  la  marche  de  la  réaction  :  iodun 
d'isobutyle,  d'éthyle,  de  propyle,  d'isopropyle,  de  butyle,  de  buiji 
secondaire,  de  butyle  tertiaire.  Il  opère  également  sur  quelque 
chlorures  et  bromures  aliphatiques.  Les  résultats  sont  figurés  dai 
des  courbes  construites  en  prenant  pourabscisse  le  volume  totjil 
d*oléflne  dégagé  depuis  Torigine  de  la  réaction,  et  pour  ordon/iti 
la  vitesse  de  la  réaction,  c'est-à-dire  le  volume  v  d*oléflne  dégaf 
par  seconde  à  chaque  instant.  Conformément  à  la  loi  des  masc»^ 
les  courbes  obtenues  sont  des  droites  descendantes,  v  diminua^ 
linéairement  lorsque  V  augmente;  il  ne  se  manifeste  d*irrégulan4 
qu'au  début  de  la  réaction  (pendant  les  2  premières  minutes  Ui^ 
au  plus),  les  valeurs  trouvées  pour  v  étant  d'abord  trop  faible^ 
puis  trop  fortes  ;  les  courbes  sont  d'abord  situées  au-dessous  d^ 
droites  théoriques,  puis  les  coupent  et  passent  au-dessus,  enfij 
reviennent  se  confondre  avec  elles.  Ces  irrégularités  sont  dud 
évidemment  à  ce  que  la  température  de  l'appareil  oe  devient  tvtH 
lement  constante  que  quelques  instants  après  le  début  de  l{ 
réaction.  I 

La  quantité  d'olëfine  obtenue,  et  la  vitesse  de  la  réactiou  qui  t 
fournit,  paraissent  dépendre  moins  de  la  structure  primant 
secondaire  ou  tertiaire  de  l'iodure  employé,  que  du  nombre  de  ^ 
chaînes  latérales  et  de  leur  proximité  de  l'atome  d'iode.  i 

Les  vitesses  de  réaction  vont  en  déoroiseanlt  toutes  cJiomH 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  859 

igaleft  d*ftilleurs,  quand  on  remplace  un  iodure  aliphatique  par  le 
iromure,  ou  celui-ci  par  le  chlorure  correspondant. 

Tous  les  résultats  précédents  ont  été  obtenus  avec  de  la  potasse 
m  solution  dans  Talcool  éthylique.  La  substitution  de  la  soude  à 
I  potasse,  ou  de  Talcool  méthylique  à  Talcool  éthylique,  a  peu 
rinfluence  sur  la  vitesse  de  réaction,  qui  parait  ainsi  dépendre 
miquement  de  la  structure  de  la  chaîne  carbonée  de  Tiodure 
tfiphatique  employé.  m.  vkzes. 

Sar  les  oonstantea  de  vitesse  de  la  formation  des  èthers 
impies  ;  Wladimir  SA6REBIN(^ei7./>/}/si^.  Cb.,[.  34,  p.  149-156; 
7  7,1900).  —  L'auteur  étudie  la  vitesse  de  formation  des  éthers 
amples,  par  la  réaction  de  Krafft  (action  des  éthers  de  Tacide 
kbéoylsuifonique  sur  les  alcools). 

CfiH^ .  SCP .  OC2H5  +  R .  OH  =  ROG^H»  +  C^HS .  SO^ .  OH . 

Les  réactions  ont  été  eflectuées  à  une  température  uniforme  de 
80*,  dans  un  thermostat  à  glycérine  ;  dans  chaque  cas  la  quantité 
le  matière  transformée  a  été  évaluée  par  la  mesure  de  l'acidité 
be  à  Pacide  phénylsulfonique  mis  en  liberté.  Le  phénylsulfonate 
rétbyle  étant  dissous  dans  un  excès  de  Talcool  étudié  (15  moL 
ralcool  pour  1  mol.  de  phénylsulfonate),  l'expérience  montre  que 
I  marche  de  la  réaction  est  celle  d'une  réaction  monomoléculaire, 
^est-à-dire  que  sa  constante  de  vitesse  k  s'exprime  par  l'équation 

rétinl  la  quantité  de  la  molécule  A  qui  est  tranlormée  au  bout  du 
■nps  /.  Dans  tous  les  cas,  quatre  heures  suffisent  pour  que  la 
éietioo  soit  complète. 

Dot  été  étudiés  :  l""  des  alcools  primaires  saturés  :  méthylique, 
khylique,  propylique,  isobutylique,  isoamylique,  octylique;  2''  des 
ikooU  primaires  non  saturés  :  allylique,  benzylique;  3"^  des  alcools 
twoodaires  et  tertiaires  :  isopropylique,  caprylique  (méthylhexyl- 
iirbinol),  iriméthylcarbinol,  diméthyléthylcarbinol.  Les  cons- 
■oies  t  observées  sont  plus  grandes  pour  les  alcools  primaires 
Mtarës  que  pour  les  alcools  non  saturés  et  les  alcools  secondaires; 
éas  faibles  encore  pour  les  alcools  tertiaires.  C'est  l'alcool  méthy- 
^ue  qui  donne  pour  i  la  valeur  la  plus  forte  ;  i  diminue  lorsque 
é  chaîne  carbonée  s'allonge,  ou  se  charge  de  chaînes  latérales. 


860  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Sa  valeur  ne  dépend  pas  seulement  de  la  structure  dô  Vatco 
employé,  mais  aussi  du  râle  de  dissolvant  qu*il  joue  dans  o 
réactions.  m.  vèzes. 

Remarques  sur  la  «  théorie  thermodynamiqae  de  la  ctpi 
larité  »  de  Van  der  Waals;  6.  BAKKER  (Zeil.  pliysik.  CL,  t.  3 
p.  168178;  17.7.1900).  —  Mémoire  purement  théorique. 

M.    VKZtS. 

Sur  rinflaence  des  dissolvants  chimiquement  indifféra 
sur  la  vitesse  de  réaction;  N.  HENSCHUTKIN  {Zeil.  pbysik.  fli 
t.  34,  p.  157-167;  17.7.1900).  —  On  n'a  pas  éclairci  jusquàpn 
sent  rinfluence  que  peuvent  exercer  les  dissolvants  indiffères 
(benzène,  acétone,  etc.)  sur  la  vitesse  des  réactions  qui  s'elTeclw 
entre  les  corps  qu'ils  tiennent  en  dissolution.  On  aurait  pu  peiH 
que  ces  dissolvants  entrent  en  jeu  par  leur  pouvoir  dissoritn 
mais,  s'il  en  était  ainsi,  des  réactions  différentes,  effectuées  d« 
une  série  de  dissolvants  donnés,  y  donneraient  lieu  à  une  lurt 
échelle  de  vitesses  :  or  l'expérience  montre  que  Tacétone,  qui  t 
un  des  dissolvants  les  plus  actifs  pour  la  réaction  de  la  tnéihi 
aminc  sur  Tiodure  d'éthyle,  est  au  contraire  un  des  dissoK'antsf 
moins  avantageux  pour  la  réaction  de  Tiodure  d'éthyle  surlesulfu 
d'élhyle. 

Four  étudier  celle  influence,  l'auteur  prend  une  série  de  r^ 
lions  connues,  dont  les  vitesses  soient,  dans  un  dissolvant  dooa 
reliées  par  une  loi  simple,  et  il  recherche  si  la  même  loi  est  op(i( 
cable  lorsqu'on  change  de  dissolvant.  Il  s'adresse,  par  exemple  si 
réactions  qu'exercent  les  bromures  d'allyle  et  de  mélhyle^u^l 
aminés  aromatiques,  dans  15  mol.  de  benzène  à  100*.  Si  U 
désigne  par  K^  et  K^,  les  constantes  de  vitesse  des  réarii« 
obtenues  avec  le  bromure  d'ullyle  et  le  bromure  de  méthyle,  ()■ 

pour  les  aminés  aromatiques  dans  lesquelles  le  groupe  .V^H*  iT 
contenu  dans  une  chaîne  latérale,  et 

K^<K^        et  môme  le  plus  souvent        iK   <K. 

pour  celles  dans  lesquelles  ce  groupe  est  directement  tiié  5itf 
noyau  benzénique.  Si  l'on  fait  les  mémes^ssais  en  prenant  coiaÉ 
dissolvant  l'acétone,  ces  régularités  disparaissent.  Purtiii  m 
aminés  aromatiques  du  second  groupe  (anilinesj,  les  uaesiioaiii 


j 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  861 

K,<K^,  les  autres  sensiblement  K^  =  K^Je3  autres  K^,>K^. 
Avec  d'autres  dissolvants  au  contraire  (xylène,  bromonaphtalène; 
•cétopbénone,  alcool  propylique,  alcool  mélhylique),  Torthotolui- 
dioe  donne  toujours  comme  la  benzine  K^>>K^,  tandis  qu'elle 
doonail  dans  l'acétone  la  relation  inverse. 

De  ces  observations  et  de  quelques  autres  analogues,  l'auteur 
déduit  les  conclusions  suivantes  :  1®  Les  réactions  étudiées  s'eiïec* 
tuent  d*une  façon  analogue,  soit  que  les  deux  liquides  réagissent 
firectement  Tun  sur  l'autre,  soit  que  Ton  fasse  usage  d'un  dissol- 
PMit;  ^  les  relations  observées  entre  les  vitesses  de  réaction  ne 
Ifepeodent  que  de  la  structure  des  corps  réagissants,  et  subsistent 
Wéme  en  l'absence  de  dissolvant;  3"*  il  y  aura  donc  intérêt  à  étudier 
le»  relalioas  en  faisant  usage  d'un  dissolvant  indiiïérent;  4^  dans 
h  cas  des  composés  aromatiques  donnant  lieu  à  des  isomères  de 
p9»Uon,  quelques  dissolvants  indifférents  donnent  de  mauvais 
pfeoltals  ;  il  sera  donc  bon  de  contrôler  le  résultat  fourni  par  iin 
frefflier  dissolvant  en  faisant  usage  d'un  deuxième  dissolvant. 

M.    VÈZBS. 

Smr  la  murche  de  la  rédaction  électrol]rtique  des  substances 
lUBcilament  rèdnctibles  en  solution  sulfnrique;  Jnlins  TAFEL 
IZe//.  physik.  CL,  t.  34,  p.187.228;  17.7.1900).  —  L'auteur  a 
éltidir  In  réduction  «'leclrolyliqup  do  la  caftMne  en  solution  sulfu- 
oqoe  étendue.  Cette  réduction  n'est  possible  que  si  l'on  emploie 
iBe  cathode  possédant  une  forte  tension  cathodique  (plomb-  ou 
■ercure).  Les  irrégularités  que  l'on  y  a  observées  antérieurement 
peuvent  être  expliquées  par  la  présence,  dans  la  surface  catho- 
&]ue«  de  quantités  minimes  de  métaux  étrangers.  Elles  sont  évitées 
«i  Ion  emploie  des  cathodes  de  plomb  recouverts  superficiellement, 
ftr  voie  électrolytique,  d'un  dépôt  de  plomb  pulvérulent  et  pur. 
L'influence  des  métaux  étrangers  s'accompagne  d'une  diminution  de 
tacbute  de  potentiel  à  la  cathode,  de  sorte  qu'il  est  très  vraisem- 
blable que  la  marche  de  la  réaction  avec  le  temps  dépend  princi- 
(«lement,  sinon  uniquement,  de  la  grandeur  de  cette  chute  de 
potentiel.  Toutes  choses  égales  d'ailleurs,  une  élévation  de  tem- 
pérature facilite  la  réduction,  et  la  rend  un  peu  plus  rapide.  Le 
rendement  du  courant  est  approximativement  proportionnel  à  son 
ioteosilé.  La  densité  du  courant  pour  une  même  concentration  de 
U  caféine  et  une  môme  intensité  de  courant  par  litre  de  liquide 
cathodique  (autrement  dit  la  c  concentration  du  courant,  »)  n'a, 
entre  d'aasez  larges  limrtes,  que  peu  d'influence  sur  la  marche  de 
ta  rfcctm.:  celle-ci  .est  d'autant  plu^  rapide  que  la  densité  de 


862  AltALYSB  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

courant  est  plus  faible^  et  que  la  cathode  est  plus  grande 
rapport  au  volume  du  liquide  cathodique.  Dans  des  appareils 
même  forme,  mais  de  dimensions  différentes,  la  marche  de 
réaction  reste  à  peu  près  la  même,  si  Ton  conserve  les 
valeurs  pour  la  concentration  initiale  de  la  caféine,  la  coi 
tration  du  courant,  et  le  rapport  de  la  surface  de  la  calfaode 
volume  du  liquide  cathodique.  m. 


Sur  rinfluence  da  milieu  sur  la  vitesse  de  réâetioii  ;  Guitivi 
BUCHBOCK  {Zeit.  pbysik.  Cb.,  t.  34,  p.  229-247;  17.7.t«(»),  - 
Pour  pouvoir  comparer  entre  elles  les  constantes  de  vitesse  d*uM 
même  réaction  dans  des  milieux  différents,. l'auteur  substtlae^ 
l'équation 

qui  définit  la  constante  k  d'une  réaction  monomoléculaire  ra  faoe- 
tion  de  la  concentration  C  et  du  temps  4,  l'équation 

_dC_    C 

dans  laquelle  S  représente  la  solubilité  du  corps  réagissant  datt 
le  milieu  employé  comme  dissolvant.  On  aura  évidemment  entrt 
la  constante  k  et  la  constante  x  la  relation 

jr=/rS. 

L'auteur  applique  ce  principe  à  l'étude  de  l'hydrolyse  du  sulAire 
de  carbonyle 

en  employant  comme  dissolvants  des  solutions  aqueuses  îBohy- 
driques  de  divers  sels  ou  acides  (acide  chlorhydrique,  bromh}< 
drique,  sulfurique,  formique,  acétique,  mono-,  di-  et  tri-chlorac*j 
tique  ;  chlorures  de  potassium,  sodium,  lithium,  baryum,  strontium^ 
calcium,  magnésium;  iodure  de  potassium;  azotates  de  sodiimu 
potassium).  Il  mesure,  pour  ces  diverses  solutions,  le  coeflktein 
de  vitesse  de  la  réaction  de  l'eau  sur  le  sulfure  de  carbon>i^ 
(représenté  par  lO^Mk,  M  étant  le  module  des  logarithmes  ^iiH 
gaires),  le  coefflcient  d'absorption  a  du  sulfure  de  carbonyle,  1^ 
coefficient  y\  de  frottement  interne,  enfin  le  poids  réel  p  de  re«H 
contenue  dans  un  litre  de  solution.  Il  conclut  enfin  de  ses  mesure» 
que  le  produit  lO^Mkav)  n'est  pas  constant,  mais  est  une  fonctioa 
linéaire  de  la  teneur  en  eau  de  la  solution  : 

106MirAi)=:  18,6— 0,0667p.  m. 


CHIMIE  gANÉRALB  et  MINÉRALE.  86S 

Bar  1m  oxydations  an  moyen  da  Toxygène  libre;  W.  OST- 
lALD  (ZeiLphysik.  Cb.,  l.  34,  p.  248-252;  17.7.1900^  -  Dans  les 
tydatioQs  produites  au  moyen  de  I*oxygène  libre,  celui-ci  passe 
B  partie  à  Tétat  de  produits  intermédiaires  riches  en  oxygène, 
omme  le  peroxyde  d*hydrogène  ou  Tozone,  qui  ont  un  potentiel 
r^iydation  plus  élevé  que  Toxygène  gazeux  qui  a  servi  à  les 
vmer.  D*aprà8  le  second  principe  de  Ténergétique,  ceci  n*est 
oâfiible  que  si  Ténergie  libre  nécessaire  est  fournie  par  une  chute 
e  potentiel  égale  ou  supérieure,  c*estrà-dire  si  le  reste  de  Toxy* 
ne  employé  sert  à  former  un  oxyde  stable  (à  potentiel  inférieur, 
ir  conséquent)  de  la  matière  oxydable  mise  en  expérience.  Ce 
insport  de  Ténergie  chimique  n'est  possible  que  si  les  deux 
tectiotts,  celle  qui  fournit  de  Ténergie  et  celle  qui  en  absorbe, 
QDt  reliées  par  une  équation  stœchiomëtrique  unique,  à  coefR- 
ieatâ  entiers;  on  nommera  de  telles  réactions  des  c  réactions 
eeooplées.  » 

Considérons  p.  ex.  la  formation  d'ozone  qui  accompagne  l'oxy- 
sliondu  phosphore;  Ténergie  nécessaire  pour  la  transformation 
t  Foxygène  en  ozone  est  fournie  par  la  transformation  du  phos- 
kore  en  oxyde  ;  les  deux  réactions  doivent  être  accouplées,  et  l'on 
Iprîmera  ainsi  le  lien  qui  les  unit  :  l'oxydation  du  phosphore 
inniit  une  combinaison,  qui  se  dédouble  en  ozone  et  en  oxyde 
iftneur  du  phosphore.  m.  vkzes. 

Sar  lea  tanaions  de  Tapeur  d'une  série  de  corps  benzèniques; 
iMiedikt  W0RIN6ER  {Zeit.  physik.  Cb.,  t.  34,  p.  257-289; 
H.T.iOOG).  —  L'auteur  a  déterminé,  de  5  en  5  degrés  entre  0*  et 
s  point  d*ébuIlition,  les  tensions  de  vapeur  des  carbures  d*hydro- 
{<»e  suivants  :  benzène,  hexylène,  hexane,  toluène,  octane,  éthyl- 
«Bzéoe,  paraxylène,  métaxylène,  orthoxylène,  isopropyibenzène, 
iropf Ibenzène,  décane  (diamyle),  isobutyibenzène,  pseudocumène, 
emèDe,  mésitylène.  Des  nombres  obtenus  se  déduisent  les  con- 
(tvHons  qui  suivent  : 

L'élévation  du  point  d'ébuUition  résultant  de  Tintroduction  d'un 
pQQpe  méthyle  est  plus  grande  aux  fortes  pressions  qu'aux  près- 
•w»  faibles.  —  Les  différences  auxquelles  donnent  lieu,  pour 
fo  accroissements  égaux  de  pression,  les  élévations  du  point 
^^buliition  de  deux  substances  homologues,  peuvent  être  repré- 
•wtées  par  une  hyperbole  équilatère.  —  Plus  la  pression  est 
^<«Yée,  plus  les  homologues  se  rapprochent  de  la  loi  de  Dalton, 
'après  laquelle  la  différence  des  points  d'ébuUition  de  deux 
feau>iogues  doit  être  la  même  à  toute  pression.  —  Les  différences 


i 

h 
^ 


8B4         ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTB  ANGEHS. 

entre  les  élévations  du  point  d'ébullition,  résultant,  pour  deui 
homologues,. de  l'introduction  d*un  groupe  mélhyle,  fonneni  de 
séries  arithmétiques,  qui  croissent  ou  décroissent  avec  la  preàsioc 
—  Les  termes  élevés  d'une  série  homologue  sont  ceux  qui  véiitt«] 
le  mieux  la  loi  de  Dalton.  m.  vèzes. 

Observations  sur  lé  mémoire  précédent;  A.  WIHKELIUI 

{Zeit.  physik,  CL,  t.  35,  p.  480-482;  20.11.1900). 

,  Réponse  à  M.  A.  Winkelmann;  B.  W0RIN6ÈR  {ZeiLphrsà 
Cil. ri.  35,  p.  723-724;31. 12.1900).  — Articlesdepolémiquereliiil 
au  mémoire  précédent.  m.  vkzes. 

•  Snr  les  solntions  métalliques  colloïdales;  K.  STOEdLi 
L.  VANINO  {Zoit.  physik.  Cb.,  t.  34.  p.  878-379;  81.7.1900).- 
Article  de  polémique  relatif  à  un  mémoire  antérieur  des  méw 
auteurs  [Zeit.  physik.  Ch.,  t.  30,  p'.  98;  1899).  et  à  un  travail  i 
Zsigmondy  «  sUr  les  solutions  aqueuses  d*or  métallique.  » 

M.    VÉZES. 

Sur  la  tranformation  de  la  cinchonine  ;  contribntion  à  1 
théorie  de  l'action  catal]rtiqne;  Rud.  WE6SCHEIDER  ^Z4 

physik.  Ch.,  t.  34,  p.  290^11  ;  31.7.1900).  -:•  Skraup  (Moo.  /.  (J\ 
t.  20,  p.  585;  1899j  a  montré  qu'une  solution  concentrée  de  chioi 
hydrate  de  cinchonine,  traitée  à  froid  par  HGl,  passe  en  partie 
l'état  de  produit  d'addition  çhlorhydrique,  en  partie  à  l'état  d'u 
produit  de  transformation  isomérique,  le  chlorhydrate  dVi.-cm 
clionine.  On  obtient  des  résultats  analogues  avec  le  bromhydnl 
de  cinchonine  et  HBr,  avec  l'iodhydrate  et  Hl.  Si  I'od  désigne  i 
cinchonine  par  Ci  =  C**H**Az^O,  et  ra-i.-cinchonînepar  Ci\  o| 
aurait 

iw(Ci,2HX)  +  /2HX  =  n(C«»1123XAz20,2HX)-f  (i/i  —  n)  (Ci', SHX. 

en  supposant  que  l'addition  et  la  transformation  so  produiâni 
dans  une  même  réaction.  Les  quantités  obtenues  du  produit  i^ 
transformation  et  du  produit  d'addition  sont  dans  un  rapport  mol^ 


culaire  représenté  par ;  l'expérience  a  montré  que  ce  r»fi 

port  est  indépendant  du  teinps,  de  la  concentration  de  l'actdf .  *h 

la  température;  il  ne  dépend  que  de  la  nature  de  l'acide  HX  :  il  d 

1 

de  TTz  pour  HGl,  de  1/3  pour  HBr,  .de  1/8  pour  HI.  Comme  m  *H 

0,0 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINEhALE.  b65 

ï  doivent  être  des  nombres  entiers,  on  en  di^duit  :  pour  HCI, 
ti=9,  a=4;  pour  HBr,  m  =  A^  n=S;  pour  HI,  /»=:9,  n  =  H. 
'W  équations  aussi  différentes  les  unes  des  autres,  et  comportant 
\f^  coeflîcients  aussi  élevés,  sont  tout  à  fait  invraisemblables.  On 
'st  donc  conduit  à  rejeter  l'hypothèse  faite  plus  haut,  et  à 
idmetlre  que  l'addition  et  la  transformation  sont  deux  réactions 
Iv^tincles,  se  produisant  simultanément  : 

Ci  +  HX  =  Cï9HMXAz20        et        Ci  =  Ci'. 

Les  rapports  moléculaires  obtenus  expérimentalement  sont  alors 
?miplement  les  rapports  suivant  lesquels  la  cinchonine  se  partage 
r*ûtre  ces  deux  réactions.  On  peut  admettre  que  Thydracide  HX  se 
ftte  sur  la  cinchonine  à  l'état  non  dissocié,  et  que  la  transforma- 
tion est  accélérée  par  l'action  catalytique  de  Thydracide  non  dis- 
socié. Cette  accélération  catalytique  en  solution  homogène  peut 
l'expliquer  par  cette  hypothèse  :  t  que  toute  réaction  chimique 
présente  une  suite  continue  d'états  intermédiaires,  et  que  le  cata- 
fysaleur,  par  ses  échanges  avec  le  corps  réagissant,  modille  ces 
états  intermédiaires  de  manière  à  faciliter  ou  à  accélérer  la  réac- 
tion ».  M.   VÈZES. 

Théorie  de  la  précipitation  fractionnée  des  sels  neutres,  et 
ion  emploi  en  chimie  analjTtiqae  ;  Alexander  FINDL/IY  {ZoU, 
fhfsik.  CA.,  t.  34,  p.  409436,  17.8.1900).  —  Après  une  introduc- 
tion historique  et  théorique  pour  laquelle  nous  renverrons  au 
mémoire  original,  l'auteur  expose  ses  propres  recherches,  qui  ont 
porté  sur  la  précipitation  d'un  sel  de  plomb  soluble  par  un 
mélange  d'iodure  et  de  sulfate  de  sodium,  et  sur  les  transformations 
^ue  bubissent,  sous  l'influence  de  ces  deux  sels,  le  sulfate  ou 
fiodure  de  plomb.  Elles  ont  conduit  aux  conclusions  suivantes  : 

!•  La  réaction  de  Nal  sur  PbSO*,  et  celle  de  Na«SO*  sur  PbP, 

'Cni  réversibles,  et  la  valeur  de  la  constante  d'équilibre  K--™,   ,  Ci 

*lant  la  concentration  des  ions  I  et  C^  celle  des  ions  SO*,  est,  à 
2>,  comprise  entre  0,25  et  0,30; 

t*  Une  séparation  des  deux  sels  par  précipitation  fractionnée  ne 
peut  être  poussée  que  jusqu'au  point  déterminé  par  la  constante 
•l'équilibre; 

â*  Dans  un  mélange  de  Na*SO*  et  Nal  en  solution,  un  sel  soluble 

àt  plomb  donne  seulement  un  précipité  de  Pbl*,  plus  soluble  que 

G  * 
PbSO*,  dans  tous  les  cas  où  le  rapport  de  -pf-  est  supérieur  à  la 

soc.  GMiM.,  3«  sÉR.,  T.  XXVI,  1901.  —  TraT.  étrang*  55 


866  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

constante  d'équilibre.  S'il  lui  est  égal,  il  se  précipite  à  la  fois 
Pbl*,  et  PbSO*.  S*il  lui  est  inférieur,  il  se  précipite  seulemeni 
PbSO*; 

4*  La  vitesse  de  précipitation  de  Pbl*  est  plus  grande  que  cellf 
de  PbSO*  ; 

5<»  La  constante  d'équilibre  de  la  réaction  de  Nal  sur  PbSf** 
peut  être  déterminée,  non  seulement  par  voie  analytique,  ma» 
encore  par  des  mesures  de  force  électromotrice.  Les  deu\ 
méthodes  donnent  des  résultats  concordants.  m.  vèzks. 

Sur  les  propriétés  èlectromotrices  des  matières  8U8C€f» 
tibias  de  plusieurs  degrés  d'oxydation  ;  R.  LUTHER  (en  oom- 
mun  avec  D.  R.  WILSON)  {Zeit.  pbysik.  CL,  t.  34,  p.  48S-iW 
17.8.1900).  —  L'énergétique  fournit  une  relation  quantitaln^ 
entre  les  «  potentiels  d*oxydation  »  pour  les  différentes  transfor- 
mations possibles  d'un  système  hylotrope  à  plusieurs  degtvs 
d'oxydation  :  la  force  électromotrice  nécessaire  pour  le  passa^;** 
du  terme  inférieur  au  terme  supérieur  de  la  série  doit  être  li 
moyenne  de  celles  que  nécessite  le  passage  du  terme  inférieur  m 
terme  moyen,  et  celui  du  terme  moyen  au  terme  supérieur. 

Cette  relation  peut  être  soumise  à  une  vérification  expérimei»- 
tale  :  l'auteur  l'a  effectuée  sur  les  systèmes  Cu  — CuCI  —  GuS^i* 
et  Cu — CuBr — CuSO*;  la  moyenne  des  forces  électroraotricr^ 
nécessaires  pour  les  deux  transformations  partielles  est  0,56â2  Tui] 
dans  le  premier  cas,  0,5640  volt  dans  le  second  ;  la  force  élecir^ 
motrice  mesurée  dans  le  cas  de  la  transformation  totale  esi  t\t\ 
0,5640  volt,  ce  qui  vérifie  la  relation  proposée.  m.  vkzks. 

Le  fer  et  l'acier  au  point  de  vue  de  la  régie  des  phtsM. 
H.  W.  Bakhuis  ROOZEBOOM  {Zeit.  pbysik.  Cb.,  t.  34.  p.  437-i^î:j 

17.8.  1900).  —  L'étude  des  états  sous  lesquels  sont  unis  le  fer  H 
le  carbone  dans  la  fonte  et  dans  l'acier  n*a  pas  seulement  un  intèr  \ 
industriel  de  premier  ordre  ;  elle  présente  aussi  une  îroportiinH 
considérable  au  point  de  vue  do  la  science  pure.  Elle  a  été  rt>ljj«'ïj 
depuis  une  trentaine  d'années,  d'un  très  grand  non)bre  de  lrav«ii^ 
qui  ont  fait  de  cette  question  un  véritable  chaor>  :  Ça*,  n'est  *^1^^ 
dep'iis  trois  ans  qu'il  a  commencé  à  s'y  faire  un  peu  de  liunitr^j 
grâce  aux  bases  scientifiques  nouvelles  qui  y  ont  été  afr|>orlco>  y^i 
H.  V.  Jiiptner  (Chemiscb-tecbniscbe  Vortràge^  1. 1,  p.  45;J;  l«.^î  ^ 
Le  Glmlelier  [Revue  générale  des  Sciences,  15  janvier  lï<*.^"  ^ 
Roberls-Auslen  (Proceedings  of  tbe  Institution  of  mt^clwnt  • 
KnginecrSy  4  février  1897),  H.  v.  Jiiptner  (Siahl  anJ  Kisân,  1^^ 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  867 

«"H,  12,  lâet  2â),  Roberts-Austen  {Proceedings  of  tbe  Insti- 
lutlon  ofmecbéioicnl  Enrfineers^  9  février  1899),  Stansfield  [Jour- 
nal of  tbe  Institution  of  mecbanical  Engineers^  1899,  p.  169). 
Hesumant  les  résultats  de  tous  ces  travaux,  Fauteur  propose  la 
théorie  suivante,  basée  sur  des  principes  antérieurement  établis 
ï«r  lui-m^me  {Zeit.  pbysik,  Cb.,  t.  28,  p.  494,  et  t.  30,  p.  885  et 
490;  1899),  et  dont  ses  élèves  ont  déjà  fait  de  nombreuses  appli- 
cations (voir  par  exemple  :  W.  Reinders  {Bull.  Soc,  Cb.,  t.  26, 
p.  606)  et  D.  J.  Hissink  iBuH.  Soc.  CL,  t.  26,  p.  607). 

Soit  une  fonte,   possédant  une  teneur  en  carbone  de  x  0/0. 
prise   à  Tètat  liquide  et  homogène;  et  supposons  que  nous  la 
refroidissions  avec  une  lenteur  infinie,  de  manière  à  n'observer 
qoe  des  phénomènes  d'équilibre  véritable.  Arrivée  à  une  tempé- 
ralure  T  suffisamment  basse,  elle  commencera  à  fournir  un  dépôt 
M>lide  :  la  nature  de  ce  dépôt  dépendra  de  la  valeur  de  x.  Pour 
i>4,S  ce  sera  du  graphite  pur,  et  la  variation  de  T  en  fonction 
Ac  X  sera  figurée  par  une  courbe  unique  C^,  représentant  la  solu- 
bilité du  graphite  dans  la  fonte.  Cette  courbe,  qui  n'a  été  suivie 
que  jusqu'à  jr=5,5,  est  fortement  ascendante,  car  il  résulte  des 
recherches  de  Moissan  que,  pour  T=3500*',  jr=40.  —  Pouf 
j<4,8,  le  dépôt  solide  est  constitué  par  des  cristaux  mixtes  de 
fer  et  de  carbone,  connus  sous  le  nom  de  martensite,  et  dont  la 
formation  donne  lieu  à  deux  courbes  analogues  à  celles  observées 
tians  les  travaux  de  Reinders  et  Hissink  cités  plus  haut  :  courbe 
•le  congélation  r,  partant  du  point  de  fusion  du  fer  pur  (F,  =  1600*») 
ftouraboutirau  point  de  départEde  la  courbe  Cj(T=cH30«,jr=4,3); 
rourbe  de  fusion  C|  partant  du  même  point  Fi  pour  aboutir  sur 
l'horizontale  T=:1130*»  en  un  point  A  d'abscisse  jr  =  2  environ, 
f'oe  fonte  liquide  définie  pjir  un  point  de  la  courbe  q  laissera 
•lonc  déposer  des  cristaux  de  martensite  dont  la  composition  sera 
^lèflnie  par  le  point  de  mt^me  ordonnée  de  la  courbe  C,.  —  Pour 
A  =  4,3  la  fonte  liquide  se  prendra  en  masse  à  1130<>,  donnant  un 
onglomérat  eutectique,  mélange  de  graphite  et  de  cristaux  de 
martensite  à  t  0/0  de  carbone.  Ce  conglomérat  n'est  autre  que  la 
fonl^  grise. 

Tels  sont  les  phénomènes  auxquels  donne  lieu  la  solidification 
<!e  la  foute  liquide.  Examinons  maintenant  les  transformations 
^ue  f>euvent  subir,  à  des  températures  inférieures  à  1130°,  les 
|»ro*luits  solides  ainsi  obtenus. 

A  partir  de  lOOU»,  il  peut  prendre  naissance  une  combinaison 
'léflnie,  non  cristallisée,  la  cémentite  Fe'^C.  Le  système  est  alors 
fiwlagéen  trois  phases  solides  (graphite,  marlensile,  cémentitej; 


■ 


868  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

il  est  donc  univariant,  de  sorte  qu*il  fournit,  sous  la  pression 
atmosphérique,  une  seule  température  d'équilibre,  en  laquelle  \€^ 
trois  phases  doivent  avoir  des  compositions  déterminées.  Ce  point 
triple  B  correspond  à  x=  1,8,  T=  1000®;  il  se  raccorde  au  point  A 
par  une  courbe  séparant  la  région  de  gauche  (martensiteî  de  U 
région  de  droite  fmartensite-j- graphite). 

Au-dessous  de  1000*,  on  peut  observer  :  —  1*  des  équilibr^v 
entre  le  graphite  et  la  cémentite  :  ils  no  pourront  avoir  lieu  qui 
droite  de  Tordonnée  ,v=6,6,  cette  valeur  étant  celle  qui  reprt- 
sente  la  teneur  en  carbone  de  la  cémentite;  —  2**  des  écpiilibm- 
entre  la  martensite  et  la  cémentite,  pour  ^<6,6.  Une  courbe,  pâ^ 
tant  du  point  triple  B  et  descendant  de  droite  à  gauche  jusq«*« 
un  point  D  qui  sera  défini  plus  bas,  représente,  à  chaque  leinp#^- 
rature,  la  composition  de  la  martensite  qui  peut  demeurer  en  équt- 
libre  avec  la  cémentite. 

D'autre  part,  d'un  point  T=890*  de  Taxe  des  lempéralores  s* 
détache  une  courbe  descendant  de  gauche  à  droite,  cl  représ^û^ 
tant  la  solubilité  du  fer  dans  la  martensite,  c'est-à-diro  les  «H«li 
d'équilibre  de  la  martensite  avec  le  fer  pur.  Cette  courbe  se  comi 
pose  de  deux  parties  distinctes  séparées  par  un  point  de  Iran^i^ 
tion;  la  première,  qui  va  de  890**  à  770**,  corres[)ond  au  fer  pul 
sous  sa  forme  peu  magnétique  (ferrite  p);  la  seconde,  qui  va  di 
770®  à  690°,  correspond  au  fer  pur  sous  sa  forme  très  ina^^tiqu 
(ferrite  a).  Celte  dernière  se  termine  en  un  point  D  (T— 690* 
A-z^OjSr))  on  lequel  la  martensite  se  transforme  en  un  uiélan^ 
eutectique  de  cémentite  et  de  ferrite  a,  depuis  longtemps  conni 
sous  le  nom  de  Perlite.  Au-dessous  de  690**,  on  aura  donc,  pou) 
jr<;0,85,  de  la  perlite  mélangée  d'un  excès  de  fer  a;  [>our  x  com^ 
pris  entre  0,85  et  6,6,  do  la  perlite  mélangée  d'un  exc<'s  de  céme» 
tite. 

Tel  est  le  schéma  assez  compliqué  par  lequel  l'auteur  résumée 
représente  les  résultats  actuellement  acquis  dans  rétudo  de 
fontes.  Ce  schéma  constitue  une  image  probablement  simphtiiN 
de  la  réalité,  car  il  a  été  décrit  d'autres  constituants  de  la  foDU 
que  ceux  dont  il  tient  compte  (par  exemple  la  sorbite»  la  troo6titr 
l'auslenite).  L*auteur  ne  considère  pas  leur  existence  comme  siifli 
samment  établie  pour  pouvoir  les  faire  entrer  actuellement  daos^j 
théorie.  m.  vi 


Sur  les  relations  entre  la  polarisation  et  la  densité  de  co«« 
rant  dans  les  sels  solides  et  fondns;  A.  60CKEL  iZrti.  phf\ià 
Ch.,  t.  34,  p.  529-558;  7.9.1900).  —  L'auteur  a  appliqué  la  mi- 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  869 

tbode  «Jéjà  employée  par  Le  Blanc  (Zeit.  physik.  CIl^  t.  5,  p.  467  ; 
1890^  à  rélude  de  Tiodure  do  plomb  (à  406*  et  380°),  de  l'iodure 
do  cadmium  (h  300^  308%  320%  325«),  du  bromure  de  plomb 
ià364«»  et  478*),  du  chlorure  de  plomb  (à  420%  433%  436*»),  du 
bromure  de  bismuth  (à  234%  242%  252%  262%  295%  302°),  de  Tio- 
dure  rie  mercure  (à  229**,  234",  250*»),  et  comparé  les  résultats 
obtenus  avec  les  deux  formules  proposées;  celle  de  Wiedeburg  : 

Pi 


i-i-K' 


jûp  rej>résente  la  polarisation  actuelle,  P  la  polarisation  maxima, 
j  Tmlensitë  du  courant  et  K  une  constante;  et  celle  qui  se  déduit 
'W  é<]uatioDs  de  IManck  dans  Thypothèse  où  la  loi  de  Jahn  (Zeit. 
pbrsik.  (Jh,,  1. 16,  p.  60;  1895),  établie  pour  les  solutions  étendues, 
^applique  encore  aux  sels  solides  et  fondus  : 

ter  7  étant  deux  constantes.  Ni  Tune  ni  l'autre  des  deux  formules 
ne  concorde  pleinement  avec  les  résultats  expérimentaux;  en 
tiçéoéral,  la  formule  logarithmique  est  celle  qui  s'en  écarte  le 
moins.  Les  écarts  observés  doivent  probablement  être  attribués  à 
l'absorption  des  gaz  par  les  électrodes,  à  leur  dissolution  et  à  leur 
<hSiision  dans  Télectrolyte.  m.  vèzes. 

■odèle  pour  le  transport  des  ions;  F.  KOHLRAUSCH  (Zeit. 
pbysik.  Cb.,  t.  34,  p.  559-560;  7.9.1900).  —  Description  d'un  appa- 
reil dans  lequel,  par  TelTet  d'une  roue  motrice  portant  des  gorges 
de  diamètre  différent,  on  voit  se  déplacer,  les  uns  vers  le  bas 
cathode),  les  autres  vers  le  haut  (anode),  de  petits  cylindres 
métalliques  figurant  les  principaux  cathions  (H,  Ag,  K,  Na,  Li) 
et  aniOQs  (CHHX)*,  Cl,  F,  OH).  Les  masses  de  ces  cylindres  et 
leurs  vitesses  respectives  de  déplacement  sont  proportionnelles 
>az  masses  de  ces  ions  et  à  leurs  mobilités.  m.  vèzbs. 


Modèle  pour  le  transport  des  ions;  W.  Lash  MILLER   et 
Frtnek   B.  KEHRICK   (Zeit.  pbysik.  CL,  t.  35,  p.  440-442; 
M.ll.iOOOj.  —  Api>areil  analogue  au  précédent,  mais  dans  lequel 
W  déplacement  des  pièces  figurant  les  ions  s'effectue  dans  le  sens 
horizontal.  m.  vèzbs. 


870  ANALYSE   DES   TRAVAUX   ETHANGEHS. 

Sur  raction  du  brome  sur  Tacide  phénylsulfonetcitifiae  tt 
Tacide  a-phônylsalfonepropioniqueen  solution  aqueuse;  étude 
de  cinétique  chimique;  Ludwig  KAMBERG  (Zeit,  pbysik,  Ch., 
t.  34,  p.  561-592  ;  7.9.1900).  —  L'action  d'un  excès  de  brome  ^^m 
une  solution  aqueuse  d'acido  phùnylsulfonacétique  fournil  uniqih>- 
ment,  avec  du  gaz  carbonique  et  de  Tacide  bromhydrique,  de  U 
dibromométhylphénylsulfone.  Sa  formation  peut  s'expliquer,  s»^i! 
par  une  réaction  trimoléculaire 

(I)   G6H5.S02.GH2.GOOH  +  2Br2=C02  f2HBr-hC.6H5.S02.CHBr2, 

soit  par  Tensemble  de  trois  réactions  consécutives 

i06H^S02.CH2.GOOH  +  Br2=HBr-t-CfM5.S()2.CHUr.C:OOH,  (i 
G«IP.S02.GHBr.COOH+rîr2=HBr  ;  r/ir'.S02.GBi^.COOH,    i 
Cm^ .  S02 .  (^.Br2 .  COOH  =  CO^  +  CM  V .  S02 .  G»  Br» .  ■  t 

soit,  enfin,  par  les  deux  réactions 

(  G^H5.S()2.GH2.GOOH  =  G02-f  G«n^S02.GlP, 

(111; 

(  G6M^S02.ClP-f2Br2  =  2HBr  +  G6H5.S02.(:HH^^. 

Dans  le  but  de  faire  un  choix  entre  ces  trois  explications,  lautenr 
a  entrepris  Tétude  de  la  vitesse  de  cette  réaction  :  il  a  coostâi'' 
qu'elle  devait  être  représentée  par  le  schéma  (II).  La  formation 
successive  des  acides  mono-  et  dibromophénylsulfonacétique  cod»- 
titue  deux  réactions  distinctes,  dont  les  vitesses  sont  entre  allai 
dans  le  rapport  de  1,6  à  1.  En  présence  d'une  grande  quantité  <W 
brome,  de  telle  sorte  que  sa  concentration  initiale  soit  peu  rédujbe 
par  le  fait  de  la  réaction,  la  vitesse  est  sensiblement  proportion- 
nelle au  produit  de  la  concentration  de  Tacide  réagissant  par  la 
racine  carrée  de  la  concentration  du  brome.  Au  contraire,  dans  h* 
cas  d'une  faible  concentration  du  brome,  la  vitesse  est  pix»porUuo« 
nelle  au  produit  des  concentrations  du  brome  et  de  racide. 

L'action  du  brome  sur  l'acide  a-phénylsulfonepropioniqtie  est  pht» 
simple  :  elle  fournit  seulement  un  dérivé  a-monosubstitué 


C«H5.S02XH.GOOll  G«H5.S02.GBr.GOOH 

I  +Br2=HBr+  1 

GH3  ÛH' 


mais  les  relations  de  la  vitesse  avec  les  concentrations  présentent 
les  mêmes  particularités  que  dans  le  cas  ci-dessus,     m.  v 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE,  871 

Études  sur  les  réductions  ôlectrolytiques  ;  Walther  LOEB 
Zeit.  pbysik.  CL,  t.  34,  p.  641-668;  18.9.1900).— L'auteur  emploie 
dan»  ses  recherches  des  cellules  éleclrolytiques  de  forme  nouvelle, 
dont  on  trouvera  In  description  (avec  figures)  dans  le  mémoire 
origrinaK  et  qui  permettent  de  mesurer  à  la  fois  Tliydrogène  dégagé 
a  la  cattiode  icelle-ri  étant  constituée  par  du  mercure),  et  la  quan- 
lilé  <l*amalgame  alcalin  résultant  de  Télectrolyse  (effectuée  en 
liqueur  alcaline).  Ces  mesures  permettent  de  déterminer  le  ren- 
dement <lu  e4)urant  dans  la  cellule  électrolytique.  En  outre,  un 
dispositif  ingénieux  permet  d'agiter  constamment  le  liquide  catho- 
tjique  au  sein  de  l'appareil,  sans  que  celui-ci  cesse  d*être  clos.  Un 
nppareil  iinalogue  permet  d'employer  comme  cathodes  des  lames 
oa  toiles  iiiétiilliques,  animées  elles-mêmes  d'un  mouvement  cons- 
tant de  rotation. 

Appli«|nant  ces  diverses  formes  d'appareils,  avec  des  cathodes 
fonnées  <ie  métaux  variés,  à  la  réduction  électrolytique  de  Tazo- 
btMizol.  avec  des  courants  de  densité  moyenne  de  0,4  amp.  pour 
i<X)  cent,  carrés,  Tauteur  a  obsei'vé  que  les  cathodes  en  mercure 
sonlcelle>  qui  fournissent  les  meilleurs  rendements;  puis  viennent 
celles  en  plomb,  nickel,  cuivre,  zinc,  fer  et  laiton.  Il  a  étudié 
«isuile,  en  variant  les  conditions  de  Texpérience  (notamment  au 
point  de  vue  de  l'agitation  du  liquide  cathodique),  la  réduction  du 
mtroben;-ol  à  Tétat  de  benzidine,  ainsi  que  les  passages  intermé- 
méiliaires  du  nitrobenzol  à  l'azohenzol  et  à  razoxyhenzol,  et  de  ce 
tU»mirr  à  la  beiïzidine.  Le  mémou'e  se  termine  par  une  réponse  à 
fvrlaines  observations  de  Haber  relatives  à  la  théorie  de  ces  réac- 
tifs. M.   VKZES. 

Recherches  sur  ractivité  électromotrice  des  gaz  élémen- 
taires (  1"  partie)  ;  Emil  BOSE  (Zeii.  pbysik .  Cli,,  t.  34,  p.  701-760; 
1H.9.1900L  —  Les  recherches  entreprises  par  l'auteur  sur  les  piles 
à  gaz  ont  }irincipalement  pour  but  de  fournir  une  réponse  aux 
questions  suivantes  :  1°  sous  quel  état  se  trouvent  les  gaz  dans  les 
électrodes?  2*  quel  rôle  joue  le  métal  des  électrodes?  3^  de  quelle 
façon  les  électrodes  métalliques  mettent-elles  en  jeu  l'activité 
électromotrice  des  gaz?  4*  jusqu'à  quel  point  peut-on  obtenir  des 
rh>ultats  concordants  en  employant,  avec  le  même  gaz  et  le  même 
♦Hectrolyte,  des  électrodes  différentes? 

Sur  le  premier  point,  l'étude  des  travaux  antérieurs,  et  notam- 
laent  des  recherches  récentes  de  Hoitsema  (occlusion  de  H  dans 
VA\,  de  Mond,  Ramsay  et  Shields  (occlusion  de  0  dans  Pt),  conduit 
â  cette  conclusion  que  les  gaz  se  trouvent  dans  les  électrodes 


872  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS 

métalliques  à  l*état  de  solutions  solides.  Vu  le  pouvoir  dissociant 
très  considérable  des  métaux  employés  comme  dissolvants,  il  esl 
très  vraisemblable  que  les  gaz  dissous  dans  les  métaux  s'y  trouvent 
totalement  ou  partiellement  dissociés  à  Tétat  d'atomes  élémentaires. 
Les  ions  de  la  substance  douée  d'activité  électromotrice  doivent 
être  considérés  comme  existant  déjà  tout  formés  dans  les  éle> 
trodes.  La  tension  de  dissolution  électrolytique  est  alors  le  pnxiu.i 
de  la  pression  osmotique  de  ces  ions  par  un  facteur  constant  pour 
chaque  dissolvant  (coefficient  de  partage  électrolytique).  I^  satu- 
ration des  électrodes  par  les  gaz  résulte  de  leur  diffusion  dans  l'^l 
métal  et  se  produit  d^une  façon  extrêmement  lente.  La  pile  à  ça/ 
de  Grove  fonctionne  d'une  façon  réversible,  mais  sa  force  électn»- 
motrice,  lorsqu'on  emploie  des  gaz  à  la  pression  atmospliériqur. 
est  un  peu  plus  haute  que  celle  antérieurement  indiquée  par  Smalt*. 
Les  piles  à  gaz  oxygène-hydrogène-liqueur  acide  et  oxygi*ne-hy  iiri^- 
gène-Uqueur  alcaline  diffèrent  l'une  de  l'autre  par  le  point  où  l'eau 
prend  naissance  :  celle-ci  se  forme  sur  l'électrode  oxygène  daj> 
la  pile  acide,  sur  Télectrode  hydrogène  dans  la  pile  alcaline.  Lr 
deuxième  point  de  décomposition  de  Teau  correspond  à  un  pliéncK 
mène  irréversible.  m.  ykzks. 

Les  relations  entre  la  chaleur  de  dissolution  et  la  solubilité 
dans  les  électrol]rtes  ;  J.  J.  van  LAAR  (Zcit.  physik.  Ch.^  t.  35. 
p.  ii-17;  5.10.1900).  —  L'auteur  propose,  pour  représenter  U 
relation  existant  entre  la  chaleur  de  dissolution  et  la  solubilité  d'ua 
électrolyte,  la  formule 

A-»-  —  *»  *  1  *  2 ?f T^ » 

Ij  —  I] 

OÙ  L^  représente  la  chaleur  de  dissolution  d'une  molôcule  à  U 
concentration  de  saturation  s,  ^i  et  5^  les  solubilités  aux  temp^* 
ratures  T,  et  T^,  a,  et  a^  les  degrés  de  dissociation  éleclrolyUqu*' 
à  ï|  et  T,,  et  H  la  constante  des  gaz  parfaits. 

Cette  formule  concorde  mieux  que  celle  de  Van  t'Hofl*,  ou  quf 
celle  proposée  antérieurement  par  l'auteur,  avec  les  mt^snn.** 
faites  par  va»i  Marseveen  sur  l'acétate  et  le  propionale  d*argeut. 

u.  VKzes* 

Sur  la  solubilité  des  carbonates  alcalinoterreiux  dans  Teat 
chargée  de  gaz  carbonique  ;  G.  BODLAENDER  {Zeit.  pbysik, ,  Cit.. 
t.  35,  p.  23-32;  5.10.1900).  —  Partant  de  la  loi  des  masses,  fauteur 
établit  une  relation  permettant  de  calculer  la  solubilité  d'un  carbo* 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  873 

oMic  alcalinoleiTeux  dans  de  Teau  saturée  de  GO^  sous  une  près- 
ikiuQ  donnée,  connaissant  la  solubilité  de  GO^  dans  l'eau,  laconduc- 
abitîlé  des  solutions  ainsi  obtenues,  le  degré  de  dissociation  de 
l'eau,  et  la  solubilité  du  cai'bonate  dans  Teau  pure.  Si  Ton  prend 
pour  les  trois  premières  de  ces  grandeurs  les  valeurs  fournies  par 
les  travaux  de  Walker  et  Cormack  (conductibilité  des  solutions 
d«'  GO*»,  Kohlrausch  et  Heydweiler  (dissociation  de  l'eau)  et  Shields 
(âapoDiiication  par  les  carbonates  alcalins),  cette  relation  prend  la 
Corme 

7  représentant  la  concentration  des  ions  HCO^  (en  grammes  par 
litre),  F^  la  prtvssion  de  GO*  en  atmosphères,  et  k  une  constante  ne 
dépendant  que  du  métal  du  carbonate. 

L'auteur  a  vérifié  l'exactitude  de  cette  relation  au  moyen  des 
•tonnées  numériques  fournies  par  les  expériences  de  Schlœsing 
puiir  les  carbonates  de  calcium  et  de  baryum  à  16",  par  celles  de 
Engel  pour  celui  de  magnésium  à  12**.  Dans  le  premier  cas  (cal- 

num),  P  variant  de  0,0005  à  0,98,  y^î  varie  de  0,00139  à  0,00143  ; 

dans  le  second  (baryum),  P  variant  entre  les  mêmes  limites,  y /: 
nne  de  0,00113  à  0,00124;  dans  le  troisième  (magnésium),  P 

manant  de  0,5  à  6,  y/k  varie  de  0,0295  à  0,0262.       m.  vèzes. 

Sur  la  composition  des  couches  superficielles  des  solutions 
ftquenses;  Jan  von  ZAWIDZKI  {Zeil.  physik,  Ch,,  t.  35,  p.  77-80; 
klO.iyOO).  — L'auteur  étudie  expérimentalement  le  partage  d'un 
torps  dissous  entre  Tintérieur  d'un  liquide  et  sa  couche  superfi- 
cielle, qui  a  fait  Tobjet  des  recherches  théoriques  de  W.  Gibbs, 
i.  J.  Thomson  et  W.  Ostwald.  Dans  ce  but,  il  emploie  des  solutions 
•queutes  d'acide  acétique  et  d'acide  chlorhydrique,  et  leur  ajoute 
«ssez  de  snponine  pour  obtenir  par  l'agitation  une  mousse  durable  : 
il  recueille  et  condense  cette  mousse,  et  en  dose  l'acidité  compa- 
rttivemenl  avec  celle  du  liquide  résiduel.  Il  constate  ainsi  que  la 
OKHisse  est  un  peu  plus  concentrée  que  le  liquide,  la  différence 
ftwit  de  0.3  0/0  pour  Tacide  acétique,  de  0.8  0/0  pour  Tacide 
dilorhydrique.  m.  vèzes, 

Permation  de  sels  en  solution  alcoolique  ;  S.  TANATAR  et 

h  lUMEKKO  (Zeit.  physik.  CA.,  t.  35,  p.  94-95;  5.10.1900).  — 
iJomme  suite  à  un  travail  antérieur  (Zeit.  pbysik.  CA.,  t.  27),  les 
«ateurs  ont  mesuré  les  chaleurs  de  neutralisation,  entre  16'',5  et 


I 

L 


«74  ANALYSE  DES   TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

19"*,  5,  de  divers  acides  organiques  par  la  potasse  et  raininoniaquv| 
en  solution  alcoolique  : 

Potasse.  Am»«m»H^' 

cal  r»l 

Acide  propionique 8,174  M, 763 

—  caprylique 8,937  il, 580 

—  hippurique 8,134  11,641 

—  acétique 7,41:2  12,5:26 

—  chloracélique  (mono  :')  . .  7,971  M,4:i7 

M.     VUES. 

Phénomènes  périodiques  dans  la  dissolution  du  chrome  du 
les  acides  (I)  ;  W.  OSTWALD  {ZeiL  physik\  Ch.y  t.  35,  p.  âS-7ii 
5.10.1900).  —  Les  recherches  récentes  de  Hiltorf  iZeit.  pbrsi 
Ch,j  t.  25,  p.  729;  1898),  sur  le  chrome  pur  préparé  par  le  prooé* 
Goldschmidt,  ont  montré  que  ce  métal  peut  se  comporter,  au  pi>i 
(le  vue  électrochimique,  de  deux,  peut  être  même  de  trois  ra<,v 
très  différentes.  Dans  certaines  circonstances,  c'est  un  métal  U 
lement  oxydable,  prenant  place  entre  le  zinc  et  le  cadmium,  sol 
dans  les  acides  avec  un  vif  dégagement  d'hydrogène,  en  doaitii 
un  sel  du  chrome  bivalent.  Dans  d'autres  circonstances,  il  se  rajj 
proche  du  mercure,  est  inattaquable  par  les  acides,  et,  emplojt 
comme  anode  dans  un  circuit  fermé,  fournit,  sous  une  tenfi<^ 
suffisante,  de  Tacide  chromique.  Il  parait  en  outre  y  avoir  dt| 
conditions  dans  lesquelles  il  donnerait  un  sel  chromique.  Eln  chd 
chant  à  élucider  la  cause  de  ces  variations,  l'auteur  a  observé  q*J 
la  dissolution  du  chrome  actif  (bivalent)  dans  les  acides  présent 
un  caractère  périodique  ;  le  dégagement  d'hydrogène,  d';iiwf| 
lent,  augmente  de  vitesse,  passe  par  un  maximum,  puis  se  raien'ij 
s'accélère  de  nouveau,  et  ainsi  de  suite.  Ces  variations  ont  pu  <*'in 
enregistrées,  par  l'inscription,  sur  un  papier  se  déroulant  a  ui< 
vitesse  d'environ  12°",  8  par  heure,  des  variations  de  pres*ii«»i 
produites  dans  le  vase  où  le  chrome  se  dissout,  ce  vase  commuini 
quant  avec  l'atmosphère  par  un  long  tube  capillaire.  Les  graphiqu*! 
ainsi  obtenus  présentent  un  aspect  tout  à  fait  analo^e  à  cH 
qu'obtiennent  les  physiologistes  par  l'enregistrement  de  la  pres^l^^ 
du  sang  dans  les  artères  :  la  durée  de  chaque  période  est  de  qut'i 
({ues  minutes. 

Grâce  à  l'emploi  de  cette  méthode  graphique,  Tauteur  a  \i 
constater  que  la  cause  du  phénomène  étudié  réside  dans  le  aU^ 
et  non  dans  le  liquide.  En  effet,  si  l'on  met  un  même  appervj 
inscripteur  en  communication  avec  deux  vases  semblables  eoii*^^ 
nant  chacun  un  morceau  de  chrome  en  voie  de  dissolution,  -1 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  875 

lient  une  courbe  qui  est  là  somme  de  celles  que  fourniraient 
[larémenl  ces  deux  vases;  on  obtient  encore  une  courbe  analogue 
moyen  d*uo  seul  vase  contenant  deux  morceaux  de  métal 
parés  ;  mais^  si  ces  deux  masses  métalliques  viennent  au  contact 
iit^  de  l'autre,  on  obtient  une  courbe  simple,  semblable  à  celle 
Vûl  fournie  une  masse  métallique  unique  :  le  contact  métallique 
s  deux  masses  est  ainsi  la  condition  nécessaire  et  suffisante  pour 
e  c^s  deux  niasses  acquièrent  la  même  périodicité.  Il  faut  ajouter 
e  la  période  commune  ainsi  obtenue  est  égale  à  la  plus  petite 
s  deux  périodes  correspondant  aux  deux  masses  séparées. 
La  durée  des  périodes  dépend  d'une  foule  de  conditions  dont 
lude  n'est  point  encore  achevée  :  nature  du  métal,  de  Tacide, 
Dpèralure,  concentration,  surface  de  la  masse  métallique,  etc. 
ur  forme  en  dépend  également  :  par  exemple,   une  addition 
l'aide  neuf  dans  un  appareil  fonctionnant  depuis  quelques  heures 
amit  des  périodes  en  forme  de  «  guirlandes  »  très  différentes 
s  périodes  primitives.  On  obtient  également  des  formes  diffé- 
Dtes  quand   on  emploie  des  blocs   métalliques  préalablement 
indus  passifs  par  immersion  dans  des  liqueurs  oxydantes  (FeCl^ 
bOK,  etc.). 

Tous  les  échantillons  de  chrome  ne  sont  pas  également  propres  à 
nmir  c^s  phénomènes  périodiques  :  du  chrome  pur,  préparé  par 
fproo^dé  Goldschmidt  perfectionné,  se  dissout  dans  les  acides 
one  façon  tout  à  lait  normale  ;  Tauteur  n'a  pu  retrouver  de  pério- 
idté  que  dans  les  échantillons  de  chrome  impur  obtenus  par 
oldsclimidt  dans  ses  premiers  essais,  sans  qu'il  lui  ait  été  possible 
ttqu'à  présent  de  se  rendre  compte  de  la  nature  des  impuretés 
Bxquelles  seraient  dues  ces  propriétés  spéciales. 
La  durée  des  périodes  augmente  quand  la  concentration  de  l'acide 
iminue  ou  quand  sa  température  s'abaisse.  Elle  est  fortement 
ifinencée  par  une  addition  de  substances  étrangères  à  l'acide  ;  en 
ttticulier,  une  addition  d'iodure  de  potassium,  même  à  faible 
^,  allonge  notablement  les  périodes  ;  à  dose  suffisante,  elle 
Wil  toute  périodicité.  Le  sulfocyanure  de  potassium  exerce  une 
>^tH>D  encore  bien  plus  vive  :  même  à  dose  minime,  il  supprime 
Bstintanément  les  périodes.  Enfin,  le  formol  paraît  être  le  corps 
^plus  actif  à  ce  point  de  vue  :  une  dose  de  un  millionième  suffit 
Nr  abolir  tout  phénomène  périodique.  D'autre  part,  il  existe  des 
'•''SUnces  dont  l'addition  a  au  contraire  pour  effet  de  rendre  les 
P^f^es  plus  courtes  et  le  phénomène  plus  marqué  :  tels  sont  les 
Bt?defi d'azote  (acide  azotique,  nitrites,  etc.),  les  chlorates,  bro- 
"••le*.  Ces  accélérateurs  sont  ainsi  capables  d'annuler  l'action  des 


870  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

retardateurs  cités  plus  haut.  Il  est  à  remarquer  que  les  premienj 
sont  des  corps  oxydants,  les  seconds  étant  des  corps  réducteurs j 
Des  mesures  de  tension  électrique  ont  montré  que  c^lle-ci  vand 
pendant  la  dissolution  du  chrome  dans  les  acides,  eu  même  teinf! 
que  la  vitesse  de  dissolution  :  on  obtient  une  courbe  péhodiq* 
analogue  à  celles  signalées  plus  haut,  Tamplitude  de  la  variatioi 
étant  d'environ  0,1  volt.  C'est  au  moment  où  le  métal  se  dissolu  1^ 
plus  vite  qu'il  possède  une  tension  maxima.  m.  vkx£». 

Phénomènes  périodiques  dans  la  dissolution  da  chroa^ 
dans  les  acides  (II)  ;  W.  OSTWALD  {Zeit.  pbysik,  Ch,,  t.  3S 
p.  204-856  ;  16.10.1900j.  —  Des  phénomènes  de  dissolution  péno 
dique,  analogues  à  ceux  étudiés  par  l'auteur  dans  sou  premw 
mémoire,  ont  déjà  étt^  obsei'vés  dans  le  cas  du  fer  par  Fechœi 
Herrschel,  Schônbein,  et  Joule.  Après  une  étude  de  leurs  travaui 
Taùteur  indique  par  quelles  expériences  de  cours  on  peut  mellfl 
en  évidence  la  dissolution  périodique  du  chrome,  et  quels  sont  la 
perfectionnements  qu'il  a  apportés  à  son  appareil  d'enregistremffl 
en  vue  des  recherches  nouvelles  qui  vont  être  décrites. 

Les  échantillons  de  chrome  ayant  servi  à  l'auteur  pour  ses  prp 
mières  recherches  avaient  été  obtenus  par  (loldschmidt  dans  <i« 
opérations  faites  avec  un  peu  de  gypse  :  elles  contenaient  donc  *ij 
soufre.  L*auteur,  tout  en  cherchant  systématiquement  a  reprodwij 
des  échantillons  analogues  jouissant  des  mêmes  propriétés  pén<^ 
diques,  a  obtenu  les  résultats  qui  suivent  avec  un  reste  de  TéchM 
tillon  primitif  (échantillon  à  0.18  0/0  de  soufre  désigné  par  Cr  i^i 

De  petites  masses  de  l'échantillon  Cr  13,  après  avoir  dooii^ 
dans  un  premier  échantillon  d'acide,  des  oscillations  très  régulièrd 
donnent,  lorsqu'on  les  transporte  dans  un  échantillon  d'acide  frad 
des  phénomènes  tout  à  fait  inattendus  :  après  quelques  pèriodej 
à  grande  amplitude,  on  voit  la  périodicité  cesser  tout  à  coup;  ^ 
métal  «  s'endort  ».  Il  «  se  réveille  »  dans  Tacide  primitif.  Il  semWj 
donc  qu'un  échantillon  d'acide  ne  puisse  donner  lieu  à  un  pbèo^] 
mène  périodique  que  si  on  a  commencé  à  y  dissoudre  un  morce^i 
de  métal  frais. 

Après  quelques  tâtonnements,  l'auteur  a  trouvé  l'explicaUoo  « 
ces  anomalies  dans  le  petit  sac  de  tulle  dans  lequel  est  eùfeTtt,\ 
chaque  échantillon  de  Cr  13.  Ce  tulle  contient  quelque  dàose  q^ 
se  dissout  dans  Tacide  et  lui  donne  la  propriété  d'enlrvteoir  IJ 
périodicité  de  ces  échantillons  :  un  acide  donné  ne  sera  actif  qu^ 
s'il  y  a  été  immergé  un  fragment  de  tulle  frais. 

L'expérience  a  montré  que  le  principe  actif  du  tulle  blanc  empl*^^ 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINERALE.  877 

U  constitué  par  la  dextrine  ou  ramidon  que  ce  tulle  contient  par 
nie  de  l'apprêt  qu'il  a  subi.  Même  à  la  dose  minime  de  un  cent- 
lillième,  la  dextrine  communique  en  efTet  à  Tacide  chlorhydrique 
t  propnété  de  dissoudre  le  Cr  13  d'une  façon  régulièrement  pério- 
iqiie. 

D'autres  hydrates  de  carbone  agissent  comme  la  dextrine.  Leur 
irlioo  est  d'autant  plus  marquée,  que  leur  poids  moléculaire  est 
»lu5  élevé.  La  dose  jusqu'à  laquelle  ils  donnent  lieu  à  des  phéno- 
sèmes  périodiques  peut,  dans  une  certaine  mesure/  servir  à  les 
araclériser,  et  il  ne  parait  pas  impossible  de  déduire  de  ces  phé- 
lomènes  une  méthode  d'analyse  nouvelle  des  matières  sucrées. 

Chose  surprenante,  tandis  que  la  dextrine  exerce  une  influence 
leureuse  sur  la  dissolution  périodique  du  Cr  13,  elle  empêche  au 
lonlraire  la  périodicité  de  se  produire  avec  le  métal  CrA  qui  a 
«rvi  aux  premières  expériences  de  l'auteur  :  elle  donne  lieu  à  un 
légagement  gazeux  d'autant  plus  irrégulier  que  sa  dose  est  plus 
bne. 

Des  mesures  quantitatives  de  longueur  d'onde  ont  été  faites 
rvec  un  autre  échantillon  CrD  du  métal  primitif,  donnant  lui  aussi 
le«  ondes  régulières  en  l'absence  de  dextrine.  Avec  ce  métal, 
facide  chlorhydrique  donne  des  ondes  régulières  à  des  concentra- 
iioos  de  3/2  à  3  mol.  par  litre  ;  l'acide  sulfnrique  exige  des  concen- 
trations plus  élevées.  m.  vèzes. 

Remarques  sur  remploi  graphique  des  courbes  expéri- 
matales;  R.  A.  LEHFELDT  (Zeil,  physik.  Ch.,  t.  35,  p.  96-97; 
9.10.1500).  —  Mémoire  purement  théorique.  Voir  l'original. 

M.    VKZES. 

Sur  les  teusious  de  vapeur  des  mélanges  liquides  binaires  ; 
ItnYon ZAWÏDZKI {ZeiLpbysik.  Ch.,  t.35,p.  129-203;  16.10.1900). 
—  Mémoire  de  physique  pure.  Voir  l'original.  m.  vèzes. 

Remarques  sur  un  travail  de  H.  J.  v.  Zawidzki.  «  Sur  les 
ttuions  de  vapeur  des  mélanges  liquides  binaires  »  ;  P. 
DOHEM  kZ^îL  physik.  CL.,  t.  35,  483;  20.11. lOOOj. 

Hectiftcation  ;  Jan  von  ZAWIDZKI  (Zeit.  pbysik,  CL,  t.  35, 
p.  "îti;  31.12.1900).  —  Echange  d'observations  relatives  au  Mé- 
nioire  précédent.  m.  vèzes. 


878  ANALYSE  DES  THAVAUX   ËTHANGEH6 

Force  ôlectromotrice  et  pression  osmotiqne  ;  R.  A.  LEHFELD 

(Zeit.  pbysik.  CL,  t.  35,  p.  257-282  ;  2.11.1900).  — L'auteur éltW 
une  relation  thermodynamique  entre  les  pressions  osmotiques  di 
solutions  aqueuses  d*un  sel  et  la  iorce  éleclromotrice  d*uiie  (u 
de  concentration  construite  au  moyen  de  ce  sel.  Il  f  applique  au 
cas  de  ZnCl'  et  de  ZnSO^,  et  s'en  sert  pour  calculer  les  pressîM 
osmotiques  de  leurs  dissolutions  jusqu'à  la  saturation.  La  bfji 
dont  elles  varient  avec  la  concentration  rappelle  de  très  prèb  k 
variations  du  produit  PV  dans  une  masse  gazeuse  fortemeoi  coa 
primée.  m.  vi 


Sur  la  vitesse  de  dissolution  des  corps  solides  ;  L.  BRUII 
et  St.  TOLLOCZKO  (ZeiLpbysik.  Cb.,  t.  35,  p.  283-290  ;  2.il.l«0a 
—  Comme  A.  Noyés  et  W.  Withney,  qui  ont  étudié  avant  eox  I 
môme  question,  les  auteurs  supposent  que  lorsqu'un  corps  soliii 
se  dissout,  il  se  trouve  constamment  en  contact  avec  une  concL 
infiniment  mince  de  sa  solution  saturée.  Par  suite,  la  marche  d 
la  dissolution  devra  être  figurée  par  la  relation  : 

où  F  représente  la  surface  totale  des  plaques  du  corps  solidf 
dissoudre,  C  la  concentration  de  sa  solution  saturée,  .r  la  ronft?É 
tration  de  sa  solution  au  temps  /,  et  D  la  constante  de  vitesse  j)4 
centimètre  carré  de  surface.  L'application  de  cett<»  formule  «^ 
résultats  des  mesures  faites  avec  des  plaques  d'acide  befaoiqm 
d'acide  phénylacétique,  d'acide  phénylpropionique,  d'acélaDilnl 
et  de  gypse,  donne  pour  D  des  valeurs  présentant  une  coostaiM 
puffisante.  Ces  valeurs  croissent  rapidement  avec  la  tem{)ér«tuit 

M.  VKZKS. 

Sur  les  potentiels  d'électrodes  ;  N.  T.  H.  WILSHORE  [Z^a 

pbysik,  Cb.,  t.  35,  p.  291-332;  2.11.1900).  —  Dans  la  premier 
partie  de  ce  travail,  Tauteur  détermine,  en  combinant  ses  profw 
mesures  avccles  résultats  des  travaux  antérieurs,  les  polenti'l 
ëlectrolytiques  relatifs  des  éléments,  c'est-à-dire  les  différencf *  «^ 
potentiel  existant  entre  les  éléments  et  les  solutions  qui  <ini 
normales  par  rapport  à  l'ion  correspondant.  Dans  une  *erofht 
partie,  il  détermine  de  même  les  potentiels  d'un  eertam  nombre 
(rélectrodos  «  normales  »  employées  dans  la  pratique.  Dan^  '•"! 
deux  cas,  il  prend  comme  potentiel  zéro  le  potentiel  de  l'hydrogi'i»! 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  879 

I9US  la  pression  atmosphérique  vis-à-vis  des  ions  hydrogène  à  la 
wicentrallon  normale. 

Il  observe,  au  cours  de  ces  recherches,  que  la  force  électro- 
Dothce  d'une  pile  à  gaz  tonnant  monte  lentement  et  ne  devient 
ienâblement  constante  qu'après  4  à  6  jours  ;  sa  valeur  est  alors 
L4 19  volt.  —  Le  potentiel  de  l'électrode  normale  au  calomel  a 
pour  valeur  —  0,283  volt.  m.  vezes. 

Sur  las  potentiels  absolus  des  métaux,  avec  quelques  re  • 
Btrqnas  sur  les  électrodes  normales;  W.  OSTWALD  (Zeit. 
évsik.  Cb.,  t.  35,  p.  333-339;  2.11.1900).  —  Contrairement  au 
dioix  fait  dans  le  Mémoire  précédent,  Tauteur  préfère  rapporter 
^  potentiels  absolus  des  métaux  à  Télectrode  normale  au  calomel, 
joi  est  facile  à  reproduire,  très  constante  et  qui  possède  un  faible 
•oeJBcient  de  température  avec  un  coellicient  de  pression  presque 
niL  11  transforme  en  conséquence  les  nombres  calculés  par  Wils- 
•wre,  en  se  servant  de  la  valeur  0,283  volt  trouvée  par  ce  dernier 
pour  la  difTérence  de  potentiel  entre  l'électrode  à  hydrogène  et 
'rlectrode  au  calomel.  h.  vèzes. 

La  combustion  des  gaz;  S.  TANATAR  {Zeit.  physik.  Ch.,  t.  35, 
\  340-442;  2.11.1900).  —  Une  addition  de  11  à  12  0/0  de  propy- 
iene  à  du  gaz  tonnant  électrolytique  suffit  pour  lui  ôter  son  inflam- 
«abUité.  Il  faut  22  à  24  0/0  de  méthane,  ou  50  0/0  d'acétylène, 
l^ïur  arriver  au  même  résultat. 

Quand  on  enflamme  un  mélange  de  gaz  tonnant  avec  8  à  10  0/0 
Vî  propylène,  le  propylène  seul  est  brûlé,  ce  qui  est  contraire  au 
(ffincipe  du  travail  maximum;  l'auteur  explique  ce  résultat  en 
«•ipposant  que  la  vitesse  de  réaction  est  beaucoup  plus  grande 
ftiOâ  la  combustion  des  carbures  que  dans  celle  de  l'hydrogène. 

M.  VÈZES. 

Une  nouvelle  expression  de  la  pression  thermique  et  une 
tkéorie  des  solutions;  G.  N.  LEWIS  {Zeit,  pbysik.  Ch.,  t.  35, 
1». ^14.1-168  ;  2.11.1900).  —  Mémoire  purement  tliéorique.  Voir 
"original.  m.  vèzes. 

Upoase  à  quelques  remarques  de  H.  Lehfeldt  sur  la  tension 
de  dissolution  électrolytique;  F.  KRUGER  (Zeit,  pbysik.  Ch,, 
t  35,  p.  18-22;  5.10.1900i. 


880  ANALYSE   DES   TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

Tension  de  dissolution  électrolytiqae;  réponse  à  la  critiqvi 
de  H.  Krûger  ;  R.  A.  LEHFELDT  (Zeit.  pbysik.  Cb.,  t.  35,  p.  Mil 
2.11.1900).  —  Articles  de  polémique,  relatifs  à  un  Mémoire  <■ 
Lehfeldt  déjà  signalé  iBulL,  t.  26,  p.  602).  n.  vtow. 

Sur  la  constante  diélectrique  des  liquides  purs  ;  B^  Botb» 
TURNER  [Zeit.  physik.  CL,  t.  35,  p.  384-480;  20.11.1900}  - 
L'auteur  a  mesuré,  par  une  méthode  dont  on  trouvera  la  deacn^ 
tion  dans  le  Mémoire  original,  les  constantes  diélectriques  da 
liquides  suivants  :  benzène,  éther,  aniline,  orthonitrotoluène.  tm 
nitrobenzène,  métaxylène,  et  16  autres  liquides  organiques  de  pa 
reté  beaucoup  moins  certaine.  m.  vkzxs. 

Recherches  sur  la  sensibilité  à  la  lumière  du  peroiyÉ 
d*hydrogène  en  solution  aqueuse  par  addition  de  pruuialfl 
de  potassium;  Wl.  KISTIAKOWSKT  {Zeit,  pbysik.  Cb.^tA 
p.  481-439;  20.11.1900).  —  Si  l'on  fait  passer  un  courant  d'iil 
dans  une  solution  de  prussiate  jaune  éclairée  par  la  lumière  soUtrt 
directe,  elle  devient  faiblement  alcaline.  Le  m^me  résulta  t. Vobln*à 
d'une  façon  beaucoup  plus  marquée  si  Ton  ajoute  un  ptni  tl'ioi 
oxygénée  à  une  solution  isolée  de  prussiate  jaune  ;  on  peut  obteni 
des  épreuves  photographiques  rongea  en  sensibilisant  du  pa]iter4 
filtrer  avec  un  mélange  de  prussiate  jaune,  de  phtaléine  et  «^ 
quelques  gouttes  d'eau  oxygénée  neutre.  Inversement,  un  mélanf 
de  prussiate  rouge  et  d'eau  oxygénée,  primitivement  alcalin 
devient  neutre  au  soleil. 

L'auteur  a  entrepris  l'étude  systématique  de  ces  phénomèni^ 
Il  a  constaté  qu'une  courte  insolation  suffit  pour  que  la  r«^aci)04 
se  continue  dans  l'obscurité  avec  sa  vitesse  maxima.  La  mxtie  tV 
ces  phénomènes  parait  résider  dans  la  formation,  8uxdé()eo}<l 
Fun  ou  de  l'autre  des  deux  prussiates  et  sous  Taction  de  la  lumierr 
d'un  catalysateur  (peut-être  colloïdal)  qui  continue  ensuite  a  a^ir 
môme  dans  l'obscurité,  sur  le  peroxyde  d'hydrogène. 

M.  VKZKS. 

Tension  de  vapeur  de  mélanges  binaires  et  temairts 
F.  A.  H.  SCHREINE  MAKERS  (Zeit,  pbysik.  CA.,  t.  35,  p.  iMUiTV 
20.11.1900).  —  Les  recherches  de  l'auteur  ont  porté  sur  le>  mi^ 
langes  suivants  :  eau-phénol,  eau-aniline,  eau-phénoNatulioe 
Dans  chaque  cas,  il  a  déterminé,  outre  la  tension  de  vapeur  J  i 
mélange  à  diverses  températures,  les  compositions  curreôpo»* 
danles  des  diverses  phases  en  présence. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  881 

Ijb  fiyslème  eau-phénol,  au-dessous  de  la  température  critique  de 
s*,  comporte  3  phases,  2  phases  liquides  (dont  les  compositions  à 
[verses  températures  ont  été  déterminées  antérieurement  par 
lexejeff  et  par  Rothmund),  et  une  phase  vapeur.  A  toute  tempé- 
ilure,  cette  dernière  est  plus  pauvre  en  phénol  que  la  plus  pauvre 
es  deux  couches  liquides.  La  distillation  d'un  pareil  mélange,  à 
ne  terapérature  inférieure  à  68"*,  par  exemple  à  SB^^^B,  aura  lieu 
otfs  une  pression  constante  (126  mm.),  et  fournira  un  produit 
iistiUé  de  composition  constante  (7,83  0/0  de  phénol),  tant  qu'il 
ubsîstera  deux  couches  liquides  distinctes  (comportant.  Tune 
4,5  0/0,  l'autre  60  0/0  de  phénol).  Cette  distillation  s'effectuera 
u^  dépens  de  la  couche  pauvre  en  phénol,  qui  se  dédouble  en 
»peur  (plus  pauvre)  et  en  couche  riche  en  phénol.  La  couche 
idie  en  phénol  ira  donc  en  augmentant,  tandis  que  la  couche 
«uvre  disparaîtra  peu  à  peu. 

Lorsque  le  mélange  aura  ainsi  été  réduit  à  deux  phases  (couche 
iquide  riche,  couche  vapeur),  le  phénomène  changera  :  la  distilla- 
k>a  continuant,  on  verra  varier  à  la  fois  la  pression  et  la  composi- 
ion  de  la  vapeur,  la  température  restant  constante.  Il  résulte  des 
lombres  obtenus  par  l'auteur  qu'à  cette  température  de  56^5,  un 
oéiange  à  5,5  0/0  de  phénol  passera  en  entier  à  la  distillation, 
Dmme  le  ferait  une  combinaison  définie. 

L'auteur  a  étudié  également  le  mélange  bivariant  (phase  liquide, 
ibas*»  vapeur)  aux  températures  de  75  et  90°,  supérieures  au  point 
ntique.  Dans  chacun  de  ces  .deux  cas,  on  a  encore  un  mélange 
«rticulier  d'eau  et  de  phénol  (7,2  0/0  de  phénol  à  75°  ;  8,3  de 
»bèool  à  90°)  passant  en  entier  à  la  distillation  à  cette  température  : 
m  mélange  plus  pauvre  en  phénol  fournira  un  produit  distillé  plus 
iche  en  phénol  que  lui,  et  la  distillation  aura  pour  effet  de  l'ap- 
patmir  encore  plus  ;  un  mélange  plus  riche  en  phénol  s'enrichira 
u  contraire,  de  sorte  que  l'état  d*équilibre  défini  par  les  nombres 
cités  plus  haut  est  un  équilibre  instable. 

Le  système  eau-anihne  donne  des  résultats  analogues  ;  au- 
i^dous  de  la  température  critique  de  167°,  il  comporte  aussi  trois 
pbases  :  mais  la  composition  de  la  phase  vapeur  est,  à  toute  tem- 
pénilure,  intermédiaire  entre  celles  des  deux  phases  liquides. 

Le  système  eau-phénol-aniline  n'a  été  étudié  par  l'auteur  qu'à 
h  température  de  56°,3.  Les  trois  courbes  représentant  la  compo- 
^îtion  des  trois  phases  (deux  phases  liquides,  une  phase  vapeur) 
oQi  été  déterminées  à  cette  température,  mais  non  la  loi  suivant 
Joëlle  se  correspondent  trois  à  trois  les  points  de  ces  trois 
«^ûuibes.  M.  vèzES. 

soc.  GBiM.,  8*  siR.,  T.  XXVI,  1901.  --  Trav.  étrang,  56 


882  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERf^. 

Sur  la  forme  la  plus  générale  des  lois  de  la  cinétique  cbj 
miqne  des  systèmes  homogènes;  Rud.  WE6SCHEIDEE  (Zeii 
physik.  Cb.,  t.  35,  p.  518-587;  7.12.1900).  —  Mémoire  puremeij 
théorique.  Voir  roriginal.  m. 


Etudes  physicochimiqnes  sur  Tétain  (m);    Emst 
{ieiLpbysik.  Cb.,  t.  35,  p.  588-597  ;  7.12.1900). —Dans  ce  tr8% 
qui  fait  suite  à  un  mémoire  déjà  signalé  ici  même  {Bull,^  L 
p.  884),  Tauteur  montre  que  l*opinion  ancienne  de  Lewald,  d*a 
laquelle  la  désagrégation  de  l'étain  à  basse  température  dépeo 
de  la  forme  et  de  la  dimension  des  échantillons  étudiés,  dV 
nullement  fondée.  II  constate  qu'une  série  très  prolongée  de  ch 
ne  provoque  pas  la  transformation  de  l'étain  blanc  en  étain  gjih^ 

Le  contact  d'une  solution  de  chlorure  stanneux  exerce  u4 
influence  sensible  sur  la  vitesse  de  la  transformation 


étain  gris    Z/l.    étain  blanc, 


ainsi  que  sur  la  température  à  laquelle  cette  vitesse  est  maxiiti 
La  suite  des  états  antérieurs  de  l'étain  (son  «  histoire  aatérieurr 
a  une  grande  influence  sur  sa  vitesse  de  transformation;  i 
retrouve  ici  dés  phénomènes  analogues  à  ceux  que  Uemez  a  cooj 
tatés  pour  le  soufre.  L'étain  étant  un  corps  bien  défini  au  point  \ 
vue  électrique,  il  est  vraisemblable  que  ces  phénomènes  sont  d] 
à  des  variations  de  l'énergie  libre.  On  n'obtient  de  résultats  col 
parables  qu'en  employant  des  échantillons  d'étain  ayant  la  tné^ 
histoire  antérieure.  m. 


Théorie  de  la  couche  capillaire  entre  les  phases  homogéaj 
dn  liquide  et  de  la  vapenr  ;  6.  BAKKER  {ZeiL  pbysik.  Ch.,t%^ 
p.  593-608  ;  7.12.1900). 

Sur  le  théorème  de  Poynting  ;  F.  S.  WEDELL-WEDELLSBOI 

(ZeiL  pbysik.  CL,  t.  35,  p.  604-607  ;  7.12.1900).  —  Mémoires  \ 
physique.  m. 


Concordance  des  formules  chimiques  avec  la  théorie  di 
invariants  ;  P.  GORDAN  et  W.  ALEZEJEFF  {ZeiL  physik.  rj 
t.  35,  p.  610-6S3;  7.12.1900).  —  Mémoire  purement  Ihéoriqu 
Voir  roriginal.  m. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  883 

Sur  la  concantration  au  voisinage  des  électrodes  et  le  déga- 
gement d'hydrogène  dans  l'électrolyse  d'nn  mélange  de  sul- 
fate de  enivre  et  d'acide  snlfuriqne  ;  Henry  J.  S.  SAND  {Zeit. 
pbjrsik.  Ch,,  l.  3S,  p.  641-651  ;  81.12.1900).  —L'auteur  établit  une 
équation  permettant  de  calculer  la  concentration  au  voisinage  des 
électrodes  dans  l'électrolyse  d'un  sel  unique  dont  le  métal  est 
précipité  à  la  cathode,  en  supposant  :  l""  que  la  solution  est  con- 
tenue dans  un  vase  cylindrique,  fermé  par  les  deux  électrodes  ; 
S*  qu'il  ne  s'y  produit  aucun  courant  liquide;  3* que  la  diiïusion  du 
sel  obéit  à  la  loi  de  Fick,  et  que  les  coefficients  de  transport  de  ses 
kms  sont  constants. 

Cette  équation  peut  former  la  base  d'une  méthode  de  détermina- 
tion de  certains  coefficients  de  diQîision. 

Dans  le  cas  de  l'électrolyse  de  mélanges,  on  peut  déterminer  les 
limitas  inférieure  et  supérieure  delà  concentration  aux  électrodes; 
on  a  constaté  expérimentalement  que  l'hydrogène  n'apparaît  à  la 
cathode  d'une  solution  acide  de  sulfate  de  cuivre  (non  agitée  par 
lies  courants  liquides)  qu'au  bout  d'un  certain  temps,  compris 
entre  les  durées  limites  nécessaires  pour  que  la  concentration  du 
cuivre  à  la  cathode  tombe  à  zéro.  L'agitation  du  liquide  influe  très 
Aotabiement  sur  la  quantité  d'hydrogène  obtenue,  avec  de  fortes 
densités  de  courant,  dans  une  solution  acide  de  sulfate  de  cuivre. 

8nr  la  birotation  du  d.-glncose  ;  Tnkichi  OSAKA  (Zeit.  pbysik, 
CA.,  t.  35,  p.  660-706;  31.12.1900).  —  Comme  l'a  déjà  fait 
observer  E.  Cohen,  le  d.-glucose  doit  être  envisagé  comme  un 
icàde  très  faible.  La  vitesse  de  variation  de  son  pouvoir  rotatoire 
«st  à  peu  près  proportionnelle  à  la  concentration  des  ions  hydro- 
xyle.  Elle  est  aussi  à  peu  près  proportionnelle  à  la  racine  carrée 
de  la  concentration  des  ions  hydrogène.  L'action  catalytique  des 
ions  hydrogène  est  beaucoup  plus  faible  que  celle  des  ions  hydro- 
xfle.  En  ce  qui  concerne  cette  dernière,  les  sels  neutres  parais- 
4Col  exercer  une  action  accélératrice  ;  leur  influence  est  au  con- 
traire très  faible,  sinon  nulle,  sur  l'action  catalytique  des  ions 
hydrogène.  a.  vkzes. 

La  relation  exacte  entre  la  pression  osmotiqne  et  la  tension 
de  ftpenr  ;  Arthur  A.  NOTES  {Zeit.  pbysik.  Cb.,  t.  35,  p.  707-^721  • 
91.12.1900).  —  Mémoire  purement  théorique.  Voir  l'original.. 

M.    VÈZBS. 


884  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRAN0BH8. 

Sur  un  manosUt;  A.  SHITS  {Zeit.  pbysik.  Cb.,  t.  33,  p.3SM6; 
S.4.1900).  —  Dispositif  permettant  d'obtenir  une  pression  cons- 
tante dans  une  série  d*appareilSy  applicable  à  des  essais  ébuUio$^ 
copiques,  ou  à  d'autres  expériences  analogues.  Pour  la  descripUos 
détaillée,  avec  figures,  voir  le  mémoire  original.        m.  vms. 

Etudes  physico-chimiques  sur  l'ôtain  ;  E.  fiOlSm (Zeit,  pbysik 
Cb.,  t.  33,  p.  57-62;  3.4.1900).  —  La  transformation  de  Vé\m 
gris  en  étain  blanc  se  fait  d'autant  plus  vite  que  la  teropéraiutr 
s'élève  davantage  au-dessus  de  -f-^O".  Dès  40*,  elle  est  trof 
rapide  pour  pouvoir  être  mesurée.  m.  vkzes. 

Remarques  au  sujet  d'un  mémoire  c  sur  la  nature  des  solit- 
tions  métalliques  dites  colloïdales  »  ;  R.  ZSI6M0N0T  (Zeit. 
pbysik,  Cb,,  t.  33,  p.  63-73;  3.4.1900).  — Article  de  polémique  en 
réponse  à  un  mémoire  de  Stoeckl  et  Vanino  (Zeii.  pbysik,  CA., 
t,30,  p.  98).  M.  vizis. 

Réactions  catalytiques  (I).  Chlorure  d'aluminium;  0.  RDF^ 
{D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  1749-1758;  22.6.1901).  —  Le  chlorure  d'alu. 
minium  peut  être  employé  en  chimie  minérale  aussi  bien  quei| 
chimie  organique  pour  provoquer  certaines  réactions.  Ainsi,  M 
soufre  ne  réagit  sur  S0*C1'  qu'en  tube  scellé  à  200*  pour  donaef 
un  peu  de  S*C1*  et  SO*.  Si  l'on  opère  en  présence  de  AIQ*.  h 
réaction  s'effectue  à  froid  et  quantitativement  suivant  Téqualioa  ! 

S02GP  +  2  S  =  S^CP  +  SO» . 

(On  emploiera  50  part.  SO«Cl«,  24  part.  S  et  0.5  part.  AIQ»;  U 

réaction  sera  terminée  à  70*).  —  Si  l'on  emploie  1  al.  S  par  molj 

SO'Cl*,  et  si  Ton  maintient  la  température  à  40^,  on  obtient  k 

chlorure  SCI'  qui  se  décompose  partiellement  avec  dégagemeoi 

de  chlore  : 

SO^CP  +  S  =  SO»  +  SCP . 

Il  ne  se  forme  jamais  de  chlorure  de  thionyle  conune  produit 
intermédiaire. 

Certains  sulfures  minéraux  réagissent  également  sur  SO^Cl*  aj 
présence  de  AlCP;  ainsi,  HgS  se  transforme  en  HgCl»,  Sb*S»^ 
Sb*3*,  SnS,  SnS*  se  transforment  respectivement  en  chlorures*  M 
souire  restant  non  dissous  ou  étant  transformé  en  SCI*.  Sb(^J* 
forme  avec  SCP  une  combinaison  moléculaire  caractérislique,  tn^ 
peu  sol.  dans  S0«C1«. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET   MINÉRALE  885 

L*iode  et  les  iodures  réagissent  sur  SO*Cl'  en  présence  de 
\1CP  en  donnant  ICI  ou  ICP  et  S0«  : 

S05C12  +  2I  =  2ICI  +  S02, 
^SOïCP  +  2l=:2ICP  +  3S02. 

Avec  AlCl*,  la  réaction  est  encore  plus  énergique. 

Le  chlorure  noir  de  molybdène  se  dissout  dans  SO'Cl*;  cette 
sol.  traitée  par  S  donne  du  chlorure  de  soufre  et  MoGl*;  si  à  cette 
iol.  on  ajoute  AlCl',  il  se  dégage  SO'  et  par  refroidissement  on 
obtient  une  combinaison  de  pentachlorure  de  molybdène  et  de  chlo- 
rure de  soufre.  —  Le  chlorure  de  thionyle  (éb.  75*^,8)  n'est  pas 
attaqué  par  S  en  présence  de  AlCl';  ce  dernier  accélère  par  contre 
ta  réaction  avec  H«S  : 

2S0C12  +  2H2S  =  4HC1  +  S02  +  3S. 

Le  soufre  se  dissout  sans  altération  dans  une  sol.  de  PCI'  dans 
POCI*;  si  Ton  ajoute  AlCI*,  il  se  transforme  en  chlorure. 

.\sCl*  et  H'S  réagissent  énergiquement  en  présence  de  AlCl^  en 
donnant  As*S^  et  HCl.  —  P  et  AsCP  réagissent  en  donnant  un 
composé  phospho-arsénié  qui  forme  avec  AlCl'  une  combinaison 
roii{çc  brique  insol.  dans  AsCl',  décomposable  par  Teau  en  AlCl', 
.VsCP,  PCI*  et  en  une  poudre  violet  noir,  insol.  dans  l'eau  et  CS*, 
répondant  à  la  formule  PAs*0*;  ce  corps  se  décompose  >300*; 
chauffé  avec  NaOH  il  dégage  PH'. 

P  et  SbCl^  réagissent  d'une  façon  analogue  en  donnant  des  pro- 
duits mal  déflnis. 

L*auleur  attribue  cette  réaction  à  la  propriété  que  possède  AlCl' 
des^unir  à  AzOCl,  PCl^  etc.,  pour  former  des  combinaisons  molé- 
ealaires.  Ainsi,  lorsqu'on  verse  goutte  à  goutte  SCI*  dans  une  sol. 
de  AlCl'  dans  SO^l^,  on  obtient  une  combinaison  cristallisée  en 
ftnes  aiguilles,  répondant  à  la  formule  AlCl^.SCl^,  très  hygros- 
épiques  et  dont  l'analyse  n*a  pu  être  effectuée  qu'avec  beaucoup 
de  précautions  (voir  le  mémoire  original).  Ce  composé  perd  Cl  à 
U  température  ordinaire  (25''),  puis  S'Cl*  (vers  Gô"")  et  finalement 
OD  obtient  un  résidu  de  AlCl'. 

D'autres  composés  semblent  être  doués  de  propriétés  analogues. 

p.  FREUNDLER. 


886 


ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 


CHlilE  ORGANfOUE. 


Sur  les  composés  stéréo-isomôriques  du  cobalt;  A.  WERHEB 

{D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  1705-1719;  22.6.1901).  —  Mémoire  rempli 
de  considérations  théoriques  qu'il  est  impossible  de  reproduire  la 
On  connaît  2  séries  de  sels  de  cobaft-éthylone-diamine  répondant 

à  la  formule  générale  {Co<^^^  ^  \X,  X  représentant  un  atomp 

de  Cl,  Br,  I,  un  résidu  AzO«,  AzO»,  SO*,  PtCl«,  etc.,  et  E  li 
molécule  d'éthylène-diamine.  La  préparation  de  ces  sels  sert 
décrite  dans  les  mémoires  suivants.  Leur  isomérie  est  du  même 
ordre  que  celle  des  sels  de  cobaltamines,  d'ordre  stéréochimi«iue 
par  conséquent,  suivant  les  idées  de  l'auteur  : 


AzO^ 


Az03 


AïO* 


\ 


AzIP 

I 

AaH^— C«H*      / 

(1.4). 
P.   FREL'NDLBR. 


Sur  les  sels  dinitrito-di-éthyléne-diamino-cobaltiqoes  stérèo- 
isomériques  ;  A.  WERNER  et  E.  HUMPHRET  {D,  cb.  G.,  t.  34. 
p.  1719-1732;  22.6.1901).  —  Le  meilleur  procédé  de  préparsUota 
de  ces  sels  consiste  à  faire  réagir  l'hexanitrito-cobaltate  de  K  ea 
sol.  aqueuse  à  60®  sur  l'éthylène-diamine  : 


GH2-AzH2  /      /(Az03)2      \ 

Co( Az02)6K3  +  2  I  -  3  Az02K  +  I  Co<  1  AxO^, 

GH2-AzH2  \       \(C2AzaH8>V 


Vers  66*^  le  sel  se  dissout,  et  la  liqueur  flltrée  abandonne  par 
évaporation  un  mélange  des  2  isomères  qu'on  trie  aussi  bien  qu« 
possible  et  qu'on  transforme  ensuite  en  nitrates  pour  effectuer 
complètement  la  séparation. 

Sériel. S  (flavosels).  Le  nitrite  cristallise  en  prismes  rliom- 
biques  anhydres  ou  en  aiguilles  brunâtres  (dimorphîsme)  âUivvHt 
la  température  à  laquelle  il  se  dépose;  il  est  peu  sol.  dâos  Têtu, 


CHIMIB  OROANIQUE.  887 

ailé  par  AzO^H,  il  se  transforme  en  nitrate  (Co<é^^^^^^^\Kz(P\ 

rismes  brun  jaune,  dichroïques,  sol.  dans  100  part,  environ  d'eau 
oide,  plus  sol.  dans  l'eau  chaude.  A  200^,  le  sel  défla^e;  éva- 
xé  avec  AzO^H,    il  se  transforme   en   mélange   des   2   sels 

(yAzO*\ 
Co^AzO»  J AzO».  Les  sol.  aqueuses  du 

iliBle  donnent  avec  K'Or'O''  et  K'CrO*  un  ppté  de  paillettes  bru- 
Itm,  avec  i'oxalate  d*ammonium  des  cristaux  bruns  prisma- 
qoes,  avec  Na*S*0*  des  aiguilles  jaunes  d'or,  avec  CAzSK  des 
ùÀes  brunâtres  rhombiques,  avec  Kl  ioduré  une  poudre  rougeâtre 
rrsL  (periodure),  avec  l'ac.  fluoborique  des  aiguilles  jaunes,  avec 
ic.  flaosilicique  une  poudre  jaunâtre  cristalline,  avecHgGl*.2NaGl 
^  paillettes  jaune  clair,  avec  SbCl'  et  HCl  des  aiguilles  bru- 

Urcs.  —  Le  chlorure  (  Co<^    ^  )C1  ne  peut  s'obtenir  en 

litant  le  nitrite  par  HCl  (formation  de  nitrate);  on  le  prépare  en 
utaat  le  nitrite  en  sol.  aqueuse  par  l'urée,  ajoutant  HCl  à  la  sol. 
froidie,  chauffant  à  40-50''  et  précipitant  par  l'alcool.  Tables 
noes  striées  plus  sol.  dans  Teau  que  le  nitrate.  —  Le  bromure 
MeoQ  en  traitant  le  chlorure  par  AgOH«  filtrant  et  saturant  par 
Br,  cristallise  en  tables  brunâtres  peu  sol.  dans  l'eau.  —  Uiodure 
A  en  prismes  rouge  brun  peu  sol.  dans  Teau  qui  le  décompose  à 
Hmd  au  bout  d'un  certain  temps.  —  Le  sulfate  crist.  dans  l'eau 

fciUâDle  en  aiguilles  jaune  pâle,  de  formule  (CtO<j^    ^  j«SO. 

^ht  cbloropIatiuHte  est  en  fines  aiguilles  prismatiques  très  peu 
1  dans  Teau  froide.  —  Le  cbloroplatinite  est  en  paillettes 
iHigées  hexagonales  sol.  dans  l'eau  chaude  (décomposition  lente). 

*  Le  cbloraurate  (Co<^^^*)'^AuGl*   cristallise    dans  l'eau 

luiiante  (décomposition  partielle)  en  aiguilles  brunâtres. 

S^ie  1.6  (crocéosels).  Les  sels  de  cette  série  sont  beaucoup 
k  soL  que  les  précédents;  ils  se  décomposent  avec  la  plus 
p/^t  facilité  en  sol.  acide  en  échangeant  un  des  radicaux  AzO*. 

^Uiai/ri/e  (Co<^^^*^*)AzO«  +  2H«0  est  en  prismes  rhom- 

ffus  ou  en  pyramides  jaune  brun  qui  s'effleurissent  à  l'air  en 

bDi  jaune  citron.  Traité  par  Kl,  ce  sel  se  transforme  en 
peu  soluble.  —  Le  nitrate  est  anhydre  ;  tables  hexagonales 
tsoL  dans  Teau  froide,  sol.  dans  25  part,  d'eau  chaude.  Les 
«queuses  à  10  0/0  de  ce  sel  donnent  les  précipités   sui* 


888  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

vants  :  K«Cr«0'',  aiguilles  limû  foncé;  CAzSK,  tables  prisma- 
tiques jaune  clair;  ac.  fluoborique,  cristaux  prismatiques  brun 
clair;  ac.  fluosilicique,  prismes  bruns  assez  solubles;  Fe(CAï**K*J 
tables  rhombiques  ou  prismes  triangulaires  jaune  bron 
Fe(CAz)6K3  aiguilles  prismatiques;  HgCl«,2Naa,  paUfeUw 
jaune  citron;  Bi(Az03)S-|-AzO^H,  aiguilles  jaune  clair,  ellloj 
rescentes;  Kl  ioduré,  perioduro  rougeâlre;  Kl,  ppté  jaune  <îVf| 
dure;  SnCl«+HCl  et  SbC13+HCi,  cristaux  rouges  de  la  sfei 
des  chloronitrito-sels.  Pas   do  pptés  avec  K*CrO,  Na*SKP  « 

roxalate  d'ammonium.  —  Le  chlorure  (Co<^^^*^^\Ci,  2H*0 

préparé  au  moyen  de  Tiodure  et  AgCl,  cristallise  avec  un  peu  ^i 
Tisomère  1.2  en  prismes  quadratiques  jaune  clair,  efllorescent^ 
dans  Talcool  on  obtient  des  aiguilles  anhy-dres.  —  Le  bromnr\ 
(2H^0)  est  analogue  au  chlorure,  et  se  transforme  facilement  d 
bromonitrito-sel.  —  Viodurc  est  anhydre  ;  on  le  prépare  en  Irtj 
tant  le  nitrate  par  Kl;  cristaux  bruns,  tabulaires,  peu  sol.  da^ 
Teau  et  dans  les  sol.  de  KL  —  Le  sulfate  n'a  pu  être  obtenu  q*| 
mélangé  avec  une  grande  quantité  de  flavosel.  —  Le  ebloropi\ 
iinate  est  en  aiguilles  prismatiques  jaune  clair  et  le  chloroplatiu'^ 
en  tables  brunes  anhydres.  p.  frku?cdleb. 


Sur   les    sels    1.6-  chloroDitritodiéthylène-diainiiiocobii 
tiques;  A.  WERNER  {D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  1788-1738;  M.6.!i»^ 

/     /Cl     \ 

—  Ces  sels  répondent  à  la  formule  générale  (  Co^.\zO*  X.  l 

chlorure  1.2  s'obtient  en  oxydant  par  un  courant  d'air  une  sûIuIj^ 
d'éthylène-diamine  et  de  CoCl*  cristallisé  dans  Teau.  On  ajou 
ensuite  HCl  concentré,  on  évapore  au  B.-M.  ;  le  chlorure  »cu! 
dichlorodiéthylènediaminocobaltique  qui  se  dépose  est  eosuil 
transformé  en  sel  neutre  (Joergensen,  J.  pr,  Cbem,  A\i.t 
p.  16)  et  ce  dernier  additionné  de  nitrite  de  Na  jusqu'à  précipit^ 
tion  du  chlorure  cherché  (cristaux  rougeatres).  Pour  purifler  \ 
dernier  on  le  transforme  en  nitrate  par  AzO'H.  Ce  nitrate  1  j 
chauffé  plusieurs  fois  avec  de  1  eau  jusqu'à  commencemeni  'I 
cristallisation,  s'isomérise  complètement  on  donnan t  du  i7fVr«/r-/  \ 
en  cristaux  quadratiques  rouge  grenat,  sol.  dans  l'eau  chaude,  il 
sel,  dissous  dans  HCl  concentré  et  précipité  par  AzOH,  se  irau^ 
forme  en  nitrate  acide  (lAzO'H)  poudre  rouge  brillante,  devDrt 
posable  par  l'eau,  s'effleurissant  dans  le  vide.  —  Les  soi.  aqueu*^ 
du  nitrate  neutre  donnent  avec  CAzSK  un  pplé  très  peu  aUui 


CHIMIE  ORGANIQUE.  8»9 

dani  ;  pas  de  pptés  avec  HBr,  Na^S'O^,  etc.  —  Viodure  préparé 
au  moyen  du  nitrate  et  de  Kl,  est  en  petits  cristaux  orangés  peu 
sol.  dans  Teau  ;  le  periodure  est  violet  foncé.  —  Le  chlorure 
il  mol.  HK>)  cristallise  en  paillettes  rouges  irisées,  efflores- 
ceoles;   le  sel  anhydre  est  hygroscopiaue.  —  Le  sulfocyanale 

/      /Cl      \ 

■  Co^AzO*  iSCAz,  est  en  aiguilles  anhydres,  peu  sol.  dans  Teau 

f      ySCAz\ 
qui  le  transforme  lentement  à  chaud  dans  le  sel  (  Co^AzO*  ICI. 

V  \e«  y 

Le  cyanure,  le  bromure  et  le  sulfate  n*ont  pas  été  obtenus  à  Tétat 
pur.  —  Le  DÎlrite  constitue  un  ppté  cristallin  rouge  brique. 

p.   FREUNDLER. 

Snr  les  dérivés  1.2chloronitritodiéthylène-diaminocobal- 
tiques;  A.  WERNER  et  L.  GERB  (D,  ch.  (?.,  t.  34,  p.  17391745; 
*î.6.1901).  —  La  préparation  de  ces  sels  a  été  décrite  dans  le 
mémoire  précédent;  ils  ne  précipitent  pas  par  AgAzO^.  —  Le 
chlorure  brut  obtenu  comme  il  a  été  dit,  est  purifié  par  cristallisa- 
lion  dans  l'eau  tiède  (40**)  acidulée  par  HCl  ;  aiguilles  rouges  sol. 
dans  20  part,  d'eau  à  12®  et  dans  10  part,  d'eau  à  40<».  —  Les  sol. 
aqueuses  précipitent  par  AzO^H  et  SO*H*;  elles  se  décomposent  à 
chaud  (formation  de  prismes  rouge  foncé).  HCl  concentré  réagit 
suivant  l'équation  : 

/^Co^zOM  C1  +  HC1  =  AzOm  +  (  Co/      j  CL 

Avec  ÂzH'  on  obtient  une  poudre  jaune  non  caractérisée. 

Le  nitrate,  obtenu  en  traitant  le  chlorure  par  AzO^H,  cristallise 
en  paillettes  rouge  pâle,  peu  sol.  dans  l'eau,  encore  moins  sol. 
dans  AzO^H.  Les  sol.  de  ce  sel  ne  précipitent  qu'à  chaud  par 
AzO^Aç;  elles  prennent  une  teinte  jaune  pâle  à  chaud.  —  Le 
ialfate  acide  préparé  en  partant  du  chlorure,  constitue  une  poudre 
cristalline  rouge  brique  presque  insol.  dans  Teau  froide,  sol.  avec 
décomposition  dans  Teau  chaude. 

Le  nitrite  s'obtient  en  traitant  le  chlorure  en  sol.  acétique  par 
.\zO»Na;  prismes  rouges  sol.  dans  l'eau  froide,  se  transformant  en 

chk)nire  (Co<™^    ^  ^Cl  sous  l'action  de  Teau  chaude.  —  L'io- 

tare  se  présente  sous  la  forme  d'une  poudre  rouge  presque  insol. 
dans  Teau  froide,  décomposable  par  Peau  chaude.  —  Le  bromure 


890  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

est  analogue  à  Tiodure.  —  Le  sulfooyanate  est  isomérisé  très  belle- 
ment par  l'eau  chaude  ;  prismes  microscopiques  rouge  brique,  peu 
sol.  dans  Teau  froide. 

AgAzO^  réagit  à  chaud  sur  le  chlorure  (2  heures  au  B.4I.) 
en  éliminant  tout  Cl  et  en  donnant  un  précipité  jaune  cristallin  du 

/       /AzO«\ 
sel  (  Co^AzO^  lAzO*.  —  Le  nitrite  de  Na  réagit  sur  le  nitrate 

décrit  plus  haut,  en  sol.  aqueuse  bouillante  en  donnant  du  nitrate 
de  dinitritosel-1 .6  : 

/     /Cl     \  /     y(AzCP)3\ 

I  Co^Az02  j  Az03  +  Na AzO^  =  I  Co<'  j  AzO»  +  NaO . 

Avec  AzO^Ag  on  arrive  au  même  résultat.  Jamais  il  ne  s*esi 
formé  de  sel-1.2.  p.  freundler. 


Action  de  Tacide  sulfurique  sur  le  diméthylpropanediol , 
Aloïs  FISCHER  et  Berthold  WINTER  (Mon.  t  Cb.,  t.  21,  p.  30, 
1900).  —  MM.  Apel  et  Tollens  ont  eflectué  il  y  a  quelques  années 
le  condensation,  de  Taldéhyde  isobutylique  avec  la  formaldéhyde 
au  moyen  de  la  chaux.  Le  produit  de  condensation  : 

(CH3)3=G=(GHaOH)2, 

auquel  ils  ont  donné  le  nom  de  pentaglycol  fut  obtenu  à  peu  près 
à  la  même  époque  par  Just  (1)  en  condensant  les  deux  aldéhydes 
sous  rinfluence  de  potasse  alcoolique. 

L'auteur  a  étudié  Taction  de  Tacide  sulfurique  sur  ce  pentajgiycol. 
L'acide  sulfurique  à  20  0/0  ne  réagit  pas  à  froid  et  très  peu  à 
rébullition.  En  tube  scellé  à  iSO""  pendant  une  vingtaine  d^heures, 
il  se  forme  une  huile  qui  fournit  à  la  distillation  trois  fractioos 
passant  respectivement  entre  85-100,  100-160  et  160-190»;  ceUe 
dernière  portion  est  la  plus  importante  et  après  une  rectification 
elle  donne  un  produit  passant  à  180^.  Ce  produit  constitue  un 
liquide  incolore,  réfringent,  à  odeur  plutôt  agréable,  le  brome  oe 
réagit  pas  avec  lui,  ce  qui  indiquerait  que  c*est  un  composé  saturé. 
L*analyse  et  le  poids  moléculaire  conduisent  à  la  formule  C**H*0*. 
L*anhydride  acétique  lîe  fournit  pas  de  dérivé  acétylé,  preuve  qu'il 

(1)  Just,  Mon,  f.  Cb.,  189G. 


r 


CHIMIE  ORGANIQUE.  891 

biste  pas  de  groupe  hydroxyles  dans  la  molécule.  Il  est  probable 
p  ToQ  a  affaire  à  un  anhydride  : 


CH\       /CH2-0.CH\       /CH3 

CI13/    V:ii2-o-cii2/     XGiP 


Ce  composé,  oxydé  par  le  permanganate  de  potassium  à  chaud 
ta  solution  alcaline  fournit  un  acide  fondant  à  185<>,  qui  ainsi 
le  le  montre  l'analyse  est  Tacide  diraéthylmalonique. 
L'auteur  a  ensuite  étudié  Faction  des  divers  agents  chimiques 
ir  le  produit  C«oH«oO«. 

L'eau  en  tube  scellé  à  200®  ne  réagit  pas;  Tacide  sulfurique 
lue  fournit  très  peu  d'un  liquide  bouillant  en  dessous  de  400®,  et 
ifflinoniaque  alcoolique  en  tube  scellé  est  sans  action. 
L'acide  bromhydrique  réagit  à  150®  en  donnant  un  mélange  de 
noduits  liquides  renfermant  du  brome.  Ces  produits  n'ont  pas  pu 
iTt»  purifiés,  mais  ils  renferment  sans  doute  le  dérivé  brome  du 
enlaglycol  car  par  ébuUition  avec  Teau  on  en  régénère  ce  dernier. 
Les  portions  bouillant  en  dessous  de  100®  qui  se  forment  dans 
iclioo  de  Tacide  suliurique  sur  le  pentaglycol  ont  également  été 
todiées. 

t^  portions  renferment  une  aldéhyde,  car  elles  réduisent  le 
itrate  d'argent  ammoniacal.  On  sépare  cette  aldéhyde  en  agitant 
boile  avec  du  bisulfite  de  sodium;  la  masse  ne  tarde  pas  à  se 
>lidiûer  par  suite  d'une  cristallisation  abondante,  on  ajoute  de 
eaa  qui  dissout  les  cristaux  et  laisse  une  partie  huileuse  bouillant 
W-93*,  dont  la  composition  correspond  à  G^H^^O. 
Pour  déterminer  la  constitution  de  ce  produit  il  fut  soumis  à 
oxydation  par  le  permanganate  de  potassium  qui  donne  de  Tacide 
ttiique,  ce  qui  doit  écarter  la  formule  d'un  anhydride  : 


CH3.         .GH2> 


>G<         >0. 

Jx     \(:h2/ 


ttquel  on  devait  s'attendre. 

Son  oiieur  et  aussi  la  réaction  de  l'iodoforme  indiqueraient  un 
imposé  cétonique,  or  la  méthylisopropylcétone  possède  la  même 
araposilion  C^H'^O  et  le  même  point  d  ebuUition,  92-93®.  Pour 
'faclériser  son  produit,  l'auteur  en  a  préparé  Toxime  qui  bout  à 
''T-158*  qui  est  le  point  d'ébullition  de  Toxime  de  la  méthyliso- 
ft*pylcétone. 
Uuant  à  la  solution  aqueuse  de  la  combinaison  bisulfitique,  elle 


892  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGBR5% 

donne  par  décomposition  par  le  carbonate  de  soude,  un  liquidai 
bouillant  à  92",  qui  a  été  caractérisé  comme  étant  l'aldéhyde  iswj 
valérianique  ;  chauffé  avec  de  Toxyde  d'argent  humide«  il  donue 
en  effet,  le  sel  d*arp^ent  de  Tacide  isovalérianique.      a.  wahl. 

Sur  raction  du  brome  sur  les  polymères  des  aldébyda; 
Adolphe  FRANKE  {Mon.  t  Ch.,  t.  21,  p.  205;  1900).  —  Ito 
toutes  les  tentatives  faites  jusqu'à  ce  jour,  les  aldéhydes  polf 
mérisées  n'entraient  jamais  en  réaction  comme  telles;  ou  bv^ 
elles  ne  réagissaient  pas  ou  bien  elles  réagissaient  à  l'état  d'aldi^ 
hydes  monomoléculairçs.  L'auteur  est  arrivé  à  transformer  faal^ 
ment  les  paraldéhydes  en  dérivés  bromes,  en  opérant  dans  d«* 
conditions  bien  déterminées. 

Le  brome  réagit  très  vivement  sur  la  para-isobutylaldéhytli 
même  quand  on  opère  en  solution  dans  le  sulfure  de  carboof 
pour  arriver  à  obtenir  un  produit  pur,  il  faut  opérer  entre  —  iâl 
et  —  5",  et  ajouter  le  brome  lentement.  Après  évaporation  d 
sulfure  de  carbone  dans  le  vide  il  reste  une  masse  cristalline  qu 
essore,  et  qu'on  puriOe  par  recristallisation  dans  l'alcooi  étend 
La  parabromoisobulylaldéhyde  constitue  des  aiguilles  blaoc 
brillantes  fondant  à  129®;  son  poids  moléculaire  a  été  trouvé  45i 
la  théorie  pour  (C*H''BrO)3  est  de  453,  à  des  températures  voisinr 
de  200<»,  le  poids  moléculaire  indique  une  molécule  simple  C*H*HKl 
il  y  a  dépolymérisation  et  formation  de  a-monobromoisobutylaidr^ 
hyde.  Si  Ton  admet  la  formule  de  constitution  donnée  par  KéktH 
et  Zincke,  pour  la  para-isobutylaldéhyde,  celle  du  dérivé  broml 
sera  : 

CH3v  AZW 

>CBr-CH  —  0  —  CH-CBr< 
GH3/  \  /  NCÏP 

0        0 

(JiH-GBr^pi|j 

Il  n'a  pas  été  possible  jusqu'ici  de  remplacer  le  brome  par  <ki 
radicaux  alcooliques.  a.  \v.iML. 

Sur  le  2-mèthyl-2-bromopropanal  ;  A.  FRAHKE  {Mon,  /| 
C/i.,  t. 21,  p.  210;  1900).  —  Gomme  l'auteur  l'a  indiqué  dans  U 
précédente  communication,  la  parabromoisobutylaldéhydd,chaulTt'^ 
au-dessus  de  son  point  de  fusion  se  dédouble  intégralemeoi  efl 
a-monobromoisobutylaldéhyde  (2-méthyl-2-bromopropaûal).  Ctvi 
constitue  un  moyen  commode  de  se  procurer  ce  composé. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  S9S 

U  sufDt  de  cbaufler  la  parabromoisobutylaldéhyde  pendant  une 
htfure  à  160*  au  réfrigérant  ascendant  et  de  distiller.  L*a-bromoiso- 
batylaldébyde  distille  dans  un  courant  d*acide  carbonique  à  llS** 
smis  750  mm. 

Un  produit  ayant  la  composition  de  Ta-bromoisobutylaldéhyde  a 
«léjà  été  obtenu  par  M.  Btard  (1)  dans  Taction  du  brome  sur  Talcool 
i5obutylique;  mais  son  point  d*ébullition  197*"  diffère  notablement 
de  celui  de  M.  Franke. 

Le  2-méthyl-2-bromopropanal  constitue  un  liquide  incolore 
mobile,  fumant  à  Pair  humide,  et  attaquant  les  muqueuses;  sa 
densité  est!  ,555  (/  =  ?). 

On  peut  le  conserver  en  tube  scellé  pendant  des  semaines,  mais 
aoe  trace  d*acide  ou  d*humi(lité  le  polymériee  intégralement.  Sa 
sonstitulion  est  démontrée  par  le  fait  de  sa  transformation  en 
•ride  a-oxy-îsobutyrique,  F.  79*  par  oxydation. 

L'ébullition  avec  Teau  donne  Y  aldéhyde  (x-oxy-isobutylique  avec 
M  rendement  presque  quantitatif,  cette  oxyaldéhyde  bout  à  ld7<* 
tt  est  identique  avec  le  produit  préparé  par  Gorbow  et  Kessler  (2) 
lanâ  l'action  de  Tiode  sur  Talcool  isobutylique,  La  monobromoiso- 
^tylaidéhyde  réagit  avec  le  chlorhydrate  d^hydroxylnmine  pour 
ioimer  Toxime  de  Taldéhyde  a-oxy-isobutylique  qui  eonslilue  un 
Bqaide  épais  incolore  bouillant  à  140^  sous  19  mm. 

Celte  oxime  traité  par  l'anhydride  acétique  donne  un  nilriie  très 
astable  que  le  carbonate  de  sodium  décompose  en  acétone  et 
•drfe  cyanhydrique 

>COH-GAz  =  CAzH  +        \cO .       a.  waul. 
CH3/  GH3/ 

Sur  mi  aldol  résultant  de  la  condensation  de  Taldéhyde 
faolratyliqne  avec  Taldéhyde  formique;  Léo  WESSELT  (Mon.  /. 
CA.,  L  21,  p.  216;  1900).  —  Just  (3)  a  obtenu,  en  1895,  le  penta- 
giycol  par  la  condensation  de  Taldéhyde  isobutylique  avec  Taldé- 
h)de  fortnique  en  présence  de  potasse  alcoolique;  presqu'en 
nème  temps,  Apel  et  ToUens  (4)  obtenaient  le  mémo  composé  en 
effectuant  la  condensation  au  moyen  de  chaux  vive.  On  pourrait 

l.  C.  B.,  ».  lUi  p.  75.^;  ^w//.  ^oc.  cA/m.,  189:i,  l.  9,  p.  879. 
'iv  D.  cb.  G.,  l.  23.  p.  828;  BuH.  Soc,  chim.,  1890,  t.  4.  p.  647. 
:4;  Mou,  f.  Cb.,  1896,  p.  76;  Bult.  Soc.  cbim.,  1896,  l.  16,  p.  1627. 
.1.  AmBêlen,  L  289,  p.  96;  Bull.  Soc.  cbim.,  1896,  t.  16,  p.  449. 


894  ANALYSE  DES  tRAVAUX  ÉTRANGERS. 

supposer  que  dans  cette  réaction  il  se  forme  un  aldol  comme  prd 
duit  intermédiaire,  et  il  était  intéressant  d'essayer  de  Tisoler. 

En  condensant  un  mélange  en  proportions  moléculaires  d*al 
hyde  isobutylique  et  de  formaldéhyde  au  moyen  de  carbonate 
potassium,  on  constate  un  échauffement  considérable;  l'odeur  d' 
déhyde  disparait  et  il  se  sépare  une  huile  épaisse  laquelle,  a 
environ  4/2  h.  à  3/4  d'heure,  se  solidifie  brusquement. 

Le  produit  est  repris  par  l'éther  et  la  solution  élhérée  évapoï* 
abandonne  le  nouveau  composé  sous  forme  d'une  masse  5oLI 
blanche  fondant  entre  72-80**  que  Ton  purifie  en  le  faisant  recn^ 
talliser  dans  l'eau  à  60«  C.  Il  fond  alors  i  89-90^ 

L'analyse  correspond  à  l'aldol  C»H»oO«,  il  distUle  à  67-69*  ^ 
14  mm.  et  à  172-173*»  sous  767  mm.  en  se  décomposant  légèremen 
Son  poids  moléculaire  déterminé  par  la  méthode  de  Koho.î 
dans  la  vapeur  de  xylène,  est  de  106,4,  à  100*  il  est  de  204.9, 
méthode  cryoscopiqne  et  la  méthode  ébullioscopique  indiqm^ 
également  un  poids  moléculaire  voisin  de  204  qui  est  celai  i\e 
molécule  double.  Il  résulte  qu'à  des  températures  pas  trop  élevr 
sa  molécule  est  double  et  qu'elle  se  dissocie  à  haute  température ( 
molécules  simples;  mài^  tous  les  dérivés  auxquels  cet  aldol  dom 
naissance  proviennent  de  la  modification  monomoléculaire  dont 
constitution  est  exprimée  par  : 


(GH3)2=C<^ 


•GH20H 
HO 


Cette  constitution  est  prouvée  d'une  part  par  les  expérienc*^  i 
réduction  faites  avec  l'amalgame  d'aluminium  et  le  fer  et  Vécii 
acétique  qui  ont  fourni  le  glycol  (CH3)«=C=(CH«OH)«  fondaoJ 
127*  et  bouillant  à  203-204*  sous  788  mm.  D'autre  part  l'oxytialH 
par  le  permanganate  donne  un  mélange  d'acides  dimétbybnal^ 
nique  et  d'un  acide  p-oxy-isovalérianique  fondant  à  1Î3*.  Q 
acide  qui  était  inconnu  jusqu'ici,  a  reçu  de  l'auteur  le  nom  d V;^ 
oxypivalique. 
Il  possède  la  constitution  : 


CH3v       yCH^OH 

>C< 
CH3/     \G00H 


car,  par  oxydation,  au  moyen  du  permanganate  de  potassium. 


(1)  Mon,  /.  Cb.,  1900;  BulL  Soc.  cA/œ.,  1900,  l.  24,  p.  862. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  805 

iomie  de  l'acide  diméthylmalonique  (CH3)<=G=(C00H)>  fondant 
k  184*.  Ces  oxydations  successives  sont  représentées  par  : 

CHaOH  CH20H  GOOH 

{CH3p=C  mih-^    (GH3)2=(!î  mih->'    (CH3)2=C 

I  i  I 

CHO  COOH  GOOH 


L'aidol  réagit  avec  le  chlorure  d*acétyle,  mais  donne  des  pro- 
duits chlorés  mal  définis.  Au  contraire,  la  méthode  d'acétylation 
•amoyea  d*anhydride  acétique  et  d*acide  sulfurique,  recommandée 
par  Skraup  (1)  fournit  un  produit  bouillant  à  136-137<*  sous  12  mm. 
dont  Tanalyse  et  le  poids  moléculaire  correspond  à  C**H**0«.  Ce 
composé  résulte  de  la  fixation  de  Tanhydride  acétique,  à  la  fois 
sur  la  fonction  alcool,  et  sur  la  fonction  aldéhyde. 

Le  dosage  des  acétyles  confirme  également  la  formule  : 

CH2-0(GOCH3) 

(CH3p=C  =G"Hi«06. 

X„^0G0GH3 
^"*^0C0GH3 

L*aldol  se  combine  au  chlorhydrate  d'hydroxylamine  et  donne 
tme  oxime  bouillant  à  129<'  sous  18  mm.  et  fondant  à —  29''.5,  le 
poids  moléculaire  de  cette  oxime  déterminé  par  la  méthode  de 
Kohn  dans  la  vapeur  d'aniline  est  de  115,9  la  théorie  pour  la 
molécule  simple  étant  117;  dans  la  vapeur  de  toluène,  il  est  de 
232,5,  la  théorie  pour  la  molécule  double  étant  234. 

Suivent  quelques  condsiérations  sur  la  formation  des  aldols. 

L.    WAHL. 


à  rétude  des  a-dicétones  ;  P.  PETRENKO- 
niTSGHEHKO  et  E.  ELTSCHANINOFF  {D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  1699- 
1702;  22.6.1901).  —  Les  a-dicétones  sont  intermédiaires  au  point 
de  vue  de  certaines  propriétés  entre  les  aldéhydes  et  les  mono- 
cétones.  Le  diacétyle  se  combine  par  exemple  au  chlorhydrate  de 
pfaénylhydrazine  à  froid  pour  donner  une  monobydrazone  f.  à  135", 
tandis  qu'à  chaud,  au  B.-M.,  il  donne  une  dibydrazone  f.  à  239''. 
L'acëtyïpropionyle  se  comporte  d'une  façon  analogue. 

Les  auteurs  ont  déterminé  les  vitesses  de  réaction  de  la  phényl- 
bfdrazine  sur  diverses  cétones  et  dicétoues;  des  quantités  corrcs- 

(1)  Hou.  /.  C2r.,  1898,  p.  458;  BulL  Soc.  chim.,  1898,  t.  20,  p.  898. 


896  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

pondantes  de  substances  ont  été  dissoutes  dans  Talcool  à  1S-I> 
au  bout  d'une  heure  on  a  titré  par  Tiode  la  phéoyUiydrazioc  ooi 
combinée.  Voici  les  résultats  obtenus  : 

Pbénrlbydraxioe 
employée. 

Acétone li.0%' 

Acétonylacétone 80.6      .      .^  ,  .. 

......  oa  n      l      Solutions 

Acetyipropionyle 82.9      >       .. 

Benzile 18.4 

Désoxybenzoïnc • 8.8 

Benzile 18.0      ]      ^  ,  .. 

.,.,,.                          *        ic  o      /      Solutions 
Acenaphtène-quinone 46.3      f 

Phénanthrène-quinone 86.8      (        ,.        *. 

Ghrysoquinone 31.8       / 

La  vitesse  de  combinaison  du  benzile  (qui  ne  se  combine  pa$« 
bisulfite)  est  bien  inférieure  à  celle  des  dicétones  cycliques  (q« 
donnent  facilement  des  bisulRtiques).  p.  rRBDKOLBR. 

Contribution  à  Tétude  des  cétones  cycliqnes  ;  P.  PETREHKfl 
KRITSCHENKO  et  S.  LORDKIPANIDZE  (/^.  ch,  C,  t.  34,  p.  im 

1705;  22,0.1901). —  Les  auteurs  ont  déterminé  les  vitesses  «1^ 
réactions  de  plusieurs  cétones  et  dicétones  avec  la  phénylhydn 
zine  (voy.  le  mémoire  précédent)  et  avec  rhydroxylamine,  en  ^ 
alcoolique  à  50  0/0  et  à  lo-n**.  L'excès  d'hydroxj  lamine  a  élé  litn 
volumétriquement  en  présence  d'héliantine.  Voici  en  0/0  les  quao 
tités  de  réactifs  combinées  au  bout  d'une  heure  : 

PhénylhyJrtziae.      HydrotylaBiK 

Acétone 70.0  82.0 

Méthyléthylcétone 49.1  75.0 

Méthylpropylcétone 4i.O  7t. 4 

Méthyl-/2.butylcétone 45.0  70.0 

Méthyl-n-hexylcétone 39.0  70.0 

Diélhylcétone 84.0  69.0 

Cyclohexanone 58.0  86.0 

Cyolohexanodionc 68.0  tS.O 

Acélonylacétone 22.0  60.0 

Avec  rhydrazine  on  obtient  des  résultats  du  même  ordre  quoiqtM 
moins  précis. 

On  voit  que  dans  les  chaînes  ouvertes,  Taccroissement  des  gruu- 
pements  hydrocarbonés  ralentit  la  combinaison»  tandis  qne  Ifts 
composés  cycliques  réagissent  respectivement  plus  vite  que  lai 
composés  aliphatiques  correspondants.  p.  mitmoLBR* 


CHIMIE  ORGANIQUE.  807 

Electrolyse  des  sels  alcalins  des  acides  organiques  (II), 
laliiis  PETERSEN  (Zeit.  physik.  Ch.,  t.  33,  p.  295-825  ;  2.5.1900). 
—  La  méthode  employée  est  celle  déjà  décrite  dans  un  premier 
mémoire  {BulL  Soc,  cbim,,  t.  26,  p.  615).  —  L*acide  isovaléria- 
aique  fournit  par  electrolyse  de  son  sel  de  potassium  :  1®  un 
Bquide  huileux  contenant  du  diisobutyle,  de  Téther  isovaléria- 
oique,  du  triméihylcarbinol  (et  de  Talcool  isobutylique),  et  un  peu 
d  aldéhyde  isobutyrique  ;  2**  un  mélange  gazeux,  formé  d'hydro- 
fene,  d'isobutylène,  de  p-butylène  et  d'un  peu  d'oxygène.  L'acide 
ulérianique  normal  donne  de  même  :  l""  une  huile  formée  d'oc- 
tAoe  normal,  valérianate  de  butyle,  alcool  butylique  et  aldéhyde 
tulyrique  ;  2*  un  mélange  gazeux  d'hydrogène,  de  butylène  et 
l'un  peu  d'oxygène.  L'acide  triméthylacétique  donne  une  huile 
•iniquement  formée  de  paraffines  (hexaméthyléthane  et  divers 
eoméres),  du  triméthylcarbinol  et  de  Thydrogène  mélangé  d'iso- 
tetytène  avec  un  peu  de  p- butylène.  L'acide  caproïque  donne 
oiriout  du  décane  normal  avec  du  caproate  d'amyle,  de  Talcool 
unylique,  de  Tamylène  (vraisemblablement  normal  ;  son  bromure 
V>alà  185*,  D=l,65),  des  tracesd'une  aldéhyde  (vraisemblable- 
ûPQt  CH».CH«.CH«.CH«.CHO),  enfin  de  l'hydrogène  mélangé 
l'un  peu  d'amylènes  (l'amylène  normal  donnant  par  HI  un  iodure 
ïonillant  a  144*,  et  Tisopropyléthylène  donnant  un  bromure  bouil- 

iOlà  180*).  M.    VKZES. 

Qactrolyse  des  sels  alcalins  des  acides  organiques  (III).  La 
lérie  oxaliqne;  Jnlins  PETERSEN (ZeiL pbysik,  CL,  t.  33, p.  698- 
ari;  15.6.1900).  —  L'éleclrolyse  de  l'acide  oxalique  (à  l'état  de 
iel  de  potassium  en  liqueur  faiblement  acide)  ne  donne  que  de 
rhydrogène  et  du  gaz  carbonique,  avec  un  peu  d'oxygène,  dont  la 
ipBDtiti^  est  indépendante  de  la  densité  du  courant,  mais  croît  avec 
Il  dilution.  L'acide  malonique  donne  surtout  de  l'hydrogène  et  de 
Toiygène,  avec  un  peu  d'oxyde  de  carbone  et  de  gaz  carbonique, 
caot  la  quantité  croit  avec  la  densité  de  courant  et  la  concentra- 
kon  *  il  ne  se  produit  pas  d'éthylène.  L'acide  succinique  donne  de 
rb\(irogène,  de  l'oxygène,  du  gaz  carbonique  et  de  Téthylène,  dont 
^quantité  augmente  avec  la  concentration  et  la  densité  du  cou- 
inl.  U  ne  se  forme  ni  oxyde  de  carbone,  ni  acétylène.  L'acide 
*^rf)5uccinique  donne  de  Thydrogène  et  de  l'oxygène,  avec  très 
peu  d'éthylène,  d'oxyde  de  carbone  et  de  gaz  carbonique,  dont 
'*  quantité  augmente  peu  avec  la  concentration.  L'acide  pyrotar- 
»nque  donne  de  l'hydrogène,  de  l'oxygène,  du  gaz  carbonique,  du 
î'opylène  ^formant  de  9  a^l5  0/0  du  volume  de  l'hydrogène),  de 
«oc  cHni.,  »•  •âa,,  t.  xxvî,  1901.  —  TraT.  étrang.  51 


898  ANALYSE. DBS  TRAVAUX  ETRANGERS. 

l'alcool  propylique,  de  Talcool  isopropylique  et  de  raM^yd(! 
propionique.  L'acide  éthylmalonique  donne  aussi  de  Thydro^f 
de  Toxygène,  les  deux  alcools  propyliques,  et  du  propylène  dont  1; 
quantité  croît  avec  la  concentration  et  la  densité  de  courant 
L'acide  sébacique  ne  fournit  que  de  l'hydrogène  et  de  roxygèw- 
En  résumé,  l'électrolyse  des  acides  de  la  série  oxalique  peu 
être  représentée  en  général  par  les  équations  ; 

C'»H2»(COOH)2  =  C«H2»(COO)2  +  112, 
C»»H2»(COO)2  +  H20  =  G»H2»(G00H)«  +  O, 

G»H2»(C00)à  =  C»H2«  -f  2C02,  m.  vme5. 

Formules  de  constitution  des  acides  ;  D.  VORLAENDER  /' 

ch.  G.,  t.  34,  p.  1632-1637;  8.6.1901).  —  L'auteur  appUque  « 
théorie  de  l'acidité  à  la  détermination  de  la  constitution  de  diw 
composés  fac.  mucobromique,  hydrate  de  chloral,  ac.  chU>ri*ji« 
aldéhydes,  guanidine,  ac.  hydroxamiques,  triphénylcarbinoi,  ne 
hypochloreux,  eau  oxygénée,  peroxyde  de  benzoyle,  etc.). 

p.    FREUX  DLCH. 

Sur  la  constitution  des  dérivés  halogènes  des  amides;^ 
STIECfLITZ  et  E.  E.  SLOSSON  (/>.  ch.  G,,  t.  34,  p.  1613-161»^ 
8.6.1901).  —  On  attribue  généralement  la  constitution  K.GO.AzHl 
aux  dérivés  halogènes  des  amides;  cette  constitution  n*a  jainAJ 
été  démontrée  direclemenl,  et  elle  pourrait  parailre  douieiiM»  i-mI 
trois  raisons  :  ces  dérivés  ne  subissent  pas  la  migration  de  l^»-^ 
mann  comme  le  font  les  dérivés  du  type  R.CO.AzHX  ;  àe\H 
le  cyanure  de  K  les  réduit  au  lieu  de  donner  des  cyanami«i^ 
H.CO.Az(CAz)R'  comme  le  font  certains  dérivés  halogènes 
l'azote  (chloropipéridine,  etc.);  enOn,  le  zinc-éthyle  agit  épil<»ni»*i 
comme  réducteur  au  lieu  de  donner  un  produit  de  subsliUUi  | 
comme  dans  le  cas  de  la  dichloréthylamine 

C2H5AzC12 -i.  Zu(C2H*)2  =  (C2H5)3Az  +  ZnC|2. 

L'action  du  diazométhane  sur  les  aminés  primaires  halogit^n«*| 
R.CO.AzHX  a  fourni,  non  pas  Famide  R.CO.Az^GH^jX,  m*| 
l'isomère  R.C(0CH3):::AzX. 

La  question  a  été  résolue  cependant  en  faveur  de  la  formul 
R.CO.AzXR'. 

En  traitant  l'acétylamylamine  par  ClOH,  on  obtient  Ysctlvlcul^-^ 
amylamine  : 

GH3-CO-AzH-C5H»*  +  ClOH  =  CH3-G0-AiClC*H««  f  H^i». 


CHIMIE  ORGANIQUE.  899 

(lelle-ci  est  identique  au  produit  obtenu  en  traitant  la  chloramyl- 
4fnin€  par  Fanhydride  acétique  : 

U^HUAzHGl  +  (CH^GOPO  =  CH^-CO-AzCl-GSH"  -f  CHSGOm. 

Cette  acélylchloramylamino  constitue  un  liquide  d'odeur  péné- 
trante non  volatil  sans  décomposition  (sous  18  mm.)  ;  elle  est  dé- 
truite avec  violence  par  l'eau  bouillante,  mais  non  par  l'eau  froide 
ou  Tac.  acétique.  p.  freundler. 

Sot  roxydation  de  dérivés  azotés;  D.  VORLAENDER  {D.  ch. 
G,,  l.  34,  p.  1637-1642;  8.6.1901).  —  Certains  composés  azotés 
(ropidiue,  glycocolie,  etc.),  sont  oxydés  facilement  par  KMnO*  en 
^1.  neutre  ou  alcahne,  bien  qu'ils  soient  absolument  saturés. 
L'auteur  essaye  de  donner  une  explication  de  ce  fait  en  admettant 
^fie  dans  ces  composés  à  l'état  libre,  il  y  a  une  sorte  de  saturation 
iocoraplèto  qui  disparait  dans  les  sels,  quand  l'azote  devient  pen- 
tavalent  et  qui  rend  les  composés  en  question  analogues  en  quelque 
sorte  aux  dérivés  éthyléniques.  Cette  théorie  est  ensuite  appliquée 
t  l'aniline,  aux  a  et  p  hydroxylamines,  aux  méthyl-  et  diméthyl- 
«aihnes,  aux  acides  anilido-acétique,  anilidodiacéti(|ue  et  pliényl- 
iTiutarique,  à  la  phénylhydrazine  et  à  certains  composés  inorga- 
niques, p.   FKEUNDLKR. 

Oxydation  de  l'acide  azoteux  et  des  nitrosamines  ;  D.  VOR- 
UEHDER  (D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  1642-1646  ;  8.6.1901).  — La  théorie 
reposée  dans  les  mémoires  précédents  est  utilisée  pour  expliquer 
4ue  AzO'Na  en  sol.  neutre  n'est  pas  oxydé  par  KMnO*,  tandis  que 
\rs  sulfites  alcalins  le  sont.  L'azotite  ne  serait  pas  dissocié  et  ne 
ftmfermerait  par  conséquent  pas  d'hydrogène,  ce  qui,  d'après 
l'auteur,  est  une  des  conditions  nécessaires  pour  qu'un  corps  soit 
nfducleur.  Comme  preuve  à  l'appui  de  cette  manière  de  voir, 
(«nleur  rappelle  que  l'oxydation  des  sulfites  et  hydrosulfites  et  de 
iindoxyle  est  retardée  par  la  présence  d'un  excès  d'alcali  qui 
iliminue  la  dissociation  hydrolytique. 

Le  uitrite  d'éthyle  n'est  pas  attaqué  par  KMnO*  en  présence  de 
K*CO*  h  O*.  Les  nitrosamines  se  comportent  de  môme  (nitrosomé- 
ib}taniliae,  ac.  nitrosophénylglycine-carnonique).  Les  nilrosoalcoyl- 
loluidines  sont  transformées  en  acides.  Ainsi,  en  oxydant  par 
KMnO*  à  chaud  la  nitrosométhyl-o.-toluidine  en  présence  de 
Nh*CO*,  on  obtient  de  l'flc.  nitrosométhylanthranilique 

AzO- Az(GIP)-CCH*-C02H , 


900  ANALYSE  liES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

f.  h  126-127'',  qui  se  forme  aussi  par  nitrosation  de  Tac.  méth\l- 
anthranilique.  Le  mélbylanibranilate  déthyle  fond  à  39^  el  bout  a 
172-175*  sous  45  mm.  ;  il  est  peu  odorant. 

La  nitrosO'élhyl'O.'toluidine  oxydée  de  même  a  fourni  de  Xse., 
nUrosO'éthylanlbr&mUqne  ;  aiguilles  incolores  f.  à  90-91*,  se  «i**- 
composant  un  peu  plus  haut.  V élbylantbranUaie  de  mèlbyle  j*o^ 
sède  une  odeur  agréable  ;  liquide  bouillant  à  148-150*  sous  45  nini. 

L'oxydation  de  la  nitroso-éthyl-m.-toluidine  a  fourni  pareiltem<'(d 
Yac.  nitrosû'éthyJ'm.'aminobenzoïque  f.  vers  133-135*.  Enfin  li 
nitroso-oAolylglycine  f.  à  44-45*  a  été  transformée  dans  les  raêmrs 
conditions  en  ac.  nitrosopbénylglycine-carbonique 

/G02H 
C«HK 

\Az(AzO)GH2-C02H 

Toxydation  terminée,  on  filtre,  on  refroidit  à  0*,  on  acidulé  par  HO 
dilué  et  on  sature  la  liqueur  par  NaCl  ;  Tac.  se  précipite  en  petii*^ 
paillettes  f .  vers  120*  avec  décomposition  ;  traité  par  SO*  en  >ol 
alcaline,  il  se  transforme  en  ac.  phénylglycine-carbonique. 

p.    FRKCXDLSR. 

Oxydation  dés  acides  arylamina-diacétiqaes  ;  D.  VORLAEI^ 
DER  etE.  HOMME  [D.  cL  G.,  t.  34,  p.  1647-1649;  8.6.1901  .  - 

Uac.  amUdo-diacétique  C*W^^'<ch«CO«H  ^'^^^*®"*  ®"  chaulTiuil 

au  B.-M.  un  mélange  de  phénylglycine,  de  Na*CO*,  et  d'ac.  chlore 
acétique.  On  précipite  ensuite  par  HCl.  L'ac.  est  cristallisé  ei  é(^\ 
dans  l'eau  et  Talcool  ;  il  donne  avec  FeCl'  une  coloration  brni 
rouge,  puis  un  ppté  brun.  Il  est  bibasique.  Vac.  anilidO'O.'Carboiy 
diacétique  CO«H .  C«H* .  Az(CH«CO«H)«  ne  donne  pas  de  colortiii^ 
avec  FeCl*  et  ne  peut  être  titré  en  sol.  aqueuse  comme  ac.  tnb»^ 
sique. 

L'ac.  anilidodiacétique  dissous  dans  Tacétone,  fixe  HCl  sec  pou] 
donner  un  cblorbydrate  insol.  dans  l'acétone  et  Téther,  diîi-*ociabM 
par  Teau.  Oxydé  par  KMnO*  en  présence  de  Na^CO^,  k  froitl,  il  -4 
dédouble  en  ac.  oxalique,  CO*  et  formylpbénylglycine 


CHP-AE<r 


yCHO 

CHaCO'H 


aiguilles  blanches  f.  à  125*,  sol.  dans  l'eau  el  l'alcool,  p^u  m 
dans  le  benzène. 
L'ac.   o.'lolaidodiacétique  se  comporte  comme  \v  pr^wl*^ 


i 


CHIMIE  ORGANIQUE.  901 

lehlorhydrale,  coloration  avec  FeCl',  basicité,  oxydation).  La  /or- 
mvl-o,'tolylfflycine  cristallise  dans  Teau  bouillante  en  prismes  f.  à 
li5*.  On  peut  l'obtenir  (comme  l'homologue  inférieur)  en  chauffant 
(a  tolylglycine  avec  de  l'ac.  formique  anhydre  au  bain  de  sel.  On 
précipite  ensuite  par  l'eau,  on  lave  avec  HCl  dilué  et  on  fait  cris- 
lalfiser  dans  l'eau  bouillante.  Ces  composés  ne  sont  pas  attaqués 
par  KMnO*  à  froid  en  sol.  alcaline.  Fondus  avec  KOH,  ils  donnent 
00  peu  d'indigo.  p.  freundleh. 

Rédaction  élactrolytiqae  de  la  xanthine  ;  J.  TAFEL  etB.  ACH 
iZ>.  cb.  G.,  t.  34,  p.  1165-1169;  11.5.1901).  —  La  réduction  élec- 
Iroly tique  de  la  xanthine  (F;  fournit  de  la  désoxyx&nibîne  (II)  par 
an  processus  analogue  à  ceux  qui  ont  été  décrits  précédemment  : 

AzH-CO  AzH-CH2 

Il  II 

CO     G-AxHv         +4H  =  H20-l-CO    C-AzHv 

I         II  >GH  I        II  >GH. 

AzH-C— Ai^  AzH-G— Az^ 

L'opération  s'effectue  en  sol.  dans  SO*H«  à  75  0/0  et  <12«.  La 
fifueur  de  réduction  est  neutralisée  par  AzH^  après  dilution  par 
ie  Teau  glacée,  et  la  désoxyxanthino  se  précipite  sous  forme  d'ai- 
gnilles  blanches  (C*H«OAz*+H*0),  qui  deviennent  anhydres  à 
Vn*  et  se  décomposent  sans  fondre  >250*;  le  produit  se  dissout 
dans  245  part,  d'alcool  bouillant  et  dans  7-10  part,  d'eau  chaude. 
Les  sol.  aqueuses  sursaturées  fournissent  par  agitation  un  préci- 
pité de  composé  anhydre  qui  s'hydrate  peu  à  peu  au  contact  de 
Teau.  La  désoxyxanthino  (en  sol.  aqueuse)  donne  avec  HgCl^  un 
pplé  blanc  amorphe,  peu  sol.  dans  l'eau  chaude,  sol.  dans  HCl 
chst.  en  aiguilles);  avec  AgAzO',  un  pplé  cristaUin  noircissant  à 
(biud;  traité  par  AzO'H,  ce  ppté  se  dissout  en  se  décomposant 
(•ftiellement  et  en  se  transformant  dans  le  dérivé  correspondant 
Ae  roxy-2*purine  (voy.  le  mémoire  suivant).  Avec  l'ac.  phospho- 
toBgstique,  on  obtient  un  ppté  blanc  amorphe  décomposable  par 
AiO*H;  avec  l'ac.  phosphomolybdique,  ppté  jaunâtre,  amorphe, 
verdissant  à  chaud;  avec  CuSO*,  pplé  gélatineux  sol.  dans  un 
excès  de  réactif. 

La  désoxyxanthino  en  sol.  aqueuse,  est  à  peine  alcaline  au  tour- 
nesol ;  elle  se  disssout  dans  HCl  et  SO^H^  dilués  en  formant  des 
!«lequi  se  décomposent  lorsqu'on  chauffe  la  liqueur;  elle  se  dis- 
wul  aussi  dans  NaOH,  Ba(OH)«  et  Na'CO^  en  brunissant  peu  à 
peu;  un  excès  de  CO'  reprécipite  le  produit.  —  Le  suliate  est  en 


902  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

aiguilles  incolores  insol.  dans  Talcool;  le  nitrate  crislallise  efl 
prismes  microscopiques,  sol.  dans  AzO^H  très  dilué,  tiède.  M 
picrate  est  en  aiguilles  jaunes  sol.  dans  160  part.  d*eau  boutllantii 
(avec  décomposition  partielle). 

La  base  décolore  à  froid  KMnO*  et  réduit  AzO^Ag  ammooia<^ 
et  PbO' en  sol.  acétique;  elle  fixe  le  brome  en  sol.  étbérée  H 
donnant  naissance  à  un  dérivé  brome  résineux.       p.  PHEUNDtct. 


Sur  les  produits  de  réduction  de  la  guanine;  J.  TATEL  <^ 
B.  AGH  {D,  ch.  G.,  t.  34,  p.  1170-1181;  11.5.1901).  —  La  gua 
nine  a  été  réduite  électrolyliqueraent  en  sol.  dans  S(>*H*  à  60  U  *' 
et  a  fourni  la  désoxyguanine  : 

AzH-CO  AzH-CH2 

AzH2-C       G-AzHv        +2H2  =  AzH2-G       G-AzHv  +  H^. 

Il        II  >CH  II        II  >CH 

Az  — G— Az^  Az— G— Az^ 

La  température  doit  être  maintenue  entre  16  et  20*.  On  pr«^**i 
pite  ensuite  par  Teau,  on  salure  par  BaCO^,  on  filtre,  on  neulr» 
lise  par  Ba(OH)*  et  on  filtre  bouillant.  Par  refroidissement  r^ 
concentration  on  obtient  le  sulfate  de  désoxyguanine  avec  un  r^^ 
dément  de  75  0/0.  Pour  isoler  la  base,  on  traite  ce  sulfate  \*À 
l'acétate  de  baryte  pour  le  transformer  en  acétate,  et  on  décom 
pose  exactement  ce  dernier  par  NaOH  à  20  0/0  tiède.  La  désotyi 
guanine  se  précipite  sous  forme  de  petites  aiguilles  anhydres,  i 
vers  201°  avec  décomposition,  sol.  dans  l'eau,  peu  sol.  dans  PakiW 
(réaction  alcaline  au  curcuma).  Elle  fixe  GO'  de  Tair,  précipil»*  À 
jaune  clair  par  CuSO*  et  donne  une  coloration  brun  rouge  ain 
FeGl-^.  Elle  forme  des  sels  acides  et  neutres. 

Le  sulfate  neutre  (CsHUz»)*,  SO*H«,  H«0,  crist.  dans  1V«1 
bouillante  en  paillettes  blanchâtres  qui  deviennent  anhydn*?.  daui 
le  vide  ou  à  100°;  le  sel  anhydre  fond  vers  267*  en  ?e  décoinp.l 
sant.  Le  sel  hydraté  est  presque  insol.  dans  l'alcool  bouillant  H 
sol.  dans  15-16  part,  d'eau  chaude.  —  Le  sulfate  acide  se  iorso^ 
quand  on  dissout  le  précédent  dans  1  mol.  de  SO*H*  dilui 
bouillant  ;  prismes  anhydres  de  formule  C^H ^\2* ,  S(J*H* 
très  sol.  dans  l'eau,  insol.  dans  l'alcool.  —  Le  chlorbydm^i 
neutre,  préparé  par  double  décomposition,  crist.  eu  laLJd 
presque  insol.  dans  l'alcool,  sol.  dans  1,5  part.  d*eau  bouilUot^ 
et  dans  16,9  part,  d'eau  à  0°;  il  donne  avec  Hg<li«  un  prt**'^ 
pité  blanc  cristallin  très  peu  sol.  dans  l'eau  bouillante,  avec  l'icwlo- 


CHIMIE  ORGANIQUE.  903 

iiercurate  de  K  un  pplé  d'aiguilles  sol.  à  chaud  ;  pptés  floconneux 
vee  Tâc.  phosphotungstique.  Tac.  phosphomolybdique  et  le  réactif 
le  Nessler;  avec  l'acétate  de  Cu,  sol.  verte  qui  donne  un  ppté 
v>Tiille  à  chaud;  ppté  jaune  avec  CuSO*.  —  Le  chlorhydrate  déco- 
cire  immédiatement  KMnO*  et  Teau  de  Br  à  froid.  —  Le  chlorhy- 
fraie  acide  n'a  pu  être  isolé  à  l'état  de  pureté.  —  Le  chloropla- 
ioMie  est  en  aiguilles  microscopiques  peu  sol.  dans  l'eau  chaude 
Itii  le  décompose.  —  Viodocadmiate  cristallise  en  prismes  inco- 
lores. —  Uacétaie  neutre,  O^H'^Az*,  C'H^O',  cristallise  dans  l'eau 
bouillante  en  tables  f.  vers  222*»  avec  décomposition,  sol.  dans 
kur  poids  d'eau  chaude.  —  Le  picrate  acide  est  en  rhomboèdres 
orangés  sol.  dans  200-250  part,  d'eau  bouillante. 

La  désoxyguanine  est  oxydée  par  PbO*  en  sol.  acétique  et  par 
.\>^SO*,  mais  les  produits  de  la  réaction  n'ont  pu  être  isolés.  Avec 
le  brome  en  sol.  acétique  on  obtient  un  bromhydrate  jaunâtre 
iC*H<Az5Br),  qui  a  été  traité  par  AgSO*;  la  liqueur  filtrée  a  fourni 
par  refroidissement  un  sulfate  en  flocons  blancs  peu  solubles, 
tandis  (jue  les  eaux-mères  contenaient  du  sulfate  d^amino-S-purine 
aiguilles)  qu'on  a  décomposé  ensuite  par  Ba(OH)*.  La  base  libre 
•Tîstallise  en  aiguilles  prismatiques  de  formule  C*H*Az5-|-H*0; 
elle  est  beaucoup  plus  sol.  dans  l'eau  que  l'adénine  (113  à  chaud 
nu  lieu  de  1140  et  11 120  à  18<»  au  lieu  de  111086),  plus  sol.  aussi 
tLans  l'alcool. 

La  sol.  aqueuse  est  insensiblement  alcaline  au  tournesol  et 
donne  des  pptés  caractéristiques  (HgCl*,  ppté  floconneux  devenant 
Tistallin  à  chaud,  sol.  dans  HCl  dilué;  ac.  phosphomolybdique, 
uylé  cristallin  jaune  insol.  à  chaud  et  dans  AzO^H  dilué  ;  AgAzO^, 
ppté  gélatineux  blanc  peu  altérable,  insol.  dans  AzH^,  sol.  dans 
AzO^H  chaud  et  cristallisant  par  refroidissement  en  prismes; 
CiQî  en  sol.  concentrée,  ppté  gélatineux,  sol.  dans  un  excès  d'eau 
«tiaude  et  dans  AzH^j.  L'amino-2-purine  ne  réduit  pas  immédiate- 
ment KMnO;chaunée  avec  Zn  et  HCl,  elle  ne  présente  aucune 
wloralion  caractéristique;  elle  se  dissout  dans  les  acides,  les 
iilcaiis  et  les  carbonates  alcalins  (un  excès  de  CO*  la  reprécipite 
partiellement). 

Le  su/Zâ/e  est  sol.  dans  l'eau  froide;  le  nitrate  est  en  flocons 
p<*tt  sol.  ;  le  chJoroplatinate  constitue  un  ppté  jaune  pâle  très  peu 
fcoL  dans  l'eau  ou  dans  HCl,  sol.  dans  PtCl*;  Voxalaie  est  en 
jfraîns  cristallins  peu  sol.  —  Le  picrate  cristallise  en  aiguilles 
i^uoes  soi.  dans  230  part.  d*eau  bouillante. 

Le  sulfate  peu  soluble  (1 1 160  part,  d'eau  bouillante)  mentionné 
plus  haut,  fournit  une  base  assez  sol.  qui  n'a  pas  été  étudiée. 


904  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

En  traitant  une  sol.  d*aminopurine  dans  AzO*H  par  AzO^Na,  ou 
obtient  Voxy-2'purine  : 

Az=CH  Ax=:CH 

Il  II. 

H^Az-C       C- AzHv         +  AzOm  =  H^O + Az^  HO-G       G-A»H\ 

Il        II  >CH  II        ||  VJI 

Az— C— Az<^  Az— C— A*^ 

Le  nitrate  se  dépose  sous  forme  d*aiguilles  qu'on  décomposa* 
par  NaOH. 

L'oxypurine  cristallise  dans  Teau  bouillante  (1120  à  24'';  en 
aiguilles  renfermant  1H*0,  qui  deviennent  anhydres  vers  itt, 
sont  sol.  dans  les  alcalis  et  les  carbonates  alcalins  et  sont  peu 
sol.  dans  Talcool  bouillant.  En  chauffant  Toxypurine  avec  Zu  ei 
HCl  au  B.-M.,  filtrant,  sursaturant  par  NaOH  et  agitant  la  liqueur 
à  Tair,  on  observe  une  coloration  rouge  comme  dans  le  cas  dé 
l'hypoxanthine.  Avec  la  baryte,  on  obtient  un  dérivé  barytique  eo 
aiguilles  sol.  dans  Teau  chaude  ;  avec  AgAzO',  ppté  gélatineui, 
insol.  dans  AzH^  et  AzO^H,  devenant  cristallin  par  ébuUitioD  pro^ 
longée  avec  H*0.  Le  nitrate  doxypurine  est  en  aiguilles  peu  sol 
dans  Teau.  p.  frklndler. 

Sur  l'acide  tôtrahydro-uriqua ;  J.  TAFEL  (Z?.  cb.  G.,  t.  34. 

p.  1181-1184;  11.5.1901).  —  L'ac.  tétrahydro-urique  (l'un  des  pro- 
duits de  réduction  électrolytique  de  Tac.  urique)  possède  l'une  o» 
l'autre  des  constitutions  suivantes  : 

AzH-GH2  H^Az-GO-AiH-CHî 

CO     CH-AzH-G0-AzH2      ou  GH-AeH>. 

I      I  I  ■yo 

AzH-GO  G0-A«1K 

En  effet,  lorsqu'on  le  chauffe  avec  de  l'eau  de  baryte,  à  150*, 
en  vase  clos,  on  le  dédouble  en  ac.  Qc-p-diaminoprof>ioniqu«, 
AzH«CH«.CH(AzH«).CO«H,  en  C0«  (2  mol.)  et  en  AzH»  (2  mol. 
L'ac.  diaminopropionique  a  été  décrit  en  partie  par  M.  Klebs.  L* 
nitvatG  C^H^O^Az».  AzO^H  crist.  eu  aiguilles  f.  vers  191-1 W  avrt* 
décomposition,  peu  sol.  dans  l'alcool;  le  sulfate  se  décompo**» 
vers  233-234*  (paillettes hexagonales  sol.  dans  31  part,  d'eau  Iroid^, 
très  peu  sol.  dans  Talcool.  Le  dérivé  dihenxoylé  cristallise  dân» 
l'alcool  en  aiguilles  f.  à  188-189^.  p.  FRROiiwjtii. 

Synthèses  dans  la  séria  da  la  purina  ;  S.  GABRIEL  et  J.  COL- 
HAN  [D,  cb.  G.,  t.  34,  p.  1234-1257;  11.5.1901).  —  Les  aateorn 
se  sont  proposé  de  préparer  la  méthyl-6*purine  en  parlaol  du 


CHIMIE  ORGANIQUE.  905 

oélliyluracile  et  en  passant  par  la  mélhyU6-diamino-4.5-pyrimi- 
llae,  laquelle  aurait  eosuite  été  condensée  avec  Tac.  formique  : 


AïH-C-CH3 

Az— C-CH3 

1         1 

1 

CO     CH          » 

-►     CH    OAzH2 

i      1 

1         1 

AxH-CO 

Az=(:-AzH2 

AZ--C-CH3 

I        "  ^ 

:H    C— Azv   ^" 

I         I  >GH 

Az=C-AzH^ 


i! 


Diverses  méthodes  ont  été  essayées  successivement  pour  préparer 
b  mélbyl-diamino-pyrimidine,  la  plupart  du  temps  sans  succès. 
I.  JSssai  au  moyen  de  la  métbyî'6'aminO'4'pyrimidine 


Ka C-GH3 


CH  (2)      (5)  CH 
I 


Az===C-AzH2 

(3v  (4) 

—  Cette  base  peut  être  obtenue  en  partant  de  la  métliyl-6- 
dichloro-2.4-pyrimidine  (Z).  cb.  C,  t.  32,  p.  2928)  ou  en  chauf- 
Unt  la  métbyl'64od(h4'pyrimidine  {ibid.,  t.  32,  p.  2934),  à 
loO*  avec  AzW  alcoolique  (rendement  4,2  gr.  en  parlant  de  40 gr.). 
Ole  tixe  Cl  en  sol.  chlorhydrique  en  donnant  le  dérivé  chloré  (5)  ; 
pnsmes  f.  à  197-198*,  sol.  dans  l'eau  chaude,  les  acides,  l'alcool 
ci  réther  bouillants,  sublimables  déjà  à  100''.  —  Le  brome  réagit 
de  même  en  sol.  bromhydrique  ;  le  dérivé  brome  (5)  cristallise  en 
ai{^illes  f.  à  197®,  sol.  dans  Teau  bouillante,  sublimables  vers 
tOO*;  il  forme  un  cbloroplatinate  en  aiguilles  orangées.  Ces 
t  dérivés  ne  perdent  pas  leur  halogène  lorsqu'on  les  chauffe  avec 
de  Taniline  ou  de  Téthylate  de  Na  à  rébuHition,  avec  de  l'urée  à 
Î80»,  avec  de  Tammoniaque  aqueuse  à  160®,  ou  de  l'ammoniaque 
alcoolique  à  250*  (vers  280-300*,  cette  dernière  les  transforme  en 
on  mélange  de  poudre  noire  et  d'huiles  basiques).  AzO^H  fumant 
réagit  à   froid    sur   la  base   en    la  transformant   en   nilramine 

Az^v~  ^"Vy^C.AzH^AzO^;     prismes     incolores     devenant 

*»rtiigés  à  Tair,  f.  vers  190-200*  avec  décomposition,  sol.  dans 
AiH*  et  les  alcalis;  la  sol.  ammoniacale  chauffée  avec  FeSO  et 
AxH"»  se  colore  en  violet,  puis  en  bleu  et  en  rouge  par  addition  de 
HQ.  Ce  corps  régénère  la  méthylaminopyrimidine  quand  on  le 
traite  par  Sn  et  HCl  ou  Zn  en  poudre  et  AzH»;  traité  par  Zn  et 
ï'tc.  acétique  à  O,  il  fournit  Vbydrazine  correspondante  en 
•iguilles  incolores,  f.  vers  188-140*»,5,  sol.  dans  l'eau,  l'éther,  etc., 
réduisant  la  liqueur  de    Fehiing  et    PtCl*,   et    distillant  sans 


900  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

décomposition  ;  le  chlorhydrate  est  peu  sol.  dans  HCl  concenlrr 
et  Talcool  (cristaux  aciculaires). 

II.  Essai  au  moyen  de  la  B2éthj^J'6'amwO'4-chloiHh2-pyrimi* 
dine,  —  En  traitant  cette  base  par  AzO'H  concentré,  puis  pai 
SO^H'*,  on  obtient  la /2y/ra/n/?ie correspondante;  aiguilles soyeustîs. 
sol.  dans  AzH^  et  dans  HCl  concentré,  insol.  dans  Teau,  détonant 
par  échauflement  brusque  et  se  sublimant  lentement  vers  lOU*.  '' 
et  HI  réduisent  ce  composé  en  méthylaminopyrimidine. 

III.  Essai  au  moyen  de  la  méthyI-6'dichIorO'S,4'nilro^''prrinL- 

dine 

Az—G-(ÎH3 

H     II 

I         I 
Az=C-Gl 

—  La  méthyl-6-dichloropyrimidine  n*est  pas  nilrée  par  AïO"!! 
fumant.  Pour  préparer  le  dérivé  nitré-o,  on  dissout  le  méthyl'/- 
racile  à  30**  dans  un  mélange  de  AzO'H(>/^l,5)  et  de  SOH*,  «oj 
précipite  le  dérivé  nitré  par  Teau,  on  essore  ce  dernier  et  on  M 
chauffe  en  vase  clos  à  IbB-lôO**  avec  POCl*  en  agitant  constani- 
ment  jusqu'à  dissolution  presque  complète.  Le  produit  est  eobUitij 
précipité  sur  de  la  glace  et  isolé  par  Téther  de  pétrole  qui  laiss* 
non  dissoute  une  poudre  brune.  La  méthyldichloronitropvTimidiiK 
ainsi  obtenue,  bout  à  240**;  elle  cristallise  en  prismes  f.  à  53-o4*..y 
sol.  dans  l'alcool  et  rélher;  ses  vapeurs  attaquent  fortement  Its 
yeux.  Traitée  par  AzH^  alcoolique  à  froid,  elle  se  transforme  ea 
méthyl-amino-i-nitro-ô-chioro-S-pyrimidine;  aiguilles  rougeitrvi 
f.  à  i70-i71*,  sol.  dans  les  solvants  organiques  et  dans  HCl  dilml 
tiède,  insol.  dans  Teau.  Cette  base,  réduite  par  SnCl*  et  HCl,  --i 
transforme  en  méthyl-G-diamino-â.o-chloro-^-pyrimidiDe;  aiguillon 
f.  vers  250®,  peu  sol.  dans  Feau,  sol.  dans  HCl  dilué;  le  càhro* 
plaiinate  est  en  rhomboèdres  peu  solubles.  Cette  diamiue,  IrtiU^^ 
par  Tac.  formique  n'a  pas  fourni  de  produit  bien  défini;  le  zinc  «i 
l'eau  bouillante  sont  sans  action  sur  elle;  Tac.  iodhydrique  fumtitt 
et  FH*I  la  transforment  en  méthyldiamino'i.o^pyrimidiuc^  i-« 
môme  base  prend  naissance  lorsqu'on  réduit  la  méthylaminochh'- 
ronitropyrimidine  décrite  plus  haut  par  HI  et  par  PH*1;  elle  cris- 
tallise dans  l'acétone  en  prismes  durs,  f.  à  208-209**,  sol.  dan>  Toa:" 
et  les  acides,  peu  sol.  dans  Téther;  elle  bout  vers  825-530*  ei  n»^ 
réduit  pas  la  liqueur  de  Fehling  ;  le  chlorhydrate  est  en  pniinr- 
courts,  le  cliloroplatinate  en  tables  (|uadratiqueâ  cl  ViodbjdrM 
en  prismes  incolores  sol.  dans  l'eau.  Chauffée  avec  de  Tac.  f  v- 


CHIMIE  ORGANIQUE.  907 

mique,  celte  base  se  transforme  dans  le  dérivé  monoformylé 
lai^illes  sol.  dans  Talcool  et  Teau  avec  réaction  alcaline,  insol. 
liaos  rélher)  ;  ce  dernier  fond  >  200**  en  perdant  H*0  et  en  se 
(ransformant  en  méthyl-ô-purine  ;  on  obtient  aussi  celle-ci  en 
iitiaufiboi  le  mélange  de  diamine  et  d'ac.  formique  dans  un  cou- 
rant de  CO*,  vers  210*,  jusqu'à  solidification  complète;  le  produit 
•*^t  purifié  par  sublimation  ou  cristallisation  dans  le  toluène; 
aiguilles  f.  à  285-236'*,  sol.  dans  Teau  (réaction  neutre),  Talcool 
chaud,  etc.,  insol.  dans  Téther;  le  dérivé  potassique  est  en  fines 
aijniilies;  le  dérivé  argenlique  constitue  une  poudre  cristalline 
lit^lonant  à  chaud,  sol.  dans  AzO^H  dilué,  chaud.  La  base  donne 
avec  HgCI*  un  ppté  blanc  sol.  dans  Teau  chaude  et  avec  Teau  de 
brome  une  émulsion  jaunâtre,  sol.  dans  HCl.  Le  ciilorhydrate  est 
en  priâmes  très  solubles  ;  le  cbloraurate  et  le  picrate  constituent 
des  poudres  jaunes  très  peu  solubles  ;  le  cbloroplatinate,  C^H^Az*, 
2HCi,  PtCl*4-H«0,  cristallise  en  aiguilles  jaunes. 

La  diamine  réagit  avec  l'urée  à  170®  en  donnant  de  la  méthyl-B 
oxy-H-purine  : 

Az— C-CH3  Az  — G-CH3 


CH     C-AzH2      AzH\        =2AzH3+CH     C-AzH\        . 
I         I  +  >co  I        I  >C0 

Az=C-AzHa      XzW/  Az=C-AzH/ 

Aiguilles  blanches  sol.  dans  Talcool,  Teau  à  chaud,  insol.  dans  les 
alcalis.  Le  chlorhydrate  cristallise  en  aiguilles  peu  sol.  dans  HCl, 
jubliroables  asse;?  facilement,  f.  vers  345**  avec  décomposition.  Le 
chhrauraie  C«H«Az*O.HCl,AuCl^  est  en  aiguilles  jaune  d'or, 
«kvomposables  vers  260**,  peu  sol.  dans  l'eau  froide. 

Avec  la  Ihio-urée  à  230-235®,  on  obtient  pareillement  la  méthyl^ 
*UbiO'S'pnriDe  (poudre  cristalline  peu  sol.  dans  l'eau  chaude, 
laicool  el  rétlier,  sol.  dans  AzH^  et  les  alcalis,  se  décomposant 
»tDs  fondre  vers  340*). 

L'acide    azoteux    réagit  sur  la  même  diamine  en  donnant  de 

Az-C(^GH3)=C-AzH 

CH Az=i-Az 

[uicroscopiques  f.  avec  décomposition  vers  174®,  sol.  dans  l'eau 
'haude,  l'alcool  el  l'éther  acétique. 

La  diamine  et  le  benzile  se  condensent  vers  170®  dans  une 

Az-CiCH3j=C-Az=G.C«H5 
atmosphère  de  CO*  en  donnant  Vazine  \\  I  I  ; 

CH Az=C-Az=C.C«H5 


\^  métbyluziminopyrimidine  \\^^  j  ^Az  ;     aiguilles 

i  — C— i 


908  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

grains  cristallins  jaunes,   f.   vers  184*,   peu   sol.  'dans  Talcooj 
bouillant  etTéther,  insol.  dans  Teau. 

La  raéthyl-6-dichloro-2.4-nitropyrimidine  n'est  pas  réduite  d'anfl 
façon  nette  par  P  rouge,  et  HI;  chauffée  avec  Zn  en  poudre  ej 
H*0,  elle  se  Iranforme  en  méthyl'S'amiD(h5'CblorO'2'pynmidim: 
aiguilles  blanches  f.  à  92®,  sol.  dans  Peau  et  Téther,  non  voUul 
sans  décomposition.  Cette  base,  chauffée  à  100*  avec  du  inéthy 
de  Na,  se  transforme  dans  le  dérivé  méthoxylé  correspondant  f. 
88-89^,5  (éb.  285**  avec  décomposition),  sol.  dans  Teau  et  rélbrt 
réduite  par  HI  fumant  et  PH*I,  elle  se  transforme  en  periodure  ^ 
métbyl'6'aminO'ô'pyrimidiae  (poudre  d*un  bleu  noirâtre);  la  bêM 
libre  cristallise  dans  le  benzène,  en  paillettes  f.  à  i52-158*,  >ol 
dans  Teau,  Talcool  et  Téther,  à  peine  sol.  dans  la  ligroïne  bouillant'* 
le  cblovbydrate  (prismes),  le  cbloroplatinate  (prismes)  et  le  chlfh 
raurate  (aiguilles  aplaties)  sontassez  sol.  dans  Teau.  La  base  bouj 
vers  260®;  AzH'^  alcoolique  réagit  vers  200-215®  sur  la  méthjl^ 
aminochloropyrimidine  en  la  transformant  en  mélbylS-diamin^'' 
S.ô'pyrimidine;  prismes  f.  à  188-18i®,  sol.  dans  Teau  froide  réacj 
tion  faiblement  alcaline),  distillant  sans  décomposition. 

Parmi  les  produits  de  l'action  de  AzH^  à  100®  (ou  mieux  a  ^6^r\ 
sur  la  méthyl-6-dichloro-2.4-pyrimidine,  on  trouve  une  pelJUi 
quantité  de  méibyl-ô-diamino-S  A-pyrimidine  (\\x\  reste  dans  H 
eaux-mères;  aiguilles  renfermant  H*0,  sol.  dans  Teau  (réacto^ 
alcaline)  et  dans  Tacétone,  peu  sol.  dans  Téther.  La  base  Aencti 
anhydre  à  100®,  fond  à  183-185®  et  bout  vers  305-308®;  elle  M 
réduit  pas  la  liqueur  de  Fehling.  On  l'obtient  encore  en  chauŒin^ 
à  160®  avec  AzH*  alcoolique  la  métbyl-G-aminO'S'ChloroÀpyriB.i^ 
dine  résultant  de  l'action  de  POCP  sur  riminométhyluracile.  Ltf 
cbloroplatinate  est  orangé  ;  le  cbloraurate  est  en  aiguilles  jâum* 
citron;  le  bichromate  en  prismes  orangés;  le  picrate  constitue  une 
poudre  cristalline  jaune  et  le  ferrooyanure  une  poudre  verdàtnî.— 
AzO^H  réagit  sur  cette  diamine,  en  présence  de  SO*H',en  domuni 
un  dérivé  nitré-ô  (prismes  jaune  citron  insol.  dans  les  alcalis,  f.  « 
232-233®  avec  décomposition,  sol.  dans  l'alcool,  l'ac,  acétique  t< 
l'eau  à  chaud).  Ce  dérivé  se  forme  ausssi  en  traitant  la  méth)M)' 
dichIoro-2.6-nitro-5-pyrimidine  décrite  plus  haut  par  AiWalco^*- 
lique  à  100®.  La  réduction  de  ce  composé  par  SnCl*  et  HCl  fournit 
le  dérivé  triamidé 

Prismes  f.  à  243®  avec  décomposition,  sol.  dans  l'eau  chaude  f 
l'alcool  (réaction  alcaline).  La  base  réduit  la  liqueur  de  Fehlmg. 
Le  chlorhydrate  est  en  aiguilles  déliquescentes,  le  cbloroplitif^^' 


CHIMIE  ORGANIQUE. 
en  prismes  jauno  cîtroa;  \e  picrate  constitue 
lioe.  I/ac.  formique  s'unità  la  hase  à  chaud  po 
aïoooformylé  (aiguilles  sol.  dans  l'eau,  peu  s 
ilécomposant  saos  fondre  vers  300*;  le  chlorh] 
'-•!  eàhroplatinate  se  présente  sous  forme  de 
phraie  est   en  aiguilles  et  le  cbioraucale  ci 

ndiée).  Chauflé  à  300»,  ce  corps  se  transforme 

i-parine  : 

As— C-CHJ 

Il         I 
AzHî-C       I^AiH^  +  HCOïH  =  2H>0  +  AzHî- 

As=U-A«Hî 


Aiguilles  blanches  sol.  dans  l'eau  chaude,  pe 
sublimables  facilement,  f.  >  300*.  Le  chlorbyi 
Uaoches,  le  ckloroplalinate  en  aiguilles  jaune 
raie  en  aiguilles  jaune  citron,  le  bichromate 
tiiques  jaune  citron,  le  ferrocyanure  en  petits 
)*  picrate  en  aiguilles  jaunes. 

Sur  l'acidfl  mAtbylTiolariqae  et  l'acide  i 
Kadoir  AHDREASCH  [Mon.  f.  Ch.,  t.  31,  p.  28 
méthylviolurique  ou  mélhylisonitrosomalonylui 


GO; 


.Ai{CH')-CO 


MïH 00 

■'obtient  en  faisant  agir  le  chlorhydrate  d'hy 
methylalloxaae  d'après  le  même  procédé  qui 
(orer  l'acide  violurique  et  l'acide  diméthyb 
('.  eb.  G„  t.  27,  p.  30-82  et  Andreasch,  Moa.  . 
UdifRculté  réside  dans  la  préparation  du  n 
'raiûs  de  se  procurer  ce  produit  en  partant  de 
(«T  oxydation  donne  un  mélange  de  métiiylallo 
'lée  n'ont  donné  (jue  de  mauvais  rendements. 
■  obtenir  le  méihylalloxane  en  oxydant  l'acide  i 
{i^r  la  maison  Boehringer  de  Waldhof,  près  M. 
\  renlermait  surtout  de  l'acide  S-méthyluriqui 


9^0  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

petites  quantités  d'acides  8.9-dimélhylurique  et  3.7.9-thaiéU!)^ 
urique  (1)  qui  ne  gênent  pas. 

L'oxydation  s'effectue  au  moyen  du  chlorate  de  potasse  el  d'acitk 
chlorhydrique  et  la  combinaison  du  méthylalloxane  avec  le  chlor- 
hydrate d'hydroxylamine  se  fait  au  bain-marie  en  solution  pas  trifj 
concentrée  ;  l'acide  méthylviolurique  se  dépose  peu  à  peu,  on  k 
purifie  par  recristallisation  dans  l'eau.  Il  constitue  de  Anesaiguili^ 
blanches  ou  légèrement  jaunâtres,  solubles  dans  l'alcool  froid  ti 
l'acétone,  peu  solubles  dans  l'éther. 

Les  solutions  aqueuses  de  l'acide  sont  légèrement  colorées  ^ 
violet,  et  l'intensité  de  la  coloration  augmente  lorsqu'on  élève 
température. 

L'acide  méthylviolurique  cristallise  avec  1  mol.  d'eau  qu'il  pH 

D'après  les  travaux  de  Hanlzsch  (D,  ch.  G.,  t.  32,  p.  57r>  el  G"d 
et  de  J.  Guinchard,  D.  ch.  G.,  t.  32,  p.  1723-1741),  il  résulte  qw, 
la  formule  qui  fait  de  l'acide  violurique  une  isonitrosomalon^lunH 
ne  convient  qu'à  cet  acide  à  l'état  solide  et  incolore  ;  dans  les  solm 
lions  violettes,  au  contraire  l'acide  possède  une  constitution  diiï^ 
rente.  On  peut  raisonner  par  analogie  et  étendre  aux  acides  mélhyl 
et  dimêthylvioluriques  les  formules  adoptées  pour  les  deux  inotli- 
fications  de  l'acide  violurique. 

A  l'état  solide  et  non  dissocié  ces  acides  auront  pour  formule 

.Az(CH3)-C0  yKz(CH^)'CO 

COC  C=AzOH        et        CO;  C  =  Ai.()H, 

\  I  \  ' 

\AzH CO  ^Az(GH3)-CO 

tandis  qu'à  l'état  dissous  et  ionisé  leur  constitution  sera  : 

AzH CO  .Az(CH3>-C() 

y      I  y     ^ 

\(X  C=Az        el        CDf  C=A2. 

Az(CH3)-C— 0  \az(CH3).(:~0 

I  I 

OH  OH 

L'acide  méthylviolurique  est  un   acide   relativement  fort  qm 

^1)  La  notation  aaopté  par  M.  Fischer  pour  l'acide  urique  est  : 

(1)  AzH CO  («) 

I  I  (7^ 

(2)  CO       (5)  C AiH 

(4)        (») 


CHIMIE  ORGANIQUE.  911 

4l4^<compos6  les  carbonates  et  les  acétates  ;  les  solutions  aqueuses 
de  œs  sels  sont  violet  foncé. 

Le  5e/  de  potassium  C*H*K Az^O*  s*obtient  en  neutralisant  l'acide 
lîlire  par  la  potasse  caustique,  et  précipitant  par  l'alcool  la  solu- 
tion concentrée.  Il  forme  des  aiguilles  couleur  fleur  de  pécher  qui 
flleriennent  bleu  pur  après  dessiccation. 

Le  seJ  de  sodium  Cî^H^NaAz^O*  +  17*^*0  est  en  cristaux 
rouge-brun.  Il  forme  également  un  sel  ammoniacal  : 

G^H4(AzH4)Az30S 

lU-s  sels  de  calcium  (Cî^H*A230*)*Ca,  de  baryum,  de  plomb,  de 
dniium,  de  cuivre,  de  zinc. 
U acide  mélbyldililuvique  ou  méthylnitromalonylurée  : 

Az(CH3).C0 

CH-AZO2  +  IV2H20. 
AzH GO 

î^  prépare  facilement  en  oxydant  l'acide  méthylviolurique  par 
l'acide  nitrique  concentré.  On  le  purifie  par  recrislalîisalion  dans 
Teau  ;  chauffé  à  60-80<»,  il  perd  1  V^H^O  et  fond  alors  à  i43^ 

Les  solutions  aqueuses  ont  une  colorai  ion  qui  rappelle  celle  de 
l'acide  picrique,  leur  réaction  est  nettement  acide.  Les  sels  de 
l'acide  mélhyldiliturique  ne  dérivent  pas  de  l'acide  nitré,  mais  bien 
•le  la  modification  isomérique  ;  l'acide  isonitré  (1)  : 


y 


Az(CH3)-C0 

I 

à^AzO-OH 
AzH }\0 


Le  sel  de  potassium  C^H^KAz^Qî^  est  insoluble  dans  l'eau  froide 
et  se  forme  en  ajoutant  l'acide  libre  aux  solutions  des  sels  de 
{lOtassium. 

Il  forme  également  un  sel  de  sodium,  d'ammonium,  de  baryum, 
de  strontium,  de  plomb,  de  cadmium. 

L'auteur  a  montré  précédemment  [Mon,  /.  CA.,  t.  16,  p.  651) 
que  l'acide  diméthyldiliturique  ou  nitrobarbiturique  est  décomposé 
souft  rinfluence  des  bases  en  acide  carbonique  et  diméthylnitro- 
malonamide,  il  a  essayé  la  même  réaction  sur  l'acide  monométhyl- 

li  IIamtzhch,  D,  cb.  G.,  l.  32,  p.  575  el  607.  —  Hollemann,  /?.  tr.  cb,  P.-B., 
l  16,  p.  lt>2. 


912  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

diliturique,  mais  elle  ne  se  fait  pas.   On  retrouve  presque  ton 
Tacide  inaltéré. 
U acide  méthylbromodilitu tique  : 


yAz(CH3)-C0 
\  I 


AzH CO 


s*obtiect  en  ajoutant  goutte  à  goutte  de  Teau  de  brome  à  une  soJd 
tion  aqueuse  d'acide  méthyldiliturîque  jusqu'à  ce  qu*il  y  ait  tu 
excès  de  brome. 

Il  se  forme  un  précipité  blanc  cristallin  qui  après  essorage  H 
sufRsamment  pur  pour  Tanalyse,  il  fond  à  138-189*  en  dégageani 
des  gaz. 

Vacide  métbylcbiorodiliiuriqae  se  prépare  en  faisant  passer  m 
courant  de  chlore  dans  une  solution  aqueuse  de  Tacide  ;  dès  qw 
la  couleur  jaune  de  Tacide  méthyldiliturîque  a  disparu  on  ces<e 
l'arrivée  du  chlore  et  on  agite  à  Téther.  La  solution  éthérée»  é\*a- 
porée  abandonne  l'acide  chloré  qui  fond  à  121"*.         a.  wahi.. 

Sur  roxy~4-hydrindén6  et  sur  quelques  noayeaux  dérifi^ 
du  xyléne  et  de  réthylbanzéna  ;  J.  MOSCHNER  {D.  ch.  G.,  t.  34. 

p.  1257-1262;  li.5.1901). —  Les  eaux-mères  de  Tac.  pseudoctt- 
mène-sulfonique  renferment,  outre  l'ac.  mésitylène-sulfonique  e« 
Tac.  hydrindène-sulfonique-5,  une  petite  quantité  d'ac.  hydrindèo^ 
sulfonique-4.  Pour  caractériser  ce  dernier,  on  a  évaporé  à  sec  le* 
eaux-mères,  on  a  oxydé  le  résidu  par  KMnO*»  et  Tac.  m.-sul(o<».* 
phtalique  ainsi  formé  a  été  fondu  avec  KOH,  ce  qui  n  donné  di^ 
l*ac.  m.-oxy-o-phtalique  facilement  reconnai^sable  (colorattot 
rougeàtre  avec  FeCl^)  ainsi  qu'un  peu  d'ac.  salicyiique. 

La  fusion  avec  KOH  de  Fhydrindène-sulfonate  (4)  de  Na  a  fourm 
Yo.\y-4'bydrindène  sous  forme  d'un  liquide  à  odeur  phénoUque, 
bouillant  à  244-246^  (corr.),  sol.  dans  SO*H«  concentré;  celle  soin* 
tion  devient  rouge  cochenille  à  chaud  en  dégageant  SO^.AzCHH 
dilué  détruit  complètement  Toxhydrindène.  — Lemètboxy-i-hy 
drindène  est  liquide  et  bout  à  225-227*  (corr.)  ;  il  donne  avec  SO*H« 
les  mômes  colorations  que  l'oxyhydrindène.  Ce  dernier  n'est  con- 
tenu qu'en  très  petite  quantité  dans  les  résidus  meniionnés  plu> 

haut. 

Le  cumol  brut  renferme  une  grande  quantité  de  mésitjlenc; 
pour  retirer  ce  dernier^  on  traite  le  curaol  par  SO*H*  concenliv  à 
chaud  pour  enlever  la  majeure  partie  de  la  coumarone  et  de  J'indènf, 


I 


'     CHIMIE  OHGANIQUE.  918 

pots  OQ  chauffe  doucement  le  résidu  avec  un  mélange  de  SCHH' 
concentré  (50  part.)  et  de  SO*H*  fumant  (50  part.).  L'ac.  mésity- 
lèoe-siilfonique  se  solidifie  par  refroidissehient;  son  solde  Na  cris- 
Ullise  en  tables  répondant  à  la  formule  C«H«(CH«)»S03Na  +  2H«0. 

DérivfKs  du  xylène.  Vac.  m.'Xylène^suWniqae-S  a  été  préparé 
en  diazotant  la  m.-xylidine  sym.,  saturant  la  liqueur  de  SO*  à —  5®, 
et  traitant  ensuite  par  la  poudre  de  cuivre.  La  réaction  terminée, 
00  épuise  par  Téther.  Masse  cristalline  f.  à  75-76,  peu  sol.  dans 
reau.  —  Cet  acide  a  été  oxydé  par  KMnCH  en  sol.  alcaline,  Tac. 
ailfoDÎque  qui  prend  naissance^  transformé  en  chlorure  (cristaux 
f.  vers  89-90,  soi.  dans  Téther),  puis  en  amide;  celle-ci  cristallise 
dffiis  Teau  bouillante  en  aiguilles  f.  à  ISô"". 

Les  mêmes  opérations  ont  été  eflectuées  sur  ro.-xylidine-1.2.3. 
Lac.  c-xylène-sulânique-^  est  cristallisé,  soluble  dans  l'éther  et 
tosoL  dans  Teau ;  il  fond  à  105*.  Le  chlorure  d'acide  o^^xylène- 
Mtfoaique  fond  à  47®;  Vamide  cristallise  en  aiguilles  f.  à  167®,  peu 
soi.  dans  Teau  ciiaude. 

Dérivés  de  Péthylbenzène,  Le  xylène  du  goudron  renferme  une 
certaine  quantité  d'étbylhenzène  que  le  traitement  par  SCHH* 
transforme  en  ae.  élhylbenzène-p.-sulfonique ;  le  sel  de  Na  cris- 
UUise  en  tables  avec  0,5H*0  et  Vamide  en  paillettes  f.  à  110*,  sol. 
daos  l*eau  chaude.  Le  p.-éthylphénol  bout  à  219®  et  se  solidifie  par 
refroidissement.  Le  p.'éthylanisol  bout  vers  199-200®  (corr.); 
ItqQÎde  à  odeur  d*anis,  fournissant  de  Tac.  anisique  par  oxydation 
lu  moyen  de  KMnO*.  Le  p.-éthylpbénétol  bout  à  21 1®  (corr.). 

p.    FHEUNDLBR. 

ippUcation  da  fulminate  df  mercure  aux  synthèses  chi- 
■iqiiat.  Synthèse  de  phènola-aldoximes  ;  R.  SCHOLL  et  E. 
BEHTSCH  (D.  ch.  G.,  i.  34,  p.  144M446;  8.6.1901).  —  La  con- 
deosation  du  fulminate  de  Hg  avec  les  carbures  aromatiques,  en 
présence  de  AlCl',  donne  naissance  a  des  aldoximes.  Les  phénols 
ne  se  prêtent  pas  à  une  réaction  analogue. 

Si  Ton  traite  le  fulminate  en  suspension  dans  l'éther  par  le  gaz 
HCI,  on  le  transforme  en  un  produit  très  instable,  la  chloroformal- 
«ioxiine  CHCl=AzOH,  qui  se  fixe,  non  pas  sur  les  monophénols, 
mais  sur  les  polyphénols  ayant  20H  en  meta  et  une  position  para 
lilire,  en  donnant  naissance  aux  chlorhydrates  d'aldoximes  : 
OH  OH 


+  CiCH=AEOH  = 
H  Vy^" 

CH=Az-OH,Ha   ; 

MO.  CHiif.:  3®séR.,  T.  XXVI,  1901.  — TraT.  ètrang,  58 


914  ANALYSE  DES  THAVAUX  ÉTBANGEHS. 

Les  aminés  aromatiques  ne  se  prt^Umtpas  à  ce  genre  d«}  conden- 
sation ;  dans  le  cas  de  la  dimétliylaniline,  le  fulminate  a^il  connut* 
oxydant  en  donnant  du  tétraméthyldiamido-diphénylmélhane  et  un*» 
base  jaune  C*^H**0*Az*,  de  constitution  non  déterminée. 

Ainsi,  on  obtient  Voxime  de  Tald.  ^-résorcvlique  M. 8. 4)  ♦•n 
saturant  de  gaz  HCl  une  sol.  de  10  gr.  de  résorcine  dans  80  rr. 
d'éther  anhydre  renfermant  en  suspension  21  gr.  de  fulmiiuir 
(l  fois  1/2  la  quantité  théorique  i.  Le  chlorhydrate  de  roxîme  ?c 
dépose  avec  un  peu  de  HgCl*  ;  on  précipite  par  Teau  glacée  ei  «i 
épuise  Toxime  par  Téther;  Toxime  cristallise  en  aiguilles  blaocb>>^ 
(dans  Teau  chaude),  f.  à  197®  avec  décomposition.  On  Ta  déconi- 
posée  ensuite  par  SO*H*  dilué  bouillant., 

Le  même  procédé  appliqué  à  Torcine  a  fourni  Voxime  rA»  faW 
orc//iyHeC«H«rCH3)(OH)«(CH=AzOHj(1.8.5.G)  en  aiguilles  im-o- 
lores,  f.  à  200®,  sol.  dans  Téther,  Talcool,  Tacétone,  peu  sol.  dan* 
CS*,CHG1^  et  la  iigroïne  ;  il  se  forme  en  môme  temps  un  peu  d*unt 
matière  colorante  cristallisée  eh  aiguilles  brunes  insoL  dans  Teto^ 
sol.  dans  NaOH  avec  une  fluorescence  verte.  Uald.  orcylique  fowi 
à  181.182^ 

Le  pyrogallol  a  fourni  de  même  Voxime 

C6H2(OH)3(CHrAzOH)(1.2.3.4), 

en  aiguilles  brillantes  sol.  dans  l'eau  chaude  et  les  solvants  or^^ 
niques,  sauf  le  benzène,  la  Iigroïne,  CHCP  et  CS*  ;  cetie  oxime  ^ 
décompose  vers  204*.  L'ald.  libre  fond  à  161-i62*. 
Avec  la  pbloroglucine,  on  a  obtenu  Voxime 

C«H2(OH)3(CH= Az-OH)  (1.8.5.2). 

avec  un  rendement  presque  quantitatif;  cristaux  blancs  renfernuat 
1  H^O,  se  décomposant  vers  195'',  présentant  la  même  solubilité  qti« 
fisomère  1.2.3.4.  p.  mEUDLER. 

Sar  la  chloromôtaphénylônediainine  ;  C.  COHH  et  AnûA 
FISCHER  {Mon,  /.  Ch,,  t.  21,  p.  267;  1900).  —  Le  seul  dérive 
chloré  de  la  métaphénylènediamine,  qui  se  trouve  dans  la  lilten* 
ture  est  la  4-chloro-métaphénylènediamine  F,  86*  que  Beilsteia  <■! 
Kurbatow  ont  obtenue  par  réduction  du  4-chlorodinitroben2èac. 
Les  auteurs  se  proposaient  d'en  étudier  les  propriétés  d'une  ftron 
plus  complète  lorsqu'ils  ont  appris  (|ue  rAktiengesellschah  fiir 
Anilinfabrikation  de  Berlin  avait  fait  breveter(l)  unechloroiaéta(ihi^ 

(1)  Brevet  français  n*  286888,  16  mars  m^. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  915 

nylènediamine  symétrique  fondant  à  103**  mise  dans  le  commerce 
doiis  le  nom  de  «  Nérogène  Z?  »  et  employée  en  teinture  comme 
tléveloppaleur  du  Noir  Zambèse  D.  L*étude  de  ce  nérogène  D  a 
néanmoins  montré  qu*il  ne  possédait  nullement  la  constitution 
indiquée  dans  le  brevet,  mais  que  ce  n^était  autre  chose  que  la 
i-ch!oro-métaphénylènediamine.  Celle-ci  devait  s'obtenir — d'après 
le  brevet  —  en  réduisant  le  dinitrochlorobenzène  1.3.5  déjà  décrit 
par  Bader  (1)  mais  qui  se  préparait  facilement  en  faisant  agir  le 
chlore  sur  le  dinilrobenzène  en  présence  de  chlorure  de  fer.  Les 
auteurs  ont  essayé  de  préparer  le  dérivé  chloré  en  opérant  dans 
les'  conditions  indiquées,  mais  n'y  sont  pas  parvenus. 

La  4'Cliloroméiapbénjrlènediamine  se  prépare  en  réduisant  le 
i-chlorodinilrobenzène  1.3  par  le  chlorure  stanneux.  Elle  cris- 
tallise en  beaux  cristaux  appartenant  au  système  rhombique  et 

fondant  à   91^  Son  chlorhydrate  C«H3<^2H*)'"C^  forme  de 

fines  aiguilles  blanches  solubles  dans  Teau,  et  se  décomposant 
a  SUS». 

Le  cbloroplatinate  2[C«H»(A7H«)«Cl.HCI]4-PtCl*  s'obtient  en 
ajoutant  une  solution  de  chlorure  de  platine  à  une  solution  de 
chlorhydrate  de  la  base:  il  constitue  de  petits  cristaux  jaunes 
brillants. 

Le  sulfate  C«H«(AzH«)«Cl.SO*H«  est  facilement  soluble  dans 
Feau.  il  se  décompose  à  155»,  Voxalaie  C«H3(AzH«;«CLC«H«0*  se 
décompose  à  185». 

La  monoacétyl'4'Cblorométaphénylènediannne 

/AzH-C0CH3 

\ci 

s'obtient  par  la  méthode  de  Hinsberg  en  traitant  une  dissolution 
aqueusede  chlorométaphénylènediaminepar  Tanhydride acétique  en 
présence  de  soude.  Le  dérivé  monoacétylé,  recristallisé  dans  Teau 
bouillante  fond  à  170<>. 

La  dibnîzoyl'4'Chloromélaphényîènediainine  se  prépare   par 
la  méthode  de  Schotten-Baumann.  Fines  aiguilles,  F.  178**. 

La  chlorophénylénediamine  peut  se  copuler  aux  diazoîqucs  pour 
dooner  des  matières  colorantes. 

1)  D.  eb.  G,,  t.  24,  p.  1G65;  Buil.  Soc.  chitn,,  1891,  t.  6,  p.  689. 


916  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGER». 

Le  mélaxylène-azo'4-chlovométapbénylènediaminc 

/CH3  (2)  /AzH2  (2) 

C«H3^Az=Az-C«H2^AzH2  (4). 
\(m3  (i)  \Gl       (5) 

s*obtient  en  copulant  en  solution  acétique.  Ce  son l  des  aiguilk» 
jaune  rouge  fondant  à  150**. 

Le  diazobenzène  donne  le  benzène'azchd-cblorophénylèaediaioiBf 
fondant  à  .151^,  et  le  produit  obtenu  avec  le  diazotoluène  (pan. 
fond  h  ^72^ 

La  base  chlorée  jouit  aussi  de  la  propriété  commune  aux  roéu- 
diamines  de  se  condenser  avec  les  dérivés  nitrosés  des  bas^ 
tertiaires,  pour  fournir  des  eurhodines.  Aussi  avec  la  nitrosodime* 
thylaniline  on  obtient  la  dimélhyldiamidochloropliénazine 


ou 


Les  auteurs  ont  aussi  appliqué  à  la  base  chlorée,  la  n-action  dd 

Sandmeyer   qui   fournit   le    trichlorobenzène  C*H*— CI  (2i  d<^j« 

obtenu  par  d'autres  méthodes  (1). 

Le  trichlorobenzène  1.2.4  constitue  une  huile  faiblement  jtuM 
dont  l'odeur  rappelle  celle  de  la  pyridine.  Elle  se  solidifle  vers  if>* 
IS^"  et  bout  à  207-208''  (213  corr.)  ce  qui  correspond  aux  constantes 
physiques  que  Ton  trouve  dans  la  littérature.  AÂnde  le  canictén7«f 
mieux  il  a  été  transformé  en  dérivé  nitré  le  1  nitro-2.4.5-tncblorc^ 
benzène,  F,  55*.  a.  waru 


Action  de  racida  azoteux  sur  Tacida  o.-toluidina-dû 
tiqua  ;  D.  VORLAENDER  et  R.  ¥on  SCHILLING  (Z>.  cA.  G..  L  34. 
p.  1639-1651  ;  8.6.1901).  —  Lac.  azoteux  réagit  sur  Tacide  lolui- 


(1)  JuNGFLEiscii,  Ann.  Cbim.  Pays,  (4),  i.  15,  p.  2Gi.  —  Bsu.»mN  H  Km- 
BATOW,  Anu.^  t.  192,  p.  229. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  917 

ilîiie-diacélique  en  donnant  de  la  nitrosotoJylglycine,  de  Tald.  for- 
inique  et  CO*  suivant  Téquation  : 

yCH2-G0m 
CH3-C«H*- Az<  +  8  AzO^H 

\CH2-C02H 

yKzO 
=  CH3^6H»-A2<  +  C02  +  CH20  +  2H20  +  2  AzO. 

NCH2.C02H 

La  réaction  s*eiTectue  en  introduisant  le  mélangée  d*ac.  toluidine- 
«Itacélîque,  de  ÂzO'Na  et  de  Na^CO'  dans  HCl  dilué.  La  sol.  rougit 
fortement,  laisse  dégager  CO*  et  des  vapeurs  nitreuses  et  fournit 
bientôt  un  précipité  huileux  de  nitrosotolylglycine.  Il  ne  se  forme 
ni  ac.  oxalique  ni  ac.  glyoxylique. 

Les  auteurs  ont  vérifié  que  Tac.  azoteux  ne  réagit  pas  à  froid 
:>ur  Tac.  glyoxylique.  Celui-ci  s'unit  à  la  diméthylhydrorésorcine 
pour  donner  la  combinaison  (C®H"0*)*CH.CO*H  qui,  cristallisée 
dans  Teau  et  Talcool,  fond  à  210-212''  en  se  déshydratant  et  se  soli- 
difie ensuite  pour  fondre  de  nouveau  à  230*.  FeCl' colore  en  brun 
la  sol.  alcoolique  de  celle  combinaison.  p.  freundler. 

Sur   raction  de  Tacida  chlorhydriqua  sur  la  nitroso-o.- 

tolylglycina  ;  D.  VORLAENDER  et  H.  SCHROEDTER  (Z?.  cb.  G., 

t.  34,  p.  16ol-16ô3  ;  8.6.1091). —  Lorsqu'on  mélange  des  solutions 

de  gaz  HCl  sec  dans  Talcool  absolu  et  dans  Téther,  on  obtient  une 

masse  cristalline  rouge  qui  constitue  le  chlorhydrate  dune  chloro- 

p.'toluylènediamine  : 

AzH? 

[:H3 


,2  HCl 

À2H2 

•  la  position  du  Cl  n'étant  pas  déterminé).  Ce  sel  est  sol.  dans  Teau 
ei  Talcool,  insoluble  dans  Féther. 
Le  sullate  correspondant  est  en  petits  cristaux  peu  soL  dans 

Peau. 

La  base  mise  en  liberté  par  \zW  ou  Na^CO',  cristallise  dans 
Talcool  ou  Teau  bouillanle  en  paillettes  blanches  qui  se  colorent 
rapidement  en  violet. 

EUle  fond  à  146*,  réduit  AzO'Ag  ammoniacal  et  fournit  la  réac- 
uoo  de  Lauth.  FeCl',  Teau  de  chlore,  etc.,  colorent  ses  solutions 
eo  vert.  Le  dérivé  diacétyjé  cristallise  dans  Talcool  bouillant  en 
fioes  aiguilles,  f.  >  300^ 


918  ANALYSE   DBS  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

En  traitant  la  base  par  SO'H*  dilué  et  lC«Cr*0'  ou  MnO*.  on 
obtient  une  cblorololuquînotie  en  aiguilles  orangées,  sol.  dans 
l'eau  bouillante,  f.  à  102°  ;  celte  quinone,  réduite  par  SO*  au  b&in- 
marie,  se  transforme  en  cblorotoliihydroquinone.ai^iWes  blanche-. 
(.  à  175",  sol.  dans  l'eau  chaude.  f.  rnEisiiinR. 

Sur  la  sen&îbilitâ  A  la  lumière  de  cert&inB  diazDÎqnes.  u  i 
particulier  du  diazo-3-carbazol  et  sur  quelques  nouveaui  1 
dérivés  du  carbazol  ;  0.  RDFF  et  V.  STEIK  {D.  cb.  O.,  i.  34. 

p.  1668-1681  ;  22.6.1901).  —  Le  diazo-S-corbazoi  :  \ 


:  n  ' 


Aï=.\z-OH 


est  tellement  altér.ible  à  la  lumière  que  les  auteurs  proposeol  'le 
l'employer  pour  sensibiliser  les  papiers  photographiques  ;  on  peii! , 
imprégner  dans  l'obscurité  un  papier  d'une  sol.  de  chlorure  lii^ , 
diazocarbazol.le  recouvrir  d'un  cliché,  exposer  le  tout  à  la  lumiérr 
et  plonger  ensuite  le  papier  dans  une  sol.  alcaline  d'un  napbtol- , 
Aux  endroits  exposés,  le  diazoïque  est  détruit  et  ne  se  copule  pa-. 
tandis  qu'aux  endroits  non  exposés  il  est  plus  ou  moins  intégnlr- 
ment  conservé  et  forme  un  azoïque  de  teinte  variable  l  brun  ou  bnm- 
violel).  On  peut  aussi  imprégner  le  papier  dans  l'obscuriléd'im'' ' 
solution  renfermant  un  mélange  de  diazoïque  et  d'aminé  ou  >1« 
phénate  et  exposer  ensuite  après  dessiccation.  Les  diazoïques  oni 
déjà  été  appliqués  à  la  photographie,  mais  ils  présentent  le  défsul 
d'être  peu  stables.  Au  lieu  du  diazocarbazol,  on  peut  employer  son 
chlorozincate  ou  bien  le  carbazoldiazosulfonate  de  Na  qui  ne  [iri- 
sentent  pas  le  même  inconvénient. 

Les  auteurs  ont  fait  une  série  d'expériences  comparatives  pour 
déterminer  la  sensibilité  des  différents  diazoîques  et  surtout  l'io- 
fluence  des  substitutions  sur  cette  sensibilité.  Voici  les  principtui 
de  ces  recherches  : 

sition  meta,  l'influence  est  moins  grande  qu'en  ptfifi 
n  ortho.  Les  groupements  négatifs  (AzO'l  augmenlenl 'u 
é,  les  groupements  positifs  (CH'.Cl)  la  diminuent.  L'all^- 
tugmente  avec  le  nombre  d'atomes  renfermés  >laii*  '<■ 
'il  y  a  plusieurs  groupements  diazo  placés  symélriqui- 
ix-ci  sont  détruits  simultanémçnts  avec  la  même  tiUs^ 
en  avait  un  seul. 


CHIMIE   ORGANIQUE.  919 

Les  expiériences  ont  porté  sur  les  diazoïques  dérivés  du  p.-ami- 
nphéQol^  des  o.-,  m.-  et  p.-nitranilines,  de  Tac.  p.-aminobenzoïque, 
tr*  fa  p.-chloraniline,  des  o.-,  m.-  et  p.-toluidines,  de  raminofluo- 
ff^oe,  de  l'amino-S-carbazol,  de  la  ^-naphtylamine,  du  diamino- 
'arbazoi,  du  p.-aminodiphényle,  de  la  benzidine. 

Préparation  du  papier  pour  positifs, —  Du  papier  gélatine  et 
iurci  par  fald.  forraique  est  imprégné  d'un  côté  d*une  sol.  à  2  0/0 
le  chlorozincate  de  diazocarbazol,  puis  séché  et  exposé  sous  un 
rlirhé  positif  jusqu'à  teinte  bleuâtre  dans  les  parties  foncées  ;  on 
[i^onge  ensuite  répreuve  dans  une  sol.  alcaline  à  1 0/0  d'a-naphtol, 
liais  on  lave  à  Teau  ou  avec  une  sol.  concentrée  de  NaCl,  et  on 
fui  virer  au  brun  Tiraage  orangée  dans  un  bain  d*ac.  acétique 
diiué.  L'a-naphlol  peut  être  remplacé  par  le  p-naphtol  (ton  rouge 
bncé),  la  phloroglucine,  la  résorcine^  la  m.-toluylènediamine  (tous 
bnntsou  brun-violet).  On  peut  aussi  se  servir  d'une  sol.  à  2  0/0 
lU'  carbasoldiazosulfonate  de  Na  et  de  2  gr.  dVnaphtol  avec  un 
l'Wi  de  soude.  Dans  ce  cas,  après  exposition  (teinte  brun-rouge), 
nn  lave  à  Teau  chaude,  à  la  soude  très  diluée,  à  Teau  froide  et  à 
Tac.  acétique,  puis  à  Teau.  L  a-naphtol  ne  peut  être  remplacé  par 
un  phénol  ou  une  aminé  quelconque.  Dans  ces  conditions,  on 
obtient  des  images  ti'ès  stables. 

Le  nitro^'Carl)azoI  a  été  obtenu  en  saturant  de  vapeurs  nitreuses 
one  émulsion  de  100  gr.  du  carbazol  dans  500  gr.  d*ac.  acétique 
>^o  maintenant  la  température  vers  55-60*),  essorant  et  lavant  à 
lac.  acétique  le  nitrosonitrocarbazol  qui  se  précipite  et  le<;haufTant 
Hisuite  à  rébullition  avec  de  Talc,  amylique  pour  enlever  le  grou- 
p^'ment  AzO.  La  sol.  évaporée  abandonne  le  nitrocarbazol  à  peu 
prés  pur  r  cristaux  brillants  rouge  brun,  f.  à  208*»,5  (corr.),  sol. 
dwifi  Talcool  et  Tac.  acétique.  —  Le  nitroso-O-nitrocarbazol  cris- 
tallise dans  Talcool  en  aiguilles  jaunes  f.  à  166^,5  (corr.)  avec 
<lêcomposition,  peu  sol.  dans  la  ligroïne,  sol.    dans  les  autres 
fitàsolvanls  organiques  et  dans  SO*H*  avec  une  coloration  rouge, 
fiuis  verte.  La  réduction  de  ce  composé  par  SnCl*  et  HCl  à  chaud 
fournit  Vamino-S-carbazol  (après  décomposition  des  sels  d*étain 
par  H'S)  sous  forme  d'aiguilles  blanches  f.  à  259*  avec  décompo- 
MlioD,  soL  dans  TamUne.  —  Le  cblorliydrate  est  sol.  dans  l'alcool 
K  Teau,  insol.  dans  HCl  concentré  ;  poudre  blanche  altérable  à  la 
himière,  dont  la  sol.  teint  le  bois  (lignine)  en  rouge.  Le  diazocar- 
l«zol  se  prépare  par  les  procédés  usuels.  Les  sol.  sont  brunes  et 
a.saez  stables  à  l'abri  de  la  lumière  qui  agit  comme  la  chaleur,  — 
Le  ehloromercurate  C**H*îA2H.Azr:  AzCl,HgCl*,  préparé  par  union 
directe,  constitue  une  poudre  cristalline  très  sensible  à  la  lumière. 


3 


920  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

peu  sol.  dans  Teau  froide  et  dans  HCl.  —  Le  cbloronneaià  eA 
analogue.  Le  diazo-amiDOcarbazol  est  rouge  foncé  et  ic^ol.  àMtà 
les  solvants  usuels.  —  L'acétate  de  carbazolTazo-m-tolttylène^ 
mine  cristallise  dans  l'alcool  en  grains  a  reflets  verts  ;  il  teint  \â 
laine  en  violet.  Les  azoïques  obtenus  avec  les  naphtols  sont  broo- 
violet  et  insol.  dans  Teau,  ceux  du  m.-crésol  et  de  la  résorcine  soci 
orangés  et  solubles.  La  soude  concentrée  décompose  peu  à  pet 
les  sol.  de  diazocarbazol  en  donnant  un  précipité  d^aiguilles  roiig?»« 
très  instables,  détonant  par  le  choc  et  ne  renfermant  pas  de  résHt» 
fixe.  —  Le  cbromate  de  diazocarbazol  est  orangé,  insotuble  H 
s'enflamme  par  le  frottement.  —  Le  carbazoldiazosuJfonate  de  Ni 
AzH.C**H''.Az=Az.SO*Na  s'obtient  en  mélangeant  à  O*  une  sol 
de  chlorure  de  diazocarbazol  avec  une  sol.  de  Na^SO  saturée 
Na^CO';  précipité  orange  (modif.  syn.)  qui  se  liquéfie  à  chaud 
dissout  et  cristallise  par  refroidissement  en  paillettes  jaunes  «sar^ 
stables  (modif.  anti).  —  Le  sel  d*AzH*  est  encore  moins  soluble. 
La  réduction  du  sel  de  Na  par  Tamalgame  de  Na  à  3  0/0,  efTectr* 
à  80**,  fournit  le  carbazolbydrazinosulfonate  de  Na  : 

AzH-C^H^- AzH- AzH-SCPNa , 

sous  forme  d'une  poudre  cristalline  jaunâtre,  peu  sol.  danâTesa, 
insol.  dans  Talcool,  qui  réduit  la  liqueur  de  Febling*  i  chaud 
L'hydrazine  n'a  pu  être  isolée  ;  lorsqu'on  traite  le  sel  précédent 
par  un  acide,  on  obtient  des  résines  et  un  peu  de  diamino-^fW 
carbazol. 

La  décomposition  des  sol.  de  diazocarbazol  parla  chaleur  founul 
surtout  des  produits  amorphes  qui  réduits  par  Sn  et  HCl  téf^ 
nèrent  partiellement  l'aminocarbazol.  U  se  forme  aussi  un  pe« 
d'oxy-carbazol;  aiguilles  blanches, f.  à  SCO-SOl*",  peu  sol.  dansTeau 
et  la  ligroïne, sol.  dans  les  autres  solvants  organiques  et  les  alcalt^^ 
Les  solutions  alcalines  sont  réductrices.  —  Le  dériré  diacét)lr 
fond  à  ilS-lH*"  ;  aiguilles  incolores,  sol.  dans  Talcool. 

Le  iriacétylaminocarbazol  s'obtient  en  chauffant  ramino-ctr- 
bazol  avec  de  l'anhydride  acétique  à  180"*  ;  le  produit  est  criâtallîâc 
dans  l'éther  pour  séparer  le  dérivé  diacétylé  formé  en  mémf 
temps  et  qui  est  plus  soluble  ;  il  cristallise  en  aiguilles  f.  A  174%^ 
(corr.),  sol.  dans  l'alcool.  Le  dérivé  diacétylé  est  en  petites  aiguilla 
f.  à  199^,5  (s:rr.).  Traité  par  AzO*H,  il  fournit  une  aiiramisê  ^^mc 
amorphe  qui  se  décompose  déjà  è  50"*. 

l^a  nitration  du  dérivé  triacétylé  en  sol.  acétique  fournit  os 
mtrodiacétylaminocarbazol  en  aiguilles  jaunes,  f.  à  199" .5,  soluble 
dans  l'alcool.  p.  rnsuHDijai 


CHIMIE  ORGANIQUE.  921 

Comdensations  de  Tacide  barbiturique  avec  les  aldéhydes  ; 
■.  CONRAD  et  H.  REIHBACH  (V.  cL  G.,  t.  34,  p.  1339-1344; 
11.5.1901). —  L*ac.  barbiturique  (en  sol.  aqueuse  bouillante)  s'unit 
directement  à  Tald.  benzoïque  en  vase  clos  en  donnant  Vac,  ben^ 

lyUdène-barbiturique  C0<^^[J^ç^>C=CH.C«H5;  prismes  inco- 
lores, f.  h  256%  sol.  dans  Tac.  acétique  bouillant,  insoL  dans 
rélher,  Talcool  et  Teau.  AzH^  ou  NaOH  dédoublent  ce  composé 
déjà  à  froid.  L*ac.  acétique  et  la  poudre  de  zinc  le  transforment 
dans  Vac.  benzylbarbiturique  f.  à  206^,  déjà  décrit.  L  «c.  o.-nitro- 
beazflidèae-barbiiurique^  préparé  de  même,  fond  à  250-252"*  avec 
liécomposition  ;  cristaux  brunâtres  sol.  dans  Tac.  acétique  bouil- 
lant, s'unissant  à  chaud  à  AzH^  aqueuse  en  donnant  un  produit 
dêddition  jaune  C**H*<>0*Az*  f.  à  244*  avec  décomposition.  La 
condensation  de  Tac.  barbiturique  avec  Tald.  o.-aminobenzoïque 
s'efliectue  suivant  Téqualion 

.CHO  yCO-AzHv  yCH=C-CO-AzH 

CfHVC  -fCHK  >CO=2H20  +  C«H*<  |  | 

NAzH2  XCO-AzH/  \Az=OAzH-C0 


Ce  composé  se  décompose  sans  fondre  >  280»,  sublime  difïlcile- 
meut  et  se  combine  aux  acides  et  aux  alcalis  pour  former  des  sels  ; 
il  cristallise  en  paillettes  blanches  insol.  dans  Teau  et  l'alcool,  sol. 
dans  Tac.  acétique  bouillant.  Le  chlorhydrate  est  peu  soluble.  Le 
dérivé  sodé  se  présente  sous  la  forme  de  flocons  jaunes  répondant 
•  la  formule  C"H«Az»0«Na -[- 2H«0.  En  chauffant  le  produit  pré- 
cédent en  vase  clos  avec  NaOH,  à  200**,  on  le  dédouble  en  CO',  AzH* 
rt  en  ac.  ^carbostyrile-carbooique  suivant  l'équation  : 

GH     CO  Cli 

CH      AzH  Az 

Vac.  ciaaamylidène-barbituriquti 

<CO.AzHv 
>C0. 
CO-AzH/ 

cnslallise  en  prismes  jaune  citron,  f.  à  226-228"*  avec  décompo- 
xtKm,  sol.  dans  l'ac.  acétique  bouillant,  peu  sol.  dans  l'alcool  et 
Téiher, 


922  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Uac.  furfurylidène-barbiturique  se  décompose  >  280*  :  poudre 
jaune  insol.  dans  Teau,  Talcool,  Téther  et  Tac.  acétique  bouillant 

L'flc.  salicylidène-barbiturique  constitue  une  masse  cristalliirf 
blanche,  peu  sol.  dans  Téiher,  Talcool  et  Teau,  sol.  dans  Tac  ac<?- 
tique  bouillant  ;  il  fond  en  se  décomposant  vers  2G0*. 

Sur  les  produits  de  condensation  de  Tacide  barbitnriqni 
avec  les  aldéhydes  aromatiques  ;  A.  WEINSCHENE  (!)  cb.  <».. 
t.  34,  p.  1685-1687;  22.6.1901).  —  Uac.  barbiturique  s'unil  am 
ald.  aromatiques  pour  donner  des  combinaisons  incolores  ;  mais^ 
le  noyau  aldéhydique  renferme  en  position  para  un  groupem^^n* 
salifiable,  le  produit  de  condensation  est  coloré  en  jaune  ou  oranp»'. 
Le  groupement  éthylénique  est  donc  en  quelques  sorte  un  rhro- 
mophore. 

lé'ac,  p.'Oxy-ben zyHdène'barbiturique 


/AzH-GOv 
C0<  >C=CH.C«H*-OH  (4). 

\AzH-no/ 


obtenu  en  chauffant  quelques  heures  à  l'ascendant  une  sol.  alc<K>- 
lique  d'ac.  barbiturique  et  d'ald.  p.-oxybenzoïque,  cristallise  ft\ 
prismes  jaune  canari,  sol.  dans  Talc,  chaud,  peu  sol.  dans  rélh^r 
et  insol.  dans  Teau.  Il  ne  fond  pas  à  300^  et  se  dissout  dans  KOH 
sans  excès  avec  une  coloration  jaune  intense  et  formation  d'un  s»". 
de  K  (poudre  rougeàtre)  ;  un  excès  d'alcali  dédouble  la  oomi  • 
naison;  HCl  est  sans  action. 

\S ac.  p.'diméthylaminobenzyUdhie'bavbïtnriqne  : 

C3Az2n202=GH-C6H*-Az(CH3)2, 

obtenu  de  même  avec  l'ald.  p.-dimélhylaminobenzoïque,  conslilui* 
une  poudre  cristalline  orangée,  f.  avec  décomposition  vers  2^'. 
11  est  peu  sol.  dans  Talcool  et  Tacétone,  insol.  dans  Ve^n,  et  -^ 
dissout  à  chaud  dans  HCl  dilué  en  formant  un  cA/orAji-rfra/tf  «• 
guilles  orangées)  ;  la  soude  chaude  et  Tac.  chlorhydrique  roa- 
centré  dédoublent  ce  composé.  p.  raBCNDtcii. 

Etudes  sur  las  banzaldoximas  o-aminées  ;  E.  BAIIBER6D 
et  E.  DEHUTH  (Z>.   cb.  G.,  t.  34,  p.  1809-iM9;  11.5.190^.  - 

MM.  Bamberger  et  Weiler  ont  décrit  autrefois  sous  le  nom  dVaifch 


CHIMIE  ORGANIQUE.  9^ 

fMioxîmes,  le  produit  de  la  diazotation  des  oximes  des  o.-amino- 
Idchydes  : 

CIP  CH3     Az 

Ils  étudient  actuellement  les  produits  de  Taction  des  alcalis  ou 
r  Teau  bouillante  sur  ces  indiazonoximes  (voy.  /.  pr.  (.hem,  (II), 

S8,  p.  333).  Ces  produits  qui  sont  des  isomères  des  précédentes 
i*nl  des  c-aziào-aldéhydes  : 


CH3/    ^ iC=AzOH         CHY    ^— CHO 

CH3     Az  CH3 

En  effet,  i*  la  soude  bouillante  les  dédouble  en  azote  et  ac. 
othranilique  substitué  : 

CH3/\-CH0       ..,^  ,       CH^/N— COm 

I  +  H20  =  Az2  + 

<:H3  CH3 

2*  Les  azido-aldéhydes  se  combinent  à  la  phénylhydrazine  ; 

3*  L'oxydation  des  mêmes  produits  conduit  aux  azido-acides 
"rrespondants  qui  peuvent  être  préparés  synthétiquement  en 
[ÎHzotant  les  amino-acides,  formant  les  perbromures  et  transfor- 
tiaot  ces  derniers  en  dérivé  azo-imidés  par  iAzH^  concentrée, 
vivant  la  mélhode  générale.  Les  azido-aldéhydes  n'ont  pu  élre 
irêparées  par  un  procédé  analogue  ou  en  traitant  par  Thydroxyl- 
unine  les  diazoïques  des  o-amino-aldéhydes.  Le  mécanisme  de 
'i^^omérisation  en  question  n'a  pu  être  établi. 

Les  auteurs  proposent  de  se  servir  de  ces  réactions  pour  carac- 
^riser  les  o.-amino-aldéhydes. 

Pour  préparer  la  dimélhyl-4.6-amino-l-benzaldoxime  (formule 

^-dessus),  ou  part  de  Vaîd,  niiromésitylénique  (CH3)«C«H*<;pîjQ 

j*réparation  loc.  ciL);  en  même  temps  que  celle-ci  se  forme  Vald, 
iinitrée  en  aiguilles  blanches  f.  à  101-102^.  L'ald.  nitrée  (par  por- 
tions de  ©''jâ)  est  réduite  par  FeSO*  et  AzH*  en  sol.  aqueuse 
Itjuillante;  le  produit  brut  entraîné  par  la  vapeur  est  traité  direc- 
tement par  rhydroxylaminie  à  60**,  et  Toxime  est  ensuite  précipitée 


924  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

par  Tacide  acétique  sous  forme  d*aigui]les  blauches  t.  à  ITU- 
171*»,5  (rendement  81  0/0),  qu'on  transforme  ensuite  en  iûdazo- 
noxime  comme  il  a  été  dit  (loc.  cit.).  Cette  indiazonoxime  v^ 
ensuite  agitée  avec  de  la  soude  normale  et  le  produit  entraîné  yé* 
un  courant  de  vapeur. 

Vald.  diméthylazidobenzoïque  se  précipite  par  refroidissem^rt 
du  liquide  entraîné;  elle  cristallise  dans  la  ligroîne  en  aiguilla 
soyeuses  i.  à  33'',5-34*,  peu  sol.  dans  Teau,  sol.  dans  la  («lopurt 
des  liquides  organiques  et  dans  NaHSO*,  douées  d'une  odeur  p<t»r' 
trante,  très  volatiles  avec  la  vapeur  d'eau.  Dans  cette  deniifn 
réaction  il  se  forme  un  peu  (['aîd,  diméthyl-c-ammobeuioi^ 
également  entraînée,  tandis  que  le  résidu  renferme  un  peu  dV 
diméthylazidobenzoïque  et  peut  être  de  Tac.  aminomésit^léniqur 

La  p.-nitrophényihydrazonede  l'ald.  crist.  en  aiguilles oran^ 
à  reflets  bleus  vers  158®5-156*,5  avec  décomposilion,  sol.  danslr 
liquides  organiques  sauf  l'étiier  de  pétrole  et  la  ligroîn^,  prcsqw 
insol.  dans  Teau.  L*oxydation  de  laid,  par  KMnO^  (Hloé  foun>< 
Vacide  correspondant  en  aiguilles  soyeuses  f.  à  156*  avec  décoo 
position,  peu  sol.  dans  l'eau,  sol.  dans  le  benzène  et  ralooo).  L 
synthèse  de  cet  acide  a  été  eflectuée  comme  il  a  été  dit  plus  haut 
le  perbromure  dac.  diazomésityléuique  constitue  une  masse  cus^ 
talline  orangée.  La  soude  normale  bouillante  réagit  sur  l*aldéh\i^ 
en  donnant  un  peu  d'ald.  diméthyl-o.-aminobenzoîque  (la  p.-aitit 
phénylhydrazone  crist.  dans  l'alcool  en  aiguilles  écarlates  ï  rf(li4 
bleus  f.'à  223-224°)'  et  de  l'ac.  a-aminoiuésityléaique  f.  i  19!^ 
peu  sol.  dans  l'eau  et  les  liquides  organiques,  sol.  dans  les  ac 
minéraux  et  les  alcalis. 

Les  mêmes  réactions  ont  été  eflectuées  avec  d'autres  aldéhyde^ 

Aid.   dichloro-S .ô-amino-ô-btinzoîque.   —  On   la   prépare  pa 

réduction  de  l'ald*  nitrée  au  moyen  de  FeSCH  et  AzH';  aigmlUt 

jaunes  f.  à  84-85'' sol.  dans  l'alcool,  volatiles  avec  la  vapeur  d'etut 

p.-aitropbénylhydrazone  crist.  dans  un  mélange  de  pyridioe  ei  é^ 

xylène  en  aiguilles  brun  rouge,  f.  à  298'',  presi|ue  insoî.  dans  i 

ligroïne.  La  dicbloraminobenzaldoxime  est  en  aiguilles  blancU 

i.  à  175-176*,  précipitables  par  l'acide  acétique.  La  dicbhrindtêzi 

noxime 

Cl 

— .CrAlOH 


(X 

(Ji       AZ 


Az 


préparée  en  traitant  l'oxime  précédente  par  AzO^Na  en  &oL  éiii^rti 


CHIMIE  ORGANIQUE.  925 

a^Uque  à  0"*,  cristallise  dans  le  xylène  bouillant  en  aiguilles 
ironxées  f.  à  lôS'^yS  avec  décomposition,  sol.  à  chaud  dans  Teau, 
;«  alcalis  usouiérisalion)  et  les  liquides  organiques  sauf  la  ligroïne, 
:i>ol.  duos  les  ac.  minéraux  qui  la  décomposent;  la  sol.  acétique 
hâuffee  avec  de  Ta-naphtylamine  se  colore  en  rouge.  Il  se  forme 
n  même  temps  un  peu  d'ald.  dichloraminobenzoïque. 

La  potasse  et  même  Teau  bouillante  transforment  Tindiazono- 
urne  à  froid  en  ald.  dichlovazidobenzoïque  qu'on  entraine  par  un 
courant  de  vapeur;  aiguilles  soyeuses  très  volatiles,  f.  à  SB-SÔ^^yS, 
»eu  soi.  dans  Teau  et  Talcool,  sol.  dans  le  benzène. 

Là  p.-nitropbéDylhydrazone  se  décompose  vers  155";  aiguilles 
^mngées  sol.  dans  la  pyridine,  Talc,  et  le  xylène  bouillant,  la 
fOUiie  alcoolique  (en  violet),  insol.  dans  Teau  et  la  ligroïne.  ChaufTée 
I  70*  (avec  la  glycérine),  Thydrazone  perd  Az*  et  se  transforme 
fo  dieblorchp.-DiirO'phénylpbènetriazine 

Cl  CI     OH 

0-CU=Az-A»H.C«H*-AzO2  _  ^       /\/^Az 

\z^  ""  *        1^vJaz-C«H*.Az02 

U  Cl     AzH 

Atguilleà  jaune  d*or  f.  à  â3â-2!34'',  sol.  dans  Talcool,  insol.  dans 
nu.  La  soude  normale  bouillante  transforme  Tazido-aldéhyde  en 
fcc,  dIcbIoro'2.5'antbraniIique;  aiguilles  blanches  f.  à  154-155" 
rorr.j,  soi.  dans  Talc,  Teau  bouillante,  le  benzène  et  la  ligroïne  à 
chaud. 

Aid.  dibrooKhO.-amidobeazoïque.  —  Celte  ald.  a  été  obtenue  en 
hazolaot  une  sol.  acétochlorhydrique  d*ald.  o.-aminobenzoïque, 
ijoutaul  à  la  sol.  une  sol.  de  Br  dans  KBr  et  traitant  le  perbro- 

Bore  C*H*<Pliq     ainsi  obtenu  (masse  cristalline  jaune  peu  sol. 

laos  l'eau  froide),  par  AzH^  concentrée  et  refroidie.  Le  produit 
^  eostiita  entraîné  par  un  courant  de  vapeur  d*eau  et  recristallisé 
ilaos  Talcool;  prismes  jaunes  f.  à  137-ld7",5,  peu  sol.  dans  l'eau 
cl  la  ligroïne.  La  p.^Ditropbéaylbydrazone  est  en  cristaux  orangés. 
—  L*oxi/ue  crist.  en  aiguilles  soyeuses  I'.  à  189"  (corr.),  sol.  dans 
les  solvants  organiques  bouillants,  peu  sol.  dans  Teau.  —  La  dibro- 
miodiazoDOxime  fond  à  182"  en  déflagrant  ;  aiguilles  jaune  d*or 
peu  sol.  dans  les  liquides  organiques  froids,  presque  insol.  dans 
l'eau  qui  isomérise  le  produit  à  rébullition.  La  solution  acétique 
rhaufTée  avec  de  Ta-naphtylamine  se  colore  en  rouge.  —  Vald. 
dibromo-o.-azidobenzoiqae  crist.    dans  la   ligroïne  en  aiguilles 


926  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

blanches  L  klb^'^b-lù"  (corr.),  se  décomposant  à  100*,  peu  sol 
dans  Teau,  sol.  dans  Tnlcool  et  le  benzène  à  chaud.  La  potax^ 
concentrée  transforme  cette  aldéhyde  en  ac.  dibronianthraniUqav 
aiguilles  blanches  f.  à  235-286*'  avec  décomposition^  très  peu  ?o! 
dans  Teau  et  la  ligroïne,  sol.  dans  Talc,  et  le  xylène  bouillant* 
le  sel  de  K  est  en  paillettes  nacrées  sol.  dans  l'eau,  peu  sol.  d«^• 
KOH. 

Aîd.  0,-aminobenzoîque.  —  On  la  prépare  en  réduisant  Tau* 
nitrée  par  FeSO*,  AzH*Cl  et  AzH»  à  90»  (rendement  75  0/0);  pel- 
lettes nacrées  i.  à  39-40**.  Uoxime  cristallise  en  aiguilles  soyeu'#H 
f.  à  134-135®,  sol.  dans  la  soude  et  l'éther.  L'indiazonoxjwe 


Ibnd  à  160-160**, 5  en  se  décomposant;  aiguilles  jaunes  d'or  hJ 
dans  Teau  chaude  et  les  alcalis  qui  provoquent  risomérisatioa,  ààu 
Talcool  et  le  benzène,  donnant  la  réaction  colorée  avec  Ta-naphty 
aminé.  L'action  du  nitrite  sur  i*o-aminobenzaldoxime  en  sol.  pre^aju 
neutre,  donne  naissance  à  une  sorte  de  diazo-amidé 


Az^Az-AzH 


H=AzOH         HOAz=CH 


précipité  jaunâtre  amorphe  se  décomposant  vers  7^74*,  losoi 
dans  HGl  dilué  qui  le  décompose  peu  à  peu,  dans  l'eau  et  la  ligroî 
sol.  dans  le  chloroforme  et  Tacélone.  -r-  L'a/rf.  o.-azidohenzok 
qui  peut  être  obtenue  ausai  en  traitant  par  NaOH  le  diaz< 
précédent,  cristallise  en  lamelles  f.  à  37**,  5,  sol.  dans  ral< 
réther  de  pétrole,  etc.,  peu  sol.  dans  Teau;  elle  se  sublim»^  facile 
ment  et  possède  une  odeur  à  la  fois  douce  et  piquante.  La  pb^û}! 
bydrazone  fond  à  101*,  5-102*  ;  prismes  jaunes  soL  à  chaud  dw 
l'alcool,  la  ligroïne  et  l'éther  de  pétrole.  La  p,-uUropbéaj'lbrir* 
zone  crist.  en  aiguilles  orangées  f.  avec  décomposition  vers  lut 
192*",  peu  sol.  dans  Teau,  Talcool,  le  benzène  et  la  ligroïne  à  ir^M 
Uoxime  fond  à  103-103*'y5  ;  aiguilles  blanches  sol.  dans  le  benxorij 
et  la  ligroïne  bouillants  et  dans  les  alcalis,  peu  sol.  dans  t'eau. 

La  p.^nitropbénylbydrazoDe  de  Pald.  antbraaUiqae  cristallH 
en  aiguiller  ou  paillettes  rouges  f.  à  218**,  sol.  dans  les  liqut^itH 
organiques  chauds,  sauf  dans  la  ligroïne. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  927 

Vac.  o.'azidobenzoïque  est  en  aiguilles  incolores  f.  à  144**,  5, 
iol.  dans  Feau,  le  benzène  et  la  ligroïne  à  chaud.  On  Ta  obtenu 
aussi  en  partant  de  Tac.  anthranilique  [perbromure  en  cristaux 
oraugés  peu  sol.  dans  Teau  froide).  p.  preundler. 

Sur  la  tétrabromophénolphtaléine  ;  Hans  METER  [Mon,  /. 
CL,  t.  21,  p.  263;  1900).  — Friedlànder  et  Stange  (i)  ontobtenu, 
•lans  Taction  du  chlorhydrate  d'hydroxylamine,  sur  une  solution 
alcaline  de  télrabromophénolphtaléine  un  corps  floconneux  jaune 
qu'ilsonl  décrit  comme  étant  Toximede  la  tétrabromophénolphta- 
léine  par  suite  de  sa  facile  transformation  en  acide  dibromoparaoxy. 
beozoylbenzoïque  et  dibromoamidophénol.  En  répétant  cette  réac- 
tion, Fauteur  a  trouvé  qu'il  se  fait  aussi  un  composé  cristallisé  en 
aiguilles  incolores  insolubles  dans  l'alcool;  on  peut  obtenir  ce 
produit  en  plus  grande  quantité  en  prenant  un  excès  d'hydroxyl- 
aminé  (9  mol.  de  chlorhydrate  pour  i  de  phénolphtaléine.  L'analyse 
montre  que  ce  corps  possède  la  composition  C^^H'^O^AzBr*;  il 
cristallise  dans  Talcool,  le  chloroforme  ou  l'acide  acétique  en  fines 
aiguilles  incolores  insolubles  dans  l'eau,  solubles  dans  les  alcalis. 
Il  constitue  le  dibromoparaoxyphlalanile 


OH 


•'-Q 


exr,  de  même  quele  paraoxyphtalanile  est  décomposé  par  ébuUition 
avec  facide  chlorhydrique  (2),  ce  composé  fournit  par  ébullition 
avec  HCi  concentré,  de  l'anhydride  phtaliqiie  et  du  dibromo-p.^ 
taitdopbénol. 

La  synthèse  du  dibromoparaoxyphlalanile  a  été  efl'ectuée  en 
'Ofldensant  d'après  Piutti  (8)  le  p.-amidophénol  avec  l'anhydride 
[•htalique  et  traitant  le  produit  dissous  dans  l'acide  acétique  par 
i  atomed  de  brome. 

Le  produit  obtenu  est  identique  à  celui  dérivé  de  la  tétrabromo- 
phénolphtaléine. 


1   D.  ch.  G.n  t.  26,  p.  2260;  Bull,  Soc,  chim.,  t.  10,  p.  1150. 

t  H^Ns  Mktir,  Moa,  f,  Cb,,  U  20,  p.  319;  Bull.  Soc.  chim,,  1899,  t.  22, 

.3)  Gmjz.  cbim.  ItsJ.,  t.  il,  p.  252. 


938  ANALYSE  DES  TRAVAUX  âTRANGERS. 

La  formation  de  dibromoparaoxyphtalanile  8*6xplique  en  •dmeU 
tant,  pour  la  tétrabromophénolphtaléinoxime,  la  formule 

CO-C«H2-Br2-OH 

( 

C-C«H2.Br2-OH 

II 
AzOH 

indiquée  par  Fauteur.  Cosntr  (i)  a  montré  en  effet  que  la  beniai- 
doxinie  orthocyanée  se  transforme  en  amide  sous  Tinfluence  à'ui 
excès  d*hydroxyIamine  et  que  cette  amide  cyanée  donne  la  phu- 
limide  par  saponification 

CAz  CAz  CO 


> 


AiH 


Cn=\zOH  C0AzH2  CD 

A.    WAflL. 

Sur  las  transformations  des  trois  arabinoses  dans  rorgi- 
Disma  animal;  C.  NEUBERG  et  J.  WOHLGEHUTH  (D,  eb,  G,,\ 
t.  34,  p.  1745-1749;  22.6.1901).  —  Les  auteurs  ont  étudié  la  façw 
dont  se  comportent  les  3  arabinoses  d,  1  ei  r  dans  Toi^Disme  do 
lapin  ;  le  sucre  a  été,  ou  absorbé  comme  aliment,  ou  introduit  \>v 
injections  veineuses  ou  sous-cutanées.  Les  expériences  ont  eu 
etîectuées  comparativement  sur  desanimaux  de  même  poids.  L*tn* 
binose  non  absorbée  étant  éliminée  par  l'urine,  on  Ta  dosée  en  ta 
précipitant  à  Tëtat  de  diphénylhydrazone.  Les  proportions  relativiv 
des  3  isomères  n*ont  pu  être  évaluées  qu*à  Taide  du  pouvoir  rou- 
4oire.  Enfin,  les  lapins  ont  été  nourris  de  lait  pour  diabétique> 
afin  d'éviter  l'introduction  d'autres  sucres  dans  Toi^nisme.  -- 
Voici  les  principaux  résultats  obtenus  dans  ces  recherches  : 

En  moyenne,  5  à  10  0/0  d'arabinose  se  retrouvent  dans  Tuniir. 
L'injection  veineuse  a  donné  une  absorption  à  peu  près  égaie  do 
3  isomères  (28  à  31  0/0).  Dans  les  2  autres  cas,  au  contraire,  on  j 
constaté  des  diflérences  très  sensibles  : 

AtoorpcioB  b^Êtam 

(loBicale.  MBS- 


Arabinose  / 85.50/0  9i.9  •  , 

—  d 68.8  54.0 

—  r Cl. 5  68.S 

(Il  D,  cb.  C,  l.  20,  p.  1693. 


CHIMIB  ORGANIQUE.  929 

Oe  plus,  Tarabiaose  r  est  dédoublée  partiellement  dans  Torga- 
Disme,  car  Turine  a  renfermé  constamment  un  excès  de  Piso- 
mère  rf,  l'isomère  /  étant  absorbé  plus  rapidement.  —  En  second 
lieu,  les  arabinoses  ^  et  r  sont  incapables  de  se  transformer  en 
^ycogène,  ce  que  fait  facilement  Tarabinose  /. 

Les  ac.  araboniques  (/,  1  et  /*  sont  aussi  absorbés  d*une  façon 
ifiégole  ;  ils  ne  sont  pas  ti*ansformés  en  pentoses  ou  en  ac.  trioxy- 
^utariques. 

Enfla,  Varabite  d  a  été  réduite  partiellement  en  arabinose 
d  et  en  une  cétopentose  inconnue  (osazone  f.  à  160®). 

p.    PREUNDLER. 

Sur  la  triboluminascenca ;  L.  TSCHUGAEFF  (D.  cb.  G.,  t.  34, 

p,  1820-1825;  22.6.1901).  Les  corps  triboluminescents  sont  ceux 
qni  émettent  de  la  lumière  lorsqu*on  les  frotte  ou  qu'on  les  broie. 
Vnn  des  corps  les  plus  actifs  est  le  nitrate  d'urane  (1"  degré)  ; 
ensuite  on  rencontre  Tac.  tartrique  (2''  degré)  et  enfin  Toxalate 
d'ammonium  (d**  degré). 

Sur  510  substances  examinées  par  Fauteur  au  point  de  vue  de  la 
ttiminescence,  127  se  sont  montrées  actives  (121  organiques, 
0  minérales).  La  plupart  sont  des  composés  cycliques;  certains 
groupements  OH,  CO*H,  Az(R)',  AzHR  paraissent  particulière- 
ment actifs.  Beaucoup  d*alcaloïdes  sont  triboluminescents.  Parmi 
}f*s  corps  de  la  1'*  catégorie  on  trouvé  le  valérianate  de  quinine,  la 
coumarine  (blanc),  le  chlorhydrate  d'aniline  (violet),  le  salicylate 
•ie  cocaïne,  etc.  Dans  quelques  cas  la  luminescence  dure  encore 
i<>rsque  l'action  mécanique  ne  se  fait  plus  sentir  (acétanilide, 
•r.  sulCanilique,  etc.).  A  noter  encore  que  certains  isomères  actifs 
présentent  le  phénomène  de  triboluminescence,  tandis  que  les 
rtcémiques  ne  le  présentent  pas.  C'est  le  cas  de  la  camphoroxine, 
à'i  sulfhydrate  de  car\'one,  des  ac.  tartrique  et  malique  et  du 
ehloralide  phénylglycolique. 

On  trouvera  dans  le  mémoire  original  la  liste  des  composés 
examinés  qui  se  sont  montrés  actifs.  p.  freundler. 

Fermentation  par  les  schizomycètas  ;  0.  EHMERLING  {D, 

ch.  G.,  t.  33,  p.  2477;  1.10.1900).  —  Contrairement  aux  assertions 
'le  Baginsky,  l'auteur,  en  faisant  fermenter  du  sucre  de  lait  par 
k  Daci/lus  lacUs  ûérogenes,  n'a  pas  trouvé  d'acide  lactique  dans 
us  produits  de  la  fermentation.  Comme  Baginski,  il  trouve  de 
i  acide  acétique,  et,  en  outre,  de  l'acide  succinique  en  quantité 
:io(able,  un  peu  plus  du  tiers  de  l'acide  acétique.  La  nature  de 

%oK  cmM.,  3«  sÉn.,  t.  xxvi,  1901.  —  Trav.  étrang.  59 


930  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

raliment  azoté,  sel  ammoniacal  ou  pepione,  n'a  pas  dHaflueoci* 
sur  la  marche  de  la  fermentation.  —  Les  produits  de  la  fermen- 
tation du  glucose  sont  différents  :  il  ne  se  forme  pas  d'acide  succi- 
nique,  mais  beaucoup  d'acide  acétique  et  de  l'acide  lactique  inactit. 
La  fermentation  se  fait  aussi  bien  en  Tabseoce  qu'en  présence  d'air. 
— La  mannite  fournit  desacides  volatils  en  petite  quantitéet  de  l'acide 
succinique;  mais  tandis,  que  la  fermentation  du  laotose  et  du  glu- 
cose ne  fournit  que  des  traces  d'alcool,  la  mannite  en  donne  150,0. 
Ces  fermentations  ne  vont  jamais  jusqu'à  la  disparition  complet** 
de  l'hydrate  de  carbone  qui  fermente.  —  Dans  la  fermeotaiion  do 
lactose  en  présence  des  sels  nutritifs  et  de  craie,  il  se  formé  uni* 
masse  mucilagineuse  et  le  liquide  devient  visqueux  et  filant  si  l'air 
n'est  pas  absent.  Par  précipitation  à  l'acool  du  liquide,  débarrasst* 
de  chaux  par  l'acide  oxalique,  l'auteur  a  isolé  une  gomme  rëpou* 
dant  à  la  formule  C^H^^O^,  qui  donne  de  l'acide  mucique  lorsqu^oo 
la  traite  par  l'acide  azotique,  et  répond  aux  propriétés  d'un  gtûm" 
tane.  —  Le  bacillus  aérogène  rend  également  visqueuses  les  solu- 
tons  de  galactose  mais  non  les  solutions  de  glucose.  Il  semble qu  H 
puisse  jouer  un  rôle  dans  la  viscosité  du  lait,  maladie  étudiée  imr 
divers  auteurs  et  rapportée  le  plus  généralement  à  des  fennenu 
de  la  caséine.  a.  reiecBACH. 

Sur  le  plasma  obtenu  par  pression  de  la  cellule  de  l«T«n 
(zymase  de  Buchner);  A.  HACFADTEN,  G.  H.  MORRIS  et  S. 
ROWLAND  (D.  ch.  G.,  t.  33,  p.  2764-2790;  10.1.1900),  —  L» 
auteurs  se  sont  proposé  de  rechercher  si,  avec  les  levures  de  fer- 
mentation haute  on  retrouverait  les  résultats  des  expériences  àe 
Buchner,  qui  n'a  étudié  que  la  zymase  des  levures  basses.  D'uri^ 
manière  générale  les  expériences  ont  été  conduites  comme  celles 
de  Buchner;  la  méthode  de  préparation  de  la  zymase  a  été  C4»jhb* 
dant  un  peu  modifiée. 

La  levure  arrivant  de  la  brasserie  est  mélangée  avec  son  poui» 
d'eau  et  centrifugée.  On  décante  le  liquide  qui  la  surmonte^  et  ob 
recommence  l'opération  jusqu'à  ce  que  l'eau  enlevée*  soil  lunpKir 
et  incolore.  On  enveloppe  ensuite  la  pâte  de  levure  daus  un  \iiy^^\ 
et  on  la  soumet  à  une  pression  de  70  à  100  atmosphères.  On  obtu-ui 
ainsi  la  levure  sous  forme  (fune  poudre  blanche. 

Le  broyujje  de  la  levure  s'opùre  à  l'aide  d'une  machine,  dont  Its 
auteurs  nous  promettent  une  description  ultérieure,  qui  maintitrit 
la  masse,  mélangée  à  du  sable  fin,  dans  un  état  d'agitation  cons- 
tante. Pendant  l'opération,  on  empêche  l'élévation  de  la  lemp«*r4- 
ture  résultant  du  froltoinent  par  une  circulation  du  hipiido  m£>.»n- 


CHIMIE  ORGANIQUE.  dSl 

gelable,  de  manière  à  ne  pas  dépasser  5®  C.  On  ajoute  ensuite  de 
iâ  terre  d'infusoires  (Kieselguhr)  et  on  soumet  la  masse  à  une  pres- 
sion de  200  à  350  atmosphères.  On  obtient  ainsi,  avec  100  gT. 
de  levure,  une  quantité  de  suc  qui  varie  considérablement  et  est 
comprise  entre  0  et  87  ce.  Le  poids  spécifique  du  liquide  varie  aussi 
beaucoup,  et  ne  semble  pas  présenter  de  relation  avec  le  rende- 
ment. D*une  manière  générale,  les  levures  qui  ont  donné  le 
meilleur  rendement  sont  celles  qui  ont  été  écumées  à  la  surface 
des  cuves  de  fermentation  deux  ou  trois  jours  avant  leur  traitement, 
période  qui  semble  aussi  être  celle  pour  laquelle  on  a  un  maximum 
d'activité  du  suc  obtenu. 

Voici  les  chiffres  moyens  fournis  par  quelques  opérations  bien 
conduites  :  100  gr.  de  levure  sèche  donnent  de  30  à  35  ce.  de  suc, 
PO  employant  100  gr.  de  sable  pour  le  broyage  et  100  gr.  de  kie- 
î^lguhr  pour  soumettre  la  masse  a  l'action  de  la  presse.  Le  poids 
spécifique  du  suc  est  compris  entre  1,050  et  1.060. 11  faut  environ 
Irois  heures  et  demie  pour  chaque  opération  complète. 

Les  propriétés  physiques  observées  par  les  auteurs  pour  le  suc 
de  levure  concordent  avec  celles  qui  ont  été  signalées  par  Buchner. 
Le  kieselguhr  arrête  au  passage  un  certain  nombre  de  substances 
albuminoîdes,  ce  qui  donne  lieu  de  penser  que  le  suc  obtenu  est 
bien  différent  de  Tétat  dans  lequel  il  se  trouve  dans  l'intérieur  de 
la  •,*8Uule  de  levure.  MM.  Macfadyen,  Morris  et  Rowland  pensent 
oéamnoios  qu'il  se  rapproche  plus  du  suc  vivant  que  celui  obtenu 
{«r  Buchner,  parce  qu'ils  n'ont  pas  employé  d'eau  pour  son 
**xiraction. 

La  levure  employée  provenait  de  cinq  brasseries  différentes  : 
A,  B,  C,  brasseries  de  Londres;  D,  brasserie  du  sud  de  TAngle- 
lerre;  E,  brasserie  à  fermentation  basse.  Dans  presque  tous  les 
*^&.  le  suc  donnait  lieu  à  un  dégagement  de  gaz  aboodanl,  soit 
*fa*il  fui  abandonné  à  lui-même,  soit  qu'il  fût  additionné  de  sucre, 
et  les  résultats,  dans  le  second  cas,  ont  été  les  mêmes,  et,  dans 
•(ïielques  cas,  plus  satisfaisants  que  ceux  de  Buchner.  Par  auto- 
fermentation,  on  a,  dans  plusieurs  cas,  obtenu  un  volume  de  gaz 
supérieur  à  celui  que  donnait  le  même  volume  du  suc  addi  ionné 
'le  sucre.  Il  semble  que  Timportance  de  cette  autofermentation  ait 
♦•lé  méconnue  de  Buchner,  car  il  n'en  parle  qu'incidemment  dans 
un  de  ses  mémoires,  et  il  n(»  parait  pas  qu'il  ait  corrigé  les  rcsul- 
laU  de  ses  expériences  de  la  quantité  de  gaz  dégaî^é  ayant  cette 
r.^ne.  Voici,  cejiendant,  un  exemple  (|ui  montre  rimpor.ance  de 
faulofermenlalion  :  dans  une  observation,  100  ce.  de  suc  ont 
(i^^agé  2*%98  d'acide  cnriionique,  c'c>t-à-dire  1.500  ce.  Ce  déga- 


93t  ANALYSE  DES  TKAVAUX   CrKANGEHS. 

gement  spontané  de  gaz  se  produit  même  lorsque  le  suc  eat  placé 

à  une  tempéralure  assez  basse  pour  qu'il  se  maintienne  à  l'étal 

solide. 

Les  auteurs  en  concluent  que,  selon  toute  probabilité,  le  gsz 
dégagé,  que  Bucbner  attribue  à  l'action  de  lu  zymase,  provleot  de 
rautofermentation. 

La  détermination  de  la  quantité  d'acide  carbonique  dégagé  a  été 
laite  par  la  méthode  de  double  litration  de  Hart  modifiée,  en 
absorbant  le  gaz  par  une  solution  de  soude  caustique.  Lorsqu'il 
s'est  agi  de  rechercher  le  rapport  entre  l'acide  carbonique  dégagé 
et  l'alcool  formé,  on  a  absorbé  l'acide  carbonique  par  uoe  solution 
de  potasse  à  SS  0/0,  placée  dans  des  tubes  à  boules  de  Mohr.  en 
séchant  le  gaz  au  préalable  par  passage  sur  du  chlorure  de  calcium. 
L'alcool  a  été  déterminé  par  distillation. 

Dans  les  expériences  où  il  fallait  déterminer  le  pouvoir  réduc- 
teur du  suc  mélangé  de  sucre  avant  et  après  Termentation,  on  a 
employé  la  méthode  de  Favy,  l'alcali  concentré  de  la  liqueur  de 
Fehiing  ayant  l'inconvénient  de  dégager  do  grandes  quantités 
d'ammoniaque  en  agissant  sur  les  matières  azotées  du  suc. 

Pour  éviter  l'ingérence  possible  de  cellules  de  levure  ou  de 
microbes,  on  a  employé  des  antiseptiques,  principalement  de  l'arsé- 
nite  de  sodium,  du  toluène,  du  thymol,  toujaurs  àladosede  1  0/0. 
Dans  leurs  premières  expériences,  les  auteurs  ont  employé 
40  0/0  (le  saccharose,  cette  concentration  étant  celle  que  Buchner 
considère  comme  la  plus  favorable;  mais  ils  l'ontréduite  plus  tard 
à  10  0/0,  après  avoir  observé  que  l'on  obtient  ainsi  une  action  plus 
marquée. 

Dans  presque  tous  les  cas,  on  a  obtenu  un  dégagement  de  gaz 

plus  abondant  par  auto  fermenta  lion  qu'en  présence  de  sucre.  Oo 

a  généralement  observé  celaitavecles  levures  A,  C  et  D;  mais  les 

auteurs  ne  peuvent  donner  de  ce  fait  une  explication  satisfaisanw, 

e  savent  s'il  faut  l'attribuer  à  la  dilTérence  des  levures  ou  à  la 

îentration  du  sucre.  Un  autre  point  à  noter,  c'est  la  grande 

alion  d'activité  du  suc  provenant  de  divers  échantillons  de 

ire,  variation  qui  ne  semble  pas  présenter  de  relation  défloie 

:  les  propriétés  physiijues  du  suc.  La  fermentation  .produite 

toujours,  en  majeure  partie,  terminée  au  bout  de  ii  heures. 

es  auteurs  ont  examiné  aussi  l'activité  du  suc  provenant  dfl 

isions  successives  exercées  sur  la  leTure  )  mais  ils  n'ont  pu 

;rver  de  relation  entre  la  quantité  de  gaz  dégagée  et  l'ordre 

i  luquel  ne  rangeaient  les  échantillons  obtenus. 

sà  indications  qu'ils  donnent  sur  I  âge  de  la  levure  sont  rela- 


CHIMIE  ORGANIQUE.  933 

lives  au  temps  écoulé  entre  le  moment  où  la  levure  est  recueillie 
dans  la  brasserie  et  celui  où  on  la  presse.  Les  résultats  sont  très 
variables  ;  mais  leur  marche  générale  est  de  manifester  une 
augmentation  d*activité  pendant  trois  ou  quatre  jours,  puis  une 
décroissance  rapide.  La  variation  dans  Tactivité  de  i*autofermenta- 
lion  est  dans  le  même  sens,  mais  moins  considérable. 

L'augmentation  de  Taclivité  du  suc,  qu'on  observe  avec  l'âge  de 
la  levure,  est  Tinverse  de  ce  qui  se  produit  pour  les  levures  de 
fermentation  basse. 

En  conservant  le  suc,  même  à  la  température  de  congélation  ou 
au-dessous,  Tautofermentation  et  la  fermentation  du  sucre  dimi- 
nuent rapidement  d'activité. 

Une  concentration  du  sucre  de  5  à  10  0/0  est  celle  qui  donne 
les  résultats  les  plus  favorables,  des  quantités  supérieures  retar- 
dant sensiblement  l'action  ;  en  d'autres  termes,  on  obtient  moins 
de  gaz  avec  le  suc  additionné  de  sucre  qu'avec  le  suc  tout  seul. 

Si  Ton  compare  les  résultats  obtenus  avec  divers  sucres,  on 
constate  que  c'est  avec  le  sucre  de  canne  qu'on  obtient  le  dégage- 
ment de  gaz  le  plus  abondant.  Des  expériences  faites  en  faisant 
varier  la  température  entre  0  et  37®,  ont  montré  que  la  quantité  de 
gaz  dégagé  s'élève  avec  la  température. 

Lorsqu'on  filtre  le  suc  de  levure  au  travers  d'un  flltre  Chamber- 
land  ou  d'un  flltre  Berkefeld,  on  diminue  considérablement  son 
activité,  sans  cependant  la  faire  disparaître  complètement.  En 
même  temps  le  poids  spécifique  diminue.  Ces  résultats  sont  d'ac- 
cord avec  ceux  de  Buchner. 

Le  point  sur  lequel  les  auteurs  s*appuient  surtout  pour  se  refuser 
i  admettre  la  théorie  de  Buchner,  c'est  que  la  dilution  du  suc  de 
levure  paralyse  son  activité,  et  que  ce  résultat  est  tout  à  fait  en 
désaccord  avec  ce  qu'on  observe  pour  les  autres  diastases. 

Si  Ton  tient  compte  des  quantités  d'alcool  et  d'acide  carbonique 
produites  pendant  Tautofermentation,  pour  les  soustraire  de  ce  qui 
se  forme  dans  la  fermentation  du  sucre,  on  arrive,  pour  le  rapport 
entre  l'alcool  et  l'acide  carbonique,  à  des  chiffres  très  variables,  et 
ce  n'est  qu'en  employant  un  suc  très  actif  que  le  rapport  se  rap- 
proche des  nombres  de  Pasteur.  Dans  le  cas  où  on  a  afTaire  à  un 
suc  de  faible  activité,  on  trouve,  en  général,  plus  d'alcool  que 
d'acide  carbonique.  La  quantité  de  sucre  disparue  est  en  excès 
considérable  sur  celle  qui  a  fermenté  ;  cet  excès  est,  toutefois, 
d'autant  plus  faible  que  la  quantité  d'alcool  se  rapproche  davantage 
de  celle  de  l'acide  carbonique.  Les  auteurs  ont  constaté  que  le  suc 
ne  renferme  aucun  produit  capable  de  gêner  la  détermination  du 


984  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

pouvoir  réducteur,  et  que  le  sucre  en  excès  disparait  à  l'étal  de 
sucre  sans  donner  lieu  à  la  formation  de  produits  hydrolysables. 

Les  auteurs  expliquent  ces  observations  par  une  hypothèse  dont 
on  trouvera  le  développement  dans  le  mémoire  original.  —  Voici 
comment  ils  résument  les  résultats  auxquels  ils  sont  arrivés. 

!•  La  levure  haute  anglaise  peut  fournir  un  suc  qui  préseuie  la 
propriété  passagère  de  décomposer  le  sucre  en  alcool  et  acide 
carbonique  ; 

2''  La  quantité  de  gaz  dégagée  par  un  suc  actif  est  égale  et 
supérieure  à  celle  qu'a  obtenue  Buchner  ; 

8*  Le  suc  de  la  levure  subit  une  autofermentation  considérable, 
qui  peut  dépasser  celle  produite  par  le  mélange  du  même  suc  avec 
du  sucre  ; 

4*"  Une  dilution  modérée,  dans  le  rapport  1  à  2,  du  suc  avec  de 
l'eau,  ou  une  solution  physiologique  de  sel,  arrête  toute  action 
fermentative  ; 

5**  Ce  n'est  qu'avec  un  suc  très  actif  que  le  rapport  de  ralcool  à 
l'acide  carbonique  est  voisin  de  celui  qu'on  observe  dans  une  fer- 
mentation alcoolique  ; 

6**  Lorsque  le  suc  agit  sur  du  saccharose,  ou  sur  du  dextrose,  la 
quantité  de  sucre  qui  disparaît  est  en  excès  considérable  sur  celle 
qui  correspond  à  l'acide  carbonique  et  à  l'alcool  produits. 

A.    FERNBACH. 

Sur  les  destinées  des  dérivés  pyrimidiques  de  l'organisme  ; 
H.  STEUDEL  {ZeiL  pbys.  Ch.,  t.  32,  p.  285-290).  —  Depuis  que 
les  travaux  de  Kossel  ont  montré  les  relations  qui  existent  entre 
l'acide  urique  et  les  ac.  nucléiques,  substances  mères  des  corps 
puriques,  l'origine  de  l'acide  urique  a  été  ^cherchée  surtout  dans 
ces  purines.  Mais  à  côté  des  composés  puriques  se  placent  aussi 
comme  produit  d'origine  nucléique,  des  corps  pyrimidiques  (voy. 
la  précédente  analyse),  qui  par  adjonction  d'un  reste  d'urée  pou- 
vaient aussi  engendrer  de  l'acide  urique.  En  eiïet  dans  la  synthèse 
de  Tac.  urique  de  Behrend  et  Roosen,  par  condensation  de  l'urée 
avec  Tac.  isodialurique,  ce  dernier  corps  représente  le  terme  de 
passage  de  la  série  pyrimidique  à  la  série  purique  (Behrend  et 
Roosen,  Z/i^A/gr's  Ann,^  t.  251,  p.  185). 

L'auteur  a  donc  administré  à  un  chien  du  mélhyluracile  et  du 
nitro-uracile,  qui  passent  inaltéré  dans  les  urines,  tandis  que  les 
ac.  nitro-uracile-carbonique,  isobarbiturique,  isodialurique»  la 
thymine,  la  2.6-dioxypyrimidine  n'ont  pu  être  retrouvés  diins  les 
urines.    La  2.4-di8mino-6-oxypirimidine  et  la   2.  i.5-tnamino-6- 


CHIMIE  ORGANIQUE  d35 

oxypyrimidine  sont  toxiques.  Cette  dernière  se  retrouve  dans  les 
urines  et  provoque  dans  les  reins  la  formation  de  concrétions 
rappelant  celles  que  Minkowski  observe  chez  les  chiens  intoxiqués 
par  Tadénine.  Mais  on  n*a  trouvé  dans  Turine  aucune  substance 
purique  provenant  d'une  condensation  de  Tin-ée  avec  un  corps 
pyriinidique.  b.  lambling. 

Sut  Tacide  paranucléique  de  la  caséine  (I);  E.  SALKOWSKI 

iZeJt.pbys,  Ch.,  t.  32»  p.  245-267;  27.4.1901).  —  On  admet  en 
général,  d'une  manière  tacite  et  par  analogie  avec  la  nucléine,  que 
la  paranucléine  provenant  de  la  caséine  est  une  combinaison  d'al- 
bumine avec  un  ac.  paranucléique,  bien  que  cet  ac.  n'ait  pas  été 
isolé  jusqu'à  présent.  L'auteur  a  démontré  que  contrairement  à  la 
doctrine  classique,  la  pepsine  chlorhydrique  fait  passer  en  disso- 
lution la  majeure  partie  du  P  de  la  caséine  sans  formation  d'ac. 
phosphorique  (Salkowski,  Ceiitralhl.  f.  d.  nied.  Wissench,  1893, 
n***  23  et  28,  et  Pflufjer's  Arch.,  t.  63,  p.  405)  et  dans  le  présent 
travail  il  établit  que  ce  liq.  contient  Tac.  paranucléique  cherché, 
pplable  sous  la  forme  d'une  combinaison  ferrique. 

80  gr.  de  caséine  sont  mis  à  digérer  pendant  18  heures  à  40'' 
avec  2  lit,  d'une  sol.  chlorhydr.  de  pepsine.  On  sépare  par  le  filtre 
le  résidu  de  paranucléine,  on  émousse  la  réact.  ac,  on  concentre  à 
1  l.  et  on  traite  par  200  ce.  d'une  sol.  à  5  0/0  de 

(SO*)2FeAzHi'  +  12H20. 

A  1  ebullition  il  se  fait  un  précipité  contenant  en  moyenne  :  C, 
31.90;  H,  4.48;  Az,  9.72;  P,  2.55;  Fe,  21.87  0/0.  Cette  combinai- 
son ferrug.  de  Tac.  paranucléique  est  absorbable.  Des  lapins  à 
à  4[ui  on  fait  ingérer  ce  composé  présentent  un  foie  bien  plus 
riche  en  Fe  que  des  animaux  témoins. 

Pour  isoler  l'ae.  paranucléiquoy  on  délaye  dans  100  ce.  d'eau  la 
comb.  ferr.  encore  humide,  fournie  par  30  gr.  de  caséine,  et  on 
ajoute  80-90  ce.  d'une  sol.  N/2  de  NaOH.  La  diss.  obt.  est  chauffée 
jusqu'à  formation  du  ppté  d'oxyde  ferrique,  puis  rapidement  filtrée 
dans  la  quantité  d'ac.  acét.  nécessaire  à  la  neutralisation.  On  ppte 
ensuite  par  l'acétate  de  Cu  à  5  0/0  et  le  ppté,  lavé  par  décantation, 
est  décomposé  par  H*S.  Le  filtrat  débarrassé  de  H*S  par  un  courant 
d'air  est  concentré  au  B.-M.  à  60**,  puis  ppté  par  l'alcool  absolu. 
Le  ppté  obtenu,  lavé  à  l'alcool  et  à  l'éther  contient  :  C,  42.96;  H, 
7  -09;  Az,  13.55;  P,  4.05  0/0.  L'ac.  est  plus  sol.  dans  l'eau  chaude 
que  dans  l'eau  froide;  cette  sol.  est  acide,  fait  eff.  avec  CO^Ca  et 


S3S  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS, 

est  ppté  par  l'alcool,  («lo^  —  46".  ChaufTë  avec  NaOH  l'ac.  perd 
de  l'ac  ■  phosphorique.  Le  travail  se  termine  par  le  description  des 
réactions  de  pplation  et  de  coloration  du  composé. 

E.    LAMBLUfG. 

Sur  la  marche  ds  TncrAtioii  de  l'acide  pboBpboriqae  pen- 
dant l'inaDitîoD;  Fr.  M.  SCHULZ  etJ.  UAITXZER  {Zeil.  phys., 
Ch.,  t.  32.  p.  268-277;  27.4.1901).  —  On  sait  que  dans  riaanition 
totale,  on  constate  peu  avant  la  mort  une  augmentation  subile  et 
considérablu  de  l'excrétion  azotée,  que  l'on  explique  généralement 
par  l'épuisement  des  réserves  non  azotées  de  l'organisme.  ScliuU 
au  contraire  admet  que  la  débâcle  azotée  n'est  pas  liée  à  cet 
épuisement  et  qu'elle  est  due  à  une  fonte  rapide  du'  protoplasma 
cellulaire  {Mi'inch.  med.  Wocbensch.,  1899).  S'il  en  est  vraiment 
ainsi  le  rapport  Az  :  \"*0^  doit  varier  au  moment  de  la  débâcle 
azotée,  par  suite  de  l'augmentation  de  P'O'  liée  à  la  fonte  de 
protoplasmes  riches  en  P.  Des  expériences  sur  des  chiens  el  des 
lapins  n'ont  pas  vériSé  celte  vue  théorique.  e.  lambung. 

Sur  les  produits  d'oxydation  de  rargiDine;E.  BÉNECH  et 
Fr.  KUTSCHER  {Zeil.  phys.  Ch.,  t.  32,  p.  278-280;  27.4.1901).  — 
Bénech  a  montré  que  l'oxydation  de  la  gélatine  par  MnO*K,  ne 
donne  pas  de  bases  hexoniques  et  notamment  pas  d'argînîne,  con- 
trairement à  l'assertion  de  Bernert,  ce  qu'il  explique  par  la  facile 
oxydation  de  l'erginine  elle-même.  Reprenant  cette  question  les 
auteurs  montrent  que  l'oxydation  de  l'arginine  par  le  perman- 
ganate de  Ba  à  30-60*  donne  naissance  à  la  guaiiidiae,  et  cette 
constatation  apporte  un  nouvel  appui  a  l'hypothèse  qui  fait  de 
l'arginine  un  acide  guaniditie-a-aiaidovaJérisnique. 


Sur  l'ichtuline  da  cabillaud;  P.  A.  LEVEHE  (Zeit.  phys.  Ch.. 

t.  32,  p.  280-284;  27.4.1901).  — Desœufs  de  cabillaud  sont  triturés 

avec  du  sable,  bien  exprimés  dans  une  presse,  puis  délayés  dans 

—  Mil.  de  ClAzH*  à  5  0/0.  On  épuise  le  tout  par  de  l'éther,  on 

3  déposer  et  le  liquide  aqueux  décanté  et  filtré,  est  ppté  par 

si.  d'eau.  On  recommence  plusieurs  fois  la  niéme  procédure 

le  précipité  qu'on  lave  finalement  avec  de  l'alcool  bouillant, 

froid  et  enlln  avec  de  l'alcool  absolu  et  de  l'étlier. 

I  composé  contient  :  C,  52.44;  H,  7.45;  Az,  15.0<j;S,  0.98;  P, 

0/0.  Il  a  donc  la  composition  de  l'ichtuline  de  carpe  de  Walter 

'.,  1. 15,  p.  477),  mais  en  diffère  par  ce  fait  que  le  produit  de 


CHIMIE  ORGANIQUE.  937 

Walter  donne  par  hydrolyse  une  substance  réductrice,  mais  ne 
fournit  pas  en  présence  des  alcalis  d'ac.  paranucléique,  tandis  que 
ricbtuline  du  cabillaud  ne  donne  pas  de  substance  réductrice, 
mais  fournit  un  ac.  icbtulique^  semblable  à  Vac,  avivitellique  pré- 
cédemment décrit  par  Hauteur  {Ibid,^  t.  31,  p.  543).  Cet  acide 
contient  :  C,  Sâ,56;  H,  6.00;  Az,  14.03;  S,  0.146;  P,  10.84  0/0. 

E.    LAMBUNG. 

Contribution  à  l'étude  du  suc  gastrique  et  de  la  composition 
chimique  des  diastases;  M.  NENCKI  et  N.  SIEBER  {ZeiL  phys. 
(Ch.,  t.  32,  p.  291-819;  27.4.1901).  —  En  refroidissant  à  0^  du  suc 
gastrique  fourni  par  des  chiens  à  fistule  oesophago-gastrique, 
Schoumow-Simanowski  a  obtenu  un  ppté  amorphe  de  c  pepsine 
en  grains  »,  substance  albuminoïde  chlorée,  doué  d*un  pouvoir 
digestif  considérable  (Arcb.  /.  exp.  Path.,  t.  33,  p.  886).  D*autre 
part  Pekelharing,  en  soumettant  à  ta  dialyse  un  extrait  de 
muqueuse  gastrique,  a  obtenu  un  ppté  également  très  actif  et 
qu*il  considère  comme  identique  avec  la  pepsine  en  gi*ains  de 
Schoumow-Simanowski  (Zeit.  phys.  Cb.y  t.  22,  p.  288). 

Les  auteurs  confirment  cette  conclusion.  En  dialysant  du  suc 
gastrique  de  chiens  à  fistule  œsophago-gastrique,  on  obtient,  lors- 
que Tacidité  est  tombé  à  0.025-0.080  0/0  de  HCl,  un  ppté  qui 
dissous  dans  HCl  à  0,5  0/0,  fournit  à  chaud  un  ppté  de  nucléopro- 
téide,  dédoublable  lui-même  par  SOH*  et.  avec  formation  de 
bases  xânthiques  et  de  pentose.  Le  filtrat  contient  un  albumose 
donnant  la  réaction  du  biuret  et  pptable  par  le  sulfate  d'amm. 
Enfin  le  nucléo-protéide  contient  une  substance  soluble  dans 
Talcool.  Ces  coastatations  confirment  et  étendent  celles  de 
Pekelharing. 

Le  suc  primitif  renferme  environ  0.58  0/0  de  HQ  et  0.806  0/0 
de  résidu  fixe.  Dans  ce  résidu  on  a  trouvé  0.41 0/0  de  P  et  0.42  0/0 
de  Fe.  Quant  à  la  pepsine  pptée  par  dialyse,  elle  contient  avant 
lavage  par  l'alcool  0.475  0/Ode  Cl,  0.104  0/0  de  P  etO.16  0/0  de  Fe, 
et  après  lavage  à  l'alcool,  0. 188  0/0  de  Cl,  0.059  0/0  de  P  et  0. 115  0/0 
de  Fe.  On  voit  donc  que  la  dialyse,  puis  le  lavage  à  Talcool 
enlèvent  successivement  du  phosphore,  du  chlore  et  du  fer.  Après 
épuisement  de  la  pepsine  par  l'alcool,  la  composition  de  la  masse 
restante  est  la  suivante  :  C,  51.26;  H,  6.74;  Az,  14.33;  S,  1.50/0. 
La  substance  que  dissout  l'alcool  est  la  lécithine;  enfin  le  liquide 
de  dialyse,  qui  renferme  aussi  de  la  licithine,  contient  en  outre  de 
l'ac.  sulfocyanique,  du  fer  et  de  Tac.  phosphorique. 

Les  auteurs  concluent  que  la  mol.  de  pepsine  est  à  la  fois  très 


988  ANALYSE  DES  THAVAUX   ÉTHANGERS. 

complexe,  très  instable  et  se  dédouble  facilement,  sous  raction  de 
réactifs,  en  apparence  très  bénins,  en  molécules- iilles  de  premier 
ordre,  nucléo-protéide,  lécilhine,  albumose,  et  en  molécules  de 
2*»  ordre  (albumine,  penlose,  bases  xanthiques,  acides  gras,  gly- 
cérine, ac.  phosphorique,  etc.).  Cette  pepsine  agit  à  des  dose?' 
extrêmement  faibles.  Une  sol.  contenant  au  plus  par  ce.  0^,00001  r» 
de  pepsine  avait  vis-à-vis  de  Faibumine  cuite  du  procédé  de  Mette 
une  force  digestive  de  1"'"',2.  e.  lambling. 

Sur  rexcrétion  azotée  après  extirpation  du  foie  ;  S.  LANG 

{ZeiL  phys.  Ch.,  t.  32,  p.  320-340;  27.4.1901).  —  Tandis  que  chez 
les  oies  normales  60à  70  0/0  de  Tazote  total  de  Turine  sont  r  l'état 
d*ac.  urique,  Minkowski  a  montré  que  chez  les  oies  après  extirpa- 
tion du  foin  Tac.  urique  ne  représente  plus  que  3  à  6  0/0  de  l'azote 
et  que  50  à  60  0/0  sont  excrétés  à  l'état  de  AzH^.  Il  y  a  donc  \Q  à 
50  0/0  de  l'azote  sur  l'élat  duquel  on  n'est  pas  renseigné  et  dont 
l'auteur  s'est  proposé  d'étudier  la  répartition  à  l'aide  de  la  mé- 
thode de  Pfaundier  (Minkowski,  Arch.  /.  cxp,  Path,,  t.  2i,  p.  41  ; 
Pfaundler,  Zeit.  phys.  CL,  t.  30,  p.  75). 

L'auteur  désigne  par  azote  ammoniacal  l'azote  déplaçable  par 
MgO,  par  azote  des  bases  nriques,  celui  qui  est  ppté  par  Tac. 
phosphotungstique  (ac.  urique,  corps  purique  et  ac.  diaminés)  par 
azote  des  acides  monamidés^  Tazote  non  ppté  par  l'ac.  phospho- 
tungstique (ac.  monamidés,  urée  créatine). 

Chez  les  oies  normales  53-66  0/0  de  l'azote  total  ont  été  trouvés 
à  l'état  d'ôzote  des  bases  uriqucs,  21-28  0/0  à  l'état  d'azote  ammo- 
niac, et  12.5  à  18.6  0/0  à  l'état  d'az.  monamidé.  Après  extirpation 
du  foie  et  avec  une  survie  suffisante,  la  répartition  a  été  la  sui- 
vante :  azote  des  bases  uriques,  5,3  à  10  0/0;  azote  amm.  65.5  a 
73  0/0;  azote  des  ac.  monamidés  18.5  à  29  0/0.  Si  l'on  fait  ingérer 
aux  animaux  opérés  des  ac.  amidés  (glycocolle,  asparagine),  cet 
azote  n'augmente  pas  celui  de  Tac.  urique  comme  chez  les  animaux 
normaux,  mais  s'ajoute  au  contraire  à  l'ammoniaque.  Si  l'on  donne 
aux  animaux  opérés  CO^NaH,  afin  d'empêcher  Tac.  lactique,  qui 
se  produit  après  extirpation  du  foie,  de  provoquer  la  production 
d'un  surplus  d'AzH^,  on  observe  la  répartition  que  voici  :  azote  des 
bases  uriques  13  a  23.6  0/0;  azote  amm.  85.2  à  56.5  0/0;  azote 
des  ac.  monamidés  30.4  à  43  0/0.  Des  dosages  directs  d'ac.  urique 
montrent  que  cette  augmentation  de  l'az.  des  bases  uriques  n'et^l 
pas  due  à  Tac.  urique,  mais  sans  doute  à  celle  des  ac.  diamidés. 
Pour  Ifcs  considérations  physiologiques  que  l'auteur  déduit  de  co:^ 
exp.,  voy.  le  mémoire  original.  e.  lambling. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  939 

Sar  une  6iii3rme  protéolytiqae  dans  la  rate  ;  S.  G.  HEDIN  et 

ROWLAND  {Zeit.  phys,  Ch.,  t.  32,  341849;  27.4.1901).  —  Des 
les  de  cheval,  de  bœuf,  de  mouton  et  de  porc  sont  transformées 
eu  purée,  mêlées  à  de  la  silice  d*infusoire  et  exprimées  dans  une 
presse  hydraulique.  Le  suc  acide  obtenu  abandonné  à  lui-même 
à  87*  avec  addition  de  toluène,  digère  non  seulement  ses  propres 
mat.  alb.  mais  de  la  fibrine  ajoutée  au  liquide,  et  cette  action  est 
plufi  marquée  après  addition  d'ac.  acétique  (0.25  0/Oj,  d*ac.  lac- 
tique (0.25  O/Oi  ou  de  HCl  (0.1  0/0).  Elle  est  faible  au  contraire 
quand  la  réaction  est  neutre,  nulle  quand  le  liq.  est  bicalin,  et 
cléfinitivement  supprimé  quand  le  suc  a  été  bouilli.  La  rate  contient 
iloiic  une  diastase  protéoiy tique,  différente  de  la  trypsine. 

E.  LAMBLING. 

8ar  une  nouTelle  histone  da  sperme  de  poisson  ;  R.  EHRS- 
TRÔM  (Zeit.phys.  CL,  t.  3Q.  p.  350-854;  27.4.1901).  — La  masse 
spermatique  de  Lota  vw/^ar/s, préparée  d'après Kossel(/A/rf., t.  22, 
p.  170)  est  triturée  avec  HGl  concentré,  puis  additionnée,  après 
1  lieure,  de  3-4  vol.  d*eau.  Leppté  formé  par  des  corps  nucléiques, 
est  séparé  par  le  filtre  et  le  filtrat  neutralisé  et  add.  de  5  vol.  d'eau 
abandonne  un  dépôt  abondant  que  l'on  recueille  et  que  Ton 
redissout  au  B.  M.  dans  HCl  à  0.5  0/0.  De  cette  sol.  AzH*  ppte 
rhistone  cherchée. 

Ce  corps  est  înHol.  dans  Teau,  dans  la  sol.  aq.  des  sels  neutres^ 
soL  dans  les  ac.  et  les  alcalis.  Les  dissol.  dans  les  uc.  peuvent 
ôtre  neutralisés  sans  qu'il  y  ait  ppté;  cette  sol.  est  ppté  parles 
alcalis  et  AzH'  et  elle  est  coagulée  à  chaud,  tandis  que  la  sol. 
acide  n'est  pas  coagulée.  La  réaction  du  biuret  et  la  réaction  xan- 
tho-protéique  sont  positives,  celle  de  Millon  faible,  mais  positive, 
celle  de  Moslisch  nettement  positive  et  celle  d'Adamkievicz  faible. 
Ce  composé  s'éloigne  donc  par  quelques  réactions  des  histones 
connues,  mais  ses  réactions  franchement  basiques  et  la  nature  de 
àes  produits  de  décomposition  le  rangent  néanmoins  très  nettement 
,  parmi  les  histones.  Gomme  les  histones  de  thymus  et  de  la  morue 
elle  donne  par  hydrolyse  de  Thistidine,  de  Targinine  et  de  la 
lyrine,  et  la  répartion  de  Tazote  dans  la  molécule  est  bien  celle  que 
l'on  observe  chez  les  autres  histones.  e.  lambling. 

Sar  la  cire  de  Psylla  et  sur  ralcool  et  Tacide  psyllostéary- 
lique;  E.  E.  SUNDWIK  {ZeiL  phys,  Ch.,  t.  32,  p.  355860;  27.4. 
1901).  —  La  cire  sécrétée  par  Psylla  aliii  n*est  pas  comme  Tauteur 
Fa  précédemment  admis  {ibid,,   t.  25,  p.  116)  un  éther  oxyde 


940  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

C83H6«=o«=C33Ho«,  mais  un  éther-sel  que  HBr  dédouble  en  un 
alcool  et  un  acide. 

L'acide  C3«H«».C0.0H,  cristallise  du  benzène,  du  CHCIî»  et  de 
réther  de  pétrole  en  losanges  d'un  angle  de  74-106**,  fus.  à  94-95*. 

L'alcool  C*'H«'^.OH  cristallise  du  benzène,  de  l'éther  de  pétrole 
et  du  chlorof.  en  écailles  soyeuses,  fus.  à  68-70'*.  Son  éther  ben- 
zoïque  C^H^'^.O.CH^O  crisl.  du  benzène  en  aiguilles  feutrée6« 

f.  à  68-69**.  E.  LAMBLING. 

Contribution  à  Tétude  des  matières  albnminoides;  A.  JOLLES 

(Zeit.  phys.  Ch.,  t.  32,  p.  361-891  ;  4.6.1901).  —  L'auteur  résume 
ainsi  qu'il  suit  les  résultats  de  son  travail  :  1**  L'oxydation  des  mat. 
alb.  par  le  caméléon  en  sol.  ac.  détache  Tazote  sous  la  forme  d*urée, 
de  corps  pptables  par  Tac.  phosphotungstique  (méthylamine,  bases 
hexoniques.  ac.  diamidés,  glycocolle),  etde  corps  nonprécipitables 
par  cet  acide.  AzH^  ne  se  produit  qu'à  l'état  de  traces.  L'urée  ne 
provient  pas  des  bases  hexoniques;  2<*  les  diverses  matières  alb. 
se  comportent  très  différemment  vis-à-vis  de  MnO*K  :  L'oxyhémo- 
globine  cède  90  0/0  de  son  azote  à  l'état  d'urée,  tandis  que  l'oval- 
bumine,  la  sérumalbumine  et  la  sérum-globuline  cristallisées,  la 
caséine  et  l'ovovitelline  en  donnent  70  à  81  0/0  et  la  fibrine  et  la 
vitelline  végét.  40-50  0/0,  et  80  0/0  environ  dans  le  filtrat  phospho- 
tungstique. Le  reste  de  l'az.  se  trouve  dans  le  ppté  phosphostungs- 
tique  et  appartient  principalement  aux  bases  hexoniques;  S*  cette 
production  de  bases  hexoniques  et  d'urée  est  une  prop.  génér.  des 
mat.  alb.,  et  contrairement  aux  assertions  de  Hofmeister  (i4rcA. 
/.  exp.  Patb.y  t.  37,  p.  426)  la  formation  d'urée  est  indépendante 
de  la  présence  d'autres  matériaux  azotés  (AzH').  Les  autres  con- 
clusions de  l'auteur  sont  des  considérations  physiologiques,  qui  ne 
se  prêtent  pas  à  un  extrait.  b.  lambung. 

Les  produits  d'oxydation  de  l'arginine ;  Fr.  KUTSCHER  (Zeit. 
phys,  Cb.,  t.  32,  p.  418-418;  4.6.1901).  —  L'arginine  est  oxydée 
par  le  permanganate  de  baryum,  en  sol.  neutre  à  25-87"*.  Après 
élimination  de  la  baryte  on  ppte  par  l'ac.  phosphotungstique.  Ce 
ppté  fournit  à  côté  d'une  substance  organique  non  définie  :  l""  de  la 
guanidine  isolée  à  l'état  de  picrate  (Emich»  i/bi2.  /.  Ci.,  t.  12); 
2^  de  l'ac.  ^•guanidine-butyrique^  inconnu  jusqu'à  présent  et  qui 
se  dépose  dans  l'eau  chaude  en  choux-fleurs  blancs  brillants,  difl. 
sol.  dans  l'eau  froide,  insol.  dans  l'alcool  et  se  ternissant  rapide- 
ment à  l'air.  Ce  corps  dont  la  réaction  est  alcaline  a  été  analj'sé 
à  l'état  de  chlorhydrate  C»H««Az>0«.HCl,  lequel  se  dépose  de  sa 


CHIMIE  ORGANIQUE.  941 

sol.  dans  HCl  concentré  en  cristaux  f.  à  184*  (non  corr.)  et  non 
décomposables  à  130^.  Quant  au  filtrat  phosphotungstique,  il  a 
fournit  de  Tac.  succinique. 

Ces  résultats  complètent  des  travaux  de  Schulze,  Winterstein 
et  EUinger  (ZeiL  phys.  Ch.,  t.  26,  p.  1  et  t.  29,  p.  882;  D.  ch.  G., 
t.  30,  p.  2879;  t.  31,  p.  8188  et  t.  32.  p.  8191  et  8542)  sur  la  cons- 
titution de  Targinine  dont  la  formule  devient  dès  lors  : 

AzH  AzH 

AzH-CH3-CH3-GH3-ÔH-COOh' 

e.  lamdung. 


(AzH)C<( 


Sar  les  destinées  des  pentoses  et  notamment  de  la  /-arabi- 
nose  dans  Torganisme  animal;  E.  SALKOWSKI  {Zeii.  phys, 
Cb.,  t.  32,  p.  398-412;  4.6.1901).  —  L'auteur  résume  de  la 
manière  suivante  les  résultats  de  son  travail  :  1**  La  /-arabinose,  à 
la  dose  de  10  à  15  gr.  en  24  heures,  est  bien  absorbée  chez  le 
lapin,  mais  18.4  0/0  de  cette  quantité  passent  inaltérés  par  les 
urines.  Cette  expérience  et  surtout  celles  qui  ont  été  faites  sur 
rhomme  montrent  que  Tarabinose  fait  partie  des  substances  hété- 
rogènes, c'est-à-dire  de  celles  pour  lesquelles  il  n'existe  pas  de 
limite  d'assimilation  (Hofmeister),  c'est-à-dire  pour  lesquelles  de , 
très  petites  doses  passent  dans  les  urines;  2®  Tarabinose  provoque 
chez  le  lapin  une  accumulation  plus  on  mofns  grande  de  glycogène 
dans  le  foie.  Le  produit  ainsi  accumulé  est  le  glycogène  ordinaire, 
mais  rien  ne  permet  d'affirmer  que  ce  glycogène  provient  directe- 
ment de  Tarabinose  ;  3*"  Tarabinose  apparaît  donc  chez  le  lapin 
comme  un  aliment.  On  ne  saurait  dire  si  elle  produit  en  outre  une 
éppargne  des  graisses  ou  des  hydrates  de  carbone;  4**  l'action 
d'épargne  de  Tarabinose  vis-à-vis  de  l'albumine  reste  douteuse; 
5*  après  ingestion  d'arabinose,  les  muscles  contiennent  une  subs- 
tance lévogyre,  dont  la  nature  n'est  pas  encore  établie. 

E.    LAMBLINO. 

Sur  la  trypsine  de  la  leviire  ;  Fr.  KUTSCHLER  [Zeit.  phys. 
Cb.,  t.  32,  p.  419-424;  4.6.1901).  —  Polémique  contre  Saikowski 
{Zeit.  phys.  Ch,,  t.  31,  p.  323)  au  sujet  de  l'autodigestion  de  la 
levure  et  des  travaux  de  Béchamp  et  Schiitzenberger  sur  cette 
question. 

Note  snr  le  sacre  extrait  de  la  côrébrine;  F.  N.  SCHULTZ  et 
Fr.  DITTHORN  {Zeit.  phys.  Ch.,  t.  32,  p.  425-142;  4.6.1901).  — 
Tandis  que  les  hydrates  de  carboqe  emmagasinés  comme  réserves 


942  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

donnent  par  hydrolyse  un  véritable  sucre,  au  contraire  ceux  qui 
font  partie  de  molécules  plus  complexes  et  jouant  un  rôle  plas- 
tique, se  détachent  de  ces  molécules  sous  la  forme  de  sucres 
amidés  (glycosamine  de  la  chitine,  chondrine,  mucine,  albumine). 
Les  auteurs  ont  donc  repris  l'étude  de  la  galactose  extraite  par 
Thierfelder  de  la  cérébrine,  et  ils  ont  constaté  qu'elle  ne  conlienl 
pas  d'azote.  Ce  n'est  donc  pas  une  galactosamine.  Il  est  vrai  que 
la  cérébrine  elle-même  provient  du  protagon  par  ébullition  avec  le 
baryte.  c  lambling. 

Sur  la  galactosamine  ;  F.  N.  SCHITLTZ  et  Fr.  DITTHORN  (Zeit. 
pbys.Cb,,  t.  32,  p.  428-484;  4.6.1901).  —  Par  hydrolyse  d'un 
giycoprotéide  extrait  par  eux  de  la  glande  à  albumine  de  la  gre- 
nouille (glande  qui  préside  à  la  formation  de  Tenveloppe  de& 
œufs),  les  auteurs  ont  obtenu  un  sucre  amidé  qu'ils  ont  considéré 
comme  étant  la  galactosamine.  Pour  vérifier  ce  résultat  ils  ont 
essayé  de  préparer  ce  corps  en  réduisant  par  Zn-f-C*H*0*  la 
galactosazone.  Le  produit  obtenu  peut  être  pptéde  sa  sol.  aqueuse 
par  l'alcool  à  l'état  d'oxalate  crist.,  mais  l'analyse  indique  un 
mélange  d'oxalate  d'AzH^  et  do  galactosamine  qui  n'a  pas  pu  être 
purifié  davantage,  et  qui  ressemble  beaucoup  à  l'oxalate  du  sucre 
amidé  provenant  du  giycoprotéide  de  grenouille,      e.  lambung. 

Recherches  sur  la  bile  de  quelques  animaux  polaires; 
0.  HAMMARSTEN  {ZeiL  phys.  CL,  t.  32,  p.  435-466;  4.6.1901).  — 
Sur  la  bile  de  Fours  polaire.  Ces  biles  (de  vésicules)  ont  élé 
recueillies  dans  4-5  vol.  d'alcool  et  souvent  davantage.  Comme 
pigments  cet  alcool  renfermait  très  peu  de  bilirubine,  de  Vurobi- 
Une  ou  stercobiline  et  un  pigment  brun  ne  donnant  pas  la  réaction 
de  Gmelin  et  que  contenaient  également  les  calculs  biliaires.  Lors- 
qu'on évapore  ce  liq.  à  sec  et  qu'on  reprend  le  résidu  par  de 
l'alcool  absolu,  il  reste  insol.  une  substance  sol.  dans  l'eau,  con- 
tenant environ  1.41  0/0  de  S  et  1,04  de  P  et  qui  appartient  peut- 
être  au  groupe  du  protagon  ou  de  la  jécorine. 

La  solution  alcoolique  (débarrassée  de  cette  substance  insol. 
dans  l'alcool  abs.)  a  été  ensuite  pptée  par  Téther  et  a  donné 
pour  100 p.  de  subst.  solides  :  insol.  dans  Tétlier  53,12  et  52,600,0; 
sol.  dans  Télher  46,28  et  47,40  0/0.  La  partie  non  pptable  par  l'élher 
peut  donc  être  presque  aussi  considérable  que  la  partie  pptable 
(sels  biliaires  et  savon),  rapport  qui  est  tout  à  fait  exceptionnel 
pour  la  bile  humaine  et  les  autres  biles  jusqu'à  présent  étudiées. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  048 

De  plus  le  mélange  des  sels  biliaires  a  fourni  de  la  taurine,  mais 
pas  de  glycocolle. 

La  bile  d'ours  est  en  outre  très  riche  en  P  organique,  et  à  ce 
propos  l'auteur  montre  que  la  bile  humaine  aussi  est  souvent 
beaucoup  plus  riche  en  P  organique  qu'on  ne  l'admet  générale- 
ment. E.  LAHDLING. 

Sar  les  matières  albuminoîdes.  Action  du  chlore  naissant 
sar  la  caséine;  J.  HABERHANN  et  R.  EHRENFELD  {ZeiL  phys, 
Ch.,  t.  32,  p.  467-475;  4.6.1901).  —  100  gr.  de  caséine  sont  dis- 
sous à  froid  dans  700  ce.  de  KOH  à  5  0/0,  et  addit.  de  50  gr.  de 
CIO'K.  On  fait  passer  dans  la  sol.  limpide  un  courant  de  Cl  jus- 
qu'à dissolution  complète  du  ppté  de  caséine  qui  se  forme  d'abord, 
puis  la  liqueur  obtenue  est  étendue  d'eau.  Le  ppté  blanc»  flocon- 
neux et  très  volumineux  qui  se  forme  a  été  recueilli  et  analysé.  Il 
renferme  de  42,92  à  64,02  0/0  de  C,  de  12,16  à  12,64  0/0  d'Az  et 
do  13,28  à  li,04  0/0  de  Cl  et  il  donne  la  réaction  dubiuret.  Hydro- 
lyse par  Sn  I  HCl,  il  fournit  de  l'ac.  glutamique;  par  Br-j-H*0  il 
donne  du  bromanile  et  CHBr^  ;  enOn  la  fusion  avec  la  potasse  en 
détache  du  phénol.  On  voit  donc  que  l'action  d'un  réactif  aussi 
énergique  que  le  chlore  a  laissé  subsister  (après  un  contact  qui  a 
duré  48  h.),  une  fraction  de  la  molécule  primitive,  donnant  les 
mêmes  produits  de  dédoublement  que  l'albumine  intacte.  S'il  est 
vrai  de  dire  que  les  alb.  sont  des  mat.  très  instables,  cela  n'est 
exact,  en  queUiue  sorte  que  pour  la  périphérie  de  la  molécule.  Au 
centre  se  trouve  un  noyau  très  résistant.  e.  lambling. 

Sur  la  transformation  de  Targinine  dextrogyre  en  une 
modification  optiquement  inactive;  Fr.KUTSCHER  {Zeit.phys. 
Cb.,  t.  32,  p.  476-478;  4.6.1901).  —  L'arginine  ordinaire  dextro- 
g^yTe  se  transforme  en  son  racémique  par  une  ébullition  très  courte 
avec  5  p.  d'acide  sulfurique  concentré.  On  obtient  le  même  résultat 
en  débarrassant  le  nitrate  d'arginine  dextrogyre  de  son  eau  de 
crist.  par  dessication  à  60**,  puis  le  chauiïant  à  Tétuve  à  210-220<» 
pendant  IT)  à  20  minutes.  e.  lambi.ing. 

Sur  la  production  physiologique  de  sucre  après  l'ingestion 
d'albnmine;  E.  BENDIX  {Zeit.  phys.  Ch,,  t.  32,  p.  479-503; 
0.7. 1901  j.  —  Il  est  démontré  aujourd'hui  qu'un  certain  nombre  de 
mat.  alb.  alim.,  Tovalbumine  par  ex.,  contiennent  un  t;roupement 
liydrocarboné,  tandis  que  d'autres  (caséine)  n'en  fournissent  pas. 
L'auteur  s'est  proi>osé  de  comparer  ces  deux   sortes  d'alb.  au 


'Jii  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ETHANCEHS. 

point  de  vue  de  leur  aptitude  à  produire  du  glycogène  ou  du  sucre 

dans  l'organisme. 

Deux  procédés  ont  été  employés.  Le  premier  consiste,  à  débar- 
rasser des  chiens  de  leur  réserve  de  glycogène,  par  une  aliments- 
lion  dépourvue  d'Iiydrates  de  carbone  (alb.  et  graisse),  suivie  d'un 
jeûne  prolongé,  puis  d'un  travail  mécanique  intense.  Les  animaux 
recevaient  ensuite  soit  de  l'ovalbumine,  soit  de  la  caséine,  en 
même  temps  qu'on  provoquait,  par  une  Injection  sous-cutanée  de 
phlorhidzine,  le  passage  dans  l'urine  du  sucre  formé,  durant  une 
période  de  20  h.  environ.  En  même  temps  on  dosait  dans  l'urine 
l'azote  total  et  le  sucre  et  on  établissait  le  rapport  :  sucre  :  Az,  que 
devait  donner  la  mesure  de  la  quantité  de  sucre  fournie  par  l'albu- 
mine.  Le  résultat  a  été  que  le  rapport  en  question  n'a  pas  été 
saisiblement  influencé  par  la  substitution  de  la  caséine  (ou  de  la 
gélatine)  à  l'albumine. 

Un  autre  procédé  a  consisté  à  déterminer  directement,  chez  des 
animaux  traités  comme  précédemment,  la  quantité  de  glycogène 
enmagastné  par  l'animal.  On  a  trouvé  ainsi  que  les  réserves  de 
glycogène  étaient  constamment  très  abondantes  et  paraissaient 
même  plus  abondantes  avec  les  albumines  sans  groupement 
hydrocarboné.  e.  lahbuno. 

Sur  UD  procédé  permettant  de  doser  facilemeat  l'amtno- 
oiaqoe  de  l'urinei  0.  FOLIN  {Zeit.  pbys.  Ch.,  t.  32,  p.  516-517; 
6.7.1901).  —  Lorsqu'on  distille   pendant  45  m.,  10  ce.  d'urine 
étendue  à  450  ce.  et  additionnés  de  MgO,  il  passe  à  la  distillation  : 
1"  AzH'  préformée;  2"  une  petite  quantité  d'AzH'  due  à  la  décom- 
position de  l'urée  par  la  magnésie.  Mois  l'expérience  montre  que 
cette  seconde  portion  est  constante,  car  si  l'on  rajoute  de  l'eau  au 
résidu  de  la  distillation  de  façon  à  compléter  chaque  fois  au  vol. 
primitif,   on   constate  qu'en    recommençant    la   distillation    une 
deuxième  et  une  troisième  fois,  pendant  45  m.  chaque  fois,  il  passe 
à  chaque  fois  une  quantité  sensiblement  constante  d'AzH^  (Ber- 
3t  et  André,  Anii.  Cliim.  Phys.  [6),  t.  14,  p.  819).  Si  donc  on 
mclie  cette  quantité  de  celle  qu'a  fournie  la  i"  distill.,  on  a 
différence  AzH*  préformée.  Des  expériences  du  contrôle  avec 
dissol.  d'urée  -|-.\zH*CI,  et  avec  de  l'urine  dans  laquelle  AzH» 
,  dosé  d'après  Schlosing  démontrent  l'exactitude  de  In  méthode. 

B.  LAHBUMU. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  945 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE. 


Sur  on  théorème  de  Le  Chatelier;  P.  SAUREL  (Pbys.  Cbem., 
t.  5,  p.  277;  1901).  —  En  considérant  un  cycle  élémentaire, 
Le  Chatelier  a  récemment  établi  (C.  /?..  1. 130,  p.  1606)  une  rela- 
tion entre  les  tangentes  des  courbes  de  concentration  de  deux 
systèmes  binaires  bivariants  sous  pression  constante,  à  leur  point 
d'intersection.  M.  Saurel  se  propose  de  montrer  que  cette  relation 
peut  être  déduite  de  formules  bien  connues.  Mémoire  d'ordre 
purement  théorique.  o.  boudouard. 


Sur  un  théorème  de  Roozeboom;  P.  SAUREL  {Pbys,  Cbem., 
t.  5,  p.  281;  1901). —  B.  Roozeboom  a  donné  une  très  simple 
démonstration  du  théorème  suivant  (Zoit.  pbys.  Cb,,  t.  30, 
p.  889).  Considérons  au  système  binaire  bivariant  formé  de  deux 
phases  :  une  solution  liquide  et  une  solution  solide,  et  supposons 
que  l'addition  d'une  petite  quantité  de  Tun  des  composants  de  la 
phase  liquide  abaisse  la  température  de  solidification;  la  concen- 
tration de  ce  composant  est  alors  plus  grande  dans  la  phase 
liquide  que  dans  la  phase  solide.  L'objet  du  présent  mémoire  est 
de  montrer  que  ce  théorème  et  une  conséquence  immédiate  de 
réquation  bien  connue  de  van  der  Waals.  o.  boudouard. 


Chaleurs  latentes  d'évaporation  de  quelques  composés  orga- 
niques azotés;  L.  KAHLENBERG  (Pbys.  Cbem,,  t.  5,  p.  284; 
1901).  —  L'auteur  a  étudié  les  corps  suivants  :  amylamine,  dipro- 
pylamine,  diisobutylamine,  valéronitrile,  a-picoline.  Les  chaleurs 
spécifiques  ont  été  déterminées  par  la  méthode  de  Berthelot  ;  les 
nombres  suivants  ont  été  trouvés  : 

Sabsuaces.  Chtleors  spéclllqaes. 

Amylamine 0,6136 

Dipropylamine 0,5972 

Diisobutylamine 0,5706 

Valéronitrile 0,5199 

«-Pieoline 0,4312 

soc.  Ginif.,  S*  séR.,  T.  XXVI,  1901.  —  Tra?.  étrang.  60 


946  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Les  chaleurs  latentes  d*évaporation  ont  été  déterminées  par  la 
méthode  précédemment  décrite  (voir  ce  Recueil^  p.  604). 

Chalears  laleates 
d*évaporatioa 
SubitaDcet.  de  1  ^mme. 

Amylamine 98.75 

Dipropylamine 75.69 

Diisobutylamine 65.85 

Valéronitrile 95.95 

a-Picoline 90.75 

D'après  l'auteur,  1**  la  constante  de  Trouton  serait  proportion- 
nelle à  la  chaleur  latente  de  vaporisation;  2''  la  chaleur  latente  de 
vaporisation,  dans  le  cas  des  liquides  associés,  représente,  non 
seulement  le  travail  de  changement  à  Tétat  gazeux  des  molécules 
liquides  du  liquide,  mais  aussi  le  travail  de  séparation  des  molé- 
cules polymérisées  en  molécules  simples. 

Enfin  les  résultats  obtenus  par  M.  Kahlenberg  permettent  de 
calculer  Télévation  moléculaire  du  point  d*ébullition  à  Taide  de  la 
formule  d'Arrhenius-Beckmann.  o.  boudouard. 

Valeur  toxique  du  chlorure  mercuriqne  et  de  ses  seU 
doubles;  Judson  F.  CLARK  [Pbys.  Cbem,,  t.  S,  p.  289;  1901).  — 
Beaucoup  de  savants  ont  déjà  étudié  TefTet  dû  à  l*addition  de 
diverses  substances  à  une  solution  pure  de  bichlorure  de  mercure. 
Les  substances  les  plus  fréquemment  ajoutées  sont  les  chlorures, 
bromures,  iodures  alcalins  et  d'autres  métaux,  les  cyanure  et 
sulfocyanure  de  potassium,  le  nitrate  de  sodium,  etc.,  les  acides 
chlorhydrique  et  tartrique.  11  en  résultait  les  avantages  suivants  : 
diminution  de  la  précipitation  de  HgCl'  par  les  albuminoïdes 
présents,  plus  grande  solubilité  de  HgCl*,  diminution  de  la  valeur 
toxique  de  HgCl*.  L*auteur  donne  dans  ce  mémoire  les  résultats 
qu*il  a  obtenus  avec  certaines  moisissures  (aspergillus  flaMis 
sterigmatocyslis  nigra,  œdocephalum  albidium,  botrj'tis  vulgaris, 
pénicillium  glaucum,  rhizopus  nigricans,  etc.),  avec  certaines 
phanérogames  (grains  de  froment,  pois,  lupins,  etc.),  avec  des 
bactéries  (bacillus  colon  du  poulet). 

Krônig  et  Paul  ont  conclu  que  la  diminution  de  la  valeur  toxique 
de  HgCl^  par  addition  de  chlorures  était  due  à  la  suppression  delà 
dissociation  de  HgCl*.  Diaprés  M.  Clark,  par  Taddition  de  chlo- 
rures métalliques  à  HgCi^,  il  se  forme  des  sels  doubles  dans 
lesquels  HgCl' forme  une  partie  d*une  molécule  plus  complexe; 
ces  sels  se  dissocient  facilement,  ou  au  moins  d'une  manière  rets- 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  947 

livement  facile  en  leurs  ions.  A  Tappui  de  cette  conclusion, 
Fiiuteur  discute  les  nombreux  résultats  numériques  qu'il  a  obtenus 
et  que  le  lecteur  trouvera  au  mémoire  original,      o.  boudouard. 

Généralisation  de  Téquation  da  Clapeyron;  P.  SAXSKEL(PIj}'s. 
Clnm,^  t.  5,  p.  393;  1901).  —  Mémoire  d'ordre  théorique  dans 
lequel  Tauteur  donne  une  démonstration  simple  de  Texlension  de 
l'équation  de  Clapeyron  aux  points  indifférents  des  systèmes 
bivariants  et  multivariants.  o.  boudouard. 

La  loi  des  phases;  P.  SAUREL  [Phys.  Chenu,  t.  5,  p.  401; 
1901).  —  Wind  a  donné  une  démonstration  très  simple  de  la  loi 
des  phases  (Zei7.  pbysik.  Cb.,  t.  31,  p.  890)  basée  sur  un  théorème 
pouvant  être  ainsi  énoncé  :  si  un  système  de  phases  peut  être  en 
équilibre  à  une  température  donnée  et  sous  une  pression  donnée, 
à  chacun  des  changements  virtuels  indépendants  que  le  système 
peut  subir  à  cette  température  et  sous  cette  pression,  correspond 
une  relation  entre  les  variables  suivantes  :  les  concentrations  des 
phases,  la  température  et  la  pression. 

L'auteur  se  propose  de  montrer  que  ce  théorème  peut  être 
considéré  comme  permettant  d'établir  les  conditions  d*équilibre 
qui  ont  été  données  dans  un  mémoire  précédent  (PA/s.  Chem., 

t.  5,  p.  31;  1901).  o.    BOUDOUARD. 

Théorie  de  la  dissociation  électrolytiqne  d'après  de  non- 
veanx  faits  axpérimentanx  ;  L.  KAHLENBERG  (avec  la  collabo- 
ration de  A.  A.  KOCH  et  R.  D.  HALL)  {Phys.  Cbem.,  t.  5,  p.  339; 
1901).  —  La  théorie  de  la  dissociation  électrolytique»  proposée  par 
Arrbenius  en  1887,  est  basée  sur  les  faits  suivants  :  la  conduc- 
libilitë  moléculaire  des  solutions  augmente  avec  la  dilution;  les 
substances  qui  ainsi  dissoutes  conduisent  l'électricité,  ont  anor- 
malement de  faibles  poids  moléculaires  dans  de  telles  solutions, 
s'ils  sont  déterminés  par  les  méthodes  osmotique,  cryoscopique  ou 
ébullioscopique;  le  degré  de  dissociation  peut  être  calculé  à  Taide 
de  la  conductibilité  électrique  ou  des  résultats  relatifs  aux  poids 
moléculaires.  De  plus,  au  point  de  vue  thermodynamique,  le  phé- 
nomène d'électrolyse  entraine  la  présence  d'ions  libres. 

Cette  théorie,  loin  d'être  universellement  adoptée,  a  été  le  point 
de  départ  de  recherches  expérimentales  intéressantes  sur  les  pro- 
priétés physiques,  chimiques  et  physiolo^^iques  des  solutions. 
Ce|>endant,  pour  pouvoir  appliquer  aux  solutions  une  équation 
analogue  à  celle  des  gaz,  il  fallut  faire  intervenir  un  facteur 
étranger  /;  de  plus,  les  solutions  électrolytiques  avec  lesquelles 


948  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Arrhenius  vëriQa  sa  théorie  étaient  sans  exception  des  solutions 
aqueuses. 

M.  Kahlenberg  rappelle  aloi's  toutes  les  expériences  faites 
depuis  1899  sur  les  solutions  électrolytiques  non  aqueuses  qui  ont 
conduit  à  des  résultats  d'ensem])le  tout  à  fait  discordants  :  la 
théorie  de  la  dissociation  électroly tique  ne  serait  donc  pas  appli- 
cable à  ces  cas,  et  M.  Kahlenberg,  trouvant  que  c  dans  le  royaume 
des  solutions  aqueuses  la  théorie  concorde  si  bien  avec  les  faits  », 
a  repris  Tétude  des  solutions  aqueuses. 

Dans  la  partie  expérimentale  du  mémo  re,  on  trouvera  de 
nombreux  tableaux  de  résultats  numériques  se  rapportant,  d'une 
part  à  la  détermination  des  points  d'ébullition  de  solalions 
aqueuses  de  composés  chimiques  types  afin  de  voir  comment  le 
poids  moléculaire  varie  avec  la  concentration,  d'autre  part,  à  la 
mesure  de  la  conductibilité  électrique  de  ces  solutions  à  leurs 
points  d'ébullition,  ou  près  de  ces  points.  Les  déterminations  de 
conductibilité  ont  été  faites  par  la  méthode  Kohlrausch;  les  points 
de  congélation  ou  d'ébullition  des  solutions  ont  été  mesurés  à 
Taide  des  appareils  Beckmann.  Une  série  de  déterminations  a 
également  été  faite  avec  un  non-électrolyte  (sucre  de  canne)  :  le 
poids  moléculaire  diminue  comme  la  concentration  augmente. 
Avec  l'acide  borique,  le  poids  moléculaire  reste  pratiquement 
constant  pour  des  variations  considérables  de  concentration. 

M.  Kahlenberg  discute  ensuite  les  résultats  obtenus  et  aflQrme 
d'abord  que  les  difficultés  rencontrées  par  la  théorie  de  la  disso- 
ciation électrolytique  pour  expliquer  les  phénomènes  en  solutions 
aqueuses  sont  réellement  insurmontables.  Des  faits  relatés  dans 
ce  mémoire  concernant  les  solutions  aqueuses,  et  de  ceux  se  rap- 
portant aux  solutions  non  aqueuses,  il  ressort  qu'il  n'y  a  aucune 
relation  entre  les  points  de  congélation  et  d'ébulUtion  des  solutions 
d'une  part,  et  leur  conductibilité  électrique  d'autre  part,  comme 
cela  devrait  élre  d'après  la  théorie  de  la  dissociation  électrolytique 
d'Arrhenius. 

M.  Kahlenberg  examine  ensuite  tous  les  arguments  qui  ont  été 
donnés  en  faveur  de  la  théorie  de  la  dissociation  électrolytique 
([)ropriétés  additives  des  solutions  salines,  chaleurs  de  neutra- 
lisation des  acides  et  des  bases,  loi  d'action  de  masse,  pouvoir 
dissociant,  constantes  diélectriques,  phénomènes  d'électrolyse, 
introduction  du  facteur  /  dans  l'équation  des  gaz),  et  montre  qu'ils 
ne  résistent  pas  à  une  discussion  rationnelle. 

Enfin,  a|>rès  avoir  pleinement  reconnu  que  la  théorie  de  la  dis* 
sociation  électrolytique,  comme  toutes  les  théories  d'ailleurs,  a 


CHIMIE  GÉNÉR>ILE  ET  MINÉRALE.  949 

suscité  nombre  de  travaux  intéressants,  et  ceci  proportionnel- 
lement à  la  part  de  vérité  qu^elle  contient,  Tauteur  proclame 
qu'elle  restera  une  belle  page  dans  l'histoire  du  développement  de 
la  chimie  et  de  la  science  en  général.  Mais  il  espère  que  les  cri- 
tiques contenues  dans  son  mémoire  seront  la  cause  d*une  nouvelle 
activité  expérimentale;  la  nature  de  la  conductibilité  éiecti*ique 
dans  les  électrolytes  et  dans  les  métaux  ne  doit  pas  être  si  radica- 
lement différente  qu'on  le  suppose,  et  des  recherches  dans  ce  sens 
donneront  peut  être  la  clef  du  problème.  o.  boudouard. 

Sur  la  diminution  da  preision  osmotiqne  qui  résulte  des 
changements  de  charge  des  ions;  Te.  v.  TURIN  {Zeit,  pbysik. 
Cb.,  t.  34,  p.  403408;  17.8.1900).  —Mémoire  purement  théorique, 
voir  Toriginal.  u.  vezes. 

Sur  la  solubilité  des  gaz  dans  Teau  (III);  L.  W.  WINKLER 

(D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  1408-1422;  8.6.1901).  —  L'auteur  s'occupe 
cette  fois  des  gaz  air,  azote,  oxyde  de  carbone,  métliane  et  éthane; 
pour  l'air,  il  détermine  de  degré  en  degré  la  composition  de  Pair 
dissous,  de  0  à  100*"  et  montre  que  la  teneur  0/0  en  oxygène  a,  est 
sensiblement  réprésentée  par 

/2  =  85, 47  — 0,0338  ^ 

Pour  les  autres  gaz,  il  dresse  le  tableau  des  coefRcients  de  solu- 
bilité p  et  p'  de  degré  en  degré,  entre  0  et  100*  et  représente  les 
résultats  obtenus  en  exprimant  p  par  des  formules  paraboliques 
d'interpolation  à  3  termes,  appliquables  dans  des  intervalles 
de  20».  Pour  toutes  ces  données  numériques,  nous  renverrons  à 
Toriginal.  l.  bourgeois. 

Sur  l'iodhydrate  d'hydroxylamine  ;  R.  WOLFFENSTEIN  et 
F.  6R0LL  (D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  2417-2420;  20.7.1901).  —  L'iodhy- 
drate  d'hydroxylamine  AzH'.OH.HI,  qui  n'était  pas  encore  connu, 
a  été  obtenu  parles  auteurs  en  évaporant  un  mélange  de  sol.  exac- 
tement équimoléculaires  des  2  composants,  dans  le  vide,  sur  P^O^. 
On  obtient  ainsi  des  aiguilles  aplaties,  très  hygroscopiques,  qui 
possèdent  la  composition  voulue  et  qui  se  décomposent  brusque- 
ment vers  83-84*.  Le  sel  cristallise  facilement  dans  Talc,  mélhy- 

lique.  p.    FREUNDLER. 

Sur  la  réaction  de  l'arséniura  d'hydrogène  Yis-à-Yis  du  bro- 
mure da  bora;  A.  STOCK  (D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  949-956;  20.4.1901). 
^-  M.  Beseoo  a  décrit  les  combinaisons  équimoléculaires  des 


951  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGEH8. 

fluorure,  chlorure  et  bromure  de  bore  avec  PH'  (C.  iî.,  l.  ItO, 
p.  81  et  516  et  t.  113,  p.  78).  L'auteur  a  de  même  cherché  à  com- 
biner le  bromure  de  bore  avec  AsH*;  à  la  température  ordinaire, 
la  réaction  est  nulle,  soit  à  sec,  soit  en  présence  de  CS^.  Mais  oc 
arrive  au  résultat  cherché  en  opérant  à  très  basse  température, 
surtout  dans  les  conditions  suivantes.  La  réaction  ee  fait  dans  une 
sorte  de  tube  à  essai  tubulé  (figure  dans  Toriginalj,  qu'on  plonge 
dans  ua  bain  d'alcool  refroidi  à  — 80-100*;  on  y  liquéfie  de  l'hy- 
drogène arsénié  de  façon  à  recueillir  10-15  ce.  de  ce  liquide,  et 
l'on  continue  à  faire  passer  pendant  tout  le  cours  de  l'expérience 
un  courant  d'hydrogène,  en  ayant  bien  soin  d'exclure  toule  trace 
d'humidité.  On  fait  alors  tomber  goutte  a  goutte  et  d'une  façon 
continue  du  bromure  de  bore  de  telle  sorte  que  AslP  soit  en 
excès.  On  laisse  alors  le  vase  se  réchauffer  et  l'excès  de  AsH'  se 
volatilise.  L'appareil  est  disposé  de  façon  qu'on  puisse,  la  prépa- 
ration faite,  introduire,  sans  déboucher,  la  substance  qu'on  veut 
faire  réagir  sur  le  produit  formé. 

On  obtient  ainsi  une  substance  blanche  amorphe,  très  altérable, 
non  fusible  sans  décomposition,  cependant  sublimable  en  tube 
scellé,  si  l'on  opère  avec  précaution,  en  petits  cristaux  d'aspect 
hexagonal;  un  peu  sol.  dans  l'un  ou  l'autre  de  ses  constituants, 
insoluble  dans  CS*,  qui  la  décompose  à  la  longue  en  BBr*  et 
AsH3.  L'analyse  conduit  à  la  formule  BBi^^-AsH^.  On  ne  peut 
conserver  le  produit,  car  il  se  décompose  spontanément  même 
à  0*",  d'une  façon  lente  en  bromure  de  bore,  arsenic  et  hydrogène; 
la  vitesse  de  décomposition  croît  rapidement  avec  la  T.  L'oxygène 
agit  très  vivement  sur  la  substance;  à  Tair  il  y  a  échauffemeni 
spontané  et  souvent  même  inflammation.  Ce  phénomène  se  mani- 
feste dès  — 30**.  En  présence  d'un  excès  d'oxygène,  oh  obtient 
B^O^,  As*03  et  HBr;  autrement,  on  a  aussi  de  l'arsenic  libre, 
d'abord  rouge -brun,  puis  devenant  noir.  Il  se  fait  aussi  do 
notables  proportions  de  bromure  d'arsenic.  L'eau  donne  des 
acides  borique,  chlorhydrique,  de  l'arséniure  d'hydrogène  et  un 
peu  d'arsenic.  L'acide  nitrique  oxyde  très  vivement;  de  même 
dans  le  chlore  sec,  la  substance  brûle  avec  une  flamme  bleuâtre. 
Le  chlorure  d'arsenic  réagit  dès  —  50*  en  donnant  BCl',  HGl 
et  de  l'arsenic  Ubre.  L'ammoniaque  fournit  un  corps  blanc 
BBr3,VaAzH3.  l.  bourgeois. 

Action  de  l'acide  salfuriqae  exempt  d'eau  sar  le  persalfate 
de  potassium  sec;  A.  BACH  [D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  2S1;  8.6.190n.      J 
—  L'auteur  a  répété  ses  expériences  antérieures  {ibid,^  l.  Î2t 


.   CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  951 

p.  3111)  sur  l'actiOQ  mutuelle  de  SO^H'  et  du  persulfate  de  potas- 
sium en  prenant  cette  fois  des  précautions  toutes  particulières 
aHn  d'exclure  toute  trace  d'eau;  les  résultats  ont  été  toute  fait 
semblables.  Il  y  a  lieu  de  noter  ce  fait  curieux  que,  dans  ces  réac* 
lions  en  liq.  sulfurique,  il  s*engendre  un  produit  qui,  trituré  avec 
de  Tacide  titanique,  donne  une  coloration  jaunâtre;  donc  dans 
cette  réaction  sur  TiO^H*,  comme  sur  MnO*H,  l'ac.  oxysulfurique 
qui  s'est  formé  réagit  à  la  façon  de  H^O*  en  liq.  aqueuse;  mais  si 
l'on  étend  d'eau  les  liq.  sulfuriques,  ces  réactions  cessent  de  se 
manifester.  l.  bourgeois. 

Sur  la  plomb  radio-actif  (II);  K.  A.  HOFHANN  et  E.  STRAUSS 
(Z>.  cb.  G.,  t.  34,  p.  907-913;  20.4.1901).  —  Les  auteurs  revien- 
nent sur  les  propriétés  du  SO*Pb  radio-actif  retiré  par  eux  de  la 
pechblende,  de  la  samarskite,  etc.  {ibid.^  t.  33,  p.  8126  et  t.  34, 
p.  8  et  407),  Ayant  transformé  ce  sulfate  en  chlorure  par  Tinter- 
médiaire  d'une  fusion  avec  CO^Na*,  ils  ont  évaporé  la  sol.  chlor- 
hydrique  de  PbCl*  et  fractionné  les  produits.  Si  Ton  est  parti  de 
la  pechblende,  on  trouve  que  les  parties  les  plus  solubles  d'un 
PbCl*  ainsi  préparé  donnent  des  sol.  chlorhydriques  jaunâtres;  la 
potasse  y  donne  un  ppté  jaune  brunâtre  qui  se  dissout  d'abord  à 
chaud,  puis  dépose  de  nouveau  des  flocons  brun-violet;  Tiodure 
est  rouge  foncé.  Le  produit  se  rapproche  un  peu  du  ruthénium 
par  quelques  caractères.  L'équivalent  est  très  inférieur  à  celui  du 
plomb;  si  le  métal  nouveau  est  supposé  bivalent,  son  p.  at. 
est  100,92  (famille  du  manganèse?).  Ce  corps  ne  parait  pas  avoir 
d'influence  sur  l'activité  radiante  du  SO*Pb.  Le  produit  paraissant 
conférer  Tactivilé  s'extrait  surtout  de  la  brôggerite  où  il  est  plus 
abondant  que  dans  la  pechblende;  il  est  plus  voisin  du  Pb  que  le 
corps  précédent,  ses  solutions  sont  incolores.  On  a  trouvé  pour  le 
p.  at.,  en  supposant  le  métal  tétratomique,  la  valeur  171,96 
(famille  de  l'étain).  En  tous  cas,  le  sulfate  ainsi  retiré  des  parties 
les  plus  solubles  de  PbCl*,  se  montre  fortement  radio-actif;  mais 
si  l'on  convertit  ce  sulfate  en  d'autres  sels,  l'activité  passe  à  l'état 
latent,  pour  réapparaître  lorsqu'on  régénère  le  sulfate. 

L.    BOURGEOIS. 

Racherchei  spectroscopiqnes  sur  les  flammes  qui  prennent 
naisiance  dans  les  procédés  du  puddlage  et  du  Bessemer 
basique;  W.  N.  HARTLET  et  H.  RAMAGE  (Z>.  cb,  G.,  t.  34, 

p.  799-801;  20.4.1901).  —  Voici  quelques-uns  des  résultats 
obtenus.  Dans  le  puddlage,  on  n'observe  pas  de  raies  dans  le 


d58  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Spectre.  Dans  le  procédé  Bessemer  basique,  les  apparences  sont 
tout  autres  que  dans  le  procédé  acide.  La  flamme  est  visible  dès 
le  début,  aussitôt  que  le  nuage  de  fumée  calcaire  a  disparu;  les 
fumées  reparaissent  vers  la  fin  de  la  deuxième  phase  (combusUoa 
du  phosphore).  L'afRnage  proprement  dit  se  traduit  par  une  vive 
flamme  jaune  avec  fumées  produites  par  la  combustion  des  métaux; 
le  spectre  est  alors  continu.  Quant  à  la  première  phase,  elle  donne 
lieu  à  une  lumière  non  identique  à  celle  de  la  phase  correspon- 
dante du  procédé  acide  ;  les  raies  du  Mn  y  sont  relativement  peu 
marquées,  de  même  que  celles  des  métaux  alcalins;  on  remarque 
encore  celles  de  Ca,  Cu,  Ag,  Ga.  On  a  noté  une  raie  nouvelle  du 
potassium  (X  =  4642^.  l.  bourgeois. 

Analyse  de  brôggerite  ;  K.  A.  HOFHANN  et  W.  HEIDEPRIEH 

(D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  914;  20.4.1901).  —  Le  minéral  provenant  de 
Raade  près  Moss,  Norvège,  a  donné  pour  deux  échantillons  bien 
cristallisés  et  purs  les  résultats  suivants  0/0  : 

I.  u. 

Bioxyde  d'uranium 50.10  49.30 

Trioxyde  d'uranium  . .   27.28  28.38 

Thorine 4.66  5.27 

Terres  yUriques 4.27  4.85 

Oxydes  de  fer 0.40  0.53 

Oxyde  de  bismuth 0.84  0.87 

Oxyde  de  plomb 9.28  9.15 

D|5  =  9,06.  Dureté  =  5  Vs. 

L'oxyde  de  plomb  renferme  environ  1  0/0  d'oxyde  radio-actif. 

L.   BOURGEOIS. 

Observations  sur  la  marche  systématiqne  d*Abegg*H6n 
poar  reconnaître  et  rechercher  les  acides;  W.  FRESENIUS 

(Zeit.  anal.  Ch.,  t.  39,  p.  566-574;  1900).  —  Abegg  et  Herz  ont 
proposé  un  système  méthodique  de  recherche  des  acides,  analogue 
à  celui  qu'on  emploie  pour  les  bases  et  dont  le  principe  est  d'ordre 
physico-chimique. 

Par  additions  successives  de  chlorures  de  calcium,  de  baryum 
et  de  zinc,  en  liqueurs  acétique,  chlorhydrique,  etc.,  on  précipite 
les  acides  les  uns  après  les  autres. 

Non  seulement  cette  méthode  n'est  pas  nouvelle,  mais  elle  ren- 
ferme, en  outre,  des  erreurs  matérielles  manifestes,  telles  que 
la  précipitation  du  cyanure  de  potassium  et  de  l'acide  arsénieux 


.    CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  05S 

par  le  chlorure  de  calcium  ammoniacal  ou  la  stabilité  de  la  colo- 
ration du  brome,  en  présence  d*un  excès  d^eau  de  chlore. 

L*allure  théorique  du  système  perd  ainsi  beaucoup  de  son  im- 
portance. H.  COPAUX. 

Recharche  des  sels  métalliques  à  Taide  des  spectres  d'ab- 
sorption obtenus  en  présence  d'orcanette  (II);  J.  FORHANEK 
{Zeit.  anal  CL,  t.  39,  p.  673-694;  1900).  —  Il  existe  peu  de  solu- 
tions salines  capables  d'absorber  directement  certaines  radiations 
du  spectre,  mais  leur  nombre  s'accroit  considérablement  par  addi- 
tion d'orcanelte  et  davantage  encore,  si  on  alcalinise  par  Tammo- 
niaque. 

L'application  de  ce  procédé  aux  sels  métalliques  communs  a 
foit  l'objet  de  la  première  partie  de  ce  travail  [Zeit.  anal  CJl, 
t.  39,  p.  409);  cette  seconde  partie  est  relative  aux  métaux  rares 
les  plus  divers. 

Les  spectres  des  nombreux  métaux  étudiés  sont  examinés  sépa- 
rément ;  leurs  flgures  schématiques  sont  rassemblées  en  un  tableau. 

En  pratique,  cette  méthode  rendra  de  faibles  services  pour  la 
recherche  des  métaux  mélangés,  les  bandes  principales  étant  très 
voisines  et  leurs  positions,  variables  avec  la  concentration. 

Pour  le  cérium,  lanthane,  néodyme,  etc.,  on  observe,  en  effet, 
le  phénomène  suivant  :  Si  la  solution  ne  contient  que  des  traces 
de  métal,  le  spectre  est  dévié  à  gauche  de  sa  position  normale  et, 
de  phis,  les  intensités  des  bandes  sont  interverties. 

Lorsque  la  quantité  de  métal  est  suffisante  pour  former  avec 
Torcanelte  une  laque  définie,  le  spectre  devient  normal. 

L'auteur  cherche  enfin  à  établir  une  relation  entre  la  valence, 
le  poids  atomique  des  éléments  et  la  longueur  d'onde  de  leurs 
raies  d'absorption. 

En  dressant  une  table  périodique  des  éléments,  rangés  par 
ordre  de  poids  atomiques,  et  affectant  chacun  d'eux  du  nombre 
atomique  et  de  la  longueur  d'onde  principale,  il  constate  une  pro- 
gression parallèle  et  signale  certains  rapprochements  plus  ou 
moins  inédits.  h.  copaux. 

Sur  le  dosage  dn  manganèse  et  du  cobalt  à  l'état  de  phos- 
phates; H.  D.  DAEIN  (ZelL  anal  CL,  t.  39,  p.  784-790;  1900).  — 
Le  phosphate  trimanganeux  n'est  transformé  en  phosphate  ammo- 
niaco-manganeux  défini  qu'en  présence  d'un  grand  excès  de  sels 
ammoniacaux.  Cette  condition  défavorable  au  dosage  est  évitée, 
en  opérant  comme  l'a  déjà  fait  l'auteur,  pour  le  dosage  du  zinc. 


954  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

La  solution  de  sulfate  de  manganèse  est  additionnée  de  phos- 
phate neutre  d'ammonium,  dans  la  proportion  de  10  à  20  parties 
de  sel  pour  1  de  métal.  Par  digestion  au  B.-M.,  le  précipité 
amorphe  de  phosphate  tribasique  se  transforme  complètement  en 
phosphate  ammoniaco-manganeux  cristallin,  sans  addition  de 
chlorhydrate  d'ammoniaque. 

Après  un  quart  d'heure,  on  refroidit  et  jette  sur  un  creuset- 
filtre  de  Gooch.  Le  sel  est  lavé  complètement  avec  une  solution 
chaude  de  phosphate  d'ammoniaque  à  1  0/0,  puis  à  Talcool  étendu, 
séché,  calciné  à  l'air,  et  pesé  sous  forme  de  P'O'^Mn*. 

Le  précipité  ayant  à  100**  une  composition  constante,  il  est  plus 
simple  de  le  peser,  après  dessiccation,  à  l'état  dePO*MnAzH*-|-H«0. 

Le  cobalt  se  dose  exactement  de  même,  avec  une  égale  pré- 
cision, li.  COPAUX. 

Méthode  rapide  et  exacte  de  dosage  du  cuivre  dans  les 
scories  par  précipitation  avec  l'aluminium,  puis  électrolyse; 
HEIDENREICH  {Zeit.  anal  CL,  t.  40,  p.  15-17;  1901).  —  L'élec- 
trolyse  directe  du  cuivre  dans  les  scories  ferrugineuses  est  troublée 
par  Taclion  dissolvante  du  sulfate  ferrique  sur  le  cuivre.  Aussi,  en 
présence  d'un  excès  de  fer,  a-t-on  coutume  de  séparer  d*abord  le 
cuivre  par  Thydrogène  sulfuré  ou  l'hyposulfile  de  soude. 

Il  est  plus  simple  d'employer  Taluminium  en  liqueur  légèrement 
chlorhydrique,  puis  d*électrolyser  la  solution  nitrique  du  précipité 
lavé  et  séché.  h.  copaux. 

Dosage  des  cyanures  et  cyanates  dans  leurs  mélanges; 
HELLOR  (Zei/.  aaaL  CL,  t.  40,  p.  17-21;  1901). —  Le  cyanure 
de  potassium  commercial  est  mélangé  de  cyanate. 

Pour  doser  chacun  de  ces  sels,  l'auteur  combine  le  procédé  de 
Denigès  et  celui  d'AUen-Wôhler. 

Cyanure.  —  La  solution,  alcalinisée  par  l'ammoniaque,  est  ad- 
ditionnée de  quelques  gouttes  d^iodure  de  potassium  indicateur, 
puis  de  nitrate  d*argent  titré. 

Dès  que  le  cyanure  de  potassium  est  entièrement  transformé  en 
cyanure  d'argent  soluble  dans  l'ammoniaque,  l'iodure  d'argent  in- 
soluble commence  à  précipiter. 

Cyanate.  —  D'autre  part,  l'acide  nitrique  étendu  décompose  le 
cyanate  d'argent  selon  l'équation  suivante,  due  à  Wôhler  : 

AgOCAz  4-  2  AzO^H  +  H*0  =  AgAzO^  +  AzH^AaO^  +  CO^. 

En  employant  un  excès  d'acide,  le  dosage  de  l'acidité  non  dis* 
pai*ue  permettra  de  calculer  la  proportion  de  cyanate. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  95» 

On  précipitera  donc  le  mélange  de  cyanure  et  cyanate  par  le 
nitrate  d'argent;  le  précipité,  lavé,  sera  décomposé  à  50"  par  5  ce. 
d'acide  nitrique  normal  et  le  flltrat  titré  par  une  solutioade  soude. 

Il  est  à  noter  que  la  présence  de  cyanure  de  sodium  entraîne, 
dans  le  calcul  de  la  teneur  pour  cent,  une  erreur  considérable. 

H.  COPAUX. 

Bosage  du  calcium  et  du  magnésium  dans  les  eaux  natu-^ 
rellea;  L.  WINKLER  {Zeit,  anal.  Ch.,  t.  40,  p.  82-92;  1901).  — 
ModHication  du  procédé  hydrolimétrique  basée  sur  le  principe- 
suivant.  —  L'oléate  de  potassium  précipite  uniquement  les  sels 
de  calcium  dans  une  eau  naturelle,  additionnée  de  sel  de  Seignette 
et  de  potasse  caustique. 

Si  Ton  ajoute,  non  pas  du  sel  de  Seignette,  mais  du  chlorhydrate 
d*ammoniaque  et  de  Tammoniaque,  la  chaux  et  la  magnésie  préci- 
pitent ensemble  sous  forme  d'oléates. 

La  formation  de  l'oléate  de  magnésie  n'étant  pas  immédiate,  la 
saturation  n'est  atteinte  que  lorsque  la  mousse  persiste  au  moin& 
5  minutes. 

La  composition  des  liqueurs,  les  chiffres  des  expériences  préli- 
minaires et  ceux  des  analyses  sont  indiqués  avec  des  détails  qui  ne^ 
peuvent  trouver  place  ici.  h.  copaux. 

Dosage  gazométrique  de  la  formaldéhyde  ;  E.  REIGLER  (Zei/. 

anal  Ch.,  t.  40,  p.  92-94;  1901). —Le  sulfate  d'hydrazine  est 
oxydé  immédiatement  par  l'acide  iodique,  avec  dégagement  d'azote  : 

5(AzîH*.SOni2)  +  4ICPH  =  5Az2+12H20  +  5SO*H2  +  4I. 

En  présence  de  formaldéhyde,  l'hydrazine  forme  une  hydrazone 
qui  n'est  décomposée  par  l'acide  iodique  qu'au  bout  de  quelques 
minutes 

La  différence  des  volumes  dégagés  dans  les  deux  cas  permet  de^ 
déterminer  la  proportion  de  formaldéhyde. 

On  emploie  le  sulfate  d'hydrazine  à  la  concentration  de  1  0/0  et 
l'acide  iodique  à  10  0/0  ;  l'opération  s'effectue  dans  un  uréomètre^ 
et  ne  doit  pas  durer  plus  de  2  minutes. 

Une  molécule  de  sulfate  d'hydrazine  se  combinant  à  2  molécules 
He  formaldéhyde,  1  ce.  d'azote,  à  0»  et  760  mm.,  équivaut  à  2»»',7 
«L»  formaldéhyde.  h.  copaux. 

Contribution  à  la  chimie  analytique  des  alcaloïdes  :  IV. 
Action  du  brome  sur  la  strychnine  et  la  brucine;  V.  Emploi 
du  tannin  pour  la  purification  des  résidus  alcaloidiquas,  dans 


956  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

les  analyses  chimico-légales  ;  C.  KIPPENBERGER  (ZeiL  anal 
Cb.y  t.  39,  p.  699-633;  1900).  —  Les  résultats  obtenus  par  i*action 
du  brome  sur  la  strychnine  et  la  brucine  n*ontpas  de  conséquences 
analytiques,  mais  ils  complètent  ou  rectifient  des  observations 
anciennes. 

I.  Action  du  brome  dissous  dans  Teau  pure  :  a)  Sur  la  strych- 
nine. —  Formation  immédiate  de  strychnine  monobromée 

G«H2»BrAz202, 
puis  de  di  et  tribromostrychnines 

C2iH20Br2Az2O2        et        C2iH»»Br3Az202. 

La  substitution  ultérieure  des  atomes  d*hydrogène  ne  se  fait 
plus  qu'avec  difficulté,  mais  la  présence  d'un  excès  de  sel  marin 
l'accélère  considérablement. 

b)  Sur  la  brucine,  —  Le  brome  déplace  Thydrogène  dans  le 
noyau,  jusqu'à  une  limite  encore  inconnue,  en  donnant  naissance 
à  des  solutions  roses,  d'autant  plus  colorées  que  la  quantité  de 
brome  est  plus  abondanle. 

U.  Action  du  brome  en  présence  de  bromure  de  potassium  : 
a)  Sur  la  strychnine,  —  Le  sulfate  de  strychnine  en  présence 
d'eau  de  brome  et  de  bromure  de  potassium  à  50  gr.  par  litre, 
donne  un  bromhydrate  de  perbromure  de  strychnine  monobromée 
C2iH««BrAz«0«.HBr.Br«,  corps  jaune  difficilement  soluble.  Il  se 
fait  en  même  temps  une  petite  quantité  du  composé  dibromé  cor- 
respondant :  C««H«0Br«Az«O«.HBr.Br«. 

Si  la  quantité  de  bromure  est  considérable,  la  substitution  dans 
le  noyau  est  enrayée  et  c'est  le  bromhydrate  de  perbromure  de 
strychnine  qui  prend  naissance  :  C'*H**Az'0'.HBr.Br*. 

La  formation  de  ce  sel  est  favorisée  par  la  présence  de  sel  marin» 
au  détriment  de  celle  du  perbromure  de  strychnine  monobromée. 

On  n'observe,  en  aucun  cas,  de  combinaisons  renfermant  plus 
de  2  atomes  Br  pour  1  mol.  de  sel  de  strychnine. 

Le  dosage  du  brome  additif  contenu  dans  ces  composés  se  fait 
par  dissolution  des  précipités  dans  l'iodure  de  potassium  et  titrage 
de  l'iode  déplacé. 

b)  Sur  la  brucine.  —  Les  phénomènes  observés  sont  analogues, 
mais  les  corps  formés  sont  plus  solubles  dans  l'eau  que  les  dérivés 
de  la  strychnine. 

La  présence  d'acide  accélère  la  transposition  entre  le  sulfate  de 
brucine  et  le  bromure  de  potassium. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  957 

On  n'obtient  pas  non  plus  de  perbromures  contenant  plus  de 
2  atomes  Br  pour  1  mol.  de  sel  de  brucine. 

Emploi  du  tannin  pour  la  purification  des  résidus  alcaloïdiques. 
-^  L*auteur  a  déjà  proposé  de  purifier  les  tannâtes  d'alcaloïdes 
par  dissolution  de  ces  sels  dans  la  glycérine. 

A  cette  méthode,  von  Senkowski  objecte  que  la  glycérine  dis- 
sout partiellement  les  albuminoïdes  qui  composent  ordinaii^ment 
rimpureté. 

Aussi  opère-t-il  d*une  manière  différente,  en  traitant  la  matière 
suspecte  par  une  solution  d'acide  tartrique  et  précipitant  ensuite 
les  impuretés  par  une  solution  de  tannin  à  10  0/0.  On  élimine  le 
tannin  avec  de  la  peau  en  poudre  et,  dans  la  liqueur,  on  retrouve 
Talcaloïde  purifié. 

Il  est  exact,  en  effet,  que  la  peptone  de  Witte,  par  exemple,  est 
soluble  dans  la  glycérine;  par  contre,  des  débris  de  cadavres, 
traités  à  40"*  selon  le  procédé  de  l'auteur,  ne  laissent  dans  le  filtrat 
aucune  matière  albuminoïde. 

En  outre,  la  méthode  préconisée  par  von  Senkowski  n'est  appli 
cable  qu'à  des  alcaloïdes  à  tannâtes  difficilement  solubles  (brucine, 
strychnine)  ;  elle  ne  Test  pas  pour  l'atropine. 

Une  modification  avantageuse  du  procédé  de  l'auteur  consiste 
à  traiter  le  précipité  tannique  par  l'acétone,  qui  ne  dissout  prati- 
quement aucun  albuminoïde.  Le  tannate  d'alcaloïde,  passé  en  so- 
lution, est  additionné  d'un  peu  de  glycérine  et  d'acide  chlorhydrique 
et  la  solution,  débarrassée  d'acétone  par  évaporation,  est  agitée 
avec  du  chloroforme. 

Cette  manière  d'opérer  offre,  sur  le  traitement  direct  au  tannin- 
glycérine,  l'avantage  de  séparer  plus  nettement  les  protéines  et  de 
faciliter  fextraction  finale,  par  suite  de  la  moindre  quantité  de 
glycérine  employée. 

Détail  opératoire,  —  Traiter  la  matière  suspecte  par  l'alcool 
acidulé.  Evaporer  l'alcool,  délayer  le  résidu  avec  un  peu  d'eau  et 
d*acétone,  puis  ajouter  le  tannin  avec  une  nouvelle  quantité  d'acé- 
tone. Aciduler  légèrement  par  l'acide  chlorhydrique  et  laisser 
digérer  à  une  douce  chaleur.  Le  filtrat,  additionné  de  10  à  20  ce. 
de  glycérine,  d'eau  et  de  1  à  2  ce.  d'acide  chlorhydrique,  est  con- 
centré au  B.-M.  Après  expulsion  de  l'acétone,  diluer,  agiter  avec 
le  chloroforme. 

L'ancienne  méthode  pourra  s'appliquer  sans  changement  à  cer- 
tains cas  particuliers,  notamment  ceux  où  il  s'agit  d'opérer  avee 
une  i)etite  quantité  de  matière  ou  sur  des  alcaloïdes  facilement 
ejotrainables  par  la  vapeur  d'eau. 


«58  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGEaS. 

Le  choix  de  la  mélhode  d'isctlemeat  des  poisons  dans  une  exper- 
tise légale  doit  être  approprié  à  la  nature  de  la  matière  suspecte. 

H.  COÏ-AtJX. 

Recherches  critiques  snr  la  valeur  quantitative  des  réactifs 
protéiqnes;  H.  SCHJERNIHG  {Zeit.  anal.  Cb.,  t.  39,  p.  545-566; 
1900).  —  Un  bon  réactif  des  matières  albumiaoldes  doit  précipiter 
toutes  les  protéines  et  rien  que  les  protéines.  L'auteur  a  examiné 
sous  ce  rapport  divers  réactifs  déjà  proposés  par  lui  ou  par  d'autres 
chercheurs  :  SnCl*,  HgCI*,  acétates  de  plomb,  de  fer,  d'uranium, 
SO'.Mg,  eau  de  bromt>,  acide  tannique,  réactif  de  Stulzer  et  ncide 
phosphotungstique. 

Ces  corps  ont  été  mis  en  présence  de  substances  azotées  non 
proLéiques  —  amino-amides,  ieucomaïnes,  etc.  —  d'une  teneur 
connue  en  azote  et  l'on  a  dressé  un  tnbleau  donnant,  en  centièmes 
de  cette  teneur  primitive,  les  quantités  d'azote  contenues  dans  les 
précipités. 

De  cet  ensemble,  il  résulte  que  chacun  des  réactifs  cités  est 
capable  de  précipiter,  de  préférence  et  plus  ou  moins  complète- 
ment, certaines  de  ces  matières  non  protéiques. 

SnCl»  précipite  parlielleinent  l'alloxane;  HgCl',  l'ammoniaque 
dans  l'acétate  d'ammonium;  SU*Mg  à  saturation  précipite  l'acide 
hippurique,  la  caféine,  la  brucine,  etc. 

L'acétate  d'uranium,  en  présence  d'acide  phosphonque,  précipite 
un  grand  nombre  de  matières  azotées.  S'il  existe  de  l'acide  phos- 
phorique  dans  la  liqueur,  on  le  séparera  d'abord  par  l'acétate  de 
plomb  et,  dans  le  liquide  liilré,  on  ajoutera  l'acétate  d'urane. 

L'eau  de  brome  agit  à  peu  près  comme  le  sulfate  de  magnésie, 
et  le  réactif  de  Stutzer  comme  l'acétate  ferrique. 

Quant  à  l'acide  phosphotungstique,  il  précipite  un  si  grand 
nombre  de  matières  azotées  non  protéiques  que  son  emploi  doit 
être  prohibé. 

'  --  réactifs  auxquels  on  doit  accorder  la  préférence,  lorsqu'il 
d'obtenir  un  précipité  ne  renfermant  que  des  matières  pro- 
s,  sont  SnC)^  et  les  acétates  de  plomb,  de  fer  et  d'uranium, 
iteur  a  fait  l'étude  critique  inverse  de  l'action  des  mêmes 
s  sur  les  matières  purement  protéiques. 
ableau  des  résultats  montre  qu'aucun  réactif  ne  mérite,  sous 
port,  une  préférence  absolue,  mais  que  le  choix  doit  varier 
les  applications  qu'on  se  propose, 
procédé  de  Laszczynski  —  digestion  dans  l'eau  pealanl 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  959 

1  heure  sous  une  pression  de  1,5  atmosphère  —  aboutit  à  la  pep- 
ionisation  et  non  à  la  précipitation  des  albuminoïdes. 

L*eau  de  brome  et  le  tannin  ne  sont  pas  plus  avantageux. 

Le  réactif  de  Stutzer  a  le  double  inconvénient  de  précipiter  les 
amino^mides  et  de  laisser  à  Tétat  dissous  une  partie  des  peptones 
réelles. 

Il  faut  observer  enfin  que  s*il  existe  dans  la  liqueur  des  sels  de 
métaux  légers,  la  plupart  des  réactifs  perdent  leur  valeur,  parce 
qu'il  se  forme,  par  transposition,  des  combinaisons  protéo-métal- 
liques  solubles  de  métaux  légers. 

SO^Mg  à  saturation,  SnCl^  et  le  réactif  de  Stutzer  font  exception 
k  cett€  règle.  h.  copaux. 

Sur  le  dosage  des  matiôrei  albnminoides  dans  les  tour- 
teaux; H.  SCHJERNING  {Zeit.  anal  Cb.,  t.  39,  p.  633-689;  1900). 
—  A  l'occasion  d*une  loi  danoise  récente,  concernant  les  tour- 
teaux, la  question  suivante  a  été  soumise  à  l'auteur  :  Peut-on 
employer  l'acétate  d'urane  à  la  précipitation  des  matières  pro- 
téiques  dans  les  tourteaux  ? 

On  a  jusqu'ici  appliqué,  en  pareil  cas,  Toxyde  de  cuivre  hydraté  : 
réactif  de  Stutzer  et  ses  variantes. 

Ce  réactif  précipite  peu  ou  pas  les  peptones,  défaut  peu  impor- 
tant dans  l'application  présente,  les  divers  tourteaux  examinés 
étant  exempts  de  peptones.  Mais  par  contie,  il  précipite  un  certain 
nombre  de  matières  azotées  non  protéiques,  en  particulier  les 
amino-amides,  qui  semblent  exister  dans  les  tourteaux  de  tour- 
nesol et  de  graines  de  coton. 

D'autre  part,  l'acétate  d'urane,  en  présence  de  phosphates,  pré- 
cipite la  piperazine,  l'arginine,  l'asparagine,  mais  l'auteur^  se 
basant  sur  des  résultats  de  dosages  comparatifs,  ne  croit  pas  à  la 
présence  de  ces  corps  dans  les  tourteaux. 

Il  donne  donc  la  préférence  à  l'acélate  d'urane,  et  l'emploie  de 
la  manière  suivante  : 

Faire  digérer  1/2  gr.  à  1  gr.  de  matière  dans  100  ce.  d'eau  dis- 
tillée, à  température  ordinaire,  pendant  20  heures.  Chauffer 
ensuite  à  50^,  ajouter  20  à  40  ce.  d'acétate  d'urane  à  saturation  et 
maintenir  à  Tabri  de  la  lumière  pendant  une  demi-heure.  Le  pré- 
cipité, jeté  sur  filtre,  est  lavé  S  ou  3  fois  avec  une  solution  d'acé- 
tate d'urane  à  2  0/0. 

Placer  le  précipité  avec  le  filtre  dans  une  fiole  de  250  ce, 
verser  50  ce.  de  lait  de  magnésie  (11  gr.  MgO  calcinée  dans 

2  litres  d*eau)  faire  bouillir  à  flamme  légère  jusqu'à  presque  des- 


960  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGEHS. 

siccation.  L'ammoniaque  étant  ainsi  éliminée,  doser  l'azote  dans 
le  résidu  par  la  méthode  de  Kjeldahl.  h.  copaux. 

Sur  une  nouvelle  modification  de  la  méthode  de  Hûbl  pour 
la  détermination  des  indices  d'acidité  et  de  saponiflcatioB 
des  cires;  Otto  EICHHORN  {Zeit.  anal  Cb,,  t.  39,  p.  640-645; 
1900).  —  La  saponification  d*une  cire  par  la  potasse  alcoolique 
n'est  pas  toujours  terminée  au  bout  d'une  heure,  temps  prescrit 
par  Hûbl,  surtout  en  présence  de  cérésine  et  de  paraffine.  On 
s'expose  ainsi  à  déclarer  falsifiées  des  cires  vraies  difflcilement 
saponiflables,  telles  que  les  cires  russes. 

La  saponification  est,  au  contraire,  rapide  en  liqueur  amylique, 
et  le  chiffre  d'acidité  se  détermine  aussi  plus  rapidement. 

Indice  dacidité.  —  Dissoudre  6  gr.  de  cire  dans  60  ce.  d'alcool 
amylique,  faire  bouillir,  titrer  avec  la  potasse  alcoolique  N/iO  ea 
présence  de  phlaléine,  vers  60**. 

Les  chiffres  obtenus  sont  toujours  inférieurs  à  ceux  qu'on  a 
adoptés  jusqu'ici,  sauf  en  ce  qui  concerne  la  cire  de  Camauba. 

Indice  de  saponiûcalion.  —  Placer  5  gr.  de  cire  dans  une  fiole 
de  300  ce,  puis  60  ce.  d'alcool  amylique  et  25  ce.  de  potasse 
alcoolique  normale,  obtenue  en  dissolvant  50  à  60  gr.  de  potasse 
dans  150  ce.  d'eau  et  complétant  à  1  litre  avec  de  l'alcool  à  95*. 

Dans  un  second  flacon,  on  verse  60  ce.  d'alcool  amylique  et 
25  ce.  de  potasse  alcoolique  normale,  mélange  qu'on  titre  après 
Topération  pour  constater  la  diminution  d'acidité  résultant  de  la 
formation  d'amylate. 

Les  deux  flacons  sont  chauffés  ensemble  à  100*,  pendant  une 
demi-heure,  et  le  contenu,  titré  par  l'acide  chlorhydrique  N/2 
avec  1  ce.  de  phlaléine  à  1  0/0.  Quand  le  liquide  est  devenu  inco- 
lore, reporter  au  B.-M.  jusqu'à  séparation  des  deux  couches  et 
terminer  l'addition  d'acide  quand  la  couche  inférieure  aqueuse 
devient  jaune  pur  par  repos  à  chaud. 

Ce  mode  opératoire  donne  des  chiflres  très  supérieurs  aux 
indices  de  Hûbl. 

Les  constantes  rectifiées  d'un  grand  nombre  de  cires  seront 
présentées  dans  un  autre  mémoire,  mais  on  peut  dire  en  général 
que  tout  indice  de  saponification  inférieur  à  90*  révèle  une  cire 
falsifiée.  h.  copavx. 

Dosage  simple  et  rapide  de  l'acide  humiqne;  H.  BORRTRA- 

GER  (Zeit.  anal.  Cl},,  t.  39,  p.  790-791  ;  1900).  —  L'acide  humique, 
régénéré  de  ses  solutions  alcalines  par  l'acide  chlorhydrique,  est 


ClilMUS  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  9Bl 

difliciie  à  flltrer  et  laver;  on  le  dose  plus  commodément  à  Taide 
d'un  procédé  volumétrique  qui  s'inspire  de  celui  de  G.  Messou 
pour  le  titrage  de  la  cochenille. 

On  prépare  une  solution  alcaline  type  de  terre  de  Cassel  la, 
dont  la  teneur  en  acide  humique  est  constante  et,  d'autre  part, 
une  liqueur  de  chlorure  de  chaux  ou  de  soude.  Celle-ci  est  titrée 
en  fonction  de  la  première,  en  présence  d'une  quantité  toujours 
égale  d'acide  chlorhydrique,  et  par  décoloration. 

La  solution  alcaline  de  la  matière  à  essayer  :  sol,  tourbe,  lignite, 
est  traitée  exactement  comme  la  liqueur  type;  le  volume  d'hypo- 
chlorite  employé  permet  de  calculer  la  quantité  d'acide  humique 
présent.  h.  copaux. 

Sur  l'analyse  de  la  tourbe;  H.  B0RNTRA6ER  (Zeil.  anal.  Ch., 
t.  39,  p.  694-698;  1900).  —  Il  existe  deux  sortes  de  tourbes;  l'une, 
claire  et  légère,  l'autre,  sombre  et  dense,  d'origine  plus  ancienne. 
Toutes  deux  contiennent  eau,  acide  humique,  ammoniaque,  cellu- 
lose, matières  protéiques,  résines,  gypse  et  matières  minérales. 
Elles  difTérent  par  la  teneur  en  fibre,  en  acide  humique  et  en  azote. 

La  première  sorte  est  très  hygroscopique,  la  seconde  ne  Test  pas. 

DÉTERMINATIONS  ANALYTIQUES  :  i"*  Kau.  —  Dossiccation  à  100' 
jusqu'à  poids  constant. 

2*  Résines,  —  Extraction  de  la  matière  sèche  par  l'éther  an- 
hydre. 

3*  Azole,  —  Procédé  de  Kjeldahl. 

Si  l'on  veut  doser  à  part  l'ammoniaque  contenue  sous  forme 
d'bumate,  on  la  déplace  par  la  soude  et  la  recueille  dans  un  acide 
titré. 

4*  Acide  bnmique  ei  fibre,  — L'auteur  attribue  à  l'acide  humique 
un  rôle  particulièrement  important,  au  point  de  vue  agricole,  non 
seulement  comme  aliment  des  plantes,  mais  aussi  comme  agent 
de  transformation  de  la  cellulose  en  sucres  et  gommes  végétales. 

On  traite  1  à  2  gr.  de  tourbe  par  5  gr.  de  carbonate  de  soude 
el  200  gr.  d'eau  pendant  une  heure.  Après  trois  épuisements, 
jeter  le  liquide  sur  filtre  taré;  le  résidu,  lavé  et  séché  à  105', 
représente  la  fibre.  La  solution  brune  d'humate  de  soude  est 
acidulée  par  l'acide  chlorhydrique,  portée  à  Tébullition  et  le  pré- 
cipité d'acide  humique  est  jeté  sur  filtre  taré,  séché  à  105**,  et  pesé. 

L'acide  humique  peut  être  dosé  plus  rapidement  par  ébullition 
de  la  tourbe  avec  un  lait  de  craie  précipitée  et  mesure  de  l'acide 
carbonique  dégagé. 

ttoc  cHm.,  3*  sKiw,  T.  xwx  1901.  ^Trav.  étrang.  01 


Baa  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ÉTRANUERS. 

5°  Cendres.  —  Humecter  i  gr.  de  tourbe  avec  du  nitrate  d'am- 
moniaque et  calciner  dans  une  capsule  de  platine. 
Exemples  d'analyses  : 

TûOtbc  Tourbe 

de  HaioTra.       d'OldcDÏnir;, 

Eau 30  20 

Cendres 3  3 

Fibre 55  47 

Acide  liumiquo 1â  'M 

Azole  total 1,1  S 

Azote  flmmoniutal 0,3  0,T 

Les  ligniles  et  le  brun  de  Cassel  s'analysent  de  même.  Une 
terre  de  Cassel  pure  et  sèche  doit  contenir  au  moins  95  0/0  d'avide 
humique.  ».  copau\. 

Statistique  aunusU*  des  vias  alltmands  pour  1898  [Heil. 
anal.  Cb.,  t.  39,  p.  737-783;  lUOOl.  —  Celte  publication  est  due 
à  la  commission  allemande  de  statistique  vinicolo,  siégeant  à 
Munich. 

Elle  se  compose  d'une  importante  série  de  tableaux  détaillés, 
donnant,  avec  la  désignation  des  crûs,  la  nature  des  sols  et  la 
variété  des  fruits,  l'analyse  des  moûts  et  des  vins  correspondants. 


Etade  des  boues  de  tonrbières  de  Bad  Sûlze  et  Goldanits 
avec  tables  de  compositions  comparatives  de  quelques  tonrbn  ; 
HOFFMANN  {Zeit.  aimi.  Cb.,  t.  40,  p.  22-33;  1901)  —  L'examen 
de  ces  boues  avait  pour  objet  do  déterminer  leurs  qualités  théra- 
peutiques. 

L'analyse  a  montré,  dans  la  première^  la  présence  de  fer,  alu- 
minium, calcium,  magnésium,  potassium,  sodium,  ammoniaque, 
acides  sulfurique,  sulfhydriipie,  chlorbydrique,  phosphorique,  sili- 
cique,  nitri<|uc  et  nitreux.  Il  y  existe,  &a  outre,  du  tannin,  do  l'acide 
formique,  de  l'acide  humique,  do  l'humine  et  de  la  cellulose. 

L'auteur  publie  un  certain  nombre  de  chifTrea  relatifs  aux  deux 
«=...\..ng  étudiées,  sans  en  faire  rcssor^r  une  conclusion  nette. 

âsemble,  en  un  tableau  bibliographique,  les  analyses  soté- 
î  conciiroanl  les  tourbes.  h,  coraux. 

ige  du  lactose  dans  le  lait  par  polarisation  et  par  rèdnc- 
A.  SCHElfiE  iZcit.  anal.  Cb.,  t.  40,  p.  1-15;  1901).  —U      { 
i  pola  ri  métrique  du  lactose  dans  le  lait  donne  couramment 


CHIMIE  GÉNÉRALE  Et  MINÉRALE.  9B8 

dert  résultats  plus  forts  que  le  dosage  gravimétrique,  selon  le 
procédé  de  Soxhlet.  La  plupart  de  ceux  qui  ont  observé  cette 
différence  Tont  attribuée  à  la  présence,  dans  le  lait,  d'un  hydrate 
de  carbone  dextrogyre  et  non  réducteur,  alors  qu'elle  n'est  due, 
suivant  l'auteur,  qu'à  des  erreurs  systématiques  de  dosages. 

Le  procédé  de  Fehling,  modifié  par  Soxhlet,  ne  donne  en  effet, 
des  résultats  acceptables,  qu'après  élimination  des  sels  de  chaux. 

D'autre  part,  le  procédé  optique  comporte  trois  causes  d'erreur 
importantes  :  influence  de  l'acétate  de  plomb  sur  le  pouvoir  rola- 
toire  et  du  volume  de  précipité  sur  le  calcul  flnal,  entraînement  du 
lactose  dans  le  précipité  plorobique. 

Des  solutions  identiques  de  lactose  pur,  additionnées  de  5  à 
20  volumes  0/0  d'acétate  de  plomb,  accusent,  en  effet,  au  polari- 
nnètre,  des  variations  en  teneur  de  100  à  87. 

A  ce  réactif,  on  substituera  Tiodomercurale  de  potassium  de 
Briicke,  dont  l'influence  sur  le  pouvoir  rotatoire  est  presque  nulle. 
l^  volume  du  précipité  formé  avec  les  albuminoïdes  étant  alors 
très  notable,  on  le  détermine  empiriquement,  en  mélangeant  des 
solutions  de  lactose  pur  et  de  lait,  de  titres  polarimélriques  sépa- 
rément connus.  Avec  le  titre  du  mélange,  on  établit  une  équation 
d'où  l'on  déduit  la  grandeur  du  volume  de  précipité. 

Voici,  modifiés  par  l'auteur,  les  modes  opératoires  : 

Dosage  gravimétrique  par  la  liqueur  de  Fehling.  —  Etendre 
âTi  ce.  de  lait  avec  400  ce.  d'eau,  ajouter  10  ce.  de  sulfate  de 
cuivre  à  69^',28  par  litre,  puis  3*'*',5  à  4  ce.  de  soude  normale 
et  20  ce.  d'une  solution  saturée  à  froid  de  NaF,  destinée  à  préci- 
piter la  chaux. 

Etendue  à  500  ce.  après  une  demi-heure  et  filtrer. 

Faire  bouillir  pendant  6  minutes  100  ce.  du  filtrat  avec  50  ce. 
de  liqueur  de  Fehling.  Rassembler  l'oxydule,  le  réduire  dans 
l'hydrogène  et  calculer  selon  les  tables  de  Soxhlet  la  quantité  de 
lactose  correspondante.  La  forte  dilution  du  liquide  rend  inutile 
la  correction  due  au  volume  du  précipité. 

Dosage  polar imétrique,  —  Additionner  75  ce.  de  lait  de  7*%o 
SO*H'  à  2i0  0/0  et  7^*,5  d'une  solution  d'iodomercurate  de  potas- 
sium contenant,  par  litre,  80  gr.  IK  et  110  gr.  Hgl*.  Amener 
à  100  ce.  et  examiner  le  liquide  filtré,  dans  un  tube  de  10  cm. 

On  tiendra  compte  de  la  correction  due  au  volume  de  précipité 
en  multipliant  le  résultat  par  0,94  pour  le  lait  entier,  par  0,97  pour 
le  loît  écrémé. 

Kn  procédant  ainsi,  les  différences  entre  les  deux  modes  de 
dosage  se  réduisent  aux  erreurs  d'expérience,  ce  qui  élimine  l'hy- 


964  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

pothèse  de  la  présence  dans  le  lait  d'un  hydrate  de  carbone 
dextrogyre  et  non  réducteur. 

Des  analyses  semblables,  exécutées  sur  le  colostrum,  aboutissent 
aux  mêmes  conclusions.  h.  copaux. 

Dosage  du  fer  dans  l'urine  humaine  normale  ou  patholo- 
gique; HOFFMANN  (Zeit,  anal,  Ch.,  t.  40,  p.  78-82;  1901).  - 
Historique  des  recherches  antérieures  et  description  des  procédés 
suivis  par  Tauteur  lui-même. 

La  destruction  des  matières  organiques  s* opère  par  calcination 
ou  par  les  oxydants  humides,  sans  variation  dans  les  chiffres 
obtenus. 

/"  méthode.  —  Evaporer  au  B.-M.  500  ce.  d'urine,  calciner  le 
résidu,  le  reprendre  par  l'acide  nitrique  et  calciner  de  nouveau. 
Si  la  combustion  n*est  pas  complète,  épuiser  par  Teau  et  calciner 
encore. 

Le  résidu  et  le  liquide  sont  traités  par  Tacide  chlorhydriquo 
bouillant;  on  précipite  par  le  sulfhydrate  alcalin. 

Brûler jle  précipité  avec  le  filtre,  fondre  avec  du  bisulfate  et 
titrer  au  permanganate,  après  réduction,  dans  Facide  carbonique, 
par  du  zinc  de  teneur  connue  en  fer. 

^  méthode.  —  Concentrer  à  petit  volume  500  ce.  d'urine  addi- 
tionnée de  30  ce.  d'acide  nitrique  concentré.  Ajouter  en  plusieurs 
fractions,  50  ce.  d'acide  nitrique,  10  gr.  d'azotate  d'ammoniaque 
et  iO  ce.  d'acide  sulfurique  concentré.  Quand  Toxydalion  est  jugée 
complète,  on  termine  comme  précédemment. 

Résultais  moyens  : 

mgr 

Urine  normale 1 ,09  de  fer  par  jour. 

—  de  leucémique 1,31  — 

—  de  diabétique 3,70  — 

—  de  diabétique  (cas  exceptionnel).  22,02  — 

H.    COPAUX. 

Thermorégnlateur  simple;  von  KALECSINSZET  (Zeii.  ami* 
Ch.,  t.  39,  p.  698-699;  1900).  —  Réclamation  de  priorité  au  sujet 
d'un  appareil  proposé  par  Bolm  (Zeit,  anal,  Ch.,  t.  39,  p.  315). 

H.    COPAUX, 

Nouveaux  appareils  de  laboratoire  ;  P.  METZGER  (ZoH.  anal- 
Ch.,  t.  39,  p.  791-794;  1900).  —  Description  de  sondes  et  flacons    m 
d'échantillonage  et  d'un  support  à  burettes  sans  nouveauté.  " 

H.    COPAUX. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  9<i5 


CHIIIE  ORGANIQUE 


Contribution  à  la  connaissance  des  processus  d'oxydation  ; 
G.  Ton  GE0R6IEVICS  et  L.  SPRIN6ER  {Mon.  f.  Ch.,  t.  21,  p.  413). 
—  1.  Oxydation  de  Findigo  par  f  acide  cbromique  en  présence 
fstcide  oxalique,  —  Dans  l'impression  du  calicot,  on  obtient  des 
décharges  ou  des  rongeages  sur  indigo  en  imprimant  sur  le  tissu 
teint,  un  chromale  ou  un  bichromate  de  potassium  ou  de  sodium 
et  passant  ensuite  le  tissu  dans  un  bain  d*acide  sulfurique  étendu 
renfermant  de  Tacide  oxalique. 

L'oxydation  de  l'indigo  par  l'acide  cbromique  ou  le  bichromate 
et  Tacide  sulfurique  seuls,  sans  acide  oxalique  se  fait  bien  plus 
lentement.  Le  rôle  de  Facide  oxalique  dans  cette  réaction  est 
jusqu'ici  inexpliqué. 

J.  Mullerus  et  J.  Margulies  [Fàrberzeitung,  1892-1893,  p.  284) 
avaient  admis  qu'il  se  forme  un  oxyde  de  chrome  (CrO*)  pouvant 
oxyder  plus  facilement  l'indigo,  mais  ceci  fut  combattu  par  Scha- 
poschnikofT. 

Les  auteurs  arrivent  à  la  conclusion  suivante  :  Le  fait  caracté- 
ristique c'est  que  Taugmentation  de  la  vitesse  d*oxydation  est 
proportionnelle  à  la  quantité  d'acide  oxalique  présente  :  son  action 
est  donc  catalytique. 

n.  Oxydation  de  T acide  oxalique  par  le  permanganate  de  potas^ 
siam.  —  Quand  on  titre  du  permanganate  au  moyen  d'une  liqueur 
d'acide  oxalique,  on  constate  que  les  premières  gouttes  de  camé- 
léon se  décolorent  lentement  tandis  que  les  suivantes  sont  décolo- 
rées instantanément. 

Ceci  montre  que  l'oxydation  de  l'acide  oxalique  par  le  perman- 
ganate est  lente,  et  qu'elle  ne  devient  rapide  qu'en  présence  d'un 
composé  qui  ne  se  trouvait  pas  dans  la  solution  au  début.  Il  était 
légitime  d'admettre  que  ce  produit  est  du  sulfate  de  man^^anèse  ; 
en  effet,  une  trace  de  ce  composé  ajouté  à  une  solution  d'acide 
03calique,  suffit  pour  que  l'oxydation  soit  instantané(\  Dés  lors  le 
processus  d'oxydation  se  fera  de  la  manière  suivante,  le  perman- 
ganate réagira  sur  le  sulfate  de  manganèse  pour  doruu^r  du  bioxyde 
de  manganèse,  letjuel  oxyde  l'acide  oxalique.  Cependant  la  réao 
tion  n'est  pas  simplement  : 


90G  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

car  on  constate  toujours  dans  la  solution  la  présence  d'un  compose 
aj'anl  les  propriétés  des  superoxydes  ;  il  décompose  Tiodure  de 
potassium  et  colore  les  solutions  de  titane. 

Les  auteurs  ont  fait  des  essais  qualitatifs  et  ont  trouvé  que  la 
quantité  de  ce  produit  n*est  que  de  quelques  millig^rammes  dans 
500  ce.  (calculé  en  peroxyde  d'hydrogène).  Ils  supposent  que  ce 
composé  constitue  un  peroxyde  de  Tacide  oxalique,  mais  ils  ne 
sont  pas  parvenus  à  l'isoler.  a.  wahl. 

Action  de  l'acide  azoteux  sur  lo  propylône.  Nitrosite  de 
propyMne;  N.  DÉHIÂNOF  {Jcurn.  Soc.  phys.  chim.  /?.,  t.  33, 
p.  275  ;  1901,  fasc.  4).  —  Dans  un  flacon  contenant  de  Télher  on  a 
fait  arriver,  d'une  part,  du  propylène  produit  par  l'action  de  la 
poudre  de  Znet  de  l'alcool  sur  le  bromyre  de  propylène,  et,  d'autre 
part,  des  vapeurs  nitreuses  provenant  de  l'action  de  AzO^H  sur 
As'O^.  Bientôt  l'éther  a  pris  une  teinte  bleu  verdâtre  et  a  laissé 
déposer  une  matière  cristalline,  peu  sol.  dans  l'alcool  et  l'éther 
bouillants,  peu  sol.  dans  l'éther  acétique  froid,  mais  assez  sol. dans 
le  même  éther  bouillant;  par  refroidissement  de  la  sol.  dans 
l'éther  acétique,  on  obtient  des  cristaux  prismatiques,  brillants; 
F,  119-120**  avec  dégagement  de  gaz;  l'analyse  indique  la  formule 
C^H^Az^O^  ;  le  poids  moléc.  n'a  pas  été  déterminé,  à  cause  de  la 
faible  solubilité  de  ce  corps  dans  les  solvants  organiques.  La  ré- 
duction par  Sn  et  HCl  fournit  la  propylènediamine  C®H%\zH*)*, 
caractérisée  par  son  chlorhydrate  et  son  chloroplatinate. 

Ainsi  le  propylène  forme  un  nitrosite  C^H^Az'O^,  comme  Téthy- 
lène,  le  propyléthylène  et  le  diméthyléthylène  symétrique;  les 
nitrosites  de  ces  carbures  sont  les  premiers  obtenus  dans  la  série 
grasse  ;  d'autres  carbures  éthyléniques,  p.  ex.  l'isobutylène,  le 
triméthyléthylène  et  autres  éthylènes  trisubstitués,  et  eiàfia  le 
tétraméthyléthylène,  donnent  des  combinaisons  du  type  nitrosale, 
c.-à-d.  dont  la  formule  générale  est  C*H«"Az*0*.  —  D'après  les 
résultats  obtenus  jusqu'ici,  l'auteur  arrive  à  cette  conclusion»  que 
les  carbures  contenant  les  groupes  R-CH=CH*  et  R-CH=CHH 
forment  des  nitrositesy  et  que  les  carbures  coatenam  les  groupes 
R«>C=CH«,  R«>C=CHR  et  R*>C=C<R*  forment  des  aitrosates. 
Cette  règle  parait  aussi  s'appliquer  au  cas  où  R  est  un  radical 
aromatique.  a.  corvisy. 

Condensation  des  aldéhydes  sous  l'influence  des  aloooUtes  À 
d*aluminium  ;  V.  E.  TISTCHENKO  (Journ.  Soc.  phys.  cbim.  Il,  " 
t.  33,  p.  260  ;  1901,  fasc.  4).  —  En  i8il9  l'auteur  avait  reconnu 


CHIMIE   ORGANIQUE.  967 

que  Taldéhyde  acétique,  sous  l'influence  de  l'éthylale  d'Al,  se 
transforme  en  élher  acétique;  de  nouvelles  recherches  ont  montré 
que,  dans  les  mêmes  conditions,  d'autres  aldéhydes  éprouvent  des 
transformations  analogues  :  Taldéhyde  formique  produit  du  for- 
miate  de  méthyle  ;  l'aldéhyde  isobutyrique  produit  de  Tisobutyrate 
d'isobutyle  ;  l'aldéhyde  benzoïque  produit  du  benzoate  de  benzyle, 
le  chloral  fournit  du  trichloracétate  de  l'alcool  trichloréthylique 
(expériences  de  Grigorief).  La  réaction  s'exprime  par  l'équation  : 

RCHO       HGH» 
(I)  =      >0. 

RCHO       HCO 

Si  l'alcool  de  Talcoolate  employé  comme  agent  de  condensation 
n'est  pas  celui  auquel  correspond  Taldéhyde,  mais  un  alcool  quel- 
conque R'OH,  rëthor  (I)  est  mélangé  de  l'éther  R'-O-COR,  dont  la 
formation  s'explique  par  une  double  décomposition  entre  l'alcoo- 
late  et  l'éther  (1)  : 

3HCH20GOR  +  (R'0)3A1  =  3R'0G0R  +  (RCH20)3A1. 

Ces  transformations  des  aldéhydes  par  les  alcoolates  d'Al,  ainsi 
que  la  transformation,  découverte  par  Claisen,  de  l'aldéhyde 
benzoïque  sous  l'influence  de  l'alcoolate  de  Na,  sont  analogues  à 
la  formation  du  glycolide  du  glyoxal,  de  la  iactone  de  l'ac.  y-oxy- 
biilyrique,  de  la  phlalide  des  aldéhydes  succinique  et  phtaliquO; 
de  la  dichlorophtalide  du  chlorure  de  phlalyle  : 


yCHO  /CH2 

'/  =  R"<    >0 


On  a  ici  une  transformation  des  aldéhydes  en  acides  et  alcools 
semblable  à  celle  qu'éprouvent  sous  l'influence  des  alcalis  les 
aldéhydes  benzoïque,  oxy-isobutyrique,  2-diméthyl-8-oxypropio- 
nique,  le  furfurol  ;  la  seule  différence  c'f.st  que,  dans  la  condensa- 
lion  des  aldéhydes  sous  l'influence  des  alcoolates  d'Al,  l'éther  se 
formant  en  l'absence  de  l'eau  n'éprouve  pas  de  saponification; 
l'absence  d'alcalis  fait  aussi  que  la  réaction  se  continue  normale- 
môme  avec  les  aldéhydes  qui,  comme  l'ai,  acétique,  se  résinifient 
par  les  alcahs.  a.  corvisv. 

Snr  une  condensation  de  Tacétone  avec  l'urée ,  A.  WEIN- 
SGHEHK  (D.  cL  C,  t.  34,  p.  2185-2187;  20.7.1901).  L'urée  ne 
s*unit  pas  directement  à  l'acétone,  mais  si  l'on  sature  de  gaz  HGl 
une  émulsion  d'urée  dans  l'acétone,  la  première  disparaît  peu  à 


968  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

peu  (par  suite  de  la  formation  de  chlorhydrate  d'urée  soluble)  ;  on 
chauffe  ensuite  à  l'ascendant  pendant  7  heures,  et  par  refroidisse- 
ment on  obtient  des  cristaux  de  triacétone-di-urée 

GH3  GH3  GH3 

I  -       -    '  l 

>-Az=C     , 


G=Az-CO-AzH-(>AzH-GO. 

I  I 

H3  GH3  GH3 


A 


qu'on  purifie  par  un  lavage  à  l'alcool  et  une  cristallisation  dans 
l'eau  bouillante;  paillettes  blanches  renfermants  mol.  d'eau  qui 
partent  à  120-125*»,  peu  sol.  dans  l'aie,  froid,  insol.  dans  Télher, 
f.  avec  décomposition  vers  265-268*.  Ce  corps  se  dissout  facile- 
ment dans  les  acides;  l'eau  le  dédouble  à  140-150**  en  vase  clos  en 
AzH^,  GO*  et  acétone  ;  les  acides  et  les  alcalis  agissent  de  même 
à  des  températures  plus  basses;  avec  AzO^H  on  obtient  du  nitrate 
d'urée  et  de  l'acétone.  p.  freundler. 

Action  du  peroxyde  d'azote  sur  les  étbers  des  acides  non 
saturés;  V.  E60R0F  {Journ.  Soc.  phys.  chim.  /?.,  t.  33,  p.  57, 

2"  p.;  1901,  fasc.  4).  —  En  saturant  de  Az'O*  une  sol.  élhérée 
d'acrylate  de  méthyle  refroidie  dans  un  mélange  de  glace  et  de 
sel,  on  a  obtenu  une  combinaison  des  deux  corps;  liquide,  Eb. 
vers  110**  sous  10  mm.,  contenant  11,37  0/0  d'Az.  —  Dans  les 
mêmes  conditions,  le  crotonate  d'éthyle  donne  une  combinaison 
analogue  contenant  de  8,14  à  8,88  0/0  d'Az  et  bouillant  de  107  à 
133**  sous  4  mm.  —  Az*0*  s'unit  aussi  à  l'ac.  crotonique  et  au  fuma- 
rate  d'éthyle;  dans  ce  dernier  cas,  le  produit  est  cristallisable.  — 
L'ac.  isocrotonique  en  sol.  élhérée  est  transformé  par  Az*0*  en 
ac.  crotonique, 

La  réduction  par  Sn  et  HCl  du  produit  de  l'union  de  Az*0*  avec 
l'éthcr  acrylique  a  fourni  un  ac.  amidooxypropionique,  matièn» 
cristallisée  donnant  un  chlorhydrate  et  un  chloroplatinate  cristal- 
lisés. La  réduction  des  produits  de  l'union  de  Az*0*  avec  le  croto- 
nate d'éthyle,  l'ac.  crotonique  et  l'ac.  isocrotonique,  a  donné  \o 
même  ac.  amidouxybutyrique.  — Etude  non  terminée. 

A.    C0RVI8Y. 

Préparation  des  anhydrides  d'acides  au  moyen  d'aminés 
tertiaires;  E.  WEDEKIND  {D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  2070-2077; 
6.7.1901).  —  La  formation  des  anhydrides  d'acides  au  moyen  des 
chlorures  et  des  bases  tertiaires  a  été  expliquée  par  la  formation 


I 


CHIMIE  ORGANIQUE.  969 

PI 

momentanée  de  produits  d*addition  intermédiaires  R5Az<;p^  ^^  ; 

de  tels  corps  n*ont  cependant  Jamais  été  isolés.  L'auteur  admet 
que  le  chlorure  d'acide  perd  HCl,  tandis  qu'il  se  forme  du  chlor- 
liydrate  de  base  tertiaire  (l'existence  de  ceux-ci  a  été  démontrée), 
le  résidu  R.CH-CO  se  soudant  à  lui-même  pour  donner  un  produit 

de  polymérisation,  à  moins  qu'il  ne  se  trouve  en  présence  d'eau 
(i/â  mol.)}  auquel  cas  il  se  fait  un  anhydride  d'acide  : 

2R-GH-C0  +  H^O  =  (R-CH2-CO)20. 
I       I 

Ce  dernier  point  est  en  effet  confirmé  par  l'expérience.  La  réac- 
tion devient  alors  comparable  à  celle  de  Baumann-Schotten. 

Uanhydride  isobutyrique  a  été  obtenu  en  mélangeant  le  chlo- 
rure (12  gr.)  avec  de  la  pyridine  (9  gr.)  en  sol.  élhérée.  On  laisse 
reposer  à  l'air  humide  tant  qu'il  se  dépose  un  ppté  blanc  de  chlor- 
hydrate. La  sol.  éthérée,  filtrée,  lavée  à  l'eau  glacée,  puis  avec 
Na'CO'  et  enfin  à  l'eau,  est  séchée  sur  Na*SO*  et  rectifiée.  Rende- 
ment en  produit  brut  6  gr.  —  Vanhydride  isovalérlqiie  (Eb.  200- 
210*)  a  été  préparé  d'une  façon  analogue  en  employant  la  tripro- 
pylamine.  —  Vauhydride  a-broûiopropionique  bout  à  123-124** 
sous  10  mm.  ;  chauffé  avec  de  Teau  et  de  l'aniline  il  a  fourni  de 
Vac,  oL-anilidopropionique  f.  à  162-162'*,5.  —  Vanhydride  oL-brom^ 
isobutyrique  n'a  pu  être  obtenu  à  l'état  de  pureté.  —  L'aahydride 
cianamique  préparé  avec  la  pyridine,  sans  dissolvant,  fond  à  136° 
(aiguilles  sol.  dans  l'alcool)  ;  traité  par  la  phénylhydrazine,  il  fournit 
Vbydrazide  en  aiguilles  prismatiques  f .  à  187<»,  sol.  dans  l'alcool. 

—  Uanbydride  piiénylacétique  n'a  été  obtenu  qu'en  quantité  va- 
riable (60  0/0  au  maximum)  ;  il  se  forme  en  même  temps  un  peu 
de  dibenzylcétone  dont  Voxime  fond  à  121-122°,  et  la  semicarba- 
zone  à  145-146°  (paillettes  nacrées  sol.  dans  l'alcool).  Dans  cette 
dernière  réaction  on  peut  remplacer  la  base  tertiaire  par  FeCl^ 
anhyJre;  les  rendements  en  anhydride  sont  améliorés  de  ce  fait. 
De  l'action  du  chlorure  de  p.-nitrobenzoyle  sur  la  pyridine,  on  n'a 
pu  retirer  que  Tac.  correspondant.  p.  FnEuxn.ER. 

Action    des   bases   tertiaires   sur   le  bromomalonate   de 
méthyle;  E.  WEDEKIND  {D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  2077-2081  ;  6.7.1901). 

—  Tandis  que  les  éthers  gras  halogènes  s'unissent  aux  bases? 
tertiaires    pour    donner     des     produits    d'addition     du     type 

R*Az<qÙ4qq^5U5,  les  dérivés  correspondants  des  acides  biba- 


i 


^M 


970  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

siques  se  comportent  d'une  façon  tout  à  fait  différente.  Ainsi  la 
benzylpipéridine  réagit  à  froid  sur  le  bromomalonate  de  mélhyle 
pour  donner  de  Véther  éthylène-tétracarbonique  f.  à  121*. 


/C02GH3  CH3.02Gv  /C02CH3 

<  =2HBr+  >Gr(X 

\C02CH3  GH3-02C/         \C0aGH3 


Cet  éther  cristallise  en  prismes  clinorhombiques,  tandis  que 
Téther  éthylique  cristallise  dans  le  système  triclinique.  On  trouvera 
dans  le  mémoire  original  la  description  cristallographique  de  ceb 
deux  corps. 

L*éther  bromomalonique  réagit  également  surlatripropylamine. 

p.    FREUNDLER. 

Sur  le  nitrile  de  Tacide  nitroso-isobutyrique  et  ses  dérivés; 
0.  PILOTT  et  B.  GRAF  SCHWERIN  {D.  cL  G.,  t.  34,  1868-1870; 
22.6.1901  ).  —  Le  nitrile  nitroso-isobutyi'ique  s'obtient  en  saturant 
de  chlore  à  0**  une  solution  aqueuse  de  nitrile  hydroxylamino-iso- 

butyrique  {CW)^C<^^^  ;  il  se  précipite  à  l'état  huileux  (liquide 

bleu)  et  se  solidifie  ensuite  par  agitation.  Cristaux  f.  à  53**,  très 
volatils,  peu  sol.  dans  l'alcool,  insol.  dans  jl'eau,  se  décomposant 
peu  à  peu  et  spontanément  en  nitrile  nitro-isobutyrique,  vapeurs 
nitreuses  et  en  un  composé  cristallin  C^^H^^Az^O  dont  la  nature  n'a 
pas  été  déterminée.  AzO^H  concentré  donne  naissance  aux  mt^mes 
produits;  HCl  saturé  à  0"*  saponifie  le  nitrile  nitrosé  à  froid  en 

donnant  Vamide  (CH3)*C<p^   .  „, .  celle-ci  s'obtient  aussi  en 

saturant  à  0**  de  gaz  HCl  une  sol.  aqueuse  de  nitrile  hydroxylami- 
no-isobutyrique;  le  chlorhydrate  de  Tamide  qui  se  précipite  fond 
à  210**  (von  Miller);  on  le  dissout  dans  l'eau,  et  on  salure  de  chlore 
à  0**.  L'amide  nitroso-isobutyrique  cristallise  en  prismes  f.  à  158*, 
peu  sol.  dans  l'alcool  et  l'éther,  sol.  dans  l'ac.  acétique  chaud  en 
se  décomposant  légèrement. 

Vamide  nitro-isobutyrique  (CH3)aC<pîM  „,,  s'obtient  en  trai- 
tant le  nitrile  correspondant  par  HCl  saturé  à  0®.  Paillettes  nacrées 
f.  à  117.118*»  sol.  dans  l'alcool  et  l'eau,  peu  sol.  dans  l'éther.  SCHH« 
dilué  décompose  cette  amide  en  acétone,  GO*,  etc.,  suivant  l'équa- 
tion : 

2(CH3)2C(Az02)G02H  =  2(CH3)2GO  +  200^  +  H^O  -f  Kt^O. 
Le  nitrile  hydroxylamino- isobutyrique  saturé  de  gaz  HCl  sec  en 


CHIMIE  ORGANIQUE.  971 

&ol.  dans  l'alcool  absolu,  fournit  Vimino-éther  correspondant  dont 
!o  fi icblor hydrate  (CH'»)«C(AzH.0H).C(=AzH)0C*H».2HCl,  fond  à 
108^  en  se  décomposant  et  se  dissout  dans  Teau  en  se  transformant 
en  bydroxylaminO'isobulyrate  d*éthyle  (huile  verdàtre  sol.  dans 
l^'eau,  bleuissant  à  Tair  en  s'oxydant)  ;  le  chlorhydrate  est  décomposé 
par  l'alcool  chaud  et  insol.  dans  l'éther. 

L'oxydation  de  Thydroxylamino-isobutyrate  d'élhyle  par  Cl  à  0* 
en  sol.  aqueuse  fournit  l'éther  nitrosé  correspondant 

<AzO 
G02G2H5 

en  cristaux  blancs,  peu  sol.  dans  l'eau  f.  à  89<»  en  un  liquide  bleu 
qui  se  décompose  quelques  degrés  plus  haut.  —  En  saturant  de 
^Bz  AzH^  sec  le  chlorhydrate  d'imino-éther  décrit  plus  haut,  main- 
tenu en  suspension  dans  l'alcool,  on  obtient  le  chlorhydrate  dhy- 

droxyJamino-isobulyramidine  (CH3j«G(AzH.0H).C<^^|;{,  ^^^, 

poudre  cristalline  blanche,  f.  à  154°  avec  décomposition,  sol.  dans 
Veau,  peu  sol.  dans  l'alcool,  insol.  dans  l'éther.  Il  se  forme  en 
même  temps  que  ce  sel  une  combinaison  f.  à  221*»  avec  décompo- 
sition, sol.  dans  l'eau  qui  la  dédouble  en  AzH^  et  en  un  nouveau 
composé  f.  à  245**.  Le  chlore  transforme  le  chlorhydrate  d'isobu- 
lyraraidine  dans  le  dérivé  nitrosé  correspondant;  les  oxydants 
tels  que  KMnO*  donnent  avec  lui  un  produit  violet  foncé;  FeSO*  et 
AzH^  ou  PbO*  et  NaOH  le  colorent  en  bleu  foncé. 
Le  chlorhydrate  de  nitroso-isobutyramidine 

C^H^AzSO.HCa  +  HîO, 

cristallise  en  prismes  (dans  l'eau),  peu  sol.  dans  l'alcool,  insol. 
dans  l'éther.  Il  se  déshydrate  vers  110°  et  fond  vers  161°  en  se 
décomposant;  ses  sol.  présentent  les  mêmes  réactions  colorées 
que  celles  du  dérivé  hydroxylaminé.  Le  sul/ate  est  très  peu  sol. 
dans  l'eau.  p.  freundler. 

Sur  l'existence  de  dérivés  de  Tazote  tétravalent;  0.  PILOTT 
et  B.  GRAF  SCHWERIH  (D.  ch.  6'.,  t.  34,  p.  1870-1887  ;  22.6.2901). 
—  Le  nitrile  nitroso-isobutyrique  traité  par  l'aniline  en  sol.  acétique, 
donne  naissance,  non  pas  à  un  azoïque  comme  le  ferait  un  nitrosé 
aromatique,  mais  simplement  à  de  l'amino-azobenzcne,  le  j,^roii|)e- 
raeui  AzO  du  nitrile  servante  diazoter  l'aniline. 


