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BULLETIN
SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE
DE BELGIQUE
Gand, imp. C. Annoot-Braeckman, Ad. Hoste, sucer.
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SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE
DE BELGIQUE
FONDÉE LE 1* JUIN 1862
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ÉPSIÉGE DE LA SOCIÉTÉ
JARDIN BOTANIQUE DE L'ÉTAT
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DE BELGIQUE
TOME VINGT-TROISIÈME
PREMIÈME PARTIE
ANNEE 1884
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SUR
LA DIVISION DES NOYAUX
DANS LE TRADESCANTIA VIRGINICA,
PAR
E. BERNIMOULIN,
Docteur en sciences naturelles, élève-assistant à l'Institut botanique de Liége.
Les phénomènes qui accompagnent la division du noyau
ont fait l’objet, dans ces dernières années, d'un grand
nombre de travaux importants. Il suflira de rappeler
ceux de Strasburger, de Treub, de Hanstein, de Bara-
netzky et de Guignard, pour ne citer que les botanistes les
plus connus. |
On sait maintenant, grâce à ces travaux, que la division
du noyau est loin d’être aussi simple et aussi uniforme
qu’on le supposait autrefois. Il est même devenu assez
difficile aujourd'hui de synthétiser toutes les observations
qui ont été faites et de ramener à un type unique tous les
processus de la division nucléaire.
Ces circonstances donneront peut-être un certain intérêt
à quelques observations que J'ai faîtes au laboratoire de
l'Institut botanique de Liége, à l’occasion de mes études
pour le doctorat en sciences naturelles.
On sait que la substance du noyau se compose d’une
8
partie plus dense, la nucléine, et d’une partie aqueuse, le
suc du noyau. La première seule est susceptible d’absorher
les matières colorantes et a encore été nommée pour cette
raison chromaline.
Suivant les cas différents que l’on considère, la propor-
tion de suc, mêlé à la nucléine, varie d’une manière très
notable. De ce fait résultent les modifications que les
phénomènes de la division du noyau offrent d'une espèce
à une autre et même d'un organe à un autre dans une
même plante.
Les noyaux riches en chromatine montrent certains
phénomènes qui n'ont été observés que dans ces derniers
temps. C'est principalement sur ces sortes de noyaux que
j'ai porté men attention, en étudiant la formation des
grains de pollen, la division des cellules épidermiques et
des cellules des poils staminaux dans le Tradescantia
virginica.
Les cellules-mères des grains de pollen, très Jeunes
encore, montrent un noyau volumineux, à contour bien net
et d’un aspect granuleux. A un grossissement plus fort,
on reconnait que ces granulations sont constituées par de
très nombreux petits bâtonnets ondulés de substance
nucléaire (pl. E, fig. 1).
Dans une cellule-mère un peu plus âgée que la précé-
dente, cet aspect granuleux du noyau a complètement
disparu. Tous les petits bàtonnets de substance nucléaire
se sont en effet fusionnés les uns avec les autres, de
manière à former un ou plusieurs gros filaments vermi-
culaires, contournés et pelotonnés (fig. 2). En mème
temps que s’opérait celte condensation de la nucléine, le
sue du noyau s’est répandu dans le protoplasme de la
cellule-mère ; le noyau n’a donc plus de contour propre.
9
Il est diflieile de dire si à ce moment il n'existe qu'un seul
gros filament ou s'il y en a plusieurs.
Ce gros filament de substance nucléaire présente parfois
de nombreuses stries transversales, parallèles, qui accusent
une structure spiralée ou annelée de ce filament.
A un stade plus avancé, ce filament vermiculaire se
déroule, se répand dans le protoplasme de la cellule, puis
vient se disposer, en ondulant, dans une zone discoïde
équatoriale (fig. 5). Un peu après, le vermisseau s’étrangle
en tous les points compris dans le plan de l'équateur. Les
diverses anses dont il est constitué ne se trouvent plus
alors reliées que par une partie qui s’amineit de plus en
plus. C’est à ce moment aussi qu'on peut discerner parfois
dans le protoplasme de la cellule des filets minces, Imco-
lores, partant des anses nucléaires dont ils semblent être
la continuation et convergeant vers les pôles où le proto-
plasme parait être plus abondant (fig. 4).
Bientôt, comme on peut le voir dans un stade ultérieur,
les étranglements équatoriaux s’étirent de plus en plus,
finissent par se rompre (fig. 5), et le filament vermiculaire
se trouve ainsi fragmenté en un certain nombre danses
ayant la forme de V. Ces anses se répartissent en deux
groupes et tournent leurs sommets vers les pôles corres-
pondants. Ces deux groupes d’anses s’écartent ensuite
l’un de l’autre en affectant assez bien la forme de deux
calottes étoilées (fig. 7). Celles-ci peuvent rester encore
pendant un certain temps en continuité l’une avec l'autre,
par l'intermédiaire de filaments minces qui les relient
entre elles. .
On observe encore, dans certains cas particuliers, après
la coupure du vermisseau suivant le plan équatorial, que
les anses ainsi produites, au lieu de se rétracter directe-
10
ment vers les pôles, se rapprochent au contraire de telle
manière que celles qui appartiennent à l’un des deux
groupes viennent, pour ainsi dire, s’enlacer avec celles du
groupe opposé (fig. 6). Elles se séparent ensuite pour
douner lieu, comme je viens de le dire, aux deux calottes
étoilées. Ces calottes se condensent bientôt, aux pôles de
la cellule, par le rapprochement des anses qui les com-
posent et qui se fusionnent, pour donner naissance aux
deux nouveaux noyaux (fig. 8). En mème temps apparait,
dans la zone intermédiaire, la cloison de cellulose qui doit
diviser la cellule-mère en deux cellules-filles.
Après cette première division de la cellule-mère,
chacune des deux cellules-filles se divise à son tour
suivant des processus analogues.
Il me reste maintenant à passer rapidement en revue les
différents stades que présente la bipartition du noyau
d'une part, dans les cellules des jeunes poils staminaux,
d'autre part, dans les cellules épidermiques des jeunes
feuilles de la mème plante. Je me bornerai d’ailleurs à
signaler les principales différences qui existent entre ces
deux cas et le précédent.
Le noyau d’une des plus jeunes cellules d’un poil sta-
minal présente à peu près le mème aspect granuleux que
celui de la cellule-mère du pollen avant sa division.
Le stade suivant montre également la chromatine
condensée sous forme de filaments vermiculaires, enroulés
et pelotonnés sur eux-mêmes; mais ces filaments sant
notablement plus minces que ceux des grains de pollen.
Ils se disposent ensuite sous forme de longues ondulations,
parallèles au grand axe de la cellule (pl. IE, fig. 1); puis
se coupent, suivant le plan équatorial en un grand nombre
d’anses en forme de V tournant leurs sommets vers les
11
pôles (fig. 2). La phase d’enlacement est iei partieulière-
ment bien marquée (fig. 3), de mème que celle des calottes
polaires étoilées (fig. 4).
Au moment où celles-ci s’écartent l’une de l’autre pour
se porter vers leur. pôle respectif, on observe, dans le
protoplasme interposé, de très nombreuses stries, fines et
arquées en tonneau, reliant l’un à l’autre les deux noyaux
en voie de formation (fig. 5). Cet aspect se maintient assez
longtemps, et c'est au milieu des stries que se forme
transversalement la nouvelle cloison cellulaire. Entre-
temps les éléments des deux nouveaux noyaux se sont
condensés pour reprendre l'aspect d’un noyau à l’état
normal (fig. 6).
Cet état strié du protoplasme, pendant les dernières
phases de la division nucléaire, n'avait pas encore été
observé dans les poils staminaux du Tradescantia virgi-
nica; mais il semble se rapprocher beaucoup de ce que
M. Strasburger a fait connaître dans la division des noyaux
des stomates de l’Jris pumila.
Notons aussi que, durant toutes les phases de la division,
on observe, à chaque extrémité de la cellule, une large
vacuole de suc cellulaire, qui d’ailleurs est représentée dans
les figures publiées par M. Strasburger et par M. Baranetzky.
Dans l’épiderme, pris à la base des jeunes feuilles du
Tradescantia,on peut observer des phénomènes identiques
pour la division du noyau des cellules épidermiques ordi-
naires. Les filaments vermiculaires y sont également très
longs et très visibles.
Quant aux cellules-mères des stomates, elles présentent
aussi des filaments nucléaires bien caractérisés (pl. LE,
fig. 7,8,9); de sorte que l'ensemble des phénomènes de la
division diffère très sensiblement de ce que M. Strasburger
12
a décrit relativement à la formation des stomates dans
l’Iris pumila. En effet, dans ce dernier cas, la nucléine
condensée des noyaux est représentée sous forme de
bätonnets isolés, peu nombreux, se disposant parallèle-
ment pour former la plaque nucléaire.
En terminant, je crois utile d'indiquer les procédés
techniques dont je me suis servi pour faire cette étude.
Les objets à examiner (cellules-mères du pollen, poils
staminaux et lambeaux d’épiderme jeune), après avoir éte
tués par une immersion de quelques minutes dans l’alcool
concentré, ont ensuite été colorés par une solution
aqueuse de vert de méthyle, puis portés dans la glycérine
diluée, remplacée plus tard par de la glycérine plus
concentrée.
Une excellente méthode aussi consiste à plonger les
objets vivants dans une teinture de carmin acétique, à
laquelle on substitue ensuite de la glycérine diluée.
Des préparations ainsi faites peuvent se conserver pen-
dant plusieurs années, tout au moins celles qui ont été
traitées d'après le premier procédé.
Notons encore qu'ayant examiné des lambeaux frais
d’épiderme simplement plongés dans l’eau, nous y avons
retrouvé la plupart des stades que rous ont offert ces
mèmes lambeaux, après coloration par le carmin ou le
vert de méthyle.
15
EXPLICATION DES FIGURES.
Tradescantia virgiaica.
Planche I.
Division du noyau dans une cellule-mère des grains de pollen.
Fig. 1. Cellule-mère très jeune montrant l’aspect granuleux du noyau.
Fig. 2. Condensation de la nucléine en un gros filament vermiculaire
pelotonné.
Fig.
O1
. Ondulations du filament dans une zone discoïde équatoriale: —
étranglements en tous les points compris dans le plan de
l’équateur; — stries transversales du filament,
Fig. 4. Cellule-mère au même état de développement que la précédente,
montrant les filets qui partent des anses du filament vermicu-
laire pour se diriger vers les pôles.
Fig. 5. Les étranglements dans le plan équatorial s’accusent d'avantage.
Fig. 6. Enlacement des anses dans la région équatoriale. |
Fig. 7. Disposition des anses en deux calottes polaires étoilées, reliées par
de fines stries.
Fig. 8. Condensation des anses pour constituer les deux nouveaux noyaux;
— apparition de la cloison de cellulose.
Planche II.
Division du noyau dans les cellules des poils staminaux.
Fig. 1. Filaments vermiculaires disposés en longues ondulations paral-
lèles au grand axe de la cellule.
Fig. 2. Filaments vermiculaires après leur division suivant le plan de
l'équateur.
Fig. 5. Enlacement des anses dans la région équatoriale.
Fig. 4. Disposition des anses en deux calottes polaires étoilées.
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Fig 5 Stries fines et arquées en tonneau reliant l’un à Pautre les deux
noyaux en voie de formation.
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Fig. 6. Condensation des deux nouveaux noyaux; — apparition de la
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plaque cellulaire.
Division du noyau dans les cellules-mères des stomales.
Fig. 7. Condensation de la chromatine en filaments vermiculaires,
Fig. 8. Enlacement des anses dans la région équatoriale.
Fig. 9. Calottes polaires étoilées.
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FLORULE MYCOLOGIQUE
EN VIRONS DE BRUXELLES,
PAR
M" E. BOMMER ET M. ROUSSEAU.
Nos herborisations mycologiques nous ont permis d’ac-
cumuler, depuis quelques années, un grand nombre de
matériaux que nous avons cru utile de publier. Nous
réunissons dans cette Florule toutes les espèces récoltées
par nous aux environs de Bruxelles, ainsi que celles qui
nous ont été communiquées par MM. Errera et Marchal;
nous y avons joint aussi les espèces observées jadis par
Kickx (1) dans le rayon de nos recherches et que nous
n'avons pu retrouver jusqu'à présent.
Comme le prouvent nos découvertes incessantes, la
flore mycologique du Brabant est encore peu connue et,
quoique nos herborisations aient été très localisées, sa
richesse est si grande que la région de Groenendael,
principal but de nos explorations, nous ménage sans
doute encore bien des surprises. Le champ d’investigations
est vaste et il est permis de supposer que bien des genres
indiqués en France et en Allemagne existent également
en Belgique. C'est pourquoi nous mentionnons dans les
(1) Flore cryptogamique des environs de Louvain.
16
tableaux dichotomiques, non seulement les genres obser-
vés par nous aux environs de Bruxelles, mais encore ceux
qu'ont eités Kickx dans la « Flore eryptogamique des
Flandres » et M. Lambotte dans la « Flore mycologique
belge. »
M. Marchal, conservateur au Jardin botanique, qui
s'occupe activement de l'étude des Champignons copro-
philes et auquel on doit la découverte de plusieurs espèces
rares ou nouvelles, publiera prochainement le résultat de
ses herborisations dans les Ardennes, le Hainaut, etc.
Tous ces éléments pourront servir à compléter la flore
cryptogamique de notre pays.
Pour établir les caractères des familles, nous nous sommes
aidées des ouvrages de Luerssen, Goebel et Van Tieghem (1).
Les Hyménomyeètes sont groupés d’après les divisions de
Fries et nous nous sommes servies, pour les Pyréno-
mycètes, du Sylloge Fungorum du professeur Saccarüo,
qui a bien voulu nous prêter son savant concours pour la
détermination de nos espèces douteuses et la description
des espèces nouvelles dont nous reproduisons les diagnoses.
Nous réunissons à la fin de ce travail, sous Île titre
d'« Imparfaits, » toute une catégorie de Champignons un
peu délaissés dans les Flores et qu'il est cependant inté-
ressant et utile de connaitre, car beaucoup d’entre eux se
rattachent à des espèces de l’ordre des Ascomycètes. Nous
en donnons des tableaux dichotomiques inspirés par le
travail du professeur Saccardo (2).
(1) Lurrssen Medicinisch-Pharmaceutische Botanik. Leipzig, 1879. —
Gorsez Grundzüge der Systematik und Speciellen Pflanzenmorphologie.
Leipzig, 1882. — Van Tircuem Traité de Botanique.
(2) Michelia, 1880.
17
C'est surtout grâce à linépuisable obligeance de
M. Crépin, directeur du Jardin botanique, qu'il nous à été
donné de poursuivre cette étude. I nous la facilitée par
la communication des nombreux ouvrages de mycologie
que renferme la bibliothèque de cet établissement et nous
lui adressons, à ce sujet, nos plus vifs remerciments.
CHAMPIGNONS.
I. Spores naissant sur des basides 504%: MR Cr, Basiviomrcères (1).
a) Hyÿménium libre, recouvrant des lamelles, des
pores, des aiguillons, ou une surface plus ou
moins lisse ; champignons charnus, coriaces ou
sUDÉrEUX ee Me ms. : Hymenomuyceles.
b) Hyménium étalé sur un réceptacle gélatineux,
souvent lobé ou convoluté . . . . . Trémellinces.
c) Hyménium renfermé dans un péridium plus ou
moins sphérique, s'ouvrant ou se détruisant
UE TO rEN TU IC EN DSTI TT . . Gastéromycètes.
II. Champignons se développant dans les tissus des
plantes vivantes, formant à la surface des
parties attaquées des pustules ou des amas
jaunes, rougeûtres ou bruns, et présentant
plusieurs phases de végétation pendant les-
quelles les spores sont de forme diflérente
(aecidio-urédo et téleutospores). . . . . Unéninées.
IT. Spores naissant dans des asques (souvent accom-
paguées ou précédées de conidies, de spermo-
gonies ou de pycnides) . . +. . . . +. Ascomvcères.
=
(1) Les noms imprimés en capitales sont ccux des ordres; les noms des
sous-ordres sont en italique.
2
18
a) Champignons dont la végétation est toujours
associée à celle d’une algue renfermee dans une
partie de leur tissu, formant des expansions
foliacées, fruticuleuses ou crustacées, parfois
gelatineuses «149.50 SO R Ur NE EichEnarées (A)
b) Hyménium libre, étalé sur un réceptacle plus
ou moins charnu ou membraneux . . . . Discomycèles.
c) Point de réceptacle ; asques naissant directement
sur le mycélium ou dépourvus de mycélium.
Champignons déformant plus ou moins les
tissus végétaux attaqués. . . ,. . . . Gymnouscées.
d) Asques courts, sphériques ou claviformes, ren-
fermés dans des périthèces astomes, se déchi-
rant irrégulièrement à la maturité et insérés
sur un mycélium conidifère (rarement peu
visible) qui est filamenteux ou arachnoïde et
parfois très développé (moisissures). Cham-
pignons se développant ordinairement sur les
végétaux vivants ou sur les matières en décom-
POSIO US ONU ARR ET ele TRERIANONEUCEES.
e) Hyménium ondulé, sinué ou densément agglo-
méré, renfermé dans un périthèce indéhis-
cent, ordinairement souterrain, . . . |. Tubéracées.
f) Asques renfermés dans de pelits périthèces sou-
vent carbonacés, s’ouvrant au sommet par un
ostiole, épars ou rassemblés sur un stroma
(ordinairement des conidies, des spermogonies
ou des pycnides). Champignons se dévelop-
pant surtout sur le bois mort, les feuilles,
plus rarement terrestres ou fimicoles . . . Pyrénomycèles.
(1) Nous avons compris dans la classification les Lichénacées, bien que
nous ne nous soyons pas spécialement occupées de ce groupe; nous nous
bornons à en donner les principaux caractères d’après M. Van Tieghem
(Traité de botanique).
IV. Champignons à mycélium non cloisonné. Reproduc-
tion asexuée ayant lieu par zoospores ou par
conidies ; reproduction sexuée par oogones et
anthéridies ou par conjugaison. . . .
a) Champignons vivant ordinairement sur les ma-
tières en décomposition, se présentant sous
l’aspect de filaments plus ou moins dressés.
Mycélium portant des sporanges dont les spo-
res forment en germant un mycélium qui
par conjugaison de deux rameaux, donne
naissance à des zygospores reproduisant un
HV CÉDUAL Me ME era ere lle uen dre
dans les tissus des
plantes vivantes qu’ils décolorent, ayant
b) Champignons parasites
l'aspect de taches laineuses ou poudreuses,
se développant surtout à la face inférieure des
feuilles. Mycélium portant, sur des filaments
ordinairement rameux, des spores qui, en
germant, donnent parfois naissance à des
zoospores. Reproduction sexuée par oogones
ét anthéridies. "17
+ . . 0 . .
c) Champignons se développant dans l’eau, sur les
insectes, les poissons morts ou mourants et sur
les plantes aquatiques, plus rarement sur les
19
PaycomYcÈTes.
Zygomycètes.
Péronosporées.
plantes terrestres. Mycélium produisant des’
zoosporanges; reproduction asexuée par Z00-
spores; reproduction sexuée par oogoncs et
ANVHCPITICS NN Ro Tr
d) Champignons parasites sur les insectes vivants.
Mycélium se développant dans le corps de
l’insecte, qu'il perfore après sa mort pour
produire à l’extérieur une série de générations
asexuées. Reproduction sexuée par conju-
BAS OMS DR NS AREA ee Ve p ile
e) Champignons parasites sur des plantes terrestres
où ils produisent des taches ou de petits gon-
flements, ou parasites sur ou dans des plantes
._Saprolégniacées.
. Entomophihorées.
20
aquatiques, des algues, des infusoires ou des
Saprolégniées, se reproduisant par des zoospores
munies d’un cil, contenues dans un zoospo-
range pourvu ou non d’un mycélium unicellu-
laire ordinairement peu développé, ou (mais
plus rarement) par des sporanges se formant
d’une manière intercolaire sur le parcours du
mycélium, donnant naissance à des zoosporces
munies d’un long cil (Cladochytrinm), ou à
des spores dépourvues de cil (Protomyces).
Dans certaines espèces, spores secondaires
HMMODIES LE nl Me Eee ee UyIriIltnéEes.
he Champignons se développant dans les tissus des
plantes vivantes, formant des masses pulvé-
rulentes noirâtres, ou des gonflements déco-
lorés. Spores produisant par germination un
promycélium sur lequel naissent des sporidies
qui, après s’être conjuguces, développent
des conidies, ou germent et forment un mycé-
lium qui pénètre dans les tissus de la plante
UsriLacinées.
RONCEICIERE RS SL UE NET Les el Loto ce Le
VI. Champignons dépourvus de mycélium, se dévelop-
pant ordinairement sur des débris végétaux
en décomposition et consistant d’abord en
masses plasmiques (myxamibes) nues, mobiles,
de forme changeante, se réunissant ensuite
en plasmodes qui prennent des formes déter-
minées et variées pour constituer les appareils
SDOPLÉELES D MMS UN PASS LE DNIEXOMYCÈRES
VII. Organismes microscopiques, constitués par une
cellule, se multipliant par division transversale
(plus. rarement par des spores endogènes) et
se développant dans les matières organiques
où ils provoquent la fermentation et la putré-
faCtion. 2:78 LE NE ES SC RIP ONTCRTES:
21
OrDre 1. — BASIDIOMYCÉTES().
Réceptacle fructifère de forme variable, souvent de
grande dimension, très rarement nul (Exobasidium).
Spores naissant au nombre de 2 à 8, sur de petits prolon-
sements (stérigmates), surmontant des cellules très rap-
prochées ordinairement claviformes (basides) qui sont
mélées à des cellules stériles (paraphyses) et réunies en
une membrane {hyménium).
Sous-onDRE. — HYMÉNOMYCÈTES.
Réceptacle charnu, coriace ou subéreux, de forme varia-
ble, piléiforme, cylindrique, rameux, étalé, etc. Hymé-
nium recouvrant des lamelles ou feuillets, des tubes, des
dents, ou une surface lisse. Champignons croissant sur le
sol, le bois, les feuilles mortes, exceptionnellement sur les
feuilles vivantes (Exobasidium).
(1) Scuaerrer. Fungorum qui in Bavaria et Palalinatu etc., Icones.
Ratisbonnæ, 1762-74.
BucuianD, Histoire des Champignons de la France. Paris, 1780.
Kromenozz. Abbild, und Beschr. d. essbaren, schädl. u. verdächt.
Schwämme. Prag, 1851-46.
Kicxx. Flore cryptogamique des environs de Louvain. Bruxelles, 1855. —
Flore cryptogamique des Flandres. 1867.
Fries, /cones selectae Hymenomyceltum nondum delineatorum. 1867-75. —
Hymenomyceles Europaei. Upsaliac, 1874.
Cooke. Handbook of British Fungi. London, 1871. — Illustrations of
British Fungi. ù
KarcuBrenxer ct Scauizer. lcones selectae Hymenomycetum Hungariae.
Pesth, 1873-78.
Fuckez. Symbolae mycologiae,
Gizuer, Les Champignons qui croissent en France (avec atlas). Paris, 1878.
22
Hyménium lamelleux . . . USM... à Lo/ CNNAGARICINEES.
Hyménium poreux, tubuleux ou alvéolé oo ne .e je 4 POLVPORÉES,
Hyÿménium recouvrant des dents, des granules ou des
Crétes ee NE TL: . Hypxéess.
Hyménium lisse ou rugueux . . . . . . < . TnéLÉPHORéEs.
Hyménium amphigène; réceptacle cylindrique ou clavi-
forme, simple ou rameux. ©. . , . . . ." ., CLAVARIES.
Réceptacle nul; basides naissant directement sur le
mycélium. Champignons se développant dans les tissus
des plantes vivantes EME RENE UE 26770. 1e? ExoBASIDIFES:
Famizze AGARICINÉES.
Réceptacle charnu, quelquefois coriace, en forme de
chapeau, sessile ou stipité, parfois dimidié. Hyménium
recouvrant des lamelles placées à la face inférieure du
chapeau. Basides portant de 2 à 6 spores(ordinairement#).
Dans sa jeunesse, le réceptacle est parfois renfermé dans
une enveloppe (voile) qui se déchire par suite de l’accrois-
sement du chapeau. Le voile est universel lorsqu'il ren-
ferme tout le réceptacle (Amanita); il en subsiste alors
parfois une partie à la base du stipe (volva) et souvent des
débris sur le chapeau. Le voile est partiel lorsqu'il ne
recouvre que les lamelles; en se déchirant, une parte
reste alors souvent adhérente au stipe et forme un anneau
(Lepiota, Psalliota).
! Espèce coriaces persistantes ou mareescentes ; spores blanches : 26
Espèces non coriaces, putrescentes; spores de couleur variable .
9 \ Lamelles plus ou moins déliquescentes ou mucilagineuses . . 25
| Lamelles ni déliquescentes ni mucilagineuses. : ‘ 24
Stipe pourvu d’une enveloppe cartilagineuse. . . . ,. . 19
Stipe non cartilagineux, charnu, charnu-fibreux, ou nul ,. . 4
b]
6
LE)
| Stipe latéral ou nul . 0e
| Stipe central . NRC NE.
Spores blanches ou très légèrement teintées . . . Pleurotus (À)
\ Spores d'un rose rubigineux. + . .…. + «1 "Claudopus.
( spores ferrugineuses. 4 2 ANR RS R » Crepidoins:
(1) Les noms imprimés en italique sont considérés par Fries comme des
sous-genres du genre Agaricws ; les noms de genres sont en petites capitales,
I
(
I
l
il
Ph
8
9
0
2
5)
4
5)
|
Chapeau confluent avec le stipe ; lamelles adhérentes ou décur-
FOMOS Ne en 4 su 0 OR es ea US 2S 7
Chapeau distinct du stipe ; lamelles libres. . . . . . . 9
Espèces pourvues d’un voile aranéeux ou filamenteux, cortini-
forme et souvent annuliforme ; lamelles se décolorant ; spores
ochracees fErFUSINeUSES RE SR 0e, 0 67. CORTINARILS.
Espèces à stipe pourvu d’un anneau membraneux . . . . 8
SIDE SAR S RNA EC RE os ll a n 0 12
SpOneS DIANCRES EE EE EE NL ts dm Atmillaria-
Spores ferrugineuses ou d’un brun ferrugineux . . . Pholiota.
Spores d’un brun pourpre ou d’un brun plus ou moins noirâtre.
Stropharia.
Un volva (parfois fugace) et souvent un anneau . . . . . 19
Dnanneaueb Doit de olvas n. e. C AE à Llenutes de ca te) À
Ni anneau, ni volva; spores roses ou couleur saumon . Pluteus.
Stipe muni ordinairement d’un anneau rabattu ; chapeau couvert
d’écailles superficielles; spores blanches . . . . Amanita.
Stipe sans anneau; chapeau souvent fibrilleux; spores roses ou
COUT SAUMION ES 0e dede ee Ven e ce + en POIUGNIR.
SHore DianeNes NT teen dis d LéDiOIt.
CHOC TOSeS 2 le Eos ere ip Annulara:
Spores pourpres ou d’un pourpre brunâtre rarement gri-
SACRO ART PR e RR ESU CP NOR PS0
Lamelles membraneuses, molles, à bord aigu. ,. ,. . . . 15
Lamelles épaisses, à bord obtus; spores blanches . . . , 17
Bamelles ceracées oulactescentes 02 M: OMR NENMS
Lamelles facilement séparables du chapeau, subrameuses ou
plus ou moins anastomosées; spores ferrugineuses plus
rarement d'un Diane Sale DRPAXIELUS
Lamelles rigides, cassantes, souvent fourchues; spores blanches
OUNJAUDALTES ER PS MEURE 1e UR Ne e S RUSSULA.
ParHeESRONESInUEES PONT Ni elite V4
Lamelles sinuées, subsinuées ou adnées sinuées . . . . . 16
Lamelles décurrentes ou subdéeurrentes . , . + . . . 15
Lamelles adnées ou adnexes; chapeau campanulé à bords
dépassant un peu les lamelles; spores noires; espèces sou-
VORPMICOIES NT NL RC TS etre ice ca RannEolus:
DRORCSIDIAIERES EEE es fier à ete es tenons L CUWOCybe.
Spores couleur saumon parfois très pales . . . . . Clitopilus.
Spores ferrugineuses ou d'un brun ferrugineux, rarement
PAR A ONE CN O6 à. Flammula.
2%
16
22
Sports blanthes:.n .. (LUN OS Pr icolona.
Spores rosées, couleur saumon ou d’un rose brunâtre . Entoloma.
Spores subargilacées; chapeau glabre . . . . . . Hebeloma.
Spores d'un brun ferrugineux; chapeau fibrilleux ou squa-
EURE. Se SOON GP riDe.
Spores d’un pourpre brunâtre ou noirâtre. . . . Hypholoma.
Lamelles décurrentes, dichotomes . . . . . . CanrHarezcus.
Lamelles adnées, charnues, succulentes; espèces souvent para-
sites sur d’autres Avarigincen st. 0. . CU M OEENYOTANLIS.
Lamelles lactescentes; spores blanches ou jaunâtres, . Lacrarius.
Lamelles céracées, adnées, décurrentes ou sinuées-adnées.
Spores blanches, 44716, MEN a 0e ren oPhonts:
Chapeau à bords primitivement enroulés ou infléchis. . ,. . 20
Chapeau à bords nan enroules ee PNR TER 22
A SRE NN 2
Lamelles adnées ou adnexes, se détachant facilement du stipe;
SDONCS POSÉES à. MAMA TEEN NT NE RE RP EEETRG
Lamelles adnées, décurrentes ou ascendantes; spores pourpres,
d’un pourpre brunâtre ou ardoisées. : , . . . Psilocybe.
Lamelles libres ou adnces . . .
Spore DianChes era Mt rues ue Le ant ut e Go bte
Spores ‘errugineuses ou d’un brun ferrugineux . . . Naucoria
Lamclles’décurrentes Gustbdeentrentcs LME 00002 0,125
Lamelles adnées, émarginées ou libres; spores blanches Mycena.
Lameiles libres ou légérement adnces ; spores couleur saumon.
Nolanea.
Lamelles adnées on ascendantes, rarement presque libres ; spores
ochraicees ferrugINCUsSeSs NN ST PT NT EE Ter Tr
Lamelles ascendantes, adnées ou libres; spores d’un pourpre
brunatre, parfois subardoisees LPC RE PS atht)re.
Lamelles adnées, très rarement presque libres ; chapeau strié, à
bords ne dépassant pas les lamelles; spores noires. Psathyrella
Chapeau souvent ombiliqué ou infundibuliforme; lamelles très
décurrentes DES UT Et OR RE SES
Chapeau conique, convexe ou déprimé; lamelles subdécurren-
tes; spores ferrugineuses où d’un brun ferrugincux , Tubaria.
Bpores, Dlancheés. : , à mA st01. 002. dieu NE np in ler
Spores couleur SAUMON, FU IRINE NI MMIPTEONMNIRR Eccilia
29
{ Slipe cartilagineux; lamelles adnées ou libres, subdéliques-
centes (jamais diffluen'es), devenant poudreuses; spores sub-
| ferrusineuses Me L: - MR MMBOERETIES.
Stipe non cartilagineux ; ms ditnenbes, libres ou adnées ;
SPOTESINOIECS, 02/2 LE - le do EN Le.
Stipe non cartilagineux ; nelle FT molles, réunies
d’abord par une membrane mucilagineuse ; spores d un gris
\louhverdatresderenantnaires rt Te, I LI RE Gompipics.
F Stipecentral (res warement nul) 214 1:20) rise pa fer
IMÉbipeexcenteique, Htémbouteul, 4... .1:./-.1.028
( Lamelles flexibles, distantes, à bord aigu. . . . . Marasmics.
(
(
Lamelles pliciformes, dichotomes, à bord obtus . . . XErorus.
Bamclles à bordaieu cu -subaiou" 20 0200 2 2000029
Lamelles se fendant longitudinalement . . . . . . . 50
Lamelles membraneuses, à bord lacéré _. . . . . LenrTinus.
Lamelles devenant coriaces, à bord entier; chapeau charnu,
conacetastexturefibréuscez 2 D, + 6,6 SOA NAPSPa US.
Lamel'es coriaces, fermes, simples ou anastomosées à la base;
chapeou subéreux-coriace, à texture floconneuse . . LENZITES.
Lamelles pliciformes, à bords longitudinalement eanaliculés, Troia.
Lamelles coriaces, ramenses, flabelliformes, à bords révolutés
OUR CLAIES EN PR rene 0 10 ESCRIZORMELUN.
GENRE Agaricus L.
Lamelles membraneuses, molles, persistantes, non
coriaces, à bord aigu; trame subfloconneuse. Cham-
pignons charnus ou membraneux, putrescents. Voile
jamais aranéeux.
SÉRIE À. — &Leucosporées. Sporcs blanches ou légère-
ment teintées.
SOUS-GENRE Aemamita Pers.(1)
Stipe distinct du chipeau, Un voile universel non soudé avec l’épiderme
| | S
du chapeau sur lequel il laisse souvent des débris membraneux. Anneau
(1) L’Amanila Caesarea SchaelT. est indiqué par Kickx dans les bois
des environs de Bruxelles et d’Aerschot. Jusqu'à présent, nous y avons
cherché en vain cette espèce méridionale.
26
rabattu, parfois fugace ou nul. Un volva plus ou moins apparent, Lamel-
les libres. Champignons terrestres.
| Anneau manifeste, supère,
*Volva se déchirant au sommet ou cireulairement, à bord libre, per-
sistant.
‘A. phalloides(!) Fr. Cke, t. 2, Gill. atl. — Vénéneux.
A. vernus Gmel, Gill. atl.— Indiqué par Kickx dans les
bois des env. de Bruxelles. Print.-été. — Vénéneux.
“A, Mappa Fr. Cke, 1. 4. Gill, atl. — Vénéneux.
**Volva se déchirant circulairement, formant à la base du stipe un
rebord nettement défini; voile universel laissant des verrues épaisses
sur le chapeau.
“A. Muscarius L. Cke, t. 117. Gill. atl. — Espèce assez
localisée, mais ordinairement abondante dans les
endroits où elle croit. Été. — Vénéneux.
*A. pantherinus DC, Cke, t. 6. Gill. atl. — Vénéneux.
*A, excelsus Fr. — Vénéneux.
A. solitarius Bull., t. 48; 4. albellus Scop.; À. pellita
Secr. Gill. atl. — Lisière des bois montueux et talus
boisés à Rouge-Cloitre et Uccle. Aoùt-Sept. R. —
Vénéneux.
#*##Volva friable, peu apparent, se rompant en écailles et en verrues.
*A, rubescens Fr. Cke, t. 9, Gill. atl. — Pelouses
ombragées, bois de pins et d'arbres mélés. CG. —
Comestible (2).
(1) L'astérisque placé devant ou après un nom d’espèce, indique que
cette espèce a été mentionnée dans notre Catalogue des Champignons
observés aux environs de Bruxelles.
(2) Nous indiquons seulement comme comestibles les espèces que notre
propre expérience nous a démontrées être inoffensives.
27
A. validus Fr. — Sapinières à Auderghem. Oct.
A. spissus Fr. Cke, t. 69; À. cinereus Krombh., t. 29,
f. 1-5, Gill, atl, — Talus herbeux, lisière des bois
à Uccle et au Bois de la Cambre.
“A. asper Fr. Cke, t. 10. Gill. atl.
*#k#Volva peu apparent, floculeux, entièrement fugace.
IT. Anneau peu apparent ou nul.
“A vaginatus Bull. Cke, t. 12, Gill. atl.
Sous-GENRE Lepiota Fr.
Stipe distinct du chapeau, ordinairement pourvu d’un anneau. Un voile
universel soudé avec l’épiderme du chapeau qui est souvent écailleux.
Lamelles libres; chair molle, filamenteuse. Champignons terrestres,
I. Epiderme sec.
*Anneau mobile,
“A. procerus Scop. Cke, t. 21. — Souvent à la lisière
des bois. — Comestible.
A. rhacodes Vitt.; À. subtomentosus Krombh., t. 24,
f. 15-16. Cke, t. 22. — Sous les pins et dans les
taillis du Bois de la Cambre. Sept.-Oct.
A. excoriatus Schaeff., t. 18-19. Cke, €. 25. Gill. atl.
—- Ce champignon était en vente au Marché du
Sablon en août 1881; nous n’avons pu savoir de
quelle localité il provenait et il n’a plus reparu depuis
lors. — Comestible.
**Anneau fixe, homogène avec le voile universel revêtant le stipe.
“A. acutesquamosus Weinm. — Dans les bois, sous
les hètres à Groenendael.
A. Badhaëmi Berk. Cke, t. 25. — Sous les pins, au
Bois de la Cambre et à Ottignies. Oct. R. — La
figure de Cooke ({llustrations of British Fungi) repré-
sente celte espèce avec un chapeau de couleur brune.
28
Nos échantillons, blancs au moment de la récolte,
exsudaient, peu de temps après, un suce rougeàtre
qui, desséché a coloré le chapeau en brun,
*A. elypeolarius Bull. Cke, t. 58. Gill. atl.
*A. cristatus À ets.
*#*Anneau supère, fixe, subpersistant ; voile universei adné au chapeau.
"A. naucinus Fr. Cke,t. 15. Gill. atl.
*A. cepaestipes Sow. ; À. crelaceus Bull., 1.574; À. luteus
With.; À. flammula A. etS. Cke, t. 5, Gill. alt. —
M. Lubbers a observé la variété blanche de cette
espèce, croissant sur un Ficus stipulata dans Îles
serres du Jardin botanique de Bruxelles.
*###Voile universel d’abord contigu au chapeau et au stipe, formant
après sa rupture un anneau infère.
*A. granulosus Batsch. Cke, t. 215. Gill. atl.
#####Espèces petites, grêles; slipe fistuleux; épiderme ni écailleux, ni
granuleux.
“A. seminudus Lasch. Cke, t. 19, — Assez commun
dans les bois, parmi les feuilles mortes.
IT. Epiderme visqueux.
SOUS-GENRE Aramillaria FR.
Stipe non distinct du chapeau qui est souvent écailleux. Voile partiel
formant un anneau, indiqué parfois seulement par des écailles. Chair assez
ferme. Lamelles adhérentes ou décurrentes, rarement libres. Champignons
lignicoles ou terrestres.
*Lamelles sinuées adnées; stipe charnu subannelé,
A. robustus A. et S. Krombh., t. 25, f. 15-20. Cke,
t. 56. — Cette belle espèce, que nous avions rap-
portée avec doute au Tricholoma colossus dans notre
Cataloque, croit assez abondamment dans une sapi-
29
nière à Boitsfort. Elle peut être comptée parmi les
espèces comestibles les plus délicates. Oet.
A. cingulatus Fr. — Croit parmi la bruyère, dans les
bois de Boitsfort. Oct. R.
A. constrictus Fr. Ic., t 18, f. 1. — Talus herbeux
d'une sapinière à Linkebeek. Sept.-Oct.
#*kLamelles atténuées près du stipe, plus ou moins décurrentes; stipe
charnu; un anneau.
*A. melleus Fr. Cke, t. 52. — Comestible.
*##*Lameiles non décuirentes ou décurrentes par une strie; stipe sub-
cartilagincux extérieurement ; un anneau.
A. laqueatus Fr. Ic.. t.18, f. 2, — Talus gazonnés au
Bois de la Cambre. Août. R.
*A. mucidus Schrad. Cke, t. 16. Gill. at].
SOUS-GENRE TÆricholoma Fr.
Chapeau charnu, convexe ou mamelonné, confluent avec le stipe charau
ou charnu fibreux non cortiqué. Lamelles sinuées près du stipe. Voile
nul ou peu apparent, laissant parfois des fibrilles ou des flocons au bord
du chapeau. Point d’anneau. Champignons terrestres.
SÉRIE À, — Chapeau visqueux, fibrilleux, squameux ou soyeux,
non hygrophane. Stipe et voile fibrilleux ; voile très peu
distinct.
I. Zimacini. Chapeau à épiderme visqueux à l’état humide, inné-
fibrilleux ou squamuleux, mais non déchiré. Chair ferme, non
hygrophane.
*Lamelles ne se décolorant pas.
‘A. equestris L. Gill. atl.
A. portentosus Fr. Ie., t. 24, f. 1. Cke, t. 54. — Croit
en groupes dans les sapinières à Ottignies, Auder-
ghem et Rixensart. Sept.-Oct.
**Lamelles se décolorant, ordinairement tachées de rougeûtre.
30
A. ustalis Fr. Ic.,t. 27, f. 2. Cke, t. 88. — Bois de
pins ct forêts de hèêtres à Auderghem, Ottignies,
Groenendael. Sept.-Oct. Peu commun.
‘A. pessundatus Fr. Gill. alt.— Bois montueux à Rouge-
Cloitre. Automne.
Il. Genuini., Chapeau mou charnu, ni visqueux, ni hygrophane, à
épiderme déchiré en flocons subsquameux ou fibrilleux; bords
d’abord involutés et subtomenteux. Odeur faible ou nulle.
*Lamelles ne se décolorant ni ne se tachant pas.
“A. rutilans Schaeff. Gill. atl.
“A. Iuridus Schaeff.
A. columbetta Fr. Ic., t. 29, f. 2; À. albus Pers. Cke,
t. 48. Gill. atl. — Parmi l'herbe, au bord des routes
à Grocnendael. Sept. R.
**Lamelles roussâtres ou cendrées à bords se tachant ordinairement de
rougeätre ou de noiratre.
A. imbricatus Fr. Ic., t. 50; À. rufus Pers. Cke, t. 60.
Gill. alt. — En groupe dans les bois de pins à Auder-
ghem, Rixensart, et Bois de la Cambre. Sept.-Oct.
A. vaccinus Pers. — Sapinières du Bois de la Cambre.
Oct.
A. immundus Berk. Cke, t. GI. — Taillis du Bois
de la Cambre. Sept. R.
*A. terreus Schaeff. Gill. atl.
HI. Ridigi. Chapeau non visqueux, à épiderme rigide, poncetué-
granulé ou se rompant en squames glabres par les temps secs.
Odeur souvent désagréable.
*Lamelles blanches ou de teinte pâle, tachées.
A. saponaceus Fr. Ic., t, 52; À. fusiformis Schum.
Cke, t. 91. Gill. atl. — Sapinières, talus boisés et
taillis à Ottignies, Limelette, Bois de la Cambre, ete,
Sept.-Oct.
1
**Lamelles se décolorant, devenant roussâtres ou eendrées, souvent
tachées.
° . e . . . ” . . 0 . .
IV. Sericelli. Chapeau d’abord soyeux, puis glabre, très see. Stipe
charnu fibreux.
*Lamelles larges, assez épaisses, subdistantes. Odeur forte.
A. salphureus Bull.
*#kLamelles minces, serrées, étroites. Espèces petites, inodores.
A. ionides Bull., t. 555, f. 5; À. purpureus Pers. Cke,
t. 95. — Forêts de hètres et taillis à Groenendael et
au Bois de la Cambre. Les échantillons récoltés dans
la première de ces localités avaient une odeur de
farine fraiche très prononcée.
A. carneus Bull, t. 555, Fr. Ic., t. 40, f. 2, Cke,
t. 96. — Pelouses du Bois de la Cambre. Sept. R
SÉRIE B. — Chapeau lisse, glabre, non visqueux, mais humide
en temps pluvieux. Chair molle, spongieuse, ou très mince,
aqueuse ct hygrophane.
V. Guttati. Chapeau charnu, mou, fragile, souvent taché ou crevassé:
stipe solide. Espèces ordinairement printanières, cespiteuses ou
croissant en groupes, odorantes surtout à l’état sec.
*Lamelles blanchâtres.
A. gambosus Fr. — Comestible.
**Lamelles se décolorant, roussätres ou fuligineuses.
° e . . . ° 0
° . e 0 ° e e ° 0 e
VI. Spongiosi. Chapeau d’abord compacte, puis spongieux, obtus,
charnu jusqu’au bord, lisse, glabre, humide, non hygrophane.
Stipe robuste, fibreux-spongieux, à base ordinairement épaissie.
Lamelles devenant un peu déeurrentes-sinuées.
*[amelles ne se décolorant pas.
**Lamelles se décolorant. Espèces tardives.
32
*A. personatus Fr. — Comestible.
*A. nudus Bull.
VIT. Aygrophani. Chapeau mince, submamelonné, chair humide, se
ramollissant, hygrophane.
*Lamelles blanchâtres, non tachées.
A. grammopodius Bull., t 548, 585, f. 1. Cke, 1. 98.
— Talus et bords des chemins gazonnés à Boits-
fort, dans le Bois de la Cambre. Sept.-Oct.
A. melaleucus Pers. Fr. Ie., €. 44, f. 1. — Commun
dans les bois, au bord des chemins dans le gazon.
Sept.-Oct.
** Lamelles violacées, grises ou fuligineuses.
e
SOUS-GENRE Clitocybe Fr.
Chapeau plus ou moins charnu, flexible, convexe plan, déprimé ou
infundibuliforme, à marge involutée. Stipe fibreux extéricurement, sub-
élastique, devenant souvent creux. Lamelles décurrentes ou adnées d’une
manière aiguë. Champignons terrestres.
I. Disciformes. Chapeau presque également charnu, d’abord convexe,
puis plan ou déprimé, régulier, obtus. Lamelles d’abord adnées, ou
régulièrement adnées-décurrentes.
*Chapeau cendré ou brun.
‘A. mebulawis Batsch. — Malgré son goût peu agréable,
ce champignon est comestible dans sa Jeunesse.
*A. clavipes Pers.
#*Chapeau violacé ou roussâtre.
*##Chapeau jaunâtre.
####Chapceau verdâtre, pâlissant.
A. odorus Bull. -— Comestible.
#F#kkkChapeau blane ou blanchätre.
39
A. cerussatus Fr. Cke, t, 121 et 122. — Sous des
marronniers au Bois de la Cambre. Oct.
A. pithyophilus Fr. Gill. atl. — Bois de pins à Groenen-
dael, au Bois de la Cambre, ete. Oct.-Nov. AC.
A. candicans Pers.
A. dealbatns Sow.
Il. Difformes. Chapeau d’abord mamelonné, ensuite irrégulièrement
étalé et déprimé, à bord mince. Lamelles inégalement décurrentes.
Espèces cespiteuses, à stipe subcartilaginceux extérieurement, parfois
soudées, parfois solitaires.
A. famosus Pers.— Dans les bois à Boitsfort et au Bois
de la Cambre. Sept.-Oct.
Var. polius Fr.— Sur les charbonnières à Groenendael.
“A, connatas Schum.
A. opacus Sow.; À. crelaceus Pers.; À. cerussatus . Fr.
Cke, t. 176. — Bois et taillis à Groenendael et au
Bois de la Cambre. Oct.-Nov.
IT, Infundibuliformes. Chapeau à disque charnu s’amincissant au
bord, devenant infundibuliforme ou profondément ombiliqué. Stipe
spongieux, fibreux à l’extérieur, Lamelles longuement et également
décurrentes,
*Chapeau coloré ou päle, inné-floconneux ou soyeux, absorbant l’hu-
midité. |
A. infandibuliformis Schaeff.
**Chapeau diversement coloré ou pale, glabre, humide en temps pluvieux.
A. geotropus Bull., t. 575, f. 2, Cke, t. 85, Gill. atl. —
Dans les bois à Boitsfort et à Groenendael. R:
*A. inversus SCop.
*A. flaccidus Sow.
*#*Chapeau blanchâtre, glabre ou à flocons superficiels,
IV. Cyathiformes. Chapeau eharnu-membraneux, d’abord déprimé
puis cyathiforme; chair hygrophane. Lamelles d’abord adnées, puis
décurrentes.
3
4
“A. cyathiformis Fr, — Sur de la sciure de bois très
décomposée à Groenendael. Nov.
A. vibecinus Fr. Ic.,t. 58, f. 1. — Commun dans les
sapinières. Sept.-Oct.
*A. brumalis Fr.
V. Orbiformes. Chapeau subcharnu, lisse, d’abord convexe, puis
plan ou déprimé, luisant, humide et hygrophane. Lamelles horizon-
tales, serrées, minces, adnées ou décurrentes par une dent.
*Lamelles cendrées. Chapeau d’abord de couleur foncée.
A. metachrous Fr.; À. discolor Pers. Cke, t. 115. —
Bois de pins, parmi la mousse à Boitsfort, Grocnen-
dael et au Bois de la Cambre. Oct.
A. ditopus Fr. Cke,t. 116.— Dans les taillis parmi les
feuilles mortes au Bois de la Cambre. Sept. R.
**Lamelles blanchätres. Chapeau de couleur pâle.
A. fragrans Sow. — Comestible.
VI. Versiformes. Chapeau mince, tenace, d’abord convexe, puis de
forme variable, plus ou moins squamuleux ou furfuracé. Lamelles
adnées, larges, souvent distantes et farineuses.
*Chapeau couvert de squamules de couleur plus sombre.
**Chapeau unicolore, de couleur vive.
*A. laccatus Scop. — Comestible.
Sous-cENRE Collybia Fr.
Chapeau peu charnu, à bord primitivement enroulé, ni ridé, ni plissé-
sillonné. Lamelles libres ou obtusément adnées. Stipe radicant, fistuleux,
cartilagineux ou médulleux à l’intérieur. Champignons croissant ordinaire-
ment sur le bois ou les feuilles, parfois terrestres.
A. Lamelles blanches ou de couleur päle, non cendrée.
I. Striaepedes: Stipe robuste, sillonné ou fibrilleux-strié creux ou
spongieux-médulleux.
*Lamelles larges, subdistantes.
"A. radicatus Relh. |
A. longipes Bull., t. 252; À. pudens Pers. — Parmi le
gazon à la lisière d’un bois à Ottignies. Août.
‘A. platyphyllus Fr. — La var. repens Fr., [e., t. 61,
au Bois de la Cambre parmi les feuilles mortes. Sept.
“A. fasipes Bull. — La var. oedematopus Schacff., 1.259,
au pied des arbres au Jardin botanique (ÉË. Marchal).
— Comestible.
A. maculatus À. et S.
“A. distortus Fr. Cke., t. 289.
4. butyracens Bull.
A. phacopodius Bull.
IT. Vestipedes. Stipe grèle, égal, fistuleux ou médulleux, velouté, flo-
contieux ou pruineux,
*Lamelles larges, subdistantes,
‘A, velutipes Curt.
‘A. stipitarins Fr.; À. scabellus A. et S. Cke, t.. 149.
— Sur les racines des graminées et d’autres plan-
tes à Watermael. Juill.
#*Lamelles très étroites et très rapprochées.
*A. confluens Pers.
A. cirrhatas Pers. Fr. Ic., t. 68,f. 1. Cke,t. 144. —
Sur des Æydnum en putréfaction à Boitsfort. Sept.-
Oct. :
A. tuberosus Bull., t. 256. Cke, t. 144. — Sur des
champignons pourris et des feuilles mortes. Oct.-
Nov. AR.
IT. Lacvipedes. Stipe grêle, égal, fistuleux, lisse, glabre (excepté à la
base), à stries très peu apparentes.
*Lamelles larges, ordinairement plus ou moins distantes.
*A. nummularius Fr.
26
A. esculentus Wulf.; À. perpendicularis Bull. t. 429,
Î. 2. — Indiqué par Kickx.
** Lamelles étroites, rapprochées.
A. accrvatus Fr. Ic., t. 64, f, 2. Cke,t. 267. — En
touiles, sur des souches de pins au Bois de la Cam-
bre. Oct.
lutcifolia Gill. — Plates-bandes du jardin de l'Obser-
vatoire à Bruxelles. Juill.
"A. dryophilus Bull.
A. clavus L. Bull., t. 148. — Indiqué par Kickx.
A. ocellatus Fr. Bull, 1. 569. f. 1. — Sapinières,
parmi la mousse, à Linkebeek. Sept.
=
B. Lamelles plus ou moins cendrées.
IV. Tephrophunae. Chapeau brun ou cendre.
* Lamelles assez étroites, rapprochées.
*A. coracinus Fr.
A. inolens Fr.
A. atratus Fr. le., t. 70, f. 1. Cke,t. 155. —. Parmi
la bruyère à La Hulpe. Oct.
A. ambustus Fr. Ic., t. 70, f. 2. Cke, t. 155. — Sur
la charbonnière, parmi la mousse, à Groenendael
et Ottignies. Oct.
**Lamelles très larges, plus ou moins distantes.
È 0 . . e . e 0 . . . 0 . e
SOUS-GENRE Mycena Fr.
Chapeau submembraneux, ordinairement strié, à marge droite d’abord
appliquée contre le stipe, camipanulé ou conique, puis étalé. Stipe fistuleux,
carlilagineux. Lamelles non décurrentes ou décurrentes par une dent,
Champignons ordinairement épiphytes et de petite taille.
I. Calodontes. Lamelles à bord plus foncé, denticulées; stipe non
dilaté à la base.
*A. pelianthinas Fr. Cke, t. 156.
A. marginellus Pers. — Parmi la mousse recouvrant
des souches de pins au Bois de la Cambre et à Auder-
ghem. Sept.-Oct. R.
A. elegans Pers. Cke, t. 284. Gill. atl. — Parmi les
aiguilles tombées dans les bois de pins, entre Auder-
ghem et Boitsfort. Sept.-Oct. R.
A.avemaceus Fr. — Sur les pelouses d'un jardin à
Watermael. Sept. R.
A. rubro-marginatus Fr.lce.,t.78,f.4.Cke,t. 284.—
Dans les bois entre Auderghem et Boitsfort. Sept. R.
Il, Adonidae, Lamelles à bords non colorés. Champignons de couleur
plus ou moins vive ni brunâtres, ni cendrés. Espèces terrestres,
non cespileuses, à stipe non dilaté à la base.
*A. purus Pers.
IT. Rigidipedes. Lamelles se décolorant, passant du blanc au gris
ou au rougeâtre, souvent réunies par des veines. Chapeau non
hygrophane. Stipe ferme, rigide, subtenace, à base radicante
substrigeuse. Espèces tenaces, persistantes, inodores, ordinaire-
ment lignicoles et cespiteuses.
*A. galericulatus Scop.
*A. polygrammus Bull.
A. parabolicas Fr, Ic., t. 80, f. 5; À. atro-albus À. et
S. Cke, 1.224. — Sur les troncs et les souches, parmi
la mousse. Oct. AR.
IV. Fragilipedes. Lamelles se décolorant, plus ou moins réunies par
des veines. Chapeau bygrophane; stipe fragile, à base fibrilleuse
très peu radicante. Espèces grèles, fragiles, souvent molles et
odorantes, ordinairement terrestres et non cespiteuses.
*
A. alcalinus Fr.
A. ammoniacus Fr. Cke, t. 258. — Dans les bois,
parmi la mousse, à Uccle et Boitsfort. Sept.-Oct.
38
V. Filipedes. Lomelles se décolorant, à bord plus pale, Chapeau
hygrophane; stipe filiforme, flasque, subtenace, radicant, ordi-
nairement très long.
A. filopes Bull., t. 520. Cke, t. 161.— Endroits décou-
verts et ombragés, parmi les herbes, les feuilles
mortes, les brindilles. Sept.-Oct. AC.
A. vitilis Fr. Bull., t. 518, f. 6; A. tenuis Sow. Cke,
t. 189. — Lieux humides des bois, parmi les feuil-
les mortes. C.
A. acicula Schaeff., 1. 229; Fr. Ie., t. 85, f. 5. Cke,
t. 190; A. coccineus Scop. — Bois de hètres, parmi
la mousse et les feuilles mortes, à Boitsfort et Groe-
nendael. Sept. R.
VI. Laclipedes. Stipe radicant. Espèces lactescentes à suc blanc ou
coloré.
*A. sauguinolentas À. ctS.
“A. galopus Pers.
VIT. Glutinipedes. Stipe visqueux. Lamelles devenant décurrentes par
une dent. Espèces non lacescentes.
A. epipterygius SCcop.
A. vulgaris Pers. Fr. Ic.,t. 19,f. 5. Cke, t. 191. —
Forme des groupes nombreux parmi les aiguilles
tombées des pins, au Bois de la Cambre. Sept.-Oct.
VIIT. Basipedes. Stipe non radicant, à base dilatée en forme de disque
ou bulbilleuse-strigeuse. Espèces très grêles, flasques, solitaires.
A. stylobates Pers. Cke, t. 249. — Sur des sarments
de ronce à Watermacl. Sept.
*A. echinipes Lasch.
IX. Ansilitiae. Stipe très mince, non radicant, greffé sur le support
Lamelles adnées, décurrentes par une dent où un crochet. Espèces
très délicates,
39
A. setosus Sow. Cke, t, 195. Gill. atl. — Sur les feuilles
mortes à Groenendael. Sept.-Oct. AC.
*A, capillaris Schum.
Sous-GENRE Omphalia Fr.
Chapeau presque toujours membraneux, ordinairement ombiliqué ou
infundibuliforme, s’élargissant dans le chapeau. Stipe cartilagineux, fistu-
leux. Lamelles décurrentes. Champignons ordinairement épiphytes.
I. Collybiarii. Chapeau étalé dès le commencement, à bords infléchis.
#Lamelles étroites, très rapprochées. Espèces ordinairement grandes:
A. hydrogrammus Fr. lIc., t. 71. Cke, t. 259. Bull.,
t. 674. — Parmi les feuilles mortes dans les bois.
Sept.-Oct. AC.
#kLamelles étroites, légèrement distantes, atténuées à chaque extré-
mité. Espèces de taille moyenne.
*A. pyxidatus Bull.
A. rusticus Fr.; À. ericetorum Pers. — Sapiniéres du
Bois de la Cambre. Oct.
##kLamelles larges, très distantes, ordinairement épaisses.
A. hepaticus Batsch. Cke, t. 250. — Bords gazonnés
des chemins à Watermael. Mars. R.
*4A. umbelliferus Fr. Cke, 1. 271.
*A. stellatus Sow. Cke, t. 241
H. Mycenarii. Chapeau d’abord campanulé, à bord droit, appliqué
contre le stipe.
*Lamelles larges, inégales.
A. cyanophrylluas Fr. Ic.,t.77,f. 1. Kalchb.,t.7, f. 2.
— Chapeau d'un gris violacé-à l'état see, d'un beau
violet étant humide, ombiliqué, légèrement fibril-
leux, surtout au centre, à marge crénelée; stipe deux
fois aussi long que le diamètre du chapeau d'un violet
brillant, un peu courbé à la base. Lamelles violettes,
40
distantes, simples, épaisses, décurrentes. Nos échan-
tillons s’écartent du type et se rapprochent de
l'A. umbelliferus L. — Parmi les Jungermannes sur
un talus humide et ombragé à Auderghem: Août. R.
A. setipes Fr. Bull.,t. 560, f. 2; À. Aypnicola Pers. —
Bois et endroits découverts, souvent parmi la mousse,
au Bois de la Cambre et à Groenendael. Oct.-Nov.
‘A. fibula Bull. Cke, t. 274
*A. gracillimus Weinm. Cke, t. 252.
**Lamelles étroites, pliciformes.
A. integrellus Pers. Fr., lc. t. 75, f. 6. Cke, t. 252.
— Sur les troncs moussus. Sept.-Nov.
A. helvelloides Bull.
SOUS-GENRE Pleurotus Fr.
Chapeau charnu ou membraneux, irrégulier; stipe excentrique, latéral
ou nul; voile fugace ou nul. Champignons croissant sur les troncs d’ar-
bres, très rarement terrestres.
I. Excentrici. Chapeau entier, excentrique, développé latéralement,
mais marginé tout autour.
*Voile formant un anneau.
**Point de voile. Lamelles sinuées ou obtusément adnées.
‘A. ulmarius Bull. — Comestible.
A. subpalmatus Fr.Cke, t. 255. — Cette rare espèce
que nous avions trouvée sur une souche à Groenen-
dael, a été récoltée aussi à Rixensart par M. Marchal.
Sept.-Oct. (Spores ochracées pales).
A. fimbriatus Bolt. — Indiqué par Kickx dans les bois
à Berchem.
***Point de voile. Lamelles longuement décurrentes. Slipe distinet,
presque droit.
41
A. sapidus Schulz. Kalchb. Ieon., t. 8, f. 1. — Sur le
trone d’un peuplier à Elewyt. — Bien que cette
espèce, récoltée par M. Marchal, ne se rapporte pas
tout à fait à la figure qu'en donne Kalchbrenner,
les échantillons sont conformes à la deseripuon.
*kkkPoint de voile. Lamelles longuement décurrentes; chapeau latéral,
sessile ou à base stipitiforme courte et oblique.
“A. ostreatus Jacq.
A. glaudulosus Bull. Gill, atl. — Abondant sur Îles
troncs des saules pleureurs au parc Léopold à
Bruxelles. Hiver.
A. revolutus Kickx.— Sur les troncs du hêtre à Boits-
fort. (Indiqué par Kickx).
Il. Dimidiati, Chapeau latéral, non marginé en arrière.
*A. petaloides Bull. Cke, t. 258.
A. pulmonarias Fr. Ic., t. 87,f. 2, — Sur Île tronc
d'un charme à N.-D. de Bonne odeur (É. Marchal).
Nov.
*A.tremulus Schaeff.
IT. Resupinati, Chapeau sessile, d'abord résupiné, ensuite réfléchi.
*Chapeau charnu, non strié,
2
A. septicus Fr.—Sur un tronc pourrissant dans la forêt
de Groenendael. Août.
#*Chapeau charnu, strié, à couche supérieure gélatineuse ou à pelli-
cule visqueuse.
A. cypheilaeformis Berk. Cke, t. 244.— Sur les tiges
de l'Epilobium hirsutum, aù bord de l'étang de
Groenendael. Août. R.
*A. applicatus Batsch. Cke, €. 244. — AC.
*** Chapeaux membraneux, non visqueux.
42
A. striatulus Fr. Ic.,t. 89, f.5; À. membranaceus Scop.
Cke, t. 212. — Sur les tiges desséchées du Pteris
aquilina à Groenendael (Gill. atl.). — Févr. R.
A. chioncus Pers.
*
SÉRIE B. — Bhodosporées. Sporcs rosées ou rougeàtres.
SOUS-GENRE Volvaria Fr.
Voile universel libre, persistant en forme de volva, non soudé avec
l’épiderme du chapeau qui est charnu et distinct du stipe. Lamelles
libres. Espèces croissant sur les terrains fumés, dans les jardins, les bois
et sur les trones pourris. Correspond au sous-genre Amanila.
*Chapeau sec, soyeux ou fibrilleux.
**Chapeau plus ou moins visqueux, ordinairement glabre.
“A. speciosus Fr. Cke, t. 297. — Retrouvé à Rouge-
Cloitre, Groenendael, au Bois de la Cambre, etc.
A. glojocephalus DC. Cke, t. 298. — Bords ombragés
des champs et des prairies à Watermael. Aout.
*A. medias Schum. Cke, t. 299.
‘A. parvulns Weinm. Cke, t. 500.
SOUS-GENRE Annmularia Schulz.
Chapeau non confluent avec le stipe. Un anneau; point de volva,
Lamelles libres. Correspond au sous-genre Lepiola,
SoOUus-GENRE Pluteus Fr.
Chapeau distinct du stipe qui est charnu fibreux. Lamelles d’abord
subcohérentes, libres, arrondies près du stipe. Point d’anneau ni de volva.
Espèces croissant sur ou près des troncs d’arbres.
*Chapeau devenant fibrilleux ou floconneux.
*A. cervinus Schaeff. Cke, t. 505.
*A. petasatus Fr.
45
A. hispidulus Fr. Ic., t. 90. Gill. atl. Cke, t. 504. —
Sur la terre nue d’un talus à Watermael. Août. R.
*#*Chapeau pruineux, subpulvérulent.
“A. manus Pers. Cke, t. 505
*##Chapeau glabre et lisse.
“A. chrysophaeus Schaeff.
Sous-GENRE Entoloma Fr.
Chapeau plus ou moins charnu, à marge incurvée, confluent avec le stipe
qui est charnu ou fibreux. Lamelles sinuées adnexes. Point de voile ni
d’anneau. Espèces terrestres. Correspond au sous-genre Tricholoma.
I. Genuini. Chapeau glabre, humide ou visqueux.
IT. Leptonidei. Chapeau floculeux, subsquameux, sec, non hygro-
phane.
A. fortilis Pers. Cke, t. 516. — Parmi les broussailles
et dans les chemins creux (Kickx).
A. dichrous Pers.— Dans les bois, parmi les feuilles
mortes, à Boitsfort et Auderghem. Sept. R.
Il, Nolanidei. Chapeau mince, hygrophane, souvent ondulé ou dif-
forme, subsoyeux à l’état sec.
“A. elypeatus L. — Vénéneux.
*A, rhodopolius Fr, Cke, t. 542.
*A. sericeus Bull. Cke, t. 520.
*A. nidorosus Fr. Cke, t. 521.
Sous-GENRE Clitopilus Fr.
Chapeau ordinairement charnu, à marge d’abord involutéc, confluent avec
le stipe qui est charnu ou fibreux. Lamelles non sinuées, plus ou moins
déeurrentes, alténuées en arrière. Espèces terrestres souvent odorantes,
Correspond au sous-genre Clitocybe.
I. Orcelli. Lamelles longuement décurrentes. Chapeau irrégulier et
souvent subexcentrique, flexucux, peu bygrophane, à marge d’abord
floculeuse,
44
* _ .
A. prunulus Scop. Cke, t. 522. — Comestible.
"A. orcella Bull. — Comestible.
IL. Sericelli, Lamelles adnées, légèrement décurrentes; chapeau
régulier, soyeux, à bord involuté, nu.
SOUS-GENRE Leptonia Fr.
Chapeau peu charnu, à marge d’abord incurvée, à épiderme fibrilleux
ou écailleux, ombiliqué ou plus foncé au centre. Stipe cartilagineux.
Lamelles d’abord adnexes ou adnées, mais se séparant facilement du stipe.
Espèces le plus souvent petites, estivales et terrestres, croissant surtout
dans les lieux herbeux. Correspond au sous-genre Collybia.
*Lamelles blanchätres. Chapeau ni strié, ni hygrophane.
. L . L L e . L . c e e e . e . 0 .
**Lamelles d’abord bleues ou bleuûtres.
A. euchrous Pers. Cke, t. 53. — Souches de pins et de
hêtres à Auderghem et au Bois de la Cambre. Sept.
Oct. R.
*#**Lamelles brunes ou d’un pourpre foncé.
e. . e . . . . . 0 e . . . . . . 0
*##*Lamelles de couleur pâle. Espèces jaunes ou verdâtres.
A. euchlorus Lasch. — Pelouses sèches à Rouge-Cloi-
tre. Sept. R. — Ressemble à un Hygrophorus.
*kkkkLamelles d’un gris brunâtie ou glaucescentes.
SOUS-GENRE Nolanea Fr.
Chapeau submembrancux, plus ou moins campanulé et papillé, à bord
droit, primilivement appliqué contre le stipe qui est cartilagineux et
fistuleux. Lamelles libres ou adnexes. Espèces petites, gréles, terrestres.
Correspond au sous-genre Wycena.
*Lamelles grises ou brunes, Chapeau hygrophance, de couleur sombre.
*A. pascuus Schaelf. Cke, t. 576.
**Lamelles jaunâtres ou rougeûtres.
45
A. pleopodias Bull., t. 556, f. 2. Krombh., t. 2,
f. 17-20. — Lisière des taillis du Bois de la Cambre,
dans les endroits où l’on a amoncelé du fumier de
cheval. Août. AR.
*k*Lamelles d’abord blanches, puis roses; chapeau hygrophane.
A. hirtipes Fr. — Dans les bois de pins, parmi la
mousse. Sept.-Nov. AC.
**#*Lamelles blanchâtres. Espèces non hygrophanes.
. ° ° . ° 0 . C0] . . . . ° . e
Sous-GENRE Eccilia Fr.
Chapeau submembraneux à marge d’abord infléchie, Stipe cartilagineux
confluent avec le chapeau. Lamelles décurrentes. Espèces terrestres où
lignicoles. Correspond au sous-genre Omphalia.
*A. apiculatus Fr.
*A. griseo-rubellus Lasch.
*A. rhodocylix Lasch. Cke, t. 545.
Sous-GENRE Claudopus W. Smith.
Chapeau excentrique, latéral ou résupiné. Sporcs rougetres ou couleur
de rouille, Espèces lignicoles ou épiphytes.
*A. variabilis Pers. Cke, t. 544.
“A. byssisedus Pers. Cke, t. 544.
SÉRIE C. — Ochrosporées, Sporcs ochracées, ferrugineuses
ou d’un brun ferrugineux.
Sous-GENRE Pholiota Fr.
Chapeau confluent avec le stipe. Un anneau persistant. Espèces crois-
sant sur le sol ou sur les troncs d’arbres, souvent cespiteuses. Correspond
au sous-genre Armillaria.
I. Humigeni. Espèces terrestres, rarement cespiteuses,
*Spores ferrugineuses.
46
“A. caperatus Pers.
A. crebias Fr. — Endroits découverts des taillis au Bois
de la Cambre. Oct.
“A. blattarius Fr.
##Spores d’un ferrugineux brunätre.
A. durus Bolt.; À. obturatus Krombh., t. 28, f. 14-929.
Sur la terre, au jardin de l'Observatoire de Bruxelles,
Juill.
“A. praecox Pers. Cke, t. 560,
IL. Truncigeni. Espèces lignicoles ou épiphytes, souvent cespiteuses.
*Chapeau glabre, parfois crevassé. Lamelles d’abord pâles, puis rou-
geâtres ou brunätres.
"A. radicosus Bull. Cke, t. 561
*#Chapeau squameux, non hygrophane, Lamelles se décolorant.
A. destruens Brond.; À. populneus Pers. — Sur le
tronc d’un peuplier au Jardin botanique de Bruxelles.
(É. Marchal). Oct.
A. squarrosus Fr. Cke,t. 567. — Au pied des arbres
à Auderghem, Boitsfort et au Jardin botanique.
Sept. R. Oct. AR.
A. spectabilis Fr. Cke, t. 552; A. aureus Sow.
Krombh:,6 5; PS RE le 1.102 CG a Sur
les troncs des arbres au Bois de la Cambre. Oet.
*A. Adiposus. Fr. Cke, t. 555. — Sur des troncs abattus
à Groenendael. Oct.-Nov. R.
A. curvipes Fr. Ic., t. 104. Cke, t. 570. — Sur un
tronc abattu à Rixensart (É. Marchal). Sept.
*##Chapeau hygrophane ; lamelles couleur de cannelle.
*A. mutabilis Schacff. Cke, t. 555.
A. mustelinaus Fr, var minor à lamelles serrulées. —
Sur un rameau de pin à Groenendael. Sept.
III. Muscigeni. Espèces muscigènes, hygrophanes.
Ü . . os . e 0 . e e 0 . . . . , , . . .
47
Sous-cENRE HEnocybe Fr.
Voile universel subfbrilleux, plus ou moins apparent, adhérant à
l’épiderme du chapeau et persistant sauvent au bord en forme de cortine.
Lamelles se décolorant, subsinuées, plus rarement adnées ou décur-
rentes (non rendues pulvérulentes par des spores de couleur cannelle).
Espèces terrestres.
I. Squarrosi. Chapeau brunätre, d’abord squarreux; stipe squa-
meux, de la couleur du chapeau.
*A. lanuginosus Bull.
A° cincinmatus Fr. — Assez abondant sous les arbres
de l’avenue du chàteau de Groenendael. Sept.-Oct.
Il. Laceri. Chapeau squameux ou déchiré en fibrilles (non rimeux);
stipe coloré, fibrilleux, plus pâle que le chapeau.
"A. pyriodorus Pers.
A. scaber Fr. Cke, t. 519. — Dans les bois à Rouge-
Cloitre. Sept.-Oct.
A. lacerus Fr.; 4. cristatus Scop. —Dans les sapinières.
AC.
“A. flocculosus Berk. Cke, t. 395.
A. obscurus Pers. Fr. Ic., t. 107. — Dans les sapi-
nières à Auderghem. Oct.
III. Rimosi. Chapeau se fendant en fibres longitudinales, bientôt
rimeux et couvert de quelques écailles apprimées ; stipe fibrilleux,
blanchätre.
“A. fastigiatus Schaeff. Cke, t. 585.
*A. Godevi Gill.
A. hiulcas Fr. Cke, t. 579. — Talus d'un chemin à
Watermael. Sept.
“A. rimosus Bull. Cke, t. 584.
"A. destrictus Fr. Cke, t. 587.
IV. Velulini. Chapeau non rimeux, à épiderme soyeux fibrilleux,
lisse, ou couvert de squames apprimées ; disque lisse, stipe glabre,
blanchâtre, à sommet farineux.
48
“A. geophryilus Sow. Cke, t. 401.
V. Viscidi, Chapeau lisse, visqueux.
A.tricholoma À. et S.; À. gnaphaliocephalus Bull.,
t. 576, f. 1. Gill. at. Cke, t. 40%. — Dans les bois,
parmi les feuilles mortes. Sept.-Oct.
A. strigiceps Fr. — Bois de pins à Auderghem, Sept.-
Oct.
SOUS-GENRE Mebeloma Fr.
Chapeau plus ou moins visqueux, glabre, à marge d’abord incurvée.
Voile partiel fibrilleux, plus ou moins apparent, parfois nul. Stipe charnu-
fibreux, à sommet subfarineux. Lamelles sinuées adnées, à bord discolore,
souvent blanchâtre. Spores subargilacées. Espèces terrestres, souvent à
odeur forte. Correspond aux sous-genres Tricholoma et Entoloma.
I. Indusiati. Voile formant souvent une cortine distincte au bord
du chapeau.
*A, fastibilis Fr. — Vénéneux.
Il. Denudati. Point de cortine; chapeau glabre. Espèces de grande
taille.
*A. crustuluniforammis Bull.
“A. elatus Batsch.
*A. longicaudus Pers.
IT. Pusilli. Espèces de petite taille.
A. petiginosus Fr. Ie., t. 114, —— Parmi les feuilles
mortes dans les bois. Oct. C.
SOUS-GENRE Flammmula Fr.
Chapeau charnu, à marge d’abord enroulée; stipe charnu-fibreux, non
farineux, confluent avec le chapeau; voile fibrilleux ou nul. Lamelles
décurrentes ou adhérentes, ordinairement très entières et unicolores. Espè-
ces généralement lignicoles, parfois terrestres. Correspond aux sous-genres
Clitocybe et Clitopilus.
49
I. Gymnoti. Point de voile; chapeau sec, souvent squamuleux, Spores
ferrugineuses, plus rarement d’un brun ferrugineux.
A. paradoxus Kalchh.; Clitocybe Pelletieri Gill. al.
Au pied des chênes et des hètres, sur les pelouses du
Bois de la Cambre et à la lisière des bois et des sapi-
nières, à Uccle, Grocnendael, ete. Juin-août. Peu
commun.
IT. Lubrici. Un voile fibrilleux formant une cortine. Chapeau à épi-
derme à peine séparable, glabre, visqueux. Espèces ordinairement
terrestres, croissant en groupes,
A. spumosus Fr. Ie., t. 116. — Sur les souches de
pins au Bois de la Cambre. Sept.
A. carbonarins Fr. Gill. at. —:Dans les bois et les
clairières, sur la terre brülée. Sept.-Nov. AC.
IT. Udi. Un voile cortiniforme. Chapeau glabre, humide-ou subvis-
queux en temps pluvieux, Spores ni jaunes, ni ochracées. Espèces
cespiteuses, lignicoles.
A. flavidus Schaeff., t, 55. — Sur les souches des pins
au Bois de la Cambre et à Boitsfort. Sept.-Oct.
A. conissans Fr.; À. pulverulentus Bull., t. 178. —
Sur un poteau pourrissant, entre Boitsfort ct Groe-
nendael. Oct.
A. inopus Fr. Ic., t. 118. —— Sur les souches au Bois de
la Cambre. Sept.
IV. Sapinei. Un voile fibrilleux souvent peu apparent, apprimé contre
le stipe ou formant un anneau. Lamelles d’abord jaunes, puis d’un
jaune brunûâtre. Spores ochracées ou fauves. Épiderme du chapeau
non séparable. Espèces subcespiteuses, croissant sur les troncs des
pins, partois terrestres.
A. penctransFr.Ilc..t.118.— La forme terrestre de cette
espèce croit dans les sapinières de La Hulpe et d'Uecle.
V. Sericelli. Chapeau soyeux, sec, où d’abord visqueux. Une cortine
sur le stipe.
SOUS-GENRE Naucoria Fr.
Chapeau plus ou moins charnu, convexe, plan ou conique, à marge
d'abord infléchie, Voile nul où fugace. Lamelles libres ou adhérentes.
Spores ferrugineuses. Stipe eartilagineux. Espèces lignicoles ou terrestres,
subradiçantes. Correspond aux sous-genres Collybia et Leptonia.
I. Gymnoli. Chapeau glabre. Point Ge voile. Spores ferrugineuses,
non brunàtres ferrugincuses.
*Lamelles libres ou légèrement adnexes.
**Lamelles adnées; chapeau convexe-plan.
A. melinoides Fr. Bull.,t. 560, f. 1. — Parmi le gazon,
au bord des champs. Mars-Sept.
*#*Lamelles adnées; chapeau campanulé, puis étalé.
11. Phueoti, Chapeau glabre. Lamelles et spores brunes ferrugineuses.
Un voile peu apparent,
*Espèces croissant sur les terres cultivées, dans les prairies, au bord des
chemins, etc.
“A. pediades Fr.
“A. semiorbicalaris Bull.
*#Espèces croissant dans les lieux humides ineultes et dans les bois,
IT. Lepidoti. Chapeau floculeux ou squamuleux. Un voile, Spores
ferrugineuses.
*Chapeau à squames fugaces.
. - . . . L . . e . . . . . . , L . . . . .
**Chapcau inné-squamuleux.
*A. conspersus Pers.
*##Chapeau non squameux, soycux ou furfuracé.
*A. carpophilus Fr.
SOUS-GENRE Pluteolus Fr.
Chapeau subeharnu, visqueux, d’abord cylindrique ou campanulé,
puis étalé; marge d’abord droite et apprimée contre le stipe qui est sub-
cartilagineux et distinet du chapeau. Lamelles arrondies, libres. Espèces
lignicoles. Correspond au sous-genre Pluteus.
Sous-cENRE Galera Fr.
Chapeau plus ou moins membraneux, d’abord conique ou campanulé,
puis étalé, ordinairement strié, à bord primitivement droit, appliqué
contre le stipe qui est subeartilagineux, fistuleux, confluent avec le
chapeau. Lamelles adnées ou décurrentes por une dent, Voile nul ou
fibrilleux, peu apparent. Espèces généralement terre:tres, fragiles Cor-
respond aux sous-genres Mycena et Nolanen.
I. Conocephali, Chapeau conique campanulé, hygrophane, lisse, flocon-
neux à l’état sec; stipe rigide. Lamelles ascendantes, assez rappro-
chées. Point de voile.
*A. tener Schaef.
*A. siliginens Fr., À. énfirmus Lasch. — Parmi le
gazon, au bord des chemins, à Groenendael. Sept.
*a. ovalis Fr.
A. antipus Lasch. — Pelouses sèches, à la lisière du
Bois de la Cambre. Juill.
Il, Bryogeni. Chapeau memnbraneux, campanulé, strié, glabre, hygro-
phane, lisse, opaque et subsoyeux à l'état sec. Stipe grêle, flexible;
voile très fugace. Lameiles adnées, larges, subdenticulées. Espèces
très peites, croissant parmi les mousses.
*A. rubiginosus Pers.
“A. hypnorum Batsch.
IT. Eriodermei. Chapeau submembraneux; un voile manifeste, mais
fugace.
A. mycenopsis Fr.lc., t. 129. — Parmi [a mousse
dans les sapinières à Linkebeek. Août.
22
SOUS-GENRE Œubaria \WV. Sm.
Chapeau submembraneux ; stipe subeartilagineux, fistuleux. Lamelles
subdécurrentes. Spores ferrugineuses ou fauves ferrugineuses. Espèces
terrestres et lignicoles. Correspond aux sous-genres Omphalia et Eccilia.
*Spores ferrugineuses.
A. farfuraceus Pers.; À. squarrosus Bull., t. 555, f.5.
Gill. alt. — En groupes sur la terre, les éclats de
bois, les brindilles. Toute l’année. C.
##Spores d’un brun ferrugineux.
“A. inquilinus Fr.
SOUS-GENRE Crepidotus Fr.
Chapeau excentrique, dimidié ou résupiné. Point de voile. Spores ferru-
gineuses. Espèces lignicoles ou épiphytes. Correspond aux sous-genres
Pleurotus et Claudopus.
A. palmatus Bull., t. 216. — Sur le tronc des saules
à Berchem (Kickx).
*A. mollis Schaeff.
A. Iuteolns Lambotte. — Sur les sarments des ronces,
au bord de l'étang de Groenendael. Juill.-Août.
SéÉRE D. — Pratellées. Spores d’un pourpre noir ou
brunâtre, rarement brunes ou ardoisées.
SOUS-GENRE Psalliota Fr.
Stipe pourvu d’un anneau, distinct du chapeau. Lamelles libres se déco-
lorant. Espèces terrestres croissant surtout dans les pâturages ou dans les
terrains fertiles. Correspond aux sous-genres Lepiola et Annularia.
*Espèces grandes, charnues.
*A. elvensis Berk. — Comestible.
*A. arvensis Schaeff, — Comestible.
Le
99
“A. campestris L. — La var. sylvicola Viit. est assez
commune dans les bois; la var. praticola Vitt. croit
sur les pelouses ombragées au Bois de la Cambre.
Sept.-Oct. — Comestible.
*kEspèces petites, peu charnues.
)
A. echinatus Roth; A. fumosopurpureus Lasch. —
Spores d’un gris noirâtre. — Sapinières de Boitsfort
et de Groenendaëel, taillis du Bois de la Cambre.
Sept.-Oct.
SOUS-GENRE Stropharia Fr.
Chapeau confluent avec le stipe. Un anneau. Lamelles plus ou moins
adhérentes. Espèces terrestres ou épiphytes. Correspond aux sous-genres
Armillaria et Pholiota.
“A. acruginosus Curt. — Vénéneux.
‘A. melaspermus Bull.
“A. squamosus Pers. — AC.
A. semiglobatus Batsch; À. glutinosus Curt. —
Commun partout sur le fumier de cheval. Août. C.
— Vénéneux.
SOUS-GENRE Hypholoma Fr.
Chapeau plus ou moins charnu, à marge d’abord infléchie; stipe con-
fluent avec le chapeau. Voile adhérant par des fibrilles aux bords du
chapeau. Lamelles adnées ou sinuécs. Spores d’un pourpre noirâtre.
I. Fasciculures. Chapeau glabre, non hygrophane, tenace, de couleur
vive.
“A. sublateritins Schacff. ù
A. capnoides Fr. Ic., t. 155. — Sur les souches des
pins au Bois de la Cambre et à Auderghem. Sept.
*A. epixanthas Fr,
"A. elaeodes Fr,
D4
*A. fascicularis Huds.
*A. dispersus Fr.
IT. Viscidi. Chapeau glabre, visqueux.
HIT. Velutini. Chapeau soyeux ou vergeté par des fibrilles.
“A. Iacrymabundus Fr.
A. pyrotrichus Holmsk.; A. lacrymabundus Bull.
Krombh., t. 42, f. 19-16; A. ignescens Lasch. —
Endroits découverts des bois, sur les souches au
bord des chemins. Sept.-Oct. AR.
A. velutinus Pers.; À. lacrymbundus Sow. — Au pied
des arbres dans les bois. Sept.-Oct.
IV. Flocculosi. Chapeau couvert de squames floculeuses, superficielles,
fugaces.
V. Appendiculati. Chapeau glabre, hygrophane.
*A. appendiculatus Bull.
SOUS-GENRE Psilocybe Fr.
Chapeau glabre, plus ou moins charnu, à marge d’abord incurvée; stipe
ferme ou tenace, subcartilagineux, souvent tubuleux. Voile nul ou très peu
apparent. Lamelles brunes, pourprées ou ardoisées. Espèces terrestres.
Correspond aux sous-genres Collybia, Leptonia, Naucoria.
I. Tenaces. Chapeau pelliculeux, souvent subvisqueux en temps
humide. Voile peu apparent. Stipe tenace, flexible, souvent coloré.
*Lamelles ventrues, non décurrentes.
**Lamelles planes, subdécurrentes, très larges près du stipe.
A. bullaceus Bull., t. 566, f. 2; Deconica W. Sm. —
Sur le fumier de cheval au Bois de la Cambre. Oct.
*##*Lamelles ascendantes, sublinéaires.
*A. comptus Fr.
©
“A, semilanceatus Fr.
IT. Rigidi. Chapeau à peine pelliculeux, hygrophane; voile nul;
stipe rigide.
A. spadiceus Fr. Schaeff., t. 60, f. 4, 6; À. curvatus
Weinm. — A la base des troncs d'arbres et parmi les
feuilles mortes dans les bois à Rouge-Cloitre, Uccle,
Hoeylaert, Groenendael, etc. Depuis le printemps
Jusqu'en automne.
A. cernuus Fr. Schaeff., t 205. — Pelouses du Bois de
la Cambre. Août.
“A. foenisecii Pers.
A. clivensis Bcerk. —- Pelouses du Bois de la Cambre.
Aoùt-sept.
Sous-GENRE Psatbyra Fr.
Chapeau submembraneux, conique où campanulé, à marge d’abord
droite et appliquée contre le stipe qui est subeartilagineux, fistuleux,
fragile et luisant. Voile universel fibrilleux ou nul. Point d’anneau.
Lamelles brunes ou d’un brun pourpré ; spores brunätres ou pourprées,
parfois ardoisées. Espèces hygrophanes, terrestres ou croissant sur les
troncs pourris. Correspond aux sous-genres MWycena, Nolanea, Galera.
I. Conopilei. Chapeau conique campanulé; lamelles ascendantes,
adnexes, souvent libres. Point de voile; stipe rigide. Espèces crois-
sant dans les lieux humides ou herbeux.
A. corrugis Pers. — Lieux humides des bois et des
jardins. Eté et automne. C.
Il, Obrusati. Chapeau campanulé convexe, puis étalé, glabre ou poin-
tillé; lamelles planes ou adnées arquées. Point de voile.
A. obtusatus Fr.
LL. Fibrillosi. Chapeau, stipe et voile d’abord rendus fibrilleux ou
floconneux par le voile.
SÉRIE E. — C'oprinariées. Spores noires.
SOUS-GENRE Panaeolus Fr.
Chapeau subcharnu, non strié, à marge dépassant un peu les lamelles.
Un voile ou point de voile. Lamelles tachetées de noir ou de cendré,
Espèces ordinairement fimicoles.
*Chapeau à épiderme visqueux-gélatineux, luisant à l’état sec.
*A. fimiputris Bull.
*#kChapeau aqueux, opaque, absorbant l'humidité, subfloculeux à l’état
sec.
“A. remotus Schaelr.
A. sphinctrinus Fr. — Sur les tas de fumier dans les
bois. Juill.-Sept.
*#*Chapeau sec, glabre, un peu luisant, non zonc.
*A. campanulatus L.
*A. papilionaceus Fr.
**k##kChapeau sec, glabre, zoné au bord.
) Oo 2
*4. subbalteatus Berk.
A. fimicola Fr.; À. varius Bolt. — Sur les pelouses,
les tas de terreau et de fumier au Bois de la Cambre.
Juin-Oct.
Sous-GENRE Psathyrella Fr.
Chapeau membrancux, strié, à bord ne dépassant pas les lamelles;
marge appliquée contre le stipe qui est confluent avec le chapeau mais de
substance différente. Lamelles adnées ou libres, non tachetées. Voile très
peu apparent. Espèces croissant parmi le gazon, sur les fumiers, sur le
bois pourri, dans les jardins. Correspond aux sous-genres Mycena,
Nolanea, Galera, Psathyra.
*Stipe droit, glabre.
A. hiascens Bull., t. 592, f. 2. — Pelouses sèches à
Laeken et Uccle. Août-Sept.
**Stipe flexueux, à sommet pruineux.
07
‘A. pronus Fr.
"A. atomatus Fr.
‘A. disseminatus Pers.
Gexre Coprinus Pers.
Spores noires. Chapeau fugace, distinet du stipe qui est
fistuleux; lamelles libres, d'abord cohérentes, puis déli-
quescentes. Voile universel floconneux, formant parfois
un anneau sur le stipe. Espèces souvent fimicoles, crois-
sant aussi dans les bois, sur les terrains fumés, ete.
F. Pelliculosi. Chapeau déchiré et révoluté à la fin.
*Chapeau à épiderme déchiré en écailles; stipe pourvu ordinairement
d’un anneau et parfois d’une gaine membraneuse à la base.
*C. comatus Fr. — Comestible.
“€. ovatus Fr.
“C. sterquilinus Fr. — Sur le fumier de cheval au
Bois de la Cambre. Juill.-Aout.
#*Chapeau couvert de petites squames, inné-ponetué ou taché; un
anneau fugace.
*C. atramentarius Fr.
*##Un voile universel floculeux d’abord cohérent, laissant des débris sur
le chapeau.
C. picaceus Fr. Bull., t. 206, Gill. all, — Dans les
bois à Groenendael. Juin-Oct. R.
#k*#Chapeau à flocons ou à villosités fugaces. Anreau nul,
*C. fimetarius Fr.
“€. tomentosus Fr. k
#kkkkChapeau couvert de squames ou de granules micacés fugaces.
Anneau nui.
*C. micaceus Fr.
58
*C. radians Fr.
*#k#kkChapeau glabre; voile nul,
e e . . e . . . . . . . . . . . . . .
IL. Veliformes. Chapeau membraneux, très délicat, plissé-sillonné,
sans pellicule, s’ouvrant le long du dos des lamelles; stipe mince,
fistuleux.
*Un anneau ou un volva.
##Chapeau recouvert de flocons superficiels ou fugaces. Lamelles libres;
point d’anneau.
C. lagopus Fr. -— Parmi le gazon, au bord des che-
mins près des tas de bois, à Groenendael. Sept.
Peu commun.
C. radiatus Fr. Bull., t. 542. — Sur le fumier de
cheval. C.
*k#Chapeau micacé ou furfuracé; lamelles ordinairement adnées en un
anneau au sommet du stipe. Point d’anneau sur le stipe.
*C. Friesii Quél.
C. ephemerus Fr. —- Sur des tas de fumier au Bois de
la Cambre. Été.
C. plicatilis Fr.
#PE Chapeau glabre; point d’anneau.
GC. evanidus Godey. Gill. atl. — Sur des crotuins de
lapins (L. Errera). Oct.-Nov.
Genre Bolbitius Fr.
Spores subferrugineuses, Lamelles devenant humides,
mais non diffiuentes, pulvérulentes par les spores, Stipe
srèle, fistuleux. Parfois un voile partiel. Espèces molles,
humides, jaunes ou brunàtres, souvent fimicoles.
*B. hvdrophilus Bull. — En touffes serrées, dans Îles
elairières, sur la sciure de bois.
B. vitellinus Fr. — Sur le fumier de cheval au Bois de
la Cambre, à Groenendael, Rixensart, ete. Sept.-
Oct. AR.
"B. fragilis Fr.
Gexre Cortinarius Fr.
Spores subochracées ou couleur de cannelle. Chapeau
confluent avec le stipe. Trame floconneuse. Lamelles per-
sistantes, sèches, se décolorant, devenant pulvérulentes
par les spores. Voile aranéeux (cortine), distinct de Pépi-
derme du chapeau, laissant des débris sur le stipe.
Espèces terrestres, ordinairement sylvicoles.
(fChapeativisqueux ou slutineux.. AMD D EMEA NN. 2
RAS ni visqueux ni glutineux 22 SALE T" ART dre PR
M Rue stipe ferme, sce. . . Phlegmacium.
2 | Chapeau charnu assez mince; stipe ct voile visqueux ou glutineux.
Myxacium.
5 ( Chapeau see, non hygrophane . . . . . . . . . : 4
| Chapeau humide ou hygrophane . LAbne DEN LE
! Chapeau inné-fibrilleux ou squameux; stipe charnu, sub-
\ bulbeux. . . ssl dnolond.
À Chapeau d’abord leur séricé, UE Re stipe égal ou atté-
nue non buIbeux ET E. 0. Dermocybe.
Chapeau d’abord glabre ou couvert de fibres blanchâtres
du voile; stipe pourvu d’une gaine ou d’un anneau infere.
b) Telamonia,
Chapeau à chair très mince; stipe rigide, ni annelé, ni engaîné.
Hydrocybe.
Sous-GENRE Fhlegmacium Fr.
Chapcau également charnu, visqueux; stipe ferme, sec. Un voile
partiel, aranéeux.
I. Cliduchii. Voile partiel supère, rabattu ; stipe presque égal ou elavi-
forme.
*Lamelles d’abord pâles, puis argilacées.
*kLamelles d’abord violacées ou pourpres, puis couleur de cannelle.
60
"C. varias Fr.
C. cyanopus Fr.; À. glaucopus Sow. — Dans les
bois à Groenendael. Sept. R.
C. variicolor Fr. Ic., t.144; Krombh., t. 2. f. 26. Gill.
atl. — Lisière des bois à Groenendael. Oct. R.
*##Lamelles jaunes, ferrugineuses ou couleur de cannelle (ni blanches
ni violacées primitivement).
*kkkLamelles olivacées.
e. L . . . . . . . . . . . LD . . . . . . . .
Il, Scauri. Chapeau également charnu, fibreux ; stipe charnu, à bulbe
marginé déprimé ou turbiné, d’où nait la cortine ; lamelles subsi-
nuées.
*Lamelles d’abord blanchâtres, puis argilacées ou d’un cannelle päle.
L e e e e. . . . e e . . e . . e . . . .
##*Lamelles violacées, bleuâtres ou pourprées, ensuite couleur de can-
nelle,
C. calochrous Fr. — Parmi les brindilles et les éclats
de bois à la lisière des bois à Groenendael. Sept.-
Oct. R.
C. cacrulescens Fr.; À. cyaneus Pers. Gill. at —
Parmi le gazon au pied des arbres à Groenendael.
Sept.-Oct. R.
C. purpurascens Fr.; À. umbrinus Pers. Gill. atl.
— Bois de hètres à Boitsfort. Sept.-Oct. R.
*#**Lamelles ferrugineuses d’un jaune brunâtre ou Jaunâtres.
C. turbinatus Fr, Bull, t. 110. — Parmi le gazon, au
pied des hêtres, à Groenendael. Sept.-Oct. KR.
‘€. fulgens Fr,
C. fulmineus Fr.; À. sericeus Schaelf., t. 24; À. ful-
gens Pers. — Dans les bois à Groenendael. Sept.-
Oct. R.
****[Lamelles olivacees.
61
IT. Elastici. Chapeau mince souvent hygrophane; stipe extérieure-
CE
ment subeartilagineux, rigide, élastique, luisant, non bulbeux,
sommet nu, devenant souvent creux. Cortine simple, fugace.
*Lamelles d’abord blanchâtres, puis argilacées, ou cannelle terne.
**Lamelles violacées, pourprées ou incarnates.
***kLamelles ochracées, fauves ou ferrugineuses.
°. . L e L L . L e. L . e L L .
*#k*Lamelles olivacées, fuligineuses.
Sous-cENRE Myxacium Fr.
Chapeau à chair assez mince; stipe et voile universel glutineux, vis-
queux. Lamelles adnées décurrentes.
[. Colliniti. Süpe pourvu d’une gaine floconneuse d’abord glutineuse.
*C. collinitus Fr.
€. macosus Fr.
*C. elatior Fr.
II. Delibuti. Voile visqueux; stipe lisse, non engainé, luisant, ver-
nissé à l’état sec. |
*Lamelles d’abord blanchâtres, puis argilacées.
€. liquidus Fr. Ie., t. 149. — Croit dans la mousse, au
bord des chemins à Groenendael. Oct. R.
**Lamelles d’abord violacées, bleuâtres ou rougeûtres.
. . o . ° ° ° . e . . 0 . . . . . 0 . . . .
*#k*Lamelles d’abord ochracées ou couleur de cannelle.
C. nitidus Fr. — Sapinières du Bois de la Cambre.
Sept.-Oct.
Sous-GENRE Inoloma Fr.
Chapeau également charnu, sec, inné-fibrilleux ou squameux, non
hygrophane. Stipe charnu, subbulbeux. Voile simple.
*Lamelles d’abord blanches ou pâles.
e e e e ° 0 e. . . . 0 . . ° = 0 0 . 0 0 0 e
**Lamelles voile et stipe violacés.
62
C. cincreo-violaceus Fr. — Talus herbeux et bois à
Watcrmael, Ottignies, Ucele, ete. Sept.-Oct. AC.
C. albo-violaceus Fr., t. 151. Gill, atl. — Bois et sen-
tiers ombragés. Sept. AC.
*#*[amelles ou voile de couleur canaelle, rougeätre, ou ochracée.
*€. callisteus Fr.
*C. Bulliardi Fr.
*C. bolaris Fr.
*k##Lamelles ou voile de couleur foncée, brune, olivacée.
C. pholideus Fr.; 4. lepidomuyces A. et S. —-
trouvée une seule fois en assez grand nombre au pied
q, | = L
2Spece
des arbres parmi la bruyère à Boitsfort. Sept.
C. sublanatus Fr.; À. conopus Pers. — Même station
que lespèee précédente.
C. arenatus Fr.
SOUS-GENRE Dermocybe Fr.
Chapeau mince et également charnu, d'abord villeux-séricé, puis glabre,
see, jamais hygrophane. Chair humide aqueuse ou colorée. Stipe égal ou
atténué, parfois creux, plus ferme à l’extéricur, fragile ou élastique. Voile
simple, fibrilleux (formant un anneau dans le C. caninus)
*Lamelles d’abord blanchatres ou päles.
.*€. tabularis Fr.
C. camurus Fr. Ïe., 1, 15%. — Parmi les bruyères dans
les bois à Boitsfort. OcL.
##Lamelles d’abord violacées ou pourprées.
C. caninus Fr. Bull, t. 544, f. 1. — Dans les bois à
Rouge-Cloitre. Sept. R.
C. anomalus Fr. Ic., t. 154. Bull., t 451, f. 9:
Y
À. ewmorphus Pers. — Dans les bois. Oct. AC.
**kLamelles d’une belle couleur cannelle, rouges ou jaunes.
“€. cinnabarinus Fr.
*C. sanguineus Fr.
*C. cinnamomeus Fr. et var. croceus Schaelf.
C. facatophyllus Lasch. — Sapinière humide à Auder-
ghem. Oct.
*k#*Lamelles et cortine olivacées ou d’un brun pâle et terne. Chapeau
non squameux.
C. raphanoides Fr. — Dans les bois. Sept.-Oct. AC.
SOUS-GENRE Telamonia Fr,
Chapeau humide, hygrophane, d’abord glabre ou couvert des fibrilles
blanchätres du voile; chair mince, cassante. Voile universel formant sur
le stipe une gaine squameuse ou un anneau infère et une cortine peu
apparente au sommet,
1. Platyphylli. Lamelles très larges, assez épaisses, plus ou moins
distantes. Stipe spongieux ou fibreux.
*Stipe et cortine blanes ou blanchâtres.
° . . . . . 0 . . . ° e . . ° e .
*#Stipe et lamelles violacés; cortine ordinairement d’un blane violacé.
Voile universel blanc.
€. torvus Fr. lc., t. 157.
*##Stipe et voile rougcâtres ou jaunätres. Lamelles fauves où cannelles
(ni violacées, ni brunätres),.
C. armillatus Fr. Ic., t. 158. Gill. atl. — Clairière à
Auderghem. Oct. R.
C. helvolus Fr. Bull., t. 551, f. 1. — Dans les bois à
Auderghem et Boitsfort. Sept.
*C. hinnaleuns Fr.
*C. gentilis Fr. Le., € 159.
#*##k#Stipe brunâtre; voile brunâtre ou de couleur sombre. Lamelles de
couleur foncée.
€. brunneus Fr.; À. spongiosus With. — Dans les
sapinières humides à Auderghem. Sept.-Oct.
64
I, Leptophylli. Lamelles étroites, minces, plus ou moins serrées.
Chapeau à chair mince; stipe subcartilagineux, plus ferme à l’exté-
rieur, souvent atténué à la base.
*Stipe blanchätre ou pàle, non floculeux-squameux,
*#Stipe violacc.
C. flexipes Fr.; À. fraternus Lasch. — Dans les bois
de pins à Boitsfort. Sept.-Oct.
C. flabellns Fr. — Bois humides à Ottignies. Sept.-Oct.
*kkS{ipe ct chapeau fauves ou ferrugineux.
C. incisus Fr. Ic., t. 160. — En groupes dans les bois,
surtout dans les sapinières. Sept.-Oct. C.
*kkkStipe et chapeau floculeux squameux, brunätres.
C. hemitrichus Fr. Ic., t. 160. — Talus planté d'aul-
nes à la Hulpe. Sept.-Oct.
C. paleaceus Fr. Ic., t. 160. — Dans les bois. Sept.
DELAC:
SOUS-GENRE Hydrocyhe Fr.
Chapeau à chair très mince ou cassante, glabre ou couvert de fibrilles
blanchâtres, non visqueux mais humide, se décolorant à l’état see;
disque rarement plus compacte. Stipe subrigide, nu. Cortine délicate,
fibrilleuse, rarement annuliforme.
[. Firmiores. Chapeau subcharnu, d’abord convexe ou campanulé,
puis étalé, obtus ou mamelonné; marge d’abord incurvée; stipe
ordinairement atténué au sommet.
*Stipe et cortine blancs.
C. Armeniacus Fr. Schaeff., t. 81. Gill. atl, — Abon-
dant dans les sapinières de Rouge-Cloitre. Sept.-Oct.
*kStipe et lamelles ordinairement violacés.
C. castaneus Fr. Bull., t. 268. — Bois et sapinières
à Tervueren, Ottignies, ete. Sept.-Oct. AC.
*##S(ipe et voile peu distincts, jaunes ou roussâtres.
65
€. colus Fr. — Au pied des arbres au Bois de la
Cambre, Sept. R.
*#kkStipe brunâtre; cortine blanche ou pâle (jamais jaune), lamelles de
couleur foncée.
IT. lenuiores. Chapeau submembraneux, d’abord conique, puis étalé,
à mamelon aigu, plus rarement obtus et fugace; marge d’abord
droite. Stipe subégal ou à base atténuée.
*Stipe blanc.
**Stipe violacé ou rougeâtre.
C. erythrinus Fr.; 4g.badius Weinm. -- Dans l'herbe
au bord des chemins ombragés à Boitsfort. Sept.-Oet.
€. decipiens Fr. — Dans les bois de pins. Oct. C.
C. germanus Fr. — Bois de hèêtres à Groenendael.
Sept.-Oct.
*##Stipe jaunâtre, ordinairement pâlissant.
C. saniosus Fr. Ic., t. 165; Ag. turcicus Lasch. —
Talus humides et ombragés à Ottignies. Sept.-Oect.
€. acutus Fr. — Parmi la mousse, dans les sapinières
et les bois humides. Sept.-Oct. AC.
#*F##Stipe brunâtre.
C. fasciatus Fr.; Ag. acutus A. et S. — Dans les
bois de pins, parmi les bruyères. Sept.-Oct. R.
GExre Gomphidius Fr.
Spores fusiformes, d'un noir grisàtre. Chapeau charnu,
devenant turbiné, confluent avec le stipe. Lamelles décur-
rentes, molles, distantes, scissiles, rendues pruineuses
par les spores, réunies dans la jeunesse par une cortine
aranéeuse, visqueuse et fugace. — Espèces terrestres,
putrescentes, croissant surtout dans les sapinières.
CX
66
*G. glutinosus Fr.; Gill. atl.
*G. roseus Fr.; Gill. atl.
*G. viscidus Fr.
Genre Paxillus Fr.
Spores ferrugineuses où d’un blane sale. Chapeau
charnu, parfois excentrique, confluent avec le stipe, à
marge plus ou moins enroulée; chair molle. Lamelles
décurrentes, se séparant facilement du chapeau, parfois
anastomosées près du stipe. — Espèces putrescentes, ter-
restres ou lignicoles, croissant dans les bois, les lieux
herbeux.
I. Lepista. Stipe central. Spores non ferrugineuses. (P. panacolus
excep.). Lamelles décurrentes.
I. Chapeau ordinairement excentrique ou résupiné. Spores ferrugi-
neuses.
*P. involutus Fr. Gill. atl. — Comestible.
*P. atrotomentosus Fr. Gill. atl.
‘"», crassus Fr.
*P. pauuoides Fr.
GEexre Hygrophorus Fr.
Spores blanches. Chapeau confluent avec le stipe; trame se continuant
dans les lam.; épiderme humide ou visqueux. Lamelles aqueuses, mais
non lactescentes, décurrentes ou un peu adhérentes, souvent distantes, se
changeant en une masse céracée. Espèces putrescentes, terrestres, crois-
sant dans les bois et les lieux herbeux.
I. Limacium. Stipe squameux ou souvent ponctué au sommet. Lamelles
adnées décurrentes. Voile universel visqueux, parfois floculeux,
annuliforme ou adhérant au bord du chapeau.
*Chapeau blanc ou d’un blanc jaunâtre.
‘EH. chrysodon Fr.; Gill. atl.
‘1, churneus Fr.; Gill. atl.
67
H. cossus Fr. — Talus boisés bordant l’étang de Groe-
nendael. — Sept.-Oct.
**Chapeau rougceûtre.
(=)
L e e ° . o L . L e. .
*##Chapeau plus ou moins fauve ou jaune.
H. lucorum Kalchb. ILe., t. 19, f. 4. — Sapinière à
Rixensart (E. Marchal). Oet.-Nov. R.
####Chapeau d’un brun olivâtre.
‘M. hypothejas Fr. ; Gill. atl.
*##F#kChapeau d’un brun cendré ou livide.
H. agathosmus Fr.; Kalchb., t. 25. — Sapinières du
Bois de la Cambre.
IL. Camarophyllus. Stipe glabre ou fibrilleux. Chapeau ferme, opaque,
non visqueux, humide en temps pluvieux. Lamelles distantes,
arquées. Voile nul.
*Lamelles très décurrentes, obconiques.
‘4H. virgineus Fr.; Gill. atl.
‘H. niveus Fr.; Schaelf., t., 252; À. virgineus var.
Kromb., t. 25, f. 1, 5, — Parmi le gazon, au bord
des chemins, sur les talus et les pelouses à Linke-
beek, Groenendael, etc. Sept.
**Lamelles ventrues, sinuées, arquées ou planes-arquées.
IT, Hygrocybe. Stipe creux, mou, non ponctué. Chapeau visqueux en
temps humide, luisant à l’état sec, rarement squameux, floconneux.
Point de voile. Espèces petites, aqueuses et fragiles.
*Lamelles décurrentes.
H. lactus Fr. Ic., t. 167. — Talus des bois entre Boits-
fort et Groenendael. Oct.
H. ceraceus Fr. — Parmi le gazon et la mousse, au
bord des chemins à La Hulpe et Groenendael.
Sept.-Oct.
68
“H. coccineus Fr.
“H. miniatas Fr.
*#Lamelles adinexes, subséparables.
“H. conicus Fr.; Gill. au.
H. chlorophanus Fr. Ic.,t. 167. — Abondant sur les
pelouses moussues du Bois de la Cambre et du pare
de Tervueren. Juill.-Sept.
‘H. psittacinus Fr.; Gill. atl.
Genre Lactarius Fr.
Spores blanches, plus rarement jaunâtres. Chapeau ordi-
nairement charnu et déprimé, confluent avec le stipe.
Lamelles lactescentes, adnées ou subdécurrentes, inégales.
— Espèces presque toujours terrestres, subputrescentes,
croissant ordinairement dans les bois.
I. Piperiles. Stipe central. Lamelles ni décolorantes, ni pruineuses.
Lait d’abord blanc, ordinairement âcre.
*Chapeau visqueux en temps pluvieux, à marge d’abord involutée et
tomenteuse.
"L. torminosus Fr.; Gill. at. — Nous avons retrouvé
cette espèce assez fréquemment dans différentes loca-
lités : Boitsfort, Auderghem, Rouge-Cloitre. —
Vénéneux.
L. turpis Fr.; À. necator Pers.; Kromb., t. 69, f. 1-G.
— Bois de hèêtres et talus découverts au Bois de la
Cambre et à Limelette. Oct.
L. controversus Fr.; Ag. acris Bull., t. 558; Gill. atl.
— Bords gazonnés des routes, au pied des arbres, à
Groenendael. Automne. — Ce champignon, rare
d'ordinaire dans nos environs, s'est montré cette
année en très grande abondance. Nous en avons
récolté qui mesuraient 18 cent. de diamètre.
**Chapeau humide, visqueux, à marge nue et épiderme distinct.
*L. insulsus Fr.
*L. blennius. Fr.; Gill. atl. — Vénéneux.
L. trivialis Fr.; Krombh., t. 14, f. 17-18. — Dans les
sapinières, à Groenendael. Oct.
###Chapeau sec, sans épiderme distinct, souvent non lisse,
*L. pyrogalns Fr. ; Gill. atl. — Vénéneux.
*L. chrysorheus Fr.
*L. piperatas Fr.
*L. vellereus Fr.
IT. Dapetes, Stipe central; lamelles non pruineuses, Lait rouge ou
orange.
*L. deliciosas Fr.: Gill. ati. — Comestible.
III. Russularia. Stipe central; lamelles d’abord pâles, puis plus
foncées et pruineuses par les spores blanches. Lait d’abord blanc,
doux, ou devenant äâcre à la fin.
*Chapeau d’abord visqueux.
*L. pallidus Fr.; Gill. atl.
*L. quietus Fr.
*L. vietus Fr. Ic., t. 170. — Endroits humides des bois
à Auderghem et Ganshoren. Sept. AR.
**Chapeau squamuleux, villeux ou pruineux.
L. rufas Fr.; Gill. atl. — Vénéneux.
*L. glyciosmus Fr. le., t. 170. — Cette espèce que
nous avions indiquée comme rare, est très abondante
dans les sapinières d'Uccle et de Limelette. Elle à
une odeur de réglisse très prononcée.
*L. faliginosus Fr.
*##Chapeau lisse, glabre,
‘L. volemus Fr,; Gill. atl. — Comestible.
L. seriflaus Fr. — Lieux humides des bois à Boitsfort.
Sept.-Oct. R.
*L. mitissimas Fr.
‘L. subdulcis Fr.
L. camphoratus Fr.; Bull, t. 567, f. 1; Kromb., t.
99, f. 21-24. — Taillis et bruyères à Auderghem ct
Boitsfort. Sept.-Oc!.
IV. Pleuropus. Stipe excentrique ou latéral, Espèces lignicoles.
GEexre Russula Pers.
Spores blanches ou jaunâtres. Chapeau charnu, sou-
vent déprimé, à trame vésiculeuse se continuant dans les
lamelles qui sont rigides et cassantes. Stipe glabre. Point
de voile n1 d’anneau. — Espèces terrestres, putrescentes,
croissant surtout dans les bois.
I. Compactae. Chapeau charnu de toutes parts, à marge non striée,
sans pellicule visqueuse distincte; chair compacte, ferme. Stipe
charnu. Lamelles inégales.
*
R. nigricans Fr.; Gill. atl.
"R. adusta Fr.
‘R. delica Fr.; Gill. atl.
IT. Furcatae. Chapeau ferme, compacte, à pellicule mince d’abord
fortement adnée, puis séparable, aminei brusquement à la marge
qui est d’abord infléchie puis étalée ct non striée. Stipe d’abord
compacte, puis spongieux. Lamelles fourchues, étroites, amincies
aux deux extrémités, mêlées à d’autres plus courtes.
‘"R. farcata Fr.; Gill. atl.
*R. sanguinea Fr.
*R. rosacea Fr.
HI
R. sardonia Fr.; À aureus Kromb., t. 68, f. 1-4;
Schaeff., t. 16, f. 5-6; Gill. atl. — Dans les bois de
pins à Uccle, Linkebeek et Limelette. AR.
IT, Rigidae, Chapeau sec, souvent floconneux ou granuleux, rigide,
à chair épaisse, compacte, ferme; marge droite, non striée. Stipe
charnu, d’abord dur, puis mou-spongieux ; lamelles rigides, très
élargies et arrondies vers la marge du chapeau.
*R. virescens Fr.; Gill. at). — Comestible.
*R. lepida Fr.
*R. rubra Fr.
IV. ÆHeterophyllae. Chapeau charnu, ferme, à marge d’abord inflé-
chie, puis étalée et striée, à pellicule mince, adnée. Lamelles
d’inégale longueur, mélées à d’autres qui sont fourchues. Stipe épais,
charnu, spongieux à l’intérieur.
R. vesca Fr. — Dans les bois. Août-Sept. C.
“R. cyanoxantha Fr.; Gill. all. — Comestible.
R. heterophylla Fr.; 4./ividus Pers.; Gill. atl.— Buis-
sons, bois et lieux herbeux. Aoùt.-Sept. AC.
*R. foetens Fr.; Gill. atl.
R. expallens Gill. at. — Abondant dans certaines sapi-
nières à Groenendael et Boitsfort. Aouùut.-Oct.
V. Fragiles. Chapeau plus ou moins charnv, rigide-fragile, à pellicule
toujours adnée, visqueuse et subséparable en temps humide; marge
membraneuse d’abord infléchie mais non enroulée, puis sillonnée
ou tubereuleuse. Chair ordinairement floculeuse et friable. Stipe
spongieux, puis mou ou creux. Lamelles presque égales, simples,
élargies au bord du chapeau, d’abord libres.
*Lamelles et spores blanches.
*R. emetica Fr.; Gill. ati. — Vénéneux.
‘R. ochroleuca Fr. :
*R. fragilis Fr.; Gill. atl. — Vénéneux.
*#Lamelles et spores d’abord blanches puis d’un jaune pl. ou m. vif.
72
*R. integra Fr.; Gill. atl.
*R. aurata Fr.; Gill. atl.
**Lamelles et spores ochracées.
*R. alutacea Fr. ; Gill. atl.
*R. lutea Fr. |
*R. chamaeleontina Fr.
GENRE Cantharellus Adans.
Spores blanches. Chapeau charnu ou membraneux,
confluent avec le stipe; lam. épaisses, charnues, céracées,
pliciformes, subrameuses, à bord obtus. — Espèces putres-
centes, croissant sur la terre, le bois, les mousses, etc.
I. Mesopus. Stipe central.
*Chapeau et stipe charnus.
C. cibarius Fr.; Gill. atl. Comestible.
C. aurantiacus Fr.; Gill. atl.
C. carbonarius À. €tS. — Sur la terre brulée, dans
les bois à Limelette et Groenendael. Sept.-Oet.
*C. umbonatus Fr.
**Chapeau submembraneux. Stipe tubuleux.
*C. tubaeformis Fr.; Gill. at].
*C. infanudibuliformis Fr.
*C. cinereus Fr.; Gill. atl.
11. Merisma. Stipes très nombreux, réunis en colonnes ou rameux.
III. Pleuropus. Chapeau dimidié; stipe latéral.
IV. Resupinati. Chapeau entier, d’abord cupuliforme, puis subré-
fléchi.
*Espèces muscigènes.
75
C. bryophilus Fr. — Parmi la mousse dans les chemins
creux à Watermael, Juill. R.
*#Especes lignicoles.
Genre Nyctalis Fr.
Chapeau charnu, confluent avec le stipe. Lamelles
épaisses succulentes, à bord obtus. — Espèces putres-
centes, croissant sur la terre ou sur les champignons
pourrissants, rarement sur le bois.
I. Speleae. Lamelles serrées, subcohérentes. Espèces non parasites,
croissant dans les lieux sombres.
IT. Parasitae. Lamelles distantes. Espèces parasites sur les Agarici-
nées.
*N. asterophora Fr. — AC.
*N. parasitica Fr. — AR. — Cette espèce ainsi que la
précédente est ordinairement très abondante dans les
endroits où elle croit.
Genre Marasmius Fr.
Spores blanches. Chapeau marcescent, mince, membra-
neux, flexible, confluent avec le stipe qui est cartilagi-
neux ou corné. Lamelles flexibles, subdistantes à bord
très entier. — Espèces non putrescentes, épiphylles ou
épiphytes, plus rarement terrestres. |
A. Collybia. Chapeau charnu-flexible puis subcoriace, sillonné ou
ridé, à marge d’abord involutée. Stipe subcartilagineux à base
floconneuse.
I. Scortei. Stipe plein ou devenant creux, fibreux intérieurement,
cartilagineux extérieurement et couvert d’une villosité fugace.
Lamelles se détachant et devenant libres.
*Stipe à base laineuse ou strigeuse.
*W. urens Fr; Gill. atl.
74
‘M. peronatus Fr.
*#Stipe à base nue, consistant souvent en fibres tordues.
M. oreades Fr.; Gill. atl. — Comestible.
IL. Tergini. Stipe radicant, tubuleux, non fibreux, très cartilagineux ;
lamelles se séparant du stipe. Chapeau hy3 rophane, lisse ou strié.
Lamelles devenant libres.
*Stipe à base laineuse et à sommet nu.
M. fascopurpureus Fr. — Sapinières à Auderghem.
Sept.
*#Stipe pruineux, velouté à l’état sec,
*M. Wynnei Berk.
M. erythropus Fr.lc.,t.194.— La var. dispar Batsch.,
dans les bois de Groenendael. Sept.
III. Calopodes. Stipe court, non radicant, souvent tuberculeux flocon-
neux à la base; chapeau d’abord convexe involuté puis plan et
déprimé. Lamelles adnées ou décurrentes.
*Stipe glabre, luisant,.
*M. scorodonius Fr.
“M. Vaillantii Fr.
*#kStipe velu ou pruincux, à base subtuberculeuse.
M. amadelphus Fr.; Bull.,t. 550, f. 2. — Sur les troncs
d'arbres dans les endroits découverts. Août-Sept. AR.
"M. ramealis Fr.
B. Mycena. Stipe corné, fistuleux, parfois médulleux, tenace, Chap.
submembraneux, campanulé puis étalé, à marge d’abord droite, appli-
quée contre le stipe. Mycelium rhizomorphe.
1. Chordales. Stipe rigide, radicant ou à base dilatée et adnée. Cha-
peau campanulé ou convexe.
M. molyoides Fr. — Parmi les feuilles mortes dans
les bois à Groenendael. Sept.
IL. Rotulae. Stipe filiforme, flasque à base greflée sur le support.
Chapeau bientôt aplati ou ombiliqué.
*Stipe glabre, luisant,
75
"M. rotala Fr; Gill, atl. — La var. à stipe prolifère
croit sur les feuilles mortes et les brindilles au Bois
de la Cambre.
M. graminam Berk.; Gill. atl. — Sur les graminées
desséchées. Été-automne. AC.
“M. androsaceus Fr.
*#Stipe velouté ou villeux.
“M. perforans Fr.
“M. epichloe Fr.
M. epiphyllus Fr. — Sur les feuilles desséchées
Uccle et Watermael. AC.
C. Apus. Chapeau sessile, résupiné.
©
e. e L e L L . . . ° L e
GENRE Lentinus Fr.
Spores blanches. Chapeau entier ou dimidié, sessile
ou stipité, charnu coriace, flexible ou induré, persistant,
confluent avec le stipe. Lamelles membraneuses, inégales,
à bord serrulé ou lacéré. — Espèces non putrescentes,
polyniorphes, épiphytes ou lignicoles. |
I. Mesvpodes. Chapeau presque entier; stipe distinct. :
*Chapeau squameux.
L. tigrinns Fr.; Bull., t. 70; Gill. atl. — Croissait sur
un pieu, enfoncé dans le canal de Willebroek, à
Laeken. Mai.
**Chapeau villeux ou pulvérulent.
*kkChapeau glabre.
L. cochleatus Fr.; Gill. ati.
Il. Pleuroti, Chapeau dimidié, sessile ou à stipe sublatéral.
GExre Panus Fr.
Spores blanches. Chapeau charnu coriace, tenace,
flexible, se desséchant, à texture fibreuse. Lamelles
inégales, à bord entier, devenant coriaces. Espèces non
putrescentes, lignicoles, de forme variable.
*Chapeau irrégulier; stipe excentrique.
**Stipe latéral.
*P. stipticons Fr.; Gill. atl.
***Chapeau résupiné, sessile ou prolongé en stipe.
e . . . . . . . . . .
Genre Xerotus Fr.
Chapeau membraneux coriace, confluent avec le stipe.
Lamelles coriaces en forme de plis, larges, dichotomes, à
bord très entier, obtus. — Espèces rigides, persistantes.
