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FONDÉE LE 1° JUIN 1862
TOME TRENTE-CINQUIÈME
PREMIÈRE PARTIE
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BRUXELLES
AU SIÈGE DEÉNLALSOGCGIÉTÉ
JARDIN BOTANIQUE DE L’ÉTAT
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CENSUS CHYTRIDINÆARUM,
PAR
É. DE WILDEMAN.
INTRODUCTION.
En réunissant en un tout les données éparses que l'on
possède sur la systématique et l’aire de dispersion des
Chytridinées, nous avons pensé faire un travail utile,
non seulement aux spécialistes, mais encore à tous les
botanistes qui désireraieut trouver des renseignements
bibliographiques relatifs aux espèces de ce groupe. L'idée
de ce travail nous est venue de la difficulté que nous
avions eue nous-même à réunir ces diverses indications.
Nous possédons, dans la littérature botanique, la Flore
de Fischer qui donnait à peu près, pour l’époque de sa
publication, la totalité des espèces connues avec leur
description (1), Ce travail forme sans contredit une excel-
lente monographie des espèces européennes; elle est
relativement très complète au point de vue bibliogra-
phique, mais il faut bien avouer qu’elle est très incom-
plète au point de vue de la distribution géographique
des espèces. Il est certain que beaucoup d'espèces citées
dans ce travail n'ont jamais été indiquées dans le domaine
(1) Rasennonstr Æryplog. Flora Deutschland, v. Oesterreich und der
Schweiz, Bd. I Phycom. v, A, Fiscuer,
8
de cette Flore : Allemagne, Autriche, Suisse; mais Fischer
avait surtout en vue la publication d’une monographie du
groupe.
Quant au Sylloge Fungorum, à cause des nombreux
suppléments que M. Saccardo à dù publier pour tenir
sa publication au courant, nous n'y trouvons point, à
une seule place, un tableau d’ensembie des Chytridinées ;
en outre, un certain nombre d'espèces n’ont point été
relevées dans les différents volumes de cet ouvrage.
Il n’était donc pas sans intérêt, nous semble-t-il,
d'essayer, dans ce « Census», de réunir les données
bibliographiques et les renseignements sur la dispersion
de ces Champignons.
Nous avons classé les genres dans l’ordre systéma-
tique et, dans chacun d'eux, les espèces sont placées
alphabétiquement. Le nom de chaque espèce est suivi de
ses synonymes et de la citation des travaux s'y rap-
portant.
Notre travail sera-t-il complet ? Nous ne pouvons guère
l’espérer, à cause d’une bibliographie trop dispersée. Aussi
serons-nous très heureux de recevoir de tous ceux qui se
sont occupés de l'étude des Chytridinées, des observations
ou des indications qui nous auraient échappé.
Quant à la classification adoptée, elle est, dans ses
grands traits, celle de Fischer. Dans certains cas cepen-
dant nous nous sommes un peu écarté de la manière de
voir de cet auteur, pour admettre le classement suivi par
Schrôter, dans ces études sur le même groupe de
Champignons (1).
La classification n'est ici d’ailleurs pas le point capital;
(1) Excer et Pnanrz. Pflanzenfamilien, Teil1, Abtheil. I, p. 64-92.
9
l'important est d’avoir, dans ce répertoire, le moins d’omis-
sions et le plus de renseignements possibles. Pour faciliter
les recherches, nous avons placé à la fin de la partie
systématique une table alphabétique des genres, des
espèces admises et de leurs synonymes.
Peu de botanistes ont étudié les représentants de ce
groupe. Il ne faudra donc point s'étonner de voir combien
restreinte est la dispersion de la plupart des Chytridinées.
Il n’est pas possible de dire, dans l'état actuel de nos
connaissances, si telle espèce parasite de telle Algue
se trouvera dans toutes les régions où végête celle-ci.
Il faulra de nombreuses recherches pour arriver à
la connaissance de la distribution géographique de ces
Champignons. L'étude des Chytridinées réserve d’ailleurs
à ceux qui l'entreprendront de nombreuses découvertes.
Tel qu'il est entendu actuellement, le groupe des Chytri-
dinées comprend 252 espèces, se répartissant dans 47
genres. Le nombre des espèces admises est sans doute
trop élevé, et nombre d’entre elles devront sans doute
passer à l'état de simples synonymes ; mais les nouvelles
découvertes qui seront faites viendront largement com-
penser ces pertes.
CRETE PARC UN RP RENRAUT.
OnDRE. — Myxochytridinae.
Fam. — OLPIDIACEAE.
I. — SPHAERITA Dang., Ann. Sc. nat. 7° série, t. IV. 1886, p. 277 ;
Fischer in Rbh, Krypt. Flora Bd. I, Abth. 4, p. 21; Schrôter in
Engler et Prantl. Naturl. Pflanzenfam. Teil, [, Abteihl. [, p. 67.
1. S. endogena Dang. ; loc. cit. pl. 12, fig. 14-36 ; Dangeard, Le Bota-
niste, {+ sér. p. 46, pl. Il, fig. 11-19, pl. HI, fig. 1-9 et sér. IV
1896 p. 234 à 245 c. ic ; Fischer loc. cit. p. 21, fig. 1.
Hab. — Rhizopodes, Euglénées et Crylomonadinées.
France : env. de Caen (Dangeard).
IT. — NUCLEOPHAGA Dang., in Le Botaniste, 4e série, 1896, p. 201.
1. N. amoeba Dang., loc. cit. c. ic.
Hab. — Amoeba.
France : Portiers (Dang).
IT, — LATROSTIUM Zopf, in Beitr. z. Phys. und Morphol, Nied, Orga-
nismen. Heft IV, p. 43-68.
1. L. comprimens Zopf, loc. cit. pl. II, fig. 15.19; De W. in Mém.
soc. belge de micros.t, XIX, 1895, p. 64.
Hab. — Oosporanges de VFaucheria.
Allemagne : Halle (Zopf).
Suisse : Genève (De Wild.).
Belgique : env. de Bruxelles (L. Errera).
IV. — ENDOLPIDIUM De Wild., in Mém. Soc. belge de micros.,
t. XVIII, 1894, p. 153.
1. E. Hormisciae De W., loc. cit., pl. VI, fig. 111.
Hab. — Aormiscia zonata.
France: Nancy (De Wild.).
V. — OLPIDIUM Fischer, in Rbh, Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV,
p. 22 ; Schrôter in Engl. et Prantl, Pflanzenfam, Teil I, Abtheil.
[, p. 67; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 310.
12
Chytridium sous genre Olpidium Braun, in Abhandl. Berl. Ac. 1855,
D. 1.
Reessia Fisch., in Beitr. zur Kenntnis d. Chytr. 1884, p. 8; Schrôter
in Engl. et Prantl. Planzenfam. Teil. I. Abtheil. I, p. 67.
Olpidiella Lagerheim, in Journ. de Pot. 1858, t. II. p. 43.
1. ©. aggregatum Dangeard, Le botaniste 2 série, 1891, p. 237,
pl. XVI, fig. 25-26 ; Fischer loc. cit. p. 26 ; Saccardo Syll. Fung.
XI, p. 246.
Hab. — Cladophora (marin).
France : Courseulles (Dangeard).
2, ©. Arcellae Sorok., in Arch. bot. du nord de la France, t, II, p. 32,
fig. 40 et in Rev. myc. 1889, p. 136, pl. LXXX, fig. 102-105 ;
Saccardo Syil. Fung. IX, p. 361.
Hab. — Arcella.
Russie : Lac Kaban, Kazan (Sorok.).
Asie centrale : Tachkend (Sorok.).
3. ©. Borzianum Mor., Nuov. Chitrid. c. ic. ; Saccardo, Syll. Fung.
VI1,1, p. 312 ; Fischer loc. cit. p. 31.
Hab. — Saprolegnia.
Italie : Bologne (Mor.).
4. O. Brassicae (Wor.) Dang., in Ann. se. nat. 7e série, t. IV, 1886,
p. 327; Fischer loc. cit., p. 28; De W.in Mém. Soc. belge de
microscopie t. XVII, pl. IL, fig. 1-8, 17-25; von Tubeuf Planzen-
krankh., p. 126.
Chytridium Brassicae Wor., in Pringsh. Jahrb, f. Wiss. Bot. t. XI,
1878, p. 557, pl. XXXI, fig. 12-18.
Hab. — Brassica.
Russie : env. de St-Pétersbourg ? (Woronin).
Finlande : env. de Wiborg ? (Woronin).
Belgique : Bruxelles (Nob.).
5. ©. Bryopsidis de Bruyne, in Arch. de Biologie, t. X, 1890, p. 85,
pl. V., fig. 1-15; Fischer loc. cit., p. 26; Saccardo Syll. Fung. XI,
p. 246.
Hab. — Bryopsis plumosa.
Italie : Golfe de Naples (de Bruyne).
6. ©. endogenum (Braun) Schrôter, in Krypt. Flora v. Schlesien,
p. 180 ; Fischer loc. cit. p.24; Schrôter in Engl. et Prantl. loc.
cit., p.68, fig. 49 e ; Cooke Brit. Freshw. Alg., p. 200, pl. LXXXI,
15
fig. 2; Saccardo Syll. Fung, VII, p. 310; Sorok. in Arch. Bot. du
nord de la Franee, t, Il, p. 29, fig. 35.
Chytridinm endog-num Br., in Monatsber, Berl. Ak. 1855, p. 384 et
in Abhandl. Berl. Ak. 1855, p. 60, pl. V, fig. 21.
Chytridium intestinum Br., in Monatsber.Berl. Ae. 1855, p. 384.
Olpidiella endogena Lagerheim, in Journ. de Bot. 11, 1883, p. 438.
Olpidium intestinum (Braun) Rbb., Flor. Eur. Alg. III, p. 283.
Olpidium Tuba Sorok., in Archiv. bot. du Nord de la France, t. IT,
p. 31, fig. 39 et in Rev. Myc. 1889, p. 136, pl. LXXX, fig. 97;
Saccardo Syll. Fung. IX, p. 361.
Hab. — Desmidiées, Spirogyra, Confervacées,
Silésie : Sehindelmübhle, Wartenberg, Breslau, Hirschberg (Schrôter).
Allemagne: Leipzig (Bulnheim), Francfort s/M., Nauheim (De
Bary).
Espagne : Aragon (Loscos ex Rbh. loc. cit.).
Russie : Kazan (Sorok.).
Asie centrale : Tachkend (Sorok.).
7. ©. entophytum Braun, in Monatsber. d. Berl. Ac. 1855, p. 589;
Fischer loc. cit. p. 25; Schrôter Krypt. fl. v. Schlesien, p. 151;
Rbh. Fl. Eur. Alg. III, p. 283 ; Saccardo Syll Fung. VII, p. 310.
Olpidium endogenum Br. pr. p., in Abhandl. d. Berl. Ac. 1555,
p- 60.
Reessia Cladophorae Fisch, in Sitzungsb. d. med. phys. Soc.
Erlangen 1384 ; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 246.
Olpidium algarum Sorok. var.longirostrum Sorok.et var. longiros-
trum Sorok., in Archiv. bot. du Nord de la France, t. II, p. 28,
fig. 32,32bis et in Rev. Mycol. 1889, p. 84 et 85, pl. LX XX, fig. 96
et 101 ; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 361 ; De W. in Mém. Soc. belge
de microscopie, t. XVII, 1893, p. 49, pl, VI, fig. 4.
Hab. — Cludophora glomerata, Vuucheria, Spirogyra Conferva,
Desmidices.
Silésie : Trebnitz (Schrôter).
France : (Dang.), Nancy (Nob.).
Russie : Kazan (Sorok.). À
Asie centrale : Tachkend, Bourdalyk (Sorok.).
Belgique : Genck (Nob.).
8. @. entosphaericum (Cohn) Fischer, loc. cit. p. 27.
Chytridium entosphaericum Cohn, in Hedwigia 1865, t, IV, p. 170;
Cohn in Archiv. f. mikrosk. Anat, 1867, V, pl. IL, fig. 5 et 5a;
14
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 307; De Bruyne in Archiv. de Biol.,
t: X, 1890, p. 97.
Hab.— Bangia fusco-purpurea, Hormidium penicillifor mis.
Helgoland (Cohn).
Italie : Golfe de Naples (De Bruyne).
9. @. Euglenae Dang., in Le Botaniste, 4e sér., 1896 p. 247 c. ic.
Hab. — Englena.
France : Poitiers (Dang.).
10. ©. gregarium (Nowak.) Schrôter, in Kryptfl. v. Schles. IIL., 1,
p. 182; Fischer loc. cit., p. 31; Saccardo Syll. Fung. VII,
p.511.
Chytridium gregarium Nowak., in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflanzen,
11,1, 1876, p. 77, pl. IV, Gg. 2.
Hab. — Oeufs de Rotifères, Cyclops.
Silésie : Breslau (Nowakowski), Masselwitz (Hieronywus).
11. O. immersumm Sorok., in Archiv. Bot. du Nord de la France,
t. II, p. 29, fig. 34 et in Rev. myc. 1839, p. 136, pl. LXXIX,
fig. 91-92; De W. in Mém. Soc. belge de microscopie, t. XVII,
1893; p. 51, pl. VIL fig. 12-15, 17 et t. XIX, 1895. p. 65, pl. I,
fig. 1-6; Saccardo Sy1l. Fung. IX, p. 361.
Hab. — Desmidiacées.
Asie centrale : Tachkend, Bourdalyk Buckara (Sorok.).
Belgique : Huy (De Wild.).
Suisse : Genève, Pinchat (De Wild.).
12. ©. Lemnae (Fisch) Schrôter, in Krypt fl. v. Schlesien HE, 1,
p. 181; Fischer loc. cit., p.28; Saccardo Syll. Fung. VIF, p. 311;
von Tubeuf Pflanzenkrankh., p.126.
Chytridium Lemnae Fisch, Beitr. zur Kenntn. d. Chytrid., p. 19,
pl. fig. 7-9.
Reessia amoeboites Fisch., loc. cit. p. 9, pl. fig. 1-6; Saccardo Syil.
Fung. VII, p. 304.
Hab. — Lemna spec.
Silésie : Breslau (Hieronymus).
Allemagne : Erlangen (Fisch).
13. ©. luxurians (Tomaschek) Fischer, loc. cit., p. 29.
Chytridium luxurians Tomaschek, in Sitzungsb. d. Wiener Ac.
naturw.-math. Classe 1878, LXX VIII, p. 204, pl. fig. 6-11.
Chytridium Diplochytrium Tomaschek 1878, loc. cit.
19
Chytridium Pollinis-Typhae Tomaschek 1878, loc. cit., p. 203;
Saccardo Syll. Fung , VII, p. 307.
Olpidinm Diplochytrium (Tomaschek) Schrôter, in Kryptf. v.
Schlesien, III, 1, p. 181; Saccardo Syll, Fang VIT, p. 310.
Olpidiella Diplochytrium Lagerheim, in Journ. de Bot. 1838, I,
p. 439.
Hab. — Pollen de Pinus silvestris, Typha.
Silésie : Neumarkt (Nimkan) (Schrôter).
Autriche : cultures (Tomaschek).
14. O. macrosporum (Nowak.) Schrôter, in Kryptfl. v. Schles, II,
1, p. 182; Fischer loc.cit. p. 31; Saccardo Syll. Fung., VII, p. 312.
Chytridium macrosporum Nowak., in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflan-
zen, II. 1, p 79, pl. IV, fig. 3-4. |
Hab. — Œufs de Rotifères ?, dans le mucus d’un Chaetophora.
Silésie : Breslau (Nowak.).
15. @. Oedogoniarum De Wild., in Mém. Soc. belge de micr.
1894, t. XVIII, p. 154, pl. VL, fig. 9-10.
Olpidiopsis fusiformis var. Oedogoniarum Sorok., in Archiv. bot. du
Nord de la France, t. 11, 1882,p 27, fig. 31 et in Rev. myc. 188),
t. XI, p. 89, pl. LXXX, fig. 99; Fischer loc. cit.,p 32.
Hab, — Oedogonium.
France : env. de Nancy (De Wild.).
Asie centrale : Tachkend (Sorok.).
16. ©. pendulum Zopf, in Schenk Handb, d. Bot.IV, 1890, p. 555,
fig. 66, I-V; Fischer loc. cit. p. 30; Schrôter loc. cit., p. 68,
fig. 49 AB; Saccardo Syll. Fung. XI, d. 256 3
Hab,. — Pollen de Pinus.
Allemagne : cultures (Zopf).
17. @. Plumulae (Cohn) Fischer, loc. eit , p. 27.
