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BULLETIN
DE LA
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SOCIETE LINN.EENNE
DE NORMANDIE
Les opinions émises dans les publications de la Société
sont exclusivement propres à leurs auteurs ; la Société
n'entend nullement en assumer la responsabilité (art. 23 du
règlement intérieur).
La Société Linnéennc de Normandie ayant été reconnue
établissement d'utilité publique, par décret en date du
22 avril 1863, a qualité pour accepter les dons et legs dont
elle serait gratifiée.
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ LINNÉENNE
DE NORMANDIE
FONDEE EN 1823
Kt reconnue d'utilité publique par décret du 22 avril 1863
7e série.
ieh VOLUME
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CAEN
E. LANIER, Imprimeur
31, Boulevard Bertrand, 31
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COMPOSITION DU BUREAU DE LA SOCIÉTÉ
Pour Tannée 191 H
Président MM. Letacq (Abbé)
Vice-Président Brastl (L.).
Secrétaire Bigot (A.).
Vice-Secrétaire Houard (G.).
Trésorier Chevrel (R).
Bibliothécaire Lortet (M.).
Vice-Bibliothécaire . . . Mazetier (G.).
Archiviste. '. Bugnon (P.).
Sont Membres de la Commission d'impression
pour Tannée 1918 :
MM. les Membres du Bureau;
MM. Drouet, Lanier, Moutier (Dr), sortant en
1919 ;
Chemin, Lucas (Abbé), Gidon (Dr), sortant
en 1920.
30549
MEMBRES DÉCÉDÉS PENDANT L'ANNÉE 1917
MM. Gallier (A.)» membre résidant depuis 1899-
Huet (Dr), membre correspondant depuis
1879.
Sauvage (Dr E.), membre honoraire depuis
1883.
Liste générale des Membres de la Société
AU 1" JANVIER 1918
MEMBRES HONORAIRES
Date de la nomination.
MM. Barrois (Ch.), membre de l'Institut, professeur à la
Faculté des Sciences de Lille (Nord) 1892
Bather (F.-A.), conservateur au British Muséum (Natural
History), South Kensington, à Londres, S.W. . . . 1900
Capellini, professeur de géologie à l'Université de
Bologne (Italie) 1878
Douvillé, membre de l'Institut, professeur de paléonto-
logie à l'Ecole des Mines, boulevard Saint-Germain,
207, à Paris (VIL) 1883
5 Geikie (Sir Archibald), correspondant de l'Institut, ancien
directeur général du Service géologique de Grande-Bre-
tagne et d'Irlande, Shepherd's Down, Haslemere, Surrey. 1908
Guillouard, correspondant de l'Institut, professeur à la
Faculté de Droit, rue des Cordeliers, 9, à Caen. . . 1890
Miers, vice-chancelier à l'Université, Birch Heys, Cromwell
Bange, Fallowfield, à Manchester (Angleterre) . . . 1908
Moniez (B.), recteur de l'Université de Caen .... 1909
Nathorst, Vetenskapsakademien (Suède) 1907
10 Œhlert (D.-P.), correspondant de l'Institut, directeur
du Musée de Laval (Mayenne) 1897
Scott (D. H.), East Oakley House, Oakley, Hants, An-
gleterre 1914
Sollas, professeur de Géologie à l'Université d'Oxford
(Angleterre^ 1908
Toni (de), professeur à l'Université de Modena (Italie) .
_ 4 —
Date de la nomination
15 MM. Vàtin, ancien préfet du Calvados , Trésorier-payeur géné-
ral, ;i Toulouse (Haute-Garonne) 1898
16 Woodward (A. Smith), conservateur des Collections
paléontologiques du Brilish Muséum (Natural History),
South Kensington, à Londres, S.W 1908
MEMBRES RÉSIDANTS
MM. Aubert-Champerré, avoué, rue Guillaume-le-Conquérant, 9. 1901
Belcour (J.), étudiant en médecine, rue Jean-Romain, 29. 1913
Bigot (A.), doyen de la Faculté des Sciences, Secrétaire,
rue de Geôle, 28 1881
Bourienne (Dr), rue de Geôle, 70 1891
5 Brasil (L.), professeur-adjoint à la Faculté des Sciences,
directeur-suppléant du Laboratoire de Bactériologie,
Vice- Président, rue de Gaillon, 1 '. . 1893
Bugnon (P.), chef de travaux pratiques de botanique à la
Faculté des Sciences, Archiviste, rue Branville, 117. . 1913
Chemin (E.), professeur de Sciences naturelles au Lycée
Malherbe, rue de l'Eglise-St-Julien, 5 1911
Chevrel (B.). docteur es sciences naturelles, maître de
conférences adjoint de zoologie à la Faculté des Sciences,
professeur à l'École de Médecine. Trésorier, rue du
Docteur-Bayer, 5 . 1882
Danjou, pharmacien de 1" classe, place Malherbe, 5 . 1908
10 DrouetvP., propriétaire, Président, me du Bocteur-Bayer,8. 1891
Duncombe (F.), chirurgien-dentiste, boulevard Saint-
Pierre, 19 19 1 6
Frémont (Dr), rue de Geôle, 83 1913
Gidon (Dr F.), docteur es sciences naturelles, professeur
suppléant à l'École de Médecine, rue Basse, 151 . . 1895
Gosselin D1), professeur à l'École de Médecine, rue des
Carmes, 23 1878
15 IIék (A ), chargé ihs fonctions de préparateur à la Faculté
des Sciences, rue Pas eue 1917
Holliek-Larousse, à Louvigoy (CalvadosJ 1913
J —
Ualc de la nomination
Houard (C), professeur-adjoint à la Facul'é des Sciencts,
Vice-Secrétaire, rue Jean-Marol, 7 1912
Jouan [L.)', libraire, rue Saint-Pierre, 98 1904
LamerK. , imprimeur, boulevard Bertrand, -A . 1892
20 I.ebaillï (1)' <'. , préparateur à la Faculté des Sciences,
rue Saint-Martin, 68 1906
Ledart (R.), rue Mélingue, 17 1895
Léger (I)r I'.), professeur à l'École de Médecine, rue
du Pont-Saint-Jacques; 7 1898
Le Moùlec, ingénieur, rue de Geôle, 110 1913
I.obtet (M.), conservateur de l'herbier du Jardin des Plan'es,
Bibliothécaire, lue de Geôle, 123 1906
25 Lucas abbé), curé d'Hérouville 'Calvados) .... 1013
Mabille (Dr . rue Saint-Louis, 6. . . .... 1014
Marie (E.), professeur à l'Ecole primaire supérieure, rue
de Bayeux, 1 il» 1900
Mauceais (Dr), r<e Sadi-Carnot, H ( 1011
Mazetier (G. . agenl principal de la Caisse d'Épargne,
Vice-bibliothécaire, rue de Bras, 9 1905
30 Moutieb (Dr A. , professeur à l'École de Médecine, rue
Jéan-Komain, fi . 187U
Osmont J)r), professeur à l'École de Médecine, rue Jean-
Romain. 22 1896
Pouettbe, propriétaire, place de la République, 19 . 1001
33 Renéhesnil (P. de), secrétaire général honoraire de la
Mairie, rue de l'Églisc-Saint-Julien, 12 18711
MEMBRES CORRESPONDANTS (,)
MM. "Antoine, répétiteur au Lycée d'Amiens (Somme . I'.K:4
Balle (É.), place Saint-Thomas, 14, à Vire (Calvados). . 1801
IJansard des Uois, ;i Bcllêmc Orne) 188S
(1) Les Membre^ correspondants dont le nom csi précédé d'un " sont
ceus '!"' rml demandé à recevoir les Mémoires.
6
Date de la nomination
MM. Barbé (Dr C), rue Cazault, 54, à Alençon (Orne). . . 1888
5 Barrabé (M.), préposé en chef de l'octroi, à Fiers (Orne) 1905
Barré, entomologiste, à Sées (Orne) 1914
Bazin (Dr), à Condé-sur-Noireau (Calvados). . . . . 1913
Bedel, vétérinaire, à Dozulé (Calvados) 1904
Bibliothèque de la ville de Fiers (Orne) 1917
10 Boudier (É.), correspondant de l'Institut, rue de Grétry,
22, à Montmorency (Seine-et-Oise) 1876
Bureau (Ed.), ancien professeur au Muséum, quai de
Béthune,24, à Paris (IVe) . 1858
"Chevalier (Aug.), explorateur, boulevard Saint-Marcel,
14, à Paris (Ve) 1894
Collignon (Dr), correspondant de l'Académie de Médecine,
à Cherbourg (Manche) 1898
Corbière (L.), professeur au Lycée, rue Asselin, 70,
à Cherbourg (Manche) 1887
15 Créances (J.-B.), principal honoraire de l'Université, rue
Blanchard, 12, à Fontenay-aux-Boses (Seine). . . . 1886
Damécourt, vétérinaire, à Caucnont-l'Éventé (Calvados) . 1914
Dangeard, membre de l'Institut, chargé de cours à la
Faculté des Sciences, rue Cuvier, 12, à Paris (Ve) . . 1883
Delaunay-Larivière, pharmacien, à Mortain (Manche) . . 1905
Delavigne (V.), pharmacien de lre classe, rue Sainte-Gene-
viève, 2, à Vernon (Eure) 1884
20 Denizot (G.), professeur au Collège de Pont-l'Évêque
(Calvados) 1914
Dollfus (G.), ancien président de la Société géologique
de France, rue de Chabrol, 45, à Paris (Xe; .... 1873
"Doranlo (Dr B.), à Mathieu (Calvados) 1911
Doucet (G.), pharmacien à Beaumont-le-Boger (Eure) . 1915
Duboscq (LV O.), professeur à l'Université de Montpellier
(Hérault) 1894
25 Duquesne (A.), pharmacien-chimiste, à Saint-Philibert,
par Montfort-sur-Bisle (Eure) 1873
Durel (A.), professeur au Collège d'Avranches (Manche) . 1905
Ouret, professeur à la Faculté libre de Médecine, boule-
vard Vauban, 21, à Lille (Nord) 1870
— / —
Date de la nomination
MM. Dutot, rue Montebello, 56, à Cherbourg (Manche). . . 1883
"Fauvel (P.), docteur es sciences naturelles, professeur à
l'Université catholique, Villa Cœcilio, rue du Pin, 12, à
Angers (Maine-et-Loire) 1894
30 Focet (R.), avoué, rue du Jeudi, 13, à Alençon (Orne). 1912
Fontaine, naturaliste, à la Chapelle-Gauthier, par Uroglie
(Eure) 1881
" Formigny de La L onde (de), château de La Londe, à Bié-
ville-sur-Orne (Calvados) . 1901
"Fortin (H.), rue du Pré, 24, à Rouen (Seine-Inférieure) 1874
Foucher, rue de la Véga, 17 et 19, à Paris (XIIe). . . 1871
35 Frémy (abbé), professeur de Sciences naturelles à l'Insti-
tution secondaire libre de Saint-Lô (Manche) . . . 1913
Cadeau de Kerville, correspondant du Muséum, rue
Dupont, 7, à Rouen (Seine-Inférieure) 1888
Cerbault (E.-L.), ancien juge, à Fresnay-s-Sarlhe(Sarthe) 1908
Godard (L.), ingénieur en chef des Ponts et Chaussées,
rue d'Anlin, 3, à Paris (II*) 1905
Guillouard, instituteur, au Merlerault (Orne) .... 1909
40 Hébert, ancien notaire, rue du Jeudi, 24, à Alençon (Orne) 1902
Hommey (Dr J.), à Sées (Orne) 1881
Houel (P.), ingénieur des Arts et Manufactures, à Condé-
sur-Noireau (Calvados) 1890
Hut (abbé), rue de Cormeille, 104, à Levallois-Perret
(Seine) 1894
"Husnot (T.), botaniste, à Cahan, par Athis (Orne) . . 1861
45 Jardin (F.), pharmacien, au Neubourg (Eure) .... 1898
Langlais, directeur des Services agricoles, à Alençon (Orne) 1883
Leboucher (J.), ancien pharmacien, route du Mans, 118, à
Alençon (Orne) 1886
m Leclerc (G.), pharmacien de 1" classe, licencié ès-
scienecs, chef de laboratoire à la Pharmacie centrale de
France, rue des Nonnains-d'Hyères, 21, à Paris (!V*) 1907
Lecœlr, pharmacien, à Vimouliers (Orne) 1880
50 M"' Lecœcr, à Vimoutiers (Orne) 1891
Lecointe, professeur à l'Ecole normale, à Fvreux (Eure). 1892
Liiomme (L.), éditeur, rue Corneille, 3, à Paris (VIe). . 1911
— 8 —
Date de la nomination
MM. Lemée (E.), horticulteur-paysagiste, ruelle Taillis, 5, à
Alençon (Orne) 1896
Lemercier, pharmacien, rue Saint-Martin, à Argentan
(Orne) 1905
55 Lenoir, professeur au Lycée, rue du Général- Fromentin,
11, à Alençon (Orne) 1911
Le Roy (Dr R.), avenue de Neuilly, 136 bis, à Neuilly-sur-
Seine (Seine) 1904
Le Sénéchal (R.), docteur en droit, Le Merlerault (Orne) 1883
"Letacq (abbé A.), aumônier des Petites Sœurs des Pauvres,
Président, route du Mans, ,151 bis, à Alençon (Orne) . . 1877
Mahot, pharmacien, à Sées (Orne) 1905
60 "Maire (R.), professeur à la Faculté des Sciences d'Alger. 1909
Matte (H.), inspecteur d'Académie, à Moulins (Allier). . 1898
~Mazet (P.), propriétaire, château de la Haizerie, par Vaux-
sur-Aure (Calvados) 1913
Michel, agent voyer, à Evrecy (Calvados) 1887
Moisy, avocat, boulevard Herbet-Fournet, 57, à Lisieux
(Calvados) ~ . . 1896
65 Moutier (l)r F.), rue de Monceau, 95, à Paris (VIII*). . 1899
Perdreau (Dr), Le Merlerault (Orne) 1905
Renault (C), professeur de Sciences physiques et naturelles
au Collège de Fiers (Orne) 1881
"Kobine (Dr), à La Hayc-du-Puils (Manche). .... 1901
Saintange-Savouré, receveur-buraliste, à Nonant-le-Pin
(Orne) 1905
70 "Tison (A. i,maitre de conférences à la Faculté des Sciences,
rue Marceau, 8, à Rennes ^(Me-et-Vilaine) .... 1895
Tolmer (L.), licencié es sciences, rue des Rouchers, 50,
à Rayeux (Calvados) 1908
-Toulmon (de), Château de Razoge, à Juvigny-Ie-Tertre
(Manche). 1916
Vallory (J.), professeur de Sciences au lycée de Casa-
blanca (Maroc) . . 1907
"Vaullegeard (Achille), docteur ès-sciences, industriel,
rue Armand-Gasté, à Condé-sur-Noireau (Calvados) . 1891
75 Zurcher (P.), ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées. 1893
LISTE DES SOCIÉTÉS SAVANTES
ET ÉTABLISSEMENTS
AVEC LESQUELS
LA SOCIÉTÉ FAIT DES ÉCHANGES DE PUBLICATIONS
France
1. Aube. Troyes. — Société académique d'Agricul-
ture, Sciences et Arts de l'Aube.