972  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

En  traitant  par  CAzK  en  sol.  aqueuse,  à  50»,  le  chlorhydrate  de 
nitroso-isobutyramidine,  on  obtient  un  produit  r5H*^Az*O,3H*0 
dont  les  auteurs  représentent  la  formation  par  Téquation  ; 

yAzO  ykzO  ^Ai-OH 

(CH3)2C<      /AzII2  +  GAzH  =  (CH3)>G<      /AzH2=(GH3)2.C<    >AiH 
\C/  \ceCAz  \C-CAi 

^^AzH  \AzH2  I 

Azm 

Cristaux  prismatiques  sol.  dans  Feau,  peu  sol.  dans  raloool. 
devenant  anhydres  vers  180**  et  fondant  avec  décomposition  vers 
248-250*».  La  substance  crist.  dansTalcool  avec  1  mol.  de  ce  dissol- 
vant; elle  est  sensiblement  insol.  dans  les  autres  liquides  oi^- 
niques,  brunit  faiblement  le  curcuma  et  forme  des  sels  cristallisés. 
Le  chlorhydrate  C*H*®Az*O.HCl,  cristallise  en  tables  rhombîqups 
f.  à  272*»  avec  décomposition,  sol.  dans  l'eau,  peu  sol.  dans  Talcool. 
Voxalate  neutre  est  en  aiguilles  prismatiques  (rhombiques),  f.  à 
254*»  avec  décomposition,  sol.  dans  l'eau,  peu  sol.  dans  l'alcool, 
insol.  dans  l'éther;  il  renferme  2  mol.  d'eau.  Le  sulfate  neutre 
fond  à  289*».  —  Le  groupement  CAz  dans  ce  composé  n'a  pu  élre 
transformé  en  groupement  imino-éther.  Si  l'on  chauffe  la  base 
avec  HCl  concentré  à  100*»  en  vase  clos,  on  obtient  \e  chlorhydrate 
dun  dilactame  auquel  les  auteurs  assignent  la  formule 


(CH3)2c/  ; 


Az-OH                               /Az-OH 
>AzH                       AzHC    >C(GH3)2,2HCI 
^       GO-AzH ^C 


AzH-GO- 


Cristaux  prismatiques,  f.  vers  192*»,  sol.  clans  l'eau  et  l'alcool, 
insol.  dans  Téther.  Le  dilactame  forme  un  dérivé  argentique 
amorphe,  très  altérable  à  la  lumière,  sol.  dans  AzH^  et  AzO^H.  — 
En  traitant  la  base  en  sol.  alcoolique  par  H*S,  on  obtient  d'abord 
le  sulfhydrate  bien  cristallisé;  si  Ton  chauffe  le  tout  à  80*  en  vase 
clos,  ce  sel  se  transforme  en  un  composé  sulfuré  C'^^H'^Az^O'S',  en 
prismes  rhombiques  jaunes,  f.  à  231*»  en  se  décomposant,  peu  sol. 
dans  l'eau  et  l'alcool,  sol.  dans  les  autres  liquides  organiques.  Ce 
composé  ne  perd  pas  son  soufre  quand  on  le  traite  parHgO,  HgOl* 
ou  l'acétate  de  Pb  ;  traité  par  AgAzO^  il  donne  un  dérivé  argen- 
tique  peu  stable  qui  noircit  rapidement.  Le  chlore  colore  en  brun 
les  sol.  alcalines.  —  Zn  ou  Sn  et  HCl  sont  sans  action  sur  la  base 
C*H'<>Az*0;  l'amalgame  de  Na  à  2,5  0/0  réduit  celle-ci  en  donnant 
de  l'ammoniaque  et  une  base  forte  incristallisable.  —  PCI*  n'agit 


CHIMIE  ORGANIQUE.  97;} 

pas  sur  la  base  anhydre.  —  Le  permanganate  en  sol.  concentrée 

l'oxyde  suivant  l'équation  : 

0 

<A2-0H  y\z 

>AzH  +  0  =  H20  +  2(CH3)2-C<    >AzH . 
G-AzH2  \G-AzH2 

CAz  GAz 

Ce  composé  (qui  renfermerait  un  azote  tétravalent),  s'obtient  plus 
facilement  au  moyen  du  ferricyanure  en  sol.  alcaline;  il  cristallise 
en  tables  prismatiques  rouge  brique  f.  ibl'*  avec  décomposition, 
très  peu  sol.  dans  Teau  et  les  dissolvants  organiques  sauf  dans 
l'alcool  bouillant,  qui  le  détruit  peu  à  peu.  C'est  un  oxydant  éner- 
^que,  qui  décompose  H*S,  SO*  et  Kl,  en  régénérant  la  base 
i7H*^Az*0  ou  ses  sels,  et  qui  est  à  la  fois  acide  et  basique.  Le 
nitrate  s'obtient  facilement  en  broyant  la  base  C*^H*oAz*0  avec 
AzO'H  concentré  jusqu'à  coloration  jaune  citron;  il  cristallise  dans 
Teau  en  paillettes  f.  à  127<^  (aveô  décomposition),  peu  sol.  dans 
l'alcool.  —  Le  sel  do  Na  constitue  une  masse  cristalline  violette 
(paillettes  hexagonales),  sol.  dans  Talcooi  et  l'eau,  insol.  dans 
l'éther,  décomposable  par  CO*.  Il  fond  vers  100"*  en  se  décom- 
posant et  répond  à  la  formule  C'H^Az^ONa+H^O. 

Le  mémoire  original  renferme  une  discussion  des  formules 
inscrites  ci-dessus.  Les  auteurs  désignent  la  base  C*H*®Az*0 
sous  le  nom  de  porphyrexine  et  son  produit  d'oxydation  sous 
celui  de  propbyrexide,  p.  freundler. 


Snr  rezistence  de  dérivés  de  l'azote  tétravalent;  0.  PILOTT 
et  B.  Graf  SCHWERIN  [D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  2354-2357;  20.7.1901j. 
—  Le  chlore  (ou  l'ac.  hypochloreux)  réagit  sur  la  porphyrexine  et 
la  porphyrexide  (voy.  D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  1884;  en  donnant  nais- 
sance à  un  dérivé  monochloré  et  à  un  dérivé  dichloré  de  celle 
dernière,  C^H^Az^OCl  et  C»H^Az*OCl«. 

Pour  obtenir  le  dérivé  monochloré,  on  verse  peu  à  peu  une  sol. 
filtrée  de  chlorure  de  chaux  dans  une  émulsion  de  porphyrexide 
jusqu'à  ce  que  la  coloration  rouge  cerise  tende  à  passer  au  violet 
d*une  façon  permanente.  On  acidulé  ensuite  par  Tac.  acétique  et 
on  lait  cristalliser  le  produit  dans  l'aie,  méthylique;  tables  rhom- 
biques  rouges  f.  à  152**  avec  décomposition,  peu  sol.  dans  l'eau 
(décomposition  à  chaud),  Téther  et  CCI*,  sol.  dans  l'alcool,  CHCP 
et  dans  les  alcaUs  (en  rouge  cerise).  Ce  dérivé  monochloré  n'est 


974  ANALYSE  DES  THAVAUX   ÊTHANGEKS. 

presque  plus  acide.  Toutefois  il  s'unit  à  AzO^H  concentré  poui* 
former  un  nitrate  Janine, 

Le  dérive  argentique  préparé  au  moyen  de  la  soK  ammoniaeale 
du  dérivé  et  de  AzO^Ag,  se  présente  sous  la  forme  d'une  poudre 
cramoisie  détonant  sans  fondre  vers  170°,  insol.  dans  Teau  et 
AzH3,  sol.  dans  AzO'H. 

Le  dérivé  dicliloré  C*H''OAz*GP  se  prépare  le  mieux  en  saturant 
de  chlore  à  0**  une  émulsion  de  porphyrexide  jusqu'à  coloration 
rouge  foncé.  On  essore  snsuite  le  précipité  carmin  dans  une 
atmosphère  de  Cl,  on  lave  à  l'eau  de  chlore  glacée  et  on  sèche 
rapidement  pour  éviter  une  formation  de  dérivé  raonochloré.  Le 
produit  fond  à  117-118°  en  se  décomposant;  il  est  sol.  dans  Télher, 
CHCP,  l'alcool  et  CCI*,  peu  sol.  dans  l'eau  et  perd  très  £acilenu?nt 
la  moitié  de  son  chlore.  Les  sol.  alcalines  sgnt  violet  foncé.  La 
substance  se  décompose  brusquement  en  présence  de  AzH^^  con- 
centrée. Le  sel  de  Na  cristallise  dans  l'eau  en  tables  rhombiques 
sol.  dans  Teau,  l'aie,  Téther  bouillant  et  l'éther  acétique;  il  fond 
vers  145°  en  déflagrant.  Le  "sel  d'ammonium  est  en  ai^iUes 
violettes  peu  sol.  dans  l'eau  etAzH-^;  il  se  décompose  spontané- 
ment à  froid  et  déflagre  à  96°.  Le  5e/  d argent  déflagre  vers  150°; 
poudre  violet  foncé,  sol.  dans  AzW  et  AzO^H  avec  décomposition. 

Les  2  dérivés  chlorés  sont  des  oxydants  qui  décomposent  ill  el 
H^S  en  régénérant  la  porphyrexine  ;  avec  H*0*  il  y  a  mise  en 
liberté  d'oxygène  :  1  mol.  de  porphyrexide  réagissant  sur  Kl  en  sol. 
acide,  met  en  liberté  1  at.  d*iode;  1  mol.  de  dérivé  raonochloré 
libère  3  at.  d'iode  et  1  mol.  de  dérivé  dichloré,  5  at.  d'iode.  Les 
auteurs  admettent  que  ces  2  dérivés  sont  des  chlorimides. 

La  fin  du  mémoire  consiste  en  une  discussion  théorique  qui  a 
pour  objet  de  démontrer  que  la  porphyrexide  renferme  un  atome 
d'azote  tétravalent.  p.  fheundleh 

Sur  les  amino-acétals  et  les  aminé-aldéhydes  ;  A.  WOHL 

{D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  1914-1924;  22.6.1901).  —  L'acétal  p-chloro- 
propioniquo  chauffé  à  115-118°  en  vase  clos  avec  AzH^  alcoolique, 
se  transforme  en  acétal  de  l'ald.  p-aminopropionique  qu'on  isole 
par  un  épuisement  à  l'éther  et  par  distillation  dans  le  vide.  11  se 
forme  en  même  temps  un  peu  de  base  secondaire  : 

AzH[GH2.CII2-CH(OC2H5)2|. 

Vacnlal  ^-aminopropioniqne  AzH«.OH«.CHa.CH(OC«H->)*  se  pré- 
sente sons  la  forme  d'un  liquide  basique,  visqueux,  de  densité 
0,9359  à  17°,  sol.  dans  l'eau  et  les  liquides  organiques.  Eh.  80* 


CHIMIE  ORGANIQUE.  975 

SOUS  18  mm.  L'ac.  oxalique  saponiOe  à  froid  cet  acétal  en  donnant 
Voxalate  dald,  aminopropionique 

AzH2-GlP-CH2-GHO,C20*H2  +  H20; 

paillettes  blanches,  sol.  dans  l'eau,  insol.  dans  Talcool  et  l'éther, 
se  déshydratant  dans  le  vide  sur  P*0*.  Le  sel  anhydre  fond  à  98*  ; 
Bes  sol.  réduisent  AzO'^Ag  ammoniacal,  mais  non  la  liqueur  de 
"Fehiing;  elles  se  décomposent  facilement  par  la  chaleur  ou  NaOH 
en  perdant  AzH*  et  donnant  des  produits  de  condensation.  La  base 
n'a  pu  être  mise  en  liberté.  Si  Ton  traite  Tacétal  parHCI  concentré 
<//=  1,19)  à  40%  on  obtient  le  chlorhydrate  sous  la  forme  d'un 
sirop  réducteur,  qui,  additionné  de  PtCl*  fournil  le  chloroplatinato 
(?H'ïAz0.2HCI.PlCl*,  en  cristaux  jaunes,  sol.  dans  Teau,  insol. 
dans  l'alcool,  se  décomposant  sans  fondre  à  haute  température. 

L'isosulfocyanate  de  phényle  s'unit  à  Tacétal  en  sol.   éthérée 
pour  donner  la  phénylthio-urée  : 

G^>H5-AzH-CS-AzH-CH2-CHM:H(OC2ns)2; 

cristaux  blancs  f.  à  85*",  sol.  dans  les  solvants  organiques,  sauf 
réther  de  pétrole,  peu  sol.  dans  leau.  —  Traitée  à  froid  par  HGl 
concentré  ((/=1,19),  cette  thio-urée  se  Iransf.  on  phényldihydro- 

pyritnidyloiercaptan  CfiW,  Az<y  1  j    ^  ~ç, ^^CH*  ;  cristaux  blancs, 

f.  à  151*,  sol.  dans  l'eau,  les  alcalis  et  les  solvants  organiques,  sauf 
réther  de  pétrole  et  le  benzène  ;  ce  composé  est  fortement  acide, 
mais  il  fournit  un  chlovoplalinate  anhydre,  sol.  dans  Tcau  chaude. 
Vurée  AzH9.C0.AzH.CH«.CH«.CH(0C«H»)«,  obtenue  au  moyen 
de  l'isocyanate  de  K,  cristallise  dans  Talcooi  en  paillettes  f.  à  61°, 
sol.  dans  Teau  et  les  liquides  organiques,  sauf  le  benzène  et  l'acé- 
tone. La  saponification  de  ce  composé  par  Tac.  oxalique  fournil  un 
composé  cristallisé,  déliquescent,  non  réducteur,  qui  sera  décrit 
plus  tard.  —  Le  dérivé  bonzoylé  de  Tacélal  aminopropionique 
(préparation  par  la  méthode  Baumann-Schotlen)  est  sirupeux,  sol. 
dans  Talcool  et  l'éther,  insol.  dans  l'eau.  Traité  par  SO*H*  dilué, 
il  fournit  de  Tac.  benzoHjue,  tandis  qu'avec  l'ac.  oxalique  en  sol. 
aqueuse  froide,  on  obtient  la  phénylûiétoxazine  : 

Az-GH2> 


G^lP-cf  VjI; 


^     cristaux  f.  à  171*,  sol.  dans  les  liquides  organiques,  insol.  dans 
l'eau,   non  réducteurs.  —  Le   dérivé  acétylé  de  Tamino-acétal 


976  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

(anhydride  acétique  et  Na^CO^)  est  également  liquide  et  se  décom- 
pose à  la  distillation  ;  (/=  0,9937  à  17°;  il  est  soluble  dans  l'eau  et 
les  liquides  organiques  sauf  Téther  de  pétrole.  —  La  combinaison 
benzylidénique  C«H5.CH=:Az.CH«.CH«.GH(OCm5)«  bout    à    157« 
sous    11   mm;    liquide  incolore  d'odeur  aromatique,    peu   sol. 
dans  les    liquides  organiques;    rf|7  =  0,9878.    La  réduction  de 
ce  composé  par  Na  et  Talcool  fournit  de  Vacétal  bemylamino- 
propionique  C«H».CH«.AzH.CH«.CH«.CH(OC«Hs)«  sous  la   forme 
d'un  liquide  inodore,  insol.  dans  Teau,  sol.  dans  les  liquides  orga- 
niques. Eb.  ISO'»  sous  14  mm.;  (7,7=0,9799.  Si  l'on  introduit  cet 
acétal  dans  HCl  fumant  refroidi,  on  le  transforme  en  chlorhydrate 

de  phényidibydropyrvol  C«Hs.CH<^'2jf^CH.HCl;  cristaux 

f.  à  240*,  sol.  dans  l'alcool  dilué. 

En  chauffant  à  115-120°  en  vase  clos  une  sol.  de  CAzK  dans  un 
mélange  d'alcool  et  de  glycérine  avec  Tacétal  p-chloropropionique, 
on  ohiïeni  Vacétal  p-cyanopropionique  CAz.CH9.CH«.CH(OC*H5)«, 
sous  la  forme  d'un  liquide  bouillant  à  106*  sous  45  mm.,  pres(|ue 
insol.  dans  Teau,  sol.  dans  l'alcool  et  l'élher.  La  réduction  de  ce 
dérivé  cyané  par  Na  et  l'alcool  absolu,  fournit  Vacétal  y-amlno- 
butyrique  AzH«.CH«.CH«.CH«.CH(0C«H5)a  ;  liquide  basique  sol. 
dans  Teau,  l'alcool  et  Téther,  bouillant  à  196*  sous  la  pression 
normale  et  à  96°  sous  21  mm.  p.  freundlbr. 

Action  de  rozychlonire  de  phosphore  sur  l'éther  amino- 
crotonique;  A.  HICHAELIS  et  K.  von  AREND  (D.  cb.  G.,  t.  U, 

p.  2283-2287;  20.7.1901).  —  POCP  réagit  (déjà  à  froid)  sur  l'éther 
aminocrotonique  en  sol.  benzénique  en  donnant  une  cMorélhoxylu- 
tidine  : 

âC^in  Az02  +  P0C13  =  C9H»2AzOCl  +  C^H^Cl  +  GO  +  AzH*Cl  -f-  PO^f 

On  termine  en  chauffant  au  b.-m.,  puis  on  précipite  par  l'eau,  on 
lave  et  on  sèche  la  sol.  benzénique.  Le  produit  est  ensuite  rectifia 
dans  le  vide  et  purifié  par  l'intermédiaire  du  cbloromercurate,  q\^^ 
cristallise  dans  l'alcool  en  tables  blanches  f.  à  112-113^,  répondant 
à  la  formule  C»H*«OAzCl,HCl,HgCl«.  La  base  constitue  un  liquide 
limpide,  d'odeur  poivrée,  bouillant  à  132*»  sous  12  mm.  et  à  î»")'- 
260*  sous  la  pression  atmosphérique,  avec  une  légère  décomposi- 
tion, peu  sol.  dans  l'eau,  sol.  dans  les  liquides  organiques. 
D,7  =  l,155;  /2„=:=1,5098  à  17o.  Le  chlorhydrate  (?W^O\zC\MO 
fond  vers  134*,  masse  cristalline  blanche,  très  déliquescente,  sol. 
dans   l'eau   et  l'alcool,    insol.   dans  l'élher.  Le  cbloroplaiioite 


i 


CHIMIE  ORGANIQUE  <J77 

C«H«<0«Az9PlCl*4-4H«0,  est  en  cristaux  rouges  f.  à  i96-198«, 
sol.  dans  Talcool  et  Teau  bouillante.  Le  cblorauraie  est  cristallisé. 
Kn  distillant  la  base  dans  un  courant  d*hydrogène  sur  de  la  poudre 
de  zinc,  on  obtient  une  lutidine  2.6  (chloroplatinate  f.  à  208**, 
bromhydrale  f.  à  209.210*),  le  chloraurale  fond  à  122-123'»  après 
dessiccation;  il  est  sol.  dans  Teau  bouillante  acidulée  par  HCl. 

HCl  concentré  transforme  la  chloréthoxylutidine  à  180*  en  un 
dérivé  pbénolique  bien  cristallisé  ;  la  potasse  fournit  un  dérivé 
potassé  C*H**AzO*K.  Les  auteurs  attribuent  à  cette  chlorétho- 
xylutidine la  constitution  : 

Cl 

OC2H5 
H3 
AZ  p.    FREUNDLER. 

Présence  de  glycérides  mixtes  dans  les  graisses  naturelles; 
D.  HOLDE  et  M.  STANGE  (D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  2402-2408;  20.7.1901). 

—  La  présence  de  glycérides  mixtes  dans  les  graisses  naturelles  a 
été  signalée  dans  quelques  cas.  Les  auteurs  ont  étudié  sous  ce 
rapport  la  partie  solide  de  Thuile  d'olive  qu'il  ont  isolée  par  des 
cristallisations  fractionnées  dans  Téther,  la  solution  étant  refroidie 
au  moyen  d'un  mélange  d'alcool  et  de  neige  carbonique.  Ceglycéride 
cristallise  dans  l'alcool  on  aiguilles  f.  vers  30°.  On  en  a  déterminé 
les  chiffres  d'iode  (29,8),  de  saponification  (196,6),  le  poids  molécu- 
laire (857),  la  teneur  en  acides  (95,82  0/0),  la  densité  (0,9948),  etc. 
Tous  ces  chiffres  correspondent  assez  bien  à  une  oléodimargarine 

C^H'^JQ,SI33Q,^,  ;  celle-ci  serait  renfermée  à  raison  de  1  à  2  0/0 

dans  l'huile  d'olive.  —  L'huile  d'os  et  le  suif  ne  paraissent  pas 
renfermer  de  glycérides  mixtes.  p.  freundler. 

Préparation  des  imino-étbers  aliphatiqnes  an  moyen  des 
amides;  G.  DmceLANDER  {Cbem.  Soc,  t.  79, p.  701-704;  6.1901). 

—  L'auteur  prépare  ces  iraino-éthers  en  faisant  réagir  les  iodures 
alcooliques  et  l'oxyde  d'argent  sec  sur  les  amides.  Cette  méthode 
a  été  appliquée  à  l'oxamate  d'éthyle,  à  Turéthane. 

Quand  on  traite  Toxamate  d'éthyle,  par  C^H^I  et  Ag«0,  une  vive 
réaction  se  déclare  que  l'on  termine  en  diluant  avec  de  Téther  et 
en  chauffant  une  heure  au  B.-M.,  on  obtient  Véther-semi-iminO' 
oxaldiélhylique  CO*G«H5-C(OG«H5)AzH,  Éb.  75-77«  sous  25  mm., 
déjà  obtenu  par  ^eî{Annaîen,  1895,  t.  287,  p.  288). 

En  faisant  réagir  sur  Turéthane  l'iodure  d'éthyle  et  l'oxyde  d'ar- 

soG.  CHiM.,  S*  8BR.,  T.  XXVI,  1901.  —  TraT.  ètrang.  0-2 


978  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGEHS. 

genl  au  B.-M.,  il  se  produit  divers  comp.  parmi  lesquels  a  été 
caractérisé  Tisocyanurate  d'éthyle,  F.  93-94";  IMmioo-éther  attendu 
peut-être  obtenu  en  effectuant  la  même  réaction  à  froid  en  pré- 
sence d'éther  sec.  Les  expériences  exécutées  avec  l'acélanilide 
n'ont  pas  permis  de  démontrer  la  présence  d'imino-étlier  dans  les 
produits  de  la  réaction.  à.  valscr. 

Sur  une  aminé  obtenue  en  partant  de  Tacide  triméthyléne- 
carbonique;  N.  KIJNER (f/o//r/i.  Soc.  pliys.  chim,  R,,  t.  33,  p. 37"/; 
1901,  fasc.  5f).  L*ac.  triméthylènecarbonique,  préparé  par  le  pro- 
cédé de  Fitlig,  fut  d'abord  transformé  en  sel  d'Ag;  ce  sel,  traité 
par  riodure  d'éthyle  en  sol.  éthérée  fournit  facilement  Téther 
éthylique,  Eb.  134°  sous 745  mm.  rfî^= 0,9681  ;  n^  =  1,4217  à  15»; 
réfrâc.  moléc.  M=29,90  (valeur  théor.  =29,47).  —  Ciomine  \zW 
en  sol.  aq.  réagit  très  difficilement,  même  à  100*",  surTéther  éthy- 
lique, on  a  employé  le  procédé  suivant  pour  obtenir  Tamide  :  cei 
éther  fut  chauffé  pendant  2  h.  avec  une  sol.  de  NaOH  dans  l'al- 
cool aqueux;  l'excès  de  NaOH  fut  saturé  par  CO*;  le  tout  évaporé 
à  siccilé  fut  repris  par  Talcool  absolu  pour  séparer  letriméthylène- 
carbonate  de  Na  du  carbonate;  le  sel  organique,  traité  par  POCP 
en  présence  du  chloroforme,  a  été  converti  en  chlorure  d'iicide  et 
ce  dernier,  traité  par  une  sol.  éthérée  d'AzH^  puis  par  un  courant 
d*AzH3  gec,  est  transformé  en  amide.  L'amide  cristallise  dans  le 
benzène  bouillant  en  longues  aiguilles;  dans  Talcool,  et  dans  l'eau 
il  cristallise  en  grandes  lamelles  rectangulaires,  F.  124-124*, 5.  — 
Pour  obtenir  Tamine,  on  a  dû,  afin  d'éviter  la  rupture  de  l'anneau 
trimétylénique  par  Br,  employer  la  modification  apportée  par 
van  Dorp  au  procédé  de  Hofniann  :  l'amide  est  dissous  dans  une 
sol.  aq.  de  KBrO;  dans  la  liqueur  on  fait  passer  un  courant  de 
vapeur  d'eau,  puis  on  distille  rapidement  dansHCi;  le  chlorhy- 
drate de  la  base  et  AzH^Cl  sont  séparés  par  cristallisation  dans 
l'alcool  absolu.  Le  chlorhydrate  de  l'aminé  en  question  est  sol. 
dans  l'alcool  absolu,  d'où  il  cristallise  en  grandes  tables  incolores, 
F.  100-101**;  il  se  décompose  vers  195-200"*;  l'analyse  indiqiie  la 
composition  C3H»AzH3Cl.  Le  chloroplatinate  (C3H<^AzH3Cn«PlCI* 
est  très  sol.  dans  l'eau  d'où  il  se  dépose  en  gros  cristaux  contenant  de 
l'eau  de  cristallasition.  —  Pour  obtenir  l'aminé,  on  a  mis  le  chlor- 
hydrate sec  dans  l'une  des  branches  du  tube  de  Faraday  et 
au-dessus  une* colonne  de  KOH  sèche  pulvérisée;  l'autre  branche 
fermée  à  la  lampe  et  portant  un  étranglement  est  plong^^e  dans  un 
mélange  réfrigérant,  tandis  que  la  première  est  chauffée  a  I:f0* 
au  bain  d'huile;  la  base  se  condense  dans  la  branche  refroidie;  od 


CHIMIB   OHUANIQUE.  9/9 

la  dessèche  sur  BaO.  L'aminé    i     >CHAzH2  bouta  il)*»;  elle  a 

une  forte  odeur  ammoniacale  rappelant  aussi  la  propylamine; 
^  =  0,8240;  /?^=1,421  à  20»;  M  =  i7,7  (valeur  calculée  17,32)  ; 
elle  est  très  sol.  dans  l'eau  ;  elle  absorbe  CO*  de  Tair  et  forme  un 
carbonate  solide.  Si  à  la  sol.  d'aminé  dans  le  benzène  on  ajoute  du 
phényl-sénévol,  il  se  forme  des  cristaux  de  sulfophényltriméthy- 

lènurée  CS<^  ^jj^^    ;  cette  matière  cristallise  dans  l'alcool  en 

belles  tablettes,  F.  123-123*»,5;  dans  le  benzène,  où  elle  est  peu 

soi.,  les  cristaux  sont  en  forme  d'aiguilles.  Il  parait  très  probable 

que  l'aminé  en  question  renferme  l'anneau  triméthylénique  et  que 

CH« 
sa  formule  est   i      >CHAzH':  toutefois  Tétude   de  ce  corps  a 

CH« 

besoin  d'être  complétée.  a.  couvisy. 


Action  de  l'acide  azoteux  sur  la  tétraméthylénylmétbyl- 

amine.  Bromure  de  métbylénotétramétbylène  ;  N.  DÉHIANOF 

et  M.  LOUSCHNIKOF  (Journ.  Soc.  pbys.  cbim.  /?.,  t.  33,  p.  279  ; 

1901,  fasc.  4).  —  Les  auteurs  ont  d'abord  préparé  le  chlorhy- 

CH«-CH-CH«.AzH« 
drate  de  l'amine  i        i  obtenue  par  Freund  et  Hude- 

CH«-CH« 

mann  en  1888.  Ce  sel  en  sol.  aqueuse  est  additionné  de  AzO^Na  et 
cbauffé  au  B.-M.  dans  un  ballon  muni  d'un  réfrigérant  a  reflux  en 
communication  avec  un  flacon  contenant  Br  pour  retenir  le  carbure 
formé;  pour  terminer  la  réaction,  on  ajoute  SO*H*  étendu.  Le 
contenu  du  ballon,  épuisé  par  de  l'élher,  abandonne  à  ce  solvant 
un  liquide  incolore,  épais,  d'odeur  analogue  à  celle  de  l'alcool 
amylique.  Éb.  132-136**  sous  737  mm.  La  petite  quantité  dont  on 
disposait  n'a  pas  permis  une  étude  complète,  mais  diverses  réac- 
tions montrent  que  ce  liquide  contient  un  alcool  primaire,  proba- 
blement identique  à  celui  que  Perkin  vient  d'obtenir  en  réduisant  le 
chlorure  de  l'ac.  tétraméthylènecarboxylique  {Bail, y  t.  26,  p.  406). 
—  Pendant  la  réaction,  il  se  dégage  un  carbure  qui,  dans  un  tube 
entouré  d'un  mélange  réfrigérant,  se  condense  en  un  liquide  inco- 
lore, très  mobile,  d'une  odeur  particulière  ;  ce  corps  s'unit  énergi- 
quement  à  Br  ;  le  bromure  résultant  est  un  liquide  incolore,  d'odeur 
caractéristique  rappelant  celle  du  bromure  d'éthylène.  Eb.  191-192** 
sous  750  mm.  L'analyse  du  bromure  indique  la  composition 
C^H^Br».  —  L'étude  se  continue.  a.  couvisy. 


980  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS, 

Sur  quelques  dérivés  du  pbénylbezaméthyléne  ;  N.  KOURSA- 

NOr  (Journ,  Soc,  phys,  ehim.  /?.,  t.  33,  p.  56,  2«  p.  ;  1901,  fasc.  i). 
—  Le  phénylhexaméthylène  C®H*C®H**  donne  des  dérivés  de 
caractère  aromatique.  Il  se  dissout  dans  Tacide  de  Nordhausen  en 
formant  un  acide  sulfonique  C«H««C6H*S03H.  —  Par  la  sol.  du 
carbure  dans  AzO^H  de  dens.  1,52,  à  froid,  il  se  forme  uu  dérive 
mononitré,  Eb.  200-210°  sous  26  mm.  ;  en  réalité,  c'est  un  mélange 
de  dérivé  para,  cristallisé,  et  de  dérivé  orlho,  liquide.  Le  cyclo- 
hexylparanitrobenzène/?.C®H**.C^H*.AzO*  fond  à  57'»,5-58**,5;  par 
AzO^H  faible,  il  s'oxyde  en  ac.  p.-nitrobenzoïque.  Par  réduc- 
tion du  dérivé  nitré  para,  on  a  obtenu  raniline/?.C*H**.C®H^AzH*, 
F.  54-56**.  Ses  sels  sont  fusibles  avec  décomposition,  le  chlorhydrate 
à  261-262°;  le  sulfate  à  290°;  le  bromhydrate  à  282-284°;  l'azotate 
à  225-230°.  L'aniline  a  été  transformée,  en  passant  par  le  composé 
diazoïque,  en  le  phénol  /?.G^H**.C®H*.OH,  qui  cristallise  dans  le 
benzène  ou  dans  Téther  de  pétrole  en  aiguilles  fusibles  à  131-133°. 

A.  COR  vis  Y, 

Sur  les  dérivés  du  2-méthyl-1.3.4.S-phénetétrol  ;  Karl 
KONTA  {Mon.  /.  CA.,  t.  21,  p.  422).  —  L'auteur  expose  les  résul- 
tats qu'il  a  obtenus  dans  l'action  de  Tacide  nitreux  sur  Téther 
monométhylique  de  la  mélhylphloroglucine.  Cette  réaction  a  per- 
mis de  déterminer  la  position  du  groupe  méthoxyle  dans  la  molé- 
cule. Car  suivant  que  la  formule  de  cet  éther  est  exprimée  par  le 
schéma  I  ou  II  : 

Ho/NoGIP  Ho/NoH 


u 


0CH3 
I). 

il  devra  donner  d'après  les  travaux  de  Kostanecki  (/>.  ch.  G., 
t.  22,  p.  3133)  un  dérivé  dinitrosé  ou  un  mononilrosé  dont  la  coos 
tilution  serait  exprimée  par  les  symboles  III  ou  IV  ; 

CH3  CIP 

0  =/NoCH3  O  =/\0H 

llUAz^J=  AzOH  \)-^  -^^^^'^ 

Il  OGH3 

O 

m.  IV. 

L'ex[>érience  montre  qu'il  ne  se  forme  qu'un  seul  produit  doul 


( 


CHIMIE   ORGANIQUE.  981 

toutes  les  propriétés  correspondent  à  celles  d'un  nitrosophénol  de 
la  formule  IV.  Il  s*en  suit  que  la  constitution  de  l'éther  monomé- 
thylique  de  la  mélhylphloroglucine  est  exprimée  par  la  formule  H. 
Le  dérivé  isonitrosé  qui  est  par  conséquent  la  â-méthyl-S-oxy- 
5-inéiboxy'p.-quinone'4'nionoxime  fournit  par  réduction  le  chlor- 
hydrate du  2^méibyUS'Oxy'6'métboxy-4'an}idopbénol  : 

GH3 
HO'Î^^^OH 

\5/AzH2 
0CH3 

Comme  tous  les  para-amidophénol8,il  est  transformé  en  quinone 
par  les  agents  oxydants  ;  et  la  quinone  soumise  à  Taction  des 
réducteurs  donne  la  S-niétbyl'S-'Oxy'ô-Diéiboxybydroquinone  : 


CH3 

CH 

3 

0  — 

^OH 
0CH3 

m^y- 

H0|^ 

\/ 

OC 

OH 
OH 
H3 

La  méthylphloroglucine  a  été  préparée  par  la  méthode  de 
Weidel  (Mon,  f.  Cb.,  t.  19,  p.  228);  Téthérification  fournit  un 
mélange  de  deux  éthers  dont  la  partie  principale  est  constituée 
par  le  dérivé  monométhylique.  On  les  sépare  par  cristallisation 
dans  le  xylène. 

Le  S-mélbyl-S'Oxy- ô'métboxy'p.'quinone'd'inonoxime  se 
présente  sous  forme  de  feuillets  cristallins  violets  qui  se  décom- 
posent B  <94". 

Le  S'mélbyl'3-oxy'ô'm(Hboxy-4-amïdopbénol  qui  s'obtient  par 
réduction  du  précédent  au  moyen  du  protochîorure  d'étain  est  très 
oxydable.  Son  chlorhydrate  cristallise  en  fines  aiguilles  groupées 
en  étoiles. 

ChaufTé  avec  de  Tanhydride  acétique,  il  donne  un  dérivé  tétra- 
céiyJé  fondant  à  178*»  dont  la  composition  répond  à  la  formule  : 

GqiGH3(OGH3)(0-COCH3)2Az(COGH3)2. 

La  2'métbyI'3-oxy'5'métboxy'p,'quinone  s'obtient  en  oxydant 
le  dérivé  amidé  précédent  par  le  perchlorure  de  fer,  elle  fond 
a  186*. 

Ce  produit  traité  par  une  solution  de  protochlorure  d'étain  donne 
Thydroquinone  correspondante  qui  cristallise  dans   un   mélange 


982  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

d'éther  et  de  ligroïne  en  fines  aiguilles  blanches  groupées  eu 
étoiles  et  devenant  rapidement  brunes  au  contact  de  Tair  humide. 
Son  dérivé  acétylé  fond  à  174**,  sa  composition  répond  à  la 
formule  d'un  dérivé  triacétylé  de  la  2-méthyl-3-oxy-5-mélhoxy- 
hydroquinone.  a.  wahl. 

Etude  des  dérivés  halogènes  des  phloroglucines.  ;  HERZIG 
et  POLLACK.  —  II.  Sur  les  dérivés  bromes  des  bomologiies  de 
la  pbloroglncine  ;  R.  ROHM  {Mon.  f.  Cb,^  t.  21,  p.  498).  — 
L'action  du  brome  sur  la  phloroglucine  et  ses  dérivés  en  milieu 
acétique  donne  des  composés  tribromés  qui  dérivent  de  la  phloro- 
glucine envisagée  comme  trioxybenzène.  Bôhm  {Ann.,  t.  302, 
p.  171  ;  BnlL  1899,  t.  22,  p,  157)  obtient  avec  la  monométhyl- 
phloroglucine  un  produit  dibromé,  et,  fait  très  curieux,  avec  la 
triméthylphloroglucine  un  produit  tribromé  C*H"O^Br^  résultant 
à  la  fois  d'une  substitution  et  d'une  addition.  L'auteur  a  repris 
l'étude  des  dérivés  bromes  des  méthylphloroglucines  ;  voici  les 
résultats  auxquels  il  arrive  :  l'action  du  brome  sur  la  mono  et  la 
diméthylphloroglucine  en  miliei^  acétique  donne  des  dérivés  bro- 
mes normaux;  la  triméthylphloroglucine  donne  selon  toute  vrai- 
semblance un  tribromotrimétbyliricétobexamétbylène. 

La  dibromomonométbylpblorQglucine  cristallise  dans  la  ben/ène 
en  aiguilles  brun  clair,  F.  132-134%  dans  l'eau  elle  cristallise  avec 
SH^Oetfondà  H0-112\ 

Le  dérivé  ncétylé  C«Br«CH«(OG«H»0)!*  cristallisé  dans  l'alcool, 
fond  à  166\ 

Le  dérivé  dibromé  traité  par  les  alcalis  perd  une  partie  de  son 
brome,  les  réducteurs  comme  SnCl*  ne  l'altèrent  pas. 

La  diméthylphloroglucine  donne  un  dérivé  monohromé  dif/l- 
cile  à  purifier,  son  dérivé  acétylé  C«Br(CH3)«(0C«H»0)»  fond  à 
168«  (ralcool). 

La  triméthylphloroglucine  traitée  par  8  mol.  de  Br  donne  un 
produit  qui  cristallisé  dans  Talcool  absolu  fond  à  88o,  sa  composi- 
tion répond  à  C^H^Br^O».  Bœhm  avait  trouvé  C»H««BrK)s.  Ce 
produit  a  toutes  les  propriétés  d'un  iribromotrimélbylcétobexa- 
métbylrne.  Réduit  p»r  SnCl*il  régénère  la  triméthylphloroglucine, 
les  alcalis  lui  enlèvent  complètement  le  brome  déjà  à  froid.  La 
forme  cétonique  ne  permet  pas  l'existence  de  dérivés  acétylés,  en 
effet,  à  froid,  l'anhydride  acétique  n'agit  pas,  à  chaud  il  y  a  départ 
de  Br  et  formation  de  triacétyltriméthylphlorog'ucine.  L'élher 
monométhylique  de  la  triméthylphloroglucine  se  conduit  à  la 


CHIMIE  ORGANIQUE.  mS 

bromuration  d'une  manière  inattendue;  le  groupe  mélhoxyle  est 
saponiAé  et  il  se  forme  le  même  dérivé  brome  qu'avec  la  trimé- 
thylphloroglucine.  a.  wahl. 


Sar  les  éthers  monoalcoylés  de  la  pbloroglucine  ;  F.  AIGNER 
(Mon.  f.  Ch.^  t.  21,  p.  433).  —  Tous  les  dérivés  triamidés  symé- 
triques du  benzène  étudiés  jusqu'ici  échangent  faci'ement  les 
groupes  amidés  contre  des  groupes  hydroxyles  quand  on  les  fait 
bouillir  avec  de  l'eau. 

De  la  même  manière  Kohner  (Mon,  f,  Ch.,  t.  20,  p.  926;  DulL 
1900,  t.  24,  p.  590)  en  soumettant  à  l'hydrolyse  le  triamidoanisol 
résultant  de  la  réduction  de  l'éther  méthylique  de  l'acide  picrique, 
obtint  l'éther  méthylique  du  phènetétrol-1. 2.3.5. 

U  semblerait  résulter  de  ces  travaux  que  la  présence  de  trois 
groupes  amidés  symétriques  soit  absolument  nécessaire  pour  que 
l'hydrolyse  puisse  avoir  lieu.  Cependant  PoUack  a  montré  (Mon. 
f.  CL,  t.  14,  p.  il  4  ;  BuIJ.  1894,  t.  12,  p.  708)  que  l'hydrolyse  du 
diamidophénol  symétrique  fournit  la  pbloroglucine. 

Si  Ton  fait  un  rapprochement  entre  cette  expérience  et  celle  de 
Kohner,  il  semble  que  l'on  puisse  /irriver  aux  éthers  monoalcoylés 
de  la  pbloroglucine  en  partant  des  éthers  du  diamidophénol  symé- 
trique. 

Jusqu'ici  ces  éthers  monoalkylés  ne  s'obtenaient  qu'en  petite 
quantité  comme  produits  secondaires  de  la  préparation  des  éthers 
dialcoylés. 

L'auteur  a  entrepris  l'élude  de  la  réduction  du  dinitroanisol  et 
du  diniirophénétol  et  do  l'hydrolyse  de  ces  dérivés  amidés.  Cette 
étude  l'a  conduit  effectivement  aux  éthers  monoalcoylés  de  la  pblo- 
roglucine qui  s'obliennent  ainsi  très  facilement  à  l'état  de  pureté. 

Le  dinitroanisol  préparé  par  la  méthode  de  Lobry  de  Bruyn 
(/?.  tr.  ch.  P,'B.f  t.  9,  p.  208)  en  partant  du  trinitrobenzène  est 
réduit  au  moyen  d'étain  et  d'acide  chlorhydrique  ;  on  obtient  le 
chlorhydrate  du  diamidoanisol  sous  foi  me  d'une  masse  cristalline 
blanche  devenant  rouge  au  contact  de  l'air.  L'hydrolyse  doit 
s'effectuer  en  solution  très  étendue  (10  gr.  dans  4  à  5  litres  d'eau) 
et  pendant  Tébuliition  il  faut  faire  passer  un  courant  d'acide  car- 
bonique. Après  8  à  10  heures,  le  liquide  est  évaporé  dans  le  vide 
jusqu'à  un  volume  de  1  litre  puis  épuisé  3  ou  4  fois  à  l'éther, 
réther  distillé  et  le  résidu  distilé  dans  le  vide  tout  en  faisant 
passer  un  courant  d*acide  carbonique. 

Véiber  monométbylique  de  la  pbloroglucine  bout  à  188-189* 


984  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

SOUS  12  mm.  et  cristallise  par  refroidissement,  F.  75^  I.e  rende- 
est  de  70-80  0/0  de  la  théorie. 

Le  dérivé  tvibromé  C«Br3(OCH3)(OH)«,  très  sol.  dans  l'eau, 
Talcool,  le  chloroforme,  F.  123°,  bouilli  avec  Tanhydride  acétique 
en  présence  d'acétate  de  soude  il  donne  le  diacétylé  correspondant 
C«Br*(0CH»)(0C0CH3)«,  crist,  dans  Falcool  en  aiguilles  blanches, 
F.  112-114°. 

Uétber  monométbyldihenzoylé  de  la  phloroglucine  crist,  dans 
Talcool  en  aiguilles  incolores,  F.  96**. 

Dérivé  diacétylé  de  Péther  monométbylique^  fond  à  74*. 

A.   WAJIL. 

Sur  les  dérivés  amidés  de  la  méthylphloroglucine  ;  Arthur 
FRIEDL  [Mon.  f,  Ch.,  t.  21,  p.  483).  —  Les  travaux  de  HlasiweU 
(Ann.,  t.  119,  p.  202)  et  de  Pollack  {Mon,  /.  Cb,,  t.  14,  p.  401  ; 
Bull,,  t.  12,  p.  708)  sur  la  phloramine  montrent  que  AzH^  et 
réthylamine  réagissent  très  facilement  sur  la  phloroglucine  déjà  à 
la  température  ordinaire.  Ce  foit  doit  surprendre  si  Ton  se  rappelfe 
que  le  phénol  ne  réagit  avec  Tammoniaque  qu*à  300*".  Pollack 
explique  la  réaction  de  la  phloroglucine  en  admettant  qu'elle 
réagit  sous  une  forme  tautomèrique  : 

H(Xi!lJG-AzH-C2H* 
(M 

L'auteur  a  étudié  Taction  de  Tammoniaque  sur  la  méthylphloi*o- 
glucine  et  aussi  Taction  de  la  diéthylamine.  La  diéthylamine  ne 
peut  pas  réagir  avec  les  groupes  carbonyles,  donc  si  la  phloroglu- 
cine entre  en  réaction  sous  la  forme  cétonique,  il  ne  pourra  pas  se 
former  de  dérivé  diéthylamine.  En  effet,  il  ne  se  forme  qu'une 
combinaison  moléculaire,  un  sel  d'ammonium. 

La  métbylpbloramine  se  prépare  en  faisant  agir  l'ammoniaque 
aqueuse  sur  la  méthylphloroglucine  à  froid  et  à  l'abri  de  l'air;  la 
solution  évaporée  dans  le  vide  abandonne  des  cristaux  qui  sont 
purifiés  par  recristallisalion  dans  l'éther  acétique,  F.  149-150°. 
Cblorhydrate  C^H^AzO^HCl  +  H^O,  prismes  légèrement  jaunâtres 
fondant  à  202o;  le  dérivé  tviacétylé  cristallise  dans  l'alcool  en 
aiguilles  incolores,  F.  165-166°,  solubles  dans  l'éther  acétique  à 
froid  et  dans  l'eau,  le  benzène  à  chaud.  I^  formation  d'un  dérivé 


GO 

C=A2-C2H!i 

ap/\cH2 

H2(Y^NCH2 

coLjco 

OcIJg=A2-C2H5 

i:h2 

CH2 

CHIMIE  ORGANIQUE.  985 

triacétylé  montre  que  la  méthylphloramine  est  une  amidométhyl- 
résorcine  de  la  forme  : 

CH3  CH3 

AzHî/'SoH  Ho/NoH 

I  «" 

V  \^ 

OH  AzH2 

La  constitution  n'a  pu  être  établie  jusqu'ici.  Par  l'action  plus 
prolongée  de  l'ammoniaque  on  n'a  pas  pu  isoler  de  dérivé  diamidé, 
mais,  par  contre,  l'action  de  l'éthylamine  en  solution  aqueuse  à 
180"  donne  le  bisétbylamidocrésol,  F.  124-130*».  Cristaux  très  ins- 
tables à  l'air.  Le  chlorhydrate  fond  à  226-228°. 

L'action  de  la  diéthylamine  fournit  un  sel  de  diéihylammoniuoi, 
F.  86-87*».  Cristaux  solubles  dans  l'eau,  Falcool,  Téther,  l'élher 
acétique  :  l'acide  chlorhydrique  le  décompose  presque  quantitati- 
vement en  diéthylamine  et  méthylphloroglucine.        a.  wahl. 

Sar  un  carbure  benzénique  trlacidylé  symétrique  et  sur 
quelques  combinaisons  du  di-cbloracétylmésitylène  ;  F.KUNC- 
KELL  et  A  HELDEBRANDT  (D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  1826-1829; 
22.6.1901).  —  Il  n*est  possible  d'introduire  2  radicaux  acides  dans 
le  noyau  benzénique  par  la  réaction  Friedel-Crafts,  que  lorsqu'il 
existe  une  position  libre  entre  2  méthyles  situés  en  position  1.3. 
Théoriquement  on  pourrait  fixer  sur  le  mésitylène  3  radicaux 
acides,  mais  l'expérience  a  montré  que  cela  n'était  possible 
que  si  les  3  radicaux  n'étaient  pas  identiques. 

Ainsi,  le  diacétylmésitylène  ne  réagit  pas  avec  le  chlorure 
d'acétyle.  Par  contre,  l'acétylmésitylène  se  combiue  au  chlorure 
de  chloracétyle  en  sol.  dans  CS*,  en  présence  de  AlCP  et  à  la 
lumière  solaire,  pour  donner  du  di'Chloracétylacétylmésityîène 

C0-CH2C1 
CHy^CH3 
CÏI2Cl-ColJcO-CIP 

Cristaux  durs,  f.  à  130°  sol.  dans  l'alcool. 

En  introduisant  peu  à  peu  le  dichloracétylmésitylène  (5  part.) 
dans  un  mélange  refroidi  d'ac.  azotique  (rf  =  1,53  ;  50  part.)  et  de 
SO*H*  (25  part.)  et  en  chauffant  ensuite  après  12  heures,  on 
obtient  Vac.  triméthyUi.S.ô-dinitrobenzoïqiw]  aiguilles  blanches 
f.  à  280-231*,  sol.  dans  l'alcool,  peu  sol.  dans  l'eau.  Le  chlorure 


98a  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Tond  à  154-155°;  aiguilles  blanches  sol.  dans  le  benzène.  L'anilide 
fond  vers  300-310°;  aiguilles  blanches  sol.  dans  l'alcool,  ta  pbê- 
nylhydrazide  est  également  en  aiguilles  f.  >  300". 

Le  brome  réagit  à  froid  sur  le  dichloracétylmésjtylène  en 
donnant  un  dérivé  pentabromé  C»sH»0»CI»Br'  (aiguilles  f.  à  162- 
163°,  sol.  dans  l'élher,  peu  sol.  dans  l'alcool,  insol.  dans  l'eau)-,  la 
phénylhydraiïine  attaque  énergiquement  ce  dérivé  brome  en  sol. 
benzénique;  on  constate  un  dégagement  régulier  d'azote,  et  la 
liqueur  abandonne  par  évaporalion  du  dichhracétyl-bromomési- 
tyléne  C'^H'aBrO'C!'  (pailleltes  blanches  f.  à  113"  sol.   dans 

l'alcool).  p.    PREUNDLEtl. 

Action  du  bromure  de  p.-zylyléne  sur  quelques  aminés  pri- 
maires, secondaires  et  tertiaires  et  sur  quelques  alcaloïdes; 
W.  MANOtJKIAN  {B.  ch.  G.,  l.  34,  p.  !!0«2-2092;  6.7.1901).  —  Le 
bromure  dep.-xylylène  réagit  sur  les  aminés  d'une  façon  difTérenle 
du  bromure  d'o.-xylylène.  Avec  l'aniline  le  produit  de  la  réaction  est 
sirupeux.  Avec  les  aminés  primaires  orlhosubstituées  on  obtient 
simplement  des  dérivés  de  la  xylylène-diamine  C*H*<!<|;,"^^no: 
les  aminés  secondaires  se  comportent  d'une  façon  analogue;  enfin, 
les  aminés  tertiaires  et  certains  alcaloïdes  fournissent  des  bro- 
mures d'ammonium  quaternaires. 

Le  bromure  de  p.-xylylène  et  l'a-naphty lamine  s'unissent  en  sol. 
chloroformique  à  froid  en  donnant  du  bromhydrate  de  naphtylamine 

et  de  la  di-a-iwpbtylxylylène-diamiae  C»H*<§h!"azh'c'w- 
poudre  cristalline  blanche  f.  à  165°,  sol.  dans  le  benzène,  insol. 
dans  l'eau,  l'alcool  et  l'éther. 

La  combinaison  avec  la  di-isobutylamines'eiTectue  d'une  laçon  ana- 
logue; la  bisdi-isobaiyhylylène-diamine   C*H*<^[|*'^^({^J|j*'* 

cristallise  dans  l'alcool  en  grands  prismes  f.  à  65°,  sol.  dans  l'eau 
chaude  et  dans  l'éther.  Le  chloroplatinate  fond  à  220°;  prismes 
3  sol.  dans  l'eau,  peu  sol.  dans  l'alcool.  Le  chloraurale  cris- 
en  aiguilles  jaunes  f.  à  205°,  sol.  dans  l'alcool  et  l'eau.  Le 
e  G"H"Az«,2CBH»(AzO*)'0H  fond  a  171°,  aiguilles  jaunes, 
ïns  l'alcool  bouillant. 

'>is-diphényI-xylylèoe-difimine  C'H*<g{]J-^^jgJj*jJ  obtenue 
ud  avec  la  diphénylamine,  fond  k  186*  (aiguilles  vert  clair, 
6°,  sol.  dans  l'acétone  et  l'ac.  acétique,  peu  sol.  dons  l'alcool). 


» 


CHIMIE  ORGANIQUE.  987 

La    p.'Xylylène'di'pipéridino   C^W^^pua 'nsmoA     ^"s^®^*^^® 

dans  ralcool  en  paillettes  f .  à  86^,  sol.  dans  l'eau  et  HCl  dilué  ; 
le  cbloroplatmate  est  en  aiguilles  orangées,  peu  sol.  dans  l'eau  et 
Taicool,  se  décomposant  vers  250"";  le  cbloraurate  est  sol.  dans 
Teau  chaude  et  Talcool  (grandes  aiguilles  jaunes  f.  à  215*').  Le 
picrate  fond  à  221"*  (aiguilles  jaunes  sol.  dans  Talcool). 

Le  bromure  de  p.-xylylène  et  la  triéthylamine  s'unissent  à  froid 
en  sol.  chloroformique  pour  donner  du  bromure  de  p.-xylylène- 

biS'triélhylammomumCm*<^^'^^^^^  aiguilles  blan- 

ches  f.  à  230*,  sol.  dans  l'eau,  le  chloroforme  et  l'alcool  bouil- 
lant. L'eau  de  brome  transforme  ce  bromure  en  perbroniure 
C«H*[CH«Az(C»H»)8(Br3)]9,  précipité  orangé  f.  à  164%  peu  sol.  dans 
l'eau  et  l'alcool.  Le  cbloroplatinate  cristallise  dans  l'eau  chaude  en 
prismes  orangés  f.  à  238**,  peu  sol.  dans  l'alcool.  Le  cbloraurate 
fond  à  242"*  (aiguilles  jaunes  peu  sol.  dans  l'alcool  et  l'eau). 

Le  bromure  de  p.'Xylylène-bis-tripropylaminoniuni  préparé  de 
même  avec  la  tripropylamine,  cristallise  en  aiguilles  f.  à  223°,  sol. 
dans  l'eau,  le  chloroforme  et  Talc,  bouillant,  insol.  dans  l'éther. 
Le  perbromnre  C«H*[CH«Az(C3H-ïj3Br3]«  fond  à  181-182°  (aiguilles 
orangées  sol.  dans  l'alcool).  Le  cbloroplatinate  cristallise  dans 
l'eau  en  aiguilles  orangées  f.  à  235°,  peu  sol.  dans  l'alcool.  Le 
cbloraurate  fond  à  214°  (aiguilles  jaunes  peu  sol.  dans  l'eau  et 
l'alcool). 

Le  bromure  de  p,-xy1  ylène-bis-p  vridinium  est  en  aiguilles 
blanches  f.  à  260°,  sol.  dans  l'eau,  peu  sol.  dans  l'alcool  et  le  chlo- 
roforme, insol.  dans  l'éther.  Le  perbromure  C®H*(CH*AzC^Hî^Br3)* 
cristallise  dans  l'alcool  en  aiguilles  orangées  f.  n  149°.  Le  cbloro- 
platinate fond  à  253»  (aiguilles  orangées  peu  sol.  dans  l'eau  et 
l'alcool)  et  le  cbloraurate  k2i6'*  (prismes  microscopiques  sol.  dans 
Teau  et  l'alcool  bouillant). 

Le  bromure  de  xylylène-diquinoléinium  est  en  aiguilles  vio- 
lettes f.  à  30(>°,  peu  sol  dans  l'alcool,  sol.  dans  le  chloroforme.  Le 
perbromure  fond  à  206°  (aiguilles  orangées  sol.  dans  l'alcool),  le 
cbloroplatinate  f.  à  257°  (poudre  orang(^e  peu  sol.  dans  l'alcool  et 
l'eau)  et  le  cbloraurate  à  242°  (poudre  jaune  foncé,  sol.  dans  Pal- 
cool,  peu  sol.  dans  l'eau). 

Le  bromure  de  p,-xylylène  distrychninUim 

C«H*(CH' ,  G2^  H22A  z202 ,  Bi  )2 , 
préparé  à  chaud,  en  sol.  chloroformique,    cristallise  dans  l'eau 


18S  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

l)onillanle  en  aiguilles  microscopiques,  f.  à  291**,  très  peu  sol.  dans 
l'alcool,  insol.  dans  Télher.  Le  perbromure  fond  à  195*  fpetiles 
aiguilles  jaunes  peu  sol.  dans  Talcool),  le  chloropîatinate  à  247- 
249**  (poudre  orangée  insol.  dans  Peau  et  l'alcool)  et  le  cblorauraie 
à  210**  (précipité  jaune  foncé  insol.  dans  Teau,   peu    sol.    dans 

TalcOOl).  p.    FREUNDLKR. 

Alcoylation  des  acylarylamines ;  6.  Druce  LANDER  {Chem. 
Soc. y  t.  79,  p.  690-701;  6.1901).  —  L'auteur  ayant  montré  anté- 
rieurement que  réthylisoacétanilide  CH-^-C(0C«H5)=AzC«H»  peut 
être  préparée  par  l'action  de  Tiodure  d'élhyle  et  de  l'oxyde  d'ar- 
gent sec  sur  l'acélanilide  {Bull.  Soc.  ehim.^  t.  24,  p.  740)  a 
appliqué  cette  méthode  à  la  préparation  d'une  série  de  composés 
analogues. 

L'acélanilide,  traité  par  CH^I  et  Ag^O,  en  milieu  benzénique 
bouillant,  fournit,  en  quantités  presque  égales,  les  deux  isomères 
avec  CH^  à  Tazote  et  à  l'oxygène. 

L'acéto-o.-toluidide,  traitée,  dans  les  mêmes  conditionspar  Vïo- 
dure  d'éthyle  et  Toxyde  d'argent  sec,  fournit  exclusivement  1*^2- 
tolylacétimino'éthyl'éther  CH3-C«H*Az=C(OC«H5)CH3,  Eb.  2i2** 
sous  740  mm.  La  solution  de  cet  imino-éther  dans  la 
ligroïne,  traitée  par  HCl  en  sol.  éthérée  fournit  un  chlorhydrate^ 
F.  90-91*,  avec  dégagement  de  chlorure  d'éthyle.  —  Chloropîatinate 
(Gi«H*»0Az)«H2PtCl«,  F.  171°(décomp.).  La  méthylation  deTacélo- 
o.-toluidide  par  la  même  méthode  fournit  au  contraire  un  mélange 
des  deux  isomères  :  la  méthylacéio-o.'toluidide  et  le  Az-oMolyl- 
acétiniino-méthyl'éther^  Éb.  210-214**. 

L'éthylalion  de  l'acélo-p.-toluidide  fournit  exclusivement  le  ^.-/^ 
lylacétimino'élhyl-éther,  Éb.  232**  et  125-180**  (sous  12  mm.).  Son 
chlorhydrate  est  moins  stable  que  celui  de  l'isomère  ortho. 

La  méthylation  a  fournit  au  contraire  seulement  V Az-mélhyl- 
acéto-pAoluidide^  F.  64-66**,  au  lieu  de  83**  (Thomsen). 

Avec  les  a  et  p-acétonaphtalides,  on  a  seulement  obtenu  les 
imino-éthers  correspondants  à  l'iodure  d'éthyle,  seul  expérimenlé. 
—  VAz-oi  naphlylacétimino'éthyl'éther  C'OHUz^CiOCaH'ijCH' 
bout  à  175°  sous  12  mm.  —  Chlorhydrate,  F.  111**  (décomp.).  — 
VAZ'P'imphtylacMiminO'éthyléibev^  Éb.  176*,5  sous  12  mm.  Ces 
deux  imino-éthers  sont  très  facilement  hydrolyses. 

L'éthylalion  de  la  benzanilide  fournit  uniquement  le  Az-pht^nyl- 
imino'élhyl-éthcr  C«H»Az:=C(OC2H»)C«H5;  ce  composé,  hydro- 
lyse par  HCl  assez  fort,  fournit  du  benzoate  d'éthyle  et  du  chlor- 
hydrate d'aniline. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  U89 

En  faisant  réagir  l'oxyde  d'argent  sec  et  Tiodure  d'éthyle  sur 
Toxanilate  d'éthyle,  Tauteur  a  obtenu  le  semi-Az-phén^'UminO' 
oxaliquediéthyléthcp  C6H»Az=C(OG«H5)-CO«G«H5,  liq.,  Eb.  152- 
15.>  sous  12  mm.  ;  d'abord  incolore,  il  acquiert  rapidement  une 
teinte  jaune. 

L'action  de  l'aniline  sur  ce  composé  fournit  Véther  diphényl- 
umidinO'Oxalique  G*«H*<^O^Az*,  crist.  en  aig.,  F.  73-74**,  puis  la 
dipliàuyîamidinO'Oxalanilidc  de  Anschùtz  et  Stiepel. 

Avec  l'oxanilidcC^H^IetAg^Oen  présence  de  benzène,  on  obtient 
le  di'Az'pbényliminO'Oxaldiélhyléther  [C«HS-Az=G(0C«H5)]2,  liq., 
fci).  vers  205'»  sous  12  mm.,  facilement  hydrolyse  par  HGl. 

A.    VALEUK. 

Sur  les  acétophénone-ozimes  w-halogénées  ;  H.  KORTEN  et 
R.  SCHOLL  (D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  1901-1910;  22.6.1901).—  Les 
cétones  w-halogénées  aromatiques  réagissent  avec  Vhydroxyl- 
amine  en  sol.  alcaline  pour  donner  une  dioxime,  suivant  une 
équation  analogue  à  celle  qui  représente  la  formation  des  osazones. 
Toutefois,  on  peut  en  opérant  à  la  température  ordinaire,  arrêter 
la  réaction  à  la  formation  des  monoximes  halogénées,  (modifica- 
tion syn,en  sol.  acide,  anii  en  sol.  alcaline).  Ges  monoximes  halo- 
génées traitées  par  AzH^,  fournissant  des  aminés  tertiaires. 

Lw-chloracétophénone  a  été  préparée  par  le  procédé  de  M.  Gau- 
tier légèrement  modifié  (f.  =  58-59°)  ;  traitée  par  le  chlorhydrate 
d'hydroxylamine  (3  mol.)  en  sol.  dans  l'aie,  méthylique  et  Teau, 
elle  fournit  Voxime  syn.  qu'on  précipite  par  l'eau  et  qui  cristallise 
dans  GS*  en  paillettes  f.  à  88**,5-89<*;  cette  oxime  émet  des  vapeurs 
très  irritantes.  Traitée  par  PCl^  en  sol.  dans  l'éther  anhydre,  elle 
se  transforme  en  chloracétanilide  : 

GH2GI-C-C«H5      CH2C1-C0 

il  =  I 

A2-0H  AzH-C*5H5 

La  même  oxime  s'unit  à  l'isocyanate  de  phényle  en  sol.  benzé- 

nique  pour  donner  l'Mre^Aa/ie  C^H^^.G:^.     qpq   »  „  pen»'  ^*''* 

incolores,  f.  k  118-120**,  sol.  dans  la  ligroïne.  Le  dérivé  acétylé 
fond  à  67-68* ;  aiguilles  sol.  dans  la  ligroïne.  —  Traitée  par  AzH» 
en  sol.  aqueuse  ou  éthérée,  l'oxime  se  transforme  en  tvioximido- 
triphénacylamwe  [G«H5.G(:=Az.0H).GH«]3Az;  paillettes  f.  à  222° 
avec  décomposition,  sol.  dans  NaOH,  Tac.  acétique  et  le  nitroben- 
zêne,  insol.  dans  Teau  et  les  autres  liquides  organiques.  HGl 
alcoolique   réagit  sur  ce  composé  en  donnant  un  mélange  de 


r'U')  AXALYSB  D&5  TRAVAUX  ETRANGERS. 

2  chlorhydrates,  l'un  blanc  (G»*H«K)*Az«Cl«),  l'autre  jaune 
(O*H**0*Az*Cli;  (on  chaufTe  Famine  dissoute  dans  Talcool  avec 
HCl  au  B.-M.i;  par  refroidissement,  le  sel  blanc  cristallise  en 
paillettes  brillantes  f.  à  242*,  sol.  dans  Tac.  acétique  bouillant;  sa 
sol.  dans  SCHH* concentré  devient  bleu  foncé  à  chaud,  puis  violette, 
rose  et  incolore  après  dilution  et  abandonne  finalement  des  aiguilles 
blanches.  La  hase  correspondante  cristallise  dans  l'alcool  ea 
aiguilles  jaunâtres  f.  à  92*.  —  Le  deuxième  sel  qui  reste  dans  les 
eaux-mères  est  isolé  par  des  épuisements  au  chloroforme;  paillettes 
jaunes  f.  à  208*,  sol.  dans  les  liquides  organiques  saufl'éther  et  la 
ligroîne;  la  sol.  dans  SO^H^  est  rougeâtre  à  chaud.  La  base  libre 
cristallise  en  paillettes  f.  à  191*,  sol.  dans  Talcool  et  le  benzène 
(fluorescence  rougeâtre);  elle  teint  la  laine  en  rouge  jaunâtre. 

Voxime  de  Fu-bromêcétopbéaoae  préparée  comme  le  dérivé 
chloré  cristallise  dans  CS^  en  cubes  f.  à  92*;  elle  constitue  un 
mélange  de  modification  syn.  avec  une  très  petite  quantité  de 
l'isomère  anti  qu'on  sépare  par  des  précipitations  fractionnées.  La 
l**  fond  à  89*,5  et  se  dissout  dans  les  liquides  organiques  sauf  la 
ligroîne.  Elle  se  transforme  en  bromacétanilide  sous  l'influence  de 
PCi^  en  sol.  éthérée.  Uurt^ihane  correspondant 


/OH^Br 
\x-0-G0-AxH-C«H5 


cristallise  dans  un  mélange  de  benzène  et  de  ligroîne  en  aiguilles 
soyeuses,  f.  à  120-121*.  Le  dérivé  acétjrlé  fond,  à  74-75*.  AzH' 
transforme  Toxime  sjti.  en  trioximidotriphénacylaraine  f.  à  222*. 
—  Visomèro  anti  moins  sol.,  fond  à  96* ,5-97*  (aiguillesi;  il  se 
forme  plus  facilement  en  soi.  alcaline,  en  même  temps  qu'un  peu  de 
glyoxime  et  de  phéuyloximinobenzylisonazolonoxime  C*^H^iPAz* 
■Scholl,  D,  ch.  G.,  \\  30,  p.  1287'. 

Dans  la  préparation  de  la  bromacétophénone,  il  se  fait  un  peu 
d'un  coinj^osé  G'^H'Br'.  en  prismes  jaunes,  f.  à  1S4*,  sol.  dans 
Tac.  at?éUque,  peu  sol.  dans  Palcool  dilué. 

I>a  m.'UÎtro-W'broiuact'lopliéaone  a  été  préparée  en  bromaut  la 
m.-nilro-arélopliénone.  Uoxime  syn.  préparéo  en  soK  neutre  cri»- 
talHse  en  aijjriiilles  jaunâtres  f.  à  126*,5-127*  sol.  dans  le  benzène 
et  ralcool,  insol.  dans  Teau  et  la  ligroîne  bouillante.  Traitée  par 
PCP,  elle  se  trau>fonne  en  m .-nitrobrouiacéianHide 

AzO--eii*-AiH-CO-AxH-CH2Br, 

paillettes  jaunes,  f.   à   118-119*,  sol.  dans  Teau  bouillante.  — 


i 


CHIMIE  ORGANIQUE.  901 

Uuréthane  correspondant  f.  à  145-146®  (aiguilles  jaunâtres  insol. 
dans  la  ligroïne).  Le  dérivé  acélyîé  f.  à  64-65**  (aiguilles  jaunâtres). 

p.    FREUNDLER. 

Sur  Toxydation  de  la  benzylamine  ;  E.  BAHBERGER  et  TH. 

SCHEUTZ  {D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  2262-2272;  20.7.1901).  —  Los 
auteurs  ont  étudié  les  produits  d'oxydation  de  la  benzylamine  par 
le  réactif  de  Garo;  la  base  s'oxyde  assez  difficilement,  tandis  que 
ses  produits  d'oxydation  sont  transformés  presque  immédiatement 
en  ac.  benzoïque;  toutefois  ces  réactions  secondaires  ont  pu  être 
restreintes  par  l'addition  de  NaHCO^. 

Le  produit  primaire  qui  n'a  pu  être  isolé  est  vraisemblablement 
la  benzylbydroxy lamine  qui  s'oxyde  de  suite  en  donnant  de  la 
benzaldoximey  du  nitrile  benzoïque^  de  la  benzumide^  de  l'ac. 
benzbydroxamique^  du  pbénylnitrométhane^  de  l'ac.  et  de  Yald. 

benzoïques^  de  l'ac.  phénylnitrolique  C*H*.C5^~y,j    (aiguilles 

blanches  sol.  en  rouge  vineux  dans  les  alcalis),  un  composé  neutre, 
f.  a  205"*,  cristallisé  en  aiguilles  très  peu  sol.  (sauf  dans  le  toluène 
bouillant),  un  composé  neutre  f.  à  110'',  sol.  dans  l'eau  chaude,  un 
8*  composé  neutre  en  aiguilles  f.  vers  100-103**,  peu  sol.  dans 
l'eau  et  enfln  une  base  sol.  avec  une  coloration  jaune  dans  les  ac. 
minéraux.  On  trouvera  dans  le  mémoire  original  le  détail  des 
opérations  et  de  la  séparation  de  ces  divers  produits. 

p.    FREUNDLER. 

Sur  l'oxydation  des  aldoximes  aromatiques  et  grasses; 
E.  BAHBERGER  et  T.  SCHEUTZ  {D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  2023-2033  ; 
6.7.1901).  —  L'oxydation  de  la  benzaldoxime  par  le  réactif  de 
Caro  fournit  de  l'ac.  henzhydroxamique,  du  phénylnitrométhane 
iihid.y  t.  33,  p.  1781)  et  dans  certaines  conditions  de  la  dibenzényl- 
azoxime,  du  nitrile  benzoïque,  de  l'ac.  et  de  Tald.  benzoïque  et  de 
l'ac.  phénylnitrolique.  Cette  réaction  est  générale  et  s'applique  aux 
ald.  grasses  et  aromatiques. 

Oxydation  de  Vanisaîdoxime.  —  Cette  oxime  préparée  en  sol. 
alcaline,  à  froid  est  précipitée  par  CO*  ;  paillettes  blanches  f.  à 
62-64*,  sol.  dans  l'éther.  On  trouvera  dans  le  mémoire  original  le 
détail  de  l'oxydation.  Celle-ci  a  fourni  des  ac.  anisique  et  anishy- 
droxamique,  de  l'ald.  anisique,  du  nitrile  anisique,  une  substance 
insol.  dans  l'eau,  non  volatile,  cristallisant  dans  Tac.  acétique  en 
aiguilles  blanc  rosé,  f.  à  133°,  de  Yanisybutromélliane  : 

CH30-C«[l*-CH2Az02, 


Wi  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ËTRANGERB. 

(liquide  volalil  avec  la  vapeur  d'eau,  donnant  avec  FeCl^  un  préci- 
pité  violet  brun  peu  sol.  dans  l'iilher).  Ce  dernier  s'unit  en  sol. 
alcaline  à  l'acétate  de  diazobenzène  pour  donner  Vbydratone  nitro- 
anisique  '^H3O.0fiHt.C<^^9' „  pj„^;   aiguilles  rouge  rubis,  f. 

à  114°,  avec  décoinposilion,  sol.  dans  les  liquides  organiques, dans 
NaOH  (en  rouge  orangé,  sel  de  Na  en  aiguilles  bronzées)  et  dans 
SO'H*  concentré  (en  rouge  violet). 

Oxydation  de  la  m.-nitrobenzaldoxime.  —  Les  produits  sont 
l'ac.  m.-nitrobenzhydroxamique,  l'ac.  ni.-nitrobenzoîque,  la  di-m.- 

AzO«.C«H*C Az 

nitrodibeiizénylazoxinie  \\         ii  (aiguilles 

Az-0-C.C«H».AzO* 
jaunâtres,  f.  à  i47'',5-149'',5,  sol.  dans  l'acétone,  peu  sol.  dans  les 
autres  liquides  organiques. 

L'oxydation  de  la  p.-nilrohenzaldoxime  a  fourni  principalement 
de  l'ac.  p.-uitfohenzhydroxamique. 

Oxydation  de  Facélaldoxime.  —  On  obtient  de  l'ac.  acélby- 
droxamique  (coloration  violette  avecFeC!*,  virant  au  brun  par  HCI 
et  reiiaraissant  par  dilution)  ;  du  nitro-élbane,  de  l'ac.  acétique  et 
un  dérivé  nitrosé  bleu,  sol.  dans  l'élber,  peu  stable. 

La  propionaitloxime  a  fourni  du  nitropropane  et  de  l'ac.  propio- 
bydroxainique,  Visovidéraldoximc  du  nitropeniane  et  de  l'ac.  iso- 
valérhydvoxamique  (GHVCH.GH'.G^^""  (aiguilles  blanches 
r.  à  73*,5-76°,  sol.  dans  l'eau  et  les  liquides  organiques,  saui 
l'éther  de  pétrole  ;  le  sel  de  cuivre  est  vert). 

L'isobalyraldoximo  a  fourni  de  l'oc.  isobutyrhydroxamique  et 
du  nilro-isobutane.  p.  freiinulkb. 

Synthèse  de  l'aldéhyde  ortho-azidobenzoïqiie  ;  E.  BAMBER- 
GER  et  E.  DEMUTH  (O.  ch.  G.,  t.  34.  p.  229â-22'Jd;  20.7.1901.  — 

Celte  aldéhyde  a  été  obtenue  indirectement  en  j)artant  de  l'indiii- 

zoiioxjme  (voy.  l'un  des  mémoires  précédents;  I).  cb.  C,  t.  34, 

D.  1309).  Les  auteurs  en  ont  fait  la  synthèse  directe  en  faisant  agir 

azolhydrique  sur  l'ald.  o-diazobenzoïque  en  sol.  acétique  : 

iCllO  XNcHO 


V' 


^l 


endeinenl  est  de  93  0/0  de  la  théorie.  Four  effectuer  ct'Iti; 
ition,  on  mélange  la  sol.  du  diazoïquo  additionnée  do  NaCl 


CHIMIE  ORGANIQUE.  903 

avec  une  sol.  concenlree  et  refroidie  ( — b**)  de  Az'^Na,  puis  on 
verse  peu  à  peu  une  sol.  concentrée  d*acétate  de  K  jusqu'à  cessa- 
tion de  reffervescenee.  On  laisse  ensuite  reposer  et  on  épuise  par 
rôther.  La  constitution  des  azido-aldéhydes  est  ainsi  démontrée 
d'une  façon  directe.  p.  frelndler. 

Sur  quelques  hydrazoues  isomériques  ;  E.  BAHBERGER  et 
O.SCHMIDT  (D.  ch,  C,  t.  34,  p.  2001-2017;  6.7.1901).  —Un  cer- 
tain nombre  de  phénylhydrazones  existent  sous  2  modifications 
a  et  6  qui  se  transforment  Tun  et  dans  Tautre  sous  les  influences 
les  plus  faibles  (solvants,  etc.). 

I.  Hydrazone  nitroformique  AzO^.CH=Az.AzH.C^H5.  —  La 
modification  a  cristallise  dans  le  benzène  et  la  ligroïne  en  prismes 
orangés  f.  à  74*,5-75^,5  (chaufFage  brusque);  si  on  la  chauffe 
lentement,  elle  se  transforme  dans  l'isomère  p  (aiguilles  jaune 
d'or,  f.  à  84*,5-85**,8,  lentement  solubles  dans  le  benzène  et  la 
ligroïne).  Aucun  des  2  isomères  n'est  conducteur  de  Télectricité. 
La  forme  a  se  transforme  en  p  :  i**  Par  chauffage  ;  2**  par  dissolu- 
tion dans  les  alcalis  et  reprécipitation  par  les  acides  ;  S""  cristalli- 
sation dans  l'alcool  (le  benzène,  Téther,  CHCP  et  la  ligroïne  sont 
sans  action).  La  transformation  inverse  s'effectue  seulement  par 
cristallisation  dans  le  benzène,  le  chloroforme  et  la  ligroïne.  Il 
s'agit  probablement  d'isomères  stéréochimiques  syn.  (a)  etanli(p), 
car  les  constantes  de  réfraction  sont  les  mêmes. 

II.  Hydrazone  de  Fald.  niirovalériqae  C*H».C<^^^*^^  ç.^^^- 

—  Cette  hydrazone  obtenue  par  condensation  du  nitropenlane  et 
du  diazobenzèno,  se  présente  également  sous  deux  formes 
a  (f.  =51%5-52«)  et  p  (f .  =  92%5-9â*»)  qui  sont  absolument  ana- 
logues aux  hydrazones  nitroformiques. 

III.  Ubydrazone  phénylnitroformique  G^W,G^^^.   j,  p^rt». 

n'existe  que  sous  une  seule  modification  f.  à  i01**,5-102^,5. 

IV.  Hydrazone  benzoyltormique  C6H5.C0.CH^Az.AzH.G«H5.  — 
Elle  s'obtient  (la  forme  P)  au  moyen  de  l'éther  benzoylacétique  et 
du  diazobenzène  en  même  temps  qu'un  peu  de  formazylphényl- 
cétone.  La  modification  a  fond  à  114°  et  cristallise  en  prismes 
rhombiques  orangés,  sol.  dans  le  benzène  et  la  ligroïne,  et  la 
forme  p  cristallise  en  paillettes  jaune  d'or,  f.  à  138*.  La  chaleur 
transforme  les  deux  isomères  en  un  mélange  f.  vei's  126-128'*;  la 
ligroïne  favorise  la  modification  a,  et  l'alcool  et  l'acétone  la  forme  p. 

Le  benzène  est  neutre.  Les  deux  isomères  se  dissolvent  dans 
soc.  cuiii.,  3*  SKR.,  T.  xxvi,  1901.  — Tta?.  ètrang.  63 


994  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

l'éthylate  de  Na  (ou  la  soude  alcoolique)  en  formant  un  dérivé 
sodé  en  aiguilles  rouges  décomposables  par  Teau  et  par  CO*;  ce 
dérivé  sodé,  traité  par  HCl,  régénère  un  mélange  des  deux  formes. 

V.  0,-NUrophényîhydrazone'benzoylformique  : 

C6H5-GO-CH = Az-AzH-G6H*- Az02 . 

Préparation  analogue  à  la  précédente  ;  on  verse  peu  à  peu  de 
Tacétale  d*o.-nitrodiazobenzène  dans  une  sol.  d*éther  benzoylacé- 
tique  saponifié  à  froid  par  KOH  ;  le  précipité  est  ensuite  recristal- 
lisé dans  un  mélange  d'alcool  et  d'acétone.  La  Forme  p  ainsi  obtenue 
est  en  aiguilles  jaune  d'or,  f.  à  145*»,5-146®,5  (chauffage  brusque), 
sol.  dans  SO*H*  en  rouge  orangé,  dans  NaOH  en  rouge  clair. 

La  forme  a  cristallise  en  aiguilles  orangées  plus  solubles  que  la 
précédente,  f.  vers  113-117*».  L'alcool  et  Tacétone  risomérisenl 
complètement,  de  même  que  la  chaleur;  le  benzène,  le  xylèneel 
la  ligroïne  fournissent  un  mélange  ainsi  que  le  passage  par  le 
dérivé  sodé. 

VI.  ni'Nitvophénylhydrazone  benzoyUormique.  —  On  obtient 
en  même  temps  de   la  di'm.'nitrophényUfornmzylpbéiiylcétoae 

C6H^C0X<^^;^^^^^^  sous  forme  d'une  poudre  cris- 

talline  rouge  foncé,  f.  avec  décomposition  vers  210**,  sol,  dans  le 
xylène  bouillant,  peu  sol.  dans  l'alcool,  sol.  dans  SCHH*  en  violet. 
—  Uliydrazone  a  cristallise  dans  le  benzène  et  la  ligroïne  en 
aiguilles  orangées  à  reflets  violets,  f.  vers  140".  L'isomère  p  (cris- 
tallisation dans  l'alcool)  est  en  aiguilles  brun  orangé,  f.  vers  149- 
152°  ;  il  est  accompagné  quelquefois  d'une  troisième  modiflcation 
(y)  en  paillettes  blanc  jaunâtre.  —  La  chaleur  transforme  p  et  y 
dans  a. 

VII.  p.'Nitrophénylhydrazone  benzoylformique,  —  Cette  hydra- 
zone  n'existe  que  sous  une  seule  forme  qui  cristallise  dans  le  xylène 
bouillant  en  paillettes  jaunes  à  reflets  violets,  sol.  en  rouge  orangé 
dans  SO*H*  concentré,  f.  à  199-200*.  r,  freundlbr.  * 


Contribution  à  l'étude  de  la  benzylidéne-phénylhydraiine; 
E.  BAMBERGER  et  J.  GROB  [D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  2017-2023; 
6.7.1901). —  Les  produits  de  condensation  des  diazoïques  avec 
les  carbures  gras   nitros,   sont   des    hydrazones   d'ald.    nitrées 

^•^^AzÎazH.C«Hk  i'*^^'^'^-  3*,  p.  2626).  On  obtient  directement 


CHIMIE  ORGANIQUE.  995 

ces  composés  en  traitant  les  hydrazones  R.GH-Az.AzH.C^H' par 
les  vapeurs  nitreuses  : 


K! 


<Az02 
Az-AzH-C6H5 


+  Az203  =  AzO^H  +  R-C/ 


Cette  reaction  donne  naissance  à  un  produit  intermédiaire  qui 
est    rhydrazone    nitrosée    correspondante    R-^^^^  a  h  r«H5 
De  plus,  il  y  a  nitration  partielle  dans  le  noyau  aromatique  et 

formation  du  dérivé  R-G<AzAzH.C«H*.Az02  (4)"  ^^^^'  ^®^ 
diverses  hydrazones  peuvent  être  hydrolysées  et  donner  de  Tald. 
R.CHO  et  des  hydraziues  ou  plutôt  les  diazoïques  correspondants, 
diazobenzène  et  p.-nitrodiazobenzène. 

La  réaction  s'eiïectue  en  faisant  passer  un  courant  de  vapeurs 
nitreuses  (AzO^^H  et  As'O^)  dans  une  émulsion  refroidie  à  0^  de 
benzylidènephénylhydrazine  dans  Tacide  acétique.  Il  se  forme 
d*nbord  des  cristaux  prismatiques  verts  idérivé  nitrosé»,  puis  tout 
se  dissout;  on  précipite  ensuite  par  Teau  et  on  sépare  les  divers 
produits  par  cristallisations  fractionnées  dans  Talcool.  — Uliydra- 

zone  phénylnitvoformique  C^H*.C^ .  ^^  „  ç>^iv^  cristallise  en 

ai^.  orangées,  f.  à  lOl'^j.^-lOl^^ô,  identiques  au  produit  de  Taction 
du  diazobenzène   sur  le   phénylnitromélhane.  —  Le  dér.  p.-iiUré 

C*H*.C^?^^  u  p6H*  A  0«'  "^o*"s  sol.  dans  Talcool,  cristallise 

en  aiguilles  rouge  orangé,  f.  à  140^,5  (chauffage  brusque),  peu  sol. 
dans  réther  et  la  ligroine,  sol.  dans  les  autres  liquides  organiques 
et  les  alcalis  (soi.  peu  stables).  Ce  composé  u  été  préparé  synlhé- 
tiquement  au  moyen  du  phénylisonilrométhane  sodé  et  du  nitrate 
de  p.-nitrodiazobenzène.  Le  diazobenzène  et  le  p.-nitrodiazoben- 
zène  ont  été  caractérisés  par  leurs  produits  de  copulation  avec 
le  p-naphtol. 

Dans  la  réaction  précédente  il  se  forme  une  petite  quantité  de 
flocons  jaunes,  f.  vers  98-99**,  sol.  en  rouge  dans  les  alcalis.  — 
Chauffé  avec  de  la  ligroïne,  ce  produit  se  décompose  (dégagement 
de  vapeurs  nitreuses)  en  se  transformant  en  une  matière  cristal- 
lisée,  f.  à  185*» .  p.    FREUNDLER. 

Sur  la  base  colorée  de  la  rosaniline  ;  G.  von  GEORGIEVICS 

(Jlon.  /.  CA.,  t.  21,  p.  407).  —  L'auteur  a  montré  il  y  a  quelques 
années  (Mon.  f.  Cb,,  t.  17,  p.  4  ;  Bull.,  t.  16,  p.  1691)  Texislenco 


996  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

de  bases  colorées  de  la  fuchsine  et  de  la  pararosaniltne  qu  il  a 
considérées  comme  étant  des  bases  de  la  forme  ammonium.  Ces 
considérations  ont  été  l'objet  de  critiques  de  la  part  de  H.  Weil 
(D.ch.G,  1896,  t.  29,  p.  1541  ;  BalL  1896,  1. 16,  p.  1576)  ;  pour  lui 
elles  consistent  en  un  mélange  de  base  carbinol  incolore  et  de 
matière  cîolorante  mécaniquement  entraînée  dans  la  précipitation. 
Cependant,  récemment  Hanlzsch  et  Osswald  {D,  ch.  G,  lyOO, 
t.  33,  p.  285  ;  Bull.  1900,  t.  24,  p.  757)  ont  démontré  par  Télude 
de  la  conductibilité  des  solutions  de  fuchsine  et  de  matières  colo- 
rantes analogues  que  les  bases  correspondantes  peuvent  exister 
sous  deux  formes  tautomères;  la  forme  ammonium  colorée  qui  se 
transforme  en  la  base  carbinol  incolore. 

Dans  le  présent  mémoire  l'auteur  apporte  quelques  nouveaux 
faits  à  Tappui  de  sa  première  hyi»othèse;  mais  ces  faits  ne  peuvent 
pas  se  résumer.  Consulter  le  mémoire  original.  a.  wahl. 

Condensation  des  phénols  avec  les  éthers  de  la  série  acé- 
tylénique  (5''  partie).  Homologues  de  la  hemo-ypjTone  ; 
Siegfried  RÏÏHEMANN  {Chem.  soc,  t.  79,  p.  918-922;  7.1901).  — 
L*auteur  a  étendu  au  thymol  et  au  carvacrol  la  condensation 
étudiée  antérieurement  avec  d'autres  phénols  (Z?w//,  Soc.  cbim.^ 
t.  24,  p.  817  et  982). 

Le  ^"thymoxycinnamate  d'éthyle 

G6H5-C=CH-G02C2HS 

I 
0-G6H5(CH^)(C3H*») 

(I)         (ii)      m 

formé  par  la  condensation  du  phénylpropionate  d'éthyle  avec  le 
thymol  bout  à  218-219'*  sous  12  mm.  et  fournit  par  hydrolyse 
Vacide  ^4hymox ycinnamique  qui  crist.  dans  l'alcool  dilué  en 
prismes,  se  décomp.  à  130°  et  f.  à  138°  avec  dégagement  de  GO*  et 

c«h5~c-0-c6h3(ch3)((:^h") 
:h« 

liq.  d'odeur  agréable  D  à  14° -=.  0,9925.  F.  26°.  Eb.  177-178°  sous 
10  mm.  sol.  dans  l'alcool  et  Télher.  L'acide  p-thymoxycinnamiquc 
ne  se  condense  point  par  SO*H*  en  dérivé  de  la  ben^sopyroue. 

La   réaction  du   clilorofumarale  d'éthyle   sur  le   thymol  sod«!^ 
donne  naissance  au  Ihymoxyfumarate  d'éthylo 

CH-G02C2H5 

Jl 
(G1P)(C31P)G6H20-G-G02C2H^ 


formation    de    ^-thyaioxystyrolène  n 


CHIMIE  ORGANIQUE.  997 

huile  Jaunâtre.  Eb.  194''  sous  10  mm.  D  à  14'' =  1,0493  donuant 
par  hydrolyse  Vacide  thymoxyfumnriquey  aig.  F.  215**  (décomp.). 
Cet  acide,  traite  à  froid  par  SO*H*,  fournit  l'acide  ô-méibyl-H- 
MsopvopyUl .  i'benzopyrone-S-carboxyUque 

C3H1    0 

l'^.C-COîH 
•CH 

qui  crist.  dans  Talcool  dilué  en  plaques,  F.  245"  (décomp.).  Car- 
voxyfamarale  (Téihyle.  Eb.  206*»  sous  14  mm.  D  à  14^»  =  1,0445. 
Acide  carvoxyfumarique  crist.  dans  Talcool  dilué  en  plaques  jau- 
nâtres, F.  175**  (décomp.)  et  se  condense  par  Faction  de  SO*H* 
en  acide  ô'isopropylS'nuHbyl'iA^benzopyrone-S'CarboxyUque 

CH3     0 

;-C02H 

Q?W     GO 

qui  crist.  dans  Falcool  étendu  en  prismes,  F.  237-238<»  en  perdant 
CO*  et  fournissant  la  ô-isopropylS'inétbyUiA'benzopyrone^ 
crist.  en  prismes,  F.  59-60**  insol.  dans  Teau,  sol.,  dans  SO*H« 
avec  fluorescence  verdâtre.  a.  valeur. 

Sur  les  aminopyrrolidines  ;   H.  PAULT  et  A.  SCHAUM  [D. 

ch.  C,  t.  34,  p.  2287-2289;  20.7.1901).  —  La  ^-amino-aal-tétramé- 
thylpyrroUdine  qui  a  été  obtenue  en  appliquant  la  réaction  d'Hof- 
mann  à  Tamide  correspondante  [ibid.y  t.  32,  p.  2000),  présente  la 
plus  grande  analogie  avec  la  p.-aminotriméthylpipéridine  de 
H.  Harries  (U)  : 

GH»  —  GH-AzUa  CHa-CH(  AzH2)-G112 

Il                                     I  I  • 

(CH3)2-C-AzH-G(GlP)2  GH3-HG AzH G(GH3) 

(I)  lEb.  174*).  (U). 

Les  deux  bases  s'unissent  à  CO*  pour  former  un  carbamate  ;  elles 
ne  donnent  pas  de  carbylamine  ni  de  diazoïque.  L'action  de 
AzO*H  est  toutefois  différente;  avec  la  base  II  on  obtient  le  dérivé 
hydroxylé  correspondant  et  avec  la  base  I  un  composé  non  saturé, 
VoL.oL'tétramétbyJpyrroline^  liiiuide  bouillant  à  lil-lK)*»  : 

GH==GH 

I  l 

(GH3)2-C-AzH-G-(GH3)2 


tt»tl  ANALYSE  DES   TRAVAUX   ETHANOEMf*. 

La  base  1  s'unit  à  CS*  pour  donner  2  Ibiocarbamates  isomèri^ues, 
i.  l'un  à  ii2-Ui-  el  l'autre  à  170". 
La  ^■amiiio-Az-iiiéHiyl-^.a'télrainétliylpyrrolùUiie 


CH= CH-AzH= 

(CH3)ïC-Ai(CHî)-C(GH3p 


obtenue  d'une  façon  analogue,  fond  à  40*  et  boul  à  190'  ;  elle  rorme 
également  2  Ihioearbamates  qui  tondent,  l'un  à  lOS',  l'autre  à  17S*. 

p.    FRKUNDLEh. 

Sur  la  ^-cétotètraméthylpyiTolidine;  H.  PAlHiT  et  C.  BOEHk 

{D.  ch.  G.,  l.  34,  p.  2289-2291;  20.7.1901).  —  L'aclion  de  KOBr 
surl'amide  létrarnéthylpyrroline-carboniquerourntt,  noiipasTHinine 
iiifôrieure,  mais  une  tétraméth/1-fi-pyrrolidoae  : 


AiH 


^-COAzH* 

!a,CH3)î      +KOBr  +  HiO 


0 |C0 

a    -lc(CH 


=  C0=  +  KBr  +  (GHîpd        lc(CHî|ï  +  A«H3 
AzH 

Ce  dérivé  constitue  un  liquide  mobile,  volatilavee  ta  vapeur  d'eau, 
bouillant  à  173°;  ces  propriétés  se  rapproctient  de  celles  de  la 
triacétonamine.  Il  forme  des  sels  solubles  dans  l'eau.  La  aîtrosa- 
/ii/ue  cristallise  en  aiguilles  jaune  pâle  f.  à  75°,5-76'*.  La  C}aabyilviae 
fond  à  138*  (petites  tables  presque  insol.  dans  l'eau).  L'oxïme  e^l 
va  tables  ou  en  prismes  f.  à  172%  que  la  réduction  par  Na  el 
""' — '   '-ansforment  en    ^-aminotétraméthylpyrrolidine    (voy.  le 

arécédent). 

olidone  réduite  par  l'amalgame  do  Na  fournit  un  mélange 

OH» — CHOH 
tutramethyipyrrohdine  \  \  ,   (tables 

lCH')*U-.\zH-aCH»)» 
ues  f.  à  71";  éb.  90-9I''  sous  il""' ,5;  dérivé  beiixor/t" 
ropriétés  anesthésiques)  et  d'une  base  plus  hydrogt'iiée, 
<,  qui  cristallise  en  prismes  f,  à  26°,  bouillant  à  87',8-)Wt" 

,5.  p.    rREUNDLER. 

e  DouTslIe  mètbade  de  prAparation  d«  l'acide  T>pyri- 
iDique  ;   étude  ae  quelques  dérivés  ;  L.  TERNAJGO 

Cb.,  t.  21,  p.  446).  —  Désirant  faire  l'élude  de  quelques 
t  cet  acide,  l'auteur  a  examiné  les  difléreiltea  méthodes 


CHIMIE  ORGANIQUE.  999 

qui  permettent  de  Tobtenir;  les  rendements  sont  mauvais.  Il 
emploie  comme  matière  première  l*acide  cinchoméronique  ou 
mieux  son  éther  monométhylique  ;  le  sel  d'urfrenl  de  cet  éther 
soumis  à  la  distillation  sèche  fournit  Téther  méthylique  de  Tacide 
isonicotique  avec  de  bons  rendements.  L*acide  cinchoméronique 
se  prépare  ainsi  :  dans  un  récipient  tubulé  d'une  capacité  de 
10  litres,  on  place  250  gr.  de  quinine  dissoute  dans  6  k.  d'acide 
azotique  (r/^=:l,4),  1500  gr.  d'acide  nitrique  fumant  et  on  chaufle 
à  Fébullition,  Tattaque  est  très  vive  mais  se  calme  peu  à  peu. 
Après  15  heures  Topération  est  terminée,  on  distille  Tacide  azo- 
tique et  le  résidu  est  évaporé  à  sec,  repris  par  Teau  chaude  et 
abandonné  à  la  cristallisation,  le  produit  purifié  par  une  nouvelle 
cristallisation  fond  à  246*».  Rendement  42  0/0  du  poids  de  quinine 
employée. 

Cet  acide  est  transformé  en  anhydride,  puis  en  éther  monomé- 
thylique. 

Le  seicPAg  de  Pétber  méthylique  constitue  une  poudre  micro- 
cristalline blanche.  Soumis  à  la  distillation  sèche  dans  un  courant 
d*hydrogène,  il  perd  de  l'acide  carbonique  et  donne  Véther  isoni- 
colique  ou  ^^-pyridinecarbonique  : 


C;-G00CH3  G-G00GH3 

^       r  ^-t-H2  =  2G02  4.Ag2-f2 

hgLJgh  1    o   i    hgLJgh 

Az  Az 


Cet  éther  purifié  par  plusieurs  distillations  dans  le  vide  constitue 
un  liquide  incolore  très  mobile  et  réfringent,  bouillant  à  104*»  sous 
21  mm.  Rendement  58  0/0.  L'éther  y-pyridinecarbonique  se  soli- 
difie à  1^5  et  la  masse  consistant  en  longues  aiguilles  fond  alors 
à  8*,5,  il  est  soluble  dansTeau,  Téther,  Falcool,  le  benzène.  Sapo- 
nifié par  les  alcalis  caustiques  il  donne  l'acide  ^-pyridinecarlioniquef 
F.  SIO**,  caractérisé  par  son  sel  de  platine  : 

(G^H^A  z02)  2  HGl .  PtGl*  +  2 1120 . 

L'élher  Y-pyridinecarbonique  forme  un  chlorliydrate  blanc,  dé- 
composé à  257"  et  un  cliloroplatinale  : 

2(G5ir«AzGOOGH3) .  2HGI  +  PtGl*. 

aiguilles  rouge  orangé,  F.  174-175».  Traité  par  l'iodure  de  méthyle, 
réther  donne  un  iodomcthylate  C5H«AzC00GH3.lCH3,  beaux 
prismes  rouge  écarlate,  F.  183-184**. 


1000         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

La  bêlaïne  qui  s'obtient  en  traitant  l'iocIoméUiytale  par  l'oxyde 
d'argent,  cristallise  avec  1  moi.  d'H'O.longues  aiguiller  brillanles, 
F.  264»;  son  cliloroplalinate  (CiH-'AzO*HCI)».PtCI»  +  H«0  consti- 
tue de  belles  tablettes  orangé-rouge. 

Visonicotamide  CH'AzCOAzH»  se  lorme  par  l'aclion  de  l'ain- 
moRiaque  alcoolique  soue  pression  à  140-150°  sur  l'élher  mélhy- 
)i(|ue.  L'amide  crist.  dans  CH^  en  rcuillets,  F,  155'',5  à  156°. 


Sor  les  ,u-a-Ai-imidasols  substitués:  F.  KDHCKELL  et  P. 
DONATH  (D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  1829-1838;  22.6.1801).  —  Le  r*-»- 
diphénylimidazol,  chaufTé  à  l'ascendant  avec  de  l'alcool  et  de  l'io- 
dure  d'éthyle,  forme  un  ioàétbylate 

I      C3HS 

*Az— C-G6H5 
OHS-Cf  II 

XAzH-CH 

Aiguilles  blanches,  f.  â  162°  sol.  dans  l'alcool,  peu  sol.  dans  l'eau. 
Ed  traitant  ce  composé  par  AgOH,  on  obtient  le  ^L-^Mphényi-Ai- 
éthylimidazoi ;  aiguilles  blanches  T.  à  192°,  peu  sol.  dans  le  ben- 
zène, très  sol.  dans  l'alcool.  Si  on  chauffe  ce  dernier  pendanl.  3  b. 
â  l'ascendant,  avec  un  excès  d'alcool  et  d'iodure  d'éthyle,  on 
obtient  de  nouveau  un  iodélhyîale  f.  à  154'.  —  Le  u.-a-dipliényl- 
imidazol  s'unit  également  à  chaud  aux  élhers  chloracétique  et 
bromacétique  pour  donner  naissance  aux  produits  d'addition 
correspondants,  qui  fondent  respectivement  à  260  et  286"  Pt  qui 
cristallisent  dans  l'eau  en  aiguilles  blanches  sol.  dans  l'acool,  insol. 
dans  l'éthep. 
Avec  le  bromure  de  pbénacyle,  on  obtient  de  même  le  composé 

Rr      CO-Cnï-C<H» 

*Az— C-C6Hi 
G«H5-cf  II 

\AzH-CH 

'■ — ■"-■  f.  à  222°,  sol.  dans  l'alcool,  peu  sol.  dans  l'eau  bouillante; 
louilianle  diluée  enlève  HËr  à  ce  composé  en  donnant  du 
\y}-Az-phcnaeyhmidazo},  en  i>aillettes  f,  à  14iï-!43*,  sol. 
lol  chaud.  L'/o(/c7Aj7a/e  se  tormu  à  120°  en  tube  srdlé; 
ilanches  f.  à  202°,  sol.  dans  l'alcool,  insol.  dans  l'étlier. 
imidazol  ne  peut  fixer  une  deuxième  molécule  de  bromure 
:yte.  Traité  par  le  brome  en  sol.  chloroformique.  il  se 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1001 

transforme  en  un  dérivé monobr orné  &^il*'^Az'^OBr  f.  à  176*>,  insol. 
dans  réther,  sol.  dans  ralcool  ;  ce  dérivé  n'a  pu  être  obtenu  au 
moyen  du  diphénylimidazol  et  de  la  dibromacétophénone.  NaOH 
alcoolique  ne  lui  enlève  pas  de  brome.  p.  freundler. 

Constitution  des  urazines;  H.  BUSCH  {D.  eh.  G.,  t.  34,  p.  2311- 
2320;  20.7.1901).  —  Les  urazines  résultant  de  la  condensation  de 
la  phénylsemicarbazide,  des  phénylsemicarbazinates,  etc.,  ont  été 
considérées    pendant   longtemps    comme    dérivant    du    noyau 

CO<:;y^{j"v^'u>C0  ;  toutefois  cette  hypothèse  conduit  dans  cer- 
tains cas  à  des  résultats  contradictoires  en  ce  qui  concerne  la  cons- 
titution de  divers  corps.  L'auteur  a  montré  que  les  anomalies  dis- 
paraissaient si  Ton  remplaçait  le  noyau  urazinique  par  le  noyau 
triazolonique,  et  il  apporte  actuellement  la  preuve  directe  de  cette 
constitution  :  la  condensation  interne  du  phényl-phénylméthylcar- 
bazidocarbonate  d'éthyle  fournit  un  phénylméthyl-anilido-m'azol  : 

C«H5-Az— AzH  G«H5-Az— Az 

Il  I        II 

GO    C02C2H5        =         OC       G-OH  +G2H5-OH. 

AzH-Az<^5j^5  Az-Az<^6j^5 

Cet  urazol,  traité  par  HI,  perd  CH^  en  donnant  le  phénylanilido- 
urazol  : 

G6H5-AZ— Az  CnP-Az— AzH 

CMJ       G-OH  OG  GO 

\/  \         I 

Az-AzH-C«H5  HAz— Az-CqP 

I)  (II). 

En  second  lieu  Téther  pbényldibenzylcavbazidocarbonique 

/AzH-G02C2H5 


G6Hi-A 


\GO.Az^^"'-^'"* 
^^^<AzH  -GH2.G«H5 


qui  théoriquement  ne  peut  donner  naissance  à  un  dérivé  triazolo- 
nique,  s*est  montré  en  effet  très  résistant  à  l'action  des  alcalis. 

Uéiber  phènyî'S'phénylmétbyl'6'Carbsizidoearbonique  (voy.  la 
formule  ci-dessus)  s'obtient  en  traitant  par  la  phénylméthylhydra- 
zine  diss^m.  une  sol.  alcoolique  du  chlorure 

y.VzH-GO'G^HS 
C»H5-Az< 

\G0G1 


1002         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETKANGEHS. 

on  précipite  ensuite  par  Teau  et  on  fait  cristalliser  dans  Talcool; 
aiguilles  blanches  f.  à  164-165®,  sol.  dans  le  chloroforme  et  le  bi»Q- 
zène  bouillant,  peu  sol.  dans  Téther,  insol.  dans  Téther  de  pétrole. 
—  (Dans  cette  préparation,  on  a  obtenu  accidentellement,  par  suite 
de  la  présence  d'un  peu  de  méthylaniline  de  Vétber  phénylS-pbénj'l' 

méthyl'i'semicarbazidocarbonique  G^W . Az<p^   1^^ 

prismes  f.  à  117®  peu  sol.  dans  Téther  et  la  ligroïne,  sol.  dans 
Talcool  et  le  benzène,  non  attaquables  par  la  soude  alcoolique. 

Les  alcalis  dilués  chauds  (70-80*)  dissolvent  i'éther  carbazidique 
précédent;  en  acidulant,  on  précipite  le  pbényl'l-pbénylmétbyU 
amino^'UrazoI  (yoy-  plus  haut),  sous  forme  de  paillettes  incolores 
f.  à  167-168%  sol.  dans  AzH»,  Na'CO»  et  la  plupart  des  solvants 
organiques.  Le  dérivé  métboxylé  obtenu  avec  KOH  et  Tiodure  de 
méthyle,  cristallise  en  aiguilles  f.  à  103**  sol.  dans  l'alcool  et  le 
benzène,  insol.  dans  les  ac.  et  les  alcalis.  —  L'urazol  précédent 
est  doué  de  propriétés  acides.  Chauffé  avec  HI  au  bain  d'huile,  à 
240®,  il  se  transforme  en  phénylanilido-urazol  (ou  diphénylurazine, 
voy.  plus  haut). 

Le  phényl-l-diéthylamino-4-urazol  décrit  antérieurement  (C.  Blatt, 
1. 1,  p.  936,  1901)  traité  de  la  même  façon,  a  fourni  du  pbénylami- 
no'd-urazol 

C^H^-Az(  >Az-AzH2, 

^^ CO 

f.  à  244",  identique  à  la  pbénylurazine. 

Vétber  étbylique  du  pbényM'pbénylamino^urazol  cristallise 
en  paillettes  nacrées  f.  à  156*",  sol.  dans  le  benzène. 

En  traitant  le  chlorure  Cm^.I^<^^'^^^^^^^  par  une  solution 

éthérée  de  dibenzylhydrazine  symétrique  on  obtient  le  phênyl-S- 

dibeazyl'i'ô'carbazidocarbonate  détbyle  (voy.  la    formule  plus 

haut),  sous  forine  de  prismes  quadratiques,  f.  à  105*»,  sol.  dans 

l'alcool,  non  attaquables  par  la  soude  aqueuse  diluée.  Chauffé  vers 

240-250'»,  ce  composé  se  transforme  partiellement  en  un  produit 

CMf|40Az*0*,  que  Tauteur  considère  comme  étant  la  phényldiben- 

.AzH-CO 
zylurazine  C®H*.  Az/^  >Az.CH'C*H*;  ce  corps  se  forme  en 

^CO— Az(CH«.C«H») 

petite  quantité  quand  on  chauffe  Téther  primitif  avec  KOH  alcoo- 

Hque;  il  cristalUse  en  paillettes  incolores  f.  à  180*,  sol,  dans  les 

dissolvants  organiques,  insol.  à  froid  dans  AzH^  et  Na*CO*. 

p.    rRBUMDLKR. 


i 


CHIMIE  ORGANIQUE.  Um 

Sjrnthése  dans  la  série  des  urazols;  M.  BOSCH  et  A.  GROH- 

MANN  (/A  ch.  C,  t.  34,  p,  2820-2381  ;  20.7.1901).  —  Ce  mémoire 
renferme  la  description  d'un  certain  nombre  d*urazols  obtenus  par 
un  procédé  analogue  à  ceux  qui  viennent  d'être  décrits.  Ces  syn- 
Ihèses  constituent  une  confirmation  de  la  constitution  démontrée 
précédemment. 

XJéiber  ph^nyl-^-Hnisyl-ô-  carbazidocarbonique 

C»H5-Az-AzH-C02Gni» 

I 
CO-AzH-AzH-C6Il*OCH3 

(voy.  le  mémoire  précédent)  obtenu  au  moyen  du  même  chlorure 
et  de  la  p.-méthoxybenzylhydrazine,  cristallise  dans  l'alcool  en 
aiguilles  f.  i  161-162**,  presque  insol.  dans  l'éther  et  le  benzène. 
NaOH  le  dissout  en  le  transformant  en  phényUl-anisido-Â-urazol 

KA2=C.0H 
>Az.AzH.C«H*.0CH3;   aiguilles   blanches  f.    à 
CO 

205**,5y  sol.  dans  l'alcool,  insol.  dans  l'éther  et  le  benzène. 

Vanisylcarbazinate  déthyle  CH30.C«H*.AzH-AzH.C0«C«H», 
obtenu  par  condensation  de  l'éther  chlorocarbonique  avec  la 
p.-anisylhydrazine  en  sol.  éthérée,  en  présence  de  pyridine,  crist. 
en  aiguilles  jaunâtres  f.  à  Si"*,  sol.  dans  le  benzène.  Cet  éther 
réagit  avec  COCl*  en  solution  benxénique  en  donnant  le  chlorure 

CH«O.C«H♦.Az<^^^J^^'^*^^  sous  forme  d'aiguilles  f.  à  124% 

sol.  dans  l'éther  de  pétrole;  le  chlorure  réagit  sur  la  phénylhydra* 
zine  en  donnant  Vanisyl'S'phénylcarbazidO'ô-carbonale  détbyle-l 

CHK) .  C«H*Az<:^j"^g*5*jH  C«H5'  ^"  a^^^^^es  incolores  f.  à  1 84% 
peu  sol.  dans  l'alcool,  l'éther  et  le  benzène.  La  soude  transforme 
ce  dérivé  en  anisyl-î-anUido-d-urazoIy  isomère  du  composé  décrit 
plus  haut  (aiguilles  soyeuses  f.  à  242'',  peu  sol.  dans  l'alcool. 

Vétber  anaphtylcarbaziniqueC^^W.AzH.AzH.CO^Gm^  (naph- 
lylhydrazine  et  chlorocarbonate  d'élhyle),  crislallibe  en  paillettes 
blanches  f.  à  107-108**,  insol.  dans  l'éther  de  pétrole.  Le  chlorure 

C«oH'ï.Az<^^^j^*^'^'  fond  vers  115»;  traité  successivement 

par  l'hydrate  d'hydrazine  puis  par  la  soude,  il  se  transforme  en 

.Az^C.OH 
a-Dapthyl'l-amino-i'Urazol  C^^H'^-Az^  >Az.AzH*  qui  cris- 

\ CO 

talhse  dans  l'eau  en  paillettes  f.  à  201*,  sol.  dans  Tac.  acétique, 


lOOi  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ËTitANOERS. 

les  alcalis  et  l'alcool,  insol.  dans  l'éther  et  le  benzène.  Le  dérive 
sodé  est  cristallin  et  peu  sol.  dans  NaOH  conœntr^e.  L'action  de 
AzO'H  sur  ce  dérivé  aminé  conduit  au  noplitylorazol 


^ — co 

aiguilles  blanches  (dans  l'eau  bouillante),  f.  à  2S3-iSi',  sol.  dans 
l'alcool  bouillant  et  l'ac.  acétique,  très  peu  sol.  dans  l'éiher,  le 
benzène  et  le  chloroforme. 

On  a  préparé  de  même  Véther-^-naphtylcarbazinique  (aig^uilles 
f.  à  lOS^jS,  sol.  dans  i'aleool,  le  benzène  et  l'éther);  le  chlorure 
C"'H^Az{COCI).AzH.€0»C«IP  (fines  aifc'uillesf.  à  139",  sol.  dans 
les  liquides  organiques  usuels);  le  p-iiop/ityI-i-swino~i-uraiol 
(paillettes  ou  aiguilles  blanches  f.  à  265°,  sol.  dans  l'alcool  et  l'ac. 
acétique,  insol.  dans  l'éther  et  le  benzène)  et  le  ^-naphl ylarazol 
(aiguilles  blanches  T.  à  38°,  peu  sol.  dans  l'eau  chaude,  sol.  dans 
les  alcalis  et  dans  les  liquides  organiques  sauf  l'éther,  te  benzène 
et  le  chloroforme). 

Le  lliioclihrare  C^H^-Az^V  Jj  p(-)ipmii  obtenu  en  faifinnl 
couler  une  sol.  de  phénylcarbazinate  dilué  de  ligroïne  dans  CSGP 
bouillant  (à  froid  on  obtient  de  \&  phényiéthoxydiazolone 


XS-O 
C6HS-Az<, 

i-OC^HS 


XS-O 


fond  vers  115-115°.  Traité  par  l'aniline  en  sol.  alcoolique,  il  fournit 
de  l'éther  dipliéayl^.4-tbioseinicarbazidocarhoniijue-l 

/AïH-CO'G'Hi 
\CS-AzH-C»Hi 

sous  forme  d'aiguilles  f.  à  145°,  sol.  dans  l'alcool  et  le  chloro- 
ionne- Cet  éther  se  décompose  partiellement  en  phénylsénévol  el 
iiiiÂTivii^arl)Uzînale  lorsqu'on  soumet  sa  sol.  alcoolique  n  une  ébul- 

"olongée.  La  condensation  inverse  n'a  pu  ('-trc  ufloutuée.  — 
,Az=(;.OH 

■ényl-J.4-lliio  ô-iirazoiCfiH'^ . \7.\K  >Az.U''ll'',  obtenu 

^ US 

nnt  par  la  soude  l'éiher  précèdent,  cristallise  dans  l'alcool 

9  aiguilles  f.  à  214-215°,  sol.  dans  les  liquides  organiques 

ther  (le  pétrole,  peu  sol.  dans  l'eau. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1005 

LephéayI'2'lhiocarhazidO'Carboûate  déthyle-1  (hydrale  d'hydra- 
isiac  et  Ihiochlorure  précédent)  n'a  pas  été  isolé,  mais  transformé 
directement  en  phén/l-l -amino-d^thio-ô-urazol 

/Az=C-OH 
G«H5-Az>;  >Az-AzH2, 

\ — es 

(aiguilles  f.  à  191-192°  avec  décomposition,  sol.  dans  Peau  chaude, 
les  alcalis  et  Talcool,  presque  insol.  dans  Téther  et  le  benzène).  — 
L#e  phényl'1'thiO'O'Urazol  cristallise  en  paillettes  incolores  f.  à 
229-280",  sol.  dans  Teau  et  Talcool  chaud  et  dans  les  alcalis,  insol. 
dans  réther  et  le  benzène.  Le  disuUure  constitue  une  poudre  cris- 
talline jaune,  f.  à220^ 

Le  (Uphênyl-2 .  ô-thiocarhazido-carbonale  d^éthyle-l  (phényl- 
hydrazine  et  thiochlorure)  cristallise  en  paillettes  blanches  f.  à  188*», 
peu  sol.  dans  Téther  et  le  benzène.  —  ha  phényl-l'anUido-4'tbiO' 
arazol  fond  à  184°  (cristaux  sol.  dans  Talcool  bouillant,  insol.  dans 
Peau).  —  Le  phényl'S-pAoIyl-^'thiocnrbazidocarbonate  d'étbyle 
(thiochlorure  et  p.-tolylhydrazine),  fond  à  183°  (aiguilles  sol.  dans 
ralcool)  et  \e  phényl'l-p.'toluido'4-urazol  Si  190°  (aiguilles). 

Le   cblorure  p.   CH3.C«H*.Az<^^jT'^^,^,u^    cristallise    en 

aiguilles  jaunâtres  f,  à  109-110°;  Vétber  phênyl-5'p.'toIyl'2'Carba- 

ziâo-carbonique-i  fond  à  125°  (cristaux  durs  sol.  dans  Talcool, 

peu  sol.  dans  Téther  et  le  benzène),  et  le  pAoîyl'l-aniîidotbiO' 

.Az^C.OH 
urazol  C"ïH'AzH<  >Az.AzH.C«H»,  à  219°  (fines  aiguilles 

^^ — es 

sol.  dans  l'alcool  chaud,  peu  sol.  dans  Téther  et  le  benzène). 

p.    PRBUNDLER. 


Sur  les  di-aIcoylnrazol8-1.4;  H.  BUSCH  et  C.  HEINRICHS  [D, 

ch,  G„  t.  34,  p.  2331-2339;  20.7.1901).  —  Les  chlorures  d'ac. 
carbazido-carbonicjiios  réagissent  sur  AzH^  en  donnant,  non  pas 
ramide  correspondante,  mais  une  éthoxybiazolone  : 

C^HS-Az— Az 

(:6H5_Az Azll  I         II 

I  I  -fAzH3^AzH''Gi+  GO     C-0G2H* 

GOGl    G02G2H5  \/ 

0 

Left  aminés  primaires  se  comportent  par  contre  comme   les 


1006  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

hydrazines;  elles  donnent  naissance  à  des  semicarbazides  que  la 
soude  tiède  condense  en  urazols  : 

CeRS-Az— Az 
C6H5-Az-A2H-COaC2H5  |        l| 

I  =  CO    G-0H  +  C2HH)H 

CO-AzHH  \  / 

Az-R 

ces  urazols  sont  des  acides  monobasiques  forts  qui  décomposent 
les  carbonates  alcalins.  La  réaction  précédente  s'effectue  sponta* 
nément  en  sol.  alcoolique. 

Avec  la  méthyiamine  on  obtient  le  phényl-H-niéthyl^semicBr' 
hazidO'Carbonate  (Téthyle  en  aiguilles  blanches  f.  à  131*,  sol.  dans 
Teau  chaude  et  les  solvants  organiques  sauf  Téther  de  pétrole.  — 
Le  phônyl'{-métbyl-4'urazol  fond  à  224<»  (aiguilles  sol.  dans  les 
alcalis,  Feau  chaude,  Talcool  et  Tac.  acétique,  presque  insol.  dans 
l'éther  et  la  ligroïne);  le  dérivé  sodé  est  en  aiguilles  peu  sol.  dans 
NaOH  concentrée.  Le  dérivé  acélylé  cristallise  en  aiguilles  f.  à 
129'*,  sol.  dans  Talcool,  saponifiables  à  chnud  par  les  alcalis. 

Le  phényli^'éthyl'4'SemicarbazidO'Carbonate  d^étbyle  fond  à 
113*»  (aiguilles  sol.  dans  l'eau  chaude  et  les  liquides  organiques 
sauf  la  ligroïne),  et  le  pbényhi'étbyUé-urazol  à  174*  (paillettes 
sol.  dans  Talcool). 

Le  pbényl'2'benzyl'4-semicarbnzidocarbonate  détbyle  cris- 
tallise dans  le  benzène  en  aiguilles  f.  à  143-144^  sol.  dans  Talcool, 
presque  insol.  dans  l'eau  et  la  ligroïne.  Le  pbénylbenzylurazol 
fond  à  282°  (tables  insol.  dans  Teau,  peu  sol.  dans  l'alcool  el  Tac. 
acétique). 

L'étber  dipbényl-2.4'Semicarbazidocarbomqae  (aniline  et  chlo- 
rure) cristallise  dans  l'alcool  en  prismes  f.  à  123*,  de  formule 

Gi6Hn03Az3  +  V2G2H60; 

le  sel  sec  fond  à  131**;  on  Tohlient  aussi  en  condensant  Tisocyanale 
de  phényle  avec  lephénylcarbazinateensol.  benzénique.Le  dipbé- 
nyl'1 ,4'Urazol  cr'isisWise  en  paillettes  f.  à  163**,  très  peu  sol.  dans 
Teau,  la  ligroïne  et  Pélher,  sol.  dans  les  autres  liquides  organiques 
et  les  alcalis.  Le  sel  de  K  et  celui  de  Na  (4H*0)  sont  en  aiguilles 
insol.  dans  les  alcalis  concentrés,  celui  de  Ca  est  en  petites  pail- 
lettes. Le  diphénylurazol  bout  en  se  décomposant  partiellement; 
HGl  concentré  ne  l'attaque  que  >  130°.  Le  dérivé  acélylé  fond  à 
166°  (aiguilles  sol.  dans  l'alcool  et  Tac.  acétique,  insol.  dans  l'eau 
et  la  ligroïnej.  L'éther  niéthylirjue  est  en  aiguilles  I.  k  184*,  peu 
sol.  dans  l'éther  et  le  benzène. 


CHIMIE  OKGANIQUË.  1007 

Le  phéayl'l-pMolyl'4'Semicarbazidocarbonate  détbyle  cristal- 
lise cians  Talcool  en  paillettes  f.  à  134»;  le  phénylpAolyl-urazol 
fond  à  189-190**,  aiguilles  sol.  dans  Tac.  acétique,  presque  insol. 
dans  réther  et  le  benzène. 

Wéther  pMolyl'Carbazinique  cristallise  dans  la    ligi*oTne    en 

ron 

aiguilles  jaunâtres  f.  à89-90*.  Le  oblorureOW.PiZ<Ciry^ç,ç.^ç,^yr^ 

fond  à  94"*  (aiguilles  blanches  sol.  dans  la  ligroïne),  Vétber  p.'tolyl- 
S^pbényl'4hsemicarbazidocarbonique  à  96-97*  (aiguilles  sol.  dans 
les  liquides  organiques  sauf  la  ligroïne)  et  le  p,'tolyl'I'pbényl-4' 
urazol  à  201"*  (paillettes  peu  sol.  dans  Tac.  acétique  et  Talcool 
bouillant).  p.  freundler. 

Sur  la  constitation  de  la  p-isocinchonine  ;  SKRAUP,  COPONT 
et  MEDANICH  {Mon.  f.  Cb,,  t.  21,  p.  512).  —  Ce  mémoire  pure- 
ment expérimental  a  pour  but  de  rechercher  les  relations  qui . 
existent  entre  la  p-isocinchonine  et  la  cinchonine  ordinaire. 

La  meilleure  méthode  de  préparation  de  la  p-isocinchonine  est 
celle  de  Hesse  {Ùeb.  Ann  Cb.,  t.  260,  p.  213;  Bull.,  t.  5,  p.  916, 
1891),  qui  consiste  à  traiter  la  cinchonine  par  Tacide  sulfurique 
soit  à  chaud  soit  à  froid.  La  solution  sulfurique  est  versée  sur  de 
la  glace  et  suivant  que  Ton  est  parti  du  sulfate  neutre  ou  du 
bisulfate  de  cinchonine  on  modifie  le  mode  opératoire  car  le 
sulfate  noutre  peut  renfermer  jusqu^à  10  0/0  de  cincbotine.  Si  Ton 
8  opéré  avec  le  bisulfate  on  neutralise  par  AzH»"*.  ajoute  de  Tétlier 
puis  un  grand  excès  d'AzH*  et  extrait  plusieurs  fois  à  Téther.  La 
solution  éthérée  est  distillée  et  le  résidu  repris  par  HCl  étendu 
et  chaud  jusqu'à  réaction  acide;  par  refroidissement  la  majeure 
partie  du  chlorhydrate  de  p-isocinchonine  cristallise. 

Il  vaut  mieux  dans  le  cas  où  Ton  est  parti  du  sulfate  neutre 
(C«»H«Az«0)«H«S0*  +  2Aq  se  dispenser  des  extractions  à  l'éther. 
Le  produit  versé  sur  la  glace  est  rendu  fortement  alcalin  par  AzH»; 
les  grumeaux  qui  se  précipitent  sont  dissous  dans  leur  poids 
d'alcool,  on  y  ajoute  la  moitié  du  poids  d'eau,  et  autant  d'AzH'*, 
ce  qui  précipite  la  cinchotine  sous  forme  de  poudre  cristalline 
qu'on  essore  après  refroidissement.  La  solution  filtrée  est  évaporée 
et  quand  Talcoola  été  chassé  il  se  précipite  une  huile  qui  se  dissout 
quand  on  ajoute  de  Téther  et  de  Tammoniaque,  le  résidu  est 
ensuite  traité  comme  précédemment.  Le  rendement  en  p-isocincho- 
nine  est  de  43  0/0  aii  maximum  et  de  26  0/0  au  minimum,  du 
poids  de  cinchonine  employé. 

Le  pouvoir  rotatoire  pour  /  =  20,  p^  1,02  est  (a^—  —  54,02. 


1008  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Les  caux-mères  du  chlorhydrate  de  p-isocinchonine  ne  con- 
tiennent que  ra-isocinchonine. 

Le  p-isocinchonine  additionne  HI  comme  le  fait  la  oiiichonine 
et  les  deux  produits  sont  identiques;  de  même  avec  HBr  fumant 
il  se  forme  un  bromhydrale  C**H*3AzK)Br(HBr)*  cristallisant 
dans  l'alcool  en  prismes  fondant  à  242^.  Traité  par  AzH^  il  donne  un 
A/rfroAro//2MreC*»H*^BrAz*0  cristallisant  dans  Talcool,  il  fonda 
174®.  L'hydrobromocinchonine  fond  à  175®  et  le  mélange  des  deux 
à  174®, 3  ces  deux  produits  sont  donc  identiques. 

Viodométhylate  de  ^-isocincbonine  C**H^Az«OCHM  a  déjà  été 
préparé  par  Jungfleisch  et  Léger  (C.  iî.,  1. 106,  p.  357);  il  fond  à 
232^,5.  Cet  iodométhylate  est  un  composé  quaternaire  du  même 
genre  que  les  composés  analogues  dérivés  de  la  cinchonine.  Traité 
par  la  quantité  équivalente  de  Na^CO^  à  chaud  il  n*est  pas  altéré. 
On  obtient  un  composé  isomère  quand  on  fait  réagir  Tiodure  de 
méthyle  sur  Tiodhydrate. 

\:iodhydrate  C*»H"Az*OHl -}- H«0  s'obtient  en  ajouUnt  de 
riodure  de  potassium  à  une  solution  chaude  ^du  chlorhydrate 
F.  217®.  L'iodure  de  méthyle  agissant  sur  Tiodhydrate  en  milieu 
chloroforme-alcoolique  donne  un  composé  C**H**Az*OHI.CH*I 
fondant  à  190-196®. 

Traité  par  Na*GO^  il  fournit  une  huile  jaune  soluble  dans  Talcool 
et  Teau  déjà  à  froid  mais  qui  se  dépose  amorphe.  Cette  huile  lavée 
au  carbonate  de  sodium  dans  lequel  elle  est  insoluble  renferme  de 
riode.  Ceci  montre  qu'il  existe  deux  dérivés  iodés  quaternaires  de 
la  p-isocinchonine  comme  dans  le  cas  de  la  cinchonine.  Donc  le 
groupement  atomique  en  ce  qui  concerne  l'azote  est  le  même  dans  la 
cinchonine  et  la  p-isocinchonine.  La  p-isocinchonine  no  réagit  pas 
avec  la  phénylhydrazine.  J^e  sulfate  de  cinchonine  C«*H**Az*OH'SOf 
chauffé  à  140®  donne  la  cinchonicine  qui  réagit  comme  une  célone 
avec  la  phénylhydrazine;  il  était  intéressant  de  voir  si  la  p-isocin- 
chonine  réagirait  de  la  même  manière. 

Le  sulfate  acide  a  déjà  été  préparé  par  Hesse,  il  cristallise  avec 
4  VfH^O  chauft'é  à  1 10®  d'abord,  puis  à  140®  il  se  colore  en  jaune  vert 
et  se  vitrifie.  Le  produit  est  dissous  dans  Teau,  la  base  mise  en 
liberté  par  AzH^  est  extraite  à  l'éiher;  le  résidu  de  la  solution 
élhérée  évaporée  est  neutralisé  par  HCI  et  concentré  et  laisse 
dépo^er  des  gros  cristaux  de  chlorhydrate  d*une  nouvelle  base 
isomère  C<»ll«Uz«O.HCI  ]-  3A(i. 

Ce  sel  est  diflérenl  du  chlorhydrate  de  ^isocinchonine  par  sa 
forme  crist.  par  sa  teneur  en  eau  de  cristallisation  et  par  sa  solu- 
bilité. Hesse  (Lieb,  Ami,  CL,  t.  260,  p.  219;  ÙulL,  t.  5,  p.  916; 


( 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1000 

1891),  s'est  donc  trompé  en  disant  que  le  sulfate  d*isocinchonine 
n'est  pas  altéré  par  le  chauffage.  La  nouvelle  base  n'a  pas  pu  être 
obtenue  cristallisée,  elle  ne  réagit  pas  avec  la  phénylhydrazine 
comme  la  cinchonicine,  aussi  doit-on  l'appeler  p-isopseudocincho- 
Dicine.  Elle  donne  deux  iodhydrates,  l'un  C*»H«Az«0(lH)2-)-3HsO, 
l'autre,  le  sel  neutre  C«9H«Uz«0(IH)  -1-2H«0.  L'acide  iodhydrique 
concentré  réagit  sur  l'isopseudocinchonicine  en  donnant  un  com- 
posé amorphe  trèssoluble,  très  instable,  tandis  qu'avec  la  p-isocin- 
chonine  il  se  forme  un  produit  d'addition  cristallisé  et  identique  en 
tous  points  avec  le  produit  d'addition  fourni  par  la  cinchonine.  La 
p-isocinchonine  oxydée  par  le  bichromate  de  potassium  donne  de 
Tacide  cinchonique  caractérisé  par  son  sel  de  cuivre  (C'^H^^AzO  VCu,  ' 
et  un  autre  produit  qui  donne  un  sel  d'or  C*H*«AzO*AuCl*.  Cette 
composition  indique  un  sel  d'or  d'un  produit  basique  ayant  la  même 
formule  que  le  méroquinène  de  K()nigs(Z>.  cb.  G.,t.21,p.904;  ^«//A, 
t.  27,  p.  1189, 189  i)  mais  qui  en  diffère  par  toutes  ses  propriétés. 
Ceci  montre  que  lors  de  la  transformation  de  la  cinchonine  en 
p-isocinchonine  la  seconde  moitié  de  la  molécule  a  dû  subir  une 
transformation  moléculaire  dont  la  nature  n'est  pas  encore  déter- 
minée mais  la  première  moitié  de  la  molécule  est  restée  intacte 
car  l'acide  cinchonique  est  également  un  produit  d'oxydation  de  la 
cinchonine.  a.  wahl. 

Sur  l'a  et  la  p-isocinchonine;  SKRAUP  et  ZWER6ER  [Mon. 
f.  Ch.y  35,  p.  5^5).  —  Etude  comparée  des  propriétés  de  Ta  et  de 
la  f^isocinchonine. 

L'acide  iodhydrique  réagissant  sur  la  p-isocinchonine  donne  un 
iodhydrate  C***H**Az^O(lHj*  assez  soluble  dans  l'eau  et  qui  avec 
AxH^  régénère  la  p-isocinchonine.  LVisocinchonine  donne  avec  IH 
un  produit  qui  est  identique  avec  la  trihydroiodocincbonineyxX  fond 
à  :^29-23U'^  sa  composition  répond  à  C<î*H»*Az«0(IHj3.  Ce  sel  traité 
par  AzH^  fournit  une  base  cristallisée  fondant  à  162-163*'  et  qui 
est  V bydroiodocinchonine»  Pour  transformer  la  p-isocinchonine  en 
produit  d'addition  iodé  on  décompose  son  chlorhydrate  par  AzH', 
extrait  à  l'éther  et  traite  le  résidu  de  la  solution  éthérée  par  10  fois 
son  poids  d'Hl;  il  se  précipite  des  cristaux  identiques  à  la  trihydro- 
iodocinchonine,  ils  fondent  à  229-230**  et  la  base  qu'on  en  relire 
par  un  traitement  a  AzlP  est  identique  à  celle  obtenue  avec  le 
dérivé  triode  provenant  de  IVisocinchonine.  Ces  deux  produits 
se  montrent  encore  identiques  vi-à-vis  de  la  potasse  alcoolique, 
ils  donnent  tous  deux  de  Ta-isocinchonine. 

Four  voir  si  dans  les  deux  isocinchonines  l'oxygène  existe  à 
ftoc.  cniM.,  3*  séa.,  t.  xxvi,  190L  —  Trar.  étrang.  01 


1010         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

l'étal  de  groupe  hydroxyle  comme  dans  la  cinchonine,  les  auteurs 
étudient  Faction  du  pentachlorure  de  phosphore.  Pour  étudier  les 
conditions  les  plus  favorables,  la  réaction  de  PCl^  a  d'abord  été 
essayée  sur  la  cinchonine  ordinaire  en  suivant  les  indications  de 
Kônigs  {D,  ch.  G.,  t,  25,  p.  1545). 

Le  chlorhydrate  neutre  du  chlorure  de  cinchonine  qui  n'est  pas 
encore  décrit  cristallise  dans  Taleool  en  fines  aiguilles  feutrées 
F.  213-214°  leur  composition  répond  à  C*»H«*Az«Cl.HCl.  Décom- 
posé par  AzH*  il  fournit  la  base;  cristallisée  dans  Talcool  ou 
dans  un  mélange  de  benzène  et  de  ligroïne  elle  fond  à  82*  Konigs 
indique  72°;  celte  différence  provient  de  Teau  de  cristallisation. 
Le  produit  séché  dans  Tair  correspond  à  C*»H«*Az«Cl  +  2H«0- 

Le  PGl^,  dans  ces  conditions  ne  réagit  ni  avec  Va  ni  avec  la  p- 
isocinchonine  les  deux  bases  restent  inaltérées.  De  même  Tanhy- 
dride  acétique  est  sans  action  sur  elles,  tandis  qu'avec  la  cincho- 
nine il  donne  un  dérivé  acétylé  avec  la  plus  grande  facilité.  Le 
chlorure  de  benzoyle  ne  réagit  pas  nettement  il  se  forme  dans  les 
deux  cas  une  petite  quantité  d'un  produit  benzoyle  provenant  sans 
doute  d'une  décomposition  profonde  de  la  molécule. 

Enfin,  une  autre  réaction  qui  permet  de  déceler  la  présence 
d'un  groupa  hydroxyle  est  celle  de  Tisocyanale  de  phényle  qui 
fournit  des  uréthanes. 

La  cinchonine  donne  avec  Tisocyanate  de  phényle  en  milieu 
benzénique  un  uréthane  G'^H^'^Az^O*  cristallisé  en  tables  cassantes, 
insolubles  dans  Teau  facilement  solubles  dans  l'alcool  el  le  benzène 
à  chaud.  L'a-isocinchonine  soumise  à  la  même  réaction  demeure 
inaltérée,  ainsi  que  la  p-isocinchonine,  mais  dans  ce  dernier  cas 
on  constate  la  formation  d'un  composé  (CH^AzO)*^,  triphényliso- 
cyanurate  provenant  de  la  polymérisation  de  l'isocyanate  de  phé- 
nyle. Ces  essais  montrent  que  ni  l'a  ni  la  p-isocinchonine  ne  ren- 
ferment de  groupe  hydroxyle.  Leur  atome  d'oxygène  n'est  pas  non 
plus  célonique  car  la  phényihydrazine  est  sans  action. 

Quand  on  chauffe  le  sulfate  acide  de  cinchonine  à  140°,  il  se 
forme  la  cinchonicino  qui  est  probablement  identique  avec  Ifi 
cinchotoxine  de  Miller  et  Rohde,  obtenue  en  chauffant  longtemps 
la  cinchonine  en  solution  acétique  diluée.  Ni  la  cinchonicino  ni  te 
cinchotoxine  ne  renferment  le  groupe  hydroxyle,  elles  sont  toutes 
deux  des  composés  cétoniques.  Il  était  intéressant  de  voir  commeflt 
se  comporteraient  l'a  et  la  p-isocinchonine  dans  les  uunnes  con- 
ditions. 

Lesulfateacided'a'isocinchonine  C<»H««Az«0. H*S0*+3  V,H«() 
s'obtient  en  neutralisant  la  base  par  de  l'acide  sulfurique  titrât 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1011 

puis  ajoutant  une  nouvelle  quantité  d*acide  sulfurique  égale  à  la 
première,  évaporant  et  précipitant  par  l*alcool  et  Téther.  On  purifie 
le  sel  par  recristallisation  dans  Talcool.  Pour  étudier  l'aclion  de  la 
chaleur  sur  le  sulfate  acide  on  le  chaufTe  à  Téluve  à  140**  jusqu'à 
ce  qu'un  essai  ajouté  à  une  solution  concentrée  de  Kl  ne  donne 
plus  de  précipité,  ce  qui  demande  environ  une  heure.  On  dissoutla 
masse  brune  dans  Teau  chaude,  ajoute  de  l'ammoniaque  et  extrait 
à  réther  la  base  qui  se  précipite.  L'éther  est  alors  chassé,  le  résidu 
repris  par  Talcool  et  neutralisé  par  l'acide  oxalique;  en  concen- 
trant, Toxalate  deMa  base  se  précipite.  La  composition  de  Toxalate 
répond  à  la  formule  (C«»HmO«)«C«H*0*+6H*0.  Quand  on  le 
décompose  par  l'ammoniaque  on  obtient  la  base  qui,  traitée  par 
Tacide  chlorhydrique  et  Tiodure  de  potassium  donne  Viodhydrate 
neutre  peu  soluble  dans  l'eau  froide,  facilement  soluble  dans  l'eau 
chaude  d'où  il  cristallise  en  tables  prismatiques  fondant  (anhydre) 
à  2â5-286«.  Sa  composition  répond  à  C«»H««Az«0(IH)  +  H«0.  La 
base  libre  n'a  pas  pu  être  obtenue  à  l'état  cristallisé,  elle  ne  réagit 
pas  avec  la  phényihydrazine.  Pour  indiquer  que  cett'3  base  se 
forme  dans  les  mêmes  conditions  que  la  cinchonicine,  mais  qu'elle 
en  diffère  par  ses  propriétés  négatives  vis-à-vis  de  la  phényihydra- 
zine, les  auteurs  proposent  de  la  désigner  sous  le  non  de  d'a-i.- 
pseudocwchonicine.  Le  rendement  en  base  calculé  d'après  le  poids 
d*oxalate  recueilli  n'est  que  de  40  0/0;  il  resle  donc  00  0/0  du 
produit  dans  la  partie  aqueuse.  Pour  isoler  cette  seconde  portion 
la  partie  aqueuse  est  concentrée  jusqu'à  consistance  sirupeuse,  le 
sulfate  d'ammoniaque  précipité  par  Talcool  absolu,  et  la  liqueur 
tîllrée  saturée  de  carbonate  de  baryte  pour  enlever  toute  trace 
(l'acide  sulfurique.  La  solution  filtrée  est  évaporée  et  laisse  un 
résidu  sirupeux  qui  ne  cristallise  pas  et  dont  on  n'a  pas  pu 
préparer  de  sels  cristallisés  ;  on  s'est  contenté  d'essayer  la 
réaction  de  la  phényihydrazine  dans  les  mêmes  conditions  que 
pour  la  cinchotoxine.  Il  se  forme  un  composé  jaune  amorphe 
fondant  h  108-109°  en  se  décomposant.  L'analyse  correspond  à 
peu  près  à  C*»H**Az*H.C®H*,  c'est-à-dire  à  la  formule  d'une 
àydrazone. 

H  se  forme  donc  deux  bases  lorsqu'on  chauffe  le  sulfate  acide 
dVisocinchonine  ;  IVi.-pseudocinchonicine  et  l'a-isocinchonicine, 
celte  dernière  réagissant  avec  la  phényihydrazine.  Des  e^^sais 
parallèles  ont  montré  que  ces  deux  bases  se  forment  simultané- 
ment et  qu'elles  ne  se  transforment  pas  l'une  dans  Tautre. 

Uuant  a  la  transformation  du  sulfate  acide  de  la  p-^isocinchonine 
elle  a  fait  l'objet  d'un  mémoire  précédent.  a.  wahl. 


1012         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Action  de  Tacide  azotiqne  snr  le  camphône  ;  N.  DÉMIAHOF 

(Journ.  Soc,  phys.  chim.  /?.,  t.  33,  p.  283  ;  1901,  faso.  4).  —  Les 
résultats  principaux  ont  déjà  été  résumés  d'après  une  première 
communication  (£?/;//.,  t.  26,  p.  506)  ;  le  mémoire  actuel  contient, 
outre  le  détail  des  expériences,  une  discussion  toute  en  faveur  de 
la  formule  du  camphène  adoptée  par  Wagner  : 

(CH^pG CH CH2 

I  I 

I  I 

(:H2^C eu CH2  A.    CORVISY. 

Sur  les  dérivés  halogènes  du  menthol  et  snr  qnelques 
hydrocarbures  obtenus  en  partant  de  ces  dérivés  ;  N.  KOUR- 
SANOF  {Journ.  Soc,  phys.  chim,  /?,,  t.  33,  p.  289;  1901,  fasc.  4). 
—  Les  recherches  de  Berkenheim,  de  Slavinsky  et  de  Kondakof 
ont  montré  que  le  chlorure  de  menthyle  formé  par  action  de  PCI* 
sur  le  menthol  n'est  pas  un  corps  homogène  ;  il  serait,  d'après 
Slavinsky,  un  mélange  de  deux  isomères  :  Tun,  de  p.  rot.  droit, 
facilement  décomposable  ;  l'autre,  de  p.  rot.  gauche,  plus  stable. 

Le  chlorure  de  menthyle  préparé  au  moyen  de  PCI*  et  du  men- 
thol en  sol.  dans  Féther  de  pétrole,  peut  ordinairement  être  frac- 
tionné en  plusieurs  portions  de  p.  rot.  gauches  différents;  mais  si 
Ton  a  soin  de  ne  laisser  le  chlorure  de  menthyle  formé  que  très 
peu  de  temps  en  contact  avec  PCI*,  le  produit  n*a  qu'un  p.  rot. 
très  faible.  —  Pour  obtenir  le  dimenthyle  (C***H'*j*,  on  a  pris  le 
chlorure  de  menthyle  (Eb.  110-111'»  sous  30  mm.,  [«]p~ — 30') 
qu'on  a  dissous  dans  de  l'élher  anhydre,  et  la  sol.  additionnée  de 
Na  a  été  chaulYée  au  B.-M.  pendant  12  heures.  Le  produit  de  la 
réaction  a  été  soumis  à  la  distillation  fractionnée  :  la  portion  qui 
distille  entre  167  et  170°  sous  752  mm.  est  formée  de  menthène 
C^^ll*^  mélangé  de  menthane  C*^H'^.  La  portion  qui  distille  au- 
dessus  de  200°  a  été  traitée  par  le  mélange  nitrant,  puis  dissout<* 
dans  l'éther  de  pétrole,  lavée  à  KOH,  puis  desséchée  et  bouillie 
pondant  4  heures  en  présence  de  Na  ;  après  évaporation  de  l'éther 
de  pétrole,  le  produit  distille  tout  entier  à  195-197°  sous  30  mm.  ; 
il  lorme  un  mélanj^o  de  cristaux  et  d'un  liquide  huileux;  l(»s  deux 
corps  ont  la  même  composition  O^H^**.  On  obtient  donc  deux 
(limenthyles  isomères.  • 

Le  dimenthyle  cristallisé  fonda  105^,5-106°,  il  bout  en  se  décom- 
posant en  partie  à  185-186°  sous  21  mm.  ;  il  est  sol.  dans  l'éther,  le 
benzène,  moins  sol.  dans  l'alcool;  l'aspect  des  cristaux  varie  avec 


4 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1013 

le  liquide  d'où  ils  se  déposent  ;  dans  l'alcool  froid  ont  obtient  des 
polyèdres  très  bien  formés  ;  de  menu?  dans  le  benzène  froid. 

Le  dimenthyle  est  déjà  volatil  à  100°.  Le  p.  rot.  en  sol.  ben- 
zénique  est  [aJu  =  —  51^,18.  —  L'auteur  a  aussi  préparé  le  dimen- 
thyle à  l'aide  du  chlorure  et  de  l'iodure  produits  par  action  de  HCl 
et  de  HI  sur  le  menthol.  Le  dimenthyle  provenant  de  l'iodure  est 
un  liquide  épais,  (^=  0,8911  ;  [aj^  =  — 30°,42.  Eb.  195-197°  sous 
30  mm.  Au  bout  de  quelques  jours  il  se  dépose  du  dimenthyle 
cristallisé,  identique  au  précédent,  et  le  p.  rot.  du  liquide  est 
devenu  [a]p  =  —  28°,1  ;  la  quantité  de  dimenthyle  crist.  est  beau- 
coup moindre  que  celle  du  dimentyle  liquide.  —  Le  chlorure  de 
inenthyle  résultant  de  l'action  de  HGl  sur  le  menthol  avait  les 
eonst.  Eb.  107-111°  sous  80  mm.,  (/}^=0,943;  [a]^,  ==  — 24°,57'. 
Traité  par  Na,  il  fournit,  outre  le  menthène  et  le  menlhane,  les 
deux  dimenthyles  en  quantité  à  peu  près  égales. 

Ces  faits  démontrent  Tinhomogénité  des  dérivés  halogènes  em- 
ployés. Pour  obtenir  un  chlorure  de  menthyle  homogène,  l'auteur 
traite  le  chlorure  brut  par  KOH  aie;  à  mesure  que  Tébullition  se 
prolonge,  le  p.  rot.  augmente  et  devient  constant  au  bout  de 
60  heures  ;  l'un  des  isomères  a  été  décomposé  et  a  formé  du  men- 
thène et  du  menlhane,  et  il  reste  un  chlorure  pur.  Ce  chlorure  pur 
peut  aussi  s'obtenir  en  traitant  le  mélange  par  de  Taniline.  Quel 
que  soit  son  mode  de  préparation,  les  const.  de  ce  prodwt  sont  : 
tyj  =  0,9555,  (if  =  0,9411.  Eb.ll3°,5.114°,5  sous  738  millimètres; 
[a]jj  =  —  50°56'.  Le  dimenthyle  qu'on  en  obtient  est  exclusivent  la 
variété  cristalline,  ce  qui  atteste  Thomogénéilé  du  chlorure,  qui 
doit  être  un  chlorure  secondaire,  car  le  chlorure  tertiaire,  n'ayant 
pas  de  C  asymétrique,  doit  être  dénué  de  p.  rot.  La  struclure  du 
dimenthyle  cristallisé  ne  peut  donc  être  que  : 

CH3  CAP 

I 


CH  CH 

H2C/ 

(1) 


H2c/%:h2  h2(>/\gh2 

H2clJciI ChIJcH2 

CH  CH 


CHV  C^IP 


Quant  au  dimenthyle  liquide,  on  pourrait  supposer  qu'il  provient 
de  la  liaison  <le  deux  moléc.  de  chlorure  tertiaire  (dans  ce  cas  il 
serait  dépourvu  de  p.  rot.)  ou  d'une  moléc.  de  chlorure  tertiaire 
et  d'une  moléc.  de  chlorure  secondaire.  L'expérience  a  montré  que 


1014  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTiiANGERS. 

les  dérivés  lialogénés  tertiaires  du  menthol  (obtenus  par  union  du 
menthène  avec  l'hydracide),- traités  par  Na,  ne  donnent  que  du 
menlhène  et  du  menlhane  et  pas  du  tout  de  dimenthyle.  Celte 
incapacité  des  dérivés  tertiaires  d'éprouver  la  réaction  de  conden- 
sation, montre  qu'ils  ne  participent  pas  à  la  formation  du  dimenthyle 
liquide.  Comme  ce  dernier  a  le  même  point  d'éb.  queledinaenthyle 
cristallisé,  l'auteur  pense  que  ces  deux  composés  sont  des  stéréo- 
isomères.  —  Pour  caractériser  plus  complètement  le  chlorure  de 
menthyle  non  décomposé  par  KOH  aie,  l'auteur  l'a  traité  par  le 
zinc-éthyle  ;  le  produit  de  la  réaction,  décomposé  par  Teau  glacée 
et  par  HCl  étendu,  a  fourni  de  l'éthylène,  du  menthène,  du  men- 
thane  et  de  réthylmenthane  (i.3.4-méthyl-éthyl-isopropylhexamé- 
thylène).  Les  const.  de  ce  dernier  carbure   sont  d^  =  0,8275  ; 

rfj^  =  0,8146;  Eb.  209-210«  sous  760  mm.;  (ot)^=— 12%15'. 

A.    CORVISY. 

La  formation  synthétique  des  anneaux  avec  ponts  (1^  partie). 
Quelques  dérivés  du  dicyclopentane  ;  W.  H.  PERKIN  jun.  et 
J.  F.  THORPE  (Chem.  Soc,  t.  79,  p.  729-791;  6.1901).—  Les 
auteurs  ont  effectué  la  synthèse  d'une  série  de  composés  dérivés 
de  l'h;  drocarbure  dicyclique  : 

(1) 
(5)  CH2-CH\ 

(4)  CH2-CH2/ 

(3) 

soit  le  (0.1.2)  dicyclopentane  d'après  la  nomenclature  de  von 
Bœeyer  {Ber,,  t.  33,  p.  3771;  1901)  et  préparé  au  cours  de  ces 
recherches  de  nombreux  composés. 

Première  partie  ;  Dérivés  de  Taeide  p^imétbylglutarique 
Formation  du  diméthyltrimétbylèneinalonate  d^étbyle  et  ses  dé- 
rivés; W.  H.  PERKIN  jun.  et  J.  F.  THORPE.  —  L'action  du 
brome  et  de  PBr*  et  Taction  ultérieure  de  l'alcool  sur  Tanhydride 
pp-diméthylglutarique  fournit  à  la  fois  VacLi'dibrojnodiméthylglula- 
raie  déthyle  CO«C«H5-CHBr-C(CH3)«-CHBr-CO«C«H5,  Éb.  194* 
sous  30  mm.  et  VdOL-dihroitto-^^-dimétbylglutarate  monoétbylique, 
huile  ne  distillant  pas  sans  décomp. 

V acide  oLXi'dibromo-^^-dimétbylglutarique 

G02H-CHBr-C(GH3)2.CHBr-G02H, 

crist-  dans  Tacide  fbfmique  glabial  on  pHsmos,  ¥.  187-i89*5  bouilli 


I 


CHIMIE   ORGANIQUE.  1015 

avec  l'eau  ou  la  pyridine,  il  se  transforme  en  lactone  de  f acide 
oL-bromo^^'Oxy'^^'diméthyîglutarique 

<CHnr CO 
I    , 
CH(G02H)-0 

F.  169-170*,  très  stable,  inaltérée  par  ébullition  avec  l'acide 
nitrique  fumant  et  dont  Véthor  élhylîque  distille  à  201"  sous 
45  mm.  Par  ébullition  avec  la  potasse  aq.,  cette  lactone  se  trans- 
forme en  VoUde  de  T acide  aaL^-dioxy-^^-diméthylfflularique 

/GHOH GO 

(GH3)2C<  I    , 

\GH(G02n)-0 

qui  crist.  dans  Téther  sec,  en  aig^.,  F.  140-142**.  • 
\J acide  ad-dioxy-Qp-diméthylglutarique 

C02H-G(OH)2-G(GH3}2-CH2-G02H , 

est  obtenu  en  faisant  bouillir  l'aa-dibromodiméthylglutarate 
d*éthyle  avec  CO^Na*  en  sol.  aq.;  il  crist.  dans  CHCP  en  aig., 
F.  84",  son  sel  dAg  a  la  formule  cétonique  : 

G02Ag-CO-G(GH3)2-GHa-G02Ag, 

il  fait  explosion  quand  on  le  chauffe.  Il  fournit  un  produit  de 
condensation  avec  lo.-tolylènediawine.  Dissous  dans  CO^Na*  et 
réduit  par  HgfNa,  il  se  transforme  en  lactone  de  tacide  a-o-r^-p-p- 
dimétbylglutarique 

GH2-G(GH3)2-GH-G02II 
GO O 

qui  crist.  avec  1H*0  et  fond  entre  50  et  80"  ;  et  à  112"  (anhydre). 

En  chauffant  Taai-dibromo-pp-diméthylglutarate  d'éthyle  avec  la 
potasse  en  sol.  éthylique,  les  auteurs  ont  obtenu  Vacide  étboxy- 

caronique 

<G(OG2H5).C02H 
I 
GH.G02H 

crist.  dans  Feau  ou  le  benzène  en  aig.,  F.  138"  et  fournissant  par 
Taction  de  la  chaleur  ou  d(i  (CH3-C0)*0,  V anhydride  étîioxycaro- 
niqaey  liq.  incolore,  Éb.  160-105"  sous  50  mm.  L'acide  éthoxyca- 


iOlO  ANALYSE  DES  THAVAUX   ÉTRANGERS. 

Tonique  dans  la  réaction  citée  plus  haut,  prend  naissance  par 
fixation  d*alcool  sur  Téther  non  saturé 

y(:-C02C2H5 

(GIi3)2C<  Il 

\C-C02G2H5 

qui  se  forme  préalablement  comme  le  démontre  la  production 
d'élhoxycaronate  déthyle,  Eb.  160*  sous  35  mm.  par  raction  de 
réthylate  de  sodium  sur  l'aai-dibromo-pp-diméthylglutarale 
d'éthyle. 

V acide  méthoxycarouique,  F.  148**,  prend  naissance  dans  des 
conditions  analogues,  son  anhydride  est  un  liq.  incolore,  Éb.  169* 
sous  33  mnv.  Les  acides  mélhoxy-et  éthoxycaroniques,  chauffés  à 
100**  avec  SO*H*  concentré,  donnent  naissance  avec  perle  de  CO  et 
d'alcool  à  Tacide  aa-diméthylsuccinique;  le  même  résultat  est 
obtenu  en  chauffant  ces  deux  acides  avec  HBr  concentré  en  tube 
scellé  pendant  5  heures;  la  transformation  est  quantitative. 

Si  l'on  fait  au  contraire  agir  HBr  à  froid  pendant  12  heures, 
j)uis,  que  Ton  évapore  au  B.-M.,  il  se  forme  V acide  addibromodi- 
métbylglatarique  instable,  que  Teau  bouillante  convertit  quanti- 
tativement  en  acide  aa-dioxydiméthylglutarique.  F.  84**. 

Par  Faction  du  malonate  d'éthyle  sodé  sur  le  aa|-dibrorao-^3- 
diméthylglutarate  d'éthyle,  les  auteurs  ont  obtenu  le  dicarboxy- 
diméthyltrimétbylonemalonate  détbyle 


yG(G( 
(GlP)2C/[ 


G(G02C2H5)-CH(C02C2H5): 
G02G2H5 


Éb.  222°  sous  30  mm.  Par  hydrolyse  au  moyen  de  la  potasse 
mélhylique,  cet  éther  fournit  la  lactoue  de  F  acide  A.  oxydimélbyl- 
butanetricarboxylique 


(GlP)2r. 


y G(G02H)-CH2-G02H 

\cn2-GO2 


F.  vers  158**  (décomp.)  et  la  lactoue  de  Facide  /?.  oxydimétbyl- 
butanetricarboxylique 

yGH(GH2-C02HK 
(GH3)2G<  >G0, 

F.  188-190**  (décomp.),  beaucoup  moins  sol.  dans  Toau  que  la 
précédente.  Chauffées  à  200**,  ces  laetones  perdent  CO*  en  don- 
nant respectivement  les  laetones  des  acides  A.  et  D.-oxydiwétby/' 


( 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1017 

butanedicarboxyliquesy  lactone  A.,  F.  154-156®;  lactone  B.,  F. 
107-108*»,  beaucoup  plus  sol.  dans  Teau  que  A. 

L«*action  de  l'éthylale  de  sodium  sur  le  dicarboxydiméthyltrim- 
éthylènemalonate  d'élhyle  a  fourni  le  diméthylcétodicyclopen^ 
tauelricarboxylate  cPétbyle  sodé 

<G(G0202H5).GNa.C02G2H5 
1  l 

C(G02G2H5).CO 

Ce  comp.  sodé  est  jaune,  il  donne,  en  sol.  méthylique,  une  colora- 
lion  rouge  intense  avec  FeCP. 

Le  dicarboxydimétbyUviméthylènebvomomalonale  délhyle 


/^ 


,  -G(G02G2H5)-CBr,G02G2H5)2 
(GH3)2G<  J 

NCH-G02G2H5 

a  été  obtenu  par  Taction  du  brome  sur  le  dicarboxydiméthyltrimé- 
thylènemalonate  d*éthyle.  Le  produit  d'hydrolyse  de  ce  bromo- 
élher,  chauffé  à  î200**  perd  GO*  et  fournit  Vacide  anbydrodiméthyU 
tétramétbyîènelt'icarboxyUque 

.GH(G02H).GH-G0v 
(GH3)2G<  I  >0,  F.  207-210^ 

\ GH-GO/ 

Le  dicarboxydiméthyhriméthylène'éthylmalonate  détbylc 

<G(G02G2H5)-G(G2H5)(G02Gm5) 
I 
GH-G02G2HS 

Eb.  230-232®  sous  30  mm.  a  été  préparé  par  Faction  de  C^H»!  sur 
le  dicarboxyldiméthyltriméthylènemalonate  d'éthyie  sodé.  Par 
hydrolyse  au  moyen  de  la  potasse  méthylique,  cet  éther  fournit 
Vacide  diméthylétbylétboxycétopentamélbylènedicarboxylique 

G(OG2H5)(G02H).G(G2H5)(G02H) 


I 

CH2 CO 


F.  175*  et  en  même  temps  deux  acides  lactoniques  dont  Tun  est 
la  lactone  de  F  acide  oxydimétbylétbylbatanetétracarboxylique 


(GH3)2G G(G02H)-G(G02H)2 

GH2-G00  G2H5 


101  g  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

F.  193<*  ;  l'autre,  F.  213*  est  la  lactone  de  f  acide  trans^oxjdimé- 
thylélbylbulanelvicarboxylique 

(GH3)2G C(C02H)CH(G2H5)(G02H) 

CH2-C00 

La  lactone  de  Facide  cis  a  été  préparée  par  l'hydrolyse  au 
moyen  de  HCi  de  Tacide  diméthyléthyléthoxycétopentainéthylène- 
dicarboxylique  ;  elle  crist.  en  prismes  ou  en  aig.  qui  se  décompo- 
sent vers  144**  et  153**  respectivement  ;  chauffée  à  160-164"  elle  se 
transforme  en  anhydride^  F.  168**. 

Deuxième  partie  :  Acides  obtenus  en  partant  du  composé  sodé 

du    ô.ô-dimétbyl'3'cétodicyclopentane-i  . 2 .  d-lricarboxylate 

détbyle;Yf.'E.  PERKINjun.,  J.  F.  THORPE  et  C.  WALKER.  — Le 

composé  sodé  jaune  dont  ila  déjà  été  question  plus  haut,  peut  être 

préparé  avec  de  bons  rendements  (60  à  65  0/0)  en  faisant  réagir 

en  sol.  alcoolique  sur  le  aa-dibromo-pp-diméthylglutarate  d'éthyle 

(1  mol.),  le  malonate  d'éthyle  (2  mol.)  et  Téthylate  de  Na  (i  mol.). 

Quand  ce  dérivé  sodé  est  mis  en  contact  avec  la  potasse  en  sol. 

méthylique  froide,  il  se  transforme  en  dérivé  potassé  du  dimé- 

thylcéiodicyclopentanecarboxylate   de  potassium  dicarboxylate 

d'étbyle 

/C(G02C2H5)-CK(C02C2H5) 
(GH3)2G<;i  I 

\G(G02K) GO 

qui,  par  acidification,  fournit  Vétber-acide  correspondant^  F.  75*, 
et  donnant  avec  FeCl^  en  sol.  alcoolique  une  coloration  poufjire. 
Quand  cet  éther-acide  est  chauffé  sous  80  mm.  il  perd  CO*  et 
fournit  le  diméthylcétodicyclopentanedicarboxylate  d*éthyle 


yG(G02G2H5)-GH-G02G2HS 
NCH 


(GH3)2G<[_      _^^ 


E.  210«  sous  30  mm.  (coloration  pourpre  avec  FeCP),  qui,  par 
hydrolyse,  produit  Tacide  B-diméthylcétodicyclopentanedicar- 
boxylique  ;  cet  acide  crist.  dans  HCI  en  aig.  F.  180*;  sa  sol.  aq. 
donne  une  coloration  rouge  avec  FeCl'"*  ;  son  anhydride  crist  en 
aig.,  F.  152**;  chauffé  à  180**  en  sol.  aq.  il  perd  GO*  et  se  traas- 
iorme  en  acide  dimétbylcétodic y clopentanecar boxylique,  F.  180^ 

<G(G02H)-Gn2 
i  I     ' 

GH GO 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1019 

\iï&  l'on  obtient  également  soit  par  l'action  de  SO*H*  sur  le  comp. 
sodé  jaune,  soit  par  l'action  de  la  chaleur  sur  la  modiRcation  A.  de 
l'acide  diméthylcétodicyclopentanedicarboxylique.  Cet  acide  est 
peu  sol.  dans  Teau  et  ne  donne  pas  de  coloration  avec  FeCl^. 
<Jtjand  le  composé  sodé  jaune  est  traité  par  la  potasse  alcoolique 
il  fournit  deux  acides  bibasiques,  Tun  F.  155"*  donnant  avec  FeCl^ 
une  coloration  rouge-violette,  l'autre,  F.  180**  donnant  avec  FeCl^ 
une  coloration  bleue. 

Ces  acides  répondraient  à  la  formule 

ils  seraient  stéréoisomères  et  sont  désignés  sous  les  noms  de  A  et 
I^  dîméthylcétodicyclopentanedicarboxylique. 

L* acide  A,  F.  155^,  par  Taction  de  la  chaleur  ou  par  ébullition 

avec   SOH*    dilué;   perd  CO*  en  donnant  naissance  à  l'acide 

diméthylcétodicyclopentanecarboxylique,  F.  180®. 

L*acide  B  n'est  pas  modifié  par  ébullition  avec  SO^H^  dilué. 

L*acide  diraéthylcétocyclopentanecarboxylique,  F.  180®,  fournit 

une   semicarbazone  CH^^^O'C^Az'HGOAzH*  crist.   dans  Tacide 

acétique  en  aig.,  F.  225®  (décomp.),  une  bydrazone  aig.  jaunes  se 

décorop.  à  217®.  Ses  produits  d'oxydation  par  MnO^K  sont  laa- 

diméthylsuccinique    et   Tacide    oa-dioxy-p-p-diraéthylglutarique, 

F.  84®;  réduit  par  l'amalgame  de  sodium  dans  un  courant  de  CO^, 

il  se  transforme  en  acide  diméthylcétopentaméthflènecarboxylique 


/GH(G02H).GH2 
\GH2 


"="■'<-    _io 


F.  103®  facilement  sol.  dans  l'eau  et  dont  Voxime,  F.  188-190® 
(décomp.)  et  la  semicarbazone^  F.  215®  (décomp.).  Par  réduction 
plus  avancée  au  moyen  de  Hg*Na,  Tacide  diméthylcétodicyclopen- 
tanecarboxylique  fournit  Vacide  dimétbyloxypentamétliylènecar' 

boxyliqae 

<GH(G02H)-GH2 
I 
GH2 — : — CHOH 

qui  crist.  dans  le  benzène  en  aig.,  F.  115®,  très  sol.  dans  Teau,  et 
en  même  temps  un  produit  résultant  de  la  condensation  de  2  mol. 
d'acide  diméthylcétopentaméthylènecarboxylique.  Par  oxydation 
au  ttioyen  de  AzO^H  dilué,  il  donne  les  acides  «i-diméthylsucci- 
Dique  et  p^iméthylglutarique,  F.  101-102®. 


iOa)         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

L'action  de  CH^I  sur  le  composé  sodé  jaune  fournit  le  iriméihjh 
cétodicyclopentaneiricarboxylate  d  éthyle 

/G(C02(:2H5)-G(  GH3)(G02G«H5) 

(GH3)2G<  I  r 

\G(G02G2H5)-GO 

Eb.  219**  sous  20  mm.  (pas  de  col.  avec  FeCP)  qui,  par  saponiQca- 
tion  au  moyen  de  la  potasse  méthylique  et  acidiilcation,  donne,  par 
perte  de  00*,  Vacide  trimétbylcétodicyclopenianedicarboxyliqux* 

yG(G02H)-G(GH3)(GO»H) 
(GH3)2G<  I  I 

\GH GO 

qui  crist.  dans  le  benzène  en  plaques,  F.  70-80^,  qui  après  pert*» 
du  dissolvant  fondent  à  146**.  Chauffé  avec  un  peu  d'eau  en  lulx^ 
scellé  pendant  6  heures,  il  perd  00*  et  fournit  Vacide  trimétbyk^ 
todicyclopentanecarboxylique 


\ 


<G(G02H)-GH-GH3 
I 
GH 


(G113)2G<^  I  I 


plaques,  F.  134**  —  dont  la  semicarhazone,  F.  vers  230*  (décomp.). 

L'action  de  la  potasse  en  sol.  éthylique  sur  le  trimélhylcétodicy- 

clopentanetricarboxylate  d*éthyle  rompt  le  noyau  du  dicyclopentane, 

tandis  que  la  potasse  méthylique  est  sans  action  sur  ce  noyau  ;  il 

se  forme  dans  ces  conditions  la  lactonc  de  tacide  trans^trimélhyl- 

oxybutanetricarboxylique 

GO»H 

I 
(eH3)2G G — GH-GH3 , 

I  >       j 

GH2-G0-0      G02H 

qui  crist.  dans  Teau  en  prismes,  F.  237*  (décomp.)  et  fournit  p*r 
Faction  du  chlorure  d'acétyle  un  anhydride,  F.  74-96».  En  traitant 
cette  lactone  successivement  par  PCI*  et  Talcool,  on  obtient  le 
triméthylchîorohutanelricarboxylale  d'élhyle 

G02G2H5-GH2-G(GH3)2-GG1(G02G2H5)GH(GH3).G02G2H^ 

liq.  se  décomposant  par  dist.  même  sous  pression  réduite. 

La  lactone  de  tacide  cis'trimétbyhxybutanetricarboxyliquo 
s'obtient  en  distillant  sous  30  mm.  la  lactone  trans.;  elle  fond  à 
181°,  se  décomp.  à  200**,  est  beaucoup  plus  sol.  dans  l'eau  que  la 


i 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1021 

aclone  trans.  et  fournit  un  anhydride  qui  crist.  dans  le  benzène 
*n    plaques,  F.  131**,  et  régénère  l*acide-lactone-cis  par  action  de 

'eau.  A.  VALEUR. 

Sur  une  nouvelle  méthode  de  détermination  de  Turée  dans 
rnrine;  0.  FOLIN  {Zeil.  phys,  Ch,,  t.  32,  p.  504-514;  6.7.1901). 
—  Li*auteur  rend  compte  de  diverses  opérations  de  vérification 
portant  sur  les  procédés  classiques  de  Môrner  et  Sjôqvist,  de 
IMliig^er  et  Gumlich,  et  dont  on  retiendra  ici  deux  points,  il  est 
difticile  lorsqu'on  emploie  diaprés  PIliiger  Tac.  phosphotungstique, 
d'éviter  la  pplation  (et  par  suite  la  perte)  d'un  peu  d*urée  par  ce 
réactif.  D'autre  part  Thydrolyse  complète  de  Turée  en  AzH'  et  GO* 
par  FhO*H3,  SO*H«  ou  KOH  est  beaucoup  moins  facile  qu'on  ne 
l'admet  généralement  et  exige  un  chauffage  prolongé. 

L'auteur  a  remarqué  que  le  chlorure  de  Mgcristall.,  MgCl*4"^H*0 
bout  dans  son  eau  de  cristallisation  à  lOO"*  et  que  dans  ce  liquide 
l'urée  est  dédoublée  totalement  en  80  m.  Ce  procédé  d'hydrolyse 
peut  donc  être  appliqué  aux  métliodes  classiques  (Môrner  et 
Pflûger)  pour  terminer  l'opération,  ou  même  directement  à  l'urine 
<  procédé  clinique).  Dans  ce  dernier  cas  on  opère  de  la  façon  sui- 
vante : 

3  ce.  d'urine,  20  gr.  de  MgCl»  f-6H«0  et  2  ce.  HCl  concentré 
tce  dernier  pour  empêcher  la  décomposition  du  chlorure)  sont 
chauffés  dans  une  liole  d'Ërlenmayer  de  200  ce,  munie  d'un 
tube  condenseur  (200  mm.  sur  10  mm.)  jusqu'à  ce  que  les  gouttes 
qui  refluent  tombent  dans  le  liquide  avec  un  sifflement  particulier. 
On  continue  alors  la  chauffe  plus  doucement  pendant  30  m.,  puis 
on  étend  d'eau  avec  précaution,  on  fait  passer  dans  un  ballon  à 
«Hstillation,  on  ajoute  7  ce.  de  NaOH  à  20  0/0  et  on  distille  350  ce. 
(1  heure)  en  recueillant  et  dosant  AzH^  à  la  manière  ordinaire. 
Comme  il  passe  beaucoup  de  CO^,  il  faut  faire  bouillir  avant  de 
titrer.  La  comparaison  avec  Môrner  et  Sjôqvist  ou  Pflùger  montre 
que  les  erreurs  sont  très  médiocres,  à  condition  que  Ton  titre  à 
part  l'ammoniaque  préformée,  qui  doit  être  défalquée  bien  entendu 
du  résultat  obtenu.  £.  lambling. 

Sur  one  nouvelle  substance  réductrice  du  sang  ;  P.  MAYER 
'^Zeil.phys.  Ch.,  t.  32,  p.  518-530;  t>.7.11K)l).  —  On  sait  qu'il 
existe  dans  le  sang,  à  coté  du  glucose,  une  substance  réductrice, 
mais  non  lennentescible,  que  Ton  a  souvent  considérée  comme 
étant  de  la  jéconine.  L'auteur  montre  combien  la  démonstration  de 
ce  fait  est  iusufllsante.  Le  même  reproche  s'apphque  à  la  théorie 


1022  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

de  Pavy  et  Siau  (Thejourn.  of  Physiol.^  t.  26,  fasc.  8  et  4)  qui 
ont  conclu  à  la  présence  de  Tisomaltose  dans  le  sang. 

La  substance  en  question  est  probablement  un  dérivé  glycuro- 
nique.  L'auteur  a  pu  retirer,  en  efîet,  du  sang  de  bœuf,  et  en  sui- 
vant les  indications  d'Abeles  {Zeii,  pbys.  Cb,,  t.  15,  p.  495)  et  de 
Neuberg  (D,  cb.  G.,  t.  32,  p.  2395  et  t.  33,  p.  8328),  la  combi- 
naison de  Tac.  glycuronique  avec  la  parabromophénylhydrazine. 

B.  LAMBLING. 

Recherches  sur  la  présence  de  diastases  protéolytiqiies  dans 
r organisme  animal;  S.  6.  HEDIN  et  ROWLAND  (Zeit.  pbjrs 
Cb.)  t.  32,  p.  531  ;  6.7.1901).  —  Chez  le  bœuf,  le  veau,  le  cheval. 
le  porc,  le  mouton  et  le  chien,  on  trouve  d'une  manière  constanlf 
dans  la  rate,  les  glandes  lymphatiques,  le  rein  et  le  foie,  des  dias- 
tases protéolytiques,  ayant  leur  maximum  d'action  en  boL  acide. 

Les  muscles  du  squelette  renferment  aussi  une  diastase  prol^ 
ly tique,  mais  à  action  relativement  faible,  et  qui  se  comporte  de  la 
même  façon,  que  le  milieu  soit  acide,  neutre  ou  alcalin.  Au 
contraire,  la  diastase  extraite  du  cœur  se  rapproche  par  ses  pro- 
priétés des  diastases  d'organes.  e.  lamblino. 

Préparation  et  analyse  de  quelques  acides  nuoléiqnee; 
P.  A.  LEVEVL  {Zeit.  pbys.  Cb.,  t.  32,  p.  541-551;  6.7.1901).- 

Comme  suite  à  ses  recherches  sur  les  acides  vitellique  et  icttu- 
Uque  {Ibid.,  t.  31,  p.  543  et  t.  32,  p.  280)  Tautour  décrit  des  ac. 
nucléiques  retirés  du  pancréas,  de  la  rate,  du  sperme  de  cabillaud 
et  de  la  levure.  Ces  acides  contiennent  de  34,76  à  86,67  0/0  de  G; 
de  4,57  à  5,24  0/0  de  H;  de  16,70  à  17,89  0/0  de  Az  et  de  8,65  à 
9,03  0/0  de  P.  k.  lambuno. 

Sur  le  dosage  de  Tacide  nrique  dans  Turine;  0.  FOLIN  et 
A.  SCHAFFER  {Ze'iL  pbys.  Cb.,  t.  32,  p.  552-572;  6.7.1901).  - 
Les  auteurs  apportent  d'abord  quelques  modifications  de  détail  aux 
procédés  classiques  de  Salkowski,  de  Salkowski-Ludwig  et  de 
Hopkins  qui  leur  ont  servi  à  contrôler  les  résultats  de  leur  propre 
méthode.  Celle-ci  est  une  modification  du  procédé  primitif  de  Fo/in 
(ïbid.,  t.  24,  p.  224).  Ce  procédé  consistait  à  ppter  Tac.  uriqueà 
rétat  d*urate  d'amm.  à  Taide  du  sulfate  d'amm.  et  à  titrer  directe- 
ment Tacide  urique  dans  ce  ppté  à  l'aide  du  caméléon. 

Les  auteurs  montrent  maintenant  que  les  résultats  un  peu  trop 
élevés  que  donne  celte  méthode  par  rapport  à  celle  do  Salkowi*ki 
sont  dus  à  ce  fait  que  le  sulfate  d'ainui.  ppte  avec  Tac.  urique  une 


i 


CHIMIE  ORGANIQUE.  102S 

substance  réduisant  aussi  le  caméléon  et  qui  est  sans  doute  le  corps 
mucoïde  de  Morner.  L'élimination  préalable  de  ce  corps  améliore 
beaucoup  les  résultats.  Voici  comment  les  auteure  opèrent  finale- 
ment. 

5O0  gr.  de  sulfate  d*amm.,  5  gr.  d'acétate  d'urane  et  60  ce.  d'ac. 
acét.  à  10  0/0  sont  dissous  dans  650  ce.  d'eau.  Le  vol.  de  cette 
dissol.  est  d'environ  1  litre.  75  ce.  de  cette  dissol.  sont  mêlés  dans 
un  flacon  à  800  ce.  d'urine.  On  attend  5  m.,  puis  on  filtre  dans 
deux  filtres,  et  on  reçoit  dans  deux  vases  à  ppté  chaque  fois 
125  ce.  du  filtrat  pour  deux  dosages  parallèles.  On  ajoute  à  chacun 
d*eux  5  ce.  d'amm.  concentrée,  et  après  avoir  mélangé,  on  laisse 
reposer  jusqu'au  lendemain.  Au  bout  de  ce  temps  la  pptation  de 
Tac.  urique  par  cette  dose  de  sulfate  d'ammoniaque  (10  0/0)  est 
complète.  On  décante  le  liquide  sur  un  filtre  (Schleicher  et  Schull, 
n*  597),  puis  on  y  fait  passer  le  ppté  à  l'aide  d'une  dissol.  de  sul- 
fate d*amm.  à  10  0/0  et  on  le  lave  plusieurs  fois  avec  la  même 
diss.  On  étale  ensuite  le  filtre  et  par  un  jet  d'eau  on  fait  repasser 
le  ppté  dans  le  vase  à  ppté.  On  atteint  ainsi  un  vol.  d'environ 
100  ce.  On  ajoute  alors  15  ce.  d'ac.  sulfurique  concentré  et  on 
titre    au    caméléon.    Chaque    ce.    de    caméléon    N/20    indique 
3,75  miligr.  d'ac.  urique.  La  concordance  avec  les  résultats  d'après 
Salkowski  est  très  satisfaisante.  e.  lambling. 

Sur  la  neutralisation  des  toxines  par  les  peroxydes  et  par 
les  oxydases  animales  et  végétales;  N.  SIEBER  (Zeit.  phys. 
Cb,,  t.  32,  p.  573-591;  6.7.1901).  —  1»  Le  peroxyde  de  calcium 
et  l'eaii  oxygénée  neutralisent  les  toxines  de  la  diphtérie  du 
tétanos  et  Tabrine.  Ces  mornes  toxines,  sauf  l'abrine  sont  anni- 
hilées par  les  oxydases  végétales  et  animales  ; 

2*  Celte  action  a  lieu  non  seulement  in  vitrOy  mais  encore  dans 
l'organisme,  la  toxine  et  l'oxydase  étant  injectées  séparément  et 
en  des  points  diflérenls; 

3"*  Les  solutions  de  nitrate  de  potassium  enlèvent  une  oxydase 
à  la  fibrine  du  sang  chez  le  cheval  immunisé  contre  la  diphtérie, 
mais  non  chez  le  cheval  normal  ; 

4®  Les  oxydases  qui  bleuissent  la  teinture  de  gaïac  sont  les 
seules  qui  soient  capables  de  neutraliser  les  toxines. 

E.  LAMBUNG. 

Sur  la  formation  de  la  leuoinimide  dans  la  digestion  pep- 
sique  et  trypsique  de  l'ozyhémoglobine  et  de  la  globine; 
8.  SALASKIN  (Zeit,  phys,  Ch.,  1.32,  p.  592-597;  6.7.1901).  — 
De  l'oxyhémoglobine  de  cheval  a  été  soumise  pendant  8  à  30  jours 


i024  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

à  Taction  de  10  à  20  fois  son  poids  de  suc  gastrique  de  chien  ou 
de  suc  pancréatique  obtenus  d'après  la  méthode  do  Faulow.  Du 
liquide  obtenu,  l'auteur  a  isolé  une  leucinimide,  C^H^'AzO,  que 
Talcool  abandonne  en  crist.  fus.  à  273-274,  très  semblable  à  la 
leucinimide  de  synthèse,  et  probablement  identique  au  composé 
que  Cohn  à  obtenu  dans  Thydrolyse  de  la  caséine  par  HCl  bouil- 
lant. E.  LAMBLINC. 

Sur  la  conduite  de  rozyhémoglobine^  de  rhémoglobinê 
oxyoarbonée,  de  la  méthémoglobine,  et  de  certains  de  leors 
dérivés,  dans  le  champ  magnétique,  avec  une  note  prélimi- 
naire sur  Télectrolyse  des  composés  de  l'hémoglobine  ;  Arthur 
6AH6EE  (Chem,  News,,  t.  84,  p.  85  ;  8.1901).  —  Les  essais 
effectués  ont  conduit  aux  conclusions  générales  suivantes  : 

1**  La  matière  colorante  du  sang,  Toxyhémoglobine,  Thérooglo- 
bine  oxycàrbonée  et  la  méthémoglobine  sont  des  corps  diamagné- 
tiques  ; 

2°  Les  dérivés  ferrugineux,  hématine  et  acéthémine  sont  forte- 
ment magnétiques.  La  différence,  ainsi  manifestée  avec  les  corps 
précédents,  provient  de  la  profonde  transformation  subie  par  la 
molécule  d'hémoglobine  quand  elle  est  décomposée  en  présence 
d'oxygène  ; 

3®  L'étude  préliminaire  de  Télectrolyse  de  Toxyhémoglobine,  et 
de  l'hémoglobine  oxycàrbonée  semble  montrer  que, dans  la  matière 
colorante  du  sang,  le  groupe  renfermant  le  fer,  et  duquel  dépendent 
les  propriétés  physiologiques,  constitue  un  radical  électro-nt^galif 
ou  est  contenu  dans  ce  radical.  a.  hébert. 

L'humus  et  le  résidu  irréductible  du  traitement  bactérien 
des  immondices  ;  Samuel  RIDEAL  (Cbern.  News.,  t.  84,  p.  ii^. 
y.lOOi). —  Les  examens  et  les  études  chimiques  et  microscopique? 
do  ces  deux  sortes  de  matières  ont  montré  que,  si  les  immondice*? 
subissent  une  fermentation  bactérienne  propre,  la  petite  quantité 
de  dépôt  bourbeux  désigné  par  certains  auteurs  sous  le  nom  (i^ 
€  résidu  irréductible  »  est  de  la  nature  de  l'humus  et  pratiquement 
inoffensif;  il  possède  aussi  la  même  valeur  agrieulturale. 

A.    HKUEKT. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE. 


1025 


CHIMIE  fitNÉRALE  ET  MINÉRALE 


Catalyse  en  solutions  concentrées;  J.  M.  CRAFTS  {D.  cb.  G,, 

t.  34,  p.  1350-1361;  8.6.1901).  —  L'auteur  chaulTe  en  tube  scellé 
à  100*  de  Tacide  métaxyiène-sulfonique  (1.8.4)  avec  des  sol. 
d'acide  chlorhydrique  contenant  de  18  à  48  0/0  de  HCl;  Tanalyse 
des  produits  de  réaction  faite  après  des  temps  de  chauffe  variables 
et  pour  des  concentrations  variables  (voir  les  tableaux  dans  Tori- 
ginal),  montre  que  la  proportion  de  substance  hydrolysée  croit 
beaucoup  plus  rapidement  que  celle  de  HCl,  toutes  choses  égales 
d'ailleurs.  L'action  de  présence  exercée  par  les  acides  concentrés, 
ne  satisfait  pas  aux  lois  posées  par  Ostwald  pour  les  actions  dites 
catalytiques.  l.  bourgeois. 

Actions  chimiques  produites  par  la  lumière;  C.  CIAMICIAN 
et  P.  SILBER  [D,  ch.  C,  t.  34,  p.  1580-1543;  8.6.1901).  — 
Mémoire  consacré  à  l'étude  des  réactions  qui  prennent  naissance 
lorsqu'on  expose  à  l'influence  prolongée  de  la  lumière  solaire,  un 
mélange  d'un  alcool  et  d'une  substance  carbonylée,  quinone,  aldé- 
hyde, acétone.  Voici  un  tableau  résumant  les  résultats  : 


WB«TA1ICS  BVDBOXTLéB. 

1 

SOBSTAIfCIt   CABBOMYLÉB. 

noouiTs. 

Alcool  étbylique 

Alcool  Uopropyliqae.. 
GlTCèrine  ....• 

Ouinone 

Tbymoi|uioone 

Beozopbénoae 

AcétODbcnone ......... 

Aldébyde  et  bydroqainone. 

—  el  bydrotbymoquioone. 

—  et  bydropinarooe. 

—  et  aeétopbénone-piitacone. 

—  bydro-   et  isobydrobenzoTne 

avec  beauconp  de  résine. 

—  bydro-   et  isobydrobeniolne 

avec  pea  de  réftioe. 

—  bydro-anisoTne  et  résine. 
Aeélone  et  bydroqoinone. 
Qainbydrone  et  glycérose. 

—  et  érytbrose. 

—  et  mannose. 

—  et  dulcitose. 

—  et  flucosone. 
HydroqolAoae  et  anbydride  carbonique. 

BenzoToe 

Aldébyde  benzoTque... 

Aldfbyde  anisique 

Quinone 

Emhrite 

Mannitê 

Ihiieite  

GllCOM 

Acide  formiqoe 

L.    BOURGEOIS. 

SOC*  GUiM.,  8*  sén.,  T.  XXVI,  1901.-^  TraT.  étrang.  65 


10i6         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGEKS. 

Sar  le  système  périodique  et  les  propriétés  des  composés 
minéraux;  variation  graduelle  des  propriétés  des  aluns;  J. 
LOCKE  (Am.  Journ.,  t.  26,  p.  166-185;  7.  1901).  —  L'auleur  a 
déterminé  les  solubilités  dans  Teau  des  aluns  de  Al»  Vd,  Cr, 
Fe,  In  et  de  K,  Na,  AzH*,  Tl,  Rb  et  Cs  (voy.  le  mémoire  original); 
il  arrive  à  la  conclusion  que  Tinfluence  des  métaux  ou  radicaux 
monovalents  est  une  action  spécifique  et  que  les  solubilités  ne 
sont  pas  une  fonction  des  poids  atomiques.  Les  solubilités  ont 
également  été  déterminées  à  différentes  températures  ;  celle  de 
l'alun  de  fer  croit  très  rapidement.  Enfin,  l'auteur  a  déterminé 
également  les  points  de  fusion  des  mêmes  aluns  ainsi  que  ceux  des 
sulfates  doubles  de  Co  et  Rb,  Co  et  Cs  (RbCoiSO*)«.12H«0,  etc. 
(poudres  cristallines).  Ces  constantes  sont  résumées  dans  le  tableau 
suivant  : 

Al.  Vd.  Cr.  Fe.  In.  Co. 

Na 630  90 


I»  • 


K 91  20  890  28» 

Tl 91  48  92  31            »             • 

AzH* 95  45  94  40  SB» 

Rb 109  64  107  53  42          47* 

Cs 122  82  116  71            «           63 

p.    FREUNDLER. 

Application  de  la  photomicrographie  instantanée  à  l^étnde 
de  raccroissement  des  cristaux  ;  T.  W.  RICHARDS  et  E.  H. 
ARCHIBALD  {Am.  Journ.,  t.  26,  p.  61-74;  7.1901).  —  Les  auleui> 
ont  étudié  la  cristallisation  de  divers  sels  en  effectuant  des  micro- 
photographies à  des  intervalles  de  temps  très  rapprochés.  On 
trouvera  dans  le  mémoire  original  la  description  du  disposilil* 
adopté  par  eux.  Leurs  expériences  ont  porté  principalement  sur  le 
chlorure  de  baryum,  le  nitrate  de  sodium,  le  sulfate  de  cuivre  ei 
riodure  de  potassium. 

Il  résulte  de  ces  recherches,  qu'à  aucun  moment  il  n'existe  àe 
particule  solide  dépourvue  de  structure  cristalline.  La  croissance 
des  cribtaux  est  si  rapide,  qu*avec  une  pose  de  i/b*  de  seconde, 
les  bords  des  plages  sontindintincts,  surtout  pendantia  1"  seconde. 
Des  mesures  approximatives  semblent  indiquer  que  Taugmenta- 
tion  de  volume  (et  non  de  surface)  est  proportionnelle  au  temps. 

p.    PREUNOLER. 

Préparation  des  membranes  semiperméables  par  électro* 
lyse;  H.  N.  MORSE  et  D.  W.  HORN  (Am.  Journ.,  t.  26,  p.  80^; 
7.1901) —  Les  auteurs  préparent  des  membranes  semiperméables 


CHIMIE  GENÉHALE  ET  MINERALE.  1027 

résistant  à  une  pression  de  4,5  atmosphères  en  plongeant  un  vase 
poreux  rempli  d*une  soi.  de  ferrocyanure  de  K  (décin.)  dans  une 
sol.  de  CuSO*  (décin.)  et  en  faisant  passer  ie  courant  électrique 
dans  l'appareil.  L'anode  est  en  cuivre  et  la  cathode  en  platine. 
Dans  ces  conditions  les  2  sol.  pénètrent  dans  la  paroi  du  vase  par 
endosmose  et  il  se  forme  une  membrane  semiperinéable  de  ferro- 
cyanure de  Cu. 

Il  faut  auparavant  soumettre  le  vase  poreux  à  un  traitement 
anaiogue  (élcctrolyse  d'une  sol.  de  K«SO*)  afin  de  chasser  com- 
plètement les  bulles  d'air  qui  se  trouvent  dans  la  paroi. 

F.    FREUNDLER. 

Sur  les  lampes  spectrales  (I);  Ernst  BECKHANN  {Zeit. 
pbysik,  CL,  t.  34,  p.  593-611  ;  7.9.  1900).  —  Les  méthodes  habi- 
tuellement employées  pour  obtenir  des  flammes  colorées  donnent 
des  résultats  trop  peu  réguliers  ou  trop  peu  durables  pour  pouvoir 
être  commodément  employées  dans  un  cours.  L'auteur  obtient  des 
résultats  bien  meilleurs  en  pulvérisant  des  solutions  salines  dans 
la  flamme  d'un  bec  Bunsen.  Il  emploie  dans  ce  but  un  tube  à  pul- 
vérisation en  porcelaine  poreuse,  que  l'on  immerge  horizontale- 
ment dans  une  solution  saline  disposée  au-dessous  de  la  flamme 
et  que  l'on  met  en  communication  avec  un  réservoir  à  air  comprimé. 
La  pression  nécessaire  pour  que  l'air  traverse  les  pores  de  la  por- 
celaine atteint,  soit  de  1,6  à  2  atmosphères  (tubes  à  forte  pression), 
soit  de  0,6  à  1  atmosphère  (tubes  à  faible  pression;.  Ce  passage, 
qui  est  ralenti  quand  on  plonge  le  tube  dans  l'eau,  se  trouve  rendu 
plus  facile  si  le  tube  est  mouillé  préalablement  par  des  liquides  à 
faible  tension  superficielle  (alcools,  éther,  acétone,  acide  acétique, 
benzène).  Le  benzène  et  l'éther  sont  peu  avantageux,  à  cause  de 
leur  faible  solubilité  dans  l'eau,  qui  fait  mousser  le  liquide.  La 
substitution  à  l'air  de  divers  autres  gaz  ne  modifie  pas  sensible- 
ment les  résultats  obtenus. 

On  trouvera  dans  le  mémoire  original  la  description  (avec 
figures)  de  l'appareil  employé.  m.  vèzes. 

Sur  les  lampes  spectrales  (U);  Ernst  BECKMANN  (Zeit. 
physik,  C//.,  t.  35,  p.  443-458;  20.11.1900).  —  L'auteur  apporte 
diverses  modifications  de  détail  à  l'appareil  décrit  dans  le  mémoire 
ci-dessus.  U  décrit,  en  outre,  un  autre  procédé  pour  produire,  au 
sein  de  la  solution  saline,  une  pulvérisation  de  gaz  :  il  consiste 
simplement  à  produire,  au  moyen  de  deux  fils  de  platine  immergés 
horizontalement  au  voisinage  de  la  surface  de  la  solution,  l'élec- 
trolyse  de  cette  solution.  m.  vèzes. 


1088  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGEK.-, 

Sur  les  lampes  spectrales  (III);  Ernst  BECEHANH  [Zeit, 
physik,  Ch,,  t.  35,  p.  652-660;  3i. 12. 1900).  —Comme  application 
des  appareils  indiqués  plus  haut,  Tauleur  décrit,  avec  figures 
à  Tappui  :  une  lampe  spectrale  universelle,  pour  observation  dans 
la  flamme  du  gaz,  de  Thydrogène  ou  du  gaz  tonnant;  une  lampe 
spectrale  pour  observation  en  lumière  homogène  (lampe  sodiquei, 
avec  dispositif  de  réfrigération;  une  lampe  analogue  avec  pulvéri- 
sation électrolytique.  ii.  vèzes. 

Sur  une  méthode  de  cristallisation  permettant  d'ôTiter  la 
formation  de  croûtes  à  la  surface  de  la  dissolution;  A.  WBO- 
BLEWSKI  {ZeiL  pbysik,  Cb.,  t.  36,  p.  84;  22.1.1901).  —  CeiU^ 
méthode  consiste  à  produire  Tévaporation  de  la  dissolution  par  le 
fond  du  vase  qui  la  contient,  ce  fond  étant  constitué  par  ui)f 
membrane  de  parchemin  au-dessous  de  laquelle  l'atmosphère  e^t 
desséchée  par  du  chlorure  de  calcium  concassé.  La  partie  supé- 
rieure du  vase  communique  avec  Tatmosphère  par  rintermédiain* 
d'un  barboleur  à  eau,  de  telle  sorte  que  l'air  qui  surinoule  b 
dissolution  soit  constamment  saturé.  Voir  la  figure  dans  l'original 

M.  VÈZBS. 

Sur  le  pouvoir  rotatoire  moléculaire  des  éthers  du  malate 
d'éthyle;  Hans  REITTER  {Zeit.  physik.  Ch.,  t.  36,  p.  129-167. 
8.2.1901).  —  Les  recherches  de  l'auteur  ont  porté  sur  Téther  act- 
tique  du  malate  d'éthyle 

C2H5-C02-CH2 
C2H5.C02-CHO-(CO-CH3)  ' 

et  sur  ses  homologues  propionique,  butyrique  normal,  valérianiqne 
normal,  caproïque  normal,  œnanthylique,  caprylique,  pelargonique 
et  caprique.  Ces  éthers  ont  été  obtenus  par  l'action  des  chlorure? 
d'acides  correspondants  sur  le  malate  d'éthyle  ;  ce  sont  des  liquide? 
incolores,  presque  inodores,  qui,  sous  pression  réduite  (18mm.de 
mereure)  entrent  en  ébullition  à  des  températures  régulièrement 
croissantes  (141<*  pour  l'éther  acétique,  217*  pour  Téther  capri- 
que). Leur  densité,  mesurée  à  20*  par  rapport  à  l'eau  à  i% 
décroît  régulièrement  du  premier  (1,1169)  au  dernier  (1,0011). 

Au  contraire,  leur  pouvoir  rotatoire  moléculaire,  croissant  de 
réther  acétique  ( — 52,43)  à  l'éther  butyrique  normal  ( — 59,15), 
décroît  ensuite  régulièrement  jusqu'à  l'éther  caprique  ( — 57,H<. 
La  comparaison  de  ces  résultats  avec  la  théorie  de  Ph.  A.  Go)t} 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  1029 

[  A.22n,  chim,  Phys.,  6*  série,  t.  25,  p.  45),  d'après  laquelle  le  pou- 
voir rotaloire  moléculaire  doit  varier  dans  le  même  sens  que  le 
produit  d'asymétrie,  montre  une  discordance  complète;  le  produit 
d*  asymétrie  de  ces  composés  est  en  effet  égal  à  zéro  pour  Téther 
propionique  et  Téther  butyrique  normal,  et  va  en  croissant  régu- 
lièrement à  partir  de  Téther  valérianique  normal.       m.  vezes. 

Courbes  eateotiques  dans  un  système  de  trois  corps  dont 

deux  sont  des  antipodes  optiques;  J.  H.  ADRIANI  {Zeil,physik, 

Ch,y  t.  36,  p.  168-172;  8.2.1901).  —L'auteur  a  montré,  dans  un 

travail  antérieur  (Bail.  Soc.  Ch.,  t.  26,  p.  843)  comment  Tétude 

systématique   des   points   de   fusion  d*un   mélange  en  diverses 

proportions  de  deux  antipodes  optiques  permet  de  décider  si  le 

corps  inactif  qu'ils  peuvent  former  est,  au  voisinage  de  son  point 

de   fusion,   un  racémique,  ou   bien  un  conglomérat  inactif  par 

compensation  extramoiéculaire,  ou  encore  un  cristal  mixte  pseudo- 

racémique.    Bruni   [Rendic.  dei    Linci,  9  avril  1899,  p.  332)  a 

employé  dans  le  même  but  une  méthode  analogue,  en  déterminant 

la  courbe  des   températures   cryohydratiques  des  mélanges  en 

diverses  proportions    des   deux    antipodes.    Généralisant   cette 

méthode,  Fauteur  propose  d'adjoindre   aux   mélanges  des  deux 

antipodes    une    troisième    substance,  remplaçant  le  dissolvant 

employé  dans  les  expériences  de  Bruni,  et  de  déterminer  de  même 

la  courbe  des  points  d'eutexie  que  Ton  obtient  en  faisant  varier  les 

proportions  relatives  des  deux  antipodes.  L*emploi  de   diverses 

substances,  à  point  de  fusion  plus  ou  moins  élevé*  permettra  de 

déterminer,  à  diverses  températures,  la  nature  du  corps  inactif. 

Une  application  de  cette  méthode  a  été  faite  à  la  camphoroxime, 
dont  Tinactil  est  un  racémique  au-dessous  de  103^,  un  cristal 
mixte  au-dessus  de  103*;  comme  substance  auxiliaire,  on  a  employé 
successivement  le  naphtalène,  le  phénanthrène,  la  benzoïne  et 
Tanthracène,  corps  incapables  de  réagir  chimiquement  sur  la 
camphoroxime,  et  dont  les  points  de  fusion  vont  en  croissant 
(81%4,  99*,4,  137%  218*).  La  naphtaline  donne  avec  l'antipode  D 
ou  G  à  rétatde  pureté  un  point  d'eutexie  à  61  "^,0;  la  courbe  eutec- 
tique  fournie  par  des  mélanges  de  D  et  G  descend  jusqu'à  59*,* 
pour  des  mélanges  à  20  0/0,  puis  remonte  jusqu'à  61'',9  pour  le 
mélange  à  50  0/0  :  ce  mélange  est  donc  un  racémique  dont  le 
point  d'eiitexie  est  plus  élevé  que  celui  des  antipodes  purs.  Avec  le 
phénanthrène,  on  observe  une  courbe  analogue  ;  le  point  d'eutexie 
du  racémique  est  le  même  que  celui  des  antipodes  purs  (76*,2). 
Avec  la  benzoïne,  la  courbe  eutectique  s'élève  encore,  mais  la 


1030  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

portion  de  courbe  qui  oaractérise  le  racémique  devient  très  res- 
treinte; son  point  d'eutoxie  (97<*,2)  devient  très  inférieur  à  celui 
des  antipodes  purs  (100*,2).  Enfin,  avec  le  phénanthrène,  cette 
portion  de  courbe  a  complètement  disparu;  la  courbe  eutectique 
est  continue,  partant  des  points  d*eutexie  des  antipodes  purs  (  109»,2) 
pour  aboutir  à  un  minimum  (105**,6)  :  la  camphoroxime  ne  fournit 
donc  plus  de  racémique  à  cette  température  de  105*,6,  ce  qui  est 
bien  conforme  aux  résultats  antérieurement  obtenus,    m.  vèzes. 

Sur  la  combustion  des  gaz;  S.  TANATAR  {Zeit.  pbysik,  CL, 
t.  36,  p.  225;  8.2.1901.  Observations  relatives  à  la  combustion 
d'un  mélange  de  propylène  et  de  gaz  tonnant,  faisant  suite  à  celles 
exposées  antérieurement  [Bull.  Soc,  Ch,^  t.  26,  p.  879). 

Sur  la  vaporisation  d'un  mélange  de  deux  substances  vola- 
tiles, dans  le  cas  où  Tune  des  vapeurs  peut  se  dissocier; 
P.  DUHEM  (Zeit.  physik,  Ch.,  t.  36,  p.  227-231  ;  8.2.1901). - 
Démonstration  nouvelle  d'une  formule  employée  par  J.  von 
Zawidzki  dans  un  travail  récent  {BiiIL  Soc.  Ch.,  t.  26,  p.  877). 

M.    VÈZE5i. 

Emploi  de  la  méthode  réfractométrique  pour  déterminer  la 
composition  des  phases  coexistantes  vapeur  et  liquide; 
E.H.  J.  CDNAEUS  (Zeit.  physik.  Ch.,  t.  36,  p.  232-288;  8.2.1901  . 
—  L'indice  de  réfraction  d'un  mélange  de  deux  gaz  ne  concorda* 
qu'approximativement  avec  la  valeur  que  l'on  peut  calcuItT 
au  moyen  des  indices  des  deux  gaz  et  de  leur  proportion  dansl^ 
mélange.  Les  différences  observées  s'expliquent  suffisamment  par 
les  écarts  que  présente  la  densité  du  mélange  par  rapport  a  h 
règle  d'Amagat. 

L'indice  d'un  mélange  de  vapeurs  fournit  donc  approximative- 
ment la  composition  de  ce  mélange. 

Dans  le  cas,  étudié  par  l'auteur,  de  mélanges  d'acétone  e\ 
d'éther,  la  formule  de  Van  der  Waals  : 

1     dp X  —  ,v 

p'  dx      A(i  —  xy 

(p  représentant  la  pression,  x  et  y  les  compositions  de  la  phase 
vapeur  et  de  la  phase  liquide),  ne  concorde  avec  les  compositions 
ainsi  déterminées  que  pour  des  mélanges  en  proportions  très 
inégales,  contenant  peu  d'acétone  dans  beaucoup  d'éther,  et  inv^^ 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  1031 

sèment.  La  discordance  observée  pour  d'autres  mélanges  peut 
probablement  être  attribuée  à  la  présence  de  couches  liquides  très 
minces  sur  les  plaques  de  verre  de  l'appareil.  u,  vèzes. 

Disposition  pour  l'observation  des  phénomènes  de  fluores- 
cence et  d'opalescence;  H.  TSWETT  (Zeit.  pbysik.  Cb.,  t.  36, 
p.  450;  12.8.1901).  —  Voir  dans  Toriginal  la  description  (avec 
ligrure)  de  l'appareil  employé.  m.  vèzes. 

Snr  deux  cas  de  catalyse  en  système  non  homogène  ;  Karl 
DRUCKER  (Zeit.  pbysik.  CL,  t.  36,  p.  173-215;  8.2.1901).  — 
Peligot  a  montré  depuis  longtemps  que  le  chlorure  chromique 
anhydre  est  sensiblement  insoluble  dans  l'eau,  mais  que,  mis  en 
présence  d'une  trace  de  chlorure  chromeux  CrCl*,  il  s*y  dissout 
rapidement  en  fournissant  une  solution  verte  du  chlorure  chro- 
mique hydraté.  L'auteur  interprèle  ces  phénomènes  en  admettant 
que  le  chlorure  anhydre  ne  se  dissout  dans  l'eau,  à  la  température 
ordinaire,  qu'avec  une  extrême  lenteur,  et  que  sa  vitesse  de  disso- 
lution se  trouve  fortement  accélérée  par  le  contact  du  chlorure 
chromeux  qui  joue  dans  la  circonstance  un  rôle  catalysateur.  Un 
grand  nombre  d'autres  catalysateurs  sont,  à  des  degrés  divers, 
capables  d'accélérer  aussi  la  dissolution  du  chlorure  anhydre  :  ce 
sont  des  corps  ou  des  mélanges  réducteurs,  tels  que  ZnSO*-|-Zn, 
H«0  +  Al,  CuSO*  +  Cu,  Sna^  CuCl,  FeSO*  +  C«0*K«,  H,  etc. 

L'étude  méthodique  de  ces  phénomènes  a  conduit  l'auteur  aux 
conclusions  suivantes  :  L'accélération  subie  par  la  dissolution  du 
chlorure  chrornique  anhydre,  par  suite  de  la  présence  de  corps 
réducteurs,  dépend  :  1**  de  la  nature  du  réducteur  employé; 
influence  très  notable  et  qui  ne  paraît  obéir  à  aucune  loi  simple; 
2*  à  son  potentiel  de  réduction;  elle  varie  dans  le  même  sens  que 
lui;  3*"  à  sa  concentration  absolue,  avec  laquelle  elle  croît  ou 
décroit.  Si  le  catalysateur  est  peu  soluble,  et  doit  par  suite  être 
employé  à  l'état  solide,  l'accélération  dépend  essentiellement  de 
sa  surface  et  du  contact  des  deux  phases  solides.  La  marche  de  la 
réaction  est  bien  celle  prévue  par  No^es  et  WhiineY  {Zeit. pbysik, 
Ch.^  t.  23,  p.  689,  1897)  :  la  vitesse  est  constante  au  début.  Dans 
les  réactions  lentes  ou  très  rapides,  elle  est  sensiblement  propor- 
tionnelle au  potentiel  de  réduction;  elle  ne  l'est  plus  dans  les  réac- 
tions de  rapidité  moyenne.  L'ensemble  de  ces  résultats  est  incom- 
patible avec  l'hypothèse  d'une  influence  catalytique  simple,  et  ne 
peut  s'expliquer  que  par  la  superposition  de  plusieurs  catalyses 
distinctes,  dont  la  vitesse  observée  représente  la  moyenne. 


i 


1082         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

L'auteur  a  étudié  de  même  la  dissolution  dans  l'eau  de  Tanh;- 
dride  arsénieux,  laquelle  est  accélérée  catalytiqucment  par  la 
présence  de  petites  quantités  de  divers  acides  solubles.  L'accélé- 
ration parait  due  ici  principalement  aux  ions  hydrogène;  elle  est 
encore  régie  par  la  loi  de  Noyés  et  Whitney.  La  même  catalyse 
peut  être  produite  par  des  ions  hydroxyle;  Tacétate  de  sodium  non 
dissocié  parait  produire  une  action  analogue,  car  une  solution 
décinormale  de  CH3.C00H  et  de  CH^.COONa,  qui  ne  conUent 
que  peu  d'ions  H  et  OH,  provoque  une  forte  accélération,  sans 
paraître  donner  lieu  à  un  accroissement  de  la  solubilité.  Au 
contraire,  l'alcool  amylique  exerce  une  action  légèrement  retar- 
datrice. H.  VÈZES. 

Sur  la  vitesse  et  la  catalyse  en  système  non  homogène  ; 
K.  DRUCKER  (ZeiL  physik.  Cb.,  l.  36,  p.  693-709;  19.4.1901).  — 
Reprenant,  avec  des  procédés  expérimentaux  plus  perfectionnés, 
l'étude  de  la  vitesse  de  dissolution  de  l'anhydride  arsénieux  en 
présence  de  divers  catalysateurs,  Fauteur  conslale  les  faits  sui- 
vants :  La  solubilité  de  l'anhydride  arsénieux  dans  différents 
milieux  doués  d'activité  catalytique  est  à  peu  près  la  même  que 
dans  l'eau.  Des  acides  distincts  donnent  des  vitesses  de  dissolution 
peu  différentes;  les  légères  différences  observées  peuvent  tenir 
en  partie  à  ce  que  les  dilutions  employées  ne  sont  pas  parfaitement 
comparables  au  point  de  vue  des  constantes  de  dissociation.  C'est 
ainsi  que,  sous  des  concentrations  croissantes,  HCl  agit  un  peu 
plus  vivement  que  H*SO*.  A  une  dilution  de  100  litres,  NaOH  ne 
donne  pas  d'accroissement  sensible  de  solubilité.  La  vitesse  de 
dissolution  est  accrue  par  les  ions  OH  plus  encore  que  par  les 
ions  H.  La  façon  dont  elle  varie  avec  la  concentration  de  ces  ions 
dépend  de  l'ion  employé;  ni  pour  l'un  ni  pour  l'autre,  l'accroisse- 
ment de  vitesse  n'est  proportionnel  à  la  concentration  du  cataly- 
sateur,  mais  elle  est  approximativement  proportionnelle  à  la  racine 
carrée  de  cette  concentration.  m.  vèzbs. 

Recherches  expérimentales  sur  la  constante  dièlectriqna  de 
quelques  gaz  et  vapeurs,  et  sur  sa  variation  avec  la  tempéra- 
ture; Karl  BAEDEKER  {Zeit.  pbysik.  Ch.,  t.  36^  p.  S05-Sd5; 
22.2.1901).  —  Recherches  de  physique  pure,  qui  ont  porté  sur  tes 
gaz  et  vapeurs  ci  après  :  sulfure  de  carbone,  gaz  sulfureux,  gaz 
ammoniac,  eau,  alcool  méthylique,  alcool  éthylique,  peroxyde 
d'azote. ,  m.  vàsis« 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  1133 

Sur  la  dispersion  rotatoire  de  l'acide  malique;  Benedict 
W0RIN6ER  (ZeiL  physik.  Ch.,  t.  36,  p.  8.%-857;  22.2.1901).  — 
3lémoire  de  physique  pure.  m.  yèzes. 

Nouvelle  définition  de  la  capacité  calorifique;  Th.  W. 
RICHARDS  {ZeiL  physik.  Ch.,  t.  36,  p.  858;  22.2.1901).  —  L'au- 
teur propose  d*adopter  comme  unité  de  capacité  calorifique  une 
capacité  telle,  qu'il  faille  dépenser  1  joule  pour  l'échauffer  de 
i  deg^ré  (la  température  étant  définie  par  Téchelle  cenlésimale 
usuelle  et  mesurée  au  moyen  d'un  thermomètre  à  hydrogène  ou  à 
hélium).  Cette  unité,  à  laquelle  il  donne  le  nom  de  Mayer,  sera 
représentée  pratiquement  par  la  capacité  de  1  gr.  de  magnésium 
à  — 50*.  La  capacité  calorifique  d'un  gramme  d'eau  à  20**  est  alors 
de  4,18  Mayer;  la  constante  de  la  loi  de  Dulong  et  Petit  devient 
égale  à  26,5  Mayer.  Une  unité  pratique  1000  fois  plus  forte,  le 
Kilomayer,  sera  employée  avec  avantage  dans  les  calculs  thermo- 
chimiques. M.   VÈZES. 

Sur  les  propriétés  électromotrices  des  matières  snscepti* 
blés  de  plusieurs  degrés  d*oxydation  (II)  ;  R.  LUTHER  {Zeil. 
pbysik,  Cb.,  t.  36,  p.  885-404;  12.3.1901).  —  Dans  ce  travail,  qui 
fait  suite  à  un  mémoire  analysé  ici  même  (Bull.  Soc.  Cb.^  t.  26. 
p.  866),  l'auteur  détermine,  en  s'aidant  des  résultats  antérieurs  de 
Hittorf,  Bancroft,  etc.,  les  forces  électromotrices  correspondant 
aux  transformations  du  chrome  et  de  ses.  composés.  Suivant  la 
nature  de  la  transformation  effectuée,  il  obtient  les  résultats  sui- 
vants : 


0 


Cr  métal  ->-  Cr" +0,3  volt 

Cr  métal  ->-  Cr»" -f  0,2 

Cr  métal  ->-  [CrO*J»' —0,9 

Cr»"  ->-  [CrO*]»» —1,8 

Cl-"  ->■  Cr'» +0, 1     » 

Cr»«  ->  [CrO*]»» —1,4     « 

Il  étudie  également  l'équilibre  qui   s'établit,  en   présence  de 
cuivre  métallique,  entre  les  cuproions  et  les  cupriions  : 

Cu  métal  +  Ga»»  ^  2CuS 
et  trouve,  pour  la  constante  d'équilibre,  la  valeur 


1034  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTR.VNGERS. 

Il  détermine  enfin  la  force  éleclromotrice  relative  à  la  translor- 

mation 

Hg  métal  -V  HgCP  ^50  lit.),  KCl  (40  lit.), 

et  obtient  la  valeur  — 0,750  volt.  La  mesure,  par  deux  méthodes 
distinctes,  de  la  constante  de  dissociation  électrolytique  de  HgCI* 
en  Hg"  -f-  2Cl>  lui  donne  les  deux  valeurs  assez  peu  concordantes 

4,5.  iO-**        et        0,18.10-"; 

il  admet,  comme  représentant  approximativement  cette  constante, 
la  valeur  intermédiaire 

0,5  .  10—**.  M.  VÈZBS. 

Remarque  sur  le  travail  de  R.  Luther  <  Sur  les  propriétés 
électromotrices  des  matières  susceptibles  de  plusieurs  degrés 
d^oxydation  ï>  ;  E.  ABEL  (Zeit.physik.  C/ï.,37,  p.  628;  28.6.1901). 
—  Discussion  relative  à  quelques  unes  des  conclusions  du  mémoire 
précédent.  m.  vèzes. 

Tension  de  vapeur  des  mélanges  ternaires  (1).  Partie  théo- 
rique :  les  mélanges  homogènes  ;  F.  A.  H.  SCHREINEHAKER8 

{Zeit.  physik.  Ch.,  t.  36,  p.  257-289;  22.2.1901).  —  Dans  ce  pre- 
mier mémoire,  l'auteur  expose  la  représentation  par  une  surface, 
qu'il  appelle  surface  Ç,  des  potentiels  thermodynamiques  des 
phases  coexistantes  dans  un  mélange  de  trois  composants  ;  ij 
définit  les  courbes  de  vaporisation  et  de  condensation,  et  étudie 
Tinfluence  exercée  sur  ces  courbes  par  les  variations  de  pression 
à  température  constante.  m.  \'tzES. 

Tension  de  vapeur  des  mélanges  ternaires  (II).  Partie  théo- 
rique: les  mélanges  homogènes  {SuUe);T.  k.E,  SCHREINE- 
MAKERS  (Zeit,  physik.,  Ch.,  t.  36,  p.  413-449;  12.3.1901).  — 
Comme  consé(iuences  des  principes  posés  dans  le  mémoire  pré- 
cédent, l'auteur  fait  la  théorie  de  la  distillation  d'un  mélange  do 
trois  composants  volatils,  et  étudie  les  états  d'équilibre  correspon- 
dant à  des  mélanges  dans  lesquels  la  concentration  d'un  ou  de 
deux  composants  est  très  petite.  m.  vbzes. 

Tension  de  vapeur  des  mélanges  ternaires  (111).  Partie  théo- 
rique :  les  mélanges  hétérogènes;  F.  A.  H.  SCHREINEMAKERS 

(Zeit,  physik.  Ch,,  36,  p.  710-740;  19.4.1901).  —  L'auteur  définit 
de  même  les  courbes  de  vaporisation  et  de  condensation  dans  le 
cas  d'un  mélange  ternaire  hétérogène,  et  étudie  Tinfluence  exercée 
sur  la  disposition  de  ces  courbes  par  les  variations  de  pression  i 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  d035 

température   constante   et  par  les   variations  de  température  à 
pression  constante.  m.  vèzes. 

Tension  de  vapeur  des  mélanges  ternaires  (IV).  Partie 
théorique  :  les  mélanges  hétérogènes  (Suite)  ;  F.  A.  H.  8CHRCI- 
NEMAKERS  {Zeit,  pbysik.  CL,  t.  37.  p.  129-156;  17.5.1901).  — 
L'auteur  étudie  le  cas  où  le  mélange  étudié  est  divisé  en  trois 
phases,  deux  phases  liquides  et  une  phase  vapeur,  et  en  déduit 
la  théorie  de  la  distillation  d'un  mélange  de  trois  composants 
volatils,  dans  le  cas  où  ce  mélange  comporte  deux  couches  liquides 
distinctes.  m.  vèzbs. 

Etude  physicochimique  sur  Tétain  (IV);  Ernst  COHEN  (Ze/7. 
pbysik.  Ch,,  t.  36,  p.  515-516;  2.4.1901).  —  Etudes  historiques  et 
critiques,  desquelles  il  paraît  résulter  que  les  transformations  que 
subit  rétain  à  basse  température  ont  été  observées  jadis  par 
Aristole.  m.  vèzes. 

Addition  à  mon  mémoire  «  Sur  la  diminution  de  pression 
osmotique  qui  résulte  des  changements  de  charge  des  ions  »  ; 
H.v.  TURIN  (Zeit.physik.  Ch.,  36,  p.  524-528;  2.4.1901).  —  Com- 
plément à  un  travail  déjà  signalé  (Bu//.  Soc,  chim,,  t.  26.  p.  949). 

M.    VÈZES. 

L^état  solide  comporte-t-il  une  régie  analogue  à  la  régie 
d'Avogadro  pour  les  gaz?  Quelques  remarques  sur  la  dureté 
des  méUux  et  alliages;  Cari  BENEDICKS(Ze/7./7V5i/r.  6Vi..i.36, 
p.  529-538;  2.4.1901;.  —  L'auteur  clierche  à  établir  une  relation 
entre  la  dureté  des  métaux  et  alliages  et  leur  concentration 
atomique,  c'est-à-dire  le  nombre  d'atomes  contenu  dans  un  espace 
donné  (défini  par  le  quotient  du  poids  spécifique  par  le  poids  ato- 
mique). Utilisant  les  résultats  numériques  anlérieuremeut  obtenus 
par  Bottone  ^1873),  ainsi  que  ceux  contenus  dans  un  travail  récent 
de  Rydberg  \Dull,  Soc,  cïl,  t.  26.  p.  838),  il  conclut  que  la  durelé 
des  corps  simples  est  proportionnelle  à  leur  concentration 
atomique,  et  que  celle  des  solutions  solides  (alliages)  va  en  crois- 
sant avec  la  pression  osmotique  de  ces  solutions.       m.  vèzes. 

Relation  entre  la  constante  de  dissociation  et  le  degré  de 
dissociation  d'un  électrolyte  en  présence  d'autres  électrolytes; 
T.  OSAKA  iZiiit,  pliysik,  Ch,,  t.  36,  p.  539-542;  2.4.1901).  — 
Démonstration  nouvelle  de  la  relation 


i(m  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

établie  par  Arrhenius  en  1894  pour  les  électrolytes  1res  faibles, 
dans  laquelle  (/représente le  degré  de  dissociation  de  réleclrolj-le, 
K  sa  constante  de  dissociation  et  T  la  concentration  totale  de  tous 
les  ions  existant  dans  la  solution.  L'auteur  fait  remarquer  que,  eu 
ce  qui  concerne  cette  concentration  totale,  il  faut  taire  entrer  ea 
compte  tous  les  anions,  ou  tous  les  cathions  existant  dans  la  solu- 
tion, mais  non  Tensemble  de  ces  deux  catégories  d'ions. 

M.    VÈZES. 

Sur  la  ddcomposition  du  nitrite  d'ammonium;  Rad.  WEGS- 
CHEIDER  {ZeiLphysik,  Ch.,  t.  36,  p.  543-545;  2.4.1901).  —  A. 
Angeli  et  G.  Boeris  {Gazz,  Ch.  ital,  t.  22,  2«  part.,  p.  849;  1892) 
ont  observé  que  la  décomposition  des  solutions  aqueuses  de  nitrite 
d'ammonium,  avec  dégagement  d'azote,  est  accélérée  par  l'addi- 
tion de  sels  ayant  un  ion  commun  avec  le  sel  décomposé.  Pour 
expliquer  ce  fait,  ils  admettent  que  la  décomposition  porte  sur  les 
molécules  non  dissociées  du  sel,  et  que  les  ions  AzH*  et  AzO* 
sont  sans  action  l'un  sur  l'autre  :  Faddition  d'un  sel  ammoniacal 
ou  d'un  nitrite  a  en  effet  pour  résultat  de  diminuer  le  degré  de 
dissociation  du  nitrite  d'ammonium. 

S'appuyant  sur  des  considérations  théoriques  exposées  dans  un 
mémoire  antérieur  (Bull,  Soc.  chim.,  t.  26,  p.  882),  l'auteur  montre 
que  le  fait  observé  peut  s'expliquer  également  par  une  réaction 
entre  les  ions  AzH*  et  AzO';  l'accélération  serait  due  en  ce  cas  à 
l'accroissement  de  concentration  de  l'un  des  ions,  dont  TelTet  ferait 
plus  que  compenser  l'action  retardatrice  due  à  la  diminution  du 
degré  de  dissociation.  m.  vèzes. 

Sur  les  électrolytes  ampbotdres  et  les  sels  internes;  K. 
WINKELBLECH  [ZeiL  physik.  Cb.,  t.  36,  p.  546-595;  2.4.1901).— 

Il  existe  des  électrolytes  faibles,  qui  sont  capables  de  donner  des 
sels  aussi  bien  avec  les  acides  qu'avec  les  bases.  Tels  sont  l'alumine 
hydratée,  l'anhydride  arsénieux,  les  oximes,  Thydrate  de  diazonium 
et  ses  dérivés,  les  acides  amidés.  Bredig  a  donné  à  ces  corps  le 
nom  d'électrolytes  amphotères  :  ils  sont  caractérisés  par  la  pro- 
priété de  donner  indifléremment,  par  dissociation  électrolytique, 
des  ions  hydrogène  et  des  ions  oxyhydrile. 

L'auteur  a  étudié  à  ce  point  de  vue  les  acides  amidés,  qui  ont 
l'avantage  de  fournir  une  importante  série  de  composés  analogues. 
Il  a  opéré  sur  leurs  sels  de  sodium  et  sur  leurs  chlorhydrates,  et 
mesuré  l'hydrolyse  de  ces  sels  par  des  déterminations  de  conducti- 
bihté  (méthode  de  WalkeretBredig)ou  de  saponification  (méthode 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  1087 

de  Walker  et  Shields).  Les  résultats  obtenus,  en  ce  qui  concerne 
le  rapport  des  constantes  d*af&nité  relatives  à  la  fonction  acide  et 
à  la  fonction  basique  de  chacun  des  amphotères  étudiés,  sont 
résumés  dans  le  tableau  suivant  : 

Acide  aspartique 53000000 

—  méta-amidobenzoïque 

—  para-amidobenzoïque 

—  ortho-amidobenzoïque 

Aspara^ine 

Alanine 

Glycocolle 

Leucine 

Sarcosine 


3000000: 

500000: 

2600000: 

4000000 

3000: 

240: 

120: 

115: 

72: 

M.  VÈZES 

Sur  l'équilibre  des  systèmes  étber-eau-acide-alcool  ;  Hans 
EDLER  {Zeit.  pbysik.  Cb.,  t.  36,  p.  405412 ;  12.3.1901).  —  L'auteur 
reprend,  après  Berlhelot  et  Péan  de  Saint-Gilles,  Télude  d'un  tel 
système,  en  se  plaçant  au  point  de  vue  de  la  théorie  des  ions.  Il 
constate  que  dans  des  solutions  moyennement  diluées,  Téquilibre 
varie  fortement  avec  la  nature  de  lacide  et  celle  de  l'alcool; 
l'hydrolyse  d'un  éther  est  d'autant  plus  notable  que  son  acide  est 
plus  fort;  les  éthers  méthyliques  sont  moins  hydrolyses  que  les 
étherspropyliques,  et  ces  derniers  moins  que  les  éthers  éthyliques. 

M.    VÈZES. 

Sur  la  théorie  des  réactions  catalytique8;Han8  EULER(Ze/7. 

pbysik.  Cb,y  t.  36,  p.  641-643;  19.4.1901).  —Après  avoir  montré 
que  l'accélération  dont  diverses  réactions  chimiques  peuvent  être 
le  sièfje  dérive  toujours  d'une  même  cause,  l'accroissement  du 
nombre  des  ions  prenant  part  à  la  réaction,  l'auteur  recherche  quelle 
est  l'expression  énergétique  de  l'action  d'un  catalysateur.  Un  système 
réel  ne  peut  jamais  fournir  le  t  travail  maximum  »  répondant  à  sa 
définition,  une  partie  de  ce  travail  étant  toujours  perdue,  dans 
l'intérieur  de  la  machine  ou  de  l'élément  considéré,  sous  forme  de 
frottement,  polarisation,  etc.,  de  manière  à  se  retrouver  finalement 
sous  forme  de  chaleur.  Le  rôle  du  catalysateur  consiste  à  accroître, 
pendant  un  certain  temps,  la  fraction  de  ce  travail  maximum  utili- 
sable à  l'extérieur  du  système  sous  forme  d'énergie  libre. 

L'hypothèse  que  toutes  les  réactions  se  produisent  par  le  fait 
des  ions  libres,  est  d'accord  avec  la  loi  des  masses,  avec  la  théorie 
de  la  dissociation  et  avec  les  lois  expérimentales  de  la  cinétique 


1038  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

chimique,  notamment  celles  relatives  à  Tinfluence  du  dissolvant 
et  de  la  température.  m.  vèzes. 

Sur  les  phénomènes  electrocapillaires  ;   Wilb.  PALMAER 

(Zeii.  physik,  Ch,,  t.  36,  p.  664-680;  19.4.1901).  —  Mémoire  de 
physique.  m.  vèzes. 

Sur  la  théorie  de  la  capillarité  (III);  G.  BAKKER  (Zeit.physik. 
Ch.,  t.  36,  p.  681-692;  19.4,1901).  —  Mémoire  de  physique. 

M.    VÈZES. 

Sur  le  sens  de  la  théorie  des  invariants  en  chimie;  W. 
ALEXEJEFF  (Zeit.  physik,  Ch.,  t.  36,  p.  741  ;  19.4.1901). 

Le  prétendu  sens  de  la  théorie  des  invariants  en  chimie; 
E.  STUDY  [Zeit,  physik.  Ch,,  t.  37,  p.  546-550;  28.6.1901).  — 
Articles  de  polémique  relatifs  à  un  mémoire  de  P.  Gordan  et  W. 
Alexejefî  antérieurement  signalé  [Bull.  Soc.  clnm.y  t.  26,  p.  882). 

Sur  les  ferments  inorganiques  (II).  L'action  paralysante  des 
poisons  sur  Tactivité  catalytique  du  platine  colloïdal;  6. 
BREDIG  et  R.  IKEDA  [Zeit.  pliysik.  Ch.,  t.  37,  p.  1-68;  3.5.1901). 
—  Dans  un  mémoire  antérieur  [BuIL,  t.  26,  p.  662),  G.  Bredig  et 
R.  Millier  von  Berneck  ont  montré  que  les  solutions  colloïdales  de 
platine  exercent  sur  la  décomposition  de  Teau  oxygénée  une  action 
catalytique  qui  présente  de  grandes  analogies  avec  l'action  des 
ferments  coUoïdaux  organiques.  En  particulier  Tune  et  l'autre 
action  peuvent  être  notablement  affaiblies  par  une  trace  de  certains 
poisons  tels  que  HCAz,  H*S,  etc.  Ces  poisons  sont  précisément 
ceux  qui  agissent  le  plus  vivement  sur  les  globules  rouges  du  sang, 
comme  Ta  montré  Schœnbein.  Les  auteurs  ont  donc  étudié  l'action 
des  poisons  du  sang  sur  l'action  catalytique  du  platine  colloïdal. 

Pour  pouvoir  comparer  entre  eux,  à  ce  point  de  vue,  les  divers 
poisons  étudiés,  ils  désignent  parle  nom  de  toxicité  et  représentent 
par  la  lettre  G  la  dilution  (en  litres  pour  une  mol.-gr.)  du  poison 
pour  laquolle  la  vitesse  de  décomposition  de  H*0-  (en  présence  de 
10  millionièmes  d'at.-gr.  de  Pt  colloïdal)  est  réduite  à  la  moitié  de 
sa  valeur.  Ajoutons  que  quelques  poisons,  employés  à  faible 
dose,  n'agissent  que  pendant  un  temps  assez  court,  l'activité  cata- 
lytique du  plaline  se  rétablissant  ensuite;  nous  signalerons  les 
poisons  présentant  cette  particularité  par  la  mention  :  action  tem- 
poraire. 


CHIMIE  GÉNÉKALE  ET  MINÉRALE.  1099 

Cela  étant,  voici  le  résumé  des  résultats  obtenus  : 
!•  Poisons  très  actifs  :  acide  cyanhydrique  (G  ==  21000000, 
action  temporaire);  iodure  de  cyanojçène  (6=^12800000);  iode 
r  G  — 7000000);  chlorure  raercurique  (G  =  2500000),  hydrogène 
sulfuré,  hyposulflte  de  sodium,  oxyde  de  carbone  faction  tempo- 
raire), phosphore  (idem),  hydrogène  phosphore  (idem),  hydrogène 
arsénié,  cyanure  mercurique,  sulfure  de  carbone; 

2**  Poisons  moyennement  actifs  :  aniline  (G=:30000),  hydroxyl- 
amine  (G  =  18000),  action  temporaire),  brome  (G  =  23000),  ac. 
chlorhydrique  (G  =  3100),  ac.  oxalique  (G=1260),  nilrite  d*amyle 
acide  arsénieux,  sulfite  de  sodium  (action  temporaire),  chlorure 
d'ammonium; 

8**  Poisons  faibles  :  acide  phosphoreux  (G=:900),  nitrite  de 
sodium  (G=  280),  acide  azoteux,  pyrogallol,  nitrobenzène,  acide 
fluorhydrique,  fluorure  d*ammonium; 

4*  Quelques  substances,  au  lieu  de  paralyser  l'action  catalytique 
du  platine  colloïdal,  l'accélèrent,  par  un  phénomène  très  inattendu 
et  encore  inexpliqué  :  ce  sont  Tacide  formique,  Thydrazine,  Tacide 
azotique  étendu  ; 

5*  Enfin  quelques-unes  des  substances  étudiées,  quoique  ayant 
été  décrites  comme  des  poisons  du  sang,  sont  sans  action  sur 
Tactivité  du  platine  colloïdal  :  ce  sont  le  chlorate  de  potassium 
(très  dilué),  les  alcools  éthylique  et  amylique,  Téther,  la  glycérine, 
Tessence  de  térébenthine,  le  chloroforme.  m.  vèzes. 

Ferments  inorganiques  (III).  L'action  catalytiqne  de  Tor 
sur  le  peroxyde  d'hydrogène;  G.  BREDIG  et  W.  REINDERS 

{Zeil.  pbysik,  Cb,,  t.  37,  p.  .S23-341;  31.5.1901).  —  Les  solutions 
colloïdales  d'or  exercent,  en  liqueur  alcaline,  sur  le  peroxyde 
d'hydrogène  une  action  catalytique  analogue  à  celle  des  solutions 
colloïdales  de  platine.  Cette  action  a  été  étudiée  par  les  mémespro- 
cédés.  Tandis  qu'en  liqueur  neutre  ou  acide  l'action  de  For  est 
presque  négligeable  vis-à-vis  de  celle  du  platine,  elle  est  consi- 
dérablement accrue  par  une  addition  d'alcali.  Comme  dans  le  cas 
du  platine  et  des  ferments  organiques,  elle  passe  par  un  maximum 
quand  on  fait  croître  progressivement  la  concentration  de  l'alcali 
employé,  et  diminue  ensuite  quand  on  emploie  des  alcalis  plus 
concentrés  :  la  dilution  optima  correspond  à  1/64  NaOH  par  litre. 
Acett«  dilution,  l'action  catalytique  de  l'or  s'exerce  encore  d'une 
façon  sensible  quand  on  emploie  une  solution  colloïdale  de  1  atome- 
gramme  de  ce  métal  dans  640000  litres.  Elle  croît  avec  la  concen- 
tration de  la  solution  d'or,  mais  plus  rapidement  qu'elle.  Des  élec- 


1040         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

trolytes  (P0*Na2H,KCl),  atténuent  un  peu  Tactivité  calalylique  de 
Vov.  11  en  est  de  même,  mais  à  un  degré  beaucoup  plus  marqué, 
avec  certains  c(  poisons»;  1  mol.  de  NaSH  en  solution  dans 
10  millions  de  litres,  1  mol.  de  KCÂz  en  solution  dans  60  millions 
de  litres  exercent  une  action  retardatrice  manifeste.  Au  contraire, 
le  sublimé  exerce  une  action  accélératrice,  vraisemblablement 
parce  qu'il  est  réduit  dans  les  conditions  de  l'expérience  en 
donnant  naissance  à  un  catalysateur  très  actif,  vraisemblablement 
le  mercure  métallique  colloïdal.  Les  auteurs  poursuivent  actuel- 
lement rétude  de  ce  nouveau  catalysateur.  m.  \'èzES. 

Solubilité  des  gaz  dans  les  dissolvants  organiques  ;  Gerhard 
JUST  (Zeit,  physik.  Ch,,  t.  37,  p.  842-367;  31.5.1901).—  L'auteur 
a  mesuré,  à  diverses  températures,  la  solubilité  du  gaz  carbonique 
dans  44  dissolvanis  organiques,  et  celle  de  Toxyde  de  carbone,  de 
Tazote  et  de  Thydrogène  dans  17  dissolvants  organiques;  il  a 
employé  aussi  quelques  mélanges  de  dissolvants.  De  ses  résultais 
numériques,  il  a  pu  déduire  quelques  relations  qualitatives  entre 
la  constitution  des  liquides  organiques  et  leurs  propriétés  dissol- 
vantes, vis-à-vis  du  gaz  carbonique.  L'oxyde  de  carbone,  Tazote 
ont  des  solubilités  sensiblement  proportionnelles  dans  les  dissol- 
vants étudiés.  Pour  ces  deux  gaz  et  Thydrogène,  la  solubilité  croit 
avec  la  température  entre  20**  et  260''.  Pour  le  gaz  carbonique,  elle 
varie  dans  le  sens  opposé.  m.  vèzes. 

Sur  la  catalyse  du  gai  tonnant  par  le  platine  coUoidal  ;  Cari 
ERNST  (Zeit.  physik.  Ch.,  t.  37,  p.  448-484;  18.6.1901).  — Si  l'on 
sature  de  gaz  tonnant  une  solution  colloïdale  de  platine  obtenue  par 
le  procédé  de  Bredig  (voir  Bail,  Soc.  cbim.,  t.  26.  p.  662),  l'action 
catalytique  du  métal  provoque  rapidement  l'union  des  composants 
de  ce  mélange  gazeux,  et  fournit  de  Teau;  on  n*a  pas  observé  la 
formation  d'ozone  ou  de  peroxyde  d'hydrogène.  Les  propriétés 
catalytiques  de  la  solution  colloïdale  employée  ne  paraissent  pas 
affaiblies,  même  après  avoir  provoqué  la  combinaison  d'une 
quantité  de  gaz  tonnant  un  million  de  fois  plus  grande  (en  molé- 
cules). La  quantité  de  gaz  tonnant  combinée  par  unité  de  temps  est 
proportionnelle  à  la  quantité  absolue  de  platine  contenu  dans  la 
solution  colloïdale. 

Si  le  gaz  tonnant  est  pur,  c'est-à-dire  s'il  n'est  pas  mélangé  d'un 
excès  de  Tun  des  composants,  la  vitesse  de  la  réaction  est  propor- 
tionnelle à  la  concentration  du  gaz.  Si  au  contraire  le  mélange 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  1041 

d'hydrogène  et  d'oxygène  est  fait  en  proportion  quelconque,  ce 
gaz  qui  se  trouve  en  excès  retarde  la  réaction  par  Tefiet  de  la 
dilution  qu'il  procure  au  mélange  actif. 

Le  coefficient  de  température  est  très  faible  et  devient  négatif  à 
température  élevée.  L'action  des  retardateurs  ou  des  accélérateurs 
sur  la  catalyse  du  gaz  tonnant  est  la  même  que  celle  qui  a  été 
observée  sur  la  catalyse  de  Teau  oxygénée  par  Bredig  et  Mùller 
von  Berneck  {loc.  cit,),  m.  \'èzes. 

Conductibilité  électrique  dans  les  gaz  traversés  par  des 
rayons  cathodiques;  J.  C.  Me  LENNAN  {Zelt.  phys.  Ch,,  t.  37, 
p.  513-515;  28.6.1901).  —  Mémoire  de  physique.       m.  vèzes. 

L'action  paralysante  des  poisons  sur  l'activité  catalytique 
du  platine  colloïdal;  R.  W.  RAUDNITZ  (Zeit.  physik.  Ch.,  t.  37, 
p.  551  ;  28.6.1901).  —  Bredig  el  Ikeda  (Zeit.  pbysik.  Ch.  t.  37,  p.  1) 
ont  rapproché  Faction  paralysante  qu'exercent  certains  poisons, 
comme  l'acide  cyanhydrique,  sur  l'activité  catalytique  du  platine 
colloïdal,  de  celle  qu'ils  exercent  sur  les  cellules  vivantes,  et  qui 
parait  consister  en  une  transformation  subie  par  certains  groupes 
du  protoplasme.  L'auteur  fait  remarquer  que  cette  explication  ne 
saurait  être  admise,  car  les  catalysateurs  organiques,  le  sang  ou 
le  lait  par  exemple,  après  avoir  été  empoisonnés  par  Tacide  cyan- 
hydrique, reprennent  exactement  leur  activité  primitive  lorsque  le 
poison  a  été  éUminé  par  un  courant  d'air  prolongé.  Ce  n'est  donc 
pas  sur  le  catalysaleur  qu'agit  le  poison.  ir.  vèzes. 

Études  sur  l'inversion;  E.  COHEN  [Zeit.  physik,  Cb.,  t.  37, 
p.  69-83;  8.5.1901  ).  —  Rayman  et  Suie  ont  montré,  en  1896,  que 
du  sucre  de  canne,  chauffé  à  80**,  dans  un  vase  en  platine,  avec  de 
l'eau  très  pure  (conductibilité  0,7  + 10— ^  à  25°),  subit  une  inver- 
sion notable,  dont  la  vitesse  va  en  croissant  avec  le  temps.  Ce 
résultat  s'expHque  aisément  si  l'on  admet  que  le  sucre  de  canne 
et  les  produits  de  cette  inversion  (rZ-glucose,  (/-fructose)  sont  des 
acides,  et  que  le  sucre  interverti  formé  est  un  acide  plus  fort  que 
le  sucre  de  canne  primitif. 

Pour  justifier  cette  hypothèse,  Pauteur  étudie  la  saponification 
de  l'acétate  d'éthyle  par  la  soude  en  présence  de  sucre  de  canne, 
de  sucre  interverti,  de  rf-glucose,  de  rf-fructose  et  de  mannite.  Si 
ces  matières  jouissent  de  propriétés  acides,  elles  neutraliseront 
partiellement  Talcaii,  et  abaisseront  la  vitesse  de  saponification, 

soc.  GHiM.,  3*  8ÉR.,  T.  XXVI,  1901.  —  Tiav.  ètroAg*  66 


1042  ANAIiYSE   DES   TRAVAUX  ETRANGERS. 

rabaissement  étant  d'autant  plus  marqué  que  Tacidité  du  sucre 
employé  est  plus  forte. 

Les  abaissements  observés,  en  produisant  la  saponification  en 
présence  de  solutions  diversement  concentrées  des  sucres  cités 
plus  haut,  montrent  que,  tandis  que  la  mannite  ne  possède  qu'une 
acidité  presque  négligeable,  les  autres  sucres  étudiés  se  com- 
portent comme  des  acides.  Le  (/-fructose  est  plus  acide  que  le 
(/-glucose,  et  le  sucre  interverti  plus  acide  que  le  sucre  de  canne. 
L'bypothèse  énoncée  plus  haut  se  trouve  donc  vérifiée. 

M.    \iZES. 

La  liquéfaction  de  l'hydrogène;  Morris  W.  TRAVERS  (ZeîL 
pbysik,  CL,  t.  37,  p.  100-114;  8.5.1901).  —  L'auteur  décrit  en 
détail,  avec  figures  à  l'appui,  l'appareil  qu'il  a  employé  pour  pro* 
duire  les  quantités  notables  d'hydrogène  liquide  nécessaires  pour 
séparer,  par  distillation  fractionnée,  le  néon  et  l'hélium  (Recherches 
de  Ramsay  et  Travers).  m.  vèzbs. 

Sur  la  volatilité  de  l'ac.  boriqne  avec  la  vapenr  d'eaa  ;  F.  W. 
SKIRROW  {Zeit.  physik,  CA.,  t.  37,  p.  84-90;  3.5.1901).  —  On 
sait  depuis  deux  siècles  (Homberg,  170â)  que  l'acide  borique  est 
facilement  entraîné  par  la  vapeur  d'eau.  D'autre  part,  Wœhler  et 
Deville,  Ebelmen  ont  constaté  que  l'anhydride  borique  ne  com- 
mence à  devenir  notablement  volatil  qu'aux  températures  les  plus 
élevées  des  fours  à  porcelaine.  Il  y  a  donc  lieu  de  se  demander 
sous  quelle  forme  se  trouve  l'acide  borique  dans  ses  solutions  et 
dans  la  vapeur  d'eau  :  c'est  dans  ce  but  que  l'auteur  a  recherché 
comment  varient,  l'une  par  rapport  è  l'autre,  les  concentrations  de 
l'acide  borique  dans  la  phase  liquide  et  dans  la  phase  vapeur.  Il  a 
constaté  que,  si  l'on  fait  croître  la  concentration  de  la  dissolution 
soumise  à  l'ébuUition,  celle  du  produit  distillé  (et  par  conséquent 
de  la  vapeur)  croît  aussi,  mais  d'une  façon  de  plus  en  plus  lente. 
D'autre  part,  la  mesure  des  tensions  de  vapeur  des  solutions 
aqueuses  d'acide  borique  à  la  température  de  92«,8  donne  des 
abaissements  inférieurs  à  ceux  que  fournit  le  calcul,  en  supposant 
que  ces  solutions  contiennent  l'acide  borique  à  l'état  de  molécules 
simples  BO^H' ;  l'écart  va  en  augmentant  avec  la  concennration. 
L'auteur  conclut  de  ces  résultats  que  la  vapeur  contient  vraisem* 
blablement  des  molécules  BO^H^  tandis  que  les  solutions  con- 
tiennent des  molécules  plus  condensées,  B*0*H*  ou  B*0''H«.  L'en- 
traînement de  l'acide  borique  par  la  vapeiïr  d'eau  serait  ainsi  le 
résultat  d'une  dépolymérisation.  m.  \kxËS. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  1043 

lies  déformations  permanentes  et  la  thermodynamique  (VIII)  ; 
rinëgalité  de  Claosins  et  rhystérésis  ;  P.  DUHEM  {Zeil.  pbysik. 
iZb.,  t.  37,  p.  91-100;  3.5.1901).  —  Mémoire  purement  théorique, 
qui  ne  saurait  être  résumé.  m.  vèzes. 

Sar  la  sensibilité  à  la  lumière  de  la  fluorescéine,  de  ses 
dérivés  substitués  et  de  leurs  leucobases  ;  Oscar  GROS  {Zeii, 
pbysik.  Cb.,  1.37,  p.  157-192;  17.5.1901).  —  Le  but  des  recherches 
entreprises  par  l'auteur  peut  être  résumé  ainsi  :  1®  Rechercher 
expérimentalement  si  le  blanchiment  des  matières  colorantes  à  la 
lumière  résulte  de  leur  oxydation  ou  de  leur  réduction  ;  2^  com- 
parer à  ce  point  de  vue  des  matières  colorantes  appartenant  à  des 
coupes  variés,  de  manière  à  étudier  le  degré  de  sensibilité  de 
chaque  groupe  et  Tinfluence  qu'ont  les  substitutions  sur  cette  sen- 
sibilité; 3"*  trouver  des«cataly8ateurs  qui  accroissent  autant  que 
possible  cette  sensibilité. 

L'auteur  définit  la  sensibilité  à  la  lumière  d'une  substance  colo- 
rante donnée  par  la  différence  k  —  A'  des  constantes  de  vitesse  de 
sa  réaction  de  décoloration,  effectuée  à  la  lumière  {k)  et  dans 
Tobscurité  (A'j.  Dans  cette  première  partie  de  son  travail,  il  a 
étudié  seulement  des  colorants  du  groupe  de  la  fluorescéine  : 
fluorescéine,  et  ses  dérivés  dibromé,  tétrabromé,  tribromomo* 
noniiré,  tétrabromodichloré,  tétrabromotétracbloré,  tétrabro- 
modichloromononitré,  tétraiodé,  tétraiododichloré,  tétraiodotétrà- 
chloré.  Les  résultats  ont  été  les  suivants  : 

Les  leucobases  des  colorants  du  triphénylméthane  sont  très 
sensibles  à  la  lumière.  —  Dans  le  groupe  de  la  fluorescéine,  l'in- 
troduction d'une  substitution  nitrée  augmente  très  notablement  la 
vitesse  avec  laquelle  les  leucobases  s'oxydent  dans  l'obscurité  en 
fournissant  les  colorants.  —  Le  blanchiment  des  colorants  du 
triphénylméthane  résulte  de  leur  oxydation.  —  Il  est  très  vraisem- 
blable que,  dans  les  réactions  subies  à  la  lumière  par  les  leuco- 
bases ou  colorants,  leurs  ions  jouent  un  rôle  prépondérant.  — 
L'oxydation  des  leucobases  est  accélérée  par  la  présence  de  la 
matière  colorante  produite,  tant  que  la  concentration  de  cette  der- 
nière ne  dépasse  pas  une  certaine  limite.  —  Des  colorants 
étrangers  accroissent  notablement  la  sensibilité  à  la  lumière  des 
leucobases  et  des  colorants;  ils  facilitent  et  accélèrent  également 
la  réaction  qui  se  produit»  sous  l'intluence  de  la  lumière,  entre  le 
chlorure  mercurique  et  Toxalate  d'ammonium.  —  Cette  activité 
catalytique  des  colorants  s'exerce  déjà  à  des  concentrations  extra- 
ordinairement  faibles,  et  passe  par  un  maximum  quand  on  fait 


1044  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

croître  progressivement  leur  concentration.  —  Il  est  très  vraisem- 
blable que  la  faculté  des  colorants  d'exercer  celte  action  cata- 
lytique  est  excitée  par  une  absorption  de  lumière.  Par  suite,  la 
sensibilité  des  leucobases  à  la  lumière- s'étend  non  seulement  aux 
radiations  absorbables  par  ces  leucobases,  mais  encore  à  celles 
qui  sont  absorbables  par  les  colorants  formés.  m.  vèzss. 


Sur  les  tensions  de  vapeur  des  cristaux  mixtes  de  quelques 
•  hydrates    salins    isomorphes;    Reinhard    HOLLMANN    {2eii 

physik.  CL,  t.  37,  p.  198-213;  17.5.1901).  —  Les  recherches  do 
»  Tauteur  ont  été  effectuées  à  20**  par  la  méthode  de  Tammann  ;  elle? 

ont  porté  sur  les  mélanges  suivants  :  aluns  de  fer  et  d'aluminium, 
aluns  de  chrome  et  d'aluminium,  sulfates  de  zinc  et  de  magné- 
sium (à  7H*0),  sulfates  de  cuivre  et  de  manganèse  yk  5H*0),  sul- 
fates de  zinc  et  de  cuivre,  sulfates  de  rtiaguésium  et  de  cuivre, 
I  sulfates  de  zinc  et  de  manganèse.  Les  cristaux  mixtes  que  fournit 

chacun  de  ces  mélanges  ont  réellement  des  tensions  de  vapeur, 
indépendantes  (entre  certaines  limites)  de  leur  état  de  déshydrata- 
tion plus  ou  moins  avancée.  Quand  on  fait  varier  progressivement 
la  composition  des  cristaux  mixtes  fournis  par  deux  sels  Sj,  Sj,  on 
obtient  pour  les  tensions  de  vapeur  une  courbe  qui  part  du  point 
correspondant  au  sel  Sj  à  l'état  de  pureté,  et  va  d'abord  en  descen- 
dant (l'addition  à  Sj  d'une  petite  quantité  de  Sj  diminue  donc  sa 
tension  de  vapeur)  ;  cette  courbe  aboutit  au  point  correspondani 
au  sel  Sj  à  l'état  de  pureté,  et  l'atteint  en  montant  (Kaddition  à 
Sj  d'une  petite  quantité  de  S|  diminue  donc  aussi  sa  tension  <le 
vapeur). 

Entre  ces  deux  points  extrêmes,  si  la  courbe  des  tensions  de 
vapeur  présente  des  points  maxima  de  rebroussement,  de  part  et 
d'autre  desquels  elle  s'abaisse  rapidement,  ces  points  indiqueront 
l'existence  de  sels  doubles  de  composition  définie.  C'est  ainsi  que 
l'auteur  a  pu  constater  l'existence  de  sels  doubles  formés  par 

2  mol.  alun  de  fer .'. -f-  1  "^oh  ûlun  d'aluminium. 

2  mol.  alun  de  chrome +1  — 

2  mol.  sulfate  de  magnésium  ...  -j-  1  mol.  sulfate  de  zinc. 

1  mol.  sulfate  de  magnésium  . . .  +  1  — 

Pour  les  quatre  autres  mélanges,  la  formation  de  pareils  sels 
doubles  n'a  pu  être  observée.  Il  résulte  en  effet  des  recherches  de 
Retgers  et  de  Stortenbecker  (voir  BalL,  t.  26,  p.  857)  que  ces 
mélanges  ne  donnent  de  cristaux  mixtes  de  même  espèce  qu'eolre 
certaines  limites  de  composition;  on  n'a  donc  point  ici  une  courbe 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  1045 

continue  allant  du  point  correspondant  à  S(  au  point  correspoi^. 
dant  à  Sj,  mais  seulement  une  série  de  courbes  partielles,  corres- 
pondant chacune  à  des  cristaux  mixtes  d'une  certaine  espèce,  et 
g^énéralement  séparées  par  des  lacunes.  m.  vèzES. 


Sur  les  relations  entre  le  paramètre  de  viscosité  et  qnel- 
qnes  antres  constantes  physiques;  A.  BATCHINSKI  [Zeit. 
physik,  CL,  t.  37,  p.  214-216;  17.5.1901).  —  Mémoire  de  phy- 
sique  pure.  m.  vèzes. 

Séparation  de  sels  par  évaporation  de  solutions  étendues  ; 
F.  W.  SKIRROW  et  H.  T.  CALVERT  (ZeiL  pbysik.  CL,  t.  37, 
p.  217;  7.5J901).  —  La  possibilité  d'obtenir  un  sel  à  l'état  solide, 
par  ébullition  de  ses  solutions  étendues,  dépend  des  trois  para- 
mètres :  température,  concentration  et  tension  de  vapeur  de  la 
solution,  cette  dernière  étant  égale  à  la  pression  atmosphérique  si 
l'on  opère  à  l'ébullition  en  vase  ouvert.  Si  l'on  prend  pour  abcisses 
les  températures,  pour  ordonnées  les  concentrations  en  molécules 
par  litre  du  dissolvant,  on  pourra  tracer  la  courbe  des  points 
d'ébullition  (sous  la  pression  atmosphérique)  de  solutions  diverse- 
ment concentrées  du  sel  considéré.  Comme  Ta  montré  W.  Gibbs, 
celte  courbe  est  une  droite  :  il  suffira  donc,  pour  la  tracer,  de 
connaître  le  point  d'ébullition  du  dissolvant  pur  et  l'élévation 
moléculaire  de  ce  point  d'ébullition  fournie  par  le  sel  considéré. 
Que  l'on  trace  d'autre  part  la  courbe  de  solubilité  du  sel,  le  point 
P  où  les  deux  courbes  se  coupent  indiquera  le  moment  où  le  sel 
commencera  à  se  déposer  (les  phénomènes  de  sursaturation  étant 
exclus). 

Si  les  doux  courbes  ne  se  coupent  pas,  la  droite  des  points 
d'ébullition  restant  constamment  au  delà  (dans  le  sens  des  tempé- 
ratures croissantes)  de  la  courbe  de  solubilité,  l'ébullition  ne 
pourra  fournir  de  dépôt  salin,  car  elle  ne  conduira  jamais  à  la 
saturation  ;  en  la  prolongeant,  on  finira  par  éliminer  tout  le  dissol- 
vant et  l'on  aboutira  au  point  de  fusion  du  sel,  sans  avoir  obtenu 
aucun  dépôt  cristallin  :  c'est  le  cas  que  présentent  les  solutions 
aqueuses  de  potasse  ou  de  soude  caustique. 

Mais,  dans  ce  cas,  on  pourra  obtenir  un  dépôt  en  produisant 
.rébuUilion  sous  une  pression  inférieure  à  la  pression  atmosphé- 
rique :  cela  reviendra  à  substituer  à  la  droite  des  points  d'ébulli- 
tion une  droite  parallèle,  mais  plus  rapprochée  de  Torigine  des 
coordonnées;  si  la  pression  choisie  est  suffisamment  faible,  cette 


1046  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS 

droite  coupera  la  courbe  de  solubilité  et  Ton  sera  ramené  au  cas 
précédent. 

Il  peut  arriver  enfin  que  la  courbe  de  solubilité  ail  avec  la  droite 
des  points  d'ébullition  deux  points  communs,  P,  P',  le  premier 
étant  celui  qui  correspond  à  la  concentration  la  plus  faible.  Dans 
ce  cas,  le  point  P  ne  pourra  être  atteint  que  grâce  à  des  phéno- 
mènes de  sursaturation.  Il  se  distinguera  de  P  par  ce  fait  que, 
l'un  et  Tautre  correspondant  à  des  étals  d'équilibre  entre  la  disso- 
lution et  le  sel  solide,  une  prolongation  de  Tébullition  aura  pour 
eflet  de  redissoudre  une  partie  du  sel  si  Ton  est  au  point  P,  d'ac- 
croître au  contraire  la  quantité  du  dépôt  si  Ton  est  au  point  P. 

M.  VèZKS. 

Sur  les  relations  entre  la  pression  osmotiqne  et  le  travail 
osmotique;  C.  DIETERICI  {ZeiL  physik.  Ch.,  t.  37,  p.  220; 
7.5.1901).  —  Discussion  avec  A.  Noyes,à  propos  d'un  mémoire  de 
ce  dernier  signalé  ici  même  (Bull.,  t.  26,  p.  888).         m.  vèzes. 

Catalyse  dans  la  réaction  de  l'eau  oxygénée  snr  l'acide 
iodhydrique  ;  Johannes  BRODE  [Zeii.  physik.  Ch„  t.  37,  p.  257- 
307;  31.5.1901).  —  L'oxydation  de  Tacide  iodhydrique  par  Teaa 
oxygénée  s'efTectue  d'une  façon  graduelle,  et  sa  vitesse  peut  être 
accrue  par  le  contact  de  certains  catalysateurs.  L'action  exercée  à 
ce  point  de  vue  par  les  sels  de  fer  proprement  dits  (sulfate 
ferreux,  sulfate  ferrique)  est  particulièrement  vive.  Au  contraire, 
les  sels  de  fer  complexes  sont  sans  action,  ce  qui  explique  que 
Faction  du  sulfate  ferrique  disparaisse  en  liqueur  oxalique.  Le  sul- 
fate de  cuivre  est  peu  actif;  mais,  en  présence  d'un  sel  de  fer.  il 
accroît  Tactivilé  de  ce  dernier.  Les  corps  capables  de  fournir  par 
l'eau  oxygénée  des  acides  peroxygénés,  notamment  l'acide  molyb- 
dique  et  l'acide  tungstique,  exercent  une  action  calalytique  très 
marquée  :  à  la  concentration  de  1  mol.  dans  1  million  de  litres, 
Tac.  molybdique  double,  et  au  delà,  la  vitesse  de  la  réaction. 
L'action  de  l'acide  tungstique  est  du  même  ordre  de  grandeur. 
Les  dilutions  limites  au  delà  desquelles  l'action  catalytique  de  ces 
catalysateurs  ne  se  fait  plus  sentir  sont  résumées  dans  le  tableau 
suivant  : 

1  mol.  FeSO* dans  10*5  ijires 

1  mol.  CuSO* —    10«'5    — 

1  mol.  MoO*H2 -.     10'.»    — 

Imol.  TqO'*H2 —    10'       — 

1  mol.  (GuSO*  et  FeSO*) —    10*      — 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  1047 

Des  mélanges  de  catalysateurs  exercent  une  action,  tantôt  égale 
à  la  somme  des  actions  propres  des  catalysateurs  mélangés  (c*est 
le  caspour  Mo-f-Fe,  Mo+Cu,  Mo-f-Tu,  Tu-[-Cu),  tantôt  supé- 
rieure (Fe-f-Cu),  tantôt  inférieure  (Tu-f-Fe). 

On  voit  par  là  que  l'influence  des  catalysateurs  est  loin  de 
s^ exercer  d'une  façon  identique  dans  cette  réaction  et  dans  celles 
qui  paraissent  à  priori  devoir  en  être  rapprochées,  notamment  les 
oxydations  de  l'acide  iodhydrique  par  l'acide  bromique  ou  par 
Tacide  persulfurique.  m.  vèzes. 

Relations  entre  la  tension  superficielle  et  la  solubilité; 
George  A.  HULETT  {Zeit,  physik,  CL,  t.  37,  p.  385-406;  18.6. 
1901).  —  Comme  l'a  déjà  montré  W.  Ostwald  dans  un  mémoire 
récent  qui  a  été  analysé  ici  même  {Bull.  Soc.  Cb.,  t.  26,  p.  856), 
la  solubilité  d'un  corps  solide  dépend,  dans  une  certaine  mesure, 
de  son  état  plus  ou  moins  grand  de  division  mécanique,  ou,  ce  qui 
revient  au  même,  de  la  tension  superficielle  de  ses  fragments  au 
contact  du  dissolvant.  Si  l'on  appelle  solution  saturée  normale 
celle  qui  est  capable  de  rester  en  équilibre,  à  une  température 
donnée,  avec  une  surface  plane  du  corps  solide,  et  solution  saturée 
limite  celle  qui,  à  la  même  température,  reste  en  équilibre  avec 
des  fragments  infiniment  petits  du  même  corps,  on  observe  entre 
les  concentrations  de  ces  deux  solutions  une  différence  qui  n'est 
généralement  pas, négligeable. 

Les  expériences  entreprises  par  l'auteur  sur  ce  sujet  ont  porté 
sur  le  gypse,  le  sulfate  de  baryum  et  l'oxyde  rouge  de  mercure  ; 
dans  chaque  cas,  les  variations  de  concentration  que  subit  la  disso- 
lution ont  été  mises  en  évidence  par  la  mesure  de  sa  conductibilité 
électrique.  Dans  la  pratique,  on  obtient  une  solution  différant  peu 
de  la  solution  saturée  normale,  lorsqu'on  sature  le  dissolvant  au 
moyen  d'un  excès  du  corps  solide  en  gros  grains,  les  particules 
très  fines  ayant  été  éliminées  par  des  lavages  préalables;  on  pré- 
pare, d'autre  part  une  solution  différant  peu  de  la  solution  saturée 
limite,  en  agitant  la  solution  saturée  normale  avec  un  excès  du 
corps  solide  en  poudre  extrêmement  fine,  obtenue  par  une  por- 
phyrisation  prolongée  au  mortier  d'agate. 

A  une  température  de  25**,  la  solution  saturée  normale  de  gypse, 
capable  de  rester  en  équilibre  avec  des  fragments  de  2  microns  de 
diamètre  au  moins,  contient  0,01533  mol.  par  litre;  la  solution 
saturée  limite,  fournie  par  des  fragments  de  0,3  microns  de  dia- 
mètre, contient  0,01820  mol.  par  litre.  Cette  dernière  solution 
revient  lentement  à  la  concentration  de  la  solution  normale,  les 


1048  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

particules  de  gypse  au  contact  desquelles  elle  reste  s'aggloméranl 
jusqu'à  ce  que  leur  diamètre  atteigne  2  microns.  Inversement^  si 
Ton  agite  une  solution  normale  avec  du  gypse  en  gros  grains,  on 
peut  observer  un  certain  accroissement  de  la  solubilité  ^5  1/2  0/0 
environ)  résultant  de  la  division  mécanique  de  ces  fragments. 

A  la  même  température,  le  sulfate  de  baryum  précipité  artiâciel 
fournit  une  solution  saturée  normale  contenant  0,00229  mol. 
par  litre,  avec  des  fragments  de  1,8  microns  de  diamètre;  la 
concentration  s*élève  à  0,00415  mol.  avec  du  sulfate  de  baryum 
finement  pulvérisé,  en  fragments  de  0,1  micron  de  diamètre;  elle 
s'élève  encore  de  20  0/0  si  l'on  emploie  la  poudre,  encore  plus 
fine,  obtenue  par  agitation  avec  des  fragments  de  quartz. 

L'oxyde  de  mercure  n'a  pu  être  étudié  par  le  même  procédé, 
car,  mis  au  contact  de  l'eau,  il  n'en  modifie  pas  la  conductibilité 
électrique.  On  l'a  donc  dosé  dans  ses  solutions  en  mesurant  colo- 
rimétriquement  l'intensité  de  la  coloration  bmne  qu'elles  donnent 
par  H*S.  La  solution  saturée  normale  contient  0,000281  mol.  par 
litre,  tandis  que  la  solution  obtenue  avec  l'oxyde  finement  porphy- 
risé  contient  0,000694  mol.  par  litre.  m.  vèzes. 

Sur  l'action  des  non  dlectrolytes  sur  la  saponification  de 
l'acéUte  d'éthyle;  Cari  KULLGREN  (Zeit.  pbysik.  Cb:,  t.  37. 
p.  618-622;  28.6.1901).  —  La  vitesse  de  saponification  de  Tacëtate 
d'éthyle  par  la  soude  en  solution  aqueuse  est  diminuée  par  l'addi- 
tion de  non  électrolytes.  On  a  étudié  à  ce  point  de  vue  l'action  du 
sucre  de  canne,  de  la  glycérine,  des  alcools  mélhylique  et  élhy- 
lique  et  de  l'acétone.  Le  ralentissement  est  maximum  dans  le  cas 
du  sucre  de  canne  ;  les  autres  retardateurs  étudiés  se  rangent  dans 
l'ordre  qui  vient  d'être  indiqué. 

L'action  énergique  qu'exerce  à  ce  point  de  vue  le  sucre  de  canne, 
même  à  dose  relativement  faible,  dérive  de  ce  fait  que  le  sucre 
forme  avec  la  soude  du  saccharate  de  sodium.  Il  est  vraisemblable 
que  la  glycérine  donne  lieu  à  une  réaction  analogue;  mais^  dans 
le  cas  des  fortes  concentrations,  le  ralentissement  observé  dépend 
aussi  d'une  autre  cause,  la  modification  subie  par  le  dissolvant. 
Pour  les  trois  derniers  non  électrolytes,  il  n'y  a  \Taisemblablemenl 
pas  de  réaction  chimique  accessoire,  de  sorte  que  le  ralentisse- 
ment est  simplement  dû  aux  modifications  subies  par  le  dissolvaoL 

On  a  déterminé  le  changement  que  l'addition  de  ces  non  élec* 
trolytes  fait  subir  à  la  conductibilité  électrique  de  la  solution 
alcaline.  Si  l'on  admet  que  le  sucre  de  canne  fournit  du  saccharate 
de  sodium,  on  peut  calculer  la  conductibilité  des  mélanges  oonte* 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  1G4Ô 

liant  une  quantité  donnée  de  sucre;  les  nombres  ainsi  calculés 
concordent  bien  avec  ceux  qu'a  fournis  l'expérience. 

Si  Ton  compare  les  variations  subies  par  la  vitesse  de  saponifi- 
cation et  par  la  conductibilité  par  suite  de  Taddilion  d'alcool 
xnéthylique,  d'alcool  éthylique  ou  d'acétone,  on  constate  que  le 
ralentissement  de  la  saponification  ne  résulte  que  partiellement  de 
la  diminution  du  pouvoir  dissociant  de  la  base  employée.  A  cette 
première  cause  de  ralentissement,  il  faut  en  adjoindre  une 
seconde  :  on  peut  admettre  qu'  t  une  partie  seulement  du  non- 
électrolyte  joue  un  rôle  actif,  et  que  le  nombre  des  molécules 
actives  diminue,  quand  l'eau  est  remplacée  par  un  autre  dissol- 
vant. »  H.   VÈZBS. 

Essai  de  théorie  de  la  dissolution  colloïdale  ;  F.  6.  DONNAN 

{ZelL  pbysik.  CL.,  t.  37,  p.  735-743;    12.7.1901).    —  Mémoire 
purement  théorique.  Voir  l'original.  h.  vèzes. 

Recherches  sur  les  éléments  normaux,  et  particulièrement 
BUT  l'élément  au  cadmium  de  Weston;  W.  JAE6ER  et  St.  LIN- 
DECK  {Zeit.  pbysik.  Ch.,  t.  37,  p.  641-664;  12.7.1901).  —  Les 
données  contenues  dans  ce  mémoire  fournissent  une  réponse  aux 
objections  opposées  récemment  par  E.  Cohen  (voir  BuIL  Soc. 
Chim.y  t.  26,  p.  854)  à  l'emploi  de  l'élément  Weston  comme  élé- 
ment normal.  Elles  sont  relatives  à  :  1"*  la  préparation  d'éléments 
au  cadmium  (avec  un  amalgame  à  13  0/0)  et  d'éléments  Clarke, 
effectuée  en  1899,  et  la  comparaison  de  ces  éléments  avec  des  élé- 
ments plus  anciens;  2**  une  nouvelle  série  de  mesures  analogues 
effectuées  en  1900,  et  étendues  à  un  plus  vaste  intervalle  de  tem- 
pérature (0**  —  30**);  8**  la  préparation  d'éléments  au  cadmium 
(avec  des  amalgames  à  13  0/0  et  12  0/0),  à  la  fin  de  1900,  et  leur 
comparaison  à  0*  et  à  la  température  ordinaire.  Les  résultats  de 
ces  travaux  peuvent  être  résumés  ainsi  qu'il  suit. 

La  comparaison  des  forces  éleclromotrices  de  l'élémentClarke  et 
de  l'élément  au  cadmium,  faite  en  mars  1896,  janvier  1897, 
novembre  1897,  octobre  1899,  décembre  1900,  a  fourni  des  résul- 
tats concordants  à  un  dix-millième  près  avec  les  valeurs  moyennes 

ClarkeO»    ^,,2280         ^.''":''" 'L=  1,40669. 


cadmium  20*         '     "  cadmium  ±0^ 

Les  coefficients  de  température  déterminés  autrefois  pour  l'élé- 
ment Clarke  et  pour  l'élément  Weston  (à  amalgame  à  14,3  0/0 


!  1050  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

1 

\  et  solution  saturée)  se   trouvent  confirmés  par  les  expériences 

actuelles. 
Ces  éléments  au  cadmium  (à  amalgame  à  14,3  0/0)  qui,  au  voi- 
\  sinage  de  0°,  s'écartent  assez  notablement  de  la  valeur  normale, 

i  peuvent,  au  contraire,  êlre  utilisés  comme  éléments  normaux  à 

!  partir  de  10°. 

[  Les  éléments  à  13  0/0  et  à  12  0/0,  même  après  une  semaine 

entière  de  séjour  à  0°.  ne  montrent  plus  aucune  irrégularité.  Ce 
point  capital  a  été  vérifié  sur  près  de  80  éléments  différents. 

On  voit  donc  par  là  que  les  irrégularités  observées  au  voisinage 
'  de  0<»  pour  l'élément  à  14,3  0/0  ne  tenaient  pas  à  des  transforma- 
tions subies  par  le  sulfate  de  cadmium,  et  ne  doivent  pas  être 
rapprochées  des  transformations  que  Ton  observe  dans  Télémeot 
de  Clarke;  elles  résultent,  comme  Ta  montré  E.  Cohen  (loc.  cit.), 
de  phénomènes  encore  mal  connus  que  présente  Tamalgame  à 
14,3  0/0  de  cadmium. 

Les  auteurs  concluent  enfin  que  sous  sa  forme  nouvelle,  Télé- 
ment  au  cadmium  de  Weston  peut  parfaitement  être  employé 
comme  élément  normal.  m.  vèzes. 

Sur  la  densité  de  rozone;  A.  LADENBUR6  (J9.  cL  G.,  t.  34, 

p.  1834;  22.6.1901).  — Polémique  vis-à-vis  de  M.  Otlo(C. /?.,  1. 124. 
p.  78  et  D,  ch.  G.,  t.  34,  p.  1118.  l.  bourgeois. 

Sur  le  tellure  (I);   A.  GUTBIER  {D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  2114; 
6.7.1901).  —  A  l'annonce  d'un  prochain  mémoire  de  M.  F.  Mylius 
sur  les  ac.  tellurique  et  allotellurique,  l'auteur  désirant  so  réserver 
pour  quelque  temps  l'étude  du  tellure,  publie  dans  cette  note  pré- 
liminaire les  conclusions  de  ses  observations  à  ce  sujet.  L'ac.  tel- 
lurique TeO*H*+2H*0  cristallise  non  en  prismes  clinorhombiques, 
mais  dans  le  système  hexagonal  ou  rhomboédrique;  il  existe  aussi 
une  variété  cubique.  C'est  un  ac.  excessivement  faible,  peu  dis- 
socié en  sol.,  comparable  à  H*S  et  CAzH;  on  ne  peut  le  doser  à 
l'aide  d'un  indicateur.  Pas  plus  que  l'ac.  tellureux,  il  ne  peut 
former  d'éthers.  Les  2  mol.  d'eau  en  plus  de  TeO*H*  ne  sont  pas 
de  l'eau  de  cristallisation,  mais  d'après  l'action  de  la  chaleur  et  la 
cryoscopie,  on  doit  les  regarder  comme  de  constitution  et  écrire 
TeO^H^.  Les  acides  tellureux  et  tellurique,  ainsi  que  leurs  sels, 
sont  réduits  à  l'état  de  tellure  quantitativement  par  Thydrate  d'hy- 
drazine,  en  sol.  ac,  neutre  ou  alcaline.  Le  tellurate  de  potassium 
forme  deux  hydrates  :  TeO*K«  +  5H«0  et  TeO*K«-f  2H*0;  ce 
dernier    isomorphe    avec   Tosmiate   OsO^K* -|- 2H^0.   Les   sels 


CHIMIE   GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  1051 

doubles  avec  les  nitratçs  de  plomb  ou  d'argent  décrits  par 
^M.  Oppenheim  (Journ,  f.  prakt,  Cb.^  t.  71,  p.  270)  n'existent  pas. 
X^es  tellurates  terreux  ne  sont  pas  cristallisables.  Fondus,  les 
telforaies  se  réduisent  à  l'état  de  tellurites.  Le  tellurate  d'ammo- 
Tiium  permet  de  distinguer  qualitativement  les-  sels  de  potassium 
en  présence  de  ceux  de  sodium.  L'ac.  tellurique  s'unit  à  l'aniline, 
mais  est  réduit  par  les  diamines.  l.  bourgeois. 

Sur  un  sel  de  l'antimoine  quadri valent  ;  H.  L.  WELLS  et 
r.  J.  HETZGER  [Am,  Journ,,  t.  26,  p.  268-271;  9.1901).  —  Les 
auteurs  confirment  les  indications  de  M.  Setterberg  au  sujet  du 
sel  Cs*Ci^feb  qu'ils  ont  obtenu  de  diverses  façons,  entre  autres 
dans  la  purification  des  sels  de  césium  (voy.  un  des  mémoires 
suivants).  Ce  sel  cristallise  en  rhomboèdres  noirs,  isomorphes  du 
sel  de  Pb,  Cs*PbCl®.  —  Les  auteurs  ont  préparé  sans  l'avoir  tout- 
à-fait  pur,  le  bromure  double  correspondant.        p.  freundler. 

Hoiivel  hydrate  de  chromate  neutre  de  sodium;  H.  SAL- 
KOWSKI  (J9.  ch.  G.,  t.  34,  p.  1947-1950;  22.6.1901).  — Cet  hydrate 
a  pour  formule  CrO*Na*  +  CH*0  ;  il  a  pris  naissance  d'abord  dans 
une  cristallisalion  par  refroidissement  des  eaux-mères  d'une  sol. 
de  sel  à  4H*0;  ensuite  on  a  opéré  en  amorçant  les  cristallisations 
avec  une  parcelle  de  sel  déjà  obtenu.  La  T.  la  plus  favorable  est 
18-20*.  Crist.  en  général  tabulaires  (prismes  anoithiques).  jaune 
foncé,  groupés  en  beaux  agrégats  ;  se  décompose  avec  fus.  partielle 
et  dépôt  d'hydrate  à  4H«0,  vers  26-27°.  La  sol.  saturée  à  17^7 
renferme  43,65  0^  0  de  CrO*Na«  et  à  26%6  elle  en  renferme  46,28 
(diagrammes  dans  l'original).  l.  bourgeois. 

Sur  les  nitrates  acides;  H.  L.  WELLS  et  F.  J.  HETZGER  (Am. 
Journ,,  t.  26,  p.  271-275;  9.1901).  —  Les  auteurs  ont  préparé  un 
certain  nombre  de  nitrates  acides  dont  quelques-uns  déjà  connus. 

RbAz03.Az03H  (F.  62»)  et  CsAzO'.AzOMl  (F.  lOO*»),  s'obtien- 
nent en  saturant  à  chaud  l'ac.  azotique  de  densité  1,42  par  les 
nitrates  neutres  correspondants;  lamelles  octaèdriques  incolores. 

KAzO».2Az03H,  Rb AzO^ . 2 AzO»H  (F.  39-46°),  CsAz08.2AzO«H 
(F.  82-36«)  et  TlAzO».2Az03H  se  préparent  de  même,  mais  avec 
de  l'acide  de  densité  1,50;  on  fait  cristalliser  au-dessous  de  0*». 
I^es  sels  de  Rb  et  Tl  cristallisent  en  aiguilles,  celui  de  Cs  en 
lamelles.  Ces  derniers  sels  perdent  facilement  AzO^H;  les  premiers 
sont  plus  stables.  Celui  de  Tl  se  décompose  en  fondant  <;0*. 

L'analyse  de  ces  composés  a  été  faite  par  calcination  à  poids 
constant  et  titrage  acidimétrique,  p.  freundler. 


1052  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGEHS. 

Recherches  sur  les  nitrates  doiible^;  H.  L.  WELLS  et  H.  P. 
BEARDSLET  {Am,  Journ.,  t.  26,  p.  275-278;  9.1901).  —  Leà 
nitrates  doubles  de  Cs  et  de  Go,  Pb  et  Hg"  n'ont  pu  être  obtenus. 

Le  sel  CsAz03.Fe(AzO^)3.7H«0  se  forme  en  sol.  concentrée 
froide,  par  union  directe  des  composants  en  présence  de  AzCPH. 
Prismes  jaunâtres  déliquescents,  f .  vers  83-36**. 

Le  sel  2CsAzO«.Bi(Az03)»  a  été  obtenu  d'une  façon  analo^e 
en  cristaux  prismatiques  incolores,  f.  à  102<». 

Le  sel  2TlAz03.Tl(Az03)3  s'obtient  en  dissolvant  TlAzO»  dans 
AzO^H  ((/=1,50)  à  chaud,  par  suite  d'une  oxydation  partielle.  11 
cristallise  en  prismes  incolores,  f.  à  150°,  stables  à  l'air  sec. 

p.    FREUNDLER. 

Solubilité  du  sulfate  manganeux;  T.  W.  RICHARBS  et  F.  B. 
FRAPRIE  (Ani.  Journ,,  t.  26,  p.  75-80;  7.1901).  —  Le  sulfate  de 
Mn  ne  perd  la  totalité  de  son  eau  de  cristallisation  que  >  850*; 
on  peut  le  chaufler  à  450**  sans  qu'il  se  décompose  sensiblemeoL 
—  100 part,  d'eau  à  25°  dissolvent 65,19  part,  du  sel  MnSO*.5HH); 
100  part,  d'eau  dissolvent  66,88  part,  du  sel  MnS0*.4H*0  à  Sa',15 
et  68,22  part,  à  35°.  Le  sulfate  double  de  K  et  Mn  se  dissout  Abus 
l'eau  à  25°  à  raison  de  40,1  0/0  (sel  anhydre).      p.  freuxdlkr. 

Contribution  à  l'étude  des  solutions  aqueuses  des  sels 
doubles;  H.  C.  JONES  et  B.  P.  CALDWELL  [Am.  Journ.,  t.  25. 
p.  349-890;  5.1901).  —  L'un  des  auteurs  a  montré  précédemment 
qu'en  sol.  concentrée  certains  sels  doubles,  possédaient  de  suite 
après  leur  dissolution,  une  conductibilité  électrique  inférieure  à 
celle  que  possède  un  mélange  des  sol.  préparées  isolément  des 
2  sels  simples  constituants.  Il  en  résultait  que  ces  sels  doubles 
n'étaient  pas  dissociés  au  même  degré  que  les  sels  simples. 
Au  delà  d'une  dilution  plus  grande,  la  différence  disparaissait. 

Les  auteurs  ont  examiné  au  même  point  de  vue  un  certain 
nombre  de  sels  doubles  et  de  mélanges  dont  on  trouvera  les 
conductibilités  dans  le  mémoire  original.  Ces  sels  sont  : 

lodures  doubles  de  Cd  et  K,  de  Sr  et  Cd  (Sri*,  Cdl«,  8H«0; 
prép.  par  union  directe  des  composants). 

Cyanures  doubles  de  K  et  Hg  (2KCAz,  Hg[CAz]«;  cristaux 
hygroscopiques). 

Nitrates  doubles  de  praséodyme  et  AzH*,  de  néodyme  et  AzH* 
(cristaux  sol.  dans  l'eau,  hygroscopiques;  les  nitrates  de  Pr  el  ée 
Nd  possèdent  des  conductibilités  très  différentes;. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  105S 

Sulfates  doubles  de  Mg  et  AzH*,  de  Cu  et  AzH*  et  Fe«  et  AzH*, 
de  Gd  et  AzH*,  de  Ni  et  AzH*,  de  Ni  et  K. 

Chlorure  double  de  K  et  Cd. 

L.a  méthode  cryoscopique  a  été  appliquée  à  un  certain  nombre 
de  ces  sels  avec  le  même  résultat.  Certains  sels  présentent  un 
minimum  de  dépression  moléculaire,  d'autres  n'en  présentent  pas. 

Les  iodures  et  cyanures  doubles  présentent  à  un  haut  degré  le 
phénomène  mentionné  plus  haut;  la  différence  est  encore  sensible 
pour;x  =  200Û;  dans  le  cas  des  nitrates  elle  disparait  beaucoup 
plus  rapidement.  Les  sulfates  ne  sont  complètement  dissociés  à 
aucune  dilution.  p.  freundler. 

Sur  les  nitrates  basiques  de  bismuth;  F.  B.  ALLAN  (Am, 
Journ.,  t.  25,  p.  ^107-315;  4.1901).  —  11  résulte  des  expériences 
efTecluées  par  Tauteur,  que  : 

1**  La  précipitation  par  Teau  froide  de  sol.  acides  de  niti*ate  de 
bismuth,  fournit  uniquement  un  précipité  de  formule  BiOAzO^, 
H«0; 

2°  A  21%  le  sel  Bi<»0*3(Az03j«o,  9H«0  est  stable  en  présence  de 
sol.  d'ac.  azoti<|ue  renfermant  de  0,03  à  0,82  mol.  par  htre,  tandis 
qu'avec  une  concentration  de  0,425  à  0,72  mol.,  c'est  le  sel 
BiOAzO»,  H«0  qui  est  stable; 

3*  A  50%  le  sel  Bi^O^AzO»)*,  H«0  est  stable  vis-à-vis  de  Tac. 
azotique  de  concentration  0,057  a  0,285  mol.  par  litre;  si  la  con- 
centration est  de  0,285  à  0,4G6  mol.,  c'est  le  sel  Bi««0*3^^Az03)*o, 
9H*0  qui  est  stable.  Aucun  autre  sel  n'existe  à  celte  température; 

4*  A  75%  le  sei  Bi*05(Az03)%  H«0  est  stable  lorsqu'il  y  a  de 
0,109  à  0,814  mol.  AzO'H  par  litre; 

5*  L'action  de  AzO^H  dilué  sur  les  nitrates  basiques  n*est  pas 
instantanée.  p.  freundler. 

Sur  la  cristallisation  du  sulfate  de  cuivre;  A.  J.  HOPKINS 
(Am.  Joura,,  t.  25,  p.  413-419;  5.1901).  —  Mémoire  consacré 
entièrement  à  la  description  des  procédés  employés  par  Tauteur 
pour  obtenir  des  cristaux  de  sulfate  de  cuivre.  On  trouvera  dans 
l'original,  entre  autres  détails,  les  dimensions  des  cristallisoirs  dont 
M.  Hopkins  s'est  servi  avec  succès.  p.  freundler. 

Sur  la  formation  du  chlorure  de  platine  par  oxydation  par 
Tair  d'une  solution  aqueuse  d'acide  chlorhydrique  au  contact 
de  noir  de  platine;  J.  W.  HALLET  (A m.  Journ.,  i.  25,  p.  430; 
5.1901).  — En  lavant  du  noir  de  platine  (préparé  avec  de  Tald. 


1064         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS 

formique)  avec  une  sol.  diluée  d*ac.  chlorhydrique,  Tauteur  a 
constaté  la  transformation  d'une  partiedu  premier  en  tétrachlorure. 
Il  attribue  ce  fait  à  la  présence  d'oxygène  occlus  dans  le  noir  Ae 
platine.  p.  freundler. 

Sur  la  purification  du  césium;  H.  L.  WELLS  {A m.  Journ., 
t.  26,  p.  265-268;  9.1901).  —  La  méthode  qui  consiste  à  précipiter 
le  césium  à  l'état  de  chlorure  double  de  Pb,  au  moyen  de  nilrale 
de  Pb,  présente  deux  inconvénients  :  elle  ne  permet  pas  la  sépa- 
ration de  Rb  et  de  K,  et  de  plus  elle  exige  un  grand  excès  de  sel 
dePb. 

L'auteur  préfère  précipiter  la  majeure  partie  du  césium  à  J'étal 
de  chlorure  double  d'antimoine  Gs*Cl^Sb  (les  eaux  mères  sont 
additionnées  ensuite  de  Pb(A20*)*  et  saturées  de  Cl  pour  achever 
la  précipitation  du  chlorure  PbCs*Cl^.  Le  chlorure  double  de  Sb 
est  chauffé  ensuite  avec  de  l'ammoniaque  diluée  qui  précipite 
l'oxyde  d'antimoine  (les  dernières  traces,  sont  éliminées  par  H*S 
en  sol.  acide),  sa  liqueur  filtrée  est  fortement  concentrée  et  addi- 
tionnée de  AzO^H  concentré  jusqu'à  cessation  de  l'eflervescence. 
Les  sels  ammoniacaux  sont  ainsi  détruits,  et  il  ne  reste  plus  qu'à 
évaporer  et  à  fondre  le  résidu  de  nitrate  de  césium.  Ce  dernier  sel 
cristallise  en  gros  prismes.  On  le  transformera  en  carbonate  en  te 
broyant  avec  un  peu  d'acide  .oxalique  et  d'eau,  évaporant  et 
calcinant. 

Le  sel  CsClM  s'obtient  en  dissolvant  1  mol.  de  nitrate  avec 
1  atome  d'iode  dans  5  p.  d'HCl  concentré  et  5  p.  d'eau.  La  disso- 
lution s'effectue  à  l'ébulUtion,  et  pai*  refroidissement  on  obtient 
des  tables  jaunes  du  sel  en  question.  Ce  dernier  peut  être  purifié 
très  facilement  par  des  cristallisations  dans  HCl  dilué  (111^; 
chauffé  au  rouge  sombre,  il  se  transforme  en  chlorure  pur. 

p.    PHEUNOLKR. 

Sur  un  periodate  et  un  iodoperiodate  de  césiam;  H.  L. 
WELLS  (Am.  Joura.,  i.  26,  p.  278-281;  9.1901).  —  L'auteur  a 
perfectionné  quelque  peu  la  préparation  de  l'acide  périodique 
(voy.  le  mémoire  original).  Cet  acide  dissout  Cs^CO'  en  fonnaotle 
periodate  CslO*  (lamelles  blanches  peu  sol.  dans  l'eau  froide). 
Dans  certaines  conditions,  les  sol.  de  CcIO*  dans  10*H  se  rédui- 
sant partiellement  et  elles  abandonnent  par  évaporation  spootaoée 
des  prismes  brillants  répondant  à  lajormule  GsIO3.1O*H.2H*0. 

p.    raCUNDLER. 


_J 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE  1055 

Action  des  molybdates  et  des  tungstates  sur  la  rotation 
spécifique  des  tartrates;  H.  ITZI6  (J9.  eh.  (?.,  t.  34,  p.  1372- 
\  380;  8.6.1001).  —  L'auteur  a  poursuivi  l'étude  du  sujet  commencée 
par  Gernez  (C.  /?.,  t.  104, 105,  106,  108),  puis  par  lui-même  avec 
M.  Rosenheim  (D.  cb.  G.,  t.  33,  p.  707-718).  Il  s'occupe  des 
mélanges  molybdate  neutre  de  Na,  paramolybdate  de  AzH*, 
trungstate  neutre  et  paratungstate  de  Na,  avec  bilartrate  de  sodium, 
molybdate  neutre  de  Na,  molybdate  ordinaire  de  AzH*,  paratungs- 
tate de  Na  avec  sol.  de  Seignette,  molybdate  d'ammonium  avec 
émétique  et  avec  tartrate  de  Ca,  acide  molybdique  hydraté  avec 
bitartrate  de  Na  ou  sel  de  Seignette.  On  observe  toujours  un 
accroissement  de  pouvoir  rotatoire  droit,  et  celui-ci  est  maximum 
lorsqu'une  mol.  d'ac.  tarlrique  est  en  présence  de  2  at.  d'alcalis, 
à  rétat  d'ions  dans  la  sol.  l.  bourgeois. 

Sor  le  semipentoxyde  de  molybdène;  I.  NOROENSKJOLD 
{£).  cL  (?.,  t.  34,  p.  1572-1577;  8.6.1901).  —  Voir  Klason  {ibid.y 
p.  148).  L'auteur  prépare  d'abord  de  l'acide  MoOCl'.2HCl,  en 
dissolvant  MoO*  dans  HCl  fumant  et  réduisant  par  la  quantité 
voulue  de  HI;  on  enlève  l'iode,  on  concentre  fortement  et  l'on 
sature  de  gaz  HCl.  —  Chlorure  de  molybdényle  et  de  potassium 
MoOa8.2Ka  +  2H«0.  A  la  sol.  d'acide  ainsi  préparée,  on  ajoute 
la  quantité  voulue  de  KCl  et  l'on  concentre  fortement  dans  un 
courant  de  gaz  HCl.  Par  refroidissement,  on  a  de  beaux  prismes 
rhombiques  vert  foncé,  assez  stables  à  l'air.  —  Sels  de  rubidium 
et  de  césium,  MoOCl».2RbCl  et  MoOCl3.2CsCl.  Se  préparent  de 
môme,  cristaux  rhombiques  ressemblant  à  des  octaèdres  réguliers, 
anhydres  comme  le  sel  d'ammonium,  moins  sol.  que  le  sel  de 
potassium;  le  sel  de  césium  est  presque  insoluble.  Les  sels  de 
lithium  et  de  sodium  n'ont  pu  être  préparés.  —  Sels  d'ammo- 
niaques composées,  MoOC13.2AzX*Cl.  S'obtiennent  de  même  et 
ressemblent  ou  sel  d'ammonium.  On  a  préparé  ceux  de  mélhyl- 
amine,  diméthylamine,  triméthylamine,  tétraméthylammonium, 
éthylamine,  diméthylamine  et  triméthylamine.    • 

Chlorure  de  molybdényle,  —  D'après  Klason,  ce  serait  la  subs- 
tance MoOCl',  et  il  y  aurait  identité  avec  «  l'oxychlorure  vert  »  de 
Blomstrand  {Lieb.  Ann.  Ch.,  t.  201,  p.  126).  L'auteur  n'a  pu 
isoler  cet  oxychlorure  MoOCl^,  par  décomposition  pyrogénée  dans 
le  vide  ou  dans  HCl,  soit  de  MoOCl«.2RbCl,  soit  de  MoOCP.HCl. 

Oxychlorure  vert  de  Blomstrand.  —  Ce  n'est  pas  un  produit 
défini,  mais  un  mélange  en  proportions  très  variables,  de  MoCl* 
avecMoO«Cl«.  l.  bourgeois. 


i(m  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Sur  les  urano-oxalates  ;  V.  KOHLSCHUTTER  et  H.  R08SI 

{D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  1472-1479;  8.6.1901).  —  On  comnoeaoc 
d^abord  par  préparer  une  sol.  impure  de  chlorure  uraneux,  en 
réduisant  une  sol.  chlorhydrique  de  carbonate  uranico-ammonique 
soit  par  le  cuivre  à  chaud,  ajoutant  de  Teau,  puis  traitant  par  WS 
et  concentrant,  soit  encore  par  Thydrosulfile  de  sodium.  L'addition 
d*acide  oxalique  à  chaud  dans  les  liqueurs  vert  foncé  ainsi  pré- 
parées, fait  naître  un  ppté  gris  abondant  qui  devient  bientôt  verl 
sombre  microcristallin,  formé  de  très  petits  cubes.  Ce  sel  est  trè? 
stable,  insol.  dans  Teau  ou  les  acides  étendus,  sol.  dans  HO 
concentré  et  reprécipitable  par  Teau;  il  perd  à  200*»  son  eau  «it 
cristallisation  en  devenant  violet  pâle.  C'est  Voxalate  uraneui 
(C«0*)2U -r H«0,  déjà  signalé  par  Seekarap  (Lieh.  Ann.  CL, 
t.  122,  p.  115),  comparable  à  celui  de  thorium.  Ce  sel  se  dissout 
dans  une  sol.  concentrée  d'un  oxalate  alcalin  en  fournissant  une 
liq.  vert  mousse,  paraissant  rougeâtre  en  couche  mince  ;  cette 
Jiqueur  peu  oxydable  à  Tair,  donne  par  évaporation  de  beaux  crist 
rhombiques  très  dichroïques;  comme  les  crist.  ainsi  obtenu.-^ 
étaient  souillés  d'un  peu  de  sel  uranique  en  poussière  jaune,  on 
les  a  obtenus  purs  en  pptant  par  Talcool  une  liq.  préparée  gaa-» 
excès  d'oxalale  alcalin.  Le  sel  de  potassium  est 

2  C20*K2 .  (C20*)2U  4-  5  H^O . 

Par  addition  de  BaCl*,  on  a  un  ppté  blanc  floconneux  qui  î>t 
change  bientôt  en  un  sel  violet  clair,  bien  cristallisé, 

-2C20*Ba.(G20*)2U  +  9HK). 

de  même  pour  les  sels  de  strontium  et  calcium.  Il  y  a  lieu  de 
penser  que  ces  sels  dérivent  d*un  acide  urano-oxalique  qui  serait 
U(C*0*H)*.  Les  sol.  d*oxalates  uranoso-alcalins  donnent  par  HQ, 
un  ppté  vert  pâle  cristallin  qui  est  formé  non  par  l'acide  libre, 
mais  par  un  produit  intermédiaire,  ainsi  le  sel  obtenu  avec  Toxalale 
uranoso-ammonique,  est  C«0*H(AzH*).2(C»0*)«U  —  8H«0. 

L'obtention  très  facile  de  Toxalate  uraneux  peut  s'appliquer  avec 
avantage  au  dosage  de  l'urane;  on  réduit  la  sol.  uranique  chlorhy- 
drique par  le  zinc,  on  ppte  par  Tac.  oxalique  ;  le  ppté  recueilli  et 
lavé  Cï^t  calciné  et  pesé  à  l'état  de  U^O»;  résultats  satisfaisants. 
On  peut  procéder  d'une  manière  semblable,  en  se  servant  comme 
réducteur  de  Thydrosulfite,  pour  régénérer  les  résidus  d'urane. 

L.    BOURGEOIS. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  lOS-^ 

Nouvelle  réaction  pyrognostiqne  pour  la  recherche  du 
chlore;  H.  W-  NICHOLS  {Am.  Journ,,  t.  25,  p.  815-817;  4.1901). 
—  Cette  méthode  s'applique  à  la  recherche  du  chlore,  du  brome 
et  de  riode  dans  les  minéraux  qui  en  renferment  plus  de  0,5  0/0. 
La  substance  broyée  est  mélangée  avec  8  ou  4  parties  de  bisulfate 
de  potasse  et  le  tout  est  chauffé  dans  un  petit  tube  fermé.  A  Tori- 
Qce  du  tube  on  place  un  fragment  de  papier  imbibé  de  nitrate  de 
cobalt.  S'il  y  a  du  chlore,  le  papier  bleuit;  s'il  y  a  du  brome  ou  de 
riode,  il  verdit.  En  présence  de  chlore  et  du  brome,  le  papier' 
bleuit  d'abord  puis  devient  bleu-verdâtre.  p.  freundler. 

Sur  le  dosage  iodométrique  de  l'acide  antimonique  et  sur 
le  dosage  pondéral  de  l'antimoine  en  prismes  du  zinc;  H. 
ROHMER  (D.  ch.  C,  t.  34,  p.  1565-1568;  8.6.1901).  —  La  présence 
de  HBr  facilite  beaucoup  la  réduction  de  Sb*0*  par  SO^;  pour 
faire  le  dosage  de  l'antimoine  préalablement  peroxyde  par  éb. 
avec  HCl  et  CIO'K,  l'auteur  procède  comme  il  suit.  On  fait  bouillir 
la  sol.  chlorhydrique  avec  1  gr.  de  KBr,  on  ajoute  de  la  sol.  de 
SO*  et  l'on  fait  encore  bouillir  pour  chasser  ce  dernier;  après 
refroidissement  on  ajouté  de  l'acide  tartrique,  puis  on  neutralise 
par  du  bicarbonate  de  sodium,  et  enfin  on  titre  par  la  sol.  d'iode. 
On  emploie  alors  une  sol.  l/:20'  normale  d'iode,  dont  on  ajoute  un 
léger  excès  (1  ce.)  à  la  sol  de  Sb^O^  neutralisée  par  CO^NaH.  Après 
addition  d'empois  d'amidon,  on  verse  goutte  à  goutte  S^O^Na*, 
jusqu'à  disparition  de  la  coloration  violet-rose. 

Cette  oxydation  de  l'antimoine  par  Tiode  est  gênée  par  la  pré- 
sence de  l'étain,  à  moins  qu'on  n'ait  mis  un  grand  excès  d'acide 
tartrique.  Pour  faire  l'analyse  d'un  alliage  d'élain  et  d'antimoine, 
on  dissoudra  dans  HCl  en  présence  de  ClO^K;  après  ébullition, 
poiu*  chasser  le  chlore,  on  ajoute  .KBr  puis  SO*  et  l'on  fait  encore 
bouillir;  après  refroidissement,  on  ajoute  lÛ-20  gr.  d'acide  tar- 
trique, et  l'on  procède  par  l'iode  ainsi  qu'il  a  été  dit.  Si  l'alliage 
renferme  en  plus  de  l'arsenic;  il  faudra,  après  avoir  chassé  l'excès 
de  chlore,  et  ajouté  KBr,  distiller  dans  un  courant  de  HCl  et  SO*» 
de  telle  sorte  que  AsCl^  passe  seul.  l.  bourgeois. 

Hotice  sur  la  précipitation  de  quelques  sulfures  métalliques 
par  l'hyposulfite  de  soude;  Ed.  DONATH  {Zeit.  anal.  Ch.,  t.  40, 
p.  141-143;  1901).  —  A  noter,  parmi  des  faits  déjà  connus,  l'emploi 
de  l'hyposulfite  pour  la  recherche  qualitative  simple  du  nickel  en 
présence  d'un  grand  excès  de  cobalt. 

soc.  CHiM.,  îJ*  8BR.,  T.  XXVI,  1901.  —  TraT.  étrang.  6" 


iOô»         ANALYSE  DBS  THAVAUX  ETRANGERS. 

Eu  liqueur  acétique,  l'addition  d'hyposulfite  et  rébuIHtion  préci- 
pitent le  sulfure  de  nickel,  entraînant  un  peu  de  sulfure  de  cobalt. 

H.    COPAtIX. 

Sur  la  recherche  du  potassium  par  le  picrate  de  soude  ainsi 
que  des  autres  métaux  alcalins,  du  tballium  et  de  rammo- 
niaque;  {Zcit,  anal.  CL,  t.  40,  p.  877-385;  1901).  —  Dans  les 
sels  de  potassium,  où  la  proportion  de  métal  ne  dépasse  pas5O0/0. 
le  picrate  de  sodium  ne  donne  pas  de  précipité,  sous  une  conceu- 
tration  inférieure  à  2  0/0.  La  limite  tombe  à  1  0/0  pour  les  selï^, 
tels  que  le  chlorure,  renfermant  plus  de  500/0  de  métal- 

Les  solutions  de  sels  ammoniacaux  à  2  0/0  étant  précipitées  par 
le  picrate  de  soude,  la  recherche  de  potassium  ne  doit  pas  être 
exécutée  en  présence  de  sels  ammoniacaux. 

Par  contre,  le  lithium  est  sans  influence. 

Les  picrates  de  césium  et  rubidium  sont  encore  moins  solubles 
que  le  picrate  de  potassium  et  peuvent  être  confondus  avec 
celui-ci . 

Enfin,  le  nitrate  de  thallium  est  précipité  par  le  picrate  de  sodium 
jusqu'à  la  concentration  limite  de  i/2  0/0.  h.  copaux. 

Contribution  au  dosage  du  potassium;  0.  SCHUMM  (Zeii 

anal.  Cb.,  t.  40,  p.  385-389;  1901).  —  Application,  à  de  petile^ 
quantités  de  matière,  de  la  méthode  de  Classen.  Cette  inéttiode 
consiste  à  électrolyser  le  chloroplatinate  de  potassium  précipilé, 
puis  redissous  dans  Tacidé  sulfurrque  étendu.  Les  chifTres  de 
contrôle  sont  d*une  grande  précision,  h.  copaux. 

Sur  quelques  réactions  du  cobalt;  Ed.  JiOVATE{Zeil.  anal.Cb., 
t.  40,  p.  137-141  ;  1901). —  Si  Ton  verse,  dans  une  lessive  concenln^* 
de  potasse  (30  0/0),  quelques  gouttes  d'un  sel  de  cobalt,  on  obtienl 
une  liqueur  bleue  qui  représente  une  simple  solution  d'hydrate  de 
proloxyde  dans  Talcali  et  non  pas,  comme  on  Ta  prétendu,  le  sel 
d*un  acide  cobaltique. 

Ce  fait,  déjà  connu,  peut  être  utilisé  en  certains  cas  pour  l« 
recherche  du  cobalt;  c*est  ainsi  que  les  minerais  de  cobalt,  pul- 
vérisés et  grillés,  donnent  une  solution  bleue  avec  la  potasse  con- 
centrée bouillante^  alors  que  la  coloration  de  la  perle  de  borax  est 
altérée  par  la  présence  des  autres  oxydes  métalliques. 

Les  composés  du  cuivre  possèdent  la  même  propriété,  ooais 
reddition  de  sel  de  Seignette  augmente  Tintensiié  des  soluiioos 
alcalines  de  cuivre  et  décolore  celles  de  cobalt.  Le  cyanure  da 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET   MINÉRALE.  1069 

fx>tassium  décolore  les  solutions  de  cuivre  et  de  cobalt,  mais  celles^ 
ci  brunissent  à  Tair  par  oxydation. 

On  peut  ainsi  faire  la  distinction  entre  les  deux  métaux. 

L'auteur  admet  que  la  solution  alcaline  de  cobalt  renferme  une 
oombinaison  de  protoxyde 


yOH  /OK 

o<        +2KOH  =  Co<        +2H20. 
^OH  \0K  u.  coPAtx. 


Méthoda  ponr  la  séparation  quantitative  du  nickel  et  du 
Gobalt;  A.  ROSENHEIH  et  E.  HULDSCHINSKT  {D.  ch.  G.,  t.  34, 

p.  2050-2057;  6.7.1901).  —  Les  auteurs  ont  perfectionné  le  procédé 
proposé  par  M.  H.  Vogel  [ibid,,  t.  12,  p.  2314)  et  fondé  sur  la  solu- 
bilité du  thiocyanate  de  cobalt  dans  un  mélange  d^alcool  amylique 
et  d'élher.  Ils  opèrent  Tagitation  des  liqueurs  avec  ce  mélange,  non 
pas  dans  une  allonge  à  robinet  ordinaire,  mais  dans  le  petit  appa- 
reil à  deux  boules  de  Rothe  {Mittb,  d.  k.  techn,  Versuchsanst. 
Berlin,  t.  10,  p.  132-142).  La  sol.  où  Ton  veut  doser  le  nickel  et 
le  cobalt  est  additionnée  d'une  quantité  suffisante  de  thiocyanate 
d'ammonium,  concentrée  à  15-20  ce.  (pour  0»%3-0»',5  de  métaux); 
La  liq.  bleue  est  versée  dans  Tappareil  à  épuisement,  additionnée 
des  eaux  de  lavage,  de  façon  à  ce  qu'on  n*ait  pas  plus  de  50  ce.  de 
liquide.  On  agite  alors  avec  le  dissolvant  éthéro-alcoolique,  75  ce. 
pour  le  premier  épuisement  et  80-40  ce.  pour  le  second.  Ce  liquide 
se  fait  avec  25  vol.  d'éther  et  1  vol.  d'alcool  amylique.   La  sol. 
aqueuse  séparée  est  évaporée  à  sec,  le  résidu  calciné  d'abord  avec 
précaution,  puis  grillé  fortement,  repris  par  AzO^H  étendu  à  chaud 
(10  ce.)  et  la  liq.  filtrée,  neutralisée  par  AzH*  et  additionnée  d'oxa- 
late  d'ammonium  est  soumise  à  l'électrolyse.  Quant  au  dissolvant 
organique  chargé  de  cobalt,  on  l'agile  dans  l'appareil  à  épuise- 
ment, avec  15-20  ce.  deSO*H*  à  10  0/0;  le  sulfocyanate  est  détruit, 
la  couche  éthérée  se  décolore,  et  tout  le  cobalt  repasse  dans  la 
couche  aqueuse  qu'elle  colore  en  rose;  on  sépare  celle-ci,  et  Ton 
procède  par  électrolyse  comme  plus  haut  pour  le  nickel. 

L.  BOURGEOIS. 

Sur  le  dosage  volumétriqna  du  fer  et  de  Tétain  au  moyen 
du  oblorure  stanneux;  C.  ZENGELIS  (D.  cb,  6.,  t.  34,  p.  2046- 
2050;  6.7.1901).  -f  La  méthode  s'appuie  sur  la  réduction  de  l'aride 
molybdique  par  SnCl*  à  l'état  de  bleu  de  molybdène.  On  emploie  : 
!•  une  sol.  de  SnCl',  dissoudre  11-12  gr.  d'étain  dans  250  ce.  de 
HCl(D  =  l,i2)  et  étendre  à  1  lit.;  2«  une  sol.  très  acide  de  Fe«GI«, 


lOÔO         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANOEas. 

dissoudre  10»%04  de  fll  de  clavecin  dans  HCl,  peroxyder  parClO^K, 
et  étendre  à  1  lit.;  3°  une  sol.  de.molybdate  de  sodium,  dissoudre 
MoO^  dans  NaOH  étendue,  ajouter  un  léger  excès  de  HCl,  et 
étendre  à  200  ce. 

Pour  les  dosages  de  fer,  on  fait  bouillir  doucement  20  ce.  de 
liqueur  ferrique  et  Ton  ajoute  peu  à  peu  de  la  liq.  stanneuse  jus- 
qu'à dissolution  presque  parfaite.  Alors  on  n'aurait  plus  que  quel* 
ques  ce.  à  rajouter  pour  arriver  au  point  final.  Pour  apprécier 
celui-ci,  on  met  dans  une  petite  capsule  une  goutte  de  liq.  inolyb- 
dique,  et  Ton  y  verse  quelques  gouttes  de  sol.  bouillante  ;  s'il  y  a 
coloration  bleu-clair,  c'est  que  la  réaction  n'est  pas  finie  ;  elle  eàl 
terminée,  si  le  mélange  demeure  incolore.  Trois  ou  quatre  essais 
de  ce  genre  suffisent. 

Pour  faire  un  essai  d'étain,  on  dissout  0,8-1  gr.  de  ce  métal 
dans  20  ce.  de  HCl  concentré,  en  chauffant  doucement,  opérant  au 
contact  d'une  lame  de  platine  et  dans  un  courant  de  CO^.  On 
ajoute  80-100  ce.  de  liqueur  ferrique  type,  et  il  ne  reste  plus  qu'à 
doser  l'excès  de  fer,  en  procédant  comme  plus  haut. 

L.   BOURGEOIS. 

Les  essais  des  minerais  d'or  complexes;  Ernest  SMITB 

(Cbem.  News.,  t.  84,  p.  62,  74,  89,  98,  134  ;  8.1901).  —  Les  expé- 
riences effectuées  par  l'auteur,  pour  déterminer  les  meilleurs 
modes  analytiques  des  minerais  d'or,  l'ont  conduit  aux  cooclusious 
suivantes  : 

Minerais  oxydés  basiques.  —  Fusion  directe  avec  une  propor- 
tion déterminée  de  charbon  en  poudre  et  addition  de  fer  métal- 
lique pour  les  minerais  contenant  une  faible  proportion  de  matières 
pyriteuses. 

Minerais  pyrileux  (principalement  terrugineux).  —  Grillage 
préalable, puis  traitement  analogue  au  précédent.  La  fusion  directe 
avec  addition  de  fer  métallique  peut  être  appliquée  aux  minerais 
contenant  30  0/0  au  moins  de  matières  pyriteuses.  L'oxydation  par 
le  nitre  n'est  applicable  que  dans  les  cas  où  il  n'existe  que  de 
petitçs  quantités  de  matières  pyriteuses. 

Minerais  arsenicaux.  —  Grillage  préliminaire,  suivi  de  la  fusion 
comme  pour  les  minerais  basiques. 

.   Minerais  anlimonieux.  —  Oxydation  générale  par  le  nitre, 
.    Minerais  cuprifères.  —  Pour  les  minerais  riches  on  cuivre,  on 
pombine  les  jnéthodes  par  voie  sèche  et  humide.  Les  minerais 
relativement  pauvres  peuvent  être  fondus  directement,  ou  après 
un  grillage  préalable,  avec  addition  do  flux  convenable,  en  sur- 


CHIMIE   GÉNÉRALE  ET   MINÉRALE.  1061 

veillant  la  proportion  d'oxyde  de  plomb  ajouté.  Le  procédé  de 
scorification  peut  s'appliquer  dans  le  cas  où  les  minerais  sont 
suffisamment  riches  en  métal  précieux. 

Minerais  renfermant  de  la  galène.  —  Fusion  directe  avec 
addition  de  fer  métallique.  Le  grillage  ne  doit  pas  être  pratiqué 
s'il  y  a  une  grande  proportion  de  galène. 

Minerais  renfermant  de  la  blende.  —  Grillage  soigné  et  fusion 
subséquente  comme  pour  les  minerais  basiques,  mais  avec  addi- 
tion de  grandes  quantités  de  flux,  variables  avec  la  proportion  de 
zinc. 

Minerais  tellureux.  —  Fusion  directe  avec  de  grandes  propor- 
tions d'oxyde  de  plomb  et  de  flux  ordinaire. 

Minerais  renfermant  du  bismuth.  —  Fusion  directe  comme 
pour  les  minerais  basiques.  La  scoriflcation  ne  réussit  pas  si  là 
({uantité  de  bismuth  est  considérable.  a.  hébeht. 

Sur  le  dosage  des  pentosanes;  G.  S.  FRAPS  {Am,  Journ., 
l-  25,  p.  501-508;  6.1901).  —  L'auteur  a  remarqué  qu'en  distillant 
les  pentosanes  avec  HCI,  on  obtient,  outre  le  furfurol,  des  subs- 
tances également  précipitables  par  la  phloroglucine  et  auxquelles 
il  donne  le  nom  de  iuraloîdes.  Ces  furaloïdes,  distillées  de  nouveau 
avec  HCI,  fournissent  une  certaine  quantité  de  furfurol. 

p.   FREUNDLER. 

Sur  le  dosage  de  très  petites  quantités  de  sucre  dans  l'urine  ; 
E.  RAIHANN  (Zeit.  anal.  CL,  t.  40,  p.  390-403;  1901).  —  La  pré- 
cipitation du  glucose  par  la  phénylhydrazine  a  été  proposée  par 
Laves  pour  le  dosage  de  petites  quantités  de  sucres  et  appliquée 
parBreul  à  l'étude  de  la  glycosurie  physiologique. 

Les  résultats  concordants  obtenus  par  Breul  avaient  engagé 
Tauteur  à  suivre  une  voie  analogue  dans  l'étude  de  la  glycosurie 
alimentaire. 

L'urine  à  essayer  étant  divisée  en  deux  parties,  on  additionné 
l'une  d'un  poids  connu  de  dextrose  pur  et  l'on  précipite  les  deux 
portions  par  la  phénylhydrazine.  Or,  le  poids  d'osazone  trouvé 
dans  la  partie  sucrée  artificiellement  est  inférieur  à  celui  qui 
correspond  simplement  au  dextrose  ajouté.  Aucune  correction  n'a 
permis  d'interpréter  ce  résultat  inadmissible. 

On  a  donc  repris  en  détail  Texamen  des  différentes  phases  du 
procédé  Laves  et  Breul. 
Si  Ton  traite  par  la  phénylhydrazine  des  solutions  de  dextrose 


1082  ANALYSE   DES   THAVAUX   ETRANGERS. 

pur,  la  proportion  de  sucre  précipité  varie  entre  62  et  75  0/0,  selon 
la  coloration  et  la  pureté  du  réactif. 

En  Tabsence  de  sucre,  la  phénylhydrazine,  soumise  à  rébulUlion 
avec  Tacide  acétique  étendu,  abandonne  un  précipité  amorphe, 
dont  la  niasse  augmente  avec  la  coloration  primitive,  la  dorée 
de  rébullition,  le  temps  écoulé  entre  Tébullition  et  la  fiUration,etc. 
La  présence  d'urine  non  sucrée  exagère  ce  fait;  il  précipite  eo 
même  temps  des  acides  glucuroniques,  des  pentoses,  de  Tiso- 
maltose. 

Le  procédé  primitif  présente  donc  deux  causes  générales  d'erreur 
oxydation  variable  de  la  phénylhydrazine  et  précipitation  des 
corps  non  sucrés. 

Ces  erreurs  seront  éliminées  en  dosant,  comme  à  Tordinaire, 
une  partie  de  Turine  sucrée,  puis  l'autre,  débarassée  de  sucre  par 
fermentation.  La  différence  entre  les  précipités  donnera  rosazoDt: 
correspondant  au  glucose. 

1/2  litre  d'urine  est  mis  en  fermentation  pendant  24  heures,  ■ 
84®,  avec  de  la  leviire  fraîche  et  précipité  par  100  ce.  de  solution 
à  25  0/0  d'acétate  de  plomb.  Le  plomb  est  éliminé  par  rhydrogène 
sulfuré;  on  filtre  à  nouveau. 

Concentrer  au  bain-mario450cc.  du  liquide  filtré,  jusqu'à  100  cf. 
environ,  amener  à  120  ce,  filtrer.  Chauffer  100  ce.  du  filtrat  avec 
5  ce.  d'acide  acétique  et  3  ce.  de  phénylhydrazine,  pendant 
1  heure  1/2  au  bain-marie.  Après  12  heures,  jeter  sur  filtre  (are, 
sécher  à  110%  peser. 

La  même  opération  étant  faite  sur  un  demi-litre  d'urine  non 
fermentée,  on  multipliera  la  différence  des  poids  de  précipités  par 
0,329  pour  obtenir  directement  la  teneur  de  sucre  en  centièmes. 

Ce  facteur,  déterminé  empiriquement  sur  une  urine  artificiel- 
lement sucrée,  représente  la  proportion  vraie  de  dextrose  précipita', 
dans  les  conditions  expérimentales  choisies. 

La  pureté  de  la  phénylhydrazine  n'exerce  pas  d'influence 
absolue,  en  opérant  ainsi  par  différence.  h.  copaux. 

Dosage  gazométrique  de  racétone  dans  rurine;  E.  RIEGLEB 

{Zcit.  ami  C//.,  t.  40,  p.  94-97;  1901).  —  Le  principe  du  procédé 
a  été  apj)liqué  déjà  par  Strache  au  dosage  des  groupes  CO  d8D> 
les  aldéhydes  et  les  cétones  et  par  Jolies,  au  dosage  de  racétone 
dans  Turine. 

La  phénylhydrazine  est  décomposée  par  la  liqueur  de  Fehliog 
chaude,  avec  formation  de  benzène  et  phénol  et  dégagement  d'axote. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  1068 

Bn  présence  d*acétone,  il  se  fait  une  hydrazone  que  la  liqueur 
de  Fehling  déshydrate  simplement  : 

/GIPv  \ 

GH3-CO-CH3  +  C«H5-AzH-AzH2=  (  >C=Az-AeH.C«H5  I  +  H^O. 

\CH3/  / 

Parlant  d'une  liqueur  lilrée  de  phénylhydrazine,  on  pourra 
déterminer  la  quantité  d'acétone,  par  la  différence  des  volumes 
d*azote  dégagé,  avant  et  après  la  réaction. 

Béaotifs. 

Chlorhydnite  de  pbénylhydrazine  en  solution  aqueuse  à  2  0/0. 
Sulfato  de  cuivre  à  15  0/0. 
Soude  caustique  à  15  0/0. 

10  ce.  de  pbénylhydrazine  sont  versés  dans  le  flacon  à  dégage- 
ment d'un  azotomètre,  additionnés  de  40  ce.  d'eau,  puis  de  10  ce. 
de  soude. 

Dans  le  vase  intérieur,  verser  10  ce.  de  sulfate  de  cuivre,  déter- 
miner !a  réaction  en  renversant  le  flacon  et  mesurer  le  volume 
d'azote  dégagé.  La  même  opération  étant  répétée  en  présence 
d'acétone,  la  différence  des  volumesde  gaz  ramenésàO**  et  760mm., 
multipliée  par  2,6,  donne  la  quantité  d'acétone  à  doser. 

Pour  doser  l'acétone  dons  l'urine,  on  prélève  un  échantillon  de 
50  oc,  on  ajoute  1  ce.  d'acide  acétique  et  1  on  distille  40  à  45  ce. 
Le  distillât  est  recueilli  dans  un  petit  flacon  renfermant  10  ce.  de 
solution  de  pbénylhydrazine  et  environ  1  gr.  d'acétate  de  soude 
cristallisé. 

Ce  mélange,  maintenu  au  bain-marie  pendant  un  quart  d'heure, 
puis  refroidi,  est  introduit  dans  Tazotomètre  et  traité  comme  pré- 
cédemment. H.  COPAUX. 

Dosage  du  saccharose  et  du  lactose  dans  le  lait  condensé  ; 
H.  R.  RÙBER  et  C.  N.  RÛBER  [ZciL  anal  CL,  t.  40,  p.  97-110; 
190!).  —  Le  dosage  d'un  mélange  de  saccharose  et  de  lactose  se 
fait  généralement  par  examen  polarimétrique  de  la  liqueur,  avant  et 
après  inversion,  puis  calcul  suivant  la  loi  de  Kjeldahl.  Cette  opé- 
ration, suifisamment  exacte  en  pratique,  comporte  certaines  causes 
d'erreur  dues  à  la  loi  elle-même,  qui  ne  tient  pas  compte  de  la  ra- 
pidité spécifique  de  réduction  des  sucres. 

Pour  déterminer  empiriquement  ces  causes  d'erreur,  les  auteurs 
ont  analysé  des  mélanges  synthétiques  de  saccharose  et  lactose 
purs.  Le  coefficient  déduit  des  chiffres  trouvés  sert  de  facteur  de 
correction  dans  les  dosages  de  laits  condensés.       h.  copaux. 


4064  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ETRANGEHS. 

Remarques  sur  le  mémoire  de  H.  Borntrâger  :  analyse  de  la 
tourbe;  Br.  TACHE  {Zeit.  aimL  CIl,  t.  4k),  p.  110-111  ;  1901):  — 
L'auteur  signale  une  confusion  de  Borntrâger  entre  les  acides 
humiques  liés  et  les  acides  libres  qui»  eeuis,  sont  capable  de  dé- 
composer à  froid  les  carbonates. 

Il  fait  observer  en  outre  que  le  dosage  de  Tammoniaque  dans  la 
tourbe,  par  déplacement  à  Taide  de  la  soude  bcuillante,  est 
inexact  en  ce  que  Tazote  des  matières  humiques  se  dégage  par- 
tiellement à  l'état  d'ammoniaque.  h.  copaux. 

Détermination  de  la  valeur  de  gommes  arabiques;  0.  FROHll 

(Zcit,  anal,  CL,  t.  40,  p.  143-168;  1901).  —  Ce  travail,  entrepris 
au  laboratoire  de  l'Imprimerie  impériale,  avait  pour  but  d'instituer 
une  méthode  d'essai  de  la  force  adhésive  des  gommes  et  de  diffé- 
rencier les  sortes  commerciales  à  l'aide  de  leurs  propriétés  phy- 
sico-chimiques :  viscosité,  acidité,  pouvoir  rotaloire,  action  des 
réactifs. 

Les  échantillons  sont  dissous  à  la  concentration  moyenne  de  10  0/0, 
sous  laquelle  les  différences  se  laissent  percevoir  le  mieux.  En 
pratique,  afin  d'éviter  Terreur  due  aux  variations  delà  teneur  en 
eau,  on  prépare  une  solution  de  densité  1^035  à  15^  L'expérience 
a  montré,  en  effet,  que  des  solutions  de  gomme,  de  même  densité, 
renferment  sensiblement  la  même  quantité  de  matière  sèche  (8^,5 
dans  100  ce.  pour  d=^  1,035). 

50  gr.  de  gomme  sont  mis  en  digestion  avec  200  gr.  d*eau,  puis 
dilués  à  500  ce.  On  filtre  sur  mousseline,  dans  un  entonnoir  muni 
d'un  tampon  d'ouate;  on  note  la  couleur  de  la  dissolution,  ainsi  que 
sa  tendance  à  mousser;  on  l'amène  à  la  densité  de  1,035.  Les 
parties  insolubles,  restées  sur  filtre,  sont  détachées  par  un  jet  de 
pissette  et  rassemblées  dans  un  vase  gradué  où  l'on  détermine 
leur  volume,  après  24  heures  de  repos. 

Détermination  des  propriétés  physiques  et  chimiques  de  Ib 
solution  :  (a)  viscosité,  —  La  viscosité  ne  donne  pas  une  mesure 
exacte  de  la  force  adhésive,  la  première  étant  relative  à  un  liquide 
homogène  et  la  seconde  à  un  corps  sec,  placé  au  contact  d*une 
matièi  e  étrangère.  Il  y  a  cependant  une  relation  entre  ces  deux 
valeurs  et  Ton  déterminera  la  viscosité  à  20**,  à  l'aide  des  appareils 
connus.  Les  nombres  obtenus  au  viscosimètre  d*Engler  varient 
de  1,3  à  2,6. 

(b).  Acidité.  —  La  gomme  ét^nt  considérée  comme  le  sel  acide 
de  chaux,  magnésie  et  potasse  d'un  acide  arabique,  on  en  titre 
l'acidité  à  l'aide  de  soude  N/20  en  présence  de  phtaléine. 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  1065 

Li* acidité  des  diverses  gommes  varie  dans  les  mêmes  limites 
que  la  viscosité.  Le  vieillissement  d*un  échantillon  déterminé, 
provoque  un  faible  accroissement  d*acidité  et  une  légère  diminu- 
tion de  viscosité. 

(c)  Pouvoir  rotatoire,  —  Observer  directement  la  solution  dans 
un  tube  de  1  dcm. 

La  plupart  des  gommes  sont  lévogyres;  leur  pouvoir  rotatoire 
oscille  entre  —  23  et  —  34*. 

{d)  Action  des  réactifs,  —  On  admet  généralement  que  Tacétate 
de  plomb  forme  un  précipité  volumineux,  même  dans  les  solutions 
de  gomme  étendues  et  que  la  liqueur  de  Fehiing  n'est  pas  réduite. 
Le  premier  point  se  confirme»  mais,  par  contre,  il  existe  toujours  un 
faible  pouvoir  réducteur,  dû  à  la  petite  quantité  de  sucres  contenus 
dans  les  gommes. 

(e)  Force  aJhésive.  —  La  méthode  adoptée  est  celle  employée 
par  Dalèn  pour  la  mesure  de  la  résistance  de  la  colle. 

On  imprègne  des  bandes  de  papier  à  filtrer  de  surface,  de  poids 
et  de  résistance  connus,  avec  la  solution  de  gomme,  on  sèche  dans 
une  étuve  réglée  par  un  psychromètre,  jusqu'à  un  état  hygromé- 
trique déterminé  et  Ton  mesure  à  nouveau  la  charge  de  rupture  et 
le  poids  moyen. 

La  relation  entre  le  poids  de  gomme  absorbé  par  le  papier  et 
Faugmentation  de  résistance  s'établit  par  un  calcul  spécial. 

On  déduit,  par  proportion,  la  longueur  d'une  bande  de  gomme 
pure,  ayant  un  poids  égal  à  Tacroissement  de  charge  de  rupture, 
renfermant  par  unité  de  surface,  le  même  poids  de  gomme  que  la 
bande  de  papier  essayée  et  d'une  largeur  égale  à  celle-ci. 

Les  nombres  ainsi  calculés,  variant  entre  9  et  15  kilom.,  ont 
l'avnntage  ue  réunir  en  facteurs  la  cohésion  de  la  gomme  et  son 
adhérence  à  la  matière  à  coller. 

Valeur  des  gommes.  —  La  réunion  de  tous  les  chiffres  précédents 
applicjués  à  de  nombreux  échantillons  connus  de  gommes  a  permis 
de  tirer  quelques  conclusions  générales. 

Les  gommes  à  haute  résistance  ont  plus  de  viscosité,  d'acidité 
et  de  pouvoir  rotatoire. 

Les  valeurs  éloignées  de  la  moyenne  sont  l'indice  d'une  ({ualité 
moindre. 

En  pratique,  la  viscosité  et  la  force  adhésive  sont  proportion- 
nelles entre  elles,  à  la  condition  que  l'acidité  et  le  pouvoir  rotatoire 
soient  égaux. 

Enfin,  les  déterminations  physico-chimiques  ne  permettent  pas 
de  différencier  les  marques  commerciales,  ni  même  de  les  iden- 


1066  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ÉmANGEHS. 

tifier  avec  des  échantillons  types.  Les  différences  observées  sur 
les  mêmes  échantillons  d'âges  différents,  sont  telles,  qu^il  faut  les 
attribuer  à  une  <r  rétrogradation  }»  des  gommes.        h.  copadx. 

Sur  la  détermination  de  la  valeur  des  gommes  arabiques; 
K.  DIETERICH  {Zeit.  anal.  Ch,,  t.  40,  p.  408-410 iiOOl).  —  A  pro- 
pos du  récent  travail  de  Fromm  sur  le  même  objet,  Fauteur  rap- 
pelle qu'il  a  déterminé  antérieurement  le  titre  acide  des  gommes 
par  une  méthode  différente  de  celle  de  Fromm. 

Elle  consiste  à  traiter  la  gomme  pulvérisée  par  un  excès 
d'alcali  N/2  et  titrer  en  retour  avec  Tacide  sulfurique  N/2.  Le 
déplacement  des  sels  de  chaux  constituant  la  gomme  est  ainsi 
complet. 

Le  titre  acide  des  échantillons  naturels  parait  plus  faible  quf 
celui  des  échantillons  falsifiés. 

D'ailleurs,  Tacidité,  pas  plus  que  le  dosage  des  cendres,  ne  fou^ 
nit  un  critérium  pour  Tidentiflcation  des  produits.      h.  copaux. 

Sur  la  valeur  de  correction  du  ménisque  de  mercure;  L.  W. 
WINKLER  [Zeit.  anal.  CL,  t.  40,  p.  403-404;  1901).  —  Reprise 
des  déterminations  exécutées  autrefois  par  Bunsen  sur  la  valeur 
des  corrections  de  ménisques,  en  fonction  du  diamètre  des  tubes. 

Les  valeurs  obtenues  pour  les  tubes  larges  sont  beaucoup  plus 
élevées  que  celles  de  Bunsen.  h.  copalx. 

Nouvel  appareil  à  chlorure  de  calcium;  G.  HENNIN  G  (J?e/l. 
anal.  Ch.^  t.  40,  p.  168;  1901).  —  Voir  la  description  originale. 

Tables  des  coefficients  d'analyse  quantitative  calculés 
d'après  les  poids  atomiques  pratiques  de  Landolt,  Ostwald  et 
Seubert;  A.  SARTORI  [Zeit.  anal.  Ch.,  t.  40;  1901).  —  Ce> 
tables,  très  complètes,  sont  éditées  en  un  numéro  spécial. 

H.   COPAUX. 

Nouvelle  forme  de  burette  ;E.  THIELE  {Zeit.  anal.  Ch.,  t.  40, 
p.  405-406;  1901).  —  Déposilif  d'écoulement,  desliné  à  remplacer 
le  robinet,  et  consistant  en  une  coiffe  de  verre  tournanle,  analogue 
au  bouchon  comple-goultes  des  pharmaciens.  h.  copaux. 

Nouvel  appareil  à  extraction;  H.  SINNHOLD  (Zeit.  anul.  Ch., 
t.  40,  p.  407;  1901).  —  Modification  de  l'appareil  Soxhlel. 

H.    COPACX. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  4067 

Sur  an  noaveau  baromètre  de  construction  facile  ;  G.  W. 
RU8SEL  {Aa2,  Joarn.,  t.  25,  p.  508-510;  6.1901).  —  Cet  appareil 
est  constitué  essentiellement  de  deux  parties  :  un  tube  baromé- 
trique de  O^^^jô  de  diamètre  et  un  système  assez  compliqué  destiné 
à  permettre  la  vidange  complète  du  tube  barométrique  et  son 
remplissage  par  le  haut  ;  les  deux  parties  sont  en  communication 
pendant  cette  dernière  opération.  On  étire  ensuite  à  la  lampe  le 
haut  du  tube  barométrique  en  le  séparant  ainsi  du  reste  de  Tappa- 
reil.  Pour  les  détails,  voir  le  mémoire  original  {figuré), 

p.  FRBUNDLER. 


CHIMIE   ORGANIQUE. 


Snr  le  carbone  trivalent;  réponse  à  H.Norris;  H.  60HBER6 
{Am.  Journ.y  t.  25,  p.  317-335;  4.1901).  —  L'auteur  répond  aux 
critiques  formulées  par  M.  Norris  {ibid,^  t.  25,  p.  54)  au  sujet  du 
carbure  résultant  de  l'action  du  zinc  sur  le  triphénylchloromé- 
thane.  Il  a  vérifié  qu'il  ne  se  dégage  pas  d'hydrogène  dans  celte 
dernière  réaction,  à  moins  que  Ton  n'opère  avec  un  dissolvant 
renfermant  un  peu  d'eau  ou  d'alcool.  Dans  ce  cas,  le  rendement 
en  carbure  non  saturé  diminue  notablement. 

On  trouvera  dans  le  mémoire  original  la  description  des  expé- 
riences qui  ont  été  instituées  pour  démontrer  que  dans  l'action  des 
métaux  sur  le  triphénylchloromélhane,  il  y  a  élimination  d'un 
atome  de  chlore  seulement  et  non  pas  de  1  mol.  HQ,  et  que  par 
conséquent,  le  produit  ne  peut  avoir  la  formule  que  lui  a  assignée 
M.  Noms. 

Contrairement  aux  assertions  de  ce  dernier,  la  transformation 
du  carbure  non  saturé  en  peroxyde  peut  s'effectuer  sous  l'influence 
de  Fair  sec;  elle  ne  nécessite  pas  la  présence  de  l'eau. 

p.   FREUNDLER. 

Emploi  de  l'acétonitrile  comme  agent  catalytiqne;  critique 
des  opinions  de  H.  J.  U.  Nef  sur  les  réactions  de  Wùrtz,  Fran- 
kland  et  Conrad;  A.  MIGHAEL  (Am.  Jour n, y  t.  25,  p.  419-430; 
5.1901). — L'acétonitrile  joue  le  rôle  d'agent  catalytique  dans  un 
certain  nombre  de  réactions.  Ainsi,  une  goutte  de  ce  réactif  a  pour 
eflet  de  provoquer  immédiatement  une  réaction  énergique  entre 


1063  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

les  iodures  alcooliques  (éthyle,  propyle,  isopropyle,  allyle),  le 
bromure  Je  Unméthylène,  le  chlorure  de  benzyle,  etc.,  et  le  sodium. 
Les  cyanures  d*éthyle  et  de  propyle  se  comportent  de  m^me, 
quoique  d'une  façon  moins  énergique.  Les  nitriles  benzoïque  ei 
phénylacétique  sont  inactifs. 

L'éther  oxalique  favorise  également  Faction  du  zinc-sodium  sur 
le  bromure  d*éihylène  (formation  du  bromure  d'élhyle).  L"étber 
ordinaire  joue  un  rôle  analogue  dans  la  préparation  deriodozincate 
d'éthyle.  Ce  dernier  remplace  avantageusement  le  zinc-éthyle 
dans  la  préparation  de  Téthylphénylcétone  au  moyen  du  chlorure 
de  benzoyle;  il  réagit  avec  l'éther  malonique  en  donnant  de 
réthane,  et  un  peu  d'éthers  éthyl-  et  diélhylmaloniques.  L'auteur 
admet  la  formation  d'un  produit  d*addilion  intermédiaire  : 

A 
/CeOZnC2H5 

(C2H5)ac<     \0C2H5      . 

L'auteur  ne  paraît  pas  être  au  courant  des  dernières  synlhèses 
effectuées  au  moyen  des  dérivés  organomélalliques. 

Le  mémoire  se  termine  par  une  critique  acerbe  des  théories  de 
M.  Nef  sur  la  dissociation  éthylidénique.  p.  freundlsk. 

Action  du  chlorure  de  benzoyle  sur  réther  éthyliqne  ;  E* 
WEDEKIND  et  J.  HAEDSSERMANN  (D.  ch.  G.»  t.  34,  p.  2081; 
6.7.1901).  —  Dans  une  série  d'essais  ayant  pour  but  d'éliminer 
Tacide  chlorhydrique  des  chlorures  acides,  les  auteurs  ont  re- 
marqué que  lorsqu'on  emploie  Télher  comme  moyen  de  dilution, 
ce  dernier  prend  plus  ou  moins  part  à  la  réaction  lorsqu'elle  est 
faite  en  présence  de  FeCP  anhydre  ;  il  se  forme  Téther  éthylique 
de  Tacide  d'après  l'équation  : 

R-COGl  +  Cm^-O-Cms  =  R-C02C2H5  -f-  C^Rî^Cl. 

H  se  forme  par  «îxemple  au  moyen  de  l'éther  et  du  chlorure  de 
phénylacétyle,  l'éther  éthylique  de  l'acide  phénylacétique,  au 
moyen  du  chlorure  d'isovaléryle  et  de  l'éther,  l'éther  isovalëria- 
nique. 

Dans  ces  deux  cas  le  rendement  est  faible,  mais  lorsqu'on  opère 
avec  le  chlorure  de  benzoyle,  par  exemple,  il  s'élève  jusqu*à  500/0 
de  la  théorie. 

Les  chlorures  acides  fournissent  aussi  en  présence  des  bases 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1069 

t^ertiaires  en  solution  dans  Téther  des  éihers  ëthyliques;  quoique 
les  rendements  soient  en  général  faibles,  il  n*en  est  pas  moins 
^  rai  que  dans  ce  cas,  c'est-à-dire  en  présence  des  chlc.rures  d*alu- 
xTiînium,  de  fer  ou  de  zinc  ainsi  qu'en  présence  des  aminés  ter- 
tiaires, réther  ne  saurait  être  considéré  comme  un  moyen  de  dilu- 
tion indiflérent. 

Ceci  est  d'accord  avec  les  recherches  de  Jannasch  concernant 
l*éthylation  des  phénols.  f.  revbhdin. 

Action  des  phénols  sur  Téther  oxalique  ;  I.  B.  TIN6LE  et  L. 
0*BTRNE  (.4m.  Journ.,  t.  25,  p.  496-501  ;  6.1901).  —  Lorsqu'on 
chauffe  une  sol.  d'éther  oxalique  et  de  résorcine  dans  la  ligroïne 
avec  du  sodium,  on  obtient  après  traitement  par  l'eau  et  décompo- 
sition du  dérivé  sodé  formé  par  l'eau,  un  produit  cristallisé,  jau- 
nâtre, f.  à  257-258**  avec  décomposition,  qui  donne  avec  FeCl^  une 
coloration  rouge.  Avec  le  carvol  et  Tanisol,  on  obtient  des  combi- 
naisons analogues  mais  qui  sont  huileuses  ;  la  phloroglucine  et 
rhydroquinone  ne  fournissent  que  des  produits  d'oxydation  non 
définis.  La  pyrocatéchine»  le  carvacrol,  Tac.  picrique,  le  p-naphtol, 
le  salicylate  d'éthyle,  la  quinone  et  le  gayacol  n'ont  conduit  à 
aucun  résultat.  p.  freundler. 

Le  tartrate  ôthyloctylique  secondaire  et  ses  dérivés  dibenzoyl 
et  diacétylés  ;  John  Mo  CXihL(Cbem.  Soc,  t.  79,  p.  1103;  9.1901). 
—  L'auteur  a  préparé  le  tartrate  élhyloctylique,  le  dibenzoyltar- 
trale  et  le  diacétyllartrate  élhyloctylique  et  il  en  a  étudié  les  pro- 
priétés et  les  pouvoirs  rotatoires.  Tous  ces  corps  sont  des  liquides 
huileux  et  visqueux.  L*étude  de  leurs  rotations  a  conduit  aux  con- 
clusions suivantes  : 

Pour  le  tartrate  éthyloctylique,  le  pouvoir  rotatoire  augmente 
avec  l'élévation  de  la  température,  de  môme  que  pour  le  tartrate 
diéthylique  : 


[»]..  [«] 


100 


Tartrate  diéthylique >G6  13<»£9 

—       éthyloctylique 7,18  12,15 

En  comparant  les  rotations  du  tartrate  éthyloctylique  et  de  ses 
dérivés  avec  celles  du  larlrate  diéthylique,  on  trouve  une  simili- 
tude frappante,  en  accord  avec  la  loi  de  Guye. 

En  prenant  les  composés  diélhyliques  comme  point  de  départ, 
on  constate  que  le  remplacement  d'un  alome  d'hydrogène  raélhylé- 
nique  d'un  des  grou[>e5  élhyliques  par  un  groupe  hexyliqne  nor- 


1070  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

mal  ne  donne  qu'une  augmentation  relativement  faible  de  la  rota- 
tion moléculaire  : 

Tartrate  diélhylique +  15«78  +  â^SÔ 

—       éthyloclylique +22,55  +  31, 11 

Diacétyltartrate  diélhylique -f-    9,9  +  18,26 

—  éthyloclylique +15,8  +21,04 

Dibenzoyllarlrale  diélhylique — 241,1  — 251 ,6 

—  éthyloclylique....     —245,8  —222,8 

L'influence  de  la  température  sur  le  pouvoir  rotatoire  de  tous 
ces  composés  est  la  même  ;  avec  l'élévation  de  la  température,  la 
dextrorotation  augmente  et  la  lévulorotation  diminue. 

A.    HEBERT. 

Oxyoxamides;  Robert  Howson  PICKARD  et  William  CARTER 

[Cbem,  Soc,  t.  79,  p.  841-847;  7.1901).  —  Les  oxyoxamides 
R-AzH-CO-CO-AzHOH  sont  obtenus  en  hydrolysant  les  oxamales 
d*éthyle  R-AzH-CO -CO^C^H»  par  une  sol.  alcoolique  anhydre 
d'hydroxylamine;  ils  donnent  avec  FeCi^  une  coloration  rouge 
cerise;  leurs  sels  de  Cu  sont  verts  et  insolubles.  Ils  fournissent 
des  dérivés  acétylés  RAzH-CO-C(OH)=AzOCOCH3  crisl.  dont  les 
sels  se  décomposent  par  action  de  Teau,  en  donnant  des  comp.  du 
type  de  la  carbonyl-dicarbamide  CO(AzH-CO-AzH*)*;  par  ébulli- 
tion  avec  de  Teau  ammoniacale,  avec  formation  de  biurets  mono- 
substitués  R-AzH-CO- AzH-CO-AzH'  ;  par  action  de  Talcool  bouiilanl, 
avec  production  d*allophananates  d'éthyle 

R-AzH-GO-AzH-C02G3H5. 

Par  ces  réactions,  les  auteurs  ont  obtenu  un  certain  nombre  de 
composés. 

Le  biuret  a  été  préparé  avec  un  rendement  théorique  en  partant 
de  Tacétyloxyoxamide. 

Lu  carbouyldiphénylcarbamide  CO(AzH-COAzHC^IP)'  obtenue 
par  action  de  Teau  au  B.-M.  sur  le  sel  de  sodium  de  la  phényl- 
acétoxyoxamide  crist.  dans  Talcool  en  aig.  prismatiques,  P.  140*. 

Le  monophénylbiuret  C^HSAzH-CO- AzH-COAzH«  résultant  de 
l'action  de  l'ammoniaque  diluée  et  chaude  sur  la  phénylacétyloxy* 
oxamide;  crist.  dans  l'eau  en  aig.  F.  150®  (décomp.);  crisl,  dans 
CHCl',  il  fond  à  154°  et  se  décompose  à  156°;  chauffé  avec  Tani- 
Une,  il  donne  AzH^  et  le  s-diphénylbiuret. 

La  pMolyloxyoxamide  CH3-C«H*-AzH.CO-CX)-AzOH,  crist. 
dans  Tacide  acétique  et  F.  155°  (décomp.);  son  dérivé  aeétflé 


aiIMIE  ORGANIQUE.  ^  1071 

F.  178**  (décomp.)  fournit  un  5e/  dammonium  F.  137^,5  (décomp.) 
un  sel  de  sodium  sol.  dans  Feau,  au  moyen  duquel  ont  été  préparés  : 
la  carboxydi'pAolykarbamideOOikzll'CO'kzn'CfiWCW)^  crist. 
daas  Talcool  étendu  en  aig.  prismatiques  F.  170^  le  pAoly!- 
allopbanate  détbyle  CH3-C«H*-AzH-C0-AzH-C0«C«H5  aiguilles 
F.  145«  et  le  pMolylbiuret  CH3.C«H*.AzH-C0-AzH-C0-AzH« 
crist.  dans  l'alcool  en  aig.  F.  i9i»  insol.  dans  Téther,  ne  donnant 
pas  la  réaction  du  biuret. 

UoL-naphlyîoxyoxamide  C^oH^-AzH-CO-CO-AzHOH  crist.  dans 
l'acide  acétique  en  aig.  F.  172**;  son  sel  dhydroxylamine  F.  152* 
(décomp.)  son  dérivé  acétylé,  F.  170**,  fournit  un  sel  de  sodium, 
F.  140-141*  et  un  solde  Na  au  moyen  duquel  ont  été  préparés  :  la 
carbonyldi-a-napldylcarbamide  CO(AzH-CO-AzH-C«oH'')«  crist. 
dans  l'alcool  dilué  en  aig.  F.  202-203*  se  solidifiant  ensuite  et  ne 
fondant  plus  à  290*»,  ra-naphtylallophattate  détbyle 

G^OH*»- AzH-CO- AzH-C02C2H5 , 

crist.  dans  Téther,  la  ligroïne  ou  le  benzène  en  aig.  prismatiques 
F.  i70-170^5  et  VoL-naphtyllnureù  C*oHUzH-CO-AzH-CO-AzH» 
cnst.  dans  Taicool  en  aig.  F.  210-21  !•  que  Ton  peut  également 
préparer  au  moyen  de  l'a-naphtylallophanate  d'éthyle 

La  ^napbtyloxyoxamide  C*0H''-AzH-CO  CO-AzHOH  crist.  dans 
l'acide  acétique  dilué  F.  174**  (décomp.)  son  dérivé  acélylé  F.  172* 
(décomp.)  fournit  un  sel  dammonium  F.  140*  (décomp.)  et  un  sel 
de  sodium  poudre  microcristalline  ayant  servi  à  préparer  :  la 
carbonyldinaphtylcarbamide  C0(  AzH  -  CO  -  AzH  -  C»0H"ï)»  crist . 
dans  Falcool  dilué  en  aig.  se  ramollissant  à  213*  et  se  décomposant 
vers  290*,  le  ^napbiylallopbanate  détbyle 

C»oirA2H-GO-AzH-G02C3H5, 

crist.  dans  Talcool  en  aig.  prismatiques  F.  140*  et  le  ^-napbtyl- 
biuret  C40H''AzH-CO-AzH-COAzH«  crist.  dans  Talcool  en  prismes 
F.  SM)3*  (décomp.). 

Le  ^'Oapbtyloxamate  détbyle  F.  121*  et  la  s.'di-^-napbtyloxa- 
mide  F.  275-275*  ont  été  préparés  en  chauffant  Toxalate  d'éthyle 
avec  la  p.- naphty lamine;  on  sépare  ces  deux  produits  par  Talcool 
dans  lequel  l'oxamide  est  insoluble  et  l'on  fait  crist.  l'oxamate 
dans  l'alcool  et  l'oxamide  dans  le  toluène.  a.  valeur. 

Snr  les  éthers  oxygénés  des  urées;  méthyliso-urée  et 
ètfayl-iso-iirée  ;  R.  MAC  KEE  {Am.  Jouni.,  t.  26,  p.  209-264; 

9.1901).  — La  pbénylétbyliso-urée  G*H5.0.C<^^*^j^5  n'a  pu  être 


1072  Ai5aLYSE  des  travaux   ÉTIlANt-EHS. 

obtenue  en  traitant  la  phénylcyanamide  par  l'alcool  absolu  ea  vase 
olos,  à  200°,  ou  par  l'éthylnle  de  sodium  à  froid  ou  à  chaud.  Oo  l'a 
préparée  en  saturant  de  gaz  HCl  une  sol.  du  même  composé  dan& 
l'alcool  absolu,  et  précipitant  ensuite  par  un  alcali  : 


/AzHï-HCl 
C'HSAzH-CAz  +  C1H50H  +  HCl  =  C^H^O-C/ 

^Aï-G6HS 


Le  produit  est  ensuiteisolé  par  un  épuisement  à  l'élher  et  recliflé 
(rendement 77,5  0/0  de  la  tliéoiie)  ;  il  constitue  un  Hijuide  incolore 
d'odeur  basique,  peu  sol.  dans  l'eau,  sol.  dans  les  liquides  orga- 
niques; u^=t, 5575  à  15°.  HCl  gazeux  se  (Ixe  sur  le  composé  ea 
formant  un  chlorhydrate  (en  sol,  éthérée);  poudre  cristalline, 
neutre  ou  aiguilles  sol.  dans  l'eau,  l'alcool,  CHCI'  et  insol.  dans  le 
benzène  et  la  Ijgroïne.  ChauiTé  àllO°,ce  sel  fond  et  se  décompose 
en  chlorure  d'éthyle  et  phénylupée  : 

/AzH' 
C«HS-Az-C(AzHï)OCiH*-HCI  =  CH^CI  +  C0< 

\AiH-C6IP 

Le  chhroplalwale  (C«H'*Az*0)'H»PtCl«  est  ea  lamelles  jaune 
foncé,  f.  à  160°  avec  décomposition,  insol.  dans-l'eau  et  rétlier,peu 
sol.  dans  l'alcool.  La  phényléthyl-iso-urée  est  très  stable  vis-à-vis 
de  l'air  ou  de  l'eau  même  bouillante.  HCl  dilué  ne  l'attaque  quf? 
vers  100°  en  vase  clos  avec  formation  de  phénylurée  et  de  chlorure 
d'éthyle.  L'ammoniaque  aqueuse  ou  alcoolique  ne  l'attaque  pas. 
Avec  l'aniline,  à  175°,  on  obtient  une  certaine  quantité  de  phényl- 
urée, d'éthylamine  et  d'éthylaniline,  la  plus  grande  partie  de  l'iso- 
urée  restant  inaltérée;  môme  résultat  avec  le  chlorhydrate  d'ani- 
line à  50°. 

Le  chlorure  de  benzoyie  réagit  à  froid  en  sol.  éthérée  en  donnant 
naissance  au  dérivé  boiiiO)-lé  correspondant  ; 


/AzH-C0-C6Hs 
G«Hî-Ai=G<  , 

NOCïHS 


olore  se  décomposant  à  la  distillation  dans  le   vide, 

e  par  HCl  sec  ou  dilué  (à  100°)  en  chlorure  d'éthyle  el 

nylurce. 

a  préparé  la  phénylguanidine  C»H'.AzH.C<^''!i,  en 

n  vase  clos  à  100°  une  solution  alcoolique  de  cyanamide 
lorhydrate  d'aniline.  On  met  ensuite  la  hase  en  liberté 
li.  La  ptiénylguauidinc  lond  vers  G6°  et  se  dissout  dans 


CHIMIE  ORGANIQUE.  107S 

feau  et  les  liquides  organiques  ;  elle  est  hygroscopique,  attire  CO* 
et  ne  distille  pas  sans  décomposition.  Le  chloroplatinale  fond  en 
se  décomposant  vers  197-198''  (cristaux  sol.  dans  Feau  et  Talcool 
chaud).  —  La  dibenzoylpbénylguanidine  (méthode  Baumann- 
Schotten)  cristallise  en  aiguilles  f.  ISS^'iB,  sol.  dans  l'alcool  bouil- 
lant; le  picrate  fond  à  221^'. 

PbéttylmétbylisO'Urée  C«H*. Az=C<^pu3-  — Même  préparation 

que  pour  le  dérivé  éthylique.  Masse  cristalline  f.  à  46*',5,  d'odeur 
basique  et  de  saveur  amère,  distillant  à  124"*  sous  10  mm,  à  133* 
sous  15  mm.  et  à  140^  sous  23  mm. 

Le  cblorbydrate^  préparé  en  solution  éthérée,  est  soluble  dans 
Teau,  Talcool  et  Facétone;  il  se  décompose  vers  90''  en  chlorure  de 
méthyle  et  phénylurée.  HCl  dilué  réagit  sur  la  base  vers  100®  en 
donnant  naissance  aux  mêmes  produits.  Le  si///a/e(C®H**Az*0)*SO* 
cristallise  dans  Tacétone  en  lamelles  f.  à  139®. 

L'action  du  chlorure  de  benzoy'e  en  solution  éthérée  fournit  un 
mélange  de  deux  dérivés  benzoylés  qu'on  sépare  par  des  cristalli- 
tions  dans  Télher  de  pétrole  léger.  La  benzoylpbénylmétbyl-iso- 
urée  symétrique  est  huileuse.  Chauffée  à  35®  dans  un  courant  de 
gaz  HCI,  elle  se  décompose  suivant  l'équation  * 

C«H»-CO-AzH-G(=  AzC«H5)OGH3  +  HCl 
=  CH3C1  +  C«H5-GO-AbH-GO.AzH-G«H5. 

La  formation  de  benzoylphénylurée  symétrique  sufdt  à  Qxer  la 
constitution  du  produit.  —  Le  dérivé  benzoylé  dissymétrique 
cristallise  en  prismes  f.  à  64-65®  ;  chauffé  dans  un  courant  de  HCl, 
il  fournit  de  la  benzoylpbéaylurée  dissymétrique.  Celle-ci  fond 
à  146®. 

C«H5-G0v  ^AzH  C^HS-COv 

>Az.Cf  +  HCl  =  CH3CI  +  >Az-GO- AzH^ . 

C«H»/  \0CH3  G6H5/ 

I>a  phénylméthyliso-urëe  s'unit  à  l'isocyanate  de  phényle  en 
sol.  éthérée,  en  donnant  du  métbyldipbénylisobiuret 

G«H5-AzH-C(OGH3)=Az.GO-AzH-C«H*; 

poudre  cristalline,  f.  à  111®,  sol.  dans  CHCl»,  l'éther  et  l'alcool, 
insol.  dans  la  ligroïne.  Ce  composé  fixe  HCl  en  sol.  éthéro- 
alcoolique,  mais  le  chlorhydrate  insol.  perd  déjà  du  chlorure  de 
méthylt  dans  le  vide  sec  en  se  transformant  en  diphénylbiuret 
(C«H*.AzH.CO)»AzH,  f.  à  210®. 

soc.  GiOM.,  9*  SKR.,  T.  XX vi,  1901.  —  TraT.  ètrang.  68 


1074         ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

o-TolylétbyUs(hurée  AzH«.C(=AzC''H'ï)OC*H».  Mdme  prépara- 
tion que  précédemment.  Liquide  incolore  bouillant  à  144"*  aous 
19  mm.,  se  décomposant  vers  56®  en  présence  de  gaz  HQ  ou 
à  100*  avec  HCl  dilué  pour  donner  du  chlorure  d*éthyle  et  de 
To-tolylurée,  f.  à  IGO"".  Le  chloropJatinate  est  en  prismes  orangés 
f.  avec  décomposition  à  177*. 

La  méibylpbéDyléibYlisO'Urée  C»H»(CH»)A2.C<g^ïy5,  pré- 
parée en  partant  de  la  méthylphénylcyanamide  f.  à  30*,5,  bout 
à  137"^  sous  21  mm.;  HGl  la  dédouble  en  chlorure  d'éthyte  et 
méthylphénylurée  dis<%ymé trique;  il  se  forme  en  même  temps  un 
peu  de  méthylaniline.  Le  cbloroplaUnale  fond  vers  160*"  en  se 
décomposant  :  cristaux  brunâtres  peu  sol.  dans  Talcool.  ^-  Uéibyl- 

méibyldipbényiisobiuret  C«H«Az^CH»)C<J^JJ  ^^^  ^^^^  (iso- 
urée et  isocyanate  de  phényle),  fond  à  115-116''  (cristaux  sol.  dans 
Talcool).  HCl  sec  le  dédouble  en  chlorure  d'éthyle,  méthyldipbé- 
nylbiuret,  aniline  et  méthyléthylaniline. 

Métbylpbéttylmélbyli8(hurée   C«H».Az(CH3)C^^3.    Liquide 

bouillant  à  120®  sous  11  mm.  Le  cbloroplatinate  a  pour  formule 
(C»H«»Az«0)«PtCl». 

Etbylpbénylmétbyliso-urée  CfiW.Az{(^\^)C<^^^.  Ce  com- 
posé a  été  obtenu  en  traitant  la  méthylphénylcyanamide  (Bb.  153* 
sous  19  mm.)  par  le  méthylate  de  sodium  en  présence  d*alcool 
méthylique  ;  il  bout  à  126^  sous  15  mm.  de  pression.  Le  cblor- 
bydrate  est  sol.  dans  Teau  et  les  liquides  organiques  sauf  Téther, 
le  benzène  et  la  ligroïne;  il  fond  à  107"*  en  se  décomposant  en 
chlorure  de  méthyle  et  phényléthylurée  dissymétnque.  HCJ  dilué 
décompose  la  base  à  100°  en  donnant  en  plus  des  produits  pré- 
cédents, un  peu  d'éthylaniline  et  de  méthyléthylaniline. 

Métbyïiso-urée  AzH«.C(=AzH)OCH».  Le  chlorhydrate  a  été 
obtenu  en  faisant  réagir  une  sol.  de  HCl  dans  Talc,  méthylique 
soit  sur  la  cyanamide,  soit  sur  son  dérivé  argentique;  le  produit 
est  recristallisé  dans  Talcool  tiède;  il  fond  à  132-1 SS""  en  se  dédou- 
blant en  urée  et  chlorure  de  méthyle 

^AeH 
AzRa-Cf  .  HGl  =  AeR^-CO-AbH»  +  CH^C! . 

\0CH3 

Il  existe  vraisemblablement  un  chlorhydrate  acide.  Le  céhrth 
plaiinate  (G*H''Az'0)'PtCl«,  cristallise  en  aiguilles  jaune  citron 


GHIMIB  ORGANIQUE.  1075 

sol.  dans  Feau,  l'alcool  et  racétone;  il  fond  vers  ITS""  en  se  décom- 
posant. —  Pour  mettre  la  base  en  liberté,  on  traite  le  chlorhydrate 
par  KOH  en  présence  d*éther  ;  par  évaporation  on  obtient  une 
poadre  cristalline  hygroscopique,  f.  à  44-45'',  bouillant  à  82"* 
sous  9  mm.,  douée  d^une  odeur  basique.  —  En  chauffant  le  chlor- 
hydrate avec  HGl  très  dilué  à  100'',  en  vase  clos,  on  le  dédouble 
en  chlorure  de  méthyle,  urée,  méthyluréthane  et  chlorure  d'am- 
monium. —  Le  dérivé  benzoylé  CfiW .  CO .  AzH .  G<^p^3  (méthode 

Baumann-Schotten),  cristallise  dans  l'alcool  dilué  en  prismes 
clinorhombiques,  f.  à  76'', 5,  sol.  dans  l'éther,  les  acides  et  les 
alcalis;  il  forme  un  dérivé  argentique.  —  HCl  dilué  (à  100"  en 
vase  clos)  le  dédouble  en  chlorure  de  méthyle,  benzoylurée,  ac. 
benzoïque  et  méthy lamine. 

Le  pbénylmétbYlisobiaret  C«H5.AzH.CO.Az=C<2^^,^  (isocya- 

nate  de  phényle  et  méthyliso-urée)  cristallise  dans  l'éther  en 
prismes  f.  à  89^,5-90'»  ;  il  forme  un  cbhrbydrate  (en  sol.  éthérée), 
qui  fond  à  133''  en  se  décomposant.  HCl  dilué  chaud  le  «dédouble 
en  chlorure  de  méthyle  et  en  pbéûylbiuret 

G«H5.AaH-GO-A«H-GO.A2H2 , 

(cristaux  f.  à  156'',S,  sol.  dans  l'alcool  et  l'eau  bouillante,  presque 
iosol.  dans  l'éther). 

EthylisO'Urée  AzH*. C^yi^y.y — Même  préparation  que  pré- 
cédemment. Le  cbhrbydrate  est  en  lamelles  rhombiques  sol. 
dans  Teau  et  l'alcool,  f.  à  123-124"  avec  décomposition.  Le  cbloro- 
platinate  cristallise  en  lamelles  orangées  sol.  dans  l'eau,  Talcool  et 
CHQ',  insol.  dans  l'élher;  il  fond  en  se  décomposant  vers  178*',5. 
—  La  base  libre  est  assez  sol.  dans  Téther;  elle  bout  à  89"  c»ous 
15  mm.  ;  elle  donne  avec  les  sels  de  Ou  et  de  Al  des  précipités  sol. 
dans  un  excès  de  base  et  dissout  AgCl.  —  HCl  dilué  la  dédouble 
en  chlorure  d'éthyle,  urée  et  uréthane.  Le  pbénylétbylisobiuret 
C«H«AzH.CO.AzH.C(OC«H«)=AzH,  fond  à  85s5-86";  prismes  sol. 
dans  l'aie,  dilué;  le  cblorbydrate  fond  vers  141"  en  se  décom- 
posant en  chlorure  d'éthyle,  phénylbiuret,  aniline  et  AzH^. 

L'auteur  a  effectué  un  certain  nombre  d'expériences  destinées  à 
prouver  que  les  sels  d'imino-éthers  sont  fortement  hydrolyses, 
tandis  que  les  sels  des  iso-urées  sont  dissociés  électrolytiquement, 

p.    FRKUNDLER. 


1076         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Le  couple  aluminium-mercure  (3°**  partie).  Chlomratioii  des 
hydrocarbures  aromatiques  en  présence  du  couple.  La  consti- 
tution des  dichlorotoluénes  ;  Julîus  B.  COHEN  et  Henry  D. 
DAKIN  {Cbem,  Soc,  t.  79.  p.  1111  ;  9.1901).  —  La  rapidité  avec 
laquelle  les  hydrocarbures  aromatiques  fixeht  le  brome  en  pré* 
sence  du  couple  aluminium-mercure  a  déterminé  les  auteurs  a 
effectuer  une  série  d'expériences  sur  la  chloruration  de  ces  hydro- 
carbures dans  les  mêmes  conditions.  Ils  ont  ainsi  établi  la  pré- 
sence des  composés  2:3  — ,  2:4  — ,  2:6  —  et  8  : 4  et  l'existence 
probable  de  petites  quantités  d'un  composé  2 : 5  qui  se  iormcnt 
aussi  en  employant  le  molybdène  ou  le  chlorure  ferrique  comme 
intermédiaire.  Quatre,  et  probablement  cinq,  des  six  isonaères 
possibles  sont  produits  ;  le  seul  manquant  étant  l'isomère  3  :  5. 

Partie  expérimentale  :  Chloruration  du  benzène,  —  Le  chlore, 
lavé  puis  séché,  était  dirigé  dans  du  benzène  renfermant  le  couple 
aluminium-mercure  et  refroidi  extérieurement  par  de  la  glace .  On 
obtenait  ainsi  70  0/0  de  la  théorie  en  monochlorobenzène.  Le  para- 
dichlorobenzène  était  renfermé  dans  la  portion  suivante  (187-160*). 

Le  chlorobenzène,  chloruré  par  le  tétrachlorure  de  carbone  et  le 
chlore  en  présence  du  couple,  donne  un  mélange  de  trichloroben- 
zène  1:2:4  et  de  tétrachlorobenzène  1:2:4:5.  Ce  dernier»  sou- 
mis au  même  mode  de  chloruration  que  ci-dessous,  fournit  Thexa* 
chlorobenzène. 

Chloruration  du  toluène,  —  Cette  opération,  effectuée  comme 
pour  le  benzène,  donne  65  0/0  d'ortho  et  35  0/0  de  parachloroto- 
luène.  En  poussant  plus  loin  la  chloruration,  on  obtient  les  com- 
posés di  et  irichlorés. 

Dichlorotoluène  et  ses  dérivés  du  paracblorotoluène,  —  Du 
parachlorotoluène  était  chloruré  par  le  couple  et  fractionné.  La 
nitration,  l'oxydation  et  la  sulfonation  montrent  qu'on  a  aflaire  aux 
dérivés  2  :  4  et  8 :  4. 

Avec  l'orthochlorotoluène,  on  a  les  dériv.és  2:6;  2:8;  2:4  et 
2 :  5  et  avec  le  métachlorotoluène,  on  obtient  les  composés  2  : 5 
et  8:4. 

Préparation  des  six  dichlorotoluénes  et  leurs  dérivés,  —  Les 
auteurs,  préparant  ces  six  isomères  à  l'état  pur,  en  déterminent 
les  propriétés  ainsi  que  celles  de  leurs  composés  de  passage,  et 
leur  constitution.  a.  uébirt. 

S]mthése8  dans  la  série  du  biphônyle  ;  F.  ULLKAIIN  et 
h  BIELECKI  (D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  2174  ;  20.7.1901).  —  Les  auteurs 
ont  remarqué  qu'en  chauffant  Tc-bromouitrobenzène    avec  du 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1077 

suivre  en  poudre  il  se  formait  du  2.2'-dlnitrobiphényle.  En  étu- 
pliant  de  plus  près  cette  réaction,  les  auteurs  ont  vu  qu*on 
pouvait  l'appliquer  non  seulement  aux  dérivés  halogéno-nitrés  qui 
ont  un  atome  d'halogène  peu  stable,  mais  aussi  aux  dérivés 
halogènes  qui  ne  renferment  pas  de  groupe  négatif  en  position 
ortho  relativement  à  l'atome  d'halogène,  lorsqu'il  s'agit  de  dérivés 
îodonitrés.  La  réaction  s'accomplit  en  général  entre  180  et  260"", 
elle  est  souvent  assez  violente  spécialement  avec  les  composés 
polynitrehalogénés  et  il  faut  la  modérer  par  adjonction  d*un 
diluant  tel  que  le  nitrobenzène  ou  le  sable.  Les  auteurs  ont  préparé 
par  cette  méthode  les  dérivés  suivants  : 
Diniirobiphéayle^S .  2f 

AzO»      AeO» 

soit  au  moyen  dero.-bromonitrobenzène.soitaumoyendel'o.-chlo- 
ronitrobenzène.  Ce  composé  déjà  décrit  par  Taùber  fond  à  124*. 

Diniirobiphényle  S.S^  au  moyen  du  m.-iodonitrobenzène.  11  a 
déjà  été  décrit  par  Brunner  et  par  Witt. 

Diniirobipbényle  4.4*  en  partant  du  p.-iodonitrobenzène. 

Tétranitrobiphényle  S.2',4,4*  au  moyen  du  4-chloro  ou  du 
4-bromo-l  .3-dinitrobenzène. 

Tétranitrobipbényle  S. 3^.4,4'  au  moyen  du  4-iodo-1.2-dinitro- 
benzène.  Les  composés  précédents  ont  déjà  été  préparés  par 
d*autres  méthodes  et  sont  connus.  En  opérant  avec  le  chlorure  de 
picryle  les  auteurs  ont  obtenu  ïbexanitrobipbényle  2.2 .4,4K6.6^ 

AzO»      Az03 
AzO^/      \ C         >Az02 


qui  'cristallise  dans  le  toluène  en  long  cristaux  épais  renfermant 
1/2  mol.  de  toluène  de  cristallisation  et  fond  à  288°. 

4.4*'DicblorO'2.^*dinHrobipbényle,  préparé  en  partant  du 
1.4-dichloro-2-nitrobenzène,  cristallisa  dans  l'alcool  en  jolis  cris- 
taux jaunes,  F.  136°. 

4A*-Dibrom(h2.2*'diniirobipbényle,  aiguilles  jaunes,  F.  188*. 

Ether  diméthylique  de  l'acide  4.4''dinilro-2.2*'biphé'îyldIcarb(h 
niquCf  préparé  au  moyen  de  l'élher  méthylique  de  l'acide  2-bromo- 
5-nitrobenzoïque,  il  est  en  jolies  aiguilles  blanches  et  brillantes, 
F.  82",  L'acide  correspondant  cristallise  en  aiguilles  fines,  faible- 
ment colorées  en  jaune,  F.  248''* 


1078  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Ether  dimétbyUque  de  Tacide  S.S^-dinitrO'ÂA^-bipbénylâicnr- 
tonique,  petits  cristaux  jaunes,  F.  159-160*. 

Etber  diméthylique  de  Faeide  2,SI  S.(f'tétranHr(h4  d^-biptényl- 
dicarbonique,  aiguilles  presque  incolores,  F.  178*,  peu  solubles 
dans  l'alcool,  facilement  solubles  dans  le  benzène  à  chaud,  presque 
insolubles  dans  la  ligroïne. 

Enfin,  les  auteurs  ont  encore  préparé  le  l.V-bioapbtyle  en 
chauffant  Ta-iodonaphtalène  avec  du  cuivre  à  286*.  Cet  hydrocar- 
bure déjà  décrit  par  Lossen  fond  à  155».  f.  rbvrrdii«. 

Sur  le  dibenzyldinitrile  (communication  préliminaire);  P. 
KATTWINKEL  et  R.  WOLFFENSTEIN  (D.  cA.  G.,  t.  34,  p.  24fô; 

20.7.1901).  —  Moritz  et  Wolffenstein  ont  montré  que  le»  dérivés 
alcoylés  du  benzène  pouvaient  être  condensés  par  Faction  du  par- 
suUate  de  potassium  en  hydrocarbures  de  la  série  du  dibenzyle. 
Les  auteurs  ont  essayé  d'appliquer  cette  réaction  aux  cyanure^ 
alcoylés  pour  obtenir  des  dibenzylnitriles  inconnus  jusqu'ici  et  ils 
ont  en  effet  réussi  à  condenser  par  exemple  le  p.-tolunitrïle  eo 
1 ,4'dibenzyldinitvile 


CAz<f         >GH2.CHa<:  >CAz 


o 


La  condensation  a  été  opérée  en  chauffant  5  à  6  heures  au  B.>H 
du  p.-tolunitrile  avec  une  solution  de  persulfate  de  potassium  neu* 
traiisée  avec  du  carbonate  de  soude  ;  on  trouve  dans  le  produit  de 
la  réaction  du  nitrile  non  transformé,  puis  le  1.4-dibenzyldinitrile 
ainsi  que  de  Tacide  p.-cyanobenzoïque.  Le  dibenzyldinitrile,  F.  198*, 
a  été  transformé  par  l'action  de  Tacide  sulfurique  concentré  en 
acide  dibenzyle'p.'Carboniqae,  non  encore  décrit,  lequel  n'es»! 
pas  encore  fondu  à  320°.  Quant  à  Tacide  p.-cyanobenzoîque 
CAz.C^H^.COOH,  il  se  présente  sous  la  lorme  de  feuillets  micros- 
copiques, F.  219°.  Chauffé  avec  de  la  lessive  de  potasse,  il  se 
transforme  avec  dégagement  d'ammoniaque  en  acide  téréphtalique. 
L'auteur  réfute  à  cette  occasion  une  observation  de  Sandmeyer 
qui  a  cru  que  Tacide  p.-cyanobenzoïque  se  transformait  par  cristal* 
lisation  dans  Teau  en  acide  téréphtalimique  AzH'.CO.CW.GOOH. 
Cette  observation  doit  être  erronée.  f.  rbvsrdin. 

Reoherohes  sur  la  composition  du  pétrole  de  Californie; 
C.  F.  MABERT  et  E.  J.  MDDSON  {Am.  Journ.,  t.  25,  p.  253-284; 

4.1901).  —  Les  pétroles  californiens  se  distinguent  spécialemeni 
par  leur  altérabilité.  La  chaleur  et  l'air  les  décomposent  rapide- 


GHIMIR  OnGAiNiQUE.  1079 

ment,  de  sorte  qu'ils  n*ont  pu  être  fractionnés  que  sous  pression 
xéduite.  Divers  échantillons  de  provenances  variées  ont  été  exa- 
:inîné8. 

Le  pétrole  de  Fresno  renferme  principalement  de  Thexaméthy- 
lène,  de  l'heptanaphtène,  du  benzène,  du  toluène,  de  Toctonaph- 
tène,  du  nononaphtène,  du  m.-xylène,  du  nonane  normal,  du 
décanaphtène,  de  l'undécanaphtène  et  du  dodécanaphtène.  —  Le 
pétrole  de  la  Puente  Oil  Company,  celui  de  Bardsdale»  etc.,  pos- 
sèdent une  composition  voisine.  Celui  de  Scott's  hill  renferme 
également  du  tridëcanaphtène>  du  tétradécanaphtène  et  du  penta- 
décanaphtène.  On  trouvera  dans  le  mémoire  original  la  descrip- 
tion des  méthodes  employées  pour  déterminer  la  constitution  de 
ces  pétroles. 

En  résumé,  le  pétrole  de  Californie  parait  différer  des  pétroles 
de  rOhio,  du  Canada  et  de  la  Pensylvanie,  par  Tabsence  à  peu 
près  complète  d'hydrocarbures  forméniques.        p.  frbundler. 

Snr  les  dôriTés  chlorés  des  hydrocarbures  renfermés  dans 
le  pétrole  de  Californie;  C.  F.  MABERT  et  0.  J.  SIEPLEIN  {Am. 
Journ,,  t.  25,  p.  284-297;  4.1901).  —  Les  dérivés  chlorés  des  car- 
bures des  pétroles  de  Californie  ont  été  préparés  en  faisant  agir  le 
chlore  sur  le  carbure  en  présence  d'eau,  à  la  lumière  du  jour. 

La  fraction  68-70*  a  fourni  ainsi  du  cblorohexamétbylène 
C«H"C1  (éb.  i25«.5-126o;  d^  =  0,9255;  /2^=i,416  à  20*);  la  frac- 
tion 89-90*  (densité  0,7295  à  20*;  i2^  =  1,411)  a  fourni  du  cA/o- 

roheptanapbtène  C^H^^Cl  (éb.  147*;  rf^  =  0,9882;  i2^  =  1,441),  qui 
s'est  montré  identique  au  chlorométhylcyclohexane  préparé  syn- 
thétiquement.  Le  nitrile  correspondant  CH'^CAz,  préparé  en 
chauffant  le  dérivé  chloré  avec  une  sol.  alcoolique  do  CAzK,  est 
liquide  (rf3Q  =  0,9253;  12^^  =  1,45).  Le  sodium  réagit  violemment  sur 
le  même  dér.  chloré  en  sol.  éthérée  en  donnant  un  mélange  de 
2  carbures,  Tun  non  saturé,  bouillant  vers  97*  (^50  =  0,7472; 
iij^  =  1,416)  et  formant  un  AAroini/re  (rf^^  =  1 ,648) ,  l'autre  bouil- 
lant vers  220-230*,  possédant  une  densité  de  0,8872  à  20*. 

La  fraction  118-120*  frf=  0,7615  à  20*)  a  fourni  du  cblorodimé- 
tbylcyelobexane  C^H^Cl  (éb.  168-170*;  f/jo  =  0,9858;  /2^  =  1,455 
à  20*)  qu'on  a  transformé  en  nitrile.  —  La  fraction  184-185* 
({/=  0,8175)  a  donné  du  cbïoroirimélbylcydobexane  C^H^^Cl 
(éb.  186-188*;  rf^  =  0,938;  72^=^1,462).  L'action  du  sodium  sur  ce 
composé  fournit  un  mélange  d'un  carbure  non  saturé  C*H*«,  bouil- 
lant vers  135-140*  (rf^  =  0,7762;  /2„  =  1,431)  et  d'une  huile  lourde 
non  étudiée. 


1080         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Le  chlorodécanaphtène  préparé  avec  la  fractiOD  160-i61* 
(d^  =  0,8272),  bout  vers  105-110*  sous  50  mm.  D^=x 0,9470; 
/ip  =  1,468.  Il  se  forme  en  même  temps  un  peu  d*un  dér,  dicbloré 
bouillant  vers  140-145^  sous  50  mm. 

l/uiidecflflajD/ï^éiîe  bouillant  à  190-192»(i2„  =  1,4408;  c/jQ=0,80t) 
a  fourni  un  dér.  chloré  bouillant  vers  125-130**  sous  85  mm. 
(d^  =  0,9583  ;  w„  =  1 ,476). 

Le  dodécanapbtène  (éb.  208-210»;  «„—  1,4649)  fournit  un  dtér. 
chloré  bouillant  à  130-135«sousl7  mm.  (d^  =  0,96^6\  n^  =  1,480). 

Le  chlorotridécanaphtène  préparé  avec  la  fraction  280-292*" 
(d^  =  0,8184;  fl^  =  1,4745);  bout  vers  140-145»  sous  17  mm.; 
d^  =  0,9747. 

Le  chloroiétradécanaphtène  (fraction  144-146*»  sous  50  mm.; 
d2^=0,8154;    /2^==1,4423)    bout    à    150-155»    sous    18    mm.; 

ûf^=:  0,9748;  /?j^=:  1,498).  et  le  chloropentadécanaphtène  (fraction 
160-162»  sous  50  mm.;  d^  =  0,Sili)  distille  vers  170-175*»  sous 

14  mm.;  £^  =  0,9771  ;  77^^  =  1,498.  p.  freundlbr. 

Sur  la  composition  du  pétrole  du  Japon  ;  C.  F.  HABERT  et 
S.  TAKANO  {Am,  Journ.,  t.  25,  p.  297-307;  4.1901).  —  L'étude 
de  ces  pétroles  n'a  pas  été  faite  d'une  façon  absolument  complète. 
Toutefois  on  peut  poser  les  conclusions  suivantes  : 

Les  pétroles  japonais  renferment  principalement  des  naphtènes 
C"H*»  (méthylcyclohexane,  diméthylcyclohexane,  triméthylcyclo- 
hexane,  etc.),  ainsi  que  des  carbures  à  plusieurs  noyaux  naphtë- 
niques  CH'^'^-^ eiG^H^'^—^.  Ils  contiennent  relativement  peu  de 
carbures  benzéniques.  Plusieurs  d'entre  eux  renferment,  principale- 
ment dans  les  parties  légères  et  dans  les  pai*ties  lourdes,  des  propor- 
tions variables  de  carbures  forméniques  (C'^H*^  par  exemple,  éb. 
250-260»  pour  30  mm.  ;  f.  >  60»).  p.  rRKUifDLiH. 

Sur  le  propylhexaméthylène ;  N.  KURSANOFF(/).eA.  G.,  t.  34, 

p.  2035  ;  6.7.1901).  —  L'auteur  a  déjà  décrit  brièvement  le  propyl- 
hexaméthylène ;  il  revient  aujourd'hui  sur  sa  préparation.  Le 
propylhexaméthylène  a  été  obtenu  en  faisant  réagir  l'iodure  de 
zinc-propyle  C^H'^Znl  sur  le  chlorure  d'hexaméthylène  C^H**C1; 
la  réaction  s'accomplit  à  50-60»  en  introduisant  le  chlorure  peu  a 
peu  dans  l'iodure  ;  lorsque  tout  le  chlorure  a  été  introduit  on 
chauffe  à  80»  tant  qu'il  y  a  un  dégagement  gazeux. 

Après  puriHcation  et  distillation  on  obtient  le  propylhexamé- 
thylène sous  la  forme  d'une  huile.  Eb.  155-156»  sous  730  mnu 


CHIMIE  ORGANIQUE.  108f 

=  0,7996  à  0»,  0,7865  à  20».  Cet  hydrocarbure  possède  la  for- 
mule*: 

CH2.GH2.CH2.CH3.GH2CH.CH2.GH2.GH3. 

I I 

On  obtient  aussi  dans  cette  réaction  outre  l'hexanaphiylène  une 
assez  grande  proportion  d'hydrocarbure,  bouillant  à  haute  tempé- 
rature. Les  gaz  qui  s'échappent  pendant  la  réaction  ne  sont  pas 
absorbés  pat*  le  brome,  ils  ne  renferment  donc  pas  d'hydrocar- 
bures gazeux  non  saturés.  .    f.  reverdin. 

Sur  quelques  dèriYôs  du  m.-dibromodinitrobenséne;  C.  L. 
JACKSON  et  W.  P.  COHOE  (A m.  Journ.,  t.  26,  p.  1-9;  7.1901).  — 
Le  m.-dibromodinitrobenzène  C«H*Br*(AzO*)* (1.3.4.6)  a  été  pré- 
paré par  le  procédé  suivant  : 

On  fait  passer  un  courant  d'air  chargé  de  vapeurs  de  brome 
dans  une  émulsion  d'àcétanilide  (50  gr.)  dans  5  litres  d'eau, 
jusqu'à  coloration  jaune  du  liquide.  La  bromacétanilide  ainsi 
obtenue  est  filtrée,  séchée  et  traitée  par  le  brome  (2  at.)  en  sol.  chlo- 
roformique  ou  acétique  (en  sol.  aqueuse,  on  obtient  surtout  de  la 
tribromaniline  syin.).  La  dibromacétanilide  est  saponifiée  par 
SCHH«  dilué  (d  =  l,44)  bouillant  (dissol.  complète).  On  traite 
ensuite  la  dibromaniline  (précipitée  par  l'eau)  en  sol.  dans  un 
mélange  d'alcool  et  de  benzène  par  AzOWa  etSO*H*  au  B.-M.; 
on  obtient  ainsi  du  m.-dibromobenzène  (éb.  210-225'')  avec  un  peu 
de  tribromobenzène.  Le  dibromobenzène  est  enfin  chauffé  avec  un 
mélange  de  AzO*H  (rf=i,52j  et  SO*H*  concentré  jusqu'à  disso- 
lution complète.  On  précipite  ensuite  par  l'eau  et  on  fait  cristal- 
liser le  dibromodinitrobenzène  dans  l'alcool  (f.  à  lll"*). 

Chauffé  au  B.-M.  avec  de  l'aniline,  ce  dérivé  se  transforme  en 
dianilidodinitrobenzène  f.  à  185-186^,  de  constitution  connue.  A 
froid  on  obtient  du  bromanUidodiaitrobenzèney  f.  à  157*,  ce  com- 
posé cristallise  tantôt  en  prismes  jaunes,  tantôt  en  tables  rouges; 
les  deux  modifications  se  transforment  Tune  dans  l'autre,  soit  par 
cristallisation  soit  par  chauffage  à  135®;  elles  sont  sol.  dans  le 
chloroforme,  peu  sol.  dans  Téther,  l'acétone  et  l'alcool. 

L'éthylate  de  sodium  réagit  h  froid  sur  le  dibromodinitrobenzène 
en  donnant  naissance  à  Vétber  diéthylique  de  la  dinitrorésorcine 
G«H*(OC«H*)«(AzO«)« (1.3.4.6)  déjà  connu;  avec  le  phénate  de 
sodium,  à  froid,  on  obtient  de  même  le  diphénoxydinitrobenzène 
G«H«(OC«H»)«(AzO«^«  (1.3.4.6);  prismes  blancs,  f.  à  129%  sol.  dans 
le  benzène,  le  chloroforme,  Talc,  chaud,  peu  sol.  dans  l'éther  et 
Talc,  amylique.  L'éther  malonique  sodé  réagit  sui*  ce  composé  en 


1082  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

sol.  alcoolique  en  donnant  naissance  au  dinitrophénoxjrpbéafl- 
malonate  cT^/A/Ze  (AzO«)«(OC«H»)C«H«.CHCO«(C«H»)»;  liquidé  jau- 
nâtre formant  un  dérivé  sodé  rouge  brique. 

La  réduction  du  dibromodinitrobenzène  au  moyen  de  In  poudre 
de  zinc  et  de  Tac.  acétique  a  fourni  de  la  dibromo  m.'pbéaylèoe' 
diamine  C«H«Br«(AzH«)«  (1.8.4.6),  f.  à  134-i85«.      p.  freundubi. 

Action  du  sulfite  de  sodium  sur  le  tribromodinitrobemône 
et  sur  le  tribromonitrobenzéne  ;  C.  L.  JACKSON  et  R.  B.  EARI£ 

(i4/M.  Journ,,  t.  26,  p.  46-55;  7.1901). —  Le  sulfite  de  Na  ne  réagit 
pas  sur  ces  2  dérivés  en  sol.  aqueuse  pour  donner  naissance  à  des 
dér.  sulfonés  selon  la  réaction  de  Strecker.  En  solution  alcoolique 
il  y  a  simplement  réduction  et  enlèvement  d'une  atome  de  Br. 
Ainsi  en  chauffant  le  tribromodinitrobenzène 

C6HBr3(Az02)2  (1.3.4.5), 

dissous  dans  un  mélange  d'alcool  et  de  benzène,  avec  Na*SO*, 
on  obtient  du  dibromodinitrobenzène  C«H«Br*(AzO*)*  (1,3.4.6), 
f.  à  117**  (Koerner);  ce  dernier,  traité  par  Taniline  à  froid,  fournit 
en  effet  du  bromanilidodinitrobenzéne  f.  à  157*.  Dans  la  réaction 
précédente,  il  se  forme  en  même  temps  un  produit  jaune,  sol. 
dans  Teau,  qui  n'a  pas  été  isolé. 

Avec  le  tribromotrinitrobenzène  sym.,  on  obtient  d'une  façon 
analogue  du  dibromotrinitrobenzène  C«HBr'(AzO*)*  (1 .8.2.4.6); 
prismes  jaune  pâle,  f.  à  135**.  sol.  dans  les  liquides  organiques, 
insol.  dans  l'eau,  sol.  dans  les  alcalis  bouillants  et  Az()*H  à  chaud. 
Ce  composé  a  été  obtenu  en  petite  quantité  en  chauffant  à  rébol- 
lition  le  dibromodinitrobenzène  f.  à  117*  avec  un  mélange  de 
SO*H*  et  AzO'^H;  mais  il  se  forme  en  même  temps  une  grande 
quantité  de  Iribromodinitrobenzpne  C*HBr^(AzO*)*  (1.8.8.4.6); 
tables  rectangulaires  jaunâtres,  f.  à  150®  sol.  dans  les  solvants 
organiques  sauf  la  ligroïne  froide  et  dans  AzO'H  bouillant,  insol. 
dans  l'eau. 

L'éthylate  de  sodium  réagit  à  froid  sur  le  dibromotrinitrobenzène 
symétrique  en  le  transformant  en  éther  diéthylique  de  la  trinilro- 
résorcine  (an.  styphnique)  C«H(OC«H5)«(AzO«j3  (1.3.2.4.6).  Avec 
le  tribromodinitrobenzène  f.  à  150**,  on  obtient  :  1*  un  prodoi^ 
cri-itallisé  en  ai^^uilles  blanchâtres,  f.  à  58<»,  sol.  dans  l'alcooL,  insol. 
dans  Tenu;  2**  Tétlier  mono-élhylitiue  d'une  dibromodinitrorésor- 
ci/ïeG«HBr(AzO«)«(OC«H»)OH,  aiguilles  blanches  L  à  78»,  dont  le 
sel  de  Ba  crist.  en  aiguilles  jaunes,  sol.  dans  l'alcool,  insul.  àAVS 
l*eau,  et  détone  à  une  température  assez  élevée,     p.  nucimoLiR 


CHIMIE  ORGANIQUE.  108S 

Sur  le  triiodobenzène  symétrique;  C.  L.  JACKSON  et  6.  E. 

SEHR(i4m.  tfourn.,  t.  26,  p.  55-61;  7.i901).  —  Les  auteurs  ont 
préparé  synthëtiquement  le  triiodobenzène  1.8.5,  f.  à  182*184o, 
déjà  obtenu  par  MM.  Istrati  et  Georgesco  en  chauffant  le  benzène 
avec  de  l'iode  et  SOH*  concentré  ;  ces  auteurs  avaient  attribué  à 
leur  produit  la  constitution  1.2.3.  —  Le  procédé  employé  est  le 
suivant  : 

On  fait  passer  un  courant  d'air  chargé  de  vapeurs  de  ICI  ibar- 
bottage  dans  un  bain  à  60")  dans  une  sol.  aqueuse  de  chlorhydrate 
d^aniline  (10  gr.  de  base  dans  7  lit.  d'eau).  La  liqueur  filtrée  aban- 
donne peu  à  peu  de  la  triiodaniline  presque  pure.  Celle-ci  est  ensuite 
traitée  par  AzO*Na  et  SO*H«  en  présence  de  benzène  et  d'alcool. 
On  purifie  le  triiodobenzène  formé  par  sublimation  et  cristallisation 
dans  l'alcool;  prismes  blancs  f.  à  181<^,  sol.  dans  les  liquides  orga- 
niques, insol.  dans  l'eau.  Ce  composé  est  difficilement  attaquable 
par  les  acides  ou  les  alcalis;  traité  par  AzO^H  fumant,  il  se  trans- 
forme en  triiododinitrobenzène  f.  à  210-2tl2**  (Istrati).  Ce  dernier 
réagit  avec  l'aniline  à  chaud  en  donnant  du  trianilidodinitrobenzène 
C«H(AzH.C«H»)»(AzO«)« (1.3.5.2.4)  f.  à  181%  identique  au  produit 
obtenu  en  partant  du  tribromodinitrobenzène  de  constitution 
connue.  Lesauteurs  ont  ainsi  déterminé  la  constitution  du  triiodo- 
benzène de  MM.  Istrati  et  Georgesco.  p.  freundler. 

Sur  la  dioxyfluorescôine ;  C.  LIEBERHANN  (D.  cb.  G.,  t.  34, 

p.  2299;  20.7.1901).  —  Ou  sait  que  la  fluorescéine  et  Téosine 
absolument  pures  ne  se  fixent  pas  sur  les  mordants  d'alumine,  de 
fer,  etc.  L'auteur  s'est  proposé  de  préparer  une  fluorescéine  ren- 
fermant deux  hydroxyles  en  position  ortho  pour  examiner  ses  pro- 
priétés tinctoriales.  Il  a  préparé,  il  y  a  plusieurs  années  des  fluo- 
rescéines  avec  les  acides  hémipiniqne  et  norhémipinique  et  il  a 
constaté  que  la  dioxyfluorescéine  obtenue  avec  ce  dernier  acide 
et  dont  la  constitution  doit  être 


se  fixe  en  effet  sur  mordants.  Mais  il  est  plus  facile  de  préparer 
une  dioxyfluorescéine  isomère  renferma»' t  également  deux  hydro- 
xyles en  position  ortho,  en  faisant  réagir  l'anhydride  phtalique 
seul  ou  en  présence  d'acide  sulfurique  concentré  sur  Toxyhydro- 
quinone  C:«H3vOH)»  1.2.4. 


1084  ANALYSE   DES   TRAVAUX   ÉTRANGERS 

Cette  nouvelle  dioxyûaorescéine  C'<>H**0''  dont  le  tétraeéUle 
C«oH8(OC«H^O)*03,  cristallise  en  prismes  jaunes  microscopiques, 
F.  264**,  se  dissout  dans  les  alcalis  avec  une  magnifique  couleur 
rouge  cerise,  sans  fluorescence  et  n*est  précipitée  qu'imparfai* 
tement  de  ses  solutions  par  les  acides. 

La  dioxyfluorescéine  se  fixesur  laine  et  soie  en  nuance  orange 
et  se  comporte  avec  le  coton  comme  une  matière  colorante  pour 
mordants,  remarquable  par  la  vivacité  et  la  solidité  de  ses  nuances. 
Elle  se  fixe  sur  alumine  en  orange,  sur  fer  en  violet  et  sur 
chrome  en  rouge  rose.  Les  teintures  résistent  bien  au  savonnage 
et  si  Toxyhydroquinone  était  meilleur  marché,  on  trouverait  certai- 
ne nent  avantage  à  préparer  ce  nouveau  colorant. 

L'afîlnité  de  la  dioxyfluorescéine  pour  les  mordants  est  si 
grande  qu'elle  se  fixe  déjà  à  froid  ;  si  Ton  teint  à  une  température 
supérieure  à  50-60*,  elle  se  fixe  même  sur  le  fond  blanc  du  tissu. 
L'auteur  a  préparé  un  dérivé  brome  de  la  dioxyfluorescéine  soit 
une  dioxyéosine;  il  a  obtenu  jusqu'ici  le  dérivé  dibromé  seulement, 
dont  la  solution  alcaline  ressemble  à  celle  de  la  dioxyfluorescéine 
et  qui  teint  les  mordants  en  nuance  un  peu  plus  rouge.  Il  se  pro- 
pose du  roFte  de  poursuivre  ses  recherches  sur  la  dioxyfluores- 
céine. F.   REVERDITf. 

Constitution  de  la  galléine  et  de  la  côrulôine  ;  W.  B. 
CRNDORFF  et  C.  E.  BREWER  (Am,  Jouvn.,  t.  26,  p.  97-158; 
8.1901).  —  Les  auteurs  out  repris  Tétude  de  la  galléine,  de  la 
céruléine  et  de  quelques-uns  de  leurs  dérivés  dans  le  but  d'en 
élucider  la  constitution  et  de  vérifier  les  résultats  obtenus  précé- 
demment par  MM.  Baeyer,  Buchka  et  Herzig. 

La  galléine  n'est  pas  réduite  par  SO*  ou  (AzH*)*S,  Elle  pple  eo 
bleu  foncé  par  l'acétate  de  Pb  et  s'oxyde  facilement  en  sol.  alca- 
line. Le  tétvacétate  fond  à  241*  (et  non  237  ou  247)  et  cristallise  en 
aiguilles  tricliniques(voir  les  mesures  cristallogr.  dans  le  mémoire 
original)  ;  SO*H*  le  saponifie  à  froid.  Sa  composition  a  été  déter- 
minée d'une  façon  rigoureuse.  Le  tétrabenzoate  fond  à  226**  (et  non 
à  2310). 

Le  létracétrale  (T hydrogalléiDe  f.  à  216*»,  est  identique  au  létra- 
cétate  de  galline  et  au  soi-disant  pentacétate  de  gallol  de  Buchka; 
ce  dernier  n'existerait  donc  pas.  Pour  préparer  ce  composé^  oo 
chaufle  à  l'ascendant  5  part,  de  galléine,  5  part.  d*Heétate  de  Na 
fondu,  20  part,  d'anhydride  acétique  et  2  part,  de  poudre  de  zinc. 
L'acétate  de  galline  C«oHt»>0^(GOGH3)*  se  dissout  dans  Na*(:03;  û 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1065 

forme  un  sel  (Fargent  C«0H»O'ï  Agi  GOGH»)*,  poudre  blanche  insol. 
«-lans  l*alcool,  brunissant  à  l'air. 