Gexre Trogia Fr.
Chapeau mou, flasque, mais persistant, à texture fibril-
leuse. Lamelles en forme de plis, longitudinalement cana-
liculées. — Espèce lignicole.
L . . L . . . L . . . . . . e. L . . .
Gexre Schizophyllum Fr.
Spores blanches. Chapeau sec, membraneux. Lamelles
coriaces, flabelliformes, à bord se fendant longitudinale-
ment, puis s'étalant ou se recourbant. — Espèces per-
sistantes, lignicoles.
*S. commune Fr.; Gill. all.
“1
Gexre Lenzites Fr
Chapeau subéreux et coriace, à texture sèche, flocon-
neuse. Lamelles coriaces, fermes, simples, inégales ou
anastomosées à la base, Espèces persistantes, lignicoles.
"L. betulina Fr.
"L. flaccida Fr.; Gill, atl.
L. variegata Fr. — Sur les vieux troncs de hêtre, près
de Stalle (Kickx).
L. sacpiaria Fr. — Clôtures en bois de sapin à Uccle.
Avril.
Fawize POLYPORÉES.
Hyménium recouvrant des tubes, des plis anastomosés
ou des sinuosités labyrinthiformes. Champignons char-
nus coriaces, subéreux ou subéreux-ligneux. Réceptacle
de forme variable.
Hyménium formé de tubes libres entre eux . . .° . . . 2
Hyménium formé de tubes agglomérés. . . PE NE
Hyménium formé de plis anastomosés ou de sinuosités labyrin-
thiformes plus oumomns profondes) {4 ny". UNE ONER TS ENT
Espèces petites, sans réceplacle, consistant seulement en tubes
ATOPIRCELCURITACÉÉ UM OU. NET RE Solenia.
Espèces membraneuses, énpre, à lubes d abord verruqueux.
Porothelium.
2
Couche de tubes facilement séparable du chapeau; espèces assez
molles, stipitées, terrestres. . ,. SU Bolelus.
Tubes non séparables du chapeau ou du nee Au SORT *
O1
| Espèces charnues, grandes; tubes d’abord fermés . . Fistulina.
Substance séparant les pores ({rame) différant de celle du cha-
peau; espèces stipitées, sessiles ou résupinées . . Polyporus.
Substance séparant les pores ne différant pas de celle du cha-
DEA SESDÉCCS NDUISCIDITE ES AN CMS NET AN NT Trametes._
=
* Réceptacle coriace ou subéreux; pores allongés, labyrinthifor-
MES ME rss Mie FT HMPentUS ERA NE Daedalea.
Réceptacle mou-céracé ou charnu- as byménium à
plis réticulés; espèces ordinairement résupinées . Merulius.
Genre Boletus L.
Hyménium tubuleux, distinct et facilement séparable
du chapeau; stipe central, charnu, pourvu où non d’un
anneau. — Champignons terrestres, putrescents.
A. Euchroi, Tubes ordinairement jaunes, ni blancs, ni gris.
1. Viscipeiles. Chapeau à pellicule visqueuse. Stipe ni buibeux, ni
veiné-réticulé. Tubes adnés au stipe, rarement sinués, unicolores.
Spores ordinairement jaunâtres.
"B. luteus L.
*B. elegans Schum.
“B. flavus With.; Gill. atl.
B. granulatus L.; Gill. all.
B. bovinus L.
*B. badius Fr.; Gill. atl.
*B. piperatas Bull.; Gill. at].
11, Subtomentosi. Chapeau non visqueux, villeux étant jeune, deve-
nant parfois glabre. Stipe ni bulbeux, ni veiné-réticulé, parfois
rugueux ou strié. Chair rarement changeante. Tubes unicolores,
adnes.
*B. variegatus Swartz; Gill. atl.
*B. chrysenteron Bull.; Gill. atl.
*B. subtomentosus L.
*B. spadiceus Schaeff., t. 126; B. tomentosus Krombh.,
t. 56, f. 19-20. — A la base du tronc d'un marron-
nier (sur le tronc même) au Bois de la Cambre.
HT. Subpruinosi. Chapeau glabre, mais souvent pruineux. Tubes
jaunâtres, adnés au stipe qui est égal, ni bulbeux, ni réticulé.
B. versicolor Rostk. — Bords des chemins, parmi la
bruyère à Auderghem. Oct. R.
*B. pruinatus Fr.
*B. parasiticus Bull.; Gill. atl. — M. É. Marchal a dé-
19
couvert, dans une sapinière à Rixensart, une station
où cette espèce est assez abondante.
IV. Calopodes. Stipe épais, d'abord bulbeux, ordinairement veiné-
réticulé. Tubes adnés. Pores non rougeûtres.
*B. pachypus Fr.; Gill. atl, — Vénéneux.
V. Edules. Couche de tubes presque libre arrondie et déprimée autour
du stipe ; tubes souvent remplis d’abord de filaments blancs; pores
Jaunes ou d’un jaune verdâtre, Chair à peine changeante.
*B. edulis Bull.
VI. Luridi. Couche de tubes arrondic et libre autour du stipe; pores
rouges, d’abord fermés. Slipe épais, d’abord court et bulbeux, puis
allongé, presque égal, subréticulé ou ponctué. Chair suceulente,
changeant de couleur.
B. lupinus Fr.; BP. erylhropus Krombh., t. 58, f. 7-10.
— Sapinière à Rouge-cloitre. Sept. R.
"B. luridus Schacff.; Gill. at. — Vénéneux.
* , ,
B. purpureus Fr. — Vénéneux.
B. Tephroleuci. Pores d’abord blancs ou grisätres.
[. Favosi. Pores grands, anguleux, inégaux, adaés, mais souvent plus
courts autour du stipe.
"B. strobilaceus Scop.; Gill. atl.
B. laricinns Berk.
IT. Versipelles. Pores petits, arrondis, égaux, formant une couche
convexe, libre autour du stipe. Spores ferrugineuses.
B. versipellis Fr.; Schaelf., t. 105; Gill, at. — Talus
boisés à Groenendael. Août. -
*B. scaber Fr.; Gill. atl. — La var. aurantiacus est assez
fréquente dans les bois. —- Comestible.
II. Hyporhodii. Couche de tubes blanchâtre, adnée au stipe. Spores
rosées ou d’un blanc-rosé.
80
*B. felleus Bull.; Gill. at. — Vénéneux.
[V. Cariosi. Couche de tubes d'abord blanche, puis souvent jaunâtre.
Stipe non réticulé, spongieux, puis ordinairement creux. Pores
petits arrondis. Spores blanches.
M. cyanescens Bull., t. 569: Krombh., t. 55, f. 7-9.
Gill. atl.; B. constrictus Pers. — Dans les bois,
souvent au bord des chemins à Groenendael, Boits-
fort, Rixensart, etc. AR.
B. castaneus Bull., t. 258 ; Krombh., t. 4, f. 28-50;
Gill. atl. — Talus à la lisière des bois à Auderghem,
Boitsfort et Bois de la Cambre. AR.
C. Gyrodon. Pores sinueux ou plissés-labyrinthiformes; tubes très
courts, subadnés au stipe.
D. Boletinus. Chair du chapeau se prolongeant entre les tubes sous
forme de pointes. Un anneau.
Genre Fistulina Bull.
Hyménium d’abord papilleux ou verruqueux, puis
formé de tubes cylindriques libres entre eux. — Champi-
gnons visqueux, charnus, putrescents, lignicoles.
*F. hepatica Fr. Gill. atl. — Comestible.
Genre Polyporus Fr.
Réceptacle de forme variable; chapeau charnu, coriace
ou subéreux, stipité, sessile ou étalé-résupiné. Stipe
central, latéral ou excentrique. Pores adhérant entre eux.
Substance séparant les pores différant de celle du chapeau.
— Espèces lignicoles, plus rarement terrestres.
A. Mesopus. Chapeau entier ou excentrique. Stipe dressé, simple, à
base concolore.
81
1. Carnosi, Chapeau charnu, fragile ou flexible, mais non coriace,
azone, Espèces terrestres, automnales. Spores blanches.
*Chapeau squameux ou villeux.
#**Chapeau lisse, glabre.
. .
IL. Lenti. Chapeau d’abord charnu-flexible, puis coriace persistant,
non zoné,
*Chapeau squameux ou villeux.
P, lentus Berk. — Sur les branches tombées du
charme, dans les bois à Groenendael. Août. R.
**Cbapeau lisse, glabre.
IT. Spongiosi. Chapeau d’abord mou spongieux tomenteux, puis
subéreux ou coriace. Stipe court difforme., Pores pruineux, diflor-
mes, se décolorant; spores ordinairement blanches.
IV. Subcoriacei. Chapeau d’abord ferme, sec, puissubéreux ou coriace.
Stipe distinct. Pores recouverts d’abord d’une pruine blanche.
Chair ferrugineuse. Espèces terrestres ou lignicoles.
*Chapeau tomenteux, velouté.
*P. Montagnei Fr. — Dans la forêt de Groenendael.
*P. perennis Fr.
*#Chapeau très glabre.
B. Pleuropus. Chapeau flexible ou subéreux, horizontal, Stipe simple,
dressé, latéral ou excentrique, à base souvent noire. Espèces ligni-
coles.
I. Lenti, Chapeau charnu-flexible, non zoné. Stipe excentrique. Pores
courts; chair pâle, subfibreuse.
*Chapeau squameux ou floculeux.
*P. squamosus Fr.; Gill. atl. — Espèce assez répandue.
**Chapeau lisse, très glabre. ÿ
P. picipes Fr.; P. varius Grev. ; P. nigripes Wallr. —
Sur les troncs de divers arbres, sur les büches de
hètre entassées, à Villers, Groenendael, etc. PC.
82
E 7
*P, varius Fr.; Gill. ati. — AC.
I1. Suberoso-lignosi. Chapeau épais, dur, non zoné. Stipe robuste,
dressé, à base concolore. Porcs allongés.
C. Merisma. Chapeaux nombreux, naissant d’une souche ou d’un tuber-
cule commun. Pores revétant parfois toute la surface du chapeau.
I. Carnosi. Chapeaux charnus, fermes, floconneux-fibreux, non
zonés, stip'tés-cespiteux, étalés de toutes parts.
P. frondosns Fr.; Krombh., t. 48, f. 17-20. — Au
pied d’un vieux chène, à la lisière d’un bois à Boits-
fort. Oct. — Ce Polypore répandait une forte odeur
d'acide cyanhydrique qui a persisté après sa dessice-
cation.
Il. Lenti. Chapeaux d’abord charnus-flexibles, puis subcoriaces, plus
ou moins soudés, à chair fibreuse. Espèces substipitées, imbriquées,
étalces latéralement, à stipes plus ou moins soudés ou naissant d’un
tubercule commun.
"P. giganteus Fr.
IT. Caseosi. Chapeaux d’abord mous-succulents, puis secs et fragiles,
sans pellicule ni zones, à chair caséeuse. Espèces sessiles, ordinaire-
ment dimidiées, étalées horizontalement de toutes parts, naissant
a’un tubercule central, difforme.
“P. sulphureus Fr.; Gill. at. -— Sur divers troncs
d'arbres: Robinia, Tamarix, Carpinus, Salix. Bergh.
Groenendael, Jardin botanique, etc.
IV. Suberosi. Chapeaux subéreux ou coriaces, flexibles, persistants;
substance floconneuse assez molle, semblable à l’amadou. Espèces
subsessiles, ordinairement imbriquées, à base libre, rétrécie, crois-
sant à la base des troncs d’arbres.
D. Apus. Chapeau sessile, entier ou dimidié, souvent résupiné, à
base ordinairement élargie ou épaissie, rarement atténnée. Espèces
lignicoles.
a. Anodermei. Chapeau sans pellicule, à surface souvent flocon-
- neusc-fibreuse et non zonée. Espèces subcharnues, annuelles.
O
89
1. Carnosi, Chapeau floculeux, non hérissé; chair esséeuse, fragile,
d’abord molle et aqueuse. Pores blancs.
*Pores arrondis, entiers, obtus.
*P. epileucus Fr. — Assez commun sur les troncs abat-
tus à Groenendael.
*P. chioneus Fr.
**Pores allongés, flexueux, aigus et lacérés.
P, cacsius Fr.; Bol. albidus Sow. — Sur les souches
des pins à Hoeylaert (É. Marchal). Oct.
P. trabeus Fr. — Sur les souches des pins, au Bois
de la Cambre. Du printemps à l'automne.
P. destructor Fr.; Krombh., t. 5, f. 8. — Assez abon-
dant sur des clôtures en bois à Uccle. Sept.-Oct.
I. Lenti. Chapeau charnu flexible, mou élastique, floconneux-
fibreux, villeux-tomenteux, rarement glabre. Pores subadnés,
colorés.
*Chair colorée.
“P. nidulans Fr.; Gill, atl.
P. Braunii Rabh. Hedwigia, t. 15, p. 105. — Pileo
tenui membranaceo, molli (sieco durissimo subos-
seo), sessili, nunc dimidiato caespitoso-imbricato.
nune resupinato orbiculari spadiceo vel fuscescente,
glabro, ruguloso, concentrice zonato, margine acuto
recto (sicco saepe incurvo), plerumque luteo, lim-
bato ; hymenio laete vitellino, tubulis pro ratione
longis, ore minulissimo, rotundo vel inaequali.
Nous devons la détermination de cette espèce à
l’obligeance de M. le prof. Saccardo. Elle nous a été
signalée par M. Lubbers dans les serres du Jardin
botanique, où elle eroissait sur du bois d’origine
exotique. Ce Polypore a l’aspect d’un Stereum et
LA
84
les pores en sont si petits que l'hyménium parait
lisse à Pœil nu.
**Chair blanche.
P. famosus Fr.
P. adustus Fr.
P. crispus Fr.
P. amorphus Fr.; Gill. atl.
IE. Spongiosi. Chapeau d’abord humide-spongieux, ferme et élas-
tique à l’état sec, souvent hérissé. Espèces annuelles, automnales,
croissant ordinairement sur les troncs vivants.
*Chair colorée.
“P. hispidus Fr.; Gill. atl, — Sur les troncs de divers
arbres, à Woluwe, Laeken, etc.
P. caticularis Fr. — Sur les troncs du hêtre et du
chêne au Bois de la Cambre et à Groenendael.
*#Chair blanche.
b, Placodermei. Chapeau revêtu d’une croûte ordinairement épaisse
indurée, à zones ou à sillons concentriques. Espèces persistantes.
IV. Suberosi. Chapeau d’abord subcharnu, succulent, puis induré,
à croûte peu épaisse; pores minces, se séparant souvent du chapeau
à la fin.
*Chair colorée.
#*Chair blanche, non zonée.
P. betulinus Fr.; Gill. atl.
V. Fomenturii. Chapeau à substance floconneuse (semblable à de
l’amadou), d’abord sec, ni charnu, ni spongieux, revêtu d’une
croûte cornée, dure, Pores stratifiés dans la vieillesse. Espèces
ligneuses, pérennantes.
*Chair et pores bruns.
##Chair cet pores subferrugineux.
*P. applanatus Pers.; Gill. atl.
*P. fomentarius Fr.; Gill. atl. — AC,
“P. igniarins Fr.; Gill, atl.
“P. fulvas Fr.
*P. ribis Fr.
P. salicinns Fr. Ic., t. 185. — Sur les troncs du Salix
capraea à Auderghem et Tervueren (E. Marchal).
*##Chair blanche ou pâle.
P. marginatus Fr. — Sur le tronc du hêtre, près de
Boitsfort (Kickx).
VI. Lignosi. Chapeau d’abord dur, ligneux, non succulent, revêtu
d’une croûte mince, subvernissée, à base subétalée, Pores non
stratifiés. Espèces pérennantes, planes ou étalées réfléchies,.
* :
P. annosuas Fr.
c. [nodermei. Chapeau d’abord ferme et sec, à cuticule mince, fibreuse.
Espèces annuelles ou bisannuelles.
VIT. Stupposi. Chapeau inégal, non zoné, d’abord floculeux, puis
glabre ou à villosité apprimée. Chair fibreuse,
*Chair colorée.
P. radiatas Fr. — Sur le tronc mort des aulnes au
Bois de la Cambre. Oct. AR.
**Chair blanche.
VIIT, Coriacei. Chapeau coriace, villeux, à zones concentriques,
souvent discolores.
x
P. lutescens Pers.
‘P. hirsutus Fr. — Tous les échantillons que nous
avons récoltés avaient une odeur rappelant celle du
Trametes suarceolens.
*P. velutinus Fr. — Sur les troncs abattus à Boitsfort,
Auderghem, Uccle, ete.
“P. versicolor Fr.
86
*P. abietinas Fr.; Gill. all.
E. Resupinati. Chapeau nul. Espèces résupinées-étalées, réduites le
plus souvent aux pores et au mycélium, ou présentant parfois un
rudiment de chapeau.
*Pores bruns ou noirâtres.
**Pores ferrugineux ou de couleur cannelle.
P. ferruginosus Fr. — La détermination de cette
espèce nous a longtemps embarrassées, car nous la
rencontrions le plus souvent pourvuc de chapeaux
bien caractérisés qui léloignaient de cette section.
Elle se présente tantôt tout à fait résupinée en
grandes plaques épaisses, tantôt munie de chap.
imbriqués, ochracés, ferrugineux, strigeux hérissés,
de 2 à 4 ct sur 5 de diamètre, à chair coriace, ochra-
cée variée de brun. Les pores sont assez courts,
(mais allongés irréguliers et anguleux lorsqu'ils sont
étalés sur le bois), ochracés, puis bruns, à orifice
couvert d'une pruinosité qui les fait paraitre gris
lorsqu'on les regarde d'en haut. La marge du chapeau
est souvent Jaune et ridée dans la jeunesse. Ce
Polypore est commun; nous l'avons vu entourant
complètement le trone d'un hêtre mort sur une
hauteur d'environ 2 mètres.
P. coutiguus Fr. — Sur des clôtures pourries à Mont-
St-Guibert et S'-Job.
*#kPores pourpres ou violacés.
*##*Pores rougeûtres.
*k##FPores jaunâtres.
P.nitidus Fr. — Sur un tronc de chène décortiqué au
Bois de la Cambre. Mars.
e2]
“I
*P. aneirinus Smrft.
#kkkEkPores blancs, puis décolcrés.
*
P.terrestris Fr.
###kkk#kPores toujours blancs, petits, serrés, arrondis, égaux dans la
position plane.
“P. medalla-panis Fr.
*P. sucidus Fr.
P. vitreus Fr. — Sur les souches très pourries du hètre,
d'où il s'étale sur les feuilles mortes, les mousses et
les brindilles environnantes, en petites plaques arron-
dies, devenant parfois confluentes et formant des
trainées. Bois de la Cambre et Groencendael. Oct. AR.
“P. obducens Fr.
*P. valgaris Fr.
“P. molluscus Fr.
FkEEEEEEDores toujours blanes, inégaux, anguleux, serrés, ordinairement
grands.
*P. sanguinolentus À. CctS.
*P. vaporarius Pers.
“P. Vaillantii DC.
P. farinellus Fr. — Sur du bois très pourri à Groenen-
dael. Oct.
FREEEEEEEPores blancs, superficiels, distants, punctiformes.
GexrE Trametes Fr.
Chapeau sessile, dimidié ou rarement étalé-résupiné,
ligneux ou subéreux. Pores subarrondis, obtus, souvent
trés inégaux, enfoncés dans la substance du chapeau;
88
substance séparant les pores, semblable à celle du chapeau.
— Espèces lignicoles, souvent odorantes.
I. Apodes. Chapeau sessile, dimidié.
*Chair colorée.
**#Chair blanche.
*T. gibbosa Fr.; Gill. atl.
*T. Bulliardi Fr.
*T. suaveolens Fr.; Gill. at]. |
T. serialis Fr. — Sur les souches des pins à Groenen-
dael et à Boitsfort.
Il. Resupinati. Espèces résupinces,
Genre Daedalea Pers.
Chapeau sessile, dimidié, rarement étalé, crustacé,
subéreux-ligneux où coriace, persistant. Substance sépa-
rant les pores ne différant pas de celle du chapeau. Pores
allongés, sinuëés-labyrinthiformes. — Espèces lignicoles,
très rarement terrestres.
*Espèces sessiles, dimidiées, subéreuses-ligneuses.
“D. quercina Pers.; Gill. atl.
*kEspèces sessiles, dimidiées, coriaces.
“D. unicolor Fr.
**#*Espèces résupinées.
Gexre Merulius Fr.
Champignons ordinairement étalés-résupinés, parfois
sessiles-dimidiés, naissant d’un mycélium mucédiné.
Hyménium mou-céracé, formant des plis réticulés, poreux
ou sinueux.
89
I. Leptospori. Hyménium nu, ou rendu subpruineux par les spores
blanches.
*Chapeau étalé-réfléchi, à contour déterminé.
‘M. tremellosus Schr.; Gill. atl.
“M. corium Fr. — Croit abondamment sur les rameaux
des lilas, et sur les branches de hêtre à Groenendael.
Oct.-Févr.
#Espèces étalées-résupinées, floconneuses-membraneuses, à contour et
face inférieure byssoïdes.
*##Espèces crustacées-adnées, à contour subbyssoïde.
IL. Coniophori. Hyménium pulvérulent par les spores ferrugineuses.
“ML. lacrymans Fr.
GENRE Porothelium Fr.
Champignons submembraneux, étalés-résupinés. Hymé-
nium recouvrant d'abord des protubérances serrées en
forme de papilles, devenant poriformes et s’allongeant
en tubes.
GENRE Solenia Hoffm.
Réceptacle nul. Tubes membraneux, subevlindriques,
turbinés, libres entre eux, à orifice connivent.
S. villosa Fr. — Sur des éclats de bois pourri à Groe-
nendael. Février,
“S. anomala Fr.; Peziza Pers. ©
S.urceolata Fr.; Peziza Wallr. — Sur des souches
pourrissantes à Groenendael. Hiver. R.
*S. stipata Fr.
*S. stipitata Fckl.
90
Fame 5. — HYDNÉES.
Hyménium infère ou amphigène, recouvrant des dents,
des
LA
x
—
5
4
verrues, des crêtes ou des papilles.
Réceptacle stipité, sessile ou résupiné . . . . . . . . 9
Réceptacle nul; hyménium à dents subulées, réfléchies, glabres.
Mucronella .
Hyménium recouvrant des dents ; champ. terrestres ou lignicoles. 3
Hyménium recouvrant des protubérances aculéiformes, des
verrues ou des granules; champignons lignicoles, étalés-
MESURES. 1 USE DES 2 ARIANE
Hyménium ni granuleux ni verruqueux, recouvrant des soies
raides; réceptacle charnu-floconneux. . . . . . ÆKneiffiu.
Hyménium recouvrant des veines, des rides ou des crêtes souvent
interrompues; réceptacle étalé, subgélatineux, céracé . Phlebia.
Dents subulées, libres à la base . -. . . . . . . Hydnum.
Dents foliacées, libres, irrégulières, séparables du chapeau. Sistotrema.
Dents subcoriaces, concrètes avec le réceptacle, disposées en séries
el réunies à la base en plis lamelleux ou en alvéoles; cham-
pignons lignicoles, subsessiles ou résupinés . . . . . Irper.
Protubérances verruciformes ou aculéiformes à sommet pénicillé
outerénele 10 EAP MNT NE MEN EME NOT DNrE:
Tubercules obtus, distincts, difformes, ordinairement allongés.
Radulum.
Verrues ou granules arrondis, obtus au sommet . . Grandinia.
Gexre Hydnum lL.
Réceptacle en forme de chapeau, sessile ou stipité, par-
fois rameux ou étalé-résupiné; hyménium recouvrant des
dents aigües, à base distincte.
A. Mesopus. Chapeau entier, simple; stipe central. Espèces terrestres,
croissant souvent sous les pins.
I. Carnosi. Chapeau charnu, subfragile.
*Dents se décolorant; chapeau squameux ou tomenteux.
*H. imbricatum L. Comestible.
**Dents se décolorant; chapeau lisse, glabre.
91
H. laevigataum Swartz. — Parmi la bruyère dans une
sapinière à Boitsfort. Sept. R.
H. fragile Fr. — Sapinière à Boitsfort. Sept. R. —
Comestible.
*##Dents non décolorantes, blanchâtres (carnées-violacées dans A, fuli-
gineo-violaceum).
*H. repandum L.; Gill. atl. Comestible.
IT. Lignosa. Chapeau subéreux ou coriace, tenace.
*Dents se décolorant; spores brunes.
*H. compactum Pers.
*H. ferrugineum Fr. Ic., t. 4.
**Dents se décolorant ; spores légèrement ferrugineuses.
H. cinercum Bull., t. 419. — Dans les sapinières à
Rouge-Cloitre et Boitsfort. Sept.-Oct. R.
WU. zouatumm Batsch: 7. concrescens Pers.; H. cyathi-
forme Fr.; Gill. atl, — Parmi la bruyère, dans une
sapinière à Boitsfort. Sept.-Oct.
*##Dents non décolorantes, blanches ainsi que les spores.
H. nigrum Fr. Ie., t. 5, f. 2; Gill, at. — Parmi la
bruyère, sous les sapins à Rouge-Cloitre. Oct. R.
HN. melaleucum Fr.; Æ. pullum Schaeff., t. 272. —
Parmi la mousse, dans une sapinière à Boitsfort.
Sept.-Oct. R.
*H, cyathiforme Schaeff.
*H. pusillum Brot.
B. Pleuropus. Chapeau subdimidié; stipe latéral.
*H. auriscalpium L.; Gill. atl.
C. Merisma. Espèces très rameuses, tuberculiformes ou non marginées,
*Espèces très rameuses. |
**Espèces simples, tubereuliformes, non marginées.
92
D. Apus. Chapeau sessile, dimidié, marginé, souvent étalé réfléchi.
*Chapeau charnu, mou.
#*Chapeaux imbriqués, ordinairement flexibles, tenaces; espèces cespi-
teuscs.
*kkChapeau coriace ou subéreux ; espèces non cespiteuses.
*k##Chapeau membrancux.
E. Resupinati. Chapeau nul. Espèces résupinées. Dents droites ou
obliques selon la position du champignon.
*Dents brunes, ferrugineuses.
*H. membranaceum Bull.
H. ferruginosum Fr. — Espèce lignicole que nous
avons trouvée croissant sur la terre sablonneuse dans
un endroit ombragé à Groenendael. Sept.
**Dents jaunâtres ou verdâtres,
*H. sordidum Weinm.
*k*Dents carnées, lilacées ou roussâtres.
****kDents blanches ou jaunâtres à la fin.
H. mucidum Pers. —— Sur des branches dénudées à
Groenendael. Janvier.
H. diaphanum Schrad. — Sur des souches très pour-
ries. Groenendael. Sept.
*H. niveum Pers.
H. farinaceum Pers.; Æ. crustosum Schum. — Sur
des branches tombées à Boitsfort. Oct.
H. argutum Fr. — Sur du bois pourrissant à Groe-
nendael. Toute l’année.
H. stipatum Fr. Ic., €. 149. — Sur du bois très pourri
à Tervueren., Février.
95
Genre Sistotrema Pers.
Champignons charnus, irréguliers ou dimidiés, sessiles
ou stipités. Hyménium infère, à dents lamelleuses et
irrégulières, subcéracées, séparables du chapeau.
= .
GENRE Irpex Fr.
Champignons coriaces, ordinairement résupinés, par-
fois sessiles ou stipités; dents fermes, aiguës, sub-
coriaces, concrètes avec le chapeau, disposées en séries et
réunies à la base en plis lamelleux ou en alvéoles.
*Espèces stipitées.
**Espèces réfléchies, à base stipitiforme.
*kkEspèces marginées, sessiles ou étalées-réfléchies.
I. fasco-violaceus Fr.; Sistotrema violaceun Secr. —
Sur les trones du pin à Groenendael (E. Marchal).
Janv. R.
*kk#Espèces résupinées.
I. obliquus Fr. — Sur les branches tombées dans Îles
bois. C. Pendant toute l'année.
I. carneus Fr.; Radulum Fekl. — Sur des rameaux de
cerisier et sur des branches de hètre à Groenendael
et Tervueren. Janv.-Avril. R.
Genre Radulum Fr.
Champignons étalés-résupinés, souvent érumpants.
Hyménium recouvrant des tubercules difformes, ordinai-
rement allongés, obtus et distinets. — Espèces lignicoles.
94
*R., orbicalare Fr.
*R. fagineum Fr.
*R. laetum Fr.
Gexre Phlebia Fr.
Champignons étalés-résupinés, subgélatineux, céracés
à l’état humide, cartilagineux à l’état sec. Hyménium
recouvrant des rides, des veines ou des crêtes souvent
interrompues. — Espèces lignicoles.
P. radiata Fr.; Auricularia aurantiaca Sow. — Sur
le tronc mort d'un charme à N.-D.-de-Bonne-
Odeur (É. Marchal), ainsi que sur des troncs abattus
à Groenendael où il est abondant. Sept.-Janv.
P. vaga Fr. — Sur des branches tombecs à Groenen-
dael. Août. R.
Genre Grandinia Fr.
Champignons crustacés, mous, étalés. Hyménium
céracé, recouvrant des verrues ou des papilles obtuses
ou creusées au sommet, persistantes. — Espèces ligni-
coles.
*G. granulosa Fr.
*G. crustosa Fr.; Gill. atl.
Gexre Odontia Pers.
Champignons étalés-résupinés, crustacés, secs. Hymé-
nium recouvrant des verrues à sommet pénicillé. —
Espèces lignicoles.
. . . . . . . e . . . . . . . . Û . . « .
Gevre Kneiffia Fr.
Champignons résupinés, charnus-floconneux et mous
à l'état humide, cartilagineux à l’état sec. Hyménium
pourvu de soies rigides, éparses ou fasciculées. — Espèces
lignicoles.
Gevre Mucronella Fr.
Réceptacle nul. Champignons consistant en dents subu-
lées, glabres, toujours réfléchies. — Espèce lignicole.
Fame 4. — THÉLÉPHORÉES.
Hyménium infère ou amphigène, lisse ou légèrement
nervié ou papillé. Réceptacle coriace, membraneux ou
subcéracé.
| Réceptacle charnu ou submembraneux.
| Réceplacle coriace ou subéreux.
NO
QI
! Réceptacle tubiforme ou infundibuliforme; hyÿménium nervié,
lisse ou verruqueux; espèces terrestres. . . . Craterellus.
Réceptacle cupuliforme, rarement plan-dimidié, stipité ou ses-
sile; hyménium lisse ou ruguleux ; espèces jamais terrestres.
Cyphella.
{ Hyméuium séparé du tissu du réceptacle par une couche diffé-
rentielle; réceptacle dimidié ou étalé, souvent zoné; champi-
gnons feel NRA TOUT SSD CRC UNS OTEUM:
Hyménium non séparé du réceptacle par une couche différentielle 4
Réceptacie de forme variable; hyménium lisse ou ridé; cham-
pignons ordinairement eee EUR EE elephora:
Réceptacle étalé, subcéracé ; hyménium souvent crevassé, lisse
ou ondulé-tuberculeux ; CRAN ERe lignicoles . Corticium.
4
96
Genre Craterellus Fr. :
Réceptacle charnu ou membraneux, ordinairement
tubiforme ou infundibuliforme. Hyménium céracé, mem-
braneux, lisse ou ridé. — Champignons terrestres.
*Réceptacle tubiforme, creux jusqu’à la base.
*G. cornucopioides Pers.; Gill. atl. Comestible.
*kRéceptacle infundibuliforme ; stipe plein.
*C. sinuosus Fr. Ic., t. 196.
*C. crispus Fr.; Gill. atl.
**#Réceptacle difforme; chapeau ct stipe charnus.
e . e . e . . . . . 0 . .
Genre Thelephora Ehrh.
Réceptacle coriace, homogène, sans couche intermé-
diaire, de forme très variable (dimidié, dressé où résu-
piné). — Champignons terrestres, souvent incrustants.
*Espèces dressées, à chapeau entier ou plus on moins divisé.
*T. caryophrylilea Pers.
*T. diffusa Fr. Ic., t. 196.
#*Espèces à chapeau dimidié, horizontal, subsessile ou étalé-réfléchi.
*T. terrestris Fr.
"T. laciniata Pers.; Gill. all.
**kEspèces résupinées ou incrustantes, de forme variable.
*T. cristata Fr.
T. fastidiosa Fr. — Incrustant des sarments de
ronces, du bois mort et des mousses sous des buis-
sons épais. Watermael. Sept.
*T. sebacea Pers. ; Sebacina Tul.
*T. cacsia Pers. ; Sebacina Tul.
©
|
Genre Stereum Pers.
Réceptacle coriace ou ligneux, subpérennant, souvent
zoné. Hyménium infère, lisse, coriace, séparé du tissu du
chapeau par une couche filamenteuse. — Champignons
lignicoles. |
[. Apus. Chapeau sessile, d’abord résupiné, puis réfléchi ou dimidié.
*Hyménium glabre.
‘S. parpureum Pers.
“S. hirsutum Fr.; Gill, ail.
*S. spadiceum Fr.
*S. sanguinolentum Fr.
**[]yménium simple, velouté ou pourvu de soies.
*S. rubiginosum Fr.
*S. tabacinum Fr.
*k*Espèces ligneuses, pérennantes, à peine réfléchies, mais marginées ;
byménium d’abord pruineux.
#**k*Espèces rigides ; hyménium simple, pruineux.
*S. rugosum Fr. — Nous avons, d’après Fries, laissé
celte espèce dans cette division, bien que nous l’ayons
rencontrée pérennante.
Il. Resupinata. Espèces crustacées adnées, indéterminées, se déta-
chant à la fin sous forme de peau épaisse.
Genre Corticium Fr.
Champignons étalés, souvent crustacés, mous et gon-
flés à l’état humide, se crevassant ordinairement à l’état
sec. Hyménium lisse ou tuberculeux, naissant imméilia-
tement du mycélium, sans couche intermédiaire. —
Espèces lignicoles, souvent stériles.
I. Lomalia. Espèces resupinées, marginées, à bord libre, d’abord
cupuliformes, puis élalées.
“I
9S
*C. evolvens Fr.
IT. Himantiae. Espèces résupinées, non marginées, à bord fibrilleux
byssoïde, souvent stériles.
*Mycélium et contour blanes.
*C. giganteum Fr.
*C. lacteum Fr.
*€. arachnoideum Berk.
*€. laeve Pers.
*C. roseuun Pers.
C. foetidum B. et Br. — Sur de la sciure de bois.
Groenendael. Déc, R.
**Mycélium et contour colorés.
C. sulphureum Fr. — Sur le tronc vivant d’un orme
qui en était recouvert sur une hauteur de 4 m. Le
champignon eroissait entre les crevasses de l'écorce.
Pare de Tervueren. Oct.
C. cinnamomeusn Fr. — Sur les branches mortes du
coudrier, Grocnendael. KR.
*C. caeraleum Fr.; Gill. ati.
III. Leiostroma, Espèces agglutinées, rarement libres à la fin, ni
byssoïdes, ni fibrilleuses au bord.
*Espèces céracées, d'aspect uniforme, crevassées à l’état sec.
*C. calceum Fr.
C. ochraceum Fr. — Sur des clôtures à l'entrée du
Bois de la Cambre, et sur des trones de genévrier
à Groenendael. Oct.-Févr.
**Espèces rigides, à contour d’abord légèrement floculeux-rayonnant,
puis nu.
*C. quercinum Fr.
*C. cinereum Fr. Jc., t. 198.
C. Lycii Cke; Grevillea, L. 9, p. 95; Thelephora Pers. —
4
Espèce très commune à Groenendael sur les rameaux
99
du lilas et du frène. Nous ne lavons pas jusqu'ici
rencontrée ailleurs.
‘C. incarnatum Fr; Gill. atl.
C. nudum Fr.
*#kEspèces indurées, subgrumeuses, à contour toujours nu.
"C. polygoninm Pers.
"C. corrugatum Fr.
*###Espèces très minces, innées, décorticantes.
‘C. comedens Fr.
€. aurora Berk. — Sur les feuilles desséchées du Carex
riparia. Groenendael. Nov. R.
C. Typhae Fckl.— A la base des chaumes desséchés du
Carex riparia. Groenendael. Nov. R.
IV. Coniophora. Espèces charnues, ondulécs-tuberculeuses, lisses,
rarement membraneuses; hyménium glabre, pulvérulent par les
spores.
*C. puteanum Fr.
V. Hypochnus. Espèces floconneuses ou charnues-floconneuses, s’af-
faissant, ou à hyménium subpulvérulent, souvent tomenteux.
, 2
*Espèces floconneuses, s’affaissant.
*C. Sambuci Fr.
**[yménium tomenteux, subpulvérulent.
*C. anthochroum Fr.
Genre Cyphella. Fr.
Champignons submembraneux, ordinairement eupuli-
formes, rarement plans-dimidiés. Hyménium lisse, veiné
ou ruguleux. :
*Lignicoles.
*C. ampla Lév.
“€. albo-violascens Karst.; Peziza À. et S.
**\uscicoles.
100
C. muscigena Fr.; Thelephora vulgaris Fr. — Sur les
mousses dans les chemins creux. Boitsfort, Groenen-
dael. Oct.
*C. galeata Fr.
*#kkCaulicoles, épiphylles.
*C. capula Fr.; Gill. ati.
*C. tuba Weinm. — Sur des racines pourrissantes,
Watermael. Juillet. R.
C. dumetorum n. sp. — Subcupuliforme, membra-
neuse, appliquée latéralement, sessile, blanche.
tomenteuse extérieurement, à bords souvent lobés,
diam. 5 mill. Hyménium pruineux, veiné. Spores
granuleuses, obtuses au sommet, subaiguës à l’autre
extrémité, 12-15 5, 5. — Densément groupé sur
des sarments de ronce et des tiges desséchées
d'Urtica dioica, sous des buissons épais. Watermael,
Boitsfort, Groenendael, Rhode S'° Genèse. Juillet.-
Oct.
C. gibbosa Lév. — Sur des tiges desséchées de pomme
,
L
de terre à Rixensart (E Marchal) et sur des tiges
d’ombellifères à Groenendael, — Var. gris-cendré.
C. sulphurea Fr. — A la base des tiges encore vivantes
des orties et des épilobes dans les endroits humides.
Groenendael, Boitsfort.
C. villosa Karst.; Peziza Pers.
€. faginea Lib. — Sur les feuilles mortes du hètre,
Groenendael. Oct. K.
C. epiphylla Sauter. — Sur les feuilles pourries du saule.
Groenendael. Oct. R.
101
Fame 5. — EXOBASIDIEÉES.
Basides naissant directement sur le mycélium ; récep-
tacle nul. — Champignons se développant dans Îles tissus
des plantes vivantes qu'ils hypertrophient et se présentant
au dehors sous forme d'une pulvérulence blanche.
Gexre Exobasidium Woronin.
( Caractères de la famille).
E. Vaccinii Woronin. — Sur les feuilles vivantes du
Vaccinium Myrtillus. Boitsfort. Juin. — L’aspect
de ce champignon tel que nous l'avons récolté rap-
pelle tout à fait l'Ascomyces deformans.
Fawzce 6. — CLAVARIÉES.
Réceptacle charnu ou subcharnu, dressé, simple ou
rameux. Hyménium lisse, amphigène. — Champignons
terrestres, plus rarement lignicoles ou végétabilicoles.
! Espèces végétabilicoles de petite taille. . . . SAS UC
I Espèces charnues, ordinairement terrestres, de daneoiote plus
grandes eV UE En MAI. SON PSE 165
Espèces filiformes, rameuses , . ANNE I AVE Ave
Espèces subelaviformes, à stipe Poe Fale naissant sou-
2. vent d'un'sclerote #4 707, MMA RES MER Fu.
Espèces cylindriques ou claviformes, céracées, rigides, à stipe
se confondant avec la clavule. . . . . . . Pistillaria.
Réceptacle très ramifié, à rameaux serrés, foliacés et aplatis.
5 Sparassis.
Réceptaele cylindrique ou claviforme, simple ou rameux, sans
spé hShinet ae. hf te TO IS als Clavaria.
=
GExre Sparassis Fr.
Champignons charnus, très rameux; rameaux foliacés,
aplatis. Stipe court épais.
102
GENRE Clavaria L.
Réceptacle subeylindrique ou celaviforme, simple ou
rameux, sans stipe distinct.
A. Ramaria. Espèces rameuses, à rameaux atténués au sommet.
I. Leucospores. Spores blanches ou pâles.
*Espèces terrestres, jaunes, rouges ou violacces.
C. flava Schaeff., t. 175. — Dans les bois de haute
futaie. Groenendael, Boitsfort. Oct. AR.
*C. botrytis Pers.; Gill. at. — Comestible.
C. mascoides L.; Bull.,t. 496; C. corniculata Schaelf.,
1.175; Gill. atl. — Parmi la mousse et le gazon, au bord
des chemins. Watermael, Groenendael. Sept. AR.
**£spèces terrestres, blanches ou grises.
*C. cinerea Bull. — Commun à la lisière des bois.
"€. cristata Pers.
*C. rugosa Bull.; Gill. atl.
***Espèces blanches, ou de couleur terne.
IT, Ochrospores. Spores ochracées ou couleur de cannelle.
*Espèces terrestres, jaunes, safranécs ou couleur de cannelle.
*€. aurea Schaeff.; Gill. atl.
C. formosa Pers.; Gill. atl. — A Ja lisière des bois et
dans la forèt de Groenendael et Tervueren. Sept-
OcrAPC:
C. abietina Pers.; Gill. atl, — Cette Clavaire, que nous
n'avions rencontrée que dans un bois de pins entre
Auderghem et Boitsfort où elle reparaissait chaque
saison, s’est montrée cette année dans une sapinière
au Bois de la Cambre.
**Espèces terrestres, blanchätres, grises ou violacées.
“*#*Espèces lignicoles.
105
“€. stricta Pers. — Abondant parmi des éclats de bois,
dans une clairière à Groenendael.
B. Syncoryne. Espèces simples ou peu divisées, cespiteuses ou fasci-
culées.
*Espèces rougeûtres,
**Espèces jaunâtres ou blanches.
C. fusiformis Sow.; Gill. atl.— Bois humide à Limelette
(Ë. Marchal) et à Monstreux. Août-Sept.
*C. inacqualis Fr. — Espèce assez commune, très
abondante surtout au Bois de la Cambre sur une
pelouse moussue.
C. argillacea Pers.; C. ericetorum Pers.; C. flavipes
Pers. — Parmi les bruyères. Boitsfort, Ottignies,
Rixensart. Sept.-Nov.
‘C. vermicularis SCop.
"€. fragilis Holmsk.; Gill. atl.
***Espèces fuligineuses ou noirâtres.
C. Holocoryne. Espèces à base distincte.
*Espèces de couleur foncée, changeante.
*C. pistillaris L.; Gill, atl.
*C. Ardenia Sow.
*#Espèces de couleur non changeante, ordinairement blanches.
C. mucida Pers. — Dans un bois humide à Limelette
(Ë. Marchal).
*C. acuta Sow.
Genre Pterula Fr.
Réceptacle filiforme, rameux, sans stipe distinct, de
consistance sèche, cartilagineuse. Hyménium d'abord
pubescent, puis glabre.
104%
Gexre Typhula Fr.
Réceptacle grèlé, eylindrique-elavitorme ; stipe filifor-
me, distinct de la clavule. — Espèces très petites, épi-
phytes, naissant parfois d’un selérote.
I. Placorrhizae. Espèces naissant d’un sclérote.
*T. placorrhiza Fr. —- Sur des débris végétaux, dans
les endroits très ombragés. Watermael. Hiver.
*T. gyrans Fr. — Cette espèce se trouvait cette année
en très grande abondance, sur les tiges desséchées
du Pleris aquilina, à Boitsfort.
Il. Leplorrhizae. Espèces sans sclérote, ou à sclérote peu apparent.
*T. Grevillei Fr.
Genre Pistillaria Fr.
Réceptacle grêle, eyiindrique-claviforme, induré à l'état
sec; stipe nul, ou se confondant avec la clavule renflée,
naissant rarement d'un sclérote.
P.incarnata Desm. — Sur les tiges mourantes de
l’Epilobium hirsutum, dans les endroits humides à Groe-
nendael. Aoùt-Oct.
*P. culmigena Fr.
P. ovata Fr.
Sous-oroRE TRÉMELLINÉES.
Réceptacle gélatineux ou cartilagineux de. forme très
variable, souvent lobé ou plissé. Hyménium recouvrant
toute ou presque toute la surface du réceptacle; basides
monospores, portées à l'extrémité des filaments qui for-
ment le ussu du réceptacle, variant de forme selon les
genres et mêlées parfois à des filaments conidiens. Les
spores, en germant, produisent soit un tube germinatif,
105
soit un promycélium donnant naissance à des sporidies
reproduisant le mycélium initial. — Champignons se
contractant beaucoup par la dessiecation, mais reprenant
leur forme primitive lorsqu'on les humecte.
1! Réceptacle gélatineux, plus rarement cartilagino-gélatineux. . 2
Réceptacle cartilagineux, coriace ou céracé-gélatineux . . . 4
Espèces sessiles, non marginées, plissées, lobées ou contournéecs;
hyméniumi lisse camphigèenc:.: 2 Donner is
Espèces sessiles ou brièvement stipitées, papilleuses, submar-
ginées e . . . . L2 . . . L1 Exidia.
_ À Basides arrondies, à 2-4 divisions . . . . . . . Tremella.
D D iBasides. fourchues detente Met Dacnymyces.
L { Réceptaele étalé, pulviné ou irrégulier. À Po
| Réceptacle dressé, simple ou rameux . . . . . . Calocera.
| Réceptacle irrégulièrement étalé, ou en forme d'oreille, tomen-
ee teux ou feutré à l'extérieur . . . +. . . |. Auricularia.
; Réceptacle charnu, compacte, subpulviné, recouvert par l’hymé-
uit muenñfaoineux D. =... 1: rues Nacmaltclia.
Genre Tremella Fr.
Réceptacle non marginé, ordinairement très gélatineux,
lobé, plissé ou contourné, glabre et lisse. Hyménium am-
phigène; basides arrondies, à 2-4 divisions. — Cham-
pignons croissant sur le bois mort, rarement terrestres.
I. Mesenteriformes. Espèces cartilagino-gélatineuses, foliacées.
*T. foliacea Pers.
T. latescens Pers.; Bull., t. 406; Gill. atl. — Sur des
rameaux pourrissants. Groenendael.
11. Cerchbrinae. Espèces de forme variable, d’abord compactes, puis
pulpeuses, devenant subpruincuses par les spores.
*T. mesenterica Retz. s
‘T. intumescens So.
"T. albida Huds.
III. Crustaceae. Espèces planes, étalées.
IV. Tuberculiformes. Espèces petites, subérumpantes.
TO
106
*T. indecorata Somrit.
*T. torta Bcrk.
Gexre Exidia Fr.
Réceptacle gélatineux, submarginé, souvent convexe
disciforme et brièvement stipité, ou patelliforme. Hymé-
nium papilleux, recouvrant la face supérieure du récep-
tacle; basides arrondies, à 2-4 divisions. — Espèces
croissant sur les branches et les troncs morts.
I. Auriculinae. Espèces patelliformes ou subconchiformes, rugueuses
en dessous.
E. truncata Fr. — Rameaux du tilleul, Groenendael.
Janvier-Mars.
"E. recisa Fr. — AC. Conidies (d'après Fuckel) de
Propolis rubella Fekl.
Il. Spiculariae. Espèces plus ou moins planes, parfois plissées et
contournées, glanduleuses en dessous.
*E. glandalosa Fr. — Conidies (d'après Fuckel) de
Propolis transversalis Fckl.
GENRE Auricularia Bull.
Réceptacle cortace ou cartilagineux, disciforme, irrégu-
lièrement étalé ou en forme d'oreille, souvent lobé et
contourné, tomenteux ou feutré à l’extérieur. Hyménium
subgélatineux, ridé, recouvrant la face ridée du récep-
tacle; basides cylindriques, formées de plusieurs cellules
superposées, produisant chacune un rameau latéral spo-
rifère. — Champignons croissant sur le bois mort.
“A. sambucina Mart.; Hirneola Auricula-Judae Berk.
"A. mesenterica Pers.
107
Genre N acmatelie Fr.
Réceptacle plus ou moins pulviné, sillonné et plissé,
non marginé, charnu-compacte, recouvert partout par
l'hyménium qui forme une couche mucilagineuse épaisse.
Basides simples, filiformes; spores allongées. — Espèces
lignicoles, fermes.
N. virescens Corda. — Commun pendant toute l’année
sur les tiges du Sarothamnus scoparius.
Gexre Calocera Fr.
Réceptacle cartilagino-gélatineux, cylindrique ou sub-
claviforme, simple ou rameux. Hyménium amphigène,
plus ou moins visqueux ; basides fourchues ; spores
allongées, courbées.
*Especes rameuses,
*C. viscosa Fr.
**Espèces cespiteuses.
*C. cornea Fr.
*k*Espèces simples, distinctes.
Genre Dacrymyces Nees.(!)
Réceptacle gélatineux, arrondi, irrégulier où subeupuli-
forme, souvent plissé et ridé. Basides fourchues; spores
pluricellulaires. Des conidies moniliformes plus colorées
que les spores. — Champignons croissant sur le bois mort.
*Espèéccs rougeûtres. ü
#**Espèces jaunes.
(1) D’après certains auteurs, les espèces du genre Dacrymyces ne
seraient que les conidies du genre Calloria (voir Bulgariacces).
108
“D. deliquescens Dubhy.
x
D.
stillatus Necs.
*D. chrysocomus Tul,
Cr
*#*Espèces brunes ou de couleur pâle.
. . . . . . . . . . . . e L e . . . e
Sous-oRoRE GASTÉROMYCÈTES.
Hyménium renfermé dans un réceptacle souvent plus
ou moins globuleux, s'ouvrant où se détruisant à la matu-
rité, composé d’une enveloppe externe simple ou double
(péridium) et d’une masse interne (glèbe) divisée ordinai-
rement en cavités tapissées ou remplies par l’'hyménium.
Basides portant 2-8 spores.
l
TE Le
Réceptacle charnu à l’intérieur . SE HUE 1e DOS ONE
Réceptacle creux, contenant un ou Pi ce peridipies he ere 26
Champignons souterrains ou peu découverts . . HYMÉNOGASTRÉES.
Champignons croissant sur le sol ou sur le bois . . . . . 5
Mpsse interne d’abord charnue-médulleuse,devenant pulvérulente
AA MALUELE SNS NME en te
Masse interne d’abord charnuc,compacte ou en partie gélaltineuse. 5
Péridium double, l’externe déchiré en étoile, l’interne plus ou
moins globuleu x. «CIS RRETIUE GÉASTRIDÉES.
Péridium double, subglobuleux, turbiné ou pyrilorme; partie
fertile de la masse interne pourvue de cavités . Lycoperpacées.
Péridium globuleux, à stipe long, cylindrique; masse interne
SANS CAVIÉES eh ce Mie Me de Mo ee Ne ce TuLosToMÉEs.
Péridium globuleux-tuberculeux, épais, coriace . SCLÉRODERMÉES.
Péridium d’abord oviforme-globuleux; hyménium déliquescent,
porté sur un réceptacle à base stipitiforme ou enfermé dans un
réseauscrillage 1. 0 Le ce. nr. 4 PHALLOÏDÉES .
Péridium cupuliforme, contenant plusieurs péridioles. Ninurariées.
Péridium subglobuleux ne contenant qu’un péridiole. CarPoBOLÉES.
Fame 7. — HYMÉNOGASTRÉES.
Champignons plus ou moins souterrains, globuleux-
tubereuliformes, à mycélium souvent persistant, Péridium
109
simple, ne s'ouvrant pas à la maturité, rarement nul.
Masse interne charnue ou glutineuse, putrescente, à
cavités nombreuses plus ou moins sinueuses, tapissées par
l’'hyménium. Point de eapillitium.
QT
©
a Ce. ON CE >. — ST
Un péridium . . - A
Point de péridium; ue Fe ne ee à Lente eur
Gautiera.
Péridium séparable . . . . ; 5
Péri pet ontiomESEparable,t. TORRENT TENTE
Masse interne sans base stérile . . . . . . Hysterangium.
Massemterne albaseslemlen "0, : : MN 0 Ocrautana.
Réceptacle entouré plus ou moins par le ira ; masse interne
devenant pulpeuse . . ee TOUS
Réceptacle adhérant par la Hess à un my Patrie peu dt 0
Périd'um subcoriace, assez épais, entouré par un mycélium
PAMOUR A ARE oi le I? 20OUON:
Péridium épais, étoupeux; eavités centrales plus grandes que
celles de ltpériphérie MN ECM ME MEME lunogaster,
Péridium mince; masse interne charnue . . . Hymenogaster.
Péridium charnu ou membraneux; masse interne élastique gélati-
neuse, ordinairement de couleur vive . . . Hydnangium.
Genre Gautiera Vitt.
Point de péridium ; réceptacle arrondi, à cavités alvéo-
lées apparentes à l'extérieur, pourvu d'une base radicante
Spores elliptiques, brunâtres, striées longitudinalement.
GEvre Hymenogaster Vitt.
Péridium mince, ordinairement lisse, peu ou point
séparable, adhérant par la base à un mycélium peu déve-
loppé. Masse interne charnue, à cavités petites, irréguliè-
rement sinuées, d'abord vides. Spores colorées, ovales ou
fusiformes, papillées.
110
H. vulgaris Tul. — Dans les bois, sous les feuilles
mortes, près des grosses racines du hêtre, presque à
fleur de terre. Groenendael. Sept.
Genre Hydnangium Wallr.
Péridium charnu où membraneux, peu ou point sépa-
rable. Masse interne gélatineuse élastique, ordinairement
vivement colorée; cavités petites, à parois ne se fendant
pas. Spores échinulées.
Genre Octaviana Vitt.
Péridium cotonneux, séparable. Masse interne à base
stérile; cavités centrales plus grandes que celles de la
périphérie. Spores arrondies, échinulées.
Gexre Hysterangium Vitt.
Péridium séparable, coriace, enveloppé souvent d'un
mycélium abondant. Masse interne glutineuse-cartilagi-
neuse, très coriace; cavités petites, à cloisons non fen-
dues. Spores petites, elliptiques ou lancéolées.
Gewre Rhizopogon Fr.
Péridium subcoriace, assez épais, entouré plus ou
moins complètement par un myeclium rameux subana-
stomosé. Masse interne d’abord ferme, puis pulpeuse;
cavités petites, irrégulières et rapprochées. Spores lisses,
hyalines, elliptiques ou oblongues.
R. luteolus Tul. — Croit isolé ou en petits groupes à
demi dégagé du sol. Cette espèce répand une odeur
111
infecte en se décomposant. Sapinières de Boitsfort,
Groenendael, Rixensart, Mont-St-Guibert, Ottignies.
Sept.-Oct.
R. rubescens Tul. — Sapinières de Wesemael. Oct.
Genre Melanogaster Corda.
Péridium épais, étoupeux, non séparable et à peine dis-
tinct de la masse interne, entouré plus ou moins par le
mycélium. Masse interne devenant visqueuse; cavités
arrondies, plus grandes au centre qu’à Îa périphérie.
Spores lisses, ordinairement colorées.
Fame 8. — LYCOPERDACÉES.
Réceptaele plus ou moins globuleux. Péridium double,
s'ouvrant régulièrement ou irrégulièrement à la maturité
et se desséchant ensuite. Masse interne d'abord charnue-
médulleuse. Un capillitium formant à la fin avec les
spores une masse pulvérulente; spores portées sur des
stérigmates terminaux. — Champignons croissant ordinai-
rement sur le sol.
! Réceptacle sessile ; masse interne entièrement fertile. . Bovista.
) Réceptacle sessile ou substipité; masse interne stérile à la base,
\ Lycoperdon.
Genre Lycoperdon Tournef.
Réceptacle plus ou moins globuleux, turbiné ou pyri-
forme, sessile ou substipité. Péridium double, l’externe
souvent verruqueux, furfuracé, papilleux ou hérissé,
l'interne papyracé, persistant. Masse interne pourvue de
cavités, à sa base stérile.
*L. caelatum Bull. — K.
L. Bovista L.; L. giganteum Baisch. — Sur les pelou-
ses du château de Carloo à Calevoet (L. Errera). Mai.
112
*L. saccatum Vah|.
*L. gemmaätum Batsch. — Cette espèce, très commune,
offre de nomhreuses variétés ; l'une des plus distinctes
est la var. echinatum.
*L. pyriforme Schaeff.
Genre Bovista Pers.
Réceptacle globuleux, sessile. Péridium double, l’externe
lisse, se détruisant presque complètement à la maturité.
Masse interne entièrement fertile.
*B. nigrescens Pers.
B. plambea Pers. — Sur des côteaux sablonneux à
Uccle. Automne.
Fame 9. — TULOSTOMÉES.
Réceptacle globuleux, longuement stipité. Péridium
papyracé, à déhiscence régulière au sommet. Masse
interne sans cavités; spores portées sur des slérigniates
latéraux.
Gexre Tulostoma Pers.
(Caractères de la famille.)
Fame 10. — SCLERODERMEÉES.
Réceptacle arrondi-tuberculiforme. Péridium épais,
coriace, se déchirant irrégulièrement. Masse interne com-
pacte, devenant pulvérulente. Capilliium nul ou peu
développé.
Gexre Scleroderma Pers.
(Caractères de la famille.)
*S. vulgare Fr.
: dDhrz
S. verrucosum Pers.
Fame 11. — GÉASTRIDÉES.
Péridium double, l’externe se déchirant en étoile,
l’interne globuleux ou subglobuleux, à déhiscence apicale
variable.
GENRE Geaster Micheli.
(Caractères de la famille.)
G@. fimbriatus Fr. — Indiqué par erreur dans notre
catalogue précédent comme étant G. hygrometricus.
Fame 19. — PHALLOIDÉES.
Péridium double d’abord globuleux, l'interne séparé de
l’externe par une couche gélatineuse. Hyménium déli-
quescent, recouvrant un capitule subconique à base stipi-
tiforme ou un réseau sessile, qui s'échappe du péridium
à la maturité.
! Masse interne s’allongeant en un pédicelle lacuneux surmonté par
VAE RE ER UE CM EE TN CES PPAallus"
. Masse interne formant, en s’échappant,un réseau grillagé Clathrus.
GExre Phallus Micheli.
Masse interne perçant le péridium et s’allongeant à la
maturité en un stipe lacuneux, portant à son sommet
l’hyménium déliquescent.
‘P. impudicus L.
"P. caninus Huds.; Cynophallus Fr.
Genre Clathrus Michel.
Réceptacle fructifère s'échappant du péridium sous
forme d’un réseau grillagé dont les mailles renferment
l’hyménium.
° . . , 0 . . 0 . . . . , . . . . . . 0 0
114
Fame 15. — NIDULARIACÉES.
Réceptacle cupuliforme, sphérique ou orbiculaire.
Péridium simple ou formé de plusieurs couches, conte-
nant plusieurs péridioles qui renferment l'hyménium et
sont ordinairement attachés par un funicule à la paroi
interne du réceptacle. — Champignons croissant sur le
bois ou sur le sol.
: Péridium fermé d’abord par un voile qui disparait . . . . 2
1 | Péridium sans voile, d’abord arrondi, puis cupuliforme: péri-
( dioles sans funicule ME MER OU A Nidularia:
| Péridium formé de trois couches, à marge munie d’un rebord.
9 \ Cyathus.
Péridium formé d’une seule couche, à margenon bordée. Crucibulum.
Gexre Nidularia Fr.
Réceptacle subglobuleux. Péridium simple. Péridioles
nombreux, enveloppés d'un mucus gélatineux. Point de
funicule.
GEexre Crucibulum Tul.
Péridium d’abord globuleux puis subeylindrique,
d'abord fermé par un voile furfuracé, à marge non bordée.
Péridioles attachés par un funicule.
‘€. valgare Tul.
Gexre Cyathus Haller.
Réceptacle d’abord claviforme-cylindrique, pais en
forme de coupe ou campanulé, formé de trois couches,
d'abord fermé par un voile, à marge munie d'un rebord.
Péridioles attachés par un funicule.
*C. striatus [offm.
*C. vernicosus DC.
115
FamLze 14. — CARPOBOLÉES.
Réceptacle sphérique ou subeylindrique, s'ouvrant en
étoile. Péridium double, linterne se retournant avec
élasticité à la maturité et projetant un péridiole unique,
non attaché par un funicule.
GEexre Sphaerobolus Tode.
"S. stellatus Tode.
Onore I, — URÉDINÉES.
Mycélium cloisonné, se développant entre les cellules
des plantes vivantes et y produisant au printemps (par
suite d’une fécondation non encore bien démontrée) de
petits réceptacles sphériques (aecidies) qui, en s’ouvrant,
prennent la forme d’un calice ou d’une corbeille. L'inté-
rieur en est tapissé de filaments basilaires agglomérés,
produisant, par segmentation, une rangéede spores d'abord
polyédriques, puis sphériques (aecidiospores). Presque en
même temps, se montrent, à la facesupérieuredes feuilles,
de petits conceptacles en forme de bouteille (spermogo-
nies) renfermant de très nombreuses et très petites spores
en bätonnets (spermaties). Les aecidiospores germent
aussitôt après leur maturité; leur tube germinatif pénètre
par les stomates dans la plante nourricière et forme un
mycélium abondant, sur lequel se développent bientôt, par
|
(1) DE Bary. Untersuchungen über die Brandpilze. Berlin, 1855. —
Recherches sur le développement de quelques champignons parasites. (Ann.
des se, Nat., 4e série, t, 20, 1865.) Morphologie und Physiologie der Pilze.
Leipzig, 1866. — Cooke. Grevillea. — Winter. Die Pilze. (Rabenhorst’s
Kryptogamische Flora, 1SS1.) — Vax Tiecnem. Trailé de botanique.
116
segmentation des filaments, des spores colorées en jaune
ou en jaune rougeûtre (urédospores ou spores d'été). Ces
spores germent bientôt et forment, à plusieurs reprises, un
mycélium qui reproduit la même espèce de spores. Vers
l'automne, de ce même mycélium naissent des spores sou-
vent brunes, formées ordinairement de deux ou plusieurs
cellules presque toujours superposées (téleulospores ou
spores d'hiver), qui ne germent d'habitude qu'après un
temps de repos. (Dans le Puccinia Malvacearum elles
serment immédiatement.) Elles produisent alors un tube
germinatif (promycélium) qui, sans pénétrer dans la plante
nourricière, donne naissance à des sporidies (quelquefois
encore à des sporidies secondaires semblables aux pre-
mières). En germant, ces sporidies reproduisent le mycé-
lium des aecidies. Ces différentes formes de spores se
développent soit sur la même espèce de plante nourricière
(espèces autoïques : Puccinia Compositarum), soit sur des
plantes d'un genre ou d'une famille différente (espèces
hétéroïques : Puccinia graminis, dont les aecidiospores
naissent sur le Berberis vulgaris et les urédospores ainsi
que les téleutospores sur diverses graminées). Certaines
espèces ne produisent pas toutes ces formes de spores; il
en est qui ne forment pas d’aecidiospores, d'autres pas
d'urédos ni de spermogonies. Il n'existe même quelque-
fois qu’une seule des formes de spores.
Le
l ( Téleutospores formant une masse verticale.
| Téleutospores formant une masse horizontale . . . . . . 5
ÿ | Téleutospores réunies en masses gélatincuses . Gymnosporangium.
” { Téleutospores non réunies en masses gélatineuses. . Cronartium.
- { Téleutospores entourées d’un pseudo-péridium. . Ændophyllum.
6) y
Téleutospores sans:pseudo-péridium "2.7. .. . 004
\ Téleutuspores formant des amas brunätres. D
4 * Téleutospores formant des pustules ou des amas jaunes ou rou-
Gtheabnes :2 CON: nana EU LR CS A RERRS
Masse des téleutospores pulvérulente . . HU ER URRE
5
Masse des téleutospores compacte; spores En Dies. Melampsora.
Téleutospores unicellulaires . . . . . . . . .Uromyces.
Téleutospores bicellulaires . + .°. . . . . . Puccinia.
Péleutosporesplurncellulares. °;14 NE RU 7
6
Téleutospores à 5 loges disposées en triangle . . Triphragmium.
7 |
| Téleutospores à 5 ou plusieurs loges superposées . Phragmidium.
Téleutospores cylindriques, simples ou rameuses, formant des
pustules compactes devenant pulvérulentes . . . Chrysomyxn.
Téleutospores pluricellulaires formant des amas céracés ne deve-
nant point pulvérulents . . . . . . . .Coleosporium.
GEexre Endophyllum Lév.
Couche de spores pourvue d'un pseudo-péridium ; spo-
res en séries ou en chaines développant un promycélium
qui porte des sporidies.
E. Sempervivi Lév.; Uredo Sempervivi A. et S.— Sur
Sempervivum tectorum. Mont-St-Guibert. R.
Gexre Chrysomyxa Unger.
Féleutospores formant des rangées de cellules simples
ou rameuses, composées de cellules cylindriques dont les
inférieures sont stériles, tandis que les supérieures déve-
loppent un promycélium pluricellulaire portant ordinai-
rement 4 stérigmates et sporidies; couche de téleutospores
compacte, pulvinée, rouge ou orange, plus rarement
blanche. Urédos semblables à ceux du genre Coleospo-
rium; aecidies comme celles du genre Puccinia.
L . e . . ° . . . . 0 . . . . . ° . . . . °
Genre Coleosporium Lév.
Téleutospores formées de plusieurs cellules superposées
(ordinairement #) dont chacune produit un promycélium
simple portant une sporidie. Les téleutospores sont réunies
118
en amas compactes, céracés, aplatis, entourés d’une masse
gélatineuse incolore. Les urédospores, en séries courtes,
forment des amas nus, devenant pulvérulents. Aecidies
semblables à celles du genre Puccinia.
€. Euphrasiae Wint.; Uredo Euphrasiae Schum.; Urcdo
Melampyri Rebent, — (1) 2 et 5 sur Melampyrum
arvense et Rhinanthus Crista-galli. C.
*C. Campanulae Lév.; Uredo Campanulae Pers. — 2 et
5 communs sur les Campanules, plus rarement sur
Phyteuma spicatum.
*C. Sonchi-arvensis Lév.; Uredo Sonchi-arvensis Pers. ;
Uredo Petasitis DG.; Coleosporium Synanthera-
rum Fr. — 2et5. C. surtout sur Tussilago Farfara.
C. Senecionis Wint.; Uredo farinosa 6. Senecionis Pers. ;
Peridermium Pini Fcekl. — 2. sur Senecio sylraticus
et S. vulgaris.
Gexre Melampsora Cast.
Téleutospores uni- ou pluricellulaires, divisées par des
cloisons ordinairement verticales, parfois horizontales ou
obliques, formant des amas apliatis, compactes. Urédospo-
res naissant isolément sur les filaments. Couche d’urédo-
spores entourée ordinairement d'une enveloppe pseudo-
parenchymatique. Aecidies semblables à celles du genre
Puccinia.
"M. betulina Desm.
M. populina Jacq.
*M. Salicis-capreae Wint.; Uredo viléllinae DC.;
M. salicina Tul.
—————— Em mm —_—_— —————————————
(1) N° 1 correspond aux aecidiospores; 2, aux urédospores; 5, aux
téleutospores,
119
“M. Eaphorbiac Tul.
“M. Sorbi Wint.; Caeoma Sorbi Oudem. -- 2sur les feuil-
les des jeunes pieds de Sorbus Aucuparia. Uccle. R.
M. Hypericorum VWint.; Uredo DC. — 1 et 2 sur
divers Hypericum. Groenendael, La Hulpe, Ter-
vuercn. Automne.
M.Cerastii Wint. — 2 sur Sfellaria holosiea. Water-
mael.
M. Circacae Wint.; Üredo Schum. — 2 sur Circaea
lutetiana. Tervueren. Groenendael, ete. AC.
M. Epilobii Wint.; Uredo pustulata «. Epilobii Pers. —
2 et 5 sur Epilobium hirsutum. Groenendael.
M. Vaccimii Wint,, Uredo pustulata y. Vaccinii A. ets.
— 9 sur Vaccinium Myrtillus. Auderghem.
Gexre Cronartium Fr.
Téleutospores unicellulaires, oblongues, cylindriques,
réunies en une masse solide dressée, cylindrique, parfois
courbée. Couche d'urédospores entourée par une enve-
loppe pseudo-parenchymatique.
0 . 0 . . 0]
Gexre Gymnosporangium Dub.
Téleutospores bicellulaires, réunies en grand nombre
en masses gélatineuses dressées, de formes variables.
Aecidies plus ou moins allongées, munies d’un pseudo-
péridium. *
G. Sabinae Wint.; Puccinia Juniperi Pers.; Roestelia
cancellata Rebent, — 1 TC. sur les feuilles des
poiriers; 5 sur Juniperus Sabina au Jardin botani-
que (É. Marchal).
120
G. clavariaeforme Wint.; Aecidium oxyacanthae Pers. ;
Roestelia lacerata Tul. — 1 C. sur l'Aubépine.
G. junipcrinum Wint.; Aecidium cornutum Gmel. —
A sur Sorbus Aucuparia. Auderghem. R.
Genre Phragmidium Lnk.
Téleutospores 5- ou pluricellulaires, à cellules super-
posées. Les aecidies ne diffèrent des urédos que par la
disposition des spores; elles naissent isolées dans les
urédos et sont réunies en séries dans les aecidies.
*P, subcorticium Wint.; Lycoperdon subcorticium
Schrank; Uredo Rosae Pers.; Uredo pinguis «. DC. ;
Phrag. mucronatum Lk. — 2 et 5 sur les rosiers. Été.
P. Fragariae Wint.; Puccinia Fragariae DC. ; Phrag.
obtusum LKk.; Phrag. acuminatum Fr.; Uredo Poten-
tillae DC. — 2 et 5 sur Poterium Sanguisorba.
Watermael, Forest. Eté.
P. obtusum LKk.; Uredo obtusu Strauss. — 2 sur Poten-
tilla Tormentilla. Uccle, Auderghem. Été.
P. Rubi Wint.; Phrag. incrassatun Lk.; Phrag. bulbo-
sum Schl.; Uredo bulbosa Strauss. — 2 et 5 sur
Rubus fruticosus. Été-Automne. C.
P.violaceum VWint.; Puccinia violacea Schultz ;
Phrag. asperum Wallr. — 2 et 5 sur Rubus frulico-
sus. Plus rare que l'espèce précédente.
Gexre Triphragmium Lnk.
Téleutospores en amas pulvérulents, constituées par
5 cellules, unies en triangle. Les aecidies n'ont pas
encore été observées.
*T. Ulmariae Wint.; Uredo Ulmariae Schum.
121
Genre Puccinia Pers.
Téleutospores bicellulaires, libres entre elles, formant
des amas devenant pulvérulents,
A. Rien que des téleutospores.
P. Buxi DC. — Sur les feuilles des vieux buis. Parc de
Tervueren. Janvier. KR.
*P. annularis Wint.; Uredo annularis Strauss; P. scoro-
doniae Lnk.; P, Teucrii Fckl.
*P. verrucosa Wint.; Aecidium verrucosum Schultz;
P. glechomatis DC.
*P. Veronicae Wint.; Uredo Veronicae Schum.; P. Vero-
nicarum DC. — Sur les feuilles de Veronica officina-
lis. Groenendael. Sept. KR.
*p. Valantiae Pers.
*P. Circaeae Pers.
*P. Malvacearuwm Mont.
P, Arenariae Wint.; Uredo arenariae Schum.; P.Sagi-
nae Kze ; P. Stellariae Duby. — Sur Dianthus barba-
tus, Sagina procumbens, Moehringia trinervia, Stel-
laria media, etc. C.
*P, Virgaureae Wint ; Xyloma virgaureae DC.
P, AEgopodii Wint.; Uredo À Egopodii Schum.
B. Urédo et téleutospores; parfois des spermogonies.
P. Anthoxanthi Fekl. — 2 sur Anthoxanthum odora-
tum. Groenendael, Woluwe, etc. AC.
P. oblongata Wint.; Caeoma oblongatum Lnk.; P. Lu-
zulae Lib.; Uredo macrospora Desm. — 2 sur les
Luzules. C.
P, obscura Schrôter; Aecidium Compositarum Mart. —
9
Î sur Bellis perennis; 2 sur les Luzules. Water-
mael, Automne.
P. Polygoni A. et S.; P. Polygoni-Convoluuli DC. —
2 et 5 sur le Polygonum Convolvulus. La Hulpe,
Watermael.
P.Bistortae Wint.; Uredo Polygoni à. Bistortae Strauss.
— 2 et9 sur le Polygonum Bistorta. — Boitsfort,
Auderghem, Woluwe. AC. |
“P. suaveolens Wint.; Uredo suaveolens Pers. ; Cacoma
obtegens Lnk. — 2 et 5 forma Cyani Wint., sur
Centaurea Cyanus. Watermael. Août. R.
P.bullata Wint.; Uredo bullata Pers.: Bullaria Um-
belliferarum DC. — 2 sur Chaerophyllum temulum ;
» sur Apium graveolens. Watermael.
“P. Pranorum Lnk. 2 et 5.
“P.argentata Wint.; Aecidium argentatum Schultz ;
P. Nolilangeris Corda. — 2 et 5.
C. Æcidio et téleutospores; pas d’urédospores,
P. conglomerata Wint.; Uredo conglomerata Strauss ;
P. syngenesiarum Lnk.; P.Senecionis Lib.; Aecidium
Senecionis Desmaz. — 1 sur Senecio Jacobaea et
S. vulgaris. AR.
P. fasca Wint.; Aecid. fuscum Relh.; Aecid. leucosper-
mum DC. — let 5 sur l’Anemone nemorosa. Prin-
temps. GC.
D. Æcidio, urédo et téleutospores,
Espèces autoïques.
P. Asparagi DC. — 5 sur les feuilles de l’asperge.
Tervueren. Oct.
P. Menthae Pers.; P. Clinopodit DC. — 1 abondant
sur Mentha arvensis. — Bergh. Juin. — 2 et 5 sur
125
divers Mentha et sur Clinopodium vulgare. Boitsfort.
Ottignies, ete.
P. flosculosorum Wint.; Uredo flosculosorum A.etS.;
Aecid. Rumicis Schum.; Puccinia Calcitrapae DC. ;
Uredo Cichoraceum DC. ; Puccinia Hieracii b. Mart.;
P. vuriabilis Grev.; P. Compositarum Schlecht.;
P. syngenesiarum Cda.; — 1 sur les Taraxacum.
Watermael. — 2 sur les Hieracium. — 5 sur Cen-
laurea Jacea à Bergh et C. Calcilrapa au Jardin
botanique (Ë. Marchal).
P. Tanaceti DC.; Pucc. Absinthit DC.; Pucc. discoidea-
rum Lnk. — 5 sur Arlemisia vulgaris. AG. Groenen-
dael. Sept.
P. Gaïii Wint.; Aecedium Galii Pers.; Pucc. Valantiae
A.etS. — 2 et 5 sur Galium Mollugo. C.
*P, Adoxae DC.; Aecid. albescens Grev.; Puc. Saxifraga-
rum Lnk. — 1, 2 et 5.
“P. Pimpinellae Wint.; Uredo Pimpinellae Strauss;
Puc. Chaerophylli Purt.; P. Heraclei Grev. — 1 sur
Pimpinella magna. Groenendael. Avril.
“P. Saniculae Grey. É
*p, Violne Wint.; Aecid. Violae Schum.; Aecid. argen-
tatum Schultz. — 1, 2 et 5.
P. Epilobii-tetragoni Wint.; Uredo vagans «. Epilobii-
tetragoni DC.; Puc. pulverulenta Grev. — 1 et 5 sur
Epilobium hirsulum. Ottignies. Août. R.
(Espèces hétéroïques).
P.graminis Pers.; Accid. Berberidis Gmel.; Uredo
linearis, a. frumenti Lamb.; Puc. cerealis Mart. —
1 sur Berberis vulgaris ; 2 et 5 sur les céréales et
diverses graminées. C.
P. rubigo-vera Wint.; P. striaeformis West.; Pucc.
straminis Fckl.; Aecid. asperifolii Pers. — 1 sur
Lycopsis arvensis; 2 et 5 sur les céréales et Îles
graminées. C.
P. coronata Cda.; Aecid Rhamni Gmel.; Aecid. crassum
Pers. — 1 sur Rhamnus Frangula. Mont-St-Gui-
bert; 5 sur Holcus mollis. Uccle.
P. Moliniae Tul.; Aecid. Orchidearum Desm. —
{très abondant à Bergh, sur Gymnadenia conopsea,
Neottia ovata; à Khode-St-Genèse, sur Orchis lati-
folia. Juin.
P. Poarum Nielsen.; Aecid. Tussilaginis Gmel,;
Cacoma Compositarum Lnk. — 1 TC. sur Tussilago
Farfara; ? et 5 sur Poa annua. Été.
P, Magnusiana Kôürnicke; Aecid. rubellum a. Rumicis
Gmel.; Pucc. arundinacea B. epicaula Wallr.; Pucc.
Phragmitis Tul. — 1 sur divers Rumez. AC. ; 2 et 5
TC. sur Phragmites communs.
P. sessilis Schneid.; Aecid. Allii-ursini Pers. — 5
sur Phalaris arundinacea. Ellewyt (Ë. Marchal).
P.Caricis Wint.; Uredo Caricis Schum.; Pucc. striola
Lnk. > Puce, punctum Enk.; Aecid. Urticae Schum. —
1 AC. sur Urtica dioica. Laeken, Bergh, ete.; 2ets
sur les Carex. Groenendael, ete.
Gexre Uromyces Lnk.
Téleutospores unicellulaires, libres entre elles, réunies
en amas plus ou moins pulvérulents.
A. Rien que des téleutospores.
U. Ficariae Wint.; Uredo ficariae Schum. — Commun
sur les feuilles de Ranunculus Ficaria. Printemps.
U. Scillarum Wint.; Uredo Scillarum Grev. — Sur les
feuilles de l'Endymion nulans. Auderghem. Juin. R.
125
B. Urédo et téleutospores.
“U. Rumicis Wint.; Uredo Rumicis Schum.; U. bifrons
DC.
C. Æcidio, urédo et téleutospores.
(Espèces autoïques.)
U. Polygoni Wint.; Puccinia Polygoni Pers.; P. vagi-
nalium Lnk. — 2 et 5 sur Polygonum aviculare.
Watermael. R.
U. Betae Wint.; Uredo Betae Pers. — 1 et 5 sur Beta
vulgaris. Watermael. Juin.
U. Limonii Wint.; Puccinia Limonii DC.; Caeoma
Armeriae Lnk. — 2 et 5 sur Armeria vulgaris.
Watermael. Été.
U. Valerianae Wint.; Uredo Valerianae Schum.; Lecy-
thea Valerianae Lév. — 2 sur Valeriana officinalis.
U. Phaseoli Wint.; U. appendiculata Phaseoli Pers.
— 2et 5 sur les feuilles des haricots. C.
U. Orobi Wint.; Uredo Fabae Pers.; Aecidium Ervi
Wallr. — 5 sur les feuilles des fèves de marais.
Eté.
U. Trifolii Wint.; Uredo Fabae 8 Trifolii A: etS.; Puc-
cinia fallens Cke. — 2 sur Trifolium repens.
(Espèces hétéroïques )
U. Dactylidis Otth.; Aecidium Ranunculi-acris Pers. ;
Uromyces graminum Cke. — 1 sur Ranunculus
repens; 2 et 5 sur Dactylis glomerata. Boitsfort,
Woluwe, etc. C.
U. Poae Rabh.; Aecid. Ficariae Pers. — 1 sur Ranun-
culus Ficaria ; 2 et 5 sur Poa nemoralis.
U. Junci Wint.; Puccinia Junci Desm. ; Pucciniella trun-
cala Fekl.; Aecid. zonale De By. — 5 sur les Juncus
à Bergh. Juin.
126
U. Pisi Wint.; Uredo appendiculata B Pisi Pers.; Aecid.
Euphorbiae Gmel.—-2 sur Pisum sativum et Lathyrus
pratensis. Watermael. Juin.
Formes dont les urédospores seules ont été observées.
Uredo Agrimoniae-Eupatoriae Wint.; Uredo Poten-
tillarum 6 Agrimoniae-Eupatoriae DC. — Sur les
feuilles de lPAgrimonia Eupatoria. C.
Uredo Polypodii Wint.; Uredo linearis & Polypodii
Pers. ; Caeoma filicum Lnk. — Sur Cystopteris fra-
gilis. Watermael. Juill. R.
Uredo Pyrolae Wint. — Sur les feuilles du Pyrola
minor. Groenendael. Juin. AC.
Formes dont les æcidies seules sont connues.
Aecidinm Convallariae Schum.; Aecidium Majan-
thae Schum. — Abondant et très développé à Peuthy
sur le Convallaria Polygonatum. Juin.
Aecidiam Periclymeni Schum. — Sur les feuilles du
Lonicera Periclymenum. Boitsfort, Groenendael,
Auderghem.
Aecidium Mespili DC.; Aec. cornutum e. Rabh. —
Sur les feuilles du néflier. Watermael. Mai.
Aecidium quadrifidum DC.; 4. punctatum Pers. —
Sur l’Anemone coronaria, dans un jardin, à Water-
mael. Juin.
Aecidium Euphorbiae Gmel. — Sur les feuilles de
l'Euphorbia helioscopia. Boendael, Watermael, etc.
Juill.-Août.
On range aussi parmi les Urédinées le genre Graphiola Poit., qui est
caractérisé par un péridium double; l’externe compacte, coriace, plus
court que l’interne qui est membrancux, incisé et porte de longs filaments
dressés. — Le Graphiola Phoenicis Poit. est abondant sur les feuilles du
Dattier dans les serres du Jardin botanique de Bruxelles.
197
Onnre HI — ASCOMYCÈTES.
Spores naissant par formation libre dans des cellulesordi-
nairement allongées (asques). Les asques le plus souvent
à 8 spores et mêlés ordinairement à des cellules stériles
(paraphyses), forment, par leur réunion, un hyménium
découvert (Discomycètes) ou enfermé dans un réceptacle
appelé périthèce (Tubéracées, Périsporiacees, Pyrenomy-
cêles). Le périthèce manque quelquefois; les asques naissent
alors directement sur le support (Gymnoascées). Dans
beaucoup de genres, il exsite outre le réceptacle asco-
sporé, des conidies, des pycnides ou des spermogonies.
Une fécondation a été observée dans quelques genres :
Erysiphe, Eurotium, Penicillium, Sordaria Ascobolus,
Pezrar
Sous-OrprE LICHÉNACÉES (1).
Champignons dont la végétation est toujours associée
à celle d’une algue emprisonnée dans une partie de leur
tissu (association facultative pour l’algue, nécessaire pour
le champignon), formant des expansions foliacées, fruti-
culeuses ou crustacées, parfois gélatineuses. Le réceptacle
fructifère (scutelle, apothécie) résulte d'une fécondation ;
il est de forme convexe ou concave et naït à l'extérieur du
thalle (Discomycètes-Lichens), ou bien il est immergé dans
le thalle et se présente alors sous forme de petits concep-
tacles s’ouvrant au dehors par un pore (Pyrénomycètes-
Lichens). Dans les genres Cora et Rhipidonema, le
(1) Luenssex. Medicinisch-pharmaceutische Botanik. Leipzig, 1879. —
Gorsez. Grundzüge der systematik und speciellen Pflanzenmorphologie.
Leipzig, 1882. — Van Tiecuem. Traité de botanique. — Dr F. Henxeccy.
Les Lichens utiles, Paris, 1885,
128
champignon appartient à l’ordre des Basidiomycètes
(Basidiomycètes-Lichens).
L'hyménium se compose d’asques claviformes, ordinai-
rement à 8 spores (parfois 1-6 ou bien 100 et plus) unis à
des paraphyses. Les conidies (ou spermaties) se montrent
fréquemment; elles précèdent les périthèces et naissent
ordinairement dans des conceptacles (spermogonies) à
déhiscence poriforme, immergés dans le thalle. Les
Lichénacées peuvent aussi se reproduire par des sorédies
qui se détachent du thalle et consistent en une ou plusieurs
cellules de l'algue nourricière, enveloppées par les fila-
ments du champignon. Elles ont un aspect pulvérulent
ou forment de petites masses plus ou moins arrondies.
La forme extérieure du thalle est déterminée par la
prédominance de l'algue (Ephebe) où du champignon
(Peltigera, Usnea, Cladonia). Le lichen est dit homæomère
lorsque l’algue et le champignon se trouvent associés sans
prédominance du champignon; il est héléromère lorsqu'il
y a prédominance du champignon sur l’algue.
Sous-orpRé DISCOMYCÈTES (1).
Réceptacle de forme et de grandeur très variables,
piléiforme, claviforme, ecupuliforme ou étalé, de con-
sistance charnue, céracée, coriace, cornée ou subgélati-
neuse. Hyménium libre à la surface du réceptacle. Asques
(1) Fnies. Systema mycologicum. Lund, 1821, — Kansren. Wonogr.
Peziz. Fenn. Helsingfors, 1869. — Fücker. Symbolae Mycologicae. Wics-
baden, 1869-71. — Cooke. Handbook. London, 1871. — Gnevirrra,
Mycographia. London, 1875-79. — VWevenraver. Die Pilze Norddeutsch-
lands. Breslau, 1875-75. — Luerssex. Medic.-pharm. Botanik. Leipzig,
1879. — Guiuer. Les Discomycètes. Alencon, 1880. — Saccanno, Conspectus
generum discomycelum hucusque cognitorum. Padoue, 1884.
129
mèlés ordinairement à des paraphyses. Parfois des sper-
mogonies, des pycnides et des conidies.
( Espèces putrescentes, terrestres ou phytogènes . . . . . 2
1 ! Espèces coriaces ou cornées, persistantes, souvent érumpantes,
non’TerLeS PES. 19 ve NN EE NO
/ Réceptacle charnu, stipité; hyménium non discoïde; espèces
ÉSSGUVENCDTeRRES ES PET En DE © D'HÉLVEELACÉES:
9 \ Réceptacle charnu, céracé ou membraneux, cupuliforme ou étalé ;
Jhyménium discode ns. 2, Ve Ur: 0 PÉzIZÉES.
| Réceptacle gélatineux ou céracé-gélatineux, puis subcorné ou
MECaEt IAE ne AT ARE ut 0 A PRE BULGARIAGÉES,
Réceptacle diseiforme, submarginé . . . . . PATELLARIAGÉES.
Réceptacle immergé, parfois érumpant, s’ouvrant à la maturité
D par des valves ou des fissures . . . . . . . Puaacinracées.
Réceptacle réduit à l’hyménium qui est immergé dans le support.
STICTIDÉES.
FauLe 15. — HELVELLACEES.
Réceptacle spatuliforme, comprimé . . . =. . . Spathularia.
; Receptacie DIIéMOrMe OURCADI TEMPS OURS ES 7. ON ET?
Réceptacle claviforme . + : , :. cet M
9 ("Hyménium côtelétouialvéolé 41.0) 04000, Gen Morchella.
(tHvmeunalisserounueuleux PNR A M M NS
Chapeau irrégulièrement lobé, souvent renflé; stipe ordinaire-
s | mentlacuneux 20e ER PR MER RTE Te lvelle:
5) PURE
) Champignons campanulés, à marge libre . . . . . Verpa.
Capitule hémisphérique, adhérant au stipe. . . . . Vibrissea.
L { Clavule obtuse, comprimée, confluente avec le stipe . (Geoglossum.
| Clavule obovale, renflée, distincte du stipe. . . . . Mitrula.
Genre Helvella L.
Asques cylindriques; spores elliptiques, hyalines (1).
*H. crispa Fr.; Cke, f. 159 2.
(1) Afin d’éviter des répétitions, nous ne reproduisons pas, dans Îa
diagnose des genres, les caractères déjà cités dans les tableaux dichotomi-
ques.
(2) Mycographia, seu Icones Fungorum.
150
"H. lacunosa Afz.; Cke, f. 160. — Espèce comestible
à l'état jeune.
H. sulcata Afz.; Cke, f. 161. — Sapinière entre
Auderghem et Boitsfort.
H. elastica Bull.; Cke, f. 165.
H. cphippium Lév.; Cke,f. 169. — Dans la forêt et les
sapinières de Boitsfort, Auderghem. Sept. AR.
GEexre Morchella Dill.
Réceptacle conique, ovale, rarement subsphérique,
creux. Asques cylindriques ; spores elliptiques, hyalines.
“M. esculenta Pers.; Cke, f. 512. — Comestible,
“M. crassipes Pers.; Cke, f. 519.
*M. semilibera DC.; Cke, f. 521.
GENRE Verpa Swartz.
Asques cylindriques; spores elliptiques, hyalines.
A. digitaliformis Pers.; Cke, f. 564. — Sur une
pelouse ombragée. Auderghem. Mai. R.
Gexre Vibrissea Fr.
Asques eylindriques, proéminents, rendant l'hymé-
nium velouté. — Espèces lignicoles.
GENRE Spathularia Pers.
Asques elaviformes; spores filiformes.
S. flavida Pers.; Cke, f. 542. — Très abondant dans
une sapinière, entre Auderghem et Boitsfort. Sept.-
Oct.
GExre Geoglossum Pers.
Asques cylindriques ou claviformes; spores hyalines
ou colorées, 5-15-septées.
151
“&. viride Pers.; Cke, f. 14. — Espèce très abondante
dans certains bois de hêtres. Boitsfort, Groenendael,
Auderghem, ete. Sept.-Oct.
G. glabrum Pers.; Cke, f. 9. — Sur des talus boisés,
parmi la mousse. Linkebeek, Groenendael. Oct.
Abondant dans ses stations.
*G. difforme Fr.; Cke, f. 7.
Gexre Mitrula Fr.
Asques cylindriques, ou cylindriques-claviformes ; spo-
res lancéolées ou fusiformes, hyalines.
M. cucullata Fr.; Cke, f. 176. — Sur les aiguilles tom-
bées du pin, entre Auderghem et Boitsfort. Oct. R.
Fanze 16. — PEZIZÉES.
En Réceptacle sessile, étalé-pulviné, boursoufflé . . . . Hhizina.
| Réceptacle cupuliforme ou disciforme . . . . . : . . 2
Cupule d’abord subelose, puis ouverte; espèces terrestres ou non
2 terrestres; spores ordinairement simples. . . . . Peziza.
Cupule toujours ouverte; espèces jamais terrestres . . . . 9
Cupules nichées dans un mycélium noir conidifère ; spores hya-
= lines, 1-septées, 2-guttulées . . . . . . . Bisporella.
9 . RU
Cupules stipitées ou sessiles, à disque concave ou convexe; spores
petites, oblongues ou fusoïdes. . . . . . . . Helotium.
Genre Rhizina Fr.
Réceptacle sessile, étalé pulviné, boursoufflé, muni en
dessous de fibrilles radiciformes. Asques linéaires; spores
fusiformes, à 2-5 gouttelettes.
*R. undulata Fr. — M. Marchal a découvert, dans une
sapinière à Rixensart, une nouvelle station de cette
espèce.
2
Genre Peziza Dill.
Asques ordinairement cylindriques, accompagnés de
paraphyses; spores elliptiques, allongées ou sphériques,
rarement fusiformes, ordinairement simples et hyalines,
parfois guttulées ou septées, lisses ou échinulées. Rare-
ment des conidies.
TABLEAU DES SOUS-GENRES.
Espèces naissant d’un sclérote .° . . . . . . Sclerolinia.
Espèces ne naissant pas d’un selérote . . . . . . . . 2
Espèces assises sur un subiculum conidifère ou sur un mycélium
abondante en DIT NE Se EN Ee
Espèces non assises sur un Ha nue ou sur un
mycélium abondant. SE HR) oc
Cupules ordinairement densément agrégées ou confluentes.
Sartoutsur Ja terre brülée M CN Pryronemn.
Cupules céracées, glabres ou tomenteuses. Sur les écorces, le
bois et diverses substances. * . . :. . +. . . . Tapesia.
Réceptacle extérieurement pruineux ou furfuracé. Espèces ordi-
nairement'terrestres (Aleuria):) 400 UN LR ER ETIENNE
Réceptacle extéricurement villeux ou tomenteux. Espèces ter-
restres ou phytogènes (£achnea) . . . +. . M1
Réceptacle glabre, sessile ou stipité. Espèces Nue tbe:
TONES A end NI Se ‘as IHOUSia.
Cupules’à stipe”"distimet ROULE PIERRE EN ER 0
Cupnles'subsessiles 445 2) 0 ANGES 7
Cüupüles sessités HI NM PEMET RS SERRE RER UUS
Stipe épais, souvent sillonné . . . + 'PaNet st 'Acetabula.
Stipe mince, parfois court, dressé ou ro. PURE KE ULT
Cupule extérieurement pruineuse, dimidiée allongée, fendue d’un
CONE RE PEER + +. UITOE0-
Cupule subsessile, puis Au bon lEe De Discina.
Espèces lactescentes . . + . . . . . . . Galactinia.
Espèces non lactescentes . AU SE ATEN PE)
/
|
\
10
u |
9 .
LL"
gi 2
*P.
P.
P.
*P,
*P.
“D
155
Cupules pruineuses extérieurement, flexueuses-contournées,
COSPILEUSES MANS M EE NE Cochlearia,
Cupules entières, extérieurement furfuracées ou verruqueuses.
Pustularia.
Cupules entières ou lobées, souvent déprimées, extérieurement
lisses, pruineuses ou re 30e . + . Geoscypha.
Cupules entières, épaisses, petites, lune planes-hémisphé-
riques, ordinairement de couleur vive :. . . … . . . 10
SPOTES SDHEMQUES- e: :, + SU ee OO UTOUaNiE.
Spores eHIpqes Pi, 0 EN M Beucolome.
Cupules charnues, terrestres ou phytogènes . . . . . . 12
Cupules petites, céracées ou assez fermes, jamais terrestres.
Lachnella.
Réceptacle assez grand, stipité, velu ou tomenteux . Sarcoscypha.
Réceptacle assez petit, sessile, velu, à marge souvent poilue.
Humaria.
Sous-GENRE Acetabala Fr.
acetabulnm L.; Cke, f. 185. — Comestible.
Sous-GENRE Sclerotinia Fckl.
tuberosa Bull.
sclerotiorum Lib.; Sclerotinia Fekl,; Peziza Fucke-
liana De By. — Obtenu par culture du Sclerotium
compaclum.
Curreiana Tul. — M. Errera nous a communiqué
cette espèce, qu'il a trouvée sur les chaumes du
Juncus conglomeratus entre Uccle et Boitsfort.
Sous-cENRE Æarzetéa Cke.
cupularis Pers.; Cke, ft. 186.
Sous-GENRE Otidea Pers.
onotica Pers.; Cke, f. 210.
leporina Batsch; Cke, f. 211.
154
Sous-cEeNRE Cochlearia Cke.
*P. aurantia Œd.; Cke, f. 205.
P. sub-aurantia nov. sp. — Cupule orange, sessile,
d'abord hémisphérique, puis étalée, devenant irrégu-
lière et flexueuse (1-2 cf.), couverte d'une pruine
blanche à l'extérieur. Asques cylindriques.Spores glo-
buleuses, lisses, uni- où pluriguttulées 12-15=—12-15.
Paraphyses filiformes, largement recourbées au som-
met et remplies d’uñe granulation orange. — Espèce
cespiteuse croissant parmi la mousse, au bord des
chemins ombragés. Boitsfort, Groenendael. Août,
P.umphrina Boud.; Cke, f. 573. — Dans les bois, sur
la terre. Bois de la Cambre. Aoùt-Sept.
*P. badia Pers.; Cke, f. 226.
P.cochleata Bull., t. 154, f. 2.; Cke, f. 212. — Dans
les bois et les endroits découverts. Sept. AC.
SOUS-GENRE Discina Fr.
P.trachycarpa Curr.; Cke, f. 257. — Sur la terre
brülée, Groenendael, Ottignies, Rixensart. Automne.
*P. venosa Pers.; Cke, f. 228, 229.
P. repanda Wahl. — Parmi le gazon, au bord des
chemins. Groenendael. Avril. M. Marchal a trouvé
aussi cette espèce à Heembeek. Juin.
SOUS-GENRE Galactimia Cke.
*P, succosa Berk.; Cke, f. 245.
Sous-GENRE Pustularia Ckce.
*P. vesicalosa Bull. ; Cke, f. 242.
P. cerea S0ow.; Cke, f. 244. — Adhérent à des débris
de bois. Jardin botanique (É. Marchal). Oct.
155
P.granulosa Schum.; Cke, f, 591. — Sur la terre
brülée dans une clairière, Groenendael. Décembre.
Sous-GENRE Geoscypha Cke.
*P.tectoria Cke, f. 265.
P. violacea Pers.; Cke, f. 279. — A Ia lisière d'une
sapinière, entre Boitsfort et Groenendael, Août. R.
SOUS-GENRE Pyronema Fckl.
*P. omphalodes Bull.; Cke, f. 65.
SOUS-GENRE Crouania Fckl.
*P. Crouani Cke, f. 17; {scobolus Cke. |
P. auriflava Cke, f. 25. — Sur la terre sablonneuse,
dans une sapinière à La Hulpe. Sept. |
P. constellatio B. et Br.; Cke, f. 84. — Assez abon-
dant sur les talus argileux à Boitsfort. Juill.-Oct.
P. Polytrichi Schum.; P. leucoloma Karst.; Cke, f. 50.
— Parmi la mousse, sur la terre brülée. Groenen-
dael. Nov.
P. hinaulea B. ct Br.; Cke, f. 52. — Sur une char-
bonnière (avec l'état conidien). Groenendael. Nov.
P. violascens Cke, f. 85. — Sur des brindilles et des
feuilles. Tervueren (Ë. Marchal).
Sous-cENRE Leucoloma Fckl.
P. orthotricha Cke et Ellis; Cke, f. 555. — Sur la
terre et sur des brindilles. Groenendael. Nov. R.
P. humosa Fr.; Cke, f. 25. — Sur la terre nue des
talus. Auderghem, Rouge -Cloitre.
P. convexula Pers.; Cke, f. 56. — Sur la terre argi-
leuse. Groenendael. Décembre.
156
P. semi-immersa Karst.; Cke, f. 46. — Sur la terre
nue dans les endroits ombragés. Hoeylaert, Juill.
*P. granulata Bull.; Cke, f. 59.
*P. glumarum Desm.; Cke, f. 59.
SOUS-GENRE Sarcoscypha Fr.
*P. macropus Pers.; Cke, f. 188.
P. Ilanuginosa Bull.; Cke, f. 111. — A demi enfoncé
dans le sol, sur les talus argileux. Boitsfort, Auder-
ghem, AR.
SOUS-GENRE Humaria Fr.
*P. hemisphaerica Wigo.; Cke, f. 115.
P,braunnea À. et S.; Cke, f. 126. — Bords des
chemins. Groenendael. Oct.
P. melaloma À. et S.; Cke, f. 67. — Sur la terre
brülée. Boitsfort, Groenendael. Aouùut-Ocet. AC.
‘P. maurilabra Cke, f. 588. — Sur la terre brülée.
Groenendael. Sept.
*Pp. subhirsata Schum.; Cke, f. 66.
P. trechispora B. et Br ; Cke, f. 129. — Parmi la
mousse et le gazon dans les endroits un peu humi-
des. AC.
*p. scutellata L.: Cke, f. 151.
P.livida Schum.; Cke, f. 159. — Sur l'écorce du peu-
plier. Elewyt (E. Marchal). Novembre.
P. theleboloides A. et S.; Cke, f. 151, — Sur la térre
fumée. Watermael. Oct.
P.gregaria Rehm.; Cke, f. 125. — Sur la terre, au
pied des hètres. Groenendael. Sept.
P. erminea nov. sp. — Cupule sessile, d'abord globu-
leuse, puis hémisphérique, légèrement rétrécie à la
=
F9
base, densément villeuse, à poils dépassant le disque
concave. Asques cylindriques ; spores elliptiques
2-nucléées, à épispore verruqueux, 25-27 = 15-15,
Paraphyses linéaires, septées. Toute la plante d’un
blanc pur. — Au pied des hèêtres, parmi la mousse.
Boitsfort, Auderghem. Aoûùt-Sept.
P. fasco-atra Reb.; Cke, f. 1925. — Sur la terre
brülée, sous les hêtres. Groenendael. Nov. KR.
P.miniata Fckl; Cke, f. 127. — Sur des amas de
terreau. Tervuérern. Oct.
P. umbrata Fr.; CKke, f. 157. — Parmi la mousse, dans
les bois à Tervueren. Oct.
P. albo-spadicea Grev.; Cke, fr. 141. — Sur un talus
argileux à Boitsfort. Oct.
SOUS-GENRE Æapesia Fr.
*P aurelia Pers.
P. domestica Sow. — Sur la chaux et la tapisserie d’un
mur humide. Ixelles. Juillet.
*P. caesia Pers.
P. Chavetiae Lib, — Sur des brindilles, Groenendael.
Août. R.
P.eriobasis Berk. — Sur des écorces. Groenendael.
Sept. R.
P. Torulae Fckl. — Les conidies seules : Torula stilbo-
spora Cda.. sur des éclats de bois. Bois de la
Cambre. R.
P. variicolor Fckl; Peziza Fr. — Sur les tiges mortes
de l'Epilobium hirsutum et de l’Urtica dioica, ainsi
que sur le bois du peuplier. Groenendael.
158
Sous-GENRE Lachnella Fr.
"P. ciliaris Schrad.
*P. virginea Batsch.
“P. nivea Fr. -- C.
P. pudica nov. sp. — Cupule stipitée, blanche, villeuse
extérieurement; disque concave, blanc : stipe villeux,
assez épais. Asques cylindriques; paraphyses linéai-
res. Spores fusiformes. Cette espèce se colore légère-
ment en rouge lorsqu'on la froisse. — Sur les
feuilles et les racines de l’Holcus mollis, dans un
jardin à Watermael. Juill.
*?. patula Pers.
*P. calycina Schum.
“P. bicolor Bull.
“P. cerinea Pers.
*P. clandestina Bull.
P. fuscescens Pers. — Sur les feuilles mortes du
hêtre. AR.
P. brunneola Desm. — Sur les galles et les feuilles
mortes du chène. Rouge-Cloitre, Ottignies. AR.
“P. calycioides Rehm.
P.barbata Fr.; Peziza Kze. — Sur les rameaux morts
du Lonicera Periclymenum. Watermael. R.
‘P, corticalis Pers.; Peziza Pers.
P. diminuta Rob. — Sur les chaumes desséchés des
Juncus. Bergh. Juin. Assez abondant dans cette
station.
‘P. episphaeria Marti.
*P. pineti Batsch.
“P. hyalina Pers.
“P. nidalus Schum.
159
P. parvala nov. sp. — Cupule très petite, sessile ou
très brièvement stipitée, d’un beau jaune citron,
couverte extérieurement de poils courts concolores.
Asques claviformes, 55-5; spores linéairestrès petites.
Sur les feuilles mortes du chêne. Watermael. Août.
P. sulphurea Pers. — Sur les tiges mortes des orties.
Mars-Sept. AC.
*P. punctiforamis Fr. — Sur les feuilles mortes du
chène. Mousty. Août.
P. aspidiicola B. et Br.
P. daumorum Rob. — Sur les feuilles mortes du Rubus
fruticosus. Watermael. Nov.-Févr.
P. palearum Desm. — Sur de la paille. Grocnendael.
Nov.
P. cinerella Crouan. — Sur les tiges mortes des Rubus.
Watermael. Automne. AC.
Sous-GENRE Mollisia Fr.
P.hydrophila Karst.; Niplera cinerea var. donacina
Sacc. — Sur le Phragmites communis. AC.
*P. cinerea Batsch.
P. dilutella Fr. — Sur les tiges mortes du Solidago
Firga-aurea. Boitsfort. Juin.
P.lacastris Fr. — Sur les tiges pourrissantes du
Phragmites communis. Bergh, Groenendael. Juin.
P. cacralans Quél. — Sur les tiges mortes de l'Eupa-
torium cannabinum. Groenendael. Juillet.
*P. Pteridis A. etS. ,
P. rubella Pers.
P.leucostigma Fr. — Sur du bois pourri. La Hulpe,
Auderghem.
*P. Ulmariae Lasch.
140
P. Polygoni Rehm.; Niptera Rehm. — Sur les tiges
mortes du Polygonum Persicaria. Watermael, Oct.
P, erampens Grey.
P. atrata Pers.
-P. nervicola Desm. — Sur les feuilles du hêtre.
Grocnendael. Oct.
P. arenula, À. ct S. — Sur les tiges mortes du Pteris
aquilina. Groenendael. C. Été.
P. humilis Desm. — Sur les tiges sèches du houblon.
Boitsfort. Oct.
P. graminis Desm. — Sur un épi de froment. Water-
mael. Avril.
P. Cerastiorum Fekl; Peziza Wallr; Pseudo-peziza
Fekl. — Sur les feuilles des Cerastium. Watermael,
Rouge-Cloitre. Été. AR.
Genre Bisporella Sacc.
Cupules stipitées, insérées sur un subiculum conidi-
fère (Bispora monilioides Cda). Asques oblongs ou
allongés, à 8 spores oblongues, T-septées, hyalines, à loges
guttulées.
B. monilifera Sacc.; Bispora Fckl. — Sur les souches
et les troncs abattus. AC.
GEexre Helotium Fr.
Asques claviformes ou cylindriques. Spores simples,
hyalines, oblongues, cylindriques ou subfusiformes, par-
fois guttulées. Rarement des spermogonies.
*H. acicalare Fr.
*H. serotinum Fr.
“4. virgultorum Fr.
(ET
H. rubicolum Fr. — Sur les sarments des ronces.
Groenendael. Sept.
*H. conigenum Fr.
H. acuum Fr. — Sur les aiguilles du pin. Boitsfort.
H.tuba Fr. — Sur un poteau pourrissant. Bois de la
Cambre. Août. R.
*H. citrinum Fr.
“H. claro-flavum Berk.
H. salicellum Fr. — Rameaux desséchés du Salix
caprea. Watermael, Boendael, Boitsfort.
H. coronatum Bull.; Peziza Bull. — Espèce abondante
cette année sur les tiges sèches d'Eupatorium can-
nabinum. Groenendael. Sept.
*H. littoreum Fr.; Peziza Fr.
H. Cacaliae Sacc.; Peziza Pers. — Sur les tiges sèches
des Carduus. Watermael. Juill.
“H. caulicolum Sacc.; Peziza Fr.
*H. cyathoidenum Sacc.; Peziza Bull.
H. bymenula Fckl. — L'état ascospore et l'état soni-
dien (Hymenula vulgaris) sur les tiges de l’Helian-
thus. Jardin botanique (Ë. Marchal).
“H. pruinosum Jerd. — C.
*H. herbarum Fr. — C.
H. epiphyllum Fr.
“H. fagineum Fr.
Pau ir NBULGARIACÉES
Réceptacle convexe-hémisphérique ou eupuliforme; asques faisant
\ une saillie souvent visible sur l’hyménium. Espèces souvent
: fimicoles, à spores parfois violettes ou brunes . . Ascobolus.
| Réceptacle de forme variable, sessile ou stipité . + . . + 2
(1) Bounier. Mémoire sur les Ascobolées. Paris, 1870. — Fuckez. Sym-
bolae Mycologicae. Wiesbaden, 1869, — Cooke. Grevilleu.
142
> | Réceptacle non marginé, sessile, subtrémelloïde . . . Calloria
© { Réceptacle marginé, turbiné, capité ou subeupuliforme . . . 5
Espèces terrestres, à stipe distinct, à bord involuté . . Leotia.
Sep : ’
Espèces lignicoles, sessiles ou substipitées . . . . . . . 4
P ES )
{ Especes noirâtres, turbinées, d’abord fermées, , . . Bulgaria.
| Espèces colorées, turbinées ou subcupuliformes . . . Coryne.
y
Genre Leotia Hill.
Réceptacle stipité, capituliforme, à bords enroulés.
Asques eylindriques-claviformes.
*L. lubrica Pers.; Cke, f. 171.
L. platypoda Fr. — Parmi les lichens et les bruyères
dans une sapinière. Boitsfort. Sept. TR.
Gexre Coryne Tul.
Réceptacle hémisphérique ou subpyriforme, concave,
rarement convexe, sessile ou substipité. Des conidies.
C. sarceides Tul.; Bulgaria Fr. — Conidies d'après
Fuckel : Tremella sarcoides Fr.
*C. vlrescens Tul.; Peziza atrorirens Pers.
Genre Bulgaria Fr.
Réceptacle en forme de disque plan-convexe, substi-
pité, d'abord fermé. Asques dépassant les paraphyses.
Spores brunes. Des conidies (d’après Fuckel).
“B. inquinans Fr.—C Conidies: Tremella foliacea Pers.
GEexre Ascobolus Pers.
Réceptacle ordinairement sessile, marginé ou non mar-
giné. Paraphyses toujours cloisonnées, parfois rameuses.
Asques s’ouvrant par un opercule; spores souvent colo-
rées en violet ou en brun, lisses, réticulées ou verru-
queuses. — Espèces ordinairement fimicoles, plus rare-
ment terrestres ou lignicoles.
=
145
MSporestolorces HSE. 1 NE T2
(épores byalineS MES CUS ATEN ENS" 5
Asques allongés ; spores libres, rarement agrégées . Ascobolus.
Asques courts, amples; spores agglomérées, ne se séparant pas
facile men CRE PE ET Sac obolus’:
( Asques peu saillants, à 8 spores, rarement 16. . . Ascophanus.
| Asques-renfermant plus de 6 spores MOOD! &
Asques allongés, fortement saillants; paraphyses nombreuses.
Thecotheus.
Asques souvent ovales, peu saillants ; paraphyses peu nombreuses,
Kyparobius.
GExre Ascobolus Pers.
A. Crouani Boud. (), pl. 5, f. 2.— Sur les tiges
pourrissantes des choux et sur la sciure de bois.
Watermael, Groenendael. Aoùt-Déc. KR.
A. Marchalii nov. sp. — Réceptacle charnu, d’un jaune
terne, à stipe distinct, ou prolongé en un stipe épais
subsillonné, furfuracé; disque à bords entiers un peu
infléchis et épaissis puis laciniés, devenant d'un
brun violacé à l’émission des spores. Asques elavi-
formes 156-180 m. m. long.; paraphyses filiformes,
droites ou courbées, d’un jaune verdàtre, parfois
renflées en tête; spores clliptiques 15-9, d'abord
hyalines puis colorées en violet et striées. Supe
4-5 m. m. haut.; disque 4-8 m. m.
M. Marchal a trouvé cette belle et grande espèce
sur du fumier de vache, dans un champ longeant
l'avenue de Cortenberg.
Espèce voisine des A. lignatilis A. et S. et 4.
Crouani Boud.; elle en diffère par son stipe
(1) Ann. sc. nal., 5me série, t. X.
144
souvent très distinct ou subsillonné, sa taille plus
grande et son habitat; elle se rapproche aussi du
A. marginalus Patouillard, mais cette dernière
espèce est glabre extérieurement.
A. viridis Curr.; Boud., pl. 5, f. 4. — Sur la terre
argileuse au bord d’un ruisseau à Boitsfort et sur la
terre dans une clairière à Groenendaei.
A. atro-fascus Phill.; À. viridis Boud.; À. carboni-
cola Boud., t. 10, f. 5. — Sur la terre brûlée,
dans une elairière. Groenendael. Août-Sept. R.
A. farfaraceus Pers.; Boud., pl. 6, f. 6-10.
A.acrugineus Fr.; À. marginatus Schum.; Boud.,
pl. 7, f. 12. — Sur du fumier de cheval. Groenen-
dael. Juin.
A. glaber Pers.; À. albidus Crouan Ann. sc. nat.,
4e série, t. 10, pl. 13; Boud., pl. 7, f. 13-15: —
Sur des crottins de lapin (culture). M. Marchal à
trouvé aussi cette espèce sur du fumier de cheval.
A. immersus Pers. var. & — Sur du fumier de
vache à Etterbeek: très abondant sur des excréments
humains au champ de l'Exposition nationale (Ë. Mar-
chal) et var. y très abondante sur crottins de lièvre à
Limelette.
SOUS-GENRE Saccobolus Boud.
A. neglectus Boud., pl. 9, f. 20. — Sur les crottins du
lapin. C.
SOUS-GENRE Thecotheus Boud.
A. Pelletieri Boud., pl. 9, f. 22; Ascobolus Crouan
Ann. sc. nat., A" série, t.7, pl. 4. — Sur de là
bouse de vache. Grocnendael. Sept.
149
SOUS-GENRE Ryparobius Boud.
A. cuniculorum Boud. — Sur des crottins de lapin.
Auderghem (E. Marchal). Février.
A. dubius Boud., pl. 10, f. 26. — Sur des crottins de
lapin. Groenendael. Février. AC.
SOUS-GENRE Ascophanus Boud.
A. argenteus Boud., pl. 11, f. 52. — Sur du fumier
de cheval (culture).
A. granuliformis Boud., pl. 10, f, 51. — Sur de la
bouse de vache. Groenendael. Sept.
A. sexdecimsporus Boud., pl. 11, f. 55; Crouan
Ann;:sc.nat:,c4me, série, t. 10, pl. #5.:=:Sur du
fumier de cheval. Groenendael, Oct. R.
A. aurora Boud., pl. 11, f. 56. — Bouse de vache.
Villers-la- Ville. Sept. R.
A. carneus Boud., pl. 12, f. 58; Ascobolus carneus
Pers. — Sur du fumier de cheval. AC.
A. sub-fuscus Boud., pl. 10, f. 28. — Sur des excré-
ments humains au champ de l'Exposition nationale
(Ë. Marchal) et sur de la bouse de vache à Groenen-
dael.
A. minatissimus Boud., pl. 10, f. 29. — Sur des
crottins de mouton. Etterbeek (Ë. Marchal).
A. Holmskijoldii Hansen. — Sur des crottins de daim.
Pare de Tervueren (É. Marchal).
A. Coemansii boud., pl. 10, f. 50. — Assez abondant
sur des crottins de mouton. Champ de l'Exposition
nationale (É. Marchal).
A. ciliatus Boud. ; Ascobolus ciliatus Schmidt, — Sur
des crottins de chevreuil. Tervueren. Janvier. —-
146
Nos échantillons, tout à fait conformes à la deserip-
on de M. Boudier, avaient cependant des spores
violettes, ce qui les ferait écarter de ce groupe.
A.pilosus Boud., pl. 12, f. 42-44; Peziza stercorea
_Pers.; Ascobolus papillatus Coemans.— La var. equi-
nus sur du fumier de cheval. Laeken (Ë. Marchal).
Fevrier.
Genre Calloria Fr.
Réceptacle sessile, d’abord sphérique, puis un peu dé-
primé. Des spermogonies ou des conidies.
C. deliquescens Tul. — Conidies (d’après Fuckel) :
Dacrymyces deliquescens Duby.
C.stillata Fr. — Conidies (d’après Fuckel) : Dacry-
myces slillatus Necs.
C. fasarioides Tul.; Peziza Berk.; P. neglecta Lib.
— Sur les tiges mortes de PUrtica dioica, ainsi que
les spermogonies (Dacrymyces Urticae) qui sont plus
fréquentes.
“€. vinosa À et S.; Peziza Fr. -- Sur les tiges mortes
des choux,
€. xanthostigima Sace.; Peziza Fr.
*C, vulgaris Sacc.; Peziza Fr.
Fame 18. — PATELLARIACÉES.
(Réceplaclé stipité. 2 COURTE ARMÉE N MEME ES Ta borie
liBéceptacle sessile ou subsessile LME CNIENNE Eu Ta
9 (éRéceptacle toujours ouvert. LL cu." . ONE
| Réceptacle d’abord fermé. . . : net a de Ne RUE
Réceptacle cupuliforme ou urcéolé, à diètue plus ou moins concave #
x Réceptacle globuleux ou oblong . . . . . . . . . . 6
È Réceptacle seutclliforme, coriace, se contraclant et se contour-
nant a Etat sec. +. +00 ee ce DOUTE:
147
L DAsques a'8/Spores ee We. Le CET NC alt 25 cer ©
| Asques à plus de 8 spores. . 0 . Lympanis.
Cupule subéreuse ou coriace, devenant dure; disque subplan.
: Dermatea.
Cupule urcéolée, coriace ou coriace-membraneuse, à bords
souvent subconnivents; disque concave . . . . Cenangium.
Réceptacle globuleux, déprimé, s’ouvrant au centre, à bords épais,
| ATFORdIS Se M 0 OPERA D TEterasphaeréa.
6 : Mon à
Réceptacle coriace-carbonacé, globuleux ou oblong,à disque d’un
blancsales he SR RSS OS RE tu Dothiora
Genre Ciboria Fckl.
Réceptacle stipité, eupuliforme, puis patelliforme,
céracé-coriace, persistant. Asques à 8 spores simples,
hyalines, parfois appendiculées et guttulées.
“€. firma Fckl; Peziza Pers.
“C. echinophila Sacc.; Peziza Bull.
C. fallax nov. sp. — Cupule 4-5 m. m., peu concave,
devenant presque plane, couverte extérieurement de
fibrilles apprimées; disque de couleur abricot, rou-
gissant lorsqu'on le froisse (comme certains Stereum).
Stipe 4-5 m.m., légèrement fibrilleux et élargi au
sommet. Spores 24 = 6, allongées, obtuses d’un côté,
subaiguës à l’autre extrémité, pluriguttulées, munies
aux deux bouts d'un appendice hyalin (difficile à
apercevoir), formant avec la spore un angle droit. —
Sur des tiges herbacées et des sarments de ronce,
dans les endroits très humides. AC.
GExre Patellaria Fr.
Spores oblongues, elliptiques, allongées ou filiformes,
simples ou septées, parfois colorées.
“P.atrata Fr.
*P. rhabarbarina Bcrk.
148
P. livida B. et Br.; P. constipata Blox. — Sur et sous
l'écorce des pins. Bois de la Cambre. Spores ovoi-
des, hyalines, nucléées. Sept. AR.
P. atro-alba Cke. — Sur du bois pourri. Groenendael.
OcER
P.artemisioides Roum. et Pat. — Réceptacle régu-
lièrement patelliforme, érumpant, superficiel, à
marge proéminente, d'un brun päle olivacé:; disque
plus pàle. Asques elaviformes. Spores 2-sériées, inco-
lores, à 2 vacuoles ; paraphyses filiformes rameuses,
parfois renflées au sommet. — Sur les tiges sèches
de l’Artemisia vulgaris. Groenendael. Sept.-Nov.
P.olivaceo-virens Schwein. — Sur du bois pourri.
Groenendael.
P. proxima B. ct Br.
P. lignyota Fr. — Sur du bois de chène pourrissant.
Monstreux. Sept.
P.bicolor Curr. — Sous l'écorce d'un hêtre. Groenen-
nendael. Sept.
GEexre Dermatea Fr.
Cupule subéreuse ou coriace, devenant dure; disque
presque plan. Spores allongées, simples. Des pyenides et
des spermogonies.
D. carpinea Fr.; Peziza Pers. — C.
D. Cerasi Tul.; Cenangium Tul. — Les pycnides
(Micropera drupacearum) et l'état ascophore sur le
tronc et les branches mortes du cerisier. Groenen-
dael.
D. fascicularis Fr.; Peziza Fr.; Encoelia Karst. —
Sur des branches mortes. Bois de la Cambre. Nov. R.
149
GExre Cenangium Fr.
Réceptacle urcéolé, coriace ou coriace-membraneux,
à bords souvent subconnivents; disque concave. Spores
elliptiques, filiformes, quelquefois courbées, simples ou
septées. Des pycnides.
C. Ribis Tul. — Sur les rameaux morts du groseiller.
Watcrmael. Déc. R.
C. farfaraceum Sacc.; Peziza Fr.; Encoelia Fekl.
*C. ferruginosum Fr.
C. alneuan Fckl; Tympanis alnea Fr. — Sur les jeunes
rameaux moris de l’aune. Groenendael. Hiver.
*C. Rubi Fr.
*C. Coryli Cda. — Les pycnides (Catinula turgida Desm.)
plus fréquentes que l’état ascospore.
C. prunastri Tul. — Sur les rameaux du Prunus
spinosa. Laeken. Mars.
*C. pulveraceum Fr.
Gexre Tympanis Tode.
Réceptacle comme dans le genre Cenangium. Asques à
plus de 8 spores. Des spermogonies ou des pycnides
dans quelques espèces.
. . . . . . . ° 0] e. CL] . . e. os 0] , L . e . e.
Genre Durella Tul.
Spores simples ou septées.
D. compressa Tul. — Sur du bois pourrissant. Bois
de la Cambre. Hiver.
15
=)
0
Genre Dothiora Fckl.
Spores oblongues, ordinairement pluriseptées. Des
pyenides.
e LL . . L . . Li L2 . . L . . . . . . e. L . LI . L L .
GEexre Heterosphaeria Grev.
Réceptacle sessile, érumpant, globuleux, ombiliqué,
L .
s ouvrant au centre. Spores oblongues, hyalines.
*H. patella Tode.
Famizze 19, — PHACIDIACÉES.
Perithéceveretalt ie RTE RENE
PGFILReCEMELAlE AL EN SE MEN EE PC ERA RENE NS
Périthèce conchiforme, comprimé, à lèvres conniventes . Lophium.
Périthèce claviforme, à orifice peu apparent . . Acrospermum.
. Périthèces confluents, formant des taches noires plus ou moins
CERTES RE Re. VRANR TERRE EREURERERRE
Périthèces non conlueuis 2 0er 0" LE RARE EN Er TE. 0
Périthèces s’ouvrant par des fissures flexueuses . . . Rhylisma.
Périthèces s’ouvrant par une fente longitudinale . . . Dichaena.
Périthèce radié, s’ouvrant par des fissures rayonnantes . Actidium.
Périthèce se déchirantirréculièerement 1440-00 ES 00
Périthèce s’ouvrant par une fissure longitudinale . . . . . 7
Périthèce ovale ou allongé, à bords gonflés, s’ouvrant largement.
Tryblidium.
Périthèce disciforme, immarginé, un peu gonflé, placé sur un
hypothecinminpn) es PURE CR NON URSS AC Aire
Périthèce subimmergé, déprimé, s’ouvrant par des dents val-
vulaires : MINOR EE FE TE 22, Paciim,
Spores filiformes ar eee Pile Se CRE ET TES
Spores non filiformes ne meer ner TR T0
Spores unies àsla base. CCR. OPOrDACUR
spores libres entre elles" NUM DT A RE
Périthèce charnu-céracé, hémisphérique, Por . Coccomyces.
Périthèce membraneux, sobdiandies . . . . Lophodermium.
Périthèce charnu-coriace, flexueux, à fissure largement ouverte.
Colpoma.
151
10 (MSporesicolorées SEDICESR UN CO yes lerrurx.
(Spores hyalines Re NI) PERS ne 1 fl
Spores 0blongues SIMpIES" NN ON) Siegia:
11 | Spores bacillaires, guttulées ou septées . . . . . Hypoderma.
Spores ovales, elliptiques ou oblongues, parfois fusiformes,
ordinairetnenErI=SeDIéPS NE 0 000 12
12 | Périthèce membraneux ,. . . - . . . . Aulographum.
PéPérithece carbonate EC ER D -0 .- Gilontume
GEexre Phacidium Fr.
Spores oblongues ou filiformes, souvent courbées, par-
fois guttulées ou septées. Des spermogonies.
P. minutissimum Awd. — Sur les feuilles mortes.
P. repandum Fr. — Sur les tiges vivantes du Galium
Mollugo. Watermael. Juillet.
*P. Trifolii Boud.; Pseudo-peziza Fckl.
*P, Ranunculi Desm.; Pseudo-peziza Fckl ; Phlycti-
dium Wallr.
*p, medicaginis Lasch.
P. Ilicis Fr. — Pycnides ou spermogonies : Ceuthospora
phacidioides Grev. Les deux états sur les feuilles du
houx au Jardin botanique (Ë. Marchai). Août.
Genre Tryblidium Fr.
Asques à 4-8 spores oblongues, 1-septées, colorées.
L L3 e . [2 e. L] 0 D . . e. . L1 . . °. . . e . L] e. L] e. . . e
Gewre Trochila Fr.
Spores simples, hyalines. Des pycnides.
T. crateriam Ful. — A la face supérieure des feuilles
du lierre. Jardin botanique (É. Marchal). Sept.
*T. Lauro-Cerasi Desm.
T. Buxi Capron. — A la face inférieure des feuilles du
buis. Mousty. Sept.
102
Gexre Actidium Fr.
Spores oblongues, {-septées, hyalines.
Gexre Rhytisma Fr.
Spores filiformes, élargies à l'extrémité. Des spermo-
gonies.
*R. acerinum Tul. — Spermogonies : Welasmia acerina
Pere
Genre Dichaena Fr.
Asques à 4-8 spores oblongues-fusiformes, pluriseptées.
D. quercina Pers.; Opegrapha Pers. — Sur les ra-
meaux morts du chène. AC.
D. faginea Fr.; Opegrapha conglomerata Pers. — Sur
l’écorce des hèêtres. Groenendael, la Hulpe, ete. C.
D. strobilina Fr. — Sur les cônes des Larix. Uccle,
Mars. Pycnides : Hendersonia strobilina Curr.
Genre Coccomyces De Not.
Asques à 8 spores filiformes, parfois guttulées.
*C. tamidus De Not.; Hysterium Fr.
C. coronatas Sacc.; Phacidium Fr. — Sur les feuilles
mortes da chène. C.
C. dentatus Sacc.; Phacidium Fekl. — Sur les feuilles
mortes du chêne. C.
€. Pini Karst.; Phacidium A.et S.— Sur les rameaux du
Pinus sylvestris. Groenendael.
C. Rubi Karst.; Phacidium Fr.
155
Gexre Stegia Fr.
Périthèce orbiculaire, s’ouvrant par un opercule eaduc.
Asques linéaires.
"S. Elicis Chev.
Genre Colpoma Wallr.
Asques allongés; spores filiformes. Des spermogonies.
*C. quercinum Walir.
Gevre Hysterium Tode.
Périthèce corné-carhonacé. Asques cylindriques ou
ovales; spores oblongues ou allongées, pluriseptées, colo-
rées.
*H. pulicare Pers. — AC.
H. augustatum A. ct S. — Sur l'écorce des vieux
arbres. AC.
M. curvatum Fr. — Sur les rameaux morts du Prunus
spinosa. Groenendael, Boitsfort, etc.
Gexre Glonium Mühl.
Périthèce ordinairement linéaire, parfois oblong ou orbi-
culaire. Asques ovales-elliptiques, à 8 spores Î-septées,
hyalines.
G. linenre De Not. — Sur l'écorce des arbres morts.
N.-D.-au-Bois (E. Marchal). Février.
GEexre Hypoderma DC.
Périthèce oblong ou elliptique, mince, membraneux,
subdimidié. Asques claviformes. Spores bacillaires, guttu-
lées ou 2-4-septées, hyalines. Des spermogonies.
“4. virgaltorum DC.; Hysterium DC.
154
H. commune Fr. — Sur les tiges mortes de l’Artemisia
vulgaris. Watermael. Sept. AC.
GEevre Lophodermium Chev.
Asques ovales ou ovales-cylindriques, à 8 spores fili-
formes, guttulées. Des spermogonies.
*L. pinastri Chev.; Hysterium Schr. — Cette espèce, si
commune sur les aiguilles du pin, se rencontre aussi
sur les écailles des cônes.
*L. arundinaceum Chev.; Hysterium Schr.
GENRE Sporomega Cda.
Asques claviformes à 8 spores filiformes, hyalines,
soudées par la base.
S. cladophila Lév. — Sur les tiges mourantes du
Vaccinium Myrtillus. Boitsfort. Oct. AR.
GEexre Aulographum Lib.
Périthèce très petit, parfois rameux. Asques courts.
"A. maculare B. et Br.
A. vagum Desm.; À. Hederae Lib. — Sur des feuilles
d'Orchidées mourantes au Jardin botanique et sur
les feuilles du lierre (É. Marchal).
Gexre Lophium Fr.
Spores filiformes, souvent guttulées, parfois septées.
Genre Acrospermum Tode.
Asques et spores filiformes.
*A. compressum Tode.
155
Fame 20. — STICTIDÉES.
Spores filiformes, aussi longues que l’asque . . . . Stictis.
1 SSpores simples MERE MEL ER CHAR PRE 25 ES 02
Spores seplées ME) ue CO Cryptodiscus.
{ Disque plan, à bords souvent irréguliers . . . . . Propolis.
| Disque submarginé, de couleur vive . . . . . . Naevia.
Genre Stictis Pers.
Réceptacle plan ou subcupuliforme, immergé, à disque
mince, céracé, un peu saillant.
*S. nivea Pers.
Genre Cryptodiscus Cda.
Réceptacle immergé ou peu saillant, plan, submarginé.
C. pallidus Cda; Cryptodiscus Cda. — Sur le bois
pourri du charme. Groenendael.
*C. atro-virens Cda.
Genre Propolis Fr.
Disque immarginé, plan, céracé; spores allongées ou
cylindriques, ordinairement courbées. Des conidies.
*P. versicolor Fr. var. alba; Stictis Tul.
P. petiolaris Desm. — Sur le pétiole des feuilles de
l'érable. Bois de la Cambre. Novembre.
P. rubella Fckl. — Conidies (d’après Fuckel) : Exidia
recisa Ditm.
*P. transversalis Fckl. — Conidies (d’après Fuckel) :
Exidia glandulosa Fr. à
Genre Naevia Fr.
Réceptacle céracé, submarginé ou suburcéolé; spores
ovales ou globuleuses.
156
N. laetissima Fckl. — Sur les tiges sèches de l’Æqui-
seltum Telmateia. Groenendael. Avril.
Sous-0RDRE Gymnoaseées(l).
Réceptacle nul. Champignons se développant sur les
plantes vivantes (dont ils hypertrophient souvent les
tissus), le fumier et diverses matières organiques, con-
situés par des asques naissant sur un mycélium rhizoïde
ou ramifié.
Champignons se développant sur les plantes vivantes; asques à
6-8 spores ou davantage . . . . + +. * | Ævoascus.
4 Champignons se développant sur les ce des Agarics; asques
AA EDOTCS PE VO ADN Re Ale nie Dbitres
| Champignons fimicoles; asques à 8 spores . . . . Gymnoascus.
GENRE Exoascus Fckl.
Champignons parasites entre l’épiderme et la cuticule
des plantes vivantes qu’ils percent ou qu’ils soulèvent;
mycélium rhizoïde ou ramifié. Asques à 6-8 spores 2).
E. bullatus Fckl; Ascomyces Berk. — Sur les feuilles
vivantes du poirier. Watermael. Été.
*E. deformans Fckl; Ascomyces Berk.
E. alnitorquus Tul.; E. A/ni De By; Ascomyces
Tosquinelii West.; Taphrina alnitorqua Tul. — A la
face supérieure des feuilles vivantes de l’aulne.
Groenendael, Dilbeek, Woluwe. Juin.
E. Alni De By; £. flavus Sadebeck; Ascomyces Tosquinetii
(1) Sorokix. Ann. Sr. Nat., Ge série, €. IV. Eipam. Beitrag zur Kent-
niss der Gymnoasceen (Cohn’s Beiträge, 1880). — Winrer, Die Pilze
(Rabenhorst’s Xryplogamen Flora).
(2) D’après Brefeid (Bot. Untersuch. über Hefenpilze, p. 195) les spo-
res des Exoascus germent parfois dans l’asque en formant des conidies
bourgconnantes ; les asques paraissent alors multisporés.
157
West. — Sur les deux faces (principalement à la
face inférieure) de l'Alnus glutinosa. AC.
E. Betulae Fckl; Ascomyces Betulae Magnus. — Sur
les feuilles du bouleau. Dilbeek, La Hulpe. Juin-
Juill.
*E. Popuali Thüm.: £. aureus Pers.; Taphrina aurea Fr.
E. Ulmi Fckl. — Sur les feuilles vivantes de l’orme.
Auderghem, Rouge-Cloitre. Été-Automne.
Genre Endomyces Reess.
Asques obovés à 4 spores, naissant isolément ou par
petits groupes sur un mycélium abondant, rampant et
ramifié.
E. decipiens Reess; Æypomyces Tul. — Sur les lamelles
pourrissantes de l’Agaricus melleus qui paraissent
alors partiellement recouvertes de protubérances.
Groenendael. Novembre.
Gexre Gymnoascus Baranetsky.
Asques ovoïdes ou pyriformes à 8 spores plus ou moins
elliptiques, naissant d’un mycélium ramifié.
G. uncinatus Eidam. — Cette espèce qui s'est déve-
loppée sur des crottins de souris, formait de petites
pustules d'un jaune soufré devenant orangé.
Sous-oRDRE PÉRISPORIACÉES.
Périthèces astomes, se déchirant irrégulièrement à la
maturité, superficiels où subsuperfitiels, membraneux-
coriaces ou subcarbonacés, munis ou non d’appendices
de formes variées, assis ordinairement sur un myeélium
conidifère souvent persistant, parfois très développé. Dans
certains genres, les périthèces résultent d’une fécondation.
158
Périthèces munis d’appendices; mycélium blanc, rampant, arach-
noïde, se développant sur les végétaux vivants . . Enysipnées.
Périthèces sans appendices; mycélium peu apparent, fugace, ou
parfois très abondant (moisissures). Champignons épiphytes
ou se développant sur les matières en décomposition, plus
rarement fimicoles .
TE 1 me PÉRISPORIÉES.
Fame 21. — ÉRYSIPHÉES.
I ( Périthèces ne contenant qu’un seul asque à 8 spores . . . . 2
{ Périthéces contenant plusieurs asques 0 US
3 | Appendices à dichotomie répétée. . Podosphaera.
” | Appendices floconneux, simples ou très à ramifiés. Sphacrotheca.
5 ( Appendices simples . É LT MEET CEA
| Appendices dichotomes . . USE De NN PETITE
( Appendices droits, renflés à la base. . . . . . Phyllactinia.
4 ? Appendices recourbés en crochet au sommet . . Uncinula (p.).
Appendices floconneux, vaguement ramifiés
+ + . Erysiphe.
. . Uncinula (p.).
+ sr 0 0 Microsphaera:
GENRE Podosphaera Kze.
Périthèces globuleux ne renfermant qu'un seul asque
à 8 spores ovoides, hyalines.
*P. oxyacanthae De By; P. clandestina Lév.
P, myrtillina Fr.; P. Kunzei Lév. — Sur les feuilles
du Vaccinium Myrtillus. Boitsfort. Juin.
Appendices recourbés en crochet au sommet .
Appendices dichotomes au sommet.
(14
Genre Sphaerotheca Lév.
Périthèces ne renfermant qu'un asque globuleux à
8 spores ovoides, hyaïines.
*S. pannosa Lév. — Conidies : Oidium leucoconium
Desm”.
*$. Castagnei Lév.
Genre Phyllactinia Leév.
Périthèces sphériques déprimés, assez grands, conte-
nant plusieurs asques à 2 ou 4 spores.
. . . . . . LE) . € . . . . . e E . . . . . . .
159
Genre Uncinula Lév.
Périthèces contenant plusieurs asques ovales à 2-8 spo-
res elliptiques, hyalines.
U. Aceris Sacc.; Erysiphe Acere DC. — Sur les ire
de l’Acer campestris. Bois de la Cambre, Uccle, etc. C.
Gexre Microsphaera Leév.
Périthèces contenant plusieurs asques ovoides ou
oblongs à 4-8 spores.
*M. Grossulariae Lév.
*M. Berberidis Lév.; Erysiphe DC. — Sur les feuilles
du Berberis vulgaris. Watermael.
M. Lycii Sacc. et Koum.; M. Mougeotii Lév. — Sur
les feuilles du Lycium barbarum, au bois de la Cam-
bre. Sept.
Genre Erysiphe Hedw.
Périthèces globuleux ou hémisphériques, contenant
plusieurs asques plus ou moins ovoïdes. Spores ovoïdes,
hyalines.
"E. Linkii Lév.
*E. lamprocarpa Lévy.
E. Galeopsidis Lév. — Sur les feuilles du Galeopsis
Tetrahit. La Hulpe. Sept.
E. Montagnei Lév.; £. depressa var. Bardanae Wallr.
— Sur les feuilles des bardanes. AC.
*E. tortilis Fr. x
*E. horridula Lév.
E. umbelliferarum De By; £. Marti Lév. var. e. —
Sur les feuilles de l'Heracleum Sphondylium Uccle.
*E. communis Fr.
160
E. Martii Lév. — Sur les feuilles des pois et des
orties. C.
*E. graminis DC. — Conidies: Oidium monilioides Lk.
E. Ulmariae Pers.— Sur les feuilles du Spiraea Ulma-
ria. Watermael. Juillet.
E. Tuckeri Berk.; Endogonium Vitis Crocq. — Coni-
dies : Oidium Tuckeri Berk.
Fame 29. — PÉRISPORIÉES.
Périthèces insérés autour d’un stroma cupuliforme à marge
1 villeuse MERE AO TL Le à MT ERA MO DDIADe
( Périthèces non insérés sur un stroma cupuliforme, ,. . . . 2
Périthèces non insérés sur un subiculum ou insérés sur des
| fHaments fugites F5 EN LE RENE RTE RES
Périthèces insérés sur un subiculum noirâtre, cerustacé ou
2 DOUATEMX 4 Eh tes Len lucie Ve hate MORT EIRE SERRE
| Périthèces naissant d’uu mycélium mucédiné, ordinairement très
JéVElODDE Mine Lau 6e nn VS DOS ONE)
- Spores@-sepléts, bTUDES = Re 0 RP Persona:
| Spores simples gaunatres ER AN I NE LL MAR EEIRE
Spores byalines, (simples, LOC ER TA CAO Lontim.
4 \ Spores brunes, ordinairement muriformes, parfois simples ou
Sepiées MU il une vie Muse rte te Mec TUUDUDAUNT
( Périthèces membraneux, superficieis, glabres, jaunes ou
à) branâtrés es, na 0er Net CPR MEMOIRE
( Périthèces sclérotiformes; état conidifère plus fréquent . . . 6
| Conidies naissant au sommet de filaments cloisonnés. Penicillium.
6 Conidies naissant au sommet de filaments cloisonnés renflés en
tôte au sommet 21e ENRE MONDUS RE Pa SAME
: ( Rameaux conidifères (stérigmates) simples. . . . Aspergillus.
| Rameaux conidifères ramifiés , . . . . . Slerigmaltoryslis.
Genre Perisporium Fr.
Périthèces carbonacés, glabres, groupés, globuleux ou
déprimés, insérés sur un subiculum peu visible, flocu-
leux. Asques claviformes, stipités, à 8 spores oblongues-
161
eylindriques, 5-septées, brunes. Des conidies (souvent
Torula).
P. vulgare Cda form. fimicol. — Sur les excréments
desséchés du chien, dans une clairière à Boitsfort;
sur des crottins de lapin à Limelette (Ë. Marchal).
"P arunmdinis Desm.
P. betulinua Fr. — Sur les feuilles mortes du bou-
leau. Limelette. Nov.
Gexre Anixia Fr.
Périthèces épars, glabres ou à base villeuse, globuleux-
hémisphériques, membraneux, fragiles. Asques ceylin-
driques, à 8 spores elliptiques ou globuleuses, jaunàtres.
Des paraphyses.
A. spadicea Fckl. — Sur des crottins de rat, en
compagnie de Rosellinia Schumacheri. Evere (eul-
ture) (É. Marchal).
Grxre Lasiobotrys Kze.
Périthèces noirs, globuleux, subsuperficiels, entou-
rant un stroma très petit, subeupuliforme, à bords
villeux. Asques cylindriques, à 8 spores oblongues
hyalines.
GExre Apiosporium Kze.
Périthèces superficiels très petits, globuleux ou pyri-
formes, membraneux ou carbonacés, insérés sur un
subiculum conidifère dématié. Asques polyspores; spores
globuleuses ou oblongues, simples, hyalines. Point de
paraphyses. Conidies : Fumago, Torula, ete.
A. Rhododendri Fcki. — Le mrycélium conidifère
(Torula Rhododendri Kze) à la base des tiges mortes
des Rhododendrons. Pare de Tervueren. Mars.
162
Gexre Capnodium Mont.
Périthèces dressés, simples ou rameux, subcharnus
ou carbonacés, insérés sur un mycélium conidifère
crustacé ou subcrustacé, noir. Asques oblongs-obovés,
à 8 spores ovoides-oblongues, simples, 5-4-septées ou
muriformes, brunes.
C. salicinum Mont. — Les conidies (Fumago vagans
Pers.) sur les feuilles des saules. TC.
€. Nerii Rabh.— Les spermogonies(A piosporium foedum
Sacc.) sur les feuilles du Laurier rose. AC.
Genre Eurotium Lank.
Périthèces superficiels, globuleux, membraneux, gla-
bres, colorés, naissant d’un mycélium conidifère mucé-
diné. Asques arrondis ou pyriformes, sans paraphyses, à
8 spores subglobuleuses, simples, ordinairement hyalines.
E. herbariorum Lnk; Eurotiumn Aspergillus glaucus
De By. — Sur des plantes mal desséchées dans les
berbiers. AC. — Conidies : Aspergillus glaucus
Lnk. TC.
GENRE Penicillium Lnk.
Mycélium très développé, portant des filaments conidi-
fères cloisonnés, terminés par des rameaux (stérigmates)
sur lesquels naissent, par division, des spores globuleuses
moniliformes. Périthèces sclérotiformes, irrégulièrement
globuleux, ne se développant que dans des conditions
particulières. Asques ovales ou subovales à 8 spores.
P. crustaceum Fr.; P. glaucum Lnk. — Conidies :
Penicillium glaucum Lnk. TC.
Gexre Aspergillus Michel.
Filaments conidifères non septés, renflés au sommet en
165
une tête surmontée de stérigmates simples qui portent
des conidies moniliformes. Le reste comme dans le
genre Penicillium.
A. flavus Bref.; Eurotium Aspergillus flavus De By. —
Les conidies : Aspergillus flavus. AR.
Gexre Sterigmatocystis Kramer.
Filaments conidifères semblables à ceux du genre
Aspergillus, mais surmontés par des stérigmates ramifiés.
Périthèces semblables à ceux des genres Penicillium et
Aspergillus.
S. nigra Van Tiegh. —- Les sclérotes et les conidies
sur un agarie desséché.
Sous-orvre TUBÉRACÉES (1).
Champignons ordinairement souterrains. Périthèce tu-
berculiforme ou sphérique, rarement stipité (Onygénées),
composé d'une enveloppe externe (péridium) et d'une
masse interne (hyménium), compacte, lacuneuse ou formée
de conceptacles sphériques (Endogonées).
! Périthèce tuberculiforme, sessile, plus ou moins souterrain . . 2
Périthèce ordinairement stipité, papyracé, naissant sur le bois
1 ou les matières animales; asques sphériques, fugaces, à 8 spo-
resellipuques/hyaliues CS PONNGENEES.
Masse interne charnue, ne devenant pas pulvérulente . TuBeRéEs.
2 \ Masse interne devenant pulvérulente ou friable. . ELapnomycées.
Masse interne formée de nombreux conceptacles . . Enboconées.
Face 25. — TUBÉRÉES.
Champignons souterrains ou peu découverts, Péridium
verruqueux-floconneux ou glabre, plus rarement nul.
Masse interne charnue, putrescente, parcourue par des
(1) Terasxe. Fungi Hypogueï. Paris, 1851. — Horrmann. /cones analyt.
Fungorum. Giessen, 1861-65. — Cook. Handbook of British Fungi.
London, 1871. — Luerssen. Medicinisch-pharmaceutische Botanik.
Leipzig, 1879.
164
veines ou des cavités. Asques contenant 1 à 8 spores
souvent colorées.
(AUDE. . . COUCOU MEONR ENR
| Péridium nul ou peu.distinet: PAPE NAN RES TR RD
o | Peridiumepourvu de base radigante Re NEO CONS
2) Petidiembase distinele.;- :." "1,4 SEEN EG
Masse interne compacte, veinée/ 0. mt to Tuber.
Masse interne munie de.cavités "TOR OP ZE
line seule Srande cavité. . -. . MONO M HyAnOEpsis.
Plusieurs cavités indépendantes les unes des ice ; péridium
VERDUQU EUR CNE TRE RE rs en SU PRG IETEULE
lacunes aboutissant à la surface . . . . . Hydnobolitcs.
Péridium nul; masse interne lisse ou rugueuse, compacte ou
lacuneuse +, 5.7.0 Ce MER SD Aa er es omis
Péridium épais, floconneux ou échinulé, à surface creusée de plis
profouds; masse interne à cavités ne dépendan-
{
f Péridium peu distinct; masse interne lacuneuse -sinueuse, à
| tes, aboulissant à un orifice apical, plus rarement à une seule
CAMMGUET Dali cle - Ca Ne it SHTMAMGENEOE
Péridium lisse; masse interne d'abord Ha marbrée de
VEINES PIUS TONER EN Le AT Chacromyces:
\ Péridiom/Cotonneurtou VerMIqUEnx ES NN CAN TRE ASIN
! Péridium cotonneux, sans ouverture terminale ; masse interne
SINUEUSS 2 n stherrt. de cotée NS SEAT niensio
( Péridium verruqueux, ouvert au sommet . . . Pachyphlaeus.
l. Masse interne lacuneuse.
*Asques linéaires à 8 spores.
GExre Hydnocystis Tul.
Spores lisses, pales, sphériques ou elliptiques.
Genre Genea Vitt.
Spores subglobuleuses ou elliptiques, hyalines.
G. hispidula BerkK.; G. papillosa Berk.; Tul. Fungi
Hype 412, 1. 25 4 13200768 0us des hetres
dans la forèt de Groenendael, Oct. R
165
Genre Sphaerosoma KI.
Spores brunes, sphériques, bosselées ou réticulées-
échinées.
**Asques oblongs ou plus ou moins globuleux, à 8 spores.
Gexre Balsamia Vitt.
Spores lisses, hyalines, ovales ou cylindriques.
. . . . . D
GEexre Hydnobolites Tul.
Spores globuleuses, bosselées, hyalines.
H. cerebriformis Tul. Fungi Hyp., t. 4, f. 5; t. 14,
f. 11; Oogaster Cda. — Assez abondant dans la
forêt, sous les hètres, aux endroits où la terre est
noire et très légère. Groenendael. Août. — Gette
espèce adhère souvent aux feuilles mortes ou à des
débris de bois pourrissant.
Gexre Hydnotrya B. et Br.
Spores globuleuses, réticulées, bosselées, colorées. .
H. Tulasnei B. et Br.; Hydnobolites Berk. ; Tul.
Fungi Hyp., t. 8, f. 11;t. 14 f.5; 1. 21. — Sur les
pelouses ombragées, au pied des arbres, sur les talus
gazonnés, au bord des chemins, surtout dans la terre
argileuse. Cette espèce exhale lorsqu'on la brise
une forte odeur de cacao. Mai-Oct. AC.
Il. Masse interne veinée.
*Asques ordinairement linéaires ou oblongs.
Gexre Stephensia Tul.
Spores lisses, globuleuses.
° . e e . . e. e e . e . e ° ° e ° ° . . ° . ° « +
GENRE Pachyphlaeus Tul.
Asques à S spores sphériques, échinulées ou tuber-
culées.
Genre Tuber Mich.
Péridium lisse ou plus ou moins verruqueux, parfois
aspérulé ; asques courts ; spores elliptiques, réticulées ou
échinulées.
I. Péridium plus ou moins verruqueux, papillé ou muni d’aspérités.
*Spores échinulées.
*#Spores réticulées-alvéolées.
IT. Péridium lisse, d’abord blanchätre, puis brunätre. Spores tou-
jours alvéolées-réticulées.
T. Borchii Vitt.; T. album Bull., t. 404; Tul. Fungi
Hyp., €. 5, f. 15 1. 21. — Sur une pelouse ombra-
gée. Bois de la Cambre. Août. Peu abondant.
T. dryophilum Tul. Fungi Hyp., t. 5,f. 5; t. 19, f. 8.
— Sous les hètres, plus rarement sous les sapins.
Groenendael, Auderghem. Aoùt-Oct. R.
Genre Chaeromyces Vitt.
Asques à 8 spores sphériques, verruqueuses.
. . . . . . . 0 e . e e . .
Fame 24. — ENDOGONÉES.
Masse interne composée de nombreux conceptacles
sphériques, renfermant un grand nombre de spores.
167
Genre Endogone Lnk.
Péridium minee, irrégulièrement globuleux, byssoide
ou cotonneux. Conceptacles remplis d’un mucus épais,
granuleux.
E. microcarpa Tul. Fungi Hyp., t. 20, f, 2. — Dans
la terre très sablonneuse d’une sapinière. Rixensart.
(É. Marchal). Août-Nov. R.
E. macrocarpa Tul. Fungi Hyp., ft. 20, f. 1; E. pisi-
formis Berk. — Sous des hètres en compagnie
d’Hydnobolites cerebriformis. Groenendael. Août. KR.
Fame 25. — ÉLAPHOMYCÉES.
Périthèces souterrains, globuleux, subglobuleux ou
pyriformes, à masse interne d’abord charnue, devenant
pulvérulente (Elaphomyces) ou peu apparente et friable
(Cenococcum).
Péridium ordinairement épais, coriace-subéreux, papilleux, ver-
ruqueux OÙ CHOEUR EE NN UE NP M ME Elaphonuyces.
Péridium carbonacé, lisse, fragile . . . . . . Cenococcum.
GEvre Elaphomyces Nees.
Asques globuleux ; 1-8 spores globuleuses, opaques.
I. Malarodermei. Péridium lisse, mou, mince ou peu distinct; spores
petites.
Il. Sclerodermei. Péridium épais, dur, crustacé, carbonacé ou subé-
reux-ligneux, lisse, papillé-échinulé ou verruqueux; spores
grandes.
E. variegatus Vitt.; ÆE. muricatus Fr. — Commun
partout dans les bois de hètres et de chênes, soit à
fleur de terre, soit à une profondeur variable.
E. granulatus Fr.; Tul. Fungi Hyp., t. 19. — AC.
dans les sapinières de la Hulpe, de Groenendael, ete.
168
GENRE Cenococcum Fr.
Asques fugaces. Spores petites, globuleuses, sub-
sphériques, noiràtres et subopaques.
C. geophilum Fr.; Tul. Fungi Hyp., t. 21, f. 8.
Fauize 26 — ONYGÉÈNÉES.
Périthèce non souterrain, arrondi, ordinairement sti-
pité. Asques subsphériques, fugaces, naissant d’un
capillitium ramifié, à 8 spores hyalines, sphériques ou
allongées.
Genre Onygena Pers.
(Caractères de la famille).
Sous-oRDRE PYRÉNOMYCÈTES(!).
Périthèces de petite taille, sphériques ou allongés, s’ou-
vrant au sommet par un pore où un ostiole arrondi ou
comprimé, papiilé ou muni d’un col, réunis parfois sur
ou dans une couche particulière (stroma) qui affecte des
formes diverses : claviforme (Cordiceps), crustacé (Cucur-
bitaria), rameux (Xylaria), capité (Claviceps), ete. Les
(1) Kickx. Flore cryplogamique des environs de Louvain. 1855. —
Flore cryptogamique des Flandres. Gand, 1867. — Nirscuke. lPyrenomy-
celes Germunici. Breslau, 1867-70. — Turasne. Selecta Fungorum Carpo-
logia. Paris, 1861-65. — Fuckez. Symbolae Mycologicae.: Wiesbaden,
1869-75. — Cooke. Handbook of British Fungi. London, 1871. —
Grevilen, 1872. — Luerssen. Medicinish-pharmaceutischeBolanik Leip-
zig, 1879. — Winter. Die deutsche Sordarien. Halle, 1875. — Roume-
GuÈRE. Revue Mycologique. Toulouse, 1879. — RoumecuÈre et Saccarno,
Reliquiae Mycologécae Libertianue, — Lamsorre. Flore mycologique de la
Belgique. Verviers, 1880. — Saccarpo Sylloge Fungorum. Padoue, 1881.
— Gossez. Grundzüge der syslemalik und speciellen Pflanzen-Morpho-
logie. Leipzig, 1882.
169
asques, ordinairement à 8 spores et mêlés ou non à des
paraphyses, forment un hyménium qui tapisse l’intérieur
du
périthèce. Les périthèces sont souvent précédés ou
accompagnés de conidies, de spermogonies ou de pycnides.
.
"
4
b]
\
7
|
Périthèces réunis sur ou dans un stroma . +. +. + . . . 9
Périthèces isolés ou groupés, non réunis sur un vrai stroma. 9
Stroma dressé . AE | 4 A Le ae ie AREA TEE PRE
SUÉCUMANON dressé : | 15 AVION FEAR SERA RUE ET
Str. charnu-subéreux ou coriace, noir ou blanchâtre. XYLaARIÉES (p.).
Str. charnu-céracé, assez mou, coloré ou brunâtre. Hypocréacées (p.).
Périthèces papillés ou s’ouvrant par un pore, noirâtres, sans
parois propres, se confondant avec un stroma immergé dans
le Support, UNSS EST
Périthèces à parois propres . . . .
oi, DorHiIDÉAGÉES.
. L] . 5
Périthèces colorés, jamais carbonacés, réunis sur ou dans un
stroma charnu-céracé, plus rarement byssoïde. HyPocrÉAcÉES (p.).
Périthèces ordinairement noirs ou noirâtres . . SO. PAT à
Périthèces superficiels ou proéminents, cespiteux ou densément
BPOUPES FPE P PRES D era AT AE 7
Périthèces ni superficiels ni proéminents. . . . 8
Périthèces superficiels, réunis sur un stroma mince, crustacé ou
foutre. 2, OO EDEN NN A MIOTCTRETARIÉES,
Périthèces proéminents, semi-immergés dans un stroma convexe
ou disciforme {ies stromas souvent disposés en séries), se
confondant parfois avec le support. . . . . MÉLOGRAMMÉES.
Périthèces à ostioles peu saillants, immergés dans un stroma
superficiel ou presque superficiel, subéreux, coriace ou car-
bonacé, pulviné, étalé ou disciforme, parfois coloré, XyLaRiÉEs (p.).
Périthèces tantôt circinés, à ostioles libres ou réunis (entourant
parfois la spermogonie), tantôt profondément immergés
dans un stroma conique-tronqué, disciforme ou verruci-
forme, ou bien périthèces non circinés, immergés dans un
stroma largement étalé, homogène ävec la substance du sup-
DOC OMEEIRENRMOEAT EU PIN FLE PNA CV TA ES EES.
Périthèces ordinairement de couleur vive, plus rarement bleuà-
tres ouinoïirätres) 21 00, NN... RS HyPOCRÉAGÉES DS)
Péritheceshairs Ou norratres Men 0 OMAN NL ET D
12
14
15
Q1
Re PT
TT ie LT TT TT
a
Espèces fimicoles, rarement phytogènes ou terrestres; spores
ordinairement noires, parfois appendiculées. . . SORDARIÉES.
Espèces phytogènes, rarement terrestres ou fimicoles . . . 11
Périthèces à col plus ou moins long. . . . . CÉRATOSTOMÉES.
Péritheces à Col nuLou CourE PRE RME RE?
Spores brunes, tachant ordinairement le support (rarement
hyalines), entourées d’une zone gélatineuse hyaline. Massariées.
Spores non entourées d’une zone gélatineuse hyaline, . . . 15
Périthèces dimidiés, apprimés, scutelliformes, de texture radiée,
perforés au centre . . . + + .°,.,MICROTHYRIACÉES.
Périthèces non dimidiés, holeus conoïdes, Éd ou
PONCLITOPIRES NN ERREURS LEE RE
Périthèces superficiels, ordinairement villeux, souvent assis sur
un subiculum conidifère . . . . . . . LasiospHÉRiéEs.
Périthèces glabres, très rarement villeux RAP 1
Ostiole comprimé . . . . «+ + + LoPuiOSTOMÉES.
Ostiole arrondi, papillé, ou Due s’ouvrant par un pore.
SPHÉRIACÉES.
FamLe 27. — CUCURBITARIEES.
Spores simples pultulées:" eu, Sn et SUR Ne
SPOTESPSEDIEES DEN LEE EN ÉPICES PRE A AN EE PE ER SN
Spores brunes, 2-euttulées, oblongues-lancéolées. Helminthosp haeria.
Spores hyalines, botuliformes. . . . . . . Coelosphaeria.
Spores”1=séptées 11eblorees) RER EMRAGINOMENR SMS PE
SpOres-plurisepLées a. ITOMTEUE SERRES PETER
Péritheces glabres "cr. MILIEU ONE OErRREe
Périthèces couverts de poils raides . . . . . . . Gibbera.
Spores 2-b-seplées, colorées, ou à loges centrales seules colorées,
oblongues ou fusoïdes . . . . . . . . Chaclosphaeria.
Spores muriformes, colorées ,oblongues ou elliptiques. Cucurbitaria.
Gexre Cucurbitaria Tul.
Périthèces sphériques, glabres, souvent ruguleux, dépri-
més, cespiteux, rarement groupés, ordinairement insérés
sur
un stroma mince crustacé, ou sur un subiculum
dématié. Asques à 8 spores, munis de paraphyses. Des
conidies, des spermogonies et des pyenides.
#71
C. Berberidis Gray; Sphaeria Pers. — Sur les ra-
meaux du Berberis vulgaris. Groenendael. Mars. AC.
C. Laburni De Not.; Sphaeria Pers. — Sur les ra-
meaux du Cytisus Laburnum, dans un jardin. Water-
mael. Les pycnides (Hendersonia Laburni West.)
sur le Berberis. Groenendael, Nov.
“€. elongata Grev.: Sphaeria Fr. — Les macropyenides
(Hendersonia Robiniae West.) à Watermael et les
pycnides (Diplodia Robiniae) à Groenendael, sur les
rameaux du Robinia Pseudo-Acacia.
€. Spartii Ces. et De Not.; Sphaeria Nees. — Sur les
uges mortes du Sarothamnus scoparius. Groenendael.
Janvier.
C. naucosa Fckl; Sphaeria Fr. — Sur les rameaux du
hêtre. Groenendael. Mars. PC.
C. salicina Fckl. — Sur des rameaux de saule. Groe-
nendael. Juillet. Les pycnides (Diplodia salicina
Lév.) à Watermael. Sept.
Gexre Gibbera Fr.
Périthèces carbonacés, légèrement papillés, couverts de
poils raides, cespiteux sur un stroma superficiel, épais,
dématié, conidifère. Asques à 3 spores, très peu colorées,
munis de paraphyses. Des conidies, des spermogonies et
des pycnides.
. 2 . 0 . L 0 . . . e . È . . . . . L . . . . 0 . La . .
GExre Coelosphaeria Sacc.
Périthèces subastomes, globuleux puis ordinairement
cupuliformes, cespiteux ou groupés sur un stroma noir
ou sur un subiculum villeux blanchätre.Asques à 8 spores.
Parfois des conidies.
172
C. cupularis Karst.; Mitschkia Fuckelii Nke. — Sur
l'écorce du charme. Uccle. Mars. R.
Genre Otthia Ntke.
Périthèces érumpants, cespiteux, subglobuleux, sub-
papillés, glabres, carbonacés. Asques à 8 spores munis de
paraphyses. Des pycnides.
©. Xylostei Fckl. — Les pycnides (Diplodia Lonicerae
Fckl) sur les rameaux du chèvre-feuille. Hoeylaert,
Laeken, etc.
©. populina Fckl; Sphaeria Pers. — Pyenides: Diplodia
mulila Mont.”
O. Rosae Fckl. — Les pyenides : Diplodia Rosarum
Fr. sur les rameaux morts du rosier au Jardin bota-
nique.
0. Crataegi Fckl. — Les pycnides : Diplodia Crataegi
Fckl sur les rameaux de lPaubépine. AC. Avril.
©. coryliua Karst. — Les pyenides : Diplodia Coryli
Fckl sur les rameaux du coudrier. Watermael,
Boendael, etc. Avril.
Gexre Helminthosphaeria Tul.
Périthèces couverts de poils conidifères, subpapillés,
insérés sur un subiculum tomenteux. Des conidies.
H. clavariaruan Fckl; ?eziza Desm. — Les conidies :
Helminthosporium clavariarum Desm. sur le Cla-
varia cinerea. Groenendael.
Genre Chaetosphaeria Tul.
Périthèces groupés, villeux ou glabrescents, s’affaissant
ordinairement, insérés sur un subiculum formé de poils
raides conidifères. Asques à 8 spores.
15
en
QI
Fame 28. — VALSÉES.
SBOPES Simple RM Ce ET ee 2
SpOreS Sepiées OU SUbSEpIéeS 0 CR LT 11
Spores hyalines ou subhyalines . . Er 5
Spores fuligineuses, ellipsoïdes-oblongues . . . . Anthostoma.
Asques à 4-8 spores LR OS EU DE HS 127,70
Asquesæ plus: de Sspores MMM. RIRE
Asques'stipités:; UMA CURE Foie + 5
Asques sessiles; périthèces circinés dans un stroma cortical.
Valsella.
Périthèces agrégés par 4-6; asques contractés sous le sommet.
Coronophora.
Stroma d’£utypa (largement étalé d’une manière indéfinie), cortical.
Cryptovalsa.
Stroma érumpant verruciforme, disciforme ou peu étalé Diatrypella.
Spores filiformes, simples ou subseptées . . . . Cryplospora.
Spôres/non! Gifosnres PEN CAT RE SNENL OUNETNT
Asques stipités. . . ES MMM 2 MINEURS
Asques sessiles ou D PINENRE APRES PRET (1)
Ostiole/sillonne *., |.) FREE 2 Eutrynellne
UstiolenonsilonneEs "NS RL
Périthèces groupés par 4-6; spores subolivacées. . Quaternaria.
Stroma cortical, à peine visible; périthèces densément agrégés.
Cryplosphaeria.
Périthèces plus ou moins immergés dans un stroma largement
étalé, formé par le support modifié . . . +. . . ÆEutypu.
! Périthèces ordinairement circinés ; ostioles convergents en un
disque” 171: |, «YANN A Fe ire A re da ACTE
Périthèces non cireinés; ostioles non nt . . Diatrype.
Spores hyalines PR RE NET TE Re. AH2
Spores colorées RER RE RS A5
Spores filiformes, subseptées . . . . . . . . . Siilia.
Spores non RHONE RER AT 0 NE RS
Spores 1-septées. . . : MNT NE
Spores 2-ou pluriseptées, etce ou notes parfois appen-
diculées AE RE note dlospore.
174
! Stroma de Valsa (périthèces circinés dans un stroma conique
tronqué ou pulviné), d’Eutypa ou de Diatrype (stroma hétéro-
gène avec le support, étalé ou disciforme); ostiole souvent
filiforme ; spores ordinairement contractées au milieu, 4guttu-
14 lées, parfois appendiculées, paraissant rarement 5-septées.
Diaporthe,
Stroma conique-tronqué, à disque épais, érumpant. Hercospora.
Stroma conoïde-déprimé, couvert par le périderme, à l’exception
du disque” EME." On NN ME Ennte
15 ( Spores muriformes . . . . . . . . . . .fFenestella.
|. Spores pluniseplées nr. 4 OURS COMMISE
| Asques à 4 spores oblongues, nucléées, ordinairement 5-septées.
16 Aglaospora.
( Asques à 6-8 spores, 5-ou pluriseptées . . . . .Pseudovalsa.
GEexre Valsa Fr.
Périthèces circinés, immergés dans un stroma cortical
(parfois limité de noir), souvent peu apparent; ostioles
proéminents, à cols plus ou moins longs, convergents
en un disque. Point de paraphyses, Des spermogonies.
*V. ceratophora Tul. — AC.
Y. Syringae Nke. — Sur les rameaux morts du lilas.
Groenendael. Janvier.
V. sordida Nke. — Les spermogonies : Cytispora chry-
sosperma Fr. sur les rameaux du peuplier. Water-
mael. Hiver.
*V. ambiens Fr. — Spermogonies : Cytispora carpho-
sperma Fr. |
V. salicina Fr,
V. pustulata Awd. — Sur les rameaux du hêtre.
Groenendael. Janvier.
V. nivea Fr. — Sur une palissade. Ganshoren. Février.
V. leucostoma Fr. — Sur les rameaux de l’aubépine.
Watermael, Bois de la Cambre. Mars.
*V. hypodermia Fr.; Cryptosporella Sacc.
“V. Limminghii Kckx; Cryptosporella Sacc.
GExRE Quaternaria Tul.
Périthèces circinés par # ou 6, immergés dans un
stroma (de Valsa) limité de noir; ostioles convergents.
Asques à 8spores. Point de paraphyses. Des spermogonies.
“Q. Persoonii Tul.; Valsa quaternata Fr. — Spermogo-
nies : Nemaspora crocea Desm.
Genre Eutypella Nke.
Périthèces jamais cireinés sur un rang, à ostiole sil-
lonné. Stroma limité de noir, immergé dans le bois ou
l'écorce. Asques à 8 spores. Parfois des spermogonies.
E. prunastri Sacc.; Valsa Fr. — Les spermogonies :
Cytispora rubescens Fr. sur les rameaux du Prunus
spinosa. Watermael, Boitsfort. AC.
Gexre Valsella Fckl.
Périthèces souvent circinés, à ostiole entier. Stroma
(de Valsa) cortical, ordinairement limité de noir; disque
souvent pale. Parfois des spermogonies (Cytispora).
. e. . Lo . e. . ° : . ° e ° 0 e . . ° Ê . . . .
Genre Diaporthe Nke.
Périthèces souvent cendrés à lintérieur, à ostiole
ordinairement allongé. Stroma (de Valsa, d’Eutypa ou
de Diatrype) cortical ou lignicole. Asques à 8 spores, non
munis de paraphyses. Des spermogonies (Phoma).
BP. conjuncta Fcki. — Sur les rameaux morts du
coudrier. Watermael. Avril.
D. bitorulosa Sacc.; Valsa B. et Br. — Sur le bois
mort du charme. Bois de la Cambre., Février.
176
D. enteroleuca Sacc.; ValsaCurr. — Sur les rameaux
morts du chène. Watermael. Mai.
D. strumella Fckl; Diatrype. Fr. — Rameaux du
Ribes Grossularia. Boendael. Juin.
*D. leiphaema Sacc. ; Valsa Fr.
D. detrusa Fckl; Sphaeria Fr. — Branches mortes du
Berberis vulgaris. Watermael. Avril.
D. taleola Sacc.; Valsa Fr.; Aglaospora Tul. — Ra-
meaux morts du chène. Tervueren. Nov.-Mars.
D. spiculosa Nke; Valsa circumscriptaFr. — Rameaux
du saule. Boitsfort. Janvier.
D. pulla Nke; Sphaeria spiculosa var. Fr. — Sur les
tiges du lierre avec les spermogonies (Phoma Hederae
Desm.). Mousty, Boitsfort, Boendael, ete. Automne-
Hiver. C.
D. cryptica Nke. — Sur les rameaux morts du Lonicera
Periclymenum. Groenendael. Février.
D. crassicollis Nke. — Rameaux morts du Cornus
sanguinea. Watermael. Oct.
D. grammodes Sacc.; Sphaeria De Not. — Sur les
tiges mortes de l'Artemisia vulgaris. Groenendael.
Déc.
D. vepris Fckl et Nke; Sphaeria Delaer, — Sur les
sarments du Rubus fruticosus. Boisde laCambre. Déc.
*D. lirella Nke; Sphaeria Moug.
D. controversa Fckl; Sphaeria Desm. — Sur les
branches mortes du frêne. Groenendael. Févr. C.
D. resecans Nke. — Rameaux du lilas. Groenendael.
Mars.
D. ciliaris Sacc.; Sphaeria Curr. — Sur les rameaux
du frène. Groenendael. Janvier.
D. Beckhausii Nke; D. circumscripta FckI. — Rameaux
du Viburnum Opulus. Groenendael. Février.
177
D. retecta Nke et Fekl. — Sur les rameaux du buis
à Tervueren. Trouvé également au Jardin botanique
par M. Marchal.
D. velata Nke; Sphaeria Pers. — Sur les branches
mortes du tilleul. Groenendael. Janvier.
D. putator Nke; Valsa convergens Fckl. — Sur des
rameaux de peuplier. Jette. Mars.
Genre Aunthostoma Nke.
Périthèces membraneux, immergés dans un stroma
(d'Eutypa, de Valsa ou pulviné) cortical ou lignicole.
Asques à 8 spores, munis de paraphyses. Parfois des
spermogonies (Cytispora).
A. turgidum Nke; Sphaeria sphinctrina Fr.; Valsa Fr.
— Sur les rameaux du hêtre. Groenendael. C.
GEexre Eutypa Tul.
Périthèces plus ou moins immergés dans un stroma
tantôt maculiforme, tantôt largement étalé d’une manière
indéterminée, formé par le support modifié. Asques sti-
pités, non munis de paraphyses. Des conidies et parfois
des spermogonies.
E. Acharii Tul.; Sphaeria astroidea Fr. — Sur les
branches mortes décortiquées. Groenendael. Déc.
E. subtecta Fckl; Sphaeria Fr. — Sur les rameaux
morts des Érables. AC.
*E. lata Tul.
*E. leioplaca Cke; Sphaeria Fr. — Sur le bois dénudé.
| Groenendael. Déc.
E. heteracantha Sacc. — Sur des rameaux de Robinia.
Boitsfort. Déc.
*E. flavo-virescens Tul.; Valsa flavo-virens Nke. — AC
178
E. Ulicis Sacc. ; Diatrype Berk.— Sur les vieillestiges du
Sarothamnus scoparius. Groenendael (Ë. Marchal).
Janvier. R. Nous avons trouvé dans cette espèce des
asques claviformes à spores très nombreuses, carac-
tère qui la rangerait dans le genre Cryptovalsa.
GExre Cryptosphaeria Grev.
Périthèces également et densément groupés, immergés
dans un stroma peu apparent, formé par l'écorce non
modifiée et n'adhérant jamais au bois. Asques stipités,
sans paraphyses. Des spermogonies.
C. millepunctata Grev.; Sphaeria corticis Curr.; Valsa
eunomia Nke. — Sur les rameaux du frène. TC.
C. populina Sacc.: Sphaeria Pers.; S. millepunctata
Nke. — Sur l'écorce des peupliers. Groenendael. C.
Genre Cryptovalsa Ces. et De Not.
Périthèces immergés dans un stroma étalé (d’Eutypa),
ordinairement cortical, souvent noirs à l'intérieur. Asques
stipités sans paraphyses. Parfois des spermogonies.
. . . . . 0 ° e. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Genre Hercospora Tul.
Périthèces subcircinés, profondément immergés dans
un stroma corlical conique-tronqué; ostioies convergents,
obtus, perforant un disque épais, érumpant. Asques à
8 spores, munis de paraphyses. Des conidies, des pyc-
nides, rarement des spermogonies.
H. Tiliae Tul. — Les pycnides (Rabenhorstia Tiliae,
Fr.), les conidies (Exosporium Tiliae Lk) et l'état
ascospore, sur les rameaux du tilleul. Groenendael.
Mars.
179
Genre Aglaospora De Not.
Périthèces subcircinés à cols confluents en un disque;
stroma cortical, ordinairement subglobuleux, entouré
d’une ligne noire.
GEvrEe Melanconis Tul.
Périthèces circinés, immergés dans un stroma sous-cor-
tical (dont le disque seul est découvert) pulviné, à ostioles
peu saillants. Asques ordinairement à 8 spores, munis
de paraphyses. Des conidies et parfois des spermogonies
et des pycnides.
M. stilbostoma Tul. — Conidies (Welanconium betuli-
num Sch. et Kze)*.
M.Carthusiana Tul. — Les conidies : Melanconium
juglandinum Kze sur l'écorce des grosses branches
du noyer. Grocnendael. Oct.
M. spodieae Tul.; Melanconiella Sace. — (Conidies
(Melanconium bicolor Cda).
M. chrysostroma Tul.; Melanconiella Sace. — Sur
des rameaux de chêne. Boitsfort. Juillet.
Genre Calospora Sacc.
Périthèces circinés ou subeireinés, immergés dans un
stroma pustuliforme, cortical. Asques ordinairement à
8 spores. Des conidies, des spermogonies et des pyenides.
C. platanoiïidis Niess!. — Sur des rameaux d’Acer pla-
tanoides. Tervueren.
C. Innesii Sacc.; Valsa Curr.; Diaporthe Fckl. — Sur
les rameaux de l’Acer platanoides. Bois de la Cambre
et Tervueren. Mars-Maï.
180
Genre Cryptospora Tul.
Périthèces submembraneux, ordinairement cireinés,
à cols allongés convergents en un disque, immergés dans
un stroma (de Valsa) cortical. Asques à 8 spores. Des
conidies et des spermogonies.
C. sufPasa Tul.; Sphaeria Fr. — Sur les rameaux de
l’aune. Auderghem.
GExre Pseudovalsa Ces. et De Not.
Périthèces monostiques, ordinairement subeireinés,
immergés dans un stroma inné (de Valsa), sous-cortical
perforant l’épiderme, Asques à 6-8 spores, munis de
paraphyses; ostioles peu proéminents. Des conidies et
des pyenides.
*P. lanciformis Ces. et De Not.; Melanconis Tul. —
Conidies (Coryneum disciforme Kze)*. Les pyenides :
Hendersonia polycistis B. et Br* sur des rameaux
de Betula alba. Bois de la Cambre. Oct.
P. umbonata Sacc.; Melanconis Tul. — Les conidies :
Coryneum umbonatum Nees sur des rameaux de
chène. Tervueren. Nov.
P. longipes Sacc.; Melanconis Tul.; Sphaeria quercina
Fr. — Les conidies : Coryneum Kunzei Cda sur les
rameaux morts du chêne. Groenendael.
P. Berkeleyi Sacc.; Melanconis Tul. — Conidies (Suil-
bospora macrosperma B. et Br.)
Gevre Fenestella Tul.
Périthèces circinés ou subcespiteux, à ostioles proémi-
nents; stroma (de Valsa) cortical. Asques à 4-8 spores,
munis de paraphyses.
F. princeps Tul.; Valsa fenestrala B. et Br. — Sur les
rameaux de l’aubépine. Boendael. Mai.
181
GExre Diatrype Fr.
Périthèces immergés dans un stroma étalé, diseiforme
ou verruciforme, érumpant, hétérogène avec la substance
du support; ostioles non ou à peine convergents. Asques
Stipités, à 8 spores subhyalines, allantoïdes, sans para-
physes. Parfois des conidies et des spermogonies (Liber-
lella et Cytispora).
“D. disciformis Fr.
D. bullata Fr. — Sur les rameaux morts du saule.
Groenendael. Déc.
“D. stigma Fr.
Gexre Diatrypella Ces. et De Not,
Périthèces immergés dans un stroma érumpant, étalé
ou disciforme, hétérogène avec le support; ostioles non
convergents. Spores allantoïdes, hyalines ou subhyalines.
Asques stipités, à plus de 8 spores. Parfois des conidies
(Libertella). |
*D. verrucaeformis Nke; Diatrype Nke.
D. aspera Nke; Sphaeria Fr. — Sur les rameaux moris
du hêtre. Bois de la Cambre. Février.
*D. quercina Nke; Diatrype Tul.
Genre Coronophora Fckl.
Périthèces sous-épidermiques, carbonacés-membraneux,
globuleux, réunis par 4-6; ostiole très court. Asques
à plus de 8 spores, obovés, longuement stipités, contractés
au sommet. Spores nyalines, simples, courbées.
C. annexa Fckl; Calosphaeria annexa Nke; Calosphaeria
biformis Tul. — Sur les rameaux de laune. Groe-
nendael. Janv. C.
182
Genre Sillia Karst.
Périthèces à col plus ou moins allongé, immergés
dans un stroma érumpant, noir, pulviné, pulvérulent et
rubigineux à l’intérieur. Asques à 8 spores.
S. ferruginea Karst.; Diatrype Fr.; Melogramma Ces.
et De Not. — Sur les rameaux morts du coudrier.
Auderghem, Ottignies, etc. AC.
Fame 29. — MÉLOGRAMMÉES.
{_ Spores simples, hyalines, granuleuses . . . . Bolryosphaeria,
| Spores pluriseptées, fusoïdes, ordinairement fuligineuses,
Melogramma.
GEexre Melogramma Tul.
Périthèces proéminents, immergés dans un stroma
pulviné, érumpant-superficiel. Asques à 8 spores munis
de paraphyses. Des spermogonies.
*M. vagans De Not.; M. Bulliardii Tul.; Sphaeria
melogramma Pers.
M. spiniferum De Not.; M. asperum Ces. et De Not. ;
Sphaeria podoides Pers. — Sur l'écorce des souches
et des grosses racines saillantes du hêtre. C.
Genre Botryosphaeria Ces. et De Not.
Périthèces cespiteux, à col nul, insérés ou subimmergés
sur ou dans un stroma pulviné ou disciforme, souvent
blane à l’intérieur; ostiole peu marqué ou papillé. Asques
elaviformes, à 8 spores, munis de paraphyses. Parfois des
spermogonies et des pyenides.
B. advena Ces. et De Not.; Dothidea Ces.; Melanops
Tulasnei Fckl. — Sur des rameaux de chène. Bois
de la Cambre. KR.
185
B. Dothiden Ces. et De Not.; Dothidea Rosae Fr. —
Sur les rameaux encore vivants des églantiers. Boen-
dael, Tervueren, etc. Juin. AR.
Fame 30. — XYLARIÉES.
1 | Stroma dressé , . . : Re bi 142
ne Stroma étalé, pulviné, ébule rte ou tone NME RS
o | Stroma cupuliforme, blanchâtre, brièvement stipité . . Poronia.
7 à Stroma noir, filiforme, claviforme ou subrameux . . . ÆXylaria.
5 | Stroma bb es zoné concentriquement à l’intérieur. Daldinia.
ci) Stroma non ZOrIe à l'INTEFIEUT EE UN MC MN UE 0 LE
: Stroma largement étalé, pulviné, devenant carbonacé et creux.
MT Les et SON . Ustulina.
Stroma disciforme, adné, à marge stérile. . . . Nummularia.
Stroma étalé ou subglobuleux, souvent brunâtre ou rubigineux.
4
OR. Re
Hypoxylon.
GEvre Hypoxylon Bull.
Périthèces proéminents, à col presque nul, immergés
à la périphérie d'un stroma subglobuleux ou hémisphé-
rique, parfois étalé crustiforme, d’abord couvert d’une
couche de conidies pulvérulentes. Asques cylindriques,
munis de paraphyses, à 8 spores SUD, ovoides ou
oblongues, fuligineuses.
“H. coccineum Bull. — Conidies : Anthina flavo-
virens Fr.; 1saria umbrina Pers.
*H, argillaceum Berk.
"H. fascum Fr.
*H cohaerens Fr.
*H. multiforme Fr.
H. crustaceum Nke; Sphaeria Sow.; S. serpens Fr.
= Sur le bois du charme. N.-D.-de-Bonne-Odeur
(E. Marchal). Févr. R.
H. udum Fr.; Sphaeria confluens Tode. — Sur le bois
très pourri du charme. Groenendael. Hiver.
184
GEexre Daldinia De Not et Ces.
Périthèces immergés dans un stroma à enveloppe car-
bonacée. Asques cylindriques, stipités, à8 spores ovoïdes
ou oblongues, brunes.
D. concentrica Ces. et de Not.; Hypoxylon concentri-
cum Grev. — Sur un tronc d'arbre à Groenendael
(A. Gravis).
Gexre Nummularia Tul.
Périthèces nombreux, monostiques, immergés dans la
périphérie d’un stroma disciforme ou cupuliforme, noï-
rätre. Asques cylindriques, à 8 spores ellipsoïdes, brunes.
Conidies naissant sous la couche supérieure du Jeune
stroma, puis libres.
“N. Bulliardi Tul.
Gexre Ustulina Tul.
Périthèces grands, à ostiole papillé, immergés dans un
stroma épais superficiel, étalé, d’abord subéreux grisâtre et
conidifère, puis carbonacé et fragile. Asques stipités munis
de paraphyses, à 8 spores fusiformes noirâtres.
*U. vulgaris Tul.
Gexre XyYlaria Hill.
Périthèces plus ou moins immergés dans un stroma
dressé, subéreux ou coriace, d’abord conidifère au sommet,
puis noir. Asques cylindriques à 8 spores ovoiïdes ou
courbées, noirâtres.
*X. polymorpha Tul.
*X. Hypoxylon Grev.
X. Tulasnei Nke; X. pedunculata var. pusilla Tul.
185
—- Sur des crottins de lapin. Rixensart (É. Marchal).
Groenendael. Nov.
*X. carpophila Fr.
X. filiformis Fr.; Thamnomyces hippotrichoides Sacc. ;
Rhizomorpha Fr. — Sur les feuilles mortes du
hètre et sur des débris végétaux, dans les bois. Déc.
GENRE Poronia Willd.
Périthèces carbonacés, immergés dans la partie disci-
forme d’un stroma blanchâtre ou noiràtre, d’abord clavi-
forme, puis cupuliforme. Asques à 8 spores ellipsoïdes,
entourées d’un mucus hyalin.
P. punctata Fr.; Peziza L.; Sphaeria Poronia Pers. —
Indiqué par Kickx sur du fumier de cheval à Forest.
Face 51. — DOTHIDÉACÉES.
( Spores hyalines ou subhyalines . 2
(Spores colorées ER At Er 4 le Lai 5
( Spores simples . 5
| Spores Î-septées à EMA 4
5 | Stroma brièvement étalé, ob aeae ou Laplens ee DA ions
) Stroma largement étalé, mince, ponctué . . . . Euryachora.
| Stroma étalé ou diseciforme, subaplani . . . . . Dothidella.
\ Stromas linéaires, confluents, érumpants en lignes parallèles,
Scirrhia.
| Stromas pulvinés, confluents , . . . . . . Plowrightia.
5 | Spores 1-septées + SENTIER: 01m" Dofhides.
| Spores 2-pluriseptées._ 7 .. … Khopographus.
Gexre Phyllachora Nke.
Loges fertiles petites, immergées dans un stroma mince,
étalé ou verruciforme, distinet ou confluent. Asques cylin-
driques à 8 spores ellipsoïdes ou ovoïdes, munis de para-
13
186
physes. Espèces foliicoles ou eaulicoles, Des spermogo-
nies et des pyenides.
P. Ulmi Fckl. — Les spermogonies : Septoria Ulmi Fr.
sur les feuilles mourantes de l’orme. TC. Les pyc-
nides : Piggotia astroidea B. et Br. sur les feuilles
vivantes de l'orme. AC. L'état ascophore est plus
rare sur les feuilles mourantes.
P. Heraclei Fckl. — Les spermogonies : Septoria Hera-
clei Lib. sur les feuilles vivantes de l'Heracleum
Sphondylium. Watermael. Août.
*P. graminis Fckl; Dothidea graminis Pers.
P. Janci Fckl; Dothidea Fr. — Sur les chaumes morts
des Juncus. Boitsfort. Août.
P. Trifolii Fckl; Dothidea Pers. — Conidies : Poly-
thrincium Trifolii Kze.* L'état ascophore sur les
feuilles vivantes du trèfle. Boendael. KR.
P. Podagrariae Karst.; Dothidea Fr. — Spermogo-
nies : Septoria Podagrariae.* |
P. Caricis Sacc.; Dothidea Fr. — Sur les feuilles des
Carex. Rouge-Cloitre. Oct.
Genre Rhopographus Nke.
Loges fertiles immergées dans des stromas noirs striés,
irréguliers, confluents, érumpants. Asques oblongs-ovoïdes
à 8 spores oblongues 5-septées, rarement 5-septées, iau-
nâtres. Parfois des spermogonies.
R. filicinus Fckl; Dothidea Fr. — Spermogonies : Lep-
lostroma litigiosum Desm.*
Gevre Euryachora Fckl.
Loges fertiles nombreuses, blanches, très petites, d’abord
spermatifères, immergées dans un stroma largement étalé,
187
très mince, subponetué, noir, brun à l’intérieur. Asques
obovés, allongés, à 8 spores globuleuses ou ovoïdes.
. . . . . D . . . . [2 ° L2 . . . e e. e L2 e. e L2 [2 e. . e.
Genre Scirrhia Nke.
Loges fertiles immergées dans un stroma noir; asques
allongés à 8 spores oblongues 1-septées. Des conidies et
des spermogonies.
Genre Plowrightia Sacc.
Stroma noiràtre assez épais; asques allongés à 8 spores
ovoides ou oblongues, 1-septées, hyalines ou subhyalines.
Parfois des pyenides.
"P. ribesia Sacc.; Dothidea Fr.
Genre Dothidea Fr.
Loges fertiles immergées dans un stroma érumpant
pulviné ou déprimé, hémisphérique ou allongé- confluent,
noir. Asques à 4-8 spores, allongées ou ovoïdes-clavi-
formes, inégalement 1-septées, colorées. Point de para-
physes.
D. tetraspora B. et Br.; Dothidea crystallophora Berk.
et Curt, — Sur les rameaux morts du Sarothamnus
scoparius. G*oenendael. R.
Gexre Dothidella Speg.
Loges fertiles immergées dans un stroma noir, étalé
ou disciforme. Asques à 8 spores ovoïdes ou oblongues
1-septées, hyalines. Parfois des spermogonies.
188
Fame 52. — HYPOCRÉACÉES.
Périthèces simples ou réunis sur un stroma, sub-
charnus ou céracés-membraneux, ordinairement vivement
colorés, jamais carbonacés. Stroma (lorsqu'il existe)
charnu-céracé ou byssoïde.
LU ere 30 LR AE a
Spores colorées ou sn ge 00
9 | Spores Hitôrmess ANR" 0 "72 NE RENE TS
Spores non Gliformes MR a LL" 0 CON RTS
5 | Sporessunples lu. ROOMS RS RER TR Ne CC
(Sporessemeest le PES ER en 8
| Périthèces réunis sur ou dans un stroma étalé, coloré, foliicole.
L Polystigma.
Périthèces non réunis Sur un Siroma ee D 0
5 | Périthèces superficiels ou subsuperfieiels . . . . . . . 6
Périthèces immergés, distincts, rouges ou jaunâtres. Hyponectria.
6 (HASHRES ARE Shore ML EME PASSES" eee ME MEN
(:Asques atplus de 8 spores... 1. 1 -SChilonectrsn:
- ; Espèces mycogènes .: .. . .. . . . : . Eleutheromyces.
ESpetes non mycogenes 24% MN ET EN ONANEr relire
8 (Spores muriformes.! ARE EEE, RAP OP Tonecirse.
l14Spores nommuriformes 14 nues TRUE RENAN
Un'stromasse "4e ; en Mynorriea.
9 | Stroma nul ou remplacé ne une le Jr oure ou de fila-
MERS DYSSOMES: 2 LENS AMEN OT EN RER 10
Périthèces immergés dans le support; espèces mycogènes.
10 | Hypomyces.
Périthèces-subsuperficiels 010%) 25 NEC MEN NC RSI
! Asques à 8 ou plus de 8 spores dans le même périthèce,
11 Aponectria.
Asques à 4 008 Spore RSR Re Do LIN VOTE
Périthèces isolés ou cespiteux, parfois assis sur une base
12 SINOMALLIOEME (NA ” RENTE PRUT
Périthèces associés au champignon craie (dressé allongé), ou
naissant à sa base . . . . . . . . . .Sphaerostilbe.
189
( Un stroma . . À 200: MPADENOb EM OR
15 ! Point de stroma ; niberes ous en Fi nombre dans une
( enveloppe Sacciforme dressée. MO | . Oomuyces.
Stromä dressé … . "2. EN a 0) 19
Fe ; Stroma étalé, entourant le os de graminées. . . ÆEpichloë.
Stroma capité, stipité, naissant d’un selérote . . . . Claviceps.
. Stroma entomogène ou mycogène . . . . . . .Cordyceps.
16 (, Spores simples, . NE EC Au: 27
| Spores Î-ou pluriseptées SEP ER 0 TRS
17 ( Périthèces pourvus d’un col. . . . . . . . Melanospora.
! Périthèces sans col . . . . . . . . . Sphaeroderma.
Spores 1-septées; périthèces assis sur des filaments dématiés.
18 | Letendrea.
Spores: 2-pluriseptées, subcolorées, MON NE 2:19
19 Périthèces bleuâtres ou violacés. . . . . . . .Gibberella.
(MPérithèces rouges ou Jaunes RO CN CU
90 ( “a APPENUICUIEES NT Paranceirin.
l'Spores mutiques MMM EN RME MEN Culonectria.
GENRE Claviceps Tul.
Périthèces peu proéminents, immergés dans un stroma
stipité naissant d'un selérote. Asques cylindriques; spores
filiformes, hyalines. Des spermogonies et des conidies.
“€. purpurea Tul. — Mycélium sclérotiforme : Sclero-
tium Clavus DC. sur les ovaires du seigle, du Lolium
perenne, du Wolinia coerulea, etc. C. Les conidies :
Fusarium heterosporum Nees sur le Lolium pérenne.
— Nous navons pas rencontré le champignon
ascophore à l’état spontané.
Genre Cordyceps Fr.
Périthèces sublibres, immergés ou à demi-immergés
dans un stroma dressé, stipité-claviforme. Asques à 8 spo-
res hyalines, filiformes, se divisant en articles.
*C. militaris Lk; Torrubia Tul.
190
C. ophioglossoides Lk; Torrubia Tul.— Cette espèce
est assez commune dans les bois, où elle est toujours
parasite sur l'Elaphomyces variegatus lorsque cette
tubéracée se trouve à une certaine profondeur dans
le sol; elle y adhère alors par les nombreux filaments
de son mycélium jaune. Automne.
C. capitata LKk:;: Sphaeria Holmsk. — Nous n’avons
rencontré qu’un seul exemplaire de cette espèce,
parasite sur l’Elaphomyces granulatus. — I croissait
à la lisière d’un bois à Groenendael. — M. Marchal
l’a retrouvée depuis à Hoeylaert.
Gexre Sphaerostilbe Tul.
Périthèces globuleux, mous, de couleur vive, associés
au champignon conidifère (Atractium, Stilbum, Micro-
cera). Asques à 8 spores 1-septées, oblongues ou ovoïdes,
hyalines.
S. flammea Tul. — Les conidies : Atractium flammeum
Berk. sur les feuilles mortes du hètre. Boitsfort,
Auderghem, Bois de la Cambre. PC.
S. coccophila Tul. — Conidies : Microcera coccophila
Desm.”*
Gexre Oomyces B. et Br.
Périthèces réunis en petit nombre dans une enveloppe
sacciforme dressée. Asques linéaires, à 8 spores filiformes
hyalines.
. . . . a . e. . . . . . . . . . . . . . . . e . . . . »
Genre Eleutheromyces Fckl.
Périthèces superficiels, subulés, diaphanes. Asques
cylindriques, fusoïdes. Asques à 8 spores ovoïdes-cylin-
driques, ciliées. Des conidies ({saria).
191
E. subulatus Fckl; Sphaeronema subulatum Tode. —
Sur les lamelles et le stipe de lPAgaricus melleus
pourrissant. Watermael. Nov. R.
Genre Polystigma Pers.
Périthèces immergés dans un stroma étalé, rouge ou
roussâtre inné dans le parenchyme de la feuille. Asques
à 8 spores ovoïides. Des spermogonies. Espèces foliicoles.
GEexre Epichloë Fr.
Périthèces immergés dans un strama subcharnu, étalé,
ordinairement de couleur vive, d'abord conidifère. Asques
à 8 spores filiformes, simples ou pluriseptées, hyalines, se
séparant en articles.
*E. typhina Tul.
Genre Hypocrea Fr.
Périthèces immergés dans un stroma charnu, pulviné
ou étalé, superficiel. Asques à 8 spores 1-septées, se
séparant en articles. Des conidies.
H. rufa Fr. — Conidies : Trichoderma viride Pers*.
L’état ascophore sur des rameaux pourrissants. Bois
de la Cambre. Nov.
“H. citrina Fr.
Genre Sphaeroderma Fckl.
Périthèees globuleux, diaphanes, ochracés, sublibres,
assis sur un subiculum arachnoïde sec et subpapyracé.
Asques à 4-8 spores, grandes, ellipsoïdes, brunes.
0 . . . e. . e . e ° . L
Genre Hypomyces. Fr.
Périthèces globuleux-coniques, de couleur vive, réunis
sur un stroma byssoïde. Asques à 8 spores oblongues
192
fusoïdes, ordinairement 1-septées, hyalines. Des conidies.
H. asterophoruns Tul. — Les macroconidies : Astero-
phora agaricicola Gda. sur le Nyctalis asterophora.
AC.
H. chrysospermus Tul. — Conidies et chlamydospo-
res : Sepedonium chrysospermum Lk.* |
*H. lateritius Tul.
H. rosellus Tul.; Sphaeria Alb. et Schw. ; Mectria Alb.
B. et Br. — Conidies : Dactyliun dendroides Fr.*
*H. ochraceus Tul. — Conidies.: Verticillum agarici-
num Cda.”
*H. aurantias Fckl.
H.terrestris Plow. et Boud. — Nous avons trouvé
plusieurs fois cette année le stroma stérile de cette
espèce croissant sur la terre dans les endroits où des
champignons s'étaient décomposés. Boitsfort, Groe-
nendael. Oct.-Nov.
H. luteo-virens Fr. — L'état ascophore sur l'hymé-
nium du Lactarius pyrogalus. Limelette. Août. R.
H. violaceus Tul. — Les conidies seulement, recou-
vrant le Fuligo varians. Groenendael. Oct.
H. Linkii Tul. — Les conidies et chlamydospores :
Sepedonium roseum Fr. sur l'Amanila rubescens
pourrissant. Hoeylaert, La Hulpe. Sept. R.
H. Pezizae Tul. — Les chlamydospores : Asterophora
Pezizae Cda sur l'hyménium du Peziza hemisphae-
rica dans la forêt de Groenendael. Sept. R.
H. cervimns Tul. — Les conidies et chlamydospores :
Sepedonium cervinum Fr. sur l'hyménium du Peziza
macropus. Bois de la Cambre, Boitsfort. PC.
Genre Nectria Fr.
Périthèces de couleur vive, libres, charnus ou membra-
neux, glabres, villeux, squamuleux ou byssoïdes, isolés ou
cespiteux, parfois assis sur une base pulvinée, d’abord
conidifère. Asques à 8 spores 1-septées, hyalines, rare-
ment roussatres.
*N. cinnabarina Fr. — Conidies : Tubercularia vul-
garis Tode*, N. Ribis Rabh., Sphaeria Tode sur
les rameaux du Ribes rubrum. Watermael.
*N. coccinea Fr.
N. ditissima Tul. — Sur l’écorce des hèêtres abattus.
Boitsfort, Groenendael, etc. C. Conidies : Tubercu-
laria crassostipitata Fekl.
N. cucurbitula Fr.; Sphaeria Tode. — Rameaux morts
du pin. Boitsfort.
N. sanguinea Fr. — Dans les écales pourrissantes
d’une noix. Auderghem. Oct.
*N. episphaeria Fr.; Sphaeria Tode.
N. Peziza Fr.; Sphacria Tode; S. miniata Hoffm. —
Sur le bois dénudé du peuplier. Rouge-Cloitre, Bois
de la Cambre. Automne.
N. cosmariospora De Not. et Ces.; Cosmospora cocci-
nea Rbh. — Sur les Polyporus ferruginosus pourris-
sants. C.
Genre Aponectria Sacc.
Périthèces jaunes-rougeàtres, subsuperficiels sur le sup-
port ou le stroma. Asques biformes, à spores nombreuses
(à spores petites, ovales, simples) et à 8 spores (à spores
plus grandes, 1-septées et mucronées) dans le même
périthèce.
e . ° 0 . . , . . . . . L . . . 0 . 0 . . 0 . ° . ° L
194
GENRE Gibberella Sacc.
Périthèces isolés ou cespiteux. Asques à 8 spores
d'abord ovoïdes, puis fusoïdes, 5-pluriseptées,subhyalines.
Des conidies, des pyenides et des spermogonies.
*G. pulicaris Sacc.; Nectria pulicaris Tul.
G. baccata Sacc.; Gibbera Fekl. — Conidies : Fusarium
lateritium Nees*,
G. Saubinetii Sacc.; Gibbera Mont. — Mycélium :
Fusarium roseum Lk* sur les tiges mortes du maïs.
Uccle.
G. cyanogena Sacc.; Sphaeria Desm. — Sur les
trognons pourrissants des choux. Automne-Hiver. €,
GENRE Pleonectria Sacc.
Périthèces de couleur vive, globuleux, papillés, isolés ou
cespiteux. Asques à 8 spores muriformes, hyalines, souvent
mélées à des spermaties.
GExre Letendrea Sacc.
Périthèces superficiels, blanchâtres, très petits, épars
ou groupés, insérés parmi des filaments d'Helminthospo-
rium. Asques munis de paraphyses, à 8 spores fusoïdes-
oblongues, 1-septées, fuligineuses. Des spermogonies.
L. eurotioides Sacc.; Mectria helminthicola Rich. —
Sur l'Helminthosporium macrocarpum recouvrant
des rameaux d’aune et de tilleul. Groenendael,
Oct. — Dans nos échantillons, les spores sont
4-guttulées.
GExrE Calonectria De Not.
Périthèces érumpants-superficiels, globuleux, parfois
byssoïdes ou villeux, isolés ou cespiteux. Asques à 8 spores
oblongues ou fusoïdes, pluriseptées, hyalines. Parfois des
conidies.
C. pyrochroa Sacc. — Conidies : Gloeosporium Platani
Oud.*
C. Bloxami Sacc.; Mectria B. et Br. — Sur les tiges
mortes de l’Epilobium hirsutum. Groenendael. Oct.
C. flavida Sacc.; Sphaeria Cda. — Sur une souche
pourrissante. Entre Boitsfort et Auderghem. Oct. R.
C. Pseudo-peziza Sacc.; Nectria Desm. — Rameaux
du Robinia Pseudo-A cacia. Boitsfort. Déc.
GENRE Paranectria Sacc.
Périthèces globuleux, subpapillés, membraneux. Asques
à 8 spores hyalines, 3-septées, cylindriques, courbées-
ondulées, mucronées.
L ° . ° 0 . 3 . . L: . . e e ° . . . L 0) L , . ° L . L
Gexre Hyponectria Sacc.
Périthèces isolés, couverts, immergés dans le support.
Asques à 8 spores ovales ou oblongues, hyalines. Des
spermogonies.
LI 2 L2 LL . . . . . . . . . . . . . L . . . . . . . . L .
Genre Chilonectria Sacc.
Périthèces globuleux, papillés, isolés ou cespiteux.
Asques à plus de 8 spores. Spores hyalines, simples.
, , . . ° . . , . , . . . . . - e . e. . e e. . ° e. . e L
196
Genre Nectriella Sacc.
Périthèces globuleux, papillés, subsuperficiels, cespi-
teux ou groupés. Asques à 8 spores ovoïides ou oblongues,
hyalines, simples. Des conidies.
N. Rousseliana Sacc.; Stigmatea Fekl. — Les conidies
Chaetostroma Buxi Cda sur les feuilles du buis.
Mousty. Août.
Genre Melanospora Cda.
Périthèces diaphanes, à ostiole subulé, souvent péni-
cillé. Asques ordinairement à 8 spores ellipsoides, brunes.
Fame 53. — SORDARIÉES.
! ('iSperessimplest the, SE EEE ERNEST SE
LSpores SEPLÉES + 5e Dole Le Ne RE RU AN ET
5 | ASqUes a14-88pores + AN le NN ER DURE
” tr'Asques' à plus de'8 spores) . .. :: VON Nrisenpra;
= ( Périthèces densément agrégés sur un pseudostroma . .Coprolepa.
{2 Périthèces plus ou moins épars be OR M RENE
” ( Spores appendiculées ., 4 :.,,,. 1: . +: . . . Sordaria.
| Spores non appendieulées. . . . . . . . . Hypocopra.
ÿ (:Spores1-septées : 21121. 0,410. 1.10 nono Détitechia:
{ Spores pluriseptées. . . . . . - A LE
Spores formées de 5 rangées PAIE de celles Se
6 superposées, ne se séparant pas, paraissant 9-septées Pleophragmia.
Spores 5-7-septées, se divisant en articles . . : . Sporormia.
Genre Coprolepa Fckl.
Périthèces grands, globuleux, noirs à lintérieur, à
=) bre , Ù
ostiole papilliforme proéminent, immergés dans un
pseudostroma crustacé, tomenteux, conidifère. Asques
197
stipités à 8 spores ovoïdes, opaques, entourées d’une zone
hyaline. Paraphyses linéaires, pluriguttulées.
. e L e . . , e LU L . 0 D D D . . L e. . L2 . L2 L L2
Genre Sordaria Ces. et De Not.
Périthèces sphériques, coniques ou pyriformes, glabres
ou velus, à ostiole obtus, conique, épars, groupés ou
semi-immergés dans une croûte stromatiforme. Asques
stipités à 4-8 spores ellipsoïdes, fuligineuses, appendi-
culées. Parfois des conidies et des spermogonies.
*S. coprophila Ces. et De Not. — Assez commun
partout sur les bouses de vache.
S. minuta Fckl. — Sur les crottins de lapin. Groenen-
dael. AC. La var. tetraspora Sacc. est mentionnée
par M. Marchal(l) à Tervueren et Limelette; la var.
leptospora à Hoeylaert.
S. hirta Hans. — Sur les excréments du daim. Ter-
vueren (Ë. Marchal) (2).
S. carbonaria Sacc.; Sphaeria Plow. — Sur la terre
argileuse. Groenendael. Oct. — M. Saccardo, à qui
nous devons la détermination de cette espèce,
remarque que les spores de nos échantillons me-
surent 16-7, tandis que celles des spécimens de
M. Plowright n’ont que 9-5.
curvula De Bary. — Sur de la bouse de vache.
Groenendael. Sept. — Une variété tetraspora a été
trouvée par M. Marchal sur des excréments de
mouton à Etterbeek. ;
S
(1) Champignons coprophiles de la Belgique. Bull, de la Soc. roy.
de bot., t. 25, p. 15.
(2) Pyrénomycètes coprophiles nouveaux pour la Flore belge. Extr.
du Bull. de la Soc. belge de microscopie, t. 10, n° 11.
198
S. appendiculata Nicssl. — Sur des crottins de lapin.
Limelette (E. Marchal). R.
GEvre Hypocopra Fckl.
Périthèces carbonacés, ovales-globuleux, glabres ou
villeux, à ostiole papilliforme, plus ou moins épars,
subimmergés dans Île support. Asques cylindriques
à 4-8 spores ovoïdes brunes, entourées ordinairement
d’une zone hyaline.
H. fimicola Sacc. — Sur des crottins de lapin. Boits-
fort (E. Marchal). Abondant.
M. discospora Fckl; Sordaria Auersw. -— Sur les
croltins du lièvre et du lapin. Groenendael. Nov.
H. platyspora Sacc.; Sordaria Plow. — Sur les crot-
ins de lapin. Boitsfort (É. Marchal).
H.macrospora Sacc.; Sordaria Auersw. — Sur les
crottins de lièvre et de lapin. Elewyt (É. Marchal).
GExrE Philocopra Speg.
Périthèces globuleux-coniques, glabres ou hérissés,
membraneux, noirâtres, subimmergés dans le support.
Asques larges, à plus de 8 spores. Spores o voïdes, brunes,
ordinairement appendiculées.
P. pleiospora Sacc.; Sordaria Wint. — Sur des
erotuins de lièvre. Boitsfort. M. Marchal qui cite
le premier cette belle espèce en Belgique, mentionne
un exemple curieux d’un périthèce à deux cols
sublatéraux et parfaitement développés.
P. setosa Sacc.; Sordaria Wint. — Sur des crottins
de lapin. Boiïtsfort (E. Marchal). Automne.
P. curvicolla Sacc.; Sordaria Wint. — Sur des crot-
ins de lapin. Ottignies. Août,
1195)
P. dubia Sacc. —- Sur des crottins de daim. Tervueren.
(E Marchal). Août.
Genre Delitschia Auersw.
Périthèces arrondis, submembraneux, à base immergée
dans le support. Asques cylindriques à 8 spores sub-
ellipsoïdes, 1-septées, brunes, entourées d'une zone
hyaline. Des paraphyses.
D. Auerswaldii Fckl; D. didyma Auersw. — Sur les
crottins du lapin. Limelette (É. Marchal).
D. chactomioides Karst. — Sur les crottins du lapin.
Limelette (Ë. Marchal).
D. Winteri Plow. — Sur des crottins de lapin. M. Mar-
chal nous en a signalé une station abondante à
Boitsfort. — Les spores se divisent sans se séparer
complètement à l'endroit où elles sont septées, en
laissant échapper une matière protoplasmique. Les
asques paraissent septés à cause de la couche de
mucçus qui enveloppe chaque spore.
D.imoravica Niessl. — Sur les crottins du lapin.
N.-D.-de-Bon-Cœur (forèt de Soignes) (É. Marchal).
D. sp. (?) — Cette espèce nouvelle à été découverte par
M. Marchal sur des crottins de lapin entre Limelette
et la Baraque ; voici la diagnose qu'il en donne :
« Peritheciis gregariis minutissimis, subglobosis;
ascis cylindraceis acutiusculis, deorsum brevissime
attenuato-stipitatis, 79-85 — 11-152, parum et
minute paraphysatis, 8-sporis. Sporis plerumque
oblique monostichis, ellipticis apicibus obtusis, ad
septum vix constricus, primo hyalinis tandem sub-
fuscis, annulo hyalino augusto cinctis, in articulos
binos haud secedentibus, 10,512 = 5,5-6u. »
200
GExre Sporormia De Not.
Périthèces membraneux, glabres, semi-immergés, à
ostiole papillé. Asques à 8 spores brunes, 5-17-septées,
se divisant en articlesi
S. intermedia Auersw. — Sur les crottins du lièvre,
du lapin, du daim. Limelette, Groenendael et Ter-
vueren. C'est, d’après M. Marchal, qui nous a com-
muniqué cette espèce, le pyrénomycète coprophile le
plus répandu en Belgique.
S. octoloculata Fab. — Sur des crottins de lapin. Bois
de la Cambre (E. Marchal). RR.
Gexre Pleophragmia Fckl.
Périthèces globuleux, earbonacés, épars. Asques
vblongs-cylindriques, à 8 spores oblongues subdistiques,
entourées d'une zone hyaline.
Fame 34. — CÉRATOSTOMÉES.
l { Spores filiformes . : 8
| Spores non fihformes . 2 tre
à | Spores hyalines . 5
” | Spores colorées ou ne 7
5 { Spores simples. 4
| Spores septées . ER PS HO Rs
’ ( Espèces lignicoles ou corticoles . . . . . . Ceralostomella.
l'Espèces herhicoles.L 0. Lie ,. LIENS Gnomonmiella (pe
$ Spores 1-sepiées EN TER IEPETS E MEAD
(MSpanes.5-septées. MMM OUEN El : HOryptodene.
6 ( Espèces lignicoles . . . LA Dre lee ve De DENON
| Espèces foliicoles, rarement cAulieslee . . : .Gnomonia.
; { Spores simples, fuligineuses . . + . . . . . Ceratositoma.
Spores pluriseptées, subcolorées, rarem. brunäâtres. Ceratosphaeria.
201
( Périthèces insérés ordinairement sur un pseudostroma seutelli-
DA A fORIO AE CR -Linospor a:
Périthèces non insérés sur un pseudostroma . ,. . . . . 9
( Spores guttulées ou septées, hyalines ou jaunâtres. . Ophiobolus.
9 a - - ,
Spores ni guttulées, ni septées . . . . . .Gnomoniella (p.).
Genre Ceratostoma Fr.
Périthèces érumpants superficiels, subcarbonacés, gla-
bres ou fibrilleux; ostiole long. Asques ovoïdes ou cylin-
driques, brièvement stipités. Spores ovoïdes ou oblongues,
fuligineuses. Des conidies et des spermogonies.
L2 e e D L . . e. e. . e ° e. L2 . e L e 2 [1 L2 . e e. . L2 [2 e
GExre Ceratostomella Sacc.
Périthèces carbonacés, subsuperficiels, ou à base im-
mergée, glabres ou fibrilleux ; ostiole cylindrique ou fili-
forme, ordinairement plus long que le périthèce. Asques à
8 spores simples, hyalines, globuleuses, ovoides ou oblon-
gues sans paraphyses. Des conidies ou des spermogonies.
C. cirrhosa Sacc.; Sphaeria Pers. — Sur le bois
pourrissant du charme. Groenendael. Janv.
Gevre Gnomonia Ces. et De Not.
Périthèces glabres, submembraneux, couverts ou érum-
pants, souvent isolés; ostiole plus ou moins allongé, cen-
tral ou latéral. Asques à 4-8 spores 1-septées, hyalines,
sans paraphyses.
“&. setacea Ces. et De Not.; Sphaeria Pers.
G. leptostyla Ces. et De Not. — Les conidies : Gloeo-
sporium Juglandis Lib. sur les feuilles tombées du
noyer. Linkebeek.
&. Epilobii Awd. -- Tiges mortes de l’Epilobium
spicatum. Boitsfort. Mars.
14
202
Genre Gnomoniella Sacc.
Périthèces submembraneux, sous-cutanés, érumpants ;
ostiole central ou latéral. Asques sans paraphyses, à 8 spores
simples ovoides ou oblongues rarement filiformes. Parfois
des conidies et des spermogonies,.
G. tubiformis Sacc.; (rnomonia Tode, — Les spermo-
gonies : Leptothyrium cylindrospermum Bon. sur
les feuilles vivantes de l’aune.
G. emarginata Sacc. — Les spermogonies : Discosia
artocreas sur les feuilles tombées du bouleau. Lime-
letiez
G. circinata Sacc.; Sphaeria Fckl. — Conidies : Lep-
tothyrium Ribis Lib.*
G. Angelicae Sacc.; Sphaeria Fekl. — Spermogonies :
Phoma complanata Desm.”
G. fimbriata Sacc.; Sphaeria Pers. — Sur les feuilles
vivantes du charme. Bois de la Cambre (É. Mar-
chal). AR.
Gexre Linospora Fckl.
Périthèces insérés ordinairement sur un pseudostroma
seutelliforme, à ostiole plus ou moins allongé. Asques à
8 spores filiformes, hyalines ou subhyalines. Des conidies
ou des spermogonies.
L. tremulae Morth. — Les conidies : Gloeosporium
Tremulae Lib. sur les feuilles du Populus tremula.
*L. populina Schrôt.; Sphaeria ceuthocarpa Fr.; Hypo-
spila Fr.
205
Genre Lentomita Niessl.
Périthèces libres ou d’abord immergés, subcoriaces ou
submembraneux; col plus ou moins distinet. Asques munis
de paraphyses, à 8 spores hyalines, 1-septées, didymes.
GExre Ophiobolus Riess.
= Périthèces sabmembraneux; ostiole papillé ou allongé.
Asques à 8 spores filiformes, munis de paraphyses. Espé-
ces caulivoles. Parfois des conidies, des spermogonies ou
des pycnides.
*O. porphyrogonus Sacc.; Rhaphidospora rubella
Fckl; Sphaeria rubella Pers.
O. vulgaris Sacc. — Sur les tiges mortes de la pomme
de terre. Watermael. Juillet.
O0. acuminatus Dub.; Sphaeria Fr.; Sphaeria Carduo-
rum Wallr. — Sur les tiges mortes du Cirsium lan-
ceolatum. Boendael.
Gexre Ceratosphaeria Niessl.
Périthèces coriaces ou subcarbonacés, subimmergés ou
superficiels; ostiole plus ou moins allongé. Asques à
8 spores pluriseptées, munis de paraphyses distiques.
Genre Cryptoderis Auersw.
Périthèces innés, subglobuleux, membraneux, à ostiole
court, latéral ou sublatéral, saillant. Asques à 8 spores
oblongues, hyalines, 5-septées, sans paraphyses.
e . 0 e. . . . . . . e. L . . ° . e. . ° e . L] e . [2 L] e 2
204
Fame 55. — MASSARIÉES.
l ( Spores 1-septées, fuligineuses . . . . . . . Massariella.
(WSpores 2 où pluriseplées MR TU RE?
9 ( Spores muriformes, colorées. . . . . . . .Pleomassaria.
lASpOrES non MUTIFOPMRES nice rene ee Var sens LIN UAE 00
5 | DpOres hyalines {I -NRENNPESS EE CAR PIRE Hassarina.
(PSporeshrunes JR OUR AN CE Horn.
Genre Massaria De Not.
Périthèces immergés, coriaces, à papille érumpante.
Asques souvent larges, à 8 spores oblongues ou légère-
ment claviformes ordinairement grandes; des paraphyses.
Des conidies, des pycnides ou des spermogonies.
M. macrospora Sacc.; Melanconis Tul.; Cucurbitaria
macrospora Ces. et De Not. — Conidies : Coryneum
macrosporum Berk.” Les pyenides : Diplodia faginea
Fr. sur les rameaux morts du hêtre. Uccle.
Genre Massariella Speg.
Périthèces corticoles, coriaces, à ostiole à peine érum-
pant. Asques à 8 spores, 1-septées, fuligineuses, munis
de paraphyses. Des pycnides.
. LD . e. e ° e. e e. e ° « LL . LU ° o . e . L e e . . L
Genre Massarina Sacc. |
Périthèces sphériques, couverts par l'écorce, à ostiole
à peine érumpant. Asques ordinairement à 8 spores
oblongues, 2-pluriseptées, hyalines, avec des paraphyses.
Des pyenides.
e . . < . . . e . . . . e . . . . . . . LC
GENRE Pleomassaria Speg.
Périthèces coriaces, assez grands, couverts par l'écorce ;
ostiole obtus, peu érumpant. Asques larges, munis de
205
paraphyses, à 8 spores oblongues, muriformes. Des pyc-
nides.
P. siparia Tul.; Sphaeria B. et Br. — Pycnides :
Prosthemium betulinum Kze.*
P. Carpini Fckl. — Sur les grosses branches du charme.
Uccle, Groenendael, Tervueren, etc.
FamiLze 56. — LASIOSPHÉRIÉES.
! (Spores muriformes M. : Pléosphiacria.
(MSpores non'muriformes HE MOUr MENT UE OMIS 9
9 (Spores simples. SONO PMRR ONE AUCME NL ART NS
| Spores septées . . . NT PUR Se nu +
Spores hyalines, ovales- Hess ou subcylindriques, très rare-
5 ment appendiculées. "0. à ©: . Trichosphaeria.
Spores colorées ou SUbEOIOREES OMC ONE UN, DMC 04
Asques difluents HEC IEEE ON PCR aelomiun:
Asques non difluents CRT Nr Rosellinta.
Sporès 1=-SépÉ RAR Re Le ts Nec 6
SpOrES 2OURDIHSE DÉCES RRRE O NoT RRT
Espèces ordinairement foliicoles. . . . . . . . Venturia.
| Espèces lignicoles, rarement corticoles . . . . .Æriosphaeria.
Spores fulisin eus ER TE J'TE PES
Spores/hyalines Pr nt Se RENE 9
Spores partiellement ou complètement fuligineuses, oblongues ou
fusoïdes, 2-5-septées . . . . .« . + Chaetosphaeria.
Spores cylindriques, d’abord de . . Lasiosphaeria (p.).
©
©
Ÿ
Spores fusiformes-courbées, souvent appendiculées, Enchnosphaeria.
Spores ovales, oblonguesou fusoïdes, d’abord {-puis pluriseptées;
périthèces aplanis et subglabres au sommet, revétus de poils
(
(
(
(
| Spores cylindriques, d’abord flexueuses. . . Lasiosphaeria (p.).
longs, crépus et rampants. . . . . . . . Herpotrichia.
Genre Lasiosphaeria Ces. et De Not.
Périthèces carbonacés, sphériques ou ovoïdes, plus ou
moins villeux, hérissés ou strigeux, assis ordinairement
sur un subiculum fibreux; ostiole papilliforme, parfois
206
peu apparent. Asques à 8 spores cylindriques, d’abord
flexueuses, puis ordinairement pluriseptées, hyalines, rare-
ment brunâtres. Des conidies.
*L. hirsuta Ces. et De Not.; Sphaeria Fr.
*L. subambigua Sacc.; Sphaeria Cke.
*L. hispida Fckl; Sphaeria Tode.
L. ambigaa Sacc. var. carbonaria Rehm. — « À typo
differt subiculo multo copiosore » Sacc. in litt. —
Croissait abondamment à Groenendael, en compa-
gnie de l'Helicosporium roseum, sur la terre brülée
et sur des débris de bois carbonisé.
*L. spermoides Ces. et De Not.; Sphaeria spermoides
Hoffm.
L. ovina Ces. et De Not.; Sphaeria Pers. — Sur des
débris de bois de hêtre pourrissant. Groenendael.
Oct.-Nov.
L. hispidula Sacc. et Speg. — Sur les tiges mortes
du Pteris aquilina. Groenendael. Oct. « Diffère du
type par les asques et les spores plus larges. »
(Saccardo in litt.).
L. strigosa Sacc.; Sphaeria A. et Schw. — Sur des
rameaux morts. Tervueren.
Genre Enchnosphaeria Fckl.
Périthèces carbonacés, hérissés, superficiels, globuleux;
ostiole conique. Asques stipités, à 8 spores distiques.
Gevre Herpotrichia Feckl.
Périthèces globuleux, carbonacés, villeux ; ostiole petit,
papillé. Asques à 8 spores parfois papillées, munis ordi-
nairement de paraphyses.
207
L. macrotricha Sacc.; Sphaeria B. et Br. — Sur les
sarments des Rubus. Groenendael.
Genre Rosellinia De Not.
Périthèces subsuperficiels, globuleux, papillés, subcar-
bonacés, glabres, hérissés ou byssoïdes, parfois assis sur
un subiculum byssoïde. Asques munis de paraphyses, à
8 spores globuleuses ou ovoïdes, parfois appendiculées.
Des conidies et des pyenides.
R. aquila De Not.; Sphaeria Fr. — Conidies : Sporo-
trichum fuscum.
R. mammaeformis Ces. et De Not.; Sphaeria Pers,
*R. pulveracea Fckl; Sphaeria Ehrh.
R. ligniaria Nke; Sphaeria Grev. — Sur des éclats
de bois pourrissant. Groenendael. Février,
R. Schumacheri Sacc.; Sphaerella Hans. — Sur des
crottins de rat, Auderghem (É. Marchal).
Genre Chaetomium Kze.
Périthèces superficiels, carbonacés-membraneux, assez
fragiles, ordinairement villeux ; ostiole papilliforme, caché
par les poils. Asques à 8 spores globuleuses-ovoïdes. Des
conidies.
*C. comatum Fr.; Ch. elatumn Kze. — Conidies
Sporodum conopleoides Cda.”
C. Kunzeanum Zopf var. fimicolum ; Chaelomium char-
tarum Ehrbg. — Abondant sur des crottins de
souris. Jardin botanique (ÉË. Marchal).
C. Fiebieri Cda. — Sur du papier imprimé humide. —
« Perithecia minuta 1/8 m. m. d. mox collabescendo-
cupulata : setulae filiformes fuliginae 150-200 — 5,
modice flexuosae sursum denticulato-conidiophorae ;
208
conidia sphaerica, hyalina dein fuscidula, distincte
muriculata, 8-9 x d. Sporidia limoniformi, 9 — Th
fuliginea. Conidia modo descripta ab auctoribus
nullis describuntur : an ergo species distinguenda? »
C. bostrychodes Zopf. — Sur des crottins de lapin.
Malaise (É. Marchal).
€. crispatum Fckl. — Sur des excréments de chien.
St-Josse-ten-Noode (É. Marchal).
Gexre Trichosphaeria Fckl.
Périthèces globuleux, superficiels, plus ou moins villeux,
assis parfois sur un subiculum villeux. Asques à 8 spores
ovales-oblongues ou subcylindriques. Des conidies et des
spermogonies.
T. punctillum Rehm. et Britz; T. pachyspora Sace.,
Bom. et Rouss. — « A typo secedit sporidiis paulo
brevioribus et crassioribus. Perithecia 1/4 m. m. d.;
setulae septatae atrofuscae 150-200 — à; asei tereti-
fusoidei, 90-80 — 10 ; sporidia ellipsoidea, utrinque
acutiuseula 10-12 = 7, granulosa, hyalina v. dilu-
tissime flavida. » — Sur du bois de hêtre pourrissant.
Groenendael. Hiver.
T. Elisae-Mariae Sacc. et Pat. — Peritheciis hinc
inde gregariis superficialibus, globosis, exiguis,
1/6 m. m. d. atris subcarbonaceis, setulis filiformi-
euspidatis, septulatis fuligineis, rectiuseulis vestitis;
ascis tereti-clavatis, stipitatis, paraphysatis, 90-
100 — 7-8, octosporis; sporidiis oblique monostichis,
breve fusoideis rectis v. inaequilateralibus, 15-
18 = 5 — 5,5, continuis, guttulatis 5-7 saepius
uniseriatis, hyalinis, — Adsunt hinc inde caespituli
209
conidiophori ab Acrothecio simplici (conidiis fusoideis,
3-septatis fuligineis subaepitatis) formati. — Sur les
tiges sèches de l'Epilobium hirsutum. Groenen-
dael. Oct.
GENRE Eriosphaeria Sacc.
Périthèces carbonacés, superficiels ou subsuperficiels,
revêtus de poils raides. Asques munis de paraphyses plus
ou moins développées, à 4-8 spores ellipsoïdes ou légère-
ment fusoïdes, {-septées, hyalines ou subhyalines.
e. . e e. L e . 0 e e. e. . L2 . . . . . . L2 . . . . . C0] . L
GENRE Pleosphaeria Speg.
Périthèces superficiels, carbonacés, épars ou groupés,
revêtus de poils raides ou tomenteux. Asques à 8 spores
muriformes.
Genre Chaetosphaeria Tul.
Périthèces groupés, superficiels, submembraneux, se
déprimant parfois, villeux ou glabrescents, assis sur un
subiculum conidifère. Asques à 8 spores oblongues ou
fusoides, 2-5-septées. Des conidies (Cladotrichum).
C. callimorpha Sacc.; Sphaeria Mont. — A la base
des sarments morts des Rubus. Bois de la Cambre.
Janvier.
GENRE Venturia Ces. et De Not.
Périthèces membraneux ou carbonacés-membraneux,
subsuperficiels, couverts de poils raides. Asques à 8 spores
oblongues ou ovoïdes-ellipsoïdes, munis de paraphyses.
Des spermogonies,
210
V. ditricha Karst.; Vermicularia Fr. — Spermogonies:
Asteroma Betulae Desm.*
V. Kunzei Sacc.; Stigmatea Chactomium Kze. — Sur
les feuilles mortes des Rubus. Limelette (Ë£. Marchal).
Les conidies : Exosporium Rubi Nees au Bois de
la Cambre. Déc.
“V. glomerata Cke.
V. circinans Sacc.; Stigmatea Fr. — Sur les feuilles
mourantes du Geranium molle. Watermael. Automne.
*V. Potentillae Cke; Dothidea Fr.; Stigmatea Fr.
Fame 57. — LOPHIOSTOMÉES.
{ Spores hyalines, septées ou nucléées, . . . . . . . . 2
PASDORES CDIOrERS PAS NET LE 18 ec ec CU CON DER
Spores 1-septées . . . … }) +... 0. Lophivspiaera.
Spores 2-pluriseptées ou less 0.7. 1.114 Loplnorreme.
("Spores Simples ss NM RM EME Lophielle:
(: SDOTES SOLS AE A MENT LT EU, de Æ
( Spores 2-pluriseptées, parfois appendiculées . . . Lophiostoma.
[ Spores muriformes ,.. 4-12.04..,4. . Le. SN Lophidium.
Genre Lophiostoma Ces. et De Not.
Périthèces superficiels ou à base immergée, glabres,
carbonacés ou subcoriaces. Asques à 8 spores oblongues
ou fusoïdes, 2-pluriseptées, olivacées ou fuligineuses.
L. caulium Ces. et De Not.; Sphaeria Fr. — Sur les
tiges herbacées mortes : Epilobium hirsutum, Bras-
sica Napus, ete. Janvier.
L. arundinis Ces. et De Not.; Sphaeria Fr. — Sur les
chaumes de l’Arundo Phragmites. AC.
211
Genre Lophidium Sacc.
Périthèces plus ou moins immergés, carbonacés ; ostiole
large. Asques munis de paraphyses, à 8 spores ovoïdes
ou oblongues, muriformes, brunes.
L1 ° e . 0 . e 0] L , . . e. °. e. D L] e 0 e. L L L .
GENRE Lophiotrema Sacc.
Périthèces plus ‘ou moins groupés. Asques à 8 spores
oblongues ou fusoides, hyalines, 2-pluriseptées, parfois
appendiculées. Dans quelques espèces, les spores se
colorent en brun après leur sortie des asques.
L. rubidum Sacc., Bom. et Rouss. — Peritheciis ligno
(cortice secedente) superficie leniter cruentato semi-
immersis, V. basi infossis, subglobosis, compressius-
eulis, carbonaceis, nigris, 1/5 m.m. cr., ostiolo mi-
nuto, compresso, subinde subpapillato; ascis tereti-
bus, filiformis-paraphysatis, breve stipitatis, 8-sporis;
sporidiis oblique 1-stichis v. distichis, fusiformibus,
rectis curvulisve, utrinque acutis, 25-50 = 6,4 nu-
cleate 5-septatis, 6-niterque constrictis, hyalinis,
initio strato exigua mucoso obduetis. — Affine Loph.
praemorsa à quo differt sporidiis 4 (nec 6-) nucleatis,
matrice cruentata, ete. — Sur les sarments morts des
ronces. Groenendael. Nov.
Famizze 58. — SPHÉRIACÉES.
Spores filiformes ou fusoïdes, appendièulées . . . . Dilophia.
1;,2Spores MUurOC RES ENNEMI EE MER EAU nUI EAN 19
Spores ni filiformes/inimuriformesi.! 1e" un à 4
> | Périthèces couverts de poils raides . . . . . Pyrenophora.
(- Périthéces labre Re 9
—.
11
Espèces lignicoles ou corticoles . . LL NUS TECH pOrs,
Espèces caulicoles, culmicoles ou foliicoles . . . . .Pleospora.
SRB nn res. 21.10 MER 1 rl an milles 220 5
Spores’hyalines ou subhyalines . .: . ..,. … : À . ..15
Spores simples . DR CNE AR M PRE 7
Spoôres septées . . Re pe ME 7
Espèces ordinairement foliicoles ou role plus rarement
ramicoles. *: 000: s © >. Anthoslomellu.
Espèces lignicoles . . ste order. Bomblanta;(p:):
spores 4=septees tn SUB SIDE RE
Spores 2- ou pluriseptées. ON
Périthèces sous-cutanés ; ostiole papilliforme . . Didymosphaeria.
Périthèces superficiels, à base seule immergée ; ostiole conoïde.
Amphisphaeria.
Spores oblongues, 3-septées, resserrées aux articulations, se divi-
sant dans l’asque de manière à simuler 16 spores . . Ohleria.
Spores ne se divisant pas dans l'asque . . . - HU
Périthèces couverts ou d’abord couverts par Lépidéirie a Se
Périthèces superficiels ou à base seule immergée : . . . . 12
Périthèces couverts par l’épiderme noirci; spores subtriseptées,
oblongues ou PARTS obtuses, souvent cour-
UCNEMENAI . .« . …« Clypeosphaeria.
Périthèces d’abord re Pan Pépidérme non noirci; spores
ovoïdes, ou fusoïdes./},:}.:t471...& none scilepsosphaeria.
Périthèces percés d’un pore étroit . . . . . . Melanomma.
Périthèces à pore largement ouvert . . . . .Trematosphaeria.
ASques: à plus de 8 spores? AU CU Re. Le tDrtopella:
Asques 14.006; spores!) 4 {URCOEMFIN ERA A ON MES AMENTENTE
Sporesisimpless} À Aile MENTON AMQNRMERe PS
Spores seplées ts" 22e) 2 at CT TA MONE PR E
Spores vermiculaires, hyalines, puisovoïdes, brunes. Bombardia(p.).
Spores non Vérmiculaires 10 MERE 0
Spores pluriputtulées.. "00. MN Et Ce
Spores non guttulées . . . . . ATEREA RE TROIS
Périthèces papillés, couverts par épidemne, puis érumpants.
Metasphaeria (p.).
Périthèces subsuperficiels, papillés, souvent groupés. Zignoella (p.).
Périthèces lenticulaires, innés, subastomes, ou s’ouvrant par un
poser, … -. : Ale lala sue: eee:
Périthèces Lune Dan puis érumpants par un ostiole
Papilles 5 7 à CO > cc PYSNIOeNonRs
215
Spores 1=seplées ee ne RS 2 790
19 ;
| Spores plurisepiées mer OR, 1.95
20 ( Espèces ordinair. lichénicoles ; spores subhyalines Æpicymatia (p.).
{ Espèces non lichénicoles . SH CIRE : l
Spores d’abord 1- puis 3-septées; espèces foliicoles. ÆHypospila (p.)
24:{"Spores CylinUrIques 0. MN 1 Hertiar(p:).
Spores non cylindriques . . . . . RESUME AEUNE?
99 ( Espèces foliicoles; spores ordinairement die ET NTES BEA 5
| Espèces non Albi SANS ER RS. ri 2e
95 ( Sur les feuilles vivantes; périthèces proéminents .« . Sligmalea.
| Sur les feuilles mortes ou mourantes; périthèces innés. Sphaerella.
9, | Espèces corticoles ou lignicoles . . Melanopsamma.
4
Espèces ordinairement caulicoles. . . . . . . Didymella.
Spores {- puis 5-septées; espèces foliicoles . . . Hypospila (p.).
Spores 5-septées,subhyalines; espèces lichénicoles. Æpicymatia (p.).
Spores 2= OU DIUTISEDÉEES RE ET 0. 20
19
Led
RS * ,
Périthèces s’ouvrant par un pore; espèces ordinairement folii-
26 coles ou CauCole PEN SE LM RS ph acruline,
| Périthèces s’ouvrant par une papilles. . . . . . . 4. . 27
Périthèces d’abord couverts par l’épiderme, puis érumpants;
spores ellipsoïdes, oblongues ou fusoïdes, 2- ou pluriseptées.
Metasphaeria (p.).
Périthèces superficiels ou subsuperficiels è
. Ææ
SeDIECS CUS ORNE AN Zi qnoetler (pb):
Périthèces een Ce spores 2-septées, suboblongues,
Périthèces souvent CEE spores ovales ou oblongues, pluri-
| obtuses AT AN ER RSS Ce las 11e
GENRE Pyrenophora Fr.
Périthèces sous-cutanés, érumpants, globuleux, couverts
de poils raides. Asques allongés, à 8 spores ovales, munis
de paraphyses oblongues, muriformes, colorées. Des
conidies et des pycnides.
P. calvescens Sacc.; Pleospora Tul. — Les conidies?
Dendryphium comosum Wallr. sur les tiges des
_Rumex. Groenendael. Oct.
214
Genre Melanomma Nke et Fckl.
Périthèces ordinairement groupés, subsuperficiels,
sphériques, carbonacés, glabres ou subvilleux, papillés.
Asques munis ordinairement de paraphyses, à 8 spores
oblongues ou subfusoïdes 2- ou pluriseptées, colorées.
Des conidies et des spermogonies.
*M. pulvis-pyrius Fckl; Sphaeria Pers. —Les conidies:
Helminthosporium velutinum Lk sur des rameaux
pourrissants. Tervueren.
M. Epochnii Sacc.; Sphaeria B. et Br. — L'état asco-
phore ainsi que les conidies sur le Stereum hirsutum.
Bois de la Cambre. Janv. KR.
Genre Ohleria Fckl.
Périthèces superficiels globuleux, carbonacés, obscuré-
ment papillés puis percés par un pore, insérés sur une
tache noire. Asques munis de paraphyses filiformes, à
8 spores distiques, oblongues.
GExre Trematosphaeria Fckli.
Périthèces carbonacés, coniques ou globuleux, superfi-
ciels ou subsuperficiels, à base immergée, largement per-
forés. Asques à 8 spores oblongues ou fusoïdes, 5-pluri-
septées, colorées.
Genre Zignoella Sacc.
Périthèces souvent groupés, subsuperficiels, carbonacés,
papillés, à base immergée. Asques ordinairement munis
de paraphyses, à 8 spores ovales ou oblongues, hyalines.
1- ou pluriseptées, parfois simples et multiguttulées.
215
Z. pulviscala Sacc., Sphaeria Curr. — Sur du bois de
charme pourrissant. Boitsfort, Groenendael, Ter-
vueren, elc.
Z. groenendalensis Sacc., Bom. et Rouss. -— Peri-
theciis gregariis, subglobosis, exiguis, 1/6 mill. d.,
breve papillatis, carbonaceis, fragilibus, atris, basi
hyphis fuligineis filiformibus tortuosis cinctis cete-
rum subglabris; ascis cylindraceis, modice stipitatis,
paraphysatis, 8-sporis, 110-120 — 7, apice lumine
subbifoveolato; sporidiis monostichis elliptico-oblon-
gis, subinaequilateribus 16-18 — 6-7, 1-2-guttatis,
granulosisque, hyalinis. Fructificatione ad Cerates-
tomellan dubiam Sacc. admodum accedit, sed rostel-
lum perithecii deest. — Sur les grosses branches
décortiquées et pourrissantes du hêtre. Groenendael.
Déc.
GENRE Bombardia Fr.
Périthèces superficiels, fasciculés, allongés verticale-
ment. glabres, subpapillés. Asques stipités à 8 spores ver-
miculaires, hyalines, puis ovoïdes, brunes, appendiculées.
“8. fasciculata Fr.; Sphaeria bombarda Batsch ; Berlia
Ceset De’Nor:
Gexre Melanopsamma Niessl.
Périthèces carbonacés, superficiels ou semi-immergés,
globuleux ou coniques-déprimés, papillés, glabres ou
d'abord couverts de poils conidifères. Asques à 4-8 spores
ellipsoides ou subfusoïdes, hyalines, 1-septées ; des para-
physes.
M. Saccardiana Nov. sp. — Peritheciis gregariis,
minutis 1/6 mill. d. subglobosis, obtuse papillatis.
216
atris, glabrescentibus, sed hyphis dematiecis (pro-
priis ??) rigidulis, fuligineis plerumque cinctis ;
aseis subcylindricis, aparaphysatis, vel spurie para-
physatis, 60-70 — 5-7, apice rotundatis, deorsum
attenuatis breveque stipitatis, octosporis; sporidiis
oblique monostichis v. distichis, breve oblongis,
utrinque obtusiuseulis, diu continuis tandem distincte
constricto Î-septatis, 7-8 — #4, 2-4 guttulatis, hya-
linis. — Sur le bois pourrissant du hêtre, en com-
pagnie de l’Helminthosporium apiculatum et du
Lasiosphaeria hispida. Groenendael. Oct.
M. Ruborum Sacc.; Sphaeria Lib. — Sur les sarments
des ronces. Boitsfort.
Genre Bertia De Not.
Périthèces superficiels ou à base immergée, coriaces-
carbonacés, ruguleux ou ridés, assez grands; ostiole petit,
gravé. Asques à 4-8 spores assez grandes, ordinairement
Î-septées, hyalines, rarement 5-5-septées.
8. moriformis De Not.; Sphacria Tode; Sphaeria
rubiformis Sow.
GExre Amphisphaeria Ces. et De Not.
Périthèces glabres, carbonacés, épars ou plus ou moins
groupés, superficiels ou émergeants, globuleux; ostiole
conoïde, rarement peu visible. Asques munis de para-
physes, à 8 spores ellipsoïides ou oblongues, 1-septées,
colorées.
A. pusiola Karst. Sur des éclats de bois. Groenen-
dael. Sept.
217
Genre Teichospora Fckl.
Périthèces glabres, coriaces ou carbonacés, ovoïdes: ou
globuieux, épars ou groupés, superficiels ou à base
immergée; ostiole papillé ou peu visible. Asques munis
de paraphyses grèles, ordinairement à 8 spores ellipsoïdes
où oblongucs, muriformes, colorées, rarement hyalines.
Des pycnides.
T. obducens Fckl; Sphaeria Fr. — Sur des éclats de
bois. Tervueren.
Gevre Melomastia Nke et Fekl.
Périthèces globuleux, subcarbonacés, papillés, d’abord
couverts. Asques munis de paraphyses, à 8 spores
suboblongues, obtuses, hyalines, 2-septées.
M. Friesii Nke. — Sur les tiges mortes du Lonicera.
Watermael. Mai.
Gexre Epicymatia Fckl.
Périthèces hémisphériques, subsuperficiels, à base ad-
née, coriaces ou subcarbonacés ; ostiole très petit. Asques
ordinairement sans paraphyses, à 8 spores oblongues,
subhyalines, 1-5-septées.
Gexre Leptosphaeria Ces. et De Not.
Périthèces coriaces-membraneux, globuleux, déprimés
ou conoïides, ordinairement glabres, d'abord sous-épider-
miques, s’ouvrant par un pore ou une papille. Asques
munis de paraphyses, à 8 spores ovoïdes ou fusoides,
colorées, 2-pluriseptées. Parfois des conidies, des sper-
mogonies ou des pyenides.
218
“L. doliolum De Not.; Sphaeria Pers. — Conidies :
Periconia byssoides Pers.
L. clivensis Sacc.; Sphaeria B. et Br. — Sur les tiges
mortes du Senecio sylvaticus. Boitsfort. Juin.
L. abbreviata Sacc.; Sphaeria Cke. — Les pycnides :
Hendersonia Rosae West. sur les tiges mortes des
rosiers. Boitsfort. Nov.
L. maculans Ces. et De Not.; Sphaeria Desm. — Les
spermogonies : Phoma lingam Desm. sur les tiges
mortes du Brassica oleracea. Boendael, ete. Hiver. C.
L. modesta Karst.; Sphaeria Desm. — Sur les tiges
mortes du Solidago Virga-aurea. Boitsfort. Juin.
2. Agnita De Not. et Ces. — Sur les tiges mortes de
l'Eupatorium cannabinum. Uccle. Hiver.
*L. acuta Karst.; Sphaeria coniformis Fr.
L. Rusci Sacc.; Sphaerella De Not. — Sur le .Ruscus
aculeatus. Jardin botanique. Automne.
L. arundinacea Sacc.; Sphaeria Sow. — Sur les chau-
mes morts de l’Arundo Phragmites. — Les conidies :
Melanconium sphaerospermum LK sur la mème
plante, à Rouge-Cloïtre. Sept.
*L. culmifraga Ces. et De Not.; Sphaeria Fr.
L. cruenta Sacc. — Sur les tiges mortes de l'Epilobium
hirsutum. Groenendael. Juillet.
GENRE Pleospora Rabh.
Périthèces glabres, globuleux, épars ou plus ou moins
groupés, immergés ou érumpants, papillés. Asques munis
de paraphyses, à 4-8 spores obovées,oblongues ou fusoïdes,
muriformes, colorées, rarement hyalines. Des conidies,
des spermogonies et des pyenides.
*P. herbaruimn Rabh.; Sphaeria Pers, — Conidies :
219
. Cladosporium herbarum LK.® — Spermogonies :
Phoma herbarum West.’
P. Pisi Fckl.; Sphaeria Sow. — Conidies : Sporides-
mium polymorphum Cda.
P. Dianthi De Not. — Les spermogonies : Ascochyta
Dianthi Lasch sur les feuilles mourantes du Dian-
thus barbatus. Eté. C.
P. legaminum Rabh.; Sphaeria Wallr. — Les pyeni-
des : Phoma leguminum West. sur les gousses des-
séchées du haricot. Watermael. Automne.
Gexre Physalospora Niessl.
Périthèees globuleux, membraneux ou coriaces-mem-
braneux, couverts, érumpant ordinairement par un
ostiole papillé. Asques munis de paraphyses, à 8 spores
ovoides ou oblongues, hyalines ou subhyalines.
o . . o . . . . . . . . . . . . e . . . e . . . 0 °. . e.
Genre Anthostomella Sacc.
Périthèces globuleux-déprimés, submembraneux, cou-
verts et adhérents à l’épiderme noiret; ostiole à peine
érumpant. Asques munis ordinairement de paraphyses,
à 4-8 spores ovoides ou oblongues, parfo's appendiculées,
colorées.
Gexre Didymella Sacc.
Périthèces membraneux, couverts, globuleux-déprimés,
papillés. Asques à 4-8 spores ovoïdes, ellipsoïdes ou sub-
oblongues, hyalines, 1-septées; des paraphyses. Parfois
des pyenides et des spermogonies.
220
D. Genistae Fckl, — Sur les rameaux morts du Saro-
thamnus scoparius. Ottignies. Oct.
Genre Metasphaeria Sacc.
Périthèces globuleux, submembraneux, couverts, puis
érumpants, papillés. Asques munis ordinairement de
paraphyses, à 8 spores ellipsoïdes, oblongues ou fusoïdes,
2-pluriseptées, parfois nucléées, hyalines. Parfois des
spermogonies et des pyenides.