2. Bouches-du-Rhôm:. Marseille. — Musée Colonial,
Dr Heckel, 5, rue de Noailles.
3. Calvados. Caeh. — Année Médicale de Caen.
4. id. Caen. — Académie des Sciences, Arts et
Belles-Lettres.
5. id. Caen. — Société Vétérinaire.
6. Côte-d'Om. Dijon. — Académie des Sciences,
Belles-Lettres et Arts de Dijon.
7. id. Sefnur. — Société des Sciences histo-
riques et naturelles de Semur.
8. Creuse. Guéret. — Société des Sciences naturelles
et archéologiques de la Creuse.
9. Deux-Sèvres. Pamproux. — Société Botanique des
Deux-Sèvres.
10. Eure. Evreux. — Société d'Agriculture, Sciences
et Arts de l'Eure.
11. Gard. Nimes. — Société d'étude des Sciences natu-
relles de Nîmes.
12. Garonne (Haute-). Toulouse. — Académie des
Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres
de Toulouse.
— 10 -
13. Garonne (Haute-). Toulouse. — Société des
Sciences physiques et naturelles de
Toulouse.
14. id. Toulouse. — Société française de Bota-
nique.
15. Gironde. Bordeaux. — Société Linnéenne de Bor-
deaux.
16. id. Bordeaux. — Société des Sciences phy-
siques et naturelles de Bordeaux.
17. Hérault. Béziers. — Société d'étude des Sciences
naturelles de Béziers.
18. id. Montpellier. — Académie des Sciences et
des Lettres de Montpellier.
19. Ille-et- Vilaine. Bennes. — Société scientifique et
médicale de l'Ouest.
20. Isère. Grenoble. — Société de Statistique, des
Sciences naturelles et des Arts de l'Isère.
21. Loire-Ixférieure. Nantes. — Société des Sciences
naturelles de 1 Ouest de la France.
22. Maine-et-Loire. Angers. — Société d'Agriculture,
Sciences et Arts d'Angers.
23. id. Angers. — Société d'Etudes scientifiques
d'Angers.
24. id. An«ers. — Société Industrielle d'Angers.
25. Manche. Cherbourg. — Société nationale des
Sciences naturelles et mathématiques de
Cherbourg.
26. Saint-Lô. — Société d'Agriculture, d'Ar-
chéologie et d'Histoire naturelle du
département de la Manche.
27. Marne. Beims. — Société d'étude des Sciences
naturelles.
— 11 —
28. Marne. Vitry-le-François, — Société des Sciences
et Arts de Vitry-le François .
29. Meurthe-et-Moselle. Nancy. — Société, [des
Sciences de Nancy (Ancienne Société
des Sciences naturelles de Strasbourg).
30. Meuse. Verdun, — Société Philomalique de Ver-
dun.
31. Nord. Lille. — Société Géologique du Nord.
32. Orne. Alençon. — Société Historique et Archéolo-
gique de l'Orne.
33. Pyrénées (Hautes-). Bagnères-de-Bigorre. — So-
ciété Ramond.
34. Pyrénées-Orientales. Perpignan. — Société Agri-
cole, Scientifique et Littéraire des
Pyrénées-Orientales.
35. Rhône. Lyon. — Société d'Agriculture, Histoire
naturelle et Arts utiles de Lyon.
36. id. Lyon. — Académie des Sciences, Arts et
Relies Lettres de Lyon.
37. id. Lyon. — Comité des Annales de l'Uni-
versité de Lyon (Bibliothèque Univer-
sitaire, quai Claude Bernard).
38. id. Lyon. — Société Linnéenne de Lyon.
39. Saône (Haute). Gray. — Société grayloise d'Emu-
lation, i, place Stanislas.
40. Saône-et-Loire. Maçon. — Académie de Mâcon.
41. id. Autun. — Société d'Histoire naturelle
d'Autun.
42. Sarthe. 'Le Mans. — Société d'Agriculture, Scien-
ces et Arts de la Sarthe.
43. Seine. Paris. — Société Zoologique de France
(28, rue Serpente, vie).
— va —
44- Seine. Paris. — Société Botanique de France
(84, rue de Grenelle).
45. id. Paris. — Société Géologique de France
(28, rue Serpente).
46. id. Paris. — Ecole des Mines.
47. id. Paris. — Société Philomatique de Paris
(7, rue des Grands- Augustins).
48. id. Paris. — La Feuille des Jeunes Natura-
listes (35, rue Pierre-Charron).
49. id. Paris. — Muséum d'histoire naturelle.
50. id. Paris. — Ministère de 1 Instruction pu-
blique. — Revue des Travaux scienti-
fiques.
51. id. Paris. — Ministère de l'Instruction pu-
blique. — Bulletin des Bibliothèques et
des Archives.
52. Seine-Inférieure. Le Havre. — Société Géolo-
gique de Normandie.
Le Havre. — Société Linnéenne de la
Seine Maritime.
Rouen. — Académie des Sciences, Belles-
Lettres et Arts de Rouen.
Rouen. — Société centrale d'Agriculture
de la Seine-Inférieure.
Rouen. — Société des Amis des Sciences
naturelles de Rouen.
Elbeuf. — Société d'étude des Sciences
naturelles d'Elbeuf.
57. Somme. Amiens. — Société Linnéenne du Nord de
la France.
58. Vienne (Haute-). Limoges. — Revue scientifique
du Limousin (dir. M. Le Gendre).
52 bis
id
00.
id
54.
id.
55.
id.
56.
id.
— 13
i9. Vosges. Saint-Dié. — Société Philomalique Vos-
gienne.
GO. Yonne. Auxerre. — Société des Sciences histo-
riques et naturelles de l'Yonne.
Algérie
61. Alger. Société d'Histoire naturelle de l'Afrique
du Nord (à la Faculté des Sciences).
Tunisie
62. Tunis. Institut de Carthage.
Alsace-Lorraine
63. Metz. Académie de Metz.
64. id. Société d'Histoire naturelle de Metz (25,
vwv de l'Evêché).
Allemagne
65. Beri ix. Berliner entomologische Zeitschrift.
(i(i. id. Neues Jahrbuch fur Géologie und Miné-
ralogie, Johacliimsthalerstrasse, 11, Ber-
lin w.
07. id. k. Preussische Akadeinie der YVissen-
schaften.
68. id. Deutsche Geologische Geseilschaft, Invaliî
denslrasse, 44.
ti'». id. Musée de Zoologie.
70. Biîèmi:. Naturwissenschaftlicher Verein zuBremen.
71. Dahle.m (Berlin-Lichterfelde). Jikm's Botaniseher
Jahresbeiieht (Dr F. Fedde, Di..).
i°
l I B
— 14 —
72. Francfort-sur-Mein. Senckenbergische Naturfor-
schende Gesellschaft, Bleichstrasse, 59.
73. Francfort-s-Odeh. Naturwissenschaftiicher Verein
fiir den Regierungsbezirk Frankfurt a.
Oder.
74. Fribourg-en-Brisgau (G. D. de Bade). Naturfor-
schende Gesellschaft.
75. Giessen. Oberhessische Gesellschaft fur Natur-und
Heilkunde.
76. Hambourg. Naturwissenschaftiicher Verein zu
Hamburg.
77. Iena. Ienaische Zeitschrift fur Naturwissenschaft:
78. Kœnigsberg. K. physikalisch-ôkonomische Ge-
sellschaft zu Konigsberg.
79. Leipzig. Zoologische Anzeiger (Dir. Dr Garus).
80. Munich. K. Bayerische Akademie der Wissen-
schaften zu Mùnchen.
81. id. Bayerische botanische Gesellschaft.
82. Munster. Westfalischer Provinzialverein fur Wis-
senschaft und Kunst.
83. Stuttgart. Verein fur vaterlandische Naturkunde
in Wurtemberg.
Australie
84. Adélaïde. Royal Society of South Australia.
85. Sidney. Department of Mines.
86. id. Linnean Society of New South Wales.
Autriche-Hongrie
87. Brûnn. Naturforschender Verein in Brùnn.
88. Budapest. K. Ungarische geologische Anstalt.
— 15 —
89. PnAGUK. K. Bôhmische Gessellschaft der Wis-
senschat'ten.
(.)0. Vienne. K. K. Akademie der Wissenschaften.
91. id. K. K. Naturhistorisches Hofmuseum.
92. id. K. K. Geologische Reichsanstalt.
93. id. K. K. Zoologisch-botanischeGesellschaft
in'Wien, Wollzeile, 12.
Belgique
94. Bruxelles. Académie R. des Sciences, des Lettres
et des Beaux-Arts de Belgique.
95. id. Société R. de Botanique de Belgique.
96. id. Société R. Malacologique de Belgique.
97. id. Société Entomologique de Belgique.
98. id. Société belge de Microscopie.
99. id. Société belge de Géologie, Hydrologie et
Paléontologie (Bibliothèque. — Au Pa-
lais du Cinquantenaire).
100. Liège. Société Géologique de Belgique.
101. id. Société R. des Sciences de Liège.
Brésil
102. Para. Muséum d'Histoire naturelle. Caixa do
Correio 399.
103. Rio-de-Janeiro. La Escola de Minas de Ouro-
Preto. Muséum nacional do Rio-de-
Janeiro.
Canada
10'4. Halifax. Nova Scolian Inslitute of Sciences.
16
Chili
105. Santiago. Société Scientifique du Chili (Casilla
12 D).
Espagne
106. Madrid. Sociedad espanola de Historia natural.
107. id. Real Academia de Ciencias exactas fici-
cas v naturales.
Etats-Unis
108. Buffalo. Society of natural Sciences.
109. Boston (Mass.). Society of natural History.
110. id. American Academv of Arts and Sciences.
111. Cambridge (Mass.). Muséum of comparative
Zoology at Harward collège.
112. Chapel-Hill (North Carolina). Elisha Mitchel
scientific Society.
113. New-Havex. Connecticut Academy of Arts and
Sciences.
114. New-York. The New-York Academy of Sciences.
115. Philadelphie. The Academy of natural Sciences
of Philadelphia.
116. id. The Wagner Free Institute of Sciences.
117. PvOCHester. Piochester Academy of Sciences.
118. Sr Louis du Missouri. The Academy of Sciences
of Si-Louis.
119. id. Missouri botanical Garden.
120. Sax-Francisco. California Academy of Sciences.
121. Topeka (Kansas). Kansas Academy of Sciences.
— 17 —
122. Washington. Smithsonian Institution.
123. id. United States Geological Survey.
124. id. National Muséum of Natural hislory.
125. id. Département of Agriculture.
Hollande
126. Amsterdam. Académie des Sciences d'Amsterdam
(Koninkligde Akademie van Weten-
schappen).
127. Rotterdam. Nederlandsche entomologische Ve-
reeniging (D. van der Hoop, Secrétaire,
Matheiiesserlaan, 25a).
12<S. Harlem. Nederlandsche Botanische Vereeniging
(Dr A. H. Blaauw).
Iles-Britanniques
129. Cardiff. Naturalisas Society.
130. Dublin. Royal geological Society of Ireland.
131. Edimbourg. Royal physical Society of Edinburgh.
132. Glascow. Geological Society of Glascow.
133. Livkrpool. Biological Society.
134. Londres. Linnean Society of London (Burlington
House, Piccadilly, London W).
Geological Society of London (Burling-
ton House, Piccadilly, London W).
Zoological Society of London (Librarian
of), 3 Hanover Square, London W.
Royal Society, Burlington House, Lon-
don W.
Geologist's Association, St-Martin's public
Library, St-Martin's Lane, London W. G.
2
135.
id.
136.
id.
137.
id.
138.
id.
- 18 —
139. Manchester. The Manchester litterary and philo-
sophieal Society.
140. id. Manchester Geological Society.
Indes Anglaises
141. Calcutta. Geological Survey of India.
142. id. Asiatic Society of Bengal.
Italie
143. Bologne. R. Academia délie Scienze delT Istituto
di Bologna.
144. Catane. Malpighia (Buscaliojni, à l'Université).
145. Florence. Societa Enlomologica Italiana.
146. id. Societa Botanica Italiana.
147. id. Bibliotheca nazionale centrale di Firenze
(Bollelino dellp publicazioni italiani).
148. Gênes. Museo civico di Storia naturale di Genova.
149. Modène. Nuova Notarisia (de Toni, au Jardin
botanique de l'Université).
150. Rome. R. Instituto botanico di Roina.
151. id. Societa romana per gli Studi Zoologici.
152. id. R. Comitato Geologico d Italia.
153. id. Reale Académie dei Lincei.
Japon
154. Tokio. Université.
Luxembourg
155. Luxembourg. Institut Grand-Ducal de Luxem-
bourg.
156. id. Société de Botanique du Grand Duché de
Luxembourg.
— 19 —
Mexique
157. Mexico. Sociedad cientifîca Antonio Alzate.
158. id. Observatorio meteorologieo central
159. id. Instituto geologico.
Norwège
160. Christiania. Université.
Portugal
161. Goïmbre. Sociedada Broteriana.
162. Lisbonne. Commisao dos trabalhos geologicos
de Portugal.
163. Porto. Annaes de Sciencias naturaes (Dir. Aug.
Nobre).
Russie
164. Helsingfors. Société des Sciences de Finlande
(Finska Vetenskaps Societeten).
165. id. Societas pro Fauna et Flora fennicae.
166. Kiew. Société des Naturalistes de Kiew.
167. Moscou. Société impériale des Naturalistes de
Moscou.
168. Odkssa. Société des Naturalistes de la Nouvelle-
Russie.
169. Petrograd. Académie impériale des Sciences.
170. id. Comité géologique.
— 20 —
Suède
171. Lund. Universitas Lundensis.
172. id. Botaniska Notiser (Dr Nordstedl).
173. Stockholm. Kœngliga Svenska Akademien.
174. id.
175. Upsal
176. id.
Entomologiska Fôreningen (94, Drott-
ninggatan).
Societas Scienliaruin Upsalensis ( K
Wetenskaps Societet).
Université.
Suisse
177. Berne Schweiz. Naturforschende Gesellschaft.
178. id. Société entomologique Suisse.
179. Chambézy (près de Genève). Herbier Boissier
(M. Barbey, propriétaire).
180. Genève. Société de Physique et d'Histoire natu-
relle.
181. id. Jardin Botanique.
182. Lausanne. Société vaudoise des Sciences naturelles.
183. Neufchatel. Société des Sciences naturelles de
Neufchâtel.
Uruguay
184. Montevideo. Museo nacional (Dir. Arechavaleta).
LISTE CHRONOLOGIQUE OES VILLES
OU SE SONT TENUES LES
SÉANCES PUBLIQUES ANNUELLES
DE LA
SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE NORMANDIE
depuis l'origine du Bulletin (1856-1914)
1856 Harcourt (Calvados).
1870
1857 Beaumont- le -Roger
1871
(Eure).
1872
1858 Vimont (Calvados).
1873
1859 Argentan (Orne).
1861 Littry (Calvados).
1874
1862 Arromanches (Calva-
1875
dos).
1877
1863 Trou ville- sur-Mer
1878
(Calvados).
1879
1864 May-sur-Orne (Calva-
1880
dos).
1881
1865 Falaise (Calvados).
1882
1866 Vire (Calvados).
1883
1867 Bagnoles-de-1'Orne
1884
(Orne).
1885
1869 Alencon (Orne).
1886
Valognes (Manche).
Honfleur (Calvados).
Chambois (Orne).
Condé-sur-Noireau
(Calvados).
Cherbourg (Manche).
Bernay (Eure).
Lisieux (Calvados).
Alençon (Orne).
Bayeux (Calvados).
Coutances (Manche).
Laigle (Orne).
Isigny (Calvados).
Caen (Calvados).
Cherbourg (Manche).
Vimoutiers (Orne).
Falaise (Calvados).
22
1887 St-Sauveur-le-Vicomte
(Manche).
1888 Bellême (Orne).
1890 Le Havre (Seine-Infé-
rieure).
1891 Granville (Manche).
1892 Bagnoles-de-1'Orne
(Orne).
1893 Condé-sur-Noireau
(Orne).
1894 Gaen (Calvados).
1895 Valognes (Manche).
1896 Louviers (Eure).
1897 Dorafront (Orne).
1898 Cherbourg (Manche).
1899 Lisieux (Calvados).
1902 Alençon (Orne).
1903 Caen (Calvados).
1904 Mortain (Manche).
1905 Argentan (Orne).
1906 Vire (Calvados).
1907 Mamers (Orne).
1909 Laigle (Orne).
1910 Coutances (Manche).
1911 Pont-Audemer(Eure)'
1912 Fiers (Orne).
1913 Caen (Calvados).
1914 La Haye-du-Puits
(Manche).
PROCES-VERBAUX DES SEANCES
^3*E~
TRAVAUX ORIGINAUX
SÉANCE DU 7 JANVIER 1918
Présidence de M. Drouet, président
La séance est ouverte à 17 heures et demie et levée à
18 heures.
Sont présents : MM. Bigot, Chevrel, Drouet, Hée,
HoUARD, LORTET et M AZETIER.
M. Bestel, président de la Société d'Histoire naturelle
des Ardennes, professeur à l'École normale de Charle-
ville, assiste à la séance.
Allocution présidentielle. — En ouvrant la séance, le
Président prononce les paroles suivantes :
« Mes chers Collègues,
« Au début d'une nouvelle année qui vraisem-
« hlablement sera très mouvementée, permettez-moi
« d'adresser le souvenir ému de la Société Linnéenne à
« ceux de nos Collègues que les rigueurs de la guerre
« retiennent éloignés de nous.
« En même temps, je fais des vœux pour la sécurité
« de ces braves défenseurs et pour leur prochain retour
« parmi nous.
« La présence de M. Bestel, Président de la Société
d'Histoire naturelle des Ardennes, me permet de lui
adresser aussi mes vœux pour sa sécurité personnelle,
pour celle de ses compatriotes et pour la réalisation de
leurs plus chers désirs. »
Le procès-verbal de la séance du 3 décembre 1917
est lu et adopté sans observations.
Après cette lecture le Président adresse l'expression
de ses félicitations à MM. Ilouard et Lortet au sujet de
- 26 -
leurs études relatives aux effets de l'hiver 1016-1917 sur
les plantes du Jardin Botanique de Caen 11 approuve
également les nouveaux aménagements apportés à Tlns-
titut Botanique en vue de compléter son organisation.
Les ouvrages reçus depuis la dernière séance sont
déposés sur le Bureau.
Don à la Bibliothèque. — La brochure suivante est
offerte par son auteur :
Letacq (abbé), Note sur la flore de la Balte de Folton, à
Assé le-Boisne (Bull. Société d'Agric, Sciences
et Arts de la Sarthe, Le Mins, 2e série, tome 38 ,
1917-1918, Ie'- fascicule, p. 54-66).
Nécrologie. Le Secrétaire signale le décès de notre
collègue l'abbé. Hue. membre correspondant de la
Société depuis 1894.
L'abbé Hue était un lichénologue distingué ; il a pu-
blié dans notre Bulletin plusieurs articles relatifs à des
Lichens recueillis aux environs de Vire, au Mont Saint-
Michel, dans la forêt de Saint-Sever, etc.
L'expression des regrets de la Société sera inscrite au
procès-verbal.
Démissions. — La démission de M. P. de Renémesxil,
membre résidant depuis 1870, et celle de M. le Dr
Frémoxt, membre résidant depuis 1913, sont acceptées
par la Société.
Elections. — Il est procédé au renouvellement du
Bureau et de la Commission d'impression pour 1918.
Le Secrétaire propose qu'en raison des circonstances,
il ne soit procédé qu'à l'élection du Vice-Président et du
Président, tous les autres membres du Bureau étant
maintenus en fonctions.
- 27 —
11 en est ainsi décidé et il est procédé au vote.
Sont élus pour faire partie du Bureau en 1918 :
Président MM Letacq (abbé)
Vice-Président Brasil
La Commission d'impression pour l'année 1918 étant
ainsi constituée : MM. Chemin, Lucas (abbé), Gidon (Dr),
sortant en 1920 ; MM. Drouet, Laxier, Moutier (Dr),
sortant en 1919.
Le résultat des élections étant proclamé, M. Drouet,
Président sortant, remercie vivement ses Collègues de
l'honneur qu'ils ont bien voulu lui faire en l'appelant
si fréquemment à présider les réunions mensuelles
Budget. — Le Trésorier présente son compte de ges-
tion pour l'année 1917 et fait l'exposé de la situation
financière de la Société au 1er janvier 1918.
Une commission composée de MM. Mazetier et Lortet
examine les comptes du Trésorier, qui sont reconnus
exacts. La Société adresse ses félicitations et ses remer-
ciements à M. Chevrel pour son dévouement et son
excellente gestion.
La Société arrête ensuite le projet de budget suivant
pour l'exercice 1918 :
Recettes :
En caisse 39 80
Cotisations 650 »
Subvention départementale 400 »
Fonds de réserve 655 »
Vente de publications 20 »
Bons de la Défense Nationale 2.000 »
Total ... 3.764 80
— 28 -
DÉPENSES :
Impression du Bulletin (années 1915 à 1918). . 3.200 »
Indemnité au Bibliothécaire de l'Université
pour la Bibliothèque 250 »
Frais de Bureau (convocations, affranchisse-
ments, recouvrements, etc.) 150 »
Total .... 3 . 600 »
Excédent des Recettes sur les Dépenses 164 80
Le Trésorier annonce que notre Collègue de Vaux-
sur-Aure, M. Mazet, s'est fait inscrire pou.r recevoir les
Mémoires de la Société et a versé ses cotisations jus-
qu'en 1919.
SÉANCE DU 4 FEVRIER 1918
Présidence de M- Drouet, ancien président
La séance est ouverte à 17 heures et demie et levée à
18 heures.
Sont présents : MM. Bugnon, Drouet, Hée, Houard,
Lortet et Mazetier.
M. Bestel, président de la Société d'Histoire naturelle
des Ardennes, assiste à la séance
Le procès-verbal de la séance du 7 janvier 1918 est lu
et adopté sans observations.
Les ouvrages reçus depuis la dernière séance sont
déposés sur le Bureau.
OBSERVATIONS DIVERSES
Récolte de plantes. — M. Bestel présente :
1° De nombreux exemplaires de Sibthorpia euro-
pœa L , de la famille des Scrophulariacées, récoltés
à Vire le 20 septembre 1915, au bord d'une route
près du parc Lenormand, dans une petite cascade
produite par un drainage. La plante a été détruite
par les gelées de l'hiver 1916-1917* car elle n'a pas
été retrouvée l'an passé.
Le Sibthorpia europsea est peu commun en Nor-
mandie; il habite surtout les licu\ humides de
l'Europe occidentale extrême depuis l'Irlande jus-
qu'au Portugal :
— 30 —
2Û Une fronde anormale de Polypodium vulgare
L., recueillie dans une haie à Neuville, près de
Vire, le 10 avril 1915.
La déformation, assez complexe, consiste sans
doute en une dichotomie répétée.
L'échantillon sera intercalé dans l'Herbier Téra-
tologique de l'Institut Botanique sous le n° 68
SÉANCE OU 4 MARS 1318
Présidence de M- Mazetier, vice-bibliothécaire
La séance est ouverte à 17 heures et demie et levée à
18 heures et demie.
Sont présents : MM. Bigot, Bugnox, Ghevrel, Houard,
Lortet et Mazetier.
M. Bestel, président delà Société d'Histoire naturelle
des Ardennes, assiste à la séance.
M. Drouet s'excuse de ne pouvoir assister à la réunion.
Le procès-verbal de la séance du 4 février est lu et
adopté sans observations.
Les ouvrages reçus depuis la dernière séance sont
déposés sur le Bureau.
Nécrologie. — Le Secrétaire annonce la mort de notre
confrère, M. Guillouard, instituteur au Merlerault
(Orne), membre correspondant de la Société depuis 1909.
M. Guillouard s'intéressait spécialement à la Géologie
et avait réuni une collection de roches et de fossiles.
L'expression des regrets de la Société sera inscrite au
procès-verbal et transmise à la veuve de M. Guillouard.
Don à la Bibliothèque. — L'intéressante brochure sui-
vante a été offerte par son auteur :
Lemée (E.)> L'hiver 1916-1917 et la végétation dans la
région d'Alençon (Journal de la Société nationale
d'Horticulture de France, août-septembre 1917,
12 pp.).
Section d'Alençon. — Le Secrétaire donne lecture du
procès-verbal de la séance tenue à Alençon le 15 no-
vembre 1917 par le groupe d'Alençon.
\j
32
OBSERVATIONS DIVERSES
Cloisons d'Ammonites. — M. Bigot présente deux
reproductions de cloisons d'Ammonites, Bigotites
Theveninieï Qiienstedticeras Lamberti, obtenues par
M. TNicolesco au moyen du procédé au collodion
imaginé par ce paléontologiste et qu'il a décrit
dans une récente note à l'Académie des Sciences
(séance du 17 novembre 1917).
Les reproductions peuvent être employées,
comme négatifs photographiques, soit pour tira-
ges sur papier soit pour projections;
Section d'A-LEnçon
SÉANCE DU 15 NOVEMBRE 1917
La section d'Alençon de la Société Linnéenne de
Normandie s'est réunie au Musée d'Histoire naturelle,
le 15 novembre 1917, de 14 heures à 16 heures.
Présents : MM. Langlus, Leboucheu, Lemée, et l'abbé
Letacq, membres de la Société; Bougy, Canel, l'abbé
L anglais, de Morel, invités.
M. Lemée est nommé président de séance et M. l'abbé
Letacq, secrétaire.
OBSERVATIONS DIVERSES
Rouille du Poirier. — M. Lemée donne quelques
indications inédites sur la maladie appelée
<• Rouille des feuilles du Poirier » et montre les
avantages qu'il y aurait à prescrire par une loi
l'arrachage du Juniperius Sabina L. au voisinage
des jardins
Jungermannia nigrella. — M. Gerbault rappelle
qu'au cours de l'excursion annuelle de la Société
Linnéenne à Gliaumiton (Sarthe) en juin 1907.
notre regretté confrère, M. l'abbé Réchin, fit
récolter, sur les parois verticales du calcaire, à
l'entrée de l'une des anciennes carrières souter-
raines, le Jungermannia nigrella D.N.
Cette hépatique est d'une extrême rareté dans
3
— 34 —
notre région, et la station de Chaùmiton est,
semble-t-iî, la seule qui ait été signalée dans nos
limites.
En juin 1014, au cours d'une réunion de bota-
nistes normands et manceaux, la plante fut en
vain recherchée; elle semblait avoir disparu.
Cette année, dans le courant de septembre,
M Gerbault a pu récolter de belles plaques au
même endroit qu'il y a dix ans: M. Lelacq les
présente de sa part aux membres présents. La
station se maintient donc bien.
Récolte de plantes — M. l'abbé Langlais présente
quelques plantes caractéristiques des marais cal
caires, recueillies en compagnie de M. l'abbé
Letacq, au Marais de Louzier, commune d'Àssé-
le-Boisne (Sarthe), le25 septembre 1917 : Parnassia
palus tris L , Viola sylvalica Fr variété Reichenba-
chiana Jord., Triglochin palustre L , Equiselum
palustre L , Erythrœa pulchella Fr.
A propos de cette dernière plante, M. l'abbé
Langlais indique les modifications déterminées
chez cette espèce par la nature des sols et les
diverses conditions des milieux où elle croît. Il
compare le végétal du Marais de Louzier aux
formes de cette espèce qui poussent dans les dunes
de Cauday, au Pouliguen (Loire Inférieure) et qui
sont soumises au voisinage immédiat de la mer.
Il signale en même temps d'autres espèces végé-
tales du Pouliguen, d'un caractère xérophilc très
accusé, ainsi que les formes correspondantes de la
région alençonnaise : Erythrœa pulchella Fr et
— 35
Céntaurium Pers., Ononis repens L (0. procurrens
Wallr.), Eryngiam campes treL. , Jasione montana L.,
Plantago lanceolata L et coronopus L., Bromus
mollis L, Agropyrum repens L. et ses nombreuses
formes maritimes, Scirpus maritimus L.
COMMUNICATIONS
EL. GERBAULT — Anomalies florales du
Parnassia palustris L.
Bien que tendant à disparaître de notre région
par suite de l'insouciance apportée à défendre les
richesses de la flore et de la faune indigènes, le
Parnassia palustris L. existe encore dans quelques
marécages des terrains calcaires du haut bassin
de la Maine
Il est particulièrement abondant au marais de
L'Ouzier (en Assé-le-Boisne, Sarthe), station bien
connue des botanistes et des zoologistes manceaux
et normands
Au cours de plusieurs visites faites à ce marais,
j'ai observé divers cas tératologiques dont deux
au moins, ceux qui figurent ci-dessous sous les
noa 2 et 3, sont je crois, inédits.
1 ' Plusieurs fleurs méiomères du type :
4 S f 4 P + 4 E + 4 stam. + (3 - 4) C. Tiges
tétragones. Ces fleurs appartenaient à des pieds
différents.
— 36 —
2° Une fleur méiomère comprenant :
I) 4 sépales;
II) 2 pétales ;
III) 4 étamines en opposition aux sépales;
IV) un quatrième faux-verticille composé
de 4 pièces, savoir :
a) deux staminodes normaux
opposés aux deux pétales;
b) Un staminode en métamor-
phose régressive composé
d'une étamine fertile qui porte
à sa base un cil glanduleux
capité pareil à ceux qui gar-
nissent normalement le som-
met des staminodes:
c) Un staminode en métamor-
phose progressive réduit à un
seul cil glanduleux capité.
Y) 4 carpelles en opposition aux étamines
et aux sépales. La tige, qui présente une
légère torsion, a 4 côtes bien marquées,
une cinquième obscurément indiquée;
elle porte une bractée normale ;
3° Une tige biflore en synanthie.
La tige est fortement tordue dès la base. Elle
porte une seule feuille bractéale, et présente
7 côtes dont deux presque confondues entre elles
ne sont qu'obscurément marquées.
Les deux fleurs sont méiomères, du type 4 dans
les 4 verlicilles externes qui obéissent à la loi
d'alternance, et trimères au gynœcium.
Cette double fleur méiomère, avec son pédon-
- 37 -
cule à jeuille bractéale unique, à côtes en nombre
inférieur au total méiomérique des deux fleurs
accouplées, me paraît une bonne illustration de
la règle posée par M T. Masters (Ycget. terat.,
p. 405) : « ...in cases of synanlliy suppression of
« somc of the parts of tbe flowers is of very
« common occurrence. »
L'existence de la torsion très marquée ainsi que
d'un nombre anormal de côtes sur toute la lon-
gueur de la tige florale semble démontrer qu'il
faut voir dans une gamogemmie basale l'origine
de cette synanthic et qu'il faut écarter les deux
autres explications possibles, celle d'une ecblas-
tèse et celle d'une dichotomie du réceptacle (Cf.
O. Penzig, Pflanzcn Tératologie, T. p xiv):
4° Nombreuses fleurs pléiomères, hexamères,
dans les 4 verticilles externes (y compris le verti-
cille staminodal) et généralement 4-mères, excep-
tionnellement r> mères au gynœcium. Tiges à
6 côtes, lune d elles parfois obscurément marquée.
Des cas analogues de pléiomérie florale ont été
signalés à plusieurs reprises. Penzig donne une
liste d'auteurs qui ont trouvé chez P- palustris des
fleurs soit hexamères soit tétramères (O. Penzig,
Pllanzen-Teral., I, p. &60. —Cf. M T. Masters, Veget.
terat.. p 364). ,1c ne relaterais même pas ici ces
cas si le nombre relativement grand de fleurs
hexamères rencontrées au marais de l'Ouzier, et,
d'autre part, la localisation presque complète de
ces fleurs dans la même partie du marais, ne
donnaienl à penser qu'il pourrait bien s'agir, au
cas préseul, d'une anomalie d'ordre génétique.
— 38 —
LANGLAIS (abbé). — Sur l'A mmophilahirsuta,
hyménoptère prédateur.
M. l'abbé Langlais, en étudiant la flore qui carac-
térise la plage Benoît à la Baule-Escoublac (Loire-
Inférieure), a été conduit par un heureux hasard
à observer l'Ammophile hérissée (Ammophila
hirsuta Kirby et Scop., A. arenaria FabrJ, hymé-
noptère prédateur, qui s'attaque aux chenilles des
Noctuelles (vers gris) et que J.-H. Fabre a longue-
mentétudié dans ses « Souvenirs Entomologiques».
Il a constaté que l'insecte, dans des conditions
de milieu fort différentes de celles où Fabre le
voyait travailler, exerce néanmoins son activité
dune manière sensiblement identique. A la
Baule et à Sérignan, localités pourtant si distantes
l'une de l'autre, le creusement du terrier, la
recherche du ver gris enterré, le terrassement pour
le découvrir, la paralysie de cette proie destinée à
être dévorée vive par sa larve, son emmagasine-
ment, le dépôt de l'œuf (toujours exactement sur
le 6e anneau, celui qui porte la première paire de
fausses pattes), la fermeture du terrier, tout cet
ensemble d'opérations si délicates et si savantes
s'accomplit de façon semblable. Après Fabre,
M. l'abbé Langlais constate que l'ordre suivi dans
la paralysie des segments de la chenille, n est pas
absolument constant. Toujours les trois premiers
anneaux, et la plupart des segments apodes et
munis de fausses pattes sont anesthésiés. A Séri-
gnan comme à la Baule, le mâchonnage du cou
de la victime n'a lieu que rarement
39
L'étude de l'évolution de la larve de L'Ammophile
a conduit M. l'abbé Langlais à se demander si
l'admirable suite d'opérations difficiles rapportée
plus haut est, chez l'insecte, la conséquence d'un
raisonnement À ce propos il a remarqué quelques
particularités que Fabre ne parait pas avoir
observées, et qu'il n'a pas décrites, du moins
dans ses « Souvenirs entomologiques » :
1° 11 a été témoin au moins deux fois, avec cer
titude, de la paralysie des ganglions sous-œsopha-
gien-- (ganglions qui innervent les pièces buccales).
2' Fabre raconte comme de pratique courante,
le dépôt par L'Ammophile, du ver paralysé, bien
en vue à quelques centimètres du sol sur des
brindilles végétales, puis après une visite au ter-
rier, le retour de L'Hyménoptère vers le précieux
dépôt, qui alors est emporté et soigneusement
emmagasiné. M l'abbé Langlais n'a constaté que
deux fois ce fait Une fois l'Ammophile est allée
directement du lieu de capture au terrier. Le plus
souvent, obligé de s'arrêter pour se reposer dans
un transport excédant parfois le demi-hectomètre,
L'Hyménoptère dépose sa proie sur le sable et
l'enterre rapidement sous un petit monticule de
déblais. Au moment opportun, il vient retirer son
dépôt du « tumulus provisoire » où il l'a enseveli.
La disparité des conditions de milieu ne suffit-
elle pas seule à expliquer ces divergences de
L'instinct? V la Baule, L'Ammophile travaille sur
une immense plage de sable fin et uni, dont la
végétation, presque exclusivement composée de
40
Graminées du genre Agropyrum, n'occupe qu'une
faible bordure au pied de la digue-promenade. A
Sérignan c'est dans les allées caillouteuses et dures
d'un jardin que l'insecte creuse ses terriers, et
c'est dans les planches de légumes qu'il recherche
sa proie. Il lui est donc difficile de l'enterrer provi-
soirement, très facile au contraire de la suspendre
A la Baule, c'est l'inverse. L'Ammophile, qui
déterre ses chenilles au pied des rares touffes
d'Atriplex crasslfolla disséminées sur la plage, a
souvent besoin de s'arrêter avant d'avoir atteint
la bordure végétale, dont les chaumes non rami-
fiées ne permettent guère d'y accrocher la proie.
Balayeur et fouisseur par essence, l'insecte ne
sort donc point du cercle de ses habitudes en
construisant un (( tumulus provisoire ».
3° M. l'abbé Langlais s'est aperçu que l'Hymé-
noptère apparaît doué d'une science déconcertante
et d'une habileté consommée dans l'accomplisse-
ment de la tâche extrêmement difficile et délicate
que nécessite la conservation de son espèce, qu'au
contraire il se montre fort maladroit à tirer parti
d'occasions favorables mais imprévues, et inca-
pable de remédier aux accidents fortuits qui
entravent son travail.
Ainsi une Ammophile s'efforce vainement à
plusieurs reprises de déplacer le ver trop pesant
pour elle, qu'elle vient de paralyser. Elle recom-
mence donc soigneusement l'inoculation du venin
au patient, pourtant absolument inerte, lui attri-
buant sans doute une résistance qui n'est que
— 41 -
l'effet de la pesanteur. Après cette nouvelle opé-
ration et de nouveaux efforts, le chirurgien se
résigne à laisser sur place son opéré, dont la
masse n'a évidemment pas changé.
Une Ammophile, en quête de sa proie, terrasse
vainement pendant un quart d'heure, sans pou-
voir approfondir son puits. Elle lance en effet le
jet de sahle exactement contre le vent. Aussi sou-
levée par lui la poussière après avoir passé par
dessus le dos de l'opérateur retombe-t-elle exacte-
ment sur le bord opposé du puits. Sans chercher
la cause de son insuccès et sans se déplacer, le
puisatier continue son travail inutile, jusqu'à ce
que fatigué il abandonne la place et cherche plus
loin meilleure fortune
Tel insecte occupé à creuser son cellier, balaie
les déblais sur le pas. de sa porte. Il rejette en
même temps, sans même paraître 1<; voir, le ver
gris qu'une main secourable vient de placer à
l'entrée. L'heure est à la préparation du garde-
manger, non à la recherche des victuailles.
Plusieurs hyménoptères en chasse, ont refusé
les vers gris offerts à la surface du sol, alors qu'ils
n'avaient pas commencé à fouir pour les décou-
vrir. Néanmoins, affairés à leur travail plus
avancé, ils acceptaient sans peine ces mêmes vers,
habilement glissés dans les déblais de l'excavation,
croyant les découvrir eux mêmes. L'un même
s'est jeté sur un ver servi dans ces conditions qui
préalablement avait élé deux fois paralysé sur
tous les segments importants par une autre
Ammophile, et sest mis en devoir de le paralyser
42
à nouveau, bien inutilement, pour la troisième
fois.
4° Enfin l'attention de M. l'abbé Langlais a été
attirée sur le problème déjà posé par Fabre, au
sujet d'un sixième sens guidant certains insectes
prédateurs dans la recherche de leur proie.
De cette élude M- l'abbé Langlais conclut en se
demandant si le mot « discernement » employé
par Fabre pour caractériser chez les insectes
l'admirable mais involontaire logique, semble-t-il,
qui guide leurs opérations, et la distinguer de
notre « raisonnement » répond exactement au but
que se propose l'illustre entomologiste.
SEANCE DU 6 MA! 1918
Présidence de M. Drouet, ancien président
La séance est ouverte à 1*7 heures et demie et levée à
18 heures et demie.
Sont préseuls : MM. Bigot, Bugnon, Drouet, D'Gidon,
Hée, Houard, Mazetier, Dr Moutier.
M. Bestel, président de la Société d'Histoire naturelle
des Ardennes, assiste à la séance.
Le procès-verbal de la séance du 4 mars 1918 est lu
et adopté sans observations
Les ouvrages reçus depuis la dernière séance sont
déposés sur le Bureau.
Don à la Bibliothèque. — Le Secrétaire signale la bro-
chure suivante :
Letacq 'abbé), Matériaux pour servir à la faune ento-
mologique du département de l'Orne et des envi-
rons d'Alençon. Premier fascicule : Lépidoptères
(Bulletin de la Société desWmis des Sciences na-
turelles de Rouen. 1914-1915, paru en 1917, p.
231-330).
Correspondance. — Le Secrétaire signale :
1° Une lettre du professeur Buscalioni, de Catane
(Sicile), relative au Bulletin de la Société Linnéenne ;
2° l ne demande de renseignements émanée du Dr
Cuq. aide-major à Somme- Vesle (Marne).
OBSERVATIONS DIVERSES
Plantes adventices. — M- Bugnon présente des
échantillons fleuris de piaules adventices assez
rares dans notre région :
44
1° Doronicum Pardalianches L et Géranium sil-
vaticum L., récoltées côte à côte en bordure du
parc de La propriété Vauquelin, à la Folie (Caen) ;
ces plantes, évidemment échappées du parc, sont
en fleurs depuis un mois, alors que l'époque nor-
male de leur floraison est, pour la première, juin-
juillet, et pour la seconde, mai-juin.
La situation de leur station, exposée au sud-
ouest et abritée des vents du nord-est, la douceur
relative des mois de février et mars de cette année
suffisent à expliquer sans doute cette précocité.
2° Lepidium Draba L., récoltée dans un dépôt
d'immondices à proximité de la route de Creully,
à 50 mètres environ de l'origine de l'ancien che-
min de la Folie à Saint-Contest. Elle a été indi-
quée, dans nos environs immédiats, à Venoix
(Flore de Corbière'
Mélanges. Comme suite aux observations qui
précèdent, le Dr F. Gidon pense que les Doronicum
planlagineum L. et Pardalianches L., dont il a étu-
dié les stations du Calvados dans une note datant
de quelques années, ont probablement été intro-
duits autrefois comme espèces susceptibles d'une
utilisation quelconque, peut-être médicale. Les
stations de la Belladone dans le Calvados parais-
sent aussi assez souvent pouvoir remonter à
l'époque gallo-romaine. Comme espèce comes-
tible oubliée (perdant sa toxicité par cuisson ou
fermentation à la manière du manioc), on peut
citer Arum maculaium L., très riche en fécule
dans sa partie souterraine.
— 45 —
Le D1 Gidon signale en outre qu'il a rencontré
la forme de Priniala officinalls à fleurs rougeâtres
déjà indiquée en Normandie. M. Bestel se souvient
avoir aperçu en 1913 des fleurs semblablement
colorées sur un terrain ferrugineux des Àrdennes
et avoir préparé sur ce sujet une petite note avec
M. Cardot.
Ficaire à petites fleurs M. Hée présente un pied
de Ficaria verna Huds., recueilli à Caen, avenue
de Creully, et dont toutes les fleurs ne mesurent
que 5 à 6 milimètres de diamètre. Leurs dimen-
sions se montrent ainsi moindres que celles des
fleurs de la variétés parvifîora Lamotte dont le
diamètre varie de 15 à 18 milimètres.
L'échantillon, offert à l'Institut Botanique, sera
intercalé dans 1' « Herbier Tératologique » sous le
numéro 73.
Tourbière sous la prairie de Caen. — M. le Dr Gidon
fait la communication suivante :
Dans des notices parues en 1914, 1915, 1916, j'ai
appelé l'attention sur un groupe d'espèces phané-
rogames ayant dans la Campagne de Caen une
distribution particulière (en rapport avec les
anciennes zones de forêts et les anciennes zones
de culture). J'ai cru pouvoir les considérer
comme les résidus d'une flore calcicole ancienne,
plus fortement xérophile que la tlore actuelle, et
dont la période d'extension remonterait aux der-
niers temps de la période néolithique (terminée
pour certains auteurs dès 2200, se continuant en-
core pour d'autres en 527, date de la fondation de
— 46 —
Marseille). Le climat régnant dans notre région à
l'époque correspondante aurait donc été, non pas
le climat humide du littoral actuel, mais un cli-
mat plus sec, analogue à celui des environs de
Paris ou de certaines parties du département de
l'Eure, supposant par conséquent un plus grand
éloignement des rivages, correspondant néces-
sairement par là à un relèvement des cotes d'alti-
tude.
Or, l'existence d'une tourbière néolithique dans
le sous-sol de la prairie de Caen constitue un autre
argument à l'appui de cette opinion.
Il est classiquement admis, en effet, que les
tourbières ne sauraient se constituer dans une val-
lée soumise aux inondations limoneuses prove-
nant des crues des rivières. A l'époque où s'est
formée l'ancienne tourbière de Caen, la rivière
d'Orne n'offrait donc pas son régime actuel d'inon-
dations périodiques, dues à la trop faible diffé-
rence de niveau existant entre l'altitude de Caen
et le niveau de la mer, et à l'action des marées.
Un ensemble de considérations me fait sup-
poser que le relèvement des cotes d'altitude à
admettre pour l'époque néolithique est de 20 à 30
mètres, suffisant pour exonder la baie de Seine.
(Voir pour les coupes du sol de la prairie le tra-
vail ancien de Yerrine).
Ces tourbes se sont formées sur le galet de fond
de l'ancien estuaire marin, qui est actuellement
le siège d'une nappe artésienne secondaire, située
à 11 ou 12 mètres au-dessus de la nappe princi-
pale, séparée d'elle par des calcaires fissurés. On
- 47 -
peut déduire des constatations relatives au régime
des puits artésiens provenant de ces deux nappes,
en particulier de l'oscillation du niveau de l'eau
artésienne sous l'influence des marées et des inon-
dations (2 mètres d'ascension lors des crues de
1910), que les deux nappes communiquent entre -
elles et aussi avec les infiltrations de l'Orne. (Voir
encore le travail de Verrine).
Même en le supposant relevé de 30 mètres, le
galet de fond offrait donc les conditions néces-
saires au développement d'une tourbière.
SÉANCE DU 3 JUIN 1918
Présidence de M- le Dr Moutier, ancien président
La séance est ouverte à 17 heures et demie et levée à
19 heures.
Sont présents : MM. Bigot, Bugnon, Chevrel, Drouet,
Dr Gidon, Hée, Houard, Mazetier, Dl Moutier.
M. Bestel, président de la Société d'Histoire natu-
relle des Ardennes, assiste à la séance.
Le procès-verbal de la séance du 6 mai 1918 est lu et
adopté sans observations.
Le Président annonce que, dans la séance du 22 avril
1918, la Société géologique de France a décerné la
médaille du Prix Prestwich à notre distingué Secrétaire,
et il lui adresse les félicitations de la Linnéenne. Il fait
ressortir en outre combien l'œuvre scientifique de
M. Bigot est considérable et variée : stratigraphie des
terrains primaires normands et du pays de Galles;
relations entre les terrains primaires et secondaires,
tectonique de la Basse-Normandie, niveaux de minerais,
formations pléistocènes et actuelles du littoral, mono-
graphies géographiques régionales, feuilles du Calvados
et de la Manche de la Carte géologique, etc.
Les ouvrages reçus depuis la dernière séance sont
déposés sur le Bureau .
Dons à la Bibliothèque. — Le Secrétaire signale les
brochures suivantes envoyées par leurs auteurs :
Dollfus (G. -F.) et Fortin (R.), Le Crétacé de la Région
de Rouen (Congrès du Millénaire normand et
Bulletin de la Soc. d'Études des Sci. nat.
d'Elbeuf, 1913, 23 p.).
49
Fortin (R.), Notes de Géologie normande : XIII. A propos
de fossiles du Cénomanien de Rouen. — XIV.
Ossements de Cervus elaphus Lin , du Limon
des versants, découverts à Montfort-sur-Risle
(Eure). — XV. Sur la présence de /'Elephas
primigenius dans le Limon des plateaux, aux
environs de Rouen. Sur un fragment d'Hippurite
trouvé à Beaucamps-le-Vieux (Somme) (Bulletin
de la Société des Amis des Sciences naturelles
de Rouen, années 1912 à 1915, figures et une
planche).
Présentation. — M. Maurice Dalibert, avocat, est
présenté comme membre résidant par MM. Chevrel et
Bigot.
OBSERVATIONS DIVERSES
Influence de la lune. — M. Drouet donne lecture
d'un intéressant travail sur l'influence de la lune
sur les êtres vivants, qui lui a été suggéré par un
article récent de M. Raphaël Dubois, et dans
lequel il a consigné toutes les observations qu'il
a faites au cours de sa vie
M. Drouet fait hommage de son manuscrit
à la Société Linnéenne.
Le Président félicite l'auteur de sa communica-
tion et lui exprime ses remerciements.
A propos des faits décrits par M. Drouet, le
D1 F. Gidon fait remarquer que beaucoup de fonc-
tions physiologiques apparaissent actuellement
comme seftectuant, non suivant un mode continu,
mais suivant un mode rythmique comportant des
variations périodiques. On connaît en psychologie
4
— 50 —
expérimentale les oscillations rapides de l'atten-
tion, les phases d'inexcitabilité de diverses fonc-
tions. On connaît les oscillations diurnes de la
température organique, indépendantes pendant
un certain temps des variations du genre de vie;
les inégalités horaires des excrétions urinaires,
comme quantité et qualité : chez l'homme, le
besoin de sommeil ou d'alimentation reparaissant
à heure fixe, sans égard pour les variations de
l'heure légale: en thérapeutique les périodes
successives d'efficacité et d'inefficacité d'un même
traitement- On connaît la périodicité annuelle des
crises rhumatismales (ou d'autre nature) revenant
à saison fixe chez certains sujets, malgré les
variations de leur genre de vie: et aussi la perma-
nence pendant un certain temps du rythme végé-
tatif correspondent au climat d'origine chez des
plantes exotiques II n'est pas impossible que la
succession des nuits claires de la pleine lune et
des nuits sombres de la nouvelle lune, action en
soi légère, mais poursuivie pendant un temps
considérable, ait déterminé chez les végétaux (et
chez certains animaux) un rythme organique du
même type que le rythme diurne et le rythme
annuel, mais moins marqué, disparaissant bien
entendu, quant à ses effets, quand on réalise cer-
taines conditions optima (comme en grande
culture maraîchère) mais dont les effets troublants
seraient manifestes dans les conditions précaires
de la petite culture. En somme l'excitabilité de
certaines fonctions végétales passerait par des
phases de maximum et de minimum résultant de
— 51 —
l'action (sur les générations antérieures) de l'illu-
mination intermittente des nuits. La période de
ces oscillations serait de même durée que la
lunaison. L'existence (même en nos climats) de
nuits sans nuages aurait pour effet, chez l'indi-
vidu, de maintenir ou de rétablir la concordance
entre les deux phénomènes. Et. dans ces condi-
tions on pourrait concevoir, sans action directe
de la lumière lunaire ou des marées atmosphé-
riques), la stimulation plus facile de certaines
fonctions végétales en certains moments de la
lunaison.
SÉANCE DU 4 NOVEMBRE 1918
Présidence de M. Mazetier, vice-bibliolhécaire
La séance est ouverte à 17 heures et demie et levée à
18 heures 40.
Sont présents : MM. Bigot, Dalibert. Hée, Houard,
Lortet, Mazetier.
Le procès-verbal de la séance du 3 juin 1918 est lu et
adopté sans observations.
Les ouvrages reçus depuis la dernière séance sont
déposés sur le Bureau.
Correspondance. — Le Secrétaire donne communi-
cation de passages d'une lettre de M. Barrois. membre
honoraire de la Société, professeur à la Faculté des
Sciences de Lille, qui est demeuré prisonnier des
Allemands dans cette ville pendant toute la durée de
l'occupation.
Admission. — M. Dalibert, avocat, présenté dans la
dernière séance par MM. Chevrel et Bigot, est admis
comme membre résidant de la Société Linnéenne.
Nécrologie. — Le Secrétaire fait part de la mort de
M. Louis Brasil, Vice-Président en exercice, décédé le
15 octobre dernier, à l'âge de 53 ans. M. Brasil était
membre de la Société depuis 1893; il en avait élé Pré
sident en 1912; sa perle sera parliculièrement sentie.
Aussi la Société exprime- t-elle à sa veuve et à ses filles
la part qu'elle prend au malheur qui les a frappées.
Sur la tombe de notre Collègue, M Bigot a prononcé
les paroles suivantes :
(( C'est à un ami autant qu'à un de mes meilleurs
53
collaborateurs de la Faculté que je viens apporter un
dernier adieu, devant celte tombe prématurément
puverté.
Louis Lucien Br\sil est né à Paris le 2 septembre
1865. Il a consacré 21 ans de sa vie a la Faculté des
Sciences de Caen dont il était l'élève, où s'est faite son
éducation scientifique, et où s'est développée toute sa
carrière.
Charge des fonctions de préparateur de Zoologie le
7 janvier 1807, Chargé de Conférences de Zoologie le
1er juin 1906, pendant le mandat de Joyeux-Laffuie,
député. Maître de Conférences de Zoologie le 1er juin
1910, Professeur-adjoint le 1er janvier 1911; Brasil était
chargé de la direction des services de zoologie en
octobre 1917, à la mort de Joyeux-Laffuie. C'était, en
attendant une titularisation retardée par les circon-
stances, une récompense justement méritée d'une vie
de travail et de dévouement, qui n'a connu aucune
défaillance jusqu'au jour où la maladie plus forte est
venue, il y a quelques mois, condamner notre collègue
à l'inaction.
La production scientifique de Brasil est très nom-
breuse et très variée. Il avait été entraîné d'abord vers
la Géologie et la Paléontologie par un goût qu'il avait
hérité de son père. Des fouilles fructueuses dans les
terrains tertiaires du Cotentin, dans les terrains juras-
siques du Calvados et spécialement dans les sables des
environs de Lisieux lui avaient fourni d'abondants
matériaux, dont l'étude n'était que commencée. Les
notes que Brasil a publiées sur le Lias et le Bajocien
de Normandie, sur les Ammonites de la région ont
l'ail souvent regretter que les circonstances l'aient con-
traint d'orienter son activité vers une autre branche
des Sciences naturelles.
Depuis son entrée dans le laboratoire de Zoologie,
— 54 —
Brasil s'est en effet entièrement consacré à cette science.
Ses études sur les Sporozoaires, les Grégarines, sa
contribution à l'étude de l'appareil digestif des Anné-
lides Polychètes, qui lui valut à la Sorbonne en 1904
le grade de Docteur ès-sciences avec la mention « très
honorable », sont l'œuvre d'un histologiste minutieux
et précis.
Les riches collections rassemblées dans notre Musée
d'Histoire naturelle devaient lui fournir les matériaux
de travaux d'une autre nature. Il a publié successi-
vement un Catalogue critique des Cétacés du Musée
de Caen, des descriptions de Cétacés échoués sur les
côtes du Calvados, et la diagnose d'une espèce nouvelle
de Zèbre. Plusieurs notes dans la Revue française d'Or-
nithologie, un livre devenu immédiatement populaire
sur les oiseaux d'eau-douce, de rivage et de marais de
France, Belgique et Iles-Britanniques avaient fait rapide-
ment de lui un ornithologiste jouissant d'une telle auto-
rité que l'éditeur du « Gênera avium » de Wytsman lui
avait confié la rédaction de plusieurs chapitres de cette
grande publication, et qu'il pouvait commencer la
préparation d'un travail sur les Oiseaux des îles du
Pacifique dont nos collections réunissent tant de
raretés.
Brasil apportait dans son enseignement les qualités
d'ordre et de précision qui caractérisent ses travaux.
Les étudiants appréciaient beaucoup ses leçons dont
l'exposition nette et simple était encore rendue plus
claire par des dessins très exacts. Son érudition très
variée, ses connaissances pratiques en faisaient un
guide précieux pour les nombreux travailleurs qui
sont venus dans nos laboratoires compléter leur instruc-
tion ou poursuivre des recherches originales.
On ne faisait jamais appel en vain au dévouement
de Brasil. Directeur en fait depuis plusieurs années,
- 55 —
avant de l'être en titre, du Laboratoire départemental
de Bactériologie du Calvados, il a assuré chaque jour
le service des analyses, au moment des épidémies les
plus graves, avec une constance qui n'avait d'égale que
son désintéressement et malgré l'accroissement consi-
dérable de travail résultant de l'état de guerre.
Le Conseil de l'Université, dont il faisait partie
depuis janvier 1911, l'a souvent mis à contribution
pour l'élude de questions de caractère pratique.
Dans toutes ces circonstances. Bkasil avait fait
apprécier son esprit méthodique, son caractère affable,
ses relations sures, son travail. Il ne comptait partout
que des amis.
La rosette d'Officier de l'Instruction publique en
4907, la croix de Chevalier du Mérite agricole en 1911,
des promotions au choix, la présidence à deux reprises
de la Société Linnéenne de Normandie, attestent
l'estime dans laquelle il était tenu, mais les circon-
stances n'ont pas permis de récompenser notre collègue
suivant ses mérites.
La fatalité a voulu que la maladie l'ait terrassé au
moment où il allait recueillir le fruit d'une vie labo-
rieuse. Pour la première fois, Brasil dut, il va quelques
mois, interrompre son travail quotidien et nous avons
vu sa santé décliner rapidement, minée par une maladie
sans remède et sans espoir.
Avec un stoïcisme qui ne s'est jamais démenti,
malgré l'amertume des soucis de l'avenir des siens, il
a vu venir la mort, repassant dans son esprit les projets
qu'il avait formés pour le développement de l'ensei-
gnement et des laboratoires qu'il devait diriger; et
c'est dans le calme d'une existence bien remplie qu'il
s'est éteint le 15 octobre, dans ce Laboratoire maritime
de Luc-sur-mer où nous avions l'espoir de le voir
continuer sa carrière.
W
t
V
.
V>-
— 56 -
Puisse le souvenir que Brasil laisse à ses amis, à ses
collègues, à tous ceux qui l'ont connu, à tous ceux
qu'il a obligés, atténuer la douleur de sa veuve et de
ses enfants.
Au nom de la Faculté, au nom de vos amis, mon
cher Brasil, adieu. »
OBSERVATIONS DIVERSES
Sphinx ligustri. — M. Dalîbert présente une
chrysalide vivante du Sphinx du Troëne (Sphinx
ligustri) et fait remarquer la grosse trompe
saillante qu'elle porte.
Carte géologique. — M. Bigot indique l'état d'avan-
cement de la révision qu'il a entreprise de la
carte géologique dans la région de la Manche
connue sous le nom de « Col du Cotentin » ; il
fait connaître 1 allure des couches et les accidents
dont elles sont affectées.
SÉANCE DU 21 NOVEMBRE 1918
Présidence de M Mazetier, vice-bibliothécaire
La séance est ouverte à 17 heures et demie et levée à
18 heures et quart.
Sont présents : MM. Bigot, Bugnon, Dr Gidon,
HOUARD, LoRTET, MvZETIEK.
M. Bestel assiste à la séance.
Le Secrétaire indique qu'il convie ses Collègues à
une Séance extraordinaire en raison d'un avis demandé
par l'Académie des Sciences de Paris.
Cet avis se rapporte à « la création des associations
internationales reconnues utiles aux progrès des
Sciences, qui, à la suite des événements actuels,
doivent remplacer les anciennes ».
Le Secrétaire fait connaître qu'une Commission de
la Conférence interalliée des Académies scientifiques
s'est déjà réunie à Londres les 9, 10 et 11 octobre
derniers et qu'elle, a arrêté les conclusions suivantes
publiées dans le tome 167, p. 566, des Comptes-Rendus
de l'Académie des Sciences (séance du 21 octobre 1U18) :
1. Aussitôt que les circonstances le permettront, les
conventions relatives aux associations scientifiques inter-
nationales seront, conformément aux statuts ou règlements
propres à chacune d'elles, dénoncées par les groupements
compétents des nations en guerre avec les empires centraux.
Les nouvelles associations reconnues utiles aux progrès
des sciences et de leur applications seront établies, dès
maintenant, par les nations en guérie avec les empires
centraux, avec le concours éventuel des neutres.
2. Certaines associations résultant de conventions diplo-
matiques, telle la Convention du mètre, devront faire
l'objet d'un examen spécial lors des négociations de paix-
58
3. Los mesures visées ci-dessus laissent de côté les accords
concernant exclusivement les relations administratives
indispensables entre des services publics, comme celles
réglementant la navigation, les dépêches météorologiques,
les chemins de fer, les postes et télégraphes, etc.
4. Il est constitué, dans le sein de la conférence, une
commission d'études, à laquelle pourront s'adjoindre des
délégués désignés par les Académies des pays en guerre
avec les puissances centrales. Cette Commission dressera
un plan général d'organisations internationales, pour
satisfaire aux besoins des diverses branches de recherches
scientifiques et industrielles, y compris celles relatives à
la Défense nationale.
La Commission se réunira à Paris, celte année même,
dans la deuxième quinzaine de novembre.
5. Chacune des Académies représentées à la Conférence
sera invitée à provoquer la création d'un Conseil national,
ayant pour objet l'avancement des recherches mentionnées
au paragraphe précédent.
6. Un Conseil international sera constitué par la fédération
des Conseils nationaux.
7. La Conférence, estimant que tous les progrès indus-
triels, agricoles, médicaux, reposent sur les découvertes de
la Science pure, appelle i'attention des Gouvernements sur
l'importance des recherches théoriques et désintéressées,
dont les budgets, après la guerre, devront être dotés le
plus largement possible.
Elle insiste également sur la création de grands Labora-
toires, privés et nationaux, de Sciences expérimentales.
Après un échange d'idées entre les membres présents
et après lecture des lettres de MM. Barrabé,' Dalibert
et Drouet, la Société décide à l'unanimité des membres
présents qu'elle accepte les vues formulées par la
Commission de la Conférence interalliée des Acadé-
mies scienli tiques.
SÉANCE DU 2 DÉCEMBRE 1918
Présidence de M- Mazetier, vice-bibliothécaire
La Séance est ouverte à 17 heures et demie et levée
à 18 heures.
Sont présents : MM. Bigot, Bugnon, Dalibert, Hée,
HOUARD, LORTET. MAZETIER.
M. Bestel, président de la Société d'Histoire naturelle
des Ardennes, assiste à la Séance.
Le procès-verbal de la séance du 4 Novembre 1918
est lu et adopté sans observations.
Les ouvrages reçus depuis la dernière séance sont
déposés sur le Bureau.
Don à la Bibliothèque. — La brochure suivante est
offerte par son auteur :
Letacq (abbé), Le Diamant tVAlençon (Bull. Société
Hist. et Archéolog de l'Orne, 1918, t. 36, p. 18).
Dépôt de Travaux. — MM. Houard et Lortet déposent
leur Rapport annuel pour 1918 sur l'Institut Botanique
et les Collections Botaniques de Caen.
OBSERVATIONS DIVERSES
Suc digestif de Phrygane. — M. Dalibert rapporte
qu'ayant placé une larve de Phryganœa rhombica L.
dans un bocal contenant des œufs de grenouille,
elle se mit à les dévorer rapidement, et que,
l'ayant séparée de ces œufs après une nuit, ceux
60
ci finirent au bout de quelques jours, et à l'excep-
tion du vitellus, par disparaître complètement. Il
s'agirait peut être d'un suc digestif répandu par la
larve sur ces œufs et qui serait incolore ou peu
coloré, à la différence de celui, noirâtre, des Dvtis-
cidés (cf. Dr Portier, Recherches physiologiques sur
les insectes aquatiques, thèse de Paris, 1911, p. 114
et 369).
Ponte accidentelle. — Une femelle du Bombycien
désigné vulgairement sous le nom de « Patte
Étendue »> (Dasychira pudibuncla L.. ou Orgya
juglandis H), obtenue par éclosion, dans une
boîte hermétique, par M. Dalibert, y a pondu une
quarantaine d'œufs verdâtres, ronds, ombiliqués.
Ces œufs ont changé de couleur au bout de
quelques jours et paraissent avoir vécu un certain
temps : ils n'ont pas éclos. S'agit-il de ponte acci-
dentelle ou de parthénogenèse véritable? Ce qui
conduirait à penser à un cas de parthénogenèse
accidentelle c'est la fréquence de celle-ci chez les
Bombycien s et les Sphingiens (Voir Henneguy,
Les Insectes, p. 210).
Lépidoptères du Calvados. — M. Dalibert signale
avoir trouvé : Papilio Machaon, Melitœa Cinxia
très communément à Merville (Le Home Sainte-
Marie); et à Caen; — Papilio Podalirius, à Fleury-
sur-Orne (exemplaire unique aperçu lors d'une
excursion à bicyclette et n'ayant pu être capturé :
— Lyciena Semi- Argus syn. Acis) à Burcy près de
Vire (dans la luzerne); — Melitœa Aurinia (syn.
Artemis), Plusia ckrysitis, dans la forêt de Cinglais :
- 61 —
— Sphinx PinaslrL au Home (propriété « La Gen-
tilhommière »). — Deilephila Elpenor, sur les bords
de la Divette, au Bas-Cabourg chenilles. 13 juillet
1917).
Monotropa Hypophagos. — M. Bugnon présente
quelques échantillons de Monotropa Hypophagos
Dumort., récoltés le 15 août 191 «S à Fontaine-
Henry (Calvados), sous des hêtres, par M"e Dionot.
Il est intéressant de noter l existence de cette
espèce aux environs immédiats de Gaen. Dans
leur « Catalogue des plantes vasculaires qui
croissent spontanément dans le département du
Calvados », publié en 1849, Ilardouin, Renou et
Le Clerc représentent en effet la plante comme
assez rare et en indiquent une dizaine de stations,
toutes en dehors de l'arrondissement de Caen.
M. Corbière, dans sa « Nouvelle Flore de Norman-
die », parue en 1893, la regarde même comme
rarissime et n'en signale plus aucune localité dans
le Calvados.
Les échantillons offerts par M Bugnon pour
l'Institut Botanique seront intercalés dans le
« Nouvel Herbier de Normandie » sous le n° 1 .
Tératologie végétale. — M. Bestel présente deux
cas tératologiques de feuilles de Corylus Avellana L.
recueillies dans son jardin, à Caen, le 8 juillet
191 S. sur de jeunes pousses an pied de l'arbre et
sur l'arbre lui-même.
Ces anomalies consistent : 1 en une déformation
en ascidie: 2° en un développement anormal d'une
foliole à la base du limbe, au voisinage du point
— 62 —
d'insertion du pétiole. Elles ont été signalées bien
des fois, au dire de Penzig (Pflanzen- tératologie,
1894, tome 2, p. 307); pourtant il semble qu'elles
soient plus fréquentes sous le climat humide de
la Normandie que dans les régions de lest de la
France, comme le fait remarquer M Bugnon-
Les échantillons recueillis par M. Bestel seront
conservés dans l' « Herbier Tératologique » de
l'Institut Botanique sous les numéros 70 (ascidie
et 71 (foliole).
— 63 -
C HOUARD et M. LORTET. - Rapport annuel
pour 1918 sur l'Institut Botanique et les
Collections Botaniques de Gaen.
L'Institut Botanique et les Collections Bota-
niques de Caen sont demeurées, en 11)18, sous la
direction de M. Houard.
INSTITUT BOTANIQUE
I. - ENSEIGNEMENT
L'enseignement P. C. N. et les cours de Licence
ont été assurés par M. Houard, avec l'aide de
M. Bugnon, chef des travaux.
L'arrivée le 7 janvier de 17 étudiants serbes, a
rendu nécessaire une deuxième séance de travaux
pratiques.
II - RECHERCHES SCIENTIFIQUES
Durant l'année écoulée, M. Houard a poursuivi
ses travaux sur la Biologie et la Pathologie des
végétaux de l'Ancien Continent : Galles d'Europe,
Galles de l'Ancien Continent extra-européennes. Il a
continué l'établissement de la grande collection
cécidologique du Laboratoire d'Entomologie du
Muséum de Paris, aidé dans sa tâche par MUe La-
moureux de Frevssenet, licenciée
- M —
III. — BIBLIOTHÈQUE
La Bibliothèque s'est enrichie des ouvrages
suivants offerts par leurs auteurs : Gadeau de
Kerville : Les vieux arbres de Normandie ; Voyage
zoologique en Kroumirie (Tunisie) ; Les animaux
et les végétaux lumineux; et onze brochures se
rapportant surtout à la biologie des Fougères,
ainsi que deux notices nécrologiques. G Denizot :
Les Fougères de Maine-et-Loire. H. H. W. Pearson :
Notes on the Morphology of certain Structures
concerned in Reproduction in the genus Gnetum.
Walter P. Thomson : The morphology and
affînities of Gnetum. A. A. Fauvel : Le Cocotier
de mer des îles Seychelles. W. Jongmans : Flora
of the carboniferous of the Netherlands and
adjacents régions.
Et d'environ trente brochures, envoyées par
MM. Ghodat, Gerbault, Gidon, Léger, Letellier,
Loir, Pottier, Roehrich, Sampaio, Schweizer,
Viguier, etc..
Ont été en outre achetés pour la Bibliothèque,
plusieurs volumes de Martin et de Daire relatifs à
l'industrie laitière.
IV. - ARCHIVES
Il a été envové à M. le Professeur Luigi Busca-
lioni, Directeur du Jardin Botanique de Catane
(Italie), un exemplaire de la brochure de 0. Li
gnier : Équisélales et Sphénophyllale:, leur origine
filicéenne commune.
— 65 —
Y. — AMÉLIORATIONS
ET PERFECTIONNEMENTS
Les améliorations prévues pour le cabinet du
Conservateur ont été réalisées au cours de cette
année; elles consistent en un second meuble à
herbiers, en une vitrine destinée à abriter les
cadres d'enseignement et en une large tablette
placée devant les fenêtres, qui facilitera désormais
le maniement des herbiers.
VI. — ENTRÉES
L'Herbier du Cours P. C N. s'est augmenté de
plusieurs numéros récoltés par M. Lortet. dans les
plates-bandes de l'École Botanique
L'Herbier Tératologique a reçu, en 1918, les
4 numéros suivants :
N° 06. — Une feuille de Blechnum sp. dichoto-
misée, trouvée par M. A. Hée, dans une serre
du Jardin des Plantes de Caen (Voir Bull. Soc.
Linn. de Norm-, 1917, 6e Sér-, t. 10, p. 174).
N° 67. — Une fleur anomale de Digitalis purpurea
Linn., recueillie par M. Lortet sur le pied de
Digitalis purpurea Linn, de l'École Botanique.
N° 68. — Une fronde déformée de Polypodium
vulgare Linn., provenant de Neuville près de
Vire, récoltée par M. Bestel (Voi/ Bull Soc.
Linn. de Norm , 1918, 7e Sér., t. 1, p. 30).
5
- 66 —
N° 69. -*- Un exemplaire de Malva sylvestris Linn.
forai, micmntha, recueillie en 1910 à Saint-
Calais (Sarthe), par M- E.-L. Gerbault
N° 70. — Ascidie de Corylus Avellana L., recueillie
à Caen par M. Bestel (Voir Bull. Soc. Linn. de
Norm., 1918, 7e Sér., t. 1, p. 61).
N° 71. *— Foliole anormale de Corylus Avellana L ,
récoltée à Caen par M. Bestel (Voir Bull. Soc
Linn. de Norm., 1918, 7e Sér., t. 1, p. 61).
N° 73. — Un pied de Flcaria verna Huds. à petites
fleurs, trouvé à Caen par M. Hée (Voir Bull.
Soc Linn. de Norm., 1918, 7e Sér , t. 1, p. 45).
Le catalogue de cet herbier a été établi sur un
registre spécial, et un historique succint en a été
rédigé
Un registre semblable a été établi pour l'Herbier
Pathologique.
Le montage de I'Herbier Corbière, sur papier
bulle rigide, repris à la famille des Daphnoïdées,
a été complètement terminé.
VII. - DOCUMENTS DIVERS
Des renseignements bibliographiques ont été
envoyés :
à M. Mangin, Professeur au Muséum d'Histoire
Naturelle de Paris, sur l'exsiccata publié par
Chauvin : Algues de Normandie ;
à M. Charles Brover, membre de la Société
Botanique de France, sur la Nouvelle Flore de
Normandie, de Corbière.
— 67 —
VIII. - VISITEURS
L'Institut Botanique a reçu les visiteurs suivants :
S. A. I. le Prince Roland Bonaparte qui. du 9 au
22 juin, a étudié les Fougères des Herbiers
Vieillard, Fournier, Peschard et Dumont
d'Urville;
M. Bestel, professeur à l'Ecole normale de Charle-
ville (recherches relatives à la botanique
ardennaise);
M Morvillez, préparateur à la Faculté des Sciences
de Lille (Léguminosées et Saxifragées) ;
M- Bestel, préparateur de minéralogie à la Faculté
des Sciences de Lille (visite de l'Institut
Botanique et des Collections) ;
M. Drouhard, lieutenant-colonel au 43e régiment
d'artillerie (visite de l'Institut Botanique et
des Collections);
M. Battis™, chef de bataillon, commandant le
dépôt des prisonniers de guerre de Caen (vi-
site de l'Institut Botanique et des Collections);
M. Lesne, assistant au Muséum d'Histoire Natu-
relle de Paris (visite de l'Institut Botanique);
M. Bohn, chef des travaux de zoologie à la Faculté
des Sciences de Paris (visite de l'Institut
Botanique et des Collections).
68 -
GALERIE BOTANIQUE
IX. — HERBIERS
Herbier Lenormand
Il a été communiqué à M Surgis, professeur au
Lycée de Beau vais, adjudant interné à Genève
(Suisse), des extrémités d'inflorescences de
17 espèces de Frankéniacées, appartenant pour la
plupart au genre Frankenia.
Herbier Lamouroux
M. Billard, professeur de zoologie à la Faculté
des Sciences de Poitiers, a sollicité la communi
cation de l'échantillon de Sertularia trideniola de
cette collection, ou même d'un fragment.
Il n'a pas été possible de satisfaire à cette de-
mande, en raison de l'exiguïté de cet exemplaire
unique.
Herbier Vieillard (Plantes cosmopolites)
Il a été communiqué à S. A. I. le Prince Roland
Bonaparte 38 numéros de Fougères indéterminées,
récoltées par Vieillard etDeplanche : à l'Ile Bour-
bon (1 numéro), en Nouvelle Zélande (1 numéro),
à l'Ile Sainte-Hélène (4 numéros) et à Taïti
(32 numéros).
— 69 —
Supplément de l'Herbier Général
S. A. I. le Prince Roland Bonaparte nous a
offert 265 numéros de plantes du Mexique. Elles
ont été intercalées dans cet herbier.
Herbier Vieillard (Nouvelle-Calédonie)
S. A I. le Prince Roland Bonaparte a, pendant
son séjour au Laboratoire, du 9 au 22 juin, revu,
vérifié et classé les Fougères de cette Collection.
X. — COLLECTIONS SÈCHES
A. Collection de Bois
A la demande de S. A. 1. le Prince Roland
Bonaparte, M- Bugnon, chef des travaux, a'photo-
graphié une portion de la tige d'un Alsophila
intermedia Metten. de la Nouvelle-Calédonie, con-
servé dans la Galerie Botanique, et mesurant six
mètres de long sur treize centimètres de diamètre
B. Collection de Graines et de Fruits
La liste des échantillons conservés dans l'alcool
a été relevée sur le registre d'Inventaire des [Her-
biers et Collections.
C. Collection d'objets en plâtre
La liste des Champignons en plâtre constituant
la Collection V Romary a été également relevée
sur le registre d'Inventaire.
— 70 —
ÉCOLE BOTANIQUE
XL — ENTRETIEN
Le travail de réfection des étiquettes du Jardin
a été poursuivi en 1918; actuellement les carrés
S.-O- et N.-O. sont entièrement terminés. Une
réserve de plaques de tôle a été également
constituée.
Nous avons malheureusement le regret de con-
stater qu'un grand nombre d'étiquettes en faïence,
qui datent de Lamouroux et ont résisté à l'action
du temps, sont stupidement brisées par des
promeneurs.
Les plantes grimpantes de l'École Botanique
ont été pourvues de tuteurs d'un modèle uniforme
constitués par des tiges de bambou de 3 mètres
de hauteur, sur 4 centimètres de diamètre environ.
Enfin pendant l'année 1918 un Catalogue défi-
nitif de l'École Botanique a été dressé d'après le
plan suivant : les plates-bandes numérotées de
I à XLVII ont été figurées sur un grand registre;
toutes les plantes qu'elles renferment y ont été
inscrites dans l'ordre même de leurs emplace-
ments et représentées par la copie exacte de leurs
étiquettes; les étiquettes des familles et des genres
ont été également inscrites à leur place; les inter1
valles libres dans les plates-bandes et destinés à
être remplis plus tard, ont été réservés sur le
registre sous la forme d'espaces blancs.
— 71 —
XII. - ÉCHANGES DE GRAINES
Vingt-cinq Jardins botaniques, sur les 85 aux-
quels notre catalogue des graines récoltées en
1917 a été envoyé, nous ont demandé des graines.
Ce sont ceux d'Amsterdam (4 numéros), de Bergen
(34 numéros), de Buenos-Aires (27 numéros), de
Cagliari (25 numéros), de Cambridge (8 numéros),
de Copenhague (7 numéros), de Kew (5 numéros1,
de la Mortola (4 numéros), de Lisbonne (28 nu-
méros), de Lyon Tête-d'Or (19 numéros ), de Madrid
(24 numéros), de Melbourne (10 numéros), de
Montpellier (34 numéros), de Nancy (7 numéros),
d'Oxford (8 numéros), de Paris (17 numéros,), de
Pétrograd (9 numéros), de Rome (13 numéros), de
Stockholm (18 numéros), de Sydney (11 numéros),
de Tiflis (13 numéros), de Tours (27 numéros),
d'Upsala (2 numéros), deWageningen (3 numéros).
La liste des graines récoltées en 1918 comprend
425 numéros; elle sera distribuée prochainement.
XII. - SEMIS ET PLANTATIONS
Au cours de l'année, ont été mis en place, dans
les plates-bandes de l'École Botanique, un exem-
plaire de chacun des arbres et arbrisseaux sui-
vants : Diclamnus fraxinelta, Spartium junceum,
Colatea arborea, Sorbas dômes tica, Sorbas aria,
Arnygdalus commuais, Liquidambar styrciciflua,
Cephalanthus occidentalis, Ligustrum lacidam,
Buddleya Lindleyanty Myrica cerifera, Quercus
Cerris, Quercus rubra, Tsuga canadensis.
— 72 —
XIV - DONS
Il a été donné à M. Bellog, chef des travaux de
physique à la Faculté des Sciences de Caen, plu-
sieurs pieds d'Àncolies variées, et une touffe de
Lapinas polyphyllas.
LISTE DES COMMUNICATIONS
pai* a 10 m s il 'Auteurs
Bestel (F.) : Récolte de plantes, p. 29. — Tératologie
végétale, p. 61.
Bigot (A) : Cloisons d'Ammonites, p. 32. — Carte
géologique, p. 56.
Bugnon (P.) : Plantes adventices, p. 43. — Monotropa
Hypophagos, p. 61.
Dalibert (M.) : Sphinx ligustri, p. 56. — Suc digestif
de Phrygane, p. 59. — Ponte accidentelle,
p. 60. — Lépidoptères du Calvados,
p. 60.
Drouet (P.) : Influence de la lune, p. 49.
Gerbault (E.-L.) : Jungermannia nigrella, p. 33. —
Anomalies florales du Parnassia palus-
tris L., p. 35.
Gidon (Dr F.) : Mélanges, p. 44. — Tourbière sous la
prairie de Caen, p. 45. — Influence de la
lune, p. 49.
Hée (A.) : Ficaire à petites fleurs, p. 45.
Houard (C.) et Lortet (M.) : Rapport annuel pour
1918 sur l'Institut Botanique et les Collec-
tions Botaniques de Caen, p. 63.
Langlais (Abbé) : Récolte de plantes, p. 34. — Sur
YAmmophila hirsuta, hyménoptère pré-
dateur, p. 38.
Lemée (E.) : Rouille du Poirier, p. 33.
I
TABLE DES MATIERES
Pages
Composition du Bureau de la Société pour
l'année 1918 1
Membres décédés pendant l'année 1917 2
Liste générale des Membres de la Société au
1er janvier 1918 3
Liste des Sociétés savantes et établissements avec
lesquels la Société fait des échanges de publi-
cations 10
Liste chronologique des Villes où se sont tenues
les Séances publiques annuelles de la Société,
depuis l'origine du Bulletin (1856-1^14) 22
PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES
Séance du 7 janvier 1918 25
— 4 février 1918 29
— 4 mars 1918 31
6 mai 1918 43
3 juin 1918 48
— 4 novembre 1918 52
21 novembre 1918 57
— 2 décembre 1918 59
Section d'Alençon
Séance du 15 novembre 1916 33
- 76 —
Allocution présidentielle : M. Drouet p. 25.
Budget : p. 27.
Correspondance : p. 43.
Dépôt de Travaux : MM. Houard et Lortet, p. 59.
Démission : M. P. de Renémesnil, p. 26; M le Dr Fré-
mont, p. 26.
Dons à la Bibliothèque : p. 26, p. 31, p. 43, p. 48. p. 52,
p. 59.
Élections : Bureau pour 1918, p. 26.
Nécrologie : M. l'abbé Hue, p. 26; M. Guillouard, p. 31 ;
M. Brasil, p. 52.
Présentations et Admissions : M. Dalibei t, p. 49 et p. 52.
Section d'AleDçon : p. 31.
77
OBSERV AXIONS DIVERSES
Pages
F. Bestel, Récolte de plantes 29
A. Bigot, Cloisons d'Ammonites 32
E. Lemée, Rouille du Poirier 33
E.-L. Gekbault, Jung er mari nia nigrella 33
Abbé Langlais, Récolte de plantes 34
P. Bugnon, Plantes adventices 43
Dr F. Gidon, Mélanges 44
A. Hée, Ficaire à petites fleurs 45
Dr F. Gidon, Tourbière sous la prairie de Gaen . 45
P. Drouet, D1 F. Gidon, Influence de la lune. ... 49
M. Dalibert, Sphinx ligustri 56
A. Bigot, Carte géologique 56
M. Dalibert, Suc digestif de Phrygane . 59
M. Dalibert, Ponte accidentelle GO
M. Dalibert, Lépidoptères du Calvados 60
P. Bugnon, Monotropa Hypophagos 61
F. Bestel, Tératologie végétale 61
— 78 —
COMMUNICATIONS
Pages
E.-L. Gerbault, Anomalies florales du Parnassia
palustris — 35
Abbé La.ngla.is, Sur YAmmophila hirsuta, hymé-
noptère prédateur 38
C Houard et M. Lortet, Rapport annuel pour
1918 sur l'Institut Botanique et les Collections
Botaniques de Caen 63
Liste des Communications par noms d'Auteurs. 73
4,
LE
BON A TIRER
DE CE BULLETIN
A ÉTÉ DONNÉ
LE 27 VI
1919
Caen. — Imprimerie E. LA.NIER, 31, Boulevard Bertrand.
i'
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