L'éther  méthy tique  de  la  y«//ei/ieG*»H«0«(OH)3CO«CH3,  préparé 
siu  moyen  de  SO^H*  et  de  Talc,  méthylique,  se  présente  sous  la 
rorme  de  masses  granuleuses  rougeâtres,  sol.  dans  les  alcalis 
^^avec  décomposition),  Talcool,  Tacétone,  GHGl*  et  Téther,  presque 
insol.  dans  le  benzène.  Il  ne  fond  pas  à  280''.  —  L'éther  éthylique 
est    analogue  au  précédent.  —    La  galléine    s*unit    à   chaud    à 
l'isoeyanate    de    phényle    pour    donner   un   triphénylcarbamate 
C«H«0^(G0.AzH.C«H»)3,  poudre  jaune,  sol.  dans  Talcool  et  l'acé- 
tone, dans  Na*GO*  en  rouge  pourpre,  dans  NaOH  en  bleu  (sapo- 
nification). —  Le  sel  de  Pb  de  la  galléine,  préparé  en  sol.  neutre, 
constitue  une  poudre  bleue  insol.  dans  Teau  et  répoud  à  la  formule 
G«>H80"(PbOH)*.   —  Véther  Iriméthyliqae  (kOH  méthylique  et 
iodure  de  méthyîe),  cristallise  en  prismes  triciiniques  incolores, 
r.  à  229^,  sol.  dans  Tacétone,   Talcool  et  le  benzène  et  dans  les 
alcalis  en  rouge.   Ghauffé  avec  de  Tanhydride  acétique  et  de 
Tacétate  de  sodium,   il  se  transforme  en  dérive  mono-acétylé 
CWH80*(OGH3)3iGOCH3)  ;  aiguilles  incolores,  f.  à  197»,  insol  dans 
les  alcalis,  sol.  dans  Talc,  Tacéloneet  GHGP.  —  Véther  létramé- 
tbylique  qui  se  forme  en  même  temps  que  l'éther  triméthyliquCi 
peut  en  être  séparé  grâce  à  son  insolubilité  dans  KOH.  Il  se  pré- 
sente sous  deux  formes  :   !•  Prismes  rouge  foncé,  f.  à  199»,  sol. 
dans  les  liquides  organiques  ;  les  alcalis  le  transforment  à  chaud 
en  éther  triméthylique  ;  2'^  Aiguilles  incolores,  f.à  195»,  insol.  dans 
les  alcalis  qui  ne  l'attaquent  pas  à  chaud.  Il  existe  également 
deux  éthers  tétrétbyliques  (cristaux  clinorhombiques,  rouge  foncé, 
f.  à  155»,  saponifiables  à  chaud  par  les  alcalis  ;  aiguilles  incolores, 
f.  à  144»,  non  attaquables  par  les  alcalis  bouillants).  —  L*éther 
triéthylique  provenant  de  la  saponification  de  Téther  tétréthylique 
coloré,  est  en  cristaux  incolores  sol.  dans  les  alcalis  en  rouge 
foncé. 

Véiber  pentaméibylique  de  la  galline  C«>H»0«(0GH3)»,  obtenu 
en  traitant  par  Tiodure  de  méthyle  et  KOH  le  produit  de  réduction 
de  la  galléine,  cristnllise  dans  1  alcool  en  paillettes  incolores,  f.  à 
127»,  soi. dans  les  liquides  organiques, insol. à  froid  dans  les  alcalis 
qui  le  saponifient  à  chaud  (coloration  rouge). 

La  céruléine  se  dissout  dans  une  sol.  aqueuse  de  SO^  et  dads 
Taniline  (en  bleu  foncéj,  la  pyridine  (coloration  bleu  verdâtre, 
virant  au  pourpre  par  addition  d'ac.  acétique)  et  la  quinoléine 
(coloration  bleu  verdâtre  à  froid  et  pourpre  à  chaud)  ;  elle  ne  se 
dissout  pas  dans  Na*CO^.  —  Le  triacéiale  (Huchka)  constitue  une 


108B  ANALYSE   DSti  TRAVAUX   ÉTRANGERS, 

poudre  brunâtre.  —  Le  pentscélate  de  céruléiiie  (B)  a  été  obtenu 
en  aiguilles  jaunâtres,  sol.  dans  les  liquides  organiqueë  iHuoree- 
cence  vei'dàtre),  non  Tusibleti  sans  décomposition.  —  L'élbtr 
monoaiêthyJique  de  la  céraléJiw  (KOH  et  iodure  de  méthylei  m 
présente  sous  forme  de  cristaux  bronzés,  se  décomposant  aan^ 
fondre,  sol.  dans  KOH  et  les  lii^uides  organiques,  dans  la  pyrïdiiK 
(en  pourpre)  et  dans  l'aniline  (en  bleu).  Il  dill'ère  de  l'élher  uiélh}- 
lique  déjà  décrit.  —  Vétber  Iriméthylique  cristallise  en  aiguilles 
rouges,  sol.  dans  l'alcool  et  SO*H*en  rouge,  insol.  dans  les  alcalis. 
— L'éther  mono-éthyiiqae  est  cristallisé  et  analogue  au  précédent 
Il  résulte  de  ce  qui  précède,  que  la  galléine  renferme  ud  groupe- 
ment CO*H  et  trois  groupements  phénoliques.  Les  auteura  lui 
attribuent  la  constitution  (1)  : 


L 


■0 


m- 

Les  éthers  tétrasubstitués  colorés  auraient  la  même  structure, 
de  même  que  le  sel  de  Pb,  tandis  que  les  éthers  incolores  dérive- 
raient  du  schéma  (II),  de  même  que  les  dérivés  acétylés  et  ben- 
zoylés.  La  formule  de  la  galline  serait  : 

/C«H»(OH)\ 
C0îH-G6H»-CH<  >0i 

\C*Hi(OH)î/ 

quant  à  celles  de  la  céruléine  et  de  ta  céruline,  elles  n'ont  pas  été 
établies  d'une  façon  certaine.  p.  preundlbr. 

Inflnenoe  du  méthoxyle  bqf  l'orisntation  des  groapM  dut 
KAUFLER  et  P.  WENZEL  (/>.   cb.  G.,  t.  34, 

11).  —  On  sait  que  lorsqu'on  introduit  un  secoof' 
s  un  dérivé  mononitré  du  benzène  ce  second 
presque  exclusivement  en  position  mêla,  \es 
•ara  ne  se  formant  que  d'une  manière  secondaire, 
de  renferme  en  même  t<>mps  le  groupe  hydrox]^ 
ces  deux  groupes  dans  les  dérivés  ortho  et  para. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  10^7 

exercent  chacun  leur  influence  en  Tadditiounant  sur  la  position 
du  groupe  nouveau,  tandis  que  dans  les  dérivés  inéta  ils  agissent 
€3n  sens  inverse;  cependant  Tinfluence  du  groupe  hydroxyie  est 
l^répondéranle.  Le  groupe  méthoxyie  parait  se  comporter  de  la 
même  manière  que  Thydroxyle  à  ce  point  de  vue  ;  les  auteurs  ont 
en  efTet,  constaté  que  dans  la  nitration  des  élliers  des  nilrocrésols 
c|ui  renferment  le  groupe  nitro  en  position  meta  relativement  au 

méihoxyle 

GH3  CH3 

0OCH3 

Az02 

il  se  forme  presque  quantitativement  leis  dérivés  nitrés  dans  les- 
quels le  nouveau  groupe  nitro  entre  en  position  ortho  relativement 
au  groupe  déjà  renfermé  dans  la  molécule. 

En  nitrant  le  premier  des  éthers  ci-dessus,  Téther  méthylique 
de  To.-nitro-p.-crésol,  en  solution  acétique  avec  de  Tacide  nitrique 
fumant  en  présence  d*acide  sulfurique,  les  auteurs  ont  obtenu 
Vétber  méthylique  du  dinitrocrésol 

CH3 
.z02 


P.  126-i28%  dont  la  constitution  a  été  établie  par  Texamen  de  son 
produit  de  réduction  Yéther  méthylique  du  diamido-para-crésolf 
F.  72-78*.  Ce  dérivé  aniidé  a  été  identifié  comme  étant  une  o.-dia- 
luine  par  sa  transformation  en  p.-méthoxyloluphénanthvazine^ 
F.  265-268^,  en  le  chauiïant  en  solution  alcoolique  avec  de  la 
phénanthrène-quinone  en  solution  acétique  et  en  oL-^diméthyl" 
p.-mélhoxytoluquinoxaline  en  le  traitant  en  solution  alcoolique 
par  le  diacétyle. 

Le  second  éther,  soit  l'éther  méthylique  du  p.-nitro-o.-crésol 
résiste  à  Taction  de  Tacide  nitrique  concentré  et  chaud,  mais  il  se 
transforme  immédiatement  par  Taction  du  mélange  d'acides  suJfu- 
rique  et  nitrique  en  dérivé  trinitvé,  lequel  cristallise  dans  Talcool 
étendu  en  longues  aiguilles  blanches,  F.  111-112^.  Ce  dérivé 
constitue  Téthor  méthylique  du  trinitro-o.-crésol,  déjà  décrit  par 
Nôlting,  dans  lequel  deux  groupes  nitro  au  moins  doivent  se 
trouver  en  position  ortho,  relativement  Tun  à  Tauire. 

F.  RlVBiU>m. 


1Q88  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Produits  de  condensation  dn  2-4-dinitrotoln6n6  ;  J.  TUuM 
et  R.  ESCALES  {D.  ch.  G.,  l.  34,  p.  2842;  28.9.1901).  —  Lore- 
qu'on  fait  réagir  la  benzaldéhyde  sur  le  dinilrotoluèue,  même  eu 
présence  d'un  faible  moyen  de  condensation,  comme  la  pipéridine. 
il  y  a  formation  du  SA-dinitrostilbène.  Les  auteurs  ont  chauilé 
ensemble  27  gr.  de  dinitrotoluèue,  18  gr.  de  benzaldéhyde  et 
30  gouttes  de  pipéridine  au  bain  d'huile  à  160-170^  el  ils  ont 
obtenu  90-95  0/0  de  dinitrostilbèoe  sous  la  forme  de  cristaux 
jaune  pâle,  F.  139-i40«. 

Ce  composé  additionne  difficilement  le  brome  à  froid,  mais  faci- 
lement à  chaud.  On  obtient  un  dibromure  en  prismes  hiancs,  F. 
185-186**.  En  réduisant  le  dinitrostilbène  par  le  chlorure  d'étain  en 
solution  chlorhydnque  et  acétique,  les  auteurs  ont  préparé  le 
diamidostlJbène,  aiguilles  brillantes,  F.  119-120*,  dont  le  diclilor- 
hydrate  cristallise  avec  2  aq.  La  réduction  partielle  au  moyen  de 
la  quantité  calculée,  pour  un  seul  groupe  nitro,  de  chlorure  d'étain, 
lui  a  fourni  le  4-nHr(h2'aiuidostUbène,  qui  cristallise  dans  Talcool 
en  cristaux  rouge  brique,  F.  142-148*  et  dont  le  chlorhydrate  fond 
à  218-219*  et  le  dérivé  acélylé  à  220*.  Lorsqu'on  opère  la  réduc- 
tion partielle  au  moyen  de  Thydrogène  sulfuré  en  solution  ammo- 
niacale et  alcoolique,  on  obtient  le  ^•nitrchi-amidostilbène  qui  est 
en  cristaux  rouge  grenat,  F.  110-111*,  dont  le  chlorhydrate  fond 
à  223*  el  le  dérivé  acétylé  à  192-198*. 

En  condensant  dans  les  mêmes  conditions  le  dinitrotoluèue  avec 
la  p.-nitrobenzaldéhyde,  les  auteurs  ont  obtenu  le  2A.V'trinitrû' 
stilbène,  aiguilles  jaune  citron,  F.  240*,  très  difRcilement  solubles; 
le  triamidostilbène  correspondent  est  en  cristaux  jaunes,  F.  176- 
177*. 

Avec  la  m.-nitrobenzaldéhyde,  ils  ont  préparé  le  2.L9-trinitra- 
stilbène,  aiguilles  jaunes,  F.  183-184*,  dont  le  produit  de  réduction 
est  en  cristaux  jaunes,  F.  112-113*  et  avec  ro.-nitrobenzaldéhyder 
le  2A,2^-trinitrostilbèney  cristaux  jaune  verdâtre,  F.  194-195*, 
dont  le  produit  de  réduction  cristallise  dans  le  toluène  en  cristaux 
jaunes  et  brillants,  F,  156-157*^  f.  revbrdim. 

Préparation  de  Tanthraphônone  ;  E.  LIPPMANN  et  I.  POLLAK 

(D.  cL  G.,  t.  34,  p.  2766;  28.9.1901).  —  On  obtient  ranlhrapbé- 
none  pure  de  la  manière  suivante.  On  met  en  suspension  190  gr- 
d*anthracène  pur  dans  1900  gr.  de  sulfure  de  carbone  et  oo  y 
ajoute  200  gr.  de  chlorure  de  benzoyle.  Ce  mélange  additionné  de 
5  gr.  de  pou  Ire  de  zinc  est  ensuite  modérément  chauffé  au  B.4f. 
dans  un  ballon  à  fond  rond,  muni  d'un  réfrigérant  ascendant,  peo* 


CHIMIE  ORGANIQUE.  10g9 

dant  480  heures  environ,  soit  jusqu'à  ce  qu'il  ne  se  dégage  plu& 
d'acide  chlorhydrique.  Après  avoir  distillé  le  sulfure  de  carbone 
et  éliminé  le  chlorure  de  benzoyle,  en  traitant  le  résidu  par  la 
lessive  de  soude  à  chaud,  on  sèche  et  on  fait  cristalliser  dans  le 
xylène.  On  obtient  ainsi  avec  un  rendement  de  78  0/0  de  la  théorie 
Vanthrapbénone,  F,  148*»,  tandis  que  par  le  procédé  précédemment 
décrit  au  chlorure  d'aluminium,  on  avait  obtenu  que  28  0/0. 

F.    REVERDIN. 

Action  du  chlorure  de  soufre  sur  ranthracène  ;  E.  LIPPMANN 

et  L  POLLAK  (D.  cb.  G.,  t.  34.  p.  2767;  28.9.1901).  -  Le  chlo- 

rure  de  soufre  réagit  très  énergiquement  sur  l'anthracène  ;  pour 

modérer  la  réaction,  on  est  obhgé  de  mettre  l'hydrocarbure  en 

suspension  dans  le  benzène,  et  d'ajouter  peu  à  peu  le  chlorure  de 

soufre  également  étendu  avec  du  benzène,  la  réaction  peut  donner 

lieu  à  la  formation  de  plusieurs  produits,  suivant  que  l'on  chauffe 

plus  ou  moins  longtemps.  En  chauffant  \  ar  exemple  jusqu'à  ce 

que  l'anthracène  soit  dissous,  on  obtient  après  élimination  du 

benzène  un  mélange  de  résine  et  de  cristaux  que  Ton  purifie  par 

cristallisation  dans  la  pyridine.  Le  produit  constitue  le  dithiocblô- 

rure  (Tanibracène  C**H«S*Cl,  qui  est  peu  soluble  dans  la  plupart 

des  dissolvants  à  l'exception  du  nitrobenzène  et  de  la  pyridine  et 

qui  n'est  pas  attaqué  par  une  solution  alcoolique  et  bouillante  de 

potasse,  il  fond  à  212**.  Si  l'on  poursuit  l'action  du  chlorure  de 

soufre  jusqu'à  ce  qu'il  ne  se  dégage  plus  d'acide  chlorhydrique, 

ce  qui   dure  environ  200  heures  avec  50  gr.  d'anthracène,  on 

obtient  le  ^-dicblorantbracène,  F.  209*  déjà  décrit  par  Graebe  et 

Liebermann.  ' 

Lorsqu'on  traite  le  dithiochlorure  d'anthracène  en  suspension 
dans  l'acide  acétique  cristallisable,  par  du  zinc  en  poudre,  il  y  a 
très  probablement  réduction  ;  comme  dans  ces  conditions  l'anthra- 
cène lui-même  n'est  pas  attaqué,  il  est  probable  que  l'hydrogène 
s'additionne  au  soufre  avec  rupture  de  la  double  liaison. 

F.    HEVERDIN. 

Dérivés  de  l'oxyhydroquinone  ;   J.  THI£LE  et  K,  JAE6ER 

{D.  cb.  G„  t.  34,  p.  2837  ;  28.9.1901).  —  Le  triheuzonte  doxyby- 
droqaiuone  préparé  par  l'action  du  chlorui'e  de  benzoyle  en  pré- 
sence de  carbonate  de  soude,  de  soude  caustique  ou  de  pyridine, 
cristallise  dans  l'alcool  en  feuillets  brillants,  F.  120*». 

Nitraiion  de  F oxybydroquinone.  —  L'acide  nitrique  concentré 
oxyde  facilement  l'oxyhydroquinone  .en  acide  oxalique  ;  eu  opérant 
soc.  cHiM.,  3«  6KR.,  T.  XXVI,  1901. — Trav.  étrang.  69 


1090  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

• 

avec  le  triacétate  d*oxyhydroquinone  on  arrive  facilemeat  jusqu'à 
la  formation  de  Tacide  nitranilique  ;  pour  nitrer  simplement  Tox)* 
droquinone,  il  faut  opérer  avec  le  ti'iacélate  en  présence  d*uDe 
grande  quantité  d*anhydride  acétique  ;  le  nitrotriacéMe  est  en 
longues  aiguilles,  F.  107-108'*,  il  est  facilement  BaponiQé  par  k^ 
acides  ou  par  les  alcalis  ;  la  nitro-oxybydroquinoae  cristallise  ea 
cristaux  jaune  rouge  qui  commencent  à  se  décomposer  vers  200". 
Elle  se  dissout  dans  Teau  en  jaune  et  dans  les  alcalis  en  rou^" 
foncé.  Mise  en  suspension  dans  le  sulfure  de  carbone  et  abandonnée 
pendant  deux  jours  avec  du  brome  en  excès,  elle  fournit  un  dérht 
Mibroméy  F.  164®  qui  cristallise  dans  le  benzène  en  aiguilles  mi- 
croscopiques, jaune  citron.  En  faisant  passer  de  Tacide  sulfureui 
dans  une  solution  de  tribromoxyquinone,  déjà  connue,  dans  U 
benzène,  additionné  d*une  petite  quantité  d*eau,  on  obtient  la 
tribrom-oxy-hydroquinone ^  aiguilles  rougeâtres,  qui  se  coïoreni 
vers  HO""  et  se  décomposent  complètement  à  ISO"".  Son  irJacétêh 
cristallise  dans  Talcool  en  aiguilles  blanches,  F.  ISQ"". 

En  traitant  dans  certaines  conditions  une  solution  d*oxyhydro- 
quinone  par  Tacide  carbonique  en  présence  de  bicarbonate  tic 
soude,  les  auteurs  ont  obtenu  Tacide  oxy-hydroquiaoDe'CarhO' 
aique,  qui,  après  purification,  est  en  aiguilles,  F.  217-2i8«  el  qui 
cristallise  dans  Teau  avec  1/2  molécule  d'eau.  Son  triacétate  cris- 
tallise dans  le  benzène  ou  le  toluène  en  feuillets  fins  ou  en  aiguiiie^ 
F.  162-163'',  facilement  solubles  dans  Tacétone,  Téther  acétique  et 
le  chloroforme.  Par  réduction  de  Toxyhydroquinone  au  moyeo  de 
Tamalgame  de  sodium,  il  y  a  formation  de  dibydrorésorcioe, 
F.  lOi"",  que  Ton  obtient  aussi  en  partant  de  Tacide  oxy-hydroqiii- 
quinone-carbonique.  Cette  formation  est  analogue  à  celle  de  la 
phloroglucine  au  moyen  de  Tirétol  : 


formation  observée  par  Tiemann  et  G.  de  Laire.  Des  recherches 
de  réduction  faites  avec  le  pyrogallol  au  moyen  de  Tamalgame  ie 
sodium  ont  montré  qu*il  restait  inattaqué.  p.  revshooi. 

Sur  les  phônanthrylaminea  ;  A.  WERNER  et  J.  KUNZ  (D.  cb. 

G.,  i.  34,  p.  2524  ;  28.9.1901).  —  Les  auteurs  déoriveni  deux  pb^ 
aanthrylamines  qu'ils  ont  préparées  en  chauffant  bous  pression  i 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1091 

200-220*  les  phénanthrols  correspondants  avec  un  mélange  d'am- 
moniaque aqueuse  et  de  chlorhydrate  d'ammoniaque. 

La  S'phénanti  hylamino  ainsi  obtenue  se  présente  sous  la  forme 
de  feuillets  nacrés,  F.  143*»,  elle  est  soluble  dans  HCl  étendu  et 
son  chlorhydrate  cristallise  en  petits  cristaux  feuilletés.  Ce  com- 
posé constitue  une  modification  que  les  auteurs  désignent  par  la 
lettre  a.  Chose  remarquable,  si  Ton  saponifie  par  Tacide  chlor- 
hydrique  en  solution  alcoolique  ou  par  l'acide  acétique  cristal- 
lisable  le  dérivé  acétylé,  on  obtient  une  seconde  modification  p, 
qui  cristallise  dans  la  ligroïne  en  feuillets,  F.  87*»,5  très  facilement 
solubles  dans  l'alcool,  moins  facilement  dans  le  xylène.  Le  dérivé 
acétylé  lui-même  a  été  obtenu  en  chauffant  en  tube  scellé  pendant 
9  heures  à  280-300**,  le  3-phénanthrol  avec  un  mélange  d'acétate  de 
sodium,  de  chlorhydrate  d'ammoniaque  et  d'acide  acétique  cristal- 
lisable.  Il  fond  à  200-201*"  et  cristallise  en  feuillets  blancs.  En 
acétylant  les  deux  modifications  a  et  p  de  la  3-phénanthrylamine 
on  obtient  le  même  dérivé  et  en  saponifiant  le  dérivé  acétylé  pré- 
paré avec  la  modification  a  il  se  forme  la  base  p.  La  seconde 
phénanthr^iamine  préparée  par  les  auteurs  est  la  S-phénanthryl- 
amJne.  Son  chlorhydrate,  poudre  cristalline,  a  été  obtenu  par  sapo- 
nification chlorhydrique  du  dérivé  acétylé.  La  base  elle-même  qui 
est  en  cristaux  jaunâtres,  fond  à  85*.  Quant  au  dérivé  acétylé  qui 
a  servi  de  point  de  départ,  il  a  été  préparé  par  la  même  méthode 
que  celui  de  la  8-phénanthrylamine  en  partant  de  Toxyphénanthrène 
F.  169*». 

Il  cristallise  dans  le  xylène  en  feuillets  blancs  et  brillants, 
F.  225-226*",  facilement  solubles  dans  Tacide  acétique  cristallisable. 
l'alcool  et  le  xylène,  peu  solubles  dans  la  ligroïne.     f.  reverdin. 

Action  de  Tacide  amidosnlfoniqne  snr  la  p.-chloraniline; 
C.  PAAL  [D.  ch.  C,  t.  34,  p.  2748;  28.9.1901).  —  En  étudiant 
l'action  de  l'acide  aroidosulfonique  sur  la  p.-chloraniline,  Tauteur 
a  remarqué  antérieurement  avec  Ruppert,  qu'en  chauffant  modéré- 
menii  on  obtenait  principalement  le  p.-chlorophénylsulfaminate 
d*ammonium  Cl.C*H*.AzH.SCP.AzH*,  tandis  qu  en  chauffant  long- 
temps, ce  sel  disparait  peu  à  peu  pour  être  remplacé  par  le  sel 
d'ammonium  de  Tacide  p.-chloranilinesulfonique.  L'auteur  a  étudié 
de  plus  près  cette  réaction  avecCassel,  en  modifiant  les  conditions 
et  a  pu  constater  des  phénomènes  de  transposition  intéressants. 
En  diauffant  peu  de  temps  à  feu  nu  l'acide  amidosulfonîque  avec 
5  fois  son  poids  de  p.-chloraniline,  on  obtient  un  mélange  de  p.- 
cUoropbénykulfaminate  d'ammonium  Cl.C^H^.AzH.SO'AzH*  et 


1092         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

de  p.'Chlorphénylsulfaminale  de  p. -chlor aniline  que  Ton  sépare 
Tun  de  l'autre  par  une  manipulation  appropriée.  Le  premier  de 
ces  sels  est  difficile  à  isoler  complètement  pur;  il  crislalUse 
cependant  en  feuillets  incolores,  fusibles  au-dessus  de  200*.  Le 
second,  que  Ton  prépare  aussi  en  chauffant  pendant  10  minutes  au 
bain  d'huile  à  160®,  Tamidosullonate  de  p.-chloraniline  est  en 
aiguilles  blanches,  qui  se  décomposent  vers  190®. 

Le  cbloropbénylsulfaminate  de  baryum  (C®H*.0*. AzCISj'Ba 
est  en  aiguilles  blanches,  peu  solubles  dans  Teau  froide  et  dans 
'alcool  étendu,  facilement  solubles  dans  Teau  chaude. 

L'acide  p.-chloropbényîsulfaminique  lui-même 

C1-C«H*- AzH-SO^H , 

cristallise  en  aiguilles  blanches,  qui  se  décomposent  vei*8  âOO*. 
On  peut  le  transformer  en  sulfate  de  p.-cbloraniline  en  abandoo- 
nant  pendant  longtemps  sa  solution  aqueuse  ou  plus  rapidement 
en  la  chauffant. 

Lorsqu'on  chauffe  au  bain  d'huile  à  250®  pendant  peu  de  temp^, 
l'amidosullonate  de  p.-chloraniline,  il  se  forme  l'acide  Â-cbloro-l- 
awidobenzène-S'Sulfonique  que  l'on  peut  aussi  préparer  avec  un 
meilleur  rendement  en  chauffant  quelque  temps  à  230*,  ud 
mélange  d'acide  amidosulfonique  en  poudre  fine  et  de  p.-chlora- 
niline  en  excès.  Cet  acide  est  déjà  connu,  il  a  été  obtenu  comme 
produit  secondaire  par  Claus  et  Mann  dans  la  sulfonation  de  la 
p.-chloraniUne  avec  l'acide  sulfurique  fumant. 

L'auteur  en  a  déterminé  la  constitution  en  le  diazotant,  puis  en 
décomposant  le  dérivé  diazoïque  par  l'alcool  absolu,  ce  qui  lui  $ 
fourni  un  acide  chlorobenzènesulfonique,  qu'il  a  pu  identifier 
comme  étant  le  dérivé  meta.  L'auteur  a  fait  avec  quelques-uns  àe 
ses  élèves  des  recherches  analogues  avec  d'autres  bases,  tellt»8 
que  To.-  et  le  m.-chloraniline,  les  bromanilines,  toluidines,  etc. 

F.    nEVERDUy. 

Action  de  l'acide  amidosulfonique  sur  la  pipéridine;  C.  PAAL 
et  M.  HDBALECK  {D.  cL  G.,  t.  34,  p.  2757;  28.9.1901).  —  On 
n'a  pas  réussi  à  transformer  la  pipéridine  en  acide  sulfonique  par 
raction  de  l'acide  sulfurique  concentré  ;  un  acide  pipéridine-sulfo- 
nique  a  a  été  obtenu,  il  y  a  quelques  années  par  Wolflenstein,  par 
une  méthode  indirecte.  Les  auteurs  ont  essayé  pour  obtenir  uo 
acide  sulfonique  de  la  pipéridine  de  mettre  à  profit  la  réaction  de 
l'acide  amidosulfonique,  dont  il  est  question  dans  le  précédeût 
mémoire. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1093 

En  chauflaot  Tamidosulfonate  de  pipéridine  avec  la  base  en 
excès,  ils  ont  observé  qu'au-dessous  de  150*,  il  n'y  avait  pas  de 
réaction  ;  entre  150  et  200'',  il  y  a  formation  probable  d*un  acide 
intermédiaire,  sulfoné  à  Tazote  qui  se  transpose  en  acide  pipé- 
ridine-sulfonique,  sulfoné  au  carbone.  Les  auteurs  ont  cherché  à 
préparer  l'acide  sulfonique,  sulfoné  à  Tazote  par  l'action  de  l'anhy- 
dride sulfurique  sur  une  solution  de  pipéridine  dans  Téther  et  ils 
ont  constaté  que  cet  acide  n'est  susceptible  d'exister  que  sous  la 
forme  de  ses  sels;  à  l'état  libre,  il  est  immédiatement  en  présence 
de  l'eau  ou  saponifié  ou  transposé  en  acide  sulfonique  sulfoné  au 
carbone. 

La  position  du  groupe  sulfo-  dans  l'acide  pipéridine'C-sulfo- 
nique,  n'a  pas  pu  être  déterminée  avec  exactitude. 

Uamidosalfonale  de  pipéridine  C*H*  •  Az .  HSO' .  AzH*  se  présente 
sous  la  forme  de  feuillets  très  hygroscopiques,  F.  62*. 

Lorsqu'on  chauffe  en  tube  scellé  à  180*,  pendant  4  à  5  heures, 
l'amidosulfonate  de  pipéridine  avec  son  poids  de  pipéridine,  qu'on 
étend  avec  de  l'eau  le  produit  de  la  réaction  et  qu'après  avoir 
saturé  avec  de  l'hydrate  de  baryte,  on  distille  avec  la  vapeur  d'eau 
l'excès  de  pipéridine,  on  obtient  le  pipéridine-sulfonate  de  baryum. 
L'acide  libre,  Vacide  pipéridine-C-sulfonique  C*H*(SO*H)AzH, 
fond  à  187-188*»;  les  auteurs  en  décrivent  les  sels  de  potassium, 
de  baryum  et  d'argent.  En  soumettant  cet  acide  à  l'oxydation  au 
moyen  du  permanganate  de  baryum,  on  n'a  pu  isoler  du  produit 
de  la  réaction  ni  pyridine,  ni  acide  pyridine-suUonique;  en  opérant 
avec  un  oxydant  moins  énergique,  l'acétate  d'argent,  l'acide  pipé- 
ridine-sulfonique  a  été  transformé  en  pyridine  et  acide  sulfurique. 
Lorsqu'on  chauffe  un  sel  de  l'acide  pipéridine-C-sulfonique  avec 
d^  la  potasse  caustique  en  excès,  il  se  dégage  une  base  volatile  qui 
a  été  recueillie  et  qui  a  été  reconnue  pour  être  de  la  tétrabydro- 
pyridine  C^H^Az,  sa  formation  peut  s'expliquer  en  supposant  que 
la  réaction  de  la  potasse  caustique  donne  d'abord  naissance  à 
une  oxypipéridine  qui  élimine  ensuite  une  molécule  d'eau  : 

C*H>o(S03K) Az  +  KOH  =  K^SO^  +  C5HiO(OH)  Az  =  C^H^Az  -|-  H'O 

Les  auteurs  ont  préparé  le  dérivé  benzoylé  de  cette  base  ainsi 
que  son  sel  double  avec  le  chlorure  dor^  qui  fond  à  141-142**  en 
se  décomposant  et  qui  a  servi  à  isoler  la  tëtrahydropyridine. 

Ils  décrivent  encore  la  préparation  de  l'acide  pipéridine-Az- 
milfonique  OH*<>  ;  Az.SO^H,  qu'ils  ont  obtenu  en  introduisant  peu 
à  peu  de  l'anhydride  sulfurique  dans  une  solution  de  pipéridine 
dans  réther  absolu;  ils  l'ont  isolé  sous  la  forme  de  son  sel  de 


1094  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ETKANGEIIS. 

baryum,  mais  Tacide  libre,  comme  il  a  été  dit  plus  haut,  se  trans- 
forme en  acide  pipéridine-C-sulfonique.  La  solution  aqueuse  liu 
sel  de  baryum  de  Tacide  Az  chauffée  avecHCl,  dépose  immédia- 
tement du  sulfate  de  baryum,  ce  qui  le  distingue  nettement  du  sel 
de  baryum  de  Tacide  C.  f.  reverdin. 

Sur  les  dérivés  nitrés  et  bromes  des  xyiidines;  E.  NÔLTIHG, 
A.  BRAUN  et  G.  THESMAR  {D,  ch.  G.,  t.  34,  p.  2242;  20.7.1901). 

—  Les  auteurs  ont  constaté  que  dans  la  nitration  des  xyiidines 
il  ne  se  forme  pas  seulement  deux  dérivés  mononitrés  isomères, 
mais  bien  les  trois  isomères  théoriquement  possibles;  ils  ont  aussi 
étendu  leurs  recherches  aux  dérivés  bromes.  La  place  nous 
manque  pour  entrer  dans  le  détail  de  ces  intéressantes  recherches 
pour  lequel  nous  renvoyons  au  mémoire  original,  nous  nous 
contenterons  d'indiquer  quels  sont  les  produits  qui  ont  été  obtenu» 
et  qui  sont  décrits. 

Dérivés  mononitrés  de  Yo-xylidine  voisine  :  r)  La  niiralion  de 
Tacét-o.-xylide  voisine  a  fourni  le  d-nUro-S-amidû'i  .S-xylèn**^ 
feuillets  rouges,  F.  118-119^,  le  ô-nitro-S-nmido-l  .S-xylène, 
aiguilles  jaune  pâle,  F.  111-112*  ainsi  ({ue  le  G-nitro-S-amido- 
1 .2-xylèney  prismes  jaune  brun,  F.  114°.  b)  La  nitration  do 
To.-xylidine  voisine  opérée  en  solution  sulfiuMque,  a  fourni  les 
mêmes  trois  isomères  dont  les  dérivés  act^tylés  et  henzoylés  ont 
été  préparés  ;  voici  leurs  points  de  fusion  dans  Tordre  indiqué 
ci-dessus;  dérivés  acétyJés,  F.  160°,  230-231°,  119-150°;  dérivés 
henzoylés,  F.  177-178°,  227-228°,  208-209°  Les  dérivés  para  sont 
jaunes,  les  autres  sont  blancs. 

Dérivés  mononitrés  de  Fo.-xylidine  asyméiritfue,  La  nitration 
au  moyen  d'un  mélange  d'acide  nitrique  à  64  0/0  et  «Tacide  sul- 
furique  a  fourni  le  5'nitro-4-amidO'î  .2'Xyît}ne^  prismes  bruns. 
F.  139-140°;  dérivé  acétylé,  aiguilles  jaune  pâle,  F.  107°;  dérivé 
henzoyiéy  idem,  F.  Ii9-iri0°;  le  3'nitrO'4'amido"l  .S-xylène, 
prismes  rouge  écarlate,  F.  65-66°;  dérivé  acétylé^  aiguille» 
blanches,  F.  115-116°;  dérivé  benzoylé,  aiguilles  blanches  F.  199- 
200°;  le  6-nitro-4amidO'ï .S-xylène^  feuillets  oranges,  brillants, 
F.  74-75°;  dérivé  acétylé,  aiguilles  blanches,  F.  209-210»;  dérivé 
henzoylé,  idem,  F.  223-224°.  La  réduction  des  4-mononitro-o.- 
xylidines  au  moyen  de  l'étain  et  de  l'acide  chlorhydrique  a  donné 
les  4 -o.-xylylène-diamines  suivantes  :  3.4'diamido-I .S-xyl^nt't 
feuillets  blancs,  F.  89°;  4 ,5-diamido  1  .:2-xyîène,  idem,  F.  1^^ 
126°:  S .5'diamidO'l .2-xylène,  petites  aiguilles  branches,  F.  6647*; 
3.6  diamido-I .S-xjiène,  prismes  brunâtres,  F.  116^ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1095 

Dérivés  monobromés  de  la  m.'Xylidine  as.  Une  monobromo-m.- 

xylidine  de  constitution  indéterminée,   décrite  par  Genz  a  été 

identifiée  comme  étant  le  ô-bromo-d-anudo-l  .S-xylène,  feuillets 

blancs,   F.   99-100<»;  dérivé  acétylé,   idem,  F.   168-169^  dérive 

niirobenzylidéniquey   aiguilles  jaunes,   F.   139°.   —  2'bronO'4^ 

amidol  .S'Xylène^  longues  aiguilles  soyeuses,  blanches,  F.  47-48*, 

dérivé  acétylé^  aiguilles  blanches,  F.  151-152*»;  dérivé  nitrobeii' 

zylidénique^  aiguilles  jaunes,  F.  iS^-iSS'';  ô-bromo-i-amido-l ,3- 

xylène^  longues  aiguilles,  blanches  et  soyeuses,  F.  47-48<*;  dérivé 

acéiylé,  aiguilles  blanches,  F.  196-197°;  dérivé  nitrobenzylidé- 

nique,  aiguilles  jaunes,  F.  130°.  Ce  dernier  dérivé  brome  a  été 

préparé  par  bromuration  directe  de  la  m.-xylidine  as.,  tandis  que 

les  deux  précédents  ont  été  préparés  en  partant  des  bases  nitrées 

correspondantes  dans  lesquelles  on  a  d'abord  remplacé  le  groupe 

AzH*  par  Br,  puis  réduit. 

Les  bromoxylénols  C^H*(CH^)*Br .  OH  correspondants  aux  dérivés 
monobromés  ci-dessus  fondent  respectivement  à  72°,  68°  et  72°. 

Dérivés  monobromés  de  la  m.-xylidine  voisine.  —  Les  auteurs 
ont  Rxé  la  conslitution  du  produit  que  Ton  obtient  par  bromuration 
directe  de  la  m.-xylidine  voisine  et  qui  avait  déjà  été  préparé  par 
Fischer  et  Windaus. 

Ce  produit  dont  le  dérivé  acétylo  est  en  petites  aiguilles  blanches 
constitue  le  5-bromO'2'âniido-I  3-xyIène,  cristallisant  en  longues 
aiguilles  blanches,  F.  50-51  <>,  facilement  solubles.  Le  i-bromo-S- 
amidol  S-xy/ène,  se  présente  sous  la  forme  d^in  liquide  très 
mobile,  Eb.  146-147°  sous  15  mm.  qui  sous  Tinfluence  du  froid  se 
concrète  en  aiguilles  blanches,  F.  21°, 5,  son  dérivé  acétylé  fond 

à   136°.  F.    REVERDIN. 

Action  oxydante  du  fulminate  de  mercure  sur  la  diméthyl- 
aniline;  Roland  SCHOLL  {D,  cli.  G.,  t.  34,  p.  2036  ;  6.7.1901). 
—  Lorsqu'on  fait  réagir  a  160-170°  le  fulminate  de  mercure  sur 
la  diméthylaniline,  il  se  forme  une  base  jaune  d*une  constitution 
encore  indéterminée  et  possédant  la  formule  C-®H**0*Az*  ainsi  que 

du  tétraméthyldiamidodiphénylmélhane  ^^^<c.^\i%  X^iCW]"^- 

La  base  jaune  qui  a  été  du  reste  obtenue  en  petite  (juantité  par 
Buite  des  pertes  subies  à  la  purification,  fond  à  208°,  elle  est  diffi- 
cilement soluble  dans  l'alcool  et  dans  Télher,  assez  facilement  dans 
le  benzène  et  le  sulfure  de  carbone,  ainsi  que  dans  le  chloroforme 
et  l'acétone.  L'auteur  en  décrit  le  cblorhydrale,  le  picrate,  les 
sets  doubles  de  platine  et  de  mercure.  La  base  ne  réagit  ni  avec 


1096  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

la  phénylhydrazine,  ni  avec  Thydroxylamine  ou  Tanhydride  acé- 
tique. Elle  fournit  par  Faction  de  Tacide  nitreux  deux  dérivés 
dinitrés  dont  le  plus  facilement  soluble  a,  fond  à  201-202*  et  le 
second  p,à  225"*.  r.  rbverdih. 

Sur  la  réduction  de  l'essence  de  moutarde  phônylique; 
A.  6UTBIER  {D.  ch.  G, À.  34,  p.  2033;  6.7.1901).  —  On  sait  qu^ 
les  essences  de  moutarde  sont  réduites  par  Thydrogrèue  naissant 
en  solution  acide,  en  aminés  primaires  et  thioformaldéhyde: 
l'auteur  a  trouvé  que  l'essence  de  moutarde  phénylique  est  rédui»e 
en  solution  neutre  en  diphéDyle-sulto-urée  tandis  qu'il  se  dégage 
un  gaz  constitué  probablement  par  du  méthylmercaptan.  I-a  ré- 
action s'accomplit  en  deux  phases  ;  il  se  forme  vraisemblablement 
en  premier  lieu  de  la  sulfocarbanilide  et  de  la  thioformaldéhyde 

2G«HS.  Az=CS  +  2H2  =  (C6H5AzH)2GS  +  CSH^, 

ol  cette  dernière  est  par  une  action  subséquente  du  réducteur 
transformée  en  méthylmercaptan. 

L'auteur  a  employé  comme  réducteur  l'amalgame  d*aluminiuin 
et  a  opéré  en  présence  d'éther  absolu. 

Il  se  réserve  d'étudier  de  plus  près  celte  réaction  et  de  l'étendre 
à  d'autres  essences  de  moutarde.  f.  revrrdin. 

Sur  les  éthers  acétyl-  et  benzoyliminodithiocarboDiques; 
H.  L.  WHEELER  et  T.  B.  JOHNSON  (Am,  Journ.,  t.  26,  p.  185- 
200;  7.1901).  —  Les  auteurs  ont  recherché  si  les  éthers  RCY^i- 
minodithiocarboniques  se  présentaient  sous  deux  formes  stéréo- 
isomériques  suivant  la  façon  dont  dont  on  les  prépare  : 

/SNa  vSR" 

R-C0-A2=G<  +R''I  =  R.C0-A2=C<  +Nû1, 

/SNa  /SR' 

R-CO-Az=C<  +  R'I  =  R.CO-Az=C<  +Nal. 

\SR"  \SR" 

Les  résultats  ont  été  négatiis.  Ces  éthers  acyliminodithiocarbo- 
niques  se  transforment  en  acyliminopseudothio-urées  quand  on  les 
traite  par  une  aminé  (les  éthers  mixtes  donnent  deux  urées)  : 

/SCH3  SCH3 

R.CO-Az=C<  +  R'AzH^  =  R-C0-A2=:C<  +  CH^-SH. 

\SGH3  NAïH-R' 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1097 

L'action  des  acides  minéraux  donne  naissance  à   un  ou  deux 
èUiers  thiocarbamiques  : 

/SCH3 
R-C0-A2=C<  +H20=R-CO-AzH.CO-SGH5  +  CH3.SH. 

\SGH3 

H*S  réagit  à  chaud  d'une  façon  analogue  en  donnant  du  mercaptan 
et  de  racyldithiocarbamate. 

La  préparation  des  élhers  acyliminodithiocarboniques  a  été  effec- 
tuée en  sol.  alcoolique,  à  froid,  ou  à  défaut  de  réaction,  en  sol. 
alcaline  (dans  ce  dernier  cas  il  y  a  décoraposilion  partielle  en  sel 
du  Ihio-acide  R.CO.SNa  et  isosulfocyanale). 

L0*acét}UminodUhiocarbamaie  de  méthyle  est  liquide  et  bout  à 
142-144<»  sous  20  mm.  ;  Vétber  iso^myUque  bout  à  198-200*  sous 
20  mm. 

UacétyldUbiocarbamale  d'amyle  CH^.CO.  AzH.CS.SC»H««  cris- 
tallise en  lamelles  f.  à  84",  sol.  dans  Talcool.  —  Le  benzoyl^ 
iminoditbiocarbonate  de  métbyle  a  été  décrit;  Vétber  métbyl- 

éthylique  C«H5.C0Az=G<|^JJ^5,  est  liquide  et  bout  vers  224- 

225^,5  sous  20  mm.;  Vétber  propylique  norm.  bout  à  2â8-239» 
sous  20  mm.;  Vétber  étbyl-henzylique  est  huileux  ;  Vétber  diberi' 
zylique  cristallise  en  aiguilles  soyeuses,  f.  à  97",  sol.  dans  l'alcool. 

Le  benzoylditbiocarbamate  d  iso-amyle  obtenu  en  chauffant  Tac. 
thiobenzoïque  avec  le  sulfocyanate  d'amyle,  fond  à  48-49";  prismes 
jaunes  sol.  dans  Talcool.  —  XJétber  p.-nitrobenzylique  cristallise 
dans  Talc,  en  aiguilles  jaunes  f.  à  155-156";  Vétber  p^-bromoben- 
zylique  fond  à  126"  (poudre  crist.  sol.  dans  Talcool). 

Le  benzoyliminoditbiocarbonaie  de  beuzyh'p.-nitrobenzyle 
cristallise  dans  Talcool  en  aiguilles  f.  «  84-85". 

Le  sulfocyanacétale  d'éthyle  réagit  sur  Tac.  thiobenzoïque  en 
donnant  naissance  au  composé  C«H5.C0.AzH.CS.S.CH«.C0«C«H» 
(lamelles  jaunes  f.  à  128",  sol.  dans  Falcoolj;  traité  par  le  chlor- 
acétate  d'éthyle  et  Téthylate  de  Na,  ce  dernier  se  transforme  en 
benzoylthioglycolEte  d'éthyle  C«H5.CO.S.CH».CO«C«H5  (éb.  185- 
187»  sous  15  mm.).  Le  chloracélate  d'éthyle  s'unit  au  benzoyldi- 
tbiocarbamate de  benzyle  pour  former  le  composé  : 

ySCH2-C03C2H* 

C«H5-C0-Az=C<  , 

(prismes  blancs  f.  à  79",  sol.  dans  Talcoolj. 
Si  Ton  agite  avec  du  chlorure  de  benzyle  une  sol.  alcaline  du 


1098  ANALYSE   DES  TRAVAUX   ÉTRANGERS. 

dérivé  C«H5.CO.AzH.CS.SGH«.CO«C*H5,  on  obtient  un  produit 
jaune,  cristallisé,  sol.  dans  Talcool,  qui  fond  >  100*  en  se  décom- 
posant ;  traité  par  CO^  en  présence  d*eau,  ce  produit  qui  répond  à 
la  formule  C*^H*^03AzS*Na,  se  transforme  dans  Téther  : 

/CH2CH15 

C6H5-CO-AzH-CS-SCH< 

prismes  jaunes,  f.  à  79°. 

Le  sulfocyanacétate  de  phényle  AzCS.CH^.CO^C^H*,  obtenu  au 
moyen  du  chloracétate  (éb.  123-128°  sous  13  mm.)  et  de  GAzSK, 
cristallise  dans  Talcool  en  tables  incolores,  f.  à  31-32'  ;  il  s'unit  à 
chaud  à  Tac.  thiobenzoïque  pour  donner  naissance  au  compoM^ 
C«H5.CO.AzH.CS.SGH«C02C«H»  (aiguilles  jaunes,  f.  127-129°,  sol. 

dans  ralcool.    —    Le  dérivé   C«H5.CO.AzH.CS.SCH<J^^^^^j,5 

crist.   en  prismos  jaunes,  f.  à  141-145°,  sol.  dans  Talcool   et  1« 

benzène.  Le  composé  C^H^ GO. Az-G<|^{J;^jî^JJ5^^^ 

à  73-74°  (prismes  incolores).  —  Le  dérivé  pbtalique  : 

/GO. 

\co/ 

est  en  aiguilles  jaunes,  peu  sol.  dans  l'alcool,  f.  à  178-182°;  Véther 
C«H».CO.Az.G<g^[]:;fjy,;^^^(.0,,C,H,    .ond    à    119-120.  («i- 

gui  lies). 

Le  bromo-éthylbenzène  traité  par  GAzSK,  fournit  du  sulfocyano- 
éthylbenzone  G6H^GHvS0Az)GH3,  liquide  bouillant  à  157-?M)* 
sous  36  mm.;  ce  dernier  s'unit  à  Tac.  thiobenzoïque  pour  iXouna^ 
un  composé  en  prismes  incolores,  f.  à  136-137°,  insol.  dans  KOH, 
et  qui  n'est  pas  un  dithiocarbamate.  —  Le  siiUocyanate  de  dèsylti 
G6H5G0.GlbSGAziG«H-  (désoxybenzoïne  brouu^e  et  CAzSK),  fond 
à  110-111°  iprismes  sol.  dans  l'alcool);  il  s'unit  à  Taoido  ihiob^-n- 
zoïque  pour  donner  un  produit  f.  à  137°  ii)rismes  solubles  dans 
l'alcool,  insol.  dans  les  alcalis).  —  Le  siilfocyanaie  de  m.-xylyl^ 
GH3.G«H^GII«SGAz  est  li(iuide  et  (ond  à  147°  sous  12  mm.;  le 
benzoyldithiocarbanmte  de  m.'Xylyle  fond  à  93-04°  (prismes  ari- 
culaires  jaunes,  sol.  dans  Talc,  chaud). —  Lf^  bemyliminodithio- 
carbonate  de  benzyle-m^-xylyle  fond  à  97-98°.  —  Le  m.-xylyl' 
mercaptan  bout  à  215-217°  (H-^760  mm.)  et  le  sulfure  de  benzyl^ 
m.'Xylyle,  h  193-196'  sous  15  mm.  —  Le  disulâire  de  m.-xyly^^ 
est  liquide.  —  Le  hcnzoyliniiuodithiocarbonate  de  m, -xyly le  cri>' 


GHIMIB  ORGANIQUE.  1099 

talHse  dans  l'alcool  en  prismes  f.  à89*,5-90*».  —  Lisosulfocyanate 
de  métbyle  (CH3)«C«H3.CH«.SCAz  fond  à  58<»  (lamelles  sol.  dans 
l'alcool),  le  henzoylditbîocarbamate  de  méthyle,  114*, 5  (lamelles 
jaunes  sol.  dans  Talcool)  et  le  benzoyliminodithiocarbonate  de 
bonzyTemésUyle  à  117<»,5 (prismes  sol.  dans  Talcool). 

p.  FREUNDLER. 

Action  de  Tacide  hypochloreux  sur  Tacide  diazobenzôiie- 
salfonique;  Th.  ZINCKE  [D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  2853;  28.9.1901). 
— Le  chlorure  de  chaux  réagit  sur  l'acide  diazobenzène-sulfonique, 
comme  Ta  précédemment  montré  l'auteur,  d'après  l'équation  : 


yAz2v  OH  /Az203H 

C^HV  >  +  2        =C«H*<  +H20, 

^803/  OH  \S03II 

mais  la  constitution  de  Tacide  formé  était  restée  indéterminée.  Il 
résulte  des  recherches  nouvelles  faites  par  l'auteur,  que  cet  acide 
est  en  réalité  un  acide  dinitroazobenzène-sulfonique  de  la  for- 
mule : 

Az02        Az02 

S03h/       \az=  Az/       \s03H 


i<(3az=az^: 


et  (ïue  l'équation  ci-dessus  doit  être  remplacée  par  celle-ci  : 

/Az2v  OH  S03H 

G^H*<  >  +  2        =  C6H3  A  z02  +  -2  H20 . 

\S03/         OH  Az= 

Le  processus  de  la  réaction  n'a  cependant  pas  pu  encore  être 
expliqué  ;  il  est  compliqué^  et  le  fait  que  l'on  retrouve  parmi  les 
produits  secondaires  de  la  dichloro-o.-nitraniline,  l'indique.  11 
est  possible  que  cette  base  se  forme  par  l'intermédiaire  de  l'acide 
isodiazobenzène  sulfonique,  (jui  prendrait  naissance  et  qui  par 
addition  de  chlore  et  élimination  du  groupe  sulfo,  subirait  une 
transposition. 

L'acide  drnitroazobenzène-disulfonique  se  comporte,  comme  les 
recherches  de  Kuchenbecker  l'ont  montré,  d'une  manière  toute 
particulière  envers  l'acide  chlorhydrique  et  l'acide  bromhydrique. 
Chauiïé  à  160®  avec  HCl  concentré,  il  élimine  les  groupes  sulfo 
et  nitro  qui  sont  remplacés  par  du  chlore  pour  donner  le  létra- 
cbloroazobenzène  de  la  formule  : 


lin  ANALYSE  DES  TRAVAUX  tTHANGERS. 

Celte  corobinaisoo  qui  fournit  par  réduction  la  â.  J-dichloraniline 
eU  en  aiguilles  fines,  F.  16M6â'.  Avec  l'acide  bromhydrique  on 
obtient  dans  les  mêmes  conditions  le  tétrabromaxobenièae, 
F.  98». 

Les  combinaisons  isodiazoïques  réagissent  aussi  énergtquemenl 
avec  l'acitie  hypochloreux  ;  les  auteurs  ont  fait  des  recherches  à 
ce  sujet  avec  le  chlorure  de  p.-oitroisodiazobenzène  et  avec  l'acide 
isodiazobenzène-sulfonique.  r.  heverdik. 

Action  du  brome  sur  les  trois  toinônas-asopbénols  ;  J.  T. 
HEWITT  et  John  N.  TERVET  [Chem.  Soc,  t.  79,  p.  1090-1093; 
8.1901).  —  Poursuivant  leurs  reclierclies  {Bull.  Soc.  cbim.  1900, 
t.  24,  p.  7H),  les  auteurs  ont  lait  réagir  Br  sur  rc-toluène-azo- 
pbéool  en  sol.  acétique  à  10°  en  présence  d'acéUite  de  sodium,  et 
ont  obtenu  Vo.-lolaène-azodibromopbénol  C'H'ooAz'Br»  qui  crist. 
dans  l'acide  acétique  en  aig.  jaunes,  F.  121°  (corr.),  peu  sol.  dans 
CHCI'  et  es*,  sol.  dans  les  solv.  org.,  presque  insoluble  dans  la 
ligroïne.  Les  deux  Br  sont  enlevés  par  réduction  au  moyen  de 
Sn  +  HGI.  —  L'éther  éthyUque  C"H'*0.\z»Br*  crist.  dans  l'alcool 
en  plaques  jaunes,  F.  95°,  sol.  dans  la  p'upart  des  solv.  org.,  saul 
dans  l'alcool  froid  et  l'acide  acétique  qui  le  dissolvent  peu,  —  Le 
dérivé  acétylé  crist.  dans  l'acide  acétique,  V.  158°.  —  Le  dérivé 
benzoyié  crist.  en  prismes  orangé,  F,  168° ,5. 

La  bromuraiion  du  m.- toi uène-azo phénol  opérée  à  0°  avec  pré- 
caution fournit  le  ot.-lolaèiie-aiodibromopbénol  qui  cri:>t.  dans 
l'acide  acétique  glacial  en  aig.  jaunes, F.  129°. — L'éUieréthyliqae 
crist.  dans  l'alcool  en  feuillets  jaunes,  F,  8S°,  —  Le  dérivé  acéiylé 
crist.  dans  l'ucide  acétique  glacial  en  aig.  orangé,  F.  US".  —  Le 
dérivé  benzoyié  crist.  dans  l'alcool  chaud  en  aig.  jaune  pâle, 
F.  UK 

Le  p.-tolucne-azodibromophéno}  crist.  dans  l'acide  acétique  en 
aig.  jaunes,  F.  137",  —  L'éiber  élbylique  se  dépose  de  l'alcool  en 
aig,  jaune-brun,  F.  95°,  —  Le  dérivé  acétylé,  aig.  orangé,  F.  148*. 
—  Le  dérivé  benzoyié  crisl.  dans  l'alcool  bouillant  en  prismes 

nrnntri'    F.  114°.  A,   VALEUR. 

aelques  dérirés  de  rortho-beazoqaiDOne;  C.  L.  JACKSON 
OCS(Abi.  Jouni.,  t.  26,  p.  10-46;  7.1901).  —  L'orthobea- 


C=> 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1101 

n'a  pu  être  isolée;  les  auteurs  estiment  en  avoir  obtenu  une  sol. 
chloroformique,  et  ils  ont  étudié  les  produits  de  décomposition 
ainsi  que  quelques  dérivés.  Us  traitent  le  sel  de  Pb  de  la  pyroca- 
téchine  par  Tiode  en  sol.  chloroformique  bouillante;  la  sol.  filtrée 
est  rouge  grenat;  elle  se  décompose  peu  à  peu  sans  qu*ou  puisse 
isoler  la  quinone,  en  donnant  naissance  à  2  produits,  Tun  brun, 
sol.  dans  CHCl^,  non  étudié,  Tautre  noir  et  insol.  dans  CHCP.  Ce 
dernier  se  sépare  lorsqu*on  conserve  plusieurs  jours  à  la  tempérât, 
ordinaire  la  sol.  chloroformique  de  quinone.  On  le  purifie  par  des 
lavages  au  benzène  bouillant;  il  répond  à  la  formule  C**H*0*(0H)3 
et  parait  être  identique  au  produit  obtenu  par  M.  Torrey  en  oxy- 
dant électrolytiquement  la  pyrocatéchine.  Ce  corps  auquel  les 
auteurs  assignent  la   constitution   0«(0H)C«H«.C«H3(0H)«  (sans 
apporter  de  preuves  bien  décisives  en  faveur  de  celle-ci),  constitue 
une  poudre  noire  amorphe,  sol.  dans  l'alcool,  réther,rac.  acétique 
et  les  alcalis  à  froid;  il  se  décompose  sans  fondre  au-dessus  de 
i70.  Réduit  par  l'amalgame  de  Na  et  Teau,  il  se  transforme  en 
une   substance   noire  également  amorphe.  Avec  le  chlorure  de 
benzoyle  et  KOH  on  obtient  un  dérivé  tribenzoylé 

Cim502(OCOG«H5)3, 

sous  forme  d'une  poudre  jaunâtre,  amorphe,  sol.  dans  CJHCP, 
insol.  dans  l'alcool,  l'eau  et  les  alcalis.  La  phénylhydrazine  réagit 
sur  la  substance  noire  ainsi  quebur  son  dérivé  benzoyle  en  donnant 
naissance  à  des  produits  jaunes  de  constitution  non  déterminée. 

Le  gaz  HCl  sec  réagit  sur  la  sol.  chloroformique  d'o.-quinone  en 
donnant  de  la  chloropyrocatéchine  et  des  produits  goudronneux. 
En  agitant  la  même  sol.  avec  du  &ulfure  d'ammonium,  on  obtient 
la  pyrocatéchine.  Même  résultat  par  saturation  par  SO*.  Le  brome 
donne  naissance  à  de  la  tétrabromopyrocatéchine  f.  à  192-193®.  En 
versant  peu  à  peu  une  sol.  chloroformique  de  quinone  dans  une 
sol.  d'ac.  benzène-sulfinique  dans  CHCP,  on  obtient  le  dérivé 
G«H3(ÔH)«S0*C«H5  ;  aiguilles  prismatiques  f.  à  153%  sol.  dans  les 
liquides  organiques  sauf  la  ligroïne  et  dans  les  alcalis  en  jaune;  ce 
dérivé  donne  avec  FeCl^  une  coloration  bleu-verdâtre  qui  vire  au 
rouge  par  addition  de  Na^CO^;  sa  sol.  aqueuse  précipite  par 
l'acétate  de  Pb. 

La  quinone  précipite  également  en  noir  par  l'acétate  de  Pb;  le 
sel  ainsi  formé  a  la  composition  C««H«0«(OH)0«Pb.  Elle  s'unit  à 
l'aniline  pour  donner  de  la  pyrocatéchine  et  un  anile  de  la  diani^ 
lidO'p. -quinone  C«H*(AzH.C«H5)«.AzC6H5.0,  par  suite  d'une  trans- 
position moléculaire.  Cet  anile  a  déjà  été  décrit.  —  Avec  l'o.r 


1102         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

phéoylènediamine,  on  n'obtient  pas  de  produit  déBais^  à  part 
une  petitequantité  de  pyrocatéchine.  —  Le  phénol  se  comporte 
d*une  façon  analogue.  La  soude  colore  la  quinone  en  vert. 

Le&  auteurs  ont  étudié  également  quelques  dérivés  de  la  tétra- 
bFomo-o.-benzoquinone  (préparée  en  oxydant  la  tétrabromopyro- 
catéchine  par  AzO^H  en  sol.  acétique).  Cette  tétrabromoquinone, 
chaufTée  avec  de  Tac.  acétique,  se  décompose  partiellement  en 
donnant  naissance  à  2  produits,  Tun  blanc,  Tautre  rouge.  Ce 
dernier  est  un  éther  oxyde  mixte  C**Br^O*,  qui  se  forme  lorsqu'oB 
chauffe  un  mélange  de  tétrabromoquinone  et  de  tétrabromopyro- 
catéchine  en  sol.  acétique,  et  qui  crist.  dans  le  nilrobenzèae  en 
prismes  rouge-cinabre  non  fusibles  sans  décomposition»  insol 
dans  les  solvants  usuels,  décomposables  par  les  alcalis  et  par 
ÂzO^H  fumant.  La  combinaison  précédente  ne  se  forme  pas  en  sol 
éthérée.  Traitée  par  Tamalgame  de  Na  à  8  0/0,  elle  fournit  m 
mélange  de  pyrocatéchine  et  de  Thydroquinone  C**Br«(OH)*0*  qui 
cristallise  dans  le  nitrobenzène  en  aiguilles  brunos  inf.  b  30O, 
insol.  dans  les  solvants  usuels.  AzO^H  oxyde  ce  corps  en  régéné- 
rant le  composé  rouge  primitif,  de  sorte  qu'il  est  possîbie  de 
dédoubler  ce  dernier  intégralement  en  pyrocatéchine  par  des 
réductions  et  oxydations  successives.  HCl  concentré  réag^it  surle 
corps  C**Br^CH  à  160**,  en  vase  clos,  en  donnant  un  peu  de  Thydro- 
quinone  correspondante. 

La  tétrabromoquinone  réagit  sur  la  tétrabromo-p.-hydroqui- 
none  en  donnant  du  bromanile  et  de  la  tétrabromopyrocatéchia^. 
Le  tribromopyrogallol  agit  seulement  comme  réducteur.  Avec  la 
tribromorésorcine,  en  sol.  acétique,  on  a  obtenu  le  composé 

(C6Bi^H.OH.O)2C«Br»02, 

BOUS  forme  de  prismes  jaune  citron  f.  à  817%  sol.  dans  les  solvants 
organiques  chauds,  insol.  dans  la  soude. 

L'ac.  acétique  décompose  lentement  la  téti'abromo-orthoquinone 
en  donnant  un  mélange  du  composé  rouge  C^'Br^O,  et  à'uB 
composé  C**H*Br80*  (analyses  médiocres),  qui  crist.  en  lamelles 
rhombiques  f.  à  230*,  sol.  dans  les  liquides  organiques  chauds 
sauf  la  ligroïne,  insol.  dans  Teau.  Cette  substance  n*est  pas 
attaquée  ni  par  Tamalgame  de  Na,  ni  par  AzO'H  fumant  en  sol 
acétique,  ni  par  le  brome,  KMnO*,  SO*H«  dilué  et  HCl  à  150«.  EUe 
ne  réagit  pas  avec  Taniline  et  la  phénylhydrazine.  HCl  fumant  la 
détruit  complètement  à  250*  en  vase  clos. 

L'éther  acétique  transforme  la  tétrabromoquinone  en  tétrabro' 
mopyrocatéchine.  Le  chloral  est  sans  action.       p.  FRitmDLBii. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1103 

Constitution  des  dérivés  oxy-azoîques  ;  W.  Mac  PHERSON 
et  H.  C.  GORE  {Am,  Journ.,  X.  25,  p.  485-496;  6.1901).  —  Tandis 
que  les  o.-oxy-azoïques  se  comportent  comme  des  quinones- 
>iydrazones,  les  dérivés  acidylés  des  isomères  para  sont  de  véri- 
tables azoïques.  Ce  dernier  point  est  confirmé  par  les  recherches 
décrites  dans  le  présent  mémoire. 

La  p-acélyl-naphtylhydrazine  réagit  avec  le  chlorure  de  benzoyle 
en  sol.  benzénique  en  donnant  de  Vd'benzoyî'^'acétylDBphtylby- 
lirazine  C*oH''.Az(COC«H»)AzH.COCH3  (aiguilles  f.  à  184%  sol. 
dans  Talc,  chaud)  ;  celle-ci,  chauffée  avec  SO*H*  dilué,  se  trans- 
forme en  a-benzoyinaphtylbydrazine  (pyramides  f.  à  lïO^'.ô,  peu 
sol.  dans  l'alcool  et  le  benzène). 

Celte  hydrazine  se  combine  aux  p,-quinones  en  donnant  des 
hydrazones  benzoylées,  lesquelles  fournissent  par  saponification 
des  p.-azophénols  identiques  à  ceux  que  Ton  obtient  par  copula- 
tion directe  du  diazoïque  et  du  phénol  correspondant. 

La  benzoylnapbtylbydraxone  de  la  quinone  : 

yCH=CHv  /COC6H5 

C0<  >C=Az-Az<  , 

nch=gh/  \C'oH7 

est  un  isomère  du  dérivé  benzoyle  du  naphtalène-azo-phénol  ;  la 
molles  f.  à  113*',5,  peu  sol.  dans  les  liquides  organiques. 

La  napbtalène-azopbénol  est  en  aiguilles  jaunâtres  f.  à  136**,  sol. 
dans  le  benzène  ;  son  dérivé  benzoyle  fond  à  120**  (aiguilles  sol. 
dans  les  liquides  organiques). 

La  benzoylnapbtylbydrazone  de  la  toluquinone  cristallise  dans 
l'alcool  en  tables  quadratiques  f.  à  166**.  —  Le  Dapbtalène'azo-o.^ 
crésol  obtenu  par  saponification  du  précédent,  fond  à  154'*,5 
(aiguilles  rougeâtres  peu  sol.  dans  Talcool  et  le  benzène)  ;  son 
dérivé  benzoyle  fond  à  120°  (aiguilles  sol.  dans  la  ligroïne). 

La  benzoylbydrazone  de  la  tbymoquinone  fond  à  15l^,5  et  cris- 
tallise en  rhomboèdres  sol.  dans  Taicool.  —  Le  napblalène-azo- 
ibymol  îond  à  li7*,5  (prismes  clinorhombiques  sol.  dans  Talcool, 
peu  sol.  dans  Téther  et  le  benzène)  ;  son  dérivé  benzoyle  cristal- 
lise en  aiguilles  f.  à  173°,5,  sol.  dans  Téiher,  le  benzène  et  la 
ligroïne.  p.  frbundlkr. 

Snr  les  denx  modifications  de  la  benzéne-4-azorésorcine  et 
la  constitution  des  oxy-tsoiques  ;  W.  R.  ORHDOFF  et  E.  B. 
TSSMk\ni(Am.  Journ.,  t.  26,  p.  159-166;  7.1901).  —  La  beû- 


««  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGEKS. 

zène-azorésorcine  se  présenle  sous  deux  modifications  auxquelles 
OD  attribue  généralement  les  constitutions  : 

C»H5-Aï=Az<^^       NOH         et        C<H*-AzH-Az=<f  ^^O 
ou  C«H»-AzH-Az: 


La  phénylhydrazine  réagit  à  chaud  sur  le  dérivé  diméthjl^ 
unique  qui  provient  des  deux  modiilcations  en  donnant  naissance 
au  dérivé  diacélylé  d'une  dihydrazone  : 

C6H\  y=\ 

>Az-Az=<  >OC0CHï 

CRSCO/  \r~ 

Ai-AïH-G6HS 

cristaux  rouge  Tonci^,  f.  Ji  163°,  sol.  dans  le  benzène.  La  dihydrê- 
zozie elle-même,  obtenue  par  saponification  du  précédent,  fonda 
leO*  (aiguilles  rouges,  sol,  dans  l'ac.  acétique,  dans  KOH,  HCf. 
l'éther,  le  benzène,  CHCl»,  SO*H«  en  brun)  ;  réduite  par  Zn  et  l'ac 
acétique,  elle  se  dédouble  en  aniline  et  en  un  produit  très  oxydaiile 
qui  n'a  pu  être  identifié.  —  Vèiber  mêlbylique  de  la  benzëne-azo- 

résorcine  :  

C»H»- AzH-A  z^/^^OCH' 


fond  à  123'  et  non  à  114"  (Will). 

L'action  du  chlorure  de  diazobenzène  à  froid  stêf  l'élher  mono- 
mélhylique  de  la  résorcine  a  conduit  à  l'éther  mûlliyliqtie  ('u 
résorcine-his-azobenzèiie  {C^H'Az^ A^-)'C''H»<^^'  ;  aiguillt?* 
rouges,  f.  à  180-190',  sol.  dans  CHCl'  el  l'alcool. 

p.    rREUNDLER. 

Sur  l'acide  trichioroplitaiique  3.4.6;  C.  GRAEBE  et  5.  ROS- 

W(/J.  ch.  Z^.,  t.34,  p.  iiO7;G.7.190i).— Le-;auleursonl 

l'acide  ilLcliioroplitalique-3.6  du  commerce,  l'acide  Irichlo- 
que-3.i.6  en  transformant  le  mélange  en  étluT  élhjliqtie  f  l 
crislallistT  dans  le  tétrachlorure  de  carbone;  l'éther  du 
richloré  rcbte  dans  les  eaux-mères  mélan^^é  encore  avec 
"taine  quantitc  d'cllier  monoéthylique  de  l'acitle  dichloro- 
le,  on  les  Si^pare  l'un  de  i'auU'C^Q  chauffant,  à  :âiO>290' 


GHIMIB  ORGANIQUE.  1105 

aussi  longtemps  qu'il  dégage  de  Taicool,  le  résidu  laissé  par  Téva- 
pora lion  du  tétrachlorure.  L'anhydride  ainsi  obtenu  est  ensuite 
chauffé  avec  de  Teau,  débarrassé  de  produits  huileux,  puis  trans- 
formé en  sel  de  Ba,  qui  après  quelques  purifications  fournit  par  dé- 
composition Y  anhydride  trichlorophlalique,  F.  148*,  qui  se  sublime 
en  aiguilles.  L'acide  lui-même  cristallise  dans  l'eau»  dans  laquelle 
il  est  facilement  soluble  ainsi  que  dans  l'alcool,  l'éther,  le  chloro- 
forme et  le  benzène  bouillant.  Il  se  transforme  déjà  à  130-140^  en 

anhydride.  Son  éther  métbylique  acido  C*HCP<qqjjI  se  pré- 
sente d'abord  sous  la  forme  d'une  huile  qui  ne  prend  une  texture 
cristalline  qu'après  2  ou  8  mois  de  séjour  sous  un  dessiccateur; 
il  fond  à  84-86''  et  se  transforme  complètement  lorsqu'on  le  chauffe 
à  220-230'^  en  anhydride  trichlorophtalique. 

Uétber  élbylique  neutre  préparé  au  moyen  du  sel  d'argent  est 
une  huile  qui  ne  se  concrète  pas  à  — 18*. 

En  dissolvant  l'acide  trichlorophtalique  ou  son  anhydride  dans 

l'ammoniaque  concentrée,  évaporant  et  chauffant  le  résidu  à240-250® 

GO 
les  auteurs  ont  obtenu  la  tricbloropbtalimide  C^HC13<pq>AzH 

qui  cristallise  dans  l'alcool  en  aiguilles,  F.  236*. 

Lorsqu'on  traite  cette  imide  {lar  l'hypochlorite  de  soude  on 
obtient  Y  acide  tricbloranthranilique  C^H.COOHAzH'.a»  3.5.6  qui. 
chauffé  à  son  point  de  fusion  180**,  se  transforme  quantitativement 
en  iricbloraniline  et  acide  carbonique.  Cette  trichloraniline  a  été 
identifiée  par  les  auteurs  comme  correspondant  à  une  trichlorani- 
line C«H«.  AzH*Cl*.2.4.5  d'où  il  résulte  que  la  constitution  indiquée 
pour  l'acide  tricbloranthranilique  ci-dessus  est  prouvée  ainsi  que 
celle  de  l'acide  trichlorophtalique  ;  l'acide  tricbloranthranilique 
qui  fond  à  180"*  n'était  du  reste  pas  encore  décrit.  Il  est  facilement 
soluble  dans  les  dissolvants  organiques,  difficilement  soluble  dans 
l'eau  chaude  et  très  difficilement  dans  l'eau  froide;  il  se  dissout 
facilement  dans  les  alcalis  et  ne  se  combine  pas  avec  l'acide 
chlorhydrique. 

Quant  à  la  Iricbloraniline  correspondante,  elle  cristallise  en 
aiguilles  incolores,  F.  96*  et  son  dérivé  acétylé  fond  à  185-i85*»,5. 
L'anhydride  trichlorophtalique  chauffé  pendant  2  heures  au  B.-M. 
avec  du  benzène  et  du  chlorure  d'aluminium  a  fourni  Vacide 

iricblorobenzoylbenzoïque  C^HCl'<QQtj|     qui  cristallise  dans  le 

chloroforme  et  fond  à  177**;  il  doit  correspondre  à  l'une  des  deux 

formules  C«H.C0G«H».C00H.C1»  1.2.8.5.6  ou  2.1.3.5.6.  Chauffé 

800.  CHui.,  8*  MR.,  T.  XXVI,  1901.  — Thit.  ètraiig.    ■  70 


IKW         ANALYSE.  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

peu  de  temps  à  200*'  avec  H^SO*  cono.  cet  acide  se  iransfonne  ea 

PO 

1.2.4-trichloroanthraquinone  C«H*<qq>C«HC1«  qui  crisUUise 

dans  l'alcool  ou  le  chloroforme  et  fond  à  iSS^^yS.  Cette  combinaison 
m  fournit  par  fusion  avec  la  potasse  que  de  Tacide  phtalique. 

p.     REYBaDlX. 


Sur  la  coustitution  de  Tacide  dibromophtaliqua  ;  0  BRDCI 
(JO.  cb.  ff.,  t.  34,  p.  2741;  28.9.1901).  —  Diaprés  un  brevei 
allemand  (D.  R.  P.  n«  50177,  Kl.  22.1889)  Juvalta  a  obtenu  par 
l'action  du  brome  sur  Tanhydride  phtalique  en  présence  d'acide 
sulfurique  fumant  à  50-60  0/0,  un  acide  dibromophlal/ç^ue  identique 
à  celui  que  Blùmlein  avait  préparé  par  Toxydation  du  pentabromo- 
a-naphtol  au  moyen  de  l'acide  nitrique  étendu.  L'auteur  a  déte^ 
miné  la  constitution  de  cet  acide  qui  correspond  à  la  formule 


COOH 


U  a  pu  par  la  fusion  avec  la  potasse  caustique  le  transformer 
en  acide  4.5-dioxyphtalique  et  d'autre  part  par  une  série  de 
réactions,  en  acide  4.5-dibromotoluylique.  Il  a  préparé  quelques 
éthers  de  l'acide  dibromophtalique  ;  ïélber  dimétbylique  obtenu 
soit  en  chauffant  le  sel  d'argent  avec  l'iodure  de  méthyle  soit  en 
faisant  réagir  Tacide  chiorhydrique  gazeux  sur  la  solution  dans 
l'alcool  méthylique,  cristallise  en  jolies  aiguilles  F.  81-83*,  Vélber 
diétbyUque  est  aussi  en  aiguilles,  F.  63-65**,  Véiber  monoétbyliq^^ 
en  longues  aiguilles,  F.  147-149<*. 

Pour  transformer  l'acide  dibromophtalique  en  acide  4.5-dibro- 
motoluylique l'auteur  l'a  soumis  aux  réactions  suivantes  :  il  ^ 
d'abord  obtenu  la  4,5'dibromopbiahmide  en  chauffant  le  sel  d'am- 
monium de  réther  monoéthylique  ou  en  faisant  passer  de  l'amiD^' 
niaque  gazeuse  sur  l'anhydride  en  fusion.  Cette  imide  cristallise 
dans  l'alcool  en  fines  aiguilles  blanches,  F,  242-241''.  La  solution 
alcoolique  concentrée  de  ce  composé,  chauffée  avec  de  l'étain  et  de 
l'acide  chiorhydrique  concentré,  jusqu'à  dissolution  complète,  à 
fourni  la  phtaUmidine  correspondante  qui  cristallise  en  aiguilles 
brillantes  à  reflet  verdâtre  F.  279-280^  Elle  donne  par  raclion  de 
l'acide   nitreux  un  dérivé  nitrosé  qui  se  dépose  de  aa  solulioQ 


CHIMIE   ORGANIQUE.  1107 

alcoolique  en  jolies  aiguilles  jaunes,  F.  183-185*.  Ce  dérivé  nitrosé 
chauffé  avec  une  lessive  étendue  de  soude  se  dissout  en  dégageant 
de  l'azote  pour  fonrier  le  dibromo-oxyméthylbenzoate  de  sodium. 
Kn  ajoutant  à  sa  solution  alcaline  verdâtre  ou  souvent  jaune,  de 
l*acide  chlorhydrique  étendu  à  chaud,  jusqu'à  réaction  acide  on 
précipité  la  dibvomopbtalide  que  Ton  purifie  le  mieux  par  subli- 
mation entre  140  et  200«;  elle  fond  à  225.227».  Traitée  en  solution 
dans  Tacide  acétique  cristallisable  par  un  excès  de  phosphore 
rouge  et  d'acide  iodhydrique  de  D  =  l,96  elle  se  transforme  enfin 
en  acide  dibromotoluylique^  F.  210*  qui  a  été  i«1entifié  avec  1  acide 
4*5-dibromotoluylique  décrit  par  Claus  et  Beck.       p.  reverdin.  ' 

Sur  Tacide  dôhydromucique  (farfuranedicarboiiique)  ;  H. B. 

HILL  [Am.  xJourn.,  t.  25,  p.  439449;  6.  1901).  —  Le  meilleur  pro- 
cédé de  préparation  de  Tacide  furfurane^a-dicarbonique  consiste  à 
chauffer  à  Tébullition  du  saccharate  de  K  avec  HBr  concentré.  Le 
rendement  est  proportionnel  à  la  durée  du  chauffage  ;  au  bout  de 
16  heures,  on  obtient  28-35  0/0  du  poids  de  sacchai'ate  en  acide 
déhydromucique. 

La  réduction  de  ce  dernier  fournit  un  acide  dihydrofurfurane 
dicarbonique  (a),  qui  constitue  la  modification  cis  (I)  el  qui  s'iso- 
merise  facilement  en  donnant  naissance  à  la  forme  Irans,  de  sorte 
que  parmi  les  produits  de  la  réduction  précédente  on  rencontre 
une  certaine  quantité  d'un  acide  p  qui  est  une  combinaison  molé- 
culaire des  acides  cis  et  trans.  Enfin  l'acide  p  chauffé  avec  une 
sol.  alcaline  se  transforme  en  un  troisième  acide  isomérique  (y) 
auquel  Fauteur  attribue  la  constitution  (11)  : 

CH-CH-G02H  CH2-GH 

Il       >0         ,  I        >0      . 

CH-CH-COm  CH  =  C-COm 

(1).  (II). 

P*   PRBUNOLER. 

Sur  Tacide  dôhydromacique  et  sur  quelques-ans  de  ses 
dérivôB  ;  L.  K.  PHELPS  et  W.  J.  HALE  (A  m,  Journ,,  t.  25,  p.  449- 
485;  6.  1901  j.  —  L*ac.  déhydromucique  se  prépare  en  chauffant  à 
l'ascendant  pendant  16  heures  1  part,  de  saccharate  acide  de  K 
avec  HBr  concentré  {d^^  1,50).  Le  produit  brut  est  bouilli  avec  de 
Teau  et  CaGO^,  et  le  sel  de  Ga  décomposé  par  un  acide  minéral. 
L*ac.  saccharique  fournit  un  rendement  moins  bon. 

Vac.  déhydromucique  se  dissout  dans  1000  part,  d'eau  à  18»  ; 


1108         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTHANGEU». 

son  5e/  de  K,  C«H«0»K«,H«0  cristallise  en  sigillés  sol.  dans  l'eau 
et  dans  Talc,  chaud  ;  les  sel  de  Ba  et  de  Ca  sont  peu  sol.  dans  Teau 
(0,91  et  8,93  0/0  à  18^).  Les  éthers  acides  s'obtiennent  en  sapoûî- 
fiant  les  éthers  neutres  par  KOH  en  sol.  dans  Talcool  correspon- 
danl;  Véther  méthylique  fond  à  20i-202«  (paillettes sol.  dans  l'eau, 
Talcool  et  Téther,  insol.  dans  le  benzène);  Véther  éibyliquectH" 
tallise  en  aiguilles  f.  à  148-149*,  sol.  dans  Talcool,  peu  sol.  dan? 
CHCl»,  insol.  dans  le  benzène.  La  monamide  fond  à  280-Î81'  ; 
aiguilles  sol.  dans  Teau,  peu  sol.  ou  insol.  dans  la  plupart  àe^ 
liquides  organiques.  La  dianilide  (chlorure  et  aniline  en  solution 
éthérée)  fond  à  227-428*  (aiguilles  sol.  dans  Teau,  Péther.  etc.  . 
Uanbydride  mixte  acétique  s'obtient  en  chaufTant  Tacide  avec  de 
l'anhydride  acétique;  paillettes  blanches  assez  peu  sol.  dans  las 
liquides  organiques,  se  décomposant  sans  fondre  vers  150*  en  se 
transformant  en  anhydride  double  C*®H*'0®  (substance  amorphe, 
jaunâtre,  insol.  dans  les  dissolvants  usuels,  se  sublimant  difficile- 
ment dans  le  vide). 

Le  brome  sec  ne  réagit  dans  aucune  condition  sur  Tac.  déhydro- 
mucique  ;  avec  l'eau  de  brome  et  les  hypobromites,  on  obtient  du 
tétrabromure  de  dibromofurfurane  ;  l'action  de  l'iode  sur  le  sel 
de  K  fournit  de  VftcL^'diiodofurturane  C*H*I*0  (paillettes  blanches, 
f.  à  47<»,  sol.  dans  les  solvants  organiques). 

Le  chlorure  d'ac.  furfurane-dicarbonique  réagit  sur  le  henzètïe 
en  présence  de  AlCl^  en  donnant  de   Va^di-dibemoyl/urfurêDe 
Ci8Hi«0^  (aiguilles  f.  à  107*,  sol.  dans  la  plupart  des  solvants  or- 
ganiques, se  sublimant  sans  décomposition);  ce  composé  traité  par 
le  brome  sec,  fournit  un  dérivé  brome,  tandis  qu'avec  l'eau  de  Br 
en  tube  scellé,  à  140"^,  on  obtient  de  Tac.  dibromomaléique  et  de 
l'ac.  bromobenzoïque.  AzO^H  concentré  réagit  sur  la  dicétone  eo 
la  dédoublant  en  ac.  o-,  m-  et  p-nitrobenzoïques,  en  un  dériva 
nitréL  a  130-131*»,  sol.  dans  les  liquides  organiques,  sauf  CS*e< 
en  un  produit  non  défini,  f.  à  191-195*.  —  La  dihydrazone  fond  i 
155-156*"  (aiguilles  jaunes  sol.  dans  l'ac.  acétique,  le  benzène  et 
CHCl^,  peu  sol.  dans  l'aie,  et  l'éther).  — La  dioxime  se  présente 
sous  deux  modifications  :  la  ïorme  a  cristallise  en  aiguilles  f.  2iB' 
214**  (en  s'isomérisant  partiellement),  et  la  dioxime  p  en  tables  f.  à 
243-245°  (avec  décomposition)  ;  les  deux  isomères  sont  sol.  dans 
l'acétone  et  l'acétate  d'éthyle,  peu  sol.  dans  les  autres  solvants 
organiques. 

Le  mucale  de  K  ne  renferme  pas  2  mol.  d'eau  de  cristallisaiioa 
(Schmidt  et  Cobenzl)  ;  chauffé  dans  une  atmosphère  de  H,  il  ne 
fournit  pas  d'ac.  déhydromucique.  p.  niKUiiDLCR. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1109 

Sar  la  rédaction  de  Tacide  dé^ydromucique  ;  A.  S.  WHEELER 

(Am.Journ,^  t.  25,  p.  480-485;  6.19Ûlj.  —  La  réduction  a  élé 
eCTactuée  au  moyen  de  l*amalgame  de  Na  à  0*.  Si  1  on  neutralise 
constamment  l'alcali  libre  par  un  courant  de  CO',  on  obtient 
presque  exclusivement  Tac.  dihydrofurfuranedicarbonique  a  (voy. 
les  mémoires  précédents)  ;  dans  le  cas  contraire,  c'est  Tac.  p  qui 
constitue  le  produit  principal. 

Vac.  a,  décrit  par  M.  Seelig,  se  sublime  à  190**  dans  un  courant 
de  H;  trailé  par  AzO^H  ou  KMnO*,  il  fournit  de  Tac.  oxalique  et  de 
Tac.  déhydromucique  ;  le  sel  de  Ba  se  dissout  dans  500  part,  d'eau 
à  18»  ;  celui  de  Ca  (C«H*0»Ca  +  i,5H«0)  et  celui  de  Pb  (aiguilles 
renfermant  2H*0),  sont  peu  sol.  dans  Teau.  —  L'eau  de  brome 
réagit  sur  Tac,  en  donnant  un  dibromure  C*H6Br*0*,H*0  (prismes 
quadratiques,  sol.  dans  l'eau  et  les  dissolvants  organiques,  sauf 
la  ligroïne,  f.  à  112-113*  et  à  147-148*  après  déshydratation)  ;  les 
alcalis  transforment  ce  dibromure  en  ac.  pyromucique.  Le  chlore 
transforme  l'acide  dihydrofurfuranedicarbonique  en  un  composé 
C^H'^CIO®  (prismes  quadratiques,  f.  vers  209-210°  avec  di^compo- 
sition,  sol.  dans  Talcool  et  l'éther,  insoluble  dans  le  benzène,  la 
ligroïne  et  CHCI»). 

L'ac,  p  obleiju  en  chauffant  l'isomère  «avec  une  lessive  alcaline, 
fond  à  178-179°  ;  le  sel  do  Ba  se  dissout  dans  l'eau  à  20°  à  raison 
de  14  gr.  au  litre.  Le  sel  de  Ca  renferme  2,5H*0  et  celui  de  Pb 
(paillettes  rhombiques)  1H*0,  dont  il  perd  la  moitié  à  195*.  —  Le 
dibromure  C*H«Br*0^,2H*0  fond  à  218-214°  (prismes  quadratiques 
sol.  dans  l'eau,  l'alcool  et  l'éther,  insol.  dans  la  ligroïne).  —  L'ac. 
^'Cbloroxytétrahydrotarfaranedicarbooique  C^H'^GIO*  obtenu  par 
l'action  du  chlore,  fond  à  95°  (prismes  sol.  dans  l'eau,  renfermant 
i,5H«0). 

Vac,  Y  (voy,  les  mémoires  précédents)  résulte  du  chauffage  pro- 
longé de  l'ac.  p  avec  un  alcali  ;  il  crislallise  en  paillettes  sol.  dans 
l'eau  et  l'alcool,  insol.  dans  le  benzène  et  CHCP;  il  se  décompose 
sans  fondre  vers  194°  et  fournit  par  réduction  au  moyen  de  l'amal- 
game de  Na  un  mélange  des  deux  ac.  létrahydrofurfuranedicarbo- 
niques  stéréo-isomériques.  Le  dibromure,  préparé  en  sol.  chloro- 
lormique  est  peu  stable,  et  cristallise  en  prismes  sol.  dans  l'eau  et 
l'alcool,  insol.  dans  CHCl^,  le  benzène  et  la  ligroïne. 

p.    FHEUNDLER. 

8ar  Tanhydride  de  l'acide  pyromuciqae  ;  Erich  BADH(Z>.  cb, 
G.,  t.  34,  p.  2505;  28.9.1901).  —  En  faisant  réagir  le  chlorure 
de  l'acide  pyromucique  sur  une  solution  aqueuse  de  méthylamine 


1110  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ÉTRANGEKSS. 

en  présence  de  carbonate  de  soude,  l'auteur  a  obfervé  la  formation 
de  V anhydride  de  Facide  pyromucique.  Celte  réaction  est  analogue 
à  celle  qui  a  été  décrite  récemment  par  Wedekind  et  qui  consiste 
à  préparer  les  anhydrides  en  partant  de  leurs  chlorures  et  en  opé- 
rant en  solution  aqueuse  en  présence  d*amines  tertiaires.   L'au^ 
teur  a  donc  préparé  l'anhydride  en  question  en  mélangeant  les 
solutions  éthérées  de  2  gr.  de  pyridine  et  de  3  gr.  de  chlorure  de 
l'acide  pyromucique,  puis  traitant  le  produit  de  la  réaction  avec  de 
l'eau.  Cet  anhydride  se  forme  cependant  avec  un  meilleur  rende- 
ment par  Taction  du  chlorure  sur  les  sels  de  sodium  ou  d'argent 
de  l'acide  pyromucique.  Il  cristallise  dans  l'alcool  en  aigruilles  fines 
et  blanches,  F.  73<»  et  Kb.  825*».  En  le  dissolvant  à  chaud  dans  la 
phénylhydrazine,  on  obtient  la  phénylbydrazide  de  Facide  pyny- 
mucique  qui  cristallise  dans  l'alcool  en  prismes  incolores,  F.  1 42*. 

F.    REVER DIN. 

Note  sur  l'acide  pyromucylhydroxamique  ;  Robert  Howscn 
PICKARD  et  Allen  NEVILLE  {Chem.  Soc,  t.  79,  p.  847-848; 
7.1901).  —  Vacide  pyromucylhydroxamique  C*H30-CO-AzH0H 
a  été  préparé  par  Taction  d'une  sol.  de  AzH*OH  dans  l'alcool 
anhydre,  précipitation  à  l'état  de  sel  de  Cu  par  l'acétate  de  cuivre 
et  décomp.  par  H*S.  Cet  acide  crist.  dans  l'eau  en  aig.  F.  124*; 
donne  une  coloration  rouge  cerise  avec  FeCl^. 

L'acide  benzoylpyromucylhydroxamique 

G*H30-C(0H) = AzO-CO-Cnis , 

est  obtenu  par  l'action  de  C^H*COCl,  en  présence  d'acétate  de 
sodium  sur  le  corps  précédent.  Il  crist.  dans  l'alcool  en  aig.  F.  134'; 
ses  se/5  de  sodium  et  d'ammonium  sont  précipités  par  addition 
d'éther  à  leur  sol.  alcoolique.  a.  valeur. 

Synthèse  de  la  3-oxychromone;  St.  yen  KOSTANECKI,  L 
PADLet  J.  TAMBOR  {D,  ch.  G,  t.34,  p.  2475;  28.9.1901).  - 
Schall  et  Dralle  ont  reconnu  qu'un  produit  d'oxydation  de  la  bré- 
siline  était  constitué  par  le  3-oxychromonol;  il  était  donc  intéres- 
sant en  vue  d'une  future  synthèse  de  la  brésiline  et  de  l'hématho- 
xyline  d'étendre  le  champ  de  nos  connaissances  dans  le  groupe  d^ 
de  la  chromone.  Les  auteurs  se  sont  proposé  en  particulier  de 
préparer  la  3-oxychromone.  En  condensant  Téther  monoétbyliquff 
de  la  résacétophénone  en  présence  de  sodium  métallique  avec 


GinMIB  ORGANIQUE.  1111 

l'éther  diétbylique  de  l'acide  oxalique,  ils  ont  obtenu  Vétber  étby^ 
Uqae  de  f  acide  4^thoxy'8'Oxy'benzoyIpyrotarlriqiie 

(G2H50)(OH)C6H3-CO-GH2-CO-COOC2H5, 

(*)        (t)     (t) 

qui  cristallise  en  prismes,  F.  99-100''  et  dont  la  solution  alcoolique 
ost  colorée  par  FeCl*  en  rouge  sale.  Cet  éther  bouilli  avec  HCl  se 
transforme  en  acide  S'éthoxycbromone-^-cavbonique 

0 
C^H50r^^^|G-C00H 

'cH 
GO 

qui  cristallise  dans  Talcool  en  aiguilles  prismatiques,  F.  234®* 

Chauffé  à  son  point  de  fusion,  Tacide  ainsi  obtenu  dégage  de 
l'acide  carbonique  pour  se  transformer  en  S-étboxychromoae 

0 
G^KV^^V^iGH 

'gh 

GO 


w 


uj' 


Ce  composé,  qui  cristallise  dans  l'alcool  étendu  en  longues 
aiguilles,  F.  120-i21^  perd  son  groupe  éthyle  par  l'action  pro- 
longée de  HI,  de  D  =  1.9,à  chaud, pour  donner  la  S-oxychromone 


Le  produit  ainsi  obtenu  cristallise  dans  l'eau  en  aiguilles  blanches 
F.  218%  il  est  facilement  soluble  dans  la  lessive  de  soude. 

En  faisant  réagir  i'éther  diéthylique  de  l'acide  oxalique  sur  les 
éthers  diéthyliques  de  la  résacétophénone  et  de  la  quinacétophé- 
Done,  les  auteurs  avaient  obtenu  Vétber  étbylique  de  Pacide  2,4- 
diélboxybenzoyl-pyrotaNrique  aiguilles  jaunes,  F.  152®  et  le 
dérivé  correspondant  2.5 ,  prismes  jaunes,  F.  90°,  mais  les  p-dicé- 
iones  ne  se  laissent  pas  transformer  aussi  facilement  que  les  autres 
en  dérivés  de  la  chromone.  p.  rcverdin. 

Recherches  dans  le  groupe  de  la  chromone  ;  St.  yen  KOS- 
TARECKI  et  L.  LLOTD  {D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  2942  ;  28.9.1901).  — 
Kosianecki  et  Rozjxki  ont  montré  récemment  que  les  produits  de 


lut         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

condensation  obtenus  par  Nagaï  et  Tahara,  en  faisant  bouillir  le 
phénol  ou  la  résacétophénone  avec  de  Tanhydride  acétique  et  de 
l'acétate  de  sodium  anhydre  étaient  des  dérivés  de  la  chromone. 
Ce  fait  étant  acquis  pour  les  produits  principaux  qui  avaient  été 
isolés,  il  s'agissait  de  vérifier  aussi  la  constitution  des  produits 
secondaires,  tels  que  Thydroxyacétylpéonol  et  le  dihydromélhyl- 
acétylpéonol  que  Nagaï  avait  obtenus  au  moyen  du  dihydrodiacétyl- 
péonol.  Les  auteurs  ont  montré  que  les  propriétés  de  l'hydroxy- 
acétylpionol  correspondaient  avec  la  supposition  qu'il  ^constituait 
la  4-méthoxy-2-oxy-benzoylacétone  et  que  le  dihydroraéthylacé- 
tylpéonol  constituait  la  3-méthoxy-a-p-diméthylchromone.  Ils  dé- 
crivent dans  le  mémoire  en  question  comment  ils  ont  fait  la 
synthèse  de  cette  dernière  qu'ils  ont  identifiée  avec  le  composé  de 
Nagaï  et  Tahara. 

Ils  ont  préparé  les  éthers  monoéthylique  et  diéthylique  de  h 
propionylrésorcine  ;  ils  ont  fait  réagir  sur  le  premier  de  ceô  éthers 
Tanhydride  acétique  en  présence  d*acétate  de  sodium.  Dans  ce 
cas  ils  ont  obtenu  la  S-étboxy-oL-^diméthylchromone  qui  fonda 
124**  et  se  dissout  dans  Tacide  sulfurique  concentré  avec  une 
fluorescence  violet-bleu.  Ce  composé  bouilli  pendant  quelque 
temps  avec  de  Tacide  iodhydrique  concentré,  se  transforme  en  une 
combinaison  soluble  dans  les  alcalis,  la  S-oxy-ct-p-dimélbylchrch 
money  qui  cristallise  dans  l'alcool  en  jolis  prismes  rhombique», 
F.  262*,  solubles  dans  H*SO*  conc.  avec  une  fluorescence  bleu- 
violet  et  dont  le  dérivé  acétylé  est  en  longues  aiguilles,  F.  iiô*. 
En  chaufi'ant  avec  Tiodure  de  méthyle  en  présence  de  potasse 
caustique  la  solution  alcoolique  de  Toxydiméthylchromone,  on 
obtient  son  éther  méthylique,   la  3-mélhoxy»oL-p'dimélhylcbr(h 

mone  : 

0 

GH3o/\>^GGH3 
"^J^JGCH3 

co 

qui  est  en  aiguilles,  fusibles  à  126-127<»  et  est  identique  au  dihy- 
drométhylacétylpéonol  de  Nagaï, 

On  peut  aussi  facilement  préparer  ce  composé  en  méthylaat  Is 
propionylrésorcine  et  chauffant  pendant  trois  heures  avec  de 
l'anhydride  acétique  et  de  l'acétate  de  sodium  déshydraté  Yéiher 
-ainsi  obtenu. 

Les  auteurs  ont,  en  outre,  étudié  l'action  de  l'éther  éthylaeéliqu^ 
sur  l'éther  diéthylique  de  la  propionylrésorcine.  En  faisant  celle 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1113 

réaction  en  présence  de  sodium  granulé,  ils  ont  obtenu  la  2A'dié- 
tbcxy-benzoyUmétbylacétone  : 

(C2HK))a-.C6H3-CO-.CH-CO-CH3 
«•*  I 

qui  se  présente  sous  forme  de  feuillets  blancs  fusibles  à  lâ'^yB  et 
dont  la  solution  alcoolique  n'est  pas  colorée  par  FeCl*. 

Celte  p-dicétone  bouillie  pendant  une  heure  avec  de  l'acide 
iodhydrique  fournit  la  S-étboxy-or-p-diméthylchromone  identique  au 
composé  dont  il  a  été  question  plus  haut  et  bouillie  plus  longtemps 
la  8-oxy-a-p-diméthylchromone. 

Enfin  les  auteurs  ont  examiné  comment  se  comportait  à  la  mé- 
thylation  la  2.4-diéthoxybenzoyl-acétone  et  ils  ont  trouvé  que  le 
produit  obtenu,  la  ^Â'diéthoxybenzoylmétbyhcélone,  F.  72<»,5, 
était  identique  à  celui  qui  se  forme  lorsqu'on  fait  réagir  Téther 
éthylacétique  sur  Téther  diéthylique^de  la  propionylrésorcine. 

F.    RBVBRDIN. 

Rédaction  de  ra-Y-dibenzoylpropane  et  du  dibenzoyldiphé- 
nylbutadiéne  ;  Francis R.  JÂPP  et  ArtharC.MICHIE  [Cbem,  Soc, 
t. 79,  p.lOlO;  8.1901).—  J.Wisliscenus  et  C.  K.  Kuhn  (Lieb.  Ann. 
Cb,,  t.  302|  p.  191-244  ;  1898)  ont  obtenu  par  la  réduction  de 
la-T-dibenzoylpropane C«H»-CO •CH«-CH«-CH«-.CO-C«H»  au  moyen 
de  Na  en  liq.  éthérée,  une  huile  jaune  pâle  qu'ils  ont  considérée 
comme  étant  le  1.2-diphényl-1.2-dioxycyclopentane  : 

C«H5-CiOH)-CH\ 

I  >CH2. 

G6H5-G(OH)-GH2/ 

Les  auteurs  montrent  que  cette  huile  est  en  réalité  un  mélange 
complexe,  d'où  ils  ont  isolé  cinq  substances  :  1**  La  pinacone 
cyclique  dont  il  est  question  ci-dessus,  F.  108-101^,5,  qui  crist. 
dans  l'acide  acétique  en  retenant  1  mol.  de  ce  solvant:  cette  pina- 
cone constitue  environ  50  0/0  de  l'huile  et  peut  être  obtenue 
beaucoup  plus  facilement  par  l'action  de  l'amalgame  d'aluminium 
sur  la  sol.  alcoolique  bouillante  du  dibenzoylpropane  ;  2*  Une 
petite  quantité  de  a-t'dipbényî'a-t-dioxypentane  : 

C6H5-.CHOH-CH5-CH2-CH2-CHOH.C«H5, 

F.  84-88**,  que  l'on  obtient  en  plus  grrande  quantité,  en  effectuant  la 
réduction  par  addition  de  Na  à  la  sol.  du  dibenzoylpropane  dans 
l'alcool  absolu  bouillant;  d*"  De  l'a-Y-dibenzoylpropane  inaltéré; 


1114  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ËTRANGEHS. 

4*  Une  huile  incolore  soluble  dans  la  ligroïne  ;  5*  Une  résine  jaiuiH 

insoluble  dans  la  ligroîne. 

L'oxydation  de  la  pinacone  cyclique  par  CrCP  en  sol.  acéliifue, 
régénère  le  dibenzoyipropane. 

Le  diphénylcyclopentane,  F.  108°,  obtenu  par  Wisliceaus  el 
Kuhn,  dians  la  réduction  de  l'huile  jaune  pâle  par  l'aclioa  d«  HI, 
serait  d'après  les  auteurs  une  substance  hauteineotpolyméri&ée; 
en  effet  ce  comp.  ae  bout  pas  à  340*  sous  12  mm.,  tandis  que  le 
1-2-diphényIcyclopentane,  F.  47*,  de  Japp  et  Burtoo  bout  à  189* 
BOUS  12  rom. 

Par  réduction  du  diphényldibenzoylbutadiène  par  Hl  en  liq. 
acétique,  les  auteurs  ont  obtenu  de  l'acétophénone  et  du  S.S-à- 
triphénylfavfarene,  P.  92-94"  : 

C«Hï-C — CH 

C«H5-C     C-C«HS 


Y 


que  Wisliceuus  et  Lehmann  avaient  considéré  comme  étant  unt? 
substance  de  constilutioa  indélerminée  répondant  k  la  composi- 
tion C»<»H'*0.  A, VALEUR. 

Homologaes  de  l'anhydracétonebeDÙle ;  Francis  R.  JAPPAI 
Andrew  N.  HELDRDH  (Chem.  Soc,  t.  79,  p.  iO2i-104<;  8.1901). 
—  Japp  et  Lander  {BalL  Soc.  chiai.  1897,  t.  18,  p.  700)  ont  dé- 
montré que  l'anhydracétonebenzile  est  une  diphénylcyclopenténo- 
lone  : 

ÇSH'-C CH  (a) 

I  >co. 

G6HS-C(0H)-CH>  (?) 

Les  auteurs  ont  préparé  des  homologues  de  ce  composé. 
La  condensation  du  benzîle  avec  la  méthyléthylcétone  fournit 
presque  exclusivement  l'isomère  a  quand  la  potasse  alcoolique  est 
employée;  avec  la  potasse  aq,  l'isomère  p  est  en  léger  excès.  — 
■lenhj'dracéloiiebemile  crist.  dans  l'alcool  chaud,  F.  118*. 
ylanhydracétone-benzile,  F,  180°,  a  été  décrite  par  Japp 
{Chem.  Soc.  1887,  1. 1,  p.  181)  ;  chauffée  avec  de  l'acide 
elle  se  transforme  en  désyli-ne-mélhyl-éibylcUone  : 
C«H'-G=CH-CO-G3H5 

Ce  comp.  se  Terme  encore  dans  la  préparation  de  la 


CHIMIE   OHOANIQUE.  1115 

p-méthylanhydracétonebenzile;  il  se  transforme  en .  celle-ci  par 
chauffe  à  830*. 

Bettzylidène-aL-méthylanhydvacétonebenzile  : 

C«H5.G=C(CH3) 

I         >co 

G«H!i-C(0H).C=CH-.C«H5 

fourni  par  condensation  de  la  benzaldéhyde  avec  Ta-méthylanhy- 
dracétonebenzile,  en  présence  de  potasse  alcoolique,  crist.  dans 
l'acide  acétique  en  prismes  rectangulaires,  F.  225*.  Déshydratés 
par  chauffe  avec  les  acides  acétique  (a)  formique  (p),  Ta  et  le  p-mé- 
thylanhydracétonebenzile  fournissent  un  même  composé  C^^H^^O*, 
F.  230*  (décomp.).  L'acide  acétique  transforme  simplement  le  p  en 
désylèneméthylélhylcétone.  Réduits  par  HI  fumant,  ils  donnent 
tous  deux  naissance  à  la  méibyhUpbénylcyclopenténone  : 

Il  >co, 

C6H5.G GH2/ 

qui  crist.  dans  la  ligroïne  en  prismes  ou  plaques,  F.  77-88*,  dont 
la  phénylhydrazoae,  crist.  en  prismes  jaunes  se  décomp.  à  145- 
152«. 

Par  réduction  plus  complète  au  moyen  de  Ph-j-HI,  Ta-méthyl- 
anhydracétonebenzile  a  été  transformé  en  l-mélhyl-2.3-diphényl- 
cyclopentane  déjà  obtenu  par  Japp  et  Murray  {BulL  Soc.  chim. 
1897,  1. 18,  p.  702),  par  réduction  de  l'acide  a-anhydrobenzillévu- 
Uque. 

L Vméthylanhydracétonebenzile  se  condense  avec  le  benzile,  en 
présence  de  potasse  alcoolique,  pour  former  Vx-méthylanhydracé- 
tônedibenzile  C'H^^O*,  qui  crist.  en  aig.  soyeuses,  F.  185<»  et  en 
crist.  verruqueux. 

Ce  comp.  est  ainsi  obtenu  sous  forme  de  sel  de  K  complexe 
C»tHt50*K,  C3«H2«0*,  4C«H50H  qu'on  décompose  par  l'acide  acé- 
tique . 

Par  ébullilion  avec  de  l'alcool  contenant  quelques  gouttes  de 
SO*H*,  la-méthylanhydracétonedibenzile  est  éthérifié  et  fournit 
le  composé  G3»H«»(0C«H«)03,  F.  250\ 

La  condensation  du  benzile  avec  la  diéthylcétone,  en  présence  de 
potasse  aq.  ou  alcoolique,  fournit  :  Va-désylène-éthyl-éthylcétone 

G«H5-G=C(GH3)-CO-C2H5 
G«H5-C0 
crist.  dans  l'alcool  en  prismes,  F.  128«,  beaucoup  plus  facilement 


Iil6         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTHANGERS. 

attaqué  par  MnO*K  que  le  suivant  et  VoL.^-dimétbylaiibydracéione' 

benzile  : 

ÇeRS-C C(CH3). 

I  >G0, 

qui  crist.  dans  l'alcool  en  prismes,  F.  150**.  L'a-désylène-éthyl- 
éthylcétone  se  transforme  en  a.p-diméthylanhydracétonebenzile 
par  action  de  la  chaleur. 

Avec  la  méthylisopropylcétono  et  le  benzile,  les  auteurs  ont 
obtenu  le  p^^-diméthylanhydracétonebenzile  qui  crist.  dans  l'alcool 
en  plaques,  F.  181°  ;  la  méthyl-4-propylcétone  fournil  Va^éthyl- 
anhydracétonebenzile,  F.  114**,  et  l'isomère  p,  F.  156**,  déjà  pré- 
paré par  Japp  et  Burton. 

Le  benzylidène'Oi-éthylanhydracétonebenzyle  : 


G6H5-C=C(G2H5) 
C6H5-C(OH)-.C=CH-C6H5 


commence  à  fondre  à  162-166*,  F.  178*».  —  L'éthylisopropylcétooe 
donne  VcL^^-triméibylanhydracétonebenzile .  aig.  prismatiques, 
F.  13^. 

La  condensation  du  benzile  et  de  la  méthyle-n.-butylcétone  a 
fourni  VoL-ih-propylanhydracétonebenzile,  crist.  dans  rah?ool  en 
plaques,  F.  89°  et  la  p-n.'propylanhydracétonebeDzile  en  prismes 
F.  152°.  —  Le  benzylidène-a-n.'propylanbydracétonebenzile  : 

G6H5.C=C(GH3) 

I  >G0 

G«H5-G(OH)-G=GH-G«H5 

crist.  dans  l'alcool  chaud  en  lames,  F.  166°.  —  Uft^-diéthylanhy- 

,       ,  C«H5-C==C(C«H»)v^^ 

dracetonebonzile  i  >C0  résultant  de  la  con- 

C«H5-C{0H)-CH(C«H5)/ 
densation  du  benzile  avec  la  dipropylcétone,  crist.  dans  l'alcool, 
F.  113-114°.  La  même  condensation  effectuée  avec  la  mélhyl-D.- 
hexylcétone  fournit,  dans  certaines  conditions,  à  la  fois  l'a-n.- 
amylanhydracétonebenzile,  F.  57°,  et  la  p-n.-amyïanhydracétone' 
benzile^  F.  150°,5.  —  Le  benzyIidène-oL'n,-amylanb}dracétooe' 
benzile  crist.  dans  l'alcool  bouillant  en  aig.  incolores,  F.  156°. 

A.   VALEUR. 

Etudes  dans  la  série  camphanique  (4°  partie).  Isomérie  de 
l'a-benzoylcamphre  ;  Martin  Onslow  FORSTER  (Cbem.  Soc, 
t.  79,  p.  987-1003;  8.1901).— L'auteur  a  fait  connaître  antérieure- 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1117 

ment  (Bull.  soc.  Cbim.,  t.  25,  p.  800-801;  1901)  une  modification 
ënolique  du  camphre,  le  1-oxycamphène  C®H*V  m      .  Ce  composé 

ne  possède  aucune  des  propriétés  des  dérivés  énoliques;  cette 
anomalie  tiendrait  à  ce  (ait  que  aucun  groupe  acidique  n*est  Axé 
à    l'atome  voisin  du  carbone  portant  TOH.  Pour  le  démontrer 

yCC0C«H5 

Tauteur  a  préparé  Toxybenzoylcamphène  C®H* V  n  dont  le 

caractère  énolique  a  été  trouvé  très  marqué. 

En  faisant  agir  le  chlorure  de  benzoyle  sur  le  camphre  sodé  de 

<C-C0-C«H5 
II 
(>0-C0C«H5 

qui  crist.  dans  Talcool  chaud  en  prismes  F.  144*  insol.  dans  l'eau 

peu  sol.  dans  Talcool  froid,  sol.  dans  la  plupart  des  solvants  org. 

[a]j^  =  +  189*,7  en  sol.  chloroformique  à  22-  et  [a]„  =  +  187*,3 

dans  l'alcool  absolu  à  27"". 

Il  est  volatil  avec  la  vapeur  d'eau.  Chauffé  avec  de  l'aniline  ou 
de  la  phénylhydrazine,  il  fournit  le  l-oxy-2-benzoylcamphène. 
L'action  de  SO*H*  à  0*  produit  un  mélange  de  forme  énolique  et 
cétonique  de  Tx-benzoylcamphre. 

/CC0C«H5 
Le    l'Oxy'2'benzoykampbène   C®H*V  n  s'obtient    le 

mieux  en  chauffant  pendant  2  heures  le  dérivé  dibenzoylé  avec  de 
la  potasse  en  milieu  alcoolique.  Il  crist.  dans  l'alcool  absolu  en 
octaèdres  aplatis  F.  89*  et  donnant  en  sol.  chloroformique  à  21* 
[a]^=:-f  281*,1  et  en  sol.  alcoolique  [a]^=4-262*,2;  après  quel- 
ques heures  d'exposition  à  la  lumière,  les  pouvoirs  rotatoires 
deviennent  respectivement  [fli]jj  =  +  216*  et  [a]^  =  -{-208*  par 
transformation  partielle  en  forme  cétonique.  Le  l-oxy-2-benzoyU 
camphène  est  insol.  dans  Teau,  sol.  dans  les  sol.  org.;  sa  sol. 
alcoolique  donne  immédiatement  une  col.  pourpre  avec  FeCi'.  Il 
fournit  un  dérivé  sodé  C*''H**0*Na  sol.  dans  l'eau  et  l'alcool  en  se 
dissociant,  un  sel  de  cuivre  (C^H^^O^j^Cu  insol.  dans  Teau,  sol. 
en  vert  brunâtre  dans  le  benzène,  le  chloroforme,  le  nitrobenzène 
et  en  vert  dans  l'acétone  et  l'alcool.  Il  crist.  en  aig.  dans  Talcool 
méthylique  bouillant;  se/ /err/yue  (C**'H**0';^Fe  formé  parTaction 
de  FeCl^  en  sol.  alcoolique  sur  une  sol.  éthérée  d'oxybenzoylcam- 
phène,  en  présence  d'une  sol.  aqueuse  d'acétate  de  sodium,  insol. 
dans  l'eau  sol.  dans  les  solv.  org. 
Par  Taction  du  chlorure  de  benzoyle  à  0*,  en  présence  de  pyri- 


1118  ANALYSE.  UBS  TRAVAUX  ETKANGEKï:. 

dioe,  le  l-oxy-2-beiizoylcamphàne  régénère  le  beozoxybeozoyl- 
camphène.  L'action  de  la  chaleur  ou  de  l'acide  suiruritjue  à  froid 
le  transforme  partiellemenl  en  forme  cétonique. 

<CH-CO-C«H'' 
i  a  été  obtenu  en  cbaul- 

faot  à  l'ébullition  pendant  4  heures  le  l-oxy-S-benzoylcamphèiu 
avec  de  l'acide  formlque.  1!  crisl.  dans  l'alcool  en  priâmes  ortlio- 
rhombiques  F.  87-88°  et  ne  donnant  pas  immédiatement  de  colo- 
ration avec  FeCl^  mais  après  quelques  instants. 

A  21°  on  trouve,  en  sol.  chlorolormique  \a]^  =  -\~  125°  et  en  boL 
dans  l'alcool  absolu  [ajo— +  137'',5.  Il  est  peu  sol.  dans  lesalcooli 
méthylique  et  étbybque,  sol.  dans  les  eolv.  org.  usuels,  peu  sol. 
dans  le  pétrole  bouillant,  qui  dissout  1res  facilement  la  modillct- 
tion  énolique.  Chauffé  à  100"  pendant  4  heures,  ra-benzojlcainplire 
se  tranforme  en  l-oxy-2-benzoylcamphène. 

Une  sol.  chloroformique  de  l'un  ou  l'autre  iKomère  se  trans- 
forme surtout  en  présence  de  pipéridine  en  un  mélange  de  rotation 
[«)„^-|-216'  correspondant  approximativement  à  3  mol.  de  célooe 
pour  j  de  dérivé  énolique. 

Le  l-oxy-2-benzoylcamphène  s'unit  avec  la  phénylcarbimide  en 
en    donnant    le   phénylurélhane    du    i -ox y-3-bemoylcamphèae 

<C-C0-C6H» 
Il  qui  crisl.  dans  l'alcool  bouillant  F.  111* 

t-O-CO-AzH-CflH» 
[a]p^ +  190'',8  dans  le  chloroforme  à  21"',  ne  donne  pas  de  colo- 
ration par  FeCl'. 

Le    i-acétoxy-S-bemoylcamphène  C*H**<   ii  a  été 

XG-O-GO-CHa 
préparé  par  l'action  de  l'anhydride  acétique  sur  le  1 -oxy-X-beazoyl- 
camphène;  il  crist.  dans  l'alcool  en  plaques  rectangulaires  F.  10~* 
[«]„  =  I93=,6  en  sol.  dans  CHGl»  à  21°  et  [«|„=i88',3  dans  l'alcool 
absolu  à  SI";  il  se  dissout  dans  SO*H*  en  donnant  un  mélange  d«s 
deux  benzoyl  camp  lires  où  prédomine  la  modification  énolique. 

A.    VALEUH. 

iB  dans  la  série  camphaniqne  (5*  partie).  Dérivés  ba)o- 
11  p.-cyméne  obtenas  an  moyen  das  nitrocamphaiiM 
lès;  Martin  OdsIow  FORSTER  et  William  ROBERTSOff 
Soc,  t.  79,  p.  1003-1010;  8.(901).  —  Les  auteurs  ont 
n  sous-produit  obtenu,  à  côté  de  l'anhydride  C'*'H'*OAzBr 
a  traite  le  l.l-bromonitrocampbaoe  par  l'acide  sulfVirique 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1U9 

concentré.  Cette  substance  est  formée  pour  la  plus  grande  fuirtie 
de  bromo-p.-cymène  C«H3(CH3)(Br)(C3Hi)  1.2.4. 

U anhydride  du  cbloroaUrocampbane  C*®H**0A2C1  a  été  obtenu 
par  Faction  de  SO*H*  à  0*  sur  le  chloronitrocamphane  ;  il  crist. 
dans  l'alcool  chaud  en  prismes,  noircissant  vers  200"",  F.  230'' 
(décorop.)  sol.  dans  le  benzène  et  Tacétate  d*éthyle;  il  se  forme  à 
côté  de  ce  composé,  le  chlorocymène  C«H«(CH3)(C1)(C3H"')  1.2.4, 
Kb.  211-212<»  sous  768  mm.,  D  =  1,0122  à  16^  L'anhydride  du 
chloronitrocamphane,  chauffé  en  sol.  alcoolique  avec  HCl,  se  trans- 
forme en  un  isomère  F.  248*  et  dont  le  dérivé benzoyié  crist.  dans 
l*alcool  en  feuillets  blancs  F,  lOÔ"". 

Chauffé  pendant  quelques  minutes  avec  AzO^H  (D  =  l,52),  cet 
isomère  fournit  un  dérivé  C^^H^^O^Az^Br  crist.  dans  Talcool  en 
prismes  F.  103""  et  donnant  la  réaction  des  dérivés  nitrosés  de 
Liebermann. 

Traité  par  Thydroxylamine  en  milieu  alcoohque,  l'anhydride  du 
chloronitrocamphane  fournit  un  dérivé  hydroxylaminé  F.  187® 
(décomp.)  réduisant  AzO^Ag  ammoniacal  et  dont  le  dérivé  benzoyié 
crist.  en  aig.  blanches  F.  164*  sans  action  sur  le  nitrate  d'argent 
ammoniacal. 

L'isomère  F.  248*  du  1 . 1-chloronitrocamphane,  chauffé  pendant 
une  minute  avec  de  l'acide  nitrique  fumant,  fournit  un  dérivé 
GtoH«H)'Az*Cl  qui  crist.  dans  l'alcool  en  prismes  F.  71-72*  sol. 
dans  le  benzène,  l'acide  et  Téther  acétiques. 

Par  l'action  de  la  soude  caustique,  il  fournit,  comme  le  dérivé 
brome  correspondant,  l'infracampholénonitrile  ;  il  donne  également 
la  réaction  de  Liebermann.  a.  valeur. 

Sur  l'acide  camphorique;  acide  campholjrtique  racémique 
et  acide  dihydro-oxycampholjrtiquo  racémiqne;  W.  A.  NOTES 
etW.  M.  BLANCHARD  {Am.  Journ.,  t.  26,  p.  281-292;  9.1901). 
' —  L'ac.  a-campholytique  racémique  préparé  par  la  méthode  de 
Walker  et  Cormuk,  bout  à  127*  sous  14  mm.;  il  fond  à  31*  et  n'a 
pu  être  dédoublé  d'une  façon  bien  nette. 

PO*  H 
L'ac.  dihydro-oxy-campholy tique  C«H«*<qjj     ,  qui  se  forme 

dans  la  même  réaction,  cristallise  dans  l'eau  ou  l'éther  acétique  en 
aiguilles  f.  à  176*.  KMnO*  ne  l'attaque  pas.  SO*H«  dilué  chaud  le 
transforme  en  ac.  p-campholytique.  —  Cet  ac.  a  pu  être  dédoublé 
au  moyen  de  la  str^xhnine;  les  ac.  actifs  fondent  à  132*; 
(a)^  =  ±62*,3  — 64.3. 
Vac.   dibydro-a'Campbolytique  racémique   a   été   obtenu   en 


1120         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

réduisant  par  .la  poudre  de  Za  et  d*alcool  l'iodhydrale  de  Tac. 
a-campholytique  (Blanc)  ;  il  bout  à  245-247*»  et  est  entraîné  par  les 
vapeurs  d'eau.  L*amide  cristallise  en  aiguilles  f.  à  lOd-lOi*; 
KMnO*  ne  Tattaque  pas  non  plus  que  Tacide.  Le  brome  réagit  sur 
le  chlorure  en  tube  scellé  en  donnant  (après  décomposition  par 
Teau  glacée),  Vac,'(X'bromO'dibydr(Hk<ampbolytique  racémique; 
aiguilles  (de  Tac.  formique),  f.  à  148*. 

Traité  par  KOH  alcool.,  ce  composé  se  transforme  en  ae.  A*- 
campbolytique  (aiguilles  f.  à  90-91*,  sol.  dans  la  ligroîne,  déco- 
lorant KMnO*  en  sol.  alcaline).  Uatnide  fond  à  90*  (lamelles  sol. 
dans  la  ligi'oïne).  L'ac.  précédent  n*est  pas  transformé  en  ac. 
p-campholy tique  par  SO*H«  dilué;  on  l'obtient  aussi  en  Iraitant 
l*éther  a-bromodihydrocampholy tique  par  Teau  de  baryte;  il  se 
forme  en  même  temps  de  Tac.  a-hydroxylé  huileux. 

p.    FRBUNDLER. 

Sur  la  bilirubine,  la  matière  colorante  de  la  bile  ;  W.  R. 
ORNDORFF  et  J.  E.  TEEPLE  {Am.  Journ,,  t.  26,  p.86-92;  7.i901). 
—  La  bilirubine  a  été  purifiée  par  dissolution  dans  CHCl^,  préci- 
pitation par  Talcool  et  cristallisation  dans  la  diméthylaniliae.  Elle 
se  présente  sous  forme  d'aiguilles  jaune  rougeâtre  de  formule 
probable  C3*H3«Az*0^  (et  non  G*«H«8A2«0»).  Elle  ne  renferme  pas 
de  groupement  alcoyloxylé  mais  par  contre  un  groupement  alcoylé 
rattaché  à  l'azote.  p.  frbundlbr. 

Sur  la  chimie  de  la  chlorophylle.  Passage  de  la  phyllocya* 
nine  à  l'hémopyrrol  ;  M.  NENEI  et  L.  MARCHLEWSEI  (Z>.  cb.  C* 

t.  34,  p.  1687;  6.  1901).  —  Si  l'on  soumet  la  phyllocyanine,  sous 
forme  d'un  sel  double  avec  l'acétate  de  cuivre,  à  l'action  réduc- 
trice de  l'acide  iodhydrique  et  de  i'iodure  de  phosphonium,  on 
obtient  de  l'hémopyrrol  qui  peut  être  isolé  sous  forme  de  combi- 
naison avec  le  bichlorure  de  mercure.  Ce  fait  confirme  les  rapports 
de  l'hématoporphyrine  et  de  la  phylloporphyrine.     a.  héb£rt. 

Sur  la  présence  du  maltol  dans  les  aiguilles  de  rAhiat 
alba  ;  W.  FEUERSTEIN  {D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  1804  ;  6.1901).  —  Le 
maltol  C^H^O',  peut  être  extrait  des  aiguilles  du  sapin  argenté 
(Abies  alba)  par  macération  avec  l'eau  et  est  identique  avec  celui 
préparé  à  partir  du  malt  par  Brand  et  par  Kiliani  et  Bazlen  ;  il 
cristallise  de  l'alcool  dilué  en  aiguilles  longues  et  soyeuses,  et  fond 

à  159<».  A.    HlbERT. 


CHIMIE  OËNËRALB  ET  MINÉRALE.  1121 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  IINÉRALE. 


Nitrilosttlf aies  :  Edward  DIVERS  et  Tamemasa  HA6A  (Chenu 
Soc,  t.  79,  p.  1093;  8.1901).  —  Les  sels  d'ammonium  et  de  potas- 
sium ont  été  obtenus  par  Frémy  (1845)  et  un  sel  double  de  potas- 
sium et  de  sodium  S03Na.Az(S03K)«  par  Raschig  (1887).  Le  sel 
d'ammonium,  de  composition  Az(S0'AzH*)3  est  l'un  des  plus  inté- 
ressants. Le  nitrilosulfate  de  sodium  est  très  soluble  et  n'avait  pu 
être  encore  isolé;  on  peut  l'obtenir  en  faisant  passer  un  courant 
d'acide  sulfureux  dans  la  solution  la  plus  concentrée  possible  de 
nilrite  et  de  carbonate  de  soude,  dans  le  rapport  de  deux  molé- 
cules du  premier  pour  trois  du  second  jusqu'à  ce  que  le  nouveau 
sel  commence  à  cristalliser.  Il  forme  des  prismes  renfermant  5H*0 
et  très  instables;  il  est  neutre  au  tournesol.  En  traitant  sa  dissolu- 
tion concentrée  par  une  solution  de  chlonire  de  baryum  faiblement 
alcaline,  il  se  forme  un  précipité  floconneux,  qui  devient  cristallin, 
de  nitrilosulfate  de  barj'um  ou  de  baryum  et  de  sodium. 

A.    VALEUR. 

Imidosnlfites  d'ammoninm  et  antres;  Edward  DIVERS  et 
Hasataka  OGAWA  fCAeœ.  Soc,  t.  79,  p.  1099;  8.1901).  —  Les 
auteurs  avaient  obtenu  Timidosulfite  d'ammonium  par  décomposi- 
tion de  Tamidosulfite;  ils  le  séparent  par  dissolution  à  cbaud  dans 
Talcool  à  90  0/0,  après  avoir  employé  l'alcool  à  95  0/0  h  extraire 
une  autre  matière  cristalline  et  une  substance  rouge. 

L'imidosulflte  est  constitué  par  de  petits  prismes,  durs  et  bril- 
lants, un  peu  déliquescents,  neutres  au  tournesol,  de  saveur  sulfu- 
reuse. Ce  corps  se  décompose  par  la  chaleur  en  se  sublimant 
partiellement;  le  résidu  restant  après  150*  est  formé  de  soufre, 
sulfate  et  imidosulfate.  Le  sel  est  très  soluble  dans  l'eau  et  se 
décompose  légèrement  en  solution;  par  ébullition  avec  l'acide 
chlorhydrique,  il  donne  du  soufre,  de  l'acide  sulfureux  et  de  l'acide 
amidosulfurique,  le  soufre  et  l'acide  sulfureux  représentant,  vrai- 
semblablement, du  thiosulfate  décomposé  : 

2  AiH(S02AzH^)2  +  WO  =  2  AzH^SO^AzH*  +  S203(AzHi)2. 

L'imidosulflte  d'ammonium  donne  un  sel  de  baryum  soluble  dans 
l'acide  chlorhydrique.  Les  imidosulfites  de  potassium  et  de  baryum 
et  ammonium  ont  aussi  été  préparés  et  sont  des  sels  cristallins 

SOlubleS.  A.    HÉBEHT. 

800.  GHiM.,  3*  SRR.,  T.  XXVI,  1901.— TraT.  ètrang.  71 


1122  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS- 

Sur  la  préparation  de  roxychlomre  du  phosphore;  J.  ULU 
MANN  et  A.  FORNARO  (/>.  et.  G.,  t.  34,  p.  2172;  20.7.1901).  - 
L'auteur  applique  à  la  méthode  de  M.  Dervin  (C.  /?.,  t.  97,  p.  olf)» 
pour  la  préparation  de  POGl*  un  dispositif  calqué  sur  celle  de 
M.  Graebe  (/>.  cb.  C,  t.  34,  p.  650)  pour  celle  de  PCP  et  recom- 
mande de  faire  toujours  usage  d*un  appareil  et  de  réactifs  par- 
faitement desséchés.  Dans  un  ballon  de  100-150  ce.  on  met  16  gr. 
de  chlorate  de  potassium  (ou  de  sodium)  en  poudre  et  20  gr.  à*o\y 
chlorure  de  phosphore  destiné  à  modérer  la  réaction,  on  surmook 
Tappareil  d'un  large  récipient  à  boules,  et  par  le  tube  de  celui-a, 
on  fait  couler  par  petites  portions,  d'un  entonnoir  à  robinet,  50  gr. 
de  trichlorure  de  phosphore.  Les  premières  gouttes  réag'isseat  très 
vivement,  mais  à  la  fin  la  réaction  se  calme.  Finalement,  ou  dis- 
tille dans  un  bain  d'huile  chauffé  à  130"^;  rendement  presque  théo- 
rique. L.  BOURGEOIS. 

Préparation  de  rantimoniura  d'hydrogène  à  l'état  de  pureté. 
A.  STOCK  et  W.  DOHT  (/>.  cA.  G.,  t.  34,  p.  2339-2344;  20.7.11101 . 
—  Après  un  résumé  avec  bibliographie  de  tous  les  travaux  fait- 
sur  SbH^,  et  notamment  du  dernier  d'entre  eux,  celui  de  M.  Olszewski 
{ibid.  t.  21,  p.  2546  et  t.  22,  p.  3202)  les  auteurs  exposent  qu'ope- 
rant  dans  des  conditions  analogues  à  celles  de  M.  Olszewski,  il^ 
ont  pour  la  première  fois  réussi  à  isoler  ce  gaz,  qui  offre  aïor^ 
encore  une  certaine  stabilité  relative.  Par  l'attaque  d'un  alliage  de 
25  p.  de  Sb  avec  75  p.  de  Zn,   à  l'aide  de  HCl  étendu  en  pr^ 
sence  d'un  peu  d'ac.  tartrique,  attaque  qui  se  fait  dans  des  tubes  à 
essai  sur  de  petites  portions,  on  a  obtenu  de  Tantimoniure  d'hydro- 
gène, toujours  dilué  dans  un  grand  excès  d'hydrogène  libre.  Ce 
mélange  gazeux  lavé  dans  des  flacons  garnis  d'eau  à  0**,  puî^ 
desséché  par  P*0*,  est  dirigé  dans  un  tube  en  U  refroidi  par  de 
l'air  liquide.  On  voit  aussitôt  se  déposer  aux  points  les  plus  froici^ 
un  anneau  formé  d'un  enduit  solide  blanc,  parfois  de  petits  cris- 
taux; ce  corps  est  SbH^  pur.  Si  l'on  sort  le  tube  deTair  liquide,  le 
corps  fond  en  une  goutte  limpide,  puis  s'évapore  sans  résida  et 
donne  du  gaz  SbH^  p«r  qu'on  peut  recueillir  sur  le  mercure;* 
l'abri  de  l'air  et  si  l'éprou vette  est  bien  propre,  on  peut  le  conserver 
inaltéré  pendant  quelques  heures,  même  à  la  lumière.  Maitf  '< 
moindre  trace  d'air  (à  l'état  dç  gaz  ou  même  de  dissolution  dao? 
l'eau)  décompose  instantanément  le  gaz  avec  dépôt  d'antimoiflo. 
Le  gaz  se  détruit  encore  intégralement  par  la  chaleur  (un  tube  à     | 
essai  chauffé  au  bec  Bunsen  donne  un  beau  miroir  d'antimoine/, 
ou  encore  dans  l'eudiomètre,  par  une  seule  étincelle  électrique;  d 


CHIMIE  GÉNÉRALE  ET  MINÉRALE.  Ii2$ 

y  a  alors  explosion,  et  dépôt  d'un  nuage  gris  d'antimoine  qui  finit 
par  s'amalgamer.  Le  vol.  gazeux  passe  alors  de  1  à  1,5,  ce  qui 
confirme  la  formule  SbH*.  La  présence  d'hydrogène  en  excès 
ralentit  ou  arrête  même  cette  décomposition  explosive.  La  densité 
gazeuse  est  61,65-61,83  par  rapport  à  H  (cale,  pour  SbH^,  61,5)  et 
4^291-4,303  par  rapport  h  l'air.  L'odeur  est  méphitique,  très  carac- 
téristique, rappelant  un  peu  celle  de  H*S,  mais  très  différente  de 
celles  de  PH*  et  AsH^.  l.  bourgeois. 

Sur  la  décompcaition  de  l'acide  carbonique  soumis  aux 
décharges  électriques  à  basse  pression;  J.  Norman  COLLIE 
[Cbem.  Soc,  t.  79,  p.  1063;  8.1901).  —  Pour  cette  étude, l'auteur 
s'est  servi  d'un  appareil  spécial  dont  la  description  et  le  dessin  se 
trouvent  dans  le  mémoire  original.  Une  série  d'expériences  a  donné 
les  résultats  ci-dessous  :  l'anhydride  carbonique  étant  soumis  sous 
une  pression  de  5  mm.  dans  un  tube  à  vide,  à  l'action  de  l'étincelle 
électrique,  63  0/0  du  gaz  sont  décomposés  au  bout  de  10.  minutes 
en  oxyde  de  carbone  et  oxygène.  En  15  secondes,  la  décomposition 
est  déjà  de  48  0/0  et  quand  le  gaz  est  soumis  à  l'étincelle  pendant 
10  secondes  à  10,  8  et  1  mm.  de  pression,  32,55  et  65  0/0  en  sont 
respectivement  décomposés. 

La  plupart  de  ces  expériences  étaient  faites  avec  des  électrodes 
en  platine;  celles  en  aluminium  donnent  une  décomposition  plus 
élevée.  Si  les  électrodes  de  platine  rougissent,  la  recombinaison 
se  produit. 

Quand  un  mélange  d'acide  carbonique  et  d'hydrogène  est  soumis 
à  l'étincelle  sous  pression  réduite,  il  se  forme  de  petites  quantités 
d'un  gaz  qui  parait  être  du  méthane,  et  aucunement  de  la  formai- 
déhyde.  Il  est  probable  que  le  méthane  est  formé  par  l'action  de 
l'hydrogène  sur  l'oxyde  de  carbone.  a,  hébert. 

Sur  le  sulfocyanogéne,  le  pseudosulfocyanogène  et  les  ma- 
tières colorantes  jannes  obtenues  à  partir  des  snlfocyanures; 
A.  G0LDBER6  {Journ.  /.  prakt,  Ch,,  t.  63,  p.  465-495).  —  Long 
mémoire  non  résumable.  r.  marquis. 

Composés  métalliques  ammoniacaux  en  solutions  aqueuses 
(3*  partie).  Sels  des  métaux  alcalino-terreux;  H.  M.  DAWSON 
et  J.  Mo.  CRAE  (Chem,  Soc,  t.  79,  p.  1069;  8.1901).  —  Continuant 
leurs  expériences  sur  les  combinaisons  ammoniacales  des  sels 
métalliques  par  la  méthode  indiquée  dans  de  {)récédenls  mémoires, 
les  auteurs  ont  constaté  que,  si  l'on  ajoute  de  l'ammoniaque  à  des 
solutions  aqueuses  de  sels  alcalino-terreux  à  20°,  les  ions  calcium 
sont  ceux  qui  forment  le  plus  facilement,  quoiqu'à  un  faible  degré, 


1124  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

des  ions  complexes  avec  Tammoniaque,  tandis  que  les  ions  stron- 
tium, et  surtout  baryum  les  forment  le  plus  difficilement. 

A.    HÉBERT. 

Composés  métalliques  ammoniacaux  en  solutions  aqueuseï 
(i''  partie).  Influence  de  la  température  sur  la  dissociation  dn 
sulfate  de  cuivre  ammoniacal;  H.  M.  DAWSON  et  J.  Mo  CRIE 

(Chem.  Soc,  t.  79,  p.  1072;  8.1901).  —Dans  ce  mémoire,  lei- 
auteurs  étudient  la  distribution  de  l'ammoniaque  entre  Teau  et  le 
chloroforme  à  des  températures  variées,  puis  ils  font  des  expé- 
riences à  10  et  à  30*  avec  des  solutions  de  sulfate  de  cuivre;  il> 
arrivent  à  la  conclusion  que  le  sulfate  de  cuivre  ftxe  plus  d'ammo- 
niaque à  basse  qu*à  haute  température.  a.  hkbkrt. 

Sur  les  hydrates  du  chlorure  chromique;  A.  WERHER  et 
Al.  GOBSER  {IJ.  ch.  G.,  t.  34,  p.  1579-1604;  8.6.1901).  —  Repre- 
nant rétude  de  ces  sels,  les  auteurs  distinguent  quatre  hydrate- 
définis  du  sesquichlorure  de  chrome  :  les  deux  premiers  sont  iso- 
mères, de  formule  CrKîl«+12H*0,  ce  sont  le  chlorure  bleu-gri^ 
(de  la  série  des  sels  violets)  isolé  par  M.  Recoura  (C  -W.,  t.  iOU, 
p.  515  et  542)  et  le  chlorure  vert  ordinaire  de  Péligot,  fee  dernier 
pouvant  encore  former  deux  autres  hydrates  décrits  par  M.  Goàe- 
froy  (G.  /?.,  1. 100,  p.  105)  avec  20H«O  et  8H«0. 

Chlorure  bleu-gris,  Cr«Cl«  +  12H«0.  —  SUsole  à  l'état  de  puretf. 
lorsqu*on  sursature  de  gaz  HCl  une  sol.  concentrée  de  chlorure 
vert  maintenue  constamment  à  0**;  les  crist.  qui  se  déposent  sont 
essorés  et  lavés  rapidement  à  l'acétone,  pour  enlever  toute  trace 
de  chlorure  vert,  remis  en  sol.  dans  Feau,  traités  de  nouveau  p*/" 
HGl,  etc.  Sel  encore  plus  déliquescent  que  le  chlorure  vert,  les  soi. 
aqueuses  sont  bleues  tirant  un  peu  sur  le  violet,  stables  à  froiA 
n'offrant  pas  de  variation  dans  leur  conductibilité  électrique  avec 
le  temps;  par  la  chaleur  elles  deviennent  vertes.  Correspond  » 
Talun  de  chrome  cristallisé;  très  sol.  dans  Talcool,  infoî.  dan? 
l'acétone.  Tout  le  chlore  du  sel  en  sol.  aqueuse  estppté  par  les  se\B 
d'argent;  les  auteurs  comparent  ce  sel  au  chlorure  purpuréo-chro- 
mique  hexammonié  Cr^(AzH3)>«Cl®,  aussi  lui  donnent-ils  le  nom  àe 
chlorure  hexaquochromique  et  la  formule  (dédoublée)  [Cr(OH«)«lCl'. 

Chlorure  vert,  Cr«Gl«+  12H«0.  —  On  prépare  sa  sol.  soit  <*» 
dissolvant  dans  Teau  Cr«Cl«  anhydre,  soit  par  CrO^  et  HCl;  la  liq- 
concentrée  est  sursaturée  par  HCl  gazeux,  d'abord  h  chaud,  pui* 
à  la  T.  ordinaire,  sans  refroidir;  on  termine  comme  dans  le  cas  du    i 
chlorure  violet.  Sel  vert  clair,  déliquescent,  très  sol.  dans  l'eau  eï    ] 
dans  l'alcool,  peu  sol.  dans  l'acétone,  insoK  dans  Téther.  La  sol. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1125 

aqueuse  froide,  devient,  comme  on  sait,  spontanément  bleue;  lors 
de  cette  transformation,  la  conductibilité  électrique  passe  du 
simple  au  triple  environ.  Dans  la  sol.  fraîche  du  sel  vert,  le  tiers 
seulement  du  chlore  est  précipitable  par  AzO^Ag.  Formule  pro- 
posée :  [Cr(OH«j*Cl^]Cl  4- 2H«0.  Par  l'addition  à  sa  sol.  tiède 
d^une  sol.  de  tétranitrito-diamine-cobaltammonium  de  Jôrgensen, 
Co(AzO')*(AzH5)'AzH*,  on  obtient  un  ppté  de  belles  lamelles  vert- 
jaunâtre,  à  éclat  métallique,  du  sel 

Cr(OH2^^C12.Go(Az02)*(AzH3)2  +  2H»0. 

Le  chlorure  violet  ne  fournit  rien  de  semblable.  Quant  à  Thydrate 
Cr*Cl*  4~  S^ï*0»  c'est  tout  simplement  le  sel  vert  ordinaire  ayant 
perdu  ses  2  mol.  d'eau  de  cristallisation,  soit  [Cr(OH*)^Cl']Cl. 

Enfin,  par  action  du  gaz  HCl  sur  le  mélange  des  sol.  concentrées 
de  leurs  composants,  on  a  obtenu  les  trois  sels  doubles  suivants, 
dont  les  deux  premiers  déjà  connus  :  sel  vert  [Cr(0H)*Cl*]C1.2CsCl; 
sels  rouges  Cr(0H«)Cl5Rb«  et  Cr(OH«)Cl»Li«  +  2H«0. 

L.   BOURGEOIS. 

Sur  les  cyanures  d'argent  et  de  cuivre  en  analyse  pondé- 
rale; 0.  BRUNCK  (D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  1604-1609;  8.6.1901).  — 
Le  cyanure  d'argent  est  insol.  dans  AzO^H  étendu  et  froid,  un  peu 
sol-  à  l'ébullition  ;  par  refroidissement  il  se  reprécipite  en  partie. 
Quant  au  cyanure  cuivreux,  il  est  comparativement  bien  plus  sol. 
que  AgCy  dans  Tac.  azotique  à  5  0/0,  bouillant;  mais  on  ne  peut 
nettement  séparer  par  cette  méthode  les  deux  métaux.  En  l'absence 
de  cuivre,  l'argent  peut  être  ppté  quantitativement  à  l'état  de  cya- 
nure, en  liq.  faiblement  acide  et  au  plus  tiède. 

On  peut  séparer  le  cuivre  de  l'argent  par  voie  électrolytique  en 
présence  d'un  excès  de  cyanure  alcahn,  et  avec  un  courant  conve- 
nable. On  a  de  bons  résultats  avec  2  gr.  de  KCy  pour  100  ce.  de 
liq.,  et  un  courant  de  4  volts  et  5  amp.,  qu'on  continue  à  faire 
passer  même  pendant  le  lavage,  de  l'argent  déposé.  Il  est  bon 
d'ajouter  un  peu  de  KOH,  pour  empêcher  un  dépôt  de  paracyano- 
gène.  Ensuite  on  pourra  déposer  le  cuivre  par  un  courant  plus 

fort.  L.  BOURGEOIS. 

CHIMIE  ORGANIQUE 


L'union  directe  du  carbone  et  de  rhydrogône  (2*'  partie); 
William  A.BONE  et  David  S.  JERDAN  (Cheni,  Soc,  t.  79,  p.  1042; 
8.1901).  —  Les  auteurs  ont  étudié  successivement  : 


M26  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

1**  Les  gaz  obtenus  par  l'action  de  l'hydrogène  sur  le  carbone 
solide  dans  un  tube  porté  à  1200°; 

2°  Les  gaz  obtenus  dans  l'expérience  de  l'arc  ; 

8°  Les  expériences  de  diffusion  avec  les  gaz  résiduels  de  l'expé- 
rience de  l'arc; 

4°  La  liquéfaction  et  la  distillation  fractionnée  des  hydrocarbures 
dans  les  gaz  de  l'arc. 

Les  auteurs  avaient  déjà  montré  que  le  carbone  et  l'hydrogène 
se  combinent  à  1200**,  en  formant  un  hydrocarbure  saturé  et  que 
quand  l'arc  électrique  passe  entre  des  charbons  terminaux  dans 
une  atmosphère  d'hydrogène,  il  se  produisait  un  hydrocarbure 
saturé  en  plus  de  Tacétylène.  Il  s'établissait  un  équilibre  défini 
entre  l'acétylène,  l'hydrocarbure  saturé,  l'hydrogène  et  la  vapeur 
de  carbone;  on  avait  constaté  provisoirement  que  l'hydrocarbure 
saturé  était  constitué  par  du  méthane. 

Les  expériences  effectuées  ont  permis  de  séparer  cet  hydrocar- 
bure de  l'hydrogène  en  excès  par  le  palladium,  et  de  l'acétylène 
simultanément  produit  dans  le  cas  de  l'arc.  Les  analyses  des  hydro- 
carbures saturés  résiduels  ont  montré  qu'ils  étaient  formés  seule- 
ment de  méthane  dans  le  cas  de  l'action  de  l'hydrogène  sur  le 
carbone  à  1200°  et  d'un  mélange  de  méthane  et  d'éthane  dans  le 
cas  de  l'arc.  L'état  d'équilibre  est  caractérisé  par  les  proportions 
suivantes  : 

Hydrogène 90-91  % 

Acétylène 7-8 

Méthane i  .25 

Ethane 0.75 

A.    HUBERT. 

Sur  les  x-dicétones  symétriques  de  la  série  aliphatiqna  ; 
G.  PONZIO  {Journ.  t.  prakt.  Ch.,  t.  63,  p.  864-369).  —  I/auteur 
rappelle  les  essais  tentés  par  différents  expérimentateurs  pour 
obtenir  les  homologues  supérieurs  symétriques  du  biacétyle.  11  les 
prépare  par  oxydation  des  céiones  alcools  R.CO.CHOH.R. 

Dipropionyle.  —  Le  chlorure  de  propionyle  est  traité  par  Na 

en  sol.  éthérée,  on  obtient  ainsi  le  dipvopionate  du  diétbylacétylène' 

C«H5-C-0-C0C«H5 
qiycol  u  ,  ce  dernier  saponifié  par  KOH  aqueuse 

donne  la  propioîne  C*H»-CaCHOH-C«H«  laquelle  est  enfin  oxydée 
par  Az05H(d=  1.37),  le  dipropionyle  est  entraîné  à  la  vapeur,  sa 
dioxime  fond  à  185**.  —  La  dibulyryldioxime  forme  des  aiguilles 
brillantes  f.  à  175*».  —  La  dibulyryhsazone  f.  à  137*.  —  La  diiso^ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1127 

Jbutyrjrldîoxime  f.  à  163-164**.  —  La  diisovaléryldioxime  i.  à  195* 
et  la  diisovalérjrlosaxone  f.  à  163-164*.  L'auteur  décrira  complète- 
ment ces  diacétones  dans  un  mémoire  prochain,      a.  marquis. 

Sur  les  acides  aminés;  H.  METER  (Mon.  f.  Ch.,  t.  21,  p.  913). 
—  L'auteur  a  fait  Tétude  comparative  des  acides  aminés  au  point 
de  vue  de  leur  acidité.  Long  mémoire  impossible  à  résumer. 

A.  WAHL. 

Action  du  sulfocyanate  de  plomb  sur  les  chlorocarbonates 
(2*  partie).  Carboxyméthyl-  et  carboxyamylthiocarbimides  et 
leurs  dérivés;  Robert  Elliott  DORAN  (Chem.  Soc,  t.  79,  p.  906- 
915;  7.1901).  —  L'auteur  continuant  ses  recherches  {BuH.  Soc. 
chim,,  t.  16,  p.  1430;  1896)  a  préparé  des  dérivés  des  carboxy- 
méthyl et  carboxyamylthiocarbimides,  eux-mêmes  obtenus  par 
l'action  des  chlorocarbonates  de  méthyle  et  d'amyle  sur  le  sulfo- 
cyanate de  plomb. 

ab'CarboxYméthylpbénylthiocarbamide  : 

CH30-C0- AzH-CS- AzH  -C^HS , 

préparée  au  moyen  de  Taniline  et  de  la  carboxyméthylthiocarbi- 
mide,  crist.  dans  Talcool  en  aig.  F.  IGS"",  peu  sol.  à  froid,  sol.  à 
chaud  dans  l'alcool  et  le  benzène. 

ab-Carboxjrmétbylbenzyltbîocarbamide  : 

CH30-CO-AzH-CS-AzH-CH3-C«H5, 

crist.  dans  Talcool  aq.  en  aig.  F.  134'',  sol.  à  chaud  dans  l'alcool 
et  le  benzène,  insol.  dans  l'eau. 

ab' Carboxymélhyl-o.'tolyltbiocarbamide  : 

CH30-CO-AzH-CS-AzH-C«H*-CH3, 

F.  172*>,  assez  sol.  à  chaud  dans  le  benzène  et  l'alcool. 
ah-Carboxymâthyl'p.-tolylthiocarbamide  : 

CH30-GO-AzH-CS-AzH-C6H*-GH3, 

F.  158*.  Mêmes  propriétés  que  pour  l'ortho. 
ab-Carboxymétbyl-Qrnaphtyltbiocarbamide  : 

CH30-CO-AzH-GS-AzH-C»om , 

crist.  dans  l'alcool  en  aig.  F.  193*»  (décomp.),  assez  sol.  à  chaud 
dans  le  benzène. 
ab-Carboxymétbyh^'naphtylthiocarbamide.  : 

CH30-C0- AzH-GS-AzH-G'OH'' , 

crist.  dans  un  mélange  d'alcool  et  de  benzène  en  aig.  microsco- 
piques F.  184^ 


1130  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

I.  —  L'auteur  examine  Taction  de  la  formaldéhyde  sur 
Tacide  p.-toluèaesulflnique  conduisant  au  p.-tolylsulfonecarbinol 
C«H*(CH3)S0«CH«0H  : 

CH20  +  G«H*(CH3)S02H  =  C«H*(GH3)S02GH20H . 

Pour  obtenir  ce  corps,  on  dissout  30  gr.  de  Tacide  sulfinique  dans 
20  gr.  de  formaldéhyde  à  40  0/0,  Taddition  de  HCI  active  la  réac- 
tion; la  masse  cristallisée  par  refroidissement  est  purifiée  par 
crist.  dans  le  benzène.  Larges  aiguilles  f.  à  90*,  sol.  dans  ralcool. 
réther,  le  chloroforme;  la  soude  froide  sépare  ce  corps  en  ses 
composants.  Létber  acétique  du  p.-tolylsuUone  carbinol  obtenu 
par  l'action  de  l'anhydride  acétique  fond  à  78".  Le  chlorure 
C«H*(GH3)S0«GH«C1  peut  s'obtenir  par  l'action  de  HGl  ou  à  l'aide 
de  FGl*,  toutefois  ce  dernier  réactif  donne  surtout  naissance  au 
phosphate  [G«H*(CH3)SO«GH«0]3PO  fondant  à  146*.  L'action  de 
l'ammoniaque  aqueuse  sur  le  carbinol  donne  naissance  à  la  di- 
tolylsulfoneméthylamine  [G«H*(GH3)S0«GH«]«AzH  fondant  à  158- 
160**.  Si  l'on  emploie  le  gaz  ammoniac  sec  il  se  fait  du  p.-toluène- 
sulfinate  d'ammoniaque  et  de  la  formaldéhyde;  de  même  l'aniline 
sèche  donne  ranilide  de  facide  p^-toIuènesuIHniqueiondanih  137*. 
L'oxydation  manganique  du  carbinol  conduit  à  la  dhp.'tolyldisul- 
fone  se  décomposant  sans  fondre  à  210<*. 

II.  —  Action  de  F  acide  azoteux  sur  f  acide  pMoluène  sulfinique. 
Di'p.'tolylsulfonehydroxylamine  [G«H*(GH»)SO«]«AzOH,  2  mol. 
d'ac.  sulfinique  sont  dissoutes  dans  NaOH,  on  ajoute  1  mol. 
AzO^Na  et  on  introduit  lentement  dans  HCI  dilué  en  évitant  tout 
échauffement,  le  ppté  est  recristallisé  dans  l'alcool»  aiguilles  blan- 
ches  fondant  à  125**  avec  décomposition;  la  soude  décompose  ce 
corps  en  2  mol.  d'acide  sulfinique  et  1  mol  d'ac.  azoteux.  Dérivé 
benzoylé  par  la  méthode  de  Schotten  Baumann,  crist.  de  ralcool 
en  rhomboèdres  fondant  à  186**.  En  faisant  agir  de  nouveau  l'acide 
azoteux  sur  la  di-p.-tolylsulfonehydroxylamine  en  sol.  alcoolique 
ou  acétique,  on  obtient  la  trilolylsuîfonamide  [C«H*(CH')SO'PAz 
qui  se  présente  on  lamelles  rhombiques  fondant  à  184*. 

pMolylsulfonehydrox y  lamine  C«H*(GH»)SO«AzHOH.  —  110  gr. 
de  chlorure  p.toluènesulfinique  dissous  dans  l'alcool  sont  introduits 
dans  une  sol.  alcoolique  d'hydroxylamine  (préparée  à  partir  de 
130  gr.  de  chlorhydrate)  l'alcool  est  évaporé,  le  résidu  extrait  à 
réther,  ce  dernier  distillé  abandonne  le  produit  qui  est  recrist. 
dans  un  mélange  de  chloroforme  et  d'éther  de  pétrole,  f.  à  148*. 
Dérivé  di  benzoylé  f.  à  120°. 

III.  —  L'action  de  la  chaleur  sur  le  p.-toluènesulfinale  d'aniline 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1181 

donne  plusieurs  produits,  entre  autres  du  p.-toluène  sulfonate 
d'aniline,  une  base  cristallisée  C**H*3AzS  fondant  à  72*  qui  est  la 
p.'tÈiotolylamliae  C^H\GW).S,Cm*.AzW,  et  une  matière  colo- 
rante bleue. 

rV.  —  Le  p.'toluènesuIÛnate  de  tétramétbylammonium  se  décom- 
pose quantitativement  sous  l'action  de  la  chaleur  en  triméthyla- 
mine  et  métbyl-p.-tolylsuUone.  r.  marquis. 

Sur  raction  de  Tacide  asotique  sur  les  dérivés  [halogènes  du 
paracrésol;  Th.  ZINCKE  {Journ.  f.  prakt.  CL,  t.  63,  p.  183-187). 
—  L'auteur  a  mentionné,  il  y  a  quelque  temps,  que  1  acide  azotique 
concentré  donnait,  avec  le  bromo  et  le  chloro  paracrésol,  les  com- 
posés suivants  : 

OH      CH3  OH      GH3 


X 


Az02'<;'ci 
o 

Les  recherches  du  D'  Emmerich  ont  montré  que  ces  corps  contien- 
nent 2  atomes  d'H  de  moins,  ce  sont  alors  des  dérivés  quinoniques 
ayant  une  des  formules  suivantes  : 

0 

V/\|CH3 
'Br(Gl) 

II  y  a  déplacement  d'un  groupe  méthyle  qui  vient  en  ortho  d'un 
oxygène;  ces  mêmes  dérivés  quinoniques  se  forment  en  traitant 
un  paracrésol  nitrohalogéné  par  AzO'H.  Le  dibromonilro-p.-crésol 
donne  aussi  une  dibromonitro-p.'toluquinone,  mais  la  réaction  se 
fait  moins  bien  qu'avec  le  nitroparacrésol  monobromé. 

L'auteur  explique  la  réaction  en  admettant  la  formation  d'une 
oxycétone  qui  s'isomériserait  en  hydroquinone  et  serait  ensuite 

oxydée  : 

CH3 

OH  0 

}C\r 


113:2  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Il  est  possible  aussi  que  roxycétone  se  transforme  en  un  composé 

tel  que  : 

OH      CH3 


X 


Br'l      i  AzO^ 

qui  prendrait  aussitôt  la  forme  stable  quinonique. 

Quand  le  phénol  halogène  ne  peut  pas  être  nitré,  la  réaction 
marche  dans  un  autre  sens,  ainsi  le  tribromoparacrésol  ne  donne 
pas  de  nitrobromotoluquinone. 

Nilrocbloro-pMoluquinone^  crist.  du  benzène  en  aiguilles  jaune 
d*or  f.  à  128'^  en  se  décomposant. 

Amidocbloro-p,*tolubydroquinone,   réduction  du  coprs  précé- 
dent par  Zn  et  HCl,  f.  à  160-162^  avec  décomp.  Le  dérivé  (riêet- 
tylé  est  en  aiguilles  f.  à  198*. 
NitrobroTïKhp.'ioluquinone  f.  à  135-186**  avec  décomposition. 

Nltrobromo-p.'toluhydroquinone,  réduction  du  précédent  par 
Hl  ou  SnCl^  en  sol.  acétique  à  froid;  longues  aiguilles  jaunes  f. a 
175«.  Dérivé  diacétylé,  f.  à  118^ 

Aminobromo-pMoluhydroquinoney  aiguilles  argentées  f.  à  14^ 
149^  en  brunissant.  Dérivé  triacétylé  f.  208-204^. 

NitrodibromO'p.'toluquinonef  feuillets  jaune  d'or  (benzène)  fa 
175-180*  avec  brunissement  et  dégagement  gazeux,  se  décomposa 
déjà  à  165^ 

NitrodihromO'pMoIubydroquinone,  f.  à  157-158*. 

H.    MAHQUIâ. 

Sur  quelques  dérivés  de  la  pyrocatéchine  ;  Oscar  WISIH6EB 
(Mon,  /.  Ch.,  t.  21,  p.  1007).  —  L'auteur  part  de  l'éther  méUiyl- 
élhylique  et  de  Télher  diéthylique  de  la  pyrocatéchnie.  L'étlier 
diéthylique  traité  par  1  mol.  d*acide  nitrique,  en  milieu  acéticfu» 
donné  un  dérivé  mononitré  C«H*(OC*H»j*AzO*,  cristallisé  en 
aiguilles  jaunes,  F.  78-75*,  le  rendement  est  de  92  0/0  de  l« 
théorie. 

L'éther  méthyléthylique  traité  dans  les  mêmes  conditions  donn? 
un  mélange  de  deux  isomères  qu'on  sépare  par  cristallisation  frac- 
tionnée, le  dérivé  p,  qui  cristallise  le  premier  forme  de  lon^f^ 
aiguilles  jaunes  fondant  à  100-102*. 

La  majeure  partie  du  produit  est  constitué  par  V isomère  «♦  P^"^ 
soluble  et  fondant  à  65-67*.  Ils  possèdent  tous  deux  la  coropoftil^' 


CHIMIE  ORGANIQUE.  11S3 

C»H«AzO«.OCH«.OC«H*.  Ces  nitrés  réduits  par  l'étain  .et  HCl 
fournissent  les  dérivés  amidés  correspondants  que  Ton  isole  à 
rétat  de  chlorhydrates,  les  acétylés  se  forment  en  traitant  ces 
chlorhydrates  par  l'anhydride  acétique;  les  dérivés  acétylés  sont 
purinés  en  les  faisant  recristalliser  dans  un  mélange  de  benzène  et 
lie  ligroïne.  En  essayant  de  les  faire  recristalliser  dans  Teau 
chaude,  un  groupe  acétyle  pe  trouve  saponiné,  c*est  donc  un 
moyen  de  préparer  les  monoacétylés. 

Le  dérivé  àiacétylé  de  Féther  a-anudopyrocatéobine-mélbyl- 
étbylique  C«HK)CH»OC«H5Az(CH3-CO)«,  fond  à  117-119%  par 
ébuUition  avec  de  Teau,  il  se  dépose  par  refroidissement  des  petits 
feuillets  blancs,  h)ndant  à  Idd-ldS*^,  qui  constituent  le  dérivé 
monoacétylé. 

Le  dérivé  acétylé  de  Tamidé  p  fond  à  142-148*,  Téther  diacéiyl- 
amidopyrocaléchine-diéthylique  cristallise  en  feuillets  transpa- 
rents, brillants,  fondant  à  120-121®,  le  monoacétylé  correspondant 
fond  à  125-126*. 

Afin  d*établir  la  constitution  de  ces  dérivés  nitrés,  Tauteur  a 
cherché  à  remplacer  le  groupe  amidé  par  le  groupe  hydroxyle 
afin  de  voir  si  le  produit  ainsi  obtenu  dérive  du  pyrogallol  ou  de 
ToxyhydrOquinone.  La  diazolation  de  Téther  amidopyrocatéchine- 
diôthylique  faite  dans  les  mômes  conditions  que  celles  qui  per- 
mettent la  transformation  de  Torthoanisidine  en  gayacol  (D.  R.  P. 
Kalle  et  C**,  Friedîander  Fortschritte  der  Tbeerfarbenfabrikation, 
t.  15,  p.  124)  donne  une  huile  distillant  à  203-220*'  sous  15  mm.  et 
cristallisant  en  aiguilles  blanches  fondant  à  65-67''  et  dont  Tanalyse 
indique  la  composition  C«H3(0C«H5)«0H.  C'est  donc  l'éther  dié- 
thylique  d'un  trioxybenzène.  L*éther  diéthylique  du  pyrogallol  est 
connu,  mais  ses  propriétés  ne  répondent  pas  au  produit  obtenu  par 
l'auteur  qui  ne  peut  être,  par  suite,  que  Téther  diéthylique  de 
Toxyhydroquinone  dont  Téther  triéthylique  est  connu  et  fond  à  84*. 
En  éthéritiant  le  produit  fondant  à  65-67'',  Fauteur  a,  en  effet, 
obtenu  Téther  triéthylique  de  Toxhydroquinone  qu'il  a  caractérisé 
par  son  dérivé  brome  C«H«Br(OC«H5)3,  fondant  à  50-52%  décrit 
par  Brezina. 

11  s*en  suit  que  le  produit  nitré  de  Téther  diéthylique  possède  la 
constitution 

/\oG»H5 
AzO^ 


4184         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

et  par  analogie  les  deux  dérivés  nitrés  de  Téther  mélhyléttyli|oe  : 

0CH3  0CH3 

AzO^  AzO'  A.    WAHL. 

Sur  rinfluence  des  radicaux  substitués  sur  la  tautomérie  de 
la  phloroglucine  ;  Félix  KAUFLER  {Mou.  f.  Ch,,  t.  21,  p.  993).  — 

La  phloroglucine  réagit  tantôt  comme  un  composé  phénolique,  ei 
tantôt  comme  une  cétone.  L'auteur  a  recherché  quelles  étaient  le* 
conditions  de  cette  tauton^érie  en  faisant  agir  les  dérivés  halo- 
gènes sur  la  phloroglucine  en  présence  d*alcali. 

On  doit  considérer  comme  appartenant  à  la  forme  phénolique 
les  dérivés  du  furane  obtenus  avec  l'éther  chloracétique,  la  Iria- 
cétylphloroglucine,  îa  tribenzoylphloroglucine,  tandis  que  Thexa, 
la  penta,  la  tétraméthylphloroglucine,  les  éthers  monométhyliquis 
et  monoéthyliques  des  penta  et  tétraméthylphloroglucines  que  Ton 
obtient  par  l'action   des   alcoylhalogènes   en  présence  d'alcali, 
dérivent  de  la  forme  cétonique.  Ces  derniers  dérivés  sont  de» 
pseadO'éiherSy  Lang  {Mon,  f.  Cb.^  t.  19»  p.  2984)  avait  indique 
qu'en  ajoutant  3  at.  de  sodium  à  une  solution  de  1  mol.  de  phlo- 
roglucine dans  l'alcool  absolu  il  se  forme  un  mélange  de  sels  di  ei 
trisodiques;  l'auteur  en  faisant  agir  l'iodure  de  mélhyle  sur  ce 
composé  n'a  obtenu  qu'un  pseudo-éther,  rhexaméthylphloroglu- 
cine  mélangée  à  un  peu  d'éther  monométhylique  de  la  pentam^thyl* 
phloroglucine;  l'existence  d'un  sel  di  ou  trisodique  est  donc  pro- 
blématique.  Cette  exp.  montre  de  plus  que  la  quantité  d*alcali 
est  sans  influence  sur  l'endroit  où  se  fait  la  substitution;  en  éva- 
porant à  sec  dans  le  vide  des  solutions  de  phloroglucine  et  d*al- 
coolate  de  sodium,  on  constate  que  le  résidu  ne  réagit  pas  avec 
l'iodure  de  méthyle,   on  retrouve  la  phloroglucine  inaltérée  :  il 
semble  donc  peu  probable  que  lors  de  l'alcoylation  le  radical  se 
substitue  au  métal. 

Le  chlorure  de  benzyle  réagit  avec  une  solution  alcaline  de 
phloroglucine  en  donnant  un  mélange  d'éther  dibeDMylitpf 
C^HaOHfOCH-ï)»,  poudre  jaune,  F.  62-64%  et  d'un  étber  tribêih 
zyWjiie  C«H3(OC''H'ï)3,  F.  39-4^^  Quanà  on  remplace  la  phloro- 
glucine par  la  diméthylphoroglucine  il  se  forme  Véiber  dibea- 
zylique  et  V  étber  tribenzylique  de  la  dimétbyïpbloroglacine,  le 
premier  fond  à  60®,  le  second  est  liquide.  Celte  réaction  fournit 
donc  uniquement  des  éthers  véritables  contrairement  aux  iodures 


CHIMIE  ORGANIQUE.  ilS5 

de  méthyle  et  d'éthyle  qui  donnneat  naissance  aux  pseudo-éthers. 
L.*auleur  pensant  que  cette  différence  tient  à  la  grandeur  molécu- 
laire du  groupe  substituant  a  fait  réagir  dans  les  mêmes  condi- 
tions les  iodures  de  propyle  et  d'isopropyle,  et  a  examiné  les 
produits  de  la  réaction  insolubles  dans  les  alcalis. 

Lies  analyses  montrent  que  dans  le  cas  de  Tiodure  normal  il  se 
forme  eu  majeure  partie  Téther  monoalcoylé,  d*un  dérivé  substitué 
dans  le  noyau,  tandis  que  dans  le  cas  de  Tiodure  d'isopropyle  il  se 
forme  surtout  du  Iriéther  véritable. 

Le  radical  propyle  se  comporte  donc  comme  le  radical  méthyle 
ou  éihyle  qui  donnent  parmi  les  produits  de  la  réaction  insolubles 
dans  les  alcalis,  les  éthera  monométhyliques  de  la  penta  et  de  la 
tétra  méthylphloroglucine. 

Mais  le  nombre  des  groupes  alcoylés  qui  se  fixent  sur  la  phioro- 
glucine  est  variable  avec  la  nature  de  Tiodure  alcoolique  employé, 
et  la  manière  suivant  laquelle  ces  iodures  réagissent  dépend  de  la 
grandeur  et  de  la  configuration  de  ces  radicaux  dans  l'espace. 

A.    WAHL. 

Éludas  sur  les  éthers  des  phloroglucines  (II).  Sur  les  ôthers 
de  la  monométhylphloroglncine  ;  J.  HERZIG  et  Franz  THENER 
Mon.  f,  Cb.y  t.  21,  p.  852).  —  Les  auteurs  se  sont  proposé  de 
répéter  les  expériences  de  Reisch  {Mon.  f.  CA.,  t.  20,  p.  488)  sur 
Talcoylation  des  éthers  des  mono,  di  et  triméthylphloroglucines. 
Les  résultats  obtenus  par  Reisch  ne  s'accordent  pas  complètement 
avec  ceux  d*autres  observateurs.  On  sait  qu'en  éthérifiant  2  groupes 
hydroxyles  de  la  phloroglucine  le  troisième  se  laisse  à  son  tour 
éthérifier  d'une  manière  très  complète  au  moyen  d'un  iodure 
alcoolique  et  de  potasse.  En  traitant  de  cette  façon  Téther  dimé- 
thylique  de  la  monométhylphloroglucine,  Reisch  obtint  un  éther 
qu'il  considère  comme  étant  un  mélange  des  deux  produits 

GH3    CH3 

C-GH3  C 

G11>0C;'^\C0GH3  0G/^,G0GH3 


GH  HG!^    ^'GGH3 

0GH3 


Les  auteurs  en  opérant  avec  Téther  diméthylique  de  la  méthyl- 
phloroglucine dans  les  mêmes  conditions  que  Reisch  obtiennent 
une  huile  insoluble  dans  la  potasse,  bouillant  à  140-142°  sous 
18  mm.  dont  l'analyse  répond  assez  bien  à  la  composition  d'un 


1136         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

éther  irimétbylique  de  la  métbjrlpblorofflacine  C«H*(CH»)(OCH*^. 
C'est  un  liquide  mobile  à  faible  odeur  de  fruits  se  solidifiant  dans 
un  mélange  réfrigérant»  mais  fondant  déjà  à  -\- 10*.  Dans  le  but 
d'obtenir  un  produit  à  point  de  fusion  plus  élevé  on  a  fait  agir 
riodure  d'éthyle  sur  Télher  diméthylique.  Il  se  forme  dans  ces 
conditions  Vétber  mottoétbyldimétbylique  de  la  métbylpbloroglu" 
ciae  C«H«(CH3)(OCH3)«(OC«H5)  qui  constitue  de  petits  cristaux 
feutrés  fondant  à  dS""  et  bouillant  à  149-15i<»  sous  16  mm.  Il  semble 
donc  que  la  méthylphloroglucine  se  conduise  exactement  comme 
la  phloroglucine  elle-même.  Le  dérivé  brome  de  Téther  dimè> 
thylique  de  la  monométhylphloroglucine  traité  par  les  iodures 
alcooliques  se  comporte  d'une  manière  analogue.  On  obtient  le 
dérivé  brome  en  faisant  agir  le  brome  sur  Téther  dimétbylique  dis- 
sous dans  Tacide  acétique.  Vétber  dimétbylique  de  la  bromomch 
uométbylpbloroglucine  forme  des  cristaux  fondant  à  73-74*,  et 
dont  la  composition  répond  à  C«OH(CH»){OCH»)«Br«.  Soumis  à 
Faction  de  la  potasse  alcoolique  ils  ne  perdent  pas  leur  brome. 

Dans  le  travail  de  Reisch  se  trouve  un  autre  point  assez  obscur. 
Dans  deux  cas  il  dit  avoir  obtenu  un  produit  huileux  constitué  par 
un  mélange  d^éther  monométhylique  de  la  penta  et  de  la  tétramé- 
thylphloroglucine,  quoique  par  saponification  on  n'en  puisse  régé- 
nérer que  la  tétra  et  Thexaméthylphloroglucine.  Reisch  admet 
qu'il  y  a  eu  transposition  sous  Tinfluence  de  l'acide  iodhydrique 
de  réther  méthylique  de  la  pentaméthylphloroglucine  en  dérivé 
hexaméthylé. 

Les  auteurs  voulant  soumettre  ce  pi'oduit  huileux  à  une  investi- 
gation plus  complète  ont  pensé  que  cette  étude  serait  simplifiée  si 
l'on  pouvait  arrivera  des  corps  cristallisés;  les  dérivés  bromes 
qui  sont  caractérisés  par  la  facilité  avec  laquelle  ils  cristatliseot 
semblent  convenir  parfaitement.  Le  produit  liquide  de  Reisch 
accompagne  toujours  Téther  monométhylique  de  la  tétraméthyl* 
phloroglucine  qui  cristallise  et  duquel  on  le  sépare  par  filtration; 
il  parait  probable  que  le  hquide  renferme  encore  en  dissolution 
une  certaine  quantité  de  cet  éther.  Il  était  donc  nécessaire  d'étudier 
auparavant  l'action  de  Br  sur  Téther  méthylique  de  la  tétraméthyl- 
phloroglucine. 

Le  brome  agissant  sur  cet  éther  en  solution  acétique  donne  un 
produit  cristallisé  fondant  à  95^  et  dont  l'analyse  montre  qu'il  ne 
renferme  plus  de  groupe  méthoxyle;  sa  composition  est  repré- 
sentée par  C*0^(CH3)*Br*.  Un  fait  analogue  a  déjà  été  constate 
par  Rohm  {Mon.  f,  Cb.y  t.  21,  p.  498)  dans  le  cas  de  l'éther  mono- 
méthylique de  la  phloroglucine.  Il  semble  donc  que  les  deux  pro- 


CHIMIE  ORGANIQUE.  11S7 

duils  possèdent  une  constitution  analogue.  Il  était  aussi  intéres- 
sant d^étudier  l'action  de  Tanhydride  acétique  sur  le  produit  brome, 
car  Herzig  et  Zeisel  {Mon,  /.  Cb.,  t.  10,  p.  744)  ont  montré  que 
dans  Faction  de  Tanhydride  acétique  sm*  la  dibromotétraéthyl- 
phloroglucine  il  y  a  départ  de  1  at.  de  Br,  de  même  que  Rohm 
[Mon.  /.  Cb.,  t.  21,  p.  498)  a  constaté  Télimination  totale  du 
brome  dans  le  cas  de  Tacétylation  de  la  tribromotriméthylphloro- 
glucine. 

La  dibromotétraméthylphloroglucine  en  effet,  perd  1  at.  de  Br 
sous  riniluence  de  Tanhydride  acétique  en  donnant  la  monoacétyl- 
monobromotétramétbylphloroglucine,  F.  185*».  Après  avoir  étudié 
Taction  du  brome  sur  la  tétraméthylphloroglucine  les  auteurs 
passent  à  Télude  de  Faction  du  brome  sur  le  produit  huileux  de 
Reisch.  Contrairement  à  leur  attente  ils  n*ont  pu  obtenir  que  très 
peu  de  dibromotétraméthylphloroglucine.  Il  se  forme  un  composé 
très  bien  cristallisé  tondant  à  129-131*»,  très  soluble  dans  l'alcool 
chaud,  réther  et  le  chloroforme  dont  l'analyse  correspond  à  la 
monobromotriméthylphlorogluciqe  C*H*O^Br(CH^)*.  Mais  ils  ne 
donnent  ces  derniers  résultats  que  sous  toutes  réserves. 

A.  WAHL. 

Études  sur  les  éthers  des  phloroglucines  (III).  Sur  les  éthers 
de  la  diméthylphloroglucine  ;  J.  HERZIG  et  M.  HAUSER  [Mon, 
f,  Cb.,  t.  21,  p.  866).  —  Tandis  que  la  phloroglucine  et  la  mono- 
mélhylphloroglucine  donnent  un  mono  et  un  diéther  par  éthérifi- 
cation  avec  HCl,  on  n'a  pas  pu  jusqu^ici  obtenir  des  diéthers  avec 
les  homologues  supérieurs. 

Les  auteurs  sont  parvenus  à  combler  cette  lacune  en  préparant 
un  éther  diéthylique  de  la  diméthylphloroglucine.  Cet  éther  traité 
par  la  potasse  et  un  iodure  alcoolique  fournit  Téther  triéthylique. 

La  trimélhylphloroglucine  soumise  à  une  alcoylation  énergique 
donne  un  résultat  tout  différent;  il  ne  se  forme  qu*un  monoéther 
et  il  reste  toujours  une  certaine  quantité  de  trimélhylphloroglu- 
cine non  altérée  (voir  la  communication  suivante). 

En  résumé,  on  ne  peut  plus  admettre  dans  la  phloroglucine  une 
différence  fonctionnelle  entre  les  3  groupes  hydroxyles.  On  peut 
cependant  constater  que  rétliérification  se  fait  de  plus  en  plus 
difficilement  suivant  que  le  nombre  de  groupes  hydroxyles 
éthériflés  va  en  croissant.  Chez  les  homologues  de  la  phloroglu- 
cine, TéthériAcation  se  fait  aussi  plus  difficilement  suivant  que  le 
nombre  des  groupes  substitués  augmente  :  ainsi  la  monométhyl- 
phloroglucine  donne  encore  facilement  un  diéther,  la  diméthyl* 
soc.  cHiif.,  S*  SBR.,  T.  xxvi,  1901.  —  TraT.  éirang.  1^ 


1138         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ETRANGERS. 

phloroglucine  ne  donne  que  très  difficilement  un  diélher  el  le 
dérivé  triméthylé  n'a  donné  jusqu'ici  qu'un  inonoéther. 

Partie  expérimentale.  —  L*éthérification  de  la  dimélhylphloro 
glucine  par  Talcool  et  HCl  donne  un  mélange  d'éther  mono  et  dié- 
thylique.  Uéther  monoéthylique  cristallisé  dans  le  chlorofonne  se 
présente  sous  forme  d'une  poudre  cristalline  fondant  à  134**,  son 
point  d'ébullition  est  280^  sous  30  mm.,  193«  sous  18  mm.  et  18o» 
sous  18  mm.,  Véther  diélbyUqne  C«H.0H(0C«H»)«.(CH3)«  fonda 
lOQo. 

Ces  deux  éthers  possèdent  l'une  ou  l'autre  des  constitutions 

suivantes  : 

GH3  GH3 

Ho/\oG2H5  Oh/\oH 

hIJghî  hIs^CH3 

OH  0C2H'^ 

I.  n. 


Éthef  mono-étiiylique. 
CH3  GH3 

Oh/No(>'H5  OGms/NoH 

hIJgh3  hIJgh3 

OG2H5  0G2H^ 

I.  U. 


Éther  diétbylique. 

Les  auteurs  n'ont  pas  pu  élucider  la  question,  mais  ils  consi- 
dèrent les  formules  I  comme  étant  les  plus  probables.  Ils  cul 
également  essayé  de  déterminer  si  le  3*  atome  d'oxygène  était  de 
nature  cétonique  en  faisant  agir  l'hydroxylamine  sur  l'éther  ilié- 
thylé  ;  il  ne  se  forme  pas  d'oxime.  L'éther  diéthylique,  traité  par 
l'iodure  d'éthyle  fournit  Véêher  triétbyhque  fondant  à  59*. 

La  trimétliylphloroglucine  éthérifiée  par  l'alcool  et  HCl  no  donne 
qu'un  éther  monoéthylique,  mais  une  partie  de  la  trimétliylphlo- 
roglucine reste  inaltérée. 

Uélber  monoélbylique,  cristallise  dans  le  chloroforme  en  pelil* 
cristaux  blancs  fondant  à  lïlO*,  traité  par  Br,  il  perd  son  groupe 
méthoxyle  comme  le  fait  l'éther  méthylique.  a.  wahl. 

Études  sur  les  éthers  des  phlorogluoines  (IV).  Sur  réthar 
triméthylique  de  la  phloroglucine;  J.  HERZI6  et  H.  KASERER 

{Mon.  f.  Cb.y  t.  21,  p.  875).   —  Jusqu'ici  l'on  n'était  parvenu  à 
préparer  que  des  diéthers  par  éthérification  directe  de  la  phloro- 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1139 

^iucine;  et  il  semblait  que  le  troisième  OH  de  la  phloroglucine 
jouisse  de  propriétés  spéciales.  Des  anomalies  ont  déjà  été  cons- 
tatées dans  l'étude  des  chaleurs  de  neutralisation. 

Les  auteurs  ont  trouvé  que  dans  certaines  conditions,  la  phlo- 
roglucine donne  par  éthérification  directe  avec  Talcool  méthylique 
et  HGl  un  éther  trimétbjrlique  insoluble  dans  les  alcalis,  et  soluble 
dans  réther  d*où  il  se  dépose  en  cristaux  fondant  à  50-52''  :  les  ren- 
dements sont  faibles.  a.  wahu 

Sur  la  constitation  de  Téther  monométhyliqne  de  la  dimé- 
thylphloroglucine ;  Cari  BOSSE  {Mon  f.  CL,  t.  21,  p.  1021).  — 
Cet  éther  monométhylique  possède  Tune  ou  Tautre  des  constitu- 
tions suivantes  : 

OH  0GH3 

CH3j/^jCH3  CH3/^|CH3 

Hol     ]'0CH3  *^"  HoL     loH 

(I).  (II). 

Pour  décider  entre  les  deux  formules,  Tauteur  a  fait  réagir  sur 
réther  le  nitrite  d'amyle,  il  se  forme  un  dérivé  nilrosé.  qui  aura 
pour  constitution  suivant  qu'il  dérive  de  la  formule  I  ou  II  : 


O 

A 

CHV    >.CH3 


A, 


OU 

H0'^«^'0CH3 

II 

AzOH  AzOH 

Mais  la  quinone*  que  l'auteur  prépare  en  partant  du  dérivé 
nitrosé,  se  forme  sans  qu'il  y  ait  saponification  d'un  groupe 
méthoxyle,  il  faut  donc  que  le  groupe  hydroxyle  phicé  entre  les 
deux  méthyles  ne  soit  pas  éthérifié,  c'est-à-dire  que  Téther  mono- 
méthylique de  la  diméthylphloroglucine  possède  la  constitution  I, 
d*un  2 .è-diméthyl'S'méthoxy'l  ,5'dioxybenzèn(\ 

La  3'méthoxy'5'Oxy'p,'Xyloquiuone'4'Oxime,  se  prépare  en 
faisant  agir  le  uitrite  d'amyle  sur  l'éther  de  la  diméthylphloroglu- 
cine en  solution  dans  l'alcool  absolu  et  en  présence  de  potasse,  le 
sel  de  potassium  de  l'oxime  se  précipite  sous  forme  de  magma 
cristallin,  décomposé  par  H*SO  dilué,  il  fournit  l'oxime  avec  un 
rendement  de  90  0/0.  Elle  cristallise  en  feuillets  solubles  dans 
réther,  l'alcool,  le  benzène,  iH  fondant  à  166**, 5. 


1140  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Par  réduction  au  moyen  de  chlorure  d*étain  en  solution  alcoo- 
lique^  l'oxime  donne  le  dérivé  ainidé  correspondant,  qu'on  isole 
sous  forme  de  chlorhydrate. 

Le  chlorhydrate  de  S-métboxy-l  .ô-dioxy-Â^imidfhxylène,  forme 
de  fines  aiguilles  soyeuses  répondant  à  la  formule  C*H**0*AzCl. 
Le  dérivé  tétracétylé  s'obtient  en  faisant  bouillir  le  chlorhydrate 
avec  Tanhydride  acétique,  feuillets  blancs  fondant  à  187*.  Oxydé 
par  FeCP,  Famine  est  transformée  en  S'métboxy-^'Oxy'p.-xylO' 
quinonSf  C®H*®0*,  qui  constitue  de  fines  aiguilles  orangées  sol. 
dans  Talc,  Téther,  le  benzène,  le  chloroforme,  fondante  116%5. 

Le  S'ttiéthoxy^S.d'diméthyl'pbénetriol,  s'obtient  par  réduction 
du  précédent  au  moyen  de  SnCl*.  Tablettes  bien  définies,  fondant 
à  125®,  il  donne  un  dérivé  tviacétyléy  F.  76*. 

Le  S-méthoxy-l  .ô-dioxy-4'amidoxyJène  est  à  la  fois  un  p.  et  un 
0.  amidophénol,  aussi  en  cette  dernière  qualité  il  donne  quand  on 
le  chauffe  avec  de  Turée  le  l-oxy-8'méthoxy'Carboiiyle'4-4imido- 
xylénol  : 

OH 

CH^^^CH3 

^    ;i0CH3 

CÔ-Az 


feuillets  couleur  chair,  F.  253\ 

Pour  préparer  les  élhers  de  Toxime,  on  a  d*abord  préparé  ses 
sels.  Le  sel  de  sodimn  C*H*<>AzO*Na,  s'obtient  en  ajoutant  de 
réthylate  de  sodium  à  une  solution  alcoolique  de  Toxiine. 

Le  sel  de  sodium  se  dépose  en  fines  aiguilles  rouge  rubis. 

Le  sel  dargent  C®H**>AzO*Ag,  s'obtient  en  ajoutant  du  nitrate 
d'argent  à  une  solution  du  sel  sodique.  Précipité  brun-rouge  cris- 
tallin, ne  noircissant  pas  à  la  lumière. 

Le  sel  sodique  éthériûé  par  CH^I  donne  naissance  à  deux  pro- 
duits qu'on  sépare  par  cristallisations  fractionnées,  l'un  fond  k 
189®,  5  et  possède  la  composition  d'un  dérivé  méthylénique 
C6(CH3j«(OCH3)«OH.\z=CH.O,  l'autre  fondant  à  liO®  et  qui  est 
probablement  l'éther  méthylique  de  l'oxime. 

Ce  dernier  s'obtient  facilement  eu  remplaçant  dans  cette  réac- 
tion le  sel  de  Na  par  le  sel  d'Ag.  L'éther  méthylique  de  rorîme 
constitue  de  fines  aiguilles  jaune  paille,  fondant  à  140*'.  Cet  étlier 
réduit  par  SnCI*  fournit  le  produit  amidé  dont  le  chlorhydrate 
C«(GH3)4(OCH3)*(OH)«AzH*HCl  est  identique  avec  celui  provenaDl 
du  produit  de  réduction  de  l'oxime  elle-même.  a.  wahl. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1141 

Dérivés  du  biphényle;  St.  von  NIEIIENTOWSKI  [D.  cb.  G,, 
t.  34,  p.  8825;  26. 10 J  901).  —  En  transformant  To.-nitraniline 
d'après  la  méthode  de  Sandmeyer  en  o.-chloronitrobenzène,  l'au- 
teur a  observé  qu*il  se  formait,  en  même  temps  que  ce  composé, 
une  substance  fondant  à  une  température  plus  élevée,  128®,  et 
qu'il  a  identifiée  comme  étant  le  dinitrobiphényie.  Un  travail  récent 
d'Ullmann  etBielecki  sur  les  synthèses  dans  la  série  du  biphényle, 
l'en^ge  à  publier  le  résultat  de  ses  recherches  commencées  en 
1896. 

L'auteur  a  étudié  quelles  sont  les  meilleures  conditions  dans 
lesquelles  se  forme  le  2.2'  dinitrobiphényie,  et  il  indique  le  détail 
de  la  préparation  qui  consiste  à  décomposer  le  dérivé  diazoïque  de 
To.-nitraniline  par  le  cuivre  fraîchement  précipité,  il  a  obtenu 
jusqu'à  60  0/0  du  poids  de  To-nitraniline  employée.  Ses  recherches 
ont  montré  que  le  dinitrobiphényie  se  forme  directement  au  moyen 
du  chlorure  d'o-nitrodiazobenzène.  En  réduisant  le  dinitrobiphé- 
nyie par  rétain  et  Tacide  chlorhydrique,  il  a  obtenu  le  dérivé  dia- 
miné  correspondant,  qu*il  a  caractérisé  par  la  préparation  de  quel- 
ques dérivés,  l^e  S.S^-ditorwylaminobipbényle  (COH .  AzH . C*H*)* 
très  difficilement  soluble  dans  l'eau  bouillante,  facilement  soluble 
dans  les  véhicules  organiques,  fond  à  137* ;  le  S.^'dibenzoylami- 
nobiphényk  fond  à  184"  et  le  carboByle-S.S^'diamiDobipkényle 
obtenu  en  chauffant  ensemble  la  base  et  Turée  est  en  cristaux  bril- 
lants, F.  SIO"*,  il  est  soluble  dans  les  solvants  organiques  à  l'excep- 
tion de  l'acide  acétique. 

Formation  nouvelle  du  carbazol.  —  L'auteur  a  observé  que 
lorsqu'on  diazote  le  2.2'-diaminobiphényle  en  solution  fortement 
acide,  à  une  température  de  — 5**  et  qu'on  traite  la  solution  dia- 
zoïque par  le  cuivre  fraîchement  précipité,  en  maintenant  la  tem- 
pérature à  -T  2",  il  y  a  un  fort  dégagement  d'azote  et  l'on  retrouve 
dans  le  produit  de  la  réaction  du  carbazol.  Cette  formation  nouvelle 
du  carbazol  qui  présente  un  certain  intérêt,  sera  étudiée  d'une 
manière  plus  approfondie. 

La  facilité  avec  laquelle  se  forme  le  dinitrobiphényie  en  partant 
de  l'o.-nitraniUne  a  engagé  l'auteur  à  étudier  au  même  point  de  vue 
la  transformation  de  la  m.-nitro-p.-toluidine.  Il  a  obtenu  de  cette 
manière  le  S,2''dinitrO'4.4''din2étbylbipbény]e  F.  140»  (1)  décrit 
dans  un  brevet  récent  d'Ullman.  Le  dérivé  diaminé  cori'espondant 

(1)  La  formation  d'un  produit  de  propriétés  identiques,  mais  dont  la  consli- 
tnhon  n'a  pas  été  déterminée  par  l'analyse,  a  déjà  été  signalée  par  MM.  Be- 
verdin  et  Crépieux  [D.  cb.  6'.,  t.  33,  p.  2500)  qui  s'étaient  proposé  d'en  pour- 
•uiTre  l*ètodo.  f.  r. 


1142  .WaLYSE   des  travaux   ÉTRANGERS* 

cristallise  dans  Talcool  en  aiguilles,  F.  120»  et  a  été  caractérisé 
par  la  préparation  des  composés  suivants  :  dérivé  diformylique 
F.  187%  dérivé  diacétylé,  F.  189,  dérivé  dibenzoylé,  F.  IIO*, 
carbonyI'2.S''diaminO'4.4'-dimélbylbipbényle  F.  839«. 

En  faisant  réagir  le  benzile  sur  le  2.2'-diamino-4.4'-diméthylbi- 
phényle  il  se  forme  un  produit  de  condensation  analogue  à  celui  que 

E.  Taiiber  a  observé  en  traitant  de  la  même  manière  le  2.2'-diami- 
nobiphényle.  Ce  composé  qui  constitue  le  benzyle-S.S'diaminO' 
4A^'dimétbylbipbényle  s'obtient  en  chauffant  1/2  heure  à  feu  du 
à  220""  les  deux  composants.  Il  cristallise  en  aiguilles  janne  pâle, 

F.  242"»,  il  est  insoluble  dans  les  acides  étendus  et  dans  les  alcalis, 
soluble  en  jaune  dans  H'SO*  concentré. 

L'auteur  décrit  encore  les  recherches  qu*il  a  faites,  en  vue  d'ob- 
tenir le  4,4^'diméthyIcarbazoL  E.  Taiiber  a  décrit  autrefois  uw 
nouvelle  synthèse  du  carbazol  consistant  à  traiter  le  dérivé  dit- 
zoïque  du  diaminobiphényle  par  le  sulfhydrate  de  potassium; 
dans  Tespoir  d'obtenir  un  nouveau  dimétbylcarbazol,  Fauteur  f 
opéré  de  même  avec  le  2.2'-diamino-4.4'-diméthylbiphényle.  E 
a,  en  effet,  pu  isoler  du  produit  de  la  réaction  le  4.4'-diméthylcar- 
bazol,  mais  il  s*est  en  même  temps  formé,  par  suite  peut-être  df 
légères  modifications  apportées  à  la  méthode  primitive,  des  pro- 
duits secondaires  à  point  de  fusion  moins  élevé.  Le  nouveau  dimé 
thylcarbazol,  ainsi  obtenu,  cristallise  dans  Talcool  et  fond  à  2^' 
il  est  en  belles  aiguilles  blanches. 

Enfin  Tauteur  signale  qu'en  cherchant  à  préparer  le  dimétbji- 
biphénylène  il  a  observé  la  formation  de  Voxyde  de  dimétbjl- 
bipbénylène 


i\W 


Taiiber  et  Halberstadt  ont  préparé  autrefois  Toxyde  de  bipi 
nylène  par  décomposition  de  la  solution  du  dérivé  diazoîque 
diaminobiphényle  à  la  température  du  bain-marie;  cette  réac 
se  passe  de  la  même  luaniere  avec  le  dérivé  diméthylé  mais  h 
teur  a  aussi  obtenu  Toxyde  de  diméthylbiphénylène  en  décomi 
sant  le  dérivé  diazoîque  par  le  cuivre  fraîchement  précipité 
distillant  à  la  vapeur  d'eau  après  avoir  abandonné  le  tout  pem 
quelque  temps  à  la  température  ambiante.  Le  composé  en  q 
tion  cristallise  dans  Talcool  en  feuillets  brillants,  F.  82*,  il 
neutre   et  se   dissout   facilement   dans  les  solvants  organiqi 

p.    RJBVSBDIK 


It 


CHIMIE   ORGANIQUE.  114.S 

Les  produits  de  rédaction  de  To*  et  du  p.-nitrobiphényla  et 
les  produits  de  transposition  de  rhyârazobiphényle  ;  Georg. 
FRIEBEL  et  Barthold  RA8S0W  {Jauni,  /.  prakL  CL,  t.  63, 
p.  444-465).  —  J.  Zimmermann  en  1880  avait  préparé,  par  réduc- 
tion du  p.-nitrobiphényle  un  composé  hydrazoïque,  mais  avait 
essayé  en  vain  de  le  transformer  en  benzidine  correspondante.  Ce 
résultat  étant  en  désaccord  avec  ce  que  Ton  sait  de  la  transposition 
(les  hydrazoïques,  les  auteurs  ont  repris  cette  étude.  Ils  ont  re- 
connu que  le  composé  de  J.  Zimmermann  n* était  pas  un  p.-hydra- 
zobiphényle,  mais  un  p.-azobijihényle  (f.  à  249®).  Le  véritable 
p.-hydrazobiphényle  fonda  167-169"  ;  il  est  extrêmement  oxydable 
en  donnant  de  l'azo  dérivé.  Par  HCl,  il  ne  subit  pas,  toutefois,  de 
transposition  benzidinique,  mais  se  sépare  en  p.-aminobiphényle 
et  p.-azobiphényle. 

L'o.-nitrobiphényle  fournit,  par  réduction  alcaline  un  o.-azoxy- 
biphényle,  f.  à  157-158»  et  un  o.-hydrazobiphényle  f.  à  182*,  très 
stable  à  Tair  et  donnant,  sous  l'action  de  HCl,  de  la  diphénylben- 
zidine,  f.  à  15M52*  : 

C«H5  (:6H5 


AzHV         ^^) C  >AzH2 


Partie  expérimentale.  —  Para  et  orlbo  nitro  bipbényle.  —  Le 

biphényle  est  nitré  en  solution  acétique,  par  refroidissement  le 

paradérivé  cristallise,  Tortho  plus  soluble  se  retrouve  dans  les 

eaux-mères.  Parabydrazobiphényle  ;  réduction  du  paranitré  par 

Za  en  poudre  et  KOH  alcoolique»  précautions  minutieuses  pour 

éviter  l'accès  de  Tair;  cristaux  incolores  f.  à  167-169*. /?.-i4i»ii20- 

bipbényle;  décomposition  du  p.-hydrazo  par  HCl    concentré  au 

B.-M.,  ou  réduction  du  p.-azobiphényle  par  SnCl*  et  HCl;  80  gr. 

d'azo  donnent  25  gr.  de  base  f.  à  58*  (Hiibner  adonné  49®).  p.-Oxy- 

bipbényle;  diazotation  de  Tamidobiphényle  et  décomposition  du 

diazo  ;  aiguilles  blanches  (par  sublimation)  f.  à  164-165*.  Le  ben-- 

zoate  de  ce  phénol  forme  des  aiguilles    blanches  f.  147-148*. 

-.  Diacéiylamino  bipbényle;  acétylation  du  dérivé  aminé  par  Tanhy- 

„    <Jride  acétique,  f.  à  120*,  soluble  dans  la  ligroïne.  Monoacéiylami- 

dobipbényle;  se  forme  en  même  temps  que  le  précédent,  f.  à  170- 

j|    171*.,  insol.  dans  la  ligroïne.  Dibipbényletbiourée;  amidohiphé- 

^^  nyle  et  CS«  en  sol.  alcoolique  à  l'ébuUition,  f.  à  227-228*,  insol. 

rsdans  Peau,  le  benzène,  le  chloroforme,  sol.  dans  Tac.  acétique, 

^  ^Tacétone,   le  toluène,   Talcooi  amylique.    Ortboazoxybipbényle  ; 

/réduction  de  To. -nitro  par  la  potasse  alcoolique  f.  à  157-158*,  cris- 


IIM  jetALTS  ces  TRATAIIX  CnUNGBtS. 


taSSâse  par  érapontioo  de  sa  sohdM»  acéftooîqiie,  soL  dans  Féther, 
Fae.  acaétîqiie,  le  cMoroforme*  le  beBsène*  FakooL  Téther  de 
pétroie.  o.'HrirMsohifbénTie:  5  fr.  d'azoxf  sooi  rhanffips.  5-6  h. 
à  110-tSS*  arec  m  excès  de  snlffaydiate  «faïaionîaqoa  aleooliqoe. 
Cn^aJtiâe  de  fakod  en  ai^mUes  neoftores  L  à  183-.  mu-Dipàtorl^ 
h^Biidioe:  hydraxo  cfaaiiâ^  3  heures  arec  HQ  tomc^niré^  grande^ 
paillettes  brillantes  f.  à  151-lâ^,  s*oè6em  as^cà  par  rMadioB  (if 
ra2ûx\  par  TjàQ*  en  s«:'L  aîoc<:Lque  tofrilianle-  DiattirkfipJbûpi  ^ 
l^aiîfh'aei  prépaive  âu  moyen  d***  raL\de  tliKttc??iM|iBe,  ai^uilit-^ 
inc:loresf.  à  i4ô-±4^*.  o^Ai'^1  ^p^^rh:  ox^-iatûja  de  lliydrui 
par  FeCH  en  >i>l.  ak-ocl  rie,  a-^..  I-^  roci^e  poorpee  f.  à  144* .5. 


àstàûm  im  ntriu  àm  wmmim  wmr  IVAutracklanbanÉM  it 
la  cUwa  àm  picryla:  0.  KTH  Z>.  e&.  C  u  34,  p,  ââli 
±6.10.1^  l  .  —  L'auteur  a  :r-^rfé  qrae  9ors«{ii\«  fait  ré^ir  I* 
nitrîte  -ie  so;ie  en  5cI-î::q  »ri?^i=e  scr  oae  ^îvliott  alcooliqor 
de  iiiîii»rochl:r:b^ïL?rce  1.3.4  :i  se  tzrx  ia  diaarx^âol  conr^ 
(^:-ciant.  Il  a  ajruié  à  »i:>e  scl*:;:s  -ie  ±  fr.  ie  «i.=.troclkM>robcii- 
lèce  'i^as  ral.^oc;  -ice  scl-t.:-  a::>e535e  très  cGc->rcarve de i pr,  lie 
nitnte  «ie  îci.  ie.  {^ui^  chaulé  ^pei^ie  :e=if->  ai  R-M.  D  a  urttf- 
•i-i  p-njduit  de  1^  rea.'t;:!!  i,S  ^r.  de  d-^trrrùeE.:^  acsass  to^es  le- 
reoherc-hes  u.:es  f  •:  J*  v"^->ti!er  La  poesecot  î-ii  ;r*>i-àd  latemr- 


■I 


:âire  de  la  fcniiu'e 


scM  restées  sans  r^il:*:.  S.  Tes  :ç*rre  a  5r:ji  et  es  ^ol■t^^ï 


j  j>  i-  !^*::-:s. 


-— r  :i.>:i.rre  -':lî  ;.ft^  rt^c.  r.-::i.r'  *;.res  m»e  es:»—  i»«  Jf  I: 


S«r  las  acides  amida 
pkêaoU  alcoojlés  :  E.  ftT.HB  ^ 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1145 

des  dérivés  alcoylés  de  Tacide  métanilique  C*H*<^Uj|i|  et  de 

les  transformer  en  métamidophénols  correspondants. 

I.  Il  ont  essayé  en  vain  d'alcoyler  soit  Tacide  métanilique  lui- 
même,  soit  son  dérivé  acétylé. 

II.  SulfonatioD  des  monoalcoyianilines.  Acide  monométhyl- 
métanilique.  —  La  inonométhylaniline  est  introduite  en  refroidis- 
sant dans  le  double  de  son  poids  d*aeide  sulfurique  à  25  0/0 
(Tanhydride,  on  introduit  ensuite  3  p.  d'acide  à  75  0/0  d'anhydride 
en  ayant  soin  que  la  température  ne  s'élève  pas  au-dessus  de  50*. 
Après  2  ou  S  Jours  de  repos  on  étend  d'eau  glacée,  on  en  enlève 
l'excès  de  SO*H*  par  CO^Ba.  La  solution  de  l'acide  sulfoné  est 
évaporée  à  cristallisation.  Aiguilles  blanches,  anhydres,  se  décom- 
posant sans  fondre  à  285-290**,  insol.  dans  l'alcool  et  l'éther  ;  sol. 
dans  l'eau  :  100  part,  de  sol.  saturée  à  15"*  contiennent  7,63  part, 
d'acide. 

Ac.  monoétbylmétanilique.  —  Se  prépare  d'une  manière  ana- 
logue au  précédent,  est  moins  soluble  dans  l'eau  :  100  p.  d'eau 
dissolvent  à  17*  2,15  p.  d'acide  et  h  13*  2,03  p.,  setiécompose  sans 
londre  à  294*.  —  Constante  d'affinité  :  /r  =  0.01585.  Dans  la  pré- 
paration de  cet  acide  on  obtient  en  même  temps  Vacide  élbylsul- 
fanilique  cristallisant  en  tables,  se  décomposant  sans  fondre  à  258''. 
—  Solubilité  :  100  p.  H«0  à  13*  dissolvent  10.53  p.  d'acide.  — 
Constante  dafiinité  :  k  ^^  0.0125.  On  peut  remarquer  que  la 
substitution  provoque  un  abaissement  de  la  constante  d'affinité 
des  acides  amidobenzènesulfoniques,  ainsi  : 

Ac.  métanilique K=0,0185      Dérivé  éthylé K=0,01585 

Ac.  sulfanilique 0,0581  —  0,0125 

Ac.  oilho-amidosulfoné         0,330        Dérivé  mélhylé 6,0665 

III.  A  vides  aîcoylbenzylmétaniliqucs,  —  Ces  acides  sont  préparés 
par  l'action  du  chlorure  de  benzyle  sur  les  acides  mëtaniliques 
alcoylés  en  présence  de  baryte  ou  de  soude.  —  Acide  niélbyl- 

benzylmêtanilique  C«H*  ^     ^H«C«H5  -f  H«0.  Aiguilles  blanches 
^  ^  \S03H 

moins  solubles    dans  l'eau   que   dans    l'ac.   méthylmétanilique, 

100  p.  d'eau  à  98*,5  dissolvent  32.55  p.  d'acide. 

IV.  Métamidopbénols  alcoylés.  —  Se  préparent  par  fusion  alca- 
lines des  acides  métaniliques  alcoylés.  L'introduction  d'un  groupe 
alcoyle  ralentit  la  réaction,  qui  est  d'ailleurs  plus  rapide  avec  la 
potasse  qu'avec  la  soude. 


1 


1148         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS, 

Monométbylméiamidopbénol.  —  150  gr.  KOH  sont  fondus  avec 
15  ce.  H'O  dans  un  vase  de  fer  ou  de  cuivre,  vers  200«  on  intro- 
duit par  petites  portions,  en  agitant  50  gr.  d'acide  méthylmétani- 
lique  sec,  on  ferme  la  marmite  avec  un  couvercle  portant  un  agita- 
teur mécanique  et  on  chauffe  8  heures  à  200-220"*.  La  masse 
refroidie  est  dissoute  dans  500  ce.  H*0,  acidulée  par  HCl  el 
chauffée  pour  éloigner  SO';  puis  la  solution,  sursaturée  de 
CO^NaH  est  extraite  à  Téther.  L'extrait  éthérée  est  distillé,  le 
produit  passe  à  170^  sous  12  mm.  Il  est  soluble  dans  Teau  bouil- 
lante, Talcool,  réther,  le  benzène  et  Téther  acétique;  il  donne 
avec  l'anhydride  phtalique  une  rhodamine  rouge  jaunâtre. 

MonoéibylméiamidopbénoL  —  Fond  à  62*  ;  bout  à  176»  soug 
12  mm. 

EtbylbenzylmétamidopbénoL  —  La  temp.  de  fusion  alcaline  est 
de  240-260*. 

V.  Ethyl  et  éthylbenzylrbodamines.  —  Condensation  de  l'an- 
hydride phtalique  avec  les  éthyl  et  éthylbenzylmétamidophénol^. 

R.  MARQUIS. 

Transformation  de  la  p.-nitranilina  an  triiodo,  tétraiodo 
et  pentaiodobenzène  et  étude  des  produits  intermédiairai; 
C.  WILLGERODT  et  E.  ARNOLD  (/>.  ch.  G.,  t.  34,  p.  3843;  26.10. 
1901).  —  Les  auteurs  ont  obtenu  Vo.'iodo-p.-nitranUtne  en  mélan- 
geant des  solutions  de  chlorure  d'iode  et  de  p.-nitraniline  dans 
l'acide  acétique  cristallisable,  puis  versant  le  produit  de  la  réaction 
dans  de  l'eau  bouillante,  faisant  bouillir  et  filtrant.  L'o.-iodo-p.- 
nitraniline  se  dépose  en  aiguilles  jaunes,  F.  105*.  La  SM-diiodo- 
p. -ni tr aniline  prend  naissance  en  mélangeant  à  chaud  les  solutions 
renfermant  les  quantités  voulues  des  composants  ;  elle  cristallise  en 
aiguilles  jaune  citron,  F.  243-244"  et  a  déjà  été  décrite  par  Michael 
et  Norton. 

Dans  une  première  partie,  les  auteurs  parlent  de  la  préparation 
des  triiodobenzènes  el  décrivent  les  produits  intermédiaires  qui 
résultent  des  diverses  étapes  de  la  transformation  de  la  2.6-dini- 
tro-p.-iodaniline.  Pour  ce  qui  concerne  le  triiodobenzèae  symé- 
trique cette  transformation  consiste  à  remplacer  d'abord  dans  la 
2.6-diiodo-p.-nitraniline  le  groupe  AzH*  par  l'hydrogène  pour 
obtenir  le  diiodonitrobenzène  symétrique  C«H^l*)(1.8)(AzO'^ 
F.  95-96*,  celui-ci  est  ensuite  réduit  par  le  chlorure  stanneux  el 
l'acide  chlorhydrique.  La  diiodnniline  symétrique^  ainsi  préparée, 
est  en  aiguilles,  F.  105<»,  les  auteurs  en  décrivent  le  snliate,  \e 
cblorbydrate,  le  cbloropJatiaate  et  le  dérivé  acétylé;  ce  dernier 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1147 

cristallise  en  petites  aiguilles  blaaches,  F.  101-102''.  En  rempla- 
çant par  la  méthode  connue  dans  cette  diiodaniline  le  groupe 
AzH*  parTiode,  on  obtient  finalement  le  diiodobenzène  symétrique 
qui  fond  à  180°:  il  est  assez  difficilement  soluble  dans  Talcool 
froid,  dans  Téther,  le  chloroforme,  le  sulfure  de  carbone  et  le  ben- 
zène, plus  facilement  dans  l'alcool  bouillant  ainsi  que  dans  Tacide 
acétique  cristallisable. 

Triiodobenzène  voisin,  —  Les  auteurs  ont  d'abord  transformé 
la  2.ô-diiod(>-p.-nitraniline  en  triiodonilrohenzène 

G«H2(P)-2.1.6-(AiO^S 

lequel  crislallise  en  aiguilles  jaunes,  F.  105®  et,  fournit  par  réduc- 
tion la  triiodaniJine  correspondante.  Cette  base  dont  les  auteurs 
décrivent  les  sels  et  le  dérivé  acétylé  (F.  135°)  se  présente  elle- 
même  sous  la  forme  d'aiguilles  blanches,  F.  78°,  elle  distille  avec 
la  vapeur  d*eau.  La  diiodaniline  symétrique  ainsi  que  la  triiodani- 
Une  asymétrique  voisine,  soumises  à  la  réaction  de  Skraup,  se 
transforment  facilement  en  quinoléines  correspondantes.  La  pre- 
mière fournit  la  m.'OL'diiodoqainoléine^  aiguilles  blanches,  F.  182°, 
et  la  seconde  la  m.'p.-a'lriiodoquinoléine  qui  cristallise  dans  l'alcool 
en  jolies  aiguilles  blanches,  F.  102°. 

En  remplaçant  dans  la  triiodaniline  ci-dessus  le  groupe  AzH- 
par  l'hydrogène,  on  obtient  enfin  le  triiodobenzène  voisin 
C«H*(P)1.2.8.  Comme  on  sait  que  la  diiodaniline  ainsi  que  la  télra- 
iodaniline  sont  très  influencées  par  H*SO*  conc.  :  il  est  recom- 
mandable  d'employer  pour  la  diazotation  au  lieu  d'acide  sulfurique 
concentré,  un  mélange  constitué  de  parties  égales  d'acide  sulfu- 
rique concentré  et  d'alcool  absolu.  Le  triiodobenzène  voisin  cris- 
tallise en  aiguilles,  F.  86°. 

Télraioâobenzènes.  —  Les  auteurs  ont  préparé  le  tétraiodoben- 
zène  asymétrique  en  prenant  comme  produit  de  départ  la  triioda- 
niline asym.  voisine,  dans  laquelle  ils  ont  remplacé  le  groupe 
AzH*  par  de  l'iode.  Ce  composé  obtenu  pur  par  sublimation,  fond 
à  148';  il  est  difficilement  soluble  dans  l'alcool,  Téther  et  le  chlo 
roforme,  facilement  soluble  dans  l'acide  acétique  bouillant. 

Pour  préparer  le  tétraiodobenzène  symétrique  on  a  réduit  en 
premier  lieu  la  2.6-diiodO'p.-nitraniline  par  le  chlorure  stanneux 
et  l'acide  chlorhydrique  en  2 M-diiodO'  1  Â-diamidobenzène ;  ce 
produit  cristallise  dans  Teau  en  aiguilles  blanches,  F.  108°,  faci- 
lement solubles  dans  Talcool  et  Téther. 

Quoique  cette  base  renferme  deux  groupes  AzH*,  on  n'a  pu  en 


4148         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

obtenir  ni  sels,  ni  dérivé  acétylé  par  ébullition  avec  Tacide  acé- 
tique cristallisable. 

Sa  constitution  a  été  établie  par  sa  transformation  par  oxydation 
en  2.6-diiodoquinone. 

La  2,6-diiodo-p.-phényIènediamine  traitée  par  le  chlorure  d*iodf 
en  solution  acétique  et  à  chaud  fournit  la  tétraiodO'p,-phény]h)^^ 
diamine  C®(I*)-2.8.5.6-(AzH*)*  1.4  base  très  instable  à  la  lumièn» 
et  qui  n'a  pu  être  obtenue  que  sous  la  forme  de  ciûstaux  foncés, 
F.  io2«. 

On  peut  dans  une  seule  opération,  diazoter  tes  deux  groupes 
AzH«  et  les  remplacer  par  de  l'iode,  de  manière  à  obtenir  le  tétn- 
iodobenzène  sym,  qui  purifié  par  sublimation  est  en  aiguille^ 
blanches,  F.  165^,  il  est  difficilement  soluble  dans  l'alcool  et  dârb 
réther. 

La  triiodoaniline  asym.  voisine,  décrite  précédemment  a  servi  de 
produit  de  départ  pour  la  préparation  du  tétraiodobenzène  voisin. 
Elle  a  d'abord  fourni  par  l'action  du  chlorure  d'iode  en  solution 
acétique  \9i2.3,4,ô'tétraiodoaniUne  qui  cristallise  dans  Talcool  en 
jolies  aiguilles,  F.  92»,  se  colorant  rapidement  à  la  lumière  en 
violet.  En  remplaçant  dans  cette  base  le  groupe  AzH*  par  l'hydro- 
gène, on  a  obtenu  le  tétraiodobenzène  voisin,  qui  après  subli- 
mation fond  à  114®  et  qui  est  facilement  soluble  dans  l'alcool, 
réther  et  le  chloroforme.  Istrati  a  décrit  deux  tétraiodobenzène> 
préparés  par  sa  méthode  et  fondant  à  220  et  247*,  comme  le? 
tétraiodobenzènes  décrits  par  les  auteurs,  fondent  à  148,  165  et 
114®  et  qu'il  ne  peut  en  exister  que  trois,  il  sera  bon  de  répéter 
ces  travaux  pour  chercher  d'où  provient  l'erreur. 

Pentaiodobenzène,  —  Ce  produit  a  été  préparé  en  remplaçant 
dans  la  2.3.4.5-tétraiodoaniIine  le  groupe  AzH*  par  de  Tiode. 
Purifié  par  cristallisation  et  sublimation,  il  est  en  aiguilles 
blanches,  F.  172®;  il  est  difficilement  soluble  dans  Talcool  et 
réther  à  froid,  plus  facilement  dans  le  chloroforme,  ainsi  que  dan» 
l'acide  acétique  cristallisable  bouillant.  f.  rcverdik. 

Sur  les  dérivés  du  diiodonitrobaiiBène  symétrique  avec  l*iode 
polyvalent;  C.  WILLGERODT  et  Waldemar  ERHSTfA  eb.  G,, 

t.  34,  p.  3406;  26.10.1901),  —  Combinaisons  iodosées.  —  I.  lodo- 
chlorure  de  nwnoiodonitrophényle  symétrique  C'H*L(  AzO').(ICl'l. 
—  On  obtient  ce  produit,  avec  un  rendement  de  50  0/0  en  faisant 
passer  du  chlore  dans  une  solution  de  diiodonitrobenzène  symé- 
trique dans  l'acide  acétique  cristallisable  additionné  de  1/4  de  &oo 
volume  de  chloroforme.  En  ti*aitant  le  composé  ci-dessus  par  de  U 


CHIMIE  ORGANIQUE.  '  1149 

lessive  de  soude  à  2  0/0  ou  par  une  solution  de  carbonate  de  soude 
on  obtient  le  monoiodoniiroiodosobenzène  C*H3I(AzO')(IO)  qui  se 
présente  sous  la  forme  d'une  poudre  jaune  pâle,  insoluble  dans 
les  dissolvants  neutres  et  fusible  à  118"*  en  se  décomposant.  Son 
acétate  cristallise  en  feuillets  incolores,  F.  {12"*;  les  auteurs  ont 
préparé  et  décrivent  en  outre  le  sulfate  basique^  le  nitrate  basique, 
et  deux  chromâtes  basiques  correspondants  aux  deux  formules 

G^H3I(Az02)I(OH)    CrO*    (HO-I)(02A£)IH3G« 
I Il I 

et  CfiH3I(AaO»)I— GrO— I(02A2)IH3C«. 

• 

IL  Monoiodonitroiodobenzène  C«HM(AzO*)IO*.  —  On  prépare  ce 
composé  en  introduisant  Tiodochlorure  précédent,  fraîchement 
préparé,  dans  une  solution  d'hypochlorite  de  soude  additionnée 
de  quelques  gouttes  d*acide  acétique.  L*iodonitroiodobenzène 
symétrique  se  présente  sous  la  forme  d'une  poudre  jaune  pâle, 
difficilement  soluble  dans  Teau  et  l'acide  acétique  cristalli- 
sable,  insoluble  dans  les  autres  dissolvants  et  faisant  explosion 
à  187-. 

Combinaisons  iodiniums,  —  Hydroxyde  de  monoiodonitrophé- 
nyle^phényliodinium  sym.  C«H3I(AzO«).C«HM.OH.  —Ce  com- 
posé n'a  été  obtenu  qu'en  solution  en  décomposant  le  chlorhydrate 
ou  Tiodhydrate  par  Toxyde  d'argent.  Le  chlorure  correspondant  à 
été  préparé  soit  en  traitant  Tiodochlorure  d'iodonitrophényle  sym. 
par  le  mercure  diphényle  et  l'eau,  soit  en  neutralisant  la  solution 
de  la  base  avec  HCI  et  évaporant  au  B.-M.  Le  chlorhydrate  se 
sépare  sous  la  forme  de  flocons  que  l'on  peut  faire  cristalliser 
dans  l'eau  en  longues  aiguilles  blanches,  F.  181°.  Le  bromure 
correspondant  obtenu  par  addition  de  bromure  de  potassium  à  la 
solution  de  la  base  cristallise  eu  aiguilles  blanches,  F.  211°,  faci- 
lement solubles  dans  le  chloroforme;  Viodure  se  présente  sous  la 
lorme  d'une  poudre  amorphe,  blanche,  qui  se  colore  à  120°  et 
tond  à  152°.  Lorsqu'on  broyé  Tiodure  avec  une  solution  alcoolique 
d'iode  et  qu'on  chauffe,  la  combinaison  entre  en  dissolution  et  il  se 
M'pare  du  produit  filtré  \xn  periodurc  eu  cristaux  rouges,  brillants, 
qui  se  décomposent  à  160°  avec  un  fort  dégagement  de  vapeur 
k    d'iode.  En  ajoutant  à  la  solution  de  l'iodate  d'iodinium  une  solution 
f    de  bichromate  de  potassium  on  détermine  la  formation  d'un  pyro- 
thromate  de  la  formule  [C«H31(AzO«)(C«H)l]«Cr•0^  ce  sel  est  en 


1150  ANALYSE  DES  TRAVAUX   ETRANGERS. 

aiguilles  oi'anges,  facilement  solubles  dans  le  chloroforme  et 
réther.  Le  nitrate  cristallise  dans  Talcool  en  aiguilles  feutrées, 
F.  138®,  le  chloroplatinate  est  une  poudre  rouge  jaune,  très  diffi- 
cilement soluble  dans  les  véhicules  organiques,  F.  197*;  le  cbloro- 
mvrcurate  fond  à  198**. 

Hydroxyde  cTa  -  naphlyl  -  sym  -  monoiodonitropbényUodioium 
[C«H31(AzO«)][C«oH'î[I.OH.  —  On  n'a  pas  pu  obtenir  jusqu'ici 
avec  Ta-ioduaphtalène  une  combinaison  c  iodo  »,  aussi  les  auteuiv 
ont-ils  fait  réagir,  pour  obtenir  la  base  mixte  ci-dessus*  Toxyde 
d'argent  humide  sur  les  quantités  équimoléculaires  d'ot-iodoso- 
naphtalène  et  d'iodonitroiodobenzène  sym.  La  base  n'a  pu  élrt 
obtenue  qu'en  solution  aqueuse  et  elle  parait  plus  sensible  a 
l'action  de  la  lumière  que  celle  qui  a  été  précédemment  décrite. 
Le  chlorure  est  un  précipité  blanc,  soluble  dans  Talcool  ;  le  chlo- 
roplatinate fond  à  178°;  le  bromure  à  168*,  Viodure  à  89*  en  se 
décomposant  et  le  pyrochromate  explose  à  154*. 

Hydroxyde  de  monoiodo  -  di  -  sym  -  iodonitropbényliodiûiim 
[C«H«I«(AzO«)][G«H3I(AzO«)]IOH.  —  Pour  obtenir  cette  base,  il 
faut  passer  par  Tintermédiaire  de  son  sulfate.  On  introduit  dan^ 
ce  but  le  composé  iodosé  en  remuant  constamment  dans  H*SO 
concentré  et  bien  refroidi.  On  étend  ensuite  peu  à  peu  avec  àe 
la  glace,  on  filtre  la  solution  qui  renferme  le  sulfate  et  on  pn^ 
cipite  l'iodure  par  addition  d'iodure  de  potassium.  Après  avoir 
éliminé  l'excès  d'iode  par  l'acide  sulfureux,  on  traite  l'iodur»' 
d'iodinium  par  l'oxyde  d'argent  et  l'on  obtient  une  solution  de 
la  base.  Le  chlorure  fond  à  85°,  le  bromure  précipité  jaune, 
fond  à  101°,  Viodure  commence  à  se  décomposer  à  66*  et  fond 
à  98°,  le  pyrochromate  est  de  couleur  orange  et  explose  à  72*. 
le  chloroplatinate  se  décompose  à  115°  et  le  cbloromereanif 
à  113°. 

Hydroxyde  de  dichloréthyle-sym-monoiodonitrophényliodimum 
[C«H3Cl«][C«H3I(AzO«)]I.OH.  —  On  prépare  la  base  en  soIuUod 
aqueuse  par  décomposition  de  son  chlorure  au  moyen  de  Toxjd»* 
d'argent  et  de  l'eau  et  le  chlorure  lui-môme  en  broyant  ensemble 
de  l'iodochlorure  de  monoiodonitrophéuyle  sym.  avec  du  chlorure 
d'argent  et  d'acétylène  et  de  l'eau.  On  obtient  ainsi  une  solution 
qui  concentrée  au  B.-M.,  laisse  déposer  le  chlorure  sous  forme 
d'une  poudre  blanche,  qui  fond  à  170°  et  se  colore  sous  l'io* 
fluence  de  la  lumière.  Le  bromure  correspondant,  précipité jaone, 
fond  à  159°,  Viodure  à  108°,  le  nitrate  est  en  aiguaies.  F.  148*.  If 
pyrochromate  est  une  poudre  rouge-jaune,  amorphe,  F.  107%  It' 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1151 

cbloroplalinale  fond  à  162*  en  se  décomposant  el  le  cbloromer^ 
curaie  à  160*,  c'est  un  précipité  blanc  et  amorphe. 

F.    REVERDIN. 

Remplacement  du  brome  par  le  chlore  dans  les  anilines  ; 
F.  D.  CHATTAWAT  et  K.  J.  P.  ORTON  {Chenu  Soc,  t.  79,  p.  822- 
828  ;  7.1901).  —  L'acétylchloramino-2.4-dichlorobenzène  réagit 
sur  la  s.-tribromaniline  en  sol.  chloroformique  ;  il  y  a  mise  en 
liberté  de  brome  et  formation  de  4-chloro-2.6-dibromaniiine  à  côté 
d'azodérivé  et  d'une  matière  colorante  non  étudiée.  De  même  la 
2-chloi'o4.6-dibromaniline,  traitée  par  Tacétylchloraminobenzène, 
échange  son  Br  en  para  contre  un  Ci  et  fournit  le  2.4-dichloro-6- 
bromaniline  ;  au  contraire,  avec  la  4-chloro-2.6-dibromaniline  qui 
n'a  point  de  Br  en  para,  il  n*y  a  point  déplacement  seAsible  de  Br. 

Même  résultat  avec  les  s.-dichlorobromanilines,  la  2.4-dichloro- 
6-bromaniline  reste  inaltérée,  tandis  que  la  2.6-dichloro-4-broma- 
niline  fournit  la  s.-trichloraniline. 

Enfln,  avec  la  2.6-dibromaniline  et  la  8.4-dibromaniline,  on 
obtient  respectivement  la  4-chloro-2-6-dibromaniline  et  la  2-chloro- 
4.6-(libromaniline. 

Le  remplacement  de  H  ou  de  Br  par  Cl  dans  cette  réaction  ne 
se  fait  que  dans  les  positions  2.4  ou  6  ;  il  est  beaucoup  plus  rapide 
pour  H  que  pourBr.  a.  valeur. 

Sur  quelques  dérivés  azoîques  de  la  métanitro-p.-toluidine; 
R.  ELBS  et  B.  SCHWARZ  {Journ.  f.prakt,  Ch.,  t.  63,  p.  562-568). 
—  Par  réduction  éleclrolytique  de  la  m.-nitro-p.-toluidine  en  sol. 
faiblement  alcaline,  on  obtient  principalement,  d'après  des  recher- 
ches déjà  publiées,  un  mélange  de  p.-diamino-o.-azoxytoluène  et  de 
p.-diamino-o.-azotoluène,  la  séparation  de  ces  deux  corps  par 
cristallisations  fractionnées  est  impossible  ;  on  y  arrive  au  moyen 
de  leurs  chlorhydrates. 

p.'diamino-o.-azoxytoluène,  cristallise  par  refroidissement  de 
sa  solution  dans  Teau  bouillante  en  aiguilles  jaune  d*or  fondant  à 
148-I48%5,  sol.  dans  Talcool  bouillant,  assez  sol.  à  froid;  assez 
sol.  dans  H*0  bouillante,  peu  sol.  à  froid,  sol.  dans  le  benzène, 
Tacélone  et  le  tétrachlorure  de  carbone;  dérivé  diacétylé  très  fins 
cristaux,  très  peu  sol.  dans  les  dissolvants  usuels,  fondant  à  280- 
281*.  p.-diamino-o.-aiotoluène,  aiguilles  rouge  bnm  ou  paillettes 
bronzées  fondant  à  158-159*,  très  peu  sol.  dans  Teau  froide,  assez 
'  sol.  à  chaud,  de  même  dans  Talcool,  sol.  dans  le  benzène,  Tacé- 
lone  et  CCI*. 


415Î  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

DiaminO'Oxyazotoluène 

CH3  GH3 

AzH2  AzH2 

Produit  de  transposition  du  p.-diamino-o.-azoxytoluène  sous  l'in- 
fluence de  SO*H*  conc,  aiguilles  rouge  foncé  à  reflets  bleu  vert 
fondant  à  176-178*,  avec  décomposition. 

p,'diamino-o,'hydraxotoluène,  La  réduction  de  la  m.-nitro-p.- 
toluidine  ne  fournit  ce  corps  qu'avec  un  rendement  de  40  0/0.  Au 
contraire,  la  réduction  du  dérivé  azoïque  ou  de  Tazoxy  donne  un 
rendement  de  80  0/0.  r.  marquis. 

Formation  d'ana-nitroquinolèina  à  partir  de  la  métanitra- 
niline;  Hermann  DECKER  (Journ.  f,  prakL  Ch.,  t.  63,  p.  578- 
576).  —  D'après  la  Coste,  la  métanitraniline  avec  la  glycérine, 
l'ac.  sulfurique  et  le  nitrobenzène,  fournit  uniquement  de  la  phé- 
nanthroline;  d'après  Clauss  et  Stiebel,  en  remplaçant  le  nitroben- 
zène par  Tac.  picrique,  on  obtient  10  0/0  de  métanitroquinoléine; 
d'après  Knuepel,  l'emploi  de  Tac.  arsénique  améliore  le  rendement 
en  métanitroquinoléine.  L'auteur,  ayant  voulu  préparer  ce  dernier 
corps  par  la  méthode  de  Knuepel,  a  obtenu  un  rendement  de  75 
à  85  0/0  en  ananitroquinoléine  et  15  à  25  0/0  en  métanitroquino- 
léine; la  réaction  est  donc  normale  et  conforme  à  celle  que  donnent 
toutes  les  anilines  métasubstituées.  r.  marquis. 

Sur  les  dérivés  de  Tacide  anthraniliqua  ;  Hans  MEHNEB 
[Journ.  /.  prakt,  CL,  t.  63,  p,  241-312).  —  Etber  méthylique  de 
Tac.  diphénylméthylènediaminedicarbonique 

GH2/ 

\AzH-C«H«-G00Cn3 

on  mélange  une  solution  alcoolique  d'antliranilate  du  métliyle 
avec  un  excès  de  sol.  d'aldéhyde  iormique  à  40  0/0;  il  se  sépara 
un  mélange  d'aiguilles  et  de  cristaux  compacts,  ayant  même 
composition  et  même  point  de  fusion:  119-120*.  Ce  corps  se 
décompose  facilement  en  ses  deux  constituants  :  par  la  chaleur, 
par  l'ammoniaque  alcoolique  à  lOO""  qui  donne  de  l'hexaméthylène- 


< 


CHIMIE  ORGANIQUE.  Il5â 

tétramine  et  de  l*éther  anthranilique,  par  HCl  en  sol.  éthérée;  il 

ne  donne  pas  de  dérivé  benzoylé  ni  acélylé.  Par  l*acide  azoteux  il 

donne  le  dérivé  diazoïque  de  Téther  antbranilique. 

Elber  métbylique  de  F  acide  p.-diaminodipbénylméthane'm," 

dicarbottique 

yC00GH3 

/  \AzH2 

(I)  \  /AzH2 

\C00CH3 

(3) 

—  S'obtient  en  dissolvant  le  précédent  dans  HCl  à  10  0/0  chaud  o* 
pptant  par  Tammoniaque.  Puriflé  par  crist.  dans  Taicool  aqueux, 
r.  à  147*.  sol.  alcool  avec  fluorescence  bleue.  Dérivé  diacétyléy 
par  Tanhydride  acétique  et  l'acétate  de  Na  3/4  d'heure  au  reflux, 
lamelles  brillantes  fondant  à  161-163*.  Dérivé  dibenzoylé^  aiguilles 
brunâtres  fondant  à  221*. 5.  Le  dérivé  tétrazoïque  de  cet  éther, 
copule  avec  le  p-naphtol,  donne  des  matières  colorantes  rouge 
foncé. 

L'acide  p.-diaininodipbéDylmétbane'in.-dicarboniquef  obtenu 
par  saponification  de  l'éther  par  NaOH  alcoolique,  puriflé  par  dis- 
solution dans  Tammoniaque  étendue  et  pption  par  Tac.  acétique 
fonne  de  longues  aiguilles  se  décomposant  sans  fondre  à  239*.  Il 
présente  des  propriétés  acides  bien  marquées.  Son  étber  mono^ 
niéthylique,  produit  dans  la  saponification  incomplète  du  diéther, 
a  les  propriétés  d'un  aminoacide,  il  fond  à  178-179°. 

Ether  métbylique  de  F  acide  dipbénylélbylènediaminedicarbo- 

nique  GHaCH<^^[}2^*JJ|2^^^^3,  produit  par  condensation  de 

l'aldéhyde  acétique  avec  Tanthranilate  de  méthyle  en  sol.  éthérée, 
iond  à  130-131°,  se  décompose  facilement  en  ses  constituants. 

Si  la  condensation  est  effectuée  en  solution  chlorhydrique 
aqueuse,  il  se  produit  un  corps  blanc,  cristallisable  dans  l'alcool 
ou  la  ligroïne  bouillants,  fondant  à  146°,  de  formule  C*<>H**0*Az*, 
l'auteur  admet  une  formation  préliminaire  d'aldol  et  condensation 
ultérieure  ainsi  qu'il  suit  : 

2CH3-GHO  =  GH3.CHOH-GH2-GHO, 

CH3-CHOH-GH2-CHO  +  2  AzH2-G6H*-GOOGH3 

GH3-GH.GH2-GH=Az-G6H''GOOGH^ 

=  2H30+  I 

AzH-G«H*G0OGl|3 

soc.  CMIM.,  3*  siR.,  T.  XXVI,  1901.  —  Trav.  étrang.  7'^ 


1154  ANALYSE   DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Eiber  métbylique  diazoaminobenzène-o.-carbonique.  —  Diaxo- 
tation  de  Téther  anthranilique  et  condensation  avec  raniline, 
aiguilles  jaunes  (alcool)  fondant  à  li"".  sol.  dans  Téther,  le  benzène, 
Talcool  et  la  ligroïne  bouillants.  Ce  corps  chaufté  avec  de  Talcool 
aqueux  se  transforme  burusquement  en  n.'Pbénylpbène^trmom 

^'^^^^Âz^^Az^^^"^*"*  fondant  à  151»,  HCl  fumant  à  180-140' 
transforme  ce  dernier  composé  en  ac.  o.-chlorobenzoïque  et  ani- 
line, les  alcalis  aqueux  provoquent  Touverture  du  noyau  azou* 
avec  formation  du  selde  Vacidediazoaminobenzène'O.^arboDiquf 
cet  acide  fort  instable  fond  à  121°  en  détonant.  La  réduction  de  U 
n.-phénylphène-p-triazone  par  SnCl*  donne  de  Tac.  anthranilique 
et  de  la  phénylhydrazine. 

Produits  de  copulation  de  Fétbar  antbranilique  diazoié.  — Ave- 
roAoluidiney  aiguilles  jaunes  f.  à  ÔQ^^^ô.  Avec  la  p.-toJuidm 
aiguilles  jaune  paille  f.  à  li5<*,5.  Avec  la  mAoIuidine^  aiguille? 
jaune  clair  f.  à  87*,5,  au  cours  de  la  préparation  se  forme  en  méro'' 
temps  le  composé  azoïque  isomère  en  aiguilles  rouges  f.  à  93* 
Avec  la  m.-xylidine,  aiguilles  jaunes  f.  à  85°.  Avec  la  m.-Bitnnt 
Une,  f.  à  167*.  Avec  la  p.-nitr aniline,  aiguilles  jaune  d'or  f.  à  i84' 
Avec  V acide  knthranilique,  aiguilles  microscopiques  f.  à  127*  avec 
décomposition. 

Tous  les  dérivés  précédents  donnent  par  l'action  de  l'alcoo 
aqueux  les  dérivés  correspondants  de  la  phène  p-triazone.  L*aut^>ir 
a  encore  préparé  les  acides  correspondants  aux  dérivés  ci-des»u\ 
en  copulant  Tacide  anthranilique  avec  les  différentes  aminés  di^ 
zotées,  nous  renvoyons  au  mémoire  original  pour  les  propriété^  h 
les  points  de  fusion  de  ces  nombreux  produits.  On  trouvera  eneorv 
dans  ce  mémoire  la  description  d*un  appareil  pour  la  détermina- 
tion de  l'azote  diazoïque  dans  les  corps  diazoamidés. 

R.    MARQUIS 

Etudes  sur  le  passage  des  dérivés  de  Tacida  anthranilique  t 
rindigo;  H.  ERDHANN  [Journ.  /.  prakt,  Ch.,  t.  63,  p.  885/,- 
Ether  métbylique  de  Tac,  o.-amidobenzoylformique  : 

\CO-G02C2H5  , 

15  ce.  d'éther  méthylanthranilique  fondus  sont  mélangés  avec 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1155 

50  ce .  de  formiate  d'éthyle,  le  mélange  refroidi  avec  de  la  glace 
e&t  additionné  de  2.3  gr.  de  Na  en  tranches  minces.  La  réaction 
très  vive  est  complétée  par  1/2  heure  de  chauffe  au  B.-M.  L*excès 
d'éther  formique  est  distillé,  le  résidu  dissous  dans  50  ce.  d*eau 
g;lacée  et  additionné  de  8  ce.  d*ac.  acétique,  la  couche  huileuse  est 
aéchée  et  distillée,  ce  qui  passe  entre  150  et  180®  cristallise  en 
aiguilles  fondant  à  49**.  La  saponification  de  cet  éther  régénère 
Tacide  anthranilique. 

Etber  métbylique  de  F  acide  mélbylène-anthranilique  : 

/Az=CH2 
C«HK  , 

\C00CH3 

A  25  ce.  d'éther  anthranilique  fondu  on  ajoute  25  ce.  de  solution 
commerciale  d'aldéhyde  formique,  la  température  monte  en  une 
1/2  heure  à  50*  et  le  tout  se  prend  en  masse  par  refroidissement. 
La  masse  lavée  à  Teau,  essorée  et  séchée  sur  porcelaine  est  cris- 
tallisée dans  le  chloroforme.  L'éther  méthylène  anthranilique  fond 
à  li6%5,  il  est  sol.  dans  Téther  acétique,  CS<  et  CHCl^  bouillants, 
peu  sol.  dans  l'alcool  et  H*0.  Son  dibromure  fond  à  184*"  en  bouil- 
lonnant et  en  donnant  un  liquide  violet;  il  se  dégage  CO*;  la 
matière  colorante  formée  est  sol.  dans  l'alcool  et  l'eau  bouillante, 
mais  se  sépare  à  l'état  résineux  par  refroidissement  ;  elle  appar- 
tient à  la  série  de  l'acridine. 

L*action  de  l'acide  cyanhydrique  sur  l'éther  mélhylène-anthra- 
nilique  est  très  lente  et  incomplète  ;  Vétber  de  Tanlbranilido' 

acétouitrile  Cm^<^QQ^^l'^^^'  a  été  préparé  par  E.   Kohner 

(voy.  le  mémoire  suivant),  il  se  transforme  en  indigo  pai*  fusion 
alcaline.  Les  dérivés  de  cet  éther  qui  donnent  le  meilleur  rendement 
en  indigo,  et  à  plus  basse  température,  sont  ceux  dans  lesquels 
rhydrogène  du  groupe  AzH  est  remplacé  par  un  reste  acide,  par 

ex.  le  dérivé  acétylé  G«H*  ^     ^CH«-CAz  ;  il  convient,  d'ailleurs, 

•!*■  réaliser  l'ciction  de  l'alcali  caustique  au  t»ein  du  naphialèno 
•ondu.  Par  ex.  1  gr.  de  dérivé  acétylé  est  chauffé  à  150*  avec 
i  lu  gr.  de  naphtalène,  on  mtroduit2  gr.  de  potasse  pulvérisée,  on 
I  agite  et  on  chauffe  1  h.  1/2  jusqu'à  170<*.  On  épuise  la  masse  à  l'eau 
chaude  et  on  insuffle  de  l'air  dans  la  sol.  aqueuse  de  façon  à  ppter 
Hadigo.  R,  MARQUIS. 


11^  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Action  de  la  formaldéhyde  et  de  l'acide  cyanhydrique  naie- 
sant  sur  Tacide  anthranilique  ;  E.  KOHNER  (Journ.  f.  prakL 
CL,  t.  63,  p.  892-404).  —  Antbranilidoacétonitnle  : 

yAzH-CH^-CAz 
\g02H 

140  gr.  d*acide  anthranilique  dissous  dans  120  ce.  d*acide  acé- 
tique sont  additionnés  en  refroidissant  de  100  gr.  de  cyanure  d? 
potassium  et  de  100  ce.  d'aldéhyde  formique,  en  faisant  des  addi- 
tions successives  de  cyanure  et  d'aldéhyde.  On  chaufîe  ensuite  à 
80-90*.  La  masse  refroidie  est  reprise  par  Teau,  essoréCt  dissoubf 
dans  un  faihle  excès  de  soude  et  pptée  par  HCl  à  25  0/0.  Le  ppt^ 
est  filtré  et  lavé  à  l'eau,  et  cristallisé  dans  3  fois  son  poids  d'alcool 
à  96  0/0  bouillant.  On  obtient  des  cristaux  jaunâtres  fondant  à  181* 
en  se  décomposant.  Ce  nitrile  se  comporte  comme  un  acide  fort 
donnant  des  sels  bien  déflnis.  Far  saponiRcation  il  donne  raciHt 
phénylglycocolle-o.-carbonique  ;  iondu  avec  KOH  à  220-230»,  u 
donne  de  l'indigo. 

Ether  méihylique,  —  Préparé  au  moyen  du  sulfate  diméthylique. 
f.  à  106%5. 

Dérivé  acélylé  de  Félher  méthylique.  —  C*H*'^     ^iH*CAz, 
^  ^   ^  \COOCH» 

f.  à  82-83°,  sol.  dans  l'alcool  et  le  benzène,  peu  sol.  dans  Tëther, 
insol,  dans  Teau.  Tacide  azoteux  réagit  sur  ranthranilidoacétonh 
trile  en  donnant  un  dérivé  nilrosé  fondant  à  113-114**  en  se  décom- 
posant; le  brome  en  sol.  chloroformique  donne  un  dérivé  brom^ 
f.  à  206-207°.  R.  MARQUIS. 

Notice  sur  l'action  de  la  formaldéhyde  sur  l'éther  métbj- 
lique  de  l'acide  anthranilique  ;  H.  ERDHANN  (c/ourc.  f.  prakt. 
Ch,,  t.  63,  p.  569-572).  —  Après  avoir  pris  connaissance  du  mé- 
moire de  M.  Hans  Mehner  sur  ce  sujet,  l'auteur  a  répété  d'an- 
ciennes expériences.  La  condensation  de  l'aldéhyde  formique  â\e*: 
l'éther  anthranilique  lui  a  donné  un  corps  fondant  vers  il*'- 
M.  Mehner  avait  obtenu  un  corps  fondant  à  118-120°  et  lui  avait 
attribué  la  formule  C^'^H'^Az^O*  d'un  produit  de  condensation 
de  1  mol.  d'aldéhyde  avec  2  mol.  d'éther.  L'auteur  trouve  qu»- 
les  analyses  s'accordent  mieux  avec  une  formule  C*''H**A2*0  j 
contenant  H*0  en  plus,  le  corps  qu'il  a  préparé  est  plus  stable 
que  celui  de  M.  Mehner  et  ne  perd  pas,  ou  très  peu,  d'aldéhydo 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1157 

formique  par  la  chaleur.  En  conclusion,  il  croit  que  Faction  de 
CH*0  sur  réther  anthraniliquese  passe  en  trois  phases:  1®  unemol. 
de  chacun  des  corps  réagit  en  donnant  Téther  mélhylèneanthra- 
nilique;  2""  deux  mol.  d'éther  méthylèneanthranilique  réagissent 
avec  â  mol.  d*eau,  en  éliminant  1  mol.  d'aldéhyde  formique  et 
en  donnant  le  corps  C*''H*^Az'0*-l-H*0;  S'»  ce  dernier  corps  peut, 
dans  des  circonstances  non  exactement  connues,  perdre  de  Teau 
et  donner  le  corps  C*"H*®Az*0*  de  M.  Mehner.  Les  trois  produits 
ainsi  possibles  auraient  des  solubihtés  analogues  et  donneraient 
des  mélanges  en  apparence  homogènes,  ce  qui  expliquerait  les 
chiffres  peu  concordants  des  analyses.  r.  marquis. 

Comment  peut-on  éviter  la  formation  de  bases  chlorées 
dans  la  réduction  des  dérivés  nitrés  au  moyen  de  Tétain  et  de 
Tacide  chlorhydrique';  Joh.  PINNOW  {Journ.  /.  pvakt,  Cb,, 
t.  63,  p.  352-363).  —  On  peut  remarquer  que  dans  les  cas  où  Ton 
obtient  une  base  chlorée  dans  la  réduction  d'un  nitré  par  Sn  et 
HCl,  le  groupe  nitro  est  voisin  d*un  groupe  amino  tertiaire 
(Az(CH3)«]  ou  d'un  groupe  éther-oxyde  (OCH^)  où  d'un  alcoyle. 
D'autre  part  la  production  de  ces  bases  chlorées  est  toujours  liée 
à  une  élévation  de  température  au  cours  de  la  réduction.  Four 
éviter  cette  élévation  de  température,  l'auteur  a  songé  à  diminuer 
la  tension  de  dégagement  de  l'hydrogène  en  créant  un  couple 
étain  platine,  ce  dernier  pouvant  être  remplacé  par  du  graphite, 
l^s  recherches  ont  porté  sur  la  réduction  de  la  m.-nitrodimélbyl- 
p.'toluidine  et  du  nitromélbylazimidotoluoi 


20  gr.  de  m,-nitrodiméthyltoluidine  sont  dissous  dans  84  ce.  HCl 
elliOcc.  H*0,  on  ajoute  une  pincée  de  graphite,  on  refroidit  et 
on  ajoute  peu  à  peu  36  gr.  Sn  en  agitant.  On  obtient  ainsi  avec 
^^igr.  de  nitré,  21«%5  de  base  bouillant  à  235%5-236«  et  4  gr. 
bouillant  à  236-239'';  par  la  méthode  ordinaire  on  obtient  avec 
60  gr.  de  nitré  25»',4  de  ba«^e  bouillant  jusqu'à  240%  2r,h  jusqu'à 
250»,  2i^,l  jusqu'à  265o  et  2«f',5  jusqu'à  265». 

Sitrométbyltoluylènediamine. —  63»f',5de  dinitromélhyltoluidine 
sont  délayés  dans  630  ce.  d'alcool,  additionnés  de  150  ce.  d'ammo- 


1158         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

niaque  (D  :0.91)  et  soumis  à  un  courant  de  H%.  La  diamine  brute 
pptée  est  dissoute  dans  20  p.  HGl  è  5,5  0/0  bouillant  et  repptée 
par  AzH^.  On  cristallise  dans  le  benzène,  prismes  f.  à  lSl*,î>- 
182»,5,  sol.  dans  l'acétone  bouillante,  CHCl»,  C*H*0«,  CW  el 
Talcool  bouillant,  peu  sol.  dans  Téther  froid  et  la  ligroïne. 

NitroméibylazimidotoluoL  —  20  gr.  de  nitrométhylloluylène- 
diamine  sont  dissous  dans  un  mélange  bouillant  de  467  ce.  H^O  et 
36  ce.  AzO^H  de  rf:  1.4,  on  refroidit  à  20-22«  et  on  introduit  S»*,» 
AzO^Na;  le  ppté  est  essoré,  lavé  à  Teau  et  à  Talcool  et  cristallin 
dans  réther  acétique.  Fines  aiguilles  brun  clair,  f.  à  174,5-i75*,5, 
fac.  sol.  dans  Tac.  acétique  bouillant  et  CHCl^,  sol.  dans  TacétODe, 
le  benzène  et  Téther  acétique  bouillants,  peu  sol.  à  froid.  Rendeinfitt 
12'%2.  La  réduction  du  nitrométhylazimidotoluol  par  Sn  et  HClen 
présence  de  graphite  donne  Famido  mélangé  d'une  base  chlorée. 

R.  MARQUIS. 

De  remploi  d'une  méthode  de  détermination  quantitative  des 
groupes  AzO^  par  Yoie  Yolumétrique  ;  Paul  ALTMAHN  {Jonn. 
f,  prakt.  Ch,,  t.  63,  p.  370-880).  —  L'auteur  examine  la  métbodt 
basée  sur  la  réduction  du  groupe  AzO*  par  SnCl*  et  titralion  î 
riode  du  réactif  en  excès  : 

—  Az02  +  3SnC12  +  6HCI  =  — AzH2  +  3SnCI*  +  2H20, 
2  SnCl»  +  21»  =  SnCl*  +  Snl* . 

On  peut  d'ailleurs  titrer  Texcès  de  SnCl*  au  moyen  de  pemMO- 
ganate,  soit  directement,  soit  par  l'intermédiaire  du  chlorure  lor- 
rique  d'après  la  méthode  de  Rieth. 

Les  nombreuses  applications  que  l'auteur  a  faites  de  ce  proc<^<* 
montre  qu'il  n'est  pas  général  et  ne  convient  pas  à  tous  les  dérivé» 
nitrés.  r.  marquis. 

Sur  plnsieurs  relations  entre  les  constantes  physiques  st  It 
constitution  des  aminés  benzénoides  (2*  partie);  Paul  60B0AI 
et  Leon>ard  LIHPACH  (Chem.  Soc,  t.  79,  p.  1080;  8.1901)- 
Par  la  subslilution  de  l'hydrogène  benzénique  dans  les  lormyl-H 
ncétylaniiides  par  des  groupes  méthyle,  on  peut  obtenir  88  compo- 
sés. Ceux-ci  peuvent  être  classés  par  rapport  au  nombre  p  de  leurs 
groupes  substituants  et  à  leurs  positions  relatives.  Le  rapport  de 
leurs  points  de  fusion  est  montré  par  leurs  valeurs  délerminé^i 
expérimentalement.  La  moyenne  D  des  points  de  fusion  d*uoe 
série  isomérique  peut  être  calculée  d'après  p.  Dans  chaque  série, 


CHIMIE  ORGANIQUE.  il&9 

I*un  des  points  de  fasion  est  identique  à  cette  valeur  moyenne  et 
les  autres  en  difTèrent  en  plus  ou  en  moins  de  quantités  égales. 

Par  exemple,  dans  la  série  de  Tacéto-toluide ,  la  moyenne 
D  =  i06*,S;  c'est  pratiquement  le  point  de  fusion  de  1*1  I2-acéto- 
toluide  (107*»).  Le  composé  1 1 3  fond  à  65*,5  et  le  composé  114  à 
147*.  le  dernier  composé  fondant  40*, 5  plus  haut  et  le  premier, 
41"*  plus  bas  que  la  moyenne  D. 

Les  points  de  fusion  sont  plus  hauts  quand  deux  positions  ortho 
sont  occupés,  et  plus  bas  quand  les  positions  meta  ou  meta  et  para 
sont  occupées.  Les  points  de  fusion  semblent  être  principalement 
déterminées  par  les  positions  ortho  ou  par  les  voisines.  Ces  idées 
sont  appuyées  par  la  théorie  des  invariants.  a.  hébert. 

Notes  additionnelles  sur  la  dinitro-ortho-apisidine.  Une 
réaction  chimique  dans  laquelle  un  des  produits  continue  la 
même  réaction;  Raphaël HELDOLAet John Targas ETRE (CÂe/u. 
Soc,  t.  79,  p.  1076;  8.1901).  —  Il  a  été  montré  que  la  dinilro- 
anisidine  possédait  la  constitution  d'une  4:5-dinitro-2-amino- 
anisole;  les  auteurs  reviennent  sur  ce  point  et  constatent  l'action 
remarquable  de  Tacide  nitreux  sur  ce  composé. 

Les  diphénylaziues  de  la  triaminoanisole  et  ses  dérivés  acé- 
tylés.  —  La  dinitroacétanisidide  est  réduite  en  solution  dans 
Pacide  acétique  glacial  par  la  poudre  A^  zinc  et  Tacide  chlorhy- 
drique;  la  solution  contenant  l'acëlyUriaminoanisole  est  mélangée 
avec  une  solution  acétique  de  benzile  et  chauffée  au  bain-marie. 
En  diluant  et  neutralisant  par  l'ammoniaque,  on  obtient  Tazine  en 
poudre  ocreuse  soluble  en  brun  dans  Talcool  bouillant  avec  une 
légère  fluorescence  à  froid  ;  Tazine  se  sépare  en  aiguilles  fondant 
à  228-224^ 

Le  dinitroanisidine,  par  un  traitement  similaire,  donne  une  azine 
en  aiguilles  brunes  à  bords  dentelés,  fondont  à  194-195*.  La  solu- 
tion alcoolique  possède  une  fluorescence  verte  à  froid; le  composé 
est  basique,  soluble  dans  Tacide  chlorhydrique  en  prenant  une 
couleur  ronge  disparaissant  par  dilution. 

La  constitution  de  ces  composés  est  montrée  par  les  formules  : 

Cail^O-AzH/NAz  r  G-C«H5  AzHa/^Azr  C-G«H* 

CH3oi      >  Az = C-C«H^  CH3ol       Jaz = G-C«H5 

I  Diaxotatiou    quantitative    de  la  dinitro-oanisidine.  —  On   a 

montré  que  ce  composé  perd,  par  diazotation,  un  groupe  nitré 


il60         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

occupant  la  position  para  par  rapport  au  groupe  aminé,  le  composé      \ 
résultant  étant  un  diazoxyde.  ^élimination  se  ferait  de  la  façon 
suivante  : 

/Az2-0iH'  yAx^ 

Az02-C6H2(OGH3)<  9^      Az02-C«H2(OCH3)<  |      . 

\iAz02  \0 

11  y  aurait  là  un  cas  remarquable  d'une  réaction  chimique  dans 
laquelle  un  des  produits,  l'acide  nitreux,  est  le  même  corps  que  le 
réactif  ajouté.  Il  en  est  bien  ainsi,  car  les  auteurs  se  sont  assurés 
par  des  expériences  directes  que,  tandis  que  la  limite  théorique  de 
diazotation  n'est  pas  atteinte  en  5  jours,  le  rendement  réel  de 
diazoxyde  formé  est  en  très  grand  excès  sur  celui  capable  d'être 
produit  par  le  poids  de  nitrite  ajouté.  Le  groupe  nilro  éliminé 
ainsi  continue  donc  la  diazotation.  a.  hébbrt. 

Contribution  à  la  connaissance  dti  chlorure  de  m.-cyaBO- 
benzyle;  F.  EHRLICH  (D.  ch.  G.,  t.  34,  p.  3366;  26.10.1901).  - 
Tandis  que  les  chlorures  de  la  série  orlho  et  de  la  série  para  ont 
été  bien  étudiés,  le  chlorure  de  m.-cyanobenzyle  est  moins  connu, 
Tauteur  en  a  préparé  un  certain  nombre  de  dérivés  qu*il  décrit 
dans  le  présent  mémoire. 

1  -m.'CyaDobenzylamwe.  —  Lorsqu'on  chauffe  au  réfrigéram 
ascendant  pendant  20  minutes,  la  m.-cyanobenzylphtalimide  avec 
une  solution  alcoolique  étendue  de  potasse  caustique,  on  obtient 
après  neutralisation  par  l'acide  chlorhydrique,  Vacide  m.-cyano- 
benzylphtalaminique  CO«H .  C^H* .  CO .  AzH .  CH« .  C«H* .  CAz,  qui  se 
dissout  facilement  dans  l'ammoniaque  et  fond  à  175*  en  régénérant 
la  phtalimide.  Si  l'on  évapore  sa  solution  aqueuse  au  B.-H. 
presque  jusqu'à  siccité  et  que  l'on  reprenne  le  résidu  avec  de  Teau 
froide,  on  obtient  une  certaine  quantité  de  phtalimide  qui  reste 
insoluble,  tandis  que  la  m.'Cyanobenzylamine  formée,  passe  dans  la 
solution  d'oili  on  la  retire  par  extraction  à  l'éther  après  avoir  rendu 
alcalin.  Le  chlorhydrate  de  cette  base  fond  à  221-222®,  son  picrate 
à  217*»  en  se  décomposant,  son  chloroplatinate  à  240*,  son  oxalale 
à  196»,5. 

Di'UU'Cyanobenzylamine.  —  On  obtient  cette  base  en  laissant 
longtemps  en  contact  le  chlorure  de  m.-cyanbenzyle  avec  une 
solution  alcoolique  d'ammoniaque  ou  plus  rapidement  en  chaut-       . 
fant    sous    pression    pendant    10    heures    à    100®,    2   gr.   de    É 
chlorure  avec  10  ce.   d'une   solution   alcoolique  d*ammoniaque    ^ 
à  10  0/0.  La  base  libre  se  présente  sous  la  forme  d'une  huile  qui 


CHIMIE   ORGANIQUE.  1161 

se  concrète  sous  l'exsiccateur  et  cristallise  de  l'alcool  étendu  d'eau 
en  aiguilles  feutrées,  F.  54*.  Son  chlorhydrate  fond  à  234-235% 
son  chloroplatinate  est  en  aiguilles  jaunes,  F.  231,  son  chloraurate 
en  aiguilles  jaune  d'or,  F.  209*»,  son  picrate  en  prismes  rhom- 
biques  et  brillants,  F.  170*»,  son  chromaie  en  aiguilles  jaunes, 
qui  se  colorent  en  brun  sous  l'action  de  la  lumière. 

La  tri-ûï.^cyanobeazylamine  (CAzC*H*.CH*)*Az  se  forme  en 
^^>6tite  quantité  dans  la  préparation  précédente  et  s'obtient  le 
mieux  en  chauffant  en  tube  scellé  à  100^  pendant  5  heures  la  m.- 
dicyanobenzylamine  avec  le  chlorure  de  m.-cyanobenzyle.  Elle  cris- 
tallise en  feuillets  rhombiques,  F.  118-1 19"*. 

Les  groupes  GAz  peuvent  être  saponifiés  par  l'action  de  l'acide 
chlorhydrique  fumant  sous  pression  et  l'on  obtient  Yacide  triben- 
zylamine-m.'lricarboDique. 

Le  rbodanure  de  m,-cyanobenzyle^  tables  rhombiques,  fusibles 
à  55'',  fournit  par  saponification  au  moyen  de  l'acide  chlorhydrique 
fumant,  au  réfrigérant  ascendant,  un  acide  bemylsulfure-m," 
dicarbonique  qui  se  forme  en  vertu  de  l'équation  : 

2COOH-G«H*-CH2.SH  =  (GOOH-C6H*.GH2)2S  +  H^S. 

Si  l'on  chauffe  par  contre  pendant  3  heures  à  170*  en.  tube 
scellé,  il  se  forme  un  acide  bénzyidisulfure- m.- dicarbonique 
(COOH.C«H*.CH«)«S«.  Lorsqu'on  fait  passer  pendant  1  heure  de 
rhydrogène  sulfuré  dans  une  solution  froide  de  rbodanure  de 
m.-cyanobenzyle  dans  l'ammoniaque  alcoolique,  on  obtient  le  disul- 
iure  de  m.-cyanobenzyle  en  aiguilles  qui  se  colorent  peu  à  peu  en 
jaune  à  l'air  et  qui  fondent  à  116-117**.  Ce  composé  chauffé  avec 
HCl  fumant  donne  l'acide  benzyldisulfure-m. -dicarbonique  corres- 
pondant à  celui  dont  il  vient  d'être  question. 

L'auteur  a  préparé  encore,  pour  compléter  la  série  des  dérivés 
soufrés  du  m.-cyanobenzyle,  le  sulfure  de  m.-cyanobenzyle 

(GAz-G«H*-GlP)»S, 

prismes  ou  bâtonnets,  F.  99°,5  et  le  mercaptan  de  m.-cyanobenzyle 
GAz. C*H*.CH'.SH  qui  se  concrète  dans  un  mélange  réfrigérant, 
pour  fondre  à  24-25°  et  se  décompose  vers  180°. 

Enfin  en  nitrant  le  chlorure  de  m.-cyanobenzyle  dissous  dans 
H^SCH  concentré  au  moyen  du  nitrate  de  potassium,  l'auteur  a 
obtenu  le  chlorure  de  p.'niiro-m.-cyanobenzyle 

GAz-G6H3(Az02)CH2CI, 


ii^  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS 

qui  cristallise  dans  Talcool  en  feuillets  ou  en  aiguilles  brunes, 
F.  59-60*. 

La  constitution  de  ce  produit  a  été  établie  en  examinant  son 
produit  de  rédiiction  qui  correspond  au  p.-amino-mMolunilrile 
C«H3(CH3)(CAz)rAzH«).  Ce  dérivé  qui  cristallise  dans  la  ligroïne 

1  3  4 

en  aiguilles  blanches  et  brillantes,  fusibles  à  60-61*'  fournit  par 
saponification  lorsqu*on  le  chauffe  en  tube  scellé  pendant  10  heures 
à  lOO"",  avec  de  Tacide  chlorhydrique  fumant,  un  acide  aminotoluy- 
lique,  F.  i72**,5,  qui  a  été  identifié  avec  Vacide  p.'amino-mMoluy- 
Uque  (p.-méthylanthranilique)  déjà  décrit  par  Jacobsen  et  Panao- 
tovic,  toutefois  le  point  de  fusion  de  son  chlorhydrate  (200-201*)  ne 
correspond  pas  exactement  avec  celui  indiqué  par  le  second  de 
ces  auteurs  (207*').  Cet  acide  chauffé  à  120-iâO*  avec  la  formiamide 
fournit  un  produit  de  condensation  qui  constitue  la  d'OxyS-méthyl' 
quinazoUne 

CH3/^,-C(0H)  =  Az 

I  * 

Az CH 


UL 


ce  qui  est  conforme  à  sa  nature  d'acide  o.-aminé.  La  base  en 
question  est  en  petites  aiguilles  feutrées  et  blanches,  F.  251"*;  elle 
se  dissout  facilement  dans  Tacide  acétique  cristallisable,  Tacétone, 
Talcool  et  Teau  bouillante,  ainsi  que  dans  les  acides  et  les  alcalis. 
Son  chloroplatinate  obtenu  sous  la  forme  d'un  précipité  cristallin, 
fond  à  290**  en  se  décomposant.  r.  reveadin. 

Sur  la  préparation  des  hydrasines  alcoylées;  R.  STOLLË 
{D,  CÎ2.  G.,  t,  34,  p.  8268;  26.10.1901).  —  La  méthode  employée 
par  Ladenburg  pour  alcoyler  les  bases,  consistant  à  les  chaufler 
avec  des  sulfates  alcooliques  en  solution  aqueuse,  a  été  essayée 
par  Tauteur  pour  alcoyler  Thydrazine.  On  obtient  dans  ce  cas 
des  hydrazines  monoalcoylées  qu'on  débarrasse  de  Thydrawne 
non  transformée  en  agitant  le  produit  de  la  réaction  avec  de  la 
henzaldéhyde ;  en  le  traitant  ensuite  parle  chlorure  de  benzoyle 
en  présence  de  carbonate  de  soude  on  obtient  la  rf/Ae/izo^/e'/AWA/- 
drazine  qui  cristallise  avec  ou  sans  eau  de  cristallisation  et  fond, 
anhydre,  à  132-133*.  Elle  est  à  peine  soluble  dans  Téther. 

La  dibenzoylpropylhydrazine  cristallise  dans  Talcool  étendu  en 
aiguilles,  F.  131"*,  difficilement  solubles  dans  Téther;  la  diben- 
zoylbuiylbydrazine  est  une  poudre  cristalline  blanche,  F.  167*; 
la  dibenzoylamylhydrazine  fond  à  133®.  f.  HKX'CRDUf. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1163 

Sur  la  benséne-azo-p-naphtylauramine  ;  R.  HÔHLAU  et  K.  P. 
GRAELERT(Z7.  cb.  G.,  t.  34,  p.  3384;  26.10.1901).  —  L'un  des 
auteurs  et  Heinze  ont  fait  récemment  une  communication  sur 
Taction  du  tétraméthyldiamidobenzhydrol  sur  les  composés  para 
et  ortho-amidobenzoVques.  Avec  les  dérivés  ortho  ils  avaient 
obtenu  des  combinaisons  renfermant  les  chromophores  Az  I  Az  et 
Az  I  G  et  constituant  des  azoauramines;  ces  colorants  prennent 
naissance  au  moyen  des  azoleucauramines  correspondantes  par 
élimination  d*hydrogène  lorsqu'on  les  chauffe  en  solution  alcoo- 
lique. La  transformation  de  la  benzène-azo-^naphtylleucauramine, 
cependant,  ne  leur  avait  pas  réussi  d'une  manière  satisfaisante.  En 
étudiant  de  nouveau  cette  question,  les  auteurs  du  présent  mémoire 
sont  arrivés  à  modifier  leur  procédé  et  à  obtenir  le  composé 
cherché. 

On  chauffe  au  réfrigérant  ascendant  1  partie  de  benzène-azo-p- 
naphtylleucauramine  avec  1,5  partie  d* alcool.  La  leucauramine  ne 
parait  pas  entrer  en  solution,  car  il  reste  toujours  des  cristaux. 
Au  bout  de  14  heures  la  transformation  est  faite,  un  essai  addi- 
tionné d*acide  acétique  ne  se  colore,  lorsqu'on  le  chauffe,  ni  en 
bleu,  ni  en  vert,  mais  reste  rouge.  Les  cristaux  déposés  sont  cris- 
tallisés de  nouveau  dans  un  mélange  d'éther  acétique  et  d'alcool 
méthylique  ;  ils  constituent  le  15  0/0  de  la  leucauramine  em- 
ployée. 

La  benzène-azo-p-naphtylauramine  ainsi  obtenue  est  en  cristaux 
rhombiques,  écarlates,  F.  179-180**;  elle  est  facilement  soluble  dans 
le  benzène,  le  chloroforme,  Téther  acétique,  assez  difficilement 
dans  l'acétone  et  l'alcool  méthylique;  chauffée  avec  de  l'acide 
sulfurique  à  5  0/0,  elle  se  scinde  d'une  manière  nette  en  benzène- 
azo-p-naphtylamine  et  tétraméthyldiamidobenzophénone. 

F.    REVERDIN. 

Rédaction  de  l'indigo  dans  un  milieu  anhydre;  Arthur  BINZ 

(Journ.  t.  prakt,  Ch.^  t.  63,  p.  497).  —  Quand  on  traite  l'indigo, 
dissous  dans  le  naphtalène,  parla  poudre  de  zinc  sèche,  il  se  forme 
une  substance  verte  possédant  les  propriétés  du  dérivé  zincique  de 
l'indigo  blanc.  La  masse,  traitée  par  la  soude,  donne  de  l'oxyde 
de  zinc  et  le  sel  de  soude  de  l'indigo  blanc.  Une  partie  de  l'indigo 
est  d'ailleurs  détruite  pendant  la  réaction.  Cette  réaction  a  lieu  en 
l'absence  de  toutes  traces  d'humidité;  d'autre  part,  le  naphtalène 
n'agit  pas  sur  la  poudre  de  zinc,  on  doit  donc  admettre  que  l'in- 
digo s'associe  au  zinc  pour  donner  le  sel  de  zinc  de  l'indigo  blanc. 

R.    MARQUIS. 


1164  ANALYSE  DES   TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Sur  les  phônozyacôtamidines  aromatiques;  Georg  COHH 
{Journ.  t.prakt.  CL,  t.  63,  p.  188-192).  —  L'auteur  étudie  les 
produits  de  condensation  de  l'acide  phénôxyacétique  avec  les 
orthodiamines. 

I.  Dérivés  de  rorthoaminophénétidine  —  Parties  égales  d'ac. 
phénoxyacétique  et  de  diamine  sont  chauffées  1/2  heure  à  140-160*, 
on  fait  cristalliser  le  produit  dans  le  benzène.  L*amidine  formée, 
de  constitution  suivante  : 

AzH— .'^.OCms 
G6H«-0-GH2-( 


fond  à  168-169*.  Son  chlorhydrate  fond  au-dessus  de  100*,  perd 
de  Teau  et  fond  à  nouveau  à  205*.  Lq  picrate  fond  à  211-212*. 

m.'P .  ^crésoxyméthyléthoxybemimidazol  : 


GH3-C6H*-0-CH2-c/  I       I 

1         *  ^Az 1     JOG2H5 


Formé  par  combinaison  de  To.-amidophénétidine  avec  Tacide 
crésoxyacétique;  le  produit  de  la  fusion  des  deux  corps  est  repris 
par  du  benzène  et  cristallisé  dans  un  mélange  d'acétone  et  d'éther 
de  pétrole,  puis  dans  l'alcool  à  60  0/0.  Feuillets  blancs,  F.  à  145- 
146*.  Le  picrate,  cristallisé  dans  Talcool  bouillant,  est  en  ânes 
aiguilles  f.  à  226-227*. 

m.-Thymoxyméthyl'éthoxybettzimidazol 


-0-GH2-c/ 

\AzH 


Fusion  de  4,5  p.  d'acide  thymoxyacétique  et  de  3  p.  d'o.-amido- 
phénétidine,  le  produit  est  purifié  par  l'intermédiaire  de  son  chlor- 
hydrate. La  base  fond  à  84-86*,  le  chlorhydrate  à  208*  (alcool)- 
206*  (eau)  ;  le  picrate  à  194*. 

Le  composé  isomère  dérivé  du  carvacrol  fond  à  124-125*,  soa 
picrate  fond  à  204*. 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1165 

Gaïacoloxyméthylétboxybenzimidazol 


0CH3 


C«HK      1  A^kz /^   >OC2H5 

\0-CH2.Gf 
2  \AzH 


fond  à  122-123»,  le  picrate  fond  à  178-174*  par  un  chauffage  lent, 
chauffé  brusquement  dans  un  tube  capillaire  il  fond  à  125<*  puis  se 
solidifie  pour  fondre  de  nouveau  à  174''. 

Le  m.'eugénoloxymétbylétbôxybenzimidazol  fond  à  75-76»,  son 
picrate  f.  à  125*. 

m.'OL'Napbtoxymétbyl'étboxybenzimidazoL  —  2  parties  d'o.-a- 
roidophénétidine  et  2,7  p.  diacide  naphoxyacétique.  Le  produit 
broyé,  lavé  à  Téther,  est  cristallisé  dans  Talcool,  F.  à  190*.  Picrate 
f.  à  227.228*. 

V isomère  dérivé  du  p-naphtol  fond  à  163-165',  le  picrate  f.  à 
249.250\ 

II.  Dérivés  de  ro.'toluylènediamine.  Pbénoxyméthyl^métbyl- 
benzimidazol 


C6H5-0-CH2-g/ 


GH3 


1,2  p.  de  base  et  1,7  p.  d'acide  sont  chauffés  3/4  d'heure  à  150'». 
La  masse  est  épuisée  à  Téther  et  le  résidu  crist.  dans  Talcool,  f.  à 
170-171  •.  Picrate  f.  à  216-217*. 

Gaïacoloxymétbyl'inétbylbcnzimidazol,  f.  à  78-80'*.  Picrate  f .  à 
179«. 

Eugénoloxymétbyi'métbybenzimidazol^    f.  à  71-73'».    Picrate 

f.  à  132'».  R.   MARQUIS. 

Sur  la  bensylaside  ;  Th.  CURTIUS  et  D&RAPSKT  {Journ.  f. 
prakt,  Cb.,  t.  63,  p.  428-444).  —  U  benzylazide  C«H5-CH«.Az/ il 

est  susceptible  de  donner  lieu,  sous  Faction  des  acides  minéraux, 
à  trois  processus  de  décomposition  différents  : 
1'»  11  y  a  dégagement  d'azote  et  formation  d'aldéhyde  : 

C«H5(;H2Az3  =  A22  4-  C^^H^CHUz  < 

Le  reste  C*H''*CH*Az<<  subit  une  transposition  moléculaire  et  se 
transforme  en  iminoaldébyde  C^H^CH=AzH  qui  s'hydrate  enfin  : 

C«H5Gn = XM  +  IPO  =  AbH3  +  C«H5CH0  ; 


1166  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

2*»  Ce  même  résidu  reste  C«H*CH'Az<  peut  subir  une  autre 
transposition  conduisant  à  la  méthylèneaniline  C^WAz=Clï*  qui 
par  hydratation  donne  de  VanIJine  et  de  Valdépyde  formique  ;  la 
majeure  partie  de  ces  deux  corps  se  condense»  d'ailleurs,  en 
anhydroformaldéhydaniline  ; 

S""  Enfin  la  benzylazide  peut  conduire  à  la  benzylamioe  d'après 
la  formule  : 

G«H5CH2Az3  +  H20  =  Az20  +  G^HSCHîAzHa , 

4**  Dans  l'hydrolyse  de  la  benzylazide  par  les  acides  minéraux 

étendus,  il  y  a  aussi  formation  d'un  peu  d'acide  azothydrique. 

Partie  expérimentale.  —  Benzylbydrazine,  —  Réduction  de  la 

C«H».CH=Az 
beuzaldazine  \    en  benzalbenzyïbydrazone'  : 

C«H»-CH=Az 

C6H5.GH = Az-AzUCHî-G^HS , 

et  scission  de  cette  dernière  par  HCl  étendu.  —  NUrosobemyl- 
bydrazine  C«H**-CH*-Az<^^u,  ;  dissolution  du  chlorhydrate   de 

benzyihydrazine  dans  un  excès  de  sol.de  AzO^Na  et  chauffe  d'une 
demi-heure  au  B.-M.,  il  se  sépare  une  huile  jaune  qui  cristallise 
par  refroidissement. 

Benzylazide.  —  10  gr.  de  nitrosobenzylhydrazine  sont  chauffés 
1  heure  avec  100  ce.  de  SO*H*  à  10  0/0  au  B.-M.,  on  entraine  à  la 
vapeur,  le  distillât  est  épuisé  à  Téther,  et  la  sol.  élhérée,  distillée. 
La  benzylazide  bout  à  74"^  sous  11  mm.  On  peut  aussi  la  préparer 
par  réaction  de  Tiodure  de  benzyle  sur  l'azoture  d*argent. 

La  benzylazide  est  stable  vis-à-vis  de  l'eau  et  de  l'alcool  bouil- 
lants, et  vis-à-vis  de  la  potasse  alcoolique.  Les  acides  minéraux 
lui  font  éprouver  les  décompositions  citées  plus  haut.  Suivent  les 
détails  des  expériences.  r.  marquis. 

Condensation  de  la  phényléthylcétone  avec  la  bensaldéhyde  ; 
Robert  DUNCOMBE  kVZLL(Cbem,  Soc,  t.  79, p.  928-9S9;  7.1901). 
—  La  condensation  à  froid  de  la  phényl-élhylcétone  avec  la  ben- 
zaldéhyde,  en  présence  de  méthylate  de  sodium  en  sol.  à  20  O^U. 
fournil,  outre  la  benzalpropiophénone  impure,  le  J .S-diphényl-S- 
méthyltviméthylèncglycol  : 


C»H5-CHOH.GH.CHOH-C6H5 

;H3 


A, 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1167 

qui  crint.  dans  la  ligroïne  bouillante  additionnée  de  quelques 
gouttes  d'alcool  en  aig.  F.  98-99'*,  sol.  dans  les  solv.  org.  et  dont 
le  dérivé  diacétylé  C**H*«(0C0CH3)«crist.dans  Talcool  en  prismes 
F.  123-124*.  Par  oxydation  au  moyen  du  mélange  chromique,  ce 
comp.  se  transforme  en  méthyldibenzoylméthane  : 

C6H5CO.CH-GO-G«HS 
CH3 

déjà  obtenu  par  Beyme  (Diss.  Leipzig  1900). 

La  substitution  de  l'éthylate  au  méthylate  de  sodium  comme 
agent  de  condensation  donne  lieu  à  la  formation  des  mêmes  pro- 
duits et  en  outre  du  S-phényUl.S'diméthyUl.S'dibeaioylpropane: 

C«H5.GO-CH-GH3 

GH-G«H5, 
C«H5-GO-CH-GH3 

crist.  dans  Talcool  et  F.  ^62-163^ 

C«H».C0-C.CH3 
La  benzalpropiophenone  n  peut  être  obtenue 

CH-C«Hî^ 

pure  en  opérant  la  condensation  en  présence  de  potasse  ou  avec 

de  bien  meilleurs  rendements  (70  0/0)  par  Faction  de  HGI  sec  ; 

huile  jaune  paille  F.  210-213*  sous  23  mm.  —  La  phénylhydrazone 

C'^H'^Az*  crist.  dans  Talcool  en  aig.  jaunes  se  ramolissant  à  115% 

F.  127-128°.  —  Le  dibromure  de  benzalpropiophenone  : 


G^HS-GO-GBr-GH  Br.G«H5 


i 


obtenu  par  Taction  de  Br  en  sol.  chloroformique  est  une  huile 
incristallisable. 

La  benzalpropiophenone  se  condense  avec  Téthylphénylcétone 
en  présence  d*éthylate  de  sodium  en  sol.  éthylique  en  donnant 
presque  quantitativement  le  S-phényl-J  .S-dimétbyl-l .S-dibenzoyl- 
propane  qui  crist.  dans  Talcool,  F.  162-163*  et  en  petite  quantité 
un  isomère  de  ce  composé,  plus  sol.  dans  Talcool  et  crist.  en  aig. 
F.  121-122*. 

Ces  deux  comp.  sont  vraisemblablement  stéréo-isomères;  car, 


4168        V  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

chaufTés  en  tube  scellé  à  120-130*  pendant  4  heures  avec  le  chlor- 
hydrate d*hydroxylamine,  ils  fournissent  une  triphényidiméthyl- 
pyridine,  probablement  la  2,4,6-tripbényl'3.6'dimétbj^lpyridiDe 
crist.  en  aig.  incol.  F.  155-156".  A.  valeur. 


( 


Sur  rauto-oxydation  de  la  carrone;  C.  HARRIES  (D.  cb.  G., 

t.  34,  p.  2105-2106;  6.7.1901).  —  Si  Ton  agite  de  la  carvone  à 
Tair  ou  mieux  dans  une  atmosphère  d'oxygène  en  présence  de 
baryte  hydratée,  il  se  fixe  à  la  fois  de  Toxygène  sur  la  carvone  et 
sur  la  baryte;  il  se  fait  du  bioxyde  de  baryum  d*une  part  et 
d'autre  part  une  dicétone  qui  n*est  autre  que  la  /-j!iié/A//-4-/>ro- 
pényldibydrorésorcine.  Ce  produit  est  en  effet  identique  avec  la 
dicétone  dont  la  dioxime  a  été  obtenue  antérieurement  par  oxy- 
dation de  Toxaminocarvoxime. 
Les  schémas  suivants  illustrent  ces  deux  processus  d'oxydation  : 


G-GH3 

hg/Ngo 

C.GH3 
(OH)G/NiO 

GH-Clia 
GO/NCO 

H2cIJgH2 

H^cl/GHî 

H^dv/^H» 

GH-G3H5 

GH-G3H5 

CH-C3H5 

Carvone. 

Forme  énoliqoe                 Forme  cétoniqve 
da  prodoit  d'oxydation.       da  produit  d'oxydation 

G-GH3 

GH-GH3 

HC^X:=Az(OH) 

1 

(OH)AzHGH 

'^Y:=ab(0H) 

H2Cv/GH2 
GH-G3H5 

WQ 

GH-G3H5 

Girvoxime. 

Oxaminoearvoxime. 

GH-GH3 

(0"H)Az=:G(^^G=Ae(OH) 

H»dsJGH2 

GH-G3H5 

Dioxime. 

L.  J.  SMON. 

Sur  la  A^-menth6ne-2-one  et  la  canrotanacôtone  ;  C.  HARRIBS 

(D,  ch.  C,  t.  34,  p.  1924-1935;  22.6.1901).  —  En  hydrogénant  au 
moyen  do  poudre  de  zinc,  au  sein  de  l'alcool  méthylique  l'hydro- 
bromocarvone,  on  régénère  une  portion  de  carvone;  le  reste  est 
transformé  en  un  isomère  de  la  dihydrocarvone,  nettement  diflé- 
rent  de  celle-ci  et  qui  n'est  autre  qu'une  modiûcation  active  de  h 


{ 


CHIMIB  ORGANIQUE.                                      1169 

cétone  non  saturée 

dont  la  carvotanacétone  de  Se  m  m  1er  est  la 

forme  racémique 

G.CH3 
Hc/^CO 

CH-CH3                    OGH3 
Hac/Nco                Hg/NgO 

h^gI^^h^          HK::'vJcHa 

HK\   JcHî 

Ch 

i 

Hî»C      CH3 

GH                             CH 

G                                 CH 

CH^    GH3                 Gri3     tH3 

Ctnrone. 

Dibydroeanrone                 Cinrotaoaeétoie 

A^  ^  menUièoe-S-one.          A    menthèoe-S-one. 

Pour  séparer  la  carvone  inaltérée  du  dibyclrure,  on  traite  par 
l'acide  bromhydrique  en  solution  acétique  qui  se  flxe  sur  la 
carvone  exclusivement  et  on  distille  dans  la  vapeur  d*eai|;  le 
dihydrure  seul  est  entraîné  :  on  purifie  cette  cétone  au  moyen  de 
sa  semicarbazone. 

La  A«  menthène-2-one  C*<>H**0  est  une  huile  jaune,  très  réfrin- 
gente distillant  sous  la  pression  ordinaire  à  227-228''  et  à  96-97<' 
sous  la  pression  de  9  mm.  exactement  comme  la  carvone  :  on  ne 
peut  donc  pas  les  séparer  par  distillation.  Son  poids  spécifique  est 
à  10«  0,9411  et  à  13^  0,9351.  Elle  est  dextrogyre  et  possède 
l'odeur  de  la  carvone  atténuée. 

Sa  semicarbazone  cristallise  bien  dans  l'alcool  et  est  insoluble 
dans  l'éther;  elle  suinte  à  170»  et  fond  à  173-174<».  La  combinaison 
correspondante  de  la  carvotanacétone  fond  à  177°, 

Son  oxime  fond  à  75-77'';  celle  de  la  carvotanacétone  fond 
à  92.9S*. 

Soumis  à  l'action  de  l'hydroxylamine  libre  en  présence  d'alcool 
niéthylique,  la  menthénone  fournit  une  oxamino-oxime  qui  par 
oxydation  à  l'air  donne  la  dioxime  d'une  dicëtone  cyclique  saturée  : 

HG-GH3 
OH- AzH-HGj^'^Ng = AeOH 

H2gI     JcH2 


CH-CSH*» 
Oiaoïino-oiime. 


GH.GH3 

OHAz=C/'\g=AzOH 

H^ci^  JcH2 

dH-C3H7 
Dioxime. 

soc.  Gfoif.,  S*  8BR.,  T.  XXVI,  1901.  — TraT.  ètrang. 


74 


1170  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

La  menthénone  donne  avec  Thydrogène  sulfuré  une  combi- 
naison cristallisée  en  flnes  aiguilles  fondant  à  222-2âS*;  la  com- 
binaison correspondante  de  la  carvotanacétone  fond  a  205*. 
Semmler  avait  indiqué  95*.  La  composition  de  cette  combinaison 
est  représentée  par  (C*^H*«0)*H«S  et  est  de  la  forme 


\g(OH)-S-C(OH)/ 


La  menthénone,  réduite  par  la  poudre  de  zinc  et  la  soude 
alcoolique,  fournit  la  d  carvomenthone  connue;  réduite  par  Tamal- 
game  d'aluminium,  elle  donne  une  combinaison  trimoléculaire 
C«oH340*,  dicétone  cyclique  saturée  dont  la  dihydrazone  fond 
à  260*. 

L* acide  bromhydrique  en  solution  acétique  se  fixe  dinicilemenl 
sur  la  menthénone;  le  nitrate  basique  de  plomb  agissant  sur  Je 
dérivé  brome  en  solution  dans  Talcool  méthyiique  bouillant  enlève 
Tacide  bromhydrique  en  régénérant  la  menthénone  sans  qu'on 
constate  de  migration  de  la  liaison  éthylénique.  Enfin,  oxydée  par 
le  permanganate,  la  menthénone  fournit  d*une  part  de  Tacide 
pyruvique  qu'on  a  caractérisé  par  sa  phénylhydrazone  et  d'autre 
part  un  acide  cristallisé  qui  est  vraisemblablement  un  acide  ïsch 
propylsuccinique  actif.  l.  j.  simom. 

Dérivés  chlorés  de  la  pyridine  (T""  partie).  Produits  de  con- 
densation ;  W.  J.  SELL  et  F.  W.  DOOTSON  (Cbem.  Soc,  t.  79, 
p.  899-906;  7.  1901).  —  Les  auteurs  ont  étudié  un  composé 
C«oH"Az«Cl**  obtenu  antérieurement  (BuîL  Soc,  cbim.,  t.  24, 
p.  316;  1900)  par  Taction  de  Cl  sec  sur  le  chlorhydrate  de  pyridine. 
L'action  de  l'eau  au  B,-M.  se  produit  suivant  Téquation  : 

GiOHAz2Cl"  +  H^O  =  CioHOAzîCP  +  2HCI , 

Le  composé  C*0HOAz«Cl»,  F.  17M72o,  a  été  décrit  antérieure- 
ment (loc,  ciL),  L'alcool  produit  la  même  réaction  avec  élimination 
de  C'H^^Cl  au  lieu  de  HCl.  Les  ac.  acétique  et  benzoïque  agisseot 
de  même  avec  formation  des  chlorures  acides  correspondants  ; 

CiOHAz^Cn»  +  G«H5C02H  =  G6H»C0CI  +  CiohoAzîGP  +  HQ. 

Les  substances  C«oHAz«Cl*«  et  C*oHO.Az«Cl»,  chauffées  avec 
NaOH  étendue,  fournissent  quantitativement  la  2-amino  8.4.54ri- 
chloropyridine  F.  159-160*.  L'acide  sulfurique  contenant  80  0/0  de 


I 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1171 

SOH«  transforme  d'abord  C«oHAz«Cl"  en  C*0HOAz«Cl»,  puis,  quand 
on  chauffe  à  une  T.  ne  dépassant  pas  150<»  jusqu'à  dissolution  du  pro- 
duit, HCl  se  dégagée  et  il  se  dépose  par  refroidissement  un  composé 
G*^HO*Az«Cn  qui  crist.  dans  l'acide  acétique  en  cubes  F.  146-147», 
après  séparation  de  cette  substance  et  alcalinisation  par  AzH^,  la 
8-amino^4-5-trichloropyridine. 

Si  la  chauffe  est  prolongée  le  rendement  en  2-àmino-d.4.5-tri- 
chloropyridine  augmente  jusqu'à  devenir  quantitatif.  Si  l'on  chauffe 
au  contraire  à  l'ébuUition,  il  se  produit  outre  HGl  et  GO*  de  la 
pentachloropyridine  et  de  la  2-amino-d.4-5-trichloropyridine. 

La  substance  mère  C*oHAz*Cl",  chauffée  vers  260**  sous 
15-20  mm.  fournit  du  chlore  et  de  la  pentachloropyridine.  Dans  les 
mêmes  conditions,  le  composé  C*<>HOAz*Gl*  donne,  outre  Gl  et  la 
pentachloropyridine,  le  dérivé  G*<>HOAz*Cl''  déjà  obtenu  par  chlo- 
ruration  incomplète  du  chlorhydrate  de  pyridine  [loc.  cil,)  et  que 
l'on  peut  également  préparer  par  l'act.  de  SnGl*  sur  C*<>HAz*Cl** 
en  sol.  cétonique  et  crist.  subséquente  dans  l'acide  acétique. 

Nous  renvoyons  au  mémoire  pour  les  formules  de  constitution 
de  ces  divers  composés.  a.  valeur. 

Sur  lesaa'-diphénylpipéridinesstéréoisomériques;  H.  SCHOLTZ 
(D.  cb.  G.,  t.  34,  p.  1616-1623;  8.6.1901).  —  La  diphénylpipéri- 
dine  substituée  en  aa  doit  se  présenter  sous  deux  formes  stéréo- 
isomériques  inactives  dont  l'une  est  dédoublable.  L'auteur  a  bien 
réussi  à  isoler  et  à  caractériser  deux  bases  isomériques,  mais  n'a 
pas  réussi  à  en  dédoubler  une,  en  sorte  qu'il  reste  encore  à  décider 
quelle  est  celle  qui  correspond  à  la  forme  cis. 

Ces  bases  ont  été  obtenues  par  réduction  au  moyen  du  sodium 
et  de  l'alcool  de  l'oa'  diphénylpyridine  obtenue  elle-même  par 
distillation  sèche  de  l'oxime  de  la  cinnamylidène  acétophénone 

C«H*-CH = CH-GH =GH-(:-C«H5 

II 
Az(OH) 

Les  tableaux  suivants  montrent  les  différences  que  présentent 
entre  eux  le  dérivés  de  l'une  et  l'autre  base. 


I 


tABLEAU 


1178 


ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 


P.  E. 

P.   P.   DBS   SUS. 

P.    F 
•sa  •terrt* 

~~^^^^ 

i-^^^^^ 

■^     «M  '-  «■■•  ^ 

, 

• 

• 

• 

S 

• 

3    C 

£ 

3   ,• 

' 

P.  F. 

.  sous 

HCl. 

HBr. 

HI. 

SO«H«. 

s 

"5 

ii- 

2j 

JB   âS 
V    Q 

£  ë 

o-e- 

15  mm. 

a. 

5 

*  a. 

i-S 

\       '       ' 

< 

• 

< 

^5 

c    * 

»  ^ 

a«'-DipbényIpi  - 

■ 

péridine 

71- 

î(»-»6« 

316* 

895- 

2tô* 

iSS* 

«!«• 

Mo* 

1U- 

137* 

(»»• 

bOMta'-diphéoyl' 

pipéridine . . . 

liq. 

904-305- 

«18- 

258* 

Î57« 

1W 

liq. 

liq. 

Uq 

i!5» 

1 

««• 

La  solubilité  des  sels  est  également  différente.  Les  essais  de 
dédoublement  ont  été  effectués  avec  les  acides  tartrique  et  sulfo- 
camphorique.  l.  j.  simon. 


Sur  Tacide  p.-tolaylpicoliniqae  et  ses  prodaits d'oxydation; 
H.  L.  FULDA  (Mon.  f.  Ch,,  t.  21,  p.  981).  —  Just  (Mon.  /.  Ch., 
t.  18,  p.  452)  obtient  par  la  condensation  de  Tanliydride  quino- 
lique  et  du  toluène  au  moyen  de  AlCl*  un  nouvel  acide,  l'acide 
toluypicolinique  auquel  il  attribua  la  constitution  : 


CH3 


<^ 


CO— ^ 

COOH    Àz 


L'auteur  étudie  cet  acide  d'une  manière  plus  complète. 

L'oxydation  au  moyen  d'un  excès  de  permanganate  loumit  de 
Tacide  teréphtalique;  au  contraire,  Toxydation  avec  la  quantité 
nécessaire  pour  oxyder  le  CH^  donne  l'acide  ^-bemoyle-picoli' 
/2iy«e-/?.-carZ>o/2/qrweC**H*»AzO*-|-H*0.  Cristaux  se  décomposant 
sans  fondre  à  190*»  et  fondant  nettement  à  267*»,  les  rendement 
sont  de  50  0/0  de  la  théorie,  le  sel  de  cadmium  C«*HUzO»Cd  s'ob- 
tient  en  ajoutant  du  chlorure  de  cadmium  à  la  solution  du  sel  de 
potassium. 

Véther  dimétbylique  C*<^H**AzO*,  longues  aiguilles  incolores 
fondante  liO-lll«. 

L'acide  p'benzoyl-picolinique-p.-cai*bonique  se  combine  à  Thy- 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1173 

droxylaroine  pour  donner  un  anhydride  de  l^oxime,  \d^  phénylpyrid- 
O'Oxaziûone-'p.'Cariomque  : 

COOH 


petits  cristaux  microscopiques  fondant  à  800*  en  se  déôomposant. 

La  phénylhydrazine  donne  un  composé  du  même  genre,  lai-ilz- 
pbéajrlquinolinazoae'p-carbooique. 

L'acide  p-benzoyl-pîcolinique-p.-carbonique,  chaufTé  vers  SIO*, 
perd  une  mol.  de  GO*  en  donnant  l'acide  p^phénylpyridylcétone- 
p.'Carboniqae 


o-«><> 


feuillets  brillants  fondant  à  267*.  Son  chlorhydrate  C«»H»AzO»4-HCl 
cristallise  en  aiguilles  blanches. 

Sel  d'argent  C^^H^AzO^Ag,  8*ol)lient  en  ajoutant  du  nitrate  d'ar- 
gent  à  une  solution  du  sel  de  potassium,  poudre  blanche,  amorphe. 

Sel  de  cadmium  (C*»H8Az03)«Cd  +  H«0,  feuillets  brillants. 

La  phénylhydrazone  C'^H^^Az^O  forme  des  cristaux  jaunes 
microscopiques  fondant  à  246-248**.  a.  wahl. 

Sar  les  dôrivôs  azotés  de  la  cantharidine  (III)  ;  Hans  HETER 
(Mon.  f.  Cb.,  t.  21,  p.  965).  —  Dans  Tétude  de  Faction  deTam- 
raoniaque  sur  les  lactones  (Mon.  i.  Ch,,  t.  20,  p.  717),  Tauteur  a 
précisé  les  conditions  dans  lesquelles  il  se  forme  des  imides.  La 
constitution  de  la  cantharidine  :  qu*il  a  préconisée  (Mon,  /.  CA., 
t.  i8,  p.  8986,  et  t.  19,  p.  708) 


1174         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

permet  de  prévoir  la  facile  formation  d'une  imide 

CH2.œOH 


La  cantharidine  finement  pulvérisée,  chauffée  avec  AzW  s'y 
dissout,  et  par  refroidissement  il  se  dépose  de  longs  cristaux  fon- 
dant à  197*,  ranalyse  répond  à  C*<>H*«AzO*.  Des  trois  formules 
possibles  : 


/ 


CH»-CO 


.      M)H 


\l 


O— AzH 
U. 


CH3-COAjtH2 

M  No 


\ 


/v 


m. 


Tauteur  considérait  a  priori  la  première  comme  exacte.  Cependant 
Anderlini  [Gaz.  chim.  ital.  (I),  t.  23,  p.  liiS6;  1893];  a  montré  que 
la  cantharidinimide  soumise  à  Faction  de  POCl^  perd  HK>  en  don- 
nant un  anhydride  fondant  à  137**. 

Cette  anhydrisation  s'explique  facilement  suivant  qu'on  admette 
les  formules  I  ou  II  : 


ou 


CH 


->^ 


AZH 


Cependant,  la  formule  II  implique  l'existence  d'une  double  liai- 
son dans  Tanhydride,  et  l'expérience  montre  que  le  permanganate 
en  solution  alcaline  est  fortement  réduit.  Il  [s'agit  donc  de  décider 
entre  la  formule  d'une  imide  acide  et  d'une  lactame.  La  i*éactioa 
de  Hoffmann  n'a  pas  permis  de  décider;  par  contre,  l'auteur  en  se 
basant  sur  les  faits  signalés  par  lui  dans  un  mémoire  précédent 
relatif  à  l'acidimétrie  des  acides  amidés  et  des  amides  conclut  à 
l'exactitude  de  la  formule  I. 


i 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1175 

La  cantharidine  îmide  donne  un  ael  de  potassium  soluble  dans 
Talcool  chaud,  très  soluble  dans  Teau  et  décomposé  par  les  acides, 
il  réagit  avec  C*H*I  en  fonnant  un  dérivé  étbylé  à  Tazole;  la  can- 
tbaridine-éthyUactame  d'Anderlini,  F.  105*. 


CH2-G00H 


Az-G^HS 


U  était  intéressant  de  préparer  synthétiquement  le  produit  iso- 
mère, la  cantharidine  lactaroe,  et  répondant  à  la  formule  II,  Fauteur 
pensait  l'obtenir  en  faisant  réagir  AzH*  sur  Téther  cantharidine- 
diméthylique  : 


GH2-COOCH3 
/\/ 

\/\ 

G00CH3 


GH^-GO 


+  AzH3  =  I    [^  |N)H 


x 


+  2GH30H 


GO— AzH 


Le  résultat  a  été  tout  diflérent  de  celui  que  Ton  attendait,  Téther 
diméthylé  chaufTé  avec  un  excès  d*ammoniaque  à  200**  donne  un 
composé  cristallisé  en  longues  aiguilles  cassantes,  fondant  à  llS*" 
et  dont  l'analyse  indique  la  formule  C'*H**O^Az;  il  ne  renferme 
pas  de  groupe  mélhoxyle. 

Sa  formation  s'expliquerait  ainsi  : 


GH2-COOGH3 
C00CH3 


/ 


4-  AzH3  = 


GH2-COOCH3 


\ 


+  CIPOH 


0-AzH» 


CH2-GOOCH3 

/Y  / 

.    ^v   AzH  +  H20  +  GH30H  = 


GO 


CH2-G00H 
GO 


\ 


et  le  produit  n*est  autre  que  la  cantharidine  méthylimide  préparée 


Ii76  ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

par  Anderlini;  il  y  a  eu  transposition  moléculaire  d'un  groupe  mé- 
thyle  ce  dont  on  a  de  fréquents  exemples.  a.  wahu 


Sur  quelques  dèriTès  des  acides  qninoUqve  et  cuchomé- 
ronique;  Alfred KIRPAL  (Mon.  /.  Cb.,  t.  21,  p.  957 1.  —L'auteur 
a  décrit  précédemment  un  éther  de  l'acide  quinolique  qu'il  obtient 
en  faisant  agir  l'alcool  méthylique  sur  Tanhydride  quinolique. 

Cet  éther  perd  CO*  quand  on  le  chauffe  à  140*  et  donne  un 
éther  acide  de  l'acide  nicotinique,  Tauteur  consid^vii,  pour  cette 
raison  cet  éther,  comme  étant  l'éther  p-méthylique. 


/NcOOCH3 
IsJcOOH 

Des  nouvelles  recherches  le  conduisent  à  attribuer  à  cet  éth«r 
la  constitution  d'un  éther  a. 


/NCOOH 
IJcOOGHî 


Philips  {AnD,f  t.  288,  p.  258)  en  faisant  agir  l'ammoniaque  sur 
l'anhydride  quinolique,  obtient  une  amide  dans  laquelle  le  groupe 
carboxyle  a  se  trouve  amidé.  Ce  composé  chauffé  sous  pression 
avec  l'alcool  méthylique  donne  un  éther  méthylique  qui  au  lieu 
d'être  isomère  avec  l'éther  p  est  identique  avec  lui. 

Inversement,  l'ammoniaque  en  réagissant  sur  cet  éther  fournit 
Tamide  a.  Comme  une  transposition  moléculaire  est  peu  probable, 
dans  ces  conditions  il  s'en  suit  que  cet  éther  que  l'auteur  croyait 
être  un  composé  p  est  au  contraire  un  éther  a. 

La  transformation  de  l'éther  a  en  éther  méthylique  de  l'acide 
nicotinique  qui  se  fait  sans  aucune  difficulté  implique,  par  consé- 
quent, la  transposition  moléculaire  du  groupe  mélhyle. 

A.  wAïa. 

Sur  la  constitution  des  alcaloïdes  du  quinquina  (VI).  Trans- 
formation de  l'acide  cincholœponique  en  un  acide  non  asoté; 
Z.  H.  SKRAUP  {Mou.  f.  Ch.,  t.  21,  p.  879).  —  D'après  les  U-avauxde 
Kœnigs  et  de  l'auteur,  'il  semble  que  la  cinchonino  et  la  quinine 


i 


CHIMIE  ORGANIQUE. 

possèdent  respectivement  les  constitutions  suivantes  : 


il77 


•CH=CH* 


et 


CiiilioilM. 


Qslili«* 


Ces  formules  reposent  sur  ce  que  Toxydation  de  la  cinchonine 
donne  un  acide  azoté  ;  l'acide  cincholœponique  ou  acide  pipéridine- 
S-méthyloïque-4-éthyloîque. 


CH 


HH>^  JjjNoi-COOH 


HOHJ 


CH« 
AiH 


CH» 


Cependant,  toutes  les  propriétés  connues  jusqu'ici  de  cet  acide 
pourraient  également  s'accorder  avec  la  formule  d'un  acide  pipé- 
ridine  8-mélhyloïque-4-méthyl-4-inéthyloïque  : 


CH»^ 
CO«H        cH« 

I 
CH 


I 

K 

AzH 


-CO«H 


11  faudrait  donc  modifier  en  conséquence  la  formule  de  la  cin- 
chonine et  de  la  quinine,  de  là  une  incertitude.  C*est  cette  incer- 
titude que  l'auteur  s*est  proposé  de  lever. 

Il  part  de  Tiodométhylate  de  Téther  diméthylique  de  l'acide  cin- 
cholœponique qui  sera  désigné  dans  la  suite  sous  le  nom  à^étber 
iodométhyle  par  abréviation. 


1178         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Cet  éther  traité  par  la  potasse  concentrée  perd  de  l*acide  iodhy- 
drique  et  donne  un  éther  diéthylique  d'un  nouvel  acide  ;  sous  Tin- 
fluence  de  la  potasse  une  partie  de  cet  éther  est  saponifiée  et  on 
obtient  en  même  temps  l'acide  libre.  Dans  cette  réaction  le  départ 
d'acide  iodhydrique  a  été  accompagné  de  la  formation  d*un  nou- 
veau noyau.  Ceci  résulte  des  considérations  suivantes  :  Tacide  qui 
se  forme  n'a  pas  les  propriétés  d'une  combinaison  non  saturée, 
d'après  sa  composition  elle  ne  peut  pas  être  une  combinaison 
saturée  à  chaîne  ouverte,  et  sa  stabilité  vis-à-vis  du  permanga- 
nate indiquerait  également  un  composé  cyclique. 

La  formation  d'un  composé  cyclique  pourrait  s'expliquer  en 
admettant  que  l'un  des  groupes  méthyle  se  détache  du  groupe 
Az(CH8)«  et  vienne  à  la  place  de  l'atome  d'hydrogène  (éliminée 
sous  forme  d'IH)  dans  le  noyau  de  la  pipéridine  resté  intact.  Mais 
un  dosage  des  groupes  méthyle  combinés  à  l'azote,  d'après  la 
méthode  Herzig-Meyer  montre  qu'ils  sont  restés  inaltérés;  de 
plus  la  présence  d'un  azote  tertiaire  dans  le  nouvel  acide  est 
indiquée  par  la  faculté  qu'il  possède  d'additionner  CH^I 

Il  semble  donc  plus  probable  que  le  nouvel  acide  soit  un  dérivé 
diméthylamidé  renfermant  le  noyau  du  cyclopentane,  dont  la  cons- 
titution serait  exprimée  par  l'une  ou  l'autre  des  formules  : 

H      GH2-G02H  H      GH2-C0aH  H     CH^^OOH 

Y  Y  Y 

Az-I  Az  Az 

GW    GH3  GH3     CH3  CH^     CH^ 

Éther  iodométhylé. 


11  se  forme,  en  efiet,  deux  modifications  de  l'acide. 

Cet  acide  n'est  attaqué,  par  la  potasse  fondue,  qu'à  température 
assez  élevée  ;  il  y  a  départ  de  diméthylamine,  d*acides  volatils  en 
petite  quantité,  mais  le  principal  consiste  en  un  acide  très  bien 
cristallisé  répondant  à  la  formule  C*H**0*,  il  est  tribasique  et  est 
un  composé  saturé,  à  chaîne  ouverte.  Sa  formation  est  expliquée 
par  : 

(GH3)2Az-C6H9(GOOH)a  +  H»0  +  0  =  (CH3p-AzH  +  GSH^lCOOH)^         ( 
Quant  à  la  constitution  de  cet  acide,  on  peut  rétablir  de  deux 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1179 

manières  diftérentes  avec  chaque  modification  A  et  B.  Ainsi^  avec 
Tacide  A  : 

H      GH2-G02H  H      GH2.G00H 

^      H  ^      H 


I 

Az 


\wc 


H3 


ou 


GH-CH2.C00H 
CH2/^\CH-C00H 
ChJ     ^  «GOOH 


Avec  l'acide  B. 


CH-CH2-C00H  ch-chm:ooh 

cjjj^H-cooH +„.+o=..„,oH,.+^1jCÊ;;r« 

I 


Az 

/\ 

CH3     GH3 


ou 


GH-GHa-GOOH 

gh^/Qsgh-gooh 

GH»        "COOK 


Comme  A|  =  B|  et  A,  ^  B,,  il  n'y  a  que  deux  formules  pos- 
sibles. La  formule  A^  est  peu  vraisemblable,  car  c'est  un  acide 
malonique  substitué  que  devrait  perdre  00*  lors  de  la  fusion  avec 
KOH,  et  il  ne  reste  que  la  formule  A|. 

Ces  considérations  ont  été  établies  en  supposant  exacte  la  for- 
mule de  l'acide  cincholœponique,  mais  si  sa  constitution  était  celle 
d'un  acide  pipéridine-8-méthyloïque-4-méthyle-4-mélhyloïque  : 

GH3    GOOH 

Y 

h»g/\gh.gooh 

H2clJcH2 
AzH 

les  deux  acides  azotés  résultant]  du  traitement  de  Téther  iodomé- 


1180         ANALYSE  DES  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

thylé  par  la  potasse  correspondraient  à  Tun  ou  l'autre  shéma  : 
CH3    GOOH  CH3     COOH 

Y  Y 

h2c/\gh-co3h  h^c/^Ngh-ccph 

HO IcH»  ^"         H^d IcH 


I 
Az 


>»A 


X. 


L'acide  tribasique  de  la  fusion  alcaline  serait  : 

CH»    CO»H  CH»    CO»H 

Y  Y 

h>g/\|Ch.coïh  hk/^h-ccph 

COOH   *  'cH»  ^^         HKÎ       IcOOH 

La  formule  b  doit  être  écartée  parce  qu'elle  représente  un  acide 
malonique  substitué  et  il  ne  reste  donc  en  présence  que  a  et  Af. 
La  question  est  donc  ramenée  à  celle-ci  :  l'acide  C^H**CK  est-il  un 
acide  penlanedioique-S-méibjrle^'étbjrloïque  (A)^  ou  bien  un 
acide  penianedioîque-^'métbyle^'iaétbjrleS'métbjrhtque  {a)  ?. 

L'auteur  emploie  la  méthode  synthétique  pour  résoudre  la  ques- 
tion. L'acide  A,  s'obtient  par  la  condensation  de  Téther  malonique 
sodé  avec  Téther  méthylglutaconique  : 

COOH     CH3  COOH     CH3 


Yh 

I 

CH       + 


XOOH 
CH/  _ 


Il  A,  ^^^"  I  NCOOIH 


CH 

COOH 

qui  perd  GO*  et  donne  Tacide  A. 

Quant  à  Tacide  a,  il  s*obtient  par  la  condensation  de  Téther 
méthylmalonique  sodé  avec  Téther  citraconique  : 


CW     COOH                                   CH'     COOH     CH' 
[^  \/ C à(^. 


\/  CH3     COOH  \y  I    .COOH 

\y  c à/ 

+         C-COOH   =  I  NCOOJH 


r.H  I  CHNa  ' ^ 

I  Na  I 

COOH  COOH 


CHIMIE  ORGANIQUE.  1181 

L*acide  A  préparé  synthétiquement  cristallise  dès  qu*il  est 
amorcé  avec  un  cristal  de  Tacide  provenant  de  Tacide  cincholoï- 
ponique  et  s'est  montré  complètement  identique  avec  lui.  L'acide  a 
synthétique  n*a  pas  pu  être  obtenu  complètement  pur,  mais  il  ne 
cristallise  pas  quand  on  l'amorce.  Il  s'en  suit  que  Tacide  C*H**0* 
préparé  en  partant  de  Tacide  cincholoîponique  possède  bien  la 
constitution  d'un  acide  pentanedioïque-2-méthyle-3-éthyloïque,  ce 
qui  fixe  définitivement  la  formule  de  Tacide  cincholoîponique  et 
par  suite  colle  de  la  quinine  et  de  la  cinchonine. 

Uacide  dimétbjrlcincholœponique  C*<>H*''AzO,  cristaux  blancs 
fondant  à  286-287^  son  sel  d'or,  C^oH^UzO^AuCl^H,  cristaux 
jaunes  fondant  à  201-205**  en  se  décomposant. 

Uacide  peatauedioïque-2'inétbyle^-éthyloique  C®H**0  forme 
de  beaux  cristaux  bien  définis,  fondant  à  138-140^,  solubles  dans 
Teau  et  Téther,  il  ne  forme  pas  de  sels  cristallisés.       a.  wahl. 

8ar  les  perbromures  des  alcaloïdes  da  qninqaina;  A.  CHRIS- 

TEHSEN  {Journ,  L  prakt,  Ch.,  L  63,  p.  313^51).  —  Par  l'action 

successive  de  HBr  et  du  brome  sur  la  quinine,  la  cinchonine  et  la 

cinchonidine  prennent  naissance  des  composés  cristallisés  aux- 

H-Br-Br 
quels  l'auteur  attribue  la  formule  :  (Alcaloïde  Br*)       i     n     ana- 

H-Br-Br 

logue  à  la  formule  que  Jôrgensen  a  donné  aux  periodures  :  (Alca- 
loïde) H.l/^y .  Dans  ces  perbromures,  2  atomes  de  Br  se  condui- 
sent comme  du  brome  libre,  ce  qui  interdit  de  les  faire  cristallliser 
dans  l'alcool  ;  l'auteur  emploie  l'acide  acétique.  Ces  deux  atomes 
de  Br  peuvent  être  titrés  par  dosage,  au  moyen  de  S*O^Na*,  de 
riode  déplacé  d'une  solution  de  Kl.  En  traitant  le  perbromure  par 
SO*  et  pptant  ensuite  par  CO^Na*  et  filtrant,  on  a  en  solution  4HBr 

HBr-Br 
provenant  du  groupement     1    Jl    ^^  pouvant  être  dosés  à  la 

manière  habituelle. 

Perbromure  de  la  quinine  C«>H«*Br«Az«0«2HBrBr«.  — 12»%6  de 
quinine  sont  dissous  dans  100  ce.  d'ac.  acétique  à  90  0/0,  on  ajoute 
12  gr.  HBr  à  50  0/0,  on  chaufle  vers  60**  et  on  introduit  peu  à 
yen  en  agitant  16'%i  de  brome,  le  liquide  rouge  brun  foncé  est 
abandonné  à  un  refroidissement  lent  pendant  lequel  on  agite  et  on 
frotte  les  parois  du  vase  avec  un  agitateur.  Le  composé  se  présente 
sous  forme  de  poudre  cristalline  rouge  orangé,  sol.  dans  Tac.  acé- 
tique sans  altération,  décomposable  par  l'alcool,  Tammoniaque,  les 


1182  ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ^^TTRANGBRS. 

solutions  d'As*0*,  de  SnCl*,  de  SO',  etc.  L'eau  dissout  ce  perbro- 
mure  en  lui  enlevant  2Br  à  Tétat  de  HBr  et  CCHNV  pféctpite 
de  la  solution  un  alcaloïde  de  couleur  gris  verdâtre,  peut-être 
C*>H**Br*A2*0*.  Traité  par  Hg  le  perbromure  donne  un  sel  double 
C«0HMBr«Az«O«2HBrHgBr«  cristaUisable  dans  l'alcool. 

Dibromure  de  quiaine  O^H**Az*0'Br*.  —  Se  forme  par  traite- 
ment du  précédent  par  SO*  en  sol.  aqueuse  et  pption  ultérieure 
par  CO»Na«  ou  AzH'. 

La  cinchonidine  et  la  cinchonine  donnent  des  composés  analogues 
aux  précédents.  L'auteur  décrit  le  chlorydrate,  le  bromhydrate,  le 
sulfate  et  le  nitrate  du  dibromure  de  cinchonidine.     r.  marquis. 

Contribution  à  la  connaissance  de  Tiode  et  de  la  coloration 
des  solutions  d'iode  ;  Wilhelm  WAUBEL  {Journ.  f.  prakt.  CL, 

i.  63,  p.  88i-S8i).  R.    MARQUIS. 

La  présence  de  paraffines  dans  la  feuille  de  tabac  ;  T.  E. 
THORPE  et  John  HOLMES  (Cbem.  Soc,,  t.  79,  p.  982;  8.1901).  — 
L'extrait  des  feuilles  de  tabac  par  Téther  de  pétrole  dissous  dans 
la  quantité  minimum  d'éther  éthyltque,  puis  mélangé  à  six  fois  son 
volume  d'alcool,  donne  un  précipité  dont  on  peut,  par  cristallisa- 
tions fractionnées,  séparer  deux  paraffines  :  l'hentriacontane  0*H** 
fondant  à  67^8-68^5  et  l'heptacosane  C«H««,  fondant  à  59*,«- 
bd^'fi,  qui  sont  contenus  dans  les  feuilles  à  raison  de  i  0/00  en- 
viron. 

Dans  les  feuilles  du  Kentucky  et  de  la  Virginie,  le  mélange 
d'hydrocarbures,  dans  trois  préparations  séparées,  a  accusé  les 
points  de  fusion  suivants  : 

Feuilles  de  l'Ouest 68»a-63*8 

«  Wrappers  • 68,5-64,0 


« 


Fillers  - 63,7-65,0 


Les  auteurs  expriment  l'opinion  que  la  substance  blanche  nacrée 
fondant  à  Bd"",  extraite  par  Kissling,  du  tabac  du  Kentucky,  ainsi 
que  la  substance  analogue  trouvée  par  lui  dans  la  fumée  de  tabac 
et  fondant  à  64'',5,  sont  un  mélange  des  deux  hydrocarbures  ci- 
dessus.  A.  HSBKRT. 

Contribution  à  la  connaissance  des  lichens  et  de  lenrs  cons- 
tituante oaractériatiqnes  (VI);  0.  HESSE  (Journ.  /.  praii.  CL, 
t.  63,  p.  52i-553).  —  Usnea  loagiasima  :  Acide  d.'Qsmque,  des- 
cription des  sels  de  Ba  et  St.  ;  par  fusion  de  cet  acide  avec  KOH 


i 


CHIMIB  ORGANIQUE.  1183 

se  forme  V acide  usnidique  C*8H**0®f.  à  195*  avec  décomp;,  mono- 
basique. 

Alectoria  jubaia  implexa^  a.^impIexBy  a.-jubata  var.  cana,.Bryo- 
pogon  jubatum  var.  implexum  :  description  d'une  méthode  de 
séparation  des  acides  aleciorique  et  bryopogonique»  Ce  dernier 
acide,  traité  par  KOH  étendue,  donne  une  soi.  rouge  qui  laisse 
déposer  un  sel  de  K  amorphe  ;  celui-ci  dissous  et  saturé  de  HCl 
donne  un  acide  en  flocons  amorphes  rouge  brun  isomère  de  Tacide 
bryopogonique  et  dénommé  ac,  isobrjropogonique. 

Evernia  turturacea  :  contient  Vac.  évernuriquey  petites  aiguilles 
blanches  f.  à  191-192**  avec  décomp.  sol.  dans  Téther,  Talcool  et 
l'acétone,  peu  sol.  dans  CHCP  et  C'H®,  c'est  un  acide  monoba- 
sique sol.  en  jaune  dans  AzH^  et  KOH. 

Tbamnolia  vermicularis  :  Vac.  tbamnolique C^^W^O^^  se  décomp. 
par  ébullition  avec  Teau  de  baryte  en  CO*,  alcool  méthylique  et 
ac.  thamnolinique  C**H*®0''. 

Le  Parmelia  acetabrilum  contient  Vac.  salaziniqae  déjà  connu, 
sous  l'action  de  la  potasse  cet  acide  donne  le  sel  d'un  acide  rouge  : 
Vac,  Rubidique  C*®H**0**,  le  sel  de  K  de  ce  dernier,  chauffé  avec 
de  l'eau,  se  transforme,  la  sol.  brunit  et  HCl  en  ppte  des  flocons 
brun  rouge  C«»H«oO*«. 

Le  Parmelia  glabra  contient  Vac.  lécanorique. 

Le  Pannaria  lanuginosa  contient  Tacide  oxyrocellique  et  Tacide 
pannarique  C'H»0*,  cristallisé  en  petites  aiguilles  blanches  f.  à 
224'',  sol.  dans  Talcool  bouillant,  la  sol.  alcoolique  donne  avec 
FeCP  une  color.  bleu  de  roi;  sol.  en  jaune  ou  en  rouge  dans  KOH 
et  Teau  de  baryte  ;  Tac.  pannarique  est  monobasique. 

Dans  le  Cyrophora  poîyphylla  on  trouve  Vac.  ombilicarique  el 
Vac.  gyropborique.  Ce  dernier,  f.  à  195**,  donne  par  ébullition  avec 
Tac.  acétique  de  l'acide  orsellique;  Tac.  ombilicarique,  f.  à  185- 
186»,  est  sol.  dans  l'alcool,  l'acétone,  l'éther,  le  chloroforme,  il 
contient  un  groupe  méthoxy  et  sa  formule  est  C**H*»0*(0CH3), 
traité  à  l'ébullition  par  l'eau  de  baryte,  il  donne  Vac.  ombilicari" 
nique  C*®H*50®(0CH*),  lequel  forme  des  aiguilles  blanches  fondant 
à  180*»  sol.  dans  l'alcool,  l'acétone,  l'éther,  le  chloroforme  et  Tac. 
acétique.  La  décomposition  de  l'ac.  ombilicarique  peut  s'exprimer 
de  la  façoa  suivante  : 

(j;25H220io  -I-  H20  =  C8H80*  +  Qi'ïHisO^ 

Acide  Acide  Acide 

ombilicaiiqae.  orselliqae.     ombilictriniqae. 

La  gyrophorine  de  Zopf,  n'est  autre  que  l'ac.  ombilicarique. 


1184         ANALYSE  DBS  TRAVAUX  ÉTRANGERS. 

Du  Blastenia  arenaria  on  peut  extraire  la  blastéaine. 

La  variété  bryophila  de  VUreceolaria  scriposa  contient,  à  côté 
de  Vac.  lécanorique,  un  autre  acide  en  trop  faible  quantité  pour 
que  Ton  puisse  Tétudier. 

Dans  le  Perlusaria  corallina^  le  P.'Ocellala-fi'CoraWna,  Vlsidium 
corallinum  se  trouve  Tac.  ocellatique  C*®H*K)**(OCH»)  obtenu  en 
cristaux  microscopiques  blancs  fondant  à  208"*,  assez  peu  sol.  dans 
Tac.  acétique  et  l'alcool.  La  sol.  alcoolique  se  colore  en  pourpre 
par  FeCl». 

Le  Perlusaria  communis-p-variolosa  contient  Tac.  orbicah- 
tiquCy  paillettes  blanches  à  éclat  gras,  f.  à  82*,  sol.  dans  Téther, 
le  chloroforme,  Talcool  l'acétone;  il  est  monobasique,  ne  contient 
pas  de  groupe  méthoxy,  sa  formule  brute  est  C**H'*0''. 

H.   MARQUIS. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE  DES  AUTEURS ''' 

(tomes    XXV    ET    XXVI,   TROISIEME    SJÎRIE,   ANNEE    IQOl,   •*   ET   MB) 


Abego  (B.)-  0^  Immerwahr  (CI.). 
PropriéiéA  électrocbimiquesdu  fluo- 
rure d'argent  et  du  fluor,  S9, 601. 
Abel  (E.).  Remaraue  sur  le  travail 
de  R.  Luther,  sur  les  propriétés  élec- 
tromotrices  des  matières  suscep- 
tibles de  plusieurs  degrés  d'oxyda- 
tion, «•,  lOSi. 

Abell  (R.  D.).  CondensalioD  de  la 
phénylôthylcétone  avec  la  benzaldé- 
hyde,  ee,  11(36. 

Abclous  et  BiBAUT.  Sur  rexislence 
d*un  ferment  soluble  opérant  la 
synthèse  de  l'ac.  bippurique  aux 
dépens  du  glycocolie  et  de  Tac. 
tienzoïque,  W,  703. 

Aberson  (J.  H).  Sur  Tactivité  de 
Tac.  oxypyruvique.  M%,  682. 

AcH  (B.).  Vov.  Tafel  (J.). 

AcKRuYD  (\V.).  Bcchercbes  sur  les 
eaux  de  Morland.  Sur  l'origine  du 
chlore  combiné,  S6, 673. 

AcBKE  (S.  F).  Voy.  Bailev  (J.  B.). 

Adam  (P.).  Cuve  pour  la  déleraiina- 
tion  clinique  de  Thémoglobine  dans 
l'urine,  M,  607. 

Adie  (R.  A.),  et  WooD  (T.  B.).  Une 
nouvelle  méthode  de  dosage  du  po- 
tassium, «•,  78. 

Adrian  et  Trillat.  Sur  un  acide 
pscudo-agaricique,  SS,  63i. 

Adrum  (J.  h.).  ï'olidiûcation  et  trans- 
formation d'antipodes  optiques,  1B6, 
843.  —  Courbes  eutectiques  dans 
un  systAme  de  trois  corps  dont 
deux  sont  des  antipodes  optiques, 
M,  lUi9. 

AïONER  )F.).  Sur  les  Athers  monoal- 
cojlés  de  la  phloroutucine,  99, 
983. 


Albert  (B.)*  Becherche  simple  pour 
la  démonstration  de  Taction  zyma- 
sique,  IBt,  270. 

Albitzky  (A.).  Contribution  à  l'étude 
des  relations  d'isomérie  des  acides 
oléïque,  élaïdique,  érucique  et  bras- 
6idique,  M%,  288.  —  Sur  l'acide 
stéarique  chloré,  96,  290.  —  Ac- 
tion de  l'anhydride  acétique  sur 
quelques  acides  gras,  M,  291. 
—  Oxydation  de  quelques  ac. 
non  saturés  par  le  mélange 
d*acide  sulfurique  et  de  jpersul- 
fate  d'ammonium,  IM,  291.  — 
Sur  l'oxydation  de  quelques  acides 
gras  supérieurs  non-saturés  au 
moyen  de  l'ac.  sulfurique  et  du  per- 
sulfate  d'ammonium,  S€,  375. 

—   Voy.  ËMBLIANOFF    (M.). 

AiXAN  (F.  B.).  Sur  les  nitrates  basi- 
ques de  bismuth,  S6,  1053. 

Allen  (E.  T.)  etOoTTSCHALK  (V.  R.). 
Nouvelle  méthode  de  dosage  de  l'alu- 
minium, S6,  363. 

Allen  (E.  T.)  et  Boobrs  (H.  F.).  Ac- 
tion des  hydrates  alcalins  et  alcali- 
no-terreux  sur  l'aluminium,  S6, 
360. 

Alexejeff  (W.).  Sur  le  sens  de  la 
théorie  des  invariants  en  chimie, 
««,1038. 

—  Voy,  GoRDAN  (P.j. 

Aloy  (J.).  Sur  les  chlorures  doubles 
d'uranyle  et  des  métaux  alcalins  et 
le  chlorhydrate  de  chlorure  d'ura- 
nyle,€5, 153.  —  Sur  la  préparation 
de  l'uranium,  1B5,  .144. 

Alsberg  (C).   Voy.  Lkvenb   (P.  A.). 

Altmann  (P.).  l)e  l'emploi  d'une  mé- 
thode de  détermination  quantitative 
des  groupes  AzO'  par  voie  volume* 
trique,  «•,  1158. 

Alvisi  (V.).  Ko/.  Geougis  (G.). 

Amibadzibi  (S.).  Voy,  GuLBwrrscu 
iWl.,. 

Anderlini  (F.).  Vo/.Nasini  (B.). 


(1)  La  Ublc  de  Tannée  1901  est  destinée  à  être  reliée  à  la  fin  du  tome  XXVI. 
soc.  CUIM.,  3'  SÉR.,  T.  xxv-xxvi,  1901.  75 


1186 


TABLE  DES  AUTEURS. 


Andersen  (F.).  Contribution  à  Tétude 

de  la  diffusion  du  sacre  de  canne 

dans  les  plantes,  S9,  S2* 
André  (G.).  Sur  les   transformations 

chimiques   oui  se  passent  pendant 

révolution  du  bourgeon,  W,  271. 

—  Action  du  brome  et  de  Tac.  brom- 

hydrique    sur  la  caféine,  ^K,  775. 
Andreasch  (R.).  Sur  Tacide  méthyl- 

violurique    et    Tacide  métbyldilitu- 

rique,  M,  909. 
Andrews  (L.  W.).  Sur  un  procédé  de 

dosage    volumétrique    de    Targènt, 

««,  281. 
Angeli   (A.),  et  Angblico  (PJ.  Sur 

Tacide  nitrohydroxamique,  S6, 519. 
Angelico  (F.).  Voy,  Amgeli  (A.). 
Antont  (U.)  et   Lucchesi  (A.).  Con- 
tribution à  rétude  du   ruthénium  et 

de  ses  composée,  fM,  520. 
Apitzsch   (H.).    Action  des    nilroso- 

acy lamines  sur  les  bases  pnmaires, 

éé,  483. 
Arbousop  (A.).  Sur  rallylméthylphé- 

nylcarbinol,  S9,  532. 
Arbuckle  iW.).  Voy,  Scott  (A.). 
Archibald  (E.   h.).    Voy.   Richards 

(T.  W.). 
Arend    (K.    von).     Voy,    Micuaelis 

(A.). 
Ark  (H.  van).  Voy.  Schmidt  (E.), 
Arminoeat  (P.).  Voy.  Darzens  (G.). 
Armstrong    (H.    E.).    Phéoylacétyl- 

chloramine  el  ses   aoalogues.  M, 

139. 
Arnold  (E.).   Voy.  Willgerodt  (C). 
Artu  (G.).  Essai  des  eaux  oxygénées 

commerciales,  9Sj  611,  709. 

AscoLi  (A.).  Sur  un  nouveau  produit 
de  dédoublement  de  la  nucléine  de 
levure,  «•,  331.  —  Sur  le  phos- 
phore des  substances  nucléiques, 
&•,  331. 

AsTAKUOF  (A.)  et  Répormatsky  (S.). 
Synthèse  de  l'acide  a-méthyl-p- 
éthyléthylénolactique,  fM,  680. 

Aston  (B.  C).  Voy.  Easterfield 
(T.  H.). 

Aston  (H.).   Vov.  Frankland  (P.  F.). 

Astruc  (A.)  el  MuRco  (H.).  Acidimé- 
trie des  aldéhydes  el  des  cétonts, 
es,  ^35. 

Athanasescu.  Voy.  Pictet  (A.). 

Atkinson  (().  A.*  S.).  Voy.  Perman 
(E.  P.). 

AuGER  (V.).  Sur  les  phosphates  man- 
ganiques,  1K5,  738. 

Austin  (H.  M.).  Voy,  Kahlenbero 
(L.). 

AuwEBs  (K  ).  Sup  la  conslilution  des 
composés  oxy-azoïques,  S9, 114.  — 
Observations  cryoscopiques ,  S9, 
tl'J. 


B 


Bach  (A.).  Sur  des  peroxydes  d'hy- 
drogène suroxygénés,  t£#,  06.  — 
Action  de  Tac.  suUùrique  esempl 
d*eau  sur  le  persulilile  de  poUt- 
sium  sec,  S6,  950. 

Baidekbr  (K.).  Recherohos  expéri- 
mentales sur  la  constante  diélec- 
trique de  quelques  gaz  mi  vapeurs, 
et  sur  sa  variation  avec  la  tempéra- 
ture, e6, 1032. 

Baeter  (A.J.  Nomenclature  des  hydro- 
carbures bicycliques,  90,  4:^ 

Baeter  et  Sbuffert  (O.).  Itromura- 
lion  à  fond  de  la  meothone,  9S. 
504. 

Uabyer   et  ViLLiGER  (V.).  Action  du 

Permanganate  sur  Peau  oxygénée  et 
acide  de  Caro,  <•,  65.  —  Ben- 
/oylperoxyde  d^hydrogène  et  oxyda- 
lion  de  Tuldéhyde  benzuique  en  pré- 
sence de  Pair,  <•,  97.  —  Sur  fc 
peroxyde  de  diéthyle,  90,  11/7.  — 
Sur  1  ac.  azoteux.  M,  357.  —  Sar 
un  hydrate  du  chlorure  de  aalfuryle, 
06,  858.  —  Sur  l'hydroperoxydc 
d*éthyle,  06,  530.  —  Sur  les  per- 
acides  et  les  peroxydes  des  ac. 
organiques  bibasiques,  00,  543.  ~ 
Sur  Tac.  monoxysulfurique  (acide 
de  Caro),  00.  561.  —  Sur  raotioo 
muluelle  de  l*eau  oxyj^née  el  de 
Toxydo  d'argent,  00,  561. 

Bailet  (J.  R.)  et  AcRCE  (S.  F.'- 
Sur  les  ac.  oxy-8-alcoyl-lriatol- 
propanoîques,  00,  118. 

Bailhache  (G.).  Sur  un  nouveau  sul- 
fate de  molybdène  cristallisé,  0S, 
341. 

Bakkcr  (G.).  Théorie  de  la  capillarît^. 
00,  841,  1038.  —  Rem.  sur  U 
c  théorie  thermodynamiaue  de  la 
capillarité  >»  de  van  der  Waals,  00* 
860.  —  Théorie  de  la  couche  capil* 
lairc  entre  les  phases  homogènes  du 
liquide  et  de  la  vapeur,  00.  88t. 

Balachowskt  (D.).  Sépar.  dn  cobalt 
el  du  nickel  par  la  voie  électroly- 
tique,  %Si,  970. 

Balbiano  ^L.^  el  Trasciatti  'D.). 
Sur  un  nouv.  dérivé  du  glycooûlle, 
00,39. 

Bambehoer  (E.).  Sur  le  réactif  dt 
Caro,  00,  83.  —  Remarques  mr  U 
transposition  de  roxy-ezebont^ae» 
00,  4â2.  —  Action  du  diaiobsB- 
zène  sur  le  phénol  :  synlh«^asede  Toxy- 
azobenzène,  00,  424.  —  Aclioii  w 
nitrosobenzène  sur  les  hydrazioM 
aromatiques,    00,  707.  —   Sor  la 


TABLE  DES  AUTEURS. 


1187 


mécanisme  de  la  Iransformalion 
dtB  hydroxylamines  aromatiques  eo 
amioophéools,  S6,  706,  7B7. 

Sambsrokr  (E.)  et  Dradt  (F.).  Sur 
la  dimélhyU2  .4-pbéoylhy(lroxyla- 
mine  et  sur  le  dimétbyl-<.4^uinol, 
9m,  714. 

Bamberoer  (E.).  et  Demuth  (E.).  Sur 
la  nilration  le  Tac.  mésitylénique, 
9€«  479.  —  Etudes  sur  les  benzal- 
(taximes  o-aminées,  %%,  922.  — 
Synthèse  de  l'aldéhyde  oriho-azi- 
dobenzoïque,  tS6,  9S^. 

Bamberger  (E.)  et  Grob  (J.).  Act. 
de  la  phéoylhydrazine  sur  la  phé- 
nanthrènequinone,  tC6,  4âO.  —  Sur 
racétvlamidrazoae,  tC6,  775.  — 
Sur  1  act.  du  métbylate  de  sodium 
sur  la  phénylbydrazone  de  Taldé- 
byde  phéoylnitrorormique,  ^H^  798. 

—  Contribution  à  Télude  de  la 
benzylidène-pbénylbydrazine,    ttH. 

im. 

Bamberger  (p..)  et  Letden  (P.K  Con- 
tribution à  Télude  de  l'oxyde  de 
diméthylaniline,  ft6,765. 

BAMBBRiiER  (E.)  et  RisiNO  (A.).  Act. 
de  Tac.  toluène-sulQnique  sur  le 
nitrosobenzène,  %Q,  541.  —  Sur 
l'act.  de  Tac.  p-tolylsulÛnique  sur 
la  ^phénylhydroxylamine,  M,  542. 

—  bur  la  mésiiyihydroxylamine 
et  le  nitrosomésîtylène,  tC6,  711.  — 
Sur  le  mésitylquinol,  ttH,  713. 

Bamberger  (E.)  et  Rust  (E.).  Sur  la 
transrormation  des  aminé»  aroma- 
tiques en  isodiazoïques,  tS6,  708. 

Bambbroer  (E.)  et  Schbutz  (T.). 
Sur  l'oxydation  des  aldoximes  aro- 
matiques et  (p'asses,  ttH,  991.  — 
Sor  roxydation  de  la  benzylamine, 
5M,  991. 

BAiiacRGKR  (E.).  et  Schmidt  (0.). 
Sur  la  phénylbydrazone.  de  Taldé- 
hyde  nitroformique.  M,  776.  — 
Sur  quelques  hydrazones  isomé- 
nques.  ««/J98. 

Bamdcrger  (E.)  et  Szolatski  (B.). 
Act.  de  Tair  et  de  Teau  sur  la  ^- 
banzyihydroxylamine,  1K6,  416. 

Bancruft  (W.  D.)  Solutions  isohy- 
driques, 96.  518.  —  Vitesse  de 
réaction  et  équilibre,  S6,  516.  — 
Etudes  de  dissociation,  ItH,  601.  — 
Appareil  de  laboratoire  nour  les 
forces  olectromotrices  do  aécompo- 
aition,  ««.  6'n».  —  La  loi  de  dilu- 
tion, «6,  657. 

BA^o  (1.).  Rem.  sur  les  nucléo-bift- 
tooes,  tSH,  826,  820.  —  Recherches 
chimiques  et  physiologiques  sur 
l'a*!,  guenylique,  ««,  SisiO.  881.  — 
Rem.  A  propos  du  travail  de  Koscel 
ci  Kutflcnor    sur  les  maiièrea  albu- 


Barbier  (Pb.).  Sur  le  myrcénol  et  sa 
constitution,  ftS,  687.  —  Sur  la  cons- 
titution du  licaréol  (linalol),  leS, 
828. 

Barchb  (G).  Voy,  Kehrmann  (F.j. 

Barnes  (H.  T.).  L'inversion  des  hop- 
ta-  et  bexahydrates  de  sulfate  de 
zinc  dans  la  pile  de  L.  Clarke,  !S6, 
521.  —  La  pile  Wes ion  comme  élé- 
ment transitoire  et  comme  étalon 
de  force  éleclromolricc;  dcterm.  du 
rapport  à  .  la  pile  de  L.  Clarke, 
M,  528. 

Barral  (Et.).  Analyse  de  Teau  miné- 
rale de  la  «  Source  des  Cévennes  * 
à  Ucel  (ArdècLe),  tS,  257. 

Barrée  (S.).  Sur  l'emploi  du  peroxyde 
de  sodium  en  analyse,  S4I,  127. 

Bartsch  '(F.).  Vo^-.  Stoermer  (R.). 

Datcuinski  (A.).  Sur  les  relations 
entre  le  paramètre  de  viscosité  et 
quelques  autres  constantes  physi- 
ques, tC6,  1045. 

Baud  (K.)-  Sur  les  combinaisons 
du  gaz  ammoniac  avec  le  chlorure 
d'aluminium,  ItS,  881.  —  Elude 
thermique  des  chlorures  d'alumi- 
nium ammonicaux,  tSS,  640.  — 
Dissociation  et  étude  thermique  du 
composé  Al■Cl^l8AzH^  eS,  641. 

Baum  (E.).  Sur  ranhydride  de  l'acide 
pyromucique,  ttH,  1109. 

Bausor  (H.  W.).  Voy.  Ruhemann 
(S.). 

Bayrac  (P.)  et  Camicuel  (C).  Sur 
l'absorption  de  la  lumière  par  les 
indophéools,  2S,  527. 

Beardsley  (H.  P.).  Vny.  Wells 
(H.  L.). 

Beckmann  (E.).  Sur  les  lampes  spec- 
trales, ie«,  1027,  lUi8. 

Beckurts  (H.).  Voy,  Frehichs  (G.). 

Béhal  (A.).  Sur  les  cétones  d'huiles 
de  bois  ;  diméthylcyclohexénone, 
<S,  99,  242.  —  Action  des  dérivés 
organo-métalliques  sur  les  éthers 
sels,  tes,  274. 

Béhal  et  pHiSALix.  La  quiuone,  prin- 
cîbe  actif  du  venin  de  Julus  lerres- 
tns,  ftS,  2,  88. 

Béhal  et  Sommelet.  Act.  des  radi- 
caux organomélaliiques  sur  les  éthers 
aromatiques,  9S,  ;?7(>. 

Béhal  et  Tifkeneal*.  Act.  des  radi- 
caux organomélaliiques  surl'élher  et 
Taldéhyde  anisiques,  1U»,  275. 

Behr  (G.  E.).   Voy,  Jackson  (C.  L.). 

Beittbr  (A.).  Elude  chimique  et  phar- 
macologique  du  Galba  édulis,  96, 
812. 

Beluci  (J.).  Voy,  Miolatti  (A.). 

Bemmelen  (J.  M.  van),  sur  la  teneur 
en  fluorure  de  calcium  d'un  os 
d'éléphant  fossile  à  l'époque  tertiaire, 
«6»  164. 


1188 


TABLE  DES  AUTEURS. 


Bemmelbn  et  Klobbie  (E.  A.)*  Sur 
Tabsorplion  el  raccumulation  du 
fluorure  de  calcium,  de  la  chaux  et 
des  phosphates  dans  les  os  fos- 
siles, e«,  16i. 

BÉNARD.  Vov,  SmoN  (L.  J.). 

BÉNECU  (E.)  et  KuTSCHEu  (F.).  Sur 
les  produits  d*oxydation  de  Targi- 
nine,  ««,  936. 

Benbdicks  (C.)'  L'état  solide comporte- 
t-it  une  règle  analogue  à  la  règle 
d'Avogadro  pour  les  |?az  ?  Quelques 
rem.  sur  la  dureté  des  métaux  et 
alliages,  «6,  1035. 

Ben  DIX  (E.).  Sur  la  production  phy- 
siologique^ du  8uci*e  après  l'ingestion 
d'albumine,  ««,    94l 

Ben  NET  (C.  T.).  Dosage  de  mercure 
dans  les  combinaisons  ammoniées 
et  autres  composés  du  mercure, 
«6,  128. 

Bennet  (J.  C.^.  Vov.  Constam  (E.  J.). 

Berneck (R.  m.  von).  Voy.  Breoig  (G.). 

Berthelot  (M).  Diagnose  des  sursa- 
turalions  gazeuses  d'ordre  physi- 
que et  d'ordre  chimique,  IW,  265. 
—  Sur  les  origines  de  la  combinai- 
son chimique.  Union  de  l'argent 
avec  l'oxygène,  !iKS,  266.  —  Hydro- 
gène et  argent,  S5,  267.  —  Oxyde  d*^ 
carbone  et  argent,  1KS,  267.  —  Sur 
Tabsorption  de  l'oxygène  libre  par 
l'urine  normale,  ftS,  271.  —  Sur 
les  conditions  de  mise  en  activité  et 
l'énergie  chimiauo  de  Téleclrici té  si- 
lencieuse, H&yiSA. —  Recherches  sur 
la  foi'mation  des  composés  organi- 
ques sulfurés,  ItS,  asi.  —  Sur  les 
origines  de  la  combinaison  chimique  : 
états  allotropiques  de  l'argent,  tC5, 
523.  —  Eludes  sur  les  combinaisons 
de  l'argent  avec  le  mercure,  SS, 
52S.  —  Sur  la  génération  des  hy- 
drocarbures par  les  carbures  métal- 
liques, ISS,  525.  —  Nouvelles 
recherches  sur  Tisoméric  des 
^thcrs  sulfocyaniques,  S5,  526.  — 
Sur  les  relations  élcctrochimi^es 
des  métaux  et  de  l'argent  en  parti- 
culier, «5,  640.  —  Sur  la  synthèse 
totale  de  l'acétylpropylène  et  des 
carbures  terpiléniques,  tSS,  642.  — 
Nouvelles  rochei*ches  rclalives  à 
j'aclion  de  l'eau  oxygénée  sur  l'oxyde 
d'argent.  «5,  6ijl,  1059.  — 
Remarques  sur  l'acidité  de 
l'urine,  S5,  70).  -;-  Nouv.  recher- 
ches sur  la  neutralisaiion  de  l'acide 
pbosphoriquo,  SS,  963.  —  Etudes 
sur  la  neutralisation,  sur  le  titrage 
à  l'aide  des  colorants  des  acides  et 
des  alcalis  à  fonction  complète,  S5, 
9,>4.  —  Rcch.  sur  les  équilibres 
chimiques.  Formation  de  phosphates 
insolubles   par   double   aocomposi- 


tion  :  phosphate  de  soude  bibasiqoe 
et    azotale  d'argot,   SS,   966.   — 
Equilibres  chimiques.  Héeclions  de 
deux  bases  mises  simultanémeiii  «n 
présence   de    l'acide   jYhospboriqo^. 
!tS,  967.  —  Equilibres  chimiquet.  Ac. 
phosphorique  et  chlorui>es  alcalino- 
ierreux,!tS,  967. —  Sur  les  rsdkatti 
acétylo-métalliques,!tS,U7t. —  Essais 
de  quelques  réactions  cbimiques  dé- 
terminées par  le  radium,  1K,  1059. 
—  Sur  la  chaleur  dégspr^   dans  la 
réaction  de    l'oxygène  libre  sar  le 
pyrogallate  de  potasse,  IBS,  1059. 

Berti  (P.).   Voy.  Bmum  (G.). 

Bbrtozzi  (V.).  Voy.  Mazzara  (G.). 

Bertrand  (G.).  Composition  chimiqur 
des  grains  de  café  de  la  Grande  Co* 
more,  leS,  226,S79. 

—  Voy.  Maqiisxne  (L.). 

Bertrand  (G.)  et  Sazerac  (R.).  Sur 
une  différenciation  biochimique  de» 
deux  principaux  ferments  du  vinai- 
gre, «S,  731. 

Bertrand  (J.)  et  Belle  (J.).  Sur 
l'alcool  isofenchylique,  1t9,  4S6. 

Bertsch  (E.).  Voy.  Soholl  (R.). 

Besson  (A.).  Sur  la  prépara  lion  de 
Toxyde  phosphoreux,  <S,  9G;1. 

Besthorn  fE.)  et  Garben  {£.).  Sur 
l'action  do  l*éther  ac^tone^icarbo- 
nique  sur  Taniline,  &•,  425.  —  Sur 
l'action  de  Téther  acétone*dicarbo- 
nique  sur  la  métapbéoylène-dia- 
mine,  96,  427. 

Bbtti  fM.).  Isomères  instables  entre 
les  défivés  azoïques  du  |i-oapbtol* 
1M,  549.  —  Relations  générales  d« 
condensation  entre  le  p-naphtoJ, 
les  aldéhydes  et  les  aminés,  M. 
554. 

BÉVAN  (E.  J.).  Voy.  Cross  (C.  F.» 
BÉWAD  (I.).  Action  des  une-alcoyles 

sur  les  éthers  azoteux  et  le»  nilro- 

paraffines,  «6,  252,  254. 
BiELBCKi  (I.).  Voy.  Ullmaxn  (F.  . 
BiENENTHAL  (A.).  Sur  TaiHlou  de  l's- 

chlorhydrine   de    la    glycérine   sur 

quelques    aminés    tertiaires.    M. 

i)l. 
BiERRT.   Recherches  sur  les  fermenta 

do  l'embryon,  <5,  70t. 
BiOET   (P.).    Act.    de   rammonia<^u« 

gazeuse  sur  les  chlorhydrates  da- 

mines,  !tS,  977. 

BiGELOW  (D.).     Voy.   TOLMAN    iM.)~ 

BiiLMANN  (E.).  Aciion  de  Talcool  aU)- 
lique  et  de  l'éthylèns  sur  les  sels 
mercuriques,  <•,  86.  —  Ad.  de 
Talcool  allylique  sur  le  chloroplati- 
nate  de  potassium,  S^,  196.  »  mit 
la  prépar.  du  cobaltinitrtle  de  sodiun 
et  son  application  à  la  rschercbc 
du  potassium,  M,  854.  —  Sur  b 
pn^par.  de  l'ac.  acrylique  au  mojtù 


TABLE  DES  AUTEURS. 


1189 


de   ralcool  allylique,   %9,  374.   — 

Sur  Tac.   acrylique   anhydre,    <•, 

874, 
—   Voy,  Habb  (P.). 
BiiLiiANN  (E.)   et   WoHLK    (A.).   Sur 

les  méthodes  de  préparation  de  Tac. 

acrylique,  %9,  373. 

BwLKRT  (A.  von).  Sur  Taclion  de  Tac. 

azotique  très  dilué,  96,  06r>. 
DiLTz  (H.).   Oxydation  par  Toxygène 

de  l'nir,  ««,  i06. 
iiiLTZ  (H.)  et  Kedeskt  (E.).  Nitrotri- 

iodéthylène  et  dinitrodi-iodéthylène, 

%9,  84. 

BiNDBWALD      ^H.).      Voy,      MiCHAELIS 

(A.). 

Bmz  (A.).  Réd.  de  Tindigo  dans  un 
miheu  anhydre,  96,  1163. 

BiRON  (E.).  Baponiflcation  de  l*azota(e 
d'éthylo  par  Veau,  %9,  285.  —  Ac- 
tion de  l*iodure  d'éthyle  sur  l'azo- 
tate d'argent,  «6,  280. 

BiscnoFF  (C.  A.).  Etudes  sur  les 
réactions  d'enchaînement  :  ac.  pbé- 
Dozypropioniques  et  dérivés;  ac. 
a-phônozybutyriaue,  -isobu  lyrique, 
-isovalérique  et  leurs  élhers,  !t€, 
11.  —  Les  trois  crésolates  de  so- 
dium et  éthers  d*ac.  gras  s-bro- 
més;  xylénolates  do  sodium  et  éthers 
d'ac.  gras  oi-bromés  ;  carvacrol, 
thymol,  pseudocuménol  sodés  et 
élhers  d'ac.  gras  x-hromés;  naph- 
lols  sodés  et  élhers  d'ao.  gras 
a-bromés  ;  dér.  du  gayacol  ;  dér. 
des  trois  oxybenzoates  d'éthyle, 
&•,  12.  —  Sur  les  trois  nitrophé- 
nols  sodés  ;  dér.  des  phénols  chlo- 
rés et  bromes;  rt^capitulalion  des 
doubles  décompositions  quantitatives 
entre  les  phénols  monoatomiaues 
sodés  et  les  étliors  éihyliques  d  aci- 
des gras  X- bromes.  M,  43.  —  Dé- 
rivés de  la  pyrocatéchine,  de  la 
résorcine,  de  Torcine  et  de  l'hydro- 
quinone,  !t€,  44. 

Bla(:k  (0.  F.).  Voy.  Torrby  (J). 

Blacklkr  (B.).  Note  sur  la  prépara- 
tion du  sulfate  diméthylique,  1S6, 
074. 

Blackmann  (W.  L.).  Voy.  Orton  (K. 
J.  P.). 

Blaise  (E.).  Action  des  dérivés  orga- 
no-métatliques  sur  les  nitriles  et 
Its  isocyanates,  SG,  99.  —  Sur  les 
déri%'és  éthéro-organomagnésiens , 
SS,  (S94. 

Biaise  (E.)  et  Blanc  (G.).  Sur  les 
amino-campholènes,  tCS,  563. 

Blanc  (G.).  Expériences  sur  la  syn- 
thèse de  l'ac.  x.^.^-triméthylgluta- 
rique,  ttS,  68.  —  Sur  la  constitu- 
tion de  Tac.  camphorique  et  sur 
une  des  migrations  oui  s'accomplis- 
sent dans  sa  molécule,  tCS,  73. 


—  Voy.  Blaise  (E.). 

—  Voy,  Haller  (A.). 
Blanc.  Voy.  Seyewetz. 
Blanchard    (W.    M.).     Voy.    Noyés 

(VV.  A.). 
Blanksma  (J.  J.).  Substitution  et 
transforma  lion  au  moyen  du  bisuU 
fdre  de  sodium,  tCS,  981.  —  Action 
réductrice  du  bisulfure  de  sodium. 
Préparation  des  /A./n-dinilroazoxy- 
et  p.p-dinitroazobenzènes,  ftS,  982. 
—  Hamarques  sur  la  constitution 
des  polysutfures  alcalins  et  organi- 

Sues,  W,  983.  —  Sur  la  formation 
e  tri-  et  tétrasulfures  organiques, 
tes,  983. 

—  Voy,  LoBRT  OB  Bruyn  (C.  a.). 
Blondel.  Sur  un  acide  sulfo-plati ni- 
que, te,  739. 

Blum  (L.).  Sur  la  valeur  alimentaire 
de  l'hétéro-albumose  de  la  fibrine  et 
sur  celle  de  la  cnscoprAialbumose, 
!S6,  315.  —  Dosage  direct  de  la 
chaux  en  présence  de  fer  et  d'alu- 
mine, 96,  368.  —  Dosage  du  fer 
dans  les  scories  de  puddiage,  96, 
368. 

Bluman  (N.  j.).  Sur  un  minerai  de 
fer  titanifère  de  Norvège,   !t€,  451. 

—  Voy,  Griffiths  (A.  B.). 

Bodin  (E.)  et  Lenormand  (C).  Ca- 
séase  d*un  champignon  parasite, 
tS,  990. 

Bodlaender  (G.).  Sur  la  solubilité 
des  carbonates  alcalino-terreux  dans 
l'eau  chargée  de  gaz  carbonique, 
««.87».    »  "  ^     • 

BoDRoux  (P.).  Modes  do  formation  et 
de  préparation  du  propylbenzf^ne, 
ISS,  239.  —  .\  propos  du  bromure 
d'hexylc,  itS,  299.  —  Act.  du  chlo- 
rure d'éthylidène  et  du  chlorure  de 
méthylène  sur  la  naphtaline  en  pré* 
sence  du  chlorure  d'aluminium,  w, 
491.  —  Act.  du  bromure  d' isobuty- 
lène sur  le  benzène  en  présence  du 
chlorure  d'aluminium,  «5,  625.  — 
Constitution  d'un  dérivé  brome  de 
risobiitylbenzéne,  !tS,  628.  —  Ac- 
tion du  brome  en  présence  du  bro- 
mure d'aluminium  sur  le  carvacrol, 
S5,  818. 

BoBDTKER  (E.).  Sur  l'oxydation  des 
homologues    du  benzène,  !2S,  843. 

BoEHM  (C).  Voy.  Pally  (H.). 

BoES  (J.).  Vov.  Stobrmbr  (R.). 

BoESEKEN  iJ.].  Contribution  à  la  con- 
naissance de  la  réaction  de  Friedel 
et  do  Crafts,  leS,  989. 

BoBTTGBR  (W.).  Sur  le  dosage  du 
manganèse  à  l'état  de  pyrophos- 
phate, tS9,  195. 

BoLLEMO.NT  (G.  E.  deU  Action  du  for- 
miate  d'amyle  sur  l'éther  cyanacéti- 
que  sodé,  SS,  15.  —  Ethers  éthoxy- 


1190 


TABLE  DES  AUTEURS. 


et  méthoxy-méthène-cyanacétiques, 
US,  18.  —  Ethers  oxymélhèno-cyan- 
acétiques,  tCS,  28.  —  Action  de 
rammoniaquc  et  de  Taniline  sur  les 
étiiers  oxymétbène-cyanacéliques  et 
leurs  dérivés  aicoylés,  !NS,  99; 

—  Voy,  MiNGuiN. 

BoLM  I  Fr.).  Thcimorégulateur  simple, 

^9,  369. 
BoNE   (W.    A.)    et    Jerdan  (D.   S.l 

L'union  directe  du   carbone  et  de 

rbydrogène,  %%,  1125. 
BoNE  (W.  A.;   et  Sprankling  (C.  H. 

G.).  Rechercbes  sur  les  ac.  succini- 

Sues    alcoylsubstitués .    Constantes 
e  dissociation,  S6,  134. 
BoNGERT  (A.).    Act.  de  la  phénylhy- 
drazine  et   de  Tbydrazine   sur  les 
deux   butyrylacét/lacétales  de  mé- 
thyle  isomères,  m,  G96. 

—  Voy.  BOUVEAULT  (L.). 

BORDBT,     TCHISTOVITCH,     NOLF ,     Le- 

CLAINCHE,  Vallée,  Uhleniiuth  et 
Stern.  Sur  les  sérums  précipitant 
les  subst.  albuminoïdes,  SS,  701. 
BoRNTRAEGER  (H.).  Recherche  de  l'ac. 
borique  dans  les  borates,  ttH,  365. 

—  bur  Tanalysc  des  alliages  de 
molybdène,  1M,  367.  —  Essai  rapide 
du  tungstène  et  analyse  des  mine- 
rais de  résidus  de  tungstène,  S6, 
455.  —  Analyse  du  phcs^hure  de 
cuivre,  1K6,  453.  —  Contribution  à 
l'analyse  do  la  ^tta-percba,  !t€, 
733.  —  Analyse  simplifiée  du  suint, 
tC6 ,  734 .  —  Dosage  simple  et 
rapide  de  l'ac.  humique,  1K6,  9&0, 

—  Sur  l'analyse  de  la  tourbe,  S6, 
961. 

BoRscHF.  (W.).  Sur  la  composition 
des  isopurpu rates,  tC6,  40.  — 
Constitution  de  Tac.  métapurpuri- 
que,  1(6,  121.  —  Sur  la  composi- 
tion des  sels  de  Tac.  ibopurpurique, 

ee,  268. 

OosE  (E.).  Recherches  sur  l'activité 
électromotrice  des  gaz  élémentaires, 
«6,  S71. 

Bosse  (C).  Sur  la  constitution  de 
l'éther  monométhylique  de  la  dimé- 
thyiphloroglucine,  tS6,  1139. 

BouDouARD  (0.).  Influence  de  la  pres- 
sion dans  les  phénomènes  d'équi- 
libres chimiques,  1S5,  227.  —  Action 
réduclrioe  du  charbon  sur  les  com- 
posas métalliques,  SS,  282.  — 
Etude     d'une     réaction     réversible 


CO"-f  H*Z^CO+H'0,    «S,  484. 

—  Propriétés  des  alliages  d'alumi- 
nium et  de  magnésium,  !tS,  611. — 
Les  phénomènes  de  combustion 
dans  les  foyers  industriels,  1M», 
883. 
BoL'GAVLT  (J.).  Oxydation  des  dérivés 
propényliques   par  I   et    HgO,  SS, 


338.  —  Act.  de  l'iode  et  de  Foxyde 
Jaune  de  mercure  sar  Tanélhol, 
l'estragol,  le  safrol,  etc.,  <S.  444. 

—  Sur  la  préparation  des  aldéb|de» 

CHO 
R  —  CH  <cHa    tu  moyen  dm  ear« 

bures  cycliques  à  cliaîne  oropéiix- 
lique  R  — Ô'HS  tels  que  ranètbol. 
risosafh)!,  etc.,  ItS,  44i>.  —  Passage 
de  l'anéthol  à  l'acide  anisiaue  par 
5  oxydations  successives.  CaracU- 
risation  de  la  chaîne  propényliqne, 
«S,  448.  —  Sur  l'acide  psramétho- 
xy-atrolactique,  SS,  854.  —  Sur  l'al- 
déhyde et  Tac.  mélhylèQe^.4-diox7- 
hydratropiques,  !t6,  856. 

BouiLLET  (H.).  Act.  de  l'acide  iodiqae 
sur  l'acide  urique  et  dosage  ds  œt 
acide,  S5,  251. 

BouMA  (J.).  Sur  les  matières  coloras- 
tes  rouge-brun  résultant  ds  rsctioo 
du  perchlorare  de  Ter  chlorbydnqu« 
sur  l'iadican  urioaire,  •#,  951.  — 
Sur  la  déterminatioD  de  Ttadican 
ur inaire  à  l'état  de  rouge  d'iadigo  à 
l'aide  de  l'isatino  en  solution  oluer 
hydrique,  %9,  8^6. 

BOURQUELOT     (E.)     et    HCRtSSKT    (H.'. 

Sur  la  présence  simultanée  de  sac- 
charose et  de  gentianose  dans  la 
racine  firaîche  de  gentiane,  SS«  170. 

—  Sur  la  constitution  du  gentia- 
nose, 1^,  646.  —  Sur  la  présence 
de  séminase  dans  les  graines  à 
albumen  corné  au  repos,  SS,  699. 

BouvEAULT  (L.)-  Sur  l'a-sc^lylhirfti- 
rane  du  goudron  de  bois  et  sa  syn- 
thèse, ItS,  435. 

BOUVEAULT     (L.)     et      BOKOKHT     (A.). 

Action  du  chlorure  de  batyryU 
sur  le  sodacétylacétate  de  mélhyie, 
«S,  648.  —  Nitration  de  Tétber 
acétylacétique,  leS,  709.  —  Actioe 
do  l'acide  azotique  Aimant  sor 
l'éther  acétylacétique,  leS,  1011. 

BouvEAULT  (L.)  et  Tbtrt.  Oxydatiea 
de  la  ^-méthylc^dobexanone,  tt. 
341.  —  Sur  1  acide  mélhvladipiqot 
de  l'oxydation  de  la  puiégone  et 
de  la  a-méthylcyclohexanone,  K, 
441. 

BouvBAULT  (L.)  et  Wahl  (A.).  Aclîoa 
des  réactifs  réducteurs  sur  lesdeax 
éthers  nitrodiméthylacnrliqoes,  SS, 
269,  340,  910.  —  AcUoo  de  l'sdd* 
azotique  fumant  sur  le  diméthyl- 
acrylate  d'éthyle,  tS,  8U0.  ~  Coo»- 
titution  des  éthers  «  et  ^nitroét- 
méthylacryliques,  «i;,80B.  — Aciioa 
des  acides  minéraux  étendus  sar 
l'aminodiméthylacrylale  d'éthyle , 
SS,  1031. 

BowERs  (H.  L.).  Vor.  Scnoesa  (W. 
B.). 

Bhady  (F.).  Voy.  BAMSC«r.BJi  fBO- 


TABLE  DES  AUTEURS. 


H91 


BBAKunoAM  (W.).   Sur    la   tiliadine, 

ÎiHncipe  do  Técorce  de  tilleul,  M, 
56. 
Brabkn  (W.)  et  BucHNER  (E.).  S^n- 
Ihéde  d'un  acide  dicarbonique  bicy- 
clique,  S6,  414. 

BrAUN  (A.).     Voy.  NOKLTINO  (E.J. 

Braun  (L.).  Sur  l'absorption  d  aiote 
et  d*hyarogène  par  les  solutions 
aqueuses  de  diverses  matières  dis- 
sociées, %%y  848. 

Braun  (S.  V.).  Sur  la  méthylallylani- 
Une,  ««,  215. 

Braunbr  (B.).  Sur  la  base  des  poids 
atomiques.  M,  273. 

Braunstbin  (A.).  Sur  le  dosage  de 
Turée  dans  Turine,  «6,  814. 

Bmedio  (G.).  Sur  le  cadmium  colloï- 
dal, e«,  587. 

Bridig  (G.)  et  BcRNECK  (R.  M.  von). 
Sur  les  ferments  inorganiques.  Sur 
l'action  catalylique  du  platine  «et  la 
dynamique  chimique  de  Teau  oxy- 
génée, M,  6C2. 

Bredio  (G.)  àt  CoEHN  (A.).  Sur  les 
solut.  colloïdales,  96,  596. 

Bredio  (G.)  et  Ikeda  (H.).  Sur  les 
ferments  inorgaoiques.  L'action  pa- 
ralysante des  poisons  sur  ractivité 
ca*alysante  du  platine  colloïdal, 
««,  1038. 

Bhedio  (G.)  et  Heinders  (W.).  Fer- 
ments inorganiques.  L'action  cata- 
lylique de  l'or  sur  le  peroxyde 
d'hydroî^éne,  «6,  1039. 

Brenans  (P.).  Sur  quelques  dérivés 
iodés  des  phénols,  S5,  611,  629.  — 
Sur  quel<^ue8  dérivés  éthérés  phé- 
nyliques  iodés,  tCS,  819. 

Brkwkr  (C.  E.).  Vov,  Orndorpp 
(W.  R.). 

BRtCKNER  (W.).    Voy.  Wagner  (G.). 

Brigos  (J.  F.j.    Voy.  Cross  (C.  F.). 

Brisac.   Voy,  Causse. 

Brode  (J.).  Catalyse  dans  la  réaction 
de  Tenu  oxygénée  sur  l'acide  iodhy- 
drique,  <•.  1046. 

Broussof  (S.).  Sur  la  vitesse  de  for- 
mation dos  oléflncs  à  partir  des 
iodures  aliphaliques,  1S6,  858. 

Brown  (H.).  Voy,  Dunstan  (W.  R.). 

Bmown  (W.).  Voy,  Dennis  (L.). 

Brown  (W.  J.).  Voy.  Mullikbn 
(S.  P.,. 

Browning  (P.  E.)  et  Hartwell  (B.). 
Sur  la  séparation  qualitative  au 
nickel  et  du  cobalt,  tS6,  126. 

Brûcr  (0.).  Sur  la  constitation  de 
l'acide  dibromophtalique,  tC6,  1106. 

Br€'hl  ^J.  w.).  Sur  les  transforma- 
tions tautomériques  en  solution, 
S«,  850. 

Bruhns  (H.).  Sur  la  dichloracétopy- 
rocatécbine  et  sur  le   dichloracéto- 


pyroj^allol,  S6,  171.  —  Action  des 
alcalis  sur  les  oxycétones  chlorées, 
«6,  172. 

Brunck  (0.).  Sur  le  dosage  de 
l'ozone,  M,  65.  —  Sur  les  cyanures 
d'argent  et  de  cuivre  en  analyse 
pondérale,  %%,  1125. 

Brunbr  (L.).  Sur  l'hydrolyse  des  so- 
lut. salines,  96,  599. 

Brunbr  (L.)  et  Tolloczko  (St.). 
Sur  la  vitesse  de  dissolution  des 
corps  solides,  1M,  878. 

Bruni  (G.)  et  Berti  (P.).  Sur  les  pro- 
priétés de  l'hypoazotide  comme  sol- 
vant, ttH,  52/.  —  Cryoscopie  de 
dérivés  nitrés  dans  l'acide  formique, 
«8,  528. 

Bruning  (E.).  Vb/.  TscHiRCH  (A.). 

Bruno  (A.).  Sur  un  petit  four  de 
laboratoire,  Û,  524. 

Bruns  (D.).  Voy,  Gadamer  (J.). 

Brutn  (B.  r.  de).  Equilibres  avec 
deux  phases  liquides  dans  les  sys- 
tèmes sel  alcaliii-eau-alcool,  M, 
598. 

—  Vbv.  Hollbmann  (A.  F.). 
Bhy  (E.).  Voy,  Sachs  (F.). 

Bryan  (J.  T.  H.)  et  Pbrkins   (W.). 

Contribution  à  la  connaissance  des 

composés  fluorescents.  Les  dérivés 

uitrés  de  la  fluorescéine,  96,  143. 
Buchbock    (G.).    Sur    l'influence    du 

milieu  sur  la  vitesse  de    réaction, 

«6,862. 
BucHNER  (E.)  et  Heide  (C.  van  der). 

Une  nouvelle  condensation  de  l'éthor 

diazoacé tique,  «6,  554. 

—  Voy,  Braren  (W.). 
BuLKBwiTscH  (Wl.).  Sur  la  présence 

et  sur  l'action  d'une  diastase  pro- 
téolytique  dans  les  graines  en  ger- 
mination, es,  824. 

BuLOw  (C).  Contribution  à  l'étude 
des  acides  phénylméthylpyrazoldi- 
carboniques,  ttH,  637. 

BuLOw  (C.)  et  HoPFNER  (W.) .  Con- 
tribution à  l'étude  des  combinaisons 
de  l'acétone-dicarbonate  d'éthyle 
avec  las  diazoïques  et  remarques 
sur  les  produits  de  scission  de  ces 
combinaisons,  S6,  489. 

BuLow  (C.)  et  ScHLEsiNGER  (A.).  Pré- 
paration de  dérivés  pyrazoliques  à 
partir  des  azoïques  do  Téther  diacé- 
tylsuccioique,  S6,  723. 

Burkard  (E.).  Voy,  Pechmann  (H. 
von). 

Bl'row  (R.).  La  richesse  du  lait  en 
lécithine  et  les  relations  de  cette 
richesse  avec  le  poids  du  cerveau 
chez  le  nouveau -né  des  mammi- 
fères, ee,  324. 

BuRROws  (G.  HJ.  Classe  de  relations 
entre  les  coenicients  thermiques  et 
dynamiques,  96,  595. 


1102 


TABLE  DES  AUTEURS. 


BuBCH  (M.)-  CoDstitution  des  urazioes, 
e«,  1001. 

BuscH  (M.)  et  Gbohmann  (A.).  Syn- 
thèse dans  la  série  des  urazols, 
M,  1003. 

BuscH  (M.)  et  Heinrichs  (C).  Sur 
les  di-aIcoylurazols-1.4,  M,  1005. 

BuscH  (M.)  et  HoLZMANN  (H.).  Sur 
les  thiosemicarbazides  isomériqaes, 
««,  788. 

BuSCH    (M.)     et     LiNGENBRINCK     (E.). 

Sur  1  hydrazonc  de  Tacide  dithio- 

carbonique,  S6,  432. 
BuscH   (M.)   et  WoLPERT    (E.).    Sur 

Taction  des  sénévols  sur   les  acides 

dithiocarbaiiniques,  !S6,  784. 
Byrne  (L.  0).   Voy.  TiNGLE  (J.  B.). 


Caldwell   (B.  p.).   Voy.  Jones  (H. 

C). 


Calov  (G.).  Voy.  Stoermer  (R.). 

ALVEF 

W.). 


Calvert  (I 


I.  voy. 
H.  T.V 


Voy.   Skirrow  (F. 


Cameron    (F.   K.).    Voy.   Emebt    (J. 

A.). 
—  Voy.  Kruo  (W.  h.). 
Camichel  (C).   Voy.  Bayrac  (P.J. 
Ganter  (H.).  Sur  l*acide  o-phénylsul- 

fone-benzoïque  et  les  composés  qui 

en  dérivent,  %%,  409. 
Garettb  (H.).  Sur  quelques  dérivés 

de  la  môthylnonylcétone,  ItS,  269. 

CaRRARA  (G.)    6t    YBSPIGNANI    (G.   B.). 

Sur  l'énergie  de  c^uelaues  hydrates 

métalliques,  déduite  de  Thydrolysc 

des  sels,  M,  5t0. 
Carter  (W.).  Voy.  Pickard  (R.  H.). 
Castendtck  (C.).  Vo/.Friedheiii{C.Î. 
Gates  (W.  A.)  Note  sur  le  dosage  de 

Tac.  hippurique,  !S6,  312. 
Cathelineau  et  Hausser.   Elude  sur 

Thuile    de  cade,  le  cadinéne,    tCS, 

247.  931. 
Causse   (H).   Présence  de  Toxysulfo- 

carbonate  de  fer  dansTeau  du  Rhône, 

SS,    180,    220.    ^  Recherche  des 

eaux  contaminées,  SS,  774. 
Causse  «-t  Brisac.   Action  de  Taldé- 

hyde  acétique  sur  Turée,  SS,  7. 

—    Voy.   SiSLEY. 

Cavalier  (J.).  Acidimétrie  de  l'ac. 
phosphorique  par  Teau  de  baryte, 
te,  796.  —  Acidimétrie  de  Tacide 
phosphorique  par  les  alcalino-ter- 
reux,  es,  903. 

Cayvan  (L.).  Voy.  Woodman  (A.  G.). 

Cazeneuve  (P.).  Sur  la  diphcnylcar- 
bazide,  SS.  277.  —  Nouvelle  com- 
binaison  de  Turée  avec  la  phényU 


hydrazine,  SS,  280.  —  Bar  la  di- 
phényl-cabodiazine,  eS,  STS.  —  Sor 
les  combinaisons  alcoolitracs  de  la 
diphénylcarbazide,  SS,  ^^5.  --  Sur 
Ténergie  de  l'acide  formiqti«  ;  dt-pU- 
cément  de  Tacide  azotique  des  azo- 
tates par  l'acide  formiqae,  9S.  427. 
—  Sur  les  combinaisons   sciaes  et 
alcooliques  de  l'urée  de   U  pbênyl* 
hvdrazine,  SS,  450.  —   Sur  un  ou* 
tillage  très  simple  pour  la   refrig^- 
ration  ascendante,  K,  47($. —  Réac- 
tion de  l'acide  formimie   8or  le  ni- 
trate de  brucine,  SS,  d32.  —  Sur  la 
constitution  des  éthers  cartx>Diques 
mixtes  des  alcools  et  des  phénols, 
SS,  632.    —   Sur  le   chlorhydrate 
d'urée  do  la  phénylhydrazina,  £6, 
757.  —  Sur  des  matières  coloraDtes 
violettes    chromées  dérivées   de   la 
diphénylcarbazide,  SS,  75B.  —  Em- 
ploi de  la  diphénylcarbazide  poar  la 
recherche  de  l'acide  chromiqae  dans 
le  coton  teint  au  jaune  de  chrome, 
tS,  761. 
Cazeneuvb  (P.)  et    Dkfournbl  (H.l. 
Sur  la  recherche  et  le  dosafre  des 
azotates    dans    les    eaux    potables 
avec  U  brucine  et  l'acide   formiqne 
cristallisable,  SS.  6:i9,  775. 

ClAMICIAN  (G.)  et  SiLBER  (P.).    AcUOOf 

chimiques  de  la  lumière,  ^C  206, 
1025. 

Charrié  (C.)  et  Rangadb  (E.).  Coo* 
tribu tion  à  l'étude  de  Tinaiiun,  ^S, 
566. 

Chanoz  et  DoYON.  ContributloQ  i 
rétude  d'un  éiher  amylsalicflique. 
Action  saponifiante  da  foie  sur  cel 
éther,  SS,  559. 

Chaphan  (A.  C).  Ac.  saotaléoique, 
«6,  439. 

Chapman  (E.  M.).  Voy.  Lafworts 
(A.). 

Charabot  (E.).  Sur  le  rôle  de  11 
fonction  chlorophyllienne  dans  l'é* 
volution  des  composés  terpéoiques 
ftS,  259. 

Charabot  (E.)  et  Hébert  (A.).  Re- 
cherches sur  le  mécaoiame  de 
rélbériûcation  chez  les  plantes,  ^C 
884,955. 

Chattawat  (F.  D.)  et  Ortok  (K.  J. 
P.).  Chlorures  et  bromures  aazotê 
substitués  dérivés  de  l'oaiho-  et  d« 
la  para-acétyltoluidine,  94,  47.  ^ 
Chlorures  et  bromures  d*atot« 
ortbosubstitués  et  introduciioo  dé 
l'halogène  dans  la  position  ortho 
dans  la  transformation  des  chlo- 
rures d'azote,  96,  48.  —  Snr  le» 
dérivés  chloraminés  et  bromaBioét 
des  diacétylphénylène  -  diamiaes , 
««,  218.  —  Formation  et  oonsltla- 
tion  de  l'iodure  d'azote,  <•,  tf^^ 


TABLE  DES  AUTEURS. 


nus 


—  Aclion  des  hydrates  alcalins/  de 
Teau  et  de  Teau  oxyeénée  sur  1  io- 
dur^  d'azote,  «•«  356.  —  Sur  les 
dérivés  chloro-aminés  de  Turée  di- 
pbénylique  symétrique  et  sur  leurs 
produits  de  transformation,  %9, 
480.  —  Bromuration  de  la  diphéoyl- 
urée  symétriaue,  tC6,  482.  —  Pré- 
paration de  Tacétylchloraminoben- 
zène  et  de  quelques  composés  voi- 
sins, 9tt,  581 .  —  Action  des  acé- 
tylcbloro-  et  acélylbromo-amino- 
benzènes  sur  les  aminés  et  la 
phénylhydrazine,  «6,  625.  —  Pré- 
paration de  To-cbloraniline,  !S6« 
026.  —  Trichlorobromanilines  sy- 
roétri(|aes  et  cbloio-  et  bromo-ami- 
nodérivés  des  chlorobromacétani- 
lides,  <•,  761.  —  Remplacement  du 
brome  par  le  chlore  dans  les  anili- 
nes, M,  1151. 

Chattaway  (F.  D.)  et  Evans  (R.  C. 
T.).  Sur  les  dérivés  chlorés  et 
bromes  de  To-,  de  la  m-  et  de  la 
p-nitro-3-acétanilide  substitués  à 
Vazote,  ire,  50. 

Chattaway  (F.  D.)  et  Huhtley  (W. 
H.)*  Chlorures  d'azote  dérivés  do 
la  métachloracétanilide  et  leur 
transformation,  96,  49. 

c:mattaway  (F.  D.)  et  Stkvens  (H. 
P.).  Action  des  ac.  sur  Tiodure 
d'azote,  «6,  856. 

Oha VANNE.  Sur  les  acides  pyromuci- 
que  et  isopyromucique,  w,  976. 

Chestakof  (p.).   Voy,  Joukof  (A.). 

CuLOPiN  (C.  \V.).  Bases  organiques 
du  pétrole  russe,  IM,  269. 

Cmhistensen  (A.).  Sur  les  perbro- 
mnres  des  alcaloïdes  du  quinquina, 
«•,  1181. 

Christensen  (J.  C).  Points  d*ébulli- 
Uon  des  mélanges  de  chloral  et 
d*eau,  «6,  534. 

Chbocstchoff  (P.).  Mesures  cryos- 
copiqnes,  !tS,  175. 

Claisen  (L.)  et  Haase  (E.).  Transfor- 
mation des  dérivés  o-acylés  de 
IVther  acétyiac^tique  en  dérivés 
^-acylés  isomères,  SU,  ^6, 

Ci^RK  (J.  F.).  Valeur  toxique  du 
chlorure  merourique  et  de  ses  sels 
doubles,  S«,  946. 


CJt.nFF  (van).  Voy,  Doybr  (G.^. 
voo). 


Clemen    (J.).      Voy.    Walther    (R. 


Clcmm  (A.).  Voy.  Curtius  (T.;. 

Cloez  (Cb.^.  Sur  la  nitralion  des 
dérivés  bisabstitués  du  benzène, 
<S,  336. 

CoEUN  (A.).  Voy,  Bredig  (G.). 

CoHBN  (E.).  Nouvelle  mélhode  pour 
la  détermination  des  points  de 
transformation;  application  à  l'étude 
du  couple  de  Daniell,  1S6,  661.  ~ 


Thermodynamique  de  Télément  nor- 
mal, %9,  851,  853.  —  Théorie  des 
éléments  de  transformation  de  troi- 
sième espèce,  !t€,  852.  —  L'insta- 
bilité de  l'élément  Weston  au  cad- 
mium et  rimpossibilité  de  son  em- 
ploi comme  élément  normal,  1K6, 
854.  —  La  prétendue  identité  des 
oxydes  rouges  et  jaunes  de  mer- 
cure, 96,  HfUb.  —  Etudes  physico- 
chimiaues  sur  Tctain,  ISS,  882, 
884,  1035.  —  Etudes  sur  l'inversion, 
S«,  1011. 

Cohen  (J.  B.)  et  Dakin  (H.  D.).  Le 
couple  aluminium-mercure.  Chloru- 
ration  des  hydrocarbures  aromati- 
ques en  présence  du  couple.  La 
constitution  des  dichlorotoluènes, 
S«,  1076. 

CoHN  (C.)  et  Fischer  (A.).  Sur  la 
chlorométaphénylènediamine,  96 , 
914. 

CoHN  (G.).  Contribution  à  l'étude  du 
sa  loi,  !M,  404.  —  Sur  les  phé- 
noxy-acétamidines  aromatiques,  96, 
1164. 

CoHN  (P.).  Sur  l'o.o-dichlorobenzi- 
dine,  «6,  178. 

CoHN  (R.).  Sur  la  formation  de  bases 
à  partir  de  Talbumine,  96,  22. 

CoHOE  (W.  P.).  Voy.  Jackson  (C. 
L.). 

GoLE  (S.  w.).  Voy.  Hopkins  (F.  G.). 

Collet  (A.).  Action  de  l'ammoniaque 
alcooliques  sur  les  dérivés  «u-bro* 
mes  de  la  méthyl-p-chlorophényl- 
cétona  et  de  la  méthyl-p-bromo- 
phénylcétone,  ttS,  929. 

CoLLiE  (J.  N.).  Sur  la  décomposition 
de  l'acide  carbonique  soumis  aux 
décharges  électriques  à  basse  pres- 
sion, M,  1123. 

—  Voy,  Garsed  (W.). 

COLLIN  (E.).    VOV.   ViLLIBRS   (A.). 

CoLLiNs  (E.).  Voy.  Richards  (Th. 
W.). 

CoLMAN  (J.).  Voy.  Garriel  (S.). 

CoLSON  (A.).  Contribution  a  l'étude 
des  gaz  raréflés,  US,  268.  —  Action 
des  bases  et  des  acides  sur  les  sels 
d'aminés,  ftS,  977.  —  Sur  les 
points  d'inversion  des  dilutions, 
«S,  1U57. 

CoNDELLi  (S.).   Voy.  Ulpîani  (C). 

CoNiNCK  (O.  de).  Etude  du  nitrate 
d'uranium,  «S,  269,  383,  895.  ^ 
Sur  quelques  réactions  des  anilines 
substituées,  !tS,  527. 

CONN  (W.  T.).    Voy.    MiCHARL   f.\.). 

CoNRAO  (M.).  Sur  les  éthers  oxaldi- 
alkylacétylaeétiques,  S€.  740. 

Conrad  (M.)  et  Reinbach  (H.).  Con- 
densation de  l'acide  barbiturique 
avec  les  aldéhydes,  S€,  921. 

Constam  (E.  J.)  et  Bennet  (J.  C). 
Sur  les  perborates,  tS6,  278. 


1194 


TABLE  DES  AUTEURS. 


CooK  (A.  N.)  et  Hu-LTER  (H.  W.). 
Quelques  dérivés .  de  Toxyde  de 
pbényle,  9«,  403. 

CopoNY,  Voy.  Skraup. 

CoppET  (L.  C.  de).  Sur  la  cristallisa- 
tion spontanée  de  Tbydrate  Na'SO*, 
10H*O  dans  les  solutions  sursatu- 
rées de  suirate  de  sodium  ;  remar- 
ques sur  la  limite  do  Tétat  meta- 
stable  de  ces  solutions,  HtSf  388, 
482.  —  Tbéorie  de  la  surfusion  et 
de  la  sursaluraiion.  Solution  sursa- 
turée de  sulfate  de  sodium,  ItS, 
705. 

CoRVisY  (M.).  Leçons  de  chimie  phy- 
sique de  Van't'Hoff,  9S,  95. 

CoTBELL  (F.  G.).  Solubilité  du  sulfate 
de  manganèsf»,  S6,  52L 

CoTTON  (S.).  Action  de  Teau  oxygénée 
sur  le  sang.  Moyen  facile  de  diffé- 
rencier le  sang  de  l'homme  de  celui 
des  animaux,  ZS,  255,  532. 

Cousin  (H.).  Action  de  l'acide  azo- 
tique sur  le  gayacol  tribromé,  SS, 
83... 

Couturier  (F.).  Voy.  Vignon  (L.). 

Crae  (J.  Mac).  Le  tartrate  étbylocty- 
lique  secondaire  et  ses  dérivés 
dibenzoylé  et  diacétylé,  «6,  1069. 

Crae  (J.  Mac.)  et  Patterso.n  (T.  S.). 
Dérivés  acétylés  et  phénacétylés  du 
tartrate  diéthy lique,  96,  72. 

—  Voy.  Dawson  (H.  M.). 

Craffts  (J.  M.).  Catalyse  en  solution 
concentrée,  tC6,  1025. 

Crkpieux  (P.).    Voy.   Reverdin  (F.). 

Crofts  (J.  M.).  Voy,  Morrel  (R.S.). 

Cross  (C.  F.)  et  Bevan  (E.  J.).  La 
constitution  cétonique  de  la  cellu- 
lose, ZfÈ,  342. 

Cross  (G.  F.)  et  Brigos  (J.  F.).  Ac- 
tion du  réactif  de  Caro  sur  le  fur- 
furol,  «6,  381. 

Cross  (C.  F.)  et  Heiberg  (Th.).  Ac- 
tion du  peroxyde  d*hydrogène  sur 
les  hydrocarbures  non  saturés,  96, 
87. 

Crosslet  (A.  W.).  Action  de  l'oxyde 
de  mésityle  sur  le  sodométbylmalo* 
nate  d'éthyle,  HH,  407. 

CuNAEus  (E.  H.  J.).  Emploi  de  la 
méthode  réfractométrique  pour  dé- 
terminer la  composition  des  phases 
coexistantes,  vapeur  et  liquide,  96, 
1010. 

CuRTius  (T.).  Discours  prononcé  à  la 
mémoire  de  K.  W.  Bunsen,  le 
11  novembre  1899,  «6,  512.  —  Ré- 
duction des  aldazines  aromati(|ues 
(svnlhèsc  des  benzylhydrazines 
R*CH*.AzH.AzH*),  «6,  582. 

CuRTius  (T.)  et  Clemm  (H.)-  Synthèse 
du  diaminopropane-1.6  en  pariant 
des  ac.  glutarique  et  subérique, 
«6,  500. 


Chrtius  (T.)  et  Darapskt  (A.).  Noo- 
velles  recherches  sur  Tac.  azothydri- 
que,  <•,  354.  —  Sur  la  beoxylaiide, 
M,  1165. 

CcRTus  (T.)  et  Franxen  (H.).  Prépa- 
ration des  benzylhydrazines  secon- 
daires dissymétriques  à  Pi^^''  ^^ 
benzylidène-azines,  tM,  772. 

CuRTius  (E.)  el  Haager  (E.).  Recher- 
ches sur  la  2.4-diméthylbeùzalda- 
zinc,  tM,  585. 

CuRTius  (E.)  et  Harding  (E.U  Becll•^ 
ches  sur  la  2.4.5-trimèUiyIbeQzakU- 
zine,  1M,  586. 

CuRTius  (E.)  et  Hesse  (A.).  S^iiihésr 
du  triaminopropane-1.2.3  en  Mrlam 
de  l'acide  tricarballylique.  M,  569. 

CuRTius  (E.)  et  Pauli  (H.).  Oxydatioa 
des  benzylhydrazines  secondairw 
symétriques    en    hydrazonas,    tt, 

CuRTius  (E.)  et  Propfb  (A.).  Recbar- 
ches  sur  la  4-métbylbenzylhydrt- 
zine,  tC6,  584. 

CuRTius  (E.)  et  Sprenoer  (G.L  Re- 
cherches sur  la  4-mélhylbeasyIhy- 
drazine,  tS6,  586. 

CzBRNT  (H.).  Sur  la  fenchone,  M, 
182. 


Dakin  (H.  D.).  Dosage  du  ztnc  a 
l'état  de  phosphate,  M,  sK>7.~Sar 
le  dosage  du  manganèse  el  du  co- 
balt à  l'état  de  phosphates.  M. 
953. 

—  Voy.  Cohen  (J.  B.). 

Dalle  (P.).    Voy.  Henrt  (L.). 

Danneel  (H.).  Cinétique  chimi<|ue 
et    énergie    libre    de    la    réactHW 

«HI  -f  «Ag  :^  2AgI  +  H%  %m,  841, 
842. 

Darapskt  (A.).   Voy.  Cuhtius  (Th.l. 

Darzbns  (G.)  et  Arminoeat  (P.j.  Ap- 
plication du  salicylaie  de  sodium  m 
dosage  des  alcools  lerpénigaes  et  d< 
leurs  éthers,  9S,  995,  1059. 

DaVIES    (J.).     VOV.     STREATriKLD    |F. 

W.). 

Daw^son  (H.  M.).  Sur  la  nature  def 
polyiodures  et  leur  dissociatioo  ea 
solution  aqueuse,  &•,  243. 

Dawson  (H.  M.)  et  Crae  (J.  Mac  ). 
La  nature  des  composes  ammooi^ 
des  métaux  en  solution  aqueofe* 
««,  71.  —  Sur  réleclny^fnnitt  des 
métaux,  e6,  440.  ->-  Les  composés 
ammoniés  des  métaux  en  siolttliOD 
aqueuse.  Les  pouvoirs  absorbâDt» 
des  solutions  diluées  de  #eU  d^* 


TABLE  DES  AUTEURS. 


1190 


inéUux  alcalins,  26,  453.  —  Com- 
posés métalliques  ammoniacaux  en 
solulioos  aqueuses.  Sels  des  métaux 
alcalino^terreux,  211,  1123.  —  Com- 
posés métalliques  ammoniacaux  en 
solutions  aqueuses.  Influence  de  la 
température  sur  la  dissociation  du 
solfSitc  de  cuivre  ammoniacal,  26, 
1124. 
Dawson  (H.  M.)  et  Williams  (P.). 
Détermination  des  températures  de 
transformation,  26, 517.  —  Sur  les 
hydrates  de  chlorure  manganeux 
stables  au-dessus  de  0*,  26,  t>69. 

—  Voy.  Smixhells  (A.). 

DsACON  (E.  R.i.  Une  nouvelle  réac- 
tion colorée  de  Tamygdalinc,  26, 
(545. 

Dbcker  (H.).  Sur  quelques  ammo- 
niums, 26,  191,  192.  —  Sur  la 
phosphorescence  de  TAz-éthyl-a- 
quinolone,  26,  238.  —  Sur  la 
constitulion  do  la  pyridone,  de  la 
quinolone  et  autres  bases  sembla- 
bles, 26,  587.  —  Formation  d'ana- 
nitro-quinoléine  à  partir  de  la  mé- 
ta-nitraniline,  26,  1152. 

Defacqz  (K.).  Sur  un  nouveau  phos- 
pbure  de  tun^téne,  26,  2c8.  — 
Sur  un  arséniure  et  un  chloro- 
arséniure  de  tungstène,  2S,  382. 

DérouRNEL  (H,).  Sur  quelques  nou- 
veaux saccharioates  métalliques, 
2S,  322,  386.  —  AcUon  de  la  sac- 
charine sur  Turée  de  la  phéoylhy- 
drazine,  2S,  604.  —  Sur  le  saccha- 
rinate  de  quinine  basique,  25, 606. 

—  Voy.  Cazenel've  (P.) 

Dehnel  (E.).  Sur  Tot-phényl-a-stibazol 
et  ra'-çhényl-x-oxystilbazol,  26, 215. 

—  Action  du  brome  sur  la  ^-pico- 
line,  26,  794. 

Delacroix  (A.  Ë.).  Sur  les  acides 
antimoniques,  25,  288.  —  Antimo- 
niates  de  cuivre,  25,  289. 

Dblage  (M.j.  Sur  les  acides  pyrogal- 
lolsulfoniques.  25,  528,  964. 

Delanoë  (R.).  Sur  la  propyldichloro- 
méthylénepyrocatéchinc,    26,    994. 

—  Voy.  MouREU  (Ch.). 

Delépine  (M.).  Formation  et  décom- 
position des  acélals,  25,  346,  482. 

—  Helations  numériques  entre  les 
chaleurs  de  formation  des  acétals 
et  celle  des  composés  isomères,  26, 
360.  —  Sur  les  vitesses  de  forma- 
tion et  de  décomposition  du  mé- 
thylal  à  la  température  ordinaire, 
25,  364.  —  Action  de  divers 
alcools  sur  quelques  acétals  d'al- 
cools monovalents,-  25,  574.  — 
Action  de  l'acide  sulfurique  fumant 
sur  les  aldéhydes  acétique  et  pro- 
pionique,  25,  1012. 

—  Voy.  Matignon  (C). 


Dbmahc;ay  (E.).  Sur  les  spectres  du 
samarium  et  du  gadolinium,  25, 
335.  —  Sur  un  nouvel  élément  : 
Teuropium,  25,  963. 

DÉM^ANOF  (N.  I.).  Action  de  l'anhy- 
dride azotique  sur  le  camphène, 
26,  50«i.  —  Action  de  l'acide  azo- 
teux sur  le  propylène.  Nitrosite  de 
Propylêne,  26,  966.  —  Action  de 
acide  azotique  sur  le  camphène, 
26,  1012. 

DÉMJANOF  (N.  I.)  et  LOUSCHMKOF  (M.). 

Action  de  racidc  azoteux  sur  la 
tétraméthylénylméthylamine  .  Bro- 
mure de  méthylénotétraméthylène, 
26,  979. 

Demuth  (E.).    Voy.  Bambergbr  (E.). 

Denioès  (G.).  Sur  un  mode  de  des- 
truction intégrale  des  matières  orffa- 
ni(jues  applicable  à  la  recherche  des 

f toisons  minéraux,  notamment  de 
'arsenic  et  de  l'antimoine,  25,  945. 
—  Détermination  qualitative  et 
quantitative  de  traces  d'antimoine 
en  pvésence  de  fortes  proportions 
d'arsenic,  25,  995. 

Dbnk  (A.).  Voy.  Kehrmann  (F.). 

Dennis  (L.  m.).  Nouvelle  forme  d'ap- 
pareil à  décharges  pour  observer  le 
spectre  d'étincelles  des  solutions, 
26,  248. 

Dennis  (L.  M.)  et  Brown  (W.).  Sur 
le  perséléniate  do  potassium,  26, 
667. 

Derby  (I.  H.).  Dcux  modes  de  circu- 
lation des  liquides  pour  obtenir 
une  température  constante,  26, 
595. 

Deromb  (J.}.  Propriétés  des  produits 
de  substitutions  alcoylés  de  l'acé- 
tone-dicarbonate  d'éthyle  mono- 
cyané.  Action  du  cyanogène  sur 
Tacétone-dicarbonate  de  méthyle, 
25,  648. 

Descudé  (M.).  Action  des  chlorures 
d'acides  sur  les  éthers  oxydes  en 
présence  du  chlorure  de  zinc,  26, 
896.  —  Action  des  chlorures  d'acides 
sur  les  aldéhydes  en  présence  du 
chlorure  de  zinc,  25,  975.  —  Ac- 
tion du  chlorure  de  benzoyle  sur  le 
trioxyméthylène  en  présence  du 
chlorure  de  zinc,  25,  975. 