M. Hederae Sacc.; Sphaeria Sow. — Les pyenides :
Sphaeropsis leucostigma Lév. sur la face inférieure
des feuilles du lierre. Boendael. Aout.
Gexre Ditopella De Not.
Périthèces corticoles, couverts, à ostiole subérumpant.
Asques à plus de 8 spores oblongues ou fusoïdes, sub-
hyalines, sans paraphyses.
. L . . . L 0 . L . . e e . . 0] + . ° e . ° . , . ° .
Genre Didymosphaeria Fckl.
Périthèces submembraneux, à peine papillés, cachés
par l’épiderme noirci ou non. Asques munis de paraphy-
ses, à 4-8 spores ovoïdes, oblongues, 1-septées, brunà-
)
tres. Des spermogonies et des pycnides.
D. conoidea Niessl. — Sur les tiges mortes de l'Urtica
dioica. Watermael, Groenendael, ete. C.
‘D. epideramidis Fckl; Sphaeria Fr.
D. diplospora Rehm. — Les conidies : Diplodia Rubi
Fr. sur des sarments de ronce. Groenendael.
221
Genre Dilophia Sacc.
Périthèces globuleux, couverts, papillés. Asques à
8 spores filiformes, fusoïdes, appendiculées, pluriseptées,
subcolorées. Des pycnides.
D. graminis Sacc.: Dilophospora Fekl. — Les pyceni-
des : Dilophospora graminis Desm. sur l’Alopecurus
agrestis. Uccle. R.
Gexne Stigmatea Fr.
Périthèces innés, proéminents, glabres, très petits;
ostiole petit. Asques oblongs, munis ou non de paraphyses,
à 8 spores ovoïdes ou ellipsoïdes, ordinairement 1-septées,
subhyalines. Parfois des conidies.
“S. Robertiani Fr.
S. Geranii Fr. — Conidics : Fusidium Geranii West.”
S. Ostruthii Oudem.; Sphaeria Fr. — Sur les feuilles
de l'Angelica sylvestris. Watermael. Oct.
S. Ranunculi Fr. — Sur les feuilles du Ranunculus
repens. Jette. Août. |
GExrE Sphaerella De Not.
Périthèces ponctiformes, innés, membraneux, globu-
leux-lenticulaires, couverts ou érumpants, s’ouvrant par un
ostiole imprimé ou papillé. Asques sans paraphyses, à
8 spores elliptiques ou oblongues, 1-sepiées, hyalines ou
subhyalines. Des spermogonies et des conidies.
*S. punctiformis Rabh.
S. maculaeformis Auersw.; Sphaeria Pers. — Sper-
mogonies : Septoria quercina Desm., Septoria Casta=
Qu :
naecola Desm. C.
229
S. hedericola Cke; Sphaeria Desm. — Spermogo-
nies : Septoria Hederae Desm.”
S. Crataegi Fckl. — Les spermogonies : Seploria
Oxyacanthae sur les feuilles de l’aubépine. Été. C.
S. Ligea Sacc. — Spermogonies : Septoria Rubi West.*
S. Ribis Fckl. — Spermogonies : Septoria Ribis Desm.*
S. Clymenia Sacc. — Spermogonies : Phyllosticta vul-
garis var. Lonicerae Desm.”
S. microspila B. et Br. <
S. brassicola Ces. et De Not.; Sphaeria Duby. —
Spermogonies : Asteroma Brassicae Chev. sur les
feuilles du chou-rouge. Watermael.
S. Epilobii Crié. — Spermogonies : Septoria Epilobir
Mest”
S. Fragariae Tul. — Spermogonies : Septoria Fraga-
riae Desm.”
*S. isariphora De Not.; Sphaeria Desm., Sphacria
Stellariae Fckl.
S. Polygonorum Crié. — Spermogonies : Septoria
Polygonorum Desm.”
S. Schoenoprasi Auersw.; Gnomonia Rabh. — Les
spermogonies : Vermicularia Schoenoprasi Rabh. sur
les feuilles mourantes de l'Allium Schoenoprasum.
Watermael. Été.
S. recutita Fckl; Sphaeria Fr. —- Sur les feuilles des
graminées. C.
S. Pteridis De Not.; Sphaeria aquilina Str. — Sur les
frondes desséchées du Pteris aquilina. Groenendael.
AC.
$. lineolata De Not. — A la face inférieure des feuilles
des carex. Watermael. Août.
295
GENRE Sphaerulina Sacc.
Périthèces couverts, globuleux ou lenticulaires, mem-
braneux, s’ouvrant par un pore. Asques sans paraphyses,
à 8 spores cylindriques ou oblongues, 5-pluriseptées,
hyalines.
S. myriadea Sacc.; Sphaerella Auersw. — Sur les
feuilles mortes du chène. C.
GExre Clypeosphaeria Fekl.
Périthèces submembraneux, épars, rarement con-
fluents, sous-épidermiques; ostiole érumpant, papilli-
forme. Asques à 8 spores oblongues ou obiongues-
cylindriques, obtuses, souvent courbées, subtriseptées,
colorées. Parfois des conidies.
C. Notarisii Fckl; Sphaeria clypeata Nees.
C. limitata Fckl. — Les conidies : Torula pulveracea
Cda sur le bois mort du frène. Uccle, Bois de la
Cambre, etc. AC.
Genre Hypospila Fr.
Périthèces très délicats, immergés dans le parenchyme
de la feuille et recouverts par l’épiderme gonflé et coloré
en roux; ostiole latéral ne perçant que tardivement lépi-
derme par un point noir. Asques sans paraphyses, à 8 spores
hyalines 1- puis 5-septées.
“H. pustala Karst.; Sphaeria Pers.
H. bifrons Fr.; H. quercina Fr.
Genre Laestadia Auersw.
Périthèces lenticulaires, membraneux, innés, subasto-
mes ou à déhiscence poriforme. Asques sans paraphyses,
224
à 8 spores ovoïdes ou oblongues, simples, hyalines. Par-
fois des spermogonies.
‘L. punctoidea Auersw.; Sphaerella Cke.
L. perpusilla Sacc.; Sphaerta Desm. — Sur les feuilles
mortes de lArundo Phragmites. C.
L. carpinea Sacc.; Sphaeria Fr. — Sur les feuilles
desséchées du charme. C.
L. Pinastri Sacc.; Sphaeria DC. —- Sur les aiguilles
tombées du Pinus sylvestris. C.
L. systema-solare Sacc.; Sphaeria Fckl. — Les sper-
mogonies : Phyllosticta cornicola Rabh. sur les feuilles
des Cornus. Uccle.
L. Buxi Sacc.; Sphaerella Buxi Fekl. — Sur les feuilles
mortes du Buxus sempervirens. Mousty. Oct.
Fame 59. — MICROTHYRIACEES.
Genre Microthyrium Desm.
Périthèces superficiels, membraneux, dimidiés, per-
forés au centre. Asques sans paraphyses, à 4-8 spores
oblongues ou fusoïdes, hyalines, ordinairement 1-septées.
*M. microscopicum Desm.
Onpne IV. — PHYCOMYCÈTES.
Champignons à mycélium unicellulaire. Reproduction
asexuée par zoospores ou par conidies; reproduction
sexuée par oogones et anthéridies ou par conjugaison.
Sous-onpre. — ZYGOMYCÈTES(1).
Champignons se développant sur des matières diverses
(1) De Bany et Woronix. Zur Keniniss der Mucorineen. Francfort, 1866.
— Brerezo. Untersuchungen über Schimmelpilze. 1872-81, — Van Tiecnem
et Lemonnier. Recherches sur les Mucorinées. Ann. Sc. Nat., 5e série, t, 17,
225
en décomposition. Mycélium unicellulaire, très rameux,
produisant, sur certains filaments dressés, des sporanges
ordinairement globuleux ou pyriformes qui s'en séparent
par une cloison plus ou moins voütée (columelle) et qui
contiennent de nombreuses spores (conidies). Après la
destruction de la membrane du sporange, ces eonidies
peuvent germer immédiatement et produire un nouveau
mycélium sporangifère. Parfois ce sporange est accom-
pagné de sporanges secondaires (sporangioles : Taauni-
Diées), dont les spores sont semblables à celles du sporange
terminal. Parfois aussi, le sporange est cylindrique, à
spores peu nombreuses disposées en file (SYNCÉPHALIDÉES)
ou bien le sporange globuleux ne contient qu'une spore
(Chaetocladium) ; dans ces deux cas, la membrane du spo-
range est peu visible. Bientôt après ou en mème temps
que cette génération asexuée, il se produit, sur le mycélium
(lorsque des circonstances favorables sont réunies), des
spores sexuées formées par la conjugaison de deux
rameaux (zygospores, spores durables), à membrane
épaisse, opaque, ne germant qu'après un temps de repos
assez long et produisant alors un tube germinatif d’où
naissent immédiatement des sporanges semblables aux
premiers ou un mycélium ramifié sporangifère. Cer-
taines espèces (Mortierella, Syncephalis, Choanephora)
produisent, en outre, au sommet de rameaux particuliers,
des spores isolées à membrane assez épaisse, souvent
hérissée (chlamydospores), qui germent comme Îles zygo-
=
1873. — Van Tiecnem. Nouvelles recherches sur les Mucorinées. Ann. Sc.
Nat., Ge série, t. 1, 1875. — 5me Mémoire sur les Mucorinées. 14 , 4, 1876.
— Barnier. Observations sur les Mucorinées. Ann. Se. Nat, 6e série,
13, 1885.
226
spores. IT y a, dans certaines espèces, formation d'azygo-
spor
es, c’est-à-dire de spores ayant l'aspect de zygospores,
mais produites sans conjugaison; certaines espèces même
ne produisent que des azygospores sans zygospores.
19
| |
O1
Pédicelles fructifères portant des sporanges globuleux mono-
spermes ou polyspermes . ,. . PE PT co Det
Pédicelles fructuifères portant des sporanges cylindriques à spores
peu nombreuses, paraissant moniliformes . . SyNcéPnaLibées.
Sporanges monospermes . . . . . . . . CHAETOCLADIÉES.
Sporanges Dolysperines SR Ne CC deu Din
Pedicelles fructifères portant des sporanges et des sporangioles.
THAMNIDIÉES.
Pédicelles fructifères ne portant que des sporanges . . . . 4
Sporanges munis d’une columeile . . . . . . |. Mucorées.
Sporanges sans columelle. . . . . . . . MorTiÉRELLÉES.
Fame 40. — MUCORÉES.
Pédicelles fructifères portant des sporanges globuleux,
poly
spermes, munis d'une columelle, à membrane dif-
fluente en tout ou en partie, parfois tout à fait persistante.
:
Pédicelles” fructifères recourbés en crosse,en arcade ou cireinés. 2
Pédicelles fructifères non recourbés en crosse ni en arcade . . 5
Pédicelles fructifères recourbés en arcade sympodique ; mem-
brane du sporange diffluente . . . . . . . . Absidia.
Pédicelles fructifères recourbés en crosse ou cireinés. . . . 5
Membrane du sporange diffluente . . . . . Rhizopus (p.).
Membrane du sporange non diffluente . . . . . . . . 4
Membrane du sporange se déchirant circulairement vers le
milieu; sporanges globuleux 44 0 um 0 Circinella:
Membrane du sporange très résistante; sporanges pyriformes
Pirella.
Membrane du sporange indéhiscente. . . . . . Mucor (p.).
Membrane du sporange à partie supérieure NE diffluente
aa base, … RTE STE E
Membrane du ape totalement diffluente ou dAuent au
SOMME et an à ea ee CUT CE RS
227
| Sporange projeté à la maturité . . . . . . . . Pilobolus.
6 : Sporange soulevé à la maturité par l'allongement rapide du
pedicelle 2ApPARMAN SE SERRE. GPriloira.
: Sporeshoiratres ie, NN OENSR D Sninellus.
Sporesnon noiratrest 2.7 10 NENPRRPRENRENr EURE, 018
cules'ou detchaMpORS MN MORE EE EULENT : OE 9
Pédicelles fructifères sans rameaux stériles ni crampons. . . 10
Columelle pyriforme, contractée au milieu. . . . Phycomyces.
Columelle globuleuse ou cylindroïde, non contractée. Rhizopus (p.).
Pédicelles fructifères à dichotomie répétée . . . . Sporodinia.
Pédicelles fructuifères munis à la base de rameaux stériles fasci-
(
l
| Pédicelles fructifères non dichotomes . . . . . Mucor (p.).
GENRE Pilobolus Tode.
Pédicelles fructifères simples; membrane du sporange
à partie supérieure ceutinisée, diffluente à la base. Spo-
range projeté à la maturité. Zygospores se formant sur
des rameaux arqués.
P. crystallinus Tode.
P. oedipus Mont. — Sur des excréments. Boitsfort, Nov.
GENRE Pilaira V. Tiegh.
Pédicelles fructifères simples ; sporange soulevé par l’al-
longement rapide du pédicelle. Zygospores se formant sur
des rameaux arqués à cellules inégales.
P. Cesatii V. Tiegh.; P. anomalus Ces. — Sur du fu-
mier de cheval (L. Errera).
Genre Mucor Mich.
Sporanges globuleux et polyspores, portés sur des fila-
ments dressés, ordinairement simples(du moins à l’origine);
columelle formée au niveau d'insertion du sporange.
Membrane du sporange ordinairement diffluente, plus rare-
228
mant indéhiscente. Zygospores se formant sur des rameaux
droits. Des chlamydospores dans certaines espèces.
“M. Mucedo L.
M. caninus Pers.
“M. delicatulus Berk.
“M. stercoreus Grev.; Hydrophora Tode.
M. pygmaens Lk.? — Sur du papier de soie humide.
Forme ferrugineuse.
Gexre Spinellus V. Tiegh.
Mycélium épineux; pédicelles fructifères simples,
cuticularisés et colorés. Columelle eylindroïde, colorée,
insérée au-dessus du point d’attache du sporange sur le
filament. Spores noiràtres, globuleuses ou fusiformes.
Zygospores se formant sur des rameaux égaux, arqués, nus.
S. fusiger V. Tiegh.; Mucor Lk. — Sur le Mycena
galericulata. Groenendacl. Août.
GENRE Phycomyces Kze.
Pédicelles fructiféres ordinairement groupés, munis à la
base d’un pinceau de rameaux stériles; membrane du
sporange diffluente au sommet, à partie basilaire réfléchie.
Columelle pyriforme, contractée vers le milieu. Zygo-
spores se formant sur des rameaux arqués, munis d’épines
dichotomes.
L . d . . . ° LU . . . . . e. 0 . . . . . . . o . . e.
Genre Rhizopus Ehrbg.
Mycélium rampant. Pédicelles fructifères à membrane
cuticularisée, ordinairement fasciculés, manis à la base
d'un crampon rameux. Membrane du sporange diffluente.
Columelle euticularisée, globuleuse ou subglobuleuse,
229
insérée au-dessus du point où le pédicelle fructifère eom-
mence à se renfler. Zygospores se formant sur des
rameaux droits, à celluies inégales.
“R. wigricans Ehrbg; Mucor stolonifer Ehrbg.
Genre Sporodinia Lk.
Pédicelles fructifères à membrane cuticularisée, dressés,
plusieurs fois dichotomes. Columelle voütée, insérée au-
dessus de l’étranglement du rameau sporangifère. Mem-
brane du sporange diffluente. Zygospores se formant sur
des rameaux égaux, renflés, courbés.
S. grandis Lk; Syzygiles megalocarpus Ehrbg; Asper-
gitlus maximus Fr. — Sur des Russules pourrissan-
tes. Boitsfort. Oct.
Genre Circinella V. Tiegh.
Pédicelles fructifères recourbés en crosse au-dessous
du sporange qui est ainsi réfléchi. Membrane du sporange
non diffluente, se déchirant circulairement vers le milieu.
Columelle cylindrique-conique.
Genre Absidia V. Tiegh.
Pédicelles fructifères courbés en arcades sympodiques,
couronnées chacune par un bouquet de sporanges pyri-
formes brièvement pédicellés. Membrane du sporange
diffluente. Columelle conique. Zygospores enveloppées
de poils rameux colorés, se formant sur des rameaux
droits, de grandeur inégale.
250
Genre Pirella Bainier.
Pédicelles fructifères cireinés. Le premier sporange se
développe à l'extrémité du filament principal. Au sommet
de la courbure, nait un filament très allongé qui, à son
tour, peut produire un second sporange ou se terminer
par une pointe en se courbant de nouveau. Membrane du
sporange non diffluente. Columelle panduriforme, insérée
au-dessus du point où le renflement du sporange fait suite
au filament.
. . . e . . . . 0 L . . . . . 0 . . . . . . . . , A
Fame 41. — THAMNIDIÉES.
Pédicelles fructifères portant des sporanges globuleux
polyspermes, munis d’une columelle et des sporangioles
sans columelle.
Pédicelle fructifère à ramification terminaie et dichotome.
Thamnidium.
Pédicelle fructifère à ramification latérale ; pédiceiles secon-
« 5 , . .
daires enroulés en spirale. . . . . . . . Helicostylum.
Pédicelles fructifères à ramifications latérales en faux verticilles ;
|
\ pédicelles secondaires droits . . . . . . .Chaelostylum.
Gexre Thamnidium Lk.
Pédicelle fructifère portant un grand sporange terminal
à spores nombreuses, pourvu d’une columelle à membrane
diffluente et des sporangioles sans columelle ordinaire-
ment à 4 spores (ou 1 à 10), naissant sur des branches
latérales dichotomes et à membrane non diffluente. Parfois,
les sporangioles seuls se développent, d’autres fois c'est
le grand sporange seulement qui se forme; parfois aussi,
le grand sporange nait latéralement et les sporangioles
se développent au sommet du filament principal.
T. elegaus Lk; Mucor Fr. — Sur du fumier d'éléphant
(culture).
251
GENRE Chaetostylum V. Tiegh.
Pédicelle fructifère dressé, terminé par une pointe stérile
Ou par un sporange à membrane diffluente muni d’une
columelle, portant en outre une série de rameaux sub-
verticillés, dont les plus extrèmes portent, sur des pédi-
celles droits, des sporangioles à membrane indéhiscente
à 20 spores et munis d’une columelle hémisphérique
ou des sporangioles sans columelle à 1-4 spores.
C. Freseni V. Tiegh. — Sur ‘des crottes de rat
(É. Marchal). Déc.
GExre Helicostylum Cda.
Pédicelle fructifère principal droit, terminé par un
sporange muni d'une columelle et à membrane dif-
fluente, portant à la base des branches latérales dont les
rameaux, en spirale, portent des sporangioles à columelle
nulle ou peu apparente et à membrane non diffluente.
Parfois les sporangioles seuls se développent ou parfois
ce sont les sporanges seuls qui se forment. Chlamy-
dospores isolées se formant çà et là dans l’intérieur des
filaments.
. . e . . . . . . e . . . - e . . . e. . . . ° . ° . . L
Famize 42. — MORTIÉRELLÉES.
Pédicelles fructifères en grappe, munis à la base d’un
tubercule ou d’un crampon rameux. Sporanges poly-
spermes sans columelle. Des chlamydospores.
Genre Mortierella. Coem.
Membrane du sporange diffluente. Zygospores se
formant sur des rameaux arqués, enveloppés de filaments
dichotomes et enchevètrés qui finissent par entourer la
259
zygospore. Chlamydospores aériennes, pédicellées, héris-
sées, isolées ou en ombelle: chlamydospores non aérien-
nes sessiles, lisses.
. . . . e . . . e. e . D . 0 . °. . . . ° . e 0 . 0 . e. 1
FamLce 43. — CHÆTOCLADIÉES.
Pédicelles fructifères terminés en pointe stérile, portant
un verticille de pédicelles latéraux sporangifères. Spo-
ranges monospermes.
GExre Chaetocladium Fres.
Sporanges caducs. Zygospores se formant sur des
rameaux iINÉgAUX.
C. Jonesii Bref.; C. Brefeldit V. Tiegh. — Parasite
sur Mucor Mucedo développé sur du fumier de
cheval. Communiqué par M. L. Errera.
Fame 44. — SYNCÉPHALIDÉES.
Pédicelies fructifères portant des sporanges cylindri-
ques, à spores peu nombreuses, paraissant moniliformes.
/ Pédicelles fructifères dichotomes; sommet renflé de chaque
rameau sporangifère séparé par une cloison et détaché à la
maturité 2 SET SP COS OR ES EME PS AP PP PO GED IEEE
Pédicelles fructifères simples, atténués au sommet, puis renflés,
sans cloison; sur le renflement, sont insérées de nombreuses
petites cellales portant chacune au sommet plusieurs spo-
\'. ‘ranges Hits URSS RUSSE SEINE
GEexre Piptocephalis De By et Wor.
Espèces toujours parasites des Mucor. Zygospores se
formant au-dessus du point de contact des rameaux
sexués qui sont égaux et arqués.
P. Frescniana Bref. — Sur le Mucor Mucedo cultivé
sur du fumier de cheval (L. Errera)
GExre Syncephalis V. Tiegh. et Le Monn.
Espèces parasites ou non parasites des Mucor. Zygospo-
res formées par la conjugaison terminale de deux rameaux
parallèles à cellules inégales. Chlamydospores caduques,
en grappes serrées.
S. nodosa V. Tiegh. — Parasite sur le Mucor Mucedo
cultivé sur du crottin de cheval (L. Errera).
S. minima V. Tiegh. — Parasite sur le Mucor Mucedo
cultivé sur du crottin de cheval (L. Errera).
Sous-0RDRE. — PÉRONOSPORÉES(1).
Mycélium unicellulaire, ramifié, se développant entre
les cellules de diverses plantes vivantes et y enfonçant cà
et là des sucoirs, puis émettant, au dehors, des filaments
ramifiés ou de courts filaments renflés sur lesquels nais-
sent, par segmentation, des conidies. Ces conidies germent
soit en produisant un filament, soit en laissant échapper
leur protoplasma qui s’entoure d'une membrane, s’al-
longe en un filament, ou bien (dans l’eau) se divise à lPin-
térieur de la conidie en parties arrondies qui, en s’échap-
pant, sont munies de deux cils (zoospores) et se meuvent
rapidement. Ces zoospores s’entourent ensuite d’une mem-
brane, pénètrent dans la plante nourricière et émettent un
filament qui se ramifie de nouveau. Puis, certaines parties
(1) De Bary. Développement de quelques champignons parasites. Ann. se.
nat., #esérie, t. 20, 1865. — Untersuchungen über die Peronosporeen
und Saprolegnieen. Francfort, 1881. — Cornu. Étude sur les Péronosporées.
Paris, 1882.
16
de ce filament se renflent en une sphère qui se sépare du
filament par une cloison cet devient un oogone contenant
une oosphère. En même temps, un rameau voisin se
renfle, se cloisonne et forme une anthéridie qui vient
s'appuyer contre l'oogone et épanche son protoplasma dans
l'oosphère; celle-ci étant ainsi fécondée devient une
0oSpore à membrane épaisse, ne germant qu'après un
temps de repos (spore durable). Elle produit alors soit
un tube germinatif qui forme un mycélium, soit un
zoosporange dont les zoospores donnent naissance à un
mycélium.
{ Conidies naissant sur des filaments ramifiés . . . . . . 2
l:Conidies-en/chépelet, 270 OMILE NE Cr sl pus,
Filaments s’accroissant après la formation de la conidie en pro-
\ duisant de nouvelles conidies . . . . . . Phytophthora.
Filaments ne s’accroissant pas après la formation de la conidie
HR UT CPR TN LT cn to
GENRE Peronospora Cda.
Mycélium intercellulaire se ramifiant au dehors, où il
produit, à la surface des parties attaquées, des rameaux
terminés chacun par une conidie. Champignons formant
des taches floconneuses blanchâtres ou grisàtres sur les
végétaux vivants.
P. pusilla Unger; P. pygmaea Fckl. — Sur les feuilles
du Geranium dissectum. Groenendael. Nov. KR.
*P. pygmaea Unger.
P. Ficariae Tul.; P. grisea Rabh. — Sur les feuil-
les des ficaires, et sur celles du Ranunculus repens.
Prairies marécageuses. Hoeylaert, Watermael. Avril-
Juin. AC.
*P. nivea Unger.
255
*P. gangliformis Berk. — Croissait en grande abon-
dance sur les feuilles de l'Æelichrysum. Watermael.
P. parasitica Pers. — Sur les feuilles du Matthiola
annua, Watermael.
P, calotheca De By; P. Galii FckI. — Sur les feuilles
du Sherardia arvensis et du Galium Aparine. Mont-
St-Guibert, Woluwe, etc. Août. C.
P. Viciae Berk.; P. effusa var. intérmedia Casp. —
Sur les feuilles du Pisum salivum et du Vicia sepium.
Watermael, Groenendael. Printemps-Été.
P. Alsinearum Casp.; P. conferta Ung.; P. Scleranthi
Rabh. — Sur les feujlles du Cerastium glomeratum.
Watermael. AR.
P, Arenariae Berk. — Sur les feuilles de l'Arenaria
trinervia. Uccle. Août. AR.
*P.effusa Grev. -— Sur le Polygonum Convolvulus.
Watermael. Été.
P. Urticae Lib. — Sur les feuilles de l'Urtica dioica.
Boitsfort. Juillet.
P.Trifoliorum De By. — Sur les feuilles du trèfle.
Groenendael. Juillet, AR.
P. grisea Unger. — Sur les feuilles des véroniques
dans une clairière. Groenendael. Sept. AR.
P.arborescens Berk. — Sur les tiges et les feuilles
des Papaver Rhæas et somniferum. Linkebeek,
Watermael. Juin-Aoùt.
P. alta Fckl. — Sur les feuilles du Plantago major. AC.
P. conglomerata Fcki. — Sur les feuilles du Gerua-
nium molle. Boitsfort, Groenendael. Mars-Juin. AC.
P. Potentillae De By. — Sur les feuilles du Potentilla
Fragariastrum. Groenendael. Sept. R.
P. candida Fckl. — Sur les feuilles du Primula elatior,
Boitsfort, Watermael, Groenendael. Mai-Juill. Parait
assez répandu.
P. Myosotidis De By. — Sur le Myosotis palustris.
Hoeylaert. Mar. |
P. viticola B. et Curt. — Sur les feuilles du Vitis
vinifera. Watermael. Sept.
P. sordida Berk. — Sur les feuilles du Scrophularia
nodosa. Bois de la Cambre. Nov. R.
P. densa De By.— Sur les feuilles du Rhinanthus Crista-
Galli. Vilvorde, La Hulpe, Watermael. Mai-Juin.
Gexke Phytophthora De By.
Rameaux extérieurs du mycélium terminés par une
conidie sous laquelle naît un filament, qui place cette
conidie à angle droit et continue à s’accroitre en produi-
sant des conidies dans les mêmes conditions. Champignons
ayant l'aspect des Peronospora.
"P. infestans De By; Peronospora De By.
Genre Cystopus Lév.
Mycéllum composé de filaments courts, serrés, for-
mant une couche sous l'épiderme, se divisant en eonidies
qui restent enchainées et finissent par percer la euticule.
Champignons se présentant sous forme d’amas crusta-
cés, blancs.
*C. candidus Lév.
*C. Portulacae Lév.
*C. cubicus Lév.
“C. spinulosus Lév.
Sous-0RDRE. — SAPROLÉGNIACÉES (1).
Champignons se développant dans l’eau, sur des végé-
taux et des animaux morts ou mourants, plus rarement
sur des plantes terrestres (Pythium). Mycélium très rami-
fié, à filaments continus ou munis d’étranglements, se
cloisonnant à leur extrémité pour former des sporanges
(zcosporanges) elaviformes ou cylindriques dont le contenu
protoplasmique se transforme (tantôt à l'intérieur tantôt à
l'extérieur du sporange) en nombreuses zoospores munies
de 2 cils ou d’un seul (MoxogréPaaRiDÉES) qui s'entourent
bientôt d’une membrane. En germant, elles émettent soit
un filament qui développe un mycélium sporangifère, soit
des zoospores de seconde formation. Après le développe-
ment suecessif de plusieurs générations asexuées, certains
filaments se renflent en sphère au sommet, se séparent par
une eloison et constituent un oogone dont le contenu pro-
toplasmique forme une ou plusieurs oosphères. En même
temps, des rameaux grêles voisins de l’oogone (anthéridies)
viennent s’y appliquer et déversent dans l’oosphère leur
contenu protoplasmique. L’oosphère fécondée s’entoure
d’une membrane assez épaisse et devient une oospore
qui ne peut germer qu'après un temps de repos. Elle
reproduit alors le mycélium sporangifère. Parfois l'oo-
sphère se transforme en oospore sans avoir été fécondée
par une anthéridie (apogamie). Dans les MoxoBLéPHARI-
(1) Luxsrenr. Synopsis der Saprolegniaceen. Berlin, 1872. — Cornu.
Monographie des Saprolégniées. Ann. des Sc. Nat., 5e série, 16, 1872. —
De Barv. Untersuchungen über die Peronosporeen und Saprolegnieen (Ab-
handi. der Senk. naturf. Gesellsch.), XII. Frankfort, 1881. — De Barry.
Botanische Zeit., 1883.— Van Tiecuem. Traité de botanique. Paris, 1882-83.
258
nées, la fécondation a lieu par des anthérozoïdes formés
dans les anthéridies.
{ Zoospores munies d’un cil; des anthérozoïdes . MonosLéPHARIDÉES.
| Zoospores munies de 2 cils; pas d’anthérozoïdes . SAPROLÉGNIÉES.
Fame 45. — SAPROLÉGNIÉES.
! Hilaments munisd'étranglements@. 2000 ne O2
Filaments continus, sans étranglements. . . . . . . . 5
Zoospores se formant sur des branches rayonnantes qui entou-
2 ) rent l’extrémité dilatée d’un filament. . . . . Rhipidium.
\ Zoospores se formant à l’intérieur d’un zoosporange . Leplomitus.
_ ( Oogones à plusieurs oosphères (rarement 4) . . . . . . 4
| Oogones ordinairement à { oosphère . . Apte Rs 00
Zoospores s’entourant chacune d’une Fnbane à ifeuan
du zoosporange, puis émettant au dehors des zoospores de
4 seconde formation percant la paroi du zoosporange qui paraît
Fetienlé MENU OM NS NON EE 2 Dactyucliust(p}:
Zoosporange ne paraissant pas réticulé . . . . . . . . )
Zoospores s’amassant en sphère devant l’orifice du zoosporange
| et s’y entourant d’une membrane. . :. . =. . . Achlya.
ÿ Zoospores nombreuses, s’échappant par un orifice terminal et
ne s’enveloppant pas d’une membrane . . . . Saprolegnia.
Contenu protoplasmique du zoosporange s’échappant tout entier
au dehors, s’enveloppant d’une membrane et se divisant en
| zoospores:devant l'orifice Ar ter Luce eee Pythium:
ÿ Zoosporanges très longs et cylindriques; zoospores disposées sur
| unseulrang site," ru GRAMME MMA IanoMmUCEs
Zoosporanges paraissant réticulés . . . . . Dictyuchus (p.).
Genre Pythium Pringsh.
Contenu protoplasmique des zoosporanges s'échappant
tout entier au dehors, s’enveloppant d’une membrane et
se divisant en zoospores devant l'orifice. Oogones à une
oosphère. Espèces aquatiques ou non aquatiques.
P. De Baryanum Hess. — Sur des semis de Petunia
et de Pyrethrum Parthenium.
GExre Saprolegnia Nees.
Zoosporanges claviformes. Après l'émission des zoospo-
res, le filament recommence à s’accroitre sous la cloison,
perce le zoosporange vidé, se renfle pour en former un
nouveau et ainsi de suite. Oogones à plusieurs oosphères
(rarement 1).
€. ferax Nees; Achlya prolifera Pringsh. — Sur des
poissons rouges, des œufs de saumon, des mouches
mortes dans l’eau.
GEexre Achlya Nees.
Après l’émission des zoospores, il se produit au-dessous
de la cloison du premier zoosporange des branches laté-
rales qui deviennent de nouveaux zoosporanges. Oogones
à plusieurs oosphères.
A. racemosa [Hildebr. — Sur des crottins de lapin
ayant séjourné dans l'eau.
GENRE Dictyuchus Leitgeb.
Zoospores s’entourant chacune d’une membrane à
l'intérieur du zoosporange, puis émettant au dehors des
zoospores de seconde formation qui percent la paroi du
zcosporange; celui-ci parait réticulé par les débris des
membranes laissés à lintérieur par les zoospores. Les
zoosporanges produisent des sporanges latéraux sous Île
sporange terminal ou bien les zoosporanges sont sembla-
bles à ceux du genre Saprolegnia. Oogones à 1 ou plu-
sieurs oosphères.
L e ° , . ° , L e. ° ° L . L 0 . - L . ° . . L . L e. e
240
GENRE Aphanomyces De By.
Zoosporanges très longs, grèles et cylindriques. Zoo-
spores disposées sur un seul rang, s’amassant en sphère
après leur émission. Oogones ordinairement à 1 oosphère
(rarement 2).
A. phycophilus De By. — Parasite sur le Spirogyra
nitida provenant d'un étang à Boitsfort (L. Errera).
Genre Leptomitus Agardh.
Zoospores isolées, formées dans les zoosporanges et
douées immédiatement de mouvement.
L. brachynema Hildebr. -— Sur une tige herbacée
ayant séjourné dans l'eau.
GEexre Rhipidium Cornu.
Zoospores se formant en dehors du Zzoosporange
(devant son orifice). Oogones à une oospore.
e e e e . . e e . e . e . e e e . e. . . e. . . . . ’ o L2
Famizze 46. — MONOBLÉPHARIDÉES.
Zoospores ovales-triangulaires, munies d'un seul eil et
douées de mouvements saccadés. Les zoosporanges se
forment comme dans le genre Saprolegnia, ou naissent
à la suite les uns des autres. L'oosphère est fécondée par
des anthérozoïdes formés dans les anthéridies.
GEexre Monoblepharis Cornu.
(Caractères de la famille.)
= . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . L2
241
Sous-0RDRE. — ENTOMOPHTHORÉES (1).
Champignons attaquant les insectes vivants et se déve-
loppant à l’intérieur de l’animal. Reproduction par conidies
ou par conjugaison.
péMycellum'bourgeonnaänt.c 1:40 MON Cut ÉcEmpüuse.
Mycélium à filaments nombreux, ramifiés et cloisonnés.
Entomophthora.
GEvre Empusa Cohn.
Mycélium se formant par le bourgeonnement d'une cel-
lule initiale et produisant, au dehors, des spores qui sont
projetées autour de l’insecte, y germent et développent un
nouveau mycélium portant des spores secondaires plus
petites qui, portées sur un autre insecte, germent et y
pénètrent pour former, à l'intérieur, un mycélium bour-
geonnant.
E. Muscae Cohn. — Très commun sur les mouches en
automne.
Genre Entomophthora Fres.
Filaments rameux et cloisonnés du mycélium perçant
la peau des chenilles pour émettre, au dehors, des rameaux
qui les fixent au support et des filaments fertiles dont les
spores vont germer sur la peau d’un autre individu et y
développer un mycélium. Après une série de générations
asexuées, on a observé, dans ce genre, une conjugaison
de deux filaments voisins qui produit un oogone dont
on n’a pas encore observé la germination.
e e. e e e. e 0] . ° e e e L . e . e e. e . e e. e e ° e ° e.
(1) Sorokin. Beiträge zur Biologie der Pflanzen. Breslau, 1876. — Bre-
ren. Untersuchungen über Schimmelpilze, IV, 1880. — Winter. Die
Pilze (Rabenhorst’s Kryptogumen Flora). Leipzig, 1881.
242
Sous-orpRE, — CHYTRIDINÉES (1).
Champignons ord. 1-cellulaires, parasites des algues,
des infusoires, des Saprolégniées ou des plantes phanéro-
games vivantes, constitués par un zoosporange donnant
naissance à des zoospores munies d’un eil et douées de
mouvements saccadés très rapides. Mycélium nul ou
très peu développé. Les zoosporanges sont simples ou
composés (c.-à-d. formés d’une agglomération de sporan-
ges); ils se développent soit à l’intérieur de la cellule
nourricière (Chytridinées endogènes), soit à l'extérieur
(Chytridinées exogènes), soit à la fois des deux manières
(Chytridinées mixtes). Certaines espèces peuvent s’en-
kyster; les kystes (spores durables) germent dans des
conditions favorables en formant des zoospores, plus
rarement un zoosporange simple ou composé.
On a observé, dans plusieurs genres, une conjugaison
des zoospores (Tetrachytrium) où de certains rameaux
(Zygochytrium, Polyphagus) produisant une zygospore
qui, en germant, donne naissance à un zoosporange.
Dans le Protomyces macrosporus Unger, l'enveloppe des
sporanges est formée de 3 couches; la membrane la plus
interne s'échappe à la maturité et son contenu se trans-
forme en spores nombreuses en forme de bâtonnets,
douées d’un mouvement faible, se conjuguant après
leur sortie.
(4) Braun. Ueber Chytridium. 1856. — Woronw. Neuer Beitrag zur
Kenntniss der Chylrideen. Bot. Zeit., 1868. — Scuroerer. Die Pflanzen
Parasiten aus der Gattung Synchytriumn, 1870. — Cornu. Monographie des
Saprolégniées. Ann. Sc. Nat., 5e sér., 15, 1872. — Sorokix. Einige neue
Wasserpilze. Bot. Zeit., 1874. -— Nowaxowskt. Beitrag zur Kenntniss der
Chytridien. Cohn’s Beiträge, IT, 1877, — Van Tiecnem, Traité de botanique.
24
Ghytridinées exOPBneS Aus | 2 CON NA) ue
5)
2
Chytridinées mixtes . . A A ei en 0
Chytridineesendosenest.:,, ) MONO nues) 7
3
4
Espèces depourpres/de/mycélium Pme 0. 2
Espèces pourvues d’un mycélium . . "0. . ‘> .
Espèces parasites des Saprolégniées . . . . . . . Rozella.
Espèces parasites des infusoires, des algues, plus rarement des
plantes phanérogames . . , . . . . . . Chytridium.
Mycélium très ramifié; sporange épanchant son protoplasme qui
se revêt d’une membrane et se divise en zoospores; sur les
Euglènes et les Conferves . . . . . . . . Polyphagus.
Mycélium se divisant en quatre branches . . . . . . . ÿ
Deux rameaux du mycélium se terminant par un zoosporange ;
espèce formant une croûte orangée gélatineuse sur les insectes
Morts dans:l'eau.é- 20e à EL LZynochylrium.
Trois rameaux du mycélium se terminant par un zoosporange; sur
les débris végétaux dans l’eau . . . . . . Tetrachytrium.
Sporange à déhiscence latérale, naissant du milieu d’un mycé-
hambrayonnant. (CHR. 00 RSR CRE 1 Obelidiun.
Sporange à déhiscence poriforme, pourvu d’un mycélium radici-
D s P
DEN 0 IN Aa lee Dire des cuit REZiQruM:
Espèces pourvues)d'un myeelium., : 1 0. ° 0 De 4008
Espèces non pourvues d’un mycélium .° : . . … . ... 9
Sporange déhiscent par un col ou un opercule; espèces parasites
des algues, des plantes phanérogames aquatiques ou palustres.
Cladochytrium.
Membrane extérieure du sporange se déchirant, à la maturité,
pour laisser s'échapper le corps protoplasmique entouré de la
membrane interne ; espèces parasites des plantes phanéro-
dates ete) SA RON ATARI D lGnUCeS,
Sporanpes simples MR NE NSP NO
Sporanges réunis en groupes (sores) . . . . . . . . 11
Sporanges déhiscents par un col tubuleux.O{pidium (incl. Olpidiopsis).
Sporanges non munis d’un col tubuleux, déhiscents par la rup-
ture de la membrane externe, se développant dans les cellules
de plantes phanérogames . . . . . . . . Physoderma.
Espèces parasites dans les cellules épidermiques des plantes pha-
DEFOSdINeSA LE 24404 MOULE SEE a SRE UETEUN
Espèces parasites des Saprolégniées . . . . , . .Woronina.
244
Espèces exogenes.
Genre Zygochytrium Sorok.
Mycélium se divisant en quatre branches dont 2 se
terminent par un zoosporange. Formation d’une zygo-
spore par conjugaison des rameaux. — Sur les insectes
morts dans l'eau.
. . LA . . . . . L L2 . L L . . . Li . L . . .
Genre Tetrachytrium Sorok.
Mycélium se divisant en 4 branches dont 5 portent un
Zoosporange à # zoospores. Conjugaison des zoospores.
— Sur les débris végétaux dans l’eau.
LA . . . . . . L2 . LL . . . . . . . . La C2 .
GEexre Polyphagus Nowak.
Zoosporange muni d'un mycélium très ramifié enfon-
çant çà et là ses filaments dans les cellules nourricières,
puis épanchant son protoplasme qui se revêt d’une mem-
brane et se divise en zoospores. Conjugaison de rameaux
donnant naissance à une zygospore.
GEexre Chytridium Braun.
Mycélium nul. Zoosporange s’ouvrant par un orifice
terminal ou un opercule. Espèces 1-cellulaires. — Sur
les algues et les infusoires.
Genre Rozella Cornu.
Zoosporange à déhiscence circulaire, soudé à la cellule
nourricière. Zoospores à 2 cils (d’après Fischer). Spores
245
durables sphériques, échinulées, dépourvues de cellules
adjacentes. — Parasites des Saprolégniées.
Espèces mixtes.
Genre Obelidium Nowak.
Zoosporange à déhiscence latérale, naissant du milieu
d’un mycélium dichotome et rayonnant, dont il est séparé
par une cloison.
GENRE Rhizidium Braun.
Zoosporange à déhiscence poriforme, pourvu d’un
mycélium radiciforme.
Espèces endogènes.
Gexre Synchytrium De By et Wor.
Zoosporange constitué par une cellule initiale qui se
divise ensuite en cellules polyédriques (sore) devenant
autant de zoosporanges. — Espèces parasites dans Îles
cellules épidermiques de diverses phanérogames terrestres
où elles forment de petits gonflements.
S. anosmalum Schrœter. — Sur les tiges et les feuilles
vivantes de l’Adoxa Moschatellina, surtout à la face
inférieure. Bois à Hoeylaert. Avril-Maï.
S. anemones Woron. — Sur les feuilles et les tiges
vivantes de l’Anemone nemorosa. Groenendael. Mars.
S. Taraxaci De By et Wor. — Sur les feuilles vivantes
du Taraxacum officinale. Dans les endroits humides.
Groenendael. Mai-juin.
246
S. aureum Schræter. — A la base des tiges et sur les
feuilles inférieures du Cardamine pratensis, plus
rarement dans les inflorescences. Prairies maréca-
geuses à Hoeylaert. Avril.
Genre Woronina Cornu.
Enveloppe générale du sore soudée aux parois du fila-
ment nourricier (Saprolégniées). Spores durables dispo-
sées en file, d'un brun verdâtre, portant à leur surface des
éminences pyramidales soudées en réseau.
Gexre Olpidium Braun.
Zoosporange globuleux ou ovoïde, déhiscent par un col
tubuleux. — Espèces parasites des algues et de quelques
plantes phanérogames.
LL . . 0 . e L . L e 0 e e. . D 0 L L . L . . e . . L L
Genre Olpidiopsis Cornu.
Caractères du genre Olpidium. Spores durables accom-
pagnées ordinairement d’une cellule adjacente. — Espèces
parasites des Saprolégniées.
. . L . . . . . . . . e. . . . . . ° e e . L ° 0 L + .
Gexre Cladochytrium Nowak.
Zoosporange naissant sur un mycélium soit d'une
manière intercalaire, soit à l'extrémité d’un filament.
Zoospores s’échappant par un opercule ou un col de
longueur variable.
, . . L . L . . . . . . . L ù e . L . . ° . . . . e . .
GExRE Physoderma Wallr.
Mycélium nul. Sporanges à membrane double se déve-
loppart à l’intérieur des cellules du parenchyme.
P. maculare Wallr,. — Sur les feuilles de lAlisma
Plantago dans un étang du parc de Tervueren. Août.
P. Butomi Schrœt. — Sur les hampes florales et les
feuilles de Bulomus umbellatus. Trois-Fontaines.
Acüt.
GENRE Protomyces Unger.
Sporanges intercellulaires munis de 2 ou 5 membranes,
se formant d'une façon intercalaire sur le parcours du
mycélium qui se développe à l'intérieur du parenchyme.
Contenu protoplasmique granuleux.
P. macrosporus Ung.; Physoderma gibbosum Wallr.
— Commun sur les feuilles et les pétioles de
l’Ægopodium Podagraria, où il forme des gonfle-
ments blanchätres. Été.
P. Bizzozerianus Sacc. -— Sur les feuilles de la sagit-
taire. Étangs du pare de Tervueren. Sept.-Oct.
Fuckel range aussi, parmi les Chytridinées, le genre Schinzia Naegeli. Le
S. Alni Woronin croit assez fréquemment sur les racines de l’aune, où
il occasionne des tubercules mamelonnés. (Voir les travaux de M. Woronin
Mém. de l’Ac. des Se. de St-Pétbg., 1866, t, X, n°6, et Gravis Schinzia
Alni, Bull. de la Soc. de bot, de Belgique.)
Au sous-ordre des Chytridinées, se rattache la famille
des Ancylistées dont les espèces se développent à l’inté-
rieur des cellules de certaines algues vertes. Les sporan-
ges sont formés par des cellules renflées munies d’étran-
glements qui finissent par se eloisonner et par développer
248
latéralement un tube venant s'ouvrir au dehors de la
cellule nourricière, pour déverser son contenu proto-
plasmique. Celui-ei se transforme ordinairement en z00-
spores munies d'un ou de deux cils. Les oogones se for-
ment par conjugaison de deux cellules renflées.
( Contenu protoplasmique du sporange se divisant en zoospores . 2
1 © Protoplasme se déversant tout entier dans la cellule d’une autre
( AIRRBE Se USE ter HUE - PAT AN IPN TRES
| Contenu protoplasmique se divisant dans le sporange (avant
son expulsion) en petites masses qui s’entourent d’une mem-
2 brane à l’extérieur du sporange et y forment des zoospores.
Achlyogeton.
Ld
Protoplasme formant directement des zoospores à la sortie . .
Q
: Conjugaison ayant lieu sur deux thalles différents dans la même
\ cellulenoutricière MR EM OO NE CRE Eaomedim
Conjugaison ayant lieu entre les articles d’un même thalle.
Myzocytium.
LA
Onnre V. — USTILAGINÉES!().
Champignons parasites dans les tissus des plantes vivan-
tes. Mycélium cloisonné, s'introduisant dans la plantule
de la plante nourricière et s'accroissant avec elle(Ustilago)
ou pénétrant par les stomates (Entyloma). Spores très
abondantes se formant dans les ovaires (surtout des
graminées), les étamines, les tiges, les feuilles, ete., et
s’épanchant ordinairement au dehors en une poussière
noire ou noirätre. Ces spores, en germant sur le sol,
(1) De Bary. Untersuchungen über die Brandpilze. Berlin, 1853. —
Fiscuer De Wazpueim. Apercu systématique des Ustilaginées. Paris, 1877. —
Winter. Die Pilze (Rabenhorst’s Kryptogamen Flora.), 1876. — Vax
Tiecuem. Traité de botanique. — De Bary et Woronix. Beitrag zur
Kenntniss der Ustilagineen. Francfort, 1882.
249
produisent un promycélium sur lequel naissent des spori-
dies qui se conjuguent et développent, en germant, soit
des sporidies secondaires, soit le mycélium initial. Dans
le genre Entyloma, le mycélium n'envahit pas toute la
plante nourricière; il se développe dans les feuilles et les
tiges où il produit des gonflements ou des taches décolo-
rées et se renfle çà et là en cellules subsphériques à
membrane épaisse (spores) qui germent en formant un
promycélium, sur lequel naissent des sporidies qui se
conjuguent.
! ( Spores isolées à la maturité . . . . . . . 2
| Spores réunies par 2 ou en plus grand nombre. . . 4
Spores à membrane double . . AN URE FMI NE 0
2 } Spores à membrane simple; filanents réunis à la fin en masses
LEURS Re een eh cu cute 00 108100.
Spores pulvérulentes à la maturité . . . . . . . Tilletia.
L Spores non pulvérulentes, à membrane épaisse, formant des
gonflements ou des laches décolorées sur les parties attaquées,
Entyloma.
ñ { Spores réunies par 2 (rarement par Des MAUVE AT EM EC AE ED
| Spores réunies en plus grand nombre . . . . . . . . 6
5 { Spores réunies par un point de jonetion étroit. . . Schizonella.
| Spores largement unies SA mets st Schroeteria.
! Spores toutes semblables dans le même amas, enveloppées de
6 fillaments stériles 00 STD MR NE AT OT OS DO PEU:
) Spores formant des amas dont les spores centrales seules sont
LL PR TeRtEIeSe MEN PNA RE een SRE VEN OP EE QE NE O0 US TES
Genre Entyloma De By.
Mycélium pénétrant par les stomates et n'envahissant
qu'une partie de la plante nourricière. Spores isolées,
naissant dans le parcours des filaments, ne formant point
de masses pulvérulentes. Germination comme dans le
genre Tillelia.
250
E. Ranunculi Bon.; £. Ungerianum De By; Protomy-
ces Ficariae Cornu et Roze; Protomyces microsporus
Ung. — Sur les feuilles vivantes du Ranunculus
Ficaria. Printemps. C.
E. secrotinum Schrœter. — Sur les feuilles vivantes
du Symphytum officinale. Auderghem, Boitsfort.
Juin-Sept. |
E. Calendulae Wint.: Protomyces Oud. — Sur les
feuilles vivantes du souci des jardins. Watermael.
Juin.
E. microsporum Ung.; Protomyces microsporus
Unger; Entyloma Ungerianum De By. — Sur les
feuilles du Ranunculus repens. Groenendael. Nov.
GEexre Sorosporium Rudolphi.
Spores réunies en nombre plus ou moins grand, for-
mant des amas enveloppés d'abord par des filaments
stériles.
. . . . . . . 0 0 . . . . 0 . e oO . e e , ° . . . e . .
Gexre Schizonella Schræœter.
Spores réunies à deux par un point de jonction étroit.
Germination semblable à celle du genre Ustilago.
. . 0 . . e. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Genre Schroeteria Winter.
Spores réunies par 2, plus rarement par 5, adhérant
largement l’une à l’autre, naissant sur des filaments
contournés en spirale dense. Germination semblable à
celle du genre Tilletia, mais le promycélium court
porte au sommet 4-7 sporidies globuleuses en file.
251
Gexre Urocystis Rabh.
Filaments sporifères gélatinisés et agglomérés. Spores
dissemblables réunies en amas; les plus petites (spores
stériles) entourant les spores fertiles. Germination comme
celle du genre Tületia.
U. Colchici Schlech. ; Polycistis Colchici Strauss ;
= Polycistis pompholygodes Lév. — Sur les feuilles du
Colckicum autumnale. Jardin botanique (É. Mar-
chal).
U. pompbholygodes Rabh.; U. anemones Pers. — Dans
la forèt de Groenendael et de Boitsfort. Mai-Sept.
Gexre Tilletia Tul.
Spores isolées au sommet des filaments, formant des
masses pulvérulentes. Sporidies terminales en touffe sur
le promycélium ou sur une de ses plus longues ramifica-
tions, se conjuguant deux à deux et produisant des spori-
dies secondaires.
T. Caries Tul.; Uredo foetida Bauer. — Dans les ovaires
du Triticum sativum. Jardin botanique (É. Marchal.
Juill.).
GENRE Ustilago Pers.
Filaments sporifères très ramifiés et gélatinisés, souvent
agglutinés en masses gélatineuses plus ou moins dévelop-
pées, se renflant çà et là pour produire les spores qui
forment, en germant, un promycélium septé, portant des
sporidies latérales.
U. longissima Tul.; Uredo Sow.; Uredo fusco-virens
Ces. — Sur les feuilles du Glyceria aquatica. Bords
252
e
du canal de Willebroek, près Trois-Fontaines, Rouge-
Cloitre, Ottignies, ete. Juin-Juill. AC.
. bypodytes Schlecht. — Sur les feuilles d'Holcus
mollis, surtout à la partie supérieure de la plante.
Uccle, Bodeghem-St-Martuin. Juin.
. destruens Schlech, ; ÜU. Panici-miliacei Wint. ;
Uredo Carba var. DC. — Dans les inflorescences du
Panicum miliaceum. Jardin botanique (E. Marchal).
Sept.
. Carbo Tul.; U,. segetum Wint.
.olivacea Tul.; Uredo DC. — Dans les utricules du
Carex riparia, au bord de l’étang de Groenendael.
Juillet.
. Vaillantii Tul. — Forma Muscari dans les ovaires
du Muscari comosum. Jardin botanique (É. Marchal).
Printemps.
. Antbherarum Fr.; Uredo violacea Pers. — Dans les
anthères du Melandrium sylvestre et du Lychnis Flos-
cuculi, Groenendael, Dilbeek. Mai-Juill.
. Receptaculorum Fr.; Uredo Tragopogoni Schum.
— Sur le réceptacle du Tragopogon pratensis. Jardin
botanique (E. Marchal). Juin.
MYXOMYCÉTES(1).
Point de mycélium. Appareil fructifère formé ordinaire-
ment (Exvouyxées) de sporanges isolés (Cribraria, Didy-
mium) ou fusionnés en aethalium (Fuligo, Spumaria),
(1; Les diagnoses des genres sont établies d’après la monographie de
Rostafinski : Cooke. Myxomuyceles of Great Britain (Rostalinski). London,
187
7,et Van Ticcnem. Traile de botanique. Paris, 1882-85.
29
munis ou non d’une columelle, contenant de nombreuses
spores arrondies généralement colorées, mêlées souvent à
des filaments (capillitium), se disséminant par suite de la
déchirure de la paroi du sporange. Les spores, en germant,
produisent des zoospores (excepté dans la famille des
Acrastées) munies d’un eil. Au bout d’un certain temps,
le eil disparaît et la zoospore devient un myxamibe animé
d'un mouvement amiboïde, qui se reproduit par biparti-
tions successives. Puis, ces myxamibes se réunissent en
masses plasmiques d'où s'élève lPappareil fructifère. Par-
fois celui-ci n’est pas constitué par un sporange entouré
d’une membrane; les spores naissent alors à l'extérieur
de l'appareil (CÉrariées), ou sont formées par les cellules
mêmes de celui-ci (Acrasiées). Parfois encore, l'appareil
est nul et la masse plasmique se divise en spores (PLas-
MODIOPHORÉES). Il se forme souvent soit sur ou dans Îles
sporanges, soit dans le capillitium, des dépôts de carbo-
nate de chaux, sous forme de cristaux ou de granules.
Appareil fructifère constitué par des sporanges entourés d’une
membrane lasse shine de serie one DNDOMYXÉES:
4 ! Appareil fructifère non constitué par des sporanges . . . . 2
Appareil fructifère nul ; masse plasmique se divisant en spores
PLASMODIOPHORÉES,
| Spores naissant à l’extérieur d’un appareil fructifère rameux ou
AMeOIE Ne late de tar ele Ne de lie es GER ATIEES
) Spores formées par la division de l’appareil fructifère, envelop-
\ pées et réunies entre elles par une matière gélatineuse. AGRASIÉES.
Fauzce 47. — ENDOMYXÉES.
Plasmode fusionné. Sporanges sessiles ou stipités,
isolés ou réunis en æthalium. Spores internes.
( Spores violettes ou d’un brun-violacé . . . . . . . : 12
MSpores dune attrelcouleur Ve ee Ames NZ
Nicapillitium, ni columelle, ni esleaire! 1,000, , 5
{| Un capillitium; ni columelle, ni calcaire . . . . . . . 8
| Un capillitium, ordinairement du calcaire, pas de columelle ;
2 sporanges simples, sessiles, souvent densément groupés, à paroi
| simple ou double, l’intéricure contenant souvent du calcaire;
tubes du capillitium lisses, naissant de la partie supérieure de
\ DE AN On .
\ la paroi interne; capillitium souvent presque nul . Perichaena.
Baie Sporanges'Simpies. Le Se ON CEE
5
(Sporanges COMROSES CS PERRET NE Er
r ('Sporanges se55es PRE RRNRMENENMENCENEER ES
t-Sporanges/shpités; isolés Live 0 ND MEMOIRE EC Is
; enveloppe brunûtre, s’ouvrant irrégulièrement et s’affaissant. Livea.
b)
Sporanges cylindriques, densément groupés sur un hypothalle
membraneux ou sur un support épais, stipitiforme. Tubulina.
Sporanges se déchirant au sommet et laissant voir le réseau forme
par: la parois 02 2 RON MN Eee Ca ERnnIeE
Sporanges à membrane se divisant en bandes égales et parallèles,
| Sporanges à parois membraneuses, ordinairement couverts d’une
«
\ réunies transversalement par des fils anastomosés . Dictydium.
Æthalium enveloppé d’une membrane très mince; paroi des
/ sporanges formant un réseau après la dispersion des spores
\ qui sont olivâtres, rassemblées en groupes et verruqueuses à
2.0 leur partie ronvexe = ME ENS ECO SE NENIENEUN
| Æthalium nu, formé de nombreux sporanges très petits, irrégu-
! lièrement anguleux, à parois fusionnées; spores d’un brun
Ve à DOUrpren PF EUR GUN TOR CRAN 7 PT EE
Sporanges simples! un sut AS AIMER REP REMRRREN
Sporanges CoMposés ant EN CIM ER EN EE T1
fugace se détruisant circulairement; capillitium formant un
réseau enchevêtré, dont les filaments sont épineux ou munis de
renflements verruqueux ou transversaux. . . . . Arcyria.
‘
| Sporanges toujours stipités, à paroi simple; partie supérieure
9
| Sporaniges Sessiles Ou SHPILES ONE I
Capillitium formé de nombreux filaments libres, enroulés en
spirale, terminés en pointe ou plus rarement fourchus; spores
ordinairement JAUNES. Le Dem. CN MR.
Capillitium formant un réseau dont les filaments sont attachés
régulièrement sur toute la surface de la paroi du sporange.
Lachnobolus,
,
|
255
Æthalium formant des masses subglobuleuses isolées ou réunies,
revêtu d’une membrane double, l’externe assez épaisse, couverte
de cellules colorées, l’interne plus délicate; spores roses,
11 ochracées ou/brunâtres. -.. .:. 00e Lycogala.
Æthaliumenveloppé d’une membrane mince, papyracée et fragile,
quelquefois à reflet argenté; capillitium composé de tubes
\ formant un réseau serré; spores brunes. . . . Reticularia.
Un capillitium et une columelle; pas de caleaire . . . . . 15
12 ; Un capillitium, pas de columelle, du calcaire . . . ,. . . 17
Un capillitium, une columelle, du calcaire. . . . . . . 20
Sporanges simples, stipités . . . D AVE RME EES 77
Sporanges composés; æthalium formé de nombreux sporanges
13 nus, densément groupés en plusieurs couches et dont les colu-
melles sont réunies par des ramifications ; capillitium formant
un réseau consistant en tubes épais, élargis triangulairement
aux points de réunion . . . . . . . . Amaurochaele.
discoïde à son sommet; capillitium partant de la membrane
discoïde, ne formant pas de réseau . . . . .Ænerthenema.
| Columelle traversant tout le sporange et s’étalant en membrane
| Columelle ne traversant pas tout le sporange . . . . . . 1ÿ
f Columelle atteignant à peine la moitié de la hauteur du sporange
qui est globuleux ou ellipsoïde ordinairement à reflets métal-
| liques; capillitium fasciculé partant de la base du sporange,
ordinairement régulièrement fourcbu, plus rarement formant
un réseau enchevêtré , . . . . . . . Lamproderma.
Columelle atteignant plus de la moitié du sporange +. . . . 16
Sporanges stipités, cylindriques ou subglobuleux, à parois très
fugaces ; columelle atteignant la moitié ou presque ie sommet
du sporange, reliée à la paroi de celui-ci par un capillitium en
| CU ARE ERA = FRNN NE pnishe HAS lemonilis.
16 { Sporange globuleux où ROUES stipité, à parois irès fuga-
ces; columelle atténuée, atteignant environ les 3/4 de la
hauteur du sporange; capillitium naissant de la columelle,
à filaments anastomosés, mais ne formant pas un réseau paral-
léleta”la paroi du Sporange . . , . . . . ,Comatricha.
Sporangesisimples 4754 "TRAIN OL Pin aol 48
Sporanges composés; æthalium ordinairement d’un jaune soufré,
formé de sporanges enchevètrés en forme de ‘veines, peu
cohérents et fusionnés en masses irrégulières enveloppé d’une
membrane fragile, fugace, contenant ainsi que les nombreux
filaments du capillitium des granules de chaux . . . Fuligo.
174
! Sporange toujours stipité, à parois doubles ou triples, s’ouvrant
P 3 J pile, à p pies,
18 \ par un opercule, à base persistante cyathiforme; columelle
1 ) formée par l’agglomération des nœuds du capillitium. Craterium.
| Sporange sessile ou stipité . . . . . . AU Ur. AD
Sporange s’ouvrant parfois par une fente longitudraaté: à parois
simples ou doubles; capillitium partant du milieu du sporange
et adhérant à la paroi interne, formé de tubes à cloisons minces,
ünisen réseau Me KE MALE EM ONE NMAEURT rar 77m
Sporanges obovés à déhiscence irrégulière, à parois doubles;
capillitium partant de la paroi interne . . . . Leocarpus.
| Sporanges à parois simples très fragiles; capillitium attache à la
paroi du sporange, formant un réseau dont tous les tubes sont
remplis dé Chaux 0.0 ENT DR OT Ba ame.
Sporanges simples: "20090 ne CE AMENER DT
| Sporanges composés; æthalium formant des masses spongieuses,
0 (incrustant Îles mousses, les plantes, ete.), enveloppé d’une
| membrane fugace, blanche, calcaire; sporanges et columelle
\enramibes 20e slt): MoN ES RLATEne
! Sporanges à déhiscence radiée ou irrégulière, à parois simples ou
| doubles; paroi externe séparée de l’interne par un espace
\ vide assez grand, couverte de granules de chaux quelquefois
encroûtés et écailleux; paroi interne très fragile, iridescente,
| sans chaux. 5152006 SR Nine iChondrioderma,
\ Parois non séparées par un espace vide. . . . . . . . 22
; Sporanges se déchirant irrégulièrement, à parois simples ou
! doubles, externe toujours couverte de granules de chaux,
| formant parfois à la surface un revêtement crustacé séparable.
99 | Didymium.
à Sporanges à stipe prolongé en une columelle remplie de chaux;
tubes du capilitium formant un réseau qui part de la colu-
melle et s'étend jusqu’à la périphérie en s’amincissant de plus
en plus; parois revêtues de calcaire à la face interne . Diachaeu.
GENRE Physarum Pers.
*P. cinereum Pers.; Didymium Fr.
P. Ditmari Rostf.; Didymium nectriaeforme B. et C.;
Physarum virescens Ditm.; P. thejotheum Fr.;
P. anceps Fckl. — Sur des feuilles mortes au
Bois de la Cambre, R.
257
“P. sinnosum Rostf.; Angioridium Grev.
"P. natans Pers.; Tilmadoche Rostf.
* n Ê
P. aureum Pers.; P. nutans var. aureum Fr.; Tilma-
doche mutabilis Rostf.
GENRE Craterium Trent.
"C. minatum Fr.
"CG. leucocephalum Ditm.
GENRE Leocarpus Lk.
“L. vernicosus LK; Diderma Pers. — Espèce assez
commune.
Genre Fuligo Hall.
“EF. varians Somm.; Æthaliuwm septicum Fr.; Æ. vapo-
rarium Fr.
Genre Badhamia Berk.
“B. hyalina Berk.
B. utrlcularis Berk. — Sur des palissades au Bois de la
Cambre. Sept.
Gevre Didymium Schrad. |
‘D. serpula Fr.
D. Clavus À. et S.; D. hemisphaericum Wallr. — Sur
des tiges herbacées pourrissantes. Watermael. Juill.
“D. farinaceum Schrad.
‘D. microcarpon Rostf.; Physarum Fr.; Didymium
nigripes Fr.
D. squamulosum À. ets.
Genre Chondrioderma Rostf.
"C. Michelii Rostf.; Didymium hemisphaericum Berk.
C. difforme Rostf.; Diderma nilens Klotsch. — Sur les
258
feuilles pourrissantes de l’aubépine. Watermael.
Mars. R.
"€. globosnm Rostf.; Diderma Pers.
GENRE Diachaea Fr.
D. leucopoda Rostf.; D. elegans Fr.
GENRE Spumaria Pers.
“$. alba DC.
GENRE Stemonitis Gledtsch.
“S. fasca Roth.
*$. ferruginea Ebrh.
Genre Comatricha Preuss.
*C. typhina Roth; Stemonilis typhoides DC.
*€. Friesiana De By; Stemonilis obtusata Fr.
C. pulchella Bab.; Stemonitis pulcherrima B. et Curt.
— Sur les tiges herbacées pourrissantes. Oct. AC.
GENRE Amaurochaete Rostf.
“A. atra Rostf.; Reticularia atra Fr.
Genre Enteridium Ehrh.
*E. olivaceum Rostf.; Relicularia applanata B. et Br.
— Espèce assez répandue.
Genre Dictydium Schrad.
“D. cernaum Rostf.; D. umbilicatum Schrad.
Genre Reticularia Bull.
“R. umbrina Fr.
Genre Trichia Hall.
*T. fallax Pers.
*T. fragilis SOw.
259
*T. varia Pers.
*F. chrysosperma Bull.
*T. turbinata With.
T. rubiformis Pers.; Hemiarcyria Rostf, — Sur du
bois pourrissant. N.-D.-de-Bonne-Odeur (É. Mar-
chal). Févr.
*T. serpula Scop.; Hemiarcyria Rostf.
Genre Arcyria Hill.
“A. natans Bull.
*A. cinerea Bull.: 4. stricta Rostf.
A. Friesii B. et Br. —- Sur de la sciure de bois. Groe-
nendael, Rixensart. Sept.
*A. incarnata Pers.; À. adnata Batsch.
*A. punicen Pers.; À. vernicosa Rostf.
Gexre Lycogala Mich.
*L. epidendrum Fr.
Genre Perichaena Fr.
*P. populina Fr.
Fame 48. — CÉRATIÉES.
Spores naissant sur un appareil formé de rameaux
dichotomes subgélatineux ou sur un appareil alvéolé.
Genre Ceratium A. et S.
C. hydnoides A. et S. — Sur le bois très-pourri et sur
la sciure de bois. Rixensart, Groenendael. Automne.
Famiuze 49. -— ACRASIÉES.
Pas de zoospores. Protoplasme se transformant immé-
diatement en myxamibes qui se réunissent, sans se con-
fondre, en plasmodes agrégés se dressant immédiatement
260
après leur réunion pour former un appareil sporifère nu.
Spores toujours enveloppées d’une matière gélatineuse.
Appareil sporifère sessile, constitué par une masse celluleuse
ovale ou globuleuse, dont chaque cellule, s’enveloppant d’une
: membrane de cellulose, devient une spore . . . .Gutlulina.
AoeaneutSporifèré SUDIE. SM E TMS NEO OR ER
Appareil sporifère formé d’un pédicelle surmonté de spores en
GIE 0e. +. 1. ÉUNe spas D pn Cat ee MG TRES.
/ Appareil fructifère formé d’un pédicelle élargi au sommet en une
tête, dont les cellules deviennent des spores . . Dictyostelium.
Fame 50. — PLASMODIOPHORÉES.
Appareil sporifère nul. Des zoospores. Myxamibe péné-
trant dans les cellules de la plante nourricière, se sub-
stituant au protoplasme de celle-ci et produisant des
déformations et des renflements sur les parties attaquées.
Spores réunies par une matière gélatineuse, se formant
par division du corps protoplasmique et se disséminant
après la décomposition du tissu nutritif.
Gexre Plasmodiophora Woron.
P. Brassicae Woron. — Sur les racines des choux au
Jardin botanique (M. Lubbers).
SCHIZOMYCÈTES(1).
Organismes microscopiques unicellulaires, dépourvus
de mycélium, constituant les plus petits êtres connus et
provoquant la fermentation ou la putréfaetion des sub-
stances sur lesquelles ils se développent. La cellule est
sphérique, cylindrique, enroulée en spirale, etce.; une
(1) Van Tiecaem. Traité de botanique. Paris, 1882-83, — Winrer. Die
Pilze. (Rabenhorst’s Kryptogamen Flora).
261
même espèce peut parfois, selon les milicux où elle se
trouve, revêtir ces différentes formes. La multiplication à
lieu par la division successive des cellules; après la divi-
sion, les cellules restent isolées, unies par paires ou en
file; elles sont aussi parfois agglomérées en masses glai-
reuses ou mucilagineuses et sont tantôt mobiles, tantôt
dépourvues de mouvements. Dans certaines conditions, il
se forme parfois des spores endogènes. Les Schizomycètes
sont divisés en trois groupes : les Schizomycètes chromo-
gènes, à pigment communiquant une coloration particu-
lière aux milieux sur lesquels ils se développent; les
Schizomycètes zymogènes, qui provoquent une fermenta-
tion acétique, lactique, ete. ; les Schizomycètes pathogènes,
qui déterminent certains états pathologiques (1).
Gcllülestovales au sphériques Me UE Li Re raeeT o
1 ; Cellules cylindriques plus ou moins longues . . . . . . 3
Cellules lancéolées, aplaties, enroulées en spirale . . Spiromonas.
{ Cellules isolées ou réunies en chaines, parfois agglomérées en
9 masses gélatineuses amorphes. . . . . . . Micrococcus.
Cellules réunies en plus grand nombre, formant des colonies
déterminées Circonscrites. SALE RER EN RS
Colonies creuses, à périphérie composée d’une seule couche de
CENUIES NP PME PEER DRE RER EEE AC ONU.
Colonies remplies complete nent Le cellules Ne RERO EE EE
Cellules peu nombreuses, réunies en nombre déterminé, formant
des colonies régulières. . . SORT URe. CSErcinde
) Cellules réunies en nombre plus g brand et non déterminé, formant
Wides-colonies irrésulières "AA 0 LENS NS 5 AS OCOCcUs.
Cellules cylindriques courtes, isolées, unies par paires ou en
petit nombre d’une manière peu cohérente . . . Bacterium.
Cellules cylindriques plus longues, unies en filaments . . . 6
(1) Les Schizomycètes étant cosmopolites, le cadre de ce travail ne
comporte pas l’énumération de leurs espèces; nous reproduisons seule-
ment le tableau dichotomique de Winter (Die Pilze).
Filaments isolés ou feutrés . . . . …
se ST
6 | Filaments !renfermés dans des masses gélatineuses arrondies
Myconostoc.
7 | Binments'simples :!Ls het Cle de 1e EIRE PORTRNRRS
| Filaments distinctement ramifiés . . . . . . Cladothrix.
8 MRnnents droits MM Re SERRE LS OS RO)
| Filaments courbés ou contournés en spirale . . ,. . . .1
Filaments longs, ordinairement articulés d’une manière peu
9 distincte... MOUSE CHAR re E Tele NET ENTER
Filaments plus courts, distinetement articulés. . . . Bacillus.
10 (AFilaments lrèéseréles UE Re NE SE ep IE
(SFilaments:plus épais” 57 RENE EN PEN ratoe
ment:courbés ‘ :.s:mtteshititn. ST ENS brr lim
Filaments courts, rigides, à spirales peu nombreuses ou simple-
11 à
Filaments plus longs, flexibles, à spires nombreuses . Spirochaete.
CHAMPIGNONS IMPARFAITS Fckl (1).
Formes dont les conidies, les stylospores et les spermaties se rattachent
à des champignons d’un ordre plus élevé.
Cellules globuleuses, ovales-elliptiques, ou plus ou
moins allongées, se multipliant par bourgeonnement,
unies en chaines simples ou ramifiées, se développant sur
ou dans les liquides sucrés, où 1ls provoquent souvent la
fermentation alcoolique . . . . . . Saccharomycètes (2).
- — — _ =— — _- ——
(1) Kickx. Flore cryptogamique des Flandres. Gand, 1867. — FuckeL.
Symbolae Mycologicae. Wiesbaden, 1869-75. — Cooxe. Handbook of
British Fungi. Londres, 1871. — Grevillea. — Lamporre. Flore mycolo-
gique de la Belgique. Verviers, 1880. — Saccanpo. Michelia. Padoue.
1880. — De Banv. Vergleichende Morphologie und Brologie der Pilze, ete.
Leipzig, 1884.
(2) Plusieurs auteurs rangent les Saccharomycèles parini les Ascomycètes;
M. De Bary les réunit aux Exoascus pour en former un groupe; il consi-
dère les cellules à spores endogènes comme des asques, mais ces asques
n’ont été observés que dans quelques espèces (S. mycoderma, cerevisiae.
cllipsoideus et Pastorianus) ct ne se sont développés que dans des circon-
265
S. cerevisiae Meven; Torula Turpin; Cryptococcus
fermentum Kze. — Constitue la levure. |
S. mycoderma kReces; Mycoderma cerevisiae et vini
Desm.; Hormiscium Bon. — Sur la bière et le vin
aigris.
S.albicans Rees. — Constitue la maladie appelée
muguel.
Spores (1) (spermaties ou stylospores) libres (non renfermées
dans des asques) contenues dans un périthèce (spermogonie ou
| DYCRIUE) »-0 5 re JE NES PT SPHEROPSIDÉES.
Spores libres non renfermées dns UNAPDEPILHECe TNT PEN ENT OPEr 2
Spores (conidies) formant des amas d’abord sous-épidermiques,
puis érumpants. . . . + + «+ + MéÉvanconinées.
| Spores (conidies) portées sur dés fila aments plus ou moins déve-
loppés; espèces superficielles ou subsuperficielles. HypHomycÈres.
I. — SPHÆROPSIDÉES Sacc.
Champignons pourvus d’un périthèce; spores (sperma-
ties ou stylospores) non renfermées dans des asques,
portées sur des filaments plus ou moins manifestes.
stances favorables. D’après les récents travaux de Brereup (Botanische
Untersuchungen uber Hefenpilze. Leipzig, 1885), il parait prouvé que les
Saccharomycètes ne constituent pas un groupe particulier, mais que
beaucoup de champignons d'ordres différents (Ustilaginées, Mucorinées,
Ascomycètes, Basidiomyeètes) peuvent développer des cellules bourgeon-
nantes dans les liquides et s’y multiplier indéfiniment, aussi longtemps
que les conditions sont favorables à leur nutrition. Les spores endogènes
que l’on a observées dans certains Saccharomyces, lorsque leurs cellules
sont exposces au contact de l’air, ne seraient que des conidies de seconde
formation, semblables à celles qui se forment dans les Peronospora et les
Cystopus, quand leurs conidies sont placées dans l’eau.
(1) Nous employons le terme général de spores pour désigner les conidies,
les spermaties et les stylospores, afin de faciliter l’analyse.
QI
=
[4
ne
[0]
@ 1
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—
=
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Lo
|
©
À En. 2 en,
de
©Q1
Re. C0 CR
|
Périthèce entier, globuleux, conique ou lenticulaire . . . . 2
Périthèce dimidié, aplani, superficiel . . . . * . . . 2
Périthèce subcupulitorme (voir Sphaeropsis 16 et Leptostroma 25) 26
DDUPES SHNPIES: een MURS OS ES . 5
ÉPOLES SODIECS EN CINE DEN An AE
Spores hyalines ou subhyalines . .
Spares ColGRECS PA TE NAEEMNAPES ESS EEE T
Spores globuleuses-ovoïdes ou suboblongues . . . ,. . . 5
Spores hotuliformes ou falciformes . .
Périthèces maculicoles, petits, lenticulaires, innés dans des
aréoles décolorées ; sur les feuilles. . . . . . Phyllosticta.
Peritheces non miaeulicoles, 21,2 EMULE EN SORTE
Un;:Stromars ss 200 Nu ie PM EN CAN Re
Pointdé'stroma:. 20050 oies SAM il ar RER RTE RR
Stroma globuleux-tronqué, divisé en loges . . . Rabenhorstia.
Stroma érumpant; périthèces agrégés . . . . . Dothiorella.
SDOPES MUUIQUES V3 0 0 QU SUR PEN
SDOrTES CHIéeS se. Len LRU El RE TER NeN TE 0enare;
Périthèce rostré; spores expulsées en un globule au sommet du
ME AS SN ENS CO D NUE AN AS mNarronenn:
Éeemenb sans rosire tai 0 00 arret 0
Périthèces plus ou moins érumpants, devenant souvent cupuli-
formes . . 5 sis Melle Meter le D ODAMErODTES
Périthèces UTILE Fees Pace de res re NT M EAU
Périthèces superficiels, papillés . . . . . . . Aposphaeria.
Un stromt >, as. sta D Te br ee ER NIE
Point de stroma ; GER GE m muni AE poils rigides. Vermiculuria.
Stroma conique-tronqué, carbonacé, pluriloculaire Ceuthospora.
Stroma assez mou, multiloculaire . . . . . . .Cytispora.
Périthèces munis de poils rigides; spores oblongues ou sub-
cylindriques 22000 ne ee et ex CHORRES
Périthèces glabres, sous- tiques: spores AA ou
ovoides : ANS UN OMEREET 0 ON
Périthèces glabres, superficiels, à enveloppe parenchymatique ;
spores glebuleuses, jaunâtres, ruguleuses. . . . Mycogala.
Spores {-seplées, colorées owhiyalines . . .. 2222025 710
Spores pluriseptées ou pluriguttulées . . "mt" "18
Spores muriformes . . ,. . . . . . . Camarosporium.
45 :
=
18
19
20
21
22
25
(
(
265
Spores trés colürées|..1e 1, 1... 4#e Mesa ©, Diplodia.
spores hyalines ou subhyalines . =. Ne. «7 12. -« 16
SPOTES CAMECS PSN LE, UMP" Dariucr.
SPOLESMMULIQUES.,, LU. + «NO SERRS e e ei
Périthèces maculicoles, innés, non insérés sur un subiculum.
Ascochyla.
Périthèces superficiels, insérés sur un subiculum rayonnant,
Actinonema.
Spores filiformes ou bacillaires, hyalines ou subhyalines . . 19
one ovoïdes ou allongées, colorées, rarement hyalines . . 21
Peritheces minces, melnbriheux : : NERRENt 0-P20020
Périthèces subsubéreux, souvent furfuracés, densément agrégés,
subinesaux, éTUMPADIS 0 MUC EMENTS Ne UHICropera:
Périthèces lenticulaires, ordinairement maculicoles. . Septoria.
Périthèces non maculicoles; spores à appendices pénicillés.
Dilophospora.
Spores distinctes entre elles, colorées ou hyalines . Hendersonia.
Spores réunies par labaset 5 +: .,.. 3 «2 Prosthemiun.
SHURES SAMbIES Te ME EN pit Ne Pat Net 29
Spores à 4 loges irrégulières opposées en croix et munies chacune
d'umerl'Orot es te re . . . Entomosporium.
Spores pluriseptées, fusoïdes ou Die. ciliées. . , Discosia.
Périthèces seutelliformes, à bord radié-fimbrié; spores bacillaires-
falciformes . . ME .. + . . Aclinothyrium.
Périthèces Sn lhonee à pot non Die ; spores brunes,
globuleuses ou ovales. 11: ‘nc: fBirosloma-
Périthèces non scutelliformes, à bord non radié-fimbrié . . . 24
Périthèces innés dans un stroma étalé noirâtre; spores botuli-
formes, , … +: 0. + CORNE. ME
Point. de stroma “. 2 . Ne SNL OP 720
Périthèce inégal, mince, membraneux, aplani; spores oblongues.
Piggotia.
Périthèce finissant par s’affaisser ; spores botuliformes. Leptostroma.
Périthèce ne s’affaissant pas; spores subovoïdes ou fusoïdes.
Leptothyrium.
(Voir Sphaeropsis 10 et Leptostroma 25).
Périthèces glabres ; spores fusoïdes ou allongées, 1-septées. Discella.
Péritbecemiäpides, à poils rigides anne. 1: 97
Spores botuliformes, ciliées . . . . . . . Dinemasporium.
Sporesatlénuces, non ciliées. . .. #1. . : . . ,. Excipula.
18
266
Phyllosticta Pers.
Spermogonies du genre Sphaerella, ete. (1)
*P. Atriplicis Desm.
*P. violae Desm.
*P. vulgaris var. Lonicerae Desm.; *Sphaerella Clyme-
nia Sacc.
P. Dianthi West. — Sur les feuilles mourantes du
Dianthus barbatus. Watermael.
P. Juglandis Sacc. — Sur les feuilles mourantes du
noyer. Uccle. Automne.
*P. Syringae West.
*P. Brassicae West.
*P. primulaecola Desm.
P. Sambuci Desm. — Surles feuilles du Sambucus
Fbulus. Rouge-Cloitre. Automne.
P. coruicola Rabh.; “Laestadia systema-solare Sace. —
Sur les feuilles du Cornus. Uccle. Eté.
Phoma Fr.
Spermogonies des genres Diaporthe, Pleospora, Leptosphaeria, ete.
P. piceum B. et Br. — Sur les feuilles mortes des
rosiers (Ë. Marchal).
*P, concentricum Desn.
P.deustum Fckl.; Sphaeronema Rhinanthi Lib. —
Sur les capsules sèches des Rhinanthus. Automne.
AR.
*P. complanatum Desm.”; Gnomoniella Angelicae Sacc.
(1) Les noms d'espèce suivis d’un astérisque indiquent que cette espèce
est la spermogonie de l’état ascophore dont le nom suit l’astérisque. Deux
astérisques indiquent les pycnides; trois astérisques, les conidies.
*
| LE
.leguminum West.; "Pleospora leguminum Rabh. —
267
. SAmarorum Desm.
. herbarum West. ; “Pleospora herbarum Rabh.
. mitidula Sacc. Bomm. Rouss. — Peritheciis grega-
riis, globoso-hemisphaericis, atris, nitidissimis sub-
superficialibus, 1/6 mill, d., vix papillatis; spermatiis
bacillaribus, rectis, utrinque obtusiusculis, 16-20
— 1, 8-2 hyalinis, basidiis perexiguis. Affinis Phomae
cylindrosporae, sed perithecra diversa. -— Sur les
glands du chêne. ;
errabundum Desm. — Sur les tiges sèches du
Verbascum lhapsus. La Hulpe, Rhode-St-Genèse.
. decorticans De Not. — Sur des tiges de citrouille.
Jardin botanique (É. Marchal). Janvier.
. depressum B. et Br. — Sur les rameaux du Robi-
nia. Uccle. Févr.
glandicola Lév. — La var. Coryli à Ottignies.
Sur les tiges mortes des haricots.
. graminis West. — Sur les graminées desséchées.
Watermael. Juin.
. Strobiligena Desm.
. Lingam Desm.; “Leplosphaeria maculans Ces. et
De Not. — Sur les tiges pourrissantes des choux.
.Hlicis Desm.
. nebulosam Berk.
. pterophyllum Nke. — Sur les rameaux du frêne.
Boitsfort.
. longissima Berk. :
. fibricola Berk.
. Sticticum B. et Br.; *Diaporthe retecta Nke. — Sur
les rameaux morts du Buxus sempervirens. Ter-
vueren. Mars.
268
P. Equiseti Lév. — Sur les tiges mortes des Equisetum.
Uccle.
P.leucostigma Lév.; Sphaeropsis Lév.; *Metasphaeria
Hederae Sacc. — Sur les feuilles du lierre
(É. Marchal).
P. AEgopodii West.
P. petiolorum Rob. et Desm. — Sur les pétioles du
Robinia. Boitsfort.
P.subordinaria Desm. — Sur les hampes du Plan-
tago major. Haeren. Oct.
Aposphaeria Berk.
Spermogonies des genres Melanomma, Cucurbitaria, etc.
*A. acuta Berk.; “Leptosphaeria acuta Karst.
Sphaeronema Tode.
Spermogonies du genre Diaporthe.
S. subulatum Tode. — Voir Eleutheromyces, p. 190.
S. ?? acicula Sacc. Bomm. Rouss. — Peritheciis spuriis
in ligno superficie pruinoso-dealbato laxe gregariis
superficialibus, minutis, acicularibus, apice truneatis
nigris, 150 = 50, contextu prosenchymatico, sub-
carbonaceo, fuligineo, basidiis praelongis, filifor:
mibus, faseiculatis apice in vesiculam guttulatam
18-20 = 8-10, desinentibus ; spermatiis oblongis
suballantoideis, deorsum acutioribus, 12-15 = 4-5,
guttulatis hyalinis. — Forma paradoxa (lichenosa?)
a genere Sphaeronemate, valde recedens. — Sur le
bois pourri du charme. Tervueren.
Neottiospora Desm.
N. caricum Desm. — Sur les feuilles mortes des
Carex. Groenendael, La Hulpe.
Rabenhorstia Fr.
R. Tiliae Fr.; *““Æercospora Tiliae Tul. — Sur les
rameaux du tilleul. Groenendael.
Dothiorella Sacc.
Pyenides du Genre Botryosphaeria.
D. sphacroïides Sacc.; Dothidea Fr.; Dothiora Fr. —
Sur les rameaux du frêne. Groenendael. Févr.
Vermicularia Tode.
V. trichella Grev. — Sur les feuilles du lierre et du
chêne. AC.
*V. dematium Fr.
V. atramentaria B. et Br. — Sur les tiges mortes
de la pomme de terre. AC.
*V. epixyla Fr.
*V. herbarum West.
V. circinans Berk. — Sur les tiges mortes des oignons.
Boitsfort. Eté.
V. culmigena Desm. — Sur les chaumes des grami-
nées. Laeken. Automne.
V. Schoenoprasi Rabh. p.p.;""Sphaerella Schoenoprasi
Awd. — Sur les feuilles de la ciboule. Auderghem.
Eté. |
Sphaeropsis Lév.
*S. cylindrospora Desm.
S. Strobi B. et Br. — Sur les feuilles du Pinus Strobus.
Groenendael. Janv. :
*S. mutica B. et Br.
S. Malornm Berk. — Sur des pommes tombées.
Watermael. Oct.
270
S. fimicola West. — Sur des crottins de chèvre et
de mouton. Boendael, ete. C.
S. subglobosum Cke. — Sur des tiges de bambou
venant du Brésil. Jardin botanique.
Cytispora Fr.
Spermogonies de Valsa, Eutlypella, etc.
*C. chrysosperma Fr. —- Sur des rameaux de peuplier.
*C. carphosperma Fr.*; Valsa ambiens Fr.
C. leucostoma Sacc.; C. nivea Fckl; *“Valsa leuco-
stoma Fr. — Sur les rameaux du cerisier. Laeken.
*C. fagax Fr.; “Valsa salicina Fr.
C. ferruginea Desm.
C. rubescens Fr.; “Eutypella Prunastri Sace. — Sur
les rameaux du Prunus spinosa. Boitsfort.
Ceuthospora Fr.
Spermogonies de Valsa; pycnides de Phacidium.
C. glandicola Sacc. Bomm. Rouss. — Stromatibus
sparsis, e basi subplana depresse conicis, subsuper-
ficialibus, atris, nitidulis, 1/5 mill. lat. intus 2-4
loculatis; contextu minute celluloso rufo-fusco ;
spermatiis fusiformibus, eurvulis, utrinque acutis,
hyalinis, 15-17 = 1,5; basidiis obsoletis. — Su les
glands morts du chène. Tervueren.
C. phacidioides Grev.; *“Phacidium Llicis Fr. — Sur
les feuilles du houx. Jardin botanique.
Pirostoma Fr.
“P. circinans Fr.; Coniosporium Fr.
271
Septoria Fr.
Spermogonies de Sphacrella, ete.
S. Tiliae West. — Sur les feuilles vivantes du tilleul.
Groenendael. Oct.
*S. Stellariae Rob.; “Sphaerella isariphora De Not.
*S. Betae West.
S., Urticae Rob. — Sur les feuilles mourantes de
lUrtica dioica. Automne.
S. anemones Desm. — Sur les feuilles de l’Anemone
nemorosa. Groenendael. Mai.
*$S. Convolvuli Desm.
S. Lysimachiae West. — Sur les feuilles languissantes
de Lysimachia Nummularia. Groenendael. Août.
S. Verbenae Rob. et Desm. — Sur les feuilles du Ver-
bena officinalis. Tervueren. Oct.
*S. cornicola Desm.
S. Grossulariae Kckx. — Sur les feuilles mourantes
du Ribes Grossularia. Boitsfort. Sept.
S. Oxyacanthae Kze; “Sphaerella Crataegi Fekl. —
Sur les feuilles vivantes de l’aubépine. AC.
*S. Rubi West; “Sphaerella ligea Sacc.
S. Polygonorum Desm.
#.Cerastii Rob. — Sur les feuilles mourantes du
Cerastium glomeratuin. Bergh. Juin.
*S. Dianthi Desm.
S. Aceris B. et Br. — Sur des feuilles d’érablé (É. Mar-
chal).
*S. Badhami B. et Br.
*S, hetcrochroa Desm.
S. graminum Desm.— Sur les feuilles des grami-
nées. Boitsfort. Été.
272
S. Sorbi Lasch. — Sur les feuilles vivantes du Sorbus
Aucuparia. Auderghem. Août.
*S. Hyperici Rob.
S. alnicola Cke. — Sur les feuilles de l’'aune (Ë, Mar-
chal).
*S. Podagrariae Lasch; S. 4Egopodii Desm.; éd
chora Podagrariae Karst.
*$. castanaecola Desm.; “Sphaerella oblivia Cke.
S. Chelidonii Lesm. — Sur les feuilles de la chéli-
doine. Rixensart. Juin.
S. Rosarum West. — Sur les feuilles vivantes des
rosiers. Watermael. Été.
*S. Dulcamarae Desm. — Sur les feuilles du Solanum
Dulcamara. Bord du canal de Willebroek. Été-
Automne.
*S. Epilobii West.
*S. Fragariae Desm.; “Sphacrella Fragariae Sace.
S. Heraclei Lib.; “Phyllachora Heraclei Fck. — Sur
les feuilles vivantes de l’Heracleum Sphondylium.
Tervueren, Boendael, etc.
*S. AEnotheri West.
*S. iucondita Rob. — Sur les feuiiles du chène. Rhode-
St-Genèse.
*S. Hederae Desm. ; *Sphaerella hedericola Cke.
*S. Populi Desm.
S. Ribis Desm.; “Sphaerella Ribis Fck. — Sur les
feuilles du Ribes nigrum. Watermael.
S. Viburni West, -- Sur les feuilles du Viburnum
Opulus. Groenendael. Aout.
*S. scabiosaecola Desm.
“S. Tussilaginis West.
*S. Virgaureae Desm.
275
*S. Uni Kze; *Phyllachora Ulmi Fekl.
S. vagabunda Sacc.; Phlyctaena Desm. — Sur les tiges
mourantes des plantes herbacées. AC.
Dilophospora Desm.
Pyenides de Dilophia.
D. graminis Desm. ; **“Dilophia graminis. — Sur les
épis de l’Alopecurus agrestis. Uccle. R.
Micropera Lév.
M. drupacearum Lév.; “"Cenangium Cerasi Tul. —
Sur les troncs abattus du Cerasus avium. Groe-
nendael.
Coniothyrium Cda.
Spermogonies de Leptosphaeria, Valsaria, etc. ;
pyenides de Teichospora.
C. Hederae Sacc.; Phoma Desm. — Sur les rameaux
morts du lierre. Mousty.
*C. phormium Cke.
C. insitivium Sacc. — Sur les rameaux du Robinia.
Boitsfort.
Mycogala Rostf.
M. parictinum Rostf.; Lycogala Pers. — Sur du papier
humide, des pots à fleur, ete. Ixelles.
Diplodia Fr.
Pyenides des genres Otthia, Cucurbitaria, etc.
Diplodia Palmaruam Nov. sp. — Périthèces épars ou
groupés, érumpants-superficiels, irrégulièérement glo-
buleux, ruguleux, parfois déprimés, noirâtres, de
texture assez molle. Stylospores brunes, elliptiques
ou subelliptiques, 1-septées, non contractées au
septa, à loges 1-guttulées, 16-18 = 9-10. — Sur
274
des fruits de Chamaerops humilis. Jardin botanique
(Ë. Marchal).
“D. rudis Desm.
“D. mutila Mont.; “*Otthia populina Fckl.
“D. vulgaris Lév.
D. herbarum Lév. — Sur des tiges herbacées des-
séchees. Boitsfort. Hiver.
D. Rubi Fr.; “’Didymosphaeria diplospora Rehm. —
Sur des sarments de ronce. Hoeylaert.
“D. viticola Desm.
D. AEsculi Lév.
D. consors B. et Br. — Sur les feuilles du laurier-
cerise. Avenue du Bois de la Cambre. Oct.
D. ampelina Cke. — Sur les rameaux de la vigne-
vierge. Watermael.
“D. Hicis Curr.
D. Robiniae Sacc.; “Cucurbilaria elongata Grev. —
Sur les rameaux morts du Robinia Pseudo-Acacia.
Boitsfort.
D. Fraxini Fr. — Sur les rameaux du frène. Groenen-
dael. Déc.
D. salicina Lév.; ““Cucurbitaria salicina Fekl. — Sur
les rameaux du saule. Groenendael. Hiver.
D. Crataegi Fckl.; ““Otthia Crataegi Fekl. — Sur les
rameaux de l’aubépine. Laeken. Mars.
D. Cytisi Auerswd.; *“Cucurbitaria Laburni De Not. —
Rameaux du Cytisus Laburnum. Watermael.
D. faginea Fr.;*""Massaria macrosporaSacc.—Rameaux
du hêtre. Laeken. Mars.
D.Coryli Fckl; “*Otthia corylina Karst. — Rameaux
du coudrier. Groenendael. Avril.
D. Lonicerae Fckl; ""Otthia Xylostei Fck|. — Rameaux
du chèvre-feuille. Hoeylaert. Mars-Avril. |
275
D. mamillana Fr.; “"Didymella vexata Sace. — Ra-
meaux du Cornus mas. Watermael.
D. Rosarum Fr.; “‘Otthia Rosae Fckl. — Rameaux du
rosier. Watermael. Oct.
D. Ligustri West. — Rameaux du Ligustrum vulgare.
Laeken. Avril.
Darluca Cast.
“D. filum Cast.
Ascochyta Lib.
Spermogouies de Leplosphaeria.
"A. pisi Lib.
Actinonema Pers.
“A. Rosae Fr.; Asteroma Lib.
"A. Betulae Desm.; “Venturia ditricha Karst.
‘A. Populorum Fckl; Asteroma Populii Desm.
Hendersonia Berk.
Pycnides de Cucurbitariu, etc.
*H. sarmentorum West.
‘4. oreades Dur. et Mont.
H, vagans Fckl. — Sur les rameaux morts du Prunus
spinosa. Watermael.
H. Laburni West. Macropycnides de Cucurbilaria
Laburni. — Sur les rameaux morts du Cytisus La-
burnum en compagnie de Diplodia Laburni.
H. pyricola Sace. — Sur les feuilles vivantes du poi-
rier, Watermael.
H. polycistis B. et Br.; **Massaria argus Tul., d’après
Sace., et Pseudovalsa lanciformis Ces. et De Not.,
d’après Gurr. — Sur les rameaux morts du peuplier.
Bois de la Cambre.
276
H. Robiniae West. Macropyenides de Cucurbitaria
elongata. — Sur les rameaux secs du Robinia Pseudo-
Acacia. AC.
H. Rosae West.;"*" Leptosphaeria abbreviata Sacc. —
Rameaux morts du rosier. Boitsfort. Novembre.
Prosthemium Kze.
Pycnides de Massaria.
P. betulinum Kze; “*?Pleomassaria siparia Tul. —
Sur les rameaux tombés du bouleau. Calevoet.
Camarosporium Schultz.
Pycnides de Cucurbitaria, etc.
©. pithyum Sacc. Bomm. Rouss. — Peritheciis subspar-
sis, globoso-lenticuläribus, epidermide initio velatis,
1/2 mill. d., poro pertusis ; stylosporis oblongo-ellip-
soideis, 5-septatis, parceque muriformibus, ad septa
non constrictis, 18-20 = 8-10 fuligineis, basidiis
brevissimis hyalinis suffultis. — A C. suseganensi
differt peritheciis paulo majoribus et defectu macula
matricali. — Sur les feuilles de l’Araucaria imbricata,
souvent à la face supérieure. Bois de la Cambre.
C. salicinum Sacc. Bomm. Rouss. — Peritheciis sub-
cutaneo-erumpentibus, globoso-papiilatis atris, laxe
gregariis, 1/2 mill. d.; stylosporis ellipsoideis, 5-sep-
tata-muriformibus, ad septa constrictis, utrinque
rotundatis, 18-20 — 8-10, fuligineis; basidiis....
non visis. — Sur les rameaux décortiqués du saule
en compagnie de Diplodia salicella Sacc.
Leptostroma Fr.
Spermogonies de Phyllachora, Lophodermium.
L. juncinum Fr.; “Phyllachora Junci Fck. — Sur les
chaumes des jones. Rhode-St-Genèse.
211
*L. Glicinum Fr.; “Rhopographus filicinus.
L. Spiraeae Fr. — Sur les tiges mortes du Spiraea
Ulmaria. Bergh. Juin.
"EL. litigiosum Desm.; “Rhopographus filicinus Fekl.
L.Luzulae Lib. — Sur les feuilles desséchées des
luzules. Auderghem, Tervueren. Août.
Actinothyrium Kunze.
Spermogonies de Leplothyrium.
*A. graminis Kze.
Melasmia Lév.
Spermogonies de Rhytisma.
M. acerina Lév.; “Rhytisma acerina Fr.
Piggotia B. et Br.
Pycnides de Phyllachora.
P. astroidea B. et Br.; **“Phyllachora Ulmi Fcek. —
Sur les feuilles vivantes de l’orme. TC.
Discosia Lib.
Spermogonies de Gnomonia.
D. artocreas Fr.; D. alnea Lib.; ‘Gnomoniella sp. ?
Entomosporium Lév.
E. Mespili Sacc.; Morthiera Fekl. — Sur les feuilles
vivantes du néflier (Ë. Marchal).
Dinemasporium Lév.
*
D. graminis Lév. et var. herbarum Cke.
Excipula Fr.
*E. strigosa Fr.
*‘E. macrotricha B. et Br. — Sur les tiges du genèt.
La Hulpe.
278
LA
D.
D.
Discella B. et Br.
microspora B. et Br. |
carbonacea B. et Br. — Sur les rameaux du saule.
Forest.
MÉLANCONIÉES.
Spores (conidies) non renfermées dans un périthèce,
o1
7 NS et LE 2
“I
A ,*
portées sur des filaments non apparents et formant
des amas d’abord sous-épidermiques puis érumpants.
Spores simples ou pseudoseptées .
Spores septées .
Spores colorées. :
Spores hyalines ou Dh dlines : 5 47e. DUNCAN
Spores naissant isolément au sommet des filaments. Melanconium.
Spores rassemblées en grappes au sommet des filaments, entourées
= O1 @ NO
d’abord d’une zone hyaline . . . . . . . Thyrsidium.
Spores suboyoïdes 10m D. Men Cali EE
Spores fusoïdes, botuliformes ou nes PERS ENS TURC ER OS
Espèces subcorticales ; spores ovoïdes . . . . Myxosporium.
Espèces naissant sous Pépiderme des feuilles et des tiges; spores
ovales-oblongues, rarement oblongues . . . Gloeosporium.
Spores assez grandes, fusoïdes-falciformes . . . Cryptosporium.
Spores longues, filiformes-falciformes . . = . . . Libertella
Spores courtes, botuliformes . . . . . . . . Nemaspora.
Spores versiformes, longitudinalement et (transversalement septées 8
Spores oblongues ou ovales, 1-ou pluriseptées . . . . . . 9
Spores ovoïdes ou pyriformes, brunes . . . . Steyanosporium.
Spores astériformes, brunes. . . . . . . Aslerosporium.
Spores 1-Septées A Et ARE MERE OCR
Spores pluriseptees ARE MS AR Ne ARE QU TI
Espèces saprogènes, devenant érumpantes ; spores brunes.
Didymosporium.
Espèces biogènes, sous-épidermiques ou devenant érumpantes;
spores hyalines . 2: RAD. SE RC Hart
Spores ciliées, plus ou moins fuligineuses . . . . Pestalozzia.
Sporemmatiques fuligineuses ÆREMRUE, LR 12
279
Spores oblongues ou fusoïdes, 2-pluriseptées, s’échappant en
cirrhe ; espèces toujours couvertes . . : . . . Stilbospora,
Spores ne s’échappant pas en cirrhe; espèces disciformes,
éTUMpANtES MEN LUE 0 3 COMENT EC onyneum.
Myxosporium Lk.
Conidies d’Anthostoma, etc.
M. orbiculare Berk.; Cytispora Berk. — Sur des
courges. Watermael. Nov.
Gloeosporium Desm. p.p.
Conidies de Gnomonia, Venturia, etc.
*G. Platani Oud.; *“Calonectria pyrochroa Sacec.
G. Tremulae Pass.; **Linospora Tremulae Morth. —
Sur les feuilles tombées du peuplier.
“G.Ribis Lib.; Leptothyrium; ***Gnomoniella? circi-
nala Sacc.
Melanconium Lk. p.p.
Conidies de Melanconis, etc.
M. magaum Berk.— Sur les troncs abattus du charme.
Parc Léopold. Févr.
M. juglandinum Kze ; ***Melanconis Carthusiana Tul.
— Sur les rameaux morts du noyer dans un verger à
Groenendael. Juill. |
“M. sphacrospermum Lk; “*"Pleospora arundinacea
Fckl.
“M. bicolor Nees ; *”"* WHelanconis stilbostoma Tul.
M. sphaeroideum LKk; *““*Melanconis Alni Tul, —
Sur les branches mortes de l’aune. Groenendael,
\
Janvier.
Thyrsidium Mont.
T. botryosporum Mont.; Cheirospora botryospora Fr.
— C.
280
Marsonia Fisch.
Conidies de Venturia, Gnomonia.
M. Juglandis Lib. ; *"Gnomonia leptostyla Ces. et De
Not. — Sur les feuilles du noyer. Linkebeek. Août.
M. Potentillae Desm.; °** Venturia Potentillae Cke. —
Sur les feuilles des potentilles. La Hulpe, Rouge-
Cloitre.
Stilbospora Pers. p. p.
Conidies de Pseudovalsa, etc.
*S. ovata Pers.
*S. macrosperma Pers.
Coryneum \ees.
Conidies de Pseudovalsa, Massaria.
*C. pulvinatum Kze et Schum.
*C. macrosporum B.; ‘""Massaria macrospora Sacc.
C. Kunzei Cda. — Rameaux morts du chène. Groenen-
dael.
*C. disciforme Kze; ‘‘‘Pseudovalsa lanciformis Ces. et
De Not. :
C. microstictum Berk. et Br. — Sur les rameaux
morts. Uccle. Hiver.
C. umbonatum Tul.; **"*Pseudovalsa umbonata Sacc.
— Rameaux morts du chêne. Tervueren. Nov.
Pestalozzia De Not.
P. monochaeta Desm. — Sur les feuilles mortes du
chène. Hoeylaert (Ë. Marchal).
P. fanerea Desm. — Sur les feuilles des Thuya, des
Araucaria, du Nepenthes. Uccle, Bois de la Cambre,
Jardin botanique.
281
P. lignicola Cke.—Sur des éclats de bois, en compagnie
de Lasiosphaeria hispida. Groenendael.
P.trauncatula Fckl; P. truncata Lév. — Sur les
rameaux morts du Prunus spinosa. Groenendael. Mai.
P. Guepini Desm, — Sur les feuilles du Camelia japo-
nica. Ixelles.
P.Rhododendri West, — Sur les feuilles du Rhodo-
dendron ponticum. Parc de Tervueren. Juin.
Cryptosporium Kze.
Conidies de Cryptospora.
C. hysterioides Cda. — Sur les rameaux du saule.
Groenendael. Févr. — Spores 1-septées.
Libertella Desm. p. p.
Conidies de Quaternaria, Diatrypella.
L. faginea Desm.; ***Quaternaria Persoonii Tul. --
Sur les troncs abattus du hêtre. AC.
Nemaspora Fr. p. p.
*N. crocea Desm.
Steganosporium Cda.
Conidies de Pseudovalsa, etc.
S. cellulosam Cda.
Asterosporium Kze.
A. Hoffmanni Kze.
HYPHOMYCÈTES.
Spores (conidies) non renfermées dans des asques, por-
tées sur des filaments plus ou moins développés, super-
ficiels ou subsuperficiels.
19
QI
TT ST me
Cr
En
Filaments-fertiles distinetsi bia eue ET MEMEIL 9
Filaments fertiles agglutinés, ou à base stromatiforme pulvinée
puyerruciforme "PRENONS OR EE CR 5
Filaments lâches, pâles ou de couleur vive, s’affaissant facilement.
Mucépinées.
Filaments plus ou moins rigides, bruns ou noirs, tantôt hyalins,
à conidies brunes, tantôt noirâtres, à conidies hyalines. Démanées.
Filaments pâles ou bruns, rassemblés en fascicules stipitiformes.
STILBÉES.
Filaments rassemblés en amas verruciformes assez épais, super-
ficiels ou superficiels-érumpants . . +. . . TuBEeRCULARIÉES.
MUCÉDINÉES.
Espèces à stipe cylindrique, supportant un capitule compacte
formé de spores et de filaments . . . . . . . Pilacre.
Espèces formant de petits groupes d’abord compactes; spores
éparpillées ou amoncelées au milieu des filamients . . . . 2
Espèces ne formant pas de groupes compactes; spores attachées
a des HamEN SLAM EMMANUEL 9h jeu fi QE
Filaments fertiles entourés par une couche enchevêtrée de
filaments stériles, blancs, fugaces; spores colorées (étant
agglomérées), globuleuses . . .. . . . . Trichoderma.
Filaments assez épais, dressés, persistants, densément enche-
vêtrés ; spores allongées ou fusiformes, souvent courbées. Psilonia.
Filaments très courts, différant peu des spores . . . . . . 4
Filaments inanifestes. 21,20, LAS ON OO CEE
Spores simples moniliformes He EUR CCR RE
Spores hélicoides ei MR TR EN AN SN E Om
Spores allongées, cylindriques, obtuses. . . . . Cylindrium.
Spores fusiformes : !. 4 V4 05 2 VULN ARRONG MuTeNnr.
Spores "simples: De T0 QU NT PET ORNE NET MENT
Spores 1-septées 4 4. NTIC RCE ER NE RS
Spores plurisepiées Qi ut En ONE RSR RE CR, A PME
Spores moniliformes ou non, agrégées en tête au sommet des
filameéntss Me AP dE RS NEA Na ee
Spores ovoïdes, non agrégées en tête, réunies en chaînes simples
ou:plus.ou moins ramifées. 00 e. M NOM:
Spores moniliformes ou non, insérées cà et là sur les filaments , 11
Spores insérées au sommet des rameaux verlicillés, . . . . 19
Spores réunies en glomérules, naissant sur des rameaux latéraux. 21
285
SnOresS MONIIIOrMES AU 1 «où So EE Cas 0 9
Spores non moniliformes; filaments fertiles à sommet renflé en
Vesicule RE Men. Le La ce CROP ET aplotrichiunte
Filaments fertiles renflés en tête au sommet . . . . . . 10
Filaments fertiles non renflés en tête . . . . . Penicillium.
Rameaux sporifères simples .
ie le le ASDerqiilus.
Rameaux sporifères ramifiés .
NON SET tqmatocyslts.
Spores manifestement muriquées ou tuberculeuses-astériformes. 12
Spures lisses
. . . . L L1 LA L . L] . L LL ‘ 15
Spores globuleuses, muriquées
TE ND ES EDEOTRTURES
Spores astériformes .
À Je MOtCisre R EM ASteropRore:
Spores moniliformes ; filaments dressés, plus ou moins ramifiés.
Monilia.
. 14
Filaments stériles rampants, les fertiles dressés, subsimples ;
spores portées sur des spicules .
Filaments dressés .
Spores non moniliformes .
0 0 0 ° . . . e . .
à nn Rhinotrichum.
FOR AU EE 10
A PRÉ Lt NE ALT RE
Pilamentstrameux ou subramifiés, 2 RE TG
Filaments non rameux; spores naissant latéralement sur les
hlaments #0
e . 0 . . . . . .
Filaments ordinairement couchés
MMA TE le se Lun. Aciadiunt:
Spores naissant au sommet ou vers le sommet des filaments . . 17
Spores attachées latéralement à des filaments 2- ou pluridivisés.
Haplaria.
Filaments dendroïdes; spores solitaires au sommet des rameaux.
Monosporium.
Filaments ramifiés çà et là; spores rassemblées vers le sommet
des LAMeaux à 0, AU ANNE MC EE MT Boirylrs.
Filaments subsimples; spores naissant vers le sommet des
AMEN RUN ON LM Alt NE ROUTE,
Filaments subsimples; spores solitaires sur des sporophores
insérés le long des filaments. . . DO ACTEMONTUN.
Filaments ramifiés çà et là; spores de rene vive, insérées au
Sominel des rameaux. 0 . 0 s | - SW SnOrO(TICHUM.
Spores réunies en tête au sommet des rameaux . Acroslalagmus.
Spores solitaires au sommet des rameaux
ANNEES EE 020
Spores globuleuses-ovoides . . . + =. Verticillium.
Spores brièvement cylindriques. . + . . Acrocylindrium.
Filaments articulés . . . RE NET es A 122
Filaments non articulés, CR ramifiés, portant de rameaux
étalés terminés par Fe spicules surmontées par une tête de
SDOFCS NE EE en CE Botryosporiumn:
284
P.
d ue
* Articles globuleux des filaments fertiles portant des spicules sur
lesquelles naissent les spores; Les filaments stériles non renflés
au Sommet ve . . . .Gonatobotrys,
Articles globuleux des Hliente Rite sans spicules; filaments
stériles renflés au sommet. . . . . . . Nematogonium.
Spores échinulées ; filaments ramifiés, enchevêtrés; spores à loges
fnegales VEN EE RTE Canbne
Spores lisses . . NE RP ARNO . 24
Espèces parasites sur jes plantes vivantes; filaments des
Didymaria.
Espèces vivant sur les matières en décomposition. . . . . 25
Filaments fertiles ramifiés en verticilles. . . . .Diplocladium.
Filaments fertiles simples. . . . . . . . Trichothecium.
Filaments fertiles ramifiés-verticillés; spores 2-pluriseptées,
ordinairement solitaires au sommet des rameaux . Dactylium.
Filaments courts, ramifiés çà et là . . . . Ro EE À
Spores ovales-cylindriques, 2-pluriseptées, Do moniliformes
Ramularia.
Spores vermiculaires, pluriseptées . . . . . . Cercosporella.
Pilacre Fr.
Petersii B. et Curt. — Sur Îles troncs abattus et
pourrissants du charme. Croit sur l'écorce, le bois
et sur le Rhizomorpha subcorticalis. Groenendael.
Automne.
Trichoderma Pers.
Conidies du genre Hypocrea Fr.
viride Pers.; *“*Hypocrea rufa Fr.
Cylindrium Bon.
*C. griseum Lk; Fusidium Lk.
*C. flavo-virens Fr.; Fusidium Fr.
Fusidium Lk.
Conidies du genre Stigmatea Fr.
album Desm.
255
Helicomyces !k.
H. roseus Lk. — Sur le bois décortiqué et sous les
écorces. C.
Oidium Lk.
Conidies d’Érisyphées.
“0. aureum Lk.
*O. faivum Lk.
“©. chartarum LK.
*©. fascicalatum Berk.
“0. Balsamii Mont.
*0. Tuckeri Berk.
0. erysiphoides Fr. ;
kkx
Podosphaera, Uncinula, Mi-
crosphaera, Erisyphe. — Sur les feuilles vivantes
du houblon, du groseiller, des lamiers, ete.
O9. leucoconium Desm.; “*“Sphacrotheca. — Sur les
feuilles vivantes des Rosacées. C.
O0. monilioides Lk; “*“Erisyphe graminis. — Sur les
feuilles des graminées.
Aspergillus Mich.
Conidies des genres £urotium et Aspergillus.
A. candidus Lk. —- Sur des crottes de rat.
A. virens Lk. -- Sur des bouchons dans une cave
humide.
A. roseus Lk. — Sur une tenture humide.
Sterigmatocystis Fres.
Conidies du genre Sterigmatocyslis.
Penicillium Lk.
Conidies du genre Penicillium.
*P. glaucum Lk. — La forme Coremium vulgare Cda
sur des fruits pourrissants.
286
Haplaria Lk.
*H. grisea Lk.
Sporotrichum Lk.
‘S. sulphureum Grev.
*S. fenestrale Ditm.
Botrytis Pers. p. p.
B. terrestris Pers.
“B. Tilletii Desm.
"B. vulgaris Berk.; Polyactis Berk.
*B. cana Berk.; Polyactis Berk.
“B. cinerea Berk.; Polyactis Berk. La var. sclerotio-
phaita KT. sur le Sclerotium durum. C.
“B. truncata B. et R.; Polyactis Cke.
Ovularia Sacc.
O. obovata (Fckl). -— Sur les feuilles vivantes des
Rumex. Groenendael. Été.
O. Veronicae Sacc.; Ramularia Fekl. — Sur les feuil-
les vivantes des véroniques. Uccle.
0. lactea Sacc.; Ramularia Violae Fcekl. — Sur les
feuilles vivantes de Viola odorata. Woluwe. Juin.
©. variabilis (Fckl); Ramularia Fekl. — Sur les
feuilles vivantes de Digitalis purpurea. Groenendael.
0. Bistortae (Fckl); Ramularia Fekl. — Sur les feuilles
du Polygonum Bistorta. Woluwe. Maï-Juin.
O0. sphaeroidea Sacc. — Sur les feuilles du Lotus
corniculatus. Sept. C.
Monilia Pers. p. p.
M. fructigena Pers.; Oidium fructigenum Schrad.
-— Sur des poires et des prunes pourrissantes,.
Sepedonium Lxk.
Conidies et chlamydospores du genre Hypomyces.
*S. chrysospermumn LKk; ***Hypomyces chrysospermus
Tul. — Surle Rhizopogon rubescens à Rotselaer.
Asterophora Ditm.
Conidies et chlamydosporos du genre Hypomyces.
A. agaricicola Cda. Macroconidies de lHypomyces
asterophorus Tul. — Sur le Nyctalis asterophora.
AC.
A. Pezizae Cda. Chlamydospores de l’Hypomyces
Pezizae Tul. — Sur l'hyménium de Peziza hemis-
phaerica. Groenendael. Automne.
Verticillium Nees.
V. crassum Bon. — Sur une tige morte de Cypripe-
dium (L. Errera). |
V. epimyces B. et Br. — Sur l'Hydnotrya Tulasnei.
Bois de la Cambre. Été-Automne.
*V. lateritium Bcrk.
V. manum B. et Br. — Sur des poires pourrissantes.
Watermael.
V. agaricinum Cda; *"”"Hypomyces ochraceus Tul. —
Sur le Polyporus adustus. Bois de la Cambre.
Acrocylindrium Bon.
A. copulatum Bon. — Sur du tan (L. Errera).
Botryosporium Cda.
*B. diffusam Cda.
B. pulchrenun Cda. — Sur des débris herbacés. AC.
288
Nematogonium Desm.
N. aurantiacum Desm.; Aspergillus Berk. — Sur
l'écorce d'un peuplier au Jardin botanique
(É. Marchal). Janvier.
Trichothecium Lk
T. roscum Lk. — Sur des débris végétaux. Water-
mael.
Mycogone Lk.
Conidies et chlamydospores du genre Hypomyces.
M.rosea Lk; Sepedonium roseum Fr.; ‘‘Hypomyces
Linkii Tul.
M. cervina Ditm.; Sepedonium cervinum Fr.; ***Hypo-
myces cervinus Tul. — Sur l'Amanila rubescens en
décomposition. La Hulpe. Automne.
Didymaria Cda p. p.
D. Ungeri Cda; Ramularia didyma Ung, — Sur les
feuilles vivantes du Ranunculus repens. Rhode-
St-Genèse. Eté.
Dactylium Fr.
Conidies du genre Hypomyces.
‘D. dendroides Fr. ; *"*Hypomyces rosellus.
‘D. macrosporum Fr.
D. oogenum Mont. — A l'intérieur de la coquille d’un
œuf couvé.
Ramularia Ung. p. p.
R. Urticae Ces.; Oidium concentricum Berk.; Fusispo-
rium Desm. — Sur les feuilles vivantes de l'Urtica
dioica. AC.
289
R. Geranii Fckl. — Sur les feuilles vivantes des Gera-
nium molle et dissectum. Groenendael, Boitsfort, etc.
Printemps. C.
R. Valerianae Sacc.; Cylindrosporium Speg. —- Sur les
feuilles vivantes de la valériane. Groenendael. Août.
R. Ajugae Sacc. — Sur les feuilles vivantes de l'Ajuga
replans. Groenendael. Sept. AC.
R. cylindroides Sacc.; Cylindrosporium concentricum
fus. — Sur les feuilles vivantes de la pulmonaire.
Uccle, Watermael. Août.
R. gibba FckI. — Sur les feuilles vivantes du Ranun-
culus repens. Hoeylaert. Mai.
Cercosporella Sacc.
€. cana Sacc.; Fusidium canum Pass. — Sur les feuilles
de l’Erigeron canadense. C.
C. Adoxae; Fusidium Rabh. — Sur les feuilles vivantes
de l’Adoxa Moschatellina. Groenendael. Avril. La
parte des feuilles attaquée par le champignon est
complètement grise et flétrie.
DÉMATIÉES.
i { Filaments très courts, différant peu des spores. 2
| Filaments manifestes . . . RER
> ( Spores simples, et droites ou ohne Avis LE
” | Spores septées . . . ROUEN ENS ARR: SUSTES
Spores en glomérules, ee ou aspérulées . . . Frinoobquin,
: | Spores moniliformes .
| Spores non moniliformes, sans h filments biraliné LES ne
Coniosporium.
ñ { Spores se séparant difficilement . . . . . . . Hormiscium.
| Spores se détachant isolément ou par séries. . . . . Torula.
Spores {-septées, brunes, ovoïdes ou oblongues. . . 00
5 | Spores 2-pluriseptées, oblongues-allongées ou De dons Er À
Spores transversalement et longitudinalement septées . . ,. 9
290
10
Spores moniliformes . . . . . 4. . . . . . Bispora.
Spores non moniliformes, oblongues ou subelaviformes . Dicoccum.
Spores moniliformes, allongées, pluriseptées . . . Septonema.
Spores non moniliformes, fusoïdes ou cylindriques . . . . 8
Espèces saprogènes ; spores presque droites. . .Closterosporium.
Espèces phyllogènes; spores courbées et plus pâles au sommet.
Ceratophorum.
SHDIPSAgrEREeS. : » ‘12 2 LEE USA RES NES ET)
Spores non agrégées (souvent grandes), d’abord ovoïdes, puis
oblongues, grillagées-séptées . . . . . . Sporidesmium.
Spores formant des chaines parallèles, réunies en masses ovoïdes
Aucordiformes #4 1. "NORTON NE I
Spores sarciniformes agglutinées, divisées en croix ou en rayons.
Coniothecium.
Spores ne se séparant pas . . . . . . . . Dictyosporium.
SPOTES SeSeDarANt ee AUS A 4 ds DUR OP MIOREUT
Spores simples, ovoïdes-oblongues, globuleuses ou subeylin-
driques rarement 2-outtulées pt pen L'EURO 15
Spores fusiformes, simples, hyalines, souvent rourbées, parfois
guttulées et ciliées; filaments dressés, lâches, ramifiés ou
noduleux C0 NME EE ES ENS DOTE:
Spores septées ou nine in où MATE MP EE DEN. P2E
Spores prunes -0 EP GATE I RENE
Spores hyalines ou nine SR SC CNP IR EN RCE 10
Spores moniliformes, naissant latéralement sur ies filaments.
Sporodum.
Spores Ron MOnilIOPINES 0e. CUT REIN NERO E
Spores ÆEnvtéte SNL ue RUMEURS Inbes” PIS SERA
Spores portées sur des verticilles later EURE A7
D. 2
Spores globuleuses ou ovoïdes, insérees çà et là sur les Here. 18
Spores globuleuses ou SnbobIpne ee solitaires au sommet de
filaments bruns, simples, dressés et assez longs . . Monotospora.
Filaments bruns, à rameaux alternes, terminés par des branches
courtes portant des spores globuleuses . . . . Stachybotrys.
Filaments simples, bruns, à sommet sporifère simple ou briève-
ment ramifié; spores globuleuses . . . . . . Periconia.
Filaments simples, hyalins, annelés de brun; spores ovales-
DO PACDNDES PNLNE UPONEENMNNCAGN QREANES AN EERN TE Q'EU CESOTES SE
18
19
LC
QI
26
TS
|
291
Filaments bruns, simples, dressés, renflés çà et là en nodules,
denticulés, sporifères; spores ovoïdes. . . . Gonatobotryum.
Filaments subsimples, hyalins, à septas épais noirs; spores
fusoïdes, verticillées par 4. . . . . . . . Arthrinium.
Filaments subsimples, hyalins, épaissis aux articulations; spores
verticillées, très anguleuses , . . . . . (Gonatosporium.
Filaments dressés, atténués au sommet, plus ou moins ramifiés.
Virgaria.
Filaments bruns, rampants, ramifiés çà et là; spores muriquées,
naissant sur des filaments courts et dressés . . . Zygodesmus.
Filaments bruns, rampants, ramifiés çà et là; spores lisses,
naissant au sommet des rameaux . . . . . Trichosporium.
Spores fasciculées au pied des filaments stériles, hétéromorphes. 20
Spores non fasciculées au pied des filaments stériles,hétéromorphes 21
Filaments stériles dressés, simples, enroulés au sommet; spores
bacillaires SRE er ects 0 ueuhs)RMelientrichum.
Filaments stériles noirs, enroulés au sommet et très ramifiés à la
base; spores ovoïdes, insérées d’une manière variable sur les
PAMEAUX. de. La ul que oi ou + Bénena M umoirichum.
Spores moniliformes, hyalines; filaments subolivacés, simples ou
légèrement ramifiés . . . . . . . . Haplographium.
Sporesnonmoniliformes. ee te M MN Re TE 22
Spores globuleuses ou ovoïdes, agrégées en tête au sommet des
rameaux; filaments dressés, à rameaux subverticillés Stachylidium.
Spores solitaires 4 0e 00. do LS ENNEMI) Ie AM NABIQe 25 25
Filaments dressés, portant vers le milieu de leur longueur des
rameaux sporifères courts, verticillés; spores cylindriques
Chaetopsis.
Filaments couchés rameux, à renflements portant de longs
aiguillons sporifères; spores globuleuses . . . Gonytrichum.
Spores ovoïdes ou oblongues, {-septées (parfois pluriseptées,
VOIE CladOspDOrIUM 21) MN ER EN RE rie te 025
Spores pluriseptées ou pluriguttulées . . . . . . . . 28
Sporeslisses/ A Ed AU in up! d'itnstes Lie CON EM 220
Spores plus ou moins muriquées; filaments grêles, couchés,
hyaïns; spores brunes, naissant au sommet des rameaux
Trichocladium.
Filaments noirs, ramifiés, assez rigides, renflés eà et là. Cladotrichum.
Filaments articulés, dressés, graduellement renflés au sommet
Polythrincium.
Tee cine
ElainentS non rentes INR SAN AQU
292
Filaments subcouchés, ramifiés, enchevêtrés, olivacés; spores
\ ordinairement {-septées (parfois pluriseptées), ovoïdes, souvent
27:MaeR Chaines .: {| au Su Le lune Gladépuramn.
/ Filaments courts, ions olivacés; spores d’abord simples,
. ovoïdes ou subelaviformes . . . . . . . Fusicladium.
! Spores ovoïdes, suboblongues ou allongées, brunes. . . . 29
| Spores cylindriques-vermiformes, droites ou contournées en
2% | nelice ‘brunes ou hyalines COR RE NP
Spores brunes, astériformes, à 3-4 rayons; filaments bruns,
| rigides, dressés 20274112 !:4 00, PNG EUR OU Tripesparium:
\ Spores transversalement et Rai tEment Dee INR ESS
Setesinoniliformes. #;1f0s1 AIMONS EN ESE 0
4
99 Spores non moniliformes, 2-pluriseptées, agrégées en tête au
} sommet de filaments simples . . . . . . . Acrothecium.
\ Spores ni moniliformes, ni agrégées en tête. . . . * . . 51
Spores eylindriques-tronquées, sortant de l’intérieur des fila-
ments; filaments fertiles simples, dressés . . . Sporochisma.
Spores cylindriques, brunes, naissant à l'extrémité de filaments
dressés et brièvement ramifiés au sommet . . . Dendryphium.
Flaments rigides, noirâtres, subsimples; spores lisses, fusoïdes-
| claviformes, cylindriques, ovoïdes ou pyriformes; espèces
souvent Fute HITE LE . . . . Helminthosporium.
o|
Filaments non rigides, Des tens souvent ramifiés; spores
oblongues 2-pluriseptées, rarement submoniliformes; espèces
\ foliicoles ou caulicoles . . . . . . Heterosporium.
Spores hélicoïdes, subhyalines; filaments fertiles dressés, bruns;
59 spores pluriguttulées ou pluriseptées. . . . Helicosporium.
Spores vermiculaires, brunes ou olivacées, rarement subhyalines:
filaments assez mous, simples ou ramifiés, bruns . Cercospora.
-- | Filaments hyalins; spores globuleuses ou ovoides . . ÆEporhnium.
929 : Le
‘Filaiments bruns outhoiraires CU AMEN GENRE LANTIER SE
2 NV SpOrES MONIIOPMES LS EAN NERO SEAT 0
54. Me =
(*-Spores non moniliformes): MDP AN NENMESONNENTERERN 56
Filaments subsimples, fasciculés, courts, plus ou moins dressés
= Allernaria.
Filaments couchés, enchevétrés; spores ovoïdes-oblongues ou
GIOTIRES 22 OMR NM PR CU. Le ACTE ne
Filaments dressés. . . hs } ANRT
56 : Filaments décombants, ee enchevétréss Lu naissant au
sommet des rameaux . . . . ,. , . . . Stemphylium.
__—
295
5)
Filaments subfasciculés, assez mous, portant au sommet des
| spores oblongues ou claviformes . . . . . Macrosporium.
7. Filaments assez rigides et opaques; spores acrogènes, oblongues
ou claviformes, . . .… +. + Mystrosporium.
| Filaments fertiles courts; fliment Mrs plus longs; spores
ovoïdes ou pyriformes, tune Hate ne rot.
Torula Pers. p, p.
Conidies de Pyrénomycètes.
*T. herbarum LkK.
T. antennata Cda, — Sur les rameaux morts du Loni-
cera Periclymenum. Groenendael. Juillet.
T. pulveracea Cda; ***Clypeosphaeria limitata Fekl.
— Sur une souche de frêne. Uccle.
T. cylindrica B. — Rameaux morts. Boitsfort. Sept.
T. stilbospora Cda; *““Peziza Torulae Fckl. — Sur
des éclats de bois de peuplier. Groenendael. Sept.
T. graminis Desm. — Sur des épis de froment. Uccle.
T. hysterioides Cda; t. 1, f. 159. — Sur des rameaux
décortiqués. Groenendael. Automne.
*T. ovalispora Berk.
T. Rhododendri Kze. — Sur les tiges mortes du Rho-
dodendrum. Tervueren. Mars.
Echinobotryum Cda.
E. atram Cda. — Sur des crottins de lapin (É. Marchal).
Bispora Cda.
Conidies du genre Bisporella Fckl.
*B. monilioides Cda; “**Bispora monilioides Fckl.
Closterosporium Schw.
C. gibbum Sacc. Bomm. Rouss. — Effusum, tenue, velu-
tinum,atrum; hyphis mycelicis repentibus septulatis,
pallide fuligineis, hine inde ramulos conidiophoros
294
conidio triplo breviores sub-1-septatos exerentibus;
conidiis oblongis arcuato-gibbis, hine apice laterali,
saepius obtuso, 2-septatis, non constrictis, 15 = 7-8,
fuligineis dein prorsus opacis. Conidii apex subinde
(e germinatione?) muco quodam auctus, — Sur les
feuilles pourrissantes de l'Araucaria imbricata. Bois
de la Cambre.
C. eruea Sacc. Bomm. Rouss. — Effusum, tenue, subpul-
veraceum, atrum; mycelio fere obsoleto; conidiis
tereti-fusoideis, saepius curvatis, apice rotundatis,
65-70 — 11-14, basi brevissima stipitiformi suffultis,
15-16 septatis, ad septa non constrietis, atrofuligineis.
— Sur le bois pourrissant de l'orme. Groenendael.
Sporodesmium Lk.
S. pyriforme Cda. — Sur des planches pourrissantes.
Groenendael. Déc.
S. opacum Cda,t. 1,f. 115, — Sur des éclats de bois.
Tervueren.
S. polymorpha Cda; **Pleospora Pisi Fckl. -— Sur le
manche d’une bèche. Boitsfort.
Dictyosporium Cda.
&. elegans Cda. — Sur des éclats de bois et des rameaux
morts. Groenendael, Bois de la Cambre.
Speira Cda.
S. toruloides Cda. —— Sur les tiges sèches de la
pomme de terre, en compagnie du Chaelomium
comalum. Watermael. Juillet.
Coniothecium Cda.
C. betulinum Cda. — Sur les petits rameaux du bou-
leau. Bois de la Cambre. Hiver.
295
amentacearam Cda, — Sur les branches du
saule. C.
. effasum Cda, t. 1, f. 21; Sporidesmium lepraria
B. et Br. — Sur le bois d’une vieille brouette.
Watermael. Févr.
Stachybotrys Cda.
S. atra Cda,t. 1, f. 278. — Sur du papier buvard
humide,
Periconia Bon.
*P, calycioides Berk.
*P, byssoides Pers.; Sporocybe Fr.; “**Leptosphaeria
doliolum De Not.
P. nigrella ; Sporocybe Berk.— Sur des feuilles mortes
d’Arundo Phragmites. Rhode-S'-Genèse.
P. alternata; Sporocybe Berk. — Sur du papier de
tenture humide. Watermael.
Camptoum Lk.
*C. curvatum LkK.
Arthrinium Kze.
. Sporophlaeum K7c.
Gonatosporium Lk.
G. puccinioides Cda. — Sur les feuilles des carex.
Bergh, Watermael.
Virgaria Nees.
V. coffeospora Sacc. Bomm. Rouss. — Effusa setulo-
sovelutina, atra; hyphis assurgentibus, rigidulis,
sursum acutis, remote septatis, fuligineis, subsimpli-
cibus; conidiis (pleuro-acrogenis?) ovoideis, plano-
296
convexis (coffeiformibus), 10-5, biguttulatis, fuligi-
neis. — Rameaux pourrissants du hêtre, Groenen-
dael.
V. nigra Fr. — Sur du bois pourri. Groenendael.
Zygodesmus Cda.
*Z. fuscus Cda.
Trichosporium Fr. p. p.
T. fascum Sacc.; Sporotrichum Lk; ***Rosellinia
aquila De Not. sur des rameaux morts. Laeken, Bois
de la Cambre, etc.
Sporodum Cda.
*k+
“S. conopleoïîdes Cda; ‘*’Chaetomium comalum.
Myxotrichum Kze.
M. chartarum Kze. — Très abondant sur de vieux
papiers imprimés renfermés dans une armoire
humide. Ixelles. Hiver.
Fusicladium Bon.
F. dendriticum Fk]; Clasdoporium Wallr. — Sur les
feuilles vivantes des poiriers et des pommiers. Water-
mael C.
Polythrincium Kze.
P. Trifolii Kze; “"Phyllachora Trifolii Fckl.
Cladosporium Lk.
*C. epiphyllum Nees.
C. graminum Lk. — Sur des graminées desséchées et
pourrissantes. Watermael.
*C. herbarum Lk; ""Pleospora herbarum.
297
*C. caricicolum Cda.
C. lignicolum Cda. — Sur des souches, des éclats de
bois. Vilvorde, Boendael.
C. nodulosum Cda. — Sur des tiges d'Helianthus. —
Jardin botanique.
C. umbrinum Fr. — Sur des champignons pourris-
sants. Boitsfort.
Cladotrichum Cda.
€. triseptatum B. et Br. — Sur des souches de frène
pourrissantes. Uccle. Mars.
Epochnium Lk.
*E. Fungorum Fr.; **"Melanomma Epochnii Sacc.
Helminthosporium LKk.
*H. macrocarpum Grev.; “""Letendrea eurotioides.
H. Rousselianum Mont. — Sur des éclats de bois en
compagnie de Sporochisma mirabile. Groenendael.
Hiver.
*H. apiculatum Cda.
H. turbinataum B. et Br. — Sur des rameaux morts.
Bois de ia Cambre. Déc. KR.
H. Genistae Fr. — Sur les tiges mortes du Sarothamnus
scoparius. Boitsfort.
*H. Stemphrylioides Cda. |
H. arundinaceum Cda, t. 5, f. 25. — Sur les feuilles
de l'Arundo Phragmites. Bergh (Delogne et Mar-
chal). Juin. ;
H. gongrotrichum Cda. — Sur les rameaux du peu-
plier. Groenendael. Février.
H. Clavariarum Desm. — Sur Clavaria cinerea.
Auderghem. (Spores 2-septées, parfois nucléées.)
20
298
H. obovatum Berk. — Sur des rameaux et des éclats
de bois. Groenendael. Tervueren.
H. oosporumn Cda. — Sur des rameaux pourrissants.
Bois de la Cambre. Mars.
H. apicale B. et Br. — Sur des rameaux tombés.
Auderghem. Févr.
H. rhopaloides Fres. — Sur les tiges mortes des
choux. Boendael. Hiver.
H. appendiculatum Cda. — Sur des rameaux de
lierre. Mousty.
H. fusiforme Cda. — Sur les rameaux du chèvre-
feuille. Watermael. Juill. |
H. corynoideum De Not.; . proliferum Sacc. Bomm.
Rouss. — A typo differt praecipue hyphis minus
densis et praesentia articuli sphaerict, levis, 1-guttati,
ochraceofusei, 20 & d., et mox decidui, ad apicem
conidiorum. Hyphae 80-90 — 7, pluri septatae ;
conidia ellipsoidea 52-55 — 18, quinquelocularia,
non constricta, fuliginea, loculis extremis pallidio-
ribus. — Proliferatio vere curiosa, et hucusque nobis
in nulla alia specie visa. — Sur les tiges de l’Urtica
dioica. Watermael.
H, velutinuon Lk; ‘""Melanomma pulvis-pyrius Fekl.
— Sur des rameaux morts. Tervueren.
Heterosporium Cke.
H. variabile Cke. — Sur les feuilles mourantes de
l'épinard. Jardin botanique (E. Marchal). Juin.
Acrothecium Cda.
A. simplex Berk.; *** Trichosphaeria Elisae-Mariae Sace.
et Patouill. — Sur les tiges desséchées de l’Epilo-
bium hirsutum et de l'Urtica dioica. AC.
299
A. delicatulum B. et Br. — Sur des éclats de bois de
hètre. Groenendael.
A. tenebrosum Sacc. — Sur des crottins de lièvre.
Limelctte (Ë. Marchal).
Sporochisma Berk.
S. mirabile Berk, — Sur une souche pourrie. Groe-
nendael.
S. insigne Sacc. Rouss. Bomm. — Effusum, setuloso-
velutinum, atrum (ex conidiis) aibido-variegatum ;
hyphis erectis cylindraceis, supra basim v. et prope
apicem inflatulis, obscure septatis, 200-500 = 10-12
(ad inflationes), fuligineis basi fibrillosis ; conidiis
ex interiore hypha continuo exsilientibus, subin-
deque catenulatis, eylindricis, utrinque truneatis,
40-50 — 6-6 1/2, initio granulosis, dein 10-14 gut-
tatis, septatisque non constrictis, hyalinis. — Pul-
cherrima species, a ceteris optime distinguenda. —
Sur du bois pourri. Groenendael.
Dendryphium Wallr.
D. comosam Wallr.; **Pyrenophora calvescens Sacc.
— A la base des tiges d'ortie. Laeken.
D. curtum B. et Br. — Sur les tiges d'orties. AC.
D. Iaxum B. et Br. — Sur les tiges des épilobes.
Groenendael. Juill.
D. ramosum Cke. — Sur les tiges mortes des Clarkia.
Watermael. Févr.
*D fumosum BP.
Cercospora Fres.
C. Majanthemi Fekl. — Sur la face inférieure des
feuilles du Majanthemum bifolium. Boitsfort, Juin.
300
C. ferruginca Fckl. — A Ia face inférieure des feuilles
de l’Artemisia vulgaris. Sept.-Oct. C.
C. Resedae Fckl. — Sur les feuilles du Reseda Luteola.
Haeren. Sept.
C. Mercurialis Pass. — Sur les feulles du Mercurialis
annua. Groenendael. Sept.
Helicosporium Nees.
H. lumbricoides Sacc.
“H. vegetum Nees.
H. pulviuatuon Fr. —Sur des rameaux de frène. Groe-
nendael. Juill.
H. Muelleri Sacc.; HelicomaCda.— Rameaux du hêtre.
MH. viridis Sacc.; Helicoccryne Cda. — Sur le bois mort
du pin. Limelette (E. Marchal).
Triposporium Cda.
"T. elegans Cda.
Fumago Pers.
FE. Tiliae Fckl; *"*“Capnodium Tiliae. — Sur les feuilles
vivantes du tilleul. C.
F. vagans Tul.; *"”*Capnodium salicinum. Sur les feuilles
vivantes du saule. C.
Haplographium B et Br.
. delicatum B. et Br. — Sur des éclats de bois.
Mont-S'-Guibert.
Macrosporium Fr.
M. Cheiranthi Fr.
M. concinnum Berk.
M. Brassicae Berk.
M. sarcinula Bcrk.
te
D
Lu. en] nn 2
ot, CS an. "0 ER
S O1
©
(7
“
901
STILBÉES.
Pseudos-stipe cylindrique supportant un capitule de spores . . 2
Pseudo-stipe dilaté et pénicillé au sommet. . . . . Anthina.
Pseudo-stipe non dilaté au sommet, claviforme ou rameux,
FeVOLU partoumde spores. 14e, 20 isnria.
SHOrES SUNPIS RPER) 12. 18 NP RNA UE LS
Spores/septéesiou\gutfulées .; 4: LL SONNERIE ES 7
Spores falciformes, hyalines . . . . . . . Harpographium.
Spores non falciformes :
Spores entourées de MUCUS en tee NM A - d-0 00
Spores RON ENLOUPEES AE MMUCUS 2. 0.) Me .S ee. 10
Espèces ordinairement pâles ou de couleur vive, plus ou moins
HAS QUES ne 0e Pa Re ve cu) ce CR te LOU ELOUM.
Espèces brunes ou noirâtres, rigides . . . . . Graphium.
SPOLES MONIHIOPIMES . , .,. .) 1. .;Slysanus.
Spores non moniliformes. , . . . . . . . .Sporocybe.
Spores falciformes ou vermiculaires, guttulées ou septées. Atractlium.
Spores cylindriques ou oblongues, 2-pluriseptées. Arihrobotryum.
Isaria Hill.
Conidies du genre Cordyceps.
felina Fr. — Se développe assez souvent sur des
crottins de lapin en culture (É. Marchal).
arachnophila Ditm.
I. farinosa Fr.; ‘““Cordyceps mailitaris Link. — Sur
des chrysalides dans les bois. AC.
Anthina Fr.
. flammea Fr.
902
O1
A, Te
I
Stilbum Tode.
Conidies des genres Sphaerostilbe et Hypomyces,
ecrythrocephalum Ditm. .
vulgare Tode. — Sur des éclats de bois pourrissant.
Hoeylaert. Déc.
tomentosum Schrad.; ***Hypomyces stilbiger. —
Sur des Trichia. Groenendael. Automne.
villosum Mérat. — Sur des excréments de poule.
Limelette (É. Marchal).
Stysanus Cda.
Conidies du genre Venturia,
stemonitis Cda.
TUBERCULARIÉES.
Amas blanes ou de couleur vive. 2
Amas olivacés ou fuligineux-noirâtres . . . . . . . . 10
Spores simples. 3
SpOrES DIUtiSCpieE SN RE NON CNET
Spores globuleuses, naissant au sommet de filaments courts, assez
épais, simples ou peu ramifiés, réunis en amas plans-pulvinés;
parasites sur les Urédinées. . . . . . . |. Tuberculina.
Espèces non parasites sur les Urédinées ! 44m. un NC tt
Amas disciformes à bords ciliés . . . . . . . . Volutella.
Amasmontilies, 2% ut. Ro Ne RER DT ICURS
Amas réguliers, disciformes . . . . . . . . Hymenula.
Amas variables, verruciformes ou granuliformes . ,. . . . 6
Spores naissant latéralement sur des filaments grèles. Tubercularia.
‘ Spores se formant au sommet de filaments flexueux, ramifiés,
FAYONNANS US ER NE AN MENU" 2 à ONE TER
Spores oblongues-cylindriques, grandes; amas convexes.
Bactridium.
Spores fasoides ou falciformes. 6,9%, , CNRS
305
Amas pulvinés ou subeétalés: spores naissant au sommet de ra-
mean mverticules 0... «2, NE :
Amas minces, pulvinés; spores naissant sur des rameaux filifor-
HDCP HOMVERDICHIES:- 5 0 | RS OR Mi crocen.
We)
Amas étalés, lâches, souvent entourés de longs filaments rayon-
HET AIMER NME OM EMA UStenoriUm:
Amas verruciformes, assez FLE he presque nue, Fusarium.
Amas verruciformes compactes, souvent luisants, nus à la base.
Selenosporium.
Le SRE ER) ES EN PET
!
Spores 2-pluriseptées, brunes; amas convexes, compactes;
j spores oblongues, acrogènes sur des filaments simples et densé-
Mentiasciules ee ME CRC ONE NE TOSDOrrUM.
Il Araas disciformes, noirs CHIC EMI DEN CU CA OT ie 12
Amas convexes, non Giles re 0 CA SU MP TS
Marge bordée de cils blanchätres ; spores ovoides ou cylindriques.
Myrothecium.
12 À È L
Marge bordée de cils noirs; spores ovoides ou subfusoïdes.
Chactostroma.
Amas érumpants, gélatineux-indurés; filaments allongés ; spores
15 oblongues-cylindriques. +. . = D AGyriclle:
Amas non gélatineux-indurés ; fléimebte courts; spores globuleuses.
Epicoccum.
Tubercularia Tode.
Conidies du genre Mectria.
*T. vulgaris Tode; ***Nectria cinnabarina Fr.
T.confluens Cda; “*“*“Nectria coccinea Fr. — Sur
l'écorce desbranchesdel’orme. Groenendael, Woluwe-
St-Picrre.
T. crassostipitata Fekl; ***Nectria ditissima Tul. —
Sur lécorce des hètres. AC.
Tuberculina Sacc.
T.persicina Ditm. — Sur l’AEcidium rubellum.
Rouge-Cloitre. Eté.
304
Hymenula Fr.
Conidies de Peziza d’après Fuckel.
H. valgaris Fr.; """Helotium Hymenula FekI. — Sur
des tiges herbacées desséchées, surtout sur celles
des ombellifères et de l'Helianthus. AC.
Volutella Tode.
Conidies du genre Cryptospora.
*V. setosa Berk.
Bactridium Kze.
*B. Helvellae B. et Br.
B. flavum Kze. — Sur une souche très pourrie. Groe-
nendael.
AEBgerita Pers.
A. candida Pers. — Sur du bois très pourri. Tervueren.
Janvier.
Fusarium Lk.
Conidies des genres Gibherella, Claviceps, et de Peziza fusarioides.
*F. roseum Lk; ***Gibberella Saubinetri.
F. heterosporium Nees. Macroconidies du Claviceps
purpurea. — Sur les ovaires de diverses graminées
et céréales.
*F. tremelloides Grev.; “"*Peziza fusarioides Berk.
Selenosporium Cda.
Conidies du genre Wectria.
*S. pyrochroum Desm.
*S. lateritinm Sacc.; Fusariun Nees: **"Gibberella
baccata.
*$. pallens Sacc.; Fusarium Nees.
305
Fusisporium Lk.
Conidies du genre Sphaerostilbe.
F. Betae Desm. — Sur des betteraves gelées. Groenen-
dael. Nov.
F. Georginae Berk.; Fusarium Cda, Ie. 4, t, 8. f. 17.
— Sur des tubercules de dahlia. Boitsfort.
"FE. roseolum Steph.
*E. aurantiacum Lk.
FE. Solani Mart.; Periola tomentosa Fr. — Sur des
pommes de terre pourrissantes.
Microcera Desm.
Conidies du genre Sphaerostilbe.
“M. coccophila Desm. ; “*“*Sphaerostilbe coccophila Tul.
Agyriella Sacc. nov.gen. (Agyrium Lib. ex parte).
Sporodochium erumpens, pulvinatum, gelatinoso-indu -
ratum, nigrum; basidia praelonga fasciculata, sursum
ramosa, ramis pluries verticillato-ramulosis, hine eapi-
tato-conidiophoris. Conidia acrogena oblongo-cylindra-
cea subhyalina.
A. mitida (Lib.) Sacc.; Agyrium nitidum Lib. Conf.
Sace. Syil. fung., LH, p. 517. — Basidia 190-200 x
longa, quandoque in fasciculos coalescentia ; conidia
subeylindracea, curvula, 5-4 — 1/2, cum basidis e
hyalino dilutissime olivacea. — Sur les sarments des
ronces. Groenendael. Oct. -
Epicoccum Lk.
*E. purparascens Ebrh.
506
Myrothecium Tode.
M. roridam Tode. — Sur les champignons desséchés,
dans les bois. Tervueren.
Chaetostroma Cda.
Conidies du genre MVectriella.
C. Buxi Cda, Ic. 2, t. 15, f. 107; Fusidium Lk:;
Fusisporium Fr. — Sur les feuilles mourantes
du buis. Mousty.
Exosporium Lk.
Conidies du genre Hercospora.
E. Tiliae Lk; ""Hercospora Tiliae. — Sur les rameaux
morts du tilleul. Groenendael, Hiver.
SCLÉROTES.
S. compactum DC. — A l'intérieur des tiges de l'He-
lianthus annuus. Jardin botanique.
S. complanatum Fr. — Sur les feuilles mortes du
peuplier. Nov. C
S. semen Tode. — Sur les feuilles pourrissantes, Bois
de la Cambre.
S. Fungoram Pers. — Sur les lamelles des Agarics
pourrissants.
S. Muscoram Fr. — Sur des mousses vivantes. Groc-
nendael.
S. durum Pers. — Sur les tiges herbacées sèches. C.
S. pustala Fr. — Sur les feuilles sèches du chène et
du châtaignier. C.
Nous avons trouvé, dans la forêt de Boitsfort et de Grocnendael, d'assez
nombreux spécimens d’un Sclérote de très grande taille, de forme irré-
gulière, noirâtre à l'extérieur, blanc intérieurement. Certains exemplaires
mesuraient jusqu’à 20 ct de diamètre sur une épaisseur de 5 à 4 et.
PSEUDO-MYCÈTES Sacc.
Erineum Pers.
Filaments subsimples, subdiaphanes, de forme variable,
agrégés en groupes à la face inférieure des feuilles.
E. juglandinum Pers ; Phyllerium Fr. — Sur les
feuilles du noyer. Uccle, Perck.
E. Rubi Pcrs.; Phyllerium Fr. — Sur les feuilles des
Rubus. Groenendael.
E. Vitis LC.; Phyllerium Fr. — Sur les feuilles de Ja
vigne. Ixelles.
E, tiliaceum Pers.; Phyllerium Fr. -— Sur les feuilles
du ulleul, C.
E. alncum Pers. — Sur les feuilles de l'Alnus gluti-
nosa. C.
E, Pseudo-platani Kze. — Sur les feuilles de lAcer
Pseudo-platanus. AC.
E. nervisequum Kze. — Sur les feuilles du hètre.
Tervueren.
E. fagineum Pers. — Sur les feuilles du hêtre. Groc-
nendael.
E. Oxyacanthae Pers.; Æ. clandestinum Grev. — Sur
les feuilles de laubépine. C.
E. pyrinum Pers. — Sur les feuilles du poramier,
Groenendael.
E. Padi Wallr. — Sur les feuilles des Prunus Padus.
Rixensart.
SUPPLÉMENT.
ESPÈCES TROUVÉES SUR DIVERS POINTS
DE LA BELGIQUE.
BASIDIOMYCÈTES.
AGARICINÉES.
Agaricus (Aman.)gemmatus Fr.; Gill. atl. — Sapiniè-
res à Hérenthals et Aerschot, Sept.-Oct.
(Arm.) aurantius Schacff.; Fr. Ic., 1. 26, —
Assez abondant à la lisière d’une sapinière aux envi-
rons d’Arlon. Sept. — Comestible.
(Tricho.) flavo-brunneus Fr. Ie. t. 27 f. 1; Gill.
atl.; Cke, & 58. — Lisière de la forêt à Corbion.
Sept.
(Tricho.) albo-brunneus Pers.; À. compactus
Sow.; Cke, t. 197.— Au pied de peupliers bordant
une prairie. Wetteren. Oct.
(Tricho.) variegatus Scop.; À. rutilans Pers.;
A. granulatus Schaelf. — Sapinières à Herenthals.
Sept.
(Tricho.) impolitus Lasch. — Taillis de jeunes
chènes à Herenthals. Sept.
(Tricho.) atro-cinereus Pers.; Fr. Ic., t. 51,f. 2.
— Prairie humide à Bouillon. Sept.
(Tricho.) elytroides Scop.; Fr. Ic., t. 55, f. 2. —
Parmi le gazon, à la lisière d'une sapinière. Heren-
thals. Sept.
509
Agarilcus (Tricho.) leucocephalus Fr. Ic., t. 45, f. 2.
Au pied des arbres, à la lisière d’un bois à Bouillon.
Sept.
— (Clitoc.) ericetorum Bull, t. 551, f. 1; Cke,
t. 158. - Parmi les bruyères à Westmalle. Sept.
— (Coll.) stridalus Fr. Ie.,t. 69, f. 2. — Bois mon-
tueux à Poix. Sept.
— (Coll.) conigenus Pers.; Fr. Ie., t. 67, f. 5; Cke,
t. 150. — Sur les cônes du Pinus sylvestris aux
environs d’Arlon. Sept.
— (Coll.)\ muscigenus Schum.; Cke, t. 147. — Au
pied des arbres, parmi les mousses. Arlon. Sept.
— (Omph.) reclinis Fr. Ic., t. 77,f. 2. — Sur les
aiguilles tombées des pins. Poix. Sept.
— (Omph.) griseus Fr. Ic., t. 78,f. 1; Cke, t. 210.
— Prairie tourbeuse près d’Arlon. Sept.
— (Ento.) #ividus Bull. — Bois de hêtres. Environs
d’Arlon. Sept. |
-— (Ino.) plumosus Bolt. -- Sapinière humide à Poix.
Sept.
— (Ino.) fibrosus Sow. — Taillis de chènes à
Herenthals. Sept.
— (Flam.) lentus Pers. — Sous des peupliers, au
bord d'une prairie. Wetteren. Oct.
Coprinus narcoticus Fr. — M. Durand, aide-natura-
liste au Jardin botanique de Bruxelles, nous à com-
muniqué de nombreux échantillons de ce Coprin. Le
champignon s'était développé sur des fibres de
chanvre que l’on avait fait macérer dans des cuves
pour en retirer l’indigo dont elles étaient imprégnées.
La température produite par la fermentation s'élevait
à 50 ou 40° et semblait favoriser la végétation du
champignon, qui se développait vigoureusement.
Les fibres étaient agglomérées par un mycélium
blanc abondant.
Cortinarias tragaous Fr.; Grevillea, t, 7, t. 116. —
Bois de hètres à Mogimont. Sept.
Hygrophorus pratensis Fr.; Gill. atl. — La var. cone-
reus parmi la mousse dans une prairie humide, aux
environs d'Arlon. Sept.
Lactarius zonarius Fr. — Lisière d’un bois de hètres
aux environs d'Arlon. Sept.
Russula olivascens Fr. — Bois de chênes et de hètres
à Bouillon. Sept.
— alutacea Fr. — La var. à chapeau vert, dans un
bois montueux sous les hêtres à Poix. Sept.
— flavo-virens nov. sp. (fragiles). — Chapeau assez
chkarnu, à bords minces, striés à la fin, convexe puis
plan, 4-5 cent. de diamètre, d’un jaune citron
ürant sur le vert, à pellicule non visqueuse, sépa-
rable au bord seulement. Chair blanche sous la
pellicule. Lamelles libres, égales, parfois fourchues,
d'abord blanches, puis d’un jaune-verdatre, étroites
et amincies près du stipe, un peu plus larges à
l'extrémité marginale, verdissant un peu lorsqu'on
les froisse. Stipe court (2 c' de hauteur 1 c‘ d’épais-
seur), atténué au sommet, blanc, puis verdàtre.
Saveur d'abord amère, puis très àcre. — L'espèce
était assez abondante dans une sapinière montueuse
aux environs d'Arlon. Sept.
Cantbareïîlus Friesii Quél. — Lisière d'un bois de
hètres à Poix. Sept.
511
POLYPORÉES.
Boletus pulchellus Fr. Ic., t. 178. — Sapinière aux
environs d'Arlon. Sept.
— olivaceus Schaelf.; B. tessulatus Rostk. — A la
lisière d’une sapinière montueuse aux environs de
Bouillon. Sept.
— armillatas nov. sp. — Chapeau fauve-ochracé,
obtus, puis plan, irrégulier, mou-spongieux, tomen-
teux-fibrilleux, 5-6 et diam. Chair jaunâtre, peu
épaisse, amincie aux bords. Pores grands, anguleux,
hexagonaux, subdécurrents, d'un beau jaune. Stipe
plein, puis ereux (5 c'), atténué à la base, jaune
d'or, ponctué de brun surtout au sommet, marqué
d'un cercle orangé-rougeàtre bien apparent, immé-
diatement sous les pores; chair rougeûtre, un peu
roussàtre à la base. — Sapinière montueuse aux
environs d'Arlon. Sept.
Polyporuas Schweinizii Fr. Ic., t. 179; Boletus Sisto-
trema A. et S. — Sapinière à Westmalle. Sept.
— rufescens Fr.; Poletus biennis Sow. — Parmi le
gazon, sous des ormes. Arlon. Oct.
— Iucidas Fr.; Boletus obliquatus Bull., t. 7 et 459;
Pol. laccalus Pers.; Gill. atl. — Sur un tronc
d'arbre. Anvers (M. Van den Broeck).
— imberbis Fr.; Bolelus imberbis Bull., t. 445, f. 2.
— Au pied d’un chène. Province du Luxembourg.
(M. Delogne).
HYDNÉES.
Uydaum imbricatam L.— La forme à écailles épaisses
(1 ct d'épaisseur) et persistantes croit dans les sapi-
nières de Wesemael et de Rotselaer, Le chapeau
est presque toujours latéral.
312
Mydnum velutinum Fr.; 27. hybridum Bulk, 453.
— Sapinicres de Westmalle. Sept,
— scrobiculatum Fr.Ic., 1.5; 4. cyathiforme Bull.,
t. 156. — Sapinière à Westmalle. Sept.
Sistotrema confluens Pers.; Æydnum sublamellosum
Bull., t. 455, [. !. — Lisière de la forèt à Corbin
(Communiqué par M. Agon).
THÉLÉPHORÉES.
Telephora anthocephala Fr.; Clavaria anthocephala
Bull., t. 452, f. 1. — A la lisière d’une sapinière
aux environs d'Arlon. Sept.
CLAVARIÉES.
Clavaria flaccida Fr. — Dans une sapinière herbeuse
aux environs d'Arlon. Sept.
— falcata Pers. — Bois montueux humide à Floren-
ville. Sept.
HYMÉNOGASTRÉES.
Octavianua mutabilis nov. spec. — Réceptacle suh-
globuleux, de la grosseur d’une noisette ou d’une
petite noix, blane, devenant rouge sanguin lorsqu'on
l’arrache de terre, puis tout à fait noirâtre, entouré
parfois à la base par quelques fibrilles du mycé-
lium. Péridium couvert d'un tomentum fugace.
Masse interne assez molle, d'abord blanche, puis
d’un brun grisàtre, à base stérile devenant rou-
geatre lorsqu'on l’entame. Parois blanches, souvent
interrompues; cavités beaucoup plus larges au
centre qu'à la périphérie. Spores globuleuses, échi-
315
nulées, brunes. Odeur de cacao. — Nous avons
récolté plus de soixante échantillons de cette espèce,
qui croissait à demi enfoncée dans le sol sous les
feuilies mortes dans un bois de hètres à Florenville.
Sept.
Hysterangium nephriticum Berk. — Un seul échan-
üllon dans une sapinière montueuse aux environs
d'Arlon. Sept.
TULOSTOMÉES.
Tulostoma mammosum Wint.; Tulostoma brumale
Pers.; Tulasnodea mammosa Fr. — Dans les
dunes à Mariakerke. Automne.
UREDINEES.
Coleosporium Senecionis Wint.; Uredo farinosa 5.
Senecionis Pers. ; Peridermium Pini Kckl. — 1 sur
Pinus sylvestris à Oeleghem. (M. Gilbert). Mai.
Melampsora Lini Wint.; Uredo miniata Ê. Lini Pers.
— Sur le Linuin catharticum à Lustin. Juin.
Cronartium asclepiadeusm Wint.; Lrineum asclepia-
deum Willd.; Uredo Vincetoxici DC.; Cronartium
gentianeum Thümen. — 2 sur Cynanchum Vinceto-
œicum à Yvoir. Juin.
Puccinia Arenariae Wint.; Uredo Arenariae Schum.
— 9 sur Séellaria nemorum à Poix. Sept.
— Thalictri Chev.; P. tuberculata Fckl. — 5 sur
Thalictrum minus dans les dunes à Ostende. Août.
— conglomerata Wint.; Uredo conglomerataStrauss.
— 5 sur Senecio Jacobaea dans les dunes à Ostende.
Août.
— Tanaceti DC.; P. Absinthii DC. — 5 sur Tanace-
tum vulgare à Y voir. Oct.
19
ND
514
Uromryces scutellatas Wint.; Lycoperdon scutellatum
Schrank; Uromyces tuberculatus Fekl. — Sur
Euphorbia Cyparissias à Bouillon. Sept.
— Valerianae Wint.; Uredo Valerianae Schum.;
Trichobasis Parnassiae Cke.— 2 et 5 sur Valeriana
dioica dans une prairie tourbeuse aux environs
d'Arlon. Sept.
— Orobi Wint.; AEcidium Orobi Pers.; Uredo Fabae
Pers.; Puccinia fallens Cke. — 1 sur Orobus
tuberosus à Lustin. Juin.
— Geranii Wint.; Uredo Geranii DC.; Uromyces
puccinioides Rabh. — 5 sur Geranium dissectum
à Yvoir. Sept.
AEcidium Ari Desm. — Sur Arum maculatum à Y voir.
Juin.
— Grossulariae DC.; Pyccinia Grossulariae Wint.
— Sur les feuilles de Ribes Grossularia à Yvoir.
Juin.
— Euphorbiae Gmel. — Sur l'Euphorbia Esula à
Y voir. Juin.
ASCOMYCÈTES.
HELVELLACÉES.
Mitrala paludosa Fr.; Cke, t. 175. — Sur des débris de
bois dans l’eau d’un fossé à Lanaeken. (M. Gravis).
Juin:
PÉZIZÉES.
Beloniam graminis Sacc.; Peziza Desm. — Sur Îles
chaumes de lPElymus arenarius dans les dunes
à Ostende. Avril.
— vexatum De Not. — Sur des chaumes de grami-
nées dans les dunes à Ostende.
215
Phialea strobilina Fr. — Sur les cônes du Pinus syl-
vestris à Herbeumont. Sept.
PHACIDIACÉES.
Rhytisma salicina Fr. — Commun sur les feuilles
du Salix caprea à Corbion. Sept.
Hypoderma scirpinum DC.; Hysterium Fr. — Sur
les chaumes pourrissants du Scirpus lacustris à
Genck.
XYLARIÉES.
Hypoxylon serpens Fr.; Sphaeria Pers. — Sur des
rameaux pourrissants. Marche. Sept.
HYPOCRÉACÉES.
Polystigma rubrum DC.; Xyloma Pers, — Abondant
sur les feuilles vivantes du Prunus spinosa à
Bouillon. Sept.
LASIOSPHÉRIÉES.
Lasiosphaeria crinita Sacc.; Sphaeria Pers. — Sur
les branches mortes du noisetier. Arlon. Mai.
Eriosphaeria vermicularia Sacc.; Sphaeria Nees. —
Sur du bois de pin pourrissant. Bouillon. Sept.
SPHÉRIACÉES.
Authostomella Genistae Sacc.; Sphaeria Crouan, —
Sur les petits rameaux morts du Sarothamnus
scoparius. Corbion. Sept,
Bertia macrospora Sacc. — Sur du bois de hêtre
pourrissant, Poix. Sept.
516
Sphacrella Eryngii Ckc; Sphaeria Fr. — Sur les
feuilles desséchées de l’Eryngium maritimum dans
les dunes à Ostende. Sept.
PHYCOMYCÉTES.
Peronospora pulveracea Fck]. — Sur les feuilles
mourantes de l'Helleborus foetidus à Y voir. Oct.
Synchytrium Succisae De By et Wor. — Sur les
feuilles vivantes du Succisa pratensis à Arlon. Sept.
USTILAGINÉES.
Urocystis sorosporioides Kôürnicke. — Sur les feuil-
les vivantes du Thalictrum minus dans les dunes
à Ostende.
Entyloma canescens Schroet. — Sur les feuilles du
Myosotis palustris. Florenville.
— Calendulae Wint. — Sur les feuilles de l’Arno-
seris minima. Genck.
Ustilago Zeae-mays Wint.; Uredo Zeae-mays DC.;
U. Maydis DC. — Sur les chaumes, les feuilles et
dans les inflorescences du maïs. Hyon(C. Houzeau).
CHAMPIGNONS IMPARFAITS.
Phyllosticta Rhamni West — Sur les feuilles du
Rhamnus Frangula. Yvoir. Sept.
-— lutetianae Sacc. — Sur les feuilles du Circaea
luteliana. Environs de Dinant. Sept.
Septoria cynanchica Sacc. Bomm. Rouss. — Peri-
thecuis Taxe gregariis, lenticularibus, pertusis, atris,
1/7 mill. d., epidermide velatis; sporulis eylindra-
ceis, utrinque obtusiuseulis, 4-6-guttulatis, eur-
317
vulis, 25-50 = 5, hyalinis; differt a Septoria ascle-
piadea peritheciis caulicolis laxioribus, sporulis
majoribus non septatis, etc. — Commun sur les
tiges du Cynanchum Vincetoxicum à Y voir.
Septoria Alismae nov.spec. — Périthèces lenticulaires,
à peine visibles; spermaties hyalines, cylindriques,
droites ou courbées, 1-septées ou pluriguttulées.
Sur les feuilles de l'Alisma Plantago à Genck.
Leptostroma scirpinum Fr; "Æypoderma scirpinum
DC. — Sur les chaumes pourrissants du Scirpus
lacustris à Genck.
Gloeosporium Fagi West. — Sur les feuilles du hètre.
Environs de Dinant.
Exosporium Rubi Nces. — Sur les feuilles de ronces
au Bois de la Cambre.
Torula Plantaginis Cda. — Sur les feuilles vivantes
du Plantago major. Environs d’Arlon. Sept.
Isaria intricata Fr. — Sur des Agarics pourrissants.
Environs d’Arlon. Sept.
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Absidia V.Tiegh.
Acetabula Fr.
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racemosa Hildebr.
Achlyogeton .
ACRASIÉES
Acrasis.
Acrocylindrium
copulatum Bon. .
Acrospermum Tode.
compressum Tode
Acrothecium Cda.
delicatulum B. et Br.
simplex Berk.
tenebrosum Sacc.
Actidium Fr..
Actinonema Pers.
Betulae Desm.
Populorum Fckl.
Rosae Fr..
Ter EE;
(Les noms des espèces synonymes et des formes secondaires non décrites
sont imprimés en italique.)
Pages.
. 229
199
. 239
. 259
. 248
. 259
. 260
. 287
. 154
. 299
. 298
. 299
. 152
. 275
. 275
. 275
Actinothyrium Ke.
graminis Kze.
AEcidium Pers.
albescens Grev. .
Atlii-ursini Pers,
argentatum Schultz, .
Ari Desm. ‘
Asperifolii Pers. -.
Berberidis Gmel .
Compositarum Mart.
Convallariae Schum,
cornutum Rabh. .
cornutum Gmel..
crassum Pers.
Pages.
271
. 125
. 124
192, 195
. 914
. 124
. 125
. 121
. 126
126
. 120
. 124
Epilobii-tetragoni Wint . 125
Ervi Wall.
Euphorbiae Gmel
Ficariae Pers.
fuscum Relh.
Galii Pers.
Grossulariae DC. .
D or
1426
. 125
. 122
1495
. 914
320
AEcidium Pers,
leucospermum DC.
Majanthae Schum.
Mespili DC.
Orchidearum Desm. .
OrobiPers. .'.
Oxyucanthae Pers.
Periclymeni Schum..
punctatuin Pers. .
quadrifidum DC..
Ranunculi-acris Pers.
Rhamni Gmel.
rubellum Gmel
Rumicis Schum .
Senecionis Desm.
Tussilaginis Gmel
Urticae Schum.
verrucosum Schultz .
Violae Schum.
zonale De By.
AEgerita Pers.
candida Pers .
AEthallium.,
septicum Fr. .
vaporarium Fr. .
AGARICINÉES .
Agaricus L.
acervatus Fr..
acicula Schaeff.
acutesquamosus Weinm.
adiposus Fr. .
aeruginosus Curt
albellus Scop. .
albo-brunneus Pers. .
albus Pers.
alcalinus Fr. .
ambustus Fr...
ammoniacus Fr. .
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Pages.
. 122
. 126
. 126
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Agaricus L.
antipus Lasch.
apiculatus Fr.
appendiculatus Bull. .
applicatus Batsch.
arvensis Schaeff. .
asper Fr. .
atomatus Fr. .
atratus Fr.
atroalbus A. et S.
atrocinereus Pers.
aurantius Schacff.
aureus Sow.
aureus Krombh. .
avenaceus Fr..
Badhami Berk.
blattarius Fr.,
brumalis Fr. .
bullaceus Bull.
butyraceus Bull, .
byssisedus Pers .…
caesareus Schaeff.
campanulatus L. .
campestris L.
candicans Pers. .
caperatus Pers.
capillaris Schum.,
capnoides Fr..
carbonarius Fr. .
carneus Bull .
carpophilus Fr.
cepaestipes Sow. .
cernuus Fr.
cerussatus 8 Fr. ,
cervinus Schaeff .
chioneus Pers.
chrysophaeus Schaeff.
eincinnatus Fr.
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Agaricus L.
cinereus Krombh.
cingulatus Fr.
cirrhatus Pers.
clavipes Pers..
Clavus:L:.
clivensis Berk.
clypeatus L. .
clypeolarius Bull. .
coccineus SCOp.
Columbetta Fr.
compactus SOw. .
comptus Fr. .
confluens Pers.
conigenus Pers. .
conissans Fr. .
connatus Schum. .
conspersus Pers. . .
constrictus Fr.
coracinus Fr. .
corrugis Pers.
cretaceus Pers.
cretaceus Bull.
cristatus A. et S..
cristatus Scop.
crustuluniformis Bull. .
curvatus Weinm.
curvipes Fr. .
cyanophyllus Fr...
cyathiformis Fr. .
cyphellaeformis Berk.
dealbatus Sow.
destrictus Fr..
destruens Brond.
dichrous Pers.
disc-olor Pers.
dispersus Fr. .
disseminatus Pers.
Pages.
Agaricus L,
distortus Fr. .
ditopus Fr.
dryophilus Bull. .
durus Bolt.
echinatus Roth.
echinipes Lasch. .
elaeodes Fr. .
elatus Batsch.
elegans Pers. .
elvensis Berk.
elytroides Scop. .
epipterygius Scop.
epixanthus Fr.
equestris L.
ericetorum Bull. .
cricetorum Pers. .
erebius Fr.
esculentus Wulf.
euchlorus Lasch.
euchrous Pers.
excelsus Fr:1.°0
excoriatus Schaeff.
fascicularis Huds.
fastibilis Fr. .
fastigiatus SchaelT.
fertilis Berk. .
Fibula Bull.
fibrosus Sow.
filopes Bull.
fimbriatus Bolt. .
fimicola Fr.
fimiputris Bull.
flaccidus Sow.
Flammula À. et S. .
flavidus Schaeff. .
flavo-brunneus Fr. .
flocculosus Berk,
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322
Agaricus L.
foenisecii Pers. . .
fragrans Sow.
fumoso-purpureus Lasch.
fumosus Pers. .
furfuraceus Pers.
fusiformis Schum.
fusipes Bull. .
galerieulatus Scop.
galopus Pers. .
gambosus Fr. .
gemmatus Fr..
geophyllus Sow. .
geotropus Bull.
glandulosus Bull.
gloiocephalus DC.
glutinosus Curt. .
gnaphaliocephalus Bull.
Godeyi Gill. .
gracillimus Weinm. .
grammopodius Bull. .
granulatus Schaeff .
granulosus Batsech.
griseo-rubellus Lasch.
griseus Fr.
helvelloides Bull.
hepaticus Batsch.
hiascens Bull.
hirtipes Fr.
hispidulus Fr.
hiulcus Fr.
hydrogrammus Fr.
hypnicola Pers
hypnorum Batsch.
ignescens Lasch. .
imbricatus Fr.
immundus Berk. .
impolitus Lasch. .
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Agaricus L.
infirmus Lasch. .
infundibuliformis Schaeff. .
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inopus Fr.
inquilinus Fr.
integrellus Pers.
inversus Scop.
ionides Bull. .
laccatus Scop.
lacerus Fr.
lacrymabundus Bull
lacrymabundus Sow.
lanuginosus Bull.
laqueatus Fr. .
lentus Pers...
leucocephalus Fr.
lividus Bull. .
longicaudus Pers.
longipes Bull. .
luridus Schaeff. .
luteifolia Gill...
luteolus Lamb.
luteus With. . .
maculatus A.etsS,.
mappa Fr.
marginellus Pers.
medius Schum.
melaleucus Pers .
melaspermus Bull.
melinoides Fr.
melleus Er. ; #4
membranaceus Scop.
metachrous Fr.
mollis Schaeff.
mucidus Schrad..
muscarius L..
muscigenus Schum. .
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Pages. Pages.
Agaricus L. Agaricus L.
mustelinus Fr. . . . . 46 phaeopodius Bull. . . . 55
mutabilis Schaeff. . . . 46 phalloidesEr..h 14h: 1196
mycenopsis Fr. . . . . 51 pithyophilus Fr. . . . . 55
mans Pers Ne st 48 platyphyllus Fr. . . . . 55
naucinus Else) MUR Lite -u28 pleopodius Bull. . . . . 45
nebularis Batsch.. . . . 952 plumosus Bolt. . . . . 9509
Nerator Pers.. :. . . . 68 polygrammus Bull. . . . 57
nidorosus Fr.. . . . . 45 populneus Pers. . . . . 46
nudusbulle En. ane oz portentosus Fr.1.,1.1M.1.:. 229
nummularius Fr. . . . 5ù praecox Pers... 146
obscurus Pers.’ . . . . 47 procerus| Scope. NE Nez
obturatus Krombh. . . . 46 bronus Pre 0e MR MSIE m0
dbtusatus Er. 1020 247558 prunulus Scop. . .. .,. 44
ocellatus Er: 2 ONE 86 pudens Pers LU NUS
odorus Ball LMI 082 pulmonarius Fr. . :. 4 4!
dpacus-S0w. . + Ha "498 pulverulentus Bull. . . . 49
orcella Bull. +: tn.r ren 44 purpureus Pers... . . . 31
ostreatus Jaeg. . 1...) 4 puruSiPerse,r 0 MONET
OUALSER 0002 4 #21}B1 pDyriodorusi Pers. 1 RENE 7
palmatus Bull. . . . . 52 pyrotrichus Holmsk., . . 54
pantherinus DC.. . . . 26 pyaudatus Bull: 7.141659
papilionaceus Fr. . . . 56 radicatus Relh. 1,99 0m
parabolicus Fr. ., «+ . +: 57 radicosus Bull. . .. . . 46
paradoxus Kalchbr. . . . 49 rechnis Er 0e MSNM 509
parvulus Weinm. . . . 42 remotus.Schaeff 0 051056
pascuus Pers.. . . . . 44 FevOlutUS RE NP
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pehanthinus Fr... 1. ©4957 rhodocylix Lasch. . . . 45
Pelletieri Gill. . . . . 49 rhodopolius Er-0+. EPS
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perpendicularis Bull. . . 56 TUbeSCens Er NL Ne au
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pessundatusRr NOM ir USD rubromarginatus Fr. . . 57
petaloides Bull. . . . . 41 rufus Pers NEA nS0
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petiginosus Fr. . . . . 48 rutilans Schaeff. , . . . 30
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Agaricus L.
rutilans Pers.
sanguinolentus A.et S. .
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saponaceus Fr.
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semiglobatus Batsch..
semilanceatus Fr.
seminudus Lasch.
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septicus Fr.
sericeus Bull. .
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setosus Sow. .
siligineus Fr..
solitarius Bull.
spadiceus Fr..
speciosus Fr. .
spectabilis Fr.
sphinctrinus Fr. .
spissus Fr.
spumosus Fr .
squamosus Pers. .
squarrosus Müll. .
squarrosus Bull..
stellatus Fr. .
stipitarius Fr...
striatulus Fr..
stridulus Fr. . .
strigiceps Fr..
stylobates Pers. .
subbalteatus Berk.
sublateritius Schaeff, .
subpalmatus Fr. .
sublomentosus Krombh. .
sulphureus Bull...
tener Schaeff. .
Agaricus L.
lentis SOWE CS. UBMEIEUNSS
terreus Schaeff. 1,1% M0 N50
tremulus Schaeff. ." .. .n 41
tricholoma À ..et S. 2100 240048
tuberosus Bull. . . . 99
ulmarius Bull. . 40
umbelliferus L 99
ustalis Fr. . 30
vaccinus Pers 90
vaginatus Bull TE. 4e C7
validus Er, ss SORA
varlabilis Pers tot Auris
varlegatus Scop. . . . 508
varius: Bolt: ! > LÉ EHRENRSD
velutinus Pers. ‘“. ue NUE
melutipes Curt.»- . | 5004002089
veraus Gmel:,.0,0: 11:18 4100260
vibecinus Fr::0, Ho acte
MOUSE EN Le Na OR MEUEUSS
vulgaris Pers. .fl\# 14e
Aglaospora De Not.
faleola Tul. 1.1 CAMERA
Agyriella Sacc.
MITA USAECY OM UE
Amanita Pers... . . . . 25
Amaurochaete Rostf.
atra ROSE NE NC 7e m0
Amphisphaeria Ces. et De Not.
pusicla KRarst. - . -) 2421D
ANCYLISTÉES ©". . 000077
Ancylistes. . . . . . 248
Angioridium Fr.
sinuosum Grev. . . . . 257
Anixia Fr.
spadicea Fckl.. 0 nr Mb
Annularia Schultz, . . . 42
Anthina Fr.
flammea Fr. .
flavo-virens Fr. .
Anthostoma Nke.
turgidum Nke.
Anthostomelia Sacc..
Genistae Sacc.
Aphanomyces De By.
phycophilus De By. .
Apiosporium Kze.
foedum Sacc. . .
Aponectria Sacc. .
Aposphaeria Berk.
acuta Berk.
Arcyria Hill.
adnata Batsch.
cinerea Bull. .
Friesii B. et Br. .
incarnata Pers.
nutans Bull. .
punicea Pers..
stricta Rostf. .
vernicosa Rostf. .
Armillaria Fr.
Arthrinium Kze..
sporophlaeum Kze. .
Ascoholus Pers.
aerugineus Fr.
albidus Crouan. .
argenteus Boud. .
atro-fusceus Phill..
aurora Boud. .
carbonicola Boud.
carneus Boud.
carneus Pers.
ciliatus Boud.
ciliatus Schmidt...
Coemansi Boud. .
Ascoholus Pers.
Crouani Boud.
Crouani Cke..
cuniculorum Boud. .
dubius Boud:. "207
furfuraceus Pers.
glaber Pers. .
granuliformis Boud. .
Holmskjoldii Hans.
immersus Pers. .
Marchal: 15300
marginatus Schum. .
minutissimus Boud. .
neglectus Boud. .
papillatus Coem..
Pelletieri Boud.
pilosus Boud.
sexdecimsporus Boud.
subfuscus Boud. .
viridis Curr. .
viridis Boud..
Ascochyta Lib.
DianthiLasch. .
Pisi Lib. .
Ascococeus Cohn.
Ascomyces M. et B.
Betulae Magn.
bullatus Berk.
deformans Berk..
Tosquinetii West.
ASCOMYCÈTES.
Ascophanus Boud,
4spergilius Mich.
aurantiacus Berk.
candidus LK. .
flavus Bref.
glaucus Lk. .
maximus Fr. .
926
Asperglillus Mich.
MOSEUS LES : «1%
virens Lk.
Asteroma DC.
Betulae Desm.
Brassicae Chev. .
Populae Desm.
Rosue Desm. . . .
Asterophora Ditm.
. agaricicola Cda. .
Pezizae Cda. .
Asterosporium Kze,.
Hoffmanni Kze. .
Atractium Fr.
flammeum Berk.
Aulographum Lib.
Hederae Lib. .
maculare B. et Br.
vagum Desm. . .
Auricularia Bull.
aurantiaca Sow. .
mesenterica Pers,
sambucina Mart.
Bacillus Cohn.
Bacterium Cohn..
Bactridium Kze.
flavum Kze.
Helvellae B. et Br. .
Badhamia Berk.
hyalina Berk.
utricularis Berk. .
Balsamia Vitt.
BASIDIOMY CÈTES
Begglatoa Trev. . .
Belonidium De Not.
vexatum De Not.
Belonium Sacc.
graminis Sacc.
Pages.
. 285
. 285
. 210
. 222
EU ATS
RATS
192, 287
192, 287
“NeN261
Bertia De Not.
fasciculata Ces. et De Not .
macrospora Sacc.
moriformis De Not
Bispora Fckl.
monilifera Fekl. .
monilioides Cda. .
monilioides Cda. .
Bisporella Sacc.
monilifera Sacc. .
Bolbitius Fr.
fragilis Fr.
hydrophilus Bull.
vitellinus Fr,
Boletus L,
albidus Sow., .
armillatus nov. sp.
badius Fr.
biennis Sow. .
bovinus Lin. .
castaneus Bull.
chrysenteron Bull.
constriclus Pers.
cyanescens Bull, ,
edulis Bull.
elegans Schum.
erythropus Krombh.
felleus Bull.
flavus With. .
granulatus L.
imberbis Bull.
laricinus Berk.
lupinus Fr.
luridus Schaeff.
luteus Lin.
obliquatus Bull. .
olivaceus Schaetf,
pachypus Fr. .
HBoletus L.
parasiticus Bull.
piperatus Bull.
pruinatus Fr.
pulchellus Fr.
purpureus Fr.
scaber Fr.
‘
sistotrema À et S.
spadiceus Schaeff.
strobilaceus Scop.
subtomentosus L.
tessulatus Rostk.
tomentosus Krombh.
variegatus Swartz,
versicolor Rostk. .
versipellis Fr.
Bombardia Fr.
fasciculata Fr.
215
Botryosphaerija Ces. et De Not.
advena Ces. et De Not.
Dothidea Ces. et De Not.
Botryosporium Cda.
diffusum Cda.
pulchrum Cda.
Botrytis Pers.
cana Berk,
cinerea Berk.
terrestris Pers.
Tilletii Desm..
truncata B. et R..
vulgaris Berk.
Bovista Pers.
nigrescens Pers. .
plumbea Pers.
BULGARIACÉES
Bulgaria Fr.
inquinans Fr.
sarcoides Fr.
. 182
. 185
287
. 287
. 286
. 286
. 286
. 286
. 286
. 286
1412
2
. 141
. 142
. 142
Bullaria DC.
umbelliferarum
Caeoma Tul.
Armeriae Lk.
compositatum LKk.
filicum Lk.
oblongatum LK. .
obtegens Lk. .
Sorbi Oud.
Callorla Fr,
deliquescens Tul..
fusarioides Tul.
süllata Fr.
vinosa À. et S.
vulgaris Sacc.
xanthostigma Sacc.
Calocera Fr.
cornea Fr.
viscosa Fr.
Calonectria De Not.
Bloxami Sacc.
flavida Sacc. .
Pseudo-peziza Sacc. .
pyrochroa Sacc. .
pyrochroa Sacc. -.
Calosphacria Tul.
annexa Nke. .
biformis Tul. .
Calospora Sacc.
Innesii Sacc. .
platanoïidis Niessl.
Camarosporium Schultz.
pithyum Sace. Bomim. Rouss.
salicinum Sacc.Bomm. Rouss.
Camptoum Lk.
curvatum LK,.
Cantharellus Adans.
aurantiacus Fr.
O1
19
es
Cantharellus Adans.
bryophilus Fr.
carbonarius A. et S.
cibarius Fr,
cinereus Fr.
Friesii Quél..
infundibuliformis Fr,
tubaeformis Fr. .
umbonatus Fr.
Capnodium Mont.
Nerii Rabh.
salicinum Mont. .
salicinum Mont. .
Tiliae Sacc.
CARPOBOLÉES.
Catinula Lév.
turgida Desm.
Cenangium Fr.
alneum Fcekl. .
Cerasi Tul.
Coryli Cda.
ferruginosum Fr.
furfuraceum Sacc.
prunastri Tul.
pulveraceum Fr.
Pibis Tul.
Rubi Fr. .
Cenococcum Fr.
geophilum Fr.
CÉRATIÉES.
Ceratium AÀ.ets.
hydnoides A. et S
148,
Ceratosphaeria Niess]. .
CÉRATOSTOMÉES.
Ceratostoma Fr. .
Ceratostomella Sacc.
cirrhosa Sacc.
TN
NO NN NW
Cercospora Fres.
ferruginea Fekl, .
Majanthemi Fckl.
Mercurialis Pass.
Resedae Fckl.
Cercosporella Sacc.
Adoxae
cana Sacc.
Centhospora Fr.
Pages
. 900
. 299
. 300
. 900
. 289
1289
glandicola Sacc. Bomm. Rouss. 270
phacidioides Grev.
phacidioides Grev.
CHAEROMYCES Vitt. .
CHAETOCLADIÉES
Chaetwcladium Fres.
Brefeldii V. Tiegh. .
Jonesii Bref. .
Chaetomium Kze.
bostrychodes Zopf.
chartarum Ehrbg.
comatum Fr... .
crispatum Fekl. .
elatum Kze.
Fieberi Cda, .
Kunzeanum Zopf.
Chaetosphaeria Tul.
callimorpha Sacc.
Chaetostroma Cda.
Buxi Cda..
Chaetostylum V. Tiegh.
Freseni V. Tiegh.
Cheirospora Fr.
botryospora Fr.
Chtlonectria Sacc.
| Chondrioderma Rostf.
difforme Rostf.
globosum Rostf, .
Michelu Kostf.
. 270
491
. 166
. 252
. 209
196, 506
. 251
. 279
. 195
. 257
. 258
. 257
Chrysomyxa Ung.
CHYTRIDINÉES
Chytridium Braun.
Ciboria Fckl.
echinophila Sacc..
Rllax. :
firma Fcekl.
Circinelia V, Tiegh. .
Cladochytrium Nowak. .
Cladosporium Lk.
caricicolum Cda. .
dendriticum Wallr. .
epiphyllum Nees.
graminum LKk.
herbarum LkK.
herbarum LK.
lignicolum Cda. .
nodulosum Cda. .
umbrinum Fr.
Cladothrix Cohn.
Cladotrichum Cda.
triseptatum B. et Br.
Clathrus Mich.
Claudopus W. Sm. .
CLAVARIÉES .
Clavaria L.
abietina Pers.
acuta Sow.
anthocephala Bull.
ardenia Sow. .
argillacea Pers.
aurea Schaeff.
botrytis Pers
cinerea Bull. .
corniculata Schaef, ,
cristata Pers.
ericetorum Pers.
falcata Pers. .
Pages,
. 117
. 19, 242
. 24%
Clavaria L.
flaccida Fr.
flava Schaeff. .
[lavipes Pers...
formosa Pers.
fragilis Holmsk. .
fusiformis Sow. .
inaequalis Fr.
mucida Pers..
muscoides L. .
pistillaris L. .
rugosa Bull,
stricta Pers. .
vermicularis Scop.
Claviceps Tul.
purpurea Tul.
Clitocyhe Fr..
Clitopilus Fr. ,
Closterosporium Schw
Eruca Sacc. Bomm. Rouss. .
gibbum Sacc. Bomm. Rouss.
Clypeosphaeria Fckl.
limitata Fckl.
Notarisi Fekl.
Cochlearia Cke. .
Coccomyces De Not.
coronatus Sacc. .
dentatus Sacc.
Pini Karst.
Rubi Karst.
tumidus De Not..
Cohnia Wint..
Coelosphaeria Sacc.
cupularis Karst. .
Coleosporium Lév.
Campanulae Pers.
Euphrasiae Schum. .
Senecionis Wint.
189,
O1
O1
>
Coleosporium Lev.
Sonchi-arvensis Pers
Synantherarum Fr. .
Collybia Fr. .
Colpoma Wallr.
quercinum Wallr.
Comatricha Preuss.
Friesiana De By. .
pulchella Rabh.
typhina Roth.
Coniosporium Lk.
circinans Fr
Coniothecium Cda,
amentacearum Cda. .
betulinum Cda. .
effusum Cda. .
Coniothyrium Cda.
Hederae Sacc.. .
insitivium Sacc.
phormium Cke.
Coprinus Pers.
atramentarius Fr.
comatus Fr.
ephemerus Fr. . .
evanidus Godey..
fimetarius Fr.0.00#
Friesii Quel. . .
lagopus Fr.
MICACEUS Er
narcoticus Fr.
OVatus FT 1m
picaceus Fr. .
plicatilis Fr
radians Fr.
radiatus Fr.
sterquilinus Fr.
tomentosus Fr.
Coprolepa Fckl.
Pages.
Cordyceps Fr.
capitata Lk. MEME 190
nulitaris Lk. . O0: © 00.489501
ophioglossoides Lk. . . 190
Coremium Lk.
yulgare Cda. Nm 285
Coronophora Fckl.
annexa PCKI- 1 PE MES 181
Coriticium Fr.
anthochroum Fr. . . 99
arachnoideum Berk, . 111008
AULOF A BERR E TR NIR 99
cacruleumEr ITEMS
calceum Fr. . . 0198
Cinereum Er: 20 00 98
cinnamomeunm Fr. 100
comedens Fr. 99
corrugatum Fr. . 99
evolvens Fr. . . . 98
foetidum B,. et Br. 98
giganteum Fr-0 10" 98
incarnatum Fr. . 99
lacteum Er: 0 cn 98
leve Pérs Mere 98
LycuiCEe- 51. 98
AUUUUEr RUES 99
ochraceum Fr. 98
polygonium Pers. 109
puteanum Fr. 199
quercimüumiEr "0e. 98
roseum Pers. . . 98
Sambuci Fr. 99
sulphureum Fr. . 108
Typhae Fekl. 99
Cortinarius Fr.
acutus Fr. 65
albo-violaceus Fr, . . 62
anomalus Fr. . 62
| Pages Pages
Cortinarius Fr. Cortinarius Fr.
arenatus ETS 2 ME. t 62 hemitrichüs Er... 44:11, 64
armeniacus Fr. . . . . (64 hinnuleus PE ET Sas 63
armillatus Fr. 65 INCISUSNELRS NN. | Use mu GA
badius Weimm. . 65 lepidomyces À. et S. . . 62
bolaris Fr. 62 liquidus Eur 61
brunneus Fr, 65 HACOSUS ER MIE Ne O1
BalhardmEr eee. NL SI I62 NIAUSAE EM ENS ONE Me OL
caerulescens Fr. AN FACE NECO paleaceus Fr. 900 0000.64
callisteus Pr LT 20 LIMENNO2 pholideus Er ENORME 62
calochrous Fr: 4 40 N660 purpurascens, Er 02 m1.116P
CAHUEUS Er. HMS RNEN02 raphanoidess Er: 0-10 40002003
ComBUS Er. EMI C2 Sapeuineus Er ET 106
castaneus Er: MONENMEHETAOUICE SAMOSUS Er PANNE ee 65
cinereo-violaceus Fr. . . 062 sericeus Schaeff. - . . . 60
cinnabarinus Fr. . . . 65 spongiosus With. . . . 65
cinnamomeus Fr. . . . 65 sublänatus Er CNE 62
colmitus Er EUR EN en 61 tabularis Er, = ET RARE ANOZ
COIUSREL EN RES ner re 160 TO VUS ER MS NE 6
CORDDUSWEELS- MA CL 62 traganus FE Mr ro 510
cyaneus Pers: 4. 110. 60 turbinatus EPA NET 100
CYanopus EP Le Ne 60 lurcicus Lasche NAME NN O0
decipiens Fr:224 MNT 65 umbrinus Pers.) ©... 2160
LAURE RSS CM G ManiColor EF. USINE EAMO0
CrVUATIQUS FEU 0 MENU 000 Vaausle. Co MC SRG 60
eumorphus Pers.. . . . (62 | Coryne Tul.
fasCiatuS Er. 0 RP RP 65 sarcoides Tul. 4e NENLE2
Habelus Er, SU MM ONCE Misescens ul: 1eme t22
flexipes Fr. . . . . . 64 | Coryneum Nees,
fraternus Lasch... … 1: … 64 disciforme Kze . .V170180
fucatophyllus Lasch., . . 65 disciforme Kze CMP: ##:7280
USERS AU) OR ae GD Kunzen da. 255000000280
julgensiEens NA UNION ST 60 Kunzei Cda. 0040/1040. 180
fulmineustEr EME ULANT 60 macrosporum Berk. . . . 280
SenUi DER ReENTNeNN GS macrosporum Berk. . . . 204
DePMANUSMET EE UE EE Me U0 microstictum B. et Br. . . 280
glaucopus Sow, . . . . (60 pulvinatum Kze et Schum. . 280
helvolus Er2 0080600 000, 0065 umbonatum Nees. . . . 280
332
Coryneum Nees.
umbonatum Nees.
Cosmospora Rabh.
coccinea Rabh.
Craterellius Fr.
cornucopioides Pers..
crispus Fr.
sinuosus Fr.
Craterium Trent.
leucocephalum Ditm.
minutum Fr. .
Crepidotus Fr
Cribraria Schrad..
Cronartium Fr.
asclepiadeum Wint. .
gentianum Thürm.
Crouania Fckl.
Crucibulum Tul.
vulgare Tul.
Cryptococcus Kütz.
fermentum Kütz..
Cryptoderis Awd.
Cryptodiscus Cda.
atrovirens Cda.
pallidus Cda.….
Cryptospbaeria Grey.
millepunctata Grev. .
populina Sacc.
Cryptospora Tul.
suffusa Tul.
Cryptosporella Sacc,.
hypodermiu Sacc.
Limminghii Sacc.
Cryptosporium Kze.
hysterioides Cda. .
Cryptovalsa Ces. et De né
Cucurbitaria Tul.
Berberidis Gray. .
Pages.
. 189
. 195
. 281
178
147A
Cucurbitaria Tul.
elongata Grev.
elongata Grev.
Laburni De Not. .
Laburni De Not.
macrospora Ces. et De Not..
naucosa Fckl.
salicina Fckl. .
salicina Fckl..
Spartii Ces, et De Not,
Cyathus Haller.
striatus Hoffm.
vernicosus DC, 0%
Cylinudrium Bon.
griseum Lk. .
flavovirens Fr.
Cylindrosporium Grey.
concentrivum Grev. .
Valerianae Speg.
Cynophallus Fr.
caninus Fr.
Cyphella Fr.
alboviolascens Karst
ampla Lév.
capula Fr.
dumetorum
epiphylla Sauter.
faginea Lib. .
galeata Fr.
gibbosa Lév. .
museigena Fr.
sulphurea Fr.
tuba Weinm. .
villosa Karst..
Cystopus Lév.
candidus Lév.
cubicus Lév. .
Portulacae Lév, .
Cystopus Lév.
spinulosus Lév. .
Cytispora Fr.
carphosperma Fr.
carphosperma Fr.
chrysosperma Fr.
chrysosperma.
ferruginea Desm.
fugax Fr. .
lcucostoma Sacc. .
nivea Fckl].
orbiculare Berk. .
rubescens Fr..
Dacrymyces Nees.
chrysocomus Tul.
deliquesrens Duby.
stillatus Nees..
Urticae Fr.
Dactylium Fr,
dendroides Fr. .
macrosporum Fr..
oogenum Mont.
Daedalea Pers.
quercina Pers.
unicolor Fr.
175,
. 108,
192;
Daldinia Ces. et De Not.
concentrica Ces. et De Not.
Darluca Cast.
filum Cast.
Deconica W. Sm.
bullareus W. Sm.
Detitschla Awd.
Auerswaldi Fekl.
chaetomioides Karst.
didyma Awd.
moravica Niessl. .
Winteri Plow.
DÉMATIÉES.
184
26275
54
014109
499
1499
:499
1199
. 289
Dendryphium Wallr..
comosum Wallr.
curtum B. et Br.
fumosum B. .
laxum B. et Br.
ramosum Cke,.
Dermatea Fr.
carpinea Fr. .
Cerasi Tul.
fascicularis Fr.
Dbermocybe Fr.
Diachaea Fr.
elegans Fr.
leucopoda Rostf. .
Diaporthe Nke.
Beckhausii Nke, .
bitorulosa Sacc,
ciliaris Sacc. .
circumscripta Fckl. .
conjuneta Fckl.
controversa Fekl.
crassicolhis Nke. .
cryptica Nke.
detrusa Fckl, .
enteroleuca Sacc.
grammodes Sacc.
Innesi Fekl. .
leiphaema Sacc. .
lirella Nke.
pulla Nke.
putator Nke. .
resecans Nke.
retecta Nke et Fckl.
spiculosa Nke.
strumella Fckl.
taleola Sacc. .
velata Nke.
vepris Fckl et Nke .
4
3299
Pages.
215, 299
. 299
. 299
. 299
. 299
. 148
. 148
. 148
62
. 258
. 258
. 176
475
170
. 176
. 175
. 176
"476
. 176
+476
. 176
12470
0479
470
. 176
. 176
77
176
.177, 267
+46
. 176
1476
Me 77
. 176
39%
Diatrype Fr.
bullata Fr.
disciformis Fr.
ferruginea Fr.
quercina Tul.
stigma Fr.
strumella Fr.
Ulicis Berk.
verrucaeformis Nke.
Diatrypella Ces. et De Not.
aspera Nke.
quercina Nke.
verrucaeformis Nke.
Dichaena Fr.
faginea Fr.
quereina Pers.
strobilina Fr. .
Dictydium Schrad,
cernuum Rostf,
umbilicatum Schrad..
Dictyosporium Cda.
elegans Cda. .
Dictyostelium.
Dictyuchus Leitgeb. .
Diderma Fr.
globosum Pers.
nitens Klotsch.
vernicosus Pers. .
Didymaria Cda.
Ungeri Cda.
Didymella Sacc.
Genistae Fckl.
vexata Sacc. . .
Didymium Schrad.
cinereum Fr. .
Clavus A. et S.
farinaceum Schrad. .
hemisphaericum Berk.
Didymium Schrad.
hemisphaericum Wallr. .
microcarpon Rostf.
Pages.
. 257
. 257
nectriaeforme Berk. et Curt. 256
nigripes Fr.
serpula Fr.
squamulosum A. et S.
Didymosphaerlia Fckl.
conoidea Niessl. .
diplospora Rehm. . .
epidermidis Fckl.
Dilophia Sacc.
graminis Sac. .« .
Dilophospora Desm.
graminis Desm. .
graminis Desm . .
Dinemasporium Lév.
graminis Lév.
Diplodia Fr.
AEsculi Leév. .
ampelina Cke.
consors B. et Br. .
Coryli Fekl.
Crataegi Fckl. .
Cytisi Awd.
faginea Fr.
Fraxini Fr.
herbarum Leév.
Ilicis Curr.
Ligustri West.
Lonicerae Fckl. .
mamillana Fr.
mutila Mont. .
Palmarum n. sp.
Robiniae .
Rosarum Fr. .
Rubi Fr. .
rudis Desm. . . ©
- 257
. 257
. 257
. . 220
990, 274
. 220
221, 275
N9
I D
©
NC
QI
NPATI
. 974
. 274
. 274
172, 274
172,274
LOT
.204, 274
. 274
. 274
. 274
. 275
472, 274
. 275
472,274
. 275
171,974
172, 275
.220, 274
. 274
Diplodia Fr.
salicina Lév. .
viticola Desm.
vulgaris Lév..
Discella B. et Br.
earbonacea B. et Br.
microspora B. et Br.
Discina Fr. . .
DISCOMYCÈTES
biscosia Lib.
alnea Lib.
artocreas Fr. .
bDitopella De Not.
Dothidea Fr.
advena Ces. et De Not. .
Caricis Fr.
crystallophora Berk. et Curt.
filicina Fr.
graminis Pers.
Junci Fr. .
Podagrariue Fr.
Potentillue Fr.
ribesia Fr.
Rosae Fr. .
sphaeroides Fr. .
tetraspora B. et Br. .
Trifolii Pers.
DOTHIDÉACÉES
Dothidella Speg. .
Dothiora Fckl.
sphacroides Fr.
Dothiorella Sacc,
sphaeroides Sace.
Durella Tul.
compressa Tul,
Eccilia Fr.
Echinohotryum Cda.
atrum Cda,
118
.202,
Pages.
171,274
. 274
. 274
“278
. 278
. 154
128
HAT
Pr 71
. 220
. 182
186
187
. 186
. 186
. 186
. 186
. 210
1ASZ
. 185
. 269
IST
. 186
. 185
187
. 269
. 269
ÉLAPHOMYCÉES .
Elaphomyces Nees,
granulatus Fr.
muricatus Fr.
variegatus Vitt
Eicutheromyces Fckl.
subulatus Fekl.
Empusa Cohn.
Muscae Cohn.
Encoelia Karst.
fascicularis Karst. .
furfuracea Fr.
Enchnosphaerlia Fckl.
Endogone Lk.
macrocarpa Tul. .
microcarpa Tul. .
pisiformis Berk. .
ENDOGONÉES.
Endogonium.
Vitis Crocq. .
Endomyces Rees.
decipiens Rees.
ENDOMYXÉES
Enudophyllum Lev.
Sempervivi Lév. "
Enerthenema Bowm,
Enteridium Ehrh.
olivaceum Rostf. .
Entoloma Fr. .
Entomophthora Fres.
ENTOMOPHTHORÉES.
Entomosporium Lév.
Mespili Sacc. .
Entyloma De By.
Calendulae Wint.….
canescens Schroet.
microsporum Ung.
Ranunculi Bon.
250,
990
Entyloma De By.
serotinum Schroet.
Ungerianum De By. .
Epichtoë Fr,
typhina Tul. .
Epicymatia Fckl.
Epicoceum Lk.
purpurascens Ehrh. .
Epochnium Lk.
Fungorum Fr.
Erineum Pers.
alneum Pers.
asclepiadeum Willd.
clandestinum Grev. .
fagineum Pers.
juglandinum Pers.
nervisequum Kze.
Oxyacanthae Pers. .
Padi Wallr. .
Pseudo-platani Kze.
pyrinum Pers.
Rubi Pers.
tiliaceum Pers.
Vitis DC. .
Eriosphaeria Sacc. .
vermicularia Sacc.
ÉRYSIPHÉES
Erysiphe Hedw.
Areri DC.
Berberidis DC.
communis Fr.
depressa Wallr. .
Galeopsidis Lév. .
graminis DC.
horridula Lév.
lamprocarpa Lév.
Linkii Lév.
Martii Lév.
Pages.
QI QI
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.160,
O1 O1 Qt
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Erysiphe Hedw.
Martii Lévy.
Montagnei Lév..
tortilis Fr.
Tuckeri Berk.
Ulmariae Pers.
umbelliferarum De By. .
Eurotium Lk.
aspergillus-flavus De By.
Pages.
. 459
. 159
159
. 460
. 160
. 159
. 165
aspergillus-glaurus De By.. 162
herbariorum Lk..
Euryachora Fckl.
Eutypa Tul.
Acharii Tul. .
heteracantha Sace.
flavo-virescens Tul. .
lata Tul.
leioplaca Cke.
subtecta Fckl.
Ulicis Sacc.
Eutypella Nke,
prunastri Sace.
Excipula Fr.
macrotricha B. et Br.
strigosa Fr.
Exidia Fr.
glandulosa Fr.
recisa Fr. .
recisa Fr..
truncata Fr. .
Exoascus Fekl.
Alni De By..
alnitorquus Tul. .
aureus Pers. .
Betulae Fckl..
bullatus Fekl.
deformans Fckl. .
flavus Sad.
. 162
. 186
ST
HA74
477
177
NN Z.
1477
478
.175,270
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“TT
106,153
. 106
. 455
. 106
. 156
. 156
SAR
s: 457
. 156
. 156
. 156
Exoanscus Fckl.
Populi Thüm.
Ulmi Fekl.
EXOBASIDIÉES .
Exohbasidium Woron.
Vaccinii Woron..
Exosporium LKk.
Rubi Neces.
Tiliae LK.
Fenestella Tul.
princeps Tul. .
Fistulina Bull.
Hepatica Fr.
Flammuila Fr.
Fuligo Hall.
varians Somft.
Fumago Pers.
Tiliae Fekl.
vagans Tul.
Fusarium Lk.
Georginae Cda.
heterosporium Nees..
heterosporium Nees.
lateritium Nees, .
pallens Nees. .
roseum Lk.
roseumm LKk.
tremelloides Grev.
Fusicladium Bon.
dendritieum Fckl.
_Fasisporiue Lk.
aurantiacum Lk
Betae Desm.
Buxi Berk.
concentricum Desm .
Georginae Berk. .
roseolum Steph. .
Solani Mart.
210,
917
. 506
. 180
162, 5
194,5
80
48
1
Galactinia Cke.
Salera Fr. . :
GASTÉROMYCÈTES
Gautiera Vitt..
Geaster Mich.
fimbriatus Fr...
GÉASTRIDÉES .
Genea Vitt.
hispidula Berk. .
papillosa Berk.
w“coglossua Pers.
difforme Fr.
glabrum Pers.
viride Pers.
Gcosegpha Cke.
Gibhera Fr. . .
baccuta FekL , .
Saubinetii Mont. .
Gibberelia Sacc.
baccata Sacc. .
baccata Sacc. .
cyanogena Sacc.
pulicaris Sacc.
Saubinetii Sacc. .
Saubinetii Sacc. .
Gloeosporium Desm.
Fagi West.
Juglandis Lib.
Platani Oud. .
Piatani Oud..
Ribis Lib. .
Tremulae Pass.
Tremulae Lib.
Gionium Mühl.
lineare De Not.
Gnomonta Ces et De Not.
Epilobii Awd..
. 201
leptostyla Ces. et De Not.
24
. 201
998
Gnomonia Ces. et De Not.
leptostyla Ces. et De Not.
setacea Ces. et De Not.
tubiformis Tode.
Schoenoprasi Rabh..
Gnomonleila Sacc.
Angelicae Sacc.
Angelicae Sacc.
circinala Sace.
emarginata Sacc. - .
fimbriata Sacc.
tubiformis Sacc. .
Gomphidius Fr.
glutinosus Fr.
roseus Fr.
viscidus Fr.
Gonatosporiueëm Lk.
puccinioides Cda.
Grandinia Fr.
crustosa Fr.
sranulosa Fr... +
Graphiola Fr.
Phoenicis Poit.
Guttulina . .
GYMNOASCÉES .
Gyimnoascus Baranctz.
uncinatus Eidam.
Gyimnosporangium DC.
clavariaeforme Wint.
juniperinum Wint. .
Sabinae Wint.
Haplaria Lk.
BTISEA DK: Liu 1e
Haplographium B. et Br.
delicatum B. et Br.
Hebeloma Fr..
. 295
. 48, :
. 900
48
Helicoma Cda.
Muelleri Cda.
Helicocoryne Cda.
viridis Cda.
#elicomyces Lk.
roseus Lk.
Helicosporium Nees.
lumbricoides Sace.
Muelleri Cda. .
pulvinatum Fr.
vegetum Nees.
VILiITIS SACC. en cp
Helicostylum Cda. .
Helminthosphaeria Tul.
Clavariarum Fekl.
Welminthosporium [IK.
apicale B. et Br. .
apiculatum Cda. .
appendiculatum Cda.
arundinaceum Cda.
Clavariarum Desm. .
Clavariarum Desm. .
corynoideum De Not.
fusiforme Cda.
Géenistae Er. 77 EU
gongrotrichum Cda..
macrocarpum Grev.. .
obovatum Berk, . .
oosporum Cda. . .
proliferum Sacc.
ROUE did
rhopaloides Fres.. .
Rousselianum Mont.,
stemphyloides Cda. .
turbinatum B. et Br.
velutinum Lk. . .
velutinum Lk.
Bomm.
399
Pages. ! l'ages.
Helotium Fr. Hendersonia Berk.
acicuIare ET. 200.440 Robtinae este 2 40244/71, 276
SUD Er AT Rien: 141 Rosae: West eu une T:-276
Éacalher Sites nt. 441 Rose West EE 918
caulicolum-Sace. . *. : . _. 141 sarmentorum West..,. , . 275
chécinnn Er RE à AAA strobilina Cure en 2 à 152
claro-flavum Berk. . . , 141 vasaus FRE AE fon 975
conigenum Fr. . . . . 141 | Hercospora Tul,
coronatum (Bull.). . . . 141 ha Pol er ne tel 78
cyathoïdeum Sace .. . . 141 Tiliaë Tul, 401.269, 506
epiphyllum Fr, . . . . 141 | Herpotrichia Fckl,
ÉCIMEUM EE 1:40 0607441 macrotricha Sacc. . . . 207
herbarum Fr. . . . . 141 | Beterosporium Cke.
Hymenula Fcki 20m Dr variable CKe M EUR 298
Hymenula Fckl. . . . . 504 | Metecrosphaeria Grey.
lttoreum Er, Miossec patellaTode2 5%: 10,150
pruimosum Jerd. . . . . 141 | Hirneola Fr.
LD de TS RE 1 PU À RES MEN DRENES P4 Auricula-Judac Berk. . . 106
Saicelum Er ARE Re EAU Mumarla FE: 5 =." 1 24506
serotinum Fr, . . . . 141 | rayaänangium Wallr.. . . 110
iubaie titen dUs EHYDNÉES) 00e 2 0009 00
virgultorum Fr. . . . . 140 | &yanobolytes Tul.
Helvella L. cerebriformis Tul. . . . 165
CSD RER 025201504232 429 TulisnehberkR eee EG
elastica Bull... . . . . 150 | myanocystis Tul., . . . 164
ephippium Lév. . . . . 150 | Mydnotrya B. et Br.
lacunosa Afz. . . .:. 150 TulasnerB. ctBr. . =" 165
sulcata Afz. . . . . . 150 | Hydänum L,.
HÉLVELLACÉES EE 012499 argutum Er A0 SEE 99
Hemiarcyria R. AUFISCAIPIUMA ER PTE 0
rubiformis Rostf. . . . 259 cnereumcpull-7719840 00.91
SerpulAR OSEO 0008.00 259) Vcompactum Pers 2206040 91
Hendersonia Berk. EM. conCrCsSCENSUÈEES 22 ROME Of
Laburnm West Aer pe te1279 crustosum Schum. . . . 92
oreades Dur.et Mont. . . 275 | cyathiformeSchaeff. . . . 91
polycis us Bret brest: 0 2275 eyathifonmeFr.s34cM200% 0 91
polycistis B, ct Br. . . . 180 | cyathiforme Bull. . .. . 312
pyricola Sacc 7e 0.927586 diaphanum Schrad.415 "92
040
Hydnum L.
farinaceum Pers.
ferrugineum Fr..
ferruginosum Fr.
fragile Fr.
hybridum Bull.
imbricatum L. .
laevigatum Swartz.
melaleucum Fr.
membranaceum Bull.
mucidum Pers.
nigrum Fr.
niveum Pers.
pullum Schaeff. .
pusillum Brot.
repandum Lin.
scrobiculatum Fr, .
sordidum Weinm,
stipatum Fr. .
sublamellosuin Bull. .
velutinum Fr.
zonatum Batsch. .
Hydrocybe Fr.
Hydrophora De By.
stercorea Tode.
Hygrophorus Fr,
agathosmus Fr.
ceraceus Fr. ,
chlorophanus Fr.,
chrysodon Fr.
coccineus Fr..
conicus Fr.
cossus Fr.
churneus Fr..
hypothejus Fr.
lacetus Fr..
lucorum Kalchbr.
Pages,
Hygrophorus Fr.
miniatus Fri7, 1 AN EC NMRAIGS
niveus Sr PCM RME
pratensis Fr. M6 MR PAS 10
psittacinus Fr. "00 M NGS
virgineus: Fr. UN RmIOr
Mymenogaster Vitt.
rubans Tulés 00e MOD
HYMÉNOGASTRÉES . . . 108
YMÉNOMYCÈTES . . 17,91
Hymenula Fr.
vulgaris Fr. x LAN E PE
vulgaris Fr. A0 ME
Bypholoma Fr, , . ,. . 53
HYPHOMYCÈTES . 0.0 0081
HWypocopra Fckl.
discospora Eckl_S PE M408
HMICOlANACC, 650 CURE MES
macrospora Sacc. . . . 198
platyspora Sace. . . . . 198
Hypocrea Fr.
Citrina Fr RM MO
PU BP SUN ONU
PUfQ Er CA TR TN MRMRRT
HYPOCRÉACÉES 2700 00488
Hypoderma DC.
commune Fr. 0004
scirpinum DC: 7." 5000515
scirpinum DOS CPREN SET
virgultorum DO." 02; 26455
Eypomyces Fr.
asterophorus Tul, 1492
aslerophorus Tul:' 0: 00987
aurantius Fckl 121 2420408499
“icervinus Tul: 2.100
chrysospermus Tul, , , . 192
chrysospermus Tul. . . . 287
decipiens Tul.- NPC MT
Hypomyces Fr.
lateritius Tul.
Linki Tul.
lutec-virens Fr.
ochraceus Tul.
ochraceus Tul. .
Pezizae Tul.
rosellus Tul. .
stilbiger B. et Br.
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terrestris Plow. et Boud.
violaceus Tul.
Hyponectria Sacc.
Hypospila Fr.
bifrons Fr.
populina Fr.
pustula Karst.
quercina Fr. .
Hypoxyleon Bull.
argillaceum Berk.
coccineum Bull. ,
cohaerens Fr.
concentricumn Grey. .
crustaceum Nke.
fuscum Fr,
multiforme Fr.
serpens Fr.
udum Fr.
Hysterangium Vitt.
ncphriticum B. et Br.
Hysterium Tode.
angustatum A, et S..
arundinaceum Schrad.
curvatum Fr.
pinastri Chev.
pulicare Pers. .
scirpinum Fr.
tumidum Fr...
virquitorum DC. .
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Inocyhe Fr. . .
Enoloma Fr.
Irpex Fr.
carneus Fr. .
fusco-violaceus Fr.
obliquus Fr.
isaria Hill.
arachnophila Ditm.
farinosa Fr.
felina Fr. .
umbrina Pers.
KHneiflia Fr.
Lachnella Fr..
Lactarius Fr.
acris Bull .
blennius Fr. .
camphoratus Fr. .
chrysorrhaeus Fr.
controversus Fr. .
deliciosus Fr. .
fuliginosus Fr.
glyeiosmus Fr.
IDSUISUS ET, 2
mitissimus Fr.
Necator Pers.,
pallidus Fr.
piperatus Fr. .
pyrogalus Fr..
quietus Fr.
rufus Fr. .
serifluus Fr.
subdulcis Fr..
torminosus Fr.
trivialis Fr.
CUEDIS RP ES
vellereus Fr...
vietus Fr...
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Lactarius Fr.
zonarius Fr. .
Laestadia Awd.
Buxi Sacc. *.
carpinea Sace. .
perpusilla Sacc.
pinastri Sacc.. .
punctoidea Awd. .
systema-solare Sacc..
Lagenidium
Lamprodecrma R.
Lasiohotrys Kze..
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Lasiosphaeria Ces. et De Not.
ambigua Sace.
crinita Sacc. ,
hirsuta Ces. et De Not.
hispida Fckl. .
hispidula Sacc. et Speg. .
ovina Ces. et De Not.
spermoides Ces. et De Not.
strigosa Sacc. .
subambigua Sace.
LASIOSPHÉRIÉES
Lecythea Lév.
Valerianae Lév. .
Lentinus Fr.
cochleatus Fr.
tigrinus Fr. .
Lentomita Niessl.
Lenzites Fr.
betulina Fr.
flaccida Fr. :.
saepiaria Fr..
variegata Fr. . .
Leocarpus Lk.
vernicosus Lk.
Leotia Hill.
lubrica Pers.,
. 206
919
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Leotia Hill.
platypoda Fr. .
Lepiota Fr,
Leptonia Fr. . .
Leptomitus Agardh.
LL
brachynema Hildebr.
. 240
Leptosphaeria Ces. et De Not.
abbreviata Sace. .
abbreviata Sacc, .
acuta Karst 0
acula Karst.
agnita Ces. et De Not.
arundinacea Sacc.
clivensis Sacc.
. 218
«276
. 218
. 268
. 218
. 218
. 218
culmifraga Ces. et De Not. . 218
doliolum De Not
doliolum De Not..
maculans Ces. et De Not.
maculans Ces. et De Not,
modesta Karst. .
Rusei Sacc. :
Leptostroma Fr.
filicinum Fr...
juncinum Fr.
litigiosum Desm..
liligiosum Desm...
Luzulae Lib, . .
scirpinum Fr.
Spiracae Fr.
.
Leptothyrium Kze et Schm.
cylindrospermum Bon.
Ribis Lib .
Letendrea Sacc.
eurotioides Sace.,
eurotioides Sacc..
Leusroloma Fckl. .
Libertella Desm.
faginca Desm.
Pages.
Licea Schrad. . 254
RICHÉNACÉES: 07.002 18, 427
Lindbladia Fr. 294
Linospora Fckl.
populina Schroet.. 202
Tremulae Morth. . 202
Tremulae Morth.. 279
Lophidium Sacc. . 211
Lophiostoma Ces. et De Not.
arundinis Ces. et De Not. 210
caulium Ces. et De Not.. 210
LOPHIOSTOMÉES . 210
Lopuiotrema Sacc.
rubidum Sacc. Bomm. Rouss. 211
Lopuium Fr. . , . 154
Lophodermium Chey.
arundinaceum Chev. 154
pinastri Chev. 154
Lycogala Mich.
epidendrum Fr. . . 259
parielinum Fr. 75
LYCOPERDACÉES . 111
Lycoperdon Tournef.
Bovista L. 4141
coelatum Bull. 111
gemmatum Batsch. 111
giganteum Batsch. 111
pyriforme Schaeff, 111
saccatum Vabl. 111
subcorticium Schrank. 120
Macrosporium Fr,
Brassicae Berk. 900
Cheiranthi Fr. 300
concinnum Berk. 300
sarcinula Berk. 900
Marasmias Fr.
amadelphus Fr. 74
Marasmius Fr.
androsaceus Fr. .
epichloë Fr.
epiphyllus Fr.
erythropus Fr.
fusco-purpureus Fr.
graminum Berk. .
molvoides Fr.
perforans Fr. .
peronatus Fr..
oreades Fr.
ramealis Fr. .
rotula Fr..
scorodonius Fr.
urens Fr..
Vaillanti Fr..
W ynnei Berk.
Marsontia Fisch.
Juglandis Lib.
Potentillae Desm.
Massaria de Not.
argus Tul.
Iuacrospora Sacc.
macrosporu Sace.
MASSARIÉES
Massariella Speg.
Massarina Sacc. .
Melampsora Cast.
betulina Pers.
Cerastun Wint.
Circaeae Wint.
Epilobii Wint.
Euphorbiae Tul. .
Hypericorum Wint..
Lini Wint.
populina Jacq.
sulicina Tul. .
Salicis-capreae Wint.
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::149
. 119
119
19
. 915
. 118
118
1 118
544
Pages.
Melampsora Cast. |
SORTE ins o= à ee ie
Vaccinn Wint, : . 0:°149
MÉLANCONIÉES . . . . 278
Melanconiella Sacc.
chrysostrema Sace. . . . 179
spodieae Sacc. . .+ + : 179
Melanconis Tul.
PRE 0 à Le ete 20
Berkéleyi Tul. . . . . 180
Carthusiana Tul.. . . . 179
Carthusiana Tul. . . . 279
chrysostroma Tul. . . . 179
lanciformis Tul.. . . . 180
lonyipes Dal et, 4180
macrospora Tul. . . . 204
Spudiéae Tul. 5-0 e0c 4170
sulbostoma ul. 2200000179
stilbostoma Lulu 1279
wmbonata Tul... +. .: .5..180
Melanconium Lk.
betulinum Sch. et Kze . . 179
bicolor Nees. 248010 ou 2279
juglandinum Kze. . . . 279
juglandinum Kze. . . . 179
inabnuin BELE der. Die 2 10
sphaeroideum Lk. . . . 279
sphaerospermum Lk. . . 279
sphaëerospermutn Lk. . . 280
Melanogaster Cda. , . . 111
Melanomma Nke et Fckl.
Bpochri Sacc. 1m 014
Epochnii Sace. . : . . 297
pulvis-pyrius Fekl. . . . 214
pulvis-pyrius Fekl. . . . 298
Melanops.
ulasner ECKL- PAS 7 702482.
Melanopsamma Niessi,
Ruborum Sacc.
Saccardiana
Melanospora Cda.
Welasmia Lév.
acerina Lév. .
acerina Lév. .
Melogramma Tul.
asperum Ces. et De Not..
Bulliardiü Tul.
ferrugineu Ces. et De Not. . 182
spiniferum De Not.
vagans De Not.
MÉLOGRAMMÉES .
Melomastia Nke et Fckl,
Friesi Nkc.
Metasphaeria Sacc.
Hederae Sacc.
Hederae Sacc.
werulius Fr.
corium Fr.
lacrymans Fr.
tremellosus Schrad. .
Wicrocera Desm.
coccophila Desm
coccophila Desm..
#Hicropera Lév.
drupacearum Lév.
Wicrosphaera Lév.
Berberidis Lévy.
Grossulariae Lév.
Lycii Sace. et Roum.
Mougeotii Lév.
MICROTHYRIACÉES .
WMicrothyrium Desm.
microscopicum Desm.
Mitrula Fr.
cucullata Fr. .
Witrula Fr.
paludosa Fr. .
Mollisia Fr.
Monllia Pers.
fructigena Pers. .
MONOBLÉPHARIDÉES
Monoblepharis Cornu. .
Morcheila Dill.
crassipes Pers.
esculenta Pers.
semi-libera DC.
Morthiera Fckl.
Mespili Fekl..
MORTIERELLÉES .
Mortierella Coem
MUCÉDINÉES .
Mucor Mich.
caninus Pers.
delicatulus Berk.
elegans Fr.
fusiger Lk.
Mucedo Lin. .
pygmaeus Lk.
stercoreus Grev. .
stolonifer Ehrbg.
MUCORÉES .
Mucronella Fr.
Mycogala Rostf.
parietinum Rosif
Mycena Fr
Mycoderma Pers.
cerevisiae Desm.
Vini Desm. .
Mycogone Lk.
cervina Ditm.
rosea Lk..
Myrothecium Tode.
roridum Tode.
Myxacium Fr..
MYXOMYCÈTES .
Myxosporium LKk.
orbiculare Berk. .
Myxotrichum Kze.
chartarum Kze. .
biyzocytium
Naematelia Fr.
virescens Cda.
Naevia Fr,
laetissima Fckl. .
Waucoria Fr. .
Nectria Fr.
Bloxzumi B. et Br.
cinnabarina Fr.
cinnabarina Fr. .
coccinea Fr.
coccinea Fr.
cosmariospora Ces. et de Not. 195
cucurbitula Fr.
ditissima Tul. .
ditissima Tul.
episphaeria Fr.
helminthicola Rich, .
Peziza Fr.
Pseudo-peziza Desm.
pulicaris Tul.
Ribis Rabh.
rosella A. etS.
sanguinea Fr.
Nectriella Sacc.
Rousseliana Sacc
Nemaspora Fr.
crocea Desm.
crocea Desm..
Nematogonium Desm.
aurantiacum Desm. .
546
Neottlospora Desm.
caricum Desm.
Nidularia Fr..
NIDULARIACÉES .
Niptera Fr.
cinerea Fr.
Polygoni Rehm. .
Nitschkia Otth.
Fuckelii Nke..
Nolanea Fr.
Nummularia Tul.
Bulliardi Tul.
Nyctalis Fr.
asterophora Fr.
parasitica Fr...
Obhelidium Nowak.
Octaviana Vitt.
mutabilis .
Odontia Pers.
Ohleria Fckl. .
Oldium Lk.
aureum Lk.
Balsami Mont.
chartarum LK.
concentricum Berk. .
erysiphoides Fr. .
fasciculatum Berk.
fructigenum Schrad.
fulvum Lk.
leucoconium Desm. .
leucoconium Desm. .
monilioides Lk.
monilioides Lk.
Tuckeri Berk.
Tuckeri Berk.
Olpidiopsis Cornu
Oipidium Braun. ,
Omphalia Fr. .
ONYGÈNEES
Onygena Pers.
Oogaster Cda.
cerebriformis Cda.
Oomyces B,. et Br.
Opegrapha Humb.
conglomerata Pers. .
quercina Pers.
Ophiobulus Riess.
acuminatus Duby.
porphyrogonus Sace.
vulgaris Sacc.
Otiden Pers.
Otthia Nke.
corylina Karst.
corylina Karst.
Crataegi Fckl.
Crataegi Fckl.
populina Fckl.
populina Fck.
Rosae Fckl.
Rosae Fckl.
Xylostei Fekl.
[ylostei Fekl.
Ovularia Sacc.
Bistortae .
lactea Sacc.
obovata :
sphaeroïidea Sacc
variabilis .
Veronicae Sacc, .
Pachyphlaeus Tul. .
Panaeolus Fr,
Panus Fr,
stipticus Fr. .
Paranectria Sacc
Patellaria Fr.
artemisioides Roum. et Pat.. 148
Patellaria Fr.
atrata Fr..
atro-alba Cke..
bicolor Curr. .
constipata Blox. .
lignyota Fr.
livida B. et Br.
olivaceo-virens Schwein.
proxima B. et Br
rhabarbarina Berk., .
PATELLARIACÉES.
Paxillus Fr.
atro-tomentosus Fr. .
crassus Fr.
involutus Fr. .
panuoides Fr..
Peniciilium Lk. .
crustaceum Fr.
glaucum Lk.
glaucum LK. .
Perichaena Fr.
populina Fr. .
Periconia Bon.
alternata Sace.
byssoides Pers. .
byssoides Pers. .
calycioides Berk..
nigrella Sacc.
Peridermium Tul.
Pini Fck]..
Perlota Fr.
tomentosu Fr.
PÉRISPORIACÉES.
PÉRISPORIÉES.
Perisporium Fr,
arundinis Desm.
betulinum Fr.
vulgare Cda. .
Pages.
. 147
. 148
. 148
. 148
. 148
. 148
. 148
. 148
. 147
. 146
285,
118,
Peronospora Cda.
Alsinearum Casp.
alta Fekl. .
arborescens Berk.
Arenariae Berk. .
calotheca De By..
candida Fckl..
conferta Ung.
conglomerata Fckl.
densa De By..
effusa Grev.
Ficariae Tul. .
Galü Fcekl.
gangliformis Berk.
grisea Rabh. .
grisea Ung. .
infestans De By. .
Myosotidis De By.
nivea Ung.
parasitica Pers.
Potentillae De By.
pulveracea Fekl, .
pusilla Ung. .
pygmaea Ung.
pygmaea Fekl.
Scleranthi Rabh..
sordida Berk..
Trifoliorum De By. .
Urticae Lib. .
Viciae Berk. .
viticola B. et Curt. .
PÉRONOSPORÉES.
Pestalozzia De Not.
funerea Desm.
Guepini Desm.
lignicola Cke..
monochaeta Desm. .
ND NO ND
OI O1 ON OI
XX OX ©
NO NN
©
ND NN ND ND ND
QI OI QU OI QI O©1I
NN CO © CE
NO
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Œ
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& ©
. 255
. 256
. 256
. 254
. 255
. 255
. 016
. 254
. 254
. 234
. 255
. 256
. 255
. 235
. 255
. 256
. 19, 255
200
. 281
. 281
. 280
948
Pestalozzia De Not.
Rhododendri West. .
truncatula Fckl.
Peziza Dill.
acetabulum Lin..
albo-spadicea Grev. .
albo-violascens A.etsS.
anomala Pers.
arenula A. et S. .
aspidiicola B. et Br. .
atrata Pers. -
atro-virens Pers.
aurantia OEd.
aurelia Pers.
auriflava Cke..
badia Pers.
barbata Fr.
bicolor Bull. .
brunnea A.etS. .
brunneola Desm.
Cacaliae Pers. . .
caesia Pers. .
calycioides DC.
calycina Schum. .
carpinea Pers.
caulicola Fr. .
Cerastiorum Fekl.
cerea Sow.
cerinea Pers. .
Chavetiae Lib.
ciliaris Schr.
cinerea Batsch, .
cinerella Crouan..
clandestina Bull...
Clavariarum Desm..
cochleata Bull.
coerulans Quel.
coronata Bull.
Peziza Dill,
corticalis Pers.
constellatio B. et Br.
convexula Pers. .
Crouani Cke. .
cupularis Pers.
Curreiana Tul.
cyathoidea Bull. .
dilutella Fr.
diminuta Rob.
domestica Sow.
dumorum Rob.
echinophila Bull.
episphaeria Mart.
eriobasis Berk.
erminea
erumpens Gr.
fuscicularis Fr.
firma Pers.
Fuckeliana De By.
[ur furacea Fr.
fusarioides Berk.
fuscescens Pers. .
fusco-atra Reb.
glumarum Desm.
graminis Desm.
granulata Bull.
granulosa Schum,
gregaria Rehm.
hemisphaerica Wigg.
hinnulea B. et Br.
humilis Desm.
humosa Fr.
hyalina Pers.
hydrophila Karst.
hymenula Fekl.
lacustris Fr.
lanuginosa Bull. .
. - LA -
— Len jee
— —_
OI QI CI OI OI QI
(A
QI QI
au
2
œ
mn
.
©X on
©:
—
. 141
vb AR AN
Peziza Dill.
leporina Batsch. .
leucoloma Karst.
leucostigma Fr.
littorea Fr.
livida Schum.
macropus Pers.
maurilabra Cke. .
melaloma A. etS.
miniata Fckl. .
neglecta Lib. .
nervicola Desm.
nidulus Schum.
nivea Fr. . ;
omphalodes Bull.
onotica Pers. .
orthotricha Cke et Ellis .
palearum Desm. .
parvula
patula Pers.
pineti Batsch
Polygoni Rehm. .
Polytrichi Schum.
poronia L.
pteridis A.etS. .
pudica. :
punctiformis Fr, .
repanda Wahl,
rubella Pers. .
Sclerotiorum Lib
seutellata L. .
semi-immersa Karst.
stercorea Pers.
strobilina Fr. .
subaurantia. .
subhirsuta Schum
succosa Berk.
sulphurea Pers
. 154
. 434
74594
. 159
. 158
. 158
. 140
. 155
185
159
138
. 159
. 154
4199
. 155
. 156
. 156
. 146
915
156
Peziza Dill.
tectoria Cke. .
theleboloides A. ets.
Torulae Fck]l .
trachicarpa Curr.
trechispora B. et Br.
tuberosa Bull. .
Ulmariae Lasch. .
umbrata Fr,
umbrina Boud.
urceolata Wallr. .
variecolor Fr..
venosa Pers. .
vesiculosa Bull.
villesa Pers. .
vinosa Fr.
violacea Pers...
violascens Cke.
virginea Batsch
vulgaris Fr.
xæanthostigma Fr.
PEZIZÉES .
PHACIDIACÉES
Phacidium Fr.
coronatum Fr.
dentatum Fcekl.
Hieis Er.
Ilicis Fr. .
medicaginis Lasch.
minutissimum Awd. .
Pini Tul. .
Ranunculi Desm.
repandum Fr.
Rubi Fr
Trifolii Boud. .
PHALLOIDÉES.
Phallus Mich.
caninus Huds.
349
Pages.
155
156
Er
154
. 156
155
CHARTES
ae?
. 154
59
. 157
. 154
. 154
100
. 146
. 155
. 155
. 158
146
146
151
. 150
152
. 152
es il
270
. 151
151
402
151
Hi
152
. 151
115
415
390
Phallus Mich.
impudicus L..
Phlialen Fr.
strobilina Fr.
Philocopra Speg.
curvicola Sacc.
dubia Sacc.
pleiospora Sacc. .
setosa Sacc.
Phlebia Fr.
radiata Fr.
vaga Fr. . ‘
Phlegmacium Fr.
Phlyctaena Desm.
vagabunda Desm.
Phlyctidium Wallr.
Ranuneuli Wallr.
Pholiota Fr.
Phoma Fr.
AEgopodii West.
complanatum Desm
complanatum Desm.
concentricum Desm
decorticans De Not. .
depressum B. et Br...
deustum Fckl.
Equiseti Lév..
errabundum Desm. .
fibricola Berk.
glandicola Lév.
graminis West.
Hederae Desm.
herbarum West. .
herbarum West.
Ilicis Desm.
leguminum West,
leguminum West.
leucostigma Lév. .
Pages.
176,
Phoma Fr.
lingam Desm.
lingam Desm.
longissima Berk. .
nebulosum Berk
nitidula Sacc. Bomm. Rouss.
petiolorum Rob. et Desm.
piceum B. et Br.
pterophyllum Nke. .
samarorum Desm.
sticticum B. et Br. .
strobiligena Desm.
subordinaria Desm. .
Phragmidium Lk.
acuminatum Fr. .
asperum Wallr. .
bulbosum Schl.
Fragariae Wint. .
incrassatum LKk. .
mnucronatum Lk.
obtusum Lk. .
Rubi Wint.
subcorticium Wint. .
violaceum Schultz.
Phycomyces Kze.
PHYCOMYCÈTES. .
Phyllachora Nke.
Caricis Sacc. .
graminis Fckl.
Heraclei Fckl.
Heraclei Fckl.
Junci Fckl.
Junci Fckl.
Podagrariae Karst
Podograriae Karst. .
Trifoli Fckl. .
Trifolii Fekl.
Ulmi Fekl..
Pages.
. 267
218
. 267
. 267
267
. 268
. 266
. 267
267
. 267
. 267
. 268
. 120
. 120
. 120
. 1420
+420
1120
. 120
120
. 120
. 120
. 228
, 224
. 186
. 186
. 186
. 272
. 186
. 276
. 186
T2
186
. 296
. 186
Pages.
Phyllachora Nke.
Ulmi Fekl. . 275
Phyllactinfa Lév. . 158
Phyllerium Fr.
juglandinum Fr.. . 807
Rubi Fr. . 307
tiliuceum Fr. . . 807
Vitis Fr. . . 607
Phyllosticta Pers.
Atriplicis Desm. . . 266
Brassicae West. . 1-2%200
cornicola Rabh. 266, 224
Dianthi West. . 266
Juglandis Sacc. . 266
lutetiana Sacc. : * 516
primulaecola Desm. . . 266
Rhamni West. . 016
Sambuci Desm. . 266
Syringae West. . 266
Violae Desm. . 266
vulgaris var. Lonicerae Fee
222, 266
Physalospora Niessl. 219
Physarum Pers.
anceps Fcekl. . 256
aureum Pers. HAT
cinereum Pers. . 256
Ditmari Rostf. . 256
microcarpon Fr. . . . . 257
nutans Pers. Nr
sinuosum -Rostf. MAL
thejotheum Fr. . 256
virescens Ditm. . 256
Physoderma Wallr.
Butomi Schroet. . . 247
gibbosum Wallr. . 247
maculare Wallr. . . 247
Phsçtophthora De By.
infestans De By1 7. :
Piggotia B. et Br.
astroidea B. et Br. . . .
astroidea B. et Br. .
Pilacre Fr.
Petersii B. et Curt.
Pllaira V. Tiegh.
Cesatii V. Tiegh.
Piloholus Tode.
anomalus Ces.
crystallinus Tode.
oedipus Mont.
Piptocephalis De By et Wor.,
Freseniana Bref.
Pirella Bainier,.
Pirostoma Fr.
circinans Fr. .
Pistillaria Fr.
culmigena Fr.
incarnata Desm. .
ovata Fr.
PLASMODIOPHORÉES
Piasmodiophora Wor.
Brassicae Wor.
Pleomassaria Speg.
Carpini Fekl. .
siparia Tul.
siparia Tul.
Piconectria Sacc.
Pleophragmia Fckl.
Pleosphaeria Speg. .
bleospora Rabh.
aurundinacea Fekl.
calvescens Tul.
Dianthi De Not. .
herbarum .
267,
herbarum Rabh. .
Pleospora Rabh.
leguminum Rabh.
leguminum Rabh.
Pisi Fckl. .
Pis: Fekl..
Pieurotus Fr..
Plowrightin Sacc,
ribesia Sacc. .
Pluteolus Fr. .
Piuteus Fr.
Podosphaera Kze.
clandestina Lév. .
Kunzei Lév..
Myrtillina Fr.
Oxyacanthae De By.
Polyactis Lk,
cana Berk.
cinerea Berk. .
truncata Cke.
vulgaris LKk. .
Polycistis Lév.
Colchici Strauss. .
pompholygodes Lév. .
Bolyphagus Nowak.
POLYPORÉES .
Poiyporus Fr.
abietinus Fr. .
adustus Fr.
amorphus Fr.
aneirinus Smrft. .
annosus Fr.
applanatus Fr.
betulinus Fr.
Braunii Rabh.
caesius Fr.
chioneus Fr. .
contiguus Fr
crispus Fr.
Polyporus Fr.
cuticularis Fr.
destructor Fr.
epileucus Fr.
farincllus Fr. .
ferruginosus Fr. .
fomentarius Fr.
frondosus Fr.
fulvus Fr. .
fumosus Fr,
giganteus Fr,
hirsutus Fr.
hispidus Fr.
igniarius Fr. .
inberbis Fr, .
laccatus Pers
lentus Berk.
lucidus Fr.
lutescens Pers.
marginatus Fr. .
medulla-panis Fr.
molluseus Fr.
Montagnei Fr
mucidus Fr
nidulans Fr. .
nigripes Wallr.
nitidus Fr.
obducens Fr, .
perennis Fr.
picipes Fr
radiatus Fr.
Hibis Er Lire
rufescens Fr. ,
salicinus Fr.
sanguinolentus A. etS. .
Schweinizii Fr.
squamosus Fr.
sulphureus Fr.
Polyporus Fr.
terrestris Fr, .
trabeus Fr.
Vaillantii DC.
vaporarius Pers. .
varius Fr..
varius Grev. .
velutinus Fr.
versicolor Fr..
vitreus Fr.
vulgaris Fr. .
Polystigma Pers..
rubrum DC. .
Polythrincium Kze.
Trifolü Kze. .
Poronia Willd.
punetata Fr. .
Porothelium Fr.,
Propoiis Fr.
petiolaris Desm. .
rubella Fekl. .
transversalis Fckl.
versicolor Fr..
Frosthemium Kze.
betulinum Kze.
betulinum Kze
Protomyces Unger.
Bizzozerianus Sace. .
Calendulae Oud..
Ficariae Cornu et Rose.
macrosporus Ung.
macrosporus Ung.
Psalliota Fr.
Psathyra Fr. .
Psathyrella Fr, .
Pseudo-Mycètes Sacc
Pseudo-Peziza Fckl.
Cerastiorum Fekl.
Pages.
87
85
87
87
82
gi
85
. 140
| Pseudo-Peziza Fckl.
Ranuneuli Fckl. .
Trifoli Fek]. .
Berkeleyi Sacc.
Pseudo-Valsa Ces. et de Not.
lanciformis Ces. et De Not. .
lanciformis Ces. et De Not.
longipes Sacc.
umbonata Sacc. .
Psilocyhe Fr..
Psilonta Fr...
Pterula L, .
Pucsinella Fekl.
truncata Fckl.
Puccinia Pers.
Absinthii DC.
Adoxae DC.
AEgopodii Wint..
annularis Wint. .
Anthoxanthi Fekl,.
Arenariae Wint. .
argentata Wint. .
arundinacea War, .
Asparagi DC..
Bistortae Wint. .
bullata Wint..
Buxi DC. .
Calcitrapae DC. .
Caricis Wint..
cerealis Mart.
Chaerophylli Purt. .
Circèeae Pers
Clinopodii DC.
Compositurum Sch]..
conglomerata Wint. .
coronata Cda.
discoidearum IX.
975,
180,
125,
122,
26
394
Pages.
Paccinia Pers.
Epilobiüi-Tetragoni Wint. . 125
fallens Cke. . . . 125, 514
Flosculosorum Wint. 123
Fraguriae DC. . 120
fusca Wint. . Me 7
Gali Wint. 193
Glechomatis DC.. . 121
graminis Pers. - 425
Grossulariae Wint. O14
Heraclei Grev. :429
Hieracii Mart. 125
Junci Desm. . 195
Juniperi Pers. 119
Limonii DC. . . 425
Luzulae Lib. . 121
Magnusiana Kôrnicke 124
Malvaccarum Mont. . 121
Menthae Pers. 122
Moliniae Tul. 124
Nolitangeris Cda. 122
oblongata Wint. . 121
obsceura Schroeter 121
Phragmitis Tul.. 124
Pimpinellae Wint. 125
Poarum Nielsen . 124
Polygoni A. etS. 122
Polygoni Pers. 125
Polygoni-Convolvuli pc. 122
Prunorum Lk. 192
pulverulenta Grey. 125
punctum LK. . 124
rubigo-vera Wint. 125
Saginae Kze. . 121
Saniculae Grev. . 125
Saxifragarum LK. 125
Scorodoniae Lk. . 121
Senecionis Lib. 122
Pages.
Puccinia Pers.
sessilis Schneid. . . °. .. 124
Stellariae Duby . , . . 121
séraminis Fekl 208 SOI
strineformis West. . . . 125
siriolaS LES CLIN RE
192
syngenesiarum Lk. . . . 122
— Cda PRE
Tanaceti DC. . 125, 515
Teucriÿ Fck1=. ES
Phalictri Chev: RS MONS
tuberculatu Fek]l.. . . . 515
vaginalium Lk.. . . . 125
Valantiae À. S..:.1 0125
— Pers. : ENT, RH PERS
variabilis Grev. 1... 32040425
Veronicae Wint7.2.5- CMP
Veronicarum DC. . . . 121
verfücosa Want.) 00-2191
violacea Schultz 200 004190
Violae "Winter EM
Virgaurese Wint 70004021
Pustularia Cke. . . . . 154
PYRÉNOMYCÈTES : 48,168
Pyrenophora Fr.
calvescens Sacc-A Te De
caluescens Sacc.. -10,1.2299
Pyronema Fckl. ,. . . . 155
Pythium Pringsh.
De Baryanum Hess,, . . 258
Quaternaria Tul,
Perseonil Tul. + "2220908
Persoonti Tul. : .. ,, 1281
Rabenhorstia Fr.
Lila Fr. SLI SNS
KRadulum Fr.
suaveolens Pers.
carneum Fekl. : . . . 95
Radulum Fr.
fagineum Fr, .
laetum Fr.
orbiculare Fr.
Ramularta Ung.
Ajugae Sacc. .
Bistortae Fekl.
cylindroides Saec.
didymu Ung. L
Geranii Fekl..
gibba Fckl.
obovata Fekl..
Urticae Ces.
Valerianae Sacc. .
variabilis Fekl.
Veronicae Fcki, .
Violue Fckl. .
Retlicularia Bull.
atra Fr. NE
applanata B. et Br. .
umbrina Fr. .
KRhaphidospora Fckl.
rubella Fekl, .
Rhipidium Cornu.
Rhizidium Braun,
Rhizina Fr.
undulata Er... :
HRhizomorpha.
filiformis Fr..
Rhizopogon Fr.
luteolus Tul. .
rubescens Tul.