Chytridium Plumulae Cohn, in Hedwigia IV, 1865, p. 169; Sac-
cardo Syll. Fung. VIT, p. 306.
Chytridium Antithamnii Cohn, in Archiv. f Mikrosk. Anat. 1867,
IE, p. 59, pl. Il, fig. 3-4.
Cyphidium Plumulae Magnus, in Jahresb. d. Commission z. wiss.
Unters. d, deutschen Meeres Berlin 1875, pl. I, fig. 21-23 (?).
Phlyctidium Plumulae (Cohn) Rbh., in F1. Eur. Alg., HE, p. 279,
Hab. — Antithamnion plumula.
Helgoland : (Cohn).
États Unis : (Farlow).
16
18. ©. pusillum (Sorok.).
Cfr. Fischer loc. cit., p. 32.
Chytridium pusillum Sorok.,in Archiv. bot, du Nord de la France,
t. II, p. 22, fig. 23 et in Rev. myc., p. 82, pl. LXXX, fig. 112-
113; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 358.
Hab. — Plusieurs espèces d’Algues.
Russie : Kazan (Sorok.).
Asie centrale : Tachkend (Sorok.).
19. ©. radicicolum De Wild,
0. Borzii De W., in Mém. Soc. belge de microscopie, t. XVII, 1893,
p. 19, pl. ITE, fig. 718.
Hab. — Racines de Brassica, Capseila.
Belgique : Jardin botanique de Bruxelles (De Wild.).
20. ©. saccatum Sorok., in Archiv. bot. du Nord de la France, t. I,
p. 28, fig. 33 etin Rev. myc. 1889, p 136, pl LXXIX, fig. 86-
89; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 361; De W. in Mém. Soc. belge de
microscopie, t. XVII, p. 50, pl. VI, fig. 17-25.
Hab. — Desmidiées.
Asie centrale : Tachkend (Sorok.).
Belzique : Genck (De Wild.).
21. ©. simulans DBy et Wor., in Ber. d. naturf. Ges. Freiburg, IN,
1863, p. 29, pl. IL, fig. 11-16; Fischer loc. cit. p. 29; Rbh. Flor.
cur, Alg. I, p. 23; Saccardo Syll. Fung. XI, p, 246.
Hab. — Taraxacum.
Allemagne (De Bary et Woronin).
22, @. Sorokinei De Wild.
Olpidiopsis Sorokinei De W., in Mém. Soc. belge de mier. t. XIV,
1890, p. 22, fig. 7; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 362.
Hab. — Conferva.
Belgique : Laeken (De Wild.).
23. ©. sphacelariarum (Kay) Fischer. loc cit. p. 26.
Chytridium sphaceluriarum Kny, in Sitzungsber. d. naturf.
Freunde Berlin 1861 et Hedwigia, 1872, XI, p. 86.
Hab. — Sphacelaria, Cladostephus.
Nord Wales (Kny).
Italie : Naples (Nob.).
États Unis : (Farlow).
Obs. — A été observé antérieurement par Pringsheim et pris pour la
fructification de l’Algue ; est probablement répandu,
17
24. O. tumaefaciens (Magnus) Berl. et De Toni, in Saccardo Syll.
Fung. VII, p. 312; Fischer, loc. cit., p. 27.
Chytridium tumaefaciens Magnus, in Sitzurgsb. d. naturf. Freunde.
Berlin 1372 et Hedwigia, 1873, XII, p. 29.
Hab. — Ceramium.
Angleterre : Édimbourg (Magnus).
25. ©. Uredinis (Lagerh.) Fischer, loc. cit., p. 30.
Olpidiella Uredinis Lagerheim, in Journ. de Bot. 11, 1883, p. 438,
pl. X, fig. 115 ; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 361.
Hab. — Urédospores.
Allemagne : Fribourg, Munich (Lagerheim).
26. ©. zootocum (Braun) Schrôter Kryptfl. v. Schles, p. 182; Fischer
loc. eit., p. 32; Sorokin in Rev. mycol. XI, 1889, pl. 79, fig. 90,
et in Archiv. bot. du nord de la France, II, p. 31, fig. 38.
Chytridium zootocum Braun, Monatsb. Berl. Ak., 1856, p. 591.
Hab. — Anguillula, Crustacés.
Allemagne (Braun).
Russie : Kazan (Sorok.).
Asie centrale : Tachkend (Sorok.).
Obs. — Dangeard (Ann. sc. nat, 7 série, IV, p 287) range cette
espèce dans le genre Catenaria.
27. ©. zygnemicolum Magnus, in Bot. Verh. Prov. Brandenburg,
1885, t. XXVI, p. 79; Fischer loc. cit., p. 25 ; Saccardo Syll.
Fung. XI, p. 246.
Hab. — Zygnema.
Allemagne : env. de Berlin (Magnus).
Olpidium destruens Nowakowski, in Cohn Beitr. z. Biol. d.
Pflanzen, t. 11, 1876, p. 7, pl. IV, fig. 1, serait d’après Dangeard
(Ann. sc. nat. 7e serie, t. IV, p. 242 et Le Botaniste 11, p. 240, pl.
XV1) une Monadine à laquelle il donne le nom générique de
Minutularia.
VI. — ASTEROCYSTIS De Wild., in Mém. Soc. belge de miscroscopie,
t. XVII, 1893, p. 21. è
1. A. radicis De Wild., loc. cit., pl. II, fig. 1-6, 19.
Hab. — Racines de plusieurs plantes,
Belgique : Jardin botanique de Bruxelles (De Wild.).
18
VII. — PSEUDOLPIDIUM Fischer, in Rbh. Krypt. Flora vol. I, Abth. VI,
1892, p. 33.
1. P. Aphanomycis (Cornu) Fischer, in Rbb. Krypt. Flora Bd. I.
Abth., IV, p. 37, 1892.
Olpidiopsis Aphanomycis Cornu, in Ann. Se. nat., 5e série, t. XV,
1872, p. 148, pl. IV, fig. 5-11 ; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 300 ;
Dangeard in Le Botaniste, t. I], p. 90, pl. IV, fig. 9-11.
Hab. — Aphanomyces.
France : cultures (Cornu), env. de Caen? (Dangeard).
2. P. fusiforme (Cornu) Fischer, in Rbh. Krypt. Flora, p. 35.
Olpidiopsis fusiformis Cornu, in Ann. d. Sc. nat., 5° série, t. XV,
1872, p. 147 pr. p. pl. IV, fig. 1-3, 8 ; Saccardo SyIl. Fung. VII,
p. 300 ; Sorok. in Archiv. bot. du nord de la France, t. IT, p. 28.
fig. 27 et in Rev. myc. 1839, p. 83. pl. XXXI, fig. 129 ; Fischer
in Jabrb. f. wiss. Bot., t. XIIT, 1882, p. 363, pl. 1, fig. 1.
Hab. — Achlya leucosperma et racemosa.
France : Romorantin (Loir et Cher) (Cornu).
Russie : Kazan (Sorok.).
Asie centrale : Tachkend (Sorok.).
3. P. incrassata (Cornu) Fischer, in Rbh. Krypt. Flora Bd. I,
Abth.IV, p. 37.
Olpidiopsis incrassata Cornu, in Ann. Sc. nat. 5 série, t. XV, 1872,
p. 146, pl. IV, fig. 12; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 300 ; Sorok.
in Archiv. bot. du nord de la France, t. 11, p. 26, fig. 29 etin
Rev. myc. 1889, p. 84, pl. LXX XII, fig. 126-130.
Hab. — Achlya racemosu.
France : Villeherviers (Loir et Cher) (Cornu).
Russie : Kazan (Sorok.).
Asie centrale : Tachkend (Sorok.).
4. P. Glenodinianum (Dang }) Fischer,in Rbh. Krypt. Flora Bd. I,
Abtheil. IV, p.36, 1892; Saccardo Sy1l. Fung. XI, p. 246.
Olpidium Glenodinianum Dang., in Journ. de bot. Morot. II, 1888,
p. 131, pl. V, fig. 6-10.
Hab. — Glenodinium cinctum.
France : cultures (Dangeard).
ÿ. P. Saprolegniae (Br.) Fischer, loc. cit. p. 35, fig. 3; Saccardo
Syll, Fung. XI, p. 246.
19
Chytridium Saprolegniae Br, Abhandl, Berl. Ac. 1855, p. 61 pr.
p. 5 pl. V, fig. 23.
Olpidium Saprolegniae Braun, loc. cit., p. 75.
Olpidiopsis Saprolegniae Cornu, in Ann, Sc. nat. 5° série, t. XV ;
p. 145pr. p., pl. IL, fig. 1-9; Sorokin in Archiv. bot. du nord
de la France, t. 11, p. 25, fig. 28 ctin Rev. myc. 1889, p. 84,
pl. LXXXIIL, fig. 132-139, 145.
Olpidiopsis Saprolegniae Fischer, in Jahrb. f. wiss. Bot.,t. XIV,
1882, pl. I, fig. 3-5.
Olpidiopsis Saprolegniae Schrôter, in Kryptfi. v. Schlesien, II,
1, p. 183.
Hab. — Saprolégniées.
Silésie : Breslau (Schrôter).
Allemagne : (Braun).
Russie : Kazan (Sorok.).
Asie centrale : Tachkend (Sorok.).
6. P. Sphaeritae (Dang.) Fischer, in Rbh. Krypt. Flora Bd. I,
Abth., IV, p. 36, 1892.
Olpidium Sphaerilae Dangeard, in Le Botaniste t. 1, 1889, p. 51,
pl. IL, fig. 3-7 ; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 361.
Hab. — Sphuerita endogena.
France : env. de Caen (Dangeard).
VIIT, — OLPIDIOPSIS Cornu, in Ann. Se. nat. 5 série,t. XV, 1872,
p. 114; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. 1, Abth. #4, p. 37;
Schrôter in Eng]. et Prantl,Pflanzenfam. Teil. 1, Abtheil ;, p. 69;
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 299.
1. O.elliptica (Schrôter) Fischer, loc. cit., p. #1.
Diplophysa elliptica Schrôter, in Kryptfl. v. Schles. INT, 1, p. 196;
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 303.
Hab. — Mesocarpus spec.
Silésie : Glatz (Seefelder bei Reinerz) (Schrôter).
2. @. index Cornu, in Ann. Sc. nat. 5 série, t, XV, 1872, p. 145,
pl. HI, fig. 11; Fischer loc. cit., p. 40; Saceardo Syll. Fung. VII,
p. 300; Sorokin in Archiv. de bot, du Nord de la France, t. II,
p.27, fig. 30 et in Rev. myc. 1889, p. 84, pl. LXXXI, fig. 118.
Hab. — Achlya.
France : Sine loco (Cornu).
20
3. O@. major Maurizio in Jabresb, d. naturf. Gesellsch. Graubunden’s
Bd. XXXVIII, 1895, p. 15, pl. fig. 4-9.
Hab. — Saprolegnia.
Suisse : Val campo (Grisons) (Maurizio).
4. ©@. minor Fischer, loc. cit. p. 3); Saccardo Syll. Fung. XI, p. 247.
Olpidiopsis fusiformis Cornu pr. p., in Ann. se. nat. 5 série,
t. XV, p. 147, pl. IV, fig.s a, 4.
Hab. — Achlya leucosperma et racemosa.
France : Longueville, Romorantin (Loir et Cher) (Cornu).
5. ©. parasitica (Fisch) Fischer, loc. cit., p. 40; Saccardo Syll.
Fung. XI, p. 247.
Pleocystidium parasitica Fisch, Beitr. zur Kenntniss d. Chytrid.
p. 42, pl. fig. 24-29 (1884); Saceardo Syll. Fung. IX, p. 363.
Hab. — Spirogyra.
Allemagne : Erlangen (Fisch).
6. ©. Saprolegniae (Br.) Fischer; loc. cit. p. 38, fig. 4; Schrôter
loc. cit. p. 69, fig. 50.
O. Saprolegniae Cornu loc. cit., pr. p.; Dangeard in Le Botaniste
t. I, p. 88, pl. IV, fig. 5-8.
Chytridium Saprolegniae Br., in Abhandl. Berl. Ac. 1855, pr. p.
Diplophysa Saprolegniae (Br.) Schrôter, in Kryptfl. v. Schles. IF,
1, p. 195; Saccardo Syll. Fung VII, p. 302.
Hab. — Saprolegnia spec.
France : dans des cultures (Cornu, Dangeard).
Silésie : Breslau (Schrôter).
États-Unis : (Farlow).
7. ©. Schenkiana Zopf, in Nov. Acta Ac. Leop. XLVII, 1889, p. 165,
pl. XV, fig. 1-32; Fischer loc. cit., p. 39; Saccardo Sylil. Fung.
XI, p. 247; De Wild. in Bull. Soc. roy. de bot., 1891, t. XXX,
p. 172.
Hab. — Mesocarpus, Mougeotia, Spirogyra.
Allemagne : env. de Berlin (Zopf).
Belgique : Desniez, env. de Mons (Nob.), Auderghem (E. Mar-
chal) (Mém. Soc. belge de micr., t. XVII, 1893, p. 63), env. de
Spa (Nob.).
IX. — PLASMOPHAGUS De Wild., in Mém. Soc. belge de micr.,
t. XIX, 1895, p. 223, pl. VIII et IX.
1. P. Oedogoniorum De Wild., loc. cit, p. 224.
21
Hab. — In Ocdogonium.
France : Jardin botanique de Nancy (De Wild.).
X. — PLEOTRACHELUS Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., t. XLVII,
1884, p. 173; Fischer in Rbh. Krypt. Flora, Bd. I, Absh. IV,
p. #1; Schrôter in Engl. et Prantl. Planzenfam. Teil. 1, Abtheil.
I, p. 69; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 315.
1. P. fulgens Zopf, loc. cit, p. 17, pl. XVI, fig. 25-36; Fischer
loc. eit., p. 41, fig. 5; Schrôter loc. cit., fig. 51 ; Saccardo loc. cit.
Hab. — Pilotolus cryslallinus.
Allemagne : Halle (Zopf).
2. P. radicis De Wild. in Ann. Soc. belge de microscopie, t. XVII,
1893, p. 23, pl. IL, fig. 20-25 et t. XIX, 1895, p. 67-71, pl. I,
fig. 23-35.
Hab. — Racines de Thlaspi, tiges aquatiques.
Belgique : Jardin botanique de Bruxelles (De Wild.).
Suisse : Pinchat, Genève (De Wild.).
XI. — ECTROGELLA Zopf, in Nova Acta Leop., t. XLVII, 1884,
p. 175; Fischer in Rbh. Krypt. Flora, Bd. I, Abth. IV, p. 42;
Schrôter in Engl. et Prantl. Pflanzenfam. Teil, [, Abtheil, I,
p. 70; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 315.
1. E. Bacillariacearum Zopf, loc. cit., p. 175, pl. XVI, fig. 1-24;
Fischer loc. cit., p. 42, fig. 6, Schrôter loc. cit.; Schrôter loe.
cit., fig 52 ; Saccardo loc. cit.
Hab. — Diitomées diverses.
Allemagne : env. de Berlin (Zopf ).
Belgique : Winamplanche (De W. in Mém. soc. b. de mier, 1893,
& VIE ;:p. 65.
France : Nancy (De W. in Mém. Soc. belge de micr. 1894, t. X VITE,
p. 155.
Suisse: entre Veyrier et Troinex (De W. in Mém. Soc. belge de
micr.,t. XIX, 1895, p. 65).
XII, — PLEOLPIDIUM Fischer, in Rbh. Krypt. Flora Bd. 1, Abth. IV,
1892, p. 43 ; Schrôter in Engl. et Prantl. Pflanzenfam. Teil 1,
Abtheil I, p. 70. à
1. P. Apodyae (Cornu) Fischer, loc. cit., p. 45.
Rozella Apodyae-brachynematis Cornu ; loc. cit., pl. V, fig, 10-14
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 301.
22
Hab. — Apodya brachynematis.
France (Cornu).
2. P. Monoblepharidis (Cornu) Fischer, loc. cit., p. 44, fig. 7.
Rozella Monoblepharidis Cornu, in Ann, se. nat. 5e sér., t. XV,
1872, p. 150, pl. IV, fig. 13-18; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 300,
Hab. — Monoblepharis polymorpha.
France (Cornu).
3. P. Rhipidii (Cornu) Fischer, loc. cit., p. 44.
Rozella Rhipidii-spinosi Cornu, loc. cit., p.153, pl. V, fig. 1-9,
Saccardo Syll. fung. VII, p. 301.
Hab. — Rhipidium spinosum.
France (Cornu).
Fam. — SYNCHYTRIACEAE.
XIII, — SYNCHYTRIUM de Bary et Woronin, in Ber. d. naturf. Ges.
Freiburg INT, 1862 ; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd.1. Abth.IV,
p. #7 ; Schrôter in Engl. et Prantl. Pflanzenfam. Teil. I, p. 72 ;
Schrôter in Kryptfl. v. Schlesien, II. p. 184; Farlow in Bot.
Gaz. X, 1885, p. 235 ; Bommer et Rousseau in Bull. Soc. roy.
de bot. de Belgique, t. XXIIT, p. 245.
Pycnochytrium DBy ; Schôter loc. cit., p. 73.
1. S. alpinum Thomas, in Ber. d. deutsch. bot. Gesellsch. t. VIF,
1889, p. 255 ; Thomas in Verhandl. zool. bot. Gesellsch. in Wien
Bd. XIII, 1892, p. 60; Fischer loc. cit., p.59 ; Saccardo Syll.
Fung. IX, p. 357 ; v. Tubeuf Pflanzenkrankh., p.132.
Hab. — Viola hiflora.
Italie : env. de Airolo, Piémont (Thomas).
Suisse : Grand St-Bernard, entre Zermatt et Riffelhaus, Arosa (Tho-
mas), env. de Interlaken.
Tirol : Oetzthal, Schlern, Ratzes, Innichen (Thomas).
2. S. andinum Lagerb., in Bull de l'Herb. Boissier, t. III, 1895, p. 61.
Hab, — Ranunculus.
Équateur : Chillogallo près Quito (Lagerh.).
3. S. Anemones (DC) Woronin, in Bot. Zeit. 1868, p. 100, pl. IH,
fig. 31-36 ; Fischer loc. cit., p. 60 ; Schrôter in Kryptf. v. Schles.
IT, 1, p. 185; Cooke Brit. Freshw. Alg. p. 201, pl.LXXXU, fig.7 ;
Saccardo Syll, Fung. VII, p. 288; v. Tubeuf Pflanzenkrankh.,
25
p. 132, fig. 26 ; Farlow in Bussey Inst. 11, 22%, 22) ; Trans. Wis-
cons Ac. VI, £etin Bot. Gaz. t. X: 1885, p. 241 ; Fuckel Symb.
Mycol., p. 74.
Dothidea anemones DC., F1. Franc. VI, p. 143.
Chytridium? Anemones DBy et Wor. in Ber. d. Naturf. Ges.in Frei-
burg I, p. 29, pl. Il, fig. 8-10 ; Rbh, Flor. Eur. Alg. II,
p. 284.
Sphaeronema Anemones Libert, Plant. crÿpt. Ard. n. 167.
Urocystis Anemones Jack, Leiner et Stizenberger ; Krypt. Bad.
n. 541.
Septoria Anemones Fries, Summa veg. Scand., p. 426.
Sphaerta Anemones D C., Flore franc. VI, p. 143,
Hab. — Anemone nemorosa, ranunculoides et virginica.
Commune dans toute l’Europe.
Amérique bor.: du Massachusetts au Wisconsin (Farlow).
4. S. anomalum Schrôter, in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflanzen, I,
1870, p 15,pL.E, fig.5.7; Fischer loc.cit.,p.59; Sehrôter in Kryptf.
v. Schles,, IT, 1, p. 186 ; Farlow in Bot, Gazette, t. XIII, p. 241 ;
Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 239; v. Tubeuf Pflanzenkrankh.,
p. 132.
Hab, — Ranunculus Ficaria, Isopyrum thalictroides, Adoxa Mos-
chatellina, Rumex Acetosa.
Allemagne : Franzôüsisch Bucholz (Magnus).
Belgique : Hoeylaert (Bommer et Rousseau).
Silésie : plusieurs localités (Schneider, Schrôter).
Amérique boréale : Decorah, Iowa (Holway).
5. S. Asari Arth. et Holw., Rep. bot. Minnes., 1886, p. 40; Saccardo
Syli. Fung. IX, p. 357.
Hab. — Asarum canadensis.
Amérique bor. : Lac Vermilon.
6. S. aureum Schrôter, in Cohn. Beitr. z. Biol. d. Pflanzen, 1, 1870,
p. 36, pl. IT, fig. 8-12; Fischer loc. cit,, p. 56, Schrôter in
Kryptfl. v. Schles. III, 1, p. 187; Saccardo Syll. Fung., VIL,
p- 290; v. Tubeuf Pflanzenkrankh. p. 131; Farlow in Bot.
Gaz. X, 1385, p. 242; Juel in Bot. Natiser, 1893, p. 245.
Hab. — Renonculacées, Crucifères, Violariées, ete.
Scandinavie : Aresjon, Morsil, Are (Johansson, Juel).
Silésie : plusieurs localités (Schneider, Schrôter).
24
Suisse : près d'Arosa (Thomas in Verhandl. 20ol. bot. Gesellsch. in
Wien, 1892, p. 60).
Amérique bor. : Granville (Mass.) (Seymour).
7. S. australe Spegazzini, in Fungi Argent. IV, p. 37; Saceardo Syll.
Fung. VII, p. 293.
Hab. — Modiola prostrata.
Amérique méridionale : Parque de l'alcrmo (Speggazzini).
8. S. bonaërense Spegazzini, in Fung. Argent. IV, p. 37, Saccardo
Svll. Fung. VIT, p. 293.
Hab. — Hydrocotylis bonaërensis.
Amérique méridionale : Parque de Palermo (Speggazzini).
9. S. Chrysosplenii Sorokin, in Arbcit. d. Naturf. bei der Univ.
Kazan, II, 1873.
Obs. — Nous n'avons pu consulter le travail original de Sorokin.
10. S. Centranthi Rbh., in Hedwigia X, 1871, p. 17; Saccardo
Syll. Fung., VII, p. 294.
Hab. — Centranthus elalus.
Asie : Achyrdagh près Marasch (Haussknecht).
41. S.eupulatum Thomas, in Bot, Centralblatt XXIX, 1887, p. 19;
Thomas in Verhandl. Zool. Bot. Gesellsch. in Wien 1892, p. 60 ;
Fischer loc. cit., p. 54; Saccardo Syll. Fung. XI. p. 357; von
Tubeuf Pflanzenkrankh., p. 131.
S. Myositidis Kühn var. Potentillae Schrôter, in Cohn Beitr. z.
biol. d. Pflanzen [. p. 1. p.48; Farlow in Bull. Bussey Inst. I,
p. 224, 229 et in Bot. Gaz. X, 1885, p. 242, fig. IV, fig. 10.
S. Myosotidis var. Dryadis Thomas, in Bot. Centralblatt, 1830,
p. 763.
Hab. — Potenlilla argentea et Dryas octopetala.
Tyrol : Innichen, Suldenthale, Schlern, ete. (Thomas).
Suisse : Oberland bernois, Arosa (Thomas).
Scandinavie : Knudshoe, Dovrefjed(Juelin Bot. notiser 1893, p.246).
12. S. decipiens Farlow, in Bot, Gaz. t. X, 3, p. 240, pl. IV, fig. 46;
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 292.
Uredo Leguminosurum Curtis in Herb.
Uredo Fabae Curtis in Herb.
Uredo uecidioides Peck, in 24e Report New. York State Museum,
p. 58.
Uredo Peckii Thüm., Mye. Univ. n. 538.
25
Synchytrium fulgens var. decipiens Farlow, in Bull. Bussey Inst.
IT, p. 229.
Hab. — A mphicarpa monoica.
Amérique sept.: du Massachussetts au Minnesota, jusqu'au Mary-
land (Thoinas).
3. S. dendriticum Fuckel, Symb. Myc. p. 74 (1869); Fischer loc.
cit., p. 63 ; Saccardo Syil. Fung. VII, p. 293.
Chytridium dendriticum Fuckel, Fungi rhen. (1866) n. 1608.
Hab, — Dentaria bulbifera.
Allemagne : Aepfelbach (Oestricher Wald H, (Fuckel).
. S. falgens Schrôter, in Hedwigia, t. XII, 1873, p, 141; Fiseh. loc.
cit., p. 50; Farlow in Bot. Gazette, t. X, 3, p. 240 ; Saccardo Syll.
Fung. VIT, p. 292, von Tubecuf Pflanzenkrankh., p. 128;
Harkness and Moore, Catalogue pacific Fungi, p. 25.
Hab. — Oenothera biennis ?
Allemagne : ?
Californie : Harkness and Moore (loc. cit.).
. S. Geraniïi Ida Clendenin, in Bot. Gaz. 1895, p. 30, pl. 1; Saccardo
Syll. Fung. XI, p. 247.
S, Geranii E. et G. et S. Fairchildii E. et G. in Herb,. ?
Hab. — Geranium carolinianum.
Amérique bor.
. S. globosum Schrôter, in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflanzen Bd. I,
p. 11, pl. I, fig. 1-4; Fischer loc. cit. p. 60, Schrôter in
Kryptfl. v.Schles, IT, 1, p. 185 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p.
288 ; v. Tubeuf Pflanzenkrankh., p, 132.
Hab. — Violariées, Rosacées, Saxifragées, etc.
Silésie : plusieurs localités (Schrôter).
S. Holwayi Farlow, in Bot. Gaz. L. X, 1883, 3, p. 239; pl. IV,
fig. 11-12 ; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 292.
Hab. — Monarda.
Amérique bor. : Decorah, Jowa (Holway).
. S innommatum Farlow, in Bot. .Gaz., t. X, 1885, p. 240;
Saccardo Syll, Fung., VII, p. 292.
Hab. — Malacothriæ.
Californie : Santa Cruz (Anderson).
. S. Eridis Rbh., in Hedwigia,t. X, 1871, p. 18 ; Fischer, loc. cit.,
p. 63 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 294.
26
Hab. — ris fumosa.
Perse? (IHaussknecht).
20. S. Johansoni Juel, in Bof. notiser 1893, p. 246.
Hab. — Veronica scutellata.
Scandinavie : Ullan, Enafors, Dufed, Sunnansjo (Johansson).
21. S. laetuzm Schrôter, in Cobn Beitr. z. Biol. 1, 1870, p. 30, pl. I,
fig. S; Fischer loc. cit., p. 55; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. III,
1, p.186; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 290; von Tubeuf Pflanzen-
krankh., p. 131.
Hab.— Liliacées.
Silésie : plusieurs localités (Schneider, Schrôter).
22, 8, NEelicopidis Cooke et Massee, in Grev. XX, 1892, p. 120; Sac-
cardo Syll. Fung. XI, p. 247.
Hab. — Melicopidis simplex.
Nouvelle Zélande (Colenso 1184).
23. S. Miereurialis (Lib) Fuckel, Fungi rhen., n. 1607 (1866), et
Symb.myce. p. 74; Fischer loc. cit., p. 61; Schrôter in Kryptfl. v.
Schles. IT, 1, p. 185; Grevillea IT, p. 162; Cooke Brit. Freshw.
alz. p. 201, pl. LXXXII, fig. 1; Saccardo Syil. Fung. VII, p. 288;
v. Tubeuf Pflanzenkrankh. p. 132; Farlow in Bot. Gaz. t. X,
1835, pl. IV, fig. 7-8.
Sphaeronema Mercurialis Libert, Exsicc. n. 264.
Hab, — Mercurialis perennis, Oenothera Liennis.
Silésie : plusieurs localités (Schrôter loc. cit.).
Allemagne : Aepfelbach (0cstricher Wald) (Fuckel).
Belgique : Poix, Hastière (M® Bommer et Rousseau).
Ardennes : frontières de Belgique (Libert).
21. S. museicola Reinsch, Contrib. ad Algol. et Fung. 1875, p. 97,
pl. VI fig. 1; Fischer loc. cit., p. 62; Saccardo Syll. Fung. VII,
p. 294.
Hab. — Leskea.
Allemagne : Vosges occident. (Reinsch).
25. S. Myosotidis Kühn, in Rbh. Fungi Eur. n. 1177 (1868);
Hedwigia 1865, VIT, p. 121; Fischer loc. cit., p. 54; Schrôter in
Kryptfl. v. Schles. II, 1, p. 186; Saccardo Syll. Fang. VIT, p. 290;
von Tubeuf Pflanzenkrankh., p, 131,
Hab. — Borraginées et Rosacées.
Silésie : plusieurs localités (Schneider, Schrôter).
27
26. S. oecidioides (Peck.) Lagerh, Champ. de l'Équateur, Pug. I,
pi 19:
— — var, citrioum Lagerh., in Bull, Herb. Boissier t. III, 1895,
p. 61.
Hab, — Desmodium.
Equateur: Quito, Banos (Lagerh.).
27, S. papillatum Farlow, in Bull. of the Bussey Institut II, p. 233,
Catalogue Pacific Fungi, p. 25, et in Bot. Gazette X, p. 239;
Saccardo Syil. Fung. VII, p. 292; Magnus in Ber, d, deutsch bot,
Gesellseh. 1893, Bd. XI, p. 539, pl. XX VII, fig. 6-9.
Hab. — Erodium cicuturium.
Californie : (Thomas), Guadeloupe (Palmer).
Ténériffe : Santa Cruz (Krause).
— — var, NMarlothianum Magnus, loc. cit,, pl. XX VII, fig. 1-5.
Hab. — £rodium.
Afrique mérid. : Stellenbosch (Marloth).
28. S. Phegopteridis Jucl, in Bot. Notiser 1893, p. 244.
Hab, — Phegopteris polypodioides.
Scandinavie : Are, Reufjallet, Falum (Johansson).
29, S. pilificum Thomas, in Ber. d. deutsch. bot. Ges. I, p. 494;
Fischer loc. cit., p.57; Schrôter in Kryptfl.v. Schles, IT, 1, p. 17;
Saccardo Syll, Fung. VIT, p. 290, v. Tubeuf. Pflanzenkrankh.
p. 132.
Hab. — Potentilla sylvestris.
Silésie : Falkenberg (Schrôter). :
30. S. plantagineum Sacc. ct Spegazzini; Micheiln I, p. 243;
Saccardo Sy1l. fung. VIT, p.292; cfr. loc. cit., p. 57,
Hab. — Plantago lanceolatu.
Italie : Conegliano (Spegazzini).
31. S. pluriannulatum (Curtis) Farlow, in Bot. Gaz. t. X, 3,
p. 243, pl. IV, fig. 9; Saccardo Syll, Fung. VIT, p. 239.
Uredo pluriannulata Curt. in Herb.
Uromyces pluriannulatus Berk. et Cooke ; in Grevillea, LI, p.57.
Hab. — Sanicula myralandica et Wenziesii.
Amérique sept. : Alabama, Illinois, Californie (Farlow).
32. S. punetatuim Schrôter, in Cohn Beitr. zur Biol, d. Pflanzen I,
1070, p. 33., pl. 1, fig. 9; Fischer loc, cit., p. 58; Schrôter in
Kryptfl. v. Schles, IT, 1, p. 186; Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 289;
v, Tubeuf Pflanzenkrankh., p. 132.
28
Hab. — Gagea pratensis.
Silésie : Grünberg, Breslau (Schrôter).
33. S. punetum Sorokin, in Hedwigia XVI, 1377, p. 113; Fischer loc.
cit., p. DD; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 29%; von Tubeuf Pflan-
zenkrankh. p. 151.
Hab. — Plantago mediu.
Russie : Kaban-Sce (Sorokin).
34. S. pyriforme Reinsch, Contrib. ad Algol. et Fung., p. 97, pl. VI,
fig. 2; Fischer loc. cit., p. 62; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 293.
Hub. — Neckera viliculosa.
Vosges occidentales (Reinsch).
35. S. rubro-cinctum Magnus, in Sitzungsb. d. naturf, Freunde z.
Berlin, 1374 et Hedwigia 1874, t. XIII, p. 107; Fischer loc. cit.,
p. 58; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 289; v. Tubeuf Pflanzen-
krankh., p. 132.
S. aureum Schrôter f. Saxifragae Schneider in Rbh. Fungi Europ.
n. 1459.
Hab. — Saxifragu.
Allemagne : Liegnitz (Schneider), env. de Berlin (Magnus).
36. S. rugolosum Diet., in Hedwigia 1895, p. 292.
Hab. — Onagrariées.
Amér. sept.: Ukiah, Mendocino Co. (Californie) (Holway et Blasdale).
37. S. Selaginellae Sorokin, in Arbeit. d. Natuf. bei der. Univ.
Kazan I1, 1873.
H:b. — Selaginella.
38. S. Shuteriae Hennings, in Planzenwelt Ost-Afrikas, theil C.
(1595) p. 30.
Hab. — Shuteria africana.
Afrique : Maranga.
39. S. Stellariae Fuckel, Symb. Mycol. 1896, p. 74; Fischer loc. cit.,
p. 52; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. IIF, 1, p. 189; Saccardo
Syll. Fung. VII, p. 291; von Tubeuf Pflanzenkrankh., p. 131.
Uredo pustulata Fuckel, Fungi rhen. n. 409.
Hab. — Stellaria media.
Allemagne : Sandfeldern près Okriftel (Fückel).
Silésie : plusieurs localités (Schneider, Schrôter).
40. S. Succisae DByet Wor., in Ber. Naturf. Gesellsch, Freiburg. 1863.
p. 25; Fischer loc. cit., p.53; Schrôüter in Engl, et Prantl. loc. cit.,
29
p. 78, fig. 55 E-K ; Schrôter in Kryptfl. v. Schles., p. 189; Rbh.
Flor. Eur. Alg. II, p. 284; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 291
Cooke Handbuch of Austral. Fungi, p. 323; von Tubeuf J flanzen-
krankh., p. 130, fig. 25.
Hab. — Succisa pralensis.
Scandinavie : Arejon (Juel in Bot. Notiser 1893, p 245).
Allemagne : Berlin (Rbh.).
Silésie : plusieurs localités (Schrôter).
Australie : Victoria (Cooke).
M. S. Æaraxaei DBy et Wor., in Ber. naturf. Gesellsch. Freiburg,
42.
I, 3, pl. EL, fig. 1-58, pl. Il, fig. 1-7; Schrôter in Kryptil. v.
Schles. III, 1, p. 188; Coke Brit. Freschw. Alg. p. 201,
pl. LXXXI, fig. 5; Rbh. Flor. Eur. Alg. II, p. 284; Saccardo
Syll. Fung. VII, p.291; Dangeard, Le Botaniste, t. II, p 77, pl. Il,
fig. 16-32; Cooke Handbuch of. Austral., Fungi, p.523, fig. 254; von
Tubeuf Pflanzenkrankb, p. 129, fig. 24; Fuckel Symb. Myc. 1869,
p- 74.
Synchytrium sanguineum Schrôter, in Hedwigia 1876, t, XV, p.134;
Saccardo loc. cit., p. 291.
Hab. — Taraxacum, Crepis, Cirsium.
Hollande : (Oudemans).
Allemagne : Forêt noire (De Bary), Munchan près Hattenheim
(Fuckel), Dresde (Rbh.)
Autriche (Poetsch).
Silésie : plusieurs localités (Schneider, Schrôter).
Belgique : Groenendael (Bommer et Rousseau).
Italie : ?
France : Louvigny (Dangeard).
Amérique : ?
Australie : Victoria (Cooke).
S. Trifolii Passerini,in Rbh. Fungi Europ. n. 2419; Fischer,
loc. cit., p. 51.
Olpidium Trifolii (Pass.) Schrôter, in Kryptfl. v. Schlesien II,
p. 181; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 311; von Tubeuf Pflanzen-
krankh., p.126. Ê
Hab. — Trifolium repens.
Silésie : Breslau, Namslau, Waldenburg (Schrüter),
Italie (Passerini).
90
43. $. Urticae Sorok.,in Bot Zeit. 1872, p. 395 et in Arb. d. dritt.
Versamml. russ. Naturf. zu Kiew, 1873, p. 39-42 c. icone;
Fischer loc. cit., p. 87; Saccardo Syll, Fung. VIT, p. 293.
Hab. — Urtica dioica.
Russie : env. de Kharkow (Sorokin).
44. $S. Vaccinii Thomas in Un. S. Departm. of Agric. Div. of Entomol.
Bull. 1889, vol. I, n° 9, p. 279 c. ic. ; Saccardo Syll. Fung, IX,
p. 357.
Hab. — Vaccinium, Rhododendron, Clethris, ete.
Amérique sept. (Thomas).
45. S. viride Schneider, in Herb. schles. Pilze 205 ; Schrôter Krypfl.
v. Schles. I}, 1, p. 185; Fischer loc. cit., p. 61 en note; Saccardo
Syll. Fung. VII, p. 289. j
Hab. — Lathyrus niger.
Silésie : Jauer (Bremberger Berge) (Schneider),
S. Bupleuri Kunze in Rbh. Fungi Eur. 1658 est d'après Magnus
in Ber. d. naturf. Freunde. Berlin 1874 et Hedwigia XIII, p. 109
à exclure de genre.
S. Miescherianum Kübn,in Mitth. d.landwirthsch,Inst.Halle,
1865, p. 68, serait d’après les zoolognes un Protozoaire voisin
des Grégarines (efr. Bütschli, Protozoen I, p. 60%).
S. Jonesii Pk.
Étits-Unis (Farlow).
Obs. — Nous ne connaisséns pas cette espèce indiquée par Farlow et
Seymour dans « A provisional host-index of the Fungi of United
States. »
XIV, — WORONINA Cornu, in Ann. d. se. nat. 5 serie, t. XV, 1872,
p. 114, Fischer in Rbh. Krypt. Flora, Bd. 1, Abth. IV, p. 64;
Schrôter in Engl. et Prantl. Pflanzenfam. Teil. I, Abtheil. I, p. 71;
Schrôter in Kryptf. v. Schlesien I, {, p. 184; Saccardo Syll.
Fung. VIF, p. 301; Hartog in Meet, Brit. Ass. Adv. of Sc., held at
Lecds, 1890 (London (891) p. 872.
1. WW.elegans (Perroncito) Fischer, loc. cit., p. 66.
Chytridium elegans Perroncito, in Centralblatt f. Bakter, IV, 1888,
p. 2J5; Saccardo Syll. Fung. XE, p. 247.
Ilab, — Philodina roseola.
Italie : Thermes Vinadio et Valdieri (Perroncito).
2. WW. glomerata (Cornu) Fischer, loc. cit., p. 67.
91
Chytridium glomeratum Cornu, loc. cit., p.187, pl. VIL fig. 20-22
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 307.
Hab. — Vaurheria sessilis et lerrestris.
France : Chateauneuf-sur-Loire (Loiret) (Cornu).
3. WW. polycistis Cornu, loc. cit., p. 176, pl. VIT, fig. 1-19;
Sorokin in Arehiv. bot. du nord de la Francet. IT, p. 37, fig. 51.
etin Rev. myc, p. 139, pl. LXXXII, fig. 131, pl. LXXXIIE,
fig. 143-144; Fischer loc. cit., p. 66, fig. 9; Schrôter in Enel. et
Prantl. loc. cit. fig. 54; Schrôter in Krypfl. v. Schles. INT, 1,
p. 184; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 301; Dangeard in Le
Botaniste t. Il, p. 86, pl. IV, fig. 1-4,
Hab. — Saprolegnia spec.
France : Chaville près Versailles, École normale (Paris), Longueville
(Cornu); dans une culture (Caen) (Dangeard).
Silésie : Breslau (Schrôter).
Russie : Kazan (Sorokin).
Suisse : Küssnacht (Maurizio).
Asie centrale : Tachkend (Sorokin).
XV. — RHIZOMYXA Borzi, Rhizomyra nuovo Ficomicete, Messina
1884; Fischer in Rbb. Krypt. Flora, Bd. 1, Abth. IV, p. 67;
Schrôter in Engl. et Prartl. Pflanzenfam,, Teil I, Abtheil, 1,
p. 91; Saccardo Syll. Fung. 7, p. 278.
1. IR. hypogaea Borzi, loc. cit. pl. I et Il; Fischer loc. cit. p. 67,
fig. 10; Schrôter loc. cit. fig. 74; Saccardo loc. cit.; De W. in
Mém. Soc. belge de microscopie t. XVII, 1893, p. 25, pl. NH,
fig. 9-16.
Hab, — Racines de Phanérogames.
Sicile : Messine (Borzi).
Belgique : Jardin botanique de Bruxelles (De Wild.).
XVI. — ROZELLA Cornu, in Ann, se. nat. 5e ser., t, XV, 1872, p. 114;
Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd, 1, Abth. IV, p. 69; Schrôter in
Eagl. et Prantl. Pflinzenfam. Teil. I, Abtheil. 1, p.71; Schrôter
in Kryptfl. v. Schlesien IT, 1, p. 183,
1. R. septigena Cornu, loc. cit. p. 16% pl. VI, fig. 1-17; Fischer loc.
cit. p. 70, fig. 70; Schrôter in Eng]. et Prantl. loc. cit., fig. 53;
Schrôüter in Kryptfl., fig. 53, v. Schlesien IT, 1, p. 183; Saccardo
Syll. Fung. VIT, p. 301; Sorokin in Archiv. de bot. du Nord de la
France t, Il, p. 23, fig. 23 et in Rev. myc. 1889, p. 83,
pl. LXXXIHI, fig. 140-142; Dangeard in Le Botaniste t. 11, p. 87,
pl. v., fig. 1-2.
Hab, — Saprolegniées sp., sur biscuit de munition.
France : Chaville, École normale (Paris) (Cornu), cultures (Dangeard).
Silésie : Breslau (Schrôter).
Allemagne : (Nägeli, Pringsheim).
Asie centrale : Tachkend (Sorokin).
2. K. simulans Fischer, in Jabrb. f. wiss. Bot. t. XIII, 1882, p. 355;
Fischer Phycom. p. 71; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 247.
Hab. — Achlya polyandra et racemosa.
Allemagne : cultures (Fischer).
Italie : env. de Chiavenna (Maurizio).
XVII — MICROMYCES Dang., Le Botaniste 1, 1839, p. 55; Fischer in
Rbh. Krypt. Flora Bd. 1, Abth. IV, p. 71; Saccardo Syll. Fung.
IX, p.363.
1. ME. Zygogonii Dang., loc. eit., p. 52, pl. II, 20 et 1-10, pl. Le
Botaniste, t. Il, 1891, p. 245, pl. XVIL, fig. 2-8; Saccardo Syll.
Fung. IX, p. 363; XI, p. 247; De Wild. in Bull. Soc. roy. de
Bot. de Belgique, 1891, t. XXX, p. 172, fig. 2,
Hab. — Zygogonium.
France : Env. de Caen (Dangeard).
Belgique : Campines Anversoise et Limbourgeoise (L. Errera,
De Wild.).
ORDRE. — Mycochytridinae.
Fam. — ANCYLISTACEAE.
XVII, — MYZOCYTIUM Schenk, in Verhandl. Wurzhourg VIII, 1858;
Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, p. 72; Schrôter
in Engl. et Prantl. Pflanzenfam. Teil 1, Abtheil. 1, p. 90; Schrôter
Kryptfl. v. Schles. IL, 1, p. 227; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 279.
Bicriciun Sorokin, in Archiv. bot. du Nord de la France t. Il, p. 35
et in Rev. myc. 1889, p, 138.
1. ME. lineare Cornu, in Ann. d. sc. nat., 5e serie, t. XV, p. 21;
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 280.
Hab. — ?
France : (Cornu).
2. NE. megastomum De Wild., in Mém, Soc. belge de microscopie,
99
t. XVII, 1893, p.53, pl. VI, fig. 6-10, pl. VII, fig. 19-20 et
t. XIX, 1895, p. 77.
Hab. — Desmidiées.
Belgique : Ruy, Préfayhay (De W.).
Suisse : Marais de la Trélasse (De W.).
3. NE, proliferum Schenk, Fischer loc, cit., p. 74, fig. 12; Schrôter
loc. cit, fig. 72; Schrôter Kryptfl. loc. cit. ; Saccardo loc. cit. ;
De W. in Mém. Soc. belge de micr., t. XIX, 1895, p. 76.
Pythium proliferum Schenk, in Verhandl. d. phys. med. Ges.
Würzburg IX, 1859, p. 20.
Pythium globosum Walz, Bot. Zeit, 1870, pr. p., pl. IX,
fig. 13-19.
Pythium globosum Schenk, in Verhandl. d. phys., med, Ges,
Wurzb. 1859, p. 25, pl. I, fig. 43-46.
Lagenidium globosum Lindstedt, Syn. d. Saproleg. 1872, p. 54.
Myzocytium globosum Schenk ; Saccardo loc. cit. p. 280.
Bicriciwm Naso Sorok., in Archiv. bot. du nord de la France, t. IE,
p. 47, fig, 47 et in Rev. Mycol. 1889, p. 138, pl. LXXXI, fig. 117;
Saccardo Syll. Fung. IX, p. 360.
Bicricium transversum Sorokin, Arch. loc. cit., p. 35, fig. 46 et
Rev. myc. loc. cit. p. 138, pl. LXXVIL, fig. 76; Saccardo Syll.
Fung. IX, p. 360.
Hab. — Zygnémacées, Desmidiées, Cladophora, Oedogonium etc.
Silésie : Breslau (Schrôter).
Allemagne : Wurzbourg (Schenk).
Tyrol: (Schenk).
Suisse : Pinchat, Simplon (De W.).
Asie centrale : Tachkend (Sorokin).
France : env. de Nancy (De W. in Mém. Soc. belge de micros.
t. XIX, p. 114).
4. NE, vermicolum (Zopf) Fischer, loc. cit., p. 75.
Myzocytium proliferum var. vermicolum Zopf, in Nova Acta Ac.
Leop. t. XL, Vil, p. 167, pl. XIV, fig. 35-37 ; Saccardo loc. cit.,
p. 279.
Biericium lethale Sorokin, in Archiv. bot. du nord de la France,
t, 11, p. 35 elin Rev. myc. 1889, p. 138, pl. LXX VII, fig. 72-74;
Saccardo Syll. Fung. IX, p. 360,
Hab. — Anguillule.
54
Asie centrale : Tachkend (Sorokin).
Russie : Kazan (Sorokin).
XIX. — ACHLYOGETON Schenk, in Bot. Zeit. 1859, p.398; Fischer in
Rbh. Krypt. Flora Bd. 1, Abtheil. IV, p. 76 ; Schrôter in Engl. et
Prantl. Pflanzenfam. Teil I, Abtheil., p. 89.
1. A. entophytum Schenk, loc. cit. p. 398, pi. XII A ; Sorokin in
Revue mycol.,t. XI, 1889, p. 139, pl. LXXXI, fig. 122, et in
Archiv. bot. du nord de la France, t.11, p. 36, fig. 48; Fischer
loc. cit. p. 77, fig. 13.
Hab. — Confervacées.
Allemagne : (Schenk).
Asie centrale : Tachkend (Sorokin).
2. A. rostratum Sorokin, in Ann, se. nat., 6* série,lV, p. 64, pl. IE,
fig. 40-15 ; Fischer loc. cit., p. 77; Saccardo Syll. Fung. IX,
p. 348 ; Sorokin in Archiv. bot.du nord de la France;t. IF, p. 36,
fig. 49 et in Rev. myc. 1889, p. 138, pl. LXXXI, fig. 119.
Hab. — Anguillula, Conferves.
Russie : Kazan (Sorok.).
Asie centrale : Tachkend (Sorok.).
XX. — LAGENIDIUM Schenk, in Verhandl. phys. med. Ges. in W ürz-
burg, t. IX, p. 27; Fischer in Rbh. Krypt. Flora, Bd. I,
Abtheil.IV, p.77; Schrôter in Eng]. et Prantl. Pflanzenfam. Teill,
Abtheil. T1, p. 90 ; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. IIT. 1, p. 227 ;
Saccardo S;1l. Fung. 7, p. 278.
1. IL. Closterii De Wild., in Mém. Soc. belge de microscopie, t. XVII,
1893, p. 43, pl. VI, lig. 1-5.
Hab. — Closterium.
Belgique : Stoumont (De Wild.).
2. LL. elliptieum De Wild.,in Mém, Soc, belge de microscopie t. XVII,
1893, p. 8, pl. I.
Hab. — Rhizoïdes de Mousses.
Belgique : Jardin botanique de Bruxelles (nob.).
3. LL. enecans Zopf, Nova acta Ac. Leop. 1884, t. XLVII, p. 154;
Fischer loc. cit., p. 81; Saccardo Syil. Fung. 7, p. 279.
Hab.— Stauroneis, Cocconema, Pinnularia.
Allemagne : (Zopf).
4. Li. entophytum (Pringsheim) Zopf, in Nova Acta Ac. Leop.
t. XLVIS, p. 154; pl. Il, fig. 10-18, pl. III, fig. 1-5; Fischer,
39
loc., cit. p. 81, fig. 14 e ; Saccardo Syll. Fung, 7, p. 279; De W.
in Mém. Soc. belge de mic., t. XIX, 1895, p. 100, pl. IL. fig.
21-25.
Pythium entophytum Pringsh., in Jahrb. f. wiss. Bot. t. 1, p 289,
pl. XXI, fig. 1.
Hab. — Zygospores de Spirogyra.
Allemagne : (Pringsheim, Zopf).
France : env. de Nancy (De W.).
5. IL. gracile Zopf, in Nova Acta Ac. Leop. t. XUVII, p. 158; Fischer
loc. cit. p. 82; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248; De W. in Mém.
Soc. belge de mier. t. XIX, 1895, p. 102, fig. 3.
Hab. — Zygospores de Spirogyra.
Allemagne : (Zopf).
France : env. de Nancy (De W.).
6. L. intermedium De Wild., in Mém. Soc. belge de mier. t. MIX,
1895, p. 96, pl. IV, fig. 10-13.
Hab. — Closterium.
France : entre Maxéville et Champigneulles (Nancy) (De W.).
7. LL. pygmaeum Zopf, in Abhandl, d. naturf. Ges. Halle X VII, p.97.
pl. I, fig. 21-39, pl. II, fig. 1-12; Fischer loc. cit. p. 79; Saccardo
Syll. Fung. IX, p. 348; De W. in Mém. Soc. belge de micr.
t. XIX, 1895, p. 74.
Hab. — Pollen de Pinus.
Allemagne : cultures dans l’eau de la Saale (Zopf), Lindau (Maurizio).
Suisse: Grand St-Bernard, marais de la Trélasse (De W.), Petit
Scheidegg (Maurizio),
8. LH. Habenhorstii Zopf, in Bot. Ver. Prov. Brandenburg 1878,
p. 77 et Nova Acta Ac. Leop. 1884, t. XLVII, p. 145, pl. XII.
fig. 1-28, pl. XI, fig 1-9; Fischer loc. cit. p. 80, fig. 14 a, db;
Schrôter loc. cit. fig. 73; Schrôter Kryptf. loc. cit.; Saecardo Syll.
Fung.7, p.279; De W. in Mém, Soc. belge de mier., t. XIX, 1895,
p. 98, fig. 1-2.
Hab. — Spirogyra, Mougeotia, Mesocarpus.
Silésie : Breslau (Schrôter). .
Allemagne : Province de Brandenbourg (Zopf).
9. KL. syncytioruim Klebahn, in Jahrbuch. f. wiss. Bot., t. 24, 1899,
p.263 etin Athandl, Naturwiss. Ver. Bremen, Bd, XIL, Heft ILE,
p. 375; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248,
36
H ab. — Oedogonium.
Allen agne : env. de Brême (Wisch) (Klebahn).
10. KL. Zopfii De Wild., in Bull. Soc. belge de miseroscopie t. XVI,
18, p. 139.
Hab. — Ocdogonium.
Belgique : Laeken (De W.).
XXI. — ANCYLISTES Pfitzer, in Monatsber. d. Berl. Ace, d. Wiss, 1872,
p. 379; Fischer in Rb. Krypt. Flora Bd.1, Abtheil, IV, p. 82;
Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam., p. 92; Saccardo Syll.
Fung. VII, p. 280.
1. A. Closterii Pfitzer, loc. cit. p. 379, pl. fig. 1-16; Dangeard Ann.
d. se. nat. 7° série IV, p. 74, pl. XIV fig. 1-10 ; Sorokin in Revue
Mycol. p. 139, pl. 83, fig. 146-151 et in Archiv. bot. du Nord de
la France t, II, p. 38, fig. 52; Fischer loc. cit , p. 83, fig. 15;
Schrôter loc. cit., fig. 75; Saccardo loc. cit.; Dangeard in Le
Botanistet. Il, p. 93, pl. IV, fig. 19-23; De W. in Mém. soc.
belge de micr. t. XVIII, 1894, p. 150.
Hab, — Closterium.
Allemagne : Bonn (Pftzer).
France : Caen (Dangeard), env. de Nancy (De W.).
Belgique : Genck, Ruy, Desniez (De W. in Mém. Soc. mic. t. XVII,
p. 62).
Asie centrale : Tachkend (Sorokin).
XXII. — RESTICULARIA Dang., Le Botaniste I, 1890, p. 96; Fischer in
Rbh. Krypt. Flora Bd, T. Abtheil. IV, p. 84; Saccardo Syll. Fung.
IX, p. 348.
1. I. nodosa Dang, loc. cit. p.96, pl. IV, ñg. 24-31; Fischer loc.
cit. p. 84; Saccardo loc. cit.
Hab. — Lyngbya aestuarii.
France : Caen (Dangeard).
XXII. — MASTIGOCHYTRIUM Lagerh. in Hedwigia 1892, p.188;
Saccardo Syll. Fung. p. 250.
1. ME. Saccardiae Lagerheim loc. cit., pl. XVIII; Saccardo loc. cit.
Hab. — Saccardia Durantue.
Équateur : Machangara (Quito) (Lagerheim).
37
Fam. — SPOROCHYTRIACEAE.
XXIV..— RHIZOPHIDIUM Schenk ; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I,
Abtheil IV, p. 85: Schrôter in Engl. et Prantl. Pflanzenfam. Teil.
L, Abtheil. 1, p. 76.
1. I. acuforme (Zopf) Fischer, loc. cit. p.93.
Rhizidium acuforme Zopf, in Nova Acta Ac. Leop.,t. XLVII, 1884,
p. 209, pl. XXL, fig. 33-44 ; Saccardo Syll. Fang. VII, p. 298.
Hab. — Chlamydomonuas.
Allemagne : Pomméranie (Zopf).
2. IR. agile (Zopf) Fischer, loc. cit., p.96 ; Saccardo Syll. Fung. XI,
p. 248.
Rhizophyton agile Zopf, in Nova Acta Ac. Leop. LIT, 1883, p. 343,
pl. XX, fig. 1-7.
Hab. — Chroococcus turgidus.
Allemagne : Riesengebirge (Zopf).
3. R. algaecolum Zopf, intNov. Acta Ac. Leop., t. 188%, p. 204 ;
Fischer loc. cit. p.106 ; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248,
Hab. — Spirogyra.
Allemagne : (Zopf).
4. IR. ampullaceum (Braun) Fischer, loc. cit., p. 101, fig. 16 d;
Schrôter in Eng]. et Prantl. loc. cit., fig. 57.
Chytridium ampullaceum Br. in Abhandl. Berl. Ac. 1855, p. 66,
pl. V, fig. 24-27 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 309.
Sphaerostylidium ampullaceum Br., Sorok. in Archiv. de bot, du
nord de la France, t. II, p.18, fig. 17.
Olpidium anpullareum (Braun) Rbh. Fl. Eur. Als. II, p. 282 ;
Cooke Brit. Freshw. Alg. p. 200, pl. LXXXI, fig. 3.
Hab. — Oedogonium, Mougeotia, Zygnema, Conferva, etc.
Aliemagne : « per Germania passim » (Rbh.).
Hollande : ? |
Russie : Kazan, Kharkow (Sorok.).
5. I. anatropum (Braun) Fischer ; loc. cit. p. 104.
Chytridium anatropum Braun, Monatsber. Berl. Ac. 1856, p. 588 ;
Saccardo Syll. Fung. VII, p 306.
Phlyctidium anatropum Braun ; Rbh. Flor. Eur. Alg. II, p. 279.
Hab. — Chaetophora elegans.
Allemagne : Berlin (Braun).
38
6. K. appendiculatum (Zopf) Fischer, loc. cit. p. 101 ; De W. in
Mém, Soc. belge de micr., t. XIX , 1895, p. 71.
Rhizidium appendiculatum Zopf, in Nova Acta Ac. Leop. XLVII,
1884, p. 203, pl. XV, fig. 17-27; Saccardo Syll. Fung, VII,
p. 297.
Hab. — Chlamydomonas.
Allemagne : env. de Berlin (Zopf).
Suisse : Grand St-Bernard (De W.).
7. RB.assymetricum (Dang.).
Chytridium assymetricum Dang., Le Botaniste II, p. 243, pl. XVI,
fig. 1.
Hab. — Conferva.
France : Sarthe (Dangeard).
8. K. Barkerianum (Archer) Rbh., Flor. Eur. Alg. HI, p. 281;
Fischer loc. cit.,p. 103; Cooke Brit, Freshw. Alg.,p.199 ; Saccardo
Syll. Fung. XI, p. 248.
Chytridium Barkerianum Archer, in Quart, Journ. of micr. se.
1867, VII, p. 89.
Hab. — Zygnema.
Irlande : Callery Bog (Archer et Dr J. Barker).
9. R. Braunii (Dang.) Fischer, loc. cit., p. 94.
Chytridium Brauni Dang., in Bull. Soc. bot. de France,t, XXXIHE,
1887, session cryptogamique, p. XXII ; Dangeard Le Botaniste I,
1889, p. 57, pl. I, 6g. 11, Saccardo Syll, Fung. IX, p. 359.
Hab, — Apiocystis Braunii.
France : Caen (Dangcard).
10, KR. Brebissoniïi (Dang.) Fischer, loc. cit , p. 97.
Chytridium Brebissonii Dang., in Bull. Soc. Linn. de Normandie,
sér. IV, t. If, 1889, p. 152 et in Le Botaniste, 1, 1889, p. 59,
pl. IE, fig. 17 ; Saccardo Syll. Fung., IX, p. 359.
Hab. — Coleochaete scutata.
France : cultures à Caen (Dangeard).
11. HR. carpophilum (Zopf) Fischer, loc. cit , p. 95.
Rhizidium carpophilum Zopf, Nova Acta, Ac. Leop. XLVIT, 1854,
p. 200, pl. XX, fig. 8-16; Saccardo Syll, Fung. VII, p. 297,
Hab, — Oogones d’AcAlya polyandra.
Allemagne : (Zopf).
12. K. caudatum (Reinsch).
39
Olpidium caudatum Reinsch, in Jonrn. Linn. Soc. XV, 1876,
p. 215; cfr. Fischer loc. cit., p. 101.
Sphaerostylidium caudatum (Reinsch) Berl. et De-Toni, in Sac-
cardo Syll. Fung. VII, p. 309.
Hab. — Schizosiphon kerguelensis.
Ile Kerguelen (Reinsch).
13. R. Chlamydococeei (Braun).
C. Chlamydccocci Braun, in Ber. Berl. Ac. 1855, p. 382 et in
Abhandl. 1855, p. 45; Desor Excursions et séjour dans les glaciers
et les hautes régions des Alpes, pl. I, fig. 4 b, 4 f.; Saccardo Syll.
Fung. VIT, p. 305; cfr. Fischer loc. cit. p. 93; Lagerheim in Ber,
d. deutsch. bot Gesell. 1892; X, p. 530.
Hab. — Chlamydococeus pluvialis, Chlamydomonas sanguinea.
Équateur : Dans la neige rouge de Pichincha (Lagerheim loe. cit,
et Bull. Soc. myc. de France, t. IX, p. 21 tiré à part).
Suisse : Alpes Bernoises (Desor).
Allemagne : Dans des cultures (Braun).
14. I. Coleochaetes (Nowak.) Fischer, loe. cit. p. 99.
Chytridium Coleochaetes Nowakowski, in Cohn Beitr, z. Biol. d,
Pflanzen, t. II, 1876, p. 80, pl. IV, fig.. 5-10.
Olpidium Coleochactes (Nowak.) Schrôter, in Kryptfl. v. Schles,
III, 1, p. 182 (1886); Saccardo Syll. Fung. VII, p. 311.
Hab. — Oogones de Colcochaele pulvinata.
Silésie : Breslau (Nowak.).
15. K. cornutuim (Braun) Rbh., Flor. Eur. Alg, IL, p. 281; Fischer,
loc. cit., p. 103.
Chytridium cornutum Braun, in Abhandl. Berl. Ac. 1855, p. 50,
pi. IV, fig. 8-19.
Phlyctidium cornutum (Braun) Sorok., in Archiv. bot. du Nord de
la France, t. II, p. 17, fig. 14.
Hab, — Spermosira, Hormidium varium.
Allemagne : « per Germaniam passim » (Rbh.), Tegelsee (Berlin)
(Braun).
Russie : Kazan (Sorok.). à
16. 8. Cyclotellae Zopf, in Abhandl. naturf, Ges. Haïle XVI, 188,
p. %, pl. IL, fig. 13-22 a; Fischer loc. cit. p. 92; Saccardo Syll,
Fung. 1X, p. 362.
Hab, — Cyclotella.
Allemagne : env. de Halle (Zopf).
40
17. IR. decipiens (Br.) Fischer, loc, cit. p. 100,
Chytridium decipiens Br., in Monatsb. Berl. Ac. 1855, p. 383 et
Abhandl. Berl, Ac. 1855, p.54, pl. V, fig. 1-4; Saccardo Syll.
Fung. VII, p. 307, Sorokia in Archiv. du Nord de la France, t. II,
p. 24, fig. 26 et in Rev. myc. 1889, pl LXXXI, fig. 115-116, 121;
De W.in Mém. Soc. belge de microscopie t. XVII, 1393, p. 59.
Phlyctidium decipiens Br.
Hab. — Oogones d'Oedogoniurm.
Allemagne : Berlin (Pringsheim), Fribourg (Braun).
Belgique : Genck (De Wild.).
Asie centrale : Tachkend (Sorokin).
Costa-Rica: (H. Pittier).
18. KR. depressuim (Pringsh.) Fischer, loc. cit., p. 105,
Chytridium depressum Pringsh.,ex Braun in Monatsb. Berl. Ac.
1355, p 383, etin Abhandl. Berl. Ac. 1885, p. 46, pl. IV, fig. 7;
Rbh. Flor. Eur. Alg. LI, p. 282; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 307.
Hab. — Coleochaete prostrata.
Allemagne : Berlin (Pringsheim).
19. R. Dicksoniïii Wright, in Trans. royal Irish Ac. 1879,t. XXVI,
p. 369, pl. VI; Fischer loc. cit. p.104; Saccardo Syll. Fung. IX,
p. 362.
Hab. — Ectocarpus grunulosus.
Grande Bretagne : env. de Dublin (Wright).
20. KR. dubium De Wild., in Mém. Soc, belge de micr. t. XIX, p. 112,
pl. IH, fig. 26-28.
Hab, — Spirogyra.
France : env. de Nancy (De W.).
21. KR. echinatum (Dang.) Fischer, loc. cit. p. 96; Saccardo Syil.
Funge. XI, p. 248.
Chytridium echinatum Dangcard, in Journ. de Bot. 11, 1883, p. 7,
pl. V, fig. 11-15.
Hab. — Glenodinium cinctum.
France : cultures (Caen) (Dan geard).
22. R. Elodeae (Dang.) Fischer, loc. cit. p. 97.
Chytridium Elodeae Dangeard, Le Botaniste !, 1589, p. 61, pl. I,
fig. 25; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 352.
Hab. — Elodea canadensis.
France : Cacn? (Dangeard).
24
41
. R. Fusus (Zopf) Fiseher, loc, cit. p. 99; De W. in Mém. Soc. belge
de mier.,t. XVIII, 1894, p. 156.
Rhizidium Fusus Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., t. XLVII, 1884,
p. 199, pl. XVI, fig. 9-12; Saccardo Syil. Fung. VII, p. 297.
Hab. — Diatomées.
Allemagne : cultures (Zopf).
Belgique : Woluwe-St Étienne, Jardin botanique (Bruxelles) (Nob.),
France : env. de Nancy (De Wild.).
. R. gibbosum (Zopf) Fischer, loc. cit, p. 102; Saccardo Syll,
Fung. XI, p. 248.
Rhizophyton gibbosum Zopf, in Nova Acta Ac. Leop. LII, 1888,
p. 343, pl. XX, fig. 8-20.
Hab. — Desmidiées.
Allemagne : cultures (Zopf).
. R. globosum (Br.) Rbh., Flor. Eur. Alg. II, p. 280; Schrôter, in
Kryptfl. v. Schles. IT, 1, p, 191 (1886); Fischer loc. cit. p. 90,
fig. 16a; Saccardo SyIl. Fung. VII, p. 298.
Chytridium globosum Braun, in Monatsber. Berl. Ac. 1855, p, 331
et in Abhandl. Berl. de 1855, p. 34, pl. IL, fig. 14-20; Dangeard
in Le Botaniste t. I, 15S9, p. 61, pl. HI, fig. 12-15; De Wild, in
Bull, Soc. bot. de Belgique, t. XXX, 2 p. 170.
Philyetidium globosum (Br.) Sorok., in Archives bot, du Nord de la
France, t. Il, p. 17, fig, 12 et in Rev. mycol. 1889, p. 81,
pl. LXXIX, fig. 93, LXXX, fig. 100.
Hab. — Desmidiées, Diatomées, Confervacées, Péridinées.
Allemagne : « per Germaniam vulgare (Rbh.) », Fribourg.
Silésie : (Braun), Breslau (Cohn, Schrüter).
Russie : Kazan (Sorokin).
France : env. de Caen (Dangeard), Nancy (De W. in Mém. Soc,
belge de mier. t. XVIII, p. 157).
Asie centrale : Tachkend (Srokin).
Belgique : env. de Spa, Jardin botanique (Bruxelles) (Nob.).
26. K. Haynaldii (Schaarschmidt) Fischer, loc. cit. p. 92; Saccardo
Syll. Fung. XI, p. 248. à
Phlyctidium Haynaldii Schaarsehmidt, in Magyar nov. Lapok 1883,
p. 58-63, c. tab,; Hedwigia 1883, p. 125; Saccardo Syll. Fung.IX,
p. 300.
Hab, — Hormiscia zonatu.
42
Autriche : Clausenbourg (Schaarschmidt).
27. IR. irregulare (De Wild.) Fischer, loc. cit , p.105.
Phlyctidium irregulare De W.,in Annales Soc. belge de microsco-
pie, t. XIV, p.21; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 360 et XI, p, 245.
Hab. — Diatomées.
Belgique : Bruxelles (Jardin botanique), Laeken (Nob.).
23. KB. Lagenula (Br.) Fischer, loc. cit., p. 99.
Chytridium Lagenula Br., in Monatsb. Berl. Ac. 1855, p. 391, et in
Abhandl, Berl. Ac. 1855, p. 31, fig. 27; Saccardo Syll. Fung. VII,
p. 305.
Phlyctidium Lagenula Br.; Rbh. Flor. Eur. Alg. IE, p. 280.
Ilab. — Melosira, Conferva.
Allemagne : env. de Fribourg (Braun).
29. K. laterale (Braun) Rbh , Flor. Eur. Alg. II, p. 281.
Chytridium latcrale Braun, in Monatsber. Berl. ac. 1855, p. 382 et
in Abhandl. Berl. Ac., 1855, p. 41, pl. IL. fig. 20-26; Fischer,
loc. cit. p.91 ; Saccardo Syll. Fung VII, p. 306.
Phlyctidium laterale (Braun) Sorok., in Archiv. de Bot. du Nord de
la France, t. II, p. 18, fig. 15 et in Rev. myc., 1889, p. 81,
pl. LXXX, fig. 100.
Hab. — Hormiscia zonata, Stigeoclonium.
Allemagne : Fribourg (Braun).
Russie : Kazan (Sorok ).
Asie centrale : Tachkend (Sorok.).
3). E6. mamillatui (Braun) Fischer, loc. cit, p. 93.
Chytridium mamillatum Braur, in Monatsber., Berl. Ac., 1859.
p. 381 et in Abhandi. Berl. Ac., 1855, p. 32, ph. II, fig. 9-12;
Dangeard in Le Botaniste, t. Il, p. 242, pl. XVI, fig. 32;
De Wild. in Bull, Soc. royale de bot. de Belgique, t. XXX, 2,
p. 170.
Phlyctidium mamillatum (Br.) Rbh., Flor. Eur. Alg., III, p. 280 ;
Schrôter; in Kryptfl. v. Schles , III, 1, p. 190 ; Saccardo Syll.
Fung. VII, p. 308.
Hab. — Coleochaete, Draparnaldia, Stigeoclonium, Conferva.
Allemagne : Fribourg (Braun), Berlin (Pringsheim), Hoyerwerda
(Rbh.).
Belgique : env. de Spa (De Wild.).
France : env. de Caen (Dangeard).
45
31, IR. marinum De Wild, in Mém. Soc, belge de microscopie,
XVII, 1895, pit.
Hab. — Melosira.
Belgique : aquariums à l'Institut botanique de Bruxelles (Nob.).
32, K. messanense Morini, in Malpighia 1896 p. 79, pl, I, fig. 14.
Hab. — Cladophora.
Italie : Messines (Morini).
33. K. microsporum (Nowak.) Fischer, loc. cit. p. 97.
Chytridium microsporum Nowak., in Cohn, Beitr. z, Biol, d.
Pflanzen Il, 1876, p. 81 ,pl. IV, fig. 11.
Phlyctidium microsporum (Nowak.) Schrôter, in Kryptfl. v. Schles,
II, 1, p. 190 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 308.
Hab.— Sur Mastigonema aerugineum, dans le mucus de Chaeto-
phora.
Silésie : Breslau (Nowak.).
Russie ?
34. KR. minimuan (Schrôter) Fischer, loc. cit., p. 105.
Phlyctidium minimum Sehrôter, in Kryptil, v. Schles. II, 1,
p. 191 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 309,
Hab, — Mesocarpus pleurocarpus.
Silésie : Breslau, bei Friedewalde (Schrôter),
35. K. pollinis (Braun) Zopf, in Abhandl. naturf, Ges. Halle, XVII,
p. 82 ; Fischer, loc. cit. p. 88 ; Schrôter in Engl, et Prantl loc.
cit., fig. 50.
Chytridium pollinis-Pini Braun, in Alhandl, d. Berl. Ac. 184,
p. 381, pl. IE, fig. 1-15.
Chytridium vagans Braun, in Monatsb. d, Berl, Ac. 1856, p. 588.
Pllyclidium pollinis-Pini (Braun) Schrôter, in Krypt. Flora v.
Schles, 1886, 111, 1, p. 190 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 308.
Phlyctidium vagans Braun ; Rbh. Flor. Eur. Alg.IIf, p. 278.
Phlyctidium pollinis (Braun) Sorok., in Archiv. Bot, du Nord de la
France, t. Il, p: 17, fig. 13;
Hab, — Pollen de Pinus, Conferva bombycina.
Allemagne : Neudamm (Itzigsohn), cultures (Zopf).
Silésie : Neumarkt (Nimkan) (Schrôter),
Russie : Kazan (Sorok.).
36. KR. rostellatuim (De Wild.) Fischer, loc. cit., p. 105.
Chytridium rostellatum De Wild., in Mém, Soc. belge de micros-
44
copie t. XIV 1890 p. 21; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 259.
Hab. — Spirogyra crassa.
Belgique : Bruxelles, Jardin botanique (De W.).
37. 8. Seiadii (Zopf) Fischer, loc. cit, p. 94; Saccardo Syil. Fung.
IX, p.362.
Rhizophyton Sciadii Zopf, in Abhandi, naturf. Ges. Halle, XVII,
1888, p. 91, pl. IT, fig. 23-82,
Hab. — Sciadium arbusculum.
Allemagne : env. de Halle, près de Rôblingen (Zopf).
38. K. simplex (Dang.) Fischer, loc eit., p. 101.
Chytridium simplez Dang., in Bull. Soc. Linn. de Normandie, série
IV, t. 11, 1839, p. 152 et in Le Botaniste 1, 1888, p. 60, pl. II,
fig. 18-20 ; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 359.
Hab. — Cystes de Cryptomonas.
France : Louvigny (Dangeard).
39. KR. sphaerocarpum (Zopf) Fischer, loc. cit., p. 95; De W.
Mém. Soc. belge de microscopie, t. XVII, 1593, p. 61, pl. VI, fig.
1934pl. VIL, Kge118.
Rhizidium sphaerocarpum Zopf, in Nov. Acta Ac. Leop., XLVIF,
1884, p.202, pl. XIX, fig. 16-27; Saccardo Syll. Fung. VII,
p. 297 ; Dangeard, Le Botaniste II, p. 244, pl. XVI, fig. 9 ; De W.
in Mém. Soc. belge de microscopie, t. XIV, 1890 p. 13.
Hab.— Spirogyra, Zygnema.
Allemagne : (Zopf).
France : Cultures (Caen, Dangeard).
Belgique : Peuthy (ÉI. Marchal), env. de Spa (De W.).
40, KR. sphaerotheca Zopf, in Abhand]. naturf. Ges. Halle, t. XVII,
1888, p. 92, pl. IL, fig. 33-41 ; Fischer loc. cit., p. 89 ; Saccardo
Syll. Fung. IX, p. 362.
Hab, — Microspores d’Isoëtes.
Allemagne : cultures (Zopf).
41. — HK. sporoctoaum (Braun) Berl. et De-Toni, in Saccardo Syll.
Fung. VII, p. 299 ; Fischer, loc. cit., p. 105.
Phlyctidium sporoctonum Braun, in Monatsber. Berl. Ac. 1855,
p. 331 et in Abhandl, Berl, Ac. 1855, p.39, pl. IL, fig. 13; Rbh.
Flor. Eur. Alg., III, p. 279 ;
ab. — Oogones d’Oedogonium.
Allemagne : env. de Fribourg (Braun).
45
42, R. subangulosum (Braun) Rbh., Flor. Eur. Alg. IT, p. 201.
Chytridium subangulosum Braun, Abh. Berl. Ac. 1855, p. 44, pl. III,
fig. 27-31 ; Fischer loc. cit., p. 91.
Hab. — Oscillaria,
Allemagne : Fribourg (Braun).
43. KR. transversum (Braun) Rbh., Flor, Eur. Alg., IT, p.281 ; Fischer
loc. cit., p. 103; De W. in Mém. Soc. belge de mier., t. XVINI,
1894, p. 156.
Chytridium transversum Br., Monatsber, Berl, Ac., 1855, p. 382
et in Abhandl. Berl. Ac., 1855, p. 4%; Saccardo Syll. Fung. VII,
p. 305 ; De Wild. Mém. Soc. belge de micr., t. XIV, 1890, p. 15,
Plyctidium transversum Br.
Hab. — Chlamydomonas, Gonium, Hormiscia.
Allemagne : Fribourg (Braun).
France : env. de Nancy (De Wild.).
Belgique : Jardin botanique (Bruxelles) (De Wild.).
44, IR. volvocinum (Braun) Fischer, loc. cit., p. 104.
Chytridium volvocinum Braun, in Monatsb. Berl. Ac. 1856,
p. 588.
Phlyctidium volvocinum (Braun) Schrôter , in Kryptfl. v. Schles.
IT, 4, p. 190; Rbh. FI. Eur. Alg., IT, p.280; Saccardo Syll. Fung,.
VII, p. 309.
Hab. — Volvox globator.
Silésie : Breslau (Cohn, Braun).
45. IR. xylophilum (Cornu) Fischer, loc. cit., p. 98.
Chytridium xylophilum Cornu, in Ann. sc. nat. 5e série, t. XY,
1872, p. 116.
Rhizidium æylophilum (Cornu) Dang., in Ann. se. nat. 79 série,
t. IV, 1886, p. 300, pl. XIII, fig. 6-9 ; Saccardo Syll. Fung, VII,
p. 296.
Hab. — Tissus de diverses plantes.
France : cultures (Cornu).
46, KR. zoophthoruain (Dang.) Fischer, loc. cit. p. 94.
Chylridium zoophthorum Dang., in Bull. Soc. bot. de France
XXXIV, 1887, Session cryptogamique, p. XXII ; Le botaniste I,
1839, p. 58, pl. II, fig. 10, 21.
Hab. — Rotifères.
France : cultures (Caen, Dangeard),
46
Chytridium Haematococeï Braun., in Abhandl. Berl. Ac.,
1855, p. 46; Fischer loc. cit., p.93; cfr. Desor Excursions et séjour
dans les glaciers des Alpes 1844, p. 215-219.
Obs. — Espèce douteuse que Braun lui-même n’a pas observée,
il la signale d’après Desor.
XXV. — PHLYCTOCHYTRIUM Schrôter, in Engl. et Prantl Pflanzen-
fam, Teil I, Abtheil, I, p. 78.
Rhizidium Fischer, in Rbh. Krypt. Flora, Bd. I, Abtheil IV,
p. 106.
1. P. Autrani De Wild.
Rhizidium Autrani De Wild. in Mém. Soc. belge de micr.,t. XIX,
1895, p. 72, pl. Il, fig. 17-21.
Hab. — Cosmarium.
Suisse : Genève (De Wild.).
2, P,catenatum (Dang.) Schrôter, in Eng]. et Prant!l Fflanzenfam.
Teil 1, Abtheil. I, p. 79.
Rhizidium calenatum Dang., Le Botaniste I, 1888, p. 65, pl. III,
fig. 24; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248.
Uab. — Mitella tenuissima.
France : Caen? (Dangeard).
3. P. Chaetophorae De Wild.
Rhizidium Chaetophorae De Wild., in Notarisia 1895 et in Mém.
soc. belge de micros. t. XIX, 1895, p. 218, pl. VII, fig. 15-21.
Iab. — Chaetophora.
Belgique : Tourpes (Hainaut) (Goffart).
4. P.dentatum (Rosen).
Chytridium dentatum Rosen, in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflanzen,
t. IV, 1887, p. 266, pl. XIV, fig. 29 ; Rosen Bot. Centralbl. 1888,
IT, p.74; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 358.
Rhizidium dentatum (Rosen) Fischer, loc. cit., p. 110.
ab, — Spirogyra orthospira.
Allemagne : Strasbourg (Rosen).
5. P. Euglenae (Dang.) Schrôter, in Engl. et Prantl Pflanzenfam.
Teil I, Abtheil, I, p.79.
Rhizidium Euglenae Dang.,in Ann. d.se. nat.7e série,t, IV, p. 301,
pl. XII, fig. 11-19; Dangeard Le Botaniste 1, p. 64, pl. IL, fig.
22 ; Fischer loc. cit., p. 108 ; Saccardo Syll, Fung. IX, p, 248.
de de ns Ve,
47
Hab. — Euglena.
France : Caen ? (Dangeard).
6. P. Hydrodietyi (Braun) Schrôter, in Engl, et Prantl Pflanzenfam.
p. 78, fig. 59 AB.
Chytridium Hydrodictyi Braun, in Monatsber. Berl. Ac., 1855,
p. 383 et in Abhandl. Berl. Ae., 1855, p. 52.
Phlyctidium Hydrodictyi (Br.)Rbh., Flor. Eur. Alg. II, p. 279;
Schrôter ; Krypt. Flora v. Schlesien, t. IE, 1, 1859, p. 190 ; Sac-
cardo Syll. Fung. VIT, p. 309 ; De Wild. in Bull, Soc, roy. de bot.
de Belgiqne, t. XXX, 2, p.171.
Rhizidinm Hydrodictyi (Br.) Fischer, loc. cit., p. 103.
Hab, — Hydrodiction utriculatum.
Allemagne : Fribourg (Braun), Dresde (Rbh.).
Silésie: Breslau (v. Frantzius, Brail).
7. P. Pandorinae (Wille).
Chytridium Pandorinae Wille, in Bih. t, Sv. Vet Ak. Handl.,
t. VIII, 188%, p. 46, pl. II, fig. 86 ; Saccardo Syll. Fung. IX,
p. 359.
Rhizidium Pandorinae (Wille) Fischer, loc. cit., p. 109,
Hab, — Pandorina morum.
Amérique austr, : Conception del Uruguay, Cupalen (Wille;.
8. P. quadricorne (Rosen) Schrôter, in Engl, et Prantl Pflanzen-
fan. Teil I, Abtheil. I, p. 79, fig, 59, C. D.
Chytridium quadricorne Rosen, in Bot. on UE 1887, ILE, p. 74 ;
Saccardo Syll. Fung. IX, p. 539.
Rhizidium quadricorne (Rosen) Fischer, loc. cit., p. 110, fig.
126; 6e.
Hab. — Oedogonium rivularis.
Allemagne : Strasbourg (Rosen).
9. P. Schenkii (Dang.).
Rhizidium Schenkii Dang., in Ann, se, nat,, 7e série, t, IV, 1886,
p. 297, pl. XI, fig. 24-30; Fischer, loc. cit., p. 107; Saccardo
Syll. Fung. VIT, p. 298; De W. in Mém. Soc. belge de micros.
t. XIV, p. 6, fig. 1,t. XVIII, 1894, p. 155 ett. XIX, 1895, p. 72.
Rhizidium intestinum Schenk.
Diplophlyctis intestina (Schenk) Schrôter, in Engl. et Prantl loc,
ibeD-.18.
Hab, — Diverses Algues d’eau douce,
48
Allemagne : (Schenk).
France : Nancy (De Wild.).
Belgique : Jardin botanique (Bruxelles) (De Wild.).
Suisse : Pinchat (De Wild.).
10. P. vernale (Zopf).
Rhizidium vernale Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., t. XLVIT,
1884, p. 234, pl. XXI, fig. 12-20; Fischer loc. cit., p. 108;
Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248.
Hab. — Chlamydomonas.
Allemagne : (Zopf).
11. P. WWestii (Mass.).
Rhizidium Westii Mass, Brit. Fungi, 1891, p. 155, fig. 26-37;
Saccardo Syll. Fung. XI, p. 248.
Hab. — Spirogyra nidida, Cladophora glomerata.
Allemagne : (West sec. Saccardo).
12. P. Zygnematis (Rosen) Schrôter, in Eng]. et Prantl Pflanzenfam.
Teil. 1. Abtheil. I, p. 79,
Chytridium Zygnematis Rosen, in Cohn Beitr, z. Biol, d. Pflanzen,
t. IV, 1887, p. 253, pl. XIII, fig. 1-14, pl. XIV, fig. 15-37;
Saccardo Syil. Fung. IX, p. 358.
Rhizidium Zygnematis (Rosen) Fischer, loc. cit., p. 109, fig. 17 a.
[ab, — Zygnema crucialum et stellinum.
Allemagne : Strasbourg (Rosen).
XXVI. — RHIZIDIOMYCES Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., t. XLVIT,
p. 188; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. VI, p. 111;
Schrôter in Engl et Prantl Pflanzenfam, Teil 1, Abtheil, I,
p. 79; Saccardo Syil. Fuog. VII, p. 316.
1. KR. apophysatum Zopf, loc. cit., p. 188, pl. XX, fig. 1-7; Fischer
loc. cit., p. 111, fig. 18 ; Saccardo loc, cit.
Hab. — Ach/ya racemosa.
Allemagne (Zopf).
2, R. Spirogyrae De W., in Mém, Soc. belge de micr., t. XIX, 1895,
p. 103. pl. IV, fig. 14-22.
Hab. — Spirogyra.
France : env. de Nancy (De Wild ).
XXVII. ACHLYELLA Lagerheim, in Hedwigia 1890, p. 143; Fischer in
Rbh. Krypt. Flora Bd. [, Abtheil., IV, p. 112; Saccardo Syll.
Fung. XI, p. 249,
49
1. A. Flahaultii Lagerheim, loc. cit., pl. Il, fig. 5-7; Fischer, loc.
cit., p. 112; Saccardo loc. cit.
Hab. — Pollen de Typha.
France : Jardin botanique de Montpellier (Lagerheim).
XXVIII. — SEPTOCARPUS Zopf, in Nova Acta Ac. Leop.,t. 211, 1888,
p. 348; Fischer in Rbh. Krypt. Flora. Bd. 1, Abtheil, VI, p. 112.
Podochylrium Pftzer, in Sitzungsb. niederrh. Ges. Natur- u. Heil-
kunde,Bonn 1870, p. 62; Schrôter in Eng]. et Prantl Pflanzenfam.
Teil I, Abtheil. 1, p.77; cfr. Fischer loc. cit., p, 145.
1. S. corynephorus Zopf, loc. cit., p. 313, pl. XX, fig. 21-28;
Fischer loc. cit., p. 113, fig. 19; Saccardo Syll, Fung. XI, p.249;
De W. in Mém. Soc. belge de micr. t. XVIIT, 1894, p. 157.
Podochytrium clavatum Pfitzer, loc. cit. ; Schrôter loc. eit.
Hab, — Diatomées.
Allemagne ?
Belgique : Préfayhay (De W. in Mém. Soc. b. de mier., t. XVII,
1393, p, 63).
France : env. de Nancy (De Wild.).
Obs. — C'est sur la foi de Fischer loc. cit., que nous plaçons
comme synonyme Podochytrium Pftzer; si l’ossimilation est
exacte le genre devra changer de nom.
XXIX. — HARPOCHYTRIUM Lagerheim, in Hedwigia 1890, p. 142;
Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, p.114; Schiôter
in Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil I, Abtheil. [,-p. 77; Saccardo
Syll, Fung. XT, p. 249.
{. HI. Hyalotheeae Lagerheim, loc, cit., pl. II, fig. 1-4; Fischer loc.
cit , p. 114; Saccardo loc. cit., p. 249.
Hab. — Hyalotheca dissiliens.
Suède : env. de Upsal (Lagerheim).
Allemagne (Lagerheim).
Obs. — D’après M, Gobi (Arb. d. St-Petersburg. Nat, Ges. Abtheil.
f. Bot. 1891, p. 15-16), cette espèce est identique avec Fulmi-
naria mycophila Gobi (efr. Just Bot. Jahresb. 1891, I, p. 200,
n° 42%). Nous n’avons pu nous consulter le travail original de
M. Gobi.
XXX, — ENTOPHLYCTIS Fischer, in Rbh. Krypt. Flora Bd. I,
50
Abtheil, IV, p. 114; Schrôter in Eng]. et Prantl Pflanzenfam.
Teil. I, Abtheil. I, p. 75.
Diplophlyctis Schrôter, in Engl, et Prantl Pflanzenfam. Teil I,
Abtheil. I, p.78.
1. E. apiculata (Br.) Fischer, loc. cit., p. 117.
Chytridium apiculatum Br., in Abhandl. Berl. Ac., 1855, p. 57.
Olpidium apiculatum Br., loc. cit., pl. V, fig. 5-20; Rbh. Flor. Eur.
Alg. IUT, p.283.
Rhizidium apiculatum (Br.) Zopf, in Nova Acta Ac. Lcop.,
t. XLVII, p. 207, pl. XXI, fig. 11-31; Saccardo Syll. Fung. VII,
p. 298.
Hab. — Gloeococcus mucosus.
Allemagne : Fribourg (Braun).
Russie : Kazan (Sorok.).
2. E. bulligera (Zopf) Fischer, loc. cit., p. 116, fig. 20 b; Saccardo
Syll. Fung. XI, p. 249.
Rhizidium bulligerum Zopf, Nova Acta Ac. Leop., t. XLVIT, 1884,
p. 195. pl. XVIII, fig. 3-8; Saccardo Syll. Fung. VIE, p. 297;
De Wild. in Bull. Soc. roy. de bot. de Belgique, t. XXX, 1891,
p. 171.
Hab, — Spirogyra crassu, Oedogonium.
Allemagne (Zopf).
Belgique : Thuin (De Wild.).
3. E. Cienkowskiana (Zopf) Fischer, loc. cit., p. 118, fig. 20 «, c.
Rhizidium Confervue-glomeratae Cienkowski, in Bot. Zeit., 1857,
p. 233, pl. V, fig. 1-6; Saccardo Sy]. Fung. IX, p. 358; Sorok.
in Archiv. bot. du Nord de la France, t. II, p. 32, fig. 40 et in
Rev. myc., 1889, p. 137, pl. LXXVII, fig. 75.
Rhizidium Cienkowskianum Zopf, Nova Acta Ac. Leop. t. XLVII,
1889, p. 196, pl. XVIT, fig 14-24; Saccardo Syll. Fung. VII
p.297.
Hab. — Cladophora.
Allemagne : cultures (Zopf).
Russie : Kazan (Sorok.).
Asie centrale : Tachkend (Sorok.).
France : Nancy (De W. in Mém. Soc. belge de micr.,t. XVIII, 1894,
p. 158).
2
ÿ1
4, E. intestina (Schenk) Fischer, loc. cit., p. 116.
Rhizidium inlestinum Schenk pr. p., fig. 1-9; Kbh, Flor. Eur.
Alg. IE, p. 235; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 296; Dangeard in Le
Botaniste, t, II, p.91, pl. IV, fig. 13-18.
Diplophlyctis intestina (Schenk) Schrôter, loc. cit.
Hab. — Mitella flexilis.
Allemagne : Wurzbourg (Schenk).
France : Caen (Dangeard).
ÿ. E. heliomorpha (Dang.) Fischer, loc. cit., p. 118.
Rhizidium helioformis Dang., in Bull. Soc. bot. de France, 1886,
p. 336 et in Ann. sc. nat, 7 série, IV, p. 289.
Chytridium heliomorphum Dang., in Journ. de Bot. 1888, t. II,
p. 143, pl. V, fig. 19-23.
Hab. — Nitella, Vaucheria, Chara,
France : Caen? (Dangeard).
6. E. tetrasporum (Sorok.).
Rhizidium tetrasporum Sorok., in Archiv, bot. du Nord de la
France, t. Il, p. 33, fig. 42 et in Rev. myc., 1889, p. 137,
pl. LXXX, fig. 98; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 358.
Hab, — Spirogyra.
Russie : Kazan (Sorokin).
7. E. Vaucheriae (Fisch) Fischer, loc. cit., p. 117; Saccardo Syll,
Fung. XI, p. 249.
Rhizidium Vaucheriae Fisch, Beitr, zur Kenntn. Chytrid., p. 26,
pl. fig. 10-23.
Hab. — Vaucheria,
Allemagne : env. d’Erlangen (Fisch).
XXXE. — RHIZOPHLYCTIS Fischer, in Rbh. Krypt. Flora Bd, I,
Abtheil. IV, p. 119; Schrüter in Engl. et Prantl Pflanzenfam.,
p. 77; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 249.
1. R. Braunii (Zopf) Fischer, loc, cit., p. 120; Saccardo loc. cit.
Rhizidiun Braunii Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., 1838, t. LII
p. 349, pl. XXII, fix. 1-7; Fischer loc. cit., p. 120.
Hab, — Diatomées.
Allemagne : env. de Eisleben (Zopf).
2. R. Mastigotrichis (Nowakowski) Fischer, loc. cit., p. 121 fig. 21.
Chytridiun Mastigotrichis Nowak., in Cohn Beitr, zur Biol. d.
Pflanzen., t. II, p. 83, pl. IV, fig. 14-21,
52
Rhizophidium Mastigotrichis (Nowak.) Schrôter, in Krypt. Flora v.
Schles., IL, 1, p. 191; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 298.
Hab, — Mas!'igonema uerugineum
Silésie : Breslau (Nowak.).
3. R. opereulata De Wild., in Mém. Soc. belge de micr., t. XIX,
1595, p. 105, pl. IV, fig. 1-9.
ab, — Tissus de végétaux supérieurs pourrissant dans l’eau.
France : Jardin botanique de Nancy (De W.).
4. IR. rosea (DBy ct Wor.) Fischer, loc. cit., p. 122; Saccardo Syll.
Fung. XI, p. 249.
Chytridium roseum DBy et Wor., in Naturf. Ges. Freiburg, LL,
1863, pl. Il, fig. 17-20.
Rhizophidium roseum DBy et Wor.; Schrôter in Krypt.fl. v.
Schles., IT, 1, p. 191; Rbh. Flor. Eur. Alg. II, p. 281, Saccardo
Syll. Fung. VII, p. 299.
Hab. — Sur la terre humide des pots, papier buvard humide.
Allemagne : Fribourg (de Bary et Wor.).
Silésie : Breslau (Schrôter), Oppeln (Proskau) (Sorauer).
5. R. Tolypotrichis Zukal, in Oest. Bot. Zeit. vol. 43, 1893, p. 510,
pl. XII, fig. 13; Saccardo Sy1Il, Fung. XI, p. 249.
Hab, — Tolypothrix lanala.
Autriche : Vienne (Zukal).
6. R. vorax (Strasburger) Fischer, loc. cit., p. 120; Saccardo Syll.
Fung. XI, p.249.
Chytridium vorax Strasburger, Wirkung des Lichtes, 1878, p. 13.
Hab. — Chlamydococcus pluvialis.
Allemagne : (Strasburger).
XXXII. — RHIZIDIUM Braun, in Monatsber. Berl. Ac., 1856, p. 591;
Schrôter in Engl. et Prantl Planzenfam., Teil 1, Abtheil. I,
p. 79.
1. IR. mycophilum Braun, loc. cit., p. 591; Schrôter loc. cit. etin
Kryptfl. v. Schles. IT, 1, p. 193; Rbh. Flor. Eur. Alg., p. 284;
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 296.
Rhirophlyctis mycophila (Braun) Fischer, loc. cit , p. 121.
Hab. — Chaelophora elegans.
Silésie : Breslau (Nowak.).
Allemague : Berlin (Braun).
53
XXXIIL — NOWAKOWSKIA Borzi, in Bot. Centralblatt, 1885, XXII,
p. 23 ; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. 1, Abtheil, IV, p. 122 ;
Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil 1, Abtheil, I, p.77;
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 313.
1. N. Hormotheeae Borzi, loc. cit., pl. 1 ; Fischerloc, cit,, Saccardo
loc. cit.
Hab, — Hormotheca.
Sicile: Messine (Borzi).
XXXIV. — OBELIDIUM Nowakowski, in Cohn Bcitr. zur Biol.d. Pflan-
zen, 11, 1576, p.86 ; Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam.
Teil, 1, Abtheil 1, p. 77 ; Schrôter in Kryptfl. v. Schles., I, 1,
p. 192 ; Saccardo Syll. Fung., VII, p. 299.
1. O@. mucronatum Nowak., loc. cit., p. 86, pl. V, fig. 15;
Sorokin in Archiv. bot. du nord de la France, t. II, p. 20, fig. 20
et in Rev. mycol., t, XI, 1889, p. 82, pl. LXXIIL, fig. 77 ; Fischer
loc, cit., p. 123, fig. 22; Schrôter Kryptfl, loc. cit.; Saccardo
loc. cit.
Hab. — Sur mouches mortes, parmi des Chactophoracées.
Silésie : Breslau (Nowak.).
Asie centrale : Tachkend (Sorokin).
XXXV, — CHYTRIDIUM Braun ; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd, I,
Abtheil. IV, p. 124; Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam,
Teil 1, Abtheil, I, p 80; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. II, 1,
p. 192.
1. €. acuminatum Braun, in Monatsber. Berl. Ac., 1885, p. 380
et in Abhandl. Berl. Ac., 1855, p. 29, pl, 1, fig. 11; Fischer loc.
cit., p. 126 ; Cooke Brit. Freshw. Alg., p. 199, pl. LXXXI, fig. 1;
Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 305.
Euchytridium acuminatum (Braun) Sorok , in Arch. Bot. du nord
de la France, 1. 11, p. 19, fig. 18, et in Rev. myc. 1889, p. 82,
pl. LXXIX, fig. 94.
Hab. — Oogones d’Oedogonium, Diatomées.
Allemagne : Fribourg (Braun),
Asie centrale : Tachkend (Sorokin).
2. €. brevipes Br., Monatsh. d. Berl. Ac., 1856, p. 587 ; Fischer loc.
cit., p. 126; Rbh. Flor, Eur. Alg., II, p. 277; Saccardo Syll.
fung. VII, p. 305,
54
Hab. — Oedogonium.
Allemagne : Neudamm (ltzigsohn).
3. C. Epithemiae Nowak., in Cohn Beitr. zur Biol. d, Pflanzen,1876,
Il, p. 82, pl. IV, fig. 12-13 ; Schrôter in Kryptfl. v. Schles., II,
1,p. 192; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 304.
Hab. — Epithemia spec.
Silésie : Breslau (Nowak.).
4. ©. Lagenaria Schenk, in Verhandl. med.-phys. Ges. Wurzburg
VIN, 1858, p. 241 ; Fischer loc. cit., p. 128 ; Rbh. Flor. Eur, Alg.
I], p. 278 ; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 250.
Rhizidium Lagenuria Dang., Le Botaniste I, p. 64, pl. II, fig. 23;
De Wild. in Bull. Soc. roy. de bot. de Belgique, t. XXX, 2,
p. 171 et in Mém. Soc. belge de microscopie, t. XIV, p. 14.
Hab. — MNitella flexilis, Vaucheria, Cladorhora,
Allemagne : Wurzbourg (Schenk).
France : Caen ? (Dangeard).
Belgique: Louvain, Woluwe-St-Étienne (De Wild.)
5. C. Mesocarpi Fisch, in Sitzurgsb. d. phys. med. soc. Erlangen
1884 ; Fischer loc. cit , p. 126 ; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 250.
Hab. — Conjuguces.
Allemagne : Erlangen (Fisch).
6. C. minus Lacoste et Suring., Nederl. Kruidk. Archief,IV, 2, p. 275;
Rbb, Flor. Eur. Alg. III, p. 277.
— — forma equitans Lacost. et Suring., loc. cit.; Rbh. Flor.
Eur. Alg. loc. cit., p. 278.
Hab. — Ulothrix,Conferva, Oedogonium, Bulbochaete,Gomphonema.
Hollande (Lacoste et Suringar).
7. ©. Olla Br., in Monatsber. Berl. Ac. 1855, p. 380 et in Abbandl.
Berl. Ac. 1855, p.23, pl. I, fig. 1-10, De Bary, Morph, d. Pilze
1884, p. 177, fig. 76; Fischer loc. cit., p. 125, fig. 23; Schrôter
in Engl. et Prantl loc. cit., fig. 61; Schrôter in Kryptfl. v.
Schles. II, 1, p. 192; Rbh. FI. Eur. Alz. IN, p. 277; Saccardo
Syll, Fung. VIT, p. 304; Rabenhorst in Hedwigia 1871; p. 17.
Euchytridium Olla (Br.) Sorok.; in Archiv. bot. du Nord de la
France, t. II, p. 19, fig. 19.
Hab, — Oogoncs d’'Oedogonium.
Silésie : Neumarkt (Nimkan) (Schrôter).
Allemagne : Fribourg (Braun), Berlin (Pringsheim), Dresde (Rbh.).
D)
Russie : Kazan (Sorok.).
Asie : Tiflis (Haussknecht).
8. €. pyriforime Reinsch, in Journ. of the Linn. Soc. XV, 1876,
p. 215; Fischer loc. cit., p. 238; Saccardo Syll. Fung. VII,
p. 305.
Hab. — Vaucheria spec.
Ile Kerguelen (Reinsch).
9. €. Polysiphoniae Cohn in Hedwigia IV, 1865, p. 169; Cohn,
Archiv. f. Mikrosk. Anat., 1867, II, pl. II, fig. 2; Fischer
loc. cit., f. 127; Rbh. Flor. Eur. Alg. III, p. 278; Saccardo Syll.
Fung. VII, p. 307.
Hab. — Polysiphonia violacea.
Helgoland : côtes occidentales (Cohn).
10 €. spinulosuin Blytt, in Vidensk. Sallsk, Fôrhandl, Christiania
1882, p. 27; Fischer loc, cit., p. 128; Saccardo Syll, Fung. IX,
p. 398.
Hab. — Zygospores de Spirogyra,
Norwège : Christinia (Blytt).
XXXVI, — POLYPHAGUS Nowakowski, in Cohn Beitr. zur Biol. 1876,
11, 2, p. 203; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheïil, IV,
p. 129; Schrôter in Eng. et Prantl Pflanzenfam. Teil [, Abtheil,
I, p.85; Schrôter in Kryptfl, v. Schles, III, 1, 196.
1. P. Euglenae Nowak., loc. cit., p. 203, pl. VII-IX; Nowak. in
Abhandi. pôlnische Ac. Wissensch., 1878, pl. VII-IX et X,
fig. 83-96; Fischer loc, cit., p. 129, fig. 24; Schrôter loc, cit.,
lig. 69; Schrôter KrypUil. v. Schies. loe, cit.
Chytridium Euglenae Braun, in Abhandl, Berl. Ac. 1855, p. 46,
pl. IV, fig. 26-27; Saccardo Syil. Fung. VII, p. 307.
Phlyctidium Euglenue Braun, Rbh. Flor. Eur. Alg. II, p. 280;
Sorokin in Archiv. de botanique du Nord de la France, p. 18,
lig. 16.
Hab. — Zuglena viridis.
Bavière : Munich (Siebold et Meissner). -
Silésie : Breslau (Bail, Nowak.).
Russie : Kazan (Sorok.).
— — var. iminor Nowak., in Abhandl. poln. Ac, Wissensch.,
1873, p. 189, pl. X, fig. 97-100,
56
2. P. endogenus Nowak., in Abhandl. poln. Ac. Wiss, 1878, t. IV,
p. 190, pl. X, fig. 108-114.
3. P. parasitieus Nowak.,in Abhandl. poln. Ac. Wiss.,1878, p. 189,
pl. X, fig. 101-107.
Fam. — HYPHOCHYTRIACEAE.
XXXVII — CLADOCHYTRIUM Nowak., in Cohn Beitr. z. Biol, d.
Pflanzen, t. II, 1876, p. 92; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I,
Abtheil. IV,p.131, excel. subgen. Physoderma Fischer loc. eit.,
p. 134; Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil. I,
Abtheil. I, p.81; Schrôüter in Kryptfl. v. Schles. III, 1, p. 193.
Urophlyctis Schrôter, in Kryptfl. v. Schles, I], 1, p. 196; Engl. et
Prantl Pflanzenfam. Teil. I, Abtheil. I, p. 86.
1. C. Arfarfae Lagerh., Zeitschr. für Pflanzenkrankh. 1895.
Hab. — Medicago sativa.
Équateur : Latacunga (Riofrio).
2. €. Butomi Büsgen, in Beitr. z. Biol. d. Pflanzen, t. IV, 1887,
p. 269, PI. XV, fig. 1-20 ; Fischer loc. cit., p. 136, fig. 2-5 c 1,
Saccardo Syll. Fung. XI, p. 250; v. Tubeuf Pflanzenkrankh.,
p. 134.
Physoderma Butomi Schrôter, in Ber. d. Schles. Ges. f, vaterl.
Cultur, 1882, p. 198.
Physoderma Butomi Karst., Symb. p. #5; Saccardo Syll, Fung.
IX, p. 363.
Hab. — Butomus umbellalus,
Allemagne : Jardin botanique de Strasbourg (Busgen).
Finlande : Mustiala (Karsten).
3. C. elegans Nowak., in Cohn Beitr.z. Biol. d, Pflanzen, 1876, t. IL.
p. %5, pl. VI, fig. 14-17; Fischer loc. cit., p. 136; Saccardo Syll,
fung. VII, p. 692.
Nowalkowskiella elegans Schrôter, in Engl. et Prantl Pflanzenfam.
Teil I, Abtheil t. 1, p. 82, fig. 64 ; Schrôter in Kryptfl. v. Schles
III, 1, p. 194.
Hab. — Chaetophora elegans.
Silésie : Breslau (Nowak.).
4. C.irregulare De Wild., in Mém. Soc. belge de micr.,t. XIX, 1895,
p. 3, pl. IL, fig, 1-13.
57
Hab. — Tissus de végétaux aquatiques.
France : Nancy (De W.).
5. ©. Mori Prunet, in Comptes rendus Ac. sc., 1895, t, CXX, p. 222.
Hab, — Tissus du Morus.
Midi de la France (Prunet).
6. C. polystomum Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., t. XL, VII, 1884,
p. 234, pl. XXI, fig. 1-11 ; Fischer loc. cit. p. 135 ; Saccardo Syll.
Fung. XI, p. 250.
Hab. — Épiderme Trianea bogotensis.
Allemagne (Zopf).
7. €. pulposum (Wallroth) Fischer, loc. cit., p. 136; v. Tubeuf
Planzenkrankh. p. 134.
Physoderma pulposum Wallroth in Flora crypt. Germ. 1833, II,
p.192; Thomas in Mittheil. d. Bot. ver. f. Gesammthüringen, 1889.
Urophlyctis pulposa (Wallroth) Schrôter, 1886, Kryptfl. v.
Schles. IT, 1, p. 197 et in Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil I,
Abtheil. 1, p. 86, fig. 70 ; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 303.
Hab. — Chénopodiacées,
Silésie : plusieurs localités (Schrôter).
Allemagne : Ohrdruf (Thomas).
8. C. tenue Nowak.,in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflanzen, t, JI, 1876,
p.92, pl. VI, fig. 6-13; Fischer in Rbb. loc. cit. p. 135,
fig. 25 e, f; Schrôter kryptil. v. Schles. loc. cit., p.193; Saccardo
Syll. Fung. VIF, p. 295.
Phiysoderma tenue Karst.
Hab, — Acorus Calamus, Iris Pseudacorus, Glyceria specta-
bilis, ete.
France : Jardin botanique de Nancy (De W.).
Silésie : Breslau (Nowak.).
Finlande (Karsten) ?
9, €. Tmesipteridis Dang., in Le Botaniste, sér. II, 1891, p. 223,
pl. X, fig. 1-2, pl. XV, fig. 15.
Hab. — Rhizomes de Tmesipteris.
Nouvelle Calédonie (Dangeard).
10 €. tubereulorum Vuillemin, in Ann. d, se, Agronom. I, 1888,
p. 75-77.
Hab. — Tubercules radicaux des Légumineuses.
France : Jardin botanique Naney (Vuill.).
NN
58
11. €. viticolum Prunet in Comptes rendus Ac. des Sc., 1894,
t. CXIX, p. 108, p. 808 et p. 1233.
Hab. — Tissus des Vitis.
Afrique : Algérie, Tunisie (Prunet).
France : sans indication précise (Prunet).
Amér. sept. : bords du Missisipi près St-Louis (Prunet).
Obs. — D’après M. Debray (Revue de viticulture 1895), le parasite occa-
sionnant la maladie de la vigne n’appartiendrait pas au genre Cladoehy-
trium, Ce serait pour cet auteur un genre nouveau Pseudocommis Vitis
(Viala et Sauvageau) Debray et Brive. Il est regrettable que M. Prunet
n’ait point publié de figures du Cladochytrium vilicolum, il pourrait
se faire qu'il y ait confusion ; Cladochytrium et Pseudocommis repré-
sentent peut-être deux parasites bien différents.
XXXVIII. — PYROCTONUM Prunet, in Comptes rendus Ac. des Sc.,
1894, t. CXIX, p. 108.
1. P. sphaericum Prunet, loc. cit.
Hab. — Tissus du Blé.
France : Haute Garonne, Gers, Tarn, etc. (Prunet).
XXXIX. — PHYSODERMA Wallroth; Schrôter in Engl. ct Prantl
Pflanzenfam. Teil I, Abtheil. I, p. 81.
Cladochytrium sub. gen. Physoderma Fischer, in Rbh. Krypt,.
Flora, Bd, 1, Abtheil, I, p. 137.
1. P. Alismatis (Büsgen).
Cladochytriim Alismatis Büsgen, in Cohn Beitr, z. Biol. d. Pflan-
zen, Fischer loc. cit., p. 139.
Physoderma maculare Wallroth 1833, F1. crypt. Germ., sect. II,
p. 192; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. III, 1, p. 194; Saccardo
Syll. Fung. VII, p. 317.
Protomyces maculuris (Wallr.) Fuckel, Symb, myc, 1869, p. 75.
Hab. — Alisma plantago y. graminifolium.
Silésie : Militseh (Ansorge).
Allemagne : Altrhein près Hattenheim (Fuckel), env. de Berlin
(Wallr.)
2. P. Allii Krieger, Fungi saxon. 594 et in All. et Schnabl. Fungi Bav.
n. 202; Saccardo Syll. Fung. XI, p. 250,
Hab. — Allium.
Allemagne (Krieger).
59
3. P. Flammulae (Büsgen).
Cladochytrium Flammulae Büsgen, in Cohn Beitr, z. Biol, d. Pflan-
zen, IV, 1887, p. 277, pl. XV, fig. 21-22; Fischer loc. cit.,
p. 138, fig. 25, e. 2; Saccardo Syll. Fung. X{, p. 250; v. Tubeut
Pflanzenkrankh, p. 134.
Hab. — Ranunculus Flammula.
Allemagne : env. de Strasbourg (Büsgen),
4. P. Gerhardti Schrôter, in Kryptfl, v. Schles. IL, 1, p. 194; Sac-
cardo Syll., Fung. VII, p. 317.
Cladochytrium Gerhardli (Schrôter) Fischer, loc, cit., p.140.
Hab, — Phalaris arundinacea, Glyceria uquatica et fluituns,
Silésie : Liegnietz (Gerhardt, Schrôter), Breslau (Schrôter),
5, P. graminis (Büsgen).
Cladochytrium graminis Büsgen, in Cohn Beitr, z. Biol. d. Pflanzen
t. IV, 1887, p. 250 ; Fischer loc. cit., p. 139; Saccardo Syll.
Fung. XI, p. 250.
Hab., — Racines de Graminées,
Allemagne (De Bary, Strasbourg ?).
Sud Ussuriland (Woronin). .
6. P. Heleocharidis (Fuckel) Schrôter, in Kryptfl, v. Schles. 3,
p. 194; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 317.
Cladochytrium Heleocharidis (Fuckel) Büsgen, in Cohn Beitr. z.
Biol. d. Pflanzen, t. IV, 1887, p. 280; Fischer loc, cit., p. 139,
Protomyces Heleocharidis Fuckel, Fungi rhen. 1610 (1866), et
Symb. myc. 1869, p. 75. :
Hab. — Scirpus palustris.
Silésie : env. de Liegnitz et de Breslau (Schrüter),
Allemagne : entre Budenheim et Ludwigshôhe (Fuckel).
7. P. Hippuridis Rostr., in Till. Gronl. Swamp., p. 631; Saccardo
Syll. Fung. XI, p. 250.
Cladochytrium Hippuridis (Rostr.) De VW., in Mém, Soc. belge de
microscopie, t. XVII, 1893, p. 46, pl. VIE, fig. 1-3ctt. XIX,
1895, p. 94 et t. XVIII, 1894, p. 149.
Hab., — Hippuris vulgaris.
Groenland (Rostrup).
Belgique : St-Job (Errera).
France : Jardin botanique de Nancy (De Wild).
60
8. P. Eridis (DBy).
Cladochytrium Iridis DBy, Morph. und Biol, d. Pilze, p. 179;
Fischer loc. cit., p. 139, fig. 25, d; Saccardo Syll. Fung. XI, p.250.
Hab, — ris Pseudacorus.
Allemagne (De Bary).
9. P. Hriegerianum (Magnus).
Cladochytrium Kriegerianum (Magnus) Fischer, loc. cit., p. 138;
Saccardo Sylloge Fung. XI, p. 250.
Urophlyctis Kriegeriana Magnus, in Sitzungsber. Naturf, Freunde
Berlin, 1888; Thomas in Mittheil. d. Bot. Ver. f. Gesammtthü-
ringen, 18S9.
Synchytrium aureum f, Dauci Thümen, cfr. Magnus loc, cit.
Hab. — Carum Carvi.
Allemagne : Sächsische Schweiz (Magnus), Ohrdruf (Thomas).
10. P. majus Schrôter, in Jahresb. d. schles. Gesellsch. f. vaterl.
Cultur, LX, 1882, p. 198.
Cladochytrium majus (Schrôter) Fischer, loc. cit., p. 141.
Urophlyctis major Schrôter, in Kryptfl v. Schles, IIL, 1, p. 197;
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 303.
Hab. — Rumex spec.
Silésie : Plusieurs localités (Schrôter).
11. P. NMenthae Scarôter, in Kryptfl. v. Schles. II, 1, p. 195;
Saccardo Syll, Fung. VIT, p. 318.
Cladochytrium Menthae (Schôtrer) Fischer, loc, cit., p. 141.
Hab. — Mentha aquatica.
Silésie : Breslau (Schrüter).
12. P. Menyanthis DBy, in Bot. Zeit., 1874, p. 106; Schrüter in
Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil 1, Abtheil, 1, p. 81, fig. 62;
Schrôter in Kryptfl.v. Schles. IT, 1, p. 195; Saccardo Syll. Fung.
VIT, p. 318.
Cladochytrium Menyanthis DBy; Fischer loc. cit., p. 137, fig. 25a,
b; v. Tubeuf Pflanzenkrankh., p. 134.
Protomyces Menyanthis DBy, Unters. über Brandpilze, 1853,
p.19.
Protomyces Menyanthidis Cooke, Fungi britannici, 295.
Hab. — Menyanthes trifoliata.
Belgique : Ottignies (Bommer et Rousseau in Bull, Soc. royale de
Bot., t. XXV, p. 174.
6]
Silésie : Liegnitz, Breslau, Mamslan, Leobschutz (Schrôter).
Allemagne : env. de Berlin, env. du Titisee (De Bary), Rheingau
(Fuckel).
13. P. Sparganii-ramosi (Büsgen).
Cladochytrium Sparganii ramosi Büsgen, in Cohn Beitr, z. Biol. d.
Pflanzen, IV, p. 279; Fischer loc. cit., p.137; Saccardo Syll. Fung.
XI, p. 250.
Hab. — Sparganium-ramosum.
Allemagne : env. de Kehl (Schmitz in Herb. Strasbourg).
14. P. speciosum Schrôter; in Kryptfl. v. Schles. IT, 1, p. 195;
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 318.
Cladochytrium speciosum (Schrôter) Fischer, loc. cit., p. 141.
Hab. — Symphitum officinale.
Silésie : Breslau (Schrôter).
15. P. vagans Schrôter, in Jahresb. Schles. Ges. f. vaterl. Cultur,
LX, 1882, p. 192; Schrôter in Kryptfl. v. Schles. III, 1, p. 194;
Saccardo Syll. Fung. VII, p. 318.
Cladochytrium vagans (Schrôter) Fischer, loc. cit., p. 140.
Hab. — Renonculacées, Rosacées, Ombellifères.
Silésie : plusieurs localