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Full text of "Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique"

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SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE 


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FONDÉE LE 1* JUIN 1862 


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MÉMOIRES 


DE LA 


SOCIÊTÉ ROYALE DE BOTANIQUE 


DE BELGIQUE 
FONDÉE LE 1° JUIN 1862 


TOME TRENTE-CINQUIÈME 


PREMIÈRE PARTIE 


ANNÉE 18906 


BRUXELLES 
AU SIÈGE DEÉNLALSOGCGIÉTÉ 
JARDIN BOTANIQUE DE L’ÉTAT 


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CENSUS CHYTRIDINÆARUM, 


PAR 


É. DE WILDEMAN. 


INTRODUCTION. 


En réunissant en un tout les données éparses que l'on 
possède sur la systématique et l’aire de dispersion des 
Chytridinées, nous avons pensé faire un travail utile, 
non seulement aux spécialistes, mais encore à tous les 
botanistes qui désireraieut trouver des renseignements 
bibliographiques relatifs aux espèces de ce groupe. L'idée 
de ce travail nous est venue de la difficulté que nous 
avions eue nous-même à réunir ces diverses indications. 

Nous possédons, dans la littérature botanique, la Flore 
de Fischer qui donnait à peu près, pour l’époque de sa 
publication, la totalité des espèces connues avec leur 
description (1), Ce travail forme sans contredit une excel- 
lente monographie des espèces européennes; elle est 
relativement très complète au point de vue bibliogra- 
phique, mais il faut bien avouer qu’elle est très incom- 
plète au point de vue de la distribution géographique 
des espèces. Il est certain que beaucoup d'espèces citées 
dans ce travail n'ont jamais été indiquées dans le domaine 


(1) Rasennonstr Æryplog. Flora Deutschland, v. Oesterreich und der 
Schweiz, Bd. I Phycom. v, A, Fiscuer, 


8 


de cette Flore : Allemagne, Autriche, Suisse; mais Fischer 
avait surtout en vue la publication d’une monographie du 
groupe. 

Quant au Sylloge Fungorum, à cause des nombreux 
suppléments que M. Saccardo à dù publier pour tenir 
sa publication au courant, nous n'y trouvons point, à 
une seule place, un tableau d’ensembie des Chytridinées ; 
en outre, un certain nombre d'espèces n’ont point été 
relevées dans les différents volumes de cet ouvrage. 

Il n’était donc pas sans intérêt, nous semble-t-il, 
d'essayer, dans ce « Census», de réunir les données 
bibliographiques et les renseignements sur la dispersion 
de ces Champignons. 

Nous avons classé les genres dans l’ordre systéma- 
tique et, dans chacun d'eux, les espèces sont placées 
alphabétiquement. Le nom de chaque espèce est suivi de 
ses synonymes et de la citation des travaux s'y rap- 
portant. 

Notre travail sera-t-il complet ? Nous ne pouvons guère 
l’espérer, à cause d’une bibliographie trop dispersée. Aussi 
serons-nous très heureux de recevoir de tous ceux qui se 
sont occupés de l'étude des Chytridinées, des observations 
ou des indications qui nous auraient échappé. 

Quant à la classification adoptée, elle est, dans ses 
grands traits, celle de Fischer. Dans certains cas cepen- 
dant nous nous sommes un peu écarté de la manière de 
voir de cet auteur, pour admettre le classement suivi par 
Schrôter, dans ces études sur le même groupe de 
Champignons (1). 

La classification n'est ici d’ailleurs pas le point capital; 





(1) Excer et Pnanrz. Pflanzenfamilien, Teil1, Abtheil. I, p. 64-92. 


9 


l'important est d’avoir, dans ce répertoire, le moins d’omis- 
sions et le plus de renseignements possibles. Pour faciliter 
les recherches, nous avons placé à la fin de la partie 
systématique une table alphabétique des genres, des 
espèces admises et de leurs synonymes. 

Peu de botanistes ont étudié les représentants de ce 
groupe. Il ne faudra donc point s'étonner de voir combien 
restreinte est la dispersion de la plupart des Chytridinées. 
Il n’est pas possible de dire, dans l'état actuel de nos 
connaissances, si telle espèce parasite de telle Algue 
se trouvera dans toutes les régions où végête celle-ci. 

Il faulra de nombreuses recherches pour arriver à 
la connaissance de la distribution géographique de ces 
Champignons. L'étude des Chytridinées réserve d’ailleurs 
à ceux qui l'entreprendront de nombreuses découvertes. 

Tel qu'il est entendu actuellement, le groupe des Chytri- 
dinées comprend 252 espèces, se répartissant dans 47 
genres. Le nombre des espèces admises est sans doute 
trop élevé, et nombre d’entre elles devront sans doute 
passer à l'état de simples synonymes ; mais les nouvelles 
découvertes qui seront faites viendront largement com- 
penser ces pertes. 





CRETE PARC UN RP RENRAUT. 


OnDRE. — Myxochytridinae. 
Fam. — OLPIDIACEAE. 


I. — SPHAERITA Dang., Ann. Sc. nat. 7° série, t. IV. 1886, p. 277 ; 
Fischer in Rbh, Krypt. Flora Bd. I, Abth. 4, p. 21; Schrôter in 
Engler et Prantl. Naturl. Pflanzenfam. Teil, [, Abteihl. [, p. 67. 
1. S. endogena Dang. ; loc. cit. pl. 12, fig. 14-36 ; Dangeard, Le Bota- 
niste, {+ sér. p. 46, pl. Il, fig. 11-19, pl. HI, fig. 1-9 et sér. IV 
1896 p. 234 à 245 c. ic ; Fischer loc. cit. p. 21, fig. 1. 
Hab. — Rhizopodes, Euglénées et Crylomonadinées. 
France : env. de Caen (Dangeard). 


IT. — NUCLEOPHAGA Dang., in Le Botaniste, 4e série, 1896, p. 201. 
1. N. amoeba Dang., loc. cit. c. ic. 

Hab. — Amoeba. 

France : Portiers (Dang). 


IT, — LATROSTIUM Zopf, in Beitr. z. Phys. und Morphol, Nied, Orga- 
nismen. Heft IV, p. 43-68. 
1. L. comprimens Zopf, loc. cit. pl. II, fig. 15.19; De W. in Mém. 
soc. belge de micros.t, XIX, 1895, p. 64. 
Hab. — Oosporanges de VFaucheria. 
Allemagne : Halle (Zopf). 
Suisse : Genève (De Wild.). 
Belgique : env. de Bruxelles (L. Errera). 


IV. — ENDOLPIDIUM De Wild., in Mém. Soc. belge de micros., 
t. XVIII, 1894, p. 153. 
1. E. Hormisciae De W., loc. cit., pl. VI, fig. 111. 
Hab. — Aormiscia zonata. 


France: Nancy (De Wild.). 


V. — OLPIDIUM Fischer, in Rbh, Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, 
p. 22 ; Schrôter in Engl. et Prantl, Pflanzenfam, Teil I, Abtheil. 
[, p. 67; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 310. 


12 


Chytridium sous genre Olpidium Braun, in Abhandl. Berl. Ac. 1855, 
D. 1. 

Reessia Fisch., in Beitr. zur Kenntnis d. Chytr. 1884, p. 8; Schrôter 
in Engl. et Prantl. Planzenfam. Teil. I. Abtheil. I, p. 67. 

Olpidiella Lagerheim, in Journ. de Pot. 1858, t. II. p. 43. 

1. ©. aggregatum Dangeard, Le botaniste 2 série, 1891, p. 237, 
pl. XVI, fig. 25-26 ; Fischer loc. cit. p. 26 ; Saccardo Syll. Fung. 
XI, p. 246. 

Hab. — Cladophora (marin). 
France : Courseulles (Dangeard). 

2, ©. Arcellae Sorok., in Arch. bot. du nord de la France, t, II, p. 32, 
fig. 40 et in Rev. myc. 1889, p. 136, pl. LXXX, fig. 102-105 ; 
Saccardo Syil. Fung. IX, p. 361. 

Hab. — Arcella. 
Russie : Lac Kaban, Kazan (Sorok.). 
Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 

3. ©. Borzianum Mor., Nuov. Chitrid. c. ic. ; Saccardo, Syll. Fung. 

VI1,1, p. 312 ; Fischer loc. cit. p. 31. 
Hab. — Saprolegnia. 
Italie : Bologne (Mor.). 

4. O. Brassicae (Wor.) Dang., in Ann. se. nat. 7e série, t. IV, 1886, 
p. 327; Fischer loc. cit., p. 28; De W.in Mém. Soc. belge de 
microscopie t. XVII, pl. IL, fig. 1-8, 17-25; von Tubeuf Planzen- 
krankh., p. 126. 

Chytridium Brassicae Wor., in Pringsh. Jahrb, f. Wiss. Bot. t. XI, 
1878, p. 557, pl. XXXI, fig. 12-18. 

Hab. — Brassica. 

Russie : env. de St-Pétersbourg ? (Woronin). 

Finlande : env. de Wiborg ? (Woronin). 

Belgique : Bruxelles (Nob.). 

5. ©. Bryopsidis de Bruyne, in Arch. de Biologie, t. X, 1890, p. 85, 
pl. V., fig. 1-15; Fischer loc. cit., p. 26; Saccardo Syll. Fung. XI, 
p. 246. 

Hab. — Bryopsis plumosa. 
Italie : Golfe de Naples (de Bruyne). 

6. ©. endogenum (Braun) Schrôter, in Krypt. Flora v. Schlesien, 
p. 180 ; Fischer loc. cit. p.24; Schrôter in Engl. et Prantl. loc. 
cit., p.68, fig. 49 e ; Cooke Brit. Freshw. Alg., p. 200, pl. LXXXI, 


15 


fig. 2; Saccardo Syll. Fung, VII, p. 310; Sorok. in Arch. Bot. du 
nord de la Franee, t, Il, p. 29, fig. 35. 

Chytridinm endog-num Br., in Monatsber, Berl. Ak. 1855, p. 384 et 
in Abhandl. Berl. Ak. 1855, p. 60, pl. V, fig. 21. 

Chytridium intestinum Br., in Monatsber.Berl. Ae. 1855, p. 384. 

Olpidiella endogena Lagerheim, in Journ. de Bot. 11, 1883, p. 438. 

Olpidium intestinum (Braun) Rbb., Flor. Eur. Alg. III, p. 283. 

Olpidium Tuba Sorok., in Archiv. bot. du Nord de la France, t. IT, 
p. 31, fig. 39 et in Rev. Myc. 1889, p. 136, pl. LXXX, fig. 97; 
Saccardo Syll. Fung. IX, p. 361. 

Hab. — Desmidiées, Spirogyra, Confervacées, 

Silésie : Sehindelmübhle, Wartenberg, Breslau, Hirschberg (Schrôter). 

Allemagne: Leipzig (Bulnheim), Francfort s/M., Nauheim (De 
Bary). 

Espagne : Aragon (Loscos ex Rbh. loc. cit.). 

Russie : Kazan (Sorok.). 

Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 

7. ©. entophytum Braun, in Monatsber. d. Berl. Ac. 1855, p. 589; 
Fischer loc. cit. p. 25; Schrôter Krypt. fl. v. Schlesien, p. 151; 
Rbh. Fl. Eur. Alg. III, p. 283 ; Saccardo Syll Fung. VII, p. 310. 

Olpidium endogenum Br. pr. p., in Abhandl. d. Berl. Ac. 1555, 
p- 60. 

Reessia Cladophorae Fisch, in Sitzungsb. d. med. phys. Soc. 
Erlangen 1384 ; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 246. 

Olpidium algarum Sorok. var.longirostrum Sorok.et var. longiros- 
trum Sorok., in Archiv. bot. du Nord de la France, t. II, p. 28, 
fig. 32,32bis et in Rev. Mycol. 1889, p. 84 et 85, pl. LX XX, fig. 96 
et 101 ; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 361 ; De W. in Mém. Soc. belge 
de microscopie, t. XVII, 1893, p. 49, pl, VI, fig. 4. 

Hab. — Cludophora glomerata, Vuucheria, Spirogyra Conferva, 
Desmidices. 

Silésie : Trebnitz (Schrôter). 

France : (Dang.), Nancy (Nob.). 

Russie : Kazan (Sorok.). À 

Asie centrale : Tachkend, Bourdalyk (Sorok.). 

Belgique : Genck (Nob.). 

8. @. entosphaericum (Cohn) Fischer, loc. cit. p. 27. 

Chytridium entosphaericum Cohn, in Hedwigia 1865, t, IV, p. 170; 
Cohn in Archiv. f. mikrosk. Anat, 1867, V, pl. IL, fig. 5 et 5a; 


14 


Saccardo Syll. Fung. VII, p. 307; De Bruyne in Archiv. de Biol., 
t: X, 1890, p. 97. 
Hab.— Bangia fusco-purpurea, Hormidium penicillifor mis. 
Helgoland (Cohn). 
Italie : Golfe de Naples (De Bruyne). 
9. @. Euglenae Dang., in Le Botaniste, 4e sér., 1896 p. 247 c. ic. 
Hab. — Englena. 
France : Poitiers (Dang.). 

10. ©. gregarium (Nowak.) Schrôter, in Kryptfl. v. Schles. IIL., 1, 
p. 182; Fischer loc. cit., p. 31; Saccardo Syll. Fung. VII, 
p.511. 

Chytridium gregarium Nowak., in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflanzen, 
11,1, 1876, p. 77, pl. IV, Gg. 2. 

Hab. — Oeufs de Rotifères, Cyclops. 

Silésie : Breslau (Nowakowski), Masselwitz (Hieronywus). 

11. O. immersumm Sorok., in Archiv. Bot. du Nord de la France, 
t. II, p. 29, fig. 34 et in Rev. myc. 1839, p. 136, pl. LXXIX, 
fig. 91-92; De W. in Mém. Soc. belge de microscopie, t. XVII, 
1893; p. 51, pl. VIL fig. 12-15, 17 et t. XIX, 1895. p. 65, pl. I, 
fig. 1-6; Saccardo Sy1l. Fung. IX, p. 361. 

Hab. — Desmidiacées. 
Asie centrale : Tachkend, Bourdalyk Buckara (Sorok.). 
Belgique : Huy (De Wild.). 
Suisse : Genève, Pinchat (De Wild.). 
12. ©. Lemnae (Fisch) Schrôter, in Krypt fl. v. Schlesien HE, 1, 
p. 181; Fischer loc. cit., p.28; Saccardo Syll. Fung. VIF, p. 311; 
von Tubeuf Pflanzenkrankh., p.126. 
Chytridium Lemnae Fisch, Beitr. zur Kenntn. d. Chytrid., p. 19, 
pl. fig. 7-9. 
Reessia amoeboites Fisch., loc. cit. p. 9, pl. fig. 1-6; Saccardo Syil. 
Fung. VII, p. 304. 
Hab. — Lemna spec. 
Silésie : Breslau (Hieronymus). 
Allemagne : Erlangen (Fisch). 
13. ©. luxurians (Tomaschek) Fischer, loc. cit., p. 29. 
Chytridium luxurians Tomaschek, in Sitzungsb. d. Wiener Ac. 
naturw.-math. Classe 1878, LXX VIII, p. 204, pl. fig. 6-11. 
Chytridium Diplochytrium Tomaschek 1878, loc. cit. 


19 


Chytridium Pollinis-Typhae Tomaschek 1878, loc. cit., p. 203; 
Saccardo Syll. Fung , VII, p. 307. 
Olpidinm Diplochytrium (Tomaschek) Schrôter, in Kryptf. v. 
Schlesien, III, 1, p. 181; Saccardo Syll, Fang VIT, p. 310. 
Olpidiella Diplochytrium Lagerheim, in Journ. de Bot. 1838, I, 
p. 439. 
Hab. — Pollen de Pinus silvestris, Typha. 
Silésie : Neumarkt (Nimkan) (Schrôter). 
Autriche : cultures (Tomaschek). 
14. O. macrosporum (Nowak.) Schrôter, in Kryptfl. v. Schles, II, 
1, p. 182; Fischer loc.cit. p. 31; Saccardo Syll. Fung., VII, p. 312. 
Chytridium macrosporum Nowak., in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflan- 
zen, II. 1, p 79, pl. IV, fig. 3-4. | 
Hab. — Œufs de Rotifères ?, dans le mucus d’un Chaetophora. 
Silésie : Breslau (Nowak.). 
15. @. Oedogoniarum De Wild., in Mém. Soc. belge de micr. 
1894, t. XVIII, p. 154, pl. VL, fig. 9-10. 
Olpidiopsis fusiformis var. Oedogoniarum Sorok., in Archiv. bot. du 
Nord de la France, t. 11, 1882,p 27, fig. 31 et in Rev. myc. 188), 
t. XI, p. 89, pl. LXXX, fig. 99; Fischer loc. cit.,p 32. 
Hab, — Oedogonium. 
France : env. de Nancy (De Wild.). 
Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 
16. ©. pendulum Zopf, in Schenk Handb, d. Bot.IV, 1890, p. 555, 
fig. 66, I-V; Fischer loc. cit. p. 30; Schrôter loc. cit., p. 68, 
fig. 49 AB; Saccardo Syll. Fung. XI, d. 256 3 
Hab,. — Pollen de Pinus. 
Allemagne : cultures (Zopf). 
17. @. Plumulae (Cohn) Fischer, loc. eit , p. 27. 
Chytridium Plumulae Cohn, in Hedwigia IV, 1865, p. 169; Sac- 
cardo Syll. Fung. VIT, p. 306. 
Chytridium Antithamnii Cohn, in Archiv. f Mikrosk. Anat. 1867, 
IE, p. 59, pl. Il, fig. 3-4. 
Cyphidium Plumulae Magnus, in Jahresb. d. Commission z. wiss. 
Unters. d, deutschen Meeres Berlin 1875, pl. I, fig. 21-23 (?). 
Phlyctidium Plumulae (Cohn) Rbh., in F1. Eur. Alg., HE, p. 279, 
Hab. — Antithamnion plumula. 
Helgoland : (Cohn). 
États Unis : (Farlow). 


16 


18. ©. pusillum (Sorok.). 
Cfr. Fischer loc. cit., p. 32. 
Chytridium pusillum Sorok.,in Archiv. bot, du Nord de la France, 
t. II, p. 22, fig. 23 et in Rev. myc., p. 82, pl. LXXX, fig. 112- 
113; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 358. 
Hab. — Plusieurs espèces d’Algues. 
Russie : Kazan (Sorok.). 
Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 
19. ©. radicicolum De Wild, 
0. Borzii De W., in Mém. Soc. belge de microscopie, t. XVII, 1893, 
p. 19, pl. ITE, fig. 718. 
Hab. — Racines de Brassica, Capseila. 
Belgique : Jardin botanique de Bruxelles (De Wild.). 
20. ©. saccatum Sorok., in Archiv. bot. du Nord de la France, t. I, 
p. 28, fig. 33 etin Rev. myc. 1889, p 136, pl LXXIX, fig. 86- 
89; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 361; De W. in Mém. Soc. belge de 
microscopie, t. XVII, p. 50, pl. VI, fig. 17-25. 
Hab. — Desmidiées. 
Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 
Belzique : Genck (De Wild.). 
21. ©. simulans DBy et Wor., in Ber. d. naturf. Ges. Freiburg, IN, 
1863, p. 29, pl. IL, fig. 11-16; Fischer loc. cit. p. 29; Rbh. Flor. 
cur, Alg. I, p. 23; Saccardo Syll. Fung. XI, p, 246. 
Hab. — Taraxacum. 
Allemagne (De Bary et Woronin). 
22, @. Sorokinei De Wild. 
Olpidiopsis Sorokinei De W., in Mém. Soc. belge de mier. t. XIV, 
1890, p. 22, fig. 7; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 362. 
Hab. — Conferva. 
Belgique : Laeken (De Wild.). 
23. ©. sphacelariarum (Kay) Fischer. loc cit. p. 26. 
Chytridium sphaceluriarum Kny, in Sitzungsber. d. naturf. 
Freunde Berlin 1861 et Hedwigia, 1872, XI, p. 86. 
Hab. — Sphacelaria, Cladostephus. 
Nord Wales (Kny). 
Italie : Naples (Nob.). 
États Unis : (Farlow). 
Obs. — A été observé antérieurement par Pringsheim et pris pour la 
fructification de l’Algue ; est probablement répandu, 


17 


24. O. tumaefaciens (Magnus) Berl. et De Toni, in Saccardo Syll. 
Fung. VII, p. 312; Fischer, loc. cit., p. 27. 
Chytridium tumaefaciens Magnus, in Sitzurgsb. d. naturf. Freunde. 
Berlin 1372 et Hedwigia, 1873, XII, p. 29. 
Hab. — Ceramium. 
Angleterre : Édimbourg (Magnus). 
25. ©. Uredinis (Lagerh.) Fischer, loc. cit., p. 30. 
Olpidiella Uredinis Lagerheim, in Journ. de Bot. 11, 1883, p. 438, 
pl. X, fig. 115 ; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 361. 
Hab. — Urédospores. 
Allemagne : Fribourg, Munich (Lagerheim). 
26. ©. zootocum (Braun) Schrôter Kryptfl. v. Schles, p. 182; Fischer 
loc. eit., p. 32; Sorokin in Rev. mycol. XI, 1889, pl. 79, fig. 90, 
et in Archiv. bot. du nord de la France, II, p. 31, fig. 38. 
Chytridium zootocum Braun, Monatsb. Berl. Ak., 1856, p. 591. 
Hab. — Anguillula, Crustacés. 
Allemagne (Braun). 
Russie : Kazan (Sorok.). 
Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 
Obs. — Dangeard (Ann. sc. nat, 7 série, IV, p 287) range cette 
espèce dans le genre Catenaria. 
27. ©. zygnemicolum Magnus, in Bot. Verh. Prov. Brandenburg, 
1885, t. XXVI, p. 79; Fischer loc. cit., p. 25 ; Saccardo Syll. 
Fung. XI, p. 246. 
Hab. — Zygnema. 
Allemagne : env. de Berlin (Magnus). 
Olpidium destruens Nowakowski, in Cohn Beitr. z. Biol. d. 
Pflanzen, t. 11, 1876, p. 7, pl. IV, fig. 1, serait d’après Dangeard 
(Ann. sc. nat. 7e serie, t. IV, p. 242 et Le Botaniste 11, p. 240, pl. 
XV1) une Monadine à laquelle il donne le nom générique de 
Minutularia. 


VI. — ASTEROCYSTIS De Wild., in Mém. Soc. belge de miscroscopie, 
t. XVII, 1893, p. 21. è 
1. A. radicis De Wild., loc. cit., pl. II, fig. 1-6, 19. 
Hab. — Racines de plusieurs plantes, 
Belgique : Jardin botanique de Bruxelles (De Wild.). 


18 


VII. — PSEUDOLPIDIUM Fischer, in Rbh. Krypt. Flora vol. I, Abth. VI, 
1892, p. 33. 

1. P. Aphanomycis (Cornu) Fischer, in Rbb. Krypt. Flora Bd. I. 
Abth., IV, p. 37, 1892. 

Olpidiopsis Aphanomycis Cornu, in Ann. Se. nat., 5e série, t. XV, 
1872, p. 148, pl. IV, fig. 5-11 ; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 300 ; 
Dangeard in Le Botaniste, t. I], p. 90, pl. IV, fig. 9-11. 

Hab. — Aphanomyces. 

France : cultures (Cornu), env. de Caen? (Dangeard). 

2. P. fusiforme (Cornu) Fischer, in Rbh. Krypt. Flora, p. 35. 

Olpidiopsis fusiformis Cornu, in Ann. d. Sc. nat., 5° série, t. XV, 
1872, p. 147 pr. p. pl. IV, fig. 1-3, 8 ; Saccardo SyIl. Fung. VII, 
p. 300 ; Sorok. in Archiv. bot. du nord de la France, t. IT, p. 28. 
fig. 27 et in Rev. myc. 1839, p. 83. pl. XXXI, fig. 129 ; Fischer 
in Jabrb. f. wiss. Bot., t. XIIT, 1882, p. 363, pl. 1, fig. 1. 

Hab. — Achlya leucosperma et racemosa. 

France : Romorantin (Loir et Cher) (Cornu). 

Russie : Kazan (Sorok.). 

Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 


3. P. incrassata (Cornu) Fischer, in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, 
Abth.IV, p. 37. 
Olpidiopsis incrassata Cornu, in Ann. Sc. nat. 5 série, t. XV, 1872, 
p. 146, pl. IV, fig. 12; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 300 ; Sorok. 
in Archiv. bot. du nord de la France, t. 11, p. 26, fig. 29 etin 
Rev. myc. 1889, p. 84, pl. LXX XII, fig. 126-130. 
Hab. — Achlya racemosu. 
France : Villeherviers (Loir et Cher) (Cornu). 
Russie : Kazan (Sorok.). 
Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 
4. P. Glenodinianum (Dang }) Fischer,in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, 
Abtheil. IV, p.36, 1892; Saccardo Sy1l. Fung. XI, p. 246. 
Olpidium Glenodinianum Dang., in Journ. de bot. Morot. II, 1888, 
p. 131, pl. V, fig. 6-10. 
Hab. — Glenodinium cinctum. 
France : cultures (Dangeard). 
ÿ. P. Saprolegniae (Br.) Fischer, loc. cit. p. 35, fig. 3; Saccardo 
Syll, Fung. XI, p. 246. 


19 


Chytridium Saprolegniae Br, Abhandl, Berl. Ac. 1855, p. 61 pr. 
p. 5 pl. V, fig. 23. 

Olpidium Saprolegniae Braun, loc. cit., p. 75. 

Olpidiopsis Saprolegniae Cornu, in Ann, Sc. nat. 5° série, t. XV ; 
p. 145pr. p., pl. IL, fig. 1-9; Sorokin in Archiv. bot. du nord 
de la France, t. 11, p. 25, fig. 28 ctin Rev. myc. 1889, p. 84, 
pl. LXXXIIL, fig. 132-139, 145. 

Olpidiopsis Saprolegniae Fischer, in Jahrb. f. wiss. Bot.,t. XIV, 
1882, pl. I, fig. 3-5. 

Olpidiopsis Saprolegniae Schrôter, in Kryptfi. v. Schlesien, II, 
1, p. 183. 

Hab. — Saprolégniées. 

Silésie : Breslau (Schrôter). 

Allemagne : (Braun). 

Russie : Kazan (Sorok.). 

Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 

6. P. Sphaeritae (Dang.) Fischer, in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, 
Abth., IV, p. 36, 1892. 

Olpidium Sphaerilae Dangeard, in Le Botaniste t. 1, 1889, p. 51, 
pl. IL, fig. 3-7 ; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 361. 

Hab. — Sphuerita endogena. 

France : env. de Caen (Dangeard). 


VIIT, — OLPIDIOPSIS Cornu, in Ann. Se. nat. 5 série,t. XV, 1872, 
p. 114; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. 1, Abth. #4, p. 37; 
Schrôter in Eng]. et Prantl,Pflanzenfam. Teil. 1, Abtheil ;, p. 69; 
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 299. 

1. O.elliptica (Schrôter) Fischer, loc. cit., p. #1. 

Diplophysa elliptica Schrôter, in Kryptfl. v. Schles. INT, 1, p. 196; 
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 303. 

Hab. — Mesocarpus spec. 

Silésie : Glatz (Seefelder bei Reinerz) (Schrôter). 

2. @. index Cornu, in Ann. Sc. nat. 5 série, t, XV, 1872, p. 145, 
pl. HI, fig. 11; Fischer loc. cit., p. 40; Saceardo Syll. Fung. VII, 
p. 300; Sorokin in Archiv. de bot, du Nord de la France, t. II, 
p.27, fig. 30 et in Rev. myc. 1889, p. 84, pl. LXXXI, fig. 118. 

Hab. — Achlya. 
France : Sine loco (Cornu). 


20 


3. O@. major Maurizio in Jabresb, d. naturf. Gesellsch. Graubunden’s 
Bd. XXXVIII, 1895, p. 15, pl. fig. 4-9. 
Hab. — Saprolegnia. 
Suisse : Val campo (Grisons) (Maurizio). 
4. ©@. minor Fischer, loc. cit. p. 3); Saccardo Syll. Fung. XI, p. 247. 
Olpidiopsis fusiformis Cornu pr. p., in Ann. se. nat. 5 série, 
t. XV, p. 147, pl. IV, fig.s a, 4. 
Hab. — Achlya leucosperma et racemosa. 
France : Longueville, Romorantin (Loir et Cher) (Cornu). 
5. ©. parasitica (Fisch) Fischer, loc. cit., p. 40; Saccardo Syll. 
Fung. XI, p. 247. 
Pleocystidium parasitica Fisch, Beitr. zur Kenntniss d. Chytrid. 
p. 42, pl. fig. 24-29 (1884); Saceardo Syll. Fung. IX, p. 363. 
Hab. — Spirogyra. 
Allemagne : Erlangen (Fisch). 
6. ©. Saprolegniae (Br.) Fischer; loc. cit. p. 38, fig. 4; Schrôter 
loc. cit. p. 69, fig. 50. 
O. Saprolegniae Cornu loc. cit., pr. p.; Dangeard in Le Botaniste 
t. I, p. 88, pl. IV, fig. 5-8. 
Chytridium Saprolegniae Br., in Abhandl. Berl. Ac. 1855, pr. p. 
Diplophysa Saprolegniae (Br.) Schrôter, in Kryptfl. v. Schles. IF, 
1, p. 195; Saccardo Syll. Fung VII, p. 302. 
Hab. — Saprolegnia spec. 
France : dans des cultures (Cornu, Dangeard). 
Silésie : Breslau (Schrôter). 
États-Unis : (Farlow). 
7. ©. Schenkiana Zopf, in Nov. Acta Ac. Leop. XLVII, 1889, p. 165, 
pl. XV, fig. 1-32; Fischer loc. cit., p. 39; Saccardo Sylil. Fung. 
XI, p. 247; De Wild. in Bull. Soc. roy. de bot., 1891, t. XXX, 
p. 172. 
Hab. — Mesocarpus, Mougeotia, Spirogyra. 
Allemagne : env. de Berlin (Zopf). 
Belgique : Desniez, env. de Mons (Nob.), Auderghem (E. Mar- 
chal) (Mém. Soc. belge de micr., t. XVII, 1893, p. 63), env. de 
Spa (Nob.). 
IX. — PLASMOPHAGUS De Wild., in Mém. Soc. belge de micr., 
t. XIX, 1895, p. 223, pl. VIII et IX. 
1. P. Oedogoniorum De Wild., loc. cit, p. 224. 


21 


Hab. — In Ocdogonium. 
France : Jardin botanique de Nancy (De Wild.). 


X. — PLEOTRACHELUS Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., t. XLVII, 
1884, p. 173; Fischer in Rbh. Krypt. Flora, Bd. I, Absh. IV, 
p. #1; Schrôter in Engl. et Prantl. Planzenfam. Teil. 1, Abtheil. 
I, p. 69; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 315. 

1. P. fulgens Zopf, loc. cit, p. 17, pl. XVI, fig. 25-36; Fischer 
loc. eit., p. 41, fig. 5; Schrôter loc. cit., fig. 51 ; Saccardo loc. cit. 

Hab. — Pilotolus cryslallinus. 
Allemagne : Halle (Zopf). 

2. P. radicis De Wild. in Ann. Soc. belge de microscopie, t. XVII, 
1893, p. 23, pl. IL, fig. 20-25 et t. XIX, 1895, p. 67-71, pl. I, 
fig. 23-35. 

Hab. — Racines de Thlaspi, tiges aquatiques. 
Belgique : Jardin botanique de Bruxelles (De Wild.). 
Suisse : Pinchat, Genève (De Wild.). 

XI. — ECTROGELLA Zopf, in Nova Acta Leop., t. XLVII, 1884, 
p. 175; Fischer in Rbh. Krypt. Flora, Bd. I, Abth. IV, p. 42; 
Schrôter in Engl. et Prantl. Pflanzenfam. Teil, [, Abtheil, I, 
p. 70; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 315. 

1. E. Bacillariacearum Zopf, loc. cit., p. 175, pl. XVI, fig. 1-24; 
Fischer loc. cit., p. 42, fig. 6, Schrôter loc. cit.; Schrôter loe. 
cit., fig 52 ; Saccardo loc. cit. 

Hab. — Diitomées diverses. 

Allemagne : env. de Berlin (Zopf ). 

Belgique : Winamplanche (De W. in Mém. soc. b. de mier, 1893, 
& VIE ;:p. 65. 

France : Nancy (De W. in Mém. Soc. belge de micr. 1894, t. X VITE, 
p. 155. 

Suisse: entre Veyrier et Troinex (De W. in Mém. Soc. belge de 
micr.,t. XIX, 1895, p. 65). 

XII, — PLEOLPIDIUM Fischer, in Rbh. Krypt. Flora Bd. 1, Abth. IV, 
1892, p. 43 ; Schrôter in Engl. et Prantl. Pflanzenfam. Teil 1, 
Abtheil I, p. 70. à 

1. P. Apodyae (Cornu) Fischer, loc. cit., p. 45. 


Rozella Apodyae-brachynematis Cornu ; loc. cit., pl. V, fig, 10-14 
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 301. 


22 


Hab. — Apodya brachynematis. 
France (Cornu). 

2. P. Monoblepharidis (Cornu) Fischer, loc. cit., p. 44, fig. 7. 
Rozella Monoblepharidis Cornu, in Ann, se. nat. 5e sér., t. XV, 
1872, p. 150, pl. IV, fig. 13-18; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 300, 
Hab. — Monoblepharis polymorpha. 

France (Cornu). 

3. P. Rhipidii (Cornu) Fischer, loc. cit., p. 44. 

Rozella Rhipidii-spinosi Cornu, loc. cit., p.153, pl. V, fig. 1-9, 
Saccardo Syll. fung. VII, p. 301. 

Hab. — Rhipidium spinosum. 

France (Cornu). 


Fam. — SYNCHYTRIACEAE. 


XIII, — SYNCHYTRIUM de Bary et Woronin, in Ber. d. naturf. Ges. 
Freiburg INT, 1862 ; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd.1. Abth.IV, 
p. #7 ; Schrôter in Engl. et Prantl. Pflanzenfam. Teil. I, p. 72 ; 
Schrôter in Kryptfl. v. Schlesien, II. p. 184; Farlow in Bot. 
Gaz. X, 1885, p. 235 ; Bommer et Rousseau in Bull. Soc. roy. 
de bot. de Belgique, t. XXIIT, p. 245. 
Pycnochytrium DBy ; Schôter loc. cit., p. 73. 
1. S. alpinum Thomas, in Ber. d. deutsch. bot. Gesellsch. t. VIF, 
1889, p. 255 ; Thomas in Verhandl. zool. bot. Gesellsch. in Wien 
Bd. XIII, 1892, p. 60; Fischer loc. cit., p.59 ; Saccardo Syll. 
Fung. IX, p. 357 ; v. Tubeuf Pflanzenkrankh., p.132. 
Hab. — Viola hiflora. 
Italie : env. de Airolo, Piémont (Thomas). 
Suisse : Grand St-Bernard, entre Zermatt et Riffelhaus, Arosa (Tho- 
mas), env. de Interlaken. 
Tirol : Oetzthal, Schlern, Ratzes, Innichen (Thomas). 
2. S. andinum Lagerb., in Bull de l'Herb. Boissier, t. III, 1895, p. 61. 
Hab, — Ranunculus. 
Équateur : Chillogallo près Quito (Lagerh.). 
3. S. Anemones (DC) Woronin, in Bot. Zeit. 1868, p. 100, pl. IH, 
fig. 31-36 ; Fischer loc. cit., p. 60 ; Schrôter in Kryptf. v. Schles. 
IT, 1, p. 185; Cooke Brit. Freshw. Alg. p. 201, pl.LXXXU, fig.7 ; 
Saccardo Syll, Fung. VII, p. 288; v. Tubeuf Pflanzenkrankh., 


25 


p. 132, fig. 26 ; Farlow in Bussey Inst. 11, 22%, 22) ; Trans. Wis- 
cons Ac. VI, £etin Bot. Gaz. t. X: 1885, p. 241 ; Fuckel Symb. 
Mycol., p. 74. 

Dothidea anemones DC., F1. Franc. VI, p. 143. 

Chytridium? Anemones DBy et Wor. in Ber. d. Naturf. Ges.in Frei- 
burg I, p. 29, pl. Il, fig. 8-10 ; Rbh, Flor. Eur. Alg. II, 
p. 284. 

Sphaeronema Anemones Libert, Plant. crÿpt. Ard. n. 167. 

Urocystis Anemones Jack, Leiner et Stizenberger ; Krypt. Bad. 
n. 541. 

Septoria Anemones Fries, Summa veg. Scand., p. 426. 

Sphaerta Anemones D C., Flore franc. VI, p. 143, 

Hab. — Anemone nemorosa, ranunculoides et virginica. 

Commune dans toute l’Europe. 

Amérique bor.: du Massachusetts au Wisconsin (Farlow). 

4. S. anomalum Schrôter, in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflanzen, I, 
1870, p 15,pL.E, fig.5.7; Fischer loc.cit.,p.59; Sehrôter in Kryptf. 
v. Schles,, IT, 1, p. 186 ; Farlow in Bot, Gazette, t. XIII, p. 241 ; 
Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 239; v. Tubeuf Pflanzenkrankh., 
p. 132. 

Hab, — Ranunculus Ficaria, Isopyrum thalictroides, Adoxa Mos- 
chatellina, Rumex Acetosa. 

Allemagne : Franzôüsisch Bucholz (Magnus). 

Belgique : Hoeylaert (Bommer et Rousseau). 

Silésie : plusieurs localités (Schneider, Schrôter). 

Amérique boréale : Decorah, Iowa (Holway). 

5. S. Asari Arth. et Holw., Rep. bot. Minnes., 1886, p. 40; Saccardo 
Syli. Fung. IX, p. 357. 

Hab. — Asarum canadensis. 

Amérique bor. : Lac Vermilon. 

6. S. aureum Schrôter, in Cohn. Beitr. z. Biol. d. Pflanzen, 1, 1870, 
p. 36, pl. IT, fig. 8-12; Fischer loc. cit,, p. 56, Schrôter in 
Kryptfl. v. Schles. III, 1, p. 187; Saccardo Syll. Fung., VIL, 
p- 290; v. Tubeuf Pflanzenkrankh. p. 131; Farlow in Bot. 
Gaz. X, 1385, p. 242; Juel in Bot. Natiser, 1893, p. 245. 

Hab. — Renonculacées, Crucifères, Violariées, ete. 
Scandinavie : Aresjon, Morsil, Are (Johansson, Juel). 
Silésie : plusieurs localités (Schneider, Schrôter). 


24 


Suisse : près d'Arosa (Thomas in Verhandl. 20ol. bot. Gesellsch. in 
Wien, 1892, p. 60). 
Amérique bor. : Granville (Mass.) (Seymour). 
7. S. australe Spegazzini, in Fungi Argent. IV, p. 37; Saceardo Syll. 
Fung. VII, p. 293. 
Hab. — Modiola prostrata. 
Amérique méridionale : Parque de l'alcrmo (Speggazzini). 
8. S. bonaërense Spegazzini, in Fung. Argent. IV, p. 37, Saccardo 
Svll. Fung. VIT, p. 293. 
Hab. — Hydrocotylis bonaërensis. 
Amérique méridionale : Parque de Palermo (Speggazzini). 
9. S. Chrysosplenii Sorokin, in Arbcit. d. Naturf. bei der Univ. 
Kazan, II, 1873. 
Obs. — Nous n'avons pu consulter le travail original de Sorokin. 
10. S. Centranthi Rbh., in Hedwigia X, 1871, p. 17; Saccardo 
Syll. Fung., VII, p. 294. 
Hab. — Centranthus elalus. 
Asie : Achyrdagh près Marasch (Haussknecht). 
41. S.eupulatum Thomas, in Bot, Centralblatt XXIX, 1887, p. 19; 
Thomas in Verhandl. Zool. Bot. Gesellsch. in Wien 1892, p. 60 ; 
Fischer loc. cit., p. 54; Saccardo Syll. Fung. XI. p. 357; von 
Tubeuf Pflanzenkrankh., p. 131. 
S. Myositidis Kühn var. Potentillae Schrôter, in Cohn Beitr. z. 
biol. d. Pflanzen [. p. 1. p.48; Farlow in Bull. Bussey Inst. I, 
p. 224, 229 et in Bot. Gaz. X, 1885, p. 242, fig. IV, fig. 10. 
S. Myosotidis var. Dryadis Thomas, in Bot. Centralblatt, 1830, 
p. 763. 
Hab. — Potenlilla argentea et Dryas octopetala. 
Tyrol : Innichen, Suldenthale, Schlern, ete. (Thomas). 
Suisse : Oberland bernois, Arosa (Thomas). 
Scandinavie : Knudshoe, Dovrefjed(Juelin Bot. notiser 1893, p.246). 
12. S. decipiens Farlow, in Bot, Gaz. t. X, 3, p. 240, pl. IV, fig. 46; 
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 292. 
Uredo Leguminosurum Curtis in Herb. 
Uredo Fabae Curtis in Herb. 
Uredo uecidioides Peck, in 24e Report New. York State Museum, 
p. 58. 
Uredo Peckii Thüm., Mye. Univ. n. 538. 


25 

Synchytrium fulgens var. decipiens Farlow, in Bull. Bussey Inst. 

IT, p. 229. 

Hab. — A mphicarpa monoica. 

Amérique sept.: du Massachussetts au Minnesota, jusqu'au Mary- 

land (Thoinas). 

3. S. dendriticum Fuckel, Symb. Myc. p. 74 (1869); Fischer loc. 
cit., p. 63 ; Saccardo Syil. Fung. VII, p. 293. 

Chytridium dendriticum Fuckel, Fungi rhen. (1866) n. 1608. 
Hab, — Dentaria bulbifera. 
Allemagne : Aepfelbach (Oestricher Wald H, (Fuckel). 

. S. falgens Schrôter, in Hedwigia, t. XII, 1873, p, 141; Fiseh. loc. 
cit., p. 50; Farlow in Bot. Gazette, t. X, 3, p. 240 ; Saccardo Syll. 
Fung. VIT, p. 292, von Tubecuf Pflanzenkrankh., p. 128; 
Harkness and Moore, Catalogue pacific Fungi, p. 25. 

Hab. — Oenothera biennis ? 
Allemagne : ? 
Californie : Harkness and Moore (loc. cit.). 

. S. Geraniïi Ida Clendenin, in Bot. Gaz. 1895, p. 30, pl. 1; Saccardo 
Syll. Fung. XI, p. 247. 

S, Geranii E. et G. et S. Fairchildii E. et G. in Herb,. ? 
Hab. — Geranium carolinianum. 
Amérique bor. 

. S. globosum Schrôter, in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflanzen Bd. I, 
p. 11, pl. I, fig. 1-4; Fischer loc. cit. p. 60, Schrôter in 
Kryptfl. v.Schles, IT, 1, p. 185 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 
288 ; v. Tubeuf Pflanzenkrankh., p, 132. 

Hab. — Violariées, Rosacées, Saxifragées, etc. 
Silésie : plusieurs localités (Schrôter). 

S. Holwayi Farlow, in Bot. Gaz. L. X, 1883, 3, p. 239; pl. IV, 

fig. 11-12 ; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 292. 
Hab. — Monarda. 
Amérique bor. : Decorah, Jowa (Holway). 

. S innommatum Farlow, in Bot. .Gaz., t. X, 1885, p. 240; 
Saccardo Syll, Fung., VII, p. 292. 

Hab. — Malacothriæ. 
Californie : Santa Cruz (Anderson). 

. S. Eridis Rbh., in Hedwigia,t. X, 1871, p. 18 ; Fischer, loc. cit., 
p. 63 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 294. 


26 


Hab. — ris fumosa. 
Perse? (IHaussknecht). 
20. S. Johansoni Juel, in Bof. notiser 1893, p. 246. 
Hab. — Veronica scutellata. 
Scandinavie : Ullan, Enafors, Dufed, Sunnansjo (Johansson). 
21. S. laetuzm Schrôter, in Cobn Beitr. z. Biol. 1, 1870, p. 30, pl. I, 
fig. S; Fischer loc. cit., p. 55; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. III, 
1, p.186; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 290; von Tubeuf Pflanzen- 


krankh., p. 131. 
Hab.— Liliacées. 
Silésie : plusieurs localités (Schneider, Schrôter). 

22, 8, NEelicopidis Cooke et Massee, in Grev. XX, 1892, p. 120; Sac- 
cardo Syll. Fung. XI, p. 247. 

Hab. — Melicopidis simplex. 
Nouvelle Zélande (Colenso 1184). 

23. S. Miereurialis (Lib) Fuckel, Fungi rhen., n. 1607 (1866), et 
Symb.myce. p. 74; Fischer loc. cit., p. 61; Schrôter in Kryptfl. v. 
Schles. IT, 1, p. 185; Grevillea IT, p. 162; Cooke Brit. Freshw. 
alz. p. 201, pl. LXXXII, fig. 1; Saccardo Syil. Fung. VII, p. 288; 
v. Tubeuf Pflanzenkrankh. p. 132; Farlow in Bot. Gaz. t. X, 
1835, pl. IV, fig. 7-8. 

Sphaeronema Mercurialis Libert, Exsicc. n. 264. 
Hab, — Mercurialis perennis, Oenothera Liennis. 
Silésie : plusieurs localités (Schrôter loc. cit.). 
Allemagne : Aepfelbach (0cstricher Wald) (Fuckel). 
Belgique : Poix, Hastière (M® Bommer et Rousseau). 
Ardennes : frontières de Belgique (Libert). 

21. S. museicola Reinsch, Contrib. ad Algol. et Fung. 1875, p. 97, 
pl. VI fig. 1; Fischer loc. cit., p. 62; Saccardo Syll. Fung. VII, 
p. 294. 

Hab. — Leskea. 
Allemagne : Vosges occident. (Reinsch). 

25. S. Myosotidis Kühn, in Rbh. Fungi Eur. n. 1177 (1868); 
Hedwigia 1865, VIT, p. 121; Fischer loc. cit., p. 54; Schrôter in 
Kryptfl. v. Schles. II, 1, p. 186; Saccardo Syll. Fang. VIT, p. 290; 
von Tubeuf Pflanzenkrankh., p, 131, 

Hab. — Borraginées et Rosacées. 
Silésie : plusieurs localités (Schneider, Schrôter). 


27 

26. S. oecidioides (Peck.) Lagerh, Champ. de l'Équateur, Pug. I, 
pi 19: 

— — var, citrioum Lagerh., in Bull, Herb. Boissier t. III, 1895, 
p. 61. 
Hab, — Desmodium. 
Equateur: Quito, Banos (Lagerh.). 

27, S. papillatum Farlow, in Bull. of the Bussey Institut II, p. 233, 
Catalogue Pacific Fungi, p. 25, et in Bot. Gazette X, p. 239; 
Saccardo Syil. Fung. VII, p. 292; Magnus in Ber, d, deutsch bot, 
Gesellseh. 1893, Bd. XI, p. 539, pl. XX VII, fig. 6-9. 

Hab. — Erodium cicuturium. 
Californie : (Thomas), Guadeloupe (Palmer). 
Ténériffe : Santa Cruz (Krause). 
— — var, NMarlothianum Magnus, loc. cit,, pl. XX VII, fig. 1-5. 
Hab. — £rodium. 
Afrique mérid. : Stellenbosch (Marloth). 
28. S. Phegopteridis Jucl, in Bot. Notiser 1893, p. 244. 
Hab, — Phegopteris polypodioides. 
Scandinavie : Are, Reufjallet, Falum (Johansson). 

29, S. pilificum Thomas, in Ber. d. deutsch. bot. Ges. I, p. 494; 
Fischer loc. cit., p.57; Schrôter in Kryptfl.v. Schles, IT, 1, p. 17; 
Saccardo Syll, Fung. VIT, p. 290, v. Tubeuf. Pflanzenkrankh. 
p. 132. 

Hab. — Potentilla sylvestris. 
Silésie : Falkenberg (Schrôter). : 

30. S. plantagineum Sacc. ct Spegazzini; Micheiln I, p. 243; 
Saccardo Sy1l. fung. VIT, p.292; cfr. loc. cit., p. 57, 

Hab. — Plantago lanceolatu. 
Italie : Conegliano (Spegazzini). 
31. S. pluriannulatum (Curtis) Farlow, in Bot. Gaz. t. X, 3, 
p. 243, pl. IV, fig. 9; Saccardo Syll, Fung. VIT, p. 239. 
Uredo pluriannulata Curt. in Herb. 
Uromyces pluriannulatus Berk. et Cooke ; in Grevillea, LI, p.57. 
Hab. — Sanicula myralandica et Wenziesii. 
Amérique sept. : Alabama, Illinois, Californie (Farlow). 

32. S. punetatuim Schrôter, in Cohn Beitr. zur Biol, d. Pflanzen I, 
1070, p. 33., pl. 1, fig. 9; Fischer loc, cit., p. 58; Schrôter in 
Kryptfl. v. Schles, IT, 1, p. 186; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 289; 
v, Tubeuf Pflanzenkrankh., p. 132. 


28 


Hab. — Gagea pratensis. 
Silésie : Grünberg, Breslau (Schrôter). 

33. S. punetum Sorokin, in Hedwigia XVI, 1377, p. 113; Fischer loc. 
cit., p. DD; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 29%; von Tubeuf Pflan- 
zenkrankh. p. 151. 

Hab. — Plantago mediu. 
Russie : Kaban-Sce (Sorokin). 

34. S. pyriforme Reinsch, Contrib. ad Algol. et Fung., p. 97, pl. VI, 

fig. 2; Fischer loc. cit., p. 62; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 293. 
Hub. — Neckera viliculosa. 
Vosges occidentales (Reinsch). 

35. S. rubro-cinctum Magnus, in Sitzungsb. d. naturf, Freunde z. 
Berlin, 1374 et Hedwigia 1874, t. XIII, p. 107; Fischer loc. cit., 
p. 58; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 289; v. Tubeuf Pflanzen- 
krankh., p. 132. 

S. aureum Schrôter f. Saxifragae Schneider in Rbh. Fungi Europ. 
n. 1459. 
Hab. — Saxifragu. 
Allemagne : Liegnitz (Schneider), env. de Berlin (Magnus). 
36. S. rugolosum Diet., in Hedwigia 1895, p. 292. 
Hab. — Onagrariées. 
Amér. sept.: Ukiah, Mendocino Co. (Californie) (Holway et Blasdale). 

37. S. Selaginellae Sorokin, in Arbeit. d. Natuf. bei der. Univ. 

Kazan I1, 1873. 
H:b. — Selaginella. 

38. S. Shuteriae Hennings, in Planzenwelt Ost-Afrikas, theil C. 
(1595) p. 30. 

Hab. — Shuteria africana. 
Afrique : Maranga. 

39. S. Stellariae Fuckel, Symb. Mycol. 1896, p. 74; Fischer loc. cit., 
p. 52; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. IIF, 1, p. 189; Saccardo 
Syll. Fung. VII, p. 291; von Tubeuf Pflanzenkrankh., p. 131. 

Uredo pustulata Fuckel, Fungi rhen. n. 409. 
Hab. — Stellaria media. 
Allemagne : Sandfeldern près Okriftel (Fückel). 
Silésie : plusieurs localités (Schneider, Schrôter). 
40. S. Succisae DByet Wor., in Ber. Naturf. Gesellsch, Freiburg. 1863. 
p. 25; Fischer loc. cit., p.53; Schrôüter in Engl, et Prantl. loc. cit., 


29 


p. 78, fig. 55 E-K ; Schrôter in Kryptfl. v. Schles., p. 189; Rbh. 
Flor. Eur. Alg. II, p. 284; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 291 
Cooke Handbuch of Austral. Fungi, p. 323; von Tubeuf J flanzen- 
krankh., p. 130, fig. 25. 

Hab. — Succisa pralensis. 

Scandinavie : Arejon (Juel in Bot. Notiser 1893, p 245). 

Allemagne : Berlin (Rbh.). 

Silésie : plusieurs localités (Schrôter). 

Australie : Victoria (Cooke). 


M. S. Æaraxaei DBy et Wor., in Ber. naturf. Gesellsch. Freiburg, 


42. 


I, 3, pl. EL, fig. 1-58, pl. Il, fig. 1-7; Schrôter in Kryptil. v. 
Schles. III, 1, p. 188; Coke Brit. Freschw. Alg. p. 201, 
pl. LXXXI, fig. 5; Rbh. Flor. Eur. Alg. II, p. 284; Saccardo 
Syll. Fung. VII, p.291; Dangeard, Le Botaniste, t. II, p 77, pl. Il, 
fig. 16-32; Cooke Handbuch of. Austral., Fungi, p.523, fig. 254; von 
Tubeuf Pflanzenkrankb, p. 129, fig. 24; Fuckel Symb. Myc. 1869, 
p- 74. 

Synchytrium sanguineum Schrôter, in Hedwigia 1876, t, XV, p.134; 
Saccardo loc. cit., p. 291. 

Hab. — Taraxacum, Crepis, Cirsium. 

Hollande : (Oudemans). 

Allemagne : Forêt noire (De Bary), Munchan près Hattenheim 
(Fuckel), Dresde (Rbh.) 

Autriche (Poetsch). 

Silésie : plusieurs localités (Schneider, Schrôter). 

Belgique : Groenendael (Bommer et Rousseau). 

Italie : ? 

France : Louvigny (Dangeard). 

Amérique : ? 

Australie : Victoria (Cooke). 

S. Trifolii Passerini,in Rbh. Fungi Europ. n. 2419; Fischer, 
loc. cit., p. 51. 

Olpidium Trifolii (Pass.) Schrôter, in Kryptfl. v. Schlesien II, 

p. 181; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 311; von Tubeuf Pflanzen- 

krankh., p.126. Ê 

Hab. — Trifolium repens. 

Silésie : Breslau, Namslau, Waldenburg (Schrüter), 

Italie (Passerini). 


90 


43. $. Urticae Sorok.,in Bot Zeit. 1872, p. 395 et in Arb. d. dritt. 
Versamml. russ. Naturf. zu Kiew, 1873, p. 39-42 c. icone; 
Fischer loc. cit., p. 87; Saccardo Syll, Fung. VIT, p. 293. 

Hab. — Urtica dioica. 
Russie : env. de Kharkow (Sorokin). 

44. $S. Vaccinii Thomas in Un. S. Departm. of Agric. Div. of Entomol. 
Bull. 1889, vol. I, n° 9, p. 279 c. ic. ; Saccardo Syll. Fung, IX, 
p. 357. 

Hab. — Vaccinium, Rhododendron, Clethris, ete. 
Amérique sept. (Thomas). 

45. S. viride Schneider, in Herb. schles. Pilze 205 ; Schrôter Krypfl. 
v. Schles. I}, 1, p. 185; Fischer loc. cit., p. 61 en note; Saccardo 
Syll. Fung. VII, p. 289. j 

Hab. — Lathyrus niger. 
Silésie : Jauer (Bremberger Berge) (Schneider), 


S. Bupleuri Kunze in Rbh. Fungi Eur. 1658 est d'après Magnus 
in Ber. d. naturf. Freunde. Berlin 1874 et Hedwigia XIII, p. 109 
à exclure de genre. 

S. Miescherianum Kübn,in Mitth. d.landwirthsch,Inst.Halle, 
1865, p. 68, serait d’après les zoolognes un Protozoaire voisin 
des Grégarines (efr. Bütschli, Protozoen I, p. 60%). 

S. Jonesii Pk. 

Étits-Unis (Farlow). 

Obs. — Nous ne connaisséns pas cette espèce indiquée par Farlow et 
Seymour dans « A provisional host-index of the Fungi of United 
States. » 


XIV, — WORONINA Cornu, in Ann. d. se. nat. 5 serie, t. XV, 1872, 
p. 114, Fischer in Rbh. Krypt. Flora, Bd. 1, Abth. IV, p. 64; 
Schrôter in Engl. et Prantl. Pflanzenfam. Teil. I, Abtheil. I, p. 71; 
Schrôter in Kryptf. v. Schlesien I, {, p. 184; Saccardo Syll. 
Fung. VIF, p. 301; Hartog in Meet, Brit. Ass. Adv. of Sc., held at 
Lecds, 1890 (London (891) p. 872. 

1. WW.elegans (Perroncito) Fischer, loc. cit., p. 66. 

Chytridium elegans Perroncito, in Centralblatt f. Bakter, IV, 1888, 
p. 2J5; Saccardo Syll. Fung. XE, p. 247. 
Ilab, — Philodina roseola. 
Italie : Thermes Vinadio et Valdieri (Perroncito). 
2. WW. glomerata (Cornu) Fischer, loc. cit., p. 67. 


91 


Chytridium glomeratum Cornu, loc. cit., p.187, pl. VIL fig. 20-22 
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 307. 

Hab. — Vaurheria sessilis et lerrestris. 

France : Chateauneuf-sur-Loire (Loiret) (Cornu). 

3. WW. polycistis Cornu, loc. cit., p. 176, pl. VIT, fig. 1-19; 

Sorokin in Arehiv. bot. du nord de la Francet. IT, p. 37, fig. 51. 
etin Rev. myc, p. 139, pl. LXXXII, fig. 131, pl. LXXXIIE, 
fig. 143-144; Fischer loc. cit., p. 66, fig. 9; Schrôter in Enel. et 
Prantl. loc. cit. fig. 54; Schrôter in Krypfl. v. Schles. INT, 1, 
p. 184; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 301; Dangeard in Le 
Botaniste t. Il, p. 86, pl. IV, fig. 1-4, 

Hab. — Saprolegnia spec. 

France : Chaville près Versailles, École normale (Paris), Longueville 
(Cornu); dans une culture (Caen) (Dangeard). 

Silésie : Breslau (Schrôter). 

Russie : Kazan (Sorokin). 

Suisse : Küssnacht (Maurizio). 

Asie centrale : Tachkend (Sorokin). 


XV. — RHIZOMYXA Borzi, Rhizomyra nuovo Ficomicete, Messina 
1884; Fischer in Rbb. Krypt. Flora, Bd. 1, Abth. IV, p. 67; 
Schrôter in Engl. et Prartl. Pflanzenfam,, Teil I, Abtheil, 1, 
p. 91; Saccardo Syll. Fung. 7, p. 278. 

1. IR. hypogaea Borzi, loc. cit. pl. I et Il; Fischer loc. cit. p. 67, 
fig. 10; Schrôter loc. cit. fig. 74; Saccardo loc. cit.; De W. in 
Mém. Soc. belge de microscopie t. XVII, 1893, p. 25, pl. NH, 
fig. 9-16. 

Hab, — Racines de Phanérogames. 
Sicile : Messine (Borzi). 
Belgique : Jardin botanique de Bruxelles (De Wild.). 

XVI. — ROZELLA Cornu, in Ann, se. nat. 5e ser., t, XV, 1872, p. 114; 
Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd, 1, Abth. IV, p. 69; Schrôter in 
Eagl. et Prantl. Pflinzenfam. Teil. I, Abtheil. 1, p.71; Schrôter 
in Kryptfl. v. Schlesien IT, 1, p. 183, 

1. R. septigena Cornu, loc. cit. p. 16% pl. VI, fig. 1-17; Fischer loc. 
cit. p. 70, fig. 70; Schrôter in Eng]. et Prantl. loc. cit., fig. 53; 
Schrôüter in Kryptfl., fig. 53, v. Schlesien IT, 1, p. 183; Saccardo 
Syll. Fung. VIT, p. 301; Sorokin in Archiv. de bot. du Nord de la 
France t, Il, p. 23, fig. 23 et in Rev. myc. 1889, p. 83, 


pl. LXXXIHI, fig. 140-142; Dangeard in Le Botaniste t. 11, p. 87, 
pl. v., fig. 1-2. 

Hab, — Saprolegniées sp., sur biscuit de munition. 

France : Chaville, École normale (Paris) (Cornu), cultures (Dangeard). 

Silésie : Breslau (Schrôter). 

Allemagne : (Nägeli, Pringsheim). 

Asie centrale : Tachkend (Sorokin). 

2. K. simulans Fischer, in Jabrb. f. wiss. Bot. t. XIII, 1882, p. 355; 

Fischer Phycom. p. 71; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 247. 

Hab. — Achlya polyandra et racemosa. 

Allemagne : cultures (Fischer). 

Italie : env. de Chiavenna (Maurizio). 


XVII — MICROMYCES Dang., Le Botaniste 1, 1839, p. 55; Fischer in 
Rbh. Krypt. Flora Bd. 1, Abth. IV, p. 71; Saccardo Syll. Fung. 
IX, p.363. 
1. ME. Zygogonii Dang., loc. eit., p. 52, pl. II, 20 et 1-10, pl. Le 
Botaniste, t. Il, 1891, p. 245, pl. XVIL, fig. 2-8; Saccardo Syll. 
Fung. IX, p. 363; XI, p. 247; De Wild. in Bull. Soc. roy. de 
Bot. de Belgique, 1891, t. XXX, p. 172, fig. 2, 
Hab. — Zygogonium. 
France : Env. de Caen (Dangeard). 
Belgique : Campines Anversoise et Limbourgeoise (L. Errera, 
De Wild.). 


ORDRE. — Mycochytridinae. 
Fam. — ANCYLISTACEAE. 


XVII, — MYZOCYTIUM Schenk, in Verhandl. Wurzhourg VIII, 1858; 
Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, p. 72; Schrôter 
in Engl. et Prantl. Pflanzenfam. Teil 1, Abtheil. 1, p. 90; Schrôter 
Kryptfl. v. Schles. IL, 1, p. 227; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 279. 

Bicriciun Sorokin, in Archiv. bot. du Nord de la France t. Il, p. 35 
et in Rev. myc. 1889, p, 138. 
1. ME. lineare Cornu, in Ann. d. sc. nat., 5e serie, t. XV, p. 21; 
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 280. 
Hab. — ? 
France : (Cornu). 
2. NE. megastomum De Wild., in Mém, Soc. belge de microscopie, 


99 


t. XVII, 1893, p.53, pl. VI, fig. 6-10, pl. VII, fig. 19-20 et 
t. XIX, 1895, p. 77. 

Hab. — Desmidiées. 

Belgique : Ruy, Préfayhay (De W.). 

Suisse : Marais de la Trélasse (De W.). 

3. NE, proliferum Schenk, Fischer loc, cit., p. 74, fig. 12; Schrôter 
loc. cit, fig. 72; Schrôter Kryptfl. loc. cit. ; Saccardo loc. cit. ; 
De W. in Mém. Soc. belge de micr., t. XIX, 1895, p. 76. 

Pythium proliferum Schenk, in Verhandl. d. phys. med. Ges. 
Würzburg IX, 1859, p. 20. 

Pythium globosum Walz, Bot. Zeit, 1870, pr. p., pl. IX, 
fig. 13-19. 

Pythium globosum Schenk, in Verhandl. d. phys., med, Ges, 
Wurzb. 1859, p. 25, pl. I, fig. 43-46. 

Lagenidium globosum Lindstedt, Syn. d. Saproleg. 1872, p. 54. 

Myzocytium globosum Schenk ; Saccardo loc. cit. p. 280. 

Bicriciwm Naso Sorok., in Archiv. bot. du nord de la France, t. IE, 
p. 47, fig, 47 et in Rev. Mycol. 1889, p. 138, pl. LXXXI, fig. 117; 
Saccardo Syll. Fung. IX, p. 360. 

Bicricium transversum Sorokin, Arch. loc. cit., p. 35, fig. 46 et 
Rev. myc. loc. cit. p. 138, pl. LXXVIL, fig. 76; Saccardo Syll. 
Fung. IX, p. 360. 

Hab. — Zygnémacées, Desmidiées, Cladophora, Oedogonium etc. 

Silésie : Breslau (Schrôter). 

Allemagne : Wurzbourg (Schenk). 

Tyrol: (Schenk). 

Suisse : Pinchat, Simplon (De W.). 

Asie centrale : Tachkend (Sorokin). 

France : env. de Nancy (De W. in Mém. Soc. belge de micros. 
t. XIX, p. 114). 

4. NE, vermicolum (Zopf) Fischer, loc. cit., p. 75. 

Myzocytium proliferum var. vermicolum Zopf, in Nova Acta Ac. 
Leop. t. XL, Vil, p. 167, pl. XIV, fig. 35-37 ; Saccardo loc. cit., 
p. 279. 

Biericium lethale Sorokin, in Archiv. bot. du nord de la France, 
t, 11, p. 35 elin Rev. myc. 1889, p. 138, pl. LXX VII, fig. 72-74; 
Saccardo Syll. Fung. IX, p. 360, 

Hab. — Anguillule. 


54 


Asie centrale : Tachkend (Sorokin). 
Russie : Kazan (Sorokin). 


XIX. — ACHLYOGETON Schenk, in Bot. Zeit. 1859, p.398; Fischer in 
Rbh. Krypt. Flora Bd. 1, Abtheil. IV, p. 76 ; Schrôter in Engl. et 
Prantl. Pflanzenfam. Teil I, Abtheil., p. 89. 

1. A. entophytum Schenk, loc. cit. p. 398, pi. XII A ; Sorokin in 
Revue mycol.,t. XI, 1889, p. 139, pl. LXXXI, fig. 122, et in 
Archiv. bot. du nord de la France, t.11, p. 36, fig. 48; Fischer 
loc. cit. p. 77, fig. 13. 

Hab. — Confervacées. 
Allemagne : (Schenk). 
Asie centrale : Tachkend (Sorokin). 

2. A. rostratum Sorokin, in Ann, se. nat., 6* série,lV, p. 64, pl. IE, 
fig. 40-15 ; Fischer loc. cit., p. 77; Saccardo Syll. Fung. IX, 
p. 348 ; Sorokin in Archiv. bot.du nord de la France;t. IF, p. 36, 
fig. 49 et in Rev. myc. 1889, p. 138, pl. LXXXI, fig. 119. 

Hab. — Anguillula, Conferves. 
Russie : Kazan (Sorok.). 
Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 


XX. — LAGENIDIUM Schenk, in Verhandl. phys. med. Ges. in W ürz- 
burg, t. IX, p. 27; Fischer in Rbh. Krypt. Flora, Bd. I, 
Abtheil.IV, p.77; Schrôter in Eng]. et Prantl. Pflanzenfam. Teill, 
Abtheil. T1, p. 90 ; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. IIT. 1, p. 227 ; 
Saccardo S;1l. Fung. 7, p. 278. 

1. IL. Closterii De Wild., in Mém. Soc. belge de microscopie, t. XVII, 
1893, p. 43, pl. VI, lig. 1-5. 

Hab. — Closterium. 
Belgique : Stoumont (De Wild.). 

2. LL. elliptieum De Wild.,in Mém, Soc, belge de microscopie t. XVII, 
1893, p. 8, pl. I. 

Hab. — Rhizoïdes de Mousses. 
Belgique : Jardin botanique de Bruxelles (nob.). 

3. LL. enecans Zopf, Nova acta Ac. Leop. 1884, t. XLVII, p. 154; 
Fischer loc. cit., p. 81; Saccardo Syil. Fung. 7, p. 279. 

Hab.— Stauroneis, Cocconema, Pinnularia. 
Allemagne : (Zopf). 

4. Li. entophytum (Pringsheim) Zopf, in Nova Acta Ac. Leop. 

t. XLVIS, p. 154; pl. Il, fig. 10-18, pl. III, fig. 1-5; Fischer, 


39 


loc., cit. p. 81, fig. 14 e ; Saccardo Syll. Fung, 7, p. 279; De W. 
in Mém. Soc. belge de mic., t. XIX, 1895, p. 100, pl. IL. fig. 
21-25. 

Pythium entophytum Pringsh., in Jahrb. f. wiss. Bot. t. 1, p 289, 
pl. XXI, fig. 1. 

Hab. — Zygospores de Spirogyra. 

Allemagne : (Pringsheim, Zopf). 

France : env. de Nancy (De W.). 

5. IL. gracile Zopf, in Nova Acta Ac. Leop. t. XUVII, p. 158; Fischer 
loc. cit. p. 82; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248; De W. in Mém. 
Soc. belge de mier. t. XIX, 1895, p. 102, fig. 3. 

Hab. — Zygospores de Spirogyra. 
Allemagne : (Zopf). 
France : env. de Nancy (De W.). 

6. L. intermedium De Wild., in Mém. Soc. belge de mier. t. MIX, 
1895, p. 96, pl. IV, fig. 10-13. 

Hab. — Closterium. 
France : entre Maxéville et Champigneulles (Nancy) (De W.). 

7. LL. pygmaeum Zopf, in Abhandl, d. naturf. Ges. Halle X VII, p.97. 
pl. I, fig. 21-39, pl. II, fig. 1-12; Fischer loc. cit. p. 79; Saccardo 
Syll. Fung. IX, p. 348; De W. in Mém. Soc. belge de micr. 
t. XIX, 1895, p. 74. 

Hab. — Pollen de Pinus. 

Allemagne : cultures dans l’eau de la Saale (Zopf), Lindau (Maurizio). 

Suisse: Grand St-Bernard, marais de la Trélasse (De W.), Petit 
Scheidegg (Maurizio), 

8. LH. Habenhorstii Zopf, in Bot. Ver. Prov. Brandenburg 1878, 
p. 77 et Nova Acta Ac. Leop. 1884, t. XLVII, p. 145, pl. XII. 
fig. 1-28, pl. XI, fig 1-9; Fischer loc. cit. p. 80, fig. 14 a, db; 
Schrôter loc. cit. fig. 73; Schrôter Kryptf. loc. cit.; Saecardo Syll. 
Fung.7, p.279; De W. in Mém, Soc. belge de mier., t. XIX, 1895, 
p. 98, fig. 1-2. 

Hab. — Spirogyra, Mougeotia, Mesocarpus. 
Silésie : Breslau (Schrôter). . 
Allemagne : Province de Brandenbourg (Zopf). 

9. KL. syncytioruim Klebahn, in Jahrbuch. f. wiss. Bot., t. 24, 1899, 
p.263 etin Athandl, Naturwiss. Ver. Bremen, Bd, XIL, Heft ILE, 
p. 375; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248, 


36 


H ab. — Oedogonium. 
Allen agne : env. de Brême (Wisch) (Klebahn). 

10. KL. Zopfii De Wild., in Bull. Soc. belge de miseroscopie t. XVI, 
18, p. 139. 

Hab. — Ocdogonium. 
Belgique : Laeken (De W.). 

XXI. — ANCYLISTES Pfitzer, in Monatsber. d. Berl. Ace, d. Wiss, 1872, 
p. 379; Fischer in Rb. Krypt. Flora Bd.1, Abtheil, IV, p. 82; 
Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam., p. 92; Saccardo Syll. 
Fung. VII, p. 280. 

1. A. Closterii Pfitzer, loc. cit. p. 379, pl. fig. 1-16; Dangeard Ann. 
d. se. nat. 7° série IV, p. 74, pl. XIV fig. 1-10 ; Sorokin in Revue 
Mycol. p. 139, pl. 83, fig. 146-151 et in Archiv. bot. du Nord de 
la France t, II, p. 38, fig. 52; Fischer loc. cit , p. 83, fig. 15; 
Schrôter loc. cit., fig. 75; Saccardo loc. cit.; Dangeard in Le 
Botanistet. Il, p. 93, pl. IV, fig. 19-23; De W. in Mém. soc. 
belge de micr. t. XVIII, 1894, p. 150. 

Hab, — Closterium. 

Allemagne : Bonn (Pftzer). 

France : Caen (Dangeard), env. de Nancy (De W.). 

Belgique : Genck, Ruy, Desniez (De W. in Mém. Soc. mic. t. XVII, 
p. 62). 

Asie centrale : Tachkend (Sorokin). 


XXII. — RESTICULARIA Dang., Le Botaniste I, 1890, p. 96; Fischer in 
Rbh. Krypt. Flora Bd, T. Abtheil. IV, p. 84; Saccardo Syll. Fung. 
IX, p. 348. 
1. I. nodosa Dang, loc. cit. p.96, pl. IV, ñg. 24-31; Fischer loc. 
cit. p. 84; Saccardo loc. cit. 
Hab. — Lyngbya aestuarii. 
France : Caen (Dangeard). 
XXII. — MASTIGOCHYTRIUM Lagerh. in Hedwigia 1892, p.188; 
Saccardo Syll. Fung. p. 250. 
1. ME. Saccardiae Lagerheim loc. cit., pl. XVIII; Saccardo loc. cit. 
Hab. — Saccardia Durantue. 
Équateur : Machangara (Quito) (Lagerheim). 


37 
Fam. — SPOROCHYTRIACEAE. 


XXIV..— RHIZOPHIDIUM Schenk ; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, 
Abtheil IV, p. 85: Schrôter in Engl. et Prantl. Pflanzenfam. Teil. 
L, Abtheil. 1, p. 76. 
1. I. acuforme (Zopf) Fischer, loc. cit. p.93. 
Rhizidium acuforme Zopf, in Nova Acta Ac. Leop.,t. XLVII, 1884, 
p. 209, pl. XXL, fig. 33-44 ; Saccardo Syll. Fang. VII, p. 298. 
Hab. — Chlamydomonuas. 
Allemagne : Pomméranie (Zopf). 
2. IR. agile (Zopf) Fischer, loc. cit., p.96 ; Saccardo Syll. Fung. XI, 
p. 248. 
Rhizophyton agile Zopf, in Nova Acta Ac. Leop. LIT, 1883, p. 343, 
pl. XX, fig. 1-7. 
Hab. — Chroococcus turgidus. 
Allemagne : Riesengebirge (Zopf). 
3. R. algaecolum Zopf, intNov. Acta Ac. Leop., t. 188%, p. 204 ; 
Fischer loc. cit. p.106 ; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248, 
Hab. — Spirogyra. 
Allemagne : (Zopf). 
4. IR. ampullaceum (Braun) Fischer, loc. cit., p. 101, fig. 16 d; 
Schrôter in Eng]. et Prantl. loc. cit., fig. 57. 
Chytridium ampullaceum Br. in Abhandl. Berl. Ac. 1855, p. 66, 
pl. V, fig. 24-27 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 309. 
Sphaerostylidium ampullaceum Br., Sorok. in Archiv. de bot, du 
nord de la France, t. II, p.18, fig. 17. 
Olpidium anpullareum (Braun) Rbh. Fl. Eur. Als. II, p. 282 ; 
Cooke Brit. Freshw. Alg. p. 200, pl. LXXXI, fig. 3. 
Hab. — Oedogonium, Mougeotia, Zygnema, Conferva, etc. 
Aliemagne : « per Germania passim » (Rbh.). 
Hollande : ? | 
Russie : Kazan, Kharkow (Sorok.). 
5. I. anatropum (Braun) Fischer ; loc. cit. p. 104. 
Chytridium anatropum Braun, Monatsber. Berl. Ac. 1856, p. 588 ; 
Saccardo Syll. Fung. VII, p 306. 
Phlyctidium anatropum Braun ; Rbh. Flor. Eur. Alg. II, p. 279. 
Hab. — Chaetophora elegans. 
Allemagne : Berlin (Braun). 


38 


6. K. appendiculatum (Zopf) Fischer, loc. cit. p. 101 ; De W. in 
Mém, Soc. belge de micr., t. XIX , 1895, p. 71. 
Rhizidium appendiculatum Zopf, in Nova Acta Ac. Leop. XLVII, 
1884, p. 203, pl. XV, fig. 17-27; Saccardo Syll. Fung, VII, 
p. 297. 
Hab. — Chlamydomonas. 
Allemagne : env. de Berlin (Zopf). 
Suisse : Grand St-Bernard (De W.). 
7. RB.assymetricum (Dang.). 
Chytridium assymetricum Dang., Le Botaniste II, p. 243, pl. XVI, 
fig. 1. 
Hab. — Conferva. 
France : Sarthe (Dangeard). 
8. K. Barkerianum (Archer) Rbh., Flor. Eur. Alg. HI, p. 281; 
Fischer loc. cit.,p. 103; Cooke Brit, Freshw. Alg.,p.199 ; Saccardo 
Syll. Fung. XI, p. 248. 
Chytridium Barkerianum Archer, in Quart, Journ. of micr. se. 
1867, VII, p. 89. 
Hab. — Zygnema. 
Irlande : Callery Bog (Archer et Dr J. Barker). 
9. R. Braunii (Dang.) Fischer, loc. cit., p. 94. 
Chytridium Brauni Dang., in Bull. Soc. bot. de France,t, XXXIHE, 
1887, session cryptogamique, p. XXII ; Dangeard Le Botaniste I, 
1889, p. 57, pl. I, 6g. 11, Saccardo Syll, Fung. IX, p. 359. 
Hab, — Apiocystis Braunii. 
France : Caen (Dangcard). 
10, KR. Brebissoniïi (Dang.) Fischer, loc. cit , p. 97. 
Chytridium Brebissonii Dang., in Bull. Soc. Linn. de Normandie, 
sér. IV, t. If, 1889, p. 152 et in Le Botaniste, 1, 1889, p. 59, 
pl. IE, fig. 17 ; Saccardo Syll. Fung., IX, p. 359. 
Hab. — Coleochaete scutata. 
France : cultures à Caen (Dangeard). 
11. HR. carpophilum (Zopf) Fischer, loc. cit , p. 95. 
Rhizidium carpophilum Zopf, Nova Acta, Ac. Leop. XLVIT, 1854, 
p. 200, pl. XX, fig. 8-16; Saccardo Syll, Fung. VII, p. 297, 
Hab, — Oogones d’AcAlya polyandra. 
Allemagne : (Zopf). 
12. K. caudatum (Reinsch). 


39 


Olpidium caudatum Reinsch, in Jonrn. Linn. Soc. XV, 1876, 
p. 215; cfr. Fischer loc. cit., p. 101. 

Sphaerostylidium caudatum (Reinsch) Berl. et De-Toni, in Sac- 
cardo Syll. Fung. VII, p. 309. 

Hab. — Schizosiphon kerguelensis. 

Ile Kerguelen (Reinsch). 

13. R. Chlamydococeei (Braun). 

C. Chlamydccocci Braun, in Ber. Berl. Ac. 1855, p. 382 et in 
Abhandl. 1855, p. 45; Desor Excursions et séjour dans les glaciers 
et les hautes régions des Alpes, pl. I, fig. 4 b, 4 f.; Saccardo Syll. 
Fung. VIT, p. 305; cfr. Fischer loc. cit. p. 93; Lagerheim in Ber, 
d. deutsch. bot Gesell. 1892; X, p. 530. 

Hab. — Chlamydococeus pluvialis, Chlamydomonas sanguinea. 

Équateur : Dans la neige rouge de Pichincha (Lagerheim loe. cit, 
et Bull. Soc. myc. de France, t. IX, p. 21 tiré à part). 

Suisse : Alpes Bernoises (Desor). 

Allemagne : Dans des cultures (Braun). 

14. I. Coleochaetes (Nowak.) Fischer, loe. cit. p. 99. 

Chytridium Coleochaetes Nowakowski, in Cohn Beitr, z. Biol. d, 
Pflanzen, t. II, 1876, p. 80, pl. IV, fig.. 5-10. 

Olpidium Coleochactes (Nowak.) Schrôter, in Kryptfl. v. Schles, 
III, 1, p. 182 (1886); Saccardo Syll. Fung. VII, p. 311. 

Hab. — Oogones de Colcochaele pulvinata. 

Silésie : Breslau (Nowak.). 

15. K. cornutuim (Braun) Rbh., Flor. Eur. Alg, IL, p. 281; Fischer, 
loc. cit., p. 103. 

Chytridium cornutum Braun, in Abhandl. Berl. Ac. 1855, p. 50, 
pi. IV, fig. 8-19. 

Phlyctidium cornutum (Braun) Sorok., in Archiv. bot. du Nord de 
la France, t. II, p. 17, fig. 14. 

Hab, — Spermosira, Hormidium varium. 

Allemagne : « per Germaniam passim » (Rbh.), Tegelsee (Berlin) 
(Braun). 

Russie : Kazan (Sorok.). à 

16. 8. Cyclotellae Zopf, in Abhandl. naturf, Ges. Haïle XVI, 188, 
p. %, pl. IL, fig. 13-22 a; Fischer loc. cit. p. 92; Saccardo Syll, 
Fung. 1X, p. 362. 
Hab, — Cyclotella. 
Allemagne : env. de Halle (Zopf). 


40 


17. IR. decipiens (Br.) Fischer, loc, cit. p. 100, 
Chytridium decipiens Br., in Monatsb. Berl. Ac. 1855, p. 383 et 
Abhandl. Berl, Ac. 1855, p.54, pl. V, fig. 1-4; Saccardo Syll. 
Fung. VII, p. 307, Sorokia in Archiv. du Nord de la France, t. II, 
p. 24, fig. 26 et in Rev. myc. 1889, pl LXXXI, fig. 115-116, 121; 
De W.in Mém. Soc. belge de microscopie t. XVII, 1393, p. 59. 
Phlyctidium decipiens Br. 
Hab. — Oogones d'Oedogoniurm. 
Allemagne : Berlin (Pringsheim), Fribourg (Braun). 
Belgique : Genck (De Wild.). 
Asie centrale : Tachkend (Sorokin). 
Costa-Rica: (H. Pittier). 
18. KR. depressuim (Pringsh.) Fischer, loc. cit., p. 105, 
Chytridium depressum Pringsh.,ex Braun in Monatsb. Berl. Ac. 
1355, p 383, etin Abhandl. Berl. Ac. 1885, p. 46, pl. IV, fig. 7; 
Rbh. Flor. Eur. Alg. LI, p. 282; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 307. 
Hab. — Coleochaete prostrata. 
Allemagne : Berlin (Pringsheim). 
19. R. Dicksoniïii Wright, in Trans. royal Irish Ac. 1879,t. XXVI, 
p. 369, pl. VI; Fischer loc. cit. p.104; Saccardo Syll. Fung. IX, 
p. 362. 
Hab. — Ectocarpus grunulosus. 
Grande Bretagne : env. de Dublin (Wright). 
20. KR. dubium De Wild., in Mém. Soc, belge de micr. t. XIX, p. 112, 
pl. IH, fig. 26-28. 
Hab, — Spirogyra. 
France : env. de Nancy (De W.). 
21. KR. echinatum (Dang.) Fischer, loc. cit. p. 96; Saccardo Syil. 
Funge. XI, p. 248. 
Chytridium echinatum Dangcard, in Journ. de Bot. 11, 1883, p. 7, 
pl. V, fig. 11-15. 
Hab. — Glenodinium cinctum. 
France : cultures (Caen) (Dan geard). 
22. R. Elodeae (Dang.) Fischer, loc. cit. p. 97. 
Chytridium Elodeae Dangeard, Le Botaniste !, 1589, p. 61, pl. I, 
fig. 25; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 352. 
Hab. — Elodea canadensis. 
France : Cacn? (Dangeard). 


24 


41 


. R. Fusus (Zopf) Fiseher, loc, cit. p. 99; De W. in Mém. Soc. belge 


de mier.,t. XVIII, 1894, p. 156. 
Rhizidium Fusus Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., t. XLVII, 1884, 
p. 199, pl. XVI, fig. 9-12; Saccardo Syil. Fung. VII, p. 297. 
Hab. — Diatomées. 
Allemagne : cultures (Zopf). 
Belgique : Woluwe-St Étienne, Jardin botanique (Bruxelles) (Nob.), 
France : env. de Nancy (De Wild.). 


. R. gibbosum (Zopf) Fischer, loc. cit, p. 102; Saccardo Syll, 


Fung. XI, p. 248. 

Rhizophyton gibbosum Zopf, in Nova Acta Ac. Leop. LII, 1888, 
p. 343, pl. XX, fig. 8-20. 

Hab. — Desmidiées. 

Allemagne : cultures (Zopf). 


. R. globosum (Br.) Rbh., Flor. Eur. Alg. II, p. 280; Schrôter, in 


Kryptfl. v. Schles. IT, 1, p, 191 (1886); Fischer loc. cit. p. 90, 
fig. 16a; Saccardo SyIl. Fung. VII, p. 298. 

Chytridium globosum Braun, in Monatsber. Berl. Ac. 1855, p, 331 
et in Abhandl. Berl. de 1855, p. 34, pl. IL, fig. 14-20; Dangeard 
in Le Botaniste t. I, 15S9, p. 61, pl. HI, fig. 12-15; De Wild, in 
Bull, Soc. bot. de Belgique, t. XXX, 2 p. 170. 

Philyetidium globosum (Br.) Sorok., in Archives bot, du Nord de la 
France, t. Il, p. 17, fig, 12 et in Rev. mycol. 1889, p. 81, 
pl. LXXIX, fig. 93, LXXX, fig. 100. 

Hab. — Desmidiées, Diatomées, Confervacées, Péridinées. 

Allemagne : « per Germaniam vulgare (Rbh.) », Fribourg. 

Silésie : (Braun), Breslau (Cohn, Schrüter). 

Russie : Kazan (Sorokin). 

France : env. de Caen (Dangeard), Nancy (De W. in Mém. Soc, 
belge de mier. t. XVIII, p. 157). 

Asie centrale : Tachkend (Srokin). 

Belgique : env. de Spa, Jardin botanique (Bruxelles) (Nob.). 


26. K. Haynaldii (Schaarschmidt) Fischer, loc. cit. p. 92; Saccardo 


Syll. Fung. XI, p. 248. à 

Phlyctidium Haynaldii Schaarsehmidt, in Magyar nov. Lapok 1883, 
p. 58-63, c. tab,; Hedwigia 1883, p. 125; Saccardo Syll. Fung.IX, 
p. 300. 

Hab, — Hormiscia zonatu. 


42 


Autriche : Clausenbourg (Schaarschmidt). 
27. IR. irregulare (De Wild.) Fischer, loc. cit , p.105. 
Phlyctidium irregulare De W.,in Annales Soc. belge de microsco- 
pie, t. XIV, p.21; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 360 et XI, p, 245. 
Hab. — Diatomées. 
Belgique : Bruxelles (Jardin botanique), Laeken (Nob.). 
23. KB. Lagenula (Br.) Fischer, loc. cit., p. 99. 
Chytridium Lagenula Br., in Monatsb. Berl. Ac. 1855, p. 391, et in 
Abhandl, Berl. Ac. 1855, p. 31, fig. 27; Saccardo Syll. Fung. VII, 
p. 305. 
Phlyctidium Lagenula Br.; Rbh. Flor. Eur. Alg. IE, p. 280. 
Ilab. — Melosira, Conferva. 
Allemagne : env. de Fribourg (Braun). 
29. K. laterale (Braun) Rbh , Flor. Eur. Alg. II, p. 281. 
Chytridium latcrale Braun, in Monatsber. Berl. ac. 1855, p. 382 et 
in Abhandl. Berl. Ac., 1855, p. 41, pl. IL. fig. 20-26; Fischer, 
loc. cit. p.91 ; Saccardo Syll. Fung VII, p. 306. 
Phlyctidium laterale (Braun) Sorok., in Archiv. de Bot. du Nord de 
la France, t. II, p. 18, fig. 15 et in Rev. myc., 1889, p. 81, 
pl. LXXX, fig. 100. 
Hab. — Hormiscia zonata, Stigeoclonium. 
Allemagne : Fribourg (Braun). 
Russie : Kazan (Sorok ). 
Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 
3). E6. mamillatui (Braun) Fischer, loc. cit, p. 93. 
Chytridium mamillatum Braur, in Monatsber., Berl. Ac., 1859. 
p. 381 et in Abhandi. Berl. Ac., 1855, p. 32, ph. II, fig. 9-12; 
Dangeard in Le Botaniste, t. Il, p. 242, pl. XVI, fig. 32; 
De Wild. in Bull, Soc. royale de bot. de Belgique, t. XXX, 2, 
p. 170. 
Phlyctidium mamillatum (Br.) Rbh., Flor. Eur. Alg., III, p. 280 ; 
Schrôter; in Kryptfl. v. Schles , III, 1, p. 190 ; Saccardo Syll. 
Fung. VII, p. 308. 


Hab. — Coleochaete, Draparnaldia, Stigeoclonium, Conferva. 
Allemagne : Fribourg (Braun), Berlin (Pringsheim), Hoyerwerda 
(Rbh.). 


Belgique : env. de Spa (De Wild.). 
France : env. de Caen (Dangeard). 





45 
31, IR. marinum De Wild, in Mém. Soc, belge de microscopie, 
XVII, 1895, pit. 
Hab. — Melosira. 
Belgique : aquariums à l'Institut botanique de Bruxelles (Nob.). 
32, K. messanense Morini, in Malpighia 1896 p. 79, pl, I, fig. 14. 
Hab. — Cladophora. 
Italie : Messines (Morini). 
33. K. microsporum (Nowak.) Fischer, loc. cit. p. 97. 
Chytridium microsporum Nowak., in Cohn, Beitr. z, Biol, d. 
Pflanzen Il, 1876, p. 81 ,pl. IV, fig. 11. 
Phlyctidium microsporum (Nowak.) Schrôter, in Kryptfl. v. Schles, 
II, 1, p. 190 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 308. 
Hab.— Sur Mastigonema aerugineum, dans le mucus de Chaeto- 
phora. 
Silésie : Breslau (Nowak.). 
Russie ? 
34. KR. minimuan (Schrôter) Fischer, loc. cit., p. 105. 
Phlyctidium minimum Sehrôter, in Kryptil, v. Schles. II, 1, 
p. 191 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 309, 
Hab, — Mesocarpus pleurocarpus. 
Silésie : Breslau, bei Friedewalde (Schrôter), 
35. K. pollinis (Braun) Zopf, in Abhandl. naturf, Ges. Halle, XVII, 
p. 82 ; Fischer, loc. cit. p. 88 ; Schrôter in Engl, et Prantl loc. 
cit., fig. 50. 
Chytridium pollinis-Pini Braun, in Alhandl, d. Berl. Ac. 184, 
p. 381, pl. IE, fig. 1-15. 
Chytridium vagans Braun, in Monatsb. d, Berl, Ac. 1856, p. 588. 
Pllyclidium pollinis-Pini (Braun) Schrôter, in Krypt. Flora v. 
Schles, 1886, 111, 1, p. 190 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 308. 
Phlyctidium vagans Braun ; Rbh. Flor. Eur. Alg.IIf, p. 278. 
Phlyctidium pollinis (Braun) Sorok., in Archiv. Bot, du Nord de la 
France, t. Il, p: 17, fig. 13; 
Hab, — Pollen de Pinus, Conferva bombycina. 
Allemagne : Neudamm (Itzigsohn), cultures (Zopf). 
Silésie : Neumarkt (Nimkan) (Schrôter), 
Russie : Kazan (Sorok.). 
36. KR. rostellatuim (De Wild.) Fischer, loc. cit., p. 105. 
Chytridium rostellatum De Wild., in Mém, Soc. belge de micros- 


44 

copie t. XIV 1890 p. 21; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 259. 
Hab. — Spirogyra crassa. 
Belgique : Bruxelles, Jardin botanique (De W.). 

37. 8. Seiadii (Zopf) Fischer, loc. cit, p. 94; Saccardo Syil. Fung. 
IX, p.362. 

Rhizophyton Sciadii Zopf, in Abhandi, naturf. Ges. Halle, XVII, 
1888, p. 91, pl. IT, fig. 23-82, 

Hab. — Sciadium arbusculum. 

Allemagne : env. de Halle, près de Rôblingen (Zopf). 

38. K. simplex (Dang.) Fischer, loc eit., p. 101. 

Chytridium simplez Dang., in Bull. Soc. Linn. de Normandie, série 

IV, t. 11, 1839, p. 152 et in Le Botaniste 1, 1888, p. 60, pl. II, 
fig. 18-20 ; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 359. 

Hab. — Cystes de Cryptomonas. 

France : Louvigny (Dangeard). 

39. KR. sphaerocarpum (Zopf) Fischer, loc. cit., p. 95; De W. 
Mém. Soc. belge de microscopie, t. XVII, 1593, p. 61, pl. VI, fig. 
1934pl. VIL, Kge118. 

Rhizidium sphaerocarpum Zopf, in Nov. Acta Ac. Leop., XLVIF, 
1884, p.202, pl. XIX, fig. 16-27; Saccardo Syll. Fung. VII, 
p. 297 ; Dangeard, Le Botaniste II, p. 244, pl. XVI, fig. 9 ; De W. 
in Mém. Soc. belge de microscopie, t. XIV, 1890 p. 13. 

Hab.— Spirogyra, Zygnema. 

Allemagne : (Zopf). 

France : Cultures (Caen, Dangeard). 

Belgique : Peuthy (ÉI. Marchal), env. de Spa (De W.). 

40, KR. sphaerotheca Zopf, in Abhand]. naturf. Ges. Halle, t. XVII, 
1888, p. 92, pl. IL, fig. 33-41 ; Fischer loc. cit., p. 89 ; Saccardo 
Syll. Fung. IX, p. 362. 

Hab, — Microspores d’Isoëtes. 

Allemagne : cultures (Zopf). 

41. — HK. sporoctoaum (Braun) Berl. et De-Toni, in Saccardo Syll. 
Fung. VII, p. 299 ; Fischer, loc. cit., p. 105. 

Phlyctidium sporoctonum Braun, in Monatsber. Berl. Ac. 1855, 
p. 331 et in Abhandl, Berl, Ac. 1855, p.39, pl. IL, fig. 13; Rbh. 
Flor. Eur. Alg., III, p. 279 ; 

ab. — Oogones d’Oedogonium. 

Allemagne : env. de Fribourg (Braun). 


45 


42, R. subangulosum (Braun) Rbh., Flor. Eur. Alg. IT, p. 201. 
Chytridium subangulosum Braun, Abh. Berl. Ac. 1855, p. 44, pl. III, 
fig. 27-31 ; Fischer loc. cit., p. 91. 
Hab. — Oscillaria, 
Allemagne : Fribourg (Braun). 
43. KR. transversum (Braun) Rbh., Flor, Eur. Alg., IT, p.281 ; Fischer 
loc. cit., p. 103; De W. in Mém. Soc. belge de mier., t. XVINI, 
1894, p. 156. 
Chytridium transversum Br., Monatsber, Berl, Ac., 1855, p. 382 
et in Abhandl. Berl. Ac., 1855, p. 4%; Saccardo Syll. Fung. VII, 
p. 305 ; De Wild. Mém. Soc. belge de micr., t. XIV, 1890, p. 15, 
Plyctidium transversum Br. 
Hab. — Chlamydomonas, Gonium, Hormiscia. 
Allemagne : Fribourg (Braun). 
France : env. de Nancy (De Wild.). 
Belgique : Jardin botanique (Bruxelles) (De Wild.). 
44, IR. volvocinum (Braun) Fischer, loc. cit., p. 104. 
Chytridium volvocinum Braun, in Monatsb. Berl. Ac. 1856, 
p. 588. 
Phlyctidium volvocinum (Braun) Schrôter , in Kryptfl. v. Schles. 
IT, 4, p. 190; Rbh. FI. Eur. Alg., IT, p.280; Saccardo Syll. Fung,. 
VII, p. 309. 
Hab. — Volvox globator. 
Silésie : Breslau (Cohn, Braun). 
45. IR. xylophilum (Cornu) Fischer, loc. cit., p. 98. 
Chytridium xylophilum Cornu, in Ann. sc. nat. 5e série, t. XY, 
1872, p. 116. 
Rhizidium æylophilum (Cornu) Dang., in Ann. se. nat. 79 série, 
t. IV, 1886, p. 300, pl. XIII, fig. 6-9 ; Saccardo Syll. Fung, VII, 
p. 296. 
Hab. — Tissus de diverses plantes. 
France : cultures (Cornu). 
46, KR. zoophthoruain (Dang.) Fischer, loc. cit. p. 94. 
Chylridium zoophthorum Dang., in Bull. Soc. bot. de France 
XXXIV, 1887, Session cryptogamique, p. XXII ; Le botaniste I, 
1839, p. 58, pl. II, fig. 10, 21. 
Hab. — Rotifères. 
France : cultures (Caen, Dangeard), 


46 


Chytridium Haematococeï Braun., in Abhandl. Berl. Ac., 
1855, p. 46; Fischer loc. cit., p.93; cfr. Desor Excursions et séjour 
dans les glaciers des Alpes 1844, p. 215-219. 

Obs. — Espèce douteuse que Braun lui-même n’a pas observée, 
il la signale d’après Desor. 


XXV. — PHLYCTOCHYTRIUM Schrôter, in Engl. et Prantl Pflanzen- 
fam, Teil I, Abtheil, I, p. 78. 
Rhizidium Fischer, in Rbh. Krypt. Flora, Bd. I, Abtheil IV, 
p. 106. 
1. P. Autrani De Wild. 
Rhizidium Autrani De Wild. in Mém. Soc. belge de micr.,t. XIX, 
1895, p. 72, pl. Il, fig. 17-21. 
Hab. — Cosmarium. 
Suisse : Genève (De Wild.). 
2, P,catenatum (Dang.) Schrôter, in Eng]. et Prant!l Fflanzenfam. 
Teil 1, Abtheil. I, p. 79. 
Rhizidium calenatum Dang., Le Botaniste I, 1888, p. 65, pl. III, 
fig. 24; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248. 
Uab. — Mitella tenuissima. 
France : Caen? (Dangeard). 
3. P. Chaetophorae De Wild. 
Rhizidium Chaetophorae De Wild., in Notarisia 1895 et in Mém. 
soc. belge de micros. t. XIX, 1895, p. 218, pl. VII, fig. 15-21. 
Iab. — Chaetophora. 
Belgique : Tourpes (Hainaut) (Goffart). 
4. P.dentatum (Rosen). 
Chytridium dentatum Rosen, in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflanzen, 
t. IV, 1887, p. 266, pl. XIV, fig. 29 ; Rosen Bot. Centralbl. 1888, 
IT, p.74; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 358. 
Rhizidium dentatum (Rosen) Fischer, loc. cit., p. 110. 
ab, — Spirogyra orthospira. 
Allemagne : Strasbourg (Rosen). 
5. P. Euglenae (Dang.) Schrôter, in Engl. et Prantl Pflanzenfam. 
Teil I, Abtheil, I, p.79. 
Rhizidium Euglenae Dang.,in Ann. d.se. nat.7e série,t, IV, p. 301, 
pl. XII, fig. 11-19; Dangeard Le Botaniste 1, p. 64, pl. IL, fig. 
22 ; Fischer loc. cit., p. 108 ; Saccardo Syll, Fung. IX, p, 248. 


de de ns Ve, 


47 


Hab. — Euglena. 

France : Caen ? (Dangeard). 

6. P. Hydrodietyi (Braun) Schrôter, in Engl, et Prantl Pflanzenfam. 
p. 78, fig. 59 AB. 

Chytridium Hydrodictyi Braun, in Monatsber. Berl. Ac., 1855, 
p. 383 et in Abhandl. Berl. Ae., 1855, p. 52. 

Phlyctidium Hydrodictyi (Br.)Rbh., Flor. Eur. Alg. II, p. 279; 
Schrôter ; Krypt. Flora v. Schlesien, t. IE, 1, 1859, p. 190 ; Sac- 
cardo Syll. Fung. VIT, p. 309 ; De Wild. in Bull, Soc, roy. de bot. 
de Belgiqne, t. XXX, 2, p.171. 

Rhizidinm Hydrodictyi (Br.) Fischer, loc. cit., p. 103. 

Hab, — Hydrodiction utriculatum. 

Allemagne : Fribourg (Braun), Dresde (Rbh.). 

Silésie: Breslau (v. Frantzius, Brail). 

7. P. Pandorinae (Wille). 

Chytridium Pandorinae Wille, in Bih. t, Sv. Vet Ak. Handl., 
t. VIII, 188%, p. 46, pl. II, fig. 86 ; Saccardo Syll. Fung. IX, 
p. 359. 

Rhizidium Pandorinae (Wille) Fischer, loc. cit., p. 109, 

Hab, — Pandorina morum. 

Amérique austr, : Conception del Uruguay, Cupalen (Wille;. 

8. P. quadricorne (Rosen) Schrôter, in Engl, et Prantl Pflanzen- 
fan. Teil I, Abtheil. I, p. 79, fig, 59, C. D. 

Chytridium quadricorne Rosen, in Bot. on UE 1887, ILE, p. 74 ; 
Saccardo Syll. Fung. IX, p. 539. 

Rhizidium quadricorne (Rosen) Fischer, loc. cit., p. 110, fig. 
126; 6e. 

Hab. — Oedogonium rivularis. 

Allemagne : Strasbourg (Rosen). 

9. P. Schenkii (Dang.). 

Rhizidium Schenkii Dang., in Ann, se, nat,, 7e série, t, IV, 1886, 
p. 297, pl. XI, fig. 24-30; Fischer, loc. cit., p. 107; Saccardo 
Syll. Fung. VIT, p. 298; De W. in Mém. Soc. belge de micros. 
t. XIV, p. 6, fig. 1,t. XVIII, 1894, p. 155 ett. XIX, 1895, p. 72. 

Rhizidium intestinum Schenk. 

Diplophlyctis intestina (Schenk) Schrôter, in Engl. et Prantl loc, 
ibeD-.18. 

Hab, — Diverses Algues d’eau douce, 


48 


Allemagne : (Schenk). 

France : Nancy (De Wild.). 

Belgique : Jardin botanique (Bruxelles) (De Wild.). 

Suisse : Pinchat (De Wild.). 

10. P. vernale (Zopf). 

Rhizidium vernale Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., t. XLVIT, 
1884, p. 234, pl. XXI, fig. 12-20; Fischer loc. cit., p. 108; 
Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248. 

Hab. — Chlamydomonas. 

Allemagne : (Zopf). 

11. P. WWestii (Mass.). 

Rhizidium Westii Mass, Brit. Fungi, 1891, p. 155, fig. 26-37; 
Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248. 

Hab. — Spirogyra nidida, Cladophora glomerata. 

Allemagne : (West sec. Saccardo). 

12. P. Zygnematis (Rosen) Schrôter, in Eng]. et Prantl Pflanzenfam. 
Teil. 1. Abtheil. I, p. 79, 

Chytridium Zygnematis Rosen, in Cohn Beitr, z. Biol, d. Pflanzen, 
t. IV, 1887, p. 253, pl. XIII, fig. 1-14, pl. XIV, fig. 15-37; 
Saccardo Syil. Fung. IX, p. 358. 

Rhizidium Zygnematis (Rosen) Fischer, loc. cit., p. 109, fig. 17 a. 

[ab, — Zygnema crucialum et stellinum. 

Allemagne : Strasbourg (Rosen). 


XXVI. — RHIZIDIOMYCES Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., t. XLVIT, 
p. 188; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. VI, p. 111; 
Schrôter in Engl et Prantl Pflanzenfam, Teil 1, Abtheil, I, 
p. 79; Saccardo Syil. Fuog. VII, p. 316. 

1. KR. apophysatum Zopf, loc. cit., p. 188, pl. XX, fig. 1-7; Fischer 
loc. cit., p. 111, fig. 18 ; Saccardo loc, cit. 

Hab. — Ach/ya racemosa. 
Allemagne (Zopf). 

2, R. Spirogyrae De W., in Mém, Soc. belge de micr., t. XIX, 1895, 

p. 103. pl. IV, fig. 14-22. 
Hab. — Spirogyra. 
France : env. de Nancy (De Wild ). 

XXVII. ACHLYELLA Lagerheim, in Hedwigia 1890, p. 143; Fischer in 
Rbh. Krypt. Flora Bd. [, Abtheil., IV, p. 112; Saccardo Syll. 
Fung. XI, p. 249, 


49 


1. A. Flahaultii Lagerheim, loc. cit., pl. Il, fig. 5-7; Fischer, loc. 
cit., p. 112; Saccardo loc. cit. 
Hab. — Pollen de Typha. 
France : Jardin botanique de Montpellier (Lagerheim). 


XXVIII. — SEPTOCARPUS Zopf, in Nova Acta Ac. Leop.,t. 211, 1888, 
p. 348; Fischer in Rbh. Krypt. Flora. Bd. 1, Abtheil, VI, p. 112. 
Podochylrium Pftzer, in Sitzungsb. niederrh. Ges. Natur- u. Heil- 
kunde,Bonn 1870, p. 62; Schrôter in Eng]. et Prantl Pflanzenfam. 
Teil I, Abtheil. 1, p.77; cfr. Fischer loc. cit., p, 145. 
1. S. corynephorus Zopf, loc. cit., p. 313, pl. XX, fig. 21-28; 
Fischer loc. cit., p. 113, fig. 19; Saccardo Syll, Fung. XI, p.249; 
De W. in Mém. Soc. belge de micr. t. XVIIT, 1894, p. 157. 
Podochytrium clavatum Pfitzer, loc. cit. ; Schrôter loc. eit. 
Hab, — Diatomées. 
Allemagne ? 
Belgique : Préfayhay (De W. in Mém. Soc. b. de mier., t. XVII, 
1393, p, 63). 
France : env. de Nancy (De Wild.). 
Obs. — C'est sur la foi de Fischer loc. cit., que nous plaçons 
comme synonyme Podochytrium Pftzer; si l’ossimilation est 
exacte le genre devra changer de nom. 


XXIX. — HARPOCHYTRIUM Lagerheim, in Hedwigia 1890, p. 142; 
Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, p.114; Schiôter 
in Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil I, Abtheil. [,-p. 77; Saccardo 
Syll, Fung. XT, p. 249. 

{. HI. Hyalotheeae Lagerheim, loc, cit., pl. II, fig. 1-4; Fischer loc. 
cit , p. 114; Saccardo loc. cit., p. 249. 

Hab. — Hyalotheca dissiliens. 

Suède : env. de Upsal (Lagerheim). 

Allemagne (Lagerheim). 

Obs. — D’après M, Gobi (Arb. d. St-Petersburg. Nat, Ges. Abtheil. 
f. Bot. 1891, p. 15-16), cette espèce est identique avec Fulmi- 
naria mycophila Gobi (efr. Just Bot. Jahresb. 1891, I, p. 200, 
n° 42%). Nous n’avons pu nous consulter le travail original de 
M. Gobi. 


XXX, — ENTOPHLYCTIS Fischer, in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, 


50 


Abtheil, IV, p. 114; Schrôter in Eng]. et Prantl Pflanzenfam. 
Teil. I, Abtheil. I, p. 75. 

Diplophlyctis Schrôter, in Engl, et Prantl Pflanzenfam. Teil I, 
Abtheil. I, p.78. 

1. E. apiculata (Br.) Fischer, loc. cit., p. 117. 

Chytridium apiculatum Br., in Abhandl. Berl. Ac., 1855, p. 57. 

Olpidium apiculatum Br., loc. cit., pl. V, fig. 5-20; Rbh. Flor. Eur. 
Alg. IUT, p.283. 

Rhizidium apiculatum (Br.) Zopf, in Nova Acta Ac. Lcop., 
t. XLVII, p. 207, pl. XXI, fig. 11-31; Saccardo Syll. Fung. VII, 
p. 298. 

Hab. — Gloeococcus mucosus. 

Allemagne : Fribourg (Braun). 

Russie : Kazan (Sorok.). 

2. E. bulligera (Zopf) Fischer, loc. cit., p. 116, fig. 20 b; Saccardo 
Syll. Fung. XI, p. 249. 

Rhizidium bulligerum Zopf, Nova Acta Ac. Leop., t. XLVIT, 1884, 
p. 195. pl. XVIII, fig. 3-8; Saccardo Syll. Fung. VIE, p. 297; 
De Wild. in Bull. Soc. roy. de bot. de Belgique, t. XXX, 1891, 
p. 171. 

Hab, — Spirogyra crassu, Oedogonium. 

Allemagne (Zopf). 

Belgique : Thuin (De Wild.). 

3. E. Cienkowskiana (Zopf) Fischer, loc. cit., p. 118, fig. 20 «, c. 

Rhizidium Confervue-glomeratae Cienkowski, in Bot. Zeit., 1857, 
p. 233, pl. V, fig. 1-6; Saccardo Sy]. Fung. IX, p. 358; Sorok. 
in Archiv. bot. du Nord de la France, t. II, p. 32, fig. 40 et in 
Rev. myc., 1889, p. 137, pl. LXXVII, fig. 75. 

Rhizidium Cienkowskianum Zopf, Nova Acta Ac. Leop. t. XLVII, 
1889, p. 196, pl. XVIT, fig 14-24; Saccardo Syll. Fung. VII 
p.297. 

Hab. — Cladophora. 

Allemagne : cultures (Zopf). 

Russie : Kazan (Sorok.). 

Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 

France : Nancy (De W. in Mém. Soc. belge de micr.,t. XVIII, 1894, 
p. 158). 


2 


ÿ1 


4, E. intestina (Schenk) Fischer, loc. cit., p. 116. 
Rhizidium inlestinum Schenk pr. p., fig. 1-9; Kbh, Flor. Eur. 
Alg. IE, p. 235; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 296; Dangeard in Le 
Botaniste, t, II, p.91, pl. IV, fig. 13-18. 
Diplophlyctis intestina (Schenk) Schrôter, loc. cit. 
Hab. — Mitella flexilis. 
Allemagne : Wurzbourg (Schenk). 
France : Caen (Dangeard). 
ÿ. E. heliomorpha (Dang.) Fischer, loc. cit., p. 118. 
Rhizidium helioformis Dang., in Bull. Soc. bot. de France, 1886, 
p. 336 et in Ann. sc. nat, 7 série, IV, p. 289. 
Chytridium heliomorphum Dang., in Journ. de Bot. 1888, t. II, 
p. 143, pl. V, fig. 19-23. 
Hab. — Nitella, Vaucheria, Chara, 
France : Caen? (Dangeard). 
6. E. tetrasporum (Sorok.). 
Rhizidium tetrasporum Sorok., in Archiv, bot. du Nord de la 
France, t. Il, p. 33, fig. 42 et in Rev. myc., 1889, p. 137, 
pl. LXXX, fig. 98; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 358. 
Hab, — Spirogyra. 
Russie : Kazan (Sorokin). 
7. E. Vaucheriae (Fisch) Fischer, loc. cit., p. 117; Saccardo Syll, 
Fung. XI, p. 249. 
Rhizidium Vaucheriae Fisch, Beitr, zur Kenntn. Chytrid., p. 26, 
pl. fig. 10-23. 
Hab. — Vaucheria, 
Allemagne : env. d’Erlangen (Fisch). 


XXXE. — RHIZOPHLYCTIS Fischer, in Rbh. Krypt. Flora Bd, I, 
Abtheil. IV, p. 119; Schrüter in Engl. et Prantl Pflanzenfam., 
p. 77; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 249. 
1. R. Braunii (Zopf) Fischer, loc, cit., p. 120; Saccardo loc. cit. 
Rhizidiun Braunii Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., 1838, t. LII 
p. 349, pl. XXII, fix. 1-7; Fischer loc. cit., p. 120. 
Hab, — Diatomées. 
Allemagne : env. de Eisleben (Zopf). 
2. R. Mastigotrichis (Nowakowski) Fischer, loc. cit., p. 121 fig. 21. 
Chytridiun Mastigotrichis Nowak., in Cohn Beitr, zur Biol. d. 
Pflanzen., t. II, p. 83, pl. IV, fig. 14-21, 


52 


Rhizophidium Mastigotrichis (Nowak.) Schrôter, in Krypt. Flora v. 
Schles., IL, 1, p. 191; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 298. 
Hab, — Mas!'igonema uerugineum 
Silésie : Breslau (Nowak.). 
3. R. opereulata De Wild., in Mém. Soc. belge de micr., t. XIX, 
1595, p. 105, pl. IV, fig. 1-9. 
ab, — Tissus de végétaux supérieurs pourrissant dans l’eau. 
France : Jardin botanique de Nancy (De W.). 
4. IR. rosea (DBy ct Wor.) Fischer, loc. cit., p. 122; Saccardo Syll. 
Fung. XI, p. 249. 
Chytridium roseum DBy et Wor., in Naturf. Ges. Freiburg, LL, 
1863, pl. Il, fig. 17-20. 
Rhizophidium roseum DBy et Wor.; Schrôter in Krypt.fl. v. 
Schles., IT, 1, p. 191; Rbh. Flor. Eur. Alg. II, p. 281, Saccardo 
Syll. Fung. VII, p. 299. 
Hab. — Sur la terre humide des pots, papier buvard humide. 
Allemagne : Fribourg (de Bary et Wor.). 
Silésie : Breslau (Schrôter), Oppeln (Proskau) (Sorauer). 
5. R. Tolypotrichis Zukal, in Oest. Bot. Zeit. vol. 43, 1893, p. 510, 
pl. XII, fig. 13; Saccardo Sy1Il, Fung. XI, p. 249. 
Hab, — Tolypothrix lanala. 
Autriche : Vienne (Zukal). 
6. R. vorax (Strasburger) Fischer, loc. cit., p. 120; Saccardo Syll. 
Fung. XI, p.249. 
Chytridium vorax Strasburger, Wirkung des Lichtes, 1878, p. 13. 
Hab. — Chlamydococcus pluvialis. 
Allemagne : (Strasburger). 


XXXII. — RHIZIDIUM Braun, in Monatsber. Berl. Ac., 1856, p. 591; 
Schrôter in Engl. et Prantl Planzenfam., Teil 1, Abtheil. I, 
p. 79. 

1. IR. mycophilum Braun, loc. cit., p. 591; Schrôter loc. cit. etin 
Kryptfl. v. Schles. IT, 1, p. 193; Rbh. Flor. Eur. Alg., p. 284; 
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 296. 

Rhirophlyctis mycophila (Braun) Fischer, loc. cit , p. 121. 
Hab. — Chaelophora elegans. 

Silésie : Breslau (Nowak.). 

Allemague : Berlin (Braun). 


53 


XXXIIL — NOWAKOWSKIA Borzi, in Bot. Centralblatt, 1885, XXII, 
p. 23 ; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. 1, Abtheil, IV, p. 122 ; 
Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil 1, Abtheil, I, p.77; 
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 313. 

1. N. Hormotheeae Borzi, loc. cit., pl. 1 ; Fischerloc, cit,, Saccardo 
loc. cit. 

Hab, — Hormotheca. 
Sicile: Messine (Borzi). 


XXXIV. — OBELIDIUM Nowakowski, in Cohn Bcitr. zur Biol.d. Pflan- 
zen, 11, 1576, p.86 ; Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam. 
Teil, 1, Abtheil 1, p. 77 ; Schrôter in Kryptfl. v. Schles., I, 1, 
p. 192 ; Saccardo Syll. Fung., VII, p. 299. 

1. O@. mucronatum Nowak., loc. cit., p. 86, pl. V, fig. 15; 
Sorokin in Archiv. bot. du nord de la France, t. II, p. 20, fig. 20 
et in Rev. mycol., t, XI, 1889, p. 82, pl. LXXIIL, fig. 77 ; Fischer 
loc, cit., p. 123, fig. 22; Schrôter Kryptfl, loc. cit.; Saccardo 
loc. cit. 

Hab. — Sur mouches mortes, parmi des Chactophoracées. 
Silésie : Breslau (Nowak.). 
Asie centrale : Tachkend (Sorokin). 


XXXV, — CHYTRIDIUM Braun ; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd, I, 
Abtheil. IV, p. 124; Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam, 
Teil 1, Abtheil, I, p 80; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. II, 1, 
p. 192. 
1. €. acuminatum Braun, in Monatsber. Berl. Ac., 1885, p. 380 
et in Abhandl. Berl. Ac., 1855, p. 29, pl, 1, fig. 11; Fischer loc. 
cit., p. 126 ; Cooke Brit. Freshw. Alg., p. 199, pl. LXXXI, fig. 1; 
Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 305. 
Euchytridium acuminatum (Braun) Sorok , in Arch. Bot. du nord 
de la France, 1. 11, p. 19, fig. 18, et in Rev. myc. 1889, p. 82, 
pl. LXXIX, fig. 94. 
Hab. — Oogones d’Oedogonium, Diatomées. 
Allemagne : Fribourg (Braun), 
Asie centrale : Tachkend (Sorokin). 
2. €. brevipes Br., Monatsh. d. Berl. Ac., 1856, p. 587 ; Fischer loc. 
cit., p. 126; Rbh. Flor, Eur. Alg., II, p. 277; Saccardo Syll. 
fung. VII, p. 305, 


54 


Hab. — Oedogonium. 
Allemagne : Neudamm (ltzigsohn). 
3. C. Epithemiae Nowak., in Cohn Beitr. zur Biol. d, Pflanzen,1876, 
Il, p. 82, pl. IV, fig. 12-13 ; Schrôter in Kryptfl. v. Schles., II, 
1,p. 192; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 304. 
Hab. — Epithemia spec. 
Silésie : Breslau (Nowak.). 
4. ©. Lagenaria Schenk, in Verhandl. med.-phys. Ges. Wurzburg 
VIN, 1858, p. 241 ; Fischer loc. cit., p. 128 ; Rbh. Flor. Eur, Alg. 
I], p. 278 ; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 250. 
Rhizidium Lagenuria Dang., Le Botaniste I, p. 64, pl. II, fig. 23; 
De Wild. in Bull. Soc. roy. de bot. de Belgique, t. XXX, 2, 
p. 171 et in Mém. Soc. belge de microscopie, t. XIV, p. 14. 
Hab. — MNitella flexilis, Vaucheria, Cladorhora, 
Allemagne : Wurzbourg (Schenk). 
France : Caen ? (Dangeard). 
Belgique: Louvain, Woluwe-St-Étienne (De Wild.) 
5. C. Mesocarpi Fisch, in Sitzurgsb. d. phys. med. soc. Erlangen 
1884 ; Fischer loc. cit , p. 126 ; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 250. 
Hab. — Conjuguces. 
Allemagne : Erlangen (Fisch). 
6. C. minus Lacoste et Suring., Nederl. Kruidk. Archief,IV, 2, p. 275; 
Rbb, Flor. Eur. Alg. III, p. 277. 
— — forma equitans Lacost. et Suring., loc. cit.; Rbh. Flor. 
Eur. Alg. loc. cit., p. 278. 
Hab. — Ulothrix,Conferva, Oedogonium, Bulbochaete,Gomphonema. 
Hollande (Lacoste et Suringar). 
7. ©. Olla Br., in Monatsber. Berl. Ac. 1855, p. 380 et in Abbandl. 
Berl. Ac. 1855, p.23, pl. I, fig. 1-10, De Bary, Morph, d. Pilze 
1884, p. 177, fig. 76; Fischer loc. cit., p. 125, fig. 23; Schrôter 
in Engl. et Prantl loc. cit., fig. 61; Schrôter in Kryptfl. v. 
Schles. II, 1, p. 192; Rbh. FI. Eur. Alz. IN, p. 277; Saccardo 
Syll, Fung. VIT, p. 304; Rabenhorst in Hedwigia 1871; p. 17. 
Euchytridium Olla (Br.) Sorok.; in Archiv. bot. du Nord de la 
France, t. II, p. 19, fig. 19. 
Hab, — Oogoncs d’'Oedogonium. 
Silésie : Neumarkt (Nimkan) (Schrôter). 
Allemagne : Fribourg (Braun), Berlin (Pringsheim), Dresde (Rbh.). 


D) 


Russie : Kazan (Sorok.). 
Asie : Tiflis (Haussknecht). 

8. €. pyriforime Reinsch, in Journ. of the Linn. Soc. XV, 1876, 
p. 215; Fischer loc. cit., p. 238; Saccardo Syll. Fung. VII, 
p. 305. 

Hab. — Vaucheria spec. 
Ile Kerguelen (Reinsch). 

9. €. Polysiphoniae Cohn in Hedwigia IV, 1865, p. 169; Cohn, 
Archiv. f. Mikrosk. Anat., 1867, II, pl. II, fig. 2; Fischer 
loc. cit., f. 127; Rbh. Flor. Eur. Alg. III, p. 278; Saccardo Syll. 
Fung. VII, p. 307. 

Hab. — Polysiphonia violacea. 
Helgoland : côtes occidentales (Cohn). 

10 €. spinulosuin Blytt, in Vidensk. Sallsk, Fôrhandl, Christiania 
1882, p. 27; Fischer loc, cit., p. 128; Saccardo Syll, Fung. IX, 
p. 398. 

Hab. — Zygospores de Spirogyra, 
Norwège : Christinia (Blytt). 


XXXVI, — POLYPHAGUS Nowakowski, in Cohn Beitr. zur Biol. 1876, 
11, 2, p. 203; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheïil, IV, 
p. 129; Schrôter in Eng. et Prantl Pflanzenfam. Teil [, Abtheil, 
I, p.85; Schrôter in Kryptfl, v. Schles, III, 1, 196. 

1. P. Euglenae Nowak., loc. cit., p. 203, pl. VII-IX; Nowak. in 
Abhandi. pôlnische Ac. Wissensch., 1878, pl. VII-IX et X, 
fig. 83-96; Fischer loc, cit., p. 129, fig. 24; Schrôter loc, cit., 
lig. 69; Schrôter KrypUil. v. Schies. loe, cit. 

Chytridium Euglenae Braun, in Abhandl, Berl. Ac. 1855, p. 46, 
pl. IV, fig. 26-27; Saccardo Syil. Fung. VII, p. 307. 

Phlyctidium Euglenue Braun, Rbh. Flor. Eur. Alg. II, p. 280; 
Sorokin in Archiv. de botanique du Nord de la France, p. 18, 
lig. 16. 

Hab. — Zuglena viridis. 

Bavière : Munich (Siebold et Meissner). - 

Silésie : Breslau (Bail, Nowak.). 

Russie : Kazan (Sorok.). 

— — var. iminor Nowak., in Abhandl. poln. Ac, Wissensch., 
1873, p. 189, pl. X, fig. 97-100, 


56 


2. P. endogenus Nowak., in Abhandl. poln. Ac. Wiss, 1878, t. IV, 
p. 190, pl. X, fig. 108-114. 

3. P. parasitieus Nowak.,in Abhandl. poln. Ac. Wiss.,1878, p. 189, 
pl. X, fig. 101-107. 


Fam. — HYPHOCHYTRIACEAE. 


XXXVII — CLADOCHYTRIUM Nowak., in Cohn Beitr. z. Biol, d. 
Pflanzen, t. II, 1876, p. 92; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, 
Abtheil. IV,p.131, excel. subgen. Physoderma Fischer loc. eit., 
p. 134; Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil. I, 
Abtheil. I, p.81; Schrôüter in Kryptfl. v. Schles. III, 1, p. 193. 

Urophlyctis Schrôter, in Kryptfl. v. Schles, I], 1, p. 196; Engl. et 
Prantl Pflanzenfam. Teil. I, Abtheil. I, p. 86. 
1. C. Arfarfae Lagerh., Zeitschr. für Pflanzenkrankh. 1895. 
Hab. — Medicago sativa. 
Équateur : Latacunga (Riofrio). 

2. €. Butomi Büsgen, in Beitr. z. Biol. d. Pflanzen, t. IV, 1887, 
p. 269, PI. XV, fig. 1-20 ; Fischer loc. cit., p. 136, fig. 2-5 c 1, 
Saccardo Syll. Fung. XI, p. 250; v. Tubeuf Pflanzenkrankh., 
p. 134. 

Physoderma Butomi Schrôter, in Ber. d. Schles. Ges. f, vaterl. 
Cultur, 1882, p. 198. 

Physoderma Butomi Karst., Symb. p. #5; Saccardo Syll, Fung. 
IX, p. 363. 

Hab. — Butomus umbellalus, 

Allemagne : Jardin botanique de Strasbourg (Busgen). 

Finlande : Mustiala (Karsten). 

3. C. elegans Nowak., in Cohn Beitr.z. Biol. d, Pflanzen, 1876, t. IL. 
p. %5, pl. VI, fig. 14-17; Fischer loc. cit., p. 136; Saccardo Syll, 
fung. VII, p. 692. 

Nowalkowskiella elegans Schrôter, in Engl. et Prantl Pflanzenfam. 
Teil I, Abtheil t. 1, p. 82, fig. 64 ; Schrôter in Kryptfl. v. Schles 
III, 1, p. 194. 

Hab. — Chaetophora elegans. 

Silésie : Breslau (Nowak.). 

4. C.irregulare De Wild., in Mém. Soc. belge de micr.,t. XIX, 1895, 
p. 3, pl. IL, fig, 1-13. 


57 


Hab. — Tissus de végétaux aquatiques. 
France : Nancy (De W.). 
5. ©. Mori Prunet, in Comptes rendus Ac. sc., 1895, t, CXX, p. 222. 
Hab, — Tissus du Morus. 
Midi de la France (Prunet). 

6. C. polystomum Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., t. XL, VII, 1884, 
p. 234, pl. XXI, fig. 1-11 ; Fischer loc. cit. p. 135 ; Saccardo Syll. 
Fung. XI, p. 250. 

Hab. — Épiderme Trianea bogotensis. 
Allemagne (Zopf). 

7. €. pulposum (Wallroth) Fischer, loc. cit., p. 136; v. Tubeuf 
Planzenkrankh. p. 134. 

Physoderma pulposum Wallroth in Flora crypt. Germ. 1833, II, 
p.192; Thomas in Mittheil. d. Bot. ver. f. Gesammthüringen, 1889. 

Urophlyctis pulposa (Wallroth) Schrôter, 1886, Kryptfl. v. 
Schles. IT, 1, p. 197 et in Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil I, 
Abtheil. 1, p. 86, fig. 70 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 303. 
Hab. — Chénopodiacées, 

Silésie : plusieurs localités (Schrôter). 

Allemagne : Ohrdruf (Thomas). 

8. C. tenue Nowak.,in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflanzen, t, JI, 1876, 
p.92, pl. VI, fig. 6-13; Fischer in Rbb. loc. cit. p. 135, 
fig. 25 e, f; Schrôter kryptil. v. Schles. loc. cit., p.193; Saccardo 
Syll. Fung. VIF, p. 295. 

Phiysoderma tenue Karst. 

Hab, — Acorus Calamus, Iris Pseudacorus, Glyceria specta- 
bilis, ete. 

France : Jardin botanique de Nancy (De W.). 

Silésie : Breslau (Nowak.). 

Finlande (Karsten) ? 

9, €. Tmesipteridis Dang., in Le Botaniste, sér. II, 1891, p. 223, 
pl. X, fig. 1-2, pl. XV, fig. 15. 

Hab. — Rhizomes de Tmesipteris. 
Nouvelle Calédonie (Dangeard). 

10 €. tubereulorum Vuillemin, in Ann. d, se, Agronom. I, 1888, 
p. 75-77. 

Hab. — Tubercules radicaux des Légumineuses. 
France : Jardin botanique Naney (Vuill.). 


NN 


58 


11. €. viticolum Prunet in Comptes rendus Ac. des Sc., 1894, 
t. CXIX, p. 108, p. 808 et p. 1233. 
Hab. — Tissus des Vitis. 
Afrique : Algérie, Tunisie (Prunet). 
France : sans indication précise (Prunet). 
Amér. sept. : bords du Missisipi près St-Louis (Prunet). 

Obs. — D’après M. Debray (Revue de viticulture 1895), le parasite occa- 
sionnant la maladie de la vigne n’appartiendrait pas au genre Cladoehy- 
trium, Ce serait pour cet auteur un genre nouveau Pseudocommis Vitis 
(Viala et Sauvageau) Debray et Brive. Il est regrettable que M. Prunet 
n’ait point publié de figures du Cladochytrium vilicolum, il pourrait 
se faire qu'il y ait confusion ; Cladochytrium et Pseudocommis repré- 
sentent peut-être deux parasites bien différents. 


XXXVIII. — PYROCTONUM Prunet, in Comptes rendus Ac. des Sc., 
1894, t. CXIX, p. 108. 
1. P. sphaericum Prunet, loc. cit. 
Hab. — Tissus du Blé. 
France : Haute Garonne, Gers, Tarn, etc. (Prunet). 


XXXIX. — PHYSODERMA Wallroth; Schrôter in Engl. ct Prantl 
Pflanzenfam. Teil I, Abtheil. I, p. 81. 
Cladochytrium sub. gen. Physoderma Fischer, in Rbh. Krypt,. 
Flora, Bd, 1, Abtheil, I, p. 137. 
1. P. Alismatis (Büsgen). 
Cladochytriim Alismatis Büsgen, in Cohn Beitr, z. Biol. d. Pflan- 
zen, Fischer loc. cit., p. 139. 
Physoderma maculare Wallroth 1833, F1. crypt. Germ., sect. II, 
p. 192; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. III, 1, p. 194; Saccardo 
Syll. Fung. VII, p. 317. 
Protomyces maculuris (Wallr.) Fuckel, Symb, myc, 1869, p. 75. 
Hab. — Alisma plantago y. graminifolium. 
Silésie : Militseh (Ansorge). 
Allemagne : Altrhein près Hattenheim (Fuckel), env. de Berlin 
(Wallr.) 
2. P. Allii Krieger, Fungi saxon. 594 et in All. et Schnabl. Fungi Bav. 
n. 202; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 250, 
Hab. — Allium. 
Allemagne (Krieger). 


59 


3. P. Flammulae (Büsgen). 
Cladochytrium Flammulae Büsgen, in Cohn Beitr, z. Biol, d. Pflan- 
zen, IV, 1887, p. 277, pl. XV, fig. 21-22; Fischer loc. cit., 
p. 138, fig. 25, e. 2; Saccardo Syll. Fung. X{, p. 250; v. Tubeut 
Pflanzenkrankh, p. 134. 
Hab. — Ranunculus Flammula. 
Allemagne : env. de Strasbourg (Büsgen), 
4. P. Gerhardti Schrôter, in Kryptfl, v. Schles. IL, 1, p. 194; Sac- 
cardo Syll., Fung. VII, p. 317. 
Cladochytrium Gerhardli (Schrôter) Fischer, loc, cit., p.140. 
Hab, — Phalaris arundinacea, Glyceria uquatica et fluituns, 
Silésie : Liegnietz (Gerhardt, Schrôter), Breslau (Schrôter), 
5, P. graminis (Büsgen). 
Cladochytrium graminis Büsgen, in Cohn Beitr, z. Biol. d. Pflanzen 
t. IV, 1887, p. 250 ; Fischer loc. cit., p. 139; Saccardo Syll. 
Fung. XI, p. 250. 
Hab., — Racines de Graminées, 
Allemagne (De Bary, Strasbourg ?). 
Sud Ussuriland (Woronin). . 


6. P. Heleocharidis (Fuckel) Schrôter, in Kryptfl, v. Schles. 3, 
p. 194; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 317. 
Cladochytrium Heleocharidis (Fuckel) Büsgen, in Cohn Beitr. z. 
Biol. d. Pflanzen, t. IV, 1887, p. 280; Fischer loc, cit., p. 139, 
Protomyces Heleocharidis Fuckel, Fungi rhen. 1610 (1866), et 
Symb. myc. 1869, p. 75. : 
Hab. — Scirpus palustris. 
Silésie : env. de Liegnitz et de Breslau (Schrüter), 
Allemagne : entre Budenheim et Ludwigshôhe (Fuckel). 
7. P. Hippuridis Rostr., in Till. Gronl. Swamp., p. 631; Saccardo 
Syll. Fung. XI, p. 250. 
Cladochytrium Hippuridis (Rostr.) De VW., in Mém, Soc. belge de 
microscopie, t. XVII, 1893, p. 46, pl. VIE, fig. 1-3ctt. XIX, 
1895, p. 94 et t. XVIII, 1894, p. 149. 
Hab., — Hippuris vulgaris. 
Groenland (Rostrup). 
Belgique : St-Job (Errera). 
France : Jardin botanique de Nancy (De Wild). 


60 


8. P. Eridis (DBy). 
Cladochytrium Iridis DBy, Morph. und Biol, d. Pilze, p. 179; 


Fischer loc. cit., p. 139, fig. 25, d; Saccardo Syll. Fung. XI, p.250. 
Hab, — ris Pseudacorus. 
Allemagne (De Bary). 
9. P. Hriegerianum (Magnus). 
Cladochytrium Kriegerianum (Magnus) Fischer, loc. cit., p. 138; 
Saccardo Sylloge Fung. XI, p. 250. 
Urophlyctis Kriegeriana Magnus, in Sitzungsber. Naturf, Freunde 
Berlin, 1888; Thomas in Mittheil. d. Bot. Ver. f. Gesammtthü- 
ringen, 18S9. 
Synchytrium aureum f, Dauci Thümen, cfr. Magnus loc, cit. 
Hab. — Carum Carvi. 
Allemagne : Sächsische Schweiz (Magnus), Ohrdruf (Thomas). 
10. P. majus Schrôter, in Jahresb. d. schles. Gesellsch. f. vaterl. 
Cultur, LX, 1882, p. 198. 
Cladochytrium majus (Schrôter) Fischer, loc. cit., p. 141. 
Urophlyctis major Schrôter, in Kryptfl v. Schles, IIL, 1, p. 197; 
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 303. 
Hab. — Rumex spec. 
Silésie : Plusieurs localités (Schrôter). 
11. P. NMenthae Scarôter, in Kryptfl. v. Schles. II, 1, p. 195; 
Saccardo Syll, Fung. VIT, p. 318. 
Cladochytrium Menthae (Schôtrer) Fischer, loc, cit., p. 141. 
Hab. — Mentha aquatica. 
Silésie : Breslau (Schrüter). 
12. P. Menyanthis DBy, in Bot. Zeit., 1874, p. 106; Schrüter in 
Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil 1, Abtheil, 1, p. 81, fig. 62; 
Schrôter in Kryptfl.v. Schles. IT, 1, p. 195; Saccardo Syll. Fung. 
VIT, p. 318. 
Cladochytrium Menyanthis DBy; Fischer loc. cit., p. 137, fig. 25a, 
b; v. Tubeuf Pflanzenkrankh., p. 134. 

Protomyces Menyanthis DBy, Unters. über Brandpilze, 1853, 
p.19. 

Protomyces Menyanthidis Cooke, Fungi britannici, 295. 

Hab. — Menyanthes trifoliata. 

Belgique : Ottignies (Bommer et Rousseau in Bull, Soc. royale de 
Bot., t. XXV, p. 174. 


6] 


Silésie : Liegnitz, Breslau, Mamslan, Leobschutz (Schrôter). 
Allemagne : env. de Berlin, env. du Titisee (De Bary), Rheingau 
(Fuckel). 


13. P. Sparganii-ramosi (Büsgen). 
Cladochytrium Sparganii ramosi Büsgen, in Cohn Beitr, z. Biol. d. 


Pflanzen, IV, p. 279; Fischer loc. cit., p.137; Saccardo Syll. Fung. 
XI, p. 250. 

Hab. — Sparganium-ramosum. 

Allemagne : env. de Kehl (Schmitz in Herb. Strasbourg). 

14. P. speciosum Schrôter; in Kryptfl. v. Schles. IT, 1, p. 195; 
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 318. 

Cladochytrium speciosum (Schrôter) Fischer, loc. cit., p. 141. 
Hab. — Symphitum officinale. 
Silésie : Breslau (Schrôter). 

15. P. vagans Schrôter, in Jahresb. Schles. Ges. f. vaterl. Cultur, 
LX, 1882, p. 192; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. III, 1, p. 194; 
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 318. 

Cladochytrium vagans (Schrôter) Fischer, loc. cit., p. 140. 
Hab. — Renonculacées, Rosacées, Ombellifères. 
Silésie : plusieurs localités (Schrôter). 


XL. — AMOEBOCHYTRIUM Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., t. XLVII, 
p. 181; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, p. 142; 
Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil I, Abtheil. I, 
p. 82; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 315. 

1. A. rhizidioides Zopf, loc. cit., p. 181, pl. XVII fig. 1-13; Fischer 
loc. cit., p. 142, fig. 26; Schrôter loc. cit., fig. 53; Saccardo 
loc. cit. 

Hab. — Chaetophora. 
Allemagne (Zopf). 

XLI. — CATENARIA Sorokin, Aun. soc. nat., 6e série IV, 1876, p. 67; 
Fischer in Rbh. in Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, p, 143; 
Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam., Teil 1, Abtheil. HE, 
p. 83; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 360. 

1. C. Anguïillulae Sorokin, loc. cit., p. 67, pl. II, fig. 6-25; 
Sorokin in Revue Mycol., t. XI, pl, LXXIX, fig. 95 et in Archiv. 
lot. du Nord de la France, t. If, p. 37, fig. 50; Dangeard in Ann. 
sc. nal., 7° série IV, pl. XIV, fig. 12-16; Fischer loc, cit., p. 143, 

Hab, — Anguillula, 


62 


Russie : Kazan (Sorokin). 
Asie centrale : Tachkend (Sorokin). 


XLII. — HYPOCHYTRIUM Zopf, in Nova Acta Ac. Leop.,t. XLVII, 
p. 187; Fischer in Rbh. Krypt. Bd. I, Abtheil. IV, p. 144; 
Schrôter in Engl. et Prantl Teil 1, Abtheil. I, p. 83; Saccardo 
Syll. Fung. VII, p. 316. 

1. HE. infestans Zopf; loc. cit., p. 187, pl. XVIIL, fig. 13-20 ; Fischer 


loc. cit., p. 145, fig. 28; Schrôter loc. cit., fig. 65; Saccardo 
loc. cit. 


Hab. — Helotium. 
Allemagne : env, Berlin (Zopf). 


GENERA INCERTAE SEDIS. 


XLIIL, — NEPHROMYCES Giard, Comptes rendus Ac. d.Sc. Paris,t.106, 
1888, p. 1180; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. 1, Abtheil. IV, 
p. 155. 
1. N. Molgulorum Giard, loc. cit., p. 1180; Fischer loc, cit., p. 145; 
Saccardo Syll. Fung. XI, p. 291. 
Hab. — Reins de Molgula soctalis. 
France : Wimereux (Giard). 
2, N.roskovitanus Giard, loc. cit., p. 1180; Fischer loc. cit., p. 231. 
Hab. — Reins de Anurella Roskovitanus, 
Franco : Wimereux (Giard). 
3. N. Sorokinei Giard, loc. cit., p.145; Saccardo Sylil. Fung. XI, 
p. 251. 
Hab. — Zithonephyra eugyranda. 
France : Wimereux (Giard). 


XLIV. — APHANISTIS Sorok., in Rev. mycol., 1889, t. XI, p. 137 et in 
Archiv. bot. du nord de la France, t. Il, p.33; Fischer in Rbh, 
Krypt, Flora Bd. I, Abtheil, IV, p. 146; Saccardo Syll, Fung. IX, 
p. 362. 

1. A. Oedogoniorum Sorckin,in Archiv. bot. du nord de la France, 
t. II, p. 33, fig. 43 et in Rev. myc. 1889, p. 137, pl. LXXIX, 
fig. 79-83, 85. Fischer loc. cit., p.146; Saccardo loc. cit, 

Hab. — Oedogonium. 


63 


Russie : Kazan (Sorok.). 
Asie centrale :Taschkend (Sorok.). 

2. A. pellucida Sorokin, in Archiv. loc. cit., fig. 44 et in Rev. myc., 
p. 137, pl. LXXIX, fig. 84; Fischer loc. cit., p. 146; Saccardo 
loc cit. 

Hab. — Ocdogonium. 
Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 

XLV. — SACCOPODIUM Sorok, in Hedwigia XVI, 1877, p. 89; Fischer 
in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, p. 146; Saccardo Syll. 
Fung. VII, p. 280, 

1. S, gracile Sorokin, in Hedwigia, 1877, loc. cit., fig. 1-3; in 
Archiv. Bot. du Nord de la France, t, II, p. 21, fig. 21 et in Rev. 
myc. 1889, p. 82, pl. LXXXI, fig. 114. 

Hab. — Cladophora, Spirogyra. 
Russie : Kazan (Sorok.). 
Asie centrale : Tachkend (Sorok.). 


XLVI. ZYGOCHYTRIUM Sorok.,in Bot, zeit., 1874, p. 305; Sorok. in 
Archiv. bot. du Nord de la France, t. II, p. 41; Fischer in Rbh, 
Krypt. Flora Bd. I, Abtheil, IV, p. 146; Schrôter in Engl. et 
Prantl Pflanzenfam. Teil I, Abtheil. 1, p. 87; Saccardo Syll. Fung. 
pe 294, 

1. Z. aurantiacum Sorok., Bot. zeit. pl. VI, fig. 1-22 et Archiv. bot. 
loc. cit., fig. 53; Fischer loc. cit., p. 146; Schrüter loc. cit., fig. 71; 
Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 295. 

Hab. — Sur insectes morts, 
Russie : Lac Kaban (Kazan) (Sorok.). 


XLVII. — TETRACHYTRIUM Sorok., in Bot. zeit. 1874, p. 311; etin 
Archiv. bot. du Nord de la France, t. II, p. 40; Fischer in àbh. 
Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, p. 147; Schrôter in Engl. et 
Prantl Teil 1, Abtheil, 1, p. 84; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 29%. 
1. T.triceps Sorok., Bot. Zeit., pl. VE, fig. 23-35 et in Archiv. bot. loc. 
cit., fig. 54; Fischer loc. cit., p. 147; Schrôter loc. cit., fig. 67; 
Saccardo loc. cit. à 
Hab, — Sur bois pourrissant,. 
Russie : Lac Kaban (Kazan) (Sorok.). 


TABLE DES GENRES, ESPÈCES ET SYNONYMES). 


ACHLYELLA Lagerh. . 
— Flahaultii Lagerh. . 
ACHLYOGETON Schenk. 
— entophytum Schenk. 
— rostratum Sorok. 


AMOEBOCHYTRIUM Zopf. 


— rhizidioides Zopf. 
ANCYLISTES Pfitzer . 

— Closterii Pfitzer. 
APHANISTIS Sorok. 


— Oedogoniorum Sorok. 


— pellucida Sorok. : 
ASTEROCYSTIS De Wild. 

— radicis De Wild. 
Bicricium lethale Sorok. 

— Naso Sorok. ; 

— transversum Sorok. 
CATENARIA Sorok. ; 

— Anguillulae Sorok. . 
CHYTRIDIUM Br. 

— acuminatum Br. 
ampullaceum Br. 
anatropum Br. - 
Antithamnii Cohn. 
apiculatum Br. 
assymetrieum Dang. 

Barkerianum Arch. 
Brassicae Wor. 
Braunii Dang. 
Brebissonii Dang. 
brevipes Br. . 
Chlamydococci Br, 
Coleochaetes Nowak. 
cornutum Br. 
decipiens Br. 


PES ARR RER 


dentatum Rosen. 
— depressum Pringsh. 


dendriticum Fuckel. | 


CHYTRIDIUM Br. 


— Diplochytrium Tomasch. 


Pa le 


echinatum Dang. 
elegans Perroncito 
Elodae Dang. 
endogenum Br. 


entos phaeri icum ( Cohn ) 


Fischer . 
Epithemiae Nowak. 
Euglenae Br. 
globosum Br. 
glomeratum Cornu 
gresgarium Nowak. 
Haematococci Br. 
heliomorphum Dang. 
Hydrodietyi Br. 
intestimum Br. . 
Lagenaria Schenk, . 
Lagenula Br. 
laterale Br. 

Lemnae Fisch. 
luxurians Tomasch. . 
macrosporum Nowak. 
mamillatum Br. 
Mastigotrichis Nowak. 
Mesocarpi Fisch. 
microsporum Nowak. 


minus Lacost et Suring. 


Olla Br. 
Pandorinae Wille 
Plumulae Cohn. 
pollinis-Pini Br. 


Pages, 


pollinis-Ty phae Tomasch. 


Polysiphoniae Cohn. 
pusillum Sorok. . 
pyriforme Reinsch. 
quadricorne Rosen 
roseum DBy et Wor. 


(1) Les espèces admises sont imprimees en italique. 


1 
40 


LR] 


Pages. 


CHYTRIDRIUM Br. 

— rostellatum De Wild. . 

— Saprolegniae Br. . 

— simplex Dang. 
Shacelariarum Kny. 
spinulosum Blytt. 
subangulosum Br. 
transversum Br. , . . 
tumaefaciens Magnus 
vagans Br. aus 
volvocinum Br. . |; . 
vorax Strasb. . . . 
xylophilum Cornu 
zoophthorum Dang,. 
zootocum Br. 

— Zygnematis Rosen . 
CLADOCHYTRIUM Nowak 

— Alismatis Püsgen 
Arfarfae Lagerh. 
Butomi Büsgen . 
elegans Nowak. . 
Flammulae Büsgen . . 
Gerhardti  (Schrôter) 

Fischer . HOT 
graminis Büsgen . 


APN 


— Heleocharidis asae 
Büsgen, . 
— Hippuridis Cost ) De 
Wide. 401 
Iridis DBy 


irregulare De Wild. 
Kriegerianum Waeens) 
Fischer . 
majus (Schrôter) Fischer. : 
Menthae(Schrôter) Fischer 
Menyanthis DBy . 
Mori Prunet . AE 
polystomum Zopf. . . 
pulposum Wallr. 
Spargani-ramosi Büsgen. 
speciosum (Éeneiten) 
Fischer . ; 
tenue Nowak. 
Tmesipteridis Dang 
- tuberculorum Vuillemin. 
vagans (Schrôter) Fischer 
— viüiicolum Prunet. 
Cyphidium Plumulae Magnus. 
Diplophlyctis intestina(Schenk) 
Schrôter, ; 
Diplophysa elliptica Schrôter , 


D AE CE Ha je 


19 


— 





65 


Pages, 


Diplophysa Saprolegniae ( (rran) 
Schrôter . . 

ECTROGELLA Zopf. 

— Bacillariacearum Zopf. 
ENDOLPIDIUM De Wild. 

— Hormisciae De Wild. 
ENTOPHLYCTIS Fischer . 

— apiculata (Br.) Fischer. 
bulligera (Zopf.)Fischer. 


— Cienkowskiana  (Zopf.) 
Fischer. . . 

— heliomorpha (Dang. ) 
Fischer. 


intestina (Schenk) Fisch. 
tetrasporum (Sorok.) 
Vaucheriue CAFFA 
Fischer. 
Euchytridium acuminatum 
(Br.) Sorok. . 
— de nree LR 
HARPOCHYTRIUM Lagerh. ; 
— Hyalothecae Lagerh. 
HYPHOCHYTRIUM Zopf. 

— infestans Zopf. Fe 
LAGENIDIUM Schenk . . , 

— Closterii De Wild. 
ellipticum De Wild. 
enecans Zopf. 
entophytum 

Zopf. 
globosum Lindstedt . 
gracile Zopf. . - 
intermedium De Wild. 
pygmaeum Zopf. 
Rabenhorstin Zopf. . 
syncytiorum Klebahn . 
Zopfii De Wild. 
LATROSTIUM Zopf. 

— comprimeus Zopf. . 
MASTIGOCHYTRIUM Lagerh. 

— Saccurdiae Lagerh. 
MICROMYCES Dang. : 


(Pringsh. ) 





MYZOCYTIUM Schenk. 

— globosum Schenk. 
lineare Cornu . 
megastomum De Wild. 
proliferum Schenk 
proliferum var, vermi- 

colum Zopf. ct 
vermicolum Fischer. . 


66 


ages. 
NEPHROMYCES Giard, 62 
— Molgulorum Giard. . 62 
— Roskovitanus Giard. 62 
— Sorokinei Giard. AN En 
NOWAKOWSKIA Borzi. MUR: € 
— Hormothecae Borzi. 53 
Nowakowskiella elegans Schiô- 
ter . È 50 
NUCLEOPH AGA Dang. 12 
— amoeba Dang. . ,. . 12 
OBELIDIUM Nowak. 'FERENT HA 
— mucronatum Nowak. 53 
Olpidiella  Diplochytrium 
Lagerh. L 45 
_— endogena Lagerh. 13 
_— TT Lagerh. 17 
OLPIDIOPSIS Cornu J 19 
— Aphanomycis Cornu. 13 
— elliptica (Schrôter) 
Hischer SV NA EN 0 
fusiformis Cornu. 18, 20 
fusiformis Fischer. 18 


"TJ 


OL 


IDIUM Fischer |: !:. !, 


fusiformis var. Oedogo- 
niarum Sorok. . . 15 


incrassata Cornu, 18 
Index Cornu , 19 
minor Fischer . . . 20 
parasitica (Fisch.) Fischer 20 
saprolegaiae Cornu . 19, 20 


saprolegniae(Br.)Fischer 20 
Schenkiana Zopf. . . 920 
Sorokinei De Wild. 


aggregatum Dang. . . 12 


algarum Sorok, . 43 
— ampullaceum (Br. A bu. 37 
— apiculatum Br. . 50 
— Arcellae Sorok. 12 
Borzianum Mor. 12 
Borzii De Wild. 16 
Brassicae (Wor.) Dang. 12 
Bryopsidis de Bruyne 12 
caudatum Reinsch 38 
coleochaetes ben 
Schrôter 39 
destruens Nowak. 11 


Diplochytrium(Tomasch. ) 
Schroter.. -… : 15 


endogenum (Br. )Schrôter 12 
entophytum Br. 13 

— entosphaericum (Cohn. ) 
RSA AE ETES. 7 45 


Euolenae Dang. . . . 
Glenodinianum Dang. . 
gregarium  (Nowak.) 
Schrb Er Re re, 
immersum Sorok. . 
intestinum (Br.) Rbh. 
Lemnae (Fisch.) Schrôter 
luxurians (Tomasch.) 
Fischer . "EUR 
macrosporum res 
Schrôter. . 
Oedogoniarum De Wild. 
pendulum Zopf. 
Plumulae (Cohn) Fischer 
pusillum (Sorok). 
radicicolum De Wild. 
saccatum Sorok. 
saprolegniae Br. . 
simulans DBy et Wor. 
Sorokinei De Wild. 
Sphacelariarum ES 
Fisph Annee 
sphaeritae Dang. 


Trifolii (Pass.) Schrôter . 
Tuba Sorok. , 
tumaefaciens (Magnus) 


Berl. et De-Toni : 
Uredinis(Lagerh.)Fisch. 
zootocum (Br.) Schrôter. 
Z'ygnemicolum Magnus. 


Phlyctidium anatropum Br. . 


cornutum (Br.) Sorok 
decipiens Br. : 
Euglenae Br. : 
globosum (Br. ) Sorok. 
Haynaldii Schaarschm . 
Hydrodictyi (Br.) Rbh, 
irregulare De Wild. . 
Lagenula Br. ; 
laterale (Br.) Sorok. 


— mamillatum (Br.) Rbh, 


microsporum ( Nowak.) 
Schrôter. LEE 

minimum Schrôüter . 

Plumulae (Cohn) Rbh, 

pollinis (Br.) Sorok . . 

pollinis-Pini(Br. ISchrôter 

sporoctonum Br, 

transversum Br. 

vagans Br. . 

— volvocinum(Br. )Schrôter 


PHLYCTOCHY TRIUMSchrôter 


Pages. 
14 


18 


68. 


Pa 
PHLYCTOCHYTRIUM Autrani 
De Wild. . 46 
— catenatum (Dang. )Schré- 
r 


46 

— chaelophorae De Wild . 46 

-— dentatum (Rosen) . 46 
— Euglenae (Dang.) Schrô- 

terne. 46 

— Hydrodictyi (Br.) Schré- É 


— Bas (Wille) . 47 
— quadricorne Ghgen) 


Schrôter. . PR UT 
— Schenkii (Dang. È RE 7 
— vernale (Zopf. à 
— Westii (Mass) , . 48 


— Zona Sa 


PHYSODERMA Wallr. st 08 

— Alismatis (Büsgen) . . 58 
Allii Krieger . . , 58 
Butomi Schrôter . . . 56 
Flammulae (Büsgen). . 59 


Reel 


Gerhardti Schrôter . . 59 

graminis (Büsgen) . 59 

Heleocharidis (Fucke 
Schrôter. . 59 


Hippuridis Rostr, . . 59 
Iridis (DBy.). . . 60 
FRE en (gnus). 60 
maculare Wailr, - 58 
majus Schrôter . . . 60 
Menthae Schrôter. . . 60 
Menyanthis DBy, . . 60 
pulposum Wallr. . . 57 
Spargani-ramosi(Büsgen) 61 
speciosum Schrôter . . 61 
Eure Karst ns 4. +57 
— vagans Schrôter. . 6 
PLASMOPHAGUS De Wild. 20 
— Ocdogoniarum De Wild. 20 
Pleocystidium parasitica Fisch, 20 
PLEOLPIDIUM Fischer, . . 921 
— Apodyae(Cornu)Fischer. 21 
— Monoblepharidis (Cornu) 
Fischer. . 21 
— Rhipidii (Cornu) Fischer 22 
PLEOTRACHELUS Zopf. . 920 
= uigens:Zopfs pete. 721 
— radicis De Wild. . . 21 
Podochytrium elavatum Pfitzer 49 


FRE 


POLYPHAGUS Nowak. 59 
— Euglenae Nowak. 55 
— endogenus Nowak. . 56 
— parasiticus Nowak. 56 

Protomyces  Helcocharidis 

Fuckel + : 99 
— Menyanthis DBy. . . 60 
PSEUDOLPIDIUM Fischer. ,. 18 
— Aphanomycis (Cornu) 
Fischer . 18 
— f'usiforme(Cornu) Fischer 18 
— Glenodinianum (Dang ) 
Fischer . - 18 
— incrassata(Cornu) Fischer 18 
— Saprolegniae (Br.) Fischer 18 
— Sphaeritae (Dang.)Fisch. 18 

PYROCTONUM Prunet CUS 
— sphaericum Prunet . 08 

Reessia amoeboïides Fisch. 14 
— Cladophorae Fisch. . 13 

RESTICULARIA Dang. 36 
— nodosa Dang. 36 

RHIZIDIOMYCES Zopf. 48 
— apophysatum Zopf. . 48 
— Spirogyrae De Wild. 48 

RHIZIDIUM Braun. 52 
— acuforme Zopf . . 30 
— apiculatum (Br.) Zopt. 50 
— appendiculatum ZonÉ 37 
— Autrani De Wild, 46 
— Braunii Zopf. 51 
— bulligerum Zopf 50 
— carpophilum Zopf. 38 
— catenatum Dang. . 46 
— chaetophorae De W. 46 
— Cienkowskianum Zopf. 50 
— Confervae-glomeratae 

Cienk. : 50 
— dentatum(Rosen)Fischer 46 
— Euglenae Dang. 90 
_ Fusus Zopf. 41 
— helioformis Dang. o1 
— Hydrodietyi (Br.) Fischer 47 
— intestinum SU. 51, 47 
— Lagénaria Dang . D4 
-- mycophilum Br. 52 
_ Pandorinae (Wille) Fisch. 47 
— quadricome (Rosen)Fisch. 47 
— Schenkii Dang. 3 47 
— sphaerocarpum Zopf 43 
— tetrasporum Sorok. 1 


68 


RHIZIDIUM Vaucheriae Fischer si 


— Zygnematis (Rosen) Fisch 


vernale Zopf. 
Westii Mass. 
xylophilum(Cornu) Dang. 


RHIZOMYXA Borzi 


hypogaer Borzi 


RHIZOPHIDIUM Scherk 


a D a 


acuforme (Zopf) Fischer 


agile (Zopf) Fischer . 
algaecolum Zopf. 


ampullaceum (Br.) Fisch. 


anatropum (Br.)Fischer. 

appendiculatum Qu 
Fischer . 

assymetricum (Dang. Dee 

Barkerianum (Arch. ) 
ROhe MERE. 

Braunii (Dang.) Fischer. 


Brebissonii (Dang.)Fisch. 
carpophilum  (Zopf) 
Fischer . ns 


caudatum (Reinsch). 


Chlamydococci (Br). . 
Coleochaetes (Nowak.) 
Fischer . 


cornutum (Br.) Rbh. 
Cyclotellae Zopf . . 
decipiens (Br.) Fischer . 
depressum (Pringsh.) 
Fischer. . Si 
Dicksonii Wright 
dubium De Wild. 
echinatum (Dang.\ Fisch. 
Elodae (Dang.) Fischer, 
Fusus (Zopf) Fischer. 
gibbosum (Zopf) Fischer . 
globosum (Br.) Rbh. 
Haynaldii (Schaarsch.) 
Fischer. 
irregulare 
Fischer . 
Lagenula (Br.) Fischer. 
laterale (Br.) Rbh. 
mamillatum (Br.) Fisch, 
marimum De Wild, 


(De | Wild, ) 


Mastigotrichis Nowak, 

messaneuse Mor.  . 

microsporum (Nowak. 
Fischer 

minimum 


(Schrôter ) 
Fischer. ; . . 


RHIZOPHIDIUM pol/inis (Br. + 


Ai) RS 
roseum DBy et Wor. . 
rostellutum (De Wild, L 
Fischer  . 
Sciadii (Zopf.) Fischer 
simpleæ (Dang.) Fischer. 
sphaerocarpum FRE 
Fischer. . 
sphaerotheca Zopf . 
sporoctonum (Br.) Berl. 
et De-Toni, Be 
subangulosum (Br.) Rbh. 
transversum (Br.) Rbh. 
volvocinum (Br.) Fischer 


æylophilum (Cornu) 
Fischer. . 

zoophthorum ( Dang. ) 
Fischer . : 


RHIZOPHLYCTIS Fischer. 


Braunii (Zopf) Fischer . 

Mastigotrichis (Nowak.) 
Fischer. 

mycophila (Br.) Fischer. 

operculata De Wild. . 

rosea (DBy et ER ) 
Fischer : ” . 

Tolypotrichis Guk. 


vorax(Strasburger) Fisch. 


Rbizophyton agile Zopf. 


sibbosum Zopf. 
Sciadii Zopf. . 


ROZELLA Cornu. 


Apodyae brachynematis 
Cornu : 

Monoblepharidis Cornu. 

Rhipidii-spinosi Cornu. 

septigena Cornu. 

— simulans Fischer. 


SACCOPODIUM Sorok. 


aracile Sorok. 


SEPTOCARPUS Zopf. 


corynephorus Zopf. 


SPHAERITA Dang. 


Sphaerostylidium ampullaceum 


endogena Dang : 


Br. 


— caudatum (Reinsch) Berl. 


et De-Toui . 


SYNCHYTRIUM DBy et Wor. 
— alpinum Thomas. 


andinum Lagerh. 


Page 

SYNCHYTRIUM  anemones 
(DC.) Wor 22 
— anomalum Schroter. 23 
— Asari Arth. et Holw. 23 
— aureum Schrôter. 23 
— australe Spegaz. 24 
— bonaërense CRÉES 24 
— Bupleuri. . Sn OÙ 
— Centranthi Rbh. s 24 
— Chrysosplenii Sorok. 24 
— cupulatum Thomas . 24 
— decipiens Farlow. . . 24 
— dendriticum Fuckel. 25 
— Fairchildi E et G. . . 925 
— fulgens Schrôter. . . 25 

— fulgens var. decipiens 
Farlow . . 25 
— Geranii I. Here a 
— globosum Schrôter 25 
— Holwayi Farlow . 25 
— innomatum Farlow . . 25 
— Jridis Rbh. 25 
— Johansoni Juel 26 
— Jonesii Pk, £ 3 
— laetum Schrôter . 120 

— Melicopidis Cooke et 
Massee . 0 2h 
— Mercurialis (Lib. ) Fuckel 26 
— Miescherianum Kühn. . 30 
— muscicola Reinsch, , , 26 
— Myosotidis Kühn. 26 

— Myositidis var. Potentil- 
lae Schrôter 24 

— Myositidis var, Dryadis 
homes. 0 24 
— papillatum Farlow , , 27 


Pages, 

SYNCHYTRIUM papillatum 

var.  Marlothianum 
Magnus . - 27 
— Phegopteridis Juel 27 
— pilificum Thomas. 21 

— plantagineum Sacc. et 
Spegaz . . 27 

—— pluriannulatum (Curtis) 
Farlow . : Fa 7 | 
— punclatum Schrôter. 27 
— punctum Sorok . 27 
— pyriforme Reinsch . 28 
— rubrocinctum Magnus . 28 
— Tugulosum Diet. 23 
— sanguineum Schrôter 29 
— Selaginellae Sorok . 23 
— Shuteriae Henn, . . 28 
— Stellariae Fuckel . 23 
Succisae DBy et Wor. 28 
— Turaxaci DBy et Wor. 29 
— Trifolii Passer . 29 
— Urticae Sorok. . . 29 
— Vaccinii Thomas. 29 
— viride Schneider. . +. 30 
TETRACHYTRIUM Sorok, 63 
— iriceps Sorok. 63 
Urophlyctis major Schrôter 60 
— Kriegeriana Magnus. . 60 
— pulposa (W allr.)Schrôter 57 
WORONINA Cornu. ; 30 

— elegans ( Perroncilo ) 
Fischer. à 30 
— glomerata (Cornu) Fisch 30 
— polycistis Cornu. . 30 
ZYGOCHYTRIUM Sorok. 63 
— aurantiacum Sorok, . 63 





OBSERVATIONS 


QUELQUES ESPÈCES DU GENRE VAUCHERI, 


É. DE WILDEMAN. 


Parmi les 40 espèces relevées en 1889 par M.De-Toni 
dans le genre Vaucheria DC.(1), un certain nombre sont 
mal connues et placées parmi les espèces douteuses; 
d’autres quoique admises comme autonomes paraissent 
devoir être réétudiées : leurs caractères sont loin d’être 
bien nettement délimités. Aussi les algologues ne compren- 
nent pas tous de la même facon certaines espèces du 
genre. 

Il suffit pour se convaincre du désaccord .qui existe 
parmi les botanistes, de consulter les divers auteurs Küt- 
zing, Agardh, Reinsch, Hansgirg, Dupray, Cooke, De 
Candolle, De-Toni, et bien vite on remarquera la différence 
entre la synonymie donnée pour chacune des espèces 
citées dans leurs travaux. 

Si nous examinons comparativement le Sylloge Algarum 
de M. De-Toni et les Tabulae phycologicae de Kützing, 
nous nous apercevrons immédiatement que le premier 
des deux travaux passe sous silence certaines espèces 





_—— 


(1) Sylloge Algarum, t. I, p. 393, 


72 


créées par Kützing. C’est là, pensons-nous, un fait regret- 
table ; il est vrai que ces espèces n’ont guère de valeur et 
sont simplement des formes de tyÿpes admis dans le 
Sylloge ; mais ces formes ayantété figurées, il y aurait eu, 
pensons-nous, grand avantage pour les algologues à en 
trouver le nom intercalé dans les indications bibliographi- 
ques relatives aux diverses espèces admises.Ïls auraient pu 
de cette manière se rendre compte du polymorphisme de 
certains types. 

Nous voudrions, dans les quelques remarques suivantes, 
attirer l'attention sur trois espèces généralement admises 
par tous les algologues, et qui nous paraissent des plus 
voisines. Il s’agit des Vaucheria terrestris, geminata et 
hamata. 

Examinons d'abord chacune de cesespèces dans le sens 
qui leur est attribué par les données du Sylloge de 
M. De-Toni. 

Quels sont les caractères différentiels de ces espèces? 

M. O. Nordstedt fut un des premiers à essayer un 
classement rationnel des espèces de ce genre; il publia en 
1879, dans ses « Vaucheria-Studier(l) », un tableau des 
espèces du genre classées en divers groupes. 

Les trois Vaucheria cités plus haut appartiennent à la 
section ecemosae Nordstedt, caractérisée par cette 
diagnose : « Antheridia ex apice ramuli cui oogonia infra 
insident, efformata(2) ». 

Deux sous-divisions dans cette section ; la première 
dans laquelle les oogones sont dressés, la deuxième dans 
laquelle ils sont recourbés. Cette dernière section renferme 


(1) Botanishka Notiser, 1879 p. 177 et suiv. 
(2) Conf, De-Toni Syll, Alg, V. 1, p. 399. 


75 


simplement le VW. uncinata Kütz., intéressante espèce 
assez mal figurée dans les Tabulae phycologicae, mais qui 
ne constitue pas moins un type spécial, dont nous aurons 
l'occasion de reparler plus tard. 

Les trois Vaucheria cités plus haut appartiennent bien 
à la première des deux sous-divisions. 

Cette sous-division se fragmenterait d’après M. Nord- 
stedt, en deux groupes, dont les caractères sont repris 
par la plupart des auteurs de Flores algologiques. M. De- 
Toni les résume dans la diagnose suivante : 

« 1. Antheridia et oogonia secus directiones oppositas 
incurva ; oosporae membrana oogoniorum haud in mucum 
diffluente obvolutae ». 

Cette subdivision renferme d’après De-Toni les deux 
espèces et variétés : 

1) V. geminata (Vauch.) DC. 
— — var. racemosa Walz. 
— — var. verticillata (Kütz.) Rabh. 
— — f, terrestris Rabh. 
— — var. rivularis Hansg. 
2) V. hamata (Vauch.) Lyngb. 

« 2. Antheridia et oogonia plerumque paralleliter 
(secus eamdem directionem incurva); oogonia membrana 
dein in mucum soluta et diffluens. » 

Cette subdivision renferme les deux espèe2s suivantes: 

1) V. terrestris Lyngb. 
V. scrobiculata Magn. et Wille. 

Caractères que nous retrouvons. dans les « British 
Freshwater Algae » de Cooke et dans l’article de M. Dupray 
sur les Vaucheria de l’embouchure de la Seine(f). Ce 





(1) Revue de botanique, bulletin mensuel de la Société française de 
botanique, t. V, p. 336, , 


74 


dernier auteur s’exprime comme suit au sujet de ces 
trois espèces dans le tableau analytique : 


Oogones et anthéridies parallèles V, terrestris 
ï RR—m— formant un angle 
( prononcé. 8 
2 ou plusieurs oogones ovales distinetement 
pédicellés V. geminata 


8 1 ou 2 oogones ovales globuleux, aplatis 
inférieurement, courtement pédicellés V. hamata. 


C’est done toujours le même caractère, anthéridies et 
oogones parallèles ou non. Il y a donc lieu de s'entendre 
sur la façon dont il faut comprendre ces mots. 


Vaucheria terrestris (Vauch.) DC. 


Une question de nomenclature se pose tout d’abord. Si 
nous consultons De-Toni, nous y voyons V. terrestris 
Lyngb., même chose dans Rabenhorst(1) et dans Cooke. 
Le travail « Tentamen Hydrophytologiae Danicae(2) » 
auquel on renvoie pour la date de création de cette espèce 
remonte à 1819. 

Or, Vaucher créa en 1805 son Ectosperma terrestris 
qui est bien l'espèce qui aurait été appelée Vaucheria 
terrestris par Lyngbye; pour appliquer les lois de la 
priorité il faudrait donc placer entre parenthèses, avant 
Lyngbye, le nom de Vaucher. 

Mais ce n’est pas dans le « Tentamen » que nous 
trouvons pour la première fois Vaucheria terrestris; 
mais bien dans le tome II de la Flore française de 
De Candolle, livre qui porte la date de 1805. 


(1) Rasennonsr. Flora Europaea Algarum, II, p. 270. 
(2) Lynôsve. Tentamen hydrophytologicae Dunicae, p, 75. 


75 
C’est d’ailleurs à De Candolle que Lyngbye lui-mème 


rapporte celte espèce, car il a soin de citer après la 
description sommaire l’indication (loc. cit., p. 77) : 


Vaucheria terrestris Dec. fl. fr. 2, p. 62. — Ag. Syn. 
p. 51. 
Eciosperma terrestris Vaucher, p. 27, tab. 2, fig. 5. 


C’est donc V. terrestris (Vaucher) De Candolle qu’il 
faut écrire. 

Disons d’ailleurs tout de suite que la figure publiée par 
Lyngbye (pl. 21 A) ne peut être d’aucun secours pour la 
connaissance de l’espèce en question ; elle est trop som- 
maire et nous n'y retrouvons aucun des caractères du 
V. terrestris (Vauch.) DC. 

Il y aurait, nous semble-t-il, avantage à supprimer cette 
indication de tout travail d'ensemble. Le V. terrestris 
Lyngb. appartient, d’après Agardh, à la synonymie du 
V. frigida (Nees) Ag. Cette dernière espèce n’est pas 
relevée par M. De-Toni, mais elle se trouve rangée par 
Kützing(1) dans la synonymie de V. terrestris. 

Kützing indique dans le Species Algarum cette espèce 
sous le nom V. ferrestris Ag. Si nous vérifions la valeur 
de l'espèce dans Agardh, c'est voyons-nous du V. ter- 
restris (Vauch.) DC. qu'il s’agit, par suite le nom de 
Agardh doit tomber. 

M. De-Toni n'admet point de variétés se rapportant à 
cette espèce. 

Rabenhorst, dans le Flora Europaea Algarum Ü), 
admettait deux formes dépendant du type : 


ve 





(1) Kürzine, Species Algarum, p. 488. 
(2) Ru, loc. cit,, p. 270. 


76 

b mullicornis Rbh. 

c circinala Rbh. — V. circinata Kütz. 

La forme b multicornis Rbh., n'est pas l'Ectosperma 
multicornis Vauch., elle appartiendrait, d’après l’auteur, 
au V. geminata, nous en reparlerons donc à propos de 
cette dernière espèce. 

M. Dupray, dans le travail cité plus haut, en admet 
trois, se sont : 

V. terrestris var. circinata Dupray — V. cireinata Kütz. 

— — var. mullicornis Dupray — V. terrestris b. mul- 
ticornis Rbh. 

— — var. submarina Dupray — V. clavata (Vauch.) 
DC. 

Le V. circinata Kütz., tel qu’il est figuré par Kützing 
dans les T'abulae phycologicae, entre sans aucun doute 
dans la synonymie du V. ferrestris; c’est une forme 
aberrante dans laquelle par suite d’une cause inconnue 
les organes reproducteurs ont proliféré : le même fait se 
rencontre chez beaucoup d'espèces du genre. 

Quant à la var. multicornis Debray, la même observa- 
tion doit s’y appliquer; il s'agit ici d’un cas pathologique 
fréquent chez toutes les espèces du genre : nous ne voyons 
donc pas la nécessité de conserver un nom pour cette 
forme. 

M. Dupray crée pour une Algue récoltée par lui dans 
les marais de l’embouchure de la Seine le nom de Y. 
terrestris v. submarina Dupray; cette Algue ne diffère 
guère d’après la description, du type. L’auteur lui accorde 
pour synonyme VW. clavata (Vauch.) DC., or M. De-Toni 
relève également cette dernière espèce mais il la fait 
rentrer dans la synonymie du V. terrestris (Vauch.) DC. 

Il n'y a, à mon avis, pas plus de raison de faire entrer le 


77 


V. clavala, dans le V, terrestris, que dans le V. sessilis. 
La forme dénommée Ectosperma clavata par Vaucher et 
reprise depuis par De Candolle dans le genre Vaucheria, 
représente une Algue de ce genre à l’état de fructification 
asexuée. Ur lesfructifications asexuées des divers Vaucheria 
se ressemblent et il n’y a aucun moyen de les rapporter 
à une espèce particulière. 

Le V. clavata (Vauch.) DC., est donc un nom à sup- 
primer entièrement de la liste des espèces du genre. Nous 
n’admettons point la synonymie donnée par M. Dupray, 
la variété submarina, ne nous semble d’ailleurs, comme 
nousl’avons déjà dit, ne posséder aucun caractère particulier 
permettant le maintien du nom de variété. 

Comparons les diverses figures du V. terrestris type ; 
nous verrons que l'oogone et l’anthéridie sont comme le 
dit la diagnose « secus eamdem directionem incurva » ou 
« oogones et anthéridies parallèles. » 

Mais examinons les figures des espèces admises dans la 
synonymie du W. terrestris. Prenons d'abord le V, pen- 
dula Renisch, figuré par son auteur dans la Flore de 
Franconie, pl. XIII fig. IF, a, c(1); nous n’y trouverons plus 
le caractère fondamental de l’espèce. En effet les deux 
figures nous montrent le point de départ de l’anthéridie, 
en dessous de l'insertion de l’oogone ; l'une des figures 
montre l’oogone dressé l’anthéridie d’abord refléchie puis 
se relevant; dans l’autre figure, au contraire, le support 
de l’oogone est recourbé, l’anthéridie se redresse d’abord 
vers l’oogone puis se contourne, elle se dirige donc en 
sens inverse de celui que devrait prendre l’anthéridie du 
V. terrestris. 





(1) Die Algenflora des mittloren Theile von Franken p. 221 pl. XIII, 
fig. a. c. 


78 


L'examen comparatif de ces diverses figures nous met 
en présence de cette alternative. Ou le V.pendula Reinsch 
n'est pas identique au V. ferrestris, ou le caractère fourni 
par le soi-disant parallélisme des organes n'est pas constant 
et n’a par suite aucune valeur pour la distinction des 
espèces. C'est, pensons-nous, ce dernier point qui est 
exact; les figures du V. pendula publiées par Reinsch 
montrent nettement la variabilité de ce caractère. 

Cette variante dans la disposition de l’anthéridie par 
rapport à l'oogone, se remarque souvent et il est probable 
que tous ceux qui ont eu l'occasion d'étudier avec un peu 
de détail des récoltes de cette espèce, ont observé, côte à 
côte sur le même filament, des fructifications rappelant 
les formes diverses du V. pendula. 

Si nous suivions donc à la lettre les indications 
fournies par les divers auteurs, nous déterminerions 
une des formes V. terrestris, l’autre V. humata Walz. 
Mais les deux modes de disposition se trouvant sur un 
même filament, il ne peut y avoir erreur. 


Vaucheria hamata. 


Placer un nom d'auteur à la suite de ce nom est des 
plus difficile; en effet, plusieurs botanistes ont décrit 
sous ce vocable des formes très différentes. 

Nous trouvons dans le Sylloge : 

Vaucheria hamata (Vauch.) Lyngb. 

M. De-Toni renvoie donc aux figures de Vaucher sans 
les citer, car il admet comme nom d'auteur de l'espèce 
celui du botaniste genevois. Mais il renvoie aussi aux 
figures de Walz et de Cooke. Or il est ecrtain que si nous 
envisageons simplement l’aspect extérieur de ces dernières 
figures, elles sont très différentes. Le V. hamata (Vauch.) 


79 


Lyngb. n'est donc autre chose que le V. terrestris dont 
nous avons parlé plus haut. Si l'on voulait chercher des 
différences entre ces deux espèces et admettre la première 
des deux ce n'est point V. hamata (Vauch.) Lyngb., 
mais bien V. hamata (Vauch.) De Candolle. Car, en 
effet, De Candolle a, dans le tome [I de la Flore fran- 
çaise, été le premier pensons-nous (1805) à rapporter 
l'Ectosperma hamata au genre Vaucheria qu'il avait créé 
en l'honneur du botaniste genevois. 

Pour cette espèce aussi Lyngbye,dans son « Tentamen » 
(loc. cit.,p. 77), cite en première ligne le nom de 
V. hamata DC. en lui accordant comme synonyme 
Ectosperma hamata Vauch. Le nom de Lyngbye doit done 
disparaitre ici également. C'est à Agardh et àKützing qu’il 
faut imputer cette erreur; en effet ces auteurs ont, dans 
leurs travaux, semblé ignorer la priorité du travail de 
De Candolle, tout en le citant dans certains cas analo- 
gues à ceux qui nous occupent. 

Nous sommes des plus persuadé, que le V. hamata 
(Vauch.) De Candolle, n’est autre qu’une forme du Y. 
terrestris (Vauch.) DC. À 

M. Cooke désigne cette espèce sous le vocable V. hamata 
(Vauch.) Walz. Ce nom n'est pas meilleur que celui pro- 
posé par M. De-Toni et, en effet, les figures publiées par 
Walz ne sont nullement comparables à celles de Vaucher. 

Walz dans son travail avait fort bien compris ce 
point, car il a soin d'ajouter à la suite du nom 
V. hamata, sp. nov.(l). Le seul tort qu’ait eu Walz, c'est, 
il nous semble, de décrire l'espèce considérée comme 
nouvelle sous un vocable déjà employé et prêtant par suite 
à une mauvaise interprétalion. 


(1) Wazz in Jahrb. f, wiss, Bot, 1866-1867, p. 127 et suiv, 


80 


Nous devrons donc admettre lenom de V.hamata Walz 
comme l'avait admis déja M. O. Nordstedt dans ses 
« Vaucheria studier ». 

Le V. hamata signalé dans le Sylloge de De-Toni est 
donc un mélange de formes diverses, et celles-ci ne ré- 
pondent pas toutes au tableau analytique et à la diagnose. 

M. Dupray (!) rapporte comme var. hamulata Dupray, le 
V. hamulata Kütz. Cette dernière espèce est renseignée 
parmi les « species inquirendae » par M. De-Toni; celui-ci 
signale toutefois les affinités avec le V. hamata, mais 
naturellement, c'est du V. hamata De-Toni qu'il s'agit; 
les affinités pourraient done être du côté du V. terrestris 
et du côté du V. hamata Walz. 

Il suffira en effet de jeter un coup d'œil sur la pl. 61 
du vol. VI des Tabulae phycologicae et de comparer les 
dessins du V. hamulata Kütz., avee les figures du V.cérci- 
nala Kütz.=— V.terrestris(Vauch.) DC.,et celles du V.pen- 
dula Reinsch pour s'assurer des ressemblances existant 
entre ces diverses espèces; nous sommes aussi très tentés 
d’ajouter le V. hamulata à la synonymie du V. terrestris 
(Vauch.) DC. 

Laissons de côté l'appréciation de cette variété. 

Nous devons aux termes des tableaux analytiques cités 
antérieurement trouver dans les échantillons de cette 
espèce les caractères; 1 ou 2 oogones, courtement pédi- 
cellés, formant un angle prononcé avec l’anthéridie. 

Examinons quelques unes des figures de cette 
espèce; prenons les types, sans nous occuper pour le 
moment des synonymes. 

Les travaux de Walz, Cooke, Kützing, Wolle nous 
offrent des figures dénommées V. hamata. 


(1) Dupray Loc, cit., p. 349, 





81 


Les figures de la planche 61 des Tabulae phycologicae 
de Kützing, et qui pour ce dernier auteur représentent le 
V. hamata sont totalement semblables à tous les dessins du 
V. terrestris. 

C'est bien là la forme Ectosperma hamata Vauch. 

Nous ne pouvons nous empêcher de comparer les 
figures pl. 20 C, du « Tentamen » de Lyngbye, représen- 
tant le V. hamata(Vauch.) DC. avec le V. terrestris et 
particulièrement avec la forme dénommée par Reinsch 
V. pendula. 

L'examen des figures publiées par Hassall dans ses 
« Freswater Algae », nous amène à la même conclusion, 
d’autant mieux peut-être que les dessins représentant 
V. hamata Vauch.et V. terrestris Vauch. comme les 
désigne l’auteur se trouvent sur la même planche (loc. 
ab op; fig. t'et 2). 

En comparant ces deux figures on verra, nous en som- 
mes persuadés, qu’il est question là d’une seule et même 
Algue. 

M. Cooke donne dans son travail (1) des figures dont 
l’une pl. 48, fig. 11, est absolument comparable à la fig. 12 
du travail de Walz; c’est done bien le V. hamata Walz 
que l’auteur a eu en vue. Quant à la figure 10 de Ia 
même planche 48, elle nous montre un oogone et une 
anthéridie situés à l’extrémité d’un court rameau du 
thalle, et nous ne pouvons nous empêcher de comparer 
cette figure avec l’une de celles du V. pendula Reinsch, 
que nous avons cru devoir rapporter, avec les auteurs, au 
V. terrestris. \ 

Les figures publiées par Wolle dans ses « Freshwater 





(1) Cooke. British freshw. Algae. 


82 


Algae U. S. » sont tout aussi douteuses et plusieurs 
d’entre elles ont beaucoup d'analogies avec le V. pendula 
et par suite avec le V. terrestris. | 

Reste donc la figure typique de Walz (loc. cit. pl. XI, 
fig. 12). Mais cette figure répond elle bien aux carac- 
tères énumérés dans le tableau analytique? Il nous semble 
que non. Les oogones et l’anthéridie, forment l'un avec 
l’autre des angles prononcés; mais les oogones ne sont pas 
courtement pédicellés, ils sont au moins aussi longuement 
pédicellés que ceux du V. geminata figurés sur la même 
pl. XIL, fig. 7. Cependant la longueur du pédicelle serait 
d'après les auteurs un caractère important. 

D'un autre côté, on pourrait se demander si V.hamala 
Walz et V. terrestris (Vauch.) DC. sont bien deux types 
spécifiques différents. Jusqu'à ce jour dans toutes les 
formes rapportées au V. terrestris ou du moins dans 
presque toutes, on a observé un seul oogone latéral. 
Wolle a cependant figuré pl. CXXIX, fig. 3, un fila- 
ment de Vaucheria terrestris portant latéralement une 
fructification normale et terminé par une anthéridie, à 
droite et à gauche de laquelle se trouve disposée un 
oogone; mais les croquis du travail de Wolle sont très 
insuffisants. 

Dans le V. hamata Walz on peut d’après les données 
de Walz, trouver 1 ou 2 oogones; si nous examinons la 
figure typique de Walz, nous voyons un des oogones 
courbé dans le même sens que l'anthéridie. Si nous trou- 
vions done une forme de ce Vaucheria dont un oogone 
semblable existerait seul, elle serait des plus comparable 
au V. terrestris. L’oogone serait, il est vrai, pédicellé, 
mais nous avons vu le peu d'importance qu'il faut accor- 
der à ce caractère. Ce point demande donc de nouvelles 
recherches. 





83 


Vaucheria geminata (Vauch.) DC. 


Les auteurs sont en général d'accord sur la dénomina- 
tion de cette espèce;-ils rangent avec raison comme syno- 
nyme le V. geminata Walz. 

Les figures publiées, par divers auteurs, sont compa- 
rables du moins au point de vue de la forme extérieure 
des organes de fructification. 

Dans le Sylloge Algarum, M. De-Toni signale les 
variétés suivantes. 

Vauch. geminata var. racemosa Walz. 

— — var. verlicillata De-Toni ? — V.verticillata Kütz. 

— — Î. terrestris Rbh. — V. bursata Ces. 

— — var. rivularis Hansg. 

M. Dupray (1), admet 4 variétés ce sont : 

V. geminata var. racemosa Walz — V. racemosa 
(Vauch.) DC. 

— — var, mullicornis Dupray — Ectosperma multi- 
cornis Vauch. 

— — var. verticillata Dupray — V. verticillata Kütz. 

— — var. lerrestris Dupray — V. geminata f. ter- 
restris Rbh. 

Rabenhorst citait les var. a. racemosa, c. verticillata et 
f. terrestris ; pour lui V. multicornis est synonyme avec 
raison nous semble-t-il de V, racemosa. 

M. De-Toni (2?) range dans la synonymie du V. gemi- 
nata : Gongrosira dichotoma Kütz., et V. caespilosa Ag. 

Nous ne retrouvons pas dans la figure publiée sous le 
nom de V. dichotoma Kütz. (Tab. phyc. IV, 98), es 
caractères du V. geminata ; si le thalle de ce Vaucheria se 


(1) Loc. cit. 
(2) Sxzuoce loc, cit., p. 399, 


84 


fragmente en cellules dans certains cas, d'autres espèces 
du même genre peuvent sans doute également Île faire. 
Je pense donc qu'il y aurait tout avantage à supprimer ce 
nom de la littérature botanique. 

Nous sommes absolument d’accord avec M. De-Toni 
pour faire du V. caespitosa un synonyme du V. geminata. 
Mais il faut écrire ici aussi V. caespitosa (Vauch.) DC. 

Comment se fait-il que M. De-Toni admettant V. caespi- 
tosa Ag. Syst. p. 174 dans la synonymie du V. geminata, 
place également V.caespitosa Ag. et Ectosperma caespilosa 
Vauch., c’est-à-dire la mème plante parmi les synonymes 
du V. sessilis (Vauch.) DC. 

La même synonymie est reprise par M. Dupray qui 
forme de l'Ectosperma caespitosa Vauch., une var. 
caespitosa du V. sessilis. Cette erreur n’aura pas été aper- 
que par l’auteur du Sylloge. 

Cette interprétation qui est fausse parait remonter à la 
« Flora Europaeum Algarum» de Rabenhorst. En effet 
dans ce travail nous voyons pour la première fois cités 
à la suite du V. sessilis (Vauch.) DC., comme « formae 
adnumerandae » : 


. caespilosa (Vauch.) Ag. et auct. 
. ornithocephala Hass. 

. trigemina Kütz. 

. Sphaerocarpa Kütz. 

. repens Hass. 


IE SES 


Presque tous les auteurs ont reproduit cette manière 
de voir; cependant un coup d’œil jeté sur les figures de 
ces espèces aurait, nous semble-t-il sufli, pour jeter un 
doute sur la valeur du rapprochement. 

V. caespitosa (Vauch.) DC. et V.trigemina Kütz, 


85 


(Tabul. phye, VI. pl. 63) appartiennent à n’en pas douter 
au type V. geminala. 

Chez ces deux soi-disant espèces on peut très bien voir 
la non valeur du caractère tiré de la longueur des pédi- 
celles des oogones; il suffit de comparer les planches 62 
et 65, I, des Tabulae phycologicae. 

Il en est de même pour le V. ovoidea Hassall (1), inscrit 
également à la suite du V. sessilis; un coup d'œil jeté sur - 
la figure des « British freshw. Algae » de Hassall, fait voir 
immédiatement qu'il est question aussi dans ce cas du Ÿ. 
geminala (Vauch.) DC. 

C’est M. Cooke qui le premier a indiqué la similitude 
des V, ovoidea Hass. et V. geminata (Vauch.) DC., mais 
sa remarque ne semble point avoir eu d'écho. 

A la suite des synonymes connus de cette dernière 
espèce, il dit (loc. cit. p. 125): « To this species we also 
refer the following as synonyms although usually refer- 
red to V. sessilis: 

V. ovoidea Hass. 
V. ovata Gray. 
Ectosperma ovoidea Huds. 

Mais il y a relativement à ces trois dernières espèces 
quelques observations à présenter. 

Si nous consultons Hassall, nous trouvons à la page 75 
Vaucheria ovoidea Vauch, et parmi les synonymes Ecto- 
sperma ovoidea Vaucher loc. cit. p. 30. Or, page 50 il 
n’est nullement question d’un ÆE. ovoidea, mais p. 25 
nous trouvons dans Vaucher:  - 

Ectosperme ovoide. Ectosperna ovata. 

Est-ce cette espèce que Hassall a eu en vue ? 


PES SP EEE EE 


(1) Hassazz, History of British freshw. Algae, p, 57, pl. V, fig. 3. 


86 


C'est probable. L’ E. ovata Vauch. n’a aucune valeur, 
car il représente un stade de reproduction asexuée. 
Le nom de Æ. ovata est donc à supprimer. 

Nous ne connaissons pas le E.ovata Gray ni l'E .ovoidea 
Huds. Si cette dernière espèce est la même que l’espèce de 
Hassall,ce dernier necitecependantpoint ce nom, il faudra 
placer Hudson entre parenthèse à la suite de V. ovoidea. 

Laissons de côté cette question de nomenclature. Mais 
ce nest pas parce que la fructification termine un long 
rameau, qu'il faut interpréter différemment les organes. 
Les organes reproducteurs peuvent,dans toutes les espèces 
de ce genre, terminer un rameau d’une assez grande 
longueur au lieu de terminer un court ramuscule latéral. 

En examinant le tableau analytique reproduit plus 
haut nous pourrons remarquer les ressemblances des 
V. geminata (Vauch.)DC.et V. hamata Walz. Nous avons 
même vu qu'en nous basant simplement sur les caractères 
exposés dans le tableau on ne pourraitarriver à déterminer 
ces espèces, la longueur du pédicelle des oogones étant des 
plus variable dans ces deux espèces, comme le prouvent 
surabondamment les diverses figures des V. geminata et 
V. caespilosa. 

Quels sont donc les caractères différentiels des V. hamata 
V. geminala? Si nous comparons les descriptions fournies 
par Walz, nous pourrions les tirer du nombre d’envelop- 
pes de l’oospore. Celle-ci a 5 couches dans le V. geminata 
et # dans le V. hamata. 

En outre, il y a une différence assez notable dans la 
grandeur des oospores ; celles-ci ont : 

V. geminata (Vauch.) DC. . 115-190 w 
— — var. racemosa Walz . 30-80 14 
V-‘hamata Walz. . . .". 45-90 


87 


Mais cette différence peut-elle servir de caractère ? 

Nous ne le pensons pas, car si nous comparons ces 
données à celles d’autres auteurs, par exemple M. Dupray, 
nous trouvons 

V. geminata. . . 109-120 X 180-194 x 
— — var. racemosa 50 X 73-80 x 
V. hamala  . . . 140-180 y. 

Pour la première espèce et la variété les deux groupes 
de chiffres sont concordants, mais pour la deuxième ils 
ne le sont plus du tout. D’après les données de M. Dupray, 
ce caractère ne pourrait donc avoir aucune valeur. 

Même le nombre d’enveloppes entourant l’oospore peut-il 
être admis comme caractère spécifique. Pourrait-on créer 
une espèce sur la présence d’une couche de cellulose 
de plus dans l'enveloppe de l’oospore ? 

Nous serions assez tenté de répondre négativement. 

Ce caractère demande une vérification; il est nécessaire 
d'attirer sur lui tout spécialement l'attention des algolo- 
gues, afin que l’on puisse certifier sa constance ou sa 
valeur. 

Il nous reste à examiner la valeur d’un certain nombre 
de formes admises comme variétés de cette espèce. 

M. De-Toni signale : 

var. racemosa Walz. 
var. racemosa f. terrestris Rbh. 
var. rivularis Hansg. 

La première de cette variété a pour synonymes Ÿ. race- 
mosa (Vauch.) DC. ; nous ne voyons point l’utilité de con- 
server sous un nom spécial une forme si peudifférente du 
type. Car on rencontre souvent sur le même filament des 
fructifications à 2, 5 et plus d’oogones. M. Dupray écrit à 
propos de cette variété : « Cette variété est très variable 


83 


quant au nombre des oogones. On observe fréquemment 
sur le même thalle des rameaux fructifères supportant 1, 
2, 5, jusqu'à 5 oogones. » Dès lors ne vaut-il pas mieux 
supprimer le nom? 

La forme terrestris Rbh., diffère uniquement par l'ha- 
bitat, caractère sans aucune valeur. 

Quant à la variété rivularis Hansg., elle possède 
d'après la description de l’auteur généralement un seul 
ougone; dès lors la variété ne pourrait entrer dans la 
description telle que la comprend le tableau de M. Dupray. 
Mais d'après la diagnose de l'espèce nous trouvons que 
l'espèce peut aussi posséder un seul oogone. 

Jei donc encore le tableau serait fautif. 

Nous ferions donc entrer ces variétés simplement dans 
la synonymie de l’espèce. 


Quelles seront les conclusions que nous pourrons tirer 
de ces observations. 

Tout d’abord l’étude du genre Vaucheria, doit ètre 
reprise, car comme on a pu le voir plusieurs des espèces 
le composant sont mal établies, ce sont principalement 
les formes les plus anciennement connues qui prétent 
à confusion. 


Les trois espèces étudiées ici sont très voisines. Il est: 


indiscutable que des formes de l’une ont été prises pour 
des formes de l’autre, si tant est que nous nous trouvions 
là en préseuce de trois types spécifiques. 

Ces trois Vaucheria devront porter, si nous les consi- 
dérons comme distincts les noms suivants: 

V. terrestris (Vauch.) DC. 

V. kamata Walz. 

V. geminata (Vauch.) DC. 


89 

Nous croyons pouvoir établir leur synonymie comme 
suit; cette manière de comprendre ces espèces est un 
aperçu, il faut que les algologues vérifient les données 
réunies dans cette notice surtout par l'examen de nom- 
breux matériaux vivants et par l’essai de cultures de 
ceux-ci dans divers milieux. 

Les cultures donnent dans certains cas des résultats 
très particuliers, c'est ainsi qu’au lieu de réduire, 
M. Klebs admet dans le type V. sessilis trois espèces, sc 
conduisant différemment quant on les place dans les 
mêmes conditions. Au point de vue morphologique il n°y 
a point de caractères différentiels saississables, ce ne sont 
point pensons nous des espèces, mais des races physio- 
logiques. 

Il manquera certainement de nombreuses citations dans 
la bibliographie de la synonymie, mais cela n'a guère 
d'importance, car l'on retrouvera dans les travaux cités,les 
indications manquant dans le relevé. 


VaucuerIa TERRESTRIS (Vauch.) DC., Flor. franc. I, 
1805, p. 62; Agardh Syst. Alg. 1824, p. 175; Lyngbye 
Tent. hydr., 1819, p. 77. pl. 21; Kützing Spec. Alg., 
1849, p. 488 v. 17; Rabenhorst Krypt. fl. v. Sachsen, I, 
p. 224 et Flor. Eur. Alg., 1868, IN, p. 270; Walz in 
Pringsh. Jahrb. f. wiss. Bot., Bd. V, 1866-67, p. 149, 
pl. XII, fig. 18-19; Cooke Brit. Freshw. Alg., 1882-84, 
p.126, pl. 49, fig. 1-5; Hassall Brit. Freshw. Alg., 1852, 
t I, p. 53, t. I, pl. V, fig. 2; Dupray in Rev. de bot. de 
la Soc. franc. de Bot., t. V, 1887, p. 550; Wolle Freshw. 
Alg. U. S. 1887, p. 155, pl. 129, fig. 1-8; De-Toni et 
Levi FI. Alg. Ven. III, 1888, p. 92; De-Toni Syll. Alg., 
I, 1839, p. 401. 


90 

V. terrestris var. multicornis Dupray in Bull. de la Soc. 
franc. de bot., 1887, p. 351. 

V. terrestris b. muticornis Rbh., FI. Eur. Alg. III, 
p. 270. 

V. terrestris var. circinata Dupray, loc.cit., p. 350. 

— — c. circinata Rbh., FI. Eur. Alg., III, p. 270. 

— — var. submarina Dupray loc. cit., p. 554. 

Ectosperma terrestris Vauch., Hist, d. Conf. d’eau. 
douce 1805, p. 27, pl. IL, fig. 3. 

Vaucheria pendula Reinsch, Algenfl. d. mittl. Theiles 
Franken 18, p. 221, pl. XIII fig. IH]. 

V. racemosa (Vauch.) DC., F1. franc., t. Il., p. 61; 
Ag. Syst., p. 175; Lyngbye Tent. hydr. p. 81, pl. 23, 
non V. racemosa Vauch. in Hass. British Freshw. Alg. 

Ectosperma racemosa Vauch., Hist, Conf. d’eau douce, 
D'92, pl. LIT, 0.2: 

Vaucheria Speggazzini Arech. in Anales del Ateneo de 
Uruguay IE, 1885, t. IV, sec. Magnusin Bot, Zeit., 1883, 
p. 628 (1). 

Vaucheria macrocarpa Arech. loc. cit. 

V. polymorpha Wood in Proc. Am. Phil Soc., 1869, 
p. 140, Freshw. Alg. U. S., p. 180, pl. 20, fig. 5. 

V. circinata Kütz., Alg. Dec. n° 116 et Tab. phye., £. 6, 
p.21, pl., 60, fig. IT: 

V. hamulata Kütz., Tab. phyc. VI, p. 22, pl.61, fig. Il; 
De-Toni Syll. Alg. v. I, p. 408. 

V. hamala (Vauch.) DC., Flor. franc.1805, t. II, p 63; 
Lyngbye Tent. hydr. p. 77; pl. 20; Kützing Tab. phyc. 
Vip 22/pl. 61, e1- 

V. hamata var. hamulata Dupray in Bull. de Soe, 
franc. de bot. 1887, p. 349. 


(1) Nous n'avons pu consulter le travail original de M, ARECHAVELATA 





91 


Ectosperma hamata Vauch., Hist. Conf. d’eau douce, 
pe Z20npl-Il, fig. 2. 

V. multicornis (Vauch.) DC., FI. franç. p. 61; Ag. 
Syst. Alg. 1824, p. 175; De-Toni Syll. Alg, v.1,p. #07. 

Ectosperma multicornis Vauch., Hist. Conf. d’eau 
douce, p. 55, pl. IL, fig. 9. 


VaucaeriA HamarTa Walz in Jahrb. f. wiss. Bot. V, 
1866-67, p. 148, pl. XII, fig. 12-16, pl. XIE, fig. 17; 
Cooke Brit. Freshw. Alg. 1882-84, p. 126, pl. XII, 
fig. 12-17; Dupray in Bull. Soc. franc. de Bot. 1887, 
p. 349; Hansg. Prod. Algenfl. Bohmen, p. 95. 


VauceriA GEMINATA (Vauch.) DC., Flor. franc. 1805, IT, 
p. 62; Ag. Syst. Alg. 1824, p. 174; Lyngbye Tent. 
hydr., 1819, p. 80, pl. 23; Kützing Spec. Alg. 1849, 
p. 488 n 14,et Tab. phyc. VI, pl. 59, fig. HI; Rbh. 
FI. Eur. Alg., 1868, III, p. 269, fig. 85 inf.; Walz in 
Jahrb. f. wiss. Bot. Bd. V, 1866-67, p. 147, pl. XIT, 
fig. 7-11; Cooke Brit. Freshw. Alg. 1882-84, p. 125, 
XLVIIL, fig. 6-7; Dupray in Rev. de bot. de la Soc franc. 
de Bot. t. V, 1887, p. 345; Hassall Brit. Freshw. Alg., 
18392, t. I, p. 53, pl. V, fig. 1; Wolle Freshw. Alg. 
U. S. 1887, p. 152, pl. 198, fig. 1-5, Hansg. Prodr. 
Algenfl. Bühmen, p. 95; Nordstedt in Bot. Notiser, 1879, 
p. 183; Kirchner in Krypt. FI. v. Schlesien, Bd IF, 1, 
p. 85; De-Toni Syll. Alg. I, 1889, p. 309. 

V. geminata var. racemosa Walz. in Jahrb. f. wiss. 
Bot. Bd. V, 1866-67 p.147; Dupray in Bull. soc. franc. 
de Bot. 1887, p. 547. 

— — var. Mullicornis Dupray, loc. cit., p. 547. 

— — var. verlicillata Dupray, loc. cit., p. 548. 


92 


V. geminata var. terrestris Dupray, loc. cit., p. 548. 

— — var, rivularis Hansg., Prodr. Algenfl. v. Büh- 
men, p. 253; De-Toni Syll., Alg. v. Ip. 400. 

— — f, terrestris Rbh., FI. Ale. Eur. II, p. 270. 

Ectosperma geminata Vaucher, Hist. d. Conf. d’eau 
douce 1805, p. 29, pl. IT, fig. 5. 

Vaucheria ramosa Arech., sec. Magnus in Bot. Zeit., 
1883, p. 627. 

Vaucheria verticillata Kütz., Tab. phyc. v. VI, p. 25, 
pl. 64, fig. 1. 

V. racemosa Hassall, Hist. British Freshw. Alg., p. 56, 
pl. IE, fig. 2. non V. racemosa (Vauch.) DC.(). 

V. caespitosa (Vauch.) DC., Flor. franc. IF, p. 63; 
Ag. Syst., p. 174; Ag. Syst., p. 174; Kützing Spec. Alg. 
p. 488 et Tab. phyc., VI, p. 22, pl. 62, c. var. turi- 
censis, hollandica et Theobaldi, Wolle Freshw. Alg. U.S., 
p. 191. 

Ectosperma caespitosa Vauch., Hist. Conf. p. 28, pl. 
IL, fig. 4. 

V.trigemina Kütz., Tab. phyc. VI, p.22, pl. 65, fig. 1; 
De-Toni Syll. Alg. v. I, p. #07. 

V. disperma DC. in Bull. Philom. n. 51, p. 21. 

V. ovoidea Hass., Hist. Brit. Fresw. Alg. p. 57, pl. 
IL, fig. 5. 

Ectosperma ovoidea Huds., sec. Cooke Brit. Freshw. 
Alg. 

V. ovata Gray, sec. Cooke, loc. cit. 


(1) Les V. racemosa (Vauch,) DC. et Ectosperma racemosa Vauch. 
sont rapportés avec doute au V. geminata (Vauch.) DC. et par suite à la 
var. racemosa de cette espèce. Il pourrait n'être qu’une forme mul- 
ticornis du V. terrestris, 


93 


Y. cruciata (Vauch.) DC., F1. fr., 1805, t. II, p. 62; 
Ag. Syst. p. 175; De-Toni Syll. Alg. v. I, p. 407. 

Ectosperma cruciata Vauch., Hist. Conf. d’eau douce, 
p. 30, pl. IL, fig. 6; Ag. Syst., p. 175. 


# 
+ 


Vaucheria sacculifera Kützing est à supprimer de la 
liste des Vaucheria; la portion élargie du thalle figurée 
dans les « Tabulae » de Kützing, est une galle occasionnée 
sur le filament par le Notomnata Werneckii Benko. 

Vaucheria clavata est également à supprimer, la figure 
publiée par Lyngbye nous montre uniquement Île stade 
de reproduction asexuée. 

Pour la même raison Gongrosira dichotoma Kütz. (Tab. 
phye. IV, pl. 8) doit, pensons-nous, être rejeté de la syno- 
nymie des espèces du genre Vaucheria. 





Fa 


REC ET A 


V 


 * 


r 4 


LICHENS RÉCOLTÉS PAR M. DELOGNE 
PRINCIPALEMENT DANS LES ARDENNES BELGES, 


PAR 


G. LOCHENIES. 


En formulant le vœu, dans une notice précédente, 
de voir l’intéressante étude des Lichens se propager 
parmi nos amateurs de Cryptogamie, je me suis fait un 
devoir de rendre hommage à quelques-uns de nos devan- 
ciers dans cette étude. Parmi eux, il m'est agréable de 
pouvoir citer notre distingué Confrère, M. Delogne, 
qui a exploré particulièrement la belle vallée de la 
Semois, dans sa partie comprise entre Bouillon et la 
frontière française. Cette région, l’une des plus accidentées 
de notre pays, présente l’aspect d’une large vallée très 
sinueuse, au fond de laquelle la Semois roule ses eaux 
limpides sur un lit caillouteux. Des deux rives, et séparés 
souvent de celles-ci par une large surface de prairies, sur- 
gissent des coteaux boisés, à pente raide, dominés çà et là 
par une masse imposante de pierres d'un gris brunàtre. 
Des gorges profondes et humides creusent entre ces mame- 
lons des sillons gigantesques, offrant -ainsi aux humbles 
plantes thallophytes, toutes les transitions possibles entre 
le roc aride exposé en plein soleil et la pierre du lit des 
ruisselets, sous l'ombrage de la feuillée. 

Les roches de cette région sont composées, en grande 


96 

partie, de schistes et de quartzites appartenant aux 
terrains primaires de l’Ardenne, eten particulier, aux étages 
Coblentzien et Gedinnien de Dumont. La plupart sont 
très compactes, d’autres plus ou moins friables, mais 
toutes nourrissent de riches colonies de Lichens. Les 
foliacés y abondent, ainsi que les crustacés de certains 
groupes ; seules, les Verrucariées n’y sont que très peu 
représentées. 

L'on peut s'étonner de voir les espèces crustacées 
corticicoles si peu nombreuses dans les récoltes de notre 
Confrère, alors que ces récoltes proviennent d’une région 
très boisée. Les vieux troncs, il est vrai, ne sont pas 
abondants sur les coteaux de la Semois, couverts surtout 
de taillis d’essences diverses, mais cesderniers sont souvent 
coupés avant que le thalle des Lichens ait eu le temps de 
s’y développer. Cependant, des recherches nouvelles y 
feraient probablement découvrir un certain nombre 
d’espèces assez répandues dans d’autres parties du massif 
ardennais. 

Ces récoltes enrichissent la flore des Lichens de notre 
pays de quatorze espèces ou variétés nouvelles. Chacune 
de celles: ei est précédée d’un astérisque dans le catalogue 
suivant. 


USNEACEAE. 


Usnea articulata Hoffm.— Troncsde diverses essences 
à Bouillon et environs; stérile. — Cette espèce parait assez 
fréquente dans la zone ardennaise, rare ou très rare 
ailleurs. | 

U. barbata var. florida Fr.— Usnea florida Hoffm.—Sur 
différents arbres aux environs de Bouillon; bien fructifié. 

— var. hirta Fr. — Usnea hirta Hoffm. — Troncs 
de chènes et autres essences: Frahan, Bouillon. 


97 


Bryopogon jubatum Link. — Alectoria jubata Ach. 
— Troncs et branches des arbres, au bois de Rochehaut. 

B. bicolor (Ehrh.) — Vieux troncs près Bouillon. — 
Cette espèce, beaucoup plus rare que la précédente, n’a 
pas été observée jusqu'ici dans notre pays, en dehors de 
l’Ardenne. 

Cornicularia aculeata Schreb. — CetrariaaculeataFr. 
— Sur la terre desséchée: plateau de la crête à Frahan. 
Stérile. 

Evernia prunastri Ach. — Troncs et branches des 
arbres. Très répandu dans la zone ardennaise. Signalé 
à Bouillon, Frahan, Cornimont, entre Bouillon et Cor- 
demoy; souvent très développé, mais stérile. 

E. furfuracea Ach. — Cette espèce est presque tou- 
jours stérile dans notre pays. M. Delogne a eu la chance 
d’en découvrir de beaux spécimens bien fructifiés sur des 
troncs, dans le bois, entre Rochehaut et Cornimont. 

Kamalina ealicaris Ach. — Troncs et branches des 
arbres: Mortehan. Quelques spécimens portant plusieurs 
apothécies sur troncs d’arbres au bord d’un chemin, entre 
Bouillon et Cordemoy. 

R. fraxinea Fr. — Sur les troncs: Bouillon, Frahan, 
Dohan. Assez répandu dans toute la région, ainsi que la 
var. fastigiata Pers. 

K. farinacea Fr. — R. calicaris var. farinacea Fr. 
— Troncs d’arbres isolés le long des routes: Frahan, 
entre Bouillon et Cordemoy. 


CLADONIACÉAE. 


Stereocaulon coralloides Fr. — Sur les schistes pro- 
venant des exploitations ardoisières : Herbeumont, Viel- 
Salm. Abondamment fructifié. 


98 


Stereocaulon paschale Fr. — Affleurements siliceux 
Willerzie (Delogne et Gravet); schistes des ardoisières 
Herbeumont. Fertile. 

S. nanum Ach. — Rochers siliceux humides : Frahan. 
— Très rare espèce signalée jusqu'ici sur quelques points 
de l’Ardenne seulement. Stérile dans nos régions. 

Cladonia rangiferina Hoffm. — Bruyères, bois 
siliceux. Très répandu dans toute l’Ardenne. 

— var. sylvatica Hoffm. — Cladina sylvatica Nyl. — 
Coteaux siliceux à Bouillon; bois entre Rochehaut et 
Cornimont. 

— var. arbuseula (Wallr.) Kbr.,— Coteaux siliceux : 
environs de Bouillon, Mortehan. 

C. uncialis Fr. — Sur le sol siliceux des coteaux et 
des bois : Frahan, Bouillon. Très variable comme formes. 

C. alcicornis Var. firma (Nyl.) — C. firma Nyl. — 
Sur la terre siliceuse sèche des coteaux : Bouillon, 


Q2+ 2 


Frahan. 

C. gracilis Hoffm. — Sur le sol schisteux des bruyères: 
Mortehan. 

— var. chordalis FIK. — Mêmes habitations que le 
type. Signalé à Frahan, Bouillon. 

C verticillata FIk. — Sur la terre de bruyère sèche, 
lisière des bois de sapins : Herbeumont, Frahan, Roche- 
haut. 

C. pyxidata L. var. chlorophoea FIk. — Sur la terre, 
dans les taillis couverts : entre Rochehaut et Corni- 
mont. 

C. coccifera Schaer. — Sur la terre sèche dans les 
bruyères et à la lisière des bois : Frahan, 

C. macilenta Hoffm, — Coteaux schisteux, lisière des 
bois : Rochehaut. 


99 
Cladonia Floerkeana Fr. — Sur la terre siliceuse, 
petits affleurements de schistes, ete. : Rochehaut, Frahan. 
C. squamosa Hoffm. — Sur la terre dans les bois, 
vieilles souches, coteaux schisteux : Frahan, Rochehaut. 
€. agariciformis Wulf, — C. caespitosa FIk. — 
Lisière des bois de résineux,entreRochehautet Cornimont. 
C. fureata Fr. — Très répandu, ainsi que diverses 
formes et variétés, telles que : var. racemosa FIk., var. 
subulata FIk., ete., dans toute la région. 


SPHAEROPHOREAE. 


Sphaerophorus coralloides Pers. —- Sur la terre dans 
les fissures des rochers, coteaux schisteux: Bouillon, 
Frahan; sur la terre dans le bois de Rochehaut. 


PARMELIACEAE. 


Cetraria glauea Ach. — Sur les troncs d'arbres (sem- 
ble affectionner de préférence le hètre et le bouleau dans 
toute l’Ardenne) : Louette-St-Pierre (Delogne et Gravet; 
Rochehaut. 

Parmelia perlata Ach. — Troncs de hêtres au bois 
de Rochehaut, Frahan. Stérile. 

P. tiliacea Fr. — P. quercifolia Schaer. — Troncs de 
hêtres entre Rochehaut et Cornimont; sur diverses 
essences à Frahan, Bouillon, Ste-Cécile. 

P.Borreri Turn. — P. dubia Schaer. — Troncs 
de charmes, entre Bouillon et Cordemoy, Frahan. Stérile 
et ahondamment sorédié. i 

P. saxatilis Fr. — Tronces de charmes, entre Bouillon 
et Cordemoy ; sur le hêtre à Rochehaut ; rochers schis- 
teux à Frahan, entre Corbion et Poupehan. Bien fructifié 
çà et là. 


100 


Parmelia physodes Ach. — Rochers couverts de 
mousses : Frahan, Dohan, Mortehan. Dans cette dernière 
localité, M. Delogne a récolté une forme à laciniures 
thallines plus étroites, cà et là un peu bordées de noir, se 
rapprochant de la var. vittata Ach. 

P.acetabulum Dub. — Sur tronc de pommier à 
Frahan. Doit être assez commun, mais il est souvent 
dédaigné à cause de son peu de rareté. 


P.olivacea Ach. — Troncs de charmes, entre Bouil- 
lon et Cordemoy. Stérile. | 
P.prolixa. — P. olivacea v. prolixa Ach. — Rochers 


schisteux: Frahan, Ste-Cécile. Abondamment fructifié. 

P.caperata Ach. — Sur troncs d’arbres et rochers. 
Plusieurs stations aux environs de Bouillon, Frahan, 
Rochehaut. Notre confrère l’a récolté à l’état fertile entre 
Corbion et Poupehan. 

P.conspersa Ach. — Rochers schisteux: Frahan, 
Bouillon. — Ce Lichen se plait volontiers sur les mêmes 
rochers que le P. prolixa. Il n'est pas rare de les rencon- 
trer végétant côte à côte. 

NMenegazzia pertusa Mass. — Parmelia pertusa 
Schaer.; {mbricaria terebrata Kbr. — Rochers exposés au 
nord: Frahan. Stérile. — Nouveau pourlaflore des Lichens 
de Belgique, mais signalé déjà par notre confrère, 
M. Delogne, dans le Bulletin de notre Société t. XXIF, 
p. 127. 

Physcia ciliaris DC. — Anaplychia ciliaris Kbr. — 
Sur troncs d'arbres et rochers: Frahan, Bouillon. Bien 
fructifié. 

P. pulverulenta Nyl. — Troncs de chènes: Dohan; 
sur diverses essences à Bouillon, Frahan. 


A: Cum 5: teurs dl ADD A 


101 


Physcia stellaris Nyl. — Troncs de peupliers, à Fra- 
han, Bouillon, etc. 


— var. tenella (Nyl.) — Rochers schisteux: Noire- 
Fontaine, Frahan. 

BP. caesia Nyl. — Rochers schisteux : Platinerie des 
Hayons, Rochehaut. Fertile dans la première localité. 

P. obseura Nyl. — Rochers schisteux : Bouillon, 
Platinerie des Hayons. 

Candelaria concolor Th. Fr, — Troncs d'arbres, 


rochers, vieux murs : Frahan. Quelques spécimens 
fertiles. 

Stieta serobieulata Ach. — Lobarina scrobiculata Nyl. 
— Trones de hêtres au bois de Rochehaut; Louette 
St-Pierre (Delogne et Gravet). 

S. pulmonaria Schaer. — S. pulmonacea Ach., 
Lobaria pulmonacea Nyl. — A la base des troncs de hêtres 
au bois de Rochehaut, Frahan. Stérile. 

S. herbacea (Huds.) — Ricasolia herbacea Nyl. — 
Rochers siliceux : Frahan, forêt de Bouillon, Nafraiture, 
entre Petit-Fays et Vresse. — Déjà signalé et décrit par 
notre confrère dans le Bull. Soc. roy. de bot. t, XIE, 
p. 170, 

Stictina limbata Nyl. — Sur un vieux saule, en partie 
couvert de mousses : Platinerie des Hayons. — Signalé 
dans la même notice que l’espèce précédente. 


S. faliginosa Nyl. — Rochers moussus à Mortehan ; 
rochers du chemin des Libéans à Bouillon. Stérile. 
S. sylvatiea Nyl. — Rochers moussus, coteaux 


schisteux, parmi les herbes : Frahan, Mortehan, Stérile. 
— Se distingue à l’état stérile de l'espèce précédente, par 
les découpures beaucoup plus étroites du thalle, 


102 


PELTIGERACEAE. 


Peltigera horizontalis Hoffm. — Sur la terre et les 
schistes peu compacts : Noire-Fontaine, Frahan, Bouil- 
lon. 

P. polydaetyla Hoffm. — Coteaux schisteux parmi les 
herbes, rochers siliceux peu compacts : Daverdisse 
(Delogne et Gravet), Les Hayons, Herbeumont, Bouillon. 
Cà et là fertile. 

P. spuria DC, — P. canina v. spuria Schaer. — 
Coteaux boisés sur terrain siliceux: Bouillon. 

P. canina Schaer. — Rochers moussus, terre humide 
et ombragée parmi les mousses : Bouillon, Frahan, entre 
Bouillon et Cordemoy. Abondamment fructifié. 

P. rufescens Hoffm. — Rochers siliceux, terre sèche, 
au bord des chemins parmi les herbes : Viel-Salm, 
Bouillon. 

P. malacea Fr. — Rochers moussus, lisière des bois: 
Bouillon (Gorge St-Pierre), Frahan. Fertile à Bouillon. 

P. aphthosa Hoffm, — Coteaux schisteux un peu 
ombragés: Les Hayons. 

Solorina saceata Ach. — Sur la terre humide dans 
des fentes de rochers calcaires: Comblain-au-Pont. 

Nephromium laevigatum Nyl. — KRochers siliceux : 
ardoisières d'Herbeumont; rochers du château de Bouillon. 
— Les spécimens provenant de cette dernière station 
appartiennent probablement à la var. parilis Nyl. 


UMBILICARIEAE. 


Umbilicaria pustulata Hoffm. — Gyrophora pustulata 
Ach. — Rochers siliceux : Viel-Salm; entre Bouillon et 





103 


Mortehan. — Très beau et richement fructifié dans cette 
dernière habitation. | 

Gyrophora polyphylla FWw. — G. glabra var. poly- 
phylla Ach. — Rochers siliceux dans l’Ardenne orien- 
tale: Le Hockai, Viel- Salim, Salm-Château. — J'ai eu la 
chance de découvrir, en 1890, l'habitation de Hockai; 
le Lichen y est bien développé, mais toujours stérile. 


ENDOCARPEAE,. 


Endocarpon aquatieum Weiss. — E, fluviatile DC.— 
Rochers siliceux arrosés par un filet d'eau: Mortehan, 
Frahan, Les Hayons. Très bien fructifié. 

E. Guepini Moug. — Rochers siliceux baignés par la 
Semois à Frahan. Nouveau pour notre flore, mais déjà 
cité au t, XXIL°, p. 127, de notre Bulletin. 


PANNARIEAE, 


* Pannaria plumbea Lghtf, — Parmelia Ach. —- (1) 
Thalle lobé squamuleux, d'un gris bleuâtre ou brunûtre, à 
lobes appliqués au support, arrondis, crénelés aux bords, 
à face inférieure d’un grisâtre foncé, non cortiquée. Apo- 
thécies disciformes, d'abord urcéolées, puis planes, à 
disque d’un beau rose carné ou rose testacé, non pruineux, 
à rebord élevé dans le jeune âge, grisâtre, entier, persistant, 
mais s’amineissant à la fin. Spores oblongues-ellipsoïdes, 
hyalines, simples, à membrane mince. Elles mesurent 
environ 9 en longueur et 3-4 4 en largeur. Thèques 
allongées-claviformes, 8-sporées. “Paraphyses fortement 


(1) Cette espèce est signalée avec doute par Kickx (Flore cryptoga- 
mique des Flandres), comme ayant été trouvée autrefois aux environs de 
Nieuport (d’après De Cannozre), 


104 , 


cohérentes, hyalines ou un peu brunies vers le haut, 
simples, non ou peu cloisonnées, très légèrement renflées 
au sommet. Hypothéeium d'un brunûtre clair. Théeium 
hyalin ou un peu jaunûtre. Épithécium formant une large 
bande brune. — L’iode colore l'hyménium en bleu passant 
au verdàtre. 

Sur la terre, dans des fissures de rochers calcaires : 
Aywaille (Sougnez). 

Pannaria microphylla Mass. — Lecidea microphylla 
Ach., Parmelia Fr., Pannularia Nyl. — Rochers siliceux 
aux bords de la Semois à Corbion ; rochers du château de 
Bouillon, Mortehan. Plusieurs spécimens bien fructifiés. 

P.coeruleobadia Schl. -— P. conoplea Zw., P. rubigi- 
nosa v. conoplea Kbr. — Cette belle et rare espèce croit 
sur les rochers siliceux moussus à Frahan. Elle n’est pas 
signalée, jusqu'ici, en dehors de la zone ardennaise. 

NMassalongia carnosa Kbr. — Pannaria muscorum 
Nyl.— Sur la terre, dans les fissures des rochers siliceux : 
Frahan, Corbion, Rochehaut. Très bien fructifié. 


LECANOREAE. 


Gasparrinia murorum (Hoffm.) Tornab. — Amphi- 
loma murorum Kbr., Xanthoria Th. Fr., Placodium Nyl. 
— Vieux murs, rochers de diverses compositions : Sur 
les remparts à Bouillon; rochers et vieux murs à Frahan. 

* Placodium gelidum Kbr. — Parmelia gelida Ach., 
Lecanora Ach., Squamaria Nyl.— Thalle nettement déli- 
mité, fortement adhérent au support, crustacé-verrugueux 
au centre, lobé-radié à la périphérie, à lobes crénelés, d’un 
jaune pâle presque earné ou grisâtre. Le centre du thalle 
est sorédié et porte parfois une ou plusieurs grosses 
céphalodies brunes, aplaties, fendillées. Apothécies attei- 





s 105 


gnant 2-3 mm. de diam., disciformes, planes, d’un 
jaunâtre clair, à disque recouvert d'une pruine blanche, 
épaisse, à rebord thallin épais, élevé, persistant, très 
entier. Spores ovales-ellipsoïdes, hyalines, simples, à 
membrane mince. Elles mesurent en longueur 7-11uet 
9-6 # en largeur. Thèques claviformes, 8-sporées. Para- 
physes grèles, hyalines, assez fortement cohérentes, ne 
paraissant ni cloisonnées ni articulées, mais un peu ren- 
flées en tête au sommet. Hypothécium légèrement 
jaunâtre. Thécium incolore. Épithécium granuleux, for- 
mant une assez large bande d’un brun verdâtre. — L’iode 
colore en bleu-verdätre la gélatine hyméniale, surtout 
autour des thèques. 

Sur rochers siliceux : Frahan. 

Ce Lichen ressemble extérieurement à certaines formes 
d’Ochrolechix. Mais au premier examen des spores, la 
confusion n’est plus possible si l’on considère que les 
Ochrolechia ont des spores atteignant 80 # en longueur 
et 40 v en largeur. 

Placodium crassum Th,Fr.— Lecanora crassa Ach., 
Psoroma Kbr., Squamaria Nyl. — Fissures des rochers 
calcaires : Dinant, Comblain-au-Pont. 

P. fulgens DC. — Lecanora fulgens Ach., Psoroma 
Mass., Fulgensia vulgaris Mass. — Fissures des rochers 
calcaires : environs de Dinant. 

Acarospora disereta Th. Fr. — 4. smaragdula Kbr. 
Par. p. 60 (pro parte) — En très petite quantité et en 
mélange à d’autres Lichens crustacés, sur rochers siliceux : 
Frahan. 

* Rinodina exigua Th. Fr. — Lichen exiguus Aït; 
Parmelia confragosa v. metabolica Fr., Rinodina meta- 
bolica Kbr. 


106 


Thalle mince, aréolé-fendillé, d’un gris brunâtre ou 
gris sale, à hypothalle indistinet. Apothécies petites, 
apprimées, noires, non pruineuses, à disque plan au 
début, entouré d’un rebord thallin épais, grisâtre; plus 
tard se bombant quelque peu, en même temps que Île 
rebord disparaît presque entièrement. Spores ovales- 
ellipsoïdes, brunes, divisées en deux par une cloison 
étroite plus foncée. Elles sont longues de 12-16 w et 
larges de 6-8. Les thèques, claviformes-allongées, contien- 
nent 8 spores. Paraphyses grèles, assez peu cohérentes, 
hyalines ou un peu brunies et renflées en haut, peu 
cloisonnées (parfois cependant, 2-5 cloisons vers Île 
sommet). Hypothécium jaunâtre clair. Thécium hyalin. 
Épithécium formant une assez large bande d’un brun 
foncé. — L'iode colore l’hyménium en bleu très vif. La 
potasse caustique donne sur le thalle une réaction d’un 
jaune-brun. 

Rochers siliceux : Frahan. 

Rinodina lecanorina Mass. — Mischoblastia Mass. — 
Rochers siliceux près le château de Bouillon. — C'est la 
troisième station belge de cette rare espèce. Elle a été 
découverte près de Dinant par M. Tonglet et à Quarreux, 
tout récemment, par M. Goffart. 

R. Bischofii Kbr. — Psora Bischofii Hepp. — 
Rochers siliceux à Frahan. 

Callopisma vitellina Ehrh, — Lecanora vitellina Ach,, 


Caloplaca Th. Fr. — Sommet d'un rocher siliceux près 
le « Chemin du diable» à Frahan, 
€. aurantiaeum Kbr. — Lecidea aurantiaca Ach., Calo- 


place Th. Fr., Lecanora Nyl.— Rochers siliceux à Frahan, 
avec l’espèce précédente. 

C.pyraceum Kbr. — Caloplaca pyracea Th. Fr., 
Lecanora Nyl. — Tronc de vieux pommier à Frahan. 


107 


Callopisma ferrugineum Th. Fr. -— Caloplaca ferru- 
ginea Th. Fr., Blastenia Kbr., Lecanora Nyl. — Troncs 


de chênes isolés le long des routes : Bouillon; vieux troncs 
à Dohan. 


Haematomma coceineum Kbr. — Lichen coccineus 
Diks., Haematomma vulqare Mass. — Rochers siliceux : 
entre Bouillon et Rond-le-Duc. 

“ IX. ventosum Mass. — Lichen ventosus L., Lecanora 


Ach., Parmelia Fr. 

Thalle épais, verruqueux-aréolé, d’un jaune verdâtre 
plus ou moins foncé, à hypothalle blanc, souvent bien 
marqué. Apothécies grandes, atteignant 5 mm. large, à 
disque d'un beau rouge sang, plan à l’état jeune et en- 
touré d’un rebord thallin mince, entier, plus tard devenant 
plus convexe et à rebord disparaissant presque entière- 
ment. Spores aciculaires plus atténuées à un bout, obtuses 
aux deux extrémités, hyalines, divisées en 5-7 parties 
par des cloisons transversales. Elles mesurent en longueur 
45-54 » et 5,5-5 z en largeur. Les thèques, renflées, 
très atténuées à la base, contiennent 8 spores. Les para- 
physes sont épaisses, robustes, hyalines, assez lâches, 
cloisonnées sur presque toute la longueur, un peu arti- 
culées et renflées au sommet. Hypothécium presque 
incolore ou grisâtre. Thécium coloré en jaune orange. 
Épithécium d’un jaune orange brunâtre, — L'iode colore 
l’hyménium en bleu vif. La potasse caustique le teint en 
bleu très foncé, passant au bleu violacé. 

Rochers siliceux : Mortehan. 


Lecanora sordida Th. Fr. — Zeora sordida Kbr. — 
Récolté abondamment sur rochers siliceux à Frahan. 
— var. subearnea Th. Fr. — Très beaux spécimens 


sur rochers siliceux: Frahan, Mortehan. 


108 


Lecanora atra Ach.— Vieux murs à Frahan. — Doit 
être beaucoup plus abondant dans la région. 

L. subfusea Ach. — Vieux mur à Cordemoy; troncs 
de chène et autres essences à Bouillon, Frahan, Noire- 
Fontaine, bois de Rochehaut. Très répandu et extré- 
mement variable comme formes. 

L. pallida Kbr.— Lecanora albella Ach., L. subalbella 
Nyl.— Troncs de chênes au bois de Rochehaut,Frahan,ete. 
Presque aussi commun que l’espèce précédente. 


L. Hageni Kbr. — Quelques petites plaques de cette 
espècesur troncs de chênes avec les deux précédentes. 

EL. varia Ach. — Plusieurs habitations signalées à 
Bouillon et environs; du reste, commun dans toute Îa 
région. 

Aspicilia gibbosa Kbr. — Urceolaria gibbosa Ach., 
Lecanora Nyl. — Rochers siliceux. Très abondant dans 


toute l’Ardenne, où il forme souvent le fond de la végé- 
tation surlesrochersdénudés. Trouvé à Frahan, Mortehan, 
Bouillon. Souvent en mélange avec d’autres espèces et 
paraissant parfois leur servir de support. 

— var. sylvatiea Zwackh. — A. lusca Nyl. — Avec 
le type à Frahan. 

Phialopsis rubra Kbr. — Lecanora rubra Ach., 
Gyalecta Mass., Lecania Müll. — Sur troncs de chènes à 
Bouillon, sur charme à la lisière de la forêt de Bouillon, 
sur chêne et peuplier à Frahan. 


Gyalecta cupularis Kbr. — Lecidea cupularis Ach., 
Patellaria DC.— Rochers moussus : château de Bouillon. 
Urccolaria seruposa Ach. — Parmelia Fr. — Rochers 


siliceux, vieux murs. Assez répandu dans toute l’Ardenne, 
ainsi que la var. bryophila (Ehrh). Signalé par notre 
confrère à Bouillon, Frahan, entre Bouillon et Cordemoy. 


109 


PERTUSARIEAE. 


Pertusaria communis DC. — Troncs d'arbres 
Bouillon et plusieurs autres localités. Généralement très 
répandu. 


LECIDEACEAE. 


Catolechia canescens Th. Fr. — Lecidea canescens 
Ach., Diploicia Kbr. — Commun, mais presque toujours 
sorédié, sur les troncs, les vieux murs, les mousses décom- 
posées, etc. Rarement fertile. Un spécimen portant quel- 
ques apothécies à Frahan. 

€. badia Th, Fr. — Lecidea badia Fr., L. melanospora 
Nyl. — Sur rochers siliceux, souvent mélangé à l’Aspicilia 
gibbosa : Frahan, Rochehaut. — Déjà signalé comme nou- 
veau pour notre pays(Bull. Soc.roy. de bot., t. XXXIIF, 
p. 165). 

Psora lurida Kbr. — Lecidea lurida Ach., Biatora 
Fr. — Sur la térre calcaire et les fissures des rochers : 
Comblain-au-Pont, Dinant. 

Mhalloidima coeruleonigricans Lghtf. — Lecidea 
vesicularis Ach., Thalloidima vesiculare Kbr. — Sur 
rochers et terrains contenant du calcaire : Dinant, Bouil- 
lon, près le château. 

K. mesenteriforme Vill. — Lecidea mamillare Fr. — 
Rochers calcaires : Comblain-au-Pont, — Cette belle et 
rare espèce n’était connue en Belgique qu'aux environs 
de Dinant, plusieurs stations (Tonglet), Han-sur-Lesse et 
Esneux. 

Koninia aromatiea Mass. — Lecidea aromatica Ach. 
— Vieux murs : Dinant, 

Bacidia muscorum Arn, — Lecidea Ach., Raphiospora 


110 


viridescens Kbr., Bacidia pezizoidea Stizenb. — Sur des 
mousses décomposées : entre Ortho et Beaulieu. — Déjà 
signalé comme nouveau pour notre flore (loc. cit.). 

* Biatorina sphaeroiïides Mass. — Bialorina pilu- 
luris Kbr., Lecidea subduplex Nyl. — Thalle pulvérulent- 
granuleux, jaune-verdâtre sale. Apothécies d’un jaune 
carné rougetre vif, planes à l’état jeune et munies d'une 
marge mince, blanchâtre, devenant bientôt bombées et 
mème convexes-hémisphériques, totalement dépourvues 
de rebord. Spores oblongues-allongées, atiénuées aux 
deux bouts, mais à extrémités obtuses, hyalines, divisées 
en deux loges par une cloison très distincte. Elles mesu- 
rent 12-15 w en longueur et 5-5 y en largeur. Thèques 
allongées-cylindriques, 8-sporées. Paraphyses hyalines, 
très cohérentes, ni eloisonnées ni articulées, à peine un 
peu renflées au sommet. Hypothécium blanc-jaunätre. 
Thécium incolore. Épithécium peu distinct, d’un blanc- 
jaunâtre. — L'iode verdit un peu l’hyménium. 

Troncs pourrissants dans un bois montueux: Frahan. 

Biatora uliginosa Fr. — ZLecidea uliginosa Ach. — 
Sur la terre, dans une excavation de rocher: Frahan. 

Sphyridium placophyllum Th. Fr. — Bacomyces pla- 
cophyllus Whlbg. — Sur la terre schisteuse, entre Vivy 
et Rochehaut. En dehors de cette habitation, cette rare 
espèce n'est connue, en Belgique, que sur le plateau de 
la Baraque-de-Fraiture. 

Diplotomma alboatrum Kbr, var. ambiguum (Ach.) 
Sur le schiste des murs et les ardoises d’un toit à 
Frahan. 

Buellia parasema Th. Fr. — Lecidea disciformis 
Nyl., L. subdisciformis Leight. — Tronc de chêne au 
bois de Rochehaut. 


PRIT PS PS. CU 7 


111 


Rhizocarpon geographieum DC. — Lecidea geogra- 
phica Fr. — Rochers siliceux, vieux murs: Frahan. 

* R, viridiatrum Kbr. — Lecidea viridiatra Fk. 

.Thalle assez épais, aréolé-verruqueux, à aréoles tous 
distants, épars, convexes, d’un jaune-verdâtre. Hypo- 
thalle noir, beaucoup moins développé que dans l'espèce 
précédente. Apothécies diseiformes, noires, nues, sail- 
lantes hors du thalle, à bord mince, élevé, disparais- 
sant bientôt en même temps que l'apothéeie se bombe. 
Spores ovales-ellipsoides, au début d’un brun clair 
ou presque bhyalines, devenant très vite d’un brun 
noir, polariloculaires-murales. Thèques claviformes, 
8-sporécs. Paraphyses grèles, flexueuses, un peu cloi- 
sonnées dans le haut, hyalines, mais brunies et renflées 
en tête au sommet. Hypothécium brun-noir. Thécium 
incolore. Épithécium formant une large bande d’un brun- 
noir, — L’iode bleuit l'hyménium, mais est sans action 
sur les hyphes. Ce dernier caractère différencie cette 
espèce de la précédente, sans laisser le moindre doute. 

Rochers siliceux : Frahan, au lieu dit : Trou-Perpète. 

R. obseuratum Kbr, — Lecidea obscurata Schaer., 
Lecidea plicatilis Leight. — Rochers siliceux : Frahan. 
— Cette espèce, signalée comme rare dans les pays 
voisins, s’est déjà rencontrée sur différents points de notre 
territoire. 

* Lecidella aglaea Kbr. — Lecidea aglaea Smfrt. — 
Thalle très épais, plus ou moins verruqueux, fendillé par 
places, d’un gris-jaunâtre ou jaune d’ocre clair. Hypo- 
thalle noir, visible sur les bords. Apothécies grandes, 
1-2 mm. de diamètre, d’un beau noir, lisses, non prui- 
neuses, luisantes, planes, fortement apprimées, à rebord 
mince au début, disparaissant bientôt. Spores ellipsoides, 


112 


à membrane épaisse, hyalines, simples, longues de 10- 
15 u et larges de 6-8 z, au nombre de 8 dans des thèques 
claviformes. Paraphyses très cohérentes, presque gélati- 
neuses, hyalines ou un peu verdâtres au sommet,. ni 
cloisonnées ni renflées. Hypothécium presque incolore ou 
gris-brunâtre clair. Thécium hyalin. Épithécium formant 
une assez large bande d’un brun-verdâtre. — L'iode 
bleuit l'hyménium. La potasse caustique brunit très 
faiblement le thalle. 

Sur rocher siliceux dit « Rocher de Morsehan » à 
Bouillon. 

Lecidella parasema (Ach.) — Lecidea parasema Ach. 


Lecidella enteroleuca Kbr. — Sur pommiers, jeunes 
chènes et genêt mort à Frahan. 

* var. similis Mass. p.p. — Biatora similis Mass, f. 
corticola Kbr. —  Diffère du type par ses apothé- 


cies d'un brun de cuir à l’état jeune, devenant à la fin 
d’un brun foncé noirâtre ou même noires, mais brunissant 
quand on les humecte, à la façon de certaines espèces du 
genre Biatora. Se distingue facilement de ces dernières par 
la teinte vert-bleuàtre du sommet des paraphyses. 

Sur tronc et branches de cornouiller à Frahan. 

Lecidea fuscoatra Whlbg. Lichen fuscoater L., 
Lecidea fumosa Ach., L. subfumosa Arn. — Plusieurs 
habitations sur rochers siliceux à Frahan. — Certains 
échantillons se rapprochent de la var. fumosa Th. Fr. 

L. macrocarpa Th. Fr. — Patellaria DC. — Rochers 
siliceux : Mortehan. 

* var. tumida Mass. — Diffère du type par son thalle 
plus épais, bien délimité, d’un gris blanchâtre, ses 
apothécies assez fortement pruineuses, surtout à l'état 
jeune. 





115 


Avee le type, sur rochers siliceux : Mortehan. 
— var. platycarpa (Ach.) — Lecidea platycarpa Kbr. 
— Rochers siliceux : Frahan, Libramont. 


GRAPHIDEAE. 


Graphis scripta Ach. — Plusieurs formes de cette 
espèce en mélange aux autres Lichens crustacés, sur 
troncs à Frahan. 

Arthonia radiata Pers. — Arthonia vulgaris Schaer. 
Sur les troncs au bois de Rochehaut. 


CALICIEAE. 


Calicium chlorinum Kbr. — Lichen chlorinus L., 
Trachylia Stenh., Calicium paroicum Ach., Lepra chlo- 
rina Ach. — Quelques beaux spécimens de cette espèce, 
récoltés à Willerzie, par MM. Delogne et Gravet, se 
trouvent dans l'herbier du Jardin botanique de 
Bruxelles. 

DACAMPIEAE. 


Endopyrenium trapeziforme Müll. — ÆEndocarpon 
hepaticum Ach., Dermatocarpon Th. Fr., Endopyrenium 
Kbr., Endocarpon Hedwigii DC. — Sur la terre, dans les 
fissures des rochers calcaires à Sougnez près Aywaille. 


VERRUCARIEAE. 

Lithoicea fuscella Mass. — Sagedia fuscella Fr., 
Verrucaria Kbr., Lithoicea glaucina Arn. — Rochers 
siliceux: Frahan. 1 

PYRENULACEAE. 


“Arthopyrenia analepta Mass. — Verrucaria analepta 
Ach., Verrucaria epidermidis v. analepta Fr. 


114 


Thalle hypophléode, se confondant avec le support ou 
apparaissant sous la forme d’une tache grise sur l’épiderme 
des écorces. Hypothalle indistinet. Apothécies émergen- 
tes, semi-globuleuses, noires, parfois un peu luisantes, 
isolées sur le thalle, petites, 0,2-0,3 mm. de diamètre, à 
ostiole distinctement perforé à la fin. Spores ovales-allon- 
gées, souvent étranglées par le milieu, à membrane vis- 
queuse, épaisse, divisées en 2, rarement en 5-4 loges, par 
une ou plusieurs cloisons larges. Elles mesurent 15-18 y 
en longueur et 4-6 s en largeur et sont contenues au 
nombre de 8 dans des thèques allongées. Paraphyses fili- 
formes, flexueuses, peu distinctes. Périthécium brun 
foncé. Thécium hyalin. — L'iode parait être sans 
action sur la gélatine hyméniale. 

Troncs d'arbres à écorces lisses, au bois de Rochehaut. 

“Sagedia persicina Kbr. — Sagedia Harrimanni 
Mass. 

Thalle mince, granuleux-farineux, d’un gris verdätre 
(sur l'échantillon observé). On le rencontre parfois coloré 
en rouge purpurin clair, et même en rouge foncé. Hypo- 
thalle indistincet. Apothécies très petites, 0,1-0,2 mm. 
de diamètre, noires, ternes, non pruineuses, un peu 
recouvertes par le thalle à l’état jeune, plus tard émer- 
gentes, subglobuleuses, à ostiole peu visible. Spores 
fusiformes, obtuses aux deux extrémités, hyalines, divi- 
sées en # loges par des cloisons minces. Elles mesurent 
20-24 4 en longueur et 4-5 # en largeur et sont posées 
obliquement au nombre de 8 dans les thèques. Celles-ci 
sont très nombreuses, lancettiformes, pointues-acuminées 
aux deux bouts. Paraphyses peu distinctes, inégales, 
la plupart transformées en gélatine. Excipulum simple, 
brun foncé noirâtre. — L'iode ne produit aucune 


PTT TS NETTS T S  E 


CR TS | 


115 


réaction sur l’hyménium ou le colore seulement en jau- 
nâtre. 

En très minime quantité, associé au Lithoicea fuscella à 
Frahan. 


LECOTHECIEAE. 


Lecothecium corallinoides Kbr. — Collema nigrum 
Ach., Lecothecium Mass., Racoblenna corallinoides Suz., 
Pannaria nigra Nyl. — Dans les fissures des rochers 
calcaires, même sur la roche vive: Comblain-au-Pont; sur 
rochers siliceux à Mortehan. 


COLLEMACEAE. 


* Physma compactum Kbr. — Lempholemma com- 
pactum Kbr. Syst., Collema chalazanum Nyl. p. p. 

Thalle épais, d’un vert foncé noirâtre, presque noir 
sur le sec, pâlissant et devenant très gélatineux quand on 
l’'humecte. Il est formé de lobes trapus, difformes, à marge 
plissée ou granuleuse, plus ou moins ascendants à la 
périphérie, plus aplatis et presque crustacés-verruqueux 
au centre. Apothéciespetites, urcéolées dans le'jeune âge, 
plus tard disciformes, aplanies ou un peu concaves. Disque 
d’un rouge brun, à rebord épais, entier, d’un vert noirâtre, 
persistant. Spores ovales-ellipsoïdes, souvent atténuées 
aux deux bouts en une sorte de pointe obtuse, simples, 
hyalines, un peu nébuleuses. Thèques allongées, presque 
cylindriques, 8-sporées. Paraphyses gélatineuses, peu 
visibles, très compactes, un peu renflées et brunies au 
sommet. Hypothécium presque hyalin ou coloré en brun 
roussâtre très clair. Thécium incolore. Épithécium formant 
une assez large bande brunätre. —- L’iode bleuit vivement 
l'hyménium. 


116 


Sur le mortier calcaire de vieux murs à Bouillon, associé 
à d’autres Collémacées. 

Synechoblastus flaceidus Kbr. — Collema flaccidum 
Ach., Lethagrium rupestre Mass. — Notre Confrère en a 
récolté de très beaux spécimens bien fructifiés sur les 
rochers siliceux humides à Frahan. 

* Collema tenax (Sw.) Kbr. 

Thalle membraneux mince, étalé en rosette, appliqué 
sur le substratum, d’un gris-verdâtre ou gris-bleuûtre à 
l’état sec, d’un beau vert glauque sur le vif, à face infé- 
rieure concolore. Lobes à bords crénelés-arrondis. 
Apothécies grandes, atteignant jusque 2 mm. de diamètre, 
presque immergées dans le thalle, aplanies ou concaves, 
à disque d'un rouge brun clair, à rebord thallin épais, 
entier ou irrégulièrement crénelé, gris-verdâtre. Spores 
ovales-ellipsoïdes, hyalines, 4-loculaires à l'état jeune, 
plus tard multiloculaires-murales, à divisions des loges 
peu marquées. Elles mesurent 18-20 ». en longueur et 
6-9 u. en largeur, et sont contenues au nombre de 8 
dans des thèques claviformes. Paraphyses grèles, hyalines 
ou un peu brunies au sommet, fortement gélatineuses, 
non ou à peine renflées. Hypothéeium presque hyalin ou 
un peu roussâtre. Thécium incolore. Épithécium formant 
une large bande d’un roux clair. — L'iode bleuit vive- 
ment l’hyménium. 

Sur la terre parmi des mousses de petite taille 
Tournay (Lux) . 


C. cristatum Schaer. — C. melaenum Ach. — Dans 
les fentes de rochers caleaires : Sougnez (Aywaille). 
C. auriculatum Hoffm. — C. granosum Wulf. — 


Parmi les mousses, au pied des murs humides du château 
de Bouillon. — Déjà signalé et décrit par M. Delogne : 
Bull. Soc. Bot. t. XII, p. 170. 


#77 


Leptogium eyanescens (Schaer.) Kbr. — Collema 
cyanescens Schaer., Leplogium tremelloides Anzi. — Ro- 
chers humides à Frahan. — Signalé et décrit dans la 
même notice que l'espèce précédente. 

L. sinuatum Kbr. — L. lacerum Fr. v. sinuatum Fw., 
Collema atrocoeruleum v. sinuatum Rbh. — Assez abon- 
dant et richement fructifié sur les rochers siliceux, parmi 
les mousses, au château de Bouillon; entre Bouillon et 
Cordemoy. 

L. lacerum Fr. — Collema lacerum Ach., C. atro- 
coeruleum Schaer. — Rochers siliceux à Mortehan. 

— v. pulvinatum (Ach.) — Avec le type. 

Polychidium muscicolum Kbr. — Leptogium musci- 
colum Fr., Collema Ach. — En abondance sur les 
rochers, en compagnie de plusieurs espèces de Rhacomi- 
trium et de Grimmia : Bouillon (Gorge St. Pierre et 
rochers du château), Oisy, entre Frahan et Corbion. La 
plupart des spécimens bien fructifiés. 


BYSSACEAE. 

Ephebe pubeseens Fr. — Collema pubescens Schaer. 
Cornicularia Ach., Coll. velutinum v. pubescens Rbr. — 
Rochers siliceux : Frahan (plateau de la crête). — Stérile. 

Cystocoleus rupestris (Pers.) Thweites. — Racodium 
rupestre Pers. — Rochers siliceux à Bouillon. — Stérile. 

* Spilonema paradoxum Bornet. — Se présente à 


l’état stérile sous forme de filaments noirâtres dressés et 
réunis en coussinets. Sous {a lentille du microscope, pré- 
sente l'aspect d’une algue filamenteuse d'un vert-jaunâtre, 
entourée d'hyphes peu distinctes. 

Rochers siliceux : Bouillon (Côte d’Oclin), Mortehan, 
Frahan. 





Ne 
e 
J . 
J 


MOUSSES NOU VELLES 


DE 


L'AMÉRIQUE DU NORD, 


PAR 


FURENAUED 8T J: CARDOT. 


IV. 


Archicium Hallii Aust. var. minus Ren. et Card. 
Bot. Gaz., XIX, p. 237. — À forma typica differt statura 
minore, foliis brevioribus costaque pereurrente vel bre- 
viter excurrente. 

Hab. Louisiana : circa Mandeville (A. B, Langlois, 

1892). 


Dicranella leptotrichoides Ren. et Card. Bot, Gaz. 
XIX, p. 257. — Habitu Leptotricho tortili subsimilis, 
Dioica, humilis, gregarie caespitosa, viridis, Caulis erectus, 
brevis, simplex, 2-5 mill. longus. Folia erecta vel subse- 
eunda, siccitate haud mutata, lanceolata, acuminata, apice 
subacuta vel obtusiuscula, integerrima, marginibus ubique 
planis vel plus minus revolutis, costa crassa percurrente, 
cellulis irregularibus, oblongis vel linearibus, inferioribus 
brevioribus, laxioribus, subrectangulis. Folia perichae- 
tialia vix diversa, paulo longiora, Capsula in pedicello 
5-7 mill. longo, juniore lutescente, aetate rubello, minuüta, 
erecta, aequalis, ovato-oblonga, sub ore vix constricta, 


120 


opereulo capsulae aequilongo, oblique et tenuiter subu- 
lato-rostrato. Peristomii dentes purpurei, lamellosi, in 
longitudinem striolati, infra medium in 2-5 crura subu- 
lata, granulosa, partim cohaerentia divisi. Annulus latis- 
simus, pulchre distinetus, deciduus, e 2-5 seriebus cellu- 
larum compositus. Planta mascula ignota. 

Hab. Louisiana : ad aggeres, Rivière Tehiffouté, Abita 
Springs, Covington, Fontainebleau prope Mandeville 
(A. B. Langlois, 1891-1892). Alabama : circa Mobile 
(Sullivant). 

Cette espèce se rapproche beaucoup dy D. Tonduzü 
Ren. et Card. du Costarica; elle s'en distingue toutefois 
par ses feuilles raides à l'état sec et d’un tissu différent. 
Elle diffère du D. debilis Lesq. et James, par ses feuilles 
plus fines, d'un tissu plus serré, à cellules plus longues et 
plus étroites et son anneau double ou triple. 


Fissidens falcatulus Ren. et Card. Bot. Gazette, 
XIX, p. 237. — Pusillus, gregarius, lutescenti-viridis. 
Caulis rigidulus, plumulosus, 2-4 mill. longus. Folia 
4-8-juga, siccitate rigidula, falcato-secunda, lineari-lanceo- 
lata, acuta vel subapiculata, lamina vera ad medium vel 
paulo ultra produeta, anguste hyalino marginata, lamina 
dorsalis basi attenuata, elimbata, lamina apicalis haud 
marginata, apice obsolete denticulata vel subintegra; 
costa sat valida, pallida, subpercurrente ; rete pellucido 
laxiusculo, laevi, cellulis hexagonis efformato. Flores 
fructusque ignoti. 

Hab. Louisiana : in corticibusarborum, circa St-Martin- 
ville, Catahoulou, bayou Alexandre (A. B. Langlois, 
1890-1891). 

Très voisin du F. exiguus Sulliv.; en diffère toutefois 





121 


par Son port un peu rigide, ses feuilles plus étroites et 
courbées en faulx à l’état sec et son tissu plus translucide. 
L'habitat est aussi très différent, le F. exiguus étant 
saxicole tandisque le F, falcatulus est corticicole, comme 
beaucoup de petites espèces tropicales. La fructification 
du F.falcatulus fournira peut-être plus tard de nouveaux 
caractères distinctifs. 


Bryum bimum Schreb. var. atrotheca Ren. et 
Card. Bot. Gaz., XIX, p.238. — A forma typica differt 
capsula atro-rubra foliisque apice vix denticulatis integer- 
rimisve. 

Hab. Terreneuve (rev. A. C. Waghorne, 1892). 


Timmia austriaca Hedw. var. brevifolia Ren. et 
Card. Bot. Guz., XIX, p. 258. — A forma typica differt 
caule breviore foliisque magis confertis, siccitate erecto- 
imbricatis vix flexuosis et brevioribus. 

Hab. Colorado : Springdale, Boulder County (Marie 
Holzinger, 1892 ; comm. J. M. Holzinger). 


Pylaisia polyantha Sch. var. coloradensis Ren. et 
Card. Bot. Gaz., XIX, p. 258. — A forma typica colore 
viridi cellulisque  valde chlorophyllosis brevioribus 
distineta. 

Hab.: Colorado : Springdale, Boulder County (Marie 
Holzinger, 1892; comm. J. M. Holzinger). 


Brachythecium salebrosum Sch. var. Waghornei Ren. 
et Card, Bot. Gaz., XIX, p. 258.— A forma typica differt 
caespitibus densissimis, caulibus erectis, turgidis, eradi- 
culosis, foliis magis confertis, imbricatis opereuloque 
mamillato. À B. mamilligero Kindb. foliis siceitate arete 


122 


imbricatis, nec patentissimis, caulibusque haud radiculosis 
distinctum. — Varietas insignis. 

Hab. Labrador : Battle Harbor (rev. A. C. Waghorne, 
1891 ; comm. rev. C. H. Demetrio). 


Brachythecium suberythrorrhizon Ren.et Card. 
Bot. Gaz., XIX, p. 258. — Monoicum, intricato-caespi- 
tosum, lutescenti-viride, B. velutino habitu et magnitudine 
simile. Caulis repens, radicosus, vage pinnatus, ramis 
brevibus procumbentibus. Folia subhomomalla, oblongo- 
lanceolata, longe et anguste acuminata, bi-triplicata, toto 
margine serrata, plana vel plus minus revoluta, costa ultra 
medium evanida, interdum bifurca et breviore, rete 
laxiusculo, pellucido, cellulis rhomboïidali-linearibus, 
alaribus quadratis subobseuris. Folia perichaetialia 
lanceolata, longe acuminato-subulata, acumine serrata. 
Capsula in pedicello rubello laevi, 10-12 mill. longo, 
suberecta, turgide ovata, sicca sub ore haud vel vix con- 
stricta, operculo ignoto. Peristomii dentes lutescentes, 
triangulari-lanceolati, processus angusti, in linea divisurali 
pertusi, cilia solitaria vel bina, longa, filiformia. 

Hab. Colorado: Springdale, Boulder County (Marie 
Holzinger, 1892 ; comm. J. M. Holzinger). 

Très voisin du B. erythrorrhizon Sch., dont il diffère 
par ses feuilles plus étroites et son tissu plus lâche. 


Brachythecium reflexum BS. var. Demetrii Ren. 
et Card, Bot. Gaz,, XIX,p. 259, — A forma typica habitu 
robustiore, ramis crassioribus erectis foliisque latioribus, 
mollioribus distinctum. 

Hab. Labrador : Squaw Islands (rev. A. C. Waghorne, 
1891; comm. rev. C. H, Demetrio). 


125 


Eurhynchium Sullivantii L. et J. var. Holzingeri 
Ren. et Card. Bot. Gaz., XIX, p. 239. — A forma typica 
differt ramis brevioribus plerumque obtusis foliisque latio- 
ribus brevius acuminatis. 

Hab. Circa Washington (F. V. Coville, 1889-1890; 
comm. J. M. Holzinger). 


Thamnium Holzingeri Ren. et Card. Bot. Gaz. 
XIX, p. 239. — Viride, tenellum, formis minoribus 
Isothecii myosuroidei habitu et statura sat simile. Caulis 
primarius repens stoloniformis, secundarius ascendens 
vel deeumbens, plus minus arbusculosus vel elongatus, 
pinnatus, ramis tenellis complanatis plerumque atte- 
nuatis. Folia caulina inferiora minuta, undique erecto- 
patentia, e basi late deltoidea ligulato-obtusa, costa basin 
versus acuminis evanida, superiora majora, distiche com- 
planata, basi paulo asymmetriea, oblongo-ligulata, obtusa 
vel subobtusa, costa sat procul apice evanida, superne 
interdum subfurcata; ramea minora, costa breviore 
instructa, latere inferiore inflexa, superiora acuta; omnia 
marginibus planis crenulatis, apice grosse et irrégulariter 
dentatis; rete parenchymatoso, cellulis brevibus, chloro- 
phyllosis, parietibus incrassatis formato, superioribus sub- 
rotundatis vel subhexagonis, mediis ovalibus oblongisve, 
inferioribus sublinearibus, alaribus minutis, obscurioribus, 
subquadratis vel subrotundis. Folia perichaetialia intima 
subvaginantia, oblongo-lanceolata, longe loriformi-acumi- 
nata, serrulata, costa ténui, rete angustiore:; vaginula para- 
physibus longis numerosis praëdita. Capsula in pedicello 
rubello laevi, 6-9 mill. longo, erecta, oblonga, subsym- 
metrica, sicca sub ore constricta, operculo conico, oblique 
rostrato. Peristomii dentes lutescentes, lanceolato-acumi- 


124 


nati, subulati, processus in carina anguste fissi, ciliis binis 
singulisve, longis, nodosis. Dioieum videtur. 

Hab. Oregon : Myrile Point, Coos County (rev. G. 
À. Holzinger, 1892 ; comm. amicissimus J. M. Holzinger). 
California : Olema, Marin County (Marshall A. Howe, 
1894). 

Cette jolie petite espèce, véritable miniature du genre, 
ne peut être confondue avec aucune autre Mousse de 
l'Amérique du Nord ni d'Europe. Elle rappelle un pen 
certaines petites espèces tropicales des genres Homalia et 
Porotrichum, mais s'en distingue déjà par son péristome 
parfait, pourvu de cils bien développés. 


Amblystegium Holzingeri Ren.et Card. Bot. Gaz. 
XIX, p. 240. — Laxum, viride vel lutescenti-viride. 
Caulis depressus, vage ramosus. Folia laxissima, remota, 
patula, ovato-lanceolota, late et obtuse acuminata, integra, 
costa plerumque simpliei, tenui, ultra medium evanida, 
interdum bifurca et breviore, rete laxiusculo, cellulis 
oblongis vel linearibus, flexuosis, utriculo primordiali 
distineto, alaribus brevioribus, laxioribus. Folia perichae- 
tialia oblongo-lanceolata, acuminata, integerrima, costata, 
rete angustiore. Capsula in pedicello rubello brevi, 
6-8 mill. longo, inclinata vel subhorizontalis, parva, ovata, 
arcuata, sicca sub ore valde constricta, operculo depresso, 
obtuse apiculato. 

Hab. Virginia : ad ripas fl. Potomac ; Rock Creek, prope 
Washington (J. M. Holzinger, 1891-1892). 

Diffère de l'A. adnatum par ses feuilles brièvement 
acuminées, obtuses, sa nervure ordinairement simple et 
ses cellules alaires plus lâches, moins nombreuses, ainsi 
que par sa capsule plus courte et son opercule plus 
déprimé. 


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Bull. Soc. roy. bot. Belg., t, XAXV. 


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Bull. Soc. roy. bot. Belg., t. XXXV. 


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1925 


Hypnum giganteum Sch. var. labradorense Ren. 
et Card. Bot. Gaz., XIX, p. 240. — Insigne, valde 
robustum; a forma typica differt foliis majoribus, longiori- 
bus costaque superne attenuata et sat procul ab apice 
evanida, saepe furcata. 


Hab. Labrador : Battle Harbor (rev. A. C. Waghorne, 
1892). 


EXPLICATION DES PLANCHES. 


Toutes les figures ont été dessinées à l’aide de la chambre claire de 
Nachet. 

Prancne I. — A. Dicranella leptotrichoides. a, plante entière, gran- 
deur naturelle; b, b, feuilles; c, tissu de la base; d, tissu de la partie 
moyenne; €, capsule avec l’opercule; f, capsule déoperculée; g, fragment 
de l’anneau; L, deux dents du péristome. — B. Fissidens falcatulus. a, 
plante entière, grandeur naturelle; b, partie supérieure d’une tige; c,c, 
feuilles; d, tissu de la pointe d’une feuille; e, tissu au bord de la partie 
engainante d’une feuille. — C. Amblystegium Holzingeri. a, plante 
entière, grandeur naturelle; b, b, b, b, feuilles; c, cellules alaires; d, tissu 
vers le milieu; e, e, tissu du sommet d’une feuille; f, capsule operculée; 
g, capsule déoperculée. 

Pcancue Il. — A. Thamnium Holzingeri. a. plante entière, grandeur 
naturelle; D, partie d’un rameau; c, ce, feuilles caulinaires inférieures; 
d, d, feuilles caulinaires supérieures; e, feuilles raméales; /, sommet 
d’une feuille caulinaire; g, sommet d’une feuille raméale; h, cellules 
alaires; #, tissu moyen marginal; 7, tissu du sommet; k, feuille périchétiale 
intime; /, capsule avec l’opereule; m, fragment du péristome, — B. 
Brachythecium suberythrorrhizon. a, plante entière, grandeur naturelle; 
b, b, b, feuilles; c, cellules alaires; d, d, sommet de feuilles; e, capsule 
déoperculée; f, feuille de B. erythrorrhizon Sch. 


=. 





FUNGI ALIQUOT BRASILIENSES PHYLLOGENI 


AUCTORE P. À. SACCARDO. 


Folia plurima, potissimum Orchidearum epiphytarum 
fungillis correpta et putrescentia legit in silvis Brasiliae el. 
P. Binot et ad hortum botanicum Bruxellensem misit. 
Ex eo, anno praeterlapso, cl. £. De Wildeman ad me trans- 
misit folia praedita ut mycetes 1bi enatos examinarem. 
Non multos nec a typis jam cognitis valde discrepantes, 
elsi novos, detegere contigit. 

Eorum diagnoses sequuntur. 

Patavii, die ultima Marti MDCCCXCVI. 


1. Physalospora camptospora Sacc. Sp. nov., 
tab. LIL, fig. 1. — Peritheciis laxe gregariis v. hine inde 
confertis, subcutaneo-erumpentibus, prominulis, globoso- 
inaequalibus, 200-300 x diam., ostiolo obtuso saepe 
irregulari pertusis, contextu minute celluloso fuligineo; 
ascis cylindraceis, breve stipitatis, spurie paraphysatis, 
apice obtusis, lumine initio obsolete bifoveolato, octo- 
sporis; sporidiis distichis, cylindraceo-oblongis, plus minus 
areuatis, utrinque rotundatis, 20-24 — 4-5, continuis, 
farctis, hyalinis, plasmate saepe imperfecte bipartito. 

Hab. in foliüs emortuis Orchidearum epiphytarum in 
Brasilia, — Affinis Phys. fusisporae aliisque sed sporidiis 
curvis etc. diversa, 


128 


2. Physalospora Wildemaniana Sacc. sp. nov., 
tab. [IT, fig. 2. — Peritheciis hypophyllis, hinc inde dense 
gregariis, epidermide tectis, globoso-leuticularibus, 0,5 
mm. diam., nigris, ostiolo impresso pertusis, dein con- 
cavis, contextus cellulis amplis sinuosis subradiatim dispo- 
sitis; ascis tereti-fusoideis, 50-60 — 8-9, subsessilibus, 
apice obtusulis, octosporis ; paraphysibus flexuosis, paucis 
evanidis ; sporidiis oblique monostichis v. distichis, breve 
fusoideis, utrinque acutulis, subrectis, 15-16 — 5, 
hyalinis. 

Hab. in foliis emortuis Orchidearum epiphytarum in 
Brasilia. Affinis Ph. fallaciosae aliisque sed satis distincta 
videtur. — CI. Doct. E. De Wildeman, qui fungillos 
benevole misit, merito dicata species. 


5. Nectria (Eu-Nectria) phyllogena Sacc. sp. nov., 
tab. HIT, fig. 5. —Acervulis amphigenis,sed saepius epiphyl- 
lis, erumpenti-superficialibus, sparsis, stromate pulvinato 
rubenti-ochraceo fultis, 1,5 mm. diam.; peritheciis 8-15 
in quoque stromate, globulosis, breve papillatis, 0,2 mm. 
diam., demum leniter collabentibus, levibus, hyphis 
conidiophoris conspersis, dein glabris lateritio-rubellis; 
contextu laxe celluloso, molliuseulo, rubenti; ascis tereti- 
fusoideis, subsessilibus, 50-65 — 8, aparaphysatis apice 
rotundatis, Îlumineque 2-foveolato; sporidiis oblique 
monostichis octonis, sed saepius paucioribus, elliptico- 
oblongis, tenuiter 1Â-septatis, haud v. vix constrictis 
12 — 5, hyalinis. 

Hab. in foliis putrescentibus Monocotyledoneae cujus- 
dam (Orchideae ?) in Brasilia. Socium adest, et verisimil- 
lime metageneticum, Verticillium compactiusculum Sacc. 
var. phyllogenum : caespitulis candidis nunc sparsis, nunc 


129 


in stromate peritheciisque Nectriae orientibus, modo laxis, 
modo compactiusculis; hyphis typi; conidiis elliptico- 
oblongis, v. subfusoideis, 2-guttatis, 7-8 — 2, rectis, 
hyalinis. 


4. Nectria (Dialonectria) Binotiana Sacc. sp. nov., 
tab. IV, fig. 4. — Peritheciis hinc inde pauci-congregatis, 
erumpenti-superficialibus, stromate nullo fultis, globoso- 
ovoideis, obtuse papillatis, 140-160 & diam., levibus, 
dilute roseis, glabris, sed Verticilli hyphis candidis 
cinctis, contextu parenchymatico, tenui, aquose carneo; 
ascis tereti-fusoideis, subsessilibus, aparaphysatis, 50- 
60 — 5-6, apice obtuse tenuitis, minute bifoveolatis; 
sporidiis oblique monostichis v, distichis, 8-10 — 2-2,5, 
elliptico-fusoideis, utrinque obtusulis, obsolete 1-septatis, 
haud constrietis, hyalinis. 

Hab. in foliis Orchidearum epiphytarum emortuis in 
Brasilia. Socium adest et verisimillime metageneticum 
Verticillium candidulum Sace. var. Binotianum : caespi- 
tulis candidis, sparsis v. perithecia cireumdantibus, hyphis 
typi, sed deorsum saepe dilutissime fuscellis, 4 & ev.; 
conidiis oblongis, 5 — 2,5, hyalinis. — Egregio P. Binot, 
fungillorum brasiliensiam collectori merito dicata species. 





5. Phyllosticta nigro-maculans Sacc. sp. nov., 
tab. IV, fig. 5. — Peritheciis hine inde dense aggregatis 
maculasque amphigenas orbiculari-ovatas, atras (mycelii 
quoque ope) formantibus, globoso-lenticularibus, promi- 
nulis, 100-200 x diam., dein inaequaliter dehiscentibus; 
sporulis cylindraceis curvatis, utrinque rotundatis (allan- 
toideis), 5-6 — 1, hyalinis. 

Hab. in foliis Orchidearum epiphytarum in Brasilia. 


10 


150 

6. Vermicularia Liliacearum West, — Sace. Syll. 
fung, LE, p, 253, var. brasiliensis Sacc. — Peritheciis 
(imperfeetis) majoribus, 0,5 mm. diam., durioribus, setis 
rigidis aterrimis 60-120 — 5, septis vix conspicuis; 
sporulis oblongo-fusoideis rectiuseulis, utrinque obtusulis, 
13-21 — 6, hyalinis. 

Hab. in foliis Orchidearum épi hhytrurn in Brasilia. 


7. Biplodia paraphysaria Sacc.sp.nov.tab, IV, fig. 
6, — Peritheciis inaequaliter sparsis v. hinc inde paucis 
aggregatis plerumque hypophyllis, innato-erumpentibus, 
dein emergentibus, globoso conicis, 0,5 — 0,5 mm. 
diam. nigris, hyphis fuscis, septatis basi cinetis, con- 
textu duriusculo fuligineo; sporulis ovato-oblongis, diu 
continuis, hyalino-farctis (macrophomoideis) 50-52 — 
15-16, paraphysibus filiformibus, 90-100 — 3, hyalinis 
commixtis basidiisque brevibus fultis, tandem constricto- 
1-septatis, 28-50 — 14-15, atrofuligineis, paraphysibus 
varescentibus. 

Hab. in foliis emortuis Orchidearum epiphytarum in 
silvis Brasiliae copiosa. Sporulis diu macrophomoideis et 
paraphysibus praesentibus species mox dignoscitur. 


8. Glocosperium intermedinum Sacc. Syll. fung. 
III, p. 702. 

Hab. in foliis Orchidearum epiphytarum in Brasilia. 
Acervuli initio subsucecinei, dein obseuriores; conidia 
16-13 — 5-6, obtusula, intus granulosa, hyalina; 
basidia infra olivascentia, septulata, sursum saepe clavu- 
lata, pallidiora, 50-55 — 5-4, 


9. Collctotrichum macrosporum Sacc. sp. nov., 
tab. IV, fig. 7. — Acervulis subeutaneis, dein erumpenti- 


151 


bus et epidermide lacerata cinetis, 0,7-1 mm. diam., vel 
confluendo latioribus nigris; setulis crebris erectis filifor- 
mibus, acutiusculis, septulatis, 180-200 = 6-8, fuligi- 
neis; basidiis fasciculatis paliformibus,; 1-2-septatis, apice 
rotundatis, 26-30 — 9, brunneolis; conidiis oblongis, 
apice rotundatis, 28-52 = 8-10, inius granulosis, 
hyalinis, interdum fumosis. 

Hab. in foliis Orchidearum epiphytarum in Brasilia. 
Praesertim conidiis magnis species dignoscenda, 


10. Acrostalagmus cinnabarinas Corda, — Sacc. 
SyIl, fung: IV p. 165. 

Hub: in foliis putrescentibus Orchidearum epiphytarum 
in Brasilia, sociis Oospora hyalinula et Verticillio candi- 
dulo. 


11. Oospora hyalinula Sacc. Syll. fung. IV, p. 17. 
Hab. parasitice in peritheciis vetustis ete. ad folia 
Orchidearum epiphytarum in Brasilia, 


12. Torala verticillata Sacc.sp.nov., tab. IV, fig.8. 
— Caespitulosa, superficialis, nigra, pulvereo-veluütina ; 
hyphis sterilibus repentibus filiformibus, parce ramosis, 
subhyalinis, hine inde emittentibus basidia brevissima, 
rectiuscula, à w er., ex apice obtuso verticillato-ramosa, 
ramulis terno-quaternis sursum tenuatis, 15-20 — 2-5, 
subhyalinis apice conidiorum catenas gerentibus; conidiis 
globosis, leviter irregularibus, 4  diam., atro-fuligineis. 

H ab. in foliis putrescentibus Orchidearum epiphytarum 
in Brasilia. Habitus Torulae herbarum sed conidiis mino- 
ribus, sporophoris verticillatis ete., abunde diversa. 


152 


EXPLICATIO TABULARUM III Er IV. 


1. Physalospora camptospora Sacc. sp. nov. — a, b. perithecia aucta 
e fronte ete latere — c. perithecii contextus — d. asci — e. asci apex 
— f. sporidia. 

2. Physalospora Wildemaniana Sacc. sp. nov. — a. perith. sectum 
e latere — b. perith. c. fronte, auctum — c. asci — d. asci apex — 
e. sporidia. 

3. Nectria phyllogena Sacc. sp. nov. — a. perithecia in stromate — 


b. perith. contextus. — c. asci — d. sporidia — e. Verticillium compac- 
tiusculum Sacc. var. phyllogenum Sacc. — f. conidia ejusdem. 
4. Nectria Binotiana Sacc. sp. nov. — a. perithecia e latere. — 


b. perith. magis auctum — c. perith. contextus — d. asci — e. sporidia 
— f, Verticillium candidulum Sacc. var. Binotianum Sacc. — g. conidia 
ejusdem. 

5. Phyllosticta nigro-maculans Sacc. sp. nov. — a. magn. nat. — 
b. perithecia aucta e fronte — c. perithecium e latere — d. sporula. 

6. Diplodia paraphysaria Sacc. sp. nov. — a. perithecium auctum 
— b. pars hyphae perithecii — ce. sporulae, basidia, paraphyses. — 
d. sporulae maturae. 

7. Colletotrichum muacrosporum Sacc. sp. nov. — a. acervuli aucti — 
b. setæ, basidia et conidia — c. conidia. 

8. Torula verticillata Sace. sp. nov. — a. hyphae et catenulae — 
b, conidia. 


Bull, Soe. roy. bot. Belg., t. XXXV, 








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Bull. Soc. roy. bot. Belg., t. XXXV. 














REVISION DES ROSES 
DES HERBIERS DE LEJEUNE ET DE Mie LIBERT, 


PAR 


François CRÉPIN. 


L'herbier de Lejeune, l’auteur de la Flore des environs 
de Spa et du Compendium florae belgicae, et celui de 
M'e Libert font aujourd’hui partie des collections du Jardin 
botanique de Bruxelles. 

Ce sont les Roses de ces deux herbiers qui font l'objet 
des remarques suivantes. 

En 1811, Lejeune, dans la première partie de sa Flore, 
décrivait deux espèces nouvelles : les Rosa pseudo-rubigi- 
nosa et R. malmundariensis ; en 1815, dans la deuxième 
partie de cet ouvrage, il donnait la description de trois 
autres espèces nouvelles : les À. ovata, R. nemorosa et 
R. umbellata; en 1824, dans la Revue de la Flore des 
environs de Spa, il créait les R. resinosa et R. ambiqua, 
mais 1] y réduisait son R. ovata au rang de simple variété 
du À. arvensis et il rapportait son R. pseudo-rubiginosa 
en synonyme au À. spinulifolia var. Foxiana Thory. 

Plus tard, en 1831, dans le tome II du Compendium, 
les R. ambiqua, R. umbellata et R. malmundariensis sont 


Il 


158 


rabaissés au rang de variétés du R. canina L. et les 
R. resinosa, R. nemorosa et R. pseudo-rubiginosa sont 
réduits au rang de variétés du À. rubiginosa. Mais, 
d'autre part, le R. collina de la Flore est donné comme 
un type distinct. Cette dernière espèce était done la seule 
dont Lejeune réclamait la paternité. 

Nous allons examiner quelle est la nature véritable des 
formes décrites par Lejeune sous les noms de R. ovata, 
R.ambigua, R.collina, R.umbellata, R. malmundariensis, 
R. resinosa, R. nemorosa et R. pseudo-rubiginosa. La 
plupart des auteurs qui ont parlé de ces Roses, se sont 
uniquement basés sur les descriptions qu’en avait données 
Lejeune, or comme ces descriptions laissent beaucoup à 
désirer, qu’elles sont établies sur des caractères de peu de 
valeur comme l’étaient celles des phytographes de cette 
époque, on ne pouvait guère savoir exactement quelles 
étaient les formes réellement visées par le botaniste de 
Verviers. Wallroth avait toutefois reçu de Lejeune des 
spécimens de ses créations et il en avait vu, en outre, des 
échantillons dans l'herbier de Mertens et dans celui de 
J. Gay. C’est pourquoi nous citerons d’une façon spéciale 
l'opinion de ce botaniste sur les espèces dont il va être 
question. Ajoutons que Dumortier avait également vu des 
spécimens des créations de Lejeune. 


Rosa ovata Le). 


Déséglise, dans son Catalogue raisonné, a rétabli le R. 
ovata Lej., qui n’est réellement qu’une simple variation 
du R. arvensis Huds. à caractères instables et sans valeur. 

Remarquons que le R. stylosa de la Flore des environs 
de Spa et originaire de Malmedy n’est autre que le R. arven- 
sis. Nous reviendrons plus loin sur le R. stylosa décrit par 
Lejeune. 


159 
Rosa ambigua Le). 


Déséglise a rétabli le R. ambigua L. en le rangeant, 
dans son Catalogue raisonné, entre les R. latebrosa Déségl. 
et R. Kosinsciana Bess. Se basant sur la description de 
Lejeune, il lui attribue des dents composées-glanduleuses, 
Wallroth, dans sa Rosae plantarum generis historia suc- 
cincta, classe le À. ambiqua parmi les variétés de son R. 
Cynorrhodon à la suite du À. andegavensis Bast. Dumor- 
lier, dans sa Monographie des Roses de la flore belge, le 
considère comme synonyme de l’espèce de Bastard. Dans 
l'herbier de Lejeune, il n’y a qu'un mauvais échantillon 
de son R. ambigua. C'est une variété appartenant au 
groupe du À. verticillacantha, dont les dents foliaires 
sont composées-glanduleuses. Remarquons que Lejeune, 
tout en attribuant, dans sa Flore, des dents com- 
posées-glanduleuses à son R. ambiqua a, dans le Compen- 
dium, identifié cette forme au R. andegavensis Bast., qui 
est à dents simples et qu’il a publié dans son Choix de 
plantes sous le n° 724. 


Rosa collina Le]. 


D’après les spécimens provenant de Malmedy et conser- 
vés dans les herbiers de Lejeune et de M'° Libert, le R. 
collina n'est rien autre qu’une variété du À, dumetorum 
Thuill. En le classant, dans le Compendium, entre les R. 
villosa L. et R. mollissima Willd., Lejeune s’était com- 
plètement trompé sur la nature de cette forme. Wallroth, 
à son tour, avait commis la même erreur en le rapportant 
à la variété mollissima du R. villosa L. Dumortier avait 
cru y voir une forme du À, cortüfolia Fries. 

Remarquons que dans les herbiers de Lejeune et de 


140 


M'e Libert il n’existe aucun spécimen du R. cortifolia 
Fries. 

Le R. platyphylla Lib. dont parle Wallroth, loc. eit., 
p. 229, est une variété du groupe R. dumetorum Thuill., 
ainsi qu’en témoignent les spécimens conservés dans 
l'herbier de M'e Libert. 


Rosa umbellata Lib. 


Un échantillon du R. umbellata Lib. existe dans 
l'herbier de Lejeune, accompagné de cette étiquette: 
« Rosa umbellata Lib. in FI. Spa. Specimen simile miss. à 
virgine ad CI. Mertens, janvier 1828. » Cet échantillon 
appartient au R. tomentella Lem. Les dents sont com- 
posées-glanduleuses et les pédicelles sont un peu pubes- 
cents. 

Wallroth rapporte le R. wmbellata Lib. qu’il a vu dans 
l’herbier Mertens, à un groupe de variétés de son 
R. Cynorrhodon ayant à sa tête le R. cortifolia Fries et 
comprenant, en outre, les R. oblusifolia Desv. et R.dume- 
torum Thuill.,et, d'autre part, il classe le À. umbellata de 
la Flore des environs de Spa dans un groupe de variétés 
de son R. scandens ayant en tête le R. fastigiata Bast. 
Nous trouverons plus loin l’explication de cette double 
identification. Dumortier, à son tour, rapporte le 
R. umbellata à une espèce qu'il a faussement désignée 
sous le nom de R. collina Jacq. 

Le R. umbellata Lib. étant de 1815, le R. tomentella 
Lem., de 1818, on pourrait, d'après le principe de 
priorité réduire le nom de Leman au rang de synonyme; 
mais nous ne croyons pas bien utile d’exhumer un nom 
oublié, qui viendrait augmenter les embarras déjà si 
nombreux de la synonymie. 


141 


D’après ce que nous constatons dans l'herbier de 
Me Libert, celle-ci avait pris des variations du R. tomen- 
tella Lem., c’est-à-dire de son R. umbellata pour le 
R. fastigiata DC., toutefois avec doute, et pour le R. dume- 
torum Rau, qui du reste appartient bien à l’espèce de 
Leman; mais une étiquette de l'herbier nous montre 
qu’elle avait reconnu l'identité de son R. umbellata avec 
le R. dumetorum Rau. Cette étiquette porte : « Rosa dume- 
torum Rau. — R. dumetorum DC., R. sepium Lej., 
R. umbellata Lib. » Ajoutons que Ml: Libert avait envoyé 
à Lejeune une variété du R. tomentella avec le nom de 
R. leucantha Lois. ?, que Lejeune avait dénommée 
R. dumetorum var. leucantha FI. Spa. 

Le R. fastigiata DC. ? auquel nous avons fait allusion 
ci-dessus explique l'identification que Wallroth avait faite 
du À. umbellata Lib. avec le R. fastigiata Bast. Dans les 
échantillons recueillis par M'e Libert, les styles sont 
devenus saillants sur les réceptacles fructifères etsimulent 
plus ou moins la colonne stylaire du R. stylosa Desv. C’est 
cette exsertion des styles résultant de la contraction des 
réceptacles qui a trompé M'"° Libert, ainsi que Wallroth, 
et leur a fait prendre une Caninée pour une Stylosée. Cette 
même confusion a été faite par d’autres phytographes. 


Rosa malmundariensis Le)j. 


Le R.malmundariensis Lej. est généralement considéré 
aujourd’hui comme une variété de- R. canina L., alors 
que cette Rose est incontestablement une variété de 
R. glauca Vill., ainsi que le démontrent les spécimens 
des herbiers de Lejeune et de M'e Libert. 

Thory, qui avait reçu la plante vivante de Malmedy et 


142 


que Redouté a bien figurée dans ses Roses, t. II, p. 35, 
avait eu un sentiment plus exact des affinités du R. mal- 
mundariensis en le rapprochant du À, montana Vill. dans 
son groupe XVIII Montanae. Il est difficile de se rendre 
compte de la facon dont cette forme était considérée par 
Wallroth, à cause du système que cet auteur avait adopté 
pour classer les nombreuses variétés de son R. Cynorrhodon. 
Dumortier, dans son Prodromus, n'avait admis qu'avec 
doute le À. malmundariensis au nombre des variétés du 
R. canina L. Son doute, comme on le voit, était bien 
légitime. Plus tard, influencé par l'opinion courante, il a, 
dans sa Monographie des Roses de la flore belge, classé 
le R. malmundariensis parmi les variétés du R. canina L. 

Le R. malmundariensis est une variété du R. glauca Vill. 
à dents composées-glanduleuses, à pédicelles ordinaire- 
ment lisses, rarement pourvus de quelques rares glandes, 
à sépales plus ou moins glanduleux, rarement églan- 
duleux. 

M'° Libert, dont le coup-d'œil était excellent, avait 
remarqué que le R. malmundariensis semblait avoir des 
rapports avec le À. glauca, car deux de ses étiquettes 
portent « an Rosa glauca Loiseleur? » 

Lejeune n'avait pas saisi les rapports du À. malmun- 
dariensis avec le R. glauca et ce qui le prouve c'est qu’il 
a considéré cette forme comme la y de son R. canina, et 
qu’il a fait du À. glauca Loisel. la var. 1 de cette même 
espèce. Le R. glauca décrit dans la Revue de la Flore 
des environs de Spa n’est pas représenté dans l’herbier 
de Lejeune; mais, d’après la description qui en est 
donnée, nous avons lieu de penser qu'il s’agit bien du 
KR. glauca Vill., qui, du reste, a été retrouvé sur la 
Montagne-St-Pierre, localité que Lejeune avait explorée 


145 
et qu'il désignait sans doute par les mots : montagnes 
boisées du Limbourg. 

Il se trouve, dans l’herbier de Lejeune, deux spécimens 
d'une variété du .R. glauca Vill., à feuilles inférieures 
des ramuscules florifères à dents un peu glanduleuses, à 
dents des feuilles moyennes et supérieures simples, à pédi- 
celles, réceptacles et sépales glanduleux, recueillis à Pater- 
nolde près de Groningue. Lejeune a mis, à ces spécimens, 
cette annotation : « An Rosa ambigua Revue. An R. 
canina hispida DC. prodr. » Nous avons tenu à men- 
tionner cette Rose, parce que jusqu'ici aucune Flore n’a 
signalé l’existence du R. glauca Vill. en Hollande. 


Rosa resinosa Le). 


Le R. resinosa Lej., représenté, dans les herbiers de 
Lejeune et de M'° Libert, par d’assez nombreux spéci- 
mens, est une variété du À. micrantha Sm. 


Rosa nemorosa Lib, 


Le R. nemorosa Lib. est également une variété du À. 
micrantha Sm. à folioles amples ou de dimensions moyen- 
nes, à ramuscules florifères inermes. Déséglise identifie 
ce R. nemorosa à son R. micrantha, mais les caractères 
de la plante de Malmedy ne concordent pas avec ceux de 
la forme que Déséglise décrit sous le nom de R. micrantha. 


Rosa pseudo-rubiginosa Lei. 


Les spécimens du À. pseudo-rubiginosa conservés dans 
les herbiers de Lejeune et de Mile Libert sont identiques à 
la forme de St-Hubert et de Vesqueville que nous avons 


144 


décrite, en 1862, dans le 2° fascicule des Notes sur quel- 
ques plantes rares ou critiques de la Belgique, sous le nom 
de R. arduennensis. 

Nous avions bien rapporté avec le signe du doute le R. 
spinulifolia var. Foxiana Thory, qui est originaire de Mal- 
medy, au R. arduennensis, mais il ne pouvait nous venir 
à l'esprit que le À. pseudo-rubiginosa püt être identique à 
notre espèce. D'après les termes de sa description et d’après 
le classement que lui fait subir Lejeune, dans le Com- 
pendium, on pouvait croire que le R. pseudo-rubiginosa 
était réellement une variété du R. rubiginosa. 

Lejeune attribue à son espèce des aiguillons recourbés, 
alors que toujours le R. pseudo-rubiginosa se présente à 
aiguillons parfaitement droits comme ceux du 2. 
mollis Sm. 

Dumortier et, après lui, Wallroth avaient eu une idée 
plus juste que Lejeune en rapprochant le R. pseudo-rubi- 
ginosa du R. villosa L. Du reste, Me Libert avait reconnu 
que la plante de Malmedy n'était pas ce qu’en avait pensé 
Lejeune, car, sur l’une de ses étiquettes, elle avait mis : 
R. villosa a sylvestris Desv. (R. pseudo-rubiginosa Lej.). 

Il nous parait incontestable que le R. spinulifolia var. 
Foxiana, d’après les renseignements donnés par Thory, 
est identique au À. pseudo-rubiginosa et ce qui confirme 
cette identité c'est un spécimen de l’herbier de Lejeune 
accompagné de l'étiquette suivante de la main de 
M'e Libert portant : « Rosa villosa f. glabrata Wallr., 
p. 253, R. spinulifolia 5. Foxiana Thory. » 

Le R. arduennensis, autrement dit le R. pseudo-rubi- 
ginosa, tel que nous l’avons décrit, n’a encore été observé, 
du moins à notre connaissance, que dans les montagnes 
de l’Ardenne : à St-Hubert et près de Vesqueville (Luxem- 


145 


bourg), Basse-Bodeux et Goé (province de Liége), 
Malmedy, Sourbrodt et Montjoie (Prusse-rhénane). 

Aux environs de Malmedy, on observe des variations 
à feuilles moins glabrescentes et mème à feuilles fortement 
pubescentes. 

Le R. arduennensis est, pour nous, une variété du 
R. mollis Sm. 

Le R. mollissima var. glabrata Fries dont les feuilles 
sont glabres ne peut lui être identifié. 

Ajoutons ici que M. Christ, dans ses Rosen der Schweiz, 
p. 90, avait cru voir dans notre plante de l’Ardenne une 
forme intermédiaire entre le R. spinulifolia Dana, et le 
R. pomifera Herrm. 

Le nom de var. arduennensis devrait être préféré à celui 
var, pseudo-rubiginosa qui emporte avec lui une idée tout 
à fait fausse. 

Dans le petit tableau suivant, nous établissons la con- 
cordance entre les espèces créées par Lejeune et les types 
spécifiques auxquels elles appartiennent. 

R. ovata Le)j. R. arvensis Huds. var, 
— ambigua Lej. — canina L. var. des groupes 


R. verticillacantha Auet. et 
R. andegavensis Bast, 


— collina Le]. — canina L. var. du groupe 
R. dumetorum Thuill, 
— umbellata Lib, — tomentella Lem. 
— malmundariensis Le)j. — glauca Vill, var. 
— resinosa Le)j. — micrantha Sm. var. 
— nemorosa Lib. — micrantha Sm, var. 
— pseudo-rubiginosa Lej. — mollisSm.var.arduennensis, 


Nous allons maintenant passer en revue, dans l’ordre 


12 


146 


du Compendium florae belgicae, les autres espèces de Rosa 
décrites par Lejeune. 

R. PIMPINELLIFOLIA L. — Cette espèce ne donne lieu à 
aucune remarque. 

R. FRAxINIFOLIA Borkh. — Cette forme, qui est la variété 
à feuilles glabres du R. blanda Aït., est d’origine améri- 
caine et ne s'est trouvée en Belgique qu’à l'état cultivé ou 
subspontané. 

R. cixnamomEA L. — N'a jamais été observé en Belgique 
que sous sa forme cultivée (R. foecundissima Münchh.) à 
fleurs pleines ou doubles. 

R. RuBriroutA Vill. — Son habitation à Tournai est incon- 
testablement fausse. L'espèce est étrangère à la Belgique. 

R. vizzosa L. — Sous ce nom, Lejeune a visé le À. pomi- 
fera Herrm. Celui-ei n'existe vraisemblablement en Belgi- 
que qu’à l’état cultivé ou naturalisé. 

R. mozussima Willd. — Ce que Lejeune a eu en vue 
sous ce nom répond au À. mollis Sm. Nous n’avons pas 
vu dans l’herbier de Lejeune d’échantillons répondant à 
sa var. à) foliis eglandulosis; quant à sa var. £., elle 
vise, sous les noms de ÆR. villosa qglabrata Wallr, et 
R. spinulifolia Foxiana Thory, le R. arduennensis. 

R. romenrosa Sm. — Deux seules variétés sont indi- 
quées, l’une à réceptacles lisses, l’autre à réceptacles 
hispides-glanduleux. 

R. cixerascexs Dmrt, — C'est une variété remarquable 
du R. tomentosa Sm. 

R. azBa L. — Espèce cultivée et parfois subspontanée. 

R. cazuica L. — N'existe pas en Belgique et la localité 
citée en Hollande par Lejeune ne peut concerner qu’une 
plante subspontanée. 

R. LutTeA PDalechamps. — Espèce asiatique qui n’est en 


147 


Europe qu’à l'état cultivé, subspontané ou naturalisé. 

R. RuBraNosa L. — Lejeune a confondu, sous ce nom, 
des variétés des R. rubiginosa L. et R. micrantha Sm. 

R. canina L. — Comme nous l'avons vu précédemment, 
Lejeune a confondu, parmi les variétés de cette espèce, les 
R. tomentella Lem. et À. glauca Vill. Ce qu'il a désigné 
sous le nom de var. d) sepium sont des variations apparte- 
nant au groupe du R. dumalis Bechst. et n’ayant aucun 
rapport avec le À. sepium Thuill., qui est du reste 
absent dans les herbiers de Lejeune et de M'E Libert, 

R. campesTris Dmrt. — Cette Rose n’existe pas dans 
l'herbier de Lejeune, qui n'en avait pas reçu de spéci- 
mens. Dumortier l'indique de la façon suivante. «In 
Luxemburgio ! » Il l'avait classée, dans son Prodromus, 
sous le n° 1127, loin du À. canina qui se rapporte au 
no 1155. Dans sa Monographie (1867), il considère son 
R. campestris comme une variété du À. trachyphylla Rau. 
Les spécimens que nous en avons vus dans l'herbier de 
Dumortier, qui fait aujourd'hui partie des collections du 
Jardin botanique de Bruxelles, se rapportent bien au 
R. trachyphylla. L'un des échantillon est accompagné de 
deux étiquettes : la plus ancienne portait primitivement : 
« Rosa. Inter Luxembourg et Remich », sur laquelle Du- 
mortier a postérieurement ajouté : Rosae arvinae aff, ex. 
CI. Lindley. » Nous avons vu, dans l’herbier Lindley, un 
spécimen qui lui avait été envoyé en 1827 par Dumor- 
tier. Dans l’herbier de celui-ci, il existe deux spécimens 
du R. trachyphylla Rau accompagné d'une étiquette de 
Dumortier portant : « Rosa campestris nob. prod. belg., 
p. 93. In campis Luxemburgi inter Luxemburgum et 
Mosellam versus Montfort : Rosae trachyphyllae videtur 
affinis. » Nous avons lieu de douter de la provenance de 


148 


ces deux spécimens, qui diffèrent un peu du premier et, 
qui sont de récolte beaucoup moins ancienne. Nous 
sommes assez disposé à croire que ces deux spécimens 
ont été recueillis dans la vallée du Rhin par Wirtgen. 
L’étiquette qui les accompagne a du reste été écrite par 
Dumortier vers la fin de sa vie, alors qu'il s’occupait 
sans doute de la rédaction d'une Flore belge qu'il se 
proposait de publier. Quoi qu’il en soit de l'origine de 
ces deux spécimens, il reste bien acquis que le R. cam- 
pestris représenté par les anciens spécimens conservés 
dans les herbiers de Dumortier et de Lindley et recueil- 
lis dans le Luxembourg par Dumortier, appartient au 
R. trachyphylla Rau. Cette espèce n'a pas été retrouvée 
dans le Luxembourg depuis sa première découverte. 

R. e«LABErRIMA Dmrt. — Cette forme, dont nous avons vu 
detrès nombreux échantillons authentiques n’est rien autre 
que, une simple variété du groupe du À. dumalis Bechst. 

R. srycosa Desv. — Le R. stylosa de la Revue de la 
Flore des environs de Spa a été décrit sur des échantillons 
des environs de Malmedy; or les échantillons qui se 
trouvent avec ce nom dans l'herbier de Mie Libert ne 
sont rien autre que du pur R. arvensis Huds. Lejeune, 
dans le tome II du Compendium, considère le R. stylosa 
de sa Flore comme représentant le type de l'espèce de 
Desvaux, auquel il ajoute une variété 5) leucochroa 
Seringe. Comme habitation de son R. stylosa, il indique : 
In Magn. Duc. Rh. inf. et Luxemburg. Dans lherbier 
de Lejeune, se trouve un spécimen du vrai R. stylosa Desv. 
avec une étiquette portant : R. stylosa G. leucochroa. 
D’après une annotation de Lejeune, cet échantillon aurait 
été recueilli dans le Luxembourg par Krombach. Mais, 
chose assez singulière, Krombach a publié en 1875 


149 


une Flore du Grand-Duché de Luxembourg et dans 
cet ouvrage il ne fait aucune mention de la découverte que 
Lejeune lui attribue ; il se contente de reproduire, d’après 
Tinant, l'indication vague de : « le long des bois T.?», 
indication sans aucun doute complétement fausse. Si le 
R. stylosa a existé dans le Luxembourg, il a dû y être 
d’une extrême rareté, car Dumortier ni aucun botaniste 
moderne ne l’y a retrouvé. 

Il existe dans l'herbier de Lejeune deux beaux speci- 
mens en fruits du R. stylosa avec cette étiquette qui n’est 
pas de la main de Lejeune : « R. canina v. Comp. fl. B. » 
Jusqu’à présent, il ne nous a pas été donné de voir le 
R. stylosa originaire de Belgique. 


PU 191 OUR 
tt __ ; 


1 


EM NO LL 





PRIMITIAE FLORAE COSTARICENSIS, 


PAR 


FH DURAND: ET H: PIFTIER: 


TROISIÈME FASCICULE (Suite). 


HAE NOTSR 


PAR 


Mmes J.-É, BOMMER Er M. ROUSSEAU. 


Hymenomycetae. 


1. Lentinus villosus KI. in Linnaea (1833), p. 439; Sacc. Syll. Fung. 
V, p. 574. — Forêts du Barba (Tond.). — Amérique trop., île 
Maurice. 

2. — velutinus Fries in Zinnaea (1830), p. 410 ; Sacc. Syll. Fung. V, 
p. 589. — Forêts de Buenos-Aires (Tond.). — Cuba, Brésil, 


Guyane. 
3. Lenzites bicolor Fries Vov, symb. mycol., p. 43; Sacc. Syll. 
Fung. V, p. 647. — Alajuela, forme à lamelles serrulées 


(Tond.). — Mexique. L 

4, Sehizophyllum commune Fries Syst. mycol. 1, p. 333; Sacc. 
Syll. Fung. V, p. 655. — Costa-Rica (Pitt, et Tond.). — Dans 
le monde entier. 

5. Polyporus tricholoma Mont, Cen/., I, n°53; Sacc, Syll. Fung. 
VI, p. 63. — Sur les troncs des caféiers : Desamparados 
(Tond.). — Cuba, Queensland. 


152 


6. P. gilvus Schweiu. var. congregatus Bomm. 
et Rouss. (nov. var.). —Pileis coriaceis-subligno- 
sis, in modo rosae elongatae compactae imbricatis 
(3-8 cm. crassis, 18 cm. longis), reniformibus, 
lobatis, radiatim sulcatis, concentrice subzonatis, 
superficie glabra, rugosa, ferruginosa, saepe fusco- 
virescente tincta, 5-5 cm. latis, 2-5 longis; carne 
fibrosa, ferruginosa, À mill. crassa; poris mini- 
mis, rotundatis, ferruginosis, 2-3 mill. longis. 

Costa-Rica (Pitt. sine loco). — Grande-Bre- 
tagne, Amérique bor. 


7. Fomes formosissimus Spegs. Fungi Guar. pugill. 1, n°35; Sacc. 
Syll. Fung. VI, 158. — Environs de San José (Tond.) — 
Brésil. 

8. — australis Fries £lench., p. 108; Sacc. Syll. Fung. VI, p. 176. 
— Forêts du Barba (Pitt.). — Europe, Ceylan, Malaisie, Amér, 
trop., Australie, Tasmanie, N. Zélande. 

9% — marmoratus Berk. et Cooke NW. Pac. Exped, n° 95 ; Sacc. Syll. 
Fung. VI, p. 181. — Costa-Rica (Tond.). — Guyane, Amér. 
centr. 

10. — subflexibilis Berk. et Cooke in Journ. Linn. Soc. X, p. 311; 
Sacc. Syll. Fung. VI, p. 178. — Bords du Rio Surubres près 
San Matco (Bioll.). — Cuba, Amér. centr. 

11. Polystictus luteo-nitidus Berk. in Hook. Journ. of Bot. (1856), 
p. 175; Sace. Syll. Fung. VI, p. 209. — Bois de El Bolson 

| (Guanacaste) (Pitt). — Brésil, 

12. — cinnabarinus (Jacq.) Fries Syst. mycol. 1, p. 371, Sace. Syll. 
Fung. VI, p.245. Boletus — Jacq. F1. Austr. Icon. IV, p. 304. 
Trametes — Fries Hymen. Eur., p. 583. — Sur les troncs 
d’arbres: bords du Rio Surubres (Bioll.). — Europe, Asie, 
Amér. bor, et austr., Australie. 