Desmots.  Voy.  Moureu  (Ch.). 

Delssbn  (E.).  Contribution  à  l'étude 
de  l'essence  de  bois  de  santal  des 
Indes  occidentales,  26,  20. 

Deventer  (Ch.  M.  von).  NouveJJe  mé- 
thode pour  la  détermination  des 
nitrates,  26,  671. 

Dewar  (J.).   Voy.  LivEiNO  (G.  D.). 

DiCKiNSON  (C).  Voy.  Patterson  (T. 
b.). 

DiECKMANN  (W  ).  Sur  Ics  produits  de 
nitrosationd'éthers  ^-cétocarboniques 


Ii96 


TABLE  DES  AUTEUR?^. 


cycliques  :    Ether   bis-nilro-^-célo-    j 
carbonique  et  acide  a-oximidodicar- 
booique,  !t€,  87. 

DiECKMANN  (W.)  et  Groeneveld  (A.)- 
Sur  les  produits  de  nitrosation  et 
la  constitution  do  Téther  mélhyl-^- 
cétométbylènecarbonique  obtenu  par 
condensation  de  l'étber  ^-méthyladi- 
pique,  S6,  89. 

DiELS  (0.).  Sur  le  fluorène,  1fc6,  ^. 

DiETERicH  (K.).  Sur  la  détermination 
de  la  valeur  des  gommes  arabiques, 
ee,  1066. 

DiETKRici  (C.)  Sur  les  relations  entre 
la  pression  osmotiquo  et  le  travail 
osmotique,  1K6,  1046. 

DlETSCHT.    Voy.  NiETZKI  (R.). 

DiLLER  lE.)  et  KosTANECKi  (St.  von). 

Sur    la    synthèse    de  la   lutéolme, 

«6,  641. 
DiMROTH  (0.).   Sur  l'action  de   Tacide 

nitrique  sur  Tanthracène,  1M,  203. 

DiTTHORN  (P.).    Voy.  SCHULTZ  (F.  N.). 

Divers  (E.)  et  Haga  (T.).  Décompo- 
sition des  hydroxy-amidosulfates  par 
le  sulfate  de  cuivre,  1^9,  129.  — 
Nitrilosulfates,  «6,  1121. 

Divers  (E.)  et  Ogawa  (M.).  Imidosul- 
lites  d'ammonium  et  autres,  ItH, 
1121. 

DizoN  (A.  E).  Action  des  urélhanes 
sur  les  aminés  benzénoïdes  pri- 
maires, 96,  203.  — .  Une  forme  de 
tautomérie  présentée  par  les  thio- 
cyanates  de  radicaux  électronégatifs, 
1K6,  450.  —  Thiosinaamincs  balo- 
génécs  substituées,  1S€,  497. 

Dhomméb  (R.).  Action  de  Tammonia- 
que  sur  le  chlorure  de  benzyle  et 
conditions  de  formation  de  la  beu- 
zylamine,  ftS^  10(>4. 

DoBBiE  (J.  J.),  Laudbr  (A.)  et  Pa- 
LiATSKAS  (P.  G.).  Les  alcaloïdes  du 
corydalis  cava.  Conversion  de  la 
LiiijbiilhMii  eo  corydalioe,  S4^  240. 

—  Voy,  HARTLEf  (W.  N.). 

DoEBNBR  (O.).  Synthèse  de  Tac.  sor- 
bique,  M,  378.  —  Synthèse  de  Tac. 
fumarique  à  partir  des  acides  glyoxy- 
lique  et  malonique,  S6,  466. 

DoHT  (W.).  Voy.  Stock  (A.). 

DoNATH  (Ed.).  Notice  sur  la  précipi- 
tation de  quelques  sulfures  métal- 
liques par  l'hyposulflte  de  soude, 
M,  1057.  —  Sur  quelques  réactions 
du  cobalt,  te,  1058. 

—  Voy.   KUNCKELL  (F.). 

DoNNAN  [F.  G.).  Sur  la  nature  des 
émulsions  de  savon,  tC6,  658.  — 
Essai  de  théorie  de  la  dissolution 
colloïdale,  ««,  1049. 

DooTSON  (F.  W.).  Voy,  Sell  (\V.  J.). 

DoRAN  (R.  E.).  Action  du  sulfocya- 
nate  de  plomb  sur  les  chlorocarbo- 


nates.  Carboxymélhyl-   et  caAoïj- 
amyltfaiocarbimidcs  et  leur»  dft-wt*^ 

ite,  1127. 

DoRP  (W.  A.  van)  et  Haarst  (P.  H 
van).  Sur  la  malëinanilidc*  U»,  TlK. 

DoRSET.  Vov.  ^^cHWBl^m. 

DowzARD  lé.).  Une  amélioration  pour 
la  conservation  de  la  soude  nonoale, 
««,  195.  —  Une  modiûcaUon  4e 
Tessai  de  Guizeit  pour  rartenic,  M. 
670. 

DoYER  (G.)  et  Cleeff  (van).  Déroon»- 
tralion  de  Taclion  de  seU  normaux 
»ur  des  solutions  qui  contiennent 
des  ions  hydroxyles,  ^6,  U61. 

DoTON  (E.).  Voy.  Chanoz. 

Drboglav  (A.).  Synthèse  du  Irichlo- 
rométhylstyrylcarbtnol  ;  Iransfonna- 
tion  de  cet  alcool  par  la  potasse^ 
«•,  37. 

Dreyfus  (W.).  Voy.  Hilgbr  (A.). 

Drossbach  (G.  P.).  Sur  le  eérium, 
e«,  248. 

Drucker  (K.).  Sur  deux  cas  de  cata- 
lyse en  système  non  homogène.  M* 
1031.  —  Sur  la  vitesse  et  la  C9Ul^ 
en  système  non  homogène,  €#,  iW- 

—  Voy.  Herz  (W.). 

Drugmann  (J.)  et  Ramsat  (\V.).  Sur 
la  densité  des  éléments  halogènes, 
1M,  81. 

Dubois  (R.].  Recherche  des  causes  dr 
la  désagrégation  du  ferro-mangancse 
exposé  à  rair  libre,  tS,  9il2.  ~  Do- 
sage du  soufre  total  dans  les  com- 
bustibles, SS,  1008. 

DuBOUBG  (E.).  Voy,  Gayon  ^U.K 

Dubheuil.  Vov,  Simon  (L.  J-). 

DucRU  (0.).  Nouvelles  roétliodca  d* 
dosage  de  Tarsenic,  SS,  2:15. 

DuPAU  (E  ).  Aluminate  de  magnésiom, 
te,  669. 

DuGARTi  (P.).  Recherches  étymolo* 
giques  sur  les  noms  d'éléments  chi* 
micjues,  origines  de  leurs  symbokfi 
nationaux  et  internationaux,  ea  ooo- 
sidéract  plus  particulièrement  lectrs 
dénominations  allemandes,  M,  511 

DuHBM  (P.).  Emission  et  absorptloo 
de  la  vapeur  d*eau  par  la  matièrp 
colloïdale,  S#,  516.  —  LiquéDMtioo 
d'un  mélan^  de  deux  gaz;  compt»- 
sition  du  liquide  et  de  la  Tspeor. 
1M,  594.  —  Les  déformations  per- 
manentes et  la  thermodynamique- 
Etudes  des  systèmes  dépendant  àf 
deux  variables  dont  Tune  n'asi  poiol 
affectée  d'hystérésis,  %9, 836.  —  Re- 
marques sur  un  travail  de  M.  J.  ^x» 
Zawidzki.  «  Sur  les  tensions  d«  ^^ 
peur  des  mélanges  liquides  binaîrft*. 
««,  877.  —  Sur  la  vaporisai  Uoo  d'«n 
m(''lanKe  de  deux  subatanoa»  rola- 
tilcs,  dans  le  cas  où  Tune  des  %'apeoi* 
peut  se  dissocier,  <•,  Ittfi).  —  Ut 


TAIU-E  DES  AUTEURS. 


1197 


déforma  lions  ponnanenles  et  la  ther- 
modynamique ;  Tinégaiité  de  Clau- 
sius  et  l*bystéréifi9,  ft«,  1043. 

DiîNKELSBUHLER  (J.)-  ^ur  Thydrin- 
dèoe,  te.  13. 

DuNSTAN  (\V.  R.)  el  Brown  (H.).  L'ai- 
caloïdo  de  riiyoscyamus  mulicus  et 
du  datura  straromonium  de  rEffypta. 
««,230. 

DUNBTA.N    (W.     R.)    et    GOULDING    |E.). 

Action  des  alcalin  sur  les  composés 
oitrés  de  la  série  paramoi(|ue.  Kéac- 
tioDscl  constitution  de  l'acide  mélha- 
zoniquc  et  mode  de  formation  des 
isoxazols,  S6,  151.  —  Action  des 
alcoylcs  halogènes  sur  les  aldoximes 
et  les  cétoximcs.  Oximes  alcoyli-es  et 
i«M>-oximcs.  Constitution  des  o.vimes 
grasses,  ttH,  747.  —  Existence  sup- 
posée de  doux  tricthyloxaroines  iso- 
mériques,  S6,  749. 

Dupont  (J.).  Compte  rendu  du  39«  fss- 
cicule  du  deuxième  supplément  au 
dictionnaire  de  A.  Wurtz,  %S,  480. 
— -  Compte  rendu  du  40*  fascicule 
du  deuxième  supplément  au  diction- 
naire de  A.  Wurtz,  US,  656. 

Dl-stin  ^O.  K.).  Voy.  Whekler  (H.  L.). 

DuvAL  iU.).  Action  particulière  du 
chlorure  de  cyanogène  sur  le  cam- 
phre sodéf  ItS,  953. 

DuYK.  Sur  l'huile  de  lard,  ItS,  65S. 
—  Monographie  des  textiles  imitant 
la  soie.  La  soie  artificielle.  Sa  re- 
cherche dans  les  tissus,  tSS,  D91. 

Dtbr  (C.  s.)-  Voy.  Naylor(W.  A.  H.). 


Earle  fR.  B.).  Voy.  Jackson  (C.  L.). 
Eastehfield  (T.  H.)  et  Astox  (B.  C). 

Tutu-Tutine    et    coriamyrtine,   1S6, 

266. 
Ebersole  (M.  R.).  Points  d'ébullition 

minima  et  composition  des  vapeura, 

«•,  595. 
Ebert    h.)  et  Hoffmann  (B.).  Sur  la 

pbo5phoi*escenrede  l'anhydride  phos- 

pborique,  iS6,  855. 
EoiNGER    (A.).     Dérivés    soufrés    des 

aminés  aromatiques,  1K6, 180. 
EoiNGBR   (A.)  et  GoLDREKO  (P.).  Sur 

la   bromuration  des   hydrocarbures 

mixtes,  %€,  10.  —  Sur  l'iodu ration 

des  hydrocarbures  mixtes,  Stt,  10. 
Edingeu  (A.)  et  Schumacher  (A.).  Sur 

les  dérivés  iodés  de  la  auinoléine, 

de  risoquinoléine  et  de  1  o-toluqui- 

noléine,  5K6)  18. 
Egorop    (V.).    Action    du    peroxyde 

d*azole  sur   les   éthers   des  acides 

non  saturés.  %€,  968. 


Ehrbnfeld  (R.).  Vov.  Habermann  (J.). 

Ehrlich  (P.).  Contribution  à  la  connais- 
sance du  chlorure  do  m-cyanoben- 
zyle,  ««,  1160. 

Ehrstroem  (R.).  Sur  une  nouvelle 
hislone  du  sperme  de  poisson,  M, 
939. 

Eibner  (A.).  Sur  un  aminomercaptan 
halogène,  ««,  538. 

Eirner  (A.)  et  Pbltzbr  (P.).  Sur  de 
nouvelles  bases  do  SchifT  stéréoiso- 
mères,  «6,  427. 

Eibner  (A.)  et  Purucker  (G.).  Trans- 
formations de  combinaisons  anilées 
de  Tisovaléraldéhyde  eo  leurs  bases 
alcoylées  correspondantes  ou  bases 
èthyléniques  de  A.  W.  Hofmann, 
«6,  486. 

Eibner  (A.)  et  Sbnf  (F.  A.).  Sof  une 
réaction  d'addition  dans  les  nitriles, 
ee.  226. 

EiciiuoRN  (O.).  Sur  une  nouvelle  mo- 
dification de  la  méthode  de  Hûbl 
pour  la  détermination  des  indices 
d'acidité  et  de  saponification  des 
cires,  ««.  960. 

EiDMANN  (W.)  et  Moeser  (L.).  Sur  la 
formation  d'azoture  do  magnésium 

{»ar  calcination  du  magnésium  à 
'air,  ««,  244. 

Elbs  (H.)  et  ScHWARz  (B.).  Sur  quel- 
ques dérivés  azoïques  de  la  méta-ni- 
tro-/>-toIuidine,  M,  1151. 

Ellinger  (A.).  La  constitution  de 
Tornithine  et  de  la  lysine.  Contribu- 
tion à  la  chimie  de  la  putréfaction 
de  l'albumine,  tS6,  23. 

Eltschaninoff  (K.).  Voy.  Petrenko- 
Kritschenko  (P.). 

Embden  (G.).  Sur  la  recherche  de  la 
cystine  et  de  la  cystôine  dans  les 
produits  de  dédoublement  des  ma- 
tières albuminoïdcs,  Stt,  826. 

Emelianoff  (M.)  et  Albitzkt  (A.).  Sur 
l'anhydride  élaïdique,  «6,  291. 

Emery  (J.  a.)  et  Cameron  ^P.  K.). 
Courbe  des  points  de  solidification 
de  Peau  contenant  de  Tacide  chlor- 
liydrique  et  du  phénol,  1S6,  524. 

Emmbrling  (0.).  Fermentation  par  les 
schizomycètes,  !K6,  929. 

Ende  (C.  L.  von).  Sur  la  façon  dont 
se  comportent  les  sels  do  plomb 
dans  leurs  solutions,  tS6,  450. 

Engel.  Sur  Thydrocarbonate  de  ma- 
gnésium, ItS,  707. 

Engler  (C.)  et  Weisberg  (J.).  Sur 
les  conditions  dans  lequelles  l'oxy- 
gène est  rendu  actif,  tS6,  1. 

Enklaar  (J.  E.).  InOucnce  des  acides 
sur  la  solubilité  des  sels  à  ion  de 
même  nom,  ItS,  961. 

ErAS.    Voy.   KUNCKELL  (P.). 

Erben  (P.).  La  composition  chimique 
de  la  graisse  du  chyle  humain,  M, 
323. 


1198 


TABLE  DES  AUTEURS. 


Erdmann  (H.).  Action  de  Tair  sur  les 
parfums,  «6,  440.  —  Sur  l'unité  • 
des  poids  atomiques,  96,  449.  —  | 
Eludes  sur  le  passage  de»  dérivés 
de  l'acide  anthranilique  à  l'indigo, 
1K6,  1Î54.  —  Nolice  sur  Paction  de 
la  foi'maldéhyde  sur  l'élher  mélhy- 
lique  de  l'acide  anthranilique,  M, 
1156. 

Erdmann  (H.)  et  Unruh  (M.  von).  Ana- 
lyse de  carbure  de  calcium,  M,  440. 

Ehlenmbyer  (E.  jun.).  Sur  l'analogie 
de  0,  Az  et  C  dans  des  combinai- 
sons analogues,  26,  561.  —  Sur  la 
transformation  partielle  de  l'acide 
phényloxyacrylique  en  acide  phényl- 
pyruvique,  !K6,  îJ78. 

Ernst  (C).  Sur  la  catalyse  du  gaz 
tonnant  par  le  platine  colloïdal,  S6, 
1040. 

Ernst  (\V.).    Voy.  Willgerodt  (C). 

Errera  (G.).  Recherches  sur  les  com- 
binaisons méthényliques  mixtes.  Ac- 
tion de  l'élher  méthoxyméihylène^cé- 
tylacétique  sur  la  cyanacélamide, 
S6,  228.  —  Condensation  de  la 
cyanacélamide  avec  le  chloroforme, 

ee,  229. 

Errera  (G.)  et  Perciabosco  (F.).  Ac- 
tion des  halogènes  sur  l'élher  cyan- 
acétique  sodé,  «6,  202. 

Escales  (R.).  Voy.  Thiele  (J.). 

EsTREicHER  (T.).  Lcs  rapports  de  so- 
lubilité de  l'Argon  et  de  l'Hélium 
dans  l'eau,  e«,  664. 

Etard  (A.).  Du  dédoublement  des 
albuminoïdes  ou  proloplasmides,1K5, 
944. 

EuLER  (H.).  Sur  la  théorie  de  la  cata- 
lyse chimique,  ZH,  161.  —  Sur  le 
dosage  iodométriquc  du  molybdène, 
96,  163.  —  Sur  la  catalyse  par  les 
sels  neutre»,  «6,  596.  —  Sur  la 
solubilité  de  l'acétate  d'éthyle  dans 
les  solutions  salines,  166,  674.  — 
Sur  l'équilibre  des  systèmes  élher- 
eau- acide-alcool,  «6,  1087.  —  Sur 
la  théorie  des  réactions  catalytiques, 
«6,  1037. 

Evans   (H.  G.  T.).    Voy.  Chattaway 

(F.  D.). 
EwAN  (T.).  La  pression  osmotique  des 

solutions  concentrées,  S6,  657. 
EwEHS  (E.).  Voy.  Traegbr  (J.). 
Etre  (J.  V.).   Voy.  Meldola  (R.). 
Eyre  (W.).   Voy.  YouNO  (G.). 


Faktor  (F.).  Action  de  rhyposuinic 
de  soude  ?ur  quelques  sels  métal- 
liques et  son  emploi  en  analyse 
quantitative,  26»  4u&. 


Fahmer   (R.  C).  Une   nouvelle  bm- 
thode  pour  la  déterminsihm  de  la 
dissociation  hydrolytiqu«,  !t#.  661. 
Favorsky  (E.)  et  SKOSARtv^xY.  RMo 
lion  de  la  potasse  sur   W   raâlaiirc 
de  phénylacétylène  et  d'océtooe.  M, 
284. 
Favrel  (G.).  Action  de  la  nièllryl«oe- 
tylacëtone  et  de  rëlhylac^lylacctnnc 
sur  les  chlorui*es  diazolques»  KS. 
269.  —  Action  des  élhers  alcovlcyaii' 
acétiques  sur  les  chlorures  diazoî- 
ques,  ftS,  (^.  —  Action  des  èthers 
alcoylmaloniques  sur  les  chtomref 
diazoïques,  95,  987. 
Fay  (F.)  et  NoRTH  (E.).  Sur  la  oalure 
de  l'amalgame  de  plomb,   9B«  S^- 
Feist  (F.).  Origines  et   rapports  d«* 
glucosides  du  strophantus,  9#,  1^. 
—  Slrophantine  et  strophantidliH', 
!M,   19U.   —   Sur  le   sucre    fonn^ 
dans  Thydrolyse  de  la  strophantioc, 
«6,  191. 
Feist  (K).  Sur  les  nitrostitbâ^ols,  <6, 

494. 
Fendler  (G.).  Sur  lâ  compoaiUcm  de 
rhuile  essentielle  de  cascan'Ue,  M« 
156. 
—  Voy.  Thoms  (H.). 
Fenton   (H.  J.   H.).   Dégradation  d< 

l'aldéhyde  glycolique,  911,  1^. 
Fenton  et  Gostling  ^M.).  L'action  dr 
l'acide    bromhydrique    sur   les   by» 
drates  de  carbone,  96,  S41.  —  Dé- 
rivés du  méthylfurfurol,  1S6,  796. 
Fenton  et  Jones  (H.  0.}.    Propriétéï* 

de  l'acide  oxalacétique,  S6,  198. 
Fenyvessy  (R.  von).  Sur  les  destinée»- 
de  quelques  oxyquinoléines  isomères 
(carbostyrile  et  cynurine)  dans  l'or- 
ganisme, 96,  328. 
FÉRÉB  (J.).  Sur  un  nouveau  mode  dt 
préparation  do  l'oxyde  ferreux,  6S^ 
615.   —   Sur   le   chrome  éleclroly- 
lique,  9S,  017.  —  Sur  l'azoture  uc    ^ 
chrome,  9S,  618.  —  Sur  un  nouvel 
oxyde  de  chrome  CiHJ,  95,  61^.— 
Sur  un  nouvel  hydrate  de  scsquio* 
xydo  de  chrome,   US,  Giil.  —  ;^o^ 
l'amalg^amc  d'uranium  e(  l'uraniuiD 
pyrophorique,  9S,  Gii. 
Ferndacu  (A.).  Sur  la  tannaso,95,271. 
Ferrand  (L.).  Contribution   à  l'élMil** 
des  orthoxylëncs  dichlore^,  95, 1^ 
Ferreira    da  Silva   (A.    J.'i.   feur  la 
sensibilité  des  méthodes  de  rechercha 
de  ra«Mde  salicylique  dans  les  viQ*^ 
95,  72(5. 
Fbuerstein  (W.).  Sur    le    2.4.^.i- 
tétramélboxystilbéne,   96.    25(1.  -^ 
Sur  quelques  benzaliodanunes  subs- 
tituées, 96«  360.— âar  la  pi  mmft^ 
du  maîtol  dans  les  aiguiller  d^AlNf^ 
alba,  96,  1120. 


TABLE  DES  AUTEURS. 


1199 


FBt7BR8TElN     (VV.)     et    HeIMANN     (M.). 

Synlhèsede  racétopipérone,  96, 643. 
FeuBAOTEiN  (W.).  et  VIusculub  (A.). 
Sur  la  S-oxybeDzylacétophénone,  S6, 
200. 

Voy,  NOELTINO  (E.). 

FiCHTER  (F.)  et  HiRSCH  (S.).  Contri- 
butioa  a  l*étude  de  la  ^-lactone  de 
Tac.  diméthylmalique  dissymétrique, 
%%,  134. 

FiCUTBR     (P.)     et     SCHEUERMANN     (B.). 

Produits  de  condensation  du  furfurol 
el  de  Tacide  succinique,  tttt,  688. 

FiNDLAT  (A.).  Théorie  de  la  précipi- 
tation fractionnée  «fes  sels  neutres, 
et  son  emploi  en  chimie  analytique, 
M,  865. 

FiQUET  (E.).  Synthèse  et  propriétés 
physiologiques  des  nitriles  phénols, 
W.  55e,  1^1. 

Fischer  (A.)  et  Winter  (B.).  Action 
de  Tacide  sulftarique  sur  le  dimé- 
thylpropanediol,  M,  890. 

—  Voy,  COMN  (C). 
Fischer  (E.).  Sur  la /K>xydiphénylurée, 

!M,  96.  —  Sur  quelques  dérivés  do 
ThéUcine,  S6,  479.  —  Sur  les  éthers 
des  amino-acides,  %%,  742.  —  Syn- 
thèse de  Tacide  a-fi^iaminovalérique, 
%m,  745. 

Fischer  (E.)  et  Mouneyrat  (A.).  Se* 
pa ration  de  quelques  acides  amidés 
en  leurs  composants  actifs,  !tS,  56. 

Fischer  (0.).  Ethériflcation  des  triphé- 
nylcarbinols  au  moyen  des  alcools, 
%%,  96. 

Fitti©  (K.).  Sur  un  polymère  de  Tacide 
phénylîsocrotonique,  1S6,  208. 

Flbmming  (A.  H.).  Voy.  Michaelis 
(A.). 

Fllsin  (G.K  Sur  Tosmose  des  liquides 
k  travers  une  membrane  de  vessie 
de  porc,  <S,  265. 

Folin  \0.).  Sur  un  procédé  permet- 
tant de  doser  facilement  lammo- 
niaque  de  l'urine,  1S6,  944.  —  Sur 
une  nouvelle  méthode  de  détermi- 
nation de  Turée  dans  Turine,  tStt, 
lOfl. 

FoLiN  ^0.)  el  Schaffer  (A.).  Sur  le 
dosage  de  l'acide  urique  dans  Turine, 
«•,  1022. 

FooTE  (H.  w.).  Sur  les  relations  phy- 
sico-chimiques de  Taragonite  avec 
la  caldte,  M,  848. 

Forchbimer  |J.).  Sur  la  relation  éleo- 
tro>magnétique  du  plan  de  polarisa- 
tion dans  les  solutions  salines  et 
acides,  SU,  849.  ,, 

Forcrand  (de).  Sur  quelques  proprié- 
tés du  bioxyde  de  sodium,  ^,  :)82. 
—  Chaleur  spécifique  el  chaleur  de 
fusion  du  glycol  éthyU^nique^  !2S, 
64îl.  —  Vaporisalion  el  hydratation 
du  glycol  éthylénique,  S5,  6^):^.  —   I 


Sur  la  valeur  des  poids  moléculaires 
à  la  température  de  rébullition,  Û, 
962.  -r-  Sur  le  poids  moléculaire  de 
rhydrate  de  chloral  à  la  température 
d'ébulliUun,  leS,  96S{.  —  Calcul  de 
la  chaleur  de  volatilisation  et  de  la 
chaleur  de  fusion  de  quelques  élé- 
ments, SS,  1057.  —  Valeur  minima 
de  la  chaleur  totale  de  combinai- 
son Q,  tS,  1058. 

FoRMANEK  (E.).  De  Taction  du  chloro- 
forme et  de  rhydrate  de  chloral  sur 
la  matière  colorante  du  sang,  96,  fô. 

FoRMANEK  (J.).  Sur  uu  uouvel  indi- 
cateur, M,  448.  —  La  malière  colo- 
rante de  la  betterave  rouge  et  son 
spectre  d'absorption,  S6.  654.  — 
necherche  des  sels  métalliques  à 
l'aide  des  spectres  d'absorption  ob- 
tenus en  présence  d'orcanelte,  M, 
671,953. 

FoRNARO  ^A.).  Voy.  Ullmann  (J.). 

FoRSTER  (M.  0.).  Acide  infracampho- 
lénique,  isomère  des  acides  campho- 
lytique  et  isolauronolique,  M,  236. 
—  Etudes  dans  la  série  du  cam- 
phane.  Nitro-camphène,  amino-cam- 
phène  et  oxycamphène,  1K6,  800.  — 
Action  de  l'hydroxylamine  sur  les 
anhydrides  du  oromonitronramphéne, 
96,  801.  —  isomérie  de  Ta-ben- 
zoylcamphre,  tCH,  1116. 

FoRSTER  et  RoRERTsoN  (W.).  Prépa- 
ration et  propriété}*  du  2-6-dibromo- 
4-nilrosophénol,  tSH,  760.  —  Etudes 
dans  la  série  camphanique.  Dérivés 
halogènes  du  p-cymène  obtenus  au 
moyen  des  nitrocamphanes  substi- 
tués, ^^6,  1118. 

Forte  Y  (E.  C).  Voy.  Young. 

Fosse  (H.).  Sur  l'aldéhyde  oxynaph- 
loïque,  !t5,  871. —  Sur  le  prétendu 
binaphtylèneglycol,  1KS,  530.  —  Sur 
l'anhydride  du  binapbtylèncglycol. 
Dérivés  halogènes,  25,  706.  —  Sur 
le  binaphtylèneglycol,  1S5,  770.  — 
Sur  les  dérivés  du  xanlbène,  SS, 
1012. 

Fournier  (H.).  Sur  l'oxydation  des  car- 
hures  benzéniqucs  au  moyeu  du  bi- 
oxyde de  manganèse  el  de  l'acide 
sulfurique,  «S,  1063. 

Fowler  ^G.  J.K  Azolure  de  fer,  28, 
337. 

Fowler  et  Hartog  (P.-J.).  La  cha- 
leur de  formation  el  la  constitution 
de  Tazoture  de  fer,  «6,  339. 

Fox  (J.-J.).  \oy.  Hewitt  (J.-T.). 

Fraenkbl  (K.).  Contribution  à  l'étude 
du  dihydro-iso-indol  (oxy-xylyjène- 
imine),  S6,  216. 

Francesooni  iL.).  Sur  les  constitu- 
lions  des  acides  santonique  el  mé- 
tasanlonique  el  de  la  melasanlonine, 
«6,  559. 


1200 


TABLE  DES  AUTEURS. 


Franke  (A.)  Sur  le  2-mélhyl-2-bromo- 

Eropanui,  1M,  89i.  —  Sur  raclion  du 
rome  sur  les  polymères  des  aldé- 
hydes, «6,  892. 
Frankland  (P.-F.)  el  Aston  (F.-W.). 
Influence  d*un  groupe  hétérocycli- 
que  sur  le   pouvoir  rotatoire;    les 
étbers  éthylique   et  mélhyliquc   de 
l'acide     dipyromucyltartrique,    %Q, 
460. 
Fhankland,  Warton  TF.-M.)  el  As- 
ton  (H.).    L'amidc,  lanilide  el  les 
orlbo*  et  para- toi uidides  de  Tacide 
glycérique,  HtHy  342. 
Franzen  (H.).   Voy.  Curtius  (T.). 
Fraprie(F.-H.)  Voy,  Richards (T.-W.) 
Fraps  ((j.-S.).  Composition  d'une  huile 
de  bois,  1K6,  439.  —  fiur  le  dosage 
des  pentosanes,  96,  1061. 
Frchse.  Sur  des  mélanges  deslinés  à 
la  coDfection  des  crèmes,  95,  658. 
French  (P.-R.).  Voy.  Muluken{S.-P). 
Frericus    (G.),   Perfectionnement    de 
l'appareil   à  hydrogène   sulTurë   de 
Kusler,  96,  6 18. 
Frerichs  el  BEr.KURTs  (H.).  Sur  l'ac- 
tion du  sulfocyanate  de  polassium 
sur  les  chloracélanilides,  96,    136. 
—  Contribution  à  l'élude  des  acides 
suirocyanacétiques,  96,  137. 
FnE8E(H.^.DesélhyIpipéridinesdioiles 

et  gauches,  96,  794. 
Fresenius  (VV.).  Observations  «ur  la 
marche  systématique  d'Abegg-Herz 
pour  reconnaître  et  rechercher  les 
acides,  96,  952. 
Freundler  (P.).  Action  du  couple  Zn- 
Cu  sur  les  chlorures   d'acides,  95, 
3.   —  Sur  le  phôiiylcarbazinatc  de 
phénylhydrazine,  95,  738,  859. 
Friebel  (G.)  el  Rassow  (B.).  Les  pro- 
duits de  réduction  de  l'or  el  du  ni- 
trobiphénylo    et    les     pi'oduits    de 
transposition  de  l'hydrazobiphénylt, 
96,  1143. 
Friedel  (G.).  Sur   un  silicate  de  li- 
thium cri9laUis<^,  95,  l(i07. 
Friediikim  (C.)   cl   Castendy<:k    (C). 
Sur     les     silicovanadiomolybdatcs, 
96,  2. 
Friedl  (A.).  Sur  les   dérivés  amidés 
do  la  m«^thylphloroglucine,  96,  984. 
Fromm  (0.).  Sur  l'huile  de  sabine,  96, 
2()8.  —  Détermination  de  la  valeur 
des  gommes  arabiques,  96,  1064. 
FuLD  (fe.)  et  Spiro    (K.K  Do   l'action 
coagulante  et  anticoagulante  du  sang 
sur  le  lait,  96,  330. 
FuLDA  (H.-L.).  Sur  l'acide  p-toluylpi- 
colinique  el  ses  produits  d'oxydation, 
96,  1172. 
Flnk  (R).  Etudes  sur  la  solubilité  des 
sels.  Sur  les  sels  de  sodium  de  quel- 
ques acides  bibasiques  analogues  à 
racide  sulfurique,  96,  277. 


—  Voy.  Myuits  if.\. 

FuRTU  (0.  voq).  CosiniHbA* 
de  la  substance  anabipr  •  a 
catéchine,  foomie  pm  Its 
surrénales,  96,  i6.—  M'  Wi 
ges  nutritifs  chez  Im  c»fhb^ 
96,  814.  —  Sur  les  natièr-si 
minoïdes  des  moscks  rhn 
maux  àsang(W>id  etsoiltti 
de  ces  corps  avec  le  pbaftx.i 
la  rigidité  de  chaleur,  96, 


Gabriel  (S.)  FonnatioD  de  1»  ,, 
dine  à  partir  de  Tacide  hartaitr; 
96,  696. 

Gabriel  (S.)  et  Colman  (S. ).  Ailiu 
alcoylates  sodés  sur  Tether  pto' 
fflycocollique  et  ses  tiocDOk>f««.r 
94.  —  Sut  le  4-oxy-iw>cafb*ir 
96,  117.  —  Synthèse  dans  ta  > 
de  la  purine,  96,  904. 

Gabutti    (E.).    Acétate    de   bnu^ 
chlorure  et  bromure  d*aori;itï«^1 
96,  535. 

Gadambr  (J.)  et  Bruxs    (IK).  iv  * 
corybulbine,  96,  31;i. 

Gahl  (R.).  Etudes  sur  la   th^^*** 
tensions  de  vapeur,  96,  8S( 

Gailhat  (J.).  Modiflcatioos  à  it  -- 
thode  manganimétrique,  95,  £E 

Galimaro  (J.|.   Acliou  du   br^ot  k 
la  cinchonidine  et  sur  deux  bibfc  * 
cinchonidines  isomères,  s  et  d,  K 
84. 

Gamoeb  (A.).  Sur  la  conduite  de Tav 
hémoglobine,  de  l'hémoglobàM  oc 
carbonée,  de  la   métbémogU>biiic  i 
de  certains  de  leurs  dértvc«  d«t  ^ 
champ  magnétique,  avec  une  M 
préliminaire    sur    l'électrotyM  ^ 
composés    de    rhémofflobioe,  91 
1024.  ^ 

Gamper  (M.).  Voy.  Hartwicu  (C 
Garbbn  (E.).  Voy.  Bsstiioii>  \ÏL 
Garnir  (W.AV.I.  Voy,  Rsascy  i- 
Garrioou  (F.).  Préparation   pf^liit' 
naire  à  la  source  mémo   de  la  f^ 
cherche   des    métaux    oonteaus  « 
proportions    très    Taibles    dan»  i 
eaux  minérales,  95,  31^. 
Garseo  (W.)  et  CoLLiK  iN.K  Doa< 

de  la  cocaïne,  96,  645. 
Gautier  (A...  Origine  de  Thydroir'' 
atmosphérique,  95,  9)1 .  —  Sut  ^ 
gaz  dégagés  par  les  roches  igw 
sous  l'influence  de  la  chaleor,  §1 
337.  —  Produits  gâteux  dégages  f 
la  chaleur  des  rochr»  ignées.  Actt< 
de  Teau  sur  les  sels  ferreux.  Origtt 


:■£?  r- 


TABLE  DES  AUTEURS. 


12(H 


1- 


/ 


/ 


L 


»M 


'  >  '  gaz  volcaniques,  1KS,  402.  —  Sé- 

;  -     lion  et  dosage  de  Tacide  sulfhy- 

/    i    ue,  des    sulfures  et  des   poly- 

7.  are8«  SS,  482. 

^■^s  (U.)  et  DuBOURG  (E.). Nouvelles 

„    lerches   sur  le  ferment  maonl- 

j|.  t«,  «S,  991. 

rj  BK8SE  (P.).  Sur  un  nouvel  alcool 
013  ivé  du  lirnonène,  tes,  527.  —  Sur 
i  ^  s  nouvelle  préparation  du  terpinol, 
j.,-  H  «50. 

lOEvics  (G.  vou\  Sur  la  base  co- 
16c  de  la  fosanilinc,  26,  995. 
iGBVics  (Ci.  von)  et  Sprikoer  (L.). 
mtribution  h   la  connaissance  des 
ocesHUS  d'oxydation,  26,  Ut»5. 
8  (L.î.  Vov.  Wbmneh  (A.). 

IN    (F.)    VÔV.   ViONON  (L.). 

^  .  TEL  iA.-C.)  et  Want  iG.  van  der). 
...  or  la  cire  du  Japon,  26,  291. 
^    iON  (H.-W.).   Vov.  Hemmann. 
'     SBL  (J.).  Sur  descorps  radio-actifs, 

:  ;  M,  12J. 

^  .K8  (W.-B.).  Sulfocyanates  de  po- 
assium  et  de  sodium.  Sur  une  cou- 
^'  ^  eur  bleue  particulière  produitequand 
.'  m»n  sels  sont  chaufi'é*,  26,  193. 
V"  miois  (G.)  et  Alvisi  (V.).  Pouzzo- 
^ .  lanes  naturelles  et  artiflciclles,  26, 
SiB. 

mAKDET  (F.).  Sur  un  aréomètre  très 
-  «Impie,  2S,  329.  —  Pipelle  pour  dé- 
terminer  la    densité    des    liquides, 
2^,996. 
*>LAD8T0NE  (J.-H.).  L*or  cmplové  par 

les  anciens  Egyptiens,  26,  194. 
ixRHM  (R.)  et  ScHEUTZ  (Tli.).  Sur  les 
•cides  aroidobenzénesulfoniques  et 
las  roétamidopliénols  alcovlés,  26, 
1144. 
GocKEL  (A.),  Sur  le  point  de  décom- 
position des  solutions  aqueuses,  26 
vJè.  —   Sur  les   relations   entre  la 

Slârisalion  et  la  densité  de  courant 
ns  les  sels  solides  et  fondus,  26, 
868. 

GoLDBERG  (A.).  Canarine  et  pseudo- 
soUùre  de  cyanogène,  26,  667.  — 
Sur  losulfocyanogcne  et  les  matières 
colorantes  jaunes  obtenues  à  partir 
des  sulfocyanures,  26,  112:i. 

GoLOBEHO    (k.-G.).    Vov.   Sprhanskt 

^  (A..V.). 

GoLDBF.Ro  (P.^.  Sur  quelques  dérivés 
de  To-xylalphUlide,  26,  209. 

-7  Voy.  Ëdinger  (A.). 

OoLDscHMiDT(H.).  La  vitesse  de  réac- 
lion  dans  les  systèmes  hétérogènes, 
26,  ti59. 

GoLDRCMitiDT  (H.)  et  Keppeleh  (G.). 
Becberches  dynamitiues  sur  la  for- 
mation do  couleurs  azoïques,  26, 
114. 

OoMBESo  (M.;.  Triphénylmélhyle.  Un 
cas  de  tri  valence  du  carbone,  26, 


»0C.  CHIM.,  S*  SKR.     T.   X\V-.\XVI,  1901. 


140.  —  Sur  la  préparation  du  tri- 
pbénvlchlorométhane,  26,  141.  — 
Sur  le  carbone  trivalout;  réponse  à 
M.  Norris,  26,  1067. 

GOODWIN  (W.).    Voy,  SSNIER  (A.). 

GoRDAN  (p.)  et  Alexejeff  (W.).  Con- 
cordance des  formules  chimiques 
avec  la  théorie  des  invariants,  26, 
882. 

GoRDAN  (P.)  et  LiMPACH  (L.).  Sur  plu- 
sieurs relations  entre  les  constantes 
physiques  et  la  constitution  des 
aminés  bcnzônoïdes,  26,  1158. 

GoHE  (H.-C).  Voy.  Phehson (W.  Mac). 

GosTLiNG  (J.).  Voy  Fenton  (H.-J.-H.i. 

Goto  (M.;.  Sur  la  dissolution  de  Taciae 
urique  par  les  acides  nucléiques  et 
thymiques,  26,  323. 

GOTSCH    (F.).     Vov.   KUNCKELL    (F.). 

Gottschalk  fV.-H.).  Voy. Allés  lE.T.). 

GOULDING  (E.).    Vov.  DUNRTAN  (W.-R.j. 

GoYDEH  (G. -A.).  Un  nouveau  minéral, 
la  sulvauite,  26,  71. 

GoYON.  Action  du  brome  sur  Tantipy- 
rino,  25,  772. 

Graebe  (C.)  Sur  Tacideeuxanthinique, 
26,  110,  238.  —  Sur  la  préparation 
du  chlore  à  Taide  du  clilorate  de 
sodium  et  sur  celle  du  trichloinire 
de  phosphore,  26, 276.  —  Formation 
direete-  das  afilties  aromatiques  au 
moyen  dos  hydrocarbures,  26,  703. 

GRAEut:  (('..)  et  HosTowzEw  (S.).  Sur 
Tacide  tricblorophtaliquc,  26,  1104. 

Graegeh(E.).  Vo/.  Pcchman.n  (H.  von). 

Ghaeleht  (K.-P.)  .  Voy.  Moehlau  (H.). 

Grang::r  (A.).  Sur  un  iodoantimo- 
niure  de  mercure,  25,  564,  623. 

(jkassi  (G.)  et  Schiavo-Leni  (F.).  Ac- 
tion delà  chlorhydrineméthylénique 
sur   les   araincs   aromatiques,   26, 

Gravé.   Voy.  Ipatief  (V.). 

Gray  (T.).  Note  sur  Tacétonylacètone, 
26, 739.  —  Condensation  de  Tacéto- 
nylacétoneavecrhydraled*hydrazine, 
26,  739. 

Gregor  (A.).  Contributionà  la  physio- 
logie de  la  créatioe,  26,  33D. 

Gregor  (J.-G.  Mac).  Sur  la  détermi- 
nation de  la  dissociation  dans  les 
solutions  composées  de  composition 
donnée,  et  sur  le  problème  inverse, 
26,  8i5. 

Greimer  (K.).  Alca'oïdes  to%ique8  des 
boragioécs,  26,  78. 

Greiss  [M.).  Voy.  Michaelis  (.\.). 

Gressmoff  (M.)  et  Sack  (J.).  C  ntri- 
butioo  à  la  connaissance  des  cires, 
25,  979. 

Griffiths  (A.-B.)  et  Bluman  i.\.-J.). 
Les  bases  azotées  dans  le  pétrole 
roumain,  25,  725. 

Grig.nard  (\'.).  Action  des  combinai- 
sons organomagnc8iennes  mixtes  sur 


76 


1202 


TABLE  DES  AUTEURS. 


les  méifaylDaphtylcétones,  tSS,  497. 
Action  des  éinors  d'acides  ^ras  mo- 
nobasiques sur  les  combinaisons  or- 
ganomagnésicnnes  mixles,  !S5,  525. 
—  Sur  rapplication  des  dérivés  or- 
ganométaltiques  de  Mgaux  synthèses 
organiques,  %S,  531 .  —  Sur  les  com- 
binaisons organomagnésîennes  mix- 
tes, tes,  644. 

—    V0}\    TlSSlER. 

Griooricf  (A.).  Décomposition  par  la 
chaleur  de  quelques  alcools  et  élhers 
oxydes,  ««,  612. 

Grigorovitch  (P.).  Synthèse  de  l'acide 
at-mélhyl-Ç- para-isopropylphénylé - 
Ihylénolactique,  «I,  o,  9z. 

Grimaux  (E.).  Sur  des  matières  colo- 
rantes roses  dérivées  du  triphényl- 
mélhane,  SS,  215. — Sur  des  matières 
colorantes  bleues  dérivées  du  triphé- 
nylméthane,  <S,  215.  —  Sur  des  dé- 
rivés du  triphénylméthane  y  !SS, 
216.  —  Préparation  des  méta-amino- 
phénols  alcoylés,  SS,  217.  ~  Sur 
des  matières  colorantes  dérivées  des 
méla-aminopbénol-éthers  dialcoylés, 
«S,  219. 

Grimaux  (E.).  et  Lefîîvre  (L.).  Sur 
de  nouvelles  matières  colorantes, 
es,  213. 

Grimbert  (L.).  Production  biochimique 
do  racétylmcthylcarbinol  parle  «  Ba- 
oillus  tartricus  »,  SS,  4l9.  —  Action 
du  Bacillus  tartricus  sur  les  hydrates 
de  carbone,  US,  483. 

Grob  (J.).   Voy.  Dambbroer  (E.). 

Ghoeger  (M.).  Sur  I os  carbonates  alca- 
lino-cuivriquos,  96,  278. 

GnOENEVELD(A.).t'0^'.DlECKMANN(W.) 

Grohmann  (A.).  Voy.  Busch(M.). 

Groll(F.).  t'o/.  Wolkfenstein  (K.). 

Gro.nover  (A.).   Voy.  Partheil  (A.). 

Gros  (0.).  Sur  la  sensibilité  à  la  lu- 
mière de  la  fluoresc  Mac,  de  ses  dé- 
rivés substitués  et  de  leurs  leuco- 
bases,  «6,  1043. 

Grothe  (W.).  Action  du  suirhydrale, 
du  cyanure   et  du   sulfocyanure  de 

fiotassium  sur  les  chloracétylani- 
ines,  86,  135.— Sur  les  anilides 
des  acides  acéto-alcoylsulfonés,  S6, 
136. 

Guuser  (A.).  Voy.  Werner  (A.). 

(iuKHBET  (M.).  Action  de  Talcool  oenan- 
thylique  sur  son  dérivé  sodé.  Nou- 
velle méthode  de  synthèse  des  alcools, 
«5,  226,  3(i0. 

Guichard  (M.).  Sur  les  oxydes  de  mo- 
lybdène, 8S,  2. —  Action  de  l'eau 
sur  le  pentoxyde  de  molybdène,  SS, 
98.  —  Sur  l'oxyde  bleu  de  molybdène, 
SS,  181.  —  Action  de  l'eau    sur  le 

?cntachlorure   de    molybdène,    S5, 
88. 


Guillet  (L.).  Sur  les  alliages  d'alomt- 
nium.  Combinaison  de  raluiiu- 
nium  et  du  tuncrstène,  95,  â32.  — 
Combinaison  de  l'aluininium  et  du 
molybdène,  1S8,  969. —  Contribotiuii 
à  l'étude  des  alliages  caivre-elumi- 
nium,  «S,  1061. 

GuLDBERG  (C.-M.).  Le  volume  des  mo 
léculcs,  e«,  596. 

GuLEwiTSCH  (W.).   Un  cas  de  ménin- 

Socèle,  96, 24.  —  Actiofi  du  cyanure 
'ammonium  sur  Taoétone,  M,  91 

—  Sur  le  chimismc  de  le  formation 
de  Turée  dans  l'organisme,  96, 995. 

—  Recherches  chimiques  sur  le 
liquide  d'un  méningocèle,  96,  TDt 

GULEWITSCH   (W.)    et    AMIRADZJiU  (S. 

Sur  la  carnosine,  nouvelle  base  or- 
ganique retirée  de  rexlrait  de  viande. 
96,  124.  —  Sur  les  matières  extfic- 
tives  des  muscles,  96,  S25. 

GuLEWiTSCH  (W.)  et  Jor.Hï:LsoiiN  (A  ,• 
Sur  le  chimisme  de  la  formation  df 
l'urée  dans  l'organisme,  96,  325 

Gunkel(E.).   Voy.  Michaelix  (A.). 

GuNTz.  Sur  l'hydrurc  de  baryum,  fS, 
611,  692. 

GusTAVSON  (G.).  Sur  TactioD  du  broffl« 
sur  le  diméthyl-l.l-triméthyl^oc,fi, 
613.  —  Action  du  brome  sur  le  tri 
méthylène    dans    différentes  ooodi 
tions,  96,  613. 

GuTBiER  (A.).  Sur  le  tellure,  96,llfi"- 

—  Sur  la  réduction  de  Tossenc*  «^ 
moutarde  phénylique,  96,  10M6. 

GuYE  (P.-A.).  Activité  optîqae  àettr- 
Uins  éthers,  96,  45  ».  —  Note  far 
les  dérivés  amyliques  actiU^  9S. 
5i4. 

Glyot  (A.).  Diazotation  du  tètram^ 
thyldiamidodiphénylméthane  <wdi<- 
né,  95,  70J. 

—  Voy.    H  ALLER    (A.). 


Haager  (E.).  Voy.  Curtius  iTh. . 
Haarst  (P.-M.  van).   Voy.   Dobp  iW- 

A.  van). 
Haase  (F.).  Voy.  Claisch  tL.'. 
Haber  (F.).  Sur  la  réducUon  électrol 

des  non-électrolytes,  96,  621 
Haber  (F.)    et  SaimoT   [C]    Sor  la 

réduetion  électrol.  du  nitrobent'O' ■ 

96,601. 
Habkrmann  (jI.)  et   EnneNrrLO  'P 

Sur    les   matières   prutéique*,  ••• 

324. —  Sur  les  matière»  albumiiK'^dM 

Action    du    chlore    naissant  ><if  *' 

cnséine.  96,  94i. 


TABLE  DES  AUTEURS. 


1203 


IIabussbrmann  (C).  Sar  les   aminés 

aromatiques  tertiaires,  tSH,  176. 
—  V'oy.  Wkdekind  (E.). 

HaBUSSERNANN    (C.)   Ot    MULLER    (A.). 

Sur  quelques  d^>rivés  deFéthorphé- 
nylique,  <•,  475. 

Haeussernann  (C.)  et  SiEoitL  (A.)- 
Sur  l'acide  j)erchlorique,  <•,  157. 

Haoa  (T.).  \oy.  Divers  (E.). 

IIaokn  (W.).  Voy.  His  (W.  jun.). 

Halasz  (Z.|  La  méthode  Blondlol-Du- 
sari  est-elle  applicable  aax  cas  de 
chimie  légale,  M,  281. 

Hale  (VV.-J.).  Voy.  Phelps   (L.-K.). 

Hall  (H.).  Voy.  Kippino  (F. -S.). 

Hall  (R.-D.).  Voy,  Kahlenbero  (L.). 

Hallbr  (A.)  et  Blanc  (G.).  Sur  les 
élhers  alcoylcyanomaloniques,  S^, 
274. 

Haller  (A.)  et  GuYOT  (A.).  Recher- 
ches sur  la  tautomérie  de  l'acide 
o-benzoylbenzoïque,  K,  49.  —  Sur 
les  acideti  dialcoylamidoortho-ben- 
zoylbenzoïques  et  leurs  dérivés,  tK, 
165.  —  Préparation  et  propi'iétès  des 
dialcoylamido-anlhraquinones,  M», 
205.  —  Sur  les  acides  dialcoylamido- 
bcnzylbenzoVqucs,  dérivés  des  acides 
beozoylés,  <5,  250,  —  Prépara- 
tion et  propriétés  des  tétramélhyl- 
diamido*pbénylanlhranol  et  oxa»- 
thranol,  2S,  315.  —  Sur  l'acide  di- 
métbylamidobenzoylbenzoïque  nitré 
et  sur  quelques  dérivés  de  cet  acide 
9S,  511.  —  Nouvelles  matières  colo- 
rantes dérivées  du  diphénylfluorène, 
SS.  562.  —  Synthèse  de  l'hexamé- 
thy  itriamido  -  diphénylènepbénylmé- 
tbane  et  du  colorant  qui  en  dérive, 
es,  750. 
Haller  (A.)  et  Mlller  (P.-Th.).  Sur 
la  constitution  des  éthers  cyanacétyl- 
ac4*tiques,  So,  7i)U. 

Haller  (A.)  et  Umborove  (H.).  Sur 
les  acides  diroéihyl-eldiétnylamldo- 
benzoylbenzoïques  létrachlorés  et 
Uurs  dérivés,  85,  598.  —  Sur  de 
nouveaux  d^^rivés  des  acides  dial- 
coylamidobenzoylbenzoTques  et  dial* 
coylamido-  m-oxybenzo^lbenzoïques 
tétrachlorés.  Anthraqumones  dial- 
eoyiflnidées  et  oxyanthraquinones 
dialcoyiamidôcs  coiTc^^pondanles, 
es,  7fô. 

Hammarstkn  (0.).  Recherches  sur  la 
bile  de  quelques  animaux  polaires, 
e«,  942. 

Hamonet  (J.).   Nouvelle  synthèse   de 

l*acide  adipique,  95,  tiSQ.  —  Action 

(les  métaux  sur  le  butane  dibromé- 

l.i  ou  di- iodé- 1.4,  es  482. 

Hankei^E.).   Voy.  Pkchmann  (H.  von). 

HAr<KiN.   Recherche  du   Rac.typhiquc 

en  présence  du  Bac.  coli,  M,  125. 

Hanbiot  (M.].  Sur  le  mécanisme  des 

réactions  lipolytiques,  eS,  698. 


Hantzsch  (A,).  Sur  la  formule  de  la 
cotarnine,  e«,  72H. 

Hantzsch  (A.)  et  Lehmann  (H.).  Sur 
Tacide  bis-azoxy-acéti<|ue,  le  bis- 
azoxyméthane  et  l'acide  hydrazo^cé- 
tique,  e«,  689. 

Hantzsch  (A.)  et  Schwab  (0.).  Con- 
tribution à  l'étude  des  produits  de 
condensation  des  aldéhydes  avec  les 
aminés,  e«,  762. 

Hantzsch  (A.)  et  Witz  (R.).  Sur  les 
aniles  dérivés  de  l'aldéhyde  thio« 
phénique,  e6,  797. 

IlAi^BOUR  (W.).    Voy,  PURDIE  (T.). 

Habden  (A.).  L'action  chimique  du 
bacillus  coli  communis  et  des  orga- 
nismes similaires  .sur  les  hvdrates 
de  carbones  et  leurs  composés,  e6, 
652. 

Hardino  (E.).  Voy.  Curtius  (Th.). 

Hardt  (P.).  Composition  du  lait  de 
vache  aux  diverses  périodes  de  la 
traite,  eS,  992. 

Hardy  (W.  B.).  Etude  préliminaire  des 
conditions  qui  déterminent  la  stabi- 
lité des  hydrogels  irréversibles,  e^, 
515.  —  Mécanisme  de  la  congélation 
dans  les  systèmes  colloïdaux  réver- 
sibles, e«,  516,  836.  —Etude  préli- 
minaire des  conditions  dont  dépend 
la  stabilité  des  mélanges  colloïdaux 
non  réversible^,  e6,  889. 

Harries  (C).  Sur  un  mode  de  prépa- 
ration des  hydrocarbures  biéthylé- 
niques,  e6,  284.  —  Sur  Tacétal  du 
citronnellal,  e6,  299.  —  Sur  la 
dialdéhydc  succinique,  eH,  684.  — 
Contribution  à  l'étude  de  l'aldéhyde 
formique,  eH,  739.  —  Sur  l'auto- 
oxydation  de  la  carvone,  eH,  1168. 
—  Sur  la  A*-menthéne-2*one  et  la 
carvotanacétone,  eH,  1168. 

Harries  (C.)  et  Maurus  (M.).  Sur  une 
synthèse  de  l'bydantoîne,  e6,  310. 

Harries  (C.)  et  Schauwbckbr  (O.). 
Sur  l'aldéhyde-acide  p-méthyladi- 
pique,  e«,  686. 

Hartlet  (W.  N.).  Spectres  d'absorp- 
tion   des    substances    organiques, 

es  2. 

Hartley  (\V.  N.)  et  Dobbie  (J.  J.). 
Spectre  d'absorption  ultra-violet  de 
plusieuis  composés  carbonés  à 
chaîne  fermée  :  diméthylpyrazine, 
hexaméthy  lène  et  t^trahydrobenzéne, 
e6    59 

Hartley  (W.  N.),  Dobbie  (J.  J.)  et 
Lauder  (A.).  Le  spectre  d'absorp- 
tion des  composés  du  cyanogène, 
e«,  691. 

Hartley  (W.  N.),  Dobbie  (4.  J.)  et 
Paliatseas  (P.  G.).  Etude  du  spec- 
tre d'absorption  de  l'ortho-oxycar- 
banile  et  de  ses  dérivés  alcoylés 
en  relation  avec  la  tautomérie,  M, 
59. 


TABLE  DES  AUTEURS. 


1«04 

Hartley  (W.  N.)  et  Ramage  (H.). 
Une  méthode  simplifiée  pour  l  analyse 
spectrographique  des  minéraux,  9», 
i&.—  Recherehes  speclroscopiques 
sur  les  flammes  qui  prennent  nais- 
sance dan«  les  procédés  d"  P"^f  ge 
et  du  bessemer  basique,  »•,  woi. 

Hartoo  (P.  J.).  Ko/.  FowLEB  (G.  a.). 

Habtwkll  (B.|.  ^'o/- Browning (P.E). 

Hartwich  (C.)  et  Gamper  (M.).  Sur 
les  écc»pces  d'angusture,  »•,  lo/. 

Harvey  (A.  W.).  Voy.  Popk  (W.  4.]. 

Haslam  (H.  C).  Délermmation  quan- 
tiUtive  des  bases  hexoniquos  dans 
rhétéro-albumose  et  la  peptone,  «•, 

824. 
Hauser  (M.).  Voy.  Herzig  (J.). 
Hauser  (0.).  Voy.  Vanino  (L.  . 
Hausmann  (W.).  éur  la  répartition  de 
razote  dans  la  molécule  de  1  albu- 
mine, *6,  20. 
Hausser.  Voy.  Cathelineau. 
Havens  (F.  S.),   Séparation  de  l  alu- 
minium et  du  fflucinium  au  moyen 
de  l'acide  chlorhydrique,  ««.163. 
Hébert  (A.).  Action  de  la  poudre  de 
zinc  sur   les  acides  gras   satures, 
ftS,  428,  646. 
—  Voy.  Charabot  (E.). 
Hedin  (S.  G.)  et  RowLAND  (S.).  Sur 
une  enzyme  protcolytique   dans   la 
rate,  M,  939.  -  Recherches  sur  la 
présence  de  diaslases  proteoly tiques 
dans  l'organisme  animal,  «•,  11»*- 
Heibero  (Th.).  Voy.  Cross  (C.  F.). 
HEiDE(G.vonderJ.  Vo/.Buchner  (b.j. 
Heidenrbigh.  Méthode  rapide  et  exacte 
de  dosage  du  cuivre  dans  les  scories 
par  précipitation  avec  l'aluminium, 
puis  électrolyse,  «•,  954. 
Heideprien    IW.).    Voy,    Hopmann 

(K-  A.). 
Heimann  (M.).  Voy.  Feuerstein  (W.). 
Heimrod  (G.   W.).    Voy.    Richards 

(Th.  W.). 
Heinrichs  (C.[.  Voy.  Busch  (M.). 

«EINZE  (M.).    Voy.   MOCHLAU     H.  . 

Heizmann  (G.).  Voy.  Krafpt  (F.). 
Helbronner    (A.).    Combinaison    du 

camphre  avec   l'aldéhyde  §-oxy-a- 

naphtoïque,  «6,  988. 
Hellk  (J.).  Voy.  Bertrand  (JO-     ^ 
Hemmelmayr  (F.).  Sur  l'ononine,  ««, 

811. 

Hbmptinne  (A.  de).  Sur  les  vitesses 
de  réaction,  *•,  650. 

Hekderson  (W.  E.).  Nouvelles  re- 
cherches sur  le  chlorure  dissymé- 
trique de  Tacide  p.-nitro-o-suliboen- 
zoïque,  *•,  412. 

Henderson  (Y.). Contribution  à  l'étude 
des  bases  hexoniques,  *•,  i2. 

Henning  (G.).  Nouvel  appareil  à  chlo- 
rure de  calcium,  *•,  1066. 


Henrigh  (F.)  Sur  la  nature  négaUvc 
de  groupements  atomiques  non  sa- 
lures, ««,  83.  —  Sur    la   nitroso- 
orcine,  1R6,  96. 
Henmibt  (H.).  Dosage  de  l'acide  nifri 
que   dans   les  eaux  au    moyen  dn 
chlorure  stanneux,  «S,  698-  ._  ^ 
Henry    (L.).    Sur    quelques   démé» 
éihyléniques,  «5,  97t.—  Sur  laites 
nancc   de  volatilité  dans   la    ««ne 
des  diamines  normales  et  primaires, 
tSS,  977.  —  Sur  les  amino-alcools, 
«5,  978;  «•,  388.  ^,      , 

Henry   (L.)  et  Dalle    (P.).   bur  \tê 
dérivés  élhyléno-éthyliques  et  éUiy- 
léno-acéUques,  SS,  97z. 
HéRissEY(H.).  Voy  Boubquelot  (E). 
Hermann,  Vultk  (T.)  et    IIibso»  (H. 
W).  Sur  la  nature  et  les  propriété! 
de  l'huile  de  blé,  S6,  3:4). 
Herx  (W.).   Sur  l  action   des  amnjo- 
niaques   substituées    vis-à-vis  «s 
solutions  de  sels  de  zinc  et  »urnB« 
nouvelle    méthode   de    dosage    « 
zinc,  ««,  456.  —  Sur   les  prtopi- 
Utions    quantitatives    des    ««é^' 
par  les  bases  organiques,  «•,  ^ 
Herz  (W.)  et  Drucker  (K.^,.  Sur  U 
dosag^e  du  magnésium  par  les  oêtt» 
organiques,  M,  849. 
Herzfeld    (A.).     Détermination    do 
poids  atomique  du  calcium. «•.W- 
Herzig  (J.)   et  Hauser  (M.).   Etow 
sur  les   éthers  des   phlorofflucijj* 
Sur  les  éthers  de  la   dimèlhyipWo- 
roglucine,  *•,  1137.  ^_i^ 

Herzig  (J.)  et  Kaseher  (H.).  El»* 
sur  les  éthers  des  phlorogloo»*- 
Sur  rélher  trimélhylique  de  U  pWo* 
roglucine,  *•,  1138. 
Herzig  (J.),  Pollack  ol  Bom«  (B^- 
Elude  des  dérivés  halogènes  flft 
phlorogluclnes  ;  sur  les  dérives  ow- 
mes  des  homologues  de  la  pnwro- 
glucine,  M,  982.  _  ^_ 

Herzig  (J.)   et   Thener   (F.l.  El«*^ 
sur  les  éthers  des  phloroglociae*. 
Sur  les  éthers  de   la   mooomeiùï»- 
phloroglucine,  «€,  1188.      . 
Hesse  (A.)   Sur  ressence  de  juaùn, 

««,  309. 
—  Voy.  Clrtils  (Th.).  , 

Hesse  (0.).  Contribution  à  la  coon»^»* 
sance  du  lichen  et  de  •^."^'Si' 
tuants  caractéristiques,  t*.  *^'' 
649,  1182. 
Heterbn  (W.  J.  van).  Corp*  «'«fj; 
tiques  nilrés.  Action  do  cyano^; 
potassium  en  solution  alcoo'ijv 
sur    le    chlorodinitrobcni^ï^'***' 

Hewitt  (J.  T.).  Sur  les  rilaW» 
entre  la  constitution  et  U  W^Jg' 
cence  de  cerlaines  sub«Unc<»t  "^ 
849. 


TABLE  DES  AUTEURS. 


1206 


Hbwitt  (J.  t.)  et  Fox  (J.  J.).  La  ni- 
Iration  de  Tacide  benzèoe-azosali- 
cyltque,  ««,  224. 

HeWITT   (J.  T.)  et  LiNDPJELD    (J.   H.). 

La  nitration  des  3  toIuëDe-azopbô- 
nols,  «6,  423. 

Hewitt  (J.  T.).Pl  Philipps  (H.  A.). 
La  bromuration  des  o-oxyazo-com- 
po86S.  Son  rapport  avec  leur  cons- 
titution, ««,  423. 

Hewitt  (J.  T.)  et  Tervet  (J.  N,). 
Action  du  brome  sur  les  trois  toluè- 
ae-azopbônols,  <•,  ilOO. 

Hkwitt  (J.  T.)  et  TuRNER  (A.  L).Sur 
Taction  du  8-naphtol  sur  les  aldé- 
hydes, ««,  204. 

HiBY.   Voy.  Kehrmann  (F.). 

HfEPE  (E.).    VOV.  TSCHIRCH  (A.). 

Hiloebrandt(A.).  V'o/.Kunckell(F.). 
HiLGBR  (A.)  et  Dreyfus  (W.).  Sur  la 

gomme  adragaote,  <•,  260. 
HiLL  (H.  B.).  Sur  l'acide  déhydromu- 

cique  (furrurane-dicarbooique),  M, 

}IlLLEBRAND     (\V.    F.)    et    StOKES    (H. 

N.).  Sur  riofluence  de  la  pyrite  et 

autres  sulfures  à  Tégard  du  dosage 

du  fer  bivalent,  ItS,  456. 
HiLLYER  (H.  W.).  Voy.  CooK  (A.  N). 
Hinsbero  (0.).  Manière  de  caractériser 

les  aminés  primaires  et  secondaires, 

S«.  177. 

HiRCHsoHN   (E.).    Réactions   colorées 

des  aloës,  «6,  655. 
HiRSCH  (H.).   Sur  les  dérivés  maloni- 

ques  dos  Ô-naphtoquinones  haloifé- 

nées,  ««,  103. 

H1R8CH  (R.).  Sur  Tacidc  nitrosulfosa- 
licylique,  <•,  74. 

lltBSCH  (S.).    Voy.    FiCHTBR   (F.). 

H18  (W.  jun.)et  Haoen  (W.).  Critique 
des  méthodes  de  recherche  de  l'ac^le 
urique  et  dos  bases  puriques  dans 
le  sang  et  les  organes,  M,  320. 

Hi»  (W.  iun.)  et  Paul  (Th.).  Recher- 
ches physico-chimiques  sur  Tacidc 
urique  et  ses  sels  en  solution,  <•, 
Sis. 

IIissiNK  (D.  J.).  Sur  la  formation  et 
le  transformation  de  cristaux  daus 
les  systèmes  azotate  de  sodium, 
azotate  de  potassium  et  azotate  de 
flodium-azolate  d'argent,  1M,  607. 

HOPPMANN  (B.).  Etude  des  boues  de 
tourbières  de  Bad  Siilze  et  Goldenitz 
avec  tables  de  composition  compa- 
ratives de  quelques  tourbes,  M, 
962.  —  Dosage  du  fer  dans  TuHne 
humaine  normale  et  pathologique, 
««.964. 

—  Voy,  Ebert  (H.). 

Hoffmann  (K.  A.).  Sur  le  mercabide 
C»Hg*0*M«,  ««,  122. 

—    Voy.    PRANDTL  (W.). 


HoPMANN  (K.  A.)  et  Hbideprien  {W.), 
Analyse  de  broeggeritc,  «•,  952. 

HopHANN  (K.  A.),  KoRN  (A.)  et 
Strauss  (E.).  Action  des  rayons 
cathodiques  sur  les  substances  ra- 
dio-actives,  «6,  245. 

HOFMANN  (K.  A.)  et  Prandtl  (W.). 
Sur  la  zircone  dans  l'euxénite  de 
Brevig,  ««,  451. 

HoFMANN  (K.  A.)  et  Sand  (J.).  Action 
des  aels  mercuriques  sur  les  olé- 
fines,  ««,  84.  —  Combinaison  de 
Téthylène  et  de  ralrx>ol  allylique 
avec  les  sels  roercUriques,  M,  80. 

Hopmann  (K.  A.)  et  Strauss  (E.^. 
Sur  le  plomb  radio-actif  et  sur  les 
terres  rares  radio-actives,  «•,  68.— 
Sur  le  plomb  radio-actif,  «H,  244, 
961. 

HoLDE  (D.)  et  Marcusson  (J.).  Réac- 
tions quantitatives  permettant  de 
distinguer  les  brais  de  goudrons  de 
pétrole  et  de  ligniles,  des  brais 
provenant  de  la  distillation  des 
grai»ses,  «•,  158. 

Holde  (D.)  et  Stange  (M.).  Présence 
de  glycéridcs  mixtes  dans  les  grais- 
ses naturelles,  <•,  977. 

Hqlleman  (A.  F.).  A  propos  do 
l'histoire  des  dérivés  isonitrés,  <8, 
390.  —  Sur  la  nitration  de  l'acide 
benzoïque  et  de  ses  éthcrs  méthy- 
lique  et  éthylique,  «•,  716.  —  Sur 
la  décomposition  spontanée  de  l'acide 
hyposulfureux,  tSé,  845.  —  Sur  la 
structure  de  l'acide  o-chlorodinitro- 
benzoîque  de  Kalle  et  C**,  <5,  9k6. 

HoLLEMAN  (A.-F)etBRUYN(B.-R.  de). 
Sur  la  nitration  du  nitrobenzènc, 
es,  176. 

HOLLEMAN  (A.   F.)   et  I  OBRY  DE  BrUYN 

(C.  A.).  Etudes  sur  la  formation 
simultanée  des  produits  do  substi- 
tution isomères  du  benzine,  <S, 
983. 

HoLLEMANN  (R.).  Sur  Ics  teuslons  de 
vapeur  des  cristaux  mixtes  de  quel- 
ques hydrates  salins  isomorphes, 
t«,  1044. 

Holmes  jJ.).  Voy,  Thorpe  (T.  E.). 

Holmes  (W.  B.).  Action  des  chlorures 
des  acides  ortho-sulfobenzoîques  et 
paranitro-orthosulfobenzoîques  sur 
rurée,  S«,  388. 

HoLZMANN  (H.).    Voy.  BUSCH  (M.). 

HooGEWERFP  (S.)  et  Meulen  (H.  ter). 
Contribution  à  la  connaissance  de 
l'indican,  «5,  700. 

HoPFNER  (VV.).  Voy.  Bulow  (C). 

HoPKiNS  (A.  J.).  Sur  la  cristallisation 
du  sulfate  de  cuivre,  96,  1053. 

HoPKiNS  (F.  G.)  et  CoLE  (S.  W.).  Sur 
la  réaction  des  protéides  d'Adam- 
kiewicz,  avec  contribution  à  la 
chimie  de  l'acide  glyoxylique,  <•, 
272. 


12015 


TABLE  DES  AUTEURS. 


HoRN  (D.  W.).  Voy.  Morse  (H.  N.V 
HoRBFALL  (L.  H.).  Voy.  Perkin  (A. g.). 
HuBALBCR  (M.).  Voy.  Paal  (C). 
HUDSON  (E.  J.).  Voy.  Mabery  (C.  F.) 

HUOBRSHOFF   (A.)  et   KOENIG   (W.    G.). 

Action  de  la  lessive  de  soude  sur 
les  acétylihîo-urées  isomères,  «•, 
41.  —  Sur  quelques  acétyllhio-urées 
isomères  de  la  série  du  naphtalène, 
S«.  41. 

HuoouNENQ  (L.).  De  l'action  oxydante 
du  persulfate  d'ammoniaque  sur 
quelques  principes  immédiats  de 
rorganisme,  ItS^  883. 

HuiBKAMP  IW.).  Sur  les  matières  albu- 
minoTdes  du  thymus,  <•,  8i29. 

HULDSCHINSKY   (E.).     Voy.   ROSENHEIM 

(A.). 
HuLETT  (G.  A.).  Sur  le  calibrage  d'un 
tube  de  verre  et  sur  quelques  coef- 
ficients de  compressibilité,  26, 834. 

—  La  distillation  des  amalgames  et 
la  puriflcation  du  mercure,  «•,  847. 

—  Relations  entre  la  tension  super- 
ficielle et  la  solubilité,  S6, 1047. 

HUMME   (E.).     Voy.   VORLAENDER     (D.). 

HuMPHREY  (E.).   Voy.   Werner    (A.). 

HuNTER  (A.  E.).  Voy.  Kipping  (F.  S.). 

Huhtley  (W.  H.).  Voy.  Chattaway 
(F.  D.). 

HuYSSE  (A.  C.).  Sur  la  recherche 
microchimiaue  du  potassium,  du 
rubidium,  du  césium,  de  Tindium 
et  des  hyposulûtes,  Sè,  3ô5. 


Iarovsky  (J.).  Vov.  Mikhaïlenko  (J.), 

lOLAUER  (F.).  V'o/.WlLLSTAETTBR(R.). 

Ikbda  (K.).  Détermination  des  isother- 
mes et  des  isochores  dans  les  phé- 
nomènes de  dissociation,  9Bt  B3t5. 
—  Démonstration  élémentaire  de  la 
loi  de  Van  t'Hoflf  sur  la  pression  os- 
motique,  S6,836. 

Ikeda  (R.).   Voy.  Bredig  (G.). 

Imbert  (H,).  Action  des  bases  pyri- 
diques  sur  les  dérivés  hvdroquino- 
niques;  benzoquinones  tetrahalogé- 
nées,  ItS,  989,  1064. 

Immerwahh  (Cl.).  Voy,  Abego  IR.). 

In.nes  (\V.  R.).  Note  sur  l'emploi  de 
la  pyridine  pour  la  détermination 
du  poids  moléculaire  par  la  mé- 
thode ébuUioseopique,  ••,  349. 

Ipatief  (W).  Action  de  la  poudre  de 
linc  sur  les  dibromurcs  C*H"»Br*, 
<•,  282.  —  Réaction  du  sodium- 
malonate  d'élhyle  sur  les  dibromures 
C»H*»Br,  ««,  283,  535.  —  Réaction 
du  chlorure  de  nitrosyle  sur  les  com- 


posés organiques  possêdani  «m 
double  liaison,  tM,  292.  —  Sor  Its 
nitrosales,  ««,294.  —  Sur  le^ 
réactions  pyrogénées  des  6ub«Unoe« 
organiaues,  M,  369.  —  Nourcau 
mmie  d'obtenliou  des  aldéhydes  to 
moyen  des  alcools  primaires*  M, 
583.  —  Action  du  bromure  de  Rem- 
diméthyltriméthylène  sur  le  sodium- 
acélate  d'éthyle,  ««,  bS5.  —  R^ac* 
tious  pyrogénées  des  substance* 
organiques,  ••,  611.  —  NoovcUf 
synthèse  de  la  méthylhepténoiie, 
9U,  614. 

Ipatief  (V.)  et  Gravk.  Action  d** 
zinc-alkyles  sur  les  chlorures  d'aci- 
des à  poids  moléculaires  considéra^ 
blés,  M,  285. 

Ipatief  (V.)  et  Svidersky.  Action  du 
sodium-malonate  d'éthyle  sur  le 
pentane  tribromé,  <•,  2^3. 

Irvine  (J.  C.).  Préparation  de  l'o-diioe- 
thoxybenzoïne  et  nouvelle  méthodf 
de  préparation  de  rétberroétliyliqof 
de   l'aldéhydo  salicylique,  S€,  760. 

—  Voy.  PuRDiE  (T.). 

Itzio  (H.)  Action  des  molybdales  et 
des  tunffstates  sur  la  rotation  ip«- 
cifique  des  tartrates,  tM,  1055. 


JaBLONSKI  (S.).  V0/.\VlLLGEB00T{C.'. 

Jackson  (C.  L.)  et  Behr  (G.  E.>.  J?» 
le  tri-iodobenzène  symétriquei  tê. 
1083. 

Jackson  (G.  L.)  et  Cohoc  (W.  P.j- 
Sur  quelaues  dérivés  du  m-dibfp- 
modinitrobenzène,  tM,  1081. 

Jackson  (C.  L.)  et  £aiu.c  ^R.  D-)- 
Action  du  sulflte  de  sodium  sur  ^ 
tribromodinilrobenzène  et  sur  I* 
tribromonitrobenzène,  S#,  1082.^ 

Jackson  (C.  L.)  et  Koch  (W.).  Soi" 
quelques  dérivés  de  i'ortho-Dcoah 
quinooe,  M,  1100. 

Jacoby  (M.).  Sur  le  fermaol  oxydw» 
des  aldéhydes  contenu  dans  1*  ^ 
et  les  capsules  surrénales.  M,  ^J- 

—  Sur  le  dédoublement  formeotjuf 
de  l'albumine  et  sur  U  forfoatioo 
d'ammoniaque  dans  lefoie,  M««H< 

—  Sur  les  relations  qui  exbteol 
entre  l'autolyse  et  lee  niodiûoatioB* 
du  foie  et  clu  sang  dans  rtntoxict' 
lion  phosphorée,  1t9,  318. 

Jacquemin  (G.).  Procédé  de  pr*p«'*' 
tion  de  levures  basses  de  brtsK»»* 

risoédant  la  propriété  dr  frnneoty 
haute  température  et  leur  «Kw* 
d'emploi,  tU»,  734. 


TABLE  DES  AUTEURS. 


1207 


Jabuer  (K.)-  Voy,  Thikle  (J.). 

Jaegkr  (W.)  et  LiNDECK  (S.).  Sur 
réUm^nt  au  cadmium  de  Weston; 
répoo86  à  M.  Cohen,  tSH,  855.  — 
H«chdtcbe8  sur  lus  élémonis  nor- 
maux et  particulièrement  sur  Télé- 
mant  au  cadmium  de  Westoo,  99, 

Jaun  (H.)>  Sur  le  degré  de  dissociation 
el  l'équilibre  de  dissociation  dos 
èleoirolytas  fortement  dissociés,  ^M, 
84fS»47. 

Janmascu  (P.)*  Sur  la  séparation 
directe  et  le  dosage  du  chlore,  du 
brome  et  de  l'iocie  dans  les  sub- 
stances organiques,  !£•,  l()â. 

Jannasch  (P.)  el  KoBLiTz  (E.).  Sur  la 
séparation  du  chlore  et  du  brome 
en  présence  des  acétates,  des  sulfates 
ou  des  azotates,  !S6,  163. 

Japp  (F.  R.)  et  Meldrum  (A.  N.). 
Homologues  de  Tanhydracétone-ben- 
zile,  SU,  1114. 

Japp  (F.  R.)  el  Michie  (A.  C).  Ré- 
duction de  roc-Y-dibenzoylpropane 
et  du  dibenzoyldiphénylbuladiène, 
S«,  111^. 

jAunERT  (G.  F.).  Sur  quelaues  pro- 
priétés du  bioxyde  de  sodium,  2S, 
^ÈSS,  —  Sur  un  nouveau  mode  de 
préparation  des  hydrates  de  peroxyde 
de  sodium  et  leurs  propriétés,  m, 
382. 

Jbancabd  et  Satie.  Sur  l'essence  de 
géranium  de  Cannes,  SS,  516.  — 
Tension  superficielle  et  viscosité  de 
quelques  huiles  essentielle»,  1S5, 
519.  —  Sur  quelques  essences  de 
thym,  SS,  893.  —  Les  essences  de 
Néroli  et  de  Petit  grain  distillées  en 
1901,  £5,  934. 

Jbrdan  (D.  s.).  Voy.  Bone  (W.   A.). 

Jbrwitx  (W.).  Un  nouvel  appareil 
d'cxtraclion  des  graisses,  M,  457. 

Job  (A.).  Sur  la  mesure  des  vitesses 
des  dégagements  gazeux, application 
du  voltamètre,  SS,  7.  —  Nouvelle 
m^-lhode  expérimentale  pour  la  me- 
sure de  quelques  vitesses  de  réaction, 

JOCHELSOHN     (A.).     Voy.    GULEWITSCH 

(Wl.). 

JocHEM  ^E.).  Sur  un  procédé  simple 
permettant  de  transformer  les  amino- 
acides  gras  en  acides  chlorés  cor- 
respondants, !26,  333. 

JOPFRE  (  J.).  Sur  la  valeur  agricole  de 
Tazote  de  la  matière  noire  des  phos- 
phates des  Pyrénées,  <5,  960. 

Johnson  (T.  B.).  Voy.  \Vheelkr(H.  L.). 

JOLLES  (A.).  De  l'action  des  solutions 
d'iode  et  des  solutions  alcalines  de 
caméléon  sur  l'acide  urique,  S6, 
28.  —  Recherche  du  mercure  dans 


l'urine,  9U,  366.  —  Sur  la  formation 
d'urée  par  oxydation  do  l'acide  hip- 
purique, ««,  385.  —  Détails  tech- 
niques sur  l'analyse  de  l'urine,  <8, 
444.  —  Sur  la  précipitation  de 
l'acide  urique  par  le  chlorure  de 
baryum,  M,  457.  —  Contribution 
à  l'étude  de  Tasparagine  et  de  Tacide 
sspartique,  9^^  473.  —  Contribution 
à  l'étude  des  bases  de  la  série  de  la 
purine,  ft6,575.  —  Note  sur  le  gly- 
cocolle,  <•,  816.  —  Contribution  à 
l'étude  des  matières  albuminoïdes, 
9By  940.  —  Sur  l'urée  comme  pro- 
duit d'oxydation  de  corps  azotés, 
««,  1129. 

JoLLYMAN  (W.  H.).  Voy,  Pakes  (W. 
C.  C). 

Jones  (F.  W.).  Nouvelle  forme  de  vo- 
luménomètre,  ^M,  24b. 

Jones  (H.  C).  La  dissociation  électro- 
lytique  de  certains  sels  dans  l'alcool 
méthylique  ou  éthylique,  mesurée 
par  la  méthode  ébullioscopique, 
««,660. 

Jones  (H.  C.)  el  Caldwell  (B.  P.). 
Contribution  à  l'étude  des  solutions 
aqueuses  des  sels  doubles,  «•,  1052. 

—  Voy.  Fenton  (H.  G.  H.). 

JoNG  (A.  W.  K.  de).  Action  de  l'acide 
pyruvique  sur  son  sel  d'ammonium, 
«5,  765.  —  Action  de  l'acide  chlor- 
hydrique  sur  l'acide  pyruvique, 
es,  975. 

JoRissEN  (W.  P.)  et  Reicher  (L.  Th.). 
Sur  rinfluencedes  catalysatcurs  dans 
l'oxydation  des  solutions  oxaliques, 
««,  659. 

JouKOF  (A.)  et  CuESTAKOF  (P.).  Sur  la 
structure  des  acides  oxystéariques, 
««,  42. 

JouNiAux.  Sur  l'action  des  radiations 
solaires  sur  le  chlorure  d'argent  en 
présence  d'hydrogène,  «S,  969. 

Jouve  (A.).  Sur  les  ferro-siliciums  in- 
dustriels, SS,  2^. —  Sur  les  siliciu- 
res  de  fer,  «5,  290.  —  Recherche  du 
sélénium  dans  l'acide  sulfurique, 
«S,  482,  489.  —  Sur  une  nouvelle 
variété  de  chaux  cristallisée,  «5, 
611,  710. 

JowET  (H.  A.  D.).  Coustitution  de  la 
pilocarpinc,  «0,  189,  728. 

JucKENACK  (A.).  Contribution  à  Tétude 
du  pain  •  fliant  »,  ««,  4i8. 

JuiLLARD.  Sur  les  acides  ricinoléino* 
oxaliques,  «S,  5.  —  Action  de  Tacide 
nitrique  sur  l'orangé  iV,  SS,  178.  — 
Sur  les  dérivés  nitrés  de  l'acide  phé- 
nylamino  -  azo  -  benzène  -  sulfonique , 
les,  533. 

Jung.  Voy.  Schumacher. 

Ju.NGFLEiscH  lE.)  Cl  LÉGER.  Sur  l'hy- 
drocinchonine,  2S,  528,  877.  —  Sur 


1208 


TABLE  DES  AUTEURS. 


la  cinchonino,  «S,  697,  880.  —  Sur 
rhydrocinchonioe  et  la  cinchonine, 
«5,  772. 
JusT  (G.).  Solubilité  des  gaz  dans  les 
dissolvauls  organiques,  1t^,  1040. 


Kaiilenbei.g  (L.)'  Helalions  enlrc  le 
goût  des  sels  acides  et  leur  degré  de 
dissocialioD,  S#,  517.  —  Différence 
de  potentiels  entre  les  métaux  et  les 
solutions  non  aqueuses  de  leurs  sels, 
S«,  522.  —  Dépôt  électrochimique 
des  métaux  do  leurs  solutions  non 
aqueuses,  <•,  523.  —  Méthode  per 
fectionnée  de  détermination  de  la  cha- 
leur latente  de  vaporisation;  chaleur 
latente  de  vaporisation  de  la  pyri- 
dine,  do  Tacétonitrile  et  du  benzo- 
nitrile,  86,  GOi.  —  Chaleurs  latentes 
d'évaporation  de  quelques  composés 
organiques  azotés,  86,  945. 

Kahlenberg  (L.)  et  Austin  (R.  M). 
Action  toxique  des  sels  acides  de  so- 
dium sur  le  lupin  blanc,  86,  524. 

Kahlenberg  (L.)t  Koch  (A.  A.)  ci 
Hall  (R.  D.).  Théorie  de  la  disso- 
ciation électrolytiquc  d'après  de  nou- 
veaux faits  expérimentaux,  S6,  947. 

Kahlenberg  (L.)  et  Mehl  (H.  F.). 
Action  toxique  des  élccii*olytes  sur  les 
poissons,  86,  603. 

Kalecsinszky  (von).  Thcrmorégula- 
teur  simple,  86,  9û4. 

Kasanezky  (.A).  Action  deTacidc  brom- 
hydrique  sur  l'acide  ricinoléique  et 
sur  son  dérivé  acétylé,  86,  9,  617. 

Kasanezky  (P.).  V'o/.  Petrenro- 
Kritschenko  (P.). 

Kasereu  (H.).  Voy.  Herzig  (J.). 

Kassner  (G.).  Sur  les  modes  de  for- 
mation du  peroxyde  de  plomb,  86, 
35.  —  Sur  une  nouvelle  combinaison 
cristallisco  du  chloroforme,  86,  513. 

Kastle  (J.  h.)  et  Loevenhart  (A.  S.). 
Sur  la  lipasc  et  la  réversibilité  de 
son  action,  86,  4)5. 

Katsuyama  (K.).  De  rinfluoHcc  do  quel- 
ques diur(''tiques  sur  rcxcrétioii  des 
alcali-^  par  l'urine,  86,  832. 

Katsuyama.  Vov.  Saito  (S.). 

Kattein    (A.).    Voy.  Hodewald    (H.). 

Kattwinkel  (P.)'  et  Wolffenstein 
(R.).  Sur  le  dibenzyldinitrile,  86, 
1U78. 

Katz  (J.).  Remarques  sur  le  dosage  de 
la  sanloninc,  86,  60. 

Kauffmann  (II.).  Recherches  sur  le 
système  cyclique  du  benzène,  86, 
759. 


Kaupler  (F.).  Sur  les  dtcarbyUmiarf 
aromatiques,  86,  768.  —  D*  fm- 
fluence  des  radicaux  subaUtaé?  tuir 
la  tautomérie  de  la  phloroglucio' . 
86,  1134. 

KAUFLEn{F.)  et  Wenzkl(F.).  Influ^^nce 
du  méthoxyle  sur  ToHeotation  (W 
groupes  dans  la  nilraiioa,  1M,  l<J8b. 

Kaupmann  (L.  Ë.).  InQueoce  de«  bfo- 
tfiures  métalliques  sur  la  vitesse  d^ 
brorou ration  des  carbures  arooiaU- 
qucs,  86,  43. 

Kedesky  (E.).  Voy.  Biltx  (H.). 

Kee  (R.  Mac).  Sur  les  éihcrs  oxy^- 
nés  des  urées;  méthyliso-urée  a 
éthyl-lso*arée,  86,  1071 . 

Kegel  [E.),  Voy.  MoERLAU  (H.). 

Kehrbr  (G.  A.).  Sur  Tacid^  pbéiia«'yl 
lévuliquei  et  sur  uo  nouvel  ackl^ 
C'*H*»C)*Az  du  groupe  du  pyrn>U8«, 
7«. 

Kehrmann  (F.).  Sur  le  rapport  entre 
la  constitution  Ans  hydroKC^uiiiofies  «t 
leur  tendance  à  la  formation  de  <Iu^ 
nones,  86,  204.  —  Sur  1m  oombi- 
naisoDs  azoxoniums,  8S,  096. 

Kehrmann  (F.)  et  Barghb  {Oj.  Syn- 
thèses de  dérivés  aziniques  H  oxmd- 
niques  au  moyen  de  l'acide  aoétami* 
nonaphtalique,  86,  230. 

Kehrmann  (F.)  et  Denk  (A.).  Sur  !*»•»- 
no-5-&-naphtoquinone  et  les  i»- 
rosinaulines  qui  ea  dérivent,  61. 
145. 

Kehrmann  (F.)  et  Hiby,  Dérivé»  chlo- 
rés des  matières  colorantes  azoniviBi^ 
86,  545. 

Kehrmann  (F.)  et  Krameh  (O.).  Suri» 
préparation  et  les  transforautida* 
de  riso-phéoosafranine,  86,  iiH. 

Kehrmann  (P.)  et  Krazlbr  (S.)-  !)««• 
vés  chlorés  des  matières  eoloranl^ 
azoniums,  86,  548. 

Kehrmann  (F.)  et  .Mullbr  (H.).  Dérivé* 
chlorés  des  matières  colorantes  azo^ 
niums,  86,  547. 

Kehrmann  (F.)  et  ScHAPoacHsiKOffr 
(\V.).  Sur  les  matières  colorantes  du 
groupe  de  la  thionine,  8S,  t23. 

Kehrmann    (F.)  et    Silbrrstkin  (M.î 
Sur  le  13*  isomère  de  la  rosindulir^ 
86,  148. 

Kehrmann  (F.)  et  Steinkh  (GJ.  Sur 
le  12*  isomère  de  la  rosinduline,8i^ 
147.  — Constitution  do  risorosinittliiw 
n*  9,  86,  219.  —  Constitution  d** 
Tacide  naphtopicrique  fusible  à  ll^« 
86,  221. 

Kbller  (A.).  Les  combinaisons  orjrs' 
niques  du  phosphore  dans  l'urine  du 
nourrisson,  leur  origine  et  laur  siftii- 
flcation  dans  les  écnanges  natritif^f 
86,  28. 

Kenrick  (F.B.).  Voy.  Miller  W.U 

KbPPELER  IG).  Vo/.  GOLDSCBMItTlH). 


TAULE  DES  AUTEUHS. 


1209 


KeppicH  (P.).  Voy,  Lippmann  (Ed.)- 

Khardi.nc  \\).).  Sur  les  réactions  de  la 
ronnation  aes  safranines,  <•,  115. 

KfJNBit  (N.  M.).  Action  de  l'oxyde 
d*argeDt  sur  les  bromamines,  M, 
167.  —  Sor  les  a£ines  de  la  nien> 
thone,  <•,  186.  —  Action  du  porchlo- 
rure  de  phosphore  sur  le  produit 
cToxydation  de  la  menthanementhyl- 
hydrazone,  1M,  187.  —  Sur  une 
aminé  obtenue  en  partant  de  Tacide 
triroéthylèoc-carbonique,  ^6,  978. 

KiNCH  (E.).  Proportion  de  chlore  dans 
Teau  de  pluie  recneillte  à  Cireocester, 

KfPPBNBRRGER  (C).  Remarque  sur  la 
recherche  quantitative  du  cbloral  et 
du  chlorororise  en  toxicologie,  ^M, 
60,  —  Contribution  à  la  chimie  ana* 
tytique  des  alcaloïdes.  Extraction  sys- 
tématique des  sels  d'alcaloïdes  en  so- 
lution aqueuse,  <•,  443.  —  Dosage 
des  alcaloïdes  végétaux  par  neutrali- 
sation à  Taide  des  acides  titrés,  <•, 
443.  —  Action  de  l'iode  sur  l'ciconi- 
tioe  et  la  caféine,  <•,  730.  —  Action 
du  brome  sur  la  strychnine  et  la 
brucine.  EImploi  du  tannin  pour  la 
purification  des  résidus  alcaloïdiques 
dans  les  analyses  chimico-légales, 
«•,  U66. 

KtPPiNo  (F.  S.).  Sels  isomériques  par- 
tiÂiiement  racémiques  contenant  de 
Tozote  penlavalent.  Dromocampho- 
sulfonates,  chlorocamphosuironates, 
ei  cis-n-caniphanates  d'hvdrindamine, 
!BS,56.  —  Campho-n-sulfonatesd'hy- 
drindamines  isomères.  Hacémlsation 
de  l'a-bromocamphre,  fttt,  349. 

KiPPiNG  (F.  S.)  et  Hall  (H. K  Sels  iso- 
m^rioues  contenant  l'azote  penlava- 
lent. bromocamphosuironates  de  ben- 
zylhydrindamine,  %%^  499.  —  Man- 
délatcs  d'hydrindamine  isomères  et 
phénylchloracéthydrindamines,    ^6, 

KiPPiNG  (F.  S.)  et  HuNTER  (A.  E.). 
Pbéno-x-célobeptaméthylëne  et  ses 
dérivés,  e«,  718. 

KiPPiNG  (F.  s.)  et  Lloyd  (L.).  Dérivés 
organiques  du  silicium.  Triphénylsi- 
licol  et  chlorure:^  d'alcoyloxysilicium, 
««,  576. 

KiRPAL  (A.).  Sur  quelques  dérivés  des 
acides  quinoliquc  et  cinchoméroniquo, 
««.  1176. 

KissGL  (J.).  Action  dos  élbers  azoteux 
sur  les  alcools  et  Irs  célones  en  pré- 
sence de  l'acide  chlorhydrique,  <•, 
250. 

KisTiAKOWSKY  (W.  L.).  Rechcrche  sur 
la  sensibilité  à  la  lumière  du  per- 
oxyde d'hydrogène  en  solution  aqueu- 
se par  addition  de  prussiates  de  po- 
tassium, tM,  880. 


Ki.AOB8(A.)et  LiECKE(C.).Sur  une  loi 
observée  dans  Tenlèvement  des  halo- 
gènes du  noyau  benzénique,  ^6, 397. 

Klason  (P.).  Sur  un  nouvel  oxyde  de 
molybdène,  le  semi-pentoxyde  de 
molybdène,  ««,  245.  —  Sur  l'ncide 
molybdiquc,  <•,  246.  —  Sur  le  bleu 
de  molybdène,  ^M,  247.  —  Sur  l'es- 
sence de  bois  de  sapin  (Pinus  abies  L.), 
S«,  310. 

Klimenko  (B.).  Voy.  Tanatar  (S.). 

Klino  (A.).  Oxydation  du  propylglycol 
>ar  les  ferments  oxydants,  SS,  772, 


KL0Bn(T.).  Forme  cristalline  du  clilo- 
rosulfate  et  du  chloroséléniate  lutéo- 
cobaltiaues,  SS,  269.  —  Contribution 
à  l'étude  des  sels  lutéoeobaltiques, 
£5,  1022. 

Klobbie  (E.  A.).  Voy.  Bemmelen  (J. 
M.  von). 

Klosterma.nn  (M.).  Sur  Tanagyrine, 
««,  19. 

Knorr  (L.)  et  Babk  (P.).  Sur  la  fer- 
mentation de  produits  intermédiaires 
dans  la  synthèse  des  pyrruls  au 
moyen  des  dicétones-1-4,   <•,  722. 

KocH  (A.  A.).  Voy.  Kahlenbero  (L.). 

KocH  (W.).  Voy.  Jackson  (C.  L.). 

KocK  (A.  C.  de).  Corps  aromatiques 
nitrés.  Sur  la  subAitution  de  AzO" 
par  OCIl'  dans  le  dinitrochloroben- 
zène-1-3-5,  SS,  981. 

Koehler  (A.).  Contribution  à  l'élude 
de  la  composilion  élémentaire  et  la 
chaleur  de  combustion  du  muscle  de 
divers  animaux,  <•,  816. 

Koelichen  (R.).  La  dynamique  chimi- 
que de  la  condensation  de  Tacctone» 
M,  833. 

KoELiTZ  lE.).  Voy.  Jannasch  (P.). 

KoELLE  (M.).  Nouvelles  recherches  sur 
l'inveriine,  ««,  62. 

KoENiG  (G.  A.).  Cénéraleur  à  gaz  à  fort 
débit  et  à  courant  constant,  SU,  369. 

KOENIG     (W.  Ch.).     Voy.     HUOERSHOFP 

(A.K 

KoBMGs  (W.).  Transformation  des  al- 
caloïdes du  quinquina  en  dérivés  de 
la  Y'phénylquinoléine,  <•,  902. 

KoHLER  (E.  P.).  Poids  moléculaire  des 
composés  de  l'aluminium,  ^M,  359. 

KOHLHAMIIER    (E.).     Voy .    PlNNER  (A). 

KoHLRAUSCH  (F.).  Sur  l'action  hydro- 
lysante  du  temps  et  de  la  lumière  sur 
quelques  combinaisons  chlorées  de 

S  latine,  d'or  et  d'étain,  %%,  834.  — 
[odèle  pour  le  transport  des  ions, 
«•,  869. 
KoHLSCHîTTEM  (V.)  et  Rossi  (H.).  Sur 

les  amino-oxalates,  ^M,  1006. 
KoHN   iM.).  Sur  l'oxime  de  la  diacéto- 

namine,  SU,  746. 
KoHNER  (E.).  Contribution  à  l'étude  du 
rouge  brillant,  2«,  440.  —  Action  de 


1210 


TABLE  DES  AUTEURS. 


la  formaldéhyde  et  de  Tacide  cyan- 
hydrique  naissant  sur  l'acido  anthra- 
nilique,  S6,  1156. 

KoMPPA  (G.).  Condensation  des  cétones 
avec  réther  cyanacéllque,  «6,  676. 

KO.NDAKOW  ([.).  Sar  l'aoUon  anormale 
do  la  potasse  alcoolique  sur  les  oem- 
posés  polyhalogénés,  «•,  565. 

KONpAKOW     (1.)    et     LUTSCHININ     (E.). 

L'isomérisalion  dans  la  série  du  men- 
thol, eo,  587. 

KONDAKOW  (I.)  et  SCUINDELMEISER  (J.). 

Synthèse  dans  la  série  des  tcrpènes. 
««,  437.  ^ 

KoNiG  (A.).  Appareil  à  dégagement 
donnant  un  courant  gazeux  très  cons- 
tant avec  une  dépense  minime,  <8, 

KoNiNCK  (L.  de) .  Dosage  de  l'oxyde  fer- 
reux dans  les  sih'cates  et  dans  les 
roches;  influence  de  la  pyrite,  sis, 
130.  —  Sur  la  soi-disant  volatilité 
du  chlorure  ferrique  à  basse  tompé- 
ture,  «S,  832.  —  Le  suliocyanate  po- 
tassique comme  indicateur  pour  la 
réduction  des  sels  ferriques  a  l'état 
ferreux,  «5,  992, 

KoNOVALOF  (M.).  Détermination  directe 
de  l'avidité  de  l'ammoniaque  et  des 
aminés,  ««,  4.  —  Action  de  l'acide 
azotique  sur  4es  alcools,  S«,  529.  — 
Sur  quelques  oximes  et  leur  réduc- 
tion on  aminés,  «I,  556. 

KoNovALOF  (M.)  et  Plotnikof  (A.). 
Matériaux  pour  servir  à  l'étude  du 
napbte  de  Grosnyi,  S6,  539. 

KoNYA  (K.).  Sur  les  dérivés  du  2-mé- 
lhyl-l-3-4-5-phènelélrol,  ««,  980. 

KORBER   (H.).   VoV.    WlSLlCENUS   (\V.) . 

KoRFTZKY   (R.).    Voy.  Klnckell    (F.). 
KoRN  (A.).  Voy.  Hofmann  ^K.  A.). 
KoRTEN    (H.)  cl   ScHOLL  {R.j.  Sur  les 
acélophénone-oximos  co-halogénées, 

KossBL  (A.h  Remarques  sur  la  commu- 
nication de  M.  L  Bang.  «6,  327.  — 
Sur  l'acide  guanylique,  «•,  821.  — - 
Sur  les  nucléo-histones,  !£•,  826. 

KossEL  (A.)  et  KuTSCHER  (F.K  Contri- 
bution à  l'étudo  des  matières  albumi- 
noïdes,  ^«,  334. 

KossKL  (A...   Voy,  Stbudel  [U.]. 
KosTANECKi  (S»,  von).  Voy.  Dilleb  tE.i. 
KosTANECKi   1^».  voii)    et   Lloyd   (L.t. 

Recherches  dans    le   groupe    de    la 

chromone,  ««,  1111. 
KosTANEci  ^S».  von\  Pall(L.)  etTAM- 

noR   iJ.L  Synthèse  de  la  3-oxychro- 

mone,  S«,  1110. 

Kostanb«:ki  i5i».  von)  et  Rozycki  ^A.i. 

Nouveau  modo  de  formation  de  dé- 

rives  de  la  ohi-omone.  «•,  159. 
Kostanecki  (S»,  von),  Rozycki  (A.)  et 

Tamhor  J.i.  Synthèse  dr  la  lutêoline, 

««,  108. 


KosTANECst  (S*,  von)  et  SrKuntaA» 
(J.l.  Sur  la  l-S-â'-trioxyflavoB»,  ti, 

1  /o. 

Kostanecki  (S*,  von)  et  Ta«bo«  ;i. . 
Sur  la  3'-oxyflavono,  ««,  Ttt.  - 
Synthèses  dans  le  groupe  de  la 
chromons,  «•,  720. 

Kostanecki  fS*.  von)  etWM«L{F.).ii«f 
un  isomère  de  l'apigénine,  tm,  641. 

Kourbatof  (V.).  Sur  la  di^sodatioi 
des  chlorhydrates  d'amioc»,  S«,  99?. 

Kournakof  (N.  s.).  Sur  le  thiocyantr 
de  cobalt  hydraté,  «•,  S45. 

KouRSANOp  (N.  J.).  Sur  le  pfaéK;Tl- 
hexaméthylône,  «6,  184,  —  Sur  !« 
chlorure  de  menthylc  secondaire, M, 
505.  —  Sur  quelques  dérivés  du  pb«- 
nylhexaméthylène,  ««,  VMO.  —  ^ur 
les  dérivés  halogènes  du  meothol  et 
sur  quelques  hydrocarbure*  obteott.* 
en  partant  de  ces  dérivés,  «•,  IDIi 
—  Sur  le  propylbexam^tbylène,  t«, 
lUoU. 

Kraemer  (G.)  et  Spilkkr  A.*.  Sur  I» 
résines  d'indène  et  de  coumarone, 
««,  100.  —  Sur  la  décomposition  A- 
corps  visoueux  (huiles  de  graissafp 
par  distillation  sous  pression,  ff. 
123. 

Kraemer  (G.)  et  Weissbergk»  H.. 
Sur  l'oxyde  de  biphénylène  du  |?oo- 
dron  de  houille  et  sur  le  biob^sDl 
««,  699.  *^ 

Krafft  (E.).  Vo^.  Pechmann  {H.rm. 

Krapft  (F.).  Sur  la  conOgiiration  et  If 
classement  systématique  des  compo- 
sés alipbatiques,  itê,  5^j5. 

Krapft  (F.)  et  Heizman.n  .G.  .  Suri» 

dérivés  du  tétradécylac^tylene,  tt, 
402. 

Krafft  (F.)  et  Rosiny  [\V.<.  Prépara- 
tion des  anhydndes  purs  dès  acides 
gras  à  poids  moléculaire  éle\-ç,  tê. 

Krafft  (F.)  et  Seldis  R.-.  Transr»r« 
mation  de  l'acide  undécyletiique  ea 
en  acide  di-undécylènîquê  ol  en  acide 
brassylique,  S«,  \m. 

Krafft  [F.),  el  Tritsghler  .F.'.  Sar 
les  dérivés  d'acides  carbosyUquf» 
non-saiurés  À  haut  poids  molêcuUir*. 
««,  468. 

Krafft  iF.i  et  Wilkb  fVV.'.  |«o]emtsl 
de  sulfo-acides  par  distUlalioo  dams  k 
vide,  9ê,  145*. 

Krafft  iJ..  et  Neumann  'B.,.  Sur  !«• 
substitution.s  dVIrments  dans  l« 
groupe  phosphorf-arsenk-antimoin'', 

Krafft  iJ.i  et  Steine»  (O.  .  Sur  les 
substitutions  iféléments  dans  t« 
groupe  souf>e.sélenium-tftUurr,  M, 

Kramer  .0...  Voy,  Keiuiiav^  .F. . 


TABLE  DES  AUTEURS. 


1211 


Krannich  (C).  Sur  l'acide  benzophé- 
none-o-sulfooique  et  quelques-uns  de 
ffes  homologues,  <•,  174. 

Kbabsol'sky  (K.  a.).  Sur  les  produits 
de  Tuoion  de  Tacide  hypochloreux 
avec  les  carbures  éthyléniques,  <•, 
460. 

Krazler  (S.).  Voy.  Kehrjiann  (F.). 

Kbombkrg  (II.).  Sur  la  réaction  de 
Fricdel  et  CraAs,  ««,  395. 

Knuo  (W.H.;  etCAMERON  (F.  K.).  Sys- 
tème eau,  phénol,  ocide  chlorhydri- 
que,  9^,  524. 

Kruobr  (F.).  Réponses  à  quelques  re- 
maroues  de  M.  Lehreldt  sur  la  tension 
de  dissolution  électrolylique,  <•, 
879. 

Kblger  (M.).  Sur  la  mélbyl-l-xanthine, 
ie«,  693. 

KRUfiKR  (M.)  cl  ScHMiD  (J.).  Détermi- 
nation de  l'azote  des  acides  amidés 
do  l'urine,  ««,818.—  De  Tinnuence 
de  la  caféine  et  de  la  Ihéobromine 
sur  l'excrétion  des  corps  puriqucs  par 
l'urine,  ««,  827. 

KuHii.NG  (0).  Sur  un  procédé  de  do- 
sat^e  volumétrique  de  l'acide  phos- 
phoreux, ftë,  34.  —  Sur  la  réaction 
naturelle  de  l'acide  aménieux  et  du 
permanganate,  IKH,  240. 

KuHX  (B.).  Sur  une  nouvelle  réaction 
du  phosgènc,  <•,  7. 

KrLLGRBN  (C).  Sur  l'action  des  non- 
élcctrolytes  sur  la  saponification  de 
rncétate  d'éthyle.  S«.  1048. 

KuNCEELL  (F.).  Préparation  d'amino- 
ct  li'oxyaminochlorocétoncs,  ^6,  485. 

—  Nouvelle  méthode  de  préparation 
d'imidazols  substitués,  M,  4iff).  — 
Nouvelle  méthode  de  synthèse  des 
aminocétones  aromatiques,  HB,  631 . 

—  Sur  quelques  aminocétones  halo- 
génées,  ««,  632. 

KuNCKELL  (F.)  et  DoNATii  (P.).  Sur  les 
|ia-Ai-imidazols  substitués,  S6, 1000. 

KuNCKELL  (F.)  et  Eras  (K.).  Sur  quel- 
ques   méthoxychlorostyrolënes,  ItB, 

KuNCKELL  (F.)  et  GoTSCH  (F.).  Sur 
Tz-p-dichlorostyrolèoe  et  sur  quel- 
ques carbures  acélyléniques,  S6,621. 

KuNCKELL  (F.)  et  HiLDEBRANDT  (A.).  Sur 

un  carbure  l)onzénique  triacylé  sy- 
métrique et  sur  quelques  combinai- 
sons du  di-chloracétylmésitylènc,ft6, 
985. 
KuftCKBLL  (F.)  et  KoRiTZKY  (R.).   Sur 
les  ae-^-dichlororoi»tyrol<^nes   et   sur 
quelques  carbures  acétyléniques,  <•, 
6S2. 
Kt'NZ  (J.).  Voy.  Werner  (A.K 
KuRAJErr  (D.).  Sur  le  dérivé  iodé-  de 
l'oxyhémoglobine,  126,  822.   —   Sur 
la    protamine    des    spermatozoïdes 
d'Acipenser  ttcllatus,  M,  830. 


KusTER  (F.  W.).  Sur  l'installation  élec- 
trique du  laboratoire  de  chimie  de 
l'académie  des  mines  de  Clausthal, 
96,  282.  —  Produits  de  décomposi- 
tion de  l'hématine,  ««,  21.  —  Sur  la 
constitution  dt»  l'acide  hématique, 
««,  270. 

KuTSCHER  (F.) .  Sur  l'antipeptone,  <•, 
311. —  Sur  l'emploi  de  l'acide  phos- 
photungstîque  dans  la  détermination 
quantitative  des  produits  de  dédou- 
blement de  l'albumine,  SU,  334.  — 
Recherches  chimiques  sur  l'aulo-di- 
gestion  de  la  levure,  SU,  825.  ~  Les 
produits  d'oxydation  de  Targinine, 
M,  940.  —  Sur  la  trypsine  de  la  le- 
vure, <•,  041.  —  Sur  la  transforma- 
tion du  l'arginine  dextrogyre  en  une 
modiflcation  optiquement  inactive, 
««,  943. 

KuTSCHER  (F.).    Voy.   BÉNECH  (E.). 

KuTSCHBR  (F.).  Voy.  Kos;«EL  (A.). 

Kym  (0.).  Sur  quelques  bcnzazots  et 
sur  4es  matières  colorantes  qui  en 
dérivent,  !S6, 17. —  Aclion  du  nitrite 
de  soude  sur  l'a-dinilTOchloroben- 
zène  et  sur  le  chlorure  de  picryle, 
««,  1144. 


Laar  (J.  J.  van).  Sur  l'association 
partielle  des  molécules  liquides,  96, 
658.  —  Les  relations  entre  la  cha- 
leur de  dissolution  et  la  solubilité 
dans  les  électrolyies,  <•,  872. 

Laden BURG  (A.).  Sur  l'ozone,  <•,  65. 

—  Nouvelle  méthode  pour  détermi- 
ner le  poids  moléculaire  de  l'ozone, 
ee,  242.  -  Sur  la  méthode  d'hy- 
drogénation par  le  sodium  et  l'alcool, 
««,  282.  —  Sur  la  densité  de  l'ozone, 
««,  1050. 

Ladenburg  et  Quasig  (R.).  Sur  le  do- 
sage de  l'ozone,  HB,  454. 

Lander  (G.  D.).  Préparation  des  imino- 
éthers  aliphatiques  au  moyen  des 
amides,  SU,  977.  —  Alcoylation  des 
acylarylamines,  S6,  1188. 

Lang  (S.).  Sur  l'excrétion  du  soufre 
après  extirpation   du  foie,  <•,  21. 

—  Sur  l'excrétion  azotée  après  ex- 
tirpation du  foie,  <6,  938. 

Langer  (Th.)  et  Wiedermann  (F.). 
Sur  de  nouvelles  combinaisons  ma- 
loniques  avec  les  indones  halogénées, 
S«,  105. 

Langstei.n  (L.).  Sur  le  noyau  hydro- 
carboné de  l'ovalbumine  cristallisée, 
««,  332. 

Lapworth  (A.).  Dérives  du  cyano- 
camphre  et  de  l'acide  homocampho- 
rique,  «I,  152. 


1212 


TABLE  DES  AUTEURS. 


Lapworth  (A.)    el   Chaphan  (P.  Mj. 

Acides  a-oxycamphocarbonique, SB, 

59!. 
Lauoer  (A.).  Voy.  Dobbie  (J.  J.). 

—  Voy.  Haktley  (W.  N.). 

Lauth  (C.)-  Notice  sur  la  vie  et  les 
travaux    de   A.    Scheurer-Kestoor, 

es,  1. 

Lawbof  (D.).  Sur  le  mode  d*élimina- 

nalion  de  Tantipyrine,  «I,  271,887. 

Lax  (W.).  Sur  les  dérivés  de  Téther 

Çhénylhydrazone-cyanacéliqAie,  <•, 
07. 

Lebeau  (P.).  Sur  les  ferro-siliciures, 
ItS^  483,  584.  —  Sur  un  nouveau 
siliciure  de  cobalt,  95,  538. 

—  Voy.  MoissAN  (H.). 

Lbbédef  (S.).  Etude  du  Iricbloromé- 
thyl-orlho-nilro-oxyphénylcarbinol, 

sè,  8. 

Leclainchb.  Voy.  Bordet. 

Leool'x.  Dosage  de  Tacide  phospho- 
riquc  dans  les  superphospl^tes,  les 
engrais  composés  et  les  pbospbatet 
précipilés  par  la  précipitation  a  froid 
du  phospbomolybdate  a  ammoniaque, 
«S,  7(5(5. 

Les  (N.  j.  van  der).  L'influence  de  la 
pression  sur  le  point  critique  de  dis- 
solution, e«,  847. 

Lee  (N.  H.).  Note  sur  la  lécomine, 
matière  colorante  tirée  de  l'aubier 
du  Bignonia  Técoma,  96,  350. 

Lbent  (van).  Séparation  de  Tindigo  et 
des  autres  matières  colorantes  bbues 
sur  les  fibres  textiles,  «I,  444. 

Lefebvre  (P.).  Alcools  et  carbure  de 
calcium,  <S,  896. 

Lefèvre  (L.).  Voy.  Grimaux  (E.). 

Léger  (E.).  Sur  les  aloïnes,  te,  99, 
a78,  739. 

—    Vo^.  JUNOFLBISCR  (E.). 

Leidie  (E.).  Sur  une  nouvelle  méthode 
de  séparation  des  métaux  rares  qui 
accompagnent  le  platine,  <5,  9.  — 
Palladium,  iridium  et  rhodium,  tK, 

.  655. 

Leidié  (E.)  et  Quennessen.  Séparation 
des  métaux  de  la  mine  de  platine, 
ISS,  738.  —  Sur  le  dosage  du  pla- 
tine et  de  riridium  dans  Ta  mine  de 
platine,  «5,  840. 

Lehfeldt  (H.  A.).  Contribution  à  la 
théorie  do  la  tension  de  dissolution 
électroly tique,  <«,  602.  —  Remar- 
ques sur  l'emploi  graphique  des 
courlM's  expérimentales,  <•,  877.— 
Force  électromotrice  et  pression  os- 
motiquc,  SU,  878.  —  Tension  de  dis- 
solution élecli'olytique;  réponse  à  la 
critique  de  M.  Kruger,  Sé,  880. 

Lehmann  [F.),  tSur  la  condensation  de 
la  cyanhydrine  benzoïquc  avec  Turé- 
thane,  «6,  488. 

Lbhma.nn  (H.).    Voy.    Hantzsch  (A.). 


Lehmann  (P.).  Voy.  Weinlaxo  .'R.  F  '. 

Lemoult  (P.).  Relation  entre  la  consti- 
tution chimique  des  colorants  do  tn- 
phénylméthane  et  les  spectres  d'at- 
sorption  de  leurs  solutions  «(jususc^. 
SS,  526.  —  Spectres  d*abiforptîoo  do 
indophéuols;  loi  des  grotYpecnt-nt» 
auxochromes  azotés  terliairts,  SS. 
527.  —  Sur  la  réactioB  des  beozo- 
phénones  amidées  aubstttaèes  et  dr< 
aminés  aromatiques  en  milieu  snlXo* 
rique,  SS,  695. 

Lennan  (J.  C.  Mac).  Conductibilité 
électrique  dans  les  gat  traversés  par 
des  rayons  cathodiques,   ItM,   1041 

Lenormand  (C).   Voy.  Bodin  (£.). 

Leonardi  iG.).  Voy.   Peratoner  iA.- 

Lepierke  (C).  Réclamation  de  priorité 
à  propos  du  dosage  des  phosphate» 
dans  les  eaux  potables,  M»,  oOO. 

Léser  (G.).  Sur  les  ^-dicétones  c)xl)- 
ques,  !E6,  196. 

Lespieau  (R.).  Sur  la  dialdéhyde ma- 
Ionique  bromée,  US,  1062. 

Le.SS.     Voy.   SCBRYVBR. 

Less  (F.  H.)  et  Perkin  (VV.  H.).  Ac- 
tion du  chlorure  d*aluminium  sur 
l'anhydride  camphorique,  9€f  569. 

Lbssino  (R.).  Vo^.  Willstaettkr  B  . 

Levene  (P.  A.).  Sur  la  chimie  des  dii- 
cines,  9B,  819.  —  Sur  richtulii»''* 
cabillaud,  S«,  936.  >-  Fréparftwa 
et   analyse  do  quelques  acides  u 
déiques,  <•,  1022. 

Levene  (P.  A.)  et  Alsbbrg  ^C.).(^ 
tribution  à  la  chimie  de  Tacide  para* 
nucléique.  ««,  823. 

Lévi  (M.  G.).  Contribution  a  rétiu)^ 
de  la  dissociation  dans  les  soloiiea» 
colloïdales,  1M,  519. 

Lewis  (E.  A.) .  L'effet  de  petites  qnao- 
tités  d'arsenic  sur  le  cuivre,  ti> 
194. 

Lewis  (G.  N.).  Equation  générale  àe 
l'énergie  libre  et  de  IVquilibra  p^- 
sicochimique,  S€,  596.  —  Une  dob- 
velle  expression  de  la  pression  ther- 
mique et  uns  théorie  de»  solttiio&N 
ee,  879. 

Ley  (H.).  Sur  la  composition  decafl* 
d'uranyle,  !M,  194. 

Leyden  (P.).   Voy.  BAHBESGsn  tt.* 

Lbys  (A.).  Nouvelle  resctioo  de  tj 
saccharine  (sulUmide  beosoique),  t^ 
697. 

LiDOF  (A.  p.).  Sur  un  nouveau  ff 
carboné  peu  combustible»  M*  '^l* 
82.  —  Action  de  l'acide  azotetiisur 
la  laine,  *«,  510.  —  Sur  la  ile«uc- 
cation  des  gaz,  !M,  67S. 

LlBBERMANN     (C).     Sur    Is    dîOXfflU^ 

rescéine,  <é,  iiMU. 
LiECKE  (G.).  Voy.  Klagbs  (AJ. 
LiMPACH  (L.).  Voy,  Goroa:^  (P '. 


TABLE  DES  AUTEURS. 


1213 


M^scK  (G.).  Réponse  à  des  remarques 
de  M.  Mothmann  sur  des  travaux 
cristalloeraphiques  de  M.  ijnck, 
S«,  70. 

I^iNooLN  (A.  T^.  Action  dissolvante 
des  vapeurs,  M,  514.  —  Réactions 
physiques  et  la  loi  des  masses,  9By 

L.fNOBCK  (S*).  Voy,  Jasger  (W.). 

l^iNDBT  (L.)-  Sur  un  procédé  d*analyse 
permettant  de  doser  le  dextrose  et  la 
dexlriue  dans  les  glucoses  commer- 
ciaux, S5,  91.  —  Rapport  sur  les 
travaux  de  M.  R.  Fosse  et  de  M.  M. 
Guichard,  «5,  100,  101.  ^  Sur  Tac- 
tlon  sacchariûante  des  germes  de  blé 
et  sur  l'emploi  de  ces  germes  en 
distillerie,  «S,  528.  —  Dosage  de 
l'amidon  dans  les  céréales,  <5, 995, 
1055. 

LiNDFiELD  (J.  H.).  Voy.  Hewitt  (J. 
T.). 

LiNDSAY  (C.  F.).  Comparaison  de  la 
conductibilité  électrique  de  quelques 
sels  doubles  avec  celle  des  mélanges 
de  leurs  constituants,  9%,  353. 

LaNGENBRiNK  (E.) .  Actiou  de  Tiodure 
de  roéthyle  sur  les  disulfures  de  di- 
thiobiazolone;  scission  de  la  thio- 
biazolone.  ««,  431. 

—  Voy.  RuscH  (M.). 
LiouBARSKT  (E.).  Sur  le  carbure  C*H'* 

obtenu    de    rallyldiméthylcarbinol , 

Hm,  6.  610. 
Lipp  (A.).  Des  propriétés  do  l'éthylpi- 

péi'idine  et  sur  un  nouveau  mode  de 

formation  de  ce  corps,  5IK6,  795. 
LiPPMANN  (E.  von).  Sur  la  question  de 

Tinversion  du  sucre  de  canne,  1t9, 

878. 
LiPPMANN  (E.  von)   et  Keppich  (PJ. 

dur  les  cétones  de  Tanthracène,  M, 

do. 

LiPPMANN  (E.  von)  et  Pollak  (J).  Prépa- 
ration de  l'anlbraphénone,  <•,  1088. 

—  Action  du  chlorure  de  soufre  sur 
ranthracëne,  ««,  1089. 

LiTTBRHCHEiD  (F.  M.).  Actiou  de  la 
cytisinc,  d^lacarpaïne  et  de  la  conby- 
drine  sur  le  phénylsénévol,  96,  18. 

—  Sur  Tanagyrine,  ^tf,  19. 
LivEiNO  (G.  D.)  et  Dewar  (J.).  Sur  le 

spectre  «les  flraz  les  plus  volatils  de 
l'air  atmosphérique  qui  ne  sont  pas 
condensés  à  la  température  de  l'oy- 
drogéne  liquide,  M,  193. 
Llotd  (L.  L.).  Voy.  Kippino  (F.  S.). 

—  Voy.  Kostanecki  (S*,  von). 
LoBRT  DE  BRinrN  (C.  A.)  et  Blanksma 

(J.  J.).  Corps  aromatiques  nitrés. 
Elude  comparative  des  trois  dinitro- 
benzènes.  Action  du  monosulfure  de 
sodium,  SS,  981. 

—  Voy.  HOLLBMAN  (A,  F.). 


Locke  (J.).  Sur  le  système  périodique 
et  les  propt*iétés  des  composés  mi- 
néraux; variation  graduelle  des  pro- 
priétés des  aluos,  «•,  1026. 

Loeb  (W.).  Sur  la  préparation  élec- 
trolytique  de  la  benzidinc,  <•,  113. 
—  Etudes  sur  les  réductions  élec- 
troly tiques,  ««,  871. 

LoEVENHART  (A.  S.).  Voy.  Kastle  (J. 
H.), 

LoEw  (0.).  Catalyse  et  énergie  chi- 
mique, ^M,  516. 

LoHSE  et  TbOMAScHEwsKi.  Notice  sur 
de  nouveaux  tubes  filtrants  à  amiante. 
««,  368. 

LoNAT  (A.).  L'agronométrie,  €5,991. 

LooMis  (E.  H.).  Le  point  de  congéla- 
tion des  dissolutions  aqueuses  de 
non-électrolytes,  SU,  597. 

LoRDKiPANiDZE  (S,).  Voy.  Petrenko- 
Kritschenko  (P.). 

LouGUiNiNE  (W.).  Détermination  des 
chaleurs  latentes  do  vaporisation  de 
quelques  substances  de  la  chimie 
organique,  ftS,  384. 

LOUSCHNIKOF    (M.).      Voy.      DÉMJANOr 

(N.). 

LowBNHBRz  (R.^.  Sur  la  décomposi- 
tion par  le  sodium  des  composés  ha- 
loeénés  organiques  en  solution  dans 
Talcool  amylique,  IKH,  621. 

LowRT  (T.  M.)  et  West  (J.  H.).  Les 
acides  persulfuriques,  SU,  SS. 

Lucchesi  (A.).  Voy.  Antony  (U.). 

LucioN  (H.)  et  Paepe  {^It.  de).  De  la 
valeur  relative  et  des  limites  d'exac- 
titude de  diverses  méthodes  de  do- 
sage për  titrage  de  la  soude  caus- 
tique en  présence  de  carbonate  de 
sodium,  !S5,  652.  —  Sur  diverses 
méthodes  classiques  de  dosage  par 
titrage  de  petites  quantités  de  car- 
bonate de  sodium  en  présence  de 
beaucoup  de  carbonate  acide  de  so- 
dium, «5,  703. 

LuDEwiG  (H.).  Contribution  à  Tétude 
de  l'acide  pyrocatéchme -acétique. 
««,  40J. 

Lumière  (A.),  Li/mière  (L.)  et  Perrin 
(P.).  Action  de  l'oxyde  de  mercure 
sur  quelques  corps  orgapiques,  SS, 
649.  —  Sur  l'acioe  glyccrophospho- 
reux  et  les  glycérophosphites,  2S, 
1061. 

LuMiifRE  (L).  Voy.  Lumière  (A.). 

Luther  (R.).  Sur  les  propriétés  élec- 
tromotiices  des  matières  susceptibles 
de  plusieurs  degrés  d'oxydation,  Sitt, 

Luther  (R.)  et  Wilson  (D.  R.).  Sur 
les  propriétés  électromotrices  des 
matières  susceptibles  de  plusieurs 
degrés  d'oxydation,  9U,  866. 

Lutschinin  (E.).  Voy.  Kondakof  (J.K 


1214 


TABLE  UBS  AUTEURS. 


Maas  (0.).  Sur  les  premiers  produits 
du  dédoublement  de  Talbumine  en 
présence  des  alcalis,  9B,  2)15. 

Mabery  (G.  F.)  et  Hudson  (E.  J.). 
Recherches  sur  la  composition  du 
pétrole  de  Californie,  S6,  1078. 

Mabery  (C.  F.)  et  Sieplbin  (O.  J.). 
Sur  la  détermination  des  points  de 
fusion  des  asphaltes,  99,  340.  — 
Sur  les  dérivés  chlorés  des  hydro- 
carbures renfermés  dans  le  pétrole 
de  Californie,  «6i,  1079. 

Mabery  {C.  F.)  ettAKANO  (S.).  Surla 
composition  du  pétrole  du  Japon, 
««,1080. 

Macpadyen  (A.),  MoRifis  (G.  H.)  et 
RowLAND  (S.)-  Sur  le  plasma  obtenu 
par  pression  de  la  celli^le  de  levure 
(Zymase  do  Bucbner),  <«,  930. 

Mackensie  (A.).  Voy.  Ni\rckwalo 
(W.). 

M  AD  AN  (H.  G.).  L^  forme  coUoïdale 
de  la  pipérine  et  détermioalioD  de 
ses  pouvoirs  réfractif  et  dispersif, 
«6,  731. 

Magnamm  (G.)  et  Vannini  (F.).  Déter- 
mination de  la  valeur  d'un  carbure 
de  calcium  commercial,  ««,  525. 

Magnanim  (G.)  et  ZuNiNO  (V.).  Sur  la 
variation  de  la  conductibilité  ther- 
mique des  vapeurs  rutilantes  à  des 
Pressions  et  températures  variables. 
6.024.  —  Appareil  industriel  pour 
la  détermination  du  pouvoir  calori> 
flque  des  combustibles  fossiles,  S«, 
525. 

Magnus-Lévy  (A.).  Sur  la  matière 
albuminoïde  de  Bence-Jones,  ««, 
335. 

Mailhe.  Action  de  l'oxyde  mercurique 
sur  les  solutions  aqueuses  de  sels 
métalliques,  8S,  788,  786. 

Mainzer  (J.).   Voy,  Schulz  (F.  N.). 

Majewski  (K.  von).  Voy.   Rupe  (H.), 

Mallet  (J.  W.).  Sur  la  formation  du 
chlorure  de  platine  par  oxydation 
par  l'air  d'une  solution  aqueuse 
d'acide  chlorhydrique  au  contact  de 
noir  de  platine,  <tt,  1053. 

Malknorkau  (P.).  Deux  nucléo-albu- 
mines  et  deux  histones  dans  le  thy- 
mus, «S,  560. 

Malfatti  (H.).  Contribution  à  l'élude 
de  la  digestion  peptique,  «0,    331. 

Manley  (J,  4.).  Voy,  Velky  (V.  HJ. 

Manoukian  (W.).  Action  du  bromure 
de  p-xylylène  sur  quelques  aminés 
primaires,  secondaires  et  tertiaires 
et  sur  quelques  alcaloïdes,  <8,  986. 


MANTim  (W.).  Sur  la  oonstituiios 
l'acide  a-brano-allocinnaBuqae,  t 
206. 

Maoucnne  (L.),  Sur  uoe  aitaTeUe  çfa>- 
cosamine,  Û,  531. 

Maquenne  (L.)  et  Bertrand  lO.^.  Sbs- 
les  érytbrites  actives,  <S«  740.  — 
Sur  l'érythrite  racéraique.  SS,  7lrt. 

Maquenne  (L.)  et  Roux  iE.>.  Sar  îm 
glucamine,  nouvelle  base  dérivée  dn 
glucose,  tes,  586. 

March  (F.).  Sur  le  ^-diaoAlylpropk>- 
nate  d'éthyle,  SS,  647.  —  Action  6m 
la  bromacétophénone  sur  Taoétyl- 
acétone,  !SS,  984. 

Marchlbwski  (L.).  Observations  sur 
les  travaux  de  Bode  et  Kobl  sur  \m 
chlorophylle,  %ê,  311.  —  LachioMB 
de  la  chlorophylle;  sur  la  phyl lam- 
bine, ««,  512. 

Marchlewski  (L.)  et  Schuxck  (C,  A.\, 
Note  surla  chimie  de  la  cbloropbvUa» 
««,  77,  652. 

—  Voy,  Nencki  (M.). 

Marck  (J.  L.  B.  van  der).  Cootribu- 
tion  à  la  connaissance  des  simaroa* 
bées.  Samadera  indica,  99,  G&t. 

Marckwald  (E.).  Voy.  Mcyer  (R.  i.), 

Marckwald  (W.).  Sur  la  séparalios 
des  alcools  amyliques  du  fusel-oel, 
99,  738.  —  Sur  la  séparation  de« 
alcools  amyliques  actifs  et  inactife« 
99,  800. 

Marckwald  (W.)  et  Mackensie  (A.). 
Sur  l'éthérificatioa  et  la  saponifloi- 
tion  f^ctionnées  des  stéréo-isomèreft. 
^M,  737.  —  Sur  la  «ténaration  des 
alcools  amyliques  du  fusel-oel.  9#, 
738. 

Marcusson  (J.).  Voy.  Holdb<D.)« 

Marino  (L.).    Voy,  Piccini  (A.). 

Marko  (D.).  Alcool  pentatomique  ob- 
tenu en  partant  du  diallylpropyl- 
carbinol,  M,  533. 

Markovnikof  (V.).  Sur  quelquetit  dé^ 
rivés  secondaires  de  Thoptanaphténe, 
««,36. 

Markovnikof  (V.)  et  Tchkrdtntssf 
(V.).  Sur  quelques  dérivés  tertiaires 
de  l'heptanaphténe,  SU,  36. 

Marshall  (11.).  La  recherche  et  le  do- 
sage de  petites  quantités  de  man- 
ganèse, «e,  250. 

Martin  (C.  J.)  et  Masson  (O.).  L'in- 
fluence du  sucre  de  canne  sur  la 
conductibilité  des  solutions  de  chlo> 
rure  de  potassium,  d'acide  chlorhy- 
drique et  de  potasse,  avec  évidence 
de  formation  de  sels  dans  le  dernier 
cas,  8«,  668. 

Martinaud  (V.).  Sur  la  présenc»  de 
l'inveriine  du  sucrase  dans  les  rai- 
sins, 9Sy  699. 

Martine  (C.).  Sur  l'action  de  l'aldébyde 
benzoïque  sur   le  menthol  sodé  H 


TABLE  DES  AUTEURS. 


1215 


sur  de  nouvelles  méthodeH  do  pré- 
paration delà  benzylidène-menthone, 

Masaciu  (C.)-  yoy.  Stock  (A.). 

M  AHELLi  (C.)-  Synthèse  de  l'oxyméthyl- 
benzoyisulflmide,  <•,  541. 

Mas-sol  (G.).  Données  thermiques  re- 
latives à  l'acide  ortbo-monochloro- 
benzoïque,  ftS,  195.  —  Données 
thermiques  relatives  à  Tacide  ortho- 
moDO-iodo-benzoïque,  SS,  196.  — 
Données  thermiques  relatives  aux 
acides  ortho  et  paramonobromoben- 
zoVques,  SS,  869. 

Masson  (H.).  Action  des  réactifs  or- 
g'ano-magnésiens  sur  les  éthers 
d'acides  gras,  US,  277. 

Mas.son  (0.),  Voy.  Mahtin  (C.  J.). 

Ma.*<ze\v8ki  (T.).  Sur  les  conditions 
d'action  de  la  plyaline,  96,  332. 

Mationo.n  iC).  Combinaison  directe  de 
l'azote  avec  les  métaux  du  groupe 
des  terres  rares,  %S,  335.  —  Sur  le 
chlorure  de  néodyme,  ^5,  970. 

Matignon  iC.)  cIDelépine  (M.).  Com- 

Sosiiion  ae  l'hydrure  et  de  l'azoture 
e  thorium,  SS,  268. 
Matthews  (F.  E.).  Hexachlorures  de 
benzonitrile,  de  benzamide  et  d'acide 
t>onzoïque,  ItH,  144.  —  Acide  2.3.5- 
trichlorobenzoîque,  <•,  206. 
Matthey  (E.).  Sur  la  préparation  de 
grande»  «luantilés   de   tellure,   ItH, 

Maurus  (M.).  Voy.  Hariues  (C). 

Mavrojannis.  Préparation  des  éthers 
nilrobenzoylcyanacétiques  isoméri- 
ques,  ortho,  meta  et  para  et  du  chlo- 
rure d'orthonitrobenzoyie  cristallisé, 
«S,  695. 

Maximowitsch    (S.).    Sur    un   alcool 

ftentatumiqu*"  ilérivé  du  méthyidial- 
ylcarbinol,  <•,  614. 

Mayer  (P.).  Sur  une  nouvelle  sub- 
stance réductrice  du  sang,  S6, 1021. 

Maybr  (P.)  et  -Neubero  (C.^.  Sur  la 
recherche  des  clt»rivés  coigugués  de 
Tacide  ^lycuronique  et  sur  leur  pré- 
sence dans  Turiue  jiormale,  96,  28. 

Mazzara  iCî.)  et  Bertozzi  |V.).  Sur 
les  acides  2-chloro-3-oxybenzo!quc 
et  2.6-dichloro-;i-oxybenzoïque,  <6, 
Ôi3. 

Meade  (B.  K.>.  Sur  une  méthode  de 
préparation  de  l'acide  sulfurique  nor- 
mal, demi  normal,  dt'cinormal,  96, 
SSJ. 

Médanich,  Voy.  Skraup, 

Meiil  ill.  F.).  Voy.  Kahlenberg  (L.l. 

Mehnek  (H.i.  Contribution  à  l'étude 
de»  acide.s  o  et  p-chlorophénylacéti- 

3UC9,  S6,  6:24.    —   Sur  les  dérivés 
e  l'acide  anthranilique,  SU,  1152. 
Mehrino.  Sur  un  nouveau  chapiteau 
distillatoire  pour  les  dosages  d'azote 
par  la  méthode  de  Kjeldahl,  96,368. 


Meillère  (G.).  Présence  du  saccha* 
rose  dans  le  bois  de  Panama,  95, 
141. 

Meine  (W.).  Voy.  Troeger  (J.). 

Meisenheimer  (J.).  Sur  le  nitro-an- 
thracéne,  96,  169. 

Meldola  (R.)  et  Etre  (J.  V.).  Notes 
addiliuuuelles  sur  la  dinitro-ortho- 
anisidine.  Une  réaction  chimique 
dans  laquelle  un  des  produits  conti- 
nue la  même*  réaction,  96,  1159. 

Meldrum  (A.  N.).  Voy.  Japp  (F.  R.). 

MÉLiKOF  (P.).  Sur  les  oxyacides  halo- 
gènes, 96,  166.  —  Sur  les  déri>és 
baloïdes  des  oxyacides,  96,  374. 

Mellor  (J.  W.).  Dérivés  de  subtitu- 
iion  a-alcoylés  des  acides  glutari- 
que,  adipique  et  pimélique,  96, 
199.  —  Sur  l'union  de  l'hydrogène 
et  du  chlore,  96,  242.  —  Note  sur 
le  calorimètre  à  glace  de  Bunsen, 
96,  524.  —  Dosage  des  cyanures  et 
cyanates  dans  leurs  mélanges,  96, 
954. 

Menschoutkine  (N.).  Sur  Tinfluence 
des  dissolvants  indifférents  sur  la 
vitesse  de  réaction  des  composés 
an»matiques  isomères,  96,  14.  — 
Action  du  sodium  métallique  sur  les 
éthers  bromes.  96,  165.  —  Sur  l'in- 
fluence des  dissolvants  chimique- 
ment indifférents  sur  la  vitesse  de 
réaction,  96,  860. 

—  Voy,  VoLKOF  (A.). 

Merriam  (H.).  Voy.  Wheeler  (H.L.). 

Mebz  (V.i  et  Strasser  (H.).  Quelques 
courtes   communications,  96,   297. 

Mesml  (F.).  Recherches  sur  la  diges- 
tion intracellulaire  et  les  diastases 
des  actinies,  95,  989. 

Messinger  (J.),  Remarques  sur  la 
communication  de  \\\  Fresenius  et 
L.  Crunhut  :  Recherches  critiques 
sur  les  méthodes  de  détermination 
quantitative  de  l'acide  salicylique, 
96,  441. 

Metzger  (F.  J.).  Voy,  Wells  (H.  L.). 
Metzger  (P.K  Nouveaux  appareiU  de 

laboratoire,  96,  964. 
Meilen     I  H.     1er).      Voy.    Hooge- 

WERFF    (S.). 

Meunier  (J.).  Rapport  sur  les  travaux 
de  MMi  Valeur  et  Satie,  95,  103, 
104.  —  Sur  le  procédé  de  M.  Lin- 
det,  pour  doser  le  dextrose  et  la 
dextnne  dans  les  glucoses  commer- 
ciaux, 95,  Î850.  —  Sur  les  combi- 
naisons métalliques  des  diazo-ami- 
nés,  95,  564.  —  Sur  une  combi- 
naison moléculaire  formée  par  l'io- 
dure  et  Talcool  mclhylique,  95,  572. 
—  Sur  le  dérivé  mercurique  du 
diazoaminobenzène,  95,  775. 

Meusel  (\V.\  Voy.  Vorlaender  (D.). 


1 


1216 


TABLE  DES  AUTEURS. 


Mevbs  (\V.).  Action  du  cyanogène  sur 
les  aminés  aromatiques,  M,  419. 

Meyer  (E.  von).  Sur  Tacide  parato- 
luène-sulflnique,  «I,  1,  29. 

Meyer  (H.).  Sur  la  télrabromophé- 
nolphtaléinc,  ««,  927.  —  Sur  les 
acides  aminés,  <•,  1127.  —Sur  les 
dérivés  azotés  de  la  canlbaridine, 
8«,  1173. 

Meyer  (Kr.).  Sur  les  étals  correspon- 
dants de  la  matière,  SU,  50 J. 

Meyer  (R.  J.)  et  Marckwald  (E.)- 
Sur  la  séparation  des  terres  de  la 
cérite  extraite  des  sables  à  mona- 
zite,  ««,  68. 

MiCHAEL  (A.).  Conlribation  à  Tétude 
de  la  synthèse  de  Télher  acétylacé- 
tique  sodé,  et  sur  la  formation  d'une 
chaîne  fermée  à  quatre  atomes  de 
carbone,  au  moyen  de  réthylaie  de 
sodium,  «I,  469.  ~  Emploi  de 
Tacétooitrile  comme  agent  cataly- 
tique  ;  critique  des  opinions  de 
M.  J.  U.  Nef  sur  les  réactions  de 
Wùrtz,  Prankland  et  Conrad,  ItH, 
1067. 

MiCHABL  (A.)  et  CoNN  (W.  T.).  Action 
de  l'iode  et  du  brome  sur  Theptoxyde 
de  chlore  et  sur  Tacide  percblo- 
rique,  S6,  353. 

MiCHAELis  (A.)  et  Arend  (K.  von). 
Action  de  Toxychlorure  de  phos- 
phore sur  l'éther  amino-crotonique, 
M,  976. 

MiCHAELlS     (A.)     et    BiNDEWALD   (H.). 

Sur  la  thiopyrîne,  ««,  267. 

MicHAELi8(A.)et  Flemming  (A. h.).  Pur 
les  acides  phosphiniques  du  diben- 
zylméthane  et  de  1  oxyméthylène- 
camphre,  <•,  7U1. 

MiCHAELis(A.)etGuNKEL(E.).Surrao- 
tion  de  Taniiine  et  de  l'ammoniaque 
sur  le  chlorométhylate  de  phcoyl* 
méthylchloropyrazol,  ItH,  781. 

MiCHAELis(A,)»Voss(U.)etGRBiss(M.). 
Sur  quelques  phénylalcoyl-5-pyra- 
zols  halogènes,  5IK6,  724. 

Michel  (F.).  Sur  les  dérivés  maloni- 
ques  do  la  2-8-dichloro-a-n8phto- 
quinone,  <•,  101. 

MicHiE  (A.  C).  Voy,  Japp  (F.  R.). 

MiE  (G.)  Un  exemple  pour  le  théo- 
rème de  Poyniing,  <•,  857. 

MiKHAÏLENKO    (J.)     Ct     JaROVSKY     (V.). 

Action  du  zinc  sur  le  mélange 
d'éthers  formique  et  bromo-isobnty- 
rique,  ««,  92. 

Miller  (W.  L.)  et  Kenrick  (F.  B). 
Expériencep  quantitatives  en  élec- 
trochimie, Stf,  522. —  Modèle  pour 
le  transport  des  ions,  <•,  869. 

Miller  (VV.  von)  et  Rohdb  (G.).  Des 
alcaloïdes  du  quinquina,  S6,   810. 

Mills  (W.  S.).  Voy,  Ryan  (H.i. 


MiNGuiN  et  BoLLEMONT  (G.  Dt).  Pro- 
priétés cristalloffraphiquee  da  ben 
zylcamphre,  du  benzylidènecamnhrv 
et  de  son  dérivé  bromé,  S6,  6u. 

MiNiAT  (K.).  Sur  la  benzylidèiM-bro- 
miodanone,  !E6,  994. 

MiOLATTi  (A.)  et  Biaxi;ct  (J.^.  :^ur 
l'acide  penlacbloroplaUnique,  M, 
361.  —  Sur  le  tétrabrumure  de  pU> 
tine,  S«,  361. 

MuEHLAU  (11.)  et  Graelert  iK.  p.). 
Sur  la  benzène-azo-ts-Daphiylaura- 
minc,  ««,  1163. 

MoEHLAU  (H.)  et  Heinzr  {M.).  Carao 
téristique  des  combinaisons  amido> 
azoïques.  M,  492. 

MoEHLAu  (K.)  et  Kbgel  (E.).  Sur  b  eon 
densation  dos  benzbydrols  avec  \r* 
composés  p-oxyazoîques  et  sur  la 
constitution  de  ces  derniers,  <•,  U. 

Moeser  (L.j.  Voy,  Eidmann    VV.'. 

MoissAN  (11.).  Sur  la  fonte  de  nio- 
bium,  Ù,  708.  —  Non  existence  dr 
l'ammonium,  £S,  101 1 . 

MoissAN  (H.)etLEBBAU(P.).Coinpot4s 
du  soufre  avec  le  fluor,  !BS,  9y5. 

MoKiEVSKY  (V\).  Sur  l'isoprène.  M, 
35. 

MoLiNARi  (E.).  Transformation  de 
Tanhydride  pyrooineboniaueeoaddt 
pyrocinchonique  fumaroîde,  M«  5Ei&. 

MoRESCHiM  (K  ) .  Sur  un  phénotnÂoe 
observé  pendant  le  refroidissenat 
des  substances  surfondues.  M,  m. 

Morgan  (G.  T.).  Action  de  U  fonnal* 
déhyde  sur  les  aminés  des  sénn 
naphtaléniques,  !S8,  45. 

MoRiTZ  (B.).  Sur  l'électrolyso  à  tn- 
vers  des  membrantis  semipcmiét- 
blés,  ««,  8fô. 

MoRREL  (R.  s.)  et  CRorrs  {J.  M.,. 
Action  de  l'eau  oxygénée  sar  N 
hydrates  de  carbone  en  présenoe 
des  sels  ferreux,  IM,  43. 

Morris  (G.  H.).  Voy.  MACPADri»  /A. . 

Morse  (H.  N.)  et  Horn  (D.  W.|.  )>ri- 
paration  des  membranes  eemi-p^r 
méables  par  électrolyse,  «l«  KfiS- 

Moschner  (J.).  Sur  l'oxy-l-bydHo- 
dène  et  sur  quelques  nouveaux  d^ 
rivés  du  xylène  et  de  TeUiylbeB- 
zène,  «•,  912. 

Mosks  (N.).  Sur  le  p-cyano-chlorore 
de  benzyle,  S6,  112. 

Moulin.  Sur  les  combiniiîsoiis  mer- 
curielles  de  quelques  composés  tiiû* 
dés,  SS,  bai. 

MouNEYRAT  (A.).  A  propos  4o  lin>- 
mure  d'hexyle,  S5,  54i.  —  Traot- 
formation  des  acides  ae*«midrs  m 
phénylhydantoînes,  SS,  Ô66. 

—  Voy.  Fischer  (E.). 
MouREu  (Cb.).  Action   des  radicaux 
organo-métalliques    du    nugn^mam 
sur  les  dérivés  azotés  ct  nillWrèf, 

tes,  4as. 


TABLE  DES  AUTEURS. 


1217 


MounBu  (Ch.)  et  Delange  (R.).  Action 
do  cyanogène  et  du  bromure  de  cya- 
nogène sur  le  pbénylacétylène  sodé, 
!CSt99. — Sur  quelques  acétones  acé- 
tvléniques  et  sur  une  nouvelle  mé- 
toode  de  synthèse  des  dicélones  ^, 
es,  302.  ^  Sur  le  dédoublement 
par  les  alcalis  des  c^lones  à  fonc- 
tion acétylénique,  ttS,  418.  —  Sur 
les  acides  acôtyléniquos,  €S,  5G3. 
—  Synthèse  des  aldéhydes  acétylé- 
niques,  «5.  708.  738. 

XouREU  (Ch.)  et  Desmots  (H.). Synthèse 
des  acides  acétyléoiques  primaires, 
1t^  610. 

MuCKEftJi.  Sur  un  procédé  de  recher- 
che du  phosphore  libre,  86,  363. 
MuLLER    (A.).     Voy.    Haeussermann 

(C). 

MuLLER  (£.).  Etudes  sur  la  polarisa- 
tion et  la  dépolarisation  cathodi- 
ques, se,  449. 

MuLLER  (H.).   Voy.  Kehrmann  (F.). 

—  Voy.  ScHOLTZ  (M.). 

Mlller  (J.-A.).  Sur  le  dosage  de 
Tacide  phosphoriquc  des  phosphates, 
9S,  lôOO.  —  h«ur  lo  dosage  de 
Vétain  par  le  procédé  de  Lenssen, 
SS.  lOOâ.  —  Sur  l'analyse  des  mi- 
nerais d'étain,  SS,  1004. 

MuLLCR  (p.).  Sur  la  réduction  de  la 
cbolestérine  en  coprostérine  dans 
rîDtestin  dû  Thomme,  tta,  26. 

MuLLER  (P.  Th.).  Application  de  la 
conductibilité  électrique  à  l'analyse 
des  eaux  de  source,  SS,  612.  — 
Sur  la  variation  do  composition  des 
eaux  minérales  et  des  eaux  de 
source  décelée  à  l'aide  de  la  con- 
daclibilité  électnque,  SS,  694. 

—  Voy.  Haller  (A.). 

MuxxEH  (\V.).  Sur  le  déplacement  du 
point  de  transformation  du  nitrate 
d*ammonium  à  33*  par  addition  de 
nitrate  de  potassium,  S6,  066. 

—  Voy.  Naumann  (A.). 

MCLLIKEN   (S.   P.),    BrOWN    (J.-W.)   Ct 

French  (P.  R.).  Sur  l'importance 
de  la  présence  de  l'aldéhyde  for- 
inique  parmi  les  produits  de  com- 
bustion incomplète  des  composés 
organiques,  !S#,  370. 

Muixiken  (S.  P.)  et  Scuoder  (H.). 
Recherche  de  l'alcool  méthylique 
dans  les  mélanges.  !S6,  441. 

Mumme  (E.).  Voy.  Vorlaender  (D.). 

MUNSON   (S.).    Voy.  TOLMAN   (M.). 

MrRco  (H.).   Voy.  Astruc  (A.). 

MuscL'LUS  (A.),  l'o^.  Feuerstein  (W.). 

Mylius  (F.)  et  Flnk  (R.).  Etudes  sur 
la  solubilité  des  sels.  Sur  les  chro- 
mâtes de  sodium,  S6,  276. 

MYLiu«(F.)elWR0CHEM  fJ.  von).  Etu- 
des sur  la  solubilité  aes  sels.  Sur 
les  chromâtes  de  calcium,  86,  277. 


Narl  (A.).  Action  de  l'eau  oxygénée 
sur  les  hyposulfltes,  86,  34.  — 
Action  de  1  eau  oxygénée  sur  Thy- 
posulfltc  de  sodium,  86,  129. 

Naegeli  (0.).  Sur  la  détermination  de 
l'acidité  de  l'urine,  86,  352. 

Name  (E.  g.  van).  Sur  les  thiocya- 
nates  de  cuivre  et  d'argent  en  ana- 
lyse pondérale,  86,  281. 

Nasini  (R.)  et  Anderlim  (F.). 
Analyse  dumique  des  eaux  des  sa- 
lines et  bains  de  Salsomaggiore, 
86,  525. 

Nastukofp  (A.).  Sur  quelques  oxy- 
ceiluloses  et  sur  le  poids  molécu- 
laire de  la  cellulose,  86,  123.  — 
Recherches  sur  les  oxyceliuloses, 
86,  557. 

Naumann  (A.)  et  Muller  (W.).  Sur 
certaines  relations  régulières  obser- 
vées dans  la  distillation  des  solu- 
tions aqueuses  étendues  de  phénol, 
86,  241. 

Naylor  (\V.  a.  H.)  et  Dyem  (C.  S.). 
Oroxyline,  86,  734. 

Neander  (E.  von).  Voy.  Willoe- 
RODT  (C). 

Nencki  (M.).  Sur  les  albuminoïdes, 
86,  560. 

Nencki  (M.)  et  Marchlewski  (L.).  Sur 
la  chimie  de  la  chlorophylle.  Passage 
de  la  phyllocyanine  a  l'hëmopyrrol, 
86,  1120. 

Nencki  (M.)  et  Sieber  (N.).  Contribut. 
à  l'étude  du  suc  gastrique  et  de  la 
composition  chimique  des  diastascs, 
86,  937. 

Nencki  (M.jetZALESKi  (J.).  Recherche 
sur  la  matière  colorante  du  sang, 
86,  321. 

Neubauer  (H.).  Méthode  abrégée  de 
dosage  du  potassium  dans  les  sels 
de  potasse,  86,  672. 

Nel'berg  (C).  Sur  les  conditions  de 
solubilité  des  osazones,  86,  29.  — 
Sur  l'acide  glycuronique,  86,  200. 
—  Sur  le  pentose  de  l'urine,  un 
hydrate  de  carbone  naturel  inactif, 
86,  378.  —  Sur  les  relations  colo- 
rées des  sucres,  86,  818.  —  Sur  la 
recherche  de  l'acide  succinique, 
86,  819. 

Neuberg (C.)  et  Wohlgemuth (J .).  Sur 
les  transformations  des  trois  arabi- 
noses  dans  l'organisme  animal,  86, 

{m, 

—  Voy.  Mayer  (P.). 

—  Voy.  WoHL  (A.). 
Neumann  (B.).  Voy,  Krafft  (J.) 


SOC.  GHIM.,  3*  séR.,  T.  XXV-XXVI,  1901. 


1 1 


1218 


TADLE  DES   AUTEURS. 


NeVILLE  (A.).    VOV.  PlCKARD  (R.    H.). 

Newtu  (G.  S.)-  Notes  str  les  solu- 
tions minérales  aqueuses  partielle- 
ment miscibles,  «6,  83.  —  Une 
méthode  de  laboratoire  pour  la  pré- 
paration de  l'éthylène,  «6,  G73. 

NicHOLS  (H.  W.).  Nouvelle  réaction 
pyrognostîque  pour  la  recherche  du 
chlore,  «6,  1057. 

NicoLARDOT  (P.).  Sur  la  séparation 
du  fer,  es,  1061. 

NiEMENTOwsKi  {St.  von).  Dérivés  du 
biphényle,  «6,  1141. 

NiETZKi  (R.).  Chimie  des  matières 
colorantes  organiques,  5R5,  653. 

NiETZKi  (R.)  et  DiKTscHY.  Sur  le  tétra- 
nitrobenzène,  le  dinitrosodinitroben- 
zène  et  la  Irinitrophénylhydroxyla- 
mine,  S6,  1G8. 

NoAiLLON  (E.).  Influence  des  sels  alu- 
miniques  dans  le  dosage  du  soufre, 
«5,  b52.  ^    . 

NoKLDECHEN  (F.).  Sur  queloues  déri- 
vés du  cyclopentadiène,  «6,  406. 

NoELTiNO  (E.),  Braun  (H.)  a  Thes- 
MAR  (G.).  Sur  les  dérivés  nilrés  et 
bromes  des  xylidines,  «6,  1094. 

NoELTiNG  (E.)  et  Feuerstein  (W.).  Sur 
la  préparation  du  phosphore  exempt 
d'arsenic,  ««,  193. 

NOLF.    Voy.    BORDET. 

Nordenskjoeld  (I.).  Sur  le  semipen- 
toxyde  de  molybdène,  5R6,  1055. 

NORR  (W.).    Voy.  SCHOLL   (R.). 

Norris  (J.  F.).  Sur  la  non-existence 
du  carbone  trivalenl,  ••,  399. 

Norris  (.1.  F.)  et  SANDEns(\V.  W.)  Sur 
le  triphénylchlorométhane,  *6,  399. 

Norris  (R.  S.).  Sur  la  p-nitro-o-to- 
lylphénylsulfone  et  quelques-uns  de 
ses  dérivés,  «6,  410. 

NoRTH  (E.).  Voy.  Fay  (H.). 

Noyes  (A.  A.).  La  réaction  exacte 
entre  la  pression  osmotique  et  la 
tension  de  vapeur,  «6,  88:i. 

Noyes  (W.  A.)  et  Blanchard  (W.  M.;. 
Sur  l'acide  camphorique  ;  acide  cam- 
pholylique  racémi(^ue  et  acide  dihy- 
dro-oxycampholy tique    racêmique, 

«6,  1119. 

Noyes  (W.  A.)  et  Phillips  (E.  F.).  Sur 
l'acide  camphorique.  Structure  cl 
configuration  de  l'acide  campholy- 
tique  cis-trans,  «6,  488. 


Oates  (W.  H.).   Voy.  Young  îG.). 
Odermiller     (J.).    Voy.     Pechmann 

(H.  von). 
Oddo  (G.).  Sur  les  anhydrides  sulfu- 

rique  et  disulfurique,  SS,  772,  8J7. 


—  Voy.  Peratoner  (A.).. 
Oettingen  (H.  V.).  Sur  la  décfunpo- 
sition  de  Thypposulflte   de  sodium 
par  les  acides,  86,  605. 
OoAWA  (M.).   Voy.  Divers  (E.^. 
OïLAR    (R.  D.).   Sur  la  réaction  colo- 
rée de  Halphen  et  sur  son  applica- 
tion à   la   recherche  de   rhoiie  de 
coton,  %e,  448. 
Orndorfk  (VV.  r.)  et  Breweb  ,C.  E.-. 
Constitution  de  la  galléine  et  de  h 
céruléine,  S6,  lOi^. 
Orndorff  (W.  R.)  et  Tebplk  (J.  E.,, 
Sur  la  bilirubine,  la  inalière  col'^- 
rante  de  la  bile,  26,  lliO. 
Orndorff  (W.  R.)  et  Thebaud  'E.  D.^. 
Sur  les  deux  modifications  de  la  ben- 
zène-4-azoré»orcine  ot  la  constitution 
des  oxy-azoïques.  !S6,  1103. 
Ortoleva    (G.).    Action  de   Tiode  fOr 
l'acide  malonique  en  solution  pyri- 
dique,  «6,  538.  —  Sur  un  nou>etQ 
mode  de  préparation  d^s  combiiwi- 
sons  iodoso-  et  iodylo-aromatiqott. 
26,  539. 
Orton    (K.     j.     P.)    et     Blackm*^'» 
(W.  L.).  Estimation  des  hypoiodile=> 
et  des  iodates  et  réaction  du  mooo- 
chlorure  d'iode  avec  les  alcalis,  M 
33. 
—  Voy.  Chattaway  (P.  D.>. 
OsAKA  (Y.).   Sur  la  birotation  do '^ 
glucose,  «6,888.—  Relation.^  cairt 
la   constante   de   dissociation  et  !« 
degré  de  dissociation  d'un  éleetio- 
lyte,   en  présence  d'autres  électro- 
lytes,  «6,  1U35. 
OsuniA  (K.)  et  Tollens  (B.).  Sur  nw 
réaction  spectroscopique  du  mélhfl 
furfurol,  46,  687.  —èur  le  Nori  di 
Japon,  26,  731. 
Ossedat.   Sur  un  nouveau   ferrooya- 
nure  double  de  cuivTC  et  de  potas- 
sium, 25,  773. 
Ostersetzer  (J.).  Sur  la  division  de 
Tazote  dans  les  engrais   chimiques 
composés,  26,  196. 
Oswald  (A.).  Contribution  à   THod*» 

de  la  thyréoglobuline,  26,  8i8. 
OsTWALD  (W.).  Sur  la  prétendu**  iso- 
mérie  des  oxydes  rouge  et  jaoD<  à*- 
mercui*e  et  sur  la  tension  superfi- 
cielle des  corps  solides,  26,  ^ 
—  Sur  les  oxydations  au  moy#o  dr 
l'oxygène  libre,  26,  863.  —  Ph*^oo- 
mènes  périodiques  dans  la  diïsolo- 
tion  du  chrome  dans  les  acides,  fi< 
874,  876.  —  Sur  les  potenUcIs  abso- 
lus des  métaux  avec  q  aelqucs  nfoiar 
ques  sur  les  électrodes  oonntlc*» 
26,  879. 
Otto  (M.).  Sur  la  détermination  do 
poids  moléculaire  de  l'ozone  a  l'aidr 
de  la  balance,  26,  449. 


TABLE  DES  AUTEURS. 


1219 


Ol'vrard  (L.)*  Sur  les  borates  de  ma- 
gnésie el  des  métaux  alcalino-lcr- 


Paal   (C).   Action  de  Tacide  amido 

Bulfonique  sur  la  p-chloraDilioe,  !S<i, 

1091. 
pAAL  (C.)-  et  HuBALECK  (M.).  ActioD  de 

l'acide  amidosuironique  sur  la  pipé* 

ridine,  26,  1092. 

Paal  (C.).etScHULZB(H.)>Surlesdeux 
dibcnzoyiëthylënes  symétriques  slé- 
réo-isomériques.  ZB,  475.  —  Sur  les 
éthers  dibenzoyi-fumarique  ou  ma- 
léique.  9By  476. 

Pakpe  (D.  de) .  Sur  la  précipitation  do 
sulfate  de  baryte,  m,  766. 

—  Voy.  LuciON  (R.l. 

Pakssler  [ê.].  Contribution  à  l'ana- 
lyse des  matières  tannantes,  SS, 
767,  990. 

PaKES  (W.  C.  C.)  et  JOLLYMAN  (  W.  H.) . 

Le  recueil  et  Pexamen  des  gaz  pro- 
duits par  les  bactéries  dans  certains 
milieux,  86,  340.  —  Décomposition 
bactérienne  de  Tacide  formique  en 
acide  carbonique  et  hydrogène,  tB6, 
565.  —  Oxydation  bactérienne  des 
forroiates  par  les  nitrates,  S6,  653. 
Paliatseas  (P,  Q.).  Voy.  Dobbie{J.  J.) 

—  Voy,  Hartlsy  {W.  N.). 
Palmaer  (W.).    Sur  les  phénomènes 

électrocapillaircs,  %B,  1038. 

Pannertz  iE.).  Modification  du  tube 
à  absorption  de  Péligot  et  appareil 
è  dosage  de  Tammoniaque,  M,  365. 

Panof  (K.).  Sur  la  vitesse  de  forma- 
tion des  éthers  acétiques  de  quel- 
ques alcools  cycliques,  S6,  615. 

pANORMOF  (A.).  Action  sur  Talbumi- 
nine  dos  acides  étendus,  de  TaU 
cool  et  de  la  chaleur,  S6,  tl,  — 
Action  de  la  chaleur,  de  l'alcool  et 
des  acides  dilués  sur  la  colombi- 
nine,  S6,  271. 

F*ANZBR  (Th.).  Contribution  i  Télude 
du  chyle  chez  l'homme,  !S6,  313. 

pAHKBS.  SigniHcation  de  la  présence 
du  bacille  coli  dans  Peau,  SB,  125. 

Parmrntier  (F.) .  Sur  Talumine  con- 
tenue dans  les  eaux  minérales,  !SS, 
971. 

pARTHEiL  ^A.^  et  Cronover  (A.).  Con- 
tribution à  l'étude  de  la  morphine, 
«6,  154. 

Pautheil  (A.)  et  Velsen(J.  von}.  Les 
principes  des  essais  r^fractoînétri- 
ques  do  beurre,  86,  62. 


Pasdermadjian  (G.).  Voy.  Ullman.v 
(F.). 

Paterno  (E.).  Sur  la  constitution  de 
l'acide  usnique,  86,  558. 

Patterson  (T.  S.).  L'influence  des 
solvants  sur  la  rotation  des  compo- 
sés optiquement  actifs.  L'influence 
de  l'eau,  de  Talccol  méthylique,  de 
l'alcool  étbylique,  de  l'alcool  propv- 
lique  normal  et  du  glycérol  sur  la 
rotation  du  tartrate  d'éthyle,  86, 
259.  —  Influence  de  l'alcool  isobo- 
tylique  et  de  l'alcool  octyljque  secon- 
daire (méthylhexylcarbinol)  sur  le 
tartrate  d'éthyle,  86,  4(J0. 

Patterson  (T.  S.),  el  Dickinson  (C). 
Préparation  d'élhers  au  moyen  d'au- 
tres éthers  du  même  acide,  86,  375. 

—  Voy.  Crae  (J.  Mac). 

Paul  (L.).  Voy.  Kostanecki  (St.  von). 
Paul  (Th.).   Sur   la  théobromine,   la 
caféine  et  leurs  sels,  86,  644. 

—  Voy.  His  (W.  jun.). 

Pault  (H.).  Dérivés  bromes  de  la 
diélhylcétone,  86,  677. 

—  Voy.  CuRTius  (Th.). 

Pauly  et  BoEHM  [C).  Sur  la  p-célo- 
tétraméthylpyrrolidine,  86,  998. 

Pauly  (H)  et  Schaum  (A.).  Sur  les  ami- 
nopyrrolidincs,  86,  9)7. 

Pawlbwski  (B.K  Nouveau  mode  de 
formation  ae  la  «  canarine  »,  86, 
73.  —  Sur  les  variations  de  tempé- 
rature lors  de  la  solidiflcation  des 
corps  organiques  fondus,  86,  132. 

Peachy  (S.  J.).  Voy.  Pope  (W.  J.). 

Peasb  (H.  C).  L'équivalent  électro- 
chimique du  carbone,  86,  517. 

Pkchard  (K.).  Sor  la  réduction  de 
l'acide  mobybdosulfurique  par  l'al- 
cool, 85,  641. 

Pechmann  (H.  von).  Sur  l'acide  dicro- 
tonique,  86,  379. 

Pechmann  et  Burkard  (E.).  Sur  la 
Btéréo-isomérie  des  deux  acides  cro- 
toniques  et  sur  l'acide  mélhvI-4- 
pyrazol-5-carboniqoe,  86,  380.  — 
Sur  l'addition  du  diazométhane  aux 
acides  cilraconique  et  mésaconique, 
86,  429.  —  Sur  les  dérivés  pyra- 
zoliques  du  diazométhane  et  des 
éthers  oléfloe-monocarboniques,  86, 
429. 

Pechmann  et  Graboer  (E.).  Sur  les 
acides  oxycoumarine- carboniques. 
Hechercbes  sur  les  coumarines,  86, 
261. 

Pechmann  et  IIanke  (E.).  Sur  les  cou- 
marines  dérivées  des  phénols  et  des 
éthers  acétylacétiques  substitués  par 
des  groupes  négatifs,  86,  211. 

Pechmann  et  Krafft  (E.  von).  Sur  la 
coumarine  du  phénol.  Recherches 
sur  les  coumarines,  86,  263.  —  Sur 
la  coumarine  de  l'oxyhydroquinone, 
86,  264. 


1220 


TADLE  DES  AUTEURS. 


Pechmann  et  Obermiller  (J.).  Sur 
les  dérivés  de  la  p-mélhylombelli- 
fépone.  Recherches  sur  les  couma- 
rines,  S6,  344. 

Pechmann  et  Rohm  (0.).  Sur  un  pro- 
duit de  polymérisation  de  1  acide 
acrylique,  Tacide  a-méthylène -glu - 
tarique.  III*  communication  sur  les 

Sroduits  de  polymérisation  des  aci- 
es  non-saturés,  US,  466. 

Peeters  (E.).Sur  Tisopropanolamine, 
«5,  978. 

PÉLABON  (H.).  Action  de  l'hydrogène 
sur  le  protosuirure  de  bismuth,  ItS, 
149.  —  Action  de  Thydrogène  sur 
le  sulfure  de  mercure,  ISS,  777. 

Peltzer  (F.).  Voy.  Eibner  (A.). 

Pbratoner  (A.J.  et  Léonardi  (G.). 
Recherches  aans  le  groupe  de  la 
pyrone.  Constitution  des  acides  mè- 
conique  et  pyroméconique,  S6,550. 
—  Sur  le  produit  de  condensation 
de  l'alcool  acétolique,  26,  552. 

Pbratoner  (A.)  et  Oddo  (G.).  Sur  l'élec- 
trolyse  de  l'acide  azothycirique,  S6, 
519. 

pERCiAnosco  (F.).  Voy.  Errera  (G.). 

Perbira  (A.  G.).  Sur  la  recherche  de 
l'acide  salicylique  dans  te  vin  et  la 
bière,  «5,  475. 

Perkin  (A.  G.),  et  Horspall  (L.  H.). 
Génistéine,  ««,  154.  —  Luléoline, 
2«,  154. 

Perkin  (W.  H.  jun.).  Tétraméthylène- 
carbinol,  26,  406. 

Perkin  (VV.  H.  jun.),  Thorpe  (J.  F.) 
et  Walker  (G.).  La  formation  syn- 
thétique des  anneaux  avec  ponts. 
Quelques  dérivés  du  dicyctopentane, 
«6,  1014. 

—  Voy.  Less  (F.  H.). 

Perkins  (W.).  Voy.  Brtan  (J.T.  H.). 

Pbrman  (E.  p.).  Note  sur  la  recher- 
che et  le  dosage  de  l'acide  nitrique 
en  combinaison  avec  les  métaux 
alcalins,  26,  454.  —  Tension  de 
vapeur  de  la  solution  d'ammoniaque 
aqueuse,  26,  665.  —  Influence  du 
sulfate  de  soude  sur  la  tension  de 
vapeur  de  la  solution  d'ammoniaque 
aqueuse,  26,  665. 

Perman  (E.  p.)  et  Atkinson  (G.  A.  S). 
La  densité  de  vapeur  du  brome  aux 
températures  élevées,  26,  834. 

Perrier  et  PouGET.  Action  du  chlo- 
rure d'aluminium  sur  les  alcools  de 
la  série  grasse,  25,  551 . 

Perrin  (F.).  Voy.  Lumière  (A.). 

Peschkes  (M.).  Voy.  Schroeter  (G.). 

Petchnikop  (A.).  Action  de  l'acide 
sulfurique  sur  la  glycérine  obtenue 
au  moyen  de  rallylmélhyltertiobu* 
tylcarbinol,  26,  463. 

Peter  s  (Ch.  A.).  Sur  le  dosage  volu- 
métrique  du  cuivre  à  l'état  d'oxa- 


late  et  sur  une  méthode  de  scp«ra- 
tion  du  cuivre  d'avec  le  cadmium, 
l'arsenic,  l'étain  et  le  zinc.  26,  281 . 

Petersbn  (J.).  Eleclrolyse  des  eeU 
alcalins  des  acides  organiques.  La 
série  oxalique,  26,  til5,  897.  — 
Electrolyse  des  sels  alcalins  des  ad* 
des  orgamques,  26,  897. 

Petrbnko-Kritschbnko  (P.).  I^  ooo- 
flguration  des  composés  firras,  ^6, 
395,  610. 

Petrenko-Krits*:henko  et  Rltschajsi- 
NOFF  (£.).  Contribution  à  l'étude  d«« 
ot-dicétones,  26,  895. 

Petrenko-Kritschenko  et  Ka5.a.xkzky 
(P.).  Faits  pouvant  ser\'ir  à  caract^ 
riser  les  cétoximes,  26.  131. 

Petrenko-Kritschenko  et  Lordkip-a- 
nidze  (S.).  Contribution  à  l'ètade  d» 
cétones  cych'ques,  26,  896. 

Petry  (E.J.  Sur  rêliminalion  par  Ut 
urines  au  soufre  faiblement  coat- 
biné,  26,  447. 

Pfaundler(M.).  Contribution  à  Tétude 
des  produits  terminaux  do  la  diges- 
tion peptique,  26,  314.  —  Sur  on 
procédé  de  détermination  de  Taijot^ 
des  acides  amidés  dans  l'urine,  90L 
336. 

Pfeifper  (G.  J.).  Nouvelles  tables  de 
densité  des  solutions  de  soufk^daof 
le  sulfure  de  carbone,  26,  ItM. 

Pfeifper  (P.).  Addition  de  nilrilea  aux 
sels  de  chromidirhodanatodiéthylèfie- 
diamine  et  chromo-trichloropyridi- 
ques,  26,  139. 

Phelps  (L.  K.)  et  Hale  (W.  J.).  Sur 
l'acide  déhydromucique  et  Bur  q««]- 
ques-uns  de  ses  dérivés,  26,  i|il7. 

Pherson  (W.  Mac)  et  Gobe  (H.  C.  . 
Constitution  des  dérivés  oxy-azoî- 
ques,  26,  1103. 

Philips  (H.   A.).  Vb^.  HawimJ.  T.i. 

Phillips  (E.  F.).  Voy.  Notes  (W.  A.  . 

Phillips  (F.  C).  Combinaisons  do 
sulfure  de  méthyle  avec  les  haloîdes 


métalliques,  26.  674. 
Phisalix.  Voy.  Behal  (A.). 
PicciNt  (A.)  et  Marino  (L.).    Sur  les 

aluns  de  rhodium  et  sur  la  »4para- 

tion   du    rhodium   d'avec  ririaiuiii. 

26,  362. 
Pick  (E.   P.)  et  Spiro  |K.).  Sur  lc« 

a^nts  anticoagulants  dans  l'om- 

nisme  des  vertébrés  supérieurs*  M. 

812. 
Pickard  (R.  h.)  et  Carter  (W.  .  Far- 

mation   des  amides,  au    moyen  des 

aldéhydes,  26, 628. — Oxy-oxamides, 

26,  1070. 

Pickard  (R.H.)  et  Nevillb(A.).  Note  sur 
l'acide  pyromucylhydroxamiaaew  26« 
1110.  t  ^—^ 

Pictet  (A.).   Sur  la  rédaction  de  la 
nicotyrine  en  nicotine  ioaclive. 
192. 


TABLE  DES  AUTEURS 


1^1 


PjCTET  (A.)  el  Athanasescu  (B.).. Syn- 
thèse partielle  de  la  laudaoosine,  !SS, 
270.—  Sur  la  laudanosine,  86,23^. 

Pictet(A.)  el  RoTSCHY^A.).  Sur  trois 
nouveaux  alcaloïdes  du  tabac,  !SS, 
698.  —  Sur  la  nicotine  ioaclive,  !S6, 
192. 

I^iBBRON  (P.).  Sur  Toxydation  électro- 
lytiqus  des  nitrotoluènes,  86,   852. 

PiLOTY  (0.)  et  ScHWERiN  {B.  Graf). 
Sur  le  nitrilc  de  l'acide  nitroso- 
isobulyrique  et  ses  dérivés,  9%^ 
970.  —  Sur  Texistence  do  dérivés 
de  Tazote  tétra valent,  86,  971,  '.)73. 

PiNNER   (A.)  et  KOHLHAMMER    (Ë.).   Sur 

la  pilocarpine,  86,  189. 

PiNNOW  (J.).  Sur  deux  dinitrométhyl- 
/>-toluidines,  86,  U26.  —  Sur  la 
formatioD  des  ammoniums  quater- 
naires aromatiques,  86,  779.  — 
Comment  pout-on  éviter  la  formation 
de  bases  chlorées  dans  la  réduction 
des  dérivés  nitrés  au  moyen  de  l'é- 
tain  et  de  l'acide  chlorhydrique,  86, 
1157. 

pLOTifiKOF  (V.  A.).  Sur  une  combi- 
naison du  bromure  d'aluminium 
avec  le  brome  et  le  sulfure  de  car- 
bone, 86,  605. 

Voy.  KONOVALOF   (M.). 

PocREWSKY  (A. }.  Sur  les  acides  p-mé- 

tliyléthyléno-lactique    et    ^méthyl- 

éthylacryliquc,  86,  617. 
PoLACco   (R.).     Voy.    TscuiRcu  (A.). 
PoLLACK  (J.).  Voy.  Herzig. 

—  Voy.  LippMANN  (E.). 
PoMMEREHNE    (H.).   Sur    U  damascé- 

nine,  extraite  des  semences  du  ni- 
gcUa  daraascena,  86,  80,  313. 

PoNSOT  (A.).  Sur  la  chaleur  spécifique 
moléculaire  des  gaz  composés  disso- 
ciables, 8S,  147.  — I^iH  des  modu- 
les thermochimiques,  86,  175. 

PoNZio  (G.).  Transformation  des  céto- 
nes:  isopropylisobutylcétone,  86, 
537. —  Acétyldioximes  d'a-dicétones, 
8^6, 537. — Action  du  létroxyde  d'azote 
sur  la   benzilemonoxime,   86,  625. 

—  Sur  les  a-dicétones  symétriques 
de  la  série  aliphatique,  86.  1126. 

Pope  (W.  J.)  el  Harvby  (A.  W.). 
Inversion  des  tétrahydro-^-naph- 
lylamines  optiquement  actives  pré- 

Earées  à  Taide  des  acides  </-  el  7- 
romocamphosulfoniques,  86,  â!33. 

—  Les  composés  de  l'azote  optique- 
ment actif  et  leur  rapport  avec  la 
ralencede  l'azote.  Sels  do  d  el  /-aben- 
zylphénylallyImélhylammonium,86, 
704. 

PoNZJo  et  Peachy  (S.  J.).  Composés 
sulfurés  asymétriques  optiquement 
actifs.  Cbloroplatinate  de  d-méthyl- 
éthylthétine,  86,  138. 

PoppENBERG  ^0.).  Voy.  Stock  (A.). 


Portier  (P.).  Sur  la  glycolyse  des  dif- 
férents sucres,  85,  270. 

PosNER  (Th.).  Sur  les  disulfones  ei 
les  sulfoncs  des  dicétones.  Les  mer- 
caplols  86,  38.  —  Sur  les  disul- 
fones. Les  disulfones  de  racétophé- 
none  et  de  la  benzophénone,  86, 
73.  —  Dérivés  sulfonals  dos  cétones 
non  saturées,  86,  619. 

PosTERNAK  (S.^.  Sur  les  propriétés 
physiques  de  lamicelle  albumiooïde, 
85,  650,  651,  904. 

PoTTKViN  (H.).  La  tannase,  diastase 
dédoublant  l'acide  gallo-tannique, 
85,  271.  —  Sur  la  constitution  du 
gallotannin,  85,  650. 

PoLOET.  Voy.  Pehrier. 

Poulenc  (C).  Les  nouveautés  chimi- 
ques pour  1901,  85,  768. 

PouRET  (Ch.).  Action  du  bromure 
d'aluminium  sur  les  dérivés  chlorés 
des  paranines,  85,  98.  —  Action  du 
bromure  d'aluminium  sur  les  hydro- 
carbures gras  chlorés,  85,  178.  — 
Action  du  bromure  d'aluminium  sur 
quelques  hydrocarbures  chlorés  acy- 
cliques,  85,  191,  293. 

pROsi.N.  Voy,  Sabanejeff. 


QuASiG  (R.).  Voy.  Lade.nburg  (A.). 
QuBNNEssEN.   Voy.  Leidie. 


Rabe  (p.).  Sur  des  dérivés  ammonia- 
caux isomériques  de  l'éthcr  benzy- 
lidène-bis-acéty  lacé  tique,  86,  215. 

Rabe  el  Billma.nn  (A.).  Contribution 
à  Pétude  de  la  synthèse  (de  Hanlzsch) 
de  l'éther  dibyd>x)collidinedicarbo- 
niquc,  86,  494. 

—  Voy.  Knorr  (L.). 

Raimann  (E.).  Sur  le  dosage  de  très 
petites  quantités  de  sucre  dans  l'u- 
rine, 86,  1061. 

Ramage  (H.),   V'o/.  Hartley  (W.  N.). 

Rambero  (L.).  Sur  les  modiflcations 
actives  de  l'acide  s-bromopropio- 
niquc,  86,  616.  —  Sur  l'action  du 
brome  sur  l'acide  phénylsulfone- 
acétiçjue  ei  l'acide  a-phénylsulfone- 
propionique  en  solution  aqueuse; 
étude  de  cinétique  chimique,  86, 
870. 

Ramsay  (B.).   Voy,  Druomamn  (J.). 


1222 


TABLE  DES  AUTEURS. 


Rangade  (E.).   Voy.  Ciiabrié  (C). 

Ransom  (F.).  La  lymphe  après  in- 
jection intraveineuse  de  toxine  et 
d'antitoxine  tétaniques,  9%,  21.  — 
L'injection  de  toxine  tétanique  et 
d'antitoxine  dans  Tespace  sous-arach- 
noïdien,  S6,  814. 

Rassow  (B.).  Vov.  Friebel  (G.). 

Raudnitz  (R.  W.).  L'action  paraly- 
sante des  poisons  sur  l'activité  cata- 
lytique  du  platine  colloïdal,  ItSt 
1041. 

Ralwerda  (A.)'  Contribution  à  la  con- 
naissance de  la  cytiâinc  et  de  quel- 
ques-uns de  ses  dérivés  alcoylés, 
26,  57. 

Rebuffat  (0.).  Les  pouzzolanes  arti- 
ficielles, S6,  525.  —  Action  de  l'eau 
de  mer  sur  les  bétons  de  pouzzo- 
lanes, 26,  526.  —  Sur  la  constitu- 
tion des  ciments  hydrauliques,  86, 
526. 

Recour  A  (A.).  Action  d'un  hydrate 
métallique  sur  les  solutions  des  sels 
des  autres  métaux.  Sels  basiques  à 
deux  métaux,  2S,  968. 

Reeb.  Voy.  Schlagdenhauffen. 

Reed  (C.  JJ.  Polarisation  d'^s  gaz 
dans  les  accumulateurs  en  plomb, 
26,599. 

Rebse  (J.  c.)  et  Sayre  (L.).  Sur  la 
valeur  en  alcaloïdes  du  scopolia  et 
de  la  belladone,  26,  128. 

RÉFORMATSKT  (A.).  Synthèse  des  aldé- 
hydes aromatiques,  26,  623.  —  Sur 
l'action  du  sodium  sur  les  éthers 
des  acides  organiaues,  26,  677. 

—  Voy.  ASTAKHOF  (A.). 

—  Voy.  Protopopof  (D.). 

—  Voy.   SCHISCHKOVSKY   (B.). 

Rbggatz  (H.).  Voy.  Willgerodt(C.). 

Reich  (R).  Sur  1  acide  filicitannique, 
26,  155. 

Reicher  (L.  Th.).  Voy.  Jorissen 
(W.  P.). 

Rkid  (E.U  Sur  l'hydrolyse  des  ami- 
des,  26,  882. 

Reioler  (E.i.  Dosage  gazométrique 
de  la  formaldéhyde,  26,  955. 

Reinbacu  (H.).  Voy,  Conrad  (M.). 

Reinders  (W.).  Sur  la  formation  et 
la  transformation  des  cristaux  mix- 
tes de  bromure  et  d'iodure  mercu- 
riques,  26,  606. 

—  Voy.  BuEDiG  (G.). 

Reitter  (H.).  Sur  le  pouvoir  rota loire 
moléculaire  des  éthers  du  malate 
d'éthyle,  26,  1028. 

Rbmsen  (J.)  et  Gabnkb  (\V.  W.^. 
Action  des  sulfochlorures  aromati- 
ques sur  l'urée,  26,  380. 

Remsen  etTuRNER  (H.  J.).  Action  des 
sulfochlorures  aromatiques  sur  la 
Ihio-urée.  26,  387. 

Reverdin  (F.)  et  Crépieux  (P.).  Déri- 
vés du  p-sulfochlorure  ae   toluène 


et  dérivé /)-nilré,  25,  995.  —  Artwn 
de  l'acide  nitrique  sur  la  lolurll^<>- 
nitro-p-suiramide-1-2-4,  et  nitratjoo 
du  D-sulfochlorure  de  toluène,  25, 
1040.  —  Sur  quelques  dérivé*  dn 
/)-sulfochlorure  de  toluène  et  de  IV/- 
nitro-p-sulfochlorure  de  toloéœ, 
26,  1044. 

Het  (H.).  Etudes  de  nombres  dansli 
série  naphtalénique,  26,  83. 

Retchler  (A.).  Note  relative  m  Texa- 
roen  du  beurre  et  des  graisses,  25, 
142.  —  Recherches  sur  les  oxydes 
de  chlore,  25,  659.  —  Le  peroxyd* 
de  chlore  comme  stérilisateur  do 
eaux  alimentaires,  25,  6G5. 

Reymenant  (L.  van).  Sur  rao^tooe 
méthyléthylique,  25,  972. 

RiBAUT.  Voy.  Arelous. 

Richards  (T.  W.).  Réactions  physico- 
chimiques,  coefRcient  de  tempéra- 
ture, 26,  517.  —  Relation  entre  1^ 
coût  des  acides  et  leur  degré  de 
dissociation,  26,  517.  —  Bemarquctt 
sur  une  méthode  d'étalonnage  des 
poids,  26,  845.  —  Nouvelle  définî- 
tion  de  la  capacité  calorifique,  26. 
1033. 

Richards  et  Archirald  (E.  H .^ .  Appli- 
cation de  la  photomicrographte  îa»' 
tanlanée  à  l'étude  de  TaccroisseiDeot 
des  cristaux,  26,  102(3. 

Richards,  Collins  (E.)  et  Hkimrop 
(G.  W.).  L'équivalent  électrochimi- 
que  du  cuivre  et  de  l'argent,  26, 

Richards  et  Fraprie  (T.  R.).  Solubi- 
lité du  sulfate  mangtneux,  26 « 
1052. 

RiCHAHDsoN  (G.  M.).  Sur  la  con»tila- 
tion  du  benzène,  26,  39ii. 

RiCHTER  (N.l.  Sur  la  vite.sse  d'hydra- 
tation de  l'anhydride  acétique,  26, 
165. 

RiDEAL  (S.).  L'humus  ot  le  résida 
irréductible  du  traitement  bacteriMi 
des  immondices,  26,  1021. 

RiEGLER  (E.).  Dosage  gatométriqo^ 
de  l'acétone  dans  l'urine,  29,  lOcâ- 

RiiDEii  (C.  N).  Modiacation  i  l'appa- 
reil de  Landsberger  pour  détcrmiotf 
l'élévation  des  points  d'ebullittoo, 
26,  457. 

RiMiNi  (E.).  Nouvelles  recherches  «Ijm 
le  groupe  du  camphre,  26,  560.  — 
Sur  l'isocamphre,  26,  560. 

RisiNG  (A.).  Ko/.  Bambercer  I E.). 

ROBERTSO.N  (W.).      Voy.  FuRSTKtî   iM. 

0.). 
RoDEWALD  (H.)  et  Kattein  iA.'.  Lj 
chaleur  spécifique  de  Tanuilun  «a 
fonction  de  sa  teneur  en  eau,  el  de 
la  température,  26,  S^*).  —  Sur  !*• 
graisses  d'amidon  naturel  H  arti- 
ilciel,  26,  845. 


TABLE   DES  AUTEURS. 


iiiS 


R.OESSING  (A.).  Sur  los  conserves  de 
poissons,  ItB,  511. 

FioGERs  (H.  F.L    Voy.  Allen  (E.  T.). 

Fiooow  (M.).  Action  du  ^-naphlol  sur 
les  aldéhydes,  S6,  170. 

RoRDE  (G.).    Voy.  Miller   (\V.  von). 

FiOHLAMD  {P.).  Sur  quelques  réactions 
d*hydratalion,  96,  4.  —  Sur  les  pro- 
priétés de  Quelques  chloroplatinates 
(au  sujet  du  dosage  du  potassium 
sous  cette  forme),  &•,  162. 

IloHM  (0.).  Sur  la  prcperation  de  Tacry- 
latc  de  mélhyte,  «6,  4G8. 

RoHM(0.).  Voy.  Pecumann  (H.  V.). 

HoHM  (R.).  Voy.  Herzig. 

I^OHMER  (M.).  Sur  la  séparation  de  l'ar- 
8cnic,  86,  130.  —  Sur  le  dosage 
iodométriquc  de  Tacide  antimoniquc 
et  sur  le  dosage  pondéral  de  Tanti- 
moioe  en  présence  du  zinc,  SK6, 1057. 

I^OJAHN  (W.).    Voy.   SoDEN  (H.  von). 

lioNUS  (M.).  Voy.  RuPE  (H.). 

FtoozEBOOM  (H.  W.  B.).  Le  fer  et  l'acier 
au  point  de  vue  de  la  régie  des 
phases,  S6,  86G. 

ROSENHEIM  (A.)   et  HULDSCHINSKY  (E.). 

Méthode  pour  la  séparation  quanti- 
tative du  nickel  et  du  cobalt,  S6, 
1059. 

nOKENHEIM  (A.)    et  SCHUTTE  (0.).     Sur 

les  sels  doubles  du  titane  tétralo- 
miquci  %S,  279. 

HosKNHKiM  (0.).  DeTinfluence  du  sélé- 
nium sur  cerrtains  essais  de  l'arsenic, 
96,  5t>4. 

RosENSTiFHL  (A.).  Rôductîon  des  ma- 
tières colorantes  azoïques  nitrées, 
«5,  697. 

RosiNT  (W.).  Voy.  Krafft  (F.). 

HussBT  (G.).  Note  sur  une  pile  élec- 
trique à  dépolarisant  spontanément 
régénérable  par  réoxydation  directe 
de  l'air,  95,  531,  541. 

Hossi  (H.).  Voy.  Kohlschutter  (V.). 

RossoLiMO  (A.  I.).  Action  de  l'iodure 
d'éthyle  sur  la  caféine,  96,  302.  — 
Sur  le  bromure  d'éthylcaféine,  96, 
726. 

RosTOSKi  (0.).  Sur  l'augmentation  de 
la  dépense  d'albumine  sous  Tin- 
fluence  de  poisons  protoplasmiques 
et  spécialement  sous  celle  du  chlo- 
roforme chez  les  herbivores,  96 , 
821. 

Rostowzew  (S.),     yoy.  Graebe  (C). 

RoTH  (W.  A.).  Constantes  d'afÛnité 
de  quelques  acides  avec  anneaux  à 
sept  atomes  de  carbone,  96,  39. 

RomMUND  (V.).  Force  électromotrice 
et  équilibre  chimique,  96,  661.  — 
Les  variations  de  solubilité  par  les 
sels,  96,  840. 

RoTscHY  (A.).  Voy.  Pictet  (A.). 

Roux  (E.).  Voy.  Maquenn'e  (L.j. 


RowLAND  (S.)-  Voy.  Hedin  (S.  G.). 
RowLAND  (S.).  Voy.  Macfadyen  (A.). 
RozYCKi   (A.).    Voy.   Kostanecki  (S*. 

von). 
RuBER  (G.  N.).    Voy.  Ruber  (H.  R.). 
RuBER  (H.  R.)  et  Ruber  (C.  N.).   Do- 
sage   du    saccharose  et  du   lactose 
dans  le  lait  condensé,  96,  1063. 
RuDORFF    (G.).   Action  de  la  chaleur 
sur  le  permanganate  de  potassium, 
96,  361. 
RuFF  (0.).   Sur  l'iodure  d'azote,  96, 
67.      —      Réactions     catalyiiaues. 
Chlorure  d'aluminium,  96,  881. 
RuFF  et  Stein  CV.).  Sur  la  sensibilité 
à  la  lumière  ae  certains  diazoVques, 
en  particulier  du  diazo-3-carbazol  et 
sur  quelques   nouveaux  dérivés  du 
carbazol,  96,  918. 
RuGHBiMER  (L.).  Formation  de  nitrate 
de  diazobenzène  avec  la  nitrosophé- 
nylbydrazinc,  96,  115. 
RuHEMANN  (S.).  Condensation  des  phé- 
nols avec  les  éthers  de  la  série  acé- 
tylcnique.  Homologues  de  la  benzo- 
f-pyrone,  96,  996. 
RuHEMANN  ^S.)   et   Bausor  {II.   W.). 
Condensation  des  phénols  avec  les 
éthers  delà  série  acétylénique.  Benzo- 
f-pyrone    et  ses  homologues,   96, 
640. 
RuMPF  (Th.)  et  Schumm(0.).  Sur  une 
modification  chimique  du  sang  pro- 
duite par  l'ingestion  de  sulfate  d'am- 
monium, 96,  25. 
RuMPLER  (A.).   Note  préliminaire  sur 
une  méthode  d'obtention  de  cristaux 
difficilement  cristallisables,  96,132. 
RupE  (H.)  etMAJEWSKi  (K.  von).  Notes 
de  laboratoire  sur  les  groupements 
osmopbores  et  sur  quelques  diazo- 
imides,  96,  770. 
RuPE  (H.)  et  RoNus  (M.).  De  Tacide 
cinéolique  et  de  sa  séparation  en  ses 
composants  actifs,  96,  80^. 
Rupp   (E.).    Titrage  iodométriquc   de 
l'eau  oxygénée,  des  percarbonates  ?! 
des  persulfates  alcalins,  96,  Si.  — 
Essai   volumélrique   du    sirop  d'io- 
dure  de  fer,  96,  63.  —   Sur  le  do- 
sage du  mercure  dans   le  salie ylate 
de  mercure  officinal,  96,  608. 
RrssEL  (G.  W.).  Sur  un  nouveau  ba- 
romètre de  construction  facile,  96, 
1067. 
Russie  (F.).  Sur  les  ortho-acides  des 
a  et  p-hydronaphtoquinoues  et  quel- 
ques-uns de  leurs  dérivés,  96,  578. 
RusT  (K.).    Voy.  Bambergkh  (E.). 
Ryan  (H.)  et  MiLLs  (W.  S.).  Prépa- 
ration   de  glucosides   synthétiques^ 
96,686. 
Ryoberg  (J.  R.).  La  dureté  des  corps 
simples,  96,  838. 


1224 


TABLE  DES  AUÏEUUS. 


S 


Sabanejeff  (A.  P.).  Sur  les  acides 
hydroxamiques    inorganiques,    tB6, 

Sabanejeff  ot  Prosin.  Sur  les  carby- 
lamines  et  les  nitriles  cycliques,  tS5, 
738.  —  Etudes  d'une  nouvelle  classe 
de  combinaisons  organiques  ;  isoni- 
triles  et  nitriles  cycliques,  ttS,  823. 

Sabatier  (P.).  Action  d'un  oxyde  ou 
d'un  hydrate  métallique  sur  les  so- 
lutions des  sels  des  autres  métaux  ; 
sels  basiques  mixtes,  SS,  938. 

Sabatier  (P.)  et  Senderens  (J.  U.). 
Réduction  des  carbures  incomplets 
par  les  métaux  et  l'hydrogène,  ISS, 
610.  —  Hydrogénation  des  carbures 
incomplets  en  présence  de  divers 
métaux  divisés,  ISS,  671.  —  Action 
de  divers  métaux  divisés  sur  Télhy- 
lène  et  l'acétylène,  «5,  678. 

Sabbath  (S.).   Voy.  Spiegel  (L.). 

Sachs  (F.).  Sur  les  condensations  des 
dérivés  aromatiques  nitrosés  avec 
des  dérivés  méthyléniqucs,  SK6,  9J. 
—  Sur  la  préparation  des  aniles  dos 
cyanures  aacidos,  IS6,  487. 

Sachs  et  Bry  (E.).  Sur  la  condensa- 
tion de  combinaisons  aromatiques 
nitrosées  avec  des  dérivés  méthy- 
léniqucs, S6,  484. 

Sack  (J.).  Voy.  Greshoff  (M.). 

Saito  (S.)  et  Katsuyama  (K.)-  Contri- 
bution à  l'élude  de  la  production 
d'acide  lactique  dans  l'organisme 
d'un  animal  asphyxié,  26,  881.  — 
Sur  le  sucre  du  sang  normal  do  la 
poule,  26,  831 . 

Salaskin  (S.).  Sur  la  formation  de  la 
leuclnimide  dans  la  digestion  pep- 
sique  et  trypsique  de  l'oxyhéraoglo- 
bine  et  de  la  globine,  26,  1023. 

Salkowski  (K.).  Sur  le  dosage  do 
Facido  oxalique  et  sur  la  présence 
de  Tacide  oxalurique  dans  l'urine, 
26,27.  —  Sur  la  fermentation  des 
pentoses,  26, 324.  —  De  l'action  de 
précipitation  du  chloroforme  sur  les 
matières  albuminoïdes,  26,  815.  — 
Sur  r  a  invertine  »  de  la  levu;*e,  26, 
815.  —  Sur  l'acide  paranucléique  de 
la  caséine,  26,  935.  —  Sur  les  des- 
tinées des  pentoses  et  notamment  de 
la  /-arabinose  dons  l'organisme  ani- 
mal, 26,  941. 

SALKowsKf  iH.).  Nouvel  hydrate  de 
chromato  neutre  de  sodium,  26, 
1051. 

Salzer  (Th.).  Théorie  de  l'eau  de  cris- 
tallisation, 26,  287.  —  Sur  des  ré- 


gularités dans  les  points  de  lùsion. 
26,  287. 

Samelson(S.).  Combinaisons  izoiqo» 
dérivées  de  la  ni-tolnidine,  26, 179. 
769. 

Sand  (H.  J.  S.).  Sur  la  ooocentrttioo 
au  voisinage  des  électrodes  et  le 
dégagement  d'hydrogène  dans  l'élftc- 
trolyse  d'un  mélange  de  sulfate  et 
cuivre  et  d'acide  sulfurique,  fC 
883. 

Sand  (J,).  Voy.  Hofmakn  (K.  A.). 

Sanoers  (W.  W.).  Vov,  Noiiris(J.  F  ; 

Sartobi  (A.).  Tables  de  coeffl- 
cienta  d'analyse  quantitative  calcalé* 
d'après  les  poids  atomiques  pra- 
tiques de  Landolt,  d'Ostwald  et 
Seubert,  26,  1066. 

Satie  (C).  Voy,  Jbancard  (P.). 

Saunders  (A.  H.).  Réaction  f Dire  k 
chloroforme  et  l'hydrozydo  de  po- 
tassium, 26,  529. 

Sal'ndehs  (.\.  P.).  Les  fornnea  allotro- 
piques du  sélénium,  26,  518. 

Saurel  (P.) .  Les  deux  théorèmes  dt 
Gibbs,  26,  515.  —  Equilibre  ôa 
systèmes  chimiques,  26,  5d3.  — 
Equation  fondamentale  d'un  poiot 
multiple,  26,  593.  —  Sur  un  ihto- 
rème  de  van  der  Vaals,  26,  59t!?.  — 
Propriétés  de  la  courb«  pression- 
volume,  26,  594.  —  Sur  réqualion 
de  Clapeyron,  26,  595.  —  Hur  o« 
théoi'èmc  de  Le  Châtelier,  26,  9i\ 
—  Sur  un  théorème  de  HooMboom. 
26,  945.  ~  Généralisation  de  l'é^uj- 
lion  de  Clapeyron,  26,  9*7.  —  U 
loi  des  phases,  26,  947. 

Sayre  (L.)  Voy.  Beese  (J.  C). 

Sazerac  (R.).  Voy,    Bertrand  (G.;. 

Schaffer  (A.).  Voy.  Fous  <().)■ 

SciiALL  (C).  Sur  la  phénylhydraioof 
carbo-  et  dicarbodiimino  (anilgutai* 
dinc  et  biguaoidine)  et  sur  If  pro- 
duit de  scission  de  la  dicart)ODft>f 
de  Wessel,  26,  43i.  —  Sur  1*  dé- 
termination de  la  densité  de  vapeur 
sous  pression  réduite,  26,  604. 

SciiAposcHNiKOF  (V.).  Conden>atieB 
de  la  dichloriminoquinone  et  de  l> 
dichloriminonaphtoquinone  avec  \t* 
aminés,  26,  52.  —  Sur  quelque* 
nouvelles  matières  colorantes  bUac« 
do  la  série  des  thiazines,  26,  M. 

ScuAPosciiNiKOP    (V.).     Voy.    KfHR' 

MANN    (F.), 

ScHAUM  (A.).  Voy.  Paolt  (H.). 

ScHAUM  (K.).  Réponse  à  H.  Cohao^M 
601. 

ScHAUWECKKR  (0.).  Voy.  HaquikS  |CJ 

ScuEELE  (C.  von).  Sur  le  piiiséodvfflc> 
26,  .%2. 

Sciieibe  (A.).  Dosage  du  lactose  ^aos 
le  lait  par  polarisation  et  par  rédac- 
tion, 26,  962. 


TABLE  DES  AUTEUHS. 


1225 


ScHEiD  (K.)'  Sur  quelques  dérivés  du 
^-chloi-onaphtalène,  !M,  7i)0. 

ScHBNK  (H.)'  Héjponse  a  M.  Bakhuis- 
Hoo^eboom,  tté,  5U8.  —  Sur  une 
méthode  de  délerminalion  du  point 
de  transformation  des  corps  di- 
morphes monotropes,  !£•,  841. 

SctiCRPBNZEEL  (L.  van).  Action  de 
Facide  azotique  réel  sur  les  trois 
acides  toluiques  et  sur  quelques-uns 
de  leurs  dérivés,  !S5^  9&. 

SCBEUERMANN  (B.).   V'OV.  FlCHTEB  (F.^. 

S«:HEtTZ  ÇVh.\  Voy,  Bamberger  (E.). 
t>CHEUTZ  (Th.)-   y^y-  Gnehm  (H.). 
ScHETE  (A.).  Réponse  à  M.  VVcdcll- 

Wedellsborg,  26,  6'J4. 
Scmiavo-Leni  (F.).  Vo^.  Ghassi  (G.). 
ScHiFF  (H.).  Combinaison  de  l'aniline 

et  de  la  quinoléine  avec  les  trichlo- 

rures  métalliques,  S6,  4%. 
Schilling  (K.  von).  Voy.  Vorlaender 

(D.i. 

SCHINDELMEISER  (J.).    VoV.  KONDAKOW 

(JJ. 

^ciiiRiiBisEN  (K.).  Sur  la  généralisa- 
tion de  la  loi  périodique  des  élé- 
ments chimiques,  S6,  8Si. 

SCIIISOUKOVRKY    (BJ    Ot    RÉF0RMAT8KY 

JS.).  Synthèse  et  propriétés  de 
racide  ot  -diméthyl-^-éthylcthyléno- 
Uclique,  <•,  (>18. 

ScHJERMNG  (II.).  Recherches  critiques 
sur  la  valeur  quantitative  des  réactirs 

Srotéiques,  S6,  *.)58.  —  fiur  le  dosage 
es  matières  albuminoïdes  dans  les 
tourteaux,  «6,  959. 
ScuLAGDENUAUFFEN  et  Reeb.  Sur  un 

glucofide  nouveau  extrait  des  graines 
'Erysimum  de  la  famille  des  cruci- 
fères, S5,  528. 

SCHLBSINGER    (A.).     Vo/.    BuLOW(C.). 

ScHLOSSBERo  (S.K  Sur  la  Y-bromo-a- 
iodone  et  quelques-uns  ae  ses  dé- 
rivés, «6,  106. 

ScHLUNDT  (II.).  Constantes  diélec- 
triques des  nitriles,  tB6, 6(i0. 

ScMMiD  (J.).  Voy.  Kruoer  (M.). 

ScHMiDT  (B.).  Sur  la  condensation  do 
l'acide  ot-benzylcinnamique  (benzyli> 
dène-hydrocinnamique)  en  a-benzv- 
lidène-hydrindone,  «6,  BS'J. 

ScHMiDT  (C).   Voy.  Haber  (F.). 

ScMMiOT  (E.).  Sur  les  alcaloïdes  des 
semences  de  Tanagyris  fœtida,  Ml, 
20. 

ScHMiDT  (E.)  et  Ark  (H.  van).  Action 
delà  bromacétophénonesurla  pyri- 
dine  et  la  pipéridine,  Stt,  15(). 

SciiMiDT  (J.).  Action  de  Facide  azo- 
teux sur  Vot  et  le  ^-naphlol,  S6, 
142.  —  Action  de  l'acide  azoteux  sur 
la  quinone,  <6,  14;).  ^  Sur  les  deux 
diphényldinitroethylènessymélriques 
stéréo-isomères,  M,  477.  —  Sur  l'ar- 
tien  de   l'acide  azoteux  sur  le  stil- 


bène  et  sur  le  diphényldinitroéthane 
symétrique.  S6,  478.  —  Synthèse 
de  ra-p-Y-ô-létraphénylpipérazine, 
S#,  4U6.  -^  Transformation  de  l'acide 
maléique  en  acide  fumarique,  S6, 
016. 

ScuMiDT  (0.).    Voy.  Bamberoer  (E.). 

ScHNBEGANS  (A.).  Sur  la  composition 
et  la  valeur  des  vins  de  raisin  sec, 
S«,  651. 

SCHOBER  (W.  B.)  et  BOWERS  (H.  L.). 

Action  de  l'acide  sulfurique  sur  le 
phénétol,  IM^t  405. 

ScuoENROCK  (0.).  Influence  de  la  tem- 
pérature sur  la  rotation  spéciflque 
du  sucre,  SU,  856. 

ScHOLL  (R.) .  Action  oxydante  du  ful- 
minate de  mercure  sur  la  dimélhyl- 
aniline,  IMi,  101^. 

ScHOLL  (R.).    Voy.  KOHTES  {H.). 

5:cH0LL  (R.)  et  Bertsch  (E.).  Appli- 
cation du  fulminate  de  mercure  aux 
synthèses  chimiques.  Synthèse  des 
phénol-aldoximes,  26,  918. 

ScuoLL  (R.)  ctNoRR  (VV.).  Sur  la  mé- 
thylphénylcyanamide,  S6,  716. 

ScHOLTZ  (M.).  Sur  les  «-«'-diphénylpi- 
péridinos  stéréo- isomériques,  S6, 
1171. 

ScHOLTZ  (M.)  et  MuLLER  (H.).  Sur  les 
a-phényl-ot-mèthylpipéridines  stéréo- 
isomères,  !S6,  220. 

SCHREINEMAKERS     (F.    A.      H.).     EtatS 

d'éauilibre  du  système  eau-phénol- 
aciae  tartrique  ou  racémique,  86, 
730.  —  Etats  d'équilibre  du  système 
eau-phénol-acétone,  «6,  736.  —  Ten- 
sion de  vapeur  de  mélanges  binaires 
et  ternaires,  *6,  88'l.  —  Tension  de 
vapeur  des  mélanges  ternaires. 
Partie  tliéoriuue  :  les  mélanges  homo- 
gènes, les  mélanges  hétérogènes,  S6, 
1034, 1035. 

SCHROEDTER    (H.).      Voy.  VoRLAENOËh 

(D.). 

ScuROETER  (G.)  et  Pbschkes  (M.).  Sur 
quelques  nouveaux  dérivés  for- 
miqucs  do  l'hydroxylamine,  S6, 
51. 

ScHRYVER  et  Lees  (F.  H.).  Recherches 
sur  la  morphine,  !S6,  727. 

ScHULTEN  (A,  de).  Reproduction  arti- 
flcielle  de  la  monètite  (phosphate 
dicalciaue^,  «5,  1008.  —  Syntlièse 
de  la  boronatrocalcite  ou  ulexite, 
2S,  1061. 

ScHULz  (Fr.  N.).  L'os  de  seiche  con- 
tient-il de  la  cellulose?  86,  32. 

ScHULz  (Fr.  N.)  et  Ditthorn  (F.).  La 
galalosamine,  un  nouveau  sucre 
amidé,  produit  Je  dédoublement  du 
glucoprotèide  de  la  glande  de  la 
grenouille,  «6,  30.  —  Note  sur  le 
sucre  extrait  de  la  cérébrine,  tB6, 
9H.  —  Sur  la  galactosaminef  S6, 
942. 


1226 


TABLE  DES  AUTEURS. 


ScHULTz  (Fr.  N.)  et  Mainzer(J.).  Sur 
la  marche  de  l'excrétion  de  l'acide 
phosphorique     pendant    l'inanition, 

ScHULZE  (E.).  Quelques  remarques 
sur  l'arginine,  ««,  83.  —  Sur  la 
transformation  des  matières  albumi- 
noîdes  dans  la  plante  vivante,  HB, 

SCHULZE  (H.).   Vov.  Paal  (C). 
Schumacher  et  Jung.    Recherche    et 

dosage  du  mercure  dans  l'urine,  «6, 

3ô7. 

Schumacher  (A.).  Voy.  Edinger  (A.). 
ScHUMM  (0.).  Contribution  au  dosage 

du  potassium,  26.  1(X>8. 
ScHUMM  (0.).  Voy.  RuMPF  (Th.). 
ScHUNCK  (G.  A.).   Voy.  Marchlewski 

(L.). 

SCHUTTE  (0.).      Voy.     ROSENHEIM    (A.). 

ScHUTz  (J.).  Contribution  à  l'étude 
quantitative  de  la  digestion  pep- 
sique,  «6,  814.  ^ 

Schwab  (0.).  Sur  la  condensation  de 
l'o-oxybenzylidène-aniline,  «6,  765. 

Schwab  (0.).  Voy.  Ha.ntzsch  (A.). 

ScHWARTz  (L.).  Sur  les  combinaisons 
des  aldéhydes  avec  les  matières 
albuminoïdes,  S6,  821. 

ScHWARz  (B.).  Voy.  Elbs  (R.). 

ScHWEiNiTz  et  DoRSET.  Compositiou 
chimique  du  bacille  de  la  tubercu- 
lose, «6,  124. 

ScHWERiN  (B.  Graf).  Voy.  Piloty(0.). 

Scott  (A.).  Le  bromure  d'ammonium 
et  le  poids  atomique  do  l'azote,  26, 

Sgott  (A.)  et  Arbuckle  (W.).  La  pré- 
paration   de    l'acide   iodique,    &6, 

SCUDDER  (H.).    Toy.   MULLIKEN  (S.  P.). 

^EBL  (E.).  Sur  l'oxydation  de  l'aloïne 
avec  le  persulfate  de  potassium  et 
l'acide  de  Caro,  «6,  811. 

Seldis  (R.).   Voy.  Krafft  (P.). 

Sell  (W.  J.)  et  DooTsoN  (F.  W.). 
Dérivés  chlorés  de  la  pyridine.  Orien- 
tation de  plusieurs  chloraminopyri- 
dines,  «6,  57.  —  Dérivés  chlorés 
de  la  pyridine.  Produits  de  conden- 
sation, «6,  1170. 

Semmler  (F.  W.).  Sur  la  tanacétonc 
et  ses  dérivés,  «6,  3'Jl.  —  Du 
camphène,  «6,  807. 

Senderens  (J.  D.).  Vov.  Sabatier(P.). 

Senf  (F.  A.).   Voy.  Eibner  (A.). 

Senier  (A.)  et  GooDwiN  (W.).  L'ac- 
tion de  la  phénylcarbimide  sur  les 
diphényl-,  dialphyl-  et  dinaphtyldia- 
mmes,  «6,  2G5.  —  Action  du  bro- 
mure d'éthylène  sur  la  xylidine  et 
la  <V-cumidine,  SK6,  419. 

Servais  (L.).  Sur  les  acides  valé- 
nques  «-chlorés,  «5,  974. 

Sei:ffert  (0.).  Voy.  Baeyer  (A.). 


SsvBBiN  (E.).  Sur  Tacide  dichkiro- 
phtalique  de  Le  Roycr,  «S,  49y.  - 
Sur  les  anhydrides  mixtes,  K.  50 1. 

Seyewetz  (A.).  Combiiiaison  d<*  U 
fuchsine  avec  les  coloranl^i  acïd»  a 
chromophores  basiques,  !SS,  5. 

Seyewetz  (A.)  et  Blanc.  Dérivts  sot- 
fonés  des  tétrazoîques,  SS,  1513.  — 
Sur  la  combinaison  non  colorante  do 
tétrazotolylsulfltc  de  sodium  av«c 
Téthyl-^-naphtylamine  et  sa  trsos- 
formation  en  matière  colorante,  tS, 
987. 

Shermann  (H.  C.)  et  Snell  (J.  F.i. 
Sur  la  chaleur  de  combustion  ée 
quelques  huiles  commerciales,  fC 
654. 

Sieber  (N.).  Sur  la  réacUoo  d'Cmt- 
koir  dans  le  lait  de  la  femme,  t«. 
352.  —  Sur  la  neutralisation  de« 
toxines  par  les  peroxydes  cl  par 
les  oxydases  animales  et  véiretalfs, 
«6,  1023.  * 

—  Voy.  Nencki  (M.) . 

Siegel  (A.).  Voy,  Haeusskrmakn  (C  >. 

SiEGPRfED  (M.).  Sur  ranlipeplooo  et 
l'amphopeptooe,  !S6,  270. 

SiEPLfciN  (0.  J.).  Voy.  MAfiCitT  (C,  F.). 

SiLBER  (P.).    Voy.   ClAMIClAN   (G.^. 

SiLBERSTEiN  (M.).  Voy.  Kedrmann  (F.  . 

SiMMONDs  (C).    Voy.  Thorpk  (T,  e.'. 

Simon    (L.  J.).    Réaction  colorée   d< 

l'acide  isopyrotritarique,    ItS*  ôil. 

—  Action  de  Turéthane  sur  rdci<îg 

pyruvique,  25,  1062.  —  Action  de 

l'urée  sur  l'acide  pyruvique.  Acide 

homoallantoïque  etpyruviaue,  tt, 
1U153.  i-*         H     . 

Simon  (L.  J.)  et  Bénard.  Sur  l« 
phénylhydrazones  du  d-gXucoêe  ri 
leur  multirotation,  S5,  645. 

Simon  (L.  J.)  et  Dubreuil.  Action  drs 
acides  monohalo^nés  de  la  »ént 
crasse  sur  la  pyridine  et  la  quinoleine, 
!w5,  528. 

SiMONis  (H.).  Note  sur  les  dérivrs 
bromes  de   la  coumarine,  €6.  MK 

—  Action  des  aminés  primaires  »ur 
les  acides  mucobromiquc  et  muco* 
chlorique  et  leurs  élhers,  S6,  47^. 

SiMOMs  (H.)  et  Wenzkl  (G.)-  i>ur  les 
coumarines  bromées  et  quelques- 
uns  de  leurs  dérivés,  !S6,  101. 

SiNNHOLD  (H.).  Nouvel  appareil  a 
extraction,  S6,  1066. 

SiSLEY  (P.).  Rectification  (théories  de 
la  teinture),  «6,  144.  —  Théorie 
de  la  teinture,  SS,  278.  —  Sur  \r 
ponceau  cristallisé,  S5»  53â.  — 
Propriétés  des  sels  et  acide*  lib«y« 
des    matières  colorantes,  és,  BU. 

—  Recherche  des  eaux  conUminéee, 
S6,  776.  —  Etude  sur  les  colo- 
rants oxyazoîques  salAwés  «4  leon 
sels,  SS,  862. 


TABLE  DES  AUTEURS. 


1227 


SisîLEY  (P.)  el  Caub8B.  Sur  les  com- 
binaisons de  la  fuchsine  et  du  violet 
cristallisé  avec  l'acide  suirureux, 
«S,  775. 

Sjollema  (B.).  L'isosulfocyanale  des 
crraisses    de    Brassica    napus,  8S, 

SitiBROWjF.  \V.).  Sur  la  volatilité 
de  racide  borique  avec  la  vapeur 
d'eau.  %B,  1042. 

Skirbow  (F.  \V.)  et  Galvebt  (H.  T.). 
Séparation  de  sels  par  évaporalîon 
de  solutions  étendues,  96,  1045. 

SitOSABEVSKY.    KoV.    FaVORSKY  (E.). 

Skraup  (L  h.),  bur  la  constitution 
des  alcaloïdes  du  quinquina.  Trans- 
formation de  Tacide  ciocholoiponi- 
?ue  en  un  acide  non  azoté,  SK6, 
1/6 
Skraup  (L.  h.),  Copony  et  Meda- 
NiCH.  Sur  la  constitution  de  la 
p-isocinchonine,  86,  l(l'i7. 
Skraup  (L.  H.)  et  Zwebobr.  Sur  Va.  el 
la  ;5-isocinchonine,  S6, 10  )9. 

Slo«son  (E.  E.).  Voy.  Stieglitz  (J.). 

Slowtzoff  (B.).  Contribution  à  l'é- 
lude des  oxydases  végétales,  S6, 
812. 

Smith  iE.).  Les  essais  des  minerais 
d'or  complexes,  S6,  1060. 

Smith  (H.  G.).  Sur  une  huile  d'eu- 
calyptus contenant  600/0  d*acétate 
de  géranyle,  S6,  239. 

Smith  \J.  W.  J.).  Sur  la  nature  des 
phénomènes  électmcapillaires.  Leur 
relation  avec  la  différence  de  poten- 
tiel entre  deux  solutions,  HH,  602. 

Smith  (U.).  Recherche  des  sulfocya- 
nates  dans  le  bromure  de  potas- 
sium, t6,  670. 

SMn-HBLLS  (A.),  Dawson  (H.  M.)  et 
WiLSON  (H.  A.l.  Sui  la  conducti- 
bilité éleotrique  des  vapeurs  salines 
chaudes,  tM,  602. 

Smits  (A.).  Sur  un  manoslat,  S6,  884. 

Snapb  (H.  L.).  Formes  racémiques  et 
optiquement  actives  de  Tamarine, 
«6,  56. 

Snell  (J.  F.).  Voy.  Shermann  (H.  C). 

SoDEAU  (VV.  H.}.  La  décomposition 
des  chlorates.  Chlorate  de  calcium 
el  chlorate  d'argent,  36,  248.  >- 
Le  mécanisme  supposé  facilitant  la 
décomposition  du  chlorate  de  potas- 
sium, %e,  668. 

SoDEN  (H.  von)  et  Rojahn  (VV.).  Sur 
la  découverte  d'un  alcool  aroma- 
tique dans  l'essence  de  rose  alle- 
mande, !S6,  5)2.  —  Sur  la  présence 
de  l'alcool  phényléthylique  dans 
Fessence  de  rose,  S6,  502. 

SOMMELBT.    Voy.   BÉHAL. 

Sparre  (F.).  Sur  le  dosage  des  acides 
formiquc,  acétique,  propionique  el 
butyrique  par  la  méthode  d'Habcr- 


land,  ItBy  442.  —  Dosage  de  Tacide 
formique  en  présence  a  acide  acéti- 
que, S6,  44.S. 

Speller  (F.  N.).  Sur  la  séparation 
du  chlorure  ferrique  en  solution 
chlorhydrique  aqueuse  des  autres 
chlorures  métalliques  par  Téther, 
«6,  250. 

Spéransky  (A.  V.)  et  Goldberu 
(E.  G  ).  Electrolyse  des  sels  dans 
les  dissolvants  organiques,  !S6,  457. 

Sperber  (J.).  Sur  la  chaleur  de  dis- 
sociation de  l'iode,  36,  161. 

Spiegel  (L.).  Emploi  du  p- ni trophénol 
comme  indicateur,  26,  238. 

Spiegel  (L.)  et  Sabbath  (S.).  Sur  quel- 
ques éthers  du  p-amioophénol  et 
sur  leurs  dérivés  de  l'urée,  «6,  706. 

Spilker  (A.).  Vov.  Kraemer  (G.). 

Spiro  (K.).  De  1  action  de  certaines 
substances  azotées  sur  la  coagula- 
lion  de  l'albumine,  36,  319. 

—  Voy.  FuLD  (E.K 

—  Voy.  PicK  (E.  P.). 
Sprankling   (G.*  H.    G.).   Voy.  Bone 

(W.  A.). 
Sprenger  (G.).    Voy.   Curtius  (Th.). 
Spbing  (W.).  Sur  le  poids  sï>éciflque 

de  l'iodure  cuivreux,  36,  564,  962. 
Springer    (L.).      Voy.      Gborgevics 

(G.  von). 
Sprinkmeyeb    (H.K    Sur    l'o-isopro- 

pyltoluéne,  36,  697. 
Stadt  (E.  van  der).    Sur  la  solubilité 

dans  l'eau   des  anhydrides  d'acides 

organiques,  36,  658. 
Stange  (M.).  Voy.  Holde  (D.). 
Stbele  (B.  D.).  Une  nouvelle  méthode 

pour  la  mesure   des  vitesses  ioni- 
ques en  solution  aqueuse,  36,  449. 
Stein  (\'.).  Voy.  RuFF  (0.). 
Steinbb  (G.).    Voy,    Kehrmann  (F.). 
Steiner    (O.).    Sur  le   tellure-diphé- 

nyle    et    sur  le   poids  atomique  du 

tellure,  36,  274. 

—  Voy.  Krafft  (J.). 

Strllbr  (W.).  Synthèse  du  diamino- 
octane-1.8  au  moyen  de  l'azide  de 
l'acide  sébacique,  36,  570. 

Stenz  (A.).  Voy.  Walther  (R.  von.). 

Stéphan  (K.).  Sur  l'essence  d'oranges 
douces,  36,  646. 

Steppes  (F.).  Sur  les  acides  p-  et  o- 
toluido-acétique  ei  a-p-  et  oc-o-tolui- 
dopropioniques,  36,  63J. 

Sterba  (J.).  Préparation  de  l'oxyde 
de  céi'ium  pur,  35,  969.  —  Cris- 
tallisation de  l'oxyde  de  cérium, 
35,  970. 

Stern  (A.  L.).  La  nutrition  de  la  le- 
vure, 36,  785. 

—  Voy.  Bord  ET. 

Steudel  (H.).  Sur  la  constitution  de 
la  thymine,  36,  327,  832.  —  Sur 
les  destinées  des  dérivés  nyrimidi- 
ques  dans  l'organisme,  36,  934. 


1228 


TABLE  DES  AUTEUUS. 


Steudbl  (H.)  el   Kossel  (A.)-  Sur  la 

ihymine,  86, 19. 
Steuermann    (J.).    Voy,   Kostanecki 

(St.  von). 
Stevens  (H.  P.).    Sur    l'acide  méta- 

thorique  et  sur  Toxychlorure  méla- 

tborique,  «6,  452. 

—  Voy.  Ghattaway  (F.  D.). 
Stieglitz  (J.)    el    Slosson    (E.    E.). 

Sur  la  constitution  des  dérivés  ha- 
logènes des  amides,  S6,  898. 

Stobbe  (H.).  Sur  une  synthèse  sim- 
ple des  acides  ô-cétoniques,  IMi^  537. 

Stock  (A.) .  Sur  la  réaction  de  l'arsé- 
niure  d'hydrogène  vis-à-vis  du  bro- 
mure de  bore,  S6,  949. 

Stock  (A.)  et  Doht  (W.).  Préparation 
de  l'antimoniare  d'hydrogène  à  Tétat 
de  pureté,  2«,  1122. 

Stock  (A.)  et  Masaciu  (G.).  Sur  le 
dosage  du  chrome  et  du  fer  par  un 
nélange  d'iodure  et  d'iodate  do 
potassium,  S6,  249. 

Stock  (A.)  cl  Poppenbbrg  (0.).  Ac- 
tion de  l'acide  sulfhydrique  sur  le 
bromure  de  bore,  SK6,  274. 

Stoegkl  (K.)  et  Vanino  (L.).  Sur  les 
solutions  métalliques  colloïdales, 
2«,  864. 

Stoermer  (R.)  et  Bartsch  (F.).  Syn- 
thèse de  la  coumaranone  et  de  ses 
homologues  au  moyen  des  acides 
phénoxyacétiques,  HB,  76. 

Stoermer  (R.)  et  Boes  (J.).  Sur  la 
présence  dos  coumarones  homolo- 
gues dans  le  goudron,  SK6,  61. 

Stoermer  (R.)  et  Calov  (G.).  Trans- 
formation et  décomposition  de  Ta* 
cide  coumarilique  et  de  ses  dérivés, 
26,  347. 

Stokes  (H.  N.).  Voy,  Hillbbrand 
(W.  F.). 

Stollé  (R.).  Sur  les  acétals  de  para- 
dicélohexaméthylène,  S6,  718.  — 
Sur  la  formation  des  hydrazines 
secondaires  symétriques,  26,  772. 
—  Sur  la  préparation  des  hydra- 
zines alcoylées,  86,  1162. 

Storer  (F.  H.).  Sur  le  résultat  de  la 
recherche  des  sucres  autres  que  le 
xylose  et  le  dextrose  dans  les  pro- 
duits d'hydrolyse  du  bois  des  troncs 
d'arbres,  «6,  7;i2. 

Stohtenbecker  (VV\).  Sur  la  solubi- 
lité des  cristaux  mixtes  hydratés, 
26,  857. 

Strasser  (H.).  Vov.  Merz  (V.). 

Strauss  (E.).  Sur  l'alcool    amino-iso- 

f>ropylique    et   l'alcool    aminobuty- 
ique  secondaire,  26,  884. 

—  Voy.  HOFMANN    (K.  A.). 
Streatfibld  (F.   W.)   cl  Davies  (J.). 

Vn  appaieil  à  point  de  fusion,  26, 
248. 


Street  (J.  P.).  Dosage  de  l'azole  or- 
ganique fertilisant  dans  Ibs  engnb 
commerciaux,  26,  656. 

Striebel  a.).  Voy.  TaoiCA$-M&in»T 
(R.). 

Struve  (H.).  Sur  les  ppopriété*  d*  H 
glycérine,  26,  442.  —  Sur  HnH 
porlance  do  la  réaction  de  Floruoot^ 
26,  444. 

Study  (E.).  Le  prétendu  sens  de  li 
théorie  des  invariants  ea  chimie. 
26,  1038. 

SuDBOROiTGH  (J.  J.)  Composée  d'ad- 
dition de  l'a  et  de  la  ^-naplitii 
aminé  avec  les  dérivés  trinitrés  d« 
benzène,  26,  6^.  —  Acélvlatioi* 
des  arylamines,  26,  <kM). 

SuLC  (0.).  Conductibilité  de  quel^ao 
nilroparafDnes  sodées,  126,  tViU.  — 
Hydrolyse  de  polysaccbaride^  el  »- 
poniflcation  d'élhers  sous  l'inOuacr 
catalytiquo  de  certains  métaux,  tC. 
735. 

SuNDwiK  (E.  E.).  Sur  la  cire  et 
Psylla  et  sur  l'alcool  et  l'acide  pc>l- 
losléaryliques,  26,  939. 

SviDERSKY.  Voy.  Ipatief  (V.). 

SzoLAYSKi  (B.).  Vo/.  Bam bercer  iK. 


Tache  (Br.).  Remarques  sur  le  o»^ 
moire  de  M.  Borntraeger.  Analviede 
la  tourbe,  26, 1064. 

Taeuber  (E.).  Sur  le  monosalicriit; 
de  glycérine,  26, 675. 

TAEUBER(Ë.)etWALDER  tF.).Surlebnni 
Bisma<:k,  26,  16.  —  Nitrosilioa 
directe  des  aminés  aromatiques  pfi- 
maires.  Rectiflcation,  26,  47. 

Tafel  (J.).  Produits  de  réductiea 
de      1  acide      urique,     26,     719. 

—  Sur    Thydro  -  uraclle,   26.  7W 

—  Produits  de  réduction  àt^ 
acides  méthyluriques,  26,  TôS.  — 
Sur  la  marche  de  la  réduction  ^1*^ 
trolytique  des  substances  difllcil«~ 
ment  réductibles  en  solution  solfb- 
rique,  26,  861.—  Sur  l'acide  Uitn 
hydro-uriquo,  26,  904. 

Tafel  (J.)  el  Agh  (B.).  Réduction élcr 
trolytique  do  la  xanlhine,  26.  '*)1- 

—  Sur   les  produits    de    rédaciioo 
delaguanine,26,  SKhL 

Takel  (J.)  et  Weinschknk  iAj.i?«r 
la  mélhyl-d-désoxyxanUiine  et  U 
désoxyhëléroxanthine,  26,  693.  - 
Réduction  électroly tique  de  Tacid' 
barbiturique,  26,  695.  —  R4da^ 
électrnlylique  du  méthyluracil^* 
26,  6i^. 


TABLE  DES  AUTEURS. 


1229 


KANO  (S.).  Vov.  Mabery  (C.  p.). 
>%LA]«£EPP   (S.)-  Sur  l'acide   méthyl- 

butyléthyléDolactique  tertiaire,  tttt, 

618. 
.ALiKP  (K.).  Sur  les  allylméthylbutyl- 

carbinols,  !S«,  531. 

'aMBOR    (J.).     Voy.    KOSTANECKI    (St. 

von). 

ANATAR  (S.).  Sar  les  perborates.Stt, 
344.  —  Sur  le  sous- oxyde  de  plomb, 
!(•,  56S.  —  La  combustion  des 
gaz,  sa,  879,  1080. 
N ATAR  (S. ) et  Klimbnko  (B.).  Forma- 
tion de  sels  en  solution  alcoolique, 
e«,87d. 

Tarboijriech.  Action  du  mercaptan 
sur  les  quinones,  SKS,  313. 

'Farible.  Action  du  bromure  de  bore 
sur  les  iodures  de  phosphore  et  sur 
los  composés  halogènes  de  l'arsenic 
et  de  l'antimoine,  !SS,  382.  —  Sur 
les  combinaisons  du  bromure  de 
bore  avec  les  chlorures  de  phos- 
phore, ISS,  382. 

Tatlor  (A.  E.).  Relations  entre  les 
tensions  de  vapour  dans  les  mé- 
langes de  deux  liquides,  tM,  513, 
&i4. 

TCHEHDTNTSEF  (V.).     Voy     MaRKOV.NI- 

KOF  (V.). 
TCHI«TOVITCH.   Voy.    BORDET. 

TcHiTCHiBABiNE  (A.  E.).  Synthèse  des 

Pyridines  aromatiques,  S6,  4U3.  — 
roduction  de  benzylpyridines  et  de 
beozoylpyridines  isomères,  S6,  639. 
—  Action  du  chlorure  et  de  l'io- 
dure  de  benzyle  sur  la  pyridine,  !S9, 
721. 

Teclu  (N.).  Sur  le  dosage  de  l'ozone, 
e«,  365. 

Teepi.k  (J.  E.).  Voy.  Orndorpf 
(W.  R.). 

Tehnajgo  (L.).  Sur  une  nouvelle  mé- 
thode de  préparation  de  l'acide  y- 
pyridioe  -  carbonique  ;  étude  de 
quelques  dérivés,  M,  998. 

Tbpvet  (J.   n.).   Voy.  Hewit  (J.  T.). 


Tetby  (L.)._Ko^.  Bouvf.allt  (L.). 
Thebaud 
(W.  R.). 


f.  voy.  u 
(E.    D.). 


Voy,    Orndorpf 


Thekl  (W.).  Voy.  WirriO.  N.K 

Thcner  (F.).  Voy.  Herzig  (J.). 

Tuesmar  (G.).   Voy.  Noelting  (E.). 

Theulier  (E.).  Sur  les  essences  de 
vétiver,  tèS,  454.  —  Cilraptène  ou 
camphre  de  citron,  tB6,  465.  — 
L'essence  de  bois  de  rose  femelle, 
ftt»,  468.  —  Caractéristique  des 
essences  des  fleurs  d'oranger  dans  la 
récolte  de  1901,  SS,  762. 

Thibault  (P.).  Sur  l'oxyde  de  bis- 
muth. 8S,  155.  —  Sur  un  nouveau 
salicylate  de  bismuth  cristallisé, 
;,^94. 


Thiel  (A.).  Remarques  sur  les  consi- 
dérations deVaubelsur  les  chaleurs 
de  neutralisation  et  la  dissociation 
électrolytiquc,  ««,  287. 

Thielb  (E.).  Nouvelle  forme  de  bu- 
rette, 9m,  1066. 

Thiele(J.).  Produits  de  condensation 
de  rindène,  86,  98.  —  Sur  les  dé- 
rivés du  cyclopentadiène,  S€,  501. 

Thiele  (J.)  et  Escales  (R.^.  Produits, 
de    condensation  du   2.4-diDitroto- 
toluène,  S6,  1088. 

Thiele  (J.)  et  Jaeger  (K.).  Dérivés  de 
l'oxyhydroquinone,  S6,  1089. 

Thierpelder  (H.).  Voy.  Woerner  vE.). 

Thomas  (V.)-  Sur  les  chlorobromures 
de  thallium,  2S,  708. 

Thomaschewski.  Voy.  Lohse. 

Tiiomas-Maiiert  (R.)  et  Striebel 
(A.).  Condensation  de  l'éther  céli- 
piaue  avec  les  orlhodiamines,  !S5, 

Thoms  (H.)  et  Fendler  (G.).  Quelques 
remarques  relatives  à  la  prépara- 
tion de  l'acide  undécylénique  par 
distillation  de  l'huile  de  ricin,  S6, 
183,  311. 

Thomson  (J.).  Sur  le  poids  atomique 
de  l'aluminium,  26,  162. 

Thorpe  (J.  F.).  Constitution  du  sodo- 
cyanacétate  d'éthyle  et  du  sodomé- 
thylcyanacétate  d'éthyle,  26,  4t. 

—  Voy.  Perkin  (W.  H.  jun.). 

Thorpe  (T.  E.)  et  Holmes  (J.).  La 
présence  de  parafTines  dans  la 
feuille  de  tabac,  26, 1182. 

Thorpe  (T.  E.)  et  Simmonds  (C.)  Les 
silicates  de  plomb  et  leur  emploi 
dans  l'industrie  des  poteries,  26, 
669. 

Thudichum  (J.  L.  F.).  Quelques  ques- 
tions scientifiques  et  morales  de  la 
chimie  biologique,  2S,  512. 

TiEMANN  (F.).  Sur  l'acide  pinolique, 
26,  183.  —  Sur  les  deux  formes 
stéréoisomères   du  citral,  26,  298. 

—  Sur  la  méthyl-2-heptène-4-one-6 
et  la  synthèse  d'un  acide  isogéra- 
nique  aliphatique,  26,  2J9.  —  Sur 
les  composés  de  la  série  du  cyclo- 
citral,  26,  505.  —  Sur  l'invei-sion 
dos  composés  de  la  série  du  citral, 
26,  507.  —  Sur  la  constitution  de 
l'acide    a-cyclogéra nique.  26,   508. 

—  Sur  le  cyclo-citral,  n,  501K  — 

—  Sur  la  constitution  de  l'a-ionone, 
26,  510.  —  Sur  les  deux  acides 
campholytiques  et  sur  l'acide  lauro- 
nolique,  26,  802.  —  Sur  une  dé- 
composition particulière  du  noyau 
du  camphre,  26,  806. 

Tiesenholt  ^W.  von).  Sur  l'action  de 
l'acide  hypochloreux  sur  les  chlo- 
rures métalliques,  26, 666. 


12S0 


TABLE  DES  AUTEURS. 


TiFFENEAU.  Sur  le  pseodo-propényl- 
benzène  el  le  pseudo-prqpéayl-p-to- 
luène,  US,  276. 

—  Voy.  BÉHAL  (A.). 

TiNOLB  (A.).  Synthèse  des  aminés  aa 
moyen  des  élhers  salicyliques,  SC, 
415. 

TiNOLE  (I.  B.)  el  O'Byrne  (L.).  Aclion 
des  phénols  sur  Télher  oxalique, 
se,  1009. 

TissiER  et  Grionard.  Aclion  des  chlo- 
rures d'acides  et  des  anhydrides 
d'acides  sur  les  composés  organo- 
métalliques  du  magnésium,  SS,  064. 
— »  Sur  les  composés  organométalli- 
ques  du  magnésium,  SS,  694.  — 
Sur  les  composés  organo-magné- 
siens  aromatiques,  tS5,  944. 

TiSTCHENKo  (V.  E.).  Condensation  des 
aldéhydes  sous  l'inHuence  des  al- 
coolates  d'aluminium,  SK6,  960. 

TiTHERLEY  (A.  W.).  Préparation  des 
amides  substituées  au  moyen  des 
sodamides  correspondantes,  SK6, 573. 
—  Nouvelle  méthode  de  préparation 
de  la  diacétamide,  SK6,  5/4.  —  Note 
sur  les  deux  combinaisons  molécu- 
laires de  Tacétamide,  S6,  575. 

ToLLENS  (B.).    Voy.  OSUIMA  (K.). 

ToLLOCZKO  (St.).   Voy,  Bruner  (L.). 

TOLMAN     (M.),     MUNSON   (S.)     et    BlGE- 

Low  (D.).  Composition  de  gelées  et 
conûtures,  26,  655. 

Torrbt  (J.)  et  Black  (0.  F.).  Sur 
quelques  dérivés  de  Taldéhyde  a^^ 
trinilropropionique,  S6,  376. 

ToRTORici  (R.  0.).  Aclion  de  l'hypo- 
azotide  sur  les  quinone-dioximes, 
26,  544.  —  Notes  relatives  à  l'éther 
diméthylpyrone  -  dicarbonique.  26, 
553.  —  Krcherches  dans  le  groupe 
des  pyrones.  Sur  le  coménate  dié- 
thylique,  26,  553. 

TowBR  (0.  F.).  Sur  la  séparation 
qualitative  du  nickel  et  du  cobalt, 
26,  126.  —  DilTérencc  de  potentiel 
fournie  par  des  électrodes  en  per- 
oxyde de  manganèse,  26,  603. 

Traeger  (J.)  et  ËwERs  (E.).  Sur  les 
diazoscls  des  acides  arylthiosulfoni- 
ques  et  arysulOniques,  26,  634. 

Trasciatti  (D.).  Voy,  Balbiano  (L.). 

Traube  (W.).  Synthèse  de  l'acide 
urique,  de  la  xantbine,  de  la  théo- 
bromin^  do  la  théophylline  et  de  la 
caféine  à  l'aide  de  l'acide  cyanacé- 
tique,  26,  753. 

Travers  (M.  W.).  La  liquéfao.lion  de 
l'hydrogène,  26,  1042. 

Treadwell  (J.  p.).  Sur  la  séparation 
du  zinc  d'avec  le  nickel  (ou  le  co- 
balt), 26,  131.  —  Sur  la  recherche 
qualitative  du  cobalt  d'après  Vogel, 
26,  131. 


Trevor  (J.  E.).  Exposition  de  l> 
théorie  de  l'entropie,  26,  âlô.  — 
Entropie  et  capacité  calorifique,  ti, 
515.  —  Equations  fondamenUlu 
des  points  multiples.  26.  5'J4. -- 
Relations  entre  les  fonctions  tfatr 
modynamiques  fondameotales,  ti, 
586. 

Thillat.  Voy.  Adrian. 

Thitschler  (F.).    Voy.    Krafft  >... 

Troeger  (J.)  el  KwERS  (E.}.  Sur  1*^ 
élhers  acétacéUqiMS  alcoytlhiosul- 
fonés,  26,  1S7. 

Troeger  (J.)  el  Meinb  (W.}.  Surl-^ 
dosage  du  sucre  dans  i^urûie,  ti. 
158. 

Trowbridge  (P.  J.).  Sur  quetnto 
dérivés  de  la  strychnine,  26,  €tk 

TscHiRCH  (A.)  el  Bruning  ^E.)-  î?ar 
le  baume  résineux  de  l'abies  cana- 
densis  (baume  du  Canada),  26,  6i 

—  Sur  le  baume  résineux  du  »  Pt- 
cea  Vulgaris  »  (térébenthine  «li 
Jura),  26,  156.  —  Sur  le  bauDK 
résineux  du  «  Pinus  Pinaster  •  y^- 
rébenlhine  de  Bordeaux»,  26.  K'w 

TsCHiRCH  (A.)  et  HiEPE  (E.).  Coaïr. 
bu  lion  à  l'étude  du  séné,  26,  tfS. 

TscHmcH  (A.)  et  Polaoco  (R.i-  ^^^ 
les  fruits  du  rhamnus  catharlica, 
26,  79. 

TscHincH  (A.)  el  Weioel  (G.).  Sur  i' 
baume  résineux  de  V  «  abies  p*^*»- 
nala  »  (térébenthine  de  Slrsabooir  • 
26,  64.  —  Sur  le  baume  r*«iocttx 
du  «  Larix  decidua  *,  26,  79. 

Tschuoaepp  (L.  A.).  Sur  la  méibû* 
xanthogénique  de  préparation  à^ 
carbures  non-saturés  et  son  appi»«- 
lion  à  la  chimie  des  terpènes,  fi. 
184.  —  Sur  le  camphène  du  bcr- 
néol,  26,  185.  —  Sur  le  Iboyéaf. 
26,  185.  —  Sur  le  fench»œ  de 
l'alcool  fenchylique,  26,  i*^  j" 
Nouveau  procédé  de  puriflcalion  du 
bornéol,  26,  298.  —  Sur  le  hotti 
lène,  26,  2^8.  —  Sur  une  oou«U* 
réaction  de  la  choleslerin*.  ts» 
312.  —  Sur  la  triboluroinescej» 
des  composés  chimiques,  26,  ♦** 

—  Sur  le  Ihuyène,  un  nouveau  i^- 
pène  bicyclique,  26,  502.  —  ^^ 
une  réaction  du  fer  el  de  l'hyd'^ 
xylamine,  26,  510.  —  Sur  1»  iriW 
luminescence,  26,  929. 

TsvETT  {M  ).  Sur  la  plurtUléji^ 
chloropnyllines  et  sur  les  méM' 
chlorophyllines,  25,  690.  -  Sof  » 
chlorophylline  bleue,  25,  7U0.  - 
Dispositif  pour  l'observation  «^ 
phénomènes  de  fluoresceivce  elo'^P* 
lescence,  26,  1031. 

Turin  (V.  von).  Sur  la  dhniottliao  d' 
pression  osmotique  qui  résuli»  <i** 
changements   de  charge  ém  !«■'' 


TABLE  DES  AUTEURS. 


12.SI 


ZB,  949.  —  Addition  à  mon  mémoire 
«  Sur  la  diminulion  de  pression 
osmotique  qui  résulte  des  chans:e- 
ments  de  charge  des   ions  »,  X6, 

TuRNKR  (A.  J.).  Voy.  Hewitt  fJ.T.). 
XuRNER  (B.)*  Sur  la  constante  diélec- 
trique  des   liquides  purs,  S6,  880. 
TuRNBR  (H.  J.).   Voy.  Kemsen  (J.). 


Uhlbnhuth.  Voy.  Bordet. 

Ullmann  (F.)  el  Bieleoki  (J.).  Syn- 
thèses dans  la  série  du  biphényle, 
««,  1076. 

Ulllmann  (F.)  et  Pasdermadjian(G.). 
Nouvelle  synthèse  de  sulfones  aro- 
matiques, iSy  540. 

Ullmann  (J.)  el  FoiiNARO  (A.;.  Sur  la 
préparation  de  roxychloruro  de 
phosphoreuse,  1122. 

Ulpiam  (C.)  et  CoNDELLi  (S.).  Asy- 
métrie el  vilalisme,  <6,  527.  — 
Marche  de  la  scission  d'un  corps 
racémique  au  moyen  de  moisissures, 

Umbgrove  (H.).   Voy.  Haller  (A.). 

Unbuu  (M.  von^.  Voy.  Erdma.nn  (H.). 

Urbain  (G.  el  E.).  Sur  risolcmenl  de 
ryttria,  de  l'ytterbine  el  de  la  nou- 
velle erbine,  SS,  383. 


Valeur  (A.).  Action  des  dérivés  orga- 
no-magnésiens  sur  les  élhers  des 
acides  oibasiques,  S6,  339. 

Vallée  (C).  Action  de  quelques 
acides  sur  les  carbonates  alcalino- 
lerrcux  en  présence  de  Talcool,  SS, 
393. 

—  Voy.  Bordet. 
Va.ndeuplancken  (J.).  Aréomètre  pour 

Fessai  Reichert-Meissel,  !S5,  990. 
Vanino  (L.).Sur  Taction  des  solutions 
aqueuses  d'aldéhyde   formique   sur 
le  coton-poudre,  26,  739. 

—  Voy.  Stobckl  (K.). 

Vanino  (L.)  el  Hauser  (0.).  Combi- 
naison du  chlorure  de  bismuth  avec 
les  bases  organiques,  SU,  .'M)8.  — 
Réduction  des  nitrates  métalliques 
par  l'acide  lactique,  S6,  tK>t>. 

Vanmni  (F.).  Voy.  Magnanim  (G.). 

VaL'bel  (W.).  Relation  enlre  le  pou- 
voir réactionnel  de  l'acide  sulfurique 


et  sa  concentration,  S6,  562.  — 
Contribution  à  la  connaissance  de 
l'iode  et  de  la  coloration  des  solu- 
tions d'iode,  26,  1 182. 

Veley  (V.  H.)  et  Manley  (J.  J,). 
Plusieurs  propriétés  physiques  dos 
solutions  d'acido  nitrique,  86,  337. 

Velscn  (J.  \'.).  \'oy.  Parthf.il  (A.). 

Verley  (A.).  Sur  les  éthers  sulruri- 
ques  acides  des  phénols,  8S,  46. 

Verneuil  (A.).  Sur  les  productions 
secondaires  Tormées  dans  l'action 
de  l'acide  sulfurique  sur  le  charbon 
de  bois,  SS,  684. 

Verschaffelt  (J.  E.].  Les  écarts  de 
la  loi  de  Boylc  dans  les  mélanges 
d'eau  et  de  gaz  carbonique,  SK6,  ixH. 

Vespignani  (G.B.).  Kov.Carrara^G.)- 

VkzES  (M.).  î^ur  les  sels  complexes  du 
platine.Oxalonitrilesalcalino-lcrreux, 
SS,  157.  —  Sur  les  composés  d'ad- 
dition platinoso-platiniques,  8S,  1G2. 

ViGNON  (L.).  Sur  les  nitrocelluloses, 
SS,  130.  —  Sur  la  réduction  des 
nitrocelluloses,  85,  133.  —  Oxy- 
celluloses  du  coton,  du  lin,  du 
chanvre  et  de  la  ramie,  85,  135.  — 
Cellulose,  cellulose  mercerisée,  cel- 
lulose    précipitée,     hydrocellulose, 

85,  137. 

ViGNON  (L.)  et  Couturier  (F.).  Sur 
certaines  causes  de  la  variation  de 
la  richesse  en  gluten  des  blés,  85, 
650. 

ViGNON  (L.)  et  Ghrin  (F.).  Dérivés 
acétylés  de  la  cellulose  et  de  Toxy- 
cellulose,  86,  139. 

ViLLiERS  (A.)  et  Collin  (E.).  Traité 
des  altérations  el  falsifications  des 
substances  alimentaires,  85,  93. 

ViLLiGER  (V.).   Voy.  Baeyer  (A.). 

Vis  (G.  N.).  Adolf  Claus  (Notice  né- 
ci'ologique),  86,  655. 

VoLKOF  (A.)  et  Menschoitrine  (B.). 
Action  de  la  poudre  de  zinc  sur  le 
bromure  de  triméihylcne,  86,  5. 

Vonoerichten  (E.).  Sur  Péiher  mélhy- 
lique  de  la  luléoline,  86,  187.  ~ 
Sur  l'apiine,  86,  188. 

Vorlaender  '^D.).  Sur  l'addition  de 
dérivés  cétométhaniques  aux  com- 
binaison non  saturées,  86,  212.  — 
Formules  de  constitution  des  acides, 

86,  898.  —  Oxydation  de  l'acido 
azoteux  et  des  nitrosamines,  86, 
899.  —  Sur  Toxydation  des  dérivés 
azotés,  86,  899. 

Vorlaender  (l).)el  Humme  (E.).  Oxy- 
dation des  acides  arylamine-diacé- 
tiquos,  86,  9;J0. 

Vorlaender  ([).)  et  Mkusel  (\V.).Sur 
les  éthers  des  acides  acylpliénylgly- 
cine-o-carboniques,  86,  /6. 

Vorlaender  (D.)  el  Mlmme  (E.).  Sur 
l'acide  anildiacél-o-carbonique,  86, 
74. 


12.12 


TABLE  DES  AUTEURS. 


VORLAENDER     :,D.)     et     SCHILLING     (H. 

von).  Action  de  Tacide  azoteux  sur 
Tacide  o-toluidine-diacétique,<6,916. 

VORLAENDER  (D.)  et  SCHROKDTER  (H.). 

Sur  l'action  de  Ta'îide  clilorhydrique 
sur  la  nitroso-o-tolylglycine,  S6, 917. 

VOSS   (U.).    VOV.  MiCHAELIS  (A.). 

VoswiNCKEL  (H.).  Sur  les  dérivés  du 

triazane,  S6,  232. 
Vriens   (J.   g.   C).    Recherches   sur 

rabsorptioQ,  S6,  858. 
VuLTÉ  (T.).  Voy,  Hermann. 


W 


Wag.ner  (E.  E.  jun.).  Sur  rallylmé- 
thylisopropylcarbinol,  S6,  463. 

Wagner  (G.)  et  Brickner  (W.).  Le 
bornylène,  un  nouveau  terpène,  ItB, 
435. 

Wahl  (A.).  Réduction  des  éthers 
nitrodiméthylacryliques,  SS,  612.  ~ 
Sur  la  nitration  directe  dans  la 
série  jurasse,  <S,  046.  —  Sur  le 
nilpoacétale  d'élhyle,  SS,  694.  — 
Action  dp-  Tacide  nitrique  fumant 
sur  les  acides  acryliques  substitués, 
«5,  804.  -^  Sur  Tacide  diméthylpy- 
ruvique,  SS,  896.  —  Sur  le  niti-o- 
acétate  d'éthyle,  SS,  918. 

—    Voy.  BOUVEAULT   (L.). 

Walbaum  (H.).  Sur  l'huile  de  néroli, 
S6,  62.  —  Sur  la  présence  de 
l'alcool  phénylclhylique  dans  les 
roses,  Së,  310.  —  Sur  la  civette, 
le  jasmin  et  la  rose,  S6,  310.  — 
Sur  la  présence  de  Téther  méthylique 
de  l'acide  méthylanthranilique  dans 
l'essence  de  mandarine,  S6,  646. 

Walder  (F.).   Voy.  Taeuber  (E.). 

Walker  (C).  Voy.  Perkin  (W.  H.). 

Walker  (J.).  Dosage  de  l'acide  car- 
bonique atmosphérique,  S6,  78.  — 
Relation  entre  la  coiStante  de  dis- 
sociation des  acides  faibles  et  l'hy- 
drolyse de  leurs  sels  alcalins,  9H, 
597. 

Walther  (R.  von)  et  Clemen  (J.). 
Contribution  à  la  connaissance  de 
l'a-mélhylcétol,  «6,  421. 

Walther  (R.  von)  et  Stenz  (A.). 
Action  de  l'acide  chloracétique  et  de 
la  chloracôtone  sur  la  thiooarbani- 
lide  et  la  thiosemicarbazide,  S6,S95. 

Walther  fR.  von)  et  Wetzlich  (A.). 
Action    aes    ala<''hyde8  sur    l'acide 

Ehénylacétique    et   le    cyanure    de 
enzyle  et  quelques-uns  de  ses  déri- 
vés pour  obtenir  le  stilbène  et   ses 
dérivés,  ««,  294. 
Want  (G.   van  der).    Voy,    Gertel 
(A.  C.). 


Wauters  (J.).  Recherche  du   b'unt 
de  coco  dans  le  beurre  el  la  marn- 
rine,  ft^,  G52.  —  Analyse  de  I>jq 
d'un  puits  artésien  d'U8l«tndr,  S5, 
767.      —  Recherche   du    beurrt  àt 
coco  dans  le  beurre  de  cacao  et  d«s 
le  chocolat,  SS,  767. 
Webel  (F.) .  Voy.  Kostanecki  [i^i.  tou 
Wedekind  (E.).  Action  de   Taldehyde 
formique  sur  le   menthol,  %û,  *17 

—  Préparation  des  anhydrides  d'»Q- 
des  au  moyen  d'aminés  teKiair», 
tM,  968.  —  Action  des  baises  t£^ 
tiaires  sur  le  bromomalonate  dr 
méthyle,  <6,  969. 

Wbdekind  (E.)  et  Habussizrvas!*  (J/i. 

Action  du  chlorure  de  ben]M>\le  sur 

l'éther  éthylique,  ItH,  1068. 
Wedbll-Wedellsborg  (F.  S.).  Héf«- 

tation  d'une  loi  très  générale  el  ttv* 

importante  de  réiectricité  modemt. 

se,  848.  —  Sur    le    théorème  i 

Poynting,  «6,  8S2. 
Weoscheider  (R.).  Sur  rétbê.jfic»<i«i 

de  Tacide  3-nitrophtalique,  M,  'Ai 

—  Sur  la  transformation  d<*  la  dt- 
chonine  ;  contribution  à  la  tfa<-om 
de  l'action  catalytique,  SU,  H64.  - 
Sur  la  forme  la  plus  ^nérale  Aa 
lois  de  la  cinétique  chimiqu''  é» 
systèmes  homogènes,  SU,  ssi  — 
cur  la  décoinpositioQ  du  nilriie 
d'ammonium,  M,  10:16. 

Weigel  (G.).  Voy.  Tschircu  \A.) 

Weil  (H.).  Sur  la  base  de  rosanili» 
colorée,  tB6,  145. 

Weinland  (R.  P.)  et  LBHVA?(^  iP 
Action  de  l'éthylate  de  sodium  et 
des  alcalis  sur  le  penlaeulfure  é'v^ 
senic,  S6,  563. 

Weinschenk  (A.).  Sur  les  produit* 
de  condensation  de  l'acide  karbiiB- 
rique  avec  les  aldéhydes  arumtti- 
ques,  <6,  922.  —  Sur  une  coad«Q- 
sation  de  l'acétone  avec  Turéc,  tt. 
967. 

—  Voy.  Tafel  (J.). 
Weisbero  (J^.  Voy.  Engler  -C). 
Weiss  (F.).  Sur  la'  diastase  prct^U" 

tique  et  sur  une  diastase  coa^sutank 
dans  le  malt,  S6,  331. 
Weissbbrger  (R.).  Sur  une  combioa^ 
son  du  potassium   et  du   fluoriiK, 
«6.  699. 

—  Voy.  Kraemer  [G.). 

Wells  (H.  L.j.  Sur  un  periodate  «-i 
un  iodoperiodate  de  cé8iura,SS,lCC^- 

—  Sur  la  puriOcation  du  céâioD. 
«•,  1054. 

Wells  (H.  L.)  et  Beariwîley    II. P. 
Recherches  sur  les  nitrate.*  di>ub)(«» 
«6,  1052. 

Wells  (H.  L.)  et  Metxokh  P.  i^ 
Sur  un  sel  de  Tan timoi oe  quadri fi- 
lent, «6,  1051.  ~  Sur  le«  nitrate» 
acides,  9S,  1051. 


TABLE  DES  AUTEURS. 


12S3 


Wbnzel  (F.).  Voy,  Kaufler  (F.). 
'Wbnzbl  (G.).  AdioQ  du  brome  ol  du 
Bulfbre  de  carbone  sur  les  combi- 
naisons m<'*lhyl6nique8  sodées,  €6, 
901.  —  Sur  l'action  des  halogènes 
et  du  sulfure  de  carbone  sur  les 
dérivés  méthyléniqucs  sodés,  tB6, 
198. 

—  Voy.  SiMOMs  (H.). 

Werder    (J.|.    Dosage    du    mercure 

dans  Turine,  «I,  4o6. 
W^EH^iER  (A.).  Sur  les  composés  stéréo- 
isomériqucs  du  cobalt*  S6,  886.  — 
Sur  les  sels  1.6-ehloronitritodiéthy- 
lène-diaminocobaUiqueMf    €6,   888. 

Werner  (A.)  et  Gerb  (L.).  Sur  les 
dérivés  1.2-chloronitritodiélhylène- 
fliamino-cobaltic|ues,  SU,  889. 

Werner  (A.)  et  Gi'bser  (A.j.  Sur  les 
hydrates  du  chlorure  chromique, 
<«,  1124. 

Werner  (A.)  et  Hum^hret  (E.).  Sur 
les  sels  dinitrodiéthylènc-diamino- 
cobaltiques  stéréo-isomériques,  €6, 
886. 

Werner  ^A.)  et  Kunz  <J.).  Sur  les 
phénantbrylaroines,  tB6,  1090. 

\Ne«8ely(L.\.  Sur  un  aldol  résultant 
de  la  condensation  de  l'aldéhyde 
isobutyriquo  avec  l'aldéhyde  formi- 
que,  96,  8*.l3. 

Wkst  m.  h.).    Voy.  LowRT  (T.  M.). 

Weszblsxky  (von).  Nouveau  dosage 
volutnétrique  des  bromures  en  pré- 
sence de  chlorures  et  d'iodures,S6, 
806. 

Weteel  (G  ).  Les  substances  organi- 

3ues  des   coquilles  de  Mytilus  et 
e  Pinna,  M,  31. 
Wetzel  (J.).  Perfectionnement  à  l'ap- 
pareil à  potasse  do  Geissler,  S6,78. 

Wetzlicu  (A.).  Vo/.WALTHER(H.VOn). 

Wharton  (F.  M.).    Voy,   Frankland 

(P.  F.). 
AVheeler  (A.  S.).   Sur   la    réduction 
•    de  l'acide  déhydromucique,  S6, 1 109. 
'W'Hr.ELER  (H.  L.).  Amidiuc-thio-urées, 

corrections  les  concernant,  S6, 692. 

W^HEELER  (H.   L.)    et    AUSTIN  (G.  K.). 

Transposition  moléculaire  dans  la 
série  des  éthers  thiocarbamiques 
subtitués  ;  sur  les  dérivés  de  l'acide 
phénylimidotbiocarboniaue  et  des 
Mhers  tbiosemicarbazidiqnes,  %^, 
390. 

WuEELER  (H.  L.)  et  Johnson  (T.  B.). 
Sar  les  éthers  acétyl-  et  bcnzoyl- 
iminotbiocarboniques,  ItB,  1096. 

WuBBLER  (H.  L.)  et  Merhiam  (H.). 
Sur  l'action  des  thiocy anales  et 
isothiocyanales  alcoylés  sur  les  Ihio- 
acides,  «6.  677. 

Whetham  (W.C.  D.).  La  di«.socialion 
des  solutions  au  point  de  congela- 
UOD,  «•,  838. 


WiCHBLHAUS  (H.).  Appel  à  la  pru- 
dence dans  l'emploi  de  l'acide  diazo- 
benzone-sulfonique,  <6,  489. 

WiEDERMANN  (F.).  Voy.  Langer  (Th.). 

WiLDERMANN  (M.).  Ls  cryoscopic  en 
solutions  étendues  et  la  théorie  des 
solution.s,  «6.  596. 

WiLKE  (VV.).   Voy.  Krafft  (F.). 

VViLLBNZ.  Un  mot  sur  les  11 1  très  tan- 
nés, ft^,  708.  —  Sur  un  succédané 
de  la  céruse,  SS,  992. 

WiLLGERODT      (C.)      et     ArNOLD      (E.). 

Transformation  de  la  p-nitraniline 
en  triiodo-,  tétraiodo*  et  pentaiodo- 
benzènes  et  éludes  des  produits 
intermédiaires,  S6,  1146. 
WiLLOERODT  (C.)  cl  Er.nst  (W.).  Sur 
les  dérivés  du  diiodonitrol)enzène 
symétrique  avec  l'iode  polyvalent, 
«6,  1148. 

WiLLGERODT  (C.)    Ct    JaDLONSKI     fS.). 

Sur  les  acides  quino-A  :  i9-a-phônyi- 
et  quinowi  :  />-a-méthylquinoléine- 
v-carboniques,  96,  180. 

WiLLGERODT  (C.)  et  Néandbr  (E.  vod). 
Sur  les  acides  quino-a  :  p-x-phényi- 
et  quino-s  :  p-a-méthylquinoléine-Y* 
carboniques,  96,  181. 

WiLLGERODT     (C.)    et     ReGGATZ    (H.). 

Sur  les  composés   iodosés,  iodylés 
et  d'iodinium  qui  dérivent  des  mési- 
tylènes  iodé  et  chloré,  96,  397. 
Williams  (P.).  Voy.  Dawson  (H.  M.). 

WiLLSTABTTER    (R.)   et    lOLAUER    (F.). 

Action  de  l'acide  hypochloreux  sur 
les  aminés  tertiaires,  9S,  111. 

WiLLSTAETTER  (R.)     tt     LeSSINO    (R.). 

Formation  en  partant  de  la  quinite 
d'un  carbure  d'hydrogène  C"H'% 
«6,  434. 

W11.SMORE  (N.  T.  M.).  Sur  les  poten- 
tiels d'électrodes,  ««,  878. 

WiLsoN   (D.  R.).    Voy.   Luther  JR.). 

WiLSON  (H.  A.).  Vov.  Smithells  (A.). 

WiNKELBLECH  (K.).  Sur  les  électro- 
lytes  amphotères  et  les  sels  internes, 
<e,  1036. 

Winkelmann  (A.).  Observations  sur  le 
mémoire  de  Woringer  (B.),  <6,  864. 

Winklbr  (C).  Chimie  inorganique  et 
chimie  physique,  €6,  241. 

Winkler  (L.  W.).  Sur  la  solubilité 
des  gaz  dans  Teau,  <6,  949.  —  Do- 
sage du  calcium  et  du  magnésium 
dans  les  eaux  naturelles,  ttB,  955. 
—  Sur  la  valeur  de  correction  du 
ménisque  du  mercure,  €6,  10('>6. 

Winter  (B.).  Voy,  Fischer  (A.). 

WiNTREBERT  (L.).Sur  quclques  csmyl- 
oxalales,  «S,  693. 

WisiNGER  (0.).  Sur  quelques  dérivés 
de  la  pyrocatéchine,  €6,  1132. 

WlSLICENUS     (W.)     ct     KORDER      (H.). 

Sur  une  migration  intra moléculaire 
dos  groupes  acylés,  €6,  286. 


80C.  CHIM.,  3*  8£r.,  t.  xxv-xxvi,  1901. 


78 


1284 


TABLE  DES   AUTEUHS. 


WiTT  (0.  N.)  et  Theel  (W.).  Sur  les 
terres  de  la  cérite,  S6,  2. 

WiTZ  (R.).  Voy.  Hantzsch  (A.). 

WoERNEB  (E.)  et  Thierfelder  (li.). 
Recherches  sur  la  composition  chi- 
mique du  cerveau,  €6,  327. 

WoHL  (A.)-  Sur  les  amino-acélals  et 
les  amino-aldéhydes,  S6,  974. 

WoHL  (A.)  et  Neuberg  (C).  Contri- 
bution à  l'étude  de  Taldéhyde  glycé- 
rique,  S6,  371. 

WOHLGEMUTH  (J.).  V^0[^.  NeUBERO  (C.>. 

WoHLK  (A.j .  Préparation  de  Taciae 
acrylique  à  partir  de  la  glycérine, 
<6,  373. 

—    Voy.   BiLLMANN  (E.). 

WoLF  (C.  G.  L.).Electrolyse  du  chlo- 
rure do  sodium,  S6,  523.  —  Point 
de  fusion  de  Thydrato  de  chloral, 
se,  534.—  Point  de  fusion  de  Péthcr 
formylphénylacétique,  S6,  534. 

WOLFFENSTEIN     (R.)     et    GrOLL    (F.). 

Sur  Tiodhydrate  d'hydroxylamine, 
9B,  9i9. 

—  Voy.  Kattwinrel  (P.). 

WOLPERT  (E.),  Vov.  Busoii  (M.). 

WooD  (ï.  B.).  Voy.  Adie  (T.  A.). 

WooDMAN  (A.  G.)  et  Cayvan  (L.). 
Dosage  des  phosphates  dans  Teau 
potable,  se,  {m. 

WoRiNGER  (B.i.  Sur  les  tensions  de 
vapeur  d'une  série  de  corps  benzé- 
niques,  S6,  863.  —  Réponse  à 
M.  Winkelmann,  S6,  864.  —  Sur 
la  dispersion  rotatoire  de  l'acide 
malique,  S6,  1033. 

Wroblewski  (A.).  Sur  une  méthode 
de  cristallisation  permettant  d'éviter 
la  formation  de  croûtes  à  la  surface 
de  la  dissolution,  S6,  1028. 

WaocHEM  (J.  von).  Voy.  Mylius  (F.). 

Wyroi;boff  (G.).  Sur  les  oxalates 
doubles  complexes,  SS,  98.  —  Re- 
cherches sur  les  solutions,  S5, 105. 
—  Sur  les  sels  complexes  de  chrome, 
SS,  5t>4.  —  Sur  les  colloïdes,  S5, 
994,  1016. 

Wys  (J.  J.  A.).  Contribution  à  l'élude 
de  l'huile  de  Macassar,  S6,  731. 


YouNG  (G.)  ot  Eyrk  (  VV.).  Oxydation  de 
la  bonzalthiosemicarbazone,  S6, 225. 

YouNd  ((i.)  et  Oates  (\V.  H.;.  Con- 
tribution à  la  chimie  des  triazols  ; 
lm<^thyl-5-oxylriazol,  S6,  782. 


YouNo  (S.).  Pressions  de  Tapesr, 
volumes  spécifiques  et  consUots» 
critiques  de  Toclane  normal,  SC,  71 
—  Sur  la  conductîbiiilé  éleclrUjae 
du  chlorure  stanncux  et  de  Tacide 
chlorhydriquo,  S6,  339. 

Youiso  (S.)  et  FoRTEY  (E.  C).  Pr«- 
sionsdc  vapeur,  volumes  8pr>cifiqo«» 
et  constantes  critiques  du  diisopro- 
pyle  et  du  diisobutyle,  Ml,  72, 


Zagrebin  (W.).  Sur  les  constante*  de 
vitesse  de  la  formation  des  ethers 
simples,  «•,  859. 

Zah.n  (0.).  Sur  l'acide  o-amîdosalto- 
lique,  se,  417. 

Zalesri  (J.).  V'ov.  Nbncki  (M.). 

Zawidzki  (J.  von).  Sur  la  compositioa 
des  couches  superficielles  de»  isola- 
tions aqueuses,  !M,  873.  —  Sur  !«« 
tensions  do  vapeur  des  mt^litages 
liquides  binaires,  S6,  87?. 

Zengeus  (C).  Sur  la  théorie  de  la 
catalyse  chimique.  S6,  241.  —  ^'ar 
le  dosage  volumétriquo  du  f«r  et  (W 
rétain  au  moyen  du  chlorure  stan- 
neux,  96,  105J. 

Zernop  (V.).  Sur  l'ioduratioo  par  le 
chlorure  et  le  bromure»  d'iode,  SC. 
465. 

Zeynbk  (R.  V.).  Sur  rhématine  H 
r  bémochromogène  produits  par 
l'action  de  la  pepsine  chlorhydnq«« 
sur  l'oxyhémoglobine,  1B6,  316. 

ZiNCKB  (Th.).  Sur  l'action  de  l'acide 
azoteux  sur  les  dérivés  chlorée  «t 
bromes  des  phénols,  !B#,  404  -- 
Sur  l'histoire  des  quinols.  M,  rû7. 
—  Action  de  Tacide  hypochloreoi 
sur  l'acide  diazobenzène-sulfontqae, 
«e,  1099.  —  Sur  l'action  de  l'acid* 
azotique  sur  les  dérivée  halogéoA» 
du  paracrésol,  9St  1131. 

ZsiGMONDY  (R.).  Remarques  au  su>t 
d'sn  mémoire  snr  la  nature  oc* 
solutions  métalliques  dites  colloïda- 
les, se,  884. 

ZuMBUscH  (L.  von). Sur  la  bilifuscioe. 
SU,  816. 

ZoNiNO  (V.).  Déshydratation  de  II 
sélônite  et  hydratation  de  ranhvdnff. 
se,  525. 

—  Voy,  Magnanini  (G.). 

Zweroer.  Voy.  Skraup. 


TABLE  ANALYTIQUE  DES  MATIÈRES 

(tomes    XXV    ET    XXVI,   TROISIEME    SÉRIE,   ANNEE   1901,    «ft   ET  «•) 


Abiénique  (Ac).  Extract,  de  la  tér»^,- 
benthine  de  Strasbourg.  Propr.,  ItB, 
64  {TschJrch,  WoJgel). 

Abiktinolique  (Ac).  Extract,  de  la 
térébenlhine  de  Strasbourg.  Isom. 
oe  et  p.  Propr.,  Stt,  G4  [fschirch, 
Woigvl), 

Abiktolique  (Ac).  Extract,  de  la  té- 
rébenthine de  Strasbourg.  l'ropr., 
ItS,  64  (Tschirch,  WoigoJ). 

ABiÉTORÉskNE.  Extract.  de  la  téré- 
benthine de  Strasbourg.  Propr. ,  %B, 
&k(Tachirch,  Waigol), 

AB8ORPTJ0N.  Voy,  Bandes. 

ACÉCULORPLATI.NE.    Voy.    PlaTINE. 

AcÉNAPHTÈNE.  Héduct.  par  H  en  prés. 
de  Ni  et  Cu,  «S,  blO  (Sabatior, 
ScDdercas). 

—  (TÉTRAHYDRO-).  Form.  par  réduct. 
de  racénaphiène,  ItS,  élO  {Saba- 
tier^  Scodt'reDs). 

AcÉNAPHTÈNE-QUJNOffE.  Act.  de  la 
pbénylhydrazinc,  S6,  89G  (PetrcD- 
Ko-Kritschcnko,  Eltscbaniuof) . 

ACÉTAL.    Vo^V.  ACÉTUKE   (Aid.). 

AcÉTALs.  Limite  et  vitesse  de  form., 
SS,  340.  —  Act.  do  déplacement 
des  alcools,  <S,  488,  575  {Dclé- 
pine). 

AcÉTAMiDE.  Ion.  sur  la  solub.  des 
osazones,  96,  30  {Noubcry).  — 
Aot.  du  dér.  sodé  sur  les  iodurcs 
alcool.,  les  chlorures  d'acides,  etc., 
comb.  mol.  avec  Nal,  NaBr,  HB, 
573,  075  [Titherloy).  —  Oxydation, 
««,  1129  {Jolies). 

—  (Cyao-).  Cond.  avec  les  nitrosodi- 
métbyl  -  et  nitrosodiéthylanilines, 
M,  91  (Sachs).  —  Cond.  avec  la 
dicblorindone,  S6,  1U5  {Laogcr^ 
WiederiOêDD).  —  Cond.  avec  l'élher 
métboxymétbylène  -  acélylacétique  , 
%%,  228.  —  Comb.  avec  CHCI',  «6, 
229  {Errera). 


I  —  [laosulfoeyaD').  Identité  avec  la 
thiohydantoîne,  «6.  137  {FrcrichSy 
Bcckuris). 

AcÉTAiiiDK  (Di-).  Form.  dans  Tact, 
du  chlorure  de  benzoyle  sur  Tacé- 
tamide  sodée,  «6,  573,  574  {Tither- 
loy), 

AcÉTAiiiDE   (Ethtl-).     Voy .    Ethyl- 

AMINE. 

AcÉTAMiDE  (Tri-).  Form.  dans  Tact, 
du  chlorure  de  benzoyle  sur  Tacc- 
tamide  sodée,  S6,  573  (Tiiherlcy). 

AcKTANiLiDE.     Voy.     Aniline    (Aciî- 

TTL-). 
'    ACÉTHÉMINE.    Voy.    HÉMINE. 

Acéthydhoxamique  (Ac).  Form.  au 
moyen  de  l'ac.  hypoazoteux  et  do 
Tald.  acétique,  «8,  519  {Aaqeli, 
AngcUco).  —  Form.  par  oxyd.  do 
l'acétaldoxime,  Propr.,  %B,  992 
{Bambcrgcr,  SchcuU). 

ACÉTIMINO-ÉTHYLIQUE(AZ-a-NAPHTYL-) 

(Elher).  Form.  dans  Tact,  de  C'H*I 
sur  Tacétyl-iz-naphtylamine  en  prés, 
de  Ag*0.  Propr.,  sels,  2e,  988 
{Landcr). 

—  (Az-P-Naphtyl-)  (Ethpr).  Prép. 
à  part  de  racétyi>naphtylamine. 
Propr.,  sels,  26,  988  {Landcr). 

—  (Az-PHÉNYL-)(Ether).  Prép.  à  part, 
de  racélanilide,  26,  988  (Under). 

—  (Az-o-ToLYL-)  (Elher).  Prép., propr., 
sels,  26,  988(/.ônJe/-). 

—  (Az-p-ToLYL-)  (Kther).  Prép., 
propr.,  sels.  26,  988  {Landcr). 

Acktimino-mkthylique(Az-o-Tolyl-) 
(Ether).  Prép.  par  éthylation  de  l'acé- 
tyl-o-toluidine  en  prés,  de  Att*0, 
26,  988  {Landcr). 

Acétique  (Ac).  Const.  therro.  de  Tac. 
et  de  l'éthcr  éthyl.,  25,  361  [Dde- 
pJne).  —  Comb.  avec  la  diphényl- 
carbodiaziiie.  25,  378  {Cazeneuve). 
—  Act.  sur  les  carbonates  alcalino- 
terreux  en  présence  d*alcool  et  d'a- 
cétone. 26,  394  (Vallée).  —  Form. 
dans  1  act.  du  bacillus  tartricus  sur 


div.  sucres  et  tartrates,  25,  415 
{Grimbert).  —  Act.  sur  le  nitrate 
de  bnicine,    26,    428,  532    {Caze- 


123J 


TAULE  DES  MATIÈRES. 


Dcuvc).  —  Gond,  de  l'éther  élhyl. 
avec  le  pyromucate  d*étbyle,  86, 
440  [BouvcauH).  —  Comb.  avec  la 
diphénylcarbazide,  8S,  450  {Caxe- 
aeuvo),  —  Densité,  viscos.  et  lens. 
supcrf.    des    élbers   benzyliquc    et 

§éranylique,  85>  521  {Jcancardt 
'atic).  —  Ad.  do  bromure  de  Mg- 
iso-amyle  sur  les  étbers  méthyl.  et 
élhyl.,  SS,  526  {Grignard).  — 
Pouv.  rolal.  de  rétheriso-aniyl.net., 
«5,  549  (Guyt') .  —  Elhérif.  du  lina- 
lol,  du  géraniol  et  du  Ihymol,  85, 
885,  88y,  892,  *I5G  {Charabot,  Hè- 
bcri^,  —  Forui.  des  étbers  étbyl., 
méthyl.,  et  amyl.  dans  Tact,  du 
chlorure  d'acétyle  sur  les  oxydes 
d'éthyle  cl  de  méthyl-iso-aroyle  en 
prés.de  ZnCl',  8S,  896  {Descudé).— 
Infl.  sur  la  solub.  de  racélale  de  Na, 
«5.  961  (Enklaar),  —  Poids  moléc. 
à  la  lemp.  d'ébull.,  8S,  963  [do 
Forera  na),  —  Prép.  et  propr.  des 
brom-    et    iodacétinos    du    glycol, 

85,  971  (Htiary).  —  Form.  dans  la 
déc.  de  la  cire  de  figuier,  8S,  980 
[Griistoiîf  Sack).  —  Form.  dans 
i'acl.  du  ferment  mannitique  sur 
div.  sucres,  85,  991  Gayon,  Du- 
bourg),  —  Form.  de  Tac.  sul Tonique 
par  déc.  de  Tac.  acétone-trisulfoni- 
quc,  8S.  1012  (DeJépiac).  —  Sel 
luti^ocoballique,  8S.  iOm  (Klobb).  — 
Vit.  d*acl.  sur   les  nuiines  aromat., 

86,  14  {McuscboutkiDii).  —  Indice 
de  réfracl.  de  la  Iriacéline  de  la 
glycérine,  86,  03(Par//i6i7,  Vc/scd). 

—  Form.  dans  l*act.  de  H*0*  sur 
C*H%  86,  87  {Cross,  Bevaii,  HH- 
bcry).—  Comb.  mol.  avec  les  oximes 
du  benzile  et  du  cétoxytélrahydro- 
triphénylbeozéne,  86.  121,  122  (Po- 
trcnko- Kritscbonko,  Kasanczky) . — 
Infl.  de  div.  ag«>nts  catal.  sur  la 
dissoc.  de  Téther  étbyl.,  86,  261 
{Eulcr).  —  Infl.  des  sels  sur  la 
sépar.  de  Cl  et  Br  par  KMnO\  86, 
163  [Jannaschf  Koclitz).  —  Prés, 
de  l'élher  géranyl.  dans  l'huile  d'eu- 
calyptus, 86,  239  (Smith).  —  Dis- 
soc. en  sol.,  86,  241  (Zeogniis).  — 
Prés,  dans  les  coriaria,  86,  267 
[EHstcrfield,  Aston).  —  Pn^s.  dans 
l'essence  de  sabinc,  86,  269 
(Fromm).  —  Prés,  de  Tac.  glyoxy- 
lique  dans  Tac.  acétique  du  com- 
merce,  86.  272    {Hopkios,    Cote). 

—  Prés.de  l'élher  bcnzyl.  dans  l'es- 
sence de  jasmin,  86, 30vl  (Hi'sso). — 
Comb.  de  l'éther  étiiyl.  avec  l'hé- 
mine,   86,   322  {Nencki,  Zalcski). 

—  Kcl.  sur  la  peptasc  d'orge,  86, 
iW3  (Wmss).  —  Prés,  dans  l'huile 
de  Lilé,  86,  Soi  {VulttU  Gibson).  — 
Act.  sur  l'iodure  d'Az,  86,  356 
{Chattawayt    Stovens).  —  Transf. 


en  ald.  formiquo  par  oxjd.,  86, 
370  {MulUken,  BrowD,  Frencày^ 
Prés,  de  l'élher  méthyl.  dans  rboîle 
de  bois,  86,  4:^  (Frapn).  —  Do- 
sage, 86,  442,  443  (Sparrr).  —  Art, 
de  la  lipase  sur  rèlber  éihyl.,  86, 
445  {Kastlc^  Loevenhart).  —  Tri- 
bol  uminescence  du  sel  d'urcfio,  86* 
458  {Tschugaeff).  —  Act.  de  I  etBr 
en  prés,   de  P,  86,  445    \Xcmof^. 

—  Cond.  de  l'élher  élhyl.  avtJt 
Tald.  benzoïque,  86,  472  {iâichffh- 

—  Poids  mol.  en  sol.  dans  AzC, 
86,  527  {Bruni,  Berti).  —  Fropr. 
Iherm.  de  Tac.  surfondu,  8C  âi7 
{MorescbiDi).  —  Propr.  de  t'élbar 
du  peroxyde  d*élhyle,  86,  531  (^«e- 
yer,  VUligcr).  —  AcL  de  réiher 
élhyl.  sodé  sur  le  bromure  de  dimé^ 
Ihyllrimélhyléne,  86,  5:&  ilpmlirt. 

—  Conduct.  éleclr.  cl  bydrol.  da 
sel   de  Na,  86,  597   \Waikvr).  — 

—  Relal.  entre  la  conduct.  elecir. 
et  Tact,  toxique  sur  les  poifla^oos. 
86,  613  {Kahleaborg,  Afehiu  — 
Ëlectrol.  du  sel  de  K,  88.  615  fPt^ 
terscD).  —  Vit.  de  Torm.  des  élben* 
phénoliques  et  alicycliquaa,  88, 
615  (Panoi).  —  Inn.  du  sel  de  Mo 
sur  la  vitesse  d'oxyd.  des  m>\.  oxa* 
liques,  86,  65'J  iJorissen^  B^jfben 

—  Vil.  do  sapon.  de  rétlier  metbyl 
en   préi*.  d'acétone  et  de  glvoériitr. 
86,   65)   {HemptioDo).  —   Vit.   da 
sapon.  de  l'élher  élhyl.  par   llc(    el 
BavOH)",    86,    6ri9    [Gold%ebmkH\ 

—  Dissoc.  des  sels  de  Na  et  K  dana 
l'eau  et  les  aie.  méthyl.  et  <>lb>l.. 
86,  660  {xfoD(is).-^  Solub.  de  létlH-r 
élhyl.  dans  les  sol.  aallnea,  86, 
674  {Euler).  —  Acl.  de  Na  H  da 
benzoale  d'élhyle  sodé  ^mr  l'éthT 
élhyl.,  86,  677  {Rrformatuky  .  — 
llydrol.  des  éthers  isoam} lique  «1 
isobulylique  en  prés,  de  div.  mé- 
taux. 86,  7.16  (Suie).  —  Inn.  sur  la 
vit.  d'bydrol.  de  COS,  86, 8b*i  Muck- 
bock),  —  CoeflT.  de  partase  entra 
l'eau  et  la  saponine,  86,  873  {Za^ 
widzki),  —  Chai,  do  neutral.  par 
KOH  et  AzH'  alcool.,  86,  874  Ta- 
natar^  Kiimeako).  —  Form.  dans 
la  rermenl.  du  lait  et  du  fflucod^e, 
86,  929  {EmmerJing).  ^  Lafl.  de 
l'ac.  ot  des  sels  sur  la  di<iuM>c.  dé 
As*0*  dans  Teau,  86,  1032  iùrur- 
kor).  —  Infl.  des  sucres  sur  La  »a- 
ponif.  de  l'élher  élhyl.  par  NaOH, 
86,  1041  {CoboD).^  Inn.  dos  ooik- 
électrol.  sur  la  saponif.  des  èlhars, 
86,  1048  {KuHgrecD). 

—  {AmiDO')  (Ac.  ),  {8ya,  OLtoe- 
colle).  Formation  par  red.  de 
l'élher  nitroacéUqoe,  8S,  S40  tBoth 
veault,  Wahl),  -—  Form.  par  oxyd. 
de  Tac.   urique,  85,  383    [Hugott' 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1287 


oenq).  —  Comb.  avec  Tac.  benzoï- 
ope  dans  le  rein,  ItS,  703  {AboJous, 
Wbaut).  —  Form.  par  péd.  de 
l'ôlbor  Dilro-acétique.  Cood.  arec 
ritocyanale  de  phényle,  tK8,  922 
{Wahl).  —  Form.  par  déc.  des 
albumines  d*os  de  bœuf,  itS,  941 
(Etard).  —  Neutral.  en  prés,  de 
div.  indicateurs  el  des  phosphates, 
ItS,  965  {Berthelot).  —  InH.  sur  la 
solub.  des  osasones,  S6,  30  [Neu^ 
berg).  —  Form.  par  décomp.  de  la 
conchioline,  S6,  31  {WetzcJ),  — 
Ad.  sur  U  glycérine,  1M,  89  (Bal^ 
bianOy  Trasciatti).  —  Act.  du 
chlorb.  de  glycine  sur  COAzK  et 
CAz^K,  )e6,  311  (Marries,  Maurus). 

—  Form.  par  autolyse  de  Textrait 
de  foie,  M,  318  iJacoby).  —  Act. 
de  AzO*Na  et  HCl,  «6,  333  (Jo- 
ehem),  —  Act.  de  KMnO',  ««,  ^. 

—  Form.  par  oxvd.  des  bases  puri- 
ques,  %û,  576  (folles).  —  Prép.  et 
propr.  de  Téther  ôthyi.;  cond.  avec 
réther  acétylacélique ,  raeétylacé- 
tone,  Tacétonylacétone ,  Tisosulfo- 
cyanate  de  phényle,  COCl'  et  CS", 
S6,  742.  —  Form.  i  part,  des  ro- 
gnures de  corne,  )t6,  744  {E,  FiS' 
cher).  —  Oxyd.  de  Tac.  et  de  l'élher 
étbyl.  par  KMnO\  «•,  816  [Jolioa). 

—  Oxyd.  par  KMnO*,  ««,  899 
j  Vory«ender).  —  Transform.  dans 
rorganisme,  S6,  938  (Lang).  — 
Porm.  par  oxyd.  des  alburoin.,  %%i 
940  (Jolies).  —  Dissoc.  des  sels, 
%e,  1037  (Winkelbloch), 

-  (Bis-azoxy-)  (Ac).  (Syn.  Triazoxy- 
agétique].  Prép.  au  moyen  de  Tac. 
bifi-diazo-acéttque.  Propr.,  sels, 
éthers,  <«,  689  (Haniiaeh,  Leh- 
monn). 

-  (Bis-diozo-)  (Ac).  tâyn.  Triazo- 
A<:i£TiQUE].  Act.  do  Br,  de  AzO*. 
Form.  par  roduct.  de  Tac.  bis-azoxy- 
acétique,  96,  689  (Hantiscb,  Leh- 
mann), 

'  (Brom-)  (Ac).  Act.  sur  la  pyri- 
dine,   ItS,   528  (Simon^  DubreuU). 

—  Cond.  de  Tétber  éthyl.  avec  les 
chloro-  et  bromo-phénols  sodés, 
^6,  44  (Biscboff).  —  Cond.  avec 
r s-mélhylisobeptenone,  S6, 3 JO  (  Tie- 
mana),  —  Act.  de  l'éther  éthyl. 
sur  la  benzamide  sodée,  tB6,  573 
{Tiiberlcy).  —  Cond.  de  Téther 
éthyl.  avec  le  ti-ot^diphénylimidazol, 
itm,  1000  [KuDckoU,  Donath), 

-  \Cblor-)  (Ac). Pouv.  rolat. do Téther 
iso-amyl.  act., «S,549  (Go/e).  — Act. 
mir  Tac  anthranilique  et  Tac  phé- 
nylglycine-o-carbonique,  S6,  74 
{Vorlaeader,  Mummo).  —  Act.  de 
KSH,  CAzK,  CAzSK  sur  lis  ami- 
Ma   aik)roat.,    1S6,    135    iGrotbc); 

\,  136  (Frerichs,   Bcckurts).  — 


Cond.  avec  la  thio-urée,  S6,  137 
(FrcrIcbSt  Beckurts).  —  Propr.  du 
sel  de  morphine,  S6,  287  (Salzer), 

—  Form.  à  part,  du  glycoeolle,  HB, 
333  (Jochom),  —  Comb.  avec 
Tac  o-aminosalicvlique,  IB6,  417 
(Zabà).  —  Cond.  du  chlorure  avec 
la  pbénacétine  en  présence  de 
AlBr»,  «6,  486  (Kanckell)..-^  Act. 
sur  la  chlorallylthio-urée,  %By  497 
(Dixon),  —  Cond.  du  chlorure  avec 
rélhylbenzéne,  le  cumène,  le  mésity- 
léne  et  le  cyroéne  en  prés,  de  AlCr, 
«6,  622  (KuDckell,  Koritzky),  — 
Act.  sur  les  o-  et  p-toluidines,  €6, 
630  (Steppes),  —  Cond.  du  chlorure 
avec  les  acétamides  aromat.  et 
AlCl»,  «6,  633,  634  (Kuackell).  — 
Ad.  sur  COS,  IMySbtiBuchbock), 

—  Chai,  de  neulral.  par  KOH  et 
AzH'  alcool.,  S6,  874  (Tanatar, 
KUmenko).  —  Cond.  avec  le  phé- 
nvlglycine,  IB6,  900  {VorlaeDder, 
Mumme).  ^  Cond.  du  chlorure 
avec  l'acétylmésitylène  et  A1C1\  S6, 
985  (Kuackell,  Hildobrandt).  — 
Comb.  de  l'éther  éthyl.  avec  le  |i-a- 
diphénylimidazol,  M,  1000  (Kuae- 
kell,  Donath).  —  Comb.  de  l'éther 
éthyl.  avec  le  benzoyidithiocarba- 
mate  de  benzyle,  S6,  1097  (  W/ice- 
7er,  Johason). 

—  —  (Di-)  CAc).  Pouv.  potat.  de 
l'éther  iso-amyl.  act.,  9^^  549 
(Guye).  —  Cond.  avec  la  pyrocaté- 
chine  et  le  pvrogallol,  S6,  171 
[Bruhns),  ~  Act.  sur  COS,  S6, 
862  (Bucbbock). 

—  —  (Tri-)  (Ac).  Pouv.  rolat.  de 
l'éther  iso-amyl.  act.,  SS,  51'J 
(Guyc).  —  Poids  mol.  en  sol.  dans 
AzO«,  se,  527  {Bruni,  Sorti),  — 
Act.  sur  COS,  se,  862  (Bucbbock^. 

—  Form.  de  l'éther  trichloréthyl. 
dans  l'act.  de  l'éthylate  d'AI  sur  le 
chloral,  Se,  967  {Tistchcnko), 

—  (Cyan-)  (Ac).  Cond.  des  éthers 
éthyl.  et  amyl.  avec  le  formiato 
damyle,  S5,  15.  —  Cond.  des 
éthers  avec  les  orlhoformiates  et 
l'anh.  acétique,  SS,  19  (Bollomont), 

—  Prép.;  cond.  avec  les  ald.  aro- 
mat., es,  593  (Fiquct).  —  Act.  de 
l'éther  sodé  sur  les  chlorures  d'o-, 
jn-  et  p-nitrobenzoyle ,  SI»,  695 
[Mavrojannis] .  —  Constit.  de  l'éther 
éthyl.  sodé,  Se,  42  [Thorpo).  — 
Cond.  de  l'éther  éthyl.  avec  la  -y- 
bromindone,  Se,  108  (Schtossbcrg). 

—  Cond.  de  l'éther  éthyl.  avec  le 
chlorure  de  /^^anobenzylc,  Se, 
113  [Mosos).  — >  Form.  des  anilides 
au  moyen  des  chloracétanilides  et 
de  CAzK,  se,  135  {Grotho).  — 
Act.  de  Br  sur  l'éther  sodé,  Se, 
201   (Wenzel),  —  Act.  de  iJr  sur 


i2â8 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


le  dér.  sodé  de  Téther  brome,  S6, 
202  (Errcrêf  Pcrciabosco).  — Gond, 
avec  le  dirai,  «e,  2J9  (Tiemann). 
—  Gond,  de  l'élhcr  ^thyl.  avec  la 
ni  trosomélbylaniline,  %By  hS^iSachs^ 
Biy).  —  Gond,  de  l'élher  élhyl. 
avec  l'acélonc,  <6,  676  {Komppa). 
,—  Acl.  sur  div.  diazoïques.  Prép. 
et  propr.  des  hydrazoaes  o-  tih- 
môlhoxy-,  p-élhoxy-,  o-carboxy-phé- 
oylées,  diphénylce,  dilolylées,  dia- 
nisylées,  p-nilrophénvlée,  S6,  708 
{Lax).  —  Gond,  avec  Vurée,  la  m6- 
thylurée  et  la  diméthylurée  sym., 
«e,  755,  756,  758  (Traubc).  —  Act. 
de  Br  sur  IVlber  étbyl.  en  prés,  de 
CS\  «e,  798  (Wenzcl). 

{BromO')   (Ac).  Acl.  de  Télher 

éthyl.  sur  l'élher  cyanacélique  sodé, 
«6,  202  {Errcray  Pcrciabosco), 

[MéihylèDo-)    (Ac).   Prép.    des 

élhers  mélhyl.,  élhyl.  et  amyl.  des 
dér.  aminé,  aoilidé,  hydroxylé, 
éthoxylé  et  mélhoxylé  à  part,  des 
orlhoiormiates  et  des  étbers  cyana- 
céliques.  Propr.,  S5,  20,  27,  36, 
40,  45  [Bollomont). 

—  [Diazo')  (Elher).  Gond,  avec  Tac. 
tétrabydrobenzoïque,  tM,  il 4  (Bra- 
ren^  Buchner).  —  Transf.  en  dér. 
pyrazolique,  It^y  554  [Buchner ^ 
hcids).  —  Form.^ar  oxyd.  de  lac. 
hydrazo-acétique,  V6, 691  (Hantzsch^ 
Lchmann), 

—  (Hydrazo-)  (Ac).  Prép.  par  réd. 
dos  ac  bis-azoxy-  ou  bis-diazo-acé- 
tiaue.  Propr.,  sels,  éthers,  €6,  690 
[Haatzscb,  Lehmann). 

—  (HydroxylamiDO')  (Ac).  Form. 
de  1  otiier  élhyl.  par  réd,  de  Téthcr 
nitro-acétiquu.  Propr.,  cond.  avec 
risocyanalè  de  phényle,  !S5,  924 
[Wahî). 

—  (lodo-)  (Ac).  Prép.,  propr.,  S6, 
465  [Zcrnof). 

—  [Nili'O')  (Elher).  Prép.  à  part,  de  l'é- 
lher nilrodiméthylacrylique.  Propr., 
sels,  «S,  840,  810,  921  [Bouveault, 
Wahl).  —  Form.  i  part,  de  Téther 
nilromaloniquc.  Propr.,  sels,  9S, 
695,  9il  [Wahl).  —  Acl.  de  HGI, 
leS,  709,  1011  (B ou  veau] t.  Boa- 
gcrl). 

—  iSulfocyViD')  (Ac).  Prép.  des  ani- 
lides  à  part,  acs  cbloracetanilides  ; 
pi-opi-.,  ««.  1S6  (Grolhv,  Froricbs, 
Btickurts).  —  Prép.  et  propr.  de  la 
mélhylanilide,  de  réthylanilido  et 
de  la  p-toluidide,  586, 136  {Frericbs, 
Bockuris).  —  Comb.  de  Téther 
cthyl.  avec  Tac.  thiobenzoïquc,  !M, 
10'J7.  —  Prép.  et  propr.  de  Téther 
ph<'nyl.  ;  comb.  avec  I  ac  thiot>en- 
zoique,  ««,  1098  (Whcelor,  Joba- 

SOD), 


—  (TTiio-)  (Ac).  Gomb.  arec  U  bea- 
zylidène-et  la  Irichlorélh}  lidène4ta- 
auiline,  «6,  588  (Eibncr),  —  Om\>. 
avec  les  isosulfocyan.  de  méihffe^ 
éihyle,  etc.,  S6,  679  (U'/weif/. 
Merriêm). 

—  (Tnazo-),    Voy,  Ack:TiQUS  iBw- 
diazo') . 

—  {Triazoxy'),  Voy.  Acêtiquc  iBit- 
azoxy-). 

Acétique  (Aid.).   Gond,   avec   rorée, 
tK5j  7  [Causse,  Brisac],  —  Vil.  ei 
limite  do  form.  et  coast.  ihorm.  dc< 
acétals  du  glycol,  de  la  nMooitt,  de 
Térythrild  cl  de  racétal  élhylique, 
S5,  851,  861.  —  Pi*ép.  et  propr.  ik 
TacéUl  du  S-naphtol.   95,  5/8.  — 
—  Act.  de  1* acétal  sur  la  pinacoae, 
la  glycérine,  Térythrile,  la  manaitc. 
Form.   cl   propr.    des    ao^lalt  cor- 
resp.,  «S,  582,  ttSH  {Driépioc].— 
Act.    du   chlorure   d'acélyle  sur  U 
paraldéhyde.  Form.  de  la  chlortcé- 
tine,  S5,  975  (Descudô).    —  Cood. 
avec  le  nitromélbane,  ^5,  978  [!*»- 
ters),  —  Acl.  do  SO*H*  fum.;  font. 
d*ac.  disulfonique,  S5,  1012  (DHr- 
piac).  —  Acl.  sur  le  chlorure  de  p- 
nitrobenzyle  sodé,  !M,  ôt  ,Scbroe' 
ter,  Peschkes).  —  Form.  dans  r»cl. 
de  H«0«  sur  G*H«,  ««,  87  (Croîs, 
Uevaiiy  Heibcrg).  —  Acl.   de  H^fO. 
Transf.  en  mercabide.  1M,  lâiHof- 
mann).  —  Gond,  do  la  paraldéhydr 
avec   ta  p-aminoquinolèine  et  IV. 
pyruvique,  9%,    181    [Wiiigeroài. 
Jablonsky).  —  Gond,  do  la  paraldé- 
hyde avec  l'ac.  pyruvique  el  l'aoa- 
aminoquiooléine,  S6,  l>â  \\Villç^ 
rodt,  Néaader). —  Form.  par  oxyd. 
à    la   lumière  dea  sol.    aloiM)!.  dt- 
quinone,    nilrobcnzène«    etc.,    tf< 
W)6  [Ciamician,  SUbor).  —  Foim 
par  déc.  de  la  diéthylhydroxylainint. 
«e,    253    {Bcwad).  —   Form.  pv 
pyrog[én.  de  Talc,   élhyl..  M,  »* 
[Iprtiof).  —  Form.  par   ox>d.  à* 

•  div.  cooip.  organ.,  96,  370  (Muilt- 
km,  Browa,  Froncb),  —  Form.  • 
part,  du  niiréthane  sodé,  M,  ^ 
[Torrey,  Black),  —  Form.  PJf 
oxyd.  de  Tac.  dicrotoniqoe,  ••» 
379  [PechmanD),  —  Cond.  av#<:  To- 
toluidine,  9€,  427  {Eibner,  P^t- 
zer).  —  Acl.  de  Tac.  hypoaiotaait 
S6,  519  [Angeli^  Augclit^]-  " 
Form.  par  déc.  du  peroxyde  d'ak- 
élhyl.,  ««,  581  (Batyer,  Villi^rr', 

—  Form.  par  pyrogén.  df  rak- 
élhyl.,  «6,  534  (/pal/of .  —  Oiw» 
des  polymèrea,  M,  601  [Baiteroù . 

—  Form.  par  pyrogén.  dias  vaptan 
d'élher  el  d*alc.  élhyl.  en  pris,  de 
Al*0»,  «•,  612  (nrigonef).  - 
Gond,  avec  les  o-  cl  /i-loluidioes  et 
CAzH,  ««,  681  {Steppea  .  -  Acl. 


TAULR  DES  MATIKHES. 


1289 


<]cs  io4arc«  de  métbyle,   éthylc  et 

Sropyln  sur  Toxime.  Prép.  cl  propr. 
es  élhers  isoro.  corresp.,  M, 
748  {Duo9taa,  GouJding).  —  Comb. 
avec  divers  albumin.,  911,  ^ti 
(Schwariz)^  —  Ad.  du  réact.de  Caro 
mr  l'oxime.  Dér.  nitrosé,  <•,  992 
{Bambargor,  Scheuti).  ^-  Form. 
dan»  l'nct,  de  la  lumière  sur  les 
met.  d*alc.  éthyl.  et  de  div.  quino- 
nés,  ald.,  etc.,  S6, 1025  {Ciamician, 
Silbor).  —  Cond.  avec  Téthcr  an- 
thraniliquc,  96,  WiQ  iMi*hoor). 

—  {Chiot')  lAld.).  Propr.  des  chlor- 
acétals  ro^thyl.,  élhyl.  et  Mhylbutyl.; 
act.  sur  les  alcools  ot  phénols. 
Prép.  et  propr.  des  chloracétals  du 
^ycol,  de  U  pinacone,  do  la  glycé' 
rine,  do  rérythrilc  et  do  la  mnnnile. 
Cbloracétals  alcool,  mixtes,  95, 576, 
580  (DcJopinr\. 

Acétique  (Anhydrid»»).  Act.  sur  Toc- 
nantbylidènc  ot  le  phénylacétylèiio 
sodés,  95,  804,  Slt  {Mourcu,  De- 
laoge).  —  Prép.  cl  propr.  do  Tanh. 
mixte  acéto-pKlimélbylamioobenzoyl- 
benroïquc  dicldoré-8.6 ,  95,  50) 
{Scvcna) .  —  Anii.  mixtes  acelo-/>- 
diméthylamino-  et  acôlo-p*<liéthyl- 
aminobcny.oylt)on7.oïqucs  lèlracblo- 
rés,  95,  000,  (i'^2  (Hathr,  Umb- 
grovr).  —  Action  nur  Tac.  a-oxi- 
mino  adipique,  96«  88  {Dicckmuno). 

—  Action  sur  le  peroxyde  de 
benxoyle.  Peroxyde  mixto  d'acé- 
tylo-benzoylc,  96,  98  {Hueyoi\ 
Viliigor).  —  Cond.  avec  l'ald. 
bromo-5-salicylique,  96,  101  [Simo- 
n/s,  Wonzi'h,  —  Cond.  avec  l'ald. 
/>-cyanobenzoique,  96,  112  \Moses). 

—  Vitesse  d'hydratation,  96,  165 
ilficliten'  —  Appl.  à  la  prép.  des 
anh.  d'ac.  frnis,  96,  291  (A/- 
bitzk}').  —  (^omb.  avec  le  broroal, 
96,  535  (GabulU).  —  Act.  sur  les 
aminés  aromat.,  96,  G30  (Suiibo- 
rough).  —  Anh.  mixte  déhydromu- 
cique,  96,  1108  {Phelps,  Ilulc). 

Acétique  (MERcuni-).  Voy,  Mercuhi- 

ACÉTIQLK. 
ACk;TIQUE     (MÉTHYLMKTlIYLÎiNE-CYAN-) 

(I)i-)  (Elher).  Prép.  par  cond.  do 
l*8Cclonr  avec  l'étbor  cyanacél.  ; 
propr.,  96,  676  [Komppu). 

ACKTIQLE(MÉTHYLMKTUYLE.NE-DICYAN-) 

(Di-)  (Ac).  Form.  à  part,  de  l'acé- 
tone et  de  rélher  cyanacél.;  propr., 
dér.  sodé,  96,  676  {Komppa). 
AcKTOL.  Form.  par  oxyd.  biocbim. 
du  propylglycol ,  95,  907,  909 
iKling).  —  Form.  de  l'éther  oxyde 
éthylique  par  décomp.  des  ac.  mé- 
conique,  ccménique  et  pyroméconi- 
que.  Propr.,  acétal,  osazonc,  semi- 
rarbar^ne.  96,  Tv'VO,  552,  558  \Pcra- 
toDcr,  lA*nnnrtti^  Tortorici). 


AcÉTONAMiNE.  Ppopr.  de  Toxime.  Sels, 
dér.  beozoylé,  96,  746  {Kohn). 

Acétone.  Cond.  avec  la  méihyl-l-cy- 
clohoxèDe-l-oQe-4,  95,  246  [Bébal). 

—  Form.  par  déc.  do  Télher  nitro- 
dimétbylacryliaue ,  95,  .UO,  811 
(HouvoauUy  WabI).  —  Infl.  sur  la 
décomp.  de  CaCO'  par  les  acides, 
95,  393  [Vallée).  —  Form.  par 
déc.  de  racélyloenanthylidèiie,  95, 
AiS  [Moureu^  De  lange).  —  Act.  de 
l'iodure  de  Mg-mélbyle,  95,  644 
(Geignard).  —  Form.  dans  l'oxyd. 
du  myrcéuoi,  95,  089  [Barbier).  — 
Prép.  de  Thydrazone  crislall.,  95, 
862  {Frcundicr).  —  Comb.  avec  le 
bromure  de  Mg-phënyle,  95*  944 
(Tissier^  Grignard).  —  Act.  de 
SO*H«  fum.,  95,  1012  {Dclépiuo).^ 
Act.  de  CAzAzH\  9(6,  91  (Gulo- 
witsch).  —  Comb.  mol.  avec  les 
oximee  du  benzîlc  et  du  c<Hoxyté- 
trahydrotripbénylbenzêne,  96,  121, 
122  {PotrenkO'KrHschauko,  Kasa- 
nozky).  —  Act.  du  nilrile  d'amylc 
eu  prés,  do  HCl.  Dér.  iso-amyl- 
oxylé,  96,  251  {Kissel).  —  Cond. 
avec  le  pbénylacélylènc,  96,  284 
{Favorsky,  Skosarvvsky).  —  Cond. 
avec  les  citrals  isom.,  96,  299 
{TtcmniiD).  —  Comb.  avec  l'hé- 
mine,  96,  822  [Ncockiy   Zaloskf). 

—  Transr.  en  ald.  Tormique  par 
oxyd.,  96,  370  {MuIIiken,  Brown, 
Freucb).  —  Héducl.  de  Toxime, 
96,  384  s^Strauss).  —  Piod.  d'oxy- 
dal.,  96,  441   {Mullikea,  Scudder), 

—  Infl.  sur  réleclrol.  des  sels  de  Cu, 
Co,  etc.,  96,  457  [Spéransky,  Gold- 
beru).  —  (^.ond.  avec  le  p-cycloci- 
Iral,  96,  51(1  [Ticmann\.  —  Tons, 
de  vap.  des  sol.  aqueu»cs,  96,  513, 
514  (iWWori.  —  Propr.  dissolv.  des 
vapeurs',  96,  514  [Liacoln],  — 
Electrol.  des  sol.  acéloniques  de, 
Az()\\g,  96.  523  iKublenberg).  — 
Points  (l'ébull.  des  mol.  avec  C*H*, 
96,  59ô  {t'bcrsole).  —  Délerm. 
cryoscop.,  96,  598  iLoornis).  - 
Infl.  sur  la  vit.  de  sapon.  de  l'acé- 
tate de  méthylo,  96,  659  (Hemp- 
tiunc).  —  Cousl.  diéleclr.,  96,  661 
{Jones).  —  Cond.  avec  le  ni  tri  le 
malonique,  l'éther  cyanacél.,  96, 
676  (Komppa  i.  —  Fluorénylhydra- 
zone,  96,  698  {Diels).  —  Equil.  des 
systèmes  eau-phénol-acélone,  96, 
736  {Schreinemêkers),  —  Act.  des 
iodures  alcool,  sur  loximr.  Form. 
et  propr.  des  others  melhyl.,  élhyl. 
et  propyl.  isom.,  96,  747  {Duns' 
tanj  OouldingK  —  Act.  do  KOH, 
96,  833  [Koelichtn).  —  Infl.  sur 
div.  vil.  de  réacl.,  96,  860  (.l/cn- 
schoutkinvj.  —  Form.  par  dec.  du 
nilrile   x-oxy-isobu lyrique,  96,  893 


1240 


TABLE  DES  MATIERES. 


(Frankc),  —  Vil.  de  réacl.  avec  la 
phénylhydrazine,  l'hydroxylamine  et 
rhydrazino,  «6.  896  [Pctrcnko- 
Kritschonko,  LordkJpàiiulxc^  EU- 
scbaDiaof),  —  Applic.  à  la  pupif. 
des  tannins  d'alculoïdcs,  1^6,  d57 
{Kippeuhorgrr).  —  Comb.  avec 
l'urée,  ««,  yi37  {Wcinschcok).  — 
Form.  dans  la  dôc.  do  Tac.  nilro- 
isobulyriquo  ,  «6,  970  (  Piioty , 
Schwcrin).  —  Form.  dans  l'act.  de 
la  lumière  sur  les  inèi.  d'à  le.  iso- 
'  propyl.  et  de  quinone.  <6,  1025 
[CJamieian^  Silbor).  —  Indice  do 
réfr.  des  mél.  d'acétone  et  «l'éther. 
«e,  i030  (Cunurus).  —  Inn.  sur  la 
sapon.  de  l'acétate  d'éthylo  par 
NaOH,  <•,  1048  [KullgrcPD).  — 
Dos.  dans  l'urine.  AcI.  do  la  liqueur 
do  Fehiing  sur  l'hydrazonc,  €6, 
1068  {Bioghr]. 

—  [Nitro-].  Propr.,  «6,  384  (Ht^nry), 

—  {Oxy-)  [Di').  Form.  par  ferment, 
de  la  glycérine,  SS,  788  {Bertrand, 
Sazerac).  —  Prés,  dans  lo  glycé- 
!*ose.  Sépnr.  do  l'ald.  glycérique. 
Tpansf.  en  p-acrosc,  «6,  îftâ  [fVohJy 
Ncuberg). 

AcfTONK-DiCARnoNiQUR  (Ether).  Act. 
de  CAzCI  sur  le  dér.  sodé,  «5,  048 
{Déromo).  —  Gond,  du  dér.  sodé 
avec  la  dichIoro-2.8.3-naphtoqui- 
none,  «6,  108  {Mhhal).  —  Cond. 
avec  l'aniline  ;  mono-  et  di-anîHdes, 
%e,  425,  426.  --  Cond.  avec  la  m- 
phénylène-diamine,  €6,  427  {Bost'^ 
nom,  Garbcn).  —  Cond.  avec  le 
p-nitrodiazobenzùne,  S6,  489  {Bu- 
Jow\  I/opfoor). 

—  [CyaoO')  ^Elhcr).  Act.  des  iodures 
alcool,  sur  le  dér.  argent.  ;  sel  de 
Ou  derélher  motliyl.,  «5,  648  {Dô- 
romr). 

A'^KTONK  -  DICARBONIQUE    {  MkTHYL  -  ) 

(E:hcr).  Prep.  et  propr.  du  d^r. 
cyané,  2S,  61H  {Dt'romc). 

ACKTONE  -  mCARUONlQL'E   (  PbOPYL  -  ) 

(Elher).    Prép.    et    propr.    du    dér. 
cpné,  <S,  U48  [Dôromo). 

ACETONE-DI-tlŒE.      VOV.     UhÉE     (AcÉ- 

T0NE-DI-). 
AcKTONE-TniSULFONIQUE-i.8.8     {kC.  ). 

Prép.,  pmpr.,  25,  1015  {Dolôpioo). 
AcKTONiTRiLE.  Comb.  mol.  avec  les 
sels  do  chromo- trichlompyridine, 
««,  18'.)  {l*fei(ror).  —  Transf.  dans 
l'organismo,  ««,  4i8  {Pctry).  — 
Propr.  dos  dissol.  do  Ag.VzO*  et 
CdP,  26,  r»22  (Kahlenborg).  — 
Form.  dans  Tact,  du  chlorure  do 
bonzoyic  sur  i'acôtamide  sodée,  211, 
578  [Tithi^rloy].^-  Consl.  diélcclr., 
26,  600  \ScbluQdt),  —  Chai.  lalcnle 
do  vap..  26,  601  {Knhhnhorg).  — 
Infl.  calai,  surdiv.  rend.,  26,1^)68 
{}ficbaol). 


AcÉTONTLACKTONR^Cond.  arecrétfa^l- 
rocreaptan.  Dimercaptol ,  l^lr«i«U 
fono,  26,  39  [Posner).  —  Propr., 
oonst.  phys.  ;  comb.  avec  rh|art> 
zine.  SeK  ••i  789  (firty).  — 
Prép.  et  propr.  de  la  coml».  av#c  le 
glycoooUate  d'èihylr,  26,  IHiE.fn- 
char).  —  Vil.  fie  réact.  avec  l'by- 
drazlnc,  l'hydroxylamioc  et  U  phô- 
nyihydrazîDe,  26,  806  (PelreoAo- 
KritschcBko^  tjordkipuniése^  Rit- 
schaaJoof). 

AcÉTOPHÉNONE.  Form.  par  déc.  lia 
benzoyipbénylacétylèno  et  du  htm- 
zoylœnanthylidèoe,  26,  431,  4B> 
(Moureu,  Doiange).  —  Prêp.  tu 
moyen  de  C*H*  et  de  la  comb.  de 
chlorure  d'acétyle  et  AlCI'.  Comk 
avec  AlCP,  2S,  989  {Bornek^n),  — 
Form.  par  oxyd.  de  réUiylt>efkJt*fiê« 

25.  1064  {Fournier),  —  Frép.  et 
propr.  de  la  diéthylsuirone  et  du  dtr- 
thyfmercaptol,  26,  73  (Posjwr).  — 
Act.  sur  Valc.  éihyl.  à  la  lumièra. 
Form.  de  pinacone,  26.  206  (6V«- 
mician,  Stlber).  —  Comb.  mol.  arec 
AlCI"  et  AIBr*,26.  360  {Kobltti,- 
Cond.  avec  rJodur««  d'allyle,  26» 
532  [Arbounof).  —  Cond.  arec 
l'éther  cinnamique,26,fî88  {Htobhti. 

—  Act.  des  iodures  drt  méthyle, 
ôthyle,  propyle  sur  Toxiaio.  Foroi. 
et  propr.  des  éthers  iaom.  corresp^ 

26,  748  {DaoatMD,  GouidJaç).  — 
Infl.  sur  div.  vil.  do  réact.,  26, 
861  {McnseboutkiDc).  —  Acl.  de  la 
lumière  sur  les  sol.  alcool.;  form.  d« 
pinacone,  26,  \Oi,**{CiamicUn,  Si^ 
ner).  —  Form.  par  réd.  du  diphé- 
nyldibenzoylbutadiéne,  26,  1114 
{iapp^  Micbic). 

—  (ÀminO'3').  Diazotation,  S6,  772 
[Rupc^  Majcwski), 

—  (Aniiaa'4).  Prép.  à  part  de  Tac* 
tanilide  et  du  bromure  d'nc'^yle. 
Propr.,  dér.  acétylé,  26,  681  {KuDt- 
kelf). 

—  {Amino-4'fi-ebloro^)^  Prép.  an 
moyen  de  l'acétanilide  et  do  chlo- 
rure de  chloracélylc.  Propr.,  dér. 
aoéiylé,  26,  632  (Kunck^JI  . 

—  {AtniDO'Oxy'4').  Prép.  â  part  d€  la 
phéaaccline  cl  du  bromure  cfacê- 
tyle.  Propr.,  sels,  hydrazono,  der. 
acétylé,  nitré,  éllioxylé,  «i»-<*hl(fn*. 
26,  485  (Kunckril). 

—  {AzidO'4-)»  Propr.,  26,  772  (ITapr, 
iStajcwski), 

—  {ui-Bromo-).  Form.  par  hydrat  du 
phénylacclylèno  bromÀ,  SS.  9I> 
{\fourt*u^  Dclangf*).  —  Cond.  wttc 
l'acétylacélone,  2S,  984  ^Mai^bK  — 
Act.  sur  la  pyridine  cl  la  pipéri' 
dine,  26,  L'iO   Schmidi^  %su  Aràu 

—  Cond.  avec  la  bentamiduic  c*l  I* 


TADLE  DES  MATIKIlEt?. 


IMI 


p-loténamidine,  ftH,  idô  {Kaackell). 

—  Oxime,  dér.   acétylé,   uréthano, 

««,  9.X)  iKortno,  .Sci^o/T).  —  Cond. 

avoc  le   |i.a*diph(jnylirnidazol,    S6, 

1000  {Kunckeli,  Itonath), 
ipi'ut.tti"),  Cond.  avoclabenza- 

midiiic,  S«.  496  {Kunckoll).  —  Act. 

sur   lo  diphéoyliinidazol,  •€,  1001 

{KuncknU,  ûonaih), 
(i[>i-(o.4-K  Acl.  (la  AzH' alcool.; 

iransf.  en  diaziue,  %Jm^  1190  [CoJiot). 

—  {M'Uromo-chlnro-4').  Acl.  de 
AzH'  alcool  ,  96,  030  [CoJiel). 

—  {ttk^BromO'tiUro'S').  Prép.,  propr., 
oxime,  urélhane,  dér.  acelylé,  M, 
990  {Korti^n,  Scholl). 

—  ^ui'Chloro'),  Oximo;  urélhane, 
der.  ac4';lylë,  €•,  080  (Aorteo» 
Scboll). 

—  [ta^Chloro-méthoxy-i').  Act.  de 
PCi*.  ««,  623  (Kuncki^ll,  Eraa). 

—  {Cyaoo'S')  Prép.  au  moyen  de 
la  m-aminoacétophénono.  Propr., 
odeur,  <•,  772  (Aupo,  Majcwaki), 

—  {Ùiazo'4').  Comb.  avec  la  biliru- 
bine, S6,  SI   [Proschcr]. 

—  {Mi'thoxY'S').  Prép.,  propr.,  odeur, 
M«  77i  [Rupe,  Majewski). 

—  (  Mothoxy'4')  Prép.  à  pari  de  Tané- 
thol  et  de  Tald.  p-méthoxyhydratro- 
pique,  SS,  \A\){BougauH).  — Form. 
a  part  de  la  méthoxyapigéaine,  IB6, 
189  {Voagcriebton). 

—  (NilrO'S-).  BromuraUon,  <«,  090 
{KoricD,  Scholl). 

—  (Oxy-S-).  Pri'p.  et  propr.  de  Télhcp 
éthyl.  Cond.  avec  l'élher  o-méthoxy- 
benzoïquo,  !M,  719  (KostaDCcki^ 
Tambor).  —  Prép.  à  pari  do  dér. 
iD-aminé;  propr.,  <•,  772  (BupCy 
Mojcwski). 

ACÉTOPRKNONE  (ACKTTL-).  [Syn.  BeN- 

zoYLACÉTONEi.  Form.  par  hydrat. 
de  Pacétylphénylacétylène,  itS,  312 
{AfijutTU^  iJcIangc)»  —  Cond.  avec 
l*élhylmercaptan  ,  cétomercaptol,  ce- 
toUiflulfone,  96,  39  (Posnor).  — 
Cond.  du  dér.  sodé  avec  la  dichloro- 
S.3.a-naph(oquinone,  Se,  103  (Mi- 
eb^i).  —  Cond.  avec  la  dichloro-3. 
A.^oaphtoquinone,  Se,  \Ob{Hirach). 
—  Cond.  avec  la  p-bromindone,  S6, 
108  {SrhIoHsborg) 

^Eiboxy-^À-)  ^Di'].   Mélhyla- 

lion,  SU,  1113  {Kostaoocki,  IJoyd). 

AcKTOi'HK.NO.NE  ^Benzoyl-).  Form.  par 
hydrat.  du  benzoylphénylacélylène, 
S^,  312  (Mou r eu,  Ùclaage), 

iEtboxy-S'mctboxy'S-),  Prép . 

par  cond.  de  la  i/i-élboxyacéiophé- 
none  avec  l'éther  o-mêlboxyben- 
zoîquo  ;  propr.,  SU,  719  (Kosta- 
uccki,  Tambor). 

(à'Uioxy'4''létramétboxv-2.4.6' 

S'),  Prép.  au  moyen  de  IViber  va- 


nillique  et  de  la  trimétlioxyphlora* 

célopbéoone.  Propr.,  oxime,  S6,  641 

{Diiloi\  Kostanockf), 
'Ktboxy'^'tritnêtboxy'2,4.6'). 

Prép.  au  moyen  de  l'éther'élhylsali- 

cyliquo  et  de  la  pbloracélophénooe. 

Propr.,  «6,  C42  {Kosianccki,  We^ 

bot). 
{Ethoxy'3'-trimctboxy-2.4.6'). 

Prép.,  propr.,  S6, 173  (Kos/an^c/ri, 

Steucrmann), 
{Màthoxy'S.4.6.S'.4'')  {Peata-). 

Prép.  à  part  de  l'élber  vératrique  et 

de  la  triméthoxyphloracélophénone. 

Propr.,  transf.  en  luléoline,  S6, 109, 

641    (KoslaoockU   DilJor,  liozyeki, 

Tambor). 
AcÉTOPHBNONB    (Benzyl-)    (Oxy-S-) , 

Prép.  et  propr.    de  Télher  méthyl.  ; 

p-nitrophénylbydrazone,    S6,    260 

{Feuoratejn,  Museulus). 
AcKTOPHSNONE  (BenztlidIcne-)*  Comb. 

avec   réthvlmercaptan.    Sasquimer- 

captal,  euirone,  trisulfone.  M,  620 

(Poancr), 
AcÉTOPHBNONB  (Caproyl-).  Form.  par 

hydrat.    du    benzoyloenanthylidéne. 

Propr..  S5,  807  {Afourcu,  Dolaage). 

ACÉTOPHBNONE  (ClNNAMYLloicNE-).  j'>éc. 

de  Toxime  par  la  chaleur,  S6,  1171 
{Scboltz). 
AcBTopHÉNONB  (Etiiyl-4-).  Prép.  du 
dér.  chloré  au  moyen  de  réthylben- 
zène  et  du  chlorure  de  chloracétyle 
Propr.,  «6,  622  {Kuûekn/J,  Ko- 
ritiky). 

ACBTOPHÉNONE    (IsOPROPYL-4-).    Prép. 

du  dér.  (u-chloré  à  part,  du  cu- 
mèn».  Propr.,  €•,  622  (KunckeJf^ 
Ko  ritiky). 

AcKT0PHÉNONEf^l80PR0PYL-4-MéTHYL-). 

Prép.  et  propr.  du  dér.  a-chloré' 
«•,  622  {Kunckcll,  KoriUkv). 

AcÉTOPHKNONB  (MÉTHTL-4-).  Prép.  au 
moyen  du  toluène  et  du  rblurure 
d*acétyle,  S5,  98 J  {Boesnkùn). 

—  (Mktiitl-2.4.)  (Di).  Prép.  à  part, 
du  m-x^lène,  SS,  989  {Hoesokou). 

ACKTOPHBNONB     (MeTHYLÈNB-OIOXY-S. 

4-).  Prép.  par  oxyd.  des  al<l.  cl  ac. 
p-méthylène  •  diox  y  -bydra  tropiques, 
S5.  M57  [Bougaull). 

AcÉTOPHKNONE{MÉTHYLKNE-DIOXY-3.4- 
TRIMÉTHOXY  -  2'.    4'.  6'-  BENZOYL  -  )  . 

Prép.  au  moyen  de  la  phlorocéto- 
pbénone  et  do  l'ac.  pipéronyliune. 
Propr.,  se,  109  {Kostaoeckl  /?o- 
Mycki^  Tambor\. 

ACKTOPHBNONE   I  PHOPIONYL-).   Prép.  du 

dér.  diiHhoxylé-2.5  par  cond.  de  la 
qainacétophenone  avec  Téther  pro- 
pionique.  Propr.,  S«,  720  (Kosia- 
oecki\  Tambor). 
AcÉTOPHÉ.NONE-ACKTONE.  Form.  par 
déc.  de  Tcu-acétylacétophénone-acé- 
tone,  S5,  984  {Marcb). 


1242 


TABLE  DES  MATIERES. 


—  (fa>-AcKTYL-).  Prép.  par  cond.  de 
l'(ii-bmmo-acétophénoD6  avec  Tacc- 
tylacétone.  Pi-opr.,  coiob.  nvec  la 
semicarbazide  et  la  phénylbydra/.ine, 
«S,  984  {March), 

ACÉTOPHÉNO^E-AZO-BILIRUniNE.    Prép., 

propr.,  se,  31  (Proseher). 

ActTOPHKNONE-CARBOMQUe-4        (AcJ. 

Prép.,  prf>pr.,  elher  méthyl.,  Stt, 
772  {Bupo^  Majewski). 

ACÉTOPIPKRONE.  Voy.  PlPKRONE 

(ACÉTO-)  . 

ACÉTOSULFONIQUE.         Voy.       ACKTIQUE 

(Ac.) 

AcKToxiME.  Voy.  Aci'tone. 

AcÉTYL ACÉTIQUE  (Etbef).  Act.  du  chlo- 
rure de  bulyryle  sur  le  dér.  sodé, 
95,  648.  —  Acl.  de  A/.O^H  fum.,  9S, 
7U9,  lUll  {BouveauH,  BoDgerl).  — 
Cond.  du  dér.  sodé  avec  la  di- 
chloro-2.3.a-naphtoquinone,  <•,  102 
{Miche]).  —  Cond.  avec  la  di- 
chIoro-3.4.^naphtoquinoneyStt,  104 
(Hirsch).  —  Cond. avec  la  •y-brom- 
indone,    126,     108    (Scbinssborg). 

—  Cond.  avec  le  chlorure  dep-cyano 
benzylc,  «6,  112  {Mosies),—  Cond. 
avec  le  phénol,  SU,  263  (Pechmana^ 
Kraffl).  —  Cond.  avec  Toxy-hydro- 
quinono  et  son  dér.  triacétylé,  !M, 
264  {Pcchmann,  Graeger).  —  Poids 
mol.  du  dér.  alumin.,  S6,  359 
(Kohhr).  —  Comb.  avec  le  mélhyl- 
cétoK  ««,  421   [Walthcry  Chmcn). 

—  Théorie  de  la  synthèse  acélylacél., 
26,  Alt(MJchaoI).  —  Prép.,  propp. 
et  trbnsf.  tautom.  dps  dér.  acétylés 
o  et  c  et  des  étbers  méthyl.  corresp., 
«e,  536  {ClaisoD.Haasv).—  Form. 
dans  la  réd.  de  Tac*  diroélhylpyrone- 
dicarboniquc,  9Mt,  553  {Tortorici), 

—  Cond.  avec  la  p-méthylbenzyl- 
hydrazine.  26, 587  [Curtius^  SproD- 
gcr).  —  Cond.  du  dér.  sodé  avec  le 
dibromo-1.3-isopenlane,  26,  614 
(Ipaticf).  —  Théorie  de  la  synthèse 
acctylacct.,  26,  677  [Réforaoatsky). 

—  Comb.  avec  la  fluorénylhydrazine, 
.    26,   698    [Dicls).   —   Comb.    avec 

l'ald.  formique,  26,  739  {Marries). 

—  Comb.  avec  le  glycocollate 
d'éthyle,  26,  742  [E.  Fischer). 

—  {(X'ChtorO')  (Ether).  Act.  de  Tac. 
benzène -thiosulfonique.  Prép.  et 
propr.  des  dér.  thio-sulfonés  cor- 
resp.,  26,   137  [Troegcr^  Ewcrs), 

—  Cond.  avec  la  révorcine,  l'orcine 
et  le  pyrogallol,  26,211  {Pccbwann, 
Hanke). 

—  [CyaD')  (KlherK  Constit.,  2S,  709 
{Huiler,  Ma  lier). 

ACKTYLACÉTIQUE    (BuTYRYL-)     tElhcr). 

Acl.  de  l'hydrazinc  et  de  la  phényl- 
hydrazine  sur  les  2  isom.,  25,  6% 
[ÈoDgert). 


AcKTYLACÉTiQCE  •  Di-)    (EtberV  iùmô 
avec  la  rêsorcine.  M,  211    tpr^h- 
maBn,  Hanké).  —  Traaaf.   en   ace- 
tylacétooe,   ««,    287    (llV>/#<^jMJi, 
Korberu 

ACÉTYLACÉTIQUE  Et1ITLID^:!<IE*»9-< 

«Elher;.  Act.  de  Azlf,  de  ta  pfaéayl* 
hydrazine,  26,  494  ' Hahe^  BhU 
mann). 

ACÉTYLACÉTIQLE    'EtHYLMÉTHTL 

(Ether t.   Sapon.   par   Ba  OH  \   ~ 
58i  {Tôlier. 

ACÉTYLACKTIQIB      iX-MkTMTL-^      »'AC-.. 

Prép.    au    moyen    de    la     chùiru-3' 
môthylétbylcétone.    Propr.,    oîiril** 
dér.    ac-cbloré,    x- brome,   SS,    973 
{Bcymenant), 
—  (a.a-MÉTHYL)   (Di-)    ;Ac.  ,    Pr^p. 
du  nitrile  à  part  de  la  chloro-3-inr> 
tbyléthylcétooe.    Propr.,    «C.    «jTi 
{Reymeaanty  —  Cond.    de    fetb^-r 
éthyl.   avec   Poxalate  d'éthyle    96 
740  {Conrad). 

ACÊTYLACKTIQI'E     (MÉTHYLÈNF-)     {Mt- 

tboxy-)  (Elher).  Cond.  avec  ï« 
cyauacétaroide  sodée,  26,  22«  kEt- 
rcra) . 

ACKTYLACKTOXE.  Prép.  et  propr.  du 
sel  d'In.  Poids  mol.  des  seU  de  Fe. 
Cr,  25,  569  (Cbabriét  Peu  *j a  de-  — 
Cond.  avec  rto-bromacv-topJicfKuir, 
2S.  984  {Marcb).  —  Cond.  avec 
l'élbylmercaptan  ;  dimercaptol.têtr^ 
sulfone,  26,  39  [Posocr).  —  Cood. 
du  dér.  sodé  avec  la  dichloro-2.3. 
anaphtoquinone.  26,  102  {Michel  . 

—  Cond.  avec  les  bromo«4-,  dibrT>- 
mo-3-4-  et  dichloro^4.^DaphU>- 
quinones,  26,   104,    105   [Hirsch 

—  Form.  par  déc.  de  Téther  dUeé- 
lylsucciniaue.  26,  287  'Wis- 
JiccDUS,  horber),  —  Poids  mol.  do 
sel  d'Al,  26,  359  (Kobler).  —  Prê^ 
et  propr.  de  la  comb.  avec  le  glrco- 
collale  d'éthyle,  26,  742  K.  Fi- 
scher), —  Cond.  du  dér.  «odé  arec 
es*  et  CSCl",  26.  800  lUViirW!. 

AcÉLYLACÉTfNE      (ETHYL-).     AcI.       dU 

chlorure  de  diazobenzène,  2&,  ^tfl 
{Favref}. 

ACÉTYLAOKTONE     (MÉTHYL-).     AcI-     dtt 

chlorure  de  diazobenzène.  25,  iCh 
(Favrel).  —  Cond.  avec  l*êthylmer> 
captan  ;  cétomorcaptol,  célodisul- 
fonc,  26,  39  {PosarrK 

ACÉTYLCARBtNOL      (MÉTHYL-).       Fom. 

par  ferment,  des  sucres.  Pninr., 
usazone,  osoléirazone.  2S.  4lts 
483  [Grimbort].  —  Prép.  au  mo^ra 
de  la  chloro-3-méthylélh}lcétOf»e. 
Propr..  éther  aeétique,  26,  'J7t 
{ftey  menant). 

AcKTYLE   (Bromure).    Cond.    tr**  U 
pbénacétlne,    26.  4Ri    (Knnckeil 

—  (>)mb.   avec  le  bromat,  26,  iX» 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


124S 


{Gabuttf).  —  Gond,  avec  l'acétanilide 
H  AlBH,  ftH,  631  {KunckoU),  — 
Act.  ffur  le  glacose.  M,  687  (/?y«ii. 
MUls). 

—  (Chlorure).  Act.  sar  le  couple  Zn-Cu, 
se,  8  {Frcuûdicr).  —  Acl.  sur 
roenanlhylidène  et  le  phénylacély- 
léne  sodés,  86,  304,  312  (Moureu, 
Delaoqrt),  —  Act.  sur  l'acétal  de  la 
glycérine,  8S,  588  [Dclépinc).  -• 
Act.  sur  l'iodure  de  Mg-métoyle,  85, 
646  (TVssier,  Grignard).  —  Act. 
sur  l'étbar  en  prés,  do  ZoCl%  85, 
896  {DoBcudë).  —  Act.  sur  le  bro- 
mure de  Mg-pbényle,  85,  044 
(  Tissicr^  Grignard).  —  Acl.  sur  la 
paraldobyde  et  le  trioxymélbyléne, 
185,  *J75  {Dcscudc).  —  Act.  de  la 
comb.  avec  AlCl*  sur  les  carbures 
aromat.,  85,  989  {Boesckon).  — 
Act.  sur  un  môl.  d*étber  cyciopen- 
tane-B- carbonique  et  de  nilrite 
d'éthyle,  88.  88  {DieckmaoD).  — 
Act.sur  l'oxybenzylidèuc-indënc,  88, 
99  (Tàiele).  —  Kéact.  colorée  avec 
la  cholestérine,  88,  312  [Tschu- 
gaeffj.  —  Comb.  avec  la  cy an- 
aniline,  88,  419  [Mcvos], —  Comb. 
avec  le  broraal,  86,  535  {GabutU). 

—  Act.  sur  Téther  acétylacélique 
en  prés,  de  pyridine,  88,  a36 
{ClaisoDt  Haasc).  —  Act.  sur  l'acé- 
tamide  sodée,  86,  571  {Titherloy). 

—  Act.  sur  le  galactose,  Tarabinose 
et  le  glucose,  86,  G86  [R^au,  MiJIs). 

—  Cond.  avec  le  diacélylmésilylène 
cl  AlCl»,  88,  985  {KunckeU,  Ilil- 
dvbraadi). 

—  (Sulfocyanate).  Act.  sur  les  phé- 
nyitbiocarbazinates  d'éthyle  isom., 
88,  393  {Whcolcr,  Auslin). 

AcÉTTLE  (Ùi-).  Form.  de  Thydrazone 

Ïiar  comb.  du  diazobenzcne  avec 
a  méthylacétylacétone,  85,  269 
{Favrel).  —  Cond.  avec  l'élhyl- 
mercaptan.  Dimet*captoI.  Tétrasul- 
fono,  88,  39  {Posncr).  —  Comb. 
mol.  de  la  dioxime  avec  le  glycol  et 
la  pyridine,  86, 122  {Pc/rciï^o-i^ri/- 
aencnko,  Kasaoezky).  —  Prép.  et 
propr.  du  der.  diacélylé  do  la  dio- 
xime, 86,  537  (Pouzio).  —  Vit.  do 
comb.  avec  la  phénylbydrazine. 
Mono-  et  di-bydrazones,  86,  895 
(Pctrenko-Kritschonko  ,  Eltscba' 
Binoff).  —  Cond.  avec  rélhor 
métbyl.  du  diamino-2.3-/>-crésol, 
86,  1<I87  {KauÛer,  Wenzcl). 
AcKTYLkKE.  Cond.  avec  le  phényl- 
acétylène  sodé,  85,  99  (3/oiirea, 
Diiiaoge).  —  Appl.  à  la  recherche 
de  Se  dans  SO*H«,  85,  48J,  489 
(Jouve).  —  Form.  dans  la  déc.  des 
carbui-es  métall.  par  H'O,  85,  525. 

—  Cond.  avec  le  propylùne,  le  tri- 
mélhylene    et    rallylone,    85,    6i2 


{Bertbelot).  —  Hydrogénat.  en  prés, 
de  Ni,  85,  673,  68(1  (Sabatier,  SeD- 
dercDs).  —  Conslit.  dos  comb.  de 
Cu^Cl»  et  Cu«0  avec  l'acétylure  de 
Cu  (cuprosacétyle),  85,  971  (Ber- 
tbclol).  —  Acl.  de  H*0"  en  prés, 
de  FeSO*,  86,  87  {Biiïmanti).  — 
Appar.  pour  la  mesure  en  vol.  de 
CMÏ*  dégagé  par  CaC«,  86,  525 
{MagnaainL  Vannini).  —  Infl.  sur 
1  inflammabilité  du  gaz  tonnant,  86, 
879  {Taaatar).  —  Iu)rm.  par  union 
de  C  et  H  à  1200*  et  dans  l'arc,  86, 
1126  (^oof,  Jerdan). 

—  (Chloro-).  Comb.  du  dér.  argent, 
avec  Tiodochlorure  d'Iodonitropbé- 
nyle,86, 1150  {WiUgerodt,  Emut). 

—  {lodo-)  {Di').  Act.  de  AzO'H  el 
AzO*H,  86,  84  (BilU,  Kndosky). 

(Tetra-).  Act.  de  AzO^H,  86,  84 

(Biltz,  Kedesky). 
Acétylène   (Dibromurc).   Cond.  avec 

l'aniline,      85,     8i3     (Sabancjcff, 

Prosio). 

AccTYLiiNE  (Tétrabromure).  Form.  à 
part,  du  tétrachlorure  el  de  AlBr*, 
85,  298  [Pourct).  —  Cond.  avec 
l'aniline,  85,  823  (Sabanojoff, 
Prosiû) . 

AcÉTYLÎiNE    (Tétrachlorure).   Act.    de 

.  AlBr*.  85,  297  {Pouret). 

ACÉTYLENE-TÉTRACARBOMijUB     (ElllCr). 

Form.  par  cond.  du  bromure  d'iso- 
propylélhylèno  avec  Téther  ma  Io- 
nique sodc.  86,  283  {Ipaticft  S  vi- 
der sky). 

ACRTYLMALIQUE.    Voy.   MaLIQUE. 

ACÉTYLOKNANTHYLIDÎCNK,  Voy.  OeNAN- 
THYLIDÉNYLCKTO.NE  (MktHYL-). 

ACÉTYLTARTRIQUE.    Voy.   TaRTHIQUK. 

AcÉTYLURES.  Voy.  ACETYLENB,  ACE- 
TYLENE {Cbloro-). 

Acide  de  Caro.  Voy.  Suli-ubique 
(Per-). 

Acides  aminés.  Acidité ,  86,  1127 
{Afcyer) . 

Acides  oras.  Dos.  des  ac.  volatils 
dans  le  beurre,  85, 143  [Rcychlor). 

—  Propr.  therm.  des  ac.  gras  sur- 
fondus,  86,  527  {Morescbtni). 

Acidité.  Théorie.  Relat.  avec  la 
constit.,  86,  898  {VorJacndcr). 

Acidimétrie.  Acidité  de  div.  cétones 
el  ald.  à  l'héliantine,  phtal.  cl  bleu 
Poirrier,  85,  335  (Astruc,  Murco). 

—  Dos.  de  NtOH  libre  et  carbon., 
85,  652  [LucioD^Pacpo).  —  Tilrajre 
de  P0*I1*  par  les  alcalino-lerreux, 
emploi  du  p-nitrophénol  comme 
indicat.,  85,796,  903  [Cavaiier).— 
Titrage  de  PO*H*  en  prés,  de  div. 
indicat.,  85,  963.  —  Titrage  de  div. 
ac.  organ.,  85,  î>64  (Dorthelot).  — 
Dispositif  pour  la  oonsei'v.  «les  sol. 
titrées  aioalincs,  86,  VJ'n Dowzard). 


1244 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


—  Dos.  des  alcalis,  carbonates, 
phosphates  et  borates  en  prés,  de 
p-nilrophénol,    «6,    238   (Spiegel). 

—  Pr/jp.  éleclrol.  de  SO*H*  titré, 
leH,  339  (Mcadc).  —  Emploi  du 
vert  d'alizarine  comme  indicat.,  S6, 
443(For/naiieir).  —  Titrage  des  ac. 
aminés,  «6,  H27  (Mcycr). 

AciEB.  Equiliores  pendant  la  solidif., 
««,  8ôt5  {Boozoboom),  —  Spectres 
des  fumées  produites  pendant  le 
puddiage  et  le  bessemer,  SU,  952 
[Hartley,  Bamage). 

AciPENSKRiNE.  Extr.  du  sperme  d'aci- 

genser  slellatus.  Propr.,  sels,  S6, 
iO  [Kurajcff). 

AcoLiQUB  (Ac).  Prés,  dans  div. 
lichens.  Propr.,  sels.  ««,  647 
{Hessc). 

AcoNiTiNE.  Titrage  iodom.  ou  acidim.  ; 
periodure,  «6,  730  (Kippoaborger), 

AcoNiTiQUE  (Ac.)  Prép.  à  part  de  Tac. 
citrique,  ««,  569  (Curiîus,  Hcssc). 

AcRiDiNE.  Act.  do  S«CP,  «e,  183 
[Edingcr).  —  Triboluminescence, 
es,  458  {Tscliugaeff)'  —  Form. 
d'un  dér.  à  pari,  de  Téther  méthy- 
lène-anthraniiique,  ««,  1155  {Erd- 

manu). 

—  (Thw-).  Form.  au  moyen  de  S"Cr 
et  de  l'acridine.  Propr.,  «6,  180 
{Edioger) . 

AcRiDiNE  (Phényl).  Tribolum.,  SU, 
458  {Tschugacft), 

AcROLÉiNE.  Form.  dans  la  dist.  de 
l'huile  de  ricin,  «6,  311  (Thoins, 
FondJor).  —  Act.  de  KMnO*  sur 
racétal,  ««,  371  {WohJ,  Neuborg). 

—  Foim.  à  part,  de  la  glycérine, 
lee,  373  {Wohik). 

—  {a-Biomo-).  Dér.  anilidés,  ««, 
474  [Simonis). 

p-AcROSE.  Form.  à  part,  de  la  dioxy- 
acélone  et  do  l  ald.  glycolique  ; 
p-bromopliénylosazone,  «•,  372 
{Wolil,  Ncuberg). 

Acrylique  (Ac).  Gomb.  avec  CIOH, 
«6,  166  (Môlikoff),  —  Prép.,  «6, 
378  {Dillmaon,  WohIk).  —  Acl.  de 
CIOJI,  ««,  374  [MélikofT).  —  Prép. 
au  moyen  de  Talc  allylique.  Propr., 
sels,  «e,  874  {Bnlmaan).  —  Gond, 
de  Téther  éthyl.  avec  le  diazo- 
méthane,  ««,  42^  [Pechmann,  But- 
kard).  —  Acl.  du  méthylate  de  Na 
sur  les  élhers,  ««,  466  {Pcchmann, 
Bohm),  —  Prép.  à  part,  de  Talc 
allvlique,  «6,  4(>U  (Bohm).  — 
Gomb.  de  l'élhcr  méthyl.  avdcAzO*, 
S6,  968  (Egorof) . 

=  {iChloi'O')  (Ac).  Form.  à  part, 
de  Tac.  «-chloro-p-oxypropionique. 
Propr.,  sels,  1M,166.  374  (Mélikoff). 

Acrylique  (^^-Ethylméthyl-)  (Ac). 
Form.    à    part,    do    lac.    ^-oxy-^ 


méthyl valérique.   Propr.,  sels,  tt, 
617  (Pokrewsky), 

Acrylique  (x^Méthyl-)  (Ac).  Fowa. 
pardéc.  del'ac  phénoxy-lsobutyriq»*, 
se,  11  (BischotÉ), 

Acrylique  (p. ^Méthtl-)  (Di-)  lEOrt^. 
Prép.  et  propr.  de«  dér.  hyéro- 
xyUminé,  «  et  ^  nitré«  et  amtoè»; 
sels,  urée,  phényturéé,  W»,  969, 34U, 
612,  801,  809.  896.  914,  918,  im 
[BoavoauU,  Wahf),  —  Form.  è 
part,  de  Tac  «-îodo-i»ovtlériq»e, 
«•,  465  {Zernof)'  —  Acl,  sur 
l'élber  diazo-acétique,  ^•,554  (B«e^ 
ncr,  Hoide).  —  Form.  par  déc  d» 
Tac.  diméthylméthylèoc- crante^ 
tique,  S6,  676  (Komppm). 

Adénine.  Form.  è  part,  de  la  nucJéo- 
albumine  du  thymus,  K6,  36" 
{Afalcngrûaa).  —    Oxyd,     inangaa.. 


se,    575    (JoUcs).    —    Form.    pr 

— ,  te 

[Kutschcr], 


autolyse    de    la    levure,     *•, 


Adipique  (Ac).  Synth,  à  pari,  do  di- 
iodobuUne.1.4,  «5,  33i  {lIsÊmonti 

—  Const.therm.,«5,36i  (Dt^tépia^ 

—  Prép.  et  propr.  de  la  diaaili<le. 
«5,  444  {Bouveault,  Tétry).  - 
Oxyd.  par  KMnO*  en  roI.  por^aU 
furîgue,  «e,  66  [BêcYcr^   Vinigfr 

—  Form.  à  part,  de  1  ac.  ar-oximio^ 
acétique,  Z9,  89  (DiockmaDO,  Gro- 
novoid).  —  Synth,  par  cond.  de 
Téther  maloniqne  sodé  et  du  oilnl' 
Y-chlorobutyrique.  Gonst.  de  disaoc, 
«e,  199  [MoIIor). 

—  {%'OximinO')  (Ethcr).  Form.  pr 
act.  du  nitrite  d'éthyle  sur  !>- 
ther  a.^-cyclopentanonc-carboniqae. 
Propr.,  sels,  «e,  88  {Diccàmaany 

Adipique  (flt-AcÉTYL-^.a-oiiiÉTBTL-) 
(Ac).  Form.  à  part,  de  Tac.  x-cjclo- 
géronique.  Gonslit.,  propr.,  élbers, 
semicarbazone,  Se,  509  {Twmaaai 

.\1)1P1QUE  (a-ETHYL-)  (Ac).  Prép.  p»f 
cond.  de  rélhcr  éthylmalooiquo  m« 
avec  le  ni  tri  le  y-chlorobulyrique. 
Propr.,  2e.  199  {MùUer). 

Adipique  («-Méthyl-)  (Ac.^.  Non-tona- 
dans  l'oxyd.  de  la  ^>xDélhyic|clir 
hexanonc.  Dianilide,  2^  841,  i45 
(Bouveault,  Totry),  —  Prép.  •• 
moyen  du  nitrile  Y-^'ilorobuly'*'!** 
al  do  Tétbor  méthylmalonique  sodé. 
Propr.,  se,  199  (Mf^ilor). 

Adipique  (^-Méthyl-)  (Ac).  Fona. 
à  part,  de  la  méthyl- l-anélj  1-4* 
cyclohexanone-3, 25, 197  ^Lr^cr!.— 
Form.  par  oxyd.  de  la  ^-mélhf/- 
cyclohexanoae,  2S,  341,  443  i^m- 
vûaatt,  Tétry),  —  Acl.  de  \a  aor 
l'élber  élbyl.,  te,  8*J  [DicckmaaM, 
.  Groaoveld), 

(a-Oxi/n/no-^     (.\c).     Prép.   • 

part  ae  l'élhar  roélhylc>  clopentanooe- 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1245 


^•carbonique.  Propr.,  sel8«  élhers, 
IMI,  8i*  {Ùfockmaont  Oroocveld). 
Adipiqve  (ft-MÉTHYL-)  (Ald.-acide). 
PK*p.  par  oxyd.  de  racêtal  du  citron- 
ficllai.  Propr.,  seinicarbazone,  S6, 
i»8v5  {Hartics^  Schêuweckor). 

A.t>IPIQUl£     (a.«-MKTHYL-)      (Di-)     (AcJ. 

Forni.  à'  part,  de  Tac.  géronique, 
lee.  507  (Tiomano). 

A.DIPIQUE  (JJ.^-Mktuyl-)  (Di-)  (Ac). 
Form.  par  oxyd.  de  Tac.  isogéro- 
nique,  ZH,  507,  50.)  {Ticmaou). 

Adipique  (a-pROPYL-)  (A»i.).  Prép. 
par  coud,  du  nithie  Y-c^lo^'obuty- 
rique  avec  IVlher  propylmalonique 
sodé.  Propr.,  «6,  199  {Meilor). 

AOAB-AGAii.  Appl.  é  la  recherche  du 
bac.    lyphique.  S6,   làB  [Haakia). 

—  Dissoc.  dans  les  sol.,  S6,  520 
(Lévi).  —  (lonf^él.  des  sol.  aqueuses, 
Ite,  837  {Hardy). 

Agaricique  (Pseudo-)  (Ac).  Extr.  de 
Tagaric.  Propr.,  constit.,  tK5,  636 
[Adrian,  Trinat\. 

AiB.  Prés,  et  origine  de  H,  86,  231 
{Gautier).  —  Prés,  d'un  gaz  inerte. 
Propr.,  «e,  81,82  [Lidof).  —Spec- 
tres des  gaz  les  plus  volatils  de 
l'air,  «6,  193  [Livcing,  Dowar).  — 
Solubil.dans  Peau,  SU,  ^k^^Wink- 
1er). 

Alanink.  Voy.  pROPiONiQUE  [d' A  mi- 
no-). 

Albane.  Dos.  dans  la  gutta-percha, 
841,733  {Borntracger). 

Albumine.  Extr.  et  propr.  de  2 
nucl^o-albumines  du  thymus,  86, 
560  (Afaloagreau).  —  Dos.  de  Az, 
8il,  20  (Ifàusmaan).  —  Act.  des 
ac,  811,  21  (Paaormof).  —  Extr. 
de  l'os   de  seiche,  86,  32  {Scbuh). 

—  Act  de  l'ac.  fllicitannique,  88. 
155  (licich).  —  Digest.  pepsique  de 
l'album,  du  sérum,  88,  314  [Pfaua- 
dier).  —  Valeur  aliment.,  86,  315 
(Blam).  —  Ad.  des  alcalis,  86, 
316  (Maas).  —  Infl.  de  div.  subst. 
azotées  sur  la  coagul.,  86,  319 
iSpiro). —  Etude  des  prod.  de  dé- 
doublement, 86,  333  [Jochcm).  — 
Propr.  d'une  album,  spéciale  d'une 
orine  pathol.,  86,  336  {Magnus- 
Lévy).  —  Dos.  dans  l'urine,  86, 
445(^o//es).  — Transf.  dans  l'organ., 
86,  447  iPetrv).  —  Dos.  dans  l'u- 
rine des  cépnalopodes,  86,  814 
(FùrUi).  —  Sépar.  de  l'ac.  succi- 
nique,  86,  819  {Neuberg).  —  Comb. 
avec  les  ald.  formiqae,  acétique, 
beozoïoue,  propionique,  oenanthyli- 
qne,  salicylique,  86, 822  (Sc/ï  w^rfif). 

—  Propr.  colloïd.,  86,  839  {Hardy). 

—  Oxyd.  mangan.,  86,  94U  {Jolies). 

—   Voy.   OVALBUMINE. 

Albuminine.  Compos.,  sels,  hydrol., 
86,  21  {Paaormof), 


Albuminoïdes  (Matières).  Constit.  des 
micelles  album.,  85,  651  [Poster- 
oack).  —  Précipil.  par  div.  sérums, 
85,  7(U  {Pordclj  Tchistovilch, 
Noif,  Stcrn^  Vallée^  I^claincbo, 
Uhicnbuth).  —  Dédoublement  des 
album,  d'os  de    bœuf  par    SO*H', 

85,  944  {Etard).  —  Act.  de  la 
cascase,  85,  990  {Bodin^  Lcoor- 
mand).  —  Dédoublement  par  HCI, 

86,  20  {HausmaDD).  —  Prod.  de 
pulréf.,  86,  24  {Ellinger).  — 
ilonslit.  des  album,  d'œuf  de 
pigeon,  86,  271  {Panormof).  — 
Act.  de  Tenzyme  du  foie,  86,  318 
{Jacobv),  —  Transf.  dans  les  plantes 
vivantes,  86,  319  {Schulzc).—  Dé- 
doublement par  Ba(OH)',  86,  324 
{Habermaniiy  Ehreofeld).  —  Act. 
de  la  pcptase  d'orge  germée,  86, 
3.S3  iWcisa).  —  Etude  des  prod.  de 
dédoublement.  Act.  de  l'ac.  phos- 
photungstique,  86,  33i  {Kutscbcr); 
86,  835  (Aosse/,  Kutscbvr).  — 
Act.  de  AzO'H.  de  AzO*H,  86, 
511  {Lidof).  —  Prod.  do  déc.  86, 
56U  {Nencki) .  —  Relat.  des  album, 
du  muscle  avec  les  phénom.  therm., 
86,  814  {Fartb).  —  Constit.,  86, 
825  (Banq)  ;  86,  826  {Kossvl).  — 
Dos.  de  la  cystôine  et  de  la  cys- 
tine  dans  les  prod.  de  dédouble- 
ment, 86,  Bil{EmbdcD).  —  Cons- 
tit. des  album,  du  thymus,  86, 
829  {Huiskamp).  —  Oxyd.  mangan., 
86,  940  {Jolies),  —  Act.  de  div. 
réactifs,  86,   958  {ScbjerniDg). 

Aldumoses.  Act.  de  AzO^H.  85,651 
(Posternak).  —  Dos.  de  Az,  86, 
20  {HausmaDD).  —  Propr.  de  la  ly- 
sine provenant  du  dédoublement, 
86,  22  (HcDdersoD).  —  Valeur 
aliment.,  86,  315  (Blum).  —  Form. 
d'une  albumose  alcaline  par  hydrol. 
de  Tovalbumipe.  Propr.,  86,  316 
(Maas).  —  Act.  de  l'enzyme  du  foie, 
86,  318  {Jacobv).  —  Elimin.  par 
div.  réactifs,  86,  320  (///s,  Hagcu). 

—  Transform.  dans  l'organ.,  86, 
447  {Petry),  —  Propr.  anticoagul. 
des  albumoses  de  ta  fibrine,  86, 
813  {Pick,  Spiro) .  —  Ad.  de  CHCl». 
Transf.  des  hétéro-album,  en  deu- 
téro-album.,  86,  815   {Salkowski). 

—  Comb.  avec  div.  ald.,  86,  822 
{Scbwartz] .  —  Dos.  des  bases  hexo- 
niques,  86,  824  {Haslam).  —  Extr. 
du  suc  gastrique,  86,  9.J7  {Neacki, 
Si^^ber). 

Alcaloïdes.  Nouv.  alcal.  du  tabac, 
85,  698  {Pictet^  Botscby),  — 
Alcal.  du  scopolia  et  de  la  bella- 
done, 5e6,  128  {Bccst,  Sayro).  — 
Alcal.  de  l'anguslure,  86,  157 
{Hartwicby  Gampcr).  —  Act.  de 
C10*H,    86,  157     [HacussormaDD, 


1246 


TABLE  DES  MATIERE. 


Siegelf,  —  AleaJ.  de  rhyoscyamns 
mmiieBA  et  du  datora  siramnooniaiD, 
9%,  KB  {DunsUD,  Drown).  — 
Aie.  du  cônrdalift  cava,  %%^  240 
(Dobbie,  LsuJer,  PaJialseaSf.  — 
Alcal.  du  calha  edulis,  IM,  312 
(BeiUer).  —  Dos,  el  recherche,  Ml, 
443  {KJppen berger).  —  Alcal.    du 

ÎuiDauioa,  1^,  81U  (ron  MU  1er, 
\obae).  —  Appl.  du  tannio  à  la 
purif.  des  alcal.,  9%,  9bl  {Kippen- 
berger), 

—  V'o/.  Anactrihe,  Cttisink. 
ALDéHTDES.     Acidité     à     rhéliant., 

pbtal.  et   bleu    Poirrier,    SS,    336 

lAsirue,   Marco).  —  Act.  des  per- 

sulfates  ;    transf.   en    amide«,  Stt, 

428    IPickard,  Carter).  —  Constit., 

S€,  S9è  (Vorlacnder.  —  Prép.  des 

ald.  aromat.  au  moyen  du  fulminate 

de  H  g  et  des  poly  phénols,  S6,  913 

(ScboJI,  Bcrlaeb). 
Alectorique  (Ac).   Prés,   dans  div. 

lichans;    propr.,    sels,     1M,    645, 

1183  i  H  fisse]. 
Alizarine.  Voy.  Vert  d*alizarine. 
Allantoïne.  Form.  par  oxyd.  de  Tac. 

urique  par  le  persulfate,   S5,   383 

(Hugounenq). 
Allantoïne  (Homo-).  Format,  à  part. 

de  Tac.  homo-allanto'ique,  ItS,  1063 

{Simoo). 
Allantoïque  (Homo-)    (Ac).  Form.  à 

part,  de  Purée  et  de  1  ac.  pyruvique. 

Fropr.,  éthers.   2S,  1063   (Simoa). 
Allanturjque  (Ac.K  Form.  par  oxyd. 

de    Tac.    urique   par   le    pcrsulfate» 

2S,  38-1  iHugounenq). 
ALLÎiNE    (DiMÉTHYL-).  Acl.  de     HBr. 

Conslil.,  ««,  35  [Mokievaky). 
Alliages.  Bel.  entre  la  dureté    et  la 

constit.,  26,  1035  (Hcnodicks). 

—  Vay.  Aluminium,  Tungstène. 
Cuivre,  Molybdène. 

Allophanique.  Voy.  Tolylallopha- 
nique,  Naphtylallophanique. 

Allotropie.  Modif.  allotrop.  de  Ag, 
25,  523.  G40  {Bortholot).  —  Modif. 
allot.  de   Se,  26,   518    [Saunders). 

—  Modif.  allot.  de  Sn,  26,  ii04 
{Schaum). 

Alloxane.  Form.  par  oxyd.  de  Tac. 
urique  par  lO'H,  25,  252  {Bouillet). 

—  Acl.  do  div.  réactifs,  26,  958 
(SchjorDÎDg). 

Alloxane  (Mkthyl-i.  Prép.  à  part, 
do  l'ac.  mclhyl-3-uriqiie.  Gond, 
avec  AzH'0H,26,VK)9(Aiïdreasc/ï). 

ALLYLCAHBINOL(ETHYLMKTHYL-).Oxyd. 

par  KMnO*,  26,  617  [Pokrcvsky). 

AlLYLCARDINOL  (  ISOPROPYLMÉTHYL-). 

Prép.  au  moyen  de  Tiodure  d'allyle 
et  do  la  raéthylisopropylcétone. 
Propr.,  transf.  en  aie.  Iriatom.  par 
KMnO»,  26,  463  {Wagner). 


AlXTLCABmXOL     iHCTHTI.-  .  AcL    dt 

HCLTrmosr.  en  cariiare  <:^\  26, 

611  iLioubarsàv}. 
Alltlcarbusol  (Mltiiti.>{ii-  .  Tmsl. 

en    aie     peotatom.       Propr      par 

KMnO\  26,  614  ,M»ximoritrh  . 
Alltlcajibihol     .Pboptl-»!-   .    Ad. 

de  KMnO*.  Transf.  en  Aie.  p«^ila- 

tom.,  26.  533   MaràoK 
Alltlb    (Bronure).    Act.   de    Na*S', 

25,    982    [Bianàsma  .     —  Vil.  éf 

réaci.  sur  les  aminés  aromal.,  26. 

14.  860  {Menseboaikia*^  . 

—  (DisalfUre:.  Form.  à  pari,  du  kfo- 
mure  et  de  Na*S*.  Propr.,  leUabr»- 
mure,  25, 962  {B/aùksma  t 

—  (lodurei.  Aci.  sor  le  di-îodo-±.4- 
phénol  et  le  triHodo-2.4.6-phéiykl  p<^ 
tassés,  25,  8S0,  821  {Br^aaas  .  — 
Ck>nd.  avec  risoprop\iiDeth;lc«tfiB« 
et  Zn,  26.  463  Wagoer.^  Cmà. 
avec  les  bQiylméthyl-  et  îi^lMitvi. 
méthylcétones,  26,531, 532  (  Talt^f* 

—  Gond,  avec  racélophénone,  26. 
582  [Arboasof).  —  Acl.  sur  Na  •« 
prés,  d'acétonitrile ,  Ml,  \^^ 
(Micbael) 

—  (Isosulfocyanate).  Coud,  avec  Tac. 
o-Mninosalicylique.M,  4t8  fZah» 

—  Cond.  avec  Tac.  phenyldiiÀio- 
carhazinique,  26,  788  [Htiscb,  MoA 
port  I . 

—  (Sulfim).  Consl.  therm.,  25,  »4 
iBertheJot), 

Allyle  ip-Chloro-'  ilscsulforyanatr 
Propr.  Acl.   de   lir.  de    .\zH*,  dts 
aminés,  26,  497.  498  (Dixou  ;tê, 
680  (  Wbeeler,  Mrrriam*. 

Alltlk-éthyle  lOxydei.Vir.  de  form 
à  part,  de  Talc,  allyliqueet  de  l'éthcf 
benzène-sulfonique,  26,  {£yj  /a^re- 
bin). 

Allylk-ïthtle  (Ethyl-^  'Di-  <Oiy- 
de).  Nilrosochlorure,  26,  293  Ip»- 
tiof). 

—  (MÉTHYL-)  (Di)  Oxyde.  Nitro^va- 
chlorure,  26,  293  ylpatiûf  . 

Allylb-méthyle  Oxyde».  Acl.  de  Br 
sur  le  dér.  dibromë-2.3,  25.  \0A 
{I^spicau). 

Allylène.  Cond.  avec  l'éthylèoe  tl 
C*H*,  25,  6i2  [BcrtbcloiY 

Allyléthylène  (Méthyl-i.  Prép.  * 
part,  de  rallyldim4>thvlcarbiiii)l- 
Propr.,act.  de  ClOH,26,*61i  »/./«- 
barsky). 

Allyliqub  (Aie).  Comb.  avec  les 
sels  mercuriquos;  dér.  aroiii«^ 
halogènes,  26,  86  (Hof/oiun*,  Sêad: 
Biilmaon).  —  Act.  deHgO;  transf 
en  mercabide,  26,  lÛ  i//r>/)iMoo  . 

—  Comb.  avec  PtCl*K«  et   J<*   chk»^ 
rure  de  platosammonium,  26.  î^» 

—  Transf.  en  ac.  acryb'que,  26,  SJ\ 
{Biilmann);   26.    468  \Hobmi  - 


TABLE  DES  MATIÉHEb. 


1247 


Etber  mucobromiquc,  SU,  475  {Si- 
mouis),  — Coast.  diélectr.,  IM,  (i61 
(Joat>n),  —  Ethers  ox^dos  mixtes 
des  D-nitrtt-  et  />-ainiiio-phénol8, 
!Sli,  706  iSpicgel,  Sabbatb).--  Vit. 
de  réacl.  sur  1  éther  benzèno^sulfo- 
Diouo,  €11,  859  [Zagrcbta). 

A.XOB1IODINE.  Foiin.  par  oxyd.  de  la 
barbaloïne,  SS,  99  (Léger). 

ALoks.  Héact.  color.,  9%,  655  {Hirsb- 
sobn). 

Aloïnb.  Oxyd.  par  les  peraulfates, 
%%,  811  [Sect), 

^—  Voy.  BabbaloVnk,  Nataloïne. 

Ai.imiMUM.  Act.  de  AlBH  sur  les  dér. 
chlorés  des  carbures  saturés,  S5, 
98.  178,  191,  293  [PoutuH],  —  Act. 
des  sels  sur  1ns  oxalates  alcalins, 
«C,  99  {WyroubofTu  —  Comb. 
mol.  de  AlCr  avec  la  beQzylélhyl- 
aniline,  «5,  173  (HaJIcr,  Ouyot).  — 
Applic.  è  la  réduct.  des  oxydes  d'u- 
ranium, <5, 345  (.4/0/).  —  Comb.  de 
AlCl*  avec  AzH^  ;  propr.  therm., 
SS,  381,  640,  6il  (Baud).  —  Dec.  du 
carbure  par  H*0,  «5,  52Î5  {Bcrlbo- 
loi), —  Comb.  de  AlCP  avec  les  aie. 
gras,  1U»,  55i  {Perricr^Poiiget).  — 
Fropr.  des  alliages  Mg-AI,M,  611 
iBoudouard).  —  Inll,  de  Al  sur  le 
dos.  de  S,  S5,  652  [Noailloa).  — 
Comb.  de  Ai*0'  avec  MgO  au  four 
électr.,  £6,  669  iDufau).  —  Propr. 
lipolyt.  de  Al'0%  S5,  699  (Han- 
riot),  —  Alliages  Al-Tu,  «5.  832 
iGuiliet),  —  Applic.  de  l'amalg. 
a  la  réd.  des  dér.  nitré»,  €6,  910 
{BouveauU^  Wahl).  —  Appl.  de  Al 
à  la  réd.  de  MoO'.  Alliage  Mo- Al, 
«S,  96'J  {Guitht).  —  Prés,  de  Al«0» 
dans  cert.  eaux  minérales,  96,  971 
(Parmonticr).  —  Comb.  de  AlCP 
avec  le  chlorure  d'acélyle,  <S,  98J 
iBoosokeD).  —  Alliages  Cu-Al,  SS, 
1061  {(iuilht).  —  Inll.  de  AlCl'  sur 
la  solidir.  des  ciments,  plâtres,  etc., 
SU,  4  {ïiobïaûih.  —  Sépar.  de  Al 
de  Cr,  Fe,  Mn,  Zn  par  NaW,  ««, 
127  {Barrr(i).  —  Poids  alom.  de 
Al.  «6,  162  [Tbomaon).  —  Sépar. 
de  AlCl*  et  GICI'  hydratés  par 
rélher,  SU,  163  iHavf^Ds),  —  Act. 
de  Az'H  sur  les  sels,  SU,  35i 
(Ciir//u.s,  Darapsky].  —  Poids  mol. 
de  racétylacétonate,  du  déi*.  acétyl- 
acétique,  de  AIHr'  et  AlCP.  Comb. 
de  AlBi-*  et  AlCI*  avec  div.  comp. 
organ.,  1UI,  3c9  (Kobler).  —  Act. 
dea  alcalis  et  des  bases  alcalino- 
terreuses  sur  Al.  Form.  des  alumi- 
naies  coiTcsp.,  SU,  360  {A lien ^ 
R^jgera).  —  Dos.  par  précip.  à 
rétat  de  carbonate  basique.  SU. 
363  (AJIeu,  GoUscbalk).  —  Dos. 
de  Ca  en  prés,  de  Al,  Z9,  368 
iBlam).  —    Théorie    de    Tact,    de 


AlCl*  sur  les  chlorures  diacides, 
!B6,  39Ô  (Krombcrg).  —  Act.  de 
l'alun  au  rouge  sur  les  nitrates 
alcalins.  SU.  454  {Perman).  — 
Energie  de  Thydrate.  du  sulfate 
basique,  de  l'aluminate  de  K.  SU, 
520  {Carrara,  VespiguaDi).  —  Propr. 
du  silicate,  ««,  525  [Bcbuffat),  — 
Electrol.  des  sels,  !B6,  5'J9  (Bruaer). 

—  Comb.  de  AlBr*  avec  Br  et  CS% 
SU,  605  [Plotatkof).  —  Inll.  de 
Al'O*  sur  la  dôc.  des  alcools  et 
éthers  oxydes  par  la  chaleur.  S€, 
61 J  {Grigoricf).  —  Act.  de  Tac. 
lactique  sur  le  nitrate,  €6,  666 
{VaninOy  Hausor).  — Propr. colloïd. 
de  rhydrate,  IM,  839  [Hardy).  — 
Act.  de  AlCl»  et  AU'  sur  80«C1%  S, 
I,  MoCl%  les  sulfures,  iodures,  etc., 
%%,  884  (/?(j/7).  —  Appl.  de  Al  à 
la  sépar.  de  Cu,  SU.  954  (Heidco- 
rcjeb).  —  Act.  des  alcoolates  sur 
les  ald..  «6,  967  (  Thtcbeako).  — 
Points  de  fus.  et  solub.  des 
aluns  de  Na,  K,  Tl,  Cs,  Rb,  AzH\ 
««,  1026  [Locko).  —  Inn.  de  Al 
sur  Thydrol.  de  CrCP  anhydre,  SU, 
1031  [Drucker).  —  Tens.  de  vap. 
des  mél.  d'aluns  d*Al  et  Fe,  Al  et 
Cr,  «e,  1044  {HollmanD), 

Aluminium-mercure  ^Couple).  Applic. 

à  la  chlorur.  et  à   la    bromur.  des 

comp.     arom.,    911,    1076   (Cobcn, 

Dakin). 
Aluns.     Voy.    Aluminium,    I.ndium, 

Chrome,  etc. 
Amalgames.      Voy.     Baryum,     Fer, 

Chrome,    Ura.mum,    Plomb.    Zinc, 

Cadmium.  Mercure. 
Amandes    AMÎi:RBS   (Elsscncc).    Dens.. 

viscos.,  tension    superf.,    €S.   521 

(Jcancard^  Satie). 
Amarinb.    Form.    par   dédoublement 

de    Tiso-amarine,  !S6,  56   {Saapc), 

—  Tribolum.,  eti.  459  {Tscbu- 
gacff). 

—  (Iso-).  Constit.,  dédoublement  par 
Tac.  tartrique,  SU,  56  [Snape). 

Ambre.  Densité,  %%,  81  {Drugmana^ 
Ramsay). 

Amides.  Prép.  par  oxyd.  des  ald.  en 
prés,  de  AzH\  ««,  628  (Pickard, 
Carter).  —  Constit.  des  dér.  halo- 
gènes, 1t9,S'JS\Sthglitz,  Slosson). 

Amidon.  Appl.  à  la  prép.  des  crèmes, 
•6,  658  [Frcbse).  —  Dos.  dans  les 
céréales,  S5,  995,  1055  {Lindrt) .  — 
Transf.  en  mercabide  par  IIj^'O,  îK6, 

122  (HofmanD).  —  Poids  mol.,  S«. 

123  \NaHtukofr,.  —  Act.  delà  ptya- 
line,  5KII,  332  {Maszcwski).  — 
Constit.,  act.  de  HBr,  5e«,  341 
{FontoDf  GostJJng).  —  Chai,  spccif. 
des  div.  hydrates,  SU,  845.  — 
Constit.  des  amidons  natur.  et  ar- 
tif.,  %9,  845  {Rodcwald,  Kaltein). 


1248 


TABLE  DES  MATIÉUES. 


—  (lodure).  Appl.  au  dos.  volum.  de 
Ag,  «6,  281  {Aadrews). 

Amidrazone.  Voy.  Hydrazidine. 

Amidurer.  Voy.  Sodium. 

Aminés.  Coud,  des  aminés  second,  el 
tert.aromat.  avec  les  benzophénones 
p -  alcoylaminées,  IN»,  6*J5  {La- 
moult).  —  V.ar.  des  points  d*ébull. 

•  dans  la  série  des  diamines  norm. 
prim.,  S5,  977  {Henry).  —  Vil.  de 
réact.  des  aminés  arom.  avec  lea 
bromures  alcool.,  5Btl,  14  {Mcn- 
sehoutkiDc).  —  AcI.  do  CIOH  sur 
les  aminés  lert.,  M.  111  [Wili- 
staettetf  Iqlautr).  —  Caractéris.  des 
aminés  priui.,  second,  et  tort,  au 
moyen  du  chlorure  d*ac.  anthraqul- 
none-^sulfonique,  SU,   177  [Hins- 

'  bcrg).  —  Rel.  entre  les  points  do 
fus.  et  Ift  constit.  des  dér.  des 
aminés  arom.,  ZU,  1158  {Gordaa^ 
Limpach). 

Amino-sulfureux.  Voy.  Sulfureux 
[Amiûo-). 

Ammoniac  (Gaz).  Act.sur  le  sulfate  de 
Mo,  «S,  344  [Railhacho).  —  Comb. 
div.  avec  AICI»,  «5,  381,  640,  641 
{Baud).  —  Act.  do  Cr  pyroph.,  €S, 
618  {F"crée).  —  Act.  sur  le  chlorh. 
de  pipéridine,  £S,  977  {Colson).  — 
Act  sur  les  chlorli.  d'éthyl-  et  de 
diéthylamine,  «S,  977,  978  (^ic/o^. 
—  Act  de  I  sur  AzH'  liq.  ;  comb. 
div.  de  l'iodure  d*Az  avec  AzH% 
««,  67  {Buft).  —  Comb.  avec  TiCl* 
et  TiBr*,  2«,  279  (lioscabcim, 
SchùUo).  —  Consl.  diélectr.,  ^M, 
1032  {Baodckor). 

Ammoniaque.  Act.  sur  Tac.  tri-antimo- 
nique,  ttS,  289  {Delacroix).  — 
Prés,  dans  les  gaz  issus  des  roches 
ignées,  «5,  404  {Gautier).  —  Tens. 
de  vap.  des  dissol.,  S6,  5  {Konova^ 
lof). —  Misoibilité  partielle  avec  les 
sol.  de  K*CO«,  ««,  33  [Newth).  — 
CoefT.  do  partage  entre  CHCl'  et 
div.  sol.  salines;  comb.  avec  CuSO*, 
Cu(OH)%  «6,  71,  453  [DawaoUy 
Mac  Crae).  —  Solub.  du  ferricyan. 
de  Ni  dans  AzH^  «6,  126  {Brow- 
Dinçy  Harthss).  —  Prés,  dans  les 
extraits  aqueux  de  foie,  ItH,  318 
iJacobv).  —  Act.  de  I,  de  KIO,  ««, 
855,  fc6  {Chattaway,  Orton).  — 
Act  sur  FeCl*,  FeBr",  Fe  et  Tamalg. 
de  Fe,  Ite,  337  {FowU'r}.  —  Form. 
par  réd.  de  Az'H,  S6,  355  {Curtius, 
Darapsky).  —  App.  à  distill.,  !Stt, 
365  {Pannertz).  —  Comb.  avec 
AgCl.  Ëlectrol.  des  comb.  ammon. 
des  sels  de  Cu,  Ni,  Cd,  Zn,  «6, 
449  {Dawson^  Mac  Crae\.  —  Form. 
par  électrol.  de  Az'll,  SU,  519 
{Peratoner,Oddo) .  —  Tens.  de  vap. 
des  sol.  aq.;  ind.  de  Na*SO\  <•,  6b5 
(Permaa).   -^  Chai,  de  neutral.  par   I 


div.  ac.  organ.,  S6,  87i  if^uiAisr, 
Klimeuku).  —  1)08.  dans  l'unM, 
•«,  944  \Fnlin).  —  Act.  sur  BBr', 
AsU»,  ««,  9ri0  (Stot^k4.  —  Act  tut 
les  sol.  do  sels  aléaliiM>-lem«i. 
Partage  entre  CHCP  et  H'O  o«  w 
sol.  de  CuSO',  S«.  iti3.  iHH 
{Dêwsoa,  Mac  Crae). 

Ammonium.    Nitrites    doubles   d«  Ir, 
Rli.  Chlorure  doablo  de  Ir,  tl^  l! 
(Leidié).    —    Appl.    de    ranéniai' 
double  de  Co  au  dos.  de  Ah,  tS^tM 
(Dueru).  —   Tétra-anliiDOoiale  do«- 
blu  de  Cu,  S6,  289  [Delucroix).  - 
Prép.  et   propr.  du  molybdosulteti. 
««,    641    iPéchard).    —    Prép.  ri 
projpr.  de  rosmyloxaUte«    SS,  (tfs 
(Wiatrebert).  —  Inll.  dc«  *el»  w 
le  virage  de  div.  alcalis   et  seto  co 
prés,  de  phlaléino  et  sor  la  ffolobii. 
de  PbO,  de  rhydrnte  el  du   boni* 
de  Mn.  Act.  sur  l^s  mangaoale»  ci 
perhoanganates,    ftS,    9(&t    \l)ajtf, 
vanCieeft).  —  Appl.  du  «ulfory»! 
à    la  sépar.    électrol.  de  Ni  et  Co. 
£S,  970  (Balachowsk^  . .  _  Ad.  <!• 
AzH'Cl  sur    la   pipéridine,  <5,  977 
{Colson).  —  Non-cxisl.  do  Taoïao- 
nium,    1U»,     1011     {Mni»saD\.    — 
Prép.  et  propr.  des  sols  lut^^ïcobal- 
tiques,   £S,  1023  [Klobb).  —  Wf 
et    propr.  des    silicovaDadiomolp' 
date    et   vanadiomolylKlatc,   M,  3 
(Fricdbeinit    Castendycki.  —   W 
du  sulfate  ingéré  sur  *lc   san^.  M, 
25    [Bumpf,  Scbumax.   —    Nitrtti 
double  de  Ce,  S6,  69  iWeyer,  Marti- 
wald).  —  Acl.  du  persul/ati*  sor  W 
sulfocyanate,  <•,  73    iPawirwxki 
—  Sulfocyanate  double  de  Co,  tf. 
131  {Trcadwell).  —  Comb.  du  chlo- 
rure de  platosammoniuro  avec  l^' 
allylique,    €6,    196  {Biilmanû'.  — 
Appl.  des  chlorure  el  bromure  i  ^ 
delerm.  du  poids  atom.   de  .\z,flit 
242  (Scott}.  —   Prép.    du    chlofBit 
double    de  roolybdényle  «o  mtma 
du  molybd.'te  et  de  riodare  d^AiH*, 
5K6,  245.  — Prép.,  propr.  et  coostiL 
des     div.     raolybdateii,      <•.   246 
{KlaBon).    —    Chlorure,    bromui». 
sulfate,   oxalate  et  lartrate  doobk* 
titaniques,  SU,  279,  280  iRosenhem^ 
Scbùtte).  — Form.  des  sels  damli 
décomp.  de  l'azoture  de  Fe  par  \m 
ac,  Zky  338  {Fowler  .  —  Conioci 
électr.  du    sulftite  doublo    de  Mc. 
•6,  353   {Lindsay] .  —  Form.  €»- 
dure  el  d'hypo-iodite  dans  Têci.  àt 
ICI   ou   1   sur  AzH',  IM,  3M.  Sfi 
{Cbattaway,    Orton).  —    Aioii  et 
Rh,  ea.  :*53   (P/cciui.  MêNùf, .  - 

CoelT.  de  partage  6ê  \iXV  colff 
CIICP  cl  104  sol.  aq.  dvM  bromur** 
nitrate,  etc.,  ItU^  454  iMwêtm* 
Mac  Crae). — Trîbolum.  des  Quonm« 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1S49 


oxaiato  et  formiate,  96,  458,  459 
{Tscbugaeff).  —  lofl.  du  salfate  sur 
Têqui  libre  du  syst.  eau-alcool,  !S6, 
598  {Bruyo).  —  Conduct.  électr.  du 
chlorure  i  div.  dilutions,  SU,  657 
{Bancroft\.  —  Dissoc.  des  iodure  et 
bromure  dans  Teau  et  les  aie. 
méthyl.   elélhyl.,  SU,  6G0  d^onrsi . 

—  Form.  de  nitrate  dans  Tact,  de 
2n  sur  AzO'H  très  dilué,  !S6, 
666  (Bijicrt).—  Point  de  transf. 
du  nitrate  en  prés,  de  AzO*K,  98, 
«66  iMùHer).  —  Infl.  du  nitrate 
«ur  la  solubil.  des  non-électrol., 
!Stl,  840  {Bothœuad).  —  Pou- 
voir rotat.  niagnét.  du  sulfate, 
ie«,  849  (Forcheimer).  —  Phos- 
phates doubles  de  Mn  et  Co,  SU, 
fo4  (Dakin).  —  PoinU  de  fus.  et 
solubil.  des  sulfates  doubles  de  Al, 
Vd,  Cr,  Fe,  In,  Co  et  AzH*.  S6 
1026  {Lockc),  —  Décomp.  du  nitrito 
en  prés,  d'autres  sels,  !S6,  1036 
{Wcgnehcider).  —  Conduct.  électr. 
des  nitrates  doubles  de  Pr,  Kd  et 
des  sulfates  doubles  de  Mg,  Cu, 
Peu,  Cd  et  Ni,  ««,  1052  {Joncs, 
Cafdwolt).  ^  Urauo-oxalale,  S6, 
1056  [KohhchuUcr,  Roaai).  —  Re- 
chercne  par  Tac.  picriaue,  tSIl, 
1058.  —  Prép.  et  propr.  de  l'imino- 
«ulfite,  tm,  1121  {Divers,  Ogawa). 

—  Chlorures  triples  de  Cr  et  Co, 
^«,  1125  {Weracr,  Gubser). 

Amyodaline.  Réacl.  color.  avec  S0*H% 
^#,  645  \Deacon). 

Amtlamine.  Prép.  et  propr.  du  dér. 
acétylé  az-chloré,  S6,  898  {Siic- 
glitZy  SIossod).  —  Chai,  latente  de 
vapor.  et  chai,  spécif.,  ItB,  94Ô 
{hahicnbcrg). 

Amtlamine  (Iso-  act.).  Pouv.  rotat., 
racémisation,  SS,  547  {Guye). 

Amtlamine  (Iso-)  (Di-).  Cond.  avec 
Téther  xantho^éoique,  S6,  391 
(WAee/er,  Austin). 

Amylcardinol  (Di-iso-).  Prép.  du 
formiate  par  cond.  de  l'éther  formi- 
que  avec  le  bromure  de  Mg^iso-amyle. 
SS,  526  {Orignard). 

—  (MÉTHYL-DI-IS0-).  Prép.  du  formiate 
au  moyen  du  formiate  d'étbyle  et  du 
bromure  de  Mg-iso-amyle,  S5,  526 
[Orignard] . 

Amtlcétone  (.\cétylméthyl-).  Form. 
par  hydrat.  de  l'acétyloenanthyli- 
dène.  Propr.,  1^,  305  (A/ourou, 
Dolange) . 

AitYL»:ÉT0NE  (MÉTHYL-U  Form.  par 
déc.  de  racélyl-  et  du  bcnzoyloenan- 
tbylidèoe.  Prép.  à  pari,  de  l'oenan- 
Ihyljdène.  Oxime,  semicarbazone, 
SS,  421,  425.  —  Form.  par  déc.  de 
raid,  amylpropiojique,  €1»,  738 
(.Voorco,  Dciangc). 


Amylb  (Iso-)  (Azotate).  Act.  du  per- 
oxyde d'alc.  ôthyl.,  ««,  358  (£?aovor, 
ViJIiger) . 

^Azolite).  Act.  sur  Tiodure  de 

Mg-éthyle,  «5,  483  (Moureu).  — 
Act.  sur  les  aie.  éthyl.  et  amyl., 
l'acétone  et  la  méthylpropylcétone 
en  prés,  de  IICI,  S«,  2ô0  \KisscJ). 
—  Act.  sur  le  zinc-éthyle,  S9,  253 
{Bewad),  —  .\ct.  sur  la  thuvone- 
oxime,  SU.  560  {Rimini),  —  Act. 
sur  les  aminés  aromat.,  S9,  704 
[Bamborgcr,  RusIk  —  Act.  sur  la 
cinchotoxine  et  la  méthylcinchonine, 
!»«,  810  (.Vi/ier,  Robdc).  —  Act. 
sur  Pt  colloïd.,  %9,  1039  {Brcdig, 
Ikeda).  —  Act.  sur  l'éther  méthyi. 
de  la  dimélhylphloroglucine,  526, 
ii^  {Bosse}. 

(ChlorocarbonaleU  Act.  sur  les 

sulfocyanates,  96, 1129  {DoraD\. 

(Chlorure».  Form.  dans  Tact,  du 

chlorure  d'acétyle  sur  l'oxyde  de 
roéthyl-amyle  en  prés,  de  ZnCl', 
es,  896  {Uoscudé} . 

(Iodure).   Forîn.  dans  Tact,  de 

HI  sur  le  prod.  de  Tact,  du  nitrito 
d'amyle  sur  l*alc.  éthyl.  et  HCI,  SU, 
250  {Kisscl). 

(Sulfure).   Const.   therm.,   5K, 

384  (BertbcJot). 

AuTLE  (Iso-  Act.)  (Chlorure).  Racé* 
misât.,  pouv.  rotat., SS, 54/  (Guyc). 

Amyle  (Iso)  (Di-) .  Pouv.   rotat.,  !25, 

550  (6'uvc). 
Voy.  Octane  (Méthyl-2.-7-) 

(Di-). 
Amylb  (Iso-)  (Ethyl-).   Poùv.   rotat., 

S5,  550  [Guyc). 
Amylb     dso-)     (Isobutyl-).      Pouv. 

rotat.,  !S5,  550  (Guye). 
Amyle  (Iso-)  (Propvl-i.  Pouv.  rotat. 

SS,  550  (Guye). 
Amyle-éthyle  (Iso-)   lOxyde).  Form. 

dans  Tact,  du  Zn-éthyle  sur  le  nitrite 

d'iso-amyle,    €6,  254  (Bewad).  — 

Vit.  de  form.  à  part,  de  Talc,  iso- 

amyl.  et  l'éther  benzène-tulfonique, 

1t9,  859  [Zagrcbin] . 

—  (leo-tert.i  (Oxyde).  Vit.  de  form.  à 
paK.  de  Talc.  amyl.  tert.  et  de 
l'éther  benzène-sulfonique,  SU,  859 
iZagrobin). 

Amyle-méthyle  (leo-)  (Oxyde).  Act. 
du  chlorure  d'acétyle  en  prés,  de 
ZnCI",  ses,  896  {Descudc). 

Amylène.  Auto-oxydation,  S6,  1 
(Engler,  Weisbcrg).  —  Transf.  en 
ald.  formique  par  oxyd.,  ^tl,  370 
iMuJtiken^  Brown,  Freacb).  — 
Form.  par  électrol.  du  caproate  de 
K.  lodhydrate,  bromure,  IKtl,  897 
(PeterscDK 

—  iHydratci.  Voy.  Amylique  (Iso- 
tert.). 


SOC.  CHIM.,  3«  SÉR.,  T.  XXV-XXVI,  1901. 


79 


1:250 


TABLE  DES  MATIERES. 


Amylène  (Di-).   Act.   de   AzOCUItSy 

293  [Ipatief), 
Amylène  (Iso-)  (Syn.  Isopropyléthy- 

lène).     Form.     par    électrol.     du 

caproale   de   K.   Bromure,  %%y  897 

{Potorson) . 
(Chloro-),  Prép.  et  propr.  des 

dér.  chlorés;  dibromure,   %9,  461 

{Krassousky) . 
Amylhydrazine.   Prép.,    propr.,  dér. 

benzoylé,  26,  1162  (Stollé). 

AllYLHYDROXYLAMiNE  (EtHYL-ISO-SCC). 

Form.  à    part   du  Zn-éthyle  et  du 
nilro-2-propane,  €6,  257   (Bewad). 

—  (ExHYL-iso-lert.) .  Form.  dans  l'acl. 
de  Zn-clhyle  sur  le  nilro-2-propane, 
««,  257  (Bewad). 

—  (p-PROPYL-iso-sec).  Form.  à  pari, 
du  nitro^thane  et  du  Zn-propyle. 
Propr.,  «6,257  {Bcwad\. 

J3-AMYL1QUE  (8ec.-8.)  (Alc).  Form. 
par  cond.  du  bromure  de  Mg-éthyle 
avecTélher  Tormique,  !SS,526  [Gri- 
gnard) . 

Amylique  (Iso-)  (Aie).  Cond.  du  for- 
miate  avec  Télher  cyanacétique  sodé. 
Propr.  du  forniylcyanacétate,  25, 
15.  —  Cond.  du  cyanacétate  avec  le 
formiato,  25, 17.  —  Cond.  du  cya- 
nacétale  avec  rorthoformiato  d'é- 
thyle.  Prép.  et  propr.  de  Télboxy- 
méthylene-cyanacélate,  25,  26.  — 
Prép.  et  propr.  des  élhoxy-  et  mé- 
thoxy-mélbylène-cyanacétates ,  25, 
^.  —  Amino-  et  anilido-méthylène- 
cyanaoélales,  25,    42    {Bollemont) . 

—  Propr.  de  la  di-isoamyline  du 
butylglycol-1.4,  25,  33U  (Hamouct). 

—  '(]omb.  mol.  avec  la  diphényl- 
carbazide,  25,  385,  453  (Cazc- 
nauvo).  —  Ad.  de  AlCl»,  25,  556 
[Porrior,  Pougot).  —  Dédouble- 
ment du  salicylate  dans  l'orga- 
nisme,   25,  559   [ChanoZy  Doyon). 

—  Act.  sur  le  mélhylal;  form.  et 
propr.  du  diamylformal,  25,  575, 
576  [DoIôpiDo).  —  Constit.  du  car- 
bonate mixte  phénolique,  25,  6,H4 
{Cazcncuvo).  —  Form.  d'acétate 
aans  Tact,  du  chlorure  d'acétyle 
sur  Toxvde  de  mélhyle-iso-amyle  en 
prés,   do  ZnCl»,  25,  8%  [Doficudé). 

—  Act.  sur  CaC*  au  rouge,  25, 
896  {Lof(fbvro)'  —  Act.  de  HgO. 
Transi,  en  mercabide,  26,  122 
{llofmaûn).  —  Act.  du  nitrite  d'a- 
myle  en  prés,  de  llCl,  26,  251 
{Kisscl).  —  Form.  dans  Tact,  du 
Znéthylo  .sur  le  nitrite  d'iso-amyle, 
26,  253  {Bowad}.  —  Comb.  avec 
racôlvlliéminc,  26,  322  {Nvncki, 
Zalcski).  —  Form.  dans  Tact, 
du  peroxyde  d'alc.  élhyl.  sur  le 
nitrite  damyle,  26,  rJ58  {Baoyrr, 
VJJiigor),  —   Prod.  de  pyrogénal.. 


26,  870,   53i    (Ipatitl).  —  Aci.  de 
AzH'  et  des   aminés   sur  le  SAliry- 
late,  26,  415  {TJnçie).  —    I>ètcrm 
cryosc.,     26,     5^    {Lmtmis,.    — 
Ethevs  oxydes  mixtes  dos  /'-amuio- 
et  p-nitrophénola,    26,    7<M  (Sf^e- 
goi,  Sabbëth).  —  Hydrol.  de  l'acé- 
tate en   prés,  de  div.   méliiux  dirri- 
sés,    26,    736    (SuJa.    —     S#-p«r- 
de  Talc.  act.  ;»!:ther /n-niiro-o-ph4a- 
lique,    26,    738  [MarckwaJd,    Mf- 
konzio).  —    Vil.  d'acl.    «ur    léiher 
benzène-sulfonique,    29    85J    iZa- 
grobio),  —   Form.  d'élher  i^ovalé- 
rique   par  électrol.    de  l'isovalerat^ 
de  K  ;  form.  d'alc.  et    de    caproale 
par  électr.  du  caproate  dft  K,  26. 
897    {PetcrsoD).  —  Appl.  a     l'anal, 
des   cires,  26,    9b0   {kicbi*rtn.   — 
Appl.  à  la  Bépar.  de  Co  et  Ni,  26, 
l(fâ9  {Bosenboim^  I/uldrbtaxkyK  — 
Propr.    des  élhers  acylimino-dilbio- 
carboniques,    26,  1007    {Whfi^kr, 
Johnsoo). 

—  (Iso-act.)  (.\Ic.).  Pouv.  roiat.  d^ 
div.  élhers  gras  cl  aromat.,  25, 
549  {Guyc).  —  Sépar.  da  Talc, 
inacl.  par  Tac.  izi-nitro-f>-phtali«fnt», 
26,  738  [Marckwahî,  Mnekt^azte 
—  Prép.  par  éthérif.  fract.,  26, 
80'J  {Marckwaht), 

—  (Iso-tert.l  (.\lc.).  Pyrogénal.,  26. 
370,  612  JpatirrK^  Prod.  d'oxyd.. 
26,  441  {MuDikea,  Seaddor).  — 
Act.  de  AzO*H.  Prép.  et  propr  d« 
dér.  nitré  et  du  nilrosale,  26,  «Vli 
{KoDovatoff.  —  Vil.  d'acl.  «mr 
1  éther  benzène-salfonique,  26,  S59 
(Zagreb  in). 

Amylmercaptan  (Iso-).  Codsi.  tbftrm., 
25,  384  {BortbcloD.  —  Comb. 
avec  la  glycurone,  26,  ÎO)  (-Vtnj- 
bcrg). 

Amylpropargyliqur  (Aie).  Syntli.  m 
moyen  du  Irioxyméthyl^ne  et  d» 
rœnanlbylidène  sodé.  Propr.,  #iher 
acétique,  25, 610  {Mounm,  Ût>^tu<Ux 

—  (Di-)  (Aie).  Prép.  h  part,  de  rvrnac 
thylidène  sodé.  Propr., 25, 610  t-Vou- 
rou^  Dt^smots). 

Amylpropiolique  (Ac).  Prép.,  propr, 
réduct.;  act,  de  SO*H*  fdm.,  25. 
563,  564  (ATourou,  DcJaagr). 

Amylpropiolique  (Aid.).  Prép.  ptr 
cond.  de  Tœnan thylidène  aocf^  «tyc 
l'élher  formique.  Propr..  25,  70^  — 
Act.  des  alcalis,  25,  738  (Afour*-b. 
DeJangc). 

Anagyrine.  Act.  de  Br.  Di^r.  dibroov-. 
sels,  26,  19  {Klostormaatu  —  S^- 
par.  de  la  cylisine.  Sels,  oxydai. ,26, 
19  {Litterschcid).  —  ConiHl..  26. 
^0[Schmidn. 

—  [Oxv').  Prép.,  propr.,  26,  19i/.rV. 
terschêid). 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1251 


^itA&Tse.  App.  pour  la  déierm.  de  la 
vitesse 4e8  déga^meaU  ^a^eux,  ItS^ 
7  {Job).  —  Modif.  do  la  méthode  au 
KMnO^  pour  l'appl.  à  chaud,  €S, 
396  [Gatlbat).  —  Anal,  speclrogra- 
phique  des  minéraux  et  prôd.  métal- 
lurg.flM,  195  [Hartîe^^  liêmago).  — 
Applic.  de  la  précipit.  f^mct.,  96» 
8&  {FindUy).  —  Recherche  des  aci- 
des, S6,  95:2  (Frésoaius). 

Anéthol.  Constit.;  synth.  n  port,  de 
Tald.  anisique  et  de  l'iodure  de  Mg- 
éthyle,  «5,  27»5  {Béhai,  TiiTcneau). 
-r-  Act.  de  I  et  HgO.  Comh.  avec 
lOH;  tranef.  en  ald.  p-méthoxyhy- 
dratropique,  «6,  338,  445,  447  [Bou- 
gault).  —  Propr.  therm.  de  Panétbol 
surfundu,  1(6,527  (Morescbiof). 

Angélique  (Ac).  Comb.  avec  CIOH  et 
BrOH,  «6,  166  [MélikofTK 

Anourtirb.  Princ.  constit.  de  Técorce, 
!66,  157  {Hartwicb,  Gampor). 

Anhydrides  d'acides.  Prép.  au  moyen 
de  la  pyridine  ou  de  FeCI'  et  dea 
chlorui*es,  <6,  969  [Wedckind). 

Anhydbïte.   Voy.  Calcium. 

Anilk  (Ox-)  [Ditbio-].  Form.  à  part,  de 
Taniline  et  de  Téthylène  tnbromé. 
Propr.,  «5,826(N«/>aii«7e/r,  Prosin). 

ANtLlDO>ACÉTIQITE,  AnILID0*D1  ACETIQUE. 

Voy.   Phé.nylamino-acétiquk,   Phé- 

N  YLAllINO-DIACÉTIyUE. 

Aniline.  Act.  sur  les  éthers  mélhoxy- 
et  étboxyméthylène-cyanacétique8,<S' 
48  [BoIlcmoDt) .  —  Act.  sur  la  résau- 
rine  et  la  résoxéinSf  £S,  214  (  Gr/mauj^, 
Lefèvre).  —  Propr.  des  aoilidos  ot- 
cyanopropionique ,  a-cyaoobu  typi- 
que, a-cyaD0valérique,!S5,  274  {Hal- 
/»T,  BlaDc\.  —  Propr.  des  dianilides 
s-et  ^-méthyladipiques,  9^^  841, 443 
\Bouveauity  Tetry).  —  Prod.  de  cond. 
avec  Tald.  *j^xynaphloïque,«6.  tY]b 
[FosHf*'.  —  Chai,  latente  de  vaporis., 
^S,  384  [LouguiuJnr).  —  Prép.  et 
propr.  des  anilides  et  aniles  maléïques, 
famariques,  chlorosucciniqucs,  5tS, 
766  {vao  Dorp^  van  Ha  art).  —  Cond. 
avec  les  di-  et  télra- bromures  d'acéty- 
lène et  rétbyléne  tribromé,  SS,  823 
{SabaDoJt^iT,  Pro«//i).  —  ï^épar.  de  la 
phénylhydrazine,  ^0,862  (  FroundJfir) . 
—  Propr.  des  sels  de  l'orangc'  II  et 
de  la  chrysoïne,  95,  868  (Sisley).  — 
Act.  sur  Tac.  a.Ji-diméthylpyruvique, 
KS,  1086  {Bouvcault,  Wahl.  — 
S^l  de  Tac.  o-nitro-i»«loluène-8ulfoni- 
que,  95,  1041.  —  Dér.  p-loluAne-  et 
o-nilro-/>-toluène-suironé  ;  nitration, 
95,  1048  {Bevordin,  CrcpiouxK  — 
Vit.  de  réact.  avec  les  bromures  de 
mélhyle  et  dallyle,  96,  14  Moa- 
HcboulkiDc  .  —  Coml.  avec  la  dichlor- 
iminoquinone  et  la  dichloriniinonaph- 
toquinone,  96,   52.   —  Cond.   avec 


riminothiodiphënylimine,  96,  54 
{Scbaposebaikof).  —  Act.  du  per- 
oxyde de  benzoyle,  96.  98  {Baeyer, 
Villiger).  —  Act.  sur  Ta-bromo-â- 
chloro-p-oaphtoquinone,  96,  104 
(Hirseb).  —  Act.  sur  la  f-bromindone, 
96, 107  {Schlossbcrg).  —  Form.  par 
réd.  électrol.  de  l'azooenzène,  96, 114 

iLœb).  —  Transf.  en  safranine,  96, 
16  [Kbêrdine).  —  Comb.  mol.  avec 
les  oximes  du  benzile  et  du  cétoxy- 
triphényltétrahydrobeiizèoe,  96, 121, 
122  {Pctrenko'Kritscbonko^  Aasa- 
Jiezif^).  —  Prép.  et  propr.  de  la  diani- 
lidehomocamphoriquo,  S6, 153  (La/;- 
wortb\,  —  Act.  du  p-tolylurélhane, 
96,  2u3  (Dixon).  —  Form.  par  act. 
de  la  lum.  sur  les  sol.  alcool,  de  ni- 
trobenzène,  96,  206  {Ciamiciao,  SU- 
bor), —  Act.  gnr  la  thionine,!e6,  223 
{Kcbrmanûf  ScàaposcbDJkoff).  — 
Act.  sur  le  chlorure  de  cbloro-6-acé- 
tamino-5-  phénylnaphU^hénazonium, 
96,  232  [Kobrwaanf  Barebe).  — 
Act.  sur  l'antipyrine,  96,  267  (Mi- 
cbêelis^  BindcwaJd).  —  Chlorolita- 
nate,  !66,  279  (Bosenbeim^  ScbiiUt'). 

—  Points  de  fus.  des  dér.  propion  y  lé, 
butyrylé.  acétylé,  96,  287  {àaizor). 

—  Nitrolanilide  du  diéthylméthyléthy- 
lène,  96,  293  (Ipaticf).  —  Propr.  et 
dissoc.du  chlorh.  en  sol. aqueuse, 96, 
297  [Kourbatof).  —Comb.  avec  BiCP, 
96,308  {Vanino,  Haun(*r). —  Inll. 
sur  la  coagul.  de  l'albumine,  96,  319 
(Spiro).  —  Prép.  et  propr.  des  ani- 
lides act.  et  racém.  de  1  ac.  glycéri- 
que,  96,  343  [Frankland,  Wbarton, 
Aaion).  —  Comb.  avec  les  ald.  ma- 
lonîque  et  a*p-p-trinitrop.vpionique, 
96,  376  (Torrey,  Black),  ^  Act.  sur 
les  éthers  phényliminothiocarboni- 
gues,  96.  392  {Wbcelor,  Austiu).  — 
Sol  d'aniline  et  anilide  de  Tac.  o-oxy- 
phénoxy-acétique,  !S6, 401  {Ijidowia). 

—  Act.  sur  le  salol.  Dér.  salicyîé, 
96, 404  {Cohu).  —  AH.  sur  le  chloro- 
cyclopentadièno,  #6;  400  LXooïdf^ 
chen).  —  Anilide  de  Tac.  diphényl- 
sulfone^o-carboniquc,  96,  409  iCan' 
ter).  —  AniBi»  cl  anile  de  Tac.  D-nl- 
tro-o-sulfo'b^naoTquc,  96,  414  (f/cn- 
dorson\.  -^  Act.  sur  les  benzoate, 
salicylato,  m-  et  /M>xybenzoates  de 
métbyle.  Anilides  corresp.,  96,  415 
{Tiugh).  —  Act.  de  (CAz)»  et  de 
CAzSIl,  9«,  420  [Afovos).  —  Form. 
par  réd.  de  ro-ox/-azobenaéDe,  96, 
424(^aioi>er^cr). — <>>nd.avccréther 
acétone-dicarboniaue.  Mono-  et  di- 
anilides. Anilide  phénylaminoglutsco- 
nique,  96,  425,  426  {Besthora,  Gar- 
bon).  —  Act.  sur  les  trisulfocyanates 
de  P  et  de  phosphorylc,  96,  451  {Di- 
xon). —  Triboluro.  du  chlorh.,  96, 
458  [TscbugaoÛ).  —  Comb.  avec  les 


1252 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


ac.  mucobromiqae  et  mucochlorique. 
Dér.de  la  phénylamino-acroléine,  SU, 
474  {SimoDis).  —  Ad.  sur  le  diben- 
zoyléthylène,  «6,  476  (Paal,  Schul- 
jre).  —  Act.  sur  la  Dîtrosobenzoylben- 
zylamine.  Form.  de  benzanilide,  !S6, 
483  (Apitzscb),  —  Act.  sur  Tôthyla- 
mino-  4  -diphényl  -  -)f  -  cyanazomélhine, 
te6,  485  (Sachs,  Brv).—  Comb.  avec 
BiCl\  SbP,  SbCP,  ««,  497  [Schiff). 
—  Comb.  avec  les  isosulfocyaoates 
de  {i-chlorallyle  et  de  ^.y-dibromo-p 
chloropropyle,  «I,  498  [Dixon),  — 
Electrol.  des  sol.  de  AzO^Ag  dans 
l'aniline,  ««,  523  [Kablcnbcrg).  — 
Act.  sur  le  peroxyde  d'alc.  éthyl., 
«6,531  [Bacyer,  Villigcr).—  Prod. 
de  cond.  avec  CH*Cl*;  propr.,  sels, 
M,  544  {Grassi,  Scbiavo^Leoi),  — 
Act.  sur  la  chloro-3-flavinduline  et 
la  chloro-3-phénylro8induline,  «6, 
5i6,547  [Kehrmann.Hiby).—  Cond. 
avec  le  ^-napbtol  et  l'ald.  benzoïque, 
««,  554  iBotti),  —  Act.  sur  les  mé- 
thoxy-,  éthoxy-  et  isobuloxy-chlorosi- 
licaues,  »6,  577  {Kippiog.Lloj^d).— 
Act.  sur  la  ^-cbloro-a-naphtoquinone, 
«6,  bl9{RussJg).  —  Détcrm.  cryosc, 
«6,  598  {Loomis).  —  Act.  sur  le 
chlorure  dVchlorobenzyle.  Anilides 
o-  et  p-chlophénylacétiques,  «6,  624 
(Mebner).  —  Act.  sur  la  dlchloracé- 
tanilide  az-cblorée,  «•,  625  (Chat- 
taway^  OHon).  —  Act.  de  Tanh.  acé- 
tique. ««,  630  {Sudborough).  — 
Comb.  avec  los  sels  de  dimélhylphé- 
nazoxonium,  «6,  637   [Kebrmaan). 

—  Act.  sur  les  benzoate  et  thioben- 
zoate  de  phénylisobutylimino-urée, 
««,  692,  693  (WAce/cr).  —  Act.  sur 
le  ^-chlorodtnitrooapbtalène,  S6,  700 
{Scheid). —  Sels  d'aniline  et  anilides 
des  ac.  dibenzylméthano-  et  oxymé- 
thylène-camphre-phosphiniques,  «6, 
702  (Afichaeiis,  Flcmmiag), —  Prép. 
par  cond.  de  C*H*  avec  AzH"OH  en 
prés,  de  AlGt»,  ««,  703  (Graebe).  — 
Transf.  eit  iaaéiazobenzène  par  le 
nitrite  d'amyle,'1MI,  704  {Bambergerj 
Rust).  —  Act.  sur  Tétber  diméthyl- 
a.a-oxalac4tylacétk|a»,«6,  740  [Con- 
rad). — Comb.  avaclesald.  t>enzoïque, 
mésitylénique  et  aatie^^lque,  «•.  762, 
763  [HanUsch,  Schw»t).  —  Form. 

f>ar  déc.  de  l'oxyde  de  dimélbylani- 
ine,  «6,  766  {Rambepger,  Lcydcn). 

—  Act.  sur  la  phénylhydroxylàmine, 
SU,  767  [Bamborger].  —  Transf.  en 
diazo-imide,  S6, 772  (iîflpc,  Majews- 
ki).  —  Form.  dans  la  réd.  de  la  for- 
roazylméthylcétone  et  d*  la  nitrosopy- 
ruvylphénylbydraziue,  «•,  775  {Bam' 
horgety  Ot'ob).  —  Acl.  sur  l'anlipy- 
riue  cl  le  chloromèlbylalc  de  pbényl- 
mëthylcbloropyrazol,  M,  781,  782 
(MicbaeliSt  Guakel).  —  Act.  sur  le 


disulfure  du   diphényl-1.4-tbiolruv^ 
lylmercaptan,  «••  7Htj  \Ouvch,  Wai- 
peN).  —  Form.  à  part,  de  lliydri- 
zone  phénylnitrorormiqae,  «tt,  7^ 
(Bambergor,  Grob).  —  CombiiUMHi 
avec  l'aldéhyde  thiophéaiqiiP,^M,7vn 
(Hanixseh,  Witx).  —  Vit,  d'act.  de^ 
bromures  d*allyle  et  de  m/nhyle,  t^, 
860  {Mcnsehoutkinc).  —  fZoasl.  dit- 
lect.,  se,  880  [Turaor),  —  Teo«.  de 
vap.   et  compos.    des  mé\.    avec    ^ 
phénol  et  l'eau,  ««,  880   iScbrrimt- 
makers).  —   Oxyd.,  «•,  «W    i  Vor- 
laendcr).  —   Tribolum.   du    cblorb-, 
se,  929  (TscbugacfT}.  —    Ad.   mr 
l'anh.  ot-bromopropionique,  Se,  ^* 
(Wcdekind).  —   Act.  sur    le    nithle 
nitro80-isobutyrique,SS,U71  iPilcH}. 
Scbwerin).  —  Anilide  do  Tac.  dioi' 
tromésilylénique,  «•,  9H6  {KuacktU, 
Hiidebrandt),  —  Act.    du    bromure 
do  p-xylylène,  S6, 986  {ManoukiêO 

—  Form.  par  déc.  de  rélher  phôny*- 
benzimino-éthyl.  ;  act.  «ur  rétherax- 
phénylcarbt'lboxy-iraino-étliyl.,  ••* 
988,  989  [Laadcr].  —  Act.  sur  W 
chlorure  phénylcarbazinothiorarhom- 
que,  se,  1001  [Buseb,  OrohmêMJi . 

—  Act.  sur  les  chlorures-éiher  pfe^ 
nyi-  et  p-tolyl-carbazinocarbooiqv^, 
se,  1006,  1007  \Busch,  Hcinrhbs  . 

—  Act.  sur  Pt  coUoïd.,  SS,  ICt* 
(Bredig,  Ikcda).  —  Comb.  ax-ec  T^c. 
tellurique,  Se,  1051  [Gatbit^rs.  — 
Act.  sur  le  phénylbiuret,  Se,  KHO 
(Pickard,  Carter).  —  Ad.  *tjr  !• 
phényléthylisobiuret,  Se,  1(172.  — 
Cond.  du  chlorb.  avec  la  cyaaamide, 
se.  1072.  —  Form.  par  dt*:,  d* 
réthylméthyldiphényliftobiuret,  tÊ, 
1074  \Mac  Kecj. —  Acl.  sur  !«  tUbny 
mo-l.S-dinitro-4.6-benzène,  Se,  IC^l 
{Jackson,  Coboe).  —  Acl.  sur  le  di- 
bromo-l.H-dinilro-4-6-bcnzi"'ne,  ••, 
i06^(Jackson,Earley--  Acl,  de  UV, 
act.  sur  le  tri-iododinilrot>eo/èfle 
sym..  se,  1083  [Jaekaoa,  Bebr  .  — 
Act.  sur  To-quinone,  Se,  lIOl 
(Jackson,  Koch),  —  Dianilido  dr  Tac- 
déhydromucique,  Se,  IIOH  ^Ph**ip^, 
Hah).  —  Acl.  sur  lea  oUieni  salfîrH 
cyanocart)oniques,  Se,  1127i/>»raot. 

—  P-toluène-saliinate  et  />-tolu«A«- 
suironate,  Se,  1130  yvan  .\It*yrr .  — 
Copul.  avec  Téther  o-diaxotiratoïqu*-. 
se,  1154  (McbnvrK  —  Furm.  à  p*K 
de  la  benzylazidf,  Se,  1166  ïCurtiU*» 
Darapskv)). 

—  {.\itdo--i-).  Prép.  et  pr«)pr.  du  lUr, 
acélylé,  Se,  771  yRupe,  Aiajcw^ii 

—  (Bromo-ii').  Prép.  et  pmpr.  du  dtr. 
az-bromé,  Se,  49  (CbatUwy^  Orioo  • 

—  Comb.  avec  l'aldéhyde  feâlicyliqur^ 
se, 764  (lianUach,  Schwab  .  ^  Ml 
de  l'ac.  aminosul Tonique,  Se,  UlH 
(Paal). 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1253 


-  (BrowoS-).  Acl.  de  la  dichloracél- 
anilide  azchlorée,  S«,  625  [Chatta- 
wav.  Orton).  —  Act.  de  lac.  amino- 
8aironiquc,  SU,  lOeS  [Paal). 

"  (Bromo'4-),  Form.  par  déc.  de  la 
di-/>-bPomophénylarée,*#,  483  (C/i/i/- 
Uiway,  Orton) .  —  Diazot.  par  le  ni- 
trite  d'amyle»  S6,  704  (Bamberqer, 
Post).  —  Chlorurat.,  propr.  du  aér. 
acèlylé  az-chloré,  SU»  701,  762 
(ChatUwa^,  Ortoa),  —  Comb.  avec 
les  ald.  benzoïque  et  salicylique,  IM, 
763  {HanUsch,  Scbwab).  —  Transf. 
en  diazo-imide»  «6,  772  {Bupe^  Ma- 
Jûwakî).  —  Comb.  avec  Tald.  Ibio- 
phénique,  S6, 798  (Hantiscb,  WJU). 

—  Prép.  du  dér.  acétylé  au  moyen 
de  racétanilide,  SU,  1081  (tfêckaon, 
Cohoc).  —  Acl.  de  Tac.  aminosulfo- 
nique,  SU,  1092  (Paai). 

-  (Bromo'i.4-)  [Di-).  Form.  par 
déc.  de  la  bi8-dibromo-2.4-phéoyl- 
urée,  «•,  483.  —  Prép.  et  propr.  du 
dér.  az-chloré,  Z9,  762  [Cbattawav, 
OrtOD).  —  Prép.  du  dér.  acélylé 
au  moyen  de  racétanilide,  S9,  1081 
{JacksoD,  Cohoc),  —  Act.  de  la 
dichloro-2.4-acélaniIide  az-chlorée, 
!S«,  1151  {Cbaitaway,  Orton). 

-  {BromO'É.d')  {Di-).  Prép.  et  propr. 
du  dér.  diacét.,eil,630  [Sudborougb.) 

—  Dér.  acétylé   az-chloré,  SU,  761. 

—  Act.  de  la  dichloro-2.4-acétaoilide 
az-chlorée,  SU,  1151  [Cbattaway, 
Orton). 

•  {BromO'2.4,6')  (Tri-).  Form.  par 
déc.  do  la  bis-tri bromo-2.4.6-phényl- 
urétf,  ««.  488.  —  Prép.  et  propr.  du 
dér.  acétylé  az-chloré,  «6, 762  {Chat- 
taway^  Orton).  —  ^^P-  »*>  moyen 
de  Tacétanilide,  SU,  1081  [Jackson, 
Cohoe).  —  Act.  de  la  dichloro-2.4- 
acétanilido  az-chlorée,  1t9t  1151 
{Cbattawa\\  Orton). 
'  [Bromo-i-chloro-A').  Prép.  du  dér. 
acétylé  à  part,  de  la  p-chloracétani- 
lide  ax-chlorée.  Propr.,  dér.  az-chloré, 
az-bromé,  ««,  761,  762  [Cbattawav, 
Orton). 

-  (fironio-5-c/ï/oro-4-).Form.  dans  Tact, 
de  la  dichloracétanilide  az-chlorée 
sur  la  ro-bromaoiline.  Propr.,  dér. 
acétylé,  96,  626  yChattaway.  Orton). 

-  {BromoS-cbioro-G-).  Form.  dans 
Tact,  de  la  dichloracétanilide  az-chlo- 
rée sur  la  m-bromaniline.  Propr.,  dér. 
acétylé,  ««,625  {Cbattawav,  Orton). 

-  y  Bromo^4'CblorO'2'^.  Prép.  à  part, 
de  la  p-bromacétanilide  az-chlorée. 
Propr.,  dér.  acétylé,  az-chloré,  az- 
bromé,  %%  ,762  [Cbattawav,  Orton). 

-  (0roiDo-2.4cZiioro.6-)  (/>/-).  Prép.  à 
part,  de  l'o-chloranilino  et  de  la 
riroiDO-4-chloro-2-acétanilide  a/.-bro- 
roée.  Propr.,  dér.  acétylé  az-chloré, 
««,  761,  762.  —  Act.  de  la  dichlor- 


acétanilide az-chloréc.  Form.  à  part, 
de  la  dibromaniline-2.4,  S6,  1151 
(Cbattaway,  Orton). 

—  [BromO'2.6<bïoro^4')  [Di-).  Prép. 
à  part,  de  la  /Mïhloraniline  et  de  la 
bromo-2-chlora4-acétanilide  az-bro- 
mée;  propr.,  dér.  acétylé  az-chloi*é, 
««.  701,  782.  —  Form.  à  part,  de 
la  tribromaniline  sym.,  act.  de  la 
dichloracétanilideaz-chlorée,«ll,  1151 
(Cbattawav,  Orton). 

—  [BroaiO'i'dicblorO'4.6-).  Form.  "^ 
part,  de  la  dichloraniline,  de  la  di- 
chloracétanilide az-bromée  et  de  la 
bromo-2-chloro-4-acétanilide  az-chlo- 
rée; propr.,  dér.  acétylé  az-chloré, 
S«,  761,  762.  —  Form.  à  part,  de 
la  chloro-6-dibromo>2.4-aniline.  Act. 
de  la  dichloracétanilide  az-cblorée, 
««,  1151  (Cbattaway,  Orton). 

—  iBromO'4-dicbloro-S.6').  Prép.  à 
part,  de  la  />-bromaniline.  Propr., 
dér.  acétylé  az-chloré,  ««,  761.  -^ 
Act.  de  la  dichloracétanilide  az- 
chlorée,  SU,  1151  [Cbattaway,Orton). 

—  (Bromo-4'nitro-2').  Form.  du  dér. 
acétylé  à  part,  de  To-nitro-acétanilide 
az-bromée,  ««,  50  (Cbatlaway, 
Orton,  Evans). 

—  (Cbloro-S-).  Form.  à  part  de  lacé- 
tanilide  az-chlorée.  Dér.  acétylé  az- 
chloré,  «•,  48  [Cbattawa^,  Orton). 

—  Gond,  avec  riminothiodiphéoyl- 
imine,  «8,  55  [Scbaposcbnikoff).  — 
Form.  dans  Tact,  de  la  dichloracéta 
nilido  az-chlorée  sur  l'aniline.  Act. 
de  la  dichloracétanilide  az-chlorée, 
«6,  625.  —  Form.  du  dér.  acétylé  à 

Eart.  de  l'acétanilid*-,  ««,  626.  ~ 
iromuration,  SU,  761  [Cbattawêy, 
Orton).  —  Act.  de  Tac.  aminosulfo- 
nique,  «6,  1092  [Paal). 

—  [Cbloro-è').  Dér.  acétylé  az-chloré, 
««,  49  [Cbattawavy  Orton,  Hurtley). 

—  Cond.  avec  riminothiodiphényl- 
Imine,  SU,  55  (Scbaposcbnikoff) .  — 
Acl.  de  l'ac.  amino-sulfonique,  «6, 
1092  [Paal). 

—  {Cbloro-i-).  Form.  du  dér.  acétylé, 
à  part,  de  Tacétanilide  az-chlorée, 
%^,h»{Cbattaway,  OrlonK^  Gond, 
avec  l'iminothiodiphénylimine,  «6, 
bb  (ScbaposobnikoOj .  —  Form.  dans 
Tact,  de  la  dichloracétanilide  az- 
chlorée  sur  Taniline,  «6,  625.  — 
Prép.  du  dér.  acétylé  au  moyen  de 
racétanilidc,  SU,  026  [ChaUaway, 
Orton).  —  Diazot.  par  le  nitrile 
d'amyle,  «•,  704  [Bambcrger,  Bust) . 

—  Dér.  acétylé  az-bromé,  ««,  761 
{Cbattaway,  Orton).  —  Gomb.  avec 
les  ald.  benzoïque,  mésitylénique, 
o-  et  /Hîhloro-,  m-  et  p*nitrobenzoï- 
ques,  Stt,  763  {Hantiscb,  Scbwab). 

—  Act.  de  Tac.  aminosuironiquo; 
sel,  anilide,  ««,  1091  {Paal). 


1254 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


'^  {Chloro-i-A-^^  Z)/-..Cond.  arecruréc, 
96,  48t.  —  Prép.  du  dér.  acétylé  à 
part,  de  !*ecétanilide.  Dér.  az-chloré, 
<€,  581.  —  Act.  du  dér.  acétylé  az- 
chloré  sur  les  aminés  et  la  phényl- 
hydrazjne.  Fonn.  à  part,  de  1  o-chloi^ 
aniline,  ««,  625,  Oi6.  —  Dér.  acé> 
tylé  az-bromé,  e«,  761,  762  (C/»#/- 
tawêy^  Ortonf.  —  Fonn.  par  réd. 
dat^^trachloroazobenzène.  Propr.,S6, 
1100  iZincke).  —  Act.  du  dér.  acé- 
tylé az-chloré  sur  div.  anilines  chlo« 
rées  et  bromées,  !SII,  1151  CbalU- 
wav,  Orton). 

—  {ChlorG'3-4'}  (Di).  Fonn.  du  dér. 
acétylé  à  part,  de  la  m-chloroacéta- 
nilide  az-chlorée.  Propr.,  dér.  az- 
chloré.  9%,  49  (Chattaway,  Orton^ 
HurtJ^y) . 

—  ^Chlorose-)  ^Di'K  Form.  du  dér. 
acétylé  à  part,  de  la  m-chloracétani- 
lide.  Propr.,  dér.  az-chloré,  96,  49 
fChattawav,  Orion,  Hurtley^. 

—  iChloro'2.3.4.6'}  {Tetra  k  Dér.  acé- 
tylé az-chloré,  9%,  50  iChattaway^ 
OrtoOf  Hurtley). 

—  {Cbloro-2.3A')  ITriA.  Dér.  acétylé 
az-chloré,  SU,  49  (C/l)a(tan'/i,v,  OrtoUy 
Hurticv). 

—  iChIorO'ii.3.6-)  (Tri-K  Dér.  acélylé 
az-chloré,  €6, 49  [Chattaway,  Orton, 
Hurtley). 

—  (Chloro-S.é.ô-)  {Tri).  Form.  a  part, 
delà  trichloro-3.4.6-phtalimide. Propr., 
dér.  acétylé,  «6,  1105  [Gracbe,  lios- 
towzcw). 

—  {Chloro  2.4.6'}  (Tri-).  Form.  par  déc. 
de  la  bis-trichloro-i.4.6-phénylurée, 
96,  482.  —  Form.  dans  Tact,  de  la 
dichloracétanilide  az-chlorée  sur  la 
dicbloraniline-2.4,  «6,  626.  —  Form. 
à  part,  de  la  bromo-4*dichloro-2.6- 
aninne,«6,1151  {Cbattaway,  Orton). 

—  iCbIorf)S.4.6-)  [Tri-}.  Form.  à  part, 
des  dichloracétanilides-3.4  et  8.6  az- 
chlorées.  Propr.,  dér.  acétylé  az- 
chloré,  96,  ,49  {Chattaway^  Orton ^ 
Hurtley). 

—  (CbIorO'4-nilro-2'}.  Form.  du  dér. 
acétylé  à  part,  de  To-nitro-acétani- 
lide  az-chlorée,  96,  tO  \Cbt*ttaway, 
OrtoUy  Evans  . 

\[)i-\.  Form.  à  part,  de   Tac.  p- 

diazobenzéne-sulfonique,     96,    1(K)9 
(Zincko^ . 

—  \Iodo',i.5-^  iO/-i.  Prép.  à  part,  de 
la  di-iodo-p-niiraniline  syra.  ;  propr., 
sels,  dér.  acétylé,  cond.  avec  la  gly- 
cérine, 96,  1146,  1147  {Willgerodt, 
Arnold^. 

—  iIodo-2.S.4)  iTri').  Transf.  en  tétra- 
iodobenzène,  96,  1147  {VtNgerodtt 
Arnold). 

—  flod(h2.4.6-)  {Tri-\.  Prép.  au  moyen 
de  Taniline  et  de  ICI.  Propr.,  96, 
1083  [JackMon,  Hcbr). 


—  tlodo^.4.5-'  (Frf-).  Form.  a  pui. 
de  la  di-iodo-p-aitraoilme.  Prvçr . 
cond.  avec  la  glycérine.  96.  lUT 
fWillgerodl^  Arnold . 

—  t/odo^f.5.4.5-.  {Tetra- .  F**tD.ipart. 
de  la  tri-iodanifine.  Propr..  96, 1148 
WVillgerodl^  Arnold  - 

—  {lodo-i-nitro-A-' .  Pn^p,  ao  moycsdc 
la  p-nitraniline.  Propr..  96,  11(6 
(  WWgfrodi,  Arnold' . 

—  tlodo-i.6-Mutro-4'^.  Prép.  à  p«»t.  et 
la  j>-iiitraniline.  Propr.,  96.  ISliS 
■  Willgerodt,  Arnold  . 

—  '\aro-2'..  Form.  par  red-  d*  r«>- 
dinitrobenzène  par  AzH*V*S.  9S.  Vtt 
t  Blanksma] .  —  Dér.  />-iiitrt>beitsi>xk; 
transf. en  imidazol,  96, 17  K*m>.— 
Dér.  acétylé  az-chloré  et  aA-t>rocB«. 
96,  50  iC/taliawav,  Orioo,  Kraax 

—  lA'ilro^-'.  Dér.  'acétylé  az-ehloré, 
96,  50  iCbattaway,  Orton^  Eiaat . 

—  Transf.  en  diazo-imide,  96,  Tii 
'Rape^  Maiewski) .  —  Form-  du  àtr. 
chloraeétylé  à  part  de  Toxiaie  dr 
Tcu  •  bromo  -  m  -  nîtro  •  aeèioplieBOïK. 
Propr.,  96,990  iKorU^n,  Se  boit .  — 
Conîd.  avec  la  glycérine,  96.  115< 
iDceker*.  —  Copul.  avec  IVUrtr 
o-diazobenzoîque,96, 1154  .Hebnrr. 

—  iNitro-4'\.  Dér.  acétylr  ae-chlor», 
96,  50  iCbattawav,  Orton^  Evam»  . 

—  Comb.  avec  Tald.  benzoïque,  96, 
764  iHaotzscbf  Scbwab  .  —  Form. 
par  réd.  du  p-nitro-azido>benzéDe,  et 
vicir-vtrsa,  96,  771,  772  Hapc, 
Majrwnki).  —  Act.  de  ICI,  96,  11 W 
{Willgerodt,  Arnold.  —  Copal. 
avec  réther  o-diazot>enz(iîque,  96, 
1154  (.Ve/men. 

—  iNitro-2.4-)  iDi).  Dér.  ;>>toloéae~ 
sulfoné  et  o-nitro-p-toluéne-sulfoo^, 
9S,  1048  {Reverdin,  Crépiotix  . 

—  \NitrO'2.4.6-)  (rr/-}.Comb.  avec  Iw 
x-  et  ^-naphtylamines,  96,  ti2Vi  *S^ 
borougb) . 

A.NiLiNR  (.\cÉTTL-K  Dér.  az-chloré,  96. 
48  {CbattawaYt  Orton*.  —  Point 
de  fus.,  96,  297  {Salirn.  —  Fora, 
par  déc.  des  éthers  acélvlphénylimi- 
nothiocarbonique8,96,392 1  Wh^kr, 
AustinK  —  Act«  sur  le  Kalicylalr 
d'amyle,  96,415  (r/oa/o.—  Tribo- 
lum.;  96,  458,  929  (Tsebugat^m.  — 
Form.  par  déc.  de  racétylpbényljnii- 
no-x-tnchloréthylmercaplan,  96,  iSè 
iEîbner).  —  Dér.  az-chloré,  96, 591, 
626  {Cbattaway,  Ortonf.  —  Cond 
avec  les  chlorures  d'acélylc,  propto- 
nyle,  butyryle  et  chloraeétylé  «ji  pré», 
de  AlCP,  96,  631,  691   ^Kuncktll . 

—  Vit.  de  dissol.,  96,  878  ^Bmncr^ 
TolloczkoK — Act.deriodtored'élhifk» 
et  Ag^,  96.  978.  —  Act.  de  lio- 
dure  de  méthyle  et  Ag*().  96.  i¥S 
[Landcr).  —  Bronurat.,  96.  10^1 
{Jackson^  Coboc). 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1^55 


—  —  iDi-).  Prép.,  propr.,  IM,  ttSO 
{Sudborough\. 

ANILINE    lAlXYLMÉTUYL-).   Propr.,  )M, 

215  [voû  BrauD). 

Aniline  <  Uenzènesulfonacûtyl-). 
Pn>p.  au  mojcn  de  la  cbloracéta- 
nilide.  Propr.,  IM,  136  {Grotbc). 

Aniline  'Benzoyl*).  Form.à  pari,  des 
étbers  pliényliminothiocarboniques  et 
du  chloi*uro  de  benzoyle,  €«,  S92 
(WJtcoler,  AuatÎD).  —  Form.  dans 
Tact,  de  l'aniline  sur  le  benzoale  de 
mélhylc.  Act.  sur  le  salicylate  de 
mélhylo,  SU,  415  iTJogIo}.—  Tribo- 
bolum.,  !M,  458  iTschugêcff).  — 
Dér.  ax-chloré,  SU,  581  iChattawav, 
Orton).—  Form.  dans  Tact,  de  AlC'l" 
8ur  la  benzopbénone-oxime,  SU,  703 
{(rracboj.  —  Act.  de  Tiodurc  d'ëlh/le 
et  Ag'O,  1t9,  *J88  {Laoder}. 

Aniline  (Benzyl-).  Form.  dans  Tact, 
de  Taoïlino  sur  la  nilrosobenzoylben- 
zylaroioc,  S6,  483  {Apitisch}.  — 
Comb.  avec  rPsosulfocyanate  do  cblor- 
allyle,  ««,  498  {Dixon). 

Aniline  (Benzyléthyl-).  Cond.  avec 
Tanh.  phtalique.  Comb.  avec  AlCP, 
*S,  178  (HaUcr,  Guyot). 

Aniline  (Bromacétyl*).  Form.  à  part, 
de  Toxime  de  ra>-bromacétophénone, 
<«,  990  {Kortcn,  i^choth. 

Aniline  iCarbo-di*)  .  Conslit.  de Thydra- 
zone.  Dér.  acélylé,  «6,  434  {Schalh. 

Aniline  (Culorac^tyl-i .  Act.  de  KSH. 
Form.  et  propr.  des  sulfure  et  su!- 
rone,  SU,  135.  —  Act.  du  benzènc- 
sulllnate  de  Na,!eii,136  {Grotho).-- 
Act.  de  CAzSK,  ««,  138  (Bvckuris, 
Frerichs).  —  Foi*m.  à  part  de  l'oxi- 
roe  de  rw-cbloracétopbénonc,  !t6, 
989  (Korten,  Scholh. 

Aniline  iCyan-).  Comb.  avec  les 
cblorures  d'acftyle  et  benzoyle.  Prép. 
au  moyen  de  Taniline  et  de  Tac.  sul- 
Tocyan.,  IM,  4ii>  (.Ucve.S). 

Aniline  (Cyanacétyl-).  Form.  à  part. 

de    la  cbloracétanilide  et  do    KSH, 

propr.,  SU,  135  {Grothc). 

Aniline    (Ethyl>).   Act.   des  sels   de 

Cu,  S^,  5i7  {Coninck}.^  <:ond.  avec 

rifoiDOthiodiphényliminc,     ftU,     55 

(SrhaposchDÎkof).^  Aci.de  CAzSK 

sur  le  dér.  chloracétylé.  Dér.  sujfo- 

cyaoacétylé,    <6,    136    iFrericbs, 

Beckurla).  —  Cond.  du  dér.  nitrose 

avec  le  cyanure  de  benzyle,  son  dér. 

p-nitré  et  l'éther  cyanacétique,  S#, 

484  iSacb,  Bry).  —  Form.  dans  Tact. 

de    Tanilino  sur  la  phcnylélhyliso- 

urée,  «6t  107i,  1074  iMac  Kco) .  — 

Sulfonation,     <•,    1145    [Gncbm, 

Scbeatz) , 

Aniline    (Kthyl-)    (Di-),    Cond.    avec 

Tanb.   pbUlique,   £6,    172   [Haller, 

Ouvtit).  —  Act.  des  sels  de  Cu,  185, 

^i  {(Joainck).  —  Cond.  avec  l'anh. 


tétrachloro-o-  phtalique,  £S,  5^19 
\HaIlcr,  (Imbgrovo),  —  Act.  sur 
Téther  a-bromobutyrique,  ftS,  646 
{Wabl).  —  Cond.  avec  la  dichlor- 
imino>quinone  et  la  dicblorimino* 
napbto<|uiDoiie,  fttt,  oi.  —  Cond. 
avec  riminothiodiphénylimine,  S6, 
55  (Schaposcbnikof).  —  Cond.  du 
dér.  nitrosé  avec  le  cyanure  fie  ben- 
zyle,  son  dér.  p-nitré,  le  nitrile  ma- 
lonique,  la  cyanacétaroide,  S6,  90 
{Sacha^. 

Aniline  (Ethylmétuyl-).  Form.  par 
déc.     de     rélhvlmélhyldipliénjlîso 
biuret   et    de  Véthylphénylniélhyl- 
iso-urée,  <6,  1074  [Mac  Koc), 

Aniline  (Iso-amyl-)  (Bis-).  Form. 
parréd.  de  la  bis-iso-amylidène-ani- 
line.  Propr.,  dér.  benzylidénique, 
1t9,  486  (Eibner,  Puruckor). 

Aniline  (Iso-amylidène-)  (Bis-).  Ré- 
duct.,  SU,  486  {Eibner,  Puruckcr). 

Aniline  (Méthyl-).  Act.  des  sels  de 
Cu,   £S,  527    {Coniack).  —   Cond. 
avec    riminolhiodiphényliminc,  !S6, 
55   (Schapost  hnikof).    —  Act.    de 
KSH,  CAzK  et  CAzSK  sur  le  dér. 
chloracétylé.   Dér.  aulfocysnacétylé, 
1t%,  136  {Grotbc;  Frcrkbs,   Bec- 
kurts).  —  Prép.  et  propr.  du  dér. 
antraquinono-^-sulfoné,    99,    178 
(Hiusbcrg).  —  Dér.  de  Tac.  o-oxy- 
phénoxy-acétique,  SU,  402   {Ludc- 
wjg).  —  Cond.   du   dér.  az-nitrosé 
avec  le  cyanure  de  bcnzyle,  son  dér. 
p-nitré  et  Téther  cyanacétique,  !26, 
484  [SacbSf  Bry).  —  Prép.  du  dér. 
nitro-i-cbloré-5  à  part  du  chlorodi- 
nitro-3-4-bonzène.   Propr.,  réduct., 
!B6.   547   {Kcrbmann,   Mùller).  — 
Act.    de    la    dichloracétanilide    az- 
chlorée;  form.  de  dér.  o-chloré   et 
p-chloré.  Propr.,  dér.  acélylés,  !(•, 
625  {Cbattaway,  Orton).  —  Form. 
à  part  de  l'o-methylaminobenzoatede 
méthyle,   «6,  646    iWalbaum).   — 
Form.  par  déc.  de  1  oxyde  de  dimé- 
thylaniliue,   SU,    766   {Bamberger^ 
Lcydoû).  —  Oxyd.  du  dér.  nitrosé, 
•«,  89^  {Vorlaondi'r).  —  Form.  du 
dér.  acétylé  à  part  de  Tacétanilide, 
OHM  et  Ag"0,  St»,  *J88  [Undcr].  — 
Comb.  avec  le  chlorure-éihcr  phé- 
nylcarbazino  -  carbonique,  S9,  1002 
{Buscb).  —  Form.  par  déc.  do  la  phé- 
nylméthylétbyli.so-urée ,  «6,    1074 
{Mac  Kee).  —  Sulfonatioa,  M,  1145 
(Gachm,  Scbeutz). 
Aniline  (Méthyl-)  (Di-).  Cond.  avec 
l'anh.  phtalique,  ^5,  168.  —  Cond. 
avec  Tac.  diméthylamino-benzoylben- 
zoîque,  96, 316.  — Cond.  avec  Tac. 
m-nitro-p-dimélhylaminobenzoyl- 
benzoïque,   dér.   p-nilrè,   CS,  511, 
513  (//«//er,  Guyot >.  —  (>ond.  a^ec 
l'anh.    tétrachloro-o-phtalique. 


1256 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


599  (Hallor,  Umbgrovo).  —  Cond. 
du  dér.  p-nitro8é  avec  le  nitrilt 
roalonique,  la  cyanacôiaroide,  et  la 
sulfooe  du  tétramélhyldiammodiphë- 
nylmétbane,  26,  Ul  (Sachs),  — 
Cond.  du  dér.  p-nitix)sô  avec  div. 
aminés  prim.  arom.,  %S,  117  {Khar- 
dîne).  —  Form.  de  l'iodométhylate 
dans  Tact,  de  CH'l  sur  lo  phényl- 
métbyllhiocarbaroatede  méthyle,  <6f 
891  (Wheelor,  Austin).  —  Act.  de 
Tac.  benzoïque.  Form.  dans  Tact,  de 
l'aniline  sur  Vo-  et  le  p-oxybenzoate 
de  méthyle,  ««,  415  {Tinglc).  — 
Pouv.  rotat.  magnét.  et  lumines- 
cence, <6,  759  [Kaufmann) .  —  Prép . 
et  propr.  de  l'oxyde  et  du  dimère. 
Sels,  iB^l^  (Bambctgor,  Leydcn). 
—  Oxydai.,  ««,  899  (Vorlaender) , 
Act.  du  fulminate  de  Hg,  !M,  914, 
1095  {Scholl,  Bcrisch).  —  Cond.  du 
dér.  p-nitroséavec  la  chloro-4-m-phé- 
nylène-diamine,  M,  916  {Cohn^ 
A.  Fischer). 

Aniline  (Méthyl-)  (Pfnta-).  Transf. 
en  sarranlne,  5^6,  116  [KhardiDc). 

A.vîLiNE  (OxALYL-).  Acl.  dc  C*H*I  et 
Ag*0,  ««.  988  (LflD(/cr). 

(DHhio-).  Form.  à  part,  de  la 

Shényidicarbylamioe.    Propr.,  !SS, 
25  (Sabancjert^  Prosin), 
Anilink  (Sulfogyanacktvl-).  Prép.  à 

part,  do  la  ehloracélanilide.  Propr., 

«•,    33   (Orotho,    Frenchs,  Bec- 

kurts). 
Aniline  (TRicHLonÉTHYLiDÈNE-Bis-). 

Comb.  avec  Tac.  tb:o-acétique,  211, 

548  {Eibnor). 
Aniline-8ulfoniqi;e-2  (Ac).   Propr., 

dér.    alcoylis,   26,  1145   [Gnchm, 

SchoMiz). 

—  {ChlorO'A)  (Ac).  Form.  à  part, 
de  la  »-chlorauiline  et  do  Tac.  ami- 
no-sulfonique .  Propr.,  26,  iU9â 
(Paal). 

Aniline-sulfomque-3  (Ac).  Prép.  et 
propr.  dos  dér.  az-métbyl6s,  élhy- 
iés,  benzylés,  26,  1145  (Gn^hm, 
Scbeutz). 

Aniline-sulfonique-4  (Ac).  Tribo- 
lum.,  26,  458,  929  (Tschugacff). 
—  Prép.  et  propr.  du  dér.  az-étbyié, 
26,  1145  iOnchm,  Schcutz). 

Anilopyrinb.  Voy,  Antipyhinb  (.Vni- 

L0-). 

o-Anisidine.  Cond.  avec  l'iminothiodi- 
phényliroine,  26,  55  (Schaposchni- 
koC).  —  Cond.  avec  (CAz)",  26, 
420  [Movos).  — Comb.' avec  lenitro- 
benzène,  26,  425  {B  a  m  berger), 

—  {NJlro-3-5')  [Di').  Héd.  du  dér. 
acétylô.  Gond,  avec  le  benzile. 
Diphénylazine.  Diazot. ,  26,  1159 
[Mehlota,  Eyre). 

P-Anisidine.  Act.  sur  le  salol.  Dér. 
salicylé,  26,  404  [Cobn).  —  Comb. 


avec  (CA2)«,  26,  490  {MevesK  - 
Act.  sur  le  benzoate  de  phènylm^ 
thyliminothio-urée.  26.  69ci  (  Wh*^ 
1er).  —  Comb.  avec  lc«  ald.  ben- 
zoïque et  anisiqae,  52#,  7^  764 
{Hanlxsch,  Schwab). 

Anisioine  (Di-).  Cond.  avec  riroioo' 
thiodipbenylimine,  26,  55  iSchê- 
poscbûikot). 

Anisioine  (az-méthyl-i  (Di-).  Vo/. 
Phénol  {Mclhylamino-)   (Di-j. 

Anisiquk.  Voy.  BenzoÎqub  {Afélbo- 
X/-4-). 

AnisoVne  (Hydro-).  Form.  dans  Tael. 
de  la  lum.  sur  un  mél.  d*alc.  aoist- 
que  et  d*alc.  éthyl.,  26,  10i5  {Ch- 
miciaDy  Silber). 

Anisol.  Conat.  therro.,2S,  3H  ilM^ 
fine),  —  Chai,  latente  de  vaport»., 

25,  384  {LouguÎDtDé).  —  Act.  de  I 
et  HgO,  2S.  819  (Brenans).  —  Cond. 
avec  Téther  oxalique,  ^C.  1069 
(TJagle,  Byrnc). 

—  {AmioihS.ù')  (Di-).  Prép.  par  réd. 
du  dér.   dinitrc.  Propr.,  faydrel>^M, 

26,  963  (Aigaer). 

—  {AmwO'S.4,5')  (Tri-).  Form.  a 
part,  do  la  triamino-^nisidine.  Propr^ 
cond.  avec  le  benzile.  Diphéoylaxisfi. 
26,  1159  [Meidola,  Eyr<*). 

—  [Azido-^i').  Prép.,  propr..  96,  7T1 
[Bupe,  Majcwaki). 

—  {Azido-4-).  Prép.,  propr.,  odeur, 
26,  771  [Bupcy  Majcwsii). 

—  (Chloro-S-aitroô').  Form.  daas 
Tact,  du  méthi'lale  de  Na  sar  1» 
chlorodinitrobenzène  sym.,  2&,  9M 
(de  Kock). 

—  (Diazo-^').  Comb.  avec  le»  ar. 
Ihiosulfon.  arom.,  26,  63  >  •  Trae^ 
gor,  Ewers).  —  Comb.  avec  l'élh^r 
cyanacétique,  26,  708  [Lax). 

—  {Diazo-A-).  Comb.  avec  les  ac,  thio- 
sulfon.  arom.,  26,  636  (  Tratgrr^ 
Ewers).  —  Comb.  avec  Téther  c>'ao- 
acétique,  26,  708  (/^x).  ~  Cuoot 
avec  la  lo-dimétbyUoluidine,  26, 
770  iSamelsoD), 

—  {Ioao-4').  Prép.  à  part,  de  VwiaoL 
Propr.,  2S,  819  (Br^Daas\„ 

—  iIodo-S.4')  (Di-).  Prép.  à  pari,  du 
di-iodophénol.  Propr.,  2S,  (âl  (Bre- 
nans). 

—  (Iodiyi.4.6').  {Tri').  Prép.  à  part, 
du  tri-iodophénol.  Propr,.  2S,  HJl^ 
{Brenans). 

—  (Nilro'ii.5')  (Di-),  Prép.,  réducl., 
26,  983  {Aigaer}. 

—  (Nitro-2.4.6)  (Tri^\.  Ojoscop. 
dans  Tac.  formique,  26,  ôft9 1  Bruni. 
Boni). 

Anisol  (Chlobagétyl-)  (Bis-K  Act.d« 
PCP,  26,  623  {Kunckeil,  Emu 

Anisol  (Ethknyl-I  (i^/s-rfjVrAMr-l. 
Prép  ap^rl.  du  dicbluraoétytanîaol- 
Propr.,  26,  623  [KunckêH^  Kran. 


TABLE  DES  MATIÈHES. 


1Î57 


Anisol  (I80PROPYL-4-).  Porm.  dans 
Tact,  de  l'iodure  de  Mg-méthvlo  sar 
l'anisate  de  méthyle,  «5,  375  {Bé- 
hmi^  TifToneâu). 

Anisol  (^Piiopkntl-4<).  Form.  dans 
Vact.  de  riodure  de  Mg-méthyle  sur 
Tanisatc  de  méthyle.  Propr.,  oxyd. 
p«r  t  et  HgO,  S5,  275  {Dobal, 
TiffcDCëu) . 

Anodes.  Voy,  Appareils. 

AVTHOCYANINE.  Svn.  EbYTUROPHYLLE. 

An'TUBacf.ne.    Form.  par   dist.    sous 

rtression  du  xylylphénylélhane,  iKtl, 
84  {Kraerner^  SpiJkcr).  —  Act.  de 
AzO*H.  Conslil.  du  nitrate  et  de  Thy- 
pooitrate,  SU,  169  {Afcisouboimer). 

—  Nitralion.  Form.  d*acétate  et  do 
chlorure  do  nilro-anthracëne*  1M, 
208  [Dimroth).  —  Mél.  eutectiaue 
avec  la  camphoroxime,  <•«  1029 
{Adriani),  —  Cond.  avec  le  chlo- 
rure de  benKoyle.  Act.  de  S*C1*. 
Prép.  et  propr.  du  dithiochlorure, 
Itm,  1088,  l(fe9  (Lippmaan,  Pol- 
l»k), 

—  {Cbloro'2')  [Di').  Prép.  au  moyen 
de  S«(JI«,  SU,  1089  {Upproana,  Pol- 
Iak). 

—  i^f^itro-iO-).  Form.  à  part,  du  nitro- 
sodihydro-anthranol,  SU,  170  {Moi- 
scDboimer), 

Anthhackne  (Benzoyl-)  (Tri-).  Prép. 

propr.,  tétrahydrure,  Ctl,  Ô6  (Lipp- 

manBy  Keppicb). 
Anturacene  (Méthyl).  Form.  à  part. 

de  l^omonotalotne«  ^S,  KiO  [Léger], 

—  Form.  par  dist.  .sons  pression 
duxylylphtnyl6lhane,«6,  li4  (A>«e- 
iorr,  Spilkar). 

Anthrackne  (Napht-)  (Di).  Form.  à 
part,  de  Tac.  a>hydronaphloquinone 
carbonique,  €11,  580  [Runsig). 

Anthraolucosennine.  Extr.  du  séné. 
Propr.,  ۥ,  63  {Tschircb,  Hivpe). 

Anthramine-IO.  Form.  par  l'éd.  du 
dér.  nitré.  Propr.,  dér.  acélylé,  €•, 
170  {MoiseDbeiwt'r). 

Anthraniudo-acétique.  Voy,  Phé.nyl- 

AMINO- ACÉTIQUE    (CaRBOXY-2-)  . 
AlfTHRANlLlQUE.  V'ov.BeNZOÏQUE  (A/Bi- 

Anthranol  (Amino-).  Prép.  des  dér. 
az-dialcoyiés  à  part,  dos  ac.  dial- 
coylamino  -  dipbéay  Iméthane  -carbo- 
oiques  corresp.;  propr.,  €5,  201, 
art,  209  {HaJier,  Guyot). 

Anthranol  (Hydro)  (Di-),  Form.  du 
dér.  nitré  et  de  son  éther  nitreux 
dans  Tact,  de  AzO*H  sur  l'anthra- 
Ci'ne.  Propr.,  €6,  169  [Afeiseabci- 
aï«'r). 

Anthranol  (Ox-)  (Aminoi),  Prép. 
des  dériv.  az-dialcoylés  à  part,  des 
•c .  dialcoylamiiiobeozvlbenzoïques 
corresp.;  propr.,  «5,  21)7,  209  {Haï- 
Mr,  Guyot). 


(Phényl-).  Prép.  du  dér.  télra- 

méthyldiaminé  à  part,  du  bis-an- 
thranol  corresp.  ;  propr.,  sels,  cons- 
tit.,  «5,  320  (//a/7<T,  Guyot). 

Anthranol  (Phknyl-)  (Bis).  Prép.  du 
dér.  bis-tétraméthyldiaminé  à  part, 
de  la  diméthylanilincphlaline.  Pi*opr.» 
«5,  819  (Hallcr,  Guyot). 

Anthraphknone.  Prép.  à  part,  de 
ranlhracènc  et  du  chlorure  de  ben- 
zoyle.  Propr.,  dér.  nitré,  €6,  5S 
[Lippmann,  Keppicb)  \  €6,  1089 
[Lippmann^  Pollak). 

Amturaquinone.  Act.  de  Téthylmer- 
caplan,  SS,  314  [Tarbouriccb).  — 
Tribolum.,  ««,  458  [Tscbugaoff), 

—  {Amino-4).  Prép.  des  dér.  beozyl- 
éthylé,  diélhylé,  diméthylé  à  part, 
do  l'ac.  benzyléthylaminodiphényl' 
méthane-carbonique.  Propr.,  dér. 
sulfonés,  tétrachloré,  hydroxylé,  €S, 
207.208,  211  {HaJIor.  Guyot). 

—  {Cbloro-i.S.4-)  (Tri-),  Form.  à 
part,  de  Tac.  trichlorobenzoylben- 
zoïque.  Propr.,  €•,  1106  [Graebe, 
liostozew). 

Anthraqlinoxe  (MÉTHYL-)  [Tetra» 
oxy-).  Form.  par  oxyd.  de  Taloïne, 
«6,  812  {Scel). 

[Trioxy-).  Form.   du  dér.   per- 

chloré  à  part,  de  la  chloi'obarbaloVne, 
S5,  178.  —  Form.  à  part,  de  Tho- 
monataloïne,  €6,  739  (Léger). 

Anthraqlinone-P-sulfoniql'e  (Ac). 
Act.  du  chlorure  sur  les  aminés 
prim.,  second.,  twt.  ;  beptylamide, 
méthylanilide,  «•,  177  (Hiosberg), 

—  {A  toi  DO').  Voy.  Antrhaquinonb 
{AmiDO'4'). 

Anthrone  {JVitrO').  Ident.  avec  le 
nitrolO-aothracène,  SU,  170  (Mei- 
aenbcimcr). 

Anthrone  (Di-).  Form.  à  part,  du  nitro- 
anthracène.  Propr.,  SU,  204  (Z>/7d- 
rotb). 

Antimoine.  Transf.  de  SbCP  en  hydrate 
antimonique   et  ac.   létra-antimoni- 

3ue,  «5,  288  {Delacroix).  —  Act. 
e  SbCI»  et  SbCl»  sur  BBr»,  «5, 
382  [Tariblo).  —  Act.  de  Hg  sur 
Sbl'.  lodoantimoniure  de  Hg,  So, 
564,  623  [Granger).  —  Recherche 
toxicol.  de  Sb,  £S,  945.  —  Recher- 
che en  prés,  de  As  ;  iodure  double 
de  Cs,  «5,  996,  998  {Drnigès).  — 
Sépar.   de   As,  SU,  131    (Bohmor). 

—  Act.  de  Sb  sur  P'O*,  As'O*,  P*S% 
As«S',  PCI»,  AsGI».  Form.  dans  l'act. 
de  As  sur  la  tripliénylstibine,  SU, 
274  [KrafTt,  Neumann).  —  Act.  de 
Sb  sur  Az'H,  ft«,  355  (Curtius, 
Darapsky).  —  Comb.  de  Sb!»  et 
SbCP  avec  Taniline,  «S,  497  [Scbiù) . 

-  Electrol.  de  SbCl»  en  sol.  dans 
l'aie,    méthyl.,    «6,   523   {Kabïcn- 


U6» 


TABLE  DES  MATIERES. 


bnrg).  —  Ad.  do  rémélique  sur 
A8S*Na^  Form.  de  Sb«S*,  et»,  568 
{WeiDlaad^  Lcbmann),  —  Propr., 
oolloïd.  du  sulfure,  S6,  839  (Hardy). 

—  Transf.  des  sulfures  en  chloini- 
res  par  SO*CP  et  AlCl».  Act.  de  P 
sur  SbCl'  et  AIG1\   «6,  804  {HuO). 

—  Corab.  de  SbCl'  avec  les  sels 
diéthylènc-diamino-cobaUiques,  ItU, 
887,  888  (Wcrûor,  Hutnphrcy).  — 
Chlorure  et  bromure  doubles  de  Cs 
et  Sb,  «6,  1051  {WcIlH,  Metzger). 

—  Chlorure  double  de  Cs  et  Sb, 
«6,  1054  [Wells).  —  Inn.  du  mo- 
lybdatc  d'^mmon.  sur  le  pouv.  rotat. 
de  rémélique,  S6,  1055  [Itzig),  — 
Dos.  iodom.;  réduct.  par  SO*  et 
HBr.  Sépar.  de  Sn,  SU,  1057  (/?o/}- 
meP).  —  Form.  par  déc.  de  SbH*, 
en,  1122  (Stock,  Dobt). 

Antimonié  (Hydrogène).  F*orm.  par 
réd.  de  riodo-antimoniuro  de  Hg, 
SS,  624  {Oranger) .  —  Sépar.  de 
AsH*  par  CuCl,  «6,  670  (Dowzard). 

—  Prép.  au  moyen  de  Sb*Zn'. 
Propr.,  const.  therm.,  )M,  1122 
(Stock,  Doht). 

Antimonikux  (Ac).  Form.  dans  Tact, 
de  Sb  sur  Az'H,  S6,  355  {Curtius, 
Darapsky). 

Antimonique  (Ac).  Form.  par  oxyd. 
de  Tiodo-antimoniure  de  Hg,  ^S, 
624  (Oranger).  —  Réduct.  par  SO* 
et  HBr,  ««,  1067  (Robmor). 

—  (TÉTRA-)  (Ac).  Prép.  à  part,  de 
l'hydrate  antimonique.  Propr.,  sels 
bas.  de  Cu,  de  Cu  et  K,  Cu  et  AzH*, 
«S,  288,  289  (Delacroix). 

—  (Tri-)  (Ac).Neutral.  par  div.  bases. 
Sels  de  Na,  K,  Li,  AzH\  Ba,  Sr, 
Cu,  SS,  288  (Delacroix). 

Antimoniubes.  Appl.  de  Sb*Zn'  à  la 
prép.  de  SbH%  «6,  1121  (Stock, 
Doht). 

—  (lodo-).  Prép.  et  propr.  du  sel  de 
Hg,  les,  623  (Oranger). 

Antiptrinb.  Act.  de  Br  et  HBr.  Dér. 
mono-  et  hepta-bromés,  1U»,  772 
(Ooyon).  —  Act.  de  l'aniline  et  do 
la  />-toluidine,  «•,  267  [Micbaclis, 
Bindowald).  —  Elimin.  de  l'orga- 
nisme; comb.  avec  l'ac  glycuroni- 
que,  ««,  271 ,  827  (  La  wrow).— Comb. 
avec  l'aniline,  26,  782  [.\licbaelis, 
Gunkel). 

Antipyrine  (Anilo-J  .  Prép.  à  part,  de 
l'antipyrine  ou  au  phénylméthyl- 
chloropyrazol.  Propr.,  dér.  nitrés, 
aminés,  iodométbyl.,  %%,  782  {Mi- 
cbaelis,  Ounkel). 

Antipyrine  (Ben2yl-4-).  Form.  à  part, 
du  phényl-l-méthyl-3-benzyl-4-chlo- 
ropyrazol.  Propr.,  sels,  26,  726 
(AlicbaoUs,  Vo.ss,  Greiss). 

Antipyrine  (Méthyl-4-).  Form.  à 
part,  du  phényl-l-dimélbyl-3.4-chlo- 


ro-5-pyrazol  ;  propr.,  SU,  725  «  H* 

chaelis,  Voss,  Greisx). 
Antipyrine  (Thio-).  P'orm.  à  ptrt.  au 

chlorométhylate  de  phén^]-l-mèth«l- 

3-chloropyrazol.    Propp.,    IM,    JH 

(Micbaelis,  Bindewaîd). 
Antitoxine.  Voy.  Toxine. 
Apioémne.  Form  û  part,   de   TapiiDc. 

Constil.,  éthers,  dér.  acêtylé,   glo- 

cosidc,  S6,  188  (VongericbtcBK 
Apiine.  Prés,  du  dér.  mélhoxylé  daa» 

le  persil.  Conslît.,   hydrol.,   étbcr*. 

««,  188,  \^  (Vongcri chien). 
Apiol.  Act.  de  I  et  HgO.  Comb.  avcf 

lOH,  «6,  338,  445  tBougaulti, 
Apiol  (Iso-).  Oxyd.  par  I  et  HgO,  •♦, 

338,  445,  448  (Bougault), 
Apoclnchêne,  Apocincbbniquk.    l'o/ 

ClNCHÈNE,   ClNCHÉMQUK   (Apo-u 

Appareils.  App.  pour  la  mesure  df  ni 
des  dégagements  galeux,  KS,  7,  ^- 

—  Nouv.  app.  à  cr}-osc.  avec  tker- 
momètre  électr.,£S,  175  {Chroual- 
choff).  —  Réfrig.  simplifié,  TZ,  291. 
476  (Cazenouvc),  —  Aréom/-tre,  tt. 
329  {Oirardot).  —  Four  de  Uborat. 
SS,  524  (Bruno).  —  Nouv.  pile  a 
dépolarisant  spontanément  régéoé- 
rable,  SS,  531,  541  (Bos%rt,.  — 
App.  pour  le  dos.  de  rhémoglobioe 
dans  rurine,  SS,  608  (Adam).  -> 
Filtres,  «5, 767  (Paessler)  ;  SS.  7« 
(Willenz).  —  Pipette  pour  détera. 
la  dens.  des  liquides,  SS.  956  Oi* 
rardet).  —  Aréomètre  poar  l'aïu- 
lyse  du  beurre,  SS,  990  (  VaadfT' 
planckcn).  —  Modif.  de  Tapp.  > 
KOH  de  Geissler,  %^.  78  i  WatitV 

—  Nouv.  pycnomèire,  1t%.  \^^ 
(Pfeiffer).  —  App.  à  dt^hary* 
pour  observer  le  spectr«  d'rlin- 
celle  dos  solut.,  96,   248  iDenatr 

—  Nouv.    voluménom.,    9€,   248 

—  App.  à  points  de  fus..  IM,  i^ 
{Streatûeld^  Davis  k  —  InstallaU 
électr.  de  labor.,  !M,  282  fKàsifr 

—  App.  à  dos.  de  AzH*,  S€,  SSi 
(Pannerlz).  —  Modif.  de  r«pp,  di 
Kjehldahl,  96,  368  (Mrbrings.  - 
Nouv.  i\xht%  llltrants  à  amiante,  M 
368  iLo/ise,  Tnomasebrwski',.  — 
Thermorégul.  à  gaz,  IM,  .iH^  i  Bolm  . 

—  Génér.  à  gas,  99,  dû9    Kœot^ 

—  App.  pour  l'anal.  d*s  graivMS. 
!S6,  457  iJerwitz).  —  App.  à  et«al- 
iiosc,  «•,  457  (/?/i/>er..  --  App. 
pour  la  mesure  des  force  éleclrcM.* 
polarisation  etc.,  <•,  9S2  {.4/f//«>A 
Kcurick).  —  App.  pour  robicftUMi 
de  temp.\:on8t.  dans  rêlectrQj.CC. 
52S  (Wb//).  —  Calorim.  k  glaer. 
Dispositif  pour  Tobtention  d^MU  pn* 
vée  d'air,  M,  524  {MeUor).  —  .4pp. 
pour  la  détei*m.  du  potiv.  ealorif. 
des  combustibles,  99^  5£>  (J/ays*- 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


lfô«J 


niait  Zunioo).  —  App.  pour  lo  dos. 
de  CaC,  «6,525  iAfagnaniai,  Van- 
ninf).  —  Nouv.  thermostats,  96, 
595  {Derby).  —  App.  pour  la  mesure 
des  chai,  latentes  de  vapor.,  S6, 
604  (Kabienberg),  —  App.  pour  la 
déterm.  des  dens.  de  vap.  sous 
pression  réduite,  «6,  604  [Scball), 

—  App.  à  H'S,  «6,  608  (Frericbs). 

—  App.  de  labor.  pour  électrol., 
«6,  609  (Bancrofi).  —  App.  à  ébul- 
liosc,  «6,  660  (Jones),  —  Gënér. 
à  gaz  à  débit  constant,  €6,  673 
{Kœnig).  —  Nouv.  méthode  pour  le 
calibrage  des  tubes  de  verre,  S6, 
834  iflulett).  —App.  pour  la  déterm. 
de  la  dissoc.  électrol.  su  poiot  de 
congél.,  e6,  838  (  Wetbaa),  —  App. 
pour  montrer  le  déplacement  des 
ions,  «6,  869  (Koblrausch,  Miller, 
Kenrick).  —  Nouv.  cellules  pour 
les  réduct.  électrol.  ;  nouv.  cathodes, 
!6#,  871  {Locb).  —  Disposit.  pour 
l'obtention  d*une  pression  constante, 
^S#,  884  iSmits).  —  Nouv.  thermo- 
ré^lateur,  S6,  964  [Kalecsinsky). 

—  Sondes;  support  à  burettes,  eto., 
!MI,  964  {Mctzgor).  —  Nouv.  spec- 
troscope,  «6,  1027,  1028  {Dock- 
wsan).  — App.  d*étude  pour  la  fluo- 
rescence et  l'opalescence,  S6,  1081 
{TsvcU).  —  Nouv.  app.  à  CaGl% 
ea,  1066  [Henniag).  —  Nouv. 
burette,  !e6,  1066  {Thioic).  —  App. 
à  extract.,  «6,  10Ô6  {Sianbold).  — 
Nouveau  barom.,  S6, 1067  {Dussel). 

Ababinosb.  Sëpar.  de  Tac.  glycuroni- 
que,  «6,  200  (Noaberg).  —  Form. 
par  bydrol.  de  la  gomme  adragante, 
«6,  269  {HUger,  Dreyfus).  —  Fer- 
ment., «6,  324  (Salkowski).  — 
Prés,  dans  Turine  (r),  1MI,  378 
(Neuberg),  —  Act.  de  div.  bacilles 
(7),  S6,  653  [Hardcn).  —  Dér.  chlo- 
rolriacétylé,  «6.  687  (Dyan,  Mills). 

—  Transf.  des  isom.  </,  /  et  r  dans 
Torganisme.  Dos.  dans  l'urine.  Form. 
de  risom.  d  à  part,  de  Tarabile  d, 
tM,  928,  929  [Noubcr^,  Wohlge- 
mutb).  —  Transf.  de  l'isora.  1  dans 
l'organisme,  S6,  941  [Salkowski). 

Arabinoside.    Form.    à   part,    de   la 

bromotriacétylarabinose,    !M,     687 

[Dyan,  Mills). 
Arabique   (Ac).   Cristallis.,  S6,  132 

{Bumpler). 
Ababitb.  Transf.  delMsom.  «/dans  Tor- 

gaoismo,  «6, 929  [Neuberg,  Wobl- 

gemuth), 
Ababomque  (Ac).  Transf.  des  isom, 

d,  1  ei  r  dans  l'organisme,  5K6,  929 

{Neuberg^  Wob  Igcmutb  ) . 
ARACHtoiQUB  (Ac).  Prés.  dans  l'huile 

de  blé,  «6,  aôl  {Vulté,  Gibsoa). 
Abagonite.  Voy,  Calciim. 


'  Arbutink.  Act.  de  la  tannase,  £S,650 
(Poitevin). 
Argent.   Sépar.  des   mélaux   de   Pt, 
!BS,  10  (Leidiô).  —  Comb.  avec  O  i 
chaud.  Form.  de  Ag^.  Act.  de  Az, 
CO".H,CO,«S,206,267  [Berlbolot). 
—  Act.  de  C  sur  Ag*SO*,  CS,  284 
(Boudouard).  —   Allotropie.    Chai, 
de  dissol.  de  div.  var.  d*Ag    dans 
Hg,  es,  523,  524.  —  Dec.  de  Tacé- 
tyhire  par  H*0,  %&,  625.  —  Modif. 
allotrop.,     96,    640.    —    Act.    de 
H«0«  sur  Ag*0,  «5,   691  [Bcrthe- 
loi).   —  Prép.  et  propr.  de  l'oamyl- 
oxalale,    «S,   698  (Wintrcbori).  — 
Equil.   entre    AzO*Ag  et  PO*Na«H. 
Phosphates  doubles  de  Ag  et  Na, 
^eS,  906  (Bertbelot).  —  Héduct.  de 
AgCl   à   la  lum.   solaire,    S5,  969 
(Jouniaux).    —   Act.   de  Ag*0  sur 
les  sels  ferriques,  cuivriques,  eobal* 
teux;  oxyde    mixte  de    Co  et  Ag. 
Act.  de  Cu*0  sur  Ag  AzO*.  S6,  9& 
(Sabalicr).   —  Chai,    de   form.    de 
Ag'O  et  des  sels.   Peroxyde,   €S, 
10o9  \Boribcloi).  —  Act.  du  réact. 
de   Caro  sur  A^O;   act.  du  réact. 
de  Caro  sur  le  nitrate,  S6,  83  (Bam- 
berger).  —  Dos.  dans  Tor  des  égj-p- 
tiens,  «6, 194  (  G/af/«/oiic) .— Transf . 
du   chlorate  en   chlorure,    €6,  243 
(Sodeau).  —  Appl.  à  la  recherche  de 
Mn,  S6,  250  (Marsball).  —  Dos. 
volum.   par  l'iodure  d*amidon,  S6, 
281  (Andrews).   —  Dos.  à  l'état  de 
CAzSAg,  «5,  281  (ATamc).—  Tetra- 
bromo-  et  pentachloro-platinate,  96, 
361,362  M iolatti^BcUuci).— Comb. 
ammon.  do  AgCl,  516,  449  (Dawson, 
Mac  Crae).  —  Act.  de  Na'S'O*  sur 
les  sels,  96,  455  (Faktor).  —  Elec- 
trol.  do  AzO'Ag  dans  la  pyridinc. 
Sopar.  de  Pb,  96,  458  (Speransky, 
Goldberg).     —    Diff.    ae    potentiel 
entre  Ag  et  les  sol.  de  AgAzO'daos 
Tacélonitrile   et    la  pyridine,    96, 
522.  —  Electrol.  de  AzO'Ag  en  sol. 
dans  div.  liquides  organiques,  96, 
523  (Kabienberg).   —  Form.  d'Ag 
dans  Tact,  de  H'O*  sur  Ag'O,  96, 
561  iBacycr,  Villiger).  —  Conduct. 
éleclr.   de    AgF  et   Ag*0,  96,  001 
(Abogg,    Immorwabr).  —    Equiv. 
électrochim.,    96,    603    (Bicbards, 
CoNins^  Heimrod).  ^  Relat.  entre 
la  conduct.  ëlectr.  du  nitrate  et  du 
sulfate  et  leur  act.  toxique  sur  les 
poissons,    96,    603    (Kabienberg ^ 
Mcbl).  —  Points  de  transf.  des  cris- 
taux mixtes  de  AzC.Ag  et  AzO'Na, 
96,  607  (//iâsinic).  —  Loi  de  dilut. 
de  conduct.  électr.  du  nitrate,  96, 
657  [Bancroft).  —  Kéduct.  du  ni- 
trate   par    Tac    lactique,    96,   6^)6 
{Vanino,  Hauscr).  —  Inll.  sur  Thy- 
drol.  de  div.  éthers,  96,  78»j  (Suie). 


1260 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


—  Ad.  sur  HI.  Form  d'iodure,  t^H, 
841  {Dannccl).  —  Propr.  de  GAzAg. 
Dos.  élecli-oL,  ZB,  1125  [Brunck). 

AnoiLES.  Propr.,  ««,  5K  (ncbuffàt). 

Arginlnb.  Propr.,  constit.,  SU,  23 
(Scbulic).  — -  Prod.  de  dédouble- 
ment, lea,  24  (EllJDger).  —  Transf. 
dans  les  plantes,  9B,  319  (ScbuJzc). 

—  Transf.  en  urée  dans  Torganisme, 
«S.  3fô  [Guhwitsch,  JocbelsohD). 

—  Dos.  dans  les  prod.  de  dédouble- 
ment de  div.  albumines,  Z9y  335 
(KoascJ,  Kutscbcr),  —  Dos.  dans 
les  albumoses  et  peptones,  ft6,  824 
{Hasïam).  —  Form.  par  aulolyse 
de  la  levure,  S6,  825(/fus(c/»or).— 
Oxyd.  par  K.MnO*.  Conslil.,  (ac. 
guanidine-ot-aminovalérianique),  SU, 
«36, 940  (Bénec/i,  iiTu/scAor).— Form. 
à  part,  de  Tbistone  du  sperme  de 
poisson,  «e,  «au  (Ehratrocm),  — 
Racémisat.,  ««,  948  (Kutacber).  — 
Réact.  avec  Tacétate  d*uranc,  €6, 
%9  [ScbJcrniDg), 

Argon.  Form.  dans  Tact,  de  Teau  acide 
SOT  le  granit,  !SS,  232.  —  Prés, 
dans  les  gaz  des  roches  ignées,  M, 
403  (Gautier).  —  Spectre,  1MI,  198 
(Livoing,  Dcwar),  —  Solubil.  dans 
rcauàdiv.  temp.,  S6,  664  [Estroi- 
cbcr). 

Arsenic.  Dos.  à  Tétat  d'arséniate  de 
Go  el  AzH*,  SS,  28li  {Ducrul  — 
Act.  de  AsGP  sur  BBi-^,  «5, 382  [Ta- 
ribh).  —  Form.  de  As  dans  Tact,  de 
AsH'  sur  TuGl*,  «5, 383  {Dcfacqz), 

—  Recherche  toxicol.  en  prés,  de 
Sb,  «5,  945,  996  [Dcoighs).  — 
Ghal.  de  volatilis.,  «S,  1058  (de 
ForcranJ).  —  Sépar.  de  Sb  et  Sn. 
Dos.  a  refit  de  AsGP,  ««,  130 
(RobmcF).  —  Sépar.  de  P,  Cil,  193 
{NocJUag,  Feue rs toi n).  — -  Infl.  sur 
les  propr.  de  Gu,  «6,  194  (Lewis). 

—  Act.  sur  P«0*,  PGP,  P«S',  sur  la 
triphénylstibine.  Form.  dans  Tact, 
de  P  sur  la  triphénylarsine  et  de 
Sb  sur  AsW,  A8«S^  AsCl»,  «•, 
274  (Kra/n,  Neumann).  —  Sépar. 
de  Gu  par  Tac.  oxal.,  !2II,  281 
[Peters).  —  Acl.  sur  Az'H,  ««,  355 
(Curtius,  Darapsky).  —  Acl.  des  al- 
calis sur  As«S^  et  As'S»,  «•,  563 
{Wcinlandy  Lcbmann).  —  Recher- 
che en  prés,  de  Se,  *«,  564(/?osoii- 
beim).  —  Recherche,  ««,  670  {Dow- 
zard).  —  Propr.  colloid.  du  sulfure, 
«S,  839  (Hardy).  —  Act.  de  P  el 
H«S  sur  AsCP  en  prés,  de  AIGP. 
Form.  de  A8"S\  PGP.  Gomp.  phoi- 
pho-arsénié,  S6,  885  {RiifT).  —  Act. 
de  AsH*  et  AsGP  sur  BBr*.  Form. 
de  AsBr',  ««.  949,  950  {Stock).  — 
Sépar.  de  Sb,   26,  Hi57  {liobmcr). 

Arsenik  (HYDROoiiNE).  Act.  surTuGP, 
SS,  383   (Defaeqz),   —  Recherche; 


sépar.  de  H»S,  PIT,  StolT.  «•.  6» 
(Dowzard).  —  Comb.  avec  BBr*. 
%B,  949  (Stock).  —  Act.  sv  ?i 
coUoid.,  S«,  1039  (Bredig,  Jktdê 
Arsénieux  (Ac).  Acl.  de  AsO*Nt*  wnr 
lONa,  Z9,  33  iOrtOD^  Bîaekaaaa 

—  Dos.  par  KMnO\  «•,  249  ^Kak- 
ling).  —  Act.  de  Sb  aur  A»V 
Form.  dans  Tact,  de  As  «ur  P^. 
SU,  274  [Kratn,  NeumMMoV  - 
Form.  dans  Tact,  de  As  sur  Atlf. 
S6,  356  (Curlius,  Darap&kf .  — 
Form.  par  déc.  de  la  comb.  RBr*. 
AsH*,  Zm,  949  (Stock).  —  lall. 
catal.  de  div.  agents  sar  U  disaol. 
de  As'O*  dans  Teau.  <«.  lO»  (/>nr- 
Irer).  —  Act.  sur  Pt  colloïdal,  M. 
1039  (Bredig,  Ikedm). 

Arséniqub  fAc).  Dos.  à  l'état  de  set 
de  Go  et  AzH',  <6,  236  [Docra.— 
Act.  des  sels  sur  le  sulfate  de  Mo. 
«5,  343  {Bailbacbe),  —  Form.  à 
part,  des  sulfb-arséniatoset  de  l'éioé- 
tique,  tm,  563  [WcinJ^Dd,  Let- 
maDo). 

—  (SuLFO-)  (Ac).  Act.  d©  l'émètiqw. 
«•,  563  {Weinland,  Lebmaaa). 

—  (SuLFOXY-)  (Ac).  Form.  des  moncK 
et    di-sulfoxv-arséniales    alcâltnf  i 

Îiart.  des  sulfures  d'.\s  et  des  aka^ 
is,  SU,  563  (  Weinlaod,  Lebmana^ 

Abséniurek.  Form.  de  AsTu*  à  part, 
de  Tu"GP  ou  TuCP  et  As  ou  .MïT. 
Propr.,  form.  de  Tarséniure  de  Co. 
%&,  383  {Dcfacqz). 

Arsines.  Voy.  Puénylarsine. 

AsPARA<'  .«E.  Gomb.  avec  AzO'Ag»  es* 
5rtô  [Moulin).  —  Act.  de  U  glycé- 
rine, 96,  40  (Balbiano,  Tra^aatu). 

—  Transf.  dans  les  plantes,  Stt,  ^^ 
iScbuïzc).  —  Oxyd.  mangan.,  M, 
473  [Jolies).  —  lufl.  sur  la  nuifi- 
tion  de  la  levure,  t^tl,  735  iStero)^ 

—  Transf.  dans  Torganisme,  têt 
938  [Laog),  —  Réact.  avec  facéuir 
d'urane,  €6,  959  (Scbjeraiik&>.  — 
Dissoc.  des  sels,  ^tl,  1037  {iVia- 
kelblecb). 

AspARTiQUE  (Ac).  Noutral.  en  pnM- 
de  div.  indicateurs,  SS,  965  Bér- 
tbciot),  —  Oxyd.  mangan.»  S#, 473 
(Jolies).  —  Act.  de  div.  baalle»» 
e«,  653  (Hardio).^  Prép.  el  propr. 
de  réther  éthyl.,  chlorh.»  M.  1^ 
(E,  Fisebcr).  —  Form.  dans  l'ta- 
lolyse  de  la  levure,  <•,  825  (fk»ti$' 
cher). —  Dissoc.  des  sels,  M,  1<<I7 
{Winkelblccb),  —  Oxydât.,  «•. 
1129  (Jolies). 

Asphaltes.  Point  de  fUs.,  ۥ,  39> 
(Mabery ,  Si  epleia) . 

Aspic  (Essence).  Dens.,  visoos..  Mot. 
superf.,  1^,  521  (Satie,  JeënearA- 

AspiciLiNE.  Prés,  dans  div.  ImÉms^ 
Propr.,  e«,  651  (Hesse), 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1201 


^spiDospBRiiiNE.  Réact.  avec  C10*H, 
1811,  157  {HaoussermaoD^  Sicgel). 

Athanorine.  Prés,  dans  div.  lichens, 
«II,  650  {HessO, 

Atholactique  (Afctboxy-é-)  (Ac). 
Prép.  au  moyen  de  Tac.  p-mélho- 
xyhydratropique.  Propr.,  sels,  S5, 
855  (Bougault). 

Atropine.  Extract,  du  scopolia,  S6, 
128  {fioosc,  Sayrc).  —  Tribolum., 
««»  459  (TschugaofT).  —  Relat. 
cotre  la  cooduct.  élect.  et  Tact,  to- 
xique sur  les  poissons,  ItS^  603 
[Kahh'nbi'vg^  MchI).  —  Exlract.  de 
la  técomine,  «6,  3ô0  {Léo). 

Al'Raminb  (Benzène-azo-naputtl-). 
Frep.  des  isom.  a  et  p  à  part  des 
benzène-azo-naphtylamines  et  de 
Thydrol  de  Mischier.  Propr.,  SU, 
49i,  4J8  {Moehiau,  Hetazc).—  Form. 
à  oart.  de  la  leucobasc,  HB,  1168 
(MoelilaUy  Graelert). 

—  (Benzêne-azo-puényl-).  Form.  à 
part,  du  p-amino-azobenzène  et 
du  tôlraméthyldiaminobeozhydrol. 
Propr.,  «6,  492  {Moahiau,  Hcinze). 
—  (BeNziiNE-Azo-p-TOLYL-).  Form. 
à  part,  de  la  leucauramine.  Propr., 
«é,  492  (MoehJau,  Iloinze), 

AusTRALkNE.  Act.  ds  AzO"H,  1U»,  650 

{Gvaorvsso). 
AoTOLYSK.  Voy.  Ferments. 

AUTO-OXYDATION.    Voy.   OxYDATION. 
AVIVITELLIQUE.    VOV.  VlTBLLIQUE. 

AzélaÏque  (.\c.).  Form.  par  oxyd.  de 
l'ac.  p-oxysléarique,  S6,  Aï{Joukof, 
Chcstakof).  —  Form.  par  oxyd.  de 
Tac.  x-undécylénique.  Amide,  S6, 
467  (Krafn.  Soldis). 

AzoTques.  Comb.  col.  des  dér.  hydro- 
xylés  et  sulfonés  avec  la  fuchsine 
acide,  !2S,  6  {SoyewcU).  —  Vit.  de 
format.,  ZB»  114  (Goldschmidt, 
KcppoIfr< . 

—  (Ay,;-).  Conslit.,  eti,  14  {Moeb- 
tau,  Kogol);  «6,  114  {Auwers). 

AzoiiÉTHiMQUE.<;  (Dér.).  Prép.  propr., 
««,  9)  (Sac/is). 

Azoï'E.  Form.  dans  r.'ici.  de  Teau  acide 
sur  le  granit,  SS,  232  [Gautier),  — 
Dos.  dans  le  bourgeon  du  marron- 
nier, «6,  271  {ADdré).  —  Fixai, 
sur  les  hydrates  de  carbone  et  comb. 
avec  H  et  0  sous  Tinfl.  élect.,  SS, 
535  (BcrtheJot).  — Comb.  dir.  avec 
Th,  Ce,  La,  Pr,  Nd,  Sm  en  prés. 
de  Mg,  «5,  ai5  (MattgnoD).  —  Dos. 
dans  les  gaz  des  roches  ignées,  SS, 
4()3  {Gautier),  —  Comb.  avec  Cr 
pyrophorique,  SS,  618  (Forée).  — 
Act.  sur  BaH%  «5,  692  {Guntz).  — 
Dos.  dans  le  gaz  à  l'air,  SS,  K:U 
{Boudouard).  —  Teneur  en  Az  des 
phosphates  noirs  Pyrénéens,  1B5, 
1160    {Coffre).    —   Densité,    ««,   8i 


[Drugman,  Ramsay),  —  Act.  sur 
Çu,  ta,  81  iLidof).  —  Solubilis.  de 
l'azote  des  phosphates  dans  SO*H"; 
cngraif ,  M,  196  (Ostorsetzer).  — 
Poids  atom.,  ««,  242  (Scott).  — 
Dos.  de  Az  amidé  dans  l'urine,  HB, 
S3Q  {Pfauudler}.^  Form.  dansl'act. 
de  Cl  sur  Tazoture  de  Fe,  26,  8îà 
(Fowlcr).  —  Héduct.  par  les  bac- 
téries, 9B,  :m  {Pakos,  Jollymaa). 

—  Form.  par  décomp.  de  riodure 
d'azote,  Sè,  856  (Chaltaway,  Or- 
ton).  —  Appar.  pour  le  dos.  de 
lyjehldahl,  2<l,  368  [Mchring).  — 
Stéréochimie  de  Az  pentavalent, 
2«,  499  [Kipping,  Hall).  —Anal,  des 
comp.  azotés,  'tB.,  561  {Erlonmo- 
ver).  —  Dos.  de  Az  fertilisant  dans 
les  engrais,  S6,  650  [Street).  —  Dér. 
de  Az  pentavalent,  S6,  704  [Pope, 
Harvey).  —  Dos.  de  Az  amidé  dans 
l'urine,  ZB,  818  [Krûgcr,  Schmidt). 

—  Solubil.  de  Az  dans  les  sol.  d'u- 
rée, ac.  propionique,  NaCl,  BaCP, 
«•,  848  (Brauû).  —  Excrét.  azotée 
après  extirp.du  foie,««,  938  (Lang). 

—  Solub.  dans  Peau,  itB,  949  (  VV/a- 
kler).^  Solub.  dans  div.  liq.  organ., 
««.  1040  (Just).  *      ' 

—  (Bioxyde).  Act.  de  Cr  pyrciphorique, 
«5,  618  {Férce).  —  Form.  par  déc. 
de  Tac.  nitrohydroxamique,  «6, 
519  {Angoii,  Angclico). 

—  (lodure).  Comb.  div.  avec  AzH*. 
Prép.,  propr.,  ««,  67  (BufT).  — 
Pi*ép.  div.,  constit.,  propr.,  «6. 
855,  356  [CbaUaway,  Orton). 

—  (Peroxyde).  Form.  par  calcin.  des 
mél.  de  nitrates  alcalins  et  de  PbSO* 
ou  d'aluns,  ZB,  454  (Pcrman).  — 
Conduct.  thermique  et  dissoc,  ZB, 
524  (Magnaniai,  Zuninn).  —  Appl. 
à  la  cryoscopie,  9B,  527  [BruDÎ, 
Bcrti).—  Const.  diélectr.,  ZB,  1032 
(Baedcker). 

—  (Proloxyde).  Form.  par  déc.  de 
rhydroxylamine-sulfonale  de  Cu, 
*«,  130  [Divers^  Haga).  —  Form. 
par  déc.  de  Tac.  nitrohydroxamique, 
«6,  519  {Angeli,  Angclico). 

Azoteux  (Ac).  Appl.  à  la  sépar.  des 
métaux  de  la  mine  de  Pt.  Sels 
double  de  Hu,  Pd,  Ir,  Pt,  Rh,  Pt, 
et  Na,  AzH%  «5,  U  {LoidJÔ).  — 
Prép.  et  propr.  des  plato-oxaloni- 
trites  alcalino-terreux,  SS,  157.  — 
Constit.  du  Iriplatohexaoilrite  de  K, 
«5,  162  [Vèzes).  —  Form.  par 
réduct.  des  nitrates  par  les  bacté- 
ries, «S,  414  {Grimbort).  —  Appl. 
des  sels  de  Na  et  K  â  la  sépar.  des 
métaux  de  la  mine  de  Pt,  S5,  840 
(Leidi(\  Quenncssen).^  Dos.  do  K 
a  l'état  de  nitrite  double  de  Co  et  K, 
««,  78  iAdic,  Wood\.  -  Prép., 
propr.  et  sapon.  des  éthers  ;  aci.  de 


1^62 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


H*0*,  du  peroxyde  d'alc.  élhyl.,  S6, 
357  (Baeyer^  Villiger).  —  Apçlic. 
du  oïlrite  doublo  de  (Jo  et  Na  à  la 
recherche  de  K,  !M,  364  [Bill- 
mann),  —  Form.  par  déc  do  Tac. 
nitrohydroxamique.  S6,  519  {An- 
gcliy  Angelieo).  —  Form.  dans  l'élec- 
trol.  de  A2=»H,  «6,  519  {Peratoner, 
Oddo),  —  Form.  dans  l'acl.  des 
bact.  sur  un  mél.  de  nitrates  et  for- 
miates,  «6,  653  {Pakes,  Joïlyman}. 

—  Form.  dans  Tact,  de  Zn  sur 
AzO'H  très  dilué,  «6,  666  (Bijlert), 

—  infl.  des  sels  sur  l'attaque  de  Cr 
par  les  ac,  «6,  875  (Ostwald). — 
Sels  nitritodiéthylène-aiaminocobal- 
tiques,  «6,  886,  888,  889  (WerDcr, 
Humphroyi  Gorb).  —  Oxyd.  de  l'ac- 
e(  de  l'ôlher  éthyl.  par  KMnO',  S6, 
916  {VorJaendor).  —  Act.  sur  div. 
comp.  or^an.,  S6,  9iQ  {Vorlaettdor^ 
von  Schilling). —  Décomp.  des  sol. 
de  AzO'AzH*  en  prés,  des  sels  am- 
mon.,  !M,  1U36  [Wegscheidet] .  — 
Act.  d«  AzO*H  et  des  sels  sur  Pt 
colloïd.,  «6,  10.«  {Bredig,  Ikcda  . 

—  Act.  de  SO*  sur  le  sel  de  Na, 
se,  1121  (Divers,  Haga  . 

—  (Eihers) .  Voy.  Ethyle,  Amti.e,  etc. 
(Azotite). 

Azoteux  (Hypo-)  (Ac).  Form.  par 
déc.  de  l'ac.  nitrohydroxamique, 
«6,  519  {Angolit  Angelieo). 

AzoTHYuniQUE  (Ac).  Prép.,  acl.  sur 
les  sels  de  Al,  Fe,  Cr.  Zr,  Th,  Ce, 
La,  Di,  Ytl,  etc.  Sels  corresp.  ; 
act.  gur  As,  Sb.  Zn,  SB,  354  iC'ur- 
tius,  Darapsky).  —  Eicctrol.,  SB, 
519  (Pcratoner,  Oddo).  —  Cond. 
avec  Tald-o-diazobdnzoîque,  SB,  992 
{Bambergcr,  Domuth).  —  Act.  du 
sel  d*Ag  sur  Tiodure  de  benzyle, 
SB,  116»  {Curtius,  Darapsky), 

Azotique  (Ac.i.  Act.  sur  SbCP  et 
HGl,  S5,  288  {Delacroix).  —  Act. 
sur  BaCO^  et  SrCO'  en  prés,  d'al- 
cool et  du  nitrate  corresp.,  SS,  3ii5 
{Vallée).  .—  Transf.  des  sels  en  ni- 

.  trltes  par  le  bac.  tartricus,  S5,  414 
{Grimbert).  —  Déplacement  de  ses 
sels  par  Tac.  formique.  Héaet.  co- 

.  iorée  avec  la  brucine,  SS,  427,  532 
{Cazcnouvo).  —  Recherche  dans  les 
eaux  potables  au  moyen  de  la  bru- 
cine  et  de  l'ac.  formique.SS,  639,  775 
(Cazeneuvi\  Ih'fourneh.  —  Acl.  de 
SnCl*.  Tmiisf.  on  hydroxylamioe, 
S5,  693  (//«•nr/c/t. —  Sels  basiques 
de  HgO  et  Zn,  Ni,  Co,  Mn,  Cu, 
Cd,  Pb,  S5,  787  [Mailho).  —  Ap- 
plie,  à  la  deslrucl.  des  mat.  oi^. 
dans  les  recherches  toxicol.,  SS, 
946  {Denigè."*).  —  Infl.  sur  la  solu- 
bil.  de  (AzO'/*Ba,S5, 961  \Enklaar), 

—  Equil.  chim.  entre  AzO^Ag  et 
PO*Na*H,   S5,    966.    —    Déc.    de 


AzœH  par  le  radium,  SS,  HE» 
(Bcrthclot).  —  Condact.  élect.  d» 
sol.;  hydrates,  SB,  3;$7  .VeW. 
Manthûy),  —  Acl.  sur  l'azoture  Jr 
Fe,  SB,  838  {Fowlcr).  —  Fora,  a 
part,  de  AzO'H  et  H'O»,  SB,  S» 
{Baoyer,  Vi Niger).  —  inil-  de  AxOTl 
et  AzO'K  sur  la  dissoc.  élecirol.  à* 
PbCl%  PbBr",  Pbl',  SB,  450  (fiarfei 

—  Recherche  dans  les  sels  alcatias, 
SB,  454  (Perman).  —  Poid.^  mttl.ta 
sol.  dans  AzO%  SB.  527  [Bnxai, 
Berti).  —  Hydrol.  de  div.  «eb, 
SB,  599  [Bruner).  —  Hel.  entre  U 
conduct.  ëlectr.  de  Tac.  et  de«  teb 
et  leur  act.  toxique  sur  les  poi^^oos^ 
SB,  603  [Kahhnberg,  i/*/»/).  - 
Form.  et  propr.  des  crîsl.  mixlrs, 
AzO'K— AzO'Ag  et  AzO*Na--A2L»^ 
SB,  607  {Hisstnk).  —  Réduit,  m 
ni  tri  tes  par  les  bactéries  en  pr^ 
de  formiates,  SB,  653  i  Pakt^%,  JoJ- 
lyman).  — Absorpt.  par  le  pap.  a  fil- 
trer, SB,  058  (  Vrions).  —  Acl.  dr  U 
en  sol.  diluée.  Form.  de  AzO*ArM', 
SB,  666  [Bijlorl).  —  Réduct.  d«s 
sels  par  Tac.  lactique,  Stf,  60S 
(  Vanino^  Hausor),  —  Dos.  des  *eU 
au  moyett  de  FcSO*,  S«,  Ô71  (bt- 
venter).  —  InO.  des  sels  sur  la  îso- 
lub.  des  noQ-électrolyles,  SB,  840 
{Rotbmuad).  —  Infl.  sur  Tattaqu» 
de  Cr  par  les  ac,  SB,  875  [Ostwal'f^. 

—  Action  sur  BBr'.AsH*,  SB,  ÎW 
{Stock).  —  Act.  sur  Pt  oolloid-, 
SB.  1039  {Brcdig,  Ikoda).  —  S<I<t 
ac.  de  Rb,  Cs,  K,  TK  SB.  t<61 
[Wells,  Metzgor).  —  Sels  doDbl«« 
de  Cs-Fe,  Cs-Bi,  Tli-TI"i,SB.  lOôi 
(We//s,  Èe^rdsIeyK  —  Acl.  Mir  if 
sel  de  Bi,  SB,  Hm  {Allaa  . 

AzoTUREs.  Propr.  et  comp.  de  Taio- 
ture  de  Th,  SS,  268  [M»ti(fnoa, 
Del  épi  no).  —  Prép.  des  azoturf^  d* 
terres  rares  au  moyen  de  Mg.  SS, 
335  (\fat fanon).  —  Azoture  de  Cr. 
S5,  618  (/^êrcV).  —  Form.  de  Taio- 
ture  de  Ba,  à  part,  de  riiydrur», 
SS,  692  [Guntz).  —  Form.  àt 
Mff'Az*  par  calctn.  Ae  M|r  à  Tair. 
SB,  244  (Eidmann,  Mocurn.  — 
Prép.  et  propr.  do  l'azoture  de  Fe^ 
SB,  337  (Fowhr)  ;  SB,  .13»  Fow- 
1er,  Hartog). 


B 


Bactéries.  Propr.  du  bac.  tartriciti: 
acl.  sur  div.  alcooU  et  hydraies  A* 
carbone.  S6,  413.  483.  —  Art,  drt 
bac.  coli,  d'Eberth,  de  Friedlacsikr 
sur  les  sucres,  S6,  418  [Orihitufet, 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1263 


—  Propr.  des  bacl.  du  vinaigre  et 
du  sorbose.  Acl.  sur  la  glycérine, 
î*5,  731  [Bertrand,  Suzcrac),  — 
Constit.  de  la  bact.  de  la  tubercu- 
lose. ««,  124  [SchwciDt'tz,  Dorset), 

—  Prés,  du  bac.  coli  dans  l'eau  de 
puits,  «6, 125  {Parkes).^  Recher- 
che du  bac.  typhique  en  prés,  de 
bac.  coli,  se,  120  iHankiD).  — 
Ktude  des  gaz  produits  par  les  bact., 
««,  a4t)  (Pakes,  JoUyman).  — 
Propr.  des  bacl.  du  paîn*fltant,  «6, 
448  {Jnckvnâck).  —  Action  de  di- 
vers microbes  sur  divers  racé- 
miques,  ItH,  528  [UlpiaDi,  Cod- 
liolii).  —  Act.  de  div.  bacl.  sur  l'ac. 
fomiiaue.  Form.  de  CO*  et  H,  <6, 
565  (Pakos,  Jnllyman).  —  Act.  de 
div.  bact.  sur  les  hydrates  do  car- 
bone, se,  l>52  (IfardcD).  —  Act. 
des  bact.  sur  un  môl.  de  formiates 
*^l  de  nitrates,  «6.  65J  {Pakcs,  Jol- 
Jymaa). 

—    Voy.  Ferments. 

Bakoumitie.  Dec.  par  dist.  sous  pres- 
sion, ««,  124   {kracmet.,   SpJtker). 

Bandes  d'absobbtion.  Spectre  d'ab- 
sorpt.  des  comp.  organ.,  !SS,  2 
il/^rlloy).  —  Heî.  entre  les  bandes 
d'absorpt.  et  la  constit.,  SS,  526, 
527  [Lomoult^  Bayrac,   Camichcl). 

—  Applic.  de  rorcanetlc  à  rétude 
des  spectres,  «6,  671  [Formanek). 

Barbaloïne.  Act.  de  Xa*0"surla  bai^ 
baloinc  et  son  dér.  chloré.  Constit., 
act.  de  Br.  Dér.  chloro-acélylé,  ^, 
99,  178,  739  [Ugor). 

-—  (Iso-).  Act.  de  Na"0*  sur  Tisobar- 
baloïne  et  son  dér.  chloré,  SS,  99, 
739  (Lcgcr). 

Barbiturique  (Ac).  Héd.  électrol.; 
prép.  par  cond.  de  Purée  avec  l'élber 
inalonique,  S6,  Ol^ô  (Ta fol.  Woio- 
schcDk).  —  Act.  de  POCP,  «6,  6)6 
(Gabriel).  —  Cond.  avec  les  ald. 
benzoïquc,  o«nitro-,  oamino-,  o-oxy- 
bcnzoïques,  cinnamique  et  pyromu- 
cique,  S6,  921  [Conrad,  Beiu- 
bach).  —  Cond.  avec  les  ald.  />-oxy- 
et  p-diméthylamino-beuzoïques,  *é, 
922  (WoinsLhoak). 

—  Ilso-)  (Ac).  Transf.  dans  l'orga- 
nisme, 1S6,  9;ii  [Stoudel) . 

Haryum.  Act.  de  BaCl*  sur  le  plato- 
oxalonitrite  de  K.  Sels  de  Ba,  de 
Ba  et  K.  «5.  15S  {Vèzcs}.  —  Act. 
de  C  sur  BaCO\  BaO  et  BaSO',  «5, 
282  (Boiidouard).  —  Tri-antimo- 
niates,  Ï5,  289  {Delacroix).  —  Appl. 
de  Ba(OH)*  à  la  recherche  des  mé- 
taux uans  les  eaux  minérales,  SS, 
38o  iGarrigou). —  Décomp.  de  BaCO' 
par  les  ac.  en  pi-és.  d'alc.  et  d'acé- 
tone, lufl.  de  AzO'Ba,  «5,  894,  CJ95 
\Vêllée).    —    Prép.    et    propr.    du    | 


borate  Iribas.,   !SS,  524  (Oavrard). 

—  Prép.  de  l'hydrurc  à  part,  de  l'a- 
malg.;  propr.,  «5,611,  692(GuDte). 

—  Prép.  et  propr.  de  l'osmyloxalate, 
«5.693  [WiDirebort).  —  Propr.  de 
BaSO',  «5, 766  [Paepe],  -  Appl.  de 
Bd(OH)"  et  du  sucrale  de  Ba  au  ti- 
trage de  PO*H*,  «5, 797,904  (Cavô- 
licr),  —  Infl.  de  HCl  et  AzO%  sur 
la  solubil.  de  BaCl*  et  BafAzO»)". 
«5,  961  (EnkJaar).  —  InH.  des  sels 
d'ammon.  sur  la  dissoc.  des  sol.  de 
Ba(OH)%  «5,  962  {Doyer,  van 
Cleeïï).  —  Neutralis.  de  PO*H*  par 
BaO  en  prés,  de  div.  indical.,  «5, 
964.  —  Eouil.  entre  PO*H'  et  BaCP, 
«5.  967  (Berthelot).  —  Silicovana- 
diomolybdale,  ««,  4  {Friedbcim, 
Caslcndyck).^  InO.  de  BaBr*  sur  la 
bromur.  de  C'H»,  «6,  43  (Kauf- 
mann),  —  Solubil.  de  BaCl*  dans 
les  aie.  mét.hyl.  et  éthyl.,  «6,  162 
{Bobland).  —  Oxalate  double  lila- 
nique,«6, 280(/?oseii/ïe//n,  ScbuUtî). 

—  Prép.  et  propr.  de  Taluminate, 
««,  361  (ABea,  Bogcrs).  —  Penta- 
chloroplatinate,  «6,  362  {Miolatti, 
Beliucri).  —  Tribol.  du  nitrate, 
«6,  458  {Tsebugaerr).  —  Infl.  de 
BaSO*  sur  la  déc.  de  C10*K,  ««, 
668  [Sodoau).  —  Dissoc.  électrol. 
des  sol.  aq.  de  BaCP  au  point  de 
congél.,  «6,  838  [Wbctham],  — 
Infl.  de  Ba(Az0*)«  sur  la  solub.  des 
non-élcctrolytes,  «6,  840  {Botb- 
mund).  —  SoluD.  de  Az  et  H  dans 
les  sol.  aq.  do  BaCl»,  «6,  848 
{Braun).  —  Vit.  d'hydrol.  de  COS 
par  BaCl",  ««,  862  iBucbbock).  — 
Solubil.  de  BaCO»  dans  l'eau  car- 
bonique, «6,  873  iBodlacnder).  — 
Cristallis.  de  BaCl*,  «6,  1026  (/?/- 
chards,  Arcbibald).  —  Helat.  entre 
la  tension  superf.  et  la  solubil.  de 
BaSO*,  «6,  1047  [Hulott).^  Uranc- 
oxalale,  «6,  10r)6  (Kobischuttcr, 
BoHSi).  —  Nitrilosulfonate,  ««,  1121 
(Divers,  Ilaga).^  Iminosulfite,  «6. 

^^^.U^^'l'^''^'  Oc^awa).  —  Act.  de 
AzH'  sur  les  sels,  «6, 1124  [Dawson, 
Mac  Crae).  * 

Bassorine.  Pr«^s.  dans  la  gomme  adra- 
gantc.  Propr.,  transf.  en  oxybasso- 
rine,  «6,  269  {Hilger,  Drovfas) , 

Baumes.  Constit.  du  baume  du"^Canada. 
««,  64  [Tscbircb,  Bruning).  — 
Constit.  du  baume  de  larix  deci- 
dua,   «6,   79  [Tscbirch,    Wcigel). 

—  Voy.  TÉRÉBENTHINE  (Essence). 
Belladone.  Voy.  Alcaloïdes. 
BÉNiQUE  [Cbloroxy-)  (.\c.).  Frép.  des 

3  isom.  à  part,  des  ac.  érucique, 
iso-érucique  et  brassidique.  Pronr.. 
«6,  288  (AlbitzkyL  * 

—  (Oa-v-)(Z>7-)  (Ao.).  Prép.  des  isom. 
a  part,  des  ac.   érucique,  iso-éru- 


i264 


TABLE  DES  MATIERES. 


cique  et  brassidique,  ^C,  289,  292, 

375  {Albitzky). 

Benzaldazine.  Toy.  Benzoïque  (Aid.)- 

Benzaldoxime.  Ko/.  Benzoïque  (Aid.). 

Benzamioe.  Prép.  et  propr.  de  Thexa- 

chlorure,   S6,   145  {Matthews).  — 

Vil.  de  sapon.,  ««,  382  [Rcid).  — 

Ad.  du  dér.  sodé  sur  rétoer  brom- 

acétique,  les  chlorures  de  benzoyle 

et  d'acétyle,  les  ac.  propyl-  et  iso- 

butylsulfuriques.   Form.    et   propr. 

des  dér.  isobutylé,  méthylé,  éthylé, 

f»ropylé.  Form.de  la  benzamide  dans 
*act.  du  chlorure  de  beozoyle  sur 
l'acétamide  sodée,  !M,  573,  574 
ITitherley).  —  Form.  par  oxyd.  de 
la  benzylamine,  !2#,  9^1  (Bamber- 
gcr,  ScJteutz).  —  Oxydai.,  «6,lli9 
{JoUcs} . 

—  (Di-).  Form.  dans  Tact,  du  chlorure 
de  benzoyle  sur  racétaroide  sodée, 
«6,  573  {Titherlcy). 

—  rrRi-)-  Form.  dans  Tact,  du  chlo- 
rure de  benzoyle  sur  l'acétamide 
sodée,  «6.  573  [Tiibcriey]. 

Bekzamidi.ne.  Gond,  avec  l'co-brom- 
acétophénone  *  la  chlorométhyl-p- 
tolylcétone,  l'a-bromopropiophénone, 
l'a-bromisopropylphénylcélone  et  la 
dibromacétophénone,  1t%y  495,  496 
(KuackelF) . 

Benzamido-sulfonique  (Ac).  Form. 
dans  Tact,  du  chlorure  d'ac.  ben- 
zéne-sul Tonique  sur  l'urée.  Propr., 
sels,  dér.  />nitré,  ««,  389,  390 
{I  fol  mes). 

Benzanilide.  Voy,  Aniline  (Benzoyl-). 

Benzène.  Gond,  avec  les  bromures  do 
trimétbylène  et  propylène  et  AIGP, 
«6,239,241  i«o(/roux).  — Nitrat.des 
dér.  bisubstitués,«5,386(C/oez).  — 
Prés,  dans  les  gaz  des  roches  ignées, 
S5,  404  [Gautier).  —  Hydroffènal. 
en  prés,  de  Ni  réduit,  «5,  tilO  {Sa- 
baiicr^  Scnderens),  —  Gond,  avec 
le  bromure  d'isobutyléne  et  AlGl*, 
«5,  625  [Bodroux).  —  Form.  par 
cond.  de  Tallyléne  et  G'H'  par  la 
chaleur,  «5,  643  {Bertbelot).  — 
Form.  par  hydrogén.  de  C"H*  en 
prés,  de  Go,  Fe,  Ni,  «5,  675,  681 
ISabatier,  Seodereas).  —  Dos.  dans 
le  pétrole  roumain,  «5,  725  [Grif- 
/7(/is,  Bluman).  —  Gond,  avec  le 
chlorure  de  propyle  et  AIGP,  «5, 
844  {Boodtker).  —  Gomb.  mol.  avec 
l'ac.  bromo-3-nitro-6-benzoïque,  «S, 
984  [HoIJcœaD,  de  Bruyu).  —  Act. 
de  la  comb.  de  AlGl*  avec  le  chlo- 
rure d'acétyle,  «o,  989  {Hoesekent. 
—  lodural.  par  8'!%  ««,  10.  — 
Bromur.  par  S"Br",  «6,  11  [Edin- 
gor,  Goldberg).  —  Bromurat.  en 
pi-éR.  de  bromures  métall.,  S6,  43 
{Kaufmann).  —  Oxyd.  par  KtMnO* 
en  sol.  pcrsulfurique,S6, 66(fiât»j  <•/•, 


ViBigoi^ .  —  Acl.  de  H*0»  tu  pfw- 
de  FeSO*,  SU,  87  fCrosji.  fî«*ra«, 
Holberq),  —  Cond.  «toc  le*  cUo- 
mres  oe  p-cyanobeozylîdpn^  K  At 
p-cyanobenzyle  et  AK^l',  ^C,  lU 
(Moses).  —  Gomb.  mol.  avec  U 
dioxime  du  benzile,  M^,  111  (/V- 
trtnko-Kritschenko,    Kmmaaetks  . 

—  Cond.  avec  CCI*  cl  AJa\  t€. 
141  (Gomberg).  —  Cond.  avec  Fanh. 
o-8ulfobenzoïquc  et  AlCP,  S#,  174 
(KraDDieb).  —  Cond.  avec  le  cWo- 
rocyclohexane  et  A  ICI',  <•«  iM 
{Koursanof).  —  Acl.  de  AlGl*  ei 
AlBr*,  !M,  360  {Koblûr),-^  CoiwUt, 
«6,  396  (BicbardsoD).  —  Kêd.  dfs 
dér.  halojrénés  par  III,  «•,  Sfi 
{Klages^  Liecke).  —  Cond.  arec  le 
chlorure  de  diphényliodontum  «t 
CCI*,  «6,399  (yorris,  Saiirfm).- 
fJond.  avec  les  chlorures  d'ac.  o-to- 
luène  sulfonique  et  dipbi^aylftulfoiM- 
o-carbonique  et  A1C1\  «•,  40^,  410 
{Caoler).  —  Cond.  avec  I»»  chlomrt 
aacidc  n-nitro-o-toluène  soirooiqtM, 
«6,  411  (Norris).  —  Cond.  «fec 
les  chlorures  p-nitro-o-Kulfotmuor 
ques,  «6,  413  (//eut/rrsou). —  Cood. 
avec  le  chlorure  lélradécylpro^ 
lique,  «6,  463  {Kraffi,  Hcutnêoê 

—  Propr.  dissolv.  des  vap.,  fi. 
514.  —  Propr.  des  mél.  it« 
l'aie,  éthyl.  et  H«0.  «€.  515  /.**- 
coin).  —  Points  d'ébull.  d^  oki 
avec  l'acétono,  «6,  5D5  {EbcrMlf 

—  Cond.  avec  GO,  HGI,  .^JBr*  fi 
Cu*Cl»,  «6,  623  {BcforwatKk^^  .  - 
Appl.  â  la  délermin.  de  la  vi{.  éi 
sapun.  de  l'élher  acétiaue.  «6,  t»)*' 
[Goldsehmidt).  —  Gond,  jvk 
AzH'OH,  les  phényl-  el  p-UÀyJhj- 
droxylamines,  la  benzophénone^x- 
me  et  AlCP,  «6,  703  {GraeW).  - 
Gonslitut.  du  noyau,  «6,  T.ii  'A>tt/' 
manu).  —  Infl.  sur  div  vit.  iA 
réact.,    «6,    860   tMcascboutkioeu 

—  Tens.  de  vap.  à  div.  tcmp^M 
863  (  Wor/ii/7er).  —  G<»nsl.  dîéledr.. 
«6,  88:)  (Turaer),  —  Clil<»rurU.  'D 
prés,  du  couple  Al-ll^r,  «6,  i^ 
(Cobeu^  Dakiu)  —  Prés,  dan.»  I' 
pétrole  de  Californi<-,  ««.  M?»  ,  W^ 
l)f?rv,  HudsoD).  — Gond,  avec  Vênh. 
tricblorophtalique  et  AlCI",  «€,  11^*'' 
{Graebe^  Bostoxvzew).  —  OoimI» 
avec  le  chlorure  d'ac.  »«,-ror{torti>' 
dicarbonique,  «6,  1108  \Pb<lp*» 
Haie). 

—  (Aiii/no-1.2.3.4-)  (r.*/r*-i  Gooi 
ave.c  Téther  cétipique,  «5^  ^^ 
{TbomêS'Mamert,  Striebfi\ 

—  (Ani/iio-1.2.4.5.)  (7Vli-*-i.  Coal 
avec  l'éther  cétipiqne,  «S,  Tii 
[Thomas-M amorti  Stnetch. 

—  (A/iiiflO-1.3.4.5-)  (rwrj.  .  F.*a 
par  réd.  du  létranitroDrnzinr.  ProK  - 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1205 


dér.,    acétylô,    !M,    168    (Nieixki, 
Dieiscby). 

—  {AmÎDo-)  (Tri').  Dos.  dans  le  brun 
Bismark.  S6,  16  [Taouber,  WaJ- 
der). 

—  (Azido-).  Réducl.  du  dér.  p-nitré, 
«€,  771  (Bupo,  Mûjcwski).  — 
Form.  par  déc.  de  la  nitrosopyru- 
vylphénylhydrazine,  !t6,  775  {Bam- 
berger^  Grob). 

(Bro tt2o-4-).Prép.  h  pari,  de  la 

/>-bromaniline,  propr.,  9H,  772  (/?ape, 

Afajcwski). 
{Nitro-h-).  Prép.  à  pari,  de  la 

p-nitraniline,  propr.,  S«,  772  (/îupc, 

MaJcwskI). 

—  [AzimiDo-).  Prés,  dans  le  brun 
BisroarcJt,  !t6,  i6  (  Tacubor,  WaJdcr). 
—  Form.  dans  Tact,  de  la  dichlor- 
acctanillde  az-chlorée  sur  la  phényl* 
hydrazine,  ««,  626  (CAa «a wa/,  Or- 
Ion). 

—  [Azo-).  Form.  par  réd.  électroî.  du 
nitrobenzène,  !t6,  114,  871  (Loeb); 
1M,  602  (Haber,  Scbmidl).  —  Form. 
dans  Tact.  deTaniline  sur  la  dichlor- 
acétanilide  az-chlorée,  %B,  625 
{CbaUaway^  Orton).  —  Form.  dans 
Tacl.  de  AlCl»  sur  un  mél.  de  G*H* 
et  de  phényihydroxylamine,  S6,703 
{Graebc).  —  Form.  dans  l'acl.  du 
nitrosobdnzène  sur  rhydrazobenzène 
on  la  phénylhydrazine,  S6,  707 
{Bam  berger) . 

[AminchÂ-).  Comb.  avec  le  télra- 

métbyldiamidodipbénylcarbinol.Dér. 

acétylé,«6,492(.Voe/ïMa,  lieinzc). 

Form.  dans  Tact,  de  l'aniline  sur  le 

nitrile  nitroso-isobutyrique,  %%y  971 
[Piîo  t}\  Scb  wcrÎD ) . 
{AmiofhAA')  (/)/-).   Cond.  avec 

riminolhiodiphénylamine,    S6,    55 

{Scbapuachnikof). 
(Amiûo-)  {Tri'),  Prés,  dans  le 

brun    Bismarck.     Propr.    tincior., 

îe«,  16  (Taoubor,  WaJdcr). 
(fî/-o/no-2.4.2'.4'-)(ré/rér-).Form. 

à  pari,  de  Tac.  dinilro-azobenzène-di- 

8ulfonique.Propr.,«6,110î){Z/ûcAe). 
(Chloro-^.i')    iDi').  Form.    à 

pari,  de  To-chloronitrobenzène,  S6, 

178  (Coha) . 
{Cbloro-SA.^A'-)    {Tetra-). 

Form.    à  pari,  de  Tac.  dinitro-2.2'- 

azobenzène  -  disulfonique,    propr. , 

%m,  1099  (Zincke). 
(CbJoro-2.4.6.2'.4'.e'')  (Hcxa-). 

Form.  dans  Tacl.  de  la  dichloracé- 

tanilide  Az-chlorée  sur  la  Irichlor- 

aniline.    Propr.,   !M,  626  (Chatta- 

way,  Orton). 
(Diazo-4').  Comb.  avec  les  ac. 

thiosulfoniques    aromal.,    26,   6^ 

(Traegory  Èwcrs). 
[NUro-4A'')  (Di-).  Form.  dans 

Tact,  de   Na'S  et  Na*S"  sur  le  p- 


dinilrobenzène,    S6,   981,  984    [de 
BruvD,  Blaaksma). 
{Ox}') .   Voy.  Benzène-azo-phé- 

NOL. 

—•  (Azoxy-).  Form.  par  réd.  élec- 
Irol.  du  nitrobenzène,  S6,  113, 
871  (Locb).  —  Ad.  de  SO«H«,  «6, 
422.  —  Form.  dans  Tact,  du  nilro- 
sobenzènesur  Tbydrazobenzène,  !M, 
707  (Bamberger). 

(NitrO'S.S'')  {Di').  Form.  dans 

I  ad.  de  Na'S  el  Na*S'  sur  le  m- 
dinilrobenzène,  »5,  981,  988  (de 
BruvD,  Blanksma). 

—  ^  {Bromo  -) .  Comb.  avec  Mg  el 
Féther.  Ad.  sur  le  benzoale  de  mé- 
Ihyle,  l'acétone,  le  chlorure  d'acé- 
ly le,  «6,  914   {Tissior,  Grigaard). 

—  Prép.   au  moyen  de  S*Br*,  S«, 

II  (Eâingor,  Goldberg).  —  Réd. 
par  HI,  ««,  397  (Klagea,  Liecke). 

—  Ad.  de  Na  sur  le  mél.  avec  lo 
chlorotriphénylmélhane ,  1^6 ,  399 
(Norris,  Sandcrs). 

—  (BromO'i.S-)  (Di-).  Prép.  à  part, 
de  l'acélanilide,  !2«,  1081  (Jaekson, 
Coboé) . 

—  (Bromo- i. 4-)  (Di-).  Ad.  de  AlCl* 
el  AlBi-»,  !26,  360  (Koblor).  — 
Réd.    par    HI,    !2«,  397    {Klages, 

Ltecko) . 

—  (Bromo-)  (Hcxa-).  Form.  dans  l'acl. 
de  Br  sur  l'isopropylbenzène,  SS, 
241.  —  Form.  par  broraur.  de  Tiso- 
bulylbenzène  et  du  diphényl-1.2- 
propane,  S5,  626,  627,  628  (Bo- 
droux).  —  Réd.  par  HI,  S6,  397 
(Klages,  Liecke). 

—  (Bromo'J. 2.4.0-)  {Tetra-).  Réd.  par 
HI,  S6,  397  (Klagcs,  Liecke). 

—  {Bromo-1.3.5)  {Tri-}.  Réd.  par  HI. 
««,  397  (hlages,  Liecke). 

—  {Bromo-i-dinitro'i.4').  Ad.  de 
Na«S«,  «6,  982  (BInnksma).  ^  Ad. 
de  Cu  pulv.,  se,  1027  {UJImano, 
Bielecki).  ' 

—  {Bromo-i.3-diuitro-4.6-)  (Di-).  Prép. 
à  pari,  de  racétanilide.  Propr.,  SB, 
1081  (JacksoD,  Coboe).  —  Prép 
par  réd.  du  lribromo-i..S.5-dinilro- 
4.6-benzène,  Propr.,  nilral.,  S#. 
im^  {Jackson.  Earle).  ' 

—  {Bromo-i .S.3-dinitro-4.6')  {Tri). 
Form.  à  part,  du  dibromo-1.3-dini- 
lro-4.6-bonzcne.  Propr.,  acl.  de 
IVlhylale  de  Na,  S«,  1082  (Jackson, 
Earie). 

—  {Bromo-i. 3. 5-dinitro  4.6-)  (Tri-). 
Acl.  de  NVsœ,  «6,  1082  {Jackaon, 
Earlo). 

—  [Bromo-i-nitro-2-).   Comb.    avec 
le  p-crésol  potassé.  S6,  403  (Cook, 
Hiliyer).  —  Acl.  de  Cu  pulv.,  S# 
1076    Ulmann,  Bielecki). 

—  {Bromo-i.4nitrO'2-)  {Di-).  Ad.  do 
Na'<?%    «5,    982    [Blanksma).    — 


80C.  CHIll.,  S*'  8ÉR.,  T.  XXV-XXVI,    1901. 


80 


1266 


TABLE  DES  MATIÈKES. 


Act.   de  Cu  pulv.,  !M,  1077  (^7/- 
mann^  Bielecki). 

—  [BromO'i.S'tnDitrO'^AS-)  {Di-). 
Prép.  à  part,  du  tribromotrinitro- 
benzène  sym.  et  du  dibromo-l.i^ 
d|niiro4.&-benzène.  Propr.,  act.  de 
rélhylale  de  Na,  «•,  ma  (Jackson, 
Earle). 

—  (Bromo-i.3.5-dinitro-2,4,6'){Tri'), 
.\ct.  de  Na'SO',  «6.  1082  {Jackson, 
Earle), 

—  {Cliloro-).  Form.  du  tétrachlorure 
à  port,  de  Thexachlorure  d'ac.  ben- 
zoique.  *S,  145  {Matthews),  — 
Réd.  par  HI,  «41,  397  {Klagcs, 
Licckc).  —  Cond.  avec  SiCl*  et  Zn, 
«8,  576  (Kipping,  Lloyd).  —  Réd. 
par  Na  en  sol.  arayl.,  S6,  621 
{Lowcnherz),  —  Form.  dans  Tact, 
de  la  dichloracétanilido  Az-ehlorée 
sur  la  phényihydrazine,  !S6,  6S6 
[Chatlaway,  Orton).  —  Chlorurat. 
en  prés,  du  couple  Al*Hg;  form. 
par  chlorur.  de  C*H*  en  prés,  de 
Al-Hg,  «6,  107U  {Cohon,  Dakin). 

—  [Chloro-i ,2-)  {Di-).  Act.  sur  la 
diphénylamine  potassée,  SB,  176 
{Hacusscrmann), 

—  (Chloro-i.S)  (Di-).  Act.  sur  la 
diphénylamine  potassée,  «6,  176 
(itaoussormann). 

—  (Cbloro-îA-)    {Di').    Form.    par 
chlorur.  de  C*H*  en  prés,  du  couple   j 
Al-Hjr,  ««,  1076  [Cohen,  Dakin). 

—  ICbloro-)  (Hoxa-).  Form.  par 
chlorur.  du  tétrachloro-1.2.4.5-ben- 
zènc  en  prés,  de  Al-IIg,  S6,  1076 
(Cohen,  Dakin). 

—  {ChloFO-i.2A.b-)  [TiHra-).  Form. 
par  chlorur.  du  benzène  chloré. 
Qilorur.   on  prés,   de   Al-Hg,  S8, 

1076  [Cohen,  Dakin). 

—  {Chloro-i.2.à-)  [Tri-).  Form.  à 
part,  de  Tac.  trichlorobenzoïque, 
«6,  207  [Matthews).  —  Prép.  à 
p>»rl.  de  la  chloro-4-iïi-phénylène- 
diamine.  Propr.,  nitrat.,  tt6,  916 
[Cohn,  A.  Fischer).  —  Form.  par 
chlorur.  du  chlorobenzène,  !M,  1076 
(Cohen,  Dakin). 

—  {ChlorO't-<iinitro-2.4-).  Act.  de 
CAzK  et  dos  aie.  méthyl.  et  élhyl., 
SS, 980  (Hoteren).  —  Act.  de  Na*S*, 

55,  982  [Blauksma).  —  Act.  sur 
l'oxyde  de  /)-oxyphényle  sodé,  «6, 
476  [Ifacussermann,  Mûlïer),  — 
Comb.  avec  Tac.  boizènc-sulflnique, 

56,  540  (Ullmano,  Pasdcrmadjian). 
—  Réduct.,  «6,  915  {Cohn,  A.  Fis- 
cher). —  Act.    de   Cu  pulv.,   SB, 

1077  (UUmann,  Bielecki). 

—  {Chloro-i-dinitroS.à-).  Act.  de 
Na«S«,  «5,  982  (Blanksma).  — 
Act.  de  la  diméthylaminc,  SB,  547 
{Kchrmann,  Afûilcr),  —  Act.    sur 


la  p-toluidine  et  racétyl-p-phéoflétt»- 
diamiiic,  SB,  5i8  {  Krbrmna, 
Krazler).  —  Act.  de  A»0*I^  «B. 
1144  {Kym). 

—  (Chloro-i-dittitro-S.S-).    KcL    à» 
CH'O.Na,  es,  961  {de  KoekU 

—  {Chhro-i-nitro-2-).  lié<locl.  par 
Zn  et  NaOH,  SB.  178  [Cohn  .  - 
Act.  sur  Tac.  benzêne*»ulflniqiie, 
SB,  510  (UUajMDD,  Pasdermitdjttat. 
—  Act.  de  Cu  pulv.,  SB,  lUH 
{UUmann,  Bielocki).  —  Act.  d« 
AzO*Na,  SB,  1144  yKym). 

—  (Chloro-i-niiro-i-).  Acl.  dt  -NaV, 
S5,  982  {Blanksma).  —  Comb. 
avec  Tac.  benzène^ulflniano,  SB, 
5i0  (UUmann,  Pasdermsaji^n).  — 
Act.  do  AzO*Na,  SB,   1144   iKym^ 

—  {Chloro-t.4-nitro-2-)  {Di-).  Acl.  de 
Na'S%  SS,  982  {Blanksma).  - 
Act.  de  Cu  pulv.,  SB,  1077  {UU- 
mann, Bielecki). 

—  {ChlorO't.2,4'nUro-5'\  (Tri-). 
Prép.  par  nitrat.  du  Irioblorobeo- 
zéne-1.2.4.  Propr.,  SB,  916  [Coba, 
A.  Plscher). 

—  (CbIorO'i'trinitro-2.4.6') .  Acl.  d« 
AzH«OH,  SB,  168  [Utctzk  ,  DiM- 
achy).  —  Act.  sur  le  phénrléUiHiyl- 
oxycyclotriazane  sodé ,  SB ,  w 
{Vosswinckel).  —  Cryoac.  éwi« 
Tac.  formique,  SB,  5i8  {Bnai, 
Berti),  —  Act.  sur  Tac.  bèns^ne- 
sulQnique,  SB,  540  {UUmann,  Pas- 
dcrmadjian), —  Act.  de  Co  pulv., 
SB,  1077  (UUmann,  Bicleeki\.  - 
Act.  de  AzO*N8,  SB,  1144  sKymu 

—  [Diazo^).  Cond.  avec  la  néihfl-ci 
rélhyl-acétylacétone,  SC,  SiJ9.  - 
Cond.  avec  les  o-cyanopropionale» 
et  a-cyanobuty rates,  SS,  695  [Fê- 
vrel).  —  Chloromercurale^  SS,  775 
(Meunier).  —  Comb.  avec  le  nr- 
thyl-  et  réthylroalonate  d^lhrtf, 
S«,  987  {Favrcï).  —  Form-  par 
oxyd.  de  la  nitrosopfaènylbydroxyl- 
aminé,  SB,  115  (Bugbeimerl  — 
Cooul.  avec  la  iD-diméthyltoluidiAe, 
SB,  179  (Sameison).  —  Copai. 
avec  Tac.  salicyliqu*,  SB,  itt 
{Hcwitt,  Fox).  —  Form.  dans  Tid 
de  Tanilino  sur  Tald.  trioilropropi»' 
nique,  SB,  376  {Torroy,  Black].  — 
Copal.  avec  le  bromo-2-p-ernfolt 
SB,  423  (Hewitt,  PhilippsK  - 
Copul.  avec  le  phénol,  SB.  ttl 
(Bambergcr).  —  Comb.  avec  lesae. 
thiosulflniques  aromat.,  SB,  <B3& 
{Traeger,  Ewers).  —  Form  dan 
i'act.  du  nitritc  d'amyle  iKur  l'anilii»^ 
(isodiazotque),   SB,    10%    \B*mbft- 

fjer).  —  (k)pal.  avec  la  diiD«:lliytlo- 
uidinc,  SB,  769  (SaioWaoffi.  - 
Form.  par  déc.  de  la  nilr««o«rrt' 
vylphénylhydrazine,  SB,  775  lAw. 


TABLE  DES  MATIERES. 


1257 


hergePt  Grob).  —  Act.  sur  le»  hy- 
dratones  cl*ald.  nitrées,  9H,  777 
{Bêmbcrger,  Sehmidl).  —  Copul. 
avec  la  chIor<K4-jn-phénylène-aia- 
mine,  !M,  916  [Cobn^  A.  Fischer). 

—  Comb.  avec  ranisylnilrométbane, 
1t%f  991  (Bambcrgory  Seheutz).  — 
Cond.  avec  le  nitropentane,  Téther 
benzovlaeétiaue,  !M,  993  [Bêmber- 

Ser,  Sebmiat),  —  Porm.  par  déc. 
e  raid,  phénylnitroformique,  M, 
y96  (Bambcrgcr^  Grob),  —  Act. 
sur  la  méthylrésorcine,  !M,  1104 
{Orndorff^  Tbcbaud), 

(Bromo-S-),  Copnl.  avec  le  />- 

créRol,  S«,  àU{Hti\vitt,  PhiUpps), 

—  —  \Bromo-S-).  Comb.  avec  les 
ac.  thiosulfoDiques  arom.,  S#,  6^6 
{Traogor,  Ewcra). 

{Bromo-4').  Comb.  avec  les  ac. 

tbiosulfoniqucs  arom.  ,  S#,  636 
{Traeger^  Ewors).  —  Form.  dans 
l'act.  du  iiitritc  d'amyle  sur  la  p- 
bromanilino,  <•,  704  (Bamberger^ 
/lus/). 

[Chloro-2-),  Comb.  avec  les  ac* 

ibiosulfoniques  aromat.,  !M,  6Sô 
(Traeger,  Ewora), 

—  —  {Chïoro-3').  Comb.  avec  les  ac. 
thiosulfoniques  aromat.,  S#,  636 
{Traeger,  Èwers). 

(CbJorO'4'),  Comb.  avec  les  ac. 

tbiosuiron.  arom.,  <•,  696  (Trae- 
per,  Ewcrs).  —  Form.  dans  l'acl. 
du  nitrile  d'amyle  sur  la  /7-chlorani- 
line,  ««,  7114  (Bamberger,   Bust). 

—  Vit.  de  déc.  a  la  lum.,  ««,  919 
{Buff,  Slcin). 

(Elboxy-A-).  Copul.  avec  la  m- 

dimétbylloluidine,  %%,  179  {Samel- 
son). 

—  —  (Iodo-2-).  Vil.  de  réact.  sur  le 
a-napbtol  et  le  lo-crésol  sodés,  %%, 
114  {Goldschmidt,  Kt^ppcler). 

—  —  {Méthoxy-4').  Copul.  avec  la 
m-dimétbytloluidine,  M,  179  (Sa- 
melaon). 

{NHro-2')  •  Copul.  avec  Tac.  sa- 

licyliquc,  %%,  224  {Hcwitt,  Fox).— 
Coînb.  avec  les  ac.  thiosulion. 
arom.,  S6,  636  {Traoger,  Ewcrs). 
— .  VU.  de  déc.  à  la  lum.,  S6,  919 
{Buff,  Steia).  —  Cond.  avec  léther 
bcnxoylacétique,  ItS,  994  {Bamber- 
aer,  Schmidt).  —  Déc.  par  Cu,  ^S^ 
1141  (Nicmontowski). 

—  —  (Nitro-tf').  Comb.  avec  les  ac. 
ihiosulfon.  arom.,  %H,  6<i6  (Trac- 

Îfcrt  Ewcrs).  —  Vit.  de  décomp.  à 
a  lum.,  ««,  919  {Buff,  Slcin).  — 
Cond.  avec  l*éther  benzoylacélique, 
S#,  994  {Bambcrger,  Schmidl\. 

—  —  {Nitro-4-).  Copul.  avec  Tac.  sa- 
licylique,  «6,  tik  {Uewitt,  Fox),— 
Cond.  avtc  l'éther  acétone-dicarbo- 


nique,  SU,  489  {BuJow,  Hopfn^r),  — 
Comb.  avec  les  ac.  Ihiosulfon. 
arom.,  !M,  636  iTrargcr^  Ewcrs). 
—  Comb.  avec  Tétber  cyanacétique, 
tm,  703  (Lax).  —  Vil.  de  déc.  à  la 
lum.,  t«,  919  {Buff,  StciD),  — 
Cond.  avec  Téther  benzoylacélique, 
se,  994  {Bambergcr,  Schmidt).  — 
Form.  à  part,  de  l'hydrazone  phé« 
Dylnitroformique.  Cond.  avec  le 
pUénylnitrométbane,  !M,  995  {Bam- 
berger,  Grob),  —  Act.  do  ClOH, 
9%,  1100  {Zittckc). 

(Oxv.4-).  Vil.  de  déc.  i  la  lum.. 

S6.  919  (Buff,  StetD). 

—  (Diazo-amiDO').  Prép.  et  propr. 
des  dér.  métall.  du  dér.  dinitré-3.4\ 
tes,  564  [Meunier), 

—  [Hydrazo').  Acl.  du  nitrosoben- 
zène,  !M,  707  (Bambergcr). 

{CblorO'2.^')   [Di-).    Prép.  à 

part,  de  To-chloronitrobenzène,  !M, 
178  (Cohn). 

—  ilodo').  Prép.  au  moyen  de  S*P, 
9%,  10  [Ediagor,  Goïdberg).  — 
Réd.  par  Hl,  !M,  397  (Klages, 
Lieckc).  —  Cond.  du  dichlorure  avec 
C*H»  et  AlCl»,  «•,  899  {Norris, 
SaDders).  —  Transf.  du  dichlorure 
en  iodosobenzène,  %%,  539  {Orio- 
leva). —  Réd.  par  Na  en  sol.  amyli- 
que,  9%,  621  (Loweaiierz). 

—  {lodo-i.S-)  (pi-).  Prép.  a  part,  de 
la  di-iodo-/>-nilraniline  sym.  Propr., 
«6,  1147  {Willgrodt,  Araold). 

—  {JodO')  {PoDta-).  Prép  à  part,  de 
la  tétra-iodaniline-2.3.4.5,  Propr., 
%%y  1148  {WiiJgcrodt,  Araold). 

—  (Jodo-i. 2.3.4')  (Tetra-).  Prép.  â 
part,  delà  lriiodanilinc-2.8.4,  propr., 
M,  1148  [Willcgcrodty  Arnold). 

—  {lodo-i. 2.3.5')  {Tetra-).  Prép.  à 
part,  de  la  Iriiodo-p-nilranilino, 
propr.,  «•,  1147  {Willgcrodt,  Ar- 
nold). 

—  (lodo-l. 2.4.5')  {Tetra').  Prép.  au 
moyen  do  la  tri-iodaniline-3.4.5, 
propr.,  se,  1147  (Willgcrodt,  Ar- 
nold). 

—  (Iodo-i.2  3-)  [Tri').  Prép.  à  part, 
de  In  lri-iodaniline-3.4.5.  Propr.,  Se, 
1147  [Willgcrodt,  Arnold). 

—  {lodo-i.3.5-)  (Tri-).  Prép.  à  part, 
de  la  Iri-iodaniline  sym.,  propr.,  Se, 
1083  {Jackson,  Bcbr). 

—  {lodo-l'iiinitro-3.4').  Acl  de  Cu 
pulv.,  ««,  1077  {Ullmann,  Bio- 
Iccki). 

—[lodO'i.3.5-dinitrO'2.4')  [Tri-).  Prép. 
a  part,  du  tri-iodobenzéne  sym.  ; 
propr.,  se,  1083  (Jackson,  Bcbr). 

—  {iodo'i'nitro'3-).  Acl.  de  Cu 
pulv.,  se,  1077  [UUœann,  Bie- 
Iccki] . 

—  {lod()'i'nitro'4').  Acl.  de  Na*S% 
SS,  9di  (Blanksma).  —  Acide  Cu 


1SÔ8 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


pulv.,    26,    i077    (Ullmann,   Bic- 
Jcçki). 

—  (/ot/o-/.5-n//ro-5-).  Prôp.  à  part, 
do  la  (li-iodo-o-nilranilinc  sym., 
propr.,  «6,  114G  [WiUgerodt,  Ar- 
Doid).  —  Pp<*'p.  ^t  propr.  de  Tiodo- 
chlorurc,  «6,  1148  [WillgcrodU 
Urnst). 

—  (lodO'I^.S-Ditro-A-)  (Trh).  Prcp. 
au  moyen  do  la  di-iodo-^nitraniline. 
Propr.,  «6,  1147  {Willgerodl,  Ar- 
Doid). 

—  {lodoso-).  Prép.  à  part,  du  dichlo- 
rure  d'iodobenzèno,  M,  539  [Or- 
toleva). 

—  (lodoso  l-iodo-S-nitro-Ô-).  Prép., 
propr..  sels,  «6,  1149  (Willge- 
roat^  EtDSl). 

—  (IodyJo-l-iodo^'aitrO'5-).  Prép., 
propr.,  «6,  1149  (WWgorodt, 
Ernst). 

—  {Nitro-).  Nilrat.  dans  div.  condit., 
!K,  176  [HoJlemaon,  di^  Brayn).  — 
Héduct.  électrol.,  «6,  113,  871 
{Locb\.  —  Act.  sur  Talc,  à  la  lum., 
«6,  a)6  iCiamk'iao,  Silbcr).  — 
Comb.  mol.  avec  AlBr*  ot  AlCP, 
S6,  359  (Kohicr).  —  Comb.  avec 
l!o-anisidine,  «6,  425  {Bamberger), 
—  Cryosc.  dans  l'ac.  Tormique,  SU, 
528  (Bruni,  Bcrti).—  Réd.  éleclrol., 
«6,  601  (Habar,  Scbmidt).  — 
Const.  diélectr.,  «6,  661  [Joncs),  — 
Form.  dans  l'oxyd.  de  la  diméthyl- 
aniline,  £6,  766  (Bambcrgor,  Ley- 
den).  —  Odeur,  «6,  770  {Bupo, 
Majewski).  —  Const.  diélectr.,  M, 
880  {Turner).  —  Act.  de  Pt  colloïd., 
«6.  1039  {Brodig,  Ikoda). 

—  (Nitro-1.^)  01').  Form.  à  part, 
du  nitrobenzène  dans  div.  condit., 
SS,  176  [HoUcmaDDy  de  Bruyn).^ 
Act.  de  Na'S',  de  Na»S%  de  Na"S*, 
de  (AzH*)«S,  «5,  981,  983  {Blanks- 
ma).  —  Act.  de  Na'S,  «5,  981  [de 
BruvDy  Biaoksma). 

—  {Nitro'1.3')  (D/-).  Act.  de  Na*S, 
Na«S«,  !2S,  981,  982  (de  Bruyo, 
Blaakstna).  —  Tribolum.,  «6,  458 
(Tscbugaeff).  —  Cryosc.  dans  l'ac 
formique,  S6,  528  iBruni,  Berti). 

—  {Niito-i.4').  Form.  par  nitrat.  du 
nitrobenzène  dans  div.  condit.,  !K, 
176  (Hollemann,  de  Bruyn).  — 
Act.  de  Na«S,  de  Na"S',  èc,  981, 
983  {de  BruvD,  Blankama).  — 
Form.  dans  1  act.  de  AzO*  sur  la 
qainone-dioxime,  *6,  545  (Torto- 
riei). 

^(Nitro-i.sy^.Ct-)  (Tetra-).  Form.  à 
part,  du  dinilrodinitrosobenzène  et 
de  la  trinilrophénylhydroxylamine. 
Propr.,  ««,  168  {NicLzki,  Diet- 
scby) . 

—  (NHro-i.2.^i-)  [Tri').  Form.  par 
nitrat.   du  nitrobenzène    au    moyen 


de  SO»H«  et  AzO'H,  «S,  176  [Hi^lh^ 
maon,  do  Bruyn). 

—  (Niiro-i.3.^)  (Tri-).  Cryosc  dan» 
Tac.  formique,  S6,  52tf  i&raat, 
Serti).  —  Comb.  avec  les  »  cl  V 
naphtylamines.  Dér.  acét>lé,  M, 
629  (Sudborougb). 

—  [NitrO'1.3'dinitroso-4,5-)    [Dh 
Prép.  au  moyen  du  chlorure  d«  pi- 
cryle  et  de  Thydroxylamine.  Propr.. 
M,  168  [NieUki,  Dietscbv). 

—  (Nitronitroso-)  (Tri-),  Form,  i 
part,  de  la  trinitrophénylbydn»&)i- 
amine  sym.,  propr.«  1t9, 16V  \NifU- 
ici,  DiotscU}'). 

^  (Nitroso-).  Form.  dans  Tact,  du 
peroxyde  de  benzoyle  sur  l'aniliB^, 
se,  98  [Baeyer,  Villigcr).  —  Cood. 
avec  les  cyanures  de  benzyle  et  de 
p-nitrobonzvle,  S6,  487  (Sa^'by.  — 
Act.  sur  l'ac.  /i-toluènesulUniqoc. 
S6,  541  {Bambcrgcr,  Bisiog  .  — 
Act.  sur  rhydrazobcnzènc,  ta  pb«- 
nyl-  et  fa  p-tolylhydrazioe,  Stf,  7^ 
[Ùam berger).  —  rorm.  à  oart.  de 
la  nitrosopyruvj'lphénylhyarazine , 
!26,  775  [tiam berger,  Grob). 

•  Benzkne  (p-Allylisopbopyl-).  Font, 
à  part,  de  Tac.  a-mélhyl-p-isopro- 
pylpliényl-^-Iactique.  Propr.,  dibro- 
mure,  !SII,  92  (Grigororilcb), 

Bbnzkne  (Ethyl-).  Form.  par  rni.  do 
styrolène  en  prés,  do  Cu,  %S,  dlU 
[Sabatiort  Sonderons).  —  Oxjd. 
par  MnO*  et  SO*H*,  IK,  1(W  Four 
nier),  —  Form.  à  part,  des  r»si&e« 
de  coumarone,  €41,  lUQ  [Kraemcr, 
Spilker).  —  Cond.  avec  le  chlonu» 
de  chloracélvle  et  AIQ',  «•,  ^m 
[KunckoU,  Koritzky).  —  T*"iis.  de 
vap.  à  div.  temp.,'  !S6,  8J3  [Wo- 
ringer).  —  Extr.  du  xylène  du  f9^ 
dron,  M,  913  (Afoscbnen, 

—  —  (xBromo).  Act.  de  CAzSK, 
«6,  1098  [Wbeeler,  Jobason), 

(«-3-fîroiDo-)  (Di-).  Voy,  Stiho- 

LÎJNE  (Bromure). 

(oi'SulfocyanO').  Pn'p..  propr.. 

comb.  avec  Tac.  tbiobenzoïque,  M, 
1098  [Wbeelcr,  Jobnsom, 

Benzène  (H YDRO-)  (Tmiba-?.  l'o/.  Cy- 

CLOHEXÈNK. 

Benzène  (Isobutyl-)  .  S>*nlh.  au  moyen 
du  bromure  d'isobatylène  M  4* 
C*H*.  Propr.,  dér.  monobromt,  tt, 
626,  629  (Bodroux).  —  T*ns.  d* 
vap.  à  div.  temp.,  !M,  863  {Worio- 
gor). 

Bbnzè.\b(Isopropényl-)-  Propr.,  oyxd , 
25,  276  (Tiffeneêu).  —  Frkrm.  épart. 
du  pbényldimétbylcarbinol.  Propr, 
95 ,  645  (  Tissier^  GrifinêrJ  , 
Benzène  (Isopropyl-).  Voy.  Ccni:Hi- 
Benzrnk  (Mktbyx.-).  Bnmur.  par 
S'Br*,  iodur.    par  S*l*;    propr.  im 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1269 


dér.  broraé  el  iodé,  1^6,  10,  11 
{Edinger^  GoJdberg), 

BBT«zkNE  (pROPÉNTL-).  Oxyd.  par  I  et 
HgO,  es,  276  (Tiffcacau), 

BsNZKNB  (PROPTL-).  Foriti:  par  eond. 
de  C*H*  avec  les  bromures  de  pro- 
pylène  et  de  trimétbylène.  Propr., 
dér.  dibromé  a^,  pentabroiné.  Form. 
à  part,  du  diphénylpropanc-1.2,  !2S, 
235»  242  (Bodroux). 

QmSZkSK  -AZO-  acétoke-dicarbonique 
{Nitro-A')  (Elber).  Prép.par  cond.  du 
/>-nitro*diazobenzèoeetderétboracé- 
tone-dicarboDiqae.  Propr.,  8eltf,anhy- 
dro-acide,  onmo,  hydrazone,  SU, 
489.  490  {Bùiow.Hoprnor). 

BENZÈNfi-AZO-ACÉTYLACÉTIQUE(Elher). 

Comb.  avec  la  p-nilro  phénylliydra- 
zine,  1^6,492  {Bûhw,  Hopfoor). 
—  {Nitra-A')  (Ac).  Form.  par  cond. 
de  1  éibcracétone-dicarbonique  avec 
le  p-nitrodiazobcDzène.  Propr.,  éther, 
ItS,  489  [Bûlow,  Hopfacr). 

Ben zkNB-AZO-Y-CÉTOCLUTARIMIDE  {Ni- 

lro-4-).  Form.  à  part,  de  Téther 
/7-nitrobenzène-azo  -  acétoncdicarbo* 
nîquc.  Propr.,  hydrazone,  S6,  491 
(  Bùlo w,  Hopfocr) . 

BENZkNE-AZO-CHL0R0-4-/n-PHÉNTLÈNE- 

DiAMiNB.  Prép.,  propr.,  S6,  910 
{Cobn,  A.  Fischer). 

BeNZÈNE-AZO-D  IACÉTYL8UCCINIQUB 

(Etber).  Act.  de  Teau,  196,  037 
{Bûlow). 

BKNzkNE-Azo-PORMOxiME.  ForiTi.  à  part. 
des  éthers  de  l'bydrazone  nitrofor- 
mique,  S6,  777  (Bamberger, 
Schmidt), 

Benzene-azo-imide.  Voy,  Benzène 
(Agido-). 

Benzene-azo-naphtol.  Voy.  Naphtol 
{^•Drèflc-azo-). 

Benzène-azo-o-phénol.  Form.  par 
transpos.  de  razoxybenzène,  M, 
423.  —  Prép.  par  copul.  du  diazo- 
benzène  avec  le  phénol,  et  par 
cond.  de  ro-anisidine  avec  le  nitro- 
sobenzène.  Propr.,  ael  de  Cu,  élher 
niéthyl.,!M,  424  {Bambergoi), 

Benzène-azo-d-phénol  (NitrO'3'-). 
Propr.  de  Vélher  éthyl.,  ««,  423 
{Hewitt,  Lindlield). 

Benzène-azo-résorcinb.  Modif.  isom.; 
Atber  dimétbyl.,  dîhydrazone,  dér. 
diacétylé,  «•,  1104  {Orodorff,  Thé- 
bauifj. 

BENZkN8-AZO>RBSORCINE-p-SULFONIQUB 
(Ac).   S,VXI.    CHRYS0ÏN2. 

Benzènb-azo-salicylique  (Ac).  Prép. 
et  propr.  des  dér.  o-el  p-nilrés  ; 
sels,  élhcrs,  «6,  224  [Hcwitt, 
Fox). 

Benzène- DisuPFONiQUB-4. 4'  (Axo-) 
(Ac).  Form.  du  dér.  dinUré-2.2'  à 
part  de  Tac.  p-diazobenzéne-sulfo- 
nique.  Propr.,  «6,1099(Z/nc/:e). 


Benzène-imide  (Diazo-)  Voy.  Ben- 
zène (Azido-). 

Benzène  -  pbntacarbonique  (  Ac.  ). 
Prép.  à  part  du  charbon  de  bois. 
Propr.,  forme  crist.,  SS,  685  (Ver- 
ueuil]. 

Benzènb-sulpiniqub  (Ac).  Act.  du 
sel  de  Na  sur  la  chloracétanilide  et 
ses  homol.  ;  prép,  et  propr.  de  la 
benzène-sulfonacelanîlide  et  de  la 
benzëne-sulfonacétyl-p-tq|uidine,S6, 
136  (Grothe).  —  Form.  à  part, 
de  la  diphényldisulOne,  «6,  388 
{RemsoD^  Turnor).  —  Act.  sur  les 
chlorotrinltro-2.4.6-,  chloro-l-nltro-2- 
et  cbloro-l-ni(rO'4-benzènes  et  les 
ac.  chloro-4-nilro-8-  et  chloro-4-di- 
nitro-3.5-benzoïques.  «6,  540  (Ull- 
mann^  Pasdcnnadjian).  —  Comb. 
avec  les  diazo-  et  tétrazo-  arom., 
S6«  635  (Tracgor,  Ewors),  —  Act. 
sur  To-quinone,  S6,  1101  (Jackson, 
Koch). 

—  [Bromo-A')  (Ac).  Comb.  avec  les 
diazo-  et  tetrazo-  arom.,  S6,  635 
{Traogei\  Ewcrs). 

Benzène-sulfonacétique  (Ac).  Act. 
do  Br.  Vit.  de  réact.,  «6,  870 
{Bambcrg). 

Benzène-sulfonique  (Ac).  Act.  4^ 
Tiodure  de  Mg-méthyle  sur  Téther 
mélhyl.,  «5,  483  {Moureu).  — 
Point  d'ébuU.  el  de  fus.,  26.  143 
{KraJTt,  WiJkc).  —  Comb.  mol.  du 
chlorure  avec  AlBr*,  «6.  359 
iKoblor).  —  Act.  du  chlorure  sur 
rurée;  sel  de  guanylurée,  S6, 
î^  {Bcnaseo,  Gérnct),  —  Acl. 
du  chlorure  sur  la  thio-urée  et 
CAzS.AzH*,  «6,  387,  388  {Rornsca, 
Turnor).  -  Dér.  de  Tac  o-aminosa- 
licylique,  «6,  kiSiZabn).  —  Amide 
de  la  benzyl-p-toluidine,  !M,  484 
{ApiUscb).  —  Dér.  de  l.i  leucine, 
«é,  744  (E.  Fischor).  —  Dér.  des 
diphényl-1.4-  et  2.4-lhiosemicarba- 
zides,  «6,  790,  792  [Busch,  Holz- 
mann).  —  Dér.  de  raélhylpipé- 
ridinc,  «6,  796  iLipp).  —  Vit. 
d'acl.  de  Télher  élhyl.  sur  les  al- 
cools, «6,  ^d{Zagrobin). 

^  (Axo-)(Ac).  Act.  de  AzO»H  sur 
Torangé  IV.  Dér.  o-  et  p-  nitrés  et 
dinitrés  des  dér.  «-aminé,  et  p-ani- 
lidé,  «6,  178,  179,  533,  534  {Juil- 
iardi. 

—  {Bromo-A-)  (AcU  Points  d'ébutl.  et 
de  fus.,  «6,  143  {Krafft,  Wtiko). 

—  {Bromo-4'UitrO'i){Ac.\.Pi('p,  au 
moyen  du  disulfure  de  bromonilro- 
phényle.  Propr.,  chlorure,  «5,  982 
iBIanksma). 

—  (CblorO'S)  (Ac).  Form.  à  part.de 
l'ac  ;>-chloraniline-sulfonique,  99 ^ 
1092  {Paal). 


«70 


TABLE  DES  MATIÈHES. 


—  (CbhrO'4)  (Ac).  Poinls  d*ébuH. 
el  de  rus.,  !M,  143  {Kraffl, 
Wilko). 

—  (Chlorch^'DHrO'S')  (Ac).  Fonn. 
par  oxyd.  du  disulfure  d«  chloroni- 
tropbényle.  Propr.,  chlorure,  %S, 
982  {Bianksma), 

—  [CyanO'2'nitrO'4-)  (Ac).  Form.  à 
part,  du  chlorure  dissym.  d«  Tac. 
p-nilro-o-suirobenzoîque,  S#,  412 
iHcndorson). —  Chlorure,  sels,  *6, 
412  {Norris). 

—  {Di 8X0-4)  (Ac).  [Syn.  Diazosul- 
fanilique].  Appl.  du  chloromer- 
curaie  à  la  recherche  des  eaux  eon- 
iam;nées,  SS,  77^  {Causso,  Sisley). 
—  Comb.  av«c  la  bilirubine,  S6,  tÛ) 
{Proscbcr),  —  Vil.  de  copul.  avec 
le  zn-crésol  sodé,  IM,  114  {Gold- 
schmidt,  Koppehr),  —  Comb.  avec 
la  diphényldi-isobutylpipérazine,  )M, 
486  \Eibner,  Purucmr),  —  Propr. 
explos.,  !t6,  489  [Wichclhaus).  — 
Copul.  avec  la  diméthyl-m-tolui- 
dine.  «6,  760  {Samolsou).  —  Act. 
de  ClOH,  <6,  1099  (Zincke). 

—  (Nitro-4-)  (Ac).  Prép.  par  oxyd.  du 
disulfure  de/?-nilro-phényle.  Propr., 
chlorure,  amide,  Ité,  982  (Bianks- 
ma). 

—  (Or/-4-)  (Ac).  Prép.  au  moyen  du 
»alicylate  de  phényle,  M,  404 
[Coha), 

Bbnzkne-sitlfonique  (p-Ethtl-)  (Ac). 
Form.  dans  la  sulToo.  du  xylène 
brui.  Sels,  amido,  !26,  913  [Âfosch- 
ncr). 

BENZÈNE-3t-8ULF0PR0P10NIQUE        (Ac). 

Prép.  el  propr.  dudér.  a-bromé,  ^S, 
870  [Ramberg), 

BENZkNE-THIOSULFINlQUE    (Ac).     Acl. 

sur     l'éther     œ-chloracétylacélique, 

«6,  187  [Troegor,  Ewors). 
Benzène-thio-sulfomquk    (Ac).  Act. 

sur  les  diazo.  el  tétrazo.  arom.,!26, 

6ï{5  {Ttvcgor,  Ewors). 
Benzénylamidine  (Diphényl-).  Form. 

dans  Tact,  de  l'aniline  sur    Téthyl- 

amioo-4-diphényl-Y'<2yanazométhinc. 

Propr.,  dcr.  p-nitré,  S6,485(S«c/is, 

Bry). 

Benzknylazoxime  (Di-).  Form.  par 
oxyd.  de  la  beuzaldoxime.  Dôr.  di- 
/n-nitrc,  !M,  991,  99i  {Bamborger^ 
Scbeutz). 

BENZiiYDnoxAMiQUE  (Ac).  Form.  par 
oxyd.  do  la  benzylamino  et  de  la 
benz^ldoximc,  «6,  991  {Bambergor, 
Schoutz). 

—  (Mntboxy'4-)  (Ac).  Form.  par 
oxyd.  de  Tanisaldoxime,  26,  991 
[Bambergor^  Scbeutz). 

—  [Nitro-d)  Form.  par  oxyd.  de  la 
mnilrobenzaldoxime,  Stt,  992 
{Bamborgor,  Schout7.). 


—  [Nitro-A]  (Ac).  Form.  par  oxyd. 4e 
la  p-nitrobeozaldoxime ,  ^C,  SSS 
{Bamborgcr,  Scbculx) . 

Benzuydrylamine.  [Syo.  Difhk»tl- 
mkthylaminb] .  Pnèp.  par  rM.  du 
diphénylniUtunétbaue  el  delà  bco- 
zophéoone-oxime,  Propr. «  sel».  M, 
556  [KoDOvalof). 

Bbnzidine.  Cood.  avec  la  dichloriroi' 
noquinooe  el  la  «ficblortmino-^* 
naphtoquinone,  26,  52.  —  Gond, 
avec  riminolbiodiphénylinaioe,  <#. 
55  [Scbap<fScbDikor}.  —  Form.  par 
réd.  clectrol.  des  nilro-,  az»>-  el 
azoxybenzènes,  S#.  114,  971  l/.o^^ 

—  Cond.  avec  lo  chlorh.,  !M,  2^ 
{Morz,  Slrasser).  —  Acl.  »ur  \^ 
salol.  Dér.  salicylés,  dlazo.,  99. 
404  {Coba).  —  Cond.  avec  iCAx'. 
«6,  420  {McvoM),  —  Form.  Jan* 
Tact,  de  Taniline  sur  la  pbéoylby- 
droxylamine,  SS,767  [Bamborgr. 

—  {CbloroS-:!!')  {Di-).  Form.  à  part 
de  ro-chloronitrobenzèoe  el  de  la 
diacétylbeuzidine.  l*ropr.,  sels,  dér. 
dibenzoylé.  Tétrazo-  ;  copul.  av« 
l'ac.  naphlionique.  M,  l7o  [Cobo^. 

—  (CyaiiO-).  Prép.,  propr.,  liM,  4â) 
(Afero»). 

Bbnzidine  (Méthyl-)  (Tetra-).  Fona. 
par  déc  de  Toxyde  de  dimèlh»/- 
aniline,  M,  766  {Bamberger,  Ley- 
diiD). 

Bbnzidine  (Phéntl-S-S*-)  (Di-).  Prép. 
à  part  de  l'o  -  hydrazodipbényle- 
Propr.,  dér.  diacétylé,  S«,  1144 
{FncbcK  Bassow). 

Benzile.  Comb.  mol.  de  la  ^^ioxbne 
avec  le  irlycol,  la  glvcénne,  (,^H\ 
Taniline,  la  pyridine*  rac  acétique, 
racétone.  M,  121  (Prlivoiro-A>/«- 
ehenko,  Kafêaezky.  —  Acl-  de 
AzO"  sur  l'oxime,  M,  625  <Pii»zio. 

—  Prép.  el  propr.  des  hydraione  d 
osazooe-oi,  S6,  773  iUamberger. 
Grob).  —  Vil.  de  rôacL  avec  U 
phénylhydrazine«!M,^J  [p^tr*oào- 
KritscboDkOfEllst*banitîot> . — Cood. 
avec  la  mélhyl-6-diamiDO-4.5i>yri- 
midiue,  !M,907  {Gabriel  Coimao 

—  Cond.  avec  les  mélhyléthyk 
diéthyl-,  méthyU,  îaopropyK  m*- 
Ihylpropyl-,  méihylbutyl-*  oipropyK 
méthylhexyl-,  éthyllsopropylcclones 
et  rat-métbylanhydracélonc-t>eDzil«. 
S«,  1114,  1116  (Japp,  Meldmmu-- 
Tond,  avec  lo  diamino-2.2'-dju4yl«. 
%%,  1142  {Niemoatowski  .  —Coud, 
avec  le  lriamino*aDisol  et  ladintiro- 
o-anisidine,  <6,  1159  iM^idoU» 
Eyre) . 

—  {NUro-4).  Form.  dan»  l^act  d* 
AzO'  sur  la  monoxime  du  iMOiile, 
S6,  625  {Poazio} . 

Benzile  (ANHYDRACéTONB*^  Pr«p.  de» 
I       dur.  3-mtHhylù,  3  {i-ct  {l^-dituéihy- 


TABLE  DES  MATIÈHES. 


4271 


lés,  s  et  ^-élhylé»,  a  et  ^propylés, 
oc  et  3-amylé9,  a^diétbyle,  ai.^.^- 
trimétnylé,  par  cond.  du  benzile 
avec  la  roèthyléthylcétone  et  ses 
t&nmol.  ;  propr.,  comb.  benzylidén., 

(AsHYDIlACrrONE-DI-)    (a-MÉTHYL-). 

Prép.,  propr.,  sels,  éther  éthyl.,  )M, 
1115  iJtpp,  Mcidrum). 
Hekzimidasol.  Voy.  Imidazol  (Bbnk-)  . 

^E^ZIIIINO•KTHTLIQUB     (Az-PhÉNYL-) 

(Ether).  Form.  à  part,  de  la  benz- 
anitide,  C«HM  et  Ag«0,  Propr.,  «6, 
ytiS  {Landcr} , 

Bknzoïnb.  Tribol.  des  oximes,  96, 
458  (TschugaefT).  —  Acl.  de  la 
lufP.  8ur  les  sol.  dans  Talc,  élhyt., 
«e,  lOfô  iCtumiciaD,  Sitbcr),  — 
Mél.eutcctiqueaveclacampboroxime, 
leC,  1029  iAdnaah, 

—  {yfàthoxy-i.à'')  Z)J-)Prép.  à  part 
de  Tald.  o-méthoxybenzoïque.  Propr., 
éther  mélhyl.,«ll,  760  (Irvinc). 

BbnzoÏne  (Dksoxy-)  .  Cond  avec  la 
dicbloro-2.S-^-naphtoquinone ,  S6, 
106  [Hirsch),  —  Vit.  de  comb.  avec 
la  phénvlhydrazine,  ItB,  896  {Po- 
trcDko-KritscheDkOtEltschaninof). 

—  Act.  de  C.AzSK  sur  le  dér. 
brome,  «S,  1098  (Whcclor,  John- 
soo). 

Benzoïne  (Hydro-).  Prôp.  de  Télber 
nitrique  à  part,  du  bromure  de  slil- 
bène.  Propr.,  S6,  295  [WaUber, 
WeUlich).—  Form.  par  act.  de  la 
lum.  sur  les  sol.  alcool,  de  benzoïne 
ou  d'ald.  bcnzoïque,  <6, 1025  [Cia- 
mician,  SUbcr). 

BenxoÏnb  iIso-hydro-).  Form.  par 
act.  do  la  lum.  sur  les  sol.  alcool. 
de  tK-nzoïne  ou  d*ald.  benzoïque, 
!M.  1025  {CiamiciaD,  Silber), 

BbnzoÏqub  (Ac).  Chai,  de  form.,  du 
•el  de  Na,  SS,  371  iMassol).  — 
Form.  par  déo.  du  benzoylpbényU 
acétylène  et  du  benzovloenanthy- 
lidène,  !K,  421,  425  {Afoureu,  Dc^ 
langc) .  —  Pouv.  rotat.  de  Téther  Iso- 
amyl.  act.,  «6,  459,  !M,  550  [Guye). 

—  l)ér.  benzoylé  des  acclals  de  la 
glycérine,  !2S,  588  [Dclopiné).  — 
Comb  avec  le  glycocolle  sous  l'ind. 
du  ferment  du  rein,  €S,  704  (AJbe- 
louB^  Rigaut).  —  Benzoates  des 
di-  et  tri-iodopbënols  2.4  et  2.4.6, 
JK,  821  {Brcaans).  —  Form.  par 
oxyd.  du  cumène,  <S,  847  [Bo^dt- 
ker).  —  Acl.  de  Téther  méthyl.  sur 
le  bromure  de  Mg-phényle,  Ù,  914 
Tiasicr,  Grignardi.  —  Dibenzoïne  de 
de  Tald.  formique,  96,  975  iDos- 
eudé).  —  Dér.  dibenzoylé  de  la 
buUnoIamine-4,    96,  97b    [Henry), 

—  Dér.  dibenzoylé  de  Talc,  amino- 
isopropyliquc,   96,    979    iPco/crs). 


—  Form.  par  déc.  du  peroxyde  do 
benzoylé,  96,  97, 98  (Baoyer,  Villi' 
get).  —  Prép.  et  propr.  de  Thexa- 
chlorure,  96,  145  (Matthows).  — 
Form.  par  déc.  du  bromure  depbé- 
nacylpyridinium,  96,  150  [Sebmidt, 
van  Àrk).  —  Form.  par  oxyd.  du 
phény4cyclohexane,  96,  184  {Kour- 
sanot}.  —  Prés,  des  éthers  dans 
Tessence  de  jasmin,  96, 309  (Hess**) . 

—  Aci.  sur  la  peptase  d'orge,  96, 
333  (Weiss).  —  Comb.  mol.  de 
Télher  éthyl.  avec  AlCl'  et  AlBH 
96,  360  [Kohlct).  —  Act.  de 
KMnO',  96,  385  {JoUos),  ~  Act. 
sur  la  diméthylaniline,  Taniline. 
Form.  d'élber  méthyl.,  96,  415 
{Tinglé).  —  Form.  par  oxyd.  de  la 
^-benzylhydroxylamine,  96,  616 
{Bawborgcr^  Sioiayski).  —Tribol. 
du  sel  de  quinine,  96,  459  (Tscbu- 
gaofi).  —  Tens,  de  vap.  des  sol. 
alcool.,  t>enzén.,  acétonique,  aqueuse, 
96,  514  {Lincoln).  —  Form.  de 
méthyl-  et  d'élhylamide  par  oxyd.  de 
Tald.  benzoïque  en  prés,  des  aminés, 
96,  628  (Pickard,  Carter).  —  Infl. 
du  sel  de  Mn  sur  la  vil.  d'oxyd.  des 
sol.  oxaliques,  96,  C59  (JorJsseny 
BoJchcr). — Act.  de  Tacélate  d'éthyle 
sur  le  dér.  sodé  de  Tétber  éthyl.,  96, 
677  (Reforma tnky) .  —  Nitrat.  de  Tac. 
et  des  éthers  méthyl.  et  éthyl.,  96, 
716  ilJoBcmann).  —  Form.  à  part 
de  Toroxyline,  96,  734  (Naylor, 
Dyor).  —  Form.  de  Tac,  de  l'élher 
méthvl.,des  nitrile  et  anilidc  à  part, 
de  rald.nitroformique,  96, 793  (fiam- 
berger,  Grob).  —  Vit.  de  dissol., 
96,  878  [Bruner,  Tolloczko).  — 
Propr.  de  Téther  psvllostéarique, 
96, 940  [Sundwiek).^  Form.  d'éther 
benzyl.  dans  Tact,  de  Télhylate  d'Al 
sur  raid,  benzoïque,  96,  9d7  [Tisi- 
chcnko).  —  Form.  de  Télher  éthyl. 
par  déc.  de  l'élher  pbénvlbenzimino- 
élhylîque,  96,  988  [Lundor).  — 
Form.  dol'ac.  et  du  nitrile  paroxyd. 
de  la  benzylamine  et  de  la  benzal- 
doxime ,  96,  991  {Bambcrgcr^ 
ScbouU),  —  Sel  lutéocobaltique, 
96,  1031  (KIobb).  —  Form.  de 
l'élher  élhyl.  dans  l'acl.  de  FeCP 
sur  un  mél.  de  chlorure  de  benzoylé 
et  d'élher,  96,  1068  (Wedekind, 
Haeusscrmann).  ^  llydrazides 
subsiit.,  96,  1161  (Stollo).  —  Acl. 
sur  les  dér.  chlorés  de  la  pyridinc, 
96, 1170  (Se/;,  Z)oo(soiî). 

—  (Auj/no-f-)  (Ac).  ISyn.  Anthrani- 
liqi:b].  Pouv.  rolal.  de  l'clher  iso- 
amyl.  act.,  95,550(C/u,vr';.  — Dos.  do 
l'élher  méthyl.  dans  div.  essences 
de  neur  d'oranger,  96,  763  {Theu- 
lier).  —  Neulral.  en  prés,  de  div. 
indical.,  96,    9ô5    {B^rthcht).    — 


1272 


TABLE  DÇS  MATIÈRER. 


Prés,  de  INHher  mélhyl.  dans  Tes- 
sencc  do  oéroli,  M^^2{\VaJbaum). 

—  Cond.  avec  l'ac.  chloracélique, 
%B^  74  {VorlacDdo,i\  Mumme),  — 
Absence  de  l'élbor  mélliyl.  dans  tes 
fleurs  fraîches  de  jasmin,  SU,  309 
(fjftsse).  —  Vil.  de  sapon.  de  Tamidc, 
«6.  38i  iRoid].  —  Dissoc  .  dessels, 
««,  1037  (WJDkclblech).  —  Cond. 
de  j'élhor  métliyl.  avec  les  ald.  acé- 
tique et  formique.  Dér.  métbylén., 
éthylidén.,  S6,  ii52  [Afelincr).  — 
Cond.  de  Téllier  mélhyl.  avec  Télhcr 
et  raid,  forniques,  ft6,  1155,  115o 
(Erdmano).  —  Gond,  avec  CAzHet 
raid,  formique,  !M,  1150  {Kobacr), 

—  (AmiDO'S')  (Ac).  Pouv.  rolat.  de 
Vélher  iso-amyl.  act.,  %S^  550  {Guyc). 

—  Neutral.  en  prés,  de  div.  indieat., 
.   «5,065   {Bcrthclot).  —  Vil.  de  sa- 

pon.  de  Tamide,  «6,  382  {Beid).  » 
Prép.  cl  propr.  de  Tèlher  mélhyl., 
«6,771  iHiipo,  Majcwski),  —  Dis- 
soc. dos  sels,  ««,  1087  {Winkel- 
blech). 

—  {Aiaioo-â)  (Ac).  Pouv.  rolat.  de 
Télher  iso-amyl.  act.,«6,550(G(ivo). 

—  Neutral.  en  prés,  de  div.  indic, 
«5,  905  (BorthcJot).  —  Vil.  de 
sapon.  do  Tamide,  «6,  382    [Reid). 

—  FormC  du  dér.  acétylé  p  r  oxyd. 
de  la  />-amino-a-chloracélophénone, 
«6,  «3«  {KuDckclI}.  —  Propr.  de 
l'élher  roéthyl.:  prép.  et  propr.  du 
nitrile,  «6,   771  (liuno,  MMJi'wski). 

—  Dissoc.  des  sels,  «6,  1037  { Win- 
kelbloch). 

•^[Amino2'dibromo-S.6-)  (Ac.).Form. 
à  part  de  Tazido-ald.corresp.  ;  propr., 
sels,  «6,  92(5  [Bant berger,  De- 
mutb). 

—  LAmiûo  -  2  -  dicbloro'3  -  6-)  (Ac.) . 
Form.  à  part  de  TM/ido-ald.  cor- 
resp.,  propr.,  «6,  925  {Bambcrger, 
Dcmutb), 

—  {AmiDo-2-Ditr0'3')  (Ac.j.  Form.  à 
part  de  l'ac.  chloro-2-nitro-3-ben- 
zoïque,  «S,  9S4  [Hollcman,  do 
Bruvn). 

—  [(XmiDo-â'tricblorO'3.5.6-)  (Ac). 
Form.  à  pari,  de  la  trichloro-3.4.6- 
phtalimide.  Propr.,  «6,1 105  (Oraci)o, 
Bostowzrw). 

—  {Azido-^')  ikc),  Prép.  et  propr.de 
l'étlier  mélhyl.,  «6,  7/1  {Bupc,  Ma- 
Jewskn.  —  Pron.  par  oxyd.  de 
raid.,  propr.,  «6,  927  (Bambcrgcr, 
Dcmutb). 

—  {AziJo'S-)  (Ac).  Prép.  cl  propr.  de 
l'élher  mélhyl.,  «6,  7/1  {Hujh\  Ma- 
jcwskt). 

—  iAzJdo-4')  (Ac).  Prép.  et  propr.  de 
l'élher  mélhyl.  cl  du  nilnlc,  «6, 
771  (Bupo,  Majowski), 

—  (Bromo'i-)  (Aci.  Const.  th^rm.  de 
Tac.   cl  des  sols,  «5.  3^19  (Mussol). 


—  Pouv.  rola».  de  Téther  ito-amyl. 
act.,  «6,  .^50  {Guve).  ^  Nitratioa, 
«S,  984  {HolIcmaD^  <h  Bru^n.- 
Propr.  du  sel  deCa,«ii6,  287  'SaJMN^. 

—  Vit.  de  sapon.  de  l'amide,  «6, 
382  (Bcid}. 

—  iBromo^S")  lAc.l.  Pouv.  nilat.  àt 
rétber  iso-amyl.  art., «S, 551}  KGuy  . 

—  Nitrat.,  «5,  984  iHoilrmëua,  àt 
Bruyn).  —  Vil.  de  sapon.  éc  Vt* 
midc,  «6,  382  iBeidK  ~  Form.  rar 
bromur.  du  dibenzoylfùrfuraiie,«6« 
1108  [Pbclps,  Ho  le). 

—  (Bromo^-)  (Ac).  Const.  Chom.  dt 
l'ac  et  des  sels,  «S,  370    JJmnsah. 

—  Pouv.  roiat.  de  Téther  i»o-aaiTL 
act,  «5,  550  {Guyc).  —  Propr.  A 
sel  de  Ca,  «6,  287  iSaUcr^ .  —  Vit 
de  sapon  de  Tamide,  «6,  M 
iBeid). 

—  {BromO'4'diDitro-S,t^  lAc.  Ad 
de  Cu  pulv.  sur  rétberinétliyl.,«6. 

1077  (tllmanny  BielfckJ). 

—  {BromO'2'nîlrO'S-)  (Ac».  Form.  à 
part  de  Tac.  o-bromobenzoïqae. 
Propr.,  «5,  984  [HolJcmaaù^  ér 
Bruyn] . 

^  (BromO'S'OitrO'5')  lAc».  Prép.» 
part,  do  l'ac.  o-bromot»eii£0iqae. 
«6,  984  {HoUemaoD,  do  Druyw.  — 
Act.  deCu  pulv., «6,  iOfTl  {Utlmëaa, 
Bielecki) . 

—  [Bromo-S'aitro-S)  (Ac.t.  Prép.  « 
part,  do  l'ac  7ii-bromob^ozoïqD«. 
Propr.,  «5,  984  iHoiJcmaao,  de 
Bruyn) . 

^  {BromoS-nitro^A  lAc  .  Pf*|^« 
part,  de-  l'ac;  ffi-bromobenzoîqo«> 
Propr.,  comb.  mol.  avec  les  car 
bures  arom.,  «S,  984  ylMiMaaa, 
do  Bruyn). 

—  {Bromo-é-nitrO'S')  (Ac.  Act.  de 
Cu  pulv.   sur  l'élher  mèihvl.,  «6, 

1078  iUlimanny  Bielecki). 

—  {CblorO'i')  (Ac).  Const.  Ihenn, 
des  sels,  «S,  195,  371  iMassoh,  — 
Ael.  de  AzO'H,«6,  983  i//o//«ai«s« 
de  Biuyn).  —  8apoo.  de  Taoude. 
«6,  382  {Beid).  —  Form.  n  part-  do 
phényl-§-phène-triazane,  «6,  llM 
\Mchner) . 

—  (CbloroS-)  (Ac).  Nîlral..  «I(,  PW 
{HoUeman^  de  Bruyn). 

—  [Chloro-é')  (Ac).  Vil.  de  sapos. 
do  Tamide.  «6,  382  {Beidi . 

—  {CblorO'S.S.5')  iTr/-)  <Ac|.  Fof«. 
de  Tac  etdu  nitrile  par  déc.  deTbeu- 
chlorure  du  benzonitrilo.  Propr.. 
sels,  éthers,  amide,  dér.  oitré,  ft« 
145,  207  {Mattbews). 

—  {Cbloro-S'dinitroS,^)  (Aci.Prep. 
à  part  des  ac.  chloro-S-iiitro-^  H 
cbloro.2nilro-5-b€Ozoïquets,  «S,  966 
{Holltman) . 

—  (Chlorv' A-dlnitrO'S.ri-^  (Ae*  . 
Comb.  avec  l'ac.  bcnzéne-SQinjiéqvt, 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1278 


541     {UUmantif    Pasdermad^ 
Jisa). 

—  {CkhrO'S'nitrO'S')  (Ac).  Prép.  à 
part,  de  Tac.  o-cblorooenzoîque. 
Propr.,  act.  de  AzH\  ItS,  983 
{/loJiomaDD,  de  Bruyn).  —  NHrat., 
«S,  986  [HoUcmann). 

—  (Cbloro-S'Oitro-ô')  (Ac).  Prép.  à 
part,  de  Tac.  o-cblorot>enzoîque. 
Hropr.,  S6,  983  {HoUemanD^  de 
Bruyû),  —  Nitrat.,  «»,  986  {Hollc- 
ntauo). 

—  (Chloro-^aitro'i-)  (Ac).  Prép.  à 
pari,  de  Tac.  m-chlorobenzoïque, 
!U»,  984  (HoIIrmano,  de  Braya). 

—  {ChloroS-nUro-ô)  (Ac).  Prép.  à 
part,  de  Tac.  m-chlorobenzoïque. 
Propr.,  sels,  %Si  984  {Hollcmaan, 
de  Éruyo). 

—  {ChlorO'À'Diiro-S-)  (Ac).  Corob. 
avec  l'ac  benzAne-sulfinique,  S6, 
541  [Ullmano^  Pasdermadjian). 

^  (Cyan(h4')  (Ac.).  Prép.  et  propr. 
de  léther  méthyl.,  S6,  771  (Rupo, 
Majowskt^.  —  Form.  par  oxyd.  du 
Ditrile  p-loluiquc.  Propr.,  Ité,  1078 
[Katt winckt'i,  Wolffea.^tpin). 

—  {Diazo-S-)  (Ac.).Cond.  avec  Télher 
cyaaacétique,  96,  708  (Lax).  — 
Prép.  et  propr.  du  perbromure,9€, 
987  (Bambrrgor^  Dcmuth).  —  Form. 
à  part,  de  l*éther  élhylène-bîs-an- 
Ihranilique.  Copul.  avec  les  aminés 
arom.,  «6,  1154  {.yfchoer). 

—  (DiazO'4')  (Ac).  Vil.  de  déc.  à  la 
luf»..  se,  919  (/?ii/r,  Stein). 

—  {Diaso-aminO'Z)  (Ac).  Prép.  par 
copul.  de  Vétber  o-diazobenzoïque 
avec  Tanitine.  Propr.,  <•,  1154 
(Mehnrr). 

—  {Ethoxy-i')  (Ac).  Vil.  de  8apoo. 
de  Tamide,  «6,  383  {Rcid).  — 
Cand.  de  l'élber  éthyl.  avec  la  tri- 
métbylphloracétophénonc,  !M,  642 
{Kosiaoccki,  WebH). 

{ChlorO'3Ditro'&)  (Ac).  Form. 

du  nitrile  à  part,  du  chlorodinitro- 
benzène  et  CAzK,  «S,  980  {Hete- 
ren). 

—  {EtboxyS')  (Ac).  Cond.  de  Télher 
éthyl.  avec  la  trimétbylphloracéto- 
phénone ,  %B ,  173  (  hostanocki , 
:itcuermaDn), 

—  lEtboxV'4')  )Ac).  Vit.  de  sapon. 
de  ramide,  èe,  382  {Hnid). 

—  [Ethylamino-i)  (Ac).  Form.  du 
déf .  nitrosé  de  Tétber  métbyl.  par 
oxrd.  de  la  nitroso-étbyltoluidine, 
M,  900  {Vorheader). 

—  {Ethylnmino-S')  (Ac).  Form.  par 
oxyd.  do  la  nitro?o-élhyl-nj-lo(ui- 
dinc  propr.,  S6,  900  iVorlacndor). 

—  {lndo-2-)  f.\c).  Consl.  tlicrm.  de 
Tac  et  de8  Kel9«  eS.  196,  371  [Mas- 
nah.  —  Vil.  «le  snpon.  de  Tamide, 
S«,  98i  iBeid) . 


—  ilodoS-)  (Ac).  Vît.  de  sapon.  de 
ramide,  ««,  382  iBeid). 

—  {Iodo-4')  (Ac).  Vit.  de  sapon.  de 
Tamide,  !t6.  382  (Reid) . 

—  {Métboxv'ii-}  f  Ac).  Cond.  de  Tétber 
métbyl.  avec  riodure  de  Mg-mé- 
tbyle,  SS,  276  {Bébat,  Somtuetct). 
—  Vit.  de  sapon.  de  Tamide,  S6, 
382  {Beid).  —  Cond.  avec  la  m- 
étboxy-acétophénone,  <•,  719  (Kos- 
tanecki,  Tambor). 

[CbiorO'SnitrO'G)    (AcK   Prép. 

du  nitrile  par  act.  de  CAzK  sur  le 
cblorodinitrobcnz^me.  Propr.,  %&, 
980  \Hetorcii). 

—  [McthoxV'A")  (Ac).  fSvii.  Anisi- 
qur].  Form.  à  part,  de  fa  p<métbo- 
xybenzylmélbylcétone.  Cond.  avec 
riodure  do  Mg-métbyle,  S6,  275, 
27û  [Béhal,  Ttffoneau).  —  Prép.  â 
part,  de  Panélbol,  SS,  448  [Bou- 
gault).  —  Form.  par  déc.  de  la  mé- 
thoxy-apigénine.  M,  189  (loo^^a- 
ricbtca).  —  Vit.  de  sapon.  de 
ramide,  «6,  382  (Beid).  —  Form. 
par  oxyd.  du  p-éthylanisol,  SB,  913 
[Moschaer). —  Form.  de  l'ac  et  du 
nitrile  par  oxyd.  de  Tanisaldoxime, 
«e,9Jl,992  {Bamhorger.Scbeuti}. 

—  {Mêthyhmino-i-)  (Ac).  Prés,  de 
Tétber  métbyl.  dans  Kessenco  de 
mandarine,  SB,  Ci6  (Walbaum). — 
Form.  du  dér.  nitrosé  do  Télher 
éthyl.  pnr  oxyd.  do  la  nilrosomé- 
tbyl-o-loluidine,  S6,  893  [VoclacD- 
de  h. 

{Di')  (Aci.  Vit.   de  sapon.  de 

Tamide,  «6,  382  [Beid). 

—  {MélbyJène'aminO'S-]  (AcK  Prép., 
propr.,'  éthor  métbyl.,  dibromure, 
«B,  1155,  1156  {Erdmaou^. 

—  {Mothythn^-bin-amiua-i-]  (Ac). 
Prép.  el* propr.  do  l'élber  métbyl., 
!2B,  1152  (\fcbnrr). 

—  {Nitrt}-2-)  (Ac).  Pouv.  rotat.  de 
l'élber  iso-amyl .  act . ,  S5,  .550 
(Guye).  —  Prép.  du  chlorure,  !t5, 
695  {Afavrojannis).  —  Vit.  de  sa- 
pon. de  l'amide,  ««,  382  [Beid).  — 
Form.  par  nitrat.  de  Tac  cl  des 
étbers  benzoïques,  *B,  717  (flolle- 
mana).  —  Form.  dann  In  nitrat.  du 
dibenzoyirurruraQe,SB,ll08(P/ioyp9, 
Bah). 

—  UWilro'S-)  ('Ac).  Pouv.  rotat.  de 
l'élber  iso-amyl.  act.,  SS,  550 
fCrii.iri— Vit.  de  sapon.  de  l'amide, 
«B,  382  (Beid.  —  Form.  par  ni- 
trat.-de  Tac  et  des  élh^rs  benzoï- 
ques. !SB,  717  {Hollemann).  — 
Kéd.  de  l'élber  métbyl..  SB,  771 
(/?i//>r,  }faJo\vskt}.  —  Fonn.  par 
oxvd.  de  la  mnilrobenznldoxime, 
M,  im  'Bnmborqcr,  Schoitlz  .  — 
Form.  dans  la  niiiat.  du  dibcnzoyl- 
furfuranc,  «B,  1108  [Phripfi,  Bah  , 


i274 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


-  {Nilro^')  (Ac).  Pouv,  rot.  d« 
l'éiher  iso-amyl.  act.,  ItSy  550 
iGuvii).  —  Form.  par  nitrat.  de 
Tac*  el  des  éthers  benzoïques,  9S, 
717  {HoIIemaan).  —  Propr.  de  To- 
nitranilide,  tS6,  17  [Kym). —  Propr. 
de  Tétbor  p-nitrophAnyiique  :  Iransf. 
en  beozoxazol,  éS,  17  [Kym).  — 
Vit.  do  sapon.  de  ramidc,  i6,  882 
{Roui).  —  Red.  du  nilrile,  «6,  771 
iRupc^  Mnjowski}.  —  Form.  par 
déc.  du  chlorure,  «6,  %9  iWodc- 
kiod).  --  Form.  à  port,  du  /)-nilro- 
phénylcyclobexaue,  <6,  980  (Kour- 
saoor).  —  Form.  par  nitrat.  du  di- 
benzoylfurrùrane,S6, 1108  iPbcIpSt 
Haie). 

-  {NitrO'S.A.e-)  (Tri-)  (Ac).  Propr., 
des  sels  dVnaphtylamine  el  de  a 
et  ^ihylnaphtylamines,  26,  639 
{Sudborough) . 

-  [NitrO'2.A'OXv-)  {Di-)  (Ac).  Form. 
à  part,  de  lac.  mét»purpuriquc. 
Propr.,  sels,  96,  121  iBorsche). 

-  (Oxy-S)  (Ac).  {Syn.  Salicylique]. 
Act.  do  la  tannase  sur  les  étbers 
môlhyl.  et  phényl.,  26,  271  {Poite- 
vin). —  (*ond.  de  Tétber  métbyl. 
avec  Tioduro  de  Mg-méthylc,  9S, 
276  [Béhaï,  SommeJot).  —  Rechei*- 
cbe  dans  la  bière  et  le  vin,  25,  475 
[Pcreiràj.  —  Réact.  color.  avec 
FeCl»,  2S,  531  [Simoa).  —  Dédou- 
blement de  Téther  amyl.  dans  l'or- 
ganisme, 2S,  559  (Cbanoz^  Doyon) . 
—  Rechercbe  dans  les  vins,  2S, 
726  {Fcrrcira  da  SU  va).  —  Prép. 
et  propr.  du  sel  de  Bi  cristall.,  25, 
795  {Thibault),  —  Appl.  du  sel  de 
Na  au  dos.  des  aie.  ierpéniques  et 
de  leurs  éthers,  2S,  885,  956  {Cha- 
rabot,  Hébert)  ;  2S,  995,  1053 
(Darzens,  Armingeat).  —  Cond.  du 
dér.  sodé  de  Téther  élhyl.  avec  les 
éthers  gras  x-bromés,  26,  13  [Bi- 
schoff).  —  Transf.  en  ac.  pulfoné, 
nitrés  et  nitrosulfonés,  26,  74 
[Hirsrbj.  —  Copul.  avrc  le  iliazo- 
et  le  />-mlrodiazobciiz'>iic,  26,  2â4 
{Howitt,  h'ox).  —  Korm.  par  act. 
des  ferments  du  foie  sur  laid.  i:or- 
rcsp.,  26,  317  {Jakoby),  —  Act. 
sur  la  peptase  d'orge,  26,  333 
(Wriss)  ,  —  Vit.  de  sapon.  de 
Tamide,  26,  382  (Beid).  —  Act.  de 
de  SO*H',  des  aminés  et  phénols 
sur  le  salol.  Dér.  sulfoné,  étbers 
phénol.,  anilides.  Disalicylamide, 
26,  404,  405  [Cobn).  —  Act.  de 
AzH%  de  Taniline,  de  la  benzani- 
lide  et  de  Tacétanilide  sur  les  étbers. 
l'orm.  d'amide  et  do  nitrile,  26, 
415  {Tinglo).  —  Prép.  et  propr.  du 
dér.  aminé-^.  Hydrazo.,  diazo.;  dér. 
formylé,  beozylidénique,  salicylidéni- 
que,  ouuzèiio-sulfone  ;  uréo,  allyl-ei 


phényllbiocarbamates  ;  oomb.  a%«c 
la  résorcine,  les  ac  pyruvique  <t 
chloracétique,  COCP  el  réther  eUo> 
rocarbonique,  26,  417,  418  iZah»  . 

—  Do»,  des  sels  et  do  salol  par  l, 
26,  442  {Mesaingtr).  —  Tribohun .. 
26,  458  {Tschugacff).  —  Tcns.  èi 
vap.  des  sol.  alcool.,  beozéii.,  êq., 
acéioniques,  26,  514  iLâacoim'.  — 
Act.  du  dér.  p-aminé  sar  la  cbloro- 
S-flavinduline  et  le  chloro-dj>béay)- 
isonaphtophénazonium  ,  26  .  M 
{Kobrmfinnf  Hiby).  —  Sel  d^  Hf, 
26,  608  (Bnpfi).  —  Prép.  et  propr. 
de  la  monosalicyline  de  la  glycériae. 
26,  675  {Tacuber),  —  Comb.  da  c^ 
diazo.  avec  J*éther  cyanacét.,  26. 
708  {Lax).  ~  Form.  à  part,  de  Tac 
iD-8ulfo-o-phtaUque,  26,91i  ..Voari^ 
noii.  «->  Tribol.  du  sel  de  eo- 
eatne,  26,  929  [Têcbugacff).  — 
Act.  de  réther  éthyl.  sar  Toxalalt 
d'éthyle,  26,  1069  {Tiogie,  Bxror. 

—  (OxyS-)  (Ac).  Cond.  de  réU«r 
éthyl.  sodé  avec  les  ac.  grss  orbr^ 
mes,  26,  13  {Biscboff).  —  Act.  4e 
Taniline  sur  l'élber  méthyl.  :  fonn. 
d'anilide,  26,  415  {Tingh* .  - 
Tnbolum.,  26,  458,  456  {Tscho- 
gacff) . 

{Chloro-i^  (Ac.|.  Prép.  el  propr. 

du  dér.  acétylé.  Act.  de  ï^O^^J": 
dér.  dichioré>2.6,  éthers,  26,  5U 
(Afasiara,  Bcrtozxi), 

—  (Oxv-4-)  (Ac).  Cond.  do  Télker 
méthyl.  avec  Tiodure  de  M^c-Mé- 
thyle,  25,  276  {Béhal,  TJffemm 

—  Cond.  de  Téther  éthyU  sodé  awc 
les  éthers  gras  a-bromés,  26,  1^ 
[Biscboff).  —  Points  de  fus.  dM 
éthers  méthyl.,  éthyl.,  propyl.,  20» 
287  (Salzcr).  —  Act.  de  Vaniliaff 
sur  iVther  méthyl.,  26,  415  TiM- 
glé).  —  Tribolum.,  26,  458  ' Titeèv- 
gacff).  —  Déterm.  cryosc,  26, 
610  iAuwers), 

—  {Pbéttoxy-i)  (Ac).  Vit.  de  lapoo. 
de  Tamide,  26,  S82  {Bcid), 

—  (P/ioDoxj-i-WAc).  Form.  du  d^r. 
nitré-2'  par  oxyd.  de  Toxyde  de  <^> 
crésyle-o-nitrophényle.  Propr,  self. 
26,  403  (Cook,  Htllycr). 

—  {SulfamJDfh-É')    (Ac).   Prep.  de  'i 
diphénylcarbazide  à  pari,  de  la  iv^ 
charine.  Propr.,  2S,  605  ^Dtfoaf- 
ne/). 

—  (Suifo-S-)  (AcK  Cond-  de  l'anfc 
avec  le  benzène,  le  toluène^  k  • 
xylène,  le  pscudocumène.  Je  mtf*- 
tylène  on  prés,  de  AlCP,  26,  l'i 
(kranaicb) .  —  Prép.  des  ebleiW* 
sym.  et  dissym.  au  mnyen  d«  I* 
saccharine.  Propr.,  amide  ;  aci.  sur 
Turée,  26,  3^  {Holmrai . 

(XUr*jh4-)  (Ac).  Prép.  el  pro^r- 

des    chlorures    sym.    el    di#s}ffl>  * 


TABLE  DES  MATIÉHES. 


1275 


aot.  sur  l'urée;  amide,  HB,  2(90 
\Holmcn\.  —  Constit.  et  prép.  des 
chlorures,  S6,  410  {NorrJs),  — 
Chlorures  sym.  et  dissym.  ;  anh.  ; 
éthers,  anilido,  anile.  Gond.  ave^. 
C*H%  «•,  412,  418  {Hendcrson). 

—  iThio-)  (Ac).  Cîomb.  avec  les  iso- 
sulfoeyanates  et  le  sulfocyanacétyl- 
uréthane,  S«,  670,  680  {Whceier, 
Mt*rri»ni).  —  Comb.  avec  i'isosul- 
focyanale  d'amyle,  le  sulfocyanacé- 
tate  d'ëcbyle,  le  sulfocyaoacélylben- 
zéne  et  ses  horooL,  S6,  1097,  1098 
{Witoflor,  Johnsou), 

BENzuiQt'c  (Aid.).  Coud,  avec  les  m- 
aminophônols  Az-dialcoylés ,  U», 
218  {Grimaux),  —  Prod.  de  cond. 
avec  la  mélbylnouylcétone,  1K»,  20D 
{CtrfUc},  —  Dens.,  viscos.,  tens. 
superr.,  H&f  521  \Jcanc9rd,  Salie). 
—  Cond.  avec  l'oeoanlhylidèoe  sodé, 
!t5,  010  i.yfoureu^  Desmots).  — 
Cond.  avec  les  ac.  beazo-  et  tolu- 
eyclop<'nlaiionc  -  azine  -  carboniques, 
«5,  7x0,  7il  {Tbomas-.Mamorl, 
Stricheti .  —  Comb.  avec  les  éry- 
Umtes  (/,  y  et  r,  «5,  741.  744  {Ma- 
auenue^  Bertrand).  —  Acl.  sur  les 
aér.  sodés  du  mentbol  et  des  men- 
thones,  1t^,  988  {Martine).  — 
Form.  par  oxyd.  de  Té thyl benzène 
par  MnO*,  <S,  1064  iFournien.  — 
Aiilo-oxydot.  ;  form.  de  peroxyde, 
M,  i  {Eoglery  Wcisberg).  — 
Form.  de  Toximc  et  de  son  éther 
benzyl.  par  cond    de  l'élher  formi- 

Îue  avec  la  benzylbydroxylamine. 
►ér.  />«hloré,  p-bromé,  /Miitroben- 
loylé,  <6,  51  tScbroeter,  Pcsch- 
kesi.  —  Acl.  du  peroxy«le  de  bcn- 
zoyle  :  oxydât,  à  l'air,  «6,  98  {Bae- 
yer^  VHItgen.  -  Cond.  avec  l'iu- 
déne,  S«,  \^  {Thicir).  —  Cond. 
avec  Tac.  pyruvique  et  la  p-amino- 
auinoléine,  2«,  180  {Willgorodt, 
^ablonski).  —  Cond.  avec  Tac.  py- 
ruvique et  rana-aminoquinoléine , 
t«,  181  (Willgerodt,  !Véaoder).  — 
Corab.  avec  lo  ^naphtoi,  )M,  204 
iHtwitt,  Turnen.  —  Cond.  avec 
IVphcnyl'x'-métbylpyridine,  S6. 215 
[bobnch.  —  Comb.  avec  To-xy- 
lyl^nchydrazioe,  !M,  217  [Fraen- 
kt^l).  —  Prép.,  propr.  et  oxyd.  de 
la  thioscmicarbazono  et  des  pbé- 
nyl-4  etméthyl4-lhiosemicarbazones, 
M,  225,  226  \Young,  Eyre).  — 
Act.  sur  le  nitrilo  de  la  propyli- 
dène-phénylbydrazine,  «6,226  i£./7/- 
n^r^  Spof\.  —  Comb.  avec  la  létra- 
liyilro.^napblylamine.«6,2it)  {Pope, 
//*rrer\  —  i^ond.  avec  Tac.  pné- 
nylacétique,  ses  dcr.  p-nilré  et  />- 
chlore  et  le  cvanure  de  p-cUloroben- 
«>»<•, tu,  294*,  296  i\VaHlior,W''t2' 
/icl»|.—  Form.  de  rald.,de  l'oxime, 


du  dér.  benzoylé  et  de  l'aidi.  par 
oxyd.  de  la  {i*benzylhydroxylamine. 
Propr.,  1t%,  416  {Hambcrgor,  Szo- 
iayski),  —  Comb.  avccl'ac.  o-amino- 
•alicylique,  S6,  418  {Zabii).  — 
Comb.  avec  le  nilro-a-môlhyl.^étol, 
S6,422  {Walthor,  Clancn).^ Cond. 
avec  l'anh.  [)almitique,  S6,  467 
(Kraffi,  fioainvi.  —  Cond.  avec 
l'éther  acétique,  2S6,  472  {MichaoJ). 

—  Form.  par  déc.  du  nitrosite  ae 
stilbène.  2«,  479  {Scbmidl).  — 
Cond.  avec  les  bis-iso-amylaniline 
et  bisiso*amyl-/>-loluidine,  S6,  486 
iEibncr^  Puruckerj.  —  Cond.  avec 
le  p-naphtol  et  AzH*  ou  l'aniline, 
««,  554  {Betli).  —  Act.  sur  Tiso- 
eampbre  et  le  dihydro-isocampbre, 
S6,  560  {Bimini).  —  Comb.  avec 
les  hydrazides  glutarique  et  subé- 
riquc,««,  567  (Ci/r/ius,  Clemm).— 
Comb.  avec  l'hydrazide  tricarbally- 
lique,  se,  570  iCurtius,  //esse).  — 
Comb.  avec  Thydrazide  sébacique, 
S«,  571  {Stellcr).  —  Réd.  de 
l'azine.  Transf.  eu  benzvlhydrazone. 
Comb.  avec  la  dimélnylbenzalda- 
zine,  se,  583  {Curtius}  ;  Se,  586 
{CuHiua,  Haage).  —  Propr.  de  la 
triméthyl-2-4-i>-benzvihydrazone,Se, 
580  (Curtius,  Hmrding).  —  Synlh. 
par  cond.  de  C*I1*  avec  CO  et'HCl 
en  prés,  de  AlBH  et  de  Cu'CP,  Se, 
623  [Bé formats ky),—  Oxyd.  par  le 
persulfate  en  prés,  de  mélhyl-  ou 
d'élhylamine,  Se,  628  iPitkard, 
Carter) .  —  Cond.  avec  Tac.  phényl- 
propiohique,  SS,  639  (Scbmidt).  — 
Fluorénylhydrazone,  «6,698  (D/o/s). 

—  Comb.  avec  la  mésilylliyaroxvl- 
amine,  Se,  712  {Bambcrgor,  hi- 
sing).  —  Form.  «  part,  de  Toroxy- 
line,  se,  73i  UWavIor,  Dver).  — 
Comb.  avec  la  />-tofuidine,  l'aniline, 
la  xylidine,  les  p-chlor-,  p-nilro-  et 
;i-bit)manilincs,  la  p-anisiaino,  la  p- 
phénélidine,  raminotbiazol,Se,  76^, 
764  {Hantzsch,  Scbwab).  —  Odeur, 
se,  770  \Bupe,  Majowski),  — 
Réd.  do  lazlne,  ««,  773.  —  Comb. 
avec  la  dipseudocumyl-  «t  la  diben- 
zyihydrazme  dissym.,  Se,  773  (Cur- 
tws,  Franzrn) .  —  Comb.  avec  l'o- 
chlorobonzylhydrazine  ;  dér.  aaUylé, 
nitrosé,  Se,  774   {Curtius,  Pauli). 

—  Comb.  avec  racélylphénylhydra- 
zidine,  Se,  77,')  (  bamhorger,  Grob) . 

—  Propr.  de  la  mélhyl-2-semicarba- 
zone,  se,  783  {Yuung^  Cites). — 
Cond.  avrc  les  diphényl-i.4-  et  2.4- 
Ihiosemicarbazides,  Se,  789,  791 
iBuscb^  Uotzmann).  —  Oxyd.  de 
l'hydrazone,  Se,  793  \Bamherger, 
Grob).  —  Comb.  avec  famino-l- 
camphène.  Se,  801  [Forsti^n.  — 
Comb.  avec  div.  albumin.,  SS,  822 


1274 


TABLE  DES  MATIÉBES. 


-  {Nilro^')  (Ac).  Pouv.  rot.  de 
Télher  iso-amyl.  act.,  S5,  550 
(Guve).  —  Form.  par  nilrat.  de 
Tac.  et  des  éihers  benzoïques,  9S, 
717  {HoUemaan) .  —  Propr.  de  To- 
nitranilide,  S6,  17  (A>7n) .— Propr. 
de  Télbor  p-oilrophAnylique  :  transf. 
en  beozoxazol.  *•,  17  iKym).  — 
Vit.  do  sapon.  de  Tainidc»  «6,  882 
iRoid).  —  Red.  du  nilrile,  ««,  771 
IRupe,  Mojowski).  —  Form.  par 
déc.  du  chlorure,  S6,  969  [Wcdc- 
kiod).  —  Form.  à  part,  du  /)-nilro- 
phénylcyclobexaue,  <6,  980  (A'otir- 
HêDOf).  —  Form.  par  nilrat.  du  di- 
benzoylfurfùrane^SB,  1108  (Pbcips, 
Haie). 

'  {NJtro-2.4.6')  (Tri-)  (Ac).  Propr., 
des  sels  d*a-naphtylamine  et  de  a 
et  ^tbylnaphtylamines,  S6,  629 
iSudborough) . 

-  [NUro-2A'0X\-)  (Di-)  (Ac).  Form. 
il  part,  de  lac  mëUipurpuriquc. 
Propr.,  sels,  «6,  121  iBorsche). 

-  iOxy-S-)  (Ac).  (S/ii.  Salicylique]. 
A  et.  do  la  tannase  sur  les  élbers 
mélhyl.  et  pbényl.,  tSS,  271  [Potte- 
vin).  —  Cond.  de  Tétber  mélbyl. 
avec  Tioduro  de  Mg-méthyle,  2^, 
276  [Béhal,  Somme Jol).  —  Recher- 
che dans  la  bière  et  le  vin,  ItS,  475 
iPcreira).  —  Réact.  color.  avec 
FeCl»,  «5,  531  (Simon).  —  Dédou- 
blement de  Téther  amyl.  dans  l'or- 
ganisme, SS,  559  (Chanoz^Doyon). 
—  Recherche  dans  les  vins,  !K, 
726  [Fcrrcira  da  SU  va).  —  Prép. 
et  propr.  du  sel  de  Di  cristall.,  1K», 
795  {Thibault),  —  Appl.  du  sel  de 
Na  au  dos.  des  aie.  ierpéniques  et 
de  leurs  éihers,  ItS,  885,  956  [Cha- 
rabot,  Ilébcri)  ;  «5,  995,  1058 
[Darzcns,  Armingcat).  —  Cond.  du 
dér.  sodé  de  Téther  élhyl.  avec  les 
éihers  gras  x-bromés,  «6,  13  (^z- 
scboff).  —  Transf.  en  ac  pulfoné, 
nitrés  et  nitrosulfonés,  !2ll ,  74 
iHirsrb).  —  Ck)pul.  avec  le  diazo- 
et  le  p-nilrodiazobcnz'»nc,  26,  224 
{HfiWitty  Fox).  —  Form.  par  acl. 
des  ferments  du  foie  sur  laid.  €or- 
rcsp.,  96,  317  [Jakoby),  —  Act. 
sur  la  peptase  d'orge,  9tt,  333 
(Woiss) ,  —  Vit.  de  sapon.  de 
Tamide,  26,  382  iBeid).  —  Acl.  de 
de  SO^H',  des  aminés  et  phénols 
sur  le  salol.  Dér.  sulfoné,  éthers 
phénol.,  anilides.  Disalicylamide, 
«6,  404,  405  (Cobn).  —  Act.  de 
AzH\  de  Taniline,  de  la  benzani- 
lide  et  do  Tacétanilide  sur  les  éthers. 
Form.  d*amide  et  de  nitrile,  26, 
416  (Tingio).  —  Prép.  et  propr.  du 
dér.  aminé-é.  Hydrazo.,  diazo.;  dér. 
formylé,  benzylidénique,  salicylidéni- 
que,  t)uiizuiic-sulfone  ;  ureo,  allyl-  et 


phénylthiocartMiiiates  ;  ooob.  ««te 
la  résorcine,  les  ac.  pymviquc  ei 
chloracétique,  COQ'  et  rétber  tbW- 
rocarbonique,  26,  417,  418  \ZakM  . 
—  Dos.  des  sels  et  du  sald  par  l, 
26,  442  (Mesainger).  —  Tribolas.. 
26,  458  {TsobugaciT),  —  T^tia.  de 
vap.  des  sol.  alcool.,  beozén.,  aq.. 
aceloniquet,  26,  514  (Liueoia  .  — 
Act.  du  dér.  p-aminé  sur  la  cbtoro- 
S-flavinduline  et  le  cbloro-S-pbéayW 
isonaphtophénazonîam  ,  26  .  ^ 
{Kobrnafinii,  Hihy).  —  Sel  de  H  g. 
26.  608  (Hupp).  —  Prép.  et  propr 
de  la  monosalicyline  de  la  gijc^riac. 
26.  675  {Taeubei^.  —  Comb.  d«  p- 
diazo.  avec  J'étber  cyanaoél.,  26. 
708  (Lax).  —  Form.  k  part-  de  Tac 
m-sulfo-o-phtalique,  26, 9ii  {Mo^cà- 
oci^,  — *  Tribol.  du  sel  de  co- 
eaîne,  26,  929  (Tzcbugmofi),  — 
Act.  de  l'éther  éthyl.  sur  Koxalst* 
d'éthyle,  26,  1069  (TiogJe,  B%n^- 
—  iOxyS-)  (Ac).  Cond.  de  réUtr 
éthyl.  sodé  avec  les  ac.  gras  a^bro- 
raés,  26,  18  (BiscbotTh  —  Act.de 
Taniline  sur  Téther  méthyl.  ;  fonn. 
d'anilide,  26,  415  {Tingl^) .  - 
Tribolum.,    26,    458,  456    {Tsehn- 


ri% 


{ChlorO'2^  (Acl.  Prép.  ©l  propr. 

du  dér.  acétylé.  Acl.  de  <0*<J': 
dér.  dichloré«2.6,  éthers.  26.  64» 
(Massara^  Bcrtozxi)* 

—  lOxv-4-)  (Ac).  Cond,  do  léthtf 
méthyl.  avec  fiodure  de  Mfc-A^~ 
thyle,  2S,  276  (Bcbêl,  Tifti^têu 
—  Cond.  de  Tétber  éthyU  sodé  avec 
les  éthers  gras  o-bromés,  26«  1^ 
(Biseboff),  —  Pointa  de  ftia.  dw 
éthers  méthyl.,  élhyl.,  propyL,  2i» 
287  (Salzcr),  —  Act.  de  raniliae 
sur  iVther  méthyl.,  26,  415  Tia- 
gle).  —  Tribolum.,  26,  458  Tsrà»- 
gaeff).  —  Déterm.  cryoac  66» 
610  iAuwers), 

—  iPhénox^'i)  (Ac).  Vit.  d«  sapon. 
de  ramide,  26,  S82  [BcidK 

—  (P/ioiiojfi-4-)  (Ac).  Form.  dad*r. 
nitré-2'  par  oxyd.  de  Toxyde  dep- 
crésyle-o-nitrophényle.  Propr.,  •av. 
26,  403  {Cook,  Iltliyer). 

—  {SuIfamino^H')   (Ac),   Prep.  de  î* 
diphénylcarbazide  à  pari,  de  la  Mi 
charine.  Propr.,  2St  6U5  iDeAmr- 
nel). 

—  (Suifo-a-)  (Ac).  Cond.  de  ïvài. 
avec  le  beozc^no,  le  toluène,  le  ^ 
xylène,  le  pscudocuméne«  le  is^- 
tylène  on  prés,  de  AlO*.  26,  t^i 
[Krannich).  —  Prép.  des  cbk»nirr< 
sym.  et  dissv-m.  au  mnyao  de  I* 
saccharine.  Pi*opr.,  amide  ;  act.  »^ 
Turée,  26,  3»9  {Holmt^t. 

(i\itnh4'\  iAc.i.  Pr«»p.  cl  proft. 

des    chlorures    sym.    et    dU»)»  ; 


TABLE  DES  MATIÉHES. 


1275 


ad.  sur  l'urée;  amide,  !M,  ti90 
iHolmem.  —  Constil.  et  prép.  des 
chlorures,  !M,  410  {Noms).  — 
Chlorures  sym.  et  dissym.  ;  anh.  ; 
élhers,  anilide,  aoile.  Cond.  avec 
C*H*,  !M,  413,  41S  {HendersoD). 

—  (TiÈio-)  (Ac).  ('Orob.  avec  les  Iso- 
sulfocyanates  et  le  suirocyanacétyl- 
uréthane,  SU,  679,  680  [Whcchr, 
Morriam).  —  Comb.  avec  l'isosul- 
focyanate  d'amyle,  le  sulfocyanacé- 
laie  d'êihyle,  le  sulfocyaoacélylben- 
zène  et  ses  bomol.,  1t%,  1097,  1098 
{Whoohr^  Johnsou}, 

BkmzoÏqub  (Ald.|.  Coud,  avec  les  m- 
aminophi'nols  Az-dialcoylés ,  SS, 
il8  {Grimaux).  —  Prod.  de  cond. 
avec  la  inélhylnonylcétone,  !K,  2C'J 
{Carcttr),  —  Dens.,  visco».,  tens. 
Buperf.,  S5,  521  [Jcancard^  Satie). 
—  Cond.  avec  rocoanlbylidène  sodé, 
9S,  010  (Moureu^  Desmots).  — 
Cond.  avec  les  ac.  benzo-  et  tolu- 
cyclopf'nlanonc  -  azine  -  carboniques, 
«S,  7x0,  7il  {Thomas-Mamort, 
Stricbel).  —  Comb.  avec  les  éry- 
ilmtes  J,  7  et  r,  «5,  741,  744  {Ma- 
mienne^  Bertrand).  —  Act.  sur  les 
dér.  sodés  du  menthol  et  des  men- 
thones,  !tS,  988  \  Martine).  — 
Form.  par  oxyd.  de  l'éthyl benzène 
par  MnO*.  SS,  1064  iFournior).  — 
Aiilo-oxydat.  ;  form.  de  peroxyde, 
^•,  i  [Eogier,  Wcisberg).  — 
Korro.  de  Toxiroe  et  de  son  élher 
benzyl.  par  cond  de  Télher  furmi- 
que  avec  la  benzylbydroxylamine. 
Dér.  p-chloré,  p-bromé,  p-nitroben- 
zoylé,  «6,  51  iSchroetor,  Pesch- 
kea\.  —  Act.  du  peroxy«le  de  ben- 
zoyle  :  oxydât,  à  l'air,  !M,  98  iBao- 
yrr^  ViHigen.  -  Cond.  avec  l'in- 
dène.  !M,  ÎW  {Thicle).  —  Cond. 
avec  Tac.  pyruvique  et  la  p-amino- 

ÎuiDoléine,  %%,  180  {Willgcrodt, 
ablonski).  —  Cond.  avec  Tac.  py- 
ruvique et  rana-aminoquiooléine  , 
S«,  IHI  {Willgerodt,  Ncander).  — 
Comb.  avec  le  [i-naphlol,  SU,  204 
iliewitt^  Turncn.  —  Cond.  avec 
IVphcoyI-x'-méthyipyridine,  S6, 215 
{D<*hnel).  —  Comb.  avec  l'o-xy- 
lyléne-hydrazine,  SU,  217  (Fraen- 
kei).  —  Prép.,  propr.  et  oxyd.  de 
la  thiosomicarbazono  et  des  phé- 
nvl4  et  méthyl-Mliioscmicarbazones, 
M,  220,  226  \Youag,  Eyre).  — 
Act.  sur  le  nitrilo  df  la  prop^li- 
dène-phénylhydrazine,  SU.  2^  (£>i7/- 
««•r,  Senf).  —  Comb.  avec  la  létra- 
tiydro-^napbty  lamine,  €41,2^  iPopt?, 
jiarroy).  —  Cond.  avec  Tac.  phé- 
nylacélique,  ses  dcr.  p-nilrc  et  p- 
chloré  et  le  cyanure  de  p^hloroben- 
zylc,«ll,  294,  290  ^WaitlicrAV^tj- 
licb). —  Form.  de  rald.,de  l'oxime, 


du  dér.  benzoyié  et  de  Tanb.  par 
oxyd.  de  la  ^benzylhydroxylamine. 
Propr.,  SU,  416  {Itambcrgor,  Szo- 
iayski),  —  Comb.  avec  Tac.  o-amino- 
salicylique,  eH,  418  {Zabit).  >- 
Comb.  avec  le  nitro^-métbyltrétol, 
«•,422  (Waltbor,  C/c/ocu).— Cond. 
avec  l'anh.  palmitiquo,  SU,  467 
(Krafft,  fioainv}.  —  Cond.  avec 
lélher  acétique,  eH,  472  {MichaeJ). 

—  Form.  par  déc.  du  nilrosile  de 
stilbène,  241,  479  {Scbmidt).  — 
Cond.  avec  les  bis-iso-amylaniline 
et  bisiso-tmyl-p-loluidine,  241,  486 
iEibncr,  Puruckcrj.  —  Cond.  avec 
le  ^-naphtol  et  AzH'  ou  l'aniline, 
%%,  554  {Bctti}.  —  Act.  sur  l'iso- 
campbro  et  le  dibydro-isocamphre, 
SU,  560  (Bimini).  —  Comb.  avec 
les  hydrazides  Klutarique  et  subé- 
riquo,«a,  567  (CiiW/MS,  Clemm).— 
Comb.  avec  l'hydrazide  tricarbally- 
lique,  Z%,  570  {Curtius,  liesse).  — 
Comb.  avec  Thydrazide  sébacique, 
ea,  571  {SteUcr).  —  Red.  de 
Tazine.  Transf.  eu  bonzylhydrazone. 
Comb.  avec  la  dimétbylbenzalda- 
zine,  ee,  583  iCurtius)  ;  26,  586 
(Curtiuin  J/aage,.  —  Propr.  de  la 
trimélhyl-2-4-i>-benzylhydrazone,  26, 
580  (Curtius,  IhrJing).  —  Synlh. 
par  cond.  de  C*H*  avec  CO  et^HCl 
en  prés,  de  AlBr*  et  de  Gu'Cl%  26, 
623  {Béformatsky).—  Oxyd.  par  le 
persulfale  en  pré*,  de  mélhyl-  ou 
d'étbylamine,  26,  628  {Pickard, 
Carter) .  —  Cond.  avec  Tac.  phényl- 
propionique,  26,  639  {Scbmidt).  — 
Fluorénylhydrazone,26,698(Dio/.s). 

—  Comb.  avec  la  mésilylhyUi'oxvl- 
amlne,  26,  712  {Ba  m  berger^  hi- 
sing).  —  Form.  à  part,  do  l'oroxy- 
line,  26,  ISï  (Nav/or,  Dvcn,  — 
Comb.  avec  la  p-lofuidine,  Tanilioe, 
la  xylidine,  les  p-chlor-, /^-nitro-  et 
/>-bromaniline8,  la  p-enisidine,  la  p- 

Çbénélidine,  ramiiiothiBzol,26,  763, 
64  {Hantiscb^  Schwab).  —  Odeur, 
26,  770  iBupe,  Majowski),  — 
«éd.  de  l'azine,  26.  773.  —  Comb. 
avec  la  dipseudocumyl-  et  la  diben- 
zyihydrazme  dissym.,  26,  773  (Cur- 
tiUH,  Franien).  —  Comb.  avec  l'o- 
cblorobonzylhydrazine  ;  dér.  actHylé, 
nitrosé,  26,  774   {(Jurtius,  Puuii). 

—  Comb.  avec  Tacétylpliénylhydra- 
zidine,  26,770  \Uamberger^  Grob). 

—  Propr.  de  la  mélhyl-2-semicarba- 
zone,  26,  783  (  Young,  Gates) .  — 
Cond.  avec  les  diphényl.1.4-  et  2.4- 
thiosemicarbazides,  26,  789,  791 
[Busch^  HoUmann).  —  Oxyd.  de 
Thydrazone,  26,  793  diamberger^ 
Grob).  —  Comb.  avec  l'amino-l- 
cainpbène,  26,  80l  [ForaU*r\.  — 
Comb.  avec  div.  albumin.,  26,  822 


127G 


TABLE  DES  MATIEHES. 


{Schwarii).  —  Cond.  avec  Tac.  bar^ 
biturique,  S6,  921  (Conrad,  Beim- 
bacti).  —  Acl.  de  l'élhylale  d'Aï, 
««,  967  [Tistcbenko).  —  Corob. 
avec  Tacétal  Ô-aroinopropioiiique, 
«6.  976  iWohf).  —  Foim.  de  Tald. 
et  de  Toxime  par  oxyd.  de  la  bea- 
zvlamine  ;  oxyd.  de  l'oxiroe,  S6, 
991  (Bambcrgcr^  Schoutz).  —  Act. 
des  vap.  nilrcuses  sur  Thydrazone, 
««,  99îj  [Bamborger,  Grob).  —  Aci. 
de  la  lum.  sar  les  sol.  alcool.,  S6, 
1025  {CiamiciaD^  Silbcrj,  —  Cond. 
avec  le  diniti*o-2.4-tolucne,  9M, 
1088  (Tbielc,  Eseahs).  --  Comb. 
avec  les  «-  et  ^-méthylanhydracé- 
tonebcnziles  et  les  homni.  super., 
en,  1115,  1116  (JapD.Mcldrum).  — 
Form.  à  part,  de  la  benzylazide  ; 
réduct.  do  Tazine:  form.  de  benzyl- 
hydrazone,  eH,  1166  {Curtius,  Da^ 
rapsky).  —  Cond.  avec  la  propio- 
pbénone,  «6,  1166  (Aboli). 

-  {AmiDO-2')  (Aid.).  Cond.  avec  Tac. 
barbiturique,  S6,  921  [Conrad, 
BeJnbacb).  —  Diazot.,  transf.  en 
dér.  dibromé.  Prép.,  oxime,  india- 
zonoximc,  dlazo-aminé,  p-nitrohy- 
drazone,  !Sa,  925,  926  {Bambcrger, 
Dcmutb) . 

-  {Amino-2'dibromoS.6')  (Aid.). 
Prép.  à  part,  de  l'ald.  o-diazoben- 
zoïque.  Propr.,  oxime,  indiazono- 
xime,  p-nilrohydrazone,  S6,  925 
{Bambcrger,  Do  mut  b). 

-  {Amino'2'dichlorO'S.e-)  (Aid.). 
Prèp.  et  propr.,  oxime,  y>-nili'ohy- 
drazone,  indiazonoxime,  1B6,  924 
{Bambcrger,  Demuib). 

-  {AxidO'2')  (Aid.).  Prép.  à  part,  de 
rindiazonoxime.  Propr.,  oxime,  by- 
drazone,  p-nitrohydrazonc,  ^%,  926. 
—  Synth,  à  part,  de  .^z'H  et  de 
Tald.  o^iazobenzoïaue ,  S6 ,  992 
{Bambergcr,  Demuth). 

-  {Azido-4-)  (Aid.).  Propr.,  odeur, 
«6,  771  (Bupe,  Majewski), 

-  (AzidO'S'dibromo^.û-)  (Aid.). Prép. 
à  part,  de  rindiazonoxime,  propr., 
SU,  925  {Bambcrger). 

-  {AzidO'S-diehJoro-3.5'){X\d.).Prép. 
à  part,  de  rindiazonoxime.  Propr., 
p-nitroliydrazone,  Stt,  925  {Bam- 
bcrger, Demutb). 

-  (BromO'4']  (Aid.).  Form.  de  l'éthor 
/>-bromobenzylique  de  Toxime  par 
cond.  des  élliers  Torm.  avec  la  »- 
bromobenzyihydroxylamine,  Stt,  ol 
{Schroctor,  Peschkes). 

-  iChloro-S')  (Aid.).  Comb.  avec  la 
p-chloraniline,  <6.  763  (Hantxscb, 
Scbwab). —  Propr.  de  Tazine,  réd., 
S6,  lis,  —  Comb.  avec  l'o-chloro- 
b^nzylliydrazine.  Propr.,  dér.  nl- 
troHé.  S6,  774  [Curtitts,  Pnuli). 


—  (Cii/oro-4-)  (Aid.).  Comb.  avec  U 
p-chloraniline,  ee,  76â  {HanUach, 
Scbwab), 

—  iCbloro-St.ô-nîtroS-)  \Di-)  (AUL  . 
Bod.,  ee,  924  (Bamherg^r,  />^ 
mutb) . 

—  (CvaDo-4-)  (Aid.).  Prép.  à  parl,da 
sulfure  de  o-cvanobenzyle.  Propr., 
cond.  avec  ranu.  acétique,  <•«  112 
{Mose^). 

—  {Diazo-St-)  (Aid.).  Perbromure,  t«, 
925.  —  Cond.  avec  Az»H,  t%,  9W 
{Bambcrger,  Dcmutb). 

—  {Métboxy-2''^  (Aid.).  Cond  avec 
CHGP  et  KOH,  %B,  K  iUbédrfu- 
Prép.  par  méthylal.  do  l'ald.  ftalie>- 
lique.  Propr.,  act.  de  CAzK,  tê, 
760  {Irvinc). 

—  {Afcthoxy-4')  (Aid.).  [Sya,  Anwi- 
que].  Dens.,  viscos.,  teot.  superf.. 
SS,  521  {Jeancard,  Saiio.  —  Coal 
avec  l'iodure  de  Mg-élbylc,  €S,  ^' 
{BébaL  Ti/tcneau\.  —  Fonn.  i 
part,  de  Tald.  />-mélboxyhydralïw- 
pique,  US,  449  (BougauJi). — Coai. 
avec  le  S-naphtol,  %H,  171  iBfjgow . 
—  ConcL  avec  Tac.  phénylacoiiqu», 
ses  dér.p-nitré,  p-chloré,  IcryaijBW 
de  />-nitrobenzyle;  cond.  du  ikr 
brome  avec  Tac.  pbénylacé tique  h 
le  cyanure  de  /7-nitroben£yl«,  f9. 
295,  298  (Waitber,  WrUlicb  .  - 
(^ond.  avec  le  niôtbylcêlol,  <#,  4il 
{Walther^  Clcmcw.  —  Comb,  aiie* 
la  mésitylhydroxylamine,  <0,  71i 
{Bambcrger,  Bising^ .  —  Comb.  ive». 
la  />-anisidino,  eH,  762  {HnnUsch. 
Schwab),  —  Propr.  el  oxyd.  de 
Toxime;  form.  d'aJd.  Form.  d*h>- 
drazone  nitrée  par  cood.  de  ranU;!- 
nitromrthano  avec  le  diazobenzifie, 
sa,  991  {Bambcrger,  Srheutz  .  — 
Act.  de  la  lum.  ?ur  les  sol.  alcool., 
sa,  1020  [Ciamician,  Sitbtt\. 

—  {Métbylamino'A')  (Di-  (Aid-  . 
Cond.  avec  l'indanone,  <#,  J61 
{Feucr8tcia).  —  Comb.  color.  am 
Ie.s  pigments  urinaires.  1HI,  KIT 
(Procscbcr).  —  Coud,  avrc  Vac- 
barbilurique,  SS,  92S  ^  UWa- 
schciik). 

—  (NitrO'S'}  (Aid.).  Cond.  axtc  h 
cyanure  de  pHiilrobenz}le,  S€,  £<» 
(WaUher,  Wctziicb).  ^  Cooil. 
avec  le  mélhyKélol,  «6.  421  v^V'iJ- 
tber,  Ci<*mrtt I.— Cond.  avec  Ti-pi- 
colinc,  !M,  494  (Fcisi).  —  Cooi 
avet^.  Tac.  barbiturique*  <•»  SiM 
{Conrad,  Bcinbacb).  —  Kèd..  tê* 
926  {Bambcrger,  Demuib).  —  C4iBd. 
avec  le  dinitn>-2.4-loluèno,SS.  100 
{Tbiûlc*  Escahft). 

~  {NitroS')  (Aid.).  Prép.  paroqd 
électrol.  du  /n-nilrotoluès»».  <S,  oKI 
(Picrron),  —  Cond.  avec  k  c>««»rf 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1277 


de  p-clUorobenzyle,  1HI,  296  {Wal- 
tber^  Wctxlirh).  —  Comb.  avec 
l'a-picoline,    ««,    494    (Feist).    — 

—  Comb.  avec  la  mésilylbydroxyl- 
aminé,  !M,  713  {Bamb(*rgcr,  Hh- 
HJDg).  —  Comb.  avec  la  p-chlorani- 
Une,  SU,  768  (Hanizsch^  Schwab). 

—  MélbyI-2-8emicai'bazoDe,  1HI,  784 
(  Youog,  Oatos) .  —  Oxyd.  de  l'oxime, 
S6,  9tl2  {Bambergcr,  ScbeuU).  — 
Cond.  avec  le  dinitro-2.4-toluène, 
«•,  1088  {Tbicio,  Escales).  — 
Comb.  avec  lea  bromo-2,  5-  et  6-1»- 
xylidines-1.3.4,  «•,  1095  (NoeHÎDg, 
Braun,  Tbeamar). 

-  (Niir<h4')  (Aid.).  Cond.  avec  le 
cyanare  de  />-chlorobenzyIe,  SU, 
296  (Wfl/l/ier,  Wolzlieh). --Comb. 
avec  le  mélhylcètol.  «6,  421  (  Wal- 
tbci\  Clvmcnj.  —  (Jond.  avec  l'a- 
picoline,  !8<l,  494  {Feist).  —  Comb. 
avec  la  roésitylbydroxylamine,  S6, 
713  (Bambcrger,  liising).  —  Comb. 
avec  la  p-chloraniline,  €6,  762 
{Hantzseb^  Scbwab).  —  Oxyd.  de 
roxime  par  le  réact.  do  Caro,  96, 
91)2  {Bambcrgor^  Scheutz).  —  Cond. 
avec  le  diQitro-2.4-loIuène,  96,  1088 
(Tbiclo^  EscmIos). 

-  (Oxv-i-)(Ald.).  [S/n.irALicYLiQUEl. 
Cond.  avec  Tac.  cyanacél.,  S5,  59o 
[Fiquct),  —  Cond.  avec  la  couma- 
ranooc,S6, 76  (Stoeimcr,  Bariscb). 

—  Cond.  du  dér.  bromé-5  avec 
lanh.  acétique,  96,  101  [SimoniSt 
WoDZfl).  —  Ppod.  do  cond.  avec  le 
p-naphlol,  96,  171  [Bogow).  — 
Cond.  avec  l'a-méthyl-a'-phényl- 
pyndino,  96,  215  {Dcbûci).  — 
Cond.  avec  ro-xylylène-hydrazine, 
96,  217  (Fraonkcl).  —  Cond.  avec 
rindanone,  96,  261  {Feue  r s  te  in).  — 
Cond.  avec  Tac.  pbénylacétique  et 
«es  dér.  /Hîhloré  et/>-nitré,  96,  295, 
296  {Waltbcr,  Wr/z7/c/ï).— Transf. 
•n  ac.  par  les  ferment,  du  foie,  96, 
317  (Jakoby).  —  Comb.  avec  Tac. 
o-aminosalicylique,  96,  418  (Zahû). 

—  Comb.  avtc  le  métbylcctol,  96, 
421  {Walthor,  Clemcn).  —  Comb. 
avec  Thydrazide  tricarballylique,  96, 
570  {Curtius,  Hcsse).  —  Benzylhy- 
drazone,  96,  583  {Curtius).  — 
p-Mélhylbenzylhydrazone,  96,  586 
{Cortius^   Sprcnger).   —   Act.    des 

S«rsalfates  en  prés,  de  AzH*,  96, 
28  {Pickard^  Carter).  —  Comb. 
avec  Tacélopipérone,  96,  644  {Feu- 
ersteJo,  Heimana).  —  Méthylat. 
par  CHM  en  prés,  de  Ag'O,  96, 
760  (Irviné).  —  Comb.  avec  l'ani- 
line, les  p-  et  o-bromanilines,  To- 
toluidine  et  To-phénétidine,  96, 763, 
764  {Hantzsch,  Scbwab).  —  Cond. 
avec  la  benzylidéne-aniline  et  CAzK, 
96,  766  {Schwab).  —  Comb.  avec 


div.  albumin.,  96,  822  {Schwai-tz). 

—  Cond.   avec    Tac.   barbiturique, 
96,  922  {Conrad,  Weia.icbeûk). 

—  {OxyS-)  (Aid.).  Cond.  avec  Tac. 
cyanacét.,  9S,  594  (Fiquoi).  — 
Cond.  avec  l'indanone,  96,  261 
{Fcuerstein). 

—  (OX/.4-)  (Aid.).  Cond.  avec  Tac. 
cyanacét.,  9S,  594  {Fiquet).  — 
Cond.  avec  la  roumaranono,  96, 
76  {Sloermcr,  Bartsch).  —  Oxyd. 
de  l'hydrazone  par  Tair;  form. 
d'osazone,  96,  205  [Biltz).  —  Cond. 
avec  rindanone, 96,  ^iiFcucrstcin). 

—  Propr.  de  la  p-méthylbenzylhy- 
drazonc,  96, 586  (Curtius ,  Hardi  ng) . 

—  Oxyd.  par  les  porsulfates  en  prés, 
de  AzH",  96, 628  {Pickard,  Carter). 

—  Cond.   avec   Tac.   barbiturique, 
96,  922  iWeinscbcnk), 

—  (O.Tv-^-à-4.)  (Tri-)  (Aid.).  Form. 
par  cond.  du  fulminate  de  Hg  avec 
le  pyrogallol.  Propr.,  oxime,  96, 
914  {Scboll,  Bertsch). 

—  {Oxy'i-4'5')  {Tri')  (Aid.).  Cond. 
avec  Tétber  maloniquc,  96,  265 
{Pechmann,  Krafft). 

—  (Ox^-â-4-6-)  {Tri')  (Aid.).  Form. 

f>ar  cond.  du  fulminate  de  Hg  avec 
a  phloroglucine;  propr.,  oxime,  96, 
914  (Scboll,  Bertsch). 

Bbnzoïque  (Ethylidène-bis-amino-) 
(Ac).  Prép.  et  propr.  de  l'éther 
dimétbyl.,  96,  1153  (Mehnor). 

Benzoïque  (Hydro-)  (Ac).  Voy.  Cyclo- 

HEXANK-,    CVCLOHEXÈNK-,   CyCLOHE- 

xadiènb-carbomqub. 
Benzoïque     (1sopropyl-4-)      (Ac). 
Form.   par  oxyd.   du  cymène,  96, 
269  {Fromin). 

Benzoïque  (Méthyl-2-4-)  (Di-)  (Aid.). 
Prép.  et  propr.,  azine,  96,  585 
{Curtius,  Haagor), 

Benzoïque  (Métmyl-2-4-5-)  (Tri-) 
(Aid.).  Réd.  de  Tazine;  propr.  de 
la  trimétbyl-2*4-5-benzylbydrazone, 
96,  586.  {Curtius,  Harding). 

BENzoNiTRiLE.Comb.  mol.avec  les  sels 
tricbloropyridinecbromiques ,  96 , 
139  {Pfeiffer).  —  Prép.  et  propr. 
de  Tbexacblorure,  96,  144.  —  Act. 
de  NaOH  alcool,  et  de  la  quinoléine, 
96,  207  {Matthcws).  —  Electrol. 
des  sol.  de  AzO'Ag,  96,  523  {Kah- 
lenberg).  —  Form.  dans  Tact,  du 
chlorure  de  benzoyle  sur  Tacétamide 
sodée,  96,  573  (Titbcrlev).  —  Const. 
diélectr.,96,  600  {Schlundt).  — 
Cbal.  latente  de  vapor.,  96,  604 
{Kablenbcrg).  —  Odeur,  96,  770 
{Bupe,  Majewski), 

BsNzopHÉNONE.Cond.  des  dér.  p-alcoyl- 
aminés  avec  les  aminés  second,  et 
tert.  arom.,  9S,  605  {Lemouit).  — 
Prép.  et  propr.  de  la  diéthylsulfone 


1278 


TABLE  DES   MATIÈRES. 


et  du  diélhylmercaptal,  26,  73 
[Posoor),  —  Act.  de  la  lum.  sur 
les  sol.  alcool.,  form.  de  pinacone, 
se,  206,  1025  (Ciamioian,  SUber). 

—  Comb.  mol.  avec  AlBr',  S6,  360 
(Kohicr),  —  Transf.  de  roiime 
en  benzhydryiamine,  SU,  r)56  {Kodo- 
vahf).  —  Cond.  de  l'oxiine  avec 
CH*  et  AlCl*.  S«,  703  {Gnebo), 

—  [MélbylaminO'A']  (Di-).  Form. 
à  part,  de  l'ac.  diméthylamino- 
benzoylbenzoïque,  S6,  170  {H aller ^ 
Guyot). 

-^MéibyldiaminoA-K'')  {Tetra-).  Cond. 
avec  Ta-dinaphtylbenzidine,  S6, 
297  (JVerx,  Strasner).  —  Form.  à 
part,  do  la  benzène-azo-p-tolylleu- 
cauramine,  S6,  498  [Moeblau  ^ 
HeiDzc).  —  Form.  à  part,  de  la 
bonzèoe  -  azo  -  ^  -  naphthylleucaura- 
mine,  S6, 1168  {Moohiau,  Graclcri), 

BEmopnKfiOSE'SVLVosK(THramétbyl- 
diamîDo  ).  Form.  à  part  de  la  nitro- 
sodimetbylanilineet.de  la  tétramé- 
thyldiaminodiphéoylméthaoesuirone, 
se,  91  (Sacbs). 

Benzophénonb-sulfoniquk  •  S  (Ac.) . 
Prép.  par  cond.  de  C*H*avec  Tanh. 
o-8ulfobenzoïquc  et  AlCl*.  Propr., 
sels.  Prép.  des  homol.  mélhyll-4, 
diméthylé-2-4,  triméthyIé-2-3-4,  et 
2-4-6  à  part,  des  loiuAnc,  xylène, 
mésitylène  et  pseudocumène.  Propr., 
sels,  se,  174,  175  {Kraonich). 

Benzopinacone.  Form.  par  act.  de 
la  lum.  sur  les  sol.  alcool,  de  ben- 
zophénone,  Se,  200  [Ciamieian, 
Silbor), 

Benzopurpurine  1  B.  Sel  de  Na 
hydraté,  S5,  867  (Sislcy). 

Benzoxazol.  Voy.  Oxazol  (Bbnz-). 

Benzotlacétique  (Ether).  Cond.  avec 
la  dichloro-2-3.a-nai>htoquinon«',  Se, 
102  (Michel),  —  Cond.  de  Tôther 
méthyl.  avec  la  dicbloro-2-3-p- 
naphtoquinone,  Se,  105   (Hiraeb). 

—  Cond.  avec  la  y-bromindone,  Se, 
108  {Scblofsborg).  —  Cond.  avec 
la  résorcine,  Se,  211  (Pochmann, 
Hanke).  —  Form.  par  déc.  de  Téthcr 
benzy  1  idèno-bi8*benzoylacét  iq  ué ,  se, 
213  [Vorlaender).  —  Théorie  de 
la  form.  par  cond.  des  éthers  ben- 
zoîque  et  acétique,  Se,  677  (/?c/br- 
matsky).  —  Cond.  avec  le  diazo- 
benzène  et  ses  dér.  o-,  m-  et  p- 
nitrés,  Se,  993  (Bamborger, 
Schmidt) . 

—  (Benztlidbne-)     (Ether).    Form. 

Ear  déc.  de  Téthcr  benzylidène-bis- 
enzoylacétique,  Se,  212  (VorlacD- 
dor). 

—  (Bbnzylidkne-bis-)  (Ether).  Act.  de 
Téthylate  de  Na,  Se,  212  (  Vorlacn- 
der). 


BENsoYLACéroNB.  Vuv.  AcirropfliaMK 

(ACKTYL-). 
BbNZOTLAMI.no- ACKTIQUC      <Ac.)     \SfB 

Hippurique).  Synlb.  dans  Vorfm 
du  chien  A  part,  de  l'ac.  braaai^ 
et  du  glycocôUe,  SIS,  7ll3  iAÊteim^. 
/?i7)fiii<).  — Neutral.  en  pr^.  de*T 
indic.  et  do  phosphates.  SS«  9?> 
(BortbeloC).  —  InH.  »up  la  «ohifcîl. 
des  osazonos,  Se,  90  [Neubrrg^  — 
Dos.  dans  Turine,  S#,  912    Oatf* 

—  Act.  de  Tenzyma  du  foie.  St. 
318  iJakoby).  —  Acl.  de  KMnO* 
se,  fel,  1129  {Jollc»\ .  —  Tril^olu» . 
se,  468  (TschugacfT),  —  Form.  M 
réiher  éthyl.  dan^  Tact,  do  l'eliet 
bromaoét.  sur  la  benzamidn  ead*e 
se,  573  [Tiihorloy).  —  (-Tial.  * 
neutra).  par  KOH  el  AzH*  ak«oL. 
se,  874  [Tanatar,  Klimfoko,  - 
Act.  de  div.  réacl.,  S«,  ^&è  SeJu^r- 
niog). 

Benzovlabpartiquk  (Ac.k  Oxyd.  }m 
KMnO*,  se,  1129  (JolJos). 

Bbnzotlbenzoïque  ^.\c.).  Tauloai.  eu 
chlorure.  Prép.,  propr.,  eibcf» 
méthyl.,  anh.  ;  act.  de  l'isocytiiai' 
de  phényle,  SS.  49.  —  AcL  ik 
CH'ONa  sur  Tanh.  mixt«  acHHfOr. 
S5,  55  [Ha lier,  Guyot  . 

—  (Cbhr(hS-5-S')  (7>i-)  (Ae. -Pr»p 
au  moyen  do  Tanh.  trichlorophtj- 
lique.  Propr.,  SS,  1105  iOracbr 
Rostowzcw), 

BenzoylbenzoÏqub  (  Beozyhtbri- 
amino-4')  (Ac).  Prép.  par  cond.  d' 
réthylbenzylaniline  avec  Panh  pht>~ 
lique.  Propr.,  éther  mt^thyL,  S5. 
173  {H aller,  Guyot) . 

Benzoylbenzoïque    (EthvUmim*^ 
(Ac).    Réduct-,   S5,    tos   {Hêlhf^ 
Guyot).       » 

—  —    {/)/-)     (Ac).    Prép..    prupr.; 
comb.  mol.    avec  les  aie.    méliiyl 
et  éthyl.;  sels,  éther  mélbyl..  tS. 
172.  —  Béd.,  SS,  202.  —  lier.   »- 
hydroxylé,  SS,  204  \H aller,  Ga\**t 

—  Prép.  du  dér.  téirachlorè-3-4-ô^ 

f»ar  cond.  de  la  diéthylaniltne  a^^ 
'anh.  tétrachlorophtalique.  Pioor., 
éther,  anh.  mixte  acétique,  SS. 
601.  —  Prép.  du  dér.  /n-bydroxjM 
au  moyen  de  Tanh.  têtracblorO' 
phtaliquo  et  du  m-diéthylamiiioph^ 
nol.  Propr.;  cond.  avec  )«  m-àimt' 
thylaminopbénol,  SS,  747  [Huliff- 
IJmbgrovc), 

—  [Méthylamino^)  (O/-)  •  A4».»  Prép 
par  cond.  de  Tanh.  phtaliqae  a^w 
la  diméthylaniline.  Propr.,  comb. 
mol.  avec  les  alcools,  «rU,  ^tbff 
méthyl.,  act.  de  la  phéayihydrt- 
zine,  SS,  168.  ~  Ael.  des  rédact. 
SS,  fiOd,  201.  —  Dér.  JD-bydroxylt. 
SS,  203.  ~  TraoaT.    en    diméftyl- 


TABLE  DES  MATIERES. 


1279 


amino-anlhraquinoDo,  !K,  208.  — 
Cond.  avec  la  diméthylaniline,  SS, 
dl6.  —  Nilrat.;  dér.  m-nitré,  élher 
mélbyl.  Cond.  avec  la  diméihyl- 
ct  la  œ-acélamiDodiméthylaniliDe, 
«S^  611,  515  [llaller,  Guvot).  — 
Prép.  et  propr.  du  dcr.  Irichforé-S-G  ; 
éthers,  amiao,  chlorure,  hydrazide, 
anb.»  anb.  mixlo  acélique,  IBS.  nOO 
{SéreriD).  —  Prép.  du  dér.  télra- 
chloré  H-4'bJ\  par  cond.  de  la  dimé- 
thylaniline  avec  Tinb.  tétrachloro- 
phtalique.  Propr.,  élbers.  anh.  mixte 
acétique,  SS,  599.  ~  Dér.  nilrosé, 
nitré,  !tS,  745  [HaHcr,  Umbgrove), 

B«N*OYL-Y-BUTYRIQUB       (p-PHKNYL-) 

(Ac.)>  Synth,  par  cond.  de   Tacéto- 

Çhénone  avec   Téther    cinnamique. 
ropr.,  oxime,  secnicarba/one,  S6, 
538  (Stobbe). 
Bbnzotlcaprotlmkthane.  Voy,  Acé- 

TOPHKNONB  (CaPROTL-). 

Bbnzotlgarbinol  (A/iiiiio-4-).  Prép. 

à   part,    de  la   p-aroino-a-chloracè- 

tophénone.    Propr.,   dér.    acétylés, 

benzoyié,  sels,  hydrazone,  S6,   632 

KuDckelJ), 

Bekzotlctanacétique  (Ether).   Prép. 

et  propr.  des  dér.  o-,  /n-etp-nttrés, 

%mf  (595  {AfavroJtinDis). 

Benzoyldithiogarbamique  (Ac).  Prép. 

des  éthers  roéthyl.,  élhyl.  et  benzyl. 

à  part,  de  Tac.  dithiobenzoîque  et 

des  isosulfocyan.   Propr.,  dér.  du 

sulfocyanacélyluréthane,    SU,    679, 

680  {Wbeeier,  Aferrian).  ~  Ethers 

méthyl..   étbyl.,    propyl.,    benzyl., 

iso-amyl.,    p-nilro-  et  ^bromoben- 

zyl.,  m-xylvl.,  et   mésitylique,  S6, 

1097,  1098  [Whcehr,  Johnson). 

Bknzoyle     (Chlorure).    Act.    sur    le 

trioxyméthylène,  SS,  975  {Dcscudc), 

—  Act.   sur  Toenanthylidène   et  le 

phénylacétylène    sodés,     to,     906 

[Moureu^  Delange).  —  Act.  de  H'0% 

du  peroxyde  de  benzoyie,  26,  97 

{Baoyer^  Villiger).  —  Comb.   mol. 

avec  AlBr*,   ««,  860   [Kohlcr),  — 

Act.  sur  la  bromo-2-butylamine  sec., 

S6,  385  {Strauss).  —  Act.   sur   le 

sel  d'Ag  de  Téther  phényliminothio- 

carboDÎquc,    S6,     392     {Wbeohr, 

Auatin),  —  Comb.  avec   la   cyan- 

aniline,  26,419  {Meves).  —  Act.  sur 

Tacétanide  et  la  beozamide  sodées, 

«6,  573,  574    (Tiiherlev).  —   Act. 

sur  l'iodozincate  d*éthylé,  26,  1U68 

(Micbael),   —  Act.  sur  Téther   en 

prés,  de  FeCP,«6, 1068  (Wedekiad, 

Mêcuaaermann),    —    Cond.     avec 

ranihracéne,  26,  1088   (Lippmann, 

Pollak).  —  Act.   sur    le    camphre 

«odé,  26,  1117  (Forster), 

^  (Cyanure).  Form.  de  l'oxime  i  part. 

dup-diélhylaminophényl-pi-cyanazo- 


méthine-pbényle,   26,   90   {Sachs), 

—  Cond.  avec  la  dichloro-2-3.ac- 
naphtoquinone,    26,  102  (Michel). 

—  Form.  à  part,  de  réthyIamino-|&- 
diphényl-Y*cyanazométhine.  Hydra- 
zone, 26,  484,  485    {Sachs,  Bry). 

(Anilo) .  Voy.  Phéntl-y-cyanazo- 

MÉTNINE  (Dl-). 

—  (Peroxyde).  Prép.  par  act.  de  H"0" 
sur  le  chlorure  de  benzoyle.  Propr., 
sels,  act.  sur  l'aniline,  le  chlorure 
de  benzoyle,  l'anh.  acétique,  Tindigo, 
26,  97,  98  {Baeyer,  ViïUger).  — 
Constit.,  26,  898  (  VorlaendeA, 

Benzoyle  (TV/^j^ -2-) (Chlorure).  Prép., 
propr.,  act.  sur  l'éther  cyanacét. 
sodé,  25,  695  {Mavrcjannis). 

—  {NHroS')  (Chlorure).  Act.  sur 
rélher  cyanacét.  sodé,  26,  695 
{Mavrojannis). 

—  {Nitro-4-)  (Chlorure).  Act.  sur 
Péther  cyanacét.  sodé,  2S,  695 
[Mavrojanais).  —  Act.  sur  Télher 
indine^xali(|ue,  26,   100   {Tbielo), 

—  Act.  sur  la  pyridine,  26,  969 
(  Wcdekind). 

Benzoyle-acétyle  (Peroxyde).  Prép., 
propr.,  26,  98   {Bacyor,  Villiger). 

Benzoylène-benzène  (Tri-).  Form.  à 
part,  de  la  dibromindone,  26,  106 
{Langer,  Wiedermann).  —  Constit., 
26,  209  {Afanthoy). 

Benzoyléthane  (Di-).  Form.  à  part, 
du  dibenzoyléthylène.  Dér.  dibromé, 
anilidé,  26,  476  {Paal,  Schulze). 

BENZOYL-a-ÉTHYLCÉTONE.       Form.      dU 

dér.  diéthoxylé-2-4  par  cond.  de  la 
propionylrésorcine  avec  l'éther  acét., 
ou  par  méthyl.  de  la  diélhoxy-acé- 
tylacétophénone.  Propr.,  26,  1113 
{Kostanocki,  Lloyd). 

Bei^oyléthylène  (Di-).  Prép.  des 
isom.  cis  et  trans  au  moyen  de  l'ac. 
dibenzoyimalique.  Propr.,  act.  de 
Taniline,  de  la  phényihydraxine,  26, 
476  {Paal,  Schulie). 

Benzoylformiquk  (Ac.)  Form.  de  la 
phényliroide  à  part,  du  diphényl-v- 
cyanazométhine,    26,  487   {Sachsl. 

—  lAmino-H-)  (Ether).  Synth,  par  cond. 
des  éthers  anthranilique  et  formique. 
Propr.,  26,  1155  {Erdmann). 

Benzoylformique   (Aid.).  Modir.  sté- 

réochim.  de  Thydrazone  et  des  dér. 

o-,  m-    et  /i-nitrés,    26,  993,  994 

{Bamborger,  Schmidt). 
Benzoylfumarique  (Di-)  (Ac).  Prép., 

propr.,  sol»,  éthers,  26,  477  {Paal, 

Scbulio) . 
Benzoylhydrazine  (Di-sym.).    Form. 

par  oxyd.  de  la  [i-benzylhydroxy- 

lamine,     26,     417     {Bamberger, 

Szolayski).  —  Prép.,   propr.,   26, 

772  {StoUé). 
Bbmzoyliminodithiogarbonique  (Ac). 

Act.  de  AzH'  sur  Téther  dimétbyl.. 


1280 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


««,  679  {Wheehr,  Morriam).  — 
Propr.  des  éthers  benzyl-,  p-nilro- 
benzyl-,  m-xylyl.  el  méisilyl.,  S6, 
1097  (WAoe/er,  Johnson). 

Bbnzoylmalkique  (Di-)  (Ac).  Propr. 
de  rélherélhyl.  ;  cond.  avec  i*bydra- 
zine  et  la  méthylphénylh^drazioe, 
«6,  476,  477  (Paa7,  Schulzo). 

Benzoylmalique  (Di-)  (Ac).  Dec. 
par  la  chaleur,  IKS,  475.  —  Form. 
a  part,  de  Tac.  dibenzoylfumarique, 
«6,  477  {Paal,  SchuUe). 

Benzotlmethane.  Transp.  mol.  du 
dér.  benzoylé  à  ro.vygène,  ^H,  287 
[Wisliccnus,  Korber). 

—  (Di-).  Voy.   Acétophénone    (Ben- 

Z0TL-). 

—  (MÉTHYL-DI-).  Prép.  au  moyen  du 
diphényl-l-3-mélhyl-2-propylglycol-l- 
8,  «6,  1167  {Abell). 

BaNZOYLOENANTHYLIDÈNE.  Voy,  PhÉ- 
NYLCKTONE   (OeNANTHYLIDÉNYL-). 

Benzoylpropane  (Di-a-y-).    Réduct., 

sa,  1118  {Japp,  Michio). 
(Phényl-2diméthyl-1-8-).  Prép. 

f>ar  cond.  de  l'ald.  benzoïque  avec 
a  propiophénone.  Propr.,  isom., 
ad.  de  AzH*OH,  «6,  1167  [AbelI). 

Benzoylpropionique  (Ac).  Form.  à 
pari,  du  Irichlorométhylstyrylcar- 
Dinol,  «6,  38  (Drboglaf). 

Benzoylpyrotartrique  (Dioxy'2-4') 
(Ac).  Prép.  des  dér.  mono-  et  di- 
éthoxylés  par  cond.  de  la  résacéto- 
phénone  ou  de  la  quinacétopbénone 
avec  Télher  oxalique.  Propr.,  élher, 
S6 ,  1111  [Kostanccki,  Paul, 
Tambor). 

Benzoylsuccinique  (Ac).  Const.  do 
dissoc,  «6,  199  {Mellor). 

—  (Di-)  (Elhcry.  Forra.  par  réd.  de 
Téther  dibenzoylmaléique,  S6,  477 
{Paal,  Schuizo}. 

Benzoyltartrique  (Di-)   (Ac).  Pi'ép. 

et    propr.    des    éthers    diéthyl.    et 

éthyl-oclyl.,  «6.  1069  [Mac  Crae). 
Benzoylthioglycolique  (Ac).  Form., 

à    part,    de     l'ac     thiobenzoïque. 

Ether  élhyl.,  ^H,   1097   (Wheeler, 

Johnson). 
Bbnzoylthiosemicarbazide  (Méthyl- 

4-).  Prép.,  propr.,  ««,784  [Young, 

Oatcs) . 
Benzuréido-sulfomque  (Ac).  Form. 

dans  Toci.  du  chlorure  benzène-sul- 

fonique    sur    Tarée.    Pi*opr.,    sels, 

dér.  p-nitré,  S6,  389,  890  [Holmes). 

BeNZYLACKTH^UE       (Dl-p-CARBOXY-DI-) 

(Ac).  Form.  à  part,  du  dinitrile 
corresp.,  propr.,  sels,  S«,  113 
{Moses). 
Benzylacktylacétique  (Di-)  (Elher). 
Prép.  du  dér.  dicyané-4.4-'  au  moyen 
du  chlorure  do  p-cyanobenzyle. 
Propr.,««,  112  (Mosos). 


Benzylamine.  Prép.  au  iDoyen  ia 
chlorure  de  beozyle,  SS,  I0ft4 
(Dhomméo). —  Tens.  de  ^p.  eut 
dissol.,  S6,5  [KonovMlof).  —  C,aÊL 
avec  riminothiodiphényliiniae>  M, 
54  (Schaposchnikof).  —  Ad.  «tr 
l'éther  chlorindone-maloiiiqae,  él. 
106  [Langer t  Wicdermaan  . —  xa 
sur  la  Y' bi*o™indoDe  et  la  difara- 
mindone,   S«,    107    {SchJoashery 

—  Act.  du  dér.  benzoylé  az-nitraet 
sur  ranilîne,  la  p-loluidine  el  li 
phénylhydrazine,  1KII«48d  {ApiUut 

—  Comb.  avec  les  i6osuirocyanaU«<le 
^-chlorallyle  et  de  ^-y^ibroou- 
^hloropropyle,  S«,    498   {Ditoa 

—  Oxyd.  par  le  réact.  de  Caro,  tê, 
9J1  [Bamberger,  Scùcuu).  —  Act. 
sur  le  chlorure-élh«>r  pbénylcartM* 
zino-carboniqne,  <€,  1000  \Buttk, 
Heinrichs).  —  Act.  sur  \9S  éther» 
sulfocyanocarboniques,  ^6,  11S7 
[Doran).  —  Form.  par  d«c.  de  U 
benzylazide,  S#,  1160  iCo/'fiii 
Darapsky) . 

—  [Cyano-S-).  Prép  au  moyen  de  U 
in-cyanobenzylphtalimide.  Pr^pr., 
sels,  ««,  1160  iEhrlicb). 

Benzylamine  (Di).  Form.  à  part  d« 
chlorure  de  benzyle  et  AzH',  tS, 
1064  (Dhommée).  —  Form.  par 
réd.  do  la  benzylidène-azine^  '^Çf  - 
sels,  nitrosamine,  oxydât.,  <•.  3M 
(Curtius);  «6,773  {CurUui,  Frûa- 
zen). 

(Cvano'3^')    (D/j.   Prép.  w 

moyen  du  chlorure  de  p-cyaoobêo- 
zyle.  Propr.,  sels,  «6,  1 160  Ehr- 
lich) . 

(Cyano'4'4'-)    {Di).    Prép.   M 

moyen  du  chlorure  de  nt-cyano- 
benzyle.  Propr.,  sels.,  M,  115 
(Afosos) . 

Benzylamine  (Ethylidbne).  Propr.  àt 
riodométhylate,  «6,  765  {HanU^h. 
Schwab). 

Benzylamine  (Méthyl-2-4-)  (Di  ; .  Pr^p- 
par  réd.  de  la  dimcthylbenzylid^iK- 
azine.  Propr.,  sels,  M,  585  CtÊr- 
tiuSf  Uaager), 

Benzylamine  (Métbyl*2-4-dm  Bis- 
DI-).  Prép.  par  réd.  de  la  dimcttijl- 
2-4-benzylidène-azinc.  Propr.»  Mis. 
«6,  580  [CurUuSy  Uaagùr\. 

Benzylamine  (Tri-).  Form.  a  part, 
du  chlorure  de  benzyle,  «S,  1061 
{Dhommée).  —  Form.  da  dér.  Uv 
p<cyané  à  part,  du  chlorure  de  p> 
cyanobenzyle,  «6,  113  {Moses.  — 
Prép.  et  propr.  du  dér.  tri-io-cyao^, 
M,  1161  [EhrUch). 

BENZYLAMINB-m-TRICARBOKflOVK     (TV* 

(Ac).  Prép.  par  réd.  de  la  tricyaoo- 
benzylamine.  Propr.,  «•,  Itdl 
{fihriich). 


TABLE  DE8  MATIÈRES. 


1281 


Bkmstlaminopropioniqub  (Acéta]). 
Porm.  à  part  de  la  comb.  bcnzyli- 
d6D.  de  racolai  ^aminopropionique. 
Propr.,  !M,  976  (VVoli/). 

Bbmztlazidb.  Prép.  à  part,  de  la 
nitroBobenzylhjrdrazine  ou  de  l'io- 
dure  de  benzyleet  Az'Ag,  S6, 1165, 
iHi6  [Curtius,  Darapsky). 

Bbnzylbarbiturique  (Ac).  Prép.  par 
réd.  de  Tac.  benzylidèno-barbilu- 
rîque.  Propr.,  S6,  921  (Conrad^ 
Hcinbach) . 

BCNZTLBBNZALDOXIME.  VOV.  BeNZOÏQUB 

(Aid.). 
BbnztlbenzoÏqub.    Vbr.    Phénylmé- 

THANE-O-CABDONIQUE    (Dl-). 

Bknzylcahbamique  {Cyano-).  Voy. 
pH  KNYLACÉTiQUE  (  Carbétboxy" 
am/ao'), 
Bknzylcktone  (Di-).  Réd.  par  P  et 
HI.  Transf.  en  dér.  pbo8pboré,S6, 
701  {}ficbacNs,  Flemming),  — 
Konn.  dans  Tact,  de  la  pyridine 
sar  le  chlorure  de  pbényfacélyle. 
Oxime,  seroicarbazone,  xH,  969 
(^Vedekin(I). 

Bknzylcétone  (MÉTHYL-).  Fomi.  par 
oxyd.  de  risopropénylbenzène,  is, 
«76  [Tiffencau). 

iMctboxy-h') .  Form.  par  oxyd. 

du  p-isopropènylaniaol.  Propr.,  oxi- 
me, ire,  27f»  (Bébal,  Tiffeneëu), 

(Oxj'-2-).   Form.  par  oxyd.  de 

ro-isopropénylphénol.   Propr.,  SS, 
276  (Bébal,  SommcJefj. 

BiCNZYLCYANACÉTiQUE  (Dl-)  (Ether). 
Prép.  du  dér.  dicyan6-4-4'  au 
moyen  du  chlorure  de  xHcyaooben- 
zyle.  Propr.,  S6,  113  (A/osca). 

Dbnzyle  (Azotile).  Prép.,  propr.,  %Q, 
857,  358  {Baaycr,  VtUiger). 

—  (Chlorure).  Act.  sur  le  tri-iodo-2.4.6- 
phénol  potassé,  )^,  821  {JBreDans). 

—  Act.  de  AzH*  dans  diT.  condi- 
tions, 5B5, 1064  (Dbommée). —  Comb. 
avec  la  ^-naphtylamine,  S0,  46 
{Morgan) .  —  Act.  sur  le  tolyldicé- 
tohydrindèno  sodé,  «•,  210  {Gold- 
berg) .  —  Comb.  avec  l'hydrinda- 
mine,  «6,  499  {Kipping,  Hall),  — 
Act.  sur  la  dioxime  de  Tacétyle- 
propîonyle,  «6,  537  (Ponzio).  — 
Réd.  par  Na  en  sol.  amyl.,  S6,  621 
iLowenberz).  —  Act.  sur  la  pyri- 
dine, !M,  639, 721  (  Tcbitcbibabine) . 

—  Act.  de  Na  en  prés,  d'acétoni- 
trUe,  se,  1068  iMtcbael).  —  Act. 
sur  l'ao.  méthylaniline-sulfonique-3, 
M,  1145  iGnebtn,  Seheulz). 

"^  (Cyanure) .  Cond.  avec  la  p-nitro- 
•odiétbylaniline,  «6,  90  {Sachs).  — 
Cond.  avec  le  pipéronal,  S6,  296 
IWaUbert  WûtzJich\ .  —  Cond.  avec 
l'hélicine,  5^6.  479  (E.  Fischer),— 
Cond.aveclesnitrosoélbyl-  etnitroso- 

80G.  CUIM.,  3*  SBR.,  T.  XXV-XXVI, 


métbylanilines,  ••,484  {Saebs,Bry). 
— Cond.  avec  le  nitrosobenzène  et  les 
o-  et  p-nitrosotoluènes,  S6,  487 
ISacbs).  —  Const.  diélectr.,  !M, 
àOO  (SebluDdt).  ~>  Cond.  du  dér. 
Bodé  avec  CS*  et  Br,  ••,  800  (Wen- 
lel), 

—  (lodure).  Act.  sur  la  pyridine,  «I, 
'      639,  721  {Tcbitcbibabine).  —  Act. 

sur  AgAr,  se,  1166  (Curtiua,  Da- 
rapsky) . 

—  (Isosulfocyanale) .  Comb.  avec  l'^c. 
thiobenzoïque.  Form.  du  benzoyl- 
dithlocarbamato.  Propr.,  Se,  680 
(  Wbeeler^  Mcrriam) . 
—  (Sulfate  acide).  Prép.,  propr  , 
sels,  SS,  49  {Vcrloy). 

Benzylb  (Acéiamino-)  (Chlorure). 
Form.  des  isom.  o-,  in- et  p-  dans  Tact, 
de  COCl'  sur  racétamino-benzvlpi- 
péridine.  Propr.,  Se,  7  {Kùbn). 

—  {CblorO'%-)  (Chlorure) .  Prép.  nar 
chlorar.  de  To-chloro- toluène.  M, 
624  {Mebner). 

(Cyanure).  Prép.,  propr.,  act. 

de  ranlline,  Se,  624  [Mebner] . 


—  (C/»7oro-4-)  (Chlorure).  Acl.  de 
CAzK,  se,  295  {Walthcr,  Weli- 
lieb) . 

(Cyanure).  Prép.,  dér,  nitrosé; 

cond.  avec  les  ald.  benzoïque,  ani- 
sique,  pyromucique,  pipéronylique, 
o-,  m-  et  p*nitrobenzoïques,  cumi- 
nique,  bromanisique,  Se,  295  [Wal- 
tber,  WeUUeb). 

—  (Cv«no-3-)  (Chlorure).  Act.  de 
AzlP,  de  la  di-iu-cyaaodibenzyl- 
amine.  Nitrat.,  te,  1160. 1161  [Ebr- 
lieb) . 

(Sulfocyanate) .    Prép,,  propr., 

«e,  1161  (ErJicb). 

(Sulfure).  Prép.,  propr.,  disul- 

fure,  se,  1161  {Ebriicb). 

■—  {CvanoA)  (Chlorure).  Act.  de  KSH, 
de  KSCAz-.Forra.  et  propr.  des  sul- 
fure et  sulfocyanate;  act.  de  AzH'. 
Cond.  avec  les  éthers  cyanacétique, 
acétylcyanacétique,  malonique,  C*H', 
le  toluène  et  AlCP,  Se,  112,  113 
{Afoacs) . 

—  (  C/azio-3-ûi<ro-4- )  (Chlorure). 
Prép.,  propr.,  réduct.,  Se,1161  {Ehr- 
lieb). 

—  (7V//ro-2-)  (Chlorure).  Act.  sur 
risodihydro-indol,  te,  218  [Fraen- 
kel).  —  Act.  sur  Téther  phényldi- 
thiocarbaziniqne,  te,  432  {Buschy 
Linaenbrinck) . 

—  {Nitro-k-)  (Chlorure).  Appl.  à  la 
prép.  de  mat.  color.  dér.  du  triphé- 
nylméthane,  tS,  214  {Grimaux^ 
Lefèvre). — Act.  sur  Tacétoxime  et  la 
benzaldoxime,  te,  51  iSchrœtor, 
Poschkcs) .  —  Acl.  sur  risodihydro- 
indol,  te,  418  (Fracu^e/»  .  —  CryoRC 


1901. 


81 


1282 


TABLE  D£S  MATIERES. 


dans  ]*ac.  formîque,  !M,  529  {Bniai^ 
Berii). 

(Cyanure) .  Gond,  avec  la  p-ni- 

trosodiéthylaniline,  SU,  90  [Sacbs). 

—  Cond.  avec  l'ald.  pipéronylique, 
««,  296  (Walthor,  WeiiJich).  ^ 
Cond.  avec  les  nitroso-élhyl-  et 
nilroso-méthyl-anilines,  ItQ,  484 
[Sacbs,  Bry). 

Benzylb  (Di-).  Vov.  Phëntléthanb 
(Di-Sym.) 

Benztle (p- Mbthyl-i  (Chlorui'c) . Form. 
à  part,  de  la  p-méthylbenzylhydra- 
zine.  Propr.,  act.  sur  la  phtalimide 
potassée,  S6,  587  (Curiius,  Sprea- 
gcr), 

Bbnzylb  -  m  •  CARBONIQUE  (  Sulfure  ). 
Prép.  au  moyen  du  sulfocyan.  de 
/D-cyanobenzyle.  Propr.,  disulfure, 
«•,  1101  iEbrlicb), 

Bbnztle*p-cabbonique  (Sulfure). 
Prép.,  propr.,  <•,  112  (A/oses). 

—  (Imino-di*)  (Ac).  Form.  à  part,  de 
la  di-p-cyanodibonzylamine.  Propr., 
sels,  SU,  113  (Moses), 

Benztle-éthtle  (Oxyde) .  Vit.  de  form. 
dans  Tact,  de  Talc,  benzyl.  sur 
réther  benzène-sulfonique,  26,  859 
[Zagrebin] . 

Bknzylpormamidinb  (Puényl-).  Prép. 
du  dér.  o-chloré  au  moyen  du  cya- 
nure d'o-cblorobenzyle,  propr.,  M, 
624  [Mehner). 

Benzylhydbazine.  Prép.  par  réd.  de 
la  benzylidène-azine.  Pt>opr.,  sels, 
dér.  nitrosé,  benzoyié;  comb.  avec 
les  ald.  benzoïque  et  salicylique.  Tac. 
pyruvique,  M,  588,  584  (Curtius)  ; 
tS6,  11*56  [Curtius,  Darapsky). 

—  (Cbloro-I").  Prép.  à  part,  de  la 
di-o-chlorodibenzylhydrazine  sym., 
propr.,  sels,  dér.  nitrosé;  comb. 
avec  les  ald.  benzoïque,  o-chloro- 
benzoïque,  <•,  774  [Curtius,  Pauli) . 

Benzylhydrazine  (Di-x.a-).  Prép.  par 
réd.  de  la  nitrosodibenzylamino. 
Propr.,  sels,  comb.  benzylidén., 
9^j  773  [Curtius,  Fraozen) .—  Cond . 
avec  le  chlorure-élher  phénylcarba- 
zinocarbonique,  ft9,  1002   [Buscb). 

Benzylhydrazine  (Di-a.p-).  Prép.  par 
réd.  de  la  benzylidène-azine.  Propr., 
dér.  acélylé,  benzoyié,  «6,  583  [Cur- 
tius). 

—  Prép.  et  propr.  du  dér.  di-o- 
chloré;  sels,  dér.  acétylé,  benzoyié, 
nitrosé,  «6,  774    [Curtius,  Pauli). 

Benzylhydrazine  {Méthyl-4').  Prép. 
par  réd.  de  la  p-mélhylbenzylidène- 
azine.  Propr.,  sels,  comb.  avec 
raid,  p-loluique,  «6,  585  [Curtius, 
Pfropfe}.  —  Propi'.,  sels,  comb.  avec 
les  ald.  o-  et  p-oxybenzoïques,  le 
chloral.  Tac.  pyruvique,  l'étner  acé- 
tylacélique.  Dér.  dibcnzoylé,  S6, 
586  [Curtius,  Sprcnger\. 


Benzylhtdraunb  (Msthtl-S.4-)  \lH-f. 
Prép.,  propr.,  tels,  !M,  585  <C«r 
li'us,  Haagor), 

BeNZTLHTDRAZINB      (MÉTBTl.- 2.4.54 

(Tri-).  Prép.,  propr.,  stl»,  conb. 
avec  CAzOK,  risosulfècyao.  de  pkè- 
nyle,  Tald.  benzoïque»  Tac.  pyro- 
vique,  S6,  586  {Curtiog,  Hardiagi. 

BeNSYLHTDRAZINB  (MÉTHT1.-4-D1H      Dh}. 

Prép.,    propr.,    sels,    dér.    aoélyi», 

nitrosé;  comb.  avec  l'ald.  p.-4oloi* 

que,  S6,  584  {Curtius,  Pfropft. 
Bbnzylhtdrazinb     (  Mbthtl-  2.  4-di-) 

(Bis-Dt-).   Prép.    propr.,    aals,  d*r. 

nitrosé,  SU,  bSd  {Car tins,  HaagerS. 
Benzylhydrazine    (MÉTHrL-2.4.5-oH 

(Bis-TRF).  Prép.,  propr.,   seU,  dér. 

acétylé,   benzoyié,    SU,    586    (Cur- 

Uua,  Harding). 
Benzylbydrazo*tétrazone(Di-;  .Propr. 

de  la  comb.  benzylidén.  ;   dér.  bis- 

méthylé4,  bis-dimélhylé-2.4,  «•,  583, 

584, 585  (Curtius,  Pfropfe,  Haager. 
s-Benzylhydroxylaminb.  Gond,  tvee 

le  formiate  d'éthyle  ;  cood.  des  dér. 

p-bromé  etp>chloré,  IM,  51  iSchr<f 

ter,  Pescbicn), 

p-BSNZYLHYDROXYLAMINE.     Act.    de    0 

et  H'O,  ZB,  416  (Batnberger,  Smo- 

JayBki).  —  Form.  par  oxyd.  de  la 

benzylamine,  ZB,  yQi  {Batnbtrgrr, 

Scbeutz) . 
Benzylidéne   (Cyaiio-4-)     (Chlorure*. 

Cond.  avec  CM!»  et  AlCP,  SU,  113 

[Afoses] . 
Benzyliubnb-acbtone.     Comb.    avec 

réthylmercaptaj).  Trimercaptal,  Uv 

suifone,  S6,  620  (Posoer). 
—  (Di-L  Comb.  avec  réthylmercaptan. 

Disulfone,  dér.  brome,  %S,  t>20  iPoP- 

ner). 

BeNZYLIDBNR  -  ACÉTYLACKTO  -  AMUHO  - 

CROTONiQUB  (Ether).  Form.  dan» 
Tact,  de  AzH'  sur  Téther  beniyli- 
déne-bis-acétylacétique.  Propr., 
modif.  stéréoohim.,  %%  215  i/?aM;. 

Benzylidène-aniunb.  Comb.  avec 
Tac.  thio-a  ce  tique,  SU,  539  [Eiba&r'i, 
—  Modif.  isom.  ;  prép.,  propr.  et 
sels  des  dér.  broméA',  chloré-4. 
dichloré8-4.4',  2.4',chloro-nitré»4'J. 
et4.'4,  métboxylé-4',  oxy-2-brom/e-4', 
diméthoxylé4.4',  hydroxylé-4,  oxy- 
2-bromé  -  2^,  éthoxylé  -  2*,  oxy  •  2- 
éthoxylé-2',  nitré-4'.  lodométhyUte 
eliodéthylate.lHI,  76à,763(//aiiijrs<-ii, 
Scbwab).  —  Cond.  avec  1  ald.  stlky- 
lique  et  CAzK.  Act.  de  (^AxK  tor 
ledér.hydroxylé-2,S6,765  Sk-bvnbi. 

Benzylidene-anili.nb  (Bis*|.  Prép.  do 
dér.  dibydrox^lé-2.2  à  part,  de  la 
salicylidéne^mline.  Propr.,  tM,  785 
{S«:bwab). 

BBN2YLI0ÈNB-ANU.INB    (MiTRYL-2.4^ 

(Tni-).  prép.,  propr.,  dér.  p-chlor«> 
S«,  76^  {HantxBob,  Sebvcab). 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1288 


Benitlid^nb-azinb.   Voy.  BknzoÏque 
(Aid.). 

BbNZYLIDKNB  -  DARBITURIQUB        (  AC .  )  . 

Ppép.,propr.,  dér.  o-nilré,  o-hydro- 
xylé,  M,  9âl,  922  {Conrad,  Rein- 
bacb).  —  Prép.  et  propr.  des  dér. 
p-hydroxylé  et  p-dimélhylaminé , 
IM,  922  (  WciDScheak} . 
Bbnzylidrne-bis-acbtylacktiqub 
(Ether).  Act.  de  raoiline,  26,  215 
{Rabe), 

BBNZYLIDkNE-BIS  ANILINE.       Prép.       et 

propr.  du  dér.  diaitré-4.4\  !M,  764 
(Haotzsch,  Schwab), 

3ENZTLIDÈNE-KTHTLAMINE.  PrOpr.,!M, 

765  (Ilautzscb,  Schwab). 
Benzylidbne-htdrazine.    Form.     du 
dér.    benzoyié  par  oxyd.  de  la  p- 
benzylbydroxylamine.   Propr.,  96, 
416  {Ramborgor,  Szolayskî). 

BCNZYLIDÈNE-PHÉNYLUYOHAZINE.  Vo/. 

Benzoïque  lAld). 

—  (démydro-i.  Traosf.  en  télrazoline 
par  oxydât.,  S6,  793  (Bambcrgcr, 
Grob} . 

BENZYLIbKNE-PSEUDOCUMIDINB        (TrI- 

MÉTHYL-2.4.6-J.  Prép.,  propr.,  sels, 
«6,  763  iHantzsch,  Schwab), 

BSNZYLIDkNE-O-TOLinDINE     (Ox/-2-) . 

Prép.,  propr.,  dér.  iodé,  26,  764 
{//aatzsvh,  Schwab). 

BeilZYLlDÈNE-^-TOLUIDINE.       Prép., 

propr.,  modif.  isom.  ;  iodalcoylate, 
S6,  762,  764  {HanUsch,  Schwab). 

DENZYLIDKNE-p-XYLIDlNE.  Mod.  ÎSOm., 

«6,  768  {HaDtzsch,  Schwab), 
Benzyliqub  (Aie).  Act.  de  lichlorhy- 
drine  auirurique,  25,  49  {VcrJey), 

—  Comb.  avec  la  diphénylcarbazide, 
IBS,  453  {Cazeneuve).  —  Dens.,vi8- 
C09.  et  tens.  superf.  de  Talc,  et  de 
l'acétate,  2S,  52l  {Jeaucard,  Satie). 

—  Pouv.  rotat.  de  l'éther  isovalé- 
rique  act.,  2S,  550  (Gave).  —  Car- 
bonate mixte  phényl.,  2S,  635  [Ca- 
xencuvc).  —  Transf.  eo  ac.  hippu- 
rique sous  Tinfl.  du  ferment  du  rein, 

25,  704  (Abelous,  RigauU).  — 
Form.  par  oxyde  du  cumène,  25, 
852  {Bœtker).  —  Act.  sur  la  base 
du  vert  malachite,  26,  97  (0.  Fis- 
cher),—  1)08.  de  Tacétate  dans  Tes- 
«encc  de  jasmin,  26,  809  (Hcsac). 

—  Act.  de  AzO'H,  26,  857  (Baeycr, 
Villiger).  —  Elher  acétanilido-imi- 
nodithiocarbonique,  26,  433  (Busch, 
Liageabrinck),  —  Elhers-oxydes 
mixtes  des  »-amino-  et  p-nilro- 
phénols,  26,  706  (SpiegoJ,  S^bbath), 

—  Vit.  d'act.  sur  l'éther  benzène- 
sulfonique,  26,  859  [Zagrebin).  — 
Form.  du  benzoale  par  act.  de  l'é- 
thylate   d*Al    sur    l'ald.    benzoïque, 

26,  967  iTistschcDko).  —  Ethers 
acylimino(iithiocarboniques,26,i097 


{Wheeler,  Jobason),  —  Act.  sur 
les  éthers  sulfocyanocarboniques, 
26,  1129  [Doran).  —  Ethers  de  la 
phloroglucine,  26,  1134   {Kêufler). 

—  (^roiDo-4-)  (Aie).  Ethers  acyl- 
iminodithiocarboniqucs,  26,  1097 
(Wbeeler^  Johnson). 

—  [Nitro-^]  (Aie).  Form.  par  oxyd. 
électrol.  de  l'o-nitrotoluéne,  25,  858 
{PierroD),  —  Ether  anilido-imino- 
dithiocarbonique,  26,  432  (Busch, 
Lingcnbrinck) . 

—  (iVilro-4-)  (Aie).  Ether  acylimino- 
dithiocarbonique,  26,  1097  {Whec- 
Icr^  Johnson). 

Benzyliqub  (Méthyl-4-)  (Aie).  Form. 
à  part,  de  la  méthyl-4- benzylhy- 
drazine,  26,  587  {Curtius^  Spreu- 
ger). 

Benzylisobenzaldoxime.  Voy,  Ben- 
zoïque (Aid.). 

Bbnzylmalonique  (Di-)  (Ether).  Prép. 
du  dér.  di-p>cyané  au  moyen  au 
chlorure  de  p-cyanobenzyle.  Propr., 
èther,  26,  113  lAfoscs), 

Benzylmercaptan  (Cvano-Z-).  Prép., 
propr.,  26,  1161  iÈrlich), 

Bbnzylméthanb  (Di-).  Form.  par  réd. 
de  la  diboozylcétone.  Dér.  di-  et 
tétranitrés.  Dér.  phosphore,  sels, 
26,  701  (Afichaelis,  FIcmming). 

Benzylméthane-phosphimqub  (Di-) 
(Ac).  Prép.  au  moyen  de  la  diben- 
zylcétone.  Propr.,  sels,  chlorure, 
tnh.,  amide,  anilide,  éthers,  26,  702 
{Mlchaelis^  Flemming). 

Benzylsemicarbazidb.  Prép.,  propr., 
26,  583  [Curtius). 

—  (MÉTHYL-4-).  Pi*ép.,  propr.,  26, 
587  {Curtius f  Sprenger), 

—  (MÉTHYL-2.4.5-)  (Tri-).  Prép., propr., 
26,586  (Curtius,  Harding). 

Benzyltétrazonb  (Di-).  Form.  par 
oxyd.  de  la  dibenzylhydrazine.Propr., 
26,  778  [Curtius,  Franzen). 

Dbnzyltuiosemigarbazidb  (Phényl-). 
Prép.,  propi*.,  26,  584  {Curtius), 

—  (Phényl-mkthyl-4-).  Prép.,  propr., 
26.  587  {Curtius,  Sprengor). 

—  (Phényl-triméthyl-2.4.5-).  Prép., 
propr.,  26,  586  [Curtius,  Har- 
ding). 

Bergamote  (Essence).  Dens.,  viscos., 
tens.  superr.,  25,  521  {Joancard, 
Satie) . 

BÉTON.  Act.  de  l'eau  de  mer  sur  les 
bétons  de  pouzzolanes,  26,  526 
{Bebuïïat). 

Betterave.  Propr.  de  la  mat.  color., 
26,  654  (Forma nek). 

Beuhrk.  Analyse.  Indice  d'ac.  vola- 
tils, 25,  142  iBeyrhler).  —  Noav. 
aréomètre  pour  TaDal.,  25,  990 
[Vanderplanckens. —  Indice  réfrac- 
tom.  et  indice  d'iode,  26,  62  [Par- 


1294 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


Ibcil,  VciBoD),  —  Recherche  du 
beurre  de  coco  dans  le  beurre,  la 
margariDe,  le  beurre  de  cacao,  et  le 
chocoUt,  ««,  654,  707  iWauters). 
BuzoL  (Phéhtl-thio-).  Prép.  du  dér. 
aminé  par  oxyd.  de  la  thiosemicar- 
bazoue  de  l'ald.  benzoîque.  Sels, 
dér.  acétylé,  méthvlé,  phénylé,  26, 
9»,ntà{Youna,  Éyre), 

BlAZOLlNB      (^PmBNTLMÉTHTL  •  IM  I  N  O  • 

THio»).  Form.  à  part  de  Tammo- 
phénylthiobiazol.  Propr.,  dér.  acé- 
tylé, <•,  225  [Young,  Eyre). 

—      (a-pHBNYL-a-PMBNTLlMIHO-OXT-). 

Prép.  du  dér.  a-éthoxylé  à  part, 
du  phényllhiocarbazinate  d'élhyle. 
Propr.,  tm,  994  {Wbeehr,  Austin). 
BiAZOLONB  (Phbntl-)  [Ethoxv-).  Prép. 
au  moyen  du  cblorure-étner  pbé- 
nylcarbazinocarbonjque,  %B,  1005* 
{Bu8cby  Heioricbs). 

—  (Thîo-)  (Phbntl-).  Prép.  du  dér. 
étboxylé  au  moyen  de  CSCI'  et  de 
Tétber  phénylcaroazinique,  !M,  1004 
{Bu3cb,  Grobmênn). 

(Phbntl-di-).  Prép.  et  propr.  de 

réther  méthyl.,  %%,  431  (Lingen- 
briaek), 

(Phbnyl-phbntumino-I.   Form. 

par  cond.  de  COCl'  avec  la  diphé- 
nyI-1.44hiosemicarbazide,  S6,  789 
{Buscii,  Holimaan).  —  Form.  du 
dér.  anilidé  par  cond.  de  l'isosulfo- 
cyanate  de  pbényle  avec  la  diphé- 
nyl-2.4-tbio8emicarbazide.  Ether  mé- 
thyl., tSH,  IWLlBuscb,  Holzmann). 

—  —  —  (Di-)*  Form.  par  cond.  de 
l'ald.  benzoïque  avec  la  dipbényl- 
â.4-thio8cmicarbazido.  Propr.,  96, 
789,  701  {Bascb,  Holzinann). 

—  —  (Phényl-I-phénylimino-S-di-). 
Form.  par  cond.  do  CSCI*  avec  la 
diphényl  -  1  .4  -  thiosemicarbazide. 
Propr,  se,  789.  791  {Basch,  Holz- 
mann), 

(p-ToLYL-Di-).  Prép.  et  propr. 

de  l'élher  éthyl.,  S6,  432  (Lingea- 
brinck). 

BlAZOLONE-Ô  PROPIONIQUE-1  (AmiDO-SA 

(Ac).  Prép.  par  cond.  de  COCl* 
avec  l'éther  semicarbazinopropio- 
nique.  Propr.,  «6,  120  (Bailey, 
Acreo). 

DlAZOLONYLMERCAPTAN    (PhÉNYL-THIO- 

5-).  Prép.  de  Téther  méthyl.  à  part, 
du  phényl-phénylimino-lhiobiazolyl- 
mercaptan  ou  de  Téther  pbényldi- 
thiocarbazi nique.  Propr.,  96,  787 
{Busch^  Wolperi). 

—  (p-ToLYLTuio-) .  Prép.  et  propr.  de 
l'élher  méthyl.,  «6,  787  {Busch, 
Woïport). 

BlAZOLYLMERGAPTAN  (Th10-G-)*  {PHÉ- 
NYL-1-ALLYLIMIN0-).    Pféo.    Ct  prOpr. 

de  l'élher  méthyl.,  96,  788  {Busch, 
Wolpert) . 


—   —    (PaÉinn.-l-c-iiAP«rTt.iMnii«-t 
Prép.   par  eood.    de    V' 


natale  i^ényie  avec  Télber  a-aub- 
tyldithioài^baziniqiie.    Propr.,  M, 

788  iBu9cb,  Wolj>^rr. 

(PHBXTL-l-PHli?«YLIinsa-5-}.PftO. 

au  moyen  de  l'isosulfocyuiale  de 
pbényle  et  du  pbénylditbiocarbazi- 
nate  de  K.  Propr.,  sels,  ëlher,  di- 
sulfure,  96,  786  (Buscb,  Wolpert). 

—  Form.  par  cond.  de  CSCI*  avc<la 
dipbényl-S.4-thiosemicarb«zid«,  96, 

789  {Buscb,  HoJzwann). 

(Phbntl-I-d-tolyliiiiwo-).  Prép. 

et  propr.  de  rétber  méthyl.,  96» 
787  {Buscby  Wolpcrtj. 

—  —     (p-TOLYL-PHKMYLIMINO-).    PP^P;» 

propr.,  éther,  disulfore,  9S,  737 
{Buacb,  Woiperf), 

Blazoxol  (  Phbntl  -  puiKTLninio*  ) . 
Form.  par  cond.  de  l'anb.  acétique 
avec  la  dipbényI-2.4-tbiosemicarba- 
zide.  Propr.,  96,  790  {Basch,  Hola- 
mann) . 

BiBLiooiuPBiB.  Résumé  des  trav.  de 
Scheurer-Kestner,  9S,  1  {Lautb) .  — 
Traité  des  altér.  et  falsiOr^  dessutist. 
alim.,    9S,    93    {ViJliers^  Coïlim. 

—  Leçons  de  Chim.  phys.  de  Van*t 
Hoff  (trad.),  9S,  95  [Corvisyi,  — 
89*  fasc.  du  Snppl.  au  Dict.  de 
Wûrtz,  9S,  480  (Dupont).  —  Chim. 
des  mat.  color.  organ.,  166,  663 
(Noclting).  —  Palladium,  iridium, 
rhodium,  9S,  655  {Leidié).  —  40* 
fasc.  du  2*  Suppl.  au  Dict.  de 
Wûrtz,  95,  656  {Dupont),  —  Nou- 
veautés chim.  pour  1901,  9S,  7A 
(Poulenc). 

BifeRE.  Recherche  de  Tac.  salicylique, 

95,  475  [Pereira).  —  Fabric.  par 
les  levures  basses,  9S,  735  \4ae- 
qucmin). 

BiLB.  Conslit.  de  la  bile  d*ours  btenc, 

96,  942  (Hammarsten) . 
BiLiFUSciNB.  Prép.  à  part,  des  calculs 

urinaires;  propr.,  constit.,  96,  816 
(Zuœbuscb), 

BiLiRUBiNB.  Acl.  du  persulfate  d*amm., 

95,  383  [Hugounonq).  —  Comb. 
avec  l'ac.  sulfanilique  et  To-djazo- 
acétophénone,  96,   30   {Proscbei^. 

—  Dos.   dans  la  bile  d'ours  blanc^ 

96,  942  (Hammarston).  —  Purif.. 
propr.,  constit.,  96,  1120  {Ont- 
dorffy  Teeple). 

BiuvBROiNB.  Form.  par  oxyd.  de  la 
bilirubine,  9S,  383  {HugountBqfi. 

Bismuth.  Sépar.  de  la  mine  de  Pi, 
95,  11  (Uidiâ).  —  Act.  de  H  sur 
Bi*S'  et  de  H*S  sur  Bl,  95.14»  {/V- 
labon).  —  Prép.  de  Toxyde  BiH^. 
H*0  à  Tétat  pur,  95,  154  ^Tht- 
bault).  —  Act.  de  C  sur  le  sulfate, 
95,  284  {Boudouard).  —  Pr^.  do 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1S85 


salicylate  crist.  à  part,  du  nitralo. 
Propr.,  SS,  794  (Tbibëult).  — 
Comb.  de  BiCl*  cl  Bil'  avec  TaDÎ- 
line,  la  quinoléine,  la  pyridine,  Ta- 
napbtylamine,  ZB,  308,  20Q  [Vê- 
ni  no,  Ilâuscr).  —  Prés,  de  Te  aans 
les  résidus,  tm,  327  {Mêtthey).  » 
Appl.  des  hyposulfltes  doubles  alca- 
lins à  la  recherche  microchim.  de 
Si.  «6,  365  {Huasse).  —  Comb.  de 
BiCI*  avec  l'aniline  et  la  quinoléine, 
%n,  497  [Schifl),  —  Réd.  du  ni- 
trate par  Tac.  lactique,  S6,  666 
{Vanino^  Hêuser).  —  Polaris.  et 
dens.  de  courant  do  Bil*  fondu,  tM, 
869  {Gockel).  —  C<  mb.  du  nitrate 
avec  les  sels  diéthylène-diamlno- 
cobalt.,  «6,  888  (Wcrner,  Hum- 
pbroy),  —  Dos.  de  Bi  dans  la 
Droeggerite,  )M,  952  {Hofmënn, 
HeiacpricD).  —  Nitrate  double  de 
Cs  et  Bi,  26, 1052  (WoUs,  Boêrda- 
hy),  —  Act.  de  H'O  sur  le  nitrate. 
Sel  bas.,  «6,  i053  {AUan).  —  Dos. 
de  Au  dans  les  minerais  de  Bi,  119, 
1061  iSmitb), 
Bismuth  radio-actif.  Extr.  de  div. 
minerais,  «1,68  (//o/mami,  Strauss). 
—  Non  créai,  de  la  radio-activilé 
sous  rinfl.  des  rayons  cathodiques, 
<€,  245  {Hofmann,  Korn,  Strauss). 

BiuRET.  Form.  à  part,  de  Turée,  M, 
SSd  (Holmes).  —  Prép.  à  part,  de 
Tacetyloxamylhydroxylamine ,  S6 , 
1070  (Pickard,  Carter). 

Voy.  PaéNTLBlURCT,  TOLTLDIUIUBT, 

Naphttlbiurist. 
Blastbnine.   Prés,  dans  div.  lichens, 

se,  1184  {Hossc). 
Blé.  Prés,  d'une  dlaslase  saccharif., 

es.  528  (Lindct),    —    Constil.  de 

l'huile  de  blé,  26,  350  {VuHé,  Gib- 

son), 
Dlbu    db   méthylènb.  Absorpt.   par 

diT.  ozycelluloses,   ftS,    137    (K/- 

gnon).  —  Destruct.  de  la  mat.  or- 

gan.  pour   les  recherches  toxicol., 

SS,  952  (Denigès). 
Bleu    fluorénique  .    Prép.,    propr., 

SS,  756  {Haller,  Guyot). 
Bleu  gentiane.  Syn.  Tbionine  (Dimé- 

THTL-). 

Bois.  (U>nslil.  do  l'huile  de  bois. 
Cétones.  eS,  242  (Bcbal)  ;  «•,  439 
(Fraps). 

—  Voy.  Erable,  Bouleau,  Panama, 
Santal,  Goudron. 

Bore.  Comb.  de  BBr*  arec  PCP, 
PBr*,  PP,  P"P.  Act.  sur  AsCP, 
SbCP,  SbCP,  «S.  382  (Taribh).  — 
Act.  de  H*S  sur  BQ»  et  BBr*.  Form. 
de  B*S*.  Propr.  du  sulfhydrate, 
M,  275  {Stock,  Poppenberg).  — 
Comb.  de  BBr*  avec  AsH*;  transf. 
«n  chlorure,  <•,  949  {Stock). 


Borique  (Ac).  Prép.  et  propr.  des 
borates  tribas.  de  Mg,  Ca,  Sr,  Ba  à 
part,  de  B*0'  et  des  oxydes  cor- 
resp.,  SS,  524  {Ouvrard). —  Solub. 
du  sel  de  Mn  et  des  sels  d'ammon., 
ItS,  962  (Doyer,  Van  Cloeff).  — 
Appl.  du  sel  de  Na  à  la  criât,  de 
l'oxyde  de  Ce,  eS,  970  (Sterba).  — 
Synth,  et  propr.  d*un  borate  de  Ca 
et  Na  (boronalrocalcite),  SS,  1061 
(de  Scbulten).  —  Infl.  de  Tac.  et  du 
sel  de  Na  sur  la  solidif.  des  ci- 
ments, plaire,  etc.,  S6,  4  {Hob- 
land).  —  Electrol.  des  borates,  %9, 
244  (Tanatar),  —  Form.  par  déc. 
du  sulfhydrate  de  B*S*,  M,  275 
{Stock,  Poppenberg).  —  Act.  sur 
l'iodure  d'Az,  IHI,  356  (Cbatiaway. 
Stevens).  —  Recherche  en  prés,  de 
borates,  IBS,  365  (Borntraeger).  — 
Conduct.  électr.  et  bydrol.  des  sels 
de  Na,  «•,  507  {Walker).  —  Bel. 
entre  la  conduct.  électr.  de  Tac.  et 
du  sel  de  Na  et  leur  act.  toxique  sur 
les  poissons,  <•,  605  {Kablenberg, 
Mebl).  —  Infl.  sur  la  rit.  d'oxyd. 
des  sol.  oxaliques,  %%,  659  {Joris- 
sen,  Reicber).  —  Conduct.  électr. 
et  poids  mol.  en  sol.  aqueuse,  <6, 
948  (Kablenberg).  —  Form.  par  déc 
de  BBr*,  AsH',  1HI,  949  {Stock).  — 
Volatilis.  avec  la  vap.  d*eau.  Tens. 
do  vap.  des  sol.  aqueuses,  ftB,  1042 
{Skirrow). 

—  Voy.  Fluoboriqub. 

Borique  (Per-)  (Ac).  Form.  par  elec- 
trol. des  borates.  Propr.,  1HI,  244 
[Tanatar),  —  Propr.  des  sels,  S6, 
278  {Constam,  Bennett). 

BORONATROCALCITE.     Voy.   BoRIQUE. 

BoRNÉOL.  Propr.  du  succinate,  !K, 
612  (Minguîn,  BoJlemont).  —  Prép., 
propr.  du  bomylxanthogénate  de 
méthyle.  Constit.,  26,  185.  —  Se- 
par.  de  Tisoboméol  par  transf.  en 
dér.  zanthogénique.  M,  298  (  TscbU' 
gaeff).  —  Form.  de  Téther  éthyl.  à 
part,  de  l'iodure  de  bomyle,  S6, 
425  {Wagner,  Brickner).  —  Tribol. 
du  cinnamate,  !M,  459  (Tsc/iu- 
gaefl).  —  Constit.,  ••,  588  lAon- 
dakof,  Lutscbinin).  —  Vit.  d  éthé- 
rir.  des  isom.  d  et  /,  ItB,  616  {Pa- 
nof).  • 

BoRNÉoL  riso-).  Constit.,  S6,  186.  — 
Sépar.  au  boméol,  <6,  298  {Tscbu- 
gaeff).  —   Form.  de  Téther  éihyl.  à 

Îart.  de  l'iodure  de  bomyle,  !S6, 
25  {Wagner,  Brickner).  —  Cons- 
tit., ee,  588  {Kondakof,  Lutscbi- 
nin). —  Vit.  d'éthérif.,  S6,  616 
(Panof) . 
BoRNTLAMiNE.  Tribol.  du  dér.  ben- 
zoylé,  «6,  459  {Tscbugaoff).  — 
Form.  à  part,  de  la  camphoroztme, 
es,  556  (IToxiovaioO. 


1 


1186 


TABLE  DES  MATIÈKES. 


BoRNYLE  (lodure).  Act.  de  KOH,  <•, 
435  {Wagner^  Brickner). 

BoRNYLÈNE.  Prép.  à  part,  du  bornéol. 
Propr.,  coDStil.,  «6,  298  (Tscbu- 
gaeif).  —  Form.  à  part,  de  Tiodure 
de  bornyle.  Propr,  constil.,  ft9, 
486  (Wognor,  Brickner). 

Bos-osTÉopLASMiDE.  PonD.  par  dédou- 
blement des  alburoio.  d'os  de  bœur. 
Propr.,  sels,  S5,  944  [Etard), 

Bouleau.  Prod.  d'hydrol.  du  bois, 
•H,  732  [Storor). 

Brai.  Voy.  Goudron. 

Brassidique  (Ac).  Act.  de  ClOH, 
S6,  288.  —  Act.  de  Tac.  persulfu- 
rique,  «6,  292.  875  {AlbUzkv).  — 
Nitrile,  amide,  !M,  468  (Kraffl, 
Tritschhr). 

Brasi^lique  (Ac).  Form.  à  part,  de 
Tac.  undécane-tricarboDique.  Propr., 
diamide,  %•,  467  [Krafft,  Soldis). 

Brokgoerite.  Kxtr.  des  métaux  radio- 
actifs (Pb,  etc.),  e«,  68,  244,  951 
{HoftnaDD^  Slrauss).  —  Compos., 
propr.,  ft9f  952  {Uofmanny  Hoide- 
prient). 

Bromal.  Propr.  des  campbolates  (/,  l 
et  r,  S5,  612  {Mioguin^  BoUemoat). 
—  Comb.  avec  Tanb.  acéliaue,  les 
chlorure  et  bromure  d'acétyle,  !M, 
535  (GabuHi). 

Bromanile.  Act.  sur  la  pyridine,  les 
picolines  et  la  quinoléioo,  S6,  989 
(Imbort).  —  Form.  à  part,  de  la 
tétrabromo-hydroquinonc,  SU,  1102 
iJticksoDf  Kocb), 

Brome.  Act.  sur  l'oxyde  bleu  de  Mo, 
es,  186  {Guicbard).  —  Act.  sur 
Na"0*,  «5,  665  (  Boycbhr)  .  — 
Poids  mol.  à  la  temp.  d'ébull.,  ftS, 
962  idc  Forcraod).  —  Sépar.  de 
Cl  en  prés,  d'acétates.  Dos.  dans 
les  comp.  organ.,  S6,  163  (JaD- 
uascb,  Koolitz).  ~  Act.  sur  Cl»0', 
«6,  854  {MichacL  Conn).  —  Prés, 
dans  les  eaux  de  âalsoroaggiore,  ^6, 
525  {Naaini,  AnderliDi).  —  Comb. 
avec  AlBr*  et  CS*,  «6,  605  {Plot- 
nikoff).  —  Den9.  de  vap.  à  haute 
temp.,  S6,  8."^  {Perman,  AtkiD- 
soD^.  —  Act.  sur  Pt  colloïd.,  Stt, 
1039  \Bredigy  Ikcda).  —  Recherche 
par  les  sels  de  Co,  eH,  1057  (Ni- 
t'hols).    * 

Brim HYDRIQUE  (Ac).  CoofT.  d'abaissé- 
ment  cryosc.  de  KBr,  S5,  175 
{Chroustchoff),  —  Form.  de  NaBr 
dans  Tact,  de  Br  sur  Na'O',  !tS, 
665  (BevcbJer).  —  Chlorobromures 
de  Tl,  «5,  708  [Thomas).  —  Sels 
bas.  de  HgO  et  Zn,  Cu,  Cd,  !t6, 
787  (Afailbe).  —  Infl.  des  sels  sur 
la  bromurat.  de  C*H*,  26,  43 
(KaufmaDD}.  —  Prép.  et  propr.  des 
sels  doubles  de  Ti  et  de  AkH*  ou 
de  pyridinc,  S6,  279  [Bosonheim, 


Schùtlo).  —  Comb.  mol.  de  AlBr* 
avec  div.  comp.  organ.,  26.  Sfi 
(Koblcr).  —  Propr.  et  s«ls  de  Tac. 
tétrabromoplatinique,  <•,  361  \t»>' 
lattis  Bêlluci).  —  Dos.  par  fesa 
de  CI,  1HI,  866  (WosteJskjt.  — 
Solub.  de  PbBr"  dans  leau,  96, 
450  {Eodo).  —  CoefT.  de  parUg«  dr 
AzH^  entre  CHCP  et  les  sol.  aq.  de 
NaBr,  KBr,  AzH^Br,  !M,  458  Uaw^ 
son,  Afac  Crac).  —  Point  de  irafMf. 
des  crist.  mixtes  de  HgBr*  el  Hgt*, 
ee,  60(>  (BeiDders\.  —  Dissoc.  d«4 
sels  de  K,  Na,  Azii*  dans  l'eau  et 
.  les  aie.  méthyl.  et  éthyl.,  «•,  660 
{JoDCs).  —  Recherche  des  sulfocya- 
nates  dans  les  bromures,  <•,  tlTO 
{Smith} .  —  Pouv.  rotat.  magnft.  de 
CdBr*,  e«,  849  iForeheimûr^  — 
Solub.  des  2  modif.  de  HgO  da&» 
les  sol.  aq.  de  KBr,  <•,  iS6  Ont- 
wald).  —  Vit.  d'hydrol.  de  t:»»S, 
ea,  862  [Buebboek).  —  AcU  catj). 
sur  l'isoméris.  de  la  cincbonîjte, 
«•,  864  {Wcgschtidcr).  —FolaHs. 
et  dens.  de  courant  de  PbBr*  el 
BiBr'  rondos,  !M,  869  [Gockeb.  — 
Selsdiéthylène-diamino-cobalt.,  <•, 
887,  888,  889  {Worner,  I/utnphrc}. 
Gerb).  —  Form.  dans  la  dec.  «le 
BBr*,  AsH",  «6.  949  {Stock  .  —  Sel 
double  de  Cs  et  Sb,  %%,  1051 
(We7/s,  Metzger).  —  Infl.  »ur  la 
réd.  de  Sb*(r  par  SO*.  «•,  106T 
(Bobmcrj . 

Bromique  tAc).  Form.  dans  Tact  de 
l'eau  de  Cl  sur  les  bromures  on  sd. 
alcaline,  %U,  866  {WoszeJsk\' .  — 
Infl.  des  sels  sur  l'attaque  de  Cr 
par  les  ac,  SU,  875  lOstvrsld). 

Bromoforme.  Form.  à  part,  de  ulfCl' 
et  AlBr*.  Act.  de  AlCl',  «S,  191 
{Pourût).  —  Form.  à  pari,  de  Tac. 
a-méthyllévulique,  S5,  244  iBeba)  . 

—  Form.  à  part,  de  la  //^métboxy- 
benzylmèthylcétone,  teS,  276  \BéhaU 
Tiffeaoau).  —  Act.  sur  la  mat. 
color.  du  sang,  <•,  25  ifomia- 
nek). 

Bromures.  Voy.  Bromhydriqub,  Bobc, 
Soufre,  Phosphore,  Arsenic. 

Brucinb.  Sels  des  ac.  bernsoylamino- 
butyriques  d  et  7,  !t6,  6b  iE.  Fta- 
chor^  Mouncyrat)  .  —  Acl.  de 
AzO'H  sur  le  formiate.  AppUe.  i  la 
recherche  de  AzOMl,  «S.  4i7.  5Si 
[Caxeaeuvo)  ;  tS,  689,  775  iCati- 
neuve ^    Défournel).    —    Propr.  do 

flycuronate,  •€,  200  \Neuberg^.  — 
ribolum.,    ••,  459  (Tscb^g^if) 

—  Act.  do  Br.  Dér.  bromes  et  p«r> 
bromures,  S6,  956  {Kippenbrrfûr) 

—  Act.  de  div.  réact.,  ««,  95» 
{Scbjerning) . 

Brun  Bismarck.  Voy.  CoLoiuirm 
(Mat.). 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1287 


BiiYOPOGomQUK  (Ac.].  Prés,  dansdiv. 
•lichens;    propr.,  isoro,,  S6,    1183 

BuTANe.  Form.  par  réd.  des  dér.  di- 
iodé  et  dibromé-1.4,  «5,  48â  (7/a- 
moùtl).  —  Form.  par  élcrlr.  du 
propionate  de  K,  Sé»  615  {Peier- 
sen). 

—  {BromO'1,4')  (/)/-).  Prép.  au  moven 
de  la  diamyline  du  butyIglycol-1.4, 
im,  â89.  —  Acl.  de  Na,  de  Zn,  <6, 

—  (Iodo'i.4')  \Di-].  Prép.  au  moyen 
de  la  diamyline  du  buiylgiycoNl.4, 
«5,  a*)9.  —  Act.  deNa,  de  Zn.!»6, 
482  iUamonei). 

—  {Sitru'^-).  Form.  dans  Tact,  du 
Zn-élhyle  sur  le  nilro-éthane,  26, 
250  {Bewad). 

Butane  ilso-)  (A7/ro-/-).  Conduct. 
éleclr.  du  dér.  sodé,  26,610  [Suie]. 
—  Form.  par  oxyd.  de  risobutyraU 
doxime,  26,  992  {Bamberger). 

(Nitro-)  (Di-) .  Form.  par  oxyd. 

de  l'oxime  de  l'isopropylisobutylcé- 
tone.  Propr.,  sels,  26,  537  {Pod- 
Mio). 

Butane  (Méthtl-2-).  Act.  de  Zn  et 
do  Talc,  étbyi.  sur  le  dér.dibromé-2.4, 
26,  282.  —  Act.  de  Tétlier  roaloni- 
que  sodé  sur  le  dér.  dibromé-3.4  et 
snr  les  dér.  tHbromé8-1.2.3  et  2.3.4, 
26,  283  ilpatiof). 

—  (MÉTHTL-2.2-)  (Di-).  Form.  par 
électrol.  du  valérate  tert.  do  K,  26, 
897  iPctersen). 

—  (Mkthyl-2.3-)  iDi-).  Tens.  de  vap., 
Tol.  spécif.  cl  oonsl.  critiques,  26, 
72  (Youag,  Fortoy).  —  Form.  par 
électrol.  de  Tisobutyrate  de  K,  26, 
615  iPetorsoa). 

BUTANE-S.a-DICARBONIQUE     [B'CyaDO') 

(Ao.).  Form.  par  cond.  du  nitrila 
Y'Cyaaobutyrique  avec  l'élher  malo- 
•  nique  sodé.  Homol.  s-méthyl.,  a- 
éthyl.,  3-isopropyl.,  26,  199  [Mcl- 
lor). 

BOTANE-at-Y-DICABBONIQUE      (at-CtTO-) 

{y-Oxy-)  (.\c.) .  Form.  de  la  lactone- 
*    a.Y  à  part,  do  la  comb.   bisulÛt.  de 
Tac.  pVnivique.  Propr.,  sels,  hydra- 
zone,  2S,  975,  976  [de  Jong). 

BlTTANE-DICABfiONlQUE   (MbTHYL-)   (Di*) 

iOxy-)  (Ac).  Form.  de  la  lactont  a 
part,  des  lactones  oxy-dimétbylbu- 
tanetricarboniques.  Propr.,  26, 1017 
iThorpCy  Perkia). 

Butane  -  s.x.  S  .Ô  -  tétracarbonique 
{Dilhio-^.S)  (Etber).  Form.  à  part, 
de  Téther  dithiooyclopropane-télra- 
carbonique.  Propr.,  26,  799  (Wen- 
xcl). 

Butane  -  ot.^  -  f-T  •  tétracahbonique 
(Etb§r).Prép.parcond.  des  éthersmé- 
thylmalonique  et  fumarique.  Propr., 
I,  472  [Micbael). 


—  (Ethyldimkthyl-)  {Oxy-)  (Ac). 
Form.  de  la  lactone  à  part,  de  Tac. 
élhyldimétbylétboxycyclopentanone- 
dicarbonique.  Propr.,  26, 1017  iPor- 
kiûy  Thorpé), 

—  (p-MÉTHYL-)  (Ether).  Prép.  par  mé- 
thylat.  de  Télber  butane-a.^.-y.Y- 
tétracarbonique.  Propr.,  26,  472 
(Michacl) . 

—  (y-Méthyl-J  (Ether).  Prép.  par  mé- 
thylat.  de  léther  ^-méthylpropane- 
a.B.Y.Y-tétracarbonique.  Propr.,  26, 
472  {Aficbaer). 

BUTANB-flC.^.Y-TRIGARBONIQUE      (OC-MÉ- 

THYL-j  (Ac).  Prép.  à  part,  de  Téther 
a-métbylbutane-a.^jr.Y-tétracarboni- 
que.  Propr.,  26,  472  [Micbael). 

—  (S-MÉTHYL-)  (Ac).  Prép.,  propr., 
26,  472  (Miebacl). 

BUTANE-a.Y.Y-TRiCARBONIQUE      (^-MÉ- 

TUTL-)  (Ether).  Prép.  par  cond.  des 
éthers  carbonique  et  méthylmalo- 
niaue.  Propr.,  homol.,  26,  469 
(Micbaoï) . 
Butanetricarbonique  (Ethyldimb- 
THYL-)  [Oxy-]  (Ac).  Prép.  des  lac- 
tones ci8  et  iraD9  à  part,  de  Téther 
éthyldiméthyléthoxycyelopentanone- 
dicarbonique .  Propr.,  26,  1018 
[PerkiD,  Tborpe). 

—  (MÉTHYL-)  (Di-)  {Oxy-}  (Ac).  Form. 
des  lactones  à  part,  de  Tac.  dicar- 
boxydiméthyllriméthyléne  -  malooi  - 
que.  Propr., homol.  triméthylé.  Dér. 
chloré,  26,  1016,  1020  (Perkin, 
Tborpe), 

Butoxysilicane  (Iso-)  {Cbloro-étboxy- 
mctboxv'),  Prép.  au  moyen  de 
SiCl*.  Propr.,  act.  de  Taniline,  26, 
577  [Kipping,  Uoyd), 

Butylaminb  (y-Oxv-).  Voy.  Buttli- 
QUE  {•X'AminO')  (Aie). 

Buttlamine  n.  sec  [Bromo^-).  Prép. 
au  moyen  de  Talc  amino-butylique 
sec.  Propr.,  sels,  comb.  avec  CS', 
avec  le  chlorure  de  benzoyle,  26. 
385  (Strauss). 

Butylamine  (Iso-).  Prép.  des  dér. 
acélylé  et  benzoylé  à  part,  de  Vv^'. . 
isobutylsnlfurique  et  de  Tacétamide 
ou  de  la  benzamide  sodées.  Propr., 
sels,  26,  574  {Titberiey).  —  Act. 
sur  les  éthers  sulfocyanocarboni- 
ques,  26,  1128  {Doran). 

(Di-).  Chlorh.   acide,  2S,  977 

(Coison).  —  Act.  sur  les  éthers 
phényliminothiocarboniques ,  26 , 
892  [WbceJer,  Austia).  —  Chai, 
lat.  ae  vapor.  et  chai,  spécif.,  26, 
945  {Kablenberg).  —  Act.  du  bro- 
mure de  p-xylyléne,  26,  986  (A/a- 
uoukiao) . 

(Ethyl-).   Form*    par   réd.  do 

Pisobutylétbylhydroxylamioe ,  26 , 
256  [Bcwad). 


1386 


TABLE   DES  MATIÈHES. 


BoRNïLE  (lodure|.  Acl.  da  KOH,  S«, 

4Ki  \Wagncr,  Brickoer). 
BotiNTLkitE.  Prép.  à  pari,  du  borniol. 

Propr.,   conslil.,   «0,  298    [Tsebu- 

Steif),  —  Forra.  i  pari,  dariodura 
a  bornyle.  Propr.,  conelil,,  S8, 
M6(W»gnpr.  Brickoer). 

Boa-osTÉopLASHiDH.  PoTiD.  par  dédou- 
blement des  albumin.  d'os  de  bœur. 
Propr.,  Mis.  SS,  944  (Elard). 

BottLEjtu.  Prod.  d'hydrol.  du  bois, 
S«,  73Î  (.Slofcri. 

Brai.   Voy.  Goudron. 

Brarsidique    (Ac).    Act.    de    CIO  H, 


Schùltn.  —  CéOttr  beDz^&«rtfe 
»vec  dlT.  csjTjfl  [Zngnbiai. 
iKoliler).  —  I.  d«  [orm.  au  nio}«o 
lélrabromo  de  but)!',  et  d«  KUII 
latli.  Bt  .%,  8&8  \Broussi.{).  — 
de  CI,  ,r  èieclrol.dtg  isov«lèT«Uf. 
Soluii  ,  norm.  at  tert.  de  K,  M. 
410  ' 


''  jr  dée.  de  l'oxyde  j'iBobut>  le  par 
H  cbalcur   an  pria,  de   Al'O'.  M. 

fifl   {Grigoripïi.  —  Vil.   de   forni. 

à  part,    dei   iodurai  da  bulfle  larL 

el  d'iiobutyla  el  KOH  alcool..  M. 

œs  {Broussaf).  —  Forn».  par  «Ue- 

trol.   des   valérate   lert.    cl   isoratt- 

raie  de  K,  ««,  897  (Petcmea-. 
{Nilro-).  Form.  par  rtéc.  do  oi- 

trodimilhytacrylale    d'elbyl«.    U. 

170,  911  iBouygaalt,  Wtbl). 
BuTTi.tNE  {Iho-I  (BroiDDre).  Cond.  anc 

CH*  et   AlCI',  «S,  GIS  iBoJrouxi. 
BuTTLicNt    (Mbthyl-î-)-    ForiD.    par 

pyrogin.   de  Talc.   amyl.  lert..  M. 

«13  (IpaUcf). 
-~  (Mkthtl-S-1.   Acl.   de  AzUC).  M, 

193  (/pjiicfl. 

BuTTLilHI-i     (MtTilTI.-i-l.     Act.    de 

AïO'H  rum.,  SS,  aOl  IHauretall. 
Wêhl).  —  Comb.  avec  CIOH-  )>*» 
chlori.  dibi'DtDUre,  M,  461  l'/ûat- 
Moaity),  —  Form.  par  pyrogÉn.  d> 
l'aie,  amyl.  tert.,  SU.  612  ilp»tirr,. 

—  Form.  B  part  do  dibromo-t.S-up- 
penlaaa.  SC,  614  iGuslJvsriDl. 

—  (MiTHTL-î-S-]  (Di-).  Prep.  dû  dw. 

dichlorê    a    pari,   de    la   piaacnM, 

Propr.,  dibronare,  ••,   !<i>5   [Koa- 

dàkot). 
BuTTLÈ^K-DUlltN■'M.  FonD.  parnd. 

éloclrol.   du    methylurarile.   Pinpr . 

sels,  S«,  &»{Têlal.  Weiaiehft'. 
BuTTLGi.TcoL-t*4.    Prép.    à  part,  i* 

la  diamylioe.  Propr.,   diacéliae,tS. 

339  {Hamoaet). 
BuTyLOLTcoL.S-A  (Méthtl-ï-i.  Fur»- 

de  l'oxyde  i  pari,   du   dibromo-l-l- 

utlhyl-S-bulane,  S«,   «83   {lp»titl<> 
BuTïL«YDB»riNii.  Prép.,  prt>pr.,  àér 

benioylé,  C8,  116!  \Slollé]. 

BtrTTLHTDROXILlHINC       (EtUTL-WO-I. 

Form.  par  cond,  da  nilrwU»»'' 
arec  le  linc-éihyle,  propr,,  ■*■*' 
S«,  Sne  ISoirad)  )  M,  749  \Dtt'»- 
Im,  Goaldiag). 
BuTTLiilL'i(Alc!).  Comb.  avecladipli^ 
nylcarbaiide,  CS,  4SS  {Camffr"- 

—  Pduv.  rotat.  de  l'iaovalérala  ad.. 
SS,  6n0  [Qaye).  —  CoimA-  <>» 
carhonalea  mixlea  de  phénol  cl  ^ 
Bijacoi,  SS,  634,  liSG  iCaitarw*'  - 

—  Dëlarm.  cryosc.,  S«,  M8  (Lw 
mia).  —  Form,  de  l'aie,  el  duTalc 
rale  norm.  par  *lfclrol.  da  Tiaou- 
lirale  de  K,  S«,  1197  (PelMWw). 


A 


TABLE  DES 

^^p.  par  réd. 
*^.   Propr., 

^9,  m 


MATIÈRES. 


1289 


lone. 

rauHê). 

réduct., 


nst.  therm., 
,  ^-^^  Pouv.  rotat. 

^  'VV'^  ^S,  550  ( Guye). 

^  ^  '.    Comb.   mol.  ; 

^  Al,  «S.555  (Per. 

'^  -  Acl.  sur  le  cnlor- 

^  t^  '  et  propr.  du  chlop- 

■%.'  élhyl.  Act.   du  chlor- 

'*  sur  le  fflycol,S6,  576, 
uDc),  —  (>)D8tit.  du  car- 
lixte  do   phényle,  !K,   634 
"uvc).  —  Acl.   sur  CaC*  au 
,  «S,  896  [Lefebvrc).  —  Pyro- 
•l ,  «6,   370,   534  Hpatioî).   — 
'«•  sur  le  pouv.  rolal.  du  tartrate 
■élhyle,   t«,   460    (PattersoD).  — 
Acl.   sur   rélhoxymélhoxydîchloro- 
wlicane,  %e,  577  {KippJng,  Lloyd). 
"-7  Etbcrs-oxydes    mixtes    des   p- 
nilro-  et  p-omino-phéools,  S6,  706 
{Spiegol,  Sabbath).  —   Hydrol.   de 
i  acétate  en   pr^s.   de  div.   métaux 
Pulv..  «s,  736  iSuIc).  —  Vit.  d'act. 
|ur  Téther  beozène-sulfonique,  <6, 
859  {Zêgrebia).  —  Form.  par  élec- 
|rol.  do  l'isovalérate  de  K,  «•,  897 
\Potcrson).  —  Form.  d'isobutyrate 
pans    racl.    de   Télhylale  d'Al    sur 
iald.  isobutyrique,  ««,  967  [Tist- 
cbeûko). 
Bi^TYuouK  (l«o- Icrt.)    (Aie).  Comb. 
avec  la  diphônylcarbazide,  SS,  453 
{CaEeneuvc).  —  Prép.  par.cond.  de 
I  iodure  de   Mg-méthyle  avec  l'acé- 
tone ou  le  chlorure  d'acélyle,  IBS, 
W4,   645   {Tissier,    Grigoard).    — 
<^xyd.;  form.  d'ald.  formique,  1HI, 
^0  {MunikeD,  Brown,  FroDch).  — 
Vit.    d*act.    sur    Téther    benzène- 
sulfonique,  «6,  850  {Zagrnbin).  — 
Form.  par  électrol.  de  Tisovalérate 
et  du  valérate  tert.  dç  K,  26.  897 
{P^iopReo). 

BUTYLSULFURIQUE     (IsO-)      (Ac).     Acl. 

<)q  sel  de  K  sur  l'acétamido  et  la 
benzamide  sodées,  eS,  574  [Ti- 
ihcriny). 
Ri^tthamioine  (Iso-).  Prép.  des  dér. 
nllros«'«  et  hydroxylaminé  à  part,  du 
nilriie  hydroxylamino-isobutyrique. 
P^pr..  ncls,  act.  di»  CAzK,  SU, 
971,  V»72  iPihty,  Srhwonn). 


ButYRHYDROXAMIQUK       (ISO-)        (Ac.)« 

Form.  par  oxyd.  de  risobutyral- 
doxime,     S6,     992     (Bamberger, 

Scboutz) . 

BUTYRIMINO-ÉTHTLIQTIK        (HyDROXTL- 

*  AM1N0-IS0-)  (Elher).  Prép.  au  moyen 
du  nitrile  hydruxylamino-isobuty- 
rique.  Propr.,  «6,  971  (Pihty, 
Schwarin), 

BuTYRiNE.  Voy.  Butyrique  (Ac.J. 

Butyrique  (Ac).  Form.  de  lôther 
éthyl.  dans  Tact,  du  couple  Zn  Gu 
sur  le  chlorure  de  butyryle  en 
prés,  de  l'éther,  !tS,  3  {Froundler), 

—  Bromurat.,  S6,  61  {E.  Fiseber, 
Mouapyrat),  —  Form.  par  hydrol. 
de  rétbercyano-étbylmalonique,  <S, 
274  (Hallor,  Blanc),  —  Const. 
therm.,  S5,  361  (Dclépine).  —  Chai, 
lat.  de  vapor.  du  nitrile,  !K,  384 
(LouguÎDinfi) .  —  Acl.  sur  le  nitrate 
de  brucine,  !Û,  428.  —  Comb.  avec 
la  diphénylcarbazide,  S5,  451  (Caie- 
neuve).  —  Pouv.  rot.  de  l'éther  iso- 
amyl.  act.,  SS,549  {Guye).  —  Form. 
parhydrol.  de  l'éthero-butyrylacétyl- 
acétique,  2S,  649  {BouvcauU,  Bon- 
gert) .  —  Form .  de  la  phénylhydrazido 
et  de  l'hydrazide  à  part,  du  buty- 
rylacétylacétale  de  méthyle,  SS, 
696  iBongert).  —  Act.  lipolytique 
des  hydrates  de  Fe,  Al,  Zr  sur  le 
glvcéride,  «6,  699  [Hanrioi),  - 
Elliérif.  par  le  géraniol,  SS,  889 
[Charabot,  Hébert).  —  Indice  de 
rcfract.  de  la  tributyrine,  S6,  63 
[Partbotl,  Volsen).  —  Point  de 
fus.  do  l'anilide,  «6,  287    iSalzcr). 

—  Prés,  de  l'élher  méthyl.  dans 
l'huile  de  bois,   «6,   439    {Fraps). 

—  Dos.,  «6,  442.  —  Acl.  de  la 
lipase  sur  l'éther  élhyl.,  26,  445 
(Kastio^  Locvcnbart).  —  lodurat. 
par  ICI,  26,  4a5  {Zoroof).  —  Poids 
mol.  en  sol.  dans  AzO',  26,  527 
{Bruni,  Berti).  —  Oonst.  diéloctr. 
du  nitrile,  26,  6'K)  {Scblundt) .  — 
Electrol.  du  sel  de  K.  Form.  d'élher 
propr.  et  isopropyl.,  26,  615 
{Pctcrscn).  —  Infl.  du  sel  de  Mn 
sur  la  vil.  d'oxyd.  des  sol.  oxaliques, 
26,  659  {Jorisscn,  Bcicber).  — 
Cond.  de  l'élher  éthyl.  avec  la  dié- 
thoxyrésacétophénone,  26,  720 
(Kostanecki^  Tambor).  —  Infl. 
cotai,  du  nitrile  sur  div.  réactions, 
26.  1068  {.\fiebael). 

—  (oL-Aminch)  (Ac).  Prép.,  propr., 
sels,  dér.  benzoyié,  benzène-sulfoné. 
Dédoublement.  Sels  de  morphine, 
brucine.  I^om.  d  et  7,  2S,  62  {E. 
Fischer,  Mouncyrat) .  —  Cond.  avec 
l'isocyanale  de  phényle,  2S,  558 
{Moitneyraty  —  Cond.  de  l'élher 
élhyl.  avec  la  phtalimidc  potassée, 
26,     96    ^  Gabriel,     Cniman\.    — 


1288 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


BUTYLCARBINOL  (AlLYLMÉTHYL-)  .Prép. 

au  moyen  de  la  butylméthylcétone 
et  de  l'iodure  d'allyle.  Propp.,  acé- 
tate, oxyd.,  «6,  531  {TaUef).  — - 
Oxyd.  parKMaO*,  «6,  ttl8  {Talantr 

zeff). 

BUTYLCARBiNOL    (AlLYLIIBTHYL-)    SeC. 

Prép.  au  moyen  de  l'iodure  d'al- 
lyle et  de  la  butylmc'Uhylcétone 
(sec.).Propr.,  26,  532  {Talief). 
BuTYLCARBiNOL  (Allylméthyl-)  Terl. 
Propr.  du  prod.  d'oxyd.  par  KMnO^ 
1te,^QS{AlctcbDikof), 

BUTYLCARBINOL    (MÉTHYL-I80-) .    PyrO- 

génat.,  26,  370  (Ipatief). 

BUTYLCARBINOL  (ISOPROPYL^ISO-) .  Ppép. 

au  moyen  de  Zn-isobutyU  et  du 
chlorure  d*isobulyryle .  Propr., 
oxime,  act.  de  AzÛ'H,  S6,  537 
{PoDzio), 
BuTYLCÉTONE  (Méthyl-).  Prés.  dsns 
rhuilo  de  bois,  S6,  439  {Fraps),-^ 
Cond.  avec  Tiodure  d'allyle  et  Zn, 
«6,  581  {Talief).  —  Vit.  de  comb. 
avec  rhydroxylamine  et  Thydrazine, 
«8,  896  {PetrcnkO'Kritschenko, 
Lordkipanidzc).  —  Gond,  avec  le 
benzile,  !M,  1116  [Japp^  Mcidrum). 

BOTYLCÉTONE     (MÉTHYL-)     ScC.      Prép. 

par  déc.  de  î'éther  méthyléthylacé- 
tylacétique.  Cond.  avec  Viodure 
d\llyle  et  Zn,  «8,  532  [Talief). 

BUTYLGKTONE      (MÉTHYL-180-)  .      Fonn. 

Ear  pyroi^n.  du  métbylisobutylear- 
inol,  tes,  370,  611  [Ipatief), 

BUTYLDIÉTHYLBNE  -  DIAIIINE        (  Dl  «  )  . 

Form.   à  part,   de  la    leucinimide. 

Propr.,  «6,  22  [Cohn). 
BuTYLE  (lodure).  Vit.  d'acl.  de   KOH 

alcool.,  S8,  858  [Broussof). 
BuTYLE  aec.  (lodure).   Vit.  d'act.  de 

KOH  alcool.,  «6,  858  (Broussof), 
BuTYLE   (Iso-)    (Bromure).    Réd.    par 

Na  en  sol.  amyl.,  ItB,  621  (LowcD' 

beri), 
(lodure).   Réd.  par  Na  en  aol. 

amyl.,   26,    621    (Loweaberz).   — 

Vit.  d'act.  de  KOH  alcool.,  !M,  858 

[Broussof) . 
[Nitrite),  Act.  sur  l'aie,  éthyl. 

en  prés,  de  HCl,  S8,  251  (Kisscl). 

BuTYLE  (Iso-)  (Oxyde).  Déc.  par  la 
chai,  en  prés,  de  Al'0%  !M,  612 
[Grigorief), 

BuTYLK  (Iso-tert.)  (lodure).  Vit.  d'act. 
de  KOH  alcool.,  S6,  858  [Brous- 
sof). 

BuTYLE    (Iso-)    (Di-).    Voy.    Hexanb 

(MÉTHYL-2.5-)    (Dl-). 
BUTYLE-ÉTHYLE      (ISO-)     (Oxydc).      Vît. 

de  form.  à  part,  de  Talc.   Isobutyl. 
et    de    réther    benzéne-sulfonique, 
26,  859  (Zagreb in). 
BuTYLE-ÉTHYLE    ^Iso-lert.J    (Oxyde) . 
Vit.  de  form.  à  part,  de  l'aie,  butyl. 


terl.  et  de  I'éther  benzèce^cvli»- 
nique,  S8,  859  [Zagrcbim. 

Butylène.  Vit.  de  lorm.  au  iBo?«tt 
de  l'iodure  de  butyln  et  de  Koi! 
alcool.,  S8,  858  {Broussof ^.  ~ 
Form.  par  électrol.  aes  isovelérttie*, 
valérate  norm.  et  tert.  de  K,  96. 
897  [Petersea). 

BuTYLÈPfE  (Ï80-).  Comb.  avec  ClCfti, 
S6,  641    [Kraasouskx-).    -^    Forai. 

f)ar  déc.  de  l'oxyde  d'isobutyle  par 
a  chaleur  en  prés,  de  Al'O*,  M, 
612  [Griaoricf).  —  Vil.  d«  form. 
à  part,  des  iodures  de  butxle  terl 
et  d'isobutyle  et  KOH  alcool., 
858  [Broussof).  —  Form.  par 
trol.  des  valérate  tert.  et  %i 
rate  de  K,  26,  897  [PûtcrseoK 

(Niiro-).  Form.  par  déc.  du  ta- 

trodiméthylacrylate     d'élhyle, 
270,  911  [BouveauU,  Wêbl). 

Butylène  (Iho-)  (Bromure).  Cond. 
C*H»  et  AlCP,  2S,  625  {Bodtnuji^. 

Butyl  EN  B  (Méthyl-2-).  Form.  par 
pyfogén.  de  Talc.  amyl.  tert.,  é6. 
612  (JpaUof). 

—  (Métuyl-3.).  Act.  de  AzOCl.  66, 
293  [Ipatief). 

BtrrYLBNB*2  (MftTiiTL-2-).  Ad.  de 
AzO'H  fum.,  1K,  801  [Bour^mutt, 
WabI).  —  Comb.  avec  ClOH.  ÎMr 
chloré,  dibromure,  66,  461  iKtmê- 
sousky),  —  Form.  par  pyro^n.  di 
l'aie,  amyl.  tert.,  !M,  612  tlp^Uef). 

—  Form.  à  part  du  dibromcKl.;{-4so- 
pentane,  !M,  614  [Guatavsoo), 

—  (Mkthyl.2^)  (Di-).  Prép.  du  éèr. 
dichlorë  à  part,  de  la  pinaomie. 
Propr.,  dibromure,  66,  565  [Kom- 
dakot). 

BuTYLÈNE-DiAMiNK-1-3.  Form,  p«r  féd. 

électrol.  du   méthyloracile.   Propr. 

sels,  66,  695  (Taîol,  Wcinseheml  - 
BuTYLGLYCOL-1-4.   Prép.    à   part-  d» 

la  diamy Une.  Propr.,  diacétioe^  6S, 

339  [Hamonei). 

BuTYLOLYCOL.2-4  (MÉTHTL-8-).  F4>nik. 

de  l'oxyde  à  part,  du    dibronu^î-t- 
méthyl-2-butane,  66,   283  [ipatief  • 
BuTYLHYDRAZiNK.  Prép.,  pn>pr.,  dér 
benzoylé,  66,  1162  [StcUéi. 

BUTYLHYDROXYLAMINB       (ETHTL*tMK'. 

Form.  par  cond.  da  oUroélhaar 
avec  le  zinc-éthyle»  propr.»  ««U^ 
66,  256  lBowêd\  ;  66,  749  {Dmas^ 
ton,  GouIdÎDQ). 
BuTYLiQUB  (Aie!).  Comb.  arecla  àijfh^ 
nylcarbaside,  66,  453  {CaxeMtmrti, 

—  Pouv.  rotat.  de  risovalénte  act  « 
65,  550  [Ouye).  —  ConsUt  àm 
carbonates  mixtes  de  phéoot  el  dt 
gayacol,  66,  6S4,  635  {Castaemrr  . 

—  Déterm.  cryosc.,  66,  508  {Loif- 
mis).  —  Form.  de  Talc,  et  du  val*^ 
rate  norm.  par  électrol.  de  neara* 
lérate  de  K,  66,  897  (Peferseo). 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1289 


—  iy-AwinO')  (Aie).  Prép.  par  réd. 
du  Dilrile  Y-oxybutyrique.  Propr., 
dér.  benzoylé,  9S,  978;  S6,  3^ 
(Heory). 

BuTYUQUK  sec.  (Aie).  Prod.  d*oxyd., 
Ml,  441  [MuUikcD,  Scudder). 

—  (AmiDo-i-)  (Alc.^  Prép.  par  réd. 
du  dér.  Dîtré.  Propr.,  S6»  383 
(Henrv). 

—  {Amino-S')  (Aie).  Prép.  par  réd. 
de  risonitrosométhyléthylcétone. 
Propr.,  thio-urée,e6,  S84($<r«u.Ha). 

—  (Jyitro-S-)  (Aie).  Propr.,  réduct., 
9m,  383  {HoDry), 

BunrLiQUi:  (Iso-)  (Alc.).Con8t.  therm., 
M»,  361  {Dolépine).  —  Pouv.  rolal. 
de  l'isovalérale  act..  2S,  550  [Guye), 

—  Act.  sur  AlCl*.  Comb.  mol.; 
chlorisobutylate  d'Al,  !tS,  555  [Pcr- 
rier^  Pougct).  —  Act.  sur  le  cnlor- 
acétal.  Form.  et  propr.  du  cblor- 
acétal  mixte  élbyl.  Act.  du  chlor- 
acétal  mixte  sur  le  glycoUSS,  576, 
581  {Delôpioc).  —  OjDStit.  du  car- 
bonate mixte  de  pbényle,  SS,  634 
{CazeDcuvo).  —  Act.  sur  CaC"  au 
rouge,  2S.  896  JLe/e/>Kre) .  —  Pyro- 

f rénal.,  ee,  370,  534  (Ipaiioi).  — 
nfl.  sur  le  pouv.  rolat.  du  tartrate 
d'étbyle,  S6,  460  IPatlcrsoo).  — 
Act.  sur  l'étboxyméthoxydicbloro- 
silicaoe,  SU,  577  {Kipping,  Lloyd). 

—  Elhcrs-oxydes  mixtes  des  p- 
nitro-  et  p-omioo-pbéDols,  <6,  706 
{Spiegol,  Sabbath).  —  Hydrol.  de 
l'acétate  en  pr^s.  de  div.  métaux 
pulv.,  es,  7.S6  {Suie).  —  VU.  d'act. 
sur  l'étber  bcnzcne*sulfonique,  tS6, 
fôO  {Zagrebiu).  —  Form.  par  élec- 
trol.  do  l'isovalérate  de  K,  99,  897 
{Petoraco).  —  Form.  d'isobutyrate 
dans  Tact,  de  Téthylate  d'Al  sur 
raid,  isobutyrique,  9H,  967  (Tiit- 
chenko). 

BuTTLiouK  Hso- tert.)  (Aie).  Comb. 
avec  la  diphènylcarbazido,  9&,  453 
(Careneuve).  —  Prép.  par.cond.  de 
l*iodure  de  Mg-méthyle  avec  l'acé- 
tone ou  le  chlorure  d*acétyle,  SS, 
644,  645  (Tissier,  Grignard).  — 
Oxyd.  :  form.  d*ald.  formique,  8€, 
370  [Mu/IikeD,  Brown,  French),  — 
Vit.  d*act.  sur  Tétber  benzène- 
sulfonique,  9H,  859  {Zagrvbin).  — 
Form.  par  électrol.  de  l'isovalérate 
et  du  valérate  tert.  dç  K,  S6,  897 
iPêtrrseo) . 

Bdttlsulpuriqub  (Iso-)  (Ae).  Act. 
du  sel  de  K  sur  Tacétamide  et  la 
benzamide  sodées,  !M,  574  [Ti- 
ihorhy). 

BuTTRAMiDiNK  (Iso-).  Prép.  des  dér. 
nitroMA  et  hydroxylaminé  à  part,  du 
nilrile  bydroxylamtno-isobutyrique. 
Propr..  Pels,  act.  de  CAzK,  9S, 
971,  U72  {Piloty,  Schwfnn). 


ButYnHYDROXAMIQUB       (ISO-)        (Ac). 

Form.  par  oxyd.  de  risobutyral- 
doxime,  9H,  992  [Bamberger, 
Scbeutz) . 

BUTYRIIHNO-ÉTHYLIQUE        (HyOROXYL- 

AM1NO-ISO-)  (Elher).  Prép.  au  moyen 
du  nitrile  hydruxylamino-isob«ity- 
rique.  Propr.,  !M,  971  [Piloty, 
Schworin). 

Butyrine.  Voy.  Butyrique  (Ac.J. 

Butyrique  (Ac).  Form.  de  létber 
ëthyl.  dans  Tact,  du  couple  Zn  Cu 
sur  le  chlorure  de  butyryle  en 
prés,  de  l'élher,  !B5,  S  (Frouûdîer). 

—  Bromurat.,  SS,  61  [E.  Fischer, 
MouDcyrut).  —  Form.  par  hydrol. 
de  l'élher  cyano-éthylmalonique,  SS, 
274  (Hallor,  Blanc),  —  Consl. 
therm,  irs,  361  (/)cicpiiie).  —  Cbal. 
lat.  de  vapor.  du  nitrile,  9fm,  384 
(Louguiniao) .  —  Act.  sur  le  nitrate 
de  brucine,  2S,  428.  —  Comb.  avec 
la  diphénylcarbazido,  9Z,  451  (Cazc- 
neuve).  —  Pouv.  rot.  de  l'élher  iso- 
amyl.  act.,  <S,549  {Guyc).  —  Form. 
parhydrol.  de  l'éthero-butyrylacétyl- 
acétique,  9fm,  649  (BouveauU,  Bon- 
gert).  —  Form.de  la  phénylhydrazide 
et  de  l'hydrazide  à  part,  du  buty- 
rylacétylacétate  de  méihyle,  Ù, 
696  iBongert).  —  Act.  lipolytique 
des  hydrates  de  Fe,  Al,  Zr  sur  le 
glycéride,  «S,  699  (Hanrioi),  - 
Elhérif.  par  le  géraniol,  SS,  889 
[Charabot,  Hôbcrt).  —  Indice  de 
rêfracl.  de  la  tribulyrine,  9H,  63 
[Parthoil,  Voiscn) .  —  Point  de 
fus.  do  l'anilide,  9%,  287    (Salzer). 

—  PK'S.  de  l'élher  méth^I.  dans 
l'huile  de  bois,   99,  439    {Fraps). 

—  Dos.,  «8,  442.  —  Act.  de  la 
lipase  sur  l'élher  élhyl.,  9H,  445 
(Kasth^  Loovrnhart).  —  lodurat. 
par  ICI.  ««,  4a5  {Zornof),  —  Poids 
mol.  en  sol.  dans  AzO',  9B,  527 
{Bruni,  Bertî).  —  Const.  diéloctr. 
du  nilrile,  «6.  6'I0  (Scblundt) .  — 
Electrol.  du  sel  de  K.  Form.  d'élher 
propr.  et  isopropyl.,  9S,  615 
{PctcrsonK  —  Infl.  du  sel  de  Mn 
sur  la  vit.  d'oxyd.  des  sol.  oxaliques, 
S6,  6.59  {Jorisscn,  Bcicber).  — 
Cond.  de  l'élher  éthyl.  avec  la  dié- 
thoxyrésacélophènone,  9S,  720 
(Ko%tanocki,  Tambor).  —  Infl. 
calai,  du  nitrile  sur  div.  réactions, 
9U,  1068  {Miebacl). 

—  io.Amino-)  (Ac).  Prép.,  propr., 
sels.  dér.  beozoyié,  beozène-sulfoné. 
Dédoublement.  Sels  de  morphine, 
brucine.  I<«om.  d  et  /,  !SS,  62  {E. 
Fischer,  Afouneyrat) .  —  Cond.  avec 
risocy anale  de  pbényle,  9S,  558 
{Mouneyrat\.  —  Cond.  de  Télber 
élhyl.  avec  la  phtalimidc  potassée, 
S€,     96     {Gabriel,     Cnlmam,    — 


1290 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


Prép.  et   propr.  de    Téther   élhyl., 
««,  748  [È.  Fischer) . 

—  {^Amino-)  (Ac).  Ether  éthyl.,  S6, 

743  (E.  Fischer), 

—  iy-AmittO')  (Ac.) .  Ether  éthyl.»  1t%, 

744  (E.  Fischer), 

—  {Amino-oxy-)  (Ac).  Prép.  par 
réd.  des  oomb.  de  Az*0*  avec  les 
ac.  et  étbers  crotoniques,  Stt,  968 
Egorof) . 

—  {oL-BromO')  (Ac).  Prép.  propr., 
act.  de  AzH»,  eS,  61  {E.  Fischer, 
MouDeyrai),  —  Act.  sur  la  pyridine, 
!tS,  528  (Simon,  Dubreuil). —  Aci, 
de  la  diétbylaoiline  sur  Téther  a- 
bromobatyrique,  ItS,  646  [Wahl), 
—  Cond.  de  Téther  éthyl.  avec  les 
phénols  sodés,  S€,  11,  12.  — 
Cond.  de  Véther  éthyl^f  avec  les 
nitrophénols  et  les  diphénols  sodés, 
««,  44  (Biscboff) . 

—  {a-Bromo-p-oxY-)  (Ac).  Fonn. 
par  comb.  de  BrOH  avec  l'ac  cro- 
loniaue,   «6,  166,   874    iMclikoff). 

—  (p-broiMO-ot-ox/-)  (Ac).  Prép.  à 
part,  des  ac  crotonique  et  ^•métnyl- 
glycidique.  Prbpr.,  CH.  166,  ^4 
[Mâlikoff) . 

—  (^-Cbloro-)  (Ac).  Cond.  du  nitrile 
avec  réther  malonique  sodé  et  ses 
homol.  roéthyl.,  éthyl., propyl.,  S6, 
199  {McUor) . 

—  (çt'Chloro-^xy-)  (Ac).  Prép.  à 
part,  de  Tac  isocrotonique,  propr., 
M,  166  (Mclikoft) . 

—  (^Chloro-X'Oxy'')  (Ac).  Prép.  à  part, 
des  ac.  isocrotonique  et  isométbylgly- 
cidique.  Propr.,  isom.,  tS6,  166 
(Mélikon) . 

—  {oL'CyaoO')  (.\c.).  Fonn.  à  part,  de 
Tac.  cyanonéthyl malonique.  Anilide, 
SS,  274  [Hallcr,  BlaDc\  -  -  Cond. 
avec  le  diazobenzéno  et  les  o-  et 
p.diazotoluënes,  <S,  696   {Faire I). 

—  {t'CyaDO-)  (Ether).  Form.  à  part, 
de  l'ac  a-oximino^dipiquo.  Propr., 
sels.  M,  88  (Dieckmaoû). 

—  (a-Iodch)  (Ac).  Prép.,  propr.,  1(6, 
465  iZcrooi). 

—  iy-Ôxy-)  (Nitrile).  Réducl.,  SS, 
978  ;  ««,  383  (HcDry). 

Butyrique  (Aid.).  Form.  par  réd.  du 
chlorure,  1U»,  3  [FreuadJcr).  — 
Form.  par  électrol.  de  Tisovalérato 
de  K,  ««,  897  (PetcrscD\. 

—  {y-Amino-)  (Aid.).  Prép.  de  Tacé- 
tal  i  part,  de  l'acétal  B-cyanopro- 
pionique.  Propr.,  «6,  976  {WohI). 

BuTYRiQLB  (Iso-)  (Ac).  Pfés.  de 
réther  méthyl.  dans  Thuile  de  bois, 
ee,  440  iFraps).  —  lodur.  par  ICI, 
«6,  465  {Zornof).  —  Consl.  diélectr. 
du  nitrile,  ««,  600  [Schlundt).  — 
Rlectrol.  du  sel  de  K.  Form.  d'éther 
isopropyl.,  SU,   615  [Potcrsen).  — 


Form.  d*éther  isobutyl.  daas  raei. 
de  l'éthylate  d'Al  sur  laid,  m^ 
butyrique,  8€,  967  iTiatehûako], — 
Prép.  de  l'anh.  à  part,  du  cbkinuv 
et  de  la  pyridine,  S«.  969  (  U'orfe. 
kinJ} . 

ioi'AmiDO-)  (Ac).  Fonn.   •  part. 

de  Tacétone  et  de  CAz.  AxH\  9M^  Ht 
(Gulewitsr.h), 

—  —  (a-Bromo-)  (Ac).  Cond.  <W 
réther  avec  les  phénols  sodés. 
1K6,  11,  IS  (BischoO).  —  Coud,  é^ 
réther  éthyi.  avecTald.  propioniqtM, 
C«,  618  (Scbischkorsky,  Bétor- 
matsky).  —  Prép.  de  Tanb.  am 
moyen  du  bromure  et  ds  la  pyTidla«, 
S«,  969  {Weâekind). 

{gi'Hvdroxylamioo-)  (Ac).  Oxyd 

du  nitrile  par  Cl.  Imino^éUMr,  elh^ 
élhyl.,  «6,970  [Piloty,  Schwnn 

(a-/o</o-)(Ac).Prép.,  propr,  96. 

466  [Zernot). 

iNitro^  (Ac).  Form.   du  sitnk 

et  ae  l'amide  à  part.  de#  dcr. 
hydroxylaminé  ou  nitrosé,  SS,  8?l>, 
971  {Piloiy,  Scbweria). 

{NitrosO')  (.\c.).  Prép.,  propr. 

amide,  étbers,  act.  de  l'anilioe  sar 
le  nitrile,  ««,  970,  971  (Piîott, 
Schworio). 

(at-Oxv-)  (Ac).   Form.    à   part. 

du  dér.  x-iodé,  «6,  465  Zrraof . 
—  Form.  à  part,  de  Tald.  s-brooto- 
isobutyrique.  Nitrile,  96»  S93 
[FraDkt] , 


Butyrique  (Iso-)  (Aid.).  Form.  sar 
pvro^én.  de  Talc,  S6,  370,  iSi 
Ijpatjcfj,    —  Act.    de    Br    sur    U 


'ro^én.  de  Talc,  S6,  370, 
patjol),  —  Act.  de  Br  s\ 
trimére.  Dér.  brome,  trimère, 
8^,  893  (Franke).  —  Cond.  aw< 
raid,  formique,  S6,894  fUVsseir 
—  Form.  par  électrol.  de  nsoviU- 
rate  de  K,  «6.  897  iPrters^a  .  - 
Act.  de  l'éthylate  d^Al,  «««  9C 
{Tistchonko) .  —  Oxyd.  de  roxins 
par  le  réact.  dei  Caro,  9%,  iM 
{Bamborger.  Schoutg*. 

(a-Ox/-)    (Aid.).  Pr*p.    à   part, 

du  dér.    x-bromé.    Propr.,     oxubc 
«6,  893  {Fraake). 

BuTYRYLACÉTiQUE  (Ether).  Form.  par 
hydrol.  de  Téther  butyrylaoéulaet^ 
tique.  Propr.,  sel  de  Cu,  1K,  640^ 
(Bouveaullf  Bongert). 

—  lAcÉTYL-)  (Ac).  Prép.  de»  élhan 
méthyl.  isom.  [o  et  c)  au  mo)*s  i& 
chlorure  de  butyryle  et  de  Vtih^ 
acélylacétique  sodé.  Pr»pr ,  <&. 
048  [Bouveault,  Boogerl). 

—  (AcKTYL-Di-)  (Ac).  Prép,  ti  prap* 
de  réther  méthyl.,  t6,  (Uv  (iN«- 
veau/f,  Bongert}, 

BuTYRTLACKTOMB.  ForTO.  par  hydrol. 
de     réther      butyrylaeéiyUoMiqvc. 
;,  649  [Bouvcauii,  Bodg*^». 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1291 


BuTTRYLE  (Chlorure/ .  Act.  du  couple 
Zn-Cu,  es,  3  {FrouDdhr).  —  Act. 
sur  Tacétylacétate  de  niéthyle  sodé, 
iSS,  648  {BoureauUy  Bongert),  — 
Cond.  avec  racétanilide  et  AlCl', 
5B€,  638  [Kunckoll). 

BuTTHYLE  ( AcÉTYLK-) .  Dér.  diméthylé 
de  la  dioxtme,  ^6,    53/    {Ponxio), 

Bu  TYRYLK  (ACKTYLE-ISO-I .   Oéf.  dîacét. 

d«  la  dioxime,  S6,-5il7  (PodeIo), 
BilTYAYLB    (Di-).    Dioxtme,    osazone, 

5B€,  1126  {Poikzio). 
BuTTRYLB    (Di-180-).    Forin.     de    la 

dioximo  par  oxyd.     de    Toxime    de 

l'isopropyltsobutylcétone,  CH,   537, 

\\m(PoDiîo). 
BrTTBTLE    (Iso-)     (Chlorure).    Cond. 

avec  le  Zn-isobutyle,  S6, 5:17  (Poii- 

mio).    —   Transf.    en    anh.    par  la 

pyridioe,  ««,  969  [Wodekind). 
{%'Bromch)  (Bromure).  Transf. 

en  anh.  par  la  pyridine,   Stt,  969 

(  WedckiDd). 

BUTTBYLHYDIUZINB      (Dl-1-2) .      Prép., 

propr.,  es,  772  iSloJIé). 

BUTTRTLMALIQUB.    Vo)'.  MaLIQUB. 


Cacodyuql'c  (Ac.  Destruct.  ie  la 
mat.  organ.  pour  la  recherche  de 
As,  es,  952  (Dcnigpsf. 

Cadavkrine.  Voy,  Pextaméthylène- 

OIAMINE. 

Cadb  iHuilei.  Constit.,  extract,  du 
cadinène,  es,  247,  931  {(Jâthûliaeau, 
/fausser. 

Cadinène.  Kxtr.  de  Thuile  de  cade. 
Chlorh.,  es,  981  (CatbdiDoau, 
Hausser).  —  Prés,  dans  l'essence 
de  santal,  e€,  20  {Deussea). 

Cadmilm.  Propr.  du  sulfate  double  de 
K.  Hydrate,  eS,  128  [Wyrouhof/) . 
—  Act.  de  HgO  sur  les  chlorure, 
bromure,  azotate  et  sulfate.  Sels 
doubles  basiques  de  Hg  et  Cd,  eS, 
791  {Mailbr).  —  Act.  de  CuiOH)* 
sur  le  sulfate.  Sel  double  basique. 
es,  968  (Hccoura).  —  Infl.  de  CclBr* 
sur  la  bromur.  de  C*H*,  eS, 
43  {Kaufmann^.  —  Coeff.  de  par- 
tage de  AzH'  entre  CHCP  et  les  sol. 
aq.  de  CdP,  e«,  71  {Dawsou, 
Mae  Crac).  —  Sépar.  d#»  Cu  par 
Tac.  oxaliaue,  eS,  281  \Peters).  — 
Conduct.  électr.  du  chlorure  double 
de  K,  ee,  ifeS  tLindsay).  —  Electrol. 
des  sol.  ammon.  <^es  sels,  eS,  449 
{Dawson^  Mac  Crao>.  —  Energie 
de  l'hydrate,  eS,  521)  (Carrara, 
VfBpigoani).  —  Uiff.    de   potentiel 


entre  Cd  et  les  sol.  de  Cdl*  d.ins 
raoétonitrile,  eS,  522  (Kabhnberg). 
Tens.  d'inversion  de  CdSO*,  eS, 
528  {Baraos) .  Prép.  et  propr.  de  Cd 
colloid.^  es,  ô91(Brcdjg).  —  Bel. 
entre  la  conduct.  électr.  do 
CdSO*  et  son  act.  toxique  sur  les 

Soissons,    es,    603     {Kabhnberg, 
febl),  —  Béd.  du  nitrate  par  Tac. 
lactique,  eS,  666  (  Vaaino^  Hausor). 

—  Propr.  colloïd.  du  sulfure,  eS, 
839  (//arc//) . — Distill.  de  Tamalgame, 
es,  847  (Hutett).  —  Pouv.  rot. 
magnét.  de  CdBr*  et  CdP,  eS,  849 
{Forcbeimer).  —  Thermodyn.  do 
l'élément  Weston  (Hg.Hg*SO*-CdSO*. 
Cd  amalg).  Propr.  de  l'amalgame, 
solub.  de  CdSO\  eS,  a'VS,  854 
(Cob-D)  ;  e«,  854,  855  (Jaeaer, 
Lindeck).  —  Propr.  des  sullates 
doubles  hydratés  ferreux,  eS,  857 
{Storlonbccker).  —  Polaris.  et  dens. 
de  courant  de  CdP  fondu,  eS,  869 
(Goekeî).  —  Force  électrom.  de  div. 
élém.  au  Cd,  eS,  1049  {Jaeger, 
Liadeck).  —  Conduct.  électr.  des 
iodures  doubles  de  (M  et  K  ou  Sr, 
du  sulfate  double  Cd-AzH*  et  du 
chlorure  double  Cd-K,  eS,  105S 
{JoDcs^  CaldwcJl). 

Cafamarine.  Prés,  dans  div.  cafés, 
propr.,  es,  380  [Bertrand). 

Café.  Compos.  du  café  de  la  Grande- 
Comore,    eS,    326,  379  {Bertrand). 

Caféine.  Non-exist.  dans  le  café  de 
la  Grande  -  Comore,  es,  326, 
379  [Bertrand).  —  Act.  de  Br  et 
HBr.  Bromhydrate,  dl-  et  tri-bro- 
mures, es,  775,  776  [André).  — 
Act.  de  C"H"I.  lod-  et  chlor-élhylates, 
chloroplatinate,  eS,  302  [ïiosso- 
limo).  —  Oxyd.  mangan.,  e6,  576 
{Jolies).  —  Propr.  et  dissoc.  des 
sels,  es,  644  [Paul).  —  Form.  par 
méthylat.  de  la  mélliyl-l~xanthine, 
es,  693  (/C/à^er) .  —  Titrage  par 
I,  es,  730  {Kippcnberger\.  — 
Synth,  à  part,  de  la  cyanacétyldi- 
mélhylurée,  es,   759  (\V.   Traube). 

—  Transf.  dans  l'organisme,  eS, 
827  [Krûger,  Scbmidt).  —  Béd. 
electrol.  en  sol.  sulfurique,  eS, 
861  {Tafel\.  —  Act.  de  div.  réact., 

"       Scbji 


I,  958  {Scbjcrning). 

—  (Ethyl-).  Prép.,  propr.,  sels,  eS, 
302,  726  [Bossolimo). 

—  (Hydro-).  Oxyd.  mangan.,  eS,  576 
[Jolies). 

—  (Hydroxy-).  Béd.  electrol.,  eS, 
752  [Tafeh. 

Calcite.  Voy.  Calcium. 

Calcium.  Act.  de  CaCl'  sur  le  plato- 
oxalonitrite  de  K,  eS,  165  [Vezes). 
—  Act.  de  C  sur  CaCO*  et  CaO,  eS, 
282  (  ^0(1  Jouard) .—  Tri-antimoniates, 


129S 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


SS,  289  (Doyacroiz;.— Teneur  en  Ca 
des  ferrosiliciums,  9S,  291  {Jouve), 

—  Dec.  limitée  de  CaCO'  par  leg 
ac.  en  prés,  d'alcool  et  d'acétone, 
S5,  394  {Vallée).  —  Borate  tribas.» 
SS,  524  {Ouvra rdj.  —  Nouv.  var. 
de  CaO  pripmat.,  US,  611,  710 
(Jouve).  —  Osmyloxalate,  !B5,  693 
[Wintrebcrt).  —  Act.  de  CaCl" 
ammon.  sur  H*0';  form.  de  CaO*, 
8  H"0,  «5,  709  (Arth).  —  AcI.  au 
rouge  de  CaC  sur  les  aie.  amyl., 
isobutyl.,  éthyl.  et  méthyl.,  S5«  896 
{Lefebvrc).  —  Titrage  de  PO*H» 
par  l'eau  et  le  sucrate  de  chaux, 
SS,  90S  {Cavalier).  —  Infl.  des 
sels  ammon.  sur  la  dissoc.  des  sol. 
de  Ga(OH)%  SS,  962  {Dover,  Van 
Chef/).  —  Neutral.  de  PO*H*  par 
CaO  en  prés,  de  div.  indical.,  is, 
968.  —  Équil.  entre  CaO,  NaOH  et 
PO*H»  et  entre  CaCl*  et  PO*H»,  «6, 
967  (BcrtheJot),  —  Appl.  du  phos- 
phate neutre  au  titrage  de  Turane, 
kS,  1001  (A/ciiicr).  ~  Prép.  et  propr. 
de  PO^NaH  anh.  (monétite),  !tS, 
1008.  —  Synth,  de  la  boronatro- 
calcite,  SS,  1061  (de  Scbulten).  — 
Infl.  de  CaCl'  et  de  CrO^Ca  sur  la 
solidif.  des  ciments,  du  plâtre,  de 
la  chaux,  SU,  4  {Robiaad).  — 
Décomp.  de  Torthoplombate  par  la 
chai.,  xH,  85  {KassDer).  —  Infl. 
de  CaBr*  sur  la  bromurat.  de  C*H*, 
M,  4*^  {Kaufmann).  —  Teneur  en 
sels  de  Ca  des  os  d'un  éléphant 
fossile,  S6,  164  {Bemmclon,  Klob- 
bie).  —  Décomp.  de  (C10*)'Ca  Dar 
la  chaleur.  Form.  de  CaCl*,  M, 
243  {Sodeau),  —  Déterm.  du  poids 
atom.  à  part,  de  CaCO',  26,  244 
{HerMfela).  —  Propr.  des  div. 
chromâtes,  26,  277  (Mylius,  Wro- 
cbem).  —  Aluminate,  26,  361 
(AllcD,  Bogcrs) .  —  Do»,  dans  les 
minerais  de  Pe  et  Al,  26,  308 
{Blum).  —  Anal,  de  CaC,  26,  440 
(Erdmanu,  Unruh),  —  Nitrohydro- 
xamate,26,  519  {Angelû  AngoUco). 

—  Comb.  de  CaO,  H'O  avec  le 
silicate  d'Al,  26,    525    (Bebuffat). 

—  Appar.  pour  le  dos.  de  CaC", 
26,  525  {Magnanini,  Vannini).  — 
Déshydrat.  de  la  sélénite  et  hydrat. 
d'anhydrite;  fus.  avec  NaCI,  26, 
625  {Zunino).  —  Rel.  entre  la 
conduct.  électrol.  de  CaCl*  et  son 
act.  toxique  sur  les  poissons,  26, 
603  {Kablonberg,  Mebl).  —  Dissoc. 
du  nitrate  dans  Teau  et  les  aie. 
méthyl.  et  élhyl..  26,  66t)   {Joncs). 

—  Constil.  et  propr.  du  chlorure 
de  chaux,  26,  667  [TicsenboH).  — 
Stabil.,  solubil.  et  transf.  réciproque 
de  la  calcite  et  de  Taragonite.  Act. 
de  l'oxalate  de  K,  26,  848  (Fooic). 


—  Vit.  d'hydroK  de  COS  par  CaCP 
26,  862  {Buehboekf.  —  Solobil.  a^ 
CaCO*  dans  l'eau  chargée  de  df. 
26,  873  {Bodlaender^.  —  >  iL  d« 
dissol.  de  CaSO\  26,  878  'Bnmtr, 
ToUoczko).  —  Dos.  dans  les  «aat 
naturelles,  26,  955  tWinkifrt.- 
Rel.  entre  les  tens.  supert.  «t  li 
solubil.  de  CaSON  26,  iikl  ^HmlHt 

—  Urano-oxalate,  26,  1066  'JEbà/- 
acbutter,  Bossi).  —  Act.  <!•  Aslf 
sur  les  sels,  26,  11S4  iDswfom, 
Mac  Crae). 

Caubragk.  Voy.  Apparsilji. 

Calorimètres.  Voy.  Appar »l^. 

Calyginb.  Prés,  dans  div.  lichens,  26. 
647  {Hesae). 

Camphamb  [Bromo-i-nitro^i').  Acté^ 
alcalis  sur  Kanh.,  2«,  2216.  —  Act. 
de  AzO'Ag,  26,  800.  ^  Act.  d^ 
AzH*OH  sur  Tanh.,  dér.  hYàmtfi- 
a minés  isom.  Propr.,  sets,  éèr 
diacét.,  26,  802  {Forsier).  —  An. 
de  SO*H«,  26,  1119  {Forstor,  A- 
Mrtson). 

—  {Bromo-2'nitro*i-).  Prép,  à  pmri, 
du  nitrocamphéne.  Propr.,  dcr-  fi- 
brome, 26,  800  {Forster}. 

—  {Cbloro-i-nitro'i-).  Act-  et 
SO*H'.  Prép.  et  propr.  de  r«lL. 
isom.,  dér.  bentoyié,  aitroBé*  hvili^ 
xylaminé,  26,  1119  {Forstor^  H*- 
bertson), 

—  (/odo-2-iiilro-f-).  Prép.  a  paH 
du  nitrocamphéne.  Propr..  96,  Iktt 
{Forater) . 

Camphaniqub  (Ac).   Sel  d'hy 
mine,  26,  57  IKipping). 

—  (Oxy-)  (Ac).  Sel  d'hydrîadai 
26,  500  {Kipping,  Haih. 

Camphanique  (Homo-)  (Ac.'.  ÎVrp 
au  moyen  de  l'ac  bromo-hoBO- 
camphoriaue,  Propr.,  2C,  15fl 
{Lapworth). 

Camprènb.  Héd.  par  H  ea  prè«.  4r 
Ni  et  Cu,  2S,  610  (Sabmit^r.  St% 
dorons).  —  Prép.  par  dèc.  du  hor- 
nylxanthogénate  de  roéthyle.  l^rvar.. 
26,  185  rrachugaeiT).  —  OonaU.. 
26,  298  (IpatioJ).  —  For»,  è  pan 
de  l'iodure  de  bornyie,  96.  4fi 
{Wagner,  Brickner).  —  CoaatiL. 
act.  de  AzO'H,  de  At*0»,  26.  5» 
1012  (/)c/2vaiio/f)-  — Constit..  iacn  . 
26,   588    {Kondakof,    iMtaebtatM^. 

—  Constit.,  dibromare,  dilork^  et 
bromh.,  26,  807.   808    {SemmÈei^ 

—  {Amino-i').  Form.  par  rëd.  4m 
dér.  nitré.  Propr.,  aels.  der.  b«a- 
zylidén.,  pbénylurée^  26,ttM  ,ferf> 
1er). 

—  {Bromo-).    Constit..,     26,    808 
{Se  m  m  1er). 

—  jEthoxy-),  Prép.,  propr..  26,  8« 
{Semmier), 


TABLE  DES  MATIERES. 


129S 


—  (Nitro-i-).  Form.  à  part,  du 
bromo-l-nili-o-l-camphane,  pi-opr., 
S«,  SOU  {Forstcr). 

— .  (Oxv-i-).  Form.  à  part,  du  dér. 
aminé.  Propr.,  ««,801.  —  Conslit., 
dér.    benzoyié,  S6,  1H7  [Forster), 

Camfhènb  (Bbnzoyl-2-)  (Oxy-t-). 
Prép.  au  moyen  du  camphre  sodé. 
Propr.,  sels,  dér.  acétylé.  benzoyié, 
phényluréthane,  tH,  1117,  1118 
(Forstcr). 

Camphènb  (Hydro-)  (Di-).  Form.  à 
part,  des  dibromuros  de  pinène  et 
de  camphène,  <6,  807,  808  (Somoi' 
1er). 

a-GAMPHOCABBONIQUB     iOL-Oxy-)     (Ac). 

Prép.  au  moyen  de  )a  campbo- 
qaîDone.  Propr.,  amide,  dér.  acetylé, 
M,  592  [Lapwortb,  Chapman). 

Campbolactonb.  Form.  à  part,  de  Tac. 
aminodihydrolauronoUque.  Dér.  ni- 
iré,  ««,  804,  805  (Tiemana). 

Camphoucnb.  Form.  à  part,  du  chlo- 
rure de  campholyle.  Constit.,  «5, 
78  {Blane). 

—  (Hydro.)  (Di-).  Prép.  du  dér. 
aminé  au  moyen  de  Tamide  dihydro- 
eampholénique.  Propr.,  sels,  oxa- 
mide,  urée,  «S,  563  [Biaise,  Blanc), 

—  (IifPRA-).  Prép.  du  dér.  aminé  au 
moyen  de  Tinfracampholénamide. 
Propr.. sels,  dér.  benzoyié,  urétbanes, 
S«,  9S8  {Forster), 

s-Campholbniqub  (Ac).  Constit.,  iso- 
mérisat. ,  «6,78  (Blanc).  —  Constit., 
«S,  563  [Biaise,  Blanc). 

—  (DiHYDRO-)  (Ac).  Act.  de  NaOBr 
surTamide.  Prép.  et  propr.  de 
Téther  brome,  «6,  b&i  (Biaise, 
Blanc). 

^-Gampboléniquk  (Ac).  Constit.,  form. 
à  part,  de  Tac.  a,  «6,  78  {Blanc) , 
«5,  5t>3  [Biaise,  Blanc).  —  Form. 
par  déshydrat.  de  la  camphoroxime, 
ZS,  556  [Konovalol). 

—  Voy.    PlNOCAMPHOLKNIQUE. 

—  (DiHYDRO-OXY-).    Voy.    PiNOLIQUE. 

Campbolbnique  (Infra-)  (Ac).  Form. 
i  part,  des  bromo-  ou  chloro- 
nitrocampbanes.  Propr.,  sels,  amide, 
dér.  brome,  dibroraures  etc.,  «€, 
Î87  [Forster)  ;  ««,  1119  [Forster, 
Hobcrtson), 

—  (Infhadihydro-)  (Ac).  Form.  du 
dér.  dîbromé  à  part,  de  l'ac.  iDfk*a- 
campholénique.  Propr.,  «4,  i37 
[Forster) . 

Gamprolénolactone.  Voy.  Pinodi- 
rydrocampholknolactone. 

Campholiquc  (Ac).  Comb.  avec  le 
chloral  et  le  bromal.  Isom.  d,  I  et 
r,  «5,  612   (Afinguin,  Bollemont). 

Campholtlk  (Chlorure).  Transf.  en 
campholène.  Coastit. ,  «S,  78  [Blanc) . 


oc-Campholytique  (Ac).  Constit.  de 
l'isom.  trans.,  «6,  488  [Noyés, 
Phillips).  —  Prép..  propr.,  constit., 
lactone,  oxydât.,  itH,90i{Tiemann). 

—  Propr.  de  Tac  r.  Réduct.  de 
l'iodhydrate,  «6,  1119  (A^o^'cs, 
Blanchard). 

^-Campholytique  (Ac).  Constit.,  act. 
des  alcalis  sur  le  dibromure,  le 
bromh .  et  Tiodh.  ;  act.  de  KMnO*, 
AzO'H.Transf.en  campholytolactone, 
«5,  79,  80,  81,  83  [Blanc).  — 
Constit.,  «6,  563  [Biaise,  Blane). 

—  Form.  à  part,  de  Tac.  dihydro- 
oxy  -  oc  -  campholytique,  «6,  1119 
[Noyés,  Blanchard) . 

A'-Campuolytiqub  (Ac).  Form.  à 
part,  de  Tac  a-bromodîhydro-a- 
campholy tique.  Propr.,  amide,  «6, 
1120  [Noyés,  Blanchard) . 

«-Campholytique  (Hydro-)  (Di-) 
(Ac).  Constit.  du  dér.  bydroxylé, 
«5,  76.  —  Form.  du  dér.  dihydro- 
xylé  à  part,  de  Tac.  campholytique. 
Propr.,  «S,  83  (fi/axic) .— Propr.  des 
dér.  aminé,  hydroxylé,  B-oromé, 
«6,  439  [Noyés,  Phillips),  — 
Constit.  et  propr.  des  dér.  bydro- 
xylé, dihYdroxylé,  aminé,  «6,  803 
[Tiemann),  —  Prép.  au  moyen  de 
riodh .  d'ac .  «  -  campholytique. 
Propr.,  dér.  brome,  hydroxylé,  «6, 
1119  {Noyés,  Blanchard). 

Campholytolactone.  Form.  à  part, 
du  dibromure  d*ac.  campholytique. 
Propr.,  «5,  81  [Blanc). 

Camphononique  (Ac)  .  Form .  par 
oxyd.  de  Tac  déhydro-homocam- 
phorique,  «6,  153  (Lapworth) . 

Campuonoxime.  Act.  de  Tanh.  acétique, 
«6,  806  (Tiemann). 

Camphoquinone.  /)-Bromophénylhy- 
drazone,  semicarbazone  ;  act.  de 
CAzH,  ««,  591  [Lapworth,  Chap- 
man), 

^Camphobamiqub  (Ac).  Transf.  en 
ac  a-campholy tique,  «tt,  802  (Tie- 
mann), 

—  (s-Homo-)  (Ac).  Form.  à  part,  des 
cyanocamphres  chloré  ou  brome, 
HH,  153  (Upworth) . 

Camphorique  (Ac).  Constit.,  «5,  71, 
73  (Blanc).  —  Foim.  à  part,  du 
bomyléne,  «6,  298  {Tschugaetf)  ; 
«6,  436  (Wagner,  Brickner).  — 
Act.  de  AlCP  sur  Tanh.,  «6,  589 
[Less,  Perkin). 

—  [Cyano-)  (Ac).  Prép.,  propr.,  déc 
des  sels  par  la  chaleur,  «tt,  806 
(Tiemann). 

Camphobiql'e  (Homo-)  (Ac).  Prép.  au 
moyen  du  eyanocamphre.  Chlorure , 
dianilide,  éther,  dér.  brome,  «6, 
153  (Lapworth) . 

—  —  iDkhydro-)  (Ac.)  .  Prép.  i  part, 
de    rac.    bromohomocamphonque. 


1294 


TAULE  DES  MATIÈRES. 


Propr.,  lactone,  dér.  brome,  oxyd., 
S6,  153  {Lapwortb). 

Camphoroxime.  Tribolum.,  1C6,  4d9, 
929  {Tschugaoff).-^  Propr.,  réduet., 
act.  de  HCl,  26, 556  {KoaovaJof),— 
Propr.  de  Toxime  racémique,  S€, 
844  {Adriaai),  —  Mél.  eulectique 
avec  le  napbtalène,  le  phénanthrèoe, 
l'anlhracéne  et  la  benzoïne,  !M, 
1029  { Ad  ri  an  i), 

Camphosulpohique  (Ac).  Sels  (/,  1  et 
r  de  méthylélhylthétine,  S6.  138 
{Popê,  Peachey).  — Sela  d'a-phényl- 
a'  '  mélbylpipéridines,  «6 ,  227 
(SchoUz,  MUUcr).  —  Sels  </  et  /  de 
(élrahydro-^-napbtylamiae,  S6, 2S5 
{Pope,  Harvcy).  —  Sels  d'hydrin- 
damine  stéréo- isom.,  S6,  349  [Kip- 
ping)  ;  «6,  500  {Kipping,  Mail).  — 
Sels  de  pbénylbeQzyfallylméthylam- 
monium  d  et  7,  tS6,  704  (Pope^ 
Harvey).  —  Sels  des  «.«'-diphé- 
nylpipéridines  isom.,  S6,  1172 
[SchoUz). 

—  iBromo-)  (Ac).  Sels  d'hydrinda- 
mine,  S6,  57  {Kipping) .  —  Sels 
des  tétrahydro-â-naphtylammes  d,  / 
et  r  ;  sels  de  AzH%  M,  233,  236 
{Pope^  Harvey).  —  Sels  d*hydrin- 
damine  et  de  benzylhydrindamine, 
S«,  500  (Kipping,  Hait), 

—  (Chhro-)  (Ac).  Sel  d*bydrindainine, 
«6,  57  {Kipping) . 

Camphothétiqub.  Voy.  Lauronoliqub 

(Uo.) . 
Camphre.  Act.    des    anh.    sulfuriaue 

et    disulfurique,   SK,    901     (Odao). 

—  Act.  de  CAzCl  sur  le  dér. 
sodé.  Dér.  dicyané,  !B5,  1^3 
{Du val).  —  Gond,  avec  les  ald. 
à-éthoxy-  et  S  •méthoxynaphtoïques, 
96,988  {Holbronner).  —  Tens.  de 
vap.  des  sol.  alcool.,  S6,  514 
{Lincoln).  —  Form.  à  part,  de 
ramino-1-camphène,  96,  801  {Fors- 
tôt) .  —  Gonstit.,  96,  8U7  {Sommier). 

—  Act.  du  chlorure  de  benzoyle 
sur  le  dér.  sodé,  96, 1117  {Forator). 

—  {oL-BromO').  Prép.  et  propr.  de 
l'isom.  7,  96,  234  {Poûo,  Harvey). 

—  Racémisat.,  96,  349   {Kipping), 

—  Tribolum.,  96,  459  (Tscbugaeff). 

—  iiX'Cyano').  Prép.  à  part,  de  Toxy- 
molhylène-camphre.  Dér.  chloré  et 
nromé,  96,  15ï5  {Lapworth).  — 
Prép.  du  dér.  a-hydroxylé  au  moyen 
de  la  camphoauinone  et  de  G.\zH. 
Propr.,  96,  592  {Lapwortb,  Cbap- 
man\ . 

—  (a-Ox^-).  Form.  à  part,  de  Tac. 
a-oxycamphocarbonique,  96,  592 
{Lapworth,  Chapman)* 

Camphre     (BF.NZYnokNE -K     Propr. 

{>hys.  et  crislallogr.  du  racôm.;  dér. 
)romé,  pméthoxylê,  9S,  612  {Afin- 
guitt,  Bollemont). 


Camphre  (Benzotlh.    Forai,    à  part. 

de      Toxy-l  -benzoy  I  •  2  -  campb«a». 

Propr.,  isom.,  9#,  1117,  1118  .Far»- 

ter). 
Camphre    (Bknztl-).  Propr.  phf&.  4u 

dér.    brome,    9S,    6J2    [ifJayuU. 

Bollemont) . 
Camphre  (Formtl-i.  Conslit.  da   dir. 

brome,  96,  850  iBrùbfi . 
Camphre  <Iso>).  Act.  de    Tald.     ben- 

zoïque,  96,  560  {Rimini]. 
(DiHTDRO-i.  Comb.  b^^nzyljdéa , 

constit.,  96,  560  {Rimini), 
Camphre  (x-Naphtyl-»  .  Dér.  ^étliox)!* 

et  méthoxylé,  95, 988  iHeibronaer . 
Camphre    (s-NAPHTTLiDÈifE-' .     f  »rr. 

6-éthoxylé  et  ^-méthozylé,  «S,  iJ»è 

[Helbronner^ . 
Camphre    iOxyméthylène-  .    Act.    6f 

AzM*.OH,   96.   152  (Lapworlb  .  — 

Act.  de  PGP,  96,   702    [MiclUrli*, 

Flemming).  —  Constit.,  dér.  broa>e. 

96,  850  {tirùbl). 
Camphre    de    citron.    Voy.     Citma- 

PTÈNE. 

Camphre -PHOSPHINIQUE     >OxTxÊTaT* 

LÈNE-)    (Ac).   Prép.,    propr..   >*4«. 

étbors,   chlorure,   antlide,  96,  7QS 

{Micbaolis,  Flemmingj . 
Canadinolique    (Ac).  Près,   de»  ac. 

a  et  p  dans  le  tmumo    du    Caoada. 

Propr.,    96.    64    {Tacbircb,  Brv- 

ning). 
Canaiuque  (Ac).  Extr.  du  bauoie  du 

Canada.  Propr.,  96,  64  [Tschitxk, 

Bruning) . 
Gananolique  (Ac).  Exir.   du  baoflM 

du  Canada.  Propr.,  96, 64  \  Tschirch, 

Bruning). 
Ganarinb.  Prép.  par  oxyd.  du  soifo- 

cyanate  d'ammon.,  96,   73    iPmw- 

lewakii.  —  Constit.,  form.  4  part. 

du    sulfocyanate    de    K,    96,    667 

{Goldberg), 
Can.nelle    (Essence).  Dens  .  vîscas.. 

tens.  superf.,  9S,    521     tJoaacarJ, 

Satie), 
Cantharidine.  Constit.,  act.  de  XtH\ 

imide,  anb.,  sels,  dér.   élbyles,  1*> 

lame,  96.  1173,  1174  (Moyor\, 
Capillarité.  Théorie,  96.  841,   800, 

882  {Bakkor>  :  96, 1038  {P9lma<^r  .- 

Correct,  des  ménisques  de  Hir,  96» 

1066  {Winkler). 
Gaprique  (.^c).  Prés,  dans  ThoUe  éf 

blé,   96.    351     (  Vulté,   Gibaoa    - 

Dos.  de  rétber  octvi.  dans  IVsseik> 

d'oranges  douces,   96,   646    tSU- 

pban) . 
Gaprique  (Ald.h  Prêt,  dans   reMenor 

d*oranges  douces,    96,    646    ^St'- 

pban) . 
Gaproïqub  (Ac).  Form.  par   àtc  6t 

Tacétyl-  et    du    benzoykmanlàfh* 

dène,   9S,  42S,  435    {Mottrfn,  /A^- 

lange).   —    Pouv.    rot,    de   VHi» 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


It95 


Iso-amyK  ad.,  S5,  549  {Guye).  — 
Form.  par  hydrat.  de  l'ao.  amyl- 
propiolique,  SS,  564  {Moureu,  De- 
lange).  —  Prés,  dans  Thuile  de  blé, 


;,  351  {Vuité,  GibsoD).  —  Prés. 
des  éthers  méthyl.  et  pbényl.  dans 
rhaile  de  bois,  «€,440  {Frêps).  — 
Conat.  diélecir.  du  nitrile,  S6,  600 
(Scb lundi).  —  Electrol.  du  sel  de 
K.  Porm.  d*étber  amyl.,  S€,  897 
{Petfrsen) . 

—  (ae-Am/oo-)  (Ac).  Ether  éthyl.,  sels, 
sa,  744  {E.  Fischer). 

CaproÎque  (Iso-J  {oL-AminO')  (Ac). 
[S^A.  Leucine).  Form.  à  part,  des 
olbumiD.  d*o8  de  bœuf,  tS6,  944 
lEtërd).  —  Neutral.  en  prés,  de 
diT.  indicat.,  ITS,  965    {Berthehtj. 

—  Form.  d*un  isomère  de  la  leuci- 
nimide  à  part,  de  la  caséine.  Propr., 
coostit..  es,  22  (CobD).  —  Infl. 
sur  la  solub.  des  osaiones,  tS6,  âO 
(Neuberg),  —  Form.  par  dédouble- 
ment de  la  conchioline,  SU,  31 
{Wetzel).  —  Porm.  par  autolyse 
des  extraits  de  foie  et  dans  l'into- 
xication par  P,  !M,    318    (Jacobv), 

—  Transf.  dans  les  plantes,  M, 
319  {Schulie).  —Act.de  AzO^Na 
et  HCI,  e«,  334  iJoebem).  —  Prép. 
A  part,  de  la  corno.  Ether  éthyl., 
sels,  dér.  acétylé,  benzène-sulfoné, 
1t%^  744  {E.  Fischer),  —  Form. 
dans  les  graines  en  germinat.,  S6, 
824  {Buikewitsch).  —  Form.  par 
digesl.  peptiqua  et  tryptique  de  la 
elobine  et  de  Voxyhémoglobine,  !M, 
1023  {Sahskin) .  —  Dissoc.  des  sels, 
S6,  i037  (Wiakciblech), 

—  —   {:i-CbJorch)  (Ac).  Form.  à  part. 

de  la  leucine.  Propr.,   sela,    éthers, 

^,354  {Jochem). 


(a-Ox/-)  (Ac).  jPrép.   au  moyen 

"iloré. 
334  {Jochem). 


du  dér.  a*chioré.  Propr.,  sels,  i9. 


Caprotlacétique    (Ac).    Form.    par 

hydnit«    de    Tac     amylpropiolique. 

Propr.,  éthers,   SS,   564    {Afoureu, 

Delange). 
Caprotle-iAckttlb-).  Dér.  diacét.  de 

la  dioxime,  1(6,  537  {Ponzio). 
Caproylmaliqub.  Vov.  Malique. 

CaPROYL MÉTHANE  (AcËTYL-) .  Voy . 
AmYLCKTONE  (ACÉTYLMÉTHYL-). 

Capryle- KTHYLE  (Oxyde) .  Vit.  de 
form.  dans  Tact,  de  Talc  caprylique 
sur  réther  benzène-sulfonique,  1^6, 
859  iZagrebia^. 

Caprylique  (Ac).  Pouv.  rotat.  de 
Téther  iso-amyl .  act . ,  1t&,  549 
{Guyo  —  Form.  par  hydrogén.  de 
Tac.  amylpropiolique,  !B5,  564 
iMourtu^  Delange).  —  Prés,  dans 
Tbuile  lie  blé,  SU,  351  {Vulté, 
Gibson).    —    Prép.    et    propr.    de 


Fanh.,  te«,  467  {Kram,  Rosiny).— 
Chai,  do  neutral.  par  KOH  et  AzH' 
alcool.,  e«,  874  (Tanatar,  Kli- 
menko). 

Caprylique  (Aie).  Comb.  avec  la 
dîphénylcarbazide,  S5,  452  {Gaze- 
neuve).  —  Vit.  d*act.  sur  réther 
benzène-sulfonique,  !M,  859  (Zagre- 
bitt). 

Caprylmaliqub.  Vov.  Malique. 

Caphylylmalique.  Voy.  Malique. 

Garbamidodiméthylacryliqub  (Ac). 
Prép.  et  propr.,  de  Téther  éthyl., 
SS,  914  (BouveauU,  Wabl). 

Carbamiqub  (Ac).  Comb.  de 
réther  élhyl.  avec  Tac  pyrnvique, 
SS,  1062  iSimon).  —  InH.  des 
éthers  sur  la  coagul.  de  Talbumino, 
««,  319  iSpiro).  —  Cond.  des 
éthers  avec  le  nitrile  phényiglyco- 
lique,  <6,  48  {Lchmann).  —  Act. 
de  C"HM  et  Ag*0  sur  l'élher  éthyl., 
26,  977  {Landcr).  —  Dér.  dos 
^-aminotétraméthylpyrrolidme  et 
Y-aroinotriméthylpipéridine,  M,  997 
{Pauly,  Schaum).  —  Form.  des 
éthers  méthyl.  et  éthyl.  à  part,  des 
méthyl-  et  éthyl-iso-urées,  SU,  1075 
[Mac  Koe). 

—  (Glycinyl-)  (Ac).  Prép.  et  propr. 
du  sel  de  glycine.   Disulfure,   ^6, 

743  f^.  Fischer). 

—  (Isosulfocyanacétyl -)  (Ether 
éthyl.).  Act.  de  U«0.  Identité  des 
éthers  norm.  avec  les  éthers  de  la 
thio-hydanloïne,  S€,  137  {Fro- 
richSf  Beckurts):  —  Comb.  avec 
Tac  thio-benzoïqua,  te€,68U  (  Whce- 
ler^  Merriam). 

—  (Thio-)  (Ac).  Dér.  de  la  ^-amino- 
tétraméthylpyrrolidine  et  de  Tbomol. 
az-méthylé,  S  6,  998  {Pauly, 
Schaum) . 

—  —  (AcKTYL-nH  (Ac).  Prép.  par 
cond.  de  Tac  thio-acélique  avec  les 
isosulfocyanales .  Ethers  méthyl., 
éthyl.,  propyl.,  ««,  679  (Wheoler, 
Merriam j.  —  Ether  iso-amyl.,  <€, 
1097  {Whoeler,  Johnson). 

—  —  (AcÉTYLiMiNO-Di-) .  Elhers 
méthyl.  et  iso-amyl.»  S€,  10U7 
iWbeeler^  Johnson). 

—      —      (CaRBOXY- MÉTHYL-)        (AC». 

Ethers  méthyl.,  éthyl.,  benzyl.,  ItH, 
1128  {Doram. 

—  Voy.    Benzoyldithiocarbamique, 

BSNZOYLIMINODITHIO  CARBAMIQUB, 

Méthylthiocarbamique,  etc. 

CARBANiLE(Oxv-i-).  Constit.,  spectres 
d'absorpt.,  éthers  éthyl.,  SB,  59 
{Hartley,  Dobbio,  Paliatseas). 

Carbazol.  Dér.  nitré-3,  nitrosé-U, 
nitré-3,  aminé-3,  diazo-amioé,  hydro- 
xylé;  diazo.,  tétrazo-;  dér.  acétylés, 
,  919,  920(/?a/r,  Stein),  —  Form. 


1296 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


à  part,   du   diainino-2.2 -diphényle, 
M»  1141  {Niementowski), 

—  (IIÉTHTL-4.4'-)  (Di-).  Porm.  à  part. 
dudiamioo-2.2'-ditolyle.  Propr.,  S6, 
1142  {Niementowskl). 

CARBAZOL-AZ0-iZ2-T0LUYLkNE-OIAMINB. 

Prép.,  propr.,  S€,  920  {Ruff,  Slein). 
Garbazolhtdrazino-sulfoniqub  (Ac). 

Prép.,  propr.,  sels;  appl.  à  la  pho- 

togr.,  M,  920  {Ruff,  Stcin). 
Carbbthozimino-ethtliqub    (êZ'Pbé' 

Dvl-)    (Ether).    Form.    à    part,   da 

l'ozanilate  d'éthyle,  C'HM  et  Ag'O. 

Act.  de  Taniline,  S6,  989  {Lanaer). 
Garbimidb    (Carboxy  -  THio  -  ) .     Vojr. 

Carboniqub  (Sulfoctano-). 
Carbindioo.  Form.  à  part,  de  roxy-4- 

isocarbostyrile.    Propr.,    !M,    117 

(Gabriel^  Colman). 
Carbone.  Dos.  dans    les    ferro-sili- 

ciums  industr.,  S6,  226,  291,    293 

{Jouvo),  —  Act.  sur  CO   et   CO"   à 
f'  div.  pressions  et    temp.,    S6,   229 

(Bouaouard),  —  Form.  par  réd.  de 

CO  par  Ag  à  haute  temp.,  S5,  267 

iBerthelot).  —  Act.  réductr.  sur 
2aG0»,  BaCO*,  BaSO*,  ZnO,  NiO, 
CuO,  1B5,  282  {Boudouard).  —  Réd. 
des  oxydes  d^arane  par  le  charbon 
de  sucre,  !B5,  345  (Aloy).  —  Pi*és. 
de  G  et  de  siliciuros  de  C  dans  les 
ferro-siliciums  industr.,  SS,  536 
ILebeau),  —  Act.  sur  GO  et  CO". 
Etats  d*équil.,  «S,  SSii {Boudouard), 

—  Chai,  de  volatilis.,  «S,  1058 
(de  Forcrand).  —  Equiv.  électro- 
chim.,  SU,  517  (Peasc).  —  Anal, 
des  corps  carbonés,  1K6,  561  {Erlcn- 
mcyer),  —  Dureté,  «6,  839  {Ryd- 
berg),  —  Act.  de  H  à  haute  temp., 
26,  1126  {Bom,  Jerdan), 

—  (Oxychlorure).  [Syn.  Phosgbne]. 
Gond,  avec  les  étners  méthyl.  et 
éthyl.  des  /n-dialcovlaminophénols, 
1K6,  215  {Grimaujq.  —  Act.  des 
alcools  et  phénols,  iS,  635  {Cazo- 
neuve).  —  Act.  sur  les  acétamino- 
benzylpipéridines,  S6,   7    i^KùhD). 

—  Gond,  avec  Téther  semi-carba- 
zinopropionique,  1M,  120  [Bailoy, 
Acree).  —  Cond.  avec  Tac.  o-amino- 
salicylique,  SU.  418  (Za /in). —  Act. 
sur  le  glycine,  S6,  743  {E.  Fischer). 

—  Cond.  avec  lesphényl-  et  D-lolyl- 
dithiocarbazinates  de  méthyie,  26, 
787  {Buse h,  Wolport).  —  Gomb. 
avec  les  dipbénylthiosemicarhazides 
et  leurs  dér.  méthyl.,  26,  789,  791, 
792  {Busch^  Holzmann).  —  Gond, 
avec  les  antsyU  et  a-napbtylhydra- 
zines,  26, 1003  {Buscb,  Urohmann) . 

—  (Oxyde).  Form.  dans  l'act.  de  GO" 
sur  G  à  div.  pressions  et  temp.  ; 
act.  sur  G,  SS,  229  [Boudouard).  — 
Act.  sur  Ag  à  haute  temp.,  25,  2ti7 
{Borthelot).  —  Form.  dans  Tact,  de 


C  sur  BaCO*.  CaCO*,  ZnO,  etc., 
282  {Boudouard).  —  Dos.  dans  hta 
roches  iniées,  2S,  kÙ$  {Oëuiier}.— 
Porm.  limitée  à  pari,  de  H  et  OO". 
25.  485.  —  Equil.  «mtre  C.  CO  tt 
GO^  à  haute  t«mp.,  26,  833  tBoQ> 
douard).  —  Dos.  par  PdCl',  WB,  90 
IKippen berger).  —  Act.  sur  Cv,  26, 
81  {Lidof).  —  Form.  dans  la  réd.  da 
peroxyde  d'éthyle  par  CO*,  SC,  197 
iBaeyorf  ViUiger).  —  CoïkL  «rec 
G'H'^en  prés,  de  CuCI,  HGl  et  AlBr*, 


1,  623  {ReformatHky).  ~  Solutel. 
dans  l'eau,  26,  949  {Winklet^.  — 
Act.  sur  Pt  coUoïd.,  26,  1039  {Brt^ 
dig,  Ikeda).  —  Solub.  dans  div.  liq. 
organ.,  26,  1040  {JusD.  —  Form. 
par  déc.  de  GO*  par  TéUncelle,  S6, 
1123  (CoWe). 

—  (Oxysulfure).  Form.  par  déc.  éts 
thiocarbamates  ou  thiocarboaates, 
26,  394,  395  (WbeeJer^  Aasiia).  — 
Vit.  d'hydrol.  par  div.  sol.,  26,861 
{Buchbock). 

—  (Sulfochlorure).  Gond,  avec  Téther 
semicarbazinopropionique,  26,  1H 
{Bêiley,  Acree).  —  Gond,  avec  1« 
aiphényM.4>et  2.4-thio8cmic«rbaai- 
des,  26,  789,  791  {Buseb,  Hoir- 
mênn).  — Cond.  avec  racétylecélooa 
sodée,  26,800  (H^onzc;).  ~  Gond, 
avec  rélherphénylcarbaziniqae,  26. 
1004  {Busch,  GrohmaoD). 

—  (SulAire).  Dens.  des  sol.  deSdsn» 
CS",  26,  161  {Pfeiffer).  —  Appl.  é 
la  recherche  de  Thuile  de  coton,  26. 
442  {OUar).  —  Gomb.  avec  AUlf*  «t 
Br,  26,  605  (Plotnikof)  —  Gomb 
avec  le  glycine,  26,  743  {E,  Fis- 
cber).  — Gomb.  avec  la  diphéiiyi-S.4- 
thiosemicarbazide,  26,  792  (iîiijrà, 
HolimaoD).  — :  Gond,  avec  le«  èther» 
malonique,  cyanacétique,  raeétfta* 
cétonc  et  le  cyanure  de  benxyle  sodM, 
26,  798  {WcDzcI).  —  Gomb.  av»e 
la  p-aminotélraméthylpyrrolidiot, 
26,  998  {Pauly,  Scbaum).  —  Conaft. 
diélcctr.,  26,  1032  {Baedt'k^n'  — 
Act.  sur  Pt  colloid.,  26, 1039  ^Br^- 
dig,  Ikeda). 

—  (Tétrachlorure).  Gond,  avec  C*ir 
et  A1G1',26,U1  (Gomborg);9%,SBl^ 
{Norris^  Sandcrs). 

Garbonb  (Htdiiate8;.  Dos.  dan«  U« 
bourgeons  de  marronniers.  2S.  271 
(André).  —  Fixai,  de  Az  si»u«  l'afl- 
de  la  tension  éloctr.,  25,  3^  .Û^r* 
theloi). 

Voy,  Sucres,  Amidon,  rtc. 

Carbonates.  Voy.  Carboniqus  «1  les 
div.  métaux. 

Carbonique  (Ac).  Form.  de  ô.^  a 
part,  de  GO  et  G.  Act.  sur  C  25, 
i28 {Boudouard).—  Form.  danslacl. 
de  Teau  sur  la  granit,  25.  tfii6be- 


TABLE  DES  MATIERES. 


1297 


Ucr),  —  Form.  dans  Tact,  de  CO 
sur  Ag  à  haute  lcmp.,SI»,i67(&er- 
thelot) .  —  Doa.  de  CO*  absorbé  par 
l'urine,  tS,  271  {DortbeJot).  — 
Form.  de  CO*  dans  l'acl.  de  C  sur 
div.  carbouates^tSS,  â8à  {Boudouard) . 

—  Dec.  limitée  des  sels  alcalino- 
terreux  par  les  ac.  en  prés,  d'alc.  et 
d'acétone,  «6,  393  (  Vallce).  —  Dos. 
da'os  les  roches  ignées,  <S,  403 
{GauUcD.  —  Act.  de  CO"  sur  H  à 
haute  terop.,  !^,  486  (Boudouard). 

—  Constit.  des  éthers  mixtes  alcool.- 
phénol.;  act,  snr  la  pipéridine,  9S, 
683  {Cazenouvf}].  —  Dos.  de  NaOH 
libre  et  carbonalôe,  tSS,  652  {Lucion, 
Paepc).  —  Act.  de  CIO*  sur  les  bicar- 
bonates, 9S,  667  [Baychler) .  —  Dos. 
de  CO*Na«  en  prés,  de  NaHCO*,  tS, 
10S[Lucion,  de  Pacp^).  —  Précipil. 
de  MgCO'  par  Na*CO%  «6,  707  (A'n- 
get),  —  Equil.  entre  CO,  CO*  et  C, 
S5,  833  (Boudouai'd),  —  Act.  sur  la 
phénylhydra^ine  et  les  aminés  aro- 
mat.,  Itèp  859  ^Frrundk'r).  —  Dos. 
dans  l'air,  5(6,  78  [  Walker).  —  Act. 
sur  Ou,  S6,  81  [Lidof).^  Réd.  par 
par  le  peroxyde  d'élhyle,  186,  197 
[Bâcher,  Villhjor).  —  Propr.  des 
sels  de  Ce  et  Yt;  aolub.  dans  CO*K*, 
%%^  248  (Drosshach).  —  Act.  des 
bicarbon.  sur  CuSO*.  Prép.  et  propr. 
des  Carbon,  et  bicarbon.  doubles  de 
Cu  et  K  ou  Na,  ««,  278  [Oroeger). 

—  Act.  de  CO*  sur  Tazoture  de  Fe, 
«6,  336  [Fowlor),  —  Sel  bas.d'Al. 
Appl.  au  dos.  de  Al,  ItS,  3G3  {Al- 
len, Gotlscbalk),  —  Form.  d'élher 
éthyl.  à  part,  du  xanthate  de  K  et 
de  Véthor  chlorocarbonique,  tS6,  394 
(Wheclci\  AuHliu),  —  Tribolum. 
de  réiher  mcntbyl.,  ««,  458  [Tschu- 
gacÛ).  —  Cond.  d»-  l'élher  avec  le 
méthylmalooate  d'éthyle,  £6,  469 
{Micbael).  —  Cond.  électr.  et  hydrol. 
des  sels  de  Na,  ««,  597  (Walker). 

—  Form.  de  bicarbon.  dans  l'acl. 
des  bactéries  sur  un  mélange  de  for- 
miates  et  nitraics,  S6,  653  (Pakes, 
JoIIywaD).  —  Amimal.  à  la  loi  de  Ma- 
riotle  des  mél.  avec  H*U,  96,  657 
(  V'ersf^ban'rlti.  —  Infl.  dca  sels  sur 
la  solub.  dos  non-élecli*olytes,  *6, 
840  (Botbmund).  —  Solub.  des  sels 
de  Ca,  Ba,  Mg  dans  les  sol.  de  CO*, 
8«,  873  (Bodlnond.T).  —  Solub.  de 
CO*  dans  div.  îiq.  organ.,  «6,  1040 
(Juat). — Décomp.  en  pré«».  de  fl  par 
rétinctile  flectr.,««,  1123  (Co///ei. 

—  (Cbioto-)  lAc.t.  Acl.  de  réiher 
éthyl.  sur  rhydanloïne,  «6,  138 
(Freriebs,  Beckui-ts), —  Acl.  sur  le 
tbiocarbonate  d'élhyle  el  de  K,  le 
xâothate  de  K,  les  ac.  dilhiophényl- 
carbazinique  et  dilhiophénylcarba- 
mique,  ««,  394,  39f)  (  Wb^'oler,  Aus 


tin).  —  Cond.  de  l'éthor  éthyl.  avec 
Tac.  o-amiuosalicylique,  1C6,  418 
(Zabn).  —  Comb.  de  l'éther  éthyl. 
avec  la  p-aminopropiopbénone,  S6, 
632  (KuBckeîl).  —  Cond.  de  l'éther 
étbipl.  avec  la  diamino-4.5-dioxy-2.6* 

Çyrimidine  et  ses  homol.,  26,  756, 
57  (  Traube).  — Gond,  avec  les  p-mé- 
thoxyphényl-  et  les  a-  et  ^-naphtyl- 
hydrazines,«ll,1008(Busc/i,  Grob- 
maDo).  —  Act.  des  éthers  sur  les 
8uirocyanatesmétall.,S«,  1127,1129 
{Dorao). 

—  [Sulfocyano')  (Ac).  Cômb.  des 
éthers  methyl.  et  amyl.  avec  les  bases 
aromat.,  26,  1127  (Doran). 

—  (Tbio-)  (.\c.).  Prép.  et  propr.  de 
l'éther  diéthyl.,  26,  394  (Wbeeler, 
Auatin). 

(Di-)   (Ac).   Form.   de  l'éther 

éthylén.  à  part,  de  l'anilido-imino- 
dithiocarbonate  d'éthylène,  26,  433 
( Bu sch ,  JJngcD  brinck) . 

(Hydrazone).   Voy.  Phényl- 

aiiino-iminodithiocarbo.mque. 

Carbonique  ( Acétylimino  dithio- ) 
(Ac),  Prép.  de  l'éther  diéthyl.  à 
part,  de  Télher  acélyldithiocarbami- 
que,  26,  Q19  (Wbeeler,  Merriam). 

Carbonique  (Per-)  (Ac).  Dos.  des  sels 
alcalins  par  Kl,  26,  32  (Rupp).  — 
Act.  de  SO*H*  sur  le  sel  de  K,  26, 
88  (Bamoergcr). 

Cahbosttrjlb.  Transf.  dans  l'orga- 
nisme, 26,  328  {Fonyvcssy). 

Carbosttrile  (Iso-).  Form.  à  part, 
de  la  phtalylglycine.  Propr.;  transf. 
du  dér.  hydroxylé-4  en  carbindigo, 
26,  95,  117  {Gabriel,  Colman). 

—  —  (Ethyl-3-).  Form.  à  part,  de 
l'ac  phtaliminobutyriquc.  Propr., 
dér.  hydroxylé^,  26,  96  {Gabriel, 
Colman). 

—  —  (MÉTHYL-3-).  Form.  à  part,  de 
l'ac.  phtaliminopi*opionique.  Propr., 
dér.  hydroxylé,  mélhoxylé-4,  26, 
95  [Gabriel,  Colman). 

CaBBOSTY  R  il  E-Ji-CABBONIQUE    (AC.  ). 

Form.  car  coud,  de  Tac  barbiturique 
avecTald.  f>aminobenzoïque.  Propr., 
26,  921  [Conrad,  Heinbacb), 

Carbostyrile-  carbonique-3  (Iso-) 
(Ac).  Form.  du  dér.  hydroxylé-4  à 
part,  de  la  phtalylglycine.  Ethers 
méthyl.  et  éthyl.,  26,  96  (Gabriel, 
Colman). 

Carbostyrile-olvcuronique  (Ac.  ). 
Form.  par  transf.  ducarbostyriledans 
l'organisme  du  lapin.  Propr.,  sels, 
26,  328  (Fenyves$y). 

Carbures.  Dec  des 'carbures  métall. 
par  l'eau,  2S,  525  (Bertbelot).  — 
Act.  de  CaC*  au  rouge  sur  les  aie. 
gras,  2S,  896  ^Lefobvre).  —  Anal,  de 
CaC*,  26,  440  (Erdmann,  l/nrub;  ; 
26,  555  [Magnanini,  Vannini), 


»0C.  CHIM.,  3*  SÉH.,  T.   XXV-XXVI,   1901. 


Ri) 


1298 


TABLE  DES  MATIERES. 


Carbures  d'hydrooène.  Transf.  des 
dér.  chlorés  en  dér.  bromes  par 
AlBr»,  «5,  98  (Pouret).  —  Ad.  du 
Zn-métbyle  sur  les  carbures  nitrés 
lepl.,  ««,  259  [Bewad). 

—  Voy.  Paraffines,  etc. 
Oarnosinb.  Extr.  de  la  viande.  Propr., 

sels,  «6,  iUyS^  {Gulcwitsch,  Ami- 
radzibi), 

Caronique  (Ac).  Form.  des  dér.  élho- 
xylé  et  méthoxTlé  à  part,  de  Tac. 
«-«Klibromo-p-S-aiînélbylglutarique. 
Propr.,  anh.,  èther  élhyl.,  ««,  1015, 
191b  (l'erkia,  Thorpe), 

CarpaÏnk.  Cond.  avec  l'isosulfocya- 
nate  de  phényle,  «8,  18  (Littcrs- 
cheid). 

Carvacrol.  Act.  de  Br  et  AlBH,  ITS, 
818  (Bodroux).  —  Cond.  du  dér.  sodé 
avec  les  étbers  gras  a-bromés,  tM, 
12  iBiscboff),  —  Prép.  et  propr.  du 
salicylate,  ««,  405  (Co/ïh).  —  Gomb. 
avec  le  bromacétylglucose,  tS6,  G87 
(Ryan,  Mills).  —  Act.  sur  Téther 
oxalique,  ««,  1069(rio^/o,  B/rue). 

—  (Nitroso-).  Transf.  en  Ihymoqui- 
none-dioxime,  «8,  545  [Toriorici). 

Carvacroxy- ACÉTIQUE    (Ac).    Coud. 
avec  To-aminophénétidine,  S8,  1164 
[Cohn). 
Carvacrylolucosidb.   Prép.,  propr., 
SB,  687  {Ryan,  Mills). 

Carvènb.  Dens.,  tens.  superf.,  viscos., 
SS,  523  [Jeancardf  Satie), 

Carvéol  (Dihydro-).  Décomp.  du  xan- 
tbogénate  par  la  chai.,  S6,  184 
(TschugaQu), 

Carvol.  Cond.  du  dér.  sodé  avec 
Téther  chlorofumarique,  «8,  997 
[Buhomanu).  —  Cond.  avec  l'éther 
oxalique.  «8, 1069  (Tinglc,  Byrnc). 

Carvomenthone.  Voy.  Mentiione. 

Carvone.  Form.  par  isoméris.  de  la 
limonénone,  «5, 5i7  {Geavressc).  — 
Propr.  de  l'oxime  racémique,  1K8, 
844  (Adriani).  — Tribolum.  du  suif- 
hydrate,  «8.  929  (TschugaetT),  — 
Autooxydat. ;  bromh.,  «8,  1168 
[Ha  r  ries). 

—  (Dihydro-).  Gonslit.,  «8, 1169  {Har- 
ries), 

Carvotanacktone.  Voy.  Tanacétone. 

Garvoxyfumarique  (Ac).  Prép.  au 
moyen  du  carvol  sodé  et  de  1  étber 
chlorofumarique.  Propr., éthers,S8, 
997  {BubemaDD). 

Cascarille  (Essence).  Constit.,  M, 
156  {Fendhr). 

Casgarillique  (Ac).  Pris,  et  dos. 
dans  l'essence  de  cascarille,  !M,  156 
{FoDdler). 

Cabkasg.  Prés,  dans  certains  champi- 
gnons ;  act.  sur  la  caséine,  la  géla- 
tine, les  albumin.,  <S,  990  {Bodia, 
LeDormsnd). 


Caséine.  Act.  de  la  caséasc,  tt, 
(Badin,  LcDormand).  —  Dos.  M  Si, 
«8,  20  {HaustnaDD).  —  Act.  de  Ha 
S8,  22  {CohD).  —  Propr.  de  U  \y 
sine  de  dédoublement,  S8,  33'H'a* 
dcrson).  —  Valeur  alim.  des  prouJ- 
bumoses,  «8,  315  [Blam) .  —  Pré* 


d'ac.  o-phosphoriquc,  1E8,  891  tAi- 

coli).  —  Coagul.  à  l'éUl  de  parwa- 
seine.  Act.  de  la  pseudoglobatoe, 
S8.  331  {Fuld.  Spiro).  —  Act.  et 
la  peptese  d'orge,  %%,  333  [Wàu, 
"  Dos.  de  rhistidinc,  de  V&rpmK. 
de  la  lysine  et  de  Az  amidê  oans  li 
caséine  du  gluten,  !SB,  335  {Knssrl 
Kutacber) .  —  Transf.  dans  l'org»- 
nisme,  «8,  474  (Pel/y).  —  EjJ^ 
de  Sa  phénylalanine,  «•.  744  (c.  Fit 
cher).  —  Propr.  anticoagul.  à» 
albumoses,  «8,  813    [Pick,  ii^i>> 

—  Act.  de  CHGl'  «8,815.— Conftii 
de  Tac.  paranuciéiqae.  AcI.  de  l* 
pepsine,  «8,  935  (SalkowsluK  - 
Oxydât,  mangan.,  «•,  340  Joilt^ 

—  Act.  de  Cl  naissant,  «8, 943  (//*• 
bcrmann,  Ebrcafcld).  -  TriBsf. 
dans  rorganisme,e8,  944  [Beaiix.- 

Cassitérite.  Voyt  Etain. 

Catalyse.  Infl.  des  agents  calai,  nr 
la  dissoc.  des  subst.  dissoutes.  M* 
161  {Eultr).  —  Mécanisiae,  «8,  î« 
[Zengelis]  ;  «8.  516  [LoeiKU  -  W 
des  sels  neutres  sur  rhydrt4.  4» 
saccharose  par  HCl,  18#,  566  Eit^f 

—  Infl.  calai,  de  div.  agents  ^ 
Toxyd.  des  sol.  oxaliques,  W,  tf» 
{JoriascD,  Beicber) .  —  Act.  de  Pi  o* 
loïd.,  «8,  662  {Bredig,  Berafrl .  - 
Théorie,  S8,  864  (  Wo^sclirriAr.  - 
Act.  calai,  de  H*0*  sur  l«s  ferK-  «t 
ferricyanures  de  K  à  la  lum.,  tt, 
880  {kisUakowsky).  —  Infl-  oui 
des  ions  H  sur  la  birolat.  du  gluow. 
S8,  888  (Osaka).  —  Réact.  «u? 
de  AlCP,  «8,  884  («iiiT.  —  Afi- 
calai,  de  Tac.  oxal.  dans  les  ox)tIi'-. 
28,  9fô  [Georgevics^Sprtnçtr*.^ 
Calai,  en  sol.  acide  coDcenlrie.  tf, 
1025  (Crafts) .  —  Calai,  dans  \eê  «u 
non  -  homogènes,  S8,  lOâi,  wH 
(Drucker).  —  Théorie^  «8.  lOT 
{Eulcr).  —Act.  de  Pt  colloîd- «v i* 
gaz  tonnant,  «8.  1040  1K«4*.  - 
lofl.  calai,  de  div.  ageoU  sur  Tact, 
de  HW  sur  HI,  «8,  1046  tfir»* 

—  Infl.  des  nitriles  sur  dtv.  rèMi. 
e8,  1067  {Micbael). 

Cathartiqub   (Ac.U   Propr.,  88*  i' 

(Tacbireb,  Hirpe). 
Cathodes.  Voy.  Appareils. 
Catine.  Extr.  ducalba  edatis.  9t^^ 

1^8,  812  {B6i(ter\ 
Cellulose.  Act.  de  A»O^I.  Nokik 

des  dér.  nilrés.  Form.  par  rM.  à 
I       la  nitro-oxycellulose,  w,  130  '>  *- 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


129U 


gnoD).  — Prép.  et  propr.  de»  dér. 
tétrt-acétylés,  <S,  139  (  Mgaoa,  Gé- 
rin).  —  DoB.  dans  les  bourgeons  de 
marronniers,  S5,  271  [Audrc).  — 
Non-«xisL  dans  Pos  de  seiche,  !M, 
52  {Scàuizo).  —  Transf.  en  merca- 
bide  par  MgO,  tS,  122  [Hofmanu) . 

—  Act.  de  Ca{OCI)%  de  KMnO*,  de 
NaOlI  alcool.;  poids  mol.  des  dér. 
acétylés,  S€,  123  iNastukoÙ).  — 
CoDStit.,  acl.  de  HBr,  S€,  341  (Feu- 
ton,  GosUing) .  —  Constit.,  élhers 
acétiques  et  nitriques ,  ItH,  342 
(Cross,  BoKâii).— Act.  de  SO*H",««, 
lia  iStoret^.  —  Act.  de  HCl,  S€, 
796  fFonioû,  Gostliog).  —  Prés, 
dans  div.  boues  de  tourbières,  !M, 
962  {HoffmaoD), 

—  ^Htdro*).  Form.  par  réducl.  des 
nilro*oxycellulo8es;  propr.,  M»,  133, 
137  {VignoD). 

—  (OxY-j.  Form.  de«  dér.  ni(i*és  à 
part,  (les  celluloses  et  oxycelluloses 
et  inversement.  Propr.,  SS,  131.  — 
Prép.,  propr.,  osazones  des  oxycel- 
luloses du  coton,  lin,  chanvre,  etc., 
««,  185, 137  ( V7anoD).  —  Dér.  létra- 
acétylés,  ^6,  140   {Vignoo,  Gcnn\. 

—  Form.  par  oxyd.  de  la  cellulose. 
Poids  mol.,  «6,  123.  —  Constit., 
propr.,  sels,  hydrazone,  <6,  557 
{Nësiiikoff) . 

CÉME.NTiTB.  Form.  pendant  la  solidif. 

de  la  fonte,  tSH,  867   {Rooztboom\ . 
OÉRÉBniNE.  Extr.  des  sucres,  S€,941 

[SchuilL,  DiUbora). 
Ckrérhonf.  Extr.  du  cerveau  humain. 

Propr..  hvdrol.,««,  327  (Wovracr, 

Tbierictavn, 
Cbrique     ^Ac).  Prés,  dans  la  cire  de 

bananier.  Propr.,  «6, 980  {GresbofT, 

Sack] . 
CÉBiguE  (Aie).  Prés,  dans  la  cire  de 

bananier.  Propr.,  «5,  980  (GroahofT, 

Ssck, 

CÉRITE.    1*0/.   CÉlUt'H. 

CiRTVM.  Propr.  et  hydrates  du  sulflBite 
cérique,  és,  119  {WyroubotT}.  — 
Ccmb.  de  Ce  avec  \z  en  prés,  de  Mg, 
es,  835  iAfatIgnoDK  —  Oécomp.  du 
carbure  par  l'eau.  <S,  525  {Bt*rtbe- 
Jo$\,  —  Prép.  par léleclrol.  de  loxa- 
late.  Propr.  de  l'oxyde  crisl.  Act.  de 
H,  ««,  9J9.  970  iStcrba^ .  —  Bxtract. 
d^  terres  monazitées,  !M,  2  i  Witt, 
Tbcef)  ;  «6, 68  (Meyer,  Marckwald) . 

—  Nitrate  double  cérique  ammon.  ; 
aolub.des  terres  ce riques  dans  CO*K*, 
9%,  248  iUrossbacb).  —  Azoture; 
appl.  à  la  Hépar.  de  Ce  et  Th,  <6, 354 
{Curtiu8^  Diirapskv). —  Infl.  du  sul- 
fate sur  la  vit.  H'oxydat.  des  sol. 
oxaliques,  ««,  659  ijorissoa,  Hoi- 
cben.—  Spectre,  «6,  953  {For- 
mêaek]. 


CfiROTiQUE  (Ac).  Prés,  dans  Tessence 
d'oranges  douces,  <•,  646  (Stéphan). 

Cbruléine.  Propr.,  constit.,  dér.  acét., 
mélhyl.,  S6,  1085  [Oradorff,  Bre- 
wer). 

C^RUSB.  Voy.  Plomb. 

CÉRTLIQUE.    Voy.   FlCOCÉRTLIQUE. 

CÉSIUM.  Prép.  et  propr.  de  Valu  a  do 
Cs-In,  S5,  &67   {Cbabrié,  Banaadv). 

—  Appl.  de  Csl  à  la  recherche  do 
Sb.  lodure  double,  tS,  998  [Deni- 
gès).  —  Propr.  crislall.,  «•,  70 
{Liûck).  —  Prép.  et  propr  de  l'alun 
de  Rh-Cs,  «6,  362  iPiccini,  Ma- 
rina),—  Recherche  microchim.  par 
l'hyposulflie  double  de  Bi-\a,  «6. 
865  (Huysse).  —  Dureté,  «6,  839 
{Rydbcrg).  —  Points  d«  fus.  et  solub. 
des  sulfates  doubles  de  Al,  Vd,  Cr, 
Fe,  In,  Co,  «6,  1026  {Locke).  — 
Chlorures  et  bromures  doubles  do 
Sb;  nitrate  acide.  S6, 1051  (  Wp//«, 
Mctzger).  —  Nitrates  doubles  de  Fe 
et  Bi,  1K6,  1(^2  [Wells,  BcardsUv). 

—  Purif.  ;  chlorures  doubles  de  \*h 
et  Sb.  Chloro-iodure,  periodatc  et 
iodo-periodate,  «6, 1054  ( \Vei7si.  — 
Chlorure  double  de  molybdénylc, 
1K6,  1055  [Nordonskjoeld).  —  Re- 
cherche par  Tac.  picrique,  !M,  1058. 

—  Chlorure  double  chromique,  S6, 
1125  (Wemrr,  Gubser), 

CÉTipiQUE  (Elher).  Cond.  avec  l'o-phô- 
nyléne*  et  la  toluyIéne-diamine*1.3.1, 
les  tétramtno-1.2..3.4>  et  1.2.4.5-l)en- 
zènes  et  le  tétramino-2.3.4.5*tolu(iie, 
«6,712,722 (ryio/Dfls-3/a/norf,  Strir- 
bel). 

CÉTOL  (MÉTHYL-).  Cond.  avec  les  ail. 
formic^ue,  anisique,  salicyliquc, 
cuminique,  o-  et  pnitrobenzoïques, 
l'éther  acétylacétique.  Dér.  nilrés, 
aminés,  urées,  t6,  421  (Walibrr^ 
Clemoa). 

CÉTONES.  Acidité  à  rhêliant.,  phtal.  ot 
bleu  Poirrier,  SS,  336  [Astruc,  Mur- 
co). 

CÂTRARiQUE  (Ac).  Form.  à  part,  de 
Tac.  protocétrarique,  «6, 648  {Hcsso), 

Chaleur.  Bel.  entre  renlropio  et  l.i 
capacité  calorif.,  SU,  5t5  [Treior  . 

Chaleur  late.nte  de  vaporisation. 
Méthode  de  déterm.,  ««,  604.  — 
Déterm.  dans  les  corps  azotes,  «H, 
946  (Kabhnùonj). 

Chaleur  spkcikii^ue  des  }?az  conipo^^'s 
dissociés,  «5,  147  [Ponsot'. 

Chanvre.  Voy.  Cellulose  (Oxy-). 

Charbon.  Acl.  do  SC)*H"  sur  le  char- 
bon de  bois.  Compos.,  «S,  684  (  l  Vr- 
oeuil). 

—   Voy.  Carbone. 

Chalx.  Voy,  Calcium. 

Chélidoni«^ue    {Oxy-8-)    (Ac.;.     Voy. 

MÉCONIQUE. 


1800 


TABLE  DES  xMATIÉRES. 


Chimie  physique.  Voy.  Bibliographie. 

Chimie  végétale.  Mécanisme  de  l'ëthé- 
rif.  dans  les  plantes,  SS,  854  [Cba- 
rabot,  Hébert). 

Chloral.  Propr.  des  campbolatesact. 
et  racém.,  «5,  612  [Minguin,  Bol- 
Icmont).  —  Poids  mol.  de  l'hydrate 
à  la  lemp.  débull.,  SS,  96»  {de 
Forcraud),  —  Act.  de  Thydrale  sur 
la  mat.  color.  du  sang,  S6, 25  {For- 
manek).  —  Dosage,  M,  60  {Kippcn- 
berger).  —  Infl.  de  l'hydrate  sur  la 
vit.  d'hydrat.  de  l'anh.  acétique, 
^ê,  ^65  {Hichter).  —  Gond,  avec  le 
véralrol,  «6,  259  [Feuerstein).  — 
Temp.  d'ébull.  des  mél.  de  chloral  et 
eau, SB, 534  [Cbristensen).—  Points 
de  fus.  et  de  sublim.  de  lliydrate, 
«6,  5:U  [Wolt).  —  Form.  par  déc. 
de  racétylphenylamino-a-trichloré- 
tbylmercaptan,  *6,  539(£i7>ner).  — 
Propr.  de  la  y>-méthylbenzylhydra- 
zone,  1M,  586  {Curtius,  Sprengcr). 

—  Déterra,  crybsc.  de  l'hydrate,  Si, 
598  (Loomia).  —  Coûstit.,  ««,  898 
(Vorlaondor) .  —  Act.  de  l'éthylate 
d'Al,  «6,  967  (Tistchcnko). 

Chloralide.  Voy.  Phénylglycolique 

(Chloralide). 
CiiLORANiLE.  Comb.  avec  la  pyridine 

et  la  ^'picoline.  Act.  sur  la  quino- 

léine  et  l'a-picoline,  2S,  989.  —  Act. 

de  la  pyridine,  !SS,  1064   {Itnbert), 
Chlorb.  Act.  sur  l'oxyde  bleu  de  Mo, 

25,  18()  [GuU'hard).  —  Act.  sur 
Ab*Tu,  «5,  Îi83  \Dcfacqz] .  —  Act.  sur 
le  siliciuro  de  Co,  SS,  5iO(Le/>eAii). 

—  Form.  par  déc.  de  CIO*,  «5,  6ijl. 

—  Act.  sur  Na'O*,  SS  665  [Heych- 
Ii^r),  —  Dens.,  point  d'ébull.,  S6, 
S\{DruginaDO^Hnmsay).  —  Dos.  dans 
l'eau  de  pluie,  «6,  130  [Kiucb).  — 
Sépar.  de  Br  en  prés,  d'acétates. 
Dos.  dans  les  corap.  organ.,  SU,  16ri 
{Jannasch,  Koelitz],  — Solub.  dans 
HCl,  26,  242  [MoIJor).  —  Form.  par 
décomp.  des  chlorates  d'Ag  et  Ca. 
«e,24;j  (So(/eau).—  Act.  sur  MoO», 
««,  246  {KlasoD}.  —  Prép.  au  mo- 
yen de  HCl  et  G10*Na.  Act.  sur  P 
amorphe,  26,  276  [Gratbc].—  Act. 
sur  Tazoture  de  Fe,  26, 338  {Foblcrj . 

—  Appl.  de  l'eau  de  Cl  au  dos.  des 
bromures,  iodures,  chlorures,  26, 
366  {Weszdszky).  —  Généraleur 
deCl,26,3G9  \Kœnig). —  Form.  dans 
Tact,  de  ClOH  sur  les  chlorures  al- 
calins, 26,  667  {Tiesenholt).  — 
Dos.  dans  l'eau  de  pluie,  26,  673 
{Ackrovdj.  —  Act.  sur  AsH^  BBr\ 

26,  9rfy  {Stock),  —  Recherche  par 
\oH  sols  de  Co,  26,  1057  \\irhols,. 

—  (Hlptoxyde).  i  o/. Chlorique  (Péri. 

—  ipERO.wDEt.  Prép.  des  sol.;  act. 
sur  KOll,  NaW,  2S,  659,  661.  — 
Appl.  à  la   stérilis.  des  edu.x   alim. 


;,  665  [lirycbhn.  —  Fonn  du» 
Tact,  de  HCl  sur  CiCNa,  26. 176 
[Graebe) . 

—  (Protoxydei.  Form.  dan»  Taci.de  ï 
sur  Gl"0%26,îJ54    Miebaei.Coat 

Chlobeux  (Ac.i.  Form.  dans  l'acl.  de 
CIO'  sur  KOH  et  NaH)",  «5,  *J6ù. 
662^/?evcZiyer). 

CuLOREUx  (HYPO-t  .\c.).Acl-  sur  le  <uJ- 
rate  de  Mo,  2S,  343  {UaJlhacJkf,.^ 
Form.  de  ClOK  dans  l'acU  de  Cl  fsr 
KOH. 25, 661  {Reycbler> .  —  AcL  nr 
les  chlorures  alcalins,  2#,  067  ^  Tf*^ 
senboJi\.  — Constit.,  %€,  â98  Tur 
lêCDdor) . 

Chlorhydhique  (Ac.<  .  Sels  doablas  ai 
Ir-A2H*etRh-AzH*,25.15  Wtd. 

—  Act.sur  l'oxyde  blea,deMo,2S,  1*^ 
{Gmcbard\ .  —  Form.  dans  r*ci.  d- 
l'eaa  sur  le  granit,  2S,  ^^  Ji^u- 
lier).  —  Infl.  sur  la  form.  da«  a^- 
tais,  2S,  349  {Delépioei.  —  Actssr 
Na*SO*,  2S,  532  \Sisio\^,  —  Ad 
sur  CoSi,  2S,  540  iLebe^u  — 
Sels  bas.  de  HgO  et  de  Zo»  Ni,  O'. 
Mn,  Ou,  Cd.  Pb,25,786    MsiJb^ 

—  InO.   de   HCl  sur   la   soiob.  d*- 
NaCl  et  BsCP,  2S,  961    [Saklsar 

—  Equil.  entre  PO'H*  et  ïfts  chliir-» 
res  alcalino> terreux,  2S,  V^w  Brr- 
tbêJot).  —  Form.  dans  Tact.  d«  H 
sur  AgCl  à  la  lum.  solaire,  C^  9^ 
{Journaux).  —  Chai,  de  «lilal.  o^ 
sol.  de  NaCl  et  HCl,  «S.  iU57  K\* 
son).  —  Sépar.  de  As  au  moyen  ih 
HCl  et  S0%  26,  130  iJit^mtr ,  - 
Soiub.  de  quelques  chlorures  dou- 
bles dans  les  aie.  mêthyl.  et  éth*\  . 
26,  162  iHohIand).  —  Electrol.  d«<> 
sol.  aq.;  solub.  de  CU  26.  ia 
{Mellon. —  Act.  sur  un  mél-  de  s»- 
lybdate  et  d'iodure  d'ammoo.  ;  rfi^- 
rure  double  d'ammon.  et  de  inol>>- 
dényle,  26,245  [Kla.toni.—  S^w 
des  chlorures  ntétall.  par  VHb^w^^  M. 
250  {Spcller}.  —  Act.  sur  <:U>*N». 
26,  276  ((rraebe).--  Act.  *ur  ftt<r 
ture  de  Fc.  26.  338  tFowitr.  — 
Infl.  de  HCl  et  KCI  sur  la  coxkdod 
éloGtr.  de  SnCl',  26,  ;^  (  )'ou»7 

—  Vit.  de  réact.  sur  l'aie,  élhy  1..,  26. 
340   {Priée).  —  Conducl.  ^lectr    i>* 
quelques  chlorures  doubles,  ^C  n  * 
{Liadaay).    —    Act.    sur    rUaturr 
d'azote,  26,  357    iC/)all«wa\,   >^j<^ 
vens).  —  Propr.  et  s^'l*  de  Tac.  j<» 
tachloroplatinique,  26,   :Uil      V.- 
latti,  Belluei  .  —   Infl.  rf*    Ht^  «t 
KCI  sur  la  diasoc.  de  PbCI'.««.  kl*» 
{Eudc  .  —  Infl.  lies  sels  sur  U    r»* 
cherche   des  nitrate»   ali^alia^  26 
454  (Perman\.  —  Pc*ints  d<^  ♦•  «(tï'»- 
des  sol.  aq.  de  HCl  et  de  phM>  «,26. 
524   {Emcry^    Krug,  ^'•lll1•^"^^l  .  — 
Hydrol.  de  div.  seU,  26,  71^    Br^ 
nvn.  —  (^.onduct.  «'ledr,  it-c*   vjj» 


TAIiLE  DES   MATIÈRES. 


1301 


de  chlorures,  SU,  ^m  [Smilbells, 
Dawspn^  WiJsoo).  —  Relut,  entre 
la  conduct.  électr.  de  HCl  et  des 
cblorures  et  lear  act.  toxique  sur  les 
poi?««on8,  86,  603  {Kabhoberg, 
Mobt).  —  Loi  de  dtlut.  de  conduct. 
éleclr.  de  HCl  et  des  sels,  !M,  657 
(BnDcroft]. — Infl.  du  saccharose  sur 
la  oonduct.  électr.  do  HCl  et  KCl, 
^m,  668  {Martin,  Masson) .  — 
Conduct.  électr.  de  HCl;  mobilité 
des  ions,  «6,  84ù,  847  iJaha).  — 
F*ouv.  rotnt.  magnél.  de  HCl  et  LiCI, 
«•,  849  IForcbeimen.  —  Vil.  d'hy- 
drol,  de  COS,  ««,  862  iBucbbock). 

—  Act.  catal.  sur  Tisoméris.  de  la 
cinchonine,  *6,  864  {Wegscbeidcr). 

—  Partage  entre  une  sol.  aqueuse 
et  la  couche  superOc,  S6»  87i)  {Za- 
widzki).  —  Attaquepériodique  de  Cr 
parHCI,  ««,'876,  876  (Ostwaid).  — 
Forro.  de  HgCl*.  SuCP,  8bGl»  dans 
Tact,  de  SO*GI*  et  AlCP  sur  HgS, 
SnS,  Sb'S\  «6.  884  »/?u/7).  —  InH. 
sur  la  disso).  de  .A..s'0*  dans  l'eau, 
S«,  lOai  \Druckcr). 

CRLOftiQUE  (Ac).  Act.  de  SO*H".  Appl. 
à  la  prép.  de  CIO*.  Form.  dans  1  act. 
de  C10*8ur  KOH,«C,659  i/?e/c/iyer). 

—  Décomp.  des  sels  de  Ca  et  Ag 
par  la  chai.,  S6,  24a  [Sodcau).  — 
Appl.  de  ClO'Na  à  la  prép.  do  Cl, 
Z%,  276  [Graebe).  —  CoelT.  de  par- 
tage de  AzH*  entre  CHCl*  et  les  sol. 
aq.  de  ClO'Na  et  CIO'K,  S6,  453 
{DawsoOf  Mac  Crao).  —  Rel.  entre 
la  conduct.  électr.  de  C10*K  et  Tact, 
toxique  sur  les  poissons,  26,  6  )3 
{Kahleobvrg,  MobJ).  —  Dec.  de 
ClCyK  poni-  la  chai,  en  prés,  de 
BaSO*,  «•,  668  {Sodeau).  —  Infl. 
des  sels  sur  l'attaque  de  Cr  par  les 

ac,  1K6,  875  lOstwald).  —  Conslit., 
«•,  8î>8  [Vorlaonder) .  —  Appl.  de 
KCIO"  à  la  pr^p.  de  P0C1%  ««,  1122 
{UlmaaDy  Fornaro). 

Cblouiq' E  (Per-)  (Ac.K  Act.  sur  div. 
alcaloïdes,  *6, 157  {Haoussermann^ 
iS/></''/i.  —  Prép.  et  propr.  de  Tanh. 
à  part,  de  C10*H  et    P*0*.   Propr., 

ad.  de  1,  26,  354  {Micbacl,  Codd,  . 
CttLOBOFORME.  Transf.  en  CHBr*  par 

AlBr*,  ««,  Itn  iPourct).  —  Cond. 
avec  le  JJ-oaphtol,  S»,  373,  5:W 
(Fossn).  —  Cond.  avec  l'ald.  o-mé- 
(hoxybenzoïque,  26,  8  (Lébédct).  — 
Act.  sur  la  mat.  color.  du  sang,  26, 
25  {FormaDok\. —  Cond.  avec  l'ald. 
cinnamique  et  KOH,  26,  37  {Drbo- 
giafl.  —  Dos.,  26,  60  iKJppcn ber- 
ger). —  Coeflf.  de  partage  de  AzH* 
entre  CHCI'  et  les  sol.  salines,  26, 
71,  449,  453,  1124  iDawsoa,  Mac 
Crao\.  —  Comb.  platinique;  prép., 
propr.,  26,  71  IPrandtJ,  Ilotmaon). 

—  Cond.  avec  la  cyanacétamide  so- 


dée, 26,  229  [Errera).  —  Comb. 
avec  la  léprarine,  26, 313  (/Tassuer). 

—  Act.  sur  la  peptase  d  orge,  26, 
383  (W^e/ss).  —  Act.  sur  KOH,  26, 
529  {Saundorà).  —  Act.  sur  les  m- 
et  p-phéoylène-diamines  en  prés, 
de  KOH,  26,  768  {KauOer).  —  Act. 
sur  les  albumin.,  26,  815  [Sal- 
kowskii.  —  Act.  physiol.,  26,  821 
{fiostoski} . 

Chlorophylle.  Rôle  de  la  fouet, 
chlorophyll.  dans  Tévolut.  des 
comp.  terpéniques,  2S,  258  [Cba- 
rabot).—  Spectre,  2S,69^  [Tsvott). 

—  Infl.  sur  1  étbérir.  dans  les  plantes, 

25,  887  [nharabot,  Hébert).  — 
Spectre  d'absorpt.,  26, 77  {Scbuncky 
^farchlewski).  —  Prés,  dans  les 
fruits  du  rhamnus  catbartica,  26,  79 
(Tscbircb,   Polacco\.  —    Constit., 

26,  311  {Marchhwskl);  26,  652 
(Marcblewski^  Scbunck). 

Chlorophyllixe.  Prés,  de  div.  chlo- 

rophyllincs    dans    la     chlorophylle. 

Transf.     en    métachlorophylline. 

Spectre,  2S,   699,  700  [Tsvett). 
Ghloropicrine.  Voy.  Méthane  {Cblo- 

roirinitrO'). 
Chlorures.  Voy.  Chlorhydrique   et 

les  métaux  corresp. 
Chlorures  d'acides.  Act.  de   Zn-Cu, 

25,  3  {Freuodhr). 
Cholestérink.  Prod.  de  réduct.,  26, 

26  {Mu lier).  —  Hi^'act.  color.  avec 
le  chlorured'acétyle,  26, 312  (Tsc/ïu- 
gaoff).  —  Dos.  dans  la  graisse  du 
chyle  humain,  26,  323  (Erben).  — 
Tribolum.,  26,  459  (  Tscbugacff). 

—    iDlHYDRO-^.    SVD.   COPROSTÉRINE. 

Choline.  Absence  dans  le  liquide  de 
méningocèle,  26,  25,  704  {Gulc- 
witsch).  —  Prés,  dans  les  racines 
de  boraginées,  26,  79  (Greimer). — 
Réact.  caracl..  26,  444  [Struve). 

Chondroïtine.  Prés,  dans  les  mucines, 

26,  820  {Levone), 
Chripocétrariql'e   (Ac).   Prés,   dans 

div.  lichens,  26,  647  (//esse). 

CHRoïkiE.  Prép.  et  propr.  de  Toxalate 
crist.,  25,  '.♦9.  —  Constit.  des  comp., 
25, 564  {  Wyroubofr.  —  Poids  mol. 
de  1  acétylacéionate  chromique,  26, 

.  570  Cbabrié,  Bongado).  —  Prép. 
par  électr.  du  chlorure  double  de  K. 
Act.  de  Cu  sur  Tamalg.  ;  act.  de 
Cr  pyrophor.  sur  .\z,  AzO,  AzH*. 
Prép.  et  propr.de  razoture,25, 617, 
618.  —  Transf.  de  Tamalg.  en  CrO. 
Propr.  de  CrO,  26,  619.—  Electrol. 
de  Cr'Cl*.  Prép.  et  propr.  de  Cr*0*, 
H"0,26, 621  [Férôe).  —  Comb.  avec 
la  diphénylcarbazide,25, 758  [Caze- 
neuves.  —  Sépar.  de  Fe,  Al  et  Mn 
par  NaW.  Dos.,  26,  127  (Barrée). 

—  Sels  doubles  chromipyridiques  et 
chromi-diéthylène-diaminiques,  26, 


IHOâ 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


139  {Phiffcr).  — 1)09.  par  Kl  et  KIO», 
es,  249  [Stock,  Âfasacw).  —  Act. 
de  Az'H  sur  les  sels.  Sel  de  0,!M, 
:J54  (Curtius,  Darapskr). —  Infl.  du 
Hulfale  chromique  sur  la  vit.  d'oxyd. 
des  sol.  oxaliques,  S6,  659  {Joiia^ 
aeo,  noicber).  —  Dureté,  S6,  839 
iBydborg).  —  Phénom.  périod.  dans 
la  dissol.  dans  les  ac,  !M,  874 
[Ostwald).  —  Points  de  fus.  et  solub. 
des  aluns  de  Na,  K,  Tl,  AzH%  Rb, 
Cs,  «6,  l()2o  [Locke).  —  Hydrol.  de 
Cr*CI*  en  prés,  de  div.  agents,  tM^ 
1U31  IDrucker).  —  Force,  électrom. 
des  div.  degrés  d'oxyd.»  !M,  1033 
{Luther);  ««,  1034  (AZ>e/).—  Tens. 
de  vap.  des  mél.  d'aluns  de  Cr  et 
Al,  M,  1044  [Holïmann).  —  Prép. 
et  propr.  des  hydrates  de  chlorures 
et  sels  doubles  de  Cs,  Rb,  Li,  Stt, 
1124  (Wtii'Dcr,  Gubscr]. 
Chromique  (Ac).  Recherche  par  la 
diphénylsemicarbazide,  M»,  7til  {Ca- 
zoaeuvo). —  Transf.  en  dichromates 
par  les  sels  ammon.,  ftS,  962  [Doyor, 
vaa  Clooff).  —  Sel  lutéocobaltique, 
SS,  1027  (Klobb).  —  Infl.  du  sel 
de  Ca  sur  la  solidif.  des  ciments, 
plâtres,  etc.,  !M,  4  {Rohland).  — 
Propr.  des  sol.  des  div.  sels  de  Na 
(tri-,  tétra-,  di-  et  hémichromates), 
«6,  27G  [MyUus,  Funk),  —  Prép. 
et  propr.  des  chromâtes  de  Ca.  Hydra- 
tes, S6,  277  [Mylina,  Wrochom).  — 
Propr.  du  sel  de  Na,  S6,278  [Funk). 

—  Act.  de  Na*b*0»  sur  les  sels,  SU, 
455  {Fêktor).  —  Réact.  des  chro- 
mâtes et  dichromates  avec  les  sels 
diéthylène-diaminocol>alt.,  S€,  887, 
888,  HS'JiWernenHumpbroy,  Gorb). 

—  Act.  ae  Tac.  sur  l'indigo  en  prés, 
d'ac.  oxalique,  S6, 965  {uoorgcvics, 
Springcr) .  —  Nou v.  sel  de  Na  (6H»0), 
ItH,  1051  [Salkowaki). 

—  (Di-)  (Ac».  Propr.  du  sel  do  Rb, 
«6,  118  {Wyrouboft),  —  Act.  sur 
le  sulfate  de  Mo,  «S,  342  [Bailha- 
chc).  —  Form.  à  part,  des  chromâ- 
tes et  des  sels  ammon.,  SS,  962 
(Doycr,  Van  Cîeetf).  —  Infl.  du  sel 
de  K  sur  la  solidif.  des  ciments, 
plâtres,  etc.,  *6,  4  {Rohland).  — 
Propr.  du  sel  de  Na,  e6,  27G  [My- 
Ijus,  Funk).  — Propr.  du  sel  de  Ca 
hydraté,  ««,  277  [Myîius,  Wre- 
chom).  —  Conduct.  éleclr.  du  sel  de 
K  au  point  de  congél.,  tS6,  838 
(Wbethaw). 

—  ISULFO-)  (Ac).  Propr.  colloïd.,  SS, 
1ÔI9  [Wyvouboff). 

CuROiioNE  [Oxy-S').  Synth,  à  part.de 
la  résacétophénone  et  de  Téther  oxa- 
lique. Propr.,  dér.  éthoxyl6-3,  Stt, 
un   {Kostaneckiy  Paul,  Tambor), 

Chromonf.  1^-Ethyl-)  [Oxy-S').  Form. 
par   coud,  de   la   quinacétophénone 


avec  Téther  propion.;  propr^  àét 
aoétylè,  métboxylé,  rlKoxyle,  SC^TS» 
{KosUneckh  Tambor  . 

(Oxj-^).  Prép.  par  cood.  de  b 

résacétophénone  avec  Téiber  pr»- 
pion.  ;  propr.,  dér.  acétylè,  eihoxjfé, 
M,  720  (kostëneeki,  Tmmbor- 

CHR01f0NE(â-MSTHTL-)(0x;^'-^K  Id«Bl. 

avec  la  aéhydro-aci^tylrésact^Lophé- 
none.  Dér.  acétylé,  methoxylé,  ttho- 
xylé,  en,  159  [KosUnecki,  tiox)  cki) 
—  (a.fi-MKTHTL-)  (Di-i.  Prép.  da  der. 
hydroxylé-3  au  moy.  de  la  propio- 
nylrésorcine.  Propr.,  dér.  aoélrt<>, 
éthoxylé,  méthoxyié  (dihydrométàjfl 
acétylpéonol).  M,  1112  «.A^osta- 
Dcckiy  Lloyd). 

Chromons  (3-Propyl-)  {OxyS-).  Pr^. 

f»ar  cond.ae  la  résacétophénone  wtt: 
'éther  butyrique.  Propr.,  dér.  *«- 
tylé,9«,720  (Aostonccl/,  T^mbori. 

Chromone-^carbonique  ^EtboxyS-"* 
(Ac).  Synth,  à  part,  de  la  ré«acHo> 
phénoneet  de  l'étber  oxalique.  Propr  , 
en,  1111  {Kostanecki,  PauU  Tam- 
bor). 

Chrvsoine.  Prép.  et  prppr.  de  Tac-  H 
des  sels,  «5,  278,615.  8G9  {Sishy,. 

CuRTSOPHANiQUE  (Ac).  Form.  a  part. 
de  Tanthraglucosennine  du  séné,  S#» 
63  (rsc/ï/rc/ï.  Hiepc). 

Chrysoquinonk.  Vit.  de  comb.  avec 
la  phényihydrazine,  <•,  896  (P^ 
tronkO'Kritscbenko^EltiftbauinnTx. 

Chyle.  Constit.  chez  rhomme,SC«91^ 
(PffDzer).  —  Constit.  de  la  graisse, 
tes,  323  {Erben), 

Ciments.  Infl.  de  quelques  sels  sut  U 
solidif., !M, 4  [RobJand].—  Constit 
des  ciments  hydrauliques,  9S,  Mt> 
(Bobuffat). 

CiNCHÎfNE.  Act.  de  Br.  Constit.,  SS, 
soi,  20b{Kœnîga), 

CiNCHivNE   (Apo-).   Constit.;    form.  » 

Eart.  des  ciochénes,  sels,  dc'r.  amidr, 
ydroxylé,  nitrés,  todéthylate.  9ê, 
303,  806,  307  (Kœoig^). 

(CÉTO-KTHYL-).  Form.  par  ox}^. 

de   Tapocinchéna.   Propr.,   constit.. 
«6,  ate,  306  {Kœnigsl 

(TÉTRAHYDRO-).  Form.  à  part-  d* 

rapocinchène.  Propr.,  dér.  diacU^lr, 
se,  305  {Kœnigs). 

CiNCHÈNE  (HoMO-APo-).  Ponu.  i  paK 
de  la  lactone  ox)'-apocinch«*niaa«* 
Propr.,  constit.;  «6,  303,  A«  .4^ 

ni  g  s). 

(Ethyl).  Constit., oxydât. t«, 

303,  300  {Kœoigs), 

CiNCHÎfNE  (Hydro*)  (Di).  Form.  I  pari 
du   dnchéne,  S6,  305.  ~  Foffn.  a 
part,  de  l'apocinchéne.  Propr..  sels,, 
act.  de   PO*H»,  S«,  807    Kcmi^) 

Ci.Nt:HKMNiQUE.    Voy.   Quiî^otsura-^- 

CARBONIQUE. 


TABLE  DES  MATIERES. 


iSOS 


CutCfiÉNiQUB  (Ac).  Form.  à  part,  de 
l'éthylhonio-apociachène,  £0,  â07 
{Kœaig/i).  • 

—  (Apo-)  (Ethyl).  Forro.  par  oxyd. 
de  rapocinchèno.  Propr.,  dér.  hydro- 
xylé,  ètlioxylé,  lactone.  Constit.,  !SII, 
803,  90Q{KœaigsK  * 

—  (HoMO-APo-)  (Ac).  Form.  à  part,  do 
Tac.  élhyihomo  -  apocinchénique . 
Constil.,  propr.,  £6,  303,  ^07  (Kœ- 
nigs). 

(Ethyl-)  (Ac).  Form.  par  oxyd. 

de  rélhylhomo-apocinchène.  Cons- 
tit.,  act.  de  HBr,  «6,  303*  306 
{Kœnigs). 

GiNCHOLOÏPONE.  Fopm.  à  part,  du  dihy- 
drocinchène,  •B,  308  [Kœaiçs). 

CiNCiioLOÏPONiQUE  (Ac)-  CoosUl.,  •B, 
f»4  [Kœnigs).  —  Constit.,  sels, 
propr.  ;  iodomélhylate  do  l*éther  di- 
méihyl..  ««,  1178  {Skraup). 

GiMCHOifKBONiQUE  (Ac).  Prép.  au  mo- 
yen de  la  quinine.  Propr.,  transf. 
en  ac.  iaonicotique,  96,  999  (Tor- 
Dêjgo). 

CiNCHONiciNE.  Ident.  avec  la  cincho- 
loxine.  «B,  811  {Miller,  Robdc).^ 
Form.  à  part,  de  la  cinchonine,  96, 

1010  (Skraup,  Zwcrgor). 

—  (a-lso-).  Form.  à  part,  de  ra-lso- 
cinchonine,  «6, 1011  (S/craup,  Zwer- 
ger). 

—  (IsopsEUDO-).  Form.  des  ispm.  a  et 
3  à  part,  des  x  et  ^isocinchonines. 
Propr.,  sels,   hydrazone,   £B,  1009, 

101 1  {Skraup,  Zwerger). 
CiNCHONiDiNB.  Dér.  OL   et  fibromes, 

tribromé;  brorahydrate,  SS,  84  {Ga- 
limard).  —  Tribolum.,  «6,  459 
{Tschugaetf).  —  Dibromure,  sels, 
5B6, 1182  [Chrintensen). 

CiNCHONiFiNE.  Idôot.  avcc  Thydrocin- 
ohonine,  SS,  528,  877  (Jungfleiscb, 
Léger), 

CiNCHONiNE.  SeU  des  benzoyljphényl- 
alanines  d,  7  et  r,9S,  b^  {E.Fischer, 
MouDcyrat).  —  Dos.  de  l'hydrocin- 
chonioe.  PropH,  sulfate,  SS,  697, 
880.  —  Constit.,  propr.,  S5,  772 
{JuagfJûiscb,  Léger).  —  Propr.  du 
^lycuronate,  SB,  200  {Nouborg).  — 
Constit.,  «B,  304  (KfPii/^s).  —  Tri- 
bolum., «B,  459  {Tscbugacff).  — 
Selc  des  ac  s-bromopropion.  d  et  /, 
«6,616  (Rambora).  —  Conatit.,«B, 
810 (Miller,  Robdc).  —  Transf.  calai. 
60  s-isocinclionine  par  HCl,  HBr. 
Hl,  «B,  864  [Wogschoider).  — 
Transf.  en  p-isocinchonine,  £B,  1(X)7 
{Skraup,  Copony,  .}f,'daninh).  — 
Form.  de»  mono-  et  Iriiodhydrates 
è  part,  des  s-  et  ^-isocinchonines. 
Chlorh.;  phéoyiurée.  «B,  1009 
\Skraup,  Zwi^rger). —  Constit.,  96, 
1177   (Skraup).  —  Prép.  et  propr. 


des  perbromures,  !M,  1182  (Cbris- 
teascn). 

—  (Hyoro-).  Propr,,  sels,  ident.  avec 
la  cinchoniflne,  SS,  528,  880,  887. 

—  Dos.  dans  la  cinchonine,  !K,  698, 
880.  —  Constit.,  propr.,  SS,  772 
880  {JuDgfleiach^  Léger). 

—  (oi-lso-).  Form.  à  part,  de  la  cin- 
chonine  par  Tact,  catal.  de  HCI, 
HBr,  HI,  «6, 864  (  Wegscbcidor).  — 
Propr.;  iodhydrate,  «6, 1009(SAraiip, 
Zwerger), 

—  (^-Iso-).  Form.  à  part,  de  la  cincho* 
nine.  Propr.,  8els,iodométhylate.Iso- 
mériaat.,  96, 1008  (Skraup,  Copony, 
Mcdanioh).  —  Propr.,  lodhydrate, 
S6,  1009  [Skraup,  Zwerger). 

—  (Mbthtl-).  Constit.  du  dér.  Isoni- 
irosé,  «B,  811  (Mill^,  Roàde). 

CiNCHOTiNE*  Prés,  dans  la  ctnchonine, 
«6,  1007  (Skraup,  Copony,  Mcda- 
aicb). 

CiNCHOTOXiNE.  Constit.,  96, 304  (Kœ- 
nigs). —  Constit.,  dér.  nitrosé,  iodo- 
mélhylate. Ident.  avec  la  cinchoni- 
eine,  96,  810  {Miller,  Robde);  96, 
1010  (Skraup,  Zwerger). 

CiNKOLiQUB  (Ac).  Dédoublement  par 
la  strychnine.  Anh.,  96, 809  (Rupe, 
Ronus) . 

ClNBTIQUiE   CHIMIQUE.    Act.    do    Hl    SUr 

Ag.  Energie  libre,  96, 841  (Danneel). 

—  Cinét.  des  syst.  homogènes,  96, 
882  (We^scJ!iei(/er). 

CiNNAMiQUE  (Ac).  Propr.  physiol.  du 
nitrile,  9S,  596  [Fiquci).  —  Act. 
de  AzO'H  sur  l'élher  mélhyl-,  9S, 
808  (  Wabl).  —  Cond.  de  l'élher  éthyl. 
avec  le  diazométhane ,  96,  429 
(Pecbmann,  Burkard).  —  Tribolum. 
du  sel  de  quinine  et  du  ctnnamate 
de  bomylc,  96,  459  {Tsebugaefi).  — 
Act.  de  Na.  Synth,  au  moyen  de 
l'ald.  benzoïque  et  de  Tcther  acéti- 

aue,  96,  472  (Micbael).  —  Ck)nd. 
e  Féther  éthyl.  avec  Tacétophénone, 
96,  538  (Stobbe).—  Prép.  de  l'anh. 
au  moyen  du  chlorure  et  de  la  pyri- 
dine.  Hydrazide,  96,  969  (Wede- 
kind), 

—  (CraJio-4-)  (Ac).  Prép.  au  moyen 
de  raid,  p-cyanobenzoïque.  Propr., 
96,  112  (Moses). 

—  (%'Cyano-)  (Ac).  Prép.  des  dér.  o-, 
m-  et  p-hydroxylês  par  cond.  des 
ald.  o-,  m-  et  p-oxybenzoïques  avec 
fac  cyanacétique.  Propr.,  9S,  694, 
5^6  (Fiquet). 

—  (Nitro-S-)  (Ac).  Form.  par  nitrat. 
du  cinnamate  de  méthyle,  9S,  808 
(Wabl). 

—  {Nitro-A-)  (Ac).  Prfn.  par  nitrat. 
du  cinnamate  de  métiiylo,  95,  808 
(Wabl). 

—  (Oxv-2-)  (Ac).  Prép.,  propr.,  act. 
physiol.  du  nitrile,  95,  S^  (Fiquet). 


1904 


TABLE  DES  MAIfÈRES. 


—  (Oxv-3-)  (Ac).  Pi'ép.,  propr.,  act. 
physiol.  du  nitrile^SS,  5d5  {Fiquct). 

—  (Oa'^-4-)  (Ac).  PrépM  propr.,  acl, 
physiol.  du  nitriie,  SS,  559,  594 
(Fiquet). 

—  Voy,  Thymoxtcinnamique. 
CiNNAMiQiiE  (Aid.).  Gond,  avec  CHCI* 

et  KOH,««,  37  {Drboglaf).  —  Gond, 
avec  l'indène,  «6,  99  [Thielc).  — 
Oxyd.  par  le  persulfale'eii  prés,  de 
AzH»,  «6,  628   {Pickai'd,  Carter). 

—  Prép.  et  propr.  de  la  méthyl-2- 
semicarbazone,  SK6,  783  {Younqy 
Oates),  —  Gond,  avec  Tac.  barbi- 
turique, 96,921  [Coûrady  Beinbach). 

GrNNAMiQUE  (Allo-)  (Ac).  Acl.  ae 
SO*H*  sur  les  dér.  a-bromé  et  «- 
chloré.  Trandf.  en  truxone,  9S,  208, 
209  {M&Dthey). 

GiNNAifiQUE  (Benzamino-)  (Ac).  Transf. 
en  ac.  benzoylphénylaminopropioni- 
que,  9S,  57  {È.  Fischer,  Mounoy- 
rat). 

Ginnamique(Phényl-)  {C  bloro-4-){  Ac). 
Prép.  par  cond.  de  Tald.  benzoïque 
avec  le  cyanure  de  p-chlorobenzyle. 
Propr.,  dér.  p-mélhoxylé,  o-,  m-  et 
/)-nitré8,  bromométhoxylé,  1Î6,  295, 
296  [Waltber,  WctzUcb). 

{Niti'o-4-)  (Ac).  Prép. par  cond. 

de  Tald.  benzoïque  avec  Vac.  p-nilro- 
phénylacétique.  Propr.,  1(6,  t86 
(Wahher,  Wetzlich). 

GiNNAifiQUE  (Phénylisopropyl-)  (Ni- 
triie). Synth,  du  dér.  chloré-4  à 
part  de  1  ald.  cuminique  et  du  cya- 
nure de  p-chlorobenzyle.  Propr., 
«6,  296(Wa///iPr,  Wotziîcb). 

GiNNAMIQUE       (PHÉNYL-MÊTHYLÎiNE- 

DroxY)  (Nitrilo).  Prép.  par  cond.  du 
pipéronal  avec  le  cyanure  de  ben- 
zyle.  Dér.  p-chloré,  p-nitré,  «6,  296 
{Walther,  Wctrlicb). 
GiNNAMYLE  (Ghloruro).  Act.  sur  la 
pyridine.  Transf.  en  anh.,  90,  969 
l'^edekind). 

GlNNAMYLIDÈNE-ACÉTOPUÉNONE.      Voy. 

ACKTOPHÉNONE. 
ClNNAMYLlDÈNE-BARBITURIQUE      (  Ac.  ). 

Prép.,  propr.,  96,  921  {Comrad^ 
Beinbach). 
GiRES.  Gonstilut.  des  cires  de  bana- 
nier, de  figuier,  d'abrille,  95,  979 
{OreshofT,  Sack).  —  Constit.  de  la 
cire  du  Japon,  96,  291  {Gertely 
van  der  Want).  —  Gonstit.  de  la 
cii-e  de  Psylla,  96,  9Sd  (Sundwick). 

—  Déterra,  de  l'indice  d'acidité  et 
de  saponif.,  96,  9(^(Eichhorn). 

GiTRACONiQUE  [Ac).  Coud.  avoc  le 
diazométhane,  96,  429  [Pt'chmanûy 
Burkard).  —  Gond,  avec  les  éthcrs 
malonique,  méthyl-  et  éthylmalo- 
niqucs  sodés, 96,  i70,471  [Micbacl). 

—  Gond,  avec  lYlher  malonique 
sodé,  96,  1180  (Skraup). 


GiTRAL.  Modif.  stéréo-îsom.  ;  semicar 
bazonos,  oximes.  Gond,  avpc  l'^ce- 
tone,  Tac.  cy&nac<^tique,  99«  fiV 
{Ticmann).  —  DiiTus.  dam  Tiir, 
96,  440  {ErdmanoK  —  Coni^tii . 
isom,,  96,  50NS  {TiemaDw. 

—  Voy.  GYCLocrrBAL. 

GlTRALIDÈNE  -  CYANACÉTIQUE         (  AC. 

Modif.  stéréo-isom.,  96,  SÀt.  — 
Isoroéris.  par  les  ac,  96,  UJk 
{Tiemann). 

—  Voy,  GYCLOCITMALIokNC-CTAXACi- 
TIQUE. 

GiTRAPTÈNE.  Extract,  du  citron  ;coqf- 
tit.,95,  465  {Tbeaiirrj, 

GrrRiQUB  (Ac).  Act.  sur  le  nitrate  4*- 
brucine,  95,  532  ^CslzeDe9re^ .  — 
Héact.  color.  avec  le  lactose  «i 
AzH%  96,  352  SJeber .  —  Rel 
entre  la  saveur  et  la  dissoc.  èleciroJ. 
des  sels  ac,  96,  ÔM  iKableobeiy . 

—  Propr.  toxiques  du  sel  ac.  d* 
Na,  96,  524  (Kahlenberg^  AuAtla  . 

—  Act.  de  SO*H*,  96,  569  .  Curtia.t. 
Hestc). 

Citron  (Essence).  Dens.,  viscos.^  tea» 
superf.,  95,  521  {^eancard^  Sa- 
tie). 

— .  Voy.   ClTRAPTKXE. 

GiTROXNELLAL.  Prép.  ct  ppopr.  dç 
l'acétal  méthyl.,  96,  299  \Harri^% 

—  Oxyd.  de  Vacétal.,  96,  6M6  lUr- 
ries,  Scbauwccker) . 

GiVETiE.'  Gonstit,,  96,  310  (UW- 
banm) . 

Clévéite.  Extr.  des  métaux  radio- 
actifs (Pb),  96,  68,  244  Jiolfmmmm, 

Strauss). 

GLupÉiNK.  Dos.  de  Thistidine^  de  Vtr- 
ginine,dela  lysine  et  de  Az  amide» 
96,  385  {KosseU  Kulscber), 

GOAGL'LATION.    Voy,    GOLLOÎDGS. 

GoBALT.  Appl.  de  Tarséniate  dooble 
ammcn.  au  dos.  de  As.  Propr.,  95. 
236  (JDucriï).  —  Form.  crist.  ée0 
chlorosulfate  et  chloroséléntale  lu- 
téocobaltiques,  95,  269  \Kfobit\.  — 
Act.  dos  sels  sur  Fa  mélhvlaoïliiM. 
95,  5f7  [Coniock].  —  Act.  hit 
GuSi.  Form.  et  propr.  du  silkiitrt. 
Act.  de  F,  Cl,  HF.  Form.  de  CoF*. 
GoGI%  95,  539  [Lebcau  .  —  bote  àt 
diazo-aminés,  96,  565  [M^yuaitr  .  — 
Applic  à  l'hydrogénat.  des  carbure* 
incomplets,  95,  671,  678  {SsbéO^r, 
Sendcrens).  —  Acl.  de  H^  sur  fes* 
chlorure,  azotate  et  sulfate.  Scis 
doubles  bas.  de  Hg  et  Go,  96^  7êA 
{Afailhe).  —  Act.  de  Gui  OH  r»  ssr 
le  sulfate.  Sel  double  basique,  9S« 
9G8  {Becoura).  —  Act.  de  AgH>  *ar 
les  sels.  Oxydes-mixtes,  95.  9f& 
{Sabatior).  —  Sépar.  électp.  de  NI, 
95,  970  (Balacbowsky).  ^  AeC  de 
PbO*  ;  prép.   et  propr.  de  div.  mis 


TABLE  DKS  MATIÈRES. 


1805 


loléo-  et  roséo-cobalttques,  ISS,  102:3 
{KIobb).  —  Applic.  du  nilrite 
double  au  dos.  de  K.  Act.  de 
KMnO*,  ««,  78  (Adio,  Wood).  — 
Sépar.  de  Ni  par  les  ferricyanures, 
Ité,  126  {Browaing,  Hartwcll).  — 
Sépar.  de  Ni  par  H'Sen  prés.  d'ac. 
Urtrique,  ««,  127  [Tower).  — 
s?épar.  de  Zn  par  H'S,  ««,  131.  — 
Heicherche  par  CAzSK  en  prés. 
4Va\c.  ainyl.  ;  suirôcyanates  doubles 
de  K  «l  AzH*,  «6,  131  [TrcadwcII). 

—  Prvp.  et  ppopr.  du  sulfocyanate 
liydialé,  £6,  Ub  iKournakof).  — 
Appiic.  du  nitrite  double  de  Na  à  la 
rocherohe  de  K,  IM,  '^k  {BtH- 
mtoD).  —  Act.  de  Na*S'0*  sur  les 
sels.  ««.  A:^(Faktor).  —  Eleclrol. 
de  CoCl*  en  sol.  dans  Tacétone  et 
Talc,  méthyl.,  S6,  458  [Spéranskv^ 
Goldberg).  —  InH.  de  Co*0»  sur  Pt 
colloid..  ««,683  {Brodig,  ikcda).^ 
Kéd.  du  nitrate  par  1  ac.  lactique, 
4«,  666 (  Vaoiao^  Hauser).  —  Comp. 
diéthylène-diaminO'Cobaltiques,  Sv, 
b86,  888,  889  (IVorner,  Humphrey, 
Gorb).  —  Dos.  à  Télal  de  phosphate 
ammon.f  96,953  iDakia). —  Points 
de  fus.  et  sol ub.  des  sulfates  doubles 
de  Cs  et  Rb,  ««,  102tî  {Locke).— 
bêpar.   de   Ni,    «6,  1057  {Donath), 

—  Appl.  des  sels  à  la  recherche  de 
Cl,  Br,  1.  «6,  1007  (Nicboh).  — 
Kecherche,  «6,  1058  {Donatb).  — 
Propr.  du  sulfocyanate.  Sépar.  de 
Ni,  ««,  1059  {Bosoubcim,  Huld- 
chiosky).  —  Sels  mixtes  de  chrome 
ftl  A^H*,  ««,  1H5  ^Woroer,  Gub- 
ser). 

Cocaïne.  Tribolum.,  ««,  459  ( Tschu- 
gacft).  —  Dos.  par  là  l'état  de 
periodure  dModhydrate,  «6,  645 
.  Oarsi^d^  CoUîr, .  —  Tribolum.  du 
salicylate,  «6,  929  {Tscbugaeft). 

CoccELLiNiQUE  (Ac.K  Prés.  dans  div. 
lichen«.  Propr.,  «6,  650  (//esse). 

CoccELiQrE  (Ac.i.  Prés,  dans  div. 
lichens,  «II,  G50  (Hosso), 

l!ocHKMLLE  BMLLANTE  2  R.  Sel  de  Na, 
«s,  8*i7  iSîsIrv) 

CoDÉiOK  (Hromo-).  Form.  à  part,  de 
la  codéine.  Propr.,  ««,  727  {Scbry- 
ver,  Less^. 

Codéine,  Réacl.  color.  avec  Se  et 
SOMP,  «S,  489  iJoMve).  —  Tribo- 
lum., !M;  459  {Tschugaeffi.  —Tri- 
bolum., M,  727  {Srhryvor,  Less). 

—  (Iso-\.  Form.  à  part,  de  la  codéine 
et  de  Tisomorphin?.  Propr.,  iodo- 
méthflate,<6,727  iSchryver,  Lcss). 

Coefficients.  Table  des  coeff.  d'anal, 
quantit.,  ««,  1006    Sartori). 

Coke.  Act.  sur  les  sol.  de  CIO',  SS, 
66Î)  iHoycbler).  —  Form.  par  dist. 
d'huiles  de  résine,  S6, 124  [Kracmer, 
Spilker] . 


COLLIDINE-CARBONIQUE      (Ac).     Solub. 

des  osazones    dans  les  élbers,  <6, 

30  'Neuborg. 
—   (DiHYDRO-j    (Elher).  Non-form.    à 

part,  de  t'élher  éthylidène-bis-acétyl- 

acétique,    SU,     494     {Babo,    BiU- 

wanm. 
Colloïdes.  Coostit.  ;    théorie  des  mi- 

celles,  «5,   650,  651,    994  yPosier- 

nak}  ;  «5,  994,  1016  iWyroubofi), 

—  Congél.  de  syst.  colloïd.  réver- 
sibles, propr.  des  sol.,  26,  515, 
516,  83j.  —  Emission  et  absorpt. 
d*eau  par  les  colloïd.,  1MI,  516 
{Duhem^,  —  Dissoc.  dans  les  sol. 
colloïd.,  26,  519  \Léyî). —  Propp.  des 
sol.  colloïd.;  Cd  colloïd.,  S6,  596, 
507  {Bredig,  Coobn).  —  Mél.  colloïd. 
noB-révers.,  26,  839  [Hardy].  — 
Sol.  colloïd.  métall.,26,  8(Vl  Stocckl, 
Vëuinoi  ;  26,  884  iZsigmondy). — 
Théorie  des  sol.  colloïd.,  26,  1049 
\Donnan  . 

CoLOMBiMNB.  ExlT.  de  ropufde  pigeon. 

Propr.,  sels,  26,271  [Punormat,. 
Colorantes  (Matières).  Comb.  de  la 

fuchsine    avec    les  colorants  acides, 

25,  5.  —  Dér.  du  jaune  indien  et 
de  l'orangé  IV,  25, 178.  —  Dér.  du 
triphényl-  et  du  diphényl-méthane; 
diazot.  et  copul.  arec  les  phénols 
et  aminés,  25,  213  à  210.  —  Oxy- 
azoïques,  25,  278.  —  Spectre  et 
constit.desdér.  du  triphénylméthane, 

26,  5^6,  527.  —  Ponceau  crisl.,  25, 
532.  —  Dér.  de  l'orange  IV,  25, 533. 

—  Dér.  du  triphénylméthane  et  du 
phénylfluorène,  25,  562.  —  Tétrazo- 
sulHtes,  25,  613.  —  Sels  d'oxy- 
azoïques  sulfonés,  25,  614.  —  R^. 
des  niho-azoïques,  25,  697.  — 
Bhodamines  chlorées,  25,  747.  — 
Dér.    uu    phenyinuorène,    25,  751. 

—  Dér.  de  la  diphënytcarbazide,  25, 
758.  —  Dér.  sulfon.  des  oxy-azoï- 
ques,  25,  802.  —  Vésuvines  et  brun 
Bismarck,  26t  16. —  Benzazols,  26, 
17.  —  Pi*od.  de  cond.  des  aminés 
avec  les  dichloriminoquinones,  26, 
52.  —  Thiazines,  26,  53.  —  Ethers 
des  carlûnols,  26,  î»7.  —  Safranines, 
26,  115.  —  I>ér.  de  la  benzidine  ; 
azoïqu^'sde  la  diin('tliyl-;7i-toluidine, 
26,  178,  179.  —  Safranines,  rosin- 
dulines,  26,218,  219.  —Tbionines, 
26,  223.  —  Rouge  brillant,  26, 
440.  —  Sépar.  de  l'indigo.  26,  444 
\Loont\  —  Dér.  azoniums,  26,  545, 
5i7,  548,  6.S7.  —Dér.  de  la  chlorO'4 
m-phénylènc-diamine,  26,  916.  — 
Act.  de  la  lum.  sur  les  d<'r.  du  tri- 

ghénylméthane,  26, 1043.  —  Dioxy- 
uores<î**ine8,  26,  lCte*4.    —  Rhoda- 
mines  alcoylt'es,  26,  1146. 
Colza  lEssenee  .  Prép.  par  act.  de  la 
myrosine  sur  le  tourteau,  26,    979 


1306 


TABLE  I)E8  MATIERES. 


(Sjollom  à).— Chai,  de  combust.,  £0, 

654  {Sborman,  Sncll). 
CoMBu$TiB|.ES.   Dos.  dc  S,   !SS,  1006 

{putois) .  —  App.  pour  la  détenu. 

du   pouvoir  calorif.,  £6,  525  (M«- 

gnanini\  Zunino). 
Combustion.  Phénomènes  de  combust. 

dans  les    foyers  industr.,   I^S,  ^ 

{Boudouard) . 

CoMÉNiQUE  (Ac).  Constlt.  propr.,  26, 
551  {Pcratonery  Loonardi). —  Propr. 
des  élhers  éthyl.  et  diétby|.,eit,55S 
{Tortoricî). 

CoifpREssiBiLiTÉ.  Coeff.  de  Feau  et  de  la 
/Htoluidine,  ««,  884  {Hulett), 

CoNCHiOLiNE.  Dédoublement  de  la  con- 
chioline  demytilus  et  pinna,  tCH,  31 
{Wetxer). 

Conductibilité  électrique.  Appl.  à 
Tanal.  des  eaux  minérales,  W,  612« 
694  {Mùller).  —  Conduct.  spécif. 
d*ac.  cycliques  on  C,  96, 89  (Roth) . 
—  Conduct.  de  sels  doubles  el  des 
mél.  des  constituants,  !M,  858 
(Liûdsayj .  —  Appl.  à  la  déterm.  des 
constit.,  se,  890  {Hollemaon).  — 
Hel.  avec  l'énergie  basique  des  hy- 
drates métall.,  «6,  520  [Carrant, 
Vespignanî).  —  Conduct.  des  ac. 
faibles,  «6.  597  {Walter).  —  Con- 
duct. des  vap.  salines,  <6,  602 
{SmitbollSy  Dawson,  Wilson).  — 
Helat.  avec  Tact,  toxique,  <6,  603 
\KahleHbcrg,  Mehl).  —  Loi  de 
dilut.,  ««,  057  (j^ancroA).— Con- 
duct. de  ZnSO*,  7H*0  au  point  de 
transf.,  «•,  661  (CoAoïf).  —  Con- 
duct. de  div.  sels  aux  points  de 
congél.,  £6,  838  (Whctbam).  — 
Anomal,  des  éicctrol.  fortement  dis- 
soc,  ««,  846,  847  [Jahn).  —  Con- 
duct. de  div.  sol.  aq.,  S6,  948 
iKablenbcrg). —  Hel.  entre  la  charge 
des  ions  et  la  pression  osmot.,  M, 
949  {Turin).  —  Inll.  des  rayons 
cathodiques  sur  les  conduct.  des  gaz, 
26,  1041  {LonnsnK  —  Conduct.  des 
sels  doubles  et  mél.  corresp.,  S6, 
1052  iJonos,  CaldwoU). 

Confitures.  Composit.,  26,655  [Toi- 
tnan,  Munson^  Bigulow). 

Congélation.  Tov.  Colloïdes,  Poi.nts 
DE   congélation. 

CoNHYDaiNE.  Cond.  avec  risosulfo- 
cyanate  de  phOnyle,  96,  18  iUUcr- 
scbeidï . 

Consolicine.  Form.  par  hydrol.  de  la 
consolidine.  Propr.,  S6,  79  iGrei' 
mer). 

Consolidine.  Prés,  dans  div.  bora- 
ginées.  Propr,  96.  79  (Greimor). 

Constantes  thermiques.  Chai,  de 
dilut.  des  sol.  salines,  !SS,  1057 
{Colson).  —  Rel.  entre  la  chai,  de 
neutral.   et  la  dissoc.  éiectrol.,  26, 


287  iTbiel).  —  Rel.  entre  les  cmT 
therm.  etdynam.,96, 595  iButrows*. 

—  Chai,  de  combust.  de  div.  luiâei; 
1^6, 654  {Sbftrmann,  Sftcili .  —  Rel 
entre  la  chai,  de  dissol.  et  la  sola^ 
des  éiectrol.,  «6,  872   {Vmn  Lmt. 

—  Cbal.  de  neutral.  de  div.  ac 
organ.  en  sol.  alcool.,  ^BS,  8TS 
(Tanatary  Klimenko). 

Coprostérine.  Form.  à  part,  da  la 
cholestérine.  Constit.,  M,  26  {Mëir- 
1er).  —  Extr.  des  tutus.  Propr., ••, 
267  {Basterûeld,  AstOH). 

Corne.  Form.  d'une  noat.  cométà 
part,  du  giycocolle.  <•,  39  Bsl- 
biano,  Trasciatii). —  Hyidrol.  ;  (kki. 
de  la  cysiine  et  de  la  eysiéiae,  96, 
827  [Embdca). 

CoBTBULBiNE.  CoDstit.,  dér.  aoét^ 
transf.  en  corydalina^  9^  t4U 
{DobbiCy  Landery  Patlimtme^kn^ .  — 
Propr.,  oxyd.,  racémis.,  96,  Sl5 
{Oadamcr,  Bruns). 

—  (DÉHTDRO-).  Pr^p.  à  part,  de  la 
cor^'bulhine.  Propr.,  sels,  96,  SU 
{Gadamor,  Bruns). 

Corydaline.  Constit.,  sels  ;  form.  à 
part,  do  la  corybulbine,  96,  2ID 
[DobbiCy  Landcrj  PaliatseaH' . 

CoTARNiNE.  Constit.,  propr.,  96,  191 
{Decker]  ;  «6,  728  {/{aDUsch\. 

Coton.  Prod.  d'hydrol.,  96,  7K 
{Storor). 

—  Vov.  Cellulose  iOxy-i. 

Coton"  (Huile).    Act.   de  CS»    ealfbré, 

S6,  448  iOtlar). 
CoTON-pouDRB.Act.de  Tald.  formiquc. 

96,739  {Vanino). 
Couiiarane(Phényl-céto-)  [Trioxr^- 

Ident.  avec  la   génistéine,    96»  151 

{Porkin,  Hors  fait;. 
Couuarane-carbonique     «IsopaoPTt- 

CÈTO-)   (Ac).  Form.  de  rétherelh*!. 

par  cond.  de  Tac.   bromisovalértque 

avec  l'élher  salicylique  sodé,  96,  iS 

{Biscboffi . 
CouMARANONE.  Prép.  à  part,   da  l'ae. 

phénoxy-acétique.     Propr.,    oûme. 

scmicarbazone;  dér.  o-  ot/>-ox.}bftn- 

zylidéniques,     66,     76    {Stœrmer» 

Bartscb). 

—  (^MÉTHYL-).  Prép.  â  part  de^lV. 
o-crésoxy-acétique,  96,  76  :Sk^r 
mer,  Bartscb). 

—  (MÉTHYL-4-1.  Prép.  k  part,  de  Taf. 
^  i»-cré8oxy*acétique,  96,  70  .SUtr- 
'  mer,  Bartscb), 

—  iMÉTHTL-5-).  Prép.  au  moyen  4? 
l'ac.  p-crésoxy-acélique,  96.  1H 
{Slœrmcr,  Bartscbj. 

—  {Méthyl-4.6-)(Dh.  Prép.  ao  vao}na 
de  Tac.  la-xylénoxy-acétique.  Propr , 
S6,  77  iStœrmer,  Bartscb). 

CouMARiLiQUK  (Ac.) .  AcL  de  Br  «or 
Tac.  et  l'amide.   Nitrile,  bjdraxMr. 


TABLE  DBd  MATIÈHBS. 


1307 


azide,  uréihane,  éther  phényl., 
.i47  (Stœrmcr,  Cëlow}. 

—  ip-MÉTHYL-)  (Ac).  Prép.  des  dér. 
liyiiroxylé4  et  dimélboxylé-d.4  à 
part,  de  l'at-chioro-^-méthyiombel- 
lirérone  et  de  roH^hlorodiméthoxy- 
S.4.^-n[iéthylcoumarine.  Propr.,  M, 
tlt  [Pt^chmanOt  Hanke). 

CouMAUiNE.  Tribolum. ,  SU,  458 
{ Tsvhugacft) . 

—  i^Biomo-),  Prép.  à  part,  de  Tald. 
broino-5-«alicylique.  Propp.,  dibro- 
muiH;,  ItUy  101  iSimonis^  Wcniûl). 

—  ici.p-Bromo-)  i^i-) .  Forra.à  pari,  du 
d  ibromure  de  ^-bromocoumarine, 
««,  101  iSimonis,  Weoicl), 

—  iBromoS.b-)  {Di-}.  Act.  de  KOH 
sur  le  tribromure,  <ll,  101  (SimO' 
nJH^  Wcnzcf). 

—  iBroMO')  {Tri-).  Form.  à  part,  du 
tribromure  de  dibromo-3.5-couina- 
rine,  S6,  101    {Simoois^   Woniet). 

Cot'MARlNE      I^MÉTHTL-).      PPèp.     pdP 

cond.  du  phénol  avec  Téther  acétyl- 
acétique,  96,  263  {Pecbmann, 
Krath) . 

{:L'ChIoro-diiDéthoxy'S,4').  kci. 

de  NaOH,  !M,  212  {Pechmaan, 
Hanke). 

—  (MÉTHYL-)  (Di-).  Synth,  du  dép. 
a-chloro-p-hydroxylé  à  part,  de 
Porcine  et  de  l'éther  «-chloracétyla- 
cétique.  Propr.,  dcr.  acétylé,  ben- 
zoylé,  96,  211  {Pechmann^  Hankt). 

CoullARl^w  ipHÉNYL-).  Prép. pap  coud. 

de  Tald.  salicylique  avec  Tac.  phényl- 

acétique.    Propr.  ;    dép.     p-chloré, 

p-niiré,    96,   205,    296    [Waîtber, 

W^etzïich) . 

CouMARlNE-p-CARBO^^QUB  (Ac.) .  Prép. 
par  cond.  du  phénol  avec  Téthep 
oxalact'lique.  Propr.,  éther  éthyl., 
S6,  264  {Peebmaon,  Kraffl). 

—  iOxy-^-j  «Ac).  Form.  par  cond.  de 
lliydroqoinone  avec  1  éther  oxal- 
acétique,  96,  261  iPecbmaan^  Grae- 
gvr). 

CoLMARiQUE  [Tribromch]  lAc.i.  Form. 
à  part,  du  tribromure  de  dibromo- 
;{.5-coumarine,  96»  101  [Simonis, 
Wenxch . 

—  Voy.  Glucocoumarique. 

COLMARIQUB      (PHKNYLDIHYDRO-)    (Ae.) . 

Ppép.  à  part,  dcroxy-î-benzylidène- 
acétophénone,  96,  260  [Feuorsteiny 
Museulus) . 
(Joumaronk.  Ëxtracl.  des  coumapones 
du  goudron.  Dec.  par  lu  chai.,  90, 
61  {Slœrmort  Boes).  —  Act.  de 
SO*H*  sur  la  coumarone,  96,  lOJ 
(Krmmer,  Spilker).  —  Extpact  du 
cumol  bpul,  96,  U12  i}fo!tcbaer). 

—  (Bromo').  Act.  de  Br,  96,348  {Si- 
monis) . 

—  {Bromo-i .2')    iDi-*.   Prép.,   propr., 
I,  348  {SiaiODis\. 


—  iBromO'i.5)  (D/-).  Act.  deBr.,96, 
348  iSimonis). 

—  {Bromo* i. 2. 5')  {Tri-).  Form.  à  part, 
de  l*ac.  coumariiique,  96,  347 
iSloormer,  Calow).  —  Prép.,ppopp., 
96,  348  {Simonis) . 

—  {RromO'i.S.ô-)  {Tri-).  Act.  de  Bp, 
96,  «48  iSimonis). 

--  {BromO'i.S.S.ô')  {Tetra).  Prép.» 
ppopp.,  96,  348  {Simonin). 

COUMARONB    (HyDRO-)     (DiMÉTHYL-DI-). 

Fopm.  àpart.  delamenthone.  Propr., 
96,  505  {Bacycr,  Seuffert). 
CouMARONE  (Mkthyl-).  Prés.  de  div. 
isom.  dans  le  ^udron.   Dec.  par  la 
chai.,  96,  62jS<0(»riBer,  Bocs). 

—  O-MÉTHYL-)  Form.  des  dér.  hydro- 
vylé-4  et  diméthoxylé-3.4  à  part,  des 
ac.  coumariliques  oorresp.  ;  ppopp.^ 
96,  213  {Pnrbmann,  Hanke). 

—  (MÉTHYL-6-).Pré8.  dans  le  goudron. 
Prép.  au  moyen  du  crésoxy-acélol. 
Dec.  par  la  cbal.,  96, 62  {Stoermct, 
Boes) . 

—  (MÉTHYL-)  (Di-).  Extp.  du  goudpon. 
Ppopp.,  96,  62  {Stocrmer,Boes). — 
Form.  à  part,  de  la  menthone.  Dép. 
tri- et  tétrabromés,  96,  505  [Baeyar^ 
Souffert}.  —  Prép.  du  dér.  hydro- 
xylé-4  à  part,  de  rs-shloro-^-dimé- 
tbyloxycoumarine.  Propr.,  96,  212 
{PccbmanUt  Hanke). 

CoumarOaNE-carbonique  (.\c.).  Prép.  et 

propr.  de  Téther  éthyl.,    96,    347 

[Stoermery  Calow). 
Coumarylcétone     (Di-).     Propr.     de 

Toxime,   96,  348   {Stoermer,    Ca- 

7oivJ. 

—  (Methyl-)  .  Propr.  de  l'oxime,  96, 
348  [Stoermer,  Caiow). 

Couple.  Voy.  Etain,  Zinc-cuivre. 
Courbes.  Emploi  des  courbes  expéri- 
mentales, 96,877  [Lebfûldt). 

Créatininb.  Dos.  dans  Turine,  96, 330 

iGregor) . 

Créosol.  Prép.  et  propr.  du  salicylate, 
96,  405  iCobn). 

Créosote.  Prés,  dans  Thuile  de  bois, 
96,440  {Frans). 

o-Crésol.  Carbon,  mixte  ëtbyl.,  98, 
635  iCazeneuve) .  —  Act.  du  dér. 
sodé  sur  les  éthers  gras  a-bromés, 
96,  12  [Bischoff).  —  Form.  pardéc. 
des  mélhvlcoumarones  du  goudron, 
96.  62  {Stoermcr,  Bocs).  —  Prés, 
dans  Tessence  de  cascarille,  96, 1Ô6 
iFendler.  —  Ether  p-nitro-o-sulfo- 
benzoïquc,  96,  413  iHenderson). 
—  Vit.  d'élhérif.,  96,  616  {PanoD. 

—  i.AminO'4-).  Form.  à  part,  de  l'o- 
lolylhydroxylamfoe,  96,  708  {Bam- 
berger) . 

—  {Bromo-)  (Tétra-i.  Form.  dans  Tact, 
de  Bp  et  AiCr*  sur  le  carvacrol, 
818  {Bodroux). 


1806 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


—  {Nitro-4-).  Nilrat.  de  l'élher  mé- 
thyl.,  S«,  1087  {Kauûer,  Wcii- 
zel). 

—  {Nitro-S.4.6')  {Tri').  Prép.àpart. 
du  p-nitro-o-cro8ol.  Éiher  mélnyl., 
«6,  1087  (KBUÛcr,   Wenzor). 

m-CRÉsoL.  Carbon,  mixte  éthyl.,  SS, 
G35  \Cazcncuvc) .  —  Acl.  du  dér. 
sodé  sur  les  élhers  d'ac.  gras  œ-bro- 
més,  «e,  12  [Biacbott).  —  Form. 
par  déc.  des  méthylcouinarones  du 
goudron,  S6,  U2  [Stocrmer^  Boes) . 
—  Vil.  de  copul.  avec  To-iododiazo- 
benzènc  et  Tac.  p-dîazobcnzène-sul- 
fonique,  1S6,  114  [Gnldschmidt^ 
Keppelor),  —  Acl.  sur  le  salol. 
Prép.  et  propr.  du  salicylale,  1(6, 
hO'ôiCohn}.  —Vit.  d'éthérif.,  ««. 
616  [Panof] .  —  Comb.  avec  Tacétyl- 
cblorogalaclose,  26,  687  {By-ao^ 
Mills). 

—  {Amino-2-),  Cond.  avec  Tbomopy- 
rocatéchinc,26,  037  [Kehrmann). 

P-Crksol.  Const.  Iherm.,  2S,  361  {Do- 
Jépino).  —  Carbon,  mixte  éthyl., 
«5,  635  [CazoDeuvo).  —  Acl.  du 
dér.  sodé  sur  les  élhers  d'ac.  gras 
a-bromés,  !K6,  12  {Bisclwff).  — 
Fonn.  pardécomp.  des  méthylcou- 
marones  du  goudron,  26,62  [Stocr- 
miTy  Boos) .  —  Acl.  du  sel  de  K  sur 
ro-nitrobromobenzëne,26,4i;â(Coo/r 
Hillyer).  —  Etherp-nitro-o-sulfoben- 
zoïque,  26,  413  {Hondcrson),  — 
Copul.  avec  ro-bromodiazobenzèno, 
«6,  424  {Hewitt,  PJiilips).  —  Vit. 
d'élhérir.,  «6,  616  [Panot). 

—  {Amino-2. 3')  {Di-).  Prép.  et  propr. 
de  l'cther  mélhyl.  ;  cond.  avec  la 
phénanthrènf-quinonect  le  diaeétyle, 
«6,  1087  {Kauflcr,  WoùzoIi. 

—  (Bromo-2-}.  (^opul,  avec  le  diazo- 
benzène, «6,  423  (Howltt,  Philipps). 

—  {BromO'S').  Acl.  de  AzO*H,  26, 
1131  [Zincko). 

—  {Bromo')  {Tri-).  Act.  de  AzO'H, 
26,  1 132  (Zincko) . 

—  {Bromo-b.Ô-nitroS-)  {Di').  Acl.de 
AzO'H,  26,  1131  (Zincko). 

—  iCliJoro-S-).  Acl.  do  AzO'H,  26, 
1131  (Zincko). 

—  (Ethylamino-)  (O/s-i.Form.  à  part, 
de  la"  mélhylphloroglucine  el  de 
IV'lhylamine.  Propr.,  sels,  26,  985 
(FriedI). 

—  [yitrO'H-].  Nitral.  de  l'élher  mélhyl., 
26,  1087  iKauflcr,  Wonzel). 

—  {Nitroà-S-UDi'\.  Prép.  par  nilrat. 
de  l'o-nîtro-D-crésol,  élher  mélhyl., 
26,  1087  (Kau/yer,  Wonzot). 

P'CuÉsoL    (BE.NZt:NE-Azo-).     Prép.    el 

f>ropr.  des  dér.  bromé-2,  2',  3*  et  4*. 
)ér.    acëlylé,    bonzoyié,   26,    423, 
424   (Ilewitt,  Piiilipps). 
P-Crésotioik  (Ac).    Prép.  et   propr. 
des  élhers  du  ^-naphtol,  de  larésor- 


cîne  et  de  l'hydroquinone,   29,  4U& 

[Cohn). 
o-Crbsoxt-acétiql'e  iAc.i.  Transf.  ra 

^-méthylcoumarone,  26,76  iSlo^r» 

«er,  Bari9ch), 
P-CrÉ80xy-acêtiqubuX.c.).  Cond.  avec 

Vo  -  aminophénétidine  ,    2«  ,    1 1*'<I 

[Cohn). 

CRÉSOXY-Ût-BUTYHIQL'E    (AC;.      Prép.  «4 

propr.  des  isom.  o,  /w  et  p  ;    êlh^r» 
ëthyl.,  26,  12  [Bischoft]. 
Crésoxy-fumarique  (Ac.  .  Propr.  deé 
isom.  o,  w  ei  p  ;  act.  de  ^0*n*,  26. 
641  (Buiiemann,  Bausori, 

Crksoxy-«-phopioniqle  (Ac.î.  Ppopr. 
des  isom.  o,  /»  et  p;  élhers  élh}l, 
26,  12  (BischotC). 

P-Ckésylamine  (Di-).  Prép.  par  red. 
de  Tazine  de  l'ai d.p-tolui que.  Propr., 
sels,  dér.  nitrosé,  26,  584  [Curtju^ 
Pfropfc). 

P-Crésvle-pményle  (Oxyde,.  Form. 
du  dér.  nitré-2  à  partir  du  rréso- 
lale  de  K  el  dubromo-l-nilro-2-b*'ii- 
zène.  Propr.,  dér.  amin6-2,  ^9,  W, 
404  (Cook,  Hillyor), 

/w-CnÉSYLOLUcosiDE.  Prép.  à  part.d* 
racétylchloroglucosc  ;  propr.,  26. 
687  [Byan,  Miils). 

Cristallographie.  Proc.  pour  robien- 
lion  de  crisl.  d«  subst.  dimc.  •ti^- 
lallis.,  26,  132  (Bùmplcr).  —  Pbe- 
nom.  thermiques  dans  lasoHdtf.  de^ 
corps  organ.  fondus  ,  29.  1^ 
[PawJcwsKi).  —  Points  de  transf. 
des  criât.  mixtes,  26,  bi** 
(Sciicnck).  —  Transf.  des  cri«t. 
mixtes  HgBr»-HKP.  26,  ♦iOô  B^îo- 
dt^rs).  —  Transf.  dei  crist.  mîii»^ 
AzirK  -  AzO\\a,  AzO'A^-  AïO'Ni, 
26,  607  (Hissink).  —  Elude  oboto- 
micrograph.de  lac.ri3tall.,2«,  tOtt 
[Locke).  —  Nouv.  proc.  pourobltoir 
des. crist.  par  évapor.,  26,  109* 
{Wroblcwski).  —  Crislallis.  par 
évapor.  de  sol.  étendues,  26,  l'>45 
[SkirroWf  Calvori). 

Crockinb    (Ecarlate,!.    Hydrate*     df< 
sels  de  Na,  25,  8l»7  \SisieyK 

—  (Orangé  H).  Hydrates  des  seU   de 
iNa,  25,867  (.S>s/ev.. 

Crotoni\>ue  (Ac).  Pr<'p.  à  parC  de 
Va*\  a-bromobulyriaue.  Nilrat.*  25. 
666.  —  Acl.  de  AzO*ll  fum.  ;  pn-& 
et  propr.  du  dér.  nflrr,  25,  HM 
(  Wabi).  —  Comb.  avec  BrCHi,  26. 
166,  374  (Mclikorn.  —  Cund.  d» 
rélher  éthyl.  par  IVlbylaie  d«  Na, 
26,  379  (Pechmann\  ^  Cood.  a«wr 
le  diazomélhane,  26,  .MO  (Pr<>- 
mann^  Burkard).  —  Coud,  art* 
rélher  malonique  sodé,  26,  47U.  — 
Acl.  de  Na.  Dimére,  sets,  26, 
472  (Miehael) .  —  Comb.  aT«o 
Az"0*,  26,  »»  {EgoroC. 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1909 


—  {Amioo)  (Ac).  Act.  de  POCl*  sur 
l'élher  élhyl.,  ««,  976  [Afichaelis, 
A  rend). 

—  (p'Bromo-)  (Ac).  Form.  à  pari,  de 
l'ac.  a-bromo-a-oxybulyrique,  SU, 
166  [Mélikorr). 

Crotoniqub  (Aie).  Prés.  deTisosuiro- 
cyanale  dans  TcsseDce  de  colza. 
Fropr.,  es,  979  {Sjoiloma\. 

CHOTONiQt'E  (Aid.).  Gond,  avec  Tac. 
nialonique,  <6,  ^78  {DoebDor). 

Cbotohiqi'e  (Di-i  (Ac).  Voy.  Gluta- 

niQUE  (a-ETHYLlDkNE-^-MÉTHVL-) . 

Crotoniqi  E  (I»o-)  (Ac^.  Comb.  avec 
aOH  et  BiOH,  £6,  166  [Mélikoft). 

—  Gond,  avec  le  diazomôthane,  26, 
A<()  {PechmaoUt  Burkard),  —  Isoiné- 
ris.  par  Az"0*.  £6,  968  {Egovof). 

Crotoniqub  (Méthtl^-).  Voy.  Acé- 
tique UMéTHTLMÉTUTLENE-)  "(Dl-). 

Crtoscopie.  App.  spécial.  Goeff.  d'a- 
baissement dos  sels,  es.  1 75(  Cb  roust- 
choft).  —  Applic  de  AzO*,  de  Tac. 
rormique,  e«,  527,  528  (Bruni,  Bor- 
l/"i.  —  Cryosc.  des  non-électrol . , 
«6,  596  [Wildermann)  ;  S6,  5  >7 
{Loomis). 

Cuivre.  S«^par.  de  la  mine  de  Vi, 
SS,  11  [Leidiô).  —  Act.  sur  TuP'; 
fopin.  de  phospbure,  2S,  i68  \Oo' 
facqz).  —  Act.  de  G  sur  GiiU  et 
t:uSO*,  «S,  iH±  {Boudouard).  — 
Tétra-aoUmooiates  de  Gu  bas.,  de 
Cu  £t  K,  Gu  et  AzH*,  «S,  289  De- 
lacroix}. —  Act.  sur  A8*Tu.  Form. 
d'arséniurc,  <S,  388  [Dcfarqz).  — 
Act.  des  sels  sur  les  methyl-, 
èthyl-  et  diéthylaniiines,  <S,  5^7 
tConinck). —  Ad.  de  Fe  cl  Go  sur 
le  siliciure,  <S,  537,  5:W  ^Lohcau\. 

—  Appl.  de  GuO  ammon.  comme 
dépolarisant  dans  les  piles,  SS,  5 H 
(Bosaot  .  —  Sels  de  diazo-aminôs, 
ISS.  564,  565  {Meunier^ —  Applic.  à 
la  réd.  des  carbures  incomplets,  ISS, 
610,  671  {Sabalior,  Sonderons).  — 
Act.  sur  Tamalg.  de  Gr,  £S,  617 
iFérêoi.  —  Colorai,  des  spinolles 
par  GuO,  «S,  670  (Dr/ /au).—  Form. 
de  ferrocyanure  double  cuivreux  cl 
potassique daus  Tact,  de  Fe(C\z/*K* 
sur  la  liq.  de  Fehling  en  prés,  de 
jrlucos*»,  <S,  774  iOssodaty  —  Ad. 
de  HgO  sur  les  chlorure,  bromure, 
nitrate  et  suU'ate.  Sels  doubles  ba- 
siques de  Gu  et  Hfr.  «5,  790  {Mail- 
ho).  —  Dons,  de  Gui,  «S,  96i 
fSpring).  —  Act.  do  GuiOH  '  sur 
les  sull'ales  de  Zn,  CM,  Mn.  Go,  Ni, 
Cu.  St^ls  doubles  bas.,  SS.  968 
(Bccoura).  —  Ad.  de  Ajr*0  sur 
ÎAzOVGu  et  de  Cu*0  sur  .VzO^A^, 
«S,  9<)9  \Sabation.  —  Comb.  de 
racélylure  avec  Cu*Cl«  et  Gu*0,  «S, 
971  (Bt'rtboJoti.  —  Prép.  et  propr. 


de  ralliage  Gu-Al,  SS,  1061  (Guil- 
Jet).  — Goeff.  de  part,  de  AzH*  entre 
CHU*  et  les  sol.  aq.  de  GuSO*  et 
GuGI%  !S«,71  (Dawson,  MaiyCrac). 

—  Propr.  du  sulfovauadile,  5S0,  72 
{(ioydor).  —  Ac.  de  Gu  sur  H,  GO, 
GO',  S6,  81  (Lidof).  —  Act.  des 
sels  sur  le  réact.  de  Garo,  1MI,  83 
[Bambergor).  —  Ad.  de  GuSO*  sur 
Tac.  hydroxylaminc-sulfonique,  S6, 
130  (Divers,  HagàS.  —  Infl.  de  As 
sur  les  propr.  de  Cu,  S6,  194  (Lc- 
wis). — Ad.  des  carbon.  et  bicarb.  de 
Na  et  K  sur  GuSO*.  Bicarb.  doubles, 
«6,278  [Groegcr).  —Dos.  à  l'éUt 
de  GuGAzS,  «6.  281  [Xamo],  — 
Dos.  volum.parrac  oxalique.  Sép. 
de  Gd,  As,  Fe,  Sn,  «6,  281  (Po- 
ton),  —  Electrol.  de  GuSO*.  Appl. 
à  la  prép.  de  SO*H'  litre,  «6,  :«9 
(Meadc).  —  Electrol.  des  comb. 
ammon.  des  sels,  S6,  449  {Dawsony 
MaC'Crao^,  —  Constit.  du  phos- 
phuro,  !S6,  455  {Borntracger).  — 
Electrol.  des  sol.  de  CuGP  dans  Tacé- 
lonc  et  Talc  méthyl.,26,  457t8p(^- 
ransky,  Goldborg),  —  Energie  de 
rhydrale,  26,  5*  [Carrara,  Vospi- 
gnani).  —  Dens.  de  Cu"!*,  «6,  564 
[Spring^.-^  Précip.  des  sels  par  la 
guanidinc  et  la  pipéridine,  <6,  565 
iHcrz"^.  —  KpI.  enlre  la  conducl. 
éleclr.  de  GuSO*  et  son  acl.  toxique 
sur  les  poissons,  *6,  6f)3  {Kabiou- 
bcrg^  Mrhl) .  —  Équiv.  éledrochim., 
«6,  613  (Bicbards,  CuUins,  Hoim- 
rod).  —  Point  de  transf.  dos  hy- 
drates de  GuSO*,  «6,  661   {Cobca). 

—  Infl.  de  CuO  sur  Pi  coUoid.,  556, 
663  {Brt;dig,  Bornork).  —  Appl.  de 
Cu'CI"  à  la  scpar.  de  IPS,  PH*  et 
SbH»  de  AsH*,  26,  670  (Z>ou'Z«/./). 

—  Comb.  de  GuH^'  avec  le  sulfure 
de  méthyle,  «6,  675  {PbiDius).  — 
Infl.  de  Gu  sur  l'hydrol.  de  div. 
éthers,  «6,  736  {Suic}.  —  Conducl. 
éleclr.  des  sol.  de  GuSO*  au  point 
de  congél.,  «6,  838    {Wbotbam). 

—  Propr.  des  sulfates  doubles  hy- 
dratés de  Gu  et  Mn,  «6,  857  {Slor- 
tciibockor).  —  Polenlicl  d'oxyd.  ; 
force  éledromolricft  des  couples 
Cu-CuGl(GuBr)-GuSO*,  £6  ,  866 
(Lutbory  Wilson).  —  Electrol.  de 
GuSO*.  Heiard  de  dégagement  de 
H,  «6,  Sa^  iSand).  —  Sépar.  el 
dos.  de  Cu  au  moyen  de  Al,  S6, 
954  fHoidonroicb).  —  Gristallis.  de 
CuSO*,  «6,  UmiBicbards,  Arcbi- 
bald).  —  Infl.  de  Cu,  GuSO*  el 
Gu*GP  sur  Thydrol.  de  Gr^GP 
anhydre,  «6,  10.31  iDrucker).  — 
Force  électi*om.  de  Gu  aux  divers 
degrés  d'oxyd.,  S6,  1033  {Lutbor\; 
«6,  10;U  ^Abol).—  Tens.  de  vap. 
des    mél.    de    GuSO*    et     MnSO*, 


iSlO 


TABLE  DEH  MATIÈRES. 


ZnSO*,  MgSO*,  ««,  1044  (HoU- 
manD).  —  Infl.  calai,  de  CuSO* 
sur  Tact,  de  H'O*  sur  HI,  26\  1046 
[Brode),  —  Cristallis.  de  CuîSO\ 
««,  1053  IHopkms),  —  Conduct. 
électr.  de  Cu^O*  ammon.,  !M,  1053 
{Jones,  Caldwcll).  —  Absorpt.  de 
AzH»  par  CuSO*,  «6,  1124  (/)aw- 
mam^  Mac-Crao).  —  Propriétés  de 
QuCAz.  Dos.  éleclrol.,  SU,  1125 
[Braack), 

—  Voy.  ZiNG-CriTRK. 

CuMÈNE.  Form.  par  coud,  éa  G^H* 
avec  les  bromures  de  propytène  et 
triméthylène  ou  par  déc.  du  diph^ 
nylpro pane- 1.2;  act.  de  Br,  9Sf 
24U,  242  (Bodroux).  —  Prép.  par 
cond,  du  chlorure  de  propvle  avec 
C^HV  Acl.  de  Br,  oxyd.,  4«»  845, 
848  [Bocdtkcr).  —  Prés,  dans 
l'huile  de  bois,  ««,  440  {Fraps),  — 
Cond.  avec  le  chlorure  de  chioracé- 
tyle  et  AlCP.  »6,  622  {KuDckell, 
Koritzky).  —  Tens.  de  vap.  à  dîv. 
iemp.,  a«,8j3  (Woringer). 

—  [Bromo-2').  Prép.  à  part,  du 
cumène,  «5, 848  (i^oei/fer) .  — Cond. 
avec  CHn  cl  Na,  S6,  697  [Sprink- 
meycr). 

OuMiDiNE-1. 2-3.4.  Nonlransf.  en  sa- 
franiue,  26,  116  (Khardiue). 

CuMiDiNB-1. 2.3.5.  Non-iransf.  en  sa- 
traniue,  26, 116  {Kbardinc). 

CuMiDiNE-1.2.4.5.  Transr.  en  safra- 
nine,  S6,  116  [Khardinc), 

CuMrDiNE-1.3.4.ô.  Non-lransf.  en  sa- 
franine,  «6,  116  [Khardiac). 

CuMiDiNE-i. 3.5.6.  Non-lransf.  en  sa- 
franine,  «6,  116  [Khardiac], 

CuMiNiQUE  (Aid.).  Korm.  par  oxyd. du 
cymène,  25,  10*54  [Fourûicr],  — 
Cond  avec  l'élher  a-bromopropion. 
el  Zn,  «6,  8  [Grigorovitch).  — 
Prod.  de  cond.  avec  le  ^-naphtol, 
26,  170  [Rogow),  —  Cond.  avec 
Tac.  phénylacétique,  son  dér.  y>-nilré 
el  le  cyanure  de  p-chlorobenzyle, 
26,  295  {Waithcr,  Wetxiich).  — 
Comb.  avec  le  mélhylcélol,  26,  421 
[  Wa  H  h  cr,  Clem  en). 

CuMOL.  Prés,  du  mésilylène,  de  la 
coumarone ,  de  l'indèue  dans  le 
cumol  brut,  26, 912  {^foscbaer\. 

CuMOQUiNONE.  Form.  à  part,  de  la 
mésilylhydroxyiamine ,  26,  714 
{Bam berge r,  Hising). 

CupRÉiNE.Tribolum.,26,  \bd{TschU' 
gae/T] . 

CupHÈNB.  Form.  dans  Thydrogén.  de 
C"H'  en  prés,  de  Cu.  Propr.,  25, 
677,  683  {Siibaticr,  Sendcrens). 

CUPROSACÉTYLE.    Voy.   ACÉTYLÈNE. 

CuspiDATiQUE  (Ac.i.  Prés,  dans  dîv. 
lichens.  Propr.,  26,  649  (Hesse). 


Ctanacétaxide.     Vov.     AcixAjnM 

(Cyan-). 

Cyanacétique.  Voy.  Acétique  {Cyav  . 
Foritylctanacetique. 

Ctanamioe.  Form.  dans  rad.  (ké 
chlorures  d*ac.  arom.  sur  la  Uik>- 
urée,  26,  387  [BcmscD^  T^un^f. 
-—Cond.  avec  le  chlorh.  d'anUint, 
2f,  1072.  ~  Comb.  avoc  HCl  ei  l« 
aie-  métbyi.  et  étbyl.,  26,  1071, 
1075  {MacKoe). 

Ctanamlide.    Voy.  Aniline  (Ctax 
Gyanazométhlniques    (Dér.).     Prèp,. 
pcopr.,  2%y90[$aeb9), 

CTANBToaiQiJE  (Ac).    Act.    de  CAxK 
sur  le  elilOfO<linitrobenz^e  en  prés, 
d'alc.  méthyl.  a(  élh^I.,  2S,  980  ifk- 
tcren).  —  Acl.   du  sel  ammon    wr 
racélone,  26,  91  [Gahwitscb:.  - 
Act.   de  CAzK    sur    te  diiiitfO-l.i- 
phénol,  26,  121  [Borsche).  ~IM^ 
el  propr.  du  cyanure  de  mercabidt, 
26,   122   [Hofmann).    —    Aet.    d» 
CAzK  sur  les  chloracétaniltdes,  2i. 
135  [Grothe),  —  Form.  à  part,   «k 
Tac   mélhazonique  et  du   ntlrupro- 
pane,  26,    151     {Duostao,    fioyi- 
ding) .  —  Acl.  de  CAzK  et  de  l'tU. 
benzoïque  sur  les  nitrilosdeshydra- 
zones,  26,  226  {Eibnor,  Senr.   - 
Form.  de  CAzNa  dans  Tact,  de  i.  tt 
Na  sur  Tazoture  de    Pe,    26,  SJ« 
[Fowhr).  —  Acl.  deCAzH  sur  l'io- 
dure  d'Az,   26,    S57     {Cbatiawtjr^ 
StcvcDs).  —  Tribol.  de    (CAzi'Hg, 
26,  458  [Tscbugaeff).  —  Cond.  avfc 
rhélicine,  26,  MètE.   Fischer    - 
Réact.  color.  avecFeCP  el  AxH**^H- 
26,  510  (rsc/iu^acr/j.— Cond  ar^c 
la  camphoquinone,  26.    592     Lap- 
worth,    Chapman,    —     Conduit, 
électr.  et  hydrol.    de  CAzNa,  26. 
597  [Walkcr),  —  Consl.    dirifdr., 
26,  600  [Scblundt].--  Hel.  entre  .< 
conducl.  éleclr.    de    CAzK    et  «on 
act.  toxique  sur    les  poissons,  2i. 
603  (Kahlenberg,  Mehl),  —  Cond. 
avec  les  o-    el    p-toluidines   et   tes 
ald.  formique  el  acétique,    26,  K$i 
[Steppes).  —  Acl.   sur  Pi  oisUoid.. 
26,  664  [Bredia,  Beratfck).  —  .\ct 
de  CAzK  sur  laid,  o-méthexvbee- 
zoïque,  26.  760  iIrvinM.  —  Acl  d« 
CAzK  sur  le  mél.  d'ald.  8alîcylk»«' 
el  de  benzylidéne-aniliae,   26,  t^f* 
[Schwab),  —   Form.   par  d*c.  dn 
nitrile  «-oxy-isobu lyrique,  26.   tS)^ 
(Fraûkc).  —  Acl.  du    sel  de  K  ior 
les  dér.  halogénén  des  amides,  16. 
898  iStieglitz,  Slossoa).  —  I»o«.  de 
CAzK  dans  le  cyanure  comoiereial. 
26,  a>4  {.yfelior).  —  Acl.  de  t'AtK 
sur  la  nilros(>-i»obutyramid(nr.2i. 
972  IPihty,    Schwerio}.   —  O'Uib. 
de    CAzH    avec  la    létraméihyl*;^* 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1811 


pyrrolidoDe,  S6 ,  998  (Pauly, 
aoeha).  —  Infl.  sur  Pt  et  Au  col- 
loïd.,  ««,  l(fâ9  {Bredig,  Ikeda, 
fiêiaders);Zé,  1041  {Baudoitz).  — 
Conduct.  électr.  du  sel  double  de  K 
et  Hg,  !S6,  1052  {Joncs,  Caldwclt). 

—  Propr.  dtft  aete  cuifiem  ^tL'Ag; 
dos.  éiectrol.,  9S,  1185   C^nrodl^. 

—  Aet.  sur  Téther  méthylène-an- 
thranilique,  ««,  11»5  (Erdmann).^ 
Act.  sur  un  mél.  d'éther  anthrant- 
liaue  et  d*ald.  formique,  £6,  1156 
{Kobncr). 

Ctanique  (Iso-)  (Ac).  Aot.  de  l'éther 
phényi.  sur  Tac.  benzoylbenzoîque, 
«5,  56  {Hallor,  Guyoi),  —  Comb. 
de  réther  phényi.  avec  la  phényl- 
alanioe  d,  %^,  6U  {E.  Fischer,  Mou- 
neyrat).  —  Act.  des  sels  sur  les 
dér.  oi^ano-métall.,  £S, 99 (fi /a /se). 

—  Gond,  de  l'éther  phényi.  avec  les 
ac.  x-oyanopropion.,  a<cyanobutyr.  o( 
3-cyanovalér.,  S5,  274  [Haller, 
Blanc).  —  Gond,  de  rétherjphényl. 
avec  Tac.  a-amînobutyr. ,  W,  â>6 
{Mouaeyrat).  —  Gond,  avec  le  gly- 
cocolle  et  les  dér.  amino-  et  hydro- 
xylamino  •  p.p-  diméthvlacryliques, 
!S5,  917.  9i2  (Bouvûauh,Wabl).'^ 
Comb.  de  Téther  phényi.  avec  le 
phényléthényloxycyclotriazane,  £6, 
2^3  {VosswiDckct).  —  Act.  de 
réther  phényi.  sur  les  diphényl-, 
ditolylv  dixylyl-,  dipseudocumyl-et 
di-3-naphtvl-éthylène-diamine8,!M, 
265  (.SVnier,  Goodwia).  —  Act.  sur 
le  chlorh.  de  glycine,  ItS,  811 
{Harrics,  Afaurus).  —  Gond,  de 
1  étber  phényi.  avec  le  phénylthio- 
carbazinate  d'élhyle.  Form.  à  part, 
du  phenyldithiocarbamate,  !M,  394 
395  (  W/ice/er,  Auslin),  —  Act.  sur 
l'amidine  >uréthane  phényiacétique, 
99,  489  (Lebmann).  —  Gond,  de 
l'éther  phényi.  avec  la  benzénylphé- 
nylamidine.  ««,  698  [Whechv).  — 
Comb.  de  l'éther  phényi.  avec  l'ac. 
pyrrolidine-a-carbamique.  Propr., 
M,  745  [E.  Fischer).  —  Act.  sur 
la  méthylbydrazine ,  £6»  788 
{Young,  Oates).  — Gond,  de  l'éther 

Ebényl.  avec  l'ac.  phényldilhiocar- 
azinique,  99,  788  {Busch,  Wol- 
pert).  —  Dos.  de  CAzOK  dans  G  AzK 
du  commerce,  M,  954  [Mcïlor).  — 
Oond.  de  GOAzK  avec  Tacétal  ^- 
amino-propion.,  S6,  975  (VV'o/i/).— 
Oomb.oe  l'éther  phényi.  avec  lesoxi- 
mes  des  co-bromo-  et  chloro  -acétophé- 
Dooes,  ««.  989,  99U  {Scboli).  — 
Act.  de  l'éther  phényi.  sur  la  cin- 
chonine  et  les  isooinchonines,  S6, 
1010  iSkraup,  Zwergor).  —  Gond. 
de  l'éther  pnényl.  avec  la  phényl- 
roélhyl iso-urée  et  ses  homol.,  S6, 
1078,  1074.  —  Gond,  de  l'éther  phé- 


nyi. avec  la   méthyl-iso-urée,   96, 

1075  (hiac-Kcc). 
GTANOokNB.  Act.  sur  les  bases  arom., 

se,  420  (Moves). 
—  (Bromure).  Act.  sur  le  phén>lacé- 

tylèa»  aadÀk  «^  ^  (ifooreu.  De. 


'  tChioi 


—  {Chlorure).  Act.  sur  racêtoiie^- 
earbon.  de  méthyle  sodé,  ttS,  648 
(Déromo).  —  Act.  sur  le  camphre 
sodé,  SS,  958  {Durai). 

—  (lodure).  Form.  dansl'act.  deCAzH 
sur  l'iodure  d'Az,  SU,  857  {Chatta- 
way,  Stovena).  —  Act.  sur  Pi  col- 
loïd.,  S6.  1039  {Brcdig,  ikeda). 

—  [Pseudosulfure).  Gonstit.,  99,  667 
{Goldberg). 

Ctanooènb  (Saifo^).  Gonstit.,  99, 
112»  {Goldberg). 

GTANURjguE  (Iso-)  (Ac).  Gonstit.  de 
Tac.  et  des  éthers;  spectre,  S6, 59, 
691  (Harlie^.  Dobbic,  Lauder),  — 
Form.  de  Tether  éthyl.  dansTacLdc 
G'H"!  et  Ag*0  sur  Taréthane,  S6, 
978  {Lander). 

£)yclobutanb  (MÉTHTL-).  Act.  de 
AzO'H  sur  le  dér.  x  aminé,  S6,  979 
(Demjanoff,  LouscbnikoJÏ). 

Gtclobutane-carbinol.  Form.  par 
réd.  du  chlorure  d'ac.  cyclobutane- 
carbonique,  26,400  (Perkin). 

Gyclobutanb-carbomque  (Ac).  Héd. 
du  chlorure,  £6,  406  {Perkin), 

Oyclobutane-tricarboniqub  (Anht- 
DRODiM^THYL-)  (.Ac).  Form.  à  part, 
de  l'éther  dicarboxydlméthytcyclo- 
propane  -  bromomalonique.  Propr. , 
«e,  1017  {Perkin,    Thorpe). 

Gyclobutano.\e-carbonique-3  (Ac)  . 
Prép.  par  cond.  des  éthers  malo- 
nique  et  citraconique.  Propr.,  semi- 
carbazones,  <6,  47l    {Michaci), 

—  (ETHYL-2-IIÉTHYL-3-)  (ACj.  Form. 
par  cond.  des  éthers  citraconique  et 
éthylmalonique.  Propr.,  isom.,  sels, 
hydrazonc,  semicarbazone,  96,  470 
{Afichaei). 

—  (MÉTHYL-2.3-)  (Di-)  (Ac).  Prép.  par 
cond.  des  éthers  mélhylmalonique 
et  citraconique.  Propr.,  semi-carba- 
zone,«6,  471  {Michaci). 

GyCLOBUTANONE-TRIC  ARBONIQUE  •  2 .8.  4 

(MÉTHYL-3%J  (Ether).  Prépar.  par 
cond.  des  éthers  citraconique  et 
malonique.  Propr.,  homol.  méthylé 
et  éthylé-2  ;  semicarbazones,  hydra- 
zones,  «6,  470,  471  (MicbaeJ). 
Gyclogitral.  Form.  à  part,  de  l'ac. 
citralidéne-cyanacétique .  Propr., 
isom.  a  et  p,  semicarbazones.  Gond, 
avec  Tacétone,  oxydât,  26,  509 
(Tiemann), 

GyCLOCITRALIDÈNE  -  CYANA  C  É  T  I  Q  U  E 

(  Ac.) .  Prép.  et  propr.  des  isom.  a  et  p, 
«6,  509  {Tiemann). 


.1^12 


TABLE  DES  MATIERES. 


.1 


Uyclogéraniolbme.  Form.  des  isom. 
a  et  3  à  part,  du  géraniolène.  Propr.. 
oxyd.,  ««,  507  [TicmanD). 

CrcLOOÉRANiQUB  (Ac.K  Coofitit.  des 
isom.  a  et  {i,  «6,  507, 508.  -  Form. 
de  risom  p  par  oxyd.  du  p-cyclo- 
citral,  «8,  510  [Tiomaan). 

—  (DiHYDRo-)  (Ac).  Form.  du  dér. 
dihydroxylé  à  part,  de  Tac.  cyclo- 
^éranique.  Propr.,  élhers,  conslil., 
««,  5Uy  (ric/aann). 

(CÉTO-)  (Ac  ).   Form.  propr.  et 

consLit.  du  dér.  hydroxylé,  scmicar- 
bazone,  26,  509  [Tiemann). 

Cycloheptane  (Phéno-].  Prép.  du 
dér.  a-aminé  à  part,  au  chlorurede 
phénylvaléryle.  Propr-,  sels,  dér. 
benzoylô,  «6,  719  [Kipping,  Han- 
ter). 

Cycloueptanone  (Phéno*) .  Prép. 
propr.,  semicarb.,  oxime,  SU,  718 
[Kipping,  Hunier). 

CYGLOHEPTATRlÈNE-CARa^ONIQUE  (Ac). 

Conduct.  électr.  spécif.  des  isom. 
a,  {i,  A*  et  A%  ««,  39  [Roth). 
Cyclohexadiîsne-  1.5  (Méthyl  -  i  -)• 
Form.  par  dist.  du  diamino-1.3-raé- 
lhyl-1-cyclohexane,  «6.  285  {Har- 
ri(ts). 

CYCLOIIEXADlkNE-1 .3    (MÉTHYL-1  .6.6-) 

(Thi-).  Form.  du  dér.  dichloré  à 
pari,  de  la  dioxytriméthyldihydroré- 
sorcine.    Propr.,   1B6,  408   (Cross- 

Cyclohexane.  Form.  par  réd.  de  C*H* 
en  prés,  de  Ni,  25,  610  iSabaUcrf 
f>i'a(Jernns).  —  Spectre  d'absorpt. 
ultra-violet,  «6,  59  [Harthy,  Dob- 
bit'K  —  Oxyd.  par  KMnO'*en  sol. 
persulfurique,  »•,  66  {Buovcr, 
Villigcr).  —  Gond,  avec  Cnf*  et 
AlCl%  ««,  184  [Koursanofn.  — 
Prés,  dans  le  pétrole  de  Californie. 
Dér.  chloré, ««,  1079  {Mabtwv,  Hud- 
.sou,  Sieploin).  —  Acl.  de  riodure 
de  Zn-propyle  sur  le  chlorocyclo- 
hexane,  S6,  1080  [Koursauoff), 

—  (Ethyl-U  Form.  par  réd.  du  sty- 
rolène eu  prés,  de  Ni,  «5,  610  [Sa- 
batier,  Scndcreus). 

—    ('U0PR0PYL-l-MKTHYL-2-MéTHYL-4-). 

Voy.  Menthane   ,Mkthyl-). 

—  (NlKTHYL-).  Propr.  des  dér.  chloré, 
nilrc  et  aminé,  sels,  26,  36  [Mar- 
kownikoff^  Tchordyutsoh. —  Prép. 
et  propr.  dos  dér.  chloré  et  iodé-3 
stéréo- isom.,  26.  37  (Markowni- 
koff),  —  Distill.  du  phosphate  du 
dér.  diaminé-1.3,  26,  285  [f/arries). 
—  Prép.  du  dér.  bromé-3  à  part, 
de  la  pulôgonc.  Propr.,  26,  437 
iKondakoWy  SchiDitclmoiser) .  — 
Prés,  dans  le  pétrole  de  Californie  ; 
dér.  chloré,  26,  1U7J  [Mabory, 
Hudson,  Sioplehi).    —    Pi  es.  dans 


le  pétrole  du  Japon,  26,  lOtt)  ^Um- 
bery^  Takano). 

—  (MÉTHTL-1.3-).  (Di-).  Form.  a  part 
de    Tac.    oxy-hexabydroxylxUqo*. 
Dér.  iodé,  26,  590  <Lc>çs,  PtrUm. 

—  Prés,  dans  le  pétrole  de  Califor- 
nie; dér.  chlore,  26,  1079  lVj- 
bery^  Hudson,  SiepIeJo).  —  Pre<. 
dans  le  pétrole  du  Japon,  26,  lOA» 
{Mabery,  Takaao). 

— .  jMÉTHYL-)    (Tri-).    Prés,   dans  \t 
pétrole  de  Californie;    dér.  chlorf, 
26,  1079  (Mabory.  Siephin,  IhiJ 
son).  —   Prés,   dans  le  pétrole  d* 
Japon,  26, 108  )  (Afahery,  TskMooy 

—  (Phknyl-).  Prép.  par  coud,  ds 
chlorocyclohexAne  avec  C*H*  el 
AlCP.  Propr.,  26,  184  {KoanManf., 

—  Form.  à  pari,  de  la  quioit»; 
propr.,  dér.  aminé,  nitré,  26,  4fi 
{WiJIstaolter,  Lcsaino).  —  l*r*-p-, 
propr.,  dér.  sulfoné,  o-  et  pniUM. 
p- aminé,  o-hydroxylé,  26,  9»y» 
{Koursanot). 

—  (Propyl-).  Prép.  par  cond.  df 
riodure  de  Zn-propyle  a?ec  le  chlo- 
rocyclohexane.  Propr. ,  26,  liftH) 
(Koursauoff) . 

C  Y  CLOHEX  ANE-CARBONIQUE     (MrfRTL-* 

(Ac).  Form.  du  nitrilo  à  pari,  dit 
chlorométhylcyclohexane .  Pnmr . . 
26,  1079  {.\fabcry,  SiepIcJn). 

Cyclohexane-dione-1.4.  Vit.  de  rêect 
avec  AzH*.OH  et  Az*H*,  2«,  «Ui» 
(Potrûnko-Kritscbonko ^  Lordktfté- 
nidxé). 

Cyclouexane-dione-Î.O  (  M&thvl- 
3.4.4-)  (Tri-).  Form.  du  dér.  di- 
bromé-1.1  à  part,  de  la  dioxytri^ 
méthyldihydrorésorcine.  Propr.,26. 
408  (Crosshy). 

CYCLOHEXANE-DIONB-4.6-CARBOKIQII-1 

(Thiméthyl-1.2.2-)  (Ac.)  .  Form. 
par  cond.  de  Toxyde  de  mesitff« 
avec  réther  maloniqne  sodé.  Pr«pr.. 
semicarb.,  26,  107  (Crossley  . 

Cyclohexanol-1  iMktiiyl-I-).'  ï*rfp. 
au  moyen  do  ramino-l-métbficydo- 
hexane.  Propr.,  26.  S»j  (Marà^wr- 
nikotf^  TcberdyntsvSf). 

Cyclouexanol-3  (.Métiiyl-1-).  Fom 
par  réd.  de  la  méthylcyclobei»- 
nooe.  Propr.,  26,  36  \Matky*wnè* 
koffj.  —  Prép.  au  moyen  de  U 
pulégone  ;  propr.,  26,  4^7  [AToadi- 
kof,  Schinaclmeiscr),  —  Vit.  d'e- 
thérif.,  26,  6l6  {Panof). 

Cycloubxanonë.  Vit.  de  réacl.  arrc 
AzH*OH  et  Az*H*,  26, 896  t/V^r^ 
ko-Ki'itscbonko^  Lordkipunniz^ 

—  (Mbthyl-2-).  Oxyd.  par  AïO'IL 
25,  841,  443  \Bouveauit,  THn  i  — 
Uéduct.,  26,36  (A/arkowaikt^tr  — 
Prép.  à  part,  do  la  pttIé$^Nl« 
Propr.,  26,  4({7  {Koadakof^  Siài»- 
dclmoiscr). 


TABLE  DES  MATIERES. 


1313 


—  fMKTHYL-2.5-)  (Di-).  Form.  à  part, 
de  la  méthylacétylcyclohexanone . 
Propr.,  oxime,  semicarb.,  <S,  199 
(Léser). 

—  (MÉTHYL-)  (Tri-).  Form.  à  part, 
delà  triméihylphloroglucine ;  propr.» 
act.  de  l'anh.  acétique,  S6,  982 
{Bob  m). 

—  (MéTHYL-2.3.3-)  (Tri-).  Form.  du 
dér.  dibromo-5.6-hydroxylé-5  à  part, 
de  la  bromodioxytriméthyldihydro- 
réaorcine.  Propr.,  S6,  408  {Crosa- 

—     (MÉTHYL-S-ACBTYL-6-)  .      CoilStit.  ; 

Îropr.,  aci.  des  alcalis,  !K,  196, 
99  (Leaer). 

—  (MKTHYL-3.6-ACÉTYL-6-)  (Di-).Fonn. 
par  méthylat.  de  la  méthylacétyl- 
cYclobexanone.  Propr.,  oxime,  M, 
198  \Leaer), 

Ctclohexanone-^arbonique    (Ac.)  . 

Act.  du  nitrite  d'éthyle  sur  Tétber. 

Prép.  et  propr.  du  dér.  bis-nitrosé, 

!(•,  88,  89  [Dicckmaûn). 
CrcLOHExkNE.      Spcclpe     d'abaorpl. 

ultra-violet,  «6,  59  [Hartley,  Dob- 

bie\ . 

—  \METHYL-i-).  Form.  à  part,  de 
ramino-1-mélhylcyclohexane.  Propr., 
!(•,  86  {Markownikoff,  Tcbcidynt- 
aef). 

—  fMÉTHYL-2-).  Form.  à  part,  du 
chloro-3-méihyIcyclohexane.  Propr., 
<•,  87  {Markownikoff).  —  Prép. 
au  moyen  de  la  pulégone.  Propr., 
coud,  avec  le  chlorure  d'acélyle, 
1M,  437  (Kondakof,  Schindelmei- 
aer). 

Cyclohbxènb  -  CARBONIQUE  (Ethor) . 
Cond.  avec  Téther  diazo-acétique, 
SU,  415  (Braren^  BucbDcr), 

Cyglohexénone-4  (Méthyl-1-).  Prés, 
dans  l'huile  de  bois.  Propr.,  oxime, 
dér.  benzoylé,  cond.  avec  Tacëtone, 
«6,  243,  246  [Bébaî). 

—  (MtTHYL-1.5-)  (Di-).  Prés,  dans  le 

SoudroQ    de  bois  ;    propr.,   oxime, 
ér.  benzoylé,  oxydât.,  èS,  99,  S43 
{Bébal), 

—  (Phéisyl)  (Tri-).  Comb.  mol.  de 
Toxime  avec  Talc,  étbyl.,  Tac.  acéti- 
que, Tacétone,  la  glycérine,  l'aniline, 
ie,  112  {PetrcûkO'Kritscbcako, 
Kasaoeik}), 

CTCLOMÉTHYLIiNaTRIAZANB      (PhÉNYL- 

MÉTHYL-).  Form.  à  part,  du  phé- 
nyléthényloxycyclotriazane.  Propr., 
oxalate.  Cond.  avec  l'isocyan.  de 
pbényle.  ««,  233  [VosswiDckcf). 
Cyclopentadiènk.  Act.  du  dér.  chloré 
sur  Taniline  et  la  pipéridine.  Ani- 
lido,  pipéridide  (sels,  urées),  9B, 
406  (iVoe/(/ec/icii).  —  Prép.  et  propr. 
du  dér.  potassique.  Comb.  avec 
C0%  ««,  501    [Thicle). 


CYCLOPENTADikNE- carbonique       (BiS-) 

(Ac.U  Prép.  à  part,  du  cyclopenta- 
aiène  polass.  ;  propr.,  éther,  bro- 
mure, ««,  501  {Tbiclc). 

Cyclopentanb    (Di-).  Dér.    div.,  SU, 

1014  [Perkia,  Tborpe). 
— (Phényl-1.2-)  ^Di).  Form.  par  réd. 

de    l'aY-dïbenzoylpropane.    Propr., 

dér.  dihvdroxylé-1.2,  M,  1113,1114 

{Japp^  Micbie). 

—  {PHENYL-2.3-MèTHYL-l-|  (Di-) .  Form. 
par  réd.  de  roc-métbylanhydracé- 
tone-beozile,  99,  1115  {Japp,  Mel- 
drum) . 

Cyclopentanb  -  carbonique  (Dimé  - 
THYL-)  (Ac).  Form.  du  dér.  hydro- 
xylé  par  réd.  de  l'ac.  diméthyldi- 
cyclopentanone-carbonique.  Propr., 
«6,  1019  {PerkiDy  Tborpe). 

Cyclopentanone.  Prés,  dans  l'huile 
de  bois,  «•,  439  iFraps). 

—  (TRiMéTHYi.-3.5.5-,i .  Form.  à  part, 
de  Tac.  a-dihydrocampholémque. 
Propr.,  oxime,  semicarb.,  S5,  563 
iBlaiso,  Blanc). 

Cyclopentanone- AiiNE-p-€ARBONiQUE 
(Benzo-)  (Ac.t.  Prep.  à  part,  de 
l'éther  benzoquinoxaline-diacélique. 
Propr.,  éther  éthyl.,  comb.  benzyli- 
dén.,  «6,  714  (Thomas-Maniort, 
Striebel) . 

—  (Tolu-)  (Ac).  Prép.  à  part,  do 
l'éther  loluquinoxaline-diacéliq'ie . 
Propr.,  éther  éthyl.,  comb.  benzvli- 
dén.,  SS,  721  {Thomas-Mamert^ 
Siriebel) . 

Cyclopbntanone-§-carbonïque  ( Ac) • 
Act.  du  nitrite  d'élhyle  sur  l'éther 
éthyl.  ;  form.  ei  propr.  du  dér.  bis- 
nitrosé,  1t%^  88  iPierkmaD). 

—  ^MÉTHYL-^  (Aci.  Act.  du  nitrite 
d'éthyle.  Dér.  bis  nitrosé,  «6,  89 
{Dieckmano^  Groêoeveld). 

(Di-)    (Ac).    Form.   à  part,  de 

Tac  diméthyldicyclopenlanone-car- 
bonique;  propr.,  oxime,  semicarb., 
««,  1019  [Pcrkin,  Tborpe). 

—  (MÉTHYL-DI-)  [\)\-)  Ac).  Form.  par 
déc.  de  Tac  dicarbon.  corresp.  ; 
propr.,  semicarb.,  homol.  triméthylé, 
«6,  1019,  1020  {Tborpe,  PerkiD). 

Cyclopenta  NO  NB-D 10  ARBONIQUE 
(Ethyldiméthyl-^  (AcU  Form.  du 
dér.  éthoxylé  à  part,  de  l'éther  dimé- 
thyldicarboxycyclopropane  -  maloni- 
que.  Propr.,  «H,  1017  {Perkin, 
Tborpe) . 

—  (MÉTHYL-Di)  'Dm  (Ac).  Form.  à 
part,  de  l'ac  diméthyldicyclopenta- 
nonetricarbon.  ;  propr.,  éthers,  anb., 
isom.,  «6,  1018   [Porkin,  Tborpe), 

CyCLOPENTANON  E-TRICARDONIQUB     (MÉ- 

THYL-DI-)    (Di-)  'Ae.).   Prép.  à  part. 

de   l'éther  dicarboxydiméthyltrimé- 

I       thylëne-malonique .    Propr.,    dér. 


soc.  CHIM.,  3«  SÉR.,  T.  XXV-XXVI,  1901. 


83 


1314 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


sodé;  prép.  à  pari,  de  l'élher  a.a- 
dibromo-p.^-dimétbylglulariqae,S6, 
1017,  1018  (Perkin,  Thorpe,  Wal- 

ker). 

(Tri-)  (Ac).  Prép.  parmélhylal. 

de  Tac.  diméthylé  corre:?p.  ;  propr., 
éther  étliyl.,  ««,  1021)  (Petkia, 
Tborpe). 

Ctolopknténr-2-onb-I  (Méthyl-S-). 
Exir.  du  goudron  de  bois;  oxime, 
dér.  acétylé,  S6,  436  {Bouveault). 

CtCLOPBNTKNINB      (DlPHttNYL-3.5-l80-). 

Prép.  à  part,  du  cumèoe.  Propr., 
SS,  849  (Boedtker) . 

Ctclopentbne-4-one-I  (Dipiiéntl-4.&- 
1CÉTUTL-2-) .  Form.  par  réd.  des  a  et 
p-anhydracétonebenzilee,  propr.,  hy- 
drazone,  *6, 1115  (tfapp,  Meldrum). 

Cyclopropanb.  [S/h.  TriméthylèneJ. 
Coud,  avec  racétylène,  ITS,  64â 
{Bertbelot).  —  Form.  dans  Tact,  do 
Zn  sur  le  bromure  de  triméthylèue, 
«6,  6  (Volkof,  MenschoutkJnc). 
—  Bromur.  dans  div.  condit.,  S6, 
613  {Gustavsoa), 

—  {Ami no-),  Prép.  à  part,  de  l'ac. 
cyclopropane  -  carbonique .  Propr . , 
sels,  phénylarée,  ««,  978  {Kijner). 

Cyclopropane  (Acétyloithio-)  (Te- 
tra-). Form.  par  cond.  de  Tacétyl- 
acétone  sodée  avec  CS*  ou  CSGl*. 
Propr.,  ««,  800  (Wenzel). 

Çyclopropane  (MÉTHYL-).  Form.  du 
dér.  a-aminô  par  réd.  du  nilrile 
cyclopropane  -  carbonique.  Propr., 
SS,  572  (Henry,  Dalle). 

Çyclopropane  (Phényl-1.2-dithio- 
8.4-)  (Di~).  Prép.  du  dér.  dicyané-1.2 
nar  cond.  de  6S*  avec  le  cyanure 
If    .  ..     ^  ---"800 


de  benzyle  sodé.  Propr., 
(Wenzcl). 
Ctclopbopanb-carbonique  (Ac).  Réd. 
du  nitrile,  SS,  972  (Honry,  Dalle). 
—  Prép.,  propr.,  éther,  amide. 
Chlorure,  «é,  978  (Kijner) . 

CTCLOPROPANE-«.a-DICARDONIQUE    (p- 

IsoPROPYL-)  (Ac).  Form.  probable 
par  cond.  du  dibromo-3.4-méthyl-2- 
butane  avec  Télher  malonique. 
Propr.,  sels,  «6,  283  (Ipaiiet). 
Ctclopropane-éthylmalonique  (Mé- 
THTLOICARBOXY-)  (Ac.) .  Prép.  et 
propr.  de  Téther  éthyl.,  SU,  1017 
[Perkin,  Tborpe). 

CyCLOPROPANE-MALONIQUE   (MÉTHYLDt- 

GARBOXY-)  (Di-)  (Ac).  Prép.  par 
cond.  des  éihers  malonique  et  «.ot- 
dibromo  -  §  ■  0  -  dimélhylglutarique . 
Propr.,  dér.  brome,  26,  1016,  1017 
(Tborpe,  Porkin). 
Cyclopropanb  -  méthylol.  Foi*m.  à 
part,  de  Tamioe  corresp.;  propr., 
chlorure,  SS,  972  (Ht^nry,  Dalle). 

OCLOPROPANE-TÉTRACAHBONlQL'E  (Ac) . 

Form.    à  pari,   de  l'éthor  tricyano- 


cyclopropane-tricarbon . ,    9S,   HA 
(Errera,  Pcretaboseo) . 

—  (Ditbio-)  (Ac).  Prép.  par  coad.  de 
es*  avec  Téther  malonique.  Proor , 
sels,  réduct.,  act.  de  la  pliéar1ky> 
drazine,  ITtt,  799  (Wearei). 

Cyclopropanb  -  tricarbonique-1  .14 
(Ac).  Form.  des  dér.  cyaaé  6&  ih- 
cyané  à  part,  de  Téther  cyanaeét.  ; 
propr.,  sels,  !M,  202  (Errera,  Pt- 
ciabosco)  ;  SU,  799  (H^eaxe/). 

Cycloptérine.  Dos.  de  rbisiidiii*,  et 
l'arginine,  de  la  lysine  et  de  Ai 
amidé,  ItH,  335  (Kessel,  Kaiacherr, 

CyCLOTRIAZANB         (  PHÉKYLtTHkJfTt  - 

OXY-).  Propr.,  sels,  élher  métb^i., 
SU,  233  (Vosawinckel). 

—      (PKBNYLÉTHYLIDÈMB-OXT-) .      PH». 

et  propr.  des  dér.  carbanilé,  ftoé- 
tylé,  trinitrophénylé,  S«,  2S3  i  V*'o«»- 
winckel), 
Cymb!Ce.  Réd.  par  H  en  préa.  de  Ni 
et  Cu,  SS,  tilO  (SabatiùT,  S*m49- 
rcns).—  Oxyd.  par  MnO*  el  SOMT, 
ft^,  1064  (Foucnier).  —  lodanJL 
par  S'I*,  se,  10  (Ediager,  GoU- 
berg) .  —  Form.  par  dist.  sons  pi^a* 
sion  de  l'huile  de  résine,  1tS«  124 
(Kraemer,  Spilker).  —  Pré*,  daoa 
ToBsence  de  cascarille,  ••,  \Sê 
{Fendler).  —  Form.  à  pari,  de  Tee- 
sence  de  sabine,!^!!.  269  (Fromok^ 

—  Prés,  dans  Tessence  de  bois  de 
sapin,  SU,  3lO  {Klasoo^.  —  Près. 
dans  rhuUe  do  bois,  «H,  440  {Ftm 

—  Cond.  avec  le  chlorure  de  cUar* 
acét^ltt  et  Aia*,  9«,  622  (Kuackall, 
Koniak}),, 

—  (Bromo^-),  Form.  à  part,  du  br»* 
monitrocamphane,  tM«  1119  yFon- 
ter,  Robertson). 

—  (CbloroS-).  Form.  à  part,  da 
chloronitrocamphane ,  <#  »  11(9 
(Forstor,  Robertson). 

—  (Nitroso-)  (Di-).  Act.  de  AxO^  «I 
Az*0*,  «e,  545  (Tortorici^, 

CyHISNE      (TÉTBAHYDRO-) .     ForfH-     pBT 

réd.  du  limonène,  sylvestrène,  iar* 

Sinéne  et  cyméne  en  prés,  de  30, 
)S.  610  (Sabatier,  Sandereas  ~ 
Cynoolossinb.  Prés,   dans  les  bas»- 

cinées.  Propr.,  act.  physioL.    M. 

79  (Greimcrj. 
Cynurine.  Transf.  dans  rorgamaae. 

«6,  328  (f>ii/ves»/)i 
Cysteine.   Dos.  dans  les  ^od-  d^ 

drol.   des  album..  1t9,   817  iEmh' 

don). 
Cystime.   Dos.   dans  les  orod.  d\i 

drol.   des  album.,  1t9,  MT?   ifs^ 

den). 
Cytisinb.   Gond,  avec  ViaosûUberab 

de  phényle,  !M,  18.   —  Sépar.  de 

ranagyrine,  5M,  19  (Lituntkitit^ 

—  ConslU..  %9,  20  (Schmidit.  - 
Prép.,  propr.,  Ml,  67  (Bêm\ 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


ISIS 


•  (BuTTL-).  Prép.  à  part.  deTana- 
gyrjae.  S6,  SO  {Littencbeid). 

'  (CÉTTL-j.   Prép.,  propr.,  »6,  57 
{Bàuworaa). 

►  JEthtl-).    Prép.,   propr.,    9%,   57 
{JHàuwerda), 

•  (MÉTHTL-).   Prép.,  propr.,  !M,  57 
{Bauwenia) . 


DjLMAflCBNOfs.  Extr.  des  graines  de 
olffeUa  damaacena.  Propr.,  cela, 
ioaO',chIoro-,nitrométhylates ,  %9 , 
80, 813  [Pommerehne). 

Daphnêtini  (S-MéraTL-).  Prép.  du 
dér.  «•chloré  par  oond.  du  pyro- 
gallol  avec  l'éther  «-ehloracétylacé- 
ttque.  Propr.,  dér.  dlacétylé,  diban- 
zoylé,  éther  diméthyl.,  !M,  212 
{Peebmsna^  H»nke). 

DÉCANK.  [Syn,  Diamtle].  Tens.  de 
Tap.  à  dav.  temp.,  !M,  863  IWo- 
ringet),  —  Form.  par  électroi.  du 
caproate  de  K,  S6,  897  (Peterten), 

DécTLkNc.  Form.  à  part,  de  la  brom- 
aminé    du    di-iao-amyle .    Propr., 

Dnfsiré.  Voy.  Appareils. 
DxifsiTB    DE   TAPEUR.  Déterm.   sous 
preasion  réduite,  %9,  604  {Setêll). 
DbsoztbenzoÎne.  Voy.  Benxoîne  (De- 

SOZT-). 

DésTLB.  Prép.  et  propr.  do  snlfocya- 
nate,  «6,  1098  {Wbeeler,  ^ohn- 

BOB). 

DésTLÈNB-DiéTHTLCÉTONE.  Prép.  par 
oond.  du  benzyle  arec  la  dié- 
tbylcétone.  Propr.,  !M,  1115  (^ttpp, 
Meldrum) . 

DÉSTLÈNE-MÉTHYLKTHTLCérONB.  Fomi. 

à  part,  do  ^mélhylanhydracétoue- 
beazile.  Propr.,  £0,  1114  (Japp, 
Meldrum). 

DsuriRo-ALBviiosB.  Voy.  Albumosb. 

Dbxtrtne.  Dos.  en  prés,  de  glucose, 
M»,  91  Œ.jndei),—  Dos.  calorim. 
dans  le  glucose  et  le  sirop  cristal, 
M»,  251  {Meunier).  —  Act.  do  ba- 
cillus  tartricus,  SS,  415  (Grimbert). 
^  Constit.,  act.  de  HBr,  «6,  841 
(FeotoD,  GostUaq).  —  Form.  par 
hydrol.  de  la  cellulose,  !M,  733 
{Storer).  —  Infl.  sur  Tattaque  de 
Cr  par  les  ac,  S6,  876  (Oatwêld). 

Dextrose.  Voy.  Glucose. 

DfACBTONAicmE.  Voy.  AcrrONAMINE 
<Di.j. 

Deacbtonique  (Aie).  Vit.  de  déc.  en 
acétone,  !M,  833  (Koeiicben). 

DlACÉTTLB.    Voy.  AOBTTLE    (Dl-). 

DiALURiQUE  (Iso-)  (Ac).  Trausf.  dans 
rorganiame,  S«,  934  [Steudel).         \ 


DiASTASES.  Propr.  de  la  diastase  du 
tannin,  SS,  271  (Fernbach).  — 
Diast.  sacchariflc.  du  germe  ae  blé, 
es,  528  (Lindet).  —  Mécanisme  de 
Tact,  lipolytigue.   Propr.  de  la  li- 

Sase,  SS,  696  [Hanriotj.  —  Diast. 
es  cellules  digestives  des  actinies, 
leS,  990  (A#6sai7).~  Peptase  d'orge 
germée.  Act.  des  antisept.j  diast. 
coagul.  du  malt.,  1^6,  333  \Weina). 
—  Diast.  protéolyt.  des  graines  en 
ffermin.,  M,  824  [BulkewUaeb)  .-^ 
NouY.  diaat.  protéol.  de  la  rate, 
e«,  939.  —  Diast.  protéol.  do  dlv. 
animaux.  M,  1022  (Hedin,  Row» 
Jaodj. 

—  Voy.  Lacgasb* 

Y-DiAZJNE  (DiPHEifTL-j .  Form.  dea  dér. 
di-pK^hloré  et  di-p-bromé  à  part  des 
acétophénones  ixhlorée  et/>-bromée  ; 
propr.,  SS,  930  {Collet). 

DlAZOL.    Voy.   BlAZOL. 
DlAZOLINE.    Voy.    BlAZOLINB. 
DtAZOSULFANILIQUB.     Voy.     BENZkMB- 
SULFONIQUB  {DiaiO'4-) . 

DiDTME.  Sépar.  des  terres  de  lacérite, 
«•,  69  {Meyer,  MarckwalJ),  — 
Sépar.   de  Th  par  Az'H,  %9^  354 

{Curiius,  Darapsky). 

Diélectriques  (Const.).  Voy.  Elec- 
tricité. 

DiLITURIQUB   (MÉTHYL-)    (Ac).   Prép.  A 

part  .  de  rac  .  méthyiviolurique . 
Propr.,  sels,  dér.  brome,  chloré, 
%%,  911,  912  {Andreaseb). 

DiMBNTHTLE.  Form.  à  part,  du  chlo- 
rure de  menthyle  sec.,  propr..  M, 
605  {Kouraanof). 

DiMORPHisME.  Rel.  avec  la  sursatur., 
9S,  115  {Wyrouboff).  —  Point  de 
transf.  des  corps  dimorphes,  SC, 
841  [Schenk). 

a-DiNAPHTTLE.  Prép.  à  part,  de  Ta- 
iodonaphtalène.  Propr.,  90,  1078 
{Ullmann,  Bielecki), 

§-DiNAPHTTLE.  Form.  par  oond.  du 
naphtalène  en  prés,  de  chlorures  de 
méthylène  et  d'éthylidéne,  «S,  494, 
496  {Bodroux). 

DiPENTENE.  Constit.,  !tll,  293  {Ipa- 
tief). 

DtPRÉifTLE.  Form.  à  part,  du  ben- 
zéne  broroé,  £0,  399  {Norris,  San- 
dera).  —  Form.  par  oxyd.  de  la 
phéoylhydrazine  par  la  phénan- 
tbréne-quinone,  M,  431  {Bamber- 
aer,  Grob).  —  Nitrat.,  eS,  1143 
[Friebel,  Éassow). 

—  {AmiûO'2.if  )  {Di'),  Prép.,  propr,, 
dér.  diformylé,  dibenzo^é,  carbo* 
nylé.  Transf.  en  carbazol,  M,  1141 
(Niemcntowski) . 

—  {AmiDO^.4'-)  (Di-).  Prép.,  nropr., 
dér.  acélylés,  comb.  avec  Co', 
1143  {Frtebel,  Baasow). 


1816 


TABLE  DES  MATIERES. 


—  {Aaiiao-4'Oxy-4'-).  Fona.  par 
cond.  du  phénol  avec  la  phénylny- 
drozylamine,  26,  767  {Bamber- 
gor). 

—  (Azo-2.2'').  Prép.,  propr.,  ««, 
1144  (Friebel,  Hassow). 

—  (Azo-4.4'-).    Prép.,   propr,,    ««, 

1143  (Friebel,  Bassow), 

—  UAzoxy'S.2'-).  Prép.,  propp.,  *«, 
.   1143  (Friebol,  Rassow), 

—  {Bromo-4.4'-(iiDitro-2.2'-)  (/)/-). 
Prép.,  propr.,  «6,  1077  [UHmann, 
Bielecki). 

—  (CAioro-4.4'-(iiflilro-^.^-)  (^>i-). 
Prép.  au  moyen  du  dichloro-1 . 4- 
nitro-2-benzène.  Propr.,  S6,  1077 
(Ullmann,  Bielecki). 

—  {DiaiO'4-).  Vit.  de  déc.  à  la  lum., 
ire,  919  (BuiT,  StciD). 

—  (HvdrazO'S.2''),  Prép.,  propr.,  ««, 

1144  [Friebolt  Bassow). 

—  iHyarazO'4.4!-).  Prép.,  propr., «6, 
1143  {Friebel,  Bassow). 

—  (Nitro-S.^-)  {Di").  Form.  i  part, 
du  nilrobenzène  o-chloré  et  o- bro- 
me; propr.,  £6,1077  (  Ullmaan,  Bie- 
lecki), —  Form.  à  part,  de  To-nitro- 
diazobenzéne,tlUI,l  141  [Niementows- 
ici).  —  Prép.,  propr.,  réduct.,  «6, 
1143  {Friebcly  Bassow). 

—  (NitrO'S.S'')  (Di).  Prép.  à  paW.  du 
m-lodonitrobenzène.  Propr.,  26, 
1077  [Ullmaan,  Bielecki). 

—  (Nitro'4.4'-)  (Di-).  Prép.  au  moyen 
du  p-io(lonilrobenzène.  Propr.,  M, 
iOni  (UllwaDD,  Bielecki).  —  Prép., 

Sropr.,  réduct.,  S6,  1143  (Friobelf 
\assow). 

—  {NitrO'S.S'.4.4'.6.&')  (Hexa-). 
Prép.  au  moyen  du  chlorure  de  pi- 
cryle.  Propr.  «6,  1077  (UUmann, 
Bielecki). 

—  (NitrO'2.2'.4A'-)  (Tetra-).  Prép.  A 
part,  des  chIoro-4-  ou  bromo-4- 
dinilro-l .3-benzènes .  Propr.,  !K6, 
1077  {UllmaDD,  Bielecki), 

—  (Nitro-8.3'.4AM  [Tetra-).  Préu.  au 
moyen    du   p-ioao-dinitro-1.2-ben-, 
zène.   Propr.,  «6,  1077  [Ulîmana^' 
Bielecki), 

—  {Oxy'2.2'')  [Di').  Exlr.  du  goudron 
de  houille.  Propr.,  sel  de  K,  S6, 
699  [Kraomer,  Weissberg). 

—  (Oxy-4.4'-)  (Di-).  Prép.,  propr.,  dér. 
benzoylé,  «6,  1143  (Friebcl^  Bas- 
sow). 

—  (Tétrazo-).  Acl.  sur  les  ac.  aulfl- 
moues  el  Ihiosulfoniques  arom.,  S6, 
634  (Trœgor^  Ewers).  —  Cond.  avec 
Téther  cyanacét.,  «6,  708  (Lax).  — 
Vit.  de  déc.  à  la  lum.,  «6,  919 
{Buff,  SteÎD). 

DlPUÉNYLE-CARBONIQUE-2     iAminO'4') 

iAc).  Form.  à  part,  de  ramino-2- 
iuorénone.  Propr.,  £6, 698  {Diels). 


DlPHBNTLB-OIGAllBONlQUE-S.Sr     (Ac.). 

Prép.  du  dér.  dinitré-4.4'  à  part,  de 
Tac.  bromo  -  2  -  nitro  -  5  -  beozoiqiM. 
Propr.,  éther  méthyl.,  90,  1077 
(Ullmann,  Bielecki). 

DlPHÉNYLE-DICARBONlQCI-i.4'       (  AC,. 

Prép.  et  propr.  des  dér.  duiilré>S.X 
et  tétranitré-2.2'.6.(r  ;  éther  éitaà- 
thyl..  «6,  1078  [Ullmann,  Bit- 
lecki). 
DiPHÉNTLÈNE  (Oxyde).  Extr.  du  gou- 
dron de  houille.  Propr.,  1B#,  700 
(Kraemer,  Weissberger). 

—  (DiMÉTHYL-4.4'-)  (Oxyde).  Prép., 
propr.,  S6,  11 42  {Nicmenatownki'. 

DlPHÉNTLÈNE-STHANE     (B18-).      Fom. 

dans  Tact,  du  chlorure  de  l>enxTl« 
sur  le  Ouorène  potassé,  S#,  499 
{Weissberger). 

—  (Phéntl-).  Form.  à  part,  du  chlo- 
rure de  benzyle  et  du  fluorèoe  po- 
tassé, e6,  699  {Weissberger). 

DiPHÉNYLiNB.  Form.  par  réd.  êlectrol. 
du  nitrobenzène,  M,  114  {L<jeb}. 

Dissociation.  Dissoc.  des  polyin.,<6, 
601  (Bancroft).  —  Détenn.  des  iso- 
thermes el  isocbores,  tM,  836  ULaiê). 

Dissociation  ÉàBCTROLYxiQUs.  Infl.  ds 
la  nature  des  ions  sur  la  solobil., 
S5, 961  {Enklaar).  —  Inll.  muta«Ue 
d'électrol.  très  différem.  dUsoc*, 
%Sy  961  {Doyer,  Van  Cleeff .  — 
Gonst.  de  dissoc.  des  ao.  alcojUufi- 
ciniqoes,  26,  134  (Booe^  Spraa- 
kliûg).  ~  lofl.  des  agents  ctut 
sur  la  dissoc.  êlectrol.,  96.  M 
(Euler).  —  Rel.  avec  la  chaleur  de 
neulral.,  «6,  287  {ThielJ.  —  Dia- 
soc.  êlectrol.  des  seU  doublât.  M« 
853  {Liudaay).  —  Mesure  de»  rit 
ioniques  en  sol.  aq.,<6,  450(Sf«9<*yeK 
—  Diasoc.  des  mël.  de  sobst.  k 
ions  communs,  !t6,  450  {Eade  .  ^ 
Propr.  des  sol.  isohydriques.  M. 
513  {Bancroft).  —  Rel.  avec  la  sa- 
veur, 26,  517  {Kahlenberg,  Hi- 
cbards).  —  Dissoc.  dans  let  mI. 
coUoïd.,  S6,  520  (Léri).  —  RcL 
entre  la  dissoc.  dos  ae.  fkibles  H 
l'hydrol.  des  sels  alcalins,  1M,  9S7 
{\Valkcr).  —  Mesures  ébuI1io«c.  <• 
dissoc.  êlectrol.  de  dir.  aeU,  M^ 
660  {Jooes),  —  Dissoc.  au  point  da 
congél.,  26,  8S8  (WheUiPiD  - 
Déterm.  de  la  dissoc.  dans  dca  aci- 
de compos.  donnée,  26,  845  .Vjt 
Gregor).  —  Anomalias  pré*eoté«t 
par  les  êlectrol.  fortement  di4«oe, 
26,  840,  847  {JahD).  -^  Appar.  p<mr 
montrer  le  déplacement  des  îOfBs. 
26,  869  (Kohlrauseb,  èiithr,  êir»- 
rick).  —  ThêoHe,26,  947  {KehUM- 
berg,  Kocbt  Hall).  —  Rel.  «nlr»  la 
charge  des  ions  et  la  pressi^o  os- 
mot.,    2S,    1035  {Turin).  —  Btl 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1817 


entre  la  const.  de  dissoc.  et  le  degré 
de  dissoc.  des  électrol.,  9Hy  1035 
iOsaka).  —  Dissoc.  des  sels  d*ac. 
amidés,  «6.  1037  {Winkelbhch). 
Dissociation  hydrolytique.  Dissoc. 
des  sels  alcalins  d'ac.  faibles,  SU, 
597  {Walker) .  —  Nouv.  mélhode  de 
déterm.,  *«»  661  {Farmor).  —  Dissoc. 
des  syst.  eau-alcool-acide^tber,  96, 
1087  {Euiei). 

DlBULFURlQUE.  Voy.  SuLFURIQUE  (Dj-V. 

DiuRBTiNi.  Acl.  physiol.»  96,  832 
{Katsuyama). 

DivARiCATiQUB  (Ac).  Prés.  dans  div. 
licheDS.  Propp.,  «6,  651  (Hessc). 

o-DiTOLYLE  {TétrazO'),  Comb.  avec 
les  ac.  ibiosulfoniques  et  sulflniqaes 
arom.,  «6,  635  (Traogcr,  Ewers). 
—  Cond.  avec  Téther  cyanacéliqae, 
5B«,  708  {Lax). 

m-DiTOLYLE  (Té/raro-).  Copul  dudér. 
bisuir.  avec  la  ^-éthylnaphtylamine, 
SS,  613  {SeycwetZy  Blanc). 

p-DnoL^Lm  iAmiaO'SS')  (Di-).  Prép., 
propr.,  der.  diformyle,  diacét.,  di- 
bônzoylé,  capbonylé;  cond.  avec  le 
benzile,  ««,  1141   (Nictncntowski). 

—  {IVJtro-2.2'-)  (/)/-).  Ppépar.  au  moyen 
da  m-nitro-p-diazololuène,  S6, 1141 
(Nicwentowski). 

—  (Tétraio).  Comb.  avec  SO*Na*  et 
réthyl-^naphtylamine,  9S,  987  (Se- 
yewoti.  Blanc). 

DoDBicosÉNYLAifiNE.   Prép.  à  part,  de 

Tac.  brassidique.  Propr.,  sels,  dér. 

benxoylé,  ««,  468  {Kraffl,  Tritscb- 

1er). 
DuLciNE.      Comb.     caracl.      avec 

(AzO*)*Hg,  «5,  533  {Moulin). 
DuLcriB.    Act.   de    la    luro.   sur  les 

mél.    avec   la    auinone,    S6,    1025 

(  Ciamician ,  Silher) . 
DuLGiTOSE.   Form.    dans  Tact,  de  la 

lum.  sur  les  mél.  de  dulcile  et  de 

quinone,  ««,  1025  [CiamiciaUy  SU- 

ber). 
DuRÈNE.  lodur.  par  S»I",  ««,  10.  — 

Brorourat.  par  S"Br*,  dér.  dibromé, 

e€,  Il  {Edinger,  Goldberg), 
DuBBTÉ.  Dureté  des  élém.,  !M,  838 

(Bydberg).  —   Bel.  entre  la  dureté 

et  la  conatit.  des  alliages  et  corps 

simples,  90,  1035  [Benedicka). 
DuBiDiNB-1 .2.3.4.5.  Transf.   en  safra- 

nine,  S6,  116  {Khardint). 
DuRfDiNE-1.2.4.5.6.  Non-transf.  en  sa- 

fk-anine,  %%.  116  (Kbardino). 
DuRiDiNE-1 .3.4.5.6    Transf.  on  safra- 

nine,  S6,  116  {Kbardînr). 
Dynamique  chimique.  Act.  des  alcalis 

sur  Tacétone  et  Talc,  diacétooique, 

5M,  833  [Koeliebf^a). 
Dtpnone.   Comb.  avec  réthylmercap- 

lan  ;  sefquimercaptoI,trisuifone,  M, 

621  {Posner). 


Eau.  Form.  limitée  à  part,  de  CO'  et  H 
à  haute  temp.,  9S,  485  {Boudouard). 

—  Recherche  de  AzO'H  par  la  bru- 
cine,  «5,  532  (Cazeneuvo)  ;  S5,  639 
{Caxeneuve,  DéfournoJ).  —  Points 
aébull.  des  mél.  d*eau  et  de  phé* 
noi,  SU,  241  (Naumann,  Mû  Ber),  — 
Infl.  sur  le  pouv.  rolat.  du  tartrate 
d*étbyle,  %t,  259  [Paltcraon).  -^ 
Hydrates  de  AzO'H,  ««,  337  (  Ke/ev, 
Manthcy),  —  Tens.  de  vap.  des  mél. 
d'eau  et  d'acétone,  ftll,  513,  514 
{Taylor),  —  Propr.  dissolv.  des 
vap.,  <ll,  514.  —  Propr.  des  roél. 
avec  C*H*  et  Talc,  élhyl.,  «6,  515 
[Uncoln).  —  Points  de  solidif.  des 
sol.  aq.  de  HCl  et  de  phénol,  !M, 
524  (Èmcry,  Camerony  Krag),  — 
Appar.  pour  la  prép.  d*eau  privée 
d'air,  «6,  524  (Mellor).  —  Points 
d'ébull.  des  roél.  avec  le  chloral,!M, 
534  (Cbristensen).  —  Anomal,  des 
mél.  de  CO'  et  de  rap.  d'eau  à  la 
loi  de  MaHotte,  SU,  657  {Bancroft). 

—  Const.  diélect.,  ««,  661  (trônes). 
— .  Equil.  des  syst.  eau-phénol-scé- 
tone,  eau-phénoVac.  tartrique,  tM, 
736  (Scbreinemakara).  —  Coeff.  de 
compressibil.,  S6,  834  (HuiHt).  — 
Point  critique  de  dissol.  du  mél. 
d'eau  et  phénol,  !M,  847  (Van  der 
Lee).  —  Tens.  de  vap.  et  coro^osit. 
des  mél.  avec  le  phénol  et  l'amline, 
1MI,  88*)  f Sel» ro/neinaircrs).—  Const. 
diélectr.,  «0,  880  (rcirner).  —  Solu- 
bil.  de  div.  ffaz,  ««,  949  (Wiakhr). 

—  Const.  diélectr.  de  la  vap.,  Z%, 
1033  [Baedckcr) 

—  DK  CRISTALLISATION.  Bel.  avec  la 
constit.,  96,  287  [Saizar). 

—  MINÉRALE.  Anal,  de  l'eau  d'Ucel 
(.^urce  des  Cévennes),  SS,  257 
{Barrai).  —  Recherche  des  métaux 
par  la  baryte,  <S,  385  (Garrigou), 

—  Anal,  par  la  conduct.  électr., 
«S,  612,  604  {Mùller).  —  Prés,  de 
AIW,  SS,  971  (ParmeoUer).  — 
Anal,  des  eaux  de  Salsomaggiore, 
tM,  525  [Naaini,  Anderlini). 

—  POTABLE.  Prés,  d'oxvsulfocarbonate 
de  Fe  dans  l'eau  du  Rhône,  S5, 
18«J,  220  iCauaae).  —  Applic.  de 
CIO*  à  la  stérilis.,  ««,  665  {Bevcb 
1er).  —  Anal,  d'eaux  de  puits  d'Os* 
tende,  SS,  767  [Wautera).  —  Rs- 
cherche  des  eaux  contaminées  par 
le  violet  cristal.,  <S,  774  [Cauaae). 

—  Recherche  de  AzO*!!  par  la  bru' 
cine    et   Tac.    formique,    M»,   775 


1818 


TABLE  DBS  MATIÈRES. 


(CaEeDeuve,  Défournel).  ^  Dos.  de 
PO*H%  «S,  800  [Lcpierre],  —  Prés, 
du  bac.  coli  dans  les  eaux  de  puits, 
%9,  125  {Pakca).  —  Dos.  de  Cfdans 
l'eau  de  pluie,  «6.  tSO  IKincb),  — 
Dos.  de  PO*H»,  M,  609  (Wood- 
man,  Cayvan), 
Ea.u  oxtoânée.  Act.  sur  div.  sangs, 
.  «5,  255,  532  (Cotton).  —  Sursatur. 
chimique.  Mél.  STec  MnO*K  et 
80*H»,  S5,  265  (fîeWfte/ol).  —  Anal, 
de  H'O*  du  commerce,  £5,  611 
{Artb\.  —  Act.  sur  Ag"0,  S5,  691, 
1060  (Berlhelot).  —  Act.  deCaCl'am- 
mon.,  9S,  709  (Artb).  —  Form.  dans 
les  auto-oxydations,  JS6,  2  (Enghr, 
WetaMberg).  —  Tilrage  par  KI,««, 
82  (Bupp).  —  Act.  sur  Na«S"0».  %€, 
84  ATaibi).  —  Act.  sur  SOMl",  «6, 
34  [Orton^  Blackwano). —  Act.  sur 
les  hydrates  de  carbone  en  prés,  de 
selsferreux,!B6, 4.1  (Aforrei,  CroÙs). 

—  Act.  sur  KMnO*,  SO*H«  et  les  ac. 
persulfùriques,  S6,  65  (Baoyer^  VU- 
JJger).  —  Superoxydes,  JM,  66 
{Bach),  —  Act.  sur  C"H«  et  CH* 
en  prés,  de  FeSO*,  IM,  87  (Cross, 
Bovan,  Heiberg).  —  Act.  sur  le 
chlorure  de  bensoyie,  !B6,  97  [Bac- 
yer,  Villiger).  —  Act.  sur  Na*S«0» 
et  S*0«Mn,  «6,  129  {Nabi).  -  Act. 
sur  le  sulfate  d'éthyle,  S6,  197 
(Baeyor,  Villiger),  —  Form.  dans 
lesoxyd.  par  Tair,  IM,  205  (BiUx).— 
Act.  sur  Tioduro  d'Az,  96,  356 
{Cbattaway,  Orton).  —  Act.  sur 
AzO*H  et  les  élhers.  ««,  358.  — 
Act.  sur  les  suirates  de  roëthyle  et 
d'éthyle,  «6, 530.  —  Act.  sur  Ag«0, 
%9,  561.  —  Form.  dans  la  décomp. 
de  Tac.  oersulfurique,  S6,  562 
{Baeyer,  Villiaor).  —  Dec.  par  Pi 
colloïd.,  «6,  663  [Brcdig,  Bcineck). 

—  Act.  à  la  lum.  sur  les  ferro- 
cyanures  et  ferricyanures,  S6,  880 
\^stiakovskyu  —  Ck>nslit.,  S6, 
o98  {VorhenJor).  —  Act.  sur  les 
toxines,  «6,  1023  {Sieber).  —  Dec. 
par  Pt  colloïd.,  «6.  1038  {Brcdia, 
Ikeda).  —  Act.  sur  Kl  en  prés,  de 
di¥.  agents,  ««,  1046  (Brode). 

Ebullioscopie.  Emploi  de  la  pyridine, 
%9,  349  {Innés).  —  Applic.  à  la 
mesure  de  dissoc.  éleclrol.  de  div. 
sels,  «6,  660  'Jones). 

EcGONiNE.  Dos.  par  I,  S6,  645  (Gar- 
sed^  Colite). 

Edestine.  Dos.  de  Az,  S6,  20  {HauS' 
m/inn).  —  Propr.  anticoagul.  des 
albumoses,  «6,  813  {Pick,  Spiro). 

—  Comb.   avec  div.  ald.,  sé,  822 

{Scbwartz). 

Elaïdique  jAc).  Act.  de  ClOH.  Transf. 
en  ac.  oléïquo  par  SO*,  ««,  288, 289. 

—  Fixai,  de  HCl,  «6,  290  {AlLitx- 


ky),  —  Prép.  et  propr.  d«  Tanh.  # 
de  ramide,  Z%,  ik  (AJbitzkj, 
Emelianoff).  —  Act.  de  l'ae.  M^ 
sulfurique,  IM,  29S.  —  TransT  ei 
ac.  dioxystéarique,  %%^  â7^  <AU 
bitzky),  —  Prép.  et  propr.  des  chlo- 
rure, amide  et  nitrife,  9%^  40 
{Kraift,  Tritsebler). 
Electricité.  Propr.  de  rélectr.  m- 
lencieuse.  Infl.  sur  la  comb.  de  U 
avec  H,  Az  etc..  SS,  834.  —  DilT.  dt 
potenliel  des  états  allolrop.  éa 
Ag,  £5,  640  iBertbeJoi).  —  £lec> 
tro-affin.  des  métaux.  S€,  449  (Dêw- 
sont  Mao  Craû).  —  Inversion  des 
hydrates  de  ZnSO*  dans  la  pile.  M, 
521  {Barnes).  —  DiflT.  de  potentiel 
entre  Ag  ou  Cd  et  les  sol.  et 
AgAzO'  et  de  Cdl*  dans  les  tiq. 
organ.,  M,  522  {KabJeobergi,  — 
Appar.    pour   la    mesure    des  div. 

S'andeurs  électr.,  Stt»  522  iMàthr, 
enrick).    —    Emploi    de    la    mh 
Weslon  comme  étalon  de    E,  M, 
523  {Barnea).  —  Polaris.   des  nu 
dans  les  accumulât,  en  Pb«  99,  W 
IBeed).  —  Théorie  de  rèlectrvcapO- 
larité,  «6,  602  [Smitb).  —  Diff.  di 
potentiel  des  électrodes  un    >fQ(/, 
M,  603  {Tower).  —  Etude  dea  ^ 
électr.,  9%,  604    (Scbeye).   —  Rel. 
entre  la  force  éleclrom.  et  les  éqiul 
chim.,    96,    661    {Bothmand^m   — 
Etude  du  couple   Daniell»  99^  tttl 
{Coben).  —  Théorie,  ««,  848    IIV 
dell'  Wcdellsborg) .  —  TÎiermodya. 
de  l'élément  normal,    <•,   851    — 
Form.  éirctrom.  du  couple  Hc-HfO 
rouge  (KOHJ-HgO  jaune  (KiW-I^^ 
9%,  855   {Cobeo).  ^  Force,   élec- 
trom.   des   substances    douée*   de 
plus,    degrés    d'oxydat.  ;    poteotiel 
d'oxydat.,  99,  866  {Latber,    Wil- 
son).  —  Kel.  entre  la  polaria.  el  U 
dens.  de  courant  dans  les  sels  foa> 
dus,  «6,  868  (Gociro/i.  —   Activité 
électrom.  des  gaz  élément..  M,  671 
(Bose).   —    Var.    de   tens.   éUdr. 
dans  les  dissol.  de  Cr  dans  les  so- 
dés, 96, 876  iOsiwald).^  Bel. 


la  force   électrom.    et  la    prti 
osmot.   des  sels   de  Zn,  M,  871 


(Lebfeldt).  —  Déterm.  des 
tiels  électrol.  de  div.  piles,  Mï,  SMC 
879  {W ils  more).  —  Délerm.  des 
potentiels  absolus  des  métaux.  M, 
879  (Oslwald).  ^  ConsL  diélselr. 
de  qurloues  comp.  orgsn.,  ••,  W 
(T^rser).  —  Propr.  élcc4rom.  ém 
métsux  à  plus,  degrés  d*oxJrd.,  M, 
1033  {iMtber)  ;  M,  1034  {Aàêl.  - 
Phénomènes  électrocapillaires.  M, 
1088  {Palmatr).  —  Force  électrM. 
de  div.  élém.  au  Cd,  IM,  1049  iJaê^ 
ger^  Undeck), 
»  Voy,  Appasbils. 


TABLE  DES  MATIERES. 


1319 


Blbctrociiimie.   Rel.   avec  la  chimie 
phy«.,  156,  241   (Wiakhr). 

£i.£CTR0LY8E.    Dos.   éleclroî.  de  GO, 
SS,  238  {Ducru).  —  Oxyd.  électrol. 
des    nilrololuènes,   %B,  852  (Picr- 
roD),    —  Sépar.   élecirol.  de  Co  ol 
Ni,  es,  970  {Balachowskyj .  —  Prép. 
électrol.   do   la    henxidiDe«  tM,  113 
{Lonb).  —  Electrol.  de»  sol.  de  HCl, 
5M,  242  (Mr>//ori.  —  Appl.  de  Télec- 
trol.  do  CuSO*  a  la   prep.  des  sol. 
titrées  do  S0*H".««,fc9  (3/c«c/e). — 
Polaris.    et    dépoiaris.  cathodiqueSt 
^«,449  {AfùlhD.   —  Electrol.  des 
sels  de  Cu,  Co,  Ag,  Pb  dans  les  liq. 
organiques,  M,    457    iSpéransky^ 
Goîdberg).  —  Appar.  spécial  pour 
l'obtention    d'une   lemp.   constante, 
«6.    523   (U'o/ri.  —    Electrol.    de 
AzO»Aç,  PbAzO"   et  SbCP  en  sol. 
dans  div.  li-j.  organ.,JS6,  btAiKah- 
hnberg) .  —  Tens.  de  dissol.  élec- 
trol., «6,  mi  (Ubreldt).  —  Equiv. 
électroch.   de    Cu  et    Ag,   S6,   G()3 
(HicbardSf   Coiliûs^    Hcimrods.  — 
Appar.  de  laborat.,  96,  609    {Dan- 
eroflK  —  Electrol.  des  sels  alcalins 
d'ao.  çras,  S6,   615  iPotcrson).  — 
H6d.  électrol.  des  non-élcctroi.,  96, 
628   {Haber).   —   Réd.  électrol.  des 
dér.  uriques,  «6,  749,  752  {Tafcr). 

—  Electrol.  à  travers  des  mem- 
branes de  ferrocyan.  do  Cu,  96, 
845  {Moritz).  —  Réd.  électrol.  en 
sol.  dans  SO*H*.  Infl.  des  inipure- 
tés  des  électrodes,  96,  801  (Tafcf}. 

—  Réd.  électrol.  des  dér.  nitrés; 
noav.  cellules,  96,  871  (Loeb).  — 
Rel.  entre  la  solub.  d'un  élecirol. 
et  sa  chai,  de  dissol.,  96,  872 
[Van  Laar).  —  Tens.  de  dissol. 
éloctrol.,  96,  879  {Krugor)  ;  96, 
880  (Lebfoldt).  —  Calcul  de  la  con- 
centr.  aux  électrodes,  96,  883 
{Sand),  —  Infl.  des  ions  H  et  OH 
sur  la  birolat.  du  glucose,  96,  883 
lOsêka).  —  Electrol.  des  sels  alca- 
lins d'ac.  orgtn.,  96,  897  {Peter- 
sen).  —  Réd.  électrol.  des  dér.  zan- 
thiques,  96,  901,  902,  903  (TafeJ, 
Aeb). 

EtJMKNTs.  Noov.  élém.,  Teuropium, 
96,  968  {Domarçav). —  Poids  alom. 
des  élém.,  96,  273  {BrauDor);  96, 
449  (Erdmaoa).  —  Dénomin.,  96, 
518  (Dugarti}.^  Echelle  de  dureté, 
96,  838  (Bydbcrg).  —  Rel.  entre  le 

Soids  atom.,  la  valence  et  la  long, 
'onde,  96,  953  (Formaneir).  — 
Rel.  entre  la  dureté  et  le  poids 
stom.,  96,  1035  {Bcnedicks). 

— •    Voy.    STSTtHE   péRIODIQUB. 

ÉitBTiQUB.  Voy.  Antimoine. 

EMonma.  Porm.  à  part,  de  l'anthra- 
ffl«cosanntne  du  séné,  96,  63 
[Tachir^b,  Hiepe).  —Prés,  dans  les 


fruits  dn  rhamnns  calharlica,    96, 
79  {Tsebircb^  Polaeeo), 

-7-  Voy.  Aloémodinb. 

ÉMODiNF.  (Iso-).  Extract,  du  séné,  96» 
63  {Tschirch,  Hiepe). 

Émulsions.  Voy.  Savon. 

Énergie.   Voy.   Cinétique   ghimiqub. 

Engrais.  Dos.  de  Az  fertilisant,  96, 
656  (Street). 

—  Voy.  Superphosphates. 

Enzymes.  Voy.  Ferments. 

«-Epidichlorhtdrine.    Voy.  Propt- 
LÈNB  {Dicbïoro-2.9'), 

Epinéphrine.  Propr.,  constit.,  96,  26 
{Fùrtb). 

Equilibres.  Infl.  de  la  pression,  9S, 
220.  —  Équil.  entre  C»»»,  H,  CO  et 
H*0, 9S,  485  (Boudouard).  —  Équil. 
entre  les  phosphates  et  div.  bases 
et  sels,  9S,  966,  9o7  (Berthelot).  — 
Loi  des  masses,  96,  514  {UncoJD). 
—  Théorie; loi  des  phases.  Théoris 
de  Van  der  Waals,  96,  503,  505 
[Saurcl)  ;  96,  594,  595  {Trevor).-^ 
Équation  génér.  de  l'énergie  libre, 
96,  5'J6  (Lewis) .  —  Bqnil.  des  syst. 
eau-alc.  éthyl.  ou  méthyl.  en  prés, 
de  div.  sels,  96,  598  (De  Bruyn).  — 
Equil.  des  syst.  eau-phénol  ac.  tar« 
trique,  eau-phénol-acetone,  96,  736 
(ScbrcJucmakers).  —  Théorie,  96, 
945.  —  Loi  des  phases,  96, 947  (Sau- 
rcl). 

Erable.  Prod.  d'hydrol.  des  racines 
et  du  bois,  96,  732  (Storer). 

Erbium.  Extract,  de  la  gadolinite,  9S, 
383  ((JrbaiD).  —  InH.  du  sulfate  sur 
la  vit.  d'oxyd.  des  sol.  oxaliques, 
96,  659  (JorisscD,  Beieber). 

—    Voy.   NÉO-ERBIUM. 

Erucique  (Ac).  Act.  de  CIOH,  96, 
288.  —  Act.  de  l'anb.  anétioue. 
Prép.   tt  propr.  de  Tanh.,  96,  z9i. 

—  Act.  de  l'ac.  persulfUriqne,  96, 
292,   375   lAlbitiky).  —   Prép.    et 

Çropr.  de  l'amide,  96,  468  (Krafft, 
"ritsebler). 

—  (I.SO-)    (Ac).  Act.  de  CIOH,  96, 
288  (Albitiky). 

Értsimine.  Extract,  de  Térysimum 
aureum.  Propr.,  9S,  528  {ScbJag- 
doûbauffen,  Heob). 

ÉRTTHRiNiQrs  (Ac).  Prés.  dans  div. 

.  lichens,  96,  651  (//e.«S6). 

Értthrite.  Vit.  et  lim.  de  form.  du 
formai,  95,  349.  —  Const.  therm. 
des  diformal  et  diacétal,9S,  961. — 
Act.  de  l'acétal  et  du  chloracétal. 
Prép.  et  propr.  des  mono-  et  diacé- 
tais  et  au  dichloracétal,  95,  564 
(Delépine).  —  Propr.  des  isom. 
a, et  .'et  r;  dér.  acétvlés,  comb.  bsn- 
zylidén.  et  iso-amylidén.,  95,  740, 
743  (MaqueDue,  Bertrand).  —  Act. 
de  la  lum.  sur  les  mél.  avec  la  qsî- 
none,  96, 1025  {Ciamieian,  Siibei^. 


1320 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


KRYTitoPHYLLE.  Infl.  8ur  la  form.  de 
chlorophylle  et  d'huiles  essentielles, 
«5,  260  (Charabot). 

Erythrosb.  Héact.  color.,  96,  818 
INeuberg).  —  Form.  dans  Tact,  de 
la  lum.  sur  un  mél.  de  quinone  et 
d'épylhrite,  «6,  1025  [Ciamician, 
Silbor). 

EscuLÉTisË.  Form.  à  part,  des  ac.  a 
et  p-carboxylés  corresp.  ;  propr., 
éther  méthyl.,  fK6,  2ù5  {Pechmann, 
Kratfï). 

EscuLÉTiNE  (p-MÉTHYL-).  Form.  par 
cond.  de  l'élher  acétylacétique  avec 
Toxyhydroquinone.  Propr.,  !S6,  264 
(Pechinann,  Graeger). 

EscuLKTiNB-a-CABBONiQUE  (Ac).  Prép. 

Îiar  cond.  de  i'éther  malonique  avec 
'ald.    oxyhydroquinonique.   Propr., 
élhers,  ««,  265  {PcchmaûD,  KralTt), 

ESCULÉTINE-^-CARBONIQUE  (Ac).  Form. 

par  cond.  de  la  triacétyloxyhydro- 
quinone  avec  Téther  oxalacétique. 
Propr.,  éthcréthyl.,  diméthyl.,  ^6, 
265  {Pechmann,  KralTt). 
Essences.  Voy.  Aspic,  Lavande, 
Bergamote,  Néroli,  Palma  rosa. 
Amandes  amkres.  Laurier-cerise, 
Lemon-grass,  Can.nelle,  Citron, 
Menthe,  Marjolaine,  Fougère, 
Myrthe,  Girofle,  Thym,  Portugal, 

TÉRÉBENTHINE,  RUE,  SaNTAL,  CoLZA, 

Sabine,  Mandarines,  Oranges,  Sa- 
pin, Fenouil,  Jasmin,  Rose,  Véti- 
ver, PbtiT'Orain,  Casgarille,  Géra- 
nium. 

EsTRAOOL.  Act.  de  I  et  HgO.  Comb. 
ivec  lOH,  SS,  338,  445  [BougauU). 

BiAiN.  Sépar.  de  la  mine  de  Pt,  fKS, 
11  {Leidié).  —  Act.  de  SnCP  sur 
AzO^H.  Applic.  au  dos.,  25,  693 
(Heûriet) .  —  Applic.  à  la  recherche 
de  Sb  en  prés,  de  As,  tlU»,  9J6  [De- 
nigha).  —  Dos.  par  I,  1^5,  1002 
{AiùUcr),  —  Dos.  dans  la  cassi- 
téritc  et  la  stannine,  !SS,  1004,  1007 
{Mùllor).  —  Sépar.  de  As,  «•,131 
{Robmer).  —  Sépar.  de  Ou  par  Tac. 
oxal.,  «6,  281  (Peters),  —  Conduct. 
électr.  de  SnCr  en  prés,  de  KCl,  Kl 
et  HCl,  ««,  339  (  Youag) .  —  Attaque 
de  Sn  par  les  sol.  phosphatées  et 
amm.,  «6,  512  {HoessiDg).  —  Hy- 
drol.  de  SnCP,  «6,  599  {Bruner). 
-  Modif.  allolr.  de  Sn,  «6,  604 
(Schaum),  —  Hydrol.  des  sol.  de 
SnCP,  «8,  835  (Koblrauscb).  — 
Modif.  polymorph.  de  Sn.  Infl.  de 
6nCl*  sur  les  transf.,  «6,  882.  — 
Vit.  de  transf.  de  Sn  blanc  en  Sn 

S  ris,  ««,  884  (Cohon).  —  Transf. 
es  sulfures  en  chlorures  par  SO'Cl' 
et  AlCP,  ««,  884  [Hun).  —  Chlo- 
rostannites  aes  sels  diéthylène-dia- 
minocobal tiques,  C6,  883  (U^emer, 


Humpbrey),  —  Infl.  de  SnCP  mit 
l'hydrol.  de  (VCl*  anhydre.  M, 
.v  1031  {Druckcr).  —  Modif.  allotroi»^ 
««,  1035  {Cohen).  —  Sépar.  d«St, 
««,  1057  {Rohmcr),  —  Dos.  p^r 
MoO'.  Act.deSnC:i%S€,  lO&J  /es- 
jelis).  —  Applic.  des  cooples  Su* 
^t  ou  Sn-graphite  à  la  ri^duct.. 


I>\ 


1157  (Pionowj. 

Etalonnage.   Voy.  Poids. 

Ethane.  Form.  par  déc.  de  Tiodarv 
de  Mgéthyle  par  l'eau,  S5,  6-^ 
(Tissicr,  Orignard).  —  Form.  par 
hydrogénat.  de  C'H*  et  C'H*  «n 
prés,  de  Cu  et  Ni,  «5,671.  674,  tfTw 
{Sabatier,  Sendercna).  —  Form» 
dans  la  comb.  du  peroxyde  d>ifayi* 
avec  00%  «6,  197  {Baeycr,  tV/- 
Jigcr).  —  Form.  dans  Tact,  du  Zn- 
étnyle  sur  les  nitrites  alcool,  ei  1^ 
carbures  nitré^,  «6,  253,  25t(,  &^ 
(Bewad).  —  Form.  par  élecLr.  de 
l'acétate  de  K,  «6,  Oib  {Peter s*^n  .  — 
Solubil.  dans  Teau,  «6,  949  \\Viû- 
kUr).  —  Form.  dans  Tact,  de  l'élber 
malonique  sur  Tiodure  de  Zu-éihyU, 
«6,  1068  {Michacl).  ^  Form.  par 
comb.  de  G  et  H  à  12U0*  et  dans 
l'arc,  «•,  1126  {Bone,Jerdan). 

—  [Bromo-)  (Penta-).  Form.  dans  Tact 
de  AlBr*  sur  le  pentachloréttiajM. 
Propr.,  «6,  299  {Pouret). 

—  {Chloro-)  {Penta-).  Act.  de  AlBr», 
«5,  293  {Pouret). 

—  (Nitro-).  Act.  de  Tiodare  do  Mg- 
éthyle, 25,  483  {Moureu).  —  AcL 
de  Zn-éthyle,  «•,  256.  ~  Ad.  dt 
Zn-propyle,  «6,  257  {Bewmd,.  — 
Act.  des  ac.  sur  le  dér.  sod«,  «C 
377  {Torrey,  Black).  —  Poid»  mal. 
en  sol.  dans  AzO',  «6, 527.  — Cryo«c 
dans  Tac.  formique,  «6,  5^  (Bram, 
Berti).  —  Conduct.  électr.  du  dér 
Bodé,  «6,  610  {Suk).  --  Act.  dt 
Zn-éthyle,  «•,  749  {DansUo,  Goa/- 
diug).  —  Form.  paroxyd.  de  Taccl- 
aldoxime,  «6,  992  (Bacabûrger, 
Scbeutx). 

—  {Tbio-bromo-)  {Tri-).  Form.  i  part 
de  CS%  Br  et  AlBr*,  «6,  OOtJ  i  Plot-^ 
nikof). 

Etuane-disulfomqub*1.1  (Ac.  .  Fora, 
par  déc.  du  dér.  disulfoné  de  t'aie 
propionique,  «5,  iO\%\Delepiae . 

ETHÉniFiGATioN.  Mécanisme  de  Télb*- 
rif.  dans  les  plantes,  «5,  955  [Cha- 
rabot, Hébert). 

Ethoxysilicanb  (MéthoxydJeAlor^^ 
Prép.  à  part,  de  SiCl*.  Propr.  ;  aci- 
de Talc,  isobutyl.,  «6, 577  [ktppm^t 
Lloyd). 

ËTHYLAMiNE.   Act.    de    A&H*   sur  W 
chlorh.,  «5,  977  (Bidet).  —  Fonn. 
à  part,  du  prod.  de  cond.   de  Kald 
formique  avec  le  chlorh.  d'âb/M* 
naphtylamine,    «6,    47    (JVor^faai. 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1321 


—  Cond.  avec  rimino-thiodiphényl- 
imine*   119,    54   (Schaposchniko/T). 

—  Acl.  sur  l'élher  chlorindone-ma- 
Ionique,  JSC,  106  [Langer,  WiodeP" 
wann).  —  Foi'm.  par  réd.  de  la 
diéthylhydroxylamine,  26,  ^ÔS{Be- 
-wad).  —  Form.  du  dér.  acélylé  dans 
Tacl.  de  C*H'l  surl'acétamidc  sodée, 
1t%,  573  ^r/(/i<'ry<*v).—  Prép.  à  part. 
de  Tamidure  el  de  IV'lhylsuIfale  do 
N«;  act.  du  mèthylaulfale  de  K  sur 
racétyiôtbylamine  sodée,  S6,  574 
{Tilborlc}),  —  Form.  du  d<^r.  ben- 
zoylt?  par  oxyd.  de  l'ald.  benzuïaue 
en  prés.  d*élhylamine,S6,  628  (/^/c- 
kard,  (Jarter).  — Acl.  sur  'a  mëlhyl- 
phloroglucine.  !S6,  'J85  (FriedJ).  — 
Act.  sur  lechlorure-élherphénylcar- 
bazinocarbonique,  S6,  10  >G  (^usc/i, 
Hriorichs).  —  Chlorure  double  de 
molybdéoyle,  *6,  l')55  [Nordcus- 
Jcjocld).  —  Form.  dans  Tact,  de 
Taniline  sur  la  phénylélhyliso-urée, 
Sttt  1072  Ll/ac  Koe).  —  Act.  sur  les 
éihers  suifocyanocarbonlques,  86, 
Mi8   ^Doran). 

—  (Bromo-S-),  Cond.  du  bromh.  avec 
la  thio-amide  o-tolylacéliquc,  !S6, 
210  ^Goidbcrg). 

£tbylâmi.ne  (Di-).  Cond.  avec  la  ré- 
sorcine,  la  fluorescéine,  8S.  218 
{Gritnaux),  —  Act.  de  AzH*  sur  le 
chlorh.,  S5,  977  {Bidet).  ^  Act.  sur 
le  prod.  de  nitrat.  de  Téther  acétyl- 
acétique,  8S,  1011  {BouveauH,  Bon- 
gcrl).  —  Cond.  avec  riininolhlodi- 
phénylimine,  S6,  55  {ScbaposcbDÏ- 
kolT).  —  Form.  à  part,  de  la 
diélbylhydroxylamine,  «6,  253  [De- 
wad).  —  Prép.  et  propr.  des  dér. 
acétylé  et  benzoylé  à  part,  de  Tac. 
métbylsulfurique  et  des  éthylbeoza- 
inide  et  éthylacétamide  sodées,  86, 
674  [Titberley),  —  Appl.  aux  cond. 
céloniques,  86,  676  {Komppa).  — 
Comb.  avec  la  méthylphloroglucinc, 
«6,  985  (Friodl).  —  Chlorure  double 
de  molybdényIe,86, 1055  {/Vordons- 
kjocïd) . 

Ethtlaminb  (Tri-).  Tens.  de  vap.  des 
dissol.,  86,5  [konovalof).  —  Comb. 
avec  la  chlorhydrine  de  la  glycé- 
rine; propr,  sels,  86,  201  [Bie- 
nentbaï).  —  Vil.  d'act.  sur  C"HM, 
sur  Tacétone,  86,  860  [Menscbout- 
kiné).  —  Acl.  du  bromure  de  p-xyly- 
lène,  86,  «86  [Manoukiao).  —  Chlo- 
rure double  de  molybdényle,  86, 
1055  {Nordenskjocld). 

—  (Oxyde).  Form.  à  part,  du  nilré- 
tbane  el  de  l'iodure  de  Mg-éthyie, 
8S,  483  (Moureu). 

Ethtlanthra.niliqle.  Voy.  BenzoÏque 

{EibyhmiDO'S), 
Ethtlcarbinol  (Méthyl-dH.  Act.  de 

Br,  86,292  (IpaUef), 


Ethylgarbinol  (Tri-).  Acl.  de  Tac. 
oxalique,  86,  292  [îpatief). 

Ethylcétone  (Di).  Prés,  dans  Thuile 
de  bois,  86,  439  [Fraps] .  —  Bro- 
mural.,  86,  277  (Pauly).  —  Vit.  de 
comb.  avec  AzH*OH  el  Az*H*,  86, 
896  {Pctrcnko-Kritscbenko^  Lordki- 
panidzo).  —  Cond.  avec  le  benzile, 
86,  1115  [Japp,  Maidrum). 

(Bromo-i').  Prép.,  propr.,  86, 

677  (Pauly). 

[Bromo-i. i-)  [Di-].  Prép.,  propr., 

86,  677  [Pauly). 

Ethylcétone  (Méthyl-).  Ghal.  latente 
de  vapor.  de  l'oxime,  85,  384  (Lou- 
guÎDine).  —  Act.  de  Cl  el  Br.  Prép. 
et  propr.  des  dér.  chlorés  el  bromes 
1  et  H,  85,  972  [Bey mettant).  — 
Form.  par  déc.  des  ac.  8-chloro-a- 
oxyvalériques,  86,  167  {MélikofT), 
—  Prés,  dans  l'huile  de  bois,  86, 
439  {Fraps).  —  Vit.  de  comb.  avec 
AzH»OH  el  Az«H\  86,  896  {Pe- 
trcnko  -  Kritscbooko,  Lordkipa  - 
Di'dzc).  —  Cond.  avec  le  benzile,  86, 
1114  {Japp,  Meldrum). 

[Isonitroso').     Réd.,    86,    3S4 

{Strauss). 

Ethyle  (Acétate,  bulyrate,  etc.).  Vov. 
Acétique,  Butyrique,  etc.  (Ac.).' 

—  (Azotate).  Vil.  de  sapon.  par  Teau; 
solubil.,  86,  285  —  Form.  dans 
l'aci.  de  AzO*Ag  sur  G*HM.  86, 
286  (BiroD).  —  Form.  dans  Tact, 
des  éihers  nilreux  sur  le  pe»*oxyde 
d'alc.  élhyl.,  86,  358,  531  [Baoyer, 
VjJligfir), 

—  (Azolito).  Act.  sur  les  élhors  cyclo 
pentanone-,  cyclohexanone-   el  acé- 
tylcyclopentanone- Carbon.,    86,   88 
(Dieckmann,  Groeneveld). — Acl.  sur 
le  peroxyde  d'alc.    élhyl.,    86,  358 

Bacvor,    ViJIigcr).   —   Oxyd.    par 
KMnO*,  86,  898  {Voriaeoder). 

—  (Bromare).  Form.  dans  Tact,  de 
AlBr*  sur  le  chlorure.  Acl.  de 
AlCl»,  85,  295  iPouret).  —  Cond. 
avec  SiCI*  el  Na,  86,  577  {Kipping, 
Lloyd).  —  Act.  sur  les  bases  lerl. 
nrom.,  86,  781  {Pîddow).  —  Form. 
dans  Tact,  de  Zn  et  Na  sur  le  bro- 
mure d'éthyléne,  86, 1068  {Micbael). 

—  (Chlorure).  Form.  dans  Tact,  des 
chlorures  d'ac.  sur  le  couple  Zn-Cu 
en  prés,  d'élher,  85,3  (Freuadler); 
85,  896  iDescudé).  —  Acl  de  AlBr*, 
85,  293  iPourot).  —  Vit.  de  form. 
à  part,  de  Talc,  élhyl.  et  HCl,  86, 
340  {Priée).  —  Fora»,  par  déc.  de  la 
phénylélhylisourée  par  HCl,  86, 
1072  {Mac  Kee). 

—  (Hydroperoxyde).  Voy.  Ethylique 
(Aie). 

—  (lodure).  Cond.  avec  réthercyano- 
malonique  sodé,    85,  274  (Halhr, 


1821 


TABLE  DES  MATIÉKES. 


Blanc).  —  Act.  sur  le  mercabide, 
!S6,  122  (HofmaDD).  —  Acl.  sur 
Téthei*  propanetricarbon.  sodé,  fK€, 
199  IMelIor).  —  Form.  dans  l'acl. 
de  HI  sur  le  prod.  de  Tact,  du  ni- 
tri  te  d*amyle  sur  Taie,  cblorh.,  S6, 
250  {Kissel).  —  Act.  sur  AzO^Ag, 
««,  2«6  iBiron).  —  Act.  sur  Tazo- 
luro  de  Fe,  ««,  838  (Fowlor).  — 
Act.  sur  les  amides  sodées,  26,  573 
(Titherloy).  —  Act.  sur  les  oximes 
de  l'acôto'ne,  de  racétophénone  et  de 
l'ald.  acétique,  ««,  747  (Duastau, 
Goulding).  —  Vit.  d'act.  de  KOH 
alcool.,  »é,  858  {Broussof).  —  Vit. 
d'act.  sur  la  tricthylamine  et  le  sul- 
fure d^éitiyle  on  sol.  acétouique,  S€, 
860  [Menschoutkinc),  —  Act.  sur 
Féther  oxamique,  Turéthane  et  Tacé- 
lanilide  en  prés,  de  Ag"0,  ««,  977, 
988  {LaDder),  —  Act.  de  Na  en 
prés,  d'acétonitrile,  ««,  1068  \3//- 
chacl). 

—  (Phosphate).  Act.  de  AzH*OH.  Elher 

Shosphohydroxamique,  96,  664  {Sa- 
aocjeff). 

—  (Sulfate).  Act.  de  Tiodure  de  Mg- 
étbyle,  «5,  488  (Mourcu).  —  Act. 
de  H«0%  «6, 197, 530  (Bao^;nr,  Vil- 
îiger).  —  Act.  sur  l'hydrazine,  «6, 
1162  [Stollé). 

Ethyle  (Oxyde).  Act.  des  chlorures 
d'ac.  en  prés,  de  Zn  ou  ZnCl",  25, 
3  (Freundler);  «5,  896  [Descude). 

—  Uonst.  Iherm.,  «5,  361  {Dde- 
pÎDc).  —  Gorab.  avec  les  dér,  organo- 
magnésiens,  «5,  694  {Biaise).  — 
Dér.  mercuriques.  Prép.  à  part,  de 
l'élhvlène;  propr.,  sels,  «6,  85 
(Hormaon,  ISand).  —  Applic.  à  la 
sépar.  des  chlorures  de  Al  et  Gl, 
«6, 168  {fiavcnsf.  —  Prép.  et  propr. 
du  dér.  p-bromé.  Act.  de  Na,  «6, 
165  {MoDschoutkine).  —  Applic.  à 
la  sépar.  de  FeCl*  des  autres  chlo- 
rures, «6,  Î50  {Spellor).  —  Gomb. 
avec  l'ac.  chlorotitanique,  «6,  279 
{Boscnhcim^  Schùtte).  —  Form. 
dans  Tact,  de  AzO*Ag  sur  G*HM, 
%9,  286  {Biron),  —  Oxyd.  en  ald. 
formique,«6,370  [Mullikcn,  Brown, 
French). —  Déterm.  cryoscop.,  «6, 
598  {Loomis).  —  Act.  de  la  chai, 
en  prés,  de  AlW,  «6,  612  {Origo- 
riet).  —  Vil.  de  form.  dans  l'acl. 
de  Talc,  élhyl.  sur  Télher  benzène- 
sulfonique,  «6,  859  {Zagrobin).  — 
Goiist.  diéleclr.,  «6,  880  {Turncr). 

—  Indice  de  réfract  des  mél.  avec 
l'acétone,  «6,  1030  (Cunaous).  — 
Appl.  à  la  lépar.  de  Go  et  Ni,  «6, 
l(fe9  (Bosenbeimf  Huldchiasky).  — 
Acl.  des  chlorures  de  benzoyie,  phé- 
nylacélyle,  isovaléryle  en  prés,  de 
FcGl»,  «6,  1068  (  Wcdckind,  Haeus- 
sermaDD). 


1 


—  (Peroxyde).  Prép.,  propr.,  aci.  ëa 
GO*.  H,  etc.,  «6,  197  {Èaevêr,  VU- 
Iiger), 

Ethtlb  (SulfUre).  C^nsi.  tbenn.,  SS, 
884  {Berthelot).  —  Vil.  d*8Ct.  4e 
G'H*I  en  sol.  dans  l'acélooe,  M, 
860  {McnscboulkiDe), 

Ethyle-méthyle  (Oxyde).  Form.  dau 
Tact,  de  GH'I  et  de  Talc,  élliyr,  »«ar 
l'acétamide  sodée,  IM,  578  f  TVIfter 
ley).  —  Vit.  de  form.  dans  rad-  4» 
Talc,  mélhyl.  sur  Téther  bemèm»- 
sulfonique,  €6,  859  (Zagrfbin). 

Ethylène.  Form.  dans  l'acl.  de  AlBr* 
surG«H»Gl,  «K.  294  {Poum^.  - 
Form.  à  part,  du  di-iodo-  ou  dia  di- 
bromobutane-1.4,  SS«  482  {IfamometK 

—  Form.  dans  la  déc.  des  earinirc» 
métall.  par  IVau,  9S,  5^  {Berttt- 
lot).  —  Gond,  avec  l'aHylène  el  t« 
propylène,  1KS,  643  (BertbeIot\.  — 
Hydrogén.  en  prés,  de  Cu  ©l  Ni; 
form.  par  hydrogén.  de  C^H*  «a 
près,  de  Ni,  «».  671,  U74,  678  (Sa- 
buticr,  ScDdcroDs) .  —  Form.  dsos 
l'act.  de  Mg  sur  le  bromure  d*ét^> 
lène,  S5,  094  {Tissier,  OrîgamH\, 

—  Gomb.  avec  HgO,  HffCl*.  Cblo 
rures  el  bromures  doubles;  dér. 
aminé,  fS6,  84,  86  {Hofmaaa^  Samt; 
S6,  8<>  {BiUmano),  —  Form.  dans 
l'acl.  de  Na  sur  l'éthcr  brome,  9ê, 
165  (McnscboutkiDc).  —  Form.  dans 
Tacl.  de  G"HM  sur  l'azolure  de  F^ 
«6,  338  {Fowlcr).  —  Form,  par 
déc.  de  Talc,  et  de  Tèther  eo  pr^. 
de  A1*0%  «6,  612  [Grigoritt).  — 
Prép.  par.  act.  de  PO*H*  simp.  sar 
l'aie,  éthyl..  «6,  673  (iVcirlSi.  — 
Vit.  de  form.  à  par»,  de  C»H"I  tk  et 
KOH  alcool.,  M,  858  {Broussof,— 
Form.  par  électrol.  des  succinaie  «t 
mélhylmalonale  de  K,  96, 897  iPeUi^ 
scn).  —  Form.  à  pari,  de  Zn-elàyie» 
«6,  1014  (Koursanof)' 

—  (Bromo-).  Form.  dans  Tact,  da  iro* 
mure  d'élhylène  sur  facéUiBid* 
sodée,  «6,  573  (Titberl'-y). 

{Tri').  Gond,  avec  raniUae,<S, 

823  (SabaDeJotr,  Pro$ia). 

—  (lododinitro-)  {Di-  sym.).  Pom.  à 
part,  du  lélraiodacélylèns.  Propr., 
M,  84  {Biltz,  Ked09ky). 

{Tri').   Form.  à  part,  do  C*l*  «4 

G*I*;  propr.,  «6,  8*  {BHu.  Kf 
desky). 

Ethylène  (Bromure).  Form.  doas 
Tacl.  de  AlBr*  sur  le  chlorure,  SS. 
296  (Pourel).  —  Acl.  de  Mf,  «&. 
694  {Tissior,  Grigoard).  —  Ao*  dt 
Vacëlale  de  K,  M,  972  {Hemn  .  ^ 
Acl.  de  Na*8*,  «5,  982  (B/saiua  . 

—  Gomb.  avec  la  slrvchnifte,  <ii 
60  (Trowbridgo).  —  Cond.  avec  '* 
thio-amide  o-tolylaeétiqvo,  ••«  210 


TABLE  DES  MATIERES, 


132S 


(Goldbcrg).  —  Gond  avec  la  m-xy- 
lidine- 1.3.4  et  la  pseudocumidine, 
ItU,  4iy  [Seaicr,Ooodwiû).  —  Acl. 
sur  le  pbényldithiocarbazinale  de 
méthyle  ot  le  p-bromanilido-imiao- 
dilhiocarbonate  de  K,  S6, 433  (  Buscb, 
LiDÇfeDbriack).  —  Gond,  avec  la 
bis-iao-amylanilino,  !S6, 486  {Eibner, 
PurucJccr).  —  Act.  sur  racélamide 
•odée,  ««,  573  {Titberh'v).  —  Act. 
de  Zn  et  Na,   ««,  1068  {Michael). 

—  (Chlorure).  Acl.  de  AlBr",  «5,  295 
{Pourtt). 

ETHTLk.NE  (Oxyde).  Act.  de  AzH*,  SS, 
978  [HenrY]. 

Bthylè.'ve  (Méthyl-)  (TÉTRA-).  Voy, 
Butylène  (Diméthyl-2.8-). 

(Tri-).  Aulo-oxydal.,  ««,  1  [Ed- 

g  1er,  Wcisberg). 

Etuylè.ne-diamink.  Sels  chromi  dié- 
thyléne-diaminiques,  <•,  139  [Pfcif- 
ter).  —  Sels  diéthylène-diaraino- 
cobalt.,  ««,  886.  888  (  Worner,  Hum- 
phrrv);  SU,  889  {Wcrncr,  Gcrb.) 

Ethylene-disulponique  (Acl.  Form. 
é  part,  du  sulfure  d'éthylène,  %S, 
98i  {Blaoksma). 

Ethylenb  - TÉrn ACARBONiQUE  (Elher). 
Forni.  dans  Tact,  de  l'éther  bromo- 
malooiquo  sur  la  benzylpipéridirie. 
Propr.,  ««.  'J7«)  [Wotlckfnd) 

Ethyléniquës  (Garbures).  Form.  dans 
Tact,  de  l'eau  sur  le  granit,  25, 
232  {Gauiiût).  —  Form.  par  dist.  de 
la  stéarine  avec  Zn  pul  v.;  propr.,  bro* 
mures,  S5,  430  {Hébert).  —  Form. 
par  décomp.  sous  pression  de  la 
bakoumine,  S6, 124  (Kracmer^  Spil- 
ker),  —  Kel.  entre  la  constil.  et  la 
form.  des  nilrosilcs  et  nitrosales, 
JM,  966  {Demjanod). 

—  (Dérivés).  Nature  négat.  des  dou- 
bles liaisons,  S5,  83  {Honricb), 

ETHYLÉNO-ACÉTigaB.  Voy.  Cyclopro- 

PANE-CARBONIQUB. 

Etuylkno-éthylauine.  Voy,  Cyclo- 
propane (MÉTHYL-)  (Aminchi''). 

Ethylhydrazinb.  Prép.,  propr.,  dér. 
benzoylé,  86,  1162  {Sloilé). 

Ethylhydroxylaminb.  Form.  dans 
Tact,  de  Zn-éthyle  sur  le  nitnte  d'iso- 
amyle,  «6,  254  (Bcwad), 

—  (Di-).  Form.  dans  Tact,  de  Tiodure 
de  Mg-éthyle  sur  le  nitrite  d'amyle 
ou  le  nitréthane,  SS,  483  (Afourou). 
—  Form.  dans  Tact,  du  Zn-élhyle 
sur  les  nitrites  alcool.  ;  propr.,  sels, 
«6,  253  {Bewad). 

Ethylidènb  (Bromure).  Form.  à  part. 
du  chlorure  et  de  AlBr*,  SS,  296 
{Pourot), 

—  (Chlorure).  Act.  de  AlBr*,  8S,  296 
IPouret).  —  Gond,  avec  le  napbta- 
lèoe  et  A1G1%  SS,  491  (i^ouve). 

Ethtliqub(AIc).  Gomb.  mol.  avec  les 
ae.  diméthyl-  et  diéthylamino-ben* 


zoylbenzoïqucs,  ISS,  170, 172  {HaJler^ 
Guyol).  —  Vit.  et  limite  do  form. 
du  formai,  SS,  349.  —  Gonst.  therm. 
de  l'acélal,  «5,  361  {Delcpine).  — 
Infl.  sur  la  déc.  des  carbonates  alca- 
lino-lerreux  par  les  ac,  £5,  393 
(VaHéc).  — Gomb.  avec  la  diphé- 
nylcarbazidc,  !2S,  453  (CaieDeuvc). 

—  Pouv.  rolal.  de  l'élher  iso-valér. 
actif,  SS,  550  {Guye).  —  Act.  de 
AlGl'.  Gomb.  mol.,  chloréthylate 
d*Al.,  SS,  554  {Perrior,  Pougei),  — 
Act.  sur  le  diamylformal.  Form.  du 
diélhylformal,  S5,  576.  —  Act.  du 
B-naphtol  sur  le  chloracélal,  ^S, 
57y.  —  Act.  du  chloracélal  et  de  Ta- 
cétal  sur  le  glycol,  la  pinacone,  la 
glycérine,  la  uiannite,  TérythrUe, 
«5,  58),  582  {DoiâpiDo).  —  Act.  sur 
une  sol.  sulfuriqued'ac.  molybdique, 
«5,  641  {Péchard).  —  Act.  sur  le 
bromure  do  Mg-élbyle.  Foi*m.  de 
bromélhylale  et  d'éthylate  de  Mg, 
!85,694  [TJsaicr,  Grigoard).  —Act. 
sur  GaG^  au  rouge,  «6,  896  {Lercb- 
vre).  —  Act.  sur  lo  chlorodinilro- 
benzéne  en  prés,  de  GAzK,  !25,  980 
{Hcierco).  —  Form.  dans  Tact,  du 
ferment  mannit.  sur  div.  sucres, 
S5,  9.)!  [Gayon,  Dubourg).— Prép , 
du  dér.  mercurique  à  part,  de  1  é- 
tbylène.  Piopr.,  sels,  «6,  85  {Hof- 
mano,  Saûd).  —  Form.  dans  Tact, 
de  H'O*  sur  racélylèna,  ««,  87 
{Cross,  Bcvan,  Heiborg).  —  Act. 
aur  la  base  du  vert  malachite,  M, 
97  (0.  Fischer).  —  Act.  du  per- 
oxyde de  benzoyle  sur  lo  dér»  sodé, 
«6,97  (Bacvcr,  Villiger).  —Gomb. 
mol.  avec  loxime  du  cétoxylétra- 
hydrotriphénylbenzène,  2€,  122 
{Petrcuko'KritscheDko,  KasaDox- 
k}).  —  Acl.  de  HgO.  Transf.  en 
mercabidc,  fK6,  112  {HoCmaDa),  — 
Solub.  des  clilorures  dana  l*alc. 
élhyl..  «6,  162  (Bohland),  —  Infl. 
aur  la  vit.  d'hydrat.  do  l'anh.  acé^ 
tique,  ««,  165  {Hicbter).  —  Form. 
è  part,  du  peroxyde  d'ethyle,  JS6, 
197  {Bacycr,  Villiger).  —  Oxyd. 
par  la  quinone,  le  nitrobenzéne,  la 
benzopbénone  et  Tacétophénone  à  la 
lum.,  86,  206  {Ciamieian,  SUber), 

—  Act.  des  nitrites  dMao-amyle  et 
d'isobutyle  en  prés,  de  HGl,  86, 
250,  251  [Kissol).  —  Form  dana  Tact, 
de  Zn*éthyle  aur  les  nitrites  alcooL 
et  les  carbures  nitrés,  86,  258^  256, 
258  (Biiwad),  —  Infl.  aur  le  pouv. 
rotat.  du  tartrate  d'éthyle,  86,  259 
{PaUersoa).  —  Appl.  à  Thydrogéo; 
par  Na,  86,  282  {Ladenburg).  — 
Aot.  de  Zn  aur  un  mél.  d*alc.  éthyl. 
at  de  dibromo-2.4-méthyl*2-butane, 
86,  282  {Ipatief).  —  Form.  dans 
Tact,   de  AzO»Ag  aur    C*H»I,  86, 


1SS4 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


286  (Biron),  —  Form.  dans  la  fer- 
ment, de  l'arahinosot  26,  324  {Sal- 
kowski),  —  Vil.  d'acl.  de  HG1»««, 
340  (PWce).  —  Acl.  de  AzO"H  ol 
des  nitrites  éthyl.  et  amyl.  sur  le 
peroxyde,  ««,  358  {Baeycr,  VilU- 
ger).  —  Pyrogénal.,  «6,  369,  534 
\lpathf),  —  Oxyd.  en  ald.  formi- 
que,  ««,  370  {Mulliken,  Brown, 
FreDcb),  —  Prép.  et  propr.  de  l'a- 
cMal  glycérique,  «8,  371  {Wobi, 
Neuberg).  —  Propr.  dissolv.  des 
vap.,  ««,  514.  —  Propr.  des  mél. 
avec  C«H«  et  H*0,  ««,  515  (Lincoln), 

—  Prép.  du  peroxyde  au  moyen  du 
sulfate  d'élhyle  et  de  H*0".  Propr., 
sels,  dér.  acétylé,  phtaloylé,  26, 
530  [Baeycr,  VilUqcr).  —  Equil. 
avec  l'eau  en  prés,  de  div.  sels,  S6, 
598  [Bruyn).  —  Déterra,  cryosc, 
86, 598  {Loomis).  —  Pyrogén.  dans 
un  tube  au  rouge,  «6,  612  (Grigo- 
riet).  —  Ebulliosc.  et  dissoc.  élec- 
trol.  de  div.  sels  en  sol.  dans  Tal- 
cool.  Const.  diélectr.,  «6,  660 
(Joncs).  —  Acl.  de  PO*H'  sirup.. 
26,  674  (Newtb).  —  Vil.  d'act.  sur 
rélluT  benzène-sulfonique,  26,  859 
(Zagrebin),  —  Form.  dans  la  fer- 
ment, de  la  mannite,  26,  930  (^jn- 
mûrling).  —  Acl.  de  Télhylate  d'Al 
sur  les  ald.,  26,  967  (TifUcbenko). 

—  Acl.  de  la  lum.  sur  les  dissol. 
alcool,  de  quinones,  ald.  et  cétones, 
26,  1025  [Ciamician,  SUber),  — 
Const.  diélectr.  de  la  vap.,  26, 1032 
(Bacdeker).  —  Dissoc.  des  éthers 
éthyl.  en  prés,  d'eau,  d'alcalis  et 
d'ac,  26,  1037  (Euhr).  —  Infl.  sur 
la  saponif.  de  Téther  acétique  par 
NaOH,  26,  1048  (KuUgrcen),  — 
Form.  des  élhers  par  acl.  des  chlo- 
rures d'ac.  sur  Téther  en  prés,  de 
FeCl»,  26, 1069  {Wedekind,  Hêeus- 
scrmann). 

—  (Ami no-)  (Aie).  Form.  par  réd. 
du  dér.  nilré;  propr.,  26,  383 
{Henry), 

—  (Bromo-)  (Aie).  Voy,  Glycol 
(Bromhydrine). 

—  (Cbloro-)  (Aie).  Voy.  Glycol. 
(Tri-)  (Aie).  Form.  du  Irichlor- 

acélale  dans  Tact,  de  Téthylale 
d'Al  sur  le  chloral,  26,  967  {Tisi- 
chenko) . 

—  (lodo-)  (Aie).  Woy.  Glycol. 

—  (Nitro-)  (Aie).  Form.  à  part,  de  la 
mono-iodhydrine  du  glycol  ;  propr., 
26,  383  [Henry). 

Ethylmebcaptan.  Acl.  sur  la  quinone, 
l'anthraquinone,  la  phénanthrène- 
quinono,  2S,  313  (Tarbouriecb). 

Ethylmebcaptan.  Const.  therm.,  2S, 
384  (Bertbelot).  —  Cond.  avec  les 
dicétones,  26,  38.  —  Cond.   avec 


Tacétophônone  et  U  benzophéoiat, 
<M^  73.  -_  Form.  dans  Tact  d«  U 
dWso-amylamine  sur  l'éthcr  xtntb»- 
génique,  26,  391  (Wheehr,  Ab»- 
lia).  —  Cond.  avec  l'oxyde  d*  œ- 
sityle,  la  phorone,  la  djDOon*,  la 
benzylidêne-,  la  dibonzylidène-»«* 
lone,  la  benzylidènc-acélopbéDOUw 
26,  619,  620  (Posner). 

Ethtloxaminb  (Tri-).  Prép.,  constîL; 
non-form.  à  part,  du  Zn-élhyl«  * 
du  nilréthane,  26,  749  {DunUt^u 
Goulding). 

Ethylphosphine  (Tri-).  Aulo-oxyiUt, 
26,  1  (Engier,  Weisberg). 

Ethylsulfuriqub  (Ae).  Appi.  ft  I» 
sépar.  des  terres  rares,  SS,  S9 
(Urbain).  —  Form.  dans  V^ei.  de 
ëo'  sur  le  peroxyde  d*alc.  eib^i, 
26,  531  (Baeyer,  Vmiget).  —  AcL 
sur  Tamidure  de  Na,  26,  574  ^T*- 
tberhy), 

Ethylthétinb  (Mctbyl-).  DédoobU- 
ment  par  Tac.  campboAulfon.;  Mb 
d  et  7,  26,  138  (Pope,  Peach^yU 

Eucalyptus  (Huile).  Cooslil-,  26» 
239  (Smitb). 

EucHLORiNK.  Voy.  CBLoas  (H«plo- 
xyde). 

EuoÉNOL.  Prép.  et  propr.  du  arxltUa 
ae  ;  sels,  transf.  en  Tanillin«,  2S, 
46  (Verlev),  —  Dens.»  viaoos.,l««- 
superf.,  i&y  523  (JeaDC^rd^  Smîh  . 
-»  Prés,  et  dos.  dans  Tessence  é» 
cascarille,  26,  156  {Feodlerl  — 
Prép.  et  propr.  du  salicylate,  26» 
405  (Cobn). 

—  (Iso-).  Prép.  el  propr.  du  suilktt 
ae,  25,  43  ( T'eWcF).  —  Form.  dan* 
l'acl.  de  l'iodure  ae  Mg-élhyU  «r 
la  vanilline,  26,  276  (BéAa/,  Tifff 
neau). 

—  (MÉTHTL-).  Acl.  de  I  et  HgO.  Comb. 
avtc  lOH,  25,  :t38,  445  (Bowmu/f 

—  (MfTHTL-iso-).  Oxyd.,  25,  ♦tt 
(Bougault) . 

EUOÉNOLOXT- ACÉTIQUE     {Ac).    KUm» 

avec  ro-aminophénétidiiie  rft  ■ 
toluylène-diamîDe-l.S.4«  S6,  11® 
{(John). 

EUOLOBULINB.    Voy.  GLOaULMCE- 

EuROPiuM.   Prés,   dans  le  Bamarto» 

Propr.,   spectre,  25,  96S  ;/>?»« r- 

cav) . 
EuTBCTiQUBS    (Coupbas) .   Coarb%»  *• 

mél.  et  racém.,  26, 1029  ,Adrj\oa. 
EuxANTHiQUS      (Ae)  .    Propr-,     mik 

élhers,  dér.  acétylé,  benxoylé.,  aai  . 

constit.,  26,  110,  288  (Gnté^.  - 

Tranaf.  en  ae   glycaroniqoe,  2i^ 

200  (Neuberg), 
EuxANTHONB.  Form,  è  part,  a*  tm. 

euxanlhlque.  26,  IIU  (Grëtlx' 
EuxÉNiTB.    Prés,    de    Pb   radlo-actU^ 

26,    244   (HofmênDn    SirêosM .  — 


TABLE  DES  MATIERES. 


1325 


Extr.  de  Zr  et  de  reuzénium,  IM, 

451   iHoimann,  PrandtJ). 
BuxéNiuM.  Extr.  del'euxénite.  Propr., 

euxénine,  S6,  452  (HofmaDUy 

Praadlt). 
Etkrnl'Rique    (Ac).   Prés,  dans  div. 

Hcheos.  Propr.,  ««,   1183  [Hessc). 
Etûdine.  Extr.  de  Taugusture.  Cons- 

lit.,  ««,  157  {Hartwicb,  Gaœpcr). 


Falsifications.  Vov.  Bibliooraphib. 

Fbhlino  (Liqueur  cfe) .  Act.  sur  Tacé- 
ione-phénylhydrazone,  S6,  1063 
(Biegler) . 

Pbncuane.  Prép.  du  dér.  tribromé  à 
part,  de  la  fenchone.  Propr.,  cons- 
ul., ««.  182  [CterDy). 

Pkncbbnb.  Prép.  par  déc.  du  feocbyl- 
xanthogénato  de  méthyle.  Propr., 
JM,  1^  (Taebugae£r\.  »  Prép.  à 
part,  de  Talc,  fencbylique.  Propr., 
M,  4»  {Bertrand,  Helfc) .  —  Form. 
i  part,  du  chlorure  de  fenchyle  ou 
de  Talc  fenchylique.  Conslit.fisom., 
bromh.,  S6  587,  589  {Kondakof, 
LutsebintD) . 

—  {Bromo-).  Form  à  part,  dulribro- 
mofenchane.  Propr.,  IM,  182  {Czor» 
ny). 

Pbncminb.  Propr.,  «6,  437  [Bertrand, 
H  elle). 

Fbnchol.  Prép.  et  propr.  du  fenchyl- 
xanthogénate  de  méthyie.  Transf. 
en  fenchène,  »«,  186  [Tscbugaeff), 
—  Prép.  à  part-  dft  l'huile  de  fe- 
nouiL  Propr.,  ôthers,  ««,  436.  — 
Act.  de  PCV,  de  HCl,  HBr.  Isomé- 
rie,  ««,  687  (Kondakofy  Lutscbi- 
nin] . 

—  (Tso-)  (Aie).  Prép.  à  part,  du  fen- 
chène. Propr.,  élher  acétique,  96, 
437  {Bertrand,  Hoilo).  -  Gonstit., 
S6,  588  (Kondakof,  Lutscbinin), 

Pencholbnique  (Ac).  Form.  à  part, 
de  la  bromofenchone.  Propr. ,  isom., 
««,182  {Czerny). 

Pbncuonb.  Act.  de  Br.  Prép.  et  propr. 
du  dér.  brome;  act.  de  PCI",  cons- 
tit.,  ««,  182  {Czernv).  —  Propr., 
%B,  437  (Bertrand,  Helle] .  —  tri- 
bolum.,  è«,  459  [Tscbugaeff).  — 
Propr.,  constil.,  S6,  588  [Konda- 
kof,  Lutsebinin) . 

Fbnchtle (Bromure).. Constit.,  propr., 
IM,  588,  589  (Kondakof,  Lutsebi- 
nin), 

—  (Cnlorure).  Conslil.,  prép.  à  part. 
de  Talc,  fencbylique.  M,  587  [Kon* 
dakof,  Lutsebinin), 


Fbnchtlique  (Aie).    Voy.   Fbnchol. 

Fenouil  (Essence).  Rëduct.,  S«,  436 
[Bertrand,  Helle), 

Fbr.  Sépar.  de  la  mine  de  Pt,  S5, 11 
[Leidié],  —  Act.  des  oxalates  alca- 
lins sur  les  sels  ferriques,  S5,  99 
(Wyroubofr) .  —  Prép.  de  Toxysul- 
focarbonate;  prés,  dans  Teau  du 
Rhône,  «5,  180,  221  [Causse).  — 
Prés,  de  div.  siliciures  aans  les  fon- 
tes et  ferrosiliciums  industr.,  SS, 
226,  291  [Jouvo),  —  Act.  de  H*0 
sur  le  sulfure  et  le  carbonate,  95, 
409  [Gautier).  —  Prép.  et  propr. 
des  siliciures.  Act.  de  Fe  sur  le  si» 
iiciure  de  Cu,  SS,  483.  535  [Lcbeau). 

—  Poids  mol.  de  l'acélylacétonate 
ferrique,  S5,  570  {Cbabrié,  Ben- 
gade).  —  Propr.  de  ramalgame; 
transf.  en  FeO,  «5,  615  [Féree).  — 
Appl.  à  rbydrogènat.  des  carbures, 
«5,  671,  678  [Sabatier,  Scnde- 
rens),  —  Propr.  lipolyt.  de  Fc*0*, 
«5,  699  (Hanriot).  —  Act.  de  HgO 
sur  les  chlorure,  sulfate,  nitrate 
ferriques  ;  form.  de  sulfate  basique, 
«5,  792,  798  [Mailbe).  —  Volatil, 
de  FeCP  à  basse  temp.,  SS,  832 
[de  Coninck) .  —  Act.  de  Ag*0  sur 
les  sels  ferriques,  de  HgO  sur 
FeSO*,  S5,  969  [Sabatter) .  —  Appl. 
du  sulfocyanate  i  la  recherche  de 
Fe,  «S,  992  [Coninck).—  Nouv. 
chlorure  FeCI;  sulfate.  Sépar.  de 
Fe,  «5,  1061  [Nicolardot).  -^  Ti- 
trage de  FeP  dans  le  sirop,  26,  63 
[Bupp).  —  Sépar.  de  Cr,  Al,  Mn, 
Fe  au  moyen  de  Na^O*,  ««,  127 
(Barrét').  —  Transf.  des  sels  ferri- 

?ues  en  ferreux  par  la  pyrite,  ««^ 
30  [Koninck).  —  Teneur  en  phos- 
phate ferrique  et  FeS*  des  os  d*élé- 
phant  fossile,  S6,  164  (van  Beat- 
melen,  KJobbie).  —  Dos.  de  Fe  par 
Kl  et  KIO',  «8,  249  [Stock,  Afasa- 
ciu).  —  Sépar.  de  FeCl»  d'autres 
chlorures  par  Téther,  96,  250  {Spel- 
1er) .  —  Emploi  des  sels  ferreux 
dans  le  dos.  voium.  de  Ag  par  l'io- 
dure  d'amidon,  S6,  281  [Andrews). 

—  Sépar.  de  Fe  et  Cu  par  Tac.  oxa- 
lique, S6,  281  [Peters).  —  Act.  du 
nitrate  ferrique  sur  AzO'Ag  en  prés, 
d'iode,  «6,  281  (AWrews).  —  Prép. 
de  l'azoture  à  part,  de  FeCl*,  Feou 
de  l'amalg.  ;  propr.,  const.  tberm., 
«6,  337,  338,  339  {Fowler,  Hartog). 

—  Act.  de  Az*H  sur  les  sels,  M, 
354  (Curtius,  Darapsky).  —  Dos. 
de  Ca  dans  les  minerais  de  Fe,  dos. 
de  Fe  dans  les  scories,  JS6,  368 
{Bluwi) .  —  Dos.  de  Fe  en  prés,  de 
sulfures,  S6,  456  [Hillobrand,  Sto- 
kcs).  —  Réact.  color.  des  sels  fer- 
riques avec  CAzK  et  AzH*OH,  !M, 
510    [Tscbugaeff).    —    Energie    de 


1S26 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


rhydrate  et  du  sulfate  basique, 
620  [Carrara^  Vespignani) .  —  Elec- 
trol.  des  sels,  86,  599  {Bruoer).  — 
Infl.  du  sulfale  ferrique  sur  la  yit. 
d'oxydat.  des  sol.  oxaliques,  JS6, 
059  (JorJsseDt  ftcicber).  —  Infl.  de 
Fe/OH)'  sur  Pt  coUoïd.,  ««,  663 
{Bredig,  Berneck) ,  —  -^PP^  •  ^® 
FeCI*  a  la  recherche  des  sulrocyan. 
dans  les  bromures,  !S6,  670  (Smitb], 

—  Appl.  de  FeSO*  au  dos.  des  ni- 
trates, ««,  671  (Deventcr).  —  Propr. 
colloïd.  de  Thydrale,  S6, 8;^  (//ArcM. 

—  Propr.  des  sulfates  doubles  ae 
Fe  et  Cd  hydratés,  {(6,  857  (Stor- 
tcDbecker),  —  Appl.  de  la  règle  des 
phases  à  la  solidif.  de  Fe,  S6.  867 
iBooMeboooi) ,  —  Infl.  de  FeCl*  sur 
la  dissol.  de  Cr  dans  les  acides,  86, 
875  (Ostwald).  —  Dos.  de  Fe  dans 
la  broeg^srtte,  tM,  952  [HofmaaD, 
HeidepricD) ,  —  Dos.  de  Fe  dans 
Turine,  SU,  964  {Hoffmann),  — 
Points  de  fus.  et  solub.  des  aluns 
de  Fe  et  de  Na,  K,  Cl,  AzH*,  Cs, 
Hb,  S«,  1026  [Locke),  —  Infl.  de 
FeSO*  sur  l'hydrol.  de  Cp*G1«  anh., 
tee,  1031  IDrucker).  —  Tens.  de 
\aiû,  des  mél.  d*aluns  de  Fe  et  Al, 
M,  1044  (HoUmann),  —  Infl.  de 
FeSO*  sur  Tact,  de  H»0«  sur  HI, 
S6,  1046  (Brode).—  Nitrate  double 

'  de  Cs,  «•,  1052  {WeJJs.  Beards- 
lejr) .  —  Conduct.  électr.  au  sulfate 
double  anunon.,  S6,  1053  (Jones, 
Caldwell),  —  Dos.  de  Fe  parSnCl* 
et  MoO»,  ««,  1060  (Zengelis). 
Pbbmbntàtion.  Ferment,  par  les  levu- 
res basses,  US,  735   [Jacquomin). 

'  —  Oxyd.  bactér.  du  propylglycol, 
25,  772  (Kllng).  —  Ferment,  du 
xylose  et  de  Tarabinose,  86,  324 
(SaJkowski).  —  Ferment,  des  lao- 
cose,  glucose  et  mannite  par  les  schi- 
zomycètes,  86,  929  {Emmerling). 

—  Autoferment,  de  la  levure,  86, 
932  {Macfaydon,  Morris^  Bowland). 

Ferments.  Propr.  des  ferm.  lipolyt., 
8S,    690    (Hannot).  —  Ferm.    du 

*  rein  provoquant  la  form.  d*ac.  hip- 
purique, 8&,  703(Ai>e7ous,  Bibaui). 
^-'  Ferm.    div.   de  l'embryon,  8S, 

*  704  (Bhrry).  —  AppHc.    des  ferm. 
'  à    Toxvdat.    du    propylglycol,  85, 

905  (Kling).  —  Act.  du  ferm.  man- 
nitiqne  sur  div.  sucres,  85,  991 
IGayon,  Dubourg).  —  Propr.  du 
ferm.  oxyd.  du  foie  et  des  capsules 

*  surrénales,  86,  817.  —  Propr.  de 
Tenzyme  du  foie;  autolyse,  86,  318 
(Jacoby),  —  Ferment,  bact.  des 
immondices,  86,  1024  (Bideal), 

Ferments  inorganiques.  Voy.  Pla- 
tine, Or,  Mercure. 

Fbrrictanhtdrique  (Ac).  Appl.  à  la 
sépar.  de  Ni  et  CO;  solub.  des  sels 


dans  AzH',  86,  126  iBromûm^ 
Hartwell),  —  Conduct.  éledr.  te 
sel  de  K  au  point  de  congâ.,  8ÎL 
888  (Wbeibam).  —Act.  de  IW 4 
la  lum.  sur  le  sel  de  K,  96,  M 
[Kfstiakowsky),  —  Sel  dt«tlivt«M» 
diamino-cobaltiaue,  86,  888  (  War- 
ner,  Humpbrey),  —  Porm.  das  ii 
solidif.  de  la  fonte,  86.  868  (Boor^ 
boom). 

Ferroctanhtdriqub  (Ac).  Aci.  nr 
le  glucose  en  prés,  de  iiq.  d» 
Fehling;  form  de  sel  double  de  C 
et  Cu*,  86,  774  {Ossedsij.  —  AA, 
de  HH)'  à  la  lum.  sur  le  sel  d<  K, 
86,  880  (KisUakowskr).  ~  S^ 
diéthylène-diamlno-cobaltiquee,  86, 
888  (Werner.  Humphrey).  —  DépA 
électrol.  sur  tes  vases  poreux,  86, 
1027  (Morse,  Horn). 

Ferromanoanèses.  Altération  i  rtk** 

85,  992  (Dubois). 
Fbrrosiligiums.    Constit.,    SS, 

(i^oaire)  ;  85,  483,  595  {Lebcsm). 

—    Voy.  SiLXGIVRBS. 

FiRRB.  Dos.  dans  la  tourbe,  8#, 
{Bomtraeger), 

Fibrine.  Act.  de  H*0*,  SS»  97 
(Cotton).  —  Dos.  de  l'histidiM,  de 
Targinine,  de  la  lysine  et  de  As 
amidé  dans  la   fibrine    du    gtetM, 

86,  335  (Kossel,  KMt9cher*.  -* 
Propr.  anticoagul.  des  albamoM% 
86,  813  (Pick,  Spiro).  ^  A€t.  de 
la  diastase  protéolyt.  de  la  raie*  86| 
989  (Hedin,  Rowland).  —  Oxr^. 
mangan.,  86,  940  {Jolies), 

FiBRoïNE.  Extr.  de  la  (Aiénylalantaei 

86,  744  (E,  FiscberL 
FicocsRTLiQUE    (Ac).  Prés.   dans  la 

cire    de    figuier.    Propr.,  99,  MO 

(Gresboff,  Saek), 
FicocBRYLiQUE    (Alc).   Prés.  dans  la 

cire   de   figuier,    Propr.,   96,   980 

(GresboiTj  Sack), 
FiLiGiTANNiQUE   fAc).  Prép.,    propr^ 

consiit.,  dér.  oromé,  chloré^  ' 

zoylé,  86,  155  (Beicb). 
Filtres.  Voy,  Appareils. 
Flavane.     Prép.    à   part,   de   Tak. 

phényldih^drocoumtriaue,  T 

(Feuerstoin,  Musculus), 
Flavindulinb.  PréD.  du  dér. 

S    par  cond.   de  la  chloro-&«amàa 

8-diphénylamine   avec    la    ph(mam 

thrène-ouinone.   Propr.,  aew,  dir. 

anilidé>3.    Act.    de    Tac    n  mino 

salicylique,    86,   546   (Kêhrm^am^ 

Hiby). 
Flavon e  (Etboxy-4''trimétboin^t  ,S, 

S*') .  Prép.  à  part,  de  réthoif-4r-4étf»* 

méthoxy-2 .4.6.8'-  bentoylaeètepfcé 

none.  Prôpr.»  86,  642(Z>i7/er,  Km» 

ianecki). 
—  {MctboxV'S-4rioxr*i.9'.4''^,  Fàr* 

à  part  derétlioxy«4'-lrioiélboBf-I.I, 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1327 


3^*03 vone,  propr.,  <•,  642  {Diller^ 
KostêBeckt). 

—  (MéthvIèae'iJioxyS  ,4'-diinéthox^' 
i.«^}.  Synth,  par  cond.  de  Tac.  pipé- 
ronylique  avec  la  triméthoxyphlor- 
«oélophénone.  Propr.,  96, 109  (iiCos- 
tSDccki\  Rozycki^  Tambor), 

—  (Oxy-S'-).  Prép.  par  cond.  de 
l'élher  méthylsaiicylique  aTec  la 
iD-^thozy-acétophénone.  Propr.,  dér. 
éiboxYle,  acétylé,  SU,  719  (Kos- 
tMoecki,  Tumbor). 

—  (0xy'i,3.9M')  (Tétrà-).  Forna. 
probable  à  part,  de  Tac.  pipérony- 
itqoe  et  de  la  phloracôtopnénone, 
!M,  109  [Kostaneckit  Rozycki\ 
Tambor\, 

—  {OxY'1.S.S!')  {Tri'),  Fonn.  par 
eond.  de  i'étber  éthyisalicylique 
«TOC  la  phloracétophénone.  Propr., 
dir.  aoétylét,  méthoxylés,  éthoxylés, 
S«,  643  (/TostefleciTi,  Webel). 

—  {Oxy-i.S.S'')  (rw-).  Synth,  à  part. 
do  i'ac.  m-étboxybenzoïque  et  de  la 
pkloracétophénono.     Propr.,     dér. 

tHacéiylé ,  éthoxy-d'-dimétbozylé- 
1.8,  e«,  174  (Kosiaoecki,  Steuer- 
mann), 

Fluavils.  Dos.  dans  la  gutta-percha, 
1M,  788  (Borairaeger). 

Fluoborique  (Ac).  Réact.  avec  les 
aels  diéthylène-diaminocobaltiqoes, 
tM,  887,  888  (  Wemej*,  Humpbrey), 

Fluob.  Act.  sur  CoSi,  m,  539 
{Lebûau).  —  Act.  sur  AIW,  MgO, 
!K,  670  (Z)u/aii). —Comb.  avec  S, 
SS,  995  {AfoissaD),  —  Dens. ;  point 
d*ébull.,  86,  81  {DrugmaDû,  Ram' 
ssy). 

FLUORàNE.  Nitrat.,  !S6,  697    {DieJs). 

■  —  Prép.  et  propr.  du  dér.  potas- 
sique; act.  sur  le  chlorure  de  ben- 
Eyle,  «6,  699  {Weiaabergcr). 

—  (Araino-^-).  Prép.,  propr.,  «6,698 
{Ûiels). 

—  [DiaEO'2-).  Pi'ép.,  propr.,  réduct., 
«6,  698  (Diels) .  —  Vit.  de  déc.  à 
la  lum.,  !S6,  919  iRuff,  Steio). 

—  {Nitro-i-).  Prép.,  propr.,  «6,  698 
{Die  la). 

—  iOxy-i'),  Prép.,  propr.,  S6,  608 
(Diela), 

Pluorbnb  IPhkntl-)  {Hexamétbyl- 
triamino'].  Prép.  à  part,  du  violet 
erîstall.  o-aminé.  Propr.,  oxydât., 
suai,  color.,  «5,  562,  756  (HaJler, 
Guyot). 

Fluorkmiqub  {AmiDO-S-)  (Aie).  Prép. 
par  réd.  de  la  nitro-2-fluorénone,M, 
699  [Dieïa). 

Fluorénons.  Prép.  des  dér.  nitré-8, 
aiiiiné-2  et  hydroxylé-2  à  part,  du 
nitronuorène.  Propr.,  diazot.,  JS6, 
698  {Die la). 

Fluokbmtlhtdiiazine-S.  Prép.  à  part, 
du    diazofluorène.    Propr.,    comb. 


avec  div.  ald.  et  cétones,  )66,  698 
(DieJs). 
Fluorescéinb.  Cond.  avec  la  diéthyl- 
et  la  diméthylamine,  tIS,  218  {Gri- 
maux),  —  Act.  de  la  lum.,  86, 
1043  (Groa). 

—  (Nitro-)  {Di').  Prép.,  propr.,  dér. 
diacétylé,  hydrate,  sels,  M,  144 
(Bryan^  Perkina). 

(Tetra-),  Propr.,  constit.,   M, 

144  (Bryaût  PerkÎDa). 

—  (Oxv-2.i?'-)  (/>/-).  Prép.  par  cond. 
de  lanh.  phtalique  avec  Toxy-S- 
hydroquinone.  Propr.,  dér.  brome, 
acétylé,  «6,  1083  (Uebertnann), 

—  (Oxy'2,9')  {Di").  Prép.  à  pari,  de 
Tac.  norhémipinique.  Constit.,  %%, 
1083  {Liebermann). 

Fluorbscéinb  (Sulfone-).  Dér.  de 
Tac.  p-nltro-o<sulfobenzoîque,  S6, 
414  (HcDderson). 

Fluorescence.  Rel.  avec  la  tauto- 
mérie,  !S6,  144  [Bryan,  Perkina)  ; 
5B6, 849  (//ew/H).  ~Appar.  d'études, 
«6,  1031  {Tawett). 

Fluorhtdriqub  (Ac).  App).  à  la  prép. 
des  borates  tribas.  de  Ca,  Ba,  Sr, 
Mg,  «S,  52\  {Ouvrard).  —  Act. 
sur  SiFe,  IKS,  538.  —  Act.  sur 
SiCo,  «S,  540  [Lebeau).  —  Tananr 
en  CaF*  d'un  os  d'éléphant  fossile, 
«6,  164  [Van  Bcmmeleo,  KIobbie). 

—  Appl.  de  HF  à  la  recherche  de 
Tac.  borique,  9%,S66 (Borntraegei^. 

—  Tribolum.  du  sel  ammon.,  M, 
458  (Tacbugaeft) .  —  Conduct.  électr. 
de  AffF,  S6,  601  {Abeqg,  Immer- 
wabi].  —  Rel.  entre  la  conduct. 
électr.  et  l'action  toxiaue  sur  les 
poissons,  S6,  603  uCablenberg^ 
MobJ).  —  Infl.  de  NaP  sur  la  vil. 
d'oxydal.  des  sol.  oxaliques,  96, 
659  {Joriasen,  Reicber),  —  Act.  de 
H  F  et  des  sels  sur  Pt  coUoïd.,  !M, 
1039  (Bredig,  Ikeda), 

Fluosilicique  (Ac).  Form.  dans  Tact, 
de  Teau  acido  sur  le  granit,  M, 
232  (Gautier).  —  Réact.  avec  les 
sels  diétbyléne-dlamino-cobaltiques, 
«6,  887,  888  (  Wernor,  Humpbrey)  ; 

Fontes.  Prés,  do  div.  siliciures  ae 
Fe,  SS,  291  (Jouve). -^A^fï,  de  la 
régie  des  phases  à  la  sohdif.,  M, 
867  (Roozeboom), 

FORMALS.    Voy.  FORMIQUB  (Ald.). 

FoRMAMiDE.  Infl.  sur  la  solub.  des 
osazones,  *6,  30  (IVeuberg),  — 
Infl.  sur  la  coagul.  de  Talbumine, 
S6,  319  (Spir&j,  —  Ox/dat.,  M, 
1129  (Jollca),  —  Cond.  avec  Tac. 
p-amino-JD-toluique,  !S6,  1162  (Ehr- 
lieb), 

FoRMAZTLBENzkNB.  Form.  dans  Tact, 
du  diazobenzéne  sur  les  hydrazones 
d'ald.  nitrées,  «6,  777.  —  Form. 
à     part     do    Thythrazone    phényl- 


1328 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


nitrorormiqae,  <S,793  iBamberger, 
Grob). 

FORMAZTLCÉTONB    iMÉTHYL-).  ReduCt.. 

9^,  775  xBsmberger,  Grob), 
—  (Phényl-).  Form.  par  cond.  du 
diazobonzène  avec  Téther  benzoyi- 
acétique,  9U,  9dâ.  —  Prép.  du  dér. 
di-jo-nitro-phénylé  au  moyen  du 
m-oilrodiazobenzèue.  Propr.,  S6, 
996  [Bamberger,  Scbmidt). 
FoRMAZTLB  {Nitro^).  Form.  dans 
Tact,  du  diazobenzèoe  sur  les  bydra- 
zones  d'ald.  nitrées,  X6,  777  {Èam- 
berger,  Sebmtdl). 

FORHHTDROXAMIQUE       (Ac.].      CODSlU. . 

sels,  €6,  51  iSchroeter^  Peschkes'^. 
FoRMHTDROXAMOXiME.  Form.  de^  dîé- 

thers  au  moyen  desa-hydroxylamines 

substitut,  et  des  formimino-éthers. 

Propr.,  ««♦  52  {Scbrooter,   Pescb- 

kes), 
FoRMiMiNO-ÉTHTLiQUB.  (EtheD.  Comb. 

avec    les    a-hydroxylamines,    SB, 

52  {Scbroeterf  Pescbkes), 

FORMIMINO-MÉTBYUQUB    (EtbOF).    Act. 

du  cblorh.  sur  le  citroonellal,  S€, 
299.  —  Acl.  du  cblorh.  sur  l'ald. 
succinique,  fK€,  685  (Harries). 
FoRMjQUE  (Ac).  Cond.  de  l'étber 
aroyl.  avec  les  cyanacétates  d'éthyle 
et  d'amyle  sodés,  SS,  15  [Boile- 
mont).  —  Comb.  avec  la  diphényl- 
carbazide,  SS,  278, 450  (Cazenouve). 

—  Const.  therm.  des  éthers  méthyl. 
et  éthyl.,  SS,  361  [Delepiûe],  — 
Comb.  avec  )a  diphéoylcarbodiazine, 
fit&,  S78.  —  Act.  sur  le  nitrate  de 
brucine,  tK,  427,  532  [Gazeneuve), 

—  Cond.  de  Téther  éthyl.  avec  les 
bromures  de  Mg-élhyle  et  Me-iso- 
amyje,  1KS,  526  {Grignard).  — 
Pouv.  rotai,  de  l'élher  iso-amyl. 
acl.,  «5,  549  [Guyi}).  —  Act.  sur 
le  nitrate  de  brucine.  AppL  à  la 
recherche  de  AzO^H  dans  les  eaux, 
es,  639,  775  [Gazeneuve,  Défour- 
nel).  -^  Cond.  des  élhers  avec 
Toenanlhylidène  et  le  pbénylacélylène 
sodés,  25,  708  [Maureu^  Delange). 

—  Appl.  au  dos.  du  rhodinol  et  du 

géraniol,«5,y57{C/ïara/)o/,//é/>erO. 

—  Form.  par  déc.  du  dcr.  disulfonô 
de  Tald.  propionique,  S5,  1012 
{pelcpine).  —  Cond.de  Tac.  tl  des 
etbers  avec  leshydroxylamines,  S6, 
51  {Scbroetcr,  Pescbkes).  —  Prés. 
dans  l'huile  de  blé,  «6,  351  IVuIté, 
Gibson).  —  Form.  par  oxyd.  du 
furfurol,  26,  381  [Gross,  Èevan^ 
Briggs).  —  Elher  fenchyl.,  26, 
436  {Bertrand,  Helle),  —  Dosage, 
26,  442,  443  [Sparre).  —  Tribol. 
du  sel  ammon.,  26,459  [Tscbugaeff). 

—  AddI.  à  la  cryosc.  des  dér.  nilrés, 
26,  528  {Bruni,  Berti).  —  Form. 


par  déc.  des  «c.  mécootqu»,  c  -To- 
nique et  p3^m6Contquc,  2i.  JH, 
563    *Peratoner,  Léonard t<,  T-rt» 
rici  .  —  Décomp.    en  CO*  et  11  pr 
div.  bactéries.  M,  566   {JoUj^tt. 
Pakes).  —  Electrol.    du  sel'd»  K 
26,  615   .PeXerseo).   —  Fora,  p»' 
ferment,   de   div.    sucres,  26.  <£■• 
[Hardin),  —  Oxyd.  des  sels  ptr  )» 
bact.   en  prés,  de  nitrates.  M.  Q. 
(Pakes,      JoHymao},     —    Cod*. 
diélectr.,  26,  6*31    Jone*).  —  (>«i 
avec  la  diamint>4.5-<iioxy-i,0-p)r>- 
midine  et  6es  bomol  .m'^thylè*^  < 
diméthylé<J. 7,26,756, 757  iTruair; 

—  Form.  par  déc  de  roxjd*  à 
diroethylaniline,  Ml,  766  tUm- 
berger,  Leyden\  —  Form.  pr 
dédoublement  de  rononine,  26,  m\ 
{Hemmelmavr).  —  Fofrm.  ptr  oxjé 
du  glycocolle,  26,  816  Jone* .  - 
Infl.  sur  rhydrol.  de  COS.  26,  ttî 
{Bucbboeh .  —  Cond.  arec  la  (>l»«afr 
et  ro-tolylglycine,  26,  901  Vur- 
laender,  Humme).  —  Cond.  »«c 
la  mélhyl-6-diamiaa-4.5>pyriaudii' 
et  son  dér.  chloré-2,  26,  ^k  iC 
{Gabriel,  Colman},  —  Fona.  4i 
Téther  méthyl.  dans  Tact,  de  ïtikp 
late  d'Al  sur  Tald.  foimiqoc.  M 
967  (Tistebenko).  —  Acl.  d*  It 
lum.  sur  les  mél.  d'ac.  formi<|itc  ti 
de  quinone,  26,  1025  fii»MnaâM, 
SiJber).  — Act.  sur  Pt  oolioid.,  2t, 
1039  {Bredig,  Ikeda,.  —  Coad.  àt 
l'éther  éthyl.  avec  ranlhraniltle  tk 
méthyle,  26,  1155  {Erdaamm  .  ^ 
Dér.  formylé  du  diamino-l.i- 
diphényle  et  du  diamino-2.f-dil4)t|i<t 
26,  1141,  1142  {Xiementowiki 

FoBMiQUE  (Ald.j.Vit.  et  lim.  d*ac<HaIii. 
par  les  aie.  méthyl.,  éthyl.,  profil, 
rérythrite,  la  mannita,  25.34U,  9i4 

—  Const.  Iherm.  des  formais  DëthrU 
du  glycol,  de  l'êrythrite,  de  la  nta^ 
nite,  du  ^naphtol.  Act.  dû 
^>naphlol  sur  le  méthy)fU26,  >t»1. 
364,  —  Act.  dos  aie.  propjl.  << 
amyl.,  du  phénol  et  du  ^-ûptttl 
sur  le  diméthylformal,  de  V^- 
éthyl.  sur  le  diarovlformai  H  éa 
Talc,  méthyl.  sur  le  dipropyllitinBsl 
25,  575,  576.  —  Prép.  et  propr.  àaê 
formais  de  la  pinacone  ei  à9  'J 
glycérine,  2S,  bSl  {DeJ^pin^  - 
Form.  par  déc  de  l'ald.  am^lyt^ 
piolique,  2S,  lSS\.\foureu,Ù^iàJ>:i*' 

—  Pr'^p.  et  propr.  de  la  chlorac«l>U' 
et  de  la  dibenzoïne,2S,  1^5  'Dtsftiir- 

—  Cond.  avec  Va,  et  la  ^oafèi^*' 
aminé  **l  leurs  dér.  chloréfi,  btv'fli**. 
diméthylés,   dibenzylés,  26.  ^  ^ 

Morgan).  —  Cond.  aTec  l'ic  oit- 
3-phényl-6-triazc)lpropioniquf.  ••• 
119  [Baile}\  Acree).  —  Form  H' 
réduct.   du   peroxyde    dVthyle  t^ 


*  TABLE  DES  MATIÈRES. 


1339 


CO",  ««,  197(fîaej7îr,  Villiger).-^ 
Form.  par  déc.  de  Tac.  glyoxylique, 
en,  272  {HopkiDS,  Cole).  —  Acl. 
sar  la  peptase  d'orge,  86,  333 
{Woisa).  —  Form.  par  pyrogén.  de 
raie,  mélhyl.,  ««,  869  (Ipaliei).  — 
Form.  par  oxyd.  de  div.  comp. 
organ.,  96,  370  [AfuIIikcD,  Brown^ 
Frcnch).  —  Form.  à  part,  du  nilro- 
méthane  sodé,  «6,  377  {TorroVt 
Black).  —  Gond,  avec  le  méthyl- 
cétol  et  son  dér.  mono-nitré,  M. 
4«1(  W«///it»r,  Clowcn).  —Recherche 
par  la  résorcine,  1^6,441  {Mullikeo, 
Seudder).  —  Gond,  avec  la  saccha- 
rine, S6,  541  (Maselli).  —  Form. 
par  pyrogén.  des  aie.  méthyl.  et 
Mhyl.,  «6, 612  {Grigoriot} .  —  Gond, 
avec  les  o-  et  />-toIuidines  en  prés. 
de  CAzK,  «6,  63)  {Steppes),  — 
Act.  sur  !e  menthol.  Form.  de 
formai,  «6,  717  [WodekÎDd).  — 
Prép.  de  l'ald.  formique  par  dépo- 
lymêris.  du  trioxyméthylène.  Propr., 
comb.  avec  Téther  acétylacétique, 
tM,  739  iffarries).  —  Act.  sur  le 
coton>poudre,  26,  739  {Vanîao), 
—  Form.  par  déc.  de  Toxyde  de 
diméthylaniline,  S6,  766  [Bambcr- 
gcr^  Leydoa).  —  Gomb.  avec  l'acé- 
tylphénylhydrazidine,  S6, 776  {Bam^ 
borgoty  ôrob).  —  Act.  sur  les 
albumines,  la  pepsine,  la  trypsine, 
en,  822  (Schwartz).  —  Infl.  sur 
Tattaque  ae  Gr  par  les  ac,  IM,  875 
lOslwald).  —  Gond,  avec  Pald.  iso- 
butyrique, *6,  894  {WosseJy).  — 
Form.  dans  Tact,  de  AzO'H  sur  Tac. 
loluidine-diacétique,  26,  917  iVor- 
îaendcr,  von  SchilliDg).  —  Appl. 
au  durcissement  du  papier  photogr.» 
S6,  919  {Ruff,  Stein).  —Dos.  au 
moyen  du  sulfate  d*hydrazine  et  de 
Tac.  iodique,  26,  955  {Rciglor),  — 
Act.  de  réthylate  d*Al,  26,  967 
[TinUhoDko).  —  Form.  à  part,  de 
la  benzylazide,  26,  1106  (Curtius, 
Darapsky).  — Act.  sur  Tac.  p-toluène- 
sulfiniqne,  26, 1130  {von  Mcycr).-^ 
Gond,  avec  Télhcr  antbranilique, 
126,  1152  [Mehnev]  ;  26,  1155.  1156 
(Erdmann).  —  Gond,  avec  Téther 
anthranilique  et  GAzH,  26,  1156 
(Kohnet). 

—  iNitro-)  (Aid.).  Propr.  et  modif. 
isom.;  dér.  sodés,  éthers,  26,  777, 
778.  —  Modif.  sléréochim.  de 
rhvdrazone,  26,  91^3  [Bamborgcr^ 
Schmidt). 

FoKMiQUB  (Ortho-)  (Elher).  Gond,  avec 
len  éthers  cyanacétiques,  2S,  19 
{Bolhmoni). 

FofiuosE.  Réact.  colorées,  26,  818 
(Ncuberg). 

FoRMOiiMB  iChloro-).  Prép.  au  moyen 
du    fulminate   de    mercure.   Gond. 


avec  les  polyphénols,  26,91 3  (Se A oi/, 

Bortsoh). 
FoRMYLCYANACKTiQUE    (Ether  amyl.) . 

Prép.  par  cond.   des  cyanacétate  et 

formiate  d*amyle.  Sels,  2S,  16  {dol- 

JemoDt)» 
Fougère    (Essence).    Dens.,    vîscos., 

tens.   tuperf.,  2S,  523    {Jeancard, 

Satie). 
Fractionnement.  Appl.    à  l'analyse, 

26,  865  (Findlay) . 
Fuchsine.  Gomb.  avec  les  color.  acides, 

25,  6  [Seycwetz).  —  Diazot.  et 
copul.  avec  les  phénols,  naphtols 
et  sulfoconjugués,  2S,  218  (Gri- 
maux^  Lcfèvre).  —  Appl.  à  la 
recherche  des  eaux  contaminées. 
Act.  de  SO',  25,  774  [Causse, 
SJsIey). 

Fulminique  (Ac).  Gond,  du  sel  de 
Hg  avec  les  carbui'es  arom.  en 
près,  de  AlGl».  Act.  de  HGl.  Act. 
sur  la  diméthylaniline,  26,  913 
{SchoJl^  Bortsch).  —  Act.  du  sel 
de  Ilg  sur  la  dimélhvlaniline,  26, 
HmlScboll). 

Fl'marique  (Ac).  Form.  du  sel  de 
quinoléine  k  part,  de  Tac.  bromosuc- 
ciniaue,  25,528  {Simon,  Dubrcuil}. 
—  Form.  de  la  dianillde  à  part,  de 
la  dianilide  maléiqne.  Propr.,  25, 
766  {vaa  Dorp,  van  Haarst).  — 
Form.  par  cond.  de  Tac  maloniquc 
avec  rac.  glyoxyliaue,  26,  466 
(Doebner).  —  Gond,  do  Téther 
diéthyl.  avecTéther  élhylmalonique, 

26,  469.  —  Cond.  de  l'élher  avec 
le  métbylmalonate  d'éthyle  sodé, 
26,  472  {Micbael).  —  Form.  dans 
Tact,  de  Az*0*  sur  l'ac.  maléique, 
26,  617  {Schmidt).  —  Form.  à  part, 
de  Tac  protocétrarique,  26,  648 
{Hcsso).  —  Comb.  de  Téther  éthyl. 
avec  Az«0*,  26,  968  Œgorof). 

—  {CblorO']  (Ac).  Gond,  avec  le 
thymol  et  le  carvol  sodés,  26,  996 
{Buhcmann). 

FUMARIQUE   (MÉTHYL-2.3-)  (Dl-)   (Ac). 

Propr.    du    sel    de    Ca,  26,     287 
{Saizor). 
FuRALOÏDES.  Form.  à  part,  des  pen- 
tosanes.  Propr.,  26,  1061    (Frafts), 

FURFURACRYLIQUE  (PhÈNYL-)   (Nitrilc). 

Prép.  du  dér.  p-chloré  par  cona. 
du  furAirol  avec  le  cyanure  de  p- 
chlorobenzyle,  26,  295  {Waltor, 
Wt^tzticb). 
FuRFUHANB  [Bromo-]  {Tetra-).  Form. 
du  tctrabromure  à  part,  de  Tac  dé- 
hydromucique,  26,  1108  [Pbelps, 
Halo). 

—  (z.ai'lodo-)  {Di').  Form.  à  part,  de 
Tac  débydromucique.  Propr.,  26, 
1108  (Brùck). 

FURFURANE  (ACKTTL-).  Vov.  FURFU- 
RTLCÉTONB  (MÉTHYL-). 


SOC.  CHIM.,  3«  8ÉR.,  T.  XXV-XXVI,  1901. 


84 


1880 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


FUBFURANK     (B.flt^-BENZOYL- )     (  Dl-). 

Synth,  à  pari,  du  chlorure  d'ac. 
furfurane-a.a,-dicarboaique.  Propr., 
dér.  brome,  nitré,  dihydrazone,  di- 
oxime,  ft%,  1108  (Phelps,  Haïe), 
FuRFURANE  («-Mkthyl-).  ppés.  dans 
rbuile  de  bois,  S6,  439  (Fraps). 

—  (a.a.-MÉTHYL-)  (Di-).  Prés,  dans 
rhuile  de  bois,  ftS,  439  (Fraps), 

—  (MÉTHYL-)  (Tri-).  Prés,  dans 
rhuile  de  bois,  S6,  489  {Fraps). 

FuRFURANE  (Phéntl-2.8.5-)  (Tri-). 
Form.  par  rôd.  du  dibenzoyldiphé- 
Dvlbutadiène.  Propr.,  96,  1114 
(iapp,  Michio). 

FURKURANE-a.a,-DlCARBOmQUB     (Ac). 

Forro.  à  part  de  Tac.  saccharique. 
Propr.,  réauct.,  sels,  éthers,  amide, 
dianilide,  anb.  mixte.  Réduct.;  cond. 
du  chlorure  avec  C*H*  et  AlCP, 
««,  1107,  IIOD  (//i7/,  Pbelps,  Haie, 
Wheeler) . 

—  (DiHYDRo)  (Ac).  Prép.  au  moyen 
de  Tac.  déhydromucique.  Isom.  a, 
p  et  Y'  Propr.,  sels,  dibromures, 
dér.  chlorés,  hydroxylés,  26,  1109 
(WhooJer). 

FUIU-'UIUSOCROTONIQUE    Jot-FURFURYL-) 

(Ac).    Form.   par  reduct.  de   Tac. 

difurfurylidène-propionique.  Propr., 

««,  78'J  (Ryan,  Mills). 
FuRFURiTACONiQUB  (Ac).   Prép.    par 

cond.  du  furfurol  avec  Télher  succi- 

nique.  Propr.,  sels,  ««,  688  (Fîcb- 

ter,  ScbeaoriûaQn). 
Furfurol.'  Voy.  Pyromucique  (Aid.). 

X-FURFURYLCKTONE     (MkTHYL-).    Ellr. 

du  goudron  de  bois  ;  propr.,  oxime 
(dér.  acétylé,  benzoylé),  semicarba- 
zone.  Synth,  par  cond.  des  éthcra 
pyromucique  et  acétique,  %S,  435, 
440  (Bouveault). 

X.a-FunFURYLÉTHANE-a,.ût,-DIGARBO- 

NiQUE  (Di-)  (Ac).  Form.  à  part,  de 
l'ald.  cD-bmmométhylpyromucique. 
Propr.,    ««,    797    {Fenlon,    Gost- 

a.at-FURFUnYLÉTHANE-a,.a,-DlCARBO- 

NiQUE  (Di-)  (Aid.).  Prép.  au  moyen 
de  l'ald.  (o-bromométhylpyromuci- 
que.  Propr.,  dibydrazone,  oxime, 
«6^  797  \Fonton,  Gostliny). 

FURFURYLIDF-.NE  -  ACÉTOPHKNONE.     Hy- 

drolyse,  eo,  7i3  {Kehror). 

FURFURYLIDÎ-INE  -  BARBITURIQUE      (Ac). 

Pr^'p.,  propr.,  SU,  921  {Conrad, 
Boinbach). 

FlRFURYLIDÈNE  -  PROPIONIQUB     (  ï)l  -  ) 

(Ac).  Prép.  par  cond.  du  furfurol 
avec  le  succinate  de  Na.  Propr., 
sels,  ««,  088  {Ficbtcr,  Scbcuer- 
maun). 

FUBFURYMDkNE-SUCOINIQ'-E  (Dl-)  (Ac). 

Prép.,  propr.,  sels,  réduct.,  96, 
688  {Fichtcr,  SchcucrmanD). 


Fuhfurylsucciniqub  (Ac).  Form.ptr 
réd.  de  l'ac  furfuritacoaiqQe,  M, 
688  (Ficbter,  ScheuûrmaaB\. 

—  (Dl-)  (Ac).  Form.  ptr  réd-  d* 
Tac.  dlfurfurylidéne-auecioiqoe. 
Propr.,  sels,  «6, 088  (PicAftpr,  Seb»a- 
ermaûD), 

FuRONE  (AcÉTO-).  Syn»  Funrumrtci- 

TONE  (MÉTHYL-). 

Fusion.  Théorie  de  la  turfaAioo, 
705  (do  Coppet). 


Gadolinitb.    Fract.    des   terres, 
883  (Urbain). 

Gadolinivm.  spectre,  M»,  835  flM- 
marçay). 

Galactane.  Form.  dans  la  ferment 
du  lactose,  96,  980  (Emmërliùg\ 

Galactosamine.  Form.  par  dédouble- 
ment du  glucoprotéide  de  m» 
noaille.  Propr.,  dér.  bensoylé,  M. 
30.  —  Synthèse  à  part,  de  la  ratac- 
tosazone,  oxalate,  S6,  942  {Sriulu, 
DUthorn). 

Galactosides.  Voy.  Créstloalacto 
siDE,  Naputyloalactosidc. 

Galactose.  Glycolyse  par  le  saof ,  6S. 
270  (Portier).  —  Réduct.  de  roxinn 
!SS,  587  (Maqucnne,  ftoux).  — 
Form.   dans  les  graines  à  albumen 

.  corné,  ftS,  099  {Sourquoloi,  H^n^ 
8ey\.  —  Acl.  du  ferment  mioniti- 
que,  !tS,  9'Jl  (Gayon^  Dubourg^  — 
rorm.  par  hydrol.  de  la  g«*mnM 
adragante,  JS6,  269  {HiJger^  Drey- 
fus). —  Form.  à  pari,  de  û  c^tc- 
brone,  «6,  328  (WocrDcr,  Tbier- 
feldvr).  —  Acl.  de  HBr,  «6.  $4! 
{Feutoa,  Gostliag).  —  Tribolum., 
«6,458  {Tschugaeff).  —  Act.  et 
div.  bacilles  sur  Tisom.  </,  ^6.  6ô>^ 
(Harden).  —  Act.  du  chlonir* 
d*acclyle.  Prép.  et  propr.  do  déf. 
chioro-acétylc  ;  cond.  avec  l«s  pb«^ 
nols,  glucosides,  «6.  686  (/ma. 
Mills). —  Form.  du  rac^-m.  à  pari,  da 
nori,  «6,  731  iOsbima,  ToIicas'*.— 
Ferment,  par  les  schizomycètas.  M, 
980  [Etnmerling),  —  Extr.  de  U 
cérébrinc  ,  réduct.  de  rosaioue, 
«6,  942  (Schults,  Ditthoroi. 

Galène.  Voy.  Plomb. 

Gallacctophbnonk.  Form.  à  pari.  4« 
chloracéiylpyrogallol ,  tM ,  171 
(Brubas), 

—  \Dicblor').  Voy.  Pyrogallol  (D<- 

0HL0RACÉTYL-). 

Gallkikb.  Propr.,  conaiit,  dér.  ae** 
tylé,     benzoylé  ;     éthers    inéUi;! , 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1331 


étbyl.;  triphénylcarbamate,  sels  de 
Pb,  «•,  1084  (Otudorff,   Brewcr). 

—  (Hydro-).  Prép.  à  part,  de  la  gal- 
lélne  et  de  la  gallïne.  Ident.  avec  le 
galIoL  Dér.  acôtylé,  éther  pentamé- 
Ihyl..  ««,  1084  (Orurfor//;  Brewer). 

—  (SuLPONE-).  Dér.  de  Tac.  p-nilro-o- 
sulfobenzoïque,  fS6,  414  [HcDdor^ 
son). 

Galline.  Voy.  Gàlléinc  (Hydro-). 

(iALLiQUB  (Ac).  Form.  dtins  Tacl.  de 
la  taoDase  sur  le  lannio,  SS,  271 
(Ferobach).  —  Form.  par  hydrol. 
du  gallotaDDiD,  8S,650(Po//cWii).— 
Prés,  dans  les  coriaria^  S6,  267 
{EâMterûeJd,  Aston).  —  Appi.  à  la 
recherche  de  Tald.  formique,  ^S6, 
441  {MuHikon,  Scu^Jd^ir). 

—  (Di-i  (Ac).  Foim.  par  hydrol.  do 
galloUnriin,  «S,  65u  (PoUevin). 

ifALLiCM.  Prés,  dans  les  fumées  d*ar- 
flDige  de  Fe,  1(6,  li52  (HarUey, 
Ramage). 

i^ALLocYANiNE.  Fono.  de  gallocyanine 
élhoxylée  bleue  par  cond.  du  tannin 
avec  les  nitroso-zn-diméthylamino^ 
pbénates,  S5,  219  {Grimaux). 

Gallol.  Voy,  Gallkine  (Hydbo-), 

Gallotannin.  Voy.  Tannin. 

Gastrique  (Suc).  Constit.,  9%,  937 
(Nrnckit  Shbcr). 

(Uyacétine.  Syn.  Sel  de  Na  de  Tac 
o-oxypbénoxy-aoétique. 

TtAYACOL.  Carbon,  mixtes  éthyl.  et 
butyl.  norm . ,  ^5,  6.'i5  [Caxoneuve). 

—  p-Toluëne-suironate  ;  nitrat.,  HS^ 
ll>46  { Ro  verdi n^  Crôp'mux) ,  — 
Cond.  du  dér.  sodé  avec  les  éthers 
gras  a  bromes,  96,  12  {Bisrhnff), 

—  Comb.  avec  le  sulTosalicylate  do 
pbényle,  96,  404.  —  Prép.  et  propr. 
du     salicylate,     96,   405     {Cohn). 

—  Act.  sur  réther  oxalique,  96, 
103»  {Tingic,  Byrno). 

—  (Bromo-)  (Tri-).  Act.  de  AzO'H. 
Transf.  en  bromure  de  phénol 
lusol.;  prod.  de  réduct.,  95,  336 
(Cousin). 

—  I  Nitro-4'  ) .   p-ToIuène-8ulfonate, 

95,  1047  {liovordin,  C repieux], 
GiYA«:oL-suLFoNioLE    (Ac. ).    Comb. 

avec  HgO,  95,  649  {Lumière^ 
Perrin). 

lÎATACOXY-ACÉTIQUE      i\c.).      Prép.      Cl 

propr.  de   la  /^phénétidi(ie,  96,  13 
\Bisehoff),  —  Cond.  avec  l'o-ami- 
nophénétidine   et    la    toluylène-dia- 
mine-1.3.4,  96,  1165  {Cohu). 
GATACOXY-a-BUTYRiQUE  lAc.i.   Propr., 

96,  13  {Bischoff). 
GATACOXY-a- isovAi.ÉniutjK      (Ac  )  . 

Propr.,  96,  l;i,    Bischoff  . 

GAYACOXYSiALONIglE    (Ac).    PrOpT.    dc 

réther  élbyl.,  96,  I.l  [Bischoff). 


GATACOXY-at-PROPiONiQUE  (Ac).  Prép., 
propr.,  éther  éthyl.,  phénétidide, 
96,  13  {Bischofï). 

Gaz.  Chai,  spécif.  mol.  des  gaz  com- 
plexes dissociés,  96,  147.  —  Lois 
modulaires   des    gaz   thermochimi- 

3ues,  9S,  175  (Ponsot),  —  Etude 
es  gaz  raréfiés,  95,  268  {CoIsoiA. 

—  Gaz  des  roches  ignées,  95,  33/, 
S38,  402  (Gautier).  —  Constit.  du 
gaz  à  Tair,  95,  834.  —  Compos. 
des  eaz  des  hauts  fourneaux  et  des 
cubilots,  95,  837  (Boudouard).  — 
Nouv.  gaz  inerte  formé  dans  div. 
conditions  ;  prés,  dans  le  gaz  d« 
houille.  Propr.,  act.  sur  Mg,  96, 
81,  82  {Lidof),  —  Etude  de  la 
liquéf.  d'un  mélange  dc  2  gaz,  96, 
594  (Sauret,  Dubeao).  —  Anomal, 
du  mél.  CO*  et  vap.  d'eau  à  la  loi 
de  Mariotte,  96,  657  (  Versc/ia/Te/t). 

—  Dessicai.,  96,  673  (Lidof).  — 
Force  électrom.  des  gaz  occlus,  96, 
872  [Bose).  —  Combust.  d'un  mél. 
de  propyléne  et  de  gaz  tonnant,  96, 
1030  {Tanatar). 

—  Voy.  Analyse. 

—  Tonnant.  Voy,  HYDROoimB. 
Gazogènes.  Théorie  des  combust.  et 

de  la  form.  des  gaz,  95,  834  {Bou- 
dounrd) . 

GÉLATINE.  Act.  de  la  caséase,  95, 
9'J')  iBodin^  Lonormand).  —  Dos. 
de  Az,  96,  20  {I/austnann),  — 
Propr.  de  la  Ivsine  de  dédouble- 
ment, 96,  23  [Ilcndcrson) .  —  Act. 
de  l'ao..  fllicitannique ,  96,  155 
{Beicb).  —  Dot.  de  l'hislidine,  argi- 
nine,  lysine  et  de  Az  amiJé,  96, 
335  [Koasel,  Kutscbar).  —  Congél. 
des  mél.  avec  l'alcool  et  HH),  96, 
516,  887  [Hardy).  —  Dissoe.  dans 
les  sol.,  96,  520  {Lé.vi).  —  Transf. 
dans  l'organisme,  96,  944  {Ben- 
dix)  . 

Gelées.  Compos.,  96,  655  (ToJwan, 
Mon  son  y  Bigclow). 

GÉifisTKiNE.  Prép.  et  propr.  des  dér. 
acétyié  et  méthylé.  ConslU.,  96, 154 
(Perkin,  Horstall). 

Gentiane.  Près,  du  saccharose  et  du 
gcntianose,  95,  270  (Bourquelot, 
HcrissoY). 

Gentianine.    Voy,   Tuionine    (Dimé- 

THYL-). 

Gbntianose.  Prés,  dans  la  racine  de 
gentiane,  95,  270.  —  Constit., 
hydrol.,  95,  646  [Bourquelot,  Hé- 
rissey) . 

Gbntiobiose.  Form.  par  hydrol.  du 
gentianose.  Propr.,  osazone,  95, 
646  [Bourquelot,  Hcrissey). 

GÉRANioL.  Prép.  et  propr.  du  sulfate 
ac,  95,  49.  —  Dans.,  viscos.,  tens. 
superf.  ;    éther    acétique,   95,  521 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1332 

{Jeancard,  Satie).  —  Elhérif.  par 
les  ac.  acétique,  propionique,  buty- 
rique, «5,  889.  —  Vil.  d'élhérif. 
par  Tac.  acét.  ;  dos.  de  Télher  tigh- 
que  dans  l'essence  do  géranium, 
S5,  955  [Charabot,  Hébert).  — 
Dos.  au  moyen  du  salicylate  de  Na, 
«5»  1063  (Darzcns,  Armingaat).  — 
Prés,  du  géranium  et  de  l'acélale 
dans  l'huile  d'eucalyptus,  ««,  5^39 
[Smilh] . 

Gbraniolène.  Isoméris.  par  SO*H*, 
%%y  507  {TiemaDû). 

Voy.  Cyclooéraniolène. 

GÉRANIOLÈNE     (ISO-).    Prép.  à  Pf^-    ^6 

Tac.  isogéranique.  Propr.,  »6,  300 
[liomann). 

GÉRANIQUE.    Voy.  CYCLOCéRANlQUE. 

GÉRANiQUE  (Iso-^  (Ac).  Prép.  à  part, 
de  ra-isomélhylheplénone.  propr., 
26.  300.  —  Form.  par  oxyd.  de 
l'oximo  de  l'a-ionone,  ««,  510 
(TivinaDD). 

Voy.  Cyclogéranique. 

GÉRANIQUE     (ISO-DIHYDRO-)     {OXV') 

(Ac).  Prép.  à  part,  de  rot-isomelhyl- 
hepténone.  Propr.,  élhers,  26,  300 
{TiomanD). 
GÉRANIUM  (Essence).  Constit.,  «5, 
51t>. —  Den«.,  viscos.,  tens.  superf., 
2S,  521  {Jeancatd,  Salie).  —  Dos. 
des    élhers    et    aie.    terpényliques, 

25,  956  (Charabot,  Hébert). 
GÉRONiQUE   (Ac).    Constit.;    form.    à 

part,  du  p-cyclogéraniolène.  Seml- 
carbazone,  26,  507.  —  Form.  par 
o^kyd.  du  p-cyclocilral,  ^6,  510 
(TiemaDû). 

—  (I60-)  (Ac).  Constit.;  form.  à  part, 
de  l'a-ionone  et  de  racyclogéranio- 
lèrte.  Semicarb.,  «6,  507.  —  Oxy- 
dât. ;  form.  à  part,  de  Vue.  a-cyclo- 
géranique,  26,  509  [TiomanD). 

Girofle  (Essence).  Dens.,  tens.  su- 
perf., viscos.,  25,  522  [Jeancard, 
Satie). 

Gliadine.  Dos.  de  l'histidine,  de  Tar- 
giniûe,  de  la  lysine  et  de  Az  amidé, 

26,  335  (Kossel,  Kutscter). 
Globinb.   Dos.  do  Az.  26,  20  (Haus- 

mano).  —  Transf.  en  leucinimide 
par  digest.  peptiqae  et  Iryptique, 
26,  \(MS  [SaJaskia). 
Globuline.  Dos.  de  Az,  26,  20 
(HausmaDD).  —  Prés,  d'euglobuline 
et  de  pseudoglobuline  dans  le  sé- 
rum. Propr.,  26,330  [Fuid,  Spiro). 

—  Oxyd.  mangan.,  26,  940  («/oiies). 
Glucamine.  Prép.  à  part,  de  l'oxime 

du  glucose.  ;  propr.,  sels,  25,  531, 
588  {MaqueDoe,  Houx). 
Glucinium.  Prép.   et  propr.  d'un  sili- 
cate de  Gl  et  Li.  25, 1008  [Friedel). 

—  Solub.  du  chlorure  dans  l'éther. 
Sépar.  de  AlCP,  26,  163  {Hf^vcas), 


—  Eleclrol.  des  sels,26,5'J9  i^Brun- 

o-Glucocoumarique  (Phkntl-)  (  Ni' 
Irile).  Form.  par  cond.  d©  rh#^licîor 
avec  le  cyanure  de  bcnzvlr.  Propr., 
26,  479  [E.  Fischer). 

Gluconique-(/  (Ac).  Réaci.  colorée»* 
26,  818  [Neuberg). 

Glucoprotéide.  Dédoublement  par 
HCl,  26,  30-  —  Exlracl.  de  b  g»- 
lactosamine,  26,  942  {Scbufu, 
DUtbora). 

Glugosami.ne.  Form.  à  part,  de  Vovil- 
bumine  crist.,  26,  332  (LaDgsteioK 

—  Prés,  dans  les  mucines,  26,  ^^ 
[LevcDe). 

—  Voy.  Glucamine. 

Glucose.  Dos.  en  prés,  de  dcxlrîne, 
25,  91  [Lindet).  —  Form.  par  hy- 
drol.  de  div.  celluloses,  125,  1^ 
[VigooD).  —  Dos.  calorim.  en  prt^a. 
de  dextrine,  25,  251  {Meunier  ,  — 
Act.  du  bac.  Inrlricus,  1B5,  415 
(Grimbert),  —  Héduct.  de  Toxinien 
25,  531,  587  {MaqueuDe,  Rftux).  — 
Propr.  et  mallirol.  des  hydrazon««, 
25,  645  {SimoD,  Bonard).  — Form. 
par  hydrol.  du  saccharose,  25,  646 
[Bourquclot^  Hérisscy).'  —  Form. 
par  hydrol.  du  gallotannin.  25, 
650  {PotteviD).  —  Appl.  i  la  réd. 
des  azoïques  nitrés,  25,  607  (/?«>• 
seDstiebl).  —  Fo.-m.  à  pari,  dr 
rindican,  25,  701  {Uoogcwerff. 
Meulea).  —  Act.  sur  FcGAxTK* 
en  prés,  de  liq.  de  Fehling.  25, 
773  [Ossedat).  —  Act.  du  fernienl 
mannitique,  25,  901  (Gayoo,  Du- 
bourg).  —  Solub.  de  rosazone,  26. 
29  (Neuberg).  —  AcL  du  pcrsoltol« 
d'ammon,,  26,  43  \yforrel^  CrofU), 

—  Form.  par  dédoub.  de  la  conto- 
lidine,  26,  79  [Greimer).  —  I>o§. 
dans  l'urine,  26,  158  (  Traegar, 
Meino).  —  Act.  de  HBr,  2#.  M\ 
[Feotoa^  Gostlioa).  —  Dolenii- 
cryosc,  26,  598  {Loomis) .  —  Ac». 
de  diT.  baciUes,  26,  653  (Hartka^ 

—  Comb  des  dér.  chlor-  et  broiD* 
acétylés  aver  le  //i-crésol  et  le  car 
racrol,  26,  687  {Ryan,  yfUial  - 
Form.  à  part,  du  Nori,  26,  731 
lOsbimê,  Tollens).  —  Act.  M 
SO*H",  26,  782  iStorer).  —  lofl- 
sur  la  nutril.  de  la  levnrc,  26,  T© 
iStera).  —  Form.  par  h>drol.  éo 
l'onospine,  26,811  {H^mmelrnsyr^» 

—  Prés,  dans  le  sang  de  poule.  26, 
831  (Saito,  Katsuyama).  —  Cau#» 
de  la  birolat..  26,  883  (Osai*).  - 
Ferment,  par  le»  schizomyceU»» 
26,  930  (Emmerliag).  —  ^«'•"S: 
par  les  levures  hautes.  26,  9« 
{,\factaydcn,  Morria,  Homha*f).  -- 
Acl.  «e  la  lum.  f or  les  mtl .  or 
glucose  et  de  quinone,  26,  105» 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


183;^ 


{Ciamiei»n^  Silbor),  —  lûfl.  sur  la 
sapon.  de  Tacétate  d'élhvle  par 
NaOH,  ««,  1041  (Cohen),  —  Dos. 
par  la  phénylbydrazine  dans  Turine, 
M,  106â  {fiaimann). 
Glucosenninf.  Exlr.  de Tanthragluco- 
sennine  du  séné,  t^ll,  63  (Tscbirch, 
m  ope). 

Glucosides.  GIucos.  -de  l'erysimum 
aureum,  9S,  528  {SchJagthahauffen, 
Bocb). 

—  Voy.  Naphtyl-,  Cbésyl-olucosi- 
DES,  Naphtyl-,  Crésyl-galactosi» 
DES,      Carvacrylolucoside,    Ara- 

BINOSIDE,  OnOMNE,  TuTINE,  CoRIA- 
MYRTINE,  QUERCÉTINE,  PERSIL , 
bTROFHANTINK. 

Olucosone.  Furm.  par  oxyd.  du  rIu- 
cose  et  du  saccharose  par  H*0"  et 
FeSO*,  t%,  43  [Morrel,  Crofts).  — 
Form.  dans  Tact,  de  la  lum.  sur  un 
mél.  le  glucose  et  de  quinone,  26, 
1025  {Ciamician,  Silbor). 

Glutaconique  (DiCARDOxY-j  (Elher). 
Cond.  avec  la  dibi*omindone,  sé, 
106  (Langor,  WicJermaan), 

—  (MÉTHYL-)(Ether).  Cond-avecTélher 
malonique  sodé,  1(6,  iiSO  {Skraup). 

Gll'tamink.  Transf.  dans  les  plantes, 
«6,  319  [Scbulip). 

Glutamique  (Ac).  Act.  de  AzO'Na  et 
HGI,  £6.  S:^  {tfochcm).  —  Prép.  et 
propr.  de  l'élher  élhyl.  d,  1(6,  745 
{E\  Fisctior).  —   Form.  à  part,  du 

Srod.  do  chlorur.  de  la  caséine,  K6, 
13  (HabermaoD,  Ehrcnfeld), 
Glitariquk  (Ac.)-  Form.  à  part,  de 
l'ac.  ot-oximino-adipique,  1t%,  88 
{DhckmaDD).  —  Propr.,  1MI,  199 
{Mnllor).  —  Prép.  et  propr.  des 
hydrazide,  azide,  diurétban^,  !M, 
fié?  iCurtius^  Clcmm). 

—  [i-Chlorch]  (Ac).  Form.  à  part,  de 
Tac.  glutamique.  Propr.,  sels, 
élhcrs,  «6,  334  {Jochem). 

—  (a-Oxv-f  (Ac).  Form.  à  part,  de 
Tac.  x-cl»loré;  propr.,  sels,  26, 
.'{34  [Jocbom). 

Glutabiqi'K  (a-ExHYL-)  (Ac).  Prép. 
à  part,  de  Tac  propane-tricarboni- 
que.  Propr.,  «6.  19y  {Melhr). 

(iLIITABIQUE      (ot-  ETHYLIDk^E- ^  -  MK- 

THYL-i  (Ac).  Form.  au  moyen  de 
l'élher  crolonique.  Propr.,  acl.  de 
Br.  S6,  379  iPerA/nann). 

Glutarîque  (  a  -  Eth  yl-  ^  -méthyl-  ) 
(An.).  Form.  à  part,  de  l'ac.  dicro- 
tonique,  26,  38<)  \PechmaaD). 

Glutarîque  f3t-l^;oPROPYL-)  (Ac). 
Prëp.  au  moyen  de  l'élher  propane- 
Iricarbonique.  Propr..  26,  199 
[Mellor). 

Glltarique  (a-MtTHTL-)  (.\c).  Prép. 
à  part,  de  l'élher  propane-tricarbo- 
nique.  Propr.,  26,  190  t. Vo//of;.  — 


—  Form.  à  part,  de  l'ac.  a-mé- 
thylènc-glutarique  ;  propr.,  26,  466 
{Pccbmaan^  Robm). 

—  (p-MÉTHYL-)  (Ac).  Form.  à  part,  de 
Tac.  a-oximino-^-mélbyladipique^ 
26,  89  {Dieekmann^  Groneveld). 

—  (a-a-MÉTHYL-)  (Di-)  (Ac).  Form.  à 
part,  de  l'ac  campholytique,  25,  83 
{Blanc).  —  Form.  par  oxyd.  desac. 
a  et  ^ampholy tiques,  26,  804  [Tie- 
mann). 

•—  (p.p-MÉTHYL-)  (Di-)  (Ac).  Acl.  de 
Br  et  de  Talc  sur  Tanh.;  dér.  bro- 
mes, bydroxylés;  lactones;  cond. 
avec  l'élher  malonique.  Form.  du 
dér.  Qt-ot-dihydroxylé  par  oxyd.  de 
l'ac.  diméthyldicyclopcntanone  -  di- 
carbonique,  26,  1014,  1017,  1018, 
1019  (Perkin,  Tborpe,  Walkcr). 

—  (a.ai.a,ai.*MÉTHYL-)  (Tetra-)  (Ac). 
Prép.,  propr.,  dér.  p-hydroxylé,  lac- 
tonc,  anh.,  />-toluidide,  26,  92,  93 
{Mikhaïlenko^  Jarovsky). 

— (ot.p.p-MÉTHYL-)  (Tri-)  (Ac).  Essai  de 
synthèse  à  part,  de  l'ac  ^.^imé- 
thyllévulique,  25,  71  (BJanû).  — 
Form.  à  part,  de  la  bromodioxylri- 
méthyldihydrorésorcine ,  26 ,  40B 
{Crossiey). 

Glutarîque  («-Méthylène-)  (.\c.  ) . 
Form.  à  part,  de  Tac.  acrylique. 
Propr.,  26,  466  (Pcchmann  Bohm), 

Glutarîque  («-Propyl-)  (Ac).  Prép. 
au  moyen  de  l'élher  projpane-tricar- 
bonique.  Propr.,  26,  199  (MoUor). 

Glute.n.  Var.  dans  le  blé  suivant  les 
engrais  employés,  25,  650(r/^noiiy 
Couturier).  —  prod.  de  décamp., 
26,  448  (Juckenack). 

Glycérides.   Voy.  Glyoédink. 

Glycérine.  Dos.  par  KMnO*  en  prés, 
do  SO*Mn,  25.  4)2  {(iailbnt).  — 
Act.  du  bac  tarlricus,  25.  418 
{Grimbert},  —  Dec  par  disl.  sur 
Zn  on  poudre,  25,429  {Hébert).  — 
Acl.  du  méthylal,  de  l'acétal,  du 
chloracétal.  Prép.  et  propr.  des  for- 
mal-  et  acélal  corresp.;  benzoi'ne, 
chloracétinc,  25,  583  {Delépiae).  — 
Dist.  de  la  stéarine  sur  Zn  en  poudre» 

25,  646  (Urbert).  —   Acl.    lipolyt. 
des  oxyder  mélall.  sur  la  butyrine^ 

26,  69J  \Hanriot).  —  Act.  du  my- 
coderma  aceti  etc.,  25,  733  {Bev- 
trand,  Sazerac\.  —  Destruct.  peur 
les  recherches  toxicol.,  25,  951  iDo^ 
nîgî's).  —  Form.  dans  Tact,  des  fer- 
ments sur  div.  sucres,  25,  991 
{Gayon,  Dubourg).  —  Act.  do  PCP. 
Syn'th.  de  l'ac  glycérophosphoreuy, 
25,  1061  iLumièrc,  Porrin).  —  AcV 
sur  le  glycocolle,  l'alanine  ell'aspa- 
raginc  a  chaud,  26,  39  iBalbi^no^ 
Trasciatti).  —  Indice  de  réfracl.  de» 
triacétine,    tributyrioe,    trilaurine. 


1334 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


tripalmiliae,  tristéarine,  irioléine, 
«6,  63  (Partbeil,  Velsen),  —  Comb. 
mol.  avec  les  oximes  du  diacétyle, 
du  benzile,  de  l'oxytriphénylcyclo- 
hexénone,  «6.  121,  12^  [Potrcnko- 
Kritschenko,  Kasanezky).  —  Prés, 
de  la  palmitine  dans  le  bacille  de  la 
tuberculose,  1(11,  124  {Schweiniiz^ 
Dorsei).  —  Comb.  de  la  monocblor- 
hydrine  avec  les  triéthyl-  et  Iripro- 
pylamines,  raz-méthylpipéridine,  la 
quinoléine,  la  strychnine.  Prép., 
propr.,  sels,  20,  201  {Bienenthal), 
-^  Infl.  sur  le  pouv.  rolat.  du  tar- 
Irate  d'élhyle,  SU.  250  {PaUorson). 
—  Prés,  dans  la  dre  du  Japon,  £6, 
291  {GertoJ,  van  dcr  Want).  — 
Form.  du  glycéride  tri-undécyléni- 
que  dans  la  dist.de  Tbuile  de  ricin, 
M,  311  {Thoms,  FendJer).  —  Dos. 
dans  la  graisse  du  chyle  humain, 
SU,  823  {Erbcn).  —  Transf.  en  ac. 
acrylique,  ««,  373  {Woblk).  — 
Propr.,  «6, 442  [Struvo].  —  Uéterm. 
cryosc.,  1(6,  598  (Loomis).  —  Propr, 
des  sol.  de  stéarine  dans  la  paraf- 
fine, !^,  658  (Donnan),  —  Infl.  sur 
la  vit.  de  sapon.  de  l'acétate  de  mé- 
thyle,  «6, 659  {Ilemptinne).  —  Prép. 
et  propr.  du  monosalicylale.  Dichlor- 
hydrine,  ««,  675  (Taeuber).  — 
Form.  par  dédoub.  de  Tac.  guanyli- 

3ue,  96,  821.  —  Appl.  à  la  purif. 
es  tannâtes  d'alcaloïdes,  M,  957 
(Kippenborgcr),  —  Prés,  d'oléodi- 
margarine  dans  Thuile  d*olive,  26, 
977  (HoldCy  Staoge).  —  Act.  de  la 
lum.  sur  le  mél.  de  glycérine  et 
quinone,  96,  4025  {CiamiciaD,  SU- 
ber).  —  Infl.  sur  lasapon.  dcTélher 
acétique  par  NaOH,  «6,  iO^HiKuN- 
green).  —  Cond.  avec  les  anilines 
di-3.5-  et  tri-3.4.5.iodée8,  «6,  1147 
IWillgerodf,  Arnold).  —  Cond,  avec 
la  /n>nitraniline,  K6, 1152  (Deckor). 

Glyckrique  (Ac.J.  Prép.  et  propr. 
des  amides^  anilides,  o-  cl  p-tolui- 
dides  act.  et  inact. ;  pouv.  rotat., 
«6.  342  (Fraokland,  Wbarton,  As- 
toû).  —  Form.  par  oxyd.  de  l'ald.; 
propr.,  sels,  «6,371  (WobI,  Neu- 
harg).  —  Transf.  en  ac.  p-iodopro- 
pionique,«6, 374  (  Woblk).  —  Form. 
a  part,  do  Tac.  isotartrique,  it9, 
682  {Abcrson), 

Glycérique  (Aid.).  Prép.  à  part,  de 
Tacroléine.  Propr.,  acétal,  mélbyl-, 
di-  et  /)-bromo-phénylhydr»zones. 
Oxime,  comb.  avec  la  phloroglucine, 
«6,  371,  372  {Wobl,Noubcrg). 

Glycérophosphobeux  (Ac).  Prép., 
propr.,  sols,  95,  1061  (Lumière^ 
Porrin) . 

(iLYcÉROsE.  Constit.,  S6,  372  (Wobl, 
Neubcvg).  —  Réact.  colorées,  K6, 
818  (Neuborg).  —  Form.  dans  Tact. 


de  la  lum.  sur  un  mél.  de  quinoiK 
et  de  glycérine,  96,  1025    (Citiai- 
cian,  Silbcr). 
GlYCIDIQUE  (â-MÉTHYL-)  (Ac).  Act.  de 
HBr,  96,  166,  374  (MelikoO). 

—  (MÉTHYL-iso-)  (Ac).  Act.  de  Hti, 
96,  165  {MclikoO). 

—  (a-8-MÉTHYL-l80-)  (I)i-)  lAc).  Ad.  <ft 
HCl,  96,  167  {SfûJiko/T). 

Glycinylcarbamique  (Ac).  V'ojr.  Cà*- 

BAMIQUB  (GLYCI%YL-). 

Glycogène.  Form.  dans  le  foie  «p>rr% 
ingestion    d'arabinose  V,     96,    94t 
{SaJkowski).   —    Variât,     dans  la 
prés,  de  glycogène  à  la  suite   d'in- 

Î gestion  de  caséine,  ovalbumine^  gr- 
atine, 96,  944  'Bendix). 

Glygocollb.  Vo/.  Acétique  .A/d/bo-  . 

Glyool.  Vit.  et  lim.  de  formaL  du 
formai,  95,  349.  —  Const.  tb«nii. 
du  formai  et  de  Tacétal,  9S,  ;)kil.— 
Act.  des  chloracétals  étbyl.  et  t«^ 
butyléthyl.,  form.  et  propr.  du  ehk>- 
racétal,  9S,  580  [Dolcpinc).  —  CottO. 
therm.,   propr.    phys.   et  hydrate», 

95,  643  [ForcrêDd).  —  Form.  *i 
propr.  de  réther  acétaminopropiom. 
de  la  monochlorhydrine,  9S,  705  d'^ 
dong).  —  Act.  de  HBr  et  HI  sor  la 
diacétine.  Prép.  et  propr.  das  brom* 
hydrine,  iodhydrioe,  brom-  et  iod- 
acétines,  9S,  971,  972  Jfeorjr).  — 
Comb.  mol.  avec  les  diosimea  du 
benzile  et  du  diacétyle,  96, 121. 122 
(Peircnko'Kriischcako,  Kassatz- 
ky),  —  Form.  de  TéthyliiM  dans 
Tact,  de  Na  sur  l'éther  brome.  96^ 
165  {Mcascbontkiûo),  —  Ad.  d.- 
AzO'Ag  sur  la  mooo-lodhydrim^. 
96,3^  (//piir^).  —  Dilhiocarbamat» 
et  anilido-imiooditbiocarbonaie,  96. 
483,  484  {Buscb,  lÀngeubriock'^ 

GlYCOL     HSXAMRTBYLCN1QI*K.      FonB. 

dans  Tact,  de  Na  sur  Toxyde  d*éUk}  U^- 
propyle  brome,  96, 165  [Mcaéfbimi- 
ic/ne). 
Glycol    tétraméthylkniquc.    Fom. 
dans  Tact,  de  Na  sur  l'éther  tiroaif . 

96,  165  {McDfiChoutkioc). 
Glycoliqub  (Ao.).  Form.  par  h;dni|. 

du  prod.  de  cond.  du  glycoooUt 
avec  la  glycérine,  96«  40  (S«/Àra«v. 
Trasciatli.)  —  Form.  du  dér.  acé- 
tylé  du  nitrile  à  pari,  de  TaldoxiiDr 

Sfiycolique,   96,    138    {Footooi.  — 
Lct.  sur  l'ac.  glyoxyliqoe,  96,  4£(» 
[Doebner). 

Gltcoliqub  (Aid.).  Dégrad.;  act  dr 
Tanh.  acétique  sur  l'oxima,  96,  l-O 
[Fentoa).  —  Prép.  à  part,  d<  TaW- 
glycériquo.  Propr.,  O9azone,p»broa- 
et  p-nilro-osazone,  96,  372  { WohU 
Ncuberg).  —  Réact.  c(iior«>^«,  96, 
818  {Nouberg). 

Glycolyse.  Giycol}a«  de  div.  auffe» 
par  le  sang,  9S,  tTi)  {Portia^. 


TABÏ.E  DES  MATIÈRES. 


12^5 


CiLTCtRONE.  Prép.  à  pirt.  de  l'ac. 
euxaothiqae.  Comb.  avec  l'iso^amyl- 
mercaptan,  96,  Mi  [Neubcrg). 

Oltcuroniqub  (Ac.)  .  Dos.  par  la 
p-bromoDhénylhydrazine,  96,  29 
[Mavûr,  Neubcrq),  —  Prép.  à  part, 
de  lac.  eoxanibiqut.  Propr.,  selade 
cincbonine,  qainiae,  bracine,  strych- 
nine. Thiosemicarbazone,  di-  et  p-bro- 
mophénylhydrazones;  oxime.  Sépar. 
des  sucres,  96,  200  (Ncuborg).  — 
Comb.  avec  l'essence  do  sa  bine,  96, 
ie9  [Frotnm).  —  Comb.  avec  Panli- 
pyrine,  96«  271  {Lawrof).  —  Prés, 
dans  les  mucines,  96,820(Leroiio). 

—  Comb.  avec  ranUpyrinc.  Ëxiract. 
de  Turine,  96,  8»  {Lawrot,.  — 
Prés,  dans  lo  sang  de  bœuf,  96, 
am  {Mayer). 

Oltoxyliquc  (Ac).  Acl.  sur  les  ac. 
glycolique,  succinîque,  malir|ue  et 
malonique,  95,  466  {Doobacr).  — 
Réact.  colorée  avec  les  protéides. 
Frt^s.  dans  Tac.  acéti<^ue  du  com- 
merce, 96,  272  {Hopktas,  Coïe).  — 
Comb.  avec  l'bydrazine,  96,  C91 
{Hantzacb^  Lehnaann).  —  Acl.  de 
AzO'H.  Comb.  avec  la  diméthyldi- 
hydrorésorcine,  96,  917  (  Vorlaen- 
dor.  YOD  ScbiliiDg). 

OoMMEs.  Constit.  des  gommes  adra- 
gantes, 96,  2d9  (Hilger,  Droyfus).  — 
Prés,  de  gommes  dans  là  levure, 
96,  815  iSalkowski).  —  Anal,  de 
la  gomme  arabique.  Propr.,96, 1064 
{Fromm);  96,  1066  {Djctcrirb), 

OouDKON.  Constit.  du  goudron  de  bois, 
96.  99  [Béhaï).  —  Extract,  de  l'a- 
tcétylfnrfurane  et  de  la  méthylcy- 
clopeoténone,  9S,  4;fô  {BouvcauJt). 

—  Recherche  et  extract,  des  couma« 
rones  du  goudron  de  houille,  96, 
01  [Stocrmcr,  Boes).  —  Kéact.  ca- 
ract.  dés  brais,  96,  158  (Holde, 
MarcussoD).  —  Constit.  du  goudron 
de  houille,  96,  699  {Kracmcr^ 
Woissborgcr). 

Graisses.  Dos.  des  ac.  volatils,  96, 
143  iBoychter),  —  Réact.  caract. 
des  brais,  96,  158  {Hoido,  Mar- 
cusson).  —  Appar.  pour  Texlract., 
96,  457  (tfcrwUz). 

Obanit.  Act.  de  l'eau,  de  PO*H';  anal. 
de&  gaz  occlus,  96,  282,  403  [Gau- 
tier)» 

Oraphite.  Prés,  dans  les  ferrosili- 
ciums,  96,  586  (Lobeau).  —  Korra. 
dans  la  solidif.  de  la  fonte,  96,  867 
\Boozeboom).  —  Applic.  du  couple 
Sn-graphite  aux  réduct.,  96,  1157 
[PÎDaow). 

OuAMDiNE.  Appl.  au  dos.  de  llg,  96, 
249  {Don  ni  s).  —  Forra.  à  pari,  du 
benzène-suUonale  de  guanylurée, 
96,  386  {Boiûsen,  Garncr  .  —  Appl. 


à  la  précip.  des  sels  de  Co,  96, 
565  (//crr).  —Constit.,  96, 898(V^or- 
laeador).  —  h'orm.  par  oxya.  de 
l'arginine,  96,  936,  940  [Bénech, 
Kutscber), 

—  (Nitro-),  Form.  à  p^art.  du  benzène- 
snlfonate  de  guanidine,  96,  387 
[RcmsoD,  Garner). 

GlTA.NIDINE.      Voy.     PUÉNTLGUANIDINE, 

etc. 

GuAKiDiNE-B-BUTTRiQUE  (Ac).  Fonn. 
par  oxya.  de  l'arginine.  Propr., 
chlorh.,  96,  940  (Kutscber). 

GuAMNE.  Form.  par  oxyd.  de  l'ac. 
urique  par  le  persulfate,  96,  383 
(Huaounenq),  — Form.  à  part,  de  la 
nucléo-albumine  du  thymus,  96, 
560  (Malcngroau).  —  Recherche  dans 
le  santf  et  les  organes,  96,  320 
(His,  Hagen).  —  Oxydât,  manga- 
nique,  96,  576  (Jollos).  —  Form. 
par  déc.   do  l'ac.  guanyliqae,  96, 

820  {Bang).  —  Form.  par  autolyse 
delà  levure,  96,  825  [Kutscber). — 
Réduct.  électrol.,  96,  902  {TafeJ. 
Acb). 

—  (Dksoxt-).  Form.  par  réd.  électrol. 
de  la  guanine.  Pi'opr.,  sels,  oxydât., 
96,  902  [TafeJ,  Acb). 

GuANYLiQUE  (Ac.K  Propr.,  constit., 
dédoublement,  96,  820  [Bang]  ;  96, 

821  [Kossel).  —  Acl.  physiol.,  96, 
831  [Bang), 

Guanylurée.   Form.   dans  Tact,  des 

chlorures  d'ac.    sulfoniques    arom. 

sur  l'urée.  Benzène-,  p-toluène-  et 

a-naphtalène-sulfonates,     96,    386 

(Romaeup  Garner). 
GuTTA-PERCHA.      Coustit.,     96,     730 

{BorDtraeger). 
Gypse.  Voy»  Calcium. 
Gyrophorinb.    Svn.    Ombilicarique 

(Ac). 
Gyrophoriuue   (Ac).  Prés,  dans  div. 

lichens.    Propr.,  constit.,  96,  650, 

651,  1183  (liesse). 


HÊLIANTINE.     Voy.   ACIDIMÉTRIE. 

HÉLiui.NE.  Acl.  de  CAzH.  Cyanhydrine. 

Cond.  avec  le  cyanure  de  benzyle, 

96,  479  (E,  Fiscber). 
HÉLIUM.    Spectre,   96,    193  Liveing, 

Dewar).  —  Solub.  dans  l'eau  à  div. 

lemp.,  96,  664  [Estrcicher). 
IIÉMATiNE.  Act.  du  persulfate,  96,  383 

[Hugnunenq). —  Propr., décomp.  par 

l'ac.    chromique,  96,  22.  —  Prod. 

d'oxyd ..  96,  270  (Kûsler) .  —  Form. 

à  part,  de  l'oxyhémoglobine.  Propr., 


1380 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


acl.  de  la  pyridine,  911,  316  {Zey- 
neck).  —  Forme  cristall.  de»  dér., 
««,  SiS  {iYcDcki,  Zalcski),  —  Prép. 
et  propr.  du  dér.  iodé,  SU,  823 
[KurajcfT).  —  Propr.  magnét.,  S6, 
1024  {Gamgec). 

HÉMATiQUB  (Ac).  Prép.  à  part,  de 
l'hématine  et  de  rhémaloporphyrine. 
Propr.,  réduct.,  constit.,  1t%^  271, 
(Kustcr). 

H^MATOGÈNE.  Propr.  lipolyt.,  !BS, 
693  {llannoD. 

HÉMATOPORPHYRiNE.  PpoDr.,  acl.  de 
Br,  de  AzO'H,  ««,77  (MarcbhwskK 
Schunck).  —  Prod.  d'oxydat,  SU, 
270  (Kustcr).  —  Prép.  à  part,  de 
rbémine.  Propr.,  sels,  dér,  acéty- 
lé:  éthers  diméthyl.,  diétbyl.,  M, 
328  [Noncki,  Zahski).-^  Act.  de  Br, 
««,  652  [Matchlewski,  Scbuack). 

—  Constit.,  SU,  1120  {NcDcki,  Mar- 
chJowski). 

IIÉMINE.  Form.  à  part,  de  roxyhémo- 
globine.  Propr.,  ««,316  (Ze/nccif). 

—  Prop.,  propr.,  constit.,  acl.  de 
HBr.  Dér.  acélylé,  diméthylé,  éthylé, 
(liélhylé,  aniylé;  comb.  avec  l'acé- 
lone  et  Tétber  acétique,  ««,  321, 
H^  {Nencki,  Zaleski),  —  Sépar.  de 
Tac.  succinique,  ««,  Sid  (.\euberg), 

—  (AcÉT-).  Propr.  magnél.,  ««,  1024 
[Gamgec). 

HÉMiPiNiQUE  (NoR-)(Ac.).  Cond.  avec 
la  résorcine,  ««,108S  (LiobermauD). 

HÉMOCHHOMOGÈNE.  Form.  à  part,  de 
roxyhémoglobine.  Comb.  avec  AzH*, 
««,  816  [ZoyDcck). 

HÉMOGLOBINE.  Appar.  pour  le  dos. 
dans  Turine,  S5,  607  [Adam).  — 
Prép.  cl  propr.  d  un  dér.  iodé,  ««, 
8-23  {KuvajofT).  —  Diamagnét.  et 
électrol.  de  riiénioglobine  oxycar- 
bonée,  ««,  1024  {Gamgtc). 

—  (MÉT-1.  Acl.  de  GHCP,  CHBr»,  de 
l'hydralo  de  chloral,  ««,  25  [f  ar- 
ma nok).  —  Diamagnét.,  ««,  1024 
{(iamgcc). 

—  (OxY-).  Dos.  de  Az,  ««,  20  \Haas- 
mann).  —  Acl.  de  CHCP,  CHBr*  et 
de  l'hydrate  de  chloral,  S«,  25 
[Forma no k"*.  —  Aot.  de  la  pepsine 
chlorh.,  ««.  .Si*i  {ZevDock).  —  Act. 
de  I,  ««,  8i2  {KuraJofT).  —  Oxyd. 
mangan..  ««,  940  {Jolies).  — 
Transf.  en  Icucinimide  par  digest. 
Iryplique  et  popiique,  S«,  1023 
{SaJaskiiii.  —  Diamagnét.,  électrol., 
a«,  1024  [Gamgce). 

HÉMOPVHHOL.  Form.  par  réd.  de  la 
phyllocyanine.  Comb.  mercur.,  ««, 
112)  {Noncki,  Marcblcwski). 

Hentriacontanb.  Prés,  dans  le  tabac. 
Propr.,  ««,  1182  (  Tborpo,  Holmes). 

Heptacosane.  Prés,  dans  le  tabac, 
««,  1182  {Tborpe,  Holmos). 


Hkptanapbtène.  Héduct.  du  d^r.  si- 
tré  tert.  ;  dér.  aminé,  bromo-aminè, 
S«,  167  [Kijacr). 

—  Voy.  Ctclomexane  (Mkthti.-). 
Heptane  (Iso-)  {Nitr<hà').  Form.  (»î 

cond.    du  nitro-isopentane    avec  k 
Zn-éthyle,  £«,  ^7  [Brwad). 

HEPTÎÎNE-3-0L-5  (Êthtl-3.5-)  (Di-!. 
Prép.  par  cond.  de  Téther  maU^ 
nique  avec  l'iodure  de  Mg-étlijlc. 
Propr.,  «5,  340  (Va/ourj. 

Hf.ptbnone(Méihyl-).  Non-exiftl.  dao» 
l'essence  de  bois  de  rose  Feoelle. 
ItSr  473  (TbcuJicr).  —  Form.  p« 
conîd  de  rélher  nc<*tique  sodé  avo- 
le  bromure  de  diméthyl trimëihyléor. 
««,  535  (GabutU).  —  Prép.  par 
cond.  de  Télbcr  acéty lacet iquc  «ve^ 
le  dibromo-1.3*Î8opentane,  x<«,  61«> 
(Ipaticf). 

—  (a-MÉTHYL-iso-).  Prép.,  propr.. 
constit.,  semicarb.,  d«T.  hydroul- 
foné;  oxyd.,  !M,  300  ^Tiomênai, 

HEPTtiNE-2-ONE-(}-DIOARI»OM<iUt-M 

(MÉTHYL-4-)  (Ac.)  Form.  des  déf. 
aminé-2  et  phénylhydraziné-2  âpaii 
de  l'éther  ôthyli(lène-bi8-ac«*tyl*c*- 
tique.  Propr.,  S«,  4d4  \liabc^  BiH- 
manu). 
Heptylamine.  Prép.  et  propr.  de 
Tamide  anlhraquinooe-^-suUboiqo*. 
««,  178  {Hiaaùcrg), 

HePTYLÉNÎQUE    lDlMKTHYL-2.0-)    (AC- 

Form.  à  part,  des  ac.  s  et  ^yaoo- 
carophoriques.    Propr.,    amide,    ni- 
trile,  te«,  8U6  {Twinaon), 
^-Heptylhydroxylami.ne  tert.  Form 
dans  Tact,  du  Zn-éthyle  Aur  la  chk*- 
ropicrine.  Propr.,  9«,  25H  xB^w^d 

—  (Ethyl-iso-).  Form.  à  parL  du 
nilro-isopeulano  cl  du  Zo-rlbylc 
Propr.,  i«.  257  [Bewad). 

Heptylique  (Ac).  Form.  par  oxyd 
de  l'alcool,  91»,  226.  —  Pom.  d»k> 
Tact,  de  l'alcool  sur  son  dmt- 
sodé,  «5,  301  {Gucrbct),  —  Pmt 
rota  t.  de  l'éther  iso-amyl.  acUf^SS. 
549  (Guye),  —  Prés,  de  l'elher  m*- 
tbyl.  dans  l'huiU^  de  bois,  t«,  4«f> 
[Fraps). —  Prép.  et  propr.  dat'anb . 
««,  467  [Kraffl,  nosiny). 

Heptylique   (AIcj.   Act.  sur  le  àtr 
sodé,   tes,  226,   3  11    [OucrUl)     - 
Prés,    dans    Talc.     caprvljqiM    éc 
l'huile  de   ricin.   ««,  738     M»rrk' 
wald,  Afackondt], 

Heptylique  (Aid.).  [Sva,  Oekamtbol' 
Comb.  avec  div.  albumin..  M,  *tif 
[Scbwarz). 

Heptylique  (s-Uopropyl-iso-i  p- 
Oxy)  (Ac).  Form.  par  cob4.  •** 
l'ald.  isovalérique  avec  l'i-lh^  «^»- 
misovalërique.  Propr..  srbu  •*: 
lone,  <«.  681  {Protopopofi\  Btf<^ 
matsky). 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1337 


HèwPTTLIQUB      ^^-MÉTHYL-)      (p-OxV-). 

tAc).  Prép.    à  part,  du  butylallyl' 
méthyl-caroiQol .  Propr.,  sels,  M, 
618  (Talaiilzeff). 
Hktkro-albumose.  Voy.  Albumosb. 

HBXAMÉTHYLkNE.  VOV.   CycLOHBXANE. 
HEZAMKTHYLkNE  >TÉTRAMINE.       F'oriD. 

par  déc.  de  l'élher  melhylène-bis- 
anthranilique,  £6,  1153   [Mehncrj. 

Hexane.  Conslit.,SII,  895  [Petrenko' 
Kritschooko\ .  —  Form.  dans  l'élec- 
trol.  du  butyrate  de  K,  SU,  615 
(Peiersen).  —  Tens.  de  vap.  à  div. 
temp.,  «•,  863  {Woringer). 

—  [Nhro-S-).  Form.  dans  Tacl.  du 
nitropropane  sur  le  Zn-propyle,  ftH, 
258  {Dcwad^. 

HsxANE  (DiMÉiHYL-2.5-).Ten8.  de  vap., 
vol.  spécir.,  consL  criliques,  M, 
72  (  Young^  Forlt^y).  —  Form.  par 
électi*ol.  de  Tisovalérate  de  K,  M, 
897  [Petorsen], 

HExkNE-2.  Act.  de  AzOCI,  tM,  293 
{Ipaiief). 

HExkNE-DioL-3.4.  Form.  de  rélhcr 
dipropionique  par  réd.  du  chlorure 
de  propionyle.  Propr.,  <•,  112ô 
{Ponzio). 

Hbxénoïqur  (^Méthyl-)  (Ac).  Form. 
à  part,  de  Tac.  dicrotooique,  t^tt, 
:J80  {PechmauD). 

HEXÉN'ONe-5-DICARBONIQUE*3.4  (.\/»ii30- 

2-)  (Elher).  Form.  à  part,  de  l'éther 
â-diacétylsuccinique.  Propr.,  t^ll, 
722  [Koorr,  Babo), 

HXXINE.  Voy.  ALLYLCARBITrOL  (DlMÉ- 
TMYL-  . 

Hexoniques  (Bases).  Constit.,  £6,  i2 
{Hendersoù). 

Hextl<.ktoxe  fMp.THYL-).  Vit.  dp 
réact.  avec  .\zH%OH  et  Az'H*. 
SU,  896  '  Potr(}Dko  -  Kritschonko, 
Lordkijtaoidzo).  —  Cond.  avec  le 
benzile,  1(6,  1116   Jnpp^  Moldrum). 

Hexyle  (Bromuroi.  Prôp.,  S5,  ±\^3 
(Bodroux)  ;  tSS ,  543  {Mouney- 
rat). 

Hexylêxe.  Auto-oxydal.,  ••,  1  (£*!!- 
glvr^  Wcisbarg).  — Tens.  de  vap.  à 
div.  temp.,  t88,  863  iVVor/fl^cr). 

Hbxylkne-diamine-1.6.  Prop.  a  part, 
.de  Tac.  subérique.  Propr.,  sels, 
ur6thancs,  dér.  accl\lè,  benzoylé, 
««,  568(Cur//u.s,  Clrwut). 

Hexylbydroxylaminb  sec.  (JJ-Propyl- 
iso-j.  Forra.  par  cond.  du  nilropro- 
pane  avec  le  Zn-propyle.  Propr., 
£6,  iô8  {Bowad). 

Hexylbydroxylaminb  terl.  (^-Pro- 
HYL-ISO-).  Forra.  par  cona.  du 
nilro-2-propane  avec  le  Zn-propyle, 
propr.,  «H,  i58  \Be\vad}. 

Hexyliqur  (.Aie).  Conslil.  du  carbon. 
roi^te  phénolique,  S5,  634  (Caze- 
neuve). 


Hrxtliqub-S  (iso-)  (Aie).  Pyrogén., 

««,  611  (Ipatiof). 
Hexylpropiolique     (Ac.  ).      Prép., 

propr.,  bydrogénat.,  1^,   563  {MoU' 

rcii,  DoJango], 
Hippurique.  Voy.  Benzoylamino-acé- 

TIQUE. 

HisTiDiNB.  Form.  dans  les  jeunes 
plantes,  S6,  2i0  {Schulzo).  ~  Dos. 
dans  les  prod.  de  dédoub.  de  div. 
albumin.,  SU,  335  iKosscIt  Kut- 
scher),  —  Dos.  dans  les  peptones  et 
albumoses,  SU,  824  (Haslam).  — 
Form.  par  autolyse  de  la  levure, 
'««,  825  (Kutscher).  —  Form.  à 
part,  de  l'histone  du  sperme  de 
poisson,  <€,  939  {Ehrstrocm). 

HisTONE.  Extr.  du  tbymus  ;  propr., 
«S,  56»  (Afahngroau)  ;  «é,  B26 
[Bana)  ;  «6,  327  {Kosscl),  —  Dos. 
de  1  bistidine,  de  Targinine,  de  la 
lysine  et  de  Az  amidé,  20,  335 
{Kosscl  t  Kutsabor).  —  Nouv.  histone 
du  sperme  de  poisson.  Prép.,  propr., 
dédoub.,  t^e,  939  {Ebrsttocm). 

—  (Niigléo-).  Extr.  du  thymus,  %9, 
326  [Baag)  ;  ««,  327  iKosad). 

—  (Paba-).  Propr.,  ««,326  [Bang), 

HOMONATALOÏNE.    Voy.    NaTALOINE. 

Huiles.  Dccomp.  des  huiles  de  grais- 
sage irésine,  bakoumine)  par  dist. 
sous  pression,  26,  123  [Kracmcr^ 
Spilkcr). 

—  Voy.  Eucalyptus,  Ricin,  Boi**, 
Coton,  Cade,  Olive,  Blé,  Lard, 
Macassar. 

HuMiNE.  Prés,  dans  div.  boues  de 
tourbières,  S6,  962  \Hoffmann). 

HuMiQUE  (.Ac.^.  Dos.  par  les  hypo- 
chloriles,  26,  961  \Borntracgcr\. — 
Prés,  dans  div.  boues  de  tourbières, 
26,  962  {Uoiïmann).  —  Dos.  dans 
la  tourbe,  26,1064  {Tacho). 

Humus.  Constitut.,  non  fermcnlescibi- 
lilé,  26,  lOlii  [Hidcal). 

Hydantoïne.  Form.  à  part  du  glycine, 
26,  311  [Harrios,  Maurus). 

—  Voy.  Phénylhydantoïne. 
Hydantoïne  (Thio-i.   Prép.  à  part,  de 

la  Ihio-urée  et  de  la  chloracélylurée. 
Dér.   div.,  26,    137.   —  Gond,  avec 
l'éther    chlorocarbonique,    26,   138 
Frorichs,  Bockurts), 

—  —  (Allyl).  F'orm.  du  dér.  ^-chloré 
  part,  de  la  chlorallyllhio-uréc  et 
de  Tac.  chloracélique.  Propr.,  sels, 
26.  497  (i)ixon). 

Hydantoïne-carbomqik  (Trio-)  (Ac). 
Prép.  de  l'éther  éthyl.  à  part,  de 
risosuirocyanacëtyluréthane  et  delà 
thio-hydantoine,  26,  138  [Frericbs^ 
BcckurtsK 

Hydantoi\iuk  iAc).  Form.  de  l'éther 
éthyl.  par  cond.  du  glycine  avec 
COAzK,  26,  311  {Marries,  Mau- 
rus). 


Id88 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


HydantoÏque  (THfo-)   (Ac).  Form.  à 

part,  du  glycine,  «6,  311  (Harrics, 

maurus). 
Hydracrvliquk.  Voy,  ^-Lactique. 
Hydracrylique  (CbJoro-),  Vov.  Pro- 

piONiQUE  [oL-Cbloro-p-oxy-). 
Hydratropique    {p-Métboxy-)    (Ac). 

Oxydât,  par  KMnO*,  î»5,  854  (Bow 

gault). 

—  { Méthylène -dioxy-^A-)  (Ac.  ). 
Prép.  à 'part,  de  risosafrol.  Propr., 
sels,  tS,  857  {Bougaull), 

—  (p-Oxy-)  (Ac).  Form.  à  pari,  de 
l'ac  p-méthoxy-atrolactiquo,  1^,  856 
(bougauU), 

Hydratropique  {p-Mcthoxy')  (Aid.). 
Prép.  au  moyen  de  l'anéthol.  Acé- 
lai;  oxydai.,  ^es,  339,  447  i^ott- 
gault). 

—  (  MétbyièDe-dioxV'BA'  )  ( Aid.  ) . 
Prép.  au  moyen  de  risosafrol.  Propr., 
oxime,  «5,  857  {Bougault) . 

Hydrazidink.    Voy,   Phknylhydrazi- 

DINE,   ACÉTYLHYDRAZIDINE. 

Hydrazine.  Act.  du  sulfate  sur 
le  benzoyloenantbvlidène,  S5,  308 
{Moureu,  Dclangc).  —  Act.  sur  les 
élbers  buty ry lacé ly acétiques  lisom. 
Form.  de  butyrylhydrazine,  SS,  696 
(Boagert).  —  Ad.  de  l'hydrate  sur 
la  raenthone,  £6,  186  {Kijacr).  — 
Act.  sur  l'ac  oxalacétique.  Sel 
d'hydrazine,  ISII,  178  [Fenton^  Jo- 
ncs). —  Gond,  avec  1  éther  diben- 
zoylmaléïqueel  le  dibenzoyléthylène, 
««,  476  (Paal,  Schulze).  —  Hydra- 
zides  glutarique  elsubérique.  Comb. 
benzylidén.,  ««,  567  (Curtius, 
Clemm).  —  Form.  par  réd.  de  l'ac. 
hydrazo-acétiquc.  Act.  de  Tac 
glyoxylique,  ««,  691  (Hantzsoh, 
Lebmann).  —  Comb.  de  l'hydrate 
avec  l'éther  diméthyl-2.5-pyrrol-di- 
carbonique-3.4,  ««,  7s82  {Knorr^ 
Rabc).  —  Comb.  avec  l'acélonylacé- 
tone.  tM,  789  (6Vav).  —  Prép.  et 
propr.  des  dér.  dibulyrylé  ot 
dibenzoylé,  ««,  772  (StolJi*),  — 
Vit.  de  ré  act.  avec  aiv.  célones 
et  dicétones,  ««,  896  {Pi-trcn- 
ko-kritscbenko,  Lordkipanidzo),  — 
Applic.  du  sulfate  au  dos.  dn 
raid,  formique,  «6,  955  {Ro.iglcr), 

—  Cond.  avec  les  chlorures  a  cl  ^• 
naphly Icarbazinocarboniques  et  phe- 
nvlcarbsziuolhio  -  carbonique ,  SU, 
1008, 1004, 1005  (fîtiscA,  Grobmann). 

—  Act.  sur  Pt  coUoïd.,  «6,  1039 
[Bredig,  Ikcda).  —  Alcoylal.  par 
les  sulfates  d'élhyle,  propyle,  bu- 
tyle,  amyle,  26,  1162  ;StoIlé\. 

—  l'ov,  Hknzoylhydrazine,  Benzyl- 

HYDRAZINE,  CtC. 

HYDRAZODiCARut)N\MiDE.   l'orm.   dtns 
î'act.   de    la    semicarbazide  sur    les 


cétones    acélyléntques,      €S,     Afî 
{Moureu,  DeUngc), 

HTDRAZOÏQUESé  Aulo-oxydal.,  !M,  t, 
{Enghry  Weisberg). 

Hydrwdamine.  Prép.,  propr.  eldédoab 
des  bromo-  et  ch)ur<Hiamptiosiilto- 
nates  et  cis-ir-camphaDaies,  %%y  hl^ 
—  Propr.  des  campho-n-BolfiMuies 
stéréo-isom.,  <•,  349  [Kippiikg..  — 
Comb.  avec  le  chlorure  da  benx|i« 
Campho- et  bromo-cainphosolfoo*u»« 
oxy-  cis-ff-camphaaate,  ph«^Dylgijeo- 
laie  ;  phénylchloracéUmide,  t^ 
499.  500,  501  [Kipping,  H»tl). 

—  (Bknzyl-)  Pn=>p.,  propr.,  picmc, 
oamphosulfonates,M,ôûO,5in  'Kip- 
ping^  Hall). 

Htdrindène.  Prod.  de  nitral.,  ItS»  Il 
{DùnJcelsbuhhr).  —  Form.  à  p«n. 
des  résines  d'iodène,  9#,  1<M 
[Kracmer,  Spiiker). 

—  (Oxr-).  Prép.  à  part  de  r»c  h.^- 
drindëne-«ulfonîque.  Propr,,  aie. 
aminé,  nitré,  SU,  13  ^IhmkrU- 
bubhr). 

—  {Oxy-4-),  Prép.  à  pari  de  l'ac.  »a^ 
fonique-4;  propr.,  dér.  méUM»>t*. 
26,  912  {Aloschner), 

Hydrindènb(Digéto-).  Form.  do  d^r 
dibromé  par  oxyd.  de  la  p^kfttaàtB- 
done,    26,  107  (ScbJossbùrg  . 

(o-ToLYL-).  Form.  à  part.  4*  h 

xylidenephtalide.  Propr.,  dioxiine. 
hydrazone;  der.  brome,  chlore 
nitré,  benzoylé;  homol.  mAthvK 
élbylé,  benzylé,  26,  210  ,(n^kd- 
berg). 

Hydrindène-sulfoniqi  E  (Ac.'.  Fw- 
avec  KOH,  26,  \S[DÙQkeIsbmtJ»ri. 

HyDRINDICNE  -  SlîLFONlQUE  -  i        t  AC,  -. 

Form.  dans  la  sulfon.  du  psMid>- 
cumèno  brut,  26,  912    Moscbarw^ 

HyDRIND^NE- 8L'LFONIQUK-5        i  .\<.    . 

Form.  par  sulfon.  du  pseudo-^A- 
mène  brut,  26,  912  {Moscboer 

HyDRINDONE     \a-BENZYHDÈNE-J.   Pn-p 

au  moyen  de  l'ac.  benzvlidéiM-^tr- 
nylpropioniqup.  Propr.,  oximc«  bf 
drazono,  26,  640  {Scbmidt  . 

Hydrocellulose.  Voy.  Ccllii/mi 
(Hydro-). 

Hydrocumoquinone.  Form.  à  part,  et 
la  mésitylhvdroxy  lamine  et  da 
mésitylquinol,  26,  712,  71t  iB^b- 
borger^  Risiag). 

Hydhogbl.  Vo\  .  Colloïdes. 

Hydrogène.  Àct.  sur  BiS,  2S,  iW 
{Pôlabon).  —  Prés,  et  ori^çiiif 
Tair.  Form.  dans  I'act.  d«  Taatt 
le  granit, 25.  231  [Gamthn  —Ad. 
sur  Ag  À  haute  temp.,  2S«  tC 
{Bêrihdot).  —  Comb.  av»f  Th,* 
è68  {Matignon,  Detépiac).  —  r 


avec  Ag  et  0  sous  l  infl.  de  la 
élect.,  25,  335  {Beribolotu  —  tkte 
dans  les  roches  ign^s.  F^orm.  daa^ 


TABLE  DES  MATIÈRES, 


1&W 


Tact,  de  Vezu  sur  les  sels  ferreux, 
SS,  4U8,  408  [Gautier).  —  Act.  sur 
CO*  à  haute  lemp.,  ZS,  487  {Bou- 
douard).  —  Form.  par  déo.  des 
carbures  métall.  par  reau,  )U»,  525 
{Beribclot).  —  Fixai,  sur  les  car- 
bures non-aaiurés  en  prés,  de  Cu  et 
Ni  rédttiU,  «S,  610,  ti71  {Sabaiier, 
Senderens)»  -^  Act.  sur  l*ainalg. 
de  Ba,  25,  692  {Guntz).  -<  Act.  sur 
H^.  Form.  dans  Tact,  de  H'S  sur 
Hg,  SS.  777  (PéJabott).  —  Act.  sur 
AgCl  à  la  luxD.  solaire,  «S,  969 
{Jouoiaax).  —  Act.  sur  CeO*,  <S, 
tr70  {Sterba).  —  Exist.  de  H«0"  sur- 
oxygénée,  iû,  GSiBacb). — Act.  sur 
Cu.  Prés.  d*un  gaz  inerte,  tM,  81 
{Lidof).  —  Form.  dans  la  dist.  sous 
pression  d'huiles  de  résines,  96, 124 
iKraomcr,  Spilker),  —  Form.  dans 
la  déc.  de  l'azoture  de  Fe  par  les 
ac,  tu,  338  {Fowlcr),  —  Généra- 
teur de  H,  ««,  369  (Kœnig).  — 
Form.  dans  la  pyrogén.  des  aie. 
métbyl.  et  éthyl.,  tM,  612  (Grigo- 
rief),  —  Solub.  dans  les  sol.  aq. 
d'urée,  Éc.  propionique,  BaCl*  NaCI, 
%m,  848  {Braun).  —  Activité  éleo- 
trom.  de  H  occlus  dans  les  élec* 
trodes,  %^,  872  [Boac).  —  Infl.  de 
div.  carbures  sur  Tinflammab.  du 
gaz  tonnant,  <•,  879  [Tanatar).  — 
Potentiel  électrol.  des  ions  H,  1M, 
879  (  Wilf^more,  Osiwald).  —  ReUrd 
de  dégagement  de  H  i  la  cathode 
dans  rélectro].  de  CttSO\  £6,  883 
(Saad).  —  Comb.  avec  0  en  prés, 
de  Pt  colloTd.,  SU,  1040  lEmnl).— 
Solub.  dans  dîv.  liq.  organ.,  9^, 
1040  {Ju9t). —  App.  pour  la  liquéf., 
«•,  1042  (7>arer«).  —  Act.  de 
TéUncelle  sur  le  mél.  dt  H  et  CO', 
««,  1123  tCo//i>i.  —  Act.  s«r  C 
à  haute  temp.,  £6,  1196  (Boac, 
Jerdan) 

Htdboltbe.  Voy.  DiRsooiATio^r. 

HTDBO-a-KAPHT<>*^ci>o>E.  Pfép.  ipaft. 
de  l'orange  I.  Pmpr.,  dér.  diac/;- 
t  jié  ;  élher  m.ilh>i.,  i^th>  L,  <«,  57H, 
580  {Ruaaig  . 

HTDBO-^BfAPHTOijt  iNo:«K.  Pr^-p-ipatt. 
de  l'orangé  II.  Uér,  acéijïé,  9€,riHl 
{Bu89ig. 

HT0B0-«-K  APHTf*0Uf3«f/îf  E  -  CABB//9f  fQf,  C 

(AC.-.  Prép.  «i  pan.  de  l'orangé  L 
Propr.,  élh^m,  der.  acMi  lé,  ^tf, 
578  (Bunfiig  . 

HtDBO-§  -  XAPHTO*>'fNf/>E  -  ^  -CABftO' 

NIQUE  "Ac.  .  Pr^p    au  fr«o>>fl  d*  1% 
rangé  II.  Prrtpr..  96.  rysf    /fonm^f  . 

MQUE  l'Ac.,.    Pr-p.     '4    VHrX    rj*-  I  .,y 

dro-a-napbioqnifKfO*,  Propr ,  S#« 
560  \Bwintg  . 


Hydboquinone.  Form.  dans  l'acl.  du 
mercaptan  sur  la  quinono,  SS,  314 
(rar/)ouriec/i).  —  Coni.  du  dér. 
aodô  avec  les  étbern  d'ac.  gras 
s-bromés,  £6.  45  \Diachoff),  — 
Form.  dans  l'acl.  de  11*0'  sor 
CH\  «e,  87  [CroHs,  Dovan, 
Heiberg). —  Form.  dons  Tact,  de  la 
lum.  sur  un  sol.  alcool,  do  qiiinone, 
««,  206,  1025   [Ciamiciao.  .Siliwr). 

—  Cond.  avec  Télber  oxalacélique, 
««,  261  {Pecbmann,  O ranger).  — 
Prép.  et  propr.  de«  élhers  |>-cr<^»o- 
tique  et  8alicylique,1E6,  A(K){(^nhD). 

—  Comb.  avec  le  chlorure  «-nitru- 
o-sulfobenzoïquc,  1E6,  413  {tfvndor- 
son),  —  Tribolum.,  20,  4r»8 
{Tschuoaeff).  —  Prép.  de  IVlh«îr 
oxyde  diphényl.  au  moyen  du  chlo- 
rodinitroDcnzéne  et  de  l'oxyde  do 
phényle-p-oxyphényle.  Propr.,  dér. 
dinitré,  diaminé,  M,  475  [Haoun- 
aormann^  AfùIIfir).  —  Appl.  de  l'éther 
monométhyl.  à  la  cryoxc  de  div. 
comp.  organ.,  £6,  610  (Auwnra). 

—  Form.  par  déc.  de  l'oxyde  île 
diméthylantlino  et  du  p-diméthyl- 
aminophénol,  26,  766  iBamhcrjcrt 
Lcydon).  —  Act.  sur  l'élhar  oxali- 
que. M,  1069  (Tinglc,  Bvrnn).  — 
Form.  par  r^à,  de  la  t/'lrabromo-r;- 
quinone,  <•,  1102  {JarkMotitKoch). 

—  {Bromo-)  [Tétras.  Act.  sur  (« 
tétrabromo -o-qiiinone,  £6,  \UH 
[Jàek.noOf  Koch). 

—  [Cbloro-)(Tptrai.  Transf.  en  télro- 
chloroquinone,  <•,  205  iKt^brmaon). 

{Tri').  Form.  par  r«îrl,d*»  la  Iri- 

chloroqulnone.  M,  20r»  'Kehr- 
maoD). 

—  Oxy-ii').  (>n\â.  dn  d^r.  triac/'lylé 
avec  les  élher»»  urtiylacMiiamf  vi 
oxalacétiqur,  S#,  2»'/*  *Pf*rhmann, 
Kraffl  .  —  0»nd.  av«c  r»nh.  plihi- 
lique,  <#,  l'fWî  Lh'hi^rmann). 
Nitrat.  ;  dér.  tr'lben//>ylé,  trUc/rtyl/s 
nitr'^,  brome.  (UhuS.  av#!r, ';0*,  M, 
HW  [Thi'*h,  Jniffcr  .  Form,  d'' 
IV'thcr  di/'lhyl.  k  pari.  t\f*  l'amin/»4' 
p> rocat^chJfi'î,  M,  \\M  Winiti' 
grr). 

Urùnofji  i\o^K  'MÉTHtr-*  tiffthoxy 
^r*i%y'H').  Prép  t>nr  Tk*\.  d*-  U  qui- 
nor»e  corr'^wp  ;  tUr  \r\ni'M\'^\k^  9#, 
9^   Kony»). 

i'r^v  du  *iér,  ot\  /l-frMlb''Xfl*' ^  k 
pnA   d*!  Uméiho»v  ;îoi[y 'i  //'trl/> 

ÎfjjfMW*'     Pf'^  ,   d<r,    *r>lyU,  fUI^ 
IW '///>*•/-. 

1    Htmwx)'  i*"ir^^    Vrt^itffi        V'fty  Pm»- 
Vf  et      Ihifl",  0f0*"ff'f, 


1340 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


Hydrosou.  Voy.  Colloïdes. 

Hydrothtmoqulnone.  Fopfti.  par  acl. 
de  la  lum.  sur  une  sol.  alcool,  de 
thymoquinonef  HUiy  1025  {Ciami- 
ejan,  Silber). 

HYDRo-p-TOLUQUiNONE  [Amîno  -S- 
broaio-5-).  Prép.  au  moven  du 
bromo-?J./>-crésol.  Propr.,  dôr.  dia- 
Qélylé,  «5,  1132  [Zincko). 

—  (AmJDoSchîorO'b-).  Prép.,  propr,, 
dér.  triacétylé,  «6, 1132  [Zincke). 

—  {Bromo-aitro-).  Prép.,  propr.,  ••, 
1132  {ZiDcke). 

Hydroxamique  (Ac).  Constit  ,  1M, 
898  {Vorlaendcr), 

—  {NÏtrO'.)  (Ac).  Sels;  propr.,  !M, 
519  [Aagelit  ADgelico), 

Hydboxamoxime.  Voy.  Foriiuydroza- 

MOXIME. 

Hydroxy-aminosulfonxque.  Voy.  Hy- 

DROXYLAUINE-SULFONIQUE. 

Hyduoxylamine.  Cond.  avec  l'élher 
^•acétyllévulique,  S5,  647  (Marcb). 

—  Form.  daus  Tact,  de  SnCl*  sur 
AzO'^H,  «5,  693  {Hcnrht) ,  —  Acl. 
sur  les  dér.  cyanazométhiniques, 
«6,  iK)  {Sacbs).  —  Form.  à  part, 
de  Tac.  méthazonique  et  du  nitro- 
propane,  1(11,  151  (Dunstany  GouJ- 
diDg\.  —  Act.  sur  l'oxyinéthyléne- 
camphre,  1(6,  153  {Lapworth).  — 
Acl.  sur  le  chlorure  de  picryle,  !M, 
108  [Nicizki,  Diotscby).  —  Aci. 
sur  Tac.  oxalacélique,  itHy  198 
(Fenton^  Joneff).  —  Kéact.  colorée 
avec  FeCl'el  CAzK,  ««.510  {Tacbu- 
gaoîf).  —  Form.  à  part,  du  nllro- 
sato  d'amylèoe,  «6,  580  {Konova- 
lof).  —  Act.  sur  le  phosphate 
d'élhylc.  Form.  d'ac.  phosphohydro- 
xamique,  1(6,  664  {SabaDeJcff}.  — 
Cond.  avec  les  carbures  arom.  et 
AlCP,  ««.  703  {Graebe).  —  Appl. 
des  dér.  sulfonés  à  la  prép.  nés 
diazo-imides,  ««,  772  [RupCy  Mu- 
jrwski) .  —  Acl.  sur  Ta nh.  du  bromo- 
nilrocamphano,  *ZH^  801   {Forslcr). 

—  Vil.  do  réacl.  avec  div.  célones 
et  dicélones,  ««,  896  {Pctronko- 
KritschcDkOt  Lordkîpanidzé).  — 
Act.  du  chlorh.  sur  le  méthylaU 
loxane,  <«,  90J  [Andrcascb).  — 
Acl.  du  chlorh.  sur  la  létrabromo- 
pbénolphlaloine,  K«,  921  \H.  Movor). 

—  Prép.  et  propr.  de  riodhyàrato 
neutre,  «6,  949  {WolfTcnstoin, 
Groll).  —  Acl.  sur  le  chlorure  p- 
(oluène-sulûuique,  96,  1130  (von 
Moyor).  —  Acl.  sur  Pi  colloïd,  96, 
103J  \Brcdi(u  lkoda\.  —  Act.  sur  les 
êlhers  alcoyïoxamiques.  Form.  d'oxa- 
mylhydroxylamincs,  K6,  1070  {Pic- 
kard^  Carter\.  —  Cond.  avec  le 
phényl-2-dimélhyl-l  ..S-dibenzoyl-l  .8- 
propane,     «6,      1168     {Abell).    — 


Cond.   avec  Tic.   p-bcnxoyl-/>-carto* 
xypicolinique,  ««,  1173  {FtiidàV 
HYDROXTLAMmES.  AuU>-oxydat.,M,  1 
{En g J or,  Woisbûrg),     —    OxydiL, 
96,  899  {VorlacDder) . 

HtDROXYLAMINE  -  SULFONIQUK        (V- 

Acl.  de  CuSO*.  Sel  de  Cu,  W,  M* 
{Divers,  Haga). 
HYDROXYLOQurxoNB.  Form.  i  part,  dj 
p-dimétbylquinol,    9%,    71!    iB»m- 
bergor).    —    Form.    à    pari   d*  : 
xylylhydroxylamine    et    du    xjli 

Îuinol.  Propr.,  !WI,  715  {Bamberq^:. 
*rady) . 
Hydrures.     Voy.    Baryum,    Htw^ 

oène. 
Hyoscyamine.  Dos.  dan»    l^byoayïo 

muticusel  ledatura  strammoo.,  fC. 

289  {DuDstaD,  Brown^ .  —  Tribotam  , 

!S6,  459  {Tsicbugaeff}, 
Hypooéique  (Ac).  Prés,  dans  Pbu.^ 

de  blé,  ««,  351  (  Vuite,  Gibsoey 


IcHTULiNE.  Extr.  des   mats  de   eabù- 

laud.  Propr.,  act.  des  alc«li»>  ti* 

936  {Levcoe). 
IcHTULiQUE  (Ac).    Fonn.  à  part.  4* 

richtuline.    Propr.,    ««    9S7     /^ 

vene) . 

ImIDAZOL  (BeXI-)  (ACKTYL-TWJIkTlTL 

Prép.  du  dér.  aminé  à  part  àf  ii 
p-diaminomélhyl-^-ioluîofiie.  Propr , 
«6,627  [Pinnow). 

—  —    (ACKTYL-l-TRIllKTHTL-aX.«.i- 

Prép.  à  part,  de  la  'r-ditoétt»"^ 
p-méthyltoluidiue.  Propr.»  azi«»n'>- 
azol,  t6,  638  iPinnomU 

—  —    /MÉTHYL-)    «EtHOXY-I-).   P**P- 

du  dér.  pbénoxylé  à  part  de  l'as) 
nophénétidine  et  de  Tac.  pbHtoty 
acétique.  Propr.,  dér.  ihjnunjX 
carvacroxylé,  fçayacoxylé,  en^féno."- 
xylé,  a  et  p-  naphtoxylés,  96,  IM 
{Cobn), 

(Az.MÉTHYL-3-)    {Di-  .  Prép    ' 

propr.  des  dér.  phênoxylé,  ^:'- 
coxylé,  etigénoloxylé,  M,  H'^' 
{Coba). 

\a.ai-MKTHYL-2-)    \Thi-V     fr?- 

propr.  el  sels  du  dér.  aoHania^- 
lodomêthylate,  «6,  779,  78U  .f  i 
now). 

(a-MÊTiiYL-1.4-»  (Tri-).Pi*|».^ 

dér.  acétaminé*l  à  pari,  de  b  f*»- 
célamino-  Az-mélhyl-p-loi«iit» 
Propr.,  «6,  780  {Pinoow), 

(pHÉNYL-^.Prép.  dadér./»-!»» 

par  réd.  de  la  /MiilroDen»;!^* 
iraniline.  Propr.,  diazo.  ;  copol  *'«^ 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1341 


Ta-naphtol   et  Tac.    ^napbtoldisul- 
fonique,  26,  17  (Kym). 
IsiiDAZOL    la-ji-PHKNYL-)    (Di-).    Prép. 

f\nv  cona.  de  la  benzamidine  avec 
'«o-bromacétophénone.  Propr.,  iodal- 
coyiates,  SU,  4&>  IKunckcU).  — 
Propr.,  iodéthylaie.  Dér.  az-élhylé, 
ax-phénaoylé,  brome.  Comb.  avec  les 
élhers  chlor-  ei  bromacétiques,  tSIl, 
lOÛÛ  [KuDckcIJ,  Donath). 

(a.|t-PHKNYL-[i-MÉTHyL-)  (Di-).FoPin. 

par  cond.  de  la  benzamidine  avec 
l'oi  -  bromopropiophénone.  Propr., 
chlorb.,  Sé,  49ti  {Kunckell). 

ImIDAZOL  (ot.p-TOLTL-|l-PHÉNYL-).  PréO. 

par  cond.  de  la  benzamidine  avec  la 
chlopomélhyl-p-lolylcélone.  Propr., 
e«,  49(5  (Kuack(^II}, 

—  (ji./>-ToLYL-a-PHLNYL-).  Prép.  par 
cond.  de  la  ^-tolénamidlne  avec  la 
bromacétophenone.  Propr.,  !S6, 
4\nj  {KuDckolI), 

1midazolone(Bknz-)(Az-.\z-Triméthyl* 
é-ACETAMiNO-2-).  Form.  à  part,  de  la 
Ydiacétamino*Az-mélhyl-p*toluidine. 
Propr.,  £6,  781  (Piouow). 

Imidazolone-carbonique-2  (Benz-)  (Di- 

MKTHYLACKTAMINO-l-j     (Ac).   Prép.   à 

part,    du     triméthyiacétaroinobenz- 

imidazol.  Propr.,  «•,  781  {PJddow). 

Iminu-kthebs.     Voy.    Acét-,    Fohm-, 

Brnz-,    Carbétuoxy-,   Oxal*imino- 

bTMEBS. 

Iminopyrine.  Voy.  Pyrine. 

ISIf  NO-SULFUREUX.      Vov.      SULFURBUX 

{Jtnino-). 
Inoami.nks.    Cond.    avec    les    aminés 

prim.  ensafranines,  tin,  116  {Kbat' 

dtne), 
Indanonb.  Cond.  avec  les  ald.  o-,  m- 

ct  p-oxy-  et   p-diméihyl-aminoben- 

zoîqaes,  protocatéchique,  pipérony- 

lii^ae,  vanillique,  1t%y  261  (Feuers- 

teiD). 

—  (Be.nzylidbne-).  Prép.  et  propr.  des 
dér.  oxy-2',  3'  et  4',  dioxy-8.4'  et 
diaiéthylaminé4;  étbers  méthyl.,  !M, 
2bi  {Feuerstcia). 

(Bromo-oxy-),     Pi*ép.,   propr., 

dér.,  «5,  994  [Miniat). 

Indène.  Prés,  dans  le  goudron,  !M, 
ttl  {Stoermer,  Boes).  —  Cond.  avec 
les  ald.  benzoîque  et  cinnamique, 
%m,  99  {Thiole).  —  Act.  de  SOHIV 
Elber  sotfttrtque,  S6,  lO'J  (Kraemer, 
SpiJkcr).  —  Exlract.  du  cnmoibrut, 
S«,  912  {Moschacr). 

—  (BÉnztl-)  [Oxy-),  Constit.,  S0, 
99  (  TbicJe) . 

—  (Bekzylbbnzvlidène).  Prép.  pat 
cond.  de  Tindène  avec  Tald.  ben- 
zoîque. Propr.,  dér.  chloré,  hydro- 
xylè,  ««,  99  {Thicle). 

—  (BeNZYLiDk^E).  Prep.parcond.de 
rindèneavecl'ald.  benzoîque.  Propr., 
'1,9Q  {Thicle). 


—  (Cinnamylidîîne-).  Prép.,  propr., 
««,  99  (TbieJo). 

Indène-oxalique  (Ac).  Prép.,  propr., 
cond.  de  Télher  avec  le  chlorure 
de  p-nitrobenzoyle.  Dér.  p-nitroben- 
zoylé,  9Hy  100  {Tbieh), 

Indiazonoximb.  Act.  des  alcalis;  dér. 
dicbioré,  dibromé,  diméthylé,  1t%y 
9Î.S  {Bam berger,  Demuth^. 

Indican.  Prép.,  propr.,  hydrol.,  96, 
701  {Hoogi'wcrfT,  McuJon).  —  Act. 
de  FeCP.  Form.  de  mal.  color.,2C, 
351.  —  Dos.  de  l'indican  urinaire. 
Act.  de  l'isatine,  ««,  826  (Bouma), 

Indicateurs.   Voy.  Acioimétrie. 

Indice  d'acides.  Déterm.  dans  les 
cires,  1(11,  960  [Kipponbcrycr). 

Indice    de   saponification.    Déterm. 

dans  les  cires,  26, 960  (Eicbhora). 

Indigo.  Oxyd.    des  dér.   sulfonés  en 

frés.  de  carbures  non-salurés,  Ké, 
[Englcr,  Weisborg).  —  Form.  à 
part,  des  dér.  de  rindoxyle,  tM, 
75  {Vorlacader^  Mcusd).  —  Act. 
du  peroxyde  de  benzoyle,  £6,  98 
{Baoyer^  Villiger),  —  ôépar.  des 
autres  colorants,  ^H,  444  {Lecat). 
—  Oxyd.  par  CrO*  en  prés.  d*ac. 
oxalique,  SU,  965  {Georgevics, 
Springcr).  —  Synth,  à  part,  de  Tac. 
anthranilique,  «41,  1155.  1156  (AVc/- 
wann,  Kobnor).  —  Réd.  par  Zn  en 
sol.  naphtaléniquc,  itU,  1163  {Binz). 

—  Vov.  Carbixdigo. 

Indigo  (p-Diméthyl-).  Form.  à    part. 

do   ro-acétamino-a-chloro-p-lolylmé- 

thylcëlone.  Propr.,  dér.  sulfoné,  !M, 

633  iKuDckeJi). 
Indigo  blanc.  Form.  par  réd.  de  Tin- 

digo  par  Zn,  «6,  1163  {Binz). 

Indigo  rouge.  Form.  à  part,  de  Fin- 
dlcan  urinaire,  96,  826  [Bouma). 

Indium.  Prép.  et  propr.  des  aluns  de 
Cs  et  Rb  et  de  l'acétylacétonale. 
Poids  atom.  ;  nmalgame,  1KS,  567 
Cbabriè^  Haogudo).  —  Recherche 
microcbim.  par  rhyposulflte  double 
de  Bi  et  .Na.  «6,  365  [Huvssc).  — 
Points  de  fus.  et  solub.  des  aluns 
de  Rb,  Cs,  K,  Na,  Tl,  AzH*,  «6, 1026 
(Locke), 

Indoïne.  Solub.  dans  le  phénol,  M, 
444  {Lceat). 

biDOL.  Absence  dans  l'essence  d« 
jasmin  (fleurs  fraîches),  S0,  309 
[HcsHp).  —  Prés,  dans  div.  essencas, 
1(6,  310  (Walbaum),  —  Sépar.  de 
l'uc.  succinique,  HH,  819  {ycubcrg), 

Indol  (Iso-dihydro-).  Prép.  et  propr. 
des  dér.  Bitré-4  et  aminé-4;  seJs, 
dér.  benzoyle,  nilrosé.  Cood.  avec 
les  isosulfocyan.d'allyle,  de  phé- 
nyle.  lodomélhylale,  ^6, 217  (Frâcii- 
kel). 


{842 


TABLE  DES  MAT^BES. 


—  —  (Bknzyl-).  Prép.  el  propr.  des 
dér.  o-  etp-nitrés,  o-aminé»  !S6fâl8 
{Fraenkei). 

(Ai-MÊTHYL-).    Prép.,    propr., 

seU,  t<l,  «17  (Fraenkei). 

(Az-pROPTL-).    Prép.    des  dér. 

p-chloré,  Y-bromé,  ^-phéDOxylé,  sels, 
%ey  217  (FtaeDkol). 

Indo.ne  [y-Bromo-).  Forin.  par  cond. 
du  bromh.  a*ac  pbénylpropiotiquo. 
Propr.yConttit.,  ozimes.  Cond.  avec 
Tanilinef  la  beDzylamine,  les  éthers 
malonique,  acétyf-,  ben^oyl-  et  cya- 
nacétiques,  le  niirile  malonique,  W, 
107,  108  (Schlossbcrg), 

—  (Bromo-)  (Di-).  Cond.  avec  Télher 
dicarboxyglutaconique,  la  vésorcine, 
réther  malonique,  M,  105,  106 
(Langer,  Wiodcrmann).   —    Prép., 

Ïropr.,  act  de  la  benzylamine,  V«, 
07  (SchJossborg). 

—  (Chloro-),  Form.  des  dér.  éibyl. 
et  benzyl-aminôs  à  pari,  de  l'él^ar 
cblorindone-malonique.  Propr.,  M, 
106  (Langer,  Wiedermann). 

(Di-).     Cond.    avec    la  nitrile 

malonique,  Tétber  malonique  sodé 
el  la  cyanacétamide,  Ité,  105  (Lan-' 
ger,    wiedermann). 

Indone  (y-Benztlamino-).  Prép.  à 
part,  de  la  y-bromindone.  Propr., 
«6,  107  (Schîoaaber^. 

—  (y-Phknylaiiino*).  Prép.,  propr., 
eé,  107  [Schlosaberg). 

—   (f-PHKNYLHYDRAZINO-).       Prép.       et 

Îropr.  de  la  phénylbydrazone,  !S6, 
07  iScblossberg). 

Indoxe-acktique  (Di-)  (Ac).  Prép. 
par  cond.  de  la  bromindone  avec 
1  éiber  malonique.  Propr.,  sels,  tM, 
108  [Schlossberg). 

Indonk-acktone  (Di-).  Prép.  au  moyen 
de  la  Y-bromindonc  el  de  Kéther 
acétylacétique.  Propr.,  Stt,  108 
[Scblossberg). 

Indone-acétophknone  (Di-).  Prép.  par 
cond.  de  Téthcr  bcnzoylacetique 
avec  la  y'^f^i^iBdone,  lEtt,  108 
{Schlossberg). 

iMnONB-BENZOVLACÉTONE    (Dl-).  Pfép., 

propr.,  «6,  108  {Scblossbera). 
Indone-cyanacktamidb     {DichlorO'). 

Prép.,    propr.,    M,  1U5    [Langer, 

Wiedermunn], 
Indone-cyan ACÉTIQUE  (Elhcr).   Prép., 

ppopr.,  «<*,  i08  {Scblossberg\ 

—  (Di-;i-)  (Klbcr).  Prép.  à  part  delà 

i -bromindone,  86,  108  [Scbloas» 
frg). 

liVDONKDICARBOXYOlXTACONlQUE  {Bro- 

mo')  (Kiher).  Prép..  propr.,  !M, 
106  l Langer,  Wiedermann), 
Indone-malonique  (Elher).  Act.  do 
A^O  cl  des  aminés  sur  le  dér. 
chloré.  Phénylbydrazone,  £6,  lOô, 
106  (Langer,  wiedermann). 


--  (Bi8-)  (BMiftrK  Form.  du  dér.  di- 
chloré  à  part.  d^TéÙtr  ehloriodoo*- 
malonique;  propr.,  Mi»t(l5  ^Latger, 
Wiedermann) . 

Indonb-malonitrile  IChlorth).  Mf.« 
propr.,  <•,  10&  (LMoger^  WiêéÊt^ 
aann). 

—  (Di-).  Prép.,  propr.,  !M,  108 
(Sebloaêberg). 

Indonb-oxtrésorcinb  [DromO')  Pr^» 
propr.,  dér.  acétylé,  9#|  106 (t«a* 
ger^  Wiedermann) , 

Indophénol.  Form.  du  d*r.  élboxylf 
à  part,  des  nitroso-dimélhylamiito- 
phénates,  ZS,  219  jGrimaux),  — 
Spectre  d'absorpl.,  M,  527  (U- 
moult,  Bayrac,  Camichel),  —  fcso- 
lub.  dans  le  phénol,  <6, 444  (L^ot. 

Indoxyl ACÉTIQUE  (Ac.K  Foi*m.  ipart 
de  l'ac.  carboxy-anilido-diaoeliqve 
Ether  méthyl.,  S6,  75  (  Vorlacndtr, 
Mumme) . 

Indoxyle.  Prés,  du  glycoronate  dai» 
Turine  normale,  M,  29  (Maytr. 
Neuberg),  —  Dos.  dans  l'urine/SS, 
826  (Bouma).  —  Oxyd.  par  KHm^ 
en  sol.  alcaline,  211,  S9^J  iVur- 
Jaender) . 

iNpTLiUM.   Voy.  Indol  (Isoobydbo-. 

Inoj^te.  Prés,  dans  les  ffrainas  à* 
simaroubées,  %û,  651  (Sf^rck  . 

Invabunts.  Concord.  de  U  théocv 
aveclts  formulas  cbim.,  26,  iH 
(Gordat^  Alex^Jcff);  «6,  !(»* 
(AJexcJeê^Study). 

Invbrtine  Prés,  dans  les  raisins,  tt. 
69'J  (Martinaué).  —  Act.  des  «c. 
dilués;  transf.  «n  manDo»«,  M, fiî 
{KooUe).  —  Propr  de  l'mvHiiae 
de  la  levure,  26,  815  (SalkowUii^ 

Iode.  Act.  sur  Toxyde  bleu  de  No. 
26,  186  (Ouiebardi.  ^  Form.daa* 
Tact,  de  PI'  sur  BoBr'.  2ft,  S3 
(Tarible).  —  Act.  sur  NVO»,  2S, 
664  (Bcycbier).  —  Poids  mol.  *  U 
temp.  d*ébull  ,  2S.96S  {Foreraad 

—  Applic.  au  titrage  de  Sn.  2S, 
1008  (MùlJer),  -  Act.  sur  AxM'  lê^. 
et  sur  AzH'iNa,  2€,  67  (/ïd/r».  - 
Dons.,  TOint  d'ébull.,  26.  81  (Oray- 
mann,  Mamsay),  —  Chai,  de  dit- 
soc.,  26,  161  iSperbi^n.  —  IVw. 
iodom.  de  Mo,  26,  1(53  lATu/er)  — 
Dos,  dans  les  oomp.  orgai|..  26. 
168  (jMonaseb,  Kcslitz).  --  Aet  sor 
les  sol.  de  Kl,  26,  213   {Dawvm} 

—  Applic  de  riodure  d'amkloQ  •< 
dos.  volum.  de  As,  26,  iS\  U- 
drews].  —  Transi,  en  ac,  lodic*'- 
26,  887  (Scott,  Arburkif),  —  A*" 
sur  Tanh.  percbloriaoe,  ^,  ^i 
(MicbaoL  Cono^,  —  Ad.  sor  AcIT. 
Form .  i  part,  de  Tiodure  <f  Ai,  2i^ 
855,  857  [ChaUaway,  Ortan.  6>- 
vens).  —  Prés,  dans  les  mqx  ^ 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1343 


i^alsomaggiore,  ZH,  525  {Nasini, 
AndcrliDl).  —  Acl.  sur  SO'Cl"  en 
pré»,  de  AICI«,  211,  885  (Raff) .  — 
Act.  sur  PI  colloïd.,  S6,  1039 
{Brcdig,  Ikeds).  —  Recherche  par  les 
sels  de  Co,  «6,  1067  UVicboIs),  — 
Ajppl.  au  titrage  de  Sb,  SU,  1057 
{Hohmer).  —  Color.  et  propr.  des 
sol.,  «6,  iiBi(Waubei), 

—  (Chlorure).  Acl.  sur  les  alcalis, 
IBH,  33  {OrtoB,  BlackmanD).  — 
Act.  sur  AzH*.  Form.  dans  Tact, 
de  HCl  sur  Tiodure  d'azote,  SU, 
8ÔÔ,  357  [Chattawav.  Orlon,  Sic- 
voDs).  —  Forna.  de  ÎGI  et  ICI'  dans 
Tact,  de  I  ou  des  iodures  sur  S0*C1' 
et  AlCI',  «6,  885  [HuiT^, 

loDBtx  (Hypo*!  (Ac.  I.  Form.  de  NaOI 
dans  raU.  de  1  sur  Na*0',  S5,  665 
flicvcbh'r).  —  Dos.  en  prés,  de 
lO'Il.  Act.  sur  AsCNV;  form.  à 
part .  de  ICI,  S6,  33  {Orton,  Black- 
m  a  Dû). 

loDHTDRiQUE  (Ac).  Prép.  d'uH  lodo- 
antimoniure  de  Hg  au  moyen  de 
b'bP  et  Hg.  Propr.,  S5,  564,  623 
(Graoyer).  —  Form.  de  Nal  dans 
Tact,  de  I  sur  NVO*,  «5, 6a5(/?e/c/ï. 
Ar).  —  Dens.  de  CuM",  SS,  962 
{Spriag).  —  Appl.  de  Tiodure 
double  de  Cs  à  la  recherche  de  Sb, 
2S.  V)98  {Deoigcs),  —  Appl.  de  Kl 
au  titrage  de  H"0*,  des  percarbo- 
nates  et  persulfales,  26,  32  {Bvpp). 

—  Form.  d*iodures  dans  Tact,  de 
ICI  sur  les  alcalis,  S«,  33  (Orton, 
BlackmaDD).  —Tarage  deFel*,  28, 
as  [Bupp).  —  CoefT.  de  par»,  de 
AzIP  entre  les  'sol.  aq.  de  CdP  et 
CHCI\  ««,  71  [Dawsoo,  Mac  Crac). 

—  Exist.  et  dissoc.  de  PH  et  I»K,2« 
243  Dawson),  —  Acl.  de  AzHM  sur 
le  roolybdate  de  AzH*  en  prés,  de 
HCl,  ««,  2i5  (A'/ason).—  Appl.  de 
Kl  et  KIO*  au  dos.  de  Fe  el  Cr,  26, 
249  (Stock,  .\fasaciu\,  —  Form.  de 
Kel»  et  A/H*!  dans  Vacl.  de  C"Hn 
sur  Pe«A/.,  2«,  338  iFowhr).  — 
InO.  de  Kl  ^iir  la  conduct.  olectr.de 
SnCI\22,  339  {Youny\.  —  Form. 
de  AzHM  par  acl.  de  I  sur  Azll' 
el  par  dec.  de  lOAzH*,  22,  355, 
85'»  (Chattawav,  Or  ton).  —  Act. 
sur  Tiodure  d'A/,  211,  3:>7  i  Chatta- 
wav, Stevens).  —  Comb.  mol.  de 
AIM*  avec  div.  co*np.  organ.,  22. 
Sr»9  (Koblor).  —  Acl.  de  Teau  de 
Cl  sur  les  iodures.  Dos.,  22,  366 
iWe^zeisky).  —  Solub.  de  PdP 
dans  reao,  22,  ih'uEndr).  —  Cooff. 
de  partage  de  AzlP  entre  les  sol. 
«a.  de  Kl  tt  Nal  el  CllCP,  26,  453 
lùawaoa,  Mac  Craf  .  —  Titrage  de 
l*ozone  par  Kl  en  sol.  neutre,  26, 
454  [Laaeoburg,  Quifsig\.  —  Force 
^lectrom.  de  réiém.  Cd  Cdl'  en  sol. 


dans  racétonitrile,  26,  522  (Kablea- 
berg) .  —  Dens.  de  Cu"I*,  26,  564 
(Spring).  —  Point  de  transf.  des 
crisl.  mixtes  Hgl*  et  HgBr*,  26, 
606  (Bcinders).  —  Loi  de  dilut.  de 
conduct.  électr.  de  Kl,  26,  657 
(Bancroft),  —  Dissoc.  dans  l'eau 
et  les  aie.  méthyl.  et  éthyt.  des 
sels  de  K,  Na,  AzH\  26, 660  (Jones). 
—  Act.  de  Hï  sur  Ag.  Energie  libre, 
26,  841  (Danneel).  —  Pouv.  rot. 
magnét.  de  (MI*,  26,  849  (For- 
cbeimer).  —  Vit.  d'hydrol.  de  COS 
en  prés,  de  Kl,  26, 862  {Buchbock), 
^  Act.  calai,  de  Hl  sur  l'isom^ris. 
de  la  cinchonine,  26,  864  (  Wog- 
scbcider).  —  Précipit.  de  Pb  par  Nal 
et  NVSO*,  26,  865  (Findlay),  — 
Polaris.  et  dens.  de  courant  dans 
Pbl%  CdP,  Hgl«  fondus,  26,  869 
(Gockel).  —  Infl.  de  Kl  sur  Tat- 
taque  de  Cr  par  les  acides,  26, 
875  (Ostwald).  —  Act.  des  iodures 
sur  AlCl»  ou  AU»  en  prés,  de  S0«C1*, 
26,  885  [BufTK  —  Héact.  de  Kl 
ioduré  avec  les  sels  dit^thylène- 
diamioo-cobalL,  26,  887,  888,  889 
(  Wornor,  Humpbroy,  Gerb).  — 
Propr.  de  PbP  radio-actif,  26,  951 
(Hofmann,  Strauss).  —  Cristallis. 
de  Kl,  26,  1026  (Richards,  Arcbi- 
baîd).  —  Act.  sur  IPO*  en  prés,  de 
div.  agents,  26,    1046  (Brode),   — 

,  Copducl.  ôleclr.  des  aels  doubles 
de  k  et  Cd,  Sr  et  Cd,  26,  1052 
i^oiaes,  CaldwoU),  —  ChiorO'iodurc 
deCs,  26,  1054  (WoUh). 

loDiQUK  (Ac).  Act.  sur  Tac.  urique, 
2S,  25e  (Bouiltet),  —  Act.  du  ra- 
dium, 25,  1059  {Bvrtboht).  —  Dos. 
en  prns.  d*ac.  hypo-iodoux.  Form.  a 
partir  de  ICI,  26,  ^{Orêon,  Black- 
mann).  —  Appl.  de  KIO*  au 
dos.  de  Fe  el  Cr,  26,  249  [Stock, 
Masaciu).  —  Prép.  au  moyen  de 
I,  26,  3.17  {Srott,  Arbuckie).  — 
Form.  de  lO'AzH*  par  déc.  de 
lOAzH*,  26,  a55,  356  {Chattawav, 
Orton).  —  Form.  dans  Tacl.  Se 
Teau  de  Cl  sur  les  iodures,  26, 
366  (Woszolskv).  —  Appl.  au  do^*. 
de  laid.  Tormlque.  Act.  sur  IMiy* 
drazinc,  26,  955  (RoJaler). 

loDiQUF.  (Anh.).  Form.  dans  Tact,  de 
I  sur  CPO'  ou  ClO*n,  26,  354  [Mi- 
chaol,  Conn). 

loniQUF.  (Per-)  (Ao.t.  l*rcp.,  sels  de 
Cs,  26.1054  (\Volh\ 

loDOFORME.  Form.  à  part,  de  la  glu- 
camine,  2S,  590  (Maquonno,  Rouw. 

loDOMUM,  loDOSÉK  (Dér.).    Voy.   Mk- 

SITTLÈlfE,   RkNZKNE,  NaPHTALKNB. 

loDOTHTRiNE.  Form.  à  part,  de  la 
Ibyréoglobuline,  26,  828  [Oswald). 

loDLitKA.  Voy.  looHYbRiguE,  Soufre, 
Phosphor::. 


1344 


TABLE  DES  MATIERES. 


loNONE.  Form.  des  modif.  a  et  §  à  part, 
du  citral  b,  «6,  299  [Ticmann).  — 
Diffus,  dans  l'air,  «6,  440  [Erd- 
maDD).  —  CoDStit.  des  isom.  a  et 
ô,  «6,  507.  —  Oxyd.  de  l'oxime  de 
l'a-ionone.  Form.  de  p-ionone  par 
cond.  de  l'acélone  avec  le  p-cyclo- 
citral,  ««,  510  {Ticmann). 

lONONE   (PSEUDO-).     ForiD.    (168    IXlodlf. 

stéréo-isom.  ;  semicarb.,  tM,  299 
{Ticmann). 

IcNS.  Voy.  Conductibilité  électbi- 
QUE,  Dissociation  électrolytique. 

Iridium.  Sépar.  de  lamine  dePt;  ni- 
triles  doubles  de  Na  et  AzH*,  ItS, 
11  {Leidié);  25,  738,  841  {Leidié, 
Quennessen). —  Sépar.  de  Rh,  SU, 
363  {Piccini,  Mari  no).  —  Infl.  sur 
l'hydrol.  de  div.  élhers,  «6,  736 
{Suie) . 

Isatine.  Form.  à  pari,  de  Tac.  phla- 
lonamique,  S6,  118  {Gabriel,  Col- 
man).  —  Appl.  au  dos.  de  l'indican 
dans  Turine,  1(6,  826  {Bouma). 

Isobarbaloïne.  Voy.  Bakbaloïne. 

IsocHOBES.  Voy.  Dissociation. 

Isolaubonolique.      Voy.     Laurono- 

LIOUE    (IsO-). 
ISOPBÈNB.    Voy.  ViNYLE  (MÊTHYL-DI-). 

—  (Bromure).' Conslit.;  acl.  deréthor 
malonique  sodé,  t6,  535  {Ipatiof), 

ISOPRÉNYLTBIMÉTH  YLÈNB-DICAR- 

BONKitE  (Ac.)-  Form.  par  cond.  du 
bromure  d'isoprène  avec  Téther  ma- 
lonique sodé,  96,  536  {Ipatieî). 

ISOTHEBMK».     Voy.    DISSOCIATION. 

Itacomqub  (Phopyl-)  (Ac).  Propr.  du 
sel  de  Ca,  «6,  287  (Salzf^r). 


Japanique  (Ac).  Prés,  dans  la  cire  du 

Japon.  Propr.,  1M. 291  [GcrteU  van 

dcr  Wani). 
Jasmin  (Essence).    Constit.,    1S6,  309 

{Hosse);  ««,  810  (Walbaum). 
Jaune  de  chrome.  Voy.  Plomb. 
Jaune  de  Martius.     \  oy.  ot-Naphtol 

{Dinitro-). 
Jaune    indien.    Constit.,  S6,    111 

{Graebo). 
Jéconine.   Prés,   dans  le   sang,   ftU, 

1021   {May  or]. 


Lab.   Voy.  Ferments. 

Laccase*!  Prép.  et  propr.  des  lac- 
cases  du  chou  et  do  la  pomme  de 
terre,  ««,  812  {Slowtzo/f). 


Lactimidb.  Form.  p«r  dist.  de  Téther 
ot-aminopropionique,  !M,  743  {B. 
Fiscber). 

«•Lactique  (Ac).  Form.  par  acL  du 
ferm.  mannitique  sur  div.  sucres, 
tes,  991  {Gayon,  Dubourg],  —  Ad. 
sur  Ag'O.  Const.  tbarm.»  <5,  im 
(Beribelot),  —  Form.  par  déc.  de 
Tac  phène-dioxy-3-propionique,M. 
46  {Éiscboff),  —  Act.  sur  la  pep- 
tase  d'orge,  S«,  333  iHViiw).  — 
Dédoub.  par  les  micro-otYanisioet, 
«6,  Ô28  {Ulpiani,  CondeUî).  - 
Form.  par  fenoenl.  dedivcrssQcrM, 
««,  653  (Harden).  —  Act.  sur  k» 
nitrates  métall.,  €«  666  Vaniao, 
hauaor).  —  Form.  dans  Torgaiiisme 
des  animaux  asphyxiée.  M,  831 
(Saito,  Kalsuyama).  — Form.  d'ac- 
dans  la  ferment,  du  glucose  par  \e» 
Bchizomycétes,  tSII.  930  {Emmer- 
ling).  —  Oxyd.  de  Taraide,  <«,  11» 
{Jo/los). 

—  (8-C/ï/oro-).  Voy.  Propioniqub  <^- 
Ch  loro-^-oxy-). 

a  '  Lactique  (Butylméthyl-  )  i.\c; . 
Form.  par  oxyd.  de  l'allylméihrUMi- 
tylcarbinol.  Propr.,  sels,  <•,  âSi 
{Talicf). 

«  Lactique  (tert.  Bltyl-m^htlw. 
(Ac).  Forn.  par  oxyd.  de  TaUyi- 
méthylbutylcarbinol  tert.  ;  lactoae, 
««,  4b4  {Pctchnikor. 

P-Lactique  (^-Ethyl-oi-mbtmyl-).  V<y. 

VaLÉRIQUE    (a-MÉTHYL-^-OXY-V 
P-LaCTIQUE  (^ISOBUTYL-a-ISOPHOPYL-). 

Voy.    Heptyliqle    fa^IsopsoPYL- 

180-). 

Lactose.  Act.  du  bac  tartrîcus,  K, 
415  {Grimbort\.  —  Act.  du  fen». 
mannitique,  9S,  991  (Ga\-oa^  Do 
bourg).  —  Act.  de  HBr,"  S«,  911 
(Fenton,  Gostling).  — Kêact.  oalor. 
avec  A/.H'  et  Tac  citrique,  fttf,  S5$ 
ISicber).  —  Tribolum..  t«,  4d6 
{TscbugaofT).  —  Ferment,  par  Ui 
FCbizomycètes,  !M,  9â9  \Emmtr- 
ling),  —  Dos.  polarim.  et  graTia. 
dans  le  lait,  £6,  963  Scbclbe).  ^ 
Dos.  dans  le  lait  condensé,  S6,  tOO 
iHuber). 

Laine.  Act.  de  AzO*H,  9#,  510 
{Lidot). 

Lait.  Destruct.  pour  les  rachereiiit 
toxicol.,  95,949(Di>n/£7eay.  — Com- 
pos.  du  lait  de  vaclit  à  div,  épo- 
ques, 9S,  992  (Hardy).  —  Teoaar 
en  P,  «6,  28  [Kciler).  —  Tca^iir 
en  lécithine,  tu,  324  {Burow .  — 
Act  de  la  diastase  du  malt,  Mw 
338  (  Wr/.«i$).  —  Réaot.  colorée  av^ 
AzH\  ««,  352  {StvbcrJ.  —  D«.  do 
lactose,  %U,  963  {Scbeibc).  —  Om. 
du  lactose  et  du  saccharose.  M, 
1063  {Bùber] . 

—  Voy,  SuoRB. 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1345 


LjiTiTBAJfK.  Comb.  avec  Az  tn  prés. 
de  M|(»  Û,  335  (MatigDon).  — 
Sépar.  deg  terres  de  Ce,  !M,  69 
(Meyer,  Marekwald).  —  Sépar.  de 
Th  par  Az'H.  Azoture,  S6,  354 
[Curtius,  Daropsky).  —  Spectre, S6, 
tes  {Formaook). 

Labd  (Huile).  Constit.,  propr.,  ItS,  652 
{Duyk) . 

Laricinoliqub  (Ac).  Prés,  dans  le 
baame  de  larix  decidua.  Propr., 
sels,  20,  79  [Tschircb,  Wcigcl), 

LiABiNOUQUBs  (Ac)*  Prés.  des  isom. 
a  et  §  dans  le  baume  de  larix  deci- 
dua. Propr.,  26,  80  (Tscbircb, 
Weigef} . 

Laudanosinb.  Syntb.  à  part,  de  la 
papavérine.  Constit.,  sels,  dédoub. 
par  Tac.  quinique,  26,  270;  26, 
x39  {Pictct,  AtbaDaaeseo), 

L.AURÉNONE.  Porm.  par  oxyd.  des  ac. 
lauronoliques.  Propr.  ,6xime,coo8tit., 
26,  805  {Tiemaaa), 

L.AURIER-CERISE  (Esssnce).  Dens.,vi8- 
COS.,  tens.  superf.,  2S,  521  (Jean- 
cttrd^  Satw), 

LjLURiQirE  (Ac).  Pouv.  rotat  de  Téther  . 
iao-aroyl.  actif,  2S,  549  (Guye).  — 
Indice  de  réfract.  de  la  trilaarine, 
«6,  68  {ParthcUy  V(»/seiiJ.  — Prép. 
et  propr.  de  l'anh.,  26,  467  {Krafft, 
Hosiny). 

Laurolcnb.  Form.  i  part,  de  Tac. 
aminodihydrolauronolique .  Propr., 
C6,  804  [Tiemana). 

-Y-Lauronolique(Ac.).  Constit.,  propr., 
sels,  oxyd.,  26,  804  {Tiemann), 

Lauronoliqle  (DiHYDRO-)  (Ac).  Propr. 
et  constit.  des  dér.  aminé,  brome, 
hydroxylés,  26,  805  (Ticmann). 

Lauronoliqle  (Iso-)  (Ac).  Form.  & 
part,  do  Tac.  dihydroxycampholy- 
iique.  Constit.,  2S,  77,  82  [Blanc). 

—  Constit.,  2S,  563  (Biaise,  Blanc). 

—  Nitrat.  de  Téthcr  élhyl.,  2S< 
647.  —  Acl.  de  AzO'H  fum.;  prép. 
et  propr.  du  nitrate,  25,806  (Vva/}/). 

—  Form.  à  part,  de  Tac.  infracam- 
pholénique,  26,  236  {Forstcr).  — 
Constit.,  oxyd.;  transf.  en  ac.  a*cam- 
pholylique,  26,  808,  804  (r/fîmAOïi). 

Latande  (Essence).  Constit.,  2S,  261 
(Charabol).  —  Dens.,  viscos.,  tens. 
superf.,  2S,  521  ijeancardf  Salio) . 

—  Ethérif.  dans  la  plante,  2S,  886 
iCbarabot,  Hvberi). 

Lkcanoriqur  (Ac).  Prés,  dans  div. 
lichens.  Propr.,  26,  650,  11^3,  1184 
(Hessc) . 

LÉciTHiNE.  Dos.  dans  la  graisse  du 
chyle  humain,  26,  323  lÈrbcn\.  — 
Rei.  entre  la  teneur  en  lécithine  du 
lait  et  le  poids  du  cerveau,  26,  325 
(Burow),  —  Prés,  dans  l'huile  de 
blé,    26,  850    [Vulté,   Gibsow.  — 


!,    26,  850    {Vulté,   Gibsoni.  —  NaO 

SOC.  CHIM.,  3*  8ÉR.,  T.  XXV-XXVI,  1901. 


Réact.    caract.,   26,  444    [Struvé), 

Extract,  du  suc  gastrique,  26,  ^ 

(Nencki,  Sicbor). 
Lgmon-grass  (Essence). Dens.,  viscos., 

tens.   superf.,   2S,   521   [Jeancard, 

Satio) . 
LÉMONOL.  Constit., 26,  831  (Barbier). 
Lkpidinb.  Form.  à  part,  du  dibydro* 

cinchène,  26,308  (Kocnigs). 
LÉPiDONE.  Form.  à  part,  de  I^ac  qui- 

noloue-Y-acétique.    Form.  des    dér. 

^'-hydroxvlé  et  §'-amino  à  part,  des 

ac.  quinolone-carboniques  corresp., 

26,  426,  427    [Bcstborn,  Garbcn). 
LÉpRARiNG.    Propr.,    constit.,    comb. 

avec  CHCl",  26,  313  iKassnor).  — 

Prés,   dans   div.    lichens,  26,   647 

{Hosse). 
Leucine.  Syn.  Caproique  (Iso-)  (a-A/n/- 

D0-)   (Ac.i. 
Leucinimide.   Voy.   Pipérazinb    (Di- 

ACI-). 

Leuconucléine.  Vov.  Nlcléine  (Leu- 

C0-)  . 

LÉvuLiQUE  (Ac).  Form.  par  oxyd.  de 
la  méthylcyclohexénone  de  rhuile 
de  bois,  2S,  243  [Bcbaf).  —  Form. 

{>ar  hydrol.  de  Téther  §-acétyl- 
évulique,  26, 647  [Marcb) .  —  Form. 
par  oxyd.  du  myrcénol,  25,  689 
[Barbier).  —  Form.  par  hydrol.  du 
méthylstrophantobioside,  26 ,  191 
{Foisl). 

—  (^AcÉTYL-l  (Ether).  Propr.,  semi- 
carbazone.  Act.  de  AzH*OH,  26,  647 
[Marcb) . 

—  (p-IsopROPTL-)  (Ac).  Form.  par 
oxyd.  de  la  thuyamenthone,  26,  301 
[Se  m  m  1er). 

—  (a-MÉTHYL-)  (Ac).  Form.  par  oxyd. 
de  la  diméthyl-1.5-cyclohexène-l-one- 
4.  Semicarb.  ;  transf.  en  penténo* 
lide.  Ox)rdat.,  26,  244  {Bébal). 

—  (^.^MtTHTL-)  (Dh  (Ac).  Cond. 
avec  CAzH.  Ac.  lactonique,  sels, 
26,  71  {Blanc) . 

—  (^.f-MÉTHYL-)  (Di-)  (Ac).  Form.  à 
part,  de  Tac  dicrolonique,  26,  380 
{P ce b  ma  on) . 

LÉVULOSE.  Glycolyse  par  le  sang,  26, 
270  [Portier).  —  Form.  par  hydrol. 
du  gentianose,  26,  646  {Bourque- 
loty  Hérissey\.  —  Act.  du  ferm. 
mannitique,  26,  991  iGayon,  Du» 
bourg).  —  Solub.de  l'osazone,  26» 
29  [Ncuberq).  —  Act.  de  HBr, 
rénct.  colorée,  26,  341  {Feu  ton, 
Goslling),  —  Form,  à  part,  de  la 
cellulose,  26,  342  {Cross,  Bcvan). 
—  Act.  de  div.  bacilles  sur  l'isom. 
(/,  26,  tJ53  {Hardcn) .  —  Form.  à 
part,  du  nori,  26,  731  [Osbiwa, 
Tolhns).  —  Act.  de  HCI,  26,  796 
(Fcnton,  Gostling).  —  Infl.  sur  la 
sapon.  do  Tacotatc  d'éthyle  par 
NaOH,  26,  1041   iCoben^ 


85 


I84r. 


AB1.E  DES  MATIÈRES. 


Levure.*  Propr.  des  levures  basses, 
S5,  734  {Jacquemin).  —  Propr.  de 
la  zymase,  «6,  270  (Albert),  — 
Constit.  de  la  nucléioe,  26,  831 
[AscoJi).  —  Nulrilion,  ««,  735 
{Steru).  —  CoDSlil.;  propr.  de  Tin- 
verline,  «6,  815  iSaJkowskf).  — 
Autolyse,  «6,  825  {Kutschct).  — 
Extract,  et  propr.  delà  zymase,  26, 
930  {MacfadycD^  Morris ,  Bow- 
Jandj,  —  Constit.  de  la  trypsioe, 
«6,  941  {Kutscber). 

LuKRzoLiTE.  Perte  en  eau,  !K,  233.  — 
Anal,  des  gaz  occlus,  téS,  406 
{Gautier). 

LiCARÉOL.  Syn,  Linalol. 

Lichens.  (Constit.  de  div.  var.,  1(6, 
647,  649,  1182  [Hossù). 

LiCHESTÉRiNiQUE  (Ac).  Prés.  Je  3  isom. 
dans  les  lichens.  Propr.,  sels;  ac. 
para  et  di-lichestériniques,  !M,  648 
{Hessc). 

LicHESTRONE.  Form.  à  part,  do  Tac. 
a-Iichestérinique.  Propr.,  %H,  648 
{Hessc) . 

LiCHESTRONiQUE  (Ac.|.  Form.  à  part, 
de  Tac.  a-licbestérinique.  Propr., 
sels,  «6,  648  {Hessm, 

Lignite.  Çompos.,  1B6,  961  [BorD" 
tracgen , 

Limonène.  Act.  de  AzO,  iSS,  527 
[GcDvrcsse).  —  Réduct.  par  H  en 
prés,  de  Ni  et  Gu,  ITS,  610  (Saba- 
tiery  Scndcrens) .  —  Prés,  dans  l'es- 
sence de  cascarille,  tS6,  156  (Feu- 
dlcr).  —  Form.  par  déc.  du  xantho- 
génate  de  dihydrocarvéol,  ti6,  184 
[Tschugaeff) . 

LiMONÉNOL.  Prép.  à  part,  du  limonène. 
Propr.,  tiS,  527  (GoDvrtssé). 

LiMONÉNONK.{Prép.à  part,  du  limonène. 
Propr.,  oxime,1K5,  527  [Gcnvrcssc), 

Lin.   Voy.  Cellulose  (Oxy-). 

LiNALOL.  Prés,  de  Tisoro.  /  dans  l'es- 
sence de  bois  de  rose  femelle,  IBS, 
473  [Tbeulier),  —  Dens.,  tens. 
superf.  et  viscos.,  1^,  521  {Jean- 
card,  Satie) . — Constit., prés. do  myr- 
cénol  dans  le  linalol  naturel,  is, 
691  (Barbier),  —  Dos.  du  linalol  et 
de  Tacétato  dans  div.  essences  de 
fleur  d'oranger,  S5,  763  (Tbeulier). 
—  Constit.,  propr.,  «5,  829  [Bar- 
bier) .  —  Klhérif.  par  Tac.  acétioue. 
Dos.  au  moyen  du  salicyiatc  de  Na, 
«5,  885  (fJharabot,  Hébert);  S5, 
1053  tDarzons,  Armingeat),  —  Dos. 
de  risom.  d  dans  l'essence  d'orao- 
t^es  douces,  S6,  646  iStépban). 

LiNoLÉiQii:  fAc).  Prés,  dans  l'huile 
do  blé.  «6,  351  i  l'uJté,  Gibson). 

LiPASK.  Propr.,  act.  réversible  sur  les 
<^lhers  butyrique  et  acétique,  1E6, 
445  {Kaslîe,  Loevenhart). 

—  Vov.  PiASTA**::. 


LiTHruM.    Tri-antimoniate ,    2S,    9^ 
{Delacroix),  —  Acl.  de  UOH  et  CKJ 
sur  SiO*.   Silicate  de     Li;    silicti» 
double  de  Li  et  01,  «S,  lUH    ¥nt 
del).—  InO.  do  LiCl  sur    la  soUdif. 
du  ciment  et  du  plâtre,  IftC,  4  *  Bor- 
land),  —    Prôp.  et  propr.  de  Tiln- 
minate,    !M,   360    (A77ro.   Rogrr%^ 
—  Coeff.  de  partage  do   AzH*  eatî» 
les  sol.   aq.   de   LiCl  et  U*SO*  M 
CHCl*,    «6,    453     {DêWsoD^    Mm 
Crae),  —  Prés,  dans  les  eaux  de  Sal- 
somagffiore,  S6,  525   i^asiai.  Aa- 
derlini).    —    Conduct.    électr.    et» 
vap.  de  LiCl,  €6,   ekH   uSm/iAWA, 
DawsoD,  WilsoDi.  —  Loi  de  ditaL 
de  ronduct.  électr.  de  LiCl.  <«.  »S7 
(BaDcroft).  —  Dureté,  e«,  8S9  B}4- 
hcrg).   —  Infl.    du    nitrate    smr  h 
solub.  des  non-éloclrolytes,  9^9êt> 
{Botbmund}.  —  Poav.  rolat.  roagii't 
de  LiCl  et  Li*SO*,   ««,  849   tFoP- 
ebeimer),  —  Vil.  d'hydrol.   de  COS 
par  LiCl,  S6,  86S    iBuehbockt,  — 
Chlorure    double    chromiqae,    M. 
1125  (U'ernor,  Gubsen. 

Lumière.  Act.  sur  AgCl  en  prés,  d^ 
H,  es,  969  iJouDiaux}.  —  AeL 
chim.  sur  div.  comp.  organ..  M. 
206,  1025  {Ciamician,  StJbrti.  - 
Act.  des  rayons  cathodiques  sur  Irs 
corps  radio-actifs,  <•,  245  Uof- 
mano,  Korn^  Strauss},  —  Tnbo- 
lum.  de  div.  comp.  organ.  et  mio*- 
raux,  !M,  458,  929  {Tsebugacff .  — 
Transf.  des  ondes  de  Tesla  i|«r 
cert.  dér.  benzéniques,  Wlk  «9 
(Kauffmaon),  —  Act«  décomp.  ntr 
les  sol.  de  PtCl*,  AuCP,  SnCl\  tê, 
835  (Koblrauscb) ,  —  Indice  dr 
réfract.  do  mél.  de  vap.,  S6,  i(&> 
(Cuaacus) .  —  Infl.  des  ra>^ofis  csUm- 
aiques  sur  la  conduct.  nlectr.  àv^ 
gaz,  96,  1041  (LeouaD.  —  .Kci. 
sur  la  fluorcscéine  et  les  leuootuj^r^, 
«6,  1043  (Gros). 

LuTÉocoBALTiQUES  ^Sels).  Voy.  Co- 
balt. 

LuTÉoLiNE.  Constit.  ;  synthf^se  a  parc 
de  la  phloracétophénone  et  de  Tac 
vératrique.  Dér.  tétracétyU,  <6.  f*^ 
(Kostaaocki^  Bozycki^  Tamûor  .^ 
Métbylat.  ;  dér.  méthylé.  trimêtlifk. 
«6,  154  {Perkin,  Uorstkil  ,  - 
Propr.,  dér.  tétracétylè,  tétraèaa 
zoyfé.  Form.  de  l'éther  ineili|l.  a 
part,  du  glueosidc  du  persil.  Pmpr., 
dér.  acétylé,  benzoylé,  trim'*iiiyîr. 
«6,  187,  188  a'onger/rà/r«.  • 
Synth,  à  part,  de  l'éther  vaiulli<f9* 
et  de  la  phloracétophénooe.  <6,w 
(Dillor^  Kostaneckî)  » 

ot.s'-LuTiDiNE.  Form.  a  part,  dt  l'é- 
ther amtoocrotonique.  Propr  .  ««b. 
dér.  chloro>4-éthoxylê-3,  «•«  Q^, 
977  (MichaeJis^  Arcnd}. 


TABLE  DES  MATIERES. 


1847 


Lysine.  Prép.,  propr.,  constit.,  fus. 
avec  KOH,  !M,  22  (Henderson),  — 
Prod.  de  putréf.;  constit.,  1S6,  24 
{EUiDger}.  — Form.  dans  les  jeunes 
plantes,  ée,  320  (SchuJtc).— Prés, 
dans  la  rate  de  bœuf,  1MI,  825  {Gule- 
wttacb^  Jochelaobn) ,  —  Dos.  dans 
les  prod.  de  dédoub.  de  div.  albu- 
min.,  %B,  335  (KosscJ,  Kutschcr). 
—  Dos.  dans  les  albumoses  et  pepto- 
nes,  ^H,  824  [HaaJam).  —  Porm. 
par  autolyse  de  la  levure,  tSIl,  8fô 
{Kutschcr),  —  Form.  à  part,  de 
Thistone  du  sperme  de  poisson,  !M, 
939  (Kbrslroem). 

Ltxose.  Réact.  color.,  911,  818  (Neu* 
terg). 


Macassar  (Huile).  Conslit.,  propr., 
««,731  [Wys). 

Maonksium.  Cond.  des  dér.  organo- 
mélall.  avec  les  nitriles  tt  les  iso- 
cyanates,  SS,  ^  l  Biaise).  —  A  et. 
de  C  sur  MgSO*.  Form.  do  MgO, 
«6,  284  (Bouttouêrd).  —  Appl.  de 
Mg  à  la  prép.  des  azotures  de  ter- 
res rares,  «S,  335  [Matignon).  — 
Appl.  à  la  réduct.  des  oxydes  d'ura- 
nium, t&,  345  [Aloy).  —  Borate 
tribas.,  M«524  (Ouvrard).  —  Appl. 
des  dér.  organo-métall.  en  chim. 
organ.,  SS,  531  (Grignard).  — 
Propr.  des  alliages  de  Ng-AI,  %S, 
611  [Boudouard).  —  Comb.  de  MgO 
avec  A1*0'  au  four  électr.,  S5,  (569 
{Dufau).  —  Comb.  des  dér.  orga- 
DO-mélall.  avec  Téther,  eS,  694 
(Blaist).  —  Act.  du  bromure  d*é- 
ihylène,  des  alcools;  form.  d'alcoo- 
lales,  es,  694  {Tissier,  Grignard). 

—  Précipil.  par  Na*CO*.  Non-exisl. 
de  Thydrocarbonale,  «S,  707  lEngel) . 

—  Appl.  des  dér.  organo-métall . 
aux  synthèses  organ.,  25,  944  {Tis- 
aier,  Grignard), — Combust.,  pero- 
xydes, e«,  2  [Englcr,  Weisberg). 

—  Appl.  de  MgO  à  la  sépar.  de  La 
et  Di,  e«,  69  (Meyer,  Marrkwald). 

—  Caloin.  à  Tair;  form.  d'azoture, 
S#,  244  {Eidmann,  Mocsnr).  — 
Précipit.  par  la  dliaéthylamine  ot  la 
guamdine,  «6,  849  (kerM,  Drue- 
ïer).  —  Conduct.  électr.  du  sulfate 
double  ammop.,  «11,353  [Lindsay). 
-—  Energie  de  ^hydrate,  ««,  520 
{Carrara,  Vespignani) .  —  Rel. 
entre  la  condocl.  électr.  de  MgSO* 
et  son  act.  toxique  sur  les  poissons, 
«««  603  {Kabfonberg,  Mehl).  — 
lofl.  sur  la  vît.  d'ozyd.  des  sol.  oxa- 
liques, «6,  659  (Joriasonf  Beicber), 


—  Spectre  d'absorpt.  en  prés,  d'or- 
canette,  «•,  671  {Formanek),  — 
Pouv.  rotat.  magnét.  de  MgSO*, 
««,  849  (Forcbeimer) .  —  Vit.  d'hy- 
drol.  de  COS  par  MgCl*,  «6,  862 
{Buchbock).  —  Solub.  do  MgCO» 
dans  l'eau  chargée  do  C0\  ««,  873 
(Bodlaender) .  — Dos.  dans  les  eaux 
naturelles,  «H,  955  [Winkler],  — 

>  Applic.  do  MgCI*  au  dos.  de  Turée 
dans  l'urine,  «8,  1021  [Folin).  — 
Tens.  de  vap.  des  mél.  de  MgSO* 
avec  ZoSO*  et  GuSO*,  «6,  1044 
(Hollmann).  —  Conduct.  électr.  du 
sulfate  double  ammon.,  «6,  1053 
(^oiies,  CaldweJl). 

Magnésium -KTHYLB  (lodure).  Cond. 
avec  l'ald.  anisique,  la  vanilline,  «S, 
276  IBcbal,  Tttfeneau).  —  Cond. 
avec  les  éthers  gras,  «S,  277  {\f as- 
son).  —  Cond.  avec  les  éthers  malo- 
nique  et  succinique,  25,  339  (Va- 
lant). —  Act.  sur  le  nitrite  d'aroyie, 
le  nitrate  de  méthyle,  Téther  ben- 
zène-sulfonique,  le  sulfate  d'éthyle, 
«6,  483  \hfouron).  —  Act.  sur  le 
formiate  d*éthyle,  «6,  526  [Gri- 
gnard). —  Act.  de  l'eau,  des  aie, 
«6,694  {Ti9sier,  Grignard). 

Maonésium-iso-autle  (Bromure).  Act, 
sur  la  §-naphtylmélhylcétone,  «6, 
499.  —  Act.  sur  le  formiate  d'éthyle, 
«6,  526  [Grignard). 

Magnésium -METHYLE  (lodurc).  Act. 
sur  le  pipéronal,  «S,  274  (Béhai). 

—  Act.  sur  Tanisate  de  méthyle, 
«S,  275  {Bébal,  Tiffeneau).  —  Cond. 
avec  les  o-  et  p-oxy-  et  o-méthoxy- 
benzoates  de  méthyle,  «5,  276  [Bé- 
/ta/,  SommcJct).  —  Cond.  avec  les 
éthers  gras,  «S,  277  (Afasson).  — 
Act.  sur  l'éther  oxalique,  «5,  339 
[Valeur).  —  Cond.  avec  les  a  et 
^-naphtylméthylcétones,    «S«   497. 

—  Prép.,  propr.,  constit.,  act.  sur 
l'acétoae,  «S,  644  (Grignard).  — 
Act.  sur  les  chlorures  d'acétyle  et 
benzoyie,  «S,  645.  —  .Act.  de  l'eau, 
des  alcools,  «S,  694  (  Tissicr,  Gri- 
gnard). 

Magnksium-pHénylb  (Bromure).  Act. 
sur  le  benzoate  de  méthyle.  l'acé- 
tone, le  chlorure  d'acétyle,  w,  944 
(  77ss ior^  Grignard) . 

Maléique  (Aci.  Prép.  et  propr.  de 
Tanilide.  Transf.  en  anile,  «S,  766 
{van  Dorpf  van  Haarst) .  —  Transf. 
en  ac.  fuman<loe  par  Az'0^  «6, 
617  [Scbmidt^ . 

—  (Bromo-)  Di-)  (Ac.i.  Form.  à 
part,  du  dibenzoylfUrfurane,  «•, 
1108  {Pbelps,  Ha  Je). 

—  (Ôxr-)  {Di')  (Ac).  Form.  paroxyd. 
de  1  ac.  oxalacélique.  Act.  de  la 
phényihydrazine,  «•,  198  (Fcntnn, 
Jones) . 


1S48 


TABLE  DES  MATIERES. 


Maliqub.  (Ac).  Tribolum.,  S6,  458 
(Tschugaeff).  —  Acl.  sur  l'ac.  glyo- 
xylique,  26,466  (Z)oe/)jjerj.  —  Propr. 
toxiques  du  sel  ac.  de  Na,  S6,  52i 
(Katicnberg,  AusUd).  — Tribolum., 
S6,  929  {Tschugactf).  —  Propr.  et 
pouv.rotat.  des  dér.  propionylé,  bu- 
tyrylé,  valérylé,  caproyié,  oenan- 
thylé,  caprylé,  pélargonylé,  capré, 
S6,  1028  {Boitier).  —  Dispersion 
rotat.,  S6,  103îi  (Worinçer). 
—  (ot.a-DiMÉTHYL-)  (Ac.).Transf.  de  la 
lactone  en  anh.  pardistill.,  S6, 135 
{Fichier,  Hirsch), 
.  Maloniqub  (Ac).  Cond.  de  Téiher 
diéthyl.  avec  Tiodure  de  Mg-étbyle, 
SS«  839  {Vahur).  —  Nilrat.  de  Vé- 
iher  élhyl.t  «5,  927  {Wahl).  — 
Cond.  du  nitrile  avec  les  p-niiroso- 
diméihyl-  et  diéthyl-anilines^dt,  90 
{Sacbs).  —  Cond.  de  l'éther  éthyl. 
avec  la  dicbloro-2.S-at-naphtoqui- 
none,  9%^  102  {Micbetj. —  Cond.  de 
rélbcr  diétbyl.  avec  la  dicbIoro-3.4. 
^-naphloquinone,  S6,  104  {Hiracb). 

—  Cond.  du  nitrile  avec  la  dicklor- 
indone,  «6,  105.  —  Cond.  de  l'é- 
tber  avec  les  indones  dichloi'ée  et 
dibfomée,  S6, 106  [Langer^Wiùder- 
maon).  —  Cond.  du  nitrile  et  de 
Téther  éthylé  avec  la  p-bromindone, 
«6,  108  (Scblosaberg).  —  Cond.  de 
Tétbor  avec  le  cblorure  do  p-cyano- 
benzyle,  S6,  113  [Aloses). —  Form. 
par  bydrol.  de  la  cyanacélaniUde  et 
des  homol.,  96,  135  {Grotbe).  — 
Cond.  de  Téther  sodé  avec  le  nitrile 
p-cblorobutyrique,S6, 199  {McUor). 

—  Act.  de  Dr  sur  Téther  sodé,  S6, 
201  { WcDzol).  —  Cond.  de  Téther 
sodé  avec  la  pulégone,  S6,  213 
[Voriaondcr).  —  Cond.  de  l'ac. 
avec  Tald.  résorcylique,  96,  263 
(Pecbmann,  Grat^ger).  —  Cond.  de 
i'étber  avec  Tald.  oxyhydroqui no- 
nique,  96,  265  {Pecbmann,  Krafft). 

—  Act.  de  l'éther  sodé  sur  le  di- 
bromo-3.4-  isopentane,  le  dibromo- 
1.3-tétraméthyiméthane  et  le  tribro- 
mo-isopentane,  96, 283  {Ipaiiof,  Svi- 
dcrsky^) .  —  Cond.  de  l'ac.  avec  Tald. 
crotonique,  96,  378  [Dcnbnor).  — 
Cond.  de  l'éther  sodé  avec  l'oxyde 
de  méfityle,  96,  407  {Ctossiov),  — 
Cond.  de  l'ac.  avec  l'ac.  glyoxylique, 
96,  i66  (Dœbner).  —  Act.  de  Té- 
ther  sodé  sur  l'éther  a-bromo-undé- 
cylénique,  96,  467  {Krafft,  Sehiis). 

—  Cond.  de  l'éther  avec  le  croto- 
nate  d'éthylc,96,  470.  —  Cond.  de 
l'éther  sodé  avec  l'éther  cilraconique, 
96,  471  {Aficbael)  —Act.  de  l'éther 
sodé  sur  le  bromure  d'isopréne,  96, 
536  (Ipatief).  —  Act.  de  I  sur  Tac. 
en  prés,  de  pyridine,  96,  538  {Orto- 
Icva).  —  Cond.  du  nitrile  avec  l'a- 


cétone, 96,  676  {Komppa).  —Cavl. 
de  Télher  avec  Tarée,  96,  (SK 
{Tafel,  WeiDschenk).  —  Act.  et 
Br  sur  l'éiher  en  prés,  ëe  CS%9i, 
798  (WenzeJ).  —  Eleclrol.  da  k1 
de  K,  96,  897  {Petersen).  —  Csatà 
de  l'éther  diéthyl.  avec  los  étbe» 
a.3-  et  a.â(i-dibromo^ .  ^-dinirthfl' 
glaUriques,  96, 1016, 1018  iPerkn. 
Tborpc,  Wayier).— Acl.  d«rètbeT 
sur  riodure  de  Znéthyle,  96.  iiXt 
(Afichaefj,  —  Act.  de  réther  9o6t 
sur  le  dibromo-1.3-diiiilro4.6-biD- 
zène,  96,  1081  {Jackson^  Cobvf 
—  Cond.  de  l'éther  avec  Téther  me- 
thylglutaconique,96,  iii^{Skrê9p . 

—  (bromo-)  (Ac).  Act.  de  U  tripropy^ 
aminé  et  de  la  benzylpipértduiesar 
l'éther  méthyl.,  96,  970  { Woéf 
kind). 

—  {CyanO')  (Elher).  Cood.  do  ék 
eodé  avec  les  iodures  alcool.,  9S. 
274  {Hallcr,   Blanc). 

—  [Nitro-)  (Ether).  Transf.  en  Mbcr 
nitro-acétlque,  9S,  695.  —  Pr>*p 
par  nttrat.  de  l'éther  malouqve. 
Propr.,  sels,  saponif.,  9S,  StdT 
{WabI). 

Malonique  (Bromo-)  (Aid.).  Form. 
à  part  de  l'oxyde  de  méthyle-dibroa- 
allyle.  Propr.,  sel  de  K;  cond.tTvc 
la  phénylhydrazine,  9C  106Î  •X'^- 
picau). 

—  {Nitro-)  (Aid.).  Form.    à    part.  <5 
Tald.  a.^.^-trinitropropioatqii«,9l. 
376  (Torrey,  Black). 

Malokique  (AcKTYL-)  (Etber).  <j»A 
avec  la  résorcinc,  9À,  211  ,P«eb- 
mann,    Haakt^). 

M^ALONIQUE  (ACKTTLMkTHTL-HXUritc 

Prép.  au  moyen    du    nitrile   i-n»*- 
Ihylacétylacéliquc.  Propr..  9S,  îC» 
{Boy menant). 
Malonique   (Alcoyl-).  Eau    die  «-/vt 
des  sels  de  Ca  des  horool.,  96,  ^ 
{Sahor). 

Malonique    (Alltl)     {lh-\    [Elksr 
Nilrosochlorure.  96,  t^  [Ipaitef- 

Malonique  (Alltlméthyl-)  i&lKr. 
Nitrosochlorure,  96,  2ftl     Ipëtitfi 

Malonique  (EthylO  (Etber).  Co«d 
avec  le  diazobenzène,  9S,  M  ./>• 
vrcJ).  —  Gond,  du  der.  mfàé  av«<W 
nitrile  p^blorobutyrique,  96.  I!^ 
{Mellor).  —  Cond.  avec  Télber  Atnu 
rique,96, 469(.VioJk«e/).  ^  Ek^CiW 
du  sel  de  K,  96.  898  {PrttfT*»" 
Form.  par  oood.  de  l'éther  maW 
nique  avec  Tiodure  de  Ziwélhyl#.9t. 
1068  {Miebaei). 

(Cvaiio-)    (Ether).     Prép,    »« 

moyen   de    l'éther   cyaooroalMtf»* 
sodé.  96,  274  {lialler,  Bêamv^ 

Malonique  (ëthtl*)  (Dh^  .EUbrr . 
Form.  par  cond.  de   l'éUier    mah- 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1949 


nique  avec  Tiodure  de  Zn-éthyle, 
S«,  1068  {Micbael), 

MAX.ONIQUB  (Mbthtl-)  (EUierJuCond. 
avec  le  diazobenzône,  SS,  967  {Fa- 
vrci).  —  Cond.  du  dér.  sodé  avec 
le  nitrile  y-cyanobutyrique,  S6, 199 
{âiellor).  —  Cond.  avec  le  carbo- 
nate d*éibyle.  Form.  par  métby- 
lat.  de  léther  §-m6thylpropane- 
3.^.7 -tricarbooiqae.  Gond,  avec 
Téther  citraconique,  ^M,  470,  471. 
—  Cond.  avec  Tétber  ftimarique, 
«•,  472  {Miehaol),  —  Eleclrol.  du 
sel  de  K,  S«,  897  {Petersen),  — 
Cond.  avec  Tétber  citraconique,  S6, 
i  iiiO  {Skraup). 

(C'razio-)  (Elher).  Prép.   à  pari. 

de  Téther  cyanomalonique.  Propr., 
9S,  274  (Haller,  Blanc). 

Malonique  (Méthtl-)  (Di-)  (Ac). 
Porm.  à  part,  de  Tac.  tétramélhyl-^ 
oxyglularique,  <•,  94  [MikhaïlcD- 
ko,  ^arov8ky).  —  Form.  par  mé- 
tbylat.  de  Télher  p-mélhyl-a.f.Y-tri- 
carbonique,  €6,  470  {Miehaol).  — 
Form.  à  part,  du  dloxyde  du  dimé- 
Ih^rlpropylglycoK  S6,  891  {A. 
Fischer,  Wintor).  —  Form.  à  part, 
des  ald.  et  ac.  oxy-valériques  tert., 
S«,  894  [Wcasely). 

Maloniquk  (Proptl-)  (Etber).  Cond- 
du  dér.  sodé  avec  le  nitrile  p-cbloro- 
butyrique,  S6,  199  (Mellor). 

(Cra no-)  (Etber).  Prép.  à  part. 

de  l  étner  cyanomalonique,  S5,  274 
{HaUcfy  Blanc). 

Maltasb.  Prés,  dans  Tembryon,  SS, 
704  {Bierry). 

Maltol.  Extract,  des  aiff.  de  sapin 
argenté;  propr.,  €6,  1120  {Fcuers- 
tcin). 

Maltose.  Glycolyse  parle  sang,  SS, 
270  (Portier),  —  Act.  du  bac.  tar- 
tricua,  !t5,  415  {Grimberi).  —  Act. 
du  ferm.  maonitique,  téS,  991 
{Gayon^  Duboarg).  —  Act.  de  HBr, 
««,  341  {Fonton,  Goêtling).  — 
Hydmi.  par  l'eau  en  prés,  de  Pd, 
«6,  735  {Suie). 

Mandarins  (Essence).  Prés,  de  mé- 
thylanlhrantlale  de  méthyle,  M, 
646  {Walbaum). 

Manoanèse.  Emploi  de  MnSO^  dans 
les  dos.  par  KMnO\  «5.  897 
{Gailhat),  —  Dec.  du  carbure  par 
l'oau,  «S,  525  {Borthelot).  —  Act. 
de  MnK)'  surPO'H*.  Phosphate com- 

flexe,  *•,  788  (Augcr),  —  Act.  de 
IgO  sur  les  chlorure,  azotate  et  sul- 
Oate.  Nitrate  bas.  de  Hg  et  Mn,  CS, 
789  [Mailhe),  —  Solub.  de  Thydrate 
*t  du  borate  en  prés,  de  sels  ammon., 
«S,  962  {Dover,  van  Clooff).  — 
Act.  deCu(OH)*  sur  le  sulfate.  Sel 
double  bas.,  U,  968  (Hocoura).  — 


Peroxydat.  par  le  radium,  SS.  1059 
iBcrtholot).  —  Form.  de  MnO'dans 
Tact,  de  PCPH*  sur  KMnO%  S6,  34 
(KahliDg).  —  Form.  de  MnSO*  et 
Mn*(Sœ)*  dans  Tact,  de  KMnQ*  sur 
H*0'  et  Tac.  de  Caro,  5NI,  65 
(Baoyer,  Vilîiger),  —  Act.  du  réact. 
de  Caro  sur  MnO*,  M,  88  {Bam- 
bergor).  —  Sépar.  de  Mn,  Te,  Al, 
Zn,  Cr  au  moyen  de  Na*0*,  96, 127 
(Barrée).  —  Dos.  de  phosphate 
dans  les  os  d*un  éléphant  fossile, 
S6,  164  {van  Bemmelen^  Klobbie). 

—  Dos.  à  rétat  de  pyrophosphate, 
€•,  195  (Boetiger).  —  Recherche  et 
dos.  par  le  persulfate,  ItS,  250 
(Marshall). —  Azoture  basique, S6, 
S55  (CurtiuSt  Darapaky).  —  Form. 
de  MnO*  dans  la  déc.  de  KMnO*  par 
la  chaleur,  «6,  861  {Budorff).  — 
Sépar.  de  Fe;  préoipit.  parToxalate 
d'ammon.,  Se,  868  (Bluw).  — 
Temp.  de  transf.  deSO*Mn,  S«,517 
{Dawson,  Williams),  —  Solub.  des 
hydrates  de  MnSO\  e«,  521  (Cot- 
trell).  —  DifT.  de  potentiel  des  élec- 
trodes en  MnO*,  t6,  603    (Tower). 

—  Infl.  des  sulfate,  acétate,  butv- 
rate,  benzoate  et  oxalate  sur  la  vit. 
d*ox^d.  des  sol.  oxaliques,  SU,  659 
iJorissen,  Rcieher)*  —  Act.  de 
MnO*  sur  Pt  coUoïd.,  ««,  668  (Brc- 
dig^Berneck). — Solub.  des  hydrates 
de  MnCl*,  S6,  669  {Dawson,  Wil- 
liams). —  Propr.  des  sulfates 
doubles  hydratés  de  Mn  et  Cu,  S6, 
857  {Stortonbeckor),  —  Dos.  à  Tétat 
de  phosphate  ammon..  S6.  953 
{Dakin).  —  Rôle  de  MnSO*etMnO* 
dans  Toxyd.  de  l'ac.  oxalique  par 
KMnO*,  ««,  965  {Georgevics , 
Springcr).  —  Tens.  de  vap.  des 
raél.  de  MnSO*  avec  CuSO*  et 
ZnSO*,  t«,  1044  {Hollmann,.  — 
Solub.  de  MnSO*  et  du  sulfate 
double  de  Mn  et  K,  t«,  1052  (Ri- 
chards, Fraprie), 

—  \'oy.  Ferromanganbse. 

Mangamque  (Ac).  Transf.  des  sels  en 
permanganates  par  les  sels  ammon., 
iS,  962  (Dover,  Van  Cloefl).  — 
Form.  dans  la  déc.  de  KMnO*  par  la 
chaleur,  9%,  361   (Budorfl). 

Manganiqije  (Per-)  (Ac).  Sursatur. 
chim.  du  mél.  avec  H*0*,  «S,  266 
(Berthelot).  —  Act.  sur  le  sulfate  de 
Mo,  «5,  343(^ai7/iaci!io).—  Applic 
au  dos.  volum.  à  chaud,  CS,  é^ 
(Gailhat).  —  Applic.  à  la  destrucl. 
des  matières  organ.  dans  le^ 
recherches  toxicol.,  SS,  946  [Do- 
nigès).  —  Form.  par  act.  des  sels 
ammon.  sur  les  manganates,  €5, 
962  {Doyer,  Van  Cleelf),  —  Art.  de 
KMnO*surPO'H\t«,34  (KiihlingK 

—  Applic.  au  titrage  de   Fel',  M, 


1350 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


68  (Bupp),  —  Act.  du  sel  de  K  sur 
H'O'  ou  sur  les  -ac.  persulfuriques, 
««,  65  {Baeyer,  Villiger),  —  Acl. 
sur  Tac.  persulfarique.  Sol.  d*anh. 
dans  SO*H*,  «6,  66  [Bêch).  — 
Appl.  au  dos.  de  Cl,  Br,  I,  en  prés, 
d'acétates,  S6,  163  {Jannaschy  Koe- 
Jitz).  —  Appl.  de  KMnO*  au  dos. 
de  As«0%  ««,  249  {RùbUng),  — 
Dec.  du  sel  de  K  par  la  chaleur, 
S«,  361  {Budorfi).  —  Conducl.  élect. 
du  sel  de  K  au  point  de  congé!., 
S«,  838  (Weibam),  —  Infl.  de 
KMnO*  sur  la  dissol.  de  Cr  dans  les 
ac,  se,  875  (Oslwald),  —  Acl.  de 
KMnO*  surlesazotiteseldiv.  comp., 
ft6,  899  (VôriaeiK/or).  —  Act.  sur 
Tac.  oxalique  et  les  sels  de  Mn,  UNI, 
965  {Georgovics,  Springer). 

Mannite.  Vit.  et  lim.  do  Torm.  du 
formai  et  de  l'acélal,  S5,  350.  — 
Const.  therm.  du  triformal,  S5,S62 
{Dolôpinc).  —  Act.  du  bac.  tartri- 
cus,  SS,  415  {Grimbort),  —  Act.de 
Tacétal  et  du  chloracétal;  prép.  et 
propr.  du  tri-acétal  et  du  di-chlora> 
cétal,  «5,  585  {Dclcpine).  —  Form. 
dans  Tact,  du  ferm.  manni tique  sur 
le  lévulose  et  le  sucre  interverti,  CS, 
991  [GayoD,  Dubourg).  —  Prés, 
dans  le  catha  edulis,  S6,S12  {Beit- 
ter),  —  Déterm.  cryosc,  UNI,  598 
(LoomJs).  —  Ferment,  par  les  schi- 
zomycëtes,  S6,  9N0  {Emmerling). 
—  Act.  de  la  lum.  sur  les  mél.  ae 
mannite  et  de  quinone,  S6,  1025 
(CiamiciaD^  Silber).  —  Infl.  sur  la 
sapon.  do  Féther  acétique  par  NaOH, 
««,  1041  (Co/ion). 

Mannitol.  Act.  de  div.  bacilles,  ۥ, 
653  {Harden), 

Mannose.  Form.  dans  les  graines  à 
albumen  corné,  €S,  699  (BourqucIoU 
Ilérisaey).  —  Act.  du  feim.  manni> 
tique,  »5, 991  {Gayon, Dubourg). — 
Form.  par  hydrol.  de  la  />-bromophé- 
nylhydrazono,  ft6,  62  {Koolh).  — 
Form.  par  hydrol.  du  méthylstro- 
phantobioside,  S6,  191  {FeJat),  — 
Form.  de  Tisom.  d  à  part  du  nori, 
«e,  731  (Osbima,  Tolleos).  — 
Form.  dans  Tact,  de  la  lum.  sur  un 
mél.  de  mannite  et  de  quinone,  1MI, 
1025  [Ciamician,  Silbor). 

Manostat.  Voy.  Appareils. 

MAROAmNc.  Recherche  du  beurre  de 
Coco,  «S,  652  (  Wautera), 

—  1^0/.  Olrooimargarinb. 

Marjolaine  (Essence).  Dens.,  tens., 
superf.,  viscos.,  !KS,  523  (Joaocard, 
Satie). 

Martensite.  Form.  dans  la  solidiT. 
de  la  fonte,  S6,  867  (Bootoboom) . 

Mastic.  Propr.  colloid.,  ft6, 839  {Har- 
dy).. 


Mbgoniquk  (Ac.).  CoosUt.  élhercfi^ 
[Syn.  OxY-3-GHÉLJDONiQcnE,   rv«> 

BOXT-2.6-OXr-3-PTRONlQU»-1.4),  A 

550  (Para toaer,  Lôonmrdlu 
MÉLAMiNB.  Constit.,  spectre,  WIL  « 

(HariJey,  Dobbie^  L^uder), 
—  (Tribthyl-).  Constit.,  spectre^.11 

692  (Harthy,  Dobbie,  L^uder). 
Mblliqub  (Ac).    Prép.    a     P^^^   ^ 

charbon  ne    bois,    M»,    G84    <Vv- 

neuil)^ 
Membranes.  Voy.  Osmose. 
Menthane.  Form.  à  part  du  iJtiM<^ 

de  menthyle,  S6,  lOlâ,  10t4  fiTov 

sanof). 
'—  (Ethyl-).  Form.  par  cood.  duefeV^ 

rure  de  menthyle  avrc  le  Za-^ik«l- 

Propr.,  constit.,  e«, 506,1014  (Kocr 

sanof). 
Menthe  (Essence).  Anal,    des  hait* 

essentielles  de  menthe  poivrée,  CS 

261    {Cbarabot).  —  Dens.,    Ti^coft.. 

tens.  superf.,    SS,  523    {^emncaH 

Satie). 
Menthènb.  Form.  pardéc.  du  xamtk'»- 

génate  de  menthol,  9B,  184  (TmrJ^ 

gaeff).  —  Form.  dans  Tacl.  d«  PO* 

sur  le  prod.  d*oxyd.  de  la  menthow^ 

menthylhydrazone,!MI,  187  {Kijncf 

—  Form.  à  part,  du  chlorvr*  d* 
menthyle,  M,  1012,  1014  sKomt- 
sanof}, 

A*-MENTHkNB-0NB-2.  Voy.  Taj*ac*- 
tone  (Carvo-). 

Menthol.  Dos.  dans  la  montbe  po- 
vrée,  SS,  261  (Cbarabot).  ~  AoL 
de  Tald.  bonzoïque  surledér.  «ods. 
S5,  988  (Martine).  —  Dec.  du  sa»- 
thogénate  par  la  chaleur,    <•,  llM 

—  Tribol.  du  menthol  et  des  é(b«r« 
stëarique,  succinique,  carbotsiqfB*. 
^-naphtotque ,  phénylpropioaiq««. 
m-oxybenzoîqae,  ^M,  458  \T)^ek»' 
gaeff).  —  Act.  sur  le  phèDO^nir* 
thoxy-éthoxy-chlorosilicane,  9m,S7T 
IKipping,  Lloyd).  —  Comb.  attc 
raid,  formique.  Oxyde  cfaler»>iD** 
thylique.  Format.,  dér.  pfaéoonli. 
«Ô,  lil  [Wcdekind).  —    Pr«p.   «< 


propr.  des  éthers  d,  7  et  r 
phényiglycolique,    8-^thox7pdi««y1  • 
acétique   et   a-éthoxyproptoniqvf . 
S«,  737  [Marekwaldy    Mmckt^asm 
—  Act.  de  Pa%  S«,  loti  KKtmtma 
nof). 
Mbnthone.  Dos.  dans  la  meotiM  pn- 
vrée,  «S,  261  (Cbarabot\.   —  JUL 
de  rhydrogéne.  Prép.  et  propr.  d» 
2  azines,  M,  1t«.   —   Act.   d*  »a 
surlamenthylhydrasooa.Prod  d«ty- 
dat.,  ««,  186,  187  {Kijotr).  —  Tn 
bol.  de  l'oxiroe  /,  S«,   4»  [T^rJÊ9^ 
gaoff).  —    Bromurat.  ;    trani^.    a 
coumarone,  Ml,  604  {Bmrycr,  : 
fert). 

—  Voy.  TnUTAMENTMONB^ 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1351 


i-MxNTHONB   (Bbnztlidènb-).    Prép.  et 

propr.  des  isom.  d  el  /.  Propriétés, 

;       cblorh. ,  bromh.,  85, 988  {Martine), 

McNTRONE  (Carvo-).  Form.  de  Tisom. 

d  à  part.de  la  carvotanacétone,  €6, 

1170  (Hêrrios). 

:     HeNTHOXTSfLICANE  (PHÉNOXY-ÉTnOXT- 

MicTHOxY-).  Prépar.  au    moyen    de 
SiCl».  Propr.,    ««,    677   {Kippiog, 
5      Uoyd). 

McNTHTLAMiNE.  FoiiD.  des  isoxD.  d  et 

'>        /  par  réd.  des  azines  des  menthones, 

««,   18(5   (Kijaer),  —   Tribol.    des 

dér.    benzoylé    et     ot-naphloylé    do 

risom.  /,  S6,  459  (Tschugae/t) , 

MKprTBTLC  (Chlorure).  Form.  à  part. 
de  la  mentbone-menthylhydrazone, 
««,    187    (Kijncr).    —    Constit.  ; 

Srépar.  à    part,  du  menthol.    Act. 
e  Zn-éthyle,  Z%,  1012,  lOU  {Kour- 
sanof), 

Mkntutlb  (Chlorure  sec.).  Propr., 
act.  de  KOH,  de  Na,  de  Zn-éthyle, 
S#,  505  {Koarsanof). 

Mknthtle  (Di-).  Form.  à  part,  du 
^  chlorure  de  menthyle  ei  du  men- 
thol. Propr.,  constit.,  isom.,  S6, 
lOlâ  (Koiwsanof). 

Menthtlhtdrazine.  Act.  de  HCl  sur 
la  comb.  avec  la  menthoue.  Propr. 
du  prod.  d*oxyd.,  ft6,  186,  187 
(KJJner) . 

Mb?cthtlique.     Voy,    Thuyamenthy- 

LIQUE. 

Mkrgabide.  Prép.  à  part,  des  aie. 
éihyl.,  propyl.,  allyl.,  iso-amyl.,  de 
Tald.  acét.,  de  la  cellulose,  de 
Tamidon,  du  saccharose.  Propr., 
•elB«  S6,  12â  {Hoimann). 

Mb«captan.  Voy,  Mkthyl-,  Ethyl- 
MEnCAPTAN,  etc. 

Mbrcaptols  (CÉTO-).  Form.  par  comb. 
des  dicétones  avec  les  mercaptans, 
S«,  ^  (PosDor). 

Mercure.  Act.  de  la  lum.  en  prés,  de 
H  el  dans  le  vide  sur  HgO.  Form. 
de  HgH),  «6,  «68  iCo/soni.  —Act. 
de  C  sur  HgSO',  25,  284  {Bou- 
douard),  —  Chai,  de  dissol.  de  div. 
var.  d*Ag  dans  Hg,  SS,  523,  524 
iBcrthcloi).  —  Appl.  de  Hg(AzO')« 
a  la  recherche  des  comp.  aroidés, 
es,  53$  (Mouliû).  —  Act.  de  Hgsur 
6bl?.  lodo-antimoniure,  CS,  564 
{Oranger).  —  Sels  mercuriques  de 
diazo-aminés,  S5,  565  {Mounier). — 
Amalg.  d'in,  SS,  571  iC  ha  bric, 
Bengado).  —  Propr.  de  Tamalg.  de 
Fe,  9Sy  615.  —  Act.  de  Cu  sur 
Tamalg.  de  Cr.  Transf.  en  CrO,  85, 
617,619.  —  Amalg.  d'uranium,  CS, 
622  {Fcrée).  —  Comb.  de  Hg  avec 
Sbl*.  Foroi.  dModure  et  d*iodo-anti- 
moniure,  SS,628  {Grangcn. — Act. 
de   HgO  sur  les  sol.  aq.  des   sels 


métoU.,  S5,  788  {Mailhe),  —  Act. 
de  H  sur  HgS,  de  H«S  sur  Hg. 
«5,777  {Pôlabon).  —  Act.  de  HgO 
sur  les  sulfates,  nitrates,  chlorures 
et  bromures  de  Zn,  Ni,  Co,  Mn, 
Cu,  Cd,  Pb,  Fe;  form.  de  sels 
mixtes  du  type  A*Hg,  A/0,  n  aq, 
«5,  786  {Mailhe).  —  Recherche 
toxicol.,  !t5, 945  [Denigès],  —  Poids 
mol.  à  la  temp.  d'ébull.,  £5,  963 
[de  Forcrand),  —  Act.  de  HgO  sur 
FeSO*,  S5,  9(59 iSabaticr).  —  Form. 
d'un  chloromercurale  d'une  base 
sulfurée,  S6,  34  {Nabi).  —  Infl.  de 
HgBi**  sur  la  bromur.  de  C«H',«e, 
48  (Kaufmann).  —  Comb.  de  HgCI", 
HgO  avec  l'éthylène,  les  aie.  élnyli- 
que  et  allyliqae,  Péther,  S«,  85,  86 
{Hofmanny  Sand,  Biilmann).  — 
Act.  de  HgO  sur  Talc,  éthyl.  et 
Tald.  acétique.  Form.  de  merca- 
bide,  t#,  122  {Hofmann),  —  Dos. 
de  H  g  par  Tac.  hypophosphoreux, 
se,  128  {BenneU),  —  Propr.  des 
amalg.  de  Pb.  S«,  358  {Fery, 
North) .  —  Télrabromoplatinate , 
se,  361  (Miolatti,  Belluei].— Do9. 
de  Hg  dans  l'urine,  ee,  .H66 
{Jolies)  ;  se,  367  {Schumacher, 
Yung).  —  Act.  de  Na'S'O»  sur  les 
sels,  se,  455  {Faklor),  —  Dos. 
dans  l'urine,  Se,  456  (Werder).  — 
Tribol.de  Hg(CAz)*,  Se,558  (Tsc/ïu- 
gacfi).  —  Kcl.  entre  la  conduct. 
électr.  de  HgCl*  et  son  act.  toxique 
sur  les  poissons,  Se,  603  {Kahlen- 
berg,  Mehl).  —  Transf.  des  crisl. 
mixtes  de  HgBr*-Hgl*,  Se,  606 
{Beindors).  —  Dos.  de  Hg  par  I 
dans  le  salicylate,  Se,  608  {Bnnp). 

—  Act.  de  HgCl*  sur  Pt  colloîd.,  Se, 
664  (Brcdig,  Berneck).  —  Réd.  du 
nitrate  par  Tac.  lactique,  Se,  666 
[Vanino,  Hauser).  —  Appl.  de 
IIkCI'  à  la  recherche  de  AsH\  Se, 
670  {Dowzard).  —  Comb.  de  HgCl» 
avec  le  sulfure  de  méthyle,  Se,  675 
{Phillips).  —  Infl.  de  Hg  sur  Thy- 
drol.  de  div.  éthers,  Se,  736  (Su/c). 

—  Purif.  par  distill.  ou  traitement 
au  nitrate.  Tens.  de  vap.,  Se,  847 
(Uulctt).  —  Thermodyn.  des  élé- 
ments Hg*SO*-Zn  et  Hg-Hg«SO*- 
ZnSO*-Zn  amalg.,  Hg- Hg»SO*- 
CdSO*-Cd  amalg.,  Se,  851,  852, 
853.  —  Isom.  des  oxydes  Jaune  et 
roug^.  Force  électrom.  du  couple 
Hg-HgO  (rouge,  jaune)+KOH-Hg, 
se,  8fe  ifJohen). —  Isom.  de  HgO 
jaune  et  rouge.  Solub.  dans  les  sol. 
de  KBr,  Se,  856(Os<w'a/(f.  — Pola- 
ris.  et  dens.  de  courant  dans  Hgi* 
fondu,  se,  869  {Gockeh.  —  Poten- 
tiel de  Téleclrodc  normale  à  HgCl*, 
se,  879  I  Wihmore,  Ostwald).  — 
Act.  de  HgS  sur  SO«CI*  et  AlCl*. 


1352 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


Form.  de  HgCI*,  S«,  884  (f?M/>).— 
Chloromercurates  de  sels  diéthylène- 
diamiao-cobalUquos,  26,  887,  888 
(Wemer,  Humhhrey).  —  Propr. 
toxiques  de  HgCl*  en  prés,  d'autres 
sels,  »«,  946  {Clark),  —  Force 
electrom.  des  div.  degrés  d'oxydat. 
(le  Hg,  ««,  ICm  {Luther,  Abeij,  — 
Act.  de  HgCl«  et  Hg(GA2)*  sur  Pt 
coUoïd.,  ««,    1039  [Bredtg,  Jkeda), 

—  Propr.  de  Hg  coUoïd.,  26,  1040 
[Bredig,  Boindors).  —Bel,  entre  la 
tens.  superf.  et  la  solub.  de  HgO, 
«6,  1047  {Hulott).  —  Cond.  électr. 
du  cyanure  double  de  K«  S6,  105!2 
{Jones f  Caldwell).  —  Correct,  du 
ménisque,  26,  106G  {Winkler), 

Mercure-phényle.  Act.  de  Te,  26, 
274  [Stoiaer).  —  Tribolum.,  26, 
458  {T&ehugaoft}. 

Mercuri-acétique  (  Bromo  •  )  ( Ac .  K 
Form.  à  part,  de  la  comb.  de  C*H^ 
et  HgCl*.  Propr.,  ^.m,^[HofmaBD, 
Sand). 

—  (Di)  (Ac).  Prép..  propr.,  26,  85 
(Hotmann,  Sana). 

—  (Tbi-)  (Ac).  Form.  par  act.  de 
HeO  sur  raid,  acétique,  26,  12!t 
[HofmaDn). 

Mercuri-acétique  (Tri-)  (Aid.). Form. 
à  part,  do  Tald.  acétique  et  HgO, 
26,  122  \Hormann). 

MsROQUiNÈNB.  Coustît.,  26,304  {Koc- 
nigs), 

MÉSACONiQUK  (Ac).  Cond.  avec  le  éXê- 
zométhane,  26,  429  {PochmaDD, 
Burkard), 

MésiDiNE.  Form.  par  cond.  du  mési- 
lylène  avec  AzH'OH  et  AlCl*.  26, 
703  {Gracbe).  —  Diazot.  par  le  ni- 
trite  d'amyle,  26.  704  (Bam berger, 
Bust).  —  Form.  û  part,  de  !a  mé- 
sitylbydroxvlamine.  Transf.  en  ni- 
trosomésityléne.  D6r.  benzoylé,  26, 
712,  713  (Bambergor,  Blsiog). 

Mbsitol.  Form.  à  part,  du  mésityl- 
quinol,  26,  714  {Bambergor^  Bi- 
sing), 

MÉs'.TYLCÉTONE  (Mkthyl-).  Cond.  avec 
le  chlorure  de  chloracétyle  et  AlCl*, 
26,  985  [KunckeîU    Hildebrandt), 

MusiTTLE.  Prép.  et  propr.  des  isosul- 
focyanate,  benzoyldithiocarbamate  et 
benzoyliminodithiocarbonate ,  26, 
1099  [Wheclory  Johnson), 

MÉsiTYLE  (Oxyde  de).  Prép.  et  propr. 
de  la  comb.  platinique,  26,  70 
{PrandtU  Hotmann).  —Cond.  avec 
l'élher  malonique  sodé,  26,  407 
[Crossîey],  —  Gond,  avec  Téthyl- 
mercaplan.  Triéthylmorcaplan,  26, 
619  [Posner). 

MÉsiTYLK.NE.  lodur.  par  S'I',  26,  10. 

—  Bromur.  par  S'Br*,  26.  11 
[Edinger,  Goldberg).  —  Cond.  avec 


Tanb.  o-sulfobenzoïque  et  AlCP.têy 
176   [Krannich),  —  RM.   des  dér. 
halogènes  par  Ht,  26,  397  ^/Tiajre*. 
Lieeko).  —  Prés,  dans  le  naphu  d» 
Grosnyi,  26,  539  {Koaoralof,  Plet 
Dikot). —  Cond.  avec  le  chlorure  4» 
chloracétyle  et  AlCP,  26, 6â  iK^c- 
kell,    Korîizky).    —     Cond.    «vw 
AzH'OH  el  AJC1\  26,  7ÛS  \,Graebe . 
—  Nitrat.,  26,  712  [Bmmberger,  Bi 
sing).  —  Tens.  de  vap.  à  div.  temp,, 
26,  863  (Woringcr).  —  Extr^eLdn 
eu  mol  brut,  26,  912    [Ma9ckner\. 

—  (Aro-).  Form.  à  part,  de  U  iDé«i- 
tylbydroxylamine,  26,  713  \Bam- 
borger,  Bising). 

—  {Bromo-i,  Prép.  au  moyen  d^  S'fil'^, 
26,  11  (Èdinger,  Goldbrrg). 

—  (ChIoro^S'iodo-4'),  Prép.  à  ^rt. 
de  riodoméaUyléne.  Ad.  Hor  k 
chloracéiyluro  d'Ag,  26,  39B  (  Wilt- 
gerodt,  Beggatz), 

—  IDiazo-).  Act.  de  Kl,  26.  M 
{WJBgerodt,  Beggatz). 

—  (lodo-),  Prép.  au  inoyeo  de  SV. 
26,  10  (Edtnger,  Gofdborg).  — 
Form.  à  part,  de  la  mésidioe.  Propr., 
26,  397  (WWgerodt,  Beggatz  , 

—  {lodoso-).  Prép.,  propr.,  dichlo* 
rure,  sels,  dér.  chloré- 1,  26,  M 
{WîUgerodt,  Beggatz). 

—  ilodyjo-).  Prép  ,  propr..  dér.  chloré- 
4,  26.  398  (WiUgcntdt,  BcggaU*. 

—  {Nitro-),  Prép.,  propr.,  26,  71i 
(Bambergcr,  Bising), 

—  (A''ilroso-).  Form.  à  part,  de  la 
mésitylhydroxylaminc  et  de  la  mé- 
sidine.  Propr.,  26,  712,  713  {Bêm- 
berger,  Bising), 

Mésitylènb    (Acétyl-).  Voy.    Misi- 

TYLCKTONE   (MÉTHYL-). 

(Di-)-   Act.  du  chlorure   d*ac*- 

lyle  en  prés,  de  A1C1\  26,  llBS 
(kunckell,  Hildebrandt). 

MÉSITYLÈNE      (AGKTYL-BI>«-CHLO«ACfc- 

TYL-).  Prép.  au  moyen  de  racé()l- 
mésitylëne  et  du  chlorure  de  chlor- 
acétyle. Propr.,  26,  985  [KunckM 
Hildebrandt}. 

MÉSITYLÎCNB       (GMLOHAOicTVL-)     (BlS^^- 

Aet.  de  PCP,  26,  623  [Kuaektll, 
Eras).  —  Dér.  mono-  el  pMitabr^ 
mes,  26,  98G  {Kunekclf,  Hildt- 
brandt). 
MÉsiTYLÎiNE  (Ethkntl-i  iBis^icbtnt^'» 
Prép.  à  part,  du  dtchloracélylméfi- 
tyléne.  Propr.,  26,  62:{  (KainirU, 
Eras). 

MÉSITYLitNE-SULFOMQUE    (Ac>.  Fon». 

dans   la  sulfon.   du   pseudocuaifar 
et  du  cumol  brut.   Sel  de  Na,  26, 
912  [AfoHchocr], 
MÉ8ITYLÊNIQUB  (Ac).  Nitrftt.,  26, 4f> 
[Bambcrger^  Demutb),  —   Form.  a 

(art.  du  mé8ttylèac,  26,  712 

tvrgor,  Jtitsing). 


ï\ 


TABLE  DEB  MATIÈRES. 


lâSS 


—  {AmiaO'S')  (Ac).  Fonn.  à  part, 
de  l'indiazonoxiiDe  de  Tald.  amino- 
oièsitylénique  et  à  pari,  de  Tac.  ait- 
dométitylénique,  M,  924  {Bambci^ 
ger,  Deauth), 

—  {Amino'i'DitrO'à')  «Ac).  Prép., 
propr.,  9#,  4^  (Bambergcr,  De- 
muih), 

—  {Amiûo-2-niiro-^)  (Ac).  Prép., 
propr.,  SU,  480  (Bambergcr,  Do- 
mutb), 

—  {Axido'S')  (Ac).  Form.  à  part,  de 
Tald.  coiTesp.  ou  de  l'ac.  diazomé- 
siiylénique.  Propr.,  96,  924  [Bam- 
bergcr, Dcmutb) 

—  {DiazO'i')  (Ac).  Prép.  et  propr. 
du  perbromure,  UNI,  924  {Bamber^ 
ger,  Demathj. 

—  {Niiro-2')  (Ac).  Prép.,  propr., 
%Mn  479  [Bambergcr,  Dcmutb), 

—  (iVitro-A-)  (Ac).  Prép.,  propr., 
1K6,  479  [Bambergor,  Demuthi. 

—  (Nitro'2.4-)  iÔi')  (Ac).  Prép., 
propr.,  9H.  480  [Bambcrger,  Dc- 
mutb). —  Form.  à  part,  de  Tacé- 
ty Idichloracétylméaityléne .  Propr., 
chlorure,  anilide,  hydracide,  M, 
965  {Hildebrandt.  Kunckcll) . 

—  [NitrO'É.6')  (Di-)  (Ac).  Prép., 
propr.,  S6,  479  (Bambergcr,  Dc- 
mutb), 

Méisittlénique  (Aid.).  Comb.  avec 
Taniline,  la  pseudocumidine,  la  p- 
chloraoiline,  1MI,  763  (Haatiscb, 
Scbwab).  —  Dér.  nitré,  dinitré, 
aminé,  oxime,  p-nitrohydrazone, 
<•,  923  [Bambergcr,  Dcmutb) . 

—  (AzidO')  (Aid.).  Prép.  à  part,  de 
rindiazonoxime  corresp.;  propr., 
p-nitrobydrasone,  S6,  924  {Bamber- 
gcr, Demutb). 

MÉsiTTLHYDROXYLAMiNE.Prép.,  propr.; 
comb.  avec  l'isocyanate  de  phényle, 
les  ald.  benzoîquo,  p-  et  jn-nitro-  et 
p-méthoxybenzoïques,  <#,  712  [Bam- 
bergcr, Biatug). 

MÉsiTYLiODONiuM  (Di-)-  Prép.  et  propr. 
des  sels,  9H,  398  i  Wilîgcrodt,  Rcg- 
gatx), 

—  (Etmtl-)  [DicblorA,  Prép.  au  moven 
du  chloroiodomésilylène  et  du  cblor- 
acétvlure  d'Ag.  Propr.,  sels,  S6, 
898  [Wilîgcrodt,  Bcggatz). 

—  (Pményl-).  Prép.  et  propr.  des 
sels,  S6,  31>8   {Willcgerodt,  Rcg- 

g»tz). 

Mksittlquinol.  Form.  par  oxyd.  de 
la  mésitylhydroxylamine.Propr. ,  dér. 
benzoylé,  t6, 713,  714  [Bambergcr, 
Riaing). 

MÉsoxALigUB  (Ac).  Form.  de  Timide 

Êar  oxyd.  de  Tac    urique.  Sel  do 
ta,  d'Ag,  !tS,  252  [Bouilict). 
MéTANiLiQUR.  Syn.  Aniline-jh-sulfo- 

KIQUB. 


MÉTHANE.  Form.  dans  Tact,  de  Teau 
acide  sur  le  granit,  CS,  232  (6'au- 
tier),  —  Form.  dans  Tact,  du  chlo- 
rure d*éihylidéne  sur  le  naphtaléne, 
SS,  495  [uodroux),  —  Form.  dans 
la  déc  des  carbures  métall.  par 
Teau,  XS,  525.  —  Form.  dans  Tact, 
de  la  cbal.  sur  un  mél.  d*acétylëne 
et  de  propyléno  ou  de  cyclopropane, 
S5,  642  (Bcrtbcht).  —  Form.  dan» 
rhydrogënat.  de  Téthylène  par  Ni, 
««,  671,  678  [Sabatior,  ScndcrcDs). 

—  Form.  dans  Tact,  de  Peau  sur 
riodure  de  Mg-mélhylc,  26,  694 
(Tissicr,  Grignard).  —  Form.  par 
dist.  sous  pression  d*builes  de  ré- 
sine et  de  ffraissage,  de  la  bakou- 
mine,  26,  124  [Kraemer,  Spilker\, 

—  Infl.  sur  rinflammabilité  du  gaz 
tonnant,  S6,  879  [TanaUr],  — 
Solub.  dans  reau,26,  949  [Wink- 
lor),  —  Form.  dans  Tact,  de  l'élio- 
celle  sur  un  mél .  de  CO*  et  H,  26, 
1123  [CoJJic),  —  Form.  par  comb. 
de  H  et  0  dans  Parc  et  à  1200«« 
26,  1126  [BoDO,  Jcrdaa). 

—  (Bis-aioxy-),  Form.  à  part,  de  Tac 
bis-azox y-acétique.  Propr.,  réducl., 
26,  6^  [Hantiseb,  LcbmaDD). 

—  [Bia-diaxO').  Prép.  au  moyen  du 
bis-azoxymétbane  ;  act.  do  AzO% 
26,  690  [Hantzscb,  Lcbmann). 

—  [Bromo'DJtro-)  (/)/-).  Act.  sur  la 
phénylbydrazino  et  les  alcoylphényl- 
hydrazines,  26,  777,  778,  71^  [Bam- 
bergcr, Scbmidt). 

—  [Cbloro-nitro')  [Tri-].  [Syo, 
Chloropicri.nb].  Cryôscop.  dans  Tac 
formique,  26,  529  (Bruni,  Berti). 

—  Act.  du  zinc-élhyle,  26,  258 
(Bcwad). 

—  [Diazo-).  Act.  sur  les  ac.  crotoni- 
ques  isom.,  26,  380.  —  Gond,  avec 
les  éthers  acrylique,  cinnamiquo, 
citraconique  et  mésaconique,  26, 
429  [Pcchmann,  Burkard),  —  Act. 
sur  les  hydrazonos  d*ald.  nitrées, 
26,  777  [Bambergcr,  Scbmidt).  — 
Act.  sur  les  amides  primaires  balo- 
génées,  26,  898  [Stieglitz,  Slos- 
son), 

—  UVitrO').  Act.  de  AzH»,  26,  151 
[DuDstao,  Goulding).  —  Act.  de  Zn- 
éthyle,  26,  257  (f^ewad).  — Déc  du 
dér.  sodé  par  les  ac,  26,  377 
[Torroy,  Black).  --  Poids  mol.  en 
sol.  dans  AzO*,  26,  527.  —  Cryosc. 
dans  Tac  formique,  26,  52*J  {Bruni, 
Berti),  —  Conducl.  électr.  du  dér. 
sodé,  26,  610  {Suie).  —  Gond,  avec 
raid,   acétique,   2S,  978  [Peetcrs), 

MÉTHANE  (TÉTRAMÉTHYL-).    Voy.  PBO- 
PANE   (MéTHYL-2.2-)   (Dl-). 

MÉTHAZONiQUE   (Ac).   Form.  à  part, 
du   nilrométhane.   Propr.,  constit., 


1S54 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


86lA,    éthers,    €6,    151    {Dunstan^ 

Goulding) . 
Mbthémoglobinb.  Vov.  Hbmoolobinb. 
MéTHioNiQUB  (Ac.)>  Form.   par  déé. 

de  Tac.  acétono-trisulfonique,    SS, 

1012  [DelépiDo). 
Mbthtlal.  Voy.  Formiqub  (Aid.). 
MÉTHYLAMiNB.    Ppopr.   dcs     méthyl- 

amtdeso-^/D-etp-toluiquosetdesdér. 

niirés,  SS,  985, 986  {Schorpenzcel). 

—  Tens.  des  dissol.,  ^M,  5  {Kono- 
valof).  —  Cond.  avec  riminothio- 
diphénylimine,  S€,54  {Seltaposchni- 
kof).  —  Form.  par  oxyd.  mangan. 
de  la  pilocarpine,  S0,  lh9  [Pinncr, 
Kohibamwer) ,  — Comb.  avec  Tald. 
trinitropropionique,  fl^6, 377  (  Torrcy^ 
Black),  •—  Appl.  à  la  précipit.  de 
Zn,  ft6,  456  (ffcrx),  —  Form.  par 
oxyd.  mangan.  des  bases  puriques, 
««,  576  [Jolies).  —  Form.  du  dér. 
benzoylé  par  oxyd.  de  l'ald.  ben- 
zoîque  en  prés,  de  méthylamine, 
S6,  628  {Pickard,  Carter).  —  Form. 
par  réd.  de  rëlher  méthyl.  de  Thy- 
drazone  nitroformique,  €0,  778 
{Bamberger,  Schmidt). —  Form.  par 
oxyd.  des  albuminoïdes,  S6,  940 
(Jolies),  —  Ad.  sur  le  chlorure- 
élher  phénylcarbaxinocarboniquo, 
«6,  1006  (Busch,  Heinrichs).  — 
Chlorure  double  de  molybdényle, 
S<l,  1055  (Nordenskiocldt).—  Form. 
à  part,  de  la  benzoylmôtliyliso-urée, 
<i,  1075  iMac  Kcc),  —  Act.  du 
chlorure  de  pyromucyle,  96,  1109 
(Baum),  —  Act.  sur  lesélhers  sulfo- 
cyanocarboniques,JS6,1128  {Doran), 

MÉTHYLAMINB  (Di-)*  Form.  par  déc. 
de  Tac.  dïméthylamino-antraauinone- 
oxysulfonique,  2S,  213  (Hallery 
Guyot).  —  Ck)nd.  avec  la  pésorcine 
et  la  fluorescéine,  £5,  218  (Gri- 
maux).  —  Propr.  des  amides  o-,  m- 
et  p-toluiqucs  ot  nilrotoluiquos,  SS, 
985,  986  [ScherpoDzecI] .  —  Acl.  sur 
le  prod.  de  nilrat.  de  Télher  acétyl- 
acétique,  £5  1011  {BouveauU,  Bou^ 
gert),  —  Tens.  des  dissol.,  S6,  5 
(KoDOvalof) .  —  Cond.  avec  Timi- 
nothiodiphénylimine,  £6,  55  [Scha- 
poschnjkof),  —  Act.  sur  la  thio- 
nine,  26,  224  {Kchrmann^  Scha^ 
poschnikof).  —  Appl.  au  dos.  de 
Mg.  «6,  249  {Donnis).  —  Cond. 
avec  Téther  xanthogénique,  1M,  â91 
(W/iee/er,  Austin).  —  Form.  dans 
ract.  de  AzH'  sur  le  salicylate  de 
mélhyle,  26,  Mb{TiDgh).  —  Appl. 
à  la  précipit.  de  Zn,  S6,  453  (Ilcrz). 

—  Act.  sur  le  peroxyde  d'alc.  élhyl., 
S6,  5;}1  (BaoYor,  VilUgor).  — 
Act.  sur  le  chlorophénylisonaphto- 
phénazonium,  26,  545  [Kehrmann^ 
Hiby),  —  Act.  sur  le  chlorodinitro- 
2.4-benzène,   26,  547  {Kobrmanù^ 


Mùller),  —  Chlorure  double  de  no- 
lybdényle,  26,  1055  {f^ordem 
kjoeld). 
MÉTHYLAMINB  (Tri-).  Tens.des  dissol., 
26,  5  {Konovalof).  —  Cond.  aver 
rimtnothiodipbénylimine,  ^S,  55 
{Schaposchnikof).  —  Form.  par 
déc.  de  Thydrate  do  méthylaiorplii 
méthine,  26,  154  {Partbcil,  Unp- 
DO  ver),  —  Form.  par  déc.  de  U 
bilifuscine,   26,    816  (ZumbamebK 

—  Chlorure  double  de  aioIji>désyle, 
26, 1055  {Nordeoskjoeld).  —  Pom 
par  déc.  du  p-teluène-sulfonate  de 
tétraméthyiammonium ,    itM ,     ii:)l 
jVbn  Meyer). 

Methtlammonium  (Tktra-).  Chlorure 
double  de  molybdényle,  S6,  K365 
[Nordonskjoeld).  —  Propr.  do  />- 
toluène-sumnate,  26,  li;il  tr«A 
Mvycr). 

Mbthylanthraniuqub.  Voy.  Dc^i- 
zoïque  {MétbylaminO'2'), 

Mbthylb  (Azotate).  Act.  de  Tlodare 
de  Mg-éthyle,  2S,  483  {Mourev). 

—  (Bromure).  Form.  dans  Tact,  et 
AlBr»8ur  CH"Cl,  2«,  193  [Poorel. 

—  Vit.  de  réact.  avec  les    amiae^ 
arom. ,  26, 14, 860  [Menscboaîkimt 

—  (Chlorure).  Transf.  en  bromure  par 
AlBr",  2«,  19S  {Pourct),  —  Fonn. 
dans  Tact,  de  HCl  sur  U  phénylm»- 
thyl-iso-urée,  26,  107S  [Mac  Kce  . 

—  (lodure).  Comb.  avec  Téther  ère- 
nomalonique  sodé,  2S,  174  {Hallet, 
Blanc),  —  Comb.  mol.  avec  Tek. 
méthvl.,  2S,  572  {Meunier),  —  AH. 
sur  Mg,  25,  644  [Grignard],  — 
Act.  sur  les  aminés  arom.  teri.  pbé> 
nylées,  26,   176  {Haenssermêmai, 

—  Acl.  sur  réther  propane-tri-CAr* 
bonique  sodé,  26,  199  [Mellor).  — 
Act.  sur  les  amides  Bod<Vas,  26,S73, 
(Tiiberley).  —  Cond.  avec  To^ire- 
motoluène  et  Na,  26,  697  {Sprimà- 
meycr),  —  Act.  sur  les  osimce  de 
l'acétone,  Tacétophénone  et  l'^Id. 
acétique,  26,  747  [Danstau,  Gonl- 
ding).  —  Act.  sur  laid,  salicyli^iit 
et  i*o-diméthoxybenzoine  eu  pnk. 
de  Ag"0,  26,  7(80  {Irvine).  —  Ad 
sur  les  aminés  tert.  arom.,  26.  77# 
(Pinnow).  —  Act.  sur  rocetanilidr 
et  ses  horool.  en  prés,  de  K*^* 
26,  988  (Lander). 

—  llsosulfocyanate).  Comb.  avec  If4 
Ihio-acides,  26,  679  {WbttStr, 
Mcrriam] . 

—  (Sulfate).  Propr.,  applic.  aux  m*- 
thylat.,  26,  674  [Blacklrr), 

Mbthylb  (Oxvde).  Form.  dans  1*94. 

de  PO^R*  sirup.  sur  Talc.  méUfi. 

26,  674  (Newtb). 
Méthylb  (Sulfure).  Comb.  avec  IHK7. 

HgCl*,  Cu"Cl*,  Aua*,  26,  ff75  (PAj*- 

lips). 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1355 


Mkthtlènk.  Voy.  Bleu. 

Mbthtlènb  (Bromure).  Form.  par  a  ci. 
de  AlBr*  sur  le  chlorure,  es,  193 
(Pouret), 

—  (Chlorore).  Transf.  en  bromure  par 
AlBr*,  SS,  108  [Pouret),  —  Gond, 
avec  le  naphtalène  et  AlCP,  SS, 
496  (Bodrotîx).  —  Aot.  sur  Paniline 
et  l'o-toluidtne,  «6,  544  {Grasai, 
Sebiavo-LeDt). 

MÉTHTLHYDitAiiNB  (Sulfate).  Act.  de 
CAzOK,  ^M,  783  {Youag,  Oates), 

^Mbthtlhtdroxylamins.  Form.  à 
part,  du  dér.  diméthylé  de  Toximc 
auccinique,  S6,  685  {Harries). 

MiTHTLiQUE  (Alc.)>  Comb.  mol.  avec 
les  ac.  diméthyl-  et  diéthylamino- 
benzoylbenzoïques ,  S6,  169.  172 
{HaJhr,  Guyot).  —  Vit.  et  lim.  de 
form.  du  formai,  SS,  849,  8(4.  — 
Const.  thorm.  du  formai,  SS,  861 
{Delépine),  —  Infl.  sur  le  déc.  de 
CaCO^  par  les  acides,  SS,  3U3 
{Vallée).  —  Comb.  avec  la  diphé- 
nylcarbazide,  SS,  4511  (Cazooouvc). 

—  Ponv.  rotat.  de  Téther  isovalé- 
rique  act.,  SS,  550  {Guye).  —  Act. 
de  AlCl*.  Comb.  mol.,  dér.  dichlo- 
rométhoxylé»  S5,  552  {Perrier^ 
Pougot),  —  Ck)mb.  mol.  avecCH'I, 
1t6,  572  (Afoimier).  ~-  Act.  sur  le 
diamylformal.  Act.  des  alo.  amyl. 
et  propyl.,  des  phénol  et  ^-naphtol 
sur  le  formai  et  le  chloracétal. 
Chloracétals  mixtes,  S5,  575,  576, 
d77.  —  Act.  du  formai  sur  la  pina- 
cône  et  la  glycérine,  8S,  581  [DoJà' 
pine).  —  Act.  sur  Mff  et  l'iodure  d'* 
Mg-méthyU.  Form.  de  méthylateet 
d'iodométbylate,  SS,  694  (  Tissier, 
Grigoard).  —  Act.  sur  CaC*  au 
rouge,  SS,  896  {Lefcbvre),  —  Act. 
sur  le  chlorodinitro-2.4-bonzène  eo 
prés,  de  CAzK,  £5,  94  {Hetoren\. 

—  Aot.  du  dér.  sodé  sur  le  chloro- 
dinitrobenzéne  sym.,  £5,  981  (de 
Kock),  —  Act.  sur  la  base  du  vert 
malachite,  SU,  97  (O.  Fischer).  — 
Solub.  des  chlorures,  SU,  162  {Bob- 
laad.  —  Infl.  sur  le  pouv.  rotat.  du 
tartrate  d*éthyle,  Se,  259  (Pattei> 
soD\,  —  Pyrogénat.,  1MI,  869  {Ipa- 
ticf).  —  Prés,  dans  Thuile  de  bois, 
^56,  439  [Fraps).  —  Recherche  par 
la  résorcine,  M,  441  {MulUken, 
Seudder).  —  Electrol.  des  sels  de 
Oo,  Cu  etc.  en  sol.  dans  Talc,  mé- 
thyl.,  %H,  457  {Spcransky,  Gold- 
b>erg).  —  Electrol.  des  dissoU  de 
SbCP,  «6,  628  [Kableoberg).  — 
Form.  par  déc.  de  Tac.  pyroméoo- 
nique,  1M,  551  [Poratoncr,  Léo- 
nardi).  —  Déterra,  cryoscop.,  *•, 
598  (Loomis).  — -  Equil.  avec  Teau 
en  prés,  de  div.  scia,  SU,  598 
{Bruyn).  —   Pyrogénat.,    ft6,    612 


(Grigoriof).  —  EbuIIiosc.  et  dissoc. 
electrol.  de  div.  sels  en  sol.  dans 
Talo.  méthyl.;  const.  diélectr.,  SU, 
660  {Joûcs).  —  Act.  de  PO*H»  sirup., 
%H,  674  {Nowtb).  —  Aoétal  de  Tald. 
et  de  la  monoxime  succinique,  1M, 
685  (Harries).  —  Appl.  à  la  méthy- 
lat.  des  bases  arom.,  ۥ,  781  (Pin- 
now),  —  Act.  du  dér.  aodé  eur 
l'hydrazone  phénylnitroformique , 
1M,  793  {Bamùcrger,  Grob).  — 
Vit.  d'act.  sur  l*éther  benzéne-solfo- 
nique,  S6,  859  {Zagrebia).  —  Infl. 
sur  div.  vit.  de  réact.,  S6,  861 
(MeDScbouikiDe) .  — Const.  diélectr. 
de  la  vap.,  S6,  1032  {Baedekûi^.^ 
Dissoc.  aes  éthera  méthyl.  en  prés, 
d'eau,  d'ac,  d'alc.  etc.,-  S6,  1037 
(Euler).  —  Infl.  sur  la  sapon.  de 
réther  acétique  par  NaOH,  «6, 1048 
(Kullgrcen). 

—  {Chloro-)  (Aie).  Oxyde  mixte  men- 
thylique,  ft6,  717  [WedckÎDd). 

MÉTHYLiQUES  (  Ethcrs  organiques)'. 
Voy.   Acétique,    Propionique,  etc. 

MÉTHTLMERCAPTAN.     FOHU.     par     déC. 

du  dér.  Az.oE-benzoylé  de  l'éther 
anilido-iminodithiocarbonique,  96, 
433  {Buscb^  Lingenbrinck).  — 
Form.  par  déc.  des  albuminotdes, 
«6,  560  [NcDcki).  —  Form.  par 
déc.  de  Télber  méthyl.  de  la  diphé- 
nyl-2.4-thio8emicaroazide,  tS6,  790 
{Èuscby  Holzmann).  —  Form.  dans 
la  réduct.  de  Tiaosulfocyanate  de 
phényle,  S6,  1096  (Gutbier). 

Methylokanc.e.  Voy.  Acidimétrie. 

MÉTHTL-2-sEMiCARBAZinE.  Prép.  par 
cond.  do  COAzH  avec  la  méthylhy- 
drazine  ou  à  part,  de  la  nitrosomé- 
th^lurée.  Comb.  avec  les  ald.  ben- 
zoique,  cinnamique,  m-nitroben- 
zoîque,  ZUf  '/83  (Youog,  Oates). 

MÉTHYLSULFURIQUE.      (Ac).      Act.     du 

sel  de  K  sur  réthylbonzamide  et  la 

,   574 


méthylacétamide    sodées, 
(TitberJey), 

MÉTUYLTHIOCARBAMIQUE  (Dl-)   (Ether)  . 

Prép.  au  moyen  de  la  diméthyl- 
aminé  et  de  1  éther  xanthogénique. 
Propr.,  e€,  891  {Wbccicr,  Austia). 

MÉTHYL-4-TUI08EIIICARBAZIDE.    Oxyd. 

de  la  comb.  avec  Tald.  benzoîque, 

S«,   226  [Youag,  Eyre),  —  Prép. 

et  propr.   du    dér.    benzoylé,    <#, 

78*  [Young,  Oates). 
MiCELLBs.  Voy.  Colloïdes. 
Modules.  Voy.  THBRMODYfiAMiQUB. 
Moisissures.  Act.   sur   div.    racémi- 

ques.   Infl.    de    la   temp.,   S6,  528 

(  Ulpiani,  Condelli) . 
Moléculaires    (Volumes).    Détenu., 

««,  596  {Guldborg). 
Molybdène.  Prép.,  propr.  et  constit. 

des  oxydes  ;   transf.  de  l'oxyde  bleu 


135G 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


en  télrachlorure,  S5,  â.  —  Act.  de 
H«0  sur  MoCl».  Form.  de  MoCI*, 
MoO'  et  de  l'oxyde  bleu,  SS,  98, 
188.  —  Form.,  propr.  et  constit.  de 
Foxyde  bleu.  Act.  de  Cl,  Br,  I, 
HCl,  AzH';  transf.  en  oxycblorurt, 
SS,  181.—  Prép.  et  propr.  du  sul- 
fate. Transf.  en  oxychlorure  et  oxy- 
bromure,  SS,  341,  344  (Bail' 
bacbe).  —  Alliage  de  Mo-Al,  85, 
9eQ  {Giiillct) ,  —  DOS.  de  Mo,  S«,3 
{Friedheiœ^  Castendyek).  —  Dos. 
iodométrique,  tS6,  1^  [Jannasch^ 
Koelitz),  —  Prép.  et  propr.  du 
chlorure  de  molybdényie  ammon., 
de  Thydrate  de  molybdényie  et  du 
semi-penloxyde  de  Mo.  Act.  de  Cl 
sur  NloO*,  S6,  245.  —  Constit.  des 
oxydes  bleus  de  Mo.  tS#,  247 
(làaaoa).  — Anal,  des  alliages,  S6, 
367  [BoFDtracger).  —  Transf.  du 
chlorure  noir  en  MoCl*  et  MoCl*par 
SO'Cl*  cl  AICl*,  ««,  886  (Buff).  — 
Prép.  et  propr.  des  chlorures  dou- 
bles de  molybdényie  et  de  K,  Hb, 
Cs  et  des  aminés,  €11,  1055  (Nor- 
doDskJooId).  —  Form.  d'oxyde  bleu 
par  réd.  de  MoO»  par  SnCl%  «6, 
1059  {Zcogelis).  —  Appl.  de  Mo  à  la 
chlorur.  des  comp.  arom.,  tS6,  1076 
{Cohen,  Dakin). 
MoLYBDiQUE  (Ac).  Form.  à  part  de 
l'oxyde  bleu  de  Mo,  £5, 2.  —  Form. 
par  act.  de  H«0  sur  MoCl»,  «5,  98, 
188.  —  Transf.  des  sels  en  oxyde 
bleu  de  Mo,  2S,  183  [Guicbard).  — 
Act.  de  H*S  «n  prés,  de  SO*H*,  95, 
341  {Bailhacho.  —  Réd.  par  l'aie, 
en  prés,  de  SO*H»,  2S,  641  {Pc- 
chard],  —  Appl.  au  dos.  colorim,  de 
PO^H'  dans  les  eaux  potables,  ^S, 
SMf  {Lephrro).  —  Réd.  par  Al.  «5, 
969  {Guillct},  —  Act.  do  AzH*l  et 
HCl  sur  le  sel  ammon..  26,  245. 
—  Prép.,  propp.  et  constit.  de  Tac, 
et  des  div.  sels  ammon.,  !K6,  246 
[Klasoo).  —  Propr.  du  sel  de 
Na,  <6,  278  (Funk).  —  For- 
mation par  oxyd.  des  «lUiages  de  Mo, 
M,  367  {Bomtracger) .  —  Applic. 
au  dos.  colorim.  de  PO*H'  dans  les 
eaux  potables,  *6,  609  { Woodwau, 
CayvaD),  —  Infl.catal.  sur  Tact,  de 
H«Ô«  sur  HI,  «6,  1046  (Brode).  — 
Infl.  sur  lepouv.  rolat.  dcff  tartrates, 
en,  1055  (!tzig),  —  Réd.  par 
SnCl*;  appl.  au  dos.  de  Fe  et  Sn, 
«6.  1059  [ZengoUs). 

—      Voy,      SiLîCOVANADIOMOLYBDIQUB, 

Vanadiomoltbdiqub. 

MoLTBDiQUE  {Di-)tAc.).  Form.  è  part, 
du  sulfate  de  Mo,  S5,  344  (Bail- 
hacho). 

MoLYBDOsuLFUBiQUE  (Ac J .  Prép.  à 
part,  de  MoO*.  Propr.,  sels  ammon., 
tes,  641  [Pcchard). 


MoNAzrrs.  Bépar.  des  terres  de  te 
cérite,  S6,  w  (Meyer^  MmrekwM), 

—  Voy.  CÉniUM. 

MoNÉTiTK.  Voy,  Phosphoriqub  (Ac). 
MoRPHÉNOL.  Form.  de  Téther  méthyl, 

à  part,  de   la    méthylisomorphimf* 

thine,  «6,  728  (Sebryyer^  Less), 
MoRPHiDB    (Bromo-).    Form.    i   part 

de  l'isoroorphine.  Act.  de  H'O,  M, 

727  (Schryvor,  Lésa). 

MORPHIMÉTHtKS     (MbTBTL-^  .     DédouK 

de  l'hydrate.  M,  154  {P^rikal, 
GroBover). 

—  (Mbthyl-iso-).  Form.  à  part  de 
l'isocodéine.  Propr.,  iDdométhylate, 
en,  728  (Schryver,  Lms). 

Morphine.  Sels  dos  ac.  benioylamiao- 
butynaues,  </,  7  et  r,  IK,  64  (i?.F]«- 
cher,  Mouneyral),  —  Appl.  ao  dé- 
doub.de  rac.iMnéthoxyhydratropimK* 
et  des  homol.,  £5,  339  (BougaulC. 
—  Réact.  oolor.  avec  Se  et  80*H*. 
«5,  489  {Jouve).  —  ConaUt..  M, 
154  {ParthcHf  Gronover).  —  Poini 
de  fus.  du  chloracélate^  <•,  297 
(SaUer),  —  Constit.,  S€,  7tf 
(Schtyrer,  Lcas), 

Morphine  (Iso-).  Form.  à  part,  do 
bromomorphide.  Propr.,  dèr.  dim^ 
thylé,  sels,  iodométhylate,  isom.  y 
«é,  727,  728  {Schryver,  Lesfi). 

Morpholone  (pHÉNo-p-)  iEtbti^^. 
Form.  du  dér.  chloré  à  part,  de  Tac. 
o-nilrophénoxy-s-butyrique,  5M,  44 
[Bischoff). 

—  —  (QI-MÉTHYL-).  Form.  par  réd.  dt 
l'ac.  o  -  lûtrophénoxypropîoiuqve. 
Propr.,  en,  11,  44  {Biaebofï), 

(MÉTHYL-)  (Di-).Forni.  par  réd. 

de  Tac.  nitrophénoxy  -  isoba lyrique, 
se,  11  (Biacboff), 

MucBDiNB.  Dos.  de  l'histidino,  de  rar* 
ginine,  de  la  lysine  et  de  Az  amidé, 
M,  335  {Kosacl,  Kktsebeti . 

MuciNES.  Constit.  ;  extract,  des  tao- 
dons,  S6,  819  [Lerenc). 

MuciQUB  (Ac).  Form.  h  part,  de  la 
cérébrone,  SU,  328  [Wocraer, 
Tbitrfelder),  —  Form.  à  part.  d« 
galactane,  96,  930  {Emmeniog),-- 
Propr.,  sel  de  K,  %%,  1108  (Pbtipa, 
Haie), 

MuciQUB  (Aldéhydo-)  (Ao.)-  Rései. 
color.,  S6,  818  {Neubrrg). 

MuciQUB    (DÉHTDRO-).    Voy.    Fuan- 

RANE-a.a-DICARBONIQUK. 

MucoBROMiQUB  (Ac.) .  Act.  de  AsO^a. 
ft6,  376  {Torrey,  Black).  —  Oam~ 
lit.  ;  act.  des  aminés  aromat.  ;  d*r. 
anilé,  anilidé,  p*toluidé,  m-xylîde; 
éthers,  SU,  kl\  (Simom»),  ^  Cona* 
tit.,  e«,  898  (  Vorlaendtr). 

MucocHLORiQUB  (.\c.).  Constit  *,  arl 
des  amincs  arom.  ;  dér.  anilîdi^* 
p-toluid6,  m-xylidé,  %%,  474  .Si- 
mooin). 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1S57 


MuscLBA.  Chai,  de  combust.  cl  com- 

pou.   chez  div.  animaux,   ftè,  817 

iKoe.hhr), 
Mybgèi«b.  Transf.    en  myrcénol,  S5, 

688  (Barbier). 
Myrcénol.    Prép.,     propr,,     oxyd.  ; 

transf.    en   ala.  ;  aoétale.  Constit., 

<5,  688.  —  Prés,    dans   le  linalol 

brut,  SS,  8S9  {Barbhr). 
Myhistiquk.    (Anh.).    Prép.,    propr., 

tM^  467  {Krafft,  Rosiny}. 
Mtrosiiie.    Act.    sur    le  tourteau  de 

colza,  £5,  979  (SJolhmê). 
Myrte  (Essence).  Dens.,  viscos.,  lens. 

superf.,  !K,  523  (ifeaûcard,  Satie). 


Naputalène.  Gond,  avec  les  chlorures 
do  méthylène  et  éthylidène  en  prés, 
de  AlCl*,  S5,  492,  496    (Bodroux). 

—  Réd.  par  H  en  prés,  de  Ni  et 
«>u,  SS,  610  (Sabaiier,  Sonderens). 

—  Act.  des  dér.  halogènes  sur  Mg, 
«S,  944  {Tissior,  Grignard).  — 
lodur.  par  S«r,  SU.  10.  —  Bromur. 
oar  S«Br*,  <«,  11  {Edinger,  Gold- 
Dcrg).  —  Calcul  du  nombre  de  dér. 
substit.  isom.,  €6,  83  [Roy],  — 
Act.  de  AlCP,  de  AlBr*,  M,  360 
(Kobler). —  Béd.  des  dér.  halogènes 
par  Hl,  Stt,  397  [Klages^  Liecke). 

—  Tens.  de  vap.  des  sol.  alcool., 
1M,  514  (Lincoln).  —  Appl.  à  la 
cryosc.  de  div.  comp.  organ.,  tS6, 
610  [Auwers).  —  Gond,  avec 
AzH«OH  etAlCl»,  «6,  703  (Grae/>e). 

—  Mél.  eutectique  avec  la  cam- 
phoroxime,  ۥ,  1029  (Adriani). 

—  {Bromo-i').  Infl.  sur  div.  vil.  de 
réacl.,  SU,  861  {Monschouikine). 

—  (C/î/oro-2-).  Nilrat.,  S6,  700 
{Scheid). 

—  {Chloro-2'dinilro-i.6').  Forra.  à 
part,  du  §-chloronapbtalène, propr., 
act.  de  AzH%  de  l'aniline,  SU,  70U 
[Seheid). 

—  {CbIoro-2-dinitrO'1.8-).Prép.h  part, 
du  p-chloronaphialène,  9U,  701 
(Scbeid). 

—  (Cbioro  2'trinitrO'l ,6.8').  Prép., 
propr.,  se,  701  (Scbeid). 

—  (Dtaso-2').  Cond.  avec  Téther  dia- 
cétylsuccinique,  26,  724  {Bulow, 
Schlcsinger).  —  Vit.  de  déc.  à  la 
Ium.,t«.9l9  (Buff,  SteJn). 

^  ilodo-i'),  Réd.  par  HI,  ««,  397 
(Ktages.  Liecke).  —  Act.  de  H*0 
sur  rioaochlorure,  96,  540  [Orto 
leva).  —  Act.  de  Cu  pulvér.,  tS6, 
1078  (Ulhnann,  Biciecki). 


—  {IodO'2).  Réd.  par  HI,  «6,  397 
[Klagcs,  Liecke). 

—  (Iodos(y-i').  Prép.  à  part,  de  Tiodo- 
chlorure-a.  Propr.,  M,  540  (Orto- 
leva),  —  Act,  de  AgOH  sur  le  mél. 
avec  riodylo-iodonilrobenzène,  S6 
1150  {WHJgcrodl,  Ernst). 

—  itodylo-i-),  Prép.  à  part  de  Tiodo- 
chlorure-a,  ft6,  540  [Orioleva). 

—  [NitrO'i.8')  {Di').  Prép.  au  moyen 
de  la  dinitro-1.8.â-naphtylamine, 
«6,  701  (Scbeid). 

—  {Oxy-2.7')  {Di'),  p-Toluène-sulfo- 
nate,  !tS,  1047  (C repieux ^  Rever- 
di n). 

Naphtalbnr  («-Ethyl-K  Form.  par 
cond.  du  chlorure  d'élhylidène  avec 
le  naphtalène.  Picrate,  S5,  494 
(Bodroux). 

—  (p-ExHYL-j.  Prép.  au  moyen  du 
chlorure  d'élhyliaéne  et  du  naph- 
talène. Picrate,  85,  494  (Bodroux). 

Naphtalisne  (Hydho-)  (TÉTRA-j.  Form. 

Rar  réd.  du  naphtalène  en  prés,  de 
[i  ou  Cu,  «S,  610  (Sabatier,  Sen- 
dorons). 
Naphtalène  (a-MéruTL-).  Prép.  par 
cond.  du  naphtalène  avec  le  chlorure 
d'élhylidène.  Picrate,  S5,  494  (Bo- 
droux) . 

—  (^-MÉTHYL-).  Prép.  au  moven  du 
naphtalène  et  des  chlorures  d  éthyli- 
dène ou  de  méthylène.  Propr., 
picrate,  SS,    493,  496  (Bodroux). 

—  (MÉTHYL-)  (Di-).  Prép.  k  part,  du 
naphtalène  et  du  chlorure  d'élhy- 
lidène. Picrate,  £5,  494  (Bodroux). 

«-Naphtalènb-azo  -  BENZÈNE.  Conu. 
des  dér.  ot'  et  ^  aminés  avec  le 
létraméthyldiaminobenzhydrol,  S6, 
492,  493  (Moohiau,  Heinzc). 

p-NAPHTALÈNE-AZO-O-CRKSOL.     Prép.     à 

part,  de  la  benzoylnaphlylhydrazone 
de  la  toluquinone.  Propr.,  dér.  ben- 
zoylé,  S6,  1103  (Mac  Pberson, 
Oore). 

^-Naphtalène-azo-diacétyl8i;cgini- 
QUE  (Ac).  Prép.,  propr.,  éthers,  IMI, 
724  [Bulow,  Schfesingcr). 

Naphtalène- azo-ditolyle{Bi8-).  Form. 
du  dér.  di-p4lhylaminé  à  part,  de 
lacomb.  de  la  6kélhylnaphtylamine 
avec  le  iétrazoaitolylsulflte  de  Na, 
«S,  987  [Seyowelx,  Blanc). 

aE-NAPHTALÈNE-AZO-^-NAPHTOLDll»ULrO- 

NiQUE-6.8      (Ac).      Voy.    Ponceau 

CRISTALLISÉ  6   B. 

P-Naphtalène-azo-phénol.  Prôp.  par 
sapon.  de  la  benzoylnaphtylhyara- 
zone  do  la  quinone.  Propr.,  dér.  ben- 
zoylé,  «6, 1103  (.W^cPfcersoii,  Goro). 

^Naphtalène  -  azo-thymol.  Prép., 
propr..  benzoate,  S6,  1103  (.\fac 
Pbersou^  Gork). 

Naptylène-sulpinique  (Ac).  Comb. 
des  isom.  a  et  ^   avec  l^s  dinzo-  cl 


fS5S 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


tétruxk  anomal.,  96,  635  (Traegor^ 

Ewors), 
Naphtalène-soijp^kique  (Ac).   Prép. 

et  propr,  des  sets  da  guanylurée  et 

de  guanidine  des  isom.  a  et  p,  Sd, 

387  (Bemsen^  Garaer). 
Naphtalènb-thiosulfonique      (Ao,)  . 

Comb.  des  isom.   «  et  ^   avec   les 

diazo  et  tétrazo-  aromat.,  26,  63& 

{Traegcr,  Ewers). 
Naphtalique   {Amino-)    (Ac).    Cond. 

du  dér.  acétylé    avec   l'o-arainophé- 

nol,  son  dér.  nitré-4  et  avec  To-phé- 

nylène-diamine,  26,  230  {Kehrmann^ 

Barcbe). 
Nàphtb.  Constit.    du  naphte  do  Gros- 

nyi,   S6,  539    [Konovalot,   Plolni- 

ko/). 
Naphtène.    Syo.  Gtclohexane    (Mé- 

THYL-). 

Naphtène  (Déoa*).  Prés,  dans  le  pé- 
trole de  Californie,  dér.  chloré,  26, 
1079,  1080   [Mabcry,   Hudsoo,   Sic- 

plcÎD), 

Naphtène    (Dodbca-).   TVés.    dans  le 

pétrole  de   Californie.  Dér.    chloré, 

«6,   1079,   1080    {Mabcry,  Hudson, 

Sieplein) . 
Naphtène    (Pentadéga-).  Prés,   dans 

le  pélrole  de  Californie.  Dér.  chloré. 

26,  1079,   1080   {Mabcry,   Hudsoa, 

Sieplein). 
Naphtène    (Tétradéca-).   Prés,   dans 

le  pétrole  de  Californie  ;  dér.  chloré, 

26,  1U79,  1080    [Mabcry,    Hudson, 

Sieplein). 
Naphtène  (Tridéoa-)  .    Prés,    dans  le 

pétrole  de  Californie.  Dér.    chloré, 

26,  1079,    1080   (Mabcry,  Hadson, 

Sieplein). 
NXphtène  (Undéca-).    Prés,    dans   le 

pétrole    ae    Californie.  Dér.  chloré, 

26,  1079,  1080  (Mabery,   Sieplein, 

Hudson] . 
Naphtènes.     Form.    par    dist.    sous 

pression  de  la   bakoumine,  26,  124 

{Kraemer,  SpiJker). 

NaPHTINDÈNEQUINONE  -   CARBO  NIQUE 

(Acétylméthyl-)  (Ether).  Prép.  par 

cond.    do    Tacétylacélono     avec   la 

dichloro-2.3-a-naphtoquînono.  Propr., 

26,  102  [Micbci). 
Naphtiomque  (Ac).  Voy.  Naphtoïque 

(i4nii/20-4-); 
a-N'APHTOÏQUE    (Ac).  Tribol.    du    ni- 

trile    et   de    la    mentbylamide,  26, 

459  {T$cbuaaefr). 
—    (Amino'4-^  (Ac).    Copul.   avec  le 

tétrazo.  de  la  dichloro-3.3'-b6nzidine, 

26,  178  [Cobn^^ 
a-NAPHToïQUE  (Oxy-à')    |Ald.).  Cond. 

des  dér.  éthoxylé  et  mélhoxylé  avec 

le  camphre,  26,  988   {Helbronncr) . 
P-Naphtoïque  (Ac).  Tribol.  de  l'élher 

menthyl.,  26,  458  {Tscbugacff). 


P-NaphtoÏque  {Oxy-S^  lAld-).  Prèp, 
par  cond.  de  CHCP  avec  le  ^-naph- 
toi.  Propr.,  oxime,  picrate,  hjhn- 
zone.  Comb.  avec  raniline,  les&-d 
p-toluidines,  les  a  et  (^apbiylamiih^ 

25,  378,  375.  ^  Cond.  ave*:  le  p- 
naphtol,  25, 530  il'ossoj . 

ok-Naphtol.  Prép.  du  dér.  sodé.  Coad. 
avec  les  éiherd  gras  «-bromes,  26, 
12  [Bischoff).  —  Copul.  avec  les 
diaao.  des  oc.p-amifiopnéaytbeazimi- 
dazol  et  aui>-aminopben jlbenzozaxel, 

26,  17  (Kym),  —  Act.  de  Attru. 
26,  142  }Sçhmidt),  —  Prép.  d 
propr.  du  salicytale»  26,  405  {Cohn-. 

—  Comb.  avec  faeétylchlorogalae- 
tose,  26,  687  iBym^  MiJls}.  - 
Réact.  color.  avec  les  aiMree*  26, 
818  {Nouberg).  —  Copul.  «vec  le 
diazocarbazol,  26,  919  (BnÙ, 
Slein), 

—  (Amino-4-).  Prép.  au  moyen  d» 
Torangé  I,  26,  578  iBussIg), 

—  (IVitro-4.8-)  (Z>i-).  Form.  par  ad. 
de  AkO'H  sur  Ta-naphtol,  Ml,  143 
{Scbmidt] . 

—  {Nitro')  [Tri-).  Purif.,  sels,  rr- 
duct.,  26,  222  (Kehraïaan,  ."^fei- 
ner). 

^-NAPHTOL.  Prép.  et  propr.  du  sulfate 
acide,  25,  49  (Kor/rjri.  —  Coad. 
avec  le  nitroso-m-diméthylamino- 
pbénélol.  25,  219  {G ri wamx  .  — 
Act.  sur  le  mélhylat.  Conat.  them. 
du  formaL25,d62(£>r«/pp/iie).— Cond. 
avec  CHCP  et  NaOH,  25,  378.  - 
Cond.  avec  CHCP,  avec  Pald.  oiy- 
naphtoïque,  25,  530  (Fosse).  — 
Act.  sur  leméthylal.racétal.  Foro. 
d*acétal,  25,  577,  b1s  {De lépiote ^^^ 
p-Tolaènesulfonate,  26,  1047  A^-- 
verdiûf  Crcpicux) .  —  Prép.  du  dér. 
sodé;  cond.  avec  les  éthers  gras 
a-bromés,  26,  12  {Bischoffi.  — 
Vit.  de  copul.  avec  roHododiaaa- 
benzène  et  le  rouge  de  nitrosania^, 
26,  114  (Goldsehmidt,  KeppcJtr^. 
~Act.de  AzO'H,  26,142  tScbmidt,, 

—  Prod.  de  cond.  avec  la  ▼anilUae, 
le  pipéronal,  les  ald.  cumintqoc, 
anisique ,  salicylique,  26,  170 
(Bogow),  —  Cond.  avec  l'ald.  bfa- 
zoïque,  26,    204   {Hcwîtt.   TtorM. 

—  Comb.  avec  le  sulfoaalic^lata  de 
phényle,  26, 404.  —  Prép.  el  propr. 
des  salicylate  et  p-cresotate,  26» 
405  (Cohn).  —  Acl.  sur  le  cfalorarr 
p<nitro-o-sulfobenzoïque,  26,  144 
iHcnderson).  —  Copul.  avec  IV- 
aE-diazonapbtaléne-8ulronique,26«440 
{Kobner).  -^  Dos.  par  I,  26,  44â 
{Messinger). —  Tribol.  du  S-naphiel 
et  de  son  benzoate,  26,  45H  (  Tscb^ 
gacfl) .  —  Copul.  avec  le  diazo.  do 
p-toluènesulfonate  de  p-arotnophe' 
nol,  26,  542  (Baaabergor,  Bisiaf 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


Iit59 


—  Ck>nd.  avec  le  prod.  de  Tact,  de 
AzO*  sur  la  thymoquinooedioxime, 
SU,  545  iTortorici).  —  Ck>nd.  avec 
Fald.  benzoïque,  le  furfurol,  Tald. 
isovalérique  el  AzH'  ou  Taniline. 
Dér.  oxaziniques.  26,  554   (Boiti). 

—  Copul.  avec  la  conib.  d'aniline  et 
lie  dipbényM-A-lhioiriazolylmercap- 
tan,  M,  78tt   iBusch,  Woipori}.^ 

—  Copul.  avec  le  diazocarbazol,  SU, 
919  iliuff,  Steini.  —  Acl.  surl'éther 
oxalique,  «6,  1069  yTiDgle,  Byroe). 

—  Copul.  avec  le  télrazo.  de  Tac. 
p.p-diaminodiphénylmélbune-/i].j2]- 
dicarbonique,  1MI,  115ïi  [MchDcr). 

—  {Amiao'î').  Form.  à  part,  du  rouge 
brillant,  26,  440  {Kohner). 

—  {Awin(h5').  Dér.  acélylé.  Act.  de 
AzO*H,  S«,  i^{KebrmêDD,Dcnk). 

—  {AmiDO'i-acétamjDO^ô').  Form.  à 
part,  de  la  nitro80-l-acétamino-5.^- 
naphtoquinone  Propr.,  S6,  145,  147 
{KchriaanBf  Denk)* 

—  {NitFO-i.4')  {Di').  Form.  dans  Tact, 
des  vap.  nilreuscs  sur  le  ^-naph- 
toi,  ««,  14M  iSchmidl],  —  Form. 
dans  la  nitral.  du  benzène-azo-^ 
oaphlol,  S6,  550  (BeUt). 

œ-Naphtol  (  Bknzène-azo-)  .  Cond.  avec 
rbydrol  do  Mischler,  «6,15(1/00/1. 
lëUy  Kcgcl). 

^-Naphtol  (Benzène-azo-).  Prép.  et 
propr.  des  mod.  Isomér.  ;  act.  de 
AzO'H,  de  Br.  Dér.  penta-  et  hep- 
tabromés,  26,  549,  550  [Beiti). 

^•Naphtol  (Toluène-azo-).  Modif. 
isora.  des  dér.  o-  el  p-,  tS6,  550 
{Betti). 

^-Naphtoldisultoniquk  (Ac).  Copul. 
avec  les  dia^o.  des  a.p^aminophényl- 
t>enzimidazol  ei  a.p-aminophényl- 
benzoxazol,  26,  17  [Kym). 

S-'NAPHTOLStn^ONIQUK'A  (Ac.)«  Appl. 
à  la  réd.  des  azoïques  ni  très,  25,  697 
{Boaeostiebl).  —    Copol.    av«c  les 

Srod.  de  réd.  du  toluène-o-salfonate 
e  />-nitrophénol,  25,  1044  {Revor- 
din^  Crépicux). 
^Naphtolsulfonique  (Ac).  Copul. 
avec  les  diazo.  des  triamines  et 
diamtnes  dér.  du  ti-iphénylméthane, 
166,  218  {Grimaux,  Lofèvi'o). 

a-NAPHT0L-HlTLF0NIQU«-4'       (  BeNZÈNB- 

AZO-).  Syn.  Orangé  I.  i 

^-Naphtolsulfoniqub  -4'     (Benzènb- 

AZO-).  Syn.  Orangé  II. 
^-Naphtolsulfoniql'E  -  6     (Benzicnb- 

AZO-).  Syn.  Crocéine  (Orangé  de). 
^Naphtolsulfonique  (Benzènb-azo- 

bbnzkne-azo-).  ^S/fl.  Crocéine  (Ecar- 

lale  4  B  N). 
^'Naphtolsulfonique-^   (o-ToLui-:NB- 

AZO-o-TOLuiiNB-AZo-)    (Ac.     suironî- 

qoe).  Syn,  Crogbxnb  (Orangé  8  B). 


Naphtopicriqub  (Ac).  Propr.,  réduct.; 
constit.,  (Trinitro-§-naphtol-2.4.5, 
2.4.7),  26,  220,  221  {KchrmanD, 
SteÎDer). 

o-Naphtoquinone.  Act.  de  AzO*  et 
Az*0*  sur  la  dioxime,  26, 545  (  Tor- 
torici).  —  Prép.  à  part,  de  Torangé 
I.  Réduct.,  26,  578  {Busaig), 

—  {Amino-2.7-)  (/)/-).  Prép.  à  part,  de 
Tac  naphtopicrique.  Propr.,  26,  22S 
(KehrmaDOy  StoÎDer). 


{Kehrmann,  Steincr). 

—  (AtAiDO-J-oxy-S-).  Cond.  avec  la 
pbényl-o-phénylènediamioe,  26,  22^ 
(Kebrmann,  Stoiner), 

—  (ChlonminO'){Di'),  Cond.  avec  les 
aminés  arom.,  26,52  (Schaposcbm- 
kotf). 

—  {Cbhro-S-).  Form.  à  part,  de  Tac 
a  -  bydronaphtoquinone-carbonique. 
Propr.,  dér.  anilidé,  26, 579  (i?ussig). 

—  (CblorO'S-S')  (Di-),  Cond.  avec  les 
élbers  malonique,  acétylacétique, 
oxalacétique,  acétone-dicarbonique, 
la  dihydrorcsorcine  et  la  pbénylmé- 
thylpyrazolone,  26,  102,  103  (MJ- 
cbel), 

^-Naphtoquinone.  Cond.  avec  la  chlo- 
ro-5-amino*2-diphénylamine,  26,  546 
{Kcbrmann,  Hiby). 

—  (  A/H  m  0-4-).  Cond.  avec  Taz-méthyl- 
l-chloro-5.o-phénylène-diamine,  26, 
548  {Kcbrmantit  MùIIer).  —  Cond. 
avec  la  chloro-5-diamino-2.4'-dipbé- 
nylamine  et  la  chloro-5-az.D-lolyl-o- 
phényléne-diamine,  26,  548  {Kebr- 
maon,  Krailcr), 

—  {AmiDo-5').  Form.  de  la  monoxi- 
me-1  du  dér.  acétylé  à  part,  de 
Tacétamino-p-naphtol.  Propr.,  cond. 
avec  ro-amitiO(Aiphénylamine  et  To- 
phénylène-dtamine,  26,  145,  147 
{Kcbrmann,  Dcok),  —  Cond.  du  dér. 
dlacétylé  avec  l'o-aminodiphéoyl- 
aminé,  26, 220  {KebrmaDD^  Sleincr) . 

—  (A/iîiflo-4-7-i  (/>/-),  Prép.  au  moyen 
de  Tac  napbtopicrique.  Propr.,  cond. 
avec  To-aminodiphénylamme,  26, 
222  {KobrmaDD^  StoJDor). 

—  {Bromo-S'}.  Cond.  avec  la  désoxy- 
benzoïne,  26,  105  {Hirscb). 

—  {BroniO'S-4')  {Dh\.  Cond.  avec  la 
désoxybenzoïno,  26,  105    {Hirscb) , 

—  {Bromo-é-cbloroS-} .  Act.  de  l'ani- 
line, 26,  104  {Hirscb), 

—  {CbIoro-3').  Bromur.  ;  cond.  avec 
Tacétylacétone,  26,  104  {Hirscb). 

—  {CbloroS-4-}  {Di-).  Prép.,  propr., 
cond.  avec  l'aniline,  les  éthers  malo- 
nique, acétyl-,  benzoyi-  et  oxalacé- 
tiques,  l'acétylacétohe,  la  benzoylacé- 
tone  et  la  désozybenzoïne,  26,  104, 
105  {Hirscb). 


1360 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


—  (Oxy-A-).  Cond.  avec  Taz-méthyl- 
chloro-5.o.pbénylëne-diamine,  9H, 
548  {Kohrmana,  Miiiler}. 

P-NaPHTOQUINO.NE  (ô-NAPHTYLAIIINa-4-). 

Cond.  avec  la  chioro-&«mino-2-diphé- 
nylamine,  S6,  547  {Kchrmana,  Hi- 

bv), 

p-NAPHTOQUINOÎIB    fPHéNYLAMlNO-4-)  . 

Cond.  avec  la  chloro-5-ainino-2-di- 
phénylamine,  S6,  547  {Ketirmann^ 
Hiby) .  —  Cond.  avec  raz-méthyl-l- 
chloro-5.o-phényIène-diainine,  1MI, 
548  [Kehrmann^  Mûllot^. 

{AcétamÎDO-Ô-).  Cond.  avec   la 

phényf-o-phénylène-diamin6,S6, 148 
{Kebrmann,  SilbcrstclD). 

P-Naphtoquinonb  (i)-Tolylamino-4-)  . 
Cond.   avec   la  cnIoro-5-amino-t-di- 

Îhénylamine,  tS6,  5i7   {KcbrmanD^ 
iiby). 

a-NAPHTOQUlNONE-ACKTIQL'E      (ACKTO- 

NTL-)  (Ether) .  Prép.  par  cond.  de  la 
dichloro-2.d.a-naphtoquinone  avec 
rélher  acétique.  Propr.,  H»,  102 
{Michel) . 

a-NAPHTOQllINONB-ACKTONB-DlCAi<BONI- 

QUE  (Anhtdro-)  (Elber).  Prép.  et 
propr.  du  dér.  chloré,  SU,  103 
{Micbet). 

a  -  NaPHTOQUINONE  -  ACirTLACÉ  TIQUE 

{CbJoro-)  (Ether).  Prép.,  propr., 
8cl  de  Ba,  20,  102  [Micbef). 

^-NaPHTOQUINONB-ACÉTTLAG  É  TIQUE 

(CbloroS-)   (Ether).  Prép.;  propr., 

«6,  104  iHirsch). 
a  -  Naphtoquinonb  -  acéttl  acétone 

{CbJoro').    Prép..  propr.,  ««,  102 

(Michel) . 
P-Naphtoqlinone-acêtylacétonb. 

Prép.  et  propr.  des  dér.  chloré-3  et 

bromé-S,  26,  104,  IW»  {Hirscb). 
«-Naphtoquinone-amlide  {Cbloro^- 

oxy-2').  Prép.  à  part,  de  la  bromo- 

4-chloro-S.6-napbtoquinone;  propr., 

20,  104  [Hirsch], 

a-NAPHTOQUINONE-BENZOTLACBTIQU  B 

(Chloro-)  (Ether) .  Prép.,  propr., 26, 
102  {Michel). 
p  -Naphtoquinonb  -  benzoylacét  i  q  u  e 
[Cbloro-S)    (Ether).    Prép.,  propr., 
26,  105  {Hirsch). 

'«-NaPHTOQUINONE-BENZOYL  ACÉTONE 

(Chloro).  Pri'p.,  propr.,  26,  103 
[Michel  . 

fi  -  NaPHTOQUINONE  -  BENZOYL  ACÉTONE 

(Chioro-a-).  Prép.,  propr.,  26,105 
(Hirsch) . 

«-NaPHTOQUINONE-  BIS-  PHÉNYLMÉTHYL- 

PYRAZOLONE.  Prép.,  propr.,  26,  103 

(Michel . 
«-Naphtoquinone-^-carbonique   (Ac.i . 
Form.  à  part,  de  Tac.  hydro-ot-naph- 
toquinone- ^-carbonique,    26,    580 
(Bussig) . 

P-NaPHTOQUINONE-DÉ  8  0  X  Y  B  E  N  Z  O  in  K 


{Cbtoro-].  Prc'p.,   propr., 
{Hirsch} . 

s- NaPHTOQUINONE  -  DIHTDROflÉ^OliaXE 

(Chloro-).  Prép.,  propr.,  2#,  HB 
(Michel . 

§  -NaPHTOQUINONE  -  DI8LXP0HIQUB  -1.6 

(Ac.).Cond.  avec  raz-méthylcUoro- 
5.0-phénylènc-dianiioe,  2#,  5W 
[Kebrmann^  MùUerS. 
a-NAPHTOQUiNONE-tmoE.  Prép.  des  dér. 
diaminé8-â.5  et  2.7  h  part,  des  ac 
naphtopicriqaes.  Propr.,  ••,  2it). 
222  {KehrwaDn,  Steiner  . 

a-NAPHTOQUINONB-MALONlQUe-l     {Chl^ 

ro-)  (Ether).  Prép.,  propr.,  2#,  101 

{Mieael . 
^Naphtoqui.none-malonique-I  (Ckh- 

roS')    lAc).    Prép.,    propr.,    sels, 

élhers,  26,  104  iHincb). 
OE  -  N aphtoquinon  E  -  O  X  A  L  A  c  é  T I  Q  t:  c 

{Chloro-)  (  Kllier) .  Prép. ,  propr. ,  26. 

103  {Michel. 
^Naphtoquinone-oxalacktiolb  '  Càl*> 

roS')  lEtber).  Prép.,  propr.,  26,  U6 

{Hirsch) . 

aE-NAPHTOQUI.NONE-PHÉNYLCTAN'AZOltÉ- 

THiNB  {Chloro-i.  Prép.  par  cood.  d« 
cyanure  de  benzyle  avec  la  dicUero- 
2.3-naphtoquiuone.  Propr.,  26,  Iti? 
{Michel} . 
P-Naphtoquinonk-sulfoniqub-G    (^ 

ACÉTAMINO-4-ANIUDO-)      (Ac.   .     Cood. 

avec  raz-inéthyM-chloro-5-o-phéiij- 
lène-diamine,  26,  548  {KebrmanM. 
Mùlicr), 

a-NAPHTOQUlNONE-TÉTRAMKTHYUHAlU- 
NODIPHÉNYLMÉTHANE.  Pr«^p.   de  rbj- 

drazonc  par  cond.  do  1  h^'drol  d< 
Mischler  avec  le  benzène-azo-a-oaph* 
toi,  26,  15  ^Moehiau,  Kegeh. 

Naphtoxanthè.ne,  Naphtoxantby- 
DROL.  Voy,  Naphtylmkthane  (Oi-* 
(p.^Dioxy-). 

Naphtoxazone  fpHÉNo-^.  Ptép.  do  d«r. 
aminé-5  à  part,  de  Tac.  acéUmî«>> 
naphtaliaue  et  do  ro-aminophtoil. 
Propr.,  ciér.  acétylé,dîamin^2.5,iu- 
tro-2-aroiné-5, 26,  2210  {Ktibrmama, 
Barche) . 

Naputoxy-acétique  (Ac».  Cood.  da» 
isom.  «  et  ^  avec  ro-aininophèBèti- 
dtne,  26,  1165  (Cohai. 

Naphtoxypropio.mquk   (Ac).  Prép»  el 
propr.   des   isom.    a   et    ^.   Kunt» 
i      élhyl.,  26.  12    Biachofr*. 

Napiitylallophaniqub  lEther^.  Pi^-p- 
des  isom.  a  et  â  à  part,  des  osphty^ 
oxamylhydroxylainioes.  Propr.  26. 
1071  {PickanI,  Carter. 

x-Naphtvl AMINE.  CoQb.  aveo  Tati.  p^ 
oxynaphtoïque,  2S,  375  «fosar  -  — 
p-Toloéne-suWhmlde;  dér.  o-sîli» 
et  o-aminé,  2S,  1052  iHen^Hi». 
Crépieux).  —  Fonn.  du  dcr.  soptjk 
par  déc.  ae  rac^tyfnaphtytUûo-Qrte, 
26,   Ai    [Hugershofr,  Koeojy.  — 


P 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1361 


Cond.  avec  la  dicblorimiooquinoDe 
et  la  dichlortminoDaphtoquinone , 
S6,  52.  —  Gond,  avec  l'iminolhio- 
dipbényliminey^M,  55  (Sci!i«po9c/iiii- 
koff). —  Act.  surle  pbényluréthane, 
••,  203  (DixoD),  —  Comb.  avec 
DCl'  et  BP,  se,  309  (  VêDînoMauscr) . 

—  Propr.  du  trinitrobenzoale.  Comb. 
avec  le  trinitrobenzène  sym.  (dér. 
acélylé^t  le  trinitrotoluène,  la  picra- 
mide,  le  irinilropbénélol,  96,  6i8. 

—  Pr^P-  et  propr.  du  dér.  diacétylé, 
«6,  Ô30  {Sudborougb).  —  Prép.  par 
cood.  du  naphtalène  avec  AzH'OH 
et  AIC1%  ««,  708  {Graebej,  —  Ad. 
sur  les  dicblor-  et  dibromiadiazono- 
ximes,  S6,  925  {Bambcrger,  De- 
mutb).  —  Ad.  du  bromure  de  p- 
xylylène,  SU,  966  (yfanoukiaD).  — 
Act.  de  C^nn  et  Ag»0  sur  le  dér.  acé- 
lylé,  S6,  988  [Laader).  —  Act.  sur 
les  étliers  sulfocyanocarboniques, 
5M,  1127  (Doran), 

p  Naphtylamimb.  Comb.  ave«  Tal.  ^• 
oxynaphloïque,  85.  375  {Fosso).  — 
O-oitro-p-toluènesulfamide,  85, 1052 
{Reverdi D,  C répieux),  —  Bromur. 
en  sol.  acétique;  coud,  avec  le  chlo- 
rure de  benzyle  et  NaOH,  S6,  45 
{Morgan).  —  Ck>nd.  avec  la  dichlor- 
iminoquinone  et  la  dichloriraino- 
naphtoquinone,  86,  52.  —  Cond. 
avec  riminothiodiphénylimiDe,  86, 
55  (ScbaposcbDÎkof/).  —  Cond.  avec 
(CAz)«,  86,  420  [Mevcs).  —  Trini- 
trobenzoate  ;  comb.  avec  le  trinitro- 
benzène et  le  trinitrotoluône  sym.  et 
la  picramide,  86, 629  [Sudborougb) . 

—  Prép.  •  t  propr.  du  dér.  diacétylé, 
86,  630  {Sudborougb).  —  Act.  sur 
la  phénylisobulyl-iminolhio-urée, 
S6,  693  {Wbecler).  —  Pi-ép.  par 
cood.  du  naphtalène  avec  AzH'Oli  et 
AlCl*,  86,  703  (Graobe).  —  Copul. 
avec  le  diazo.  ae  rai.a'-2-lriméth^l- 
amino-i-benzimidazol,  86,  780  (Ptn- 
aow).  —  Act.  de  C*11M  et  Ag»0  sur 
le  dér.acétylé.  86,988  {Landcr).— 
Cond.  avec  l'éther  oxalique,  86, 
1071  (Pickard,  Carter).  —  Act.  .sur 
les  étbers  sulfocyanocarboniques, 
86,  1127  {Doran), 

—  {Bromo-i-).  Pn'p.,  coud,  avec  Tald. 
formique,  86,  45  {Morgan) . 

—  {ChIoro-1-).  Cond.  avec  Tald.  for- 
mique, 86,  46  [Morgan). 

—  {yitrot'Ô')  [Oi-).  Form.  à  part,  du 
3-chlorodinitronaphlalène.  Propr . , 
diaio-oxyde,  86,  imiScbeid). 

—  (SUrO'iS)  {Di').  Form.  à  part, 
du  S-chlorodinitronaphtalène. 
Propr.,  86,  701  {Scbeid). 

P-Naphtylaminb  (BENzkNEAZo-).Fonn. 
à  part,  de  la  benzène-azo-naphtyl- 
auramine,  86,  1163  {MocbJau, 
Gracier  t) . 


soc.  CMIM.,  3«  8ÉR.,  T.  XXV-XXVI,   1901 


s-Naputylamine  (Bbnbyl-).  Cond. 
avec  riminothiodiphénylimine,  86, 
55  [Scbaposcbnikof/) , 

(Di-).  Prép.,  propr.,  cond.  avec 

l'ald.  formique,  86,46  {àHorgan), 

Naphtylaminb  (Oi-).  Cond.  des  isom. 
a.x,  %.p  et  p,p  avec  la  dicblorimi- 
noquinone  et  la  dichloriminonaphto- 
auinone,  86, 52  {Scbaposcbnikoft). 

«•Naputtlaminb  (Ethyl).  Cond.  avec 
riminothiodiphénylimine,  86,  55 
{Schaposchnikoff),  — Propr.  du  tri- 
nitrobenzoale et  du  picrate,  86, 629 
(Sudborougb) . 

^-Naphtylamine  (Ethyl-).  Copul. 
avec  le  tétrazo-m.izi-ditolyle-suulte 
de  Na,  85,  613,  987  (Seycwciz, 
Blanc).  —  Cond.  avec  Tald.  formi- 
que, 86,  46  {Morgan).  —  Cond. 
avec  la  dichloriminoquinoneet  la  di- 
chloriminonaphtoquinone,  86,  52 
{Scbapoacbmkofn .  —  Propr.  du  tri- 
nitrobenzoale, 86,  629  {Sudbo- 
rougb) . 

[Di-K  Cond.  avec  l'ald.  formique, 

86,  46  {Morgan). 

P-Naphtylamine  (Hydro-)  (Tktra). 
DédoubL  par  les  ac.  bromocampho- 
sulfoniques.  Propr.,  sels;  dér.  acô- 
tylé,  bf^nzoylé,  benzylidénique,  86, 
233,  236  {Pope,  Harvoy). 

(DiÉTHYL-i.  Act.  di  l'ald.  for- 
mique, 86,  46  (Morgan) . 

«-Naphtylaminb  (Méthyl-)  .  Picrate, 
86,  629  {Sudborougb) . 

(Di-).  Cond.  avec  l'ald.  formi- 
que, 86,  46  {Morgau).  —  (]ond. 
avec  la  dichloriminoquinone  et  la 
dichloriminonaphtoquinone,  86,  52 
(Scbaposcbnikoff} . 

P-Naphthylamine  (Méthyl-)  .  Cond. 
avec  la  dichloriminoquinone  et  la 
dichloriminonaphtoqumone,  86,  52 
{Scbaposcbnikoff) . 

—  —  (Dr).  Cond.  avec  l'ald.  formi- 
que, 86,  46  {Morgan^ 

^-NAPHTYLAMINE^MÉTHYLÎiNE-DI-i.Ppép. 

des  dér.  s.a-dibromé  et  dichlorô 
par  cond.  de  Tald.  formique  avec  la 
g-naphty lamine  broméo  et  chlorée. 
Propr.,  86,  46  (Morgan). 

^-Naphtylaminb  (Phenyl-;  .  Cond. 
avec  la  dichloriminoquinone  et  la 
dichloriminonaphtoquinone,  86,  52 
{Scbaposcbnikoff).  —  Form.  du 
dér.  dinitré-1.6  par  cond.  du  {^hlo- 
rodinitronaphlalène  avec  l'aniline. 
Propr.,  86,  700  {Sebcidj, 

^-Naphtylaminb  (p-ToLVL-).  Cond. 
avec  la  dichloriminoquinone  et  la  di- 
chloriminonaphtoquinone, 86,  52 
(Scbaposebnikoff). 

a-NAPHTYLAMINE-8ULP0NlQUE-5  (Ac.  ) . 

Form.  à  part,  du  rouge  brillant. 
Copul.  du  diazo  avec  le  p-naphtol, 
86,  440  (Kobner). 


86 


1360 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


—  (0x^-4-).  Gond,  avec  Taz-raéthyl- 
chloro-5.o.pliényIène-diamine,  M, 
548  {Kehrmann,  Muiler). 

P-NaPHTOQUINONE  (p-NAPHTYLAllINa-4-). 

Gond,  avec  la  chloro-5^mino-2-diphé* 
nylamine,  •S,  547  {KchnaanD,  Hi- 

by). 

P-NAPHTOQUINOÎIE    (PHKNYLAMINO-4-)  . 

Gond,  avec  la  chloro-5-amino-2-di- 
phénylamine,  €6,  547  [KehrmaDD, 
HJby) .  —  Gond,  avec  raz-mélhyl-1- 
chloro-5.o>phénylène-diamine,  1MI, 
548  (KehrmaDDy  Mùlhr). 

{AcctamlDO-6-).  Gond,  avec   la 

phényf-o-pbénylène-diaminOySH,  148 
{KebrmanD^  SilbcrstciD] . 

P-Naphtoquinonb  (i)-Tolylamino-4-)  . 
Gond,  avec  la  cnloro-5-amino-t-di- 
phénylamine,  S6,  5i7  [KchrmanDy 
Hiby). 

Œ-NaPHTOQUINONE- ACÉTIQUE      (ACKTO- 

NTL-)  (Ether) .  Prép.  par  cond.  de  la 
dichloro-2.3.aE-naphtoqutnone  avec 
rcther  acétique.  Propr.,  «6,  102 
{Michel) . 
a-Naphtoquin  on  b-ackton  b-dicarbon  I- 
QUE  (Anhtdro-)  (Elber).  Prép.  et 
propr.  du  dér.  chloré,  26,  103 
(Michel). 

a  '  NaPHTOQUINONE  -  ACéTTLACé  TIQUE 

(Chloro-)    (Ether).    Prép.,    propr., 

sel  de  Ba,  26,  1()2  [Mtchel). 
^-Naphtoquinonb-ackttlacktiqub 

(ChloroS-)   (Elher).  Prép.;  propr., 

«6,  104  iHirsch). 
a  -Naphtoquinonb  -  acétyl  ac  éton  b 

iChioro").    Prép.,  propr.,  26,  102 

{Michel) . 
P-Naphtoquinone-acktylacétonb. 

Prép.  et  propr.  des  dér.  chIoré-3  et 

bromé-S,  26,  104,  1(^  {Hirseb). 
«-Naphtoqlinone-anilidb  {Chloro-^- 

oxy-S'].  Prép.  à  part,  de  la  bromo- 

4-cbloro-S.  S-napbtoquinone  ;  propr., 

26,  104  {Hirsch), 

a-NAPHTOQUINONE-BENZOYLACBTIQU  E 

(Chloro-)  (Ether) .  Prép.,  propr.,  26, 
102  {Michel). 

P -NaPHTOQUINONE-  BENZOYLACÉT I  Q  U  E 

{ChlorO'S-)    (Ether).    Prép.,   propr., 

26,  105  iHirsch). 
'  a-  Naphtoquinone  -  benzoyl  acétone 

iChioro).    Prép.,  propr.,  26,   103 

[Michels . 
p  -  Naphtoquinone-  benzoyl  acétone 

iChioro-^-).   Prép.,  propr.,  26, 105 

iHirsch) . 
«-Naphtoquinone- BIS- PHÉNYLMÉTHYL- 

pyrazolonb.  Prép.,  propr.,  26,  103 

[Michel) . 
œ-Naphtoquinone-^-carbonique   (Ac)  . 

Form.  à  part,  de  Tac.  hydro-a-naph- 

toquinone- ^-carbonique,    26,    580 

{Bussig) . 
P-Naphtoquinone-dk  soxybenzoïne 


k 


iChioro-).  Prép.,   propr,   2€,   tt6 

(Hirsch) . 
a- Naphtoquinone  -  DiHYDBORKfMMicDtc 

{Chloro-),    Prép.,   propr.,    26,   IflS 

{Michel] . 
p  -Naphtoquinone  •  DisuLFONTQrK  -  4 .  ( 

(Ac.).Gond.  avec  raz-méthylckkvnK 

5.o-phénylènc>diamioe,    26,    548 

{KohrmanDy  Mùller). 
«•Naphtoquinone-imide.  Prép.  des  dér. 

diaminés-â.5  et  2.7  à  part,  des  «e. 

napbtopicriqaes.   Propr.,  1M,    SSiK 

2t2  {KehrmaDn,  Steiner,. 

a-NAPlITOQUINONB-MALONlQOE-4     (Chio- 

ro-)  (Ether).  Prép.,  propr.,  22,  101 

{Michel). 
§-Naphtoquinoxb-malonique-4  tChh- 

ro^-)    (Ac).    Prép.,    propr.,    s«Ib, 

élhers,  26,  104  {Hirëch) . 
a  -  Naphtoquinon  e-oxalacktique 

{Chloro-)  { Kther) .  Prép. ,  propr. ,  26, 

103  (Michel). 

^NaPHTOQUINONE-OXALACBTIQUK  iCÈl'P' 

roS')  (Ether).  Prép., propr.,  SU,  iUb 
(Hirsch) . 

a-NAPHTOQUI.NO.NB-PIlÉNYLCTANAlOMé- 

THiNB  (Chloro-).  Prép.  par  ooimI.  ds 
cyanure  de  benzyle  avec  la  didifer»- 
2.3-naphtoquiiione.  Propr.,  26,  lOÎ 
{Michel) . 
P-Naphtoquinone-sulpomiquk-6    (^ 

ACKTAMINO-4-AMLIDO-)     (Ac.   .     Cood. 

avec  raz-méthyl-l-chloro-ô-o^phénj- 
léne-diamine,  26,  548  {Kebrmsnm, 
Muiler) . 

at-NAPHT0QUlN0Ne-TÉTIIAMBTHT1.DIAMl* 
N0D1PHÉNYLMÉT1IANE.  Pr^^P-  de  ITïy- 

drazono  par  cond.  do  l  nydrol  d*- 
Mischler  avec  le  l>enzène-azo-«-o«pb> 
toi,  26,  15  LMoehlêu,  Kegt^h. 

Naphtoxanthène,      Napmtoxawywt- 
DROL.  Voy,  Naphtylmétha>b  tlM- 
(p.^Dioxy-). 

Naphtoxazonb  rPifBNo-K  Prép.  du  4cr. 
aininé-5  à  part,  de  Tac.  acéUminiH 
naphtalique  et  de  ro^minopbtool. 
Propr.,  aér.  acétylé, diamiDè-i.5.  nî- 
tro-2-aminé-5,  26,  HMi  <Kvhrm9mM^ 
Barche) . 

Naputoxy-acétique  (Aci.  Gond,  de» 
isom.  a  et  ^  avec  ro-aininophéiic<i- 
dine,  26,  1165  iCohn). 

Naphtoxypropioniquk  (Ac).  Pr*p.  dt 
propr.  des  isom.  a  et  ^.  Etb«i 
éthyl.,  26,  12  ^Bischoffi. 

Naphtylallophaniqub  lEthen.  Prrp 
des  isom.  a  et  ^  à  part,  dss  naplKyt- 
oxamylhydroxylamioes.  Propr.,  22^ 
1071  (Pickard,  Carten. 

x-Naphtvlamine.  Comb.  avec  TalA.  i- 
oxynaphtoîqus,  2S,  375  ifos»*  .  — 
p-Toloène-sulfamide  ;  dér.  i»-wtrr 
et  o-aminé,  25»  105S  {Rfitrr^iM, 
Crépi  eux).  —  Form.  du  dz-r,  aoeiyi* 
par  déc.  ae  racétv)Qaphtyltbio«r*«^ 
26/  ki    (Hugershofr,  Auemyr.  — 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


13G1 


CoDd.  avec  la  dichlorimiQoquinone 
el  la  dichloriminonaphtoquinone, 
^M^  52.  —  Ck>Qd.  avec  l'iminothio- 
diphénylimiae^^H,  55  {Scbapo9chai- 
koff).  —  Act.  sur  le  phénylurélhane, 
9%,  203  {DJxou).  —  Comb.  avec 
BCl'  el  Bl*,  en,  â09  (  VaninoM^usor) . 

—  Propr.  du  trioiirobeozoate.  Comb. 
avec  le  irinilrobeozène  sym.  (dér. 
acétylé^,  le  Irinitrotoluène,  la  picra- 
mide,  le  trinilrophéuélol,  en,  628. 

—  Prép.  et  propr.  du  dér.  diacélylé, 
JM,  690  (Sudborough).  —  Prép.  par 
cood.  du  naphtalèoe  avec  AzH'OH 
et  AlCl»,  %%,  703  (Graebe).  —  Act. 
sur  les  dichlor-  et  dibromiadiazono- 
zimes,  ftB,  935  {Bambergcr,  De- 
muth).  —  Act.  du  bromure  de  p- 
xylylène,  tM,  986  (Manoukiao),  — 
Ad.  de  C«HM  et  Ag»0  sur  le  dér.  acé- 
lylé,  «•,  988  (Laader).  —  Act.  sur 
les  élliers  sulfocyanocarbouiques, 
tm,  1127  {DoraD). 


Itro-^tol 

{Reverdi Uy  C repieux).  —  Bromur. 
èo  sol.  acétique;  cood.  avec  le  chlo- 
rure de  benzyle  et  NaOH,  en,  45 
[Morgan).  —  Cood.  avec  la  dichlor- 
iminoquinone  et  la  dichlorimino- 
naphtoquinone, 96,  52.  —  Cond. 
avec  Timinothiodiphénylimine,  £•, 
55  IScbaposchnikoff).  —  Cond.  avec 
(CAz)«,  ««,  420  [Mevcs).  —  Trini- 
trobenzoate;  comb.  avec  le  trinltro- 
benzëne  et  le  trinilrotoluëne  sym.  et 
la  picramide,  %•,  629  {Sudborougb) . 
—  Prép.  1 1  propr.  du  dér.  diacélylo, 
JM,  630  (Sudborough).  —  Act.  sur 
la  phénylisobutyl-iminothto- u r é e , 
«•,  693  (  Wbecler).  —  Prép.  par 
cood.  du  naphtalèoe  avec  AzH*OH  et 
AlCl*.  «•,  703  [Graobo).  —  Copul. 
avec  le  diazo.  de  ra.a-2-lriméth^l- 
amino-l-benziniidazol,  ^tt,  780  (Pin- 
now).  —  Act.  de  C*HM  et  Ag*0  sur 
te  dér.  acélylé.  ««,988  [Lander).  — 
Cond.  avec  Téther  oxalique,  SU, 
1071  (Pickard,  Carter).  —  Act.  sur 
les  éthers  sulTocyanocarboniques, 
en*  1127  I DoraD). 

—  ^Bromo-i).  Prép.,  coud,  avec  l'ald. 
formique,  ««,  45  (Morgan) . 

—  (ChlorO'1-).  Cond.  avec  l'ald.  for- 
mique, 99,  46  \MorgRD). 

—  LyUroi'6')  [Ui').  Form.  à  part,  du 
^-chlorodinitronaphtaléne.  Propr . , 
diazo-oxyde,  1t%,  700  [Scheid). 

—  {Siiro'i'8-)  [Di').  Form.  à  part, 
du  ^-chlorodinitronaphtalène. 
Propr..  S«,  701  {Scheid). 

^Naphttlaminb  (Benzène- AZO-). Forai, 
à  part,  de  la  benzèneazo-naphlyl- 
auramine,  ««,  116d  [Mocblau, 
(rraohrt). 


s-Naputylamjnb  (Bbnztl-).  Cond. 
avec  l'iminothiodiphénylimine,  «•, 
55  {Scbaposcbnikoff) , 

(Di-).  Prép.,  propr.,  cond.  avec 

l'ald.  formique,  ««,  46  [Morgan). 

Naphtylamink  (Di-).  Cond.  des  isom. 
ot.x,  x.^  et  p.p  avec  la  dichlorimi- 
noquinone  et  la  dichloriminonaphto* 
ouinone,  ««,  b'à  [Scbaposcbnikoff). 

a-NAPiiTTLAMiNB  (Ethtl-).  Cond.  avec 
riminothiodiphénylimtne,  1MI,  55 
[Scbapoacbnikoff).  —Propr. du  tri- 
nitrobenzoale  et  du  picrate,  90, 629 
iSudborougb) . 

^-Naphttlamine  (Ethyl-),  Copul. 
avec  le  tétrazo-m.m-ditolyle-sulflte 
de  Na,  !es,  61iJ,  987  {Soyeweti, 
Blanc).  —  Cond.  avec  Tald.  formi- 
que, !M,  46  [Morgan).  —  Cond. 
avec  la  dichloriminoquinoneet  ladi- 
chloriminonaphtoauinone,  «•,  52 
(ScbaposcbnikofA .  —  Propr.  du  tri- 
niirobenzoate,  M,  629  [Sadbo- 
rougb) . 

(Di-).  Cond.  avec  Tald.  formique, 

en,  46  [Morgan) . 

^-NaPHTYLAMINE     (HyDRO-)       (TÉTRA-). 

DédoubL  par  les  ao.  bromocampho- 
sulfoniques.  Propr.,  sels;  dér.  acé- 
tylé,  benzoylé,  benzylidénlque,  ««, 
2.^,  236  (Pope,  Harvoy). 

(DiÉTHYL-).  Act.  di  raid,  for- 
mique, 90,  46  (Morgan) . 

«-Naphtylamink  (Mkthyl-)  .  Picrate, 
SU,  629  [Sudborougbi . 

(Di-).  Cond.  avec  Tald.  formi- 
que, «•,  46  [Morgao).  ^  Cond. 
avec  la  dichlorimino^uinone  et  la 
dichloriminonaphtoquinone,  «€,  52 
[Scbaposcbnikoff . 

^-NAPHTHYLAlflNE     (MÉTHYL-).     Coud. 

avec  la  dichlorimino<|uinooc   et   la 
dichlorirainonaphtoqumone,  «H,  52 
[Scbaposcbnikoff) . 
—  —   <Di-).  Cond.  avec   l'ald.  formi- 
(|uc,  ««,  46  (Morgan) 

P-NAPMTYLAllINE(MÉTHYLi:NE-DH.Prép. 

des  dér.  x.x-dibromé  et  dichloru 
par  cond.  de  Tald.  formique  avec  In 
â-naphiy lamine  broméc  et  chlor^'e. 
Propr.,  96,  46  iMorçan). 

|i-NAPHTYLAIIINE       iPhENYL-;  .      Coud. 

avec  la  dicbloriminoquinone  et  la 
dichloriminonaphtoquinone,  «H,  52 
[Scbaposcbnikoff).  —  Form.  du 
dér.  dinitré'1.6  par  cond.  du  (Hïhlo- 
rodinitronaphlaiène  avec  l'aniline. 
Propr.,  ««,  700  iSchoidi, 

^•Naphtylaminb  (/>-Tolyl-).  Cond. 
avec  la  dicbloriminoquinone  et  la  di- 
chloriminonaphtoquinone, %H,  52 
iSchaposebnikoff). 

s-Naphtylamine-sulfomque-5  (Ac.  ) . 
Form.  à  part,  du  rouge  brillant. 
Copul.  du  diazo  avec  le  ^-naphtol, 
SU,  440  [Kobncr). 


SOC.  CHIM.,  3*  SÉR.,  T.   XXV-XXVI,    1901. 


86 


1362 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


«-Naphtylbenzidine  (Di-).  Gond,  avec 
la  tôlraméthyldiaminobenzophénone, 
S6,  297  {Merzt  Strassor). 

Naphtylbiurbt.  Prép.  des  iaom.  a  et  8 
à  part,  des  naphlyloxamylhydroxyl- 
aminés.  Propr.,  ««,  1071  [Pickard, 
Carter) . 

—  (Di).  Prép.  et  propr.  des  isom.  a  et 
p,  «6,  1071  (Pickard,  Carier). 

Naphtylcamphre.  Voy,  Campure 
(Naphtyl-). 

Naphtylcabbaziniquk  (Elber).  Prép. 
et  propr.  des  isom.  a  et  ^.  Act.  de 
COGl»,  ««,  1008,  1004  [Busch, 
Grohmann). 

Naputylcarbazino-garbonique  (Ac.  ). 
Prép.  et  propr.  dos  chlorures-éthers 
a  et  B.  Gond,  avec  rh>drazine,S€, 
1003,  1004  {Busch,  Grohmann). 

ohNaphtylcarbinol  ^DmÉTHYL-).  Prép. 
par  coud,  de  l'ot-naphtylméthylcétone 
avec  l'iodure  de  Mg-méthvle.  Propr., 
dé«hydrat.,  SS,  498  [Grtgnard). 

Naphtylcétone  (Méthyl-).  Act.  des 
iodures  de  Mg-métbyle  et  iso-amyle 
sur  les  isom.  at  et  %  !K,  497,  496 


iGrignard). 


.  lAPHTYLDrrHlOCARBAZINIQUE     (AC.) . 

Gond,  avec  Tisosulfocyanate  de  phé- 

nyle,  ««,  788  {Busoh,  Woipert). 
P-Naphtyle  (Oxyde).  Tribolum.,  99, 

45S  [Tschugacn). 
œ-Naphtylène.  Syn.  Mktuyl-1-cyclo- 

hexène. 
Naphtyl  EN  B-GLYCOL    (Bi).    Goostit., 

SS,  530.  —  Ident.  avec  Tanh.  du 

di-p-oxydinaph  tylméthane,  !K,  770 

{Fosse) . 
P-Naphtylkthan  ï  dissym.  (Di-)  {Di- 

p-oxy-).  Form.  de   Tanh.  par  coud. 

de  1  acctal  avec  le  p-napntol.  Dér. 

ch!oré-2,  «5,  579  (Delépine). 

^-NaPHTYLÉTHYLÈNB      (lSO-AMYL-1-)  . 

Form.  par  ccnd.  de  la  p-naphlylmé- 
thylcétone  avec  le  bromure  d'iso- 
amylmagnésium  ;    propr. ,    nitrate, 

55,  499  {Grignard). 

a-  Naphtyléthylène  (Méthyl-4-  ) . 
Form.  à  part,  de  rx-napbtyldtmé- 
tbylcarbiool.  Propr., picrate, «5,  498 
{Grignard). 

P  -  NaPHTYLÉTH YLÈNB       (  MbTHYL  -1  -)  . 

Form.  par  cond.  de  la  ^naphlylmé* 
thylcétone  avec  Tiodure  de  Mg-mé* 
thyle.  Propr.,  picrate,  £5,  498  (Gr/- 
qnard). 
«-Naphtyléthylène-diamixe  (Di-gt-). 
Gomb.  avec  Tisocyanate  de  pbényle, 

56,  266  {Scnier,  Goodwin). 
«-Naphtylgalactoside.  Prép.  à  part. 

de  l'acétylchlorogalactose.  Propr., 
««,  087  {Ryan,  Mills). 
P-Naphtylouanidinb  (Tri-)  {Cyano^). 
Prép.  par  cond.  de  la  p-napbtyla- 
mine  avec  (CAz)*.  Propr.,  sels,  «6, 
420  {Mo vos). 


s  -  Naphtylhydrazike  .  Good.  trar 
l'éther  chlorocarboniqtie,  9M^  tOB 
[Busch,  Grohmann). 

^-Napbtylhydrasinb.  CoikL  wrtt 
réther  chlorocarbonique,  ^C,  1004 
{Basch,  Grohmann).  —  Préf  H 
propr.  des  dér.  a-benzoyJé  etp^«CfW 
a-benzoylé.  Comb.  avec  la  q«iao*f, 
To-toluquinooe  et  la  thymoqinttoec 
««,  1103  {Mac  Phersoa^  Gore^. 

«•Naphtyliodonium  (pHfctTL-)  {loéo^ 
nitrO'5-).  Prép.  de  Thydrate  à  part. 
de  Ta-iodosonaphtalène  et  de  rkxb^» 
iodonitrobensène.  Propr.,  sels.  M, 
1150  {Willgerodt,  Ernsi). 

«-Naphtyliiéthane  (Di-).  Prép.  âm 
dér.  p.^étrabenzyU,  tétréthrl-  H 
tétraméthyldiamioés  par  cood.  de 
raid,  formique  avec  les  dibeco}!-. 
diéthyl-  et  diméthylaaphtylaxniotf. 
propr.,  *•,  46  {Morgan). 

p-NAPHTYLMéTRANB  (Di-).  Prép.  d* 
dér.  az-dîéthyldiaminé  par  oowL  de 
la  p  -  éthylnaphtylamine  avoe  TtU . 
formidue.  Propr.,  S6,  ^{Morgaai 

—  —  (Z)i-p'-oxv-).  Gonst.  tlfeemi.. 
!K,  362.  —  Foim.  par  cond.  do 
méthylal  avec  le  ^naphtol,  9^ 
577  {Delépine).  —  Prép.  et  comUI 
de  Tanb.  ;  ident.  avec  le  dinapbto* 
xanthène,  le  binaphtyléne^rtycol- 
Picrate,  dér.  brome,  chlore,  aaaî», 
!es,  706,  771  {Fosse). 

pr«-NAPHTYLMÉTHANB     (MkTBTL-D1-   . 

Form.  par  cond.  de  Tacétal  av^v 
le  B-naphtol.  Dér.  Qi-chloré>2,  CS> 
579  {Delépine). 

p- NaPHTYLMKTHANE        {PHKNTt-IM-L 

PréD.  du  dér.  3.§'-dibydrozjlé  par 
cona.  du  ^napntol  avec  VaXd.  be»- 
zoïque.  Propr.,  anh.,  dér.  diaoâtyie, 
sa,  204  {Hewitt,  Turw^r). 

P-Naphtylmétbane  (Tri-)  Trh^ 
oxy-).  Prép.  de  l'oxyde  par  coad. 
de  GHGP  avec  le  S-uaphtol.  Propr, 
constit.,  éthers.  Synth,  par  coâd. 
de  l'ald.  oxynaphtoîque  avwr  I* 
â-naphtol,  !es,  530  (Fosse), 

^•Naputyloxamide  sym.  (Di>}.  Prrp^ 
propr.,  ea,  1071  {Pickard,,  Carttr 

^•Naputyloxamique  (Ethar).  Pt«p.  av 
moyen  de  la  ^naphtylamiiie  et  àt 
réther  oxalique.  Propr.,  <•«  MTt 
{Piekard,  Carter). 

NAPHTYLOXAMYLHYDROXTIJllUKBj^riYw 

et  propr.  des  isom.  s  et   a  ;    dcr 
acélylé,    sels,    e«,  1071    (Pieiaru. 
Carter) . 

a-NAPHTYLXYLTLiCNB-DIAMINB       Dl*;. 

Prép.,  propr.,  sels,  Sll>  966  ,  J/aac«- 

kian). 
NAHCOTiNB.Tribolum.,  ••,  4fi0  (  Tmcha- 

gaoft). 
Nataloinb.  Act  de   Na*0*,  SS,  lU» 

(Léger).     ' 


TABLE  DES  MATIÈRES, 


1363 


Nataloïnb  (Homo-).  Acl.  de  Na"0*, 
«;,  100,  739  [Ugcr). 

Nkodtme.  Comb.  avec  Az  en  prés. 
de  Hgy  !K,  335.  —  Propr.,  solub. 
et  poids  mol.  des  cblorores  anb.  et 
hydraté,  S5,  970  {Matignon).  — 
Spectre,  «•,  933  [Formanck),  — 
Nitrate  double  ammon.  ;  condacl. 
électr.,  «11,1(^2  {Jonos,  Caldwell). 

Néo-EBBiuM.  Extr.  de  la  gadoliDÎte. 
Spectre, «C,  383  (Urbain). 

NÉROLi  (Essence).  Dens.,  viscos., 
tens.  superr,  !SS,  521  {Jcancard, 
Satie).  —  Compos.  de  div.  essences, 
tes,  /63  [Theulicr);  SS,  934  [Joan- 
rardf  Satie).  —  Prés,  de  Tantbra- 
nilate  de  mélbyle,  M,  62  {Wal- 
baum). 

Nickel.  Propr.  des  sol.  aq.  de  NiSO\ 
5K,  115  [Wyrouboff).  —  Acl.  de 
C  sur  NiO  et  NiSO',  «S,  282 
[Boudouard).  —  Act.  des  sels  sur 
la  métbylaniline,  9S,  527  (Coninck). 

—  Appl.  à  la  réduct .  des  carbures 
non-saturés,  SS,  610,  671  (Saba- 
tier,  Sendercns).  —  Act.  de  HgO 
sur  les  chlorure,  nitrate  et  sulfate. 
Sels  doubles  bas.  de  Ni  et  Hg,  S5, 
787  IMailbe).  —  Act.  de  Cu(OH)« 
sur  NiSO*.  Sel  double  bas.,  SS, 
968  {Recoura).  —  Sépar.  électrol. 
do  Co,  !K,  970  (Balacbowsky) .  — 
Sépar.  de  Co  par  le  ferricyanure, 
Hm^  126  (Browning,  Hartwell).  — 
siépcp.  de  Co  en  prés,  tfac  tar- 
Irique  par  H'S,  «e,  126  (Tower). 

—  Sépar.  de  Zo  par  H'S,  «•,  131 
{Treadweil).  —  Conduct.  électr.  du 
sulfate  double  de  Ni  et  K,  1S6,  353 
{IJndsay).  —  Azoture,  S6,  355 
ICurtius^  Darapsky).  —  Electrol. 
des  comb.  ammon.  des  sels,  S6, 
449  [Dawson^  Mac  Crac).  —  Act. 
de  Na'S*0'  sur  les  sels,  S6.  455 
(^air(or).  —  Rel.  entre  la  cooauct. 
électr.  de  NiSO*  et  son  act.  toxique 
sur  les  poissons,  98,  GOS  (Kablon- 
berg,  Mebi).  —  Acl.  de  NiO  sur  Pt 
coUoïd.,  ««,  663  [Bredig,  Bernock). 

—  Réduct.  du  nitrate  par  l'ac.  lac- 
tique, 1K6,  666  {Vanino^  Hauscr). 

—  Conduct.  électr.  des  sulfates 
doubles  de  Ni  et  K  ou  AzH\  S6, 
1053  {Jones^  Caldwoll).  —  Recher- 
che en  prés,  de  Co  par  Na'S'0% 
«6,  1057  (Donath).  —  Sépar.  de 
Co.  S«,  1059  {Bosenbciw,  Huid- 
cbinsky). 

NicoTÉiNB.    Extr.    du    tabac.  Propr., 

es,  698  (Pictet,Bot3cby), 
NicoTELLtNB.  Extr.  du  tabac.  Propr., 

1K,  698  {Pictet,  Botsehy). 
Nicotine.  Racémis.  des  sels   par  la 

chaleur.     Sets     inacl.,     96,     11-2 

[Pictet,    Botsehy).    —    Form. 


nicotine  inact.  à  part,  de  la  dihydro. 

isonicotyrine,  S6,  192  (PictoC), 
NiGOTiNiNB.  Extr.   du    taoac,   propr., 

«C,  698  (Pictet,  Botscby) . 
NicoTiNiQUE  (Ac).   Form.    de    Télher 

méthyl.    à    part,  de  Téther  quino- 

lique,  ««,1176  (Kirpal). 

—  (Iso-)  (Ac).  Act.  de  AzH*  sur  le 
dér.  tétrachloré,  96,  58  [SelJ, 
[Dootson) . 

NicoTiQUE   (Iso-).    Syn.   Pyridinb-y- 

CARBONIQUE. 

NicoTYRiNE  (DiHTDRO-).  Transf.  en 
nicotine  inact..  96,  192  {Pictet), 

NiGRiNB.  Form.  à  part,  de  Vémodine, 
96,  19(Tscbircb,  Polacco). 

NiOBiuM.  Prép.  et  propr,  de  la  fonte, 
9S,  708  (Moissan). 

NiTRANiLiQUE  (Ac.) .  Form.  parnitrat. 
du  triacétate  d'oxyhydroquinone,96, 
1090  [Thielc,  Jacger). 

NiTRÉs  (Dér.).  Infl.  de  div.  groupements 
sur  la  nitrat.  du  noyau  benzénique, 
95,  336  (Clocz),  —  Dos.  des  grou- 
pements AzO"  par  SnCl%  96,  1158 
[Altmann). 

—  (Iso-)  (Dér.).  Conslit.,  96,  390 
(HoJJeman). 

NiTRiLES.  Act.  desdér.  organo-métall., 
9S,  99  (Biaise). 

NiTHILESULPONIQUE.  Voy .  SULPOMQUE 
(NlTRILO-). 

NiTROSTLE    (Chlorure).    Comb.    avec 

AlCl»,  96,  885  (Buf/). 
Noir  naphtol  B.  Ôel  de  Na   hydraté, 

95,  867  iSisIcy). 

NoNANB.    Prés,    dans    le   pétrole    de 

Californie^    96,     1079    (Mabery , 

Hadson). 
NoNTLCÉTONB    (MÉTHYL-).    Extr.     de 

Tessence    de    rue.    Propr.,    oxime, 

comb.   avec  l'ald.    benzoîque,    96, 

269  {Caretto). 
NoNYLiQUB    (Ac).     Pouv.    rolat.    de 

l'éther    iso-amyl.     act.,    95,    549 

[Ouyo). 
NoNYLiQUE  (Aie).  Dos.  dans  l'essence 

d'oranges    douces,    96,   646   [Sté- 

phan), 

NORCARANE-DICARBONIQUE    (Ac).   Prép. 

par  cond.  des  éthert  diazo-acétique 
et  tétrabydrobenzoïque.  Propr.,  ann., 

96,  415  (Braren,  Bucbner). 
NoRi.    Constit.,     hydrol  ,    96,    731 

[Oabima,  Toi  Ions). 
Notice  NÉCROLOGIQUE  sur  A,  Sobeurer- 

Kestnor,  95,  I  (Lautb). 
NucLÉiNE.    Prés,    d'uracile    dans    la 

nucléine  de   levure,   96,   331    [As- 

coii) . 

—  (Leuco-).  Prés.  d'ac.  o-phospho- 
rique,  96,  331  (Ascoli). 

—  (Para-).  Extr.  de  la  caséine,  96, 
935  {Salkowski}. 

Nucléique  (Ac).  Infl.  sur  la  solub. 
de  Tac.  urique,  96,  3i3  ^otaj.   —^ 


1364 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


Extr.  du  thymus,  ««,  326  {Bang) . 
—  Prép.  el  propr.  de  div.  ac. 
maléique»,  S6,  1022  [LevoDc). 
—  (Para)  (Ac).  Prép.  à  part,  du 
jaune  d'œuf.  Propp.,  ««,  823 
{LoveDCj  Alsbcrg).  —  Extr.  de  la 
caséine.  Propr.,  %%,  935  {Sal- 
kow3ki) . 

NOCLÉO-ALBUMINES.     Voy.     ALBUMINE. 

NuGLKO-HisTONBS.  ConsUt.,  S6,  820 
(Baag).  —  Extr.  du  thymus.  Propr., 
S6,  830  [Oswald], 

NucLÉo-PROTÉiDES  Extr.  du  thymus. 
Propr.,  «•,  326  (Sang)  ;  S«,  830 
(Oswald).  —  Propr.  physiol.  des 
nucléojprotéides  du  pancréas,  S6, 
831  [Bang),  —  Extr.  du  suc  gas- 
trique, ««,  937   [NoDcki,  Stcbor). 


Occlusion.  Voy.  Gaz. 

OcBLLATiQUB  (Ac).    Prés.   dans  div. 

lichens.   Propr.,  ««,  1184    [Hessc). 
Octane.  Tens.  de  vap.,   vol.  spécif., 

const.  critiques,    ««,    72    (Young, 

Fortcy).  —  Tens.   de   vap.   à  div. 

lemp.,    ««,    863    [Worlager),    — 

Form.     pav  éleclrol.    du    valérete 

de  K,  «é,  897  (PclorscD). 
—  (MÉTHYL-2.7-)  (Di-).  Réd.  du  dér. 

nitré-2  ;  propr.  du  dér.  aminé  ;  act. 

de  KOBp,  ««,  167  (KijDer) 
OcTANE-DiOL-3  6  (DiÉTHYL-3.6-).    Prép. 

par  cond.  de  Téther  succiuique  avec 

riodure  de  Mg-élhyle.  Propr.,    ««, 

340  {Valeur). 

OCTANONE-7-OÏQUE-l       (DlMETHYL-S.Ô-) 

(Ac).  Form.  à  part,  de  la  mélhyl- 

acétylcyclohexanone .     Propr.»   %Sy 

199  (Léser). 
OcTODECANONOÏQUE  (Ac) .   Form.    p.ir 

oxyd.   de   )*ac.   p-oxysléarique,  M, 

42  {Joukof,  Chostakof). 
OcTODÉcÉNYLAiiiNE.  Prép.   au  moyen 

de  Tamide   élaîdique.   Propr.,   sels, 

Ihio-urée,  ««,  468    (Krafft,    Tril- 

scblor). 
OcTYLE-ETHYLE  (Oxyde).  Vit.  de  form. 

à   part,    de    Talc,    octylique  et  de 

l'éther   benzèue-sulfonique,  «•,  859 

[Zagrebin] . 
OcTYLÈNE-DiAMiNE.  Prép.   à   part,   de 

l'éther  sébacique.  Propr.,  sels,  uré- 

thane,  urées,  dér.  benzoyié,  SU,  572 

[Steller). 
OcTYLOLYCOL.  Prép.  à  part,  de  Toclo- 

méthylène-diamine,«6,573  [Steller). 
OcTTLiQUE    (Alc.A   Dos.     de     Télhcr 

caprique    dans   l'essence    d'orancres 

douces,  «6,  646  (Si^hcn).  —  Vit. 

d'acl.  sur  rélhorbenxène-sulfonique. 


S6,  859    [ZagrebsB).    —  Prép.   't 

Sropr.  du   tartrate.    Dér.  disait  H 
ibenzoylés,  ••,  lU^   iMae  Cra^  . 

OcTTLiQUE  sec.  (Alc.|.  InfL  t«r  I- 
pouv.  rotat.  du  tartrale  d*é«hyfe, 
««,  460  {PatUrsoa).  —  Ethérit  ur 
Tac.  tartrique.  DédoublemeiU,  M, 
737  [Marckwaldy  Mackeazies. 

Odeur.  Voy.  Osmoprorks  lOroap- 
ments) . 

OENANTHYLiDkNE.  Cond.  do  dér.  9À» 
avec  l'anh.  acétique  et  los  dUofwa 
d'acétyle  et  de  benzoyle,  M».  $dK. 
306.  —  Hydrat.  par  SO^fT,  tS. 
422  (ifourou,  Delaage).  —  OmA 
du  dér.  sodé  avec  le  trioxjmé4bï> 
lène  et  l'ald.  benzojiqae,  is^  M« 
{Mourcu,  Desmots) .  —  Good.  4a 
aér.  sodé  avec  les  ethers  fonniqvr*. 
SS,  708.  —  Form.  par  àéç.  ie 
l'ald.  amylpropiolique,  ^^^t  ^-^^ 
[Mourcu,  Delange). 

Oenantrylidénylcétone  [Mcrm.- . 
Prép.  par  cond.  de  rœnanlhylidffi» 
sodé  avec  Tanh.  acétique  on  1^ 
chlorure  d'acétyle;  propr.,  hydrat, 
ZS,  304,   421     (Mouroa,    DcUaf- 

Obnanthylique.  Voy.  HErrrugct 

^•Oenantbyuque  (Di-)  LAc).  Fona. 
dans  Tact,  de  Talc.   heptjrliqiM  tw 

'  son  dér.  sodé.  Propr. ,  <S,  97,  tn 
(Guerbot). 

^-Oenanthylique  (Di-)    (.\Ic.\.  Form 
dans  Tact,  de  Talc,    heplyltqoe  *vr 
son  dér.  sodé.  Propr.,  «S,  àft.  ^d 
('lucrbel). 

Oenanthylique  (Tri-)  (AIcj.  Potb. 
par  act.  de  Talc  beptyliqae  *ut 
son  dér.  sodé.  Propr.,  9S,  227,  9â 
[Guerbet). 

Oenanthylmalique.    Voy.    Maliqcx. 

Oléine.   Voy.  Oléiqub. 

Oléique    (Ac).    Act.    de    SO'H*,  <k 
ZnCI*.  Transf.  en  ac.  oxfaléariq»**. 
)M,42  {Joukof,  Chestakot .  —  lo*>- 
de  réfract.   de   la  iri-ol^ioe,  99,  td 
[Partbcily  Velscn).  —  Ad.  de  dOH 
Form.    à   mri.   de  Tac.   étaîdiqoc 
SU,   288,  389.    —    Act.    de   fank. 
acétique.  Prép.  et  propr.  de  Taaà.. 
S«,  2J1.  —  Fixât,   de   CK)H,  «. 
291.  —  Act.  de  Tac  penmlAar««4 . 
««,292,875    {Albitzky).  —   boi* 
dans  la  graisse  du    chyle  fuiatii 
«6.  323   (Erbeoy.    —    Prés,    àm^ 
rhuile    de    blé,    ««,    351     .  Vaii-. 
Gibson),   —    Prép.    et    pmpr.   4t 
chlorure,    tM,    468    {Krafn^    7ht- 
se  hier).  —  Dos.  dans  le  0ttiol«  M, 
734  (Boratracgcr) .  —  AppU  é%  •fi 
de  K  au  dos.   de    Ca  et    Mg    ûêù^ 
les  oaux  naturelles,  9%^  96&  I  U'îa- 
klci). 

—  (Iscv-)  (Ac).  Constit.,  «•,  43  (/» 
kftf,  Chostakof). 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1365 


Olkodimaroarinb.  Prés,  dans  Thuile 
d'olive.  Propr.,  ««,  977  (Holde, 
Siaogo). 

O1.1VR8  (Huile).  Prés,  d'oléodimar- 
gBTXM,  tu,  977  {Holde,  Stange). 

Ombelupékonc.  Form.  à  part,  des 
ac.  ombelliférone-carboniques  a  et 
p,  Dér.  mélhozylé,  acélylé,  élhers, 
Itm,  26Î,  263  (Pochmann,  Graeacr). 

—  (^Mkthyl-).  Form.  par  cond.  ae 
la  résorcioe  avec  les  éthers  dimélhyl* 
acétique  ou  acétylmalonique.  Piopr.  ; 
dér.  «-chloré,  acélylé,  benzoylé^SS, 
211  {Pechmann,  Hanko).  —  Prép. 
et  propr.  des  dér.  oitré-S,  aminé-S 
(diazo-auhydride,  picrate),  nitré-5, 
acétylé,  acétaminé-s,  élhényIaminé-3, 
triacélylé,  diméthylé  et  mélbylé, 
%m,  344,346  {PcchmaDD,  ObirmiJ- 
lor). 

—  f^-PHKNTL-j.  Prép.  par  cond.  de  la 
résoroine  avec  Téther  benzoylacé- 
Iiqii4,  £6,211  (PcchmaDD,  Haakc). 

OMBELUFÉR0NE-a*GARB0.NlQUE       (Ac). 

PK»p.  par  cood.  de  Tald.  résorcy- 
lique  avec  l'ac.  malonique.  Propr., 
<6,  263  (PcchmaDD,  Graeger). 

Ombi-xliférone-^-carboniqub  (Ac). 
Prip.  par  cond.  de  la  résorcine 
avec  léther  ozalacétique.  Propr., 
éthers,  dér.  acélylé,benzoylé,  métho- 
xylé,  bromé-S,  M,  262  {PcchmaDD, 
Graeger). 

Obilicariniqub  (Ac).  Form.  à  part. 
de  Tac  ombilicarique.  Propr.,  S6, 
1183  {Hcsse), 

OifeiLiCARiQUB  (Ac).  Prés,  dans  dir. 
lichens.  Propr.,  hydrol.,  idont.  avec 
Tac.  gyrophorique,  9%,  1183  {Hcsse). 

ONOficTiNB.  Form.  par  hydrol.  de 
ronospine.  Propr.,  conslit.,  %%, 
811  {Hemmclmayr). 

Ononinb.  Eztr.  de  l'ononis  spirosa  ; 
firopr.,  96,  811  (Hemmolmayr). 

Onospine.  Form.  par  déc  de  Tononine. 
Propr.,  96,  811  {Hcmmelmayr). 

Ophite.  Perle  en  eau  au  rouge,  !K, 
233.  —  Anal,  dos  gaz  occlus,  %%, 
'.05  (Gautier). 

Un.  Sépar.  de  la  mine  de  Pt,  S5,  11 
iLoidié). —  Compos.  de  l'or  égyptien, 
S6,  194  {GladstoDe).  —  Comb.  de 
Al  Ci'  avec  le  suirure  de  mélhyle, 
«•,  675  (PhiUips).  —  Hydrol.  des 
sol.  de  AuCP,  «6, 835  {Kohirausch), 
—  Sol,  eolloïd.,  «6,  fcôl  {Stocckl, 
VaDiao).  —  Chloraurates  diéih/- 
iène-diaminocoball.,  S6,  887  (  Wer- 
oer,  Humphrey),  —  Propr.  de  Tor 
eolloïd.  ;  act.  de  H*0*.  Infl.  des  mat. 
étrangères,  «6,  1039  (Brcdig,  Bcia- 
dcrs).  —  Dos.  dans  les  minerais, 
S6,  i()60  {Smith). 

Oramoé  I.  Propr.  de  l'ac.  libre  et  des 
sels,  SS,  614  ISislcy).  —  Héduct., 
€6,  578  {Russig). 


Orangé  ii.  Propr.   de  Tac    libre    et 

des   sels  minéraux  et  d'aniline,  ftB, 

278,  614,  8G3  {Sisicy). 
Orangé  iv.  Ad.  de   AzO*H,  !es,  178 

{Juiliard).  —  Sel  de    Na   hydraté, 

!es,  mi\Sislcy). 
Oranger  (Essence  de  fleur).  Constit. 

de  div.  essences,  ItS,  762  (  Theulier) . 
Oranges   douces  (Essence).  Constit., 

«6,  646  {StcphaD). 
Orbiculatique  (Ac).  Prés,  dans  div. 

lichens,  propr.,  S6,   1184   {Hcsse), 
Orcanette.     Appl.     à     Tétude     des 

spectres    d*absorpt.,  S6,  671,  953 

(Formaoek) . 
Orcine.  Cond.  du  dér.  sodé   arec  les 

éthers  d'ac.  gras  a  bromes,  S6,  45 

{Bischoff).  —  Cond.    avec    Téther 

a-chIoracétylacélique,«6,211  {Pôch- 

maDD,    Haake),   —   Réact.    color. 

avec  les  sucres,  «6,  818  [Ncuberg). 

-•Cond.  avec  la  chloro-formozime, 

«6,914  {SchoU,  Bortsch). 

—  iNItrosch).  Isoméris.  à  basse  temp., 
«6,  96  {HcDrich). 

OaciNOL.  Form.  à  part,  de  Tac.  rhizo- 

ninique.  Propr.,  M,  650  {Hessc). 
O11CYLIQUE  (Aid.).  Form.  par  cond.  du 

fulminate    de     Hg    avec     Toroine. 

Propr.,    oxime,    M,    914    {Schoil, 

Bortsch). 
Orga.no- MÉTALLIQUES    (Dér.).     Voy. 

Zinc,  Magnésium. 
Ornitiiine.    Prép.    à    part,    de  Tac. 

omithurique.,  prod.  de  putréf.,  «6, 

U(E/I  loger). 
Ornithurique  (Ac)«  Prép.  au  moyen 

de  Tac  benzoïque,  «6, 24  {EUiDgcr). 
Oroxtline.  Prép.,  propr.,  compos.  ; 

dér.    dibromé,   triacétylé,    S6,   734 

{Naylor,  Dyor). 
Ohpiment.   Voy,  Arsenic. 
Orsellinique  (Ac).  Form.  à  part,  de 

Tac  gyrophorique,  «6, 650  {Hesse). 
Orsbllique  (Ac).  Form.  à  part,   des 

ac.  ombilicarique  et  gyrophorique, 

S6,  1183  {Hcsse). 
Os.    Destruct.    pour   les    recherohes 

toxicol.,  «5,  949  {Deoigès). 

—  Voy.  Albuminoïdes. 

Osmium.  Sépar.  do  la  mine  de  Pt.  Ni- 
irite  double  de  Na,  9S,  11  {Leidic). 
—  Act.  du  peroxyde  sur  Toxalate  de 
Na.  Prép.  et  propr.  des  osmylo- 
xalatesde  Ba,  Ca,  Ag,  etc.,  tS,  6G3 
(WJDtrcbcrt).  —  Sépar.  de  Pt,  !es, 
810  (Leidic,  QucDDcsseo).  —  Infl. 
sur  r hydrol.  de  div.  étners,  S6, 
736  {SuJc). 

OsMOPHOREs  (Groupements).  Constit., 
«6,  770  {Bupe,  Aïajowski). 

OfMOSE.  Osmose  des  liq.  à  travers 
une  vessie  d«  porc,  96,  265  (F/u- 
siD).  —  Var.  de  pression  osmot. 
des  sol.  concentrées  de  sucro,  96, 


1366 


TABLE  DES  MATIERES. 


657  (Ewan).  —  Démonstr.  cxpérim. 
de  la  loi  de  van'l  Hoff,  S6,  836 
(Ikeda).  —  Electrol.  à  travers  les 
membranes  semi  -  perméables,  S6, 
845  {Moriti).  —  Rel.  entre  la  pres- 
sion osmot.  et  la  force  électrom.  des 
sol.  de  sels  de  Zn,  S6,  878  (Lch- 
foldt).  —  Rel.  entre  la  pression 
osmot.  et  la  tens.  de  vap.,  M,  883 
{Noyés),  —  Roi.  entre  la  pression 
osmot.  et  la  charge  électr.  aes  ions, 
««,  949,  1035  [Turin).  —  Prép,  de 
membranes  semi  •  perméables  par 
électrol.,  S6,  1027  [Morse,  Horn). 

—  Relat.  entre  la  pression  et  le  tra- 
vail osmotiques,  26,  1046  [Dietc- 
ricf). 

OsMYLOXALiQUB  (Ac).  Prép.  et  propr. 
des  sels  de  Na,  AzH*,  Ba,  Ag  etc., 

55,  693  (WintrcbcH). 
OuABAÏNB.  Prés,  dans  les  graines  do 

strophantus,  ««,  189  [Fcisi). 
OvALBUMiNE.  Dos.  de  Az,  %%y  2) 
[Hausmann).  —  Act.  de  CHOP, 
CHBr»  et  de  l'hydrate  de  chloral, 
«6,  25  [Formanek),  —  Digestion 
peptique,  «6,  315  [Scbûti).  —  Dé- 
doub.  par  les  alcalis,  ItBySiQ(Maas). 

—  Prép.  et  propr.  de  la  modifie, 
cristall.  ;  dér.  benzoylé,  hydrolyse, 

56,  332  [LangsteiD).  —  Comb.  avec 
div.  albumines.  Dér.  iodé,  SU,  822 
ISchwartz).  —  Oxyd.  manganigue, 
M,  940  [Jolies).  —  Transf.  dans 
Torganisme,  90,  944  [Bcndix). 

OvoviTELLiQUE  (Ac).  Oxyd.  mangan., 

se,  940  [Jolies). 
OxALACÉTiQUE.  (Ac.) .  Cond.  de  l'éther 

sodé  avec  ladichIoro-2.3.a-naphto- 

âainone,  S€,  103  [^Micbel).  —  uond. 
e  Téther  avec  la  dichloro-2.3.p-napb- 
toquinone,  S€,  105  [Hirscb).  — 
Propr.  de  Thydrazone,  de  Voxime. 
Sels  d*urée,  d'AzH*.  Act.  de  H'0«, 
S6,  198  [Fenton,  Jones).  —  Cond. 
avec  la  résorcine  et  rhydroqainone, 
S€,  261  [Pcchmann,  Graegcr).  — 
Cond.  avec  le  phénol  et  la  triacétvl- 
oxyhydroquinone,  S6,  264  [Pocb- 
manDf  Krattt). 

OXALACÉTTLACÉTIQUE    (aa- DiÉTHTL-) 

(Ac).  Propr.  de  l'éther  diéthyl., 
%%,  742  [Conrad). 

—  (a-a-DiMÉTHYL-)  (Ac).  Prép.  et 
propr.  de  Tac.  et  ae  l'éther  dimé- 
thyl.  ;  sols,  oxime,  dér.  brome.  Act. 
de  AzH',  de  l'aniline.  Cond.  avec  la 
thio-uréo,  %%,  740  [Conrad). 

OXALIMINO  '  DIÉTH  YLIQUE    (aZ-D  I  P  H  B  - 

NYL-)  (Ether).  Form.  k  part,  de  l'oxa- 
nilate  d'éthyle,  de  C'H'I  et  Aff*0. 
Act.  de  Taniline,  S6,  989  {Lauaer), 

—  (Semi-)  (Etlier).  Form.  à  part,  de 
l'éther  oxamique,  C*H»I  et  Ag*0. 
Propr.,  SU,  977  (Lauder). 


Oxalique  (Ac).  Act.  sur  l*haîlc  4t 
ricin,  S5,  5  [Juillardj,  —  Sete  à» 
Cr.  Act.  des  oxalales  alcalins  «ar 
les  sels  de  Fe  et  Al,  SS,  99  (Wr. 
rouboff).  —  Prép.  et  propr.  ie^ 
plato-oxalonitritos  alcalioo- t<*trr«ax, 
!K,  157  [Voies).  —  Comb.  avec  b 
diphénylcarbazide,  S6,  2dU  (Cuv- 
neuve).  —  Cond.  de  l'éther  diétikyl 
avec  riodure  de  Mg-môlhyla,  K, 
339  [Valeur).  —Titrage  par  KUw.r' 
en  prés,  de  SO*Mn,  SS,  397  (Garf- 
bafj.  —  Comb.  avec  la  dipbtayl- 
carbazide,  !K,  452  [CaMeneure  .  — 
Propr.  du  sel  de  glucamine»  CS. 
531,  588  [Maqùonnc,  Boux),  — Act. 
sur  le  nitrate  de  bnicine,  <S,  ^tt 
[Cazcneure).  —  Prép.  et  propr.  de  U 
diamide  dihydro-a-comphoJéaiqQe, 
es,  563  (Biaise,  Blanc).  ^  Act.de 
OsO*  sur  l'ac.  et  ses  sds.  FonD. 
d'osmyl-oxalate,  «S,  tî93  (  Wiatrt^ 
bert).  —  Electrol.  du  sel  do  Ce,  W. 
969  [Stcrba) .  —  Dos.  dans  Tuhiy^. 
Solubil.  dans  l'éther,  9m,  27  ^S«^ 
kowski).  —  Oxyd.  par  KMnir  « 
sol.  persulfurtque,  VU,  66  Baertr, 
Villtgor).  —  Sels  de  Ce,  ««;  t* 
[Mcyer,  Marckwald).  —  Form.  per 
déc.  de  l'ac.  tri mercuri- acétique, 


122  [Hofmann).  —  Prép.  et  pnnr 
des  sels  doubles  de  Ti  et  de  K,  Na, 
AzH',  Ba,  en,  280  [Ro^e^btim. 
Scbûtte).  —  Appl.  au  dos.  voIsil 
de  Cu,  S6,  281  {Peters).  —  Act 
sur  le  triéthylcarbinol,  %m^  391 
{Ipatiof].  —  Variât,  dans  la  fomaL 
a  part,  des  albuminoides,  es«  3til 
[Habermann,  Bbrenfeld).  —  A^^ 
sur  i'iodure  d'Az,  SU,  3(7  iCà«I4«- 
vray^  Sievena).  —  Const.  de  dieeofr^ 
%%,    396  [Petrenko-Kristcbcako 

—  Appl.  au  dos.  deTurée,  M^   444 
[Jolies),  —  Coeff.   de  parta   dt 
AzH'  entre  CHCl'  et  les  sol.  «q.  àm 
sel  de  K,  %%,  453   (Z>avraùa,  Mt 
Crae).  ~  Tribol.  du  sol   ^mgy^, 
M,    459    [TscbugacO).  —    Propr. 
toxiques  du  sel  ac.  de  Na,  9S,  £M 
[Kahlenberg,  Austin).  -t-  Forsi. 
aéc  des  ac.  coménique  et  m^ 
que,  en,  550,553  {PeratooT^  _ 
nardi,  Tortoriei).  —  Calciii.  daid 
de  Pb,  tm,  564  [TanaUr),  ~  AppL 
de  l'éther  méthyl.  à  la  cryo«e.  d» 
div.  comp,  organ.,  SU,  61t}   ;.A«- 
wers),  *-  Prés,  dans  div.  Uebcm, 
S«,  651  (Htaae).  —  loû.  de   Tac 
et  de  div.  sels  sur  U  vil.  d'onJal. 
des  sol.  oxaliques.  911,  6&9  tVonV 
sen^  Beieber).  —  Form.  parbyàret 
de  l'ac.  hydrazo- acétique,  90,  I8t 
[Hanttscb,  Lebmann).  ^  Gond,  d» 
l'éther  éthyl.  avec  lYtber  a.s-diiDé- 
thylacétvlacétigue,  S«,  740  (Coon^ 

—  Sel  de  l'oxime  de  la  dtao^oaa* 


TABLE  DBS  MATIÈRES. 


.  1367 


mine,  9%,  746  (E,  Fhcbor).  ~ 
Appi.  de  Télber  metbyl.  à  la  détenn. 
do  point  de  Iransf.  des  2  modif.  de 
la  iii-nitro-/>-acélyltoluidine,  ^H,  843 
iUcheak).  —  Ad.  du  sel  do  K  sur 
la  calcite  et  l'aragooite,  ««,  848 
{Foote),  —  Réact.  des  sels  sur  les 
<comp.  diéthylène-diamino-cobalti- 
qaWf  %%t  887  (  Werner^  Humphrev)» 

—  Electrol.  du  sel  de  K,  M,  897 
{PelerseD),  —  Sel  de  cbloro-4. 
iD-phénylène-diamine,  ^11,915  [Cohn^ 
A,  FiscberVj-—  Tribol.  du  sel  am- 
moD.,  S6,  d29  (TBchugaoff).  —  lofl. 
catal.  sur  l'oxyd.  de  Tindigo  par 
Tac.  chromique.  Oxyd.  par.  KMnO^ 
Fonn.  de  peroxyde,  S6,  905  (Geor- 
govics^  Sprinqer),  —  Se!  de  1  ald.  B- 
«mino-propiooique,  SU,  U75  (  WobI). 

—  Infl.  du  sel  de  K  sur  Thydrol.  de 
CHCI*,  ««,  Um  {Druckor).  —  Act. 
sur  Pt  colloïd.,  S6,  1039  {Bredig, 
Jkcda).  —  Prép.  cl  propr.  des 
urano-oxalates  ae  K,  Ba,  Sr,  Ca, 
AzH«,  S6,  1056  (Kohiscbutter, 
Bossi).  —  Propr.  catalyt.  de  Tétber, 
lÊm,  1068  (Miebkol).  —  Coud,  de 
réther  avec  la  résorcine,  VU,  1069 
{Tina h,  Byrae).  —  Cond.  deTétbor 
étbyl.  avec  la  ^-naphtylamine,  ^H, 
1071  {Pickard,  Carter).  —  Coud,  de 
l*élber  avec  les  étbers  mono-  et 
diétb^l.  de  la  résacétopbéoone  et  de 
la  quioacétopbénone,  M,  1111  (/Cos- 
taoccki,  Pault  Tambor), 

OxALomcncATES.     Voy,  Ricinolkino- 

OXALIQUE. 

OxALURiQUB  (Ac).  Dos.  daus  Turine. 

Dec.  par  HCl,  ««,  27  {Salkowski). 
OxAMiQUE  (Ac).  Act.  de  C*Hn  et  Ag*0 

sur  Tétber  étbvl.,  SU,  977  {Lauder), 

—  Act.  de  AzH*OH  sur  les  étbers 
des  ac.  oxamiques  subsiit.,  S6»  1070 
{Pickffrd,  Carter). 

OXAMTLHTDROXTLAMINB.       Prép.       et 

propr.  des  dér.  alcoylés.  Transf.  du 
dér.  acétyléenbiuret,««,  1070  {Pic 
kard.  Carter). 

OxANiLiDB.    Voy.   Aniline  (Oxalyl-). 

OxANiLiQUB.    Voy.   Phényloxamiqub. 

OXARTHRANOL.   l  OV.   AnTHRANOL. 

OxAZiNB  (Phén-)  (Dimkthyl-).  Form. 
de  2  isom.  à  part,  de  ro-amino-iu- 
rrésol  et  de  rbomopyrocatécbine. 
Propr.,  1t€j  637  {Kobrmaaa). 

—  (PHBNTLMér-) .  Form.  à  part,  du 
dér.  benzoylé  de  Tacélal  â-amino- 
propionique.  Propr.,  ««,  975  { VToAi). 

OxAZiNB.  Voy,  Phënanthroxazine. 

OxAZiNiQUBs  (Dér.).  Form.  par  cond. 
du  ^-napbtol  avec  les  ald.  et  AzH' 
ou  les  aminés  prim.,  ^H,  554  (Betti). 

OxAZOL  (Phéntlbbnz-)  [x.p'AmJDO'). 
Prép.  par  réd.  du  p-nitrobenzoate 
d'o-nitrophénol.  Propr.,  copul.  avec 


Tx-napbtol  et  Tac.  ^-napbtoldisul- 
fonique,  S6,  17   (Kym). 

OXAZOLAGÉTIQUE     (DimÉTHYL-)      (Ac.y. 

Prép.  au  moyen  de  l'éther  ^-acétyl* 
lévulique  et  de  AzHVOH.  Propr., 
élber  étbyl.,  SS,  647  {March), 

OXAZOLINB  {|i-PHÉN YL-p.Y-DIMKTHYL-) . 

Form.  à  part,  de  la  bromo-2-bu- 
tylamine.  Propr.,  sels,  96,  385 
{Strauss). 

OxAZOLONB-ACKTIQUB-5     (BeNZÈNB- 

AZ0-3-I8-).  Form.  du  dér.  p-nitré  à 
part,  de  Tétber  p-nitrobenzène-azo- 
acétone -dicarbonique.  Propr.,  911, 
691  {Bûlow^  Hopfner). 

Ot AZOLONB-OXIM B  (PhÉN  YLOXIMINOBEN- 

ZYLISO-).  Form.  à  part,  de  la  brom- 
acétopbénone  et  de  AzH'.OH,  941, 
9;K)  (korten,  Scbolï). 

OxAzoNE.   Voy.  Naphtoxazone. 

0xYDA8E8.  Act.  sur  les  toxines,  96, 
1023  {Siebor). 

Oxydation.  Processus  d*auto-oxydat. 
de  auelaues  comp.  non-saturés,  911, 
1  {Eugicr,  Wcisborg).  —  OxydaU 
par  0  libre,  96,  863  {OstwalJ). 

—  (Potentiel  d*).  Voy.  Electricité. 

Oxydes  (Per-).  Form.  dans  les  auto- 
oxydations,  96,  2  {Englor^  Wcis- 
b(*rg).  —  Peroxydes  d*ald.,  96,  97 
{Baeyer,  VilJiger). 

Oxycellulose  .    Voy.    Cellulose 

(OXY-). 

Oxygène.  Dos.  de  0  dégagé  dans  Tact, 
do  H'O'  sur  le  sang,  9S,  256 
iCottoo).  —  Sol.  sursat.  de  0  dans 
H*  y,  9S,  265.  —  Act.  sur  Ag  à 
baute  temp.,  9S,  266.  —  Dos.  de 
0  absorbé  par  Turine,  95,  271.  — 
Comb.  avec  H  et  Az;  iransf.  en 
ozone  sous  rinfl.  de  la  tension  électr., 
9S,  835  {Bcrtbelot).  —  Act.  sur 
CoSi,  96,  539  (Ubeau).  —  Form. 
dans  Tact,  de  CIO'  sur  KOH  et 
Na«0%  96, 661  (ReycbJcr).  —  Form. 
dans  Tact,  de  H*0^  sur  Ag'O,  96, 
691  (BorlAe/on.  —  Form.  dans  Tact, 
de  WO*  sur  KMnO*  et  SO*H%  96. 
65  (Baeyer,  Villiger).  —  Dos.  de  0 
dégagé  dans  Tact,  do  Mn0*H  sur 
lac.  de  Caro,  96,  06  {Bacb).  — 
Dcns.,  96,  81  {Drujimaan^  Ham^ 
say).  —  Form.  de  0  ozonisé  dans 
Tact,  du  réact.  de  Caro  sur  div. 
sels  et  oxydes,  96,  83  {Bambcrgcr), 

—  Oxydât,  par  0  de  Tair  en  prés, 
d'alcali,  96,  205  {Biitz).  —  Form. 
dans  Téleetrol.  de  HCl,  96,  242 
(Mellov).  —  Form.  dans  la  déc.  des 
chlorates  de  Ca  et  Ag,  96,  243 
iSodeau).  —  Product.  par  les  bac- 
téries, 96,  340  {Pakos,  JoUyman). 

—  Form.  dans  la   déc.  de  KMnO* 

Êar  la  chaleur,  96,  3G1  {Rudorff). 
los.  de  0  formé  dans  Tact,  de  H'O* 
sur   Ag*0,  96,  561  {Baeyer,  ViW- 


litôd 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


gcr).  —  Anal,  des  corps  oxygénés, 
«6,  561  {Erhnmcycr).  —  Oxydai, 
par  0  libre,  99,  8U3  {Ostwaid).  — 
Activité  électrom.  do  0  occlus  dans 
les  électrodes,  ««,  872  [Bosc).  — 
Comb.  avec  H  sous  Tinfl.  de  Pi.  col- 
loïd.,  ««,  1040  (Ernst),  —  Fonn. 
par  déc.  de  CO*  par  rétincelle,  SU, 
112â(Co7//e). 
Ozone.  Form.  à  part,  de  0  sous 
Tinfl.  de  la  tension  électr.,  S5,  335 
(Bcrthclol).  —  Poids  mol.,  SU,  65 
(LadeDburQt  Bruock).  —  Form. 
d*oxygène  ozonisé  dans  Tact,  du 
réact.  de  Caro  sur  div.  sels  et  oxy- 
des, •«,  83  (Bambcrger).  —  Dos.' 
par  Kl,  «6,  365  {Toclu).  —  Poids 
mol.,  ««,  449  (Otto).  —  Dos.  par 
Kl,  <•,  454  {Ladenburg,  Quasig). 
—  Form.  dans  Toxyd.  de  P  par  0 
libre,  )M,  863  (Ostwald).  —  Dons., 
S«,  1050  [Ladenburg). 


Vais.  Constit.  du  pain  ûlant,  S6,  448 
[Juckenack). 

Palladium,  bépar.  de  la  mine  de  Pi. 
Nilrite  double  de  Na,  S5,  11  (Lei- 
(//c);  tes,  841  (Le/</ié,  QuenDCSsen), 

—  Aulo-oxydat.  de  Thydrure,  %%,  2 
(Euglcr,  Wcisbcrg),  —  Appl.  de 
PdCl»  au  dos.  de  CO,  CHCl'  et  du 
chloral,  ««,  60  (KippoDberger),  — 
Comb.  de  PdCl*  avec  le  sulfure 
de  méthyle,  S6,  675  {Philips).  — 
Infl.  de  Pd  sur  l'hydrol.  de  div. 
sucres  cl  éthers,  ^H,  735  (Suie). 

Palma  rosa  (Essence).  Dens.,  visoos., 
lens.  superf.,  fiS,  521  (JcaDcard^ 
Satin). 

Palmitine.  Voy.  Palmitique  (Ac). 

Palmitique  (Ac).  Pouv.  rolal.  de 
réthcr  iso-amyl.  act.,  tB5, 549  (Ga/c). 

—  Indice  de  réfract.  de  la  Iripal- 
miline,  ««,  63  [Partbcil,  Veiscn). 

—  Prés,  do  palmitino  dans  la  bact. 
de  la  tuberculose,  S6, 124  IScbwci- 
uitZy  Dorsot).  —  Prés,  et  dos.  dans 
ressenco  do  cascarille,  £•,  156 
{Foadicr).  —  Act.  du  zinc-mélhyle 
sur  le  chlorure,  96,  285  {Ipatief, 
Gravé).  —  Act.  de  Tanh.  acétique. 
Prép.  et  propr.  de  l'anh.,  )M,  291 
\Albitiky).  —  Dos.  dans  la  crraisse  du 
chvlc  humain,  ««,  323  {Èrben).  — 
Prk.  dans  Thuile  do  blé,  S6,  351 
{Vult(\  Gibson).  —  Prép.  et  pi-opr. 
de  Tanh.  ;  cOnd.  avec  Tald.  benzoïque, 
«6,  4b7  [Krafft,  Hosiny). 

Panama  (Bois  de).  Prés,  au  saccha- 
rose, %S,  141  (.^fcHJère). 


Pannarique    (Ac).   Prés,   dans   drv. 

lichens.  Propr.,  ««,  118S  (Hes»f). 
Papavcrine.  Trantf.   de  riodométhy- 

late  en  laudanosine,  1K,  S7U;  M. 

239  (Pictot,  Atbanaseseo).  —  Th- 

bolum.,  tM,  459  (Tsehugmelî), 

—  (TÉTRAHYDRO-)   (Az-MKTHTI.«).    Srm. 

Laudanosine. 

Paraffine.  Dos.  dans  le  pétrole  roo* 
main,  SS,  725  (Grifnths.  Blamaû^ 
—  Form.  par  dist.  sous  preasmi  de 
la  bakoumine,  ^M,  124  {Krmemtr, 
SpiJknr).  —  Propr.  des  dissol.  et. 
savon  dans  la  paraCBne,  9M,  tSë 
(DoDoaD),  —  Prés,  dans  lesfeoillcs 
de  tabac,  9H,  1182  (Tborpe^,  Hol- 
mes). 

Parklliquk  (Ac).  Prés,  dans  div.  b- 
chens.  Propr.,  !t€,  651  (Heast\. 

Pechblende.  Exlr.  do  Pb  et  Bi  radio- 
acUfs,  %%,  68,  244,  9G1  {Hofmattn, 
Strauss) . 

Pectine.  Prés,  dans  les  frtiita  du 
rhamnus  catharlica,)M,7U  (  TsrÀi/vA, 
Polacco). 

Pélargoniuur  (Ac).  Form.  par  hydro- 
gén.  de  Tac  hexylpropioliqoe,  SS. 
564  {Mourcu^  Dclangé).  —  Prép.  ei 
proiKT.  de  Tanh.,  M,  467  {Kraffl^ 
Bosiny). 

PÉLARGONTLMALIQUE.    Vov.   IfALIQCS. 

Pkntadiène  (MÉTBTL-2-K  Fors,  par 
dist.  du  phospliale  de  méthyUi- 
pentamélhylèae-diamine,  ^C,  atft 
(Harries) . 

PeNTAGLTCOL.      Voy.    PROPYljOLTOÛt. 

(^.^-DlMÉTHYL-). 
PENTAMéTHYLkNE-DIAMmE-1.5.     P«m. 

par    putréf.   de  la    lysine,  SU,   «4 

(Ellinpcr). 
Pentamethtlène- diaminc-2.1    (Mi* 

THTL-2-).  Prép.  et  propr.  du  pbo»- 

pbate,  9H,  2&  (Harries). 
Pentank.  Oxyd.  cnald.  formique,  SSL 

870  (Mullikca,  Browa,  FroncA,. 

—  (Nitro^i-).  tond,  avec  le  ditao- 
benzène,  M,  9î^  {Bëujb**rger, 
Scbmidt). 

—  iNitro-S').  Form.  dans  Tact  du.  Zj»- 
éthyle  sur  lo  nitropropane,  9%^  25T 
iBcwad\. 

Pentane  (Iso-).  Bromurat.,  99,  t%% 
(Gustavsoa). 

(Bromo'S-'\.  Prép.  par  bromar 

de  risopcntane,  99,  614  {GusUr^ 
$od). 

{Bromo-1.3')   (DP.    Act.   de 

l'éthcr  acétique  sodé,  SU,  535  itp** 
O>0.— Act.  de  Znel  de  Talc  élhj'f., 
««,  618  {Gustavsoa).  —  .\ct.  aor 
réther  acélylacétique  sodé,  90,  614 
(Ipatief). 

—  —  iyitro'2').  Form.  dans  Tad-  do 
Zn*élhyle  ou  du  Zn-propyle  sur  la 
propane  nitré-1  at  2,  M,  257  (Ht- 
wad). 


TABLE  DES  MVTI^RE^. 


1369 


(iV/lro-4-J.   Acl.  da  Zn-élhyle, 

9%,  257  [Dewêd],  —  Form.  par 
oxyd.  de  t'oxime  isovalériau(»,  S6, 
99i  {BambergnPf  Schwartz). 

Pentane  (Iso-)  (Trikthylsulfone- 
2.8.S-J.  Prép.  à  part,  de  l'oxyde  de 
mésityle.  Propr.,  9B,  620  {Posnor). 

Pentaxe  (Iso-)  (Trithio-éthyl-2.2.3-). 
Prép.  au  moyen  de  Toxyde  de  mési- 
lyle  et  de  réthylmercaptan.  l*ropr., 
€€,    619  {Posncr). 

F«NTANE  -  a .  p  .-Tf  .  «If  •  TÉTR  ACARBONIQUE 

(AcJ.  Fornr.  de  Téther  éthyl.  par 
cond.  des  étbers  éthylinalonique  el 
fumarique.  Propr.,  )M,  469  (Mi- 
chaci). 

—  (a-MÉTHTL-j  (Elher).  Prép.  propr., 
%U,  469  {Micbaol). 

—  <p-MÉTHYL-)  (Ether).  Prép.  par 
éihylat.  de  Téther  ^-  méthylpropane- 
or.^.Y-T'^étracarbonique.  Propr.,  tM, 
471  (Miebacl). 

—  0-Ô-MÉTHTL-)  (Di-)(Elher).  Prép. 
par  cond.  des  éthers  crotonique  et 
maloniquc.  Propr.,  S€,  470  {Mi- 
chacl). 

pENTANE-OC.^.'^f-TMICARBONIQUB      (AC.J. 

Prép.  de  Télher  triétbyl.  par  cond. 
des  étbers  élbylmalonique  et  fùmi- 
rique.  Propr.,  tM,  469    {Micbael). 

—  (Iso-)  (Ac).  Form.  par  cond.  des 
étbers  malonique  tt  méthylgluta- 
conique,  et  à  jparl.  de  Tac.  cincho- 
loïponique.  Propr  . ,  S  • ,  1181 
{Skraup). 

PeifTBNE-3  (Ethyl-3-).  Prép.  à  part, 
du  triétbylcarbinoi.  Nitroso-chlo- 
rure,  nilrosate,  nitrolanilide,  £•, 
292,  293  {J pat  ht), 

Pentène  (Iso-).  1*^/0.  Isoproptlb- 
THYLkNE].  Form.  à  part,  du  dibro- 
mo-2.4-méthyl  -  2  •  butane.  Propr., 
dér.  brome,  M,  282  Upaiicf). 

PE.NTÈifE-2  (MÊTHYL-2-).  Prép.  au 
moyen  du  bromure  corresp.;  nllro- 
f«oehlorure,  nitrosate,  ««,  2^,  2'J3 
[Ipatief). 

Pkntène  3  (MfcTHYL-3-).  Prép.  &  part, 
du  diéthylmétbylcarbinol,  nitrosate, 
nitrolanilidC;   £6,  292;  298i/pa(i>/|. 

pENTisNE-mE.  Synlb.  par  cond.  ae 
l'acétylène  avec  le  propylénc  ou  le 
cyclopropane,  9S,  642  [BrrtheJot), 

Penténolide  (MÉTHYL-4-).  Form.  par 
dist.  de  Tac.  s-méthyllévuUque. 
Propr..  !eS,  24ô  [Ih'bal). 

PepfTOSANES.  Hydrol.  par  HCI,  HB, 
1061  (Fraps). 

Pe?ctose.  Form,  par  dédoublement  de 
Toc.  guanyliquo.  SU,  821  {Hang),— 
Extr.  du  suc  gastrique,  96,  937 
{N(*neki,  Sicber). 

—  (CÉTO-).  Form.  à  part,  de  l'arabite 
dans  l'organisme;  osazone,  S6,  929 
{Xeubcrgt  WobJgemutb), 


PÉONOL  (DÉHYDRODIACÉTYL-^.      IdeOt. 

avec  la  méthoxy-3.a-acétyl-^mélhyl- 
chromone,  M,  159  [Kostaaecki, 
Roi^eki). 

—  (Dehydro-méthylacétyl-).  Idenl. 
avec  la  mélhoxy-3.3i.^-diméthylchro- 
mone,  1t9 ,  1112  {Koslanccki  ^ 
Lloyù), 

Pepsine.  Prés,  dans  Tembryon,  H^, 
704  {Bierry).  —  Act.  sur  les  albu- 
minoîdes,  S6,  314  {Pfaundlor, 
Scbùtg).  —  Act.  de  la  pepsine 
chlorh.  sur  l'osybémoglobine,  SU, 
816  (Zcvneck).  —  Act.  de  l'ald.  for- 
miaue,  «•,  822  IScbwartt).  —  Act. 
de  la  pepsme  chlorh.  sur  la  caséine^ 
)M,  935  {Saikowskf).  —  Extr.  du 
suc  gastrique.  Propr.,  compos.,  )M, 
937  (Nencki,  Siebor). 

Peptasb.  Voy.  Diastase. 

Peptones.  Conatit.,  !K,  597  {Fiquet). 

—  Cristallis.  des  peptones  de  géla- 
tine et  d'alburoin..  M,  132  (Rûm' 
pler),  —  Constit.  de  Tamphopeptone 
et  des  antipeptones  a  et  p,  99y  27) 
(Siegfried)  ;  ««,  311  (Kutscbcr).— 
Constit.  des  peptones  résultant  de  la 
digestion  peptique  des  album.,  SU, 
314  [Pfaundler,  Sebùtz).  —  Valeur 
alim.  de  Théléro-albumose  de  la 
peptone  de  Witt,    SU,  315  (Blum). 

—  Recherche  des  comp.  amidés 
dans  la  peptone  de  Witt,  1t%,  382 
{Malfatti).  —  Form.  de  peptones 
dans  Tact,  de  la  peplase  d*orge  sur 
les  albumin.,  S6,  333  {Wciss).  — 
Propr.  anticoagul.  des  albumoses  de 
div.  peptones,  96,  813  (Pick,  Spi- 
ro),  —  Dos.  des  bases  hexooiques, 
SU,  824  (Haslam).  —  Réact.  arec 
l'acéiate  d'urane,  SU,  959  {Scbjer- 
aing). 

Peptozymogènb.  Prés,  dans  la  fibrine, 

96,  813  [Pick.  Spiro). 
Pbrlite.  Syn,  Ferrite. 
Peroxydes.  Voy.  Oxydes  (Pbi-). 
Persil.  Nouv.    glucoside,    911.    187 

{Voogericbten'^ . 
Persulfurique.     Voy.    Sulfurique 

(Per). 
Petit-grain  (Essence).  Comp.  de  div. 

essences,  9S,   934    (Jcancard^   Sa' 

tio). 
Pktrole.  Comp.  du  pétrole   roumain, 

95,  725  (Griffflbs,  Bluman).  — 
Oxyd.  par  KMnO*  en  sol.  persulfu* 
riquc,  96,  6t»  [Baoycr,  Villiger),'-^ 
Constit.  des  bases  du  pétrole  russe, 

96,  269  (Cblopin).  —  Chai,  de 
combust..  96 ,  654  {Sbormann, 
SdoU).  —  Compos.  des  pétroles  de 
Californie,  96,  1078.  1079  Maberv, 
HudsoDy  Siopleins.  —  Constit.  du 
pétrole  du  Japon,  96, 108 J  {Mabery, 
Takano). 


1S70 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


PÉTROLÈNB.  Form.  dans  Tact,  de  Veau 
sur  le  granit,  !tS,  28â.  —  Prés,  dans 
les  gaz  occlus  dans  les  roches  ignées, 
S5,  404  (Gautier), 

Phasks  (Règle  des).  Appl.  au  fer,  à 
racierot  à  la  fonte,  ItH,  866  (Roûzc- 
boom). 

PUELLANDRÈNB.     CoUStit.,       S6,       29S 

{Ipatief}, 
Phénacalbenzamidinb.  Prép.  par  cood. 

de  ra>-dibromacéiophénone  avec  la 

benzamidine,  ««,  496  [Kunckeîl). 
Phénacétine.  Cond.  arec  le  chlorure 

de  chloracétyle  et  le  bromure  d*acé- 

tvleenprés.   de  AlBr*,  S«,485,  486 

(kunckclf). 
Phénactlamine  (Tri-)  (TrioximÎDO-). 

Form.  à  part,  des  oxitnes  des  acé- 

tophénones  co-bromée  et  <i>-chloréo. 

Propr..  sels,  ««,  989,  99J   (Aorien, 

Schoil). 
Phénacyle  (Bromure).  Voy-    Acéto- 

PHÉNONB  (tti'BromO'), 
Phénacyle   (Di-).      Voy.    Bbnzoylé- 

thane  (Di-), 
Phénacyllévulique  (Ac).    Form.   à 

part,  de  la  furfuryiidène-acétophé- 

Done.    Propr.,    dioxime,    1t9,    liS 

[Kobrer). 
Phénactlpyridinium.    Voy,    Pyridi- 

NIUM. 

Phénanthrane  (Bis-).  Form.  desdér. 
mono-et  di-nitrés  à  part,  du  bis- 
nitrodihydrophénanlhreno.  Propr., 
SU,  142  [ScEmidt). 

Phknantrrazinb.  Form.  i  part,  de  la 
phénanthroxazine  et  de  l'hydrophé- 
nanthrène-quinone,  <•,  m  {Bam' 
berger t  Grob). 

—  (ToLU-/.  Prép.  du  dér.  méthoxylé- 
4.4*  à  part,  de  la  phénanthrène-crui- 
Done  et  de  l'élher  méthyl.  du  ma- 
mino-2.8./)-crésol.  Propr.,  SU,  1087 
[Kaufler,  WcDtel). 

Phénantrrène.  Form.  par  dist.  sous 
pression  dos  huiles  de  résines,  S6, 
124  [KraeiDor,  Spi/ker).  —  Act  de 
AzO'H  et  des  vap.  nitreusc»,  SU, 
141  (Schmidl).  —  Mél.  euteclique 
avec  la  camphoroxime,  tf6,  1029 
(AdriaDi). 

—  {Nitro-ô).  Form.  à  part,  de  l'oxyde 
de  bisdihydronitrophénanthrène. 
Propr.,  S6,  141  (Scbmidt). 

Phénanthrène  (Hydro-)  (Bis-di-). 
Form.  de  l'oxyde  du  dér.  nitrê  dans 
Tact,  de  AzO'H  sur  le  phénanthrène. 
Propr.,  S«,  141,  Ut  {Scbmidt), 

PuéNANTiiRÈNE  (MÉTHYL-).  Form.  par 
dist.  sous  pression  des  huiles  do 
résine,  «6,  124  {Kraemer,  Spil- 
ker), 

Phénanthrène-quinone.  Act.  sur  l'é- 
thylmercaptan,  S5,  314  {Tarbou- 
riecb).  —  Act.  do  la   phénylhydra- 


zine,  <•«  430  {Bamb^rger^  Grokà, 
—  Cond.  avec  la  chloro-5-amiiio-9' 
diphény lamine.  %%^^\(i{Kehrmmnii, 
Hiby).  —  Vit.  de  réact.  av^c  b 
phénylhydrazine,  SU,  89G  [PrliTjiAi>- 
KritsebeokOj  Eltscbaniaof).  — 
Cond.  avec  Téther  méthyl.  da  dia- 
mino-2.d.p-crésol,  tKH,  1087  (Km* 
Ûer^  WoDxel). 

Phénanthrol.  Act.  de  AzH'  sur  \9b 
isom.  2  et  3,  eH,  1091  {Werntr, 
Kung), 

Phénanthroxazine  Form.  à  part.  d« 
la  phénanthrène-  et  de  Thydrophé- 
nanthrène-quinono  ;  propr.,  dérivé 
acétylé,  S6,4âl  {Bamborgûr,  Grob) 

Phénanthrylaminb.  Prép.  des  iaooi. 
2  et  â  à  part  des  phénanthroU 
corresp.  ;  propr.,  dér.  acétylés,  sels, 
««,  1001  (WcrDcr,  Kudx). 

Phénazinb  (Cblorodimctb^'iamiDO'' . 
Prép.  par  cond.  de  la  nitrosodiai»- 
thyfaniline  avec  la  chloro-4.  mfé^ 
nylènediamine,  IKH,  916  {Coho^  .4. 
Fiscbcr). 

Phénazinb  (Naphto-)  (Amino-ô-oxy^ 
6-).  Form.  par  cond.  de  To-pbéay- 
lène-diamine  avec  Tac.  acétemîno- 
oaphtalique.  Propr.,  dér.  aeélyl^ 
Hiy  tSl  ^Kebrmann,  Barche). 

—  —  (Mbthyl-).  Prép.  d^  der. 
chloro-S-aminé^  et  chloro-J)*aDiU40-^ 
à  part,  de  la  chloro^.  Az-méthyl-9> 
phènylène-diamioe  et  des  ^noapbMv 
quinones    aminée4    et     aiiilidée4; 

λropr.,  ^H,  548  (Kebrmaan^   Mut- 
er). 

(Phéntl-).  Prép.  et  propr.  de* 

dér.  aminé  et  acélaminé-9,  wB,  IS, 
223  (Kebrmana,  Steiaer).  —  Prrp 
du  dér.  chloro-6-acéteromé^  i  pari. 
de  ramino-5-ro8indone.  Propr.,  acii 
div.  ;  act.  de  Taniline,  S(S,  tt 
(Kcbrmanru  Barcbc).  —  Prép.  H 
propr.  des  aér.  chloro-S-aminé-lS  et 
chloro-3-diaminé-6.13;  dér.  ecHjlés. 
S«,  549  [Kobrmann,  Kratthr), 
Voy.    RoSUfOULlNB  (Iso-). 

(Phéntl-iso-).  Prép.  per  cood. 

de  la  ^naphtoauinoneavecla  ciktore- 
5-ammo-z-diphénylaminc.  Act.  de  b 
diméthylaminc  et  de  Tac.  p-amioe- 
salicylique  sur  le  dér.  chlorée,  99, 
545  (Kehrmano,  Hiby). 

(p-ToLYL-J.  Prép.  et  propr.   àm 

dér.  chloro-3.p-toluidé<o  et  dhp- 
toIuidé-3.6,  SU,  549  [Kfhrmamm, 
Kratzler) , 

PHÉNAZONIUlf>0rLrONIQUE-8    *MAr»TO-' 

(Méthyl-).  Prép.  à  part,  des  ac  v 
naphloquinooe-sulfonique  etderai- 
méthyl  -  chloro-5.  o  -  phényl^De-dU- 
mine.  Propr.,  dér.  chloro^sulJteai- 
lidé^  etchlorO'3.p-acét^mino  inilidJÉ 
6,  «6,  548  [Kebrmaun,  MàJhr. 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1371 


PBiifAZOxomuif  (DiMKTHTL-).  Prép. 
percond.de  ro-amioo-io-crésol  avec 
I*boiiiopyrocatéchin«.  Propr.,  sels, 
comb.  avec  Taniline^^M,  eSl(Kobr- 
maan), 

PhBNB  -  DIOXT-S  -  PBOPIONIQUB       ( AC.) . 

Prép.  des  isom.  o,  m  et  p  par  cond 
des  diphénols  sodés  corresp.    avec 
Téther  a-bromopropionique.  Ppopr., 
lactoneSt  élhers,  pbénétidide,  modif. 
stéréo^som.,  99,  44,  45  (Bischoff). 

o-PHÉNftîiDiNE.  Comb.  avec  les  ald. 
benzoïque  et  salicylique,  ItHy  764 
(Hantxseh^  Sehwab). 

p-PHBNÉTfDiNB.  Dép.  de  Tac.  p-to- 
luène-sulfoniqae,  !K,  1050  (Revcr- 
din^  Crépieux).  —  Acl.  sur  Tac. 
phénoxy-a-proptonique  ;  propr.  de 
la phénétidide,  %%,  11.  —  Phénéli- 
didea  des  acides  bromacélique,  a- 
bromopropionique  et  ffayacoxypro- 
pionique,  %%,  18.  —  î)ér.  des  ac. 
pbène-dioxy-  et  oxyphénoxy-propio- 
niques,  ««,  45  {Biscboù).  —  Cond. 
avec  riminothiodiphénylimine,  S6, 
55  (Schaposcbnikoû).  —  Act.  de 
KSH,  CAzK  et  SCAzK  sur  le  dér. 
chloracétylé.  Prép.  et  propr.  du 
dér.  sulfocyanacétylé,  M,  lâ6 
(GrotbOf  Frericbs,  Bcckurts).  — 
Act.  sur  le  salol.  Dér.  salicylé,  S6, 
404  (Coba).  —  Cond.  avec  (CAz)», 
9M,  420  {Sfcves).  —  Dér.  de  Tac. 
oxyméthylène  •  camphre  -  phosphini- 
que,  S6,  702  (MicbacUs,  Flem- 
ming), 

—  (^niiiio-^-).  Cond.  avec  les  ac.  phé- 
noxy-,  m-  et  p-crésoxy-,  m-thymo- 
xy-,  œ-carvacroxy-,  œ-jçayacoxy-, 
/D-eugénoloxy-,  /n-«  et  ^-naphtoxy- 
acétiques,  £6,  1164  [Cobn). 

Phékétidine  (.\z-Methtl-).  Voy.  Phb- 
woL  {MétbylamiDO'), 

Phénétol.  Réd.  des  dér.  halogènes 
parHI,««,  397  {Klages,  Liccie).^ 
Act.  de  SO*H*.  Prép.  et  propr.  des 
dériv.  o,  m-  et  p-  sulfonés,  SU, 
406  {Scbober,  Bowers). 

—  (Z>/*B0-4-).  Comb.  avec  les  ac.  Ihio- 
sulfon.  aromat.,  S«,  636  {Traeger, 
Ewers),  —  Comb.  avec  Téther  cya- 
nacét.,  tiê,  706  (Lax).  —  Copul. 
avec  la  m-diméthyltoluidine,  US, 
770  USamoison). 

—  {IodO'S.4.6')  (rri-).Prép.  paréthy- 
lat.  du  tri-iodo-phônol.  Propr.,  S5, 
821  [BreDaDs). 

Phémbtol  (p-Ethyl-).  Voy.  Phénol 
(P-Ethyl-). 

Phbnol.  Prép.  et  propr.  du  sulfate  ac, 
sels,  !es,  49  iVcrhy).  —  Act.  de  la 
tannase  sur  le  ealicylate,  S5,  271 
{Pottovin).  —  Const.  therm.  des 
sulfocyanate  et  isosulfocyanate,  ItS, 
526  {Ècrtbclot).  —  Act.  sur  le  di-  | 


méthylformal,  S5, 577  iDclépino).  — 
Act.  de  I;  dér.  iodés,  «5,  611,  63) 
(Brcnans).  —  Prép.  et  propr.  des 
carbonates  mixtes  alcool.  ;  act.  de  I.-i 
pipéridine,  «5,  634  {Cazoncuvô).^ 
Form.  par  déc.  de  Tac.  phénoxy-a- 
isobutyrique.  Act.  du  dér.  sodé  sur 
Tac.  a-bromopropioniqua,  M,  11 
ŒJscbo^i).  —  Prés,  dans  Turine. 
Comb.  avec  Tac.  glycuronique,  *Sli, 
29  [Mayer,  Nouberg).  —  Form. 
dans  l'act.  do  H«0«  sur  C*H%  »•, 
87  (Cross,  Bcvan,  Hcibcra).  — 
Form.  à  part,  des  résines  de  cou* 
marone  et  d'indène,    «6,  100,    101. 

—  Form.  par  ditt.  sous  pression  du 
xylylphénylméthane,  ««,  124  {Krao- 
mer,  SpUkor).  —  Acl.  sur  le  bis- 
niirodihydrophénanthrène,  ^H,  142 
(Scbmidt).  —  Points  d'ébull.  dos 
roél.  d'eau  et  de  phénol,  99,  241 
{Naumana,  Mùlhr).  —  Cond.  avec 
les  éthers  acétylacétique  et  oxala- 
cétique,  SU ,  263  [Pccbmann  , 
Kram}.^  Prép,  et  propr,  de  Téther 
coumarilique,  *«,  347  [Stoermer, 
Calov).  —  Réd.  des  dér.  halogènes 
par  m,  S6,  397  {Klages,  Lieckc^ 

—  Comb.  avec  le  sulfosalicylate  de 
phényle,  %%,  404  (Cobn).  —  Ether 
derac.  p-nitro-o-suirobenzoïque,M, 
413   (HeDderson).    —  Form.    dans 
Tact,  des  o-   et  o-oxybenzoales  de 
méthyle  sur  raniline,  is,  415  {Tia- 
^70).  — Copul.  avec  le  diazobenzëne 
et  le  p-diazotoluène,  99,  424  {Bana- 
berger) .  —  Prés,  de  valérale  et  de 
caproate  dans  Thuile   de  bois,  S6, 
440  [Fraps).  —Dos.  par  1,  S6,  442 
(Messingor).  —  Appl.  à  la  sép.  (/• 
l'indigo,  99,  444  (Lcoat).  —  Points 
de  soTidif.  des  sol.  aq.  et  chlorh.  de 
phénol,  99,  524  (Emcry,  Krug,  Ca- 
oieron).  —  Act.  sur  SiCl*,  M,  577 
[Kipping,  Lloyd),  —  Conduct.  élect. 
et  hydrol.  du  sel  de  Na,   911,    597 
(U^«y/rer).  — Vit.  d>thérlf.,««,  616 
[Panot).  —  Ether  de  Tac.  dibenzyl- 
méthane-phosphi nique  ,    S6  ,    702 
{MicbaeJis,  Flcmmiag).  — Act.  sur 
Toxyde  mixte    de  menthyle-chloro- 
méthyle,  9%,  717    {Wcdckind),  — 
Equil.    des    systèmes    eau-phénol- 
acide  tartriquc    et   eau-phénol-acé- 
tone. 9<l,  736  {ScbrciDcmakers).— 
Comb.  avec  les  phényl-   cl  p-lolyl- 
hydroxy lamines,  M,  767  {Bamber- 
ger) .  —  Form.  par  déc .  de  la  nitroso- 
pyruvvlphénylhydrazine ,    S6,    775 
[Bambcrgor,  Grob] .  —  Form.  par  dé- 
comp.  des  hydrazonesd'ald.nilrécs, 
«•,  778  (Bamborger,    Scbmidt).  — 
Points  critiques  des  sol.   aqueuses, 
••,  847  (  Van  der  Lee).  —  Tens.  de 
vap.  et  conslit.  des  mt^'l.  avec  l'eau 
et  Vaniline,   S6,    881  {SchreiDema- 


i;J72 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


kors}.  —  Form.  par  déc,  des  pro- 
duits de  cblorurat.  de  la  caséine, 
96,  943  {Habcrmann,  Ehrenfeld), 
—  Act.  du  dér.  sodé  sur  le  dibromo- 
1.3-dinilro^.6  benzène,  %%,  1081 
{Jackson,  Cohoe), — Prép.  elpropr. 
du  suifocyanacétaie,  %%^  1098 
\Wbeclor,  Johnson).  —  Act.  sur 
r(M]uiDone,  9H ,  1102  [Jackson, 
Kocb) . 

—  \Amino-2').  Cond.  ovcel'ac.  acéta- 
minonaphtalique,  911,  2â0  {Kcbr- 
inann,  Barcbe).  —  Form.  par  réd. 
des  o-oxy-azobcnzène  et  o-oxy-azo- 
p-toluène,  S6,  424  {Bainberger), 

—  [AminO'i-).  Form.  par  réd.  électr. 
de  la  benzidine,  911,  113  (Loob),  — 
Prép.  et  propr.  du  salicylalc.  Dér.  acé- 
lylé  (salopbene),  90,  4  )5  iCohu).— 
Forro.  dans  Tact,  du  mlrosobcnzèae 
sur  Tac. p-lolaène-sulfinique.  Propr., 
sols,  aérivés  acétylés,  diazo., 
p  -  toluène  -  sulfonate,  combinaison 
avee  raniline,  96,  541,  542  (Bam- 
horgor,  Bisiny).  —  Prép.  et  propr. 
des  éthers  oxydes  mixtes  propyl., 
allyl.y  amyl.,  isobutyl.,  bonzyl.  ; 
sels,  comb.  avec  l'urée,  96,  706 
iSpiegeJ,  Sabbatb).  —  Cond.  avec 
Taub.  phtalique,  96,  927  (H. 
Mever) . 

—  [AminO'S'CblorO'S') ,  Form.  à 
part,  de  la  p<;hlorophénylbydroxyl- 
amine,  96,  7U8  [Bambcrger), 

—  iAmino-2-niiro'4-).  Cond.  avec 
l'a>.  S-acétamino-Qi-naphtalique,  96, 
231  (kebvmann,  Barcbe). 

—  {Bemylélbylamino-S-] .  Prép. à  part, 
de  l'ac.  benzylélbylaniline-in-tulfo- 
nique.  Propr.,  tran;5r.  en  rbodamine, 
96,  1146  {Gncbm,  Scbeutz). 

—  {Btomo'2.4-)  (D/-).  Cond.  du  dér. 
sodé  avec  les  elheri  d'ac.  gras  «• 
bromes,  96,  44  (BiscboO).  —  Act. 
do  AzO*H.96,  404  (Zinckc), 

—  {Bromo-2.4  6')  (TW-).  Cond.  du 
dér.  sodé  arec  les  étbers  d'ac.  gras 
a-bromés,  96,  44  [Bischoff). 

—  {Bromo-2,6nitrO'4-)  (/)/•).  Prép. 
au  moyen  du  dibromo-p-nitroso- 
phénol,  96,  760  [Forstcr,  Robert- 
son) . 

—  {BromO'2M'nitro80'4')  (/>/-).  Prép. 
au  moyen  dupnitrosophénol.  Propr., 
sel  de  K,  dér.  acetylé,  benzoylé, 
96,  760  (Fors/er,  RobeHson). 

—  {Cbloro'2.4-)  iD/-).  Cond.  du  dér. 
sodé  avec  les  étbers  d'ac.  gras  a* 
bromes,  96,  44  [BiscboO).  —  Act. 
de  AzO'H,  96,  404  [Zincke). 

—  [Cbhro-2.4.6')  {Tri-).  Gond,  du 
dér.  sodé  avec  les  étbers  d'ac.  gras 
gt-bromés,  96,  44  [BiscboO). 

—  [EtbyiaminO'2')  (Di-).  Act.  des 
oxydants  sur  les  étliers  méihyl.  et 
élbyl.,  95,  217  [Grimaux). 


—  [Ethylamin<yS).  Prép.  à  pari,  de  r*c 
éthyianiline-iii-8iilfi>niqoe.  Propr.. 
transf.  en  rbodamine,  S9,  Ûtf 
{Gaohm,  SebeotM). 

(Di-).  Cond.  des  étbers  mètbyt. 

éthyl.  et  benzvl.  arec  COCl*,  raafc. 
phtalique,  Tald.  benzoîque,<S.215. 
217,  218  {Grimaux\.  —  Cond.  ave* 
Tanh.  télracblorophtaUqae,  9S,  747 
(Haller,  Umbgrovc), 

—  (/odo-^.4-J  (Di-).  Prép.,  propr,, 
métbylat.,  dér.  acétylé,  9S,  690. — 
Prép.  et  propr.  des  éthers  propyl^ 
isopropyf.  et  allyl.  ;  bcnzoata,  sood- 
nate,  phtalate,  95,  819,  821  [Bn- 
nans), 

—  (lodo-S.4.6')iTn'),  Prép.,  propr, 
95,  631 .  —  Etbers  méihyl.,  éthyl , 
propyl.,  allyl.,  benzyl.  :  acétate, 
benzoate,  96,  820,  822    [BrcBëns). 

—  {Méthylamino-i-)  [DU).  Act.  6m 
oxydants  sur  les  étbers  méthyl.  et 
éthyl.,  95,  216  (Grimaux).  — 
Form.  par  déc.  de  Toxyde  de  dimé- 
thylaniline,  96,  766  {Bamb^rger, 
Leyden). 

—  (Mcibylamino-S-),  Form.  i  part 
de  Tac.  Az-méthylaniline-m-sulroni- 
que.  Propr.,  cond-  avec  Taiih.  phta^ 
lique,  96,  1146  (Gnehm,  SchrtiU\, 

{Di').  Cond.  des  étbers  méthyl. 

et  éthyl.  avec  COCl',  l'anh.  phtali- 
que, Tald.  benzoîque;  dér.  nitroté, 
95,  215,  217,  218.—  Cond.  du  dér. 
nitrosé  de  Tétbcr  éthyl.  avec  la  »- 
toluylène-diamine,  le  ^naphtol,  las 
aminés  prim.,  le  tannin,  fa  rèflor> 
cine ,    le    m  -  diméibylaminophéoûl, 

95,  219  [Grimaux],  —  Cond.  arec 
Tac.  m-oxy-iJ-diéthylaminobeozoy)- 
benzoîque,  96,  747  (HaJJer^  Umb- 
grovc). 

—  [MétbylaminoA-).  Form.  i  part, 
de  l'oxyde  de  dimétbylaniiine . 
Propr.,  étber  oxyde,  96,  70G  [Bsnh 
berger,  Leyden) . 

—  (NitrO'2').  Etber  de  Tac.  p^iitro- 
benzoîque,  96,  17  {Kym). —  Cood. 
du  dér.  sodé  avec  les  élhers  pro- 
pioniqne    et    butyrique    s-bromé*. 

96,  44  (BiscboO).  —  Prép.  K 
propr.  du  salicylate,  96,  405  (Coha). 

—  p-ToIuène-sulfonate,  96,  512 
[Bamberger,  Bising). 

—  [Nitro^').  Cond.  du  dér.  «m^ 
avec  l'élber  a-lm>raopropiooiqQe, 
96,  44  (Biscboff). 

—  {NitrO'4-).  Appl.  aa  titrage  4m 
PO*H»  par  Baa  CaO,  SrO.  96,  9fi 
[Cavalter).  —  Prép.  et  propr.  d« 
p-tolnène-sulfonate  et  du  dér.  »«i- 
tré,  96.  1044  [Bererdin,  Crêpiewti 

—  Co&d.  du  dér.  sodé  avec  Tèibef 
a-bromopropionique,  96,  44  .Bis- 
cboff).  —  Emploi  comme  indic«L 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1373 


eo  acidimétrie,  SU,   288   ISpicgeJ), 

—  Salicylate,  S6,  406  (Cohn),  — 
/)-Toluèiie-8aironate,  ^H,  542  (iBam- 
berger,  Rising).  —  Prép.  et  propr. 
des  éthers-ozydes  mixtes  propyl., 
aliyl.,  amyl.,  isobutyl.,  benzyl., 
Zm,  706  (Spieqel,  Sabhatb), 

—  {NitrO'2.4')  (Di-).  Prép.  des  tri- et 
tétrasalfures  au  moyen  de  Na'S', 
Na*S\  de  To-diDitrobenzène  et  du 
diaitrolhiopbénol,  «5,  983  (BlaDka- 
ma),  —  Act.  de  CAzK,  )M,  121 
{Borscbe).  —  Form.  dans  Tact,  de 
AzC>*Na  sur  le  cblorodinitrobenzène, 
«6,  1144  (h'ym). 

—  (NUrO'S.4.6-)  (Tri-).  [Syn.  Ac. 
Picrique].  Comb.  avec  la  dipbényl- 
carbazide,  S5,  281,  4&3  {Gaze- 
neuve).  —  Form.  à  part,  des  ac. 
cyano-m-  et  p-oxycinnamiaues,  1S6, 
594  {Fiquet),  —  Poids  mol.  en  sol. 
dans  AzO*  et  Tac.  formique,  96, 
527,  629  (Bruni,  Bcrti).  —  Act. 
des  sol.  sur  le  verre,  26,  609 
{Woodmann^  Cayvan).  —  Comb. 
avec  les  éthyl-  et  méthyl-x-napblyl- 
amlnes.  dl,  629  ISudborougb).  — 
Appl.  a  la  recherche  de  K,  Ur,  Rb, 
Tl,  ««,  1058.  —  Act.  sur  l'élher 
oxalique,  ««,  1069  {Tingle,  Bvrnc). 

—  Form.  dans  Tact,  de  AzO'Na  i*ur 
le  chlorure  de  picryle,  96,  1144 
{Kym), 

—  {Niiro^.S'nitroschA)  (Di-).  Form. 
à  part,  du  trinilroniVrosobenzène. 
Propr.,  S6,  169  {NioUky,  Dict- 
scby). 

—  LVitroso-é-).  Act.  de  KOBr,  S6, 
760  {Foraiety  Bobertson). 

—  (Tbia-).    Voy,  Phénvlmergaptan. 
Phénol  (o-Ethyl-).  Form.  à  pari,  des 

résines  de  coumarone,  S6,  100 
{Kracmar,  Spilker).  —  Form.  à 
part,  de  la  diméthyldihydrocouma- 
rone,   S6,  505  {Baeycr,  Sca/fert). 

—  (p-ÈmYL").  Form.  à  part,  de  Tac. 
éthylt)enzènesuironique.  Propr.,  dér. 
éthoxylé,  méthoxylé,  S6 ,  913 
(Moscbnor). 

Phénol  (Pskudopropénvl-).  Form. 
des  isom.  o  et  p  par  cond.  de  l'io- 
dure  de  Mg-mélhyie  avec  les  o-  et 
/>-oxybenzoates  de  méthyle.  Propr., 
oxyd.,  S5,  276  (Béhal,  Sommrlet). 

Phknol-disulfonique  (Ac).  Comb. 
avec  HgO;  sel  de  Na,  eS,  64'J 
{Lumière^  Porrin). 

Phénols.  Auto-oxydat.,  96,  i  (En- 
gler,  Weisbcrg), 

Phénoxy-agktique  (Ac).  Transf.  en 
coumaranone,  96,  76  (^toormcr, 
Bartscb).  —  Cond.  avec  Tamino- 
phénétidine*1.3.4  et  la  loluylène- 
diamlne-1.3.4,  96,  1104  (Co/20). 

—  (Cbloro-iA.e-)  {Tri')  (Ac).  Prép. 
propr.,  fthers,  96,   44  {Biscboff).   I 


—  {Oxy-2')  (Ac).  Propr.,  sels,  lac- 
tone,  élhers,  nmidc,  dér.  bromes, 
nitrés,  acétylé,  benz^ylé,  anilide, 
p-toluidide,  méthylanillde,  hydra- 
zide,  pipôridide,  96,  400  [Ludc- 
wig) . 

PhénoxY'S  BUTYRIQUE  (Ac).  Prép,, 
propr.,  élhers,  96,  H,  44  (£^/- 
soboff). 

—  (CAnBOXY-2-)  (Ac).  Prép.,  propr., 
éther  diélhyl.,  96,  13  {Biscboff}. 

PHÉNOXY-a-isoBUTYRiQUB  (Ac).  Prép., 
propp.,  éther  éthyl.  ;  nitration. 
Transf.  en  morphotone,  96,  11 
{Biscboff). 

—  (Carboxy-2-)  (Ac).  Prép.,  propr., 
éther  diéthyl.,  96,  13  {Biscboff}. 

PHÉNOXY-a-ISOVALÉRIQUE(Ac).Propr.. 

96.  11  {Biscboff). 

—  (Carboxy-2-)  (Ac).  Prép.,  propr., 
éther  diélhyl.,  96,  18  {Biscboff). 

Phénoxy  -  «-1SOVALÉRIANIQUE  (Ac). 
Propr.,  96,  11  {Biscboft}. 

—  (Carboxy-2)  (Ac).  Prép,,  propr., 
éther  diélhyl.,  96,  13  [Biscboff). 

PnÉNOXY-apROPiONiQUE  (Ac).  Prép. 
et  propr.  de  la  phénélidide.  Comb. 
deTéther  éthyl.  avec  le  pliénale  do 
Na,  96.  11  {Biscboff}. 

—  {CblorO'2.4)  (Dis  (Ac).  Prép., 
propr,  éther,  96,  44  {Biscboff}. 

-—  (Nitro-)  (Ac).  Prép.  et  propr.  des 
isom.  o-,  m-  et  p-,  élhers,  96,  43 
(Biscboff). 

'  {Oxy'2')  (Ac).  Form.  de  la  phéné- 
lidide à  part,  de  Tac  phène-dioxy- 
propionique.  Propr.,  96,  45  (Bis- 
cboff), 

Phénoxy-x-propionique  (Carboxy-) 
(Ac).  Prép.  et  propr.  des  isom. 
2  et  4.  Elhers.  96,  18  {Biscboff). 

Phénoxy-^-propionique  (Ac).  Propr., 
dér.  o-etp<nitrés,  p-aminé  ;  transf. 
en  morpholone,  96,  11  (Biscboff). 

Phénoxysilicane  [Méthoxydicbloro') . 
Prép.  au  moyen  dd  SiCl*,  du  phé- 
nol et  de  Talc  mélhyl.;  propr., 
dér.  éthoxylé,  anilidé,  96,  577 
iKipping,  Uoyd). 

Phénylacétique  (Ac).  Pouv.  rotai, 
de  Téther  iso-amyl.  actif.,  9S,  459, 
550  (Guye) .  —  Propi-.  de  Tamide  Az- 
chlorée,  96,  139  {ArmstroDg}.  — 
Cond.  avec  les  ald.  benzoïque,  ani- 
siqut,  cuminique,  salicylique,  96. 
295  {WaJtber,  Wctilicb).^  Form. 
par  oxyd.  de  Talc  phéoyléthylique, 
96,  310  (Walbaum).  —  Non  form. 
dans  la  cond.  de  i'ald.  benzoVqac 
avec  Téther  acétique,  96,  472  {Mi- 
chacT).  —  Vil,  de  dissol.,  96,  878 
{Bruner,  Tollocxko) .  —  Transf.  du 
chlorure  en  anh.  au  moyen  de  la 
pyridine,  96,  9J9  {Wcdckind}.  — 
Act.  du  ch'orure  sur  Toxydc  d*éthyle 


1374 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


en  prés.  d6  FeCl*.  Form.  d'éther 
élhyl,  26, 1068  {Wcdùkind,  Haous- 
sermann) . 

—  {iX'Chloro-)  (Ac).  Form.  à  part, 
du  phényràycocolle,  ««,  333  (i/o- 
chem).  —  Hydriudamides  (/,  1  et  r, 
se,  500  [Kipping,  Hall) . 

—  [CblorO'2-)  (Ac).  Prép.  à  part,  de 
l'o-chlorotoluène.  Propr.,  sels,  ami- 
de,  aniline,  toluidides,  hydrazide, 
éthers,  «6,  624  [Mohner). 

--  {Chloro-4')  (Ac).  Prép.  au  moyen 
du  cyanure  de  p-chlorobenzyle. 
Propr.,  éthers;  cond.  avec  les  ald. 
benzoïque ,  anisique ,  salicylique , 
««,  296  {WaUbcr,  Wetzlicb).  — 
Prép.  et  propr.  des  anilide,  tolui- 
dides,  hydrazide,  SU,  625  {Mobner). 

—  (oL'Eiboxy-)  (Ac).  Elhérif.  et  dé- 
doub.  par  le  menthol,  96,  737 
{Marckwald,  Mackcnzie) . 

—  {Mctboxv-4')  (Ac).  Form.  à  part, 
de  la  génistéine,  96,  154  [Pcrkin, 
Horsfall) . 

—  {NHrO'4')  (Ac).  Cond.  avec  les 
ald.  benzoïque,  anisique,  cumini- 
que  et  salicylique,  ««,  295  [Wal- 
fier,  Wetzlicb). 

—  {Oxy'2')  (Ac).  Form.  à  part,  de 
Turéthane  coumarilique,  !S6,  348 
{Stocrmetj  Calov). 

—  (PbéDvlamiiio-2')  (Nitrile).  Oxyd. 
par  KilnO*.  Dér.  p-diméUiylaminé, 
««,  488  (SacAs). 

—  {Tolylamino-2-)  (Nilrile).  Prép.  par 
cond.'  du  nilrile  phénylglycolique 
avec  l'o-toluidine.  Propr.,  S€,  488 
[Sacbs] . 

Phénylacktique  (Cabbbthoxy-)  [Ami' 
no)  (Ac).  Prép.  au  moyen  du 
nilrile  phénylglycoUque  et  de  Turé- 
thano.  Nitrile,  amide,  éiher  éihyl.,. 
amidine,  S6,  488  {Lebmana). 

Phénylacétique  (FoRiiTL-)  (ElhêiJ. 
Points  de  fus.  des  2  modif.,  M, 
534  [Wolf],  —  Constit.,  SU,  850 
{Briibl). 

Phkntlacétiqub  (Iso-).  Voy.  Cyclo- 

liePTATmÈNE-CARBONIQUE. 

Phénylacétique  (a-MÉTHYL-)    (Ald.). 

Form.  par  oxyd.   du  propéuylben- 

zène,  «5,  276  [TifTcncau). 
Phknylacktoxamylhydhoxylamine  . 

Propr.,  iransf.  en  phénylbiurot,  S6, 

1070  [Pickard,  Carter). 

PhÉNYL ACÉTYLÈNE.    Act.    de    (CAz)*  Sl 

de  CAzBr  sur  le  dér.  sodé,  !K,  99. 
—  Prép.  à  part,  de  l'éthylbenzène. 
Act.  du  chlorure  de  benzoyle  sur  le 
dér.  sodé,  25,  311.  —  Form.  par 
déc  de  racétylphénylacétylènc,  SS, 
419  {Mourcu^  Delaago).  —  Cond. 
du  dér.  sodé  avec  le  trioxymé- 
thylène,  «5,  610  {Mourea,  Dos- 
mota).  —  Cond.  du  dér.  sodé  avec 


les  éthers  formiques,  SS,  708  [Mom 
rcu^  Dclangô).  —  Gond,  «tôc  raeé- 
tone  en  prés,    de  KOH,    M,  94 
[Favoraky^  Skosêtcvsky} . 

—  [Bromo-].  Pr*p.  par  aol,  do  bro- 
mure de  cyanogène  sur  le  phéoyl- 
acétylène  sodé,  ItS^  99  iifamrtu, 
Delango^, 

Phénylacetylknb  (AcéttM  .  Prép. 
par  cond.  du  phénylacétvlèae  sojè 
avec  le  chlorure  dacélvlo.  Propr., 
bydrat,,  SS,  312,  418  {Maunm, 
Delaoge) . 

Phbnylacstylène  (Bbxzotl-).  Prép. 
par  cond.  du  phénylacélylèoe  80ée> 
avec  le  chlorure  de  benzoyle  ;  propr., 
hydrat.,  «5,  312,  420  {MaoreB. 
Delange) . 

Pucnylacétylène  (p-ExHYL-).  Prép. 
au  moyen  de  la  p-élhylaoétophi- 
none  at-chlorée  ;  propr.,  dér.  s* 
chloré,  «6,  622  {Kuaekell,  Kc^ 
ritzky) . 

PHÉNYLACÉTYLÎbJtE      (p  •  ISOPKOPYL  •    . 

Prép.,   propr.,   dér.   «-chloré,    <•« 
622  [Kunckell,  Koritzkyj. 

PhÉNYLACÉTYLKNE  (  ISOPROPTUHS  - 


THYL-).    Prép.,    propr.,    dér.   aoëé, 

a-chior( 

n'tzkyj 


Krcp.,    p 
,   M,  62: 


2    [KuackcU,  Ko- 


PhÉNYLACÉTYLÈNE        (  MÉTHTl.  -  1.4  -t 

(Di).  Prép.  et  propr.  du  dér.  *• 
chloré,  M,  622  [Kuneketl,  Gotseb> . 
-i  (MéTHYL-2.4.6-)  iTri-j  .  Prép.,  pitipr., 
dér.  oc-chloré,  M,  622  {Ktutcàaii^ 
Korittky) . 

PhÉNYL ACBTYLTARTIUQUB    (Ac^.  Bp«». 

rotfti.  des  mono-  et  di-phéavleeè- 
tvltarlratee  d'élkyte,  ••,  72  ^*c 
Ùrtte^  Patteraoà). 

PKÉRTLACRTLIQUE    (/>-IS0PII0PTL-«-Hi 

TBTL-)  (Ac).  Form.  à  pari,  de  Tac. 
a-mélhyl-p-isopropylphenyl- ^lacti- 
que. Propr.,  %%,  92  [Grigoroviieb  . 
Phénylamidinb  (DcNzÉNTL-).  Cood. 
avec  les  isocyanale  et  isosnlfbcya- 
nate  de  phényle,  9%,  69S  (H'A«- 
1er). 

PUÉNYLAMIDINE-OXALIQUE  (I)l-i  (Eîhtr  . 

Prép.  par  étbylat.  de  roxauUu 
d'éthyle  en  prés,  de  AgH3.  AeL  de 
l'aniline,  S«,  989  {Uader). 

Phénylaiiidine-oxamlide  (Oi-t.  Pàrm 
par  étbylat.    de  roxanilate  d^eôijle 
en  prés,  de  Ag*0.  Act.  de  ranlûR. 
S6,  989  [LandcT). 

Phénylamine  (Di-).  Cond.  avec  U 
dichloriminoquinone  et  la  die^kv- 
iminonaphtoquinone,  %%^  Sii.  ^ 
Act.  de  S,  M,  58  {Schaptmekmi- 
kof).  —  Propr.  therm.  de  U  fc«» 
sarfondue,  S«,  133  [Pêwlewmké,^ 
Act.  des  o-,  m-  et  fNtichlrob— 
zènes  et  des  o-  et  m  rhlnrofolnftiw 
sur  le  sel  de  K,  9%,  176  iHi 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1375 


mann).  —  Form.  dans  la  cond.  de 
AzH'OH  avec  C»H*  en  pré*,  de 
AiCI*,  ««,  703  [Gracbe).  —  Act. 
du  bromure  de  p-xylylène,  %9,  986 
{Manoukian) . 

{Amiao-2-) .  Comb.  avec  Tacéta- 

mmo-5.^naphtoquinone^  tf6,  147 
{Kcbrmaao,  Donk).  —  Cond.  avec 
racétamino  -  5.^  -  naphtoquinone  et 
rainioo-5oxy*2.X'napnU>quinone,S6, 
âiO.  —  Cond.  avec  rainino-7-oxy- 
2.a-naphtoquinone  et  la  diamino-^- 
naphtoquinone,  26,  222,  223  {Kehr- 
manUy  Stciner) .  —  Form.  par  cond. 
de  la  phénylhydroxylamine  avec 
rantline,  S6,  767  [Bamberger), 

—  —  [AmiDo-A').  Cond.  avec  les 
aminés  primaires  ;  form.  de  BaOra- 
nines^M,  116  (A'/ifirc/ine).  — Form. 
par  comb.  de  raniline  avec  la  phé- 
nylhydroxylamine, ttH,  767  [Bam- 
berger) . 

—  —  [Amino-2'Chloro-^) .  Cond. 
avec  lo  phénylisonaphlophénazo- 
nium,  la  pnénanthrène-quinone,  la 
Ji-naphtoquinone  et  ses  dér.  ani- 
ridé4,  p-toluidé-4,  ^naphtylamidé4, 
«•,  546  {Kchrmann,  Hib}') . 

—  —  {AmiDO'2.4''CblorO'5')  (D/-). 
Prép.  au  moyen  du  dinitrochloro- 
bi'nzène  et  de  l'acétyl-p-phénylëne- 
diamine  ;  cond.  avec  ramtno-4.^- 
naphtoquinone,  M,  548  (Kebr' 
maDD,  nrazhrK 

{AnJiidO'S.5'diDitrO'2.4-)  (/>/•). 

Prép.  à  part,  du  tri-iododinilro- 
benzène  sym.,  96,  1083  {JacksoDy 
Bcbr] . 

—  —  [BromO'S dinitro4.6') .  Prép. 
au  moyen  du  dibromo-1  .S-dinitro- 
i.ô-benzéne.  Propr.,  26, 1081  {Jack- 
ftoa,  Coboc\. 

[SUrO'2').  Act.  de  AzO»H  sur 

le  dér.  nitrosé,  26,  18D    [JuiJlard). 

[Nitr(h4-).   Form.  à  part,  de  la 

nitrosophénylhydroxylamine ,  26 , 
768  [Bamborger). 

—  —  {Nitro'2.4')  {Di').  Prép.  du 
dér.  nitrosé  à  part,  de  To-nitroDi- 
trosodiphény lamine  ;  propr.,  25, 
180.  —  Form.  à  part,  de  l'orangé 
IV,  2S,  533  iJuillard). 

—  —  ÇÇUrO'4.4'')  [Ui'),  Prép.  du 
dér.  nitrosé  a  part,  de  Tac.  p-nitro- 
phénylamino-azobenzène-p'Sulfoni  - 
que.  Propr.,  25,  180.  —  Form.  à 
part,  de  Vorangé  IV,  25,  533  {Juil" 
lard),  —  Form.  à  part,  de  la  nitro- 
sophénylhydroxylamine ,  26 ,  768 
(Bambergcn . 

—  —  [Tbio-).  Prép.;  dér.  mono-  et 
dinitrés,  aminés,  26,  53  [Scha- 
poaebaikof) . 

Prknylaiiine  (Tri).  Act.  de  CHM, 
26,  176  {HaeussermaûDi. 


PHBNTLAMlNO-ACKTIQUe      (Ac).     [SyD . 

Phénylglycocolle).  Act.  de 
AzO*Na  et  UCl,  26,  933   {Joebem). 

—  Oxydât.,   26,  899  {Vorlaeodor) , 

—  Cond.  de  Tétber  éthyl.  avec  Tac. 
chloracétiaue.  Form.  du  dérivé  for- 
mylé  par  oéc.  de  Tac.  phénylamino- 
diacétiquc,  26,  900  (Vorlaoodcr, 
Mumme) . 

—  (o-Carboxy*)  (Ac).  Prép.  à  part, 
de  Tac.  anthranilique.  Propr.,  ni- 
trile,  éther  méthyl.,  dér.  acétylé  ; 
transf.  en  indigo,  26,  1155  (Erd- 
mann)  ;  26,  1156  (Kobner). 

Phknylamino-^acrolêine.    Anile   du  ' 

dér.  bromé,  26,  474  {StmonJs). 
Phbnylamino-ducétiqub  (Ac).  Oxy- 
dât., 26,  899  (Vor/aenc/cr).  —  Prép. 
{>ar  cond.  du  phénylglycine  avec 
'ao.  chloracé tique.  Propr.,  chlorb., 
oxydât.,  26,  900  (Vorlacnder, 
Mumme) . 

—  (o-Carboxy-)  (Ac).  Spth.  par 
cond.  de  Tac.  chloracétique  avec 
Tac  anthranilique  ou  Tac.  phé- 
nylglycine-o-carbonique.  Propr., 
éthcrs.  26,  74,  900  {V^'orlacDdcr, 
Mumme), 

Phknylamino-glutaconique  (Ether) . 
Prép.  par  cond.  de  Téthor  acétonc- 
dicarbonique  avec  Tanilidc.  Ani- 
lides,  26,  425  (Bcsthorn,  Garbcu). 

Phémylamino-iminodithiocarboniquk 
(Ac).  Prép.  et  propr.  des  éthers 
méthyl . ,  benzvl . ,  nitrobenzyl . , 
éthyléniques  ;  dér.  p-bromé,  Az.a* 
benzoylé,  acétylé,  26,  432,  433 
[Buschy  Lingeubrinck) . 

pHÉNYLAMlNO-llALélQUR    (AC).   Act.   de 

POCl»,  26,  766  {Van  Dorp,  Vao 
Haarst) . 

Phénylamino-oxalique  (Ether).  Bthy- 
lai.  par  C*HM  en  prés,  de  Ag*0, 
26,  989  [Lander). 

Phénylaminopropionique  (Ac).  [Syn. 
Phénylalamne].  Prép.,  dédoub.; 
dér.  benzoylé,  sels  de  cinchonine, 
phénylurée  des  isom.  d  et  /,  25,  56 
iE.  Fiacbrr,  Mouaeyrat),  —  Extr. 
de  la  caséine  et  de  la  flbroïne.  Prép. 
et  propr.  de  Téther  éthyl.  act., 
26,  744  {E.  Fiseber).  —  Prép.  au 
moyen  de  Tac  s-bromopropionique 
et  de  l'aniline,  26,  969  {Wede- 
k'ind) . 

Phk.N  YLAMINO  -  1  •  TRICHLORÉTH  YLM ER  - 

CAPTA.N     lAz-AcÉTYL-).    Form.    par 

cond.  de  Tac.   thioacétique  avec  la 

trichloréthy  lidène-bia-aniline;  propr. , 

26,  538  [ÈibnerK 
Phénylammokium    (Bbnzylallylmé- 

T1ITL-).    Isom.    stéréochim.      act.  ; 

camphosulfonates  d  tX  l;  sels  div., 

26,  704  [Pope,  Harvey), 
Prknylahsinb  iTri-).  Act.  dt  P, 

274  {Kraffî,  NeumaûD). 


1376 


TABLE  DES  MATIERES. 


Phénylazo-hydroxy-anilide.  Form. 
à  part,  da  nitrosobenzène  et  de  la 
phénylhydrazine,  «6,  707  [Bam- 
berger) . 

PhÉNYLAZO  -  HYDROXT  -  p  -  TOLUIDIDE. 

Prép.  aa  moyen  du  nitrosobenzène 
et  de  la  p-tolylhydrazine.  Propr., 
9Bj  707  (Bambergcr). 
Phénylbiubet.  Form.  à  part,  de 
la  phénylacétoxamylhydroxylamine. 
Propr.,  «6,  1070  [Pickardy  Carter). 
—  Prép.  à  part,  des  phénylalcoyl- 
isobiurets  ;  propr.,  «6,  1075  {Mac 
Kce) . 

—  (Di-).  Form.  à  part,  de  la  phényl- 
acétoxamylhydroxylamine .  Propr., 
«6,  1070  [Pickardy  Carter).  — 
Form.  à  part,  du  diphénylmélhyl- 
isobiui-et,  «6,  1073  [Mac  Kce). 

—  (Mkthyl-di) .  Form.  par  déc.  de 
l'élbylphénvlméthylisobiuret ,  «« , 
1074  [Mac  kce) . 

PhÉNYLBUTADIÈNE  (DlBENZOYL-DI-).  Ré- 

duct.,  «6,  1114  {Jappy  Michic). 

PjiÉNYLBUTYROLACTONE.  Form.  à  part, 
de  Tac.  phénylisocrotonîque  ;  transf. 
inverse,  «6,  208  [Fittig). 

Phénylcarbamido-diméthylacrylique 
(Ac.)-  ï*rép.  et  propr.  de  l'élher 
éthyl.,  «5, 915  [âouveault,  Wahl). 

Phénylcarbamique  (Ac).  Act.  do 
réther  éthyl.  sur  les  o-  et  p-tolui- 
dines  et  Ta-naphtylamlne,  119,  203 
(DixoD).  --  Elher  phényléthylique, 
ftS,  810  (Waïbaum).  —  Etber  fen- 
chylique,  »6,  436  (Bertrand^  Halle). 
^  Dér.  de  rhexyiène-di aminé,  ItS, 
568  (Curtius,  Clemm).  —  Dér.  de 
roctomélhylène-diamine,  «6,  671 
[Steller).  —  Form.  de  Téther  éthyl. 
par  décomp.  de  la  comb.  d'isocya- 
nate  de  pnényle  avec  le  phényldi- 
Ihiocarbazinato  de  méthyle,  11%,  788 
[buschy  Wolpcrt).  —  Dér.  de 
l'amino-l-camphène,  US,  801  {Fors- 
fei.j.  —  Dér.  des  oximes  des 
u>-chloro-  et  co-bromo-acétophénones; 
dér.  m-nitré,  «6,  US'J,  990  (/CoWen, 
Scboll).  —  Dér.  delà  galléine,  «6, 
1085  [Orndoffy  Brcwcr),  —  Dér.  de 
roxy-l-benzoyl-2-camphène,  «6, 1118 
[Fors  ter), 

—  (a-MÉTHYL-)  (Ac.).  Elher  mélhyl., 
%%y  391  [Wbcclcry  Austin), 

—  (p-pROPioNYL-)  (Ac).  Ethor  éthyl., 
!S6,  632  {KuDckell). 

Phénylcarrazidb  (Ui-).  Comb.  avec 
Tac  formique;  oxyd.  par  les  sels 
de  Gu  et  Ag,  «5,  277.  —  Comb. 
avec  les  ac.  oxalique,  picrique,  HSy 
280.  —  Transf.  en  diphénylcarbo- 
dîazine,  )S5,  877.  —  Comb.  mol. 
avec  les  aie,  ac,  cétones,  aldéhydes  ; 
sels,  SS,  385,  450  (Cazeneuve).  — 
Act.    sur    la   saccharine.    Prép.   et 


propr.  du  dér.  de  Tac  o-«ulf«DiiM>- 
benzoïque,  !M,  6<J5  [DéfotirnelY.  — 
Comb.  aTecHCl;  coinb.  cbromMot. 
appUc.  À  la  recherche  de  Cr,  SS. 
757,  759,  761  [Cazeneure), 

—  (az-DiMÉTHYL-Di-).  Comb.  céra- 
mique colorée,  <S,  760  (CMxenenwr 

Phênylcabbaziniqoe     (Ac).     Pnfr 


du  sel  de  phénylhydrazine. 


•^, 


859  {Freandler).  —  Form.  de  Kcthcf 
éthyl.  dans  Tact,  de  l'éther  chlof»- 
carbonique  sur  le  phényldiUûocir- 
bazinate  de  phénylhydraxîoe,  €•. 
395  (  Wheciery  Austin).  —  eood.  de 
rélher  éthyl.  avec  CSCI*,  S«,  lOOl 
[Buscb,  Grohmann], 

—  [Métboxy-^')  (Elher).  Prép.  n 
moyen  de  COCl'  et  de  l'anisylhydr»- 
zine.  Propr.,  acl.  de  COCl%  1M, 
1003  [Bascby  Grohmann). 

Phénylcarbazino-cabbonique  ( Ae .  U 
Cond.  du  chlorure-élher  avec  le 
phénylmélhylhydrazine  dissym..  la 
méthylaniline  et  la  dibenzyihfdra- 
zine,  se,  1001  {Busch).  -^  tcmà 
da  chlomre-éther  avec  la  />-ii»étho- 
xyphénylhydraztne,<#,  lO'J;!  {Bu*rh, 
Grohmann).  —  Cond.  du  chlorore- 
éther  avec  les  méthyl-,  éihyl-  tl 
benzyl-amines,  Taniline  et  la  /kU>- 
luidine,Se,1006(fiuscJ!i,//cjiirirAs  . 

—  (Anisyl-5-)  (Ac).  Ether éthyL,S«, 
1003  {Busch^  Grohmann). 

—  (Benzyl-4.5-)  (Di-)  (Ether).  Prèp., 
propr.,  9%y  1002  [Busch). 

PHéNYL-2.5-CARBAZI?«0  -  CABBONWCX 

(Di-)  (Ether).  Prép.  et  propr.  d«  dàr. 
p-méthoxylé,  «6.  10J3  {Buf^h, 
Grohmann). 

—  (MÉTHYL-5-0I-)  (Elher).  Pr^p., 
propr.,  %9,  10J2  (Busch). 

PhÉ.N  YLC  ARBAZINOT  lllOCAHBOJfIQlX 

(Ac).  Prép.  et  propr.  da  chlorvrt- 
éther;  act.  de  liiydrazine,  de  Vnâ' 
line,  des  phényl-  et  />-to)yl-hrdj»- 
zines,  S6,  1004, 1095  {Buseh,  ÔfQk- 
mann). 

—  (Di-2.5-)  (Ether).  Prép.,  propr.. 
26, 1005  [Busch^  Grohautnu'U 

—  (p-ToLYL-ô-)  (Ether).  Pr*p..  propr., 
ee,  1095  {Busch,  Grohmano\ 

PuÉNYLCARBAZONB  (Di-).  Form.  dtt 
sel  de  K.  à  part,  de  la  diphèail- 
carbodiazide  ;  transf.  inverse,  CS, 
278,  376  {Cagencuvti). 

PhGNYLCARBINOL        (  ALLYt.lCVT1IY1.-j» 

Prép  par  cond.  de  raoélepbtnwr 
avec  Tiodure  d*allyle.  Propr»  tnnelL 
en  aie.  triatom.,  S6, 533  {Arbomwuf 

PtlKNYLCARBlNOL      (Dl*).     Cond.     ««w 

les  p-oxy-azoïques,  1M,  15  i  Mp*^- 
laUy  Kcgel). 

[Tctraméthyldiamtao-K  Cmâ. 

avec  le  benzène-^xo-^Hiaphriai,  M. 
15  {Mœhiau,  Kegel).  —  Cond.  unt 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1877 


lc8  0-  et  p-amino-azobeozèaes,  lo 
p-axniao-azo-o- toluène,  les  a  et  ^- 
amino-oaphtalëne-azobeiizènes,  ft6, 
492  {Mochlau,  Heinzo). 

l^HÉNYLCARBINOL  (MÉTHYL-)  (AfêthOXV- 

S'dichlorO').  Form.  du  dér.  acétylé 
à  part,  de  ro-méthoxytrichloro* 
roéthylphénylcarbinol.  Propr.,  96, 
8  (Lcbédcf). 

—  —  (Sféthoxy-'i'tricblQtO').  Prép. 
par  cond.  de  l'ald.  o-méthoxyben- 
zoïque  avec  CHCI*.  Propr.,  dér. 
acétylé,  S6,  8  {Ubcdef). 

—  (Mbthyl-)  (Di-).  Form.  par  cond. 
du  chlorure  de  benzoyle  avec 
riodure  de  magnésium -méttiy  le. 
Propr.,  !BS,645  {Tiasier,  Grigoard). 
^  Prép.  par  oxyd.  du  cumëne, 
propr.,  SS,  847  {Boolkcr).  —  Form. 
par  cond.  de  l'acétone  avec  le 
oromure  de  Mg-pbényle,  ItH,  944 
{Tissier,  Grigoard), 

PuBNVLCABBiNOL  (Tri-).  Prép.  par 
cond.  du  bromure  de  Mg-phényie 
avec  le  benzoate  de  méthyie,  €5, 
944  {Tissiery  Grigoard).  —  Form. 
à  part,  du  peroxyde  de  tripbényl- 
méthyie,  96,  140  Gomberg).  — 
Conslit.,  «6,  898  (Vorlaeodcr). 

—  {Diamioo-).  Copul.  du  létrazo.  avec 
les  phénols  et  leurs  sulfoconjugués, 
éù,  218  {Grimaux^  Lefèvre). 

PuÉ.NTLCARBODîAZiDE  (Dr-).  Form.  par 
oxyd.  de  ladipbéoylcarbazide.  Propr., 
dibromure;  comb.  avec  les  ac.  fbr- 
mique,  acétique,  propionique,  9S, 
376  [Cazeocuve). 

PHBNVLCKTONE     (ISOPaOPYL-).      Comb. 

avec  la  benzamidine  et   la   phényl- 
hydrazine,  96,  496  (KunckeU). 
Phéxylcétone    (Oenanthylidényl-j. 
Prép.    par  cond.    du    chlorure    ae 
benzoyle  avec  rœnaDlhylidène  sodé; 

f>ropr.,  act.  de  la  semicarbazide,  de 
'bydrazine,  95,  306,  424  {Mooreu, 

Delaoge). 
Phênylcétone    (Pentadécyl-).    Tri- 

bolum.,  96,  45S  \Tschugac&). 
Phénylcétone  (Propyl-)  [p'AmiaO'), 

Prép.    par    cond.    du    chlorure    de 

butyryle  avec  l'acétanilide  et  AlCl*. 

Propr.,  sels,  dér.   acétylé,  96,   632 

{KuDckoU). 

Phk.nylckto.\e  (Tétradkcylacétk  - 
NYL-).  Prép.  au  moyen  du  chlorure 
létradécylpropiolique.  Propr.,  96, 
463  [Kram,  Hcizmaoo). 

PHÉXYLCHLOROFOBME.     Cood.     avCC     la 

bis-di-isoamylaniline,  96,  48C(  Eib- 
n^r,  Paruckcr). 
Phényi.cya:vamide.  Act.  de  Talc,  mé- 
thyl.  et  HCI,  96,  1072    f.Vac  A'ec. 

—  (Ethyl-K  Cond.  avec  CH'ONa, 
96,  1074  [}(a':  Kec). 


—  (MÉTHYL-).  Prép.,  96,  716  (ScAo//, 
Noerr).  -^Cond.  avec  les  alcools  et 
HCI,  96,  1074  {Mac  Keo), 

Phényl-y-cyanazométhinb  (Di-).  Prép. 
par  cond.  du  cyanure  de  benzyle 
avec  le  nitrosobenzéne  ou  à  part, 
du  nitrile  anilidophénylacétique. 
Propr.,  dér.  nitré-4',  diméthy laminé- 
4,  96,  487,  488  {Sachs). 

—  —  {Ethvlamioo-A").  Prép.  au 
moyen  de  la  nitroso-éthylaniline  et 
du  cyanure  de  benzyle.  Propr., 
dér.  p-nitré,  métbylaminé-4,  diéthyl- 
aminé-4,  96.  484  [Sacbs,  Bry). 

—  (MÉTHYL-DI-).  Prép.  dos  isom.  2 
et  4  par  cond.  des  o-  et  p-nitroso- 
toluènes  avec  le  cyanure  de  benzyle 
ou  à  part,  des  nitriles  o-  et  p-tolui- 
dophénylacétiques  ;  propr.,  dér. 
nitré^',  96,  487,  488  {Sachs). 

PhÉNYL  -  Y-  CYA.NAZOMÉTHINE-OARBO  - 

NIQUE  {MétbylamioO'4')  (Etber). 
Prép.  par  cond.  de  Téther  cyan- 
acétique  avec  la  nitrosomélbylaniline. 
Propr.,  96,484  {Sachs,  Bry), 

PllÉNYL-  |i  -CYANAZOMBTHINE-PHÉN YLK 

ip-DiétbylamioO').  Prép.  par  cond. 
du  cyanure  de  benzyle  avec  la 
p-nitrosodiétbylaniline.  Propr.;  dér. 
nitré-4',  96,  \iJ  iSachs). 
Phényldicarbylamine  .  Prép .  au 
moyen  de  l'aniline  et  des  ai-,  tri- 
ât tétrabromures  d'acétylène.  Propr., 
act.  de  îri,  9S,  728,  835  {Sabaocjeff, 
Prosio) . 

PHÉNYL-|i-DICYANA£OMÉTHINE.        Prép. 

des  dér.  dimétbyl-etdiétbyl-aminé-4 

f>ar  cond.  du  nitrile  maloniquc  avec 
es  p-niti»080-diélhyl-  et  diméthyl- 
anilines.  Propr.,  96,  90  {Sachs). 

PhÉNYLDIUYDROTÉTRAZONB      (DlBBNZY- 

LiDÈNE-Di-).  Form.  par  oxyd.  de 
Tbvdrazone  d'ald.  benzoïque,  96, 
793  iBambergor,  Grob). 

Phényloisulfinb   (Di-).  Form.   dans 
Tact,    du    chlorure   d'ac.    benzène 
sulfonique  sur  la  thio-urée.  Propr., 
96,  388  iRomscn,  Turoer) . 

Phényldithiogarbamique  iAc).  Act. 
du  chlorocarbonate  d'élhyle  sur  le 
sel  ammon.,  96,  395  {Whoelcry 
Aastio), 

PHÉNYLDiTHIOCARBAZIXrQUE  (AC.) .  Act. 

du  chlorocarbonate  d'éthyle  sur  le 
sel  de  phénylhydrazine,  96,  âJ5 
{Whoeler,  AnstiOj,  —  Act.  du  bro- 
mure d'éthylène,  du  chlorure  de 
nitrobenzoyle  sur  l'éther  méthyl.; 
dér.  benzoyle,  96.  432  {Busch, 
Liogeobriock) ,  —  Comb.  avec 
COCl',  les  isocyanates  et  isosulfo- 
cyanales  d'allvle,  de  phénylc  et  de 
p-tolyle,  96,  785,  787,  788  (fîusc/i, 
Wolporl). 

PllÉNYLDITHlO-a-CARBAZINO-CARBONIQUE 

(.\c.).    Form.    à    part,    de     l'éther 


SOC.  CIIIM.,  3*  SKIf.,  T    xxv-xxvi,   1?01. 


87 


iîr78 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


méthyl.  de  la  phénylditbiobiazolone. 
Propr.,    éthere,  tWI,  432  (LiDgea- 
brinck). 
Phényle  (Isocyanalc) .  Voy.  Cyaniqub 

{l»o-). 
Phényle  (Isosulfocyanate).  Voy.  Sul- 

FOCYANIQUE   (Uo-) . 

Phénylb  (Oxyde).  Act.  de  S,  ««,  273 
(Kruffi,  Stoiner). 

—  (Séléniure).  Form.  à  part,  de  la 
diphénylBuIrone  et  de  Te;  act.  de 
S,  «•,  273  {Krafft,  Steioor), 

—  (Sulfure).  Form.  dans  l'acl.  de  S 
sur  Toxyde,  le  séléniure  et  le  tellu- 
rure,  »6,  273  {Krafft,  Steinen,  — 
Form.  à  part,  de  la  diphényldisul- 
Ono,  tes,  388  [Remnen,  Taroer). 

(Tellurure).    Act.    de    S.    Form. 

dans  Tact,  de  Te  sur  la  diphényl- 
sulfone,  ««,  273  {Kram,  Steiner). 
—  Prép.  au  mo^en  de  Hgi)hényle 
et  de  Te.  Propr.,  ««,  274  [StciDOr). 

pHéNYLB  (BromO'4'Ditro-^)  (Disul- 
fUre).  Form.  dans  Tact,  de  Na*S*  sur 
le  dibromo  -1.4-  nitro-2-benzène . 
Proor.,  «5,  982  (Blanksma). 

—  {ChïorO'4'nitrO'S')  (Disulfure). 
Prép.  au  rao/en  du  dichloro-1.4- 
nitro-2-ben2ène.  Propr.,  S5,  982 
IBlanksiûà) . 

—  [Cbloro  5-fl/*ro-2-MDi8ulftire).Prép. 
au  moj'en  du  chloro-1- dinil^o-3.4• 
benzène.Propr.,ftS,982  [Blankama], 

—  {NitrO'2-)  (Suinire).  Prép.  au  moyen 
de  ro-dinilrobenzène  et  des  sulfures 
alcalins,  «5,  981  {BlaDksma).  — 
Prép.,  propr.,  disulfUre,  sulfoxydô, 
ftS.  981  (de  BruvDy  Blanksma). 

—  (Nitro-â-)  (Disulfure).  Prép.  au 
moyen  de  Na*S*  et  du  nitrobenzène 
p-Moré  ou  p-ioàé;  propr.,  )S5,  982 
(BJaaksma). 

—  (M^ro.2.4-)  (Di-)  (Disulfure).  Prép. 
à  part,  des  chloi'o-1-  et  bromo-1- 
dinitro-2.4-benzène8,  prdpr.,  95,  982 
(Biankama). 

—  (0.\v-4-)  (Oxyde).  Act.  du  chloro- 
dinilro-2.4-benzène,  «•,  476  (Haeus- 
germanUt  Màller). 

Phényle-amyle  act.  (Oxyde).  Pouv. 
rolat.,  «6,  459  {Guye). 

o-Phbnylkne-diamine.  Gond,  avec 
l'éther  cétijpique,  tS,  712  {Thomas- 
Marne  rt,  Striebcl).  —  Gond,  avec 
l*acétamino-5.^-najpbtoquinone,  96, 
147  {Kehrmann,  Dcnk),  —  Prép.  et 
propr.  des  dér.  diacétylé  az-dichloré 
et  as-dibromé.  Transf.  en  dicbloro- 
ou  dibromo  •  diacétyl  -  o-phénylène- 
diamine,  «6,  214  (Chaitaway, 
Orton),  —  Gond,  avec  Tac.  acéla- 
minonapbtalique,  ««,  231  {Kebr- 
manu,  Barche),  —  Gond,  avec 
raid,  succinique,  «6,  686  (Harries). 
—  Act.  sur  ro-quinone,  S6,  1102 
{Jackson j  Koch). 


—  (Amino-'^  {Di-).  Voy.  Baxk^i 
(Amin<y)  {Tétn-). 

—  {Chloro-^),  Prép.  an  àer.  *x- 
méthylé>l  à  part  do  ehUtfXfàxmtro- 
benzène.  Propr.,  sete,  ooo4.  av«tf 
la  ^aphtoqauioDe  et  ses  dér.  bj^drv- 
xylé-4,  aminé4,  aniliilM,  àimikSùa^ 
4.6,  i]hacétamioo-aniUdo-4-«ttiroo^^ 
%9,  548  (Kcbrmaan,  Mùil^r: 

o-Phénylèhb-diamw  b  (ax  -  Mcthtl-  . 
(Di-).  Gond,  avec  la  dichlonmiao- 
qulnone  et  la  dichlorim laofUipblO' 
quinone,  96,  52  {Scbapa^kMJkof , 

—  (az-PBENYL-).  Gond,  avec  Tanilido- 
4-acélamino-é.^iiaphtoqaiiiooe,  <•, 
148  (Kebrmaaa^  SilbersleÎD), 

—  —  (Di-).  Prép.  et  propr.  du  d*r. 
trioitré.  Transf.  en  8a(^*aDiiie,  S0, 
218  {Kebrmann,  Kramer). 

—  (az-p-ToLYL-).  Prép.  du  dér.  chloré-5 
au  moyen  du  chloro-diiiitrobeiizHi« 
et  de  la  />-toluidine.  Propr.;  eood. 
avec  Tamino  -  4  .  §  -  naphtoqmiiMwr, 
Z€,  548  {Kehrmann,  fCraUUr). 

zn-PHéNYLÈNB-DUMiNB.  Dîunide  dini* 
tro-2.4-p-toluène8alfonique,  tt»,  K60 

{Roverdin,  Crépicux).  —  TrMwf. 
en  brun  Bismarck.  Niirosat.,  99, 
16  {Taeaber,  Walder).  —  Gond,  du 
dér.  acétylé  avec  riminothiodipbé- 
nylimine,  96, 55  {Scbaposcbaikoff . 

—  Prép.  et  propr.  des  dér.  dlaci^ 
tylés  az-chloré  et  az-bromé,  %9,  iU 
(Cbattaway^  Orton).  —  Gond,  ar** 
Téther  acetone-dicarbon.,  S0,  iii 
{Bestborn,  Garben).  —  Gond,  arec 
CHGl'  et  KOll,  «6.  678  {Kaaûer). 

—  (Bromo-é.ô')  (Di-),  Prép,  du  dér- 
diacétvlé  à  part,  de  la  diacétyU»- 
phénylène  -  diamine  az  -dibroméf. 
Propr., tWI,  214  (C/iallawaj',  Ortoë \ 

—  Prép.  à  part,  du  dibromo-1 .3^- 
nitro-4.6-benzène.  Propr.,  96,  1<^ 
{Jackson^  Coboc). 

—  ICbloroA-).  Prép.  par  réd.  do 
chloro-4-dini«ro-l  .3- benzène.  Propr., 
constit.,  sels,  dér.  acétylé,  dibento)  1>. 
Gopul.  avec  les  diazoîqaes.  Cotiâ. 
avec  la  nitrosodiméthvlamline,  96. 
915,  916  {Cobn,  A.  Fischer), 

—  (CbIoro-4.6')  {Di-).  Prép.  du  d^. 
diacét.  à  part,  du  dér.  az-ifidilor^ 
de  la  diacétyl-m-phényléoe-diamûM. 
96,  214  {Chattaway,  Orton). 

—  {Méiboxy-Ô-).  Voy.  Anisol  ;.4a^ 
110-5.5.)  {Di-), 

—  {Niiroso-) .  Propr.,  96,  47  t  Tarn- 
bor,  Waldor). 

jd-Phénylènb-duminb  (Az-MérwL-' 
(Di-).  Gond,  du  dér.  acétylé  stm 
l'ac .  p  -  diméthylaminobeiiZi»}ikc«- 
zoïque,  9S,  515  [Haller^  Gftyot 

—  (az-PuiNYL-)  (Trnu-).  Fonn,  p» 
cond.  des  o-,  m-  ou  thdichiorobfn^ 
zènes  avec  la  dtpbéoylamine  poca*- 


TABLE  DES   MATIÈRES. 


1.^79 


sique,  propr.,  JM, 
waon). 


176   (Hausser- 


J3-PHÉNTLÈNE-DIAMINB.    Dlamide   p- 
toluène-sulfonique,    SS,    1051    {ho- 


rerdJDf  Crépieux),  —  Cond.  du  dér. 
acétylô  avec  riminothiodiphényl- 
iinine,  ZB^  55  [Schaposchaikoft). — 
Cond.  avec  les  aminés  prim.;  form. 
de  saflranines,  ft6,  115  (Kbardlno). 
—  Prép.  et  propr.  du  dér.  diacélylé 
az-dichloré,  M,  214  {Chattaway, 
Orton).  —  Cond.  avec  (CAz)*,  S6» 
420  [Mpvcs).  —  Ad.  du  dér.  acétylé 
sur  le  cbloro-l-dinitro-3.4-benzène, 
S6,  548  (Kcbrinann^  Krazier).  — 
Ck)nd.  avec  CHCl'  et  KOH.  ZB,  768 
{Kauffer).  —  Transf.  du  dér.  acétylé 
eof>-azidoacétanilideySlly  771  (Bape^ 
Afajcwski) . 
^lCbJoro-2.'5-){Di-).  Form.  du  dér. 
aiacélvlé  à  part,  de  la  diacélyl-/>- 
phényiène  -  diamine  az  -  dichlorée  ; 
propr.,  dér.  az-dichloré,  Zêj  215 
[Cbattawavy  Orton). 

—  {lodo-2,6')  {Di').  Prép.  au  moyen 
de  fa  di-iodo-p-nitraniiine.  Propr., 
oxyd.;  act.  de  ICI,  S6,  1147,  1148 
{WHlgcrodt,  Arnold). 

—  {Iodo-2.3.ô,6')  {Téira-).  Prép.  à 
part,  du  dér.  di-iodé-2.6;  propr., 
««,1148  (WiUgerndt,  Arnold), 

P-Phéistlene-diamine  (aZ-ETHYL-). 
Form.  par  déc.  de  réthylamino>4- 
dipbényi^-cyanazomélhine,  Se,  484 
{SacbSj  àry). 

—  (a^-MKTHTL-)  (Di-).  Cond.  avec  la 
dichloriminoquinone  et  la  dichlor- 
iminonaphtoquinone,  SU,  52  (Scba- 
poschaikof).  —  Cood.  avec  le 
Dttrile  phénylglycolique,  Se,  488 
(Sacha). 

—  (Phényl-)  (Tetra-).  Form.  par 
cond.  du  p-dichlorobenzéne  avec  la 
diphénylamine  potassique,  S6,  176 
(Ilaeussermann). 

Phéntlène-dicarbylaminb.  Prép.  des 
isom.  m-  et  p-  à  part,  des  m-  et 
p-phényléne-diamines.  Propr.,  S6, 
7^  {Kauûer), 

PHÉNTLÈNE-DIS-AZO-Zn-PHÉNYLÈNE  - 

DiAMiNB.  Prés,  dans  le  brun  Bis- 
marck, S*,  16  (Taeuber,  Walder). 

PHÉNYLÈNB  -  MÉTHANE    (  OlPHÉNTL  -  )  . 

Form.  à  part,  du  cblorotripbényl- 
méthaoe,  M,  400  {Norris,  Sandors). 
Phénylb-proptle  i^'Cbloro-)  (Oxyde). 
Act.  sur  le  dibydro-iso-indol.  Se, 
218  (Fracnkel). 

Pbényléthane  sym.  (Di-).  Form.  par 
oxyd.  du  toluène,  SS,  852  (Boetdker). 

(DioUro-),    Form.    à    part,   du 

nilrosile  destilbène.  Propr.,  réduct., 
S«,  478,  496  (Scbmidt). 

PhÉNTLÉTUANE       (a.a-DlMKTHYL-Dr-). 

Form.  par  cond.    de  C*H*   avec   le 


bromure  d'isobutylène.  Propr.,  act. 

de  Br,  SS,  627  {Bodroux). 
Phényléthane-dicarbonique4.4'  (Di-) 

(Ac).    Form.   de  Tac.   et  du  nitrile 

par    oxyd.    du    nitrile   p-toluique. 

Propr.,    SU,    1078    (KaUwinckeJ, 

Wolffenstcin). 
Phényléthylisne    (Di-).     Form.    par 

cond.  du  chlorure  d'acélyle  avec  le 

bromure   de  Mg-phényle,   SS,  944 

(Tisaicr,  Grignard). 

PHÉNYLÉTHYLÎiNE-DIAMINE  (Dl-).  Comb. 

avec  l'isocyanate   de  phénylc,  S6. 
265  [ScDier,  Goodwin). 

Phényléthyliqub  (Aie).  Prés,  dans 
Tessence  de  roses.  Phénylcarbamate. 
S«,  310  [Walbaum])  SU,  502 
(Soden^  Bqjabn). 

Phénylolutarique  CAc).  Oxydai., 
S«,  899  (Kor7ae/i(/cr). 

Phé.\ylglygine-o-carbonique  (Ac  .  ) . 
Cond.  avec  l'ac.  chioracétique,  S6, 
74  (Vorlaendcr,  Mummc),  —  Ethevs 
élhyl.  et  diéthyl.  du  dér.  acétylé, 
S6,  75  (Vorlaendcr^  MeuselK  —' 
Form.  du  dér.  nitrosé  à  part,  de  la 
lolylfflycinc.  Oxyd.  par  KMnO*,  SS, 
899,900  (VorJaender). 

Phkntlglycolique  (Ac).  Cond.  du 
nitrile  avec  Turéthane,  SS,  488 
{Lcbmann).  —  Cond.  du  nitrile 
avec  ro-loluidine  et  la  diméthylp- 
phénylène-diamine,  SS,  488  (.SacAs). 
--  Sel  d'hydrindamine,  SS,  5UG 
{Kipping,  Hail).  —  Dédoub.  par 
éthérif.  par  le  menthol,  SS,  737 
[Markwald^  Mackcnzic).  —  Propr. 
du  racémique,  SS,  844  (Adriani). 

—  (Ghloralide).  Tribolum.,  SS,  458, 
^m  {Tscbugacff). 

Phénylglyoximb.  Form.  dans  Tact. 
de  AzH*OH  sur  la  bromacétophé- 
none,  SS,  990  (Korten,  ScbolJ}. 

Phénylolyoxylique  (Mctboxy-  4') 
(.4c.).  Prép.  par  oxyd.  de  la  p- 
méthoxy-acétophénone.  Propr.,  sels, 
S5,  4i9  {BougauU). 

—  {MHhyiène-dioxyS.4')  (Ac).  Form. 
par  oxyd.  de  l'ald.  mélhylène-dioxy- 
h^dratropique,  SS,  857  (BougauU), 

Phenylguanidine.  Prép.  par  cond. 
de  la  cyanamide  avec  le  chlorb. 
d*aniline.  Propr.,  sels,  dér.  diben- 
zoyié,  SS,  1078  [Mac  Koe\ 

—  (Di-).  C^nslit.,  dér.  acétylé,  SS, 
434  (ScbaJJ). 

—  (Tri-).  Form.  du  dér.  cyané  par 
cond.  de  (CAz)*  avec  l'aniline,  SS, 
420  (Mcvcs). 

Phénylheptadécylénique.  Prép.  par 

cond.  de  Pald.  benzoîque  avec  Tanh. 

palmilique,   SS,   467   (Krafn,   Bo- 

8Jny) , 
«-PhenylhydantoÏ.ne.   Form.  à  part. 

de  ruréthano-phénylacétamide,  SS,  ' 

488  [Lcbmann). 


uw 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


f-pMÉMTLHTDAVTOÏXe.    F'fép.    9    fMli. 

de  l'sc.  pbéoflbfdantoioue.  HoaioL 
méXhjl.,  étbyl.,  tsobutrl . ,  b«QZf  1.  ; 
propr.,  te,  557  iMouncyrêt}. 

—  I<k)pftopÉ!»TL-).  Prép.  «a  moyen 
du  pbénylcarbamaUe  de  l'éther  ami- 
Dodjmétbylacrrliqae  ;  propr.,  S5, 
ÎK6   BouvcauH,  Waht), 

7'PHfcKTLHTbAKTOlQL'C     AC«).  TrUlSf. 

de  Tac.  et  des  bomol.  méib jlé,  étbjlé. 
isobutylé  et  beiuylé  en  bydantotiies 
correup.,  SS,  55/  Mounerrai).  — 
Form.  à  part,  du  Klycocolle.  Eiber 
éthyl.,  «S,  922,  92S  {Wahl). 

—  (IsopROPÉNTL*;  (Ac.)-Fonn.  à  part, 
du  phényl '  carbàroidodiméibylacry- 
iate  d'étbvle.  Propr,  SS,  91(5  [Boa- 
voault^  Wahl). 

Phéntlhtdhazidiive  (Acéttl-).  Form. 
par  réd.  de  la  formazylmétbjlcé- 
tone.  Propr.,  constit.,  comb.  ben- 
zylidén.,  méthylén.,  ^M,  775,  776 
ibamhergor^  Orob). 

—  (MÉTHYL-).  Fonn.  par  réd.  de  Té- 
tlicr  métbyl.  de  l'hydrazonc  oitro- 
formique,    %9,    779    {Bambcrger, 

Pménylhydrazink.  Act.  sur  Tac.  dimé- 
Ihylaminobenzoylbenzoïque,  )BS,  171 
(lialler,  (iuyoi).  —  Comb.  avec  l'u- 
rée, SS,  280  {Cazoncuvc), —  Gond, 
avec  Pélher  pyroinucylacétique,S5, 
441  (Bouvcaull).  —  Prép.  et  propr. 
de  l'hydrazide  de  Tac.  p-dimélhyl- 
aminobenzoylbenzoïque  aicbloré-3.6, 
V»,  5ii8  [SévcriD),  —  Propr.  et 
multh'ot.  des  bydrazones  du  glu- 
cose d,  ^S,  645   { Simon,  Bénard). 

—  Act.  sur  les  éihers  butyrylacé- 
tylacétiques  isom.;  form.  des  dér. 
acélylé  et  butyrylé,  eS,  696  (Bon- 
go  rt).  —  Propr.  du  phénylcarbazi- 
nate.  «5,  738,  859  (Froundler),  — 
Comb.  avec  Tac.  isopyromucique, 
H^,  977  (Cbavfinnc).  — Comb.  avec 
To-acétylacétophénone-acétone ,  ftS, 
985  {Marcb).  —  Form.  des  bydra- 
zones des  éihers  pyruviaue  et  pro- 
pionylformique  par  cona.  du  diazo- 
oenzène  avec  les  éihers  méthyl-  et 
étbyl-maloniques,  25,  938  {FavroJ). 

—  Hydrazide  de  Tac.  o-nitro-p-to- 
luène-.sulfonique,  SS,  1049  [Bcver" 
din,  Cropioux).  —  Cond.  avec  Tald. 
bromo-malonique,  S5,  1062  [Les- 
pioau).  —  Act.  sur  la  f  bromin- 
done,  ZH,  107  (Scblossberg),  — 
Act.  sur  Tac.  oxalacétique  et  son 
prod.  d'oxyd.,  ««,  199  {Fimton, 
Jonofi).  —  Act.  de  CAzK  sur  les 
nitrilcs  d'bydrazones,  S«,226  [Eib- 
Dcry  Sont).  —  Ad.  du  chlorure  de 
benzo^Ic  sur  le  pliônyldithiocarba- 
zinale,  ««,  895  {Whoclor,  Austin). 

—  Hydrazide  de  Tac.  o-oxyphéno- 
xy-^acélique,  96,  402  {Ludcwig),  — 


Act.  snr  le  salol;  dcr.  sa^  ry*^ 
404  (Cohù  .  ^  Comb   ar^  bt»  fàr- 
nanthrèoe-  et  réteoe-4i«=»Mc&.  m. 
43'}  (Bamb^rg^r,   Grob     —  Tijem. 
dM    dér.   beiazoylé  et  «curCylé  pv 
déc.  des  étbers  aeétan'iéri»  ec  ï^ 
zani  lidi>-imioodithiOcaf^na»7Q«s^  SS, 
4^  Buscb,  Ling*  nLri^ci.^ .  —  A- 1 
sur  la  di-p^-ioIylguani4iA«^'  SS^  O* 
(Seball,.  —  Act.  sur  la  mtrasefc^ 
zoylbeozy lamine,  M.494  Apitzs^h 
—    Act.   sur    réthylamiiio^-dip4e- 
nyWy-cyaoazométhiiie  Form.de  i^« 
draioiM  du  cyanure   de    b«mmyfi», 
«•,  485   ySacbs,  Brjr,.  ^  Sel  ^ 
l*ac.  />-nitrobenzèiie-azo-«QhydroH«t<^ 
tone-dicarboniqae,  <•,  490  iB«7ov, 
HopfoetK  —  Act.  «ur  l*éUi«r  ctkri-- 
dèoe-bis-acétylacétiqae,    SC,   CM 
(Babo^  Bilïmann).   —   Comb.  av»c 
risosulfocyanalc  de  ^hloralIyle,S€, 
498    Dixon).  —  Hydrazide«  des  *c 
o-  et  p-cbloropbénylaoétiquet,  99^ 
624  (M^bner  .  —  Act.  sur  la  dicUor- 
acétanilideaz-cbIorée,<#,626  Cbat- 
taway,  Orton  .  —  Sel  et  hydrazide 
de     lac.    dibeDiylmétbane>pbo«pki- 
ni(|ue,  96,  702  {Aticba^Us^   Fhxa- 
mioq).  —  Act.   du  nitrosobaazAoe 
et    du   p-nitrosotoluène ,    <6,    7»I7 
(Bamborgor).  —     Form.    du    àér. 
pyravylé  az-nitrosé  à  part.  deVac^ 
tylpbénylhydrazidine.  Propr.,  96,T75 
(Bambcrgcrj  Grob).  —  Propr.  d^ 
bydrazones  d*ald.  nitrées,  C6,  777, 
778.  —   Act.    du   dibromonitrt>m4^- 
thane,   96,    778    [Banaberger, 
Scbmidt}.  —  Propr.  des  hydrazonee 
des  ald.  benzoîque  et  phénrlnitr»- 
formique,    96,    19S    ^Bamb^rger, 
Grob).  —  Act.  sur  Téther  dithiocy* 
clopropaoe-iétracarbonique,  96,  ^t* 
[Wcnzol).  — Vil.  de  réact.  avecdiv. 
cétones  et  dicélones;    titrage,  96. 
895    {PetronkO'KritsrboDko,      Et- 
tscbaninof).  —  Oxydât.,    96,    899 
(Vorlaender) .   —    Ad.    f^or  Tanh. 
cinnamique.  Propr.  de  rh^^razîdr^ 
96,  969  [Wedekind),  —   Ad.  sor 
le     pcnlabromodichloracétylmfsity- 
lène.  Hydrazide  de  Tac.  dinitrooi'^ 
silylénique,     96.     986    {KuarJLrU, 
Hiîdobrandt],  — •  Comb.   avec    le« 
ald.  nitrées,  96,  993    Bambergtr, 
Scbmidt).  —  Cond.  avec  les  chlo- 
rures-élhers    p-métboxypbi^Qylcar- 
bazinocarboniquo    et    pbèD}  Icari»»- 
aino-thiocarbonique.  96,  luiXt,  10i6 
(Buscbf   GrobmannK  —  Appl.  aa 
dos.  du  sucre  dans  l'urine,  96, 10^ 
iBaimann).  —  Appl.    au   dos.    et 
Tacétone  dans   Turme.    Act.    de   la 
liq.   de  Fehling  sur  lacétoo»^!»^ 
nylhydrazone,  96,    1063    Bie^ltr 
—  Act.  sur  le  prod.  de  rêdod   0» 
To-quinone,    96,    1101     V«ffAM«. 


TABLE  DES  MATIERES. 


lt{81 


Koch).  —  Ad.  8UP  l'éther  diméthyl. 
de  la  bcnzène-azo-résorcioe,  96, 
1104  {Oradorff,  Tliébaud) .  ^  Prép. 
et  propr.  de  rhydra7.idc  pyroinu- 
cique,  96,  1110  {Éaum),  —  Act.  sur 
les  étbers  sulfocyanocarboniques, 
1M,  H28  [Dorao).  —  Form.  par 
déc.  de  la  phényl-^phènetriazone, 
1t%y  1154  {Mcbaer).  —  Cond.  avec 
l*ac.  ^-benzoyl-p-carbozypicolinique, 
««,  117;J  [Fulda). 

—  {Bromch4'].  Sépar.  de  la  phényl- 
hydrazine,  SS,  862  [FrcundJcr) .  — 
Appl.  au  dos.  de  Tac.  clycuronique, 
%;  29,  2U0  {Maycr,  Nouberg).  — 
Comb.  avec  le  mannose,  €6,  02 
(Koelle).  —  Comb.  avec  les  ald. 
glycérique,  a-chloro-^-oxypropioui- 
que,  glycolique  et  la  ^-acrose,  96, 
^1, 872  (  Wobi.  Ncubcrg),-^  Comb. 
avec  la  campboquinone,  S6,  591 
{Lapworth,  Chapmaû) .  —  Comb. 
avec  TalJ.  succinique,  S6,  685 
[Harrics) . 

—  {Mcthoxy'4') .  Cond.  avec  COCl* 
et  le  chlorure-éther  phénylcarbazi- 
Docarbonique,  €6,  lOOo  {Dusch^ 
GrohmauD) . 

—  {Nitro-2-\.  Comb.  avec  Tald.  ben- 
zoylformique,  €6,  994  [Bambcrgcr^ 
Scbmidt). 

—  {yitro'3') .  Comb.  avec  l'ald.  ben- 
zoylformique,  96,  994  [Baabcrger, 
SchwJdt), 

—  [Nitro-i') .  Comb.  avec  la  mélhoxy- 
2-benzylacétophénone,  26,  200 
{Feuersteia,  Museulus),  —  Comb. 
avec  l'ald.  glycolique  «  96,  Slî 
(WohJ,  Nouberg).  —  Comb.  avec 
l*éther  benzène-azo-  acétylacétique  « 
S€,492  [Bùlow,  Ilopfaen .—  Comb. 
avec  le  m-zylylquinol,  tS6,  716 
{Bambergor,  Brady).  —  Comb.  avec 
la  nitrosophéaylbyarazide  pyruvi- 
que,   SU,  77ô  [Bamberger^    (Jrobt. 

—  Act.  de  CH'ONa  sur  la  /)-nilro- 
hydrazone  de  Tald.  phénylnitrofor- 
mique,  €6,  794  \Bambergcr^  Orob\, 

—  Comb.  avec  les  ald.  azido-  et 
amino-mésilyléniques,  dichloro-2.5- 
amino-,  dichloi*o-2.5-azido-,  dibro- 
mo-2.5-amino-,  dibromo*2.5-azido-, 
o-amino-  et  o-azido-benzoïques ,  S6, 
9^,  9^  (Bambergcr,  Domuth).  — 
Propr.  des  p-nilrohydrazones  ben- 
zoylformique  et  phényloitrorormi- 
que,  se.  994,  995  [Bawbcrgor, 
S>cbmjdt,  Grob). 

—  (Xitroso-.  Oxyd.  par  Az«0%  ««, 
115  [Bug  bel  mer). 

Phénylhydrazine  (Di-).  Comb.  avec 
Tac.  glycuronique,  S6,  200  (A>u- 
bcrg).  —  Comb.  avec  les  ald.  gly- 
cérique et  glycolique,  S6,  :J71,  372 
{WobJf  Neubtrg), 


Phénylhydrazine  («-Mkthyl-).  Comb. 
avec  l'ald.  glycérique,  iê,  871 
{WobJ^  Neuborg).  —  Comb.  avec 
le  Ô-oxyfurfuroï,  S6,  881  {Cross, 
Bevaa,  Briggs) .  —  Act.  sur  l'éther 
dibenzoylmaléique,  S6,  477  {Paal^ 
Sebulzc) . —  Form.  par  réd.  de  l'éther 
môthyl.  de  l'hydrazone  nitroformi- 
que.  Act.  du  dibromoDitrométhane, 
M,  779  {Bamberger,  Scbmidt).  — 
Act.  du  chlorure-éther  phënylcarba- 
zino- carbonique,  S6,  1001  {Buscb). 

Phénylhydroxylaminb.  Form.  par  réd. 
électrol.  du  nitrobenzène,  M,  ILS 
{Loeb) ,  —  Form.  du  dér.  p-loluène- 
suironé  dans  Tact,  du  nitrosoben- 
zène  sur  l'ac.  />-toluéne-suUtniquc. 
Propr.,  act.  de  l'ac.  p-toluène-sulli- 
Di^ue,  S6,  541,  542  {Bauiborgcr^ 
Bising) .  —  Form .  par  réd.  électrol . 
du  nitrobenzène,  M,  601  {Haber, 
Scbmidt),  —  Cond.  avec  C*H*  en 
prés,  de  A1CI\  ««,  703  [Graebe). 

—  Form.  dans  Tact,  du  nitrosoben- 
zène  sur  l'hydrazcbenzène  et  la  phé- 
nylhydrazine, SU,  707  (Bamberger). 

—  Comb.  avec  l'aniline  et  le  phé- 
nol. Propr.  du  dér.  nitrosé,  S6, 
767,  768  [Bamberger). 

—  {CbIorch4-),  Transf.  en  amino-2- 
chloro-5-phénol,  S6,  708  [Bamber- 
ger) . 

—  {NitrO'2.4.6-)  (Tri-).  Form.  à  paît, 
du  chlorure  de  picryle  et  de  AzlrOH, 
se,    168    {Nietiki,   Dictacby).   — 

—  [Ox\'dicyano'dinitro-).  Constit., 
se,  40  [Borscbc). 

Phényliiiine  (Thio-di-).  Prép.  du  dér. 
iminé  à  part,  de  Tamino-thiodiphé- 
nylimine  et  du  violet  de  Lauth. 
Propr.  ;  act.  des  aminés,  Se,  54 
(Scbaposcbûikof) . 

Phényliminothiocarbonique  (  .\c  .  ) . 
Prép.  des  éthers  à  part,  des  phé- 
nylthiocarbamates  corresp.;  propr., 
éthers  diméthyl.,  diéinyl.,  iso- 
amyl.-élhyl.;  dér.  acélylé,  sels,  Se, 
891,  392  [Wbeclcr,  AusUd). 

Phén  YLiODONiu  M  (  t>  I  -  )  (Chlorure) . 
Prép.  par  cond.  de  CH*  avec  le 
chloro-iodure  de  phényle  et  AlCP, 
se,  399  {\'orris,  Sanders). 

—  —  {lodO'S-nitrO'Ô-)  (Hydrate). 
Prép.  au  moyen  du  di-iodonitroben- 
zéne  sym.;  propr.,  sels,  Se,  1149 
(Willgorodt,  Ernst), 

{lodoii.:f.4''dimtrO'!J.O'-,  [Tri-). 

Prép.  à  part,  du  di-iodonitroben- 
zène  sym.,  propr.,  sels.  Se,  115t) 
[Willgerodt,  EroM). 

—  (Éthyl-i  [lodoS'niiro-^dicbloro') . 
Prép.,  propr.,  hydrate,  sels,  SS, 
115'i  {Willgerodt,  FrDst\ 

Phé.nylisobiuret  <Ethyl-).  Form.  par 
comb.  de  rélhyliso-urée  avec  Tiso- 


i:m 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


cjanate  de  phényle.  Propr.,  sels, 
««,  1075  iMac  Kce). 

—  (Éthylmethtl-di-».  Prép.,  propr., 
S«,  1074  [Mac  Kee). 

—  (MÉTHYL-).  Form.  par  cond.  de  la 
méthyliso-arée  avec  Tisocyanate  de 
phényle.  Propr.,  seU,  99,  1075 
iMac  Kôé). 

—  MÉTHYL-DI-).  Fonn.  à  part,  de  la 
pbénylmétbylisourée .  Propr.,  %%, 
1073  uVac  kce). 

Phéntlisocbotonique  (Ac).  Act.  de 
HCl.  Dimère,  S6,  208  [Fittig). 

PhÉNTL-^LACTIQUE     (p  -  ISOPROPTL - «- 

ML'THTL-)  (Ac).  Prép.  par  cond.  de 
Tald.  cuminique  avec  Véther  a-bro- 
mopropioolque.  Propr.,  sels,  éther 
^ihyl.,  «e,  9.  92  (Grigorovitch), 

—  (^-MÉTHYL-)  (Ac).  Form.  paroxyd. 
duphénylallylméthylcarbinol.Propr., 
sels,  S6,  533  (Arbousof). 

Phénylmalonique  [Phénoxy-dinitro' 
4,6')  (Ac).  Prép.derélherdiéthyl. 
à  part,  du  dibromo-l.d^înitro-4.6- 
beozëne.  Propr.,  1t%^  1082  {Jackson^ 
Cohoé) . 

Phknylmercaptan.  Form.  dans  Tact, 
de  Turéo  sur  les  sulfochlorures 
arom.,  S6,  388  {Bernscn,  Turncr). 

—  Act.  du  sel  de  K  sur  Tac.  ofbro- 
mopropionique,  S6,  616  {Bamberg), 

—  {NiirO'2-),  Form.  dans  Tacl.  de 
Na^S*  sur  l'o-dinitro-benzène.  Act. 
de  I  sur  le  dér.  sodé,  SS,  981,  983 
{(Je  Brayn,  Blanksma). 

Phénylméthane(Di-)  [pCyano).  Prép. 

par  cond.  de  C*H*  avec  le  chlorure 

dep-cyanobenzyle.  Propr.,  S6, 113 

(Moses), 
{Méthyldiamino-)  (Tetra-).  Dia- 

zol.  du  dér.  o-aminé.  Prép.  olbropr. 

du  dér.  o-chloré,  SS,  7t*9  (Guyol). 

—  Form.  par  déc.  de  Toxvde  de 
diraéthvlanillne,9<l,  766  {Bambor§cr^ 
Loydon}.  —  Form.  par  cond  de  la 
diméthylanilîne  avec  le  fulminate 
de  Hg,  «e,  914,  1095  {ScboJI, 
Bortsch). 

(Oxv-4.4'-)    (D/-).   Form.  par 

cond.  du  métbvlal  avec  le  phénol, 
SS,    577    {DeJopinc).  —    Prép.    et 
propr.  du    dér.    brome  de    lanh. 
(xanthène),  ttS,  1012  [Fosse). 

Phényluéthane  (Tri-).  Comb.  des 
sulfoconjugués  avec  la  fuchsine, 
IBS,  6  (Seycwotz).  —  Form.  par 
réd.  du  dér.  iodé,  «6,  140  {Gom- 
bcrg),  —  Form.  du  peroxyde  à 
part,  du  chlorotriphénylméthane. 
Propr.,  conslil.,  «6,  899,  400  (A'or- 
ris,  Sauders), 

(Amiuo')(Di').  Copul.  du  diazo. 

avec  les  phénols  et  les  sulfoooiyu- 
gués.  Dér.  /o-nilré,  S5,  213  (Gri- 
mauXf  Lo/èvro), 


—  —  iBromo»).  Act.  des  nkiHavx, 
e«,  140  iGomberg). 

{CblorO').    Ad.    ëe«    iDêUn 

Prép.  au  moyen  de  CCI*.  C*H*  d 
AlCl»,  ««,  miGomberg),  —  Pr*p  . 
comb.  avec  AiQ'.  Cond.  avec  h 
benzène  brome  et  Sa,  <#,  399,  4  n 
iXorris,  Sandcra).  —  Act.  de  Za. 
e«,  1067  [Gomherg). 

iCyaDO'4').  Prép.  par  cond.  df- 

C*H*  avec  le  chlorure  de  p-cyaai*- 
benzylidéne.  Propr.,  <#,  113  M'p- 
seS). 

(lodo-).    Prép.   à    pari,  da  tri 

phéoylméthyle.  Propr.,  <#,  140 
<Gomborç). 

—  —  {MetbyltriamiDO-)  i//<ria-). 
Traosf.  du  dér.  o-amisé  m  mat. 
color.,  es,  562.  —  Prép.  des  dér. 
o-hydroxylé,  o-chloré,  SS,  752  (£/aA 
7er,  Guyofj. 

PBÉ:(YLIlÉTUANB-0*CABBOinQt'E     ^  Dl- i 

(p-i-i thylamino-)  ( Ac).  Prép.,  propr., 
éther  méthyl.,  SS,  203  i//j7)er. 
Guyot). 

[D'h)  (Ac).  Form.  par  rrd, 

de  Tac.  diélhylaminobeozoyibeoxoï- 
que.  Propr.,  éther  éthyl.,  dér.  m 
hydroxylé;  transf.  en  aalhraqaiooae 
sulfonée,  «S,  202,  204,  209  .7/a//er, 
Guyot)  \  S5,  748  {Ha lier,  Umb- 
grove).  —  Prép.  et  propr.  du  d^r. 
tétrachloré,  tS,  603  (Hallcr,  (/mb- 
grovc). 

—  —  {M6tby!amin(h)  (Z)/-)  (Ac;- 
Form.  par  réd.  de  Tac.  dim«^tfa}l* 
amtnobenzoylbenzoîque .  Propr.. 
éther  méthyl.  ;  transf.  en  aothranol 
et  anthraquinooe  sulfonée;  dér.  œ- 
hvdroxylé,  SS,  201,  201,  207.  2l2 
(flaller,  Guyot).  —  Prép.  et  propr. 
du  dér.  tétrachloré,  eS,  001  ./&^ 
/er,  Umbgrove). 

PUÉNYLMÉTHANE'P-CABDOMQUB   (Dr-> 

(Ac).  Prép.  à  pari,  du  p-cyano-df- 
phénylméthane.  Propr.,  M,  113 
iMoses) . 
Phényxjcéthanb-o-carbomqlk  (Tbi-* 
(Ac).  Prép.  du  dér.  tétraméib^l- 
dtaminé  pa?  réd.  de  la  dimetliy-l> 
aniline- phtaléine.  Propr.,  éther.  m^- 
thyl.;  act.  de  POCl»,  <&,  3lT 
{Hallcr,  Guyot), 

Phénylmbthanb  -m, m»  dicariiox>jcb 
(Di-)  (Ac).  Form.  du  dér.  p-dîarai»* 
par  cond.  de  Téther  anthraQîUqœ 
avec  l'ald.  formique.  Propr.,  dér. 
diacétylé,dibenzoylë,étbers  mëlhyl.; 
tétrazo.,  t26,  1153  [Mehoert. 

PtlÉNYLMÉTHANE-SULFONB   (Dl>).  Cood. 

du  dér.  tétraméthyldiaminé  avec  U 
nitrosodiméihylantline ,     ft  • .     *J  I 
{Sachs) . 
Phknylmkthtlb(Tri-).  Form.  a  pan 
du  triphénylméthane  chloré  ou  bro> 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1383 


mé.  Propr.,  peroxyde,  dér.,  hexa- 
nitré,  M,  140.  —  Constil.,  S6, 
10é7  (Gombcrg). 

Fhéntlkéthtlsulfone  {pibromo-). 
Form.  dans  Tact,  de  Br  sur  Tac. 
bcDzène-suironacetique ,  ft6,  870 
(Ramborg) . 

PHÉNTLMTHOFORMIQUE  (Aid.)*   Aci.  de 

CH'ONa  sur  Thydrazone  et  la  p*nî- 
trohydrazone,  96,  793,  794  {Bawber- 
gcr^  Orob),  —  Modif.  stéréo-isom. 
de  rhydrazone,  26,  998  (Bambcr- 
ger,  Scbmidt),  —  Form.  des  hydra- 
zone  et  p-nilrohydrazone  à  part,  de 
rhydrazone  de  1  ald.  benzoïque  ou 
du  phénylnitrométhane  et  du  nitrate 
de  />-nitrodiazobenzène,  S6,  995 
[Bamberger,  Urob), 

Phénylnitrolique  (Ac).  Form.  par 
oxyd.  de  la  benzylamine  et  de  la 
benzaldoxime,  96,  991  {Bambcrgci , 
Scbeuiz). 

Pméntl.mtromkthane.  Form.  par 
oxyd.  de  la  benzylamioe  et  de  la 
benzaldoxime,  96,  991  ^Bamberger^ 
Scbeulz).  —  Cond.  du  dér.  sodé 
avec  le  p-nitrodiazobenzène,  96,  995 
{Bamberger,  Grob), 

—  {Métboxy '4^) .  Form,  par  oxyd.de 
Tanisaldoxime.  Propr.,  comb.  avec 
le  diazobenzAne,  96,  991,  992  (Bam^ 
berger^  Sebmlz). 

PUÉNYLMTROMÉTHANE     (Dl-).     Transf. 

en  beozbydrylamioe,  96,  556  [Ko- 
novalof)» 
Phényloxamique  iAc).  Form.  à  part, 
de  la  pbényldicarbylamine,  9S,  827 
iSabaacJeffy  Prosiu).  —  Act,  de 
C'H*I  en  prés,  de  Ag'O,  96,  988 
(  Lander) . 

PliÉ.NTLOXT-ACRYLlQLE    lAc).      Isomé- 

riaat.  par  HCl,  96,  ^79  (Erïeth 
meyer), 

PucNTLPBNTANE  (Di -«.£-).  Form.  du 
dér.  bydroxylé-1.5  par  réd.  de 
ra.-f-dibenzovlpropane.  Propr.,  96, 
1113  {Japp,  Michtc). 

Phénylphosphine  (Tri-).  Form.  dans 
Tact,  de  P  sur  la  Iriphénylarsine, 
96,  274  {Krafft,  Xeumaûn), 

Phénylpropane  (Di-1.2-).  Act.  de 
AlCP,  9S,  242.  -  Act.  de  Br,  9S, 
628  \Bodroux). 

Phénylpropane  (Di-1.3-).  Prép.  par 
cond.  de  C*H*  avec  le  bromure  de 
triméthylène.  Act.  de  Br.,  95,  2:^ 
{Bodroux). 

Phénylpropargyliquc  (Aie).  Synth, 
par  cond.  du  phénylacétyléne  sodé 
avec  le  Irioxyméthylène.  Propr., 
acétate,  9S,  610  {Mourcu,  Dosmots). 

PuÉNYLPROPiOLiQUE  (Ac).  Prép.  du 
nitrile  par  cond.  de  U^Azi"  avec  le 
phénylacétyléne  so<lé,  9  5,  99 
[MoureUf   Dolaûge).  —  Transf.  du 


bromhydrate  en  bromindone,  96, 
107  [Schlossbcrg]. 

Phénylpropiolique  (Ald.).  Prép.  par 
cond.  du  phénylacétyléne  sodé  avec 
réther  formique.  Propr.,  95,  708 
{Afourcu^  Delange), 

Phénylpropionique  (Ac).  Pouv.  ro- 
tât,   de    Téther    iso-amylique    act., 

95,  459,  550  (Oi/ve).  —  Tribolum. 
de  réther  menthyl.,  96, 458  (Tsc/iu- 
gaeff).  —  Cond.  avec  Tald.  ben- 
zoïque, 96,  639  (Tcbitcbibabinc). 
—  Vit.  de  dissol.,  96,  878  {Bruaer, 
ToUoczko)»  —  Cond.  de  Téther  avec 
le  thymol  sodé,  96,  996  (Bube- 
naaûû). 

—  {Cyano^)  (Ac).  Prép.  à  part,  de 
Tac.  p-cyanocinnamique,  propr.,  96, 
112  {Moscs). 

Phénylpropionique  («-Benzyl-)  ^Ac). 

Cond.  par  SO*H',  96,640  {Scbmidt}, 
Phénylpropionique  (a-BBNZYLiDkxE-) 

(Ac.) .    Prép  . ,    propr . ,    96 ,    63Ô 

{Scbmidti . 
Phénylpropionique    (p-Carboxy-) 

(Ac).  Prép.  à  part,  de  Tac.  p-cya- 

nocinnamique.    Propr.,    96,    112 

{Moscs^^ . 
Phénylpropylène.    Voy.   Benzène 

(pROPÉNYL-),    Benzène    (Isopropé- 

NYL-). 

Phénylpropylolycol-1  .3  (Diméthyl- 
1.3-).  Frép.  par  cond.  de  l'ald. 
benzoïque  avec  la  propiophénone. 
Propr.,  diacélate,  96,  1167  {Abcll). 

Phénylpyruvique  (Ac).  Form.  par 
isoraérisat.  de  Tac.  pbényloxyacry- 
lique,  96,  379  {ErleDmeycr). 

Phénylsemicarbazide  iDi*).  Comb. 
avec    les    étbers    thiolcarboniques, 

96,  :iy4  ,  Wbcchr,  AusUd). 
Phényl-4-8emicarbazioe     (Thio-)  . 

Prép.,  propr.,  Comb.  avec  Tald. 
benzoïque,  96,  22G  (  Youag,  Eyre). 

PhEN  YL  -2  -  !)EM1CAR0AZID0GARB0N1QUK 

(Benzyl4-)    Ac.V  Ether  élhyl.,  96, 
1006  {Buacb,  Heinricbs). 
Phényl*2.4-semicarbazidocarbo.niqub 
(Dl)    (Ether).    Prép.,   propr.,   96, 
1000  {Buscb,  Heinricbs), 

P|hÉNYL-1-  SEMICARBAZIDOCARaONIQUE 

iETHYL-4-)  iEth«r).  Prép.,  propr., 
(6,  1006  {Buscb,  Heinncba). 

—  (Méthvl4-^  (Ether).  Prép.,  propr., 
96,  1006  ^  Buse  h,  Heinricbs). 

—  (Phényl-méthyl-4-) (Ether).  Prép., 
propr.,  96,  1002  {Busch}, 

—  (p-ToLYL-)  (Elher).  Prép.,  propr., 
96,  H)07  [Buscbf  Heinricbs). 

Phényl*<ilicol  (Tri-).  Prép.  au  moyen 
de  SiCl*  et  de  CMI*UNa.  Propr., 
acétate,  oxyde,  96,  576  [Kipptugy 
Lioyd] . 

Phknylsilicone  iDi-).  Prép.,  propr., 
96,  577  [Kipping,  Lloyd). 


1384 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


Phénylstibime  (Tri-).AcI.  de  As,  1^6, 
274  {Krafn,  NcuœaDD). 

Phénylsulfauinique  iCbloro-4')  (Ac). 
Prép.  par  cond.  de  la  p-chloranîline 
avec  l  ac.  aminosulfonique.  Propr., 
sels  d'ammoD.  et  de  p-chloraniline^ 
S6,  1092  {PaaJ). 

Phénylsulfonacétique.    Voy.   Ben  - 

zkNE-SULFONACÉTlQUE. 

Phénylsulfone  (Di-).  Act.  de  Se  et 
Te.  ««,  278  {Krafft,  Sieincr) .  —  Tri- 
bolum.,  26,  458  (Tschugacft) ,  — 
Prép.  des  dér.  trinitré- 2.4.6,  dini- 
tré-2.4,  nilrés-2  et  4,  aininé-2  et  hy- 
droxylé-2  par  cond.  de  Tac.  benzène- 
sulûoique  avec  les  benzènes  cbloro- 
ni  très  corresp.  ;  propr.,  S6,  540 
(  UllmauD^  Pasdcrmadjan) . 

—  —  (Benzoyl-).  Prép.  à  part,  du 
chlorure  diphénylsuifone-o  -carbo- 
nique, S6,  410  [Ùantcr). 

Phénylsulfone  (Èthyl-).  Comb.  mol. 
avec  AlCP  et  AlBr*,  «6,  860  (ATo/i- 
1er). 

Phénylsulfone  (Méthyl-).  Form.  à 
part,  (le  la  benzène-su Ifonacétanilidc, 
«6,  137  {Grotbo] . 

Phénylsulfone  -  o  -  carbonique  (Di-) 
(Ac).  Prép.  k  part,  de  Tac.  o-tolyl- 
pbénylsulfone  -  benzoïque .  Propr. , 
sels,  chlorure,  amide,  aniIide;cond. 
du  chlorure  avec  C*H*,  ««,  409 
iCanter).  —  Prép.  du  dér.  p-nitré 
au  moyen  do  la  /)-nitro-o-lolylsul- 
fone.  Propr.,  sels,  chlorure,  amide; 
cond.  du  chlorure  avec  C*H*,  S6, 
411  (Morris).  —  Prép.  du  chlorure 
p-nitré  à  part,  du  chlorure  d*ac. 
P'nilro-o-sulfobenzoïquo,  96,  413 
{Hendersoa) . 

Phénylsulfone-p- carbonique  (Di-) 
(Ac).  Prép.  des  dér.  nilré-2  et  dini- 
tré-2.  6  par  cond.  de  Tac.  benzène- 
sulûnique  avec  les  ac.  chlorobenzoï- 
ques  nitré  et  dinilré,  M,  541  [UU- 
manny  Pasdermadjian), 

Phényltetrène-dicarbonique  (Di-) 
(Ac).  Form.  à  part,  de  la  truxone, 
«6,  209  {Manthey). 

PHÉNYLTHI0-ACÉTIQUE(C/l/0r0-2-^(AC.). 

Prép.  de  Tamide  au  moyen  du  cya- 
nure d'o-chlorobenzyle,  S6,  624 
[Mehner] . 

Phénylthiocarbamique  (Ac).  Form. 
des  éthers  par  déc  des  phénylimi- 
nothiocarbonates  corresp.,  €6,  392 
(Wiiecier^  Austin),  —  Dér.  glyci- 
nique,  «6,  743  [E.  Fischer). 

—  (az -Ethyl)  (Ac).  Elher  mélhyl., 
isomère  thiolique,  S6,  391  {WbeC' 
ler^  Austin), 

—  (az-MÉTHYL-)  (Ac).  Elher  méthyl. 
et  élhyl.  ;  isomérisat.  en  dér.  Ihio- 
liques,  «6,  391   (Wbcclcr,  Austio). 

Phénylthiocarbazi.nique  (Ac).  Cond. 
des   éthers    avec   les  sulfocyanates 


d^acétvle  ei  de  benzoyie  et  l'i^ocya- 
nate  de  phényle,  !B6,  391  (  WbecJ^'r, 
Austin). 
Phentlthiohydantoine.  Form  à  pari, 
de  la  chloracétanilide,  96,  138  Fr^ 
ricbSf  Beckurts), 

pHÉNYL-a-THIOLACTIQCK    (Ac.t.    FomL 

Ï>ar  cond.  du  phén^lmercaptan  av«c 
'ac.  a-bromopropionique,  99^  6!€ 
[Bamberger) . 

Phénylthiosemicarbazidb  (x-.\lltl-  . 
Prép.  et  propr.  du  dér.  â-chloré, 
e6,  498. 

—  (Carboxtméthyl-i  .  Prép.  propr, 
«6,  1128  [Doran). 

«—  (Di-).  Constit.  des.  isom.  1.4  rj. 
2.4;  acl.  de  AzO*H,  de  COCl",  du 
CSCl*.  Transf.  en  nitroso-azoïque. 
Ether  méthyl.  ;  comb.  benzylîd^o.  ; 
dér.  benzène-sulfoné,  Z^^  fSS,  TUJ 
(Buscb^  Holzmann). 

—  (Méthyl- 1).  Constit.,  «6,  TA 
{Buseb^  Holtmann). 

PHÉNYLTHIOSEMIOARBAZIDOOAnBONIOUS 

(Di-)  (Ac).  Prép.  des  éthers  par 
cond.  de  Tisocyanate  de  pb<*nyle 
avec  les  éthers  phénylthio-carbazi- 
niques.  Propr.,  M,  394  [WberUr^ 
Austin).  —  Prép.,  propr.,  C6,  1004 
(Buscb,  Grobmann). 

Phényltriauine  (Acétylène-tbi->. 
Form.  à  part,  de  Taniline  «t  dcidî- 
et  tétrabromuros  d*acétylène,  K, 
823  {SabancJetr^Prosin). 

Phbnyltribenzoïque  (Ac).  Form.  i 
part,  du  truxène.  Constit.,  SC,  iCM 
(Mantbey) . 

PHÉNYLThIChA.ORÉTHANB     (Dl*».     Prvp. 

du  dér.    tétramétboxjrlé-;).3'.4.o  par 

cond.  du  vératrol   avec  le  cbloral. 

Propr.,  ft6,  259  {Fouersteiai. 
Phényluréido-acétiqub.     Voy,    l*i!h- 

nylhydantoïque. 
Phényluréido-propioniqub.  V'o^-.  Pbié- 

NYLHYDANTOi'QUB   (a-MÉTHYL->. 

Phbnyluréthane.    Voy.  Phénylca*- 

BAMIQUE. 

Phénylvalériqub  (Ac).  Act.  deAJ(3' 
sur  le  chlorure,  M.  718  [Kippiag, 
Hunier) . 

PRLORACÉTOPHÉNONE.   Cond.  d<*  TAth^T 

triméthyl.  avec  les  éthere  pip^t)- 
nylique  et  vératrimie,  S6,  108  iX'va- 
tanecki^  Bozycki,  Tambor .  — Cond. 
de  Telher  triméthyl.  avec  le  iO'<*lhcw 
xybenzoate  dVthyle,  S6,  IT.i  'A'o#> 
tanocki^  Steucrmann).  —  Cond.  d« 
Tétber  triméthyl.  avec  les  élhtrs 
vératrique  et  vanillique,  C6,  641 
(Dillery  Kosianeekî).  —  Cond«  de 
l'éther  triméthyl.  avec  Péther  i«Jh 
cylique,  «6,  642  \Koslao<^eki,  Wt^ 
bel). 
Phloramine  (Métuyl-\  Voy.  Ràfcm- 
CINE  (MÉTHYL4-)  iAmiaO'ù-] . 


TABLE  DES  MATIERES. 


Iâ85 


Phloriozine.  infl .  sur  Texcrét.  uri- 
naire,  «•,  944  {BeDdix). 

Phloroglucine.  Form.  de  i'éther  mé- 
thyl.  à  part,  de  la  lutéoline  e(  de  la 
crénistéine,  *•,  154  {Perkin,  Hors- 
TaJL.  —  Form.  à  part,  de  Tac.  Ûlici- 
tannîqoe,  9H,  155  {f{eich\,  —  Form. 
par  aéc.  de  la  métboxylutéoline, 
M,  187.  —  Form.  à  pari,  de  la  mé- 
thoxy-apigénine«  M,  189  {Vonge" 
ricbteD).  —  Comb.  avec  l'ald.  gïy- 
cérique,  ««,  372  {WobJ,  Neuberg), 

—  Kéact.  colorées  avec  les  ^-  et 
6«oxyfurfurol8,  S6,  381  (Cross, 
Bovan^  Briggs)  •  —  Form.  à  part,  de 
Toroxyline,  t%,  734  [NayJor,  Dycr) . 

—  Réact.  colorées  avec  les  sucres, 
<•,  818  iNcuberg),  —  Cond.  avec 
la  cblororormoxtme,S6,  914  [ScboU, 
Bertscb).  —  Copul.  avec  le  diazo- 
carbazol,  «6,  919  (Ruff,  Stein).  — 
Prép.  de  Téther  monométbyl.  À  part, 
du  aiamino-noisol  sym.  ;  propr.,  dér. 
iribromé,  diacétylé,dibeDzoylé,  S6, 
y84  {Aigûen.  —  Comb.  avec  les 
ruraloïdes,  ZS,  lOGl  {Fraps}.  — 
Act.  sur  Téthcr  oxalique,  S6,  1069 
{Tingle^  Byroe).  —  Propr.  et  cons- 
tit.  cfes  dér.  ;  sels,  élbers  métbyl., 
benzyl.,propyl.,isopropyl.,  <•,  lltS4 
{KauÛon.  —  Prép.  et  propr.  do 
Téther  Iriraélbyl.,  M,  1139  [Henig, 
Kêsercr). 

—  (MÉTHYL-).  Form.derélher  mélhyl. 
à  part,  do  la  méthylgënistéino  et  de 
la  méthyllutéoliDe,  €6,  154  {Perkin, 
Horsfalt),  —  Act.  de  Br.  Dér. 
dibromé,  acétylé,  ««,  982  [nobm] . 

—  Acl.  de  AzO"H  sur  l'éther  mé- 
thyl.4  ;  dér.  iso-nitrosé-S  et  aminé>3, 
<#,  961  (KoDva).  —  Act.  de  AzH% 
de  l'éthyl aminé.  Comb.  avec  la  dié- 
thylamine,  ««,  984  [Fricdl).  — 
Pnèp.  et  propr.  des  éthers  mélhyl. 
et  étbyl.;  dér.  brome,  €6,  1135, 
1186  [Herzig,   Tbeucr). 

—  (MÉTHYL-)  (Di).  Acl.  de  Br;  dér. 
brome,   acétylé,   Z9,   982    [Robm). 

—  Prép.  et  propr.  des  élbers  ben- 
zyl.,  ««,  liai  (Kauncn.  —  Ethers 
raono-,di-  et  tri-élbyliques,  €6,  1138 
{Herzig,  Hauscr).  — Acl.  du  nitrite 
d*amyle  sur  Télher  mélhyl.,  «6, 1139 
tBosso) . 

—  (MÉTHYL-)  jTÉTRAi.  Acl.  dc  Br. 
Dér.  dibrnme,  bromo-acélylé,  €6, 
ll3o  [Hertig^  Tbeuor^. 

—  (MÊTHYL-)  (Tri-i.  Act.de  Br.  Form. 
du  dér.  tracélylé  à  part,  du  trimo- 
Ibylcétohcxaméthylène  iribromé,^*, 
982  iRobm).  —  Prep.  et  propr.  du 
dér.  brome,  €6. 1137.  —  Elher  mono- 
étbyl.,  «•,  1138  [Horzigy  Theucr). 

Phorone.  Comb.  avec  l'éthylmercaptan. 
Dimercaptol,  disulfone,  dcr.  dibro- 
mè,  «6,  020  [PosDen. 


Phosgîine.    Voy.    Carbone   (Oxychlo- 

rurc). 
PHOspHLNt.    Voy.    Ethylpiiosphine, 

Phknylphosphine. 
Phosphinique.  Voy.  Benzylmétiiane-, 

CaMPHRE'PHOSPHINIQUE. 

Phosphore.Dos.  dans  les ferrosîlicîums, 
SS,  291  [Jouve),  —  Pi'ép.  el  propr. 
de  Toxyde  phosphoreux,  9S,  963 
(BesaoD}.  —  Difhis.  ;  chai,  de  vo- 
latilis.,    SS,    1058    (do    Forcrand). 

—  Dos.  des  comp.  organ.  de  P 
dans  rurioe,  «6,  28  (KcJJcr).  — 
Puriflc;  élimin.  de  Ae,  S6,  193 
{Noeltiagy  Feuerstcio}.  —  Form. 
dans  Tact,  de  As  ou  Sb  sur  P'O', 
P»S»,  PCI»  ;  act.  sur  la  triphényl- 
arsine,  1t9,  274  [Kraffl,  Neumana). 

—  Act  de  Cl.  Transf.  en  PCI*,  C6, 
276  (Graobe).  — Recherche  toxicol., 
^•,  281  {HaJasz).  —  Intoxication 
par  P.  Transform.  du  foie,  «6,  318 
(Jacoby).  —  ntat  de  combin.  dans 
la  leucooucléine  et  la  caséine,  €6, 
331  (AscoJi].  —  Recherche  de  P 
libre,  «6,  3G3  {Muckcrjl\ .  —  Oxyd. 
parO  libre,  S6,  863  {Ostwald}.  — 
Acl.  sur  AsCl*  el  SbCP  en  prés,  de 
AlCl*.  Comp.  PA8*0*,  ««,  885 
(Ruff).  —  Act.  sur  Pt  coiloïd.,  96, 
iOSQ  [Bredig,  Ikeda). 

—  (lodure).  Acl.  de  PP  et  P»l*  sur 
BBi-».  Propr.  de  la  comb.  P'I*,2BBr», 
S5,  382  (Tatiblo) . 

—  (Oxychlorure) .  Appl.  à  la  cryosc.  de 
.  SO',  S5,  9^{Oddoi.  —  Comb.  mol. 

avec  AlBH,  ««,  360  {Kobler^.  — 
Act.  sur  le  suirocyanate  de  Pb,  S6, 
451  (DixoD).  —  Prép.  au  moyen  de 
PCP  et  KC10%  «6,  1122  (Ullmann, 
Fornaro) . 

—  (Pentachlorurej .  Comb.  avec  BBr\ 
es,  382  (Taribic).  —  Form.  dans 
l'act.  de  Cl  sur  P  rouge,  ««,  276 
{Ota^bo.  —  Act.  de  S  en  près,  de 
AlCl».  Comb.  avec  AlCI»,  M,  8ïs5 
(Rufl), 

—  (Trichlorure) .  Comb.  avec  BBr*, 
«5,382  (r«ri7>/et.  —Acl.  sur  la  gly- 
cérine, SS,  1061  {Lumière^  Pcrnn) . 

—  Prép.  au  moyen  de  Cl  el  P  rouge, 
«•,  276  [Graebc).  —  Form.  par 
déc.  de  combin.  phospho-arsénices, 
1t9,  885  Muff.  —  Transf.  en  POCP 
par  KC10%  ««,  1122  [UBmann, 
Fornaro) . 

—  (TrisuIfiDcyanatei.  Act.  de  l'aniline, 
««,  451  [DixoD, 

—  (Trisulfurei.  Act.  de  As  et  Sb,  SU, 
274  [KraftU  Ncumano) . 

Phosphore  (Hydrooènei.  Chai,  de 
form.,  SS,  lt)58  (do  Forcraud\.  — 
Sépar.  de  AsH*  par  Cu'CI',  ««,  670 
(I)owzardK  —  Form.  à  part,  du 
comp.  PAs*0*,  ««,  885    ^Ruffj.  — 


liiSG 


TABLE  DES  MATIERES. 


Ad.  sur  Pt  colloïd.,  SU,  103'J 
[Bredig^  Ikcda). 

Phosphorescence.  Voy.  Lumière. 

Phosphoreux  (Ac).  Ether»  do  la  gly- 
cérine,   *5,    1061    (Lumière,  Per- 


r/fl).  —  Dos.  par  KMnO*,  S6,  84 
(Kubliaz).  —  Acl.  de  As  et  Sb  sur 
PO',  ««,  274  {Krafft,  Noumaan) . 

—  Act.  sur  Pt  colloïd.,  ««,  1039 
{BrediÇy  Ikcda). 

Phosphoreux  (Hypo-)  (.\c.).  Appl.  au 
dos.de  llgy  ItHy  i2S  iBenaet). 

Phosphorique  (Ac.U  Propr.  des  sol. 
du  sel  ac  do  K,  ZS,  116  {Wyrou- 
boff).  —  Acl.  des  sels  sur  le  sul- 
fate de  Mo,  «5,  348  (Baiïbacbe) .  — 
Acl.  sur  Mn"0'.  Phosphate  com- 
plexe, tt5,  738  (Auger).  —  Dos. 
dans  les  superphosphates  et  les 
engrais,  !tS,  767  {Ledoux).  —  Ti- 
trage par  BaO  en  prés,  de  div.  indi- 
catoui*s,  SS,796  (Cavalier).  — Dos. 
colorim.  dans  les  eaux  potables, 
is,  800  {Lopicrre).  —  Titrage  par 
GaO,  BaO,  SrO,«5,903  {Cavalier). 

—  V^aleur  agricole  des  phosphates 
noirs  azotés  des  Pyrénées,  S5,  960 
{Joffrc).  —  Infl.  des  sels  ammon. 
sur  la  dissoc.  des  sol.  de  PO*Na*n. 
«S,  9G2  [Doycr,  van  Cleoff),  — 
Neutralis.  par  les  alcalis  et  les 
bases  alcalino-terreuses  en  prés,  de 
div.  indicat.,  So,  963.  —  Act.  des 
sels  dissous  sur  le  glycocolle  et  l'ac. 
hippurique,  S5,  965.  —  Equil.  chim. 
entre  PO*Na*H  et  AzO'Ag.  Sels 
mixtes  de  Ag  et  Na,  S5,  9>H>.  — 
Equil.  chim.  entre  PO*H«,  CaO, 
NaOH  et  les  chlorures  alcalino-ler- 
rcux,  SS,  967  {Berthelot).  —  Dos. 
dans  les  phosphates.  Appl.  de  PO^CaH 
au  titrage  de  Turane,  SS,  1001 
[MU lier).  —  Prép.  et  propr.  de  la 
monélite  (PO*CaH),  SS,  1008  (do 
SchultCD).  —  Chai,  de  forra.  de 
P'O*,  es,  1058  (do  Forcrand) .  — 
Prés,  dans  les  bact.  de  la  tubercu- 
lose, S6, 125  iSchweinitif  Dorsct). 

—  Teneur  en  sels  de  Fo,  Mn,  Ca 
des  os  d'éléphant  fossile,  SB,  164 
(van  BemmoJotiy  Klobbic). —  Appl. 
au  dos.  de  Mn.  Sel  ammon.-man- 
ganeux,  S6,  196  (BooUgcr) .  — 
Transf.  par  distill.  des  phosphates 
de  diamines  en  carbures  non-satu- 
rés,  SU,  284  iHarrics).  —  Act.  de 
P'O*  sur  C10*H,  S6,  354  [Micbael 
CoDû).  —Acl.  de  PO*H*  sur  Tio- 
dure  d*azote,  SU,  356  iCbattaway, 
Stcvens).  —  Appl.  au  dos.  de  Zn, 
S6,  367  {Dakin).—  Dos.  dans  Peau 
potable,  ««,  609  {WoodmaD,  Cay- 
vaa).  —  Acl.  de  AzH'Oli  sur  léther 
éthyl.  ;  éther  phosphohydroxamique, 
««,  664  (Sabaaejcff).  —  Appl.  des 
sol.  do  P'Ù*  dans  bO*H*  à  la  dessicc. 


des  ffaz,  «•,  673   {Lidof).  —  A 
de  PO*H'  sîrup.  à  la  pr^.  de  l 
lène^du  propylt''4ie,  1t%,  673  'Xrwtt 


tSÎ' 


—   Phosphorescence  de  P*0*, 
855    (Ebori,  Hofœaoa).  —   EJiiBfii 
pendant  rinanition,  ••,  9^  {ScAaij, 
Mainzer).  —  Appl.  au  dos.  de  Ma 

ible 


et  Co.  Sels  doubles  ammon., 

954  {DakÎD). 
Phosphorique  (Ptro-)    (Ac).    Pr^r 

du  sel  de    Mn,  «•.  196    {Boeiigrr 
Puospuoryle  (Trisulfocyanalei.  Pr^p. 

au  moyen  de  roCP  et  du  Bulfo^ya- 

nale  de  Pb.  Propr.,  act.    de  Azff*. 

de  l'aniline,  de  To-toluidine,  M,  45t 

iDixoD) . 
Phospuures.   Prép.    de  TuP    crisl.  à 

part,  de  P*Tu   et  du  pho^^hare  «le 

Cu,  es,  268  {Defacqi}.  ~  Anal,  du 

pbospbure  de  Cu,  M,  455    Bon- 

traegcr) . 
Photographie.  Pap.  sensible  au  fcrp>- 

cyanu)*e,  à  H'O'  et  à   la  pbtaléioe, 

«•,  880  iKialiakovsky).  —   Appt. 

du  dîazocarbazol  et   de  dir.    diazo. 

à    la    prép.   des  papiers  senstb1«9. 

ee,  918  {Huff,  Stein).  —  Appl.  à* 

la  photomicrographîe  à  rétuoe  de  U 

cristallisation,  M,  1026   (/?icL«r^. 

Arcbibald). 

PhTALALDÉHYDIQUE.     Voy,    PuTAUttlC 

(Aldéhydo). 
Phtalamiqlg    (Bbnzyl-)    tAcK    Prte 
de    dér.    m-cyané    À    part,    de    U 
m-cyauobenzylphtalimido,  SA,  lltô 
(Ebriicb). 

Phtalanile  (BromO'Oxy'4-)  Di-  . 
Prép.  par  cond.  du  p-aminopbrairf 
avec  Tanh.  phtalique  ou  A  part,  d* 
la  télrabromophtaléime.  Propr.,  ^9, 
927  {H.  Moycr). 

Phtalazobe-canbonique  (Ac).  Propr.. 

sels,   chlorure,    éther    éthyl..    M, 

216  (FraeBkot) . 
Phtaléine.  Décolor.  des  sol.  alcalin*^ 

par  les   sels  d'amroon.    et  dlijdro» 

xylamiue,    S5,    962    [Dorifr^    r.-« 

Clcoff] . 
—  [TétrabromO").  Act.  de   AiH*OH. 

«6,  927  (H.  Meyer). 

—    Voy.    ACIDIMKTRIK. 

Phtaléine  ^Diméthylamunk-u  Pr^p. 

f>ar  cond.  de  ladimétbylaniliae«vrr 
'ac.  p-diméthylaminobenzoylbeiUM  - 
que.    Propr.,   réduct.,    <S.  31  «k  — 
Dér.  iZ2-nitré,  m-aminé,  o-ac^tamt», 
SS,  514,  515  [Halier,  Ouyof . 
Phtaléine  (Sllfonk-).    Dér.   uiA^ua» 

Car  cond.  de  Tac.  /»>nilro-o-«ttli(>- 
enzoi'que  avec  les  phénol,  cn^stlf. 
hvdroauinone,  résorcine,  etc.,  ••♦ 
413  (HoadcrsoD). 
Phtalidk.  Prép.  du  dér.  dibromM^» 
à  part,  do  la  dtbromopbtalimidui' 
Propr.,  S«,  1107  {Briick). 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1387 


—  jMfcTHYL-)  (Di-).  Form.  dansToxyd. 
de  l'o-isopropylloluène,  SU,  697 
{Sprmkmeyor). 

—  (PiiKNYL-)-  Form.  du  dér.  oimélhyl- 
aminé  par  réd.  de  Tac.  diméthyl- 
aminobenzo)  Ibenzoïque.  Pi'opr.,  1^5, 
200  {HêJJer,  Guyot), 

PuTALiDE  (o-Xylidène-).  Pfép.  et 
propr.  des  dér.  o-nitré,  cyané,  du 
dinitrosale,  sels;  aci.  de  CH^ONa, 
IM,  209,  210  (Gofdberg). 

HuTALiMiDE.  Cond.  du  dér.  potassique 
avec  les  éthers  propionique  et  buty- 
rique a-bromés,  S6,  95, 06  {Gabriel^ 
ColmêD),  —  Act.  du  chlorure  de 
/T-méthyibenzyle  sur  le  sel  de  K, 
tSC,  587  [Curtius,  Sprengcr), 

—  {BroiaO'4.5')  (D/-).  Form.  à  part. 
de  l'ac.  dibromophtalique.  Propr., 
réduct.,  S6,  1100  (Brûck). 

—  {Chïoro-SA.d-)  {Tri-).  Prép.,propr., 
cond.  avec  C*H%  «•,  1105  (Graobe, 
ftoslowzew) . 

pHTALiMiDE    (Benzyl-).    Hydi^ol.    du 

dér.  m-cyané,  ««,    1100  [Ehrlich), 
(MÉTBYL-4-).  Prép.,  propr.,  S6, 

587  (Curtius j  Sprenger). 
PiiTALiMiDiNE    [Dibromo-4.5').    Prép. 

à  part,    de    la    dibromophtalimide. 

Propr.,    dér.    oitrosé,    96,    1106 

{Brûck}, 

PHfALIMINO-ACÉTIQUE  (Ac).  Act.  doSal- 

coolates    sur   l'étlier  éthyl.,  S6,  94 

{Gabriel^  Colman). 
Pmtalimino-x-dutyrique    [Ac).   Prép. 

par  cond.  de  la  phlalimid<^  potassée 

avec    Téther    x-    aminobulyi'ique. 

Propr.,  dl,  96  {Gabrioh  Col  mu  u). 
pHTALrmxo-a-pROPioNiQVK  (Ac).  Pr(^p., 

propr.,  96,  95  {Gabriel,   Colman), 

pHTALIMl.NOPnOPYLMALOXIQLB      (  AC  .  )  . 

Dér.  a-bromé;  élher  éthyl.;  act.  de 
AzH%  «6,  745,  746  \E.  Fischer). 

Phtalimi.no -VALKRiQLE  ioL' Bromo-) 
(Ac).  Prép.  à  part,  de  Tac.  pbtal- 
iminobromopropylmaloniquo. Propr., 
dér    «-aminé,  t6,  746  i^\  Fisch^^r). 

Phtaline   Diméthyl-'.  SyO'  Phknyl- 

MÉTHANK-CARBOMQIE    (TRI-)     (Tétra^ 

mêthyldiamino-) . 
o-PHTALiQUE  (Ac).  (Joud.  de  Tanh.  avec 
les  diméthyl-,  dictlivl-olélhylbcnzyl- 
anilin.-s,«S,168,172(//fi7/or,G(i/on. 

—  Cond.  avec  les  élbersdes /u-dial- 
roylaminophénols,  SS,  215  i/Jr/- 
maux).  —  Form.  par  dist.  de  Tac 
/B-nitro-p-diméthylaminobenzoyibon- 
Toïque,    9S,   515   {Haller,    Guyot  . 

—  Prép.  et  propr.  du  phtalalo  'neu- 
lr<*  de  di-iodo-2.4-phénol,  95,  8i2 
{BroDaos}.  —  Appl.  à  la  sépar.  du 
géraniol   et  du    rhodinol,   95,   9ô7 


{Cba rabot,  Hébert).  —  Oxyd.  par 
KMoO*  en  sol.  persulfurique,  96, 
6i>  (Baeyer  Villiger).  —  Form.  par 


déc.  du  nitroxylidène-phtalido.  Cond. 
avec  le  nitrile  o-tolyiacétique,  96, 
210  {Goldberg).  —  Elher  fenchyli- 
qae  ac,  96,  436  (Bertrand,  Helle). 

—  Tribol.  de  l'anb.,  96,  458  {Tschu- 
gaeft).  —  Prép.  et  propr.  des  pero- 
xydes. Ether,  96,  544  {Baeyer,  Vil- 
liger). — •  Acidité  des  sol.  aq.  d'anh., 
96,  ^{Stadt).  —  Form.  par  oxyd. 
de  ra-phéuocycloheptanone,  96, 718 
(Kipptng,  Hunier).  —  Form.  à  part, 
de  loroxyline,  96,  734  {iWaylor, 
Dycr).  —  Cond.  de  l'anb.  avec  le 
p-aminophénol,  96,  927  (//.  Meycr). 

—  Cond.  de  Tanh.  avec  l*oxyhydro- 
quinone,    96,   1083  {Liebermann). 

—  Bromur.  de  l'anh.  en  prés,  do 
SO*H*  fum.,  96,  1106  {Brûck).  — 
Form.  par  déc.  de  la  trichloro-1.2.4- 
anthraquinone,  96,  1106  [Graebo, 
Bostowiew},  —  Cond.  do  Tanh. 
avec  les  m-mélhyl-,  éthyl- et  benzyl- 
aminophénols,  96,  1146  {Scheulx). 

—  {Bromo-A-ù')  {Ûi-)  (Ac).  Pi-ép.  par 
bromur.  de  l'anb.  phtaliquc.  Propr. ^ 
éthcr.,    imide,  96,  1106  {Brûck). 

—  {Chloro'3.4')  (Di-)  (Ac.K  Form. 
par  oxyd.  du  dichloro-3.4-  o-xyléne, 
95.  979  {Forrand). 

—  {Cbloro-3.6')  (Di-).  (Ac).  Constil. 
95,  499  [Se vérin).  —  Prép.  par 
oxyd.  de  l'ô-xylène  dichloré-8.6,  95, 
979  {Forrand).  —  Sépar.  de  l'ac 
lrichloi-é-8.4.6,  96,  1104  (Graebe, 
RostowEcw). 

—  {Cbloro-4.5')  (D/-)  (Ac).  Form.  nar 
oxyd.  du  dichloro-4.5.o-xylène,  95, 
979  (Fcrrand). 

—  {Chloro-)  {Télra')  (Anh.).  Cond. 
avec  les  diméthyl-  et  diéthyl-anilines, 

95,  599.  —  Cond,  avec  le  /n-diéthyl- 
aminophénol,  95,  747  {Haller,  Umb- 
grove) . 

—  {CblorO'S.4.6').  {Tri-)  (Ac).  Sépar. 
de  l'ac  dichloré-3.6.  Propr.,  anh., 
éthers,  imido,  96,  llOô  [Gracbc, 
Bostowzcw), 

—  iXitrO'S*)  (Ac).  Prép.,  propr.  et 
sépar.  des  éthers  iso-amyl.  act.  et 
iuact.,  96,  7^  {Marckwald,  Mac- 
kenzic) . 

—  {OxyS-)  (Ac).  Form  à  part,  de 
Tac.  hydrindénc-8uironiquo-4,  96, 
912  iMofichner). 

—  (OX/-4.5-)  {Di-)  (Ac).  Form.  à  part, 
de  l'ac  dibromophtalique,  96,  1106 
{Brûck). 

—  'Sulfo-3-)  (Ac).  Form.  par  oxyd. 
de   l'ac    h ydriudène  -  sulfonique  -  4, 

96,  912  (Moschner). 
m-pHTALiQUE  ^Nitrile).  Form.  à  part. 

de  la  m -phénylène-dicarby lamine, 
96,  769  {Kauûcn, 

—  iDichlorO')  (Ac).  Form.  par  oxyd. 
du  dichloro-in-xylène,  95,  979  {Fer- 
ra nd). 


1888 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


p-PHTALiQUE  (Ac).  Ether  neutre  du 
peroxyde  d'alc.  éthylique,  S6,  531. 
—  Prép.  et  propr.  du  diperoxyde. 
Sels,  «6,  544  [Baeyer,  VUliger).  — 
Form.  du  nitrile  par  sapon.  de  la 
p-phénylène-dicarbylamine,  SU,  769 
{KauÛcr).  —  Form.  par  sapon.  de 
l'ac.  p-cyanobenzoïque.  M,  1078 
[Kfitt  wJDckel ,  Wolffenstcin  ) .  — 
Form.  par  oxyd.  de  l'ac.  p-toluyl- 
picolinique,  Z%,  1172  (Fulda). 

—  {NUrO'S-}  (Ac).  Elhérif.,  ««,  544 
iWcgscheJdcr). 

p-PHTALiQUB  (Aldéhydo-)  (Ac  ).  Fofm. 
de  l'amide  par  cond.  de  l'ald.  p-cya- 
nobenzoïque  avec  Tanh.  acétique  et 
rac6tale  de  Na.  Propr.,  S6,  112 
(Mosos) . 

pHTALONAMiQUE{Ac.).Form.parhydrat. 
de  la  phtalonimide.  Propr.,  sels,  S6, 
118  {Gabriel,  Colman). 

Phtalonimide.  Propr.,  hydrol.,  ••, 
118  {GabricJ,  Colman). 

Phyllocyanine.  Form.  a  part,  de  la 
chlorophylle,  S6,  77  {Mareblowski, 
iScbuBck).  —  Acl.  de  KOH,  S6,  512 
{MarcbJewski).  —  Réduct.;  transf. 
en  hémopyrroi,  S6,  1120  {Nencki, 
Marcblcwski). 

Phylloporphybine.  Propr.,  aci.  de 
Br,  de  AzO^H,  ««,  77,  652  (Marcb- 
lcwski, ScbuDck).  —  Constit.,  ft6, 
1120  {IVencki,  Marcblcwski). 

Phyllorubine.  Form.  à  part,  de  la 
phyllocyanine.  Propr.,  spectres,  96, 
512  (AMarcblcwski). 

Phyllotaonine.  Form.  à  part  de  la 
chlorophylle  bleue,  S6,  v7  [Marcb- 
lcwski, ScbuDck). 

Phylloxanthinb.  Form.  à  part,  de  la 
chlorophylle,  S6,  77  [Marcblcwski^ 
ScbuDck). 

Phytostéarique  (Aie).  Prés,  dans 
rhuile  de  blé.  Propr.,  SU,  850 
{Vulté,  Oibsoa). 

PlCEAPIMARlQUE.  V'Oy.  PlMARlQUE,  Pl- 
UARI.N1QUE,   PiMAROLIQUE. 

flt-PicoLiNE.  Act.  sur  le  chloranile,  le 
bromanile,  95,  989  [Imbert).  — 
Cond.  avec  les  ald.  o-^m-  et  p-nilro- 
benzoïques,  ««,494  iFcist).  —  Chai, 
latente  de  vaporis.  ot  chai,  spécif., 
««,  945  (KablcDberg). 

—  {^'p-Bromo-oL-oxy').  Prép.  à  part, 
de  ra'-oxypicoline.  Propr.,  9«,  229 
[Errera). 

—  (a'-Ox/-).  Prép.  par  cond.  de  la 
cyanacétamide  sodée  ave^  Téther 
méthoxymélhylène  -  acétylacéUque. 
Propr.,  chlorh.,  ««,  229  [Errera). 

§-PicoLiNK.  Act.  sur  le  chloranile  et 
le  bromanile,  «S,  989  (Imbert).  — 
Act.  de  Br.  Dér.  to-bromé.  penta- 
brome;  picrate,   «6,  795   [Dcbnel). 

a-PicoLiNE-3-cARBOMQUE  [p'-Cyono- 
a-oxv-)  (Elner).  Synth,  par  cond.  de 


la  cyanacétamide  sodée  avec  l'étlitf 
métboxyméthylène-cy  a  nacé  ti  qo? . 
Propr.;  sels  de  K,  Na,  S€,  2tt 
(Errera). 

a-PiCOLINE-p.p'-DiCARBOMQUEla'-OX/-) 

(Ac).  Prép.  par  cond  de  la  cyaa- 
acétamide  sodée  avec  l'éther  mètho- 
xyméthyléne-cyaoacétique.  Propr. 
monamide,  «•.  228  {Errera^. 

PiCOLI.NIQUE     (P-BeNZOTL-/>-CABBOXT-) 

(Ac).  Form.  par  oxvd.  de  Vie. 
p-toluylpicolinique .  Propr..  sek, 
éthers  ;  comb.  avec  Az d'Oïl,  la  pbé> 
nylhydrazine,   e«,   1172  {Fuldà., 

—  (p-ToLUYL-)  (Ac).  Prép.  parcoad. 
du  toluène  avec  Tac.  quinoUqai*; 
propr.,  oxydât.,  ««,  1172  [Fuldm\ 

PiCRAMiQUE  (Ac).  Diazot.  cl  copol. 
avec  les  phénols  et  leurs  SQlfoooo- 
jugués,  M,  ±\\ -(Grimaux^  L^- 
vre). 

PicRiQUE  (Ac).  Voy.  Phénol  LVitro- 
2.4.6')  [Tri'). 

PiCRiQUE  (Iso-)  (Ac).  Form.  à  part, 
de  la  trinitrophénylhydroxylanùar. 
Propr.,  ««,  169  (Niotiki,  Di^lscAy} 

PiCRYLE  [CbloruroK  Vov.  Benzstie 
(CblorotrinitrO'2.4.6')\ 

Pigments.  Constit.  des  pigin<^nt4  de 
pinna  et  mytilus,  SU,  82  i  Wetzelu 
—  Pigment  brun  de  la  bile  d'ours 
blanc,  99,942  [Hammarstf*ou 

Piles.   Voy.  Appareils,  ELE«rrRiciTic. 

PiLOCARPÉiQUE  (Ac).  Form.  paruxyd. 
de  la  pilocarpine.  Propr.,  sels.  M, 
189  [Pinaer,  Koblbammer). 

Pilocarpine.  Oxyd.  par  KMnO*,  IHO", 
se,  189  [PioDcr,  Koblbammer, 
Jowctt).  —  Tribol.  du  chlorti.,  ««, 
459  (Tscbugacff).  —  ConsUl.:  àtr. 
dibromé,  «•,  728,  730  [Joweti  . 

—  (Iso-).  Propr.,  act.  de  Br,  dér. 
mono-  et  dibromés,  oxyd.,  <•,  729 
(Jowett). 

PiLOCARPiNiQUE  (Iso-)  (Ac.'.  Fonn. 
par  oxyd.  de  Tisopilocarpine.  Orr. 
mono-  et  dibromés,  hydroxylé.  Lac- 
tone,  ««,  729,  7*)  [Jowett  . 

PiLOPiNiQUE  (Ac).  Form.  a  part.  M 
Tisopilocarpine.  Propr.,  étber,  dcr. 
brome,  SU,  729  (Jowett). 

PiLOPiQUE(Ac).  Form.  à  part,  de  ri#o- 
pilocarpine  et  de  Tac.  piloptniqtK. 
Constit.,  dér.  brome,  <•,  ïl^  'Jo- 
wett). 

PiMARiNiQUB  (AcU  Kxtr.  de  la  Ur^ 
benthine  de  Bordeaux,  propr.,  SS, 
157  (Tscbircby  Ùruning  . 

—  (PiCEA-)  (AcK  Exlr.  de  la  t4r^ 
bent.  du  Jura.  Propr.,  sels,  €•,  15»; 
[Tscbircb,  Bruning). 

PiMARiQt;E(Ac).  Extr.  de  la  t-rêb.  4p 
Bordeaux.  Propr.,  S€,  157 1  Tsaràirek 
Bruniog). 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1389 


—  (PicKA-)  (Ac).  Exlr.  de  la  téréb.  du 
Jura.  Propr.,  sels,  ««,  456(  Tschircb, 
BruDÎDg) . 

Pimaholique  (Ac).  Exlr  de  la  téréb. 
de  Bordeaux.  Propr.,  sels,  ItS,  157 
{Tschirch^  Bruning). 

—  (PicEA-)  (Ac).  Exlr.  de  la  téréb. 
du  Jura.  Propr.,  sels,  SU,  15G 
{TschJrch,  Bruning). 

PiMÉLiQUE  {%-OximinO')  (Ac).  Form. 

à  pari,  de  Télher  cyclohexanone-p- 

carbonique.  Propr.,  élhers,  11%,  88 

{Diockmann). 
PmÉLiQUE    ta-ExHYL-)    (Ac>.   Const. 

de  dissoc,  1t%,  199  [McUor). 

PlMÉLIQUE    (a-MÉTHYL-)     (.Ac).  CODSt. 

de  dissoc,  ««,  199  {Afolior). 

PiNACoifE.  Prép.  par  cond.  de  Télher 
oxalique  avec  i'iodure  de  Mg-mé- 
Ihyle,  «5,  339  (  Valeur).  —  Const. 
therra.,  «5,  361.  —  Acl.  du  mélhy- 
lai,  de  racétal,  du  chloracélal.  Prép. 
et  propr.  du  formai  et  des  acétals 
correêp.,  9S,  581  (Dclépine),  — 
Act.  de  IICI,  ««,  565  {Kondakor), 

PiNBNE.  Réd.  par  H  en  prés,  de  Ni  et 
Cu,  S5,  610  (.Sa/>fi(/er,  Sendercns). 
—  Act.  de  AzO'H,  S5,  650  (Oca- 
rrcsse).  —  Constit.,  96,  293  (/pa- 
tîef).  —  Constit.;  réd.  du  dibro- 
mure,  96,  807  [Sommier). 

PlNOCAMPHOLÉNIQUE      (Ac)  .     FoFm.     à 

rrt.  de  Tac.  pinonique.  Isom.  r  et 
Propr.,  S6,  183  {Tiemann). 

PiNODIHTDROCAMPH  OLÈNOLACTONE. 

Prép.   par  réd.  de  la  pinocampho- 
lénolaclone.   Propr.,   M,  183    Tic- 
mann). 
Pi-NOLiQUE  (Ac).  Prép.  à  part,  de  l'ac. 

Îinonique.  Propr.,  isom.  r  et  rf,  96, 
83  (Tiemann). 
Pinonique  (Ac.)  .  Act.  de  KOH.  Semi- 

carbazone,  96,  183  [Tiemann). 
PipÉRAzi.NE.    Inil.    sur    la  solub.  des 
osazones,    96,    30    [Xeuberg).    — 
Kéact.   avec   l'acétate  d'urane,  96, 
959  {Scbjovning). 

PiPÉBAZiNE  (DiACi-2.5-).  Prép.  desdér. 
dibenzylé,  dibulylé,  di-isobutylé  cl 
diéthylé-3.6  à  part,  des  ac  phényl- 
acétique,  butyrique,  caproïque  et 
iso^aproïque  a-aminés.  Propr.,  96, 
743,  744  (E.  Fiscbor). 

PiPÉRAZINE  (X-^-YÔ-PhÉNYL-)    (TÉTBA-)  . 

Prép.  par  réd.  des  dinitro-stilbènes 
isom.,  propr.,  sels,  96,  478,  496 
{Scbmiùt). 

PlPKRAZI.NE  (pHÉNYLDI-iSOBUTYL-)    (Dl-) . 

Prép.  au  moyen  de  la  bis-iso-amyl- 
anlline.  Propr.,  cond.  avec  Tac 
p-diazobenzènc-suironique  et  le  phé- 
nylchloroforme,  96,  486  [Eibner, 
Puruckor). 

PiPÉBAZINE  (PSEUDOCUMYL-J  fDl-).Prép. 

par  cond.  de  la  pseudocumidine  avec 


le  bromure  d'éthylène.  Propr.,  96, 
419  [Sonicr,  Goodwin). 

PiPÉRAZINE     (ttJ-XvLYL-)      (Dl-I  .     Prép. 

par  cond.  du  bromure  d'éthylène 
avec  la  /D-xylidine-1.3.4.  Propr.,  96, 
419  [Scnicr,  Goodwin). 
PiPKRiDiNE.  Act.  sur  les  carbonates 
mixtes  alcool.-pbénoliques,  9S,  634 
[Cazeneuve) .  —  Form.  à  part,  des 
prod.    azotés    du   pétrole   roumain, 

95,  726  iOriffitbs,  Bluman\.  — 
Act.  de  AzH'  sur  le  chlorh.  sec; 
chlorh.  acide,  95,  977  {Colson).  — 
Act.  sur  le  prod.  de  nitrat.  de  l'éther 
acétylacétique,  95,  1011  {Bouvcault, 
Bongert).  —  Act.  de  GOGl"  sur  le 
dér,  benzoylé,96,7  [Kûbn).  —  Infl. 
sur  la  solub.  des  osazones,  96,  30 
(Neuberg).  —  Cond.  avec  l'imîno- 
thiodipbénylimine,  96,  55  {Scba- 
poacbnikoJ).  —  Act.  sur  la  brom- 
acétophénone,  96,  150  [Scbmidt, 
van  Ark).  —  Infl.  sur  la  coagul. 
de  ralbumine,  96,  319  {Spiro) .  — 
Pipéridide  de  Tac.  o-oxyphénoxy- 
acétique,  96,  402  [Ludewig).  — 
Acl.   sur   le  chlorocyclopentadiène, 

96,  407  iNoeldechen).  —  Gomb. 
avec  risosulfocyanate  de  p-chloral- 
lyle,  96,  498  iDixon).  —  Act.  sur 
le  peroxyde  d'alc  éthyl.,  96,  531 
[Bae^er,  Villiger).  —  Appl.  à  la 
précipit.  des  sels  de  Zn  et  Cu,  96, 
565  (Herz).  —  Act.  du  bromure  de 
p-xylylène,  96,  986    [Aranoukian). 

—  Amino-sulfonate.  Act.  de  Su*, 
96,  1093  Paal,  HubaJeck).  —  Act. 
sur  les  éthcrs  sulfocyanocarboni- 
ques,  96,  1128  ^Doran\. 

—  (Bknzyl-).AcI.  deCOCl'sur  les  dér. 
o-,  m-  et/>-acétaminés,  96, 7  [Kûbn). 

—  Acl.  sur  le  bromomalonate  do 
mélhyle,  96,  1970  [Wedekind). 

—  (x-Ethyl-).  Acl.  sur  le  peroxyde 
d'alc.  éthylique;  form.  d'oxyde,  96, 
531  {Baeyer,  Vi J I ig o r).  -^^épar.  eX 
propr.  des  isom.  a  et  /;  lartrales, 
96,  794  {Frese^.  —  Prép.,  propr., 
sels,  dér.  nilrosé,  benzène -sulfoné, 
96,  IdbiLipp). 

—  (i-Ethyl-az-mkthyl-).  Prép.  par 
méthylal .  de  l'a  -élhylpipéridine . 
Propr.,  sels,  chlorométbylate,  96, 
796  iLipp). 

—  (az-MtTHYL-l.  Act.  de  ClOH.  Dér. 
az-chloré,  96,  112  [WiJJsiaottcr, 
Iglaaer).  —  Prép.,  propr.  et  .sels  de 
la  comb.  avec  l'a-chlorhydrine  de  la 
glycérine,  96,  201  iBienentbaf). 

—  (s.x.a'-MÉTHYL-)  (iRt-) .  Constit. 
et  propr.  du  dér.  aminé-y.  Act.  de 
AzOni.  Carbonate.  96,  997  [Pauly, 
Scbaum) . 

—  (a-PHÉNYL-).  Act.  de  COGl"  sur  les 
dér.  o-,  m-  et  p-acétaminés,  96,  7 
{KubD} . 


1890 


TABLE  DEâ  MATiÈHES. 


—  (a.a'-PHKiNYL-j  (Di-) .  Pi'ép.  par  réd. 
de  la  diphénylpyridine.  Propr.,  dé- 
doub.  ;  tarlrales,  camphosulfonales, 
dér.  benz'^ylés;  comb.  avec  le 
bromure  d'o-xylylène,  SU,  1171 
(ScboUz), 

—   (a-PHÉNYL-a'-MÉTHYL-).   ISOm.   CÎS. 

et  cis-trans.  ;  sels,  tartrates,  cam- 
phosulfonales, ««,  227  (Seholtz, 
M'ûUcr) , 

—  (P-Xylylène-di-)  .  Prép.,  propr., 
sels,  «6,  987  [Manoukian] . 

PiPÉRIDINE-SULFONIQUE     (Ac  )  ,     PréO. 

au  moyen  de  la  pipéridine  el  de 
Tac.  aminosulfonique.  Propr.,  sels, 
oxyd.,  «6,  1033  {Paal,  Hubaïeck). 
PiPÉRiDO-ACÉTOPHÉNONE.  Prép.,  propr., 
«6,  150  (Schmidt,  van  Ark), 

PlPÉRIDO-DIACÉTOPHKNOîTE  .        Prép., 

propr.,  «6, 150  [Schmidt,  van  Ark). 
PipÉRiNE.    Modif.    colloïd.,    ««,   m 
(Madan) . 

PiPÉRONAL.     Voy,    PlPÉRONYLIQUE. 

(Aid.). 

PipÉRONE  (AcÉTO-).  Prép.  à  part,  de 
Tac.  pipéronylacrylique .  Propr., 
hydrazone.  Comb.  salicylidénique, 
SU,  644  {FcacrstcJDy  Heimann). 

PipÉRONYLAGÉTYLÈNE.  Prép.  à  pari,  de 
l'ac.  pipéronylacrylique.  Propr.,  sel 
d'Ag,  ««,  644  {Feaerstcio,  Hei- 
mann). 

Pipéronylacrylique  (Ac.) .  Propr. , 
élhers,  dibromure,  «6,643  (Fenors- 
icin^  Hoimann). 

PlPÉRONYLIQUE  (Ac  ) .  Form.  par  oxyd 
de  l'ald.  mélhylène-dioxyhydralro- 
pique,«5,  857  (Bou^au//).  —  Gond, 
de  l'élher  éthyl.  avec  l'élher  Irimé- 


thyl.  de  la  phloracétophénone, 
108  [Kostanecki,  Rozvcki,  Tambor) . 

—  Prép.  el  propr.  du  nilrile  el  de 
l'amide.  Odeur,  ««,  770  {Rupe, 
Majewski). 

PlPÉRONYLIQUE  (Aid.).  Acl.  de  l'io- 
dure  de  Mg-mélhyle.  Form.  d'élher- 
oxyde,  tS,  275  {Bébaî),  —  Gond, 
avec  le  fl-naphtol,  tWI,  170  {Rogow), 

—  Cona.  avec  Tindanone,  <6,  261 
{Feuerstcin) .  —  Gond,  avec  les  cya- 
nures de  benzyle  el  ses  dér.  p-cbloré 
el  p-nilré,  «6,  296  {WaUbcr.WatZ' 
licb). 

PipÉRYLCARBAMiQUK  (Ac).  Form.  des 
élhers  au  moyen  de  la  pipéridine  et 
des  carbonates  mixtes  phénol.,  ft&y 
634  [Cazeneuvù). 

Pipettes.   Voy.  Appareils. 

PivALiQUE  (Ox/-).  Syn.  Valkrique 
(Iso-lert.)  (Ox/-). 

Plasmide.    Voy.   Bos-ostéoplasmide. 

Platine.  Sépar.  des  métaux  de  la 
mine;  nilrile  double  de  Na,  SS,  10, 
11  (Loi die).  —  Oxalales  complexes, 
S6,  157.   —   Triplalohexanitrite  de 


K,  ftS,  162  {Véxcs).  —   Applk.  de 
la  mousse  à  l'hydrogéoaU  de«  «ar- 
bures    incomplets,    SS,     671,   67^ 
iSabatier,  Sendorcns).  —  Dos.dt» 
la  mine.  Sép.   de   Ir,  SS.  7SB,  i¥* 
(Lotdié,   Quenncssen) .  —   Act  de» 
réduct.  sur  le  sulfele.  Form.  desfaK 
fates  complexes,  M»,  799  {Blonà^l 
—  Act.  de  PtCl*  sur  l'oxyd*  demé<i- 
tyle  et  GHCl*.  Comb.  organ.  de  K 
«•,   70    (Prandtl,    Hoùu^dd,.  « 
Acl.    de  Pt  sur  le   réact.  de  Caro, 
«6,  83  (Ramborget),    —   Act.   et 
Talc,  méthyl.  sur  div.   chloropUtt- 
nates,  «6,  162,  lÔS  (RohUnd).  - 
Comb.  du  chloroplatinito  de  K  et  do 
chlorure   de  platosammonium  avec 
Falc.  allylique,  99, 19G  [Biilmana. 
~  Propr.  des  tétrabromoplatÎAatoi 
de  Ag,  Tl,  Pb,  Ba,  Hjf  ;  aetepeatt- 
chloropla Uniques,    tM,    861    «JVi«* 
lalti,  BeHucci).  —  Prép.  et  prppr. 
de  Pt  ooUoïd.;  act.  sur  H^^■.  M, 
662  [Bredig,  Berneek}.   —  Hydrol. 
des  sol.  de  PlCP,  e«,  885  (A^>A^ 
rauscb),  —  Chloroplatioate  et  chle> 
roplalinito  diéthylène-  diamino  -  œ- 
baltiqueB,  %%,  887,  888   [Wern^r. 
Humpbrey).  —  Propr.  de   Pt  coi- 
loïd.  ;   subst.    toxiques,     <•,  1<U8 
(Bredig,  Ikeda).  —  Infl.  de  Pt  eo»- 
loïd.  sur  la  comb.  de  O  el  H,  M. 
1040  lErnsi).  —  Act.   dee  poisoiM 
sur  Ptcolloïd.,  «•,  1041  (RaadniU 
—  Oxyd.  du  noir  en   sol.  cfaiorb.. 
se,   1054  {MaRet\.  —  Electrol.  de 
PtGl«K«,   ««,    1(K>8    [Sebummu  - 
Appl.  du  couple  Sn-Pt  aux  redact, 
M,  1167  {Pinaow). 

Platodichloronitreux  (Ac).  Form. 
du  sel  de  K  dans  Taa.  de  BaO* 
sur  le  platoxalonitrite  de  K,  tm, 
158  {Vhzcs), 

Plato-oxalo-nitrelx  (Ac).  Prrp.  «l 
propr.  des  sels  de  Ba,  Sr,  Ca  et  da 
sel  double  de  Ba  el  K,  !t5,  Vu 
iVèzes). 

Platrb.  Voy.  Calcium. 

Plicatique  (Ac).  Prés,  dans  dit 
lichens.  Propr.,  sels,  9%,  W 
{Hcsse). 

Plomb.  Sépar.  des  métaux  de  la  tam 
de  Pt,  M;,11  [Leidié).^  Ad.  d*  •: 
sur  PbSO'.  Form.  de  PbS,  t^  M 
(fioucfouarrf).  —  Hecherche  dttja«« 
de  chrome  par  la  diphénylcartâ/iM. 
es,  761  (Cêxeneuve).  —  Sdob.  df 
PbÔ  dans  les  sels  ammon.,  £S,  9Ci 
(Dover,  van  Cleeff).  —  Appl  d* 
PbSO*  à  la  place  de  la  oérose,  tS, 
992  {Wilhnz).  —  Sépar.  de  la 
galène  de  la  cassitérite,  SS.  !(>' 
iMûlier).  —  Act.  de  PbO«  sor  r^V. 
S5,  1028  (Klobb).  —  Réd.  df#  té* 
par  le  radium,  SS,  10Q9  {B*nk^ 
Jot).   —  Form.    de   PbO*  par  àtt 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1391 


de  Torthoplombate  de  Ca,  tB6,  85 
ikaasner),  —  Acl.  du  réact.  de  Garo 
8ur  PbO*.  1M,  83  (Dambcrçer).  — 
Création  de  la  radio-activité  soas 
rinfl.  des  rayops  cathodiques,  tB6, 
845  {Hofmano^  Kora^  Strauss).  — 
Act.  du  sulfocyaoate  sur  TiC]\  tB6, 
^  {RosenboitHy  Schûttc).  —  Pi*opr. 
des  amagalmes,  £•,  358  (F«v, 
NoHh).  —  Télrabromo-  et  penta- 
chloro-platiDates,  tM,  S61,  362 
[Miolëtti^  BeiJuci).  —  Dissoc.  élec- 
trol.  de  PbCI*.  PbBr»  et  Pbl*  en 
prés,  de  div.  ac.  et  sels  ;  solubil., 
IM,  450  (Endc).  —  Act.  de  POCP 
surlesulfocyanate,  £•,  451  (Dixon^. 

—  Act  du  sulfate  au  rouffe  sur  les 
nitrates  alcalins,  S6,  454  (PermaDi. 

—  Act.  de  Na*S"0'  sur  les  sels, 
IM,  455  {Faktor),  —  Séptr.  de  Ag 
dans  les  pyrites  par  électrol.,  1M, 
^£»{Spérattsky,  Goldberg).'-Nïiny 
hydroxamate,  M,  bi9  { A  ngcli,  Ad- 
aelico}.  —  Énergie  du  plombite  de 
K,  <•,  520  {Carrara,  Vcspigaani). 

—  Electrol.  du  nitrate  en  sol.  dans 
la  pyrtdine,  %%,  523  (Kablcaberq). 

—  Prép.  elpropr.  du  sous-oxyde, 
tM,  563  {TiDatar).  —  Capacité 
d*occlufion  par  rapport  à  H  des 
accumulateurs  en  plomb,  tB6,  600 
iBeed).  —  Infl.  de  PbO*  sur  Pt  col- 
ioïd.,   1M,  663  {Brodiay   Bcrnock). 

—  Héd.  du  nitrate  par  Tac.  lactique, 
!£•,  666  {VanÎDo^  Hauscr) ,  — 
Applie.  du  silicate  aux  poteries, 
Itn,  669  iTborpc,  Simmonds).  — 
Appl.  de  racétate  à  la  sépar.  de 
H*S  et  AsH»,  ««,  670   {Dowzard;. 

—  Précipît.  fraction,  par  les  mél. 
de  Na»SO*  et  Nal,  9M,  865  {Fid- 
dJay).  —  Polaris.  et  dens.  de  cou- 
rant dans  PbCP,  PbP  et  PbBr*  fon- 
due, tB6,  869  (Gockel).  ~  Dos.  dans 
la  broeggerite,  tB6,  ^2  {Hofiaana, 
HetdrprieD).  —  Appl.  de  l'acétate  à 
Panai,  des  albuminoïdes,  1M,  958 
{ScbJnrBtDg] .  —  Chlorure  double  de 
G»,  «•,  1054  (Wells). 

P1.0MB  RADio-ACTip.  Extr.  de  div. 
minéraux;  propr.,  poids atom.,  sels, 
1M,  68,  244,  961  iHcfmann, 
Strauss).    —    Dos.  dans   la    broeç- 

gerite,  1M,  952  (Hofmanûy  Hoi- 
eprieû) . 

Plombiqub  (Ortho-)  (Ac).  Calcin.  du 
sel  de  Ca,  tB6,  35  {kassncr\. 

Poids.  Méthode  d'étalonnage,  1M,  845 
(Riebards) . 

Poids  atomiques.  Poids  a  t.  de  Az 
déduit  de  AzH^Cl  et  AzH'Br,  «•, 
243  {Scott).  —  Poids  at.  de  Ca 
déterm.  à  part,  de  CaCO',  <•,  244 
{HorifeJd\ .  —  Poids  atom.  des  élém., 
tm,  273  (BrêUDcri  ;  1M,  449  {Erd- 
maoa\,  —  Bel.  des  poids  atom.  avec 


la  longueur  d'onde,  tB6,  953  {For" 
aiaaeirj. 

—  Voy.  SrsTkME  périodique. 

Poids  moléculaires.  Valeur  à  la 
temp.  d'ébuU.,  «S,  962  {de  For- 
era nd). 

Poils.  Destruct.  pour  les  recherches 
toxicol.,  «S,  949  (DcDtgès), 

Points  critiques.  Infl.  de  la  pression 
sur  les  points  critioues  des  dissol. 
de  phénol  et  eau,  M,  847  [va a  der 
Lee). 

Points  d'ébullition.  Alternance  dans 
la  série  des  diamines  normales 
prim..  ^es,  977  [Henry).  —  Points 
aébull.  des  mél.  de  cnloral  et  eau, 
&•,  534  (Cbriatenscû). 

Points  de  fusion.  Belat.  avec  la  cod«- 
tit.  dans  la  série  des  aminés  arom., 
1M,  1159  {Gordan,  Limpach). 

Points  de  solidification.  Points  de 
solidif.  des  sol.  aq.  de  H  Cl  et  de 
phénol,  £•,  524  (Emery^  Krug^ 
UameroD),  —  Points  de  congél.  des 
sol.  aq.  des  non-électrolytes,  M, 
597  [Loomis]  —  Bel.  avec  la  dissoc. 
électrolyt.,  1M,  838  [Wbctbam]. 

Points    de    transformation.    Voy, 

DlMORPHlSME. 

Poisons.   Voy.  Toxicologie. 

PoLARisATio.N .   Voy.  Electrolyse. 

Polymérisation.  Polym.  partielle  des 
liq.,  <•,  658  {Laar). 

Polymorphisme.  Polym.  des  sels  de 
Rb  et  Ce,  SS,  118  (VT/rot/do^. 

Ponceau  2  H.  bel  de  Na  hydraté,  ««, 
867  [Sisley). 

Ponceau  cristallisé.  Act.  des  acides, 
sels  div;  prép.  et  propr.de  Tac. 
libre,  «S,  532,  614,  8ô7,  873  (Sis- 
ley). 

Porphyre.  Perte  en  eau,  95,  23;î.  — 
Anal,  des  gaz  occlus,  K,  404  [Gau- 
tier), 

PoRPHYRExiDE.  Form.  à  part,  de  la 
porphyrexine.  Propr.,  sels,  conslil.; 
act.  de  Cl.  Dér.  mono-  et  dichlorés, 
«•,  973  {Piloty,  Scbweria). 

Porphyrexine.  Prép.  par  coud,  de  la 
nitroso-isobutyramidine  avec  GAzK. 
Propr.,  seU  constit.;  act.  de  Cl,  HU, 
972,  973  [Piloty,  Schwcrii^. 

Portugal  (Essence).  Dens.,  viscos., 
tens.  super f.,  95,  523  {Jcaacard, 
SaUe). 

Potassium.  Propr.  des  sol.  dePO*KH*, 
95,  116.  —  Propr.  du  sulfate  dou- 
ble de  Cd  et  K,  96,  128  (  Wyrou- 
boft).  —  Act  du  chlorure  d'uranyle 
sur  KCl.  Chlorure  double,  95,  153 
[Aioy).  —  Plato-oxalonitrite  double 
de  Ba  et  K,  95,  158.  —  Triplato- 
hexanilrite,  95,  162  {Vèzes),  — 
CoefT.  d'abaissement  cryosc.  de  KBr 
et  K»SO*,  95,   175  [Chroustcboff). 


Iâ92 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


—  Ad.  de  C  sur  K*SO*.  Form.  de 
sulfure,  SS,  284.  —  Tri-  el  pyro- 
antimoniates,  ^tS,  288.  —  Télra- 
anlimoniate  double  cuivrique,  SS, 
290  (Delacroix),  —  Décomp.  de  Ta- 
côlylure  par  H*0,  «5,  52&  [Berthe- 
lot).  —  Èleclrol.  des  sol.  de  chlo- 
rure double  de   Cr  el  K,  SS,  617. 

—  Electrol.  de  Talun.  de  Cr,  SS, 
622  {Férce).  —  Act.  de  CIO*  sur 
KOH.  Form.  de  C10*K,  C10»K,  CIK, 
ClOK,  SS,  660  (Bcychler).  —  Fer- 
rocyanure  double  cuivreux,  95,  774 
{Ossedat).  —  Azotite  double  de  la 
mine  de  Pl,  SS,  840  {Loidié,  Qaeû- 
Dossco).  —  Infl.  des  sels  d*ammon. 
et  d*hydroxylaroine  sur  la  dissoc. 
des  sol.  de  KOH  et  KCI,  S5,  962 
[Doyer,  van  Clooff).  —  Appl.  de 
SO*K*  à  la  cristall.  de  Toxyde  de  Ce, 

55,  970  {Sterba).—  Chlorures  dou- 
bles de  cuprosacétyle ,  SS,  971 
IChavaatelon).  —  SilicovaDadiomo- 
lybdate,  *•,  4  {Fnedbcim,  Casten- 
ayck).  — Act.  retardatrice  de Cr*0'K* 
el  K'SO*  sur  la  solidif.  des  ciments, 
«•,  4  [Rohland).  —  Appl.  de  Kl  au 
titrage  de  H*0*,  des  percarbonates 
et  persulfales,  <6,  82  (Rupp).  — 
Miscibil.  partielle  des  sol.  de  K'CO' 
et  AzH*,  «•,  83  (Newth).  —  Act. 
de  KMnO*  sur  PO*H>,  «•,  84  {Ktih- 
Jing).  — Act.  de  KMnO*  sur  le  per- 
sulfate,  «6,  66  {Baoyer,  Villigcr). 

—  Propr.  crislallogr.  de  K«SO*,  «6, 
70  {Linck).  —  Dos.  de  K  au  moven 
du  cobaltonitrite,  €6,  78  iAdiCj 
Wood).  —  Sulfocyaoate  double  de 
Co,  ««,  131  {Treadwcll}.  —  Dos. 
de  K  dans  les  chlorures  et  sulfates 
doubles,  S6,  162,  163  {Rohland).^ 
Propr.  du  sulfocyanate,  tB6,  193 
{Gilcs).  —  Comb.  de  PlCl*K"  avec 
Talc,  allylique,  S«,  196  {BiHmanû). 

—  Exist.  et  dissoc.   d'un  tri-iodure, 

56,  243  [Dawson).  —  Applic.  de 
K"CO*  à  la  sépar.  des  terres  ytlri- 
ques  et  cériques,  SB,  248  {Dross- 
bach).  —  Appl.  de  Kl  et  KIO»  au 
dos.  de  Fe  et  Cr,  26,  249  (Stock, 
Masaciu).  —  Bicarbonate  double  de 
Cu,  «8,  278  (Grocgor).  —  Sulfate, 
oxalate,  tartrale  doubles  titaniques, 
se,  280  [Rosonbcim,  Scbùtte).  — 
Infl.  de  KCI  et  Kl  sur  la  conduct. 
électr.  de  SnCl*,  ««,  389  (Young). 

—  Conduct.  électr.  du  chlorure 
double  de  K  et  Cd  et  du  sulfate 
double  de  K  et  Ni,  9H,  353  {Liad- 
say).  —  Act.  de  KOH  sur  Tiodure 
d'Az.  «8,  356  [Cbattawav,  Ortoû), 

—  Prép.  el  propr.  de  1  aluminate, 
«8,  360  (A/yen,  Rogors).  —  Dec.  de 
KMnO*  nar  la  chaleur,  28.  361 
(Rudorfr\.  —  Recherche  par  le  nî- 
trito  double  de  Co  et   Na,  S8,  361 


(Biilmann).  —  Recherche  micro- 
chim.  par  Thyposulfile  dooblt  an 
Bi  et  Na,   tB8,    365   (BoratracgfT 

—  Coeff.  de  partage  de  AzH'  eatre 
CHCP  et  les  sol.  aqueuses  de  Kl. 
KBr,  AzO'K,  etc.,*ll,  453  {DaxfWi, 
Mac  Crae)  —  Tribolum.  de  K»50\ 
28,  458.  —  Tribolum.  du  tarlraU 
ac,  28,  kdQ  (Tscbagneff},  —  Nitro- 
bydroxamate,  28,  519  \Aageli, 
AngeUco).  —  Hydrol.  des  zincaU, 
plombiteet  aluminate,  28,521  fCJ^ 
rara,  Vespignann.  —  Acl.  de  K«'>H 
sur  CHCr.  28,  529  <S«aii</fr«  - 
Infl.  de  K*CO*  sur  l'équil.  du  sjt- 
tùme  eau-alcool,  28,  598   (Bruyt 

—  Helat.  entre  la  conduct.  électr.  de 
KOH,  KCI,  KCAz  el  KCIO»  et  Unx 
act.  toxique  sur  les  poissons,  28, 
603  (Kableaberg,  Mehl .  —  Traasf 
des  crist.  mixtes  ArO*K-Ai*.>^*a, 
28,  607  {Hissiok).  —  Loi  de  ditei. 
de  conduct,  électr.  de  KOH,  KCI  «-i 
KAzO»,  28,  657  {Bancrofl\  —  Infl 
de  K*SO*  sur  la  vit.  d'oxydat.  d^ 
sol.  oxaliques,  28,  650  'îforhita, 
Roicher),  —  Dissoc.  de  Kl,  KBr  M 
de  Tacétate  de  K  dans  Teau  et  ks 
aie.  méthyl.  et  éthyl.,  28,  eS* 
{Jones).  —  Infl.  du  nitrate  tor  \t 
point  ae  tranform.  du  nitrate  d'am- 
mon.,  28,  666  (MuUcn.  —  Fom 
el  propr.  du  persélèntale,  28,  ftX 
{DenniSj  Browo).  —  Dec,  du  fhVy 
rate  en  prés,  de  BaSO*,  28,  &h 
(Sodcau).  —  Infl.  du  saccharote  ror 
la  conduct.  électr.  de  KOH  et  KCI 
28,  668  {Martin,  Ma.^oo).  —  Dw 
à  Tétai  de  chloroplatinale  en  ptv^ 
de  Na,  Mg  el  CaSO*,  2«,  67*  .Vvh 
bauer).  —  Conduct.  électr.  d<  KO. 
K«Cr«0".  KMnO»  et  Fe  CAzi'K»  aa 
point  de  congél.,  28,  ft^  ,U>- 
tham).  —  Durelé  de  K,  28,  &-* 
{Rydberg).  —  Conduct.  électr  à* 
KCI.  Mobilité  des  ions,  28,  HV« 
847  iJahn).  —  Force  él<H:trom.  à'j 
couple  Hg>HgO  rouge  el  KOH-H;v.> 
jaune  et  KOH-Hg,  28,  855  yCohta 

—  Solub.   de  HgO  rouge  el  ^m»* 
dans   KBr,  28,    856  iOsiwaJd . - 
ViL  d'hydrol.  de  COS  par  KCU  KL 
KAzO',    28,    862    (Buchbock     - 
Chai,  de  neutral.  de  div.  ac  0fV*9- 
par  KOH   alcool.,   28,  874  .  Taw 
taPy    Klimenko).    —    Infl.    d«:   tki. 
CAzSK  el  KMnO'  sur  Tatlaqu^  ^ 
Cr  par  les  acides,  28.  875  l'^i 
wald).  —  Acl.  de   H"0*  à  U  Ibd 
sur  les  ferro-  et  ferricyanuref,  fi. 
880    (Kistiakovskvu    —    Do*     H- 
CAzK  et  CAzOK,  k8,  954  iMuUc 

—  Points  de  fus.  et  solub.  éts  «' 
fa  tes  doubles  de  K  el  Al.  Vi,  O 
Fe,  Zn,  Co,  28,   10*6    lj>ci*  .  - 
CrisUllis.  de  Kl,  28,  U>2u  iRxkêri\ 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


i'm 


Arebibald),  ^  Tellurates  hydratés, 
1M,  1050  {Gutbier).  —  Nitrate  acide, 
««,  1051  (WcUa»  Melzger).  — 
Solub.  du  sulfate  double  de  Mo, 
««,  1052  (  Wcils,  Fraprié),  —  Con- 
duct.  électr.  de  l*iodure  aouble  de 
K  et  Cd,  du  cyanure  de  K  et  I^g*  du 
sulfate  de  Ni  et  K  et  du  chlorure 
de  K  et  Cd,  tM,  1052  {JoaeSy  Cald- 
wcJI).  —  Chlorure  double  de  molyb- 
déoyle,  ZH,  1055  {Nordanskjoold). 

—  Urano-oxalatc,  tB6,  1056  {Kobl- 
scbuUer,  ftosai),  —  Propr.  des  sol. 
de  CoO  et  CuO  dans  KOH,  ««,  1058 
iDonatb).  —  Dos.  par  électrol.  de 
PtCl*K«,  tM,  1058  (Scbumm).  — 
Prép.  et  propr.  de  riminosulûte,  S6, 
1121  (Divers,  Ogâwa), 

I^OTKNTIKL.     Voy.     ELBCTRICfTÉ. 

PoTERiBS.  Appl.  dss  stlicales  de  Pb, 
^•,  069  (Tborpe,  Siwmooda). 

Pouvoir  calorifique.  Appar.  pour 
la  déterm.,  ZH,  525    (Siagnaaini, 

ZUDÎDO), 

Pouvoir  rotatoirr.  Infl.  de  div.  grou- 
pemeDts,  1^,  459  {Guyo).  —  Multi- 
rotation  des  bydrazone»  du  glucose, 
tu»,  645  (Siwoa,  fiéoard).  —  Infl. 
des  dissolv.,  ««,  259,  460  {Patter- 
aoD)  ;  S6,  tJ84  [PurdiCy   Barbour), 

—  Birotat.  du  glucose,  Se,  883 
(Osëàa), 

Pouzzolanes.  Propr.  des  pouzzol . 
oatur.  et  artiOc,  S6,  525  iRobuf- 
fat)  ;  S«,  bm  [Giorgis,  Alvisi), 

pRASÉODYifE.  Comb.  svec  Az  en  prés, 
de  Mg,  tS,  335  [Matignon).  — 
Propr.,  poids  atom.,  SB,  ;^2  [von 
Si'hecic).  —  Conducl.  éleclr.  du 
nitrate  double  ammon.,  SB,  1052 
'Jones^  Caldwell). 

Prasikdone.  Form.  du  dér.  acétaminé- 
8parcond.  de  la  phényl-o-phénylène- 
diamine  avec  ranilido-aci^lamiao-^- 
naphtoquinonc,  S6, 149  ^Kclirmana, 
SiJberstein  . 

—  (MÉTHYL-).  Prcp.  du  dér.  chloré-3 
a  part,  de  raz-mélhyl-chloro-5-o- 
phénylëne-diamine.  Propr.,  28,  548 

Kebrmann,  MùUer), 

Pbrssion  osmotique.  Voy.  Osmose. 

pBix.   Voy,  Rapports. 

pHOPANE.  Form.  dans  Tact,  de  Zn  sur 
lo  bromure  de  triméthylène,  SB,  6 
yVoIkof^  Afonscboutkino).  —  Form. 
dans  Tact,  du  zinc-propvle  sur  les 
carbures  ni  très,  *6,  2<>4,  257  [De- 
wêd). 

—  {AmiaO'l.'à.S'\  y  Tri-),  Prép.  à  part, 
de  Tac  tricarballylique .  Propr., 
sels,  dér.  benzoylé,  %•,  570  \Uur- 
tiu8^  Hcsso) . 

—  {NitrO'i-^.  Form.  dans  Tact,  du 
Zn  -  éltiyle  sur  le  nitrométhane. 
Acl.  sur  lo  Zn-élhyle  et  Zn-propyle, 


«6.  M6,  157,  258  (Bewad).—  Con- 
ducl. électr.  du  dér.  sodé,  tB6,  610 
[Suie),  —  Form.  paroxyd.  de  la 
propionaldoxime,  26,  992  [Bamber- 
ger^  Scheutz). 
—  {Nitro'^').  Act.  des  alcalis,  26, 


électr.  du  dér.  sodé,tB6,  610  {Sutc). 
Propane  (DiiiéTHYL-2.20.  [Syn.  Pen- 
TANE  tert.].  Act.  de  Télher  maloni- 
que  sodé  sur  le  dér.  dibromé-1.3, 
26,  283  [Ipaiiet), 

Propane-  a.  p.  if.Y-  tétragarbonique 

(3-MÉTHTL-)  (Ac).  Prép.  par  cond. 

desélhersmaloniqueet  citraconîque. 

Propr.,    mélhylat.,    26,    471,    472 

[Michael). 
Propank-tricarbonique  (Ether).  Acl. 

des  iodures  alcool,  sur  le  dér.  sodé, 

26.  199  [Mcllor). 

PROPANE-X.^.^RICARBONIQUE  (Ethor) .' 

Méthylat.,  26,  470  (Micbacl). 
Propane  a.Y.Y-TRiCARBONiQUE  (3-Mé- 
THTL-)  (Elner).  Prép.  par  cona.  des 
étbors  crolonique  et  malonique. 
Propr.,  mélhylat.,  26,  470  {Mi- 
cbael). 

Propanolamine  .  Voy,  Propylique 
(Iso-)  {AœinO'), 

Propényle  (Di-iso-).  Form.  à  part,  de 
la  pinacone,  26,  565  {Kondakof). 

Phopioînk.  Prép.  à  part,  du  chlorure 
de  propionyle,  26,  1126  {Poniio). 

Propionhydroxamique  (Ac.)  .  Form . 
par  oxyd.  de  la  propionaldoxime, 
26,  992  (Bambcrger,  Scbcutz). 

pROPiONiQUE  (Ac).  Form.  par  hydrol. 
de  Tac.  cyanométhylmalonique,  25, 
274  [Haller^  Blanc).  —  Const.  therm., 
25,  361  {Dcicpinc).  —  Comb.  avec 
la  diphénylcarbodiazine,    25,    378. 

—  Acl.  sur  le  nitrate  de  brucine, 
25,  428.  —  Comb.  avec  la  diphé- 
nylcarbazide,  25,  450  [Cazcneuvc). 

—  Pouv.  rotat.  de  l'élhcr  iso-amyl. 
act.,  25, 549  (Guyc),  —  Elhcrif.  par 
le  géraniol,  25,  889  {Cbarabot, 
Hébert) .  —  Form.  par  décomp.  de 
la  cire  de  Figuier,  25,  980  {GreS' 
boffj  Sack).  —  Form.  dans  Tact, 
de  KOH  fond,  sur  la  lysine,  26,  â:J 
[Hcndcraon],  —  Comb.  mol.  du 
nitrile  avec  le  sel  Irichlorotripyri- 
dine-chromique,26, 13J(/'/r//yiT). — 
Point  de  fui»,  do  ranilidc,  26,  287 
\SaJzcr).  —  Prés,  de  l'élher  méthyl. 
dans  TbuilA  de  bois,  26,  4;^  Fraps). 

—  Dos..  26,  4i2.  —  Consl.  diéleclr. 
du  nitrile,  26,  600  yScblundt).  — 
Electrol.  du  sol  de  K.  Form.  d'élher 
éthyl.,  26,615  iPolcrsvnK  —  Cond. 
de  l'éther  élhyl.  avec  les  éthers  dié- 
thyl.  de  la  quinacétophénone  et  de 


SOC.  CHlIf.,  3«  SKR.,  T.  XXV-XXVI,   (901. 


88 


19M 


TABLE  DES  liATlÉREâ< 


U  résaeétopbéoooe,  t%,  7tt  (JCm- 
tëneeki,  Timbor),  —  8ol«b.  de  Az 
et  H  (Une  les  sol.  aq.  de  Tac,  %%^ 
848  (BrauD\  —  Chai,  de  oeotral. 
par  KOH  et  AzH*  alcooL,  ««,  874 
(TanaUr,  Klimenko),  —  Infl.  catal. 
du  nitrile  sur  div.  réactions,  ^9, 
1068  {Miebaer).  —  Ether  de  rhezjrl- 
glreol-S.4,  1M,  1196  iPoozio). 

—  («-Am/iio-)  (Ac.)  \8yn,  AlanixeI. 
Porm.  du  dér.  aoétflé  ^  pari,  de 
Tac.  pyruvique.  Propr.,  sels,  éthets, 
amide,  sels,  !tS,  765  [dû  Joag),  — 
Inll.  sur  la  solob.  des  osazonas, 
1M,  30  {Neuberg).  —  Act.  sur  la 
fflycénne  i  chaud,  tB6,  40  {Bal- 
maoot  Traaciatti),  —  Dédoub.  par 
les  micro-orffaDÎsmes,  1M,  528  (Ul- 
piaoi,  ConacJli),  —  Pi^P*  et  propr. 
de  Téther  éthyl.,  %%,  1&  {E.  FiM" 
eber),  —  Dissoc.  des  sels,  1M,1037 
{WiokelbJecb). 

—  (oL.^AminO')  (D/-)  (Ac).  Fonn.  à 
part,  de  Tac.  tetrahfdro-uriqae. 
Propr..  sels,  dér.  dibenzovlé,  M, 
904  {Tafel). 

—  {AmiDo-oxy-)  (Ac).  Fonn.  à  part, 
de  la  comb.  aéther  acrylique  avec 
Az»0*.  Propr.,  sels,  1M,  968  (Ego- 
rof). 

—  (a-Broino-)  (Ac).  Act.  sur  la  pyri- 
djne,  ^tS,  5to  {Simon,  Dubreuit).  — 
Cond.  de  Téther  étbyl.  avec  Tald. 
cuminiquo,  1M,  8  (Grigorvileb).  — 
Cood.  de  Téther  avec  les  phénols 
sodés,  ZH,  U,  12.  —  Cond.  de 
Téther  éthyl.  avec  les  dér.  sodés  des 
phénols  nitrés,  chlorés,  bromes  et 
des  diphénols,  S6,  43,  45  {Bi- 
scboft),  —  Cond.  de  Téther  avec  la 
phtalimide  potassée.  1M,  ^  [Ga- 
briel, Colman),  —  bédonb.  par  la 
cinchonine.  Act.  sur  le  thiopbénate 
de  K,  tB6,  616  (Bamberg).  —  Cond. 
avec  les  o-  et  p-toluidines,  tB6,  631 
{Steppes).  —  Cond.  du  bromure 
avec  Tacétyl-xylidine  asym.,  Tacé- 
tyl-o-toluidine  et  la  pseudocumidlne, 
«•,  634  {KuDckell).  —  Cond.  avec 
Tald.  jpropionique,  1M,  680  {Aaia- 
khoif  neformatsky). — Prép.  deTanh. 
au  moyen  du  bromure  et  de  la 
pyridine.  Act.  sur  l'aniline,  tB6,  968 
\WedekiDd]. 

—  (%.^'BromO')  {Di-),  Form.  à  part, 
de  l'aie,  allylique.  Ether  métnyl., 
Z9,SU(BiIlinênn)  ;tB«,468(/?oJ!ii»). 

—  {oL'Cbloro-)  (Ac).  Pouv.  rotat.  de 
Télher  iso-amyl.  act.,  !tS,  549 
(Guye). 

—  (^'CbJoro-)  (Ac).  Prép.  à  part,  de 
l'acroléine,  «6,373  {Woblk). 

—  (a-C/j/oro-p-oxy-)  (Ac).  Form.  par 
flxat.  do  ClOH  sur  Tac  acrylique. 
Propr.,  élher  élhyl.,  ZH,  166,  874 
(Mélikoffj. 


—  {fi'ChSoro^9'OXjr')  \c-  Ptép^  a 
ps9i.  de  rac  acryiiqii^.  Priar^ 
rédocL;  étlnr  éthyl^  «S.    ftiB.  m 

{Mélikoff). 

—  {^-Cyaao-'  (AcU  Pbroa.  â  psfl 
de  Tac  cyanomélhylinalnoîqoe-  Am- 
Ude,  es,  S74  HaJJer,  BUmc ,  - 
Cood.  de  réther  mélhyl.  tm*  ie 
diazobeiixèoe,  les  o-  et  /►■diaaoU 
loéoes,  «S,  696  FarreT .  —  CooUîl. 
de  r«U»er  élhyl.  sodé,  9m,  43 
{ThorpeK 

—  (a-Etàoxy^  (Ad.  Dédoob.  nr 
éthérif.  par  le  menthol,  ••,  737 
{Marekwald^  MaekearieK 

—  ifi-Iodo-)  (Ac).  Form.  par  r«4.  à* 
Tac  ft-chloro-s-lactigne,  SS,  16B 
{Mélitofr),  —  TransT  ea  ac.  criycè- 
riqne,  ««,  374  (WobIkK 

—  (SemiearbaziDO']  (Ac).  Prép.  ^t 
propr.  des  dér.  ciniiamyH&,  benâotV. 
aoétvlé,  propiooylé,  batyrrlé,  taooa- 
tyrylé,  isovalérylé,  chloraoétylé,  oar> 
boxélhylé;  sels,  étbera,mtinW.  Coad. 
avec  ceci'  et  CSCl",  ••,  118,  IB» 
(BaJIey^  Aeree), 

[Tbio-)  (Ether).  Propr.,  1B«,  l»f 

{BaiJey,  Aeroe). 

Pbopiomiqdb  (Aid.).  Act  de  SCTH* 
fùm.;  dér.  «.a-disulfoné,  SS.  1012 
(Dclépiae).  —  Act.  de  CAxK  wnr 
rhydrazone,  «•,  226  (Eiboer,  Semf, 
—  Form.  par  déc  de  l'oxyde  d» 
propyle  en  prés,  de  Al'O*  a  chaud, 
«6,  612  (GrigorieD.  —  Cond.  aver 
Tétlier  a-bromisobutvrique,  «•>  Clt* 
iScbiacbkowsky,  Beforœatsky),  — 
Gond,  avec  Véther  x-bromopromo* 
nique,  tB6,  680  iAstakliof,  Béfor- 
maisky).  —  Comb.  avec  div.  albo- 
min..  M,  822  (ScbwarU).  —  Forai, 
par  électrol.  du  pyrolartrate  de  K, 
M,  898  {Petcrsca),  —  Oxydât,  df 
Toxime  par  le  réact.  de  Caro,  M, 
992  (Bam  berger,  ScbeuU). 

—  (^Am/no-)  (Aid.).  Form.  à  part. 
de  Tacétal  jB  -  chloropropiomqoc 
Sels,  acétal.  Phénylthio-urée,  urée; 
dér.  benzoyié,  acétylé.  Coaîb.  bea- 
zylidéniquc,  tM,  974,   976  [Woèfi 

—  If^'CblorO')  (Aid.).  Form.  é  pari 
de  l'acroléine,  1M,  373  (  Wobtt,  - 
Act.    de  AzH'   sur  TacéUl.   Corné 
avec  CAzK,  «•,  074,  976   {WokT 

—  {x-Cbloro-p-oxy')  (Aid.).  Pr*f.  j 
part,  de  Tacétal  corresp.;  orapr. 
p-bromohydrazone,  1M,  371  iWiki, 
Neuberg) . 

—  (^CyaoO')  lAld.).  Prép.  de  i'aoMfc 
à  part,  de  Tacétal  ^-chloré,  ZM,  9>* 
{WohD. 

—  (a.p.p-Wlro-j  (TrJ'\  f'Ald.).   Prép 
à    part,    de    Tac    mucobroreHjai 
Propr.,  sels,  comb.   avec   raaihaev 
la  i>-toluidine,  la  métbylaiDioe,  M. 
376  {Torrvy,  Black  i. 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1396 


Propioniqub  (DiACrrYL-).  Voy,  Lbvu- 

UQL'E  (ACÉTYL-). 

Pbopionitrilb.  Voy.  Propioniqub 
(Ac). 

Propiontlacktique  (Niirile).  Propr., 
tt»,  97S  {BcymeaaDi), 

PfiOFioNTLCARBiNOL .  Frép.  à  pari, 
de  U  chloro-l-méthylétbylcétone, 
Propr.,  élher  acétique,  ^tS,  97â  (/7ey- 
moaaDt). 

Propioktle  (Chlorarek  Gond,  avec 
racéUnilide  et  A1C1%  «e,  631  Kuac- 
keli),  -  Act.  de  Na,  tM,  112G 
(Poaiio), 

Propiontle  (Acëttle-).  Gond,  avec 
rétbylmercaptan,  cétomercaptol,  eéto- 
disulfoDe,  t/%,  39  [Posntr).  —  Prép. 
et  propr.  des  dér.  diacétylé  et 
dibenz^lé  de  la  dioxime,  €•,  &37 
(Ponxio).  —  Vit.  de  combin.  avec 
AiHH)H,  Ar»H*  et  la  phénylhydra- 
zine.  Mono-  et  di-hydrazones,  99, 
895,  896  {PetreokO'KritacbcDko, 
Eliacbaniaof^  Lordkipanidtc). 

Propiontle  (Di-).  Prép.  au  moyen 
du  cblorure  de  propionyle.  Propr., 
dioxime,  «•,  1126  [Ponzio). 

pROPiONYLFORMiQUE  (Ac).  Form.  des 
pbényl  -  et  o  •  tolylhydrazones,  par 
cond.  do  Téther  éthylmalonique  avec 
le  diazo-benzène  et  l'o-diazotoluène. 
Rpopr.,  «S,  988  (Favrûl). 

Propiontlmaliqub.  Voy.  Malique. 

Propiophénonb.  Prép.  des  dér.  mé- 
thyl-,  dimétbyl-et  triméthyl-acét- 
aminés  à  part,  des  o-toluidine,  xyli- 
dine  asym.  et  pseudocumidinc  asym.; 
propr.,  <•,  634  (Kuiicitc;/) .— Prép. 
par  cond.  de  Tiodozincate  d'étbyle 
avec  le  cblorure  de  benzoyle,  M, 
1068  (Miehael).  —  Cond.  avec  Tald. 
benzoïque  et  la  benzylidène-propio- 
pbénone,  tM,  1166  {Abc  11). 

—  (Amioo-4').  Prép.  par  cond.  de 
racétaoilide  avec  le  cblorure  de 
propionyle.  Propr.,  sels,  dér.  acé- 
tylé,  e«,  631  {KunckcU). 

—  [oL'BtomO'i.  Cond.  avec  la  benza- 
midine,  «•,  4t)6  [Kunckcll), 

Propiophénone^Benztlidknb-).  Prép., 
propr.,  bydrazone.dibromure.  Cond. 
avec  la  propiophénone,  tB6,  1167 
(Abelt), 

Proptlamine.  Prép.  du  dér.  benzoyle 
parcood.  de  Tac.  propyl-sulAirique 
avec  la  benzamide  sodée.  Propr., 
sels,  1M,  574  (  TUberley). 

—  (p-Bromo-).  Cond.  du  bromh.  avec 
la  Ibio-amide  o-tolylacetique,  tB6, 
211  (Goldbcrg).  —  Form.  à  part, 
de  Talc,  a-amino-isopropylique,  tB6, 
:i84  (Strauss). 

Proptlamine  (Di-).  Chai,  latente  de 
vaporis.  et  chai,  spécif.,  96,  945 
{KabloDbci'g). 


I 


Proptlaiiinb  (MéruTL-iso-).  Form. 
par  réduct.  de  Téther  métbyl.  de 
l'iso-acétoxima .  Propr.,  sels,  tB6, 
749  [DuDStaDy  Ooulamç/). 

Proptlaiiinb  (Tri-).  Prép.,  propr.  et 
sels  de  la  comb.  avec  Ta-chlorhy- 
drine  de  la  glycérine,  1t%,  201  (B/o- 
ueatbal).  —  Applic.  à  la  prép.  des 
anb.  d'acides.  M,  969.  —  Act.  sur 
rétber  bromo-malonique,  f^,  970 
[Wedoklnd).  —  Act.  du  bromure 
de  iE>*xylyléne,  tB6,  986  (A/aAou- 
A/an). 

pROPVLCÉTONB  (Di-).  Gond.  avec  le 
benzile,  tB6, 1116  (Japp,  Meldram). 

pROPTLCÉTO>iB      (EtHTL-ISO-).      COOd. 

avec  le  benzile,  9%^  1116  {Japp^ 
Mcldruna), 

PnOPTLCÉTONB     (MÉTHTL-).     Act .    du 

nitrite  d'amyle  en  prés,  de  HCl  et 
d'alcool,  e«,  251  (Kissel).  —  Prés, 
dans  Thuile  de  bois,  1M,  439  (Frapa), 
—  Vil.  de  réact.  avec  AzH*OH  et 
Az«H*,  tM,  896  (Petrenka-KriP- 
schenkOt  Lordkipaoidse).  —  Cood. 
avec  le  benzile,  ZH,  1116  (Japp^ 
Moldrum). 

Proptlcétonb  (MÉTHTL-ISO-).  Act.  de 
PCI»,  %%,  461  {Krassousky).  — 
Cond.  avec  Tiodure  d'allyle,  i6, 463 
{Wagner).  —  Form.  à  part,  du  di- 
oxvde  du  diméthylpropyîgiycol,  96, 
891  (A.  Fiseber,  Wiotor).  — 
Cond.  avec  le  benzile,  ZH,  1116 
{Japp,  Mcldrum). 

Proptlb  (Azotite).  Act.  du  zinc-pro- 
pyle,  1M,  254  (Bewad). 

—  (Bromure).  Act.  de  Br  en  prés,  do 
AlBr*,  «S,  241  {Bodroux).  —  Form. 
à  part,  du  bromure  de  trimétbyléne, 
1M,  6  {Volkot,  Aieoscbootkioe).  — 
Form.  par  bromurat.  du  cyclopro- 
pane. M,  613  {Gualavsoa). 

—  (Chlomre).  Prép.  à  part,  de  Talc, 
propyl.;  cond.  avec  C'H'*,  9S,  844 
{Boedlker). 

—  (lodure).  Cond.  avec  Télhcr  cyano- 
malonique  sodé,  9S,  274  [lialhr^ 
Blanc).  —  Act.  sur  le  phénol  di- 
iodé-2.4.  et  tri-iodé-2.4.6,  «S,  819, 
821  {BrenaDs).  —  Act.  sur  Téther 
propane-tricarbonique  sodé,  96,  199 
{AfoUor).  —  Act.  sur  le»  ozimes  de 
l'acétone,  de  l'acétophénone  et  de 
l'ald.  acétique,  96,  748  (Di/ns/an, 
Goulding).  —  Vit.  dact.  de  KOH 
alcool.,  96,  858  {Broussof).  — Act. 
de  Na  en  prés,  d'acétonitrile,  96, 
1068  (Miebael),  —  Act.  sur  la  phlo- 
roglucine  en  prés,  de  KOH,  96, 
1135  {Kauûcr). 

PhOPYLE  (Oxyde).  Form.  dans  Tact, 
du  nitrite  de  propyle  sur  le  Zn-pro- 
pyle,  96,  254  {BcwadU  —  Décomp. 
par  la  chai,  en  prés,  de  APo',  96, 
612  (Grigorict). 


i;^u 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


Propyle  (Di-iso-).Vo/.  Butane  (Mk- 

THYL.2.3-)  (Dl-). 

PROPTLK  (Iso-)    (Azolite).  Act.  sur  Zn- 

éthyle,  ««,  253  (Bowad). 
—   (Bromure).   Form.  à  pari,   du 

bromure   de    trîméthylène,    S6,    (5 

IVoI/iof,  MoBSchottlkiDc). 
(lodure).  Acl.  sur  le  di-îodophé- 

nol-2.4  potassé,  «5,  820  (BroDaDs). 

—  Acl.  sur  l'élher  propane-lricar- 
bonique  sodé,  ««,  199  {McJlor),  — 
Vil.  d'act.  de  KOH  alcool.,  «8,  858 
(Broussof).  —  Act.  de  Na  en  pré», 
d'acétonilrile,  «6,   1068  (MhhacJ). 

—  Act.  sur  la  phloroglucine  potas- 
sée, «6,  11^  (Kaunor), 

Propyle  (Iso-)  (Oxyde).  Dec.  par  la 
chaleur  en  prés,  de  Al*0%  «6,  612 
[Grigoriof). 

Propyle-kthyle  fOxyde).  Pi'ép.  et 
propr.  du  dér.  Y-oromé  ;  act.  do  Na, 
S«,  165  [Menschouikino).  —  Vit. 
de  form.  à  part,  de  Talc,  propyl. 
et  de  l'élher  benzène-sulfonique, 
S6,  859  {ZagrebÎD). 

Phopyle-éthyle  (Iso-)  (Oxyde).  Vit. 
de  form.  à  part,  de  Talc,  isopropy- 
lique  et  do  l'élher  benzène-sulfoni- 
que, ««,  859  [Zagrcbin), 

Propyle-méthyle  (Oxyde).  Act.  du 
dér.  Y-chloré  sur  le  dihydro-iso- 
indol,  ««,  217  {Fracûkel). 

Propylène.  Gond,  avec  l'acélvlène  et 
réthylèiie,  «5,  642  [Berthalot].  — 
Form.  à  part,  du  bromuie  de  Irimé- 
thylène,  4«,  6  (Voikoft  Aîeaschout- 
kÎDc).  —  Form.  dans  Tact,  de  Na 
sur  l'oxyde  d'éthyle-propyle  brome, 
S6,  Hj6{McaschoutkiDc).  —  Comb. 
avec  ClOH,  «6,  461  (Krasaousky). 
—  Form.   par  déc.  des  oxydes  de 

f)ropyle  et  d'isrpropyle  par  la  cha- 
eur,  ««,  612  {Ûngoriel).  —  Form. 
par  électrol.  des  butyrale  et  isobu- 
tyralc  de  K,  ««,  615  {Peteraen).  — 
Prép.  au  moyen  des  aie.  propyl.  ou 
isopropyl.  et  de  PO'H*  sirup.,  ««, 
674  {Newth).  —  Vit.  de  form.  dans 
l'act.  de  KOH  sur  les  iodures  de 
propyle  et  d'isopropyle,  »«,  858 
(Broussof),  —  Infl.  sur  l'inOamma- 
bil.  du  gaz  lonnanl,««,  879  [TaDa- 
isr).  —  Form.  dans  rélecU'ol  des 
pvrotarlrale  et  éthylmalonate  de  K, 
ItH,  897  iPctcrsen).  —  Act.  des 
vap.  nilreuses.  Form.  et  propr.  du 
nilrosile,  ««,  996  (Dcmjanofr).  — 
Combusl.  des  mél.  avec  le  gaz  ton- 
nant, «e,  1U30  (Tanalar), 

—  {ChlorO'2.S')  {Di-).  Act.  sur 
CAzSK,  «e,  497  [Dixon). 

Propylène  (Bromure).  Form.  dans 
l'act.  de  Br  et  AlBr*  sur  le  bro- 
mure de  propyle.  Gond,  avec  G*H*, 
!^,  241  {Bodtoux).  —  Form.  à  part. 


du  bromure  do  triméthylèoe,  9S,  ti 
[Volkot^  Menscboolkiae),  —  Aei. 
sur  la  strychnine,  ^%^  00  iTrow- 
bridge).  —  Form.  par  bromurst.  du 
cyclopropane,  ««,  613  (GuMUraaa). 

PROPYLkNE-DIAllINE-1.2.      Fon».     pÉT 

réduct.  du  nitrosite  de  propylèoe. 
sels,  se,  966  (DemJêDofn, 

pROPYLÈNB-OIAMINE-1.3.   Prép.   à  piTt. 

de  l'élher  glutarique.    Propr.,  dér 
dibenzoylé,  urélhane,  tK0,  5G7  {Cor- 
tius^  Clemm). 

Propylolycol.  Consl.  therm.,  K, 
361  (Delépine).  — Oxyd.  par  div.  bêd. 
et  parTeau  de  Br,  «S,  772,9ti6,9» 
[Kling)  —  Dér.  mercuriqae».  Sols 
halogènes,  ««,  86  [Uofmaan,  Sand 
—Form.  de  l'élher  éthyl.  dans  Tact, 
de  Na  sur  Toxydc  d'èlhylc-propylc 
brome,  tB6, 165  (MonsebotitàiD'*). 

Propylolycol  (a-DmÉTinrL-).  Acl.  de 
SO*H".  Dioxyde,  tW,  890  iA.  FiJ- 
c/jcr,  Win  ter).  —  Form.  à  part,  de 
raid,  oxyvalérique  tcrt-,  «€,  8&t 
[Wcsscly). 

Propylhydrazine.  Prép.,  propr.^'drr. 
bcnzoylé,  ««,  1132  [SlolJé). 

Propylhydhoxylamine.  Form.  dao« 
l'act.  du  nilrile  de  propyle  sur  )' 
Zn-propyle,  ««,  254  {Bewad), 

—  (Di-).  Prép.  au  moyen  du  Za-propyU 
et  du  nilrile  de  propyle.  Propr., 
sels,  «e,  254  {Bcwadl 

—  (P-Ethyl-).  Form.  dane  Tact,  au 
nilromclhane  sur  le  Zn-élhyl<». 
Propr.,  «6,  257  [Bewad). 

Propylique  (Aie).  Prép.  de  rélhoxj- 
méthylènc-cyanacélat©  par  coud,  da 
cyanacélale  de  propyle  avec  TeUifr 
orlhoformique.  Propr.,  SS,  26,  — 
Prép.  et  propr.  dos  amino-et  aoîlid<v 
métbylène-cyanacélatcs,€S,41  iBoi- 
Icmoni),  —  Vit.  et  lim.  do  form.  da 
formai,  «5, 849  [Delépine],  —  Coœl?. 
avec  la  diphénylcart>azide,  ^S»  4ô>'^ 
{CazeDcuve).  —  Pouv.  rotat.  de 
l'isovalérate  act.,  ^tS,  550   (Oajrt , 

—  Acl.  de  AlCP,  «S,  556  {Perntr, 
Pouget).  —  Acl.  sur  le  métb^hl 
Form.  de  dipropylformal,  US»  57< 
[Delépine).  —  Gonstit.  du  carte- 
naU  mixte  phényl.,  tS,  6:M  (Ctf^ 
neuve),  —  Ethérif.  par  HCI,  €5, 
844  (Boetdkcr),  —  Traoïf.  es  owr* 
cabidopar  HgO,  S«,  122  ^Hf^mamo 

—  Form.  dans  Tact,  da  Zo^rop^U 
sur  le  nilrile  do  propyle,  M,  â&l 
[Bewad),  —  Infl.  sur  le  pouv.  rvlai 
du  larlrale  d'étbyle,  «è,  Sfitt,  IA> 
[Patterson),  —  Point  do  IVi».  d» 
p-oxybenzoate,  ««,  287  {Stltt^r  — 
Oxyd.  en  ald.  formique,  •••  iK» 
[Mullikon,  Brown,  Freach),  — 
Ëlher  mucobromiquo,  1M«  47^  .5^ 
monis),  —  Détcrm.  cryoscop,,  ••, 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1397 


598  {Loomis).  —  Form.  du  buty- 
rate  par  électrol.  du  bulyrate  de  K, 
1M,  615  (PetcrscD).  —  Acl.  de 
PO*H»  sirup.,  tW,  674  (Lidot).  — 
Prép.  et  propr.  de  Tacétyldithiocar- 
bamate,  tW,  679  (VV/iec/or,  Mer- 
riam).  —  Prép.  et  propr.  du  dimé- 
tlioxysuccinale  syro.,  M,  683  (Pur- 
die^  Irvine).  —  Pouv.  rotat.  en  sol. 
des  tartrate  et  dimclboxy-succinate, 
1M,  684  [Pordie,  Barbour).  — 
Kl  hors  oxydes  mixtes  des  p-oitro- 
et/^aminophénolSySH,  700  (Spiegely 
Sabbêib).  —  Vit.  d'act.  sur  l'éther 
benzèue-sulfonique,  SU,  850  {Zagre- 
bin),  —  Infl.  surdiv.  vit.  de  r^act., 
^%,  861  (Mcnseboutkioe). —  Form. 
par  électrol.  des  ac.  pyrotartrique 
et  éthylmalonique,  S6,  898  {Peter- 
80D).  —  Dissoc.  dos  cthers  en  prés, 
d'eau,  des  ac.  et  dos  alcools,  <•, 
1097  (Euior),  —  Ëtbers  acyliminodi- 
thiocarboniques,  9H,  1097  {Wbee- 
Jer^  JobDson). 

—  (S-Am/no-)  (Alc.^  Prép.,  propr., 
M.  383  (Henry). 

—  (at.p-BroiDO-)  (/>/•)  (Alc.l  Transf. 
en  ac.  acrylique,  M,  374  (BiJl- 
mann).  —  Prép.  à  part,  de  Talc, 
allylique,  S6,  408  {Hohm). 

—  (p.^'Bromo-^cbloro-)  [Di-]  (Aie). 
Prép.  et  propr.  de  riso-sulfocyanale. 
Comb.  avec  l'aniline  et  la  benzyl- 
aminé,  tB6,  498  [DIxod), 

—  ip-Niiro-)  (Aie).  Propr.,  réduct., 
«é,  3S3  [Henry). 

Propylique  (Iso).  (Alc.K  Comb.  avec 
la  dipbénylcarbazidc,  SS,45^  [Cazc- 
neuve).  —  Form.  dans  Tact,  du  Zn- 
raétbylc  sur  le  nitrite  d'isopropyle, 
«#,253  (Bewad),  —  Form.  deValc. 
et  des  étbers  butyrique  et  isobuty- 
rique par  électrol.  des  butyrate  et 
isobutyrate  de  K,  «6,  615  [Potcr- 
sen).  —  Act.  de  PO*H*  sirup.,  SB, 
674  {Ncwtb).  —  Vit.  d"acl.  sur 
Téther  benzène-sulfonique,  SU,  859 
{Zagrcbin..  —  Form.  par  électrol. 
des  ac.  pyrotartrique  et  élbylmalo- 
nique,  «6,  898  (Pelerson).  —  Act. 
de  la  lum.  sur  les  mél.  d'alc.  et  de 
quinone,  &•,  1C^  (Ciamician,  SU- 
ber). 

—  {z'àatiDO')  (Aie).  Prép.  par  réd. 
du  dép.  nitré.  Propr.,  sels,  dér. 
dibenzoylé,  «S,  978  (Henry,  Pec- 
/cra);  ««,  383  (Henry).  —  Pri-p. 
par  réd.  de  Tisonitroso- acétone; 
propr.,  aels,  phényltbio-urée,  A6, 
384  (Slraaas). 

—  [t'Nitro-)  (Aie).  Héduct.,  «S,  978, 
1M,  383  [Henry). 

PllOPYLSULFURIQUB    (Ac).  Act.    dU^BCl 

de  K  sur  la  benzamide  sodée, 
574  (  TitberJey). 


Protalbumose.  Voy.  Aldumose. 

pRQTAïUNE.  Constit.  dcs  protamincs 
d'acipenser  stellatus  et  de  silurus 
glaoïs,  se,  830  (Kurajefi), 

pROTÉiDEs.  Réact.  color.,  S6,  272 
(Hopkins,  Cote). 

—    \0y.   NUCLKOPROTBIDES. 

Protéines.  AcL    de  div.   rcact.,  S6, 

958  (Sebjerning). 
Protocatechique  (Ae).  Form.  à  part. 

de    Tac.    lilicitanniquc ,    tB6,    155 

iBeicb). 
pROTOCATÉCHiQnB    (Aid.),  (^ud.   avec 

rindadone,  S#,  261  If^eueratoin). 

PROTOCÉTRARIQUB     (  \C.).      PréS.     dsUS 

div.  licbens.  Hydrol.,  S«,  648,  650 
(Hesse). 

PsELD0cuMk.NE.  Oxyd.  par  MuO*  et 
S0*H*,«5, 1063  (Fowrii/er).— Form. 
par  dist.  sous  pression  du  pbényl- 
xylylctbane,  S6,  124  (Kraemer, 
SpiJker).  —  Cond.  avec  Pan  h.  o-sul- 
fobenzoïaue  et  AlCP,  <•,  175 
KrannJch).  —  Tcns.  de  vap.  à  div. 
temp.,  ««,  863  (Woringer).  — 
Prés,  de  mésitylène  et  d'hydrindùne 
dans  le  pseudocumènc  commercial, 
1M,  912  (Moacbner). 

—  (Diazo-).  Comb.  avec  les  ac.  tbio- 
sulfon.  arom.,  99,  636  (Traogcr, 
Ewors). 

P.SEUDOCUMKNOL.  Cond.  du  dér.  sodé 
avec  les  éthers  gras  x-bromés,  S6, 
12  [BîMcboff). 

PsEUDOcuMiDiNE.  Coud.  svcc  Ic  bro- 
mure  déthylène,  S«.  419  [Sonier, 
Goodwin).  —  Act.  de  Tanh.  acéti- 
que. Dér.  diacétylé,  !2«,  630  (Sud- 
borough).  —  Cond.  avec  le  chlo- 
rure de  cbloracétyle  et  le  bromure 
d'a-bromopropionyle,  1t%,  634  (Kunc- 
kell).  —  Comb.  avecl'ald.  mésitylé- 
nique,  1M,762  [Hantzscby  Scbwab). 

PsEUDocuMTLAMiNE  (Di-).  Prép.  pap 
réd.  de  la  pseudocum^lidéne-azine. 
Propr.,  sels,  nitrosamine,  SU,  772 
(Curlius,  Franzen). 

PSEUDOCLMYLCÉTONE     (MÉTHYL-)      ip- 

AminO'i.'CbïorO').  Prép.  par  cond. 
de  racé tylpseudocumi aine  avec  le 
chlorure  de  cbloracétyle  et  AlCl*. 
Propr.,  sels,  dér.  acétylé,  nitré,  M, 
634  [Kunckcll). 

PSEUDOCUMYLÉTHTIÈNE-DIAMINE      (Dl  • 

az-).  Comb.  avec  Tisocyanate  de  pbé- 
nyle,  ••,  266.  —  Prép.  par  comb.  du 
bromure  d'éthyléne  avec  la  pseudo- 
cumidine.  Propr.,  sels,  dér.  nitré, 
1M,  419  (Senier,  Goodwin). 

PsEUDOCUMYLHYDItAZINB      (  Dl  -  OL.%  -  )  . 

Prt'p.  par  réd.  de  la  nitrosopscudo- 
cumylamine.  Propr.,  sels,  comb. 
benzylidénique,  M,  773  (CurtiuSy 
Franzen). 

PSEUDOCUIIYLIDÈNE-AZINE.       Héduct.  . 

«6,  772  {Curtius,  tranzen). 


1996 


TABLE  DBÔ  MATIERES. 


PSEUDOOLOBULINB.     Voy.    GlOBULINE. 
PSEUDO-IONONB.     Voy*    lONONB   (PSEU- 
DO-). 

PëYLLOSTÉARiQUE  (Ac).  Extr.  de  la 
cire   de    Psylla.    Propr.,  1M,   940 

P8TLL08TÉARIQUE  (Alc).  ExU.  de  la 
cire  de  Psylla.  Propr.,  benzoate,  IM, 
940  {Siïnàwick). 

Pttalinb.  Act.  sur  l'ainidon,  1M,  982 
[M^HKcvrnki), 

PuLÉooNE.  Gond,  avec  Téther  maloni- 
que  sodé,  S6,  213  (  VorJaender).  — 
Transf.  eo  mélhyM^yciohexanone-S, 
1M,  437  [Kondakot,  Sehindclmcl- 
ser). 

PuLviNiQUE  (Ac).  Prés,  dans  div.  li- 
chens., anh.,  S6,  647  (//esse). 

—  (Ethyl-)  (AcJ.  Prés,  dans  div. 
licheos,  e«,  647  {Hoaac), 

PuLviQUE  (Ac).  Form.  par  oxyd.  de 
la  pilocarpine.  Propr.,  sels*  coostit., 
tM,  iSQ  [Pinner^  Koîhhammor), 

PuRiNE  iAmiDo-i"),  Form.  par  oxyd. 
de  la  désoxyguanine,  tM,  903  {Tafcl, 
Acb). 

—  {Oxy-2').  Prép.,  propr.,  sel»,  tW, 
904  (Ts/fe/,  Acb). 

Purin B  (Méthtl-3-).  Foriu.  du  dér. 
hydroxylé-2  à  part  de  la  désoxy- 
métbyl-3-xanthine  ;  propr.,  sels,  tM, 
694  {Tafol,  Wcinacbenk), 

Purin E  (Méthyl-O-).  Prép.  au  moyen 
de  la  métbyl-6-diamino-4.5-pyrimi- 
dîne.  Propr.,  sels.  Dér.  hydroxylé^, 
suiruré-8,  aminé-2,  «•,  907,  9'J9 
(Gabriel^  Colman), 

PuRiNE  (MÉTHYL-7-).  Form.  du  dér. 
bydroxylé-2  à  jpart.  de  la  désoxyhé- 
téroxaatbine.  Propr.,  sels,  9M,  694 
(Tafei,  Weinacbcnk), 

PuRONE.  Form.  par  réd.  électrol.  de 
Tac.  urique.  Propr.,  consiit.,  1M, 
750(r«re7). 

—  (MÉTHYL-3-).  Prép.  par  réd.  desac. 
l  et  C-métbyluriques.  Propr.,  <•, 
752  {Tafel). 

—  (MÉTHYL-)  (Di-).  Prép.  et  propr. 
des  isom.  1.3,  3.9  et  7.9,  M,  752 
(Tafel). 

(MÉTHYL-l. 3.7.9-)  (Tetra).  Prép.  à 
part,  de  Tac.  tétramétbylurique. 
Propr.,  «6,  753  {Tafel). 

—  (MÉTHYL-)  (Tri-).  Prép.  par  réd.  de 
rhydroxycaféine.  Propr.,  ««,  752 
[Tafel). 

PuRONB    (l8o-) .  Form.    par   réducl. 

électrol.  de  rac  urique  et  isoméris. 

de  la  purone.  Propr.,  sels,  dér.  aeé- 

tylés,  se,  750  [Tafel). 
(MéTHYL-3-).  Prép.,  propr.,  S6, 

752  {Tafel). 
(Mkthyl-1.3.7-)  (Tri-).  Prép.  a 

part,   de    rbydroxycaféine.    Propr., 

M,  752  {Tafel). 


PuRPURiQOE  (Iso*)  (Ac/.  GoaalH.,Mb, 

««,  40,  96è  {Bormhe). 
Purpurique  (MÉTA-*  (Aci.  Fora,  par 

cond.    du    dinitfo  -  2.4-phéiM>l    arw 

CAzK.    CoQstîL,   oxyd.,    «•,   lit 

{Boraebe). 
PuTBESciNB.    Voy.  Tktraméthtùjh- 

DIAMOIE. 

Ptcnomètrbs.  Voy.  KrrhMuu^ 
Ptrazinb  (Diméthyl-).  Spectre  d'ab- 

sorpt.  ultraviolel,  Se,  i»  {BMrtitt, 

Dobbio). 
Pyrazol.  Prép.  au   moy«o  ds  Télbfr 

diazo-acétiqae,   1M,  554    (Bmeàmer^ 

Heidc). 

—  (MÉTHYL-).  Form.  par  déc  éa  Vac 
méthyl-4-pyrazolc«rboiiique.  Propr^ 
dér.  oitré,  1M,  3B1  {Pcchmaaa, 
Burkard). 

—  (MÉTHYL-5-).  Form.  à  part,  de  Tac 
mélbyl-5-pyrazoUnedicanMMuqiieM , 
1M,  429  {PecbmanD,  Burkmrd). 

—  (P-Naphtyl-1-méthyl-ô-).  Prép.  & 
part,  de  Tac.  dicarbon.-S.4.  Propr.. 
sels,  1M,  714  IBulow,  SetJesiMtgert- 

—  (Phényl-1-).  Prép.  du  dér.  bnm^ 
par  coud,  de  raid.  bromomaloiii^Qr 
avec  la  phénylbydrazine,  SS,  IWi 
[Lea/tieau). 

—  (Phénylamyl-).  Prép.  par  oaod. 
du  benzoyloenaotbyliaèoe,  aTOc  U 
semicarbazide  ou  rhydraziae. 
Propr.,  S6,  307  (Afouroii, />«/«« jrr.. 

^  (PHBIfYL-i-BENZYL-4-MrniYt.-S-  . 

Prép.  et  propr.  du  dér.  chloré-5; 
iodométbylate,  tB6,  726  {Mieha«iîs. 
Vioss,  Grciss), 

—  (PHÉNYL-lDiMKTirrL-3.4-),  PropT.  des 

aer.  cbloré,  brome,  iodé -5,  p-oilr*, 

p-aminé,    dinitré.     Sels,    >odo>   ti 

cbloralcoylates,  ^%,  725  {Miebatiis, 

Vbss,  Grciss), 

—       (pHÉNYL-i-ÉTHYL-4-MBTHYL-3-j. 

Prép.  et  propr.  du  dér.  chlofé-5. 
8els,  dér.  nitré,  dinitré,  amiB'. 
I,  726  (Micbaclis,  Voss,  Oreî«*v 


—  (Phényl-I-méthyl-3-).  Form.  wr 
déc.  de  Tac  carboaiquo-4.  M, 
638  [Bûlow).  —  Prép.  et  propr 
du  dér.cbloré-4. 1M,  725(ArieAWÂ, 
Voss,  Greiss). 

(Cbloro-).  Act.  de  KSH   for  W 

cblororoétbylate,  &•,  267  IMicA^e»' 
//s,  Bindewald).  —  Act.  ae  Fifti- 
Une,  %%,  782  (Miebaelia,  GumÈtl)- 

—  (p-ToLYL-l-iirniYL-5-).  Pons,  p»* 
déc.  de  Tac.  dicarbon.-3.4;  propr^ 
sels,  *•,  724  {BuhWtSebttstuçer 

PYRAZOL-ACénQUE-4    (CRBlDO-l-«nU- 

THYL-3-5-)  (Ac).  Form.  d«  r*tb*r 
éthyl.  à  part,  du  S-aoétyUér«bV 
d*éthyle.  Propr.,  K,  647  (J/«re*^. 
Pyiiazol-€arboniqi;b-4  (MérvTL-Vt 
(Ac).  Form.  i  part,  de  i*M.  méthyl 
5Hpyrazolino-dicûrbooiqQe»4.5i,  M, 
iSO  {PeebmaDD,  BurkardS, 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1399 


PyRAZOL-GABBONIQUB-3      (MÉTHTL-4-) 

(Ac).  Prép.  par  cond.  du  diazo- 
mélhane  avec  les  ac.  crotoniques 
isom.;  propr.,  S6»  381  (PecAmami, 
Burkard). 

PirBAZ0L-€ABB0NIQUB-4        (PhKNTL-1- 

oiMéTHTL-3.4-)  (Ac).  Oxyd.,  1M, 
eSS  {Bûlow). 

—  (PHéNTL-l-MÉTHYL-S-)  (Ac).    Prép. 

du  dér.  chloré-5  par  oxyd.  au 
diinéthyl-3.4^bényM-pyrazol  chloré. 
Propr.,  cborure,  amide,  &•,  725 
(MicbaeJis,  Voss^  Greiss). 

(pHéNYL-l-MÉTHTL-5-)  (Ac).  ForOtt. 

par  déc.  des  ac.  dicarboniques-3.4 
et  4.5,  SU,  638  {BùIow). 

—  (PROPTL-5-MÉTHYL-3-)  (Ac).  PPéo. 

par  coud,  de  Téther  butyrylacétyl- 
acétique  avec  Thydrazine.  Propr., 
éther  éthyl.,  S6,  696  (BoDOort), 

—  (p-TOLTL-l-MÉTHYL-5-)   (Ac.|.    Fomi. 

par  déc.  de  Tac.  dicarbonique^.4. 
Propr.,  96,  724  {BùIow,  Schleain- 
ger). 
Ptrazol-digarbonique-3.4  (^-Naputyl- 
1-MÉTHYL-5-)  (Ac).  Prép.  par  cond. 
do  ^iazonaphlalène  avec  Téther 
diacétylsuccinique.  Propr.,  sels, 
étbers,  SB,  724  (BûJow,  ScbJe- 
sÎDgcr) . 

—  (Phknyl-I-méthyl-5-)  (Ac).  Form. 
à  part,  de  Tac  benzène-azo-diacélyl- 
succintque  et  de  Tac.  pbényl-1- 
diméthyI-S.5-pyrazoIcarbonique  -  4 . 
Propr.,  1M,  638  (Bùlow). 

—  (p-ToLYL-l-MKTHYL-5-)  (Ac).  Prép. 
par  cond.  de  Tétber  diacétylsucci- 
nique avec  le  p-diazotoluène.  Propr., 
sels,  éthers,  1t%,  724  (Bùlow,  Schle- 
singer) . 

Pyraxol-dicarboniqub-4.5  (Phényl-1 

.MéTRYL-3-)  (Ac).   Form.  par  oxyd. 

de  Tac  pbényl-l-diméthyl-3.5-pyra- 

zolcarboiiique-4.    Propr.,    1M,    688 

(Bulow). 

Pyrazolinb  (Phknyl-1-bthyl-4- 
MBTHYL-3-).  Prép.  à  part,  du  pyrazol 
chloré-5  corresp.;  propr.,  dér.  nitré, 
^%,  726  (Michaehs,  Voss,  Greiss), 

Pyrazoline-carbonique-4  (Ac).  Prép. 
nar  cond.  de  Tac  acrylique  avec  le 
diazométhane,  <•,  429  {PecbmânD, 
Burkêrd), 

PrRA20Lii«B-GARB0NfQUE-5  (Ac).  Prép. 
par  cond.  du  diazométhane  avec  les 
ac.  erotoniques  isom.;  propr.,  1M, 
380  {Peekmaan,  Burkard). 

PTIIASOUIfE-CARBONIQUE-4  (PhBNYL-5-) 

(Ac).  Prép.  par  cond.  de  l'ac. 
cinnamique  avec  le  diazométbano, 
<•,  429  {Pocbmann,  Barkard), 

pTBJUtOUf(B-DlCARBONlQUB-4.5       (  M E* 

TirrL>5-)  ( Ac.  ).  Prép.  par  cond.  des 
ac.  mésaconique  et  citraoonique 
avec  le  diazomélbane.  Propr.,  S6. 
429  {PeebmanD,  Burkard). 


PYRAZOLINB-TRICARBOmQUB-3.4.5  (Ac). 

Form.  de  réther  par  cond.  du  diazo- 
acétate  d*éthyle.  Propr.,  oxyd,, 
1M,  554  (Bucbner,  Heide). 
Pyrazolonb  (  Bbnzyl-I-iibthyl-3-  ) . 
Prép.  du  dér.  p-méihylé  par  cond. 
de  la  p-métbylDenzylhydrazine  avec 
réther  aoétylacétique.  Propr.,  <•, 
587  (Cfirtfus,  Sprenger). 

—  (FuRPURYL-3-PHÉNYL-l-).  Prép.  au 
moven  de  Téther  pyromucylacétique 
et  de  la  phénylbydrazine.  Propr., 
1M,  441  (^011  reau/i). 

—  (MÉTHYL-3-).  Form.  par  cond.  de 
réther  butyrylacétylacétique  avec 
Thydrazine,  propr.,  ft6,  697  (Boa^ 
geri). 

(Bis-).  Form.  à  part,  de  l'éther 

S-diacétylsuccinique,  tB6, 722  (Knorr, 
jRabe). 

—  (pHéNYL-l-iiÉTMYL-3-).  Form.  par 
cond.  de  Téther  butyrylacétylacé- 
tique avec  la  phénylbydrazine,  M», 
696  {Bongert).  —  Ck>nd.  du  dér. 
sodé  avec  la  dichloro-2.3.  «-naphto- 
quinone,  tB6,  103  {Michel). 

(BBNzkNE-AZO*).  Form.  du  dér. 

nitré4'  par  cond.  du  p-nitrodiazo- 
benzéne  avec  Téther  acétone-dicar- 
bonique.  Dér.  nitré-1,  1M,  490,  491 
[Bùlow,  Hopfner). 

—  (Phényl-1-propyl-).  Prép.  par  cond. 
de  Tétber  butvrylacétylacétique  avec 
la  phénylhyarazine.  Propr.,  SS, 
696  [Bonaert). 

(Bis-).   Prép.,  propr.,  SS,  696 

(Bongert), 

Pyrazolonb-acbtiqub-3  (Phényl»1- 
BBNZÈNE-AZ0-4-)  (Ac).  Form.  du  dér. 
D-nitré  à  part,  de  l'hydraz^ne  de 
réther  p-nitrobenzéne-azo-acétone- 
dicarbonique.  Propr.,  éther,  amide, 
tm,  489,  490  (Bùlow,  Hopfner). 

Pyrazolonb-caiiboniqub-3  (Ac).  Form. 
par  cond.  de  Thydrazine  avec  Tac 
oxalique,  ft6,  198  (Fenton,  Jones). 

—  (Phenyl-1-)  (Ac).  Form.  à  pari, 
de  lliydrazone  pyruviqoe,  ۥ,  198 
(Fenion,  Jones). 

pYRAZOLTRlGARBONIQUB-3. 4.5       (  AC  ) . 

Form.  à  part,  de  Téther  diazo-acé- 
tique.  Propr.,  éther  triéthyl.,  1t%, 
554  (Buebner,  Heide). 
Pyridazi?<b  (DiPHÉ!fYL-3.6-).  Form. 
à  part,  de  Tac  dibenzoylmaléique. 
Propr., sels, •«,477  (Paal,  Scbulie). 

PTRIDAZINB-DICARBONIQUE4.5   (DlPHB- 

NYL-3.6-)  (Ac).  Form.  par  cond.  de 
Tac  dibenzoylmaléique  avec  Thydra- 
zine.  Propr.,  sels,  éther,  1M,  476 
(Paal,  Schulie). 
Pyridine.  Appl.  à  la  prép.  des  sul- 
fates ac.  de  phénols,  SS,  «6  (  Verhy). 
—  Act.  des  ac.  acétique,  propionique, 
butyrique^  succinique  bromes  ;  fdrm. 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1400 


deg  bétaines  corresp.,  ^tS,  528 
(SimoOf  Dubreuif).  — Comb.  avec 
le  choranile  et  le  bromanile,  SS, 
980,  1064  [Imberl).  —  IdO.  sur  la 
solub.  des  osazones,  ft6,  30  (iVau- 
berg).  —  Comb.  mol.  avec  les 
dioximes  du  benzile  et  du  diacélyle, 
se,  121  (PetrenkO'Kritscbenko, 
Kasaûczky) .  —  Sels  doubles  chlo- 
rocbromipyridiques.  Comb.  mol. 
avec  lesoitriles,  <•,  139  (Pfciffer). 

—  Act«  sur  la  bromacétophénooe, 
«e,  150  {Scbmidi,  von  Ark).  — 
Act.  de  Tac.  ÛHcitannique  sur  les 
sels,  «8,  155  {ReJch).  —  Chloro- 
et  bromo-atanates,  S6,  279,  28) 
inosenhcinit  Scbûttc),  —  Comb. 
avec  BiCP  et  Bil»,  SU,  308  (Va- 
HiJDO,  Hauscr).  —  Acl.  sur  Théma- 
tine,  «e,  817  (Zcvoeck).  —  Infl. 
sur  la  coagul.  de  lalbumioe,  S6, 
319  (Spiro).  —  Emploi  en  ébulliosc, 
S6,  549  {Joaes),  —  Comb.  mol. 
avec  AlCl*  et  AlBi-*,  1M,  360  {Koh- 
1er).  —  Appl.  aux  cood.  d'ald., 
««,  378  (UocbDer).  —  Electrol. 
des  dissol.  de  AzO^Ag,  1M,  458 
ISpéranskVt  GoJdberg).  —  Appl. 
a  la  cond.  des  ac.  malonique  et 
glyoxylique,  S6,  466  (Doebner).  — 
Act.  do  riodure  de  benzyle,  S6, 
49ÎJ  {TebUchibabiDo).  —  Propr. 
des  sol.  de  AzO'Ag,   9%,   522.    — 

.  Electrol.  des  sol.  de  PbAzO'  et 
AgÀzO»,  se,  528  (KabJenbcrg).  — 
Act.  de  I  en  prés.  d*ac.  malonique, 
28,  588.  —  Appl.  à  la  prép.  des 
dér.  iodosés  et  iodylés  aromat., 
«6,  58J  (Ortolevê).  —  Const.  dié- 
leclr.,  S«,  6')3  (Scblundl),  —Chai, 
lai.  de  vaporis.,  M,  604  [Kablen- 
berg).  —  Act.  des  chlorure  et 
iodure  de  benzyle,  «6,  639,  721 
(Tcbitchibabinc),  —  Appl.  à  la 
prép,  des  anh.  diacides,  tS6, 969 
{  Wodekind) .  —  Act.  du  bromure 
de p-xylylène,  ZB,9BQ{ManoukiaD). 

—  Form.  à  part,  de  l'ac.  pipéridine- 
sulfonique,  ««,  1093  (Paal,  Huba- 
leck).  —  Act.  au  chlorure  de  pyro- 
mucyle,  ««,  1110  [Daum).  —  Act. 
de  Cl;  dér.  chlorés  divers,  S6, 
117:1  (Soll,  Dooison). 

—  (a-Amino-tctracbloro-).  Prép.  à 
part,  des  dév.  aaraino-p.f.p-  et 
a-amino-«'.p.p'-  trichlorés,  propr., 
constit.,  «6,  57  {f^olJ,  DooIsod). 

—  [y-Amino-tétracliloro-).  Constit., 
oct.  de  AzII»,  «8,  57  (Se//,  Doot- 
son), 

—  [oL-Amino-i! .^.^'-tncbloro^).  Prép. 
à  part,  de  Tac.  tétrachloro-isonico- 
tiniquc.   Conslit.;  acl.    de  POCP  et 


PCI',  «•,  58  (Se//,  Dooison). 
•  («-A/n/iio-a.p'.Y-/r/c/ï/Qra-). Constit., 
acl.  de  POCI\   SU,  58.  —  Form.  à 


part,  des  prod.  de  ehlorarsi.  d^r 
de    la    pyndine,    ««,    1170    (.Se/i. 
DootsoB), 

—  {oL.^'Aminotriebloro^)  {Di~].  Prép. 
à  part,  des  s  et  r-aminopyrîdijiefi. 
Constit.,  1M,  58  {SeU,  Doot99B\ 

—  {Cbloro-)  (Peota-).  Form.  par 
chlorurat.  de  la  pyridioe,  9^^  1171 
(Se//,  DootsoD), 

—  (ot.p.y.^'-CA/oro-)  {Têtrê-).  Prép. 
à  part,  du  dér.  a-o«y-S. y- ?'-*«- 
chloré;  propr.,  tB6,  58  {SéJi. 
Dooison). 

—  (p.f.p'-C/»/oro-a-oxv«)  {Tri-^. 
Prép.  à  part,  du  dér.  «-amin* 
corresp.  ;  propr.,  act.  de  PCI*,  ••. 
58  {Se/^  Dooison). 

—  {^.fk  'Cyêno-a.a'-dioiy')  [DU).  Prép. 
par  cond.  de  CHCI*  avec  la  cyaoa- 
cétamide.  Propr.,  <•,  230  (Errera). 

Pyridine  (s-Bbnzotl-).  Prép.  de* 
isom.  a  eij^  par  oxyd.  des  s  •!  y 
benzyipyridmes.  Ovime,  bydnzonr, 
««,  689  (Tcbitchibabinc). 

Ptridi.ne  (»-Bknztl-).  Prép.,  propr.. 
sels,  oxyd.,  «8,  4^,  6)9,  Yll 
(  Teb  iieh  ibabine) . 

—  (y-Benztl-).  Prép.,  propr.,  «els, 
oxyd.,  tB8,  498,  ^,  721  (TchiUbi- 
babino) . 

—  (BenztlO  (Di-).    Prép.,    propr., 

S8,  722  (Tchitcblbabinf). 
Pyridine  (Hydro-)  (Tetra-).  Form.  a 

part,  de  Tac.  pipéridine-sulfonique. 

Propr.,    sels,  aér.    bonzoyié,    iM, 

1098  {Paal,  Hubateck). 
Pyridi.ne  (MÉTHYL-).   Fono.  par  dér. 

du  brorourf  de  phénacylpyridinsoaw 

tB8,  150  (Schmidt,  van  Ark). 
Pyridine  («.«'-Phenyl-)    (Di-).  Prep- 

à  part,  de  l'oxime  de   la   dnnam)- 

lidéne-acétopbénone.  Propr.,  rèduct., 

«8,  1171  (ScbolU). 

—     («.Y.a'-PHÉ.NYL-p.^'-DfMÉTWTl.- 

(Tri-).  Form.  à  part,   du    pbényWî- 
diméthyl  -1.3-  dibenzoylpropane 
Propr.,  «8,  1168  (A/>c//). 

—  (a-PHÉNYL-a'-iiÉTHTL-).  Cond.  arec 
les  ald.  benzoïque  et  salieyliqiif, 
S8,  215,  216  {Dcbnûl). 

Pyridine-bbtaïnb.  Form.  da  Tiodk^- 
drate  par  oond.  do  Tac.  malooiquv 
avec  la  pyridine,  tB8, 538  {Ortohrst , 

—  Voy.  Pyridine. 
Pyridinb-x-carboniqcb   (Ac).    Ponn. 

Sar    oxyd.    de    rs-benzylpyridxn«, 
8,  493,  721   (  Tcbitehibabia«\. 

PYRIDINE-Y-CARBONIQtTB     (Ac).     Fom. 

par  oxyd.  de  la  T-benzylpyridM#« 
tB8,  493,  721  {TchiUbibabtBe).  -^ 
Prép.  à  part,  de  Tëlber  dnd 
ronique.  Propr.,  sols,  étherv, 
méthylatc,  amide,  bétaine,  94 
(Ternajgo). 

PYRIDiNB-CARBOMIQUB  (MÉniYL-^  ^ Ac.f 

Korm.  par  cond.  de   Tac.  oxateeé- 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1401 


tique  avec  AzH',  1M,  198  [Fenton, 
Jooes), 

PYRIDINE-P.p'-DICARBONIQUE      (a.a'-Z)/- 

oxy-)  (Ac).  Fonn.  de  Tamide  et  du 
nitrile  par  cond.  de  CHCl*  avec 
la  cyanacétamide.  Propr.,  £•,  2â0 
{Errera) . 

pYiuDiNiuii    (Phénacyl-)    (Bromure). 
Prép.  par  cond.  de   la   broroacéto- 


phénone  avec  la    pyridine._  Propr., 
chlorure,  < 
vsn  Ark). 


I    pyr 


150  (Schmidt, 


—  (n-XYLiDÈNir-Bis-).  Prép.,  propr., 
sel»,  <ll,  987  {\faûoukiaD). 

Pyridinotartrique  (Ac).  Idenl.  pro- 
bable avec  Tac.  pulviqua,  S6,  181) 
{Pinnery  Kohlhammcr], 

PvRiDONE.  Conslit.,  SB,  587  (Z>ec/rcr] . 

PYRIDOXAZINONE-p-CAnBONIQUE       (PhÉ- 

NYL-)  (Ac).  Form.  à  pari,   de  Tac 

8  -  beuzoyl  -p  -  carboxypicolinique. 

Propr.,  «8,  1173  {Fulda). 
^Pyridylcarbinol.     Form.    à    part. 

de  roi-bromo-^-picolioe  ;  propr.,  sels, 

«•,  795  {Dehael}. 
Pyridyl  -  HYDROQuiNONB  .    Form .    et 

Eropr.  du  dér.  oxydichloré.  Sels. 
1er.  sulfoné,  €6,  1064  (Imbcrl). 
PrRiDYLQUiNONE.  Prép.  du  dér.  oxy- 
dichloré par  cond.  de  la  pyridîne 
avec  le  chîoranile.  Propr.,  éther, 
dér.  benzoylé,  chloro-dihydroxylé, 
se,  989  {Imbert). 
Pyrimidins.  Prt'p.  à  part,  de  Tac 
barbiturique,  S6,  69*?  {Gabriel). 

—  iAmino-4  dioxy'2.6') .  Form.  à  part 
àe  la  cyanacélylurée;  propr.,  dér. 
nilrosé,  S6,  755  \Traubo). 

—  (Aaiin€h4 . 5-iJIoxy'2.6-)  { Di-) .  Form. 
à  part,  de  la  cvanacétylurée.  Propr., 
act.  de  Tac  lonniqae.  Transf.  en 
xanthine,  en  .  ac  urique,  S6,  756 
{ Traube) , 

—  {AmiDO-2.4'Oxy6-)  (Di-).  Tranaf. 
dans  Torganisme,  S6,  934  {Steu- 
dcl). 

^{AmiDO-2.4.5'Oxy6){Tri').TvsiDsr. 
dans  Torganisme,  S6,  935  (Stcu^ 
del). 

—  {Cbloro-S.4,6')  {Tri-),  Form.  à 
part,  de  Tac.  barbiturique.  Réduct., 
«•,  696  {Gabriel). 

—  {Oxy-SO)  {Di-).  Transf.  dans 
l'organisme,  ««,  934  {Stcudel). 

Pyrimidins  (Méthyl-3-).  Prép.  des 
dér.  dioxy-2.6-aminé-4  et  dioxy-2.6- 
diaminé-4.5  à  part,  de  la  cyanacétyl- 
méthylurée.  Cond.  avec  Télher 
chlorocarbonique,  Tac.  formique, 
«•,  757  (Traube). 

Ptrimidine  iMÉTHYL-5-).  Idcnt.  du 
dér.  dihydroxylé-2.6  avec  la  thy- 
mine,  S«,  832  (Sleudel), 

Ptrimidine  (Mkthyl-6-).  Prép.  et 
propr.  do  div.  dér.    aminés,  nitrcs. 


bromes,  chlorés,  aziminés,  hydro- 
xylés,  méthoxylés;  cond.  avec  l'urée, 
la  Ihio-urée,  le  benzile.  SB,  905, 
900,  9J7,  908  {Gabriel,  Colman). 

Pyrimidine  (Mkthyl-1.8-)  (Di-).  Form. 
des  dér.  amino4-dihydroxylé-2.6  et 
diamino-4.5-dihydroxylé-2.6  à  part, 
do  la  cyanacétylmétbylurée.  Propr., 
cond.  avec  Tac  formique,  l'éther 
chlorocarbonique.  Azo-imide,  S6, 
758  (  Traube) . 

Ptiiimidylmercaptan  (Phényldihy- 
DRO-).  Form.  par  cond.  de  l'Iso- 
sulfocyanatc  de  phényle  avec  Tacé- 
tal  aminopropionique.  Propr.,  sels, 
tM,  975  (  Wohi). 

Pyrine  (Imino-).  Form.  à  part,  du 
phénylroéthylchloropyrazol.  Propr., 
se,  782  (Michaclis,  GuDkel), 

Pyrite.  Act.  réductr.  sur  les  sels 
ferriques,  Se,  180  {Koninck). 

Pyrocatéchine.  Réact.  color.  avec 
l'oxysulfocarbonate  de  Fe,  SS,  180, 
222  [Causse),  —  Cond.  da  dSr. 
sodé  avec  les  éthers  d*ac.  gras 
xbromés,  Se,  44  {Biscboff).  — 
Form.  par  oxyd.  de  C*H*  par  H*0*, 
se,  87   [CrosSy  Bevaa,    Heiberg). 

—  Cond.  avec  l'ac.  dichloracétique. 
se,  171  (BrubDs).  —  Salicylate  de 
réther  mono-élhyl.,  Se,  405  (Cobû). 

—  Cond.  avec  l'éther  oxalique, 
se,  1069   (TingJe,  Byrne).  —  Act. 

.  de  I  sur  le  sel  do  Pb,  Se,  1101 
[Jackson,  Koch),  —  Act.  de  AzO'H 
sur  les  éthers  diélhyl.  et  mélhyl- 
éthyl.,  se,  1132  (Wisinger). 

—  {AmiDO'4'^.  Prép.  et  propr.  des 
éthers  méthyléthyl.  et  diéthyl.  ; 
dér.  acélylés,  Se,  1133  (W/sin^cr). 

—  (Bromo-)  (Tclra-),  Form.  à  part, 
de  la  quinone.  Oxydât.;  comb.  avec 
la  tétrabromo-o-quinonc,  Se,  1101, 
1102  [Jackson,  Koch). 

—  {NitrO'4').  Prép.  et  propr.  de 
réther  diéthyl.,  se,  1132  (U^/siii- 
ger), 

Pyrocatéchine   (Acétyl-mkthylène- 

DI0XY-).     Voy.      PlPÉBONE     (AcÉTO-). 

Pyrocatéchln  e  (/>  -  Chloragktyl-)  . 
Comb.  avec  la  semicarbazide,  Se, 
173  [BruUns). 

—  (Dichloracktyl-).  Form.  par 
cond.  de  la  pyrocatéchine  avec  1  ac 
dichloracétique.  Propr.,  hydrazone, 
semicarbazone,  SS,  171   [Brubas). 

Pyrocatéchine  (Homo-).  Cond.  avec 
ro-amino-iD-cré8ol,Se,  637  (Aeiir- 
oiann). 

Pyrocatulchine  (Mkthylîcne-).  Prép. 
du  dér.  p-aminé  à  part,  de  Tamide 
pipéronylique.  Propr.,  sels,  diazo- 
imide.  Se,  771  (Bupc,  Majcwski). 

PYROCATKCHINE-ACKTIQt'E.  Voy.  PhK- 
NOXT-ACliTIQUB    [Oxy-S-). 


1402 


TABLE  DES  MATIÈRES, 


Pyrocinchoniquk  (Ac).  Ethera  dimé- 
thyl.  et  diéthyl.»  diamide,  imide. 
Isom.  cis  et  trans.,  1M,  5^,  556 
(MoUnari). 
Ptbogallol.  Acl.  de  80*HV  M»,  528 
(Dolagc).  —  Chai.  d*oxydal.  par  0 
libre,  «5, 1(»9  [Boribelot).  —  Gond, 
avec  Tac.  dichlortcé tique,  %%,  171 
{Brubûs).  —  Acl.  sur  le  peroxyde 
d'éthyle,  tW,  197  {Baeyor,  VilJi- 
gcr).  —  Gond,  avec  Télher  a-chlor- 
acétylacélique,  SU,  212  (PoehmêûDy 
Hanke).  —  Prép.  et  propr.  du  sali- 
cylate,  ««,  405  (Coho).  —  Gond, 
avec  le  chlorure  />nitro-o-8ulfo- 
benzoïque,  •«,  414  {Headerson) . — 
Gond,  avec  la  chlororormozime,  1M, 
914  {Scholl,  Bertscb),  —  Act.  sur 
Pt  colloïd.,««,1089  {Éredig,  Ikedâ). 
—  Act.  de  l'amalg.  de  Na,  tB6»1090 
(Tbiole,  Jaegcr). 
—  (Bromo-)  (Tn-).  Act.  8ur  la  iétra- 
bromo-o-quinone,  S6, 1102  (Jakaon^ 
Kocb). 
Ptrooallol  (Anhtdbooluco-).  Form. 
à  part,  du  chloracétylpyrogallol . 
Propr.,  «•,  173  [Brubns], 
Pyrooallol  (Chloracéttl-).  Act.  de 

KOH,  S«,  172  [Brubna). 
Pyrooallol  (Dichlobacétyl-).  Prép. 
par  cond.  du  pyrogallol  avec  Tac. 
(lichloracétique.  Propr.,  hydrazone, 
dér.  disulfoné,  ««,  171  (Brubns). 
Pyrooalloldisulfonique  (Ac).  Ppép., 
propr.,    sels,    SS,    528.    —   Sels, 
titrage  acidim.,  9S,  984  (Delage). 
PyrogallolsulponiQue  (Ac).  Ppoj^- 
des  sels;  titrage  acidim.,  M»,  984 
(DcJagc), 
PYROMKcoNtQUE  (Ac).  Gouslit.,  pTOpr., 

S6,  551  (Poraiooor,  Leooarai). 
Pyromellique  (Ac).  Prép.  à  part,  du 
charbon  de  bois.  Propr.,  S6,  686 
(VoroouiT). 
Pyromucique  (Ac).  Good.  de  Téther 
éthyl.  avec  Tacétate  d'éthyle,  fB5, 
440  {Boureauli).  —  Form.  à  part, 
du  dibromure  d*ac.  dihydrofurfu- 
rane-s.a-dicarbonique,  S6,  1109 
{Whecler).  —  Acl.  du  chlorure  sur 
la  méthylamioe  et  la  py^idine.  Prép. 
et  propr.  de  Tanh.,  hydrazide,  ft6, 
1109  (Baum). 
—  (ô-Oxv)  (Ac).  Form.  à  part,  du 
furfuroI.Propr.,  sels, ««,382  (Cross, 
Bcvan,  Briggs). 
Pyromucique  (Aid.).  Form.  par  déc 
de  la  barbaloïne,  «5.  7^)  (Léger). 
—  Gond,  avec  le  cyanure  de  p-chlo- 
robenzyle,  ^B.^^yWaltbor,  Woli- 
licb).  —  Act.  de  H»0%  do  persul- 
fate.  ««,381  [Cross,  Bovan,  Briggs). 
^Prés.  dans  l'huile  de  bois,  ««,  440 
(Fraps).  —  Gond,  avec  le  p-naphtol  et 
AzH*,  S«,  554  (fîol/i).  —  Oxyd.  par 


les  persolCfttes  en  prés,  de  AxV, 
««,  628  (Picirartf.  Carter). —Gotl 
avec  Téther  succiniape  et  le  soeei- 
nate  de  Na,  ««,  &Sè{Fieblcr,  Sebt^ 
ermêDD).  —  Fluorénylliydrftiose, 
««,  698  (Diûls).  —  Gond,  avec  Pm. 
barbiturique,  ««,  922  (Ciàurad, 
Roinbacb).  —  Form.  par  hydrot 
des  pentosanes  et  des  fkiraloîdas, 
««,  1061  (Fraps). 

—  (p-Oxv)  (Aid.).  Form.  à  part  da 
furfurol.  Propr.;  prés,  dans  k» 
lignocelluloses ,  M,  881  iCnu, 
Bevan,  Briggs)- 

—  (6-Oxv-)  (Aid.).  Form.  par  oxy£ 
du  ftiriurol.  Propr.,  hydrazone,  M, 
381  (Cross,  Bevan,  Briggs). 

Pyromucique  (Iso-)  (Ac).  Pro|»r.,  ••!•, 
comb.  avec  la  phénylhydrazioe^tS, 
976  (Cbavanne), 

Pyromuciqub  (MÉTHTL-)  (Aid,).  For», 
par  hydrol.  du  mélhiistrophanlo- 
biosîde,  ««.  191  (Feist).  —  Fotbu 
du  dér.  fai-bromé  par  act.  de  HBr 
sur  div.  hydrates  de  carbone,  «t, 
841  (FentoD,  Gostling).  —  Speclw 
d'absorpl.,  ««,  687  {Ôshîma,  Toi- 
leas).  —  Prép.  des  dér.  «>-chloi^&  et 
(o-bromé  à  part,  de  la  cellulose  et 
du  lévulose.  Propr.,  dér.  iih-acétoxyié, 
(o-benzoxylé,  ««,  796  (FeuHoa,  Gosl^ 
iing). 

PYROMUCYLACéTIQUB    (Ac).   Prép-  pSf 

cond.  des  éthers  pyromueiova  «< 
acétique.  Propr.,  comb.  avec  la  pM- 
nylhydrazine,  «5,  440  (Bourean/i}. 

Pyromucylhydroxamiqub  fAc.).Pïép, 
propr.,  sels.  dér.  benzoylé.  M,  111^ 
JPickard,  Nevillo). 

Pyromucyltartriqub  (Di-)  (Ac). 
Pouv.  rotat.  des  éthers  mélhyL  et 
éthyl.,  ««,  460  {Fraoklmud,  Astoa) 

f-PYRONE  rBENZO-1.4*)  (Isopiwrnô- 
méthyl-a-),  Prép.  ptr  cond.  do  or- 
Tol  sodé  avec  Fétner  ohloroftunart- 
que.  Propr.,  éthar,  «•,  907  (B^t^- 
mann). 

—  (ToLU-).  Prép.  des  isom.  o-,  œ-  •* 
p-  à  part,  de»  ac  o-,  m-  et  p<té90' 
xyfùmariques,  propr.,  «€,641  lih- 
bemann,  Bansor). 

'y-PYRONB-CARBONIQUB-2  (BttltXO-MA^'' 

Propr.,  sels,  amide,  éthers,  ««,€1^ 
(Rabcmann,  Bausor). 

(ISOPROPTL-5-MÉTBT1.-8*)    'AC- 

Prép.  paroond.  du  canrolsodéaw* 
l'éther  dilorofùmarique .  Pwpf- 
éthers,  ««,  997  iBubomaaa)* 

—    —     (l80PR0PYL'è-MrniYL-5-)    (At' 

Prép.  par  cond.  du  thymol  W' 
avec  Téther  chlorofùmariqQe.  Profr  • 
éthers,  ««,  996  (Bobômama). 

—  (Tolu-)  (Ac).  Prép.  des  Iwa.  ^ 
m-  et  p-  k  part  des  ac.  <k  l>^  ^ 
créflDxyfùmariques.  Propr.,  stfti,«i* 
611  (RobemaBD^  BauMOt). 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1403 


PTRONE-  DlCAnBONIQL'E     (  DlMICTUTL  -) 

(Ac).  Prod.  de  réduct,  semi-carba- 

zooe,  1M,  553  (Tortoriei), 
Ptronique  -1.4-    ( Oxy-  S-dicarboxy- 

2.6-}.  Voy.  MÉooNiQUE  (Ac). 
pYROTARTRiQUE    (Ac).   Form.  à  part. 

de  Tac.  ot-méthyllévulique»  !tS,  244 

[BébaJ), —  Form.  à  part,  de  la  lac- 

tone  acéto-'f-oxybutaae-at.Y-dicarbo- 

nique,  S6,  D76  {de  Joug),  —  Elec- 

trol.  du  sel  de  K,  «•,  d97  {Peier- 

soa). 
Ptrotritaiiiqub   (Iso)    (Ac).    Béact. 

color.  arec  FeCl',  ^tS,  681  {Simon). 
Pyho-usmque    (Ac.)  .    Form .    à    piPl 

de   Tac.    usoique.  Propr.,  1M,   556 

I  Peter  do), 
Ptrrol.  Infl.  sur  la  solub.  des  ostzo- 

nes,  %%,  dO  {Neubcrg), 

—  (PuÉNTLDtHYDRo-).  Fomi.  à  part,  de 
Ta  cet  al  benzylaminopropioiiique . 
Propr.,  9%,  976  {Wob^. 

PyRROLACÉTIQUE  (x.a'-DlMETHTL-)  (Ac). 

Form.  par  cond.  de  racétooylacé- 
tone  avec  le  glycine,  99,  742  {E. 
Fiseber). 

PrRROLDICÀRB0;ilQUE-3.4(DlMÉTHYL-2. 

5-)  (Ac.) .  Form.  à  nart.  de  Téther 
^iacétyl8uccinique,M,722  {Knorr, 
iiabe), 
Ptbrolidinb  (s.a.o'.x'.az-MÉTHYL-) 
(Penta-).  Prép.,  propr.,  Ihiocarba- 
mate,  M,  998  (Pau/v,  Scbaum), 

—  (x.a.a'.a'-MÉTHYL-)  (Tetra-).  Propr. 
et  conatit.  du  dér.  p-amin4;  form. 
par  réduct.  de  la  tétramétbylpyrro- 
lidone.  Urétbane,  thio-urétbane,  dér. 
^bydroxylé,  benzoylé,  S4I,  997,  998 
{PauJy^  Scbaum,  Bocbm). 

PTRROLIDINE-X-CARBONIQUB  (Ac).  Prép. 

à  part.de  la  caséine  et  de  Téther  phtal- 
imidobromopropylmaloniqae.Propr., 
sels,  cond.  avec  Tisocyanate  de  phé- 
nyle,  tM,  744,  745  {E,  Fisebar). 
Ptrrolidone.  Form.  a  part,  de  l'éthar 
y-aminobutyrique,  M,  744  {E,  Fis- 
eber) . 

—  (x.x.a'.a'-TKTRAMÉTHYL-).  Form.  à 
part,  de  Tamide  télramélbylpyrro- 
line-carbonique.  Propr.,  oxime,  nilro- 
samine.  Corob.  avec  CAzH,  <•,  998 
{Pauiy,  Boebm). 

PyRROLINE     (x.a.x'.s'-TÉTRAlléTHYL*). 

Form.  à  part,  de  la  ^aminotétramé- 
tbylpyrrolidine .  Propr.,  S6,  977 
{PauJy,  Scbaum). 

PYRROLINE-CARBONIQUE  (TéTRAMÉTHYL-) 

(Ac).  Act.  de  KOBr,  ««,998  iPauiy, 
Bo^bm), 

%  -  PYRRYLPROIMONlgiE      ««'  -  PllÉN  YL-) 

(Ac).  Prép.  au  moyen  d.^  Tac  phé- 

nacyllévuiique .    Propr.,  sels,   ««, 

723  (Kebrer). 
Pyhuvile.  Voy.  AllantoÏisb  (Homo-). 
Pyruvique  (Ac).  Form.  de  la  phényl- 

et  des  o-  et  />-loIylhydrazones  de  Tac 


et  du  nitrile  par  cond.  du  diazoben- 
zène  et  des  o-  et  p-diazotoluènes 
avec  Téthercyanopropionique.  Propr., 
«5,  GU5,  696  {Favrcl).  —  Act.  sur 
le  sel  ammon.,  «5.  765.  —  Comb« 
bisulût.;  act.  de  HCl,  «S,  975  {do 
Jooa),  —  Form.  des  pbényl-  et 
p-toîylhydrazones  de  Tétber  éthyl. 
par  cond.  des  diazobenzène  et 
p-diazotoluène  avec  Télher  cyano- 
propionique,  «S,  987  {Favrel),  — 
Act.  de  Turée  et  de  l'aréthane.  Di- 
urétbane^ther;  semicarbazone,  «S, 
1062,  1063  iSimoD),  —  Cond.  avec 
raid,  benzoïquo  ou  la  paraldéhyde 
et  la  p-aminoquinoléine,  ««,  180 
{Willgcrodty  /ablonaki),  —  Cond. 
avec  ra-aminoquinoléine  et  Tald. 
benzoîquc  ou  la  paraldéhyde,  tM, 
181     iWiJJqerodt,    Néander).    — 


Form.  de  rhydrazone  à  part,  de 
rbydrazone  oxalacélique,  M,  198 
{FeotoDf  Jones).  —  Comb.  avec  Tac 
o-diazosalicylique,S«,417  (Za/lq).  — 
Propr.  de  la  benzylhydrazone,  ««, 
583  {Curlius).  —  Comb.  avec  la  tri- 
mé Ihyl- 2. 4.5-benzylhydrazine,  «#, 

586  {Curtius,  Hardiog).  —  Propr. 
delà  p-  métbylbenzylhydrazone,  M, 

587  {CurtiuSj  Spreager).  —  Form. 
du  dér.  nitrosé  ae  l'hydrazide  à  part, 
de  Tacétylhydrazidine.  Propr.,  phé- 
nylhydrazono,  p  -  nitrophényllivara- 
zone,  ««,775  {Bamberger,  Groh),  — 
Form.  à  part,  de  la  carvotanacélone, 
««,  1170  (//«rr/es). 

—  {^Oxy-)  (Ac).  Propr.,  constit., 
cond.  avec  CAzH,  M,  682  {Abcr- 
son), 

Pyruvique  (MÉTHYL-)  (Ac).  Form.  des 
pbényl-,  o-  et  p-tolylhydrazones  par 
cond.  du  diazobenzène  et  des  o-  et 

diazotoluènes  avec  Téther  cyano- 
lyrique,  «5,  6%  {Favrtl). 
-*-  (?.^-Méthyl-)  (Di-)  (Ac).  Prép.  k 
part,  de  Téther  ot-amino-p.^-dimé- 
thylacrylique.  Propr.,  élher  éthyl., 
«5,  612.  —  Propr.,  réduct.,  act.  de 
AzH%  «5,  896  {Wabl),  —  Prép., 
propr.,  éther,  hydrazone,  oxime, 
semicarbazone,  sels.  Act.  de  AzH*, 
de  l'aniline,  S5,  1034  {BouveauU, 
Wabr). 


Quercktine.  Prés,  dans  lo  coriaria, 
«•,  267  [Easterfleld,  Aston). 

QuBRGiTE.  Tribolum..  «•.  459  {Tschu- 
gacff). 

QuiNACÉTOPHÉNO.NE.  Coud.  dc  Téthcr 
diélh\M.  avec  le  propionate  d'étbyle, 
«H,  720  {Kostanecki^  Tambor),  — 


1404 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


Cond.  de  Télher  diéthyl.  avec  l'oxa- 
late  d'élhyle,  %^,  1111  (Kostanecki, 
PauJy  Tambor). 

QUINALDINE  (TÉTRAHYDRO-).    Propr.  dU 

dér.  benzoylé  racémique,  9H,  ^iS 
{Ad  ri  a  ni). 

—  (TÉTRAHTDRO-o-TOLu-).  Form.  à  part, 
du  prod.  de  cond.  do  To-toluidioe 
arec  l'ald.  acéliquc,  ««,  428  {Eib- 
ncr,  PcUzoer). 

QuiNANTHRKNE  (Thio-).  Form.  dans 
Tact,  de  S  sur  la  quinoléine.  Propr., 
se,  180  (Edinger). 

QuiNAZOLiNE  (Methyl-6-).  (O.vr-^). 
Synlh.  parcond.de  la  formamide  avec 
Tac.  p-amiDO-/Q-toluique,  SB,  1162 
(Ehrficb), 

QuiNAZOLINONE-p-GARBONïQUE    (aZ-PHK- 

N  YL-1-)  (Ac).  rrép.  par  cond.  de  la  phé- 
nylhydrazine  avec  Tac.  ^-benzoyl- 
/)-carboxypicoHnique.  Propr.,  sels, 
hydrazone,  tB6,  1178  (Fulda). 
QuiNÈNE.  Act.  de  HBr,  «6,  307  {Koc- 
nias). 

—  Voy.  Mkroquinène. 

QuiNBNE  (Apo-).  Form  à  part,  du  qui- 
nène.  Propr.,  &•,  307  (Koeniga). 

QuiiNHTDRONB.  Form.  dans  Tact,  de  la 
quinone  sur  les  mercaptans,  SS, 
314  {Tarbouricch).  —  Form.  par 
act.  de  la  lum.  sur  le  mél.  de  qui- 
none et  de  div.  alcools,  86,  1025 
{CiamiciaDj  Silber). 

Quinine.  Saccharinatc  basique^  SS, 
606  [Défournel).  —  Act.  de  Tac. 
Ûlicitannique  sur  les  sels.  26,  155 
(Roîcb).  —  Propr.  du  glycui-onale, 
«6,  200  (Neubcrg).  —  Applic.  des 
sol.  cbloroformiques  à  la  purif.  de 
l'hémine,  «6,  321,  322  {Nencki, 
Zaleski).  —  Tribolum.  des  sels 
minéraux  et  organ.,  €6,  459,  929 
(Tacbugaeiî).  —  Transf.  en  ac.  cin- 
choméronique,  %By  9^3  (Tcrnajgo). 
—  Constil.,  «6,  1177  {èkraup).  — 
Prép.  et  propr.  du  perbromure,  S6, 
1181,  né  (Ciirîstonsen), 

Quinique  (Ac).  Sels  r,  d  et  7  de  lau- 
danosine,  «5,  270;  «6,  239  {Piclel, 
Atbanasesco)»  —  Tribolura.,  86, 
459  {Tscbugacù). 

Quimte.  Act.  de  SO*H*.  S^par.  des 
isom.  cis  et  trans,  86,  435  (\W/7- 
staettery  Lcssino), 

QuiNOL.  Constit.,  propr.,  86,  557 
{Zincke). 

—  Voy.  MÉSITYLOUINOL,  XTLYLQUI- 
NOL. 

QuiNOL  (Mkthyl-)  (Di-;.  Constit.,  act. 
de  SO*H",  réduct.,  86,  710  {Dam- 
bcrgcr). 

Quinoléine.  Act.  sur  Tac.  bromosuc- 
cinique.  Form.  de  fumarate,  8S, 
528  (SiOTOiJ,  Dubreuil).  —  Act.  jur 
le  chloranile  et  le  bromanilc. 


98i  (/nubcrO .  —  lodorat.  par  I  et 
SO'H"  fum.,  86,  18  [Edioger.SrJiw 
macber),  —  Solub.  des  osazoo^ 
86,  30 INouborg).—  Act.  de  S, M, 
180  (Edinger),  —  Prép.,  propr.  el 
sels  de  la  comb.  avec  Ts-chlor^)- 
drioe  de  la  glycérine,  96,  â02  {Bte^ 
noDtbal).  —  Act.  sur  l'bexachlorart 
de  benzonitriie,  86,  Î07  ( Xîêithew^K 

—  ChloroiiUnatc,  86,  27^  (Boata- 
bcim,  Scbùtte).  —  Form.  à  part, 
de  la  Y-phénylquinoléine,  86,  tC 
iKoooigs).  —  Comb.  av<»c  BiCl*  <H 
BiP,  86,  308  (Vaaino,  Hausen.  - 
Comb.  mol.  avec  AlCP  et  AJBr*, 
86,  360  [Kobler).  —  Comb.  av*^c 
BiCl»,  86,  497  {Scbifr).  —  El«truï. 
des  sol.  de  Aj'AzO'  dans  la  qusBù- 
léine,  86,  523  [Kalhcnbrn).  - 
Const.  diélectr.,  86.  tJOO  {Sebîuo4i\ 

—  Act.  du  bromure  do  p-xyly!èiif, 
86,  986  {Manoukiao). 

—  (a-Ami DO-).  Cond.  avec  la  ptrtldé^ 
byde,  l'ald.  bonzoîquc  et  Tac.  p^ru- 
viquo,  86,  181  {WHJgerodt,  Néaih 
der), 

—  {ihAnaino-).  Cond.  avec  la  paral- 
dényde,  l'ald.  bcnzoîque  ci  Tac- 
pyruvique,  86,  180  (  U'/Z/yero-il, 
Jablonski), 

— [a-m-Iodo-)  [Di-].  Prép.  au  mo;eo 
de  la  dl  iodaniIine-3.8.  Propr.,  86, 
1147  [Willgerodt,  ArnoJd). 

—  (fodo-)  {Tri').  Prép.  propr.,  86,18 
{Edinger,  Scbumacber).  —  Pr*p. 
du  dér.  /D-p^na-iri'iodé  au  mo?ca 
do  la  tri-iodaniline-1.3.5;  propr.,  86, 
1147  (Willgerodi,  Araold). 

—  {à'Nitro-).  Prép.  à  part,  de  l» 
m-nitraniline,  86,  1152  lOeeker). 

—  {o-Nilro-),  Act.  des  iodurcs  aiodol., 
86, 192  'Decker). 

—  {Ba-tViêro-).  Prép.  au  moyen  de  U 
in-miraniline,  86, 1152  (Dock*'r'\. 

Quinoléine  (Iso-).  lodur.  par  I  <^ 
SO*H"  fum.  Prép.  et  propr.  dn 
dér.  di  et  tri-iodés,  86,  18  iBdit^ 
gor,  Scbumacber).  —  Form.  à  paH 
de  risocarbostyrile.  Dér.  chlor^l, 
dichloré-1.4,  chloro-hydroxylé-1.*, 
86,  95  (Gabriel,  Colman). 

JHYDRO-i  (Tktra-\  Form.  à  pas! 

de  roxy-chloro-iso-quinoléioc,  86, 
%  [Gabriel,  Coi  ma  a). 

(Hydro-métmyl-)  (Tktra-'i.  Form. 

à  part,  de  la  méthyl-3-i9oquiiialéiBe 
Propr..    nitrosaminc.   86,   96  (0»- 
briel,  Coiman), 

—  —  (MÉTHYL-i^).  Form.  do  der 
hydroxylé-4  à  part,  du  méthy)-«x:f' 
isocarbostyiile.  Propr.,  dér.  mélho- 
xylê-4,  dichloré-1.4.  méllioxT-1- 
chloré4, 86,  95  {Gêbrtol,  Coiio»'^ 

Quinoléine  (y-Phknyl-).  Form.  i  part, 
de  Tac.  homo-apociocbcoiquc,  66. 
307  [Koeniga). 


TABLE  DES  MATIERES. 


1405 


QuiNOLÛNE    (d:    a-QuiNO-a-MÊTHYL-). 

Prép.  par  déc.  de  Tac.  -y-carboxylé 
corre8p.;propr.,  sels,  1MI,  181  (Will- 
gcrodt,  Néaadcr), 

—  (*:  p-QuiNO-a-PHÉNYL-).  Prép., 
propr.,  sels,  dér.  o-nitré,  aminé, 
aulfoné,  S6, 181  (  WWgerodt,  Néan- 
der). 

—  (p:    a-QuiNO-a-piiÉ.NYL-).    Prép., 

Eropr.,    sels,  dér.    o-nitre,    aminé, 
ydroxylé,    «6,    181    (WtUgorodt, 

Jàblonski). 
QuiNOLÉiNB  (o-ToLu-).  lodur.  par  1  ol 

SO*H*  fum.  ;  prép.  et  propr.  du  dér. 

di*iodé,  SU,   18  {Edingor,  Schuma- 
cher). 
QuiNOLÉiNE-s-CARBONiQUE  (Aid.).  Form. 

à  part,   de  l'apocinchène,   SU,  ;iOO 

{Koenigs). 
Ql'ino|.éi.nk-y-carbonique  ( Ac).  Form. 

à  part,    de   rapocinchènc,  26,   805 

{Koenigfi). 

QUINOLÉINE-Y-CARBONIQUE     {ai    p-Qui- 

NO-at-METHYL-)  (Ac.) .  Prép.  par 
cond.  de  la  paraldéhyde  avec  lac. 
pyruvique  cl  Vana-aroinoquinoléino. 
Propr.,  ««,  182  {WiUgcrodi,  Néaa- 
dcr). 

—  (p:  a-QuiNO-a-MKTHYL-)  (Ac).  Prép. 
par  cond.  de  la  p-aminoquinoléinc 
avec  la  paraldéhyde  et  Tac.  pyru- 
vique. Propr.,  sels,  «6,  181  {Will- 
gcrodt,  JahloDski). 

—  (a  :  p-QuiNO-a-PHKNYL-)  (Ac).  Prép- 
au  moyen  do  l'ald.  benzoï(|ue.  Tac. 
pyruvique  et  ra-aminoquinoléine. 
Propr.,  sels,  élhcrs,  dér.  o-aminé. 
nitré,  chlori's  bmmé,  hydroxylé, 
sulfoné,  S«,  182  (  Wiligerodt,  Ncan- 
der). 

—  (p  :  a-Qi:iNO-a-PHÉNYL-)  (Ac).  Prép., 
propr.,  sels,  dér.  aminé,  nitré,  iodé, 
chloré,  brome,  h  ydroxylé.  M,  180 
(  W  iîlgerodty  Jablouski) . 

QUlNOLKlNE-a.f-DICARBOMQUE     (pi     «- 

QUINO-)  (Ac).  Prép.  à  part,  do  Tac 
qaino-x-phénylquinoléine-y-carboni- 
qae,  Propr.,  «6, 181  {Wiltgerodt, 
Jabhnskî) . 

QUINOLÉINE-AZPHÉNKTOL'DICARBONIQUI 

(Ac).   Form.  à   part,  de  la  lactone 

oxy-apocinchénique.    Propr.,     sels, 

aob.,  constit.,  !2«,  303,  806  (Aoe- 

nigs). 
QuiNOLÉiNE-AZ-PHKNOL.  Form.  à  part. 

do  Tac  homo-apocinchénique.  Propr. 

dér.  éthoxylé,  S6, 8;i7  {Koenigs), 
QuiNOLÉiNiUM    (Ethyl-)  .    Nîlrat.    du 

nitrate,  «6,  192  (Decker). 

—  (Xylylène-bis-)  Bromure).  Prép., 
propr.,  !S6,  987  [Maaoukian). 

Quinoliql'e  (Ac).  Cond.  de  Tanh. 
avec  le  toluène  et  A1GI%  «6,  1172 
(FuJda).  —  Prép.,  propr.,  conslil; 
éthers  méthyl.,  amide,  !S6,  1170 
(AVrpa/). 


a-QumoLONB.  Constit.,  tB6,  587  [Dec- 
ker), 

at-QuiNOLONB  (az-ETHYL-).  Phospho- 
resccnco,  Se,  238  (Decker).  —  Tri- 
bolum.,  S6,  458  {Tschugaeû), 

(a-iVi(ro-).   Form.  à    part,  du 

nitrate  d'étbylquinoléinium.  Propr., 
««,  192  (Decker), 

QuiNOLONE-v-ACÉTiQUE  (Ac).  Prép.  à 
part,  des  anilides  acétone-dicarbo- 
nique  ouphénylaminoglutaconique. 
Propr.,  étners,  sels;  prép.  du  aér. 
m-hydroxylé  au  moyen  de  la  izi-phé- 
nylène-diamine  et  de  Téther  acé- 
tone-dicarboni  que.  Dér.  izi-aminé, 
«8,  426,   427  {Beathora,  Garben). 

o-QuiNONE.  Prép.  à  part,  de  la  pyro- 
catécbine  ;  propr.,  réduct.  ;  comb. 
avec  Tac.  benzène-su Iflniaue,  Tani- 
line,  ۥ,  1101  (Jackson,  Koch), 

—  (Têtrabromo-).  Prép.  au  moyen  de 
la  tétrabromopyrocatéchine.  Propr.; 
act.  des  polyphénols,  ZB,  1102 
(Jackson,  Koch), 

p-QuiNONB.  Prés,  dans  le  venin  de 
julus  terrestris,  €6,  2,  88,  (Béhal, 
Phisalix),  —  Act.  de  l'élhylmer- 
captan,  SS,  313  (Tarbouricch).  — 
Act.  des  vap.  nitreuses,  S^,  143 
(Schmidl).  —  Act.  de  la  lum.  sur  les 
sol.  alcool,  et  formiques,  S6,  206, 
1025  (Ciamician,  Silùer),  —  Act. 
de  AzO*  et  Az*0*  sur  la  dioxime, 
S6,  545  (Tortorici).  —  Act.  sur 
Téther  oxalique,  ««,  lOO'J  [Tingle, 
Byrne).  —  Comb.  avec  rot-benzovl- 
^-naphtylbvdrazine,  €6,  1103  (Mac 
Phcrson^  Gare) . 

—  (Cblorimino')  [Di-].  Cond.  avec 
les  aminés  aromat.,  S6,  52  (Scba- 
voscboikof). 

—'  (Cbloro-)  (  Tetra-) .  Form.  par  ox yH 

de  la  tétrachlorohydroqûinone,  in 

205  [Kchrmaan), 
[Tri-).  Act.  sur  la  télrachloro 

hydroquinone,    «6,     205      (A'eAr 

mann). 

—  (Iodo-2.6')  (Di'].  Form.  par  oxyd 
de  la  di-iodo-2.6-p-phénylène-diamine 
««,  1148  (Willgerodt,  Arnold). 

p-QuiNONE  (Amlido-)  (Di-).  Form.  de 
l'amie  dans  Tact,  de  Taniline  sur 
To-quinone,  SB,  1101  (Jackson, 
Koch). 

QuiNONE  (MÉTHYL-2-)  (Oxy  -  3  -  wé- 
tboxy-O-),  Form.  à  pari,  du  dér. 
isonitrosé  de  Téther  méthyl.  de  la 
mélhylphioroj^lucine.  Propr.,  96, 
981  (Konya). 

QuiNONE-iMiDE.  Comb.  des  der.  car- 
boxylés  ou  sulfonésavec  la  fuchsine, 
«5,  6  (Seycwetz). 

QUINONE-NITRANILIQUE       (Ac).       PK'p. 

paracl.  des  vap.  nitreuses  sur  la 
quinone.  Propr., 96,  HS[Scbmidt]. 


1406 


TABLE  DB6  MATIERES. 


QuiNOXAUNE  (ToLu-).  Form.  da  dér. 
p-mélhoxylé  par  cond.  du  diacétyle 
avec  Téther  méthyl.  du  diamino-2.3- 
p-crésol;  propr.,  «6,  iOèl  {KauÛer, 
Weozefj. 

QUINOXALINE-DIACÉTIQUB      (  B  E  N  Z  O-  ) 

(Ac).  Form.  par  cond.  de  To-phé- 
nylène-diamine  avec  l'éthercéti pique. 
Propr.,  sels,  éthers,  C6,  712  (Tho- 
maS'Mamori,  Slriebel), 
—  (ToLu-1.3.4-)(Ac.).Prép.  au  moyeu 
de  l'éther  célipique  et  de  la  tolay- 
lène-diamine-1.8.4;  propr.,  tS6,  721 
{Thomas- Mamertj  Stricbel). 

QUINOXALINE-TETR  ACÉTIQUE      (Di-1  .2.3. 

4-)  (Ac).  Prép.  par  cond.  de  Téther 
célipique  avec  le  tétraminobenzène- 
1.2.3.4;     propr.;    éthers,  leS,   723 
(ThomaS'Mamertt  Striebol). 
Quinquina.  Vo^.  Alcaloïdes. 


Racémiqubs.  Dédoub.  par  les  moisis- 
sures,  *6,  528  {Vlpiani^  Condolli). 

—  Dédoub.  par  étnérif.  et  saponif. 
fract.,  !86,  737  (Marckwald).  — 
Déterm.  des  racémiques  et  pseudo- 
racémiques,  26,  843,  1029  (Adria- 
ni). 

Radiants  (Métaux).    Voy.    Bismuth, 

Plomb,  Baryum,  Radium. 
Radium.  Act.  cbim.,  1^,  1059  {Bcr- 

thclot).  —  Propr.,  purif.,  act.  phy- 

sioU,  ««,  129(G/esoi). 
Raffinose.  Act.  du  ferment  manni- 

tique,  HBt  991   [OayoD,  Dubourg). 

—  Hydrol.  par  Teau  en  prés,  de  Pd, 
2t,  736  (Suie). 

Ramie.  Voy.  Cellulose  (Oxy-). 

Rapports  sur  les  travaux  de  MM. 
Fosse,  Guichard,  Valeur,  Satie,  tSS, 
100,  103  (LindcU  Meuaicr). 

RiciNOLÉiQUB  (Ac).  Prés,  dans  l'huile 
de  blé,  î»6,  351  {Vulté,  Gibson). 

RésACBTOPHÉNONB.  Cond.  de  l'éther 
diéthyl.  avec  les  éthers  propion,  et 
bulvr.,  ««,  720  {Kostanccki,  Tarn- 
bar],  —  Cond.  de  l'éther  mono- 
étbyl.  avec  Toxalate  d'éthyle,  ZH^ 
1111  {Koaianecki,  Tambor). 

—  (Ether  méthyl.).  Syn.  Péonol. 

RÉSACÉTOPHtNONE(DEHYDRO-AGBTYL-). 

Ident.    avec  roxy-3-p-méthylchi*o- 

mone,  ÎB6,    159  {Kostaoccki,  /?o- 

zycki). 
RÉSAURiNB.  Dér.  bromes  et  alcoylés. 

Act.    de    l'aniline,    «5,  ?14   (Ori- 

maux,  Lcfèvro), 
RÉsB.NE.  Extr.  de  la  lércb.  du  Jura  et 

de  Bordeaux.    Propr.,  ««,  156,  157 

[Tschirth,  Bruning). 


RésiNB  (Hoile).    Décomp.    par   dist. 

sous  pression,  1t%,  134  (Kraemer, 

Spilker) . 
—    Voy,    Baumb,    Ikdènb,    Cocai- 

RONB. 

Rksorginb.  Réact.  eolor.  arec  Toxi 
sulfooarbooate  de  Fe,  M,  180,  m 


(Causse),  —  Copul.  avec  les  dîaxD. 
des  dér.  do  tripbénylméihaDe.  Ad. 
de  AbO*H  et  SOMl*,  «S,  îl^  214 
(Grimaux,  Leihvre).  —  Coad.  avec 
les  diméthyl-et  diéthyl-amin^s^CS, 
218.  —  Cond.  avec  le  nttroso-iihdi- 
méthylaminophénol,  SS,  fSOU  {Gri- 
maux).  —  p-Tolaôno-soirooata  «i 
dér.  o-nitré,  SS,  1045  [Beverëia, 
Crépieax),  —  Cond.  du  dér.  sodé 
avec  les  éthers  d*ac.  grass-bromét, 
tS<,45  (Bischofî).  —  Cond.  avee  la 
dibromindone,  M,  lOG  {Lancer, 
Wiodermaon),  —  Cond.  avec  kt 
éthers  diacétylacéiique,  acétylmalo- 
Dique,  benzoylacétiqoo  et  «-«hJor- 
acétylaeétique,  Stt,  211  {PecbmaûB, 
Hanke).  —  Cond.  avec  l'éther  osai- 
acétique,  Stt,  2d2(PecJ!iAaiiii.6rr<«- 
^or).  —  Prép.  de  l'éther  monomé- 
thyl.,  tet«  297    (Mort.    Slras»er]. 

—  Réact.  color.  avec  le  Ô-oxyftir- 
fbrol,  IM,  382  {Cross,  Bcran, 
Briggs).  —  Prép.  et  propr.  des 
salicylate  et  p-crésotate.  M,  405 
(CobD),  —  Cond.  avec  le  cUorort 
p-nitro-o-sulfobenxoîque,  9€,  414 
(HcndersoB),  —  Copul.  avec  Tac. 
o-diazosalicylique,  M,  417  (Zaka*, 

—  Appl.  à  la  recherche  de  l'aie,  mé- 
thyl., «t,  441  (Mullikoa,  Scuéder]. 

—  Triboluro.,  és,458  (TscAagaefru 

—  Cond.  avec  le  prod.  d'additioade 
AzO*  avec  la  thymoqainone-dioxtroe, 
S6,  545  (rortor/ci).  —  Résct.  eoi> 
rées  avec  les  sucres,  !M,  ^t$ 
(Neuberg),  —  Cond.  avec  la  chlo- 
roformoxime,  Stt,  914  {ScèolK 
Bertsch),  —  Copul.  avec  le  dîas>- 
carbazol,  S6,  919  [Ruff.  Sl<rio\  — 
Cond.  avec  l'éther  oxaliqus,  9^ 
1069  (Tingle,  Byrnt).  —  Coiut  de 
l'éther  monométhyl.  avec  le  disao^ 
benzène,  tse,  1104  (Orodorfr^  Tb^ 
baud),  —  Prép.  et  propr.  des  étWrs 
éthyl.  du  dér.  propionvlé.  Cood. 
avec  l'anh.  acétique,  l'éther  acélyl- 
acétique,  tS6,  1112  {KosUat-dki^ 
Lloyd), 

— .  {BromO'S,4.6'){Tri'),  Comb.svv< 
la  tétrabromo^-quinone,  M»  llOS 
(Jacksoa,  Koeb). 

—  {BromO'i'dimtro^'iM-) ,  Pré^.  ^ 
l'éther  éthyl.  à  part,  du  tribraa»> 
1.2.3-diaitro-4.6-benzèoe.  Profr. 
sels,  tS6,  1082  (Jackson,  Eari*  . 

—  {NitrO'S'),    Form.  à  part,    de  U 
nitro-3.  ^-méthylombeUirêroo^^  '" 
344  (Pecbmaaûf  ObcrmUhr, 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1407 


—  (Ari7ra-4-).  Form.  à  part,  de  la  di- 
nitrofluorescéine,  ZBy  144  (Bryan, 
Perkios). 

—  (Aiti-o^.e-)  (Di'\.  Prépar.  des 
élhers  diétbyl.  et  aiphényl.  à  part, 
du  dibromo-1.3-dimtro-4.6-beDzène. 
Propr.,  S6,  1081  {Jaekson^  Coboe), 

—  (A7lro.2.4.6-)  (Tri-).  Form.  de 
réiber  diétbyi.  à  part,  du  dibromo- 
1.8-lrinitro-2.4.6-benzène,  1^6,  1082 
^Jaekêon,  Earle), 

Rksorcinb  (Dihtdro-).  Cond.  du  dér. 
0odé  avec  la  dicbloro-S.S.a-napbto- 

Îuinone,    Stt,     103     {Michel),    — 
rép.  à  part,  de  roxvbydroqumone. 

Propr.,  S6,  1090  (TAio/e,  Jaegcr), 
(MÉTHTL-)    (Di-).   Comb.   avec 

i'ac.  glyoxylique,    t%,   917   (Vor- 

laendorf  voo  Schilliag). 
(Tri-).  Form.  du  dér.  dihjr- 

droxylé  par  cond.  de  Toxydede  mési- 

tyle  avec    Téther  ma  Ionique  sodé. 

Propr.,  diozime,  sels,  étbers,  dér. 

brome,  tSC,  408  (Crossiey). 
-(P«opÉNYL-4-MrrHYL-l-).    Fonu. 

par  auto-oxydat.    de     la    canrone. 

Propr.,    dioxime,  l^t,    1168    {Har- 

ries). 

BkSORCINE     (MÉTHTL-4-)     (.4lDiZIO-5-). 

ISyo.  PhloraminbI.  Prép.  par  act. 
de  AzH'sur  la  mélnylphloroglacine. 
Propr. ,  sels,  dér.  triacétylé,  %•,  984 
{FriedI). 

HÉSORCINE      (PrOPTL-MÉTHTLÈNB-). 

Prép.  à  part,  du  safrol.  Propr., 
dér.  dichloré,  £S,  994  {Dehage). 

Rbsorcine-ois-azobbnzène.  Prép.  par 
cond.  de  Téther  monométhyl.  de  la 
résorcine  avec  le  diazobenzène. 
Propr.,  tet,  1104  [Orndorff,  Thé- 
baud), 

RésoRCTLiQUE  JAld.).  Cond.  avec  Tac. 
malonique,  M,  203  (Pocbmann^ 
Graeger).  —  Prép.  de  l'oxime  par 
cond.  de  la  résorcine  avec  le  fUmi- 
natedc  Hg.  Propr.,  ee,9i4  (Scboii, 
Bertsch). 

RisoRCTLMALÉiQL'E    (Ac).     Form.    à 

Krt.  do    Tac.   ombelliférone-B-car- 
nique.  Propr.,   anb.,  dér.  oiacé- 
tylé,    lee,  202    {PochmaDD,    Grae- 

Resoxbine.  Dér.    bromes  et  alcoylés. 

Act.deraniline,  SS,  214  (Grimaux, 

Lefèvro), 
Rbtènb-quinone.    Prép.  et  propr.  de 

l*bydrazon9,  1S6,  431    (Bamberger^ 

Grob). 
Ruamnétine.  Extr.   du  séné.  Propr., 

S6,  «3  {Tsebirchy  Hiepe). 
Hhamnochrtsinb.  Extr.  du  rhamnus 

cathartica;  propr.,  ««,  79 (Tsc/i/rc/i, 

PoJacco). 
Rhamnogitrin.    Extr.     du     rhamnus 

cathartica.  Propr.,  constit.,  S4I,  79 

(Tsebireb,  Polacco). 


Rhammolutine.  Extr.  du  rhamnus 
cathartica.  Propr.,  constit.,  9%,  79 
{Tscbirchy  Polacco). 

Hhamnose.  Oxyd.  par  FeSO*el  H"0*, 
««,  43  (MorrcI,  Crofts).  —  Form. 

Ear  hyarol.  du  méthylstropbanto- 
ioside,  S6,  191  (Fcist).  —  Sépar. 
de  Tac.  glycuronique.  S6,  200 
(Neuberg).  —  Tribolum.,  ««,458 
(Tscbugaeff). 

Rhamnosone.  Form.  dans  Toxyd.  du 
rhamnose  par  H"0*,  St,  43  [Morrtl, 
Crofts) . 

Rhizocarpique  (Ac).  Pre's.  dans  div. 
lichens,  tse,  647  {Hesso). 

Rrizoniniqub  (Ac).  Prés,  dans  div. 
Ucheas.   Propr.,   et,  650  (//e«sc). 

Rhodaminbs.  Propr.  et  dér.  des  rfao- 
damines  tétraméthylées,  !S5,  217 
(Grimaux).  —  Form.  derhodamines 
éthylées  et  méthyléthylées  chlorées 
à  part,  des  ac.  diéthylamino-oxy- 
benzoylbenzoîques,  ItS,  747  (Hallor, 
Umborovc).  —  Dér.  az-méthylés, 
èthylés,  benzylés,  99, 1146  {Gncbm, 
Scbcutx). 

Rhodinol.  Vit.  d'élhérif.  par  Tac. 
acétique.  Dos.,  £S,  955  (Cbarabot^ 
Hébert) .  —  Dos.  au  moyen  du  sali- 
cylate  de  Na,  leS,  1053  (Darxeos, 
Armingeat). 

Rhodium.  Sépar.  do  la  mine  de  Pt  ; 
nitrite  double  de  Na  et  AzH*,  «5, 
11  [Uidié)  ;  «5,841  {Leidic,  Quon- 
nesson).  —  Prép.  et  propr.  des 
aluns  de  Rh  et  de  Cs,  Hb,  TI, 
AzH*.  Sépar.  de  Ir,  «6,  362  IPic 
doit  MariDo),  —  Inll.  sur  Thyarol. 
de  div.  éthers,  «t,  736  (Hulc). 

Ricin  (Huile).  Act.  de  Tac  oxaliauu 
anhydre,  «S,  5  [JuiUard],  —  Disl. 
dans  le  vide,  «6,  311  {Tboms^ 
Feodlor) . 

RiciNOLBiNOXALiQUE  (Ac.) .  Fono.  à 
part,  de  l'huile  de  ricin.  Propr., 
constit.,  «S,  5  (Juillard). 

RiciNOLBiQUB  (Ac).  Act.  de  HBr, 
constit.,  dér.  acetylé,  «6,  9,  617 
{KasaDcxky). 

Roccbluque(Ac.).  Prés. dans  le  lepra- 
ria  latebrarum,  «6,  313  {Kassaor). 

—  {Oxy-)  (Ac).  Prés,  dans  div.  li- 
chens, «6,  1183  {Hcssc), 

RosANiLiNB.  Ethérir.  par  les  alcools, 
«6,  97  {0.  Fisebvr) .  —  Propr.,  sels, 
««,  145 (VVoi/).— Constit.,  ««,996 
{Giorgewics). 

—  (Para-).  Diazot.  et  copul.  avec  les 
phénols  et  leurs  sulfoconjugués, 
«S,  213  {Grimaux^  Lofèvre). 

—  (PsEL'Do-).  Diazot.  et  copul.  avec 
les  phénols  et  leurs  sulfocoujugués, 
«6,  213  [GrimauXy  LcfèvroK 

Rose  (Essence'.  Prés^mce  de  l'aie 
phénylélhylique,  ««,  310  {Waî- 
bauw}  ;   «6,  50i  fSoJ'^Dy  liojabu). 


1408 


TABLE  DES  MATIERES. 


—  (Essence  de  bois).  Conslil.,  propr., 
SS,  468  (Theulier).  —  Viscos., 
dons.,  tens.  superf.,!SS,  521  [Jean- 
card,  Satie). 

RoaÉocoBALTiQUBS  (Scls).  Voy.  Co- 
balt. 

RosiNDONE  (AmiDO-ù-).  Prép.  par 
cond.  de  ro-aminodiphéaylamine 
avec  Tac.  acèlamiDonaphtalIque. 
Dér.  acétylô»  1^6,  231  {Kebrmann, 
Barche). 

—  (Ara/flo-7-).  Fopm.  à  part.  deTiso- 
ro6induline-9  et  de  ramiD0-&oxy-2. 
a-naphtoquinone  ,  26  ,  220  [Kehr- 
maDBj  Sieinor). 

—  {AmiDoS').  Korm.  à  pari,  de  Tacô- 
tamino-iiphénylrosinduline.  Propr., 
dér.  acélylô,  S6,  149  {Kohrmaan, 
SilbersteiD) . 

—  (AmiDO'9-).  Prép.  au  moyen  de 
la  diamino  -  3.7  -  a  -  naphtoquinone. 
Propr.,  dér.  acélylé,  «6,22»  (iCcAr- 
maDBf  SloJocr). 

RosiNDONE     (MÉTHYL-)      {ChlorO'S-), 

Prép.  au  moyen  de  la  méthylchloro* 
Ô-o-phénylènediamine.  Propr.,  «6, 

548  {KobrmaDD,  Mullcr). 
RosiNDULiNE.  Act.  de  &0*H*,  S6,562 

(  VaubeJ) . 

—  {AmiachO').  Prép.  à  part,  de  la  dia- 
mino-4.7. p- naphtoquinone  et  de 
racétamino-d-phénylnaphtophénazo- 
nium.  Propr.,  sels,  «6,  223  (Kobr- 
maaD,  Stcinor). 

(Cbloro-S-).  Prép.,  propr.,  î»6, 

549  {KobrmaoBj  Krazlcr). 
RosiNDULiNE   (Iso).    Pfép.,  propr.  et 

sels  de  Tisom.  8.  «6,  147  [Kebr- 
mann.Steinc^r).  —Prép.  des  isom.  7 
et  8  à  part  de  Tacétumino^.  ^-naph- 
toquinone et  de  l'o-aminodiphényl- 
amine.  Propr.,  dér.  acétylés,  «6, 
147  {Kchnnann,  Denk).  —  Prép. 
de  Tisom.  13  au  moyen  de  Tacét- 
amino-U*anilido-4 .  p-naphtoquinone. 
Propr.,  sols,  «6,  149,  150  {Kebr 
mann,  SUbcrstcia).  —  Constit., 
synth.  à  part,  de  Tac.  naphtopi- 
crique,  26,  220  [KcbrmaDD,  Stci- 
nor). 

(Chloro-3-).  Prép.,  propr., 

549  {Kcbrmana^  Kratzlcr). 

RosiNDULiNE  (MÉTHVL-IS0-)  |Di-).Prép. 
à  part,  du  chlorophénylisonaphto- 
phônazonium.  Constit.,  26,  5i5 
[KebrmaDn^  Hiby). 

RosiNDULiNE      iPuÉNYL-).       Act.        de 

BO*H',  «6,5(52  {Vatibct). 

i.KmiuO'^').  Form.  du  dér.  acé- 
lylé à  part,  do  ramino-5-ro8indoDe; 
propr., sels,  transform.  en  imidazol, 
«6,  232  [KûbrmaûB,  Darcbe). 

iAminO'8-).  Form.  par  cond.  do 

ranilido-4-acétaroino-6 .  ^-naphtoqui- 
none avec  la  phényl-o-phénylène- 
diamine.    Propr.,    sels  ;    dér.    mé- 


thylé,  méthylsulfaie,  «6,  i^  {Kthr 
maaD,  Silbcrstein). 

(C/i/oro-5-) .  Prép.  pw  cood.  é- 

la  cbloro-5-amioo-MiphéiiyUiiyi»e 
avec  ranilido-4.  â-napBtoqpinoo^- 
Propr.,  act.  de  raailine,  26,  fiT 
[Kohtmann^  Hiby), 

ROSINODUNE  (p-ToLYL-)  [Chtotr^S-  . 
Prép.  par  cond.  de  la  p-tolntd^fc 
^napbtoqiiinoae  avec  fa  chl«r»-5- 
amioo-2-diphénytamtBa,  26,  547 
[Kebrm^nn,  Hiby) . 

RouoE  BRILLANT.  Prcp.  é  part  da 
p-napbtol  et  de  Tac.  s-diàeonapb- 
talèna-8ulfonique-5,   26,  410  'Koh- 

RouoE  OB  NTTROSAiiiNK.  VU.  de  réJCt 
avec  le  ^aphtol  sodé,  26,  114 
(Goldscbmidt,  Keppeler} . 

RouoE  NOUVEAU  L.  Sel  de  Na  hydraté, 
26,  807  [Sisloy) . 

RouGE  soLiDK  D.  Sel  de  Sa  hydraté, 
2S,  867  {Sishy} . 

RuBiDiQUE  ^Ac).  Form.  à  part.  d« 
Tac.  salazinique.  Propr..  sels,  26, 
1183  {Hcssc}. 

Rubidium.  Propr.  du  bichromate. 
Polymorphisme,  26,  118  (VIVa)» 
boù) .  —  Prép .  et  propr.  de  l'aloa 
de  Rb  et  In,  26,  »&  (Chabnè, 
Bengado).  —  Propr.  cristallogr.  éa 
sulfate,  26,  70  iLiock.  —  Aload« 
Rb  et  Rb,  26,  3ti3  ^P^cciiiJ,  Ma- 
riDO) .  —  Recherche  microchim.  par 
rhyposuinte  de  Na  ei  Bi,  2e.  il2> 
(BorntracgcF) .  —  Dureté,  26,  SE* 
(Bvdbcrg),  —  Points  do  foa.  «* 
solub.  des  sulfates  doubles  de  Hb 
et  de  Al,  Vd,  Cr,  Fe,  In,  Co,  26, 
1020  {Locke\ .  —  Nitrate  acide«  26. 
1051  {WelJs,  Motxaer).  —  Chhv 
rure  double  de  moTybdênyle,  26, 
1055  {Nordeoskjocidi .  —  Recbercbt 
par  Tac.  picrique,  26,  1008.  -- 
Chlorure  double  chromiqiie«  26. 
1125  {Werncr^  Gubsort, 

Rue  (Essence).  Rzir.  de  la  méthjl- 
non^lcétonc,  26,  269  ^Carriit}, 

Ruthénium.  Sépar.  de  la  mine  de  Pi; 
nitrile  double  de  Ru  et  Na,  26,  il 
{Leidic)  ;  26,  840  {Uidié,  QuéM 
oesscju).  —  Act.  do  80"  sur  îf 
suirato;  sulflle  rulhénique  ;  dithio- 
nate  ruthéneux,  26,  5i>  {Aaio»}, 
Luccbvsii . 


Sabine  (Essence-.   Constit.,  26.   Sâ9 

{Fromm) . 
Saccuabipication.  Sacrhaiif.  de  dtv 

celluloses  par    ilCl,  26,  198    Vt- 


TABLE  DK6  MATIÈRES. 


1409 


gnon^,  —  Saccharif.  par  la  diatUse 
da  blé,  £S,  518  {Uado(^ . 

SACGHAimiBTRiB.  Voy,  Glucosb. 

Sacchabinb.  Prép.  et  propr.  dn  dir. 
selsmétall.;  sels  doubles;  recherche, 
9B,  SIS,  386  (DcfburDcI).  —  Dér. 
mercurique,  1^,  533  (Moulin),  — 
Act.  sur  l'urée.  Comb.  avec  la  di« 
phéoylcarbazide.  Sel  bas.  de  quinine^ 
K,  605,  606  (DcTbiiriid/).—  Réact. 
caract.,  tS6,  ^  (Leys),  —  Transf. 
en  ac.  o-sulfobenzoïque,  tS6,  389 
{Holmes),  —  Form.  du  sel  ammon. 
du  dér.  p.-nitré  à  part,  du  chlorure 
BTin.  p-Qltro-o-sulfobenzoîque,  tS6, 
412  [HeDderson).  —  Tribolum.,  S6, 
458  (TsehugaeO),  —  Cond.  avec 
rald.fbrmique.  Dér.  Az-oxyméthylé, 
%%,  541  {MaseJIi), 

Saccuabiquic  (Ac).  Form.  du  seml- 
nitrile  à  part,  de  Toxime  glvcuro- 
nique»  S6, 200  {Neuberg),  —Transf. 
ea  ac.  déhydro-raucique,  %€,  1107 
(HUI). 

Sacchabose.  Coeff.  d'abaissement  cry- 
oscop.,  %E,  176  (Cbroustcboiï),  — 
Prés,   dans  la  racine  de  gentiane, 
5K,  Î70  (Bourquelot,  Hérisscv),  — 
Act.  du  bac.  tartricus,96, 415  (brim- 
bert),  —  Appl.  à  la  prép.  des  crèmes, 
1B5,  658   (Frebsû),  —  Titrage   de 
PO^H'  par  le  sucrate  de  chaux,  %S, 
903   [Cavalier).  —  Act.  du  ferm. 
mannitique,  Û,  991  (Oa.voii,  Du- 
boura).  —  Prés,  dans  les  rhizomes  de 
fougères,  se.  Si    (ADdersen).   — 
Oxyd.  par  H«0«  et  FcSO*,  «•,  43 
iMorreh  Crofts).  —   Act.  de  HkO. 
Transf.  en  mercabide,  S6,  iii{Hof- 
maon).  —  Act.  de  HBr,  réact.  color., 
SS,  341  (FentOD,  Gosiling),  —  Mé- 
canisme   de    Tinversion,   M|    378 
[Lippaana) .  —  Tribolum.,  €•,  458 
ITschugaoi/).  —  Hydrol.  par  HCl 
en  prés,  de  sels  neutres,  1SC,  596 
(Eu loi).  —  Déterm.  cryoscop.,  S6, 
o98   [Loomis),   —  Pression  osmol. 
des  sol.  concentrées,  SU,  657(£Vaii) . 
—  Infl.  sur  la  conducl.elecir.de  HCl, 
KCl  et  KOII,«e,  668  [Martia,  Mas- 
sod).  —  Hydrol.  par  HCl  en  prés, 
de  Pd,  2t,  735  (Suie).  —  Infl.  de 
la   temp.  sur  le  pouv.  rotât.,  S6, 
8ô6  [Scboonrock).  —  Ferment,  par  le 
suc  de  la   levure  haute,  tS6,  932 
{Macfaydt*Dy  Morris ,  Bowlaad).  — 
Poids  mol.  et  condûct.  électr.  en  sol. 
aq..  US,  ^S{Kabicobcrg).  ^EiMdti 
de  rinversion.  «6, 1041  (CohcD).  — 
Infl.  sur  la  sapoo.  de  Tacélate  d*é- 
thyle  par  NaOH,  ««,  lUi8   {KulU 
gron] .  —  Dos.  dans  le  lait  condensé, 
««,  1063  {liùber). 
SAfRANiNii.  Absorpl.  par  div.  oxyccl- 
lul6ses,  S5, 137  \Vigû0D),-^  Foira, 
à  part   du    oilroâo-izï-diméthylami- 


î 


nophénol,  £S,  219  (Orimaux),  — 
Théorie  de  U  format.»  M,  115  (tCbàr- 
diae). 

—  (Apo-).  Form.  à  p^rl.  de  Ttscphé- 
nosafranine,  %%,  219  (Kebrmana, 
Kramor), 

—  (Napbtophbno-).  Prép.  et  propr. 
de  div.  dér.,  S6,  546  (KebrntanD, 
Hiby), 

(Dipb£ntl-).    Format,    à   part. 

de   la    chloro-3-phénylrosinduline. 

Propr.,  S«,  547  (Kebrmann,  Hiby), 
(Di-p-TOLYL-).  Prép.,  propr..  M, 


547  (Kobrmaan,  Hiby),  ' 
'  l.  deSOW, 


562 


—  (Phéno-).  Act. 
(Vaubel), 

—  —  (Iso-).  Prép.  au  moyen  de  la 
trinitrophényl-phényl-o-phénylène- 
diamine.  Propr.,  sels,  dér.  acétylé, 
ۥ,  219  (KehrmaQD^  Kramer). 

Safbaninonb  (Iso-).  Form.  à. part,  de 
l'isophénosafranine.  Propr.,  aels, 
9€,  218  {Kebrmano,  Kramer), 

Safrol.  Act.  de  I  et  HgO.  Comb.  avec 
IOH,te6,445(Boii9au/<).  —  Réduct., 
«S,  994  (Delange). 

—  (Iso-).  Act.  de  I  et  HgO.  Comb.  avec 
lOH,  SS,  445,  856  {fiougault), 

Salaziniqub    (Ac).    Prés,  dans  div. 
.  lichens,  propr.,  %%,  650,  651,  1183 
(Hesse). 

SaUCTLIQUB.  Vb/.BENZ0ÎQUB(0x/-2*). 

Salictlurique  (Ac^.  Elimin.  dans 
Tanal.  de  furine,  M,  351  (Bouma), 

Salminb.  Dos.  de  l'histidine,  de  Tar- 
giniae,  de  la  lysine  et  de  Az  ami- 
dé,  Stt,  335  (iCoase/,  Kutseber), 

Salol.  Voy.  Benzoîqub  (Oz/-2-). 

Salophènb.  Vo/.  Phénol  (Amfoo-4-). 

Samarium.  Spectre,  SS,  335  (Demar' 
çay).  —  Comb.  avec  As  en  prés,  de 
Mg,  tes,  335  (Matignon),  —  Prés, 
de  Teuropium  dans  le  samarium^ 
£S,  963  (Demarçay). 

Samarskitb.  Eztr.  des  métaux  radiants, 
plomb,  «•,  68,  244  {HofmanD, 
Sirauss). 

Sang.  Act.  de  H*0«,  tSS,  255, 532  (Cot^ 
ion).  —  Caract.  par  div.  sérums, 
tes,  703  (Ublenbutb).  —  Act.  de 
CHCPet  de  Thydrate  de  chloral  sur 
la  mat. color., 2C25(For£a«i2^Jl). — 
Modif.  par  ingestion  de  (AzH*)*SO*, 
««,  »  {Bumpf,  Scbumm).  — 
Constit.  des  mat.  color.,  teS,  321 
(Nenckif  Zalcski).  —  Nouv.  subst. 
réductr.,  26,  1021  (Maycr). 

Santal.  Constit.  de  l'essence,  26,  20 
(Dcussen).  —  Extr.  de  Tac.  sanlalé- 
nique  du  bois,  26,  439  [Cbapman). 

Santaléniqub  (Ac).  Prép.,  propr^ 
sels,  éther,  dér.  dibromé,  26,  439 
(Cbapman). 

Santonine.  Dosage,  26,  60  {Katz\. 
—  Tribol^m.  des  dérivés,  26,   459 


BOC.  CHIM.,  3«  SÉR.,  T.  XXV-XXIV.  1901. 


89 


1410 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


(Tscbugaeff).  — -  Prép.  du  dér.  tri- 
brûmé  a  ptrt.  de  Tac.  santonique. 
Propr.,  «6,  560  {Francesconi), 
Santonique  (Ac.)-  Prép.  et  propr.  des 
oxime,  sels,  hydrazone,  hydrazide, 
M,  559  (FraDcesconi). 
—  (MÉTA-)  (Ac)-  Propr.  de  la  dioxime, 

1^6,  559  (FrancQScoDÎ) . 
Santonique    (Tricéto-)    (Ac).   Prép. 
à  part,  de  Tac.  santonique.  Propr., 
constit.,  sels,  étbers,  dioxime,  1S6, 
569  {FraDCCSConi), 
Sapin  (Essence  de  bois) .  Constit.,  tS6, 

310  (KlasoD). 
Saponinb.  Prés,  dans  le  bois  de  Pa- 
nama, «5,  142  {Meillère).  —  Appl. 
à  la  déterro.  des  coeffic.  de  partage, 
t^e,  873  {Zawidzki). 
Sarcosine.  Prép.  et  propr.  de  Téther 
étbyl..   ««,   745  {E.    Fischer),   — 
Dissoc.  des  sels,  ««,   1037  (}\^iB- 
kelblccb) . 
Savon.  Constit.  des  émulsiofB,  ««, 

658  (DoDDaD). 
ScATOL.   Prés,   dans  la   civste,  ««, 

310  {Walbaum), 
ScATOXYLE.  Prés,  de   la  comb.  avec 
Tac.  glycuronique  dans  Turine  nor- 
male, î»6,  29  [Afayûr,  Neuberg). 
Sghizomycètes.   Voy.  Fermentation. 
ScopoLiA.  Voy.  Alcaloïdes. 
SÉBAGiQUE  (Ac.) .  Form.  par  oxyd.  de 
l'ac.  p-oxystéarique.  î»6,  42   (Jou- 
koff  C bostakof).  — Form.  p^voxYd. 
de    Tac.    undécylénique,    26,    138 
(  Tboms,  Fendler) .  —  Prép.  et  propr. 
des    hydrazide   et  azide,    tS6,    571 
{Steller).  —  Eleotrol.  du  sel  de  K, 
se,  898  (Peterseo), 
SiLBNiEux  (Ac).  Act.  de  S  sur -SeO*. 
Form.   à  part,  de  SeO»   et  S,  ««, 
273  [Krafit,  Steinor) . 
SÉLÉNiQUE    (Ac).    Forme    crist.  du 
sel  luléocobaltique,«5,  269  [do  Co- 
Dinck)  ;  «5,  1027  (Klobb) .  —  Act. 
de  S,  «6,  273  {Kraift,  Steiner).  — 
Propr.  du  sel  de  Na,  2«,  278  (Funk) . 

—  Ëtectrol.    du  sel  ac.   de  K,  26, 
667  {Deanis,  Browa), 

—  (PER-)  (Ac).  Form.  par  éIecti*ol. 
du  séléniate  de  K.  Propr.,  «6,  667 
(Dennîs,  Brown). 

SÉLÉNiTE.  Voy.  Calcium. 

SÉLÉNIUM.  Recherche  dans  SO*H"  ; 
péact.  colorée  avec  la  morphine,  la 
codéine,  l'acétylène,  25.  482,  489 
(Jouve),  —  Chai,  de  volatilis.,  25, 
1058  (de  Forcrand).  —  Déplacement 

Sar  S  dans  SeO%SeO',  le  séléniure 
e  phényle.  Act.  sur  S"G1".  Form. 
de  SeCl'  et  SeCl*,  26,  273  (Krafft, 
Steiner).  —  Propr.  des  modif.  allô- 
trop,    de  Se,  26,  518   (Saundcrs). 

—  InQ.    sur  la   recherche  de  As. 
Dosage,  26,  564  IBoscoheim), 

SÉLÉNlURES.    Voy.  SÉLÉNIUM. 


SÉLÉNOCYANiQUE  (Ac.) .  Prép.  €t  propf. 
de  rélher  éthyl.,26,  680  [Wbeefer, 
Merriam). 

Sbmicarbazidb.  Gond,  avec  le  benzoyl- 
œnanlhylidène,  26,  ÎJ07  (Afourcu, 
Delange^.  —  Cond.  avec  Vélher  S^ 
acétyllévulique,  25,  647.  —  Comh. 
avec  ru>-acétylacétopbénone-acéion£, 
25,  985  (Mnrcb).  —  Cond.  avec 
Téther  pyruvique,  25, 1063  {Siwoûi . 
—  Comb.  avec  la  chloracélylpyro- 
catéchine,  26,  178  (Bruhas).  — 
Cond.  avec  le  m-xylylquiool,  26, 
716  (Bamberger^  Brady). 

—  Voy.  Méthylsemicarbamde,  Bej(- 

ZYLSEMICARBAZIDB   etC 

Semicarbazide  (Thio-).  Ozrd.  de  l» 
thioseroicarbazone  de  ral<l.  h^a- 
zoïque,  26,  225  [Young^  Eyre^. 

Semigarbazixopropionique.  Voy.  P«>- 

PIONIQUE. 

SÉMiNASE.  Prés,  dans  div.  graines. 
Act.  sur  les  hydrates   de    carbone. 

25,  699  [Bourquelotj  Hénsftey). 
SÉNÉ.     Principes    extract.,    2#,    ^ 

(Tscbircb,  Hiepe). 

Sbnna-rhamnétine.  Voy.  Rhamkî- 
tine. 

sérum.  Précipitation  de  la  lipase, 
25,699(//aiir;o/K  —  Propr.  de  dlr. 
sérums.  Act.  sur  Talbuinine,  25, 
701  [Bordet,  Wolf,  Tcbistoviteb, 
Leclaiache,  Vallée^  Stcrn.  UhItU' 
butb).  —  Extr.  de  div.  globolines, 

26,  330  [Fuld,  Spiro) . 

—  Voy,  Sano. 
Sérum-albumine.  Vov,  Albumine. 

SÉRUM-OLOBULINE.    Voy.     GlOBIUXE. 

Sesquiterpènes.  Voy.  TKRpèirss. 

SiLiciQUE  (Ac).  Act  do  H*0  sur  les  «ilî- 
cates  ferreux,  25,  409  (Gaatitr).  — 
Anal,  speclrographique,  26,  1^6 
[Hartiey^  Bamago).  —  Propr.  du  m1 
d'Al.  26,  525  {Bebuffat).  —  Infl. 
sur  le  dos,  colorim.  de  PO'H'dtns 
les  eaux  potables,  26,  609  (  Wocd- 
man,  Cayvan).  —  Appl.  du  sel  de 
Pb  aux  poteries,  26,  609  (  Tborpe^ 
Simmonds). 

—  Voy.  Fluosilicique. 

Silicium.  Dos.  dons  les  rerrofilidiUDt 
et  siliciures  de  Fe,  25*  5CJ5.  — 
Form.  de  SiF*  dans  Tact,  de  F  oa 
HF  sur  SiCo,  25,    5.^  (Uhc^a]. 

—  Act.  de  SiO'  sur  la  lithine  a  haute 
temp.  —  Silicate  de  lithine,  silicalt 
double  de  Li  et  Gl,  25, 1007  (Fri></*i>- 

—  Dissoo.  dans  les  sol.  de  S.O* 
hydraté,  26,  520  (Lévi).  —  Dtr. 
organ.  Cond.  de  SiCl*  avec  1«  br> 
mure  d'éthyle,  le  benzène  chlore  tt 
Na,  26,  576  (Kipping,  Uor^i.  - 
Propr.  colloïd.  de  SiOV  2k,  83» 
[Hardy).  —  Dureté  de  Si.  26,  W 
[Bydberg). 


TABLE  DES  MATIERES. 


141 1 


SujciunBB.Pres.de  Fe^i et Fe  Si  dans  \ 
les  Tontes  et  les  ferroeilictums  iodos-  ' 
Iriels.  Propr.,«K,  2«6,  291  {Joure). 
—  Prép.,  propr.  et  constit.  des  silû 
ciures  de  Fe,  «K,  483,  585.  —  Prés, 
de  siliciure  de  C  dans  les  ferrosili- 
ciums.  Act.  de  Fe  et  Co  sur  SiCu  : 
form.  et  propr.  de  SiCo,  2S,  f*85, 
539  (Lcbeau). 

SiucoL.  Voy.  Phénylsilicol. 

SiLicoMOLTBDiQUB  (Ac).  Comb.  du 
sel  aroroon.  avec  le  vanadate,  1B6, 
3  {Friedbeimt  Caslcndyck). 

SiLicoNB.   Vcy.  Phénylsilicone. 

SlLICOVANlDIOMOLYBDIQUB  (Ac).  Prép. 

et  propr.  des  sels  de  K,  Ba,  AzH*, 
S6,  3  [FricdbeJm,  Castendyck). 

SiLURiNE.  Extr.  du  sperme  de  silurus 
çlaDis;  propr.,  sels, 26,  831  (Kura- 
jeff). 

SiM AROUBÉES.  CoosUt.  dss  graines,  1S6, 
651  (Marck). 

Sodium.  Nitrites  doubles  de  Ru,  Pd, 
Rh,  PI,  Ir,  «5,  11  (Leidic).  — 
Propr.  des  sulfates  hydratés.  Stabi- 
lité ensol.,«5,H0(W>Toa/>o/r)-  — 
Chlorure  double  d'uranyle,  2S,  154 
(Aloy),  —  Coeff.  d'abaissement 
cryosc.  deNaCl,  «5, 175  {PoDsot).  — 
Propr.  du  bioxyde,  IBS,  268  {Jau- 
hert).  —  Tri-antimoniate,  fSS,  288 
{Delacroix).  —  Propr.  du  bioxyde, 
hydrates,  ItS,  382  [Forcrand,  Jau- 
hert),  —  Cristallis.  spontanée  de 
S0*Na",7aq.  et  de  SO*NaM0  aq., 
26,  388,  482  (de  Coppet),  —  Dec. 
de  Tacétylure  par  Teau,  2S,  255 
(Bertbelot).  —  Form.  de  NaCl 
dans  les  mél.  rérrigérants  de 
Na"SO*  elHCl,  «5.  532  (Sisley).  — 
Dos.  de  NaOH  libre  et  carbonatée, 
£S,  652  (LucioD,  de  Paepe).  — Act. 
de  CIO*,  1,  Br,  Cl  sur  le  peroxyde. 
Form.  deNaCl,  NaBr,NaI,  NaOBr, 
NaOCl,  NaOI,  «5,  663,  664,  665 
{Beycbler).  —  Prép.  et  propr.  de 
rosmyloxalate,  «5,  693  (Wiatre- 
berl). — Dos.  de  CO'Na*  en  prés,  de 
NaHCO»,  «5, 703  {LucioD,  do  Paepe). 

—  Sol.  sursat.  de  Na'SO*,  «5,  705 
(de  Coppet).  --  Act.  de  CO*Na*  sur 
les  sels  de   Mg,  SS,  707   [Engel). 

—  Nitrites  doubles  de  Na  et  des 
métaux  de  la  mine  de  Pt,  SS,  840 
(LeidJé,  QueuDessen).  —  Infl.  de 
HCi  sur  la  solub.  de  NaCl.  et  de 
Tac.  acétique  sur  celle  de  rac4!'tate 
de  Na,  eS,  961  {Enklaar).  —  Infl. 
des  sels  d'hydroxylamine,  de  AzH' 
et  de  NaCl  sur  la  disaoc.  des  sol.  de 
NaOH.  CO'Na»,  PO*Na«H.  «5,  962 
[Doyery  rao  Cleeft).  —  Equil.  entre 
PO'Na'H  et  AzO'Ag.  Phosphates 
mixtes  de  Ag  et  Na,  eS,  966.— Equil. 
entre  NaOH,   CaO  et  PO*H»,  %B, 


967.  —  Appl.  du  borate  et  du  chlo- 
rure à  la  cristallis.  de  Toxyde  de 
Ce,  «K,  970  {Sterba).  —  Constit. 
des  di-  et  polysulfures,  !SS,  983 
(Blankama).  —  Chai,  de  dilut.  des 
sol.  de  NaCl  et  NaOH,  ItS,  1057 
(Colsotî).  —  Synth,  de  la  borona- 
trocalcite,  SS,  1061  (de  Scbulleo). 

—  Form.  de  Na*0*  par  combust.  de 
Na,  «e,  2  (Engler,  Weisberg).  — 
Infl.  des  chlorure  et  borate  sur  la 
solidiflc.  du  ciment,  du  plâtre,  etc, 
«•,  4  (Bohland),  —  Act.  de  Tarsé- 
nite  sur  lONa.  Act.  de  NaOH  sur 
ICI,   lee,  as    (Oi'ion,  Bïackmann). 

—  Act.  de  H'O*  sur  Na*S*0».  Form. 
de  SO'Na»  et  cO*Na*,  «6,  34  (Nabi). 

—  Act.  de  I  sur  Tamidure  en  sol. 
dans  AzH'  liq.;iodo-amidure,  S6,  07 
[Bufl).  —  Appl.  de  Na"0*  à  la  sépar. 
de  Cr,  Co,  Fe,  Al,  Zn,  Mn  et  au 
dos.  de  Cr  et  S  dans  le  fer  chromé 
et  la  pyrite,  «6.  127  (Barrée).  — 
Act.  de  HW  sur  SWNa».  Form.  de 
S*0»Na«,  S0*.Na«  et  SO*Na",  ««.  129 
(Nabi).  —  Propr.  du  sulfocyanatc, 
26,  193  (Gihs).  —  Dispositif  pour 
conserver  les  sol.  titrées  de  NaOH, 
S6,  195  [Dowzard).  —  Appl.  de 
ClO^a  à  la  prép.  de  Cl,  «é,  276 
\Graebe).  —  Prép.  et  propr.  des  div. 
chromâtes,  «6,276  {Myîius,  Funk). 

—  Propr.  et  hydrates  des  sulfate, 
séléniate,  tunestate,  molybdate,  chro  • 
mate.  «6,  278  (Funk).  —  Carbonatd 
doubledel'u  et  Na,  «6, 278  (Grocger). 

—  Oxalate  et  tartrate  doubles  tita- 
niques,  26,  280  {Bosonheinij 
Scbiittc).  —  Applic.  à  l'hydrogénat. 
en  prés,  d'alcool,  «6,  282  (Laden- 
burg).  —  Prép.  et  propr.  deTalumi- 
nate,  «6,  860  {Allen,  Bogcrs).  — 
Prép.  du  nitrite  double  de  Co. 
Appl.  à  la  recherche  de  K,  «6,  364 
{Billmann).  —  Hvposulfltes  doubles 
de  Bi  et  Na,  Ti  et  Na.  Appl.  en 
microchimie,  «6,  365  (Iluysse).  — 
Coeff.  de  partage  de  AzH'  entre 
CHCl'  et  les  sol.  aq.  d'iodure,  bro- 
mure, nitrate,  chlorate,  £6,  453 
(Dawsonf  Mac  Crae),  —  Déterm.  de 
la  temp.  de  transform.  du  sulfate, 
«6,  517  (Dawson,  Williams).  — 
Relat.  entre  le  ffoût  et  la  diss. 
électrol.  de  div.  sels  de  Na,  26, 517 
(Kablenberg).  —  Electrol.  de  NaCl, 
«6,  523  (Wolf).  —  Propr.  toxi(|ues 
ds  div.  sels  d'ac.  organiques  biba* 
siques,  26,  524  (Kablenberg,  Aus^ 
tin).  —  Appl.  de  Tamidure  à  la 
prép  .[des  aminés,  26, 574  (  Titberley). 

—  Hydrol  des  sels  organ.,  26,  597 
IWalker).  —  Infl.  de  Na'SO*  sur 
les  équilibres  eau-alcool,  26,  596 
(Bruyn).  —  Rel.  entre  la  condact. 
électr.  des  chlorure,    carbonate   et 


1412 


TABLE  DES  MATIERES. 


borate  de  Na  et  leur  a  et.  toxique  sur 
le»  poissons,  S8,  G'JS  {Kahlcaberg, 
Mehï).  —  Transf.  des  crist.  mixtes 
A£0»Na-AzO*K  et  AzO\\a-AzÔ'Ag, 
îfce,  607  {Hissiok),  —  Loi  de  dilut. 
de  cooduct.  électr.  des  sels,  M« 
657  (Bancroft).  —  Infl.  de  NaFsiip 
la  vit.  d'oxydat.  des  sol.  oxaliques, 
H^f  659  (Jorissen^  Beichcr),  — 
Dissoc.  des  iodure,  bromure  et  acé- 
tate dans  Teau  et  les  aie.  méthyl. 
et  éthvL,  26,  660  {Jonns).  —  loQ. 
de  Na*SO*  sur  la  tens.  de  vap.  de^» 

.  sol.  aqueuses  de  A/.H^,  1B6,  665 
(Perman).  —  Dureté  de  Na,  26, 
8iJ9  (Rydberq).  —  Conduct.  électr. 
de  NaCl.  Mobilité  des  ions,  1S6, 
840  [JabD).  —  Solub.  de  Az  et  H 
dans  les  sol.  aqueuses  de  NaCl, 
S6,  848  [Braun],  -.  Vit.  d'hydrol. 
de  GOS  par  NaCl,  AzO'Na,  «6, 862 
(Buchbock).  —  Act.  de  Nal  sur  les 
sels  de  Pb  en  prés,  de  Na'SO*,  1t%, 
865  {Findlay),  —  Pouv.  rotat. 
ma^él.  de  Na"SO*,  «6,  894  {For- 
cboimor).  —   Solub.   et   points  de 

,  fUs.  des  sulfates  doubles  de  Na  et 
de  Al,  Vd,  Cr,  Fe.  Zn,  Co,  ««, 
1026  {Locke).  —  Cristallis.  du  nitrate, 
««,  1026  [Richards,  Arcbibald).  — 
Infl.  de  NaOH  sur  la  dissol.  de  As*0' 
dans  l'eau,  1^6,  1032  {Drucker).  — 
Propr.  du  chromate  neutre  à  6H'0, 
«6, 1051  (Salkowski).—  Nitrilosul- 
fonate,  «6,  1121  [Divers,  Haga). 

Soie.  Recherche  de  la  soie  artiÛeielle, 
«6,  991  [Dayk). 

Solidification.   Voy,  Ciment. 

Solubilité.  Infl.  des  ac.  sur  la  solubil. 
des  sels  à  ions  communs,  2S,  961 
(Eaklaar).  —  Infl.  des  sels  sur  la 
solub.  des  non*éI<*etrolytes,  M,  840 
(Bothmuad).  —  Loi  de  solubil.  des 
gaz  dans  les  sot.  aqueuses  de  div. 
composés,  SO,  848  [Braua).  — 
Relat.  du  coefl*.  de  solubil.  avec  la 
tension  superÛcielle,  1S6,  856  [Ost- 
wald),  —  Solubil.  des  crist.  mixtes 
hydratés,  «6,  857  (Stortenbeckcr). 

—  Rolai.  entre  la  solubil.  des  élec- 
trolyics  et  ta  chaleur  de  dissol.,  S6, 
872  [van  Laar).  —  Solub.  des  carbo- 
nates alcalino-tcrroux  dans  les  sol. 
aqueuses  de  CO',  «6,  SIS  {Bodiaen- 
dev),  —  Cooff.  de  solub.  de  div. 
gaz  dans  Tenu,  26,  949  (Winkior), 

—  Relat.  avec  In  tens.  supcrflciellc, 
«G,  1047  \Hulett). 

^Solutions.  Th«^oi*ie  générale,  2S,  105 
(  Wyrouboff, .  —  Théorie  de  la  sur- 
saturation «5. 388, 482,  705  [do  Cop- 
pot).  —  Miscibilité  partielle,  SQ,  33 
[Nowth),  —  Propr.  des  sol.  isohy- 
driqucs,  20,  513  Uianeroti),  — 
Tb-^orio.  2G,  SOiî  [Wihhrmann),  — 
point  de  dccomp.  des  sol.  aqueuses 


de   divers  sels,  26,  598  (Godre/j. 

—  Points  critiques  des  distoL  aq. 
de  phénol,  26,  847  (van   dcr  Let>. 

—  CoefT.  de  partage  entre  un  liquide 
et  la  couche  superfic,  %M,  O 
(Eawidzki).  —  Théorie,  tM,  879 
[Lewis]  ;  S6,  1047  [Halett). 

—  Voy.  Vitesse  oe  dissolution. 
S^RBosB.  Propr.  de  la  bactérie,  fS, 

733  (Bertrand,  Sazcrae),  —  Ad. 
du  ferm.  mannitique,  K,  %1 
[GityoD,  Dubourg).  —  Réact.  oolor. 
avec  HBr,  28,  341  (Fenloii,  Gost» 
liag). 

SoRBiQiTE  (Ac).  Synth,  par  cond.  d« 
Tald.  crotoniqae  avec  Tac  mslo- 
nique,  HH,  37o  (Ooe^oer). 

SoRBiTB.  Tribolum.,  S«,  458  {Taehih 
gaeff). 

Soufre.  Dos.  dans  les  rerro^ilidams, 

•  ISS,  291  [Jouve).  —  Act.  sur  kt 
sol.  de  MoO'  dans  SO^H",  «,  Ml 
(Bailhachc).  —  Act.  sur  As*ru, 
ëS,  383  [Dafaeqz).  —  Dos.  en  prés. 
d'Al,  £S,  652  [Noailloa),  ~  Poiit 
mol.  à  la  temp.  d>bull.,  tS,  96S 
[de  Forera  ad).  —  Comb.  avec  F, 
n,'  995  [Moissan,  Lebeaa).  ^ 
Dos.  dans  les  combust.,  K,  t(X^ 
[Dubois).  —  Dos.  dans  l'unae 
après  extirpation  du  foie,  M,  21 
(Laag).  —  Dos.  dans  la  pyrite  ao 
moyen  de  Na"0",  «6,  127  [Barrer), 

—  Dens.  des  sol.  dans  CS',  fi, 
161  iPfoitfer).  —  Prés,  dan»  les 
sulfocyanates  de  K  et  Na,  M,  1^ 
[Gilcs),  —  Act.  sur  SeO",  SeO^. 
sur  les  séléniure,  tellurure  et  oxjdt 
de  phényle,  26,  273  [Kram,  Stei- 
ner).  —  Dos.  dans  Turine,  ••,  447 
[Pelry).  —  Infl.  sur  rattaqae  d«  Cr 
par  les  acides,  tSe,  876  (0$tvfêid\. 

—  AeU  sur  SO'Cl*  et  PQ»  en  pn^. 
de  A1C1%  ee,  884  (Bun). 

—  (Bromure).  Appl.  à  la  bromunt. 
des  carbures  aromat,,  té^  10 
[Edingcr,   Goldberg) . 

—  (Chlorure).  Act.  de  Se  et  Te, f*. 
273  iKraCn.  Steiaer).  —  Fora  ^ 
SCI"  et  S'Cl'  dans  Tact,  de  S  wf 
SO'CP.  Comb.  de  SCI*  avec  ^\0\ 
do  SCI*  avtcAlCl*,  ««,  884  ,/î«ir. 

—  ^Fluorure).  Prép.,  propr.,  K.  ^ 
(Moissaii), 

—  (Iodure).  Appl.  à  Tiodurat.  dtf 
comp.  aromat.,  Stt,  10  [Ediogff* 
GoJdborg) . 

Spectres.  Spectres  des  fuméc^i  da 
puddlage  et  du  Bessemer,  M  ^ 
ŒarUoy,  Bamagt'}.  —  Appl.  àt 
rorcanette  à  Tétude  des  sp<»rtrt** 
«6,  953  [  Forma  aek).  —  Noov, 
dispositif  pour  obtenir  dos  (hmiDH 
colorées, «6,  lU27,l'>i8  Bt^ckmaanu 

Sperme.  Réacl.  caract.,  M.  Hi 
{Struvo), 


TABLE  DES  MATIERES. 


141S 


Spinelle.  Voy.  ALmiNniii. 

Sponoine.  Propr.  de  la  lysine  de 
dédoub.,  «6,  28  (H(»ndor80D). 

Stannine.   Voy.  Etain. 

Sti^ahine.  Voy.  Stkariqce. 

Stéarique  (Ac).  Distill.  «It  Tac.  et 
de  la  sïéarine  sur  la  poudre  d'^  Zn, 
«S,  i2i.  tue  (Hcberl).  —  Pouv. 
rolal.  do  l'élhcp  iso-amyl.  actif, 
9S^  549  {Guyc).  —  Form.  à  part. 
de  Tac.  ricinoléiquCf  Se,  9,  617 
(KasaDczky).  —  Indice  de  réfracl. 
do  la  tnsK^arine,  S6,  63  {Partheil, 
Volscn).  —  Prés,  et  dos.  dans 
l'esitence  de  cascarille,  1t%,  156 
{Fendler\  —  Dos.  dans  la  graisse 
du  cbyle  humain,  S6,  SiS  [Èrbon). 
—  Prés,  dans  l'huile  de  blé,  S6, 
351  (Vultô,  Gihsou).  —  Tribolura. 
de  l'élher  menthyl.,  S6, 458  (  Tschu- 
gacff).  —  Propr.  des  sol.  de  stéarine 
dans  la  paraftlne,  1S6,  658  [Don- 
nan). 

—  (Bromo-)  (Ac.K  Forra.  à  pari,  de 
Tac.  ricinoléique.  Propr.,  S6,  9, 
617  {Kasaaezky]. 

(D/-)    (Ac).   Form.  à  pari,    de 

Tac.  ricinoléique.  Kéduct.,  €6,  9 
{KasaDôzky).  —  Transf.  en  ac. 
dioxystéarique,  S6,  375  {Albitzky), 

—  [Bromo^oxy^)  (Ac).  Prép.  des 
isoni.  à  part,  des  ac.  oléique  et 
élaïdique.  Propr.,  et,  289  [Albitz- 
ky) . 

—  [Chloro-)  (Ac.l.  Prép.  à  part,  des 
ac.  oléique  et  élaïdique.  Propr.,  S6, 
290  [Mbitzky). 

—  [Chloro-oxy-)  (Ac).  Prép.  des  2 
isom.  à  part,  des  ne.  oléique  et 
élaïdique.  Propr.,  dér.  acélylés, 
«6,  288  (Albitzky). 

—  (Ox/-)  (Ac).  Form.  à  part,  de  Tac 
ricinoléique.  Propr.,  SU,  10  [Kasa- 
nezky). —  Conslit.  dos  isom.  at  el  3. 
Prép.  a  part,  de  Tac  oléique,  M, 
42  [Joukof,  Chestdkof).  —  Prép. 
au  moyen  de  Tac.  chlorostéarique, 
aee,  2J1  [Albitzky].  —  Prés,  el 
dos.  dans  la  graisse  de  chyle 
humain,  €•,  â28  lErbcD"^. 

i/>/-)  (Ac).  Prép.  des   2  isom. 

à  part,  des  ac.  oléique  et  élaïdique. 
Propr.,  S«,  2e8,  tJ.»2.  —  Prép.  à 
part,  des  ac.  élaïdique,  oléique  et 
dibromostéarique.  Isom.,  S6,  375 
{Albitzky).  —  Form.  par  oxyd.  de 
Tac  ricinoléique.  Propr.,  M,  617 
{Kasaaezky), 

Y-Stéarolactone.  Prép.  à  part,  de 
Tac.  oléique.  Propr.,  constit., 
oxydai.,  ««,  42  [Joukof,  ChcstakoO. 

Stéarone.  Form.  par  disi.  du  stéa- 
rate de  Ca,  «5,  434  iHobert]. 

Stercobiline.  Dos.  dans  la  bile 
d'ourg  blanc,  !S6,   9)2    [Hammar- 

êtCB), 


Stémkocaulique.  Voy.    Usnénitioui. 

Stkréochimie.  Racém.  partiels  de  Az 
ncnta valent,  St,  56  {Kippiagy^.-^ 
Dér.  actifs  de  S  télra valent,  M>, 
138  [Pope,  Pcachey).— SU'véochim. 
de  Àz  pentavalent,  S6,  499  (K'ip- 
piog,  Mali);  ««,  704  [Popt*.  Har- 
voy).  —  Isom.  stéréochim.  de  Co, 
««,  886,  888,  88 J  [Worner,  Hum- 
phrey^  Gorb). 

Stibine.  Voy.  Phénylstibine. 

Sticlaurine.  Prés,  dans  div.  lichens, 
«6,  647  {Hesse). 

Stilbazol.  Prép.  des  dér.  o-,  m-  et 
p-nitrés  par  cond.  de  Ta-picoline 
avec  les  ald.  nilrobenzoVques.  Propr., 
sels,  dibromures,   ZS,  494   (Fast), 

—  (a'-PHÉNYL-).  Prép.  par  cond.  de 
Tald.  benzoïque  avec  rx'-phényl*a- 
méthylpyridine.  Propr.,  sels,  dér. 
dibromé,  o-hydroxylé,  €•,  215,  216 
{Dchacl). 

ac-Stilbazoline  (a-PHÉNTL-).  Prép. 
par  réd.  du  phénylstrlbazol.  Propr., 
sels,  S6,  216  (DchDcl). 

Stilbène.  Synlh.  par  cond.  de  Tald. 
benzoïque  avec  1  ac.  phénylacétique. 
Act.  de  AzO^\g  sur  le^  dibroniure, 
««,  2îtô  [Walthor,  Wciziich).  — 
Ad.  des  vap.  nitrcuscs.  Prép.  et 
propr.  du  nitrosile,  tS€,  478 
{Schmidt). 

—  {Amiuo-2.4-)  (/>/-).  Prép.,  propr., 
sels,  et,  1088  {Thiolc,  ÈacaJes). 

—  (Amiao^.i.H'-)  { Tri-). Prép., propr., 
t€y  1088  (Thiclc,  Escales). 

—  iAmiD0'^.4.S^')  [Tri").  Prép., 
propr.,  ««,  1088  {Thiolc,  JUseaha). 

—  {AminO'S.4.4'')  (Tri^).  Prép., 
propr.,  «6,  10«8  (Thiclc,  Escales), 

—  {Ami 00-2-0 itro-A-^  Prép.,  propr., 
sels,  dér.  acélylé.  S6, 10&  [Tbith, 
Escales). 

—  {Amiao^'Oitro-S'^ .  Prép.,  propr., 
sels,  dér.  acélylé,  et,  loSs  {TbicJe, 
Escales). 

—  (ChIoro-4').  Synth,  par  cond.  de 
Tald.  benzoïque  avec  Tac  />-cliIor(>- 
phénylacétique.  Propr.,  dér.  p-mé- 
ihoxylé,  «6,  296  {WaJthcr,  Wetz- 
lich] . 

—  (Nilro-)  {Di').  Prép.  au  moyeti 
de  Tacéloxime  et  du  chlorure  de 
p-nitrobenzyle,  H^,  51  {Schrocter, 
Pescbkcs),  —  Form.  des  isom.  cit 
et  Irans  à  part,  du  tolane.  Propr., 
««,  478.  —  Transf.  du  dér.  «.?  en 
Qt.p.^.  î-télraphénylpipérazine,  St, 
496  [Schmidt).  —  Form.  du  dér. 
2.4  par  cond.  de  l'ald.  benzoïque 
avec  le  dinitro-2.4-toluéne.  Propr., 
dibromure,  ««,  1088  (Tbiele,  Es- 
cales). 

—  {Nitro-^  (Tri-).  Prép.  des  isom* 
2.4.2'.  2.4.3'  et  2.4.4'  par  cond.    du 


1414 


TAliLE  DES  MATIÈRES, 


diQitro-2.4-toluène  avec  les  3  ald. 
nitrobenzoïques  ;  propr.,  S6,  1088 
{Tbiele,  Escales). 

—  {Métboxy-4-).  Synlh.  par  cond.  de 
l'ald.  anisique  avec  Tac.  phénylacé- 
tique.  Propr.,  dibromure,  dér.  nitré, 
chloré  et  bromé-4',  S6,  2d5,  296 
{Waltbcr,  WcUlicb). 

—  (Métboxy-3.4.3'.4'-)  {Tetra).  Fovm. 
par  cond.  du  chloral  avec  le  véra- 
trol  ;  propr.,  26,  26)  (Fouerstein) . 

Stilbbne  (p-IsopHOPYL-).  Synth,   car 
cond.  de  Tald.  cuminiquo  avec  Tac. 
pbénylacélique.   Propr.,  dibromure, 
dér.    p-nitré,    «tt,    295    {Waltber, 
WeUlich). 
Strontium.  Propr.  des  sol.    aqaeuses 
sursat.  de  nitrate,  SS,  i\S{Wyrou- 
'  boff).  —    Act.    de    SrCl"    sur    le 
plato-oxalonitriie    de    K,    2S,    164 
(Vèzes).    —    Tri-anliraoniale,   SS, 
289    {Delacroix).    —    Décomp.     de 
SrCO'  par  les  ac.  en  prés,  d'alcool  et 
d'acéione,    «5,    :i94    {Vallée).    — 
Prép.  et  propr.  du  borate  tribasique, 
«5,  524  (Ou Krar(/).    —    Titrage  de 
PO*H'  par  Teau    ou    le    sucrate  de 
Sr,  «5,  904  (Cavalier).  —    Equil. 
entre    SrCl»    et    PO*H%     «5,   967 
{Bertbelot).  —    Infl.  de  SrBr*    sur 
la    bromurat.     de    C*H*,    S6,    43 
{Kaufmann).  —  Prép.  et  propr.  de 
l'aluminate,      Se,       361      [Allen, 
Bogcrs).  — Nitrohydroxamate,  1^6, 
519  (Angeli,  Aogclico).  —  Prés,  de 
Sr  dans  les  eaux  de  Salsomaggiore, 
«6,  525    (Nasioi,    Andorlini).    — 
Vil.   d'hydirol.  de  COS    par    SrCP, 
S6,  862    (Bucbbock).  —  Propr.  et 
conduct.  électr.    de  l'iodure  double 
de   Cd    et    Sr,    S6,    1052    {Jones, 
Caldwcll).    —   UranoK>xalate,   S6, 
1056  {Koblscbutler,  Bossi).  —  Act. 
de  AzH'   sur    les    sels,    26,    1124 
{Dawsonf  Mac  Crae), 
Strophantidine.    Form.  à  part,  de  la 
strophantine.  Propr.,  hydrate.  Dér. 
bonzène-sulfoné.    Hj'drolyse,     S6, 
190  {Fcist). 

—  (PsBUDO-).  Form.  à  part,  de  la 
pseudo-strophantine.  Propr.,  26, 
190  {Feist). 

Strophantidique  (Ac).  Form.  à  part. 

delà    strophantidine.   Propr.,   lac- 

tonc,  «6,  18 J,  190  {Feist). 
Strophantine.  Prés,  dans  les  graines 

de     strophantus.    Propr.,    hydrate, 

26,  189,  190  {Feiat). 

—  (PsEUDO-).  Prés,  dans  les  graines  de 
strophantus.  Propr., 26, 190  (Fm'sO. 

Strophantique  (Ac).  Form.    a   part. 

de    Tac.    strophantidique.    Propr., 

sels,  26,  191  {Feist). 
Strophantobioside  (MÉTHTL-).  Fopm. 

dans  Thydrol.  de    la    strophantine. 

Propr.,  26,  191  (Feist), 


Strophantus  (Gluooside)«  Constit.. 
prés.  d*ouabaîne  et  de  stropbantincs. 
26,  189  {Feist). 

Strychnine.  Act.  des  bpomares  d'êlby- 
lène,  de  propylëne,  de  irimélhylene 
Prép.  et  propr.  des  sels   de  broa- 
élhyl-,    vinyl-    et    IriméihylèDe-di- 
strychninium,  %%,  W (Trowbrtdgf  . 

—  Act.  de  i'ac  OlicîtaDniqQa 
sur  les  sels,  26,  155  (lieich'.  — 
Propr.  du  glycuronate,  26,  iUU 
{Ncuberg).  —  Prép.,  propr.  et  s«l« 
de  la  comb.  avec  ra-chiorhydrin» 
de  la  glycérine,  26,  202  {BicDea- 
tbal).  —  Tribol.  de  la  base  et  des 
sels,  26.  459  {Tscbugst^fC).  — 
Relat.  entre  la  conduct.  electr.  des 
sels  et  leur  act.  toxiaue  sur  let 
poissons,  26,  tOS  {hablenbt^rg, 
Afobl),  —  Sels  des  ac.  cin^oliqu*» 
(/,  /  et  r,  26,  8)9    {Bupe,    Bonub.. 

—  Act.  de  Br;  dér.  mono-,  di-  »*t 
tribromés.  Perbromure,  2#,  956 
(Kippenberger).  —  Act.  du  bro- 
mure de  p-xylylène,  126,  9(16 
{Manoukian).  —  Sels  des  ac.  diby> 
dro-ox^'-a-campholytiqucs  d,  J  et  r. 
26,  1119  {Noyés,  Btanebard\. 

StRYCHNINIUM      [p  -  XYLTliNK  -  BIS  - 

(Bromure).  Prép.,   propr.,    26,  Sft*7 

{Manoukian). 
Sturine.  Dos.  de  Thistidine,  de  Tarp- 

nine,  de  la  lysine  et  de   Az    amide, 

26,  385  {Kossel,  Kutscher). 
Styphnique    (Ac).   Voy.     Résobcofs 

{,Xilro'2.4.6')  {Tri-). 
Styrolène.  Act.  de  I  et  HgO.  Comb. 

avec  lOH,  2S,  338,  446  {BougauU-. 

—  Béd.  en  prés,  de  Ni  et  Cu,  28, 
610  {Sabatier,  Senderonn). 

—  {a.^'CblorO'mùtbox}''4-)  .Oi-^ 
Prép.  au  moyen  de  rw-chtoro|^ 
méthoxy-acétopbénonc  ;  propr..  26. 
623  {Kunckell,  Eraa). 

—  (§.p-C/i/oro-ii2o«i!iox/-5-^  (D/-'. 
Prép.  à  part,  de  ro-méthoxytrt- 
chlorométbylphénylcarbinol.  Propr.. 
26,  8  {Lébédet). 

Styrolènb  (Bromure).  Prép.  i  part, 
de  Téthylbenzène.  Aet.  de  KOH 
alcool.,  2S,  311  {Mourcti^DelaoQt- 

Styrolène  (p-Ethyl-).  Pr^p.  da  «r. 
«.S-dichloré  à  part,  de  PtoH^hlofo^- 
étnylacétophénone.  Propr.,  26,  t» 
{KunckeJlf  Koritxky). 

Styrolène    (p-Isopropyl-).    Prép    el 

Sropr.  du    dér.     a.â^ichloré*    26. 
22  {Kunckcll,  KnritMky). 

StYROLÈNB   (IsOPROPYLMéTHTL-).   Déf. 

a.^ichlore,  26,  622  [KuocktJK 
Koritzky) . 
Styrolène  Q>-Mktbtl-).  Prép.  do 
dér.  a.^-dichloré  à  part,  da  U 
p-tolylméthylcétoae.  Propr..  art,  d^ 
KOH,  de  Na.  Dér.  o^chloré^  26. 
621,622  {Kunckell,  Gotaeh}. 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1415 


—  (Mktmtl-I.S-)  (Di-).  Der.  a.S- 
dîchloré,  26,  622  (KuDckeU, 
Gotsch). 

—  (MiTHTL-1.4-)  (Di-).  Dér.  ocô- 
dichloré,  fte,  622  {Kunekell^ 
Gotsch), 

—  (MÉTHYL-2.4.6-)  (Tri-)  Dér.  a.B- 
dichloré,««,  622  {Kuackell,  Koritx- 
ky). 

STTROLBlfB      (MKTRTLkNE-DIOXT-3.4-). 

Prép.  du  dér.  a-bromé   à    part,  da 
dibroroare  d'ac.  pipéronylacrylique. 
Propr.,  99y  643  {FeuersteiD,    Hei- 
mann). 
drmoLBNB  (Thtmoxt-).  Voy,  Thymo- 

Sttrtlcarbtnol  (MéTmn.-).  Form.  da 
dér.  o)-trich1oré  par  oond.  d«  J'ald. 
cinnamique  avec  CHCl*.  PpMir*, 
set.  de  KOH,  «6,  37  [DrbogJal), 

ScBÉRiQUB  (Ac).  CoDst.  therm . , 
SS,  361  {pclépÎDt).  —  Form.  par 
ozyd.  de  l'ac.  S-oxystéarique,  S6, 
42  {Joukof,  Chestakof).  —  Const. 
de  dissoc,  ۥ,  396  [Petrenko- 
Kritscbenko).  —  Prép.  el  jpropr. 
des  h^drazide  et  azide,  M,  o67 
(Curtjus^   CJemm). 

SucciNiQUE  (Ac).  Cond.  de  Téther 
diélhyl.  avec  l'iodure  de  Mg-éthyla, 
5K,  340  {Valeur).  —  Form.  dans 
Tact,  du  Bac.  tartricus  sur  les 
tarira  tes  et  div.  sucres,  IK,  415 
{Grimberi).  —  Dens.  et  poids  mol. 
de  Tétber  neutre  du  boméol,  ItS^ 
612  (Afinguin,  BoUcmont).  — 
Form.  par  oxyd.  du  myrcénol, 
96,  689  {Barbier),  —  i5uccinate 
neutre  du  di-iodophéno!-2.4,  ItS^ 
822  (BrcnaDs).  —  Appl.  à  la  purif. 
du  linalol.  Propr.  du  succinate. 
%S,  830  {Barbier) .  —  Apol.  à  la 
sépar.  éleclrol.  de  Co  et  Ni,  fS5, 
970  [Balaehowsky).  —  Form.  dans 
Tact,  du  form.  mannitique  sur  div. 
sucres,  !SS,  991  {Gayon,  Dubourg). 
—  Sel  lutéocoballique,  eS,  1030 
{Klobb).  —  Form.  à  part,  de  la 
Btéarolactone,  S6,  42  (Joukof, 
Chestakof),  ^  Extr.  de  la  téré- 
benthine do  Strasbourg,  <•,  64 
{Tscbircb,  Weigcl),  —  Prés,  dans 
le  baume  du  Canada,  26,  64 
(Tscbireb,  Bruning),  —  Oxyd.  par 
KMnO'  en  9ol.  persulfurique.  M, 
66  {Bacyer,  Villiger),  —  Prés, 
dans  la  térébenthine  du  Jura,  20, 
150.  —  Prés,  dans  la  térébenthine  de 
Bordeaux,  ۥ,  157  {Tsr.hircb, 
BruniDq),  —  Const.  de  dissoe., 
tee,  19Ô  (McUor).  •—  Prés,  dans 
les  coriaria,  26,  267  {Eastcr/iold^ 
Aston).  —  l'^orm.  par  ferment,  du 
xylose  et  de  Tarabinose,  26,  321 
iSalkowski).  —   Form.  par  oxyd. 


du  furfurol,  26,  381  [CrosSy  Bevan, 
Briggs).  —  Appl.  au  dos  de  l'albu* 
mine  dans  Turine,  26,  445  {Jolies). 

—  Tribol.  de  Téther  menthyl.,  26, 
458  {Tschugaeffi,  —  Cond.  avec 
Tac.  glyoxylique,  26, 466  {Docbner). 

—  Form.  par  déc.  de  l'ac.  a-méthy- 
lène-glularique,  26,  466  {Pech^ 
manoy  Bobm),  —  Propr.  toxiques 
du  sel  ac.  de  Na,  26,  524  {Kah- 
lenberg,  Austin),  —  Form.  par 
ferment,  de  Tac.  aspartique  et  du 
glucose,  26,  653  (Harden),  — 
Acidité  des  sol.  aq.  de  Tanh.,  26, 
658  {Stadt),  —  Cond.  de  Téther 
diéthyl.  avec  le  furfurol,  26,  688 
{Ficbter^  Sebeuermano),  —  Recher- 
che et  transf.  en  indol,  26,  819 
{Neuberg),  —  Eloctrol.  du  sel  de 
K,  26,  897  {Petersen),  —  Form. 
par  ferment,  du  lactose  et  de  la 
mannile  par  les  schizomycètes,  26, 
929  {EmmcrJiDg).  —  Form.  par 
oxyd.  mangan.  de  Targinine,  26, 
941  {Kutscber),  —  Oxyd.  de  Tamida, 
26,  1129  (Joi/os). 

—  (Bromo-)  (Ac).  Acl.  sur  la  quino- 
léine,  26,  528  (Simon,  Dubreuil), 

—  (CAyoro-)  (Ac).  Form.  et  propr. 
de  Tanile,  26,  766  (  Van  Dorp,  van 
Jlaarst).  —  Form.  à  part,  de  l'ac. 
aspartique,  26,  333  liocbem), 

—  {oi.p-Métboxy-)  {Di-)  (Ac).  Prép. 
à  part,  de  Tac.  tartrique.  Propr., 
sels,  éthers,  amides,  26,  683  {Pur- 
die,  Jrvinc),  —   Infl.    des  solvants 

'Sur  le  pouv.  rotat.  des  éthers,  26, 
eSAlPurdie,  Barbour), 

—  {3L-Oximido-)  (Ac).  Form.  à  part, 
de  Tac.  oxalacétiqne.  Propr.,  dér. 
acétylé,  26,   198    (Fenton,  Jones). 

SuocixiQtE  (Aid.).  Prép.,  propr., 
hydrate.  Acétal,  oxime  (dér.  diben- 
zoylé,  diméthylê),  />-bromo-  et  di- 
phonylhydrazonea.  Cond.  avec  l'o- 
phényléne-diamine,  26,  685  {Mar- 
ries) . 

SuCCINIQUE        (a.§-ACKTTL-)        (Dl-) 

(Elher).  Cond.  avec  le  /^diazoto- 
luène,  le  ^-diazonaphtalène,  26, 
723  {Uùlow,  Schlesinger), 

—  (p.^-AcÉTTL-)  (Di-)  (Elher).  Act. 
de  AzH',  26,  72i    {Rabe,  Knorr). 

SucciNiQUE    (Alltl-)    (Ac).    Const. 

de  dissoe,  26,  199  {Mellor). 
SucciNiQUE    (Benzotl-).     Voy,   Ben- 

ZOTLSUCCINIQUB. 

SucciNiQUE  (Ethtl-)  (Ac) .  Const. 
de  dissoe,  26,  199  [Mellor). 

—  (s-Ethtl-^.^-diméthtl-)  (Ac). 
Prép.,  propr.,  const.  de  diaaoc., 
26,  134  (Booe,  Sprankling). 

SucciNiQUE  (a-lsO-AMYL-^.^-OIMÉTHTL-) 

(Ac).  Prép.,  propr.,  const.  de 
dissoe,  26,  1^  {Bono^  Spran- 
kling). 


1416 


TABLE  DB8  MATIÈRES. 


—  (a-ISO-AMYL-p-MÉTHYL-)  (Ac).  Prép.» 

f»ropr.,  const.  de  dissoc,  1B6,  l*'^ 
{BoDCt  SpraokUng), 

SUCGINIQUE  (ISOBUTYL-)    (Ac).    CoOët. 

de  dissoc.,  ftS,  199  (Mellor), 

(Di-a.^)  (Ac).    Prép.,    propr., 

const.  detKssoc.,  !20,  134  {Boae, 
Sprankliog) . 

—  (flt-IsOBUTYL-p.p-DmfrrHYL-)     (AC.)« 

Prép.,  propr.,  const.  de  dissoc., 
S6,  IS4  {ÈoDe;  Spraakling), 

—  (a-ISOBUTYL-p-^MÉTHYL-)       (Ac). 

Prép.,  propr.,  const.  dodUsoc., 
%U,  184  {Bone,  Sprankling). 

SUCCINIQUB  (ISOPROPYL-)  (Ac.)*  ConSt. 

de  disscc,  «6,  199  {Mellor).  — 
Form.  par  oxyd.  do  Tac.  isopropyl- 
lévulique,  «6,  301  (SeiDœ/erj.  — 
Porm.  par  oxyd.  de  la  carvotaoa- 
cétone,  ««,  1170  (Harries), 

—  (a-IsopROPYL-§.p-DxjiéTHYL)  (Ac). 
Prép.,  propr.,  const.  de  dissoc,  !t6, 
134  [BoDc,  SptanklÎDg). 

SucciNiQUB  (MÉTHYL-)  (Ac).  Const.  de 
dissoc.,  ««,  199  {Mellor).  —  Form. 

Sar  oxyd.  de  Tac.  dicrotonique,  1SC, 
79,980  (PeêbmaDB). 
—-  (a.a-MKTHYL-)  (Di-)  (Ac).  Prép.  et 
propr.  du  dér.  ^-bromé,  1S6,  135 
[Fichter,  HJrsch),  —  Form.  à  part, 
desac  méthoxy-etéthoxycaroniques, 
£6,  1016.  —  Form.  par  oxyd.  des 
ac.  diméthyldicyclopentanone-  et  oxy- 
diméthylcyclopentanonecarboniqaes, 
se,   1019  (PcrkiD,  Thorpc). 

—  (a.p-MÉTHYL-)  (Di-)  (Ac).  Forn^. 
par  méthylat.  de  Péther  a.p.p'pro- 
panelrtcarbontque,tSII,470(^ici!2ae7). 

—  Prép.  du  dér.  a-aminé  à  part,  de 
Tac.  pyrocinchonique.  Propr.,  anh., 
imide,  sels,  S6,  555  {Mohaari), 

SucciNiQUE  (pROPYL-)  (Ac).  Const.  de 
dissoc,  ««,  199  {Mellor). 

—  (a-PROPYL-p.p-DIMKTHYL-)      (Ac). 

Prép.  propr.,  const.  de  dissoc,  tS6, 
134  {BoDC^  Sprankling), 

—  (Ot-PROPYL-P-METHYL-)  (Ac).  Prép., 

propr.,  const.  de  dissoc,  26,  134 

(Bone,  Sprankling). 
SucRAMiNE  [S/n.  Sacchabinate  d'aii- 

monium].   Voy.  Sacchauinb. 
SucRASE.  Prés,  dans  les  raisins,  tK, 

699  {Martiaaud). 
Sucres.  Dos.  calorim.  de  la  dextrine 

et  du  dextrose,   !SS,  251  {Meunier). 

—  Prés,  d'un  sucre  amorphe  dans 
les  firuits  de  rhamnus  catUartica,  tS6, 
79  {Tscbirsch,  Polacco)»  —  tJépar. 
de  Tac  glycuronique,  1S6,  200 
(Ncuborn).  —  Infl.  sur  Télimin.  du 
sucre  de  l'ingestion  de  caséine, 
ovalbumine  et  gélatine,  !t6,  944 
{Beadix).  —  Dos.  par  la  phényl- 
bydrazine  dans    rurine,    £6,  1062 

AaimaDD). 


—  Voy.  Saccharose,  Glucose,  Lévu- 
lose, STBOPnANTOBtOSfDB. 

SuiP.  Constit.  :  absence  de  glToërides 

mixtes,  £«,   977   {Holde,    SUngt). 

ScucT.  Analyse,  £t,  7UiBoratratgeri 

SULFANILIQUE.      Voy.      ANIUINB«|>-8UL- 
PONtQfJE. 

Sulfates.    Voy.  Siilpumqub  ti  ka 
divers  riiétaux. 

SULFHYDRIQUB       (AC).      Fom.       dSBt 

raoi.  de  H  sur  BiS.  AoU  sur  Bi.  tS 
150  {Pélaboa).  —  Form.  dans  Tiel. 
de  reau  sur  le  granit,  <S.  fil 
{Gautier).  —  Form.  de  aulAires 
dans  Tact,  de  C  sur  div.  sulbte», 
!M»,  2^  {Boudouard).  —  Ad.  an 
H*S  sur  les  sol.  de  MoO*  et  TuO* 
dansSO*H*,  «5,341  {Bailhache).  - 
Dos.  de  H*S  dans  les  rochee  igné««, 
SS,  403.  —  Sépar.  et  dos.  de  ITS, 
des  sulfures  et  polyaulfùrc*»,  U» 
482  {GautierV  —  Act.  de  H"S  wr 
Ck)  Si,  «S,  540  {Leheau).  —  Ad.  de 
H"S  sur  Hg.  Act.  de  H  sur  HgS,  0, 
777  (PélaboD).  —  Constit.  des  dî- 
et    polysulfures  métall.  et   orgiB.. 

55,  983  {Blanksma).  —  Form.  de 
H«S  dans  Tad.  de  H*0*  sur  Na«SW. 

56,  34  (iVai)/).  —  Solub.  de  NiSeo 
prés.  d'ac.  tartrique,  S^  lt0  Wo- 
urer).  —  Act.  de  I1»S  sur  BCl»  et 
BBr*.  Form.de  B«  S*,«ll,275(Sioc*. 
Poppenberg),  —  Générateur  à  H*S, 
M,  .1(59  {Kœnig).  —  Act.  de  NVS*0' 
sur  les  sels  de  Pb,  Ni,  Co,  Hg,  «"t 
Ag.  Form.  des  sulfures  oorresp., 
si,  455  (Faktor).  —  Infl.  «ke 
sulfures  sur  le  dos.  de  F«, 
«6,  456  {Hillcbrandt.  Stak^s).  — 
Form.  de  H«S  dans  Tact,  de  Nt*SV)' 
sur  SO*H'  monohydraté,  9€,  3«3 
(Vauiïo/).—  Act.  de  As«S»  et  A«^* 
sur  les  alcalis.  Form.  deSb'S^dans 
Tact,  de  Témétique  sur  A»S*Na*, 
««,  563  (Wd/n/anc/,  /^Amann).— 
Conduct.  éloctr.  et  bydrol.  des  etU 
de  Na,  »6,  597  rU'ai^rr).  — Non», 
appar.  à  H*S,  ««,608  (Frorichti.  — 
Act.  deH"S  sur  Pi  oolloïd.,««,«4 
{Brcdig^  Bcrnûck).  —  Sépar.  de  H^S 
et  Asîl»  par  Cu"Cl\  «•,  670  Dow- 
tard).  —  Propr.  colloïd.  de  dir.  sul- 
fures, «•,  839  (Hardy).  ~  Trantt 
des  sulfures  de  lig,  bb.  Sn  en  cbia^ 
rures  par  SO«Cl*  d  AlGl».e«,  8»!  - 
Act.  do  H"S  sur  SOCP  en  pré*,  dt 
AlCl».  Ad.  sur  AsCP,  M.  886 
{Buff).  —  Aci.  do  H«S  et  des  «ulforef 
sur  Pt  et  Au  colloïd.,  %€,  iCOd  Brf- 
dig,  Ikeda,  Beinden)* 

SULFOBBMZIDE.    Voy.    PmÊHYLSCLFO!» 

(Di-). 

SULFOCARBONIQOE  (OXT-)  (âc).  PfÇp. 

et  propr.  du  sel  de  Fe  ;  prés,  dan» 
reau    du    Rhôna.    «S.     180,  » 

(Causse)* 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1417 


SuLPOCTAMiQUC  (Ac).  Act.  des  sels 
sur  le  sulfate  de  Mo,  %B,  343  (Bail- 
hêebe),  —  Prés,  du  sel  ammon.  dans 
les  rocbi»8  ignées,  !SS,  404  {Gau» 
tier).  —  Const.  therrn.  de  Téther 
phényl.,  1^6,  526  {Berthclot).  — 
Appl.  àla  sépar.  électrol.  de  Ni  et 
Co,  tes,  U70  (Batachowfik)r).^AppL 
à  la  recherche  des  sels  rcrriaues,  m, 
992(Ko2i/ncJlc). —  Act.  du  sel  ammon. 
iMir  le  persulfate,  Torm.  de  canarine, 
S€,  78  {Pawhwski).  —  Prép.  et 
propr.  du  suITocyanate  de  «p-cyano- 
benzyle,««,  112 (A/oses).—  Appl.  à 
la  recherche  de  Co,  sels  doubles  de 
Co  et  K,  Co  et  AzH*,  S«,  181 
\TreadwcU)-  —  Act.  dd  sel  de  K 
sur  les  chloracétanilides,  €6,  l7{6 
{Grolbe  ;  Fterichs,  Boekuris).  — 
Cond.  du  se!  de  K  avec  la  chloracé- 
lylurée  et  la  chloracétanilidc,  36, 
187,188  [Frenchs,  Bcckurts),—  Se\ 
chromidiétbylènc-diaminique,  S6, 
139  (Pfciffcr).  —  Color.  des  sels  de 
K  et  Na  à  chaud,  S6,  198   {Giîcs). 

—  Prép.  et  prop.  du  sel  de  cobalt 
hydraté,  36,  24o  (Kournakof).  - 
Scltiiauique,  ee,  2^  {Rof<cohcim, 
SchûUe),  —  Appl.  au  dos.  de  Cu  et 
Ag,  ««,  281  (Namo).  —  Acl.  du  sel 
de  K  sur  le  chinrh.  de  glycine,  26, 
311  (Ifarrios^  Maurus).  —  Propr. 
des  suirbeyanatex  d*acétyle  et  ben- 
royle,  «6,  8J8,  394  (Wheehr, 
AusUd).  —  Act.  sur  l'aniline,  S6, 
420  {Mevos).  —  Acl.  de  POCP  sur 
le  sel  de  Pb.  Propr.  des  trisulfocya- 
nates  de  P  et  de  phusphor^le,  tè6, 
451.  —  Act.  sur  l'a-épidichlorhys 
drioe.  Prép.  et  propr.  des  étbers  ^- 
chlorallylique  et  S^chloro-^-j-dibro- 
mopropyl.,  !86,  497,  498  [Dixoa].— 
Transf.  en  canarine  par  oxyd.,  36, 
667  [Goldberg).  —  Hceherchc  dans 
les  bromures  par  FcCI\  «6,  670 
{Smith).  —  Infl.  du  sel  de  K  sur 
l'attaque  de  Cr  par  les  acides,  te6, 
875  {Ôstwatd).  —  Héact.  avec  les 
sels  dtétbylène-diaminocobaltiques, 
«6,  887,888,889  (Wcroer,  Huai' 
phrey,  Gerb) .  —  Extr.  du  suc  gas- 
trique, 26,  987  {NeDcki\  SicbcPj.^ 
Propr.  du  sel  de  Co  ;  sépar.  de  Ni, 
€6, 1059  {Bosonheim^Huldehinskv). 

—  Dér.  colorés  jaunes,  26,  lf23 
(Goldberg).  —  Acl.  des  sels  sur  les 
éthcrs  chlorocarbôniques,  26,  1127 
{Doraa). 

SuLFOCYlNIQÎfE     (IsO-)      (Ac).     CoUSt. 

therm.  de  Téther  phényl,  2S,  526 
{Bcrtbclot), —  Prés,  de  Tcther  cro- 
tonyliqno  dans  l'essence  de  colza. 
Propr..  25,  979  [SJolIema).  — 
Cond.  avec  la  cytisine,  la  carpaine, 
la  conhydrine,  26,  18.  —  Appl.  de 
Téther  phényl.  à  la  sépar.  de  la  cy- 


tisine et  de  Tanagyrine,  26,  19 
ILîtterschcid).  —  Form.  par  déc. 
des  naphtyl-  et  o-tolylacétylthio- 
urées,  26,  41  {HugershotT^  Kœnig)» 

—  Cond.  des  éthers  phényl.  et  àl- 
lyl.  avec  le  dihydro-iso-indol,  26, 
217  [Fra^okol),  —  InH.  des  éthers 
sur  la  coagul.  de  l'albumine,  26,819 
{Spiro).  —  Comb.  des  éthers  allyl. 
et  phényl.  avec  Tac.  o-aminosalicy- 
lique,  26,  418  {Zahn).  —  Comb.  des 
éthers  méthyl..  éthyl.,  propyl  et  ben- 
jtyl.  avec  les  thio-acides.  Ether  cé- 
lylique,  26, 679.  —  Propr.  de  l'éthiBr 
chlorallylique,  26,  680  {Wbcchr, 
Mcrriam).  —  Cond.  de  l'élher  phé- 
nyl. avec  la  benzénylphénylamiainc, 
26,  093  (  Whechr).  —  Cond.  do 
l'élher  phényl.  avec  le  glycine,  26, 
748  {É.  Fischer),  —  Cond.  des 
éthers  allyl.,  phényl.  et  tolyl.  avec 
les  ac.  dithiocarbaziniques  arom., 
26,  785,787  {Busch,  Wolpcrt).  — 
Cond.  de  l'élher  phényl.  avec  les 
diphényUl  4-  et  2.4-thi08emicarba- 
zides,  26,  790,792  (Busch,  Hoïe- 
mann).  — Cond.  de  l'élher  phényl. 
avec  l'acétal  3-aminopropioniqoe, 
26,  97.5  { Wohï).  —  Cond.  de  l'élher 
phényl.  avec  l'aminocyclopropane, 
26,  979  [Kijner).  —  Form.  de 
l'élher  phényl.  par  déc.  de  l'élher 
diphényllhiosemicarbnzi nocarbo  - 
nique,  26, 1004  (Busch.Grohmann). 

—  Héd.  de  l'élher  phényl.,  26, 1096 
{Gutbicr).  —  Comb.  de  l'élher  iso- 
am^l.  avec  l'ac.  thiobenzoïque,  26, 
1097  {Wheoler,  Johnson). 

SuLFOCTANiQUE  (pER-)  (Ac).  Form. 
dans  Tact,  du  sulfocyan.  de  Pb  sur 
TiCI*,  26, 2IS0{Rosenhcfm,  Schûito). 

SULFOCYANOCARBONIQUE.  Voy,  CaRBO- 

NIQUE  {SulfocyanO'). 
SuLFONRs    (CÉTO-).    Form.  par  oxyd. 

descétomercaptols,26,89  {Posner), 
SuLFONiQUE  (Am.^o-)  (Ac).  Applic.  à 

la    sulfon.    des  comp.   arom.,  26, 

1091  (Paal). 
-^  pîiTRiLO-)  (Ac).  Prép.  et  propr.  des 

sels  de  Na  et  Ba,  26, 1121  {Divers, 

Haga). 

SULFOVANADIQUE    (Ac).     Voy.     VaNA- 
DIQUE    (SULFO-). 

Sulfureux  (AcK  Form.  de  SO*  dans 
Tact,  de  C  sur  div.  sulfates,  2S. 
284  (Boudouard).  —  Form.  de  SO" 
par  déc.  du  sulfate  de  Mo,  2S,  344 
[Baiîhachc).  —  Form.  de  SO*Na" 
dans  l'act.  de  H*0"  sur  S"0»Na",  26, 
84.  -  Form.  de  SO*Na"  dans  l'act. 
de  H*0«  sur  S*0«Na«,  26,  129 
{Nabi).  —  Form.  de  SO"  par  déc  de 
Thydroxylamine-sulfonate  de  Cu, 
26,  13'J  (Divers,  Haga).  —  Appl. 
de  SO"  à  la  réd.  de  As"0*  en  AsCl* 
I       pour  l'analyse.  26,  180  [Hohmcr). 


1418 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


—  Porm,  de  SO'  dans  Tact,  de  S 
sur  SeO*  oade  Se  et  Te  sur  ia  diphé- 
nylsulfoiie,  1M,  273   {Krafft,  Stei- 

.  ncr),  —  Acl.  de  SO"  sur  le  sulfate 
ruthéoeux.  Forro.  de  suiflie  rulhé- 
nique,  26,  520  (AntODy^  Lmccbtsj), 

—  lofl.  des  sels  sur  la  décomp.  4es 
hvposulfltes  par  les  acides,  26,  605 
{OettiDgeD),  —  Form.  de  SO*  dans 
l'action  de  H«S,  S  ou  I  sur  SO'Gl" 
en  prés,  de  AlCl»,  «6, 884  {ButT).  — 
Oxyd.  par  KMnO^  en  sol,  alcaline, 
«6.  899  (Vorlacnder).  —  Const. 
diéleclr.  de  «0*,  «6,  1032  {Bacde- 
kcr). —  Act.  des  sels  sur  PtcoUoïd., 
26,  1039  [Bredig,  Ikeda).  —  Ré- 
duel,  de  Sb«0»  par  SO",  «6,  1057 
{Bohmcr).  —  Acl.  de  SO*  sur 
AzO'Na.  26,  1121  {Divers,   Haga). 

—  {Amino-)  fAc).  Form.  à  part,  des 
iminosulûtes,  26,  1121  (Divers, 
Ogawa), 

—  (Jmino-)  (Ac).  Prép.  et  propr.  des 
sels  de  Ba,!K,  AzH*,  26,ll21(DiKcrs, 
Ogawa). 

Sulfureux  (Htdro-)  (Ac).  Oxyd.  par 
KMnO*  en  sol.  alcaline,  26,  899 
(Vorlaender), 

SuLFOREOx  (Hypo-)  (Ac).  Act.  de  H*0* 
sur  Na"3*0»,  26,  34,129  (Nabi). 
—  Applic.  de  Na*S'0'  au  dos.  de 
Fe  et  Cr  par  Kl  et  KIO%  26,  249 
{StoclCy  Masaciu),  —  Appl.  du  sel 
double  de  Bi  et  Na  à  la  recherche 
michrochim.  de  K,Rb,  C8,In,  Tl,26, 
365  (Huysse).  —  Acl.  sur  les  chro- 
mâtes et  les  sels  de  Pb,  Ni,  Co,  Hg, 
et  Ag,  26, 455.— Acl.  de  PO*H»  à  div. 
concentr.  sur  le  sel  de  Na,  26,  562 
(Faktor).  —  Décomp.  par  les  ac.  en 
prés,  de  div.  sels,  26,  605  {Oottin- 
gcD),  —  Décomp.  spontanée,  26, 
845  (HoUeman).  —  Réact.  avec  les 
sels  diéthylèno-diamÎDOcobaltiques, 
26, 887(  WcrneryHumpbrey) .  —Act. 
des  sels  sur  Pt  colloïd.,  26,  10S9 
(Bredig,  Ikcda).  — Appl.  à  la  sépar. 
de  Ni  et  Co,  26,  1057  (Doaatb). 

SuLFURiQUB  (Ac).  Act.  de  C  sur  div. 
sels,  2S,  284  {Boudouard).  —  Act. 
sur  MoO»  et  TuO\  Sulfate  de  Mo, 
2S,  341  {Bailbaehe).  —  Infl.  sur  la 
form.  des  acétals,  2S,  349  {DeJé- 
pino).  —  Act.  sur  les  carbonates  al- 
calino- terreux  en  prés,  d'alcool  et 
d'acétone,  2S,  394  {Valïco).  —Re- 
cherche de  Se  dans  SO*H'  au  moyen 
de  C"H",  2S,  482,490  [Jouvo).  — 
Act.  do  HCl  sur  Na"SO*,  26,  532 
(Sisley),  —  Prép.  et  propr.  de  Tac. 
mobybdosulfUrique  ;  sels,  25,  611 
(Pêùhard). —  Sels  complexes  dePt, 
2S,  ISQiBJoDdoI).^  Prép.  et  propr. 
des  sulfates  basiques  à  deux  métaux, 
2S.  968  iBocoura).  —  Form.  dans 
l'act.  de  H«0"  sur  Na«S*0*,  26,  34 


(Nabi).  —  Act.  de  HK)*,  26,  « 
{Ortoû,  Blaokmana).  — Fomu  dam 
l'acUon  de  S  sur  SeO*,  26,  273 
(Kraffl,  Steioer).  —  Prép.  électrol. 
des  sol.  titrées,  26,  ^A  iMcade-. 
—  Conduci.  électr.  de  quelques  sul- 
fites doubles.  26,  353  (UDésay),-- 
AcU  de  SO*H«  sur  Tiodura  d'Ai, 
•6,  356  [CbaUaway,  Sterens),  — 
Prép.  et  propr.  été  aluns  de  Rh, 
26,  362  {Pieeiai,  Mêriao}.  —  Act. 
du  sel  de  Pb  ou  des  aluns  sur  \m 
nitrates  alcalins  à  chaud,  96,  4M 
(Permaà).  —  Electrol.;  aot.  str 
rac.  persulfurique,  26,  561  {Baoyer, 
Villiger).  —  Acl.  à  div.  concentr. 
sur  Na*S'0',  les  safraniues,  rosis- 
dulines,  etc.,  26,  563  [Vmubtt .  — 
Hydrol.  ^  div.  sels,  26.  QBO  (Bro- 
ner).  —  Conduci.  électr.  des  Tapeurs 
de  div.  sels,  26,  602  {Smîihells, 
DawsoD,  Wilson).  —  Rcl.  entre  U 
conduct.  électr.  de  Tae.  et  des  sais 
et  leur  act.  toxique  surlespoisAoos, 
26,  603  iKableobfrg.  Me^bt).  — 
Infl.  sur  la  vit.  d'oxyd.  des  sel. 
oxaliques,  26,  659  {Joris.scn,  Rti^ 
cber).  —  Appl.  des  sol.  de  SO*  «I 
P"0»  dans  SÔ*H"  à  la  dessic.  des 
Raz,  26,  673  (Udof).  —  Conduct. 
électr.  des  sol.  aq.  au  point  dr 
congélation,  26.  838  (WAdiliaai).  — 
Infl.  des  sels  sur  la  solub.  des  non- 
électrolytes,  26,  840    MoihmuDd., 

—  Pouv.  roiat.  magnètiqua  de  Tac. 
et  des  sels  de  AzH*,  Na,  Mg,  U. 
26,  849  [Forcbcimer).  —  Propr. 
des  sels  doubles  hydratés  de  Cd  at 
Fe,  Mn  et  Cu,  26,  857  {Siortenbec- 
kcr).  -  Vit.  dhydrol.  de  COS  par 
SO*H*,  26,  862  (Buebbock) .  —  A^ 
laque  jpériodique  de  Cr  par  SO*H\ 
26,  875,877  {Ostwald).  —  AcL  sur 
le  persulfate  de  K,  26,  %0  [Bsch  . 

—  Points  de  fUs.  at  solobtl.  das 
aluns,  26,  1026  [Locke).  —  Ind. 
sur  la  dissol  de  As*0*  dans  l'eau.  26. 
1032  (Drueker). —  Tens.  de  rap.  d# 
quelques  aluns  ou  sulfates  doablaa 
hydratés,  26,  1044   (HoUmana*. 

SuLFURiQUE  (Anhydride).  Prép.,  ni>opr« 
25,  772.  —  Propr. ^ida  mol..pi>> 
lymoiphisme,  25,  897(0(/(/o). 

SuLFURiQUB  (Chlorhydrine) •  Appl.  é 
la  prép.  des  sulfatas  acidea  de  plié- 
nols  et  alcools, 25,  46  (Verhv). 

SuLFURiQUE  (Ethers).  Preç.  de%  sul- 
fates ac.  de  phénols,  25, 46  (rerle/^. 

SULFURIQUE  (Di-)  (  Anh. )  Prép . ,  propc  » 
25,  772,899  (Oddo). 

SULFURIQUB  (Pbr-)  (Ac,)*  Act.  tQr 
div.  comp,  azotés  de  TorganUaie, 
25,  383  (Huooaoeaq).  —  Appl.  da 
sel  ammon.  a  la  sépar.  de  C«,  26, 
2  (W/i/,  Tbeel).  —  Dos.  dea  meh 
alcalins  par  Kl,  26,  Si  (/?ttppU    — 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1419 


Prép.  et  constit.  des  sels,  S6,  3S 
{Lowry^  West).  —  Act.  de  Tac. 
de  Caro  sur  KMnO*  et  H"0"»  «6. 
65  {Baeyer,  VilUgor),  —  Acl.  sur 
MnO*K.  MnO*AiH%  ««,  66  (Bach). 

—  Appl.  à  la  sépar.  des  terres  de 
Ce,  *è,69  [Meyor,  MarckwaJd).^ 
Act.  du  sel  ammon.  sur  SCAz,AzH\ 
iM,  73  (Pawhski).  —  Act.  sur 
AgAzO*.  MnO*,  Ag«0,  PbO\  Pt, 
les  sels  de  Cu,  !t6,  83  [Bamhcrger). 
-^  Appl.  à  la  rechet*che  el  au  dos. 
de  Mo,  26,  250  {MsrshaUi.  ~ 
Cnnstit.  de  Tac.  de  (^aro,  acl.  sur 
SO*H«,««,  562   {Baeyor,  Villigor). 

—  Appl.  à  la  iransf.  des  ald.  en 
amides,  1S6,  628  {Pickard^  Carter). 

—  Acl.  de  SO*H*  anh.  sur  le  sel  de 
K;  act.  sur  l'ac.  titanique,  S6,  951 
(Bach). 

SuLFURTLE  (Chlorure).  Prép.et  propr. 

de  l'hydrate,  «6,  858  {Baeyor,  Villi- 

ger),  —  Act.  sur  S,  I,  HgS,  Sb'S», 

Sb'S*,  SnS.  SnS*  et  les  iodures  en 

prés,  de  AlCl»,  «•,  884  [Buff). 
—  (Fluorure).  Prép.,  propr.,  <S,995 

{MoisaaD,  Lcbeau). 
80LVANITE.  (Suirovanadate  de  cuivre). 

Propr.,  ««,  71  (Goydcr), 
Superphosphates.    Dos.    de  PO*H", 

!K,767.  — Applic.  de  Az  organique 

à    la    prép.    des   engrais,  M,   196 

{Ostersctzcr). 
SupiuBBNiNE.  Propr.,  constit.,  dos. 

colorim.,  941,  26  iFùrtb). 
SuRFUsiON.  Variai,  de  temp.  pendant 

le  refroid,  des  subst.  surfondues, 

S6.  527  {Moresehiai), 
SuRSATURATiON.  Condîtions  de  sursa- 

lur.  des  sol.,  «6, 113(  WVroii/>o//). 

—  Sursatar.  gazeuses  d'ordre  chim. 
et  phys.,  «S,  265  (BertboJot), 

Stlvank.     Voy,    Furfurane     (M£- 

THYL-). 

Stlvbstrènb.  Réd.  par    H  en  prés. 

de  Ni  et   Cu,   S5,    610    {Sabatier, 

Sendercns),  —    Constit.,  26,    293 

(Jpatief). 
Stmputtoctnoolossine.    Prés,    dans 

les  boraginees,  propr.,  26,79  [Grei- 

mer). 
Stnamatiqub  (Ac.)  .    Prés,    dans  div. 

lichens  ;  propr.,  26,  650  (Hesse). 
Ststème    périodique.    Nout.    syst., 
I,  834  {ScbirmcisoD), 


Tanacétène.  Syn.  Thuyène  (Iso-). 

a-TANACETOOkNE-DICARBONlQUE      (AC.). 

Form.  à  part,  de  l'essence  de  Sabi- 
ne, 26,  268  {Fromm). 

Tanacétone.  Sya.  Thuyonu. 

Tanacétone  (Carvo-).  [Sya,  A*  Men- 
THÈNE-o.NE-2.1  Prép.  à  part,  de  la 
carvono.  Propr..  oxime,  semi-carba- 
zone,  oxqmino-oxiroe.  Comb.  avec 
H*S.  Oxydât.,  26,  116J  (Ilarries). 

Tanacétylimine.  Form.  du  nitrate  à 
part  de  la  thuyone-oziroe.  Propr., 
26,  560  [Bimini). 

Tannase.  Prép.,  propr.,act.  sur  le  tan- 
nin, 26,  271  (Fcrobacb).  —  Prép., 
propr.,  25,  271.  —  Act.  sur  le  gallO' 
tannin  et  l'arbutine,  25,  650  {Bot- 
te vin).  * 

Tannin.  Gond,  avec  le  nitroso-m-di- 
méthvlaniinophénate  d'éthyle,  2S, 
219  (Grimaux).  —  Act.  de  la  tannase, 

25,  271  (Fcrnbacb).  —  Constit. 
et  hydrol.  du  gallotaonîn,  25,  6M) 
[Pottevin).  — Dos.  des  matières  tan- 
nantes, 25,  767.  —  Anal.,  25,  990 
(Paesslcr).  —  Prés,  dans  le  catha 
cdulis,  26,  812  {Beitter).  —  Appl. 
à  la  purir.  des  alcaloïdes,  26,  957 
{Kippenbcrgcr),  —  Prés,  dans  les 
boues  des  tourbières,  26, 962  (//o/A 
jnaDn). 

—    Voy.    FiLICiTANNIQUE. 

Tartrique.  (Ac).  Act.  du  bac.  tartri- 
cus  sur  les  sels,  25,  415  (Gr/io- 
bcrt).  —  Act.  sur  le  nitrate  de  bru- 
cine,  25, 532  (CazeDCUvo).  —  Form. 
des  ac.  d  ei  J  par  oxyd.  des  éryihri- 
tes,  25,  743  {Maquenne,  Bertrand). 
~  Sels  d'aroarine  et  d'iso-amarine, 

26,  56  {SDapc).  —  Pouv.  rotat.  des 
mono-  et  di-acétyl-  et  phénylacétyl- 
larlrates  d'éthyle,  26, 72  {Mac  Crac, 
Pattcraon).  —  Appl.  à  la  sépar.  des 
sulfures  de  Ni  et  Co,  26,  126  {To- 
wer). —  Sels  d'a-phényl-a'-mélhyl- 
pipéridine,  26,  227  {ScboHz,  Mill- 
ier). —  Infl.  des  dissolv.  aur  le 
pouv.  rolat.  de  l'éther  diétbyl.,  26, 
259  {Pattersoa).  —  Sels  doubles  de 
Na,  AzH*  et  K,  26,  280  (/?osexï- 
2ie/m,  Sebûtte). —  Appl.  au  dos.  de 
Ca  dans  les  minerais  de  Fe  el  Al, 
26,  368  (f^iiJiD).  — Transf.de  Télher 
méthyl.  en  éther  éthyl.  par  HCl  et 
l'alcool  ;  transr.  inverse,  26, 376  {Pat- 
torson^  DickiDSon).  —  Tribolum., 
26,  498,  kSt^iTacbugêeO).  —  Pouv. 
rotat.  des  éthers  dipyromucyltartri- 
quea,  26,  460  {FranlcJand,  Aston). 
—  Pouv.    rotat.    de   l'éther  éthyl. 


Tabac.  Nouv.  alcaloïdes,  26, 698  (P/r- 
tet^  Botacby). —  Prés,  de  paraffines 
dans  les  feuilles, 26,  1182  [Tborpe, 
Holmes). 


dans  div.  dissolv.,  26,  460  {Pat- 
terson).  —  Propr.  toxiques  du  sel 
ac.  de  Na,  26,  524  {Kabïenberg, 
Austin).  —  Dédoub.  par  les  micro- 
organismes, 26.528  (i///7iao/,  Con- 
delli) .  -^  Transf.  an  ac.  dimétho- 


1410 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


xysuccinique  par  Ag*0  etCH'I,tS6, 

•    682   [Purdic,  Irvinc).  —   Infl.  des 

dissolv.    6ur   le    pouv.    rotot.    des 

élhers,  S6,  684  (Purdie,  Barbour). 

—  Infl.  sur  Téquil.  du  système  eau- 
phénol,  !SC,  786  {Schri'iDcmakers), 

—  Prép.  des  élhers  capryliques  (/, 
7,  elr,  56, 737  {Marckwald,  Mucken- 
zie).  —  Sel  de  Téther  éthyl.  de  la 
leucine,  ««,  744  [E.  Fischer).— 
Sel  de  a.  a'-  trimélhyl-2-  acétamino- 
1-bcnzimidazoI,  «6,   780  (Pinnow), 

—  Sels  d  et  I  des  a-élhylpipéridi- 
nes  d  et  7,  !t€,  794  {Frcse) .  —  Propr. 
de  Téther  diméthyl.  racémiquo  et 
du  dér.  diacélylé,  ««,  844  {Adri- 
aDi).  —  Tribolum.,  56, 4^29  [tscbu- 
gaeff).  —  Infl.  dos  molybaates  et 
tungslates  sur  le  pouv.  rotat  des 
sels,  «6,  1055  (Itzig),  —  Act.  du 
sel  de  Seignette  sur  les  sol.  alcali- 
nes de  Cu  el  Co,  «6,  1058  {Do» 
nath) .  —  Prép.  et  propr.  des  élhers 
diélhyl-  et  élhyl-cclyliques,  cl  des 
dér.  diacétylés  et  dibcnzoylés,  56, 
1069  {Sfac  Crno) .  —  Sels  des  a-a'- 
diphénylpipéridincs  iBOm.,50, 1172 
{Scholtg). 

T»nTniQUE  (Iso)  (Ac).  Form.  à  part, 
de  l'ac.  p-oxypyruviquc.  Sols,  56, 
682  {Abersoa), 

Taubine.  Nculral.  en  prés,  de  div. 
indicat.,  5S,  9u5  [Bcrlholoi).  — 
Extr.  de  la  bile  d'ours  blanc,  56, 
D48  [Hammaratcn). 

Tautomkrib.  Tautom.  de  Tac.  o-ben- 
zoylbenzoïaue ,  5S,  49  {Hallor  ^ 
Guyot).  —  Kelat.  avecla  Duorescencc, 
56,  144,  849  {Hcwiit,  Porkins),  — 
Tiansf.  lautom.  en  sol.,  56,  850 
{Brùhl). 

TÉcoMiNE.  Extract,  de  l'aubier.  Propr., 

56.  360  (Lee). 
Teintudb.  Théorie,  5S,  144,  278  [Sis- 

Tellure.  Act.  sur  S*CI".  Form.  de 
TeCl'.  Acl.  sur  la  diphènylsulfone, 
56,  278  {Krafn,  Stniaor).  -  Poids 
atom.;  act.  sur  Hg-phéoyie,  56,  274 
(Slciaûr).  —  Prés,  dans  les  résidus 
do  Bi.  Exlract.,  56,  887  {MaUbcy), 

—  Propr.,  dér.,  56,  1050(r7u/lï/er). 

—  Dos.  de  Au  dans  les  minerais  de 
Te,  56, 1061  (Smith). 

Tellureuz  (Ac).  Form.  à  pari,  dos 
tellurates,  56,  1051  (Gutbicr). 

Tellurique  (Ac).  Propr.,  sels,  comb. 
avec  ranilioo,  56,   1050    (Gutbicr). 

Tb.nsions.  Tension  en  dissol.  des 
aminés,  56,4  (Koaovalo/).  —  Théo- 
rie de  la  tension  de  dissol.  électrol., 
56,  ^9(Kruger)  \%e,>^{LcbfoJdt). 

Tensions  de  vapeur.  Var.  des  tons, 
des  mél.  de  2  liquides,  56,  513,  514 
(TayJor).—  Théorie,  56,  888(G«A;). 


—  Tens.  des  carbure»  benzé&i- 
gués,  56, 883,  864  (  Woringcr^  ;  56« 
864  (WiDkeliaaBB) .  —  Tens.  des 
mél.  binaires,  56,  877  \Zêwidzki: 
Dubem).  —  Tens.  deninél.  bioaires 
et  ternaires,  56,  880,  10S4.  1(05 
{Sehniaemakers).  —  Relat.  aveeU 

Çression  osmot.,  56, 889  fJVo^(*si.  ~ 
ens.  do  quelques  aluns  et  siilfktc« 
doubles  hydratés,  56.  1044  MùH- 
mann) . 

Tensions  suPERFicikLLCs.  Tens.  de 
quelques  essences,  5S»  519  {J&aa- 
cardf  Satie).  —  Tens.  au  contact 
d*un  solide;  relat.  avec  le  coeff.  de 
solubilité,  56,  856  (Oslira7</). 

TÉRÉBBNTHÈNE.  .\ulo-oxydat.,  56,  1 
{EDglor,  Weisbcrg), 

TÉHLBENTHiNE  (Esseoce).  Dens.,  ^*i*- 
COS.,  tens.  superf.,  5S,  î>53  (Jm*- 
card^  Satie).  —  Constii.  du  banne 
résineux  do  l'essence  de  Straabourr, 
56,64  [Tschirch,  Wcigcl). —Ccms^ 
lit.  de  la  résine  de  Tessence  du  Ju- 
ra, 56,  15**.  —  Conslit.  de  Tesacoca 
de  Bordeaux,  56,  157  [Tschireà, 
BruDiog) . 

Terpênes.  Dos.  dans  les  essencea  da 
menthe  et  da  lavande,  t5S,  261  tC^ 
rabot).  —  Prés,  de  terpênes  H  4e 
Bosquiterpènes  dans  resaence  de  caa- 
carille,  56,  156  {Feodler),  —  PrAi. 
d'un  terpèiie  C**H**  dans  l'easeaoe 
do  Sabine,  56,  268  {Fromm}. 

—  (PoLT-|.  Prés,  dans  le  baume  da 
Larix  decidua,  56,  80  {TàeAirtà, 
Weigel). 

Tbrpéntliques  (Aie).  Dos.  daoa  b 
menthe  et  la  lavande.  5S,  561  'CAa- 
rabot).  —  Ethérlf.  dans  lea  plan- 
tes, 5S,  959  (Cbatabot.Hébert  .- 
Dos.  par  le  sali&ylate  de  Na.  tf 
995,  1058  {Darzcus^  Artaiageaf . 

Terpine  (Hydrate).  Tribol.,  56,  iSB 
{Tschugacf/). 

Terpinènb.  Réd.  par  H  en  prés,  de  Ni 
et  Cu,  55,  610  (Sabatien  Seadt^ 
rcns).  —  Constit.,  56,29;)  flpait^f. 

Terpinéol.  Form.  dans  Tact,  de  AxO^H 
sur  le  pinène  et  l'australènt,  5S. 
650  {Gcnvrcs$e).  —  Prés,  dans  k 
licaréol  brut,  56,  8S9  {Barbttr..  — 
Dos.  dans  div.  essences,  5S.  ^* 
[Charabot,  Hébert),  —  Dos.  daoJ 
l'essence  d'oranges  doucea,  56,  M 
iStéphaû). 

Terres.  Anal.,  5S,  991  {Looayu 

Terres  RARES.   (  Voy.CKJuuM),  etc. 

TétradéctlacéttlIenk.  Propr.,  d»- 
bromuro,  dér.  niti*é,  aminé,  &«lfc«>* ; 
dér.  métalliques,  56,  463  \Krmffi, 
Hoizmann). 

T^radécyl AMINE.  Form.  k  part.  d« 
la  stéarolactone,  56,  4i  V/ouèù/, 
Cbeslakof), 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


M21 


TÉTRADÉCTLPROPioLiQue  (Ac).  Form. 

àpart.da  tétradôcylacétylèiie.  Propr., 

sels,  chlorure,    dér.  benzoyié,  M, 

462  {Krafft,  HeUrnsma), 
TéTRAMérHYLkNE-DiAMiNE.  Form.  dans 

la  potréf.    de  Toraithine,    1t9,    24 

(EUinger). 

TÉTiuzoïJNB  (Tktraphényl-)  .  Fomi. 
à  pari,  des  hydrazones  des  ald. 
i>eiizoïque  et  phénylnitroformique. 
Ppopr..  dér.  dinitré,  «6,  793,  794 
(Bamberger^   Gr^b). 

Tétrosb.  Héacl.  eolor..  M,  818  (Nou- 
berg). 

Thallium.  Prép.  et  propr.  des  chloro- 
bromures,  IK,  708  {Thomas).  — 
Tétrabromo-  et  pentachloro-plati- 
Date,  %%,  361,  362  (Miolatti,  Bel- 
luci),  —  Alun  de  Hh,  !S6,  368  {PJo 
eÎDï^  MarJao).  —  Hyposulfite  dou- 
ble de  Na,  !S6,  365  {HuysseL  — 
Point  de  fus.  et  solub.  des  sulfates 
doubles  de  Tl  et  Al,  Vd,  Cr,  Fe, 
Zn,  Co,  IM,  1026  {Locke),  —  Ni- 
trate acide,  se,  1051  (U^e7/a,  MeU- 
ger).  —  Nitrate  double  thalloso-thal- 
lique,  tM,  i0^2  (Wells,  Boardalev), 

—  Recherche  par  Tac-picrique,  Sé, 
1066. 

Tbamnolinique  (Ac).  Prés,  dans  div. 
lichens.  Propr.,  M,  649.  —  Form. 
à  part,  de  Tac.  thamnolique.  Propr., 
«é,  1183  (Hesse). 

Thamnolique  (Ac).  Prés,  dana  diy. 
lichens.  Propr.,  bydrol.,  S6,  649, 
ii^  (Hôssc). 

TBÉBAtNB.  Tribol.  du  chlorh.,  9€, 
459(rsc/ïagroc/7). 

Tréobrominb.  Propr.  et  dissoc.  des 
sels.,  S6,  644  {Paul).  —  Synth,  k 
part,  de  la  cyanacétylmélhylurée, 
fes,  757  {Trauhe).  —  Transf.  dans 
l'organisme,  S6,  827  [Krùger, 
Scbwidi).  —  Transf.  en  méthylal- 
loxaue,  S6,  909  {Andreascb). 

Thkophtllinb.  Oxyd.  mangan.,  !S6, 
576  [Jolies).  —  Synth,  à  part,  de 
la  cyanacétylmélhylurée,  26,  758 
(Traube). 

Tbermochimie.  Variât,  de  la  chai,  de 
comb.  Q,  SS,  1058  {de  Forcrand). 

—  Nouv.  unilé  de  capacité  caloriU- 
que,  se,  1033  (tiichards). 

—  Voy.  Constantes  thermiques. 

Thermodynamique.  Modules  thermo- 
dynamiques des  gaz,  25,  175  (Po/i- 
aot).  —  Théorie  de  l'entropie,  SS6, 
515  (7>evor).  —  Nouv.  coeff.  de 
tempér.,  ItU,  bil  {Bicbards).  —  Dé- 
format, permanentes,  96,  836  (Du- 
hem),  —  Thcrmodyn.  de  l'élément 
normal  et  réiém.  Weslon,  ft6,  851, 
852,  853,  854  {Coboa).  —  Nouv.  ex- 
pression  dé  la  pression  thermique, 
186,  87»  [Lewis).    —  Théorème  de 


PoynUng,  S6,  882  {Wedells).  — 
Généralis.  de  Téquation  de  Clapey- 
ron,  !S6,  947.  —  Vaporis.  de  méi. 
de  subst.  dissociées,  S6,  1080.  —• 
Déformat,  permanentes,  !66,  1043 
{Dabem). 

Thermostats.  Voy.  Appareils. 

Thétinb.  Voy.  Ethylthétine. 

Thiazinbs.  Act.  des  aminés,  !K6,  58 
{Scbaposebn  ikof), 

Triazol  [aAmiDO').  Cond.  avec  Taldo* 
benzoïque,  M,  764  {Haatiscb, 
iScbwab).  —  Cond.  avec  Tald.  thio- 
phénique,  propr. ,  1B6, 798  {Hanttsch, 

ThiaZOL      (BeNZTLIOÈNB  -  BIS-AMINO-)  . 

Prép.,  propr.,  S6,  764  (Haattacb, 
Sàbwab). 
Thiazolinb  ((i-Mergapto-)  (Py-Dimé- 
THYL-).  Prép.  au  moyen  ae  la  bromo- 
2-butylatnme  sec.,  propr.,  1B6,  385 
{Strauss). 

—  (ii-o.Xtlyl-).  Prép.  par  cond.  de  la 
thio-amide  o-tolylacétique.  Propr., 
sels,  dér.  a-méthylé,  i6,  210,  211 
{Goldberg), 

Thiazoliques  (Dér.).  Comb.  oolor. 
avec  la  fùschine,  S5,  6  (Sôyeweti), 

Thioninb.  Prép.  des  dér.  phénylé,  o- 
tolylé  et  diméthylé  par  cond.  de 
Timinothiodiphénylimine  avec  l'ani- 
line, To-toluidine  et  la  diméthylami- 
ne.  Propr.,  ItS,  55  {Scbaposcbnikof). 
—  Cond.  du  chlorh.  avec  Taniline, 
la  diméthylamioe  et  l'o-toluidme  ; 
prép.,  propr.  et  sels  des  diraéthyl- 
thionine  (gentianine),  phényl-  et  o- 
tolyltfaioninea,  «6,  223,  224  {Kehr- 
mann^  Sehaposebnikof). 

Thionîqub  (Di-)  (Ac.)  .Prép.  et  propr. 
du  set  rnthéneux,  S6,  520  (AatODy, 
Luccbesî). 

—  (Tetra-)  (Ac).  Form.  dans  Tact, 
de  H«0«8urS«0*Na«,«6, 129  {Nabi). 

Thionium   (Phénazo-).  Syn.  Tbioninb 

(PhéntlO. 
Thionol.  Prép.  à  part,  de  la  diméthyl- 

thionine.  Propr.,  !66, 55  {Sebapoaob- 

nikof), 

Trionolinb  (DiMÉTHYL-).Prép.  à  part. 

de  la  diméthylthiooine.  Propr.,  1(6, 

55  iSchaposcbuikofi. 
TuiONYLB  (Chlorure).  Act.  de  H"S  en 

prés,  de  AlCP,  «6,  885  {Bufi). 

—  (Fluorure).  Prép.,  propr.,  lUi,  995 
(Moissan). 

THiopuÈNE-a-CARBONiQUE  (Aid.).  Cond. 

avec  l'aniline,  la  /^-toluidine,  Tami- 

nothiazol,  la  p-bromaniline,  1B6,  797 

{HaDtzsch,  Witz). 
Thiophène-dicarbomque    (dithioté- 

TRAHYDRQ-)  (Ac).    Form.    du   dér. 

dicyané  par  act.  de  Br   sur  un  mél. 

de    C.:ï"    cl    d'élher    cyanacéiique. 

Conslil.,  propr.,  «6, 7^8, 799  (H^en- 


1422 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


THIOPHBNE-TBTRACAIlBdNlQUE     (DlTHIO- 

TÉTRAHYDRO-)  (Ac.)-  P»4p.  au  moyeo 
de  es*,  Br  et  de  Téther  malonique. 
Propr..coP8Ut.,«e,  798,  799(Woii- 
zel). 
Thiophénique  (Aid.).    Voy.  ThiopÙ- 

NE*a-CARBONIQUE. 

Thiopyrine.  Vo/.Antipyrine.  (Tbio-), 

Thorium.  Propr.  des  sulfates  hydra- 
tés, «5,  iUiWyrouboff).  —  Comb. 
avec  H.  Propr.  de  Thydrupe  et  de 
razoture,  25,  268  {Matignon^  Delé- 
pine).  —  Comb.  avec'  Az  en  prés, 
de  Mg,  «5,  335  {Matignon).  —  Ex- 
tract,  de  la  gadolinite,  ftS,  383  (Ur- 
bain). —  Propr.  colloïd.  du  méta- 
oxyde,  S5,  10i7  {Wyrouboif).  — 
Act.  de  Az'H  sur  les  sels.  Sépar.  de 
Ce,  La,  Di,  «6,  354  {Curtius,  Da- 
rapsky).  —  Prép.  et  propr.  de  Toxy- 
chlorure  et  de  Tac.  mélathoriqae, 
26,  452  (Stcvens).  —  Tempér.  de 
transform.  du  sulfate,  !S6,  5l7  (Daw- 
son,  Williams).  —  Infl.  du  sulfate 
sur  la  vil.  d*oxyd.  des  sol.  oxali- 
ques, M,  659  {Jorissen^  Heicber). 
—  Dos.  dans  la  broeg^erile,  M, 
952  [Hofmann,  Hcidepnen). 

Thorium  RADIO-ACTIF.  Extr.  de  div.  mi- 
néraux, 1^6, 68  {Ilofmann,  Strauss). 

Tuuyamentuoni.  Form.  à  part,  de 
risolhuyone.  Propr.,  constit.,  26, 
301,  302  (Semmler). 

TuuYAMBNTHYLiQUK  (Alc).  Form.  à 
part,  de  IMsothuyone.  Propr., ««,  301 
{Sommior). 

Thuyène.  Form.  par  déc.  du  xantho- 

Êénate  de  thuyol.  Propr.,  act.  de 
tr,  de  AzOCl,  «6,  185.  —  Prép.  à 
part,  de  la  thuyone.  Propr.,  cons- 
tit., S6,  503  {Tscbugaeff). 

—  (Iso-).  Prép.  à  part,  de  la  thuyl- 
amine.  Pronr.,  constit.,  S6,  502 
{Tschugaeff) . 

Thuylique  (Aie).  Voy.  Thuyol. 

TuuYLXANTHOoÉNiQUE  (Ac).  Prép.  et 
propr.  de  l'éther  mélhyl.,  «6,  502 
(Tscbugaeff), 

Thuyol.  Ethérif.  par  les  ac.  acétique 
et  isovalérique,  «5,  892  [Cbarabot, 
Hébert).  —  Prép.  et  propr.  du  thuyl- 
xanthogénate  de  méthyle,1MI,185. — 
Prép.  a  part,  de  la  Ihuyone.  Comb. 
avec  es*,  «6,   502  (Tscbugaeft). 

Thuyone.  Conslil.,  «6,  301  (Semœ- 
/ej.).  —  Tribolum.  de  l'oxime,  «6, 
459.  —Constit.,  «6,  503  [Tscbu- 
gaeft).  —  Act.  de  AzO'H  et  du  ni- 
trite  d'amyle.  Form.  du  dér.  perni- 
trosé.  Semi-carbazone,  26,  500  (Ri- 

mini).  ^    ^^ 

—  (Iso-).  Constit.,  réduct.,  oxyd.,S6, 

301  [Semmlor). 
Thym  (Essence).   Dens.,  viscos.,  tens. 

superf.,   ftS,    522.    —    Constit.   et 


propr.    de  div.    essence»,  K,  ^ 
[Jeancardt  Satie). 

Thymine.  Constit.,  act.  de  POCl*.  Dér. 
dichloré,  «€,  19  (Steudfl,  Kossefu 
—  Constit.,  sel  de  K;  dér.  mètbo- 
xylé,  nitrét  aminé,  S6.S27.  —  Idn- 
tité  avec  la  méthyl-5^ioxy-2-6-pTTi- 
midine,  96,  832.  — Transform.  duH 
l'organisme,  96,  934  (Steudel}. 

Trtmique  (Ac).  Infl.  sur  la  solab.  di 
l*atc.  urique,  96,  323  (Goto). 

Thymol.  Prép.  et  propr.  dn  salUie 
acide.  Sels.  9S,  49  (  Verle^).  ~  Conl 
du  dér.  sodé  avec  les  ethers  gn$ 
(x-bromés.  M,  12  (Diselioff\.  — 
Act.  sur  la  peptase  d'orge,  96,  3S 
(We/ss). —  Prép.  et  propr.  du  ult- 
cylate,  96,  405  (Cobn).  —  Dm. 
par  I,    96,  442  (Afessinger).    — 


Form.  à  part,  de  la  menthone, 
504  (Baeyer,  S  eu  f fur  t).  —  Phéno». 
tbermiaues  présentés  par  le  th}aiûl 
surfoncfu,  96,  527  (Moreschiai .  — 
Cond.  avec  les  êthers  phénylprvgo^ 
nique  et  cblorofumarique,  96>  996 
(Rubemann). 

—  (Dbhydro-).  Form.  du  dér.  P»^ 
brome  à  part,  de  la  menthone.  Propr., 
dér  acétylé,  96,  504  (Baejer,  Souf- 
fert). 

Thymoquinone.  Act.  de  AzO*  et  .U^ 
sur  la  dioxime  ;  prép.  de  ceil^d  h 
part,  du  nitrosocarvacrol,  96,  5^ 
ITortorici).  —  Act.  de  la  lua.  wr 
les  sol.  alcool.,  96,1025  {Ciamiàta, 
Silber).  —Comb.  avec  la  betuorl- 
^naphtylhydrazine,  9S,  1103  (Jvr 
Pberson,  Gorû), 

Thymox  Y-ACÉTIQUE  (Ac.).Cond.aveer«- 
aminopbénétidine,  96, 1164  (Coka). 

Thymoxy-^cinnamiqce  (Ac).    PrAp 
par  cond.    du    thymol     sodé  av»*. 
réther   phénylpropionique.   Propr. 
96,  996  [Rubemann). 

Thymoxyfumarique  (.\c.).  Prép.  ic 
moyen  du  thymol  sodé  et  de  rtlkr 
cblorofumarique.  Propr.,  élher,  ti. 
996  [Rubemann). 

Thymoxy-P-styrolbnk.  Prép.  à  put 
du  thymol  sodé  et  de  rétberpb^ 
nylpropionique.  Propr.,  96,  9h 
(Rubemann). 

Thymus.  Extr.  des  histones,  ac.  »• 
cléiqucs,  etc.,  96,  3â6(£f«oa>;  M 
327  (KosscJ).  —  Dos.  de  nusUdi»-- 
de  l'arginine,  de  la  lysine  e(d«  Ax 
amidé  dans  Thistone,  96,  SSb  Kt'f- 
seJ,  Kutscber).  —  Constit  àe» 
albumin.,  96,  829  (Hulskamp,. 

Thyréoglobuline.  Extr.  des  Àiaèt 
thyroïdes.  Propr.,  constit.,  96,9^ 
(Oswald) . 

TiOLiQUE  (Ac).  Nitral.  de  l'étbiT 
élhyl.  ;  propr.  des  dér.  nitrés,  t^ 
646,  806  {Wahi).  —  Dos.  dt  tiùm 


TABLE  DE6  MATIÈRES 


14:23 


du  géraniol  dans  resseoce  de  géra- 
nium, SS,  95G  {Cbarâbot^  Hébert) . 
—  Comb.  avec  ClOH  et  BrOH,  ««, 
166  (Mélikoff). 

TiLiADiNE.    Prép.  à  part,  du  tilleul. 
Propr.,  9B,  155  {Bracutigam). 

Titane.  Propr.  crislallogr.  de  TiO", 
S6,  70  {LiBck).  —  Propr.  des  ac. 
ehloro-  et  bromotitani^ues.  Sels 
doubles  de  AzH\  pyridioe,  quino- 
léine.  Sulfocyanate,  sulfates,  oza- 
lates  et  tartrates  doubles.  Coinb.  de 
TiCl*  et  TiBr*  avec  AiH»,  la  pyri- 
dine  et  la  quinoléine,  S6,  279,  280 
{Boscnheiw^  Schûtto).  —  Compos. 
aun  minerai  titanifère  de  Norvège, 
I,  451  [Bltimàû],  —  Infl.  de  Tac. 


titanique  sur  le  dos.  colorim.  de 
PO^H^  dans  les  eaux,  1t%,  609 
(Woodmaûj  Cayvan).  —  Act.  de 
l'ac.  persulAirique  sur  Tac.  tita* 
nique,  IM,  951  (Bach). 

Titanique  (Ac).  Voy,  Titane. 

ToLANE.  Act.  des  vap.  nitreuses,  !S6, 
478  iSchmidi), 

p-ToLENAMiDiNE.  Coud.  avec  ru>- 
bromacétophénone,  S6,  496  (Ktino- 
kell). 

Toluène.  Oxyd..  25,  851  (Boedtker). 
—  Comb.  mol.  avec  Tac.  bromo-2- 
iiilro-6-benzoïque,  2S,  984  (Hoilo- 

*  Dj«fl,  de  Bruya).  —  Act*  sur  la 
comb.  de  AlCl*  et  de  chlorure 
d'acétyle,  «5,  989  {Bocseken).  — 
lodur.  par  S'I",  S6,  10.  —  Bromu- 
rat.  par  S^Br",  «6,  11  [Edinaer, 
Goldberg).  —  Cond.  avec  le  chlo- 
rure de  p-cyanobenzyle  et  AlCI', 
Itéy  113  (Moses).  —  Form.  dans  la 
dist.  sous  pression  du  phénylzylyl- 
élhane,  «6,  124  (Kraemer,  SpiJ- 
ker).  —  Cond.  avec  Tanh.  o-sulfo- 
benzoïque,  S6,  174  iKraoDicb).  — 
Réd.  des  dér.  halogènes  par  HI, 
%9,  397  {Klagcs,  Liecké).  —  Prés, 
dans  l'huile  do  bois,  ^6,  439 
IFraps).  —  Form.  à  part,  de  la 
dibenzylcétooe,26,  701  [MiebaeJJs^ 
FlcmmiDij). —  Cond.  avec  AzH'OH 
et  AlCP,  ««,  703  {Gracbc).  — 
Tens.  de  vap.  à  div.  tempér.,  26, 
8G3  {Woringer),  —  Chlorurat.  en 
prés,  de  AIHg,  «6,  1076  {Coben, 
DakJD).  —  Prés,  dans  le  pétrole  de 
Californie,  «6,  1079  (Mabcry, 
Hudson).  —  Cond.  avec  l'anh.  qui- 
nolique  et  AlCl',  S6,  1172  (Fulda). 

—  {AmiùO'2.3A.6-)  [Tetra-).  Cond. 
avec  Tétber  cétipiquc ,  S5 ,  724 
(  Tbowas-Afawerty  StriebeJ) . 

—  (Azo-2'),  Form.  dans  Tact,  de  la 
dichloracétanilideaz-cblorée  sur  l'o- 
toluidine,  26,  625  [Cbattaway, 
OrtoD), 

(AajJiïo-4-).   Coud,  avec  l'hydrol 

de  Miscbler,   26,  492   (Moebiau). 


(AmiDo-4.4')     {Di-).    Prépar., 

propr.,  26,  697  (BoscDStiebl).  — 
Prép.  par  réd.  de  la  jn-nitro-o-to- 
luidine.  Propr.,  26,  1151  (Élbs, 
Scbwarg) , 

{AiniiiO-4,4''Oxy'3')   (/)/-). 

Prép.  à  part.  dup>dtamino-o-azoxy- 
toluène.  Propr.,  26,  1152  [Elbs, 
Sebwarz), 

{NitrO'S.S'-)  (/)/-).  Réduct.  par 

le  glucose  en  azoxy-amine,  25,  697 
(Bosenstiebl) . 

—  (AzKhS-).  Form.  dans  Tact,  de  la 
dichloracétanilide  az-chlorée  sur  la 
zD-toluidine,  26,  625  [Cbattaway, 
Or  ton).  ^ 

{JD//ne/i!ïWaiDiiio-).  Prép.,  propr., 

sels,  26,  179  (SameJson). 

—  (Axo-4-).  Form.  dans  Tact,  de  la 
dichloracétanilide  az-chlorée  sur  la 
p-toluidine,  26,  625  (C/ialtowav, 
OrtOD) .  —  Form.  par  cond.  de  la 
p-tolylhydroxylamine  avec  C*H*  et 
AlCP,  26,  703  {Oraebe). 

[Dimétb^lamino-).  Prép.,  propr., 

sels,  26,  179  {Samelson). 

—  (Agoxy'2-),  Prép.  du  dér.  di-JO- 
aminé  à  part,  du  m-nitrodiazoto- 
luène.  Propr., 25, 697  (Bosenstiebl), 
—  Prép.  du  dér.  p-diaminé  au 
moyen  de  la  m-nitro-p-toluidine. 
Propr..  dér.  diacétylé,  26,  1161 
(EIbSf  Sebwarz). 

—  {Bromo-2').  Prép.  au  moyen  de 
S*Br*,  26,  11  lEdiagcr,  Gold- 
berg). 

—  {Bromo-4-).  Cond.  avec  Mg  et 
Téther,  25,  944  [Tissier,  Gn-' 
gnard) . 

— -  {Cbloro-2').  Cond.  avec  la  diphé- 
nylamine  potassée,  26, 176  (Haeus- 
sermaûD).  —  Chlorurat.,  26,  624 
{Mebner).  —  Chlorurat.  en  prés,  du 
couple  Al-Hg.  Form.  par  chlorurat. 
du  toluène,  26,  1076  (Coben,  Da- 
kin), 

—  {CblorO'S-).  Cond.  avec  la  diphé- 
nylamine  potassée,  26, 176  (//«eus- 
sermaoD) .  —  Chlorur.  en  prés,  du 
couple  Al-Hg,  26,  1076  (Cobeûy 
Dakin) . 

—  {CblorO'4-) .  Prép.  par  chlorur.  du 
toluène.  Chlorurat.  en  prés,  du 
couple  Hg-Al,  26,  1076  {Coben, 
Dakiû) . 

—  {Cbloro-2, S-)  (Di-),  Prép.  par 
chlorur.  de  ro-chlorotoluène.  Propr., 
26,  1076  {CobeD,  Dakin) . 

—  {Cbloro-2.4-)  (ûi-),  Prép.  par 
chlorur.  des  o-  et  p-chlorotofuènes. 
Propr.,  26,  1076  {Coben,  Dakin). 

—  {Cbloro'2,5')  (Di-),  Prép.  à  part, 
des  o-  et  m-chlorotoluénes.  Propr., 
26,  1076  {Coben,  Dakin) . 


im 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


—  (Cbloro-S.ô-)  IDi').  Prép.  à  part, 
de  l'o-chloroloiuène.  Propr.,  !S6, 
1076  {Cohen,  Dakia). 

—  (CblorO'S.4')  (/>/.).  Prép.  par 
chlorur.  des  œ-  et  i)-chIorolo- 
luènes.  Propr.,  !S6,  1076  (Cohea, 
Dakin), 

—  {Diaio-2')  Comb  avec  les  ac. 
thiosulfon.  arom.,  %B,  636  (rr«e- 
aer,  Ewcrs) .  —  Form.  du  dôr. 
180.  par  diazol.  de  To-toluidine  par 
le  nilrite  d'amyle,  S6,  704  (Bam- 
berger^  Rust),  —  Vit.  de  décomp. 
à  la  lum.,  fte,  919  {Ruff,  Siein), 

<—  (Diazo^-),  Copul.  avec  la  m-dimé- 
thyltoluidine,  %»,  179,  770  iSamel- 
son).  —  Vit.  de  décomp.  à  la  lum., 
Ite,  919  (Ruff,  Stcin) . 

—  [Diazo-A').  Gond,  avec  rétheriné- 
tbylmalonique,  S5,   988   [Favrcl), 

—  Copul.  avec  la  m-diméthyllo- 
luidine,S6,  179,  769  (Sameiaon).— 
Copul.  avec  le  phénol,  S6,  425 
(Bamborger).  —  Comb.  avec  les 
ac.  thiosulfon.  aromat.,  ItB^  636 
{Traogor,  Ewers),  —  Form.  du 
aér.  iso.  par  diazot.  de  la  p-tolui- 
dine  par  le  nitrite  d'amyfe,  IM, 
704  {Bambergcr^  Ru8(j.  —  Cond. 
avec  Téther  diacélylsuccinique,  M, 
7Î3  {Buiow^Scblesingcr).  —  Vil. 
de  décomp.  à  la  lum.,  9€,  919 
{Ruff^Steia).  —  Décomp.  du  dér. 
/n-nitré  par  Cu  pulv.,  !S6,  1141 
(Niémen  towski). 

—  (Diaxo-amiDO-i-)  •  Prép.  etpropr. 
des  sels  de  Cu,  Co,  Hg,  M,  564 
{Meunier) . 

—  {HydrazO'2').  Prép.  du  dér. 
p-diaminé  à  part,  de  la  in-nilro-p- 
toluidine.  Propr.»  «•,  1152  {Elbs, 
Scb  warz) . 

—  {le  *o-2-) .  Prép.  au  moyen  de 
Sn  ,  ««,  10  {Edinger,  Goldberg) . 

—  Transf.  du  dichlorure  en  o-ioao- 
sotoluène,  S6, 589  {Ortoleva), 

—  {Iodo-3').  Transf.  du  dichlorure 
en  dér.  iodosé,  ftH,  539  {Ortùleva) . 

—  {fodo-4-).  Prép.  au  moyen  de  S'I*, 
se,  10  {Edinger) . 

—  Uodoso-^-),  Prép.,  propr., 9€,  5.')9 
[Ortoleva], 

^-  {lodnsoS-).  Prép.,  propr.,  acétate, 

«6,  539  {OrU>leva). 
^  {Niiro-2'),   Oxyd.    électrol.,    «5, 

853  (Picrron).   —  Const.  diélectr., 

«6.  661  {Jones)  ;   26,    880  {Tar- 

ner). 

—  {Nitro^}.  Oxyd.électroU,»6,  853 
(Pierron). 

'^  {NHro-S.4-)  {Di').  Cond.  avec  les 
ald.  benzoVque  ot  m-  et  p*nilroben- 
zoïques,  «6,  1088  {Tbicle,  Es- 
eaics), 

^  (NitrO'S.^i-)  (/>/-).  Form.  dans 
Tact,    çle   \zO*    et    Az*0*  sur    la 


dioxime  du  benzile,  IM,  54fi  (Tor^ 
toriei) , 

—  (iVilro-2.4.6-)  (rr/-).Crvosc.daDs 
Tac.  formique,  IM,  52o  {Bruoi^ 
Bertij.  —  Comb.  avec  les  s-  et  ^ 
naphtylamines,  S6,  629  {Sadbo- 
rougb), 

—  (Nitroso-S-).  Cond.  avec  les  cya- 
nures de  bonzyle  et  de  iMÛtrobMi* 
zyle,  tM,  487  (Sacbs). 

-*  {Nitroso-4'),  Cond.  avec  les  eja- 
nures  de  ben^yle  et  de  p^itroben- 
zyle,  S6,  487  {Sache).  —  Ad.  sor 
la  phéoylbydrazine.  M,  707  {Bam- 
berger) . 

ToLUkNB  (AZIMINO^.4^  {aj^HéxuTLrj , 

Prép.  des  dér.  nitré^  et  afDiné-6  à 

fiart.  de  la  nitro-5<«z-aiétbyltoUiT* 
ène-diamine-t  .3.4.  Propr. ,  IM,  tt57 

(PiOOOW). 

ToLuÈNK  (BuTTL-).  Réd.  des  dér. 
halogènes  par  HI,  96, 807  [KlagtB, 
Liecke) . 

ToLufeNi (Htdro)    (Di-).    Vor.   Cr- 

CLOHEXADlkNB-1-5  (MrrBTL-i-). 
(Tetra-).     Voy,    Ctci.obkzsiii 

(MÉTHTL-). 

ToLUBNE  (o-IaopROPTL-).  Prép.  i 
part,  de  i*o-bromocumène.  Propr., 
oxyd.,  IM,  697  {Spriakmejrer). 

TOLVBNK     (p-PSEUDOPROPÉNTL-), 

Propr.,    oxyd.,    IK,    i76    (TY/w- 
neau), 
p-ToLuÈNB-AZo-ANisoL.   Prép.,  propr. 
et  sels  du  dér.  lo-diméUiylaauaé, 
IM,  179  {SamtlaoD). 

O-TOLUBNB  -  AZO  •  BENZENK.     Prép.      du 

dér.  p-diméthylaminé  à  part,  de  la 
m-diméthyltoluidine.  Propr.,  seU, 
dér.  méthoxylé,  éthozylé  et  «d- 
foné-4',  IM,  769,  770  (Saoïf  iaoa) . 
p-ToLUKNE-AZO-DSNzkNB.  Prép.,  propr, 
et  sels  du  dér.  m -dimétby laminé. 
Dér.  sulfoné,  *•,  179  (Sssieisoai. 

p-T0LUfeNe-AZ0>  DUCéTTLSUCCtKIOCI 

(Ether).    Prép.,   propr.,    «•.   723 
{Bulow,  Sehieaiager). 

TOLIlkNE-AZO-§>NAPHTOL.  Vdj".  J- 
NAPHTOL  (TOLOKNE-AZO-)  . 

p-ToLukifR-AZO-PBÉNÉTOL.  Préparât.. 
propr.  et  sels  du  dér.  m-dimétlifi* 
aminé,  IM,  179  {Samelson), 

o-ToLOBNE-AZO-PHBNOL.  Préparst.  «t 
propr.  du  dér.  Ritré-3'.  Dér.  aoé- 
tylé,  benzoyié,  éther,  éthyl.*.  M, 
428  {HcwiU,  Lindtieid) .  —  Pr*p. 
et  propr.  du  dér.  dibromé.  Etb«r 
élhyl.dér.  acMylé,  benzoyle',  S^, 
1100  {Hewitt,  Terret), 

m-ToLUÈNB-AZO^PH^NOL.  Dér.  niirè^. 
Ether  éthyl..  !^6,  \i.i(Hewiit,  Lipé- 
ûeidi,  —  l)ér.  dibromé.  ElWf 
éthyl.,  dér,  acètylé,  beazoyié.  M, 
1100  {Hewiit,  Torvet), 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1425 


/>-ToLUÈNE-A2o-PHENOL-2'.  Préparai., 
propr.,  sel  de  Gu,  !S0,  425  (Ba/o- 
Dcrgcr) . 

p-ToLUÈNE-Aio-PHÉNOL-4'.  Dér.  nitré- 
S'.  Elber  éthyl.,  dér.  acétylé,  ben- 
zoylé,  20,  423  {Hewitt,  LiDdficId). 
—  Dér.  dibromé.  Elher  étbyl., 
dér.  acétylé,  benzoyié,  S6,  IIOJ 
{Hewitt,  Tetvct). 

o-ToLDÈNK-AZO-zn-TOLOÈNE.  Trép.  du 
dér.  /Mlimëthylaminé  à  part,  de  la 
ahdiméthyltoluidme.  Propr.,  9€, 
770  [SamelsoD) . 

O-TOLtÈNE-AZO-p-TOLIlkNE.     Pfép.    dU 

dér.  p-diméthylaminé  à  part,  de  la 
jD-diméthylloluidine.  Propr.,  sels, 
S6,  769  [Samelsou). 

o-ToLUÈNE-suLFiNiQUB  (Ac).  Comb. 
avec  les  diazo-  et  tétra^o-  aromat., 
1K6,  635  (Tracgcr,  Ewers), 

p-ToLUÈNi-suLFiNiouE  (Ac).  Form. 
à  part,  de  la  p-ditolylsulfiae,  tM, 
888  (/?eJ!osei2,  Turucr),  —  Act.  sur 
le  Qitrosobenzène  et  la  ^pbénylhy- 
droxylamine,  96,  541,  542  (Bam- 
bcrgor,  Rising).  —  Comb.  avec  les 
diazo-  et  tctrazo-  aromat.,  9€.  685 
(  Tracgor,  Ewers) .  —  Act.  de  Tald. 
formique,  de  AzH*OH  et  AzO'H; 
anilide,  sel  d'aniline,  de  tétra- 
métliylammonium,  S6,  1180  (Von 
Mcyor) . 

O-TOLUKNE-SULFONIQUK    (Ac.)  .      Prép. 

et  propr.  du  sel  de  guanylurée, 
!M,*387  iRcmson,  Gamer).  — Gond, 
du  chlorure  avec  C*H»  et  AlCl*,  IM, 
409  {CaDtcr), 

—  (Nitro'4')  (Ac.^  Prép.  et  propr. 
du  chlorure.  Gond,  avec  C*H'  et 
AlCl*,  ««,411  {Norris). 

p-ToLUÈNB-suLPONiQUK  (Ac).  Propr. 
du  chlorure,  «S,  995.  — -  Nitrat. 
du  chlorure.  Ethert  du  o-nitrophê- 
nol,  de  la  résorcine,  au  gayacol, 
du  nitrogayacol,  du  §-naplilol,  du 
diozy-2.7-iiaphtaIène.  Anilide,  dini- 
tranîljde,  p-phénétidide,  m-phény- 
lène>diamide,  «5,  1040,  iO\h  [Ho- 
verdi D^  Crt'picux) .  — Points  d'ébuU. 
et  de  fus.  de  Tac.  et  du  chlorure, 
«6,  143  {Kram,  Wilko).  —  Act. 
du  chlorure  sur  Turée.  Form.  et 
propr.  du  sel  de  guanylurée,  «0, 
587  j/?c/nscii,  Garner),  — Acl.  du 
chlorure  sur  la  tbio-urée,  «6,  388 
{RemseDf  Turacr).  —  Form.  dans 
Tact,  de  Tac.  p-toluéne-sulflnique 
Bur  le  nitroso-benzène.  Toluène- 
sulfonates  des  p-amino-,  o-  et  p- 
nitro-pbénols  et  de  la  p^phénylhy. 
drozylamine,  S0,  541,  512  (Bam- 
bergory  Bisiûg>. 

—  {AmÎDo-â-)  (Ac).  Pr/'p.,  propr., 
dér.  henzoyié,  amide,  <5,  1041 
(Rcverdin^  C repieux). 


—  {AmiûCh2'Biir0'6')  (Ac).  Prépar. , 
propr.,  «S,  1048  (Reverdin,  Cré- 
pieux), 

—  (JV/(ro-2)(Ac.).  Nitrat.  de  raraide. 
Propr.  du  chlorure,  «S,  995.  — 
Prép.,  propr.,  chlorure,  amide,  ani- 
lide, toluidide,  sels  d'aniline,  de 
AzH*  ;  dér.  du  p-nitrophénol,  de  la 
nilrorésorcine  ;  m  -  phény  lène  -  dia- 
mide,  a-  et  à-naphtylamides,  «S, 
1040,  1041,  1044  (Rc verdi D,  Crâ- 
pieux) . 

—  iNitro-^')  (Ac).  Prép.,  propr., 
«6,  887  {RemseD,  Garner). 

—  [Nitro-2.e-)  [Di')  (Ac).  Prép., 
propr.,  sels,  «S,  1042  (Reverain, 
Crépi  eux) . 

TOLUÈNE-SCLFONIQUE      (O-ISOPROPYL- 1 

(Ac).  Prép.  et  propr.  des  isom.  a 
et  ^.  Sel8,amlde8,M,697(.Spr/z2À- 
meyer). 

0  •  Toluène  -  thiosulfoniqu e  (  Ac  ) . 
Gomb.  des  isom.  o-  et  p-  avec  les 
diazo.  et  tétrazo.  aromat.,  «#,  085 
(  Traeger,  Ewers) . 

ToLUHYDROQuiNONE  (Cbloro-),  Form. 
à  part,  de  la  chlorotoluylène-dia- 
mine.  Propr.,  «6,  918  [VorJaender, 
Schroettcr)» 

o-ToLUiDiNE.  Gomb.  avec  Tald.  ^- 
oxynaphtoïque,  «5,  875  (Fossf),  — 
Sépar.  de  la  pbénylhydrazine,  «S, 
862  (Freundier),  —  Vit.  de  réact. 
avec  Tac  acétique,  96.  14  {Mon- 
scbouikine).  —  Form.  du  dér.  acé- 
tylépardécomp.  des  acétyltolylthio- 
urée  et  acélyUolylisolbio-urée,  <•, 
41  {Hugersbof,  Koenig).  —  Prép. 
et  propr.  du  dér.  acélylé  az-chloré, 
ZS,  47.  —  Dér.  acélylé  az-bromé, 
S0,  48  (Cbattawayy  Orton).  — 
Transpos.  mol.  des  dér.  az-chlorés, 
!S0,  50  (Cbattaway^Orlon,  Evann). 
—  Gond,  avec  la  dichloriminoqui- 
nonc  et  la  dichloriminonaphtoqui- 
none,  S6,  52.  —  Gond,  avec  l'imi- 
nothiodipbénylimine,  S6,  15  {ScJia- 
poschnikof),  —  Transf.  en  safra- 
nine,  *•,  116  (Kbardine).  —  Acl. 
de  KSH,  GAzK  et  GSAzK  sur  le 
dér.  chloracétylé.  Prép.  et  propr. 
de  la  Bulfocyanacélylloluidine,  S6, 
136  [Grothe],  —  Gond,  avec  la 
thionine.  M,  224  [Kebriuaun^ 
Scbaposcbnikof},  —  Act.  du  phé- 
nyluréthane,  9€,  303  {Dixon).  — 
Infl.  sur  la  coagil.  de  Talbumine, 
S6,  319  (Spiro),  —  Prép.  et  propr. 
des  o-toluidides  act.  et  iuact.  de 
Vac  glycérique,  ««,  ShS  {Fran- 
klandy  Wbarton^  Aston).  —  Tolui- 
dide de  Tac  o-oxyphénoxy-acé- 
lique,  96,  402  {Ludewigj.  —  Prod. 
de  cond.  avec  Tald.  acétique; 
propr.,  sels,  dér.    acélylé,  nitrosé. 


soc.  ciim.,  3*  sK.n.,  t.  xxv  xxiv,  1901. 


90 


1420 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


benzoylé,  ZB,  427,  428  (Eibner, 
Peltzcr),  —  Acl.  sur  le  trisairo' 
cyanale  de   phosphoryle,  tM,  451. 

—  Comb.  avec  l'isosuirocyanate  de 
8-chlorallylo,  «6,  498  {Dixon],  — 
Propr.  du  prod.  de  cond.  avec 
CH'C1%  «6,  544  {Grassi,  ScbJavo- 
Lcni).  —  Toluldides  des  ac.  o-  ei 
/>-chIorophény  lacé  tiques,  S6,  624 
(MehDer).  —  Act.de  la  dichloracél- 
anilide  az-chlorée,  26,  625  {Cbat- 
tuway.  Or  ton),  —  Cond.  avec  les 
ac.  monoiihloracétique ,  s-bromo- 
propiooique,  Tald.  formique  ou 
acétique  et  GAzU,S6, 630 (Steppes). 

—  Act.  deVaoh.  acétique.  Prép.  et 
propr.  du  dér.  diacétylé,  Se,  630 
{Sudborough).  —  Gond,  du  dér. 
acélylé  avec  le  chlorure  de  chlor- 
acétylo  et  le  bromure  d'a-bromopro- 
pionyle,  26,633,  634  {Kunckclt).— 
Prép.  par  cond.  du  toluène  avec 
AzH«OH  et  AlGl»,  «6,  703(GraeAe;. 

—  Diazot.  par  le  nitrite  d'amyle, 
«6,  704  {Baiûbcrgory  Rust).  — 
Comb.  avec  Tald.  salicylique,  26, 
764  [Haatzscb,  Scbwab),  —  Vit. 
d'acl.  des  bromures  de  mélhyle  et 
d'allyle  en  prés,  de  div.  solvants, 
26,  861  {MeDScboulkinc).  —  Acl. 
de  CHM  et  CH"*!  en  prés,  de  Ag«0 
sur  le  dér.  acétylé,  26,  988  {Lau- 
der).  —  Act.  de  Tac.  aminosuiro- 
nique,  26,  1092  {Paal) ,  —  AcU  «ur 
les  éthers  sulfocyanocarboniques, 
26,  1127  iDoran),  —  Copul.  avec 
le  diazo.  ae  Téther  anthranilique. 
26,  1154  {MebDPr] . 

-  [BromO'5-) .  Prép.  du  dér.  acétylé 
à  part,  de  ro-acétyltoluidine  az- 
bromée.  Propr.,  dér.  az-bromô,26, 
48  [Cbattaway^  Orion). 

-  {BromoS.Ù')  {Di-).  Prép.  du  dér. 
acétylé  à  part,  de  la  bromo-3-o-acé- 
tyltolnidine  az-bromée.  Propr.,  dér. 
az-bromé,    26,     48     (Cbattaway, 

Ot'lOD)  . 

•  {CbIoro-5-).  Prép.  du  dér.  acétylé 
à  part,  de  racétyltoluidtoe  az-chlo- 
rée.  Propr.,  dér.  az-chloré,  26,  47. 

—  Form.  dans  Tact,  de  la  dichlor- 
acôtanilide  az-chlorée  sur  To^tolui- 
dine.  Propr.,  26,  625  {Cbattaway, 
Orlon). 

-  (Cbloi'o-if.5-}  [Di-].  Prép.  du  dér. 
acétylé  à  pari,  de  la  cluoro-5-acé- 
tyl-o-toluidine  az-chlorée.  Propr., 
dér.  az-chloré,  26,  47  {Cbaitaway, 
Orton). 

-  {CyaaO'^-),  Dér.  acélylé,  lels,  26, 
42(i  {Afcvos}. 

-  (Az-Ethyl-)  .  Cond.  avec  l'imlno- 
thiodiph^nylimine,  26,  55  [Scha- 
poschnikol).  —  Oxyd.  du  dér. 
nilrosé,  26,  900  yVorhender). 


—  (az-MÉTHTL-).  Oxyd.  da  dér. 
nilrosé  par  KMoO\  26,  899  {Vor- 
lacndei).  —  Form.  du  dlir-  a^^jl*- 
par  mélhylat.  de  raoéiyltolaidîoe 
au  moyen  de  CH'I  et  Ag'O,  26»  ^t^ 
[Lander), 

(Di-)«  Cond.  avec  l'iminothiodi- 

phénylimioe,  26,  55  {Scbaposck- 
nikof), 

/M-ToLUiDiNE.  Vit.  de  réact.  av«c  Tac. 
acétique,  26,   14  (Menscboutkioe  . 

—  Cond.  avec -la  dichlorimiiioqai- 
none  et  la  dicliloriminonaphloqtti- 
none,  26,  52  {Sebaposcbaikoi}.  — 
Transf.  en  safranioe.  Cood.  avec  U 
nitrosodiméthylaniline,  26, 116,117 
[Kbardioe).  —  Act.  de  la  dicblora* 
cétanilide  az-chlorée,  26r  625  [Cbai- 
taway^  Ortoa) .  —  Act.  de  l^c. 
aminosuUom'que,   26,   1032  iPjiW}. 

—  Copul.  avec  le  diazo.  de  rétber 
anthranilique,  26,   1154  iMebntr». 

—  (CbhrO'6-).  Form.  dans  Tact,  de 
la  dichloracétanilide  sur  la  m-tolun 
dine,  26,  6fô  {CbatUwëv,  Orinu 

—  (az-ETHYL-).  Oxyd.  du  dt;r.  nilrosé. 
26,  900  (  VorlêODder). 

—  (az-MÉTHYL-)  (Dr-).  Copul.  avec 
div.  diazo..  26,  179.  —  Copul.  avec 
le  diazobenzéne.  Tac.  diazobeQz<^ue- 
p-sulfonique,  les  m-  et  p-diazolo- 
luènes,  le  diazo^anisol  et  le  p-ààm- 
zophénétol,  26, 769,  770  [Sêmelson  . 

p-ToLuiDiNC.  Copul.  avecKald.  ^zy- 
naphtoïque,  2S,  375  [Fosnt].  — 
Toluidide  de  Tac.  o-nitro-p>U>ia^ae> 
suironique,25,104t  {Reverdia,  Cr*- 
pieux).  —  Vit.  de  reacl.  avec  r*c. 
acétique,  26,  14  \^Meascboutkiae  . 

—  Prép.  et  propr.  des  dér.  acéljlés 
az-chloré  et  az-bromé,  22,  47,  4H 
(Cbattaway,  Or  ton).  —  Trasaf.  du 
dér.  acéiyle  az-chloré,  26,  50  tCfrai- 
iaway,  Ortoo^  Evans),  —  Coad. 
avec  la  dichlorimÎDOquinooe  et  U 
dichloriminooaphtooamone  26,  là. 

—  Cond.  avec  I  iminethiodiphé - 
nvlimine,  26,  55  {Scbapomtb- 
nikof).  —  Toloidide  de  Tac. 
a.x.a.  a,-tétramélhyl^Iutariaiie,  M» 
93  {mikbaïlenkOy  Jarorsk}[.  — 
Transf.  en  sàfranine.  Cond.  avae  U 
nitrosodiméihylanillne,  26,  lt<> 
{Kbardine).  —  Act.  de  KSH,  CAxK 
et  CSAzK  sur  le  dér.  chloracétrV.. 
Dér.  eulfo-  et  itosuirocyanaoètylé^; 
transf.  en  hydanloîne,  26,  !:»> 
{Grothc,  FrericbSt  Bcckuru^  — 
Acl.  du  benzène-auiflnate  da  Na  svr 
le  dér.  chloraeélylë.  Prép*  et  pro^r 
du  dér.  benzéne-sulfonacétylè,  22, 
197  (Grothe).  —  Act.  du  pfaeoyj- 
uréthane,  26,  203  (pixoo),  —  ArC 
sur  rantipyrine,  22,  267  (Micba^ 
lis,  Binaewald),  —  Inll.  »ur  U 
coagul.    de    ralbomine,    22.    M'J 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1427 


{Spiro).  —  Toluidides  aci.  cl  inact. 
do  Tac.  çlycérique,  ItU,  343  {Fraa^ 
kiaad,  Wbar ton,  Aston). — Comb. 
avec  Tald.  trinilropropionique,  M, 
377  {Torroy,  Black).  —  Act.sur  la 
diphényllhiourée,  S6,  395  (Wal- 
thety  SlODz).  —  Sel  et  amide  de 
Tac. o-oxyphénoxyacétique,  S6,  402 
{Ludcwjg).  —  Form,  par  réd.  du 
^- toi uène-azo^o- phénol,  9U^  425 
{Bamborger).  —  Comb.  avec  les  ac. 
mucobromique  et  mucochlorique , 
SU,  474  (Simoais),  —  Acl.  sur  h 
nitrosobenzoylbeozylamine,  !S6.  484 
(Apit£9ch).  —  Comb.  avec  l'isosul- 
focyanate  de  chlorallyle,  ZB,  498 
{Dixoo).  —  Acl.  sur  la  cbloro-3- 
tolylrosinduline,  %B,  547  (Kcbr- 
maDO,  Hiby).  —  Acl.  sur  le  chloro- 
dioitro-3.4-ocnzènef  1t%^  548  [Kebr- 
maao,  Krazlcr),  —  Toluidides  des 
ac.  o-  et  p-chloropbénylacéliques, 
!e4l,  624  \MebDer),  —  Act.  de  la 
dicbloracélanilidc  az-chlorée,  tM, 
G25  [Chaltaway^  Ortoa).  —  Act.  do 
Tald.  rormi<|ue  etCAzH,des  ac.  mo- 
nochloracétiaue  et  z-bromopropioni- 
nue,  11%,  630  (Steppes).  —  Act.  de 
1  anh.  acétique.  Prép.  et  propr.  du 
dér.  diacélylé,  %B,  630  (Sudbo- 
rougb).  —  Coud,  du  dér.  acétylé 
avec  le  chlorure  de  cbloracétyle  et 
AlCP,  ee.  638  (Kuackell).  —  Préç. 
par  cond.  du  toluène  avec  AzH'.OH 
et  A1C1%««,703  iGraebc}. —  Diazoi, 
par  le  nitrite  d*amyle,  9H,  704 
iBambergerf  Bust).  —  Comb.  avec 
raid,  bcnzoïque,  ZS^  762  {Hantiseb, 
Scbwab).  —  Comb.  avec  l'ald.  Ihio- 
phénique,««,797  [Hantiscb,  Witz), 

-  Coeff.  de  compressibil.,  M,  834 
(Ilulett).  —  Acl.  de  ClPl  et  C^H"! 
en  prés,  de  Ag*0  sur  le  dér.  acé- 
Iyl6,  ««,  988  [Laadcr)  —  Act.  sur 
le  chlorure -élner  phénylcarbazino- 
carbonique,  9H,  1007  [Buscb,  Hoin- 
rirbs) .  —  Acl.  de  Tac.  aminosulfo- 
nique,  <6,  109i  (Paal), —  Acl.  sur 
les  éthers  su Ifocyanocarbo niques, 
«6,  1127  [Doraa).  —  Copul.  avec 
le  diazo.  de  Télher  anthranilique, 
S«,  1154  (Mehner). 

'  [BromchS').  Prép.  du  dér.  acétylé 
à  part,  de  racctyl-p-toluidine  a%- 
bromée;  propr.,  dér.  az-bromé,  1S6, 
48  yCbattaway,  Orton). 

-  {BromoS.ù')  (/)/•).  Prép.  et  propr. 
du  dér.  acétylé;  dér.  az-bromé,  98, 
48  fCbattaway,  Orton). 

-  \CblorO'3).  Prép.  du  dér.  acétylé 
à  part,  de  la  y>-acétyMoluidine  az- 
chlorée.  Propr.,  dér.  az-chloré,  9H, 
48.  —  Form.  dans  Tact,  de  la 
dîchloracétanilide  az-chlorée  sur  la 
p-toluidine.  Propr.,  dér.  acétylé,  IM, 
625  \Chattaway^  Orton). 


—  {Cbloro-^.5')  [DiA,  Prép.  et  propr. 
du  dér.  acétylé  ;  der.  az-chloré,  %%, 
48  iChattawav,  Orton), 

—  (NJtrO'S')'  Réduct.,  IK,  720(r/ïO- 
niaS'Mamcrt,  Striebe!).  —  Point  de 
transr.  des  2  modif.  du  dér.  acétylé, 
ee,  843  (Scbenk).  —  Réduct.  élec- 
trol.,  ««,  1151    {EIbs,  Scbwartz). 

P  -TOLUIOINE      (  AnHTORO  -  FORMALDÉ- 

H^DE-).  Prép.  et  propr.  de  la  cyan- 
hydrino,  !S6,  630  {Steppes). 
p-ToLUiotNE  (Benztl-).  Form.  dans 
Tact,  de  la  p-toluidine  sur  la  nitro- 
sobenzoylbenzylamine.  Benzène-sul- 
famide, se,  484  [Apitzscb), 

p  -TOLUIDINE      (  ISO  -  AMYLIDÈNE-BIS*). 

Prép.,  propr.,  sels,  dér,  diacétylé, 
dibenzoylé,  dinitrosé.  Comb.  avec 
raid,  benzoïque.  Réduct.,  ^6,  486 
[Eibner,  Puruckcr), 

/)-ToLUiDiNE  (MÉTHYL-).  Acl.  ds  l'ac. 
acétique  sur  le  dér.  r-diacétaminé. 
lotiométhylale,  S6,  780   {Pinnow). 

—  Form.  du  dér.  acétylé  par  méthy- 
lal.  de  racétyltoluidine  en  prés,  de 
Ag'O,  «6,  988  (Lander).  —  Rédud. 
du  dér.  dinitré-3.5,  S6,  1157  (Pin- 
no  wj, 

(Di-).Cond.  avec  l'iminothiodiphé- 

nylimine,  S6,  55  {Scbaposcbni'kof). 

—  Nilrat.;  prép.  et  propr.  des  dér. 
dinilrés  et  diaminés  ^  et  y,  Dér. 
acélylés,  benzoyiés.  Oxydai.,  !S0, 
626,  627.  —  Act.  de  CHM  sur  le  dér. 
/i2-nitré,  1MI,  779.  —  Prép.  et  propr. 
du  dér.  acétamino-2-nitré-5.  Réduct.; 
act.  de  CH'I;  prép.  et  propr.  du 
dér.  diacétaminé-2.5  ;  nilrat.  du  dér. 
acélaminé-2,  it%,  780.  —  Prép.  et 
propr.  du  bromométhylate  des  dér. 
nitré-2  et  acétaminé-2,  et  de  Tiodo- 
méthylate  du  dér.  acétaminé-3.  Act. 
de  HBr  et  de  Talc,  mélhyl.;  prép. 
et  propr.  du  brométhylate,  M,  781 

—  Réduct.  du  dér.  m-nitré  par  le 
couple  Sn-graphile  et  HCl,  Së,  1167 
{Pinnow). 

ToLuiDo-DiACÉTiQUE.  Voy,  TolyLami- 

NO-blACKTlQUE. 

o-Tollique  lAc).  Pouv.  rotal.  de 
l'élher  iso-amyl,  act.,  <5, 550iG(i^e). 

—  Propr.  de  l'éther  mélhyl.  et  des 
méthyl-  et  dimélhylamides.  Nitral., 

55,  986  {Scberpenzccl).  —  Vit.  de 
sapon.  de  Tamidc,  96,  382  (Beid), 

—  Pouv.   rolat.    de    Téthcr  smyl., 

56,  459  (Guyo).  —  Const.  diélectr. 
du  nitrile,  S6,  600  {ScbJundt) . 

—  [Bromo^-ù-)  (/>/•)  (Ac).  Form.  h 
part;  de  la  dibromophtalide.  Propr., 
«6,.  1107  {Brùck). 

—  {NitrO'4')  (Ac).  Prép.,  propr., 
chloinire,  élhcr  mélhyl.,  méthyl-  et 
dimétbylamide,  S5,  986  [Scberpen- 
zeeJ). 


1428 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


—  {NUro-Ô')  (Ac).  Prep.,  propr., 
chlorure,  élber  raélhyl.,  aimde,  m^ 
Ihyl-  et  diméthyl-amide,  «5,  98b 
{ScbcrpeDZccl). 

—  lNitro-4.6')  {Di-)  (Ac).  Prép., 
propr.,  éther  mélhyl.,  mélhyl-  et 
dimélhylamide,  «5,  986  {Scberpeti- 

0-ToluIque  (Aid.).  Form.  par  oxyd. 
de  ro-xylène,  «5,  1063  (Fouraier). 

m-ToLuiQUE  (AC).  Pouv.  rolal.  do 
l'éther  iso-amyl.  act.,  «5,  MU,  »», 
459  [Guyc].—  Nilration.  P«^P-  et 
propr.  des  chlorures,  élher  méthyl., 
amide,  méthyl.  et  dimélhylamide, 
S5,  985  {Scherpenzcel),rr  Jj}.^^ 
sapon.  de  l'amiSe,  ««,  882  (Reid). 

—  {Amino'4')  (Ac).  Form. à  pari,  du 
chlorure  de/n-cyano-p-nitrobenzyle. 
Propr.,  nilrile,  cond.  avec  la  forma- 
midc,  ««,  1162  {Ehrlicb). 

—  uyHrO'2')  (Ac.  ).  Prép.,  propr., 
chlorure,  «5,  985,  986  [Scberpen- 

^lNitrO'4-).  (Ac).Prép.,  propr.,élher, 
amide,  mélhyl-  et-  dimélhylamide, 
es,  985,  98S  {Scherpenzccl). 

—  [NUro-2.4')  [Di')  (Ac).  Prép.  par 
nitrat.  des  mélhylamides  œ-loluique 
et  nilro-4-m-toluique,  propr.,  élher 
mélhyl.,  «5,  985  [Scberpenzcel). 

p.ToLUiQUE  (Ac).  Pou^v'^Si^'oi^ 
Télher  iso-amyl.  ad.,  «5,  ^i^^y 
459  [Guyc).  -  Ad.  de  AzO>H  sur 
rac.  rélher  mélhyl.,  lamide,la  v^- 
Ihyl-  el  la  dimélhylamide,  ««,  985 
iSchcrpcazccl).  —  Form.  à  part,  de 
l'ac.  benzophénone-p-8ulfomque,  »», 
175  (Kraanicb),  —  Vit.  de  sapon. 
de  ramide,  «6,  382  (Retd).  —  Acl. 
du  persulfale  d'ammon.  sur  le  ni- 
lrile; ««,  1078  {Kattwiockei, 
Wolffenstein). 

—  iNitro-S')  (Ac).  Form.  par  nilral. 
do  l'élher  el  de  Tamide  p-loluiques. 
Elher  mélhyl.,  mélhyl-  et  dimélhy- 
lamides,  «5,  985   {Scborpenzeel). 

—  [Nitro-S.e')  [Di-)  (Ac).  Prép., 
méthyl-  el  diraélhylamides,  «S,  9oo 
(Scberpcazecl).  ,   „    .^ 

P-TOLUIQUE  (Aid.).  Réduct.  de  1  azidc. 

Propr.  de  la  p-mélhyl-phénylhydra- 

zone,  2«,  584  [Curtms,  Pfropfe). 
O-ToLUQUiNONK.   Gomb.   avec  la  ben- 

zoyl-^-naphlylhydiazine,  ««,   1103 

(Mac  Phersoa,  Gorc). 
p.ToLUQUiNONE.  Acl.  do  AzOJ  et  Az  O» 
^  sur  la  dioxime,  M,  545  [Tortonci). 

—  lBromO'S'nHro-5').  Prép.  au  moyen 
du  bromo-3-p-cré8ol.  Propr.,  »«, 
1182  (Zinckc). 

—  (Bromo-0.6'nitrO'3-)  (D/-).  Prép. 
H  part,  du  dibromo-p-crésol.  Propr., 
né,  1132  (Z/iïcAtM, 


—  (ChhrO'].  Form.  à  part,  de  U 
chloro-p-toluylcne-diamino.  Propr., 
se,  918  [Vorlacnder,  SchrotdUr 

—  [Cbloro^-nitro-ô-).  Pr«P-  à  pari, 
du  chloro-p-crésol.  Propr.,  ««,  li« 
{Zincke).  ^  ^  ^       _      , 

O-TOLUTLÈNE-DlAIIINE-1.2.4.      t-OOlb. 

avec  rac«.a-dioxy.8.M»"^^y*S''*" 
lariaue,  «6, 1015  (Pcrkin.  Tborpr 
m-ToLUYLÊNE-DiAMWE.  Cond.   avec  k 
nitroso  -  m  -  dimélhylaminophénélol , 
«5,  219  [Grimaux),  —  Prép.,  ^ 
avec  l'éther  cétipique,  «S,  720  (  TAo- 
maS'Mamùrt,   Striebel).    —    O»^ 
avec  la  dichlorimino<|uioone    el  U 
dichlorominonaphloquinone,  9M,hi. 
—  Cond.  avec  Viminolhio-diphéaijl- 
imine,   ««,    56    (SciiaposcAiiii''^ 

Copul.  avec  lediazocarbaiol,»», 

919  {RufT,  SleJD).  —  Cond.  avec  U^ 
ac.  phénoxy-,  gayacoxy-  el  eii«no^ 
oxyacétiques.  ««,  1165  (CoAdT. 

—  (Benztl-).  Cond.  avec  nminolh»«>- 
diphénylimine,  ««,  56  {Scbapo^h- 

Dîkof).  ,„    .  ^. . 

(Etuyl-).  Cond.  avec  I  inainomto- 

diphénylimine,  «6,  56  [Setapoteh- 

Dikof),  ^. 

—  (Méthyl-).  Cond.  avec  1  immotluo- 
diphénylimine,  ««,  55  iSchapo^ch- 
mkot).  —  Prép.  du  der.  nitr*  » 
part,  de  la  dinilro-az-dimélhîltoi«*- 
dine.  Propr,,  dér.  amidé,  latral.. 
ee,  627,  1157  {Pinnow), 

p-ToLUYLÈNE-DiAMiNK.  Fonoo-  par  rwl- 
de  la  comb.  d*ald.  acétique  et  d'o- 
loluidine,  ««,  428  {Eibntr^  PtlUtr  . 
—  Form  du  dér.  chloré  â  part-  do 
nitroBO-o-lolylglycine.  Propr..  *<»l*, 
dér. diacétylé, oxydai..  ««,917  V  or- 
laeador^  Scbroedter). 

—  [Diamino-].  Vuy.  TouukwE  s  A  nu- 
no-)  [Tetra'). 

p-ToLYLALLOPUANiQUB  (Elber).    Prcp 
à  part,  de  la  tolyloxamyl-hy4rta>.- 
amiiie,  ««,  1071  {Pickard,  Carîtt 

o-ToLYLACÉTiQUE (Nilrile..  Cond.  at*-^ 
l'anh.  phtalique,  le  bromure  d>lh^- 
lène,  la  ^bromopropylamîne.  Act. 
de  KSH.  Prép.  el  propr.  de  la  th>^- 
amidc.  ««,  210  [Goldhcrg  . 

P-TOLYLACÉTYLÈNE.    PréO.     3U     mirt^ 

Propr.,  der.  «-chloré,  ««,  «I 
[KtiDcktlU  Gotscb), 

p-TOLYLAMINE     (Dl-).     Cood.     «Tf^     U 

dlchloriminoquinone  et  le  dtcblort- 
minonaphtoquinone,  ««,  5J  \S^A»- 
poscbnikof). 

p-TOLYLAMINE     (PhENYL-).      Pl^P       d« 

dér.  chloro-5-nitré-2  par  comb.  do 
chlorodinilro-2.4-benxèiie  avec  U  p- 
loluidine.  Propr,  réduct.,  ««,  W 
(KcbrmaDD,  KratzlerK  —  Pn-p.  de 
I       dér.  hydroxylé-4'  par  cond.  da  ph»- 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1429 


Dol  avec  la  o-tolylhydrox  y  lamine, 
««,  767  {Bêmher^er). 
la-ToLYLAMiKfi  (Phknyl-)  (Di-).  Form. 
par  cond.  des  o-  et  m-chlorotoluènes 
avec  la  diphény lamine  potassique. 
Propr.,   M«  176   (HêeusscrmaDû). 

O-TOLYLAMINO-ACÉTIQL'E    (Ac).     Prép. 

par  cond.  de  To-toluidine  avec  Tac. 
monocbloracétique.  Propr.,  amide, 
nitrile,  96,  030  {Steppes).  —  Oxyd. 
du  dér.  nitrosé.  Cond.  avec  Tac. 
formique.  Dér.  formylé,  9Uf  900 
{Vorlaendcr).  —  Form.  du  dér.  ni- 
trosé à  part,  de  Tac.  o-toluidîne- 
diacétique  ;  act.  de  HCl,  IM,  917  (  Vor- 
JâCDder,  von  ScbiJUng,  Schrocd' 
icr). 
p-ToLVLAMiNo-ACBTiQUE  (Ac).  Prép.  au 
moyen  de  la  p-toluidine  et  de  Vac. 
monocbloracétique,  S6,  630  {Stop- 
pes). 

O-TOLTLAMINO-DIACÉTIQUK  (Ac).  PrOpr., 

chlorh.,  ««.  900  {VorlaoDdcr),  — 
Act.  de  AzO'H,  !S6,  917  [VorlaeD- 
dcr^  VOD  ScbilJiog). 

O-TOLYLAMINO-Ot-PBOPIOMQUE       (Ac.)  . 

Prép.  de'}  isom.  o-  et  p-  par  cond. 
des  o-  et  p-toluidines  avec  Tac. 
ot-bromopropionique.  Propr.,  amide, 
nitnle,  ««,  631  [Steppes), 

p-TOLYLAZORYDROXY-ANILIDE.     Form. 

par  comb.  du  p-nitrosotoluène  et 
de  la  pbénylbyarazine.  Propr.,  1(6, 
707  {Bamberger). 
p-ToLYLBiURRT.    Prép.,    propr.,    96, 
1071  iPickard,  Carter), 

—  (Di-).  Prép.  à  part  de  la  p-tolyl- 
oxamylbydroxylamine.  Propr.,  96, 
1071  {Pickard,  Carter). 

p-ToLYLCARBAMiQLE  (Ethor).  Act   sur 

l'aniUne,  96,  203  {Dixon). 
p-ToLYLCARBA UNIQUE  (Etber) .  Propr., 

act    de   COCl»,   96,   1007    {Bascb, 

Heiaricbs). 

P-TOLYLCARBAZINO- CARBONIQUE  (Ac). 

Prép.  et  propr.  du  chlorure -étber, 
96,  lODÔ  [Buscb,  Grohmann).  — 
Prép.  du  chlorure-élber  ;  cond.  avec 
raniline,  96,  10)7  [Buscb,  Heia- 
ricbs). 

—  (Phknyl-5-)  (.\c.).  Prép.  et  propr. 
de  IVlber  étbyl.,  96  10(»  {Buscb^ 
GrobmaûD). 

TOLYLCÉTONE     (MÉTHYL-).     COOd.     du 

dér.  a-chloré  avec  la  benzamidine, 
96,  496  [KuDckoU).  —  Act.  de 
PCI»,  96,  621    {KunckelU    Gotscb). 

(fCbloro-).  Prép.,  propr.,  dér. 

o-  et  m-aminés,  sels,  dér.  acétylés, 
benzoylés,  96.  63 1  (KuDckelf. 

{1,'^.fi'CblorO')  {Tri').   Act.  do 

PCr,  96,  6i2  {KuDckoll,   Gotscb). 

p-ToLYLCÉTONE  (Pentadécvl-).  Tribo- 
lum.,  96,  458  <  TachugaefT). 

o-ToLYLOYANAMiDn.  Cond.  avec  Talc. 
M  HCl,  96,  1074  {Mac  Koc). 


p-ToLYLDisuLFiNE  (Di-) .  Form.  dans 
Tact,  du  chlorure  d'ac.  p-toluène- 
tuironique  sur  la  thio-urée,  96,  3^ 
{Rcmsen^  Turaer). 

p-ToLYLDisuLFONE  (Di-).  Form.  dans 
Tact,  du  nitrosobenzène  sur  Tac. 
benzèno-solQnique,  96,  541,  542 
{Bamberger^  liising).  —  Form.  par 
oxvd.  dup-tolylsuirone-carbinol^  96, 
113J  (von  Mcyer). 

p  -  TOLYLDITHIOCARBAZINIQUE     (  A  C  .  )  . 

Cond.  avec  COCl'  et  les  isosulfo- 
cyaDates  de  phényle  et  de  p-toly!e, 
96,  787  {Buscb,  Wolport). 

p-TOLYLDlTHIO-X-CARBAZINOCARBOMQUB 

(Ac.J.  Form.  à  part,  de  la  o-tolyl- 
dithiobiazolone .  Ethers,  96,  432 
{Lingeabrinck), 
»>-ToLYLE  (Disulfùre).  Form,  à  part.de 
lapHlitolylsuIfine,  96,  388  {BemseD, 
Turaer). 

—  (Isosulfocyanate).  Cond.  avec  les 
ac.  dithiocarbaziniqucs  arom.,  96, 
787  .{Buscb,  Wolpert). 

ToLYLE-AMYLE  act.  (Oxyde^.  Pouv. 
rotat.  des  isom.  o,  m  et  p,  96,  459 

{Guye). 

TOLYLÉTUYLÈNE  -  DIAM INE    (  D  I  -  a  Z  -  )  . 

Comb.  des  isom.  o,  m  et  p,  avec 
Tisocyanate  de  phényle,  96,  266 
{Senior,  Goodwin). 

p-  ToLYLGUANiDiNE  (Di).  Acl.  de  U 
phénylhydrazine.  Prép.  et  propr.  du 
dér.  phénylaminé.  Dér.  acétylé,  96, 
434  (Scball). 

o-ToLYLGUAMDiNE  (Tri-,  {Cyêttotri-p- 
métboxy-).  Prép.  à  part,  de  Toto- 
luidine  et  de  (CAz)*.  Propr.,  96, 420 
{Mevos). 

o-ToLYLUYDRAziNB.  PfCDr.  des  hydrs- 
zones  des  ac.  et  nitriies  pyruvique 
et  métbylpyruvique,  9S,  696.  — 
Form.  de  Thydrazone  propionylfor- 
mique  par  cond.  de  l'o-diazotoluène 
avec  l^ther  éthylmaloniquc ,  95, 
988  {Farrei). 

p-ToLYi.HYDRAZiNE.  Hydrazoues  des 
ac.  et  nitriies  pyruvique  et  métbyl- 
pyruvique, 9S,  096.  —  Hydrazono 
de  l'èther  pyruvique;  prép. au  moyen 
du  iHiiazotoluène  et  de  l'élher  mé- 
tbylmalonique,  95,  988  {Favrel). 
—  Act.  du  nitrosobenzène,  96,  707 
{Bamberger).  —  Cood.  avec  le  chlo- 
rure-éther  pbénylcarbazinothiocar- 
bonique,  96,  1005  {Busch,  Grob- 
mana). 

o-ToLYLHYDROXYLAMiNE.  Transf.  en  p- 
amino-o-crésol,  96,  7<J8  [Bamber- 
ger). 

P-TOLYLHYDROXYLAMINE.     Coud.     aVCC 

CMP  et  AlCP,  96,  70.)  {Gracbc).-" 
Comb.  avec  le  phénol,  96,  767 
{Bamberger). 


1430 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


ô-ToLYLiiÉTHANE  (Di-)  (Dibromodi- 
ox^').  Ad.  de  AzO«H,  «•,  404 
(Zjnckc). 

p-TOLYLMÉTHANE-CARBONIQUB     (PhK- 

NTL-)  (Ac.)-  Prép.  par  cond.  du 
toluène  avec  le  chlorure  de  p-cyano- 
benzyle.  Propr.,  nilrile,  S6,  113 
IMoscs) . 
o-ToLTLNiTROiiÉTHANB.  Form.  à  part, 
du  nitroxylidènc-phtalide,  ^6,  210 
(Goldbcrg). 

p-TOLYLOXAMYLHYDROXYLAMINB.  Prép., 

propr.,  dér.  acétylé,  sels,  tM,  1070 
[Pickardy  Carter). 

P-TOLYLSEMICARBAZINO  CARBONIQUE 

(Phényl-4-)  (Elher).  Prép.,  propr., 
tM,  10J7  {Busch,  Hcinricbs). 

/>-TOLYLSULFAMlDE    (TrI-).     FomU .     à 

pari,  de  la  p.-tolylsulfone-hydroxyl- 
amioc.  Propr.,  S6,  1130  (von 
Meyer), 

P-TOLYLSULFONE   (MÉTHYL-).     Fomi.    à 

part  de  la  benzène-sulfonacélyl-p- 
toluidine,  ««,  137  {Grothe),  — 
Form.  par  déc.  du  p4oluène-sulfl- 
nate  de  tétraméthylammonium,  96, 
1131  [voD  Moycr). 

—  (PHÉNYL-j.  Prép.  au  moyen  du 
chlorure  dac.  o-loluène  sulfonique. 
Propr.,  oxyd.,  ««,  409  (Canier).  — 
Prép.  des  dér.  p-nilré  et  p-amidé  à 
part,  du  chlorure  d*ac  p-nitro-o- 
toluènesulfonique.  Propr.,  dér.  sul- 
foné,  M,  411  [N  or  ris).  —  Form. 
du  dér.  p-aroiné  dans  Tact,  de  Tac. 
p-toluèncsulfinique  sur  la  ^-phényl- 
hydroxylamine.  Propr.,  dér.  acétylé, 
26,  542  {Bamborgcr,  Riaiog), 

p-ToLYL8ULFONE-CARBiNOL.  Prép.  par 
cond.  de  l'ald.  foroiique  avec  Tac. 
p-toluène-sulflnique.  Propr.,  chlo- 
rure, acétate,  phosphate.  Act.  des 
aminés,  %•,  113'J  (von  Moyer). 

p-TOLYLaULFONE-HYDROXYLAMINe.Pré- 

par.  au  moyen  du  chlorure  p-toluène- 
sulflnique  et  de  AzH'OH  ;  propr., 
dér.  dibenzoylé,  !66,  113'i  {vod 
Mcycr) . 

—  (Di-).  Prép.,  propr.,  dér.  benzoylé, 
«6,  1130  (vod  Moycr). 

P-TOLYLSULFO.NE-MÉTHYLAMINE     (Dl-). 

Prép.  à  part,  du  p-tolylsulfonc- 
carbinol.  Propr.,  <6,  1130  [voo 
Meyer) . 

p-ToLYLTHio-ANruNE.  Form.  à  jfarl, 
du  p-toluènc-sulflnntc  d'aniline. 
Propr.,  !66,  1131  (von  Mcyor). 

p-ToLYLTHioHYDANTOïNE.  Fcm.  à  pari, 
de  la  suirocyanacélyl-p-toluidiue, 
«6,  136  (Frcricbs,  ticckurts]. 

'y-rOLYLTHIOSEIIICARBAZIDE  (PhKNYL-). 

.Modif.  isora.,  «6,  395  iWaltbor, 
Stcnz). 

TOLYLURKTHANE.  Voy.  TOLVLOARBA- 
MIQL'B. 


Tourbe.  Anal.,  S6, 961  {BoratnegoA. 

—  Gonsttt.  de  div.  boues  de  tour- 
bières,  «6,  962  (Hoffmana).  — 
Constit.,  26,  1064  { Tache) . 

Tourtbaux.  Anal,  au  moyen  de  Tac"- 
taie  d'urane,  S6, 969  {SebJ«*raiag]. 

Toxicologie.  Destract.  des  mat. 
organ.  pour  la  recherche  des  poi- 
sons minéraux,  SS,  945  [D^uighs\. 

—  Recherche  de  P,  «6,281  (Hala>m  . 

—  Transrorm.  du  foie  dans  rînlon- 
calion  par  P,  96,  318  (Jacoby) .  — 
Act.  toxique  des  oxalate,  tarirai»-, 
malate,  succinate  et  nitrate  ac.  de 
Na,  «6,524  (Kahlonberg,  AasUat. 

—  Propr.  toxiques  de  HçCl*  »eal 
et  en  prés,  d'autres  sels,  S6,  946 
(Clark) . 

Toxines.  Act.  des  toxines  et  anti- 
toxines tétanicmes  sur  la  lymphe, 
«6,  21.  —  Transf.  des  toxio«« 
et  antitoxines  tétaniques  dans  rorfra- 
nisme,  «6,  814  IBaasom  .  — 
Neutral.  par  «■0%  CaO*et  les  oxy- 
dases.  «6,  1023  (Sieber). 

TrUZANB.  Vdj^.CYCL0TRIAZANB,CTCLO- 
MÉTHYLBNE-TRIAXANE . 

Triazine  (Phényl-phène-) .  Form.  du 
dér.  dichloro-p-nitré  à  part,  de  la 
p-nitrohydrazone  de  l'ald.  azodi- 
chlorobenzoîque.  Propr.,  «6,  1^5 
(Bambnrger,  Domutb). 

Triazol.  Form.  à  part,  du  bis-diaxo- 
méthane,  «6,  690  {Hantsscb,  Ltb" 
manu), 

Triazol  (CiNNAMYL-3-MtTHYL-l-).  Prép, 
du  dér.  hydroxjlé  à  pari,  de  la  m^- 
thyl-2-8emicarbazonê  de  l'ald.  rinoa- 
mique,  Propr.,  dér.  acétylé,  S6^ 
788  (Young,  Oaios). 

Triazol  (Mercapto-).  Form.  à  part,  àt 
la  benzylidène-lhioscmicarbaaon**^ 
66,  225  {Young,  Kyro). 

(Phknyl-2-méthyl-I-)  .    Pr^, 

au  moyen  de  la  benzylthio*méthyl-4 
semicarbazide.  Propr.,  66,  784 
(Young,  Oates), 

Triazol  (Phéntl-S-|.  Form.  à  pari. 
du  phényU3-méuiyl-l-oxyiriafoK 
PtH>pr.,  sels,  66,  783  (Y^oua^ 
Oates). 

—  (Phényl-2-méthyl-I-).  Prép.  j 
part,  de  la  benzoyméthyl-4-thio- 
semicarbazide.  Propr.,  66,  7^1 
(Koim^,  Oates). 

^  (Phéhtl-S-mkthyl-I-).  Prép.  ii« 
dér.  hydroxylé  par  cond.  de  TaM. 
bcnzoïque  avec  la  m^thyUi-aeini- 
carbazide.  Propr.,  dér.  aoèlyle, 
m-nitré,  66,  783,  78i  il^Hto^, 
Oates), 

Triazol  (Thio-)  (DtPirÉNYLAKii.iDO>). 
Form.  par  cond.  de  risoBolfo- 
cyanalo  de  phényle  aveo  la  dipbenyl- 
1.4thio8emtcarbazide. Propr.,  ôth^r 


TABLE   DES   MATIÈRES. 


141)1 


mélhyl.,  SU,  790,  79i  (Busrh, 
Holzmaaa), 

Triazolone  (Phbntl-1-kthoxv-3- 
THI0-5-).  Prép.  des  dér.  acétylé-8 
et  benzoylé-4  par  oond.  des  sulfo- 
cyanates  d'acélyle  et  de  benzoyle 
avec  réther  phénylthiocarbazinique, 
«6,  393  [Wboolor,  AusUd). 

Triazolone-propiomquE'1  (Phéntl-5- 
0XTMÉTHYL-2-)  (Ac).  Préo.  parcond. 
de  Tald.  forroique  avec  Tac.  oxy-8- 
phényltriazolpropionique,  ft6,  1 19 
[Baihy,  Acme), 

Tr  UZOLONTLMERCAPTAN  -  3         (DlPHÉ  - 

NYL-1.4-).  Prép.  par  cond.  de  Tiso- 
suirocyanate  de  pbéoyle  avec  Tac. 
phényIdithiocarhazinique.Propr.,20, 
785  {Busch,  Wolpcrt). 

TriAZ0L>PR0PI0MQUE-1       (MÉTHYL-5-) 

(Ac).  Prép.  et  propr.  du  dér. 
hydroxylé-â,  élhers,  amide.  Homol. 
élhylé,  propylé,  isqpropylé  et  iao- 
bulylé-5.  «6,  1^  (BaiJey,  Acrco). 

—  (Phényl-5-)  IAc).  Prép.  à  part, 
de  Tac.  benzoylscmicarbaziaopro- 
piooiquc.  Propr.,  sels,  élhers, 
amide  ;  dér.  bcnzoylé,  acélylé, 
méthoxylé;  modir.  tautom.,  X%, 
119,  120  {BaiJey,  Acroc). 

—  (Styryl-6-)  (Ac).  Prép.  à  part, 
de  Tac.  cinnamylsomicarbazinopro- 
pioniqiic.  Propr.,  sels,  éthers,  9B, 
120  [Bailcy,  Acree). 

Tbiazolylmercaptan  (Dihydro-^  (Tri- 
PHÉ1SYL-).  Form.  par  cond.  de  la 
diphényl-1.4-lhiosemicarbazide  avec 
raid,  benzoïque.  Propr.,  1S6,  790, 
792  (Busch^  Holzmann). 

Thiazolylmercaptan  ( Thio)  (a-NAPH- 
TYL-1-PHÉNYL-4-) .  Prép.  par  cond. 
de  risosulfocyanate  de  phénylo  avec 
Tac.  a-nnphtyldiihiocarbazinique. 
Propr.,  élher,  ««,  788  {Busch, 
Woipcrt) . 

—  —  (Phknyl-1.4.)  (DH-  Prép., 
propr.,  élhers,  disulfùre,  ac.  sulfo- 
nique,  thio-amide,  !S6,  785  [Busch^ 
Woipci't], 

—  —  (/)-ToLYL-l-PHÉNYL-4-).  Prép., 
propr.,  élher,  disulfurc,  S6,  787 
{Bascb,  Wolpart), 

(p-ToLYL-4-PHKNYL-l-) .     Prép., 

propr.,  éther  mélhyl.,  96,  787 
{Buseh,  WoJpcrt) . 

Triazone  (Phényl-^phènb-^.  Prép. 
par  cond.  de  Tanilinc  avec  Télhcr 
o-diazobenzoïque.  Propr.,  dér.  o-, 
m-  eiiT-nitrés,  o-, /»•  et  /^mélhylés, 
diméthylé,  «6,  1154  {Mehncr), 

TRlBENZOYLkNE-BB<<zkNE.  Voy,  BeN- 
ZOYLÈNE-BENZKNE  (TrI-». 

Triboluminesoence.   Voy,    LfmfcRE. 

Tricarb^llylique  (.\c.).  Prcp.  à 
part,  de  Tac.  aconili«|ue.  Propr., 
hydrazide,  azide,  S6,  569  {Cur- 
tiiiSf  //esse». 


—  (Ethyl-)  (Ac).  Form.  par  réd,  de 
Tac.   hématique,  20,  271  {Kustcr). 

—  Prép.  par  cond.  des  éthers  fuma- 
rqae  et  éthylmaloniquc.  Propr., 
SU,  469  (Aficbael) . 

—  (Ethylméthyl-)  (Elher).  Prép., 
propr.,  isom.,  S6,  469   {Micbael), 

—  (^Méthyl-).  Prép.  à  part,  des 
éthers  p-m*lhylpropane-a.p.Y.T- 
tétracarboniquo  et  butane-». p. -J^. 7- 
tétracarbonique.  Propr.,  26,  471, 
472  {Micbacl) . 

—  (MÉTHYL-)  (Di-)  (.\c.).  Form.  à 
part,  de  Tac.  campholytique,  ftS, 
83  [Blanc]  ;  26,  804  {Ticmaon), 

Tricyanométhylène.  Form.  à  part, 
de  l'éthcr  Iricyanocyclopropane-car- 
bonique.  Propr.,  M,  202  [Errera, 
Perciabosco) . 

TriMBSIQUE    (MÉTIiYLDIHYDRO-)    (Ac). 

Form.  à  part,  de  la  lactone  a-célo- 
f-oxybulane-a.Y-dicarbonique,  2S, 
976  [de  Jong), 

—  (PiiÉNYL-)  (Tri-)  (Ac).  Conslil., 
26,  209  (Afaii(/ie^). 

Triméthylèhe.  Voy,  Cyglopbopane. 

Triméthylènb  (Bromure).  Cond. 
avec  C*H'  et  AIBr'.  «6,  239 
(Bodroux),  —  Act.  de  Zn.  Form. 
a  part,  du  cyclopropane,  26,  5,  6 
(Volkof^  M'}DscboutkiDo).  —  Act. 
sur  la  strychnine,  26,  60  (  Trow- 
bridgo).  —  Form.  par  bromur.  du 
cyclopropane,  26,  613  (6ru»(ar.son). 

—  Act.  sur  Na  en  prés,  d'acëlo- 
nitrile,  26,  1068  [Afîcbaei). 

—  (Oxyde).  Act.  de  AzH*,  26,  978 
[Henry). 

TBlMÉTHYLkNE    (DiMETHYL-l-l-).    V'OV. 

Pentane  (Iso-). 

TRIMÉTHYLÈNE-CARarNOL.  Voy.  CvCLO- 
PROPANE-CARBINOL. 

Tbioxyméthylkne.  Cond.  avecrocoan- 
Ihylidène  et  le  phénylacélylène 
sodés,  2S,  CIO  (Mourcu,  Dosmots). 

—  Act.  des  chlorures  d'acélyle  (  t 
de  benzoyle,  2&,  ii75  [Dcscudô],  — 
Dec.  par  la  chaleur,  26,  81  {LidoD. 

—  Dépolyméris.  par  la  chaleur,  26, 
739  [Harriofi) , 

Triphénylcarbinol.    Voy.    Phk.nyl- 

CARBINOL   (Trv)  • 

Triphknylméthanb.    Voy.    Puényl- 

méthane  (Tri). 
Tropane.     Act.    de    ClOH,    26.   112 

(  WJllstaotter^  Iglaucr) . 

—  (Nor).  Form.  à  part,  du  Iropane. 
Nilrosamine.  Dér.  chloré,  26,  112 
[Willstacttor^  Iglaucr). 

Tropidine.  Act.  de  ClOH,  26,  111 
(WiUstaottor^  Iglaucr).  —  Oxyd. 
par  KMuO*,  26,  899  {Vorlacndcrj. 

—  (Xor-).  Form.  à  part,  de  la  tro- 
pidine. Propr.,  dér  chloré,  26, 111 
{Willstacttery  Iglaucr), 


14.12 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


Truxène.  Conslit.,  S6,  299 (A/an </im^). 
Thuxillique  (Ac).  Conslit.,  ZS,  209 

{Manibey). 
Truxonb.    Prép.    des   dér.   chloré  et 

brome  à  part,  de    Tac.    allocinna- 

miqne    chloré    et    brome;   propr., 

«e,  209  {Manthey). 
—  (DiHYDRO-).  Forra.  à  part,  do  Tac. 

a-broraallocinoamique.  Conslit.,  IM, 

209  [Manthey). 
Trypsinb.    Act.   de    l'ald.    formique, 

««,  822  (Schwartz). 

Trtptophane.  Korm.  dans  Tautolyse 
de  l'extrait  de  foie,  S6.  S18  {Ja- 
coby),  —  Producl.  dans  la  digàst. 
pepsique,  £6,  831  [MalfatU). 

Tulle.  Infl.  sur  rattaque  de  Cr  par 
les  acides,  «6,  876  [OstwaJd). 

Tungstène.  Prép.  du  ph«>sphuro 
cristall.;  25,  268.  —  Act.  de  AsH» 
sur  rhexachlorure.  Forra.  et  propr. 
d'arséniurc  et  d'arséniochlorure, 
2S,  383  [Dcfacqz).  —  Alliages  de 
Al  cl  Tu,  S5,  832  {Guilht).  — 
Sépar.  du  Wolfram  et  de  la  cassi- 
lériio.  SS,  1006  (Mal  1er).  —  Anal, 
des  minerais,  S6, 455  {Borniraeger), 

TuNGSTiQUE  (\c.).  Propr.  du  sel  de 
Na,  ««,  278  (Funk).  —  Dos.  dans 
les  minerais  de  Tu,<6,  455  [Born- 
traegcr).  —  Infl.  calai,  sur  Tact, 
de  H«0«  sur  HI,  26,   1046  (Brode). 

—  Infl.    sur    le  pouv.    i*otat.  des 
tarira  les,  S6,  1055  (Itzig), 

TuTiNE.  Extr.  de  div.  tutus.  Propr., 
«6,  265  [Eastcrûeld,  Aston], 

TvRosiNE.  Form.  à  pari,  des  albumin. 
d'os  de  bœuf,  tSS,  944  (Etard).  — 
Infl.  sur  la  solub.  des  osazones, 
«6,  3J  [Nouborg).  —  Form.  par 
dédoub.  de  la  conchioline,  1(6,  31 
[Wctzel).  —  Form.  par  aulolysc 
des  extraits  de  foie  et  dans  Tinlo- 
xical.  par  P,  S6,  318  [Jacoby),  — 
Tracsf.  dans  les  plantes,  S6,  319 
iScbuIzo),  —  P"^^-  ®*  propr.  de 
i'éther  éthyl.  L  Transf.  en  diaci- 
pipéiazinc,  86,  744  [E.  Fischer), 

—  Form.  dans  les  graines  en  ger- 
mination,  !S6,   824  [Bulkewitsch), 


Ulexite.   Voy.  Borique  (Ac). 
Uncinatique  (Ac).    Prés,  dans    div, 
lichens.    Propr.,  !86,  650   [Hosse), 

UNDhXANE-TRlCARBONIQUE  (Ac).  Form. 

par  cond.  de  Télhcr  malonique  sodé 
avec  l'élher  x-bromo-undécylénique. 
Propr.,    élhcrs,    S6,    467    [Krafft, 

Soldis) . 


Undécénylasiidoxime.  Prép.,  propr., 
S6,  468  {Kram,  Tritschhr) . 

Undécolique  (Ac).  Acl.  de  HBr. 
S6,  466  {Krafn,  SeJdIs). 

Undécéntlamine.  Prép.  par  réd.  da 
nitrile  undécylénique.  Propr..  ààr. 
benioylé,  thio-uréeft,£6, 468  {Kra/ït, 
Tritscblcr). 

Undkctléniqub  (Ac.)-  Propr.,  ad. 
des  oxydants,  S6,  tSS  {nom*, 
Feadler).  —  Form.  à  part,  de  Tac. 
undécolique.  Propr.,  sHs,  dér. 
brome.  Act.  de  Télber  malonioue 
sodé  sur  le  dér.  x-bromé,  96,  te7 
[Kralftj  Seldis),  —  Pi-ép.  el  propr. 
des  dilonire,  anh.,  nitrue  et  tétra- 
bromure,  ft6,  468  (Krafft,  Trit- 
scbler), 

—  (Tri-)  fAc).  Form.  par  di«t.  de 
rnuile  de  ricin.  Propr.,  anh^  gty- 
céride,  «6,  311  {Thoms,  Feadhr). 

VsnûcruQVK  {Ccto^xy')  (Ac).  Form. 
à  part,  de  Tac.  andécyiéiuqii«. 
Propr.,  S6,  138  {TbomSt  Ft*ndJeii, 


(Oxv-)  {Di')  (Ac].  Form.  à 
de    rac     undécylénique,    Propr., 
!K6,  133  {Thoms,  Feodlcr). 

Uracile.  Prés,  dans  la  nucléine  d« 
levure;  propr.,  <6,  331  (Ascoiî). 

—  (Nitro-).  Act.  de  POCP,  «6,  ^96 
{Gabriel).  —  Transf.  dans  Torgm- 
ganisme,  <6«  l^  {S tende!). 

Uracile  (Htdro-).  Form.  par  réd. 
de  Tac.  barbiturique,  %%,  6EIS 
{Tafol,  Weinscbenk)'  —  Ident. 
avec  la  p*lactylurée,  M,  749  {Tafet,. 

Uracile  (Mkthtl-).  Réduct.  éledrol  , 
«6,  695  {Tafcl,  Weioscbeak).  — 
Transf.  en  mélhyl-0^ichloro-2.4< 
nitro-5-p)Timidine,  96, 906  {GabneJ. 
Colman).  —  Transf.  dans  l'orga- 
nisme, tM,  984  (Steudct), 

(A7/ro-).  Act.   de  POCl»,    Wê. 

606  {Gabriel). 

Uracile-carbonique  iXitro-)  (Ac.)- 
Transforro.  dans  rorganisme,  <•, 
934  {Steudel). 

Uranite.  Extr.  de  métaux  radio> 
actifs,  S6,  68.  —  Prés,  de  Pb 
radio-actif,  96,  244  {Hofmaam^ 
Strauss), 

Uranium.  Act.  du  chlorure  d*uranyle 
sur  KCl  et  NaCl.  Sels  doubles. 
Chlorh.  de  chlorure  d^uranyle,  SS, 
153,  154  {Aloy).  —  Propr.  eu 
nitrate.  Const.  tberm.,  M>  K9. 
383  {de  Coninck).  —  Prép.  da 
métal  par  réd.  des  oxydes,  9^ 
345  (Aloy),  —  Prép.  de  ramalgama 
par  électrol.  du  chlorure*  oraneux. 
Propr.,  transf.  en  U  pyrophon*|De, 
SS,  623  (Fêrée) .  —  Propr.  du  st^ 
quioxyde  rouge;  form.  doa  chlo- 
rures neutre  el  acîda  d*uran>(e, 
26,  895  (do   Contack).  —  TtU«g« 


TABLE  DES   MATIÈRES. 


1433 


de  la  liqueur*  d'urane  par  PO'CaH, 
2H«0,  U.  Vm  {Mùllcr).  —  Exlracl. 
de  div.  mÎDùraux,  1S6,  68  (Hof- 
maaa,  Strauss).  —  Propr.  et  con- 
ducl.  éleclr.  des  sels  d'aranylo, 
«6,  194  (Lev).— Act.  de  Az'H  sur 
les  sels,  18€,  354  (Curtius^  Darap- 
skv).  —  Triboluni.  de  Tocélale  et 
du"^  nitrate,  S6.  458,  929  [Tschu- 
gaoff),  —  Electrol.  des  sels,  !S6, 
599  {BruDor).  —  Dos.  dans  la 
broeggerite,  1S0,  952  {HofmauD, 
HeideprieDK  —  Appl.  de  Tacétale 
ao  dos.  desalbnmin.  et  corps  azotés 
daM-  les  tourteaux,  ^6,  958,  959 
{Schjernfng),  —  Appl.  de  l'acétate 
au  dos.  de  Tac.  urique  dans 
rurine,  <«,  1028  {FoJîd,  Schaffer). 
—  Prép.  et  propr,  de  Toxalate  ura- 
neuz.  Comb.  avec  les  oxalates 
alcalins,  tn,  1056  {KohlschuUor, 
Fossi) . 

Urano-oxaliqle  (Ac).  Prép.  et  propr. 
des  sels  de  K,  Ba,  Sr,  Ca,  AzH*, 
««,  1056  {KohlschuUor,  BossJ). 

Urazine  (Phé.ntl-),  Ident.  avec  le 
phényM-amino^-urazol,  !S6,  1002 
(Busch), 

—  —  (Di-).  Ident.  avec  le  phényl- 
nniliao-urazoi,  S6.  1002  {Busch). 

—  {Phéntl-2-dibenzyl-).  Form.  par 
cond.  de  la  dibenzyihydrazine  avec 
le  chlorure- élher  phénylcarbazino- 
carbonique.  Propr.,  1S6,  1002 
{Buach), 

UftAZOL  (Naphttl-^.  Prép.  des  isonï. 
01  et  a  par  cond.  de  Thydrazine 
avec  les  chiorure8-<^ther  a  et  ^-naph» 
tylcarbazinocai'boniques.  Propr. , 
dàr.  amiQ^s-4,  «6,  1003,  1004 
(Busch^  Grohmaan). 

—  (Phényl-1-)  .  Prép.  du  dér.  aminé-4 
a  part,  du  phényldiéthylamino- 
urazol.  Propr.,  96,  1002  {Busch), 

—  (Phknyl-1.4-)  (Di-).  Prép.,  propr., 
sels,  éther  méthyl.,  dér.  acélylé, 
«6,  1006  (Busch,  Ihinrichs). 

—  —  —  (MÉTH0XY-4-).  Pr<'*p.  par 
cond.  de  la  p-méthoxyphénylhyora- 
zine  avec  le  chlorure-éther  phényl- 
carbazinocarbonîque.  Propr.,  M, 
1U)8  {Busch,  Grohmann). 

—  (pHÉNYL-l-BENZYL-4-).  Prép.  par 
tond,  de  la  benzylamine  avec  le 
•  hiorure-éllier  phénylcarbazinocar* 
bonique;  propr.,  «6,  1006  {Busch, 
Hoinrirhs). 

—  (Phényl-1-diéthyi.amino-).  Prod. 
de  réduct..  «6,  1002  (Busrh). 

—  (Phknyl-I-kthyl-4-).  Prép.,  propr., 
««,  1006    Busch,  Hoinrichs). 

—  (Phéntl-I-mkthyl-4-'.  Pr<^p.,  propr., 
dér,  sodé,  acétylé,«6,  lOiJB  [Busch, 
Hoinrichs). 

(PlIK.NVL-l-PHKNYLAllINO-4-t.  Form. 

à    part,  du   phényl-1-phénylméthyl- 


amiuo-urazol .  Propr.,  éther  éthyl., 
S6,  1002  (Busch).  —  Prép.  du  dér. 
p-méthox^lé  par  cond,  de  la  phé- 
nylhydrazine  avec  le  chlorure-ether 
p  -  méthoxyphénylcarbazino  -  carbo- 
nique ;  propr.,  1t9,  iOOS  (Busch, 
Grohmann). 

—  (Phéntl-I-phkntlmkthylaiiino-4-). 
Prép.,  propr.,  dér.  méthoxylé,  IM, 
1002  (Busch). 

—      (/)-T0LTL-l-PHÉNYL-4-).       Pr^î^p., 

propr.,    S6,    1007    {Busch ^    Hoin- 

—  (/)-ToLTL-4-pHéNYL-l-).  Prép., 
propr.,  %S,  1007  {Buach,  Hoin- 
riens) , 

Urazol  (Thio^)  (Phéntl-1-).  Prép., 
propr.,  dér.  aminé-4,  phényl-  et 
p-tolylaminés.  Disulfure,  M,  lOCfô 
(Busch,  Grohmann). 

{Phényl-1.4-)  (Di-).  Form.   par 

cond.  de  Tanilint  avec  le  chlorure- 
éther  phénylcarbazino-thiocarbo- 
nique.  Propr.,  9€,  1004  [Busci^ 
Grohmann) , 

(p-ToLTL-1-).  Prép.    et  propr. 

du  dér.  anilidé-4,  %e,  1005  (Busch, 
Grohmann]. 

Uhke.  Cond.  avec  Tald.  acétique  et 
Br  ou  HBr,  1tS,T  [Causse,  Brisac). 

—  Variât,  de  la  teneur  dans  l'urine, 

55,  272  [Bcrtholol).  —  Cond.  avec 
la  phénylbydrazine,  €S,  280  (  Cazo- 
neuve).  —  Form.  par  oxyd.  de  Tac. 
uriquo  par  le  persuirate,  tSS,  383 
[Hugouncna).  —  Act.  sur  la  sac- 
charine, M,  604  [DôfourncJ).  — 
Appl.  à  la  sépar.  electrol.  de  Co  et 
Ni,  «5,970  [Balachowsky).  —  Act. 
sur  Tac.  pyruvique,  %S,  1063  {Si- 
mon). —  Infl.  sur  la  solub.  des  osa- 
zones,  ftH,  30  (Neubcrg).  —  Oxal- 
acétate,  96, 198  (Fenton,  Joncs).  — 
Act.  de  l'enzyme  du  foie,  1MI,  318 
(Jacobv).  —  Infl.  sur  la  coagul.  de 
l'albumine,  S0,  319  (Spiro).  — 
Form.  à  pari,  de  1  arginine  dans 
Torffanisme,  ZB,  325  (GulewHsch). 

—  Act.  des  chlorures  d'ac.  benzènc- 
p-  et  o-loluène,  «-  et  ^naphtaléne- 
sulfoniques,  !S6,386(/?effiseii,  Gar- 
ner).  —  Form.  par  oxyd.  de  Tac. 
hippurique  et  du  glycocollc,  S0, 
3w5  (ifolics).  —  Act.  des  chlorures 
o-8ulfo-  et  p-nitro-o-sulfobenzoïques, 

56,  389  {Holmes).  —  Dos.  dans 
l'urine,  «H,  444. —  Form.  par  oxyd. 
mangan.  de  Tasparagine  et  de  Tac. 
aspartique,  «©,  473  [Jolies).  — 
Form.  par  déc.  des  diphényluréos 
bromées  et  chlorées,  S6,482,  48;L  — 
Act.  de  la  dichloro-2-4 -aniline,  %%, 
482  (Chatiaway,  Orton).  —  Form. 
par  oxyd.  des  bases  puriques,  «6, 
575  (Jolies).  —  Concl.  avec  l'ëther 
malonique,  %e,  GIKÎ    (Ta fol,  Wein- 


1484 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


schenk).  —  Cond.  avec  les  étbers 
oxydes  mixtes  du  p-amioo-phénol  et 
des  aie.  propyl.,  allyl.,  iso-amyl., 
benzyl.,  et  isobutyliques,  !S6,  70t5 
ISpicgel,  Sabbath).  —  Comb.  avec 
rac.  *  cyanacétjque,  26,  776  (  W. 
Traube).  —  Dos.  dans  Turinef  S6, 
815  {Braaostcin).  —  Variât,  dans  la 
prod.  sous  rinfluence  de  CHCI', 
««,  821  (Rostoski).  —  Act.  phy- 
siol.,  S6,  882  (Katsuyama).  — 
Form.  paroxyd.de  la  tbymine,  96, 
832  {StcudcJ).  —  Solub.  de  Az  et 
II  dans  les  solutions  aqueuses,  90, 
848  (Braua).  —  Coud,  avec  la  mé- 
tbyl-6^iainino-4.5-pyrimidine,  S6, 
907  {Gabriel,  Colmaa),  —  Form. 
par  oxyd.  des  albumin.,  96,  940 
{JoJlo^).  —  Déoomp.  en  AzH'  et 
CO"  par  MgO  et  Teau  bouillante, 
96,  944  (FoUo).  —  Cond.  avec  l'a- 
cétone, 96,  967  (WciDSchenk).  — 
Dos.   dans    Turioe   au     moyen    de 

•  MgCl«,tîH«0.  96,  1<J21  [FoliD).  — 
Form.  par  déc.  des  méthyl-  etéthyl- 
iso-urées,  96,  1075  (Mackee).  — 
Form.  par  oxyd.  de  div.  amides, 
96,  1179  (JoUes).  —  Cond.  avec  la 
raétboxy-4Hdioxy-2 . 6-m-xylidine,  96, 
1140  {Bosse).  —  Cond.  avec  le 
diamino>2-2'-dipbényIe  et  le  diami- 
no-2.2'Hlitolyle,  96,  1141,1142  {Nt>- 
mentowski). 

-7"  (Benzoyl-).  Form.  par  déc.  de  la 
benzoylméthyliso-urée,  96,  1075 
(Mackee). 

—  (Y-CaMPIIOLKNYL-}  (DlHYDRO-).Prép., 

propr.,  95,  r)63  (fî/a/se.  Blanc). 

—  (Chloracétyl-).  Act,  de  CSAzK, 
96,  137  (FrerJcbs,  Bockarts), 

—  (Cyanacétyl-).  Prèp.,  nropr., 
transf.  on  pyrimidine,  96,  775 
(  Traube) . 

—  (GLYciNYL-)(ni-1.2-).Prép.,  propr., 
96,  743  (£•.  F/sc/ïflr) . 

—  (GUANYL-).  Voy,    GUANYLUBÉe. 

—  (^Lactyl-)  Ident.  avec  l'hydro- 
uracile,  96,  749  {Ta fol). 

—  (Malonyl-).  Syn,  Barbituriqui. 
(Ac). 

—  (Malonylmkthyl-)  {NHrO'),  Syn. 

DlLITURIQUB    (MkTHYL-)   (Ac). 

{Nitrosu')     Syn.     Violitrique 

(MÉTHYL-)   (Ac). 

—  (MÉTHYL-).  Cond.  avec  Tac.  cyan- 
acéliquc,  96,  75 J  {Traube).  —  Rs- 
duct.  du  dér.  nitrosé,  96,  7Ht 
(Young^  Oatcs), 

—  (Mkthyl-1.2)  (I)i-).  Cond.  av<v. 
Tac.  cyanacétique,  96,708  (7>auZ>e). 

—  (MÉTHYLCYANACKTYL-)Prép.,  propr., 
transf.  en  lhéobix)mine,  96,  750 
(  Traube), 

—  (a-NAPHTYL-1.2-)  (Di-K  Form.  dans 
l'acl.  du  phényluréihane  sur  Ta- 
naphtylamine,  96,  203  [DixoD), 


(Ethylème-bi6-)«  Prép.,  propr., 

96,  266  [Seaien  Goodwta). 

—    (  a-NAPHTYL-l-PHKNYL-i-)  .      KOTm. 

dans  Tact,   du  phénylurétbaoe    «nr 
Ta-naphtylamine,  96,  t03  {Dixon 


—  (PuÉNYL-),  Form.  par  déc.  de   \» 
pbén) 
kee). 


pbénylétbyliso-urée 


par  i 


1072  [Mac- 


(OxyA-)»  Prép.  et  propr.    drs 

éthers  oxydes  mixtes  propyl . .  allyh. 
isobutyl.fiso-amyl.  et  beiizyl.,  M. 
706  {Spiegel,  Sahbath). 

—  (Phknyl-1.2-)  (Di-}.  Form.  à  part 
de  l'isocyanate  de  phényle,  9S,  ri5 
(Hallcr^  Guyot).  —  Form.  4aa* 
lact.  du  p-tolyluréthane  sur  faoî- 
Une,  96,  203  {Dixon}.  —  Prép. 
et  propr.  du  dér.  di-8£-cbloré..ict. 
de  Cl,  96,  481,482.  —  Act.  dr  Br. 
96,  481,483.—  Prép.  des  dér.  Ji- 
/>-bromé,  bis-dibromé-2.4,  di-p^-hlo- 
ré,  bi8-dichloré-2.4  et  bi»-tricbIor^ 
2.4.6  par  tranapos.  moléc.  ftue^ 
cessives  des  aér.  az-cblorés  «-t 
az-bromés;  propr.,  96,  481, 4M 
(Chatiaway^  Or  ton). 

(0x^-4-).    Propr.,   96,    ïfc 

(E.  Fiscber). 
(0-V/-4-4'-)    {Di').   Prép.    U 

propr.  des  oxydes  roixiot   propyl. , 

alIyK,benzyl.,i8obutyl,et  iso-amsl.. 

96,  706  {Spiegol,  Sabbêlb\ 
(Kthyleni-bis-).  Prép.,  propr., 

96,  265  {Senier,  Goodwio  . 

—  (PlIÉiNYL-BENZOYL-}.        Form.        d«* 

isom.  1.1  et  1.2  par  déc.  des  div. 
bcnzoylpbényl-iso-urécs  inélb>l*^7ï 
et  élhylées,  96,  Hr71,  iOTl,  MTH 
{Mac  Ace). 

—  (Phényldiêthoxypropyl-).  Forai, 
à  part  do  racétal  S>amiooprr>pu>- 
nique.- Pi*opr.,  96,  976  (VVoû/*, 

—  (Phényl-I-éthyl-1-).  rorm.  par 
déc.  de  rétbylphéoylméthyl-i90-<jr«f, 
96,  1074  [.Mackee). 

—  (PHÉNYL-l-I80BUTYL-2-tmXO-t.  AcI. 

sur  l'aniline,  96,692  {Wbcrhr \ 

—  (Phényl-I-mkthyl-I-k  Fonn.  a 
part,  de  la  pbénylmétbxl-éttijlnao- 
urée,  96,  1074  \Mac  Kûe\. 

—  (PipÉRiDYL-)  (Di-).  Prép.  à  part. 
des  acélaminobcnzyiptpëridio<r«^  96« 
7  {Kùbn). 

—  (PSEUDOCUIIYL-)      (EtHYLI-NK-IU»-   . 

Prép.,  propr.,  96,  226  \Setkî>rr. 
GooJwin). 

—  (SlLFOCYANACKTYL-)  •     Idllll.     «Tfr- 

Tamide  tbiobydaotoïue-carboB»qiif . 
96,  137  iFrenebs,  BcrkuN*  , 

—  (o-ToLYL-).  Form.  par  déc.  d*'»  Tv 
tolylméthyliso-urée,  96.  1074  ..V*'' 
Kco). 

—  (ToLYL-1 .2-)  (I)i-).  Form.  dc4  *«ttm 
o  et  p  dans  l'act.    du    pbénytort- 
thane  sur  les  o-  ot  /)-toluidtflr«, 
203  [Dixon). 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1435 


—  (ToLTL-1.2-)  (Ethylkne-bis-^.  Prép. 
et  propr.  des  isom.  o,  m  et  p,  M, 
266  (Semer,  (ioodwiu). 

—  (ToLYL-l-pHÉNTL-2-) .  Fomi.  dcs 
isom.  o  et  p  dans  i'act.  du  phényl- 
urétbane  sur  les  o  et  p-toluidines, 
%%,  203  \Dixon). 

—  (Triacktonk-di-J.  Prép.  par  cond. 
de  Turée  et  de  1  acétone.  Propr., 
<6,  968  {Weinschenk). 

—  (Trimethtlène-).  Form.  par  réd. 
de  l*ac.  barbiturique,  S6,  696 
(Ta fol,  WeinschoDk). 

—  —  (MÉTMYL-1-).  Prëp.  par  réd. 
du  méihyluracile.  Propr.,  !M,  695 
(Tafri,  WeÎDScheak). 

—  (ûï-Xtlyl-)  (Ethylène-bis-).  Prép., 
propr.,  ۥ,  266  (Semer,  Ooodwin), 

Crée    (Ethyliso-).  Prép.  au   moyen 

de  la  cyanamide.  Propr.,  'sels,  (6, 

1075  (Mac  Kee). 
(Phknyl-).  Prép.  à  part,  de  la 

phénylcyanamide.  Propr.,  sels,  dét*. 

benzoylé,  26,  1U72  [Mac  Kce). 
(PHKNYLMÉTHYL-j.Prép.,  propr., 

sels,  se,  1074  {Mac  Koc). 
(o-ToLYL-).  Prép.,  propr.,  sels, 

«6,  1074  [Mac  Koe). 
Urée    (Méthyliso-).    Prép.,    propr., 

sels,    dér.    benzoylé,    cond.     avoc 

risocyanate   de   phényle,    !S6,  1074 

(Mac  Koe), 

—  —  (Phényl-).  Prép.,  propr.,  sels, 
dér.  benzoylé;  cond.  avec  risocya- 
nate de  phényle,  S6,  i(f2S  (Mae 
Keo). 

iPhbnyléthyL-).  Prép.,  propr., 

selR,  ftH,  1074  (Mac  Koe). 

(Phénylmkthyl-).  Prép.,  propr., 

S6,  1U74  {Mac  Keo). 

Urée  (Thio-).  Cond.  avec  lac.  chlor- 
acétique,  S6,  137  {Frerichs,  Boc- 
kurts).  —  Act.  des  chlorures  d'ac. 
benz<-ne-  et  'p-toluéne-sulfoniques, 
S«,  387  {Bomsooy  Tu rnor).— Cond. 
avec  Télher  a.a-diméthyloxalacétyl- 
acétique,  <6,  741  (Conrad),  —Gond, 
avec  la  méthyl-6-diamino-4.5-pyri- 
midine,  ^dl,  907  (Gabriel,  Colman). 

—  —  CAllyl-).  Prép.  et  propr.  du 
dér.  chloré.  Propr.,  act.  de  Tac. 
chloracétique,  ^dl,  4i/7  [Dixon^. 

—  —  \Benzyl-1-allyl-2-).  Prép.  et 
propr.  du  dér.  p-chloré,  %%,  49H 
(Dixon^. 

(Benzyl-carboxymkthyl-)  Prép., 

propr.,  ««,  1127  {Doran). 

—  — (Benzylphéntl-I-allyl-2-)  . 
Prép.  et  propr.  du  dér.  ^-chloré, 
««,  498  (DixoB). 

(Bts-) .  Form.  du  dichlorure  dans 

Tact,  des  chlorures  d*ac.  sulfoniques 
arom.  sur  la  thio-urée.  I*ropr.,  <0, 
.S87  [Rem non,  Turncr). 

(Carboxyméthyl-).  Prép.,  propr., 

26,  1128  (Doran). 


(Crotonyl-).  Prép.,  propr., SS, 

979  (SJolhmo). 
(Ethyl-carboxyméthyl-)  Prép., 

propr.,  1t%,  1128  [Doran). 
(Indyl-I-allyl-2-)  (Isodihtdro-). 

Prép.,  propr.,  «6, 217  (Fraonkci. 
(lNDYL-l-phényl-2-)(jsoDiHYDno-). 

Prép.,  propr.,  «6,  217  (Fracnkcl). 

—  —     (ISOBUTYL- carboxyméthyl-). 

Prép.,  propr.,  26,   1128  (Doran). 

—     (MÉTHYL- CARBOXYMÉTHYL-). 

Prép.,  propr.,  «6,  1128  (Doran  . 
(Naphtyl-).  Prép.  et  propr.  des 

dér.    acétylés    des    isom.    «    et  |i. 

Isoméris.;   act.  de  NaOII,   S6,    41- 

(Huqershof,  Koonig). 
(Naphtylcarboxymkthyl-).  Prép. 

et  pv-^p».  des  isom.  a  et  ^,  M,  1127 

(Do  .tn). 

—  —  (,i- Naphtyl- 1-pH EN YL-2-).  Form. 
dans  Tact,  de  la  ^naphtvlamine  sur 
la  phénylisobuty liminothio  -urée, 
«6,  693  {Whoehr). 

—  —  (Phényl-).  Form.  à  part  du  phé- 
nyidithiocarbamate  ammon.,  <6, 395 
(Whoehr,  Austin).  —  Form.  par 
déc.  de  la  phosphor^ltrithiotriphé- 
nylurée,  96,  451  (Dtxom. 

(Phényl-1.2-)   (I)i-).  Act.  de  la 

p-toluidine,  «6,  395  (Wallhor, 
Stonz).  —  Form.  à  part,  du  phényl- 
dithiocarbamate  d'ammon.,  S6,  3)5 
(Wheolor,  Austin).  — Tribolum., 
«6,  458  (Tschuçacir) .  —  Form. 
dans  Tact,  de  raniltnesar  la  phényl- 
isobulylimino-thio-urée,  96,  693 
(  Whooier'^.  —  Form.  par  réduct. 
du  phényl -phényliminothiobiazolyl. 
mercaptan,  «6,  786  (Busch,  Wol^ 
pori).  —  Form.  à  part,  de  ladiphé- 
nyl-2.4-thiosemicarbazide,  96,  788 
(puscb^  Holzmann).  —  Inll.  des 
sels  sur  la  8olubil.,96,  840  (Roth- 
muad),  —  Form.  par  réd.  de  l'iso- 
sulfocysnite  de  phényle,  96,  10:H5 
(Outblor), 

{Dimcthoxy'4'4'-).  Form. 

dans  Tact,  de  la  />nnistdine  sur  la 
phénylméthyliminothio- urée,  96, 
693  (Wboctor). 

(Phényl)   (Di-\  Prép.,  propi., 

96,  1143  (Fricbcl,  Rassow). 

(Phénylacétyl-).  Act.  du  chlo- 

rocarbonate  de  mélhylc,  96,  112J 
(Doran). 

(Phényl-I-allyl-2-).  Prép.   et 

propr.  du  dér.  fj-chloré,  96,  4  »8 
[Dixon). 

—  —    (Phényl-butyloxy).     Prép., 
propr.,  96,  384  (StraussK 

(PHKNYL-CAnBOXY-AMYL-).Prép., 

propr.,  96,  1121  (Doran). 

—  —    (  Phényl- CARBOXYMÉTHYL- ) . 
Prép.,  propr.,  96,  1127  (Doran). 

(Phénylcyclopropaxe-).   Prép., 

propr.,  96,  979  (Kijner). 


1436 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


{PHKNYLDlÉTHOXYPROPYL-).Prép. 

à  part,  de  Tacétal  amino-propioni- 
que;  propr.,  S6,  975  (Wohi). 

—  —  (Phényl-isopropyl-).  Prép., 
propr.,  9%,  384  (Strauss). 

(Phényl-octodécényl-).  Prép. 

propr.,««,  468(A>a/n,  Tritschlor), 

—  —  (Phényl-unokcknyl-).  Prép., 
propr.,  1t%y  468  (KraOt,  Tritr 
schler). 

(Phosphotriphényl-tri-).  Fonn. 

par  cond.  de  l'aDiline  et  du  trisul- 
focyanate  de  P.  Propr.,  SU,  451 
{Dixon), 

—  —  (Phosphoryltriphényl-tri-|. 
Prép.  à  part,  du  trisulfocyanate  de 
phosphoryle.  Propr.,  SU,  451 
(DixoD). 

—  —    (PlPÉRIDYL-l-ALLTL-2-).     Prép. 

et  propr.  du  dér.  Chloré,  S6,  498 

(DixoD). 

—  —     (PiPKRIDTL-CARBOXYMKTHYL-). 

Prép.,  propr.,  ««,  1128  IDoran), 

(ToLYL-).  Acl.  de  NaOH  sur  les 

dér.  acélylés  des  isom.  o  et  p,  ftH, 
41  {Hugersboff,  Koenig). 

(ToLYL-l-ALLYL-2-)    (P'ChlorO-). 

Prép.  et  propr.  des  isom.  o  et  p, 
««,  498  {DJxoD). 

(O-TOLYL-CARBOXY-AMYL-).Prép., 

propr.,  ««,  1129  [Doran). 

(TOLYL-CARBOXYMÉTHYL-).   Prép. 

et  propr.  des  isom.  o  et  p,  S6, 1127 
(Doran). 

—  —     (/)-T0LYL-l-PHKNYL-2-).    Modîr. 

isom.,  ««,   395   (Waltber,  Sieni). 
—    —    (Undécknyl-)    (Di-)  .    Prép., 

propr.,  se,  468  (Kraffi,  Tritseblor). 
Urke  (Thio-)  (Imino-)  (Phknyl-isobu- 

TYL-).Act.  de  raniline,  delà  â-naph- 

lylamine,  ««,  693  (Whoclcr). 
(Phénylméthyl-).  Act.  de  la 

p-anisidine  sur  le  benzoate,  841,693 

(Wbcoler). 
Urée    (Thio)    (Naphtyl-iso-)  .    Form. 

des  aér.  acétylés  des  isom.  s  et  ^ 

à  part,  des  acétyloapbtylthio-urées. 

Propr..    acl.     de   NaOH,    ««,    41 

(Ilugorsboff,  Kocnig). 

(MÉTHYL-ISO-)    (DlPHÉNYL-1.2-). 

Form.  à  part,  de  Télher  métbyl.  de 

la    diphonyl-2.4-tbiosemicarbazide . 

Propr.,  sels,    SS,  790,  792  (Buscby 

Holzinann). 
(Tolyliso-J.  Act.  de  NaOH  sur 

les  dér.  acétylés  des  isom.    o  et  p, 

26,  41  {Hugersho/T,  Koeoig). 
Urée  (Thio)  (Pseudo-butylkne).  Prép. 

à  part  de  la  bromo-2-buly lamine  sec.; 

propr.,  seU,  S6,  385  (Strauss). 
— (PiiÉ.NYL-).  Prép.   au  moyen 

de  Talcamino-butylique  sec;  propr., 

ee,  384  (Strauss). 

—  —    (PSELDOMÉTHYL-)      (BbNZOVL-). 

Forra.  à  part  de  l'élber  benzoyliml- 


nodiibiocarbonique.  Propr. ,  9%,  €7d 
(  Wbeeier,  Afcrriam) . 

(PSEUDOPHOPYLÈNE-)  (OlHYDRO- 

I80-IMDYL-).  Prép.,   propr.,  <•,  217 

(Fraenkel). 
Uréb-phbnylamidinb    (Phéntlbe?!- 

ZÉNYL-).  Prép.,    propr.,  SS,  6^ 

{Wbecler). 
—    (Phénylbenzrnyl<-thio-).    Ppép., 

propr.,  S€,  693  (Wbeehr). 
Urées   diverses.  Urées  et  thio-oréct 

dér.  de  ranib'docyclopentadiéAe.  9#. 

407  (NooJdecbeD).  —   Dér.  de  l'ac. 

o-aminofalicylique,  %%,  418  \Zabn\ 

—  Dér.  de  ramino-s-métbylcétol,  ••» 
422  (Walthcr,  Clemen\  —  Dér.  d« 
la  propylène  et  de  l'boxamé(hylèo«- 
diamine,  S6, 568  [Curtius^  Clemea  . 

—  Dér.  du  triamino-l.S.S-propana, 
««,  570  (Curtjus,  Hessc).  —  IX*. 
de  Toctométbylène- diamine,  %%, 
571  iStolhr).  —  Dér.  de  la  p^ms- 
nopropiopbénone,  SU,  682  (ava*-- 
kell).  —  Phénylurée  de  la  métiiyl- 
bydroxylamioe,  S6,  712  (Bamher- 
gor,  Rising). 

Uréido-acétique  (Phé.nyl-)  .  Voy, 
PhknylhydantoÏque. 

Uréido-butyrique  (Phknyl-K  Voy, 
PhénylhydantoÏque  (Ethyl-1. 

Uréomètrr.  Voy.  Apparkils. 

Uréthane.  Voy,  Cabbamiqub,  Ph^- 
nylcabbamiqub  etc.. 

Urine.  Dos.  de  Tac.  uriquc  par  lO'H, 
S5,  254  (BouiUet).  —  Absorpi.  de 
0  et  CO*.  «5,  271  (Bortbclot).  — 
Appar.  pour  le  dos.  de  rhémoglo> 
bine,  U,  607  (Adam),  —  Natar« 
et  dos.  de  Tacidité,  K,  700  iBrr- 
tbelot),  — Destruct.  pour  les  r^^bcr 
ebes  toxicol.,  SS,950  [Denigt-jn.  .— 
Variât,  de  la  teneur  en  S  après  «X' 
tirp.  du  foie,  1t%,  21  (Lang).  —  I>o«. 
des  ac.  oxalique  et  oxaluriqoe. 

27  (SaJkowski).  —  Dos.  de  P, 

28  (Kelhr).  —  Solub.  des 
dans  l'urine,  ItH,  29  iA>ui>e^t.  — 
Dos.  de  Tac.  glycuronique.  INi.  29 
{Mayùr,  Nouberg) .  —  Dos.  éa 
sucre,  S6,    158  (troc^er^  ÀSvIa^*. 

—  Dos.  de  l'ac.  bippurique,  <•>  Sli 
(Oates^.  —  Dos.  de  la  créatÀmnei. 
M.  33')  (Gregor).  —  Dos.  dss  ac. 
amidés,  «e,  336  {PlauDdl**r .  — 
Propr.  d'une  urine  patholoz.,  ۥ> 
^^(MagnuS'Uvy).  —  Anal.,  de* 
de  l'acidité,  «•,  352  (Xacg'-h\  — 
Dos.  de  Hg,  «•,  360  iJolJf>  .  Ml, 
367  (Scbuoiacber^  ^^JH^^'  —  P'**- 
d'arabinose  r«  S€,  378  \X^uhery. 

—  Dos.   de  l'urée  et  de  l'albomme. 
se,  444   (JoUes).   —  Rechercb^  •* 
dos.  de  S,  S6,  447  (Po/rvt.  —  Ik4 
de  Hg,  «e,  456  {Wcrdcr).  —  Om*- 
tit.  de  l'urine  des  céphalopodes. 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


14i7 


814  (Fùrth).  —  Héacl.  color.  avec 
raid,  dimélhylaminobenzoïque,  SU, 
817  {Proescber).  —  Dos.  de  Az  des 
ac.  amidés,  t€f  818  [Krégory 
Schmidl),  —  Dos.  de  rindtcan,  ft«, 
826  [Bouma).  ~  Dos.  de  AzH%  1S6, 
944  {Fol in).  —  Dos.  de  Fe.  «6,964 
{HoffmaDD),  —  Dos.  de  l'urée,  ««, 
1021  {Folin\  —  Dos.  de  Tac.  uri- 
guc,  M,  1023  [Folin,  Schaffer).  — 
Dos.  dusucre,«ll,  1061  (/?aiJiiAii&). 
—  Dos.  de  TacétoDe  par  la  phényl- 
hydrazine,  tH,  1063  (Hiegler), 

Urique  (Ac).  Dos.  de  lO'H,  S5,  252 
{HouJJlet).  —  Acl.  du  pereulfale 
d^ammon.,  SS,  383  (HugouDenq).  — 
Neutral.  en  prés,  de  div.  indica- 
teurs, «S,  965  (BerthoJoi).  —  Act. 
de  I  et  de  KMnO*;  dos.,  SU,  28 
(Jolies),  —  Transform.  dans  Torga- 
nisme.  Recherche,  «6,  320  [His, 
Hagcn),  ^~  Solub.  en  prés.  d'ac. 
nucléique  et  thymique,  «8,  323 
{Goto).  —  Solub.,  propr.  phys., 
conducl.  élcctr.,  M,  328  (His , 
Paul).  —  Dos.  par  BaCl",  ««,  457 
{Jolies).  —  Réd.  électrol.:  propr., 
S6,  749,  750  {Tafel).  —  Synth,  à 
part,  de  la  cyanacélvlurée,  *6,  756 
{Traube).  —  Dos.  dans  Furine  des 
céphalopodes,  8<l,  814  {Fùrtb).  — 
Dos.  dans  Vurine,  «6,  1022  [Folio, 
SebafTcr). 

Ubique  (DÉS0XYPSEUD0-).  S/D.  Urique 
(tétrahydro-). 

Urique  (Hydro-)  (Tetra-)  (Ac). 
Form.  par  réd.  électrol.  de  Tac. 
urique.  Propr., «•,  751.—  Conslit., 
act.  des  alcalis,  S6,  904  (Tafel). 

Urique  (Méthyl-3-)  (Ac).  Réducl. 
électrol.  des  isom.  $  et  C,  HH,  752 
{Tafel),  —  Synth,  à  part,  de  la 
cyanacélylinélhylurée ,  •€,  757 
(Traube).  —  Transf.  en  méthylal- 
loxane,  ««,  909  {Aodreascb). 

^(MÉTHYL-1.3)  (Di-)  (Ac).  Réd. 
électrol.,  ««,  752  (Tafel).  —Synth, 
à  part,  delacyanacétyldiméthylurée, 
M,  759  (Traube), 

—  (MiTHYL-3.9-)  (Di-)  (Ac).  Réd. 
électrol.,  «6,  752  (Tafel). 

—  MÉTHYL.7.9-)  (Di-)  (Ac).  Réd. 
électrol.,  ««,  752  {Tafel). 

—    (MÉTHYL-1.3.7.9-)   (TÉTRA-)  (Ac). 

Réd.  électrol.,  ««,  753  (Tafel). 
Urobiline.  Dos.  dans  la   bile  d'ours 

blanc,  S€,  942  (Hammarsten). 
UsNARiQUE.  Prés,    dans   div.  lichens. 

Propr.,     dér.     acétylé,     ««,    949 

(Hesso). 
UsNÉiNE  (DÉCARB0-).  Prép.  et  propr. 

du    dér.     acélyîé,    S«,    558    (Pa- 
ter no)  . 
UsNBNiTiQUE    (Ac).    CoDStit.,    idcnt. 

avec  Tac.   sléréocaulique,  S6,  650 

(Hesse) . 


UsNÉTOL.  Form.  a  part,  de  Tac.  usné- 
nitique,  S6,  650  (Hesse). 

UsNiDiQUE  (Ac).  Form.  à  part,  de 
Tac  usilique.  Propr.,  Sè,  118:) 
(Hesse). 

UsMNiQUB  (Ac).  Prés,  dans  div.  li- 
chens, «6,  649,  651  (Hesse). 

UsMQUE  (Ac).  Propp.,  dér.  benzoylé, 
oxime.  COnstit.,  XH,  558  (Paterno). 
—  Propp.  des  ac.  (/,  1  et  ;•.  Sels, 
anh.,  M,  647.  —  Prés/  dans  div. 
lichens,  ««,  1182  (Hesse). 

—  (DÉCARBO-)  (Ac).  Prod.  d*acétylat , 
SU,  558  (Paterno). 

—  Voy.  Pyro-usnique. 


V'alérhydroxamiqub  (Iso-)  (Ac.  ). 
Form.  par  oxyd.  de  Tisovaléral- 
doxime.  Propr.,  sels,  S6,  992  [Bam- 
berger t  Scheatz). 

Valériqce  (Ac).  Form.  par  hydrol. 
de  Tac  propylcyanomalonique,  SS, 
274  {Haller,  Blanc).  —  Pouv.  rotat. 
de  l'éther  iso-amyl.  actif,  S5,  549 
(Guye).  —  Prés,  des  éthers  méthyl. 
et  phényl. 


phényl.  dans  Thuile  de  bois, 
439  (Frapa).  —  Consi.  diélectr. 
du  nitrile,  9ê,  600  (Scblundt).  — 
Electrol.  du  sel  de  K.  Form.  d'éther 
butyl.,  S€,  897  (Potersen).  —  Chai, 
latente  de  vaporis.  et  chai,  spécif., 
S«,  945  (Kahlenberg). 

—  (oi'Cbloro-)  (Ac).  Prép.  à  part,  du 
nitrile  a-ox^valérique.  Propr., 
chlorure,  nitrile,  éther  cthyl.,  XS, 
974  [Servais). 

—  (oL'Cyano-) (Ac).  Form.  à  part,  de 
Tac  cyanopropylmalonique.Anilide, 
S5,  274  {Haller,  Blanc). 

—  (n'Oxy-)  (xNitrile).  Act.  de  PCI», 
S5,  974  (Servais). 

Valérique  (Aid.).  Pré«.  dans  Thuile 
de  bois,  «6,  439  (Traps). 

—  {Nitro-)  (Aid.).  Modif.  stéréochim. 
de  rhydrazone,  911,993  (Bam berger , 
Scbmidt), 

Valérique  (Iso-)  (Ac).  Form.  de 
Téther  éthyl.  dans  Tact,  du  chlo- 
rure sur  le  couple  Zn-Cu  en  prés, 
d'éther,  95,  3  (Freundler).  —  Act. 
sur  le  nitrate  de  brucine,  XS,  428. 

—  Comb.  avec  la  diphénylcarbazide, 
SS,  452  {Catencuvc).  —  Pouv. 
rotat.  de  Téther  iso-amyl.  act., 
SS,  549  (Guve).  —  Ethérif.  par  le 
thuyol,«6,  692  (Cbarabot  y  Hébert). 

—  Form.  à  part,  des  prod.  de 
Tact,  du  nitnte  d'amyle  en  prés. 
de  HCl  sur  Talc,  amylique,  M,  251 


143B 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


{Kissol).  —  Form.  à  part,  de  l'a- 
méthylisohepténone,  *«,    30U.   — 

—  Tribolum.  du  sel  de  quinine, 
S6,  459,  929  (Tscbugaoff).  —  lodu- 
ral.  par  ICI,  «6,  465  (Zcroof).  — 

.  Gonst.  diélectr.  du  nitrile,  S6,  6J0 
(ScbJuDdt).  —  Eleclrol.  du  sel  de 
K.  Form.  d'élher  iso-amyl.,  «I, 
897  [Peterson).  —  Prép.  de  Tanh. 
dans  Tact,  du  chlorure  sur  la  tri- 
propy lamine,  «6,  969  {Wedokind). 

—  Form.  de  l'éther  élhvl.  dans 
Tact,  du  chlorure  sur  1  élber  en 
prés,  de  FeCP,  «6.  1068  [Wedo- 
kind, Haeuasormann) . 

[gi-AmJDO-)     (Ac).     Form.     à 

Çart.  des  rognures  de  corne,  ftH, 
44  (E.  Fischer), 

(ot.B'Amino)  (D/-)  (Ac.}.Synlh. 

à  part,  de  Tac.  phtalimino-propyU 
maloniquc.  Propr.,  sels,  dér.  ben- 
zoj  lés.  ««,  746  [E,  Fischer) . 

{oL-Bromo-)    (Ac-).     Gond,    de 

l'éther  avec  les  phénols  sodés,  S 6, 
11,  i^iBiscboff).  —  Gond,  de  l'éther 
avec  Tald.  isovalérique,  SU,  68! 
[Protopopofj  RcformatsJcy) . 

iaChloro-)     (Ac).     Prép.    au 

moyen  de  Tac.  a-oxy-isoval^ique. 
Pi*opr.,  chlorure,  éther  éthyl., 
nitnle,ft5,974  {Servai-i),  —  Form. 
à  part,  de  Tac.  a-iodé,  ^6,  465 
[Zcrnot) . 

{^'ChlorO'^oxy-)  (Ac).  Form. 

des  2  stéréo-isom.  à  part,  des  ac. 
tiglique  et  angélique.  Propr.,  SU, 
166  {Mélikoff). 

l&'Cbloro-a-oxy')  (Ac).  Form. 

des  2  isom.  à  part,  des  ac.  tiglique 
et  ang<^lique  et  a.p-diméthylglyci- 
dique.  Pi-opr.,  ««,   166  (Mélikoff). 

^a-JodO')  (Ac).    Prép.,  propr^ 

S6,  465  (Zcrno/j. 

i^'Oxy-)  (Ac).  Form.    à  part. 

de  Vue.  a-^-diméthylpyruvique,  SS, 
612  (  \Véj/i7).  —  Acl.  de  PCI*  sur  le 
nitrile,«5,  974  [Servais).-^  Form: à 
part,  de  Tac  dimétbylpyruvique, 
«5,  lUr»  {BouvcauJt,  Wahl).  — 
Form.  à  part,  de  Tac.  a-iodé,  )S4I, 
435  [Zernot). 

(a.^-Ox/-)  (/)/-)  (Ac).   Form. 

de  Téther-oxydo  diamyrt(|ue  à  part, 
du  prod.de  lact.  du  nitrite  d'amyle 
sur  Talc  amyl.  en  prés,  de  HCl, 
«6,  251  (Kissel). 

Valérique  (Iso-)  (Aid.).  Gomb.  avec 
les  érylhrites  d,  7  et  r,  «S,  742, 
744  {M aquoune^ Bertrand).  —  Form. 
par  pyrogénat  de  Talc,  iso-amyl., 
M.  370,  534  (Ipatief).  —  Réduct. 
de  la  comb.  avec  raniline  et  la  p- 
toluidine,  «6,  486  [Eibocr,  Puruc- 
kcr).  —  Gond,  avec  le  a-naphtol  et 
AzU%    11%,   554    {Betlt).  —  Cond. 


avec     Téther     a-bromi80vaIériqu«, 

se, 681  {Protopapof,  ReformaUty) 

—  Form.  à  part,  du  dioxj-de 
du  diméthyipropylglycol,  9€,  89S 
(A.    Fischer,    B.     Wioier).    — 

Oxyd.    de     Toxime  par    le   réact 

de    Caro,    S€,    992    {Bamberçi^r, 

Sebouêz)» 
Valérique   (Iso-act.).    Pouv.  rotât., 

racémisat.,    1B5,     546.    —    Pouv. 

rotat.  de  Téther  iso-amyl.  act.,9S, 

549.    —    Pouv.  roUt.    des   étbers 

méthyl..  étbyl.,  propyl.,  ih-butyl., 

iiobutyl.  et  benzyl.,  W,  550  {Guyru 
(«-CA/oro«)     (Ac).     Prép.    a 

part,  de  Tac.    a-oxy-isovalérique. 

Propr.,  chlorure,  éther,  nitrile,  9S, 

974  (Servais), 
(ct'Oxy-)    (Ac).   Acl.    de  PCl\ 

«S,  974  (Serrais). 
Valérioub   (Iso-acl.)    (Aid.).  Pouv. 

rotat.,  racémis.,  «S,  \48  *Guyt*). 
Valkrique  (Iso-lerl.)  lAc).  ElêctroK 

du  sel  de  K,  26,  897  (Pett^rsen). 
[Oxy-)  (Ac).    Form.    à    part. 

de  Tald.  corresp.,  £6,  894  [Wt's- 

sely) . 

Valkrique  (Iso-lert.;  (Oxv-)  (Ald.i. 
Form.  par  cond.  des  ald.  formique 
et  isoDUlyrique.  Propr.,  oxyd., 
réduct.,   dér.  acétylé,  oxime,    <•, 

894  (  Wessely), 

Valkrique  (a-MéniTL) (ft-Ox/-)  (Ac). 
Prép.  par  cond.  de  raid.  propioDÎqae 
avec  réther  a-bromopropionique. 
Propr.,  sels,  S€,  68J  (Asiakbot, 
Reformatsky). 

Valérique    (^Mbthtl-)     (^-Cyaao-\ 
(Ac).  Form.  à  part,  de  Tac.  x-oxi* 
roino-^-méthyladipique.  Propr.,  S6, 
89  (Dieckmaan^  Groenevclif,. 

(Tf-Oxv-)     (Ac).     Form.   par 

oxyd.  de  lallyléthvlmétbylcarbJBol. 
Propr.,  sels,  9%, èil (Pokrewskj  k 

Valérique  (a.Sr-MÉTurL-)  iDi-)  'Ac). 
Form.  du  dér.  p-h^droxylé  par 
cond.  de  Tald.  propionîque  a^^ee 
l'éther  a-bromisobutyrique.  Propr., 
laotone,  S€,  618  [Sebiscbkovsky^ 
Reformatsky) , 

Val^ryle  (Di-i80-].Prép.  et  propr.  d« 
Toxime  et  de  1  of azooe,  M,  U27 
{PoDiio) . 

Valéryle  (Iso-)  (Chlorure).  Acl.  sur 
le  couple  Zn-Cu,   «S,  3  [Freaad" 


1er) .  —  Traosf .  en  anh .  par  la  lri> 

propylamine,  £6,  969  (  WedekimJi . 

—    Acl.    sur   l'éther  en  prés,   do 

FeCl»,  S«,  1068  (  Wedckiad,  fhttn- 

sermaan). 
Valérylmaliqus.  Voy.  Maliquk. 
Vanadiomolybdique  (Ac).   Prép.    cl 

propr.   des  sels  d'ammon.,   M,  B 

{Friedbeim,  Castendyck). 

—     Voy,      SlLICOVANADlOMOLYBDIQt'K . 


TABLE  DES  MATIERES. 


1499 


Vanadique  (AcJ.  Comb.  du  sel 
ammon.  avec  le  silicomolybdate, 
SU,  3  {Fricdbvimt  Casleadyck) .  — 
Infl.  sur  le  dos.  colorim.  de  PO*H' 
dans  les  eaox  potables,  99,  009 
{WoodmaD,  Cayyaoj . 

—  (SuLFO-)  (Ac).  Propr.  du  sel  de 
Cu  {sulvaaite),%%,  lÈ{Goyder), 

Vanadium.  Dos.,  S€,  8  [Fricdhcim, 
Castondyck),  —  Sépar.  de  Fe,  26, 
3iH  (Blum),  —  Points  de  fus.  et 
solub.  des  alnas  de  Na,  K,  Tl, 
AzHN  Hb,  Cs  et  Vd,  ««,  1U26 
(Locko) . 

Vamlline.  Prép.  par  oxyd.  du  sul- 
fate acide  de  l'iso-eugônoL  SulCate 
acide.  Sel  de  K,  «5,  48  {VerJov). 

—  Cond.  avec  l'iodure  de  Mg- 
étbyle,  S5,  276  [BébaJ,  Tiffoneau,. 

—  Appl.  à  la  prép.  des  crèmes,  S5, 
G59  {Frebse).  —  Prod.  de  cond. 
avec  le  ^-naphtol,  9<l,  170  \Iiogo\v). 

—  Cond.  avec  Tindanone,  26,  iBl 
F'Uct'sU'in),  —  Tribolum.,  241,458 
{Tsrbugaoff). 

Vanilliqub  (Àc).  Cond.  de  l'élher 
cthyl.avec  Téther  IriméthyU  de  la 
phloracétopbénone,  26,641  (Diller^ 
Kostanecki), 

Vanillonb    (Acétyl-iso-).    Form.   à 

f»art«  de  Tétber  métbvl.  de  la  lutéo- 
ine.  Propr.,  26,  187,  188  [Von- 
geriebtea}. 
Vapeurs.  Voy,  Tension. 
VÊiiATRiQUK  (Ac).  Cond.  de  l'éther 
élbyl.  avec  la  triméthox^phlorao^- 
lophénone,  26,  109  (hostanccki^ 
BozyckJ,  Tambor).  —  Form.  à 
part,  de  la  lutéoliue,  26,  154  [Pcr- 
kint  IforsfaJJ),  —  Cond.  de  l'éther 
avec  Tétber  tri méthvl.  de  la  phlora- 
cAtopbénone,26,  641  [Délier,  Kosla- 
Dccki) . 

VÉRATROL.  Cond.  avec  Thydrale  de 
chloral,  26,  259  {Fcuerslciû). 

Vert  d'alizarine  B.  Applic.  à  Taci- 
dim.,  26,  448  [Formanok). 

Vert  malachite.  Ethérif.  par  les 
alcools.  Ethers  méthyl.,  étbyl., 
benzyl.,  26,  97  [O.Fiscber). 

Veht  phtalique.  Constit.,  25,  821 
l  Ha  lier,  Ou  vol). 

VÉsuviNE.  \  oy.  Colorantes  (Ma- 
tikres). 

Vétiver  (Essence).  Constit.,  2S,  455 
{Tlteuhor). 

ViNî*.  Rechercbo  de  Tac.  salicylique. 
25,  475(Pr'rc/>a)  ;  25,  581  {Simom; 
25,  720  [Ferrcira  da  Silva).  — 
I)e5«truct.  de  la  mat.  organ.  pour 
les  recherches  toxicol.,  25,  U5') 
(D**û/V;ès).  —  Compos.  du  vin  de 
raisins  secs,  26,  651  (Scbneegans). 

—  Slatist.  des  vins  allemands  pour 
imw,  26,  'J^Ji. 


Vinyle  (Bromure).    Voy.   Ethylène 

[Brotao-) . 
Vinyle    [lodo-)    (Tri-),    Ident.     du 

nitrate  avec  le  nitrolri-iodoélhylène, 

26,  84  {Biliz,  Kcdesky). 
Vinyle  (Méthyl-di-).    Act.    de  HBr. 

Constit.,  26,  86  (Afokievsky) . 
Violet   cristallisé.   Form.  à   part. 

de   rhezaméthyltriamino-triphényl- 

méthane  o*aminé.   Dér.   hydroxylë, 

25,  568.  —  Diazot.  du  dér.  o- 
aminé,  25,  758  [Hallor,  Guyot).— 
Appl.  à  la  recherche  des  eaux  con- 
taminées. Act.  de  SO',  25,  774 
[Causse y  SJsley). 

Violet  de  Lauth.  Transf.  en  imino- 
thiodiphénylimine,  26,  54  [Scba- 
poscbnikof). 

Violet  métuylé.  Ethérir.  par  les 
alcools,  26,  97(0.  Fiscber), 

\  ÏOLURIQUE    (MÉTHYL-)     (Ac).     Prép. 

à  part,  du  métbylalloxane.  Propr., 
constit.,  sels,  26,  909,  910  [An- 
dreascb) . 

iDi-)   (Ac).  Constit.,  26,  910 

[Aodrcaacb). 

Viscosité.  Viscos.  de  quelques  es- 
sences, 25,  519  (Jeancard^   Satie), 

—  Bel.  avec  div.  propr.  pbys.,  26, 
1045  iBatrbÎDski), 

ViTELLiNE.  Oxyd.  mangan.,  26,  940 
[Jolies). 

ViTELLiQUE  (Avi-)  (Ac).  Prép.  à 
part,  du  jaune  d'oeuf.  Propr., 
constit.,  26,  828  iLcKenc,  Alsberg). 

Vitesse.   Voy.  Analyse  des  g. vz. 

Vitesse  de  dissolution  de  div.  so- 
lides, 26,  878  (BruDor,  Toi- 
loczko) . 

\'iTEssE  d'éthérifioation.  Pbénols  et 
alcools  cycliques,  26,  616  [Pauot). 

—  Stéréo-isomères,  26,  787  [Marck- 
wald,  Mackenzie), 

Vite$;ke  de  réaction.  Appar.  pour  la 
mesure,  25,  99  [Job).  —  Vit.  de 
form.  des  acétals  et  formais,  25, 
846,  364  iDclépine).  ^  InH.  des 
dissolvants,  26, 14  (Afensc/iou^il^iiip). 

—  Vil.d'act.de  HCl  sur  Talc,  élhyl., 

26,  841  [Price).  —  Bel.  avec  les 
phénomènes  d'écjuilibre,  26,  516 
tBaucroù),  —  Vit.  de  cond.  do 
l'acétone  par  KOH,  26,  833  (Aoc- 
Ikbou).  —  Vit.  d'act.  de  KOH 
alcool,  sur  les  iodurcs  gras,  26, 
858  [Broussift,  —  Vit.  d'act.  des 
alcools  sur  l'éther  t>enzènesu iro- 
nique form.  d'élhers-oxvde  1,26,  859 
^Zagrebia),  —  Inll.  des  dissolv. 
indifférents,  26,  860  {}fvnschoul- 
kino).   —  Infl.    du  milieu,  26,  862 

'  Buchbock) . 
ViTE>.sE   DE  saponification.   Vit.  de 
sapon.  du  nitrate  d'éthyle  par  Teau, 
26,  2^  [BiroDj,  —  Vit.  de  sapou. 


1440 


TABLE  DES  MATIÈRE?. 


des  amides,  ZH,  382  (/?(*/(/).  — Vit. 
de  sapon.  de  l'acétate  de  mélhvle  et 
d*hyarol.  du  sucre  par  les  hydrates 
métall.,  «€,  520  [Carrara,  Vcspi- 
gnanï),  —  Vit.  de  sapon.  des 
stéréo-isomères,  S6,  737  [Marck- 
wald^  Mackcnzic), 

VOLTAIlkTRB.    Voy,   APPAREILS. 

VuLPiNiQUE   (Ac).    Prés,    dans  div. 
lichens,  ««,  647  [Hesse). 


W 


Wolfram.  Voy.  Tungstène. 


Xanthène.       Voy.     Phénylméthane 

(Di-)  [Di-p-oxy-), 
Xanthine.  Oxyd.  mangan.,  S6,   575 

(Jolies).   —  Synth,  à  part,  de  la 

cyanacétylurée,  S6,  756{r«/e/).  — 

Kéducl.    électrol.,  £6,  9J1    (Tafcl, 

Acb). 
XANTiiiNE  (DÉSOXY-).  Form.  par  réd. 

électrol.    de   la  xanthine.    Propr., 

sels,  dér.  brome,  £6,  UOl  (Têfcl, 

Aeb), 
^MÉTHYL-S-).    Préo.    par   réd. 

électrol.    de   la  méthyl>3-xanthine. 

Propr.,  sels,  act.   de  Br,  SU,  694 

(Tafcl,  Weinsebenk). 

—  (DÉSOXY-HÉTKRO-).  Prép.  par  réd. 
de  Thétéroxanthine.  Propr.,  sels, 
oxyd.,  «6,  694  (Tafel,  Wcin- 
schcûk) . 

Xanthine  (Hétéro-).  Oxyd.  mangan., 
S6,  576  (Jolies).  —  Réd.  électrol., 
se,  694  (Tafcl,  Weioachenk). 

Xanthine  (Htpo-),  Dos.  dans  Turine 
des  céphalopodes,  SU,  Bii{Fùrlb). 

Xanthine  (Méthyl-1-).  Propr.,  mé- 
Ihylat.,  «6,  693  [Krugor). 

—  (Méthyl-3-).  Réd.  électrol.,  ««, 
6y8(ra/e7,  Wcinscbeuk).  —Synth, 
à  part,  de  la  cyanacétylméthylurée, 
Sé,  757  (Traube). 

—  (Méthyl-1  .:J-)  (Di-).  Form.  par 
méthyl.  de  la  méthyl-1 -zanthtue. 
Dér.  sodé,  «6,  693  (Krugcr). 

Xanthine    (Para-).    Oxyd.  mangan., 

«•,  576  (Jolies). 
Xanthique    (Ac).    Act.   du   chloro- 

carbonated  éthylc,S<l,  394(  Wbceler, 

Austio). 


Xanthiqucs  ^Bases).  Form.  à  pan. 
desnudéoprotéides  du  suc  gastnqoft, 
<•,  937  (iVencifi,  Sieber). 

Xantuogénique  (Ac).  Transf.  d*^ 
éthers  en  carbures  non-saturé»,  SC. 
184, 185.  —  Applic.  à  la  sépsr.  do 
bornéol  et  de  risobornéol,  SS,  298 
{TsebugaeiJ) .  —  Gond,  avec  U 
diéthylamine,  S6,  391.  —  Form.d^ 
Téther  éthyl.  à  part,  du  xantbate  de 
K,  «•,  394  {Wbcoler,  Austio). 

—  Voy.  Thuylxanthogéniqui. 
Xanthopuylliqubs     iComp.).      Prés. 

dans  U  chlorophylle  jaune,  9#.  77 

(MareblûwskJt  Scbunck). 
XÉNTLAMiNB     (Di-)  {DiëwioO'),  Prép. 

i    part,    de   la   t>enzidiDe,   propr., 

9Bt  297  {Aterz,  Strasser). 
Xylalprtalidb.  Voy,  Phtalidb  (Xy- 

LIDÈNB-). 

o-Xylènk.  Chlorurat.,  CS,  979  (Por^ 
raad).  —  Oxyd.  par  MnO«  et  SO*H". 
tes,  1063  (Fournier).  —  Brorourat. 
par  S*Br*,  S€,  U  (Edinger,  (h^ld- 
berg).  —  Form.  par  dist.  «ous 
pression  d'huile  de  résine,  €•,  lit 
{Kraemer,  Spilker) .  —  Réd.  des  dér. 
haloeénés  par  Hl,  S€,  397  {KUa^n, 
Licckc),  —  Gond,  avec  AzH*OH  el 
AlCl»,  ft«,  703  (Graebe).  —  Tem, 
de  vap.  à  div.  tampér.,  SC,  8i2t 
(  Wonnger). 

—  (Cbîoro^A')  {Di'K  Form.  par 
chlorur.  de  To-xylène,  SS,  97J  (Ft^r- 
raad). 

—  (CbJoro-3.5-)  [Di-).  Prép.,  «S,  97.» 
(Ferra  dJ). 

—  ICbloro-S.G')  (/>i-).  Prép.,  £6,  97V» 
(FerranJ). 

—  (lodo^-).  Réd.  par  Hl,  <•,  ;I97 
(KlagoSt  Liockc). 

m-XYLÈNE.  Cblorural.,  VS,  97U  (fV/» 
raad).  —  Comb.  mol.  avec  Tac.  brr>- 
mo^nitro^benzoîque,  tU»,  9B4  (Hol- 
lemann^  de  Bruyn),  —  Act.  sur  la 
comb.  de  AlCl*  et  du  chlorure  d'à- 
cétyle,  SS,  989  (Bocsckea).  ^  lo- 
durat.  par  S'I',  <•,  10.  —  Brom. 
parS"Br",  SU,  U  [Edinger,  GoU- 
berg).  —  Form.  par  dist.  «ou* 
pression  du  xylylphénylméthane, 
e«,  124  (Kraemer,  Spilkrr),  — 
Gond,  avec  Tanh.  o-sulfobanzoîquc 
et  AIGP,  ««,  175  (Kraanich).  — 
Réd.  des  dér.  halogènes  par  III, 
£6,  397  iKlages,  Uecke).  —  Pr«a. 
dansThuile  de  bois,  9#,  439  \Fr9pjt\. 
—  Gond,  avec  AzH'OH  et  Afcl'. 
9%,  703  (Graebe).  —  loH.  sur  div. 
vit.  de  réact.,  S6,S61  [Méaschou( 
kioe).  ^  Tens.  de  vap.  à  div.  temp., 
««,  863  (  Wor/nj^rr).  —  Gonat,  dlé- 
leclr.,  S6,  880  (Turiier).  —  Ex 
tract,  de  l'éthytbenzène.,  <•«  9121 
(Moscbncr).  —  Prés,  dans   le   pé- 


1 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1441 


trole  de  Californie,  SU,  lO79(A/a^0- 
rjy  Hudson). 

—  [\Eoxy'4'\.  Form.  à  jparl.  de  la 
m-xylylhydroxytamine.  Fropr.,  S6, 
714,715  {Bamberger,  Brady). 

—  {PiazO'4').  Comb.  avec  les  ac. 
thiosulfon.  aromat.,S<lt  636  [Trac- 
gor,  Ewcrs).  —  Copul.  avec  la 
cil toro-4'in-pbénylène-^iaiiiine,  S€, 
yiO  {Cobn,  A,  Fiscbor). 

—  {lodo-i'),  Prép.  par  â«I%  «•,  10 
[Edingcr,  Goldherg).  —  Acl.  de  H*0 
8urledichlorure,96,539(Orto/eKa). 

—  aodo^).  Réd.  par  HI,  ««,  397 
{KlageSj  Liecke). 

—  Uodo-ô-).  Héd.  par  HI,  SU,  397 
(klaaeSy  Liecke). 

—  (/oJj/o-).  Prép.  à  part,  du  dichlo- 
rurc  d'iodo-m-xylèae,  26,  540  [Or- 
toJeva). 

—  {Nitro^-\,  Réduct.,  ««,  714  (fîaiD. 
berger,  Brady). 

P-Xylkne.  Form.  par  dist.  sous  pres- 
sion du  xylylphénylméthane,  S€, 
lil  (Kraemor^  Spilker),  —  Gond, 
avec  AzH'OH  et  AlCl\  ft«,  703 
(Graebo).  —  Tens.  de  vap.  a  div. 
tempér.,  S6,  868  (Woringor). 

m-XTLkifc   (HsxAHTDiko-).    l'ov.   Cy- 

GLOHEXANE   (MÉTHYL-1.3-)  (Ul'). 
m-XYLÈNE-AZ0-CHL0R0-4.m'PHÉWYLÎi- 

NE-DiAMiNE.  Prép.,  propr.,  S6,  916 
[Cohn,  A.  Fischer). 

O-Xylêne-sulfimque-3  (Ac).  Prép.  à 
part,  de  Fo-xylidine.  Propr.,  oxy- 
dât., se,  913  {^foschncr). 

m-XYLÈNE-SULFINlQUE-Ô  (Ac).     Prép. 

à   part,   de    la  m-xylidine.  Propr., 

oxyd.,  26,  913  (}foscbDcr). 
o-Xylène-slxfo.niqi;e-3  (Ac).  Prép.  à 

part,  de   Tac.   sulflnique  corresp.  ; 

propr.,   chlorure,  amide,    SU,    91t( 

iMoscbucrj. 
m-XYLkNE-suLFONiQUE-4  (Ac).  Hydrol. 

par  HGI,  ««,  10i5  {Crafts). 
m-XYLÈNE-suLFONiQUG-ô  (Ac).  Prép.  à 

part,   de   Tac   sulfurique.    Propr., 

chlorure,  amide,  S€,  913 1  Moscboer  i . 
o-Xylénol.  Cood.  du  dér.  sodé  avec 

les  élhers  d'ac.  gras  oi-bromés,  SU, 

U  {Bischoff). 
ni-XYLK.\oL-1.3.4.  Form.   par  déc.  de 

la  diméthylcoumarono  du  goudron, 

S6,  62  {Stocrmer,  Bocs).  — Form. 

à  part,    du    p-diraélhylquinol,   S6, 

711  {Bamberger).  —  Form.  du  dér. 

sminé  à  part,  de  la  xylylhydroxyla- 

mine,  S6,  715  {Bamberacr^Braay). 

—  Prép.  et  propr.  des  dér.  bromés- 

a,    5    et    6,    ««,    lOyS  (Novltiag, 

Braun,  Tbcsmar). 
m-XYLÉNOL-1 .8.2  [Motboxy-À-earbonyl- 

ininO'5.6).    Prep.    à  part,  de  Ja 

méthoxy- 4  -  dioxy -2 .6.m  -  xylidino . 

Propr..  ««,  1140  {Bosse). 


m-XYLÉNOXY-ACKTfQUB  (Ac).     PfOpr., 

cond.  en  diméthylcoumaranone.  M, 
77  {Stoermety  Bartsch). 
o-XvLiDtNB-l  .2.3.  Vit.  de  réact.  avec 
Tac.  acétique,  S6,  14  [Meascbout* 
kine).  —  Non  transf.  en  safïranine 
par  cond.  avec  les îndamines.  Cond. 
avec  la  nitrosodiméthylaniline,  %%^ 
116, 117  (/T/wfd/iie).  —  Act.  de  KSH, 
CAzK  et  SCAzK  sur  le  dér.  chlor- 
acétylé.  Dér.  sulfocyanacétylé.  M, 
136  iGro/Ae;  Freriobs,  Beckurts). 

—  Transf.  en  ac  sulûnique.  M, 
9lS(iVosc^ner).  —  Nitrat.  da  dér. 
acétylé;  prép.  et  propr.  des  dér. 
nitrés-4,5  et  6;  dér.  acétylés,  ben- 
zoylés,  96,1094  [NoelUng,  Braun^ 
Thosmar), 

o-Xylidinb-1.2.4.  Vit.  de  réact.  avso 
Tac.  acétique,  S6,  14  (Menacboui* 
kine).  —  Transf.  en  safranine,  S€» 
116  {Kbardine),  —  Form.  dans  la 
oond.  de  To-xylène  avec  AzH*OH  et 
AlCP,  £«,  703  (Graebe).  —  Nilrat. 
du  dér.  acélylé;  prép.  et  propr. 
des  dér.  nitre8-3,  o  et  6;  dér.  acé- 
tylés, benzoylés,  nitrobenzylidéni- 
ques,  %9t  1094  WoelUogy  Braun^ 
Thesmar), 

m-XYLiDiNE-1.3.2.  Vit.  de  réact.  avec 
les  aminés  aromat.,  S€,  14  (Mea- 
scboutkiae). — Non  transf.  en  safra- 
nines  par  cond.  avec  les  îndamines. 
Cond.  avec  la  nitrosodiméthylaniline, 
£«,  116,  117  [Kbardine).  —  Bro- 
mnrat.  ;  prép.  et  propr.  des  dér. 
bromés-4  et  5;  dér.  acétylés,  1M, 
1095  {Nocitiag,  Braun,   Thesmar). 

m-XYLtDiNE-1.3.4.  Vit.  de  réact.  avec 
Tac.  acétique,  S6,  14  {Afeaschout- 
kîDe),  —  Cond.  avec  Timinothiodi- 
phénylimine,  S€,  55  [Schaposchni' 
kof).  —  Transf.  en  safranine,  1M, 
ii^  [Kbardi ne).  —  Infl.  sur  la  coa- 
gui.  de  ralbumine,lM,  319  (Sp/ro). 

—  Cond.  avec  le  bromure  d'étbylé- 
ne,  £6,  419  {Senior y  Goodwin).  •— > 
Comb.  avec  Tac  mucochlorique, 
S6, 475  [Simonis).  —  Cond.  du  dér. 
acétylé  avec  le  chlorure  de  chlor- 
acétylé  et  le  bromure  d*X'bromopro- 
pionyle,  %e,  634  (Kuuckeli),  ~ 
Form.  à  part,  du  nitro-m-xyléne,99, 
714  {Bamborger^  Brady),  —  Bro- 
murât.;  prép.  et  propr.  des  dér. 
bromés-2,  5  et  6;  der.  acétylé,  ben- 
zoylé  et  m-nitrobenzylidéniaue,  tM» 
1095  (XooJting,  Braun,    Thesmar). 

—  Copul.  avec  le  diazo.  de  Téther 
anthranilique,  SU,  1154  (Mchner). 

m-  Xylidine-1.8.5.  Vit.  de  réact.  avec 
Tac.  acétique,  SU,  14  [Afcascbout^ 
kine).  — >  Non-transf.  en  saTranine, 
ft9,  114  [Kbardine),  —  Form.  par 
cood.  du  m-xylène  avec  AzH*OH 
et  AlCP,««,703(r;racJbe).— Transf. 


8DC.   CHIII.,  3«  SÉR.,  T.  XXV-XXVI,   1901» 


91 


1442 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


en  ac.  sulflnique,  S6,  913  {Moscb- 
ncr),  —  Form.  du  dér.  dioxy-2-6- 
mélhoxylé-4  à  part,  de  la  méthoxy-3- 
oxy-5.  p-xyloquinone-oxime.  Propr., 
sels,  dép.  acétylés,  cond.  avec  Turée, 
«6,  1140  (Bosse). 

P-Xylidine-1.4.2.  Vit.  de  réact.  avec 
Tac.  acétioue,  S6,  14  [Mi^Dscboul- 
kiDc).  —  Non-transf.  en  sarranioe 
par  cond.  avec  les  indamines.  Cond. 
avec  la  nitrosodiméthylanilinef  )S4I, 
116,  117  (KbardiDo).  —  Act.  de 
KSH,  CAzK  et  SCAzK  sur  le  dér. 
cbloracélylé;  dér.  Bulfocyanacétylé, 
S6,  136  [Grotho,  FrcHchs,  Bec- 
kurts),  —  Form.  par  cond.  du  p- 
xylène  avec  AzH'OH  et  AlCl»,  ««, 
703  {Graebf).  —  Comb.  avec  Tald. 
benzoîaue,  S6,  763  {Hantzscb, 
Schwab). 

bq-Xyloquinone.  Form.  à  part,  de  la 
m-xylylhydroxylamine,  !86,  715 
(Bamberger,  Brady). 

p -  Xyloquinone  (Mélboxy-S-oxy-S-) . 
Prép.  â  part,  de  l'élher  méthyl.  de 
la  diméthylphloroglucine.  Propr., 
sels,  éther  mcthyl.,  oxime,lM,1139, 
1140  (Bosse), 

m-XYLORCiKE.  Form.  de  Télher  dié- 
tbyl.  à  part,  du  p-dimëthylquinol, 
ItUy  711  (Bamberger), 

Xylosk.  Béduct.  de  Toxime,  It&j  587 
(MaqucDoe^  Boux). —  Act.  du  fer- 
ment, mannit.,  SS,  991  (Gayou,  Du- 
bourg).  —  Sépar.  de  Tac.  glycuro- 
nique,  ««,  200  {Ncubcrg) .  —  Fer- 
ment., S6,  324  (Saikowski). 

m-XYLYLCÉTONE  (MÉTHYL-)  (A/DIIIO-at- 

ebloro-).  Prép.  par  cond.  de  Tacé- 
tylxylidine  avec  le  chlorure  decblor- 
acétyle.  Propr.,  sels,  dér.  acélylé, 
benzoylé^  nitré,  9%,  634  (Kunc- 
kcll). 

m-XYLYLB.  Prép.  et  propr.  des  iso- 
sulfocyanate,  disulfure,  benzoylimi- 
«o-dithiocarbonate  et  benzoylditLio- 
carbamate,  ««,  1098  (Wbeekr, 
Johnson). 

m-XvLYLE-BENZYLE  (Sulftipc).  Propr., 
S6,  1098  (Whoeler,  Jonhson). 

o-Xylylène  (Bromure).  Comb.  avec 
les  a.a'-djphénylpipéridines  isom., 
««,  1172  (ScboUi). 

P-Xylylène  (Bromure).  Comb.  avec 
div.  aminés  grasses  et  aromat.  et 
avec  la  strychnine,  ««,  986  {Manou- 
kian). 

Xylylbne-dis-pyhidiniuii.  Voy.  Py- 

BIDINIUM. 

Xylylène-bis-quinolkinium.  Voy.  Qui- 

NOLÉINIUM. 
P  -XyLYLÈNE  -  bis  -  TRIKTU  YLA^MONIUM 

(Bromure).    Prép.,  propr.,  ••,  987 
{MaDoukJan). 


p  '  Xylylène-bis-tripbopylamiiomum 
(Bromure).  Prép.,  propr.,  sels,  €•, 
987  (Manoukién). 

o-XYLYLicNE-DiAMiME.  Prép.  dcs  isom. 
3.4,  3.5,  3.6  et  4.5  par  réd.  des 
nitro-o-xylidines  corresp.,  propr., 
se,  1094  (XoeJUng,  Braun,  Tbcs- 
mar). 

jn-XYLYLkffE-DiAMfNE.  Prép.  de«  isom. 
2.4  et  4.6  à  part,  des  ac.  mésitylé^ 
niques  dinitrés-2.4  et  4.6.  Propr., 
dér.  dibenzoylés,  90,  480  (B«m£cr- 
gcr,  Dvmuth). 

P-Xylylène-diamine  (Bis  -  di  -  isovu* 
TYL-).  Prép.,  propr.,  sels,  <•,  966 
[Manoukian). 

—  (Bis-DiPHÉNYL-t  Prép.,  propr.,  selm, 
se,  986  {Manoukiaa). 

Xylylkns-dipipéridine.  Voy,  Pipsai- 

DINE. 

0-Xylylène-hydrazim.  Prép.  à  part, 
du  nitroso-dihydro-iso-indol.  Propr., 
sels.  Comb.  avec  les  ald.  benzoiqae 
et  salicylique,  S6,  217  \FravDke!), 

Xylylétuane  (Phényl-i.  Dé'.omp.  par 
dist.  sous  pression,  X%,  123  (Krat» 
mert  SpiJker), 

id-Xylylkthtlène-diaminb  (Di-). 
Comb.  avec  Tisocy anale  de  ph4n>It, 
«•,  266.  —  Prép.  par  comb.  du 
bromure  d'éthylène  avec  la  JD-xyli- 
dine.  Propr.,  sels,  dér.  nitrés,  ^#, 
419  (Semer,  GoodwJo). 

IB-XYLYLHYDR0XTLAMINE-l.d.9.Tranftf. 

en  xylénol  tuUoné,  SU,  7011  [Bam- 
berger). 

in-XYLYLHYDROXYLAMINE-1.3.4,     Prép, 

au  moyen  du  nitro-zu-xylène.  Propp., 

act.    de   SOni',  IM,  714  (Bambor- 

qcr^  Brady). 
o-\ylylique-1.2.4  (Ald.).    Form.  Mr 

oxyd.   du  pseudocumène,  IBS,  1063 

[Fournier). 
iii-Xylylique-I.S.4    (Ac).    Form.   a 

f>art.  des  lactonesoxy-hexahydrozj- 
yliques.  Form.  du  tétrahydrure  a 
fmrt.  de  Tac.  bromobexabydroxyly- 
ique;  propr.,  éthors,  isom.  Fora 
des  ac.  oxy-tétrahydroxylyltqoes 
isom.  à  part,  do  l'anh.  campborv 
que.  Propr.,  sels,  lactones,  ddr.  bro> 
mes,  ««,  590,  591  itess,  Ptrkia). 
id-Xylylmkrcaptan.  Propr.,  %%,  10H8 

{Wbcelery  Jobaaon). 
id-Xylylnitrométh ANE  - 1 .3.5-    Pr^p . 
par  nitrat.  du  mésitylène,  9€,   719 
[Bamberger,  Bising^ . 
Xylylquinol-1.2.4.     Form.    à    pirL 
de   la  xylylhydroxylamine.    Propr  ^ 
hydrHte,  dér.  benzoylé,  imîtté;comb> 
avec  la  semicarbazide,  la  p-niln>plié- 
nylhydrazine.   <•,  715,  716  -iUm- 
berger,  Brady). 

P-XVLYLSULFONIQUE    (Ac).    PoinU    d** 

fU8.   et  d'ébuU.   du    chlorure, 
143  (Kram,  Wilke). 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


1443 


Ytterbium.  Extr.  de  la  gadoUnile, 
883  {Urbain). 

Yttriuii.  Extr.  de  la  gadolinite,  ftS, 
;^  (Urbain).  —  Sépar.  des  terres 
de  la  cérite.  S6,  69  (Mcycr,  Marck- 
wald).  —  Solub.  des  lerres  yltri- 
ques  dans  CœK',  S6,  248  [Dross- 
baeb).  —  Sel  de  Az'H,  ftm,  854 
(Curtius,  Darapsky).  —  Infl.  du 
sulfate  sur  la  vit.  d'ozyd.  des  sol. 
oxaliques,  ItB,  659  {Jorissen,  Bei- 
eber).  —  Dos.  dans  la  broeggerite, 
SU,  952  [Hofmanny  Hcidepricn). 


ZÉirtB.  Dos.  do  rbistidine,  de  l'argi- 
nine,  de  la  lysine  et  de  az-amidé, 
%9y  385  (Kossoi,  Kutscber), 

Zinc.  Acl.  de  C  sur  ZnO  et  ZnSO\ 
tes,  282  {Boudouard).  —  Act.  de 
HgÔ  sur  les  chlorure,  bromure, 
azotate  et  sulTate  ;  sels  doubles 
bas.  de  Zn  et  Hg.  Oxychlorure  de 
Zn,  1t&,  786  (Mailbc).  —  Aot.  de 
CuiOH)^  sur  ZnSO*.  Sel  double  bas. 
de  Cu  et  Zn,  S5,  968  [Becoura).  — 
Coelî.  de  partage  de  AzH'  en  Ire 
CHCl'  et  les  sol.  aq.  de  ZnSO*,  «6, 
71  iDawson^  Afac  Crac).  —  Sépar. 
de  Cr,  Fe,  Al,  Mn  par  Na*0*,  ««. 
127  {Barrée).  —  Sépar.  de  Co  et  Ni 
par  H"S,  «6.  132  [TreadwcllK  — 
Appl.  de  ZnSO*  au  dos.  de  As'O' 
par  KMnO*,  ««,  249  {Kébling).  — 

:*  Act.  sur  Az*H,  ««,  355  {Curtius, 
Darapsky).  —  Dos.  à  Tétat  de  phos- 

Shate,  SU,  367  [Dakin).  —Electrol. 
es  sol.  ammon.  des  sels,  S6,  449 
{Dawson,  Mac  Crae).  —  Précipil. 
des  sels  par  la  méthyl-  et  la  dimé- 
tbylamine,  ««,  456  {Herz).  —  Enei^ 
gie  de  l'hydrate.  Act.  sur  KOH, 
fts,  520  [Carrara,  Vespignani),  — 
Solub.  des  hydrates  de  ZnSO'  à  6 
et  7  H'O.  Inversion  dans  la  pile,  SU, 
521  {Baroes).  —  Précipit.  des  sels 
par  la  pipéridine,  ItBj  565  {Ilerz). 
—  Relat.  entre  la  conduct.  éleclr.  de 


ZnSO*  et  son  act.  toxiaue  sur  les 
poissons,  %9t  603  {Kablcnberg, 
AfohI).  —  Points  de  transf.  de 
ZnSO'  à  6  et  7  H«0.  ««,  661  (  Cohen) . 

—  Acl.  sur  AzOMI  dilué,  ««,  666 
(Bijlort).  —  Distitt.  de  l'amalgame, 
«6,  847  {J/uIett).  —  Thermodyn. 
de  l'élément  normal  Zn-Hg'SO*  et 
et  de  l'ôlément-amalg.  de  Zn-ZnSO*- 
Hg«SO*-Hg.  «6,  851,  852,  853 
[Cobcn).  —  Rel.  entre  la  pression 
osmot.  et  la  force  électrom.  des 
piles  à  ZnGl*  et  ZnSO*,  en,  878 
\,Ostwald).  —  Inll.  de  Zn  et  ZnSO* 
sur  la  dissol.  de  Cr*Cl*  anhvdre, 
SU.  103!  {Drurkcr).  —  Tens.  de 
vap.  des  mél.  de  ZnSO*  avccMgSO*, 
CuSO*,  MnSO*,  ««,  1044  (//o/i- 
maon).  —  Appl.  de  l'antimoniure  à 
la  prép.  de  Sbll%  ««,  1122  {Stock, 
Dobi). 

Zinc-cuivre  (Couple).  Act.  sur  les 
chlorures  d'acides,  SS,  8  {Frcun- 
dler). 

ZiNc-ETHYLB.  Act.  sur  los  uitrites 
d'alc.  gras,  les  carbures  gras  nili*és 
et  la  chloropicrine,  SU,  252,  256, 
258  {Bowad).  —  (^ond.  avec  le  chlo- 
rure de  menthyle  sec,  S#,  505, 
1014  {Koursanof).  —  Act.  du  nilro- 
éthane,  S6,  749  {Dunstan,  Ooul- 
ding).  —  Act.  sur  les  dér.  halojcé- 
nés  des  amides,  96,  898  (Sliegiitz, 
SIossod).  —  Act.  sur  le  chlorure  de 
benzoyle  et  Téther  malonique,  11%, 
1068  {Michavl). 

ZiNC-isoBUTTLB.  Coud.  avec  le  chlo- 
rure d'isobutyryle,  S6,  537  (Pon- 
zio) . 

ZiNC-MÉTHTLB.  Act.  sur  Ics  éthcrs  ni- 
treux  et  les  nitro-parafflnes,  S€, 
258  {Bewad).  —  Act.  sur  le  chlo- 
rure de  palmityle^  9H,  285  {Ipatid, 
Gravci 

ZiNC-PROPTLE.  Act.  du  uitrite  de  mé- 
tbyle,  du  nitro-éthane  et  du  nitro- 
propane,  ««,  254,  257,  258  {Bewad), 

—  Act.  surlechlorocyclohexane,  S6, 
1080  {Koursanof \. 

ZiRCOMUM.  Propr.  lipolyt.  de  l'oxyde, 
«5,  699  {Hanriot).  —  Act.  de  Az*H 
sur  les  sels,  tStt,  354  {Curtius,  Da- 
rapsky). —  Extr.  de  ZrO*  de  l'eu- 
xénite.  Pi*opr.,  tSH,  451  (Ilofmann, 
Prandtf),  —  Electrol.  de  ZrCl*,  ««, 
599  (Brùner). 

Ztmase.  Propr.  de  la  zymase  de  la 
levure   de  bière,  e«,  270  iAlbrrl). 

—  Extr.  de  la  levure  haute,  S6,  930 
{Macfaydon,  Morris,  Bowland}. 


1444  ERRATA. 


ERRATA 


(Tome  25) 

Page  1,  ligne  7  en  montant.  —  Au  lieu  de  :  Arras,  lire  :  Assas. 

Pa}xe  Si),  titre  couran».  —  Au  lieu  de  :  Phisaliy,  lire  :  Phisalix. 

Page  175,  ligne  13  en  montant.  —  Au  lieu  de  :  cyoscopiques,  lire  :  crytMot^ 

piques. 
Page  326,  ligne  10.  —  Au  lieu  de  :  humUotioima,  lire  :  bumblotiaiM. 
Page  529,  ligne  20.  —  -Au  lieu  de  :  Neufchâtel,  lire  :  Neucbâtel. 
Page  561,  ligne  10.  —  Au  lieu  de  :  Neufcliâtel,  lire  :  Neucliâtel. 
Page  617,  ligne  7.  —  Au  lieu  de  :  acide,  lire  :  oxyde. 

(Tome  26) 

Page  245,  ligne  20.  —  Au  lieu  de  :  CaSO*,  lire  :  CoSO*. 

Page  247,  ligne  1.  —  Au  lieu  de  :  molybdate  trimonoammonique,  lire  :  tri 

lybdate  monoammonique. 
Page  282,  ligne  2.  —  Au  lieu  de  :  central,  lire  :  centrale. 
Page  S65,  ligne  10  en  montant.  —  Au  lieu  de  :  tude,  lire  :  tube. 
Page  562,  ligne  28.  —  Au  lieu  de  :  do  plus,  lire  :  h  plus. 
Page  1009,  ligne  24.  —  Au  lieu  de  :  t.  35,  p.  535,  lire  :  t.  2i,  p.  5«. 
Page  1057,  ligne  12.  —  Au  lieu  de  :  prismes,  lire  :  présence. 

Notice  tnr  Scheurer-Kestner. 

Page  vu,  ligne  40.  —  Au  lieu  de  :  de  Refleye,  lire  :  de  Relîyc. 


Le  Gérant  :  Pikmhc  Alokr 


Imp,  VxvL  Diront,  4,  rue  du  Bouloi.  —  Paris,  !•' Arr».—  83.5.1902  iC!.)