Khizopus Ehrbg.
nigricans Ehrbg. .
Rhopographus Nke.
filicinus Feckl, .
filicinus Fckl.
Pages
Khytisma Fr,
GCÉTINC ET EEE NET PTT
ACCTIQUET EU 070 2 RE NO
SARCINP ET RSR RES
Hoestella Reb.
cancellata Reb.r : °° : . : 149
lacerata Dal AN
Rosellinia De Not,
Aqua le Not PMP 09 07
Aquilar De Not PRE: 206
ligniaria Nke. : 207
mammaeformis Ces. et De
NOÉ AE le, Le RE Or
pulveräceaFckl.-, : : 7 5:907
Schumacheri Sacc. “207
Hozella Cornu. . . . . 244
HRussula Pers.
adusta Pr EME RO ER AE 70)
alutacea Fr. Ë 72, 510
aurata Fr. SAR CINE 72
chamaeleontina Fr. . . . 72
Cyanoxantha Free er ap71
délica- Pr en oe 70
emetica Er. PARTNER eRRE71
expalens Gil #0 Pere rt
flavo=virense UMA St
foetenisi Er. 2eme 071
franiliS FE. 0e NE 71
furcata Fr eo CEEATE70
heterophylla Fr; t71
integras Fr 078 AMOR n 72
lépidai, Er 7e oeN Ernest
horde Pers cn ere 71
luten Fret Anse 72
INOTICAnS FE 220 RER TA UEZ7O
ochroleuca Fr. ... . . 71
olivacens Fr. :. -. ::.:.:310
Tosicen ere 0104 UUIECOR STD
390
Russula Pers.
rubra Fr. .
sanguinca Fr.
sardonia Fr. .
vesca Fr. .
virescens Fr. .
Ryparobius Boud,
Saccharomrycetes,
albicans Reecs.
cerevisiae Meyen.
mycoderma Rees.
Boud.
Saprolegnia Nees.
Saccobolus
ferox Nees.
SAPROLÉGNIACÉES
SAPROLÉGNIÉES
Sarcoscypha Fr. .
Schinzia Naegeli.
Alni Woron. .
SCHIZOMY CÈTES .
Schizonclla Schroet. .
Schyzophyllum Fr.
commune Fr..
Schroeteria Wint. .
Scirrhria Nke.
SCLÉRODERMÉES .
Scleroderma Pers.
verrucosum Pers.
vulgare Fr.
Sclerotinia Fckl.
Sclerotiorum Fekl.
Sclerotium Tode.
Clavus DC.
compactum DC. .
complanatum Fr.
durum Pers. .
Fungorum Pers. .
Muscorum Fr.
Pages,
. 19,
. 20,
71
70
71
71
Sclerotium Tode.
pustula Fr,
Semen Tode. .
Sebacina Tul..
Selenosporium Cda,
lateritium Sacc.
pallens Saec. .
pyrochroum Desm.
Sepedontum Lk.
cervinum Fr. .
cervinum Fr. .
chrysospermum Lk.
chrysospermum Lk.
roseum Fr.
roseum Fr.
Septoria Fr.
Aceris B. et Br.
À Egopodii Desm.
Alismae
alnicola Cke..
anemones Desm. ,
Badhami B. et Br.
Betae West. .
castanaecola Desm. .
castanaecola Desm. .
Cerastii Rob. .
Chelidonii Desm..
Convolvuli Desm.
cornicola Desm. .
cynanchica Sacc.
Rouss. .
Dianthi Desm.
Dulcamarae Desm.
Epilobii West.
Epilobii West.
Fragariae Desm. .
Fragariae Desm.
graminum Desm.
Bomm.
QI OI QI
OS
= À
=)
LS
Septoria Fr.
Grossulariae Kx..
Hederae Desm.
Hederae Desm.
Heraclei Lib. .
Heraclei Lib..
heterochroa Desm.
Hyperici Rob.
incondita Rob.
Lysimachiae West. .
OEnotheri West.
Oxyacanthae Kze.
Oxyacanthae Kze.
Podagrariae Lasch. .
Polygonorum Desm..
Polygonorum Desm.
Populi Desm.
quercina Desm.
Ribis Desm.
Ribis Desm. .
Rosarum West.
Rubi West.
Rubi West.
scabiosaecola Desim, .
Sorbi Lasch. .
Stellariae Rob.
Tiliae West.
Tussilaginis West.
Ulmi Kze.
Ulmi Kze.
Urticae Rob. .
vagabunda Sacce. .
Verbenae Rob. et Desm.,
Viburni West.
Virgauraea Desm.
Stllia Karst.
ferruginea Karst.
Slstotrema Pers, .
confluens Pers,
violaceum Secr.
Sordaria Ces. et De Not.
appendiculata Niessl,
carbonaria Sacc. .
coprophila Ces. et De Not.
curvicola Wint. .
curvula De By.
discospora Awd. .
hirta Hans.
macrospora Awd.
minuta Fckl..
platyspora Plow.
plejospora Wint.
selosa Wint. .
SORDARIÉES .
Solenia Hoffm.
anomala Fr.
stipata Fr.
stipitata Fekl.
urceolata Fr. .
villosa Fr. :
“orosporium Rudolphi .
Sparassis Fr..
Spathularia Pers.
flavida Pers. .
Speira Cda.
toruloides Cda.
Sphaerella De Not.
aquilina Strauss.
brassicola Ces. et de Not.
Buxi Feckl.
Clymenia Sacc.
Crataegi Fckl.
Crataegi Fckl.
Epilobii Crié.
Eryngiü Cke. .
©
N D
NO D
NO IN
NO
ns
Sphaerella De Not.
Fragariae Tul.
Fragariae Tul.
hedericola Cke.
hedericolu Cke.
isariphora De Not.
isariphora De Not
ligea Sacc..
ligea Sacc
lineolata De Not
maculaeformis Awd,.
microspila B. et Br. .
myriadea Awd. .
oblivia Cke.
Polygonorum Crié.
Pteridis De Not, .
punctiformis Rabh. .
punctoidea Cke. .
recutita Fckl..
Ribis Fekl.
Ribis Fckl.
Rusci De Not.
Schoenoprasi Awd.
Schoenoprasi Awd. .
Schumacheri Hans.
Sphacria Fr,
ubbreviata Cke. .
acuminata Fr
Angelicae Fckl. .
arundinacea Sow.
Arundinis Fr.
Aquila Fr.
aquilina Strauss.
aspera Fr.
astroideu Fr. .
Berberidis Pers. .
bombarda Batsch.
brassicola Duby
Pages.
. 222
.… 272
. 222
. 272
. 222
AT
. 222
Br
222
. 221
. 222
. 223
> 272
. 222
222
. 221
. 224
. 222
. 222
. 272
210
. 222
. 269
207
218
. 205
. 202
. 218
"210
« 207
. 222
481
AT
, 171
. 215
. 222
| Sphacria Fr.
callimorpha Mont.
capitala Holmsk..
carbonaria Plow.
Carduorum Wallr. .
carpinea Fr. .
caulium Fr.
ceuthocarpa Fr.
ciliaris Curr. .
cinnabarina Tode.
circinala Fekl. .
cirrhosa Pers.
clivensis B. et Br.
clypeata Nees.
coniformis Fr.
confluens Tode.
controversa Desm.
corticis Curr. .‘
crinila Pers. .
cruslacea Sow.
cucurbitula Tode.
culmifraga Fr.
cyanogena Desm.
detrusa Fr.
doliolum Pers.
elongata Fr.
epidermidis Fr.
Epochnii B. et Br.
episphaeria Tode.
Eryngü Fr.
fimbriata Pers.
[lavida Cda.
Genistae Crouan,
grammodes De Not. .
[Hederae Sow. .
hedericola Desm. .
herbarum Pers.
LE. OPA 0 PERSPPOE
Pages.
. 209
100
197
. 205
. 224
. 210
. 202
170
. 195
. 202
. 201
. 218
. 223
. 218
. 185
… 176
HAT7S
. 815
. 185
. 195
218
. 194
1476
. 218
“471
. 220
. 214
HUE
. 916
. 202
. 195
. 915
170
. 220
. 222
. 218
. 206
Sphaertla Fr.
hispida Tode.
isariphoru Desm.
Laburni Pers.
leguminum Wallr.
leioplaca Fr. .
ligniaria Grey.
Lirella Moug.
maerotricha B. et Br.
maculaeformis Pers
maculans Desm. .
mammaeformis Pers.
melogramma Pers.
millepunctata Nke. .
miniata Hoffm.
modesta Desm.
moriformis Tode.
naucosa Fr.
obducens Fr. .
Ostruthii Fr. ,
ovina Pers.
perpusilla Desm.
Peziza Tode,
pinastri DC. .
Pisi Sow.
podoides Pers.
populina Pers.
Poronia Pers.
pulveracea Ehrbg.
pulvis-pyrius Pers
pustula Pers. .
quercina Fr. .
reculita Fr. :
rosellus A.etS. .
rubella Pers, .
rubiformis Sow. .
Ruborum Lib.
serpens Fr.
.- 207
. 214
. 223
> 160
. 222
. 192
. 205
. 216
Hu 216
185, 315
Sphaeria Fr.
selarea Pers. .
siparia B. et Br.
Spartii Nees.
spermoides Hoffm .
Sphinctrina Fr. .
spiculosa Fr. var.
Stellariae Fckl. .
strigosa À. et S..
subambigqua Cke
subtecta Fr.
suffusa Fr.
systema-solare Fckl..
velatu Pers. .
vepris Delaer.
vermicularia Nees. .
Sphaerobolus Tode.
stellatus Tode.
sphacroderma Fckl.
Sphaeronema Tode.
acicula Sace. Bomm. Rouss. 268
Rhinanthi Lib.
subuiatum Tode .
SPHAEROPSIDÉES Sacc. .
Sphaeropsis Lev.
cylindrospora Desm.. .
fimicola West.
leuvostigma Lév..
Malorum Berk.
mutica B. et Br.
Strobi B. et Br. .
subglobosum Cke.
Sphaerosoma KI.
Sphaerostilbe Tul.
coccophila Tul.
flammea Tul, .
Sphaerotheca Lév.
Castagnei Lév.
191, 268
360
Sphaerotheca Lev.
pannosa Lév..
Sphacrulinn Sacc.
myriadea Sacc.
SPHÉRIACÉES .
Spinellus V. Tiegh.
fusiger V. Tiegh..
Sporidesmium B. et Br.
lepraria B. et Br.
Sporochisma Berk.
insigne Sacc. Bomm. Rouss.
mirabile Berk.
Sporocyhe Fr,
alternata Berk.
byssoides Fr. .
nigrella Berk.
Sporodesmium Lk.
pyriforme Cda.
opacum Cda .
polymorpha Cda..
Sporodinia LkKk.
grandis LK.
Sporodum Cda.
conopleoides Cda.
Sporomega Cda.
cladophila Sév.
Sporormia De Not,
intermedia Awd. .
octoloculata Fab...
Sporotrichum Lk.
fenestrale Ditm. .
fuscum Lk.
sulphureum Grev.
Spumaria Pers.
alba DC TN,
Stachybotrys Cda.
atra Cda, .
907,
907,
Steganosporium Cda.
cellulosum Cda. .
Stegia Fr.
Ilicis Chev.
Stemontitis Gledtsch.
ferruginea Ebrh. .
fusca Roth.
obtusata Fr. .
pulcherrima B. et Curt..
typhoides DC.
Stephensia Tul.
Stereum Pers.
hirsutum Fr. .
purpureum Pers.
sanguinolentum Fr. .
spadiecum Fr.
rubiginosum Fr. .
rugosum Fr. .
tabacinum Fr.
Sterigmatocystis Fres. .
nigra V. Tiegh.
STICTIDÉES.
Stictis Pers.
nivea Pers.
versicolor Tul.
Stigmatea Fr.
Chaetomium Fr. .
cireinans Fr..
Gerani Fr.
Ostruthii Oud.
Potentillac Fr.
Ranuneuli Fr.
Robertianti Fr.
Rousseliuna Fr. .
Stilbospora Pers.
macrosperina Pers.
macrospermu Pers. .
ovata Pers.
Stilhbum Tode.
erythrocephalum Ditm. .
tomentosum Schrad..
villosum Mérat. .
vulgare Tode.
Stropharia Fr.
Stysanus Cda.
stemonitis Cda.
SYNCÉPHALIDÉES.
Pages.
. 902
. 902
. 902
. 902
53
. 902
. 252
Syncephalis V.Tiegh.'et Le Monn.
minima V. Tiegh.
nodosa V. Tiegh.
. 255
. 255
Synchytrium De By et Wor.
anemones Wor. .
anomalum Schroet.
aureum Schroet,. .
Taraxaci De By et Wor.
Succisae De By et Wor.
Syzygites Ehrbg.
megalocurpus Ehrbg.
Tapesia Fr.
Taphrina Fr.
alnitorqua Tul.
aurea Fr, .
Tarzetta Cke. .
Teichospora Fckl.
obducens Fckl.
Telamouia Fr,
Tetrachytrium Sorok.
THAMNIDIÉES .
Thamnidium Lk.
elegans Lk.
Thamnomyces Ehrbg.
hippotrichoides Sacc.
Thecotheus Boud.
Thelephora Ehrbg.
anthocephala Fr. .
caesia Pers.
. 245
. 245
. 246
. 246
. 916
. 229
497
. 156
. 156
. 155
OT
. 65
. 244
. 230
. 250
Thelephora Ehrbg.
caryophyllea Pers.
cristata Fr.
diffusa Fr.
fastidiosa Fr. .
laciniata Pers,
Lyci Pers.
sebacea Pers
terrestris Fr. .
vulgaris Fr.
THÉLÉPHORÉES
Thyrsidium Mont.
botryosporium Mont.
Tilletia Tul.
Caries Tul.
Tilmadoche Fr.
mutabilis Rostf.
nutans Rostf. .
Torrubia Lév.
militaris Tul
ophioglossoides Tul. .
Torula Pers.
antennata Cda.
cerevisiae Turpin. .
cylindrica B. .
graminis Desm. .
herbarum Lk.
hysterioides Cda.
ovalispora Berk. .
Plantaginis Cda. .
‘ pulveracea Cda. .
pulvcracea Cda .
Rhododendri Kze.
Rhododendri Kze.
stilbospora Cda. .
stilbospora Cda
Trametes Fr,
Bulliardi Fr. .
961
Pages.
96
96
9562
Trametes Fr.
gibbosa Fr.
serialis Fr.
suaveolens Fr.
Trematosphaeria Fckl.
Tremella Fr.
albida Huds. .
foliacea Pers
indecorata Smrft.
intumescens Sow.
lutescens Pers.
mesenterica Retz.
sarcoides Fr.
torta Berk.
TRÉMELLINÉES
Trichia Hall.
chrysosperma Bull. .
fallax Pers
fragilis Sow. .
rubiformis Pers, .
serpula Scop. .
turbinata With. .
varia Pers
Trichohasis Lév.
Parnassiae Cke. .
Trichoderma Pers.
viride Pers. .
viride Pers, .
Tricholoma Fr.
Trichosphaeria Fckl.
Pages
88
88
. 88
. 214
. 105
. 405
. 106
. 105
. 105
. 105
. 142
. 106
. 47, 104
. 259
. 258
Elisae-Mariae Sacc. et Pat. 208, 298
pachyspora Sacc. Bomm. Rouss.
punctillum Rehm. et Britz. .
Trichosporium Fr.
fuscum Sacc. .
Trichotbecitum Lk.
roseum Lk.
208
208
Triphragmium Lk.
Ulmariae Wint. .
Triposporium Cda.
elegans Cda. .
Trochilia Fr.
Buxi Capron..
craterium Tul.
Lauro-Cerasi Desm. .
Trogia Fr..
Tryblidium Fr. .
Tubaria W. Sm. .
Tuber Mich.
album Bull.
Borchii Vitt. .
dryophilum Tul. .
TUBÉRACEES .
‘Tubercularia Tode.
confluens Caa.
crassostipitata Fckl. .
crassostipitata Fekl. .
vulgaris Tode.
vulgaris Tode.
Tuberculina Sacc.
persicina Ditm.
TUBÉRÉES .
Tubulina Pers.
Tulasnodea Fr.
mammosa Fr..
L'ulostoman Pers. .
brumale Pers.
mammosum Wint.
TULOSTOMÉES
Tympanis Tode.
alnea Fr. .
Typhula Fr.
Grevillei Fr. .
gyrans Fr.
placorrhiza Fr.
. 18, 165
Uncinulia Lev.
Aceris Sacc.
URÉDINÉES
Urcdo Lév..
A Egopodii Schum. .
Pages,
. 159
. 17, 1105
126
. 121
Agrimoniae-Eupatoriae Wint. 126
annularis Strauss.
appendiculata Pers. .
— x Phaseoli.
— 8 Pisi.
Arenariae Schum.
Betae Pers.
bifrons DC.
bulbosa Strauss. .
bullata Pers. .
Campanulae Pers
Carbo var. DC
Caricis Schum
Cichoraceum DC.
Circaeae Schum...
conglomerala Strauss,
Euphrasiae Schum. .
Fabae Pers.
farinosa Pers.
foetida Bauer.
Ficariae Schum.
flosculosorum A. ets.
fusco-virens Ces. .
Geranii DC.
Hypericorum DC.
linearis Lamb.
longissima Sow. .
macrospora Desm.
Maydis DC.
Melampyri Rebent. .
miniala 8 Lini Pers. .
obtusa Strauss.
olivacea DC. ,
. 121
. 195
. 195
. 196
191
195
. 195
. 120
. 122
. 418
252
124
. 195
. 119
. 122
118
. 193
. 118
. 251
. 12%
. 195
. 951
. 314
. 119
123,126
. 951
. 421
. 516
. 118
. 545
. 120
. 252
Uredo Lev.
Panici-miliacei Wint,
Petasitis DC. .
Pimpinellae Strauss.
pinguis DC.
Polygoni Strauss.
Polypodii Wint. .
Potentillae DC.
Potentillarum DC.
pustlulata Pers.
Pyrolae Gwel.
Rosue Pers.
Rumicis Schum. .
Scillarum Grey. .
segelum Wint.
Sempervivi À.etS..
Sonchi-arvensis Pers.
suaveolens Pers. .
Tragopogoni Schum.
Ulmariae Schum.
vagans DC.
Valerianae Schum.
Veronicae Schum.
Vincetoxiri DC. .
violucea Pers.
vitellinae DC.
Zeae-mays DC.
Urocystis Rabh.
anemones Pers. .
Colchiei Schlecht
pompholygodes Rabh.
sorosporoides Kürnicke
Uromyces Lk.
appendiculata Pers. .
Betae Wint. .
Dactylidis Otth. .
l'icariue Wint.
Geraniü Wint.
364
Uromyces Lk.
graminum Cke. .
Junci Wint. .
Limonii Wint.
Orobi Wint. .
Phaseoli Wint.
Pisi Wint.
Poae Rabh.
Polygoni Wint.
puccinoides Rabh.
Rumicis Wint.
Scillarum Wint,.
seutellatus Wint.
Trifolii Wint.
tuberculatus Fckl.
Valerianae Wint.
USTILAGINÉES
Ustilago Pers.
antherarum Fr. .
Carbo Tul.
destruens Schlecht. .
hypodytes Schlecht,
longissima Tul.
olivacea Tul. .
Panici-miliacei Wint. .
receptaculorum Fr.
segetum Wint.
Vaillantii Tul.
Zeae-mays Wint.
Ustulina Tul.
vulgaris Tul, .
Vaisa Fr.
ambiens Fr, .
bilorulosa B. et Br. .
ceratophora Tul .
circumscripta Fr
convergens Fckl.
enteroleuca Curr.
Pages.
. 125
. 125
. 125
. 125
. 125
. 126
. 125
. 125
. 914
. 125
. 124
. 514
. 125
. 914
. 125
+ 20,
248
. 252
. 252
. 252
. 252
. 251
. 252
. 252
. 252
. 252
. 252
. 916
. 184
174,
270
. 175
. 174
s AT6
177
170
Valsa Fr.
eunomia Nke. ;
fenestrata B. et Br. .
flavo-virens Nke.
hypodermia Fr. .
Innesii Curr. .
leiphaema Fr. :
leucostoma Fr . ,
Limminghii Kx. .
nivea Fr .
prunastri Fr.
pustulata Awd.
quuternata Fr.
salicina Fr.
salicina Fr.
sordida Nke. .
Syringae Nke.
taleola Fr.
turgida Fr.
VALSÉES
Valsella Fckl. .
Venturia Ces. et De Not.
circinans Sacc.
ditricha Karst.
glomerata Cke.
Kunzei Sacc. .
Potentillae Cke. .
Vermicularia Tode.
atramentaria B. et Br.
circinans Berk.
culmigena Desm.
dematium Fr.
ditricha Fr.
epixyla Fr.
herbarum West.
Schoenoprasi Rabh. .
trichella Grey.
Pages.
. 478
. 180
« 477
. 175
119
176
. 174
. 175
. 174
. 175
. 174
1475
. 174
. 270
. 174
. 174
14176
AT
76)
. 175
. 210
210, 275
+ 210
. 210
210, 280
. 269
269
. 269
- 269
. 210
. 2609
. 269
222, 269
. 269
Pages, :
Verpa Swar{z.
digitaliformis Pers. + 190.
Verticillum Nees,
agaricinum Cda. . . 287
agaricinum Cda. . 0199
crassum Bon. DO
epimyces B. et Br. . 287
lateritium Berk. . 20
nanum B. et Br. . . 287
Vibrissea Fr. . . 150
Virgaria Nees.
coffeospora Sace. Bomm.Rouss.295 |
nigra Fr. . . 296 |
Volvaria Fr. 42
Volutella Tode. |
setosa Berk. 904
Woronina Cornu 246 |
Xerotus Fr. 76
|
l
|
|
Pages
Xylaria Hill.
carpophilatEr: 0 #51. 185
filiformis Fr. . 185
Hypoxylon Grev. 184
pedunculata Tul. 184
polymorpha Tul. 184
Tulasnei Nke. 184
XYLARIÉES 183
Xyloma Pers.. 121
Virgaureue DC. . 121
Zignoella Sacc.
Groenendalensis Sacc. Bomm.
Rouss, . 215
pulviseula Saec. . . 215
_ Zygochytrium Sorok. . 244
| Zygodesmus Cda.
. 296
fuseus Cda. :
. 19, 224
ZYGOMYCÈTES
c'e
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no
ri
+
- ',
+
14
<>
bn
0
4
Hs »
- 00 en
ERRATA.
54, ligne 11, au lieu de lacrymbundus, lisez lacrymabundus.
60, » 11, au lieu de charnu fibreux, lisez charnu; stipe fibreux,
bGrapreslalignet0;ajoutes des RE C0 0
72, avant C. cibarius et C. aurantiacus, mettez des astérisques.
78, ligne 16, au lieu de villeux, lisez tomenteux.
84, avant P. fumosus, P. adustus, P. erispus, P. polymorphus,
P. betulinus, mettez des astérisques.
84, ligne 19, au lieu de à zones, lisez azones.
100 014; awlieu de 15,5, 5,e215—5;5;:
108; 2» 1, supprimez D. deliquescens Duby.
124, » 192, au lieu de compositarum, lisez compositatum,
141, » 11, au lieu de Bull , lisez (Bull.).
455, » 22,: au lieu de Ditm., lisez Fr.
163, » 11, après S. nigra, ajoutez : ?
172, supprimez le genre Chaetosphaeria.
179, ligne 18, au lieu de Cda., lisez Nees.
271, » 22, après Desm., ajoutez : *Sphaerella Polygonorum
Crié.
506, avant ligne 14, ajoutez Sclerotium.
PARAIT SEC Fa ED À
fi Fe ET ri: A LE
A AE] ÿ > É
COMPTES-RENDUS DES SÉANCES
SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE
DE BELGIQUE
TOME VINGT-TROISIÈME
DEUXIÈME PARTIE
ANNÉE 1884
BRUXELLES
ASIE DE LASOCIÈRÉ
JARDIN BOTANIQUE DE L'ÉTAT
CN
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Voie rot s / | Lun . Lie
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FARINE DETTES RATE SMALALETUN A
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Conseil d'administration de la Société royale de botanique
de Belgique pour l’année 1884.
Président : M. J.-J. Kicxx.
Vice-Présidents :
MM. J.-É. Bommer, ÉD. Martens et L. Piré.
Secrétaire : M. F. CRÉPIN.
Trésorier : M. L. Coomans.
Conseillers :
MM. Cu. BaGuer, MM. N. GiLLe,
G. CARRON, É. MaRCHAL,
À. DE Vos, Ëm. Ronicas,
CH. GILBERT, A. WESMAEL.
A. GILKINET,
VE Or
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COMPTES-RENDUS DES SEANCES
DE LA
SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE
DE BELGIQUE.
-eSu2266e—
ANNÉE 1884.
Séance mensuelle du 12 janvier 1884.
PRÉSIDENCE DE M. Pré.
La séance est ouverte à 7,50 heures.
Sont présents : MM. Aüigret, Carron, L. Coomans,
Delogne, Determe, Dewildeman, Francotte, Gillon, Hart-
man, É. Laurent, Losseau, Maistriaux, Marchal, Pigneur,
Sonnet, Sulzberger, Vander Bruggen; Crépin, secrétaire.
Le proces-verbal de la séance du 10 novembre 1885
est approuvé.
Il donne lieu à une observation de M. Piré, qui fait
remarquer que la trop grande concision du paragraphe
concernant les recherches microscopiques de M. Kruttschnitt
pourrait, peut-être, donner à penser qu'il s’est fait le pro-
moteur des idées du botaniste américain. Il rappelle qu'à
la séance du 10 février 1883, il a fait des réserves for-
melles au sujet de la théorie de M. Kruttschnitt.
M. Piré demande à M. le Secrétaire pourquoi le procès-
verbal de la séance de décembre ne fait aucune allusion à la
conférence que M. Francotte a donnée, le 28 novembre,
aux membres de la Société. ERA
M. le Secrétaire répond que s’il n’a pas fait mention de
la dite conférence, c’est que celle-ei doit être l’objet d’un
rapport fait par le conférencier lui-même.
Correspondance.
M. le Secrétaire fait part à l'assemblée du décès de deux
membres effectifs de la Société : MM. Déséglise et Royer.
M. Pierre-Azrrep DéséGuise est mort à Genève le
15 décembre 1885 dans sa 60° année. Originaire du
département du Cher, il était allé se fixer à Genève 1l y à
une 15° d’années. Ses études se sont portées principalement
sur le genre Rosa. Il à publié, dans le Bulleun de la
Société, un Catalogue raisonné des espèces européennes
appartenant à ce genre. Ses travaux descripüfs sont estimés
des phytographes qui s’attachent à létude des formes
démembrées des types Linnéens. C'était un botaniste
très-consciencieux et animé du seul amour de la science.
M. Cuarzes-Louis-ALExIS Royer est mort au château de
Quiney le 18 décembre dernier dans sa 55° année. Son
principal ouvrage botanique est sa Flore de la Côte-d'Or,
avec déterminations par les parties souterraines (Paris,
1881-1885, 2 vol. in-8°). L'intérèt de cette Flore réside
surtout dans la description très-soignée des parties souter-
raines des plantes, sur lesquelles l’auteur s’appuye beaucoup
pour l'analyse des espèces. Royer assista à la session extra-
ordinaire que la Société botanique de France tint en
Belgique en 1872. Les membres de notre Société qui ont
1
suivi les herborisations de cette session, se souviennent de
l'ardeur que notre confrère avait mise dans la recherche
de nos plantes rares de la Campine et des environs de
Rochefort et de Han-sur-Lesse.
Lectures, communications.
M. Piré fait passer sous les yeux des membres présents
un fait tératologique extrèmement curieux présenté par une
fleur de Coquelicot.
M. Piré est prié de rédiger une notice sur cette
monstruosité.
UNE FLEUR ANOMALE DE PAPAVER RHOEAS,
par Louis PRÉ.
Dans une herborisation faite l'été dernier aux environs
de Forest près de Bruxelles, un de mes jeunes élèves,
M. Charles Van den Borren, d’Ixelles, recueillit dans un
champ de luzerne un Coquelicot dont là fleur présentait
une curieuse anomalie. Les
quatre pétales, par la sou-
durede leurs bords opposés,
étaient devenus tubuleux et
offraient chacun l'aspect
d’une corolle monopétale
infundibuliforme. Cela don-
nait à l'ensemble de la
fleur un facies étrange non
dépourvu d'élégance (voy.
fig. ).
J'ignore si ce fait térato-
logique a déjà été observé
et consigné dans une revue quelconque, mais de nombreux
cas analogues ont été signalés à l’attention des botanistes.
En ce qui concerne les organes appendiculaires en géné-
ral, il n’est pas rare de rencontrer des feuilles de Noisettier
dont les lobes inférieurs soudés par leurs bords donnent à la
feuille l'aspect d’une feuille peltée ou d’un entonnoir. Le
même fait se remarque aussi chez certains Tilleuls. M. Masters
figure, à la page 22 de son Traité de tératologie végétale (1)
une feuille de Pelargonium ayant l'aspect d’une corne
d’abondance. Ces transformations d’une feuille à limbe plan
en un organe tubuleux ou ascidie sont normales chez cer-
taines plantes comme les Nepenthes, les Sarracenia, etc. ;
chez d’autres, elles sont accidentelles et Charles Morren à
consigné un certain nombre de faits semblables dans les
Bulletins de l’Académie (1858-1852). Kickx mentionne
également plusieurs cas très-curieux entre autres celui qu’il
a observé dans une feuille de Rosier dont deux folioles
opposées avaient pris la forme d’une coupe pédicellée.
Quant aux pétales tubuleux, ils se présentent normalement
dans certaines fleurs telles que l’Hellébore, l'Epimedium,
la Violette, et accidentellement dans d’autres ; M. Masters à
constaté la présence de pétales tubuleux dans la fleur de la
Renoncule rampante. Dans l’Eranthis hiemalis, on observe
fréquemment des transitions entre le pétale plan et le pétale
tubuleux ; l’auteur précité en figure plusieurs.
Dans le cas qui nous occupe, on peut très-aisément se
rendre compte de la manière dont ces soudures peuvent
s’opérer. En effet, si nous considérons la préfloraison
chiffonnée du Coquelicot, nous constatons que chaque
pétale est replié sur lui-même de telle façon que ses bords
latéraux coïncident sur toute leur longueur. Il n’est donc
pas étonnant que ses bords se soudent et il est même curieux
(1) Vegetable Teratology, by Maxwell T. Masters, M. D. London, 1869.
9
que ce cas ne se présente pas plus souvent. On compren-
drait plus difficilement que dans une préfloraison semblable,
une fleur devint monopétale par la soudure des pétales
entre eux. Îl existe pourtant un exemple de ce cas. On
cultive une variété du Papaver bracteatum dans laquelle les
pétales sont unis par leurs bords de sorte que la fleur,
devenue gomopétale, présente l’aspect d’une large coupe.
M. Marchal donne lecture de la notice suivante :
CHAMPIGNONS COPROPHILES DE LA BELGIQUE,
PAR ELIE MARCHAL.
L
Les Champignons qui croissent sur les excréments des
mammifères sont encore bien peu connus en Belgique
ainsi le groupe si étendu des Pyrénomycètes coprophiles
n'est encore représenté dans notre flore mycologique que par
six espèces!
Quelques découvertes inattendues m'’ayant fait soupçonner
que cette pauvreté est plus apparente que réelle, je me suis
livré à des recherches dont le succès encourage mes efforts,
car, en deux années, elles ont élevé de six à trente-quatre
le nombre de ces intéressants fongilles. Et cependant mes
explorations n’ont embrassé qu'une partie bien restreinte
de notre pays : le Brabant, quelques points du Hainaut et
de l’Ardenne.
Au point de vue de la géographiè botanique, ce résultat
n’a qu'une valeur relative, il appelle un complément : des
indications nouvelles doivent être recueillies dans les autres
provinces, et alors seulement de l’ensemble des faits acquis
10
il sera peut-être possible de déduire les lois qui régissent
la distribution géographique de ces Champignons dans
notre pays. |
C'est ce qui m'engage à convier mes confrères en cryp-
togamie à s'intéresser à ces êtres abandonnés, que grâce,
sans doute, aux conditions plus que modestes de leur
existence on considère trop généralement comme les parias,
les gueux du monde végétal. La répugnance qu'ils sont
sensés devoir provoquer n’est pas une raison suffisante pour
arrêter les vrais amis de la nature : aux petits ennuis de la
recherche sur le substratum et de Ta préparation il y a bien
des compensations, notamment celle que procure la vue des
admirables particularités d'organisation que le microscope
révèle chez ces humbles cryptogames. Les Pilobolus, disait
Coemans, il est vrai, ne sont pas délicats sur le choix de leur
habitation : c’est sur des excréments d’animaux ou sur Îa
vase des bourbiers qu'on les trouve comme des perles
tombées d’une riche parure ; mais la science ennoblit tout, et
la nature aussi, qui ne connait pas nos préventions, se plait
parfois, à placer sur certains théâtres pour lesquels le vul-
gaire n'éprouverait que du dégout, les scènes les plus pures
et les plus délicates de la vie végétale (1).
Dans une notice publiée dans le Bulletin de la Société
belge de microscopie, t. X, n° 11, j'ai renseigné comme
nouveaux pour la flore : les Sordaria minuta Fuck., $. hirta
Hans., S. curvula de Bary, $S. appendiculata Niessl,
Hypocopra discospora Auersw., H. microspora Sacc.,
H. macrospora Sace., Philocopra setosa Sacc., Delitschia
minuta Fuck., D. Winteri Plowz., Sporormia minima
(1) E. Cormans Monographie du genre Pilobolus, in Mémoires couronnés
de l’Académie des sciences de Belgique, t. XXX.
(|
Auersw., S. intermedia Hedw., S. fimetaria De Not. et
S. gigantea Hans. Les espèces nouvelles que j'ai à signaler
aujourd'hui appartiennent encore, en majorité, au groupe
des Sphériacces ; je les énumère dans l’ordre de l'excellent
Sylloge de M. le D' Saccardo.
Fan. [. — Perisporiaceae Fr., Sacc. Syll. Fung., 1, 1.
Anixia spadicea Fuck Symb. myc., p. 91; Sacc. Syll.
Fung, 1, 55.
Sur les excréments humains desséchés dans une sapinière
à Beggijnendijk. — Novembre 1885.
eye
Obs.— C'est la première fois que cette espèce est signalée
comme stercoraire. Le Sylloge Fung. de M. Saccardo
indique en effet comme suit son habitat : « in culmis putres-
centibus Secalis cerealis in Fennia et Germania. » Bon
nombre de champignons, il est vrai, ne sont pas plus
exclusifs et croissent tantôt sur des végétaux en voie &e
décomposition, tantôt sur des excréments d’herbivores
longtemps exposés à la pluie et ne contenant plus, pour
ainsi dire, que la matière purement végétale. Tel est le cas
pour le Sphaerobolus stellatus que j'ai rencontré, eette année
à Ellewijt, sur des erottins de lapin, tandis que je ne l'avais
vu antérieurement que sur le bois pourrissant et la seiure
de bois; des Dinemasporium graminum, Chaetomium
elatum, ete., qui trouvent, dans les excréments des herbi-
vores, un substratum relativement peu différent de celui sur
lequel ils végètent habituellement. Mais il y a lieu de s’éton-
ner de voir l’Anixia spadicea passer du chaume du seigle à
un habitat auquel cette production végétale est entièrement
étrangère. Aussi j'hésiterais à relever le fait s'il n’avait été
12
contrôlé par un mycologue qui fait autorité, M. le Dr G.
Winter, de Leipzig.
Je signalerai encore cette particularité que les périthèces
sont généralement abondants et rapprochés, tandis que dans
la forme qui eroit sur les chaumes du seigle ils sont dits
« Epars. »
Fan. Il. — Spheriaceae Fe.
SEcr. 2. — Phaeosporeae Sacc. Syll. Fung., 1, 214.
Chaetominum cuniculorum Fuck. Symb. Myc.,p.89;
Sacc. Syll. Fung., 1, 224.
Sur les erottins de lapin : pâturages à Masnuy-St-Pierre.
— Septembre 1883.
Obs. — Croissait en compagnie des Coprolepa merdaria
et Sporormia minima.
Sordaria minuta Fuck. var. tetraspora (S. tetra-
spora Wint.), Sacc. Syll. Fung., 1, 251.
Sur les excréments de lièvre et de lapin : Limelette,
Tervueren, Aerschot, Masnuy-S'-Pierre, Poix (S'-Hubert).
— Automne et hiver 1882-1885.
Obs. — Les exemplaires recueillis l'an dernier, dans la
lorèt entre Tervueren et Auderghem, croissaient en mélange
avec le Sporormia minima.
Sordaria curvula de Bary var. tetraspora Nob.
Sur les exeréments de mouton : plaine des manœuvres à
Etterbeek. — Janvier 1884.
15
Obs. — Cette variété diffère du type par ses asques en
massue, longuement stipités, à # spores, 26-29 — 10.
Elle se relie au type par quelques asques présentant des
spores rudimentaires, au nombre de 1 à 4, hyalines, pour-
vues également de deux appendices, n’atteignant guère que
15-20 — Gu. Ces dernières semblent avoir subi un arrêt de
développement et présentent une cloison transversale ana-
logue à celle du S. coprophila signalée par MM. Winter
et Hansen.
Sordaria decipiens Winter Sord., p. 28, t. IX,
fig. 16; Sace. Syll. Fung., EL, 255.
Sur la bouse de vache entre Boisschot et Beggijnendijk,
et sur les crottins de lapin dans un bois montueux à Blaton.
— Automne 1885.
Obs. — Sur la même bouse de vache croissait abondam-
ment l’Hypocopra microspora.
Hypocopra platyspora (Plowr.) Sacc. ; Sordaria —
Plowr. Grevill., VI, p. 28, t. 94, fig. 2 ; Sacc. Syll. Fung.,
I, 241.
Sur les crottins de lapin : Boitsfort, Namur (Bois de Mar-
lagne). — Automne 1882-1885. — En société du Philo-
copra setosa à Boitsfort. Il s’agit ici de la forme P. tarvisina
(S. setosa in Michelia, 1, 228) décrite par M. Saccardo,
Syll. Fung., 1, 250.
Hypocopra maxima Sacc. Syll. Fung., 1, 245; Sor-
daria maxima Niessl Beitr., p. 58, t. VL, fig. 42.
Sur un crottin de lapin : bois humide près du Camp-de-
Castiau. — Septembre 1885.
Obs. — J'ai rapporté du même bois un spécimen de
14
PH. discospora présentant des asques remarquablement
étroits : ils ne mesuraient, en largeur, que 8-9 ».
Philocopra pleiospora Sacc. Syll. Fung., 1, p. 249;
Wint. Sord., p. 55, t. 10, fig. 18.
Sur des crottins de lièvre : clairière de la forêt de Soignes,
à Boitslort. — Novembre 1885. — En société des Delitschia
Winteri et Hypocopra macrospora.
Obs. — Cette belle espèce m’a fourni un exemple cu-
rieux d’un périthèce à deux cols sublatéraux et parfaitement
développés.
Xylaria Tulasnei Nits. Pyr. Germ., p. 8; X. pedun-
culata var. pusilla Tul. Carp., H, p. 18, t. I, fig. 1-98;
Sacc. Syll. Fung., 1, 534.
Sur les crottins de lapin dans les sapinières et les bruyères
fraiches : Boitsfort, Limelette, Aerschot, Baudour, Stam-
bruges et bois au-dessus de La Plante (Namur).— Printemps
et automne 1882-1885.
Obs. — Les spécimens recueillis à La Plante présentaient
un strome très-grêle que, à première vue, Je n'aurais pas
pris pour un Xylaria sans la présence des mamelons péri-
thécigères. Dans les autres localités, les stromes sont courts
et épais ; ils s'élèvent parfois de la terre imprégnée de fumier
au voisinage des excréments des lapins. J'en ai vu quelques
spécimens dans un chemin abandonné et frais qui traverse
une sapinière récemment dérodée près d’Aerschot.
Depuis la fin de l'hiver précédent, j'ai observé, dans un
essai de culture, des productions curieuses partant d’un
mycelium développé dans lintérieur de crottins de lapin
rapportés de la forèt de Soignes, vers Tervueren. Elles simu-
lent les stromes de l'espèce précédente, mais sont beaucoup
15
plus allongées et souvent noduleuses. Jusqu’ici,je n’ai obtenu
ni conidies ni périthèces, bien que la culture soit établie
sous verre dans un milieu saturé d'humidité, sous l'influence
de la température régulière et peu élevée de mon cabinet
de travail.
SECT. D. — Phacodidymae Sacc. Syll. Fung., I, 701.
Delitschia Auerswaldii Fuck. Symb. Myc., p. 241;
D. didyma Auersw. in Hedw., 1866, p. 49; Sace. Syll.
Fung., 1, 752.
Sur les crottins de lapin à Masnuy-S'-Pierre et à Lime-
lette. — Automne et hiver 1885-1884.
Obs. — Les asques mesurent 280-550 = 25-50 y; les
spores, remarquables par leurs articles soudés plus ou moins
obliquement, sont plus petites que ne l'indique Fuckel, car
elles n’atteignent en longueur que 50-42 z et non 52 y.
Delitchia moravica Niessl. Not. Pyr., p. 47,t. IV,
1. 22; Sacc. Syll. Fung., 1.735.
Sur les crottins de lapins à Notre-Dame-de-Bon-Cœur
(orèt de Soignes), bruyère humide entre Aerschot et
Rillaer et sur les crottins de lièvre à Ebly (Jusseret). — Au-
tomne et hiver 1885-1884,
Obs. — J'ai remarqué que, contrairement à la deserip-
uon de l’auteur, les périthèces sont le plus souvent « immer-
gés »; les spores peuvent atteindre 25,5 # et se séparent
souvent en deux articles.
Brünn (Moravie) est la seule localité jusqu'ici assignée à
cette belle espèce, qui est sans doute répandue en Belgique,
car déjà observée dans trois localités très-distantes les unes
16
des autres, elle sera vraisemblablement découverte sur les
points intermédiaires.
Delitschiasp.(?) Peritheciis gregariisminultissimis, sub-
globosis ; ascis cylindraceis acutiusculis, deorsum brevissime
allenuato-stipitalis, 73-85 — 11-15y, parum et minute
paraphysatis, S-sporis. Sporis plerumque oblique monos-
tichis, ellipticis apicibus obtusis, ad septum vix constrictis,
primo hyalinis tandem subfuscis, annulo hyalino angusto
cinclis, in articulos binos haud secedentibus, 10,5-12 —
5,5-6 p.
Sur des crottins de lapin: sapinière entre Limelette et la
Baraque. — Décembre 1885.
Obs. — N'ayant pu identifier cette miniature de Delitchia
avec aucune des espèces décrites, à ma connaissance, Je suis
porté à y voir le type d’une espèce nouvelle.
Ses affinités les plus évidentes le rapprochent du D. ele-
phantina Pass. Mais comparé à la figure de celui-ei(D) il s’en
montre très-distinet par ses asques beaucoup plus longs, ses
spores elliptiques obtuses et non fusiformes et aiguës.
Je regrette toutefois de n'avoir eu aucun échantillon du
D. elephantina à ma disposition : cette espèce, recueillie en
Abyssinie par Beccari, n'ayant été publiée dans aucun
exsicata, il n’en existe pas dans l’herbier cryptogamique,
cependant déjà très-riche, du Jardin botanique de Bruxelles.
Secr. 6. — Phaeophragmiae Sacc. Syll. Fung., XX, p. 1.
Sporormia pulchella Hans. Fung. fim. dan.,p. 114
et 18, t. IX, fig. 25-25; Sacc. Syll. Fung., II, 124.
(1) Vide Nuovo giornale botanico italiano, vol. VIF, tab. V, fig. 14.
17
Sur des erottins de lapin à Masnuy-St-Pierre — Au-
tomne 1885.
SecT. 8. — Dictyosporae Sacc. Syll. Fung., 11, 258.
Pleophragmia ieporum Fuck. Symb. Myc., p. 245,
Seoul run, CIS 0T
Sur des crottins de lièvre : bois entre Jurbise et le Camp-
de-Castiau. — Septembre 18853. — En société du Spo-
rormia minima.
Obs. — Cette élégante Sphériacée à des asques ordinaire-
ment courbés, 180-200 — 21-95 y, des paraphyses très-
fines, granuleuses et fugaces, des spores brun-jaunûtre,
légèrement arquées, 45-47 = 11-19 p.
Fuckel, le eréateur du genre et de son unique espèce,
déclare, dans ses Symbolae, n'avoir trouvé qu’une seule fois
le P. leporum entre Kônigstein et Glashütten : depuis lors
on ne parait pas l'avoir observé ailleurs.
M. E. Laurent donne lecture du travail suivant :
DÉCOUVERTE EN BELGIQUE DU CONIOCYBE
PALLIDA (PERS.) FR.
(ROESLERIA HYPOGAEA Tuum. Er Pass.),
PAR E. LAURENT.
SYN. : Coniocybe paliida (Pers.) Fr.; Koerb. Parerg.,
500. Roum. Lichens, p. 50, fig. XXXIT.
€. stilbea Ach., Koerb. Syst. lich, 500.
Embolus pallidas et stilbeuns W'allr. Lich. Germ., I,
264-569.
Calicium palliduam Pers.in Uster. Ann. Bot., VIE, p. 20,
CAN A PRES Er
18
Sphinctrinia coremioides Berk. et Br. Gard. Chron..
1872, p. 40, et Ann. Nat. hist., n° 1398.
Roesleria bypogaea Thüm. et Pass. Pilz. Weinst.,
AIO ac. IV, üe. 19!
R. pallida Thüm. et Pass.; Roum. Fung. gall., fase.
XIII, 1248.
Heydewia alpina Fres. Beitr., p. 47, t. V, fig. 57-45.
En 1877, M. von Thümen trouvait sur des racines de
vignes malades à Klosterneuburg (Autriche) un champignon
qu'il considéra comme nouveau et qu'il publia, dans son
ouvrage sur les maladies de la vigne, sous le nom de Roes-
leria hypogaea.
Comme caractères extérieurs, ee champignon est formé
d’un stüipe pouvant attendre 10 millimètres de longueur,
de couleur blanche et terminé par un capitule haut de
1 millimètre, globuleux ou légèrement comprimé, d’abord
blane, mais passant au brun cendré. Notons que M. Cooke
rapportait, dès 1878, cette forme au Coniocybe pallida Fr.
En 1880, M. Ozanon, en arrachant des vignes malades
à Rougeon (Saône-et-Loire), y trouva ce même Roesleria
hypogaea, découverte que M. Gillot à signalée dans Ja
Revue mycolugique, 1880, p. 124. Ces vignes vivaient
dans une terre calcaire à sous-sol imperméable et le cham-
pignon avalt envahi les racines à une profondeur allant
jusqu'à plus de 0,50%. Des échantillons communiqués
par M. Roumeguère à M. Saccardo, savant mycologue
italien, furent l’objet d’une belle analyse publiée avec
figures dans la Revue mycologique de 1881, p. 1, tab. XI,
fig. $-9. J°y ai puisé les renseignements bibliographiques
indiqués plus haut.
Depuis lors, le Roesleria à été signalé et étudié en
France par M. Prilleux et par M. Millardet.
19
A l’époque où j'annoncçais à la Société botanique ma
découverte du Peronospora viticola à Vilvorde, un de mes
élèves, M. Gilson, m'’apporta des racines de vigne portant
de petits champignons d’un aspect tout particulier. I les
avait rencontrées en arrachant les ceps sur lesquels j'avais
trouvé le Peronospora à une profondeur atteignant jusqu’à
0,40®,. J’y ai reconnu le Roesleria hypogaea Thüm. et
Pass., dont l’histoire avait attiré mon attention dans la
Revue mycologique.
M. Ë. Marchal a bien voulu comparer mes spécimens
avee ceux du Jardin botanique de FEtat recueillis par
M. Ozanon et faisant partie des Fungi Gallici de M. Roume-
guêre.
Il importe de noter que les vignes en question croissaient
dans une terre compacte à sous-sol imperméable et très-hu-
mide ; en outre, les pieds étaient assez anciens et affectés à
la multiplication par marcottage.
Le Roesleria a été l’objet de discussions assez vives sur la
place qu'il doit occuper dans la classification : la difficulté
avait rapport à la formation des asques que MM. Saccardo
et Roumeguère n’ont pu, malgré les recherches les plus
délicates, découvrir dans les échantillons divers récoltés sur
les racines de la vigne. D’après leurs observations, l'appareil
sporifère est formé de hyphes terminées par des cellules en
chapelet; c’est pour cette raison que ces mycologues placent
le Roesleria dans les Hyphomycètes Stillées, près des Core-
mium et des Stilbum.
D'un autre côté, MM. Berkeley, Cooke et Philipps, my-
cologues anglais très-distingués, ont constaté, en analysant
des spécimens recueillis sur diverses plantes et entre autres
sur une racine morte du poirier, des asques à 8 spores,
en ajoutant que l'enveloppe thécale est très-fugace, mais
est visible dans le jeune àge.
20
M. Prilleux est arrivé aux mêmes résultats en étudiant
des sujets recueillis sur les racines de la vigne. Les échan-
ullons recueillis à Vilvorde m'ont montré des hyphes se
terminant uniformément à la surface de certains capitules et,
dans ce cas, une partie de ces hyphes étaient terminées par
des asques à 8 spores remplissant presque toute la cavité
tout en laissant la membrane thécale distincte. Sur d’autres
capitules, des filaments allongés comme cenx des Stilbum
s'élevaient au-dessus de la surface terminale et ne portaient
que des conidies en chapelet sans membrane commune. Je
crois qu'il est bon d’ajouter que les premiers capitules
avaient été plongés dans l'alcool aussitôt leur récolte, tandis
que les seconds avaient été soumis à la dessiccation pour
l'herbier. Serait-ce cette dernière opération qui à permis
la production des filaments conidifères ?
Des coupes transversales des racines attaquées m'ont
montré une substance jaune à l’intérieur des vaisseaux et
des divers éléments cellulaires; dans les vaisseaux, cette
matière d’un jaune plus pàle ne remplit qu'ineomplétement
la cavité. J'en reparlerai plus loin, mais Je crois devoir ajouter
que sur les coupes longitudinales, j'ai observé, dans les
grands vaisseaux, des filaments blanchätres, plus ou moins
enchevètrés et rencontrant çà et là des globules de la ma-
tière jaune, dont l’aspect est bien plus foncé. Sans l’aflirmer
catégoriquement, ces filaments me semblent très-analogues
à ceux du stipe et feraient partie du myeelium.
Mais ce n’est pas la seule particularité qu'offre le ÆRoes-
leria. Le genre Coniocybe auquel il est rapporté fait partie
des Lichens et nous nous trouvons encore en présence
d’une difficulté. Quels sont les rapports de la forme qui
nous occupe avec ce groupe de Cryptogames? On voit la
controverse : les uns affirmant la nature fongique, les autres
voulant y voir un Lichen.
21
A la profondeur où le Roesleria a été rencontré, on peut
nier le développement de la chlorophylle et par conséquent
l’Algue doit abandonner le Champignon à ses habitudes de
parasite à l’égard des racines en voie de décomposition. La
théorie du consortium des Lichens explique la méta-
morphose d’un Coniocybe réduit à létat de Roesleria
souterrain. En réalité, ce veuvage est provoqué par des
nécessités physiologiques auxquelles suppléent les souvenirs
de l'époux survivant. Le Roesleria pourrait, en s’éecriant
comme la chauve-souris, revendiquer son inscription au
double état civil des Champignons et des Lichens.
Cette interprétation me parait d'autant plus vraie que, en
examinant les Coniocybe des herbiers du Jardin botanique
de l'État, j'ai été frappé des nombreuses variations du
Coniocybe pallida : dans les différents échantillons récoltés
sur des tissus végétaux, on assiste à toutes les transitions
entre un vrai Lichen à thalle et à üssus à chlorophylle bien
distincts et la forme Roesleria sans thalle et sans chloro-
phylle. N'est-ce pas tout naturel et bien conforme aux
doctrines de l’évolution biologique d’avoir des degrés entre
la vie indépendante et le parasitisme complet?
Le Roesleria hypogaea Thüm. et Pass. doit être considéré
comme une forme physiologique du Coniocybe pallida Fr. ;
étudié isolément, il serait compris parmi les Ascomycètes,
qu'il soit constamment à asques ou qu'’accidentellement ces
organes fassent défaut.
A côté de ces considérations botaniques, on peut se
demander quel est le rôle du Roesleria hypogaea dans la
pourriture des racines sur lesquelles il a été observé. Est-il
la cause de la maladie, ou seulement un effet d’un état
morbide préalable? C’est la question que l’on se pose
pour chaque parasite et elle ne peut recevoir une
22
solution générale. Il est démontré que les Péronosporées et
d'autres espèces déterminent la maladie par leur dévelop-
pement, mais en serait-il de même dans le cas actuel?
Partout où il a été récolté, le Roesleria croissait sur les
racines de vignes ou d’autres espèces cultivées dans de
mauvaises conditions : terrain humide, sol épuisé par une
longue culture. On est porté à croire qu'il existe des para-
sites S’attaquant au tissus incomplètement nourris, vivant
de produits amenés par des réactions pathologiques, et qui
une fois établis sur la plante malade, en précipitent la fin.
Il y aurait chez les plantes des prédispositions accidentelles
en dehors des prédispositions naturelles, et c’est sans doute
ainsi que s'explique la multiplication de certains parasites
dans les cultures peu soignées.
Cette induction est démontrée par les recherches scien-
üfiques.
En soumettant à l'analyse microscopique des racines
atteintes par le Roesleria, j'ai constaté, dans le cylindre
central, la présence d’une matière d’un jaune plus ou moins
foncé remplissant les éléments du liber, les vaisseaux et les
diverses parties du tissu conjonctif, surtout les rayons médul-
laires. Dans les grands vaisseaux, il arrive que la matière
Jaune ne remplit qu'imparfaitement la cavité, souvent même
elle ne tapisse que la paroi.
Par ses caractères, cette substance est la même que celle
observée par M. Comes, professeur de botanique à l’École
d'agriculture de Portiei (Italie), dans les racines de plantes
malades telles que vignes, muüriers, châtaigniers, pèchers,
et en général dans la racine de tous les arbres fruitiers de la
région méditerranéenne ; M. Roumeguère l’a vue dans les
racines de pruniers d'Agen à l’état de dépérissement.
Depuis un an, cette production anomale a vivement
25
préoccupé plusieurs botanistes italiens et elle à été aussi
l’objet des recherches de M. Hartig.
Il a été bientôt constaté que la matière jaune des racines
se retrouve dans les racines de vignes atteintes de maladies
connues sous des noms différents suivant les localités :
Aubernage, Pourridié, Pourriture, Blanquet, Blanc de
racines, en France; Mal bianco, Mal nero, en Italie ; tous
ces états ont été identifiées comme étant des formes de la
mème maladie. M. Comes a été plus loin, etil a montré les
effets très-analogues du Mal nero de la Vigne, de la gom-
mose du Citronnier, de l’Oranger et des Amygdalées, et des
états morbides du Châtaignier, du Figuier et du Mürier.
Dans ces diverses infections, on retrouve dans les tissus
une matière gommeuse qui exsude parfois à la surface de
l'écorce. C’est pour cette raison que M. Comes les a réunies
sous le nom de gommose.
À quoi doit-on attribuer la gommose des plantes.et en
particulier la gommose de la vigne? Avant de répondre à
cette question, il faut rapporter les résultats d’autres obser-
vations faites sur la vigne et sur d’autres espèces à racines
malades. Dans un grand nombre de circonstances, on à vu
les racines atteintes couvertes de filaments blancs, d’un
Rhizomorpha comme disent les mycologues; souvent dans
le voisinage des plantes attaquées apparait une touffe
d’Agaricus melleus ou d’une de ses variétés, car il est très-
polymorphe. On comprend facilement que le Rhizo-
morpha et l'Agaricus melleus furent accusés d’être la cause
du mal, tour à tour collectivement ou séparément. Dans
ces dernières années, le ÆRoesleria hypogaea vint partager
ces soupçons et il fut considéré comme provoquant la
pourriture des racines de la vigne.
La simple observation devait naturellement faire voir dans
24
ces formes végétales la cause de la destruction des racines ;
c'était là l'ennemi et il n’y avait qu’à lui faire la guerre.
Malheureusement beaucoup d'opinions dont l'origine est
pareille, sont souvent à côté de la vérité; les preuves ne
manquent pas dans les annales scientifiques, et nous en
avons encore une dans la question actuelle.
Il fut démontré par des botanistes italiens et principale-
ment par M. Gibelli que les parasites cités plus haut ne sont
pas les commensaux inévitables des racines malades; sou-
vent on à eu à enregistrer la mort produite par la pourriture
des racines sans l'intervention de ces champignons. Ils ne
sont done pas de vrais parasites quand ils envahissent les
racines, car ils ne le font que lorsqu'un état morbide s’est
déclaré chez la plante, qu'elle est déjà épuisée, et s'ils
vivent sur les organes souterrains, c’est aux dépens de pro-
duits pathologiques. Ils sont réellement saprophytes et on ne
doit pas leur attribuer la mort de la plante; ils n’en sont que
les témoins par méuer et tout au plus pourrait-on leur
reprocher de hâter la désorganisation complète de certains
issus. D'ailleurs ils ne sont les seuls à profiter des dépouil-
les de la plante moribonde : d’autres champignons apparte-
nant aux genres Phoma, Septoria, ete., envahissent souvent
la tige et les feuilles.
Je viens de parler d'état pathologique dont la matière
sgommeuse est le produit le plus saillant. Évidemment il
existe une cause à cette sorte d’épidémie cellulaire et a priori
il est à croire qu'elle réside dans des phénomènes physiolo-
giques internes. Par ces temps de bactéries pathogènes, ne
nous étonnons pas si quelque microbe est traduit au bane des
coupables. Et en effet, MM. Garovaglio, Comes, Roume-
guère et d’autres ont constaté que des bactéries pullulent
dans les tissus des racines atteintes. Ces microorganismes
25
doivent modifier les matières organiques transportées des
feuilles vers les racines, et la réaction dernière serait la
production de la gomme.
Comme je l'ai déjà fait remarquer, la gommose n’atteint
que les plantes affaiblies par de mauvaises conditions
d'existence. Il nous est facile de nous figurer le processus
de la maladie. L'’affaiblissement de la plante marqué par
une croissance rabougrie, ct très-probablement corrélative
avec une constitution chimique imparfaite du protoplasme,
rend, à la longue, la plante moins résistante contre l’inva-
sion du mierobe. C'est une prédisposition déterminée par
les conditions du milieu, et la bactérie se multiplie
d'autant plus énergiquement que diminue la vitalité de a
plante hospitalière; bientôt cette multiplication redouble
et produit manifestement les caractères de la gommose
avec ses effets funestes. On s'explique aisément l'invasion
rapide de plantations entières !
Les moyens de combattre la gommose de la vigne sont
de deux catégories :
1° Indirectement en écartant toute possibilité du déve-
loppement de la bactérie, ee qu'on obtient en rendant le
milieu (la plante) impropre à l’existence de ceile-cr.
2 Directement en tuant le parasite.
Nous venons de voir que la bactérie n’envahit que les
plantes débiles. Entourons done nos plantes de soins
convenables ; ne négligeons ni les engrais, ni les amende-
ments, et uous n’aurons pas la gommose. Les vieux arbres
arrivés au déclin seront déracinés avant d’être parvenus
à leur mort naturelle.
Des expériences faites à l'École de Portiei ont montré
les effets salutaires de la chaux, des phosphates et
surtout des sels de potasse, dont l'action est si impor-
5
26
tante dans la constitution de lamidon; c'est précisément
l’amidon et les matières ternaires de composition ana-
logue qui sont détruites pas la bactérie et transformée
en gomme.
A ce sujet, j'attire l'attention de ceux qui s'occupent de
botanique appliquée aux eultures, sur une remarque
digne d'intérêt faite à Vilvorde par M. G. Wyns, amateur
d'horticulture aussi zélé qu'instruit. Pans une serre à
vignes ravagées chaque année par l'Oïdium, il donna à
six ceps une bonne dose de phosphate de chaux et de
nitrate de potasse, en laissant un même nombre de vignes
sans engrais. Les six vignes fumées furent épargnées par
l’'Oïdium, tandis que les six autres furent attaquées de la
facon la plus complète. Il n'y a là un fait qui mérite
d'être rapproché des expériences de Portiei au point de
vue de la thérapeutique végétale.
Quant aux procédés directs, M. Comes recommande
l'acide phénique en dissolution alcoolique jointe à un
lait de chaux. Il faut cependant beaucoup de prudence
dans l'emploi d’un remède si dangereux.
Dans les cas isolés pouvant se rencontrer dans les
cultures, il est à conseiller de sacrifier les plantes atta-
quées et de détruire toutes traces d'infection par l'emploi
de l’antiseptique indiqué.
On me pardonnera cette longue discussion en appa-
rence étrangère au Roesleria qui fait le sujet de cette
communication; J'ai voulu montrer que cette espèce nou-
veille pour notre flore n’est pas en elle-même dange-
reuse. Je le répète, le Roesleria n’est pas la cause de la
pourriture des racines de la vigne ; son apparition n'est
qu'un effet de cette pourriture déterminée par une
nutrition insuffisante qui favorise la multiplication d’une
97
nn
bactérie pathogène. On comprendra notre insistance en
se rappelant les méfaits imaginaires qu’on impute souvent
aux champignons avec une grande légèreté.
M. Marchal attire l'attention de l'assemblée sur des collec-
tions cryptogamiques préparées par M. Sonnet et destinées
à l’enseignement.
Voici la liste des espèces distribuées dans ces collections.
Sphagnum cymbifolium Ehrh.
acutifolium Ehrh.
— — var. purpureum Sch.
— Mucelleri Sch.
squarrosum Pers.
—
— subsecundum Nees.
laxifolium Müll.
Pleuridium subulatum Rabenb.
Weisia viridula Brid.
Hymenostomunm tortile Br. Sch.
Dicranoweisia Bruntonii Sch.
Dicranella heteromalla Sch.
— cerviculata Sch.
Dicranum scoparium Hedw.
Campilo pus flexuosus Brid.
Leucobryum glaucum Sch.
Fissidens bryoides Hedw.
— adianthoides Hedw.
Ceratodon purpureus L.
Leptotrichum pallidum Hamp?.
— tortile Hampe.
Pottia ianceolata C. Müll.
Didymodon rubellus Br. et Sch.
Trichostomum mutabile Bruch.
Barbula muralis Hedw.
|
Barbula convoluta Hedw.
— unguiculata Hedw.
— subulata Web. et M.
- ruralis Brid.
Cinelidotus fontinaloides P. B.
Amphoridium Mougeotii Sch.
Grimmia pulvinata Sm.
— apocarpa lledw.
Rhacomitrium heterostichum Brid,
—- canescens Brid.
Orthotrichum saxatile Wood.
Physeom trium pyriforme Brid.
Funaria hygrometrica Hedw.
Webera nutans Hedw.
Mnoium hornum Sch.
— punciatum Hed.
— undulatum Hedw.
— serralum Bridd.
Bryum argenteum L.
— casspilicium L.
— pseudotriquetrum Schwäg.
Aulacomium androgvnum Sch.
Bartramia pomiformis Hedw.
Philo elis fontana Brid,
Tetraphis pellucida Hedw.
28
Atrichum undulatum P. B.
Pogonatum nanum P. B.
Polytrichum formosum Hedw.
— Juniperinum Hedw.
— piliferum Schreb.
Fontinalis antipyrelica L.
Neckera crispa Hedw.
— complanala Hedw.
Leucodon sciuroides Schwägr.
Antrichia curtipendula Brid.
Anomodon viticulosus Hoox.
— attenuatus Hartm.
— longifolius Hartm.
Thuidium abietinum Sch.
— tamariscinum Sch.
Isothesium myurum Brid.
Thamium alopecurum Sch.
Eurynchium crassinervium Sch.,
— piliferum Sch.
Stokesii Sch.
rusciforme Milde.
— striatum Sch.
— praelongum Sch.
Camptothecium nitens Sch.
— lutescens Sch.
Brachythecium rivulare Sch.
— albicans Sch.
— rutabilum Sch.
— velutinum Sch.
Hypnum cordifolium Hedw.
— commutatum Hedw.
— cuspidatum L.
— chrysophyllum Brid.
cupressiforme L.
— var. filiforme Sch.
— fluitans Brid.
fiicinum L.
intermedium Lindb.
— moluscum Hedw.
purum L.
stellatum Schreb.
— Schreberi Willd.
— — aduncum Hedw.
Plagiothecium sylvaticum Sch.
— Schimperi. J. M.
— undulatum Sch.
— denticulatum Sch.
Amblystegium serpens Sch.
Hylocomium squarrosum Sch.
— splendens Sch.
Champignons.
Tubhercularia vulgaris Tod.
Psalliota campestris L.
Cantharellus cibarius Fr.
Polyporus fomentarius Fr.
— ignarius Fr.
— adustus Fr.
— salicinus Fr.
— giganteus Pers.
— versicolor Fr.
— ferruginosus Fr.
— annosus Fr.
— perennis Fr.
Polyporus fumosus Fr.
Gomphidius roseus Fr.
Daedalea quereina Pers.
Thelephora terrestris Fr.
Stereum hirsutum Fr.
Rhizopogon rubescens Fr.
Scleroderma vulgaris Fr.
Xylaria polymorpha Grev.
Phragmidium bulbosum Schl.
Uredo betae Pers.
Oidium Tuckeri Berkl.
29
Lichens.
Baeomyces roseus Pers. Cladonia pyxidata Ach.
Parmelia physodes EL. — furcata Hoffm.
Peltigera canina Hoffm. — rangiferina L.
— polydactyla Hoffm. Evernia prunastri L.
Lobaria perlata Hoffm. ,
Hépatiques.
Tricholea tomentella Dmrt. Metzgeria fureata Dmrt.
Lophocolea bidentata Dmrt. Scapania nemorosa Dmrt.
Plagiochila asplenoides Dmrt. Jungermannia albicans L.
Jungermannia bicuspidata L. Marchantia polymorpha L.
Frullania dilatata Dmrt,. Reboulia hemisphaerica Raddi.
Alques.
Phormidium vulgare Vig. Halidrys siliquosus Lyngb.
Conferva septonemacoides L. Ciadophora gracilis Vanch.
Enteromorpha intestinalis L. Ceramium rubrum Agdh.
Ulva Lactucaria L. Polysiphonia urceolata L.
Fucus serratus L. Zygnema pectinatum Kütz.
— vesiculosus L. Lemania fluvatilis L
L’Amsinckia signalé dans les Flores de Belgique sous le nom d'A. angus-
tifolia Lehm n’est pas cette espèce, mais parait être l’A. /ycopsoides
Lehm. Ce dernier type est très-voisin de l’A. intermedia Fischer et Meyer
dont il ne se distingue pas facilement.
M. J. Cardot a découvert, pendant la saison dernière, le Dianthus
deltoides L. entre Petite-Chapelle-Bernard et le Bruly non loin de Cul-des-
Sarts. Cette belle découverte enrichit la région ardennaise d’une espèce
nouvelle.
À
Proclamation de membres effectifs.
M. Louis De Nobele, présenté à la séance précédente, est
proclamé membre effectif de la Société.
30
Ouvrages recus pour la bibliothèque.
Contributiones ad floram mycologicam lusitanicam.
Séries IV. Auct. D' G. von Niessl. Conimbricae, 1885, in-8°.
— Phytogeogenesis. Die vortweltliche Entwickelung der
Erdkruste und der Pflanzen in Grundzügen, dargestellt
von Dr Otto Kuntze. Leipzig, 1884, 1 vol. in-8°. —
Pyrénomycètes coprophiles nouveaux pour la flore belge,
par E. Marchal. Bruxelles, 1885, in-8°. — Notes on the
British Characeae for 1885, by H. et J. Groves. London,
1884, in-8°.
La séance est levée à 8,50 heures.
Séance mensuelle du 9 février 1884.
PRÉSIDENCE DE M. G. CARRoON.
La séance est ouverte à 7,50 heures.
Sont présents : MM. Aigret, V. Coomans, Delogne,
Determe, Dewildeman, Th. Durand, Francotte, Gillon,
Hartman, É. Laurent, Losseau, Sulzberger, Vindevogel ;
Crépin, secrétaire.
Le procès-verbal de la séance du 12 janvier 1884 est
approuvé.
Correspondance.
M. Ardissone, président de la Societa crittogamologica
italiana, répondant à une lettre de M. le Secrétaire, annonce
que la Société italienne est disposée à échanger ses publi-
cations avec les nôtres. — Cet échange est approuvé.
Ouvrages reçus pour la bibliothèque.
Die Controversen der inidirecten Kerntheilung, von
Eduard Strasburger. Bonn, 1884, in-8°.
Lectures, communications.
M. Th. Durand donne lecture du travail suivant :
NOTICE
SUR
LA FLORE DE LA SUISSE ET SES ORIGINES,
PAR THÉopHiLE Durann.
Par la publication de sa Flore helvétique, Gaudin a
élevé à la flore suisse un monument impérissable. Le
D: H. Christ, de Bâle, nommé, l’année dernière, membre
associé de notre Société, a mené à bonne fin un ouvrage
non moins remarquable sur la géographie botanique de
ce pays si intéressant (1).
Le D" Christ a consacré plus de trente ans aux recher-
ches sans nombre nécessitées par la préparation de ce
livre; ce laps de temps, déjà long, permet à peine de
comprendre comment l’auteur à pu réunir tant de ren-
seignements de tous genres pour en donner ensuite la
synthèse. On voit qu'il a étudié la flore de sa patrie,
(1) La flore de la Suisse et ses origines, par H. Cnrisr, édition française
traduite par E. Tièche. { vol. in-8° de 570 p. avec 5 cartes et 4 planches.
92
autant en artiste amoureux des beautés de la nature qu’en
naturaliste consommé.
Il est presque impossible de résumer un ouvrage de cette
étendue ; 1l a sa place marquée à côté des travaux géo-bo-
taniques des de Humboldt, des de Candolle et des Thur-
mann. Pourtant dans les pages suivantes, J'ai essayé, sur
le conseil de M. Crépin, de faire connaitre en peu de mots
certains grands faits mis en lumière par M. Christ.
La Suisse possède une flore extrèmement remarquable,
ce que le relief, si mouvementé de ce pays, explique sans
peine.
Le botaniste Rhyner évalue à 2215 le nombre total des
phanérogames croissant sur le territoire suisse, qui à une
superficie de 41,590 kilomètres carrés.
La Belgique n'a que 1192 espèces, mais il faut remar-
quer que son territoire est presque d’un tiers plus petit
(29,455 kil. carr.).
Le Tyrol, dont la superficie se rapproche de celle de la
Belgique, est plus favorisé encore que la Suisse (2257
phanérogames); mais ce n'est pas surprenant, car le Tyrol
se trouve au milieu de la région la plus riche du foyer
créateur des Alpes de l’est.
Les cantons de la Suisse, les plus riches en plantes sont :
le Valais (1752. esp.),, Berne (1596, esp.);- le Tessin
(1564 esp.), les Grisons (1550 esp.); les plus pauvres :
Soleure (1045 esp.), Schaffouse (1020 esp.), Thurgovie
(1006 esp.).
La province de Liège, malgré son peu d’étendue et la
faible altitude de ses collines (670%) a exactement le même
nombre d'espèces que le canton de Soleure (1045), mais
ce dernier est un canton jurassique situé dans la partie basse
de la chaine.
99
Les différentes données statistiques de M. Christ mon-
trent, d’une manière générale, que plus une région est
rapprochée du foyer central des Alpes du midi, plus elle est
accessible à la flore méditerranéenne, plus aussi la flore en
est riche.
Hausmann a fait la même démonstration pour le Tyrol.
La partie de cette contrée qui se trouve au nord de la
grande chaine alpine, compte 1554 espèces pour une super-
ficie de 240 lieues carrées, tandis que la partie méridionale
en a 2195 pour une superficie de 286 lieues.
Le Dr Christ a établi pour toute la Suisse quatre zones
botaniques bien distinctes :
1° la zone inférieure, caractérisée pour la culture de la
vigne et des arbres fruitiers et en outre par la présence de
types méditerranéens. Elle monte en moyenne à 550" au
N. des Alpes et à 700® dans la Suisse occidentale et méri-
dionale. |
20 Ja zone des arbres à feuilles, qui est plus spécialement
celle du hôtre dans le N.de la Suisse, où elle s'élève à 1550",
et plus spécialement celle du châtaignier dans la Suisse
méridionale, où elle monte jusqu'à 900".
3° la zone des forêts de conifères, savoir de l’épicea dans
le N. de la Suisse montant à 1800"; du méleze et de l’arole
dans les Alpes centrales, s’élevant à 2100® dans les Grisons
et à 1800" seulement dans les Alpes de la Suisse italienne.
4° la zone alpine, montant de cette dernière aux crêtes
et aux sommités des montagnes. La limite des neiges peut
être fixée à 2700® pour la partie septentrionale des Alpes
et à 5000" pour la partie méridionale des Alpes centrales.
La Suisse italienne, ou la région des lacs insubriens,
comme l’appelait Gaudin, appartient à la zone inférieure et
possède uné flore qui a un cachet méditerranéen prononcé.
94
La coexistence, dans le Tessin, de ces espèces de Midi, avec
les types de la flore du Nord est, pour le botaniste, l’objet
de surprises aussi agréables qu'inattendues,
C'est ainsi que dans les environs de Solduno on peut
recueillir croissant dans le voisinage les unes des autres,
les espèces méridionales suivantes : Heteropogon A llioni,
Pollinia Gryllus, Cistus salvifolius, Celtis australis, Ficus
Carica, et des plantes boréales telles que : Rhkynchospora
alba et fusca, Schoenus nigricans, Gratiola officinalis,
Osmunda regalis, Lycopodium Chamaecyparissus.
C'est, dit M. Christ, dans l’union intime d’une humidité
des plus abondantes et d’un ciel italien qu'il faut chercher
le secret d’un mélange si rare et presque unique en Europe.
Vingt-sept espèces ont dans la Suisse italienne leur limite
septentrionale.
Vingt-six espèces méridionales pénètrent jusqu’à Genève
et dans le Valais, « quelques-unes même vont jusqu’à
Neuchâtel ». En passant, je ferai remarquer que l’une de
ces espèces (Orchis laxiflora) se rencontre en Belgique, dans
la province de Haïnaut.
M. Christ donne aussi une liste de plantes qui, tout en
ayant leur territoire principal an midi, s’avancent Jusqu'au
sud de l’Allemagne et même plus au nord. Cette liste
présente quelques erreurs qu'il est peut être bon de relever
afin qu’elles soient corrigées dans une édition subséquente.
M. Christ divise les 45 espèces de cette liste en 4 groupes:
1. Espèces qui s’avancent jusqu’au Rhin,
2 ) » jusqu'en W urtembergetau Danube,
D » » » Thuringe et en Saxe,
fer » » » Belgique.
Ce groupement est inexact, car les espèces suivantes
s’avancent au Nord, au moins Jusqu'en Belgique.
5h)
Groupe 1. Tamus communis, Ornithogalum pyrenaicum,
Parietaria diffusa, Prunus Mabaleb, Helianthemum polifo-
hum, Cheiranthus Cheiri.
Groupe 2. Colutea arborescens (n’est peut-être que natu-
ralisé), Ceterach officinarum, Luzula Forsteri.
Groupe 5. Helianthemum Fumana, Trifolium scabrum,
Cornus mas, Asperula galioides, Cynodon Dactylon (ind.?).
Quant aux deux espèces du groupe 4(Chenopodium Botrys,
Amarantus deflexus), si elles ont été observées en Belgique,
ce n’est qu'accidentellement; elles n’ont jamais pu prendre
pied dans le pays.
Six espèces du Tessin font absolument défaut dans le
reste de la Suisse et parmi elles il y a trois espèces belges
Illecebrum verticillatum, Struthiopteris germanicc, Lyco-
podium Chamaecyparissus; ces deux dernières plantes ont
dans ce canton leur limite méridionale.
La flore lacvstre du bassin du lac Léman, qui appartient
aussi à la zone inférieure, est également très-intéressante.
Sur la grève des Pierrettes (sous Lausanne), croit, par
exemple, l'Heleocharis Lereschii. Cette charmante petite
cypéracée n’est connue en dehors de cette localité que près
de Pavie et en Afrique dans le Kordofan. C’est un cas
curieux d’aire disjointe.
Sur les grèves du Léman vient également une autre
cypéracée (Scirpus Holoschoenus); dans notre pays ce
Scirpus est tout à fait cantoné dans les sables maritimes.
Le plateau suisse est une étroite bande de terre qui, à
partir du lac de Constance, s'étend vers l’est, entre les
Alpes et le Jura, jusqu’au lac Léman. Le sol de ce plateau
est formé d’argile, de molasse et de poudingue. Sa végéta-
on est une flore de transition, sans caractère particulier ;
elle forme la transition entre la flore champêtre de la base
96
du Jura et du midi de l'Allemagne et celle de la vallée du
Rhin et de la partie montagneuse des Basses Alpes.
Un fait curieux, pour le botaniste belge, c’est que sur ce
plateau, où le calcaire fait défaut, on trouve un certain
nombre d'espèces qui, dans notre pays, sont caractéristiques
de la zone calcaire (Anemone Pulsatilla, Geranium sangui-
neum, Torilis infesta, Melittis Melissophyllum).
Au reste, M. Christ n’est pas partisan de la théorie de
l'influence chimique du sol sur la distribution des végétaux.
On a longtemps cru que le mélèze évite les rochers calcaires
et recherche les terrains primitifs. Le savant botaniste bälois
prouve qu'il n’en est rien. « Le mélèze est par excellence
l’arbre du climat continental, si les contrées de la Suisse où
rèêgnent ce climat sont précisément celles où domine la
formation primitive, c'est [à une rencontre purement
accidentelle ».
Le Rhododendron hirsutum a longtemps passé pour une
espèce calcicole et le R. ferrugineum pour une espèce
calcifuge. Les observations de M. Christ confirment ce que
M. Bonnier avait déjà avancé (1), savoir que quand une de
ces espèces croit seule, elle peut s’accommoder des sols les
plus divers; mais que, quand elles eroissent ensemble, le
R. hirsutum rencontrant sur le calcaire des conditions plus
favorables finit par en chasser son congénère,quise multiplie
plus abondamment sur les terrains dépourvus de chaux.
Dans les cantons de Berne, d’Argovie et de Zurich, le
plateau suisse se distingue par une surface très-accidentée;
des collines nombreuses se succèdent, tantôt en lignes paral-
lèles, tantôt en hauteurs irrégulières isolées les unes des
(1) Quelques observations sur la flore alpine d'Europe in Annales
des sciences naturelles, 6e série, tome IX (1880).
37
autres. Ces collines se composent presque toujours de
détritus glaciaires. C’est dans les replis de terrain de ces
collines que la flore des marais du nord s’est maintenue,
au milieu de régions plus chaudes et plus sèches.
Sur le versant de ces collines, se rencontrent aussi des
blocs erratiques transportés par les glaciers ; ils donnent asile
à quelques espèces des Alpes qui végètent là depuis des
siècles ( Viola biflora, Asplenium septentrionale).
C’est donc grâce aux moraines des anciens glaciers que
certaines espèces alpines ont émigré dans les plaines et Sy
sont perpétuées (Rhododendron ferrugineum, près de Bade
en Argovie; Cornus suecica, près de Brème).
Les détritus amenés par les glaciers ont eu sur la végé-
tation une influence moins apparente, mais pourtant con-
sidérable « Le Freiant, cette partie de l’Argovie qui était
autrefois entièrement recouverte par le glacier de la Reuss,
est aussi celle qui se distingue par la ferulité de ses champs
de céréales. Linter attribue non sans raison cette fertilité à
l'abondance de potasse et d’acide phosphorique provenant
de l’apatite et du feldspath que les roches primaires, broyées
par la masse des glaciers, ont déposé dans le sol ».
De toutes les régions botaniques, la région alpine est
sans contredit la plus intéressante, à cause des conditions
particulières dans lesquelles la végétation se trouve, car
elle doit lutter contre des conditions climatériques excessi-
vement défavorables.
On croyait autrefois que les sommités des Alpes suisses
atteignent des hauteurs où la vie végétale n’est plus possible,
mais les observations de de Saussure et d’autres botanistes
ont prouvé qu'il n’en est rien. Mème au-dessus de la
limite des neiges éternelles, si par suite de circonstances
locales, il se forme une place dépourvue de neige ou de
58
glace, on y trouve non-seulement des mousses et des
lichens, mais des phanérogames. À une hauteur de 4270",
le botaniste Calberla a recueilli un pied fleuri de Ranunculus
glacialis.
En Suisse, il y a 294 espèces qui ne se rencontrent guère
en dehors de la haute région alpine; 64 de ces espèces sont
répandues dans les contrées polaires en Asie et en Amérique
et 56 autres n’habitent que certains points de la zone
arctique. Ainsi le tiers des végétaux qui ornent les hautes
sommités des Alpes, se retrouvent dans les vastes solitudes
situées à 50° plus au nord. |
Ce fait a une immense importance, car entre ces deux
territoires s'étendent des plaines chaudes et des chaines
secondaires où ces plantes manquent presque complète-
ment. Il n’est pas possible d'admettre que le vent ait trans-
porté des graines de ces espèces à de si grandes distances ;
seule l’histoire géologique de la Suisse peut expliquer
cette ressemblance.
On sait qu'entre la période tertiaire, où le climat de la
Suisse était chaud, et la période actuelle, où il l’est relative-
ment encore, s'interpose une période où le climat était tel
que les glaciers des Alpes descendaient jusqu’en Souabe,
et ceux de la Scandinavie jusque dans l'Allemagne du
Nord, or comme les montagnes de l'Allemagne étaient
également couvertes de glace sur une étendue considérable,
elles ont dù former le trait d'union entre les deux zones.
Un changement dans la température étant survenu,
dit M. Christ, les glaciers se sont retirés et les territoires
des deux flores se sont de plus en plus isolés, et il n’en est
plus resté dans la plaine que quelques ilots, qui rappellent
encore le passé par la présence de certaines associations de
plantes glaciaires (Primula farinosa, Trollius europaeus,
39
Aconitum Napellus, dans le Hanovre; Anemone vernalis,
dans la Basse-Alsace ; Gentiana verna, dans la Hesse, etc.).
M. Christ étudie aussi la question si controversée des
foyers de création. Voici quelques-unes de ses conclusions.
Sur les 6735 espèces observées dans la haute et la basse
région des Alpes, 422 ne se trouvent pas dans les contrées
du nord et sont par conséquent un produit de la chaine
alpine ; 41 de ces espèces se retrouvent dans le nord, mais
elles y sont si disséminées qu'on peut admettre qu'elles
proviennent des Alpes.
Par une série de déductions ingénieuses, M. Christ
prouve que la région arctique ne peut être envisagé comme
un foyer créateur d’où la vie se serait répandue vers le
sud; « en général la région arctique est en quelque sorte
un membre mort et déjà glacé du corps de notre planète ;
c’est la tombe immense où disparait ce souffle vital qui
diminue par degrés à partir de l'équateur. »
La zone tempérée de l’Asie septentrionale et le nord de
l'Amérique sont vraisemblablement les contrées qui doivent
être regardées comme les foyers créateurs d’où les plantes
arctico-alpines se sont répandues.
M. Christ est conduit à admettre qu'à l’époque des
grands glaciers, la flore alpine endémique, qui a son ter-
ritoire principal dans le midi de la chaine centrale, n'existait
pas encore, et qu'ainsi elle est d’une génération plus jeune
que la flore boréale. Dans l'hypothèse contraire, l'absence
de cette flore, dans les contrées du nord, serait inexplicable.
Le chapitre consacré au Jura n’est pas moins curieux.
Le Jura est calcaire et sa flore rappelle celle des Alpes
du sud-ouest (Alpes du Dauphiné surtout), mais dès qu’on
aborde les tourbières on se sent subitement transporté dans
une nature entièrement différente. M. Ch. Martins, le
40
savant auteur de l’ouvrage Du Spitzberg au Sahara, l'avait
déjà reconnu quand il écrivait : « Lorsque je vis pour la
première fois la végétation de la grande tourbière qui recou-
vre le fond de la vallée des Ponts, à 1000" au-dessus de la
mer, il me semblait que j'avais de nouveau devant les
yeux le paysage de la Laponie que j'avais visité vingt ans
auparavant. Non-seulement les arbres, mais aussi les herbes
appartenaient aux mêmes espèces que celles du Nord ».
La flore de ces tourhières se compose surtout des espèces
suivantes, dont plusieurs se retrouvent en Belgique : Scirpus
caespitosus, Eriophorum alpinum, vaginatum et gracile,
Carex chordorrhiza et heleonastes, Scheuzeria palustris,
Viola palustris, Drosera rotundifolia, intermedia et
anglica, Alsine stricta, Comarum palustre, Cineraria
palustris et spathulaefolia, Gentiana campestris (plante des
lieux secs en Belgique) et Pneumonanthe, Swertia perennis,
Sparganium natans, Orchis Traunsteineri, deux Utricularia
Comment expliquer un tel contraste ?
Le sous-sol des tourbières jurassiques est formé d’une
couche imperméable d'argile quartzeuse provenant de la
décomposition des roches cristallines. Cette couche de boue
glaciaire, comme l’appelle Ch. Martins, a été déposée dans
les dépressions de la chaine du Jura par l'immense glacier
du Rhône. La flore de ces tourbières est done un reste de
l’époque glaciaire dont les traces se sont perdues partout où
la couche de boue ne s’est pas déposée.
M. Christ a soumis, à ses investigations, une autre ques-
ion de la plus haute importance et qu'il précise en ces
termes : « L’élévation de la température qui a mis fin à la
dernière époque glaciaire, doit-elle être envisagée comme
se poursuivant encore insensiblement et d’une manière
consiante ; ou bien s'est-il déjà produit depuis lors un refroi-
41
dissement de climat qui ferait supposer le retour éventuel
d’une nouvelle époque glaciaire? »
Naegeli, botaniste zurichois, admet que depuis la période
glaciaire il s’est de nouveau produit un refroidissement
considérable, et il base cette hypothèse sur les faits suivants :
1° La limite des arbres montait autrefois beaucoup plus
haut qu'aujourd'hui ;
2° Beaucoup de points dont l’homme avait pris possession
ont été depuis le XVI®e et le XVII" siècle recouverts par
les glaciers.
5° Les plantes du midi occupent sur le versant nord des
stations éparses.
M. Christ développe les considérations qui lui font adopter
l'hypothèse contraire. Pour lui, les colonies de plantes méri-
dionales disséminées dans les contrées cisalpines sont les
postes avancés d’une immigration récente.
En résumé, « les trois flores dont les territoires confinent
en Suisse correspondent à trois périodes géologiques diffé-
rentes, à deux époques déjà passées et à celle où nous nous
trouvons actuellement. L'époque tertiaire et l’époque gla-
ciaire ont laissé des traces bien marquées sur le. sol suisse :
la première dans la flore méditerranéenne, la seconde dans
la flore alpine. La flore des plaines de l'Europe centrale est
en grande parte la création d’une troisième époque, plus
récente, qui est l’époque actuelle. »
M. Francotte demande si la Société ne pourrait pas
mettre au concours diverses questions de botanique à l’occa-
sion de son 25° anniversaire, qui sera célébré en 1886. Il
pense que ce concours provoquerait une grande émulation
parmi les jeunes membres de la Société et donnerait nais-
4
42
sance à des travaux intéressants. Il pourrait être posé des
questions relatives aux prineipales branches de la botanique.
Plusieurs membres prennent part à la discussion que
soulève la proposition de M. Francotte. Il est décidé que
celle-ci sera soumise au Conseil d'administration et qu’elle
pourra être discutée dans l’assemblée générale du mois de
mai prochain.
Présentation de membres effectifs.
M. C.-E. Bertrand, professeur de botanique à la Faculté
des sciences de Lille, présenté par MM. Crépin et Carron,
demande à faire partie de la Société.
La séance est levée à 8,10 heures.
Séance mensuelle du 8 mars 1884.
PRÉSIDENCE DE M. MarcHaL.
La séance est ouverte à 7,55 heures.
Sont présents : MM. Carron, Determe, Dewildeman.
Gilbert, Gillon, Gravis, Hartman, E. Laurent, Losseau,
Maistriaux, Mouton, Pigneur, Preud'homme de Borre,
Sulzberger, Teirlinck, Van Nerom, Vindevogel; Crépin, .
secrelaire.
Le procès-verbal de la séance du 9 février 1884 est
approuvé.
Correspondance.
M. le Secrétaire fait part à l'assemblée du décès de
M. J.-H. Balfour, membre associé de la Société.
M. Joux-Hurron Bazrour est mort à Édimbourg le
11 février dernier dans sa 76° année. [l remplaça William
Hooker dans la chaire de botanique de Glascow, mais il
ni à.
45
ne tarda pas à quitter cette chaire pour occuper celle de
l'Université d'Édimbourg. Pendant sa longue carrière,
c'est surtout l’enseignement de la botanique qui préoc-
cupa Balfour. La plupart de ses ouvrages sont des Manuels
destinés à l’enseignement. Sous sa direction, le Jardin
botanique d'Édimbourg devint un établissement digne
d'être cité comme modèle.
Lectures, communications.
Il est donné lecture de notices rédigées par MM. Th.
Durand, E. Laurent et Pâque. L'impression de ces notices
aura lieu dans le compte-rendu de la séance.
DÉCOUVERTES BOTANIQUES FAITES PENDANT
L'ANNÉE 1883.
PAR THÉOPHILE Duranb,
aide-naturaliste au Jardin botanique de l’État, à Bruxelles.
Au point de vue de la flore belge, l'année 1885' a sur-
tout été féconde en découvertes cryptogamiques.
Cependant la recherche des phanérogames n'a pas été
complètement négligée. Déjà dans le Bulletin qui vient
de paraitre(l), MM. Baguet et Pâque ont fait connaitre
un bon nombre de trouvailles intéressantes; M. Crépin (2),
dans les comptes-rendus des séances, a renseigné d’excel-
lentes espèces. Je ne rappelleraï iei que la découverte du
Galium boreale dans les environs de Vance par M. l'Abbé
Schmitz. Depuis plus de 70 ans, cette espèce, autrefois
trouvée par Closson dans la vallée de l'Ourthe liégeoise,
n'avait pas été revue dans notre pays.
(1) Bulletin de la Société royale de Botanique, t. XXIT.
(2) Zbid., 1. XXII, 2e partie, p. 108 et 128.
L4
Comme les années précédentes, plusieurs membres de
la Société ou du corps enseignant ont bien voulu‘me faire
part du résultat de leurs recherches, et je dois une
mention toute spéciale à MM. A. De Cock et P. Delrez.
Le premier de ces amateurs, instituteur en chef à
Denderleeuw, aidé de MM. De Backer et Van Wilder,
a commencé l'exploration méthodique du bassin de la
Dendre; il m'a envoyé un travail fort soigné sur la disper-
sion des espèces rares ou peu communes de cette région.
M. P.-J. Delrez, agriculteur à Soiron, consacre tous ses
loisirs à l'étude de la flore indigène et a la main fort heu-
reuse; il m'a communiqué une notice détaillée qui com-
plète les nombreuses données déjà réunies par MM. Ch.
Strail, P. Michel, H. Forir, etc., sur la végétation de la
Vesdre inférieure.
Que toutes les personnes citées dans ce petit travail
recoivent mes remerciements pour leurs communications.
Les espèces non indigènes, au moins dans les localités
indiquées, sont précédées d’un astérisque.
Anemone ranunceuloides L. — Arg.-sabl. : Tervueren (Mme et
Mie Bosselet).
Ranunculus paucistamineus Tausch.— Tête de Flandre (De Beucke-
laere).
— auricomus L. — KR. Camp. : entre Aertselaer et Wilryck (De
Beuckelaere).
*Helleborus niger L. — M. Hugo Van Wilder, instituteur, m’a envoyé
de beaux échantillons de cette espèce dont : « une importante
habitation a été découverte à Denderwindeke dans un lieu boisé et
marécageux, » Cette habitation est connue depuis fort longtemps
déjà des herboristes; ils viennent s’y approvisionner. Un fait
curieux, c’est que, en 1792, Roucel a indiqué la même plante
comme « croissant abondamment dans le bois d’Afflighem. » Or,
le bois d’Afflighem n'est distant de Denderwindeke que de
quelques kilomètres.
45
Kickx, Dekin et Passy ont signalé cette Renonculacée dans la
forêt de Soignes. M. Kickx fils etM. Rottenburg lont aussi observée,
il y a une vingtaine d’années, à Tervueren. En tous cas, cette
espèce peut, de nouveau, figurer dans la flore belge, au moins
comme espèce bien naturalisée.
Helleborus viridis L. — S'-Job, Berchem-Ste-Agathe (Tiberghien).
Aconitum lycoctonum L. — Huccorgne (Cluysenaar).
*Saponaria Vaccaria L. — Beersel (Mlle Milet), Denderwindeke
(Van Wilder).
Stellaria nemorum L. — Arg.-sabl.: Villers-la-Ville (De Beuckelaere).
*Greranium pratense L.— Schaerbeek (Van den Block), Forrière (Hols).
— pyrenaicum L. — Eppeghem (Laurent).
— phaeum L. — Dilbcek (Tiberghien), Laeken (Delogne).
Monotropa Hypopitys DC. — Mousty (Marchal).
Drosera rotundifolia L. — Mousty (Marchal).
Parnassia palustris L.— La Hulpe, Rixensart, Ohain (Mme et Mlle Bos-
selet), Saventhem (Tiberghien), Mousty (Marchal), Forrières (Hols).
Reseda Luteola L. — R. Camp. : Halen (Dewildeman). — R. Ard. :
Tellin (Douret).
* — Jutea L. — Arg.-sabl. : Vers Haeren (L. Guelton et P. Dubois).
Espèce introduite.
Nymphaea alba L.— Arg.-sabl. : Herdersen (De Cock); env. de Den-
derwindeke (Van Wilder).
Corydalis solida Sm. — RR. Camp. : Wilryck (De Beuckelaere).
Fumaria capreolata L.— Auderghem (Van der Molen).
Sisymbrium Sophia L. — Haelen (Dewildeman).
* — Loeselii L. — Talus de la voie ferrée à Hacren (Sonnet).
*Erucastrum Pollichii Sch. et Spenn. — Avec l’espèce précédente.
*Alyssum maritimum Lmk. — Plante naturalisée à Seraing
(Callay sec. Hardy).
* — incanum L. — Hacren (Sonnet).
*Cochlearia Armoracia L. — Denderleeuw. AC. (De Cock).
*Tberis amara L.— Welle près Denderleeuw. RR. (E. Van Langenhove).
— En dehors des terrains calcaires, cette espèce ne se rencontre
qu’introduite.
*Lepidium ruderale L. — Ixelles (Melle Kimp).
* — Draba L. — Denderleeuw (De Cock), Schaerbeek (Dewildeman).
* _—_ virginicum L, — Talus de la voie ferrée à Hacren. CC. (Sonnet).
46
Neslia paniculata Desv. — Huy (Cluysenaar).
Medicago falcata L. — Diest (Dewildeman); Grand-Mezt (Henrioulle).
*Ornithopus sativus Brot. — Haelen (Dewildeman).
Herniaria glabra L. — RR. Arg.-sabl. : Denderleeuw QQP. sur la
voice ferrée (De Cock).
Illecebrum verticillatum:L. — Liedekerke, Lombeek, Esschene. C.
dans quelques champs (De Cock).
Peplis Portula L. — R. Arg.-sabl. : Lombeek QQP. (De Cock).
Rubus rusticanus Mercier. — La Hulpe (Mme et Melle Bosselet).
Potentilla argentea L. -- R. Camp. : Diest (Dewildeman).
* — recta L. — Malaise QQP. (Mme et Melle Bosselet).
Sorbus torminalis Crantz. — Beaumont (H. Gilson).
Epilobium tetragonum L.— Denderleeuw, Liedekerke. AC. (De Cock).
Sanicula europaea L. — R. Camp. : Wilryck (De Beuckelaere).
Bupleurum rotundifolium L. — Forrières (Hols).
*Ammi majus L. — Lompret (Noël).
Chrysosplenium oppositifolium L. — R. Arg.-sabl. : Mousty
(Marchal) ; Pamel (De Cock).
— alternifolium L.—R. Arg.-sabl.: Liedekerke, Lombeek (De Cock).
—RR. Camp. : Wilryck (De Beuckelaere).
Erica Tetralix L.— R., RR. Arg.-sabl. : Groenendael (Tiberghien).
Primula acaulis Jacq. — A la suite de la découverte de cette espèce
dans le bois de Tilleghem près Bruges, j'ai publié une note dans
laquelle j’indiquais la possibilité de trouver le P. acaulis à Pétat
spontané dans cette partie des Flandres (1). Une récente décou-
verte de M. Wodon vient à l’appui de cette hypothèse. En effet,
dans une lettre datée du 22 avril 1885, ce botaniste écrit : « Dans
une herborisation que je viens de faire entre Moerkerke et
Donck (près de Maldegem), j'ai trouvé, en grande abondance loin
de toute habitation et sur une grande étendue de pays, le Primula
acaulis, »
*Pulmonaria officinalis L. — Aux habitations déjà signalées dans le
bassin de la Vesdre, il faut ajouter : Soiron, Grand-Rechain
(Delrez).
(1) Note sur l'existence en Belgique du Primula acaulis (Bull. de La Soc.
roy. de Bot., t. XX, 2 part., p.54 et suiv.).
47
Echium vulgare L. — R. Camp. : Haelen (Dewildeman)., — R. Ard.
Villance (Douret).
Cynoglossum officinale L. — R. Marit. : Ostende (De Beuckelaerc).
*Amsinckia lycopsoides Lehm. (A. angustifolia Crép. Man., éd. V ,
p.185). — Oultre près Ninove (M. Em. Steppé).
*Nicandra physaloides Gärtn. — Denderwindeke. RR, (Van Wilder).
*Verbasceum Blattaria L. — Eppeghem (Laurent.)
*Veronica peregrina L. — Vilvorde (Laurent.)
— montana L.— Bois de Heigne (Jumet) C. (É. Durand).
*Scrophularia vernalis L. — Beaumont (H. Gilson).
— aquatica L. — R. Marit. : Tête de Flandre (De Beuckelacre).
Linaria vulgaris'Mill. Peloria. — Spa. (Dewildeman.)
Euphrasia nemorosa Soy.-Will. — Soiron, Cornesse, Olne (Delrez).
Utricularia vulgaris L. — Cette espèce, qui est rarissime en Ardenve,
a été trouvée à Maissin par M. Douret.
Lathraea squamaria L. — Thirimont (Noël).
— clandestina L. — Eyne (F1. orient. — Dewildeman).
Mentha rotundifolia L. — R. Camp. : Haelen (Dewildeman).
— velutina Lej. — Calc. : Arbre (Marchal). — Arg.-sabl. : Ninove
(Van Wilder), Laeken (Guelton et Dubois), Erbisoeul (Marchal).
— aquatica L. var. pyramidalis Wirtg. — Auderghem (Dewil-
deman).
— pariaetariaefolia Auct. an Beck.? — Spa (Dewildeman).
*Salvia verticillata L. — Mont-St-Jean (colline du lion de Waterloo)
(A. Hegenscheidt); Woluwe (Sonnet).
— pratensis L. — M. Sonnet a rencontré cette espèce près du
moulin d’Evere, R. — Est-elle indigène dans le Brabant?
* — Verbenaca L.— Ath (Marchal).
*Melissa officinalis L. — Arbre (Marchal).
Lamium incisum Willd. — Env. d’Audenarde. AC. (Dewildeman).
Stachys alpina L. — Olne (Delrez).
Ajuga reptans L. v. alpina. (4. alpina Vill.)., — Soiron (Delrez).
Teucrium Botrys L. -— M. Dewildeman a rencontré cette espèce à
Rouge-Cloitre, Je ne sais si elle y est indigène.
La présence à Rouge-Cloître ou Auderghem des Geranium luci-
dum, Teucrium Botrys, Euphorbia Esula, Vaccinium Vitis-Idaea
rend ce coin des environs de Bruxelles très-curieux au point
de vue de la géo-botanique.
48
Vaccinium Vitis-Idaea L. — L'année dernière, j’attirais l’attention
sur le fait que le Dr Fromont avait découvert cette jolie Airelle à
Rouge-Cloitre, où elle avait échappé aux investigations d’une foule
de chercheurs. Depuis, deux jeunes et zélés amateurs de bota-
nique, MM. Dubois et Guelton, ont retrouvé la même espèce
croissant pêle-mêle avec le V. Myrtillus, à Uccle. Ma note précé-
dente(l) est incomplète, car j’ai omis de dire que Roucel avait
déjà signalé le W. Vitis-Idaea en Brabant, au bois d’Afflighem.
Sambuceus Ebulus L. — R. Arg.-sabl. : Denderleeuw (De Cock),
_ Vilvorde (Laurent).
Phyteuma spicatum L.— RR. Camp.: Entre Hoboken et Aertselaer
(De Beuckelaere),
Dipsacus sylvestris L. — R. Cam». : Haclen (Dewildeman).
* — fullonum L. — Montagne derrière Burnot. CC. (Marchal).
*Silybum Marianum Gärtn. — Soiron (Delrez).
Serratula tinctoria L. — Bois de Nouliet et de Nerhez (Cornesse), bois
de la Hez d’Olne (limite avec Cornesse) (Delrez).
Centaurea Scabiosa L. — Cette espèce, très-rare dans la zone argilo-
sablonneuse, a été rencontrée à St-Job par M. Tiberghien.
* — solstitialis L, — Watermael (G. Impatient).
*Cota tinctoria J. Gay. — Uccle (L. Guelton et P. Dubois).
Gnaphalium luteo-album L. — Haelen (Dewildeman).
*Inula Helenium L. — Falise (Olne) (Delrez). Quelques pieds.
*Solidago canadensis L. — Haute-Fraipont. QQP. (Michel et Delrez).
Cineraria spatulaefolia Gmel. — « Nous en possédons une riche habi-
tation à Téralphene (et non à Denderleeuw) » (De Cock).
#Stenactis annua Nees. — Vilvorde, Campenhout (Laurent).
Senecio erucaefolius L. — RR. Camp. : Haelen (Dewildeman).
*Doronicum Pardalianches L. — Chemin de Nazari (limite entre
Grand-Rechain et Wegnez) (Delrez). Cette découverte porte à
treize, le nombre des habitations de cette belle Composée dans la .
vallée de la Vesdre,
Hypochoeris maculata L. — Baraque Michel (Hardy).
*Barkhausia setosa DC. — Namur (Sonnet).
(1) Découvertes botaniques faites en 1882. — Bull. Soc. bot. belg.,
t. XXI, 2e partie.
49
*Ambrosia artemisiaefolia Willd. — M. Maistriaux a observé une
assez abondante habitation de cette jolie espèce à Berchem-
Ste-Agathe. Il y a déjà plusieurs années, M. Wesmael l’avait ren-
contrée à Vilvorde.
*Amarantus retroflexus L. — Ganshoren (De Coninck), Haeren
(Dubois et Guelton), Soiron (Delrez).
* — albus L. — Cette espèce tend à se répandre en Belgique; elle a été
rencontrée à Haeren par M. Sonnet et à Verviers par M. Collard.
*Blitum virgatum L. — Schacrbeck (Sonnet).
— rüubrum Rchb. — Vilvorde (Laurent).
Chenopodium hybridum L. — Stambruges (E. Henrioulle).
Rumex maritimus L.— Laeken (G. Boerlage).
Polygonum Bistorta L. — R. Camp. : Hoboken, Wilryck, Contich.
M. De Cock en a découvert une habitation extrêmement riche
dans des bois et des prairies, le long de la Dendre, entre Dender-
leeuw, Téralphene et Erembodeghem; il y a là des milliers de
Bistortes. Roucel avait déjà mentionné cette habitation.
*Parietaria officinalis L. — Malines (Van Segvelt).
*Daphne Mezereum L. os Denderleeuw, un pied sur le talus de la
voie ferrée (De Cock).
*Euphorbia Esula L. — M. Douret a observé cette espèce à Rouge-
Cloitre. — En dehors de la vallée de la Meuse, M. Crépin regarde
cette espèce comme introduite.
*Salix daphnoides L. — Naturalisé à Eppeghem (Laurent).
Tulipa sylvestris L. — Hoboken, riche habitation sur la digue de
l’Escaut (De Beuckelaere). C’est peut-être cette habitation que
M. Crépin renseignait déjà en 1866, dans la 2me édition du
Manuel.
Ornithogalum umbellatum L. — Soiron, Olne (Delrez).
- — var. angustifolium. (0. angustifolium Bor.). — Falhez
(Xhendelesse. — Delrez et Delecloz).
— spathacea Salisb. — La Hulpe (Tiberghien).
M. À. De Backer, instituteur en chef à Liedekerke, a découvert
dans cette commune, une riche habitation de ce curieux Gagea.
Endymion non-scriptus Gke. — Jumet (É. Durand), Havré, Thori-
court (Hardy), Hekelgem et Neygem C.(De Cock),Peuthy (Laurent).
Allium ursinum L. — Plante commune aux environs de Denderleeuw
(Neygem, Hekelgem ; Téralphene, Liedekerke, etc.) (De Cock).
30
Muscari botryoides DC. — Herdersem. RR. (De Cock), Vilvorde,
Grimberghen (Laurent).
Phalangium Liliago Schreb.— Herock (vallée de la Lesse) (Tiberghien).
Colchieum vernale Hoffm. — Soiron, 17 janvier 1885 (Delrez).
Tamus communis L. — Neygem et Téralphene (De Cock). Quelques
pieds.
Narcissus Pseudo-Narcissus L. — Watermael. RR. (H. Donckier).
Galanthus nivalis L.— Pamel; Iddergem (De Cock).
Neottia Nidus-avis Rich. — Stambruges (E. Henrioulle).
Platanthera bifolia Rehb. — R. Arg.-sabl.: Hekelgem. QQP. (De Cock).
Epipactis palustris Crantz. — Ohain (Mme et Melle Bosselet).
Hydrocharis Morsus-ranae L. — Hennin (Noël).
*Elodea canadensis Rich. — Laeken (Guelton et Dubois).
Zannichellia palustris L. — Soiron (Delrez).
Juncus Tenajeia Ehrh.— Beaumont(H. Gilson sec. Laurent), Louveigné
(Delrez).
Scirpus pauciflorus Lightf. — Mousty (Marchal).
Leersia oryzoides Sw. — Cheratte (Davio).
Calamagrostis arundinacea Roth — Flère-Cornesse (Delrez).
*Ceterach officinarum Willd. — Naturalisé à Vilvorde (Laurent).
Scolopendrium vulgare Sm.— Malines (Van Segvelt); Bergh (Lau-
rent), Evere (naturalisé); Tervueren (Tiberghien).
Osmunda regalis L. — Arg.-sabl. : Mousty (Marchal). — Ard. : Our
(M. Mathieu, instituteur).
Ophioglossum vulgatum ji. — Groenendael (Tiberghien).
Lycopodium clavatum L.—R. Cale : Soiron (Delrez). — R. Arg.-sabl. :
Over-Yssche; Grocnendael (Tiberghien).
Nitella opaca Agardh. — Perck (Laurent).
NOTES SUR QUELQUES FLEURS ANOMALES.
PAR EMILE LAURENT.
Tous ceux qui s'occupent de plantes, ont pu constater
les nombreuses anomalies que présentent les fleurs des
végétaux cultivés. Ces accidents, provoqués par les con-
ditions artificielles du milieu, ou par l’action des deux
gamètes au moment de la fécondation, ne sont pas seule-
ment intéressants au point de vue horticole; la morpho-
logie leur doit les hypothèses qui ont dirigé les premières
recherches sur la différenciation progressive du corps chez
les plantes supérieures, et actuellement les fleurs anomales
se prêtent parfaitement à la démonstration de la théorie.
Sous un autre rapport, ces faits tératologiques sont utiles
en botanique systématique, car ils nous procurent l’occa-
sion de retracer un stade passé de certains groupes et
d'en montrer les affinités.
Nous devons à M. G. Wyns, à Vilvorde, deux formes
intéressantes de Fuchsia. |
1. Fuchsia globosa Lindi. à calice dialysépale par-
tiellement vert. — Les fleurs présentent un calice dont
deux sépales ont laspect de feuilles vertes pétiolées
avec tous les caractères des feuilles de lespèce. Les éta-
mines et le pistil sont en partie modifiés sans offrir rien
de bien particulier. La variation d’abord limitée à un
rameaux (sport des horticulteurs) fut multipliée par bou-
turage sans s’altérer. j
2. Fuchsia globosa Lindi. à pédoncule triflore. —
Le pédoncule des Fuchsia est uniflore ; dans cette forme,
il est terminé par trois fleurs dont les ovaires et les tubes
52
calicinaux sont concrescents. Cet état représente le pre-
mier degré de la ramification du pédoncule pour produire
la grappe; l'absence de concrescence donnerait un axe
avec deux ramifications latérales. Cette genèse n’exelut
nullement la production des grappes par la formation des
fleurs au sommet d’un axe ramifié; elle montre la possi-
bilité de la production des axes latéraux sur le pédoncule
déjà différencié.
5. Amygdalas persica L. à fleurs à deux ou à trois
carpelles. — On a parfois observé la présence de deux
carpelles chez des espèces à fleurs unicarpellaires par
suite de soudure ou de fasciation. Tel n’est pas le cas
que nous signalons dans cette notice.
Chez certaines variétés de Pécher, particulièrement
parmi les plus récemment obtenues en Angleterre, appa-
raissent souvent des fleurs dont le pistil a deux ou trois
carpelles. Chaque carpelle est complet et se développe
après la fécondation ; le résultat est un fruit composé dont
les parties se soudent entre elles.
Rappelons que les Prunus (avec les Amygdalus) ont un
seul carpelle médian antérieur, tandis que les Pirus en
ont cinq. À cette différence, s'ajoutent d'autres caractères
distinctifs, entre autres, la nature du fruit nu chez les
Prunus et enveloppé chez les Pirus par le tube résultant
de la concrescence des trois verticilles externes. Ces consi-
dérations font dériver ces Rosacées d’un groupe ancestral
à cinq carpelles non concrescents avec le tube extérieur.
Dès lors, les fleurs du Pècher à deux ou à trois carpelles,
que nous venons de constater dans diverses cultures,
constituent un phénomène de regression déterminé par
l’action des conditions d'existence de plus en plus diffé-
rentes des conditions d’origine.
33
Discuter de la sorte les rapports entre les végétaux peut
encore paraitre purement spéculatif à certains esprits.
Qu'on n'oublie pas cependant que c'est dans eette voie que
nous découvrirons les lois qui relient les phénomèmes
morphologiques.
4. Cardamine pratensis L. à fleurs pleines. —
Dans la séance du 14 octobre 1882, M. Élie Marchal
indiqua la découverte faite près de Vilvorde, par
M. Campion, du Cardamine pratensis L. à fleurs pleines.
Cette jolie variation s'est multipliée dans les environs
depuis quelques années; nous lavons rencontrée en
abondance dans les marais de Bergh, à Melsbroeck et à
Peuthy. Cultivée en pots, elle a fleuri en 1883 en conser-
vant ses caractères. Dans le but d’en éprouver la persis-
tance, nous l'avions plantée en pleine terre, mais un
accident nous oblige à recommencer la culture.
Cette production de fleurs pleines dans des stations très-
riches en détritus organiques nous semble due à l’abon-
dance des matières azotées relativement aux matières
minérales et surtout aux phosphates. L'accroissement du
corps de la plante se ferait sous forme de pétales surnu-
méraires au lieu de la production des gamètes. La chimie
agricole montre des faits du même ordre lorsque les
matières azotées du sol prédominent sur les phosphates
au-delà de certaines proportions : 11 y a exagération dans
le nombre et les dimensions des tiges et des feuilles.
NOTE SUR LE SPLACHNUM SPHAERICUM L. FIL.
ESPÈCE NOUVELLE POUR LA FLORE BELGE,
PAR E. PÂQUE S. 3.
Le genre Splachnum, si intéressant par l'excentricité et
surtout l'élégance de ses formes, a peu de représentants
en Belgique. Jusqu'ici, nos Flores cryptogamiques ne
mentionnent qu’une seule espèce, le Splachnum ampulla-
ceum L., et encore cette espèce est-elle peu répandue. Elle
a été observée dans l'Hertogenwald et dans les marais
tourbeux de la zone campinienne.
Lors d'une herborisation faite en mai 1882, aux envi-
rons de Turnhout, nous avons découvert un Spiachnum
nouveau pour la flore belge, le S. sphaericum L. fil. Il
croissait, en abondance, dans ies bas-fonds marécageux qui
longent le canal vis-à-vis de la commune de Raevels.
Cette jolie Muscinée, qui compte parmi nos plus
belles, semblait affectionner les petites éminences qui
émergent hors des eaux et de la vase. Là, avec ses tiges
touffues, avec son feuillage vert et riant, elle formait de
distance en distance des tapis gracieux et délicats. Ses
pédicelles de magnifique teinte jaunàtre, rouge ou pour-
prée, supportaient d'élégantes fructifications à la couleur
tantôt verdoyante et tantôt pourpre foncé... Oui vraiment,
elles nous paraissaient belles ces charmantes petites créa-
tures, alors surtout que les rayons d’un soleil de prin-
5 }s)
temps venait encore ajouter un nouvel éclat à tant de
graces et de beauté! Qu’elles semblaient éloquentes alors
au milieu du silence de ces solitudes, et comme elles
redisaient bien et la sagesse et la bonté de Gelui qui les
pare avec tant de soins et de magnificence.
Régulièrement les fructifications du S. sphaericum
n'arrivent à pleine maturité qu’en juin ou Juillet. Cepen-
dant, grace à la précocité de l’année 1882 et à la situation
favorable de l'habitation, nous avons pu recueillir, dès la
première quinzaine de mai, des spécimens complètement
développés. La nature de la station nous a offert, en outre,
cet avantage qu’aux différents degrés d'émersion du terrain
correspondaient des degrés de développement différents
pour les plantes qui l’occupaient : c'est ce qui nous a
permis de suivre la genèse de l’urne dans ses phases suc-
cessives.
A l’aide de la description que nous allons donner, on
distinguera facilement l’espèce dont il s’agit de sa congé-
nère, le $. ampullaceum L.
Splachnum sphaericum L. fil. Meth. musc., p. 55,
t. E, f. 1 ; Syst. veg., p.945, n. 5 ; Hedw. Stirp. crypt., EL,
p.46,t.16; Br.et Sch. Bryol. Europ., I, t. 292; Rabenh.
Bryoth. Europ., n. 124; Krypt. Flor. von Sachs., 1,
p. 572; Müller Deutschl. Moose, p. 144; Lmk et DC.
FE. franc., 1, p. 451; Duby Bot. gall., If, p. 578; Wallr.
Fi. crypt.. Germ., 1, p. 121; Hoffm. Deutschl. FE, p.22;
De Not. Syllab. Musc.,p. 272; Schwägr. Suppl., I, p. 54.
— Splachnum viride Vill. PI. du Dauph., p. 861, t. 5
Splachnum gracile Schwägr. (olim), Suppl. L., E, p. 5
t19:
Dioïque. Tiges molles, dressées, longues de 2 centim.
environ, ordinairement simples, rarement subrameuses
36
par innovation, inférieurement fibrilleuses et brunâtres,
croissant en tapis serrés. Feuilles d'un vert gai, les supé-
rieures parfois un peu jaunâtres, plus ou moins étalées
étant fraiches, diversement contournées par la dessicea-
tion; largement oblongues-lancéolées ; terminées en pointe
fine, assez longue chez les supérieures; entières ou parfois
comme superficiellement dentées vers le sommet par la
proéminence irrégulière de quelques cellules marginales ;
nervure s’évanouissant dans la pointe ou un peu au-des-
sous. Pédicelle assez robuste, droit, subflexueux, long
de 3 à 19 centim., graduellement renflé au-dessous de
l’'apophyse; d’abord jaunätre, puis rougeàtre où pourpré,
subeylindrique, un peu tordu par la dessiecation. Oper-
cule conoïdal-obtus, souvent convexe-mamelonné à l'état
sec, de couleur variable, entièrement jaunâtre, ou jau-
nâtre supérieurement et rouge-pourpre vers la base.
Collumelle devenant saillante après la chute de lopercule.
Urne étroite, cylindracée, passant du vert-jaunâtre au
brunâtre, puis au rougeätre et ensuile au pourpre fonce,
terne. Apophyse sphéroïdale, à diamètre transversal pres-
que double de celui de l'urne à pleine maturité, d'abord
verte, puis rougeàtre ou pourprée, luisante. Dents du
péristome d’un rouge foncé, réfléchies étant sèches.
Aire de dispersion. — Les habitations connues en
Europe sont entre autres les suivantes : tourbières du
Dauphiné avoisinant les Alpes (Villars); lieux humides
de la région alpine et subalpine de l'Allemagne (Rabenh. );
sommets du Hartz et de l'Erzgebirge; Alpes de la Silésie,
de la Carniole et de la Styrie (Wallr.); marécages alpes-
tres de la Prov. de Novare, dans le Piémont; le mont
Cénis (De Not.); tourbières du bassin de la Luléa, en
Laponie (Hedw.).
57
Nous profitons de l’occasion pour apprendre à nos
confrères en eryptogamie que nous avons également
trouvé, près de Turnhout, plusieurs pieds fructifiés du
Pellia calycina Nees. L’espèce tapissait les bords d’un
fossé, à Broekzyde. C’est la première fois que la fruetifi-
cation de cette Hépatique s'observe dans notre pays.
Pour ce qui concerne les espèces nouvelles pour notre
flore thallophytique, nous nous proposons d'en parler dans
un prochain travail.
Il ne nous reste plus qu'à remercier notre savant et
obligeant confrère M. Delogne, qui a bien voulu revoir
les exemplaires de Muscinées que nous lui avons sou-
mise.
Imitant ce qu'a fait la Société entomologique, la Société
royale de botanique a décidé d'adresser une lettre de
remerciements à M. Bergé, membre de la Chambre des
représentants, pour le défense qu’il a prise des intérèts
des Sociétés scientifiques lors de la discussion du budget
du ministère de l'intérieur.
M. Simon annonce qu'à la fin de février dernier il a
trouvé une quarantaine de pieds du Daphne Laureola L.
sur une colline rocailleuse et boisée à dix minutes de
Sclayn. Cette espèce lui parait bien spontanée dans cette
habitation.
Proclamation de membres effectifs.
M. Bertrand, présenté à la dernière séance, est pro-
clamé membre effectif de la Société.
La séance est levée à 8,30 heures.
D8
Séance mensuelle du 11 avril 1884.
Présibence DE M. MarcHAL.
La séance est ouverte à 7,40 heures.
Sont présents : MM. V. Coomans, De Vos, Dewildeman,
Gillon, Hartman, Maistriaux, Preudhomme de Borre,
Van Nerom, Vindevogel ; Crépin, secrétaire.
Le procès-verbal de la séance du 8 mars 1884 est
approuvé.
Correspondance.
M. le Secrétaire fait part à l'assemblée du décès de
M. le D' George Engelmann, membre associé de la Société.
Le Docteur Engelmann, né à Francfort-sur-le-Mein
en 1810, est mort à S'-Louis (Missouri) le 4 février 1884.
Son premier travail botanique, daté de 1852, porte le
titre de : De antholysi prodromus. Dès sont établissement
en Amérique, il s'occupa de botanique systématique. Les
groupes des Conifères, des Chênes, des Agaves, des Cac-
tées, des Cuscutes, firent l'objet de travaux remarquables
de ce savant.
Lectures, communications.
M. Marchal donne lecture de la notice suivante :
CHAMPIGNONS COPROPHILES.
IL.
DÉCADE D’ESPÈCES NOUVELLES POUR LA BELGIQUE,
PAR EL1E MARCHAL.
1. PYRÉNOMYCÉÈTES,
Chatomium Kunzeanuiëm Zopf, forma fimicola.
Sur des excréments de souris : Jardin botanique de
Bruxelles. — Janvier 1884.
Obs. — Bien que leurs spores soient un peu plus
grandes que celles des C. chartarum Ehrbg., €. globosum
Kunze,et C. FieberiCorda, car elles atteignent 14=8,6 y,
mes spécimens ne peuvent être identifiés qu'avec ces
espèces que le D" Zopf réunit sous le nom de C. Kun-
zeanwm (v.Zopf Entewicklungsgeschichte der Ascomyceten,
Chaetomium, p. 82).
Hypocopra minima Sacc. Syll. Fung., 1, 244; Sor-
daria Sacc. et Speg. Michelia, 1, 575.
Sur une bouse de vache, dans une bruyère, près du
Camp-de-Castiau. — Septembre 1885. En société de
l’Ascophanus pilosus Boud. var. vaccinus.
Roseliinia Schumacheri Sacc. Syll. Fung. 1, 276;
Sphaerella. — E. GC. Hans. Champ. sterc. Dan., p. 16,
t. VI, fig 24-27.
60
Sur des crottins de rat : Evere et Bruxelles. Abondant.
Obs. — Cette rare espèce croissait en compagnie des
Anixia spadicea Fuck. et Thamnidium elegans Lk. Elle
m'a présenté cette particularité qu’à la maturité les spores
sortent du périthèce sous la forme d'un cirrhe rouge-
brique clair mesurant jusqu'à 5 millimètres en longueur.
Sporormia octoloculata H. Fab. Sph. Vauc., in
Ann. sc. nat. 1885, p. 52; Sace. Syll. Fung. Il Addend.,
DAEX-
Sur des crottins de lapin : bois de la Cambre. — Février
1884. Très rare.
2. DISCOMYCÈTES.
Ascophanus minutissimus Boud. Ann. sc. nat.
1869; 4. X°1p245,; pl 10, Gis: XXIX-
Sur des crottins de mouton : Etterbeek. — Février
1884. Rare.
Ascophanus subfascus Boud. Ann. sc. nat. 1869,
t. X, p. 242, pl. 10, fig. X XVIII.
Sur des excréments humains desséchés : champ de
l'Exposition nationale. — Janvier 1884. Très rare.
Ascophanus sexdecimsporus Boud. Ann. sc. nat.
1869, t. X, p. 247, pl. 11 fig. XXXV; Ascobolus —
Crouan, Ann. sc. nat. 1858, t. X, p. 195, pl. 15 fig. E,
21-26.
Abondant sur du fumier de vache à Etterbeek où 1l
croissait en mélange avec de copieux spécimens de lAsco-
bolus immersus Pers. var.; plus rare sur des erottins de
lièvre à Ebly.
Ascophanus cinerellus Karst. Monog. Ascob. Fenn.
in Not. pro Fauna et Flora Fennia 1871, p. 206.
61
Sur une bouse de vache ancienne : Awenne. —
Octobre 18853. Très rare.
Obs. — Espèce très remarquable par lexiguité de ses
spores dont les plus grandes n’atteignent que 6, 54 sur 5, 2
et sont généralement groupées vers le sommet des asques.
Ryparobius dubius Boud. Ann. sc. nat. 1869, t.
X, p. 240, pl. 10, fig. XXVI.
Sur des crottins de lapin : Aerschot et Stambruges.
— Automne 1885.
Obs. — Dans la seconde locatité, à l'endroit même où
j'ai recueilli ce Ryparobius, le sol était recouvert, sur un
assez grand espace, de beaux spécimens de la Peziza hin-
nulea B. et Br. présentant son curieux état conidifère.
Ascozonus cunicularius Renny Peziza — Boud.
Ann. sc. nat. 1869, t. X, p. 258; Ascobolus Leveillei
Crouan Füinist., p. 57, suppl., f. 1 (in parte); Ryparobius
argenteus B. et Br. Ann. nat. hist., IV, sér. XI p. 547.
Sur des crottins de lapin : forèt entre Tervueren et
Auderghem. — Janvier 1885. Rare.
Obs. — L'espèce d'anneau que présentent vers le som-
met les asques de cette espèce, leur déhiscence par une fis-
sure verticale l’éloignent à la foisdes Ascobolus, Ryparobius
et des Peziza : c'est pourquoi j'ai adopté la dénomination
proposée par M. Renny in Journal of Botany 1874,p. 555,
dans un article intitulé : « New species of the genus
Ascobolus. »
Mesdames Bommer et Rousseau font déposer Île
manuscrit d’une Florule mycologique des environs de
Bruxelles. MM. Marchal et Delogne sont nommés rappor-
teurs de ce travail.
62
Présentation de membres effectifs.
M.Hubert Delhaise, instituteur communal à Bonneville
{commune de Selayn), présenté par MM. Simon et Crépin
demande à faire partie de la Société.
La séance est levée à 8,20 heures.
Assemblée générale du 4 mai 1884.
PRÉSIDENCE DE M. Kicxx.
La séance est ouverte à 1,25 heures.
Sont présents: MM. Baguet, Bommer, Carron, L.
Coomans, Delogne, De Vos, Francotte, Gilbert, Gillon,
É. Laurent, Marchal, Minet, Pfaff, Preudhomme de
Borre, Rodigas, Sulzberger, Vanden Broeck, Vander
Bruggen, Van Nerom, Vindevogel, Wesmael; Crépin,
secrétaire.
Le procès-verbal de la séance du 2 décembre 1885 est
approuvé.
Correspondance.
M. le Secrétaire fait l'analyse de la correspondance.
Lectures, communications.
M. Bernimoulin demande la parole pour exposer le
résultat des recherches qu'il a entreprises, au laboratoire
botanique de l'Université de Liège, sur les phénomènes
que présente le protoplasme avant la division des cellules.
Ses explications sont appuyées sur une série de tableaux
65
où sont représentées, avec de très forts grossissements, des
cellules de diverses plantes. L'assemblée témoigne, par de
vifs applaudissements, l'intérêt qu'elle a prise à lexposi-
uion de l'orateur.
M.Bernimoulin dépose sur le bureau une notice, accom-
pagnée de deux planches, dans laquelle 1l a résumé la
conférence qu'il vient de donner. Cette notice sera insérée
dans la première partie du Bulletin.
M. Delogne fait l'analyse de la notice suivante, qui sera
insérée dans le compte-rendu de la séance.
TABLEAU COMPARATIF DES MUSCINÉES BELGES,
PAR C. DELOGNE ET Tr. Duran».
On connait actuellement 549 espèces et 275 variétés
remarquables de Muscinées belges. Le tableau suivant
montre que ce chiffre est déjà élevé :
MOUSSES, SPHAIGNES. | HÉPATIQUES. | TOTAL.
Belgique"... 1. | 421 15 115% 349
Danemark 1270.70" 274 15 82 369
Lapponie). 1311 ° 200: 915 14 95 422
Norwégels 14 459 17 125 581
Suéde OUR ATEN 470 16 145 629
Dans cette notice, nous avons indiqué la dispersion des
espèces par provinces; ce système est loin d’être parfait,
mais les données définitivement acquises sur la distri-
bution géographique des muscinées belges sont relative-
ment si peu nombreuses qu'il n’est guère possible de les
classer par régions botaniques.
64
Notre but, en soumettant ce travail à la Société, est de
donner un tableau exact et complet de la flore bryologique
et aussi de stimuler les amateurs qui s'occupent de eryp-
togamie, en montrant que cinq de nos provinces sont à
peines explorées (1).
TABLEAU DES ESPÈCES SPÉCIALES A CHAQUE PROVINCE.
Liége (29 espèces).
Andreaea rupestris. Bartramia Halleriana.
Dicranum viride. Oligotrichum hercynicum.
Thuidium delicatulum. Neckera pennata.
Brachythecium laetum, Leskea nervosa.
Fissidens exilis. Pseudoleskea atrovirens.
— osmundoides. Isopterygium Muellerjanum.
Brachyodus trichodes. Hypnum cugyrium.
Didymodeon flexifolius. Hylocomium pyrenaicum.
Trichostomum convolutum. Jungermannia Dicksoni.
Grimmia incurva. — nana.
— ovata. — lycopodioides.
— anodon. — setiformis.
Discelium nudum. — curvifolia.
Bryum versicolor. Mastigobryum deflexum.
— elegans.
(1) Toutes les données stationnelles employées pour dresser nos
tableaux sont consignées (pour les mousses) dans la Flore cryptogamique
de la Belgique ({re et 2e parties) ou dans un Supplément que M. Delogne
fera paraître sous peu. Ce botaniste commencera bientôt la préparation
de la Flore des Sphaignes et des Hépatiques de la Belgique; il prie toutes
les personnes qui s'intéressent à cette branche de notre flore indigène de
bien vouloir lui envoyer des échantillons récoltés sur les divers points du
pays (TD.).
Voir aussi : DeLoGne et Durann. Les Mousses de la flore liégeoise (avec
supplément). — Les Sphaignes et les Hépatiques de la flore liégeoise. — Les
Mousses du Brabant. Bull. de ia Société royale de Botanique, t. XXI (1882)
et XXII (1885).
Luxembourg (22 espèces).
Ephemerum stenophyllum,
Dicranella curvata.
Physcomitrium sphacricum.
Syntrichia princeps.
Bryum Funckii.
Plagiobryum Zierii,
Grimmia sphaerica.
Ceratodon conoideus.
Cinclidium stygium.
Meesia tristicha.
Eurhynchium caespitosum.
Amblystegium Sprucei.
Hypnum ochraceum.
Scapania uliginosa.
Southbya obovata.
Jungermannia riparia.
— intermedia.
— Lyoni.
— Schreberi.
— rubella.
Madotheea Porella.
Riccia bifurca.
Namur (11 espèces).
Andreaea falcata.
Ephemerella recurvifolia.
Orthotrichum rivulare.
Campylostelium saxicola.
Ulota Hutchinsiae.
Bryum provinciale,
Raphidostegium demissum.
Jungermannra caespiticia.
— obtusiloba.
Lophocolea Hookeriana.
Fossombronia angulosa.
Anvers (à espèces).
Splachnum sphaericum.
Campylopus paradoxus.
— polytrichoides.
Trematodon ambiguus.
Hypnum revolvens.
Flandre orientale (4 espèces).
Pottia Starkeana.
Hypuum lycopodioides.
Hypnum hamifolium.
Riceia ciliata.
Brabant (5 espèces).
Buxbaumia indusiata,
Dilaena Lyelii.
Aneura palmata.
Flandre occidentale (3 espèces).
Ulota phyllantha.
Catoscopium nigritum.
Meesia trichodes.
Limbourg (1! espece).
Meesia longiseta,
66
Tableau des Muscinées par provinces.
pe ESP. DOU-
MOUSSES. SPHAIGNES | up. | TOTAL. | TEUSES NON
COMPRISES.
1. Luxembourg . 926 8 | 86 420 1
D'bieeel: 528 15 77 418 2
SADNAMUrE. 0 917 14 75 404
4. Brabant . . 250 4 57 11 2
DPANVErS. + 169 12 40 221 1
6. FI. orientale . 168 b) 96 209
7 Hamaut 149 6 52 207 1
8. Limbourg. . 85 10 98 151 5
9. F1. occidentale 109 ë b) 122 2
Les Mousses sont classées d’après la Flore cryptogamique de la Belgique ;
les Sphaignes, d’après l’Enumeratio muscorum europaeorum (1) de Gravet;
les Hépatiques d’après l’Hepaticologia gallica (2) de Husnot.
LISTE DES ABRÉVIATIONS.
A. —}Anvers. Le signe — placé dans la colonne indi-
Bt. — Brabant. que que l'espèce a été trouvée dans telle
Fl.oce. — Flandre occidentale. province.
FI. or. — Flandre orientale. Le signe + est employé pourles variétés.
Ht. — Hainaut. Le signe ? placé dans une colonne indi-
Lbg. — Limbourg. que que l’espèce a été signalée dans la
Le. = Liége. province, mais que ce renseignement doit
Lx. — Luxembourg. être vérifié.
N. — Namur.
(1) Revue bryologique, 1885 (10€ année), n° 2,
(2) Paris, 1876, 1 vol., 102 pages.
MOUSSES.
Acrocarpeaec,
Nbr INDx.
Andreaeae.
Andreaea petrophila Ebrh. . — | —
— — var. homomala. Sch..| +
— rupestris Turn. —
— falcata Sch.. —
Ephemereae.
Ephemerum serratum Hampe. .| — | — | —
— — v. angustifolium Sch.. + SE
— stenophyllum Sch..
Physcomitrelleae.
Physcomitrella patens Sch. .
Ephemerelleae.
Ephemerella recurvifolia Sch. .
Phasceae.
Sphaerangium mutieum Sch.
Phascum cuspidatum Schreb.
— bryoides Dicks.
— rectum Sm.. . .
— curvicollum Hcdw.
Archidieae.
Archidium alternifolium Sch.
Pleuridium nitidum Rab.
— subulatum Rab.
— alternifolium Rab. .
Bruchieae.
Sporledera palustris Hampe.
Weisieae.
Systegium crispum Sch..
Hymenostomum microstomum
Br: 1 ME
— tortile B.S.
Bt.
Ht.
A.
Fl.or.
67
Lbg. |F]. occ.
68
Gymnostom. curvirostrum Hedw
— tenue Schrad.
— rupestre Schw .
— calcareum Nees et H. .
Eucladium vertici latum B.S.
Weisia viridula Brid.
— — v. amblyodon B. ul
— — v. densifolia Sch.
— — v. stenocarpa Sch. .
— mucronata Bruch. .
Dicranoweisia Bruntoni Sch.
cirrhata Lindb.
Rhabdoweisia fugax B.S.
Cynodontium polyearpum Sch. .
Dichodontium pellueidum Sch.
— — v. fagimontanum Sch .
Trematodon ambiguus Hornsch.
denticulata B. S.
Dicraneae.
— v. serratum Sch.
Dicranella squarrosa Sch.
06 PRIE EL
Schreberi Sch.
cerviculata Sch,
— v. pusilla Sch.
heteromalla Sch.
— v. interrupta Sch. .
— v. sericea Sch. .
subulata Sch.
curvata Sch.
varia Sch. :
— v. callistoma Sch.
rufescens Sch.
Dicranum longifolium Ehrh.
—
—
—
—
_—
_—
— v. hamatum Jur. .
— v. subalpinum Milde
viride Lindb. :
fulvum Hook.
flagellare Hedw.
montanum Hedw .
undulatum B.S.
EAUATE Brid ;
. polycladum B. S
es Hedw- 0:
majus Turn.
scoparium Hedw
— v. PE AL Sch
— Y. paludosum Sch .
— v. curvulum Sch.
— v. recurvatum Sch.
— y. pumilum Grav..
Dan
ni PA]
PRES PNR ER
+
++ +411
I 1
++ +
|
Bt.
x
Ht,
+!
++]
Fl.or.
Lbg. | F1. oce.
69
Lx. | Bt, « Ht | A. Flor., Lhg. Fl.occ
Dicranum fuscescens Turn . | |
Dicranodontium longirostre B.S.
Campylopus paradoxus Wils.
ÉnHexuosis Bud ER NE NN
— brevipilus B. S. . . . —
— polytrichoides De N
IIS
E3
ABB SL en 0e —
forfaceus D ISNEUT MEN
— — v. Muclleri Milde . .
tbreviolus Sch:.. = : el let —
PAR IEISILS
sn |
ol
Leucobryeae.
Leucobryum glaucum Sch . .| — | —
Fissidenteae.
Fissidens bryoides Hedw. . .| — | —
— — v. elongatus Del
rivularis B. S :
crassipes Wils . DE:
incurvus Schw. . . .| — | — =
PUS IIS Le 4, 0. _— —
FHIUIuS DS LE, —
exilis Hedw. —
osmundoides Hedw . . —
taxifolius Hedw . . | — | — | —|— | — | — —
Pal)
adianthoides Hedw. . .| —
decipiens de Not. - : .| —
RTE A AE lea
Seligerieae.
Seligeria pusilla B. S. . . . = | —
— recurvata B. S . —
Brachyodonteae.
Brachyodus trichodes N.et H . —
Campylostelium saxicola B. S .| —
Ceratodonteae.
Beratodon purpureus Bride 200
— — v. pallidus Boul. . .| +
— conoideus Lindb. . . . œ=
Trichodon cylindrieus Sch . .| — =
]
Leptotricheae.
Leptotrichum pallidum Hampe .
— tortile Hampe . . .
— — v. pusillum B. $
— vaginans Milde.
— — v. Lamyi Del . ,
— homomallum Hampe
1 |
RENE
| +1
Hal
Leptotrichum flexicaule Hampe.
70
— v. densum B.S.
Distichieue.
Distichium capillaceum B. S.
Pottieae.
Fterigoneurum cavifolium Jur..
— — v. incanum Sch.
Pottia Starkeana C. Müll.
_—
—
—
—
lanceolata C. Müll.
— v, leucodonta Sch..
minutula B. S.. S
truncataB;:52. 1,
intermedia Fürn. .
HeimiBS: GT.
Trichostomeaec.
Didymodon luridus Hornsch.
rubellus B. S. .
cylindricus B. S. . .
flexifolius Hook. et T.
Trichostomum erispulum Bruch,
—
— v, brevifolium B.S. .
— v. angustifolium B.S..
convolutum Bruch.
littorale Mitt.
mutabile Bruch.
tophaceum Brid.
— v. brevicaule B.S.
— y. brevifolium B.S.
rigidulum Brid.
— v. densum Sch .
Tortula ambigua De Not.
aloides De Not..
rigida De Not. . .
— v.obtusa Jur. .
— y. mucronulata Sch
Barbula nitida Lindb.
inclinata Schw .
tortuosa Web. et M
— v. viridis Del
squarrosa Brid.
unguiculata Hedw .
— v. cuspidata Sch
— v, apiculata Sch
— v. obtusifolia Sch .
— v. brevifolia Sch.
Brebissonii Brid.
muralis Hedw .
IE
Lx.
Bt.
Ta
Fal
+++)
Lbg,.
++til
Barbula muralis v. incana Sch, .
— — v.rupestris Sch.
EE — v. aestiva Sch
| — revoluta Schw. ANSE
D convoluta Hedw. . . .
| — commutata Jur.
| — gracilis Schw.
| = v, viridis B..S À
| — Hornschuchiana Schultz
| — insidiosa Jur. et M.
Erfallax Hedw. . .
D — v. brevifolia Sch.
= recurvifolia Sch. . :
— vinealis Brid. ES
Mu— cylindrica Sch . . . .
— sinuosa Wils. .
lSÿntrichia subulata Web. et M.
| — — v. angustata Sch.
— miel Del tr:
— Jatifolia Bruch .
—- princeps Mitt. :
— ruralis Brid. . :
— — v, ruraliformis Del.
— intermedia Brid ;
— — v. calva Dur. et Sag.
— canescens Del. À SAPARRT
— laevipila Brid.
— — Y. nonalis Sch.
— pulvinata Jur. . . . .
— papillosa Jur.
Hedwigieue.
Hedwigia ciliata Hedw.
— — v. leucophaea Sch .
LT Viridis SCch> CE
— — y. secunda Sch.
EE v'striata SCh: 0e
— — v.gracilis Boul.
Cinclidoteae.
Cinclidotus riparius B. S.
— fontinaloides P. B.
Zygodonteue.
Amphoridium Mougeotii Sch.
Zygodon conoideus Hook et T.
— viridissimus Brid. RE
— — v. rupestris Seche.
++++ |
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Bt.
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FI. or,
+
71
Lbg, JF. occ.
+
ae
N. | Lg. | Lx. | Bt. | Ht. | A. |Fl.or. | Lbg. F1. oce,
Grimmieae.
Grimmia sphaerica Sch. . .
— conferta Funck.
— apocarpa Hedw.
— — v gracilis Sch..
— — v. rivularis Sch.
— anodon B.S. s\
rennia Bd: "Let 207
— orbicularis B.S.
— pulvinata Sm. . .
— — v.longipila Sch.
— Schultzi Brid..
++ |
ï FI Er
[ll
Ée
E
|
|
|
torquata Grev.. .
trichophylla Grev. .
— v, mutica Gray.
Hartmanni Sch. UE _
— ancurra Schwer., Len Line | —
— ovata Web.elM.. .: . —
nt
— leucophaea Grev.
— montana B. S, . .
— — v. epilosa Grav.
— commutata Hübn. . J
Rhacomitrium aciculare Brid, .
— protensum À. Br .
— heterostichum Brid
— — v.alopecurum B.S8,
— — v. gracilescens B.S.
= Canbsrens Brides te
— — v.epilosum Milde .
— — v.ericoides B S
— lanuginosum Brid. . .
— fasciculare Brid.
Encalypteue.
ISA
14
ISERE]
(Re D UNE cie
Encalypta vulgaris Hedw
— ciliata Hoffm DE
— streptocarpa Hedw. . .| — | —
je
|
Lo
Ptychomitrieae.
Coscinodon pulvinatus Spreng. | — | —
Ptychomitrium polyphyllum
LA PEER LP ONE
Orthotricheae.
Ulota Ludwigii Brid te l—
— Bruchii Hornsch
— crispa Brid.
— crispula Bruch.
— Hutchinsiae Sch
(Il
|
Le 2 de
|
|
|
|
75
, ; ; Ht. ; A. | Fl.or. y Lbg, |Fl. occ.
Ulota En Brid . —
Orthotrichum obtusifolium Seche
rupestre Schl . : :.
Siurmiré ef HU 00.
affine Schrad.
— v. fastigiatum Hübn
speciosum © Nees
leiocarpum B. S.
Lyelii H.etT.
cupulatum Hoffm.. .
— V. Rudolphianum Sch.
— v.riparium Sch .
diaphanum Schrad.
anomalum Hedw
saxatile Wood...
pulchellum Sm.
rivulare Turn.
stramineum Hornsch .
pateus Bruch .
Schimperi Hamm .
pumilum Sw
tenellum Bruch.
Z
=
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Fe)
=
— | — — | — | —
D +
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Re PIORIe AIR eIRIeIAeEe)
(AA
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Schstostegeae.
Schistostega osmundacea W.etM.| — —
Splachneae.
Splachnum sphaerieum L. f.
— ampullaceum L. . . .|[ — | — | —
Discelieae.
Discelium nudum Brid . . . —
Physcomutrieae.
Physcomitrium sphaericum Brid.
— tpyrtiorme Bride 40. Nul
Entosthodon ericetorum Sch. .| — | —
||
|
Funarieae.
Fuparia fascicularis Sch.
— calcarea Wahl,. LI
— — v. hibernica Boul. .
— microstoma B. S. !
— hygrometrica Hedw.
— — v. patula Sch. .
dr LA
El
“ail
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Bryeue.
Leptobryum pyriforme Sch. . —|—|— , —
Pohlia elongata Hedw. . . .l —
74
N Le. Lx. | "Bt. : : .0r. ;
Pohlia cruda Lindb.. At Hot so URe EE
—#natans Lindb.. . TES
+ — bdentieulata B. S, _e
— — v. longiselaB.S . .| +
— — v. strangulata Nees +
— — v. sphagnetorum Sch .
— annotina Lindb. —_
— pulchella Lindb. . . .| —
— carnea Lindb. .
— albicans Lindb.
Bryum juliforme Seh. :
— pendulum Sch. . . .| —
— inclinatum Bland ,
— uliginosum B. S. .
— bimum Schreb . de
— provinciale Phil . . .| —
— intermedium B.S. . .| —
— cuspidatum Sch. . . .| —
— — v. cirrhatum Jur. .
— torquescens B. S
— pallescens Schl. —
— argenteum L . . | —
— —y. lanatum Sch. | | +
— — v. majus Sch +
— Funckii Schw . :
— gemmiparum De Not.. —
— atropurpureum B.S . .| —
— versicolor A. Br NE
— erythrocarpum Sch . —
— murale Wils . . . .| —
— Mildeanum Jur. . . .| —
reipieum Lime... <=
— caespiticium L. . =
— — v., imbricatum Spa /
— Donianum Grev. 5
— capillare L 5 .| —
— — v. radiculosum Piré
— — v.flaccidum Sch
— — v. cuspidatum Sch. | +
— elegans Nees
— pallens Sw . FAR QI
—#Buvali Voit:: . Lu. _. | —
— turbinatum Schw .
— pseudo-triquetrum Schw. | —
— — v. gracilescens Sch.
YOSeHMISCHLED 7 MEN
PR nn Zieri Lindb
Mnium cinclidioides Blytt . .| —
— punctatum Hedw . . .| —
— Stellare Hedw . . . .| —
— rostratum Schrad . . .| —
— cuspidatum Hedw .
Pr as
75
Ht. | A. |Fl.or.| Lbg. [Fl.occ.
Mnium affine Bland. .
— insigne Mitt. 5
— undulatum Neck. .
= thornuni LE
— serratum Brid..
— riparium Mitt.. .
Cinclidium stygium Sw. .
LINE
tee
(Aa
|
RP ARE
|
Meesieue.
Catoscopium nigritum Brid.
Meesia trichoides Spr.
— longiseta Hedw.
— tristicha B.S. .
Aulacomnieae.
Aulacomnium androgynum Sch.
Gymnocybe palustris Fr. :
— — v. polycephalum Sch. .
Aa bal
eo Al
e e. e . e. . . = . e e.
Bartramieae.
Bartramia Halleriana Hedw.
— ithyphylla Brid. =
— pomiformis Hedw. . —
— —v: crispaB.S. … : |: +
— Oederi Schw. ;
Philonotis marchica Brid. —
— fontana Brid. Re re
2 vrfalcatasch 0 10. +
— caespitosa Wils.
— calcarea Sch. .
— capillaris Lindb.
|
Eee ere)
Tetraphideae.
Tetraphis pellucida Hedw. . .| — | —
Polytricheae.
Atrichum undulatum P. B.. .| — | —
— angustatum B. $. . . .| —
— tenellnmiBiS. ln |
Oligotrichum hercynieumL.etDC —
Pogonatum aloides P. B. . .|l —
— — v. Dicksoni Hook.et T. | + +-
—-
|
|
— — v. magoum €. Müll.
— — v. defluens Brid.
— nanum P. B. ME
— — v. longisetum Sch..
— urnigerum Sch. :
— —v.humile Bd 20e
Polytrichum piliferum Schreb.
|
|
|
|
|
|
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|
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|
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| |
| |
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» | |
| |
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76
Polytrichum juniperinum Hedw.
— strictum Banks
— commune Hedw
— — v. perigoniale Sch.
— — y, humile Sch .
— formosum Hedw
— — v. pallidisetum Sch.
— gracile Menz
Buxbaumieue.
Diphyscium sessile Del .
— — v.acutifolium Boul. et
Card. .
Buxbaumia aphylla Haller
— indusiata Brid.
2. Pleurocarpeae.
Fontinaleac.
Fontinalis antipyretica L.
— — v. robusta Cardot
— — Y. gigantea Sch.
— gracilis Lindb.
— squamosa L.
— — v. latifolia Grav.
Cryphaccae.
Cryphaca arborea Lindb.
Leptodonteue.
Leptodon Smithii Mohr.. .
Veckereae.
Neckera pennata Hedw. .
— crispa Hedw.
— pumila Hedw.
— — y. Philippcana X Milde. .
—_— complanata RSA
Homalia trichomanoides Sch.
Leucodonteae.
Leucodon seciuroides Schw. .
— — v. morensis Sch.
Antitrichia curtipendula Brid.
Hookerieue.
Pterigophyllum lucens Brid,
—
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Lx.
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Bt.
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Lbg.
F1. occ,
Pterogonieue.
Pterigynandrum filiforme Hedw.
Pterogonium gracile Sw.
Leskeae.
Leskea polycarpa Ehrh .
— — v. paludosa Sch.
— nervosa Myr, . . . .
Anomodon attenuatus Hartm.
— viticulosus Hook. et T.,
— longifolius Hartm .
Pseudoleskeae.
Pseudoleskea atrovirens B. S.
Thuidieae.
Heterocladium heteropterum
SCOR CURE Es:
— — v. fallax Milde,
Thuidium tamariscinum Sch.
— delicatulum Lindb.
— recognitum Lindb.
— Blandovii Sch. .
— abietinum Sch..
Orthothecieae.
Orthothecium intricatum Sch. .
Homalothecium sericeum Sch. .
Climacium dendroides W. et M.
Cylindrothecium coneinnumSch.
Pylaisia polyantha Sch. .
Isothecium myurum Brid.
— — v. robustum Sch, .
— — v. elongatum Sch.
Eurynchieae.
Thamnium alopecurum Sch.
Eurhynchium speciosum Milde.
— curvisetum Del.
— algierianum Del :
— rotundifolium Milde, .
— murale Milde
— — v, julaceum Sch.
— — v. complanatum Sch, .
— rusciforme Milde. .
— — v. atlanticum Brid.
— — v. prolixumSch.
— — v.inundatum B.S. .
* le le . ee . . .
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78
Eurbhynchium rusciforme v.com-
planatum H. Schulze
megapolitannm Milde .
confertum Milde
— — y. Delognei Boul
PaleLE EE er LA
— v. Daldinianum De N.
Tommasinii Limpr. .
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piliferum Milde.
illecebrum Milde
caespitosum Milde .
crassinervium Sch.
velutinoides Sch
Stokesii Sch .
— v. longifolium Del.
pumilum Sch
praelongum Sch
— — v. atrovirens Sch .
ME
Schleicheri Milde
circinnatum Sch
strigosum Sch . .
— V. mbricatum Sch.
striatum Sch
striatulum Sch.
myosuroides Sch
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— *. filescens Ren.
Ra hidoste sr demissum De N.
Camptothecieue.
Camptothecium nitens Sch.
—- lutescens Sch.
— V;: nn dEnea tn Del:
Brachythecieae.
Brachythecium velutinum Sch.
DA A PEN CEST EE
— v. intricatum Sch.
— v. praelongum Sch.
Starkei Sch. UE
— v. robustum Sch. .
rutabulum Sch.
populeum Sch..
— v. majus Sch. .
— v. longisetum Sch.
— v. attenuatum Sch.
— v. rufescens Sch. . .
plumosum Sch.
— v. denticulatum Grav .
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salebrosum Sch. . . .
Mildeanum Sch.
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Lx. | Bt. | Ht. | A. |Flor.| Lbg. |Fl. oce.
Brachythecium rivulare Sch .| — —
— glareosum Sch. . . .| —
— laetum Sch. .
—"albicans Sch. . . : .| —
Hyocomium flagellare Sch. . .| —
(METRE
Hypneae.
|
|
Isopterygium latebricola Del. . | —
— pulchellum Del. . . . —
== Muellerianum Del. —
— depressum Mitt. .
— elegans Lindb.. . . .
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— — v. Schimperi Limpr.
Plagiothecium denticulatum Sch.
— — v.hercynicum Jur.
— — v. majus Boul.
— sylvatieum Sch. . . .
— — v. orthocladum Sch. .
— — v. repens Del.
— Roeseanum Sch.
— undulatum Sch. .
Amblystegium Eat Sch .
subtile Sch. . :
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B°1
[PRINT PNIERN EN EEE ER
Condrvoines Sch.
— serpens Sch.
— radicale Sch.
— irriguum Sch.
al) à
— v. fallax Sch. . .
fluviatile Sch. .
Juratzkanum Sch..
riparium Sch.
— v. elongatum Sch.
— — v. longifolium Sch.
— — v. trichopodium Sch. .
— — v. subsecundum Sch.
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— Kochii Sch. .
Hypnum Sommerfeltii Myr.
— stellatum Schreb.
— — v. protensum Sch.. .
— chrysophyllum Brid. .
— — v.tenellumSch. . .
— Elodes Spruce. .
— polygamum Sch.
— filicinum L. . Si
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|
jus
laine)
— — *. trichodes Brid.
— — v. falcatum Boul.
— — v, Vallis-clausae Del. .
— commutatum Hedw. .
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80
Hyprum irrigatum Zett.
—
—
—
—
—
— Sendtneri
falcatum Brid. . .
lycopodioides Schw.
vernicosum Lindb.
uncinatum Hedw. .
intermedium Lindb. .
Cossoni Sch.
revolvens Sw. .
Hutans ls 2-1 LS
— y. submersum Sch
— v. falcatum Sch.
exannulatum Gumb.
— v. purpurascens Sch. .
— v. Rotae Sch.
Kneiffei Sch,
aduncum Hedw.
— v. gracilescens Sch.
Sch.
— hamifolium Sch.
|
Crista-Castrensis L.
molluscum Hedw..
— v. gracile Boul.
— v. condensatum Sch. .
incurvatum Schrad.
imponens Hedw.
resupinatum Wils.
cupressiforme Wils.
— v. lacunosum Brid.
— v. tectorum Sch
— v, brevisetum Sch.
ericetorum Sch,.
— v. mamiilatum Sch.
— v. longirostrum Sch, .
— v. uncinulatum Sch.
— Ve
— v. filiforme Brid.
patientiae Lindb
— v. demissum Sch.
rugosum Ehrh.
cordifolium Hedw .
—— giganteum Sch.
Hylocomium splendens Sch.
stramineum Dicks .
Schreberi Willd
cuspidatum L .
— v. pungens Sch.
purum L ;
palustre L .
eugyrium Sch .
ochraceum Wils
scorpioides Dill
— v. gracilius Boul
pyrenaicum Lindb.
. . . . e e . . . . , . . . . « . .
+
e - . , . . . . e. 0 L . . . . . L e. . e . . e . . e. . . . . L . . . . . . . . . . . . . T1
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FI. oec.
Hylocomium brevirostre Sch. .
— triquetrum Sch.
— squarrosum Sch. . .
— loreum Sch. = . .
SPHAIGNES.
Sphagnum aculifolium Ebrh.
— -- v. deflexum Sch.
Girgensohni Russ. .
fimbriatum Wils.
recurvum P. B. .
v. tenellum Sch. . .
v. purpurascens Sch. .
v. patulum Sch. |
v. fallax Warnst. . .|
v. roseum Limpr. . .
v. plumosum Milde.
v. luridum Hübn. .
v. elegans Braithw. .
Y. squarrosulum
Warnst. .
v. Schliephackeonum
Warnst. .|
v. Schimperi Warnst..
V. auriculatum W arnst.
pH + ++ +ttttl
v. congestum Grav. .!
v. flavicaulis Warnst.:
v. laxum Warnst . .!
v. Stri-tum Russ. .
v. densum Grav. . .
v. squarrosulum Russ.
v. gracilescens Grav. .
v. pumilum Angstr.
v. fibrosum Warnst.
v. deflexum Schlieph.
v. imajus Angstr. . .
v. tenue Kling .
v. patens Aungstr. .
v. strictum Angstr.
v. riparium Angstr.
v, squamosum Angstr.|
VA PacilE GE Ex
v. falcatum Schlieph. . |
v. deflexum Grav.. .!
v. Limprichtii Schlieph. :
v. rubricaule Warnst. |
cuspidatum Ehrh. . . .!
— v. falcatum Russ. .
— v. plumosum Sch. .
— v. plumulosum Sch.
— v. submersum Sch.
OI:
EHEHHEEHE HIIÉEEEHEHEE
+++
++
++
+++
Lbg.
+ |
FI, occ,
82
Sphagnum cuspidatum v. fallax
Warnst. .
LI ET EI PR RAI IS SRI Eee See
squarrosum Pers. . . .
— v,imbricatum Sch. .
teres Angstr . .
— v. squarrosulum Lesq.|
HSIdUMSCh.. ::. 0" 0e
— v. squarrosum Russ. .
— v. compactum Sch. ..
molle Se, us le
— y, tenerum Braithw,. ..
— v. squarrosulum Grav.
— v.compactum Grav. .
subsecundum Nees.
— v, tenellum Warnst. .
— v.intermedium Warnst
— v,simplicissimum Milde
— v, obesum Wils .
— V'HUIansiGrav ee >
— v. squarosulum Grav .
— v. striclum Grav .
— v.auriculatum Limpr.
laricinum R.Spr . . .!
molluseum Bruch . sl
— v. longifolium Lindb. . |
— v.gracile Warnst. .|
cymbifolium Ebrb .
— v. congestum Sch. .
— v. purpurascens Warnst
— v.brachycladumWarnst
— v. laxum Warnst :
— v. flaccidum Warnst .
— +. squarrosulum Russ.
— v. compactum Warnst.
— v. fuscescens Warnst.
papillosum Lindb . . .
— v. confertum Lindb. .
— v.WarnstorliiSchlieph. |
— v,densissimumWarnst..
— v. flaccidum Schlieph.
— y. abbreviatum Grav. .
— y, submersum Grav.
— v. brachycladum Card.
AUS UNI SULTAN EU SEINS
— v, Roemeri Warnst, .
HÉPATIQUES.
Jungerman niaceae.
Sarcoseyphus emarginatus Boul.
—
— v. erythrorhizus Limpr.
|
|
|
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2
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FI. occ.
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Sarcoscyphus Funckii Nees.
Alicularia scalaris Corda , .
— geoscypha De Not.. .
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Southbya obovata Dmrt.. .
— hyalina Husn. . . .
Plagiochila spinulosa Dmrt. .
— interrupta Dmrt, . .
— asplenioides Dmrt.. .
— — v. minor Lindb. .
Scapania compacta Dmrt. .
— — v. gemmifera Nees.
— aequiloba Dmrt . . .
— undulata Dmrt. . .
— — v. purpurascens Hübn
— — v. speciosa Nees. .
— uliginosa Dmrt. . .
— irrigua Dmrt. . . .
— nemorosa Dmrt . .
— — v. gemmifera . .
— — v. communis gemmi-
parabNees tu" ©
— curta Dmrt. è
Jungermannia albicans L. .
— — v, procumbens Hook.
— Dicksoni Hook. . .
— obtusifolia Hook. . .
— exsecta Schm. . . .
— minuta Crantz. .
— Taylori Hook. . . .
— — v, anomala Hook. .
— Schraderi Mart. :
— subapicalis Nees. . .
— crenulata Sm. . . .
— — v. gracillima Sm. .
— Genthiana Hübn, :
— nana Nees.. . . .
— caespititia Lindb. .
— sphaerocarpa Hook. .
——_térsa Nes. à
— riparia Tayl. .
— rostellata Hübn. :
— pumila With, . . .
— inflata Huds. . . .
— — v. compacta Nees. .
— — v, laxa Nees. . .
— — v. ambigua Nees. .
chtusiloba Del. .
Muelleri Nees . . .
— — v. Libertae Husn. .
— ventricosa Dicks. .
— Ve IAXIOT PO UN. | |
N.
|
ESC
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Lg.
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D ON 1 2
Bt.
Ht.
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A. | Fl.or, |
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|
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|
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8/4
Jungermannia ventricosa v. laxa
LT LEARN .
— — V. gemmipara Nees. .
— alpestris Schl. . . . .
—- bicrenata Lindenb. :
— intermedia Lindenb, . .
= Vexcisa Goltsches: : 4 2:
— incisa Schrad. .
— — v.elongata Nees. .
— barbata Schreb, . +.
— attenuata Lindenb.
— Lyoni Tayl. . |
— quinquedentala Thed.
— Schreberi Nees. . . .
— lycopodioides Wall 0 2)
— seliformis Ehrh. . . ;:
— Francisci Hook. . . .l
— divaricata Sm. .
— — v. proccrior Necs. . .!
— — v. byssacea Husn.. .
— rubella Nees.
— bicuspidata L. . . . .|
— — v. ericctorum Nees. . |
— connivens Dicks. . . .
— curvifolia Dicks. . .
— setacea Web, . .
— — v. sertularioides Hobns |
— — v. Schultzit Hübn.,.
— trichophylla L.. . . .
Liochlaena ianceolata Nees. .
Sphagnoecetis communis Nees. .
Lophocolea bidentata Nces. . .
— — v. latifolia Dmrt.
— Hookeriana Nees. . . .
—)"minorNeese ee NA EME
— — v.erosa Neces. . . .
— heterophylla Dmrt. . .
Harpanthus scutatus Spruce. .
Chiloscyphus polyanthes Corda.
— — v.rivularis Lindenb,
— — v. pailescens Husn.
Calypogeia Trichomanis Corda.
— — v. fissa Cogn.
— — v.adscendens Nees
— — v. propagulifera Nees.
— arguta Montagne,
Lepidozia reptans Dmrt. ;
Mastigobryum trilobatum Nees.
— deflexum Nees. ur
Tricholea tomentella Dmrt.
Ptilidium ciliare Necs.
— — v. ericelorum Nees,
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1 Fi.or.
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++
FI. oce.
Radula eomplanata Dmrt. .
— — v. propagulifera Hook.
Madotheca laevigata Dart.
obscura Nees .
— rivularis Nees . . .
— platyphyila Dmrt .
— Porella Nees
Lejeunia minutlissima Dmrt.
— calcarea Lib, . . .
— serpyllifolia Lib
Frullania dilatata Dmrt . .
— — v. microphylla Nees
— fragilifolia Tayl. . .
— Tamarisei Dmrt
— — Y,
Fossombronia pusilla Nees an
Éindpee LUCE
— cristata Lindb . . .
— angulosa Raddi. . .
— — v, Dumorticri Husn
Dilaena Lyelii Dmrt . . .
Pellia epiphylla:L.: . . .
— €calyeina-Necs,." 0, à
Blasia pusilla L'. . . .
Aneura pinguis Dmrt. .
— — v. angustior Hook .
— palmata Dmrt . . .
— pinnatifida Dmrt . .
. — multifida Dmrt.
Metzgeria furcata Dmrt .
— — v.elonsata Hook
— — v. prolifera Nees
— — v. ulvula Nees .
. violacea Husn .
— pubescens Raddi . .
Marchantiaceae.
Lunularia vulgaris Mich. .
Marchantia polymorpha L .
. minor Bischoff .
+R tverectt RUN
Preissia commutata Nees .
Fegatella conica Corda
— — V
a ——
Reboulia hemisphaerica Raddi .
Anthoceroteae.
Anthoceros punctatus L. .
avis LE En.
Ta rgionia ceae.
Targionia bypophyllaL.. .
— — v.oboyata Nees .
|
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86
s Lg. | Lx. : Bt. : Ht. | A. | Flor, | Lbg. | F1. oce.
Riccraceae. | | |
Sphaerocarpus terrestris Sm. .| | — | —|— | — | —
Riccia glauca L. . . . ll — | —. = SEM | |
— — v. major Lindenb, . : | AE
— — v. minor Lindenb.. .! | | + l'une ARLES
—"sorocarpa Bisch. . .-. | —. |
—bifurta Hoffm. «+ *,0 Li | — | |
— ciliata Hoffm. . . | | | NES
— crystallina L. “ | — REA ARE RS REA
hauts L,0 300 0.E CLS | | WE MN
— fluitans L. . | — | EE nr — |—
— — v. canaliculata Husn. . | | + RUN RUN
Herborisation générale de 1884.
Il est décidé que l'herborisation générale de cette année aura
lieu aux environs de Maeseyck du 12 au 14 juillet prochain.
MM. Verheggen et Gielen sont chargés de l’organisation de cette
herborisation.
M. le Président propose de nommer M. Saccardo membre
associé de la Société en remplacement de M. Balfour décédé.
L'assemblée accepte cette proposition.
Sur la proposition de M. le Président, l'assemblée vote des
remerciments à MM. les Sénateurs Crocq et de Selys Longchamps
pour la défense qu'ils ont prise des intérêts des Sociétés scientifi-
que lors de la discussion du budget du Ministère de l’intérieur.
Proclamation et présentation de membres effectifs.
M. Delhaise, présenté à la dernière séance,est proclamé membre
effectif de la Société.
M. Piétquin, secrétaire des hospices de Nivelles, présenté par
MM. Dens et Crépin, demandent à faire partie de la Société.
La séance est levée à 5 heures.
Séance extraordinaire tenue à Maeseyck
le 13 juillet 1884.
PRÉSIDENCE DE M. MarcuaL.
La séance est ouverte à 9 heures du soir.
Sont présents : MM. Bodson, L. Cocmans, Dens, Gielens,
Massart, Minet, Pierry, Piétquin, Vanderhaeghen, Ver-
heggen; Crépin, secrétaire.
M. le docteur Lebrun, de Bruxelles, assiste à la séance.
Correspondance.
M. Kickx, président, exprime les regrets qu'il éprouve
de ne pouvoir assister à l'herborisation générale. M. Wes-
mael exprime le mème regret.
La Société est informée que M. Eugène-Piérre-Nicolas
Fournier, membre associé de la compagnie, est décédé
à Paris, le 10 juin 1884, à l’âge de 50 ans.
La Linnean Society de Sydney remercie pour l'envoi
de la collection du Bulletin qui lui a été fait par l'entremise
de la Société royale macologique de-Belgique.
88
M. Marchal donne lecture du travail suivant :
CHAMPIGNONS COPROPHILES.
II. |
DÉCADES D'ESPÈCES OU VARIÉTÉS NOUVELLES POUR LA BELGIQUE,
PAR ELuiE MarcuaL.
J'ai l'honneur de présenter à l'assemblée une liste de
Champignons coprophiles nouveaux pour la flore. J'y
ai compris einq espèces ne croissant pas exclusivement
sur les excréments des mammifères : les Chaelomium
crispatum Fuck., C. bostrychodes Zopf, indiqués par
M. Zopf, comme se développant aussi sur des animaux
en décomposition, des pommes de terre pourries, ete.;
l’Acrothecium tenebrosum Sacc., sur les bois poarrissant;
le Sordaria minuta Fuck., que j'ai rencontré en beaux
spécimens, dans un essai de culture, sur des fragments
de planches; et enfin l’Helicomyces aureus Corda, que
Corda indique sur lécorce des arbres. Je pense que c'est
seulement quand les recherches auront été plus géné-
rales que la distinction en espèces rigoureusement copro-
philes et en espèces accidentellement coprophiles pourra
ètre établie sérieusement. Car, il faut bien le reconnaitre,
le groupe étudié ici a une littérature qui est loin d’être
riche, et les matériaux d'herbier qui le concernent sont
d’une grande pauvreté. C’est ainsi que parmi les espèces
énumérées il en est plusieurs qui n'ont encore été rensel-
gnées que là où les auteurs qui les ont décrites, les ont tout
d’abord observées; Je citerai comme exemples les Sordaria
neglecta et Philocopra dubia, décrits par M. le D' Hansen
89
et qui, jusqu'à ce jour, n'ont pas encore été signalés en
dehors du Danemark.
PYRÉNOMYCÈTES.
Perisporium vuigare Corda fimicolum.
Sur des crottins de hèvre et de lapin : Hoeylaert, Ebly;
sur les excréments de chien : Bruxelles; sur du bois
imprégné de fumier : St-Josse-ten-Noode. — Automne
et hiver 1885-84.
Obs. — J'ai observé deux formes de cette espèce : l’une
à asques très-brièvement stipités, à stipes mesurant seule-
ment de 8 à 12u; l'autre à asques longuement stipités, à
stipes atteignant exceptionnellement jusqu'à 110% de lon-
gueur, mais n'ayant en moyenne que 52 à 7.
Chactomium crispatum Fuck. Symb. Myc., p. 90;
Sphaeria crispala Fuck. Fung. Rhen., n° 2022; Zopf
Entwick. der -Chaet., p. 81,1. 7, fig. 1-15.
Sur les excréments du chien : S'-Josse-ten-Noode. —
Hiver 1885-84. RR.
Obs. — Cette espèce s'est développée dans mes cultures
où elle n’a fait son apparition que longtemps après le
Mucor caninus.
Chaetomium bostrychodes Zopf Æntwick. der
Chaël p.091, 1.7; ho. 14-28) Sacc SUN EURE,
p. 224.
Sur des crottins de lapin : sapinière à Malaise. —
Mars 1884. En société du Delitschia moravica.
Obs. — Cette espèce, grâce à ses poils en spirale, pour-
rait, à première vue, être prise pour le C. spirale ou C.
crispatum. Ce dernier a les spores beaucoup plus grandes,
19 — 104 (et non 6-7 — 5u); chez le C. spirale les spores
8
90
mesurent 11-15 = 7-84, la spirale est cylindrique, très-
régulière à tours très-nombreux chacun ayant 2 à 5 cloi-
sons; tandis que le C. bostrychodes a la spirale rétrécie
supérieurement avec des tours de spire moins nombreux
dont chacun ne présente qu’une eloison.
Sordaria minuta Fuck. leptospora.
Sur les crottins de lapin : forêt à Hoeylaert. — Prin-
temps 1884.
Obs. — Un périthèce beaucoup plus petit que dans le
type, des spores n’atteignant que 12-15 — 8y, caracté-
risent cette forme; je la crois identique à celle men-
tionnée par M. le D Oudemans, qui a tout spécialement
étudié les champignons coprophiles des Pays-Bas, dans
ses Bijdragen tot de Flora mycologica van Nederland, 1X,
p. 25. Elle était associée aux Philocopra setosa et Hypo-
copra MmaACrOspOr«.
Sordaria neglecta E. Ch. Hans. Fung. fim. dan.,
p. 22, t. IX, fig. 12-18.
Sur des excréments de sanglier : forêt &es Ardennes,
à Ebly. — Hiver 1884. Assez abondant.
Phylocopra pleiospora Sacc. macrospora.
Sur des crottins de lapin : sable des dunes, près du
phare, à Ostende (Juin 1884), et hois à Olloy (M. Aigret).
Obs. — Cette forme s'éloigne du type par ses asques à
12-16 spores, ses spores plus grandes, 52-56 — 19-25,54
(et non 24-55 — 16-19); elle est déjà mentionnée par
M. le D° Winter dans son beau travail sur les Deutschen
Sordarien, p. 52. Elle parait beaucoup plus rare en Bel-
gique que la forme à asque renfermant de 52 à 64 spores
que j'ai trouvée abondamment cette année dans la Gam-
pine limbourgeoise, sur de nombreux points du Brabant,
91
notamment à Bergh, Malaise, Rhode-S'-Genèse, et qui
m'a été aussi envoyée de Mariembourg par mon confrère
M. Determe (1),
A Ostende, cette espèce croissait en mélange avec
d’abondants exemplaires de Sporormia yigantea.
Philocropa setosa Sacc. longicolla.
Sur des crottins de lapin : clairière de la forêt près de
l'hippodrome, à Boitsfort. — Mai 1884.
Obs. — Caractérisé par une ostiole très-développée :
dans le type elle est courte et conique, ici elle est cylin-
drique et atteint une longueur de 450.
Philocopra curvicolla Sacc. Syll. Fung., 1, p. 250;
Sordaria — Winter Deutsch. Sord., p. 54, t. 10, fig 19.
Sur des erottins de moutons et de lapins : Masnuy-
St-Pierre, Aerschot. — Automne et hiver 1883-84.
Philocopra dubia Sacc. Syll., Fung. 1, 251; Sor-
daria dubia E. Ch. Hans. Fung. Jim. dan., p. 25, t. VIT,
fig. 4-8.
Sur des crottins de daim : pare royal de Tervueren. —
Printemps 1884. RR. En société du Sporotrichum
aurantiacum. |
Obs. — Le périthèce a l’aspect de celui du Sordaria
minuta quand, parfois chez celui-ci, l'ostiole s'allonge,
(1) Trouvé également aux environs de Beaufays (Liége' par M. Mouton.
J’ai appris avec bonheur que cet excellent confrère s'occupe très-active-
ment de l’étude des Ascomycètes de sa province. Si je ne craignais de
commettre une indiserétion, je dirais que, à en juger par les spécimens
qu’il m'a généreusement envoyés, ses recherches ont donné de très-beaux
résultats, notamment en espèces coprophiles! Je forme le souhait de le
voir bientôt donner à notre Société la liste des belles découvertes qu’il a
faites au pays de Liége. (Note ajoutée pendant l’impression).
5 4
devient conique et étroite : mais les asques à 16 spores
de 50 = 16 font aisément reconnaitre le Philocopra.
Delitschia chaetomioides Karst. Myc. Fenn., 1]
p.60; Sacc. Syll. Fung., LT, p. 752.
Sur les crottins de lapin : Limelette, Aerschot. —
Automne 1885.
Sporormia lageniformis Fuck. Symb. Myc., p.249;
Sacc. Syll. Fung., IH, p. 195.
Sur des crottins de lièvre : sapinière à Aerschot. —
Novembre 1885.
?
Os. — Périthèce à col émergé, blanchätre, papilleux,
250 — 100 2.
Un périthèce présentait un col bifurqué à divisions
d’un diamètre un peu moindre que dans le type.
Sporormia leptospherioides Speg. Mich., V,
p. 459; Sacc. Syll. Fung.. IX, p. 198.
Sur des crottins de lapin : sapinière à Eelen. — Juillet
1884. N’avait été signalé jusqu'ici qu'à Conegliano (Italie)
où il croissait sur du fumier de mouton.
Sporormia octomera Auersw. Aediw., 7° vol.
p'70 Greoul 1LN94 hs 6;
Sur des crottins de lièvre : Baraque-Michel. Juin
1884. En mélange avec S. pulchra et Delitschia moravica.
Sporormia palchra E. Ch. Hans. macrospora.
Sur des crottins de lièvre : Baraque-Michel. — Juin
1884. RR.
Obs. — Diffère du type par un col plus long (500-550y)
et papilleux, et surtout par ses spores beaucoup plus
grandes, 84-89 = 15-16.5y au lieu de 47-57 = 12-14.
Sporormia megalospora Aucersw. Hedw., 1868,
VIT p.068; Sacc. Syll/Fung,, 414497.
Sur des crottins de lapin : dunes à Ostende. —
Juin 1884.
99
DISCOMYCÈTES.
Ascophanus Holmskioldii E.Ch.Hans. Fung. Jim.
dan pb ASIN, fig. 1-8.
Sur des excréments de daim : pare de Tervueren. —
Juin 1884.
Obs. — J'ai trouvé d’assez nombreux spécimens de cette
espèce, si remarquable par les appendices gélatineux de
ses spores. Je n'ai observé les faisceaux de fils minces
dépendant des lobules que dans quelques exemplaires,
seulement chez des spores encore Jeunes et avant leur
sortie de l'asque.
HYPHOMYCÈTES.
Isaria felina Fr. Syst. Myc., 5, p. 271; Clavaria (?)
felina DC. FI. fr., 6, p. 30.
Sur des excréments de chat : Jardin botanique de
Bruxelles. — Automne 1885.
Obs. — Je dois mentionner ici un Æsaria obtenu dans
des essais de culture, sur des crottins de mouton rapportés
du pare publie de Laeken, pendant lhiver de 1882-85.
Il a des conidies un peu plus grandes que lespèce
ci-dessus; les réceptacles sont cylindracés, parfois nodu-
leux ou ramifié en tète à leur partie supérieure. Je
pense que l'on ne doit y voir qu'une forme ovina, de VI.
felina.
Stilbum villosum Mérat Par., 2, 1, p. 18; Mucor
villosus Bull. Champ., t. 504, f. 15; Fr. Syst. Myc., IH,
p. 01. À
Sur des excréments de poule : Limelette. — Mars 1884.
Obs. — Cette élégante espèce a un peu laspect
d'un Jsaria; ses stipes mesurent 400-550 — 20-30,
94
ses capitules conidifères, 200-250 = 150-190, ses coni-
dies hyalines, ovales, elliptiques, 7-8 — 4-4.5u.
Helicomyces aureus Corda Zcon. Fung., 1, p. 9,
t. IE, fig. 142: Corda Flor. illust. mucéd., p. 29, pl. XIV.
Sur des erottins de daim : parc de Tervueren. Hiver
et printemps 1885-84. Abondant.
Acrothecium tenebrosum Sacc. Mich., 1, p. 74;
Cacumisporum tencbrosum Preuss in Sturm Deut. Cr. FL,
Het. 11;
Sur les crottins de lièvre : Limelette, — Janvier 1884.
Obs. — Filaments fertiles agrégés, dressés, simples,
hyalins, près du sommet, 140-160 = 4-4.5u, à peine
renflés à la base, pluriseptés, fuligineux ; conidies acro-
gènes, oblongues, 4-5-septées, hyalines, 21-25 = 9.114.
M. Crépin lit la note suivante de M. Van den Broeck :
NOTE SUR LA DÉCOUVERTE
D'UME NOUVELLE HABITATION
DE L’'UTRICULARIA INTERMEDIA HAYNE
DANS LA ZONE CAMPINIENNE,
PAR H, Van DEN BRoEcK.
Lorsqu'en 1882, j'ai eu l'honneur de signaler l'exis-
tence de cette espèce à Gheel, je supposais qu’elle devait
encore exister ailleurs en Campine (voir Bull., tome 21,
page 140). Elle a, en effet, été trouvée depuis par notre
confrère M. Ghysbrechts, à Zeelhem, et Je viens d’en
découvrir une habitation extrèmement abondante, dans
un étang, entre Raevels et Turnhout. Fat remarqué que
9)
la plante n'existe que sur les bords et ne s’avance pas
dans l’eau profonde.
Cette localité offrait bien des attraits pour le botaniste,
car, les bords de létang étaient parés de milliers de
fleurs du Lobelia Dortmannia; à quelques pas de l'eau,
croissait le Malaxis paludosa et les endroits moins humides
semblaient dorés des fleurs du Varthecium ossifragum.
Cette découverte porte à quatre le nombre des habita-
tions de l’U. intermedia en Belgique.
M. Marchal signale les anomalies suivantes qu'il à
récemment observées sur un pied de Ranunculus sardous
Crantz : Calice normal. Corolle doublée par la transfor-
mation des étamines en pétales; ceux-ci au nombre de 40
à 60, diminuant de grandeur de Pextérieur vers l'intérieur,
mesurant de 4 à 7 millimètres de longueur sur 1/2 à
5 millimètres de largeur, tous munis d’une fossette necta-
rifére surmontée d'une écaille. Carpelles très nombreux,
mesurant » à 7 millimètres de longueur sur 1 à 1,5 mil-
limètres de largeur, arqués vers l’intérieur, imbriqués, à
feuille carpellaire à bords plus ou moins rapprochés,
non soudés, à dos poilu, et privée d'ovule. |
M. Crépin annonce que M. Wodon a observé, cette
année, un pied de l'Ophrys apifera Huds., à Saint-Pierre,
près de Bruges, et que M. Aigret a découvert le Festuca
unilateralis Schrad. à Olloy. Il fait remarquer combien
ces deux trouvailles sont intéressantes au point de vue de
la géographie botanique des zones campinienne et cal-
careuse.
M. Crépin donne lecture de la lettre suivante que lui
96
adressait M. J. Bodart, professeur au Collège de Bellevue,
à Dinant, à la date du 25 juin dernier.
Je crois qu’il n’est pas sans intérêt, pour la flore de notre pays, de vous
signaler l’apparition d’une Orchidée qui ne figure pas dans les éditions
de votre Flore de Belgique et qu’un de mes élèves, M. Henri Legrand,
vient de trouver dans les environs de Dinant.
Il s’agit du Cephalanthera rubra de Richard. Nous venons de cueillir
deux pieds de cette belle espèce sur les collines sèches et rocailleuses qui
dominent la Lesse entre Anscremme et Walzin.
Les deux plantes mesurent quarante centimètres environ et portent
chacune deux fleurs à divisions rose-foncé, à labelle blane, à languette ter-
minale également rose; l'ovaire et l'extrémité de la tige sont pubescents.
Les bractées sont plus longues que l'ovaire. Les feuilles, ovales aiguës,
plus larges que dans le C. Xyphophyllum (ensifolia de Rich.) sont plus
étroites que celles du C. grandiflora (pallens de Rich.).
C'est la première fois que nous rencontrons cette espèce et cependant
ce n’est pas la première fois, mais bien la dixième qu’à cette époque
j'herborise à l’endroit même où elle a été trouvée.
A ce propos, permettez-moi une observation qui trouve naturellement
ici sa place,
Il me semble que les Orchidées, et spécialement les Ophrys, subissent
d'une facon très sensible la température si variée Ge nos printemps, et
que ces plantes qui ont leur centre de végétation beaucoup plus au midi,
ne fleurissent, dans notre pays, que dans certaines conditions qu’elles ne
rencontrent pas chaque année, L’Ophrys apifera, entre autres, se ren-
contre aujourd'hui à chaque pas sur les collines de Dinant; on peut en
récolter par brassées; le même phénomène s’est produit, il y a eing ou
six ans, et, dans l'intervalle, j’ai cherché en vain même un seul pied de
cette espèce remarquable dans l’endroit précis où j’en avait vu avec
tant d’aboudance, Cette remarque ne pourrait-elle pas expliquer com-
ment le C. rubra a échappé à l'œil de tant de botanistes ?
M. Bodart à bien voulu communiquer à M. Crépin
les deux exemplaires du Cephalanthera rubra, auxquels
la lettre précitée fait allusion. Cette découverte enrichit
notre flore d'une espèce nouvelle, qu'on retrouvera
peut-être sur d'autres points de la zone calcareuse,
97
Proclamation et présentation de membres
efFectifs.
M. Piétquin est proclamé membre effectif de la Société.
M. E. Desomme, instituteur, à Montbliart, présenté par
MM. Hardy et Crépin; M. J. Houba, garde-général des
eaux et forêts, à Hasselt, présenté par MM. Wesmael et
Crépin; M.J. Bodart, professeur au Collège de Bellevue,
à Dinant, présenté par MM. Crépin et Marchal, deman-
dent à faire partie de la Société.
La séance est levée à 10 heures.
Seance mensuelle du 11 octobre 1884.
PRÉSIDENCE DE M. MarcHa.
La séance est ouverte à 7 1/2 heures du soir.
Sont présents : MM. Delogne, Dewildeman, Hartman,
Losseau, Massart, Sultzberger ; Crépin, secrétaire.
Le procès-verbal de la séance du 15 juillet est approuvé.
Correspondance,
Lettres annonçant la mort de MM. Güppert et Bentham,
membres associés de la Société.
Lettre annonçant la mort de M. Th, Lecomte, ancien
membre effectif de la Société.
À
Lectures, communications.
M. Delogne donne lecture des deux notes suivantes de
M. Cardot :
98
QUELQUES MOUSSES NOUVELLES POUR LA FLORE BELGE.
PAR J. CARDOT.
{. — Trematodon ambiguus Hsch. — Cette jolie
mousse à été découverte l’année dernière par notre col-
lègue M. Van den Broeck, dans les marais des environs
de Gheel, où elle était assez abondante, et üne seconde
localité, plus riche encore, vient d'êire constatée dernière-
ment par le même botaniste à Lichtaert.
Le Trematodon ambiguus est disséminé dans un assez
grand nombre de localités de PEurope moyenne et septen-
trionale, en France, en Allemagne, en Suisse, en Hollande
et dans la péninsule scandinave; il parait faire défaut
dans les Iles Britanniques, où, du moins, on ne l'a pas
encore signalé. En France, on ne l’a jusqu'à présent
constaté que dans l’est, Basses et Hautes Vosges, et aux
environs de Chamonix. Toutefois, il a été indiqué dans le
nord, par M. Duby, et dans les Alpes du Dauphiné, par
Villars. — Il est répandu dans l'Amérique du Nord.
2. —_ Campylopus polytrichoides De Not. —
M. Van den Broeck a trouvé cette espèce, au mois de
janvier dernier, abondante sur le sable humide des dunes
de Calmpthout.
île existe dans de nombreuses localités de l'Europe
méridionale, en Provence, en Corse, en Italie, en
spagne, en Portugal, dans le Tyrol; elle est également
répandue dans la France occidentale, depuis les Pyrénées
jusqu'aux environs de Paris, et se retrouve enfin dans Îles
Iles Britanniques. On l’a constatée aussi en Algérie.
Le fruit de cette mousse a été découvert, il y a quelques
années, par M. [Isaac Newton à Oporto, en Portugal,
99
Plusieurs bryologues identifient cette espèce avec le
C. introflexus Brid., mousse exotique, qui n'en difière,
parait-il, que par le poil des feuilles plus ou moins réfléchi,
et non dressé comme sur la plante d'Europe. (Voir
Braithw. British Moss-Flora, p. 156.)01)
9. — Fissidens rufulus Br. et Sch. — Cette rare
espèce a été récoltée en 1869 par M. Delogne, au bord
de la Semoy, à Frahan, en mélange avec le F. rivularis
Br. et Sch., et c’est sous ce dernier nom que j'en ai reeu
un échantillon de M. Gravet, il y a 5 ou 4 ans.
Le Fissidens rufulus n'est connu que dans un petit
nombre de localités : Chute du Rhin, près de Schaffouse,
(Schimper), environs de Salzbourg (Sauter), de Marseille
(Taxis), et en Angleterre, dans le comté de Westmoreland
(Dreesen).
M. Braithwaite (Brit. Moss-Flora, p. 74) rapporte à
cette espèce le F. ventricosus Lesq. de Californie.
4. — Trichostomum flavovirens Bruch. —M.Van
den Broeck a recueilli des échantillons stériles de cette
mousse, au mois de septembre dernier, sur le sable des
aunes entre Heyst-sur-mer et Knocke.
Le Trichostomum flavovirens est répandu dans la région
méditerranéenne, en France, en Espagne, en ftalie, en
Sardaigne, en Corse, dans l'Istrie et la Dalmatie, en
Algérie et au Maroc. En dehors de cette région, on le
trouve, en France, à Fontainebleau, près de Paris, et sur
(1) C’est à dessein que je passe sous silence le C. paradoxus Wils., que
J'ai indiqué, dans la Revue bryologique, 1884, comme ayant été trouvé
par M. Van den Broeck aux environs d'Anvers; j’ai maintenant des doutes
sut celle plante, qui demande de nouvelles observations.
100
les dunes du littéral, en Bretagne, dans le Contentin et à
Dunkerque, et il est indiqué dans les mêmes conditions
en Angleterre et en Hollande. —- D'après le Manual of
the Mosses of North America de MM. Lesquereux et
James, il existe également en Floride.
1°
5. — Tortula membranifolia Hook. — J'ai
découvert cette espèce, au mois d’aout dernier, dans une
fente de rochers schisteux compénétrés de calcaire, entre
Martelange et Warnach, dans une tranchée de la route
d'Arlon à Bastogne. La plante croissait là en très petite
quantité, et à l'état stérile.
La découverte de cette espèce dans la région ardennaise
est assez remarquable, car c'est une plante méridionale,
que l’on ne devait s'attendre à récolter, en Belgique, que
dans les localités chaudes et bien exposées de la zone cal-
careuse.
Le Tortula membranifolia est commun dans toute la
région méditerranéenne, en France, en Italie, en Espagne,
en Sardaigne, en Algérie. Il se rencontre plus disséminé
en Autriche, en Allemagne et dans la France moyenne,
où il s’'avance jusqu'aux environs de Paris. On le trouve
dans le Caucase et à Ténérilfe; 1l existe aussi dans
l'Amérique septentrionale.
6. — Rhacomitrium patens Hueb. — J’ai récolté
celte mousse, au mois d’août dernier, sur des rochers
schisteux dans un petit vallon tributaire de lOurthe, entre
Houffalize et Cowan; elle était assez abondante, mais
stérile.
Cette espèce se rencontre dans la région subalpine de
presque toute les montagnes d'Europe et se retrouve aussi
dans l'Amérique du Nord. En France, elle est assez
101
commune dans les Vosges, les Pyrénées et le massif du
Plateau central, plus rare dans les Alpes. Elle descend
parfois dans la zone sylvatique ; M. l'abbé Boulay l’a mème
constatée très bas dans cette zone, aux environs de Valen-
ciennes., — Elle était indiquée déjà dans la région arden-
naise du Grand-duché de Luxembourg, à Predigstuhl.
=
7. — Mecsea tristicha Br. et Sch. — J'ai recueilli
quelques brins stériles de cette mousse, le 26 juin 1885,
dans les marais de Vance.
Elle est disséminée dans les tourbières profondes de
l'Europe moyenne et septentrionale, ainsi que dans l'Amé-
rique du Nord. On l’indique en France dans une dizaine
de départements, mais elle est répandue surtout dans le
haut Jura. On ne la pas encore trouvée dans les Iles
Britanniques.
8. — Hypnum revolvens Swartz. — M. Van den
Broeck a récolté cette espèce dans des marais tourbeux à
Vosselaer et à Gheel. Elle se rencontre çà et là dans pres-
que toute l'Europe inoyenne, mais elles est surtout com-
mune dans les tourbières du Nord, où elle atteint son plus
beau développement et où elle fructifie abondamment. Elle
existe également dans l'Amérique septentrionale.
NOTE SUR L’ANDREÆA COMMUTATA LIMPR.
PAR JULES CARDOT.
La description de cette espèce nouvelle a été publiée
tout récemment par M. G. Limpricht dans un mémoire
intitulé : ÆEinige neue Arten und Formen bei den Laub
und Lebermoose. Ne possédant pas cet opuscule, je ne
connais pas encore la description originale de lAndreæa
102
commutala; mais voici ce que je lis au sujet de cette
mousse dans le dernier numéro de la Revue bryologique,
p. 72, sous la signature de notre confrère, M. F. Gravet :
« Andreaea commutala Limp. Cette espèce se distingue
« surtout de PA. falcata, avee lequel elle a été con-
« fondue, par les feuilles périgoniales et périchétiales
« crénelées aux bords et couvertes de grosses papilles à Ja
«pointe. Ces feuilles sont lisses dans l'A. falcata. —
« Rochers siliceux : Willerzie! (Namur). — L’A. com-
€ mulata à été publié dans le Bryoth. eur. de Rabenhorst,
en®% 1501*et 1501?, ct dans le Bryoth. belg., n° 250. »
Un peu plus loin, p. 76, M. Gravet, analysant le
mémoire “e M. Limpricht, ajoute : « L’Andreaea commu-
« lala est Voisin de VA. falcata. Limpricht Pindique en
« Allemagne (W. Bertram), en Belgique (F. Gravet) et
<en Angleterre (Hunt). A ces indications, j’ajouterai que
« cette espèce existe aussi en France: M. J. Cardot l'a
« trouvée aux environs de Revin (Ardennes) et m'en à
«communiqué des échantillons sous le nom d'A. ru-
« peslris. »
=
LS
=
+
Grâce à ces indications, je pus facilement trouver dans
mon herbier l'A. commutata, représenté par un spécimen
de Willerzie, communiqué jadis par M. Gravet sous le
nom d'A. falcata, et par une douzaine d'échantillons
récoltés par moi, le 14 juin 1880, sur un rocher de schiste
ardoisier du mont Malgré-tout, près de Revin.
Maintenant, quelle est Ia valeur absolue de cette
espèce? De l'examen d'un très-grand nombre de feuilles
périchétiales, J’at acquis la conviction qu’elle ne constitue
qu'une simple forme de l'A. rupestris.
On sait que beaucoup de bryologues, entre autres
MM. Lindberg, Braithwaite, l'abbé Boulay, Husnot, ne
105
considèrent plus lA. falcata Sch. comme une espèce
distincte. et en font une variété de l'A. rupestris, dont
elle ne diffère, en effet, que par ses feuilles faleiformes,
homotropes, brusquement rétrécies au-dessus de la base
et un peu sinuées vers le sommet, caractères de peu
d'importance, et dont la valeur se trouve encore affaiblie
par des formes de transition. On peut consulter utilement
à ce sujet le British Moss-Flora de M. Braithwaite, pp. 14
et 15, où la valeur de l’A. falcata est très bien discutée.
L'Andreaea commutala est identique à A. falcata par la
forme et la direction de ses feuilles; la distinction est four-
nie, ainsi que l'indique M. Gravet, par les feuilles périgo-
niales et périchétiales crénelées aux bords et couvertes de
grosses papilles à la pointe. Je dois dire d’abord que ce
caractère m'a paru moins évident sur les feuilles de l'invo-
lucre mâle que sur celles de l’involucre femelle ; mais mème
sur ces dernières, il est sujet à de grandes variations : sou-
vent très prononcé, il s'atténue parfois jusqu'à disparaitre
presque entièrement et j'ai pu observer toutes les transi-
ions sur un même échantillon. D'un autre côté, certains
spécimens d'A. rupestris Var. falcata, au milieu de feuil-
les périchétiales entièrement lisses, m'en ont présenté
quelques-unes légèrement papilleuses; Je citerai notam-
ment des échantillons récoltés par moi dans la même
localité que l’A. commutata, au mont Malgré-tout près de
Revin, et d'autres qui m'ont été envoyés des environs
d'Ambert (Puy-de-Dôme) par le frère Gasilien.
J'ajouterai que ies papilles et les crénelures des feuilles
périchétiales et périgoniales de PFAndreaea commulala,
examinées sous un fort grossissement, n’ont paru pro-
duites par une déformation ou une désorganisation du
tissu. Ce fait est surtout évident sur les cellules margi-
104
nales, dont les parois extérieures sont presque toujours
manifestement altérées; 1l en résulte, en quelque sorte,
une dissociation des éléments du tissu, dont les cellules
tendent à s’isoler, deviennent plus ou moins saillantes et
peuvent même se détacher sous forme de granulations.
Un cas pathologique analogue s’observe sur les feuilles du
Barbula cylindrica var. sinuosa (Didymodon sinuosus).
Aussi, malgré toute l'autorité qui s'attache au nom de
M. Limpricht, il m'est impossible de voir dans l’Andreaea
commulata autre chose qu'une simple forme de l'A. rupes-
tris var. falcala, et je pense que cette opinion sera parta-
gée par tous les bryologues qui, mème sans appartenir à
l’école réductrice, sont néanmoins soucieux de ne pas
tomber dans un morcellement exagéré de l'espèce.
M. Crépin signale la découverte faite aux environs de
Bruxelles d'un Vitella par M. Massart. Celui-ci en fera
l’objet d’une communication à la prochaine séance.
M. Cluysenaar a observé cette année l'Androsaemum
officinale AI. aux environs de Profondeville. I semble,
d'après les renseignements fournis à M. Crépin par
M. Cluysenaar, que cette plante est indigène dans la
localité citée.
M. Hardy a découvert le Falcaria Rivini Host en abon-
dance à Fouron-le-Comte. Le même botaniste, sur les
indications de l'un de ses amis, a constaté l'existence de
l’Asarum europaeum L. das les bois d'Eugies (Hainaut).
D'après ce qui lui a été rapporté, cette espèce existerait
également dans le bois d’Havré.
M. le Secrétaire fait part à l'assemblée de la proposition
faite par M. De Bosschere d'associer la Société à un
105
Congrès d’horticulture et de botanique qui aura lieu à
Anvers, l’année prochaine, à l’occasion de l'Exposition
universelle; cette proposition sera reproduite dans la
séance générale du mois de décembre prochain.
Proclamation et présentation de membres
effectifs.
MM. Dessomme, Houba et Bodart, présentés à la
séance du 15 juillet dernier, sont proclamés membres
effectifs de la Société.
M. Ledoux (Armand), pharmacien, à Marche, présenté
par MM. Aigret et Crépin; M. Jules De Haes, professeur
de culture, à Heyst-op-den-Berg, présenté par MM. Crépin
et Marchal, demandent à faire parte de la Société.
La séance est levée à 8 h. 50 m.
Séance mensuelle du 8 novembre 1884.
PrésipeNce DE M. Bouuer.
La séance est ouverte 7,50 heures.
Sont présents : MM. Caron, V. Coomans, Determe,
Dewildeman, Ém. Durand, Th. Durand, Francotte,
Gillon, Gravis, Hartman, Ém. Laurent, Losseau, Massart,
Vindevogel; Crépin, secrétaire.
Le procès-verbal de la séance du 11 octobre 1884 est
approuvé.
Correspondance.
M. le Secrétaire fait l'analyse de la correspondance.
Lectures, communications.
M. Th. Durand lit le travail suivant, dont l'impression
est votée à l'unanimité.
106
RELIQUIAE LECARDIANAE
OU
QUELQUES PAGES SUR LA VÉGÉTATION DU ROYAUME DE SEGOU
(AFRIQUE OCCIDENTALE),
PAR THÉOPHILE DurAND.
PREMIER ARTICLE.
L'absence d'ouvrages descriptifs complets, sur la végé-
tation de l'Afrique tropicale, rend la détermination des
espèces assez laborieuse.
En 1868, M. Oliver, conservateur de l’Herbier royal
de Kew, a cherché à combler cette lacune en commen-
çant la publication de son importante Flora of the tropical
Africa. Le troisième volume, qui comprend toute la
famille des Composées et va jusqu'aux Ébénacées, a paru
en 1877.
En 1882, M. J. Vallot a publié plusieurs Études
sur la flore du Sénégal, dans le Bulletin de la Societé
botanique de France (), Il a consacré un intéressant
chapitre aux voyageurs qui ont exploré l'Afrique tropi-
cale, au point de vue botanique, et donne, entre autres
renseignements utiles, l'indication des grandes collections
où se trouvent actuellement les plantes rapportées par
ces voyageurs.
Voici quelques données complémentaires sur ce sujet.
Le Jardin botanique de Bruxelles possède, outre
les plantes de Schimper lAbyssinien, renseignées par
M. Vallot :
1° De précieux matériaux sur la flore de la Nubie, pro-
(1) T. XXIX, p. 168 et suiv.
107
venant des voyages de Théophile Kotschy (18358-18427).
2° Beaucoup de doubles des plantes rapportées par
Quartin-Dillon et Petit, de leur exploration de lAbys-
sinie (1859-1843).
9° Quelques échantillons récoltés à Sierra- Leone par
John Mathews.
4 Un petit nombre de plantes du Sénégal, de
Sieber (1).
L'herbier du comte de Limminghe, fondu dans l'her-
bier général du Jardin, renfermait quelques espèces
recueillies par le pharmacien Leprieur, qui, d’après
M. Vallot, a exploré le Sénégal de 1824 à 1899.
L'herbier de l'illustre Decaisne, devenu la propriété du
Jardin botanique de Bruxelles, contient de belles séries
de plantes sénégaliennes. Il faut citer, en première ligne,
les plantes récoltées par Perrottet, l’un des auteurs du
Tentamen Florae Senegambiae (2). Cet ouvrage, resté mal-
heureusement inachevé, fut élaboré à l’aide des matériaux
recueillis par Perroutet, Leprieur et Richard. Ce Richard,
qui était jardinier à St-Louis, a dû habiter le Sénégal vers
1825; nous voyons également de ses récoltes figurer dans
lherbier Decaisne.
Cet herbier renfermait enfin un assez grand nombre
de plantes recueillies vers 1828 par des collecteurs (peut-
être des soldats de l'armée française?), dont les noms ne
sont pas cités dans le relevé de M. Vallot (5),
(1) D’après M. Vallot, Sieber n'a pas recucilli ces plantes lui-même,
mais il a envoyé au Sénégal un collecteur du nom de Schmidt.
(2) Guiccemin, PerRoTTET et Ricuarn Florae Senegambiae Tentamen.
Paris, 1850-55, 1 vol. in-4°, avec 72 planches.
(5) D. Ramey et Ramuner. Peut-être l’un des noms est-il estropié; tous
deux se rapportant alors au même collecteur ?
108
Dans le courant de l’année dernière, M. Crépin à
acquis, pour le Jardin botanique de Bruxelles, une collec-
tion de plantes récoltées dans le pays de Ségou, par un
voyageur français du nom de Théophile Lécard (1).
Le royaume de Ségou est situé à l’est de la Sénégam-
bie et au sud-ouest du désert du Sahara; il est arrosé par
le Niger et par le Sénégal qui y prend sa source et porte
d’abord le nom de rivière de Bajing @).
Jusqu'à présent, on ne possède que peu de données sur
la flore de cette partie de l'Afrique.
L'herbier de Lécard comprend 500 n% et plus d’un
millier d'échantillons. Lécard n'était pas botaniste ; il
a pris les espèces qui lui semblaient dignes d'attention;
un certain nombre de ses numéros font double emploi.
Ses plantes sont indéterminées, mais accompagnées d’un
catalogue manuscrit dans lequel Lécard a consigné cer-
tains caractères pris sur le vif, des renseignements sur
la station ou l'habitation des plantes et des observations
sur l’emploi que les nègres font de plusieurs d'entre elles.
La collection des espèces et des variétés de vignes
mérite une mention spéciale. Lors d'un passage à
Bruxelles, M. Planchon, le savant directeur du Jardin
botanique de Montpellier, a examiné cette partie de l’her-
bier Lécard et a été frappé de sa valeur. Ce botaniste
(1) Lécard est mort en 1882. J'espère pouvoir donner plus tard queiques
détails sur ce voyageur. D’après ses notes, on voit qu’il explora plus par-
üculièrement les montagnes de Tuba et de Kaleg (ou Kalez), les environs
de Médine et de Bafoulabé (ce dernier point est à environ 1000 kilomètres
des côtes de l’Atlantique), le plateau de Mabina et les rives du Bafing.
(2) Voir la carte des Explorations botaniques au Sénégal publiée dans
le Bull. de la Soc. bot. de Fr., t. XXIX (1882).
109
occupé à préparer une monographie générale de la famille
des Ampélidées a bien voulu se charger de la détermina-
tion des formes du genre Vitis.
« Au point de vue botanique , dit M. Vallot, nous ne
connaissons encore que les côtes et Les bords du Sénégal.
Le haut fleuve, dont nous ne possédons pas 200 plantes,
en réunissant toutes les collections qui ont été rapportées,
peut être considéré comme à peu près inconnu. Cepen-
dant si l’on en juge par les petites collections de M. Carrey
et du commandant Darrien, il est à supposer que la végé-
tation est à peu près la même sur tout le parcours du
fleuve, ce qui ne peut étonner, lorsqu'on sait que Kita,
le point le plus éloigné que nous eonnaissions (1200 kilo-
mètres de la côte) n’est qu'à 545 mètres d'altitude. »
Ces lignes font comprendre toute l'importance de l’her-
bier Lécard. Si cette collection ne renferme guère
d'espèces nouvelles pour la science, elle contient plusieurs
plantes qui n'avaient pas encore été signalées dans l’ouest
de l'Afrique; pour les autres déjà connues dans la Séné-
gambie ou à Sierra-Leone les trouvailles du voyageur
français viennent sensiblement élargir le champ de nos
connaissances sur la dispersion des espèces africaines.
J’ose donc espérer que ces pages présenteront quelque
intérêt au point de vue de la géo-botanique.
Je me fais un plaisir de remercier MM. Bommer et
Lubbers qui m'ont guidé dans mes premières recherches
sur la flore exotique.
CAPPARIDACÉES...
N° 152. « Crucifère des banes de rochers ; croit en abon-
dance dans les fentes des rochers. Montagnes de
Kalez. » (Léc. cat. mss.).
110
Cleome monophylla L. — DC. Prodr., I, 259. —
Oliver. Flora of trop. Afr., [, 77.
C'est la forme du fruit qui à fait croire à Lécard qu'il
avait affaire à une Crucifère ; mais les stipules des Cappari-
dacées permettent de les distinguer facilement,
L'examen de nombreux échantillons de cette plante m'a
fait voir que le caractère tiré de la largeur de la feuille
est bien variable; certains spécimens présentent bien Îles
feuilles linéaires, mais dans d’autres on les voit largement
ohlongues.
Cette espèce se rencontre de l’Abyssinie jusqu'au Cap
de Bonne-Espérance et du Sénégal au Zambèse.
SAPINDACÉES.
N° 61. « Grande liane ayant les dimensions d’un arbre.
Forèt de Bafoulabé. » (Lée. 1. c.).
Paullinia pinnata L. — DC. Prodr., 1, 604. —
Oliver dre Ar:
Espèce largement disséminée dans l'Afrique tropicale;
on la revoit à Madagascar et dans l'Amérique tropicale
(Brésil, etc.).
PAPILIONACÉES.
N° 139. « Forêt de Bafoulabé. » (Lée. |. c.).
Stylosanthes macronata Willd. — DC. Prodr., ll,
p. 318. Oliver, L c., IL, p. 318.
Cette plante se rencontre encore dans la haute et la
basse Guinée, au Cap de Bonne-Espérance et dans l'Inde.
CÆSALPINIÉES.
N° 14. « Grand et bel arbre de 15 à 20 mètres; feuilles
ailées, grandes. Vallée du Sénégal. » (Léeard I. e.).
111
Pterocarpus erinaceus Pers.; DC. Prodr., 11, 419.
— Oliver |. c., IE, 270.
Cette espèce se distingue facilement des autres Ptero-
carpus de l’ouest de l'Afrique par son fruit couvert au
centre de fins aiguillons. C'est cet arbre qui donne la
gomme connue dans le commerce sous le nom de Kino.
Pour l'obtenir, on fait dans l'écorce du tronc une incision
en forme de V. La gomme suinte, puis se solidifie en une
masse que l'on divise facilement en petits fragments.
C'est un astringent.
N° 55. « Canéficier, forêts des rives du Bafing » (Léc.I. c.).
Cassia Sichersiana DC. Prodr., IE, 459. — Oliver
lc 102270
Cette belle espèce, véritable plante d'ornement, a beau-
coup de ressemblance avec le Canéficier (Cassia fistula
L.), mais ce dernier à les folioles plus grandes et les
bractées à la fin caduques. »
Le C. Siebersiana DC. est assez répandu dans la haute
Guinée.
D'après le D' Schweinfurth, ectte espèce se retrouve
dans le Kordofan (bassin du Nil).
N° 954. « Bauhinia reticulata. Bafoulabé. » (Lée. 1. e.).
Bauhinia articulata DC. Prodr., If, 515. — Oliver
Ecru
L’écorce de cette Cæsalpiniée donne une fibretextile etest
aussi employée comme astringent. On trouve cette plante
dans les deux Guinées, la région du haut Nil et du Zambèse.
M. Oliver 1. c., p. 286, a appelé par erreur cette
espèce B. reticulata. ;
112
DROSÉRACÉES.
N° 189. « Forèts de Mahina » (Lécard 1. (EE
Drosera indica L. — DC. Prodr., I, p. 519. —
Oliver 1. c., Il, p. 402.
Ce charmant petit Rossolis que l'on rencontre en
Australie, en Chine et dans FInde, a déjà été renseigné
dans l'Afrique occidentale à Sierra-Leone et dans la
région du Niger par Barter.
CUCURBITACÉES.
N° 209. « Petite plante grimpante, Mahina » (Lécard
PE).
Melothria maderaspatana Cogn. in. Monogr.
Cucurbitacearum. — (DC. Wonographiae phanerogamo-
rum, Vol. I, p. 625). Muckia scabrella Arn.; Oliver
I. c., If, p. 561. Le botaniste anglais indique cette
espèce dans Ja Gambie ; on la retrouve, sous des
formes diverses, en Abyssinie, en Égypte, dans l'Inde,
à Java, etc.
FICOIDÉES.
N° 97. « Peute plante paraissant une mâche; les indi-
gènes la mangent. Mahina. » (Léc. I. e.).
Mollugo nudicaulis Lam. — DC. Prodr., 1, 591;
Oliver lc, 1105917
La rosette de feuilles radicales obovées rappelle, en
effet, assez bien celles de certaines Valérianelles, mais la
ressemblance ne va pas au delà.
Steuder (Nomenclator botanicus) n’indiquait cette espèce
que dans l'Inde. Elle est répandue dans toute l'Afrique
tropicale. Dans l'herbier général du Jardin, j'en ai vu des
spécimens provenant de St-Thomas et de Cuba.
RUBIACÉES.
N° 257. « Cephalanthus soudanensis. Bafoulabé. »
(bécle).
Mitragyne africana Korth ; Oliver I.c., IT. 40;
Cephalanthus africanus Rchb.
Le nom que Lécard donnait à cette espèce laisse sup-
poser qu'il la considérait comme une espèce nouvelle,
mais il n’est pas possible d'admettre cette création.
Ce Mitragyne croit dans la Sénégambie, la Guinée, la
région du Niger, à Sierra-Leone et se retrouve dans le
bassin du haut Nil près de la rivière des Gazelles.
COMPOSÉES.
No 6. « Composée à fleurs bleues. Vallée du Sénégal. »
| (Eée-tl:c-):
Æthulia conyzoides L.; DC. Prodr., V, 12; Oliver
cul 262:
Cette Composée, largement répandue dans toute l'Afri-
que tropicale, se retrouve dans l'Inde.
N° 19. « Lieux secs. Vallée du Sénégal. » (Lécard, L. c.).
Sphaecranthus senegalensis DC. Prodr., V, 570.
Cette Composée a déjà été signalée dans la Sénégambie
et à Sierra-Leone.
M. Oliver (1. c., IT, p. 554) rapporte cette espèce au
S. hirtus Willd., qui croit également dans l’Inde et en
Australie,
=
114
BORAGINÉES.
N° 22. « Belle plante rampante couvrant le sol de ses tiges
nombreuses; elle parait argentée au soleil, c’est je
crois une Solanée, mais je n'ai pu examiner la fleur. »
USA E
Coldenia procumbens L.
Aucun des ouvrages que J'ai pu consulter ne renseigne
celte espèce en Afrique.
Bentham et Hooker (Genera Plantarum, I, p. 842),
après avoir donné la description du genre Coldenia,
ajoutent : « Species 10, quarum una per regiones cali-
diores orbis veteris late dispersa » ; ces auteurs ont sans
doute en vue l'espèce qui nous occupe.
N° 5. « Heliotrope rampant. Vallée du Sénégal ».
(ec 1e
Heliotropium syenites Spreng. Syst., 1, p. 588;
H. villosum Sieb. non Desf.
L’Heliotropium Syenites est représenté dans l’herbier
du Jardin par trois feuilles. Les deux premières portent
chacune un échantillon récolté par Sieber, à Syene en
Égypte, la troisième, aussi un échantillon avec ces mots :
« Heliotropium syenites Spreng., Sénégal, Sieber. »
La plante de Lécard récoltée dans la « vallée du
Sénégal » est identique à ce dernier échantillon.
M. Boissier, dans sa Flore d'Orient, IV, p. 150,
rapporte cette espèce à l’Heliotropium Kunzei Lehm.; il
lui rapporte également l'A. niloticum A. DC.
L'illustre botaniste de Genève a créé son H. niloticum
sur la plante récoltée dans la province de Sennaar et publiée
par Kotschy dans son exsiceata de plantes de Nubie
(Kotschyi Lier nubicum), sous le n° 555.
115
Autant que J'en puis juger, la plante nubienne me parait
assez différer de celle du Sénégal.
N° 55. « Héliotrope des bords du Bafing. » (Léc.l. c.).
Ucliotropium indicum L.; Heliophytum DC.
Cet Héliotrope semble s'accommoder des milieux Îles
plus divers; c’est ainsi qu’on le voit croître au Mexique,
dans plusieurs parties de l'Afrique et dans l'Inde.
SCROPHULARINÉES.
N° 107. « Plante des forêts rocailleuses du Bafing. »
(Léc” Fc):
Scoparia dulcis Jacq.
Palisot de Beauvois l'observa le premier dans l’ouest de
l'Afrique et en donna la description et une bonne figure
dans son grand ouvrage, la Flore de Bénin et d'Oware,
p. 85 tab, CXV.
Cette espèce parait largement disséminée dans toute
l'Afrique tropicale, dans l'Inde, aux Antilles, au Brésil.
EUPHORBIACÉES.
N° 64. « Plante annuelle croissant en abondance dans les
terrains défrichès et dans les alluvions récentes. Les
nègres la mangent. » (Lécard, I. c.)
N° 186. « Plante annuelle croissant dans les terres sa-
blonneuses. Mahina. » (Lécard I. ec.)
Croton lobatum Pal. Beauv. FI. Bénin et Oware,
I, p. 59, tab. XXXVI. (icon. optim.).
M. Müller d'Argovie, dans sa grande monographie des
Euphorbiacées, rapporte l'espèce de Patisot à la var.
riparius (DC. Prodr., XV?°, p 668).
Perottet et Leprieur ont également observé cette espèce
au Sénégal.
116
Les n*64 et 186 se rapportent incontestablement à
la mème espèce.
LILIACÉES.
N° 202. « Lilium lancifolium. Hauteur un mètre, feuil-
les sessiles ayant des vrilles à l'extrémité; tige grêle ;
fleurs admirables, en forme de turban, rouge et
jaune d'or. Des environs de Mahina, espèce rare. »
(Lécard I. ce.)
Methonica virescens Kunth; Gloriosa virescens
Lindi. in Bot. Magaz., tab. 2559 (icon. optim.).
Cette espèce, véritable patricienne du règne végétal, fut
d'abord découverte au Sénégal par Adanson; depuis, elle
a élé constatée sur d’autres points du continent africain.
Lamarck la décrivit avec doute comme variété de
M. superba, mais elle en est bien distincte.
ALISMACÉES.
N° 205. « Plante aquatique; fleurs blanches. Mahina »
(ec. Pc):
Limnophyton obtusifolinm Miquel FI. Ind. Bat.
(1855), HE, p. 242; Sagiltaria obtusifolia L.
M. Mare Micheli a donné une bonne description de
celte jolie espèce dans sa Monographie des Alismacées (in
A. et C. de Candolle Monographiae phanerogamorum, IE,
p. 99).
Cette Sagittaire a déjà été plusieurs fois observée dans
l’ouest de l'Afrique, au Sénégal et dans la Sénégambie par
Perrottet et Heudelot; dans la Guinée, par Thoning; dans
la région du Niger, par Barter. Elle se retrouve dans l'ile
de Ceylan et sur plusieurs points de lInde,
4:
GRAMINÉES.
N° 254. « Riz sauvage du bord des eaux; hauteur 50 e.;
graines précoces très recherchées des indigènes. Ma-
hina. » (Léc. |. c.).
Oryza sativa L.
Je ne puis voir dans la plante de Lécard qu’une forme
de l'espèce linnéenne.
N° 248. « Graminée géante; tige ramifiée, épis nombreux.
Hauteur de 4 à 5 mètres. Terrains secs, Mahina. »
(Décalres)
Rocettboellia arundinacea Hochst.
Je connais cette plante par l'échantillon publié dans
l’exsiccala de Kotschy (Lier nubicum) n° 1459, échan-
tüillon sur lequel Hochstetter a créé son espèce.
Walpers (Annales, IT, 792) a reproduit la descrip-
tion de cette espèce donnée pour la première fois par
A. Richard Tentamen flor. Abyss., 11, 494.
N° 249. « Graminée à épi unique. Hauteur, 1 mètre.
Terrains secs Bon fourrage. Mahina. » (Lec. 1. c.).
Cenchrus ElliotiiKunth?Enumer.plantar., FI, p.167.
Je conserve des doutes sur la bonne détermination de
cette graminée. La description de Kunth qui range cette
plante parmi les species dubiae étant peu complète.
. Dans l’exsiceaia de Kotschy (ter nubicum, n° 5), une
espèce a été donnée sous le nom de €. echinatus. M. Dôll,
dont les travaux sur les Graminées font autorité, ayant
examiné cet échantillon, a écrit à côté : « Minime! For-
tasse C. Elliotii Kth. »
La plante de Lécard parait identique à lespèce abyssi-
nienne.
118
FOUGÈRES.
N° 56. Capillaire des rochers ferrugineux du plateau de
Mahina. » (Lécard I. ce.)
Adianthuam flunulatuim Burm. Flor. Indic., p. 255.
Thomas Moore, dans son Index Filicum, p. 50,
n'assigne à cette espèce que deux habitations africaines
(Iles du Cap Vert et Quorra River, dans la Guinée).
M. Bommer, à qui je dois la détermination de cette
intéressante fougère, m'a communiqué les renseigne-
ments suivants sur la dispersion de cette espèce en
Afrique.
Addaï, Bongo Lande (G. Schweinfurth Reise nach
Central-Africa).
Mosamballa (M. Horace Waller, Zambèse expédit.
Gebel-Fegoghlu (Semaar sup.). (Barnimi. Lier per pro-
vincias regni aegyptiaci, 1860.)
Danda (Guinée) (D' von Martens).
On la retrouve dans l'Inde et à Java dans les iles Philip-
pines, au Mexique ct dans le Vénézuela.
N° 76. « Pteris capillaire des grottes de Kalez. »
Adianthum Capillus-Veneris L.
La présence de cette gracieuse fougère dans cette partie
de l'Afrique n’a pas lieu de surprendre, car elle est large-
ment dispersée dans le monde entier.
MARSILÉACÉES.
N° 94. « Plante aquatique trouvée dans les mares du banc
de Mahina. » (Lécard I. c.)
Marsilea quadrifolia L.
Cette espèce occupe une aire très étendue, disséminée
dans toute l'Europe (la Belgique excepté), on la retrouve
à Java ; dans l'ile Maurice.
119
Obs. — En examinant les Marsiléacées de l'herbier du
Jardin botanique de Bruxelles, je trouvar, parmi les espè-
ces indéterminées, un Marsilea accompagné de l'étiquette
suivante : « Marsilea, Sénégal, D. D. Ramey, 1829. »
Je reconnus le Marsilea diffusa Leprieur.
Dans l'herbier du Jardin, cette belle espèce n'était re-
présentée que par trois feuilles d’herbier. Deux de ces
feuilles proviennent de l'herbier Martius et sont accom-
pagnées de ces mots : « E sporis speciminum in Ma-
dascaria a. cl. Pervillé 1841 lectorum, in horto Berol.
culta 1865-66. Ex herb. AT. Braun. »
La troisième feuille porte un échantillon accompagné
d'une étiquette de la main du comte de Limminghe avec
ces mots: Marsilea diffusa Leprieur, Sénégal, et doit
avoir été récolté par l’inventeur de lPespèce.
En 1859, A. Braun a donné une description de cette
curieuse eryptogame dans le journal Flora, p. 500. Voir
aussi le Monatsb. d. Berol, Akad., 1865, p. 419.
M. V. Coomans donne lecture de la notice suivante
dont l'impression est votée.
OBSERVATIONS DE QUELQUES FAITS
POUR SERVIR A
L'HISTOIRE DE LA FÉCONDATION CHEZ LES ORCHIDÉES,
PAR Vicror Coomans.
Vers le milieu du mois de juin, nous recümes de
M. Determe un bouquet composé de quelques échan-
tillons d'Ophris arachnites et de deux pieds d’Orobanche
Teucri.
120
Comme la plupart des Orchidées commencaient seule-
ment à fleurir, le bouquet fut placé dans l’eau, afin de
laisser les fleurs s'épanouir et d’observer l'anthèse et tous
les phénomènes de la fécondation. J'observai done le
bouquet durant quelques jours et me trouvai, un matin,
en présence d'un fait aussi curieux, aussi original qu'inat-
tendu. Sur le revers du pétale supérieur d’une fleur
épanouie d'Ophris arachnites, étaient deux exeroissances
jaunes ayant la plus grande analogie avec les masses polli-
niques debout sur leur rétinacle. J’observai encore plus
bas sur un autre pied d'Ophris, à peu près à moitié de la
hauteur de la tige, une autre masse également debout et
une troisième production, semblable aux deux précédentes,
était dans la même position sur la partie supérieure du
pétale en forme de casque de lOrobanche, lequel n’arrivait
qu'à mi-hauteur de la tige des Orchidées.
Des sujets aussi intéressants, posés d'une facon si
étrange, devaient attirer tout d'abord mon attention sur la
véritable nature de ces corps. Afin d’élucider la question,
j'observai ces productions sur place avec l'excellente loupe
de Brücke : elle me montra très distinctement les grains
de pollen, formant par leur ensemble la masse principale
en forme de massue terminée par un caudicule et aboutis-
pour chacune d'elles à un rétinacle bien conformé.
Je recueillis ces productions avee beaucoup de soins
et les plaçai dans la gélatine glyccrinée.
N° 1. Masse pollinique trouvée sur la partie supérieure
et dorsale d'un pétale d'Orobanche.
N° 2. Deux masses trouvées debout sur le revers du
pétale supérieur d’un Ophris arachnites.
N° 5. Deux masses polliniques jumelles, recueillies dans
les logettes d'une fleur d'Ophris arachnites.
121
Dans l’un et l’autre échantillon, on peut distinguer, à
un grossissement de 50 à 50 diamètres, tous les caractères
des masses polliniques.
On voit, au sommet de chacun de ces corps, une masse
constiuée par des grains de pollen en pyramides triangu-
laires, rassemblés en un ensemble claviforme, atténué
en un caudicule, lequei semble formé de deux parties
lâchement rassemblées dans le sens de la longueur et
terminées par un ensemble de glandes incolores en forme
de disque : Le rétinacle.
Dans le N° 2, la masse des grains s’est en grande
partie désagrégée sous la pression du verre couvreur et
montre parfaitement les masses cunéiformes des grains
de pollen, de quelques-uns desquels, dans une première
observation faite dans la glycérine, on pouvait voir sortir
par la pointe un boyau pollinique.
Quelque temps après cette première observation, je vis
les masses sortir spontanément de leurs logettes et mues
comme par un mouvement de ressort se dresser debout
sur leur rétinacle.
Plus tard encore, je fis part de mes observations à
M. Aigret, lequel prit lui-même les masses polliniques
détachées, et les jeta à plusieurs reprises sur la table, sur
des plantes et d’autres objets; toujours ces masses se sont
mises debout sur leur rétinacle. Il y a là un fait étrange
qui peut fournir l'explication de bien des phénomènes
précurseurs de la fécondation, et peut, jusqu à un certain
point, expliquer, chez certaines espèces d'Orchidées, la
fécondation croisée sans le concours-d’aucun autre auxi-
liaire que le mouvement, ou, si l’on veut, le rapprochement
artificiel ou naturel des fleurs de sujets voisins, produit
par des causes atmosphériques, physiques ou mécaniques,
10
122
immédiates ou éloignées; et même l’autofécondation par
l'application directe du rétinacle sur le stigmate ou sur le
gymnostème.
Est-ce là un fait isolé, propre à une espèce ou à un genre
déterminé ? Nous ne le pensons pas; nous avons même
l'intime conviction que le fait, pour avoir été observé pour
la première fois, à notre connaissance, n’est pas la pro-
priété exclusive de telle espèce ou de tel genre, mais est
d’une application générale, du moins dans la famille des
Orchidées. Nous nous contentons de signaler ces faits
intéressants, sans tirer de conséquences pour le moment,
nous réservant de faire des observations plus complètes
sur d’autres sujets qu'un simple bouquet.
Cependant nous ne pouvons laisser passer sous silence
les réflexions qui nous sont suggérées par les observations
que nous venons de relater.
Les mouvements des masses polliniques sont-ils düs à
un certain état de relâchement des tissus qui entourent
immédiatement les logettes staminales, ou sont-ils düs, au
contraire, à un état de contraction des mêmes tissus, état
provoqué par la dessiccation et le rétrécissement inégal
du tissu adjacent? C'est ce que lobservation nous
apprendra.
Qu'il nous soit permis de prendre date pour les observa-
tions complémentaires sur la fécondation des Orchidées,
que nous nous proposons de faire au printemps prochain.
Après lecture de cette note, M. V. Coomans montre
aux membres de la Société les préparations microscopiques
auxquelles il à fait allusion.
195
M. E. Pique fait déposer un travail intitulé : Recherches
pour servir à la flore cryplogamique de la Belgique. Sont
nommés rapporteurs : MM. Marchal et Delogne.
Proclamation de membres effectifs.
MM. Ledoux et De faes, présentés à la séance précé-
dente, sont proclamés membres effectifs de la Société.
La séance est levée à 8,50 heures.
—————————_—_—_—_—_———__————…——…—.——….—.—….—.…. . —.—. _— ———————…—…"—…—…—…"—"— _——
Assemblée générale du 7 décembre 1884.
PRÉSIDENCE DE M. J.-J. Kickx.
La séance est ouverte à 1,20 heures.
Sont présents: MM. Aigret, Baguet, Bernimoulin,
Bommer, Carlier, Garron, L. Coomans, De Bosschere, .
Delogne, Dens, Determe, De Vos, De Wildeman, É. Du-
rand, Th. Durand, Errera, Francotte, Gilbert, Gillon,
Gravis, Héneau, É. Laurent, Lecoyer, Losseau, Lubbers,
Marchal, Martens, Massart, Pigneur, Preudhomme de
Borre, Rodigas, Sonnet, Struelens, Sulzberger, Vander
Bruggen, Van Nerom, Vampé, Vindevogel, Wesmael;
Crépin, secretaire.
Le procès-verbal de l'assemblée générale du 4 mai 1884
est approuvé.
Correspondance.
Le Secrétaire fait l'analyse de la correspondance.
M. le D° Maistriaux et M. Hardy font excuser leur
absence.
124
M. Kickx, président, lit le rapport suivant sur les
travaux et la marche de la Société en 1884 :
MEssiEURS RT CHERS CONFRÈRES,
Je suis heureux de pouvoir, comme mes honorables
prédécesseurs, vous déclarer que notre Société est tou-
Jours en voie de prospérité. Pendant l’année 1884,
14 nouveaux confrères nous ont donné leurs adhésions.
Le nombre total des membres effectifs est actuelle-
ment de 227.
Malheureusement la mort a produit dans nos rangs des
vides qu’il sera difficile de combler. Indépendamment de
quelques membres effectifs, comme Pierre Déséglise, de
Genève et Charles Royer, de Quincy (France), à la
mémoire desquels notre Bulletin () à déjà rendu un der-
nier hommage, nous avons perdu quatre de nos associés
les plus éminents : Gôppert, Engelmann, Fournier et
Bentham.
Le vénérable professeur Gôüppert connu du monde
entier par ses nombreuses publications de physiologie, de
phytographie et de paléontologie s’est éteint à Breslau
dans un àge fort avancé, le 18 mai dernier. Il avait été
élu membre associé dans la séance du 7 mai 1882 en
remplacement du célèbre naturaliste Darwin.
C’est dans la même année, dans la séance de décembre,
que nous avons choisi le savant Docteur Engelmann,
pour prendre la place de feu Germain de St-Pierre.
Engelmann, allemand d'origine, était allé se fixer à
St-Louis (Missouri), où il est mort à l’âge de 74 ans. Il
(1) Voir page 6, 2e partie.
125
s’est fait connaitre par de nombreux travaux de phyto-
graphie.
Le D° Eugène Fournier, enlevé le 10 juin dernier à la
fleur de l’âge, était notre associé depuis plus de dix ans.
Il était du nombre de ces botanistes distingués qui sont
venus, en juillet 1875, fraterniser avec nous de tous les
points de la France. La plupart d'entre nous s’en rappel-
leront encore : dans une des séances de cette mémorable
session qui réunit les membres de la Société botanique de
France à leurs confrères de Belgique, Eug. Fournier
passa en revue, en les appréciant d’une manière flatteuse,
les travaux publiés dans nos Bulletins depuis la fondation
de la Société. Nos confrères furent extrèmement touchés
de cette attention délicate.
L'illustre Georges Bentham faisait partie de notre
Société depuis près de vingt ans. Il a publié, seul et en
collaboration avec le célèbre botaniste Hooker, des travaux
importants, qui rendent son nom à jamais impérissable.
Il est mort à Kiew, le 10 septembre dernier, à l’âge de
84 ans, emportant l'admiration du monde savant et la
profonde estime de tous ceux qui ont eu le bonheur de
le connaitre personnellement.
Au nom de la Société, je dépose sur la tombe de ces
éminents confrères l'expression de nos regrets.
Le Bulletin de 1884 ne sera pas inférieur à ses devau-
ciers. Les publications qu'il renferme sont dues à un
grand nombre de nos confrères : MM. Piré, Marchal,
Durand, Pâque, Delogne, Laurent, Cardot, V. Coomans,
Bernimoulin, ainsi qu’à MMwes Bommer et Rousseau.
Le relevé de ces travaux, qui se rapportent, il est vrai,
à toutes les branches de la botanique générale et spéciale,
126
indique cependant que les préférences actuelles de la
Société sont pour l'étude des végétaux cryptogamiques et
notamment pour la mycologie. Nous ne pouvons que
féliciter nos confrères d'entrer résolument dans cette voie,
où ils trouveront plus à glaner que dans les sentiers trop
battus de la phanérogamie.
Je suis heureux de pouvoir signaler, à ce propos, le
grand Catalogue de la flore Mycologique des environs de
Bruxelles de MM°S Bommer et Rousseau. Ce travail
considérable, qui ne comprendra pas moins de 300 pages,
paraitra dans la première partie du Bulletin et sera dis-
tribué bientôt. Tous ceux d’entre nous qui connaissent
le remarquable travail mycologique publié par les mêmes
auteurs dans le Bulletin de 1879, applaudiront à cette
œuvre nouvelle et se joindront à moi pour offrir à
MM Bommer et Rousseau nos remerciments et nos
sincères félicitations.
La première partie du Bulletin comprendra également
le travail d’histologie de notre confrère M. Bernimoulin.
Cette note, accompagnée de deux planches bien dessinées,
expose très clairement les phénomènes qui se passent
pendant la division nucléaire, dans les poils du Trades-
canlia virginica.
Conformément à la décision prise dans l’assemblée
générale du mois de mai, la Société a tenu, le 15 juillet
dernier, sa séance extraordinaire à Maeseyck. Vous enten-
drez tantôt la lecture du compte-rendu de lPherborisation
qui à eu lieu à la même époque et à laquelle douze de nos
confrères ont pris part. Je regrette vivement d'avoir été
empêché, par les examens universitaires, d’assister à cette
réunion, qui, de l’avis de tous, a été des plus attrayantes,
127
et je profite de l’occasion pour remercier notre confrère
M. Marchal d’avoir bien voulu m’y remplacer comme
président.
Au moment de quitter le fauteuil où votre bonté m'a
appelé pour la seconde fois, il me reste un devoir à
remplir. Je vous remercie, chers Confrères, du précieux
concours que vous m'avez prêté et de la bienveillance que
vous n'avez cessé de me témoigner. Vous avez ainsi
rendu ma tâche agréable et facile. Je vous en serai
toujours reconnaissant.
M. Rodigas, conseiller, rend compte de la situation
financière de la Société. Sur la proposition de M. le Pré-
sident, l'assemblée vote des remerciement à M. L. Coo-
mans, trésorier, qui ne cesse de donner ses soins à Ja
bonne gestion des fonds de la Société.
M. le Président annonce que le Conseil a porté son
choix sur MM. Sereno Watson, de Cambridge (États-Unis),
Warming, professeur à l'Université de Stockholm et
Boulay, professeur à la Faculté catholique des sciences
de Lille, pour remplacer MM. Engelmann, Bentham et
Fournier comme membres associés de la Société. Ce choix
est ratifié par l'assemblée.
Lectures, communications.
La parole est accordée à M. De Bosschere pour déve-
lopper une proposition concernant-la participation de la
Société au Congrès de botanique et d'horticulture qui
aura lieu à Anvers en 1885. Il donne lecture du rapport
suivant qu'il a fait au nom du Cercle Floral d'Anvers :
198
PROJET D'ORGANISATION
D'UN
CONGRÈS INTERNATIONAL DE BOTANIQUE ET D'HORTI-
CULTURE A ANVERS EN 1885.
RAPPORT présenté par M. Cn. De Bosscuere, à l’assemblée
générale de la Société royale de botanique de Belgique, le
7 décembre 1884.
Messieurs,
Le Cercle Floral d'Anvers m'a délégué auprès de votre
Société pour vous faire connaitre son intention d'organiser,
l’année prochaine, un Congrès internationnal de bota-
nique et d'horticulture, et pour solliciter, dans ce but, le
concours de la Société royale de botanique de Belgique.
Quelles ont-été les raisons qui ont déterminé le Cercle
Floral à décider l’organisation du Congrès?
Ces raisons, vous les devinerez aisément, Messieurs.
Aussi ne vous entretiendrai-je pas de l’occasion éminem-
ment favorable qui s’offre aux botanistes pour tenter une
réunion internationale, occasion résultant de l’organisa-
uon de l'Exposition universelle et de l'Exposition inter-
nationale d'horticulture dans la métropole commerciale.
Il conviendra plutôt de vous demander si le Cerele
anversois peut nourrir l'espoir de grouper autour de sa
direction les représentants de la Société royale de bota-
129
nique. Il faut pour cela qu’il ait déjà rendu quelques
services à la cause horticole et botanique. Pemettez-moi
de vous en énumérer quelques-uns, qui, s'ils ne sont pas
marquants, prouvent néanmoins le sincère désir de se
rendre utile.
Déjà, en 1880, le Cercle Floral a envoyé ses délégués
aux Congrès de botanique et de pomologie; les bulletins
de ces assemblées renferment les preuves de la part que
ces délégués ont y prises aux travaux. L'année suivante,
le Cercle a pris l'initiative du premier Congrès où, à
côté des questions d'ordre scientifique, furent traités,
pour la première fois en Europe, des questions d'ordre
matériel et commercial. Je dépose un exemplaire des
Actes du Congrès au bureau de cette assemblée et je
vous demande la permission de répondre d’avance à
une objection qui se produirait certainement. Cette objec-
tion la voici: Est-ce un titre à la confiance de la Société
royale de botanique que d’avoir attiré l’attention du monde
horticole sur les intérêts matériels et commerciaux et
d’avoir provoqué, de la part du Gouvernement, des mesu-
res heureuses pour le commerce et le transport des
plantes ? — Nous croyons pouvoir répondre affirmative-
ment.
L'illustre De Candolle, dans son discours d'ouverture
du Congrés de botanique de Londres en 1866, a fait res-
sortir d’une façon magistrale combien l'entente entre les
botanistes et les horticulteurs est nécessaire; nous ren-
voyons à cette belle page de nos annales botaniques ceux
de nos confrères qui conserveraient encore quelque doute
sur la nécessité absolue de cette entente. Ils y puiseront
aussi la convictionque la prospérité du commerce horticole,
l'introduction sans cesse plus importante de végétaux exoti-
150
ques, les transactions rendues de plus en plus commodes,
sont autant de causes qui, tout en exerçant une influence
heureuse sur les affaires commerciales, sont de nature à
faire progresser la science botanique. Le progrès de la
science est intimement lié à la prospérité commerciale;
celle-ci dénote de la part des particuliers et du peuple en
général, un intérêt croissant pour les plantes. Quand tout le
monde aura acquis le goût des fleurs, la science botanique
trouvera le terrain préparé pour recevoir les semences
qu’elle répand à pleines mains et qui ne demandent qu'à
tomber dans un sol propre à les faire germer et fructifier.
Je crois vous avoir convaincu, Messieurs, de l'impor-
tance de l’introduction dans les débats de nos Congrès de
questions d'ordre matériel et commercial. Vous admettrez
alors aussi que le Cercle Floral peut compter, au nombre
des services rendus, l'organisation du Congrès horticole
de 1881.
Notre Société a, à deux reprises différentes, organisé un
concours pour le meilleur ouvrage de botanique à l’usage
de l’enseignement primaire; elle a ouvert des expositions
où, à côté des récompenses décernées aux produits de
l'horticulture, elle a su en ménager aux œuvres destinées
à vulgariser ou à faire progresser la science botanique; —
elle a fait donner des conférences, organisé des herborisa-
tions et publié un bulletin où des questions de botanique
et d’horticulture ont été traitées.
C'est assez vous dire, Messieurs, que notre Cercle,
depuis sa fondation qui remonte à l’année 1877, n'est pas
resté indifférent au mouvement scientifique qui gagne
tous les jours du terrain et dont les travaux de la Société
royale de botanique sont une manifestation éclatante.
C'est aussi cette préoccupation constante des membres
151
du Cercle pouraider au progrès scientifique qui a fait naître
l'idée de l’organisation du Congrès botanique d'Anvers.
La direction s'est demandé comment il fallait s'y pren-
dre pour exécuter un projet qui, à son point de vue, n'est
pas sans paraitre quelque peu téméraire. Elle s’est dit que,
si le dévouement absolu à la cause qu’elle embrassait, était
une condition indispensable pour réussir, le Congrès aurait
un succés certain. Mais ce n'est pas tout que de payer de
dévouement, il faut réunir d’autres conditions : il faut le
concours de tous ceux qui par leur savoir et leur mérite
possèdent les éléments essentiels de succès. De là, à son-
ger à solliciter le concours de la Société royale de botani-
que, il n’y avait pas loin. Si je me présente aujourd'hui
devant cette assemblée, c’est, comme je l’ai dit en com-
mençant, à l'effet d'obtenir ce concours.
Mais afin que vous puissiez’ vous prononcer en toute
connaissance de cause, il faut que je vous parle d'une
entrevue que les délégués d u Cercle Floral ont eu récem-
ment avec les membres du co mité permanent de la Cham-
bre syndicale des horticulteurs belges.
Quel était le but de cette entrevue?
Le Cercle Floral désirait organiser, en coïncidence avec
le Congrès, un Meeting international d'horticulture où
l'on s’occuperait exclusivement des intérêts matériels.
C'est évidemment à la Chambre syndicale qu'il fallait
demander le concours si utile en pareille occurrence. Ce
concours nous avait d’ailleurs été octroyé pour le Congrès
horticole de 1831. Lors de la diseussion que la proposition
du Cercle Floral a soulevée, l'avis fut émis de joindre,
si la chose était reconnue possible, le concours de la
Société royale de botanique à celui de la Chambre syndicale
pour aider le Cercle Floral dans l'organisation du Congrès
152
qui comprendrait, dès lors dans son programme, des
questions de botanique, des questions d’horticulture et des
questions d'intérêt matériel. Cet avis fut d’autant mieux
accueilli par les délégués du Cercle que la direction avait
entrevu cette union sans avoir osé l’espérer, parce qu'elle
supposait que la Chambre syndicale n'aurait pu, en vertu
de ses principes, se prêter à pareille combinaison. Si
celle-ci peut aboutir, Messieurs, nous aurons l'honneur
d’avoir complété et sanctionné, dans notre patrie, l'intimité
la plus absolue qui doit régner entre les horticulteurs et
les botanistes, nous aurons répondu aussi, du moins nous
nous flattons de cet espoir, à l’attente de tous les horticul-
teurs et botanistes de l’Europe et du monde entier.
Il appartient à la Société royale de botanique de décider
que cette union se fasse. Connaissant le souîle de progrès
qui vous anime tous, Messieurs, je crois pouvoir considérer
celte union comme une chose dorénavant acquise à notre
histoire botanico-horticole. La Société royale de botanique
de Belgique, la Chambre syndicale des horticulteurs belges
et le Cercle Floral d'Anvers, représentant respectivement
plus spécialement la botanique, l'industrie et le commerce
horticoles et l’horticulture, ainsi que trois centres impor-
tants, ces trois Sociétés auront préparé celte union qui sera
scellée, à l’occasion d’une Exposition universelle, dans une
ville qui, par son commerce, est en relation avec le monde
entier et destinée à voir conclure ces sortes d'accords
internationaux. Car, notre exemple sera probablement
suivi par d’autres pays, puisqu'il se donnera en présence
des représentants de toutes les contrées où la science
botanique est en honneur.
L'accord que nous espérons voir intervenir entre la
Chambre syndicale et le Cercle Floral, ne saurait être
ofliciel, à l'heure qu'il est, parce que le comité permanent
dont tous les membres sont unanimement, favorables au
projet, n'a pas encore pu saisir l’assemblée générale
de notre proposition et surtout parce que, au moment
de l’entrevue qui eut lieu le 25 novembre, nous ne
savions pas encore si l’organisation d’une Exposition
d'horticulture était définitivement décidée. Depuis nous
avons acquis la quasi-certitude que cette solennité aura
lieu. Vous savez, Messieurs, que le Gouvernement à
institué une commission chargée de l’organisation de
l’exhibition florale. En vous proposant de réunir un Con-
grès à celte occasion, nous vous convions donc en même
temps à contribuer à la réussite de l'Exposition.
L'adhésion de la Chambre syndicale des hortieulteurs
ne dépendant donc, selon toutes les apparences que de la
certitude que l'exposition horticole aurait lieu en 1885,
nous pouvons espérer que, conformément à ses précédents,
elle usera de toute son influence pour faire aboutir notre
entreprise. Vous connaissez, Messieurs, l’activité de ses
membres, vous comprendrez alors aussi combien leur
concours nous est précieux.
Le Cercle Floral a décidé de former une Commission
organisatrice, chargée de préparer les travaux du Congrès.
Il s'est réservé la présidence de cette Commission, parce
qu'il prend la direction de l’entreprise due à son initiative
et aussi parce que comme Société locale, la presque totalité
des travaux préparatoires lui incombera. Il réserve à
chacune des Sociétés coopératrices une place de vice-
président, une de secrétaire et une de secrétaire-adjoint.
Le nombre de membres de la Commission est laissé au
choix des Sociétés, parceque le désir du Cercle — et ce
sera sans doute aussi le vôtre — ie désir, dis-je, est de
grouper, dans un seul faisceau, toutes les forces vives de
la botanique et de l'hortieulture, afin que notre œuvre
apparaisse à nos compatriotes et aux botanistes et aux
horticulteurs de l'étranger non pas comme une œuvre
particulière, mais comme une émanation de la Belgique
horticole et botanique toute entière.
Le Cercle Floral a décidé de soumettre à la Commission,
aussitôt qu'elle sera constituée, le projet suivant : Vu
qu'il est dans l'intérêt d’une entreprise telle que celle
qui fait l'objet des travaux de la Commission, de la mener
à bonne fin dans les meilleures conditions possibles, la
Commission décide que son bureau constituera le bureau
du Congrès et qu'elle sera également la Commission
exécutive de ce Congrès. Il n’y aura d'exception que pour
la présidence des séances du Congrès. L'assemblée pourra
désigner elle-même celui de ses membres qui occupera ses
fonctions. L'assemblée sur la proposition du bureau,
nommera des vice-présidents choisis parmi les représen-
tants de différentes nations.
Veuillez remarquer, Messieurs, que cette proposition
sera faite à la Commission qui décidera de son adoption.
Sinous vous la communiquons, c’est uniquement pour
que vous puissiez vous guider dans le choix de vos délé-
gués, en vue de l’éventualité de l'adoption de cette propo-
sition.
Quant aux autres conditions auxquelles le concours de
votre Société pourrait être subordonné, nous attendrons
que la discussion s’engage sur le but de notre démarche
pour vous faire connaitre notre opinion.
Messieurs, il me reste à vous faire connaitre un dernier
point, celui des ressources dont pourrait disposer la Com-
mission. Outre la cotisation des adhérents au Congrès,
155
nous estimons qu'il y a lieu de compter sur le concours
de la ville d'Anvers, de la province d'Anvers et du Gou-:
vernement.
Le concours de l'Administration communale d'Anvers
n'a jamais fait défaut à aucune œuvre de progrès. Toutes
les expositions qui ont eu lieu dans la métropole com-
merciale, ont été subsidiées par elle, de même que le
Congrès horticole de 1881. Si le Congrès que nous pro-
jetons a lieu, ce sera la première fois que la ville d’An-
vers verra se tenir de pareilles assises dans ses murs.
L'Administration communale, dans des circonstances aussi
solennelles, ne sera que l’écho de la population en nous
secondant dans nos efforts et en réservant aux nombreux
savants du pays et de l'étranger, une réception digne de
la renommée de la vieille cité et des hommes qui s’y
livreront aux études de la science. Des propositions diver-
ses seront soumises à la Commission dans le but d’obtenir
le concours de la ville d'Anvers.
Nous savons, Messieurs, que le Conseil provincial a voté
une somme de 20,000 francs pour les fêtes, les expositions
et les congrès agricoles, horticoles, etc., qui auront lieu
à Anvers à l’occasion de l'Exposition universelle. Déjà, le
Cercle Floral lui a adressé une demande de subside; elle a
été envoyée à la Députation permanente chargée de la
répartition de la somme allouée. La Commission organi-
satrice renouvellera cette demande et nous sommes con-
vaincus que la Députation permanente comprendra toute
l’importance de notre entreprise destinée à faire honneur
au pays et à la science. ;
Le Gouvernement, Messieurs, ne s’est jamais désin-
téressé dans l’organisation des congrès botaniques. Je
pourrais vous rappeler avec quel empressement fut
156
accueillie, en 1864, la proposition d'organiser un Congrès
à Bruxelles à l’occasion de l'Exposition universelle de la
Société royale de Flore, proposition émanant de la Fédé-
ration des Sociétés d’horticulture de Belgique. La plupart
d’entre vous se souviennent de la facon grandiose dont les
choses se passèrent à cette époque. Depuis, le Gouverne-
ment a suivi la même ligne de conduite, et, à côté d’une
intervention efficace, 11 a donné aux congressistes un gage
de ses sympathies en envoyant au milieu d'eux un délégué
officiel. N’avons-nous pas vu des Ministres témoigner de
l'intérêt du Gouvernement pour la cause qui fait l’objet
des congrès, en venant au milieu des membres, comme
l'ont fait, en 1877, le Ministre de l'Intérieur, M. Delcour,
et, en 1580, M. Rolin-Jaequemyns? — Le Gouvernement
a également délégué, chaque fois, des savants belges aux
divers Congrès étrangers et aux diverses expositions
internationales et universelles.
Il en sera de même cette fois-ci, Messieurs, le doute à
cet égard n'est pas permis.
Aussitôt que la Commission sera constituée, je lui sou-
mettrai différentes propositions ayant pour objet de
s’assurer le concours du Gouvernement, savoir :
1° Une demande tendant à obtenir le patronage du
Gouvernement comme celui-ci vient de l’accorder à la
Société royale pour l'encouragement des beaux-arts
d'Anvers, qui organise pour l'année prochaine une expo-
sition universelle des beaux-arts. Ce patronage ne nous
sera certainement pas refusé. Il est presque sûr que le
Gouvernement nous enverra aussi un délégué.
2° Une demande de subside à adresser au Département
de l'Agriculture, de l'Industrie et des Travaux publics.
5° Une demande au Ministère des Chemins de fer,
157
Postes et Télégraphes, pour obtenir la réduction de 50 e/,
sur le prix de parcours en chemin de fer des membres de
Congrès non-seulement en Belgique, mais aussi en France,
en Allemagne,en Hollande et, si possible, pour la traversée
de la Manche, conformément à ce qui s'est fait pour le
Congrès de 1864, plus récemment pour celui de 1880 et
comme cela se pratique d’ailleurs pour tous les Congrès.
4° Une demande au même département pour l’obten-
tion de la franchise postale en ce qui concerne la corres-
pondance à laquelle l'organisation du Congrès donnera
lieu.
5° Une demande à M. le Ministre des Affaires étran-
gères pour l'obtention de la même faveur que celle que
M. le prince de Caraman vient d'accorder à la Société des
beaux-arts d'Anvers, faveur qui, en ce qui nous con-
cerne, consisterait à obtenir des Gouvernements étrangers
qu'ils nomment des délégués au Congrès. M. le Ministre
prie ses ministres accrédités auprès des Gouvernements
étrangers de donner la plus grande publicité possible au
règlement général de l'Exposition; pour nous, il s’agirait
des circulaires contenant le plan d'organisation et les
questions proposées. Il prie encore ses ministres de faire
connaitre de leur côté l'exposition aux artistes par tous les
moyens dont ils disposent. Îls seraient donc priés de faire
la mème chose pour les botanistes et les horticulteurs.
Vous saisirez immédiatement, Messieurs, toute l’impor-
tance que présenterait pour le Congrès un pareil patronage.
Vous voyez, Messieurs, que la Commission sera invitée,
dès sa première séance, à prendre des mesures que com-
mande la situation, situation que nous pouvons envisager
avec beaucoup de confiance.
Nous réunirons en effet, plusieurs éléments de succès :
11
158
l'Exposition universelle, la première qui aura été orga-
nisée dans ce petit pays de Belgique, donnera à notre
Congrès un éclat que rarement des circonstances plus
favorables pourront lui prêter; l'Exposition internationale
d'horticulture gagnera par sa coïncidence avee lExpo-
sition universelle et, si elle est un gage de succès pour
le Congrès, celui-ci lui sera très utile par le concours des
botanistes illustres qui prendront part à nos discussions.
La renommée d'Anvers, les travaux gigantesques qu’on y
a exécutés dans ces dernières années et-les souvenirs que
les horticulteurs et les botanistes y trouveront, souvenirs
laissés par d'illustres devanciers et conservés au Musée
Plantin, contribueront sans aucun doute à faire du Congrès
de botanique une des solennités les plus importantes qui
auront lieu l’année prochaine dans la cité commerciale. Le
patronage du Gouvernement, le concours de la Province
et de la Ville, toutes choses sur lesquelles les précédents
nous permettent de compter, sont autant de gages de suc-
cès. L'acceuil flatteur et empressé, l'exercice de l'hospi-
talité la plus large que les Anversois réservent aux congres-
sistes, engageront certainement les botanistes et les
horticulteurs du monde entier à venir apporter leurs
lumières dans les discussions auxquelles nous les convie-
rons tous.
Un autre gage de succès, très puissant aussi, c’est
l'union de trois Sociétés caractérisant les trois genres d'ac-:
tivité du Congrès, l'union de la Société royale de botani-
que de Belgique, de la Chambre syndicale et du Cercle
Floral. Cette union sera la force de la Commission orga-
nisatrice, le gage certain d’une réussite sans précédent ;
elle permettra de rendre des services signalés à la science
qui nous préoccupe tous, à des titres divers, si vous
159
voulez, mais dans une pensée commune de progrès ;
cette union enfin, permettra de contribuer à la renommée
scientifique de notre chère Patrie, elle nous permettra de
faire œuvre de propagateurs de la science et de bons
patriotes.
. Après lecture de ce rapport, une discussion s'engage,
à laquelle prennent part, M. le Président et plusieurs
membres de l’assemblée.
Il est décidé, en principe, que la Société prendra part
au Congrès. Le Bureau est chargé de s'entendre avec le
Cercle Floral d'Anvers au sujet de la part qui sera prise
par la Société dans l’organisation du dit Congrès.
Il est donné successivement lecture des notices
suivantes :
NOTE SUR QUELQUES OBSERVATIONS BOTANIQUES
PAR E. PAQUE, s. 3.
Ranunculus sardouns Crantz. — L'été dernier, nous
avons trouvé à Corbeek-Loo (près Louvain), un pied
de cette Renonculacée offrant exactement les mèmes
anomalies que celui qui a été récemment décrit par
notre confrère M. Marchal. Pour ne pas faire double
emploi, nous renvoyons à la description donnée par
notre confrère. (Compte-rendu de la seance extraordi-
naire de juillet 1884, p. 99).
1beris amara L. — Cette espèce se rencontre assez
rarement dans la zone calcaire et dans la région Juras-
sique; elle est considérée comme très rarement Intro-
duite ailleurs. — Cette année, elle a été observée, dans
des lieux cultivés, à Ossebroek (près Alost). M. Th.
140
Durand l'a signalée également, il y a quelques mois, à
Welle (près Denderleeuw). (Compte-rendu de la séance
de mars 1884, p. 48).
Lepidium hetcrophyllum Benth. (L.Smithii Hook.).
— Depuis quelque temps, cette rarissime Crucifère est
regardée comme introduite et inconstante. — L’année
dernière, nous avons découvert une seconde habita-
tion à Éegenhoven, à quelque distance de celle que
nous avons fait connaitre en 1882. Cette année-ci,
nous y avons observé une dizaine de pieds d’une
vigueur remarquable.
Neslia paniculata Desv. — Dans Îles moissons à
Molenbeek-S'-Jean. — Jusqu'en 1882, cette plante
n'était connue, dans la zone argilo-sablonneuse, que
dans la seule commune de Gastuche. Depuis cette
époque, elle a encore été signalée, par notre ami
M. Ch. Baguet, sur les voies ferrées, à Bruxelles et à
Wilsele (près Louvain).
Anthyllis Vulneraria L. — Sur les talus de la route
de Bruxelles, à Hekelgem (près Alost). Probablement
introduit. — N'avait pas encore été observé dans la
zone argilo-sablonneuse.
Anchusa sempervirens L. — Cette espèce est indi-
quée dans trois endroits de la zone caleaire, où elle
parait naturalisée. Nous l'avons rencontrée aux bords
d'un chemin, à Pellenberg (près Louvain). Elle pour-
rait bien n'être que subspontanée dans cette habitation.
Veronica montana L. — Dans la 4° édition de son
Manuel, M. Crépin disait: Le «V. montana n'a pas été
signalé dans la région jurassique, où probablement il
existe. » Depuis lors, il a été signalé dans la région
jurassique française, à quelques kilomètres de nos
141
frontières, par M. Ph. Pierrot. (Bulletins, t. XXE,
2° partie, p. 259). En 1883, pendant l'herborisation
générale de la Société, il a été récolté dans la région
jurassique belge, au bois de St-Mard (près Virton).
Enfin, au mois d’aout de cette année, nous l’avons
trouvé aux environs d’Arlon, dans le bois de Sesselich.
— La 5° édition signale l'espèce comme rare dans la
région dont il s’agit.
Asperala glanca Bess. — S'-Mard (près Virton) et Huy
étaient les seules localités où cette Rubiacée eùt été
observée. — En septembre dernier, nous l'avons
récoltée sur les talus des remparts de Louvain.
Lactuca virosa L. — Inconnue d’abord en dehors de
la zone calcaire, cette espèce fut signalée par nous, il
y a quelques années, à Éegenhoven (près Louvain),
où elle continue à être en pleine prospérité. Nous avons
observé, cette année, une nouvelle habitation extrême-
ment riche, située à trois quarts de lieue environ de la
première, sur le territoire de Berthem. Dans un cercle
d’une demie lieue de rayon, les talus buissonneux sont
tous envahis par le L. virosa. Plusieurs plantes y
atteignent une taille peu commune et vont jusqu’à
dépasser deux mètres de hauteur.
Hieracium praealtum Vill. — Espèce des plus rares
qui fut observée autrefois à Freyer et à Huy (zone cal-
eaire). Nous l’avons trouvée, en abondance, dans Île
courant de l’année, entre Corbeek-Loo et la ville de
Louvain. Elle croissait sur un mur et sur la terre,
parmi des pierres. $
Ornithogalum nuatans L. — Cette Liliacée se cultive
parfois dans les jardins, et a été très rarement rencon-
trée à l’état subspontané. Un fait digne de remarque,
149
c'est qu'à Mariakerke (près Gand) elle infeste depuis
quelque temps les champs cultivés, et s'y est attiré les
mauvaises grâces des cultivateurs non moins que sa
congénère l'O. umbellatum.
Stratiotes aloides L. — Dans les mares et les fossés, à
Mylbeke et à Hofstade, près d’Alost (zone argilo-
sablonneuse). D’autres habitations, observées égale-
ment aux environs d'Alost, étaient situées dans la zone
campinienne. L’espèce est très abondante dans ces
différentes habitations. Elle n’avait pas encore été
indiquée dans la zone argilo-sablonneuse.
Myrica Gale L. — L'existence de cette Myricée, dans
la région jurassique, était devenue douteuse : on la
signalait comme « observée autrefois entre Arlon et
Virton. » — Nous l'avons retrouvée, dans ces parages,
pendant l’été de 1884. Elle croit en assez grande
abondance, au milieu des bois, entre Tournich et
Stockem (près Arlon), où elle occupe les bords d’un
fossé et la limite d’un pré marécageux.
CATALOGUE DES PLANTFS OBSERVÉES AUX ENVIRONS
D'ANVERS, |
par H. Van DEN BRoeck.
Le Supplément ().
Les nouveaux renseignements que j'ai recueillis sur
la florule anversoise, sont consignés dans ce travail.
J'ai continué l’exploration des localités situées dans les
limites que j’ai tracées et j'ai visité, en outre, les sui-
(1) Voir Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique, t. XXII,
{re partie, pages 142-175.
145
vantes : Pulle, Grobbendonck, Lichtaert, Casterlé,
Beersse, Raevels et Arendonck.
Mes renseignements se rapportent, d'une part, à des
plantes déjà mentionnées dans mon Catalogue et dont
j'ai à signaler de nouvelles habitations, et, d'autre part,
à celles que j'ai découvertes récemment aux environs
d'Anvers. Celles-ci sont précédées d’un astérisque.
M. J. Cardot a eu la bonté de continuer à examiner
les échantillons de Muscinées que je lui ai envoyés;
qu'il me soit permis de remercier, à nouveau, ce savant
bryologue pour son précieux concours.
Anvers, le 15 novembre 1884.
Renonculacées.
*Ranunculus fluitans Lmk. — Camp.: canal de la Campine à Schooten
(abondant).
Caryophyllées.
*Saponaria officinalis L. — Camp.: bord d’un chemin à Calmpthout.
Pyrolacées.
*Pyrola rotundifolia L. — Camp.: bord d'un ruisseau à Turnhout,
(peu abondant).
Nymphéacées.
*Nymphaea alba L. var. minor DC. — Camp.: mare à Casterlé.
Crucifères.
Cardamine pratensis L. à fleurs doubles. — Camp.: dans une prairie
à Schooten.
Papilionacées.
Genista tinctoria L. — Bruyères, digue du canal de la Campine. —
Camp.: Turnhout et Arendonck.
144
Haloragées.
*Myriophyllum verticillatum L. var. pinnatifidum Wallr. —
Peu abondant dans un fossé à Hoboken.
Primulacées.
Primula officinalis Jacq. — Camp.: bords du canal de la Campine à
Oeleghem et à Schooten (très-rare).
Lentibulariées.
Utricularia intermedia Hayne. — Camp.: très-abondant dans un
étang entre Turnhout et Raevels.
Labiées.
Lamium incisum Willd. — Camp.: bord d’un chemin à Schooten.
Vacciniées.
Vaccinium Vitis-Idaea L. — Camp.: dans un bois à Gheel.
Euphorbiacées.
*Euphorbia Esula L. — Camp.: { pied au bord d’un chemin à Merxem.
(Introduit.) (Mr Hennen et moi).
Orchidées.
*Epipactis palustris Crantz. — Camp. : bas-fond à Arendonck (quel-
ques pieds).
Potamées.
Potamogeton obtusifolius M. et K. — Camp. : mare à Gheel (abon-
dant).
Graminées.
Ammophila arenaria Link. — Camp. : dunes entre Lichtaert et
Casterlé, Wuestwezel (abondant).
Characées.
Nitella translucens Agardh. — Camp. : mares à Gheel. — C’est par
erreur que j'ai signalé cette espèce dans Pold.
— capitata Agardh. — Camp. : dans un ruisseau entre Gheel
et Oolen.
145
MOUSSES.
Physcomitrellées.
Physcomitrella patens Sch. — Sur la terre argileuse au bord d’un
ruisseau à Wilryck. — F.
Pleuridiées.
Pleuridium nitidum Br. Eur. — Sur ta terre. — Wilryck, Lich-
taert. — F.
— subulatum Br. Eur. — Sur la terre. — Contich, Schooten, Deurne,
Merxem. — F,
Dicranées.
Trematodon ambiguus Honrsch. — Sur la terre marécageuse. —
Lichtaert. — F. — Très-abondant.
*Dicranella Schreberi Sch. — Sur la terre humide. — Wilryck. —F.
— varia Sch. — Sur la terre humide. — Dans le poldre entre Merxem
et Austruweel, Schooten. — F.
— rufescens Sch. — Sur la terre humide. — Schooten, Deurne. —
F.; Gheel. — St.
*Dicranum montanum Hedw. — Vieilles souches. — Entre Deurne et
Wyneghem. — St.
* — — var, pulvinatum Pfeff.? — Dans la même habitation, en
mélange avec le type. — St.
* — scoparium Hedw. var. spadiceum N. Boul. (D. spadiceum
Zett.). — Bas-fonds marécageux à Turnhout. — St.
— palustre La Pyl. — Sur la terre au bord d’un fossé, à Heren-
thals, bruyère humide à Esschen. — St.
— spurium Hedw. — Bruyères, dunes. — Calmpthout, Gheel. — St.
— undulatum Br. Eur. — Sur la terre dans les bois. — Cappellen,
Deurne. — St.
Dicranodontium longirostre Br. Eur. — Sur la terre. — Calmpt-
hout, Contich. — St.
Campylopus flexuosus Brid. — Sur la tèrre et les vieilles souches.
— Deurne. — F.
— turfaceus Br. Eur. — Vieilles souches. — Herenthals, — F,
— brevipilus Br. Eur. — Bruyères humides. — Gheel, entre Turn-
hout et Raevels, — St.
12
146
*Campylopus brevipilus forma elata Cardot. (Belle forme, très-
élancée, dont la tige atteint la longueur de 10 centimètres). —
Bas-fond à Turnhout. — St.
* — paradoxus Wils. -— Sur la terre sablonneuse ombragée. — Schoo-
ten, Calmpthout. — St. — La plante de Camlpthout est douteuse.
Leucobryées.
Leucobryum glaucum Sch. — Sur la terre. — Calmpthout, entre
Emblehem et Broechem, Herenthals, Wuestwezel. — St.
Fissidentées.
F'issidens bryoides Hedw. — Sur la terre et les racines d'arbres. —
Contich, Lierre, Berchem. — F.
— taxifolius Hedw. — Sur un tronc d’arbre entre Emblehem et
Broechem. — F.; Aertselaer.
— adianthoides Hedw. — Bas-fonds. — Turnhout, Arendonek. —
F.; Raevels. — St.
Cératodontées.
Obs. — J'ai observé, sur le sable des dunes entre Heyst-sur-
Mer et Knocke, le Ceratodon purpureus Brid. var. patlidus
Boulay. — St.
Leptotrichées.
Leptotrichum tortile Hpe. — Sur la terre. -- Bonheyden. — St.
— vaginans Milde. — La plante que j’ai signalée sous ce nom, n’est
qu'une forme, un peu plus robuste de l’espèce précédente.
— homomallum Sch. — Sur la terre. — Esschen, Beersse, Lierre,
Kessel, entre Deurne et Wyneghem. — F.
Pottiees.
Pottia truncata Br. Eur. — Sur la terre. — Duffel, Deurne, Wilryck,
Edeghem, Aertselaer, sur le ciment d'un mur à Massenho-
ven. — F.
* — lanceolata C. M. — Sur la terre. — Entre Oeleghem et Broechem,
Anvers. — F,
147
Trichostomées.
Didymodon rubellus Br. Eur. — Sur la terre. — Deurne. — F.
Obs. — J'ai observé, sur le sable dans une vallée des dunes,
entre Heyst-sur-Mer et Knocke, le Trichostomum flavovirens
Bruch. — St. (Assez ahondant).
Barbula convoluta Hedw. — Sur la terre. — Calmpthout. — F.
— subulata Brid. — Sur laterre. — Berchem. — F.
— ruralis Hedw. — Sur un tronc d’arbre à Berchem, sur la terre
sablonneuse à Oeleghem. — St.
— ruraliformis Besch. — Sur la terre sablonneuse. — Oele-
ghem. — St.
Grimmaées.
Rhacomitrium lanuginosum Brid. — Bruyères humides, bords des
mares, bas-fonds. -- Entre Calmpthout et Esschen, Turnhout,
entre Racvels et Turnhout. — St.
— canescens Brid. var. ericoides Br. Eur. — Sur la terre. —
Gheel, entre Grobbendonck et Pulle, entre Merxplas et Beersse,
Schoosen. — St.
Orthotrichées.
Orthotrichum Lyellii H.et T.— Sur les troncs d’arbres. — Esschen.
— St.
* _ Jeiocarpum Br. Eur. — Sur les troncs d’arbres. — Esschen. — F,
Tétraphidees.
Tetraphis pellucida Hedw. — Sur les troncs d’arbres pourris. —
Entre Wilryck et Edeghem, Calmpthout. — F.
Splachnées.
Splachnum ampullaceum L. — Marais, bas-fonds. — Gheel, Aren-
donck. — F. — (Très abondant à Gheel).
Physconutrices.
=
Physcomitrium pyriforme Brid. — Sur la terre. — AC. — F.
Bryees.
Webera carnea Sch. — Sur la terre dans le poldre à Eeckeren. — F.
* —_ albicans Sch. — Surla vase dans un fossé à Schooten, sur la terre
148
humide au bord d’un ruisseau entre Wilryck et Aertselaer.— St.
Obs. — J'ai observé le Webera nutans Hedw. dans une vallée
des dunes à Knocke. — F.
Bryum erythrocarpum Schw. — Sur la terre entre Oeleghem et
Broechem. — F.
Byum capillare L. — Sur les troncs d’arbres, la terre et les murs. —
Deurne, Grobbendonck. — F.; Esschen, Berchem, poldre à
Austruweel. — St.
— pseudotriquetrum Schw. — Dans les marais et les bas-fonds et
sur la terre humide. — Gheel, Turnhout, Raevels, entre Turn-
hout et Arendonck. — F.; entre Wilryck et Aertselaer. — St.
*Mnium cuspidatum Hedw. — Sur la terre. — Entre Grobbendonck
et Pulle. — F.; entre Wilryck et Aertselaer. — St.
— undulatum Hedw. — Sur la terre ombragée. — Brasschaet,
Schooten. — St.
* — rostratum Schw. forma subintegrifolia Cardot. — Sur la terre
entre Wilryck et Aertselaer. — St.
* — stellare Hedw. — Sur la terre au bord d’un ruisseau entre Wil-
ryck et Aertselaer. — St.
Aulacomniées.
Aulacomnium androgynum Schw. — Sur les troncs d'arbres
pourris et la terre. — Merxem, Brasschaet, Deurne, Eeckeren,
Viersel, Herenthals, Gheel. — St.
— palustre Schw. — Marais, bas-fonds, etc. — Massenhoven (M. J.
Hennen et moi), Turnhout, entre Calmpthout et Putte (Hol-
lande). — F.
* — — var. polycephalum Sch. — Marais, fossés. — Massenhoven.
— F.; Gheel, Turnhout. — St.
Bartramices.
Bartramia pomiformis Hedw. — Sur la terre sablonneuse om-
bragée. — Esschen, Berchem, Lichtaert, Lierre, — F.
Philonotis fontana Brid. -— Sur la terre humide, dans les marais et
les bas-fonds marécageux. — Gheel. — F.; Merxem, Deurne,
Lierre, Kessel, Nylen, Massenhoven, entre Pulle et Grobben-
donck, entre Turnhout et Raevels, Turnhout, Herenthals,
Schooten, — St.
149
Polytrichées.
Pogonatum aloides P. B. - Sur la terre. — Brasschaet, Schooten.—F.
Polytrichum formosum Hedw. — Vieille souche. — Kessel. — F.
Neckérées.
Homalia trichomanoides Sch. — Sur les troncs d'arbres, les
vieilles souches et la terre, — Entre Deurne et Wyneghem,
entre Lierre et Contich, Massenhoven, entre Emblehem et
Broechem, — F,
Leucodontées.
Leucodon sciuroides Schw. — Sur les troncs d'arbres, — Lierre,
Berchem, Wilryck, Aertselaer. — St,
Leskées.
Leskea polycarpa Ehrh. var. paludosaæ Sch. — Sur le bois d’une
écluse à Lierre. — F.
Anomodon viticulosus H. et T. — Sur les troncs d'arbres. —
Schooten, entre Emblehem et Broechem, Aertselaer. — St.
Thuidiées.
Thuidium tamariscinum Br. Eur. — Sur la terre ombragée. —
Deurne, entre Lierre et Contich, entre Emblehem et Broechem,
Herenthals, entre Kessel et Nylen. — St.
Orthothéciées.
Climacium dendroides W.et M. — Bas-fonds. — Entre Pulle et
Grobbendonck. — F.
Isothecium myurum Brid. — Sur les troncs d’arbres et les vieilles
souches. — Calmpthout, Lierre, entre Emblehem et Broechem,
Herenthals. — St. ; Contich, entre Deurne et Wyneghem. — F.
Brachythéciées.
Brachythecium albicans Sch. — Sur la terre. — Entre Deurne
et Schooten, Schooten, entre Massenhoven et Broechem, Oele-
ghem, Herenthals. — St.
— velutinum Sch. — Sur les troncs d'arbres pourris et la terre. —
150
Brasschaet, Contich, Esschen, Schooten, Merxem, entre Berchem
et Mortsel, Massenhoven, entre Emblehem et Broechem, Heren
thals. — F.
Ohs. — J'ai observé, sur le sable des dunes entre Heyst-sur-mer
et Knocke, le Brachythecium Mildeunum Sch. — St.
Eurynchiées.
Eurhynchium myosuroides Sch.— Sur les vieilles souches dans un
bois entre Deurne et Wyneghem. — St.
— Striatum Sch. — Sur la terre ombragée. — Contich, Schooten,
Wilryck. — F,; Merxem, Brasschaet, Deurne, entre Deurne et
Wyneghem, Lierre, entre Emblehem et Broechem. — St.
— piliferum Sch. — Sur la terre. — Entre Schooten et Brasschaet,
dans le poldre à Merxem, entre Deurne et Wyneghem, Lierre.
— St.
— praelongum Sch. — Sur la terre. — Lierre. — F. ; Contich, Oele-
ghem, poldre à Merxem. — St.
— — var. atrovirens Sch.; Hypnum atrovirens Sw.; H. Swartzii
Turn. — Sur les vieilles souches, les racines d'arbres et les
pierres. — Brasschaet, Deurne, Schooten. — St,
Rhynchostegium murale Sch. — Sur les pierres. — Schooten. — F.
Hypnées.
Plagiothecium Schimperi Jur. et Mild. — Sur laterre. — Bras-
schaet, Deurne, Contich, entre Contich et Lierre, Esschen,
Calmpthout, Schooten, Merxem. — St.
— sylvaticum Sch. — Sur les vieilles souches et la terre. — Con-
tich, entre Contich et Lierre, Schooten, Berchem, entre Kessel et
Nylen. — F. ; Merxem. — St.
— silesiacum Sch. — Sur les vieilles souches. — Contich, Schoo-
ten. —F,
Amblystegium serpens Sch. — Sur les troncs et les racines d’arbres
etla terre. — Brasschaet, Herenthals. — St.; Lierre, Esschen,
entre Berchem et Mortsel, Merxem, Massenhoven. — F. — AC.
— radicale Sch. — Sur les racines d’un arbre dans un bois humide à
Deurne. — F.
— riparium Sch. — Sur les troncs et les racines d’arbres, les pierres,
151
la terre, ete. — Esschen, Merxem. — St. ; dans le poldre à Aus-
truweel, Wilryck, Aertselaer, Edeghem. — F.
Hypnum stellatum Sch. — Marais, bas-fonds marécageux. — Gheel.
— F. ; Turnhout, entre Raevels et Turnhout. — St.
* __ — forma gracilis N. Boul.? — Bas-fonds marécageux à Turn-
bout. — St.
* — — forma crispa Card. — Bas-fonds marécageux à Turnhout. — St.
— aduncum Hedw. var. laxum Sch. ; H. Kneiffii var. laxum Sch. —
Fossé dans le poldre à Austruweel. — St.
— revolvens Sw. — Dans une prairie marécageuse à Gheel. — F.
* —_ intermedium Lindb. — Dans les bas-fonds marécageux. — Turn-
hout. — St.
— Sendtneri Sch. — Marais. — Gheel, Nieuwmoer (Calmpthout).
4 7
— fluitans L. — Marais, fossés, etc. — Entre Grobbendonck et Pulle,
Gheel. — F.; entre Turnhout et Arendonck, Austruweel, Lierre,
Kessel, Nylen, Massenhoven, entre Emblehem et Broechem,
Schooten. — St.
Obs. — J'ai observé une forme de cette espèce, sur le sable dans
une vallée humide des dunes, entre Heyst-sur-mer et Knocke.
— St.
*_ filicinum L. forma. — Sur la terre. — Oeleghem, Deurne. — St.
— imponens Hedw. — Bruyères humides. — Gheel, entre Turnhout
et Raevels, Beerne, — St.
— cupressiforme L. var. ericetorum Sch. — Bruyères, bois. —
Calmpthout, Schooten.
Obs. — J'ai observé, sur le sable des dunes entre Heyst-sur-
mer et Knocke, l À. cupressiforme L. var. lacunosum Brid.
(var. elatum Schimp.). — St. (Très abondant).
— arcuatum Lindb. — Sur ja terre sablonneuse. — Brasschaet,
Calmpthout. — St.
— Cordifolium Hedw. — Marais, bords des fossés. — Calmpthout,
entre Lierre et Kessel. — F.; Nylen, entre Emblehem et Broe-
chem, Herenthals. — St. \
— Cuspidatum L. — Sur la terre humide. — Massenhoven, entre
Grobbendonck et Pulle. — F. — AR. Camp. — F.
— purum L. — Sur la terre humide. — Merxem, Schilde, Esschen,
Schooten. — F,
152
*“Hypnum stramineum Dicks. — Marais. — Gheel. — F.; Kessel,
Esschen. — St.
— scorpioides L. — Marais, bas-fonds. — Turnhout, Arendonck.
— F.; Raevels. — St.
Hylocomium splendens Sch. — Sur la terre. — Brasschaet, Calmpt-
hout, Deurne, Massenhoven, entre Emblehem et Broechem,
Herenthals, Esschen. — St.
— squarrosum Sch. — Bas-fonds. — Schooten. — F.
— triquetrum Sch. — Sur la terre. — Deurne, Schooten, Massen-
hoven, entre Emblehem et Broechem, — St.
— loreum Sch. — Sur la terre dans un bois à Deurne. — St.
SPHAIGNES.
Sphagnum acutifolium Ehrh. — Dans un fossé ombragé à Deurne.
— F.; Turnhout. — St.
* — — var. tenellum Sch. — Marais. — Esschen. — St.
* — — var. purpureum Sch. — Fossés à Calmpthout. — St.
Obs.— J'ai observé dans les marais, entre Genck et Zonhoven,
la var. rubellum Russ. (S. rubellum Wils.) — St.
— — var. luridum Hüb. — La plante que j'ai signalée, dans mon
Catalogue à Niewmoer (Calmpthout) appartient à cette variété.
— F.
— fimbriatum Wils. — Bois humides, bords des fossés. — Deurne,
Herenthals, Wommelghem. — St.; Kessel. — F.
* — — var. squarrosulum H. Müll. — Dans une sapinière humide
à Kessel. — St.
* — — var. flagellaceum Sehliep. — Fossé dans une sapinière à
Kessel, bord d’un fossé ombragé à Calmpthout. — St.
* — — var. validius Cardot. — Voici la description qu’en donne
l’auteur dans la Revue bryologique, année 1884, page 55
« Plante plus trapue et plus robuste que le type ; rameaux plus
« épais, à feuilles étroitement imbriquées. »
Lieu marécageux entre Grobbendonck et Pulle, dans une sapi-
nière humide à Kessel; dans les bois à Oeleghem et Schooten.
— St.
— recurvum P. B. — Marais, fossés. — Gheel, entre Calmpthout et
Putte (Hollande); entre Grobbendonck et Pulle, — St,
*Sphagnum recurvum P. B. var. obtusum Warnst. — Marais. —
Entre Calmpthout et Putte (Hollande). — St.
— — var. Broeckii Cardot. — L'auteur décrit, comme suit, cette
variété dans la Revue bryologique, page 56, année 1884 : « Toufles
« peu profondes, assez denses, d’un vert jaunâtre. Cellules épi-
« dermiques de la tige peu distinctes. Feuilles caulinaires petites,
« assez rapprochées, triangulaires ou brièvement lingulées, obtu-
%
« ses-arrondies et ordinairement un peu dentées au sommet,
« entièrement dépourvues de fibres. Feuilles raméales étroitement
« lancéolées, peu ou à peine ondulées, mais plus ou moïns homo-
« tropes à l’état sec. »
L'auteur m'a écrit plus tard, qu'ayant examiné de nouveaux
échantillons, il en a trouvé plusieurs ayant les feuilles eaulinaires
allongées, pointues et plus ou moins fibreuses.
Dans un marais entre Grobbendonck et Pulle. — St.
— cuspidatum Ehrh. — Marais, mares, fossés. — Arendonck, Raevels,
Nieuwmoer(Calmpthout). — St.; entre Merxplas et Beersse. —F,
— — var. falcatum Russ. — Bord d’une mare à Turnhout. — F.
— squarrosum Pers. — Marais, bois humides. — Entre Grobbendonck
et Pulle, entre Turnhout et Raevels, Turnhout, Kessel, Esschen.
— St. ; Gheel. — F.
— — var. imbricatum Sch. — Marais. — Esschen, entre Grobben-
donck et Pulle. — St.
* _ tores Angst, — Lieu marécageux à Gheel, marais à Esschen. — St.
— Prairies à Herenthals. — F, |
— — var. squarrosulum Lesq.forma limbatum Cardot. — Lieux
marecageux à Gheel. — St.
Obs. — La plante que j’ai signalée, dans mon Catalogue, sous
le nom de var. squarrosulum Lesq. appartient au type.
— rigidum Sch. — Bruyères humides, bords des mares et des fossés. —
Gheel,entre Turnhout et Raevels, entre Merxplas et Beersse. — St.
— — var. squarrosum Russ, — Bois humide à Cappellen. — St. —
Cette variété présente deux formes extrêmes : laxum Cardot et
densum Cardot. J'ai observé la première dans un bois à Schooten,
et la seconde dans une bruyère à Herenthals. — St.
— — var. compactum Sch. — Bruyères humides. — Turnhout,
Beersse. — St.
— molle Sull. — Marais, bruyères humides, bords des fossés. —
15
154
Wommelghem, Herenthals, Gheel, entre Turnhout et Raevels. —
St.; entre Kessel et Nylen. — F.
*Sphagnum molle var. pulchellum Limp. — Dans un fossé à
Nieuwmoer (Calmpthout). — F.
— — var. compactum Grav. — Marais à Gheel. — St.
— subsecundum N. et Il. — Marais, bois marécageux, fossés, ete. —
Wuestwezel, Esschen, Lierre, entre Broechem et Emblehem,
Gheel, Calmpthout, entre Turnhout et Raevels, Turnhout,
Schooten. — St.
— — var. contortum Sch. — Marais, bords des mares et des fossés. —
Calmpthout, Turnhout, Bcersse, Lierre. — St.
* — — var. contortum Sch. forma albescens Warnst. (S. contor-
tum Schultz var. alhescens Warnst.). — Bord d’un fossé à Wuest-
wezel. — St.
Obs. — C’est par erreur que j'ai indiqué la var. simplicissimum
Milde comme étant synonyme de la var. contortum Sch. Je n'ai
pas encore rencontré cette première variélé.
— — var. obesum Wils. — Ruisseau à Schooten. — St.
— — var. fluitans Grav. — Dans une mare à Calmpthout. — St.
— — var. auriculatum Lindb. — Fossé à Calmpthout, marais à Oolen,
bas-fond à Turnhout, Schooten. — St.
* — J]aricinum R.Spr. var. submersum Card.— La variété du S. lari-
cinum que J'ai trouvée dans une mare tourbeuse à Schilde et que
j'ai déjà signalée dans mon Catalogue, a recu le nom de var. sub-
mersum Card. Voici la description de cette nouvelle variété, d’après
l’auteur (Voir Revue bryologique, p. 54, année 1884) : « Plante
« flottante. Tige gréle, dichotome. Rameaux {rès-écartés, ordi-
« nairement solitaires, quelquefois géminés, élalés, courts ou peu
« allongés. Feuilles raméales grandes, largement ovales, très-
« conruves, imbriquées. Feuilles caulinaires très-grandes, presque
« entièrement semblables aux feuilles ruméales, pourvues de
« peliles oreillettes, fibreuses jusqu’à la base. »
— tenellum Ehrh. — Bruyères humides, marais, bas-fonds. —
Schilde, Gheel, entre Turnhout et Raevels. — F.; Esschen,
Beersse. — St.
* — — var. immersum Sch. — Ce que j'ai signalé dans mon Catalogue
comme étant une forme voisine de cette variété est cette variété
très bien caractérisée. — Fossé à Calmpthout. — F.
*Sphagnum tenellum var. robustum Warnst. — Abondant aux
bords d’un marais à Calmpthout. — F.,
— cymbifolium Ehrh. — Marais, bords des fossés, bois et bruyères
humides. — Deurne, entre Grobbendonck et Pulle, Wommel-
ghem, Raevels, Kessel, — St.
var. purpurascens Russ. — Ce que j’ai signalé sous ce nom
appartient au S. medium var. purpurascens Warnst.
var. brachycladum Warnst, — Bruyère humide à Wuest-
wezel. — St.
var. laxum Warnst. — Bois et lieux marécageux. — Schooten,
Cappellen, Oeleghem. — St. ; Herenthals. — F.
var. squarrosulum N. et H.— Marais boisé à Calmpthout.—sSt.
var. Hampeanum Warnst. — Marais entre Grobbendonck et
Pulle. — St.
medium Limpr. var. congestum Schl. et Warnst. forma pur-
pureum Warnst. — Marais à Esschen, bruyères humides à
Arendonck. — St.
— var. purpurascens Warnst. — Fossés dans un bois à Cappellen,
— St.
papillosum Lindb. — Mare entre Turnhout et Arendonck. —
F.; Turnhout. — St.
— — var. confertum Lindb. — Marais. — Esschen. — St,
— var. abbreviatum Gravet. — Dans un marais à Calmpt-
hout, bruyère humide à Esschen. — St.
— var. riparium Grav. (var. flaccidum Schlieph. forma ripa-
rium Cardot). — Bords d’une mare entre Calmpthout et Putte
(Hollande). — St.
Obs. — Voici la description que donne l’auteur de ja var.
brachycladum Cardot, que j'ai signalée à Nieuwmoer (Calmpt-
hout) : « Fascicules de rameaux assez écartés; rameaux diver-
« gents courts et épais, élulés ou ascendants, brièvement attenués
« ou obtus, feuilles étroitement imbriquées. (Voir Revue bryolo-
« gique, page 54, année 1884.)
HÉPATIQUES.
Gymnomitlriées.
Alicularia scalaris Corda. — Sur la terre. — Calmpthout, Esschen,
Gheel, Schooten, Merxem, Deurne, Beersse, Lierre.
156
Jungermanniees.
J
Scapania compacta Lindb. — Sur la terre sablonneuse. — Cappellen,
Esschen, Gheel.
— irrigua N. ab E. — Marais. — Nieuwinoer (Calmpthout).
— nemorosa Dmrt. — Bruyères humides, bords des marcs, marais. —
Schilde, Gheel, entre Pulle et Grobbendonck, Lierre, Kessel,
Beersse.
*X __ — var. gemmipara Nees. — Sur la terre. — Entre Oeleghem
et Schilde, Brasschaet.
Sur la terre sablonneuse et les
Jungermannia exsecta Schmied.
vieilles souches. — Esschen.
— inflata Huds. — Bruyères humides. — Esschen, Schooten, Viersel,
Herenthals, Raevels, Turnhout, Beecrsse.
—. ventricosa Dicks. — Sur la terre. — Cappellen, Esschen, Kessel,
Schooten.
— bicrenata Lindenb.— Sur la terre. — Entre Deurne et Wyneghem,
Calmpthout.
— Starkei N. ab E. — Sur la terre et les vieilles souches. — Calmpt-
hout, Schilde, Cappellen, Esschen, Kessel, Lierre, Schooten.
— bicuspidata L. —- Sur la terre humide et dans les marais. —
Turnhout, Gheel, Bcersse, Kessel.
— — var. ericetorum Nees. — Sur la terre humide ombragée. —
Deurne.
*Sphagnoecetis communis N.abE. — Au milieu des touffes de
sphaignes, de ZLeucobryum glaucum, etc., et sur la terre. —
Calmpthout, Wuestwezel, Esschen.
Lophocolea heterophylla N. ab E. — Sur les vieilles souches, les
troncs d’arbres, la terre, ete. — AC. Camp.
Chiloscyphus polyanthus N. ab E. — Sur la terre humide, —
Lierre, entre Wilryck et Edeghem, entre Wilryck et Contich.
Géocalycées.
Calypogeia Trichomanis Corda. — Sur la terre. — AC. Camp.
Lépidozices.
Lepidozia reptans L. et G. — Sur la terre ombragée. — Entre
Turnhout et Arendonck, Brasschaet, Deurne, entre Esschen et
Nieuwmoer (Calmpthout), Berchem, Calmpthout.
197
*Mastigobryum trilobatum N.ab E. — Sur la terre humide dans un
bois à Deurne) très-abondant).
Platyphyllées.
Madotheca platyphylla Dmrt. — Troncs d’arbres. — Deurne,
Aertselaer.
Lejeunées.
Frullania dilatata N.ab E. — Troncs d'arbres. — AC.
Pelliées.
Pellia epiphylla N.ab E. — Sur la terre humide ombragée. — AC.
Camp.
Blasia pusilla N. ab E. — Sur la terre humide. — AC. Camp.
Aneurees.
*Aneura pinguis Dmrt. — Bas-fonds, marais et sur la terre humide
aux bords des ruisseaux. — Entre Raevels et Turnhout, Aren-
donck, Deurne, Wilryck, Edeghem, Aertselaer.
# _ — var. angustior Hook. — Sur le sable humide, — Gheel.
— multifida Dmrt. — Marais, sur la vase et sur la terre submer-
gée. — Entre Grobbendonck et Pulle, entre Broechem et Emble-
hem, Turnhout, entre Turnhout et Raevels.
Metzgériées.
Metzsgeria furcata N. ab. E. — Tronc d'arbre à Aertselaer.
Lunulariées.
“Lunularia vulgaris Mich. — Sur les pots de fleurs au Jardin botanique
et entre les pavés à Anvers, sur la terre humide à Wilryck et
entre Wilryck et Aertselaer.
Marchantices.
Marchantia polymorpha L. — Dans bles marais et sur la terre
humide. — Entre Grobbendonck et Pulle, Deurne, Wilryck,
Aertselaer.
Fegatella conica Cord. — Sur la terre dans un ruisseau entre Wilryck
et Aertselaer. |
158
Anthocérotées.
*Anthoceros punctatus L. — Sur la terre dans les champs et aux
bords des ruisseaux. — Bouchout, Wilryck. — F,
Riccices.
Sphaerocarpus Michelii Bell. — Sur la terre. — Lierre, Wilryck,
Aertselaer.
Riccia glauca L. — Sur la terre. — Lierre, entre Wilryck et Aertselaer.
— fluitans L. — Dans les fossés. — Anvers, Pulle.
* — — var. canaliculata N. (A. ranaliculata Hoffm.). — Sur la vase
et la terre humide. — Gheel, Lichtaert, Deurne, Wilryck.
QUELQUES PLANTES PLUS OÙ MOINS RARES
OBSERVÉES A BELŒIL ET DANS LES ENVIRONS PENDANT
L'ANNÉE 1884.
PAR C. Maustriau ET C. RoNFLETTE.
Les quelques plantes dont nous donnons ci-après
l'énumération ont été observées aux environs de Belæil,
sur la limite entre la zone argilo-sablonneuse et la zone
caleareuse. Cette limite est en effet marquée, dans la
région qui nous occupe, comme l'a indiqué M. Crépin,
par une ligne passant vers Basècles, Stambruges et
Baudour.
Sauf quelques exceptions que nous aurons soin d’in-
diquer, toutes les plantes que nous signalons ont été
recueillies dans la zonc argilo-sablonneuse. Un certain
nombre d'entre elles, — les plus intéressantes, — pro-
viennent d'une localité désignée, dans la contrée, sous le
nom de « Mer de Stambruges. »
Cette localité, dont Hocquart fait souvent mention
dans sa Flore du département de Jemmape, était, au
temps de cet auteur, un petit lac d’une étendue de
159
quelques hectares. Hocquart y signalait, entre autres
plantes rares, le Lobelia Dortmanna. Disons en passant
que, jusqu'à présent, nous avons vainement recherché,
dans les environs, cette belle et rare espèce. Du reste,
l'aspect de la région a été, depuis lors, complètement
modifié : les marais ont à peu près disparu et le lac
de Stambruges est aujourd'hui transformé en sapinière.
Toutefois, le sol, essentiellement sablonneux, est resté
fortement humide ; aussi la végétation ÿ est éminemment
silicicole et hygrophile, et rappelle, comme 11 fallait s'y
attendre, la flore de la Campine. On y trouve même
plusieurs espèces qui sont en quelque sorte spéciales à
cette dernière zone : c’est ainsi que dans une herborisa-
tion faite en la compagnie de M. E. Marchal, l’un de
nous a eu la bonne fortune d'y rencontrer le Rhyncho-
spora fusca Rôm. et Sch. et le Lycopodium inundatum L.
Nous avons trouvé, de cette dernière espèce, deux habi-
lations distantes de 500-600 mètres : l’une d'elles est
assez bien fournie. Nous n’avons rencontré qu'une seule
habitation de Rhynchospora, mais l'espèce y croit en assez
grande abondance. |
Ces deux plantes n'étaient encore signalées, croyons-
nous, dans la zone argilo-sablonneuse, qu'au camp de
Casteau, dont la flore rappelle aussi, en plus d’un point,
la flore de la Campine.
À côté de ces rares espèces, nous avons trouvé : Dro-
sera rotundifolia, D. intermedia, Viola palustris, Hydro-
cotyle vulgaris, Gentiana Pneumonanthe, et, non loin de
là, au lieu dit : «le Happart de Sirault » : L[llecebrum
verlicillatum, Salix repens, Carex arenaria, Digitaria
linearis, Corynephorus canescens, ele.
M. Marchal, qui a parcouru la localité avec nous, à
160
bien voulu joindre à notre liste l’énumération des cham-
pignons intéressants qu'il y a observés.
Stellaria nemorum L. — R. Arg.-sabl. : Belæil, bois. AC.
Impatiens Noli-tangere L. — R. Arg.-sabl. : une seule habitation
dans le bois, entre Belœil et Quevaucamps. Cette habitation qui
était assez bien fournie il y a quelques années, ne comptait plus,
cet été, que quelques pieds.
Geranium columbinum L. — R. Arg.-sabl. : bords d’une allée dans
le bois, entre Belæil et Stambruges.
Malva moschata L.— R. Arg.-sabl. : quelques pieds à Ladeuze, le long
du canal; à Stambruges, bois; et à Neufmaisons.
Drosera rotundifolia L. — R. Arg.-sabl. : abondant dans des bruyères
humides à Stambruges et à Sirault, et surtout dans la sapinière de
la Mer de Stambruges.
— intermedia Hayne. — R. Arg.-sabl. : avec le précédent, mais
beaucoup moins abondant.
Papaver Rhaeas L. var. fl. carneo. — Deux pieds à Stambruges.
Lepidium Draba L. —- RR. Calc. : croit assez abondamment dans les
carrières de Mévergnies. Bien que située dans la zone argilo-sablon-
neuse, cette localité appartient mamifestement aux terrains cal-
caires.
Viola palustris L. — R. Arg.-sabl. : bas-fonds humides au Happart de
Sirault. Assez abondant.
Genista anglica L. — AR. R. Arg.-sabl. Calc. — Lisière du bois aux
Écacheries (Belæil) (Arg.-sabl.) et le long du canal entre Blaton et
Péruwelz. Cale.
Lathyrus Aphaca L. — AR. Calc. : Basècles, moissons. AC.
Montia fontana L. — Abondant dans un champ humide à Grandgjlise.
Calc.
Herniaria glabra L. — RR. Arg.-sabl. : champs sablonneux humi-
des à Sirault, non loin du Happart.
Illecebrum verticillatum L. — R. Arg.-sabl. : Happart de Sirault.
Cette espèce est assez commune dans un endroit sablonneux et
humide où existait une sapinière. Aujourd'hui, on y extrait du
sable. La plante se rencontre surtout dans les fossés qui conduisent
les eaux ayant servi au lavage du sable.
OEnothera biennis L. — AR. Arg.-sabl. : quelques pieds le long du
chemin de fer entre Ath et Irchonwelz.
161
Hydrocotyle vulgaris L. — AR. R. Arg.-sabl. : bois humides à
Stambruges et Sirault. C.
Chrysosplenium alternifolium L.-- R. Arg.-sabi. : cette espèce
croit très-abondamment sur les bords des fossés et dans les endroits
humides du bois de Belæil. Par contre, nous n’y avons jamais
rencontré le €. oppositifolium L.
Erica Tetralix L. — R.RR. Arg.-sabl.: assez fréquent au milieu de
nombreux Calluna dans un terrain sablonneux aride situé entre
les Écacheries et Stambruges.
Gentiana Pneumonanthe L.— RR.Arg.-sabl. : Stambruges, bruyèrcs
humides, abondant.
Cuscuta Epithymum Murr. — R. Arg -sabl.: sur Trifolium pratense
à Belœil et à Attress sur Calluna vulgaris à Stambruges ; sur
Daucus Carota à Quevaucamps.
Veronica persica Poir. — R. Arg.-sabl. : champs eultivés à Belæil et
à Mainvault. AC.
— montana L. — R. Arg.-sabl.: taillis humides du pare de Belæil.
Scrophularia umbrosa Dmrt. — R. Arg -sabl. : un pied à Ladeuze.
Linaria Cymbalaria Mill. — Mur d’un vieux pont à Péruwelz. Cale.
Utricularia vulgaris L. — R. Arg.-sabl, : abondant dans de petites
mares situées le long du canal, entre Be œil et Ladeuze, — Etangs
du parce de Belæil.
Ajuga reptans L. var. fl. albo. — Quelques pieds sur le bord d’un
fossé au hameau des Basses-Rues (Belæil).
Specularia hgbrida Alph. DC. — AR. Cale.: Basècles, moissons. AC.
Centaurea solstitialis L. — Quelques pieds dans un champ cultivé
à Quevauecamps. Cale. — Qq. p. à Belœil en 1885.
Polygonum mite Schrk. — R. Arg.-sabi. : une seule habitation dans
un fossé à Belæil.
Hippuris vulgaris L. — R. Arg.-sabl. : AC. dans le canal de Blaton
à Ath., surtout vers Stambruges.
Mercurialis perennis L. — R. Arg.-sabl. : bois entre Belæil et
Quevaucamps. Très-abondant.
Salix repens L. — R. Arg.-sabl. : sables du Happart (Sirault).
Sagittaria sagittifolia L. — AR. Are.-sabl. : n’est pas rare dans les
eaux du canal, aux Écacheries (Belæil) et à Stambruges.
Allium ursinum L. — R. Arg.-sabl. : parties fraiches du bois, à
Belæil. Extrémement abondant.
162
Endymion non-seriptus Gke var. {{. albo. — AR. à Belœil. — Le
type est très-commun.
Orchis Morio L. — AR. Arg.-sabl. : prairie à Ladeuze. PA.
Ophrys apifera Huds. — R. Calc. : une vingtaine de pieds sur un
affleurement de calcaire, le long du canal, entre Belæil et
Stambruges.
Gymnadenia conopsea R. Br. —R. Arg-sabl.: Belæil. Habitation, déjà
signalée par Hocquart, mais non retrouvée par Martinis. (Voy.
Thielens: Les Orchidées de la Belgique et du Grand-duché de
Luxembourg in Bull. de la Soc.,t. XI). Depuis que nous herbo-
risons, nous observons chaque année le G. conopsea à Belæil, aux
alentours de l’étang dit : « la Canarderie. » Il s’y trouve en com-
pagnie du G. viridis Rich. L'un et l’autre sont peu abondants.
— viridis Rich. — AR. R. Arg.-sabl. : avec le précédent.
Epipactis latifolia All. — AR. Arg.-sabl. : lieux frais du bois, aux
Écacheries. R.
Neottia Nidus-avis Rich. — R. Arg.-sabl. : Belæil, bois : çà et là
quelques pieds.
Typha latifolia L. — AR. Arg.-sabl, : abondant dans quelques mares
entre Belæil et Ladeuze.
— angustifolia L. — R. Arg. sabl. : avec le précédent, mais moins
fréquent.
Carex arenaria L. — RR. Arg.-sabl. : sables du Happart. Assez abon-
dant.
— pendula Huds. — RR. Arg.-sab]. : une seule toufle aux Écacheries,
près de la « Fontaine bouillante. »
— Pseudo-cyperus L. — AR, Arg.-sabl. : une habitation bien
fournie sur les bords de la même fontaine.
Rhynchospora fusca R. etS. — Mer de Stambruges : Abondant. —
A proximité, dans les sapinières, croit abondamment le Campy-
lopus flexæuosus Brid.
Heleocharis uniglumis Link. — R. RR. Arg.-sabl. : mares près du
canal à Ladeuze. Assez abondant.
— multicaulis Koch. — R. Arg.-sabl. : avec le précédent.
Scirpus maritimus L. — R. Calc. : bords du canal à Péruwelz.
Eriophorum latifolium Hoppe. — AR. Arg.-sabl. : Belæil,
« Grand’vue », avec Æ. polystachyum L.
Digitaria sanguinalis Scop. — AR. R. Arg.-sabl.: çà et là dans des
jardins potagers à Belæil.
165
Setaria verticillata P. Beauv. — R. Arg.-sabl.: une seule touffe dans
un jardin à Belœæil.
Setaria glauca P. Beauv. — AR. R. Arg.-sabl. : Maflles, lieu inculte.
Qq. pieds.
Lycopodium inundatum L. — Deux habitations : Mer de Stambruges
et Happart.
Champignons (1).
Polyporus biennis Fr. — Autour de vieilles souches de hêtre, au
« Bois-Rond » à Belæœil. Septembre 1885. Espèce nouvelle pour
la flore belge.
— giganteus Fr. — Souche de hêtre : Belæil.
— destructor Fr. — Sur des perches de sapin décortiquées : Belæil.
— fomentarius Fr. — Sur le tronc des hêtres : parc de Belæil.
— annosus Fr. — Racine des sapins : sapinière à Stambruges.
Cenococcum geophilum Fr. — Parmi les feuilles : parc de Belæil.
Elaphomyces granulatus N. ab. E. — Au pied des hêtres : bois de la
Garenne à Stambruges.
Stilbum erythrocephalum Ditm.— Sur crottins de lapin : Stam-
bruges.
Ascobolus furfuraceus Pers. — Sur bouse de vache : parc de Belæil.
Saccobolus neglectus Boud. — Avec le précédent.
Thecotheus Pelletieri Boud. — Sur une bouse de vache desséchée :
sapinière, au Happart (Sirault).
Ascophanus sexdecimsporus Boud. — Sur crottins de lapin :
Stambruges.
— pilosus Boud. — Sur bouse de vache : Belœæil.
Sordaria coprophila Ces. et De Not. — Avec le précédent.
— minuta Fuck. — Sur crottins de lapin : Stambruges.
— fimiseda Ces. et De Not. — Sur une vieille bouse de vache : Stam-
bruges.
Coprolepa merdaria Fuck. — Avec le précédent.
Hypocopra discospora Fuck. — Sur crottins de lapin : Sirault.
— macrospora Sace. — Sur crottins de lapin : Sirault.
— maxima Sacc. — Sur crottins de lapin : bois de la Garenne, à
Stambruges.
(1) Récoltés par M. El. Marchal.
164
Philocopra pleiospora Sacc. — Sur erottins de lapin : Happart. —
Forme à spores relativement petites, au nombre de 48 dans
chaque asque.
Xylaria Tulasnei Nits. — Sur crottins de lapin : Starubruges. —
Nombreux exemplaires, à stromas très-longs, abondamment
fructifiés.
SUPPLÉMENT A LA FLORULE DE MARCHE-LES-DAMES,
PAR ANDRÉ DE Vos.
Depuis la publication du travail que nous avons fait
insérer dans le Bulletin de la Société, deux instituteurs
de cette région, M. F.-J. Simon, de Vezin et M. Delhaise,
de Bonneville, ont enrichi la florule des environs de
Marche de plusieurs bonnes plantes et de quelques stations
nouvelles que nous nous empressons de signaler.
1
n
OI
Où
© D NI SG
10.
11:
12:
15.
Alyssum incanum L. — Bords des chemins. Selayn.
Camelina sylvestris Wallr. — Bords des chemins. Sclayn. Cette
espèce n’avait encore été rencontrée jusqu’à ce jour qu’à Ton-
serloo, en Campine, par le Dr Van Haesendonck, et rarement dans
la région calcareuse.
. Lepidium ruderale L. — Graviers de la Meuse. Sclayn.
. Senebiera Coronopus Poir. — Même station.
. Vicia villosa Roth. — Champs. Vezin.
. Lathyrus Cicera L. — Bords d’un champ. Vezin.
. Sedum boloniense Luis. — Rochers. Vezin.
. Myriophyllum spicatum L. — Dans la Meuse. Marche-les-Dames.
. Foeniculum capillaceum Gilib. — Bord d’un chemin. Marche-
les-Dames.
Torylis infesta Duby. — Talus du chemin de fer. Beez.
Anchusa officinalis L. — Luzernière à Bonneville, où il a été
évidemment introduit, comme à La Panne, Louvain, Wilsele et
Hérent, les autres localités belges où 1l a été découvert,
Scerophularia umbrosa Dmrt. — Ruisseau. Vezin.
Veronica latifolia L. — M. Delhaise a trouvé cette plante à Bonne-
169
ville dans un jardin de création récente, où, dit-il, elle n'était pas
cultivée, Néanmoins, on la cultive quelquefois dans les parterres,
aussi cette station nous parait-elle suspecte. M. Martinis l'a observée
autrefois à Obourg et nous-même, nous l’avons rencontrée sur les
bords de la Vesdre, à Chaudfontaine, loin de toute culture.
14. Orobanche minor Sutt. — Champs de trèfle. Vezin.
15. Senecio silvaticus L. — Bois, coteaux. Vezin.
16. Rosa pomifera Herm.— Abondant sur un coteau boisé à Bonneville,
Station intéressante à ajouter à celle de Stavelot et à celles que
nous avons observées à Namur, dans les bois rocailleux au-dessus
de la Citadelle, vers Wépion et dans les Fonds d’Arquet.
17. Ribes alpinum L. — Dans un bois avoisinant la maison de M. De
Flines, à Bonneville, où il n’a pu être que planté.
18. Geranium sanguineum L. — Cette belle plante qu’on rencontre
assez fréquemment dans la partie méridionale de la provinee de
Namur. s’arrête à Wépion et nous ne somimes jamais parvenu à
la trouver plus au nord. M. Delhaise l’a observée dans un bois
à Sclayn.
19. Daphne Laureola L. -- La plupart des Flores émettent, avec quel-
que raison, des doutes sur l’indigénat de cette plante en Belgique.
M. Delhaise prétend cependant l'avoir trouvée à Sclayn sur un
coteau rocheux et escarpé, ne présentant aucune trace de culture.
Nous nous rappelons avoir rencontré cet arbuste dans une station
identique à St-Servais-lez-Namur ; mais un examen plus approfondi
des lieux nous a fait découvrir qu’autrefois, dans ce beis rocailleux,
des sentiers avaient été tracés et bientôt nous avons perdu toute
illusion en observant quelques touffes de Lilas à la base du bosquet.
La station de Roly re nous parait pas plus naturelle, à cause du
voisinage de l’£pèmedium alpinum, du Geranium macrorrhizum et
du Saxifraga rotundifolia.
20. F'estuca rigida Kunth. — Bords des chemins, coteaux. Houssois,
Vezin.
21. Bromus arduennensis Kunth. — Moissons. Bonneville. La décou-
verte de cette Graminée remarquable dans le nord de la province
de Namur mérite d’être signalée. Jusqu’à ce Jour, on ne Pavait
indiquée que sur la bande calcaire qui sépare les terrains carbonifè-
res des terrains rhénans pour passer de là dans l’Ardenne.
166
NOTE SUR LE PLUMBAGO LARPENTAE LINDL.,
PAR ANDRÉ DE Vos.
Le 15 octobre dernier, nous avons observé cette jolie
plante abondamment fleurie, au pied de la citadelle
de Namur, sur les vieux murs d’un jardin en terrasse,
propriété habitée par M. H. Vassal, pharmacien. Elle
végétait vigoureusement au milieu d’espèces indigènes
et en compagnie d’autres étrangères qui commencent à se
naturaliser à Namur, telles que : Centranthus ruber,
Foeniculum capillaceum, Sedum spurium, et n'était son
introduction trop récente en Éurope,on aurait pu la croire
spontanée au même titre que ses voisines. Cette plante
est très rustique chez nous, croit dans tous les terrains,
même sur les rocailles et les décombres : elle mériterait,
pour cette raison et surtout à cause de la beauté desesfleurs,
meilleur accueil dans nos Jardins où on la rencontre rare-
ment. Originaire de la Chine boréale, elle a d’abord été
trouvée par Robert Fortune, sur les remparts de Schang-hai
et introduite à l’état vivant, en Angleterre, par Smith qui
l'envoya à sir Georges Larpent, en 1846. Elle résiste à de
hautes températures et à de très grands froids : ainsi à
Schang-hai, d’après Smith, elle a subi 4% C. et
— 11° C. Dans nos contrées, elle a supporté les 25° C. de
froid de l'hiver rigoureux de 1879-80. Le climat d’où
cette plante est originaire ne diffère pas beaucoup du
nôtre, mais ce que nous trouvons étonnant, c'est qu’elle a
pu s’acclimater si facilement dans notre pays et bien
s’accomoder de nos changements brusques de tempéra-
ture, alors que le Camellia, originaire des mêmes con-
trées, c’est-à-dire du bassin du fleuve Amour, ne peut
167
pas vivre à l'air libre en Belgique, bien que la latitude de
sa patrie soit à peu près la mème (50° parallèle) que la
nôtre.
Le Plumbago Larpentae est figuré dans la Flore des
serres de Louis Van Houtte, vol. IV, pl. 507. Dans le
D° volume de la même publication, p. 5528 et 5526,
M. J.-E. Planchon dit que c’est à tort que cette plante à
été rangée parmi les Plumbago, car elle est absolument
identique au Ceratostigma plumbaginoides de Bunge.
D'autre part, Boissier réunit les genres Ceralostigma de
Bunge et Valoradia de Hochstetter. IT rejette le premier de
ces noms, malgré sa priorité, parce que sa signification,
juste quant à l'espèce originale, ne le serait plus appliquée
à des Valoradia. L'espèce en question doit porter le nom
de : VaLorapia PLUMBAGINOIDES Boissier. Syn. : Cera-
tostigma plumbaginoides Bunge et Plumbago Larpentae
Lindley.
COMPTE-RENDU
DE LA XXIIe HERBORISATION GÉNÉRALE DE LA SOCIÉTÉ ROYALE
DE BOTANIQUE LE BELGIQUE (1884),
PAR FRANCOIS CRÉPIN.
Chaque année, au départ pour l'herborisation générale,
on voit arriver quelques-uns des botanistes qui assistaient
déjà à la première herborisation en 1862. Le nombre
de ceux-ci diminue malheureusement trop au gré des
anciens qui ont conservé le goût des promenades bota-
niques. Ces rares fidèles des premiers temps se con-
solent, il est vrai, en se voyant entourés de nouvelles
recrues pleines d’une ardeur des découvertes qui leur
168
rappelle les courses d'autrefois. C'est ainsi que les. tradi-
tions se perpétuent et que les jeunes connaissent ce
qu'étaient et ce que faisaient leurs aînés.
Le 12 juillet, nous partons pour Maeseyck par le train
de 6,95 heures du matin et nous arrivons à destination à
11,40 heures. Nous sommes huit — MM. L. Coomans,
Crépin, Lebrun, Massart et Vanderhaeghen — en quittant
Bruxelles; à Louvain, nous rejoignent MM. Dens, Minetet
Piétquin; à Hasselt, nous attendent MM. Bamps, Pierry
et Schamberger. Notre petite troupe est reçue à la gare
de Maeseyck par nos deux commissaires, MM. Gielen et
Verheggen.
M. Verheggen qui s'était réservé la charge de nous
installer, a bien pris ses mesures. A l'hôtel Van Eyck, où
il a fait préparer nos quartiers, nous avons été par-
faitement accueillis, et traités d’une façon à nous laisser
d'excellents souvenirs.
Après un confortable déjeuner, nous faisons une petite
visite au musée de notre confrère M. Gielen. Celui-ci a
réuni, dans son hôtel, une collection d'antiquités des plus
intéressantes. La céramique et la peinture ancienne y sont
honorablement représentées, en compagnie d'une série de
manuserits fort rares, ornés d’admirables miniatures.
Nous sommes bien un peu dépaysés parmi ces choses,
mais nous finissons cependant par en comprendre la
valeur, à la suite des explications que nous donne leur
heureux possesseur.
Nous partons vers 2 heures pour faire une exeursion
sur la rive droite de la Meuse, que nous traversons
en bac.
Bientôt nous arrivons à une berge graveleuse, où
pullule l'Euphorbia Gerardiana, espèce qui n'existe pas
169
en Belgique : il faut dire que nous sommes ici sur le
territoire hollandais. Chacun de nous fait une ample
récolte de cette belle plante, qui se distingue parfaitement
de l'Euphorbia Esula en compagnie duquel elle croit.
Là, les rives de la Meuse nourrissent à peu près les
mêmes types ordinaires que l’on rencontre sur Île sol
belge :
Festuca arundinacea. Eryngium campestre.
Herniaria glabra. Salvia pratensis.
Erysimum cheiranthoides. Senecio VisCosus.
Ononis spinosa. Reseda lutea.
Scirpus maritimus. Glyceria aquatica.
Le long du fleuve, abrité sous des noyers, un cabaret
nous arrête quelques instants. Il fait si chaud et l'ombre
est si recherchée!
Nous longeons une haie bordée de Marrubium vulgare,
puis nous visitons une mare dont les bords nous offrent
les Mentha Pulegium et Senecio paludosus.
A la hauteur du hameau de Heppenert, nous repassons
la Meuse en barquette.
Sur la berge de la rive gauche, nous observons les
Silaus pratensis et Brassica nigra.
Dans de grandes mares, près du hameau de Hepvenert,
nous trouvons en abondance extrème le Limnanthemum
nymphoides. Jamais, nous n'avons vu cette espèce en
telle quantité et aussi bien fleurie. Les Rumex Hydrola-
pathum et Scirpus acicularis n'y sont pas rares.
Pendant que nous faisons une halte de quelques
minutes vers l'entrée de la ville, M. Verheggen, accom-
pagné de deux confrères, va recueillir plusieurs plantes
introduites près d'un moulin ; ces espèces sont : Salvia ver-
ticillata, Alyssum incanum, Cola tinctoria et une Crucifère.
14
170
Bien avant dans la soirée, la petite ville, d'ordinaire si
calme, s'’anime et devient mème bruyante. Nous appre-
nons que le bourgmestre de la localité et un ou deux
échevins viennent d'être nommés, et que les sérénades
que nous entendons, se donnent en l'honneur de ces
magistrats communaux. La nuit est belle et nous engage
en quelque sorte à prendre part à la fête. Celle-ci se
termine par une illumination passablement originale de
la grand’place. Des tonneaux ayant renfermé du goudron
sont hissés sur des trépieds en fer et bientôt le feu, mis
aux douves, éclaire vivement par ses flammes d’incendie.
Chaque foyer est entouré d’une foule de gamins qui
s'amusent à lancer des projectiles aux rustiques lampa-
daires pour en activer l’ardeur.
Nous rentrons à l’hôtel à la lueur des dernières flam-
mes de l'illumination et nous nous endormons au bruit
des derniers chœurs des manifestants : j'emploie le mot
devenu à la mode de manifestants, parce que dans ce
coin reculé de la Campine on se divise aussi en deux
partis : les bleux et les rouges.
Le lendemain, nous nous mettons en route à 7,15 heu-
res. Le soleil est radieux et nous promet une belle
Journée.
On se dirige vers Kinroy, en se portant à gauche de
la route.
Dans les champs cultivés, nous découvrons les Crepis
lectorum et Galeopsis versicolor.
Une grande mare entourée d’une ceinture de taillis
nous offre sur ses bords :
Calamagrostis lanceolata. Lysimachia thyrsiflora.
Comarum palustre. Carex stricta.
Hottonia palustris.
171
Dans l’eau, végètent en abondance : Helosciadium
inundatum et Eleodea canadensis.
Un peu plus loin, à la lisière d’une sapinière, nous
remarquons : (renista anglica, Salix repens et Juncus
Sjuarrosus.
Obliquant à droite, nous revenons à la route, et
nous nous arrètons quelques instants dans un cabaret.
Le soleil de juillet s'était déjà fait terriblement sentir
et plusieurs botanistes sont heureux de prendre ombre
et rafraichissement.
Après avoir suivi pendant dix minutes la chaussée, nous
la quititons pour visiter, à gauche, une nouvelle mare
entourée de bas-fonds. Là, nous trouvons. plusieurs
espèces intéressantes qui font la Joie des nouvelles
recrues : Alisma nalans et À. ranunculoides, Scirpus
[luilans et Anagallis tenella.
Outre ces espèces, on voit : ÆElodea canadensis,
OEnanthe fistulosa, Helosciadium inundaltum, Veronica
scutellata, Drosera rotundifolia, Acorus Calamus et Pota-
mogeion polygonifolius.
Poursuivant notre chemin, nous arrivons à .une sorte
d'allée d'un caractère bien pittoresque; au lieu de
peupliers, celle-ci est bordée de bouleaux de forte taille
et du plus bel effet.
Nous sommes bientôt aux bords d’un ruisseau, le
Swarte Beeck, que nous traversons pour gagner une
grande prairie, où se trouve en abondance le Carum
verticillatum, espèce très rare et que peu de nous
ont vue vivante. }
Aux confins de la prairie, existent des bas-fonds où
l’on observe :
#2
Typha latifolia. Litorella lacustris.
Acorus Calamus. Osmunda regalis.
Sparganium natans. Calamagrostis lanceolata.
Comarum palustre. Ranunculus Lingua.
Myrica Gale.
Nous entrons ensuite dans un bois que nous parcou-
rons dans divers sens, sans y rien rencontrer de bien
intéressant, à part le Scirpus sylvaticus et le Lycopodium
clavatum. Mais ce que nous y trouvons de peu agréable,
c’est une chaleur des tropiques, plus de 52 degrés, qui
nous fait fondre.
Le déjeuner nous attend à Kinroy : il est temps de
penser à regagner la route qui doit nous mener au
village. Nous ne sommes plus, il est vrai, qu’à un demi
kilomètre de celui-ci, mais nous nous voyons forcés de
faire un long détour à cause d’un infernal ruisseau
qu'il est impossible de traverser faute de pont. Le lit
n'en est pas bien large et pour de bons sauteurs ce
serait mince affaire que de lenjamber, mais ses
bords limoneux ou tourbeux ne livrent aucun point
d'appui. M. Verheggen, qui connait le pays, nous
conseille de suivre le chemin au lieu d'aller à travers
champs; son avis n'est pas adopté et l'on veut risquer
l'aventure de gagner Kinroy en ligne directe. En avant
donc! Bientôt nous rencontrons le satané ruisseau
qui serpente en plis répétés dans les aunaies ; il faut en
suivre les méandres dans un sol vaseux, où l'on enfonce
fréquemment jusqu'à la cheville. Dieu qu'il fait chaud et
que les taons sont nombreux et cruels! Plusieurs de nous
trouvent la chose peu plaisante et ils ont, en vérité, raison.
Enfin nous arrivons à la route où nous avons le pied sûr;
dix minutes de marche encore et nous voilà à Kinroy.
175
Dans le labyrinthe où nous nous étions si malencou-
treusement engagés, nous avions observé les espèces
suivantes :
Scirpus fluitans. Carex Pseudo-Cyperus.
Hydrocharis Morsus-ranac, Potamogeton alpinus.
Hottonia palustris. Cicuta virosa,
Calla palustris.
Nous arrivons vers 1 heure à notre hôtel, c’est-à-dire
à une modeste auberge campinienne, dont l'hôte est en
mème temps négociant, cultivateur et que sais-je ? C’est
propret: nous somntes attendus; toute la famille est
occupée à faire les derniers préparatifs du festin. En
attendant qu’on nous invite à prendre place à table, nous
cherchons, par tous les moyens, à nous sécher un peu,
car on est complètement transpercé. On enlève jaquettes,
vestons et gilets, qu’on étend au soleil; puis on s’ingénie
à trouver une boisson capable de calmer la soif provoquée
par une chaleur de 54° sinon plus.
La température vraiment extraordinaire de cette Journée
n'a pas enlevé l'appétit aux herborisateurs; non vraiment,
et c’est plaisir de voir disparaitre successivement les plats
nombreux qui sont offerts à notre voracité. Au dessert,
le ciel s’assombrit d'une facon inquiétante pour nos
projets de l’après-dinée; bientôt un gros orage éclate
avec une violence excessive. Voilà la grèle de la partie et
quelle grèle! Beaucoup de grelons ont la forme de petits
disques au diamètre atteignant jusqu'à un centimètre et
demi. Leur poids varie de 10 à 15 grammes. Décidé-
ment cet orage qui continue et qui semble devoir être suivi
de plusieurs autres, nous empêchera de poursuivre notre
course à l’est du village, où nous avions projeté de visiter
les grandes mares renseignées sur nos cartes. Après avoir
174
attendu la fin de la pluie, nous prerons la sage résolution
de regagner Maeseyck.
Le long de la route, on s’écarte un peu à droite et à
gauche pour recueillir quelques plantes, dont aucune ne
mérite toutefois d’être citée.
En rentrant dans la ville, on observe près du pont une
colonie de Centaurea Calcitrapa.
La nuit fut très orageuse. Avant de se coucher,
plusieurs de nous que la chaleur n'avait pas trop accablés,
restèrent longtemps à la fenêtre de leur chambre pour
admirer l’embrasement du ciel sillonné par des éclairs
continus.
Lundi matin, nous quittons Maeseyck à 6,50 h., après
avoir fait nos adieux à notre excellent ; commissaire
M. Verheggen. Celui-ci, à son grand regret, ne peut pas
nous accompagner à Genck, retenu qu'il est par ses
devoirs professionnels.
En traversant en chemin de fer les immenses bruyères
qui s'étendent entre la gare d'Op-Octeren-Dil et Genck,
nous revoyons avec plaisir l’Erica cinerea, que nous avions
admiré deux jours auparavant. Cette rare espèce est assez
répandue dans cette région, où elle forme des colonies qui
s'apercoivent de loin.
Nous arrivons à Genck à 7,20 heures. Avant de com-
mencer notre herborisation, nous allons à l'hôtel de la
Cloche commander notre déjeuner.
Le seul nom de Genck éveille chez les botanistes tout
un brillant tableau de plantes rares. On est bien là en
plein désert avec ses landes interminables ; mais dans ce
désert, qui n'est pas sans charmes, il se trouve des recoins
favorisés, de véritables oasis où le botaniste découvre de
précieuses associations d'espèces rares. C'est surtout dans
119
la vaste région lacustre qui s'étend au sud de Genck et
jusque vers Diepenbeck que les recherches botaniques
doivent être faites.
Je ne signalerai pas ici toutes les espèces rares ou
intéressantes de la florule de Genck qui sont parfaitement
connues des botanistes belges.
Deux plantes sont surtout l’objet de la convoitise de
ceux d’entre nous qui herborisent pour la première fois
dans cette région : je veux parler des fsoetes echinospora
et Subularia aquatica. Cette dernière est bientôt décou-
verte ; elle abonde un peu partout aux bords des étangs,
où elle forme de nombreuses colonies. Quant à la pre-
mière, elle se laisse désirer assez longtemps ; bien des
fois on croit la saisir et c'est le vulgaire Lütorella. Enfin
nous la tenons ou à peu près. À la tête d’un étang, sont
venues échouer une grande quantité de feuilles détachées
d’Isoetes; ce sont vraisemblablement les vaches qui, en
traversant la pièce d’eau, ont piétiné et brisé les rosettes
de cette plante. Nous longeons les bords, en scrutant des
yeux l’eau à quelque distance. Pas l'ombre d’une rosette.
L'un de nous se dévoue, relève son pantalon jusqu'au
sommet des cuisses, retrousse ses manches et le voilà à
l'eau. Il pêche et repèche et n’amène rien qui vaille.
Nous l’encourageons de notre mieux en assurant qu'il
doit se trouver quelque part un tapis d’soetes.
Enfin il tient celui-ei et nous en lance de magnifiques
spécimens, qu'on s’empresse de nettoyer de leur vase
et de coffrer au plus vite dans les boîtes. Voyez
l'ingratitude ! Quand notre courageux pêcheur revient
de son voyage aquatique, il ne se trouve plus un échan-
üillon visible. Il fallut bien s’exécuter et lui remettre une
part légitime de sa capture. Dans cette circonstance,
176
notre confrère, M. Massart, a renouvelé l'exploit accompli
par M. Cosson, en 1872, lors de l’herborisation de la
Société botanique de France dans les environs de Genck.
Pour recueillir l’fsoetes, M. Cosson n'avait pas craint
alors d'entrer dans l'eau jusqu'à la ceinture.
En reprenant la direction de Genck, nous apercevons,
à une longue distance, un porteur de la grosse boite
botanique qui nous fait signe d'aller à lui. Il avance
à grands pas; nous reconnaissons bientôt notre ami le
docteur Bamps, qui venait d'arriver de Hasselt : il nous
avait quittés le samedi soir. Sous sa direction, nous allons
visiter un étang où l'/soetes est très abondant et où se
trouve une variété curieuse du Sagittaria. Il nous fait
recueillir l'Elatine hexandra que nous n'avions pas ob-
servé jusque-là.
Nos boites sont rentrées à Genck absolument bondées
de plantes rares et intéressantes.
L'hôte de la Cloche nous attend avec un déjeuner
plantureux, auquel nous faisons le plus grand honneur.
L'heure du départ va sonner. À la gare, M. Bamps
propose à plusieurs confrères de s’arrêter à la station de
Bockryck, afin de leur montrer, dans le voisinage, une
localité fort intéressante qu'ils ne connaissent pas. La
proposition est acceptée avec plaisir. Descendus à Boekryck,
nous accompagnons notre docteur chez un client qui
est heureusement aubergiste et qui, plus heureusement
encore, possède en cave d'excellente ale. De lale en
pleine Campine est chose peu commune, et qui nous
étonne au dernier point. Le secret nous est dévoilé. Cet
excellent docteur avait voulu nous causer une surprise;
il s'était dit que quelques bouteilles de bière anglaise
feraient mieux notre affaire que la boisson indigène.
177
Au-delà de la station, nous explorons des bas-fonds et
des étangs qui nourrissent la plupart des espèces de la
florule de Genck.
A la lisière d’un bois, nous nous arrêtons quelques
instants pour admirer un Pin (Pinus sylvestris) d’une
taille peu commune. A un mètre du sol, son tronc mesure
2*70 de circonférence.
Nous visitons non loin de la une gare aspergerie
qui nous intéresse beaucoup. Cette culture comprend
actuellement 50 hectares; elle doit ètre prochainement
portée à 100 hectares. Le D' Bamps nous donne, sur
cette exploitation, des détails précis qu'il tient des pro-
priétaires. Cette industrie horticole parait appelée à un
bel avenir. Les produits sont exportés dans les grandes
villes : Bruxelles, Paris et Londres.
À 6,42 h., le train nous conduit à Hasselt, où nous
prenons la ligne de Diest-Louvain. Nous rentrons à
9,55 h. à Bruxelles, parfaitement satisfaits de notre
excursion.
Présentation de membres effectifs.
M. Camille Ronflette, docteur en médecine, à Belæil,
présenté par MM. Marchal et Maistriaux ; et M. Théles-
phore Vernieuwe, employé au Ministère de lagricul-
ture, de l’industrie et des travaux publics, présenté par
MM. Errera et É. Laurent, demandent à faire partie de la
Société.
Révision de deux articles des Statuts.
Le Conseit soumet aux délibérations de l’assemblée une
demande de révision des Statuts adressée à M. le Président.
178
Cette demande, dont la copie a été distribuée aux
membres de la Société avec la convocation pour la séance
de ce jour, est ainsi conçue :
€ MONSIEUR LE PRÉSIDENT,
Les soussignés, membres effectifs de la Société royale
de botanique, ont l'honneur de vous prier de bien vouloir
transmettre à l’examen du Conseil de la Société, confor-
mément à l’art. 54 de nos Statuts, la proposition suivante
tendant à modifier l’art. 17 des dits Statuts et Part. 19.
Les signataires de cette proposition espèrent que le
Conseil voudra bien présenter son rapport à la prochaine
assemblée générale du 7 décembre, laquelle sera appelée
à en délibérer.
L'intérêt de la Société royale de botanique, comme
celui de toute Société scientifique, exige qu'un roulement
lent mais continu existe parmi les membres du Conseil.
Ce roulement n’est pas assuré d’une manière suffisante
par nos Statuts.
C'est cette pensée qui a dicté la rédaction nouvelle de
l’art. 17, qui semble concilier les avantages du roulement
avec ceux d’une grande stabilité.
ARTICLE 17.
RÉDACTION ANCIENNE.
Le renouvellement du Conseil a
lieu dans l’assemblée générale de
décembre, de la manière suivante :
Le président est élu pour un an;
il est choisi parmi les trois vice-
présidents de l’année précédente Il
n’est pas immédiatement rééligible.
RÉDACTION NOUVELLE.
Le renouvellement du Conseil a
lieu dans l’assemblée générale de
décembre, de la manière suivante :
Le président est élu pour deux
ans; il est choisi parmi les trois vice-
présidents de l’année précédente et
n’est rééligible comme membre du
Conseil qu'après un laps de 4 ans.
Les trois vice-présidents. sont
élus pour un an.
Le secrétaire et le trésorier sont
élus pour six ans.
Les conseillers sent élus pour
trois ans; ils sont renouvelés par
tiers tous les ans. Un tirage au sort
règlera leur ordre de sortie.
Les vice-présidents, le secré-
taire, le trésorier et les conseillers
sont immédiatement rééligibles.
179
Les. trois vice-présidents sont
élus pour un an.
Le secrétaire et le trésorier sont
élus pour six ans.
Les vice-présidents, le secrétaire
et le trésorier sont immédiatement
rééligibles.
Les conseillers sont élus pour
trois ans; ils ne sont pas immédia-
tement rééligibles comme conseil-
lers. Ils sont renouvelés par tiers.
Un tirage au sort règlera leur ordre
de sortie.
ARTICLE 19.
RÉDACTION ANCIENNE.
… Quatre membres du Bureau (deux
vice-présidents ou. le président et
un vice-présiäent, le secrétaire et
le trésorier) devront être choisis
parmi les membres effectifs habi-
tant Bruxelles ou sa banlieue.
REDACTION NOUVELLE.
Le secrétaire et. le trésorier
doivent être choisis parmi les mem-
bres effectifs habitant Bruxelles ou
sa banlieue.
Ont signé : Bernimoulin, Bommer, Carlier, L. Coo-
mans, Delarbre, Delogne, Determe, De Vos, De Wilde-
man, É. Durand, Th. Durand, Errera, Francotte, Gillon,
Gravis, Héneau, Jullien, É. Laurent, Le Lorrain, Lub-
bers, Marchal, Massart, Pigneur, Piré, Sluys, Sonnet,
Sulzherger et Vindevogel. |
_ A la suite d’une discussion, à laquelle ont pris part un
assez grand nombre de membres de l'assemblée, les
articles 17 et 19 des Statuts sont modifiés et reçoivent
la rédaction suivante :
180
ARTICLE 17.
Le renouvellement du Conseil a
lieu dans l’assemblée générale de
décembre, de la manière suivante :
Le président est élu pour un an;
il est choisi parmi les trois vice-
présidents de l’année précédente et
n’est rééligible qu’après un laps de
4 ans. |
Les trois vice-présidents sont
élus pour un an.
Le secrétaire et le trésorier sont
élus pour six ans.
Les vice-présidents, le secrétaire
et le trésorier sont immédiatement
rééligibles.
Les consaillers sont élus pour
trois ans; ils ne sont pas immédia-
tement rééligibles comme conseil-
lers. Ils sont renouvelés par tiers.
Un tirage au sort règlera leur ordre
de sortie.
ARTICLE 19.
Le secrétaire et Île trésorier | bres effectifs habitant Bruxelles ou
doivent être choisis parmi les mem- | sa banlieuc.
En conséquence de ces modifications aux Statuts, 1l est
procédé au renouvellement complet du Conseil d'admi-
nistration. M. le Président fait connaitre à l'assemblée
que M. Piré, ancien président et vice-président, décline
tout mandat nouveau au sein du Conseil. Les élections
donnent le résultat suivant :
Président : M. Éd. Martens.
Vice-présidents : MM. J.-É. Bommer, Él. Marchal et
Éd. Morren.
Secrétaire : M. F. Crépin.
Trésorier : M. L. Coomans.
Conseillers : MM. Ch. Baguet, G. Carron, A. De Vos,
C.-H. Delogne, Th. Durand, L. Errera, J.-J. Kickx,
Ém. Rodigas et A. Wesmael.
La séance est levée à 3 h. 30.
LISTE DES MEMBRES
DE LA
SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE.
MEMBRES EFFECTIFS (1).
AicreT (Ch.), géomètre, rue de la Source, 4, à St-Gilles
(Bruxelles).
ALBRECHT (P.), docteur en médecine et en philosophie, rue
d'Isabelle, 58, à Bruxelles.
BaeTEns (E.), fabricant, à Lokeren.
BaGuer (Ch.), docteur en droit, rue des Joyeuses-Entrées, 6,
à Louvain.
Bawps (C.), docteur en médecine, à Hasselt.
Basèque (L.), instituteur en chef, aux Écaussinnes.
Bauwexs (L.), receveur des contributions, à Kocekelberg
(Bruxelles).
BEaAusEAN (R.), directeur honoraire de l’École moyenne, à
St-Hubert.
BernarD (C.), directeur au Ministère de l’agriculture, de
l’industrie et des travaux publics, rue Lannoy, 7, à Ixelles.
(1) Les noms des membres fondateurs de la Société sont imprimés en
lettres grasses.
182
BernImouIN (H.), ingénieur, directeur de l’École industrielle,
à Tournai.
BERNIMOULIN (Ëm.), docteur en sciences naturelles, rue
Nysten, 18, à Liége.
BerTRAann (A.), rue des Deux-Tours, 17, à St-Josse-ten-
Noode.
BerrranD (C.-E.), professeur de botanique à la Faculté des
sciences, à Lille.
Boparr (J.), professeur au Collége de Bellevue, à Dinant.
BobpaerT (G.), docteur en médecine, rue Guillaume Tell, 12,
à Gand.
Boosox (L.), pharmacien, rue des Guillemins, 14, à Liége.
BocaErTs (J.), directeur honoraire des parcs et jardins royaux,
rue Léopold, 118, à Laeken.
Bommer (J.-É.), conservateur au Jardin botanique de
l'État, professeur à l’Université, rue des Petits-Carmes, 19,
à Bruxelles.
Boxer (Madame à AS 2 rue des Petits-Carmes, 19, à Bruxelles.
Bosuans (J.), précepteur de son Altesse Royale le Prince
Baudouin, place du Champ de Mars, 3, à Bruxelles.
Briarr (Alex.), botaniste, à la Hestre.
BriarT (Paul), étudiant à l’Université libre, à Mariemont.
BRiTTEN (James), aide-conservateur des herbiers au British
Museum, à Londres.
Broquer (B.), commissaire d'arrondissement, à Ath.
BruxauD (Paul), avoué-licencié, à Saintes (France).
Burvenica (F.), horticulteur, professeur à l’École d’horticul-
ture de l’État de Gand, à Gendbrugge-lez-Gand.
CaLzay (A.), au Chesne (département des Ardennes. —
France).
Campion (F.), greffier de la Justice de paix, à Vilvorde.
CANDÈZE (E.), docteur en médecine, à Glain, près de Liége.
185
CarpoT (J.), à Stenay (France).
CarLier (L.), rue du Moulin, 127, à St-Josse-ten-Noode.
Carnoy (X.-B.), professeur à l’Université, rue Marie-Thé-
rèse, 121, à Louvain.
CarroN (G.), rue Coppens, 7, à Bruxelles,
Canisr (Victor), pharmacien, à Chimai.
CLuYsENAAR (P.-G.), professeur à la Section normale, à Huv.
Coenex (le Baron Arm.), à Heer, près de Maastricht.
Conraux (A.), professeur à la Section normale, avenue
Hanlet, 2, à Verviers,
Cou (J.), instituteur, à Louette-St-Pierre.
CaLonvaL (C.), instituteur, à Géronsart-lez-Frasnes.
CookE (M.-C.), eryptogamiste de l’herbier des Jardins royaux
de Kew.
Coomans (L.), pharmacien, rue du Poincon, 62, à Bruxelles.
Coomans (V.), chimiste, rue du Poinçon, 62, à Bruxelles.
Corpée (Cu.), rue de Parme, 45, à St-Gilles (Bruxelles).
Corner /J.), étudiant, rue des Annonciades, 9, à Gand.
Coyox (A.), professeur à l’Athénée, à Dinant.
CRaniNx (Osc.), rentier, rue de la Loi, 128, à Bruxelles.
Crépin (6.), directeur du Jardin botanique de l’État, rue de
l’'Esplanade, 8, à Bruxelles. |
DarDenwe (E.), régent à l'École moyenne, à Andenne.
Daron (P.), à Anhée.
De Bosscuere (Ch.), professeur à l’École normale, à Lierre.
DE BuLemonr (E.), rue de l’Arbre-Bénit, 539, à Ixelles.
De CaxnarT D'HamaLe (F.), sénateur, à Malines.
De CuesrRer DE Han&rre (le Baron P.), candidat en. sciences
naturelles, au château d’Ouhar, par Gomblain-au-Pont.
De GHELLINCK DE WALLe, propriétaire, quai des Récollets, 5,
à Gand.
DE H4ss (J.), professeur de culture, à Heyst-op-den-Berg.
184
De HerpreicH (Th.), directeur du Jardin botanique et du
Musée d'histoire naturelle, à Athènes.
DE KercuovE DE DENTERGHE (le Comte Osw.), membre de la
chambre des représentants, à Gand.
De Keyzer (Edg.), docteur en droit, rue du Gouvernement, 20,
à Gand.
De L’Arre (Jean), instituteur, rue Verte, 22, à Bruxelles.
DeLuaise (G.), étudiant à l’Institut agricole de l’État, à Gem-
bloux.
DeLuaise (H.), instituteur, à Bonneville,
DeLocne (C.-H.),aide-naturaliste au Jardin botanique de l'État,
à Bruxelles.
De Moor (V.), médecin-vétérinaire, à Alost.
De NoseLe (L.), pharmacien, chaussée d'Anvers, 1, à Gand.
Dexs (G.), substitut du procureur du Roi, à Nivelles.
De Prrreurs (le Baron Ch.), docteur en sciences naturelles,
à Zeppcren, par St-Trond.
DE Poortere (V.), étudiant, rue Espagnole, 4, à Bruges.
DE Pains (A.), docteur en droit, place du Peuple, à Louvain.
DE Sezys Loxccuamps (le Baron Edm.), sénateur, boulevard de
la Sauvenière, 54, à Liége.
Dessomme (E.), instituteur, à Montbliard.
DETERE (S.), étudiant à l’Université, chaussée de Wavre, 19,
à Ixelles.
De Vos (A.), conservateur du Musée scolaire de l’État, rue
du Nord, 46, à Bruxelles.
DewaeL (J.), docteur en sciences naturelles, rue Edelinck, 55,
à Anvers.
DE WiLDEMAN (Émile), étudiant, rue Verte, 52, à Bruxelles.
Doxcxier De DoxceeL (H.), à Bruxelles.
Doucer (H.), conseiller communal, rue de la Loi, 152, à
Bruxelles.
185
Dusruee (L.), professeur d’horticulture, à Jumet.
Duponr (Éd.), directeur du Musée royal d'histoire naturelle,
à Bruxelles,
Duranp (Ém.), chimiste et professeur, à Bruxelles.
Duranp (Th.), aide-naturaliste au Jardin botanique de l’État,
à Bruxelles.
Errera (Léo), professeur à l’Université, rue Royale, 6’,
à Bruxelles.
Fapeux (D.), chaussée de Haecht, à Schaerbeek.
Fiscuer (Eug.), médecin-vétérinaire, à Luxembourg.
FonTanE (C.), bourgmestre, à Papignies.
FRANCOTTE (E.), professeur à l’Athénée royal, rue de la Poste,
55, à St-Josse-ten-Noode.
Geragrs (Osc.), étudiant à l’Université, rue Digue de Brabant,
414, à Gand.
Guyssrecuts (l'Abbé L.), aumônier militaire, à Diest.
GagLen (J.), rentier, à Maeseyck.
Giserr (Ch.), rentier, rue du Nord, 26, à Anvers.
Gixiner (A.), professeur à l’Université, rue Renkin, 15, à
Liége.
Guzce (N.), professeur à l'École de médecine vétérinaire, bou-
levard d’Anderlecht, 55, à Bruxelles.
Gierens (G.), répétiteur à l’Institut agricole de l’État, à
Gembloux.
GiLEkENs (L.), directeur de l'École d’horticulture de PÉtat, à
Vilvorde.
Gizzon (3.), chef de bureau à la Banque nationale, rue des
Moissons, 15, à St-Josse-ten-Noode.
GizLor (X.), docteur en médecine, rue de la Halle-au-Blé, #,
à Autun (France).
Gizson (V.), professeur à l’Athénée, à Virton.
Goonis (F.), rue de l’Étuve, 26, à Bruxelles.
186
Graver (Fréd.), à Louette-St-Pierre.
Gravis (A.), assistant à l’Université, rue Bassenge, 35, à Liége.
Grün (K.), pharmacien, pont St-Laurent, à Verviers.
Guizmor (l’Abbé), curé, à Floreffe.
HAce (V.), rue Léopold, 19, à Courtrai.
Harpy-De Basr (A.), régent à l’École moyenne, à Visé.
Harruan (L.), chef de bureau à l'hôtel de ville de Bruxelles,
rue Van Schoor, 41, à Schaerbeek.
HaverLanD (Eug.), rue de Tirlemont, 47, à Louvain.
HÉNEAU (A.), instituteur, rue Otlet, 48, à Cureghem.
HENNEN (J.) instituteur, au Pont de Hesse, 2, à Anvers.
Henry (J.), instituteur à l'École moyenne, à Leuze.
Heyman (Ch.), industriel, rue des Deux-Églises, 42, à
Bruxelles.
Hozxirk (Ch.-P.), 2, Clifton Villas, New North Road, à Hud-
dersfield (Angleterre).
Hour4, garde général des eaux et forêts, à Hasselt.
Houzeau (A.), professeur à l’École des mines, à Hyon, près de
Mons.
JACQUEMIN (C.), capitaine au régiment des Carabiniers, rue des
Plantes, 100, à Bruxelles.
JANSSENS (Ph.), trésorier de la Société royale Linnéenne, rue
Rogier, 147, à Schaerbeek.
Joly (A.), professeur à l’Université, rue du Parnasse, 56,
à Ixelles.
JULLIEN (J.), avocat, rue du Progrès, 94, à Bruxelles.
Kicxx (J.-J), professeur à l’Université, rue St-Georges, à Gand.
Kozrz (J.-P.-J.), secrétaire de la Société botanique, à Luxem-
bourg.
Laboulle, ancien inspecteur des écoles communales, à
Verviers.
Lacroix (Ern.), géomètre-expert, rue de Pascale, 55, à Bruxelles.
187
LacassE (A.), pharmacien, à Nivelles.
LaLoux (H.), étudiant à l’Université, avenue Rogier, 14, à Liége.
LamorTe (G.), avocat, à Dinant.
Laneau (Alfr.), bourgmestre, rue de l'Église, à Jette.
LaurenT (D.), horticulteur, faubourg du Pare, à Mons.
LAURENT (É.), professeur de botanique à l’École d'horticulture
de l'État, à Vilvorde.
Leprux (A.), régent à l’École moyenne, à Dinant.
Lecoyer (J.-C.), instituteur à l’École moyenne, à Ath.
Lenoux (A.), pharmacien, à Marche.
Le Lorrain (C.), pharmacien, rue du Trône, 102, à Bruxelles.
LEMOINE, instituteur en chef, à Gilly.
L’Hogsr (Léon), étudiant en médecine, place du Pare, 7,à Liége.
LiénarT (V.), assistantà l’Université, rempart de la Byloke, 264,
à Gand.
LorcE (V.), professeur à l’École de médecine vétérinaire,
avenue de la porte de Hal, 21, à St-Gilles (Bruxelles).
Losseau (Léon), étudiant, rue Joseph Claes, 82, à St-Gilles
(Bruxelles).
Lussers (L.), chef de culture au Jardin botanique de l'État,
rue du Berger, 26, à Ixelles.
Macnez, sous-lieutenant au 5° régiment de ligne, à la Cou-
pure, 167, à Gand.
Maisrriaux (Ch.), docteur en médecine, impasse du Parc, 6,
à Bruxelles
Malaise (C.), professeur à l’Institut agricole de l'État, à
Gembloux.
Maccorps (E.), avocat, rue des Chariots, à Louvain.
MarcaL (Él.), conservateur au Jardin botanique de l’État,
professeur à l'École normale, rue Vonck, 45, à St-Josse-
ten Noode.
Marconi (C.-F.), professeur, Riva Reno, 60, à Bologne.
188
Martens (Ép.), professeur à l’Université, rue Marie-Thérèse,
27, à Louvain.
Massarr (J.), horticulteur, rue Grande-Haie, 65, à Etterbeek.
Masson (J.), pharmacien, à Andenne.
Micueecs (H.), professeur au Collége communal, à Ypres.
Micuor (l'Abbé N.), à Mons.
Miécevie (l'Abbé), à Notre-Dame-de-Garaison (France). —
Membre à vie. |
Mixer (A.), instituteur, à Montignies-sur-Sambre.
Moxoyer (V.-J.-M.), médecin-vétérinaire au régiment des
Guides, à Bruxelles.
Morren (Éd.), professeur à l’Université, quai de la Boverie,
1, à Liége.
Mouron (V.), rue d’Archis, 41, à Liége.
Muller (F.), ruc de Jonker, 5, à Bruxelles.
NeLues (Alfr.}, pharmacien, à Dickirch.
Noez (A.-L.), contrôleur des douanes retraité, rue Ste-Cathe-
rine, 22, à Bruxelles.
ORBAN DE Vivario, au château de Castelalne, par Havelange.
Paque (l'Abbé E.), professeur, rue des Récollets, 153, à
Louvain.
Perir (E.), à Nimy, près de Mons.
Prarr, directeur de l'usine de Corphalie, près de Huy.
Pierror (Ph.), éditeur, à Montmédy (France).
PIERRY (Louis), rue des Houblonnières, 26, à Liége.
PiéTQuiN, secrétaire des hospices, à Nivelles.
Piexeur (L.), candidat en sciences naturelles, rue Vonck, à
St-Josse-ten-Noode.
Piré (L.), membre du Conseil de surveillance du Jardin
botanique de l’État, avenue du Wauxhall, 9, à Spa.
Prrnier (H.), professeur, à Château-d’OEx (Suisse).
Poisson (J.), aide-naturaliste au Muséum d'histoire naturelle,
à Paris.
189
PREUD'HOMME DE BorrE (A.), conservateur-secrétaire au Musée
royal d'histoire naturelle, rue de Dublin, 19, à Ixelles.
Puissant (l'Abbé), professeur au Grand séminaire de
Troy (Amérique). — Membre à vie.
Pynarr-V ax Geerr (Éd.), architecte de jardins et horticulteur,
rue de Bruxelles, 142, à Gand.
Ronier, secrétaire de la Cour d’appel, rue Saubat, 27, à
Bordeaux.
Rodigas (Émm.), directeur du Jardin zoologique, quai des
Moines, 51, à Gand.
RossiGnoL (Alph.), professeur à l’Athénée, à Chimai.
RorTexBuRrG (V.-H.), pharmacien, rue Haute, 175, à Bruxelles.
Rousseau (Madame E.), rue Vautier, 20, à Ixelles.
SCHAMBERGER (P.), attaché à l’Athénée royal, rue de Agneau, 10,
à Anvers.
ScHErFERs (L.-N.), directeur des télégraphes, à Maastricht.
ScamiTz (l'Abbé), professeur de botanique au Collége N.-D. de
la Paix, à Namur.
Schutz-Loubrie (A.), négociant, quai des Chartrons, 5,
à Bordeaux.
Simon (F.-J.), instituteur, à Vezin.
Soner (Ern.), préparateur au Jardin botanique de l’État,
grande rue au Bois, 251, à Schaerbeek.
SOROGE (D.), officier de gendarmerie, à Mons.
Srasse (Nest.), pharmacien, rue de la Cathédrale, 54, à
Liége. |
STEPHENS (H.), architecte de jardins, rue St-Séverin, à Liége.
Strail (l'Abbé Ch.), à Paifve, près de Glons.
STRUELENS (A.), docteur en médecine, rue de l'Hôtel des
Monnaies, 24, à St-Gilles (Bruxelles).
SULZBERGER (R.), étudiant, rue de la Commune, 64, à St-Josse-
ten-Noode.
190
Taiunck (J.), professeur à l’École normale, rue St-Joseph, 18,
à Molenbeek.
TiserGien (Lucien), docteur en médecine, rue du Nord, 52,
à Bruxelles.
Tosquinet (X.), médecin principal, rue d'Écosse, 4, à
St-Gilles (Bruxelles).
Trisur (C.), professeur d’histoire naturelle à l’École normale,
à Nivelles.
Van Bambeke (Ch.), professeur à l’Université, rue Haute, 5,
à Gand.
Van BasreLaEr (D.-A.), chimiste et pharmacien, à Charleroi.
Vandenborn (le Chanoïine), directeur de l'École nor-
male, à St-Trond.
Van Dex Broecx (H.), rue de l’Église, 116, à Anvers.
Van DEN Wouwer (le Chevalier Alb.), président du Cercle
Floral d'Anvers, à Capellen.
Vanpe Purr (John), rue Kipdorp, 71, à Anvers.
Vanper BRUGGEN (A.), étudiant, rue Belliard, 109, à Bruxelles.
VANDERHAEGEN (H.), rue d’Or, 1, à Gand.
VANDERKINDERE (L.), professeur à l’Université, rue de Livourne,
64, à Bruxelles.
Vanper Meerscu (E.), docteur en médecine, rue de Bruges, 42,
à Gand.
Van Heurck (H.), professeur-directeur du Jardin botanique,
rue de la Santé, 8, à Anvers.
Van NErom (Ch.), étudiant, boulevard d’Anvers, 58, à
Bruxelles.
Vanré (J.-B.) ancien régent à l’École moyenne, à Forest, près
de Bruxelles.
Van VERREN (F.), rue d’Or, 54, à Bruxelles.
Van ZuyLen (Alb.), avocat, avenue de l’Industrie, 19, à
Anvers. |
191
VERUEGGEN (H.), directeur de l’École moyenne, à Maeseyck.
Véro (Mademoiselle Juliette), rue du Parnasse, 24, à Bruxelles.
VinpevoceL (F.), sous-chef de culture au jardin Botanique de
l'État, à Bruxelles.
Wesmael (A.), architecte de jardins, à Nimy, près de Mons.
Wopox (A.), étudiant, rue Haute, 4, à Bruges.
Woroni (le D' M.), à St-Pétersbourg. — Membre à vie.
199
MEMBRES ASSOCIÉS
ALLEMAGNE.
AscHERSON(P.), professeur à l’Université, Friedrichstrasse, 247,
à Berlin.
Cox (G.), professeur à l’Université ct directeur du labora-
toire de physiologie végétale, à Breslau.
DE Bary (A.), professeur à l’Université et directeur du Jardin
botanique, à Strasbourg
EicuLer (A.-W.), professeur à l’Université et directeur du
Jardin botanique, Potsdamerstrasse, 75°, à Berlin.
FLückiGer (G.-A.), professeur à l’Université, à Strasbourg.
GarckE (A.), professeur à l’Université et conservateur de
l’herbier royal, Friedrischtrasse, 75°, à Berlin.
NzæGeui (Ch.-G.), professeur à l’Université et directeur du
Jardin botanique, à Munich.
PrinGsueim (N.), membre de l’Académie des sciences, Bendler-
strasse, 51, à Berlin.
ReicHEenBacH (H.-G.), professeur et directeur du Jardin botani-
que, à Hambourg.
Sacus (J.), professeur à l’Université et directeur du Jardin
botanique, à Wurzbourg.
STRASBURGER (E.), professeur à l’Université et directeur du
Jardin botanique, à Bonn.
ANGLETERRE.
Baminron (Ch.-C.), professeur à l’Université et directeur du)
Jardin botanique, à Cambridge.
195
Baker (J.-G.), assistant-conservateur des herbiers, Jardins
royaux, à Kew.
Hooker (J.-D.).), directeur des Jardins royaux, à Kew.
Ouver (D.), professeur et conservateur des herbicrs, Jardins
royaux, à Kew.
AUSTRALIE.
Von Müzcer (le Baron Ferd.), directeur du Jardin botanique,
à Melbourne.
AUTRICHE-HONGRIE.
Hayxazp (le Cardinal D' L.), archevèque de Kalocsa.
Srossicu (A.), secrétaire de la Société d’horticulture, à Trieste.
CHINE.
Haxce (H.-F.), consul d'Angleterre, à Whampoa, près de
Hong-Kong.
DANEMARK.
Lance (Joh.), professeur de botanique et éditeur du Flora
Danica, à Copenhague.
ESPAGNE.
CoLxeiro (M.), professeur de botanique et directeur du Jardin
botanique, à Madrid.
ÉTATS-UNIS.
Gray (Asa), professeur de botanique à- l’Université Harvard,
à Cambridge.
Warsox (Sereno), conservateur de l’herbier de l’Université,
à Cambridge.
16
194
FRANCE.
BouLay (l'Abbé), professeur à la Faculté catholique des
sciences, à Lille.
Bureau (Éd.), professeur au Muséum, quai de Béthune, 24,
à Paris.
CLos (D.), professeur ct directeur du Jardin des plantes, à
Toulouse.
Cossox(Eug.), membre de l’Institut, rue de la Boëtie, 7, à Paris.
DucuarrRe (P.), professeur de botanique à la Faculté des
sciences, rue de Grenelle, 84, à Paris.
Jorpan (Alexis), rue de l’Arbre Sec, 40, à Lyon.
LE Jos (V.), président de la Société des sciences naturelles,
à Cherbourg. |
NyLaxper (W.), passage des Termopyles, 61, à Paris.
PLanxcuox (J.-E.), professeur à la Faculté des sciences et direc-
teur de l’École supérieure de pharmacie, à Montpellier.
Tuzasxe (L.-R.), membre de l'Institut, à Hyères.
HOLLANDE,
Oupemans (C.-A.-J.-A.), professeur de botanique à l'Université,
à Amsterdam.
SurixGar (W.-F.-R.), professeur de botanique à PUniversité et
directeur du Jardin botanique, à Leide.
Van DER SANDE LacosTE (C.-M.), botaniste, à Amsterdam.
ITALIE.
CaruEL (T.), professeur et directeur du Jardin botanique, à
Florence.
SaccarDo (P.-A.), professeur à l’Université et directeur du
Jardin botanique, à Pise.
Toparo (Aug.), sénateur et directeur du Jardin botanique, à
Palerme.
195
RUSSIE.
Fiscaer DE WaLpuei (A.), professeur de botanique à l’'Univer-
sité, à Varsovie.
Maximowicz (C.-J.), membre de l’Académie des sciences, au
Jardin impérial de botanique, à St-Pétersbourg.
Recez (Ed.), directeur du Jardin impérial de botanique,
à St-Pétersbourg.
| SUÈDE.
Fries (T.-M.), professeur à l’Université et directeur du
Jardin botanique, à Upsal.
WarminG (E.), professeur à l'Université, à Stockholm.
SUISSE,
Boissier (Edm.), rue de l'Hôtel de Ville, 4, à Genève.
Curisr (H.), rue St-Jacques, 5, à Bale.
De CanpoLe (Alph.), cour Saint-Pierre, 5, à Genève.
Fiscuer (L.), professeur à l’Université et directeur du Jardin
botanique, à Berne.
VÉNÉZUELA.
Erxsr (A.), professeur à l’Université et directeur du Musée
national, à Caracas. |
Liste des Académies, Sociétés savantes, Revues pério-
diques, etc, avec lesquelles la Société échange ses
publications.
Allemagne.
Bonn. — Naturhistorischer Verein der preussischen Rhein-
lande und Westphalens.
Brême. — Naturwissenschaftlicher Verein.
Breslau. — Schlesische Gesellschaft für vaterländische Cultur.
Carlsruhe. —- Naturwissenschaftlicher Verein.
196
Cassel. — Botanisches Centralblalt; rédacteurs: MM.Uhlworm
et Bchrens.
Chemnitz. — Naturwissenschaftliche Gesellschaft.
Dresde. — Naturwissenschaftliche Gesellschaft Isis.
Elberfeld. — Naturwissenschaftlicher Vercin.
Erlangen. — Physikaliseh-medecinische Societät.
Giessen. — Oberhessische Gesellschaft für Natur-in Heilkunde.
Halle. —— Leopoldino-Carolinische deutsche Akademie der
Naturforscher.
Kiel. — Naturwissenschaftlicher Verein fürSchleswig-Holstein.
» Botanische Jahrbücher; rédacteur : M. Engler.
K ünigsberg. — Künigsliche physikalisch -ô6konomische Gesell-
schaft.
Leipzig. — Botanische Zeitung; rédacteurs : MM. de Bary et
Jose
Metz. — Société d'histoire naturelle.
Offenbach À. M. — Offenbacher Verein für Naturkunde.
Sonderhaussen. — Thüringischer botanischer Verein.
Wzesbaden. — Nassauischer Vercin für Naturkunde.
Angleterre.
Belfast. —- Natural History and Philosophical Society.
Édimbourg. — Botanical Society.
Glasgow. — Natural History Socicty.
Huddersfield. — The Naturalist; rédacteurs : MM Hobkirk et
Porritt.
Londres. —Trimen’s Journal of Botany ; rédacteur : M. Britten.
» Linnean Society.
» Royal Miscroscopical Society.
» The Gardeners Chronicle; rédacteur: M. Masters.
Australie et Tasmanie.
Hobart-Town. — Royal Society.
Sydney. —- Linnean Society of New South Wales,
Autriche-Hongrie.
Brünn. — Naturforschender Verein.
Budapest. — Musée national de Hongrie.
Graz. — Naturwissenschaftlichter Verein für Steiermark.
Trieste. — L’Amico dei Campi; rédacteur : M. Stossisch.
» Socicta adriatica di scienze naturali.
Vienne. — Kaiserliche-kônigsliche zoologisch-botanische Ge-
sellschaft.
Zwickau. — Vercin für Naturkunde.
Belgique.
Bruxelles. — Académie royale des sciences, des lettres et
des beaux-arts.
» Fédération des Sociétés d’horticulture.
» Musée royal d'histoire naturelle.
» Observatoire royal.
» Société belge de géographie.
» Societé belge de microscopie.
» Société entomologique de Belgique.
» Société malacologique de Belgique.
Dinant. — Société des naturalistes dinantais.
Fraipont-Nessonvaux. — Société botanique.
Gand. — Natuurwetenschappelijk Genootschap.
Huy. — Cercle des naturalistes hutois.
» Société d’horticuture et de botanique.
Mons. — Société dessciences, des lettres et dearts du Hainaut.
Soignies . — Cercle des sciences naturelles.
Thuin. — Cercle des naturalistes thuidiens.
Verviers. — Cercle des sciences naturelles.
Brésil.
Rio-de-Janeiro, — Museu nacional.
198
Danemark.
Copenhague. — Botaniske Forening’s Kjübenhavn.
États-Unis.
Boston. — American Academy of Arts and Sciences.
» Society of Natural History.
Indianapolis. — The Botanical Gazette.
New-Haven. — The Arnerican Journal of Science.
» Transactions of the Connecticut Academy of Arts
and Sciences.
St-Louis. — Academy of Sciences and Arts.
Washington. — Smithsonian Institution.
France et Algérie.
Alger. — Association scientifique Algérienne.
» Société algérienne de climatologie, sciences phy-
siques et naturelles.
Angers. — Société académique de Maine-et-Loire.
» Société d’études scientifiques.
Annécy. — Société Florimontane.
Beziers. — Société d’études des sciences naturelles.
Bone — Académie d’Hippone.
Bordeaux. — Société Linéenne.
Caen. — Société Linnéenne de Normandie.
Cherbourg. — Société des sciences naturelles.
La Rochelle. — Société rochelaise de botanique.
Lille. — Bulletin scientifique du Département du Nord.
Lyon. — Société botanique.
» Société d'agriculture, siences et arts utiles.
» Société d’études scientifiques.
Montpellier. — Société d’hortieulture et d'histoire naturelle.
190
Paris. — Feuille des jeunes naturalistes.
». Muséum d'histoire naturelle.
» Socicté botanique de France.
» Société Linnéenne.
Rouen. — Société des amis des sciences naturelles.
Sémure. — Société des sciences historiques et naturelles.
Toulouse. — Académie des sciences, inscriptions et belles-
lettres.
» Revue mycologique; rédacteur : M. Roumeguère.
» Société des sciences physiques et naturelles.
Grand-Duché de Luxembourg.
Luxembourg. — Institut royal Grand-Ducal.
» Société botanique.
HOLLANDE.
Nimèque. — Nederlandsche botanische Verceniging.
ITALIE:
Florence. — Nuovo giornale botanico italiano; rédacteur :
M. Caruel.
Milan. — Societa italiana di scienze naturali.
Modène. — Societa dei naturalisti.
Palerme. — Accademia di scienze e lettere.
» Giornale di scienze naturali ed economische.
Venise. —— Reale Instituto veneto di scienze, lettere ed arti,
PORTUGAL.
Coimbra. — Sociedade Broteriana. ;
Porto. — Jornal de horticultura pratica; rédacteur : M. De
Oliveira.
» Societade de instruccao do Porto,
200
RÉPUBLIQUE ARGENTINE.
Buenos Ayres. — Academia nacional de Créncias.
RUSSIE.
Ékathérinbourg. — Société Ouralienne d'amateurs des scien-
ces naturelles.
Helsingfors. — Socictas pro Fauna ct Flora Fennica.
Moscou. — Société impériale des naturalistes.
Saint-Pétersbourg. — Jardin impérial de botanique.
SUÈDE ET NORWÉGE.
Christianix. — Université de Norwége.
Lund. — Botaniska Notiser; rédacteur : M. Nordstedt.
» Université.
Upsal. — Société royale des sciences.
SUISSE.
Frauenfeld. — Thurgauische Naturforschende Gesellschaft.
Genève. — Société de botanique.
Lausanne. — Société Vaudoise de sciences naturelles.
Saint-Gall. — Naturwissenschaftliche Gesellschaft.
Sion. — Société Murithienne.
mm
TABLE DES MATIÈRES
CONTENUES DANS LE TOME XXII.
PREMIÈRE PARTIE.
Note sur la division des noyaux dans le TRApEscaNTIA virGINicA, par
É. Bernimoulin . LE TR OR AS HER ,
Florule mycologique des environs de Bruxelles, par ! Mmes É É. Bommer
et M. Rousseau . ;
DEUXIÈME PARTIE.
Conseil d'administration pour l’année 1884.
Séance mensuelle du 12 janvier 1884
Une fleur anomale du Papaver Ruozas, par Louis Pire
Champignons coprophiles de la Belgique, par Élie Marchal
Découverte en Belgique du Coxtocyse Pazzipa (Pers.) Fr., par
É. Laurent .
Séance mensuelle du 9 février 1884. ‘
Notice sur la flore de la Suisse et ses origines, par : Théophile
DURE Lx 5. tele PUMA PUS
Séance mensuelle du 8 mars 1884 eue SU:
Découvertes botaniques faites pendant née 1885, par
Théophile Durand : ar NES
Note sur quelques fleurs anomales, par É. Laurent.
Pages.
7
YO ©!
Pages.
Note sur le SpcacaNum spnaericuM L. f., espèce nouvelle pour
la'flore belge, par éPaque : M. ©. . 2: uen, 54
Séance mensuelle du M'avril 1885. ©... 2 . . À
Champignons coprophiles. -— IT. — Décade d’espèces nou- à
velles pour la Belgique, par Élie Marchal, : . . |...
Assemblée généralettu 4 mai 1884. … 0 4. . … - 1: 44 OUNNA
Tableau comparatif des Muscinées belges, par C. Delogne et
TB. Durand e “57 + On. 7. PNR 4 6e
Séance extraordinaire tenue à Maeseyck, le 15 juillet 1884 . . . 87
Les champignons coprophiles. — III, — Décade d’espèces ou
variétés nouvelles pour la Belgique, par Elie Marchal . . 88
Note sur la découverte d’une nouvelle habitation de l'Urrict-
LARIA INTERMEDIA Hayne dans la zone campinienne, par
H. Van‘ déatBroeck M 4e Re Léa Re
Séance mensuelle du Toctobre 1884", ,. +: 2 CRU EN
Quelques mousses nouvelles pour la flore belge, par J. Cardot. 98
Note sur l’ANDREAEA commurara Limpr., par d. Cardot. . . 101
Séance mensuelle du 8 novembre 1884 . . . . . . er 4108
ReLiQuiAE LEcARDIANAE où quelques pages sur la végétation du
royaume de Ségou (Afrique occidentale), par Théophile
Durand® 450, EH CS ET ARE RE 0
Observations sur quelques faits pour servir à l’histoire de la
fécondation chez les Orchidées, par Victor Coomans. . . 119
Assemblée générale du 7 décembre 1884. . . . . . . . . 128
Rapport sur les travaux et la situation de la Société en 1884,
par. Kickx.. "EME eee. Le 7124
Projet d'organisation d’un Congrès international de botanique
et d’horticulture à Anvers en 1885. — Kapport présenté
par M. Ch. De Bosschere, à l'assemblée générale de la Société
royale de botanique de Belgique le 7 décembre 1884. . . 128
Note sur quelques observations botaniques, par É. Paque . 159
Catalogue des plantes observées aux environs d’Anvers
(4er supplément), par H. Van den Brocck. . . . . . 142
Quelques plantes plus ou moins rares observées à Belæil et
dans les environs pendant l’année 1884, par C. Maistriaux
El SA FO A TONNERRE RER EE NE OR El:
205
Pages.
Supplément à la florule de Marches-les-Dames, par André
ST nn 0, à ON RE 5, “162
Note sur le PLumBaco LarPenTAE Lind!, par André De Vos . 166
Compte-rendu de la XXIIe herborisation générale de la Société
royale de botanique de Belgique (1884), par Francois Crépin. 167
Liste des membreside la Société + © .: . gmam. à. 181
Liste des Académies, Sociétés savantes, Revues périodi-
ques, ete., avec lesquelles la Société échange ses publi-
cations 195
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