13. — versicolor (L.) Fries Syst. mycol. 1, p. 368; Saec. Syll. Fung. 
VI, p.253. Boletus — L. FI, Suecica n° 1254, — Sur des 


troncs pourrissants : San Pedro (Tond,). — Dans le monde 
entier, 


155 


14, Polystictus hirsutus Fries Syst. mycol, I, p. 367; Sacc. Syll, 


15. 


16. 


1 Le 


18. 


Fung. VI, p.257.— Alajuela (Orozco).— Dans le monde entier. 

— velutinus Fries Syst. mycol, I, p. 368; Sacc. Syll. Fung. VI, 
p. 258. — Forêts des alluvions du Rio General (Tond.) — 
Europe, Asie, Amérique bor. et trop., N. Zélande. 

— pinsitus Fries Epicris., p. 479; Sacc, Syll. Fung. VI, p. 262. 
— Los Conventillos (Baie de Salinas) (Tond.). Espèce très 
voisine de P, barbatulus Fr. — Amérique bor. et austr. trop., 
Inde. 

— licnoides Mont. Cryptog. Cubens,, p. 401, t. 16 fig. 2; Sace. 
Syll. Fung. VI, p. 231. — Alajuela; forêts du Rio Naranjo 
(Tond.). — Ceylan, Sikkim, Java, Guyane, Brésil. 

— caperatus Berk., Æxot. Fungi, p. 391; Sacc. Syll. Fung. VI, 
p. 282. — Costa-Rica (Tond.). — Ceylan, Philippines, Mau- 
rice, Amérique trop. 


19. 'Erametes elegans (Spreng.) Fries Epicris, p. 492; Sace. Syll. 


20. 


21. 


Fung. VI, p. 335. Daedalea — Spreng.in Vet. Akad, Handl. 
Stockh. (1820), p. 51. — Alajuela (Orozco). — Guadeloupe, 
Mexique. 

Obs. — Déjà indiqué au Costa-Rica par Oersted. 

— hydnoîdes (Swartz) Fries Epicris., p. 490; Sacce. Syll. Fung., 
VI, 346. Boletus — Swartz ex Sacc. — Sur les troncs d’arbres : 
bords du Rio Surubres, près San Mateo (Bioll.). — Amérique 
bor. et trop., Maurice. 

— fibrosa Fries Epicris., p. 490; Sacc. Syll. Fung., VI., p. 346. 
Forêts claires des alluvions du Rio General (Tond.). — 
Cuba, Brésil. 


22. Hexagonia variegata Berk. IV. Pac, Exped., n°99; Sacc, Syll, 


23. 


Fung., VI, p. 363. — Sur les troncs d’arbres : Baie de Salinas 
(Pitt.); bords du Rio Surubres près San Mateo (Bioll.). — 
Amérique bor. subtrop., centr. et austr. trop. 

— uuicolor Fries Nov. symb. mycol., p. 101; Sacc. Syll, Fung., 
VI, p.365. — Buenos Aires (Tond.). — Mexique. 

— polygramma Mont, Cryptog. Cubens., p. 379, t. 14, fig. 3, 
Sacc. Syll. Fung., VI, p. 367. — Sur des troncs d’arbres. 
San José (Pitt.); forêts du Rio Naranjo (Tond.). — Amér. et 
Asie trop., Cap de Bonne Espérance. 


25, Favolus paraguayensis Spegg. Fungi Guar. pugill,, I, n° 58, 


13 


154 


Sacc. Syll. Fung. VI, p. 399. — Forêts du Barba (Tond.) 
— Paraguay. 

26. Gloceporus conchoides Mont, Cryptog. Cubens., p. 385, t. 15, 
fig. 1; Sacc. Syll. Fung. VI, p. 403. — Sur un tronc d'arbre : 
bords du Rio Surubres près San Mateo (Bioll.). — Amérique 
trop., et subtrop., Port Natal. 

Obs. — Diffère du type par le chapeau cyathiforme, ridé 
et strié. Le seul exemplaire que nous en possédions, porte à 
sa base un chapeau incomplètement développé, ce qui ferait 
supposer que l’espèce est cespiteuse. 

27. Hymenochaete rheicolor (Mont.) Léveillé in Ann. sc. nat. (1846) 
p.151; Sacc. Syll. Fung. VI, p. 591. — Stereum — Mon- 
taigne Crypt. Nilgherr. (1842) n° 152, — Forêts du Barba 
(Tond.). — Nilgherries. 

28. — tabacina (Sowerby) Léveillé in Ann. sc. nat. (1846), p. 132; 
Sacc. Syll. Fung., VI, p. 590. Auricularia — Sowerby. — 
Alajuela (Orozco). — Europe, Amér. bor., Patagonie, Malacca. 

29. Corticium roseltlum Spegg. Fung. Argent. pug. ill. LI, n° 25, 
Sacc. Syll. Fung. VI, p. 637. — Sur l'écorce des arbres, dans 
les haies : San José (Pitt.). — Argentine. 

30. — calceum Fries Epicris., p. 362; Sacc. Syll. Fung. VI, p. 622. 
— Forêts de Rodeo (Pitt.). — Europe, États-Unis, Patagonie, 
Ceylan, colonie du Cap. 

31. — roseo-carneum (Schwein.) Léveillé, — Baie de Salinas (côte 
du Pacifique) (Tond.). 

32. Penlophora papyrinn (Mont.) Cooke in Grevillea VIII, p. 20, 
t. 121, fig, 9; Sace, Syll. Fung. VI, p. 641. Stereum — Mont. 
Cryptog. Cubens., p. 374. — Bords du Rio Surubres près 
San Mateo (Bioll.). -— Ceylan, États-Unis, Antilles, Brésil, 
Afrique austr. 

33. Cora Pavonia Web. et Mohr Beiträge 1, p. 236 ; Sacc. Syll, Fung. 
VI, p. 656. — Forêts de la Esmeralda (Tond.). — Juan 
Fernandez, Amérique bor. et trop. — Déjà indiqué au 
Costa-Rica. 

34. Auricularia meseaterica (Dicks.) Fries Epicris., p. 585; Sacc. 
Syll. Fung. NT, p. 762. Helvella — Dickson ex Sacc. — Bords 
du Rio Surubres (Bioll.). — Europe, Amérique bor., Australie. 

33. Hirneola polytricha Mont. in Belang. Voy. Ind. orient. (Crypt.). 


155 


p. 154; Sacc. Syll. Fung. VI, p. 766. — La Uruca; bords du 
Rio Surubres près San Mateo (Bioll); forêts des alluvions du 
Rio General; Buenos-Aires (Pitt. et Tond.). — Inde angl. 
Malaisie, Polynésie, N. Zélande, Amérique austr. 

36. Hydnum flavum Berk. Fung. Brit, Mus., p. 380, t. 10, fig. 8 ; Sacc. 
Syll. Fung. VI, 456. — Sur un tronc d’arbre : forêts du volcan 
du Barba (Pitt). — Antilles, Vénézuela, Brésil, 

Obs. — Le champignon, plongé dans l’eau à l’état sec, eolore 
le liquide en jaune au bout de quelques minutes. 


57. Stereum Paiggarii Spegg. var. zonatum Bomm. 
et Rouss. (nov. var.). — Les exemplaires que 
nous avons pu examiner répondent assez exacte- 
ment à la description de Speggazini. Ils s’en 
écartent cependant par les caractères du chapeau, 
qui présente des zones nettement définies, dont 
quelques-unes sont assez profondes pour appa- 
raitre également sur l’hyménium et par la cou- 
leur du tissu qui est d’un brun ferrugineux au 
lieu d’être blanc. Il y a donc lieu, nous semble- 
t-il, de faire de la plante de Costa-Rica, une variété 
de l'espèce décrite par Speggazini. 

Alajuela, janvier 1890 (Orozco). 

33. — versicolor (Sw.) Fries ÆEpicris, p. 547; Sacc. Syll. Fung. 

VI, p. 561. Thelephora — Sw. Fung. Ind. occid., III, p. 1933. 


— Alajuela (Orozco). — Australie, Afrique austr,, Amér. bor. 
et centr,, Antilles. 


Gasteromycetae. 


39. Bovista nigrescens Pers. Dispos, Fung, p. 6; Sacc. Syll. Fung. 
VII, p. 99. — Forêts du volcan Irazù (Pitt), — Europe 
et Asie. 

40. Lycoperden epixylen Berk. et Cooke Cuban Fungi., n° 508; Sacc. 
Syll, Fung. VII, p.132, — Forèts du Barba (Tond.), — Cuba, 


156 


Hypodermae. 


41. Uromyces marginatus Bomm. et Rouss. (nov. 
sp.). — Soris orbicularibus, hypophyllis, in 
macula brunnea obseura prominante margine 
limitata, e substantia dessicata folii composita. 
Teleutosporis unicellularibus,  pallide-flavis, 
18-29 — 10,8; pedicellis 29 — 4,5. — Sur des 
feuilles indéterminées : Santa Maria de Dota 
(Tond.). 


Phycomycetae. 


42, Cystepus Tragopogonis (Pers.) Schroet. Xryptog. F1. Schles. 
(Pilze) p. 234; Sace. Syll. Fung. VII, p.234. Uredo Tragopogi 
Pers. — Sur 1pomæu commulata : haies à San José (Tond.). 
— Europe, Amérique bor., Algérie. 

43. Chytridium decipiens Al. Br. in Berl. Akad. Abhandl. (1855) 
p. 54, 1. 5, fig. 1-4; De Wild. in Annal. Soc. Belg. Microsp. 
XVII, p. 61. — Dans les oogones des Oedogonium : Costa-Rica 
(Pitt.). — Allemagne, Belgique, Azie centr. 


Pyrenomycetae. 

44. Eurotiunm herbariorum (Wigo.) Link in Willd. Sp. pl. VI, 1, 
p. 79; Sacc. Syll. Fung. I, p. 26. Mucor — Wiggers. — 
Sur les feuilles d’un Rubus : Aguacaliente (Pitt.). — Europe, 
Asie, Afrique et Amérique. 

45. Asterina Pittieri Bomm. et Rouss. (nov. sp.). — 
Epiphylla; maculis atris, fere totam superficiem 
folii operientibus, exhyphis ramosis 18 4 crassis 
formatis; hyphopodiis sessilibus, globulosis vel 
oblongis 28 — 18; peritheciis applanatis con- 
textu radiato, in mycelio sparsis 126-150 y; ascis 
octosporis, globulosis, parum numerosis (5-6 in 
quoque perithecio) membrana tenuissima, 92-47 ; 


157 


sporidiis brunneis vel fuliginosis, oblongis, uni- 
septatis, in duobus articulis disjunctis, 28-56 — 
18-28. — Sur des feuilles d'Angelica mexicanae ; 
associé à Dimerosporium imperspicuum Spegg. : 
Volcan du Barba (Pitt.). 

16. Asterina dabiosa Bomm. et Rouss. (nov. sp.). — 
Epiphylla vel amphigena. Peritheciis orbiculari- 
bus, depressis, poro pertusis, contextu radiato, 
144-180 , in mycelio atro ramoso sparsis 7,24 
crasso; hyphopodiis pyriformibus uniseptatis, 
18—10,8. Ascis pyriformibus vel subelavifor- 
mibus 36 — 14 (50-54 — 14 in aseis subelavi- 
formibus), sessilibus, aparaphysatis. Sporidiis 
hyalinis, conglomeratis, subclaviformibus, 5-gut- 
tulatis, inter duas superiores guttulas uniseptatis 
(deinde biseptatis?) 14 — 5-6. 

Sur les feuilies d’une Pipéracée : bord de la 
route à Carrillo (Tond.). 


Obs. — Berkeley et Curtis ont décrit une espèce du genre 
Asterina, croissant également sur les feuilles d’une Pipéracée. 
La diagnose en est incomplète; notre espèee en diffère d’ail- 
leurs par la forme des asques et des sporidies. 


47. — sphaerotheca Karst. et Roumeg. in Rev. Mycol. (1890) p. 76; 
Sacc. Syll, Fung. IX, p. 383. — Pied du Carrizal (Pitt.). — 
Tonkin. 


48. Dimerosporium imperspicuum Spegg. Fung. Guar. I, n° 46; 
Sacc. Syll. Fung. IX, p. 406. — Sur des feuilles d’Angelica 
mexieana, parasite sur Asterina Pittieri B. et R. : Lagune du 
volcan du Barba (Pitt.). — Brésil, 

49. Mellola asterinoides Wint. in Hedwigia (1886) p. 96; Sacc. Syll. 
Fung. IX, p. 423. — Sur les feuilles d’une plante grimpante 
(Vitis?) : Rancho Flores (Tond.), — Saû Thomé. 

50. — malacotricha Spegg. Fungi Guar. Il, n°59; Sacc. Syll. Fung. 
IX, p. 425, — Sur les feuilles d’un Dichondra : Costa-Rica 
(Pitt.), — Amérique mérid, (Guarani, Paraguari). 


158 


51. Antennularia Robinsonii De Wild. in Bull. Soc. Microsc. Belg. 
XXII (1896), p. 113. Antennaria — Berk. et Moore ex Berk, 
in Lond. Journ. of Bot. Il, p. 24, fig. 2; Sace. Syll. Fung. 
p. 81. — Abondant sur Vaccinium densiflorum : sommet de 
l'Irazù (Pittier). — Ile Juan Fernandez. 

#2. Botryosphaeria palmigena (Berk, et Cooke) Bomm. et Rouss. — 
Hypoxylon — Berk. et Cooke Cuban Fungi, n° 32; Sacc. Syll. 
Fung. 1, p.389. — Sur des feuilles maladives de Chamaedorea: 
Costa-Rica (Pitt.). — Cuba. 

Obs. — Bien que cette espèce présente tous les caractères 
extérieurs d’un Hypoxylon, l'examen microscopique prouve 
qu’il faut la ranger dans le genre Botryosphaeria. Le strome 
est épiphylle, superficiel, subglobuleux, noir et recouvert 
d’une pruine jaune soufre. Les asques sont biformes; les uns, 
subcylindracés, mesurent 100 — 18 et ont 8 spores oblique- 
ment monostiques; les autres sont oblongs, mesurent 63 = 30 
et ont 4-5 spores distiques. Les sporidies hyalines, nubileuses, 
entourées d’une large zone hyaline, sont largement fusoïdes, 
2-euttulées et mesurent 25,2 — 14,4. Paraphyses flexueuses, 
nombreuses, simples et granuleuses. 


55. Laestadia lincaris Bomm. et Rouss. (nov. sp.). — 
Maculis pallidis, 1-2 em. diam., linea nigra cir- 
cumdatis ; peritheciis in maculis sparsis vel 2-3 
confluentibus, parenchymate immersis, globu- 
losis, 300 uw, atris, nitidis, coriaceis, ostiolis 
hysterioideis, linearibus vel 5-radiatis. Ascis apa- 
raphysatis, claviformibus, 72-108 — 14-18, ses- 
silibus, &8-sporis; sporidiis hyalinio-viridulis, 
fusoideis, guttulatis, {-cellularibus, 28-32 — 7,5, 
2,5-stichis. — Sur des feuilles coriaces, dessé- 
chées : forêts du volcan du Poäs (Pitt.). 

54. Lizonia opposita Bomm. et Rouss. (nov. sp.). — 
Peritheciis amphigenis, globulosis, atris, rugu- 
losis, 75-97 y, in macula ferruginosa orbiculari 
dense gregariis; ostiolo nullo. Ascis 8-sporis, 


159 


ovoideis vel pyriformibus, sessilibus vel breviter 
pedicellatis, 36-61 — 28, aparaphysatis. Sporidiis 
conglomeratis, hyalinis, oblongis, obtusis, 1-sep- 
tatis, 25,2 — 10,8, loculo superiore latiore quam 
inferiore. — Sur des feuilles maladives incon- 
nues : forêts du Rancho Flores (Tond.). 

Obs. — Cette espèce se développe sur une macule ferrugi- 
neuse qui porte des périthèces sur ses deux faces ; toutefois ces 
périthèces sont moins nombreux à la face inférieure. 

55. Rhynchostoma Biolleyana Bomm. et Rouss.(nov. 
sp.). — Peritheciis sparsis, superficialibus, atris, 
globosis, vel subglobulosis, rostro filiformi lon- 
gissimo, flexuoso, contextu fibroso, 126-135 
longis. Ascis cylindraceis, sessilibus, 8-sporis, 
membrana tenuissima, fugax, 43-64 — 7,9; 
paraphysibus guttulatis ad basim dilatatis, ascis 
longioribus (90 &). Sporidiis monostichis vel sub- 
distichis, fuligineis, cylindraceis, initio continuis, 
tarde uniseptatis, 14,4 — 5,6. — Irazü (Pitt.). 

Obs, — Les périthèces sont épars dans le tomentum bianc 


très épais qui recouvre les feuilles et les tiges du Diplostephium 
rupestre Wedd. 


56. Leptesphaeria culmifraga (Fries) Ces. et de Not. Schem. 
Sferiac., p.61; Sacc. Syll. Fung. 11, 75. Sphaeria— Fries Syst. 
mycol. I, 510. — Sur les chaumes desséchés de l’Agrostis 
laxiflora Richards.: plateau au pied ouest du volcan du Tur- 
rialba (2400%), (Pitt. et Tond.). — Europe, Amér. bor. 

57. Gibberella cyanospora Bomm.et Rouss.(nov. sp.). 
— Peritheciis sparsis, superficialibus, globosis, 
saepe vertice complanatis, 500 , amethystino- 
coeruleis. Aseis 8-sporis, claviformibus, subses- 
silibus, 75-90 — 14,5, membrana cyanea ; 
paraphysibus flexuosis, ramulosis, cyaneis ; spori- 


160 


diis cylindraceis, utrinque attenuatis, in articulis 
multis divisis, maxime cyaneis, 55-45 — 2-3. — 
Sur les feuilles et le sommet des petits rameaux 
d'une Myrtacée : Lagune du Barba (Tond.). 


Obs. — La matière colorante bleue, répandue dans toutes 
les parties de cette espèce, est soluble dans l'alcool. 


58. Balansia claviceps Spegg. Fungi Guar. pugill. I, n° 253; Sacc. 


Syll, Fung. IX, 997.— Sur les chaumes d’un Bambusa : forêts 
de la Palma (Tond.). — Brésil. 

Obs. — Par leur mode de croissance nos exemplaires se 
rapprochent du genre ÆEpichloe; le strome forme un anneau 
autour du chaume. 


59. Cordyceps Puiggarit Spegg. Fungi Fueg., n° 304; Sacc. Syll. 


60. 


Fung. IX, p. 1000. — Sur une larve : Turucares (Pitt.); San 
Ramon (Alfaro). — Brésil. 

Pittieri Bomm. et Rouss.(nov. sp.). — Stroma- 
tibus, cylindraceis, flexuosis, glabris 5-6 cm. alt. — 
4-5 mill, crassis, vulgo geminatis ad basim 
segmentis cephaliei larvae ; elavula perithecigera 
1-1 1/2 cm. alt., leviter acuminata, basi promi- 
nente, decurrente in uno loco, superficie tenuiter 
granulosa. Peritheciis oblongis 550-360 — 150- 
180 ; ascis vermiformibus 110-120 = 6; spori- 
dus filiformibus, ascos subaequantibus, deinde 
in articulos secedentibus. — Sur une larve de 
coléoptère xylophage : San Ramon (Alfaro). 


Obs. Cette espèce paraît voisine de C. Gunnii dont la 
description est incomplète. Les exemplaires en ayant été con- 
servés assez longtemps dans l'alcool, il n’a pas été possible 
d'établir les caractères basés sur la couleur. 


61. Phyllachora pirifera Spegg. Fungi Guaran. pugill. I, n° 277; 


62. 


Sacc. Syll. Fung. IX, p. 1019. — Sur feuilles coriaces : forêts 
du Rio General. février 1891 (Tond.). — Brésil. 


— costaricensis Bomm,. et Rouss. (nov. sp.). — 


161 


Hypophylla. Stromatibus superficialibus, semior- 
bicularibus, pulvinatis, atris, nitentibus, tenuis- 
sime granulatis 1/2-5/4 mill., unilocularibus, 
sparsis vel confluentibus, in macula sulfurea 
parum diffusa; ostiolo nullo. Ascis octosporis, 
cylindraceis clavatis vel parum deformibus, 
90-108 = 15-55, breviter pedicellatis paraphy- 
sibus simplicibus, flexuosis. Sporidiis ovoideis, 
bi-tristichis, continuis, hyalinis, nubilosis, deinde 
flavescentibus, 21-25 — 10-14, tenui strato hya- 
lino obvolutiss — Sur des feuilles maladives 
indéterminées : bords du Rio Ciruelas (Tond.) 


Obs. — Cette espèce parait avoir une certaine affinité avec 
P. brasiliensis Spegg.; elle en diffère par la grandeur des asques 
et des sporidies, le nombre des loges, la présence de paraphy- 
ses et la coloration tardivement jaunâtre des sporidies. Ce 
dernier caractère tendrait à la ranger dans le genre Auers- 
waldia. 


65. Phyllachora Tonduzii Bomm. et Rouss. (nov. sp.). 
— Maculis flavescentibus, parum distinctis; stro- 
matibus amphigenis, innatis, sparsis, orbicula- 
ribus vel ovatis, 1-4 locularibus, loculis interdum 
prominentibus; superficie tenuiter granulosa. 
Aseis late fusoideis, sessilibus, 8-sporis, 72-108 — 
20-28; paraphysibus guitulatis, ramosis. Spo- 
ridiis 2-stichis vel conglobatis, ellipticis, 1-cellu- 
laribus, 25-27 — 7-10, hyalinis, nubilosis, gut- 
tulatis, deinde fuliginosis? 

Costa-Rica, sine loco (Pitt.). Épiphylle. 
64. — Graminis (Pers.) Fuckel Symb. mycol. p. 216; Sacc. Syll. 


Fung. WU, p. 602. Sphaeria — Pers. Syn. pl, I, p. 30. — 
Sur les feuilles d’une graminée ; Los Conventillos (Baie de 


162 


Salinas) (Tond.). — Europe, Sibérie, Cuba, Inde or., Amér. 
bor. et austr. 

Obs. — Nos cxemplaires s’éloignent du type par les 
stromes épars, non sériés; ils sont, en outre, situés sur une 
macule rougeâtre. 

65. Anerswaldia densa Bomm. et Rouss. (nov. sp.). 
— Epiphylla. Stromate applanato, elongato, 
5-7 — 3 mill., saepe confluente, aterrimo, nitido, 
circulo ferrugineo cireumdato ; loculis prominen- 
tibus, parum numerosis, fere superficiem totam 
folii infestante. Ascis cylindraceis, membrana 
fugacissima, 110 — 12. Sporidiis fuligineis-oli- 
vaceis, oblongis-ellipticis, 14-17 = 7,5 mono- 
stichis. — Très abondant sur des feuilles coriaces : 
San José (Tond.). 

66. Dothidella Vismiae Bomm. et Rouss. (nov. sp.). 
Epiphylla. Stromate orbiculare, applanato, 1/2-2 
mill., innato, in totam texturam folii penetrante, 
circulo ferrugineo cincto ; loculis minutis, nume- 
rosis, mediocriter prominulis. Ascis octosporis, 
fusiformibus, subpedicellatis, 90-125 — 12-14; 
paraphysibus filiformibus, flexuosis. Sporidiis 
fusiformibus, distichis vel submonostichis, uni- 
septatis, haud constrictis, 18-22 — 5-7, hyalinis 
vel chlorinis. — Sur des feuilles maladives de 
Vismia : forèts autour de la Esmeralda (Tond.). 

67. DBothidea maculicola Bomm. et Rouss. (nov. sp.). 
— Stromate atro, pruina cinerea obducto, subor- 
biculari vel elliptico, uni-5-loculari, circeulo flavo- 
brunneo irregulari limitato, in texturam totam 
folii penetrante ; ostiolo in facie superiore folii 
erumpente. Ascis octosporis, cylindraceis, sessi- 


libus, 72 — 10,8; paraphysibus filiformibus, 


163 


ascis longioribus. Sporidiis monostichis, oblongis, 
fuligineis, utrinque rotundatis, uniseptatis 7,2 — 
3,6. — Buenos-Aires (Tond.). 

68. Dothidea Anthurii Bomm. et Rouss. (nov. sp.). — 
Amphigena. Stromatibus sparsis, applanatis, orbi- 
cularibus. Ascis cylindraceis vel cylindraceis-cla- 
viformibus, 90-130 — 10-12; paraphysibus indis- 
tinctis. Sporidiis sufusoideis, diu hyalineis, deinde 
leviter fuliginosis, monostichis vel sub 2-stichis, 
obscure uniseptatis, 18-20 — 5,5. — Sur des feuil- 
les d’Anthurium scandens : La Esmeralda (Tond.). 

69. Montagnella bicincta Bomm. et Rouss. (nov. sp.). 
— Stromate amphigeno, orbiculari, atro, nitente. 
ruguloso, 3-8 mill., in totam texturam folii 
penetrante, intus ferruginoso, duobus cireulis 
concentricis circumdato, interno ferrugineo, ex- 
terno subrubro; loculis 10-16. Ascis octosporis, 
fusoideis vel claviformibus, sessilibus 90-96 — 
12-15. Paraphysibus flexuosis, guttulatis, haud 
bene distinctis. Sporidiis cylindraceis-fusoideis, 
hyalinis vel chlorinis, primo continuis, deinde 
triseptatis, 10-14 — 5,6. Spermogoniis cylin- 
draceis-fusoideis, rectis, continuis, hyalinis, 
7,2-7,5 — 2,5, in acervulum ceraceum flavum 
exilientibus. — Épiphylle : environs de San José 
(Tond.). 


Obs, — Les caractères du strome s’accordent avec ceux de 
Phyllachora biarcolata Spegg. auquel nous n’avons pu com- 
parer notre espèce. Celle-ci en diffère cependant par les 
spores septées et la présence de spermogonies. La partie 
centrale du strôme est circonscrite à un millimètre de sa 
périphérie par une zone ferrugineuse, formée de la substance 
même de celui-ei; à son pourtour le strôme est entouré d’une 
seconde zone brun-rougeûtre, 


164 


70. Microthyrinm Mangiferne Bomm. et Rouss. 
(nov. sp.). — Maculis nullis ; peritheciis epiphyl- 
lis, congestis, 140-180 z diam., dimidiatis-seuta- 
tis, orbicularibus, olivaceis-atris, centro pertusis, 
contextu radiante, Ascis clavatis, sessilibus, 
8-sporis, 108 — 18, vel ovoideis 46,8 — 21; 
sporidiis hyalinis, oblongis-ellipticis, monostichis 
(in ascis claviformibus), uniseptatis 14,4 — 6 (in 
ascis ovoideis, conglobatis). — Épiphylle sur 
Mangifera indica : Santa Maria de Dota (Pitt.). 


71. Seynesia grandis (Niessl.) Wint. in Æedwigia (1886) p. 107; 
Sacc. Syll. Fung. IX, p. 1064. Mycrothyrium — Niessl. in 
Rabenh. Fungi Europ. n° 2467. — Épiphylle : Santa Maria de 
Dota (Tond.). — Inde or. (Calculta). 

72. Micropeltis applanata Mont. in Ramon de la Sagra Cuba 
(Cryptog.) p. 325, t. 12, fig. 65 Sacc. Syll. Fung. II, 669. — 
Sur les feuilles maladives des caféiers, dans les plantations au 
bord du Rio Ciruelas (Tond) — Cuba, Cayenne, Brésil, 
Ceylan. 

Obs. — Forme intermédiaire entre M. applanata et 
M. depauperata Sacc. et Berl. Les périthèces sont orbicu- 
laires, aplanis, blancs à l’intérieur ; les sporidies sont subclavi- 
formes, hyalines, triseptées et mesurent 23 = 7 y. 

73. Schneecpia guaranitica Spegg. Fungi Guaran, n° 304; Sace. Syll. 
Fung. IX, p. 1097. — Épiphylle : Echeverria (Tond.). —. 
Brésil. 

Obs.— Nos exemplaires présentent tous les caractères anato- 
miques de l’espèce de Speggazini. Ils en diffèrent cependant 
par la texture radiée du strome dont les dimensions sont plus 
petites; ils sont aussi moins densément épars. 

74. Lephodermium platyplacum (Berk. et Cooke) Sace. Syll. Fung. 
Il, p. 792. Hysterium — Berk. et Cooke Cuban Fungi 
n° 725. — Sur des feuilles coriaces, desséchées (mélastoma- 
cée) : forêts du volcan du Poas (Pitt.). — Cuba. 


165 


Discomycetae. 


75. Saccoholus vielascens Boud. Ascobo]., p. 40, t, 8, fig. 19; 
Sacc. Syll. Fung. VIII, p, 525. — Sur de la bouse de vache en 
compagnie d’un myxomycète : San José (Pitt.). — France, 
Angleterre, Allemagne, Hongrie. 

76. Stictis foliicola Berk. et Cooke Cuban Fungi n° 712; Sacc. Syll. 
Fung. VII, p. 690. — Sur des feuilles mortes (mélastomacée) : 
forèts du volcan du Pos (Pitt.). — Cuba. 

Obs. — Dans nos exemplaires, le réceptacle immergé est 
entouré par l’épiderme déchiré en 5 (rarement 6) valves étoi- 
lées et réfléchies. Les asques, cylindriques et sessiles, mesurent 
144 = 7; les paraphyses filiformes, simples, sont plus longues 
que les asques. Les sporidies filiformes, parfois nubileuses, 
mesurent 64-72 — 1,5. 

77. Coccomyces Clusiae (Lév.) Sacce. Syll. Fung. VII, p. 744; 
Phacidium — Lév. in Ann. sc. nat. (1863), p. 291. — Sur des 
feuilles de Clusia : forêts du volcan du Poàs (Pitt. et Tond.). — 
Amérique trop. 

Obs. Réceptacle immergé, recouvert d’abord par l’épiderme 
noirci qui se déchire à la maturité en trois valves restant 
appliquées sur le disque. Le champignon est inséré parfois sur 
une macule pâle assez étendue et limitée de noir. Asques 
cylindriques, prolongés en stipe, 120-185 — 7,2. Sporidies 
filiformes 90-100. Le réceptacle est parfois 4-5 angulaire; les 
asques et les sporidies sont plus grands que dans le type. 


FUNGI IMPERFECTI. 


78. Phyllosticta Hesperidearum (Cattanco) Penz. in Michelia I, 
p. 425; Sacc. Syll. Fung., III, p. 12, Phoma — Cattaneo 
Mie. Agrumi, p. 10. — Épiphylle : “environs de San José 
(Tond.) — Italie. 

79. Bethiorella erumpens Sacc. Syli. Fung. I, p. 232; Sphaeropsis 
scripta Berk. et Cooke £xot, Fung., p. 280. — Sur un frag- 
ment d’écorce : San José (Pitt.). — Surinam, 

80. Diplodia anomala Mont. Sy//. cryptog., p.264; Sacc. Syll. Fung. 
II, 364, — Epiphylle : taillis à Echeverria (Tond.). — Cuba. 


166 


81. Septoria heterochrona Desm. in Ann. se. nat. VIII (4847) p. 22; 
Saec. Syll. Fung. NI, p. 538. — Sur les feuilles maladives 
d’un Sida : bords du Rio Torres (Tond.). — Italie, Belgique, 
Angleterre. 

82. Pestalozzia funerea Desm. in Ann. sc. nat. XIX (1843), p. 235, 
Sace. Syll. Fung. HI, p. 791. — Sur des feuilles mortes : San 
José (Tond.). — Europe, Amérique bor. 

3. Helminthosporium dorycarpum Mont, in Ramon de la Sagra 
Cuba (Cryplog.) p. 302; Sacc. Syll. Fung. IV, p. 406, — Sur 
les feuilles desséchées d’un palmier : San José (Tond.). — 
Cuba. 

84. Cercospora simulata Ellis et Everh, in Journ. of mycol. (1885), 
p. 64; Sacc. Syll. Fung. IN, p. 463. — Sur les feuilles 
vivantes d’un Quassia : Santa Maria de Dota (Tond.). — États- 
Unis (Illinois). 

85. Ciliciopodium sanguineum Corda Zcon. Fung. IX, p. 30 fig. 91; 
Sacc. Syll. Fung. IV, p. 577: — Sur un arbre : San José 
(Pitt.). — Bohème, Italie bor. 

Obs. — Diffère du type par les stromes non fasciculcs. 


_ sidésl nil 


FILICES 


PAR 


J.-E. BOMMER er H. CHRIST. 


Les Fougères envoyées du Costa-Rica à différentes 
reprises par M. Pittier avaient été étudiées d’abord par le 
regretté J. É. Bommer, conservateur au Jardin botanique 
de Bruxelles. Après sa mort, survenue au commencement 
de l’année 1895, MM. Durand et Pittier me confièrent la 
continuation du travail. 

Dans la rédaction de cette énumération, je me suis 
parfois écarté de la forme classique de la diagnose latine, 
afin de pouvoir discuter plus librement les formes criti- 
ques et leurs espèces affines. 

La description comparative nous apprend bien plus de 
particularités importantes pour l'étude des Fougères que 
la diagnose proprement dite et nous représente mieux la 
figure de la plante dans ses traits caractéristiques. Le 
« differt a priori et a posteriori » est dans cette famille 
tout à fait indispensable. Il m'a paru que dans des 
Primitiae on pouvait ne pas employer le langage rigoureu- 
sement classique et se servir de termes plus expressifs. 

J'ai fait suivre du nom de mon regretté co-auteur les 
formes critiques qu'il a déterminées; les espèces et variétés 
qui l’ontété par moi, portent mon nom.Je prends la respon- 
sabilité des diagnoses, descriptions et notes, car J, É. Bom- 
mer n'en a laissé que pour son Acrostichum proximum. 


168 


Je dois de la reconnaissance à M, le professeur Klebs 
pour des observations microscopiques, à M. C. B. Clarke, 
pour des recherches dans l’herbier de Kew et à M. Donnell 
Smith, de Baltimore, pour de nombreuses fougères des 
pays voisins et du Costa-Rica même, qui m'ont servi pour 
la vérification et la comparaison des espèces. 

J'ai aussi été aidé eflicacement par une collection de 
fougères faite par le Dr G. Bernoulli, de Bàle pendant un 
long séjour au Guatemala et déterminée par Kubn. 


Bâle, décembre 1895. 


Aperçu général de la flore ptéridologique du Costa-Rica. 


Je ne puis m'empêcher de parler ici du caractère siriche 
et si varié de la flore de ce pays, étroitement limité pour- 
tant, et formant plutôt une isthme montagneux entre deux 
Océans qu’un continent étendu comme les vastes terres 
du Mexique et du Guatemala au Nord et l’immense 
Amérique du Sud. Sur cet isthme comparativement 
restreint, la flore du Mexique et du Guatemala doivent se 
rencontrer avec celle de la Colombie et des régions loin- 
taines de l'Amérique méridionale. Nous allons examiner 
comment ce mélange s’est opéré et comment on peut con- 
stater, à côté de ces espèces immigrantes, d’autres formes 
qui sont endémiques dans le territoire qui nous occupe. 

1. La masse de la flore ptéridologique de notre région 
se compose du fonds commun des fougères de l'Amérique 
tropicale qui s'étendent uniformément du Golfe du 
Mexique et des Antilles au sud du Brésil. Si donc nous 
retrouvons au Costa-Rica, comme partout dans les parties 
chaudes du Nouveau Monde, le Gleichenia bifida W., les 
Alsophila blechnoides (Sw.) et pruinata Kaulf. , les Dicksonia 


169 


cicutaria Sw. et rubiginosa Kaulf., les Trichomanes capil- 
laceum L. et pinnatum Hedw. l’Hypolepis repens Bernh. 
et l’Adiantum tetraphyllum Willd., cela ne nous apprend 
rien sur la question des migrations et de la colonisation 
au Costa-Rica ; il serait plutôt étonnant de voir ces plantes 
y manquer. 

2. La question est bien plus intéressante pour les 
espèces qui n’ont pas une aire générale de dispersion, mais 
occupent au contraire un domaine restreint et sont can- 
tonnées, les unes au nord, les autres au sud de l’Isthme 
de Panama. Ces espèces ont leur limite aux frontières 
nord du Costa-Rica : Woodwardia radicans Sm. Llavea 
cordifolia Car. Pteris pulchra Schlecht., par exemple, 
ou bien elles y pénètrent pour se rencontrer avec un 
contingent arrivant de la direction opposée. 

La série des fougères des Plantae costaricenses exsicca- 
tae quelque riche qu'elle soit ne peut cependant pas nous 
servir à établir une liste complète de la flore du Costa-Rica. 
Bien des espèces, déjà connues et récoltées par les prédé- 
cesseurs de M. Pittier et de ses collaborateurs, n’ont pas 
été retrouvées et il faut s'attendre encore à bien des 
découvertes dans une région aussi privilégiée. 

Malgré cela nous pouvons constater déjà comme un 
fait acquis, que le Costa-Rica a été envahi d’une manière 
bien plus marquée par les fougères du Sud que par 
celles provenant du Guatemala et du Mexique. En 
d’autres termes : la flore des cryptogames vasculaires de 
ce pays a bien plutôt un caractère colombien ou venezue- 
lien qu'un caractère guatemaltèque ou mexicain. Elle est 
plutôt une flore équatoriale qu'une flore tropicale septen- 
trionale. 


En lisant le travail de Casimir de Candolle sur les 


14 


170 


Pipéracées du Costa-Rica, j'ai vu avec plaisir que cet 
auteur a constaté le même fait pour cette famille de 
végétaux (Prim. fl. Costaric. fase. I, p. 100). 

En fait de fougères décidément mexicaines et guate- 
maltèques, les collections Pittier nous montrent : Pellaea 
densa Hook. et intramarginalis Sm., Polypodium furfu- 
raceum Schlecht. et Friedrichsthalianum Kze, Acrostichum 
Bernoulli Kühn. et Pitlieri n. sp. Lygodium heterodoxum 
Kze, Athyrium Skinneri Moore. 

C'est peu de chose en comparaison des espèces nom- 
breuses et caractéristiques qui viennent de la Colombie, 
de l’Ecuador, du Pérou, du Brésil, de la Guyane et qui 
s’arrêtent au Costa-Rica sans s’aventurer plus au Nord. 

Nous en citerons seulement quelques exemples: Cyathea 
equestris Kze, Hemilelia horrida Br., Davallia thecifera 
H. B. K., Pferis elata Agh., Blechnum Fendleri Hook. et 
lanceola Sw., Asplenium bissectum SW. et squamosum L. 
Diplazium hians Kze et Lechleri Mett., Oleandra nerii- 
formis Cav., Aspidium resinofætidum Hook. et amplum 
H. B. K., Polypodium connexum Kaulf., prasinum Bak., 
subsessile Bak., sphenodes Kze, percussum Cav., Mono- 
gramme inmersa Fée, Gymnogramme hirta Desv., Menis- 
cium giganteum Mett., Taenitis furcata W., Acrostichum 
ciliatum Presl, flaccidum Fée, furfuraceum Fée etc. (1). 

La cause de la prépondérance de cette flore équatoriale 
au Costa-Rica est manifeste; ce pays se rattache vers le 
Sud à un territoire immense, foyer de la flore tropicale du 
Nouveau Monde, tandis qu'il s’adosse vers le nord à un 


(1) M. Marc Micueur (Prim. fl. costar. 1, p. 187) arrive à un résultat 
semblable pour les Légumineuses, car sur 110 espèces, 25 n’avaient pas 
encore été indiquées dans l'Amérique centrale, mais seulement dans des 
régions plus méridionales. 


171 
pays tropical sans doute, mais atteignant bientôt la limite 
du tropique et, chose plus importante, se changeant assez 
brusquement en plateau élevé, incapable de nourrir les 
Fougères, sauf les petites espèces xérophiles (Notochlaena, 
Cheilanthes etc.). Déjà, dans le Mexique moyen, il n’y a 
que les barrancas ou ravins profonds et une bande côtière 
étroite qui constituent des stations propices à des plantes 
aussi éminemment hygrophiles que les Fougères. 

Une forte proportion des espèces du Costa-Rica, 
qui manquent vers le Nord, se retrouve aux Antilles, fait 
bien naturel, attendu que la végétation de cet archipel se 
relie intimement à celle de la Guyane. Mais il est aussi un 
petit nombre de Fougères costariciennes dont on n’a, 
jusqu'ici, constaté la présence qu’aux Antilles seulement. 
Il ne faut cependant pas en conclure qu’elles n'existent pas 
ailleurs ; on les retrouvera peut-être un jour, soit à la 
Guyane et au Venezuela soit dans les pays de l'Amérique 
centrale qui touchent au Costa-Rica, au Nicaragua, au 
Honduras, etc. Ce sont : A/sophila aspera Br., Aspidium 
Guadalupense (Fée), Polypodium (Phegopteris) rusticum 
(Fée), Hemionitis pinnata Sm., Acrostichum Boryanum 
Fée et Wrightii Mett. 

Ajoutons que les hautes montagnes du Costa-Rica, 
au lieu d’abriter les espèces mexicaines alpestres, 
ont au plus haut degré — quant à leurs Fougères, — 
le caractère équatorial et se peuplent de ces espèces 
curieuses, trapues et coriaces qui dans les paramos des 
grandes Andes de l’Ecuador, croissent en compagnie des 
Graminées piquantes et des Composées laineuses dans le 
gazon brülé par les vents. Sur les péramos des flancs de 
l'Trazu, du Barba, du Poäs, de 2700 jusqu'à 5,500 mètres 
d'altitude, il n'existe pas un seul des Notochlaena et des 


172 


Cheilanthes qui peuplent en quantité les sierras du 
Mexique, mais on y trouve les Gleichenia revoluta H. B. 
et K., et pennigera Moore, le Polypodium moniliforme 
Cav., le Gymnogramme hirta Desv., l’Acrostichum con- 
forme Sw. v. alpinum, les Lycopodium contiguum Klotzsch 
et altenuatum Spring, comme au Pichincha ou aux pära- 
mos de la Nouvelle-Grenade. Il y a même deux espèces de 
Jamesonia (scalaris Kze et cinnamomea Kze) si typiques 
pour la limite des neiges dans les Andes de l'Amérique du 
Sud. La seule présence de ces Jamesonia donne aux 
volcans du Costa-Rica un caractère andin des plus 
prononcés. Ces humbles plantes, vraies réductions de la 
Fougère à sa plus simple expression, sont pour le moins 
aussi inattendues au Costa-Rica, que les Gleichenia dicarpa 
Br. et circinata Sw. de l’Australie sur les sommets volca- 
niques des Iles de la Sonde. Il y a deux ans environ, 
M. E. Ule a du reste découvert un nouveau Jamesonia 
dans la Serra d'Halidia, un des sommets du district minier 
du Brésil, à 2200 mètres, sous le 20° degré de lat. sud. 
Ce caractère andin de la flore alpestre de notre région 
résulte, ainsi que nous l’apprend M. Pittier, de sa configu- 
ration orographique. Le Costa-Rica est nettement séparé 
des montagnes du Guatemala par la vaste dépression du 
Nicaragua, ce qui explique de la manière la plus naturelle 
la pauvreté relative des types septentrionaux dans la flore 
des montagnes au sud du fleuve San Juan. La dépression 
du Panama, de l’autre côté, est insignifiante lorsqu'on la 
compare avec la précédente et ne saurait être considérée 
comme un obstacle aux migrations des espèces végétales. 

Voici donc le trait le plus saillant de notre comparaison 
des flores voisines : 

Le Costa-Rica est tributaire de la flore andine et suban- 





% 
4 





étre ab: PEUE, 3 


175 


dine du Sud à un plus haut degré que de la flore mexi- 
caine. 

3. Notons qu’il y a dans ce pays un certain nombre de 
fougères ubiquistes : Cystopteris fragilis Bernh., Hyme- 
nophyllum tunbridgense Sm., Trichomanes radicans 
Sw., Pleris aquilina L., Asplenium Trichomanes L., 
Aspidium aculeatum Sw., Aspidium filix-Mas L., Gymno- 
gramme leptophylla Desv., Osmunda regalis L., Lycopo- 
dium complanatum L. et clavatum L. qui en faisant le 
tour du globe n’ont pas évité le Costa-Rica. 

4. Enfin il est aussi quelques espèces à aire disjointe 
qui, venues de régions éloignées, ont atteint, on ne sait 
comment, les montagnes de ce pays. L’Asplenium bul- 
biferum Forst., des régions tempérées de l'hémisphère 
austro-oriental s’y trouve avec un autre Asplenium (Aniso- 
gonium) ochraceum Sodiro très voisin de l'A. decussatum 
des tropiques de la même région, et un Aspidium extré- 
mement voisin des Sagenia de l’Archipel de la Sonde, 
notre À. eurylobum n. sp. On a prétendu expliquer ces 
stations distantes de certaines Fougères par la facile 
dispersion de leurs spores légères et mobiles, mais ce n’est 
pas là une explication sérieuse, attendu que les Fougères 
dont il s’agit n’ont pas de spores plus petites n1 plus aptes 
à être entrainées par les vents que toutes les autres, et 
que la variété de l'étendue des aires de dispersion n’est 
pas moindre dans ce groupe que dans les phanérogames. 
Il ne faut pas aller trop loin dans les hypothèses! 

Terminons ces considérations en ajoutant que l’endé- 
misme ne se manifeste pas chez les Fougères à un degré 
aussi marqué que dans les Pipéracées selon M. Casimir de 
Candolle, mais il est cependant notable pour un pays 
aussi peu étendu. Outre le Danaea crispa Reichb., l’4s- 


174 


pidium Harrisonii Bak., le Diplazium macrotis Bak. et 
l'A crostichum furfuraceum Mett. déjà connus avant notre 
travail, la collection Pittier ne contient pas moins de 
19 espèces nouvelles. On se convainera en parcourant la 
liste qui va suivre que, ni mon regretté co-auteur, ni 
moi-même n'aimons à multiplier les espèces, car nous 
avons réuni bien des formes que Hooker et Baker avaient 
cru devoir séparer dans le Synopsis Filicum. On peut voir 
par là, que nous avons plutôt évité que recherché les 
créations nouvelles. Cependant des types aussi remarqua- 
blement caractérisés que l’Asplenium (Anisogonium) cera- 
tolepis, le Gymnogramme anfractuosa et d’autres ne sau- 
raient être confondus avec des espèces connues. Une des 
espèces nouvelles se rattache à la flore asiatique, tandis 
que toutes les autres ont le facies de la flore de 
l'Amérique tropicale, comme on devait d'ailleurs s’y 


attendre. 


1. *Gleichenia rigida (Kunze). Mertensia — Kunze in Linnaea IX 
(1834),p. 16 et XXII (1849),p.575; Sturm in Mart. F{. Brasil, 
I, 2, p. 231, €t. 17. — Savane de Buenos-Aires, 250 m. (Pitt. 
n° 3553). — Espèce trouvée jusqu'ici au Brésil, au Pérou et à 
Cuba selon Sturm (loc, cit.). 

Obs. — C'est bien la plante figurée dans la Flore du Brésil 
et retrouvé plus récemment par M. H. Schenck près de Rio 
de Janeiro. 

2. — bifida (Willd.). Mertensia— Willd. in Act. Acad. Holm. (1801), 
p. 168, t. 5 et Sp. pl. V, p. 73; Sturm in Mart. F1, Brasil. I, 
2, p. 228. — Forêt de Juan Vinäs (Tond. in Pitt. n. 1830). — 
Commun dans l'Amérique tropicale. 





L'astérisque indique certaines espèces intéressantes dont J. É. Bommer 
avait écrit les noms sur les étiquettes de la collection, 


175 


Obs. — D’après le Syn. Fil, n°13 cette espèce serait le 
G. pubescens H. B. et K. mais non d’après Sturm (loc. cit.). 

3. Gleichenia pennigera (Mart.). Mertensia — Mart, /con. pl. crypt. 
Brasil., p. 106, t. 49, fig. 1; Sturmin Murt. FI. Brasil. 1, 2, 
p.225.— Päramos de l’Abejonal 1900 m. (Tond. in Pitt. n° 7379) 
— Montagnes du Brésil austr., Andes du Vénézuela (Goebel). 
— Plante à dichotomie plus répétée que dans G. bifida; seg- 
ments décurrents le long du rachis; les pinnules rudimen- 
taires à la base des bifurcations manquent; les segments sont 
largement linéaires, ligulés, obtus, le rachis est enveloppé 
d’écailles blanchâtres. Port du G. revoluta H. B. et K, et du 
G. pruinosa Mart. du Brésil austr., mais à segments plus 
allongés. 

4, — pectinata Presl Reliq. Haenk. 1, p. 71. Mertensia — Willd. in 
Act, Acad. Holm. (1804), p. 168, t, 4; Sturm in Mart, F4. 
Brasil. I, 2, p. 229. — Buenos-Aires (Tond. in Pitt. ns 3566 
et 4853); Boruca 450 m, (Tond. in Pitt. n°s 3562 et 4437); 
Terraba, 260 m. (Tond. in Pitt. n° 3544), — Commun dans 
toute l’étendue de l'Amérique tropicale. 

5. — revoluta H.B.et K. Vov. gen. et sp. pl. I, p. 25; Hook. Sp. Fil. 
I, p. 7. — Cette plante alpine est plus trapue que mes échan- 
tillons de l’Ecuador (coll. Lehmann) et à segments plus aigus. 
Forêts du Barba, 2700 m. (vers. Pacif.) (Pitt. n. 838); sommet 
du Poäs, 2600 m. (Pitt. n° 1925); Irazü 3000 m. (Tond, 
n° 4174). — Andes de l’Écuador et de la Colombie. 


6. *— retroflexa J. É. Bomm. (sp. nov.). — Plante 
des plus singulières. Les échantillons récoltés sont 
jeunes, stériles; pinnules rudimentaires stipuli- 
formes aux bifurcations; rachis fortement en 
Zigzag portant un segment à chaque angle; 
segments relevés en arrière, linéaires, 2 cent. de 
long, un peu décurrents vers le rachis, à bords 
entiers. Texture coriace du groupe de G. dicho- 
toma Willd. mais d’un port absolument différent. 


Obs. 1. — Il y en a trois échantillons! Serait-ce une aberra- 
tion tératologique de G.dichotoma ou un état jeune d’une espèce 


176 


inconnue ? Ce n’est guère probable. Ulterius indaganda. — La 
Palma, 24-25 nov. 1889 (Pitt. n. 1471). 

Obs. 2, — L'absence de G. dichotoma Willd. dans la col- 
lection Pittier est remarquable, car c’est l’espèce la plus 
répandue. 

7. *Cyathea Schanschin Mart. Zcon. pl. crypt. Brasil. p. 77, t, 54; 
Hook. Sp. Fil, I, p. 20; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 19. — 
Au-dessus du Rancho del Achiote (massif du Poäs) 2350 m, 
Pitt. n° 367), — Disséminé depuis le Brésil jasqu’au Guate- 
mala. 

8. *— muricata Willd. (non Kaulf.) Sp. pl. IV, p. 497; Hook. Sp. 
Fil. T, p. 18. — Arborescent, 10 cent. de diamètre, environ 
3 mètres de hauteur : Juan Vinàs, 25, I. 90 (Tond. in Pitt. 
no 1839). — Martinique. 

Obs. — Porte sur la face inférieure des frondes, surtout le 
long des nervures, des écailles ovales, blanchâtres. Segments 
larges, obtus, finement dentelés, à nervilles bifurquées. Rachis 
des pinnules verdâtre, finement pubescent, parsemé de 
petites aspérités. Rachis principal à surface polie surtout vers 
la base, hérissé de forts aiguillons coniques. Base du stipe 
couverte d’écailles lancéolées acuminées, de 2-8 cent. de long, 
luisantes, d’un brun bistré. 

9. *— equestris Kunze in Schkubr Farnkr, Suppl. I, p. 76; Hook. 
Sp. Fil. I, p. 19; Hook. et Bak. Syn. Fil., p.19. — Forêts 
de Cabagra (450 m.) près Buenos-Aires (Tond, in Pitt. n° 6550); 
Palmital, vallée du General 1100-600 m. (Pitt, n° 3337); 
chemin de Carrillo 1200 m. (Cooper in Pitt. n° 663 a.). — 

Obs, — C’est exactement la plante trouvée jadis par Pæœppig 
au Pérou et figurée par Kunze in Schkuhr (loc. cit.). M. Ton- 
duz dit que la plante est grimpante, ce qui est étonnant pour 
un Cyathea, Je considère C. ebenina Karst., de Tovar (Véné- 
zuela) comme très peu différent. 

10. *— patens Karst. F1. Columb. IT, p. 173, t. 911; Hook. et Bak. 
Syn. Fil., p. 45).— Forêts du Roble (massif de l’Irazu 2000 m, 
(Tond. in Pitt. n° 4175), — Andes de Colombie. 

11. Hemitelia grandifolia Spreng. Syst. veget. IV, p. 125; Hook. 
Sp. Fil. T, p.30, t. 144; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 28. — 
Rio Naranjo, 200-250 m., (Tond. in Pitt. n° 7626); Buenos- 


177 


Aires (Tond. n° 4835). — Andes de l'Équateur et de la 
Colombie; Guyane, Antilles. 


12. Hemitelia horrida Rob. Brown ; Hook. Sp. Fil. 1, p. 20, t. 15 ; Hook. 


et Bak, Syn. Fil. p. 28, — Bords du ruisseau près S. Barbara. 
(Pitt. n°1679) ; environs d’Alajuela (Pitt. n° 541); Juan Viñas 
(vers. Atlant. 1135 m.) (Pitt. n° 1837). — Colombie et Antilles, 


43. *— Hartii Bak, in Journ. of Bot. (1886) p. 243. — Rio del Con- 


vento (Pitt. no 3555); General, forêts, 600 m. (Tond. in Pitt. 
n° 3344.) — Arborescent. — Chiriqui en Colombie, 

Obs. — Base du stipe couverte d’écailles lancéolées, acumi- 
nées, longues de 2 cent., luisantes, d’un brun bistré. Le stipe, 
surtout vers la base, muni d’aiguillons épars, forts, droits, 
coniques. 


14. Alsophila ferox Presl Tent. Pterid. p. 62; Hook. Sp. Fil. I, p.41; 


45. 


Hook, et Bak. Syn. Fil. p. 34. 4. aculeata J, Smith in Hook. 
Lond. Journ. of Bot. I, p. 667. — Bords d’un ruisseau à 
Buenos-Aires, janv. 1892 (Tond. in Patt., n° 4847); 
forêts. de Tsaki (Talamanca), avril 1895 (Tond. in Pitt. 
n° 9469), — La fougère arborescente la plus répandue dans 
l'Amérique tropicale. 

Obs. — Se distingue par les segments très nombreux, serrés, 
petits, non coriaces, finement dentelés et les sores couvrant la 
face inférieure des segments sur deux rangs très serrés, ainsi 
que par des aiguillons forts, effilés, droits, atteignant ça et là 
jusqu’au rachis des pinnules supérieures et jusqu’au sommet 
du rachis principal de la fronde. 


polystichoides Christ (nov. spec.). — Rachis 
non aculeata, furfuraceo-pubescens obscure stra- 
minea, frons bipinnata, coriacea, supra nigro- 
viridis, infra laete-virens, glabra ; pinnae 60 cent. 
longae, 15 cent. latae, oblongae, acuminatae. Pin- 
nulae modice acuminatae, haud caudatae 7 ad 
8 cent, longae, sessiles, horizontaliter ad rachim 
vix alatam incisae, lobi circa 20 quoque latere 
infimi raro petiolulatae, alit basi lato sessiles, 
interstitiis À ad 2 mill, latis, 7 mill. longi, late 


178 


falcati mucronati, infra valde serrati supra vix 
dentati, dentibus acutis; nervulis furecatis 8 ad 
10 quoque latere instructi. Sori parvuli, brun- 
nei, nervo mediali appressi. 

La texture et le port d'une pinaule rappellent 
le Polystichum aculeatum Sw., d'Europe. — 
« Arborescent ». Pentes boisées au dessus d’Ara- 
gon 600 m. 20 oct. 1894 (Pitt. n° 9017). 


16. Atsophtiia elongata Hook. Sp. Fil. 1, p. 43; Hook. et Bak. Syn. 


Fil. p.34. —Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n°9629); 
Shirores (Talamanca) 100 m. (Tond. n° 9202). « Arborescent ». 
— Colombie et Amérique centrale. 

Obs. — Caractérisé par son tissu coriace poli et ses pinnules 
longuement caudato-acuminées. 


17. *— Schlimii Mettenius in Ann. sc. nat., sér. 5, Il, p.263; Kuhn 


18. 


in Linnaea XXXVI, p. 157; Hook. et Bak. Syn. Fil. ed. I, 
p. 458. — « Arborescent », bords d’un chemin à Boruca, 
450 m. (Tond. in Pitt., n° 3573 et 4617). — Andes de Colombie. 
Obs. Espèce très coriace; base du stipe hérissée d’épines 
courtes, droites, coniques à écailles denses et dures, ovales 
acuminées, brun chocolat, luisantes, celles du rachis linéaires, 
très denses, formant un revêtement pileux brun foncé, raide, 
luisant. Cicatrices des stipes ovales allongées, blanchâtres, 
alternant à une distance de 3 centimètres. — Très voisin de 
l’espèce précédente, mais plus ramassé. 
mucronata Christ (nov. sp.). — Stipes acu- 
leatus ; rachis superior non aculeata, straminea 
puberula. Frons bipinnata, herbacea sed firmula, 
supra obseure, infra pallide viridis, glabra, opaca. 
Pinnae 40 cent. longae, 10 ad 12 cent. latae, 
oblongae, acuminatae; pinnulae 6 ad 7 cent. lon- 
gae, Î cent. latae, sessiles aut brevissime petio- 
lulatae, acuminato-acutae haud caudatae ad 
medium laminae aut supra medium incisae parum 


LT LME 


179 


ita ut lamina integra tertiam partem totius lami- 
nae efficiat; lobi 10 ad 16 utruoque latere ovato 
triquetri minutissime crenali seu integri, in 
apice mucronulo prominulo praediti. Sori magni 
flavi nervo mediali lobi adhaerentes, apicem lobi 
non attingentes, paraphysibus longis intermixtis; 
nervuli simplices 6 ad 8 quoque latere nervi 
medialis lobi. 

Port très particulier par les lobes pointus et les 
nervilles simples. 

Confluent du Puerto Viejo et du Sarapiqui. 
« Arborescent, épineux » (Bioll. in Pitt. n° 7484). 


19. *Alsophila paleolata Mart, con. pl. crypt. Brasil. 1. 44; Hook. 


20. 


21. 


22. 


et Bak. Syn. Fil., p. 33, — « Arborescent, 5 m. de haut, 
12-15 cent. de diamètre »; bords d’un ruisseau à Buenos- 
Aires (Pitt. no 3563). — Brésil et Colombie. 

Obs. — Base du stipe lisse, munie de nombreux aiguillons 
coniques, forts, un peu crochus. 


*_— aspera R. Br. Prodr. fl, Nov. Holl., p. 158 in obs.; Hook. Sp. 


Fil. I, p. 39, t. 198; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 33. — « Ar- 
borescent 2 m. à 21/2 de haut, 10 cent. de diamètre à la base »; 
bois de la vallée du Rio Tuis (Tond. in Pitt. n° 8200). — 
Antilles. 


— pruinata Kaulf. ex Mart. Zcon. pl. crypt. Brasil., p.75; Hook. 


Sp. Fil. 1, p. 47; Hook. et Bak. Syn. Fil., p.38. — Forêts du 
Barba (vers. Pacif.) (Pitt. n° 1999); Rancho Flores, 
2043 m. (vers. Pacif) (Tond. n° 2072); forêts du volcan de 
Pos autour de la Lagune, 2600 m. (Pitt. no 4193); forèts 
du Roble (massif de l’Irazü) 2000 m..(Tond. in Pitt. n° 35563). 
— Cet Alsophila buissonnant est commun dans l’Amérique 
tropicale jusqu’au Chili et à l’Ile Juan Fernandez. 


— blechnoides Hook. Sp. Fil. I, p. 35; Hook. et Bak. Syn. Fil. 


p. 32. Palypodium — Sw. Syn. Fil. p. 73. — Forêts à Tér- 
raba, 260 m. (Pitt, n° 3543); Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond, 
in Pitt. n° 9470). — Répandu dans l’Amérique tropicale. 


180 


Obs. Rhizôme bulbeux, acaule, à longues racines. Base du 
stipe et tête du rhizôme munies d'un duvet brun doré, très fin 
et très court. 

23. Dieksonia (Dennstacdlia) cieutaria Sw. Syn. Fil, p. 137; Hook. 
Sp. Fil. 1, p. 76; Hook. et Bak, Syn. Fil. p. 53. — Tsäki 
(Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9452); juan Vinas 
(vers. Atlant.) 1135 m. (Tond. n° 1821). — La plante de Tsäki 
est une forme à dentelures très obtuses, caractère qui la 
rapproche de D. obtusifolia Willd. — Très répandu dans 
l'Amérique tropicale. 

24. — apiifolia Hook. Sp. Fi. 1, p.77, t. 26c; Hook. et Bak. Syn. Fil. 
p. 53. — Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7494 et 6925), 
Shirores (Talamanca) (Tond.); La Vieja (entrée de la plaine de 
San Carlos) (Bioll. n° 902). — Andes du Pérou et de l’Ecuador. 

Obs. — C’est bien la plante de Hooker mais les échantillons 
du Costa-Rica ont les lobes un peu plus larges. — Espèce 
à tissu moins herbacé mais plus ferme, luisant (« shining » 
Hook.) à la surface, tandis que D. cicutaria est opaque. 

25. — rubiginosa Kaulf. Enum. Fil. p.226; Hook. Sp. Fil. 1, p.77; 
Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 53. — Forêts de San Marcos 1355 m. 
(Tond. in Pitt. n° 7729); forêts de Tsaki (Talamanca) 200 m. 
(Tond, n° 9467). 

— — Var. authriscifolia Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 53. D. anthri- 
cifolia Kaulf. Enum. Fil. p. 227; Hook. Sp. Fil. I. p. 75 
t. 27 b. — Tsäki 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9467); Matina 
(Tond. n°9750); Boca de Zhorquin (Talamanca) (Tond. n°° 8631 
et 8644). — L'espèce est répandue dans l'Amérique tropicale. 

26. — decomposita Christ (nov. sp.). — Allié au 
D. rubiginosa Kaulf, mais différant de celui-ci 
par des segments beaucoup plus grands, large- 
ment deltoïdes, sessiles, longs &e 2 cent. et larges 
de 1 cent., franchement pennés, c’est à dire inci- 
sés en 6 lobes environ de chaqne côté jusqu'au 
rachis du segment; ces lobes de 5 mill. de long 
sont lancéolés linéaires, aigus et ont jusqu’à 6 
dents profondes, lancéolées linéaires également ; 











181 


chaque lobe porte 6 sores insérés à l’angle des 
dentelures. Sores de la grandeur et de la forme 
de ceux de D. rubiginosa. Ce dernier diffère de 
notre plante par les segments plus petits, plus 
étroits, incisés en lobes obtus seulement jusqu’à 
la moitié. 

Le D. rubiginosa var. anthriscifolia Kaulf. 
figuré par Hooker est loin d’être aussi profon- 
dément divisé que notre espèce. Par le port des 
pinnules ressemble à s’y méprendre à un très 
grand Athyrium filix-fœmina, v. multidentatum 
Milde, — Plante très grande, pinnules plus larges 
que dans le D. rubiginosa (25 cent.); rachis 
rougeàtre, finement pubescent, ainsi que la face 
inférieure des frondes. — Boca de Zhorquin 
(Talamanca) mars 1894(Tond. in Pitt. n° 8644). 


27. Davallia inaequalis Kunze Syn. pi. crypt. Poepp., p. 87; Hook. 
Sp. Fil. I, p. 180 (excel. var. y); Hook. et Bak. Syn. Fil., 
p. 99. — Marais de Sierpe (litt: du Pacif.) (Pitt. n° 6842); 
forêts de Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond. n° 9444). — A 
été trouvé dans le Nicaragua, à Boca Machado (vallée du 
S. Juan) en avril 1895 (Pitt. n° 9631), — Répandu dans 
l'Amérique tropicale. 

28. — thecifera H. B. et K. Nov. gen. et sp. pl. 1, p. 23; Hook. 
Sp. Fil. 1, p. 189; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 100. — San 
Isidro près de San José. (J. F. Tristan in Pitt. n° 1425). — 
Brésil, Andes de l’Écuador et de la Colombie ct Afrique trop. 
austr, et subtrop. 

Le port et la structure de cette plante indiquent un vrai 

Asplenium, lrès voisin de À, flaccidum Forst.; elle devrait 
donc ne pas être placée ici. Ses réceptacles sont ordinairement 
davalloïdes, mais il existe aussi des formes à sores dareoïdes, 
appelées par Kuhn Asplenium theciferum. Je possède des 
échantillons ayant ces caractères et récoltés par Hildebrand à 
Madagascar, 


182 


29. Cystopteris fragilis Bernh. in Schrad. VNeues Journ. f. d. Bot. 
I, p.27; Hook. Sp. Fil. I, p.197, Bak. Syn. Fil. p. 103. — Los 
Arcangeles (massif de l’Iseazü) 1900 m. (Pitt. n° 254b); 
La Uruca, bords du Rio Virilla 1100 m. (Pitt. nos 414, 635 
et 636); Cerro del Durazno (massif de l’Irazù 2200 m) 
(Pitt. ne 632) ; San José (Bioll. in Pitt. n° 1065), — Fougère 
ubiquiste des pays tempérés et des hautes montagnes des 
tropiques. 

La plante costaricienne a un port plus allongé mais à part 
cela ne diffère aucunement de celle de l’Europe. 

30. Hymenophyllum ciliatum Sw. F. Ind. Occid. III, p. 1733; Hook. 
Sp. Fil. 1, p. 88; Hook. et Bak., Syn. Fil. p. 63. — Les 
poils étoilés et stipités sont très développés et selon M. Klebs, 
les parois radiales des cellules sont couvertes de ponctuations 
en relief. — Piedra del Convento près Buenos-Aires (Pitt. et 
Tond. n°: 3552 et 4183). — L'espèce prise dans le sens admis 
par Baker a la dispersion suivante : Toute l'Amérique trop., 
Afrique trop., Himalaya et Nouvelle Zélande. 

*_ —_ var. splendidum J. É. Bomm. /. splendidum Van den 
Bossche; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.63 in obs. — Carrillo, 
300 m., juill. 1889 (Pitt. n° 1674). — Guatemala, Équateur, 
Afrique trop. occ. 

31. — tunbridgense Sm. fl. Brit. II], p. 1141; Hook. Sp. Fil. I, p.95; 
Hook. et Bak, Syn. Fil., p. 67. — La Palma, 1550 m. (Pitt. 
n° 703); Rancho del Achiote (Poàs) 2245 m. (Pitt. n° 2953); 
Roble, mousse des arbres (Fond. in Pitt. n° 4184); volcan du 
Barba (Tond. in Pitt. n°5 1930 et 1931) ; entre la lagune du 
Barba et le Carrizal (Pitt.) 

Les plantes sont allongées, à segments plus longs et moins 
divisés que dans la plupart des formes d'Europe et de Madère, 
mais je ne trouve aucune différence caractéristique. — Fougère 
à peu près ubiquiste depuis la Norwège jusqu’au détroit de 
Magellan, la Nouvelle Zélande et la colonie du Cap, mais 
toujours le long des côtes et ne pénétrant pas dans l’intérieur 
des continents. 


32. — Durandi Christ (nov. sp.). — Dimensions de 


H. tunbridgense Sm. mais à frondes plus divi- 
sées. Ressemble à Æ. fucoides Sw. en miniature 


183 


et appartient au groupe des Leplocionium par ses 
dentelures spinescentes très rares, existant prin- 
cipalement aux involucres et à leur voisinage. 

Stipe filiforme, 4 cent.; fronde bipinnatifide 
8 cent. de long, 1/2 cent. de large; rachis fili- 
forme, non ailé jusqu’au sommet; les rachis 
secondaires étroitement ailés ; pinnules rhomboï- 
dales à segments allongés peu bifurqués, très 
étroits (55 mill.) noirätres, linéaires, arrondis 
au sommet, dans la partie fructifère de la fronde ; 
un peu dilatés à la base à l’instar de H. fucoides, 
à bords irrégulièrement ondulés, munis vers le 
sommet de quelques dentelures spinescentes ; 
involucres un peu plus larges que les lobes ter- 
minaux de la partie supérieure de la fronde 
(non à la base du côté supérieur des pinnules 
comme chez H. fucoides) arrondis, valves peu 
divisées; pourtour extérieur de l'involucre spi- 
nescent, 

Sur les arbres: La Palma, 1500-1700 m., juin 
1895 (Tond. in Pitt. n° 9695). 


33. Hymenopbhyllum fucoides Sw. F1. Ind. Occid. IT, p.1747; Hook. 
Sp. Fil, T, p. 100; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 69. — Forêts 
du Barba (Tond, in Pitt. n° 1931); vieux troncs à La Esme- 
ralda. 2100 m. (Tond. n° 1695). — Fougère commune dans 
l’Amérique tropicale. 

34 — axillare Sw. Syn. Fil. p. 148; Hook. Sp. Fu. I, p. IT; Hook. 
et Bak, Syn. Fil. p. 53. — Forêts du Barba. 2500 m. (vers. 
Pacif.) (Tond. in Pitt. n° 1926), — Antilles, Venezuela. 

35, — polyanthos Sw. Syn, Fil. p.149; Hook. Sp. Fil. I, p. 106; 
Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 60, — Vieux trones : La Esmeralda. 
2100 m. (Tond. in Pitt.); Alto del Palmital (vallée du General) 
2160-1100 m. (Pitt. n° 3349); Tablazo, 1800 m. (Tond. in Pitt, 


184 


n° 7949): sur les arbres : La Palma 1500-1800 m. (Tond. 
in Pitt. n° 9694). 

Obs. — Le H. polyanthos se présente souvent sous la forme 
très lâche, membraneuse à segments pendants ou retombants 
propre aux échantillons d'Amérique. — Commun sous les 
tropiques des deux mondes. 

36. Hymenophyllum microcarpum Desv. in Mém. Sor. Linn. IV, 
p. 333; Hook. et Bak. Syn, Fil., p.65. — Forêts humides : Ia 
Carpintera (Pitt. n° 117); Roble (Irazü) (Pitt). — Du 
Brésil au Venezuela. 

37. Ærichomanes pinnatum Sw. Syn. Fil., p. 142; Hook, et Bak. 
Syn. Fil. p.84. — Buenos Aires (Tond. in Pitt.).— Amérique 
tropicale. 

33. — crispum L. Sp. pl., ed. Il, p. 1560; Hook. Sp. Fil., I, p 130; 
Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 82. — Sur les arbres : La Palma. 
(vers. Pacif.) 1500-1700 m. (Tond. in Pitt. n°9690). — Formes 
passant de la variété naine du Brésil (7. pilosum Raddi) à la 


grande forme normale. — Amérique trop. (Antilles et du 
Mexique au Brésil et au Pérou): Afrique trop. oce. (côte de 
Guinée). 


39. — brachypus Kunze PL. crypt. Poepp., p. 105; Hook. Sp. Fu. 
1121; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 80. — Collines de Ochoa 
(vallée du S. Carlos) 50 m. (Pitt.), — Antilles, Brésil, Pérou, 

40. — radicans Sw. F1. Ind. Occid. IX, p. 1736 ; Hook. et Bak, Syn. 
Fil, p. 81. — Juan Vinäs (vers. Atlant.,) (Tond. in Pitt. 
n° 1331). — Amérique trop.; pays atlantiques de l’ancien 
monde; Inde, Japon, Polynésie. 

Nos échantillons se rapportent à la variété à frondes 
allongées, lancéolées ovoïdes, à stipe plus court, propre à 
l'Amérique tropicale et non à la forme deltoïde de l'Afrique et 
des Iles Atlantiques, où du reste, la première forme se trouve 
aussi, mais plus rarement. 

41. — Prieurii Kunze : Hook,. et Bak. Syn. Fil. p. 86. T. anceps Hook. 
Syn, Fil. TL p. 135 t. 40 c. — Carrillo, 300 m, (Pitt. n° 1166). 
— Antilles et du Brésil au Pérou. 

42, — rigidum Sw. Fl. Ind. Occid. I, p. 1738; Hook. Sp. Fil. I, 
p.133; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.86.— Carrillo 300 m. (Pitt. 
n° 1177). — Commun sous les tropiques des deux mondes. 

43, — capillaceum L. T. trichoideum Sw. FL. Ind. Occ. IN, p. 1741; 





CS 
es 


45. 


46. 


47. 


48. 


49. 


185 


Hook. Sp. Fil, I, p, 141 ; Hook. ct Bak. Syn. Fil. p.85. — Sur 
l'écorce d’un arbre : La Esmeralda. (Tond. n° 1694); Rancho 
Redondo, épiphyte (Pitt. n° 1133). — Disséminé dans l’Amé- 
rique tropicale. 


. Trichomanes elegans Rudge Guian., p. 24, t. 35; Hook. Sp. Fil. 


I, p. 114; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 72. — Rio Naranjo 200- 
250 m.(Tond. in Pitt.n°5 7963 et7583) ; marais de Sierpe (côte du 
Pacif.) (Pitt. n° 6834). — Du Mexique et des Antilles au Pérou. 
Hypolepis repens Pres! Tent. Pterid.p.162; Hook. Sp. Fit. 11, p.64; 
Book. et Bak. Syn. Fil, p.129. — Carrillo (Coop. in Pitt. n°386). 
— Amér. trop. (Antilles et du Mexique au Brésil et au Pérou). 
Lindsaya trapeziformis Dryand.in Trans. Linn. Soc. III, p. 42, 
t. 9; Hook. Sp. Fil, I, p. 214; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 107. 
— Entre le Rio del Convento et Buenos Aires. (Tond. in Pitt, 
n°3507). — Antil'es et du Guatemala au Brésil, Archipel Malais. 
Adiantum Seemanni Hook. Sp. Fil, IT, p.5, t. 814; Hook. et 
Bak Syn. Fil. p. 121. — Rio Zhorquin. 50 m. (Tond. in Pitt, 
n°5 5580); Boruca. 450 m, (Pitt. n°s 3557 et 4610); Buenos Aires 
(lond. n° 4836 et 6646). — Brésil, Nicaragua, Guatemala. 

— trapeziforme L. Sp. pl., ed. 11, p. 1559; Hook. Sp. Fül, I, 
p. 33; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 118. — Vallée du Rio Jaris 
et bois près de Pacaca (Pitt. n°s 1623 et 3248); forêts de l’Alto 
del Rodeo, 1100 m. (Pitt. sine num.). — Antilles et du Mexique 
au Brésil. 

— macrophyllum Sw. Prodr. veget, Ind. Occid. p.135 ; Hook. Sp. 
Fil. II p.3; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 121. 4. Lancea L. 
fide cl. J. É. Bommer in sched, (nec FI, Brasil.) — Vallée du 
Rio Tuis. 600 m. (Tond. in Pitt. n°5194); Rio Colorado près 
Turrialba 870 m. (Tond. n° 8289); La Vieja (Pitt. n° 1070); 
Shirores (Talamanca) (Tond. n° 9201); Puerto Viejo (Bioll. 
in Pitt. n° 7500); Boruca 450 m. (Pitt. n° 3557); Herran 
(Pitt. n° 77); Carrillo (Cooper in Pitt, n°590). — Antilles et 
du Mexique au Brésil, 

Obs. — L’A. Lancea Sw. du F1. Brasiliensis 1, 2 p.374 est 
l’A. tetraphyllum Sw., tandis que Baker (Syn. Fil. p. 107), 
donne À. Lancea L. comme synonyme de Lindsaya trapezi- 
formis Dryand. Un nom interprété aussi différemment doit 
être abandonné. 


15 


186 


50. Adiantum Kanlfussii Kunze in Linnaea XXI, p. 221 ; Hook. Sp. 
Fil. I, p. 7; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.115. — Boruca (Pitt. 
n° 4422) ; Carrillo (Cooper in Pitt, n° 589); plaine de Surubres 
près Puntarenas, 100 m. (Bioll. in Pitt. n° 2685); Puerto 
Viejo (Bioll. ne 7699). — Antilles et du Mexique au Brésil. 

La forme à dentelures plus profondes, donc à sores plus 
séparés (À. m”acrodon Kaulf, ex Bommer) croit à Boruca 
(Tond, in Pitt. ne 4825). 

L'A. macrodon Kaulf. est, d’après le F1. Brasiliensis, un 
synonyme de l'A. intermedium Sw. 

5l. — obliquum Willd. Sp. pl. V, p. 420; Hook. Sp. Fil. IL, 
p. 8t. 79A; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 115. — Tsäki 
(Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9485). — Antilles et du 
Mexique au Brésil. 

Obs. — Cet Adiantum diffère à peine de l’espèce précédente. 

52 — intermedium Sw. in Vet. 4kad. Handl. Siockh. (1317) p. 76 ; 
Hook. Sp. Fil. II, p. 25; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 116, — 
Puerto Viejo (Bioll.in Pitt. n°5 6936 et 7485); Tsäki(Talamanca) 
200 m. (Tond. in Pitt. n°5 9483 et 9489); collines de Palarra, 
près San José 1300 m. (Pitt. ne 1130); vallée de San Juan 
(Pitt. n° 9632). — Du Mexique et des Antilles jusqu’au Brésil. 
Trouvé aussi au Nicaragua à Boca Machado par M. Pittier. 

53. — tetraphyllum Willd. Sp. pl. V. p. 441; Hook. et Bak. Syn. Fu. 
p.120. À. Lancea Bak. (an L.?) in Mart. F1. Brasil. I, 2, p. 374. 
A.serrato-dentatum H. B. et K. (non Willd.) fide cl. J. É. Bom- 
mer in sched. — Marais de Sierpe (côte du Pacif.) (Pitt. 
no 6805); Cabagra près Buenos-Aires (Tond. in Pitt. n° 6555); 
Boruca 450 m, (Tond. n°5 3560, 4443 et 4609); Terraba (Tond. 
n° 3542); Buenos-Aires (Tond. n° 4531); Puerto Viejo (Bioll. 
in Pitt. n° 7474); Rio San Juan, 30 m. (Pitt. n° 2577); Shirores 
(Talamanca) (Tond. n° 9205); Surubres près Puntarenas 
(Bioll. n° 2675). — Antilles et du Mexique au Brésil; Golfe 
de Guinée (Afrique trop. occid.). 

Obs. — L'A. serrato-dentatum de Willdenow est l'A, obtu- 
sum Desv. qui se distingue par des pinnules beaucoup plus 
petites, arrondies. 

Notre plante du Costa-Rica, à stipe velu, à segments grands, 
les stériles très dentés, offre le type très développé de cette 
espèce si commune dans l’ Amérique tropicale, 


04. 


55. 


06. 


57. 


187 


*Adiantum tetrophyllum var. fructuosum (Kunze). À. fruc- 


tuosum Kunze in ZLinnaea IX, p. 81. — Vallée du General, 
600 m. (Tond. in Pitt.). 

Obs. — Échantillon concordant assez avec la figure de Kunze 
in Schkubhr Farnkr. suppl. t. 152 B. et remarquable par sa 
ressemblance avec À. pulverulentum L., sauf la division de la 
ligne sorale en 5 ou 6 sores, mais les pinnules supérieures ne 
portent qu’un sore, semblable comme forme et comme situation 
à celui de l’A. pulverulentum. 


crenatum Willd, Sp. pl V, p. 446; Hook. Sp. Fil. II, p. 48; 


Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 120.— Forêts du Talamanca, 200 m. 
(Tond. in Pitt. n° 9462). — Mexique et Antilles. 


pulverulentum L. Sp. pl., ed. II, p. 1559; Hook, Sp. Fil. IT, 


p. 17; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.122 (4. proximum Gaudich. 
ex Freyc. Voy. Bot. p. 480, fide Bomm. in sched,). — San 
Marcos 1355 m. (Tond. in Pitt. n° 7722); La Vieja (plaine du 
S. Carlos) 750 m. (Bioll. in Pitt. n° 911). — Des Antilles au 
Brésil, 


Obs, — Type identique à la plante du Guatemala et de l’Amé- 
que du Sud. 


obtusum Desv. in Berl. Mag. V, p. 327; Hook. Sp. Fil, 1, 


p. 19; Hook, et Bak, Syn. Fil, p. 119. (4. rhomboideum H. B. 
et K. var. strictum KI. fide el. Bommer in sched.). — Forme 
petite, stérile, évidemment jeune : Buenos-Aires 250 m. (Tond. 
in Pitt. n° 4850); Forme normale : Tsäki (Talamanca) 200 m. 


(Tond, n° 9442). — Antilles et Isthme de Panama jusqu’au 
Brésil, 


tenerum Sw. F2, Ind. Occid. II, p. 1719; Hook. Sp. Fil. II, 


p. 45; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 124. (A. multiforme Al. 
Braun ex cl. J. É. Bommer in sched.). Toujours caractérisé 
par des pinnules bien articulées, se détachant par une jointure 
du pédicelle, ainsi que l’a déjà remarqué Grisebach (F4, des 
Antilles), Forme un peu plus grande (4. amplum Presl ex 
Bommer in sched.). — Cerro del Durazno (Irazü) 2200 m. 
Pitt. n° 628 et 7798); Cuesta de Tarrazù 1900 m. (Tond. in 
Pitt.); forêts du Roble (massif de l’Irazu) (Pitt. n° 4192); La 
Verbena 1000 m. (Tond. n° 8802). — Commun dans l’Amé- 
rique tropicale jusqu’à Juan Fernandez, 


158 


353. *Adiantum colpodes Th. Moore in Gard. Chron. (1865), p. 530 ; 


9. 


Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 124. Espèce faiblement caractérisée 
entre À. concinnum H. B. et K. et À. {enerum Sw.; peut être 
une forme aberrante de la première espèce. Port et pinnules ba- 
sales presques sessiles de À. concinnum ; dentelure des pin- 
nules de À. œthiopicum L.; sores de À. tenerum Sw. — Cerro 
del Durazno (massif de l’Irazü) (Pitt. n° 629). — Pérou et 
Éeuador. 


— concinnum H. B. et K. Mov. gen. et sp. pl. I, p. 17 et VIT, 


t. 668; Hook. Sp. Fil. Il, p. 42; Hook. et Bak. Syn. Fil., 
p. 123. — Plaine de Surubres et de Puntarenas (Bioll. in Pitt. 
n° 2668); montée de San José au Sapote (Tond.in Pitt. n° 7278); 
Boruca (Tond. n° 4445); Ilanos de Turücares, 650 m. (Pitt. 
n° 493); San José (Pitt. n°5 27 et 46). — Antilles et du 
Mexique au Brésil. 


60. — patens Wild. Sp. pl. V, p. 439; Hook. Sp. Fil. IL, p. 29 


t. 87A; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.126. — La Verbena près 
Alajuelita 1000 m. (Tond. in Pitt. n° 8798); San José au Sapote 
(Tond. in Pitt. n° 7295); Surubres au sud de Puntarenas, 
1000 m. (Bioll. in Pitt. n° 2686); La Uruca (Bioll. n° 913); de 
San José à Escazüu (Tond. n° 483); San José. (Pitt. n° 48 et 
48b); bords du Rio Torres (Tond. n° 8066). — Du Mexique à 
l'Écuador. 


61. pPellaea Intramarginalis J. Sm.; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 184; 


Cheilanthes — Hook. Sp. Fil. I, p. 112, — Rio Torrès près 
San Francisco de Guadalupe (Tond. in Pitt. n° 7242); La 
Uruca (Pitt. n° 351 et 917; Tond. n° 7220); haies à la Verbena 
près Alajuelita (Pitt. n° 9,2). — Mexique, Guatemala. 


62. — densa Hook. Sp. Fil. 11, p.150 et V, p.125b; Hook. et Bak. Syn. 


Fil, p. 149. — Aguacate près Atenas 850 m. (Pitt. no 492); 
Alajuela, 980 m. (Pitt. n° 756). — Le long des chaines 
côtières du Pacifique, depuis le territoire de Washington jus- 
qu’au Mexique et au Costa-Rica. 

Obs. — Ce Pellæa n'est donc, vu la faible altitude, nullement 
une plante alpestre ou des päramos comme d’autres localités, 
de l’Orégon et du Guatemala etc., le donneraient à penser. Du 
reste en Californie, il croit au bord du Sacramento, où il y 
a des eaux chaudes (Pringle). 


189 


63. Pteris aquilina L. Sp. pl., ed. 1, p. 1075; Hook. Sp. Fül, I, 
p. 196; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 162. — Forme très déve- 
loppée, mais qui n’estnile P.caudataL. nile P.esculenta Forst. 
des pays tropicaux.— Tablazo 1800 m.(Tond. in Pitt. n° 7943), 
— Le type croit dans les terrains siliceux du monde entier. 

64. — quadriaurita Retz. Observ. bot. VI, p. 3$1, Hook. Sp. Fil, II, 
p. 179, t. 1348; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.158. — Forme 
typique, à nervures libres, à segments étroits, allongés, linéai- 
res, de couleur vert foncé : Carrillo (Cooper in Pitt. n° 645); 
Turrialba, 200 m. (Tond. in Pitt, n° 4089); La Uruca (Biol, in 
Pitt. n° 1058); S. José (Tond. n° 7266); La Verbena 1000 m. 
(Tond. n° 8791). Forme très large : Puerto Viejo (Bioll. n°7175); 
Rio Naranjo 200 m. (Pitt. n° 7587). Jeune plante à segments 
très denticulés : San Marcos 1355 m. (Tond. n° 7723); Rio 
Zhorquin 50 m. (Tond. n° 8579); Piedra del Convento près 
Buenos-Aires (Tond. n° 3550); forêts à General 600 m. (Tond. 
n° 3342); Juan Viñas (Pitt, n° 1843); La Vieja (Bioll. n° 1068); 
Machuca (Rio San Juan, 30 m. (Tond. n° 2576). — Espèce 
répandue dans tous les pays chauds du globe. 

Une forme à sommet prolifère (P. prolifera J.Ë. Bommer in 
sched.) mais ne différant pas autrement du type, provient de 
Juan Vinas 25 janv. 1890 (Pitt. n° 1841). 


— — var. curtidens Christ (nov. var.). — Seg- 
ments larges, courts, obtus, espacés, nervures 
libres, de couleur vert clair. 

San Francisco de Guadalupe, janvier 1894. 
(Tond. in Pitt. n° 8494). 


— — var. pungens (Willd.). P. pungens Willd. Sp. pl. V, p.387; 
Hook. Sp. Fil. Il, p. 182; Hook. et Bak. Syn. Fil., p.159. — 
Diffère du type par des pinnules non divisées jusque vers le 
sommet, mais à large aile centrale, de 7 mill., de longueur et 
par des appendices linéaires et dentés de 4 à 8 cent, de lon- 
gueur et de 5 mill. de largeur, dans lesquels se terminent 
brusquement les pinnules. Les sinus des segments sont aigus, 
étroits, marqués d’une curieuse excavation analogue aux sores 
enfoncés de quelques Polypodium. Cette excavation est con- 
cave sur la face inférieure, mais en relief sur la face supérieure 


190 


de la fronde et y forme une série de pseudo-sores le long de la 
nervure médiane de chaque pinnule. Les sores étroits bordent 
les segments jusque vers la pointe qui est dentée même dans 
les échantillons fertiles. Nervation du P. quadriaurita type, 
avec cette différence qu’il existe entre les segments deux ner- 
villes dirigées à angle droit vers le sinus, non arquées comme 
dans P. aurita. Les échantillons des Antilles ont le stipe muni 
d’aiguillons courts, mais très pointus; ceux du Costa-Rica ont 
le stipe lisse; pour le reste, les échantillons de Puerto-Rico 
(Sintenis n° 2589 determ. Kuhn) sont identiques et ont aussi les 
pseudo-sores. Ce serait une espèce très marquée si elle n’était 
pas reliée au type par des formes intermédiaires! — Tsuritkub 
(Talamanca, vers. atlant.) (Tond. in Pitt. n° 8651); Tsäki 
(Talamanca) (Tond.); La Vieja à l'entrée de la plaine du San 
Carlos (Pitt. no 910). 

Obs. — Le n° 8196 récolté par M. Tonduz dans la vallée du 
Rio Tuis est très semblable, mais les excavations et les nervilles 
du sinus manquent. 


Pteris quadriaurita var, biaurita (L.). P. biaurila L. Sp. pl., 


65. 


ed. I. p. 1076; Hook. Sp. Fil. Il p. 204; Hook, et Bak. Syn. 
Fil. p. 164. — Nervures arquées dans les sinus. 

Plaine de Surubres au sud de Puntarenas (Bioll. in Pitt. 
n° 2669); Alto del Rodeo 1100 m. (Bioll. n° 1068, Pitt, n° 1624). 
Surubres près San Mateo 200 m. (Bioll. n° 7009). — La pre- 
mière de ces plantes forme une transition parfaite entre bi- 
et quadriaurita; elle présente des pinnules à ares et à ner- 
vures libres! 
mollis Christ (noy. sp.) — Appartient au 
groupe Tripartitae des Eupteris à nervation non 
anastomosée et se distingue de prime abord des 
autres espèces américaines de ce groupe, par son 
tissu herbacé, délicat et pas du tout coriace, ses 
lobes courts, égaux, obtus. Port de P. marginata 
Bory, mais la nervation n'est point anastamosée 
quoique rameuse, et presque en are à la base 
des segments, arc qui du reste n'est pas fermé. 











191 


Stipes 70 cent. longus, stramineo-rufus, sul- 
catus, nitidus; frons tripartita, 60 cent. longa, 
pinnis lateralibus pinnam centralem aequantibus 
basi iterum partitis; pinnulis 8 ad 10 cent. 
longis, 2 ad 5 cent. latis, aequalibus, spatio 
infra 5 cent., supra 2 cent. distantibus, obscure 
viridibus glabris, segmentis usque ad nervum 
pinnulae incisis, numero 12 ad 15 utroque latere, 
tenuiter herbaceis, lanceolatis obtusis contiguis, 
supra obscure crenulatis sterilibus, 1 cent. longis 
ferulibus minoribus; nervatura vix conspicua, 
nervulis ramosis, patulis, sed liberis, 6 mill. lon- 
gis, soris latis a basi haud ad apicem segmentorum 
productis. 

Forêts de San Marcos 1555 m. (Tond. in Pitt. 
n° 7565). 


66. Pteris laciniata Willd, Sp, pl. V, p. 397; Hook. Sp. Fil. I, p.160; 


Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 160. — Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. 
n° 7478), — Antilles et du Mexique au Pérou. 


67. — podophylla Sw. Syn. Fil. p 100; Hook. Sp, Fil, Re p. 227; 


Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 173. 

var. setifera Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 173. P, selifera 
Hook. Sp. Fil. I, p. 224, Litobrochia — Fée Gen. Fil. p. 138; 
P. orizabae Martens et Galeotti Foug. du Mexique p. 52 tab. 13 
(icon. opt.!). (P. ferruginea J.É.Bomm. in sched.). Très grand 
Pteris;tigescourtes, frondes longues etamples, dela taille et du 
pourtour de P, laciniata Willd. ; pinnules longues de 12 cent., 
larges de 2 cent., les fertiles surtout très régulièrement incisées 
en segments distants (à sinus arrondi) ovales, falciformes, 
pointues et crochues, d’un cent. de long., coriaces, luisantes en 
dessus quelque peu glanduleuses en dessous et à l’état fructi- 
fère recouvertes partout de sporanges (de là le nom de Bom- 
mer). Sores courant autour des sinus mais n’atteignant pas la 
pointe des segments; nervures distinctes; une série d’aréoles 
fermées le long de la nervure médiane du segment des deux 


192 


côtés et de là des nervures simples vers le bord, — Puerto Viejo 
(Bioll. in Pitt. n° 7491); forêts du Roble (massif de l’Irazü) 
env. 2000 m. (Tond. in Pitt. no 4189). — Je possède la même 
plante venant de Costa Grande, Sta-Maria (Guatemala) 6500 p, 
et recoltée par Bernouilli et Cario (n° 355). — Antilles et du 
Mexique à l’Écuador. 

68. Pteris elata Agardh Sp. gen. Pterid. p. 63; Hook. Sp. Fil. IT, 
p. 223; Hook. et B:k. Syn. Fil. p. 173. — Forêts du Turrialba, 
2700 m. (Pitt. n° 849); Roble (Irazu) 2000 m. (Tond. in Pitt. 
n° 4179). — Cette espèce, reconnaissable àsesfaces opaques et 
à son tissu charnu, s’étend du Costa-Rica et du Panama à 
Équateur. 

69. — Kunzeana Agardh Sp. gen. Pterid. p. 62; Hook. Sp. Fil. I, 
p. 221, t. 139; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 173. 

— — var, polita J. É. Bomm. P. polita Link. — Juan Vinas 
(Tond. n°1825); Rio Naranjo (Tond. n°7585, jeune pl. à segm. 
denticul. et 7640) ; Surubres (Bioll. in Pitt. n° 7006) ; forêts de 
Tsäki (Talamanca) (Tond. ne 4613); La Palma (Pitt. n° 713); La 
Uruca au bord du Rio Virilla (Pitt. ne 359 et 360); Boruca 
(Tond. n° 4613). — Le type croit aux Antilles et du Mexique 
à l’Écuador. ; 

Obs. — Hooker et Baker (Syn. Fil. p.171) rapportent le 
P. polita Link au P. aculeata Sw. 
70. — incisa Thunb. F1. Capens. (ed. Schult. 1823) p. 23; Hook. 
Sp. Fil. W, p.172; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 172. — 
Sommet de l’Irazü, 3400 m. (Bioll. in Pitt. n° 915) ; Rancho 
del Achiote (flanc S. du Poäs) 2240 m. (Pitt. n° 375). Ces 
stations alpestres sont remarquables. — Cette espèce cosmo- 
polite des pays chauds pénètre bien avant vers l’extrême S. de 
l'hémisphère austral. 
Obs. — Entre le Potrero del Alto et le Rancho del Achiote, 
M. H. Pittier en a récolté une forme rugosa (P. rugosa 
J. É. Bomm. in sched.). 
71. Blechnum occidentale L. Sp. pl., ed.1, p. 1077; Hook Sp. 
Fil., IL, p. 50; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 185. — Las 
Lomas (Pitt. n° 9743) ; sineloco (Pitt. n°659) ; Tsàki (Talamanca) 
200 m. (Tond. n° 9482); Boruca 450 m. (Tond. n° 3571); Su- 
rubres au S. de Puntarenas 100 m. (Bioll. n° 2652); haies sur 





72. 


73. 


74. 


76. 


195 


la route de San José au Sapote (Pitt. n° 7294); La Vieja (Bioll. 
n° 1076); bords du Rio Torres (Tond. n° 7994) ; San-José, troncs 
(Tond. n°5 921, 7294, Pitt. n° 40); San Juan (Tond.); Herran 
1200 m. (Pitt. 6S) ; Cerro de Don Esteban (Candelaria) 1500 m. 
(Pitt. n° 3), — Forme auriculée (B. campylotis Kunze) : Ran- 
cho del Achiote 2000 m. au S. du Poàs (Pitt. n° 837). 

Obs. — Une forme grande à segments très allongés et serrés 
(B. Cunninghamii Moore ex Bommer in sched.) a été récoltée 
à La Uruca par M. Biolley (coll. Pitt. no 921 a). 


B. occidentale var, lomariaceum (Sodiro) B. lomariaceum 


Sodiro Crypt. vasc. Quit. (1893) p. 129. — Dimorphe: fronde 
stérile normale; fronde fertile à segments linéaires, serrés, 
étroits, à sores recouvrant presqu’entièrement la face infé- 
rieure, 

Rio-Ceibo à Buenos-Aires (Pitt. n° 3563). — Le type est 
commun dans toute l’Amérique trop.; la variété est indiquée 
dans les Andes de l’Écuador. 


asplenioides Sw.in Vet. Akad. Handl. Stockh. (1817) p. 72, 


t. 3, fig. 2; Hook. Sp. Fil. HI, p. 45 ; Hook. et Bak. Syn. Fil. 
p- 183. — Carrillo (Cooper in Pitt. n° 7620. — De Panama au 
Brésil. 


— longifolium Humb. et Bonpl. ex Willd. Sp. pl. V, p.413; 


Hook. Sp. Fil. IT, p. 129, t. 194; Hook. et Bak. Syn, Fil., 
p. 185. — Carrillo 300 m., (Cooper in Pitt. n°° 667°et 1175). — 
Antilles et du Mexique au Brésil. 


intermedium Link Hort. reg. Berol. II, p.75 ; Hook. Sp. Fil. 


II, p. 47. — Rodeo de Pacaca 900 m. (Pitt. n° 3249). — Du 
Mexique à la Colombie. 


Fendieri Hook. Sp. Fil. TT, p. 43 t. 158; Hook. et Bak. Syn. 


Fil. p. 185. — Surubres (Bioll. in Pitt. n° 2678). — Mexique 
et Brésil. 


lanceola Sw. in Vet. Akad. Handl. Stockh. (1817) p. 71 t. 3. 


Presl £pimel. bot. p. 104; Hook. Sp. Fül. III, p. 47; Hook. 
et Bak, Syn. Fil. p.183. — De Panama au Brésil. 


— var. trifoliatum Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 183. B. trifo- 


liatum Kaulf. Enum. Fil, p. 157. — Piedra del Convento 
(Pitt. n° 3546). 
Obs. — Serait-ce une variété ou un état jeune de B, longi- 


194 


folium H. B. et K.? Des échantillons du Musée de Rio de 
Janeiro me suggèrent ce soupçon, déjà émis du reste. 

77. Biechnum volubile Kaulf. Enum. Fil. p.159; Hook. Sp. Fil. HI, 
p. 62, Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 187. — Rio Naranjo (Tond. 
in Pitt. n° 7620); Juan Vinas (Pitt. n° 1835 et 1886); Carrillo 
300 m. (Pitt. n° 1173); Las Pavas 800 m. (Pitt. n° 3097) ; forêts 
de Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9468). — 
Répandu aux Antilles et de la Colombie au Brésil. 

78. Lomaria attenuata Willd. Sp. pl, V, p. 290; Hook. Sp. Fil. HI, 
p. 6; Hook, et Bak. Syn. Fil, p. 176. — Roble (massif de 
l'Irazü) 2000 m. (Tond. in Pitt. n° 4182); chemin de Carrillo 
1200 m. (Pitt. n° 683); Rancho del Achiote (S. du Poäs) 2240 m. 
(Pitt. no 329). — Antilles et du Guatemala au Brésil, 
Afrique tropicale; colonie du Cap, Océanie. 

79. — Herminierii Bory ex Kunze in Schkubr Farnkr. (Suppl.) 
p. 173, t. 73; Hook. Sp. Fil. III, p. 9; Hook. et Bak. Syn. Fil. 
p. 176. — Rio Mancaron (Barba) 1200 m. (Pitt. n° 2001). — 
Antilles et de la Colombie au Chili. 

80. — procera Spreng. Syst. veget. IV, p. 65; Hook. Sp. Fil, III, 
p- 23; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 179. — Forêts du Barba, 
2500-2700 m. (Tond. in Pitt. n° 1921). — Forme très-grande 
(L. spectabilis Liebm. fide cl. J. É. Bomm.): Juan Viñas (Pitt. 
n° 1836m1s.). — Forme petite: Irazü aux sources du Rio Sucio 
3000 m. (Pitt. n° 750). — Du Mexique au Chili, Afrique 
australe, Australie, Polynésie. 

81. — semicordata Bak. in Hook. et Bak. Syn, Fil., ed. I (1863), 
p. 182. — Près du sommet de l'Irazü 3410 m. (Pitt. n. 1115) 
(Biol. in Pitt n. 1062); Lagune supérieure du Poäs 2564 m. 
(Pitt. n. 2970); Barba (Tond. in Pitt., n° 1930). — Plante 
alpine du Mexique au Brésil. 

82. Aspleuium serratum L. Sp. p2. ed. Il, p. 1538; Hook. Sp. Fil. IN, 
p. 81; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 193. — Tsäki (Talamanca) 
200 m, (Tond. in Pitt. n° 9450) — Antilles et du Guatemala 
au S. du Brésil. 

383. — pumilum Sw. fl. Ind. Occid. II, p. 1610; Hook. Sp. Fil. III, 
p.174; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 212. — La Uruca, troncs 
de caféiers (Bioll. in Pitt. no 906); ruisseau à la Verbena près 
Alajuelita (Pitt. n° 8811). — Antilles et du Mexique à la 
Colombie; Afrique orient. 





195 


84, Asplenium Trichomanes L, Sp. pl. ed. I, p. 1080; Hook. Sp. 
Fit, I, p. 186; Hook. et Bak, Syn. Fil. p. 196. 
Le type se rencontre dans toutes les régions du globe. 


— — var. viridissimuun Christ (nov.var.). À. viri- 
dissimum J. É. Bomm. in sched. — Développe- 
ment énorme de cette espèce si polymorphe, 
dépassant encore de beaucoup le À. castaneum 
Cham. et Schlecht. Longueur de la fronde 47 cent., 
64 paires de pinnae qui ont la longueur d’1,5 cent. 
et la largeur de 0,8 cent. et la forme de À. monan- 
themum L.c'est-à-dire la marge inférieure réduite, 
la marge supérieure en oreillet. Sores de 5 millim. 
à indusium blanchâtre. Mais les caractères et la 
couleur sont typiques : rachis brun foncé. 

Forêts du volcan du Barba 2755 m. (vers. 
Atlantique), févr. 1890 (Tond. in Pitt. n° 1937). 


85. — monanthemum Sm,. con. ined. t. 73; Hook, Sp. Fil. II, 
p. 140; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 197. — Cerro del Durazno 
(massif de l’Irazü) 2200 m, (Pitt. n° 630); Rio Birris 2840 m. 
(Pitt, n° 162). — Du Mexique au Chili, îles de l'Océan Atlan- 
tique, Afrique austr., îles Sandwich. | 

86. — formosum Willd. Sp. pl, V, p. 329; Hook, Sp. Fil, III, p. 143; 
Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 210, — Tsäki (Talamanca) 260 m. 
(Tond. in Pitt, n° 9456); Boruca (Tond, in Pitt. n° 4446); 
Rodeo de Pacaca (Pitt. n° 3267); San Juan (Pitt. n° 3105) 
(Tond. n° 1231): Rio Tiliri à la Verbena 1000 m. (Tond. 
n°8 3070 et 8799); Puntarenas (Bioll, in Pitt. n°2681); Alajuelita 
(Tond. in Pitt. n° 3002); La Uruca 1100 m. (Pitt. n° 3358); 
(Bioll, in Pitt, n° 914); Rio Virilla à S, Juan (Tond. in Pitt. 
n°9148). — Amérique trop.; Nilgherries, Ceylan, Congo, Angola. 

87. — lunutatum Sw. Syr. Fil. p. 80; Hook. et Bak. Syn. Fil. 
p. 202; 4. erertum Bory in Willd, Sp. pl, V, p. 510; Hook. 
Sp. Fil, IL, p. 216. 

A. Forme non ailée ; Roble (massif de l’Irazü) 2000 m. 

(Tond. in Pitt, n° 4176); Rio Poäs, 2000 m, (Pitt, n° 248). 


196 


B. Forme ailée (pinnis sursum valde auriculatis). A. pte- 
ropus Kaulf, Enum. Fil. p. 170; Hook. Sp. Fil. IN, p. 123. 
Forêts du Tittoral 2450 m. flane S-E. de l’Irazü (Pitt. n° 844a), 
Sta Marie de Dota (Tond. in Pitt. n° 3058). — Forme naine, 
facies d’A. pulchellum Raddi : Cerro del Durazno (massif de 
l’Irazù) 2300 m. (Pitt. n° 630a).— Rég. trop du monde entier. 

Asplemiuen Iuuwalatenn var. Dounell-Smithii 
Christ. Donnell-Smithii Christ ex Donnell-Smith 
in Bot. Gaz. (1895), p. 544. — Forme très- 
grande ayant jusqu'à 7 décimètres, à 56 paires de 
pinnules et se distinguant par des pinnae longue- 
ment acuminées (acuminato-caudatae) se termi- 
nant assez brusquement en un apex étroit très 
profondément denté, de la longueur de la pin- 
nule qui, avec cet appendice, mesure #4 à 5 cen- 
timètres. Rachis non ailé, sores en rangs serrés, 
nombreux, jusqu’à trente par pinnule, occupant 
la face des pinnules jusqu'à la dentelure mais 
n’entrant pas dans l’appendice. 

M. Donnell-Smith me dit que cette forme, 
prise d’abord pour le À. polyphyllum Bertoloni 
(non Presl) en est fort différente. Je l'ai rattachée 
à l'A. lunulatum Sw. avec lequel elle a le plus de 
rapport. — Forêts du Rancho Florès (massif du 
Barba) (Tond. in Pitt. n° 2074). La même plante 
de Nebàj, dept. Quiché 2500 m. (Guatemala) 
(coll. Donnell-Smith). 

88. — obtusifoltum L. Sp. pl., ed. II, p. 1538; Hook. et Bak. Syn. 
Fil. p. 202. Forme adulte, sans les frondes primaires 
découpées de la jeune plante, à pinnae pointues et très- 
auriculées. — Tsäki (Talamanea) 200 m. (Tond. in Pitt. 
n° 9473). — Antilles et du Mexique au S. du Brésil. 


89. — cuitrifolium L. Sp. pl. ed. Il, p. 1538; Hook. Sp. Fil. INT, 
p. 110; Hook. ct Bak. Syn. FL. p.203, — Bois secs du Rodeo 





197 


de Pacaca, 900 m. (Pitt. n° 3232bis). — Antilles, Guatemala, 
Amér. austr. (part. bor.). 

90. Asplenium hastatum Klotzsch mss. ex Kunze in Zinnaea XXIII 
p. 235; Hook. Sp. Fil, I, p. 116, t. 172; Hook. et Bak. 
Syn. Fil. p. 205. — Rio Birris 2340 m. (Pitt. n° 630b). — 
Colombie, Ecuador. 

91. — ahscissum Willd. Sp. pl. V, p. 321; Hook. et Bak. Syn. Fil. 
p.203. 4. firmum Kunze in Bot. Zeit. II, p. 283; Hook. Sp. 
Fil. WA, p. 134. — Forêt du General (Tond. in Pitt. n° 3841), 
— Antilles et du Costa-Rica au Brésil. 

92. — auriculatum Sw.in Vet. Akad. Handl. Stockh. (1817) p. 68, 
Hook. Sp. Fu. III, p.118, t. 174; Hook. et Bak, Syn. Fil. 
p. 203. — Forêts de Tittoral 2450 m. S-E, de l'Irazu (Pitt. 
n° 18944). Forme petite : La Palma (vers. Atlant.,) 1550 m., 
(Pitt. in 726). — Des Antilles et du Mexique au S. du Brésil. 


— — var. aequilaterale Christ (nov. var.). — 
Diffère du type par les pinnae horizontalement 
étaleés ou même un peu réfléchies, à oreillets 
inférieurs et supérieurs presqu'égaux. Le type à 
les oreillets seulement en haut, tandis que la 
partie inférieure des pinnae est tronquée. — 
Surubres au S. de Puntarenas, juill. 1890, 
(Bioll. in Pitt. no 2672); forêts du General 
600 m., janv. 1891 (Tond. in Pitt. no 5541). 


93, — bissectum Sw. Prodr. veget. Ind. Occid. p. 130 ; Hook. Sp. Fil, 
HI, p. 152, t. 192; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 211. — Entre la 
Division 2160 m. et l’Alto del Palmital 1100 m., zone des 
chènes (Tond. in Pitt. n° 3351); La Ardilla près S. Marcos 
(Tond, n° 7566); forêts de la Palma 1500-1700 m. (Tond. 
n° 9691). — Antilles, Colombie, Ecuador. 

94. — Serra Langsd. et Fisch. /con. Fil., p: 16, t. 19; Hook. Sp. Fu. 
IL, p. 154; Hook. ct Bak. Syn. Ful., p. 206. — Tsäki, 
(Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9459); forêts de la 
Division (vallée du General) 2100 m. (Tond. n° 3338). 
— Amérique trop. (Antilles et du Guatemala au Brésil); 
Afrique trop. occid. (Golfe de Guinée). 


198 


95. Asplenium auritum Sw. F/. Ind. Occid. IN, p. 1616; Hook. Sp. 
Fil. I, p. 179; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 208. — Passages 
iosensibles d’une forme très-simple à pinnae largement ovales 
cordiformes et incisées à la base jusqu’à des formes décom- 
posées. 

Forêts du Tablazo, 1800 m. (Tond. in Pitt. n° 7932); Cerro 
del Durazno (massif de l’Irazü), 2200 m. (Pitt. n° 635); troncs 
d’arbres dans les marais de La Palma, 1550 m. (Pitt. n° 714); 
forêts du Rancho-Florès 1550 m. (vers. Atlant.) (Tond. in Pitt. 
n° 2079); haies de la vallée du General (Tond. n° 3339); La 
Vieja (Bioll. in Pitt. n° 1063) ; gorges du Rio Virilla (Bioll. 
n° 528); forêts de Boruca (Tond. nos 4615 et 4822); Puerto- 
Viejo (Bioll. n° 2488); Alto del Roble (massif du Barba) (Pitt. 
n° 209); Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond. n° 9475 et 9488). 
— Cette espèce très commune aux Antilles et dans l’Amérique 
trop. contin. (du Mexique au Brésil austr.) reparait à Mada- 
gascar, à la Réunion et au S. de l’Inde. 

96. — furcatum Thunb. Prodr. pl. Cap. I, p. 172; Hook. Sp. Fil. 
II, p. 165; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 214. À. praemorsum 
Swartz F1, Ind. Occid. I, p. 1620. — Versant S.-W. de 
J’Irazü 2000 m. (Pitt. n° 1121); troncs d’arbres à San José. 
(Tond. in Pitu. n°s 1442 et 1095); hacienda de los Josses à San 
José (Pitt. n° 317); San José (Bioll. in Pitt. n° 1064). — 
Répandu dans la rég, trop. des deux mondes. 

97. — rhizophorum L. Sp. pl., ed. II, p. 1540; Hook. Sp. Fil. III, 
p- 122, t. 1574.; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 204. — Ruisseau à 
Herran (Pitt. n°78).—Disséminé à travers l'Amérique tropicale. 

— — var. rachirhizon (Raddi). À. rachirhizon Raddi Fil. Brasil. 
p. 20, 1. 56. À. rhizophorum L. var. tripinnatum Hook. Sp. 
Fil. IX, p. 123. Variété qui tend vers l'A. cicutarium Sw. — 
Rancho Redondo 1800 m. (Pitt. n° 1132); La Vieja (Bioll. in 
Pitt. n° 1075); Carrillo (Cooper in Pitt, n° 592), 

— — var. rutuceum (Mett.). A. rutaceum Mett. Asplen. p. 129, 
t. 5; Hook., Sp. Fil. HI, p. 203. — Forêts du Roble (massif 
de l’Irazü) (Tond. in Pitt. n° 4177). Forme très-grande luxu- 
riante : forêt de la Carpintera (u° 112); foréts du Pos, 
2200 m., 23 avril 1883 (Pitt. n° G1 in herb. Boiss.). 

93. — ecicutarium Sw. Prodr. pl. And. Occid., p.130, Hook. Sp. Fil, 





199 


111, p. 198; Hook. et Bak. Syn, Fil, p. 220. — Bois humides à 
la descente du Barba, 2400 m, (Pitt, no 828); forêts du Barba 
(Tond. in Pitt. n° 1922); forêts du Rancho Florès (vers. du 
Pacifique) (Tond. n° 2073). — A travers l’Amérique tropicale ; 
reparait dans l’Afrique or. et occid. 


99. Asplenium squamosum L. Sp. pl. ed. Il, p.1559; Hook. Sp. Fi. IH, 


100. 


101. 


102. 


103. 


p: 186, t. 210; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 218, — Forêts fraiches 
de la Laguna del Reventado et du Tittoral 2450 m. (vers.S.-W. 
et S.-E. de l'Irazü) (Pitt, n° 843); forêts du Roble (massif de 
l'Irazü), 2000 m. (Tond. in Pitt. n° 4171). — L’aire de cette 
espèce splendide s’étend du sud du Brésil (Ule) jusqu’au 
Costa-Rica. 

— bulbiferum Forst. F1, insul. austral, prodr. p.80; Hook. 
Sp. Fil. WI, p. 196; Hook. et Bak: Syn. Fil, p. 218. 


— — var, Solmsii Christ, À. Solmsii Bak, in Hemsl. Ziol, Centr.- 


Amer, II], p, 639. — Plus divisé, tissu plus mince, segments 
plus décurrents, à sores marginaux et subdareoides, — Cerro 
del Durazno (Irazu) 2200 m. (Pitt. n° 624); vallée de los 
Arcäangeles (massif de l’Iscazu) 2000 m. (Pitt. no 258). — La 
présence de cette plante de l’Oceanie dans l’Amérique centrale, 
sous une variété s’éloignant à peine du type, est très-remar- 
quable. Le type est commun en Australie et dans les îles du 
Pacifique; la variété a été indiquée au Mexique et au Guate- 
mala. 

— Skinneri Bak, in Hook. et Bak, Syn. Fil, ed. I, p. 226. AtAy- 
rium — Th. Moore /nd. Fil. p. 187, — San José, haies (Pitt. 
n°: 313 et 1128); lieux humides à La Uruca (Pitt. n° 905). — 
Guatemala, 

— (Diplazium) plantagineum L, Sp. pl. ed. II, p. 1537; Hook. 
Sp. Fil. WI, p. 237; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 230, — 
Au dessus de Turrialba 600 m, (Pitt. sine n°), — Antilles 
et du Mexique au Brésil. 

— (Diplazium) grandäfolium Sw. Prodr. pl. Ind. Occid., p.130; 
Hook. Sp. Fil. II, p. 241; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 231. 
— Forêts de Cabagra, 480 m. près Buenos-Aires (Pitt,); 
forêts de Juan Viñas (vers. Atlant.), 1135 m. (Tond.); Shirores 
(Talamanca) (Toud, et Pitt. n° 9200). — Antilles et du Costa- 
Rica au Brésil, 


St 


201 


104. Asplenium (Diplazium) Aavescens Mett.; Hook. et Bak. Syn. Fil, 

p. 232. À. juglandifolium Hook. (non Lam.) Sp. Fil. WE, p. 242. 

Très voisin de l'A. oligophyllum Kauülf., du Brésil, mais à 
nervures plus prononcées, consistant seulement en nervilles 
fourchues, non en groupes pennés. Les sores atteignent presque 
le bord de la pinna ; l’A. oligophyllum les a plus courts. Indu- 
sium simple. — Vallée de los Arcängeles (massif de l’Iscazu) 
2900 m. (Pitt. n. 263). — Antilles et du Costa-Rica au Pérou. 

L’Aspl. HarrisoniiBak. (Journ.of Bot. 1884, p.362), que je 
n’ai pas vu doiten être très-voisin, mais Baker lui attribue 
des pinnae « auricled on the upper side » ce qui n’est pas le 
cas dans notre plante. 

105. — (Diplazium) rhoifelium Mett. Asplen., p. 273; Hook. et Bak. 
Syn. Fil., p. 232. — Forêts de Juan Vinas, 1135 m. (Tond. 
in Pitt. n° 13224). — Colombie. 

106. — (Diplazium) macrotis Bak. Summary of new Ferus p.206 etin 
Journ. of Bot. (1884), p 362. — Forêts du Barba (Tond.in Pitt. 
n° 1351). — Obs. Les échantillons concordent très-bien avec 
la diagnose de Baker (loc. cit.), mais je n’ai pas vu sa plante. 
Connu du Costa-Rica seulement. 

107. — (Diplazium)inaequilaterum Mett. À. Shepherdi Spreng. var. 
— Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 233. — Bords de Tiliri à la 
Verbena (Pitt. n° 8809); forêts du Tablazo 1800 m. (Tond. 
in Pitt. n° 7914). — Amérique trop. 

108. — (Diplazium) Shepherdi Spreng. Filic. Manill., p.231 t. 17; 
Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 233. A. striatum L. in herb. ; Hook. 
Sp. Fil. p.245. — Carrillo (Cooper in Pitt. n° 583) ; Salitral de 
S. Marcos 1355 m. (Pitt. n° 7833). — Répandu aux Antilles et 
du Mexique au S. du Brésil. 


— — var. flagelliferum J. É., Bomm. in sched. 
(var. nov.). — Pinnis valde elongato-acuminatis. 
Aspect très-différent; mais 1l n'y a pas d’autres 
caractères. — Carrillo 500 m., juill. 1889 (Pitt. 

n° 1179). 
109. — (Diplazium) Lindhergii Met. Filic. Nov. Gran. p. 239; 
Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 236. — Puerto Viejo (confluent 





| 
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| 
| 
1 


201 


avee le Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. n°s 6926 et 7502); bois de la 
vallée du Rio Tuis (Tond. in Pitt. n° 5197). — Du Mexique au 
Brésil. — Identique à des échantillons du Guatemala (Donnell- 
Smith no 4676). 

110. Asplenium (Diplazium) striatum Mett. (an L.?) Asplen.,p. 185. 
A. crenulatum Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 236. Dipla- 
zium — Liebm. Mexic. Bregn., p. 102. — Forêts de Juan 
Viñüas (Pitt. n° 1828); Carrillo, plante de À m. 4j2 à 2 m. d’élé- 
vation (Cooper in Pitt. no 5874); Tsäki (Talamanca) 200 m. 
(Tond. in Pitt. n° 9457). — Antilles et du Mexique au Brésil. 
— Ici comme au Brésil, les sores sont quelquefois absolu- 
ment dépourvus d’indusium comme dans les Gymnogramme 
(G. grandis J. É. Bomm. in sched., non Bak.). 


1114. — (Diplazium) induratum Christ (nov. sp.). — 
Dimensions de l'A. striatum Mett. Plante voisine 
de celui-ci, mais plus encore de l’Athyrium con- 
chatum Th. Moore récolté par Sintenis à Puerto- 
Rico et par Wright à Cuba, qui est du reste aussi 
un vrai Diplazium, comme J. Smith l’a reconnu 
jadis. Notre plante diffère de ces espèces par son 
tissu non herbacé, mais dur, très coriace, à bords 
enroulés; par des pinnae et un apex de la fronde 
très effilés-acuminés et caudiformes, par des 
segments plus distancés, ceux de la base des 
pinnules sont souvent profondément incisés, et 
par des sores couvrant complètement à la maturité 
la face inférieure de la fronde. Ces sores sont 
souvent rameux, c'est-à-dire suivant et couvrant 
les bifurcations des nervilles. — Forêts de Tsàki 
(Talamanca) 200 m., avril 1595 (Tond. in Pitt. 
nos 9458, 9465 et 9466). 

112. — (Diplazium) hians Kunze ; Hook. Sp. Fil. LIL, p. 233; Hook. et 
Bak. Syn. Fil, p. 241. — Correspondant exactement à la 
diagnose de l’auteur reproduite par Hooker (Sp. Fil. II, p.233), 


16 


202 


ayant aussi les sores courts et l’indusiuwm très-tendre, brun, 
enflé, bientôt enroulé et caché sous les sporanges, de sorte 
que Bommer a pu placer provisoirement la plante dans les 
Gymnogramme. 
Forêts du Roble vers 2000 m. (Tond. in Pitt. n° 4186). — 
Des Antilles à l’Ecuador. 
113. Asplenium (Diplazium) radicans Schkuhr; Hook. et Bak. Syn. 


Fil. p. 241. 

— — var. costaricense Christ (nov. var.). — 
Forme plus délicate à segments plus nombreux, 
plus profondément incisés que la forme du Brésil, 
Stipe probablement très-long, rachis fort, cou- 
leur paille, glabre, pinnae très-grandes 50 cent. de 
long et 15 de large, acuminées vers le sommet, 
pétiolées, non rétrécies à la base; tissu herbacé, 
vert-clair, surface glabre. Pinnae à environ 
25 pinnules, longues de 6 cent. larges de 2 cent., 
acuminées, à segments allant jusqu'à la nervure 
médiane un peu ailée, et à la base des pinnules 
séparées par un espace de 1 mill.; segments longs 
de 1 cent. larges de # mill. obtus, serrato- 
crènelés. Nervures latérales 6 à 8 des deux côtés, 
ascendantes simples, les 5 inférieures portent 
des deux côtés chacune un sore qui va de la 
base vers la moitié du segment sans en atteindre 
le bord. Sores étroits, indusium mince, simple, 
gris. Port des pinnules du D. speciosum Bi. 
mais couleur plus claire et fronde franchement 
tripennée. — Tsäki (Talamanca) 200 m. avril 
1895 (Tond. in Pitt. n° 9445). 

114. — (Diplazium) Lechleri Mett. Fil, Lechler., 16, t.2, fig. 10; Hook. 
Sp. Fil. II, p.244 pr. p.; Hook. et Bek. Syn. Fil., p. 231. 


— Une des trouvailles les plus remarquables de M. Pittier. 
Plante très-forte, port de l’Asplenium marginatum, 1,15 m. 





205 


de haut. — Stipite pennae cygni crassitie, duro lignoso calvo 
infra pustulato, raris squamis filiformibus nigris praedito 
30 cent. longo. Fronde pinnata, pinnis eirciter 8 utroque latere, 
alternis, sessilibus basi ovatis supremis decurrentibus, pinna 
terminali cum proximis connata, pinnis alternis, 5 cent. 
distantibus, sed marginibus sese tangentibus, inferioribus late 
ovatis, superioribus ovalo-elongatis, 25 cent. longis, 5 cent. 
latis, versus apicem longe acuminatis, integris sed undulatis, 
distincte marginatis, glaberrimis, laete viridibus, lucidis, nervo 
mediali infra costato-prominente, flavido, nervis lateralibus 
textura chartacea sed solida, simplicibus, raro basi furcatis, 
parallelis, creberrimis, 1 1/2 millim. distantibus, a nervo 
mediali ad marginem continuis, supra valde conspicuis angulo 
paene recto distantibus, Soris parallelis, creberrimis, utroque 
latere 50 circiter, prope nervum medialem oriundis sed mar- 
ginem non attingentibus, 2 cent. longis, secundum tertium 
ant quartum nervum quemque lateralem sequentibus, tenuis- 
simis. Indusio brunneo duplo angustissino. 

M. C. B. Clarke a bien voulu revoir, dans l’herbier de Kew, 
les échantillons types et les a trouvés identiques aux nôtres 
Je lui dois un dessin qui rend exactement la décurrence si 
curieuse des pinnae supérieures avec leur base, et même une 
décurrence ou fasciation du rachis supérieur qui n’existe pas 
dans nos échantillons. ; 

Carrillo (Pitt. n° 1172). — Cette espèce n'était connue qu’au 
Pérou dans le bassin du Rio-Negro et à la Guyane. 


1145. Aspleniam (Anisogonium) ceratolepis Christ 
(nov. sp.). — Une découverte des plus curieuses 
car cette fougère a une organisation toute nouvelle 
quant aux écailles. 

Plante très forte, d’après la taille des pinnae, 
d’une hauteur de plusieurs mètres. 

Stipite elato, pennae eygni crassitie, brevissime 
pubescente et cum rachi nervisque medialibus 
pinnarum squamis magnis brunneis hispido. 
Squamis $ mill. longis, ligulatis, cellularum mar: 


204 


ginalium comissuris protractu indurato cornuto 
ornatis, ita ut protractibus duobus sese tangenti- 
bus processus bicornutus formetur, et squama 
hoc modo margine hamifero gaudeat (inde nomen 
speciei) ; fronde maxima, probabiliter plures 
m. longa, fere 80 cent. lata, simpliciter pinnata. 
Pinnis alternis, facie Hemiteliae horridae, 40 cent. 
longis, 20 cent. latis siccis, nigrescentibus, succu- 
lentis, profunde ad 1 1/2 cent. versus nervum 
medialem pinnatfidis, lobis triangularibus inte- 
gris acuminatis, supra glabris, infra brevissime 
puberulis, nervis medialibus (cum iis pinnarum) 
squamis jam descriptis vestitis. Nervis lateralibus 
loborum basi more Hemiteliae, Eunephrodi seu 
Pleridis biauritæ sinu conspicuo sorifero con- 
junctis, reliquis bi-seü-trifurcatis, omnibus fere 
soriferis, soris creberrimis nervos a nervo mediali 
ad marginem versus sequentibus, sed marginem 
non tangentibus nec confluentibus. 

Cette plante est unique dans les Fougères par 
les écailles armées de crochets formés par le con- 
tact des bords de cellules marginales, et par l’are 
qui joint la nervature des lobes et qui porte aussi 
bien des sores que les nervations latérales des 
lobes. 

L'aspect de la plante est des plus étranges : le 
port général est celui d’un large Euhemitelia, 
la nervation est celle des autres grands Anisogo- 
nium de l’Écuador et de la Colombie, mais il n’y 
a pas trace d’indusium. 

Je dois à M. Klebs, de Bäle, la découverte de 
la nature particulière des écailles. 





205 


D’après une observation que je dois à M. C. B. 
Clarke à Kew, une pinnule latérale de notre 
plante ressemble assez à la pinnule ferminale 
de l’Asplenium fuliginosum Sodiro (Recens. 
pag. 40), À. ochraceum Sodiro Crypt. vaseul. 
Quitens., p. 207, Ne 77), (Quito, 1893) mais 
cette espèce andine, d’après la diagnose très- 
détaillée de l'auteur, a les pinnae latérales 
entières et non dentées et encore moins profon- 
dément lobées que notre plante. Pour ceux qui 
classent les fougères uniquement d'après la pré- 
sence de l'indusium, c’est un Gymnogramme, 
mais sa place est malgré le manque de cet organe 
si peu stable, dans les Anisogonium: c’est-à-dire 
les Diplazium à veines anastomosées. — Carrillo, 
900 m., 8-9 juill. 1889 (Pitt. n. 1170). 


116: Asplenium (Anisogonium) macrodietyom Pak. in Journ. of Bot. 
(1877) p. 193; Sodiro Crypt vase. Quitens, 1893, p. 210. — 
Plante robuste, ample, port d'un À. decussatum Sw.très-grand, 
mais à sommet de la fronde pinnatifide jusqu’à 25 cent. de la base, 
à 5 ou 6 segments de chaqgne côté; ceux-ci pointus acuminés. 
Pinnae peu nombreuses (4 à 5 de chaque côté) larges, très- 
coriaces et charnues à base tronquée et à lobes très super- 
ficiellement évasés vers la base, Rachis et face inférieure 
des frondes à duvet très-court jaunâtre. Plante très voisine 
de l’A, decussatum des tropiques de l’ancien monde, dont elle 
n’est guère spécifiquement distincte. 
Forêts de Tsäki (Talamanca), 200 m. (Tond. in Pitt. 
n° 9446). — Andes de l’Écuador. 
117. Didymochblæna Junulata Desv. in Jowrnñ. de Lot. (1813), I, p. 23; 
Hook. Sp. Fit. IV, p. 5; Hook. et Bak. Syn Fil. p. 248. 
Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond, in Pitt. n° 9454); Rio 
Colorado à Turrialba (Tond. n° 8286); Juan Vinas (Tond. 
n° 1834); Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 6927), — Rég. trop 
de l’Ancien et du Nouveau Monde, 


206 


D. lanulata var. microphylla J. É. Bommer in sched. 
(var. nov.). — Pinnulis duplo minoribus, qua- 


dratis, soris paucis, parvis, rotundatis. — Piedra 
del Convento, 30 janv. 1891 (Pitt. n. 53549). 


118. Oleandra nodosa Presl Tent. Pterid., p.78; Hook. Sp. Fil. IV, 
p.157; Bak. Syn Fil. p. 303. — Carrillo (Coop. in Pitt. 
n° 664.) — Antilles, Guatemala, Guyanes. 

119. — neriiformis Cav. Praelect. (1801) n° 623; Hook. Sp. Fil. IV, 
p. 156; Hook, et Bak. Syn. Fil. 302. — Développement du 
caudex droit, verticillé comme dans la plante d’Asie, mais 
frondes plus larges, plus lâches, à stipe plus long, rappelant 
O. nodosa Presl. L'espèce dans ce genre est peu tranchée et 
les formes à stipe rampant passent insensiblement à celles à 
stipe droit. 

Forêts de Juan Viñas (Tond. in Pitt. n° 1833). — Deux aires 
séparées : de la Colombie au Brésil, et Asie trop. contin. et 
insul. 

120. Aspidium trifoliatum Sw. Syn. Fil., p. 43; Hook. Sp. Fil. IV, 
p.45; Bak. Syn. Fil., p. 258. — Shirores (Talamanca) 100 m. 
(Pitt. et Tond. in Pitt. n° 9199). — Antilles et du Mexique au 
Brésil. 

121. — (Sagenia) cicutarium Sw. in Schrad, Journ. f. d. Bot. (1803) 
Il, p. 279; Hook. Sp. Fil. IV, p.48; Hook. et Bak. Syn. Fil., 
p. 299, — La Vieja (Bioll. in Pitt. n° 1071); Rio Naranjo 
200-250 m. (Tond, in Pitt. n° 7572); Puerto Viejo (Bioll. 
n% 6935 et 7586). — Rég. trop. des deux mondes, 

— — var. apüfolium Hook. Sp. Fil. IV, p. 49. Aspidium apiifo- 
lium Schkuhr Farnkr., p. 128, t. 56 B. — Plus large, à 
rachis noirâtre jusque dans les pinnæ, à frondes beaucoup 
plus amples, et à sores plus petits, moins régulièrement 
placés le long des nervures médianes des lobes, mais dissé- 
minés sur la face inférieure, — Marais de Sierpe (littoral du 
Pacifique) (Pitt, n° 6804); Siquirres (voie ferrée de lAtlan- 
tique) 200 m. (Pitt. n° 3099); forêts de Tsaki (Talamanca) 
200 m. (Tond. no 9447). 


122. — (Sagenia) eurylobum Christ (nov. sp.). — 
Plante ressemblant tout-à-fait pour le port et la 


207 


forme de la fronde à l’A. decurrens Presl (4. pte- 
ropus Kze) mais elle en diffère par un stipe velu, 
de longues écailles linéaires brun foncé jusqu’à la 
base des premières pinnae, par ses pinnae plus 
larges, moins nombreuses (2 à 3 paires)et surtout 
par ses nervures latérales moins prononcées, plus 
écartées, plus en zigzag, et ses sores très-nom- 
breux très-petits, épars irrégulièrement sur la 
face inférieure de la fronde, tandis que l’A. decur-- 
rens a ses sores larges, en deux rangs réguliers 
le long des nervures latérales. 

Quant à la disposition des sores, notre espèce 
se rapproche beaucoup de l’A. vastum Blume, 
mais ce dernier les a plus larges et moins fré- 
quents. L’indusium de l’A. eurylobum est fugace, 
à peine trouvable, celui de l'A. decurrens est 
robusté et très-voyant. 

L’apex de la fronde est très-dominant, quel- 
quefois trilobé et même à cinq lobes. Les pinnae 
sont très-décurrentes, l'aile du rachis est large, 
descendant le long de la moitié du stipe. Le 
caudex est grimpant, horizontal, les frondes sont 
distancées. La paire inférieure des pinnae est 
quelquefois bilobée. 

Cette plante est, d'après la diagnose donnée 
par l’auteur (Summary of new ferns p.76) voisine 
sans doute de N. Gardneri Baker, du Brésil; 
ce dernier se distingue par un stipe brun-châtai- 
gne, mais Baker ne mentionne aucune villosité 
particulière, et par des sores disposés en rangs 
rapprochés le long des nervures, et par un indu- 
sium subpersistant. 


208 


Ce qui est certain, c’est que notre plante appar- 
tient à un petit groupe d'espèces américaines qui 
sont homologues et fort voisine des À. vastum 
et decurrens de l'Inde tropicale. 

Puerto Viejo {confluent avecle Sarapiqui) (Bioll. 
in Pitt. n° 6954 et 7475); forêts de Tsäki (Tala- 
manca) 200 m. (Tond. in Pitt. no 9445). 


133. Aspidium (Sagenia) macrophyllum Sw. Syn. Fil. p. 43 et 239; 
Hook. Sp. Fil. IV, 56; Hook.et Bak. Syn. Fil. p.300.— Forma 
pinna terminali lobata, pubescens : Rio Yurquin (Tond. in 
Pitt. n° 8515) ; La Vieja (Bioll. in Pitt. n° 1072) ; Surubres (côte 
du Pacifique (Bioll. n° 2670); Siquirres (voie ferrée Atlant.) 
200 m. (Pitt. n° 3100); Rio-Tuis 600 m. (Tond. n° 8195); 
Rio Colorado près de Turrialba, 570 m. (Tond. n° 8382); 
Puerto-Viejo (Bioll. n° 7483); Rio Naranjo (Tond. n°“ 7629 
et 7662). — Assez répandu dans toute l'Amérique trop. 

Forma soris insigniter immersis, facie superiori frondis 
manifeste saccatis : Siquirres, voie ferrée Atlant., 200 m. (Pitt. 
n° 3098). 

Ce caractère, si constant dans les espèces « immergées » 
de Polypodium du groupe Phymatodes, semble plus variable 
dans les Aspidium. J’ai la même plante du Brésil (Matto Grosso 
C.H. Smith n°105.) J’ai vu des sores immergés aussi dans 
des formes de l'A. trifoliatum Sw. 


— — var. Pittieri Christ (nov. var.). — Glaber- 
rima, fronde late deltoidea, pinnis paucis, sub- 
integris, infimis bipartitis, summa soluta petiolata 
lanceolata haud pinnatifida. 

Le port de cette variété est très-différent, mais 
les sores sont identiques à ceux du type comme 
situation et structure. 

Bords du Rio Yurquin, 50 m., mars 1894 
(Pitt. n° 8525); Puerto Viejo, avril 1892 (Bioll. 
in Pitt. n° 6924); Tsaki, 200 m., avril 1895 
(Tond. n° 9483). 


209 


124. Aspidium (/Jemicardium) semicordatum Sw. Syn. Fil., p. 45; 
Hook. Syn. Fil. IV, p. 16; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 249. — 
Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n°s 6930 et 74951); Buenos-Aires 
(Tond. in Pitt. n° 4890); Rio Yurquin 50 m. (Tond. n° 8522); 
plaine de S. Carlos à la côte de la Vieja (Bioll. no 908). — 
Amérique trop. (Antilles et du Guatemala au Brésil); Archipel 

| Malais, Cochinchine et Presqu’ile de Malacca. 

125. — (Polystichum) aculeatum Sw. Syn. Fil., p. 53; Hook. Sp. Fil. 
IV, p. 18; Hook. ct Bak. Syn. Fil, p. 252. — Forma typica : 
Tittoral 2,500 m. au S. de l'Irazuü (Pitt. n° 846); paramos de 
l’Abejonal 1900 m. (Tond. in Pitt. n° 7811). — Forma tripin- 
natifida (A. hastulatum Tenore) : San Francisco de Guadalupe 
1150 m. (Pitt. n° 7153 et 7155). — Forma laxa, flaccida, 
segmentis latis subintegris, port du P. amabile B1. sans ses 
caractères : Piedra del Convento (Pitt. n° 4188) ; Roble (massif 
de l’Irazü) 2000 m. (Tond. in Pitt. n° 3547); Rio Jarris près 
de Pacaca (Pitt. n° 3295); Irazu 3000 m. (Pitt. n° 748). — 
Sous diverses formes, espèce des bois ombragés des régions 
tempérées et tropicales du monde entier. 

126. — (Cyrtomium) juglandifolium Kunze in Linnaea XX, p. 363 ; 
Hook. Sp. Fil. IV, p. 38; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 257; 
Polypodium. — H.B. et K. Nov. gen.et sp. pl.,1, p.10. 
A. nobile Schlecht. — Rancho del Achiote, bois secs 1900 m. 
(Pitt. n° 833); Tittoral 2400 m. (S.-E. de l’Irazü) (Pitt. n° 848). 
Rancho Florës (vers. Pacif. du Barba) 2043 m. (Tond. in Pitt. 
n° 2075); S. Maria de Dota 1300 m. (Tond. n° 2238). — Du 
Mexique au Venezuela. 

127. — (Eunephrodium) Biarrisomit Bak. in Journ. of Bot. (18S9), 
p. 270 et Summy of new Ferns (1592) p. 66). — Surubres 
près S. Mateo (côte du Pacif.) 200 m. (Bioll. in Pitt. n° 4063); 
Carrillo 300 m. (Pitt. n° 1176); Chilamate, bord du Sarapiqui 
(Bioll. m. Pitt. n° 7501); forêts de Tsäki (Talamanca) 200 m. 
(Tond in Pitt. n° 9463); vallée du Durui (Talamanca) (Tond. 
n°9406). — Espèce probablement endémique au Costa-Rica. 

128. — (ÆEunephrodium) molle Sw. Syn. Fil. p. 49. Nephrodium — 
Desvaux in Mém. Soc. Linn. VI, p. 258; Hook. Sp. Fil, IV, 
p. 67; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 293. — Forêts de Boruca 
(Tond. in Pitt. n° 4435); Rodeo de Pacaca (Pitt. n° 3327); 


210 


Alejuela (Pitt. n° 542), — Espèce répandue dans les pays 
chauds du monde entier. 

129, Aspidium (£unephrodium) guadalapense (Fée). Nephrodium — 
Fée Filic. Antill. p. 89,t. 24, fig. 3; Bak. in Hook. et Bak. 
Syn. Fil. ed. I, p. 503. — Tsaki (Talamanca) 200 m., mars 
1895 (Tond. in Pitt. ne 9439). — Antilles : Guadeloupe 
(L’Herminier). 

Obs. — Notre espèce concorde très-bien avec la diagnose de 
Baker. Nervilles latérales jusqu’à 16 de chaque côté de la ner- 
vure médiane du segment; sores petits, plus près du centre que 
du bord; nervure principale des pinnae finement pubescente. 

130. — (Lastrea) patens Sw. Syn. Fil. p. 49; Hook. Sp. Fil. IV, 
p.95; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 262. — San Francisco de 
Guadalupe, 1150 m. (Pitt. n° 7154); confluent du Puerto Viejo 
et du Sarapiqui (Bioll. in Pitt. nes 6929 et 7490); vallée du 
Rio General (Tond. in Pitt. n° 3340); forêt à Terraba, 260 m. 
(Tond. n° 3541 et 3559); Turrialba, 200 m. (Tond. n° 4089bis) ; 
massif de l’Irazü, 2000 m. (Tond. n° 4191) ; Buenos Aires 
(Tond. n° 4850); bord du Tiliri à La Verbena (Tond. n° 8810). 
— Rég. chaudes de l'Ancien et du Nouveau Monde. 

Obs. — M. Tonduz a aussi récolté une forme glabre de cette 
espèce à vervilles et sores très-nombreux (15 à 20 de chaque 
côté) mais n'offrant pas l’ampleur de VNephrodium Sloanei Baker 
(Polypodium incisum Sw.). — Forêts de Tsäki (Talamanca) 
200 m. (Tond. in Pitt. n° 9461). 

— — var. macrourum (Kaulf.). À. macrourum Kaulf. — Ne se 
distingue de l’A. patens que par la grandeur, — Haies à Tur- 
rialba (Tond. in Pitt. n° 4087). 


151. — (Lastrea) strigosum Christ (nov. sp.). — 
Port d’un petit À. patens Desv., appartenant au 
groupe des Lastrea à pinnae inférieures non 
lentement raccourcies; stipe de couleur paille 
fanée, 20 cent. ; fronde de 50 cent., largement 
lancéolée à 50 ou 35 paires de pinnae opposées, 
sessiles, non tronquées à la base, divisées jusque 
vers la nervure médiane en 50 paires environ de 


211 


segments serrés, linéaires, très-pointus au som- 
met, à bords entiers, et peu enroulés. Texture 
coriace. Plante d’un vert foncé, mais grisàtre à 
cause de la pubescence blanchâtre très parti- 
eulière : le stipe, le rachis et les nervures mé- 
dianes des pinnae sont couverts d’une villosité 
dense, longue, raide, non pubescente, et les deux 
faces des frondes portent de nombreux poils 
blanchâtres, divergents, résistants, d’un milli- 
mètre de longueur. Les sores sont très-nombreux 
et couvrent entièrement la face inférieure des 
segments. Involucre invisible. 

Cette plante se distingue nettement de N. pa- 
tens Desv. et de N. fasciculatum Desv. par sa 
villosité non glanduleuse très-prononcée, et par 
la dureté de son tissu. 

Juan Viuas, 25 janv. 1890 (Pitt. n. 1825). 


132. Aspidium (Zastrea) conterminum Willd. Sp. pl. V, p. 249. 
Nephrodium — Desv. in Mém. Soc. Linn. VI, p.255; Hook. 
Sp. Fil. IV, p.91; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 268. 

La difficulté de démembrer cette espèce très polymorphe en 
plusieurs sous-espèces augmente à mesure que l’on en étudie 
les différentes formes disséminées depuis le haut des cordil- 
lères de l’Ecuador jusqu’au Brésil méridional 

Il faudra se contenter de maintenir un type caratérisé par 
des frondes assez lisses, un peu coriaces, à segments un peu 
triangulaires, à bords enroulés ; et une variété plus développée, 
vert clair, plus grande, pubescente, plus herbacée, à segments 
oblongs, arrondis, étalés (4. pilosulum Klotzsch et Karst.). 
Mais on finit toujours par reconnaître qu’il est impossible de 
tracer entre elles une ligne de démarcation véritable. 

Les échantillons du Costa-Rica déterminés par le regretté 
Bommer comme À. consaguineum et pilosulum KI. appartien- 
nent pour la plupart à la dernière variété. — Les sores 
marginaux, petits, les frondes se retrécissant peu à peu vers la 


212 


base, les pinnules opposées, dont les segments inférieurs sont 
dilatés, le caudex droit et court sont les caractères communs à 
toutes ces plantes qui sont les Aspidium les plus abondants de 
la flore de l'Amérique trop. 

Le type : Buenos-Aires (Tond. in Pitt. n° 4849); Rio Torres 
à S. Francisco de Guadalupe (Tond. ne 7996). — Cette espèce 
est répandue dans toute l'Amérique trop. des Antilles au 
Chili. 


A. conterminum var. pilosulam (KI. et Karst.). À. pilosulum KI. 


435. — 


et Karst.; À. molliculum et consanguineum KI., À. oligo- 
carpum Kunth et À. concinnum Mett. — San Francisco de Gua- 
dalupe (Pitt. n° 7156); Rio Virilla à La Uruca, 1800 m. (Pitt. 
n° 413; Turrialba (Tond. in Pitt. n° 8241) ; Terraba (Tond. 
n° 3538); la Verbena près Alajuelita (Tond. n° 8813). 

Obs. — A côté de ces formes, il y 3 une plante très-remar- 
quable, des Andes de l’Ecuador (Lehmann), qui est franche- 
ment coriace, luisante, glabre, une miniature du type, à 
pinnules nombreuses, serrées, à segments basilaires très- 
élargis, mais malgré son port fort aberrant cette forme est sans 
caractères distinctifs. On peut l'appeler var. alpestre. Se 
retrouvera peut-être dans les paramos du Costa-Rica. 


(Lastrea) prominulum Christ (nov. sp.). Tota 
planta glabra excepta rachi puberula, obscure 
viridis, chartaceo-coriacea, superne lucens. Stipite 
basi nudo, sulcato, pennae corvinae crassitie 
25 cent. longae. Fronde 40 ad 50 cent. longa, 
25 cent. lata, late deltoidea, superne prolifera 
radicante, pinnis 20 utroque Îlatere instructis, 
pinnis infimis longissimis deflexis 18 cent. longis. 
Pinnis sessilibus infra oppositis, supra alternanti- 
bus versus basim attenuato-truncatis ad apicem 
longe acuminatis medio 3 cent. Jatis, profunde 
(2/5) pinnatifidis, lobis magnis 5 ad 4 millim. 
latis, 1 1/2 cent. longis, approximatis, interstitio 
fere nullo, obtusis subintegris nervis medialibus 


215 


ac nervulis liberis 40 utroque latere manifeste 
pagina superiore prominulis, partim furcatis ; 
soris brunneis mediocribus, medialibus rotundis, 
indusio inconspicuo. 

Port et texture de l'A. syrmaticum Willd. 
de l'Inde. Espèce bien caractérisée par les nervil- 


les saillantes en dessus. — Bois de la vallée 
du Rio Tuis, 600 m., sept. 1895 (Tond. in Pitt, 
n° 8198). 


134. Aspidium (Lastrea) resinofoetidum (Hook.). — Vephrodium 
— Hook. Sp. Fil. IV, p. 105; Hook. et Bak. Syn. Fil, 
p. 269. — Tota planta glaberrima obscure viridis, dura 
valde corlacea, elastica, textura crassa. Stipite stramineo 
30 cent. longo, pennae anserinae crassitie, basi incrassata nigra 
squamis raris, bullatis obsita, aliter lucente, fronde late ovata 
45 cent. longa, 20 cent. lata, pinnis 18 ad 20 spissis basi 
nodulo (glande ex Hook.) instructis, 10 cent. longis, 2 cent. latis 
acuminatis, recte patentibus, sessilibus versus basim haud 
reductis, profunde, i. e. ad alam 2 mill. latam, quoque latere 
incisis, segmentis lanceolato-falcatis, integris, seu vix crenu- 
latis, acutiusculis, numero 20 ad 25 quoque latere nervi medi- 
alis pinnæ, 4 mill. latis, interstitio 3 mill. lato, sinu rotun- 
data. Nervulis liberis, numero 10 quoque latere nervi 
seementorum dispositis, nervulis basalibus furcatis nec 
arcuatis. Soris punctiformibus minimis, brunneis, rotundatis, 
marginalibus, margine segmentorum regulariter reflexo, ita 
ut sororum series obtecta sit, exceptis 2 aut 3 soris infimis in 
in ala pinnae sitis. Indusium inconspicuum fere nullum. 

Plante légèrement enduite le long du rachis d’une substance 
brune. Remarquable par son aspect dur comme du fil de fer,son 
tissu lisse, coriace, ses sores marginaux très minces, recouverts 
par le bord très-régulièrement retroussé des lobes. Répond 


à la diagnose du Synops Filicum p. 269, sauf en ce que les 
paires de pinnae les plus basses ne sont pas réduites. 

Forêts du Barba 2700 m. (vers. Pacif.). 6 févr. 1890 (Pitt. 
n° 1935.) — Andes de l’Écuador et de la Bolivie. 


214 


134. Aspidium (Lastrea) Flix-mas Sw. Syn. Fil, p.55, Nephrodium — 


135. 


136. 


=] 


138. 


Rich. in Desv. Mém, Soc. Linn. VI, p. 260; Hook. Sp. Fil., 
IV, p. 116; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 272. — Fougère des 
bois de presque toutes les régions du globe; rare seulement 
dans l'Amérique du Nord tempérée, et n’atteignant pas la 
zone tempérée de l’hémisphère austral, 


— — var. parallelogrammum Hook. {. c. IV, p. 116.3 4. parallelo- 


grammum Kze in Linnuea, XIII, p. 140. — Exactement la 
plante du Mexique (leg. Schumann), du Brésil et du sud de 
l'Inde qui ne diffère de celle de l’Europe que par son ampleur 
et ses écailles du stipe plus fréquentes et plus noires. — Forêts 
du Barba (Tond. in Pitt. n° 1933). 


— (Lastreu) denticulatum Sw. Syn. Fil., p. 57. Nephrodium 


denticulatum Hook, Sp. Fil, IV, p. 147; Hook. et Bak. Syn. 
Fil., p. 287. — Forêts du Barba (Tond. in Pitt. no 1932); 
Rancho del Achiote 2241 m. (flanc du Poäs) (Pitt. n° 330bis); 
La Division (vallée du General) 2160 m. (Pitt. n° 3347). — 
Très fréquent aux Antilles et du Guatemala au Brésil. 


— (Lastrea) effusum (Sw.). Polypodium — Sw. FL, Ind. Occid. 


I, p. 1690, Nephrodium — Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil., 
p. 257. — San Marcos 1355 m. (Tond. in Pitt. n° 7724). — 
Répandu aux Antilles et de Mexique au Brésil. 


— (Lastrea) patulum (Bak.). Nephrodium — Bak. in Hook. et 


Bak. Syn. Fil., p.276 ; Hemsl. Biol. Centr.-Amer. II, p. 649. 

Forme type : port de l’A. spinulosum Sw. bipinnatifide. — 
Cerro del Durazno (massif de l’Irazüu) 2200 m. (Pitt. n° 634); 
collines de Patarra près San José, 1300 m. (Pitt. n° 1318); 
San Rafaël de Cartago (Pitt. n° 9076); Carrillo (Cooper in Pitt. 
n° 658); gorges du Rio Virilla (Bioll. in Pitt. n° 515 et 923); 
haies à San Francisco de Guadalupe (Tond. in Pitt. n° 7131); 
La Verbena près d’Alajuelita, 1000 m. (Tond. n°s 8789, 8790 
et 8812). — Antilles et du Mexique au Brésil et à l’Écuador. 


— — var, chaerophylloides (Bak.). NN, patulum Bak. var. — 


Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 276. A. chaerophylloides 
Moritz. — Port de l’A, effusum (Sw.) tripinnatifide. — l'uerto- 
Viejo au confluent du Sarapiqui (Bioll. in Pitt. n° 6928); Piedra 
del Convento (Pitt. n° 3548). 


— (Lastrea) amplum (H. B. ct K.) Polypodium — H. B. et K, 


215 


in Wälld. Sp. pl. V, p. 207. Nephrodium — Bak. in Hook. 
Syn. Fil.285.— Buenos-Aires (Pitt. n° 3569); Rodeo de Pacaca 
(Pitt. u° 3265) ; Turrialba, 200 m. (Tond.in Pitt. n° 4086), 
Boruca (Tond. n° 4436) ; vallée de Tuis (bassin du Reventason) 
(Tond. n° 8201). — Des Antilles à l’Ecuador. 


139. Nephrolepis cordifolia Presl Tent. Plerid., p. 78; Hook. et 


140. 


141. 


142. 


143. 


Bak. Syn. Fil. p. 300. Polypodium —L. Sp. pl., ed. I, 
p. 1089; AN. tuberosa Presl; Hook. Sp. Fil. IV, p. 151. 
— La Uruca (Bioll. in Pitt. n° 926 et 1056; Tond. ne 1230) ; 
forêts de Tsaki (Talamanca) (Tond. n° 9455); haies à San 
José (Pitt. n° 1230) ; troncs à Buenos-Aires (Tond. n° 4854), 
Puerto-Viejo (Bioil. n° 7476); San Francisco de Guadalupe 
(Pitt. n° 7162). — Rég. trop. des deux mondes. 

exaltata Schott Gen. Fil, (1834) sub 1. 3; Hook. Syn. Fil. 
IV, p.152; Hook. et Bak. Syn. Fil. IV, p. 152. — Terraba 
1260 m. (Tond. in Pitt. n° 3540). — Rég. trop. des deux 
mondes. 

pendula Fée Gen. Fil. p.319. Aspidium — Raddi Fil.Brasil., 
p. 30. — Espèce très voisine de [a précédente, trouvée à San 
Marcos (Pitt. no 7721) et à La Uruca (Bioll. in Pitt. n° 9266). 
— Amérique trop. 

pectinata Schott Gen. Fil. (1834) sub t. 3. N. cordifolia Presl 
var. -— Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 301. — La Laguna 
(chemin de Carrillo) (Bioll. in Pitt, n° 3095); forêts de Cabagra 
(Tond. in Pitt. n° 6890); marais de la Palma (Pitt. n° 725). — 
Rég. trop. de l'Amérique. 

acuta Pres! Tent. Pterid., p. 78; Hook. Sp. Fil. IV, p. 153; 
Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 301. Aspidium — Schkubhr Farnk. 
32, p. 31. — Puerto Viejo (Pitt, n° 7479); Siquirres (voie 
ferrée de l’Atlant.), 200 m. (Pitt. n° 3103). — Antilles et du 
Guatemala au Brésil, et fort répandu aussi à travers l’Afrique 
et l’Asie tropicales. 


144. Polypodium (Phegopteris) punetatum Thunb.; Hook. et Bak. 


Syn. Fil., p.312. — Forêts du Roble (massif de l’Irazü) env. 
2000 m. (Tond. in Pitt, n° 4173); Rancho del Achiote 
2200 m. (massif de Poäs) (Pitt. n°5 376 et 825 b.; Tond. 
no 4173bis), — De la Colombie au Chili, Inde, Australie et 
lies du Pacifique. 


216 


145. Polypodium (P/egopteris) connexum. Kaulf, ÆEnum. Fil., 


146. — 


p. 120; Hook. Sp. Fil. IV, p. 261; Hook. et Bak. Syn. 
Fil., p. 312. P. subincisum Willd. ex Bomm. in sched. 
Phegopteris martinicensis Fée in PL, de la Murtinique (leg. 
L. Habn n° 552). 

Cette plante, si commune au Brésil, se retrouve à la 
Martinique et apparait au Costa-Rica dans une station inter- 
médiaire. Elle ne diffère guère des échantillons du Brésil 
(coll, Werner) bien que les lobes soient plus profondément 
incisés que dans la plupart des spécimens brésiliens. — Juan 
Viüas (Pitt. n° 1838) ; Roble (Irazù) (Tond. in Pitt, n°5 4187 
et 4185); Carrillo (Cooper in Pitt. n° 660); Chilamate (bord 
du Rio Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. n° 7480) ; Tsaki (Talamanca) 
200 m. (Tond. in Pitt. n°5 9472, 9478 et 9481). — Des Antilles 
au Brésil mérid. 





(Phegopteris) cyclocelpon Christ (nov. sp.). — 
Amplum, bipinnatum, aliquot metr. longum et 
55 cent. latum, utrinque obscure-viride, herba- 
ceum. Stipite pallide stramineo, cum rachibus 
atque nervis paleis lanceolatis, infra 5 mill. longis, 
supra brevibus, saturate brunneis sparso ; planta 
caeterum nuda, pinnis inferioribus 20 cent. longis 
et 4 cent. latis, intervallis rachium 5 ad 6 cent. 
latis sed pinnularum apicibus sese vicissim tan- 
gentibus; pinnis sessilibus elongato-lanceolatis 
acuminatis, usque ad rachim incisis, pinnulis 
manifeste decurrentibus, sinu inter pinnulas 
rotundato, pinnulis creberrimis regularibus aequi- 
longis et aequilatis, lanceolato-ovatis muticis inte- 
gris seu denticulato-crenatis versus apicem 
solummodo sensim diminutis, lineari-ligulaus, 
2 cent. longis, 5 mill. latis, regulariter inciso- 
serralis, segmentis circiter 12, ad dimidium 
pinnulae et ultra incisis, 3 ad 5 nervulis laterali- 
bus instructiss soris rotundatis 1 mill. latis, brun- 











217 


neis, centralibus nec marginalibus, versus apicem 
frondis soro uno pro segmento, sed infra soris 
duobus aut tribus. 

Port de P. connexum Kaulf., mais plus glabre, 
à pinnules beaucoup plus courtes, à segments 
beaucoup moins profonds, plus petits, plus régu- 
liers, constituant plutôt une dentelure que des 
segments proprement dits, de sorte que la plante 
doit plutôt être appelée bipennée que tripennée. 

Le sinus arrondi de la base inférieure de 
chaque pinnule est caractéristique. Par les pin- 
nules décurrentes et la decoupure fine et régulière, 
une pinna de notre espèce ressemble à une pinna 
de Nephrodium Boryanum Bak., de l'Inde. — 
Forêts de Tsäki (Talamanca) 200 m., avril 1895 
(Tond. in Pitt. n° 9480). 


147. Polypodium (Phegopteris) prasinum Pak. in Hvok. et Bak. 
Syn. Fil., p. 312. P. punctatum Spruce (non Thunb.) ; Hook. 
Sp. Fil. IV, p. 262. — Notre plante concorde bien avec les 
diagnoses citées ci-dessus, sauf que les sores ne sont pas noirs 
mais d’un brun pâle. Elle a le port de l’Aspidium seligerum 
BI. (sub Chcilanthes) tellement prononcé qu’on pourrait facile- 
ment la prendre pour cette espèce de l’Inde ; seulement le 
manque absolu d’indusium que j’ai vérifié sous le microscope 
et les segments à bords entiers, sans la moindre dentelure 
nous mettent en garde contre une telle identification. — 
Confluent du Puerto Viejo et du Sarapiqui (Pitt. n° 7504). — 
Andes du Pérou et de l’Ecuador. 

148. — (Phegopteris) rustieum Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil., 
p. 306, Phegopteris — Fée Mém. Foug., p. 11-12, t. 13. — 
Plante à aspect d’un petit Aspidium Filic-mas L. à pinnæ peu 
nombreuses. — Boruca 45 m, (Pitt. n° 3561); vallée du Rio 
Tuis (Tond. in Pitt. n° 8199). — Antilles. 

149. — (Phegopteris) decussatum L. Sp. pl., ed. 1, p. 1093; 
Hook. Sp. Fil. IV, p. 244; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 307. 


17 


218 


— Rodeo de Pacaca (Pitt. n° 3257); Carrillo (Pitt. n° 1165); 
forêts de Tsäki (Talamanca) (Tond. in Pitt. n° 9453). — Antilles 
et du Panama au Brésil. 

Obs. — Ilen existe aussi une forme à villosité dense et blan- 
châtre surtout sur les nervures, même de la face supérieure. 
— Tsäki(Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9490). 


150. Polypodium (Goniopteris) crenatum Sw. Syn. Fil., p.37 ; Hook. 


151. 


152 *— (Dictyopteris) rneosorum Bak. in Journ. of Bot. (1884), p. 363 


— — var. megalodus (Schkuhr j P. megalodus Schkubr. Farnkr. 


Sp. Fil. V, p. 2; Hook.et Bak. Syn. Fil., p. 315. — Collines 
de Patarra près San José, 1300 m. (Pitt. no 1134); Tsuritkub 
(Tond. in Pitt. n° 8159); Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7503); 
La Matina (Pitt. no 9749). — Des Antilles et du Mexique au 
Brésil. 


— (Goniopteris) tetragonum Sw. Syn. Fil., p.77; Hook. Sp. Fül. 


V,p.3; Hook. et Bak. Syn. Füil., p. 317. — Carrillo (fronde 
de {m50 à 2 m.) (Cooper in Pitt. n° 587); forêts à General et 
à Boruca (Tond. in Pitt. n° 3323 ct 4824) ; Puerto Viejo (Bioli, 
in Pitt. n°3 6937 et 7489); La Matina (Pitt. n° 7940); Tsäki 
(Talamanca)(Tond. n°s 9465 et 9476).— Antilles et du Panama 
au Brésil. 

Forme à crénelures très légères : Plaine de Surubres (côte 
du Pacifique) (Bioll. in Pitt. n° 2673). 


nt Den en me + Que 


et Summary of new Ferns, p. 79. — Plante extrémement 
voisine d’une forme ample d'Aspidium trifoliatum Sw., 
mais les sores sont absolument sans indusium, irréguliè- 








rement dispersés et de forme très-irrégulière : fronde ovale, 
allongée et même confluant lun dans l’autre ; la nerva- « 
tion est plus allongée et plus simple, quoiqu’en principe la 
même : aréoles à nervures libres incluses, C’est à mon avis 
un Sagenia modifié. — Carrillo (Cooper in Pitt. n° 666; Pitt. « 
n° 1181); Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7497); El Muelle (bord 
du Sarapiqui) (Tond. in Pitt. n° 9184); Tsäaki (Talamanca) 
(Tond.). — Cette espèce n’est indiquée qu’au Costarica. 


pe 24, tab. 19b. P. tetragonum Sw. var. latifolium Hook. 
Sp. Fil. V, p. 3 ; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 317. — Variété 
beaucoup plus grande que le type à nervilles et sores plus 
nombreux (10 à 15 de chaque côté), à pubescence très pronon- 
cée, — Tsäki (Talamanca), 200 m. (Tond. in Pitt, ne 9464). 


219 


153. Polypodium (Phlebodium) aureum L. Sp. pl., ed. II, p. 1546; 
Hook, Sp. Fil. V., p.16, Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 347. 
— Patarra près de San José (Pitt. n° 1129; Tond. in Pitt. 
no {129bis); La Palma (Pitt. n° 9692); San Rafael de Cartago 
(Pitt. n° 9718). — De la Floride au Brésil. 

15% — (Phlchodium) areolatum H. B. et K. Vov. gen. et sp. pl. I, p. 8; 
P. aureum L. var. — Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 347. 
— Tsäki (Talamanca) (Tond. in Pitt. n° 9460); La Verbena 
(Tond. n° 8797); Turrialba (Tond. n° 8317); bords de l’Agun- 
caliente (Pitt. n° 131). 

Avec l’espèce précédente dont elle n’est peut-être qu’une 

variété. 

— — var. loreum J. É. Bomm. in sched. (var. 
nov.). — Pinnis valde elongatis, angustatis, acu- 
minatis, numerosis (16-20 quoque latere). — La 
Uruca (bord du Rio Virilla) 1100 m. (Pitt. 
n° 8017, Bioll. in Pitt. n° 131); San Francisco 
de Guadalupe (Tond. in Pitt. ne 99); Piedra 
Blanca (ouest de l'Irazu) (Tond. n° 418bis); 


155, — (Goniophlebium) hrasiliense Poir. Æncycl. méth. Bot. V, 
p. 525; Bak. in Mart. F1. Brasil. 1, 2, p. 524; P. neriifolium 
Schkubr Farnkr., p. 14, t, 15; Hook. Sp. Fil. V, p. 28; 
Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 345. — La Uruca, murs et troncs 
(Bioll. in Pitt. nos 901, 10549 et 1155) ; La Verbena (Tond. in 
Pitt. nos 8801 et 8805) ; San José (Pitt. no 11292); Rio Virilla, 
1100 m., (Pitt. nos 416, 417 et 420). — Antilles et du Mexique 
au Brésil. 

— — var, attenuatum (H. B. et K.) P. attenuatum H.B. et K. 
in Willd. Sp. pl. V,p. 191. Differt a typo textura magis 
herbacea, pinnis adnatis connexis, soris uniseriatis. — La Cruz 
de Guanacaste sur les pierres 250 m. {Pitt. n° 2621). 

156. — (Goniophlebium) surrucuchense Hook, Sp. Fil, V, p. 30 et 
Icon. Fil., t. 69; Hook. et Bak., Syn. Fil., p. 343. — Forêts 
du Roble, massif de l’Irazü, 2000 m., lusus fasciatus multo- 
ties furcatus (Tond. in Pitt, n° 4172). — Des Antilles à 
l’'Ecuador. 


220 


157. Polypodium (Goniophlebium) fraxinifolium Jacq. Zcon. pl.rar., 
tab. V, 639; Hook. Sp. Fil., V, p.26 ; Hook. et Bak., Syn. Fil, 
p. 346. — Carrillo 300 m. (Pitt. n° 1162); Turrialba 550 m. 
(Pitt. n° 9061); Tsaki (Talamanca) (Tond. in Pitt, n° 9451); 
Siquirres (voie ferrée Atlant.) (Pitt. n° 3102); La Palma (vers. 
Atlant.) (Pitt. n° 720). — De la Colombie au Brésil. 

158. — (Goniophlebium) flagellare Christ (nov. sp.). 
— Rappelant le P. fraxinifolium, mais plus petit, 
et très particulier par la partie basale des pinnae 
qui est large, ailée, et les pinnae très-effilées et 
évasées. 

Caudice horizontali, pennae cygni crassitie, 
squamis filiformibus, lanatis, fulvis, capillaribus, 
tomentoso; planta glaberrima, pallide viridis. 
Stipitibus distantibus, stramineis, erectis, 10 cent. 
longis, 1 1/2 mill. crassis ; fronde late deltoidea, 
20 cent. longa, 12 ad 15 cent. lata, pinnis valde 
(3 cent.) distantibus, infima piana (10 cent.) 
longissima, pinnis ligulato-linearibus, 5 mill. latis 
sensim versus apicem subulato-acuminatis, inte- 
gerrimis, basi dilatata, latissime adnatis, dualis 
pinnis oppositis ita late connexis. Costa mediali 
conspicua, nervulis lateralibus valde inconspicuis, 
aream unam ji. €. seriem uniserialem formanti- 
bus, in qua nervulus furcatus liber sorum mag- 
num flavum uniserialem fert. Sorus in pagina 
superiore pinnarum parum elevatus. 

Trones d’arbres: plaines de Surubres au sud 
de Püntarenas (côte du Pacif.) juill. 1890 (Bioll. 
in Pitt. no 2671). 

Obs. — J'ai une plante bien semblable de l’Ile de Cuba 
(leg. Wright, déterminée P. neriifolium) qui est plus grande, 
à pinnæ plus nombreuses, et à base des pinnae inférieures 





221 


non adnées-dilatées, mais tronquées-cunéiformes, et à sommèêt 
des pinnæ obtus. À part cela, elle cadre bien avec le 
P. flagellare. 

159. Polypodium (Goniophlebium) loriceum L. Sp. pl., ed. IT, p. 1546, 
Hook. Sp. Fil., V, p. 21; Hook. et Bak., Syn. Fil., p.343. — 
Espèce très polymorphe, démembrée outre mesure par les 
auteurs. — La grande forme typique, que j'ai du Guatemala 
(coll. Bernouilli) ne s’est pas rencontrée, sans doute par 
hasard seulement, dans la collection Pittier. 

Les formes du Costa-Rica représentées dans cette collection 
sont les suivantes : 

— — var. latipes (Langsd. et Fisch.). P. latipes Langsd. et 
Fisch. Fil. Brasil. t. 10. — Tissu tendre, couleur vert clair, 
pinnae très dilatées à la base, crênelées-dentelées. Sores 
petits. — Volcan du Barba (vers. Pacif.) (Tond. in Pitt. 
n° 1986); entre le Rancho del Achiote et Las Chiquizas, 
1900 m. (flane S. du Poäs). (Pitt. n° 829). 

— — var. plesiosorum (Kunze). P. plesiosorum Kunze in 
Linnaea XVIII, p. 313; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 342. — 
Tissu tendre, couleur vert foncé, pinnae non dilatées, à bord 
entier, sores grands. — Marais de la Palma 1550 m., (vers. 
Atlant.) (Pitt. n° 717); Rancho del Achiote (Pitt. n° 820°); 
trones des caféiers à La Verbena, 1000 m. (Tond. in Pitt. 
n° 3796). 

— — var. glaucum (Raddi). P. glaucum Raddi Fil. Brasil., 
p. 20, t. 29, fg. 1, P. Catharinae Langsd. et Fisch. Fil. 
Brasil., p. 9, t. 9; Hook. Sp. Fil. V, p. 20; Hook. ct Bak. 
Syn. Fil., p. 343. — La Verbena, troncs des caféiers, 1000 m. 
(Tond. in Pitt. n° 8804) ; troncs à San Juan (Tond. n° 904bis); 
La Uruca (Pitt. n° 419, Bioll. in Pitt. n° 904). 


— — var. oligomerum Christ (var. nov.) — 
Plante petite (d’un décimètre au plus) à pinnae 
moins nombreuses (8 à 11 paires), dressées, 
étroites, linéaires ; tissu coriace, un peu glauque, 
sores grands. — Sur les troncs des caféiers à la 
Verbena, août 1894 (Tond. in Pitt. ne 8804). 


Le type croit aux Antilles et du Mexique jusqu’au Chili. 


222 


160. Polypodium (Goniophlebium) costaricense Christ 
(nov. sp.). — Nouvelle espèce très distincte. Par 
le port elle est intermédiaire entre le P. pectina- 
tum d'Amérique et le P. celebicum de l’Archipel 
malais. C’est un véritable Goniophlebium. 

Planta glaberrima, atroviridis, herbacea papy- 
racea; parenchymate tenero, caudice horizontali 
superficiali, crassitie styli plumbei aut pennae 
eygni, squamis subulatis brunneis reflexis tecto. 
Stipitibus distantibus, glaberrimis, lucidis, fulvis, 
strictis, erectis, angulatis, À mill. erassis, 5 cent. 
longis; frondibus aculeatis lineari-ligulatis, 
55 cent.longis,5 cent. latis, infra subdecrescenti- 
bus, supra breviter acuminatis, pinnis numerosis 
pectinatis aequilongis cireiter 50 quoque latere, 
2 1/2 ad 3 cent. longis, 1/2 cent. latis, lineari-ligu- 
latis, interstitiis basi rotundatis, angulis rectopa- 
tentibus parallelis basi late adnatis sese tangentibus 
sed ad rachim incisis, submuticis integerrimis, 
rarius suberenatis. Nervulis lateralibus aream 
unam celausam formantibus, in qua sorus ad 
apicem nervuli inclusi liberi, bine areae unise- 
riales. Sori uniseriales 8 ad 10 utroque latere 
costae, medii rotundi, flavescentes haud con- 
fluentes, superficiales. 

Plaines de Surubres au S. de Puntarenas (côte 
du Pacifique) juill. 1890 (Bioll. in Pitt. n° 2677). 


161. — (Goniophlebium) vacelniifolium Langsd. et Fisch. Filic. 
Brasil., p. 8, t, 7; Hook. Sp. Fil, V, p. 35; Hook. et Bak. 
Syn. Fil., p. 340. — La Palma, sur les arbres 1500-1700 m. 
(Tond. in Pitt, no 9707), — Antilles et du Nicaragua au 
Paraguay. 





223 


162. Poiypodium thyssanolepis Al. Braun ex Klotzsch in Zinnœa 
XX, p. 392; Hook. et Bak. Syn. Fil., ed. II, p. 512. — 
Rocher près Alajuelita (Tond. in Pitt. n° 3003); La Verbena 
(Tond. in Pitt. n° 8813); Rancho Redondo (flanc S.-W. de 
l’Irazü) 2000 m. (Pitt. n° 1120). — Du Mexique au Pérou. 

— — var. bipinnatifidam Christ (nov. var.). 
— Variété bien curieuse, paraissant de prime 
abord bien différente du type par ses frondes 
allongées, à 12 paires de pinnae qui sont incisées 
vers le rachis en 6 à 8 lanières étroites linéaires, 
d'un centimètre de longueur, larges de 2 milli- 
mètres, mais cette plante bipennée passe sur la 
même souche, par des intermédiaires, à la forme 
ordinaire, simplement pennée et à pinnae larges et 
entières. Dans ces intermédiaires, la fronde est 
simple dans le haut, composée dans le bas. 

La forme composée est plutôt stérile, mais non 
entièrement, et offre, avec sa vestiture écailleuse, 
une mimicry de Nothochlaena Eckloniana du Cap. 

San Rafael de Cartago, 1600 m., juill. 1895 
(Pitt. n° 9721). Échantillon à odeur de coumarine 
très forte. 

Le P. thyssanolepis a la tendance à se décom- 
poser. Mon herbier contient, à côté de la forme 
normale du Guatemala (Bernoulli) et de Chi- 
huahua (Pringle) des formes où la paire la plus 
inférieure des pinnæ à une dent(Guadalajara, coll. 
Schreiber) puis une forme où-les 5 paires infé- 
rieures ont des dents allongées (Mexique, coll. 
Schumann) et une forme irrégulièrement pinna- 
tifide seulement, non pennée, du Rio Motatan, 
(Venezuela, coll. Goebel). 

Le P. aspidiolepis Bak. in Journ. of Bot., 


224 


1887 p. 218 est, d’après sa description, une 
plante analogue. 


163. Polypodium incanum Sw. Syn. Fil., p. 35; Hook. Sp. Fil. 
IV, p. 208; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 346. — Troncs 
d'arbres à La Uruca (Bioll. in Pitt. n° 918); plaines de 
Surubres au S. de Puntarenas (Bioll. n°s 2676 et 2684) ; La 
Esmeralda (Tond. in Pitt. n° 1350); env. de San José (Tond. 
n° 13504); La Verbena (Tond. n°: 886 et 8795); troncs de 
la vallée du Rio Torrès (Pitt. n° 8476). — Deux aires remar- 
quablement disjointes : l'Amérique (des Etats-Unis mérid, 
au Chili) et l’Afrique austr. 

164 — sororium H.B. et K. Nov. gen. et sp. pl. I, p. 10; Hook. 
Sp. Fil. IV, p. 219; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 348. — Cerro 
del Durazno (massif de l’Irazü) 220 m. (Pitt. n° 626); entre 
le Rancho del Achiote et la Sabana de Las Chiquizas 1900 m. 
(Pitt. n° 829). — Antilles et du Mexique au Pérou. 

Obs. — Cette espèce se distingue des formes du P. Joriceum 
par ses nervures libres. 

165. — plebejum Cham. et Schlecht. in ZLinnaea V, p. 607; Hook. 
Sp. Fil. IV, p. 213; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 336. — 
Barba (vers. Pacif.) (Pitt. n° 1986a); Cerro del Durazno 
(massif de l'Irazü) 2200 m. (Pitt. n° 633); Laguna del Reventado 
(S.-0. de l’Irazü) 2300 m. (Pitt. n° 840). — Commun du 
Mexique au Brésil. 

La collection renferme en outre une forme curieuse, appe- 
lée P. inflezum J. É. Bomm. in sched. (non Kunze) à stipe 
très long, fronde courte, peu de pinnae (une dizaine de chaque 


côté) mais sans autres caractères différentiels. — Autour des 
troncs, marais de la Palma (vers. Atlant.) 1550 m., déc. 1888 
(Pitt.). 


166.  — (Eupolypodium) myriolepis Christ (nov. sp.). 
— Caudice firmo, nigro, longe et horizontaliter 
repente, pennae anserinae crassitie, squamis ad- 
pressis, peltatis, rotundis, minimis(4/5 mill. latis), 
umbone atrorufo prominente margineque pallido 
scarioso elegantissime ciliato praeditis vestito. 





225 


Stipitibus fuscis 10 cent. longis, firmis late inter 
se distantibus, squamis iisdem ac caudex, sed 
eum rachi ambitu ovatis, cuspidatis tectis. Fronde 
10 ad 12 cent. longa, 5 1/2 cent. lata, lanceolata, 
pinnis ad rachim principalem incisis, ligulatis 
dure coriaceis, brunneis 2 cent. longis, 1/2 cent. 
latis, perfecte integris, apice muticis, basi adnata, 
paene recte patentibus ad basim frondis centi- 
metri distantia remotis supra basibus approximatis 
sed versus apices distantibus; fronde utroque 
latere squamis iisdem ac caudex et quidem 
peltato-rotundatis, infra dense, supra laxius 
tectis. Soris parvis, saepius partem exteriorem 
pinnae solummodo occupantibus, valde Immersis, 
pagina superiore frondis saccatis prominentibus, 
una serie secus nervum medialem pinnae utroque 
latere dispositis, brunneis. Nervis lateralibus 
occultis. 

Sur les arbres à La Palma, 1500-1700 m., 
juill. 1895 (Tond. in Pitt. n° 9692). 

Obs. — Cette espèce est du groupe de P. ple- 
bejum Cham. et Schlecht. mais elle en diffère 
notablement. P. plebejum a les écailles du caudex 
linéaires-lancéolées, acuminées, d’un 1/2 cent. de 
longueur, noires, non ciliées ni peltées ; la fronde 
lisse et verte en dessus munie de pores blancs 
calcifères, les pinnules plus longues et plus larges, 
lancéolées, dilatées à la base, et très-acuminées 
et pointues au sommet; les sores commençant à 
la base des pinnules et beaucoup plus grands, se 
touchant, ils ne sont done point immergés ni 
ne forment sac à la face supérieure de la fronde. 


226 


Les écailles rouge-foncé et fort petites qui sont 
répandues sur la face inférieure du P. plebejum 
ressemblent beaucoup à celles du P. myriolepis. 
— Le P. platylepis Mett. doit aussi être comparé 
a notre plante; comme cette dernière il a des 
écailles peltées et ombiliquées, mais plus grandes; 
toutefois il en diffère par les rhizomes à écailles 
grandes, ovales, brunes, les frondes à pinnae 
plus serrées, dentelées, les frondes lisses en 
dessus, et les bords des pinnae longuement 
ciliés, enfin par les sores superficiels et non 
immergés. Ce dernier caractère, et la face 
supérieure écaillée sont surtout frappants. 

Les points roux, qui, par milliers, recouvrent la 
surface de notre espèce et qui sont formés par 
les centres des écailles lui donnent une couleur 
très-foncée. 


167. Polypodiam (Eupolypodium) turrialbae Christ 


(nov. sp.). P. dependens J. É. Bomm. var.? in 
sched. (non Bak.). 

C'est une espèce toute andine, voisine du 
P.myriophyllum Mett. et plus encore du P.pozu- 
zoense Bak. dont elle a absolument le port (voir 
Hook. con. pl., sér. HIT, vol. VII, Tab. 1672) 
mais non la texture, qui est très-délicate dans 
notre plante, et assez ferme dans l'espèce du 
Pérou. Comme celle-ci, notre plante est irré- 
gulièrement bipennée, c’est-à-dire au milieu de 
la fronde à pinnae très-allongées, et coupées 
seulement dans leur moitié supérieure en pin- 
nules serrées et nombreuses. 

Stipitibus e rhizomate brevi debili confertis, 


227 


numerosis, 2 ad 5 cent. longis, tenuibus, atratis 
pendulis, pilis longis eum rachi tota vestitis, 
frondibus minoribus pinnatis lanceolatis, majori- 
bus bipinnatis, latissime ovatis, Frondibus 2 dec. 
longis medio latissimis 10 cent. latis versus apicem 
et basin valde attenuatis, leviter sed tenuiter her- 
baceo-membranosis dilute viridibus longe ciliato- 
pubescentibus subdiaphanis. Pinnis ad rachim 
usque incisis infimis liberis eaeteris basi sese 
tangentibus, omnibus adnatis e basi latissima ver- 
sus apicem sensim attenualis apice chtusiuseulis 
margine integris, in frondibus minoribus simpli- 
citer pinnatis late linearibus (2 cent. long. 
1/2 cent. lat.) in media parte frondium majorum 
valde elongatis 6 cent. longis a medio usque 
ad apicem dilatatis (2 1/2 cent. latis) et dense 
pinnatis, pinnulis lanceolatis numerosis (usque 
ad 12 quoque latere.) Nervulis simplicibus 
in maculam soriferam terminantibus marginem 
non tangentibus. Soris secus nervum pinnae 
seu pinnulae uniseriatis, magnis, ochraceis, 
rotundis, paginam inferiorem implentibus. — 
Troncs d’arbres au pied du volcan de Tur- 
rialba, 2750 m., 26 janv. 1889; parait raris- 
sime (Pitt. n° 847). 

168. Polypodium (£upolypodium) Friedärichsthatianum Kunze in 
Schkubr Farnkr. suppl. p. 155, t. 123; Hook. Sp. Fil. IV, 
p. 217; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 339. — Gorges de Rio 
Virilla (Bioll. in Pitt. n° 516); La Uruca (Bioll. n° 924); Mont 
de la Carpintera 1700 m. (Tond. et Pitt. ne 4321). — Mexique 
et Guatemala. 


169. — (Eupolypodium) furfaraceum Cham. et Schlecht. in Zinnaea 
V,p. 607; Hook. Sp. Fil. IV, p. 213; Hook. et Bak. Syn. 


228 


170. 


171. 


172. 


Fil. p.332. — Carrillo, 300 m. (Pitt. n° 1178); San José 
(Pitt); forèts du Barba (Pitt. n° 919); La Uruca (Bioll. in Pitt. 
n° 919); La Vieja (Bioll. n° 1069) ; plaine de Surubres près 
de Puntarenas (Bioll. n° 2683); Puerto Viejo (Bioll. n° 7462) 
Juan Viñas (vers. Atlant.) (Tond. in Pitt. n°1832) ; Turrialba, 
200 m. (Tond. n° 4088); Boruca (Tond. n° 4612) ; La Verbena 
(Tond. n° 8794). Tsäki (Talamanca) (Tond. no 9474). — 
Mexique. 


Polypodium (Æupolypodium) subsessile Bak. in Hook. et Bak. 


Syn. Fil. p. 329. P. pteropus Hook. (non BI.) Sp. Fil. IV, 
p. 1223. — Lagune supérieure au volcan de Poäs, 2600 m., sur 
les troncs d’arbres. (Pitt. n° 830). — Amérique équatoriale 
de la Guyane à l’Ecuador. 


— (Eupolypodium) eapillare Desv.in Mém. Soc. Linn. Puris, 


VI, p. 262; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 329. P. decipiens 
Hook. Sp. Fil. IV, p. 231, t. 279 B. — Sommét occid. 
du massif du Barba, 2825 m. (Pitt. n° 289; Tond. in Pitt. 
no 1924). — Antilles et du Costa-Rica au Pérou et à 
l’Ecuador. 


— (Eupolypodium) eultratum Willd. Sp. pl., V,p. 187; Hook. 


Sp. Fil. IV, p. 190; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 327. — 
Roble (Irazü), (Tond. in Pitt. ne 4180); Barba (Tond. 
n° 1934). — Antilles et du Guatemala au Brésil, et des habita- 
tions isolées à La Réunion et à Fernando-Po. 


173. — (Eupolypodium) trichomanoides Sw. Syn. Fil. p. 184; 


174. 


Hook. Sp. Fil. IV, p.178; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 326. — 
Mousse des troncs d’arbres à La Palma, 1550 m. (Pitt. n° 708 
et 709); forêts du Barba (Tond. in Pitt. no 1928); Tablazo 
(Tond. n° 7948); Alto del Pito (Pitt. et Tond. n° 9954).— Des 
Antilles, du Guatemala au Brésil et à l’Ecuador, Indes orien- 
tales, Ile de l’Ascension. 

Obs. — Une forme récoltée à La Palma, en 1895 (Tond. 
n° 9695), se distingue par son extrême villosité. 


— (Eupolypodium) planiusculum. Mett. ex Kuhn Fil. Afric. 


p. 151. P. trichomanoides Sw., var. calvum J.É. Bomm. in 
sched. — (Je ne connais cette epèce que par un échantillon 
déterminé par Kuhn dans la collection de plantes des Antilles 
d’Eggers). Elle diffère du P, trichomanoides par ses dimensions 


sLabiioths: 25 


229 


d’un tiers ou du double plus petites, par des segments plus 
nombreux, formant une serrature dense le long du rachis, par 
sa surface presque glabre et ses stipes noir d’ébène, couleur qui 
suit le rachis jusque vers le haut de la fronde. — Port inter- 
médiaire entre P. serrulatum Mett. et P. trichomanoides Sw. 
— En mélange avec P. trichomanoides Sw. Marais de la Palma 
1550 m. (Pitt. ne 708 ; Tond. in Pitt. n° 9695) 

Obs. 1.— Je possèdela même plantede Dominica (coll. Eggers 
1851) et de Porto Rico, Sierra de Lüquillo 1885 (coll. Sintenis 
n° 1796). 

Obs.2.— Le P. serricula Fée Gen. Fil.,p . 258 et Foug. rares 
eæot. 1853, p. 9, tab. VII, me paraît identique, mais plus velu 
et àasores moins basilaires. 

175. Polypodium (Æ£upolypodium) pilosissimum Martens et Gal. 
Foug. Mex., p. 39, t.9, fig. 2; Hook. Sp. Fil. IV, p. 181; 
Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 327. — Entre la Muerte et la Division 
2160-2900 m. (Pitt. n° 3346). — Du Mexique à l’Ecuador, et 
aussi des habitations éloignées dans le Brésil austr. 

176. — (Eupolypodium) moniliforme Sw. Syn. Fil, p. 33; Haok. 
Sp. Fil. IV, p.182; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 323. — Cratère 
de l’Irazü, 3380 m. (Pitt. n° 179); Sitio Birris, 2340 m. (Pitt. 
n° 139); lagune supérieure du Poäs 2564 m. (Pitt. n° 968). 
— Cordillères de l’Ecuador et de la Colombie, s'étendant vers 
le sud de la chaîne au Pérou, et vers le nord jusqu’au Mexique. 

177. — serrulatum Mett., Polypod. p. 32; Hook. Sp. Fil. IV, p. 174; 
Hook. et Bak. Syn. Fil. p.323. — Trones à La Palma, 1550 im. 
(Pitt. nos 907 et 3551); entre le Rio Cañas Blanco et le Rio 
S. Pedro (Pitt. n° 928 c.); San José (Pitt. n° 3551a)., — Amé- 
rique trop., Afrique trop. occid., Madagascar, Iles Sandwich. 

Obs. — M. Tonduz a recolté à La Palma (n° 9696) une forme 
très-allongée à dents souvent entièrement oblitérées et à fron- 
des bifurquées (Xiphopteris extensa Fée). Elle serait prise pour 
un Monogramme sans les transitions vers la forme ordinaire. 

178. — jungermannioides Klotzseh in Linnaea XX, p.373; Hook. 
Sr. Fil. 1V, p. 166; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 320. — Sur 
les vieux troncs : lagune supér. du Pos, 2600 m. (Pitt, n°s 832 
et 835); forêts du massif du Barba (Tond. in Pitt. n° 1927). 
— Disséminé du Guatemala au Chili. 


250 

179. Polypodium (£upolypodium) rosulatum Christ 
(nov. sp.), P. hirtellum Bomm. mss. (non Bl.). 
Plante intermédiaire par son port entre la forme 
dense de P. jungermannioides KI. et P.organense 
Mett., mais très originale par sa touffe très-dense 
en rosette et ses frondes absolument sans stipe. 
Densissime rosulatum, frondibus multis, circa 
20 ex capite rhizomatis brevissimi fasciculum 
radicum emittentis haud repentis, frondibus 
ligulatis 5 cent. longis 5 miil. latis, margine 
pilis longis eciliatis, latere iisdem pilis parce 
sparsis, pallide virentibus suberoso-tumidis cras- 
sis, obtusissimis margine crenatis, crenis obtusis, 
2 ad 5 mill. latis, brevissimis; nervis occultis, 
mediali etiam latente, nervulis lateralibüs furca- 
tiis, inferiore ramülo nervi sorum ferente. Sori 
rotundi seu leviter elongati, uniseriales utroque 
latere, inter marginem et centrum frondis exacte 
intermedii, magni (1 mill. lat.) brunneo-ochracei. 
Le P. rosulatum diffère du P. hirtellum BI. 
de Archipel Malais par les sores non appliqués 
à la nervure médiane, par les nervures latérales 
cachées, par les frondes largement crènelées, 
parfaitement sessiles, par le tissu très épais et la 
pubescence beaucoup plus rare. — Forêts du 
Rio Naranjo, mars 1895 (Tond. in Pitt. n° 7955). 
Obs. 1. — Espèce se rapprochant du P. per- 
crassum Bak. in Journ. of Bot. (1887), p. 118, 
mais ce dernier en diffère par des frondes stipi- 
tées à pétiole filiforme et une nervure médiane 
prononcée, et par le port qui rappelle celui du 

P. trifurcatum L. Je ne l’ai pas vu. 





251 


180. Polypodium (Campyloneuron) Phyllitidis L. Sp. pl., ed. II, 


181. 


182. 


183. 


154. 


135. 


p- 1543; Hook. Sp. Fil. V, p. 38; Hook. et Bak. Syn. Fil., 
p- 348. — Turrialba, 200 m. (Pitt. n° 4085, Tond. in Pitt. 
n° 8340); Bornca (Pitt. n° 4796b); Las Lomas (Pitt. n° 9744); 
Rio Jaris près Pacaca (Tond. in Pitt. n° 3292); Tsaki (Tala- 
manca) (Tond. ne 9441); Puerto Viejo (Bioll. n° 7492). — De 
la Floride au Brésil, 

Obs. — Cette espèce a aussi été récoltée par M. Pittier 
(n°9634) à San Juan del Norte (Nicaragua). 


*— (Campyloneuron) xalapense Fée Neuv. mém. Fougn, p. 26. — 


Irazü (sources du Rio Sucio près du nouveau volcan) 3000 m. 
12 déc. 1558 (Pitt. n° 754); forêts du Barba 2500 m. (vers. 
Pacif.) (Pitt. n° 1938). — Mexique et probablement ailleurs. 

Obs. — Plus large que P. angustifolium à sores plus gros, 
disposés régulièrement, Tissu plus mou. 


— (Campyloneuron) repens Sw. Syn. Fil., p. 29; Hook. Sp. Fi. 


V, p. 39; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 348. — Rio Virilla 
(Pitt. n° 522, Bioll. in Pitt. n° 909). — Antilles et du Mexique 
au Brésil. 

Obs. — Les échantillons bien caractérisés ont la pointe de la 
fronde rétrécie brusquement en un appendice linéaire et 
étroit. 


— (Campyloneuron) sphenodes Kunze et Klotzsch in Linnaea 


XX, p. 402; Hook. Sp. Fil. V, p. 42, t. 282; Hook. et Bak. 
Syn. Fil., p. 343. — Massif du Barba (vers. Pacif.) (Tond. in 
Pitt. no 2077); La Laguna (vallée du Rio Tuis, vers. Atlant.) 
(Cooper in Pitt. n° 570). — Colombie, Venezuela (Goebel), 
Ecuador. 


*— (Cumpyloneuron) cearctatum Kunze ex Mett. Polypod., 


p. 34; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 348. — Forme petite, 
faiblement caractérisée, intermédiaire entre les deux précé- 
dents. — La Palma (vers. Atlant.), 1550 m. (Pitt. n°* 711 et 
730). 


— (Campyloneuron) angustifolium Sw. Syn. Fil., p. 27; Hook, 


Sp. Fü. V, p. 40; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 305. — Rio 
Birris (Pitt. n° 161); Cerro del Durazno (massif de l’Irazù) 
(Pitt. n° 627); volcan de Turrialba (Pitt. nos 850, 851 et 897); 
Rio Mancaron (Pitt. n° 2009); Aguacaliente (Pitt. ne 2827), 


252 


Rio Torrès à San Francisco de Guadalupe (Pitt. n° 9070); 
montée de la Carpintera, 1700 m. (Pitt. et Tond. n° 4323) ; 
La Uruca (Bioll. in Pitt. n° 922); La Vieja (Bioll. n° 1074); La 
Verbena près d’Alajuelita (Tond. in Pitt. n° 8800). — Très 
commun du Golfe du Mexique au Brésil. — Dans toute son 
aire cette espèce varie beaucoup quant à la largeur de ses 
feuilles, 

186. Phymatodes crassifolium L. Sp. pl., ed. Il, p. 1543; Hook. 
Sp. Fil. V, p.62; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 360. — Rio Man- 
caron (Pitt. n° 2018); Aguacaliente (Pitt. n° 2482); bords du 
S. Carlos à la Vieja (bassin du Rio S. Juan) (Bioll. in Pitt. 
n° 403); Bornea (Bioll. in Pitt. n° 4796); San Marcos (Tond. 
in Pitt. n° 7680). — Commun dans toute l’Amérique trop. 

187. — (Phymatodes) percussum Cav. Praeleet. (1801) p. 243; Hook. 
Sp. Fil. V, p. 55; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 356. — Las 
Pavas (voie ferrée Atlant.) (Pitt. n° 3104) ; Las Lomas (vallée du 
Reventazon) (Pitt. n° 9729 et 9745) ; La Vieja (Bioll. in Pitt. 
n° 1073); Puerto Viejo (Bioll. n° 7493); Boruca (Tond. 
n° 4438); Rio Naranjo (Tond. n° 7581); Tsäki (Talamanca) 
(Tond. ne 9487). — Toute l'Amérique trop. 


— — var. Squamosum, Christ (nov. var.) — 
Densissime squamis brunneis parvis tectum. — 
Carrillo, 300 m. 8-9 juill. 1889 (Pitt. n° 1164). 


188. — (Phymatodes) laneeolatum L. Sp. pl., ed. I, p.1082; Hook. 
et Bak. Syn. Fil., p. 356. P. lepidotum Willd. in Schlecht. 
Adumbr., p.17, t. 8; Hook. Sp. pl. V, p. 56. — Sur les 
troncs : Aguacaliente (Pitt. n° 890); Laguna del Reventado 
(vers. S.-0. de l’Irazu) (Pitt. n° 841); San Francisco de 
Guadalupe (Pitt. n° 7152) ; La Verbena (Tond. in Pitt. n° 8792); 
San José (Tond. n° 9121). 

— — var. elongatum (Mett.). P.elongatum Mett. Polypod. p.88. 
Grammilis — Sw. Syn. Fil., p. 22. Gymnogramme — Hook. 
Sp. Fil. V, p. 157; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 387. — Env. de 
San José (Pitt. n° 278; Tond. in Pitt. n° 1229); La Uruca 
(Bioll. in Pitt. n° 916; Tond. n° 1229b); Juan Vinas (Tond. 
n° 1855), 
Très commun dans la rég. trop. du monde entier. La 
variété croît de préférence en Amérique. 


255 
189. Polypodium (PAhymitodes) Iycopodioides L. Sp. pl. ed. Il, 
p. 1542; Hook. Sp. Fil., V, p. 34; Hook. et Bak, Syn. Fil., 
p.357. — La Palma (vers. Pacif.) (Bioll. in Pitt. n° 908); 
Barba (vers. Pacif.) (Tond.in Pitt. n° 1991); Turrialba, 570 m. 
(Tond. n° 8424); Aragon près de Turrialba, 600 m. (Tond. 
n° 9007). — Afrique et Amér. trop., Iles Sandwich, Java. 


— — var. subdimorphum (Christ (nov. var.). 
Frondes stériles normales, ovales-lancéolées, 
obtuses, courtes d’1 1/2cent. de large, etde 4 cent. 
de long; frondes fertiles linéaires, d’une lon- 
gueur double, à peine d’un 1/2 cent. de large, à 
sores très-gros, continus, non seulement se tou- 
chant et remplissant la surface, mais dépassant le 
bord de la fronde. Port très-particulier, mais 
sans caractères saillants. — Troncs d'arbres dans 
les pâturages de l’Alto del Roble, 1700 m., 18858. 
(Pitt. in herb. Boiss. n° 11). 


190. 3amesonia scalaris Kunze in Schkubr Farnkr. suppl. tab. 31, 
fig. 1. — Région supérieure du Cerro de Buena Vista, autour 
des pierres (Tond. in Pitt. n° 3350). — Andes de l’Ecuador ct 
de la Colombic jusqu’au Pérou et au Venezuela. 

191. — cinnamomea Kunze in Schkuhr Farnkr. suppl. tab. 31, 
fig. 2. — Cerro de Buena Vista au-dessus des forêts, 3,100 m. 
(Tond. in Pitt. n° 3348). — Même distribution que le pré- 
cédent. 

192. Monogramme immersa Hook. Sp. Fil, V, p. 125; Hook. et 
Bak. Syn. Fil., p. 376. Pleurogramme — Fée, Vittaria, p.37, 
1. 4, fig. 5. — Forêts du Tablazo, 1,800 m. (Tond. in Pitt.) 
— Antilles, Guyanes, Venezuela, 

193. — rostrata Hook. Sp. Fil, V, p.122, tub. 288 b.; Hook. et Bak. 
Syn. Fil., p. 375, Pleurogramme rostrata Fée, — Troncs 
d'arbres à La Palma (vers. Atlant.) 1500 m. (Pitt. n° 715a); 
entre le Potrero del Alto et le Rancho del Achiote (Pitt. n° 834). 
— Cette espèce n’était indiquée qu’au Nicaragua. 

194, Gymnogramme (Leptogramme) diplazioides Desv. in Mém. Soc. 
Linn. Paris VI, p. 214; Hook. et Bak, Syn. Fil., p. 377. 


18 


254 


G: Linkianä Künze in Linnaca XVIIL, p. 310; Hook. Sp. 
Fil. V, p. 140. — Rancho del Achiote, 2241 m. (vers. S. du 
Poäs) (Pitt. n°s 323 et 373). — Antilles et du Mexique jusqu'au 
Brésil. 

195. Gymnogramme (Eugymnogramme) rufa Desv. in Berl. Mag. V, 
p. 304; Hook. Sp. Fil. V, p. 145; Hook. et Bak. Syn. Fil., 
p. 379. Hemionitis — Sw. Syn. Fil, p.20; — Rio Grande de 
Térraba (Tond. in Pit. n° 3556); Buenos Aires (Tond. n° 4438); 
Boruca (Tond. n°4616). — Antilles et de Panama jusqu’à la 
vallée de l’Amazone. 

196. — (Eugymnogramme) Képtophylla Desv. Journ. bot. applig. 1, 
p. 26; Hook: Sp. Fil. V, p.136 ; Hook, et Bak. Syn. Fil, 
p. 383. — Trez Rios (Pitt. n° 3038); localité se rattachant aux 
habitations audines de cette espèce. — Plante dispersée, dans 
les pays autour de l’Océan Atlantique; en Afrique et en 
Océanie, mais manquant à l’Archipel Malais. 

197. — (Eugymnogramme) chaerophylla Desv. in Berl. Mag. V, 
p. 307; Hook. Sp. Fil. V, p. 136; Hook. et Bak. Syn. Fil. 
p. 383. — L'espèce tÿpe est indiquée aux Antilles et du Mexique 
au S. du Brésil. 

— — ÿàr. eryptogrämmiides J. É. Bomm. in 
sched. sub G. leptopliylla. — Diffèré du type par 
ses divisions extrêmes beaucoup plus étroites, 
oblongues, obtuses, et non flabellées et aigues. — 
La plante appartient évidemment au G. chaero- 
phylla par sa fronde quadrifide et l'absence de 
frondes stériles dimorphes. — Ceérro del Durazno 
(massif de l’Irazu) 2200 m. juill. 1888 (Pit. 
ne 657). 

198. — (Eugymnogramme) flexuosa Desv, Journ. bot. appliq. 1, p.326; 
Hook. Sp: Fil. V, p. 129; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 384. 
— Haies à Inan Vinas (vers. Atlant.), 1135 m, (Tond. in Pitt. 
h° 1340); La Ardilla près San Marcos (Tond. n° 7568). — Du 
Nicaragua au Pérou, 

199. *= (Eugymnogramme) Wiardi Bak. — Forêts de l’Irazu, vers 
3000 m. (Fond, in Pitt. n° 4178). — Cette espèce n’était indi- 
quée qu’à Rio de Janeiro (Brésil). 





935 


200. *Gyiiüôgranie (Eügyinogrämihie) Wärstewiezii Mett. Fil. 


201. 


Nov. Grañ, p.211; Houk. et Bak: Syn: Fil: p. 382. — Brous- 
sailles du somniet du Pois, 2600 m: (Pitt. n° 839). — Colombie. 


*_ pearcei Th. Moore in Gurd. Chrou. (1864) p. 340; Hook. et 


Buk. Syn. Fil. p. 384. — Forêts du Barba (Tond in Pitt. 
ñ° 1936). — Pérou. 


202. + (Eugyihnôgrummé) fiirtà Desv.: H6ok. el Bak: Syn. Fil. 


205. 


b. 384. — Liniite Supér. dés forêts sut lé versant S. de l’Irazuü 
(Pitt. n6 160; Bioll. in Pitt. n° 1061): — Colombie. 

Obs. — Les quatre espèces prétédéntes, admises Sur l’auto- 
rité de Bominer, süût fort voisines et büuträient bien être 
réconues blus tard cotime n'étant dué des variations de 
G. hirta Desv. 


— (Eugymnogramme) anfractuosa Christ (nov. 


sp.): Une des plus belles découvertes pour la 
flore du Costa Rica. 

Raëlii frondis välde élonigätä, peñihäe corvinae 
crassitié, dura, lucéiile, Aurañitiaca, fére laevi seu 
parcis sjhamulis irrebulariter ädspersa, valde 
et exacte flexuosa. Pinnis valde refracto-reflexis, 
alternis, numerosis, petiolatis, rachi flava flexuosa 
lucente; triangularibus;, E basi latä déltoidea acu- 
finatis, 12 cent. longis basi 4 éent. lätis. Pin- 
nulis elongäto-triäigularibus, séssilibus seu bre- 
vissime petiolulatis, alternis cirea 10 utroque 
latere rachidis pinnae; pallide viridibus glabratis, 
segmentis (tertiäe ofdinis) inffa Æ rill. longis 
3 inill. latis cito versus apicéfh binnuläe decres- 
cénitibus totuñidäto-6Vatis bäsi éuñeatis lamina 
media integra rotunda, et dentibus profundis 
saepe biserratis pinnato-flabellatim  dispositis. 
Textura herbaceo=firma. Nervulis pinnato-flabel- 
latis. Soris lanceülatis raris minütis sécus lobo- 
füin tiérvulos. 


236 


Aspect général de Lindsaya ferruginea (Desv. 
sub Davallia) de Madagascar, mais en miniature. 

Estrella (prov. de Cartago), avril 1888 (Cooper 
in coll. Donnell-Smith). 


204. Gymnogramme (Ceropteris) trifoliata Desv. in Berl. Mag. V, 
p. 305; Hook. Sp. Fil. V, p.149; Hook. et Bak. Syn. Fil., 
p.354. — Tunnel des Twin Sisters (voie ferrée du Reventazon) 
(Pitt. n° 3101). — Antilles et du Guatemala au Brésil. 

205. — (Ceropteris) caiomelanes Kaulf. Enum. Fil., p. 76. — Quant 
à la prétendue différence spécifique entre G. calomelanos 
Kaulf. et G. tartarea Desv. je veux me prévaloir des paroles 
de Sir William Hooker (Sp. Fil. V, p. 149) : | 

«€ Spile of the many authors who maintain this as a species 
« distinct from G. calomelanos, I confess myself to be quite 
« puzzled to invent a good distinguishing character, and am 
« content if others can do 50. » k 

C'est à peine si l’on peut séparer les deux plantes comme | 
variations (non comme variétés) dont G. calomelanos seraitalors 
la forme plus lâche et plus divisée, et G. tartarea la forme plus 
coriace et à lobes non partagés. Les transitions sont fréquentes. 
Les échantillons recueillis au Costa-Rica peuvent être groupés | 
ainsi : 

— — form. tartarea (Desv.). G. tartarea Desv. in Berl. Mag. V, 
p.305 ; Hook. Sp. Fil. V, p.148. Acrostichum — Cav., Praelect. 
(1801) n° 591. — Murs humides à Herran (Pitt. n° 76); bords 
du Rio Mancaron (Pitt. n° 2002); Llanos de Alajuelita (Tond. 
n° 1461); bords du Rio Tarrazu (Tond. n° 7883); Cuesta de 
Tarrazu (Tond. n° 7867). 

— — form. cafomelanos (Kaulf.). G. calomelanos Kaulf. Enum. 
Fil, p. 76; Hook. Sp. Fil. V, p.148; Acrostichum — L. Sp. 
pl., ed. II, p. 1529. — Mont Aguacate près Atenas (Pitt, n° 484 
et 487); Rio Tarrazu (Pitt. n° 7883); bords du Rio Ceibo à 
Buenos-Aires (Tond. n° 3564 et 4840) ; Boruca 450 m. (Tond. 
n°8 3570 et 4448); Turrialba (Tond. n° 8337 et 4840) ; vallée 
du Rio Tuis (Tond. n° 8193); La Verbena (Tond. n° 8793); 
Puerto Viejo (Bioll. n° 7506). 

— — form. peruviana (Desv.). G. peruviana Desv. in Berl, 





237 
Mag. V, p. 329 ; Schkuhr Farnkr., t. 32. — Plus petit, fronde 


deltoide, segments arrondis. — Aguacate près d’Atenas, 
850 m. (Pitt. n° 486). — Sous ces diverses formes le G. calo- 
melanos habite toute l'Amérique trop., l’Afrique trop. occid. 
(Guinée) et les Iles Samoa. — J’en ai en herbier des échantil- 
lons du sud de l’Inde (Mercara) où l'espèce est peut-être 
introduite. 

206. Gymnogramme Bommeri Christ (nov. sp.). — 
Plante ressemblant entièrement pour le tissu et la 
forme de la fronde à des exemplaires simplement 
bipinnatifides et raides du Gymnogramme tartarea 
Desv., mais manquant absolument de l’indament 
de cire blanche ou jaune, et pourvue au dessous 
d'une pubescence très-forte et bien spéciale. 

Caudex court, fort, émettant 3 à 5 stipes, 
recouvert d’un duvet épais d’écailles d’un brun- 
châtain, simples, linéaires, de 5 mill. de longueur, 
Stipes de 5 à 7 cent. de longueur, noirâtres, 
recouverts en bas des mêmes écailles que le 
caudex, et en outre portant tout le loag du rachis 
jusqu’à la pointe de ia fronde des écailles d’un gris 
foncé, courtes, étroites, courbées, formant un 
duvetenchevètré; frondes très-coriaces, noirâtres, 
de 5 décimètres de long et de 80 cent. de large 
à la base qui est deltoïde, allongées lanceolées 
vers la pointe, simplement pennées en haut, 
bipinnaufides vers le bas, les segments à bords 
entiers, triangulaires, de 5 mill. de long et de 
4 mill. de large, obtus. : 

Les segments inférieurs sont libres, un peu 
auriculés du côté supérieur (à la manière des 
Polystichum), les segments supérieurs se tou- 
chent et n'atteignent pas le rachis. La surface 


238 


supérieure est lisse, mais opaque, la face infé- 
rieure est recouverte d’un duvet gris, dense, de 
poils simples, linéaires, et de masses de sporanges 
qui emplissent irrégulièrement l'espace entre la 
nervure et le bord qui est un peu recourbé. 

Mon regretté collaborateur Bommer avait 
appelé cette plante sur l'étiquette Nothochlaena 
Ruiziana, en l'identifiant à Cheilanthes Ruizianus 
Fée, nom introuvable pour moi. En effet le port 
est tout aussi bien d'un Nothochlaena que d'un 
Gymnogramme, et vu le manque complet de 
caractères distinctifs entre ces deux genres, je 
donne à chacun le choix, et je me laisse guider 
par son air de parenté avec le Gymnogramme 
tartarea pour placer la plante dans ce dernier 
genre, en lui donnant le nom du savant spécia- 
liste belge. — Entrée de la plaine de S. Carlos 
à Cuesta de la Vieja, 750 m. 21 avril 1888. 
(Bioll. in Pitt. n° 1066); Carrillo 300 m. 
8-9 juill. 1889. (Pitt. n° 1469). 

207. Meniscium giganteum Mett. fil. Lechler., p« 19; Bak. in 
Mart. F1. Brasil. I, 2 p. 564% in obs. — Carrillo 300 m. (Pitt. 
n° 1163); forêts au dessus de Tsäki (Talamanca) 500 m. env. 
(Tond. in Pitt. n° 9448). — Pérou, Ecuador, Colombie. 

208. — reticulatum Sw. Syn. Fil., p. 19; Hook. Sp. Fil. V, p. 165; 
Hook. et Bak. Syn. Fit, p. 392. — PI. jeune à 1-3 foliol. ; 
Carrillo (Pitt. n° 662). — Forma pinnis basi cordatis : Rio 
Colorado près de Turrialba (Tond. in Pitt. n° 8287) ; Rio 
Ceibo à Buenos-Aires (Tond.n°4852). — Forma valde elongata, 
pinnis basi cuneato-augustatis : Buenos-Aires (Fond. ne 4839). 
— Antilles et du Mexique au Brésil. 

209. — angustifolinm Willd. Sp. pl. V, p. 133; Hook. Sp. Fil. V, 
p. 164; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 391. — Forêts à Buenos- 
Aires (Tong. in Pitt. n° 4843). — Antilles et du Mexique au 
Pérou. 





239 


210. Antrophyum lanceolatum Kaulf, £num, Fil, p. 198; Hook. 
Sp. Fil. V, p. 176; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 394. 
— Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7477). — Antilles ct du 
Mexique au Brésil, 

211. — suhsessile Kunze Analecla Pterid, p. 29, t. 19, fig. 1 ; Hook. 
Sp. Fil. V, p. 171; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 394. — 
Tsaki (Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. no 9479). — 
Anuülles et du Guatemala au Pérou. 

212. Anetium citrifolium Splitg. Enum. fil. Surin., p. 7. Acrosti- 
chum — L. Sp. pl., ed. Il, p. 1513. Hemionitis — Hook. Sp. 
Fil., V, p. 193; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 399. — Sur les 
troncs à Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7481). — Antilles et 
du Mexique à la Colombie et au Brésil. 

215. Vittaria stipitata Kunze Analecta Pterid., p. 28, t. 18, fig. 1; 
Hook, Sp. Fil., IV, p. 179 ; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 395. 
— Puerto Viejo, talus (Bjioll. in Pitt. n° 7486) (stipite 
lucido-atropurpureo). — Du Costa-Rica au Brésil ct au Pérou. 

214. — remota Fée Sept. mém. fam. Foug., p. 26, t. 20, fig. 1 ; Hook. 
Sp. Fil., V, p. 135; Hook. et Bak, Syn. Fil. p, 396. — La 
Palma, 1500 m. (Pitt. n° 728) ; La Laguna (vallée du Rio Sucio) 
1200 m. (Cooper in Pitt. n° 5762). — Des Antilles à l'Ecuador. 

215. — lineata Sw. Syn. Fil. p. 109 ; Hook. et Bak. Sp, Fil. V, p. 180; 
Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 396. Pteris. — L. Sp. pl., ed. IE, 
P. 1530. — La Palma, sur les troncs (vers. Atlant.) 1550 m. 
(Pitt. ne 715); Lagune du Barba 2300 m, (Pitt. n° 726); Agua- 
caliente, 1400 m. (Pitt. n° 894); La Laguna (vallée du Rio 
Sucio) 1200 m. (Cooper in Pitt. n° 576). — Rég. trop. du 
monde entier et au delà dans la colonie du Cap, au Japon et 
dans la Floride. 

216. Taenitis furcata Willd. Sp. pl. V, p. 136; Hook. Sp. Fil. Y, 
p. 118; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 397. Pteris — L. Sp. pl, 
ed. IT, p. 1551. — Surubres (Bioll. in Pitt, n° 2680); Tablazo 
1500 m. (Tond. in Pitt. n° 7968). — Amérique équatoriale et 
Antilles. } 

217. Hemionitis palmata L. Sp. pl. ed. IT, p. 1535 ; Haok. Sp. Fil. V, 
p. 192; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 398. — Aragon près Tur- 
rialba (Tond. in Pitt, n° 9010); forêts de Turrialba, 570 m. 
(Tond. n° 8390). — Antilles et du Mexique au Pérou. 


240 


218. Hemionitis pinnata J, Smith Gen. Fil., p.33; Hook.et Bak. Syn. 
Fil., p. 399; Bak. in Hook, Zcon. plant. X VII, 1. 1687. — Nos 
échantillons répondent assez bien aux descriptions de Baker 
(loc. cit.), mais ne cadrent que médiocrement avec la planche 
des /cones faite d’après un échantillon de la Jamaïque. Notre 
plante est plus velue, la fronde supérieure, au dessus «des | 
2 pinnae basilaires, n’est que pinnatifide, et les arcs qui longent 





la nervure médiane des pinnae et des segments sont fermés et 
forment une ligne parallèle, Mais notre plante est jeune et non 
encore fructifiée, de sorte que je m'’abstiens de créer une 
nouvelle espèce. — El Recreo (chemin de Carrillo 1000 m.) 
(Cooper, in Pitt. n° 661). — Cette espèce n’était indiquée 
qu’à la Jamaïque. 

219 *Aecrostichum (ÆE/laphoglosum) furfuraceum Mett. ex Kunze in 
Linnuea XXXVI, p.51; Hook. et Bak. Syn. Fil, ed. I, 
p. 523. — Forêts du Rancho Flores, 2043 m., 22 févr. 1890 
(Tond. in Pitt. n° 2076). — Espèce endémique au Costa- 
Rica. 

220. — (Elaphoglosum) viliosum Sw. Syn. Fil., p.10; Hook. Sp. Fül. 
V, p. 225; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 409. — El Recreo 
(chemin de Carrillo) 1000 m. (Cooper in Pitt. n° 601). — 
Antilles et du Mexique au Pérou. 

221. — (Elaphoglossum) ciliatum Presl Relig. Haenk, p.15; Hook. et 
Bak. Syn. Fil., p. 406. — Entre la Division (2160 m.) et 
General (600 m.) (Pitt. n° 3554). — Colombie et Pérou. 

222. — (Elaphoglossum) cuspidatum Willd. Sp. pl., V, p, 106 ; Hook. 
Sp. Fil, N, p. 235; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 411. — 
Lagune du Barba, 2750 m. (Pitt. n° 277). — Antilles et du 
Mexique au Pérou et au Brésil. 

223. — (Elaphoglossum) Boryanum Fée Acrostich., p. 40, tab. I et 
Gen. Fil. p. 43; Hook. Sp. Fil. V, p. 210; Hook. et Bak. 
Syn. Fil., p. 407. — Volcan du Barba sur la terre dans les 
forêts, 2755 m. (vers. Atlant.) (Tond. in Pitt. n° 1984). — 
N’était indiqué qu’aux Antilles. 

224. — (Elaphoglossum) hybridum Bory Voy. iles mers Afr. II, 
p. 96; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 403. — Sitio Birris, 2850 m. 
(vers. S. de l’Irazu) (Pitt. n° 195). — Amér. trop. (du Mexique 
au Brésil) et Afrique trop. contin. et iasul. 


241 


225. Acrostichum (Eluphoglossum) viscosum Sw. Syn. Fil., p, 10 
et 193; Hook. Sp. Fil. V, p. 220; Hook. et Bak. Syn. Fil., 
p. 406. — Rancho del Achiote (Poäs) 2245 m. (Pitt. n° 2956). 
— Disseminé à travers les rég. trop. du monde entier, 


296. — (Elaphoglossum) proximuu J.É. Bomm. in 
sched. (nov. sp.) — Voici ce que l’auteur a noté 
sur Pétiquette : 

« Cette espèce est très voisine de l’A. lloense 
Hook., mais elle s’en distingue par la forme de 
ses lépides et surtout par la base des pétioles 
qui est noirâtre et qui se désarticule à environ 
1 cent. de hauteur, caractère que ne présente 
pas lA. lloense. Beaucoup plus grêle que 
l'A. conforme, stipes plus larges que la fronde 
grêle; fronde spatulée et ovoide acuminée 
fronde fertile 1/3 plus longue. » — Troncs d’abres 
à La Palma 1550 m. 18 décembre 1888 (Pit. 
ne 712). 

227. — (Elaphoglossum) Wrightii Mett. mss. ex, Eaton in Proc, Amer. 
Acad., new ser. VIII, p.194; Hook, Sp. Fil,, V, p. 195; 
Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 401. — Lagune supér. du Pous, 
2564 m. (Pitt. n° 2969 pr. p.); entre la Division et l’Aito del 
Palmital, 1700-2160 m. (Tond. in Pitt. no 336); forêts du 
Barba (vers. Pacif.) (Tond, ne 2024). — Cette espèce n’était 
indiquée qu’à Cuba. Nos échantillons cadrent bien avec la 
description des auteurs, 

228. — spathulatum Bory Voy. îles mers Afr., 1, p. 363, t. 20, 
Hook. et Bak, Syn. Fil., p. 408. À. piloselloides Presl Reliq. 
Haenk., p. 14, t. 2, fig. 1; Hook. Sp. Fil. V, p. 227 et 
Fil. exot.,t. 29. — Talus d’un chemin à Boruca, 450 m. (Tond. 
in Pitt. n° 3572). — Cette espèce présente trois aires bien 
distinctes : Antilles et du Mexique au Brésil; Afr. austr. et 
iles Muscareignes ; Inde angl. et Ceylan. 

229. — (Elaphoglonum) flaccidum Fée Acrostich., p. 37, t. 7 ; Hook. 
Sp.Fil. V. p.204; Hook, et Bak. Syn. Fil., p. 401. — Entre la 


242 


Division et l’Alto del Palmital, 1100-2160 m. (Pitt. n° 3352). 
— Du Costa-Rica au Brésil austr. Récemment trouvé aux 
Iles Seychelles. 

230. Acrostichum (Z/aphoglossum) conforme Sw. Syn. Fil., p. 10 et 
192; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 401. — [razü (Bioll. in Pitt, 
n°S 1060 et 2969 pr. p.). — Les rég. trop. du monde entier. 


#__ __ var, alpinum J. É. Bomm. (nov. var.). 
— Plante petite, frondes fertiles et stériles très 
étroites, de grandeur assez égale. — Cratère de 
l'Irazù, 5580 m., 50 mars 1888 (Pitt. n° 585); 
broussailles sur la pente de l’Irazü, 5500 m., 
12 déc. 1838 (Pitt. n° 755). 


231. — (Elaphoglossum) latifolium Sw. Syn. Fil., p. 9; Hook. Sp. 
Fil. V. p. 202; Hook. et Bak. Syn. Fi., p. 403. — Tsäki 
(Talamanca) 200 m. (Pitt. n° 9440). — Cette espèce croît dans 
toute l’Amér. trop. (Antilles et du Mexique au Brésil), dans 
l’Afrique austr, (colonie du Cap) et dans l’Inde. 

232, — (Elaphoglossum) rampans Bak. in Hook.et Bak. Syn. Fil, ed. 

11 (1874), p. 518. — Entre La Division, 2160 m. et l'Alto del 
Palmital 1100 m. sur les troncs (Pitt. n° 3353); Surubres 
auS, de Puntarenas (côte du Pacif.). (Bioll. in Pitt. n° 2697). — 
Indiqué à Cuba. Je l’ai du Guatemala (leg. Bernoulli). 

233. — (Rhipidopteris) peltatum Sw. Syn. Fil., p.11; Hook. Sp. Fil. 
V, p. 252; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 416. — La Palma, 
1550 m. (Pitt. n° 702); troncs morts à la Carpintera (Pitt. 
no 115); forêts du Barba (Tond. in Pitt. n° 1929b); Rio 
Naranjo (Tond. n° 7614); vallée du Rio Tuis, 600 m. (Tond. 
n° 8192); Rio Colorado près de Turrialba (Tond. n° 8283). — 
Le type est répandu aux Antilles et du Mexique au Brésil. 


— — var. potentillaefolinm Christ (nov. var.) 
A potentilluefolium J. Ë. Bomm. in sched.). — 
Lamina repetito-dichotoma, segmentis6-8 cunea- 
tis apice decussato-dentatis 1/3-1/2 cent. latis. 
(Plante exactement intermédiaire entre le type 
et la variété suivante).— Vieux troncs : La Palma 
1550 m., 18 déc. 1888 (Pitt. n° 704). 





245 
Acrostichum (Rhipidopteris) peltatum var. flabellatam (H. B. ct 


K.). À. flahellatum H. B, et K. in Willd. Sp. pl. V, p. 110 et 
Wou."gen. ‘elsp. pl, 1, p. 2: Hook. Sp. Fil. VW, p. 552: 


) 
Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 415; c'est la plante à sezments 


bilobés en éyentail. — Alto del Bito, 1400 m. (Pitt. no 7954). 

Obs. — Cette polymorphe espèce présente encore plusieurs 
variétés, entre autres : 

1. Forme très grêle, lamina repetito-dichotoma, lanières 
filiformes, se rapprochant de PA. foeniculaceum Hook. des 
Andes de l’Ecuador. — Rancho Flores, 2043 m. (Tond. in 
Pitt. n° 2078). 

2. La même forme, mais plus ferme, à segments plus larges. 
— La Division (Tond. in Pitt. n° 3354). 


234. — (Stenochlaena) sorbifolium L. Sp. pl. ed. II p. 1520 ; Hook. 
Sp. Fil. V. p.241; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 412. — Forêts de 
Cabagra près Buenos Aires, 450 m, {Tond. in Pitt. n° 6553). — 
Rég. trop. de l’Ancien et du Nouveau Monde, mais dans l’Asie 
trop. manque à l’ouest du détroit de Malacca. 

255. — (Stenochlaena) Pittieri Christ (nav. sp.). — 
Différent de l'A. sorbifolium par la souche, qui 
est grimpante aussi, mais porte les frondes plus 
fasciculées à l’extrémité de branches; ces têtes 
de branches portent 53 ou #4 frondes, et sont 
recouvertes, contre le bas des stipes, d'un épais 
duvet d’écailles fauves, longues de 6 millim. — 
A. sorbifolium a les frondes plutôt le long des 
branches à la distance de quelques centimètres, 
ses écailles sont brunes. 

L’A. Püttieri a la texture herbacée et membra- 
neuse et reste vert, tandis que l’A. sorbifolium 
est coriace et noireit par la dessieation. 

La fronde stérile, langue de 60 cent. et large 
de 8 cent. est très brièvement stipitée, et a des 
pinnules très nombreuses, qui se touchent et qui 
vont en diminuant vers la base du stipe, de sorte 


244 

que les pinnules les plus basses sont courtes, 
arrondies. Pinnules en plus grand nombre, 50 à 
55, plus petites que chez l’A. sorbifolium, très 
courtement pédicellées, celles d’en bas très obtu- 
ses, celles placées vers le sommet de la fronde 
assez régulièrement dentées, crênelées ; nervures 
acuminées, très-proéminentes, simples ou bifur- 
quées, serrées. 

Aspect d'un Lomaria touffu. Le rachis est un 
peu écailleux, un peu ailé, à aile très-mince, 
visible surtout vers le sommet, jaune paille. La 
fronde fertile plus courte que celle de l'A. sor- 
bifolium, à pinnules plus serrées; les sores 
recouvrant abondamment les pinnules sont d’un 
jaune soufre et non bruns comme dans l'espèce 
ordinaire. La conformation de la souche, la 
texture et la forme de la fronde et des pinnules 
séparent nettement cette plante de l'espèce lin- 
néenne. 

Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 6951); fougère 
grimpante dans les forêts du Rio Yurquin 50 m. 
(Pitt. et Tond. n° 8581) et de Shirores (Tala- 
manca) 100 m. (Pitt. et Tond. n° 9205). — 
Guatemala. 

Obs.— J'aila mème plante de Ixcan (Guatemala) 
où elle a été recueillie en 1876 par Bernoulli et 
Cario ; elle doit être, d’après la diagnose du 
Synopsis Filicum (p. 412), assez voisine de l'A. 
decrescens Bak., mais ce dernier a les pinnules 
encore plus réduites à la base, et est coriace. 

256. — (Heteroneuron) Bernoullii Kuhn in sched. 
ad n° 1717 (282) plantarnm a Bernoulli et 





245 


Cario in Guatemala collectarum. — Cette belle 
espèce n'est pas décrite, que je sache; elle à 
été découverte par G. Bernoulli entre Escamillas 
et Palohucco, Costa Grande de Guatemala, en 
févr. 1878. 

Port de l'A. Raddianum Kunze mais non grim- 
pant, à rhizome dressé et ramassé, portant Îles 
frondes non en interstices, mais en touffes à sa 
tête, et se distinguant par le vêtement de cette 
tête du rhizome qui consiste en une épaisse che- 
velure d’écailles subulées, longues, luisantes, brun 
foncé ou chataigne. La plante a sa place naturelle 
à côté des À. Raddianum Kunze et serratifolium 
Mett. mais s’en éloigne par la nervation qui a des 
nervilles latérales distinctes jusque vers le bord 
des pinnae, et par de nombreuses nervilles libres. 
C'est done le cas de mettre cette espèce, si on 
veut la grouper d'après la nervation, dans les 
Gymnopteris ou Heteroneuron Fée, et non dans 
les Chrysodium où se trouve À. Raddianum, etc. 
— Caudice erecto, dense squamis subulatis, 1 cent. 
longis, lucidis, brunneis vestito, stipitibus pluribus 
e capite caudicis orientibus, stramineis, penna 
eygni crassioribus, basi squamatis, supra calvis 
lucidis, 8 cent. longis. Fronde sterili 60 ad 
100 cent. longa, pinuata, pinnis distantibus, 
20-25 quoque latere, lanceolatis, 15 cent. longis 
3«4 cent. latis, margine repando-crenulatis, 
acuminatis, glaberrimis, pallide viridibus. Nervis 
medialibus  prominentibus  flavis, lateralibus 
1 cent. longis conspicuis, fere ad marginem 
distinctis; inter his nervis nervuli secundarii 


246 


liberi in areolis curvatis inclusi. Fronde fertili 
breViori, pinhis late-linearibus obtusiusculis, Spo- 
rangiis plurimis luteis infra omnino tectis. — 
Forêts du Rio Naranjo 200-250 m., mars 1895 
(Tond. in Pitt. ne 7632). — Guatemala. 


237. Acrostichum (Heteroneuron) alienum Sw. F1. Ind. Occid. I, 
p. 1595; Hook. Sp. Fil. Ÿ, p. 272; Hook. et Bak. Syn. Fil., 
p.419. — Cérro de là Viejà au bord du R. San Cärlos (bassin du 
R: Sah Jüab) (Bioll: in Pitt: n° 361); Rio Jaris près de Pacaca 
(Pitt. n° 3279); Tsäaki (Talamiänca) 200 mi. (Tond.)— Antilles et 
du Mexique au Pérou. — Une forme à nervilles libres incluses 
dans les aréoles croit sur les bords du Rio Naranjo (Tond. in 
Pitt. n°7517). — Une forme à nervilles libres très nombreu- 
ses a été trouvée dans les plaines du Cardoncillal près Buenos- 
Aires (Tond. in Pitt. n° 4842). 

— — Var. sefnipinmatifdüm Bak. in Hook, et Bak. Syn. Fil., 
p: 419. À. semipinnatifidum Hook. Sp. Fil. V, p. 273. — 
Forme sans nervilles libres. — Siquirres (voie ferrée Atlant.) 
200 m. (Pitt. n° 3096). 

238. — (Polÿbotrya) osmundaceum Hook. Sp. Fil. V, p.246; Hook. 
et Bak. Syn. Fil:, p. M5. Polybotrya — H:B. et K: Nov. gen. et 
8p: pl. 13 p. 23, t. 2: — Il ést parfditement oiseux de recher- 
cher à laquelle destrois prétendues espèces du Syn. Fil., p.414 
(4. osmundaceum Hook., cuudatum Kze et acuminatum Mett.) 
nos échantillons du Costa-Rica pourraient appartenir, attendu 
que ce ne sont que trois variations insignifiantes d’une seule et 
mêrhe espète, appelée déjà par Humboldt, Bonpland et Kunth 
Polybotrya osmiundacea, 6ù plutôt de simples développements 
plus ou moins complets de la fronde qui peut étre bipen- 
née el jusqu’à quadripennée. Déjà W. Hooker s’exprime 
ainsi dans le Sp. Fil. (tome V, p. 246) : 

« 1 fear the composition of the fertile fronds and the relative 
léigth and breadthi of thé ultimate pinnaëé até (60 variable to 
afford reallÿ stablé eliaracters for this 4hd thé three or four 
preceding species: » 

Je ne m'explique pas comment Baker dans le F1. Brasi- 
{iensis ait tout de même maintenu les trois prétendues 
espèces. 





247 


1) Formes bipennées c’est-à-dire à parties supérieures de 
a fronde et des pinnue crenelées ou incisées et à bases seule: 
ment pinnatifides jusqu’au rachis (A, acüminätum Mett.). — 
Au-dessus d’Arägon près de Turrialba, 600 m. (Pitt. nos 9006 
et 9016); forèts de Juan Vinas (Tond. in Pitt. n° 1827). 

2) Formes franchement bipinnatifides c’est-à-dire à pinnae 
entièrement découpées en pinnules qui de leur côté sont 
profondément incisées (A. caudatum Kunze). — Cabagra 
près Buenos Aires (Tond. in Pitt. no 6552). 

L’espèce comprise dahs son sens large ést répandue dans 
l’Amérique trop. (Antilles et du Mexique au Brésil). 

Obs. — Je n’ai pas vu dans les eollections de M. Pittier 
la plante franchement quadripinnatifidé; à tissu plus herbacé, 
du S: du Brésil, 

239. Acrôstichun (0//ersia) cervinum Sw.Syh.Fil., p.14 et 200; Hook. 
Sp. Fil, N, p: 254; Hook: ct Bak. Syn: Fil., p.416. Osmunda 
— L., Sp: pl.; ed. 1,p. 1521. Olfersiw — Kaulf.in Bot. Zeit. 
(1842), pe 312; — Forêts de Juan Vinas (Tond. in Pitt. 
n° 1324); chemin de Carrillo, 1200 m. (Cooper); rapides de 
Machuca (Rio S. Juan) (Pitt. n° 2578), — Antilles et du 
Mexique au Brésil austr. 

240. — (Chrysodium) aureum L: Sp. pl:, ed. 11; p: 1525; Hook. 
Sp. Fil., V, p. 266; Hook. et Bak. Syn. Fils, p. 423. — 
Limon (Pitt. n° 1161). — Boca Banana (littor. Atlant.) (Tond. 
in Pitt. n° 9145). — Eaux saumatres des régions chaudes du 
monde entier dans le voisinage des palétuviers. 

241. Osmunda regalis L. Sp. pl., cd. 1, p: 1065; Hook: Brit. Ferns, 
t. 45; Hook, et Bak. Syn, Ful., p. 427. — Forêts du Tablazo, 
1800 m. (Pitt. n° 7911). — Disseminé partout du N. de l’Europe 
et de la Sibérie au Cap de Bonne Espérance et du Canada au 
Brésil (Rio de Janeiro). 

242; Schizñea elegans Sw. Syn. Fil. p: 151; Hook. Gard. Ferns t, 54; 
Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 430; — Forêts à Terraba, 260 m. 
(Cond, in Pitt, ne 3539): — Antilles et du Mexique au Brésil 
austr. dé l’ai aussi de la Nouvelle-Calédonies 

243; Anéimia PhyHitidis SW. Syn. Fil: p.155; Hook: et Bak. Syn. 
"il p. 435. — Osmunda., L. Sp: pl, ed, H, p: 1520. — Rio 
Virilla près La Uruca (Pitt. n° 362); Rodeo de Pacaca (Pitt, 


248 


ne 3323); San Francisco de Guadalupe 1170 m. (Pitt. nos 8982 
et 9069); La Uruca (Bioll. in Pitt. n°1057); Rio Torrès (Tond. 
in Pitt. n° 1292); RioS. Juan (Tond. n° 1296b); Boruca (Tond. 
n° 4441); La Verbena près Alajuelita (Tond. n° 8807).— Espèce 
répandue aux Antilles et du Mexique au Brésil austr. 

214, Aneimia Breuteliana Pres! Suppl. Tent. Pterid. p. 90; Hook. et 
Bak. Syn. Fil, p. 432. A. mandiacana Hook. Gen. Fil. t. 90. — 
Bornea (Tond. in Pitt. n° 1296); Baie de Salinas (Pitt. n° 2928). 
— Antilles et du Mexique au Brésil. 

245. — oblongifolia Sw. Syn. Fil, p. 156; Sturm in Mart. F1. 
Brasil. I, 2, p. 210; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 431. — Ala- 
juelita (Pitt. n° 755); Mont Aguacate près Atenas, 850 m. 
(Pitt. n° 473). — Du Mexique au Brésil. 

246. — hirsutaSw. Syn. Fil., p.156; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 433. 
— Rio Virilla près La Uruca, 1100 m. (Pitt. ne 352); Mont 
Aguacate (Pitt. n° 491); entre San José et Las Pavas (Tond. 
in Pitt. n° 352b); Boruca (Tond. n° 4440); La Uruca, 1160 m. 
(Bioll. in Pitt. n° 912). — Antilles et du Mexique au Brésil 
austr. 

Obs. — Je pense que ce n’est que par hasard que l’A.{omen- 
tosa Sw., si commun depuis le plateau du Mexique (Guadala- 
jara, coll. Schreiber) jusqu’au Brésil, n’est pas encore repré- 
senté dans les collections Pittier. 

247. Lygodium venustum Sw. in Schrad. Journ. f. d. Bot. (1301) 
IT, p. 303; Sturm in Mart. F1. Brasil. I, 2, p. 438; Hook. et 
Bak. Syn. Fil., p. 438. — Bords du Rio Ceibo {Tond. in Pitt. 
n° 3558 et 4848); Boruca (Tond. n° 4447) ; Surubres près de 
San Mateo et à la Caldera (entre S. Mateo et S. Ramon) (Bioll. 
in Pitt. n° 7007). — Antilles et du Mexique au Brésil. 

248. — heterodoxum Kunze; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 434. — 
Entre San Mateo et San Ramon 800 m. et aussi à Surubres 
600 m. (Bioll. in Pitt. n° 7008); Vigognal (vers. Pacif.) (Pitt. 
n° 7337). — Mexique et Guatemala. 

249. Danæa elliptica J, E. Smith in Rees Cyclop. ex Hook, et 
Grev. Zcon., Fil. I, t. 51; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. #44. — 
Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9486); Puerto 
Viejo (Bioll. in Pitt. n° 6923). — Antilles et du Mexique au 
Brésil austr, 





249 


250. Danæa crispa Reichb. f. et Endrès in Bot. Zeit. (1872) p. 489; 

Hook, et Bak. Syn. Fil., ed. IT, p. 525; Bak. in Hook. Zcon. 
plant. XVII, t. 1700. — Carrillo 300 m (Pitt. n° 1171). — 
N'est indiqué qu'au Costa-Rica. 

251. O@phioglossum reticulatum L. Sp pl.,ed.ll, p. 1518; Sturm 
in Mart. FU. Brasil. 1, 2, p. 143; Hook. et Bak. Syn. Fil. 
p. 446. — Aïajuelita près San José, 1100 m. (Pitt. n° 401); 
La Uruca, 1100 m. (Pitt. no 349, Bioll. no 923); San Juan 
près San José (Bioll. in Pitt, n° 4319b); Rio Torres (Tond. in 
Pitt. 1° 8031). — Pays chauds du monde entier, 


Erratum. 


Le dernier paragraphe de la page 215 : 
_ — var, megalodus etc. doit se placer avant le n° 152 (diclyop- 


teris) rheosorum Bak. 


LYCOPODIAGEAE 


AUCTORE 


HTACERISIT 


Î. Lycopodum attenuatum Spring Monog. Lycopod. If, p. 8; Bak. 
Fern Allies, p. 15. — Plante de couleur paille, à feuilles 
plus petites que celles de ZL. Saururus, très acuminées, 
mucronées, plus étalées et en partie recourbées. Port tenant 
du Z. Saururus Lam. et du Z. Selago L., mais à tiges recour- 
bées, allongées. — Forêts du Barba(vers. Pacif.) (Pitt. n° 1990). 
— Plante alpine des paramos des grandes Andes de la 
Colombie au Pérou. 

2. — Saururus Lam. £ncycl. méth. Bot. II, p. 653; Spring Monog. 
Lycopod. 1, p. 21 et IE, p.6; Bak. Fern Allies, p. 10. — 
Forêts près des Papales de S. Juan 2800 m. (au flanc S. de 
l’Irazü) (Pitt. n°151). — Espèce subalpine et alpine des pays 
tropicaux et subtropicaux: Amérique méridionale, Afrique et 
ses Îles, Iles de la région australe tempérée. 

3. — firmum Mett, in Triana et Planch. Crypt. Nov. Gran., p. 391; 
Bak. Fern Allies, p. 12. — Forêts du Sitio Birris (versant 
S. de l’Irazü) 23550 m. (Pitt, no 165). — Plante andine de la 
Colombie au Pérou, avec une station isolée au centre du Brésil 
(Schwacke). 

Obs. — Port du L. refleæum, mais bien plus trapu, plus 
rigide. Il est parfois pris pour le L. Selago dont il diffère par 
ses feuilles carénées et linéaires. 

4. — dichotomum Jacq. Hort. Vindob., HI, p. 26, t. 45 ; Spring 
Monog. Lycopod., 1, p. #1 et Il, p. 18; Bak. Fern Allies, 
p. 16, — Forêts du Barba (vers. Pacif.) 2500-2700 m. (Tond. 





251 


in Pitt., ns 1989). — Antilles et du Mexique au Brésil austr.; 
Madagascar. 

5. Lycopodium verticillatum L. f. Suppl. pl., p. 448 ; Spring Monog. 
Lycopod. 1, p. 46etIl, p. 21; Bak. Fern Allies, p. 14. — 
Laguna del Reventado 2300 m. (Pitt. n° 859); Sitio Birris 
2840 m. (S. de l’Irazu) (Pitt., n° 191); volcan de Turrialba, 
2600 m. (Pitt., n° 860). — Répandu dans l’Amérique trop., 
l'Afrique austr. et les iles de l’Océan Pacifique. 

— — var. filiforme Spring loc. cit. 1, p. 47. L. filiforme Sw. 

Syn. Fil, p. 174 et 398; Raddi Fil. Brasil. p. 77, t. 4bis. 
— La Palma 1500 m. (vers. Atlant.) (Pitt. n° 274). — Brésil, 
Colombie, Iles Sandwich. 

6. *-— mollicomum Mart. mss. ex Spring in Bot. Zeit. (1838) I, 
p. 162; Spring in Mart. F1. Brasil., 1,2, p. 113 et Monog. 
Lycopod. 1, p. 42; Bak. Fern Allies, p. 14. — La Palma 
1500 m. (vers. Atlant.) (Pitt. n°s 372 et 273). — Du Guate- 
mala au Brésil. 

7. — setaceum Hamilt. in D. Don Prodr. fl. Nepal. p.18; Spring. 
Monog. Lycopod. 1, p. 42 et I p. 18; Bak. Fern Allies, p. 14. 
— Il m'est impossible de ne pas identifier la plante costari- 
cienne avec le Z. setaceum de l'Inde, dont j’ai des spécimens 
de Khasia (leg. Clarke, n° 45660).— Si déjà l’espèce précédente 
est très aflin, peut être trop aflfin de L,. setaceum, ces échan- 
tillons s’y rattachent tout à fait par les feuilles plus min- 
ces, plus flasques, absolument sétacées-capillaires. Le L. seta- 
ceum diffère du L. verticillatum par les tiges plus basses, les 
feuilles bien plus longues et plus serrées., — Forêts du Rancho 
Flores (Tond, in Pitt. n° 2081). — Inde angl, depuis le Nord 
jusqu’à Ceylan, Borneo. 

8 — subulatum Desv. in Lam. Encycl. méthod. Bot. XI, p. 544; 
Spring Monog. Lycopod. I, p. 71et IT p. 32, Bak. Fern Allies 
p. 21. — Forêts du Barba, 2700-2500 m. (vers. Pacif.) (Tond. 
in Pitt. n° 1958), — Toute l'Amérique tropicale. 

9. — clavatum L. Sp. pl. ed. Il, p. 1564; Hook. Brit. Ferns t, 49; 
Spring Monog. Lycopod.T, p. 88 et IL, p. 42; Bak. Fern Allies 
p. 26. — Le type est répandu dans toutes les régions du globe. 

— — var. trichiatum Bak. fern Allies, p. 26, L. trichiatum Bory 

Voy. îles mers Afr, 1, p. 550; Spring Monog. Lycopod. I, 


252 
p. 91 etII p. 43; Fée Fil. Brasil, t. 107. — Forêts du Rancho. 
Florès (massif du Barba) (vers. Pacif.), (Tond, in Pitt. n° 2080). 
— Amérique trop. et Ile de la Réunion. 

10. Lycopodium contigaum Kliotzsch in Linnaea XVIII, p 519; 
Spring Monog. Lycopod. I, p. 45; Bak. Fern Allies, p. 25. — 
Montée du Jaloncillo (Cerro de Buena Vista) 300 m, (Tond. 
in Pitt, no 3464). — Espèce andine des grandes hauteurs 
(Colombie, Venezuela, Ecuador, Bolivie). 

11. — cernuum L. Sp. pl. ed. Il, p. 1566; Spring Monog. Lycopod. I, 
p. 79 et IT, p.37; Bak. Fern Allies, p.23. — Aguacate, 850 m. 
(Pitt. n° 505); Buenos-Aires (Tond. in Pitt. nos 3574, 3842 et 
4856); Boruca (Tond. n° 4619); San Miguel (Bioll. in Pitt. 
n° 7509). — Cette polymorphe espèce est la plus commune du 
genre dans tous les pays chauds de l’Ancien et du Nouveau 
Monde. 

— — var. curvatum Bak. Fern Allies, p. 23. L. curvatum Sw. 

Syn. Fil. p. 178; Spring Monog. Lycopod. I, p. 81 et IL, p. 38. 
— Lagune du volcan du Poäs, 2600 m. (Pitt.). 

12. — compianatum [. Sp. pl., ed. I, p. 1567; Spring Monog. 
Lycopod. 1, p. 101 et Il, p. 47; Bak. Fern Allies, p. 28. — 
Cette espèce occupe une aire immense s’étendant des régions 
subarectiques à Madagascar, à Tahiti et au Brésil austr. La 
var, thuyoides Bak. est tropicale, elle seule a été trouvée au 
Costa-Rica. 

— — var. thuyoides Bak. Fern Allies, p. 28; L. thuyoides H. et 

B. in Willd. Sp. pl. V, p. 18; L. complanatum L. var. 
tropicum Sturm in Mart. F1. Brasil, 1, 2 p. 116. — Cuesta de 
Tarrazu 1900 m. (Tond. in Pitt. n° 7795). 





4 


à Die Re 


 SELAGINELLACEAE 


AUCTORE 


EHNIC'EL RESTES 


1. Selaginella anceps Al. Braun Fil, Nov. Gran., p. 362; Bak. 


LE 


3. 


Fern Allies, p. 104. Lycopodium — Presl Reliqg. Haenk., I, 
p. 90. — Cette espèce est la plus grande du groupe; aucune 
autre Selaginella ne présente peut être des feuilles cauli- 
naires aussi développées. Bien que ses dimensions soient le 
double de celles du S. flabellata Spring le S. anceps est bien 
moins composé. Plante d’un vert sombre à l’état sec, à épis 
ayant jusqu’à 2 cent. de iongueur.— Juan Vinas(vers. Atlant,) 
1135 m. (Pitt. no 1820) ; vallée du Rio General, 600 m. (Tond. 
in Pitt. n° 348)); Rio Ceibo près de Buenos-Aires (Tond. 
n° 4857). — Dans les Andes du Venezuela au Pérou. 

Obs. — J'ai la même plante de Sta Clara (Camarca de Limou) 
(coll. Donnell-Smith, n°s 510% et 5106). 


— scandens Spring Monog. Lyropod., 11, p. 192; Bak. Fern 


Allies, p. 93; Lycopodium — Sw. Syn. Fil. p. 185; Kunze 
Farnkr., 1, p. 15, t. 10. — Savanes de Cabagra près de 
Buenos-Aires, 500-1000 m., mars 1892 (Tond. in Pitt., 
n° 6551). — Cette espèce n’était connue que dans l'Afrique 


trop. occid. 


— (Flabellatae) puicherrima Liebm. in Xjoeb. Vidensk. Meddel, 


(1853); Bak. Fern Allies, p. 101. — Caractérisée par sa taille 
clancée, ses pinnae (ramifications primaires) alternes, espacées 
(non flabellées), pétiolées, et ses feuilles petites, plus petites 
que celles de S. flab/llata Sw., très nombreuses sur les 
dernières ramifications. Épis très-allongés, caudiformes, ayant 
plus de 2 centim. Par son port cette espèce est intermédiaire 


254 


4. 


10. 


entre S. /lubellata Spring. et S. caulescens Spring (de l’Inde). 
— Côte de la Vieja (Bioll. in Pitt. n° 928 pr. p.) ; Rio Naranjo, 
200-250 m. (Tond. in Pitt. no 7648). — Cette espèce n'était 
iadiquée qu'au Mexique. 

Obs. — J'ai la même plante de Sta Clara (Camarca de Limon) 
(coll, Donnell Smith n° 5105). 

Selaginella (Flabellatae) erythropus Spring in Mart. F1. Brasil, I, 
2, p. 125 et Monog. Lycopod. I, p.155; Bak. Fern Allies, 
p. 103. Lycopodium — Mart. Icon. pl. crypt. p. 39, tab, 20, 
fig. 3. — Siquirres, (voie ferrée de l’Atlantique) 200 m. (Pitt. 
n° 3093). — Antilles et du Guatemala au Brésil austr. 

— (Geniculatae) geniculata Spring Monog Lycopod. I, p. 227 ; 
Bak. Fern Allies, p. 105; Lycopodium — Presl Relig. 
Haenk. I, p. 80. — Côte de la Vieja (Bioll, in Pitt. n° 928b); 
Piedra del Couvento (Tond. in Pitt. n° 3579) ; Puerto Viejo 
(Bioll. in Pitt. n° 7503). — Du Nicaragua au Pérou. 

— (Rosulatae) cuspidata Link Fil. Sp. Hort. Berol, p.158; Spring 
Monog. Lycopod, I p.66; Bak. Fern Allies, p. 89. — La 
Verbena (Tond. in Pitt. n° SS14); Rio Torrès (Tond. n° 1297). 
— Des Antilles et du Mexique à la Colombie. 

— — var. elongata Spring loc. cit. II, p. 67. — La Uruca (Bioll. 
in Pitt. n° 929). — Guatemala. 

— (Rosulatae) lepidophylla Spring Monogr. Lycopod., I, p. 72; 
Bak. Fern Allies, p 88; Lycopodium — Hook.et Crev. in Hook. 
Bot. Miscell. IN, p. 106. — Rio Aguacaliente (Pitt. ne 119); 
Rio S. Juan (Tond, in Pitt. no 119b), — Du Texas au Pérou, 


. *— (Stoloniferae) Kunzeana Al, Braun in Planch. et Triana Crypt. 


Nov. Gran., p. 380; Bak. Fern Allies, p.62. — Rodeo de 
Pacaca (Pitt. n° 3274); Carrillo (vers. Atlant.) (Cooper). — 
Andes de Colombie et du Pérou. 

— mnioides Al. Braun (non Spring pr. max. p.) in Planch. et 
Triana Crypt. Nov. Gran., p. 384; Bak. Fern Allies, p. 64. 
— Roble (massif de l’Irazü) 2000 m. (Tond. in Pitt. n° 4170); 
Rancho Florès, 2040 m. (Tond. n° 2082); Carpintera (Pitt. 
n° 418); Surubres au S. de Puntarenas (Bioll. in Pitt. n° 2687) ; 
Puerto Viejo (Bioll. n° 7507). — Antilles et le long des Andes 
du Costa-Rica à la Bolivie. 

— (Plumosae) truncata Al. Braun in Ann, sc. nat., sér. 4, XII, 





255 


p. 65 ; Bak, Fern Allies, p.53. — Carrillo (vers. Atlant.) (Pitt. 
no 569). — Andes de la Colombie et du Pérou. 

Obs. — Correspond bien à la diagnose donnée par Baker 
(Fern Allies, p. 53). Bommer rapportait avec doute ces échan- 
tillons de Carrillo au Z. platybasis Bak. 


11. Sctaginella (Plumosae) eolosticta Spring Monog. Lycopod. II, 


p.206 ; Bak. Fern Allies, p. 55.— Barba (vers. Pacif.).2500 m. 
(Tond. in Pitt. n. 1908). — Andes de Caracas (Venezuela). 

Obs. — De toutes les espèces de la section des Plumosae, 
c’est celle dont la description répond le mieux à nos échan- 
tillons surtout à cause des pinnue peu pennées et des feuilles 
serrées. 


12. — (Microphyllae) patula Spring Monog. Lycopod. H, p.96; Bak. 


13. 


14. 


15. 


16. 


Fern Allies, p. 46; Lycopodium — Swartz Syn. Fil., p.184. 
— Rio S. Pedro (entre General et Buenos-Aires) (Tond. in 
Pitt. no 3575). — Antilles. 

Obs. — Les échantillons recueillis au Costa-Rica, de cou- 
leur pâle jaune paille, sont bien semblables a des spécimens 
eultivés provenant du Jardin botanique de Berlin et étiquetés 
S. sarmentosa Nob., par Alex. Braun. Baker (Fern Allies, 
p. 46) rapporte ee S. sarmentosa comme synonyme au 
S. patula Spring. 


Schiedeana Al. Braun in Ann, sc. nat, sér. 4, XIII, p. 62; 


Bak. Fern Allies, p. 47. — Boruca (Tond. in Pitt. n° 4618), 
Rio San Pedro (Tond. n° 3576). — Antilles. 


(Microphyllae) serpens Sprin: Monog. Lycopod. I, p. 102; 


Bak. Fern Allies, p. 46; Lycopodium. — Desv. in Poir, 
Encycl. méth. Bot. XI, p. 553. — Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. 
n° 7510); La Uruca (Bioll. in Pitt. n° 927). — Cuba, Jamaique. 


(Apodae) alhonitens Spring Enum. Lycopod., n° 30 et Monog. 


Lycopod. II, p. 80; Bak. Fern Allies, p.72. — Desamparados 
(Tond. in Pitt. n° 927). — Indiqué aux Antilles et dans le 


Si 


Bresil austr. 


(Radiatae) radiata Spring Monog. Lycopod., 11, p. 120; Bak. 


in Journ. of Bot. (1884), p. 374 et Fern Allies, p. 86; Lyco- 
podeum — Aubl. Hist. pl. Guyane franc. W, p.967. — Boruca 
(Tond. in Pitt. n° 4434); Lagarto (Tond, n° 4799); Rio Colo- 
rado à Turrialba, 570 m. (Tond. n° 8282). — Du Costa-Rica 
et de la Guyane au Pérou, 


BEGONIACEAE 


AUCTORE 


C. DE CANDOLLE. 


INTRODUCTION. 


Dans la monographie des Bégoniacées(l), Alphonse 
de Candolle a indiqué 11 espèces de cette famille comme 
spontanées au Costa-Rica. Cé sont: le Casparya urticae 
var. hispida, et les Begonia rosea, ignea, carpinifolia, con- 
chaefolia, plebeja, pruinata, glandulosa, involucrata, mul- 
tinervia et scandens. 

J'ai pu examiner les types de toutes ces espèces dans 
les herbiers de Genève et de Kew à l'exception de ceux des 
B. plebeja et B. involucrata qui se trouvent à Copen- 
hague d’où ils m'ont été obligeamment envoyés par le 
Professeur Warming. 

Il y a peu de temps j'ai décrit(2), sous les noms de 
Begonia Cooperi et B. estrellensis, deux nouvelles espèces 
de la même contrée. 

La collection que MM. Durand et Pittier ont bien 
voulu me confier se compose de 41 numéros parmi les- 
quels se sont retrouvées plusieurs des espèces énumérées 








(1) A. DC. Prod. regn. veget., vol. XV, pars. I (1864). 
(2) Botanical Gazette, vol. XX, (1895), p. 539 et 540. 


257 


ci-dessus, ainsi que deux autres déjà signalées en Colom- 
bie (B. alnifolia) et à la Guyane (B. quianensis). D'autre 
part cette même collection m’a fourni 5 nouveaux Bego- 
nias, de sorte que le nombre des espèces de la famille 
jusqu'ici récoltées dans le Costa-Rica, s'élève aujour- 
d’hui à 25. Une seule est représentée aux Antilles 
(Jamaïque), c’est le B. scandens qui est d’ailleurs très- 
répandu dans l'Amérique du Sud. Toutes les autres 
Bégoniacées trouvées au Costa-Rica, sont propres à cette 
région et à celles qui l’avoisinent au Sud, telles que 
Panama et la Colombie. 

Deux des nouvelles espèces, les B. barbana et B. Biol- 
leyi appartiennent à la section Gireounia A. DC. et le 
B. Cooperi à la section Ruizopavonia A. DC. En revanche 
il ne m'a pas été possible de faire rentrer les autres, 
d’une manière certaine, dans aucune des sections soit du 
Prodromus soit de la monographie de M. Warburg (1). 
Cela étant je me suis contenté de classer provisoirement 
les Bégoniacées du Costa-Rica d’après leurs caractères 
les plus apparents, en me basant autant que possible 
sur ceux tirés des organes végétatifs qui sont toujours 
bien représentés dans les herbiers. Cet arrangement 
se trouve résumé, ci-après, dans un conspeclus qui 
facilitera, je l'espère, la détermination des espêces de la 
contrée et permettra de distinguer à première vue les 
anciennes espèces de celles qui seront découvertes par 
la suite. : 

Au cours de ces recherches j'ai eu, à maintes reprises, 
l’occasion de reconnaitre la grande utilité des caractères 


(1) Waraurc, Begoniaceae in Engl.et Prantl. Natür!. Pflanzenfum. Lief. 
100 et 103. 


258 


anatomiques si bien étudiés par M. Fezcerer (1). C’est sou- 
vent à eux seuls que J'ai dû d'acquérir la certitude que 
certaines espèces étaient bien réellement distinctes d’au- 
tres formes voisines qui ne m’étaient connues que par 
leurs diagnoses et dont je n'avais pas les types sous les 
yeux. Aussi ai-je eu soin d'indiquer à mon tour les 
caractères anatomiques de mes nouvelles espèces. 


ÉNUMÉRATION DES BÉGONIACÉES DU COSTA-RICA ET 
DESCRIPTIONS DES ESPÈCES NOUVELLES. 


CASPARYA A. DC. Prodr. regn. veget. XV, 1, p. 274. 


©. urticae À. DC. Prodr. regn. veget. XV, 1 p. 274. Begonia — L, f. 
Suppl. pl, p. 420. — Le type n’est indiqué jusqu’ici qu’en 
Colombie. 

— — Var. hispida À. DC, loc. cit. p. 274 — Près d’Aguacate 
(Hoffm. in Herb. Berol.) ; forêts du Roble (massif de l’Irazu), en 
fruits, mars (Pitt. n° 4278). 


BEGONIA Plum., PI. Amér. p. 20. 


N. B. Species coglaricenses omnes hucusque cognilae folia alterna, un- 
theras rimis longitudinalibus dehiscentes, capsulas 3-loculares 3-alatas 
placentasque 2-partitas cumi lamellis undique ovuliferis habent. 


CONSPECTUS SPECIERUM. 


Folia peltata. 


Limbi late ovato-acuti integri. . . . . . . B.conchaefolia : 1 
Limbi oblique ovato-acuti angulato-sinuati denticulatique. 
B. pruinata : 2 





(1) Beiträge zur Anatomie und Systematik der Begoniaceen. München 


1892. 


259 


Folia haud peltata. 
4. Flos masculus petalis destitutus. 
a. FLOS FEMINEUS 2-LOBUS. 

1° Stamina libera. 

Utrinque giabri. B.cuspidata : 3 
Limbi palmati-nervii, 17-22 cm. longi. { Subtus ad nervos longe 
\ sed parce pilosi. B. barbana : 4 
ovato-oblongi, cireiter 5 cm. longi. 

glabri B. carpinifolia : 5 
Limbi penninervii ovali-obovati, 7-13 em. longi. B. alnifolia : 6 


subtus ad nervos pilosi, oblongo-elliptici, 
Meme longiuus: SRE RS BR: Cooper: 


20 Stamina basi ima monodelpha. 


(Limbi palmati-nervii). 


Limbi utrinque longe pilosi, oblique ovati, 8 cm. longi, B. Biolleyi: 8 
Limbi supra glabri, ovati (irregulariter dentati lobative. B plebeja : 9 

ad 15 cm. longi. | undulati crenulatique. B. glandulosa : 10 
Limbi utrinque glabri, reniformes, ad 18 cm. longi. B. multinervia: 11 


b. FLoS FEMINEUS #-LOBUS. 
(Limbi penninervii). 
1o Stamina libera. 


Limbi basi leviter inaequali acuti sie Are Ci OM BE TONANzii 2 
Limbi basi uno latere rotunati . . . . . . . B. guyanensis : 13 


2° Stamina inferne monadelpha. 
B. hygrophila : 14. 
B. Floris maseuli petala 2. 


1° Stamina libera vel tantum basi ima connata. 


{ 14-20 cm. longi, 9-12-nervii. B. involucrata : 15 


Poe ad 11 cm. longi, 6-nervii. . . B, Luæii: 16 


260 ; 


Flos femineus 2-lobus +. . . PB. estrellensis : 17 
Limbi 5-9 cm. longi. 1 
B. scandens : 18 4 
Limbi ad 2 ‘L em. 
longi. . . B.rosea : 19 
Limbi ad 7 ‘/, cm. 
longi . . B, filipes : 20 


Limbi : ! 
Me | | arils Flos femineus à lobus. 


TT 


2° Stamina monadelpha. 


(Limbi palmati-nervii). 
B. ignea: 21. 


Specles incertae sedis. 


Flos femineus 4-5 ? lobus, limbi penninervii ad 2 ‘}; em. longi. 
B. semiovata : 22 


1. Begonia conchacfolta A. Dietr. in A//gem. Gartenz., XIX, (1851), 
p. 258; A. DC. Prodr. regn. veget., XV, 1, p. 537. — Mont 
Candelaria (Oersted). — Espèce endémique. 

2. — pruinata À. DC. Prodr. regn. veget., XV, 1, p. 338. — Costa- 
Rica (Warscew.). — Espèce endémique. 

5. — cuspidata C. DC.(nov. sp.). —Subglabra, foliis 
longe petiolatis late reniformibus basi inaequali 
rotundato-cordatis apice longiuseule et acute 
cuspidatis margine integris vel apicem versus 
dentieulatis utrinque glabris palmati-8-11-nerviis, 
petiolis parce pilosis, inflorescentiae peduneulo 
folium fere aequante parce piloso, ramis repetite 
dichotomis glabris multifloris, floribus glabris, 
fl. masc. sepalis 2-rotundatis integris, antheris 
oblongo-ellipticis filamenta fere aequantibus, f1. 
fem. lobis 2-rotundatis integris, capsulae rotun- 
datae inaequaliter 3-alatae ala maxima ovata et 
transverse producta apice obtusa, 





261 


Bords du Rio Platanar près Buenos-Aires, 
février (Tond. in Pitt. n° 6524); bords du Rio 
Ceibo, 200 m., près Buenos-Aires, janvier (Tond. 
n° 6568); Surubres près San Mateo au bord 
des eaux, 200 m. (Bioll. in Pitt. n° 7048); 
bords du Rio Naranjo 200 m., mars, en fruits 
(Tond. n° 7607); forêt à Terraba, a 200 m., 
février (Tond. n° 5909); Cuesta de la Vieja, 
entrée de la plaine du San Carlos 750 m., lieux 
ombragés, avril, en fruits (Bioll. n° 958); la 
Vieja (Bioll. n° 1080); dans la forêt de Boruca, 
février, en fleurs (Tond. n° 4144). 

Erecta ramulis junioribus parce pilosis cito 
glabratis, fasciculis intramedullaribus  nullis. 
Foliorum limbi in sieco membranacei 18-22 em. 
longi 8-10 cm. lati stomatibus 5-8-glomeratis, 
cystosphaeris in speciminibus ripensibus paucisin 
silvaticis crebrioribus hypodermate sub utraque 
facie. Petioli cireiter 14 em. longi. Stipulae 
lanceolatae glabrae cito deciduae. Floris mase., 
stamina libera vel basi ima subconnata, petala, 
sepala et floris fem., lobi circiter 6 mm. longa. 
Stili persistentes inferne connati superne 2-fidi 
laciniis spiraliter papilliferis, eapsulae ala maxima 
circiter. 12 mm. longa. 

4. Begonia barbana C, DC. (nov. sp.). Rhizomate 
sub foliis radicante stipulis lanceolatis apice subu- 
latis dorso fimbriatis tecto, foliis longe petiolatis 
oblique ovatis basi inaequali cordatis apice acute 
acuminatis margine integris vel apicem versus 
parce serrulatis, supra glabris subtus ad nervos 
longe et parce pilosis palmati-7-nerviis, scapi folia 


269 


parum superantis 5-4-dichotomi peduneulo foli 
petiolum superante et eum eo anguste et acute fim- 
briato ramis glabris, fl. masc. sepalis 2 obovatis 
integris glabris antheris oblongis filamenta supe- 
rantibus, fl. fem. lobis 2 rotundatis integris gla- 
bris, capsulae ovatae basi ima acutae alis apice 
truncatis quarum 2 majoribus subaequalibus. 

Montée du Barba, près de La Esmeralda au 
bord d’un ruisseau, août (Tond. in Pitt. n° 1535); 
forêt de la Esmeralda massif du Barba altit. 
2000 m., novembre, en fruits (Bioll. in Pitt. 
n° 7257); forêt de Boruca (Tond. n° 4667). 

Pili fimbriaeque eglandulosi, foliorum limbi in 
sicco membranacei epunctulati ad 17 em. longi 
7 em. lati stomatibus 2-4-glomeratis hypoder- 
mate sub utraque facie cystosphaeris in meso- 
phyllo paucis. Petioli ad 18 em. longi. Peduneuli 
adulti glabrati. Bracteae diu persistentes ellip- 
ticae integrae apice mucronulatae. Floris masc. 
sepala juniora rotundata, adulta obovata ad 
6 mm. longa, petala nulla stamina pauca libera. 
Floris fem. stili persistentes inferne connati apice 
2-cornuti, ovarium juvenile parce pilosum, dein 
glabrum. Capsula glabra 1 1/2 em. longa. 

5. Begonia carpinifolia Liebm. in ÆXjoeb. Vidensk. Meddel., 1852 
(1853),p. 20 ; A. DC. Prodr. regn. veget., XV ,1, p. 332.— Buis- 
sons à Alajuelita 1130 m., avril (Tond. in Pitt. n° 2362); Car- 
pintera, février (Pitt. n° 106). — Espèce endémique. 

6. — alnifolha À. DC. Prodr. regn. vegel., XV,1, p. 132. — Currida- 
bat, 1200 m., janvier (Pitt. n° 50) ; bord d’un ruisseau à Juan 
Vinaz, janvier (Tond. in Pitt, no 1859). — Colombie. 

7. — Cooperi C. DC. in Bot. Gaz., XX (1895), p. 539. — Cartago, 


1400 m., mars, (J. Cooper in Donnell-Smith, PI. exsicc. 
n° 5773), — Espèce endémique. 





8. Begonia Biolleyi C. DC. (sp. nov.). — Rhizomate 
stipulis persistentibus lanceolatis et longe pilosis 
tecto, foliis palmati-7-nerviis eum petiolo utrinque 
et longe pilosis oblique ovatis basi rotundato-cor- 
datis margine multidentatis dentibus inaequalibus 
integris acutis, scapis longe pedunculatis folia 
pluries superantibus pluriesque dichotomis et 
longe pilosis, eymis bracteis rotundatis florumque 
bractcolis obovatis apice longe fimbriatis; f. 
mase. sepalis 2 rotundats integris glabris anthe- 
ris oblongo-ellipticis filamenta fere aequantibus ; 
fl. fem. lobis 2 rotundatis integris glabris, stilis 
basi brevissime connatis apice lunulatis extus 
papilliferis, eapsula glabra basi ima acuta alis 
inaequalibus obtusis maxima subadscendente. 

Cuesta de la Vieja (entrée de la plaine du San 
Carlos) 750 m., avril (Bioll. in Pitt. n° 960); 
bords du Rio Ceibo près Buenos-Aires, janvier 
(Tond. in Pitt. n° 6567); bords d'un torrent à 
Buenos-Aires, février (Pitt. n° 5908). 

Pili circiter 5 mm. longi rufescentes 2-5-seria-: 
tim multicellulares. Foliorum limbi in sieco 
membranacei circiter 8 em. longi et ad 11 em. 
lati, cystolithis nullis mesophyllo cellulis schle- 
remchymatosis ad 2 mm. longis diseretis paral- 
lelis munito. Petioli 41 em. longi. Seapi fructiferi 
peduneulus 20 em. longus. Floris masc. sepala 
circiter 6 mm, longa. Petala 0. Floris fem. lobi 
in specimine adhue juveniles 5 mm. longi. 
Capsula 2 em. longa. 


9. — plebeja Liebm. in Ajoeh. Vidensk. Meddel., 1852 (1853), p. 8; 
A. DC. Prodr. regn. veget., XV, 1, p. 338. — Montagnes 


264% 


entre le Nicaragua et le Costa-Rica (Oersteld); bords du Rio 
Virilla à La Uruca, 1100 wm, (près San José), (Pitt. n° 741), — 
Nicaragua. 

10. Begonia giandulosa À. DC. Prodr. regn. veget., XV, 1, p.339; 
Bot. Mag., 1. 5256. — Costa-Rica, (Hoffm. in Herb. Berol.). 
— Colombie. | 

11. — muitinervia Liebm.in Æjocb. Vidensk. Meddel., 1852 (1853), 
p- 18; A. DC. Prour. regn. veget., XV, 1, p. 343. — Costa. 
Rica, 1000 m. (fide A. DC. loc. cit.). — Espèce endémique. 

12. — Tonduzii C. DC. (nov. sp.). — Erecta ramis 
lignescentibus glabris, foliis brevissime petiolatis 
subfalcato-lanceolatis basi leviter inaequali suba- 
cutis apice acute acuminatis margine remote den- 
ticulatis utrinque glabris penninerviis, inflores- 
centiae 4-5-dichotomae pedunculo quam folia 
breviore ramisque breviter puberulis, bracteolis 
ellipticis glabris margine dentieulaus persistenti- 
bus, floribus glabris ; fl. masc. sepalis 2-ovato- 
rotundis integris antheris elliptieis quam filamenta 
paullo brevioribus ; fl. fem. lobis 4-ellipticis 
integris, stilis 5-caducis basi breviter connatis 
apice 2-fidis laciniis spiraliter papilliferis, capsulae 
glabrae alis 5-fere aequalibus rotundatis. 

Descentes de la Ardilla, mars, fleurs rouge- 
brique (Tond. in Pitt. n° 7599). Frutescens, 
rami ad 4 m.m. crassi in sicco fuscescentes fasci- 
culis intramedullaribus nullis. Folia alterna; 
limbi 9 em. longi, 5 1/2 em. lati inaequilateri in 
sicco membranacel, stomatibus 4-5-glomerulatis 
ellipucis, hypodermate nullo eystolithis paucis. 
Petioli cireiter 5 mm. longi. Inflorescentiae axil- 
laris pedunculus 2 em. longus. Flores rubescen- 
tes. Floris maseuli sepala 5 mm. longa, petala 0, 





265 


stamina libera numerosa, antherae connectius 
ultra loculos obtuse productus, floris feminei lobi 
ad 5 mm. longi. Ovarium 5-loculare. Capsula 
7 mm. longa, cum alis 19 mm. lata. 


13. Begonia guyanensis A. DC. in Ann. sc. nat., sér. 4, XI (1859) 


14. 


p. 142 et Prodr. regn. veget., XV, 1, p. 381. — Le type n’a 
pas été trouvé au Costa-Rica. — Guyane, Brésil. 


— — var. glaberrima C. DC. ex Donnell-Smith in Bot. Guz., 


XX, (1895), p. 540. — Puerto Viejo, confluent du Puerto 
Viejo et du Sarapiqui (Bioll. in Pitt. n° 7419), forêts de 
Turrialba, 570 m., novembre (Tond. in Pitt, n° 8342); sur 
la terre et les vieux troncs dans les forêts du Rio Yurquins, 
50 m. (Tond. ne 8604); forêts de Tsuritkub (Talamanca), alt, 
1000 m. en fruits, avril, (Tond. n° 8717); forêts de Tsäki 
(Talamanca) 2000 m., en fruits, avril (Tond. n° 9588) ; Llanos 
de Santo Clara 650 m. (Donnell-Smith, n° 4814). 


— hygrophila C. DC. (nov. sp.). — Erecta glabra 


foliis parvis modice petioliats penninerviis oblongo- 
ovatis, basi inaequali uno latere rotundatis apice 
acute acuminatis margine duplicato-serratis den- 
tibus subulatis, inflorescentiae 5-4-dichotomae 
pedunculis folia cireiter aequantibus, fl. masc. 
sepalis 2-ellipticis integris, antheris ovato-oblon- 
gis quam filamenta parum brevioribus, fl. fem. 
lobis 4 ellipticis parvis persistentibus aequalibus, 
sülis persistentibus fere liberis apice 2-fidis laci- 
niis spiraliter papilliferis, capsula basi rotundata 
inaequaliter 5-alata, ala maxima oblonga obtusa 
transverse producta. à 

Surubres près de San Mateo, lieux humides, 
100 m., janvier (Bioll. in Pitt. n° 7047). 

Caulis ad 40 em. altus herbaceus roseus fasci- 
eulis intramedullaribus nullis. Stipulae caducae 


20 


4 
4 
: 


266 


lanceolatae subulatae. Folia alterna, limbiin sicco 
tenuiter membranacei pellucidi ad 4 1/2 em. 
longi et 2 cm. lati stomatibus glomerulatis, hypo- 
dermate nullo, cystosphaeris in mesophyllo. 
Petioli ad 2 em. longi. Floris masculi sepala 
5 mm. longa, petala nulla. Stamina inferne in 
columnam brevem connata, antherae 1/2 mm. 
longae. Floris feminei lobi circiter 1 mm. longi. 
Capsulae cireiter 5 mm. longae ala maxima cir- 
citer 8 mm. longa. 

B, hygrophila var. puberula C. DC. (var. nov.). 
— Limbis minoribus supra parce pilosulis, pilo- 
rum cellulis 1-2-seriatis. 

Dans la forêt à Terraba, alt. 260 m., février, 
(Tond. in Pitt. n° 5910); forêt de Boruca, sta- 
tura minore, décembre (Tond. n° 4566). 

15. — involucrata Liebm. Mexic.-og Centr. Amer. Begon., p. 15; 
A. DC. Prodr. regn. veget., XV. 1, p. 339. — Mont Cande- 
laria (Oerst.); Curridabat, 1200 m., mars. (Pitt. n° 67) ; bord 
d’un torrent dans les Llanos d’Alajuelita, décembre (Tond. 
in Pitt. n° 1506); Santa Maria de Dota, 1300 m. (Tond. 
n° 2361). — Espèce endémique. 

Obs. — Descriptioni adde : limbi cystophaeris magnis cre- 
berrimis praediti unde in sicco creberrime et distinctissime 
pelluciodo-punctati. 

16. — Luxii C. DC. in Bot. Gaz., XX, (1895), p. 541. — Le type de 
l'espèce n’a pas encore été trouvé dans le Costa-Rica. — Gua- 
temala, 


— — var. pilosior C. DC. (var. nov.). — Foliis 


subtus ad nervos paginamque pilosulis. — Forêts 
du Barba, août (Tond. in Pitt. n° 1532). 


17. — estrellensis C. DC. in Bot. Gaz., XX (185), p. 540. — La 
Palma, 1500 m., juillet (Pitt. n° 504); Estrella (prov. de Car- 





267 
tago), 1450 m. (J. Cooper in Donnell-Smith, PI. exsice. 
n° 5779). 

18. Begonia scandens Sw. Prodr. pl. Ind. Occid., p. 86; A. DC. 
Prodr. regn. veget., XV, 1, p. 362, — Forêts de la Boca de 
Zhorquin (Talamanca), (Tond, in Pitt, n° 8520). — Jamaique, 
Guatemala, Guyane, Venezuela, Pérou. 

19. — rosea A. DC. Prodr. regn. veget., XV,1, p. 299. — Costa- 
Rica (Hoffm. in Herb. Berol. n° 730. fide A. DC. loc. cit.). — 
Espèce endémique. 

20. — fitipes Benth. Bot. of Sulph. Voy., p. 101; A. DC. Prodr. 
regn. veget., XV, 1, p. 300. — Entre Mombache et Aguacate 
(Oersted). — Colombie. 

21. — ignea Warscew. in litt, ex A. DC. Prodr. regn. veget., XV, 1, 
p. 306. — Sur les bords d’un ruisseau près d’Asseri (prov. 
de San José), août (Tond. in Pitt. n° 1299); San Francisco 
de Guadalupe, 1150 m. (Tond. n° 7150, cum floris maseuli 
petalis obovatis et floris feminei lobis externis ovatis inter- 
nisque elliptico-rotundatis). — Guatemala. 


— — var. tuberosa C. DC. (var. nov). — 
Tubere magno (e semin. specim. Geneva eulta). 

— Sur les bords d'un ruisseau près San Juan, 
septembre, en fruits (Tond. in Pitt. no 4299 ?is); 

bords d’un ruisseau à la Verbena, août (n° 8919). 

22, — semiovata Liebm. in Xÿjoeb. Vidensk. Meddel., 1852 (1853), 


p. 22; A. DC. Prodr. regn. veget., XV, 1, p. 382. — Mont 
Mombacho 370 m, (Oersted). — Espèce endémique. 


CONVOLVULACEAE 


AUCTORE 


H, HALLIER, 


Par suite de mon départ pour Java, je me vois empêché 
de donner ici une revue suffisamment complète des Con- 
volvulacées récoltées jusqu’à présent dans le Casta-Rica. Il 
est probable que les plantes de cette famille recueillies 
par Oersted se trouvent dans l’herbier de Copenhague; 
mais je n'ai pas eu l’occasion de les voir. Lorsque j'ai 
décrit les Concolvulacées africaines, je n'ai examiné qu'une 
petite fraction des plantes contenues dans l’herbier royal 
de Berlin. Lors de cette revision j'ai noté quelques espé- 
ces récoltées au Costa-Rica par Hoffmann. 

Quant à la synonymie, j'ai suivi les mêmes principes 
que dans mes deux autres dissertations sur cette famille(t); 
en général, je ne cite aucun synonyme à moins que je ne 
l’aie vérifié moi-même. 

La liste des Convolvulacées recoltées jusqu'à présent 
dans le Costa-Rica ne contient que 25 espèces. Nous savons 
pourtant, que les Convolvulacées sont très nombreuses 
dans les autres parties de l'Amérique Centrale, dans 


(1) H. Haruier, Versuch einer natürlichen Gliederung der Convolvula- 
ceen auf morphologischer und anatomischer Grundlage [Engjler, Bot. 
Jabrb. XVI (1893), p. 453-591]. — Id., Convolvulaceae africanue [Engl. 
Bot. Jahrb. XVIII (22 déc. 1893), p. 81-1601]. 


RENTE. | 


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ne DRE OT 0 


269 


l'Amérique Septentrionale et surtout dans l'Amérique 
Méridionale et il serait facile de citer une quarantaine 
d'espèces, trouvées au Nord et au Sud de Costa-Rica, que 
des recherches ultérieures y feront sans doute découvrir. 


Buitenzorg, le 18 septembre 1894. 


A. PSILOCONÏIAE. 


Tra&us III. — Dichondreae. 


1. Dichondra repens Forst. var, sericea Choisy in DC. Prodr. 
regn. veget. IX (1845) p. 451 ; Polakowsky in Linnaea XLI 
(1877) p. 584. D. sericea Sw. Prodr. veget.Ind. Occid. (1788) 
p.54. — Dans les chemins des jardins à San José (Polak. 
n° 50); pentes de la Carpintera près Tres Rios (Pitt. n° 91); 
talus à San José (Pitt. nv 2824, Tond. in Pitt. n° 1115). — 
Le type existe dans les rég. trop. et subtrop du monde entier; 
la variété croit dans toute l’Amér. trop. cont. et les Antilles, 
les Iles Rodriguez et de la Réunion et l'Australie. 

D’après mon ami Carazo, cette espèce a des fleurs verdâtres 
pentamères (Pitt. in sched.). 


Trisus III, — Dicranostyleae. 


2. Evolvuius nummularius L. Sp. pl., ed. II (1762) p. 3 ; 
Choisy in DC. Prodr. reyn. veget. IX, p. 445, cum syn.; 
Hallier in Engl. Bot. Jahrb. XVIII, p. 85, cum syn. 
E. mucronatus Hemsl. Biol. Cent. Amer. Bot., II, p. 399 
(quoad spec. Bourg.). — Aguacate (Friedrichstahl n° 1277) 
— Dans l'Amérique centr. cette espèce croit encore au 
Guatemala (Lehm. n° 1949), au Nicaragua (Friedrichstahl 
n° 774), et au Panama (Wagner); elle est du reste fort répan- 
due dans toute l'Amérique trop. et se retrouve dans l'Afrique 
trop. (Angola et Ouganda). 


Trisus VII. —— Convolvaleae. 


3. Jaequemontia sp. aff. 3. Pringlei À. Gray in Proc. Amer. Acud, 
XVII (1882), p. 227. — Costa-Rica (Hoffm, n° 276). — Nica- 
ragua (Wright in herb. Monac.). 


270 


4. Merremia (Xanthips) umbellata Hallier f. in Engl. Bot. Jahrb. 
XVI, p. 552 et X VIE, p. IE. 

var, umbellata Hallier f. /pomaea umbellata Mey. (non L.) 
Prim. fl. Esseq. (1818), p. 99; Choisy in DC. Prodr. regn. 
veget. IX, p. 377. J. primuliflora, Don Gen. Syst. Bot. IV, 
(1838) p. 270. Convoluulus luteus Martens et Gal. in Bull. 
Acad. Brux. XII, 2 (1845) p. 260; Walp. Repert. bot. VI, 
p. 540. J. mollicoma Miq, Stirp. Surinam. (1551) p. 132, t. 37. 
Ex pl. viva horti Bogoriensis : Tota planta robustior quam var. 
B. orientalis Hallier f, (/p. cymosa R. et Sch.), glabrescens, 
laetius viridis; caulis senior lignescens; folia majora et Lon- 
giora quam in var. 8. orlentalls, longe cordiformia, forma 
Calystegiam imitantia, basi profundius augustiusque sinuata, 
lobis basalibus oblongis, saepe subsagittatis, adulta utrinque : 
glabra, nitidula, laetius viridia; flores subumbelluti; pedun- l 
culi glabrescentes; pedicelli glabri, fere una ex pedunculi 
apice nati; alabastra et corolloe mullo majores quam in var. 
B. orientalis (speciminibus in Archipelago Malayo-Papuano 
collectis sed non omnibus ex India anglica); sepala glabra ; 
corolla saturate sulfurea; corollae fasciae 5-mesopetalae extus 
apice pilis minulissimis vix conspicuis sparse obsiti. 

In speciminibus validioribus petioli ultra 3 dm. longi, foli 
lamina usque 2 dm. longa et 17 cm. lata. 

Costa-Rica : vallée du Rancho Redondo versant S. W. de 
l’Irazu 2000 m. (Pitt. n° 1150) ; clairières du Rodeo de Pacaca 
900 m. (Pitt. n° 3288); Surubres près San Mateo, côte du Paci- 
fique 200 m. (Bioll. in Pitt. n° 4053). — Dans l’Amerique 
centr. croît encore à Panama (Wagner n° IV, 15) au Nicara- 
gua (Friedrichst., n° 699) et au Guatemala (Donnell-Smith, 
n° 1990). — Cette variété est fort répandue dans l’Amérique 
trop. (Antilles et du Mexique au Paraguay). 

Dans mon Étude anatomique et systématique sur les Convol- 
vulacées et dans ma Revue des Convoluulacées africaines, j'ai 
réuni l’/pomoea umbellata Meyÿ. de l'Amérique et l’/p. cymosa 
R. et Sch. des Indes Orientales sous le nom de Merremia 
umbellata. En effet, les matériaux d’herbier que j'avais à ma 
disposition ne montraient que de très faibles différences entre 
les deux plantes. Depuis lors, j’ai eu l’occasion de les compa- 








271 


rer à l’état vivant au jardin botanique de Buitenzorg; elles y 
croissent côte-à-côte, sur le même sol et dans les mêmes 
conditions, et montrent néanmoins des différences très pro- 
noncées. 

L’/pomoea cymosa a des fleurs d’un blanc pur; ses feuilles 
sont garnies de poils mous plus ou moins serrés. La plante 
présente ces mêmes caractères le long du chemin de fer de 
Batavia à Buitenzorg, dans des endroits exposés en plein 
soleil, ainsi que dans les lieux incultes et les broussailles de la 
région occidentale de Bornéo. | 

L'Ipomoca umbellata, au contraire, a des fleurs d’un jaune 
vif et des feuilles presque glabres. La plante tout entière, 
aussi bien que les feuilles et les fleurs, est plus grande et plus 
robuste. 

Je n’hésite done pas à les distinguer de nouveau comme 
variétés. 

Quant aux habitations qui sont citées dans ma Revue des 
Convolvulacées africaines, le fait que je n’ai actuellement 
pas d’herbier, à ma portée, me met dans l'impossibilité d’indi- 
quer les échantillons qui appartiennent à la variété occidentale 
et ceux qui se rapportent à la variété de l’Inde. Toutefois, 
nous savons que d’autres Convolvulacées, répandues principa- 
lement en Amérique, se rencontrent aussi à l’ouest de l’Afri- 
que : telles sont l’Evolvulus nummularius L., l’Ipomoea seti- 
fera Poir. et le Rivea corymbosa Hallier f. (Ipomoea sidaefolia 
Choisy). Je tiens donc pour vraisemblable que les échantil- 
lons provenant de l'Afrique Occidentale appartiennent à la 
variété américaine, et ceux de l'Afrique Ortientale, à celle de 
l’Inde. Ajoutons que dans la diagnose de son 1pomoea primuli- 
flora G. Don lui attribue des fleurs jaunes, ce qui s’accorde 
avec l’opinion que j’émets. 

5. @perculina sp. aff. ©. pteropodi Meissn. in Mart. F1. Brasil, VI 
(1869), p. 214 (exel. syn. Calonyction clavatum Don), Ipomeae 
alatipedi Hook.in Bot. Mag. (1862), t. 5330 et Z. alatae Rose in 
Contrib. U.S. Nat. Herb., 1 (1891), p. 108., t. 10 (non R. Br..). 
— Costa-Rica, Tacares (Hoffm. n° 427 sous le nom vulg. 
« Mechoacan »). 


B. ECHINOCONIAE. 


TriBus IT. — Ipomæecae. 


6. Ipomæa (Pharbitis) purpurea (L.) Lam. Jllustr. genr. Eneycl. 
1 (1791), p. 466; H. Hallier in Engl., Bot. Jahrb., XVIII, 
p. 137, cum syn. Convolvulus — L. Sp. pl., ed. I (1753), 
p. 219. Pharbitis. — Boj. Hort, Maurit. (1837), p. 227. — 
Costa-Rica (dans mes notes j'ai omis de mentionner le nom du 
collecteur). — Amér. subtrop. et trop. (Virginie et du Nou- 
veau Mexique à l'Argentine et l’Uruguay). — Espèce intro- 
duite sur beaucoup de points de l’Afrique cont. et insul. et 
dans l’Himalaya. 

7. — (Pharbitis) hirsutula Jacq. Eclog. pl., 1(1811-16), p. 65, t. 44. 
Pharbitis diversifolia Lindl. in Bot. Reg, XXII (1837), 
t. 1898. P. Nil var. — Choisy in DC. Prodr. regn. veget., IX, 
p. 343. L. affinis Martens et Galeotti in Bull. Acad. Brux., 
XII, 2 (1845), p. 263 ; Walp. Repert. bot., VI, p.535. Pharbitis 
cathartica Hook. in Bot. Mag. (1347), t. 4289 (non Choisy). 
I. mexicana A. Gray, FL. of N. Amer., II, 1 (1886), p. 210; 
S. Watson in Proc. Amer. Acad., XXII (1887), p. 440. 
L. hirta Th. Dur. (non Mart. et Gal.), in Bull. Soc. bot. Belg., 
XX VII, 2 (1388), p. 175. — Haies et pâturages aux bords du 
Tiriqui, 1250 m. (Pitt., n° 6). — Mexique. 

85. — (Batatas) eommutata Roem. u Schult. Syst. veget., IV (1819), 
p. 228; Choisy in DC Prodr. regn. veget., IX, p. 382 (excel. 
syn. Catesb.). Z. carolina Pers. (non L.) Syn. pl. I (1805) 184. 
Convolvulus attenuatus Martens et Galeotti, in Bull. Acad. 
Bruz., XII, 2 (1845), p. 261. — Terrains vagues au bord de 
la route à La Uruca (Tond. in Pitt. n° 1374); haies et terrains 
incultes à San José (Tond., n° 3066 et 3529). — Louisiane, 
Floride, Texas, Mexique, Nicaragua (Lévy, n° 138). 

9, — (Batatas) Batatas (L.) Lam., {llustr. genr. Encycl., 1 (1791), 
p. 465. Convolvulus — L., Amoen. acad., VI (1763), p. 121. 
I. edulis Polak. in Linnaea XII (1877), p. 584 (excel. specim. 
n°520). Batatas — Choisy in DC, Prodr. regn. veget., IX, 
p. 338 (excl. var, y). — Gultivé et spontané prés de San Jozé 





275 


et de Cartago (Polak, n° 530). — Cultivé dans toutes les régions 
tropicales. Spontané (1. fostigiata Sweet) aux Antilles et du 
Mexique à l’Equateur et au Brésil. 

10. 1pomoca (Batatus) sp. aff. —. dichotomae Choisy in DC. Prodr. 
regn. veget. IX (1848) p. 333. — Costa-Rica (Hoffm. 
n° 377). 

11. — (Leioralyx) parasitica (H. B. et K.) Don Gen. Syst. Bot., IV, 
(138338) p. 275 cum. syn.; Choisy in DC. Prodr. regn. veget, 
IX, p. 373. Convolvulus — H.B. et K. Nov. gen. et sp. pl., 
[IT (1818) p. 163. I. edulis Polak. in Zinnae. XIII (1877), 
p- 584 (quoad specim, n° 520), — Costa-Rica (Hoffm. n°® 280 
et #42 in herb. Berol.; Polakowsky n° 520 in herb. Monac.) ; 
chemin de traverse sur la route de San José à Desamparados 
(Tond. in Pitt. n° 1444); environs de San José (Tond. n° 3216). 
— Caracas (Venezuela), Goyaz (Bresil). 

12. — (Lciocalyx) Purga Wender. in Pharm. Centralbl. 1, p. 457. 
Hayne Arzneigew. XII (1833) t. 33 ct 34. Exogonium — 
Lindl. in Bot. Reg. XXXIII (1847) t. 49; Bot. Mag. (1847) 
t. 4280. Calonyction Galeottii Martens in Bull. Acad. Brux. 
(1845) p. 268, Reichb. f. in Walp. Repert. bot. VI, p. 531. 
Quamoclit Nationis Hook. in Bot. Mag. (1864) t. 5432. — 
Gorges du Rio Virilla (Bioll. in Pitt n° 1967). — Mexique, 
Pérou (?). 

13. — (Leyocalix) Tweediei Hook. in Bot. Mag. (1843), t. 3978. — 
Haie d’un jardin à San José 1135 m. (Tond. in Pitt. n° 3157). — 
Mexique, Guatemala (Türckhein n° 386), Colombie, Venezuela, 
Pérou, Bolivie. 

14 — (Leiocalyx) tricolor Cav. 1con. pl. rar. HI (1794) p. 5, t. 208 
C. venustus Spreng. Syst. veget. 1 (1825) p. 600. L. rubro- 
cœrulea Hook. in Bot. Mag. (1834), t. 3297; Paxt. Mag. of 
Bot. III (1837) p. 99 c. icone ; Endl. Parad. Vindob., 1, p. 33, 
t. 57; Ulust. Hort, XXXII (1885) p..111, t. 564. 4. Hookeri 
Don Gen. Syst. Bot. IV (1838) p. 274 Pharbites rubru- 
cœrulea Planch. in F1. des Serres (1859) p. 281, t. 966. 
I. puncticulata S. Wats. in Proc. Amer. Acad. XXII (1887) 
p. 440; (Benth. Bot. Sulph. p. 136?). — Jardin de l’Obser- 
vatoire à San José (Tond. in Pitt. n° 4231). — Mexique, Gua- 
temala, Colombie. 


274 


15. Ipomæa pes-caprae (L.) Sweet Hort. suburb., ed. IT, p. 289; 
Choisy in DC. Prodr. regn. veget. IX, p. 349 (excel. syn. 
Spreng. et /p. carnosa R. Br.). — Puerto Limon (côte de 
l’Atlantique) (Pitt. n° 4303). — Amérique trop. et subtrop. 
(Antilles et de la Floride et du Mexique à l’Equateur et au 
Brésil); Afrique austr. et trop. contin. et insul., Inde angl., 
Ceylan, Océanie. 

16. — (Leiocalyx) littoralis (L.) Boiss. (non B1.). F4. Or., I, p. 112. 
Batatas littoralis et acetosifolia Choisy in DC. Prodr. regn. 
veget., IX, p.337 et 333 (exel. syn.Beuth.)./. stolonifera Poir. 
in Lam. Æ£ncycl. méth. Bot., VI (1804), p. 20. Z. carnosa 
R. Br. Prodr. fl. N. Holl. (1810), p. 485. Convolvulus — 
Spreng. Syst. veget. I (1825) p. 609. Z. acetosifolia E. Mey. 
Prim. fl. Esseq. (1518), p. 101; Meissn. in Mart. F1. Brasil., 
VII, p. 255, t. 94. 1. incana et humilis Don. Gen. Syst. Bot., 
IV (1838), p. 266 et 267. Batatas incana Benth. in Hook. 
Niger F1. (1849), p. 464. — Vallée du Rancho Redondo (vers. 
S.-0. de l’[razü) 2000 m. (Pitt., n° 1142), — Floride, Antil- 
les, Mexique, Nicaragua, Colombie, Guyane franç., Brésil 
bor. et or., Acores, de l’Angola au Sénégal, Réunion, côte de 
la Méditerranée, Australie trop. 


17. — (Eriospermum) costaricensis O. Ktze Rev. generum, Il (1691), 
p. 443. — Costa-Rica (0. Kuntze). — Cette espèce m'est 
inconnue. 

15. — — macrantha (H. B. K.). Don Gen. Syst. Bot. IV (1838) p. 267 


(non R. et Sch.). {p. murucoides Roem. et Sch. Syst. veget. IV 
(1519), p. 248, Choisy in DC. Prodr. regn. veget. IX, p. 358, 
cum. syn., Hemsl. Biol. Centr. Amer., I, p. 390, 5, t. 61. 
Conv. mollissimus Bertol. in Mem. Acc. sci. Bolon. X (1559), 
p. 55, t. 7. — Costa-Rica, par pieds isolés dans les broussailles 
peu épaisses près de San José et de Cartago, 1000-1800 m. 
(Lehm., n° 1284). Arbrisseau atteignant une hauteur de 2 m. 
à des feuilles glauques et poilues et portant des fleurs blanches 
infundibuliformes. — Guatemala (volcan de Fuego, coll. Salvin) 
et Mexique. 

19. — — sp. an KE. brevipes Peter sp. nov. indeser. in Engl. et 
Prantl Natürl. Pflanzenfam., IV, 3 a (1891), p. 30 (non Moc. 
et Sessé). — Cette espèce se présente sous deux formes : la 





275 


var. velue, trouvée seulement au Costa-Rica (Hoffm. n° 781) et 
la var. glabre observée sur quelques points de Guatemala; 
Retälulea (Bernoulli et Cario, n° 1385), Mazatenango (Bern. et 
Cario, n° 1931). 

20. Calonyction bona-nox (L.) Boj. Hort. Muurit. (1837), p. 227. 
Ipomæa. — L. Sp. pl., ed. II (1762), p. 228; Cav. lcon. pl. 
rar., II, p. 52, t. 300; Bot. Mag. (1804), t. 752. Convol- 
vulus — Spreng. Syst. veget., I (1825), p. 600. Convolvulus 
aculeatus L. Sp. pl.,ed.1(1753), p.155. {pomœæa — L. loc. cit. 
(1753), p. 161. C. grandiflorus L. Suppl. pl. (1731), p. 136? — 
Ipomœa — Lam Illustr. genr. Encycl., 1 (1791), p. 467 (non 
Hallier). Convolvulus latiflorus Desr. in Lam. ÆEncycl. méth. 
Bot., TL (1789), p. 561; Descourtilz F1. Antill., VII, p. 139, 
t. 559. Ipomæa — Roem. et Schult. Syst. veget., IV (1819), 
240 (exel. syn. Jacq.); Bot. Reg. (1826), t. 889; 1. Krusen- 
sternii Ledeb. in Mém. Acad. Pétersb. sér. 1, IV (1813), 
p. 401, t.8. I. longiflora H. B.et K. Nov. gen. et sp. pl., LI 
(18138), p. 111 (vix R. Br.). Quamoclit — Don Gen. Syst. Bot. 
IV (1838), p. 257. C. microsolen Spreng. loc. cit., t. (1823) 
p. 603? C. pulcherrimus Vell. FL. Flumin, IL (1329), t. 54. 
Calonyction speciosum Choisy in Mém. Soc. Genève, VI (1333), 
p. 441 (excel. var. 8) et in DC. Prodr. regn. veget., IX, p. 345 
(excel. var. Bet); Wight Jcon. pl. Ind. Or., IV, t. 1361; 
H. Hallier in Engl. Bot. Jahrb. XVII (1893), p.153. Calonyxion 
RoxburghiiDon. loc. cit. IV (1838),p.263. Cal. noctilucum. Conv. 
muricaltus Naves (non L.) in Blanco F4. Filip. ed. 3, cion. 2, 
t.332. — Buissons près du pont du Rio Tiliri (Tond. in Pitt. 
n° 1375), Aguacaliente (Pitt n° 2506); haie à San José (Tond. 
n° 3061); broussailles à General (Tond. n° 3890). — Amérique 
trop. (de la Caroline, la Floride, le Mexique et le Guatemala 
à l’Ecuader et au Brésil; Antilles; Ile de Ste Hélène; Afr. trop. 
oceid., les Mascareignes, Inde, Malaisie, Philippines, Nouv. 
Calédonie, Iles Sandwich et Norfolk. 

21. Quamoclit pinnata (Desr.) Boj. Hort. Muurit.(1837), p.224. Convol- 
vulus — Desr. in Lam. Encycl. méth. Bot., II (1789), p. 569; 
Descourtilz F1. Antill., VI, p.146, t. 415. IpomϾa Quamo- 
clit L. Sp. pl., ed., 1 (1753), p. 159 et ed., Il, p. 227, Lam. 
LU. genr. Encycl., 1, p. 463, t. 104, fig. 1; Bot. Mag. (1793), 


276 


t. 244. Convoluulus Quamoclit Spreng. Syst. veget., 1 (1825), 
p. 391. Q. vulgaris Choisy in Mém. Soc. Genève, VI (1833), 
p. 434 et in DC. Prod. regn. veget., IX, p. 336. Spach Hist. 
végét. phan., IX (1840), p. 101. — Le long de la route de San 
José au Pacifique entre Del Desmonte, 450 m. et Puntarenas 
(Pitt. n° 469). 

Amér. trop. et subtrop. (Antilles et de la Floride, de l’Ala- 
bama et du Mexique à l’Equateur, au Brésil et au Paraguay); 
Afr. trop. occid. et Afr. austr., Iles Ste Hélène et de la Réu- 
nion., Inde angl, Malaisie, Philippines. 

22. Quamoclit ceccinea (L.) Moench. Method. pl. Marb, (1794), p.453 ; 
Choisy in DC., Prodr. regn. veget., IX, p. 335; Polakowsky in 
Linnaea, XLI (1877), p. 584; Hallier f. in Engl. Bot. Jahrb., 
XVIIL, p. 154 cum synon. — Potreros au bord du Rio Tiriqui, 
1250 m. (Pitt. n° 20); défrichements le long du Rio Tiliri, près 
de San José (Tond in Pitt. n° 3156). — Cultivé à San José 
et à Cartago et spontané dans diverses régions (Polak., nos 175, 
402 et 536). — Amérique (de la Pensylvanie et de la 
Californie à l’Uruguay et à l'Argentine; Antilles); Afrique 
(Säo Thomé, Afrique or., Madagascar, Réunion), Asie (Indes 
orient., Java, Nouvelle Calédonie). 

23. — vitifolia (Cav.). Don Gen. Syst. Bot., IV (18538), p. 259; Choisy 
in DC. Prodr. regn, veget. 1X, p. 336 (excel. syn. plur.). 
Convoluulus — Cav. Icon. pl. rar., V, p.51,t. 476; F1. des 
Serres (1850), p. 278 cum icone. Quamoclit globosa Benth. 
(non DC.) PL. Hartweg. (1839), p. 89. I. peduncularis Bertol. 
in Nov. Comm. Acad. Bonon., IV (1840), p. 408, t. 37. I. 
Hartwegii, Meissn. in Mart. F1. Brasil., VII (1869), p. 220. — 
La Uruca, gorge du Rio Virilla (Bioll. in Pitt, n° 1045). — 
Guatemala, Mexique. 





COMPOSITAE IT" 


AUCTORE 


Dre EF. W. KLATT. 


Trisus |. — Vernonieae. 


1. Vernonia brachiata Benth, in Vidensk. Meddel. (1853), p. 67. — 
Bords de la quebrada de Tocori (vers. Pacif.) (Tond. in Pitt, 
n° 7526). — Espèce endémique. 

2. — canescens H. B. et K. Wow. gen. et sp. pl., IV, p. 35, t. 317. — 
Broussailles à San Francisco de Guadalupe, 1170 m. (Tond. in 
Pitt., n° 1805); buissons sur les bords du Rio Virilla (Tond. 
n° 7197); haie à San Francisco de Guadalupe. (Tond. n° 7309). 
— Colombie, Pérou. 


LA 


5. — dumeta Klatt (nov. sp.). — Arborea; ramis 
teretibus sulcatis minute pubescentibus; foliis 
petiolatis ovato-lanceolatis utrinque acutis pilo- 
siusculis margine dentatis; panicula corymbosa 
ampla, polycephala, foliosa; capitulis trifloris 
pedicellatis, involueri ovati squamis triseriatis, 
ovatis, aculis, sCariosis margine ciliatis ; achaenio 
dense villoso; pappi setis aequalibus albis. 

Haies à San Francisco de Guadalupe, 1100 m. 
« Arbre atteignant jusqu’à 50 cm. de diamètre, 
couronne arrondie. » (Pitt. n° 8767). 


(1) Le premier mémoire sur les Composées du Ccsta-Rica a paru dans 
le fase. I, des Prim, fl. Costaric, (Bull. Soc. bot. Belg., t. XXXI (1892). 


278 


Folia 7-8 cm. longa, 2 1/2 cm. lata. Capitulus 
5 mm. longus, 2-3 mm. latus. Pedicellus 2 mm. 
longus. Pappus # mm. longus. 


4. Vernonia pacchensis Benth. Plant. Hartweg, p. 134. — Forêts de 
Tsuritkub (Talamanca) (Tond. in Pitt., n° 8653). — Pérou. 


5. Piptocarpha sexangularis Klatt (nov. sp.). — 
Ramis sexangularibus profunde suleatis, glabris, 
fistulosis; foliis magnis ovato-lanceolatis, sub- 
coriaceis, acuminatis, integris, oppositis, basi 
vaginantibus connatis utrinque glaberrimis, reti- 
culato-venulosis; venulae utrinque incumben- 
tibus ; capitulis quinquefloris in panieulam 
corymbosam terminalem dispositis; involueri 
cylindraceo-campanulati squamis multiseriatis, 
interioribus caducissimis ovato-lanceolatis, stria- 
tis, obtusis; pappi setis albidis omnibus aequi- 
longis ; achaeniis glabris quinque costatis angu- 
latisque. 

Descente de la Ardilla, 900 m. (Tond. in Pitt. 
n° 7760.) 

Frutex ; ramis flexuosis, glabris. Folia 15 cm. 
longa, 5 em. lata, basi angustata sub-vaginanti. 
Petioli 1-1 1/2 em. longi. Paniculae 53cm. longae, 
ramis oppositis, dense glomeratis. Involucrum 
7 mm. longum, squamae interiores 8 mm. longae 
cavae striatae, exteriores parvae ovatae. Achae- 
nium 5 mm. longum. Corolla purpurea pappum 
subaequans. Pappus albidus 5 mm. longus, setis 
cilialis. 





à 
4 
4 
à 
À 
1 


6. Elephantopus scabcr L. Sp. pl. ed. I p. 814. — Pâturages de San 
Francisco de Guadalupe (Tond, in Pitt. n° 1774); pâturages 
derrière l’hôpital de San José (Tond. n° 723$); pâturages de 





979 


Turrialba (Tond. n° 8226). — Plante cosmopolite dans les 
régions trop. et subtrop. 

7. Elephantopus spicatus Juss. in Aublet P{. Guyan, p. 808. — Pâtu- 
rages derrière l'hôpital de San José (fleurs blanches) (Tond. 
in Pitt. n° 7236); broussailles à Turrialba, 570 m. (Tond. 
n° 8214); forêts sur les bords du rio Yurquin, 50 m. (Tond. 
n°8558). — Du Mexique au Bresil, 


— — var. roseus Klatt (nov. var.). — Corollis 
roseis; caule violaceo. — Pâturage derrière l'hô- 
pital de San José (Pitt. n° 7257). Cette var. ou 
form.? aux fleurs rosées et à tige colorée se 
distingue, à l'état vivant, très nettement du type 
à fl. blanches; elle est moins répandue que 
le type. 


TriBus II. — Eupatoricae. 


8. Ageratnm conyzoides L. Sp. pl. ed. I p. 839. — San Rafaël de 
Cartago, 1500 m. (Pitt. n° 6995); environs de San Marcos, 
1355 m. (Tond. in Pitt. n° 7767); pâturages à Turrialba, 
570 m. (Tond. n° 8308). — Plante cosmopolite des régions 
chaudes. 

9. — microcarpum Benth, et Hook. Gen. plant. II, p. 241. — 
Haies, bords de chemins à San José (Tond. in Pitt. n° 7281); 
pâturage à San Francisco de Guadalupe, 1170 m. (Tond. 
n° 8379); jardin à San Francisco de Guadalupe, 1170 m. 
(Pitt. n° 8436). — Espèce endémique. 

10. Stevia rhombifolia H. B. et K. Nov. gen. et sp. pl. IV, p. 143. — 
Environs de S. José, 1135 m. (Tond. in Pitt. n° 1559); 
buissons de la voie ferrée près Guadalupe. (Pitt. n° 7174.). — 
Mexique. 

11. Fleischmannia rhodostylis Schultz-Bip. in Flora XXXIII (1850) 
p. 417. Bupatorium quinquesetum Benth. in Vidensk, Meddel. 
(1852), p. 79. — Rochers arides de la Quebrada de Tapshi, 
près Boruca (Pitt. n° 7344). — Mexique, Nicaragua. 


12. Eupatorium adspersum Klatt (nov. sp.) — 
Caule herbaceo, erecto, tereu, glabriusculo, vio- 


280 


laceo-adsperso, apice dense puberulo et ramoso; 
foliis oppositis, petiolatis, lanceolatis, acuminatis, 
basi cuneatis, utrinque secus nervos pube minima 
velutinis, subtus albidis, margine argute serratis ; 
paniculis corymbosis, ramosissimis, foliatis, capi- 
tulis pedicellatis, 20-floris ; involucri campanulati 
squamis biseriatis lanceolatis supra pilosis mar- 
gine ciliatis; achaenio hirsuto; pappi setis 27 al- 
bis. 

Pont de Cariblanco [route du Sarapiqui], jan- 
vier 1885 (Bioll. in Pitt. n° 7422). 

Radix perennis, fibris elongatis. Canlis 40- 
70 em. erectus. Folia 15 em. longa, 21/2 cm. lata 
et 61/2 cm. longa, { em. lata. Involueri squamae 
2 mm. longae, 1 mm. latae. Achaenium 1 mm. 
longum. 


43. Eupatorium badium. Klatt in Bull. Soc. bot. Belg. XXXI (1892) 
p. 186.— Paramos de l’Abejonal (Tond. in Pitt. ne 7785); delta 
des trois rivières à Tsuritkub (Talamanca) (Tond. n° 8685); 
Boca de Zhorquin, dans les broussailles (Talamanca) (Tond. 
ne S698). — Espèce endémique. 

14. — Valverdeanum Klatt in Bull. Soc. bot. Belg. XXXI (1892), 
p. 488. — Chilamate (bord du Rio Sarapiqui) taillis au bord des 
chemins (Bioll. in Pitt. n° 7429); forêts du Rio Naranjo, 
200-250 m (Tond. in Pitt. n° 7637); défrichement sur les bords 
du rio Yurquin, 50 m. (Tond. n° 8597). — Espèce endémique. 

15, — conyzoides Vahl Symb. bot, III, p. 96. — Haic derrière 
l'hôpital de San José (Tond. in Pitt, no 7263); San Miguel 
(route du Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. no 7424); — Mexique, 
Guatemala. ; 

16. — guadalupense Spreng. Syst. veget., III, p. 414. — Bois de la 
vallée du Rio Tuis, 600 m. (Tond. in Pitt. n° 8144); pâturages 
de Turrialba (Tond. n° 8240), Boca de Zhorquin (Talamanca), 
180 m. (Tond. n° 8730). — Guadeloupe. 

17. — hebebotrya Benth. et Hook. Gen. pl. II, p. 246. — Paramos 
de l’Abejonal, 1900 m. (Tond. in Pitt. 7810); Cuesta de 





281 


Tarrazu, 1900 m. (Tond. n° 7821); bords du Rio Torres à San 
José (Tond. n° 7314); forêts du Rio Naranjo et au bord de la 
rivière, 200 m. (Tond. n° 7523). — Mexique. 


18. Eupatorium hymenophyllum Klatt in Bull. Soc. bot. Belg., 


19. 


20. 


21. 


22, 


23. 


24. 





XXXI (1892), p. 190. — Forêts de San Marcos (Tond, in 
Pitt. n°5 7727 ct 7759). — Epèce endémique. 


macrophyllum L. SZ, pl., ed. II, p. 1175. — Puerto Viejo, 


(au confluent du Puerto Viejo et du Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. 
n° 7430); bois de la vallée du rio Tuis (Tond. in Pitt. n° 8142); 
haies à Turrialba, 570 m. (Tond. n° 8323) ; forêts des bords 
du Rio Yurquin, 50 m. (Tond. n° 8605). — Du Mexique au 
Pérou et au Brésil. 


Thieleanum Klatt in Bull. Soc. bot. Belg., XXXI (1892) p. 


191. — Bords du Rio Naranjo, 200 m. (Tond. in Pitt. n° 7658). 
— Espèce endémique. 


odoratum L. Sp. pl., ed. I, p. 1174. — Broussailles à Tsurit- 


kub (Talamanca) (Tond.in Pitt., no 8647). — Antilles et du 
Mexique au Brésil bor. 


Pitiieri Klattin Bull. Soc. bot. Belg., XXXI (1892), p. 192, — 


Forêts de la Boca de Zhorquin (Talamanca) (Tond. in Pitt., 
n° 8638). — Espèce endémique. 


plectranthifolium Benth. in Vidensk. Meddel. (1852), p. 76. 


— Quebrada de l’Alumbre, 1550 m. (Tond. in Pitt., n° 7988). 
Espèce endémique. 


polanthuann Kiatt (sp. nov.). — Fruticosum; 
caule tereti, dilute fusco, hispidulo; foliisoppositis, 


breviter petiolatis, lanceolatis, utrinque attenuatis 
medio grosse cartilagineo-serratis, supra glabris, 
subtus secus nervos scabris, inter nervos glandu- 
loso-punctatis. Corymbi terminali ramosissimi, 
ramulis dense pubescentibus ; capitulis compactis 
pedicellatis cireiter 20-floris, involucri campanu- 
lati squamis biseriatis, lanceolatis, acutis, hirtis, 
achaenio angulato costato hirsuto. 

Cuesta de Tarrazu, 1900 m. avril 1895 (Tond. 
in Pitt. n°° 7797 et 7820). 

21 


282 


2 


Folia 9 em. longa, media sub 5 em. lata. 
Petioli 5 mm. longi. Capitulum 5 mm. longum 
et latum. Corolla alba, 2 mm. longa. 


25. Eupatorium populifolium H. B. et K. Vov. gen. et Sp. pl. IV, 


26. 


27. 


28. 


29. 


p. II. — Forêts de San Marcos, 1355 m. ee in Pitt. 
n° 7682). — Mexique, Panama. 


— roseum Klatt in Bull. Soc. bot. Belg, XXXI (1892), p. 194 


Obs. — Il existe déjà un £upatorium roseum Gardn. du 
Brésil, notre plante doit donc s'appeler E. pacocanum Klatt. 


semialatum Benth. P{. Hartweg, p. 76, no 533. — Paramos 


de l’Abejonal, 1900 m. (Tond. in Pitt. nor 7800 et 7844); 
Cuesta de Tarrazu, 1900 m. (Tond. n° 7857); forêts du 
Tablazo, 1800 m. (Tond. n° 7942). — Mexique austr , Gua- 


temala. 


Sideritidis Benth. in Vidensk, Meddel. (1859), p. 77. — Sur 


les pierres du Rio Tuis (bassin du Reventazon) 600 m. (fi. 
roses). (Tond. in Pit. n° 5145). 


subcordatum Benth.in Widensk. Meddel. (1552) p. 77. — 


Paramos de l’Abejonal, 1900 m. (Tond. in Pitt. nes 7808 et 
7812). — Espèce endémique. 
Tondazii Klatt (nov. sp.). — Fruticosum gla- 
berrimum ; ramis elongatis, teretibus, apice diffu- 
so-ramulosis ; foliis oppositis, petiolatis, lanceolatis 
basi cuneatis, duplicato-crenatis, semipellucido- 
venosis, utrinque glabris; paniculae corymbosae 
ramis oppositis vel alternantibus ; capitulis pusil- 
lis circiter 10 floris, longe pedicellatis ; pedicellis 
basi bracteatis; involucri squamis 8 biseriatis, 
elongato-lanceolatis, margine membranaceis et 
ciliatis, supra pilosis ; achaenio angulato glabro; 
pappi setis albis. 

Cuesta de Tarrazu, 1900 m. avril 1893 (Tond. 
in Pitt. no 7799). 

Folia 10-15 cm, longa, 5 cm. lata. Petioli 


283 


8 mm.-1 cm. longi, basi dilatati. Capitulum 
1 mm. longum. Pedicelli 5 mm.-1 em. longi. 
Bracteae 2 mm. longae filiformes. Achaenium 
Î mm. longum. 


31. Eupatorium Vitalbne DC. Prodr. regn. veget., V, p. 163. — 
Broussailles : San Marcos, 1350 m. (Tond. ir Pitt. n° 7758); 
Tsuritkub (Talamanca) (Tond. n° 8611). — Du Guatemala 
au Pérou et au Brésil, 

32. — vuicanicum Benth. in Vidensk. Meddel. (1852), p. 71.— Para- 
mos de l’Abejonal, 1900 m. (Tond. in Pitt. n° 7792). — 
Espèce cndémique. 

33. Mikania punctata Klatt in Bull. Soe. bot. Belg., XXXI (1892), 
p- 195. — Fôrêts des bords du Rio Yurquin, 50 m. (Tond. 
in Pitt. n° 8534). — Espèce endémique. 

Ce numéro appartient à une variété : Foliis cordato-del- 
toidris. 

34. — scandens Willd. Sp. pl. p. 1745. — Buissons près San José, 
1135 m. (Tond. in Pitt. n° 1554); dans les buissons sur les 
bords du Rio Maria Aguilar près San José (Tond. n° 7264); 
San Miguel (reute du Sarap'qui) (fleur blanche) (Bioll. in 
Pitt. no 7425); forêts sur les bords du Rio Yurquin (Pitt, n° 
8589). — De la Caroline à la Colombie ct au Pérou. 

35. Briekeilia Hartwegii À. Gray in Pl. Wrightianae, p.82. — Forêts 
de San Marcos (Tond.in Pitt. n° 7719); environs de San 
Marcos, 1355 m. (Tond. n° 7762). — Guatemala, Nicaragua. 


Trius III. — Astereae. 


36. Aster paucifiorus H. B. et K. ov. gen. et sp. pl., Il, p. 154. — 
Sur les bords du Rio Tiliri près San José (Tond.in Pitt. 
n° 7224); dans le lit du Rio Tilri à La Verbena près Alajuelita 
(Tond. n° 8853). — Mexique. Ù 

37. — spinosus Benth. PI. Hartweg., p. 148. — Bords du Rio Tiliri 
au pont des Anones (Tond. in Pitt. n° 7327). — Mexique. 

38. Erigeron bonariense L., Sp. pl., ed. I, p. 863. — Haies, 
bords des chemins, cultures à San José, 1135 m. (Tond. in 
Pitt, ne 857); cultures à San Francisco de Guadalupe (Tond, 


28/4 


n° 1793); San Rafaël de Cartago, 1500 m. (Pitt. n° 6992); cul- 
tures à San Marcos (Tond. n° 7532); bord de la voie ferrée à 
San José (Tond. n° 8051); pâturages à La Verbena près Ala- 
juelita (Tond. n°% 8894 et S896). — Du Mexique au Chili et à 
l’Uruguay. 

39, Erigeron canadense L., Sp. pl., ed., 1, p. 863. — Bord de la voie 
ferrée à San José (Tond. in Pitt. n°$ 8050 et 8051). — Rég. 
temp. et chaudes de l’Ancien et du Nouveau Monde. 

40. — subspicatum Benth. in Vidensk. Meddel. (1853), p. 82. — 
Chemins et cultures à San José, 1135 m. (Tond. in Pitt. 
n° 856); päturages et broussailles à San Francisco de Guada- 
lupe (Tond. ne 1809x); pâturages à La Verbena près Alajue- 
lita, 1000 m. (Tond. n° 8895). — Espèce endémique. 

41. Conyza asperifolia Benth. et Hook. Gen. plant., I1, p. 284. 
— Haie d’un chemin près la station de San José, 1135 m. 
(Tond. in Pitt. n° 1549); haies et forêts de San Marcos, 
1355 m. (Tond. n° 7754); Quebrada de l’Alumbre, 1551 m. 
(Tond. n° 7989). — Mexique, Guatemala. 

42, — chilensis Spreng., Nov. prodr. hort. Hal. (1818), p. 14. — 
San Francisco de Guadalupe, 1150 m. (Tond. in Pitt., n° 7169); 
pàturages sur les bords du Rio Torres, près San Francisco de 
Guadalupe (Tond., n°* 7292 ct 8018). — Du Mexique au Chili 
et au Brésil austr. 

43. Baccharis nervosa DC. Prod. regn. veget., V, p. 397. — Bord 
d’un chemin à Guadalupe, près San José (Tond. in Pitt., 
n° 440); bois de la vallée du Rio Tuis, bassin du Reventazo, 
(Tond. n° 8147); San Francisco de Guadalupe, 1150 m. 
(Pitt. ne 7175). — Antilles. 

44. — trinervis Pers, Syn. pl., II, p. 428. — Buissons à San Fran- 
cisco de Guadalupe, (Tond. in Pitt. n° 1750); environs de 
San Marcos, 1355 m. (Tond. no 7775). — Brésil. 

45. ‘ressaria legitima DC. Prod. regn. veget., V, p. 456. — Delta des 
trois rivières à Tsuritkub (Talamanca).(Tond. in Pitt. n° 8684). 


Trisus IV. — Inuloideae. 


46. Gnaphalium attenuatum DC., Prodr. regn. veget., VI, p. 228. — 
Broussailles à San Francisco de Guadalupe, 1170 m. (Tond. in 


MS PT 


285 


Pitt. n°1806); paramos de l’Abejonal, 1900 m. (Tond. n°7805); 
Quebrada de l’Alumbre, 1551 m. (Tond. n° 7986); buissons à 
la Uruca (Tond,. et Bioll. n° 7219). — Mexique, Nicaragua, 


Trisus V. — Helianthoideae. 


47. Milleria quinqueflora L. Sp. pl., ed. 1, p. 919 (non Elvira 
biflora DC., Prodr. regn. veget., VI, p. 198). — Cultures du 
Rodeo, à la lisière des bois, 800 m. (Pitt. n° 1643); plaines de 
Surubres au sud de Puntarenas au bord des chemins (Bioll, 
in Pitt. n° 2662); bords du Rio Tiliri, près San José (Tond. 
in Pitt, nos 3072 et 4306). — Du Mexique au Pérou et au 
Brésil, 

48. Clibadium asperum DC. Prod. regn. veget., V, p. 506. — Haies 
à La Verbena près Alajuelita, 1000 m. (Tond. in Pitt. 
n° 8892). — Mexique, Guatemala, Nicaragua. 

49. — peruvianum Poepp. ex DC. Prod. regn. veget., V, p. 505. — 
Bois de la vall‘e du Rio Tuis, 600 m. (Tond. in Pitt. n° 8146). 
— Amér. centr. et austr. 

50. Polymnia maculata Cav, Zcon. et deser. pl., II, p. 14, t. 227, — 
Haies sur le chemin de la Poudrière à San José. (Tond. in 
Pitt. n° 699) ; bords des chemins à la Verbena près Alajue- 
lita, 1000 m. (Fabrega in Pitt., n° 889:); San Rafaël de 
Cartago, 1500 m. (Pitt. n° 6993). — Mexique, Guatemala. 

51. Eva annua L, Sp. pl., ed. I, p. 980. — Bomlenak (Haut Zhorquin). 
(Pitt. n° 5656). — Amérique austr. 

32. Melampodium divaricatum DC. Prodr. regn.viget., V, p. 520. — 
Pâturages au bord du Rio Maria Aguilar (Tond. in Pitt. 
n° 6960). — Mexique et Amérique centr. 

53. — flaccidum Benth.in Vidensk. Meddel. (1852) p. 86. — Planta- 
tion de café à San Franscisco de Guadalupe (Tond. in Pitt. 
n°* 7119, 7187 et 8498). — Nicaragua. 

54. — oblongifolium DC. Prodr. regn. veget., V, p. 519, — Cafetales 
à San Francisco de Guadalupe (Pitt. n° 6963); cultures à 
San Rafaël de Cartago (Pitt, ne 6986). — Mexique austr. 

95. Siegesbeckiu jorutiensis H. B. et K. MWov. gen. et sp. pl. IV, 
p. 284. — Buissons sur les bords du Rio Maria Aguilar (Tond. 
in Pitt. n° 8440). 


286 


56. Jaegeria hirta Less. Syn. Composit. p. 223. — Cafetales à San 
Franseisco de Guadalupe (Tond, in Pitt. n° 7116). — Du 
Mexique au Pérou et à l’Uruguay. 

97. Eciipta alba Hassk. PZ. Javun.rarior., p. 528. — Bords des chemins 
et fossés à San José, 1135 m. (Tond. in Pitt. n° 7181); pâtu- 
rages du Turrialba, 570 m. (Tond. n° 8392). — Rég. trop. de 
l'Ancien et du Nouveau Monde. 

93. Gymnolomia platylepis A. Gray in Proc. Amer. Acad., XIX, 
p. 5. — Dans les défrichements des bords du Rio Tiliri (Tond, 
in Pitt. n° 7196). — Mexique. 

59. — sylvatica Klattin Bull, Soc. bot. Belg., XXXI (1892), p. 199. 
— San Rafaël de Cartago, 1500 m. (Pit£. n° 6987). — Espèce 
endémique. 

60. Montanoa hibiscifalia Benth. in Vidensk. Meddel. (1852), p. 89. 
— Buissons au bord du Rio Torres, 1170 m. (lond. in Pitt. 
n° 5478bis). — Guatemala, Nicaragua. 

61. Wuiflia stenoglossa DC. Prodr, regn: veget., V, p. 563. — 
Savane de San José, 1135 m. (Tond. in Pitt, no 7331 pr. p.). 
Arbre de moyenne grandeur à cime arrondie. — Amérique 
trop. 

62. Blainvillea rhombhoidea Cass. in Diet. sc. nat,, XXIX, p. 493. — 
Puerto Viejo (au confluent du Puerto Viejo et du Sarapiqui), 

(Bioll. in Pitt. n° 7432). — Plante cosmopolite dans les 
régions tropicales. 

63. Wedelia paludosa DC. var. vialis DC. Prodr. regn. veget., V, 
p. 558. — Bord de la mer à Puerto Viejo (vers. Atlant.) 
(Talamanca) (Tond.in Pitt. n° 8750). — Du Nicaragua au 
Pérou et au Brésil. 

64. Aspilia costaricensis Klatt in Bull. Soc. bot. Belg., XXXI, 
(1892). p. 201 — Buissons sur les bords du Rio Torres, près 
San Francisco de Guadalupe (Tond. in Pitt. n°5 7251 et 7288); 
dans les défrichements sur les bords du Rio Tiliri (Tond. 
n° 7194); décombres sur les bords du Rio Maria Aguilar près 
San José (Tond. n° 7271). — Espèce endémique. 

65. Zexmenia caracasana Benth. et Hook. Gen, pl. II, p. 371. — 
Savanes de Caïias Gordas (Costa-Rica méridional) (Pit. 
n° 7357). — Venezuela. 

66. — costaricensis Benth. in Vidensk. Meddel. (1852), p. 95. — 





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287 


Petit arbre. — San Francisco de Guadalupe, 1150 m. (Tond. et 
Pitt. n°4 1556 et 7165); El Muelle, bord du Sarapiqui (BiolL. in 
Pitt. n° 7428); San Rafaël de Cartago, 1500 m. (Bioll. n° 7111); 
taillis de la vallée du Tuis (bords du Reventazon), 750 m. 
(Pitt, n° 8075.). — Mexique austr., Panama. 

67. Zexmenia longipes Benth.in Vidensk. Meddel. (1854), p. 95. — 
Chemin marécageux à San José (Tond, in Pitt. n° 6961); San 
Rafaël de Cartago, 1500 m. (Pitt. n° 6991). — Espèce endé- 
mique. 

68. — virgulta Klatt in Bull, Soc. bot. Belg. XXXI (1892), p. 203. — 
San Miguel (route du Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. n° 7423); 
San Marcos (Tond. in Pitt., n° 7756) ; Boca de Zhorquin, dans 
les buissons (Talamanca) (Tond. n° 8699); clairières à Tsurit- 
kub (Talamanca) (Tond. n° 8676). — Espéce endémique. 

69. Tithonia speciosa Klatt. in Bull. Soc. Lot. Belg. XXXI (1892), 
p. 203. — Voie ferrée près San José, 1135 m. (Tond. in Pitt. 
n° 7140); buissons près de Guadalupe (Tond. n° 7186). — 
Mexique, Guatemala, Nicaragua. 

70. Oyedaen acuminata Benth. ct Hook., Gen. plant. Il, p. 374. — 
Forêts des bords du Rio Yurquin (Tond. in Pitt. n° 8552). — 
Espèce endémique. 


71. Viguiecra drymonia Klatt (nov. spec.). — Cinereo- 
tomentosa ; ramis teretibus, superne corymboso- 
oligocephalis; foliis oblongis, basi cuneato-atte- 
nuatis, subsessilibus, cuspidatis, trinerviis, denta- 
tis basi et apice integerrimis, subtus fuscis, supra 
dense cano-tomentosis; corymbis foliatis saepe 
trichotomis; capitulis pedicellatis geminis vel 
solitariis; involueri campanulati squamis bise- 
rialis ovato-lanceolatis, dense hirsutis ciliatisque, 
paleis plicatis, carinatis, margine membranaceis, 
apice ovatis, subtiliter dentatis ; floseulis in radii 
neutris elongato-ovato-lanceolatis valde venosis ; 
flosculis disei infundibuliformibus; achaeniis 
triangulatis dense pilosis. 


288 


72. 


73. 


75. 


tre 


Lisière des forêts à Canas Gordas (Costa-Rica 
mérid.), janv. 1893 (Pitt. n° 7551). 

Ramuli florales 26 em. longi, elongati. Folia 
9 em. longa 5 cm. lata. Pedicelli 2-4 em. longi. 
Involueri squamae biseriales, aequales, herba- 
ceae, À em. longae, 2 mm. latae, dense 
hirsutae, margine ciliatae. Paleae plicatae floribus 
disei paullo breviores, 1 em. longae, 2 mm. 
latae. Ligulae cireiter 11, valde venosae, 1 em. 
longae, 4 mm. latae, 

M“iclanthera deltoidea Rich. in Michaux F1. Bor. Amer., I, 
p. 206. — Haies, décombres : San José (Tond. in Pitt, n° 1558); 
bords du Rio Maria Aguilar près San José (Tond. n° 7270), — 
Du Mexique à l'Amérique austr. bor. 

Verbesina alata L. Sp.pl., ed. 1, p. 1270. — Bords du Rio Colo- 
rado près de Turrialba, 570 m. (Tond. in Pitt. ne 8306). — 
Du Mexique? et des Antilles à l'Amérique austr. (part. bor.). 

— nicaraguensis Benth.in Vidensk, Meddel. (1852), p. 97, — 
Buissons sur les bords du Rio Torres, près San Francisco de 
Guadalupe (Pitt. n° 7247); San Rafaël de Cartago (Tond. in 
Pitt. n° 6974). — Nicaragua. 

Podachaenium alatum Benth. in Vidensk. Meddel, (1853), p. 98. 


— Forêts de San Marcos, 1355 m. (Tond. in Pitt. n° 7755). — 
Mexique. 


. Spilanthes exasperata Jacq. Zcon. pl. rar. III, tab. 584. — Cul- 


tures du Rodeo, 700-900 m. (Pitt. n° 1633); pâturages et bord 
des chemins à Rodeo de Pacaca, 900 m. (Pitt. n° 3229); 
savanes de Buenos-Aires, 300 m. (Tond. in Pitt. n° 6645); 
pâturages de San José (Tond. n° 7185); lieux cultivés à San 
Francisco de Guadalupe, 1170 m. (Tond. n° 8493). — Guyane, 
Venezuela. 

— Mutisii H.B.etK. Nov. gen. et sp. pl. IV, p. 209. — Salatre 
de San Marcos, 1355 m. (Tond. in Pitt. n° 7831); forêts du 
Tablazo, 1500 m. (Tond. n° 7918). — Amérique austr. 

— urens Jacq. Hist, stirp. A mer. p. 212, tab. 126, fig. 1. — Rive 
caillouteuse du Sarapiqui à Chilamate (Bioll. in Pitt, n° 7420). 
— Amérique trop. 





2389 


79. Garcilassa rivularis Pôppig et Endlicher, Fov. gen. et sp. pl. WU, 
p. 45, tab. 251. — Puerto Viejo (confluent du Puerto Viejo 
et du Sarapiqui) (fleurs d’un blanc verdâtre) (Bioll. in Pitt. 
n°7378). — Pérou. 

80. synedrella vialis A. Gray in Proc. Amer. Acad. XVII, 
p.217. — Cafctales à San Francisco de Guadalupe (Tond., in 
Pitt. n° 696%); pâturages à Turrialba, 570 m, (Pitt. n° 8357). 
— Amérique trop. 

81. DBahlia dumicola Klatt (nov. sp.). — Caule glaber- 
rimo, fistuloso, foliis bipinnatis glabris, rhachie 
alata, superioribus simplicibus ; foliis petiolatis 
ovato-lanceolatis cuspidatis, grosse serratis, subtus 
secus nervos pilosis ; ligulis neutris ovato-lanceo- 
latis integris ; involueri foliolis externis 5-6 ovatis 
adpressis, 

Haie à San Francisco de Guadalupe, déc. 1895 
(Pitt. et Tond. n° 8469); buissons au bord du 
Rio Torres, 1170 m., janv. 1894 (Tond. in Pit. 
n° 8478). 

Caule striato, glabro, ramoso, ramis apice co- 
rymbosis. Diameter capitulorum 3 em.; lôngitudo 
squamarum exteriorum Involueri 8 mm. Folio- 
lum 8-11 cn. longum, 4 cm. latum, basi subro- 
tundatum. Ligula 4 em. longa, 7 mm. lata. 

82. Bidens fioribunan H. B. et K. Vov. gen. et sp. nl., IV, p. 338. — 
Buissons sur les bords du Rio Torres, près San Francisco de 
Guadalupe, grimpant (Tond. in Pitt. n° 7248); bords du Rio 
Maria Aguilar, grimpant (Tond. n° 7265). — Ecuador. 

83. — pilesa L. Sp. pl., ed. I, p. 832. — San Rafaël de Cartago, 
1500 m. (Pitt. n° 6990); ponts du Rio Candelaria, 1215 m. 
(Tond. in Pitt. n° 789%); forêts de Tsuritkub (Talamanca), 
100 ra. (Tond. n° 8724). — Rég. trop. de l’Ancien et du Nou- 


veau Monde, 
84. — rubrifolia H.B, et K. Nov. gen. et sp. pl, IV, p. 237, tab. 


290 


S5. 


86. 


87. 


83. 


89. 


90. 


91 


381. — Chemins et cultures à San José, 1135 m, (Tond. in 
Pitt. no 695). — Ecuador. 

Galinsoga hispida Benth. Voy. of the Sulphur., p. 119. — Cafe- 
tales à San Francisco de Guadalupe (Tond. in Pitt. n° 1529); 
San Rafaël de Cartago, 1500 m. (Pitt. n° 6959). — Mexique, 
Guatemala, Nicaragua. 

Calea axillaris DC. Prodr. regn. veget., V, p. 673. — Haies à 
San José (Tond. in Pitt. n° 1557). — Mexique. 

— prunifolia H. B. et K. Nov. gen. et sp. pl., IV, p. 299, tab. 246. 

— Lisière des forêts à Canas Gordas (Costa-Rica mérid.) (Pitt. 
n° 75952). — Guatemala, Panama, Colombie. 


Tisus VI. — Helenioideae. 


Dysodia grandiflora DC. Prodr. regn. veget., V, p. 640. — 
Pâäturages et buissons sur les bords du Rio Virilla (Tond. in 
Pitt. n° 7195). — Guatemala, Nicaragua. 

Fagetes congesta Hook. et Arn. Bot. Beech. Voy., p.299. — Cul- 
ture à San Rafaël de Cartago, 1300 m. (Pitt. n° 6967); savane 
à San José (Tond. in Pitt. n° 8059). — De l’Arizona et du 
Texas au Costa-Rica. 

— microglossa Benth. Bot. Voy. of the Sulphur, p.118.— Champ 

inculte à San Francisco de Guadalupe (Tond. in Pitt. n° 1555). 
— Guatemala. 


. Pectis grandiflora Klatt (nov. sp.). — Caule her- 
baceo glabro, ramoso, ramis ad apicem usque 
foliosis, monocephalis; foliis oppositis, linearibus, 
mucronatis utrinque 6 ciliatis, dense glanduloso- 
punctatis basi connatis; peduneulis terminalibus 
curvatis, angulatis, subalatis, apice dilatatis, media 
bibracteatis; capitulis solitariis 40-floris; ligulis 
», lanceolatis rubicundis; involucri squamis 5, late 
ovalis multistriatis media earinatis.dense ciliatis; 
pappi squamis 44, scabris, inaequalibus, luteolis; 
achaeniis elongatis costatis, com presso-angulatis, 
margine breve setosis. 





92. 


93. 


94. 


95. 


96. 


291 


Cette espèce forme des pelouses étendues et 
unies le long des plages sableuses vers l’embou- 
chure du Häâto Viejo (vers. du Pacif.) janv. 1893 
(Pitt. ne 7542). 

Folia 2 em. longa, 2 mm. lata. Pedunculus 
2 1/2 em. longus. Involuerum campanulatum, 
Î em. diam., squamis { em. longis, 6 mm. latis. 
Achaenium 6 mm. longum. Ligulae 5 mm. lon- 
gae, 11/2 mm. latae. 


Helenium mexicanum H. B. et K. Vov. gen. et sp. pl. IV, p. 299. 
— Chemin entre la Quebrada de l’Alumbre et Corralillo (Tond. 
in Pitt. n° 7838). — Mexique austr. 


TRIBUS VII. -— Anthemidene. 


Pyrethrum Parthenium Smith, F1. Brit., ed. II, p. 900. — 
Culture à San Rafaël de Cartago (Pitt. n° 6966). 


TRIBUS VIII. — Senecionidene. 


Liabum polyanthnm Klatt in Bull. Soc. bot. Belg. XXXI (1892), 
p. 209. — Puerto Viejo (au confluent du Puerto Viejo et du 
Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. ne 7431). — Espèce endémique. 

Schistocorpa paniculata Klatt in Bull. Soc. bot. Belg. XXXI, 
(1892) p. 210. — Bois de la vallée du Rio Tuis (bassin du 
Reventazon) 600 m. (Tond. in Pitt. n° 8140). — Espèce endé- 
mique. 

Erechthites earduifolia DC. Prodr. regn. veyet , VII, p. 294. — 
Paturages : La Uruca (Tond. in Pitt. n° 7209); bords du Rio 
Torres près San Francisco de Guadalupe (Tond. in Pitt. 
n° 7291); Puerto Viejo (au confluent du Puerto Viejo et du 
Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. n° 7427) ;° culture à San Marcos 
(Tond. n° 7531); bois de la vallée du Rio Tuis (bassin du 
Reventazon), 600 m. (Tond. n°s 8141 et 8145); cultures à 
Turrialba, 570 m. (Tond n° 8365). — Antilles; Amérique 
centr. et austr. (part. bor.). 

— — var. latifolia Klatt, — Cultures à San Kafaël de Cartago 
(Pitt, no 6968). 


292 


97. Senecio Berlandieri Benth. ct Hook.Gen.pl., I, p. 450.— Brous- 
sailles à San Francisco de Guadalupe, 1170 m. (grimpant) 
(Tond. in Pitt., n° 1810); buissons sur les bords du Rio 
Torres près de San Francisco de Guadalupe (Tond. n° 7322); 
environs de San Marcos, 3155 m. (Tond. n° 7764); l'orêts 
du Tablazo, 1800 m. (Tond. n° 7924). — Mexique austr. 


Trisus IX. — Cymaroiïdene. 


9%. Cnicus costaricensis Polakowski in Linnaea, XLI (1879), p. 581.— 
Place de l’ancien cirque à San José (Tond. in Pitt. n° 1546); 
San Marcos (Tond. n° 7757) ; Sta Maria de Dota, 1490 m. (Tond. 
n° 7854); voie ferrée près de San José (Tond. no 8210). — 
Espèce endémique. 

99. -- pinnatisectus Klatt (spec. nov.). — Caulibus 
adpresse araneoso-canescentibus,suleatis,ramosis; 
ramis erectuis, monocephalis, foliatis; foiiis superio- 
ribus lanceolatis, sessilibus, laciniatis, inferioribus 
pinnatiseetis supra virentibus araneosis, subtus 
albo-tomentosis, pinnis elongato-lanceolatis basi 
sensim minoribus late sinuato-dentatis, dentibus 
in spinam elongatam flavam coloratam excurren- 
üibus, alius pariter spinoso-ciliatis; capitulis 
magnis in ramorum apice solitariis declinatis, 
involucri phyllis exterioribus spinosis subtus ara- 
neosis, interioribus linearibus stramineis, nitidis, 
mucronatis; corollae tubo limbum subaequante, 
laciniis linearibus apice obtuse cochlearis ; achae- 
niis lutescentibus compressis 10-costatis sub lente 
nigro-lineatis ; pappi setis albidis valde plumosis 
basi in annulum connatis. 

Paramos de l’Abejonal, 1900 m., avril 1895 
(Tond. in Pitt. n°7791). 
Caules stricti, erecti, sulcati, cinerei, 6 mm. 





295 


crassi, araneosi ramosi. Ramus 24-40 em. longus. 
Folia superiora, sessilia, lanceolata 5-5 cm. longa, 
sinuato-dentata, spinosa, inferiora late ovato-cir- 
cumscripta 40 em. longa, 24 em. lata, pinnati- 
secta. Pinna late lanceolata 10-12 em. longa infra 
medium 2 em. lata, lobus terminalis trifidus. 
Involucri diametro circiter 7 cm. lati, phylla 
exteriora 2 em. longa, 5 mm. lata, valde spinosa 
et arachnoiïdea, interiora scariosa 5 em. longa 
2 mm. lata, integra, nitida. Flosculorum tubus 
Lie em., limbo 5 mm. longo, laciniae 2 cm. 
longae. Antherarum tubum 1 1/2 cm. longum. 
Pappi setae circiter 5 em. longae. Achaenium 
6 mm. longum, 2 mm. latum. 


Trigus X. — Mutisiacecae. 


100. Chaptalia nutans Hemsl. Biol. Centr.-Amer. 11, p. 255. — Che- 
mins et fossés à San José (Tond. in Pitt. n° 447); cultures à 
Turrialba, 570 m. (Tond. n° 8351); bois de la vallée du Rio 
Tuis, 600 m. (Tond. n° 8145). — Du Texas et du Mexique au 
Brésil. | 

101. Trixis frutescens P, Browne ist, Jamaic. p. 312 t. 33. — Bord 
d’un chemin à Corralillo 1600 m. (Tond. in Pitt. no 1890). 
— Du Texas au Vénézuela et à la Colombie. 


Trieus XI. — Cichoriaceeae. 


102. Crepis heterophylla Klatt (spec. nov.). — Gla- 
briuscula ; caule erecto striato, ramoso, folioso, 
oligocephalo (1-2); foliis cordato-lanceolatis vel 
cordato-spathulatis vel cordatis, sinuato-dentatis, 
mucronato-cuspidatis,auriculato-amplexicaulibus, 
vel petiolatis ; petiolis late alatis; pedicellis glan- 
duloso-hispidis, basi bracteatis; bracteis lanceo- 


294 


latis pectinato-dentatis ; involueri campanulati 
squamis lanceolatis media longe albo-pilosis ; 
achaeniis villosis. 

San Rafaël de Cartago, 1500 m. (Pitt. n°6994). 

C.racemiferae Hook. aflinis, sed caulis 25- 
65 em. altus subtiliter striatus et plane glaber, 
in parte inferiori ramosus quadrifoliatus. Folia 
alterna, laxa, 6 cm. longa et 2,5 cm. lata. In 
axi foliolorum 2 inferiorum ramuli oriuntur. 
Ramuli trifoliati. Folia ad ramos petiolata, 
cordata, folia media late alata. Ala 2,5 cm. 
longa, 1 em. lata. Folia caulina diversa, sessilia 
et aurita. Involueri squamae exteriores 5 mm. 
longae, 1 mm, latae; interiores 4 cm. longae, 
1 mm. latae. Corolla involuerum 5 mm. supe- 
rans. 


NOTE ADDITIONNELLE. 


1. Vernonia vernicosa Klatt (spec. nov.). — Fruti- 


cosa; ramis teretibus, striatis, glabris; foliis 
breve petiolatis, coriaceis, lanceolatis, acumina- 
tis, penninerviis, supra punetalis, subtus foveatis, 
basi obtusis, integerrimis, utrinque vernicosis ; 
paniculae terminalis ramis lateralibus, angulato- 
flexuosis, scorpioideis ; capitulis breve pedicellaus, 
50-floris, folio stipatis; involucri campanulati 
squamis ovato-lanceolatis, 7-seriatis, patulis, 
1-nerviis, albo-marginatis, pungenti-mucronatis ; 
achaenio dense hirsuto; pappi serie externa 
paleacea, brevi. 





295 


Buissons au bord du Rio Virilla, janv. 1896 
(Tond. in Pitt. n° 9860). 


Caules striati, erecti, brunnei, striati, 2-5 mill. 
crassi, glabri. Folia laxa, 10 cm. longa, 2 1/2 em. 
lata, superiora sensim minora, Omnia integer- 
rima, e medio ad apicem acuminata, sensim 
angustata. Capitala multa. Involucrum 1 cm. 
latum, 15 mm. longum, squamae glabrae, aeu- 
minatae, interiores { cm. longae. Corolla 4 em. 
longa, glanduloso-pilosa. Achaenia 1 mm. longa, 
dense hirsuta. Pappus 10 mm. longus. 

9, Eupatorium decussatum Klatt (spec. nov). — 
Fruticosum; ramis oppositis, teretibus, glabris, 
subtiliter striatis, ramulosis ; ramulis dense pur- 
pureo-glanduloso-hirsutis ; foliis oppositis, petio- 
latis, cordatis, acuminatis, mucronato-crenatis, 
supra dense pilosis, subtus nervis elevatis, albis, 
reticulatis, purpureo-pubescentibus;  paniculae 
pyramidulae, ramosae; ramis decussatis, axilla- 
ribus-terninalibusque, glanduloso-hispidiuseulis ; 
capitulis 11 floris, pedicellatis, eorymbosis, dense 
congestis, subglomeratis; involueri campanulati 
squamis lanceolatis, biseriatis, basi bracteatis, 
triplinerviis, supra glanduloso-hirsutis, margine 
cillatis, apice mucronaus; achaenio angulato, ad 
angulos scabro ; pappi setis albis. 

Buissons au bord du Rio Virilla, près San Juan, 
janvier 1896, (Tond. in Pitt. no 9869), 

Caules glabri, strieti, tereti, erecti, striati, 
apice valde ramosi, # mm. crassi. Folia laxa, 
5 1/2 cm. longa, 2 em. lata, supra pilis brevis, 
densis tecta. Petiolae 1 em. longae. Capitula sub- 


19 
(Le 
(en 


glomerata, corymbosa. Pedicelli strieti, 5-4 mm. 
longi. Involuerum 5 mm. longum et latum, 
squamac 2 mm. longae, 1 mm. latae, Corolla 
alba, glabra, 5 mm. longa. Achacnia 1 mm. 
longa. Pappus 2 mm. longus. 

5. Zexmemia awrantiaca Klatt (spec. nov.). — Caule 
fruticoso, tereti, scabro, ramoso; ramis oppositis, 
adpresse puberulis; foliis oppositis, petiolatis, 
Ovatis, utrinque acuminatis, serrulalis, tripli- 
nerviis, Supra scabris, subtus dense pilosis; 
petiolis alatis, basi ampliatis; pedunculis ex apice 
ramorum solitariis, 1-cephalis; involucri squamis 
biseriatis, exterioribus foliaceis, ovato-lanccolatis, 
apice reflexis, dense pubescentibus, ciliauisque ; 
ligulis 14, late ovatis, apice tridentatis, auran- 
tiacis; paleis lanceolatis, apice trifidis, violaceis, 
ciliatis et breve pilosis ; achaentis elongatis, angu- 
latis, inaequaliter biaristatis, pilosis. 

Buissons au bord du Rio Virilla, déc. 1895 
(Tond. in Pitt. no 9856). 

Folia 1 em. longa, 6 em. lata. Petioi 2 cm. 
longi alati, Lignli 12 mm. longi, 5 mm. lati. Invo- 
lucri squamae exteriores, 1 cm. longae, 5 mm. 
latae, Paleae 1 cm. longae, 1 mm. latae. 





[RIDACEAE 


AUCTORE 


Dre: F:W:KEAFF. 


4. Cipura graminea H. B. et K. Nou. gen. et sp. pl. 1, p. 320. — 
Pâturages vers la Cruz de Guanacaste (Pitt. n° 2781); la 
Uruca, 1100 m. près San José (Pitt. n° 341); bord du chemin 
de Mano de Tigre, entre Boruca et Terraba (Pitt. n° 4774); 
pâturages d'Asseri, prov. de San José) (Pitt. n° 1250). — Amé- 
rique trop. 

2, Tigridia violacea Schiede et Schlecht. in Otto et Dietrich Garten- 
zeitung (1858), p.233. — Pâturages de la Cruz de Guanscaste 
(Pitt. n° 2917). — Mexique. 

3. Marlca cœrulea Ker in Bot. Reg., tab. 713. — Forêts de l’Alto de 
la Pita (Costa-Rica méridional) (Pitt. n° 7365). — Amérique 
trop. 

4. Sisyrinchium tinctortum H.B. ct K./Vov. gen. et sp. pl. I, p. 524.— 
Champs de maïs au dessus du village de Baiba, 1800 m. 
(Pitt. n° 307); au dessus de las Esmeraldas (massif du Barba) 
(Pitt. no 307bis). — Mexique. 

5. — micranthum Cav. Dissert., VI, p. 144, tab CXCI, fig. 2. — 
Chemin de Carrillo (Pitt. n° 600); dans les plantations de 
café, les päturages et les talus humides sur les bords du 
Rio Torres près San José (fleurs rôses ou blanches) (Pitt. 
n° 1290); pâturages sur les bords du Rio Torres près San 
Francisco de Guadalupe (Pitt. n° 7237); cultures à La Verbena 
près Alajuelita (Pitt. no 8853) — Amérique trop. 


22 





MUSCLE BXOTICI NOVE VEL MENUS COCNFT, 


F. RENAULD et J. GARDOT descripti. 


VIII. 


Campylopus laxobasis Ren. et Card. — Tenellus, 
gracilis, laxe caespitosus, viridis. Caulis e basi prostrata 
erectus, valde flexuosus, 1-1 1/2 cent. longus, rufo-tomen- 
tosus, superne 2-5-divisus. Folia sicca valde flexuosa, e 
basi ovata sat subito angustata, longe capillaceo-subulata, 
4-5 mill, longa, marginibus e medio vel paulo infra tubu- 
loso-convolutaceis, in tota subula acute serratis; costa 1/4 
rarius 1/3 basis occupante, superne dorso dentata, haud 
lamellosa, in sectione transversali 3 stratis cellularum for- 
mata, quorum medio et ventrali e cellulis subaequalibus, 
majoribus, dorsalie cellulis minoribus obscuris composito ; 
cellulis alaribus paulo dilatatis, hyalinis vel pallide rufes- 
centibus, auriculas male limitatas vix conspicuas nec exca- 
vatas simulantibus, basalibus et suprabasalibus laxis, 
hyalinis, mediis et superioribus irregularibus, breviter 
rectangulis vel oblongis. Pedicellus pallidus, valde flexuo- 
sus, 8-12 mill. longus. Capsula tenera (immatura) anguste 


23 


300 


cylindrica, erecta vix curvata, plicata, haud strumosa. 
Operculum longe rostratum. Calyptra basi fimbriata. 

Hab. Madagascar : Imerina, Ambatomanga (Rev. Cam- 
boué). 

Assez voisin par le port des C. pauper Hpe et C. propinquus Hpe de 
l'Amérique du Sud et des C. pallescens Besch. et C. madecassus Besch.des 
iles austro-africaines, mais bien distinct par les caractères cités. Il diffère 
notamment du C. pullescens Besch. de Bourbon par les feuilles très fle- 
xueuses et la coiffe fimbriée et du C.madecassus Besch. de Madagascar, par 
les oreillettes mal délimitées, peu distinctes, par le tissu lâche de Ia base 
et par la structure de la nervure composée de 3 couches de cellules, les deux 
internes formées de cellules plus grandes, à lumen large, la dorsale de 
petites cellules obscures stéréïdiformes. 

Campylopus rigens Ren. et Card. — Sat dense 
caespitosus, rigidus, laete virens.Caulis 1-5 cent. longus, 
simplex vel parce fastigiato-ramosus, rufo-tomentosus. 
Folia stricta, rigida, sicca appressa, 5 1/2 mill. longa, late 
lanceolata, sensim acuminata, e medio vel paulo infra 
convoluta, auriculata, integra vel summo apice dentibus 
nonnullis instructa ; costa lata (0,27 mill,) basi dimidium 
folii latitudinis occupante, dorso lamellosa, in sectione 
transversali (medium versus folii) e 5 stratis cellularum 
magnarum, vacuarum composita, cellulis minoribus, obs- 
euris intermixus ; cellulis angularibus subhexagonis, infla- 
us, auriculas rufas excavatas efformantibus, suprabasalibus 
et mediis rectangulis, recte seriatis, parietibus parum 
incrassatis. Caetera desunt. 

Hab. Madagascar : circa Andevorante (lat, 49) ad trun- 
cos putridos (Perrot fr.). 

Cette plante, très voisine des C. virescens Besch, de Bourbon et C. sub- 
virescens Ren. et Card. de Madagascar, a de commun avec elles les cel- 
lules disposées en séries droites jusqu’au delà du milieu de la feuille. Elle 


diffère de la première par son port rigide, par la nervure plus large, plus 
fortement lamelleuse sur le dos et composée, en section transversale, de 3 





501 
couches de cellules à large lumen hyalin, entremêlées de cellules petites, 
obseures et de stéréïdes. Ce dernier caractère sert à Ja distinguer du C. sub- 
virescens Ren. et Card. qui en est encore plus voisin par sa nervure forte- 
ment lamelleuse sur le dos, mais qui ne présente, en section transversale, 
qu'une couche médiane de cellules à large lumen. Nous devons toutefois 
reconnaitre que de nouvelles observations sont nécessaires pour vérifier 
si ces différences dans la structure de la nervure ont une fixité suffisante 
et constituent à elles seules un caractère spécifique. Quoi qu’il en soit, 
et en attendant que la découverte de la plante fertile donne de nouvelles 
indications, c’est du C. subvirescens Ren. et Card. que le C. rigens se 
rapproche ie plus. 

Campylopus Hensii Ren. et Card. — Robustus, 
dicranoideus, laxe caespitosus, laete vel pallide lutescenti- 
viridis. Caulis erectus, flexuosus, 5-3 1/2 cent. altus, inferne 
tomentosus. Folia remotiuseula, erecto-patentia, apice 
recurvata vel homomalla, superiora in comam faleatam 
congesta, circa 7 mill. longa, basi 1 mill. lata, e basi 
oblonga, late rufo-auriculata, longissime subulata ; mar- 
ginibus e medio involutis et remote dentatis, superne 
spinoso-serratis; costa 1/3 basis latitudinem occupante, 
0,26 mill. lata, excurrente, dorso lamellosa et superne 
pluries seriatim valde dentata, in sectione transversali 
strato unico interno cellulis distinctis, stereidis minutissi- 
mis valde inerassatis vix conspicuis utraque pagina tecto ; 
rete haud incrassato, cellulis recte seriatis, juxtacostalibus 
rectangulis, juxtamarginalibus et superioribus multo bre- 
vioribus, quadratis, elongate quadratis vel rhombeis, supra- 
basalibus magnis laxe rectangulis in auriculas sensim 
transientibus, alaribus interioribus hexagonis vel rectan- 
gulis, exterioribus elongate rectangulis, auriculas rufas 
parum inflatas efformantibus. Caetera ignota. 

Hab. Africa tropicalis : in ditione fluminis Congo, ad 
terram arenaceam (F. Hens, jan. 1889). 


Grande et belle espèce au facies dicranoïde, Le tissu foliaire est composé 


302 


de cellules en séries droites, comme dans les C. virescens Besch., C. sub- 
virescens R. C. et C. rigens R. C. des îles mascareno-malgaches. Le tissu 
suprabasilaire est lâche et composé de grandes cellules rectangulaires qui 
passent insensiblement à celles des oreillettes. La partie exeurrente de la 
nervure est dentée sur tout son pourtour. 

Le C. horridus Welw. et Duby, de l’Angola, dont nous ne connaissons 
que la description et les figures, parait très voisin de notre espèce; mais 
il a la nervure plus large, occupant la 1/2 ou les 2/5 de la base et presque 
toute la subule et les feuilles plus dressées. 


Campylopus subcomatus Ren. et Card. — Laxe 
caespitosus, laete viridis. Caulis erectus, 2-4 cent. longus, 
sat robustus, valde rufo-tomentosus, saepe basi denuda- 
tus, innovationes graciles subflagelliformes producens. 
Folia erecto-patentia, vix flexuosa, nonnunquam in comam 
congesta, 1/2-5 mill, longa, e lanceolata basi sensim 
subulata, marginibus e medio involutis superne argute 
serratis; costa 2/5 vel paulo ultra basis occupante, dorso 
lamellosa, superne remote serrata, in sectione transversali 
e 3-4 stratis cellularum formata, quorum uno centrali e 
cellulis laxioribus majoribus composito; cellulis basalibus 
hyalinis, rectangulis, ad margines brevioribus, sequenti- 
bus infra medium et superioribus elongate rhomboideis, 
passim rotundato-angulosis, oblique seriatis, angularibus 
inflatis auriculas magnas, rufas, excavatas abrupte effor- 
mantibus. Caetera desunt. 

Hab. Madagascar : circa Andevorante (lat. 19°) ad 
truncos putridos (Perrot fr.). 


Cette espèce, très voisine du C. comatus Ren. et Card. de Sainte-Marie 
de Madagascar, s’en distingue par la nervure relativement un peu plus 
large et présentant une ceuche centrale unique de cellules à large lumen, 
au lieu de 3 couches de cellules à peu près égales comme dans l'espèce 
voisine. 


Campylopus fuscolutescens Ren. et Card. — Caes- 





305 


pites laxi, sat robusti, rigidinsculi, inferne fusci, superne 
lutescentes. Caulis erectus 5-8 cent. longus, 2-3-furcatus 
vel parce ramosus, breviter sed dense fusco-tomentosus, 
innovationibus apice attenuatis, interdum capituligeris. 
Folia rigida, humida erecto-patula vel suberecta, sicea 
laxe appressa, haud flexuosa, 4 mill. longa, lanceolata, 
sensim solidiuscule et mediocriter subulata, marginibus e 
medio involutis, superne tubulosis et remote crenulato- 
dentatis vel serratis; costa 1/3 basis occupante, breviter 
excedente, lamellosa, dorso rugulosa, nonnunquam summo 
dentata, in sectione transversali e cellulis stereidiformi- 
bus et strato medio unico cellularum magnarum, vacua- 
rum, Composita ; rete crasso solido, cellulis alaribus dila- 
tatis, breviter subhexagonis, auriculas rufas excavatas 
efformantibus, basalibus breviter rectangulis, parum 
numerosis, Caeteris jam paulo supra basin rhombeis vel 
oblongo-rhombeis, oblique seriatis. Caetera desunt. 
Hab. Maurice (Robillard). 


Espèce voisine du €. capitiflorus Mont. de Bourbon, qui n’a pas encore 
élé signalé à Maurice, mais s’en distinguant à première vue par son port 
plus rigide et sa couleur, Elle en diffère en outre par ses feuilles raides, 
non flexueuses, plus brièvement et plus solidement acuminées, par le 
tissu plus épais, par les cellules supérieures obliques descendant plus 
près de la base de la feuille, ne laissant que peu de cellules basilaires 
rectangulaires, enfin par la nervure moins large et ne présentant, en coupe 
transversale, qu’une couche centrale de cellules à large lumen, entourée 
de stéréïdes sur les faces dorsale et ventrale. 


Campylopus polytrichoides de Not. var. alte- 
cristatus Ren. et Card. — A planta europaea, habitu 
simillima, differt costa dorso magis lamellosa, lamellis 
angustioribus, altioribus, e 5-4 cellulis formatis. 

Hab. Madagascar : Imerima (Rev. Camboué). 


304 


Touffes d’un beau jaune doré, brunes à l’intérieur; tiges de 5-7 cent. 
plus ou moins divisées, un peu flexueuses, pourvues d’un tomentum rouge 
abondant ; innovations atténuées; feuilles non agglomérées au sommet, 
dressées-apprimées, moins étroitement cependant que dans la var. Bessoni 
Ren. ét Card. Le poil des feuilles supérieures est généralement moins long 
que dans le type d’Eurupe. Cette forme reste distincte du €, lonchocludos 
C. Müll. des Mascareignes, par le poil des feuilles non étalé-flexueux et 
par les lamelles dorsales très élevées de la nervure. 

La var. Bessoni Ren. et Card. a également les lamelles de la nervure 
plus élevées que dans le type d'Europe. 

Fissidens platyneuros Ren. et Card. — E mini- 
mis, viridis. Caulis 2 mill. longus. Folia 6-juga, in fron- 
dem oblongo-lanceolatam siccitate arcuatam expansa, 
parvula, 5/4 mill. longa, lanceolato-linealia, immarginata ; 
lamina vera ad medium folii producta ; lamina dorsalis 
sensim angustata, acuminata, acuta vel subacuta, margi- 
nibus cellulis apice prominentibus subtiliter denticulatis ; 
costa latissima, deplanata, dilatata, viridi, linea media 
pallida tenuissima longitudinaliter notata, sub vel cum 
apice finiente; cellulis granulosis hexagonis, angulosis 
(diam. 5-6 4). Caetera ignota. Specimina perpauca. 

Hab. Madagascar : cirea Andeévoranteé, inter muscos. 
(Perrotir:); 


Par sa nervure élargie, empâtée, verte ; munie au milieu dans toute sa 
longueur d’une ligne blanchâtre qui parait être formée par une crête fili- 
forme, cette espèce se distingue de toutes celles de la région. 

Fissidens vulcanicus Ren. et Card. — Pusillus, 
gregarius, pallide viridis. Folia 4-8-juga, humida erecto- 
patula vel suberecta, sicva frondem arcuatam sistentia, 
haud crispula, subcoriacea, linealia (long. 3 mill.), sen- 
sin acuminala, acuta, Integra, immarginata ; lamina vera 
ad vel paulo supra medium producta, lamina dorsalis basi 
attenuata ; costa pallida, flexuosa 0,025 mill. lata, ante 


505 


apicem distinete evanida ; rete obscuro, cellulis rotundato- 
angulosis, minutis (diam. 3-4 u:), illis laminae verae basin 
versus paulo majoribus, distinetis, marginem versus palli- 
dioribus. Fruetus terminalis. Pedicellus basi geniculatus, 
erectus, pallidus, subflexuosus, 5 mill. longus Capsula 
erecta vix inclinata, oblonga, 1/4 mill. longa. 

Hab. Madagascar : Diego Suarez ad lapides vulcanicas 
porosas (Chenagon). 


Cette espèce, par ses feuilles linéaires, très étroites, peut être comparée 
au F, Boryanus Besch. de Bourbon ; mais elle n’a pas son port raide et 
s’en distingue facilement par sa fronde incurvée à l’état sec, par la lame 
dorsale plus largement acuminée et enfin par le tissu obseur composé de 
cellules beaucoup plus petites. 


Fissidens comorensis C. Müll. var. sordidus 
Ren. et Card. — Sordide fuseus, minor, vix 5 mill. altus. 
Folia 8-10-juga, sicca curvatula, remotiuseula, oblonga 
vel oblongo-lanceolota, 1 mill. longa, brevi acuminata, 
integra,tantum cellulis marginalibus prominulis vix sinuo- 
sula, lamina vera paulo ultra medium produeta, lamina 
dorsalis basi rotundata; rete obscuro minutissime papil- 
loso. 

Hab. Madagascar : Mevatanana in ditione occidentali, 
ad terram rubro-argillosam (Commit Dorr ; hb. Motelay). 


Cette petite forme est très distincte du type de Mayotte que nous tenons 
de M. Bescherelle et qui a une taille plus robuste, les feuilles crispées à 
l’état sec, trois fois plus longues, lancéolées, l’acumen plus étroit ét dont 
chaque cellule est munie d’une grosse papille très saillante sur la face 
dorsale, D'autre part, nous avons recu de M. Bescherelle sous le nom de 
F. comorensis C. Müll. var. acuminatus Besch. et var. (sine nomine) 
d’autres formes qui se rapprochent beaucoup de notre plante par la taille 
et la forme des feuilles, mais celles-ci sont très nettement crénelées par la 
saillie aiguë des cellules marginales, tandis que dans la var. sordidus R.C, 
elles restent arrondies et à peine Ssaillantes. Sauf eette légère différence, 


306 

ces petites formes ont beaucoup d’analogie entre elles et peut-être pour- 
raient-elles être spécifiquement distinctes du F. comorensis C. Müll. tel 
qu’on peut le concevoir d’après la description de C. Müller et par la plante 
de Mayotte, qui s'accorde bien avec cette description. 

Fissidens congolensis Ren. et Card. — Olivaceo- 
vel flavo-viridis. Caulis subsimplex, 5-15 mill. longus, 
apice arcuatus. Folia 15-25-juga, remotiuseula, frondem 
linealem sistentia, areuato-homomalla, coriacea, difficile 
emollienda, sieca plicata, 11/2 mill. longa, oblongo-lanee- 
olata, acuminata, toto ambitu cellulis marginalibus promi- 
nentibus erenulata; lamina vera supra medium producta, 
uno latere margine revoluta, limbata, limbo 0,017 lato, e 
cellulis 4-seriatis composito ; lamina dorsalis elimbata, 
basi truncato-rotundata ; lamina apicalis acute acuminala, 
plerumque undulata ; costa albida eum apice finiente ; rete 
inferne sat distincto, superne obseuro, cellulis hexagonis 
majusculis (diam. circa 6 y) papillosis, papillis dorso pro- 
minentibus. Caetera ignota. 

Hab. Africa tropicalis : in ditione fluminis Congo, ad 
terram humosam (F. Hens, 1879). 

Espèce offrant quelque analogie avec les F. flavolimbatus Besch. de la 
Réunion et F. ferrugineus Hpe de Madagascar. Elle se distingue de la 
première par la lame vraie marginée dans toute sa longueur et de la 
seconde par le Jimbe et la nervure hyalins, par la lame apicale acuminée et 


nor apiculée, enfin de toutes deux par la lame vraie révolutée au bord 
d’un côté, 


Fissidens Dupuisii Ren. et Card. — Flavescens. 
Caulis 2-5 mill. longus, subsimplex, apice recurvus. 


Folia 15-20-juga, coriacea, homomalla, apice uncinata, 
difficillime emollienda, undulato-crispula, 1/2-5/4 mill. 
longa, anguste lanceolata, acuminata, toto ambitu cellulis 
marginalibus prominentibus crenulata, sammo apice parce 
denticulata; lamina vera ad 5/4 folii producta, in medio 








307 


inferiore hyalino-limbata (limbo 0,008 mill. lato) ; lamina 
dorsalis basi subrotundata elimbata, sed interdum cellulis 
uniserialis pellucidioribus submarginata vel hic illie inter- 
rupte et angustissime sublimbata ; costa albida cum apice 
finiente vel brevissime excedente; rete obscuro, cellulis 
minutissimis (diam. 5 y) obseuris, valde papillosis, 
papillis dorso prominentibus. Pedicelius 4 mill. longus. 
Capsula 1/2 mill. longa erecta, oblonga, sicca sub ore 
constricta. 

Hab. Africa tropicalis : in silva Bidi, ditione fluminis 
Congo (Dupuis). 

Cette espèce, beaucoup plus petite que le F. congolensis R. C., paraît 
avoir de l’analogie avec le F. madecassus Sch. que nous ne connaissons 
que par sa description. Elle en diffère par les feuilles plus nombreuses, 
crénelées par la saillie aiguë des cellules marginales, par la lame verticale 
parfois submarginée soit par des cellules plus transparentes soit par des 
fragments interrompus de margo, mais qui ne se remarquent jamais à la 
base. Ce caractère la distingue aussi du F, flavolimbatus Besch. de la 
Réunion. 

Hyophila lanceolata Ren. et Card. — Gregaria, 
obscure viridis, demum nigricans. Caulis perbrevis, 1-2 
mill. altus. Folia madida erecto-patentia, sicca incurvato- 
crispula, 2 1/2-5 mill. longa, lanceolato-subelliptica, basi 
paulo angustata, superne altenuata, haud spathulata, suba- 
cuta, marginibus planis, interdum undulatis, superne 
irregulariter valde eroso-denticulatis; costa rufa valida, 
0,047 mill. basi lata, cum apice finiente ; cellulis basilari- 
bus juxtacostalibus majoribus lustescenti-viridibus, granu- 
losis, marginalibus sensim minoribus, brevioribus, qua- 
dratis, mediis et superioribus multo minoribus, quadratis 
vel hexagonis, obseuris, dense et minutissime papillosis. 
Perichaetialia caeteris similia. Pedicellus tenuis, cirça 
42 mill. altus. Capsula anguste cylindrica, saepe curvula, 


508 


2 mill. longa, gymnostoma, opereulo conico, breviros- 
trato, cellulis leviter obliquis reticulato. Annulus obscurus. 

Hab. Madagascar : Mevatanana in tractu occidentali ad 
terrath ferrugineo-argillaceam (Comm Dorr ; sept. 1896). 


Se distingue du Æ. Potierii Besch. par ses feuilles plus longues, plus 
étroites, noircissant avec l’âge, lancéolées, atténuées à la base et plus 
retrécies au sommet, un peu ondulées, non involutées. Paraît se rappro- 
cher davantage du Æ. acutiuseula Broth. de l'Afrique équatoriale orientale, 
mais s’en distingue, d’après la description de l’auteur (Engler’s Bot. 
Jahr. 1894) par une taille plus courte, des feuilles atténuées à la base et 
nettement dentées au sommet. 


Trichostomum vernicosum kRen. et Card. — 
Laxe caëspitosuin, luteo-viride. Caulis 10-12 mill. longus, 
subsimplex. Folia madore erecto-patentia subflexuosa, 
sicea cirrata, 4 mill. longa, e basi oblonga longe lineali- 
lanceolata, integra, tantum supra basin cellulis apice pro- 
minentibus minute denticulata, alis arcte inflexis, apice 
leviter cucullatis ; costa crassa (0,08 mill. basi lata), dorso 
laevi, in rmucronem eurvatum producta; cellulis basilari- 
bus secus costam elongate-rectangulis, viridibus,parietibus 
incrassatis,margines versus laxioribus,brevioribus,subhexa- 
gonis, tenuiter limitatis, pallidioribus vel hyalinis; caeteris 
quadrato-rotundis, papillis perdensis, dorso haud vel vix 
prominentibus obrutis, inde obscuris. Pedicellus 5-8 mill. 
longus, subflexuosus, rufo-purpureus, superne pallidior. 
Capsula mutabilis oblongo-cylindrica, sat regularis, 1 1/2-2 
mill. longa, vel brevior, oblonga, basi dilatata, superne 
altenuata, ore angustato pro more obliquo, nitida, sicut 
vernicosa,medio flava, eollum versus et sub ore purpurea ; 
annulus nullus. Peristomii dentes leviter obliquati,0, # mill. 
longi, e membrana basilari brevi filiformes, usque fere ad 
basin fissi, eruribus inaequalibus passim cohaerentibus, 


309 


valde papillosis. Operculum longe conicum eurvatulum 
oblique reticulatum, purpureum. Sporae verruculosae, 
diam. 17 L. 

Hab. Bourbon (Rev. Rodriguez). 

Comparable au T. flavovirens Bruch d'Europe. En diffère par les 
feuilles cucullées au sommet, légèrement denticulées à la partie supérieure 
de la base, par la capsule élargie à la base, à la fin d’un roux brillant, et 
par l’opercule longuement conique aciculé égalant la moitié de la longueur 
de la capsule. 

Barbula corticicola Ren. et Card. — Laxe caespi- 
tosa, Caulis 4-8 mill. altus, radiculosus, pluries divisus, 
ramis congestis. Folia madida flexuosa, sicca crispula, 
4-5 mill. longa, longe et anguste lanceolato-linsalia, inte- 
gra, acuta, marginibus undulatis, involutis, superne con- 
volutaceis ; costa crassa, basi quartam vel fere tertiam 
partem folii latitudinis oceupante, in mucronem brevem 
excedente ; cellulis basilaribus hyalinis; laxis, réctangulo- 
hexagonis, 2-5-long. quam lat., suprabasalibus bréviter 
rectangulis, chlorophyllosis,subincrassatis, mediis et supe- 
rioribus quadrato-rotundatis, obscuris, haud secus costam 
in rete basilari cuneiformiter desinentibus, papillis dorso 
et marginibus prominulis: Archegonia perlonga (usque 
1 mill.). Flores masculi haud reperti, unde florescentia 
dubia. Caetera desunt. 

Hab. Madagascar : Imerina, ad truncos putridos (Rev. 
Camboué). 


Très voisin du Barbula caespitosa Schwgr. Eu différé par les feuilles 
plus longues et plus étroites, par l’acumen plus fn, par les cellules basi- 
laires plus courtes ne remontant pas sur les bords et les cellules papilleuses 
ne se terminant pas en coin dans le tissu basilaire, mais passant insensi- 
blement et sur toute la largeur de la feuille aux cellules lâches de la base. 
L'absence des fleurs mâles axillaires qu’on trouve si facilement dans le 
Barbula caespitosa d'Europe généralement fertile, fait soupconner un 


910 


mode d’inflorescenee différent pour cette plante que nous ne possédons 
qu’à l’état stérile. 

Barbula (?) Dorrii Ren. et Card. — Laxe caespitosa, 
caespites rufescentes, basi terra limoso-tophacea obruti. 
Caulis 10-15 mill. longus, rigidus, erectus, apice clavatus. 
Folia rigida, coriacea, incurvo-erecta vel appressa, immar- 
ginata, plicata, 1 1/2 mill. longa, e basi ovata vel oblonga 
sat subilo in laminam brevem lineali-lanceolatam, obtusam 
vel proboscideam producta, saepius apice emarginata, cum 
apiculo perbrevi acuto e medio sinu nascente; costa valida 
basi 0,055 mill. lata, dorso superne papillis multifidis 
ornala, apice subito clavata, propagulifera ; marginibus 
plus minus arcte involutis, paulo incrassatis, integris ; 
cellulis basilaribus lutescenti-hyalinis laevibus, juxtacos- 
talibus rectangulis, marginalibus minoribus quadratis, 
limbum haud efformantibus, suprabasalibus brevioribus, 
subquadratis, caeteris minutissimis, obscuris, densissime 
papillosis. Caetera desunt. 

Hab. Madagascar : Mahajamba, in tractu occidentali, 
cirea 15°40, lat. austr. (Commit Dorr; hb. Motelay). 

Singulière espèce, dont le classement dans le genre Barbula ne peut- 
être que provisoire en l’absence de la fructification. Sa nervure dilatée- 


claviforme au sommet et propagulifère rappelle celle de beaucoup de Syr- 
rhopodon et de Calymperes. 


Syrrhopodon (Eusyrrhopodon) subflavus Ren. et 
Card. — Gregarius, perpusillus. Caulis 2-4 mill. lon- 
gus. Folia sicca crispula, basi albida, 2 mill. longa, e 
basi ovata vel oblonga late lanceolata, sublingulata, apice 
brevissime et late acuminata, interdum subapiculata ; alis 
in parte angustiore plus minus late undulato-inflexis, 
supra basin hyalinam remote crenulatis, superne vel 
summo apice minute denticulatis; costa albida sub apice 





311 


finiente vel brevissime excedente, basi 0,064-0,065 mill. 
lata; cellulis laxis, hyalinis, costae utroque latere 6-8- 
seriatis, marginalibus inferioribus viridibus vel flavidis 
elongatis; limbo hyalino basi obsoleto, medio latiore (2-3- 
seriato), ante apicem finiente ; cellulis laminae viridis 
quadrato-rotundis, irregularibus, obseuris, dense papillo- 
sis, papillis dorso minute prominentibus. Caetera desunt. 

Hab. Madagascar : Diego Suarez, ad cortices (Chena- 
gon). Specimina perpauca. 

Cette espèce diffère du S. flavus C. Müll. de Java (S. tenellus Bryol. Jav. 
pl. XLIX) par ses feuilles denticulées au sommet et au dessus de la base, 
et du S. Wriesii Lac. par ses feuilles plus courtes, plus largement et brus- 
quement acuminées. 

Calymperes Borg'eni Kiaer var. congolense Ren. 
et Card. — A forma typica madagascariensi differt : foliis 
longioribus, majoribus, e medio sensim attenuatis obtuse 
acuminatis vel lingulatis (nec spathulatis), marginibus 
involutis, melius denticulatis, teniola latiore e cellulis 5-4 
seriatis composita, denique papillis dorso multo minus 
prominulis. | 

Hab. Africa tropicalis : silva Bidi in ditione fluminis 
Congo, ad cortices (Comm! Dupuis, 1894). 


Schlotheimia Perroti Ren. et Card. — Caespites 
compacti, superne laete vel luteo-virides, intus ferruginei, 
valde tomentosi. Caulis primarius repens, foliis brevibus 
ovatis tenuiter acuminatis præditus. Rami fastigiati erecti, 
simplices vel 2-3-fureati, graciles, apicè acuti vel subacuti, 
10-15 mill. longi. Folia sicea spiraliter torta, oblongo- 
lanceolata, sublingulata, 1 1/2-2 mill. longa, circa 1/2 mill. 
vel paulo minus lata, superne viz attenuata, interdum apice 
rotundata, saepius inferiora breviter, superiora longius 
apiculata, integra, corrugata; costa flexuosa canaliculata 


512 


sub apice evanida ; cellulis basilaribus rectangulo-lunatis, 
pallidis, laevibus, mediis juxtacostalibus elongate-oblongis, 
oblique seriatis, marginalibus mediis et omnibus apicali- 
bus subhexagono-rotundatis, oblatis, distinetis, laevibus. 
Perichaetialia conformia vel vix breviora, apice obtusa, 
rotundata, Pedicellus fenuissimus flexuosus vel cygnaeus, 
10-15 mill. longus. Calyptra laevis, vix 2 mill. longa. 
Capsuia minuta. Peristomii dentes externi, 0,25 mill. 
longi, late trabeculati, apice obtusi, articulis superioribus 
spiraliter exaratis, dentes interni paulo breviores, tenuiter 
5-4-articulati, longitudinaliter pluries striati, Sporae rugu- 
losae, diam. 40 y. 

Hab, Madagascar : ad truncos circa Andevorante 
(Perrot fr.). 


Espèce paraissant voisine duS. tenuiseta C. Müll. récolté par le Dr Ruten- 
berg à la forêt d’Ambatondrazaka, dans la zone moyenne des forêts de 
Madagascar et décrit sommairement dans les Reliquine Rutenbergianae. 
C. Müller compare cette espèce au S. phaeochlora Besch. en lui attribuant 
un pédicelle très fin et une coiffe glabre. Mais comme la capsule n’est 
pas décrite, nous ne pouvons admettre a priori que les caractères tirés des 
organes de fructification concordent. En outre d’après le très chétif échan- 
tillon original que nous possédons du S, tenuiseta C. Müll. ne portant que 
des débris de pédicelle, cette plante n’a pas le même port que le S. Perroti 
R.C.,les rameaux sont plus courts et plus épais, obtus, les feuilles sont 
beaucoup plus larges (jusqu’à 0,85 mill.) moins tordues en spirale; enfin 
les cellules marginales sont plus grosses, nettement rhomboïdales et 
disposées en séries transversales distinctes. 

Le S, Perroti R. C. est une des plus robustes, sinon la plus robuste des 
espèces du genre connues jusqu’à présent dans les îles austro-africaines. 
Elle est surtout remarquable par le contraste qui existe entre sa taille et 
la ténuité du pédicelle, ainsi que la petitesse de la capsule et de la coiffe, 
Sous ce rapport il n’y a de confusion possible ni avec le S. phaeochlora 
Besch., ni avec le S. £oivint Besch. qui lui ressemble par la taille et le 
port, mais s’en distingue, même à l’état stérile, par les feuilles plus 
larges et plus courtes, atténuées dans la partie supérieure, très brièvement 





315 


apiculées, par son tissu plus obseur et ses cellules marginales arrondies, 
non dilatées transversalement. 

Pterogoniella cbtusifolia Ren. et Card. — [axe 
depresso-caespitosa, pallide vel rufo-lutescens, Caulis 
repens dense ramosus, ramis curvulis turgidiuseulis bre- 
vissimis, 3-5 mill. longis. Folia sieca laxiuscule imbricata, 
concava, ovato-oblonga, apice rotundalo-oblusa, secus 
margines plicis duobus curvulis notata,integra, marginibus 
planis vel partim revolutis, long. 1-11/4 mill.; costa 
gemella parum conspieua vel nulla; cellulis alaribus qua- 
dratis, hyalinis, infimis longioribus interdum rufo-lutes- 
centibus, basilaribus internis et mediis elongate subhexa- 
gono-rhombeis, apicibus acutis papilloso-prominulis, 
marginalibuset superioribus brevioribus, distinctius rhom- 
beis, apicalibus ovatis, omnibus utriculi primordialis 
vestigio repletis. Caetera desunt. 

Hab, Madagascar : inter Tananarive et Betafo (Rev. 
Caussèque). 

Cette espèce, très voisine du P. Stuhlmanni Broth. de la région des 
grands lacs de l’Afrique équatoriale orientale, en diffère par ses rameaux 
très-courts, arqués, par ses feuilles plus étroites, oblongues, à peine révo- 
lutées, arrondies au sommet, non apiculées ou subacuminées. D'autre part 
le P.madagascariensis Besch. se distingue du P, obtusifoliu R, C. par ses 
rameaux aigus, les feuilles rétrécies-acuminées, à peine plissées, le tissu 
plus serré, les cellules plus longues, celles des angles basilaires dilatées, 
formant de petites oreillettes bombées. 

Pterogoniella(?) fallax Ren. et Card. — Caespites 
depressi, pallide virides. Caulis repens, 2-5 cent. longus, 
dense et inordinate ramosus, ramis 5-6 mill. longis, apice 
interdum curvulis. Folia sat distincte seriatim imbricata 
vel erecto-patula, passim subhomomalla, concava, ovato- 
ligulata, subito breviter acuminato-apiculata vel oblonga 
et sensim breviter acuminata, obsolete binervia, 1-1 1/2 


314 


mill. longa, marginibus interdum late involutis, medio 
superiore denticulalis ; rete denso pallido, cellulis laevi- 
vibus, apicibus vix prominulis, angularibus paucis, hexa- 
gono-quadratis, concoloribus, basilaribus linearibus, me- 
diis paulo, apicalibus multo brevioribus, elongate oblongis, 
parietibus crassis. Caetera desunt. 

Hab. Madagascar : Diego Suarez (Chenagon). 

Nous placons avec doute cette plante dans le genre Ptferogoniella dont 
elle a le port, à cause de son tissu plus serré que celui que l’on constate 
habituellement dans ee genre et composé de cellules plus longues et plus 


étroites, Elle se distinguerait en outre des Pterogoniella de la région et de 
la plupart des autres par ses feuilles denticulées. 


Neckera (Leiophyllum) Liliana Ren. — Monoica. 
Caulis primarius repens corticibus adfixus, pluries divi- 
sus, plus minus regulariter pinnatus, ramulis 1-2 cent. 
longis. Folia exacte disticho-complanata, haud undulata, 
valde asymmetrica, lingulata, subspathulata, 2  mill. 
longa, apice trunçato-rotundata, basi latere latiore auri- 
cula rotundata caulem .amplectentia, marginibus pro 
more ad angulos basilares involutis, toto fere ambitu ob 
cellulas apicibus prominentes minute et acute denticulatis ; 
costa sat robusta, flexuosa, paulo vel sat longe infra apicem 
dissoluta, superne interdum subfurcata; cellulis basilaribus 
laxioribus, infimis rectangutis, suprabasalibus subflexuosis, 
alaribus conformibus, mediis breviter rhombeis vel oblon- 
gis, oblique dispositis, superioribus brevioribus. Perichae- 
talia externa ovata brevia, interna oblonga sat subito brevi- 
ter late et obtuse acuminata, apice denticulata, longe et 
tenuiter costata, 2 1/2 mill. longa, laxe texta. Capsula 
immersa oblongo-cylindrica, 2 mill. longa. Peristomii 
dentes externi anguste lanceolati, acuminati, 0,29 mill. 
longi, nonnunquam medio perforati, tenuissime trabecu- 








315 


lati, interni lineales, subaequilongi, granulosi, valde nodu- 
losi, interdum appendiculati. Operculum conicum longe 
et recte aciculare. Sporae granulosae sphaerieo-oblongae, 
diam. 10-15 z. Flores masculi numerosi, minuti. Fol. 
perig. brevissima apice subpatula, ovata, brevi et obtuse 
acuminata, apice subdenticulata. Antheridia 4-5, 0,12 
mill. longa. 

Hab. Africa tropicalis : ad ramulos in insula fluminis 
Congo versus Upoto, 2 lat. bor. (Laurent). Cariss. uxori 
meae dedicata. F. Renauld. 

Rappelle beaucoup, par le port et la forme des feuilles, le N. fovcolata 
Mitt. du Cameroun, mais s’en distingue d’ailleurs au premier coup d'œil 
par ses feuilles non ridées transversalement. 

Porotrichum (Anastrephidium) Laurentii Ren. et 
Card. — Dioicum. Pallide vel fuscescenti-viride, haud 
nitidum. Caulis primarius repens, stipitibus erectis, 5-5 
cent. altis, superne in frondem obliquam ovatam vel elon- 
gate oblongam bipinratam expansis, ramis superioribus 
apice breviter et tenuiter flagelliferis. Folia infima stipitis 
remola parva squamaeformia, media complanato-patula, 
late deltoideo-ovata (21/4 mill. longa, 1 1/2-2 mill. lata) 
late et brevissime acuminata, toto fere ambitu minute den- 
ticulata, ultra medium sat tenuiter costata, dorso sparse 
subpapillosa, ramea et ramulina disticho-patula, concava, 
ovato-oblonga, breviter acuminato-subapiculata, alis uno 
latere late inflexis, jam e paulo supra basin denticulatis 
superne serratis; costa tenui simplici, ad 5/4 folii pro- 
ducta ; cellulis mediis breviter linearibus, 10-12-long. 
quam lat., long. circa 40 y, Flores feminei in caule, rarius 
in ramis numerosi. Fol. perich. externa breviter acuminata, 
interna multo longiora, e basi ovata longe acuminata, su- 
perne involutaceo-flexuosa, apice minutissime crenulata vel 


24 


516 
subintegra, paulo ultra medium tenuissime costata, 0,3 
mill. longa. Archegonia 20-50, paraphysibus multo supe- 
rantibus. Caetera desunt. 

Hab. Africa tropicalis : in ditione fluminis Congo, inter 
Soukiani et Komani (Laurent, dec. 1895). 

Cette plante, qui parait voisine du P. mayumbense Besch. du Congo 
rancais, par ses feuilles étalées-distiques, s’en distingue par la nervure 
jamais bifurquée et par son tissu foliaire composé de cellules linéaires, 
non elliptiques ni les juxtamarginales arrondies. Par le port, notre espèce 
ressemble à P, comorense C. Müll., mais elle a les feuilles beaucoup plus 


aplanies et les marges non étroitement révolutées. 


Hookeria Auberti Pal. Beauv. var. saxicola Ken. 
et Card. — A planta typica borboniea differt foliis brevio- 
ribus, pro magnitudine latioribus, ovatis, magis abrupte 
apiculatis et habitatione ad saxa vulcanica. 

Hab. Madagascar : Diego Suarez (Chenagon). 

Le Hookeria Auberti P. B. paraît répandu à la Réunion, à Maurice et 
sur toute la côte orientale de Madagascar. Les échantillons que nous avons 
recus dediverses localités et presque toujours mélangés à d’autres mousses, 
offrent de nombreuses variations portant sur la grandeur et la forme des 
feuilles, la denticulation presque nulle ou très-aceusée, les paro'scellulaires 
plus ou moins épaisses, chlorophylleuses ou non, mais sans que nous 
ayons pu constater de liaison entre elles; les organes de fructification, 
quand ils existaient, ne nous ont pas offert non plus de caractères à utiliser, 
de sorte que nous n’avons pas pu classer les variations de ce type un peu 
polymorphe. Le 4. Auberti P.B. reste toutefois bien distinct du 4. borbo- 
nica Besch. par son tissu plus lâche et son margo non épaissi composé de 
cellules en 2 séries seulement, 


Callicostella heterophylla Ren.et Card. — Obscu- 
re viridis, laxe depressa. Caulis repens, inordinate divisus, 
ramis usque 4 cent. longis vel brevioribus. Folia sicca 
incurvato-suberispula, heteromorpha, lateralia asymme- 
trica, ovata vel late oblonga, apice rotundata, 2-2 1/2 mill. 
longa, 1 1/4 mill. lata ; marginibus superne tenuiter eroso- 


does, : OP 


. 






PRÈS Par AE ME an Eu 9 VERS 


EE Rd pi 


317 


denticulails ; nervis haud dentatis interdum dorso papillo- 
sis ; cellulis irregularibus, angulosis, laevibus vel superio- 
ribus plus minus papillosis. Folia dorsalia late acuminata 
e cellulis elongatis, flexuosis, laevibus, tantum apicalibus 
nonnullis parce papillosis composita. Pedicellus circa 10 
mill. longus, medio sublaevis, superne obtuse muricatus. 
Capsula horizontalis vel e pedicello superne arcuato pen- 
dula, ovata, 5/4 mill. longa, muricata, sicca sub ore leviter 
constricta. Peristomii dentes apice incurvi. Calyptra brun- 
nea superne scabra. 

Hab. Madagascar : cirea Andevorante, inter muscos 


(Perrot fr.). 


Espèce voisine du C. Prabatkiana C, Müll, de Java, mais s’en distin- 
guant par ses feuilles hétéromorphes, les latérales asymétriques et par le 
tissu foliaire composé de cellules plus petites, moins régulières, les supé- 


rieures parfois papilleuses, 
‘ Elle diffère davantage du C. Zacerans G. Müll. par les feuilles arrondies 


au sommet ou à peine et obtusément apiculées, très faiblement denticulées- 
érodées aux bords, par les cellules anguleuses presque lisses et par les 


nervures non dentées ni calleuses, 


Hypnella viridis Ren. et Card. — Olivaceo-viridis, 
Caulis brevis, repens, radiculis adfixus, plus minus ramo- 
sus, ramis patulis 5-8 mill, longis. Folia madida erecto- 
patula, sicca laxe imbricata, subhomomalla, ovato-oblonga, 
elliptica, apice rotundata, concava, marginibus in medio 
superiore distincte eroso-denticulatis; costis binis inaequa- 
libus ad vel ultra medium productis ;° cellulis basilaribus 
clongate quadratis, laevibus, subhyalinis, caeteris breviter 
linearibus, flexuosis, seriatim pluri-papillosis, papillis 
dorso acute prominentibus. Perichaetialia minima. Pedi- 
cellus 5-7 mill. longus, sublaevis, flexuosus. Capsula mi- 
putissima rugulosa, sicca sub ore valde coarctata. 


318 


Hab. Madagascar : Diego Suarez, ad lapides vulcanicas 
(Chenagon). 

Diffère du Æypnum Dozyanum C. Müll. de Java par la couleur verte des 
touffes, par les nervures plus longues, atteignant ou dépassant le milieu 
de la feuille et par les dents des feuiles assez régulières, simplement papil- 
leuses à la base, tandis que celles du A. Dozyanum sont à forme de papilles 
allongées et rameuses, analogues à celics des Thelia de l'Amérique du 
Nord. 

Les Hypnum glossoides Bosch et Lac. et Æ. similans Bosch et Lac. du 
Briologia Javanicu, paraissent appartenir au même groupe. Il faudrait 
connaître la coiffe et s'assurer si elle est mitriforme pour classer sûrement 
ces plantes dans les Hookériacées. Cette attribution parait toutefvis 
probable, vu que le Dr C, Müller dit avoir constaté, postérieurement à la 
date de sa description princeps,une coiffe mitriforme dans le 4. Dozyanum 
Bryol. Jav. 


Hypnella semiscabra Ren. et Card. — Ab H. 
viridi Ren. et Card. differt caule longiore, flexuoso, 
laxius, saepe fasciculatim ramoso, foliis magis patulis, 
haud homomallis, lingulatis, apice saepe truncatis, inter- 
dum emarginatis, dentibus majoribus, papillis magis 
prominentibus et praecipue pedicello /ongiore, 10-12 mill. 
longo, cygnaeo, medio leviter, superne grosse tuberculoso. 
Capsula pendula, ovata, sub ore haud constricta, rugulosa. 

Hab. Madagascar : cirea Andevorante, inter muscos 
(Perrot fr.). 

Nous instituons cette espèce avec un peu de doute parce que nous 
n'avons pu observer qu’un seul pédicelle, comme d’ailleurs dans le 
H, viridis; mais si des observations ultérieures viennent confirmer la 
fixité du caractère tiré de la rugosité du pédicelle, notre espèce sera suffi- 
samment distincte. Les organes de fructification accentuent encore 
l’analogie de cette plante avec les Hookériacées, particulièrement avec les 
Callicostella, 

Rhynchostegium angustifolium Ren. et Card.— 
Monoicum. Tenellum, humile, luteo-viride. Caulis repens, 





919 


in ramos graciles flexuosos superne attenualos inordinate 
divisus, laxe foliosus. Folia erecto-patula, oblongo-lanceo- 
lata, basi truncata, coarctata, longe et tenuiter acuminata, 
acumine inderdum semitorto, marginibus inferne revolu- 
tis, toto fere ambitu remote denticulaltis; costa tenui 
medium versus vel paulo ultra continua ; rete sat denso, 
cellulis hexagono-linearibus, alaribus laxioribus hyalinis 
vel parce granulosis, quadratis vel rhombeis, totam fere 
basin occupantibus. Perichaetialia longe loriformi-acumi- 
nata, remote dentata. Perigonialia acuminata, parce den- 
ticulata. Caetera ignota. 

Hab. Madagascar : in silva Analamazoatra (Rev. Cam- 
boué et Campenon). 

Espèce beaucoup moins robuste que le R. distans Besch., se rappro- 
chant davantage du R. Comorae G. Müll. d’Anjouan. Elle en diffère par les 
rameaux plus effilés, par les feuilles plus étroites, plus allongées, plus 
faiblement dentées, tronquées et contractées à la base, qui dans l’espèce 
voisine est arrondie-cordiforme, et par le tissu basilaire composé de cel- 
lules dilatées, carrées ou rectangulaires, 

Très voisin aussi du R. raphidorrhynchum C. Müll. de Natal, mais celu:- 
ci a le port plus raide, les feuilles plus larges à la base qui est arrondie, 
sans cellules basilaires lâches, et l’acumen plus court. 

Trichosteleum microcalyx Ren. et Card. — 
Monoicum, Ex habitu 7. Perroti Ren. et Card. madagas- 
cariensis sat simile sed robustius. Caespites densi intricati, 
late extensi, luteo-virides. Caulis prostratus radiculosus, 
dense pinnatus, ramis intertextis, 5 mill. longis. Folia sat 
conferta, erecto-patentia, apice vix fléxuosa, 1 1/4 mill. 
longa, oblongo-lanceolata, sat subito et mediocriter acumi- 
nala, concava, interdum plicata, encrvia vel obsolete 
binervia, marginibus integris vel nodoso-sinuolatis e medio 
arcte involutis, summo convolutaceis ; rete laxiusculo, cel- 
lulis lineari-subhexagonis (mediis long. 60 , superioribus 


520 
brevioribus), papilla unica e medio nascente dorso valde 
prominente ornatis, alaribus tribus vesiculosis. Perichae- 
tium radieans. Folia perich. minuta, externa brevissima, 
intima ovato-oblonga, 5/4 mill. longa, plus minus subito 
breviter sed tenuiter acuminata, superne denticulata, 
praecipue infra apicem, enervia, laxius texta, laevia. Pedi- 
ccllus brevis, 5-5 mill. longus, purpureus, summo arcua- 
tus, laevis. Caetera desunt. 

Hab. Africa tropicalis, in ditione fluminis Congo, ad 
ligna putrida (Hens). | 

Cette espèce, qui peut être comparée au T. Perroti Ren. et Card. de 
Madagascar, s’en distingue par son port plus robuste, ses feuilles plus 
longues, plus larges, noa rétrécies à la base, non contractées au sommet 
en une longue pointe loriforme, presque entières, par Les folioles périché- 
tiales très petites et enfin par le tissu plus lâche. 

La plupart de ces caractères la séparent aussi des 7, leptorrhynchum 
Besch,. et T. adhaerens Besch. de La Réunion, dont le pédicelle est en outre 
beaucoup plus long, ainsi que du T. dicranelloides Broth. de San-Thomé, 

Sematophyllum stellatum Ren. et Card. — 
Humile, pallide vel lutescenti-viride, nitidum. (Caulis 
repens dense et inordinate ramosus, ramis erectis 3-4 mill. 
longis, apice haud cuspidatis. Folia patula, haud subse- 
cunda, ovata vel oblonga, breviter acuminata, 1-1 1/2 mill. 
longa, superne convoluta, integra vel apice parcissime 
denticulata, enervia ; cellulis alaribus 2-5 vesiculosis, 
caeteris linearibus, vermicularibus, long. circa 40 u, dorso 
papillis sparsis obtuse sed distincte prominentibus scabri- 
dis. Caetera desunt. 

Hab. Madagascar : circa Andevorante, inter caespites 
Schlotheimiae Perroti R. C. (Perrot fr.) 

Espèce voisine du S. scabrellum Lac. de Java, mais s’en distinguant 
nettement par ses feuilles plus larges et plus brièvement acuminées. Elle 
s'éloigne davantage du S. convolutum Lac. de Java par le port, le mode 
de ramification et les feuilles très étalées, plus larges et plus courtes. On 





321 


ne peut d’ailleurs ls confondre avec le S. megasporum Duby des iles austro- 
africaines à cause de ses feuilles papilleuses sur le dos et un port tout 
différent. 

Sematophyllum subscabrellum Ren. et Card. — 
Tenellum, gracile, viride. Caulis filiformis erecto-flexuo- 
sus, basi denudatus, 10-20 mill. longus, parce ramosus, 
ramis brevissimis plumosis. Folia erecto-patentia, sub- 
flexuosa, concava, circa 1 mill. longa, angustissima, lan- 
ceolato-linealia, sensim tenuiter acuminata, acumine, 
semitorto, superne minute crenulato-denticulata, ecostata ; 
cellulis incrassatis, late linearibus, papillosis, long. cirea 
90 ., apicalibus multo brevioribus, elongate oblongis, 
alaribus 5 luteis vesiculosis, oblongis, curvatis; papillis 
dorso obtuse sed distinctissime prominulis. Caetera desunt. 

Hab. Madagascar: circa Andevorante, inter muscos 
(Perrot fr.). 


Cette espèce se rapproche beaucoup par le port et la forme des feuilles 
du Raphidostegium (Teesdalina) rufoviride Bcsch. de la Réunion, que 
l’on pourrait classer dans les Sematophyllum. Elle s’en distingue par les 
feuilles moins raides, moins finement acuminées-cuspidées et surtout par 
les cellules papilleuses. Elle a aussi beaucoup d’analogie avecle Hypnum 
scabrellum Lac. de Java, que dJaeger classe dans les Trichosteleum ; elle 
s’en distingue par les tiges non couchées, peu rameuses, par les feuilles plus 
longues et plus étroites, non élargies vers le milieu, par les cellules 
moyennes très chlorophylleuses et plus papilleuses, ainsi que par les 
cellules alaires à parois épaisses, moins vésiculeuses, jaunes. 


Sematophyllum megasporum Duby var. den- 
sum Ren, et Card. — A planta typica borbonica et mau- 
ritiana differt caespitibus compaetis, caule valde ramoso, 
ramis confertis, intertextis, brevioribus, apice haud cus- 
pidatis, foliis patulis vel erecto-patulis haud homomallis, 
minoribus, brevius acuminatis. 

Hab. Madagascar : in silvis inter Fianarantsoa et 
Mananjary (D' Besson). 


322 


Isopterygium Ambreanum Ren. et Card. — 
Lutescenti-viride, laxe caespitosum, depressum. Caulis 
longe repens, radiculosus, rufo-purpureus, ramis plus 
minus pinnatis, 9-5 mill. longis. Folia ovato vel oblongo- 
lanceolata, longe acuminata, caulina pro more apice recur- 
vata, sal distincte auriculata, ramea erecto-patula concava, 
haud vel vix complanata, omnia integra, enervia vel obso- 
lete binervia, marginibus planis ; rete subincrassato, cellulis 
linearibus flexuosis, attenuatis, apice haud prominulis, 
8-10-long. quam lat. (long. circa 40 1), basilaribus rufo- 
lutescentibus, alaribus 2-5 majoribus, oblongo-rectangu- 
lis, auriculas parvas simulantibus. Caetera ignota. 

ilab. Madagascar: ad cortices, Montagne d'Ambre 
circa Diego Suarez (Chenagon). 

Cette espèce diffère de l’Z. leptoblustum C. Müller d’Anjouan par ses 
feuilles plus grandes, plus longuement et plus finement acuminées, 
entières, plus concaves, les caulinairés munies de petites oreilleltes assez 
visibles. Elle se distingue d’autre part de l’Z. subleploblastum Besch. de 
Mayotte par un port plus robuste, les feuilles plus grandes, plus larges, 
ovales-oblongues, par le tissu coloré de la base et les cellules alaires dila- 
tées, les cellules moyennes plus courtes(40 # au lieu de 60-65 ),enfin par 
les rameaux non plumeux. 

Dans la note qui suit la description de l’Z. subleptoblastum Besch. dans la 
Floruie de la Réunion, M. Bescherelle dit que cette espèce diffère de 
l’Z. leploblastum C. Müll, par le port moins robuste et les feuilles plus 
courtes, non terminées en pointe filiforme. L'échantillon de 1. leptoblus- 
tum d’Anjouan que nous tenons du Dr C. Müller lui-même est en effet 
plus robuste dans toutes ses parties, les feuilles sont ovales-oblongues, 
brièvement acuminées et denticulées au sommet. 

Ectropothecium Perroti Ren. et Card. — Dioi- 
cum? Laete viride, nitidum. Caespites depressi. Caulis 
prostratus, densissime ramosus, ramis brevibus, 3-5 mill. 
longis, pinnatis vel erecto-fastigiatis. Folia arcuata, apice 
subsecunda, concava, medio superiore denticulata, caulina 








PTE 


Red TETE n ET. Ti 


= 


NT NE AE 





325 


ovata breviuscule acuminata, 1 mill, longa, subauriculata, 
ecostata vel obsolete bicostata, ramea angustiora, oblongo- 
lanceolata; rete denso, crassiusculo, lincari-vermiculari, 
cellulis mediis 8-10-long. quam lat., apicibus haud promi- 
nulis, basilaribus brevioribus, angularibus paucis laxiori- 
bus, quadratis vel hexagonis, nonnullis (1-2) subito infla- 
us, hyalinis, folio haud exacte propriis. Cactera ignota, 

Hab. Madagascar: circa Andevorante, ad terram humo- 
sam (Perrot fr.). 

Se distingue à première vue de l’£, regulare C. Müll, et des espèces 
voisines par le port plus trapu, moins élancé, par les touffes denses, la 
ramification faslisiée-pennée très serrée ct par les feuilles beaucoup moins 
fortement recourhécs en dessous, plus brièvement acuminées. 


Ectropothecium Chenagoni Rien. ct Card. var. 
hamatulum Ren. et Card. — A forma typica a Chena- 
son cirea Diego-Suarez et a fr. Perrot in ditione Antsia= 
naka lecta, differt habitu robustiore, caule corueibus haud 
adfixo, ramis longioribus, foliis haud complanatis, magis 
concavis, distincle hamatis, costisque pro more validiori- 
bus, longioribus. 

Hab. Madagascar: cirea Vohemar (Perrot fr.). Jam 
inter Vinanintelo et IKongo a Dre Besson lectum. 

Les caractères cités donnent à cette forme un port assez différent de la 
plante de Diego-Suarez et du pays d’Antsianaka que nous avons décrite 
sous le nom de ƣ. Chenagoni R. CG. el qui est corticicole, avec une tige 
étroitement adhérente au support, des feuilles aplanies-distiques, ce qui 
lui donne de l’analogie avec £. seychellarum Besch., dont les feuilles sont 
d’ailleurs beaucoup plus longuement et plus finement acuminées. La var. 
hamatulam R. C. parait représenter la forme terricole ou humicole, Les 
caractères cités ne nous ont pas semblé assez importants pour séparer 
spécifiquement les deux formes ; cependant il est possible que la fructifi- 
cation, iorsqu’clle sera connue, fournisse des différences plus notables. 


Ectropothecium intertextum Ren. et Card. — 


25 


924 


Monoicum. Robustum, nitide lutescens. Caespites depressi, 
compacti, late extensi. Caulis prostratus fastigialo-pinna- 
Lus, ramis flexuosis intertextis, 5-8 mill. longis. Folia 
remota, palula, apice falcatula, superne denticulata, mar- 
ginibus arcte revolutis, lateralia oblongo-lanecolata, brevi- 
ter acuminata, media angustiora, tenuius acuminata, 
long. 2 mill., lat. 5/4 mill., costa gemella tenuissima, 
interdum sat longa; rete denso verimieulari, cellulis 
mediis linearibus, flexuosis, 8-10-long. quam lat., apicibus 
prominulis sparse dorso folit valde conspicuis, basilaribus 
brevioribus, alaribus fere similibus perpaucis. Flores 
utriusque sexus in çcaule numerosi, maseuli globulosi, 
folia perigonialia minima, late ovata, breviter acuminata. 
Antheridia 4-6. Folia perichætialia apice reflexa, interna 
lanceolata, enervia, in acumen piliforme flexuosum valde 
dentatum sensim subulata. Pedicellus 15-20 mill. longus, 
pallide purpureus. Caetera desunt. 


Hab. Maurice (Robillard; hb. Duby). 


Par son gazonnement compact, ses feuilles plus étroites.oblongues-lan- 
ccolées ou lancéolées et son inflorescenee monoïque, celte espèce s’éloigne 
de toutes les espèces à tissu serré de la région, que le Dr C. Muller classe 
dans sa section Cupressina du genre {/ypnum. Elle est voisine de 
l’'£. laevigatum Mitt. de Ceylan qui est aussi moncique; mais ce dernier 
s’en distingue par ses toufles molles, par son port encore plus robuste, par 
ses tiges régulièrement pennées et non à rameaux entrelacés, par ses 
feuilles fortement falciformes, plus grandes, plus fortement dentées, par 
les nervures plus fortes et plus longues, par les cellules moyennes plus | 
longues sans saillies apicales, tout à fait lisses, enfin par les cellules alaires 
p'us développées. 


Ectropothecium arcuatum Ren. et Card. — Monoi- 
cum. Ab ƣ, intertexto R. GC. simillimo differt folis hAaud 
paluhs, exactius areuato-falsatis, concavis, brevioribus, 
latiorious, ovato vel oblongo-lancecolatis, brevius et latius 
acuminatis, minute crenulato-denticulatis, laevibus, peri- 





229 


chaetialibus subintegris, pedicello breviore 8-10 mill. 
longo. 

Hab. Maurice (Rodriguez, 1888). 

Cette jlante, très voisine de la précédente, s’en distingue surtout par les 
feuilles non papilleuses sur le dos. Elle diffère de lZ. laevigatum Mitt, par 
un autre port, par les feuilles raméales légèrement denticulées, par les 
folioles périchétiales presque entières, les n:rvures plus faibles et plus 
courtes, les cellules moyennes plus courtes et le pédicelle plus court et 
plus grêle. 

Elle forme avec l’'£. intertextum R. G., parmi les espèces du genre à 
tissu serré des iles austro-africaines, un petit groupe caractérisé par l’in- 
florescence monoïque ct un port robuste. 

Hypnum (Limnobium) Caussequei Ren. et Card. 
— Caespites molles superne rufo-lutescentes, inferne 
brunnei. Caulis depressus, inordinate ramosus, ramis 
assurgentibus, aeutis, pro more apice incurvis vel cirein- 
natis, 3-10 mill. longis. Folia laxe imbricata, concava 
oblonga vel oblongo-lanceolata, basi truncata, e medio alte- 
nutla, acula, breviler acuminata, superne denticulata, 
1-1 1/4 mill. longa, alis uno latere late involutis; costis 
binis inaequalibus, basi haud conniventibus, ad medium 
vel paulo infra productis; rete luteo-rufescente, angusto, 
vermiculart; ecllulis flexuosis linearibus (long. cirea 65 ) 
paricuibus bin. basilaribus paulo laxioribus, angu- 
laribus paucis vel parum distinctis, quadratis, auriculas 
haud efforn:antibus, granulosis. Caetera desunt. 

Iab. Madagascar: inter Tananarive et Betafo cirea 
1500® al. (Rev. Caussèque). 

Cet'e mousse, qui parait avoir été récoltée dans une station humide, 
possède les caractères généraux des Limnobium. Ses cellules sont remplies 
de matière d’un vert jaunâtre ou roux sans re granuleuses, excepté 
celles des angles basilatres. On ne pourrait guère comparer cette plante 
qu'au /1. palustrs L. dont cile s'éloigne d’ailleurs considérablement par 
ses feuilles deuticulées dans le tiers supérieur, rétrécies dès le milieu ct 
acuminées, ct par sa nervure double s’arrélant au wilieu ou le dépassant 
peu 








COMPTES-RENDUS DES SÉANCES 


DE LA 


SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE 
DE BELGIQUE 


TOME TRENTE-CINQUIÈME 


DEUXIÈME PARTIE 





ANNÉE 1896 





BRUXELLES 


AUCSIBGE DE LA SOCIÉTÉ 
JARDIN BOTANIQUE DE L'ÉTAT 


CN nn 





Conseil d'administration de la Société royale de botanique 


MM. 





de Belgique pour l’année 1896. 


Président : M. ÉLz. MarcaL. 


Vice-Présidents : 


MM. A. Cocniaux, Tu. Duranp et J. Massarr. 
Secrétaire : M. F. CRÉPIN. 


Trésorier : M. L. Coomans. 


Conseillers : 


MM. G. Locuenies (1896), 
P. Nypecs (1897), 
Ém. Ropicas (1896), 
Cu. VAN BauBeke (1898). 


Cu. Bommer (1898), 
ALFR. DEWÈvRE (1897), 
L. Enrera (1896), 

À. Gravis (1896), 

Ém. LaurenT (1897). 





COMPTES-RENDUS DES SÉANCES 


DE LA 


SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE 
DE BELGIQUE. 


te itLites— 


ANNÉE 1896. 


Séance mensuelle du 11 janvier 1896. 
Présence De M. ÉL. MarcHaL. 


La séance est ouverte à 8 heures. 


Sont présents : MM. Aigret, L. Coomans, V. Coomans, 
Dens, De Wildeman, Th. Durand, ÉI. Marchal et Troch ; 
Crépin, secrétaire. 

Le procès-verbal de la séance du mois de novembre 
1895 est approuvé. 


M. le Secrétaire analyse la correspondance. 

M. Troch donne lecture d’une notice sur le Tragopogon 
orientalis L., dont l'impression aura lieu dans le compte- 
rendu de la séance. 

M. Delogne lit une note sur le Cephalozia lunulaefolia 
Dnrt., dont l'impression est également votée. 

M. De Wildeman analyse une notice sur les Vaucheria, 
qui sera insérée dans les mémoires. 


SUR LA PRÉSENCE DU TRAGOPOGON ORIENTALIS L. 
DANS LA VALLÉE DE LA MEUSE EN BELGIQUE, 


par P. Trocu. 


Dès 1863, M. Crépin, dans ses Considérations sur 
l'étude de la flore indigène, signalait la possibilité d’obser- 
ver le Tragopogon orientalis L. en Belgique et de le 
ranger au nombre de nos espèces indigènes (Conf. tome 
II, n°], p. 54). 

IL appartenait à l'auteur de cette observation de 
découvrir, dans la zone calcareuse, la plante sur laquelle 
il attirait votre attention il y a plus de 50 ans déjà et 
d'avoir la joie de vérifier l'exactitude de ses prévisions. 

C’est dans une prairie s'étendant sur la rive droite de 
la Meuse, entre Jambes et Dave, que cette belle trouvaille 
aété faite par M. Crépin, au mois de juin 1893. La 
plante croissait en abondance dans une prairie basse, 
située au pied des montagnes de la rive droite le long de 
la voie ferrée ; elle y occupait un espace assez limité, car, 
malgré de laborieuses recherches faites dans les prairies 
avoisinantes, aucun autre spécimen n'en fut plus aperçu. 
Son habitation fournissait de nombreux exemplaires 
fleuris et d’autres déjà fructifiés. Par la nature du terrain, 
sa situation topographique, par l'absence de plantes 
exotiques dans cette prairie et d’amas de décombres 
à proximité, il est impossible de douter de l'indigénat de 
l’espèce dans cette localité. 

Tout d’abord, demandons-nous comment il est possible 
que cette plante ait été laissée inaperçue jusqu'à présent 
par les nombreux botanistes qui ont exploré la vallée de 





r! 


la Meuse; comment elle a pu échapper aux investigations 
de botanistes namurois. C’est que les caractères spécifiques 
de cette plante sont assez délicats à observer, qu'ils ne 
sautent pas aux yeux comme chez nombre d'autres 
espèces, que les fleurs restent fermées une grande partie 
de la journée et que, par suite, la confusion avec le 
T. pratensis L. est des plus faciles. 

Nous allons done examiner brièvement ce qui diffé- 
rencie ces deux types. 

D'après les meilleurs auteurs, tels que Koch (Synopsis 
florae germanicae et helveticae), Boreau (Flore du Centre 
de la France et du bassin de la Loire), Arrondeau (Flore 
Toulousaine), Guépin (supplément à la flore de Maine et 
Loire), Kirschleger (Flore d'Alsace et des contrees limitro- 
phes), Grenier et Godron (Flore de France), nous pouvons 
dresser des T’. pratensis et T.orientalis le parallèle suivant: 


T, pratensis. | T. orientalis. 


Racine 


pivotante, noirâtre extérieurement, très laiteuse, à col fibreux. 


Tice 
droite, simple ou rameuse, glabre, | droite, généralement rameuse, flo- 
haute 3-8 décim. conneuse à l’état jeune, glabre 
après, haute 3-9 décim. 
PéponcuLes 


point ou à peine épaissis sous les | cylindriques, mais #n peu épaissis 


capitules. sous les capitules. 
FuILLES 
dressées-dilatées à la base et en- | élargies à la base, canaliculées, 


gainantes, très allongées, glabres, | puis étroites-linéaires ou lancéo- 
linéaires-acuminées, souvent tor- | lées, longuement acuminées, subu- 
tiles-spiralées vers le sommet, | lées ou contournées au sommet. 
quelquefois à bords ondulés, 


INvVOLUCRE 


à 8 folioles lancéolées-acuminées, | à 8 folioles, ridées transversalement 
un peu plus courtes et souvent plus | au-dessus de la base, sensiblement 
longues que les ligules. plus courtes que les ligules. 


ANTRÈRES 
à tube doré inférieurement et d’un | à tubeentièrement jaune d’or, mar- 
brun foncé supérieurement. qué de $ stries noires. 
AKÈNES 
longs d’un centim., grisâtres, un | longs 12-15 mm., hérissés sur les 
peu courbés, ellipsoïdes, à dix | côtés de denticules cartilagineux- 


stries, denticulés. scabres-tubercu- | écailleux. 
leux. 


BECcS DES AKÈNES 


filiformes, de longueur à peu près | filiformes, égalant en longueur les 

égale à celle de l’akène et de l’ai- | 2/5 ou même seulement la 1/2 de 

grette. celle des akènes, Surtout pour les 
fruits de la circonférence. 


AIGRETTE 


blanche, un peu vivlacée. 


FLEURONS LIGULÉS. 


d’un jaune soufre clair, se fermant | presque une fois plus longs, larges, 
entre Q et 10 Res du matin, d'un beau jaune d’or, restant 
ouverts jusque vers midi, 
FLORAISON 


De mai à juin, juillet ou septembre selon la latitude, 


En récapitulant ces divers caractères, nous constatons 
que la racine, la tige, les feuilles, l'aigrette et l’époque 
de floraison sont les mêmes chez ces deux espèces et ne 
peuvent servir à les différencier. 





9 


Les dissemblances caractéristiques portent sur les 
points suivants : 


Pédoncules à peine épaissis sous les capitules ; 
Folioles de l’involucre dépassant généralement les fleu- 

rons ligulés, rarement à peine plus courtes qu'eux; 
Anthères à tube doré inférieurement et brun foncé 

supérieurement ; T. pratensis. 
Akènes scabres-tuberculeux ; 
Bec à peu près de la même longueur que l’akène; 
Fleurons ligulés jaune-soufre, se fermant vers 9 ou 

10 hes matin. 
Pédoncules un peu épaissis sous les capitules; 
Folioles de l’involucre sensiblement plus courtes que 

les fleurons ligulés ; 
Anthères à tube entièrement d’un jaune d’or, marqué 

de 5 stries noires ; T. orientalis. 
Akènes cartilagineux-écailleux; 
Bec plus courts que l’akène ; 
Fleurons ligulés, jaune d’or, restant épanouis jusqu’à 

midi. l 

De tous ces caractères morphologiques le plus difficile 
à observer, tout au moins dans un herbier, est celui 
relatif à l'état de la surface des akènes: tuberculeux 
chez l’un, écailleux chez l’autre, L'herbier du Jardin 
botanique de Bruxelles renferme de multiples parts des 
deux Tragopogon; or, malgré un conseiencieux examen 
à la loupe de nombreux akènes, nous n’ayons pas aperçu 
de différence très appréciable entre eux. Vus au micros- 
cope, les akènes marginaux du T°. pratensis ont cependant 
les tubercules généralement un peu plus longs et plus 
aigus que ceux de l’autre espèce; les akènes du centre 
sont moins anguleux, à arêtes moins vives, à aspérités 
moins proéminentes, plus obtuses. Tel est le cas pour les 
fruits de T'. pratensis recueillis en Grèce par Haussknecht 


10 


et à Evreux par À. Le Lièvre; mais le contraire s’observe 
sur un spécimen de Zorokin, provenant de Galicie, où 
les arêtes sont presque lisses et moins scabres que dans 
certaines formes du T. orientalis. 

Peut-être la différentiation est-elle manifeste à l’état 
frais, tandis que, par dessiccation, les squames et les 
tubercules sont déformés? Disons encore à ce sujet 
que Boissier, dans sa Flora Orientalis (vol. IT, p. 747) 
qualifie la surface des akènes du 7”. pratensis de « angu- 
latis squamuloso-asperis » et celle des akènes de T'. orien- 
talis de « obsolete angulatis squamuloso-asperis ». Aux 
yeux de cet observateur, la différence est tout à fait 
insignifiante. 

Quant au bec des akènes, c'est après une comparaison 
approfondie des matériaux de l’herbier que nous omettons 
à dessein de mentionner, dans le tableau précédent, la 


SA 4 Pa | 
proportion de = à 5 signalée par les botanistes entre les 


longueurs du becet de l’akène. Sur un grand nombre de 
fruits observés et principalement sur ceux dela périphérie, 
nous avons constaté que le rapport moyen du bec à l’akène 


9 . . 
est de TT dans T. orientalis, alors que selon Boreau et 
. . e A . 7 3 , « 
Kirschleger il devrait être d’environ Du et d'après Koch 


2,0 


de FE Encore une fois, peut-être que sur le vif les 





longueurs relatives à ces organes sont conformes aux 
chiffres cités par ces auteurs dans leurs Flore; la des- 
siccation ne pourrait-elle pas faire subir à l’akène, rela- 
tivement large, un retrait plus accentué qu'au bee, 
naturellement sec et, par suite, peu susceptible de 
réduction ? 


CALE 


11 


Voilà deux points à élucider sur des individus frais à 
recueillir dans la vallée de la Meuse. 

Quoi qu’il en soit, un fait bien établi, permanent, c’est 
la brièveté relative du bec de l’akène dans le T, orientalis. 
Ce caractère joint à ceux tirés de la longueur des folioles 
de l'involucre, de la grossseur et de la coloration des 
fleurons ligulés et de la durée de l'épanouissement diurue 
sont les plus essentiels, 

Bien que ces caractères spécifiques soient excellents, 
ce n’est pas seulement en Belgique que le T. orientalis 
a passé inaperçu. 

Ainsi, notamment en 1857, Boreau écrit dans sa 
Flore du Centre de la France et du bassin de la Loire: 
« plante peut-être plus répandue dans cette région que 
4 T'. pratensis avec lequel on la confond généralement. » 
Deux ans plus tard, en 1559, le même auteur mentionne 
dans son Catalogue raisonné des plantes phanérogames 
du département de Maine et Loire : « Belle espèce, bien 
« plus répandue que le T. pratensis ; Cès la fin d'avril, 
« elle brille par ses grandes fleurs dorées dans les prés 
« des bords de la Loire. » 

Espérons que pareil fait se produira en Belgique, c'est- 
à-dire que, maintenant que l'attention est attirée sur cette 
espèce, nous aurons le plaisir d'apprendre sa présence sur 
un grand nombre de points de la vallée de la Meuse et 
des vallées latérales ou bien dans la région jurassique. 

La plante a du reste un facies général particulier, nous 
disait M. Crépin, facies qui pour un œil exercé ne permet 
pas la confusion avec le T. pratensis; ses grandes fleurs 
largement ouvertes rappellent vaguement la couleur des 
capitules de l’Arnica montana L. et elle reste épanouie 
encore au moins deux heures après son congénère. 









12 


La particularité de n’ouvrir leurs calathides ou capitules 
à fleurons amplement étalés; que dans les heures de la 
matinée, entre 6 heures et midi, parait commune à tous 
les Tragopogon : ils restent fermés l’après-midi, le soir et « 
la nuit, mais c’est dans le T. orientalis que les fleurs « 
paraissent rester le plus longtemps épanouies. 

Avant de terminer cette petite notice, nous dirons un 
mot de la distribution géographique de notre Liguliflore. 

Le T'. orientalis est une plante des prairies, répandue 
dans presque toute l'Europe occidentale, centrale et sud- 
orientale; il passe de là en Asie, où il se retrouve dans la 
Caucasie, le Daghestan, le Turkestan et la Sibérie méri- 
dionale. Il a done une aire de dispersion très étendue. 

En Europe, les pays ou provinces où cette plante a été 
signalée avec certitude sont la Catalogne, la France, 
(Haute Garonne, Charente, Maine et Loire, Doubs, Haute 
Saône), le Grand-Duché de Luxembourg (A. C. vallée de 
la Moselle, d’après Koltz), la Prusse Rhénane, l'Alsace, le 
Palatinat, la Bavière, la Suisse (C. d’après Gremli), le 
Piémont, la Lombardie, l'Autriche, la Croatie, la Slavo- 
nie, la Hongrie, la Galicie, la Pologne, la Transsylvanie, 
la Serbie (R., d’après Nyman), la Bosnie, la Cappadoce, la 
Tauride etla Russie méridionale jusqu’à Astrakan. 

Il résulte de ce rapide apercu que la présence du 
T'. orientalis dans la vallée de la Meuse n’est pas anormale: 
Pulvermühle et Remich où la plante a été recueillie dans 
le Grand-Duché de Luxembourg sont dans une situation « 
à peine plus méridionale que Namur, et que Coblence, où 
Wirtgen en trouvait de riches habitations. 

Quoi qu'il en soit, la rencontre de cette espèce dans nos 
provinces est un fait intéressant et elle est tout à l'honneur 
de la grande expérience de l’auteur de la découverte. 














15 


Que nos confrères du bas Luxembourg et de la val- 
lée de la Meuse redoublent d'attention au sujet de cette 
rare Composée et nul doute qu’ils aient bientôt la satifaction 
de confirmer son existence sur d’autres points du pays. 

Ce m'est, en finissant cette tâche, un agréable devoir à 
remplir que de remercier avec gratitude MM. Crépin, 
Marchal et Durand de leur aimable obligeance à seconder 
mes efforts : par leurs conseils, par la communication des 
herbiers et des volumes intéressants de la bibliothèque 
du Jardin botanique, j'ai pu réunir les éléments de la petite 
notice que je me permets de vous soumettre. 


NOTE SUR UNE HÉPATIQUE MÉCONNUE (CEPHALOZIA 
LUNULAEFOLIA DMRT.) 


par C.-H. DeLocne. 


Cette espèce créée par notre ancien Président dans son 
Sylloge Jungermannidearum Europae, puis placée en 1835 
dans le genre Cephalozia, décrite de nouveau en 1874 
(Bull. Soc. bot., t. XIII, p. 92), n’est pas mentionnée, à 
ma connaissance, par aucun autre hépaticologue. Cepen- 
dant des espèces critiques du même auteur sont relevées 
* dans le Synopsis Hepaticarum et surtout dans Nees, Natur- 
geschichte der Europüischen Lebermoose. D'autre part, le 
C. lunulaefolia étant fondé sur le N° 432 de la collec- 
tion de Mougeot et Nestler, il semble qu'il était facile de 
vérifier la valeur de l’espèce en question. Du fait que les 
auteurs du Synopsis Hepalicarum eitent le N° 432 pour 
la var. « de Jungermannia connivens Dicks., on doit seu- 
lement conclure que cette dernière espèce est dans le 
Synopsis une espèce complexe. 


14 


Soupconnant que €. lunulaefolia pourrait être le 
C. multiflora Spruce, je demandai, en 1893, un spécimen 
authentique de cette dernière espèce à l’auteur qui me 
l’envoya en demandant s'il était possible d’obtenir un 
spécimen de l'espèce de Du Mortier, ajoutant qu'il avait 
pensé un jour que son espèce pouvait être la même. 
J'envoyai aussitôt un double du N° 452 sur lequel est 
écrit de la main de Du Mortier « J. lunulaefolia. » Spruce 
en retournant le spécimen en question m'écrit que c'était . 
bien son Cephalozia multiflora en bon état de fructifica- 
tion, ajoutant que dans la suite il adopterait le nom de 
C. lunulaefolia Dmrt. Mais la mort vint le surprendre 
peu de temps après au milieu de ses travaux. 

Le C. lunulaefolia fait partie du sous-genre Eucepha- 
lozia Spruce, que le D. Schiffner a élevé au rang de genre « 
dans Engler et Prant]. Die Naturlichen Pflanzenfamilien. 
L'espèce de Du Mortier doit done s’appeler ÆEucephalozia 
lunulaefolia (Dmrt.) ayant comme synonymes Cephalozia 
mulliflora Spruce, et C. media Lindb. secund. Spruce in. 
litt. Presque tous les auteurs ont confondu l’espèce de 
Du Mortier avec le vrai C. connivens de Dicks. Voici les, 
principaux caractères différentiels entre ces deux espèces. 

Eucephalozia lunulaefolia(Dmrt.) Inflorescence dioïque; « 
périanthe denticulé au sommet et formé à la base de 5 
couches de cellules, au milieu de 2 couches ; calyptre 
de moitié plus courte et formée dans presque toute sa 
longueur de 3 couches de cellules; feuilles plus petites 
que dans l'espèce suivante ; la couche de cellules corticales 
plus grandes que les cellules internes de la tige au nombre 
de 12 à 14 cellules sur une coupe transversale. 

Eucephalozia connivens (Dicks.) Schiffner. Inflores- 
cence monoïque ; périanthe longuement cilié et formé 






AN Re RES rts 








Pa) + 


15 


d’une seule couche de cellules ; calyptre courte d’une 
seule couche de cellules ; la couche de cellules corti- 
cales plus grandes comprend environ 8 cellules sur 
une coupe transversale. L’Eucephalozia lunulaefolia 
(Dmrt.) est assez répandu en Belgique, tandis que 
VE. connivens (Dicks.) est très rare et tout ce qui a été 
signalé sous ce nom en Belgique doit vraisemblablement 
se rapporter à l'espèce de Du Mortier. 


La séance est levée à 9 heures, 





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6 


COMPTES-RENDUS DES SÉANCES 


DE LA 


SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE 
DE BELGIQUE. 


24406500 


ANNÉE 1896. 


Séance mensuelle du 8 février 1896. 


PRésinencE DE M. Tu. DuranD, vice-président. 
La séance est ouverte à 8 heures. 


Sont présents: MM. Aigret, De Bullemont, Dens, 
Th. Durand et Troch; Crépin, secrétaire. 


Le procès-verbal de la séance du 11 janvier 1896 est 
approuvé. 


M. le Sécrétaire annonce la mort de M. J.-B.-L.-F. 
Van de Put, membre effectif de la Société, décédé à Anvers 
le 13 janvier dernier, et de M. le Dr. J. Müller, membre 
associé. Des lettres de condoléance seront adressées aux 
familles de MM. Van de Put et Müller. 

M. Th. Durand retrace à grands traits la carrière 
scientifique du D'. Müller, dont la réputation comme 
lichénographe est universelle. 


La séance est levée à 8,30 heures. 





COMPTES-RENDUS DES SÉANCES 


DE LA 


SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE 
DE BELGIQUE. 


—ebhthten— 


ANNÉE 1896. 
Séance mensuelle du 14 mars 1896. 


PRÉSIDENCE DE M. EL. MaARcCHAL. 
La séance est ouverte à 8 heures. 


Sont présents : MM. Aigret, L. Coomans, De Bulle- 
mont, Delogne, Dens, De Wildeman, Th. Durand, 


EI. Marchal, Nypels et Troch ; Crépin, secrétaire. 


Le procès-verbal de la séance du 8 février 1896 est 
approuvé. 


M. le Secrétaire donne lecture de la correspondance 


M. Delogne présente, au nom de M. Lochenies, un 
travail sur les Lichens, destiné aux mémoires. 





M. le Secrétaire annonce le prochain dépôt du 4° fas- 
cicule des Mousses nouvelles de l’Amérique de MM, Car- 
dot et Renauld. 


20 


M. Crépin lit une petite notice sur une Rose chinoise 
nouvelle, dont l'impression aura lieu dans le compte- 
rendu de la séance. 


DESCRIPTION D'UNE NOUVELLE ESPÈCE DE ROSE 
CHINOISE, 


par François CRÉPIN. 


Les explorations qui, depuis une cinquantaine d’années, 
ont été faites dans les diverses provinces de l'empire de la 
Chine, ont amené la découverte d’un nombre considérable 
d'espèces nouvelles. Certains genres se sont enrichis d'une 
facon tout à fait inespérée. 

Le genre Rosa n’a pas partagé cette heureuse fortune, 
car, depuis cinquante ans, à part le À. gigantea Collett. 
retrouvé dans l’Yun-nan, auquel on pourrait peut-être 
ajouter le R. tunquinensis Crép., la Chine ne nous a rien 
offert de nouveau (1). 

Cette pénurie de découvertes tient-elle à la grande 
rareté des espèces inédites ou bien à l'indifférence des 
collecteurs pour ce genre? Je suis assez porté à croire que 
l'absence des découvertes a tenu à ces deux causes. 

En présence de cet état de choses, la trouvaille d’une 
espèce nouvelle est bien faite pour réjouir les rhodologues. 
Celle-ci est due au Père Soulié, auquel je suis heureux 
de la dédier. 

Le Rosa Soulieana appartient àla section des Synstylae. 
Un seul exemplaire, il est vrai grand et bien fourni en 


(1) Peut-être le groupe de formes que j'ai réunies sous le nom de 
R. macrophylla Lindl. devra-t-il être démembré, auquel cas la Chine 
pourrait être enrichie d’un ou de plusieurs types nouveaux. 





21 


ramuscules florifères, en a été envoyé au Jardin des 
plantes de Paris. C’est sur cet exemplaire que j'ai rédigé la 
diagnose suivante. Peut-être y a-t-il quelque témérité à 
établir une espèce sur un exemplaire unique, mais j'ose 
espérer que la longue expérience que j'ai acquise du genre 
m'a mis à l’abri d'une surprise et ne m’a point fait pren- 
dre, pour un type nouveau, une variété d'une espèce 
connue. 
Rosa Soulieana. 


Inflorescence ombelliforme, ord. assez multiflore(1), à 1 ou 2 feuilles 
d-3-foliolées, à bractées primaires largement lancéolées, non foliacées 
au sommet, à bords glanduleux, dressées, paraissant assez persistantes; 
pédicelles à articulation non basilaire, à bractéo'es petites, très prompte- 
ment caduques ; boutons courts, largement ovoïdes, brusquement atlénucs 
en pointe courte; sépales ovales ou ovales-lancéolés, brusquement atiénués 
en pointe courte, un ou deux extérieurs munis de 1 ou 2 très petits 
appendices latéraux; corolle assez petite (blanche); colonne stylaire 
pubescente; feuilles moyennes des ramuscules florifères 7-9-foliolées; 
folioles fermes, courtes, ovales et plus ou moins arrondies, à base 
arrondie, obluses-arrondies au sommet, plus rarement très brusquement 
mucronées, glabres, à dents petites et superficielles ; sipules adnées, à 
bords finement glanduleux; aiguillons épars. 

Hab. — Tatsienlou (Sutchen). Tibet oriental. 


J'ai calqué cette diagnose sur celles que J'ai données 
dans mes Rosae synstylaeË), afin qu’on puisse facilement 
établir la comparaison avec les autres espèces de la 
section. 

Le R. Soulieana ne peut être rapproché que du R. mo- 
schata Herrm. Il diffère de toutes les variétés de celui-ci 





(1) Conf. Remarques sur l'inflorescence des Rosa in Bull. Soc. bot. Belg., 
t. XXXIV, 2e partie, pp. 18 et 19. 
(2) Bull. Soc. bot. Belg., t. XXV, 2e partie, pp. 163-217, 


22 


(R. Brunonii Lindl., R. abyssinica R. Br., R. Lesche- 
naultiana Wightet Arn., R. longicupsis Bertol. et R. mo- 
schata Var. yunnanensis Crép.) par une série de caractères 
distinctifs qui lui méritent, à mon avis, le rang d'espèce. 

Ses folioles ont une forme bien différente de celles du 
R. moschata qui sont toujours plus ou moins allongées et 
à sommet plus ou moins longuement atténué. Ses stipules 
sont plus larges, ainsi que les bractées. Ses sépales ont 
tout à fait une autre forme et qui donne aux boutons un 
aspect fort différent de ceux du R. moschata. D'autre part, 
les bractées paraissent être moins promptement caduques. 
Il est vraisemblable que des matériaux plus nombreux 
permettront de découvrir un jour d’autres différences, 
qui établiront mieux encore la distinction de cette nou- 
velle espèce. 

Dans la diagnose que j’ai donnée du R. moschala, j'ai 
dit que les feuilles moyennes des ramuseules florifères 
sont 7-foliolées, or ces feuilles sont parfois 9-foliolées. 

De tous les pays, c’est la Chine qui possède le plus 
d'espèces de la section des Synstylae. Elle en compte 
six espèces : À. microcarpa Lindl., R. multiflora Thunb., 
R. tunquinensis Crép., R. anemonaeflora Fortune, R.mo- 
schata Herrm. et R. Soulieana Crép. Je lui avais attribué 
le R.Wichuraiana Crép., mais l'existence de cette espèce en 
Chine reste douteuse. Toutefois, j'ai lieu de penser qu'elle 
s'y rencontrera. 

Après la Chine, vient le Japon avec cinq espèces: 
R. multiflora, R. Luciae Franch. et Rochebr. R. Wichu- 
raiana, R. Watsoniana Crép. et R. moschala. 

A propos du À. moschata au Japon, je dois un mot 
d'explication. Autrefois Miquel, dans son Prelusio florae 
japonicae (1867) avait indiqué cette espèce au Japon sous 








25 
une variété microphylla, or ce que j'ai vu dans l’herbier 
de cet auteur sous ce nom appartient au R. Wichuraiana. 
Dans les nombreux herbiers dont j'ai fait la revision des 
Rosa, jamais je n'ai vu la moindre trace du R. moschata 
provenant du Japon. Ce n’est que tout récemment que 
j'en ai recu des échantillons de M. le professeur 
I. Matsumura,de Tôkiô. Ces échantillons proviennent du 
montJnugatake dans la province de Buzen (ile de Kiu-siu). 
Cette Rose porte le nom japonais de Yama-Ibara. 

Miquel avait indiqué le R. sempervirens au Japon, 
mais c'était à la suite de confusion spécifique. Cette 
espèce est complètement étrangère à l'Asie. M. Christ, 
dans le Supplementum Florae Orientalis, a indiqué un 
R. sempervirenti X dumetorum sur les côtes de l’Asie- 
Mineure, ce qui pouvait faire supposer que le R. semper- 
virens existait bien dans cette région. Dans les remarques 
que j'ai faites sur le travail de M. Christ (1), j’ai dit que ce 
R. sempervirenti X dumetorum était une simple variété 
du R. sempervirens, sans la moindre trace d'hybridité; or, 
à la suite de l'examen que j'ai pu faire de nouveaux échan- 
tillons de cette Rose, j'ai reconnu qu’elle n'était rien autre 
qu'une variété du R. phoenicia Boiss.! 


La séance est levée à 9 heures. 





(1) Obeervations sur les Roses décrites dans le Supplementum Florae 
Orientalis de Boissier in Bull. Soc. hot. Belg., t. XX VII, 2e partie. 





COMPTES-RENDUS DES SÉANCES 


DE LA 


SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE 
DE BELGIQUE. 


—22044000— 


ANNÉE 1896. 


Séance mensuelle du 11 avril 1896. 


Présinence DE M. TH. DURAND, VICE-PRÉSIDENT. 
La séance est ouverte à 8 heures. 


Sont presents : MM. L. Coomans, V. Coomans, De Bul- 
lemont, Dens et Th. Durand; Crépin, secrétaire. 


Le procès-verbal de la séance du 14 mars 1896 est 
approuvé. 


M. le Secrétaire donne lecture d’une notice de M. Sac- 
cardo intitulée : Fungi aliquot brasilienses phyllogeni, 
dont l'impression est votée. 

M. De Wildeman fait l’analyse de l'ouvrage de M. L. 
Marchand intitulé : Énumération méthodique et raisonnée 
des familles et des genres de la classe des Mycophytes, et 
diseute les bases taxinomiques adoptées dans ce travail. 


La séance est levée à 8 h. 50 m. 





COMPTES-RENDUS DES SÉANCES 


DE LA 


SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE 
DE BELGIQUE. 


—Æ6DLitse— 


ANNÉE 1896. 





Assemblée générale du 3 mai 1896. 





Présipence DE M. EL. MarcuaL. 


La séance est ouverte à 2.50 heures. 


Sont présents: MM. Aiïgret, Bauwens, L. Coomans, 
V. Coomans, Delogne, De Wildeman, Th. Durand, Du- 
trannoit, Errera, M°° Houbion, Jessen, D' Lebrun, 
Lochenies, Él. Marchal, Ém. Marchal, Massart, Nypels, 
Troch, Van Nerom et Vanpé; Crépin, secrétaire. 


Le procès-verbal de la séance générale du 1+ décembre 
1895 est approuvé. 





M. le Président informe l'assemblée de la mort 
récente de M. le major Soroge, membre effectif de la 
Société. 


Trois places de membres associés de la Société sont 
vacantes. Le Conseil d'administration propose d’élire à ces 
places MM. le D' A.-I. Kerner, professeur de botanique 


28 


à l'Université de Vienne, D' Sydney H. Vines, professeur 
de botanique à l'Université d'Oxford et W. Trelease, 
directeur du Jardin botanique de St-Louis (Missouri). 
Ce choix est approuvé par l'assemblée et MM. Kerner, 
Vines et Trelease sont proclamés membres associés. 


MM. Armand Philippe et Hans Jessen, présentés à la 
dernière séance, sont proclamés membres effectifs. 


Le choix de l'itinéraire de l’herborisation générale de 
celte année fait l’objet d’une discussion à laquelle plusieurs 
membres prennent part. Il est décidé que l'herborisation 
aura lieu du 27 au 50 juin aux environs de Malmedy et de 
Montjoie. M. le Secrétaire est chargé d'organiser cette 
excursion. 


M. Massart expose longuement les observations qu'il a 
faites dans l'ile de Java sur la forme qu’affectent les feuil- 
les pour se débarrasser promptement de l’eau des pluies 
tropicales. Cette importante communication fera l’objet 
d'un mémoire destiné à la première partie du Bulletin. 


M. Crépin analyse une notice ayant trait aux Rosa con- 
servés dans les herbiers de Lejeune et de Me Libert, 
L'impression de cette notice est votée. 


La séance est levée à 4 heures. 


À 


+ 


COMPTES-RENDUS DES SÉANCES 


DE LA 


SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE 
DE BELGIQUE. 


—1444000— 


ANNÉE 1896. 


——_———— 


Séance extraordipaire tenue à Malmedy le 
29 juin 1896, à l’ Hôtel du Cheval-Blanc. 


PRÉSIDENCE DE M. ERRERA, MEMBRE pu CowsäIL. 


La séance est ouverte à 9 heures du soir. 


Sont présents : MM. L. Coomans, V. Coomans, De 
Wildeman, Errera, M"° Houbion, Em. Laurent, Loche- 
nies, Matagne, Nypels, Troch, Vanderhaeghen et Vanpé; 
Crépin, secrétaire. | 


Sont présents : MM. Albert Du Bois, journaliste et Ed- 
mond Laureys, artiste-peintre. 

Les membres suivants de la Société ont assisté à l’une 
ou aux deux journées de l’excursion, mais ont dù rentrer 
en Belgique sans pouvoir assister à la séance : MM. Bris, 
Cogniaux et Lebrun. MM. Collart;, Dewalque, Halin et 
Lonay ont également pris part à l’herborisation. 


M. Errera ouvre la séance en rappelant le souvenir de 
M'e Marie-Anne Libert dont le souvenir est encore si 


4 


30 
vivace dans la mémoire de tous les botanistes belges.C'esten 
une brillante improvisation que l’orateur retrace la carrière 
de lillustre eryptogamiste de Malmedy, qui fut dès la 
fondation de notre Société nommée parmi les premiers 
membres associés. Le discours de M. Errera est couvert 
d’applaudissements prolongés. 

MM. Kerner, Vines et Trelease remercient pour leur 
nomination de membres associés. 

M. De Wildeman fait hommage à la Société d’un 
exemplaire de sa Flore des Alques de Belgique, qui vient 
de paraitre. (Remerciments.) 


M. Vanderhaeghen présente un mémoire intitulé : Les 
Hyménomycètes signalés jusqu'à ce jour en Belgique. 
Sont nommés commissaires : MM. Delogne, De Wildeman 
et El. Marchal. 


M. Lonay, docteur en sciences naturelles, à Liège, 
présenté par MM. Gravis et Errera, demande à faire 
partie de la Société. 


La séance est levée à 9,50 heures. 


BIBLIOGRAPHIE. 


De Vlaamsche volksnamen der Planten van Belgié, 
Fransch-Viaanderen en Zuid-Nederland door E. Paque. — 
Lorsque en 1387 notre Société célébra le vingt-cinquième anniversaire 
de sa fondation, un certain nombre de prix furent proposés. L’un d’eux, 
offert par M. le Prof. Martens, devait être accordé à l’auteur du meilleur 
travail sur les noms vulgaires flamands de nos végétaux indigènes. 





91 


- Cinq mémoires furent envoyés en réponse à la question mise au con- 
cours par M. Martens. Le jury en choisit deux, celui de M. le Prof. Paque, 
de Namur, et celui de M. J.-D. Vits, professeur à Vilvorde. 

C'est le résumé de ces cinq mémoires, complété amplement depuis 
1837, que M. Paque a livré à la publicité sous le titre indiqué plus haut. 
Ce n’était certes pas besogne facile que de réunir en un tout bien coor- 
donné les renseignements recueillis dans un grand nombre de localités de 
la partie flamande de notre pays. 

L'ouvrage, formant un beau volume de plus de 500 pages et illustré de 
nombreuses figures, comprend trois parties, dont la première est de beau- 
coup la plus importante. C’est le dictionnaire des noms flamands. 

Le nom vulgaire orthographié autant que possible comme il se pro- 
nonce est suivi de l’énumération des localités où il est employé; puis 
viennent le num latin et le nom vulgaire français. L'auteur termine en 
général chaque article par des indications relatives à l’origine des noms, 
aux propriétés aux légendes qui se rattachent aux plantes. 

Cette première partie du travail est très complète : l’auteur a rassemblé 
les noms vulgaires dans 270 communes réparties dans toutes les provinces 
flamandes. Nous pouvons donc dire que toutes les dénominations se trou- 
vent dans le dictionnaire de M. Paque. 

La deuxième partie contient une liste alphabétique des noms français 
et de beaucoup de noms vulgaires employés pour désigner, dans cette 
iangue, nos plantes indigènes ou cultivées. Chaque nom est suivi du nom 
latin correspondant. 

La troisième partie enfin comprend le dictionnaire des noms scientifi- 
ques latins; dans cette énumération, chaque nom est suivi de toutes les 
appellations flamandes données à la plante qu’il représente. Suivent égale- 
ment des données sur l’emploi et les propriétés des plantes. 

Grâce à cette disposition en trois listes, rien de plus simple done que 
de trouver le nom flamand d’une plante, Il suflit de connaître soit son 
nom français, par suite son nom latin et de passer de là dans la première 
partie du travail, Si le nom flamand est connu et que l’on désire trouver le 
nom scieniifique, la première partie du volume l’indiquera fort vite. 

Ce dictionnaire a donc de l'importance non seulement au point de 
vue philologique et historique, mais encore au point de vue de l’enseigne- 
ment en général, Par ce dictionnaire, la connaissance des noms latins des 
plantes deviendra chose facile pour tous les amateurs de botanique. 

« De Vlaamsche Volksnamen der Planten » est un ouvrage soigneuse- 


92 


ment rédigé; il s'adresse à toutes les personnes que s'intéressent aux plan- 
tes. Au point de vue philologique, il sera un recueil à consulter fréquem- 
ment. 

Nous ne pouvons done assez féliciter l’auteur du dictionnaire ; la besogne 
était longue et aride et M. Paque s'en est tiré avec honneur; il a fait 
une œuvre vraiment utile et populaire. 

N'oublions pas M. Wesmael-Charlier, qui s’est chargé de l'édition du 
volume ; il n’a rien négligé pour rendre les « Volksnamen der Planten » 
intéressant. Les nombreuses figures intercalées dans le texte contribue- 
ront, nous n’en doutons pas, à la vulgarisation de la botanique dans les 
provinces flamandes de notre pays. É. D, W. 





COMPTES-RENDUS DES SEANCES 


DE LA 


SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE 
DE BELGIQUE. 


—2Dritae— 


ANNÉE 1896. 





Séance mensuelle du 10 octobre 1896. 


PRÉSIDENCE DE M. EL. Marc. 


La séance est ouverte à 8 heures. 


Sont présents : MM. Ch. Bommer, L. Coomans, V. Coo- 
mans, Delogne, De Bullemont, De Wildeman, Th. Du- 
rand, El. Marchal et Troch; Crépin, secrétaire. . 


Les procès-verbaux des séances du 11 avril et du 29 juin 
1896 sont approuvés. 


M. le Président informe l'assemblée de la mort de 
M. Alexandre Briart, membre effectif, et de celle de 
M. Félix Muller, ancien membre fondateur de la Société. 
Il expose sommairement les services que ces deux regret- 
tés confrères ont rendus à la Société et à la science, 


MM. le Secrétaire dépose, après analyse, deux notices 
par MM. Cardot et Renault, et Even. Ces notices parai- 
tront dans le Bulletin. 


54 


LISTE DE PLANTES VASCULAIRES OBSERVÉES DANS 
LES TERRAINS JURASSIQUES 


DE LA PROVINCE DE LUXEMBOURG, 


PAR CH. EVE. 


Anemone Pulsatilla L. — Banières (St-Mard), Torgny. 
A donis aestivalis L. — Lamorteau-Prégneulx, 
Ranunculus hederaceus L. — Chantemelle. 
Helleborus foetidus L. — St-Mard. 
Aetaea spicata L. — St-Mard, Lamorteau. 
Gysophila muralis L. — Virton. 
Dianthus deltoides L. — Chantemelle, Arlon, Waltzing. 
Saponaria Wacearia L. — Virton. 
Silene nutans L, — Rabais (Ethe). 
Arenaria serpyllifolia L. var. leptoclado:. — Torgny. 
Stellaria nemorum L. — S'-Mard. 
Geranium pyrenaicuium L. — Banières. 

— sylvaticum L. — Buzenol. 
Monotropa Hypopitys L. — Robelmont, Orval. 
Pyrola minor L. — Robelmont, Rabais (Ethe). 

— rotundifolia L. — St-Mard. 
Corydalis lutea L. — Vieux murs à Virton, 
Fumaria Vaïllantii Lois. — Lamorteau. 
Beseda lutea L. — Ethe, Lamorteau. 
Arabis arenosa Scop. — Buzenol. 
Tarritis glabra L. — Clairefontaine, Virton, Buzenol. 
Alyssum calyeinum L.— Virton. 

— incanum L. — Introduit dans la région jurassique à St-Mard. 
Eberis amara L. — Torgny. 
Genista sagittalis L. — Virton, 
NMelilotus albus Desv. — Virton, Buzenol. 
Medicago faleata L. — Virton. 
Trifolium agrarium L. —Virton, Clairefontaine. 

— elegans Sav. — Buzenol. 
Vicia lathyroïides L. — Villers-la-Loue, Meix-devant Virton. 
Lathyrus taberosus L. — Si-Mard, Torgny. 





35 


Lathyruas sylvestris L. — Si-Mard. 

— hirsrtus L. — Virton (lieu dit la Chamberlaine). 
Hippocrepis comosa L. — Torgny. 
Herniaria glabra L. — Berchiwé. 
Rubus saxatilis L. — Bois de Lamorteau, St-Mard. 
Geum rivale L. — Vallée de la Rouge-Eau. 
Epilobium palastre L. — Waltzing. 
Bupleuruim faleatuim L. — St-Mard. 
Carum Bulbocastanum Koch. — Robelmont, Torgny Villers-la- 

Loue. 

T'urgenia latifolia Hoffm. — Prégneulx. 
Cornus mas L. — St-Hard. 
Viscam album L. — Montquintin, Virton. 
Chrysoplenium alternifolium L. — Virton. 
Gentiana germanica Willd. — S'-Mard. 

— Cruciata L. — Entre Izel et Orval. 

— ciliata L. — Torgny. 
Evrythraea pulechella Fries. — Waltzing, St-Mard. 
Myosotis arenaria Schrad. — Meix-devant-Virton. 
Pulmonaria tubero3a Schrk. — Virton, 
Asperugo procumbens L.— Virton, St-Mard, 
Atropa Belladona L. — Robelmont, St-Mard, Buzenol. 
Verbaseum Hychnitis L, — Ethe. 
Veronica triphylla L. — Virton, Robelmont. 

— praecox All. — Virton (Horsvillers). 

— verna L. — Entre Meix-devant-Virton et Robelmont. 
Linaria Cymbalaria Mill. — Virton. 
Utricularia vulgaris L. — Vance. 
Orobanche Epithymum DC. — Virton, Banières. 
Lathraea squamaria L. — St-Mard, Virton. 
Salvia pratensis L. — Banières, Robelmont. 

— Sclarea L. — Banières. : 
Lamium maculatum L. — St-Mard. 
Stachys alpina L. — St-Mard. 

— annua L.— Torgny. 

— recta L. — Lamorteau. 
Marrubium vuigare L. — Buzenol, Villers-la-Loue, Chantemelle, 

Virton, Robelmont, 

Leonurus Cardiaca L. — Villers-la-Loue. 


56 
Brunella alba Pall. — Torgny. 
Ajuga genevensis L. — Virton, Robelmont, Musson. 

— Chamaepitys Schreb. — Torgny. 

Campanula glomerata L.— Lamorteau, Robelmont,Waltzing-Arlon. 

— persicifolia L. — Buzenol, Torgny. 

Bryonia dioeca Jacq. — Virton, St-Mard. 

Viburnum Lantana L. — St-Mard, Virton, Lamorteau. 
Lonicera X ylosteum L. — Virton, St-Mard. 
Asperula cynanchieca L. — Virton, Banières, Torgny. 
Galium sylvaticum L. — Virton, Clairefontaine, Buzenol. 
Onopordon Acanthium L. — Robelmont, Berchiwé. 
Cirsiuim acaule All. — Virton, Waltzing. 

Enula Conyza DC. — St-Mard. 

Arnica montana L. — Houdemont. 

Helichrysum arenarium DC. — Arlon (Frontière), Vance. 
Pulicaria dysenterica Gürtn. — St-Mard. 

- Senecio nemorensis L. — Clairefontaine, St-Mard. 
Poilygonum Bistorta L.— St-Mard. 

— dumetorum L. — Clairefontaide, Chenois, St-Mard, Virton. 

Aristoiochia Clematitis L — Entre Virton et Houdrigny. 
Euphorbia platyphyllos L. — Clarrefontaine. 
Alisma ranuneuloides L.— St-Mard. 
Ornithogallum sulfureum R. et S. — Prégneulx. 
Orchis purpurea Huds. — St-Mard (Frontière). 
Epipactis palustris Crantz. — Dampicourt. 
Piatanthera bifolia Rchb. — Orval. 

— montana Rich. — St-Mard. 

Neottia Nidus-avis Rich. — Virton. 
Bromus asper Murr. — St-Mard. 
— erectus Huds. — Clairefontaine. 
Botrychium Lunaria Sw. — Virton, Torgny. 
Equisetum maximum Lmk.— Ruisseau de Guéville (St-Mard). 


M. Ch. Bommer expose quelques faits de mycologie 
fort intéressants et qui feront plus tard d'objet Pun travail 
spécial, 

M. Lonay est proclamé membre effectif de la Société. 


La séance est levée à 9 heures. 





COMPTES-RENDUS DES SÉANCES 


DE LA 


SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE 
DE BELGIQUE. 


—66D4212ee— 


ANNÉE 1896. 





Séance mensuelle du 14 novembre 1896. 


PrésipenceE DE M. Ez. MarcHaL. 


La séance est ouverte à 8 heures. 


Sont présents : MM. Aigret, L. Coomans, V. Coomans, 
De Bullemont, Delogne, De Wildeman, Th. Durand, 
El. Marchal et Van Nerom ; Crépin, secrétaire. 


Le procès-verbal de la séance du 10 octobre est 
approuvé. 

M. le Secrétaire lit la notice suivante dont l'impression 
est votée. 

LES CLASSIFICATIONS ÉTABLIES DEPUIS LES GRANDS EMBRANCHE- 
MENTS JUSQU'AUX SIMPLES ESPÈCES, SUR LES SEULES DON- 
NÉES DE LA MORPHOLOGIE, SONT-ELLES CONFIRMÉES OU INFIRMÉES 
PAR L'ANATOMIE ?, 


PAR P. PARMENTIER. 


Il est encore impossible aujourd’hui de donner à cette 
question une réponse en tous points aflirmative. Les 
recherches anatomiques, dirigées en vue de la classifica- 


5) 


58 

tion, ont trop peu d’existence et ont été l’objet d’interpré- 
tations trop divergentes, pour qu'il soit permis d'accorder 
aux données qu’elles fournissent l'importance qu’elles 
auront dans l'avenir. Pour donner à la question posée une 
réponse générale et satisfaisante, il faudrait que toutes les 
familles végétales, ainsi que leurs représentants respec- 
tifs, eussent été passés en revue. Or on est loin de ce 
résultat, et bien des années s’écouleront encore avant 
qu'il puisse être publié! Les anatomistes n’apportent pas 
dans leurs recherches taxinomiques la même unité de vue 
ni les mêmes interprétations philosophiques. Un grand 
nombre surtout parmi les morphologistes, sont franche- 
ment hostiles à la science nouvelle, sans doute parce 
qu’ils reconnaissent qu'elle n’est pas à la portée de tous, 
et ont essayé de combattre son droit de cité, en publiant 
des recherches qu'ils se sont efforcés de généraliser, alors 
qu’elles n'embrassaient que des cas particuliers souvent 
mal interprètés. Cet antagonisme contribuera à reculer 
l'époque où les caractères anatomiques, judicieusement 
intercalés aux données morphologiques, sélectionnés en 
quelque sorte à la lumière d’une critique logique et 
rigoureuse, devront produire la classification vraiment 
scientifique et naturelle du règne végétal. Néanmoins, de 
ce quia déjà été fait, il est permis de répondre dans un 
sens très probant à la question précitée, je dirai même 
affirmatif en ce qui concerne les entités taxinomiques 
inférieures à l’ordre, c’est-à-dire la famille, la tribu, le 
genre et l'espèce. 

Pour déduire des recherches hstologiques des règles 
de classification, 11 importe d'examiner, avec un soin tou- 
jours égal et sans idée dogmatique préconçue, les espèces 
sur le plus grand nombre possible d'échantillons récoltés 





39 


dans leurs stations naturelles et dans les jardins botani- 
ques, puis toutes les formes qui se rattachent à ces espèces. 
Il ne faut pas oublier, en effet, que l'étude des formes 
transitoires et des variétés contribue puissamment à cir- 
conserire et à définir l’espèce. L'influence du milieu se 
répereute indistinctement sur tous les organes de la plante 
en produisant des modifications qui ne sont pas toujours 
les mêmes ni exprimées au même degré, ou, en d’autres 
termes, les mêmes causes ne produisent pas toujours les 
mêmes effets. De là des erreurs d’interprétation faciles à 
commettre, dont l’effet désastreux en classification est 
encore accentué par l’ignorance dans laquelle on peut se 
trouver en ce qui concerne l’optimum de différenciation 
d’un organe ou d’un tissu. Il est done compréhensible 
que, si, d’une part, on arrive à saisir le sens évolutif de 
chaque caractère anatomique, et que, d'autre part, on 
puisse fixer les limites entre lesquelles ces caractères 
peuvent osciller, il sera facile d'établir le degré taxino- 
mique de chacun d'eux. Cette étude patiente permettra 
de reconnaitre que le même caractère ne possède ni la 
même expression ni la même valeur dans les divers 
groupes natureis. Là, 1l revêtira la dignité d’un caractère 
de famille; ailleurs, celle d’un caractère d’espèce. Il serait 
illogique de demander aux données anatomiques plus 
qu'on n'exige des caractères oganographiques ordinaires. 
C’est à l’anatomiste qu’il appartient d'établir cette distine- 
Lion si importante, à laquelle il n’arrivera, je le répète, 
qu’en se donnant la peine de pousser ses investigations 
sur le plus grand nombre d’échantillons. Les recherches 
basées sur l’examen d’un seul individu pour chaque 
espèce, peuvent conduire à des indications erronées, sur- 
tout chez les plantes herbacées. Celle-ci, en effet, étant 


40 


très plastiques, ne sont pas toujours identiques à elles- 
mêmes dans le même milieu ; leur développement ontogé- 
nique peut varier quantitativement d'un sujet à l’autre. 
Le savant, mis en garde contre ces effets de milieu, peut, 
tout en faisant la part de l’épharmonie, retrouver assez 
facilement les caractères taxinomiques qui font l’objet de 
ses recherches, et suivre la filiation philogénique du 
groupe qu'il étudie. 

C'est en opérant de la sorte que de consciencieux 
savants sont arrivés, malgré les traits ironiques qu'on 
leur a décochés, à tirer de l’anatomie des tissus un ensem- 
ble de données générales très précieuses en systématique; 
qu'ils sont parvenus à établir les affinités de familles, de 
genres et d'espèces, et à élucider des cas litigieux qui 
seraient restés éternellement obscurs avec la seule organo- 
graphie. 

Je ne citerai que quelques exemples, puisés parmi cent 
autres, afin de ne pas donner à cette réponse un dévelop- 
ment exagéré. 

En s'appuyant surtout sur le système libero-ligneux 
foliaire, M. O. Lignier est parvenu à établir la classifica- 
tion vraiment naturelle des Lécythidacées(1); les résultats 
de son remarquable travail sont entièrement corroborés 
par les caractères externes. L’anatomie des organes a en 
outre permis à ce savant de modifier l'ordre adopté par 
Brongniart dans la succession des genres de la famille et 
de subdiviser celle-ci, avec une précision rare, en trois 
tribus : Lécythidées, Barringtoniées et Napoléonées. 

Dans un cadre plus large, M. Constant Houlbert est 


(1) Ocrave Lacnier : Recherches sur l’anatomic des organes végétalifs 
des Lécythidacées (In Bull. scient. de France et de Belgique, 1890). 





41 


arrivé à montrer comment, en dehors de tout autre con- 
sidération, les caractères du tissu ligneux peuvent fournir 
des données générales fort précises et fort étendues sur 
les relations qui existent entre les familles du groupe des 
Apétales (1). 

Si nous jetons ensuite les yeux sur la thèse de M. Paul 
Marié (2), nous constatons que des structures très inégales 
correspondent aux genres et aux espèces dont l'apparence 
est si irrégulière. Là, le genre anatomique ne cadre pas 
toujours avec le genre morphologique; «il est souvent plus 
compréhensif et constitue un argument important en 
faveur des botanistes qui tendent à diminuer le nombre 
des genres. » 

De 1881 à 1895, mon regretté et cher Maitre Vesque 
publie tour à tour, sur l’anatomie systématique, des 
mémoires spéciaux, des travaux généraux, des recherches 
expérimentales, et montre, le eas échéant, la parfaite con- 
cordance qui existe entre les groupes vraiment naturels et 
ceux qu'il peut définir par des caractères anatomiques. La 
première monographie de Vesque comprend la descrip- 
tion presque complète des espèces de la tribu des Cappa- 
rées. Par ce travail, le savant anatomiste avait surtout 
pour principal objectif de démontrer que toutes les espè- 
ces authentiques peuvent être définies anatomiquement, et 
de placer à côté de la diagnose usitée les caractères anato- 
miques, infiniment plus précis, dans le cas actuel, que 
ceux auxquels on avait eu recours jusqu'à présent. 





(1) Constant Houzsenr : Recherches sur la structure comparée du bois 
secondaire dans les Apétales (Thèse de Doctorat ; 1893). 

(2) Pauz Manié : Recherches sur La structure des Renonculacées (Thèse 
de Doctorat ; 1884). 


42 


L'effet produit par ce mémoire fut consilérable ; il 
donna en quelque sorte l'impulsion iritiale aux études systé- 
matiques. En effet, l’on voit aussitôt des savants, de natio- 
nalités diverses, s'engager dans la même voie. Radikofer 
étudie plusieurs Capparidées douteuses en se servant des 
clefs dichotomiques que Vesque a placées à la suite de 
chaque genre; M. Ljungstrôm s'occupe des Éricacées ; 
M. Jôünson, des Protéacées ; M. Hobein, des Acanthacées ; 
M. Pirotta, des Oléacées ; M. Gérard, des Pomacées;....etc. 

C'est à l’aide des caractères anatomiques que Vesque 
parvient à démontrer que les Loganiacées ne peuvent être 
maintenues telles que MM. Bentham et Hooker les ont 
délimitées ; le genre Buddleia doit en être écarté. « Grâce 
à l’anatomie encore, nous dit mon cher Maitre, je suis 
parvenu à grouper, à coordonner ou à subordonner les 
espèces, de valeur diverse, des genres Vismia et Psoros- 
permum, qui jusqu'alors avaient défié la sagacité des 
botanistes. » Enfin, il faut lire la monographie des Gutti- 
fères de ce même savant et parcourir les 250 planches 
qui y sont annexées, pour comprendre le rôle important 
et souvent prépondérant de l'anatomie en systématique ! 

Les Magnoliacées, dont j'ai fait l'étude anatomique 
complète, sont admirablement définies par les caractères 
internes. On y rencontre des caractères généraux de 
famille et des caractères génériques d’un constance remar- 
quable. Enfin je suis parvenu à reconnaitre que la tribu 
des Euptéléées, créée par Baillon, qui comprend les genres 
Euptelea et Trochodendron, et qui est si mal définie 
morphologiquement, doit être définitivement écartée de 
la famille. C’est encore l'anatomie qui m’a permis de 
distraire le genre Trapa de la famille des Onothéracées 
pour le placer dans celle des Haloragacées à laquelle il 





45 


appartient indubitablement, et aussi de considérer le genre 
Ludwigia comme un genre transitoire rattachant ces deux 
familles; de supprimer le genre Isnardia qui fait double 
emploi avec le genre précédent. Les recherches que je fais 
en ce moment me démontrent à priori que le genre Rosa 
et les espèces qui le composent sont parfaitement carac- 
térisés anatomiquement. 

Par contre, M. Thouvenin conclut de son étude sur Îa 
grande famille des Saxifragacées(Uqu’il n’y aaucun carac- 
tère anatomique qui soit constant, et qu'il est impossible 
de donner à cette famille une diagnose anatomique. « Il 
n'y a pas lieu de s’en étonner, dit-il, puisqu'on n'a pu, 
Jusqu'à présent, fournir un résumé de ses caractères 
morphologiques sans se heurter aussitôt à de nombreuses 
exceptions. » Cette instabilité des caractères anatomiques, 
en parfail accord avec la morphologie, tient à des causes 
multiples, biologiques, trophiques et autres, que l’on ne 
parviendra à élucider qu'en examinant tous les représen- 
tants de la famille, et ce, chacun d’eux, sur le plus grand 
nombre possible d'individus. Néanmoins, M. Thouvenin 
fait observer que les caractères anatomiques ont au moins 
autant de valeur que les caractères extérieurs pour mar- 
quer les affinités ; c’est même grâce à certains d'entre eux 
que lesdifférentes espèces étudiées par M. Thouvenin peu- 
vent être enchainées dans une même familie. 

M. P. Vuillemin, dans son remarquable mémoire sur 
la subordination des caractères de la feuille dans Île 
phylum des Anthyllis 2), reconnait aussi, malgré l’incon- 





(1) Maurice Taouvenin : Recherches sur la struc'ure des Saxifragacées 
(Thèse de Doctorat; 1890). 

(2) Pauz Vuiseunx : La subordinalion des caractères de la feuille dans 
le phylum des Anthyllis (Thèse de Doctorat ; 1892). 


44 


stance de structure de l'appareil stomatique, que « l'ap- 
préciation des caractères de la feuille n'aurait sans doute 
pas permis, à elle seule, de grouper d’une façon parfaite 
les Papilionacées, mais qu'elle a sufli pour introduire des 
reclifications dans les divisions admises et pour révéler des 
connexions imprévues. » 

M. Colomb est parvenu à dresser une classification des 
Fougères de France en se basant sur leur étude anatomi- 
que. Il a spécialement observé et étudié la forme des 
faisceaux de la base du pétiole qui lui à fourni les cinq 
types Aspidium, Polypodium, Scolopendrium, Pteris et 
Osmunda. L'autonomie de ces subdivisions est confirmée 
par la morphologie. 

Des quelques exemples qui précèdent, il ressort done 
clairement que la connaissance des caractères puisés dans 
les tissus s’impose aujourd’hui et que l’on doit sérieuse- 
ment en encourager la recherche. Le concours mutuel 
de l’anatomie et de la morphologie constitue, en effet, 
la seule et vraie base de la méthode naturelle taxino- 
mique. 

Si l’on peut dire maintenant que les classifications éta- 
blies depuis les familles jusqu'aux simples espèces inclusi- 
vement sont confirmées par l'anatomie, surtout en ce qui 
concerne les groupes naturels bien définis, on ne saurait 
soutenir avee autant d’énergie qu’il en est de même pour 
les ordres, les classes et les embranchements. L'état actuel 
de la science ne nous permet pas de prévoir s'il sera 
jamais possible d'arriver à ce suprème résultat. La tige 
des Monocotylédones qui, par sa structure spéciale, carac- 
térisait si bien les plantes de cet embranchement, se 
retrouve chez les Thalictrum (Renonculacées). 

Il peut se faire, conséquemment, que des caractères 





45 


phylétiques auxquels on accordait une importance capable 
de définir des classes, comportent des exceptions qui en 
réduisent notablement la valeur. Les recherches futures 
nous l’apprendrons. Il peut se faire aussi, au contraire, 
et je l'espère, que de nouveaux caractères, d’un ordre très 
élevé, viennent s'ajouter aux renseignements actuels pour 
confirmer les données morphologiques. En admettant un 
instant que l'anatomie soit impuissante à diagnostiquer les 
grands embranchements, cela ne lui enlève pas son 
caractère éminemment scientifique. Les classifications 
établies ne sont que des groupements mnémotechniques 
détruisant le lien ininterrompu qui unit tous les êtres 
organisés. Le grand Buffon n’a-t-il pas dit avec justesse : 
« La nature n’a ni classes ni genres, elle ne comprend 
que des individus; ces genres et ces classes sont l'ouvrage 
de notre esprit. » Cet illustre naturaliste rejetait aussi la 
notion de lespèce comme devant avoir une existence 
réelle. Je ne partage pas cette dernière opinion, car l’en- 
tité spécifique à toute sa raison d’être; elle est amplement 
démontrée par l'anatomie et l’organographie. Les ressem- 
blances collectives qui ont servi à opérer les groupe- 
ments, n'impliquent pas toujours une idée de parenté. 
L'anatomie nous apprend, en effet, qu'un caractère 
donné peut fort bien ne pas se rencontrer chez tous les 
représentants d’un même phylum, et se reproduire, avec 
une égale expression, chez des individus étrangers à ce 
phylum. È 

Malgré cela, l’on ne saurait trop admirer le génie des 
illustres botanistes qui, spéculant sur les seules données 
morphologiques, parvinrent à établir le classement, à des 
degrés divers, de toutes les espèces du règne végétal, 
avec une sagacité si profonde, que ce classement peut être 


_ 


{ 


46 


considéré comme naturel, étant presque toujours confirmé 
par l’anatomie. 
Baume-les-Dames, 22 novembre 1896. 


M. Th. Durand expose les progrès que la flore du 
Congo a faits dans ces derniers temps. 


La séance est levée à 9 heures. 





COMPTES-RENDUS DES SÉANCES 


DE LA 


SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE 
DE BELGIQUE. | 


—2246008— 


ANNÉE 1896. 
Assemblée générale du 6 décembre 1896. 


Présinence pe M. ÉL. MarcHaL. 


La séance est ouverte à 2 h. 30 m. 


Sont présents: MM. Aigret, Bauwens, Bommer, L. Coo- 
mans, V. Coomans, Delogne, De Wildeman, Th. Durand, 
Dutrannoit, Errera, M®° Houbion, Jessen, Lochenies, 
ÉI. Marchal, Préaux, Vander Bruggen, Van Nerom, 
Vanpé et Vindevogel ; Crépin, secrétaire. | 





M. Gravis fait excuser son absence. 


Le procès-verbal de la séance du 5 mai 1896 est 
approuvé. 

M. le Président annonce la mort de M. Philogène 
Pierrot, membre effectif, décédé à Montmédy le 16 no- 
vembre. 


M. le Trésorier expose la situation financière de la 
Société. Des remerciments lui sont adressés pour les soins 
qu’il apporte à sa tâche. 


48 


M. le Président annonce que le Conseil propose à l’as- 
semblée la nomination de M. F.-M. Bailey, colonial bota- 
pist of Queensland, en remplacement de feu Ferd. von 
Müller. Cette proposition est approuvé et en conséquence 
M. Bailey est proclamé membre associé de la Société. 


M. Lochenies donne lecture du Compte-rendu de 
l’herborisation générale rédigé par M. Troch. 


COMPTE-RENDU DE L'HERBORISATION DE LA SOCIÉTÉ 
ROYALE DE BOTANIQUE, FAITE LES 27, 28, 29 ET 
30 JUIN 1896, 


PAR P. Trocx. 


Voir Malmedy, la vallée de la Warche, Montjoie et 
leurs environs, faire en un mot connaissance avec la flore 
de la Prusse wallonne, tel était le but de l’herborisation 
de 1896. 

La circulaire-programme du 29 mai rappelait les plan- 
tes rares et intéressantes qui ont déjà été observées dans 
ces parages : la perspective de recueillir ces richesses bota- 
niques jointe à la réputation de pittoresque des localités à 
explorer étaient deux éléments pour assurer de nombreu- 
ses adhésions à nos projets. 

Le départ devait avoir lieu le samedi 27 juin, au train 
de 1 h. 22 m. arrivant à Francorchamps vers 7 heures du 
soir. Ces sages arrangements, qui permettaient aux gens 
posés de consacrer leur matinée aux derniers préparatifs 
n'étaient pas du goût de certains zélés confrères pour les- 
quels il n’est jamais trop tôt pour bien faire, c'est-à-dire 
pour herboriser. 

Que résulta-t-il de cette divergence d'opinions? Une 





49 


scission... ni plus ni moins que dans un vulgaire parti 
politique. Et au lieu de partir à 1 heure, MM. Crépin, 
Coomans frères, De Wildeman, Laureys et Troch s’en 
furent à Spa, par le train de 7 heures du matin. 

La belle journée de promenade, la délicieuse herbori- 
sation dans la « Vallée heureuse », le long du « Ru de 
Chawion » ! Ici furent recueillis en bien beaux exem- 
plaires : 

Menyanthes trifoliata, Drosera rotundifolia, Montia 
rivularis, Arnica montana, Polygonatum verticillatum, 
Gymnadenia Conopsea, Centaurea montana, Platanthera 
bifolia, Potamogeton polygonifolius, Carex pulicaris, Carex 
stellulata, Eriophorum angustifolium, Polypodium Dryop- 
teris. 

Parmi les sphaignes et les mousses humides, notre ami 
De Wildeman découvre le gite d'une mignonne colonie 
de Wahlenbergia hederacea. Sur les pierres immergées 
du ruisseau sont fixés les filaments noirâtres de diverses 
algues du genre Lemanea. 

Ce fond de Chawion est siattrayant dans sa solitude, si 
sauvage d'aspect, que nous hésitons longtemps à le quitter 
avant de remonter les croupes boisées qui nous séparent 
de Spa. 

Un regret est à exprimer au point de vue botanique : 
nous ne retrouvons pas le Campanula latifolia que notre 
confrère Hardy parait avoir observé là, il y a quelques 
années. Et les autres Campanula ne sont pas plus présents 
que le C. latifolia! 

Par contre, nous rapportons de nos pérégrinations la 
conviction absolue que l'air de Spa est réellement « appé- 
tissant » (Ô combien fort!) ainsi que nous le déclare le 
garçon de l’hôtel de la Chaine d’or. C’est à calmer les 


8 


50 

effets produits sur nos personnes par cet air — qui hausse 
l'appétit d’un ton — que nous nous occupämes en atten- 
dant Île train de #4 1/2 heures. Celui-ci amenait tous les 
autres excursionnistes : Mme Houbion, MM. Dewalque, 
Errera, Cogniaux, Lebrun, Vanpé, Lochenies, Laurent, 
Nypels, Matagne, Bris, Lonay, ainsi que MM, Collard et 
et Halin, botanistes du pays de Verviers. 

De Spa à Francorchamps, le train défile devant ces 
magnifiques paysages et ces panoramas étendus de Sart et 
de Hockay que vous connaissez. C'est en quelque sorte la 
banlieue de notre Mont-Blanc, la Baraque Michel, que 
nous traversons. | 

A Francorchamp, des voitures attendent les excursion 
nistes pour la dernière étape du jour. Le passage de la 
frontière de Prusse ne s'effectue pas sans difficulté : les 
vigilants douaniers découvrent, en effet, que nos papiers 
ne sont pas en règle... (Par nos papiers j’entends ceux 
servant à la dessiccation des plantes)et qu'ilssont suscep- 
bles d’un droit d'entrée total de trente pfennigs! Et nous 
payons ce tribut au Zoliverein en formant des vœux pour 
que cette belle recette équilibre le budget de l'empire. 

Malmedy, ancienne ville du pays de Stavelot, devenue 
prussienne en 1815, est située dans un site délicieux, au 
confluent de la Warche et de la Warchenne. Du haut du 
thier par lequel trois d'entre nous — encore des scission- 
naires qui n'ont pas voulu des voitures — arrivent à 
pied, la localité est d’une vue charmante. Comme le dit 
Jean d’Ardenne dans son Guide « le paysage étoffé, plan- 
« tureux d'aspect, d’un vert intense, rehaussé par la teinte 
« rougeâtre des terrains forme un contraste singulier avec 
« la nature des fagnes environnantes. C’est que non seule- 
ment Malmedy occupe un vallon abrité, fertilisé par des 





51 


« eaux abondantes, mais son territoire constitue dans le 
« vieux terrain ardennais du massif de Stavelot un lam- 
« beau tout particulier : le poudingue ferrugineux de 
« Malmedy. L'action des eaux dans ce massif de grès tria- 
« sique à produit de très beaux accidents : la contrée en 
« acquiert un attrait spécial. » 

Ajoutons que vu à la tombée de la nuit ce tableau est 
réellement impressionnant et que l’arrivée par ce chemin 
est beaucoup plus recommandable, pour ceux qui ne regar- 
dent pas à la fatigue, que par la route des voitures, 

Le dimanche matin, nous quittons la ville dès l’aube ; 
le train suit un vallon encaissé, de pente assez raide ; 
son allure est lente. Nous pouvons reconnaitre les espèces 
végétales des prairies et des talus. Deux d’entre elles s'y 
montrent surtout abondantes : Geranium sylvaticum et 
Sanguisorba officinalis. 

A Weismes, la voie ferrée se profile dans la fagne et 
c'est une série de bruyères et de tourbières entrecoupées 
de bois de sapins ou de quelques pâturages. 

La halte de Sourbrodt atteinte, nous nous mettons en 
devoir de gagner le village du même nom. Peu de choses 
intéressantes à observer le long du chemin : c’est toujours 
le même Geranium sylvaticum dans les haies et prairies, 
puis des Alchemilla vulgaris, Hypochoeris radicata, ete. 

Après trois quarts d'heure de marche, Robertville n'est 
plus éloigné et les gorges de la Warche se dessinent 
aux confins du haut-plateau que nous occupons: Le pays 
va devenir plus accidenté et mieux fourni en richesses 
florales. 

Voici tout d’abordle Rosa arduennensis, que M. Crépin 
nous fait recueillir en parfait état de floraison. Cette trou- 
vaille est d'autant plus appréciée que l’espèce devient très 


52 

rare en Belgique. Ce n’est guère qu'aux environs de 
St-Hubert que l'on en a signalé l'existence et M. R. Beau- 
jean, un vétéran de la botanique dans ce pays, m’a déclaré 
que la plupart de ses stations s’appauvrissent beaucoup ou 
sont en voie de disparition : les carrières, sablonnières, 
cultures, défrichements, etc., anéantissent peu à peu ce 
Rosa dans le Luxembourg. 

Après le déjeuner fait à Robertville, l’on se dirige vers 
les fameuses ruines de Rhenastein. Dans l’herbe abondent 
Gymnadenia Conopsea et Thesium pratense ; dans les haies, 
Rosa arduennensis et Centaurea montana, le Montia rivu- 
laris dans les filets d'eau et, partout, le Geranium sylvati- 
cum accompagnant le Sanguisorba ofjicinalis. 

Un délicieux sentier serpente sous bois et, dans les 
éclaircies, nous ménage des points de vue splendides sur 
les deux rives de la Warche : rochers fantastiques, méan- 
dres capricieux, végétation luxuriante, tout est réuni pour 
le plus grand plaisir des yeux. Et là croissent : 


Ranunculus plalanifolius. Polygonatum verticillatum. 
Digitalis ambigua. Calamagrostis arundinacea. 
Knautia sylvatica. Poa sylvatica. 


Nous parvenons vers midi aux ruines, fièrement cam- 
pées sur un roc avancé dominant la vallée. L’antique 
donjon féodal est partiellement transformé en guinguette : 
l’on y boit de la bière et du lait, l’on y mange des œufs et 
du jambon. L’on fait sauter le bouchon là mème où les 
quatre fils Aymond fourbissaient leurs armes. O mânes 
des preux chevaliers! si vous devez frémir à proportion 
de la profanation de vos glorieuses demeures, vous ne 
devez guère jouir du repos éternel... 

Mais les attractions florales de l'endroit nous empêchent 
de faire de trop longues réflexions sur la vanité des choses 





D3 


humaines et nous làchons le passé pour le présent. Le 
Saxifraga caespitosa est là sur les flancs du roc de Rhena- 
stein; dans une prairie montueuse, le rare Hypochoeris 
maculata nous montre ses larges eapitules dorés ; là abon- 
dent encore, en spécimens superbes Thesium pratense, 
Meum athamanticum, Gymnadenia Conopsea, Neottia 
ovata, Carex pulicaris, Sanguisorba officinalis ; le long 
d'un sentier, Genista sagittata, Geranium sylvaticum ; dans 
un ruisselet Geum rivale, Chrysosplenium oppositifolium ; 
à la lisière du taillis, Ranunculus platanifolius, Centau- 
rea montana, Knautia sylvatica Saxifraga caespitosa. 

Tous réunis sous le château ruiné, M. Nypels portrai- 
ture notre groupe : il nous distribuera ultérieurement 
un souvenir durable et du site et de la société. 

Descente au fond de la vallée, escalade de la cote d'en 
face par une température saharienne : voilà qui corse le 
programme et met les excursionnistes en nage. Par bon- 
heur, de beaux et nombreux Botrychium Lunaria se 
montrent au sommet du coteau : c'estle dédommagement 
de nos peines. A cette fougère étrange, succède le très rare 
Lycopodium complanatum (pas fertile). 

M. Crépin reconnait plus loin la prairie dans laquelle le 
Gymnadenia albida avait été recueilli en 1866, lors de 
l’une des premières herborisations de la Société; malgré 
les plus consciencieuses recherches, cette Orchidée reste 
introuvable. 

Dans des fanges voisines, nous observons : 


Trientalis europaea. Arnica montana. 
Vaccinium uliginosum. Thesium pralense. 
Oxycoccos palustris. Narthecium ossifragum. 


et aussi Carex pauciflora(une seule touffe, par M. Halin). 
Peu après ces dernières récoltes, nous parvenons au vil- 


4 

lage de Chodes. De là à Malmedy le chemin est monotone 
pour le botaniste : il ne lui reste qu'à fermer cartable et 
vasculum et à hâter le pas. 

De retour à l'hôtel — vous ai-je dit que nous étions 
descendus au Cheval-Blane? — nous avons l’agréable 
surprise de rencontrer M. Alb. Du Bois, l’aimable corres- 
pondant de la « Meuse ». Vous avez tous, MM., reçu un 
exemplaire du journal auquel il a envoyé une si char- 
mante et spirituelle lettre : les détails de son arrivée parmi 
nous, de nos hauts faits avec les musiciens de l'en- 
droit, de la visite à la kermesse et aux chevaux galo- 
pants, elc., ont été notés par lui avec trop d'humour ct 
de précision pour que J'y revienne. 

Le lundi, notre confrère M. Lochenies partit, escorté 
d'un guide, vers Bévercé, à l'effet de rechercher des 
lichens : ses trouvailles les plus intéressantes feront l’objet 
d’une notice spéciale qu'il se propose de publier uliérieu- 
rement. 

D’autres botanistes, MM. Cogniaux, Halin, Collard, ren- 
trèrent en Belgique, où les rappelaient leurs occupations. 

Le restant de la compagnie s’en fut prendre le train 
pour Montjoie. Chemin faisant, au delà de Bütgenbach 
nous entrevoyons au loin quelques unes des installations 
du fameux camp retranché d’Elsenborn. Vous savez à 
combien de polémiques passionnées ces ouvrages militai- 
res ont donné lieu dans la presse. Machine de guerre dont 
il faut se méfier, disent lesuns; simple terrain de manœu- 
vres pour les troupes, disent les autres. Et l'encre de 
couler. 

La visite de Montjoie est des plus attrayante : maisons 
curieuses, lignes architecturales originales; gargouilles 
bizarres, châteaux ruinés, méandres capricieux de la Roer, 





59 
pittoresque des rues, alignements imprévus, beauté du 
site : tuus les agréments sont réunis pour le voyageur et 
l'artiste. Dans d’anciennes demeures, les travaux de seulp- 
ture du bois pour rampes d'escalier, limons, balustres, 
panneaux et frontons de porte sont surtout remarqua- 
bles. 

Plusieurs de ces œuvres constituent de vrais régals pour 
les yeux et sont des bijoux artistiques de premier ordre. 

Tout cela est si captivant que, avouons le sans honte, 
la botanique en est totalement oubliée. Mais Pintérêt 
archéologique qu’éveille l'aspect de cette petite localité est 
si intense que nous espérons bien un pardon complet pour 
notre négligence passagére à l’égard de Flore. Et la bonne 
chère de l’'Hôtel-de-la-Tour, et le bon vin blane qui s’y 
déguste, cela aussi ne nous a-t-il pas attardé un peu plus 
qu'il n’eût fallu ? 

Ne quittons pas Montjoie sans relater un incident qui 
marqua nos pérégrinations sur une des montagnes domi- 
nant la petite ville. 

Plusieurs d’entre nous suivaient un large. parapet ser- 
vant d'enceinte au cimetière. Ne pensant pas mal faire, ils 
sautèrent à un moment donné dans le champ de repos pour 
en regarder les monuments, les croix et les fleurs. Les 
malheureux! ils avaient compté sans un fossoyeur féroce, 
cerbère de ces lieux, qui se mit en devoir de dresser 
autant de procès-verbaux qu'il y avait de délinquants. 
Finir la journée dans les cachots communaux, voilà une 
perspective mal joyeuse dans une ville dont le nom pro- 
mettait beaucoup mieux! Heureusement que le vigilant 
fonctionnaire tendit lui-même une perche, j'allais dire la 
main, de sauvetage à nos compagnons. Il expliqua, 
en grande ire, que pour modifier ses dispositions peu 


56 
bienveillantes et sa manière d’interprêter les règlements 
municipaux il fallait .... lui offrir un mark par tête. 

Intelligent homme! Il se fait des rentes à la fois avec les 
morts et les vivants. Nos amis capitulèrent..… 

Le restant de la journée se passa en une agréable flà- 
nerie, pleine de charmes et pas fatigante du tout. 

Et la soirée à Malmedy fut loin d'être morose, ainsi 
qu’en témoigne l’ardeur avec laquelle les chevaux galo- 
pants des carroussels furent pris d'assaut : de savants et 
graves professeurs, de hardis explorateurs — retour du 
Congo — ou simplement de joyeux compères se trouvè- 
rent réunis en une inoubliable chevauchée. 

Après le souper eut lieu la séance extraordinaire de la 
Société, sous la présidence de M. Errera. Un compte-rendu 
spécial vous en a été lu. Je ne veux remémorer ici que 
l'impression produite par l’éloquente allocution de notre 
président qui célébra les services rendus à la science par 
M'e Anna Libert, l'enfant de Malmedy ; Barthélemy Du 
Mortier, le principal de nos fondateurs et François Crépin, 
notre toujours vaillant et dévoué secrétaire. Les chaleu- 
reux applaudissements et les marques d’assentiment una- 
nimes qui aceueillirent la péroraison témoignèrent com- 
bien l’orateur avait à la fois touché le cœur et intéressé 
l'esprit de ses auditeurs. 

Le mardi matin, dislocation générale. Les uns rentrent 
en Belgique par Xhoffrais et la Baraque Michel; le plus 
grand nombre se fait conduire à Francorchamps, tandis 
que d’autres encore se dirigent vers Stavelot. 

Tout le monde s'était, au préalable, donné rendez-vous 
à l’année prochaine. 


M. Errera fait passer sous les yeux des membres la série 





97 


complète des planches murales concernant la physiologie 
végétale qu'il a publiées avec le concours de M. Émile 
Laurent. Il donne sur ces magnifiques planches des expli- 
cations extrêmement intéressantes (A pplaudissements). 


M. Th. Durand fait hommage à la Société de la pre- 
mière partie de sa Flore du Congo qu'il a publiée avec la 
collaboration de M. le professeur Schinz. M. le Président 
fait l'éloge de ce travail. 


On procède ensuite aux élections. 
MM. Crépin ct Coomans sont respectivement réélus 


secrétaire et trésorier. 
MM. De Wildeman, Micheels et Troch sont élus mem- 
bres du Conseil en remplacemeut de MM. Errera, Lo- 


chenies et Rodigas, qui n'était pas rééligibles. 


La séance est levée à 4 heures. 


BIBLIOGRAPHIE. 


A Century of Indian Orchids, by J. D. Hooker (Annals of the 
Royal botanic Garden, Calcutta, vol. V). Calcutta, 1895; 1 vol. grand 
in-4°, avec 101 planches, en partie coloriées. — On sait que sir Joseph 
Hooker a déjà publié, en 1890, un grand travail d'ensemble sur les Orchi- 
dées des Indes anglaises, qui fait partie des volumes 5 et 6 de sa Flora of 
British India. Mais, dans cet ouvrage, les descriptions, quoique excel- 
lentes, sont nécessairement assez brèves; et dans une famille aussi vaste 
et aussi difficile que celle des Orchidées, où les espèces de certains genres 
se comptent par centaines, ces descriptions ne suflisent pas toujours pour 
permettre la détermination certaine de toutes les plantes dont on veut 
faire l'étude. L'auteur a, tout le premier, senti la nécessité de compléter 


D8 

ses descriptions par de bonnes figures, et il en a déjà publié un grand 
nombre. C'est ainsi, entre autres, que les 200 planches formant les volu- 
mes 21 et 22 de ses 1cones Plantarum, publiés de 1890 à 1894, sont entiè- 
rement consacrées aux Orchidées de l'Inde. 

Le Jarüin botanique de Calcutta possède une très belle collection 
d'aquarelles exécutées par des artistes indigènes et représentant les 
plantes de cette vaste et riche colonie anglaise. Cette collection a été con 
slamment enrichie par les soins des célèbres botanistes qui ont été à la 
tête de ce jardin, depuis Roxburgh, il y a environ un siècle, jusqu’au 
Dr King, le directeur actuel. Elle se compose actucllemeut de six à sept 
mille dessins, dont environ un millier sont consacrés aux Orchidées. Le 
Dr King ayant obtenu Pautorisation de mettre ceux-ci à la disposition de 
sir Joseph Hooker, ce dernier s’en servit d'abord pour compléter et recti- 
fier les descriptions de sa Flore; puis il fit choix de 101 d’entre eux, qu’il 
vient de publier, avec des descriptions et des remarques intéressantes, 
dans les Annales du Jardin botanique de Calcutta. 

Ces dessins sont accompagnés de nombreuses figures analytiques exécu- 
tées d’après les fleurs fraiches et qui ont ainsi de graudes chances d’être 
bien exactes; la présente publication constitue ainsi un appoint de très 
grande importance pour l'étude des Orchidées de ces régions. 

Comme ils ont déjà été employés pour la rédaction d’une partie des 
chapitres qui s’y rapportent dans la Flore de l'Inde, on ne peut s'attendre 
à trouver ici beaucoup de nouveautés. Nous avons cependant noté les sui- 
vantes : Dendrobium serpens, Coelogyne Kingïi, C. longibracteata, Eulo- 
phia nuda var. macrantha, var. purpurea et var. À ndersoni, Habenaria 
stenopelala var. polytricha. 

A titre d'introduction à ce beau travail, le Dr King a inséré dans ce 
volume une intéressante notice biographique, avec portrait, sur W. Rox- 
burgh, qui fut directeur du Jardin botanique de Calcutta de 1793 à 1813. 

A. Cocxraux. 


Some new Orchids from Sikkim, by G. Kixc and R. Panruixe, 
n°5 { et 2 (Extrait du Journal of the Asiatic Society of Bengal, vol 64 et 
65). Deux broch. in-8° ; Caleutta, 1895-1896. — Les montagnes de Sikkim, 
dans l’fimalaya, ont une végétation très riche, spécialement en Orchi- 
dées. Dans ces notices, les auteurs se sont proposé de faire connaitre les 
espèces nouvelles de cette fimille découvertes récemment dans ces 
régions, principalement par M, Pantling. 





29 


La première note contient la description de 33 espèces nouvelles, et la 
seconde de 31. Parmi ces dernières, 3 se rapportent aux Listera, genre 
qui n’était pas encore connu dans les Indes anglaises, ct une au genre 
Corysanthes, qui a son centre de dispersion en Australie et n’avait jamais 
été signalé plus au nord que dans la province de Perak (péninsule Ma- 
laise). 

Deux genres nouveaux sont aussi décrits dans le second mémoire : le 
Didiciea King et Prain, qui se rapproche des Tipularia et Corallorhiza, 
et le Pan!lingia Prain, voisin des Limodorum. Le premier a une étymologie 
bien curieuse : il est fondé sur une espèce qui fut récoltée en premier lieu 
par le D: D. D. Cunningham; et comme il existe déjà depuis longtemps 
un genre Cunninghamia, le nom générique nouveau a été formé à l’aide 
des trois initiales du collecteur, prononcées à la manière anglaise (dé, 
di, ci). 

Ajoutons que les auteurs se proposent de publier prochainement, sur les 
Orchidées de la même région himalayenne, un grand travail d'ensemble, 
richement illustré, qui sera certainement accueilli avec plaisir par tous les 
orchidophiles. A. Cocxiaux. 





TABLE DES MATIÈRES 
CONTENUES DANS LE TOME XXXV. 


PREMIÈRE PARTIE, 


Census Chytridinaearum, par É. Wildeman QUES 

Observations sur quelques espèces de genre Faucheria, par É. De 
Wildeman, UNITÉ A > le 

Lichens récoltés par M. Delogne, priniplement de les en 
belges, par G. Lochenies = 

Mousses nouvelles de l’Amérique du Nord, par F. Rens et 
J. Cardot (suite) . 

Fungi aliquot brasilienses phyllogeni, auctore r. fe Ste 

Revision des Roses des herbiers de Lejeune et de Mlle Libert, par 
François Crépin . De : 

Primitiae florae costaricensis, par Th. De et H. Pittier Quito). 

Musei exotici novi vel minus cogniti a F. Renauld et J. Cardot 
descripti . 


DEUXIÈME PARTIE, 


Conseil d’administration pour l’année 1896. 
Séance mensuelle du 11 janvier 1896 . 
Sur la présence du Tragopogon orientalis L,. ne ls aile 
de la Meuse en Belgique, par P. Troch. : 
Note sur une Hépatique méconnue (Cephalozia RUE 
folia Dwrt.), par C.-H. Delogne. 
Séance mensuelle du 8 février 1896. . . .-. 
Séance mensuelle du 14 mars 1896 . . . 
Description d’une nouvelle espèce de foie dune par 
Francois Crépin ER 
Séance mensuelle du 11 avril 1896 . . . . . . . . . . 
dssemblée générale du 3 mai 1896. . . +. . . . . + o 


Pages. 
7 


71 


62 L A4 


Séance extraordinaire tenue à Malmedy le 29 juin 1896. . . . 
Bibliographie. . . . ONE PE EE 

Séance mensucile du 10 octobre 1896 MENT A Ce AR 
Liste des plantes vasculaires observées dans " terrains 
Jurassiques de la province de Luxembourg, par Ch. Even 

Séance mensuslle du 14 novrmbre 1896 . RE: : 
Les classifications établies depuis les grande bete te 
jusqu'aux simples espèces, sur les seules données de !a 
morphologie, sont-elles confirmées ou infirmées par l’ana- 

fomie?.- par PPaRmCner Me te 
Assemblée générale du 6 décembre 1896. . . . . . . . . 
Compte-rendu de l’herborisation de la Société faite les 27, 
28,20 'et 50 juin1806, par P: Troch 0° 0. 00e 
Bibhographie st. + Se NE ER DS TT IE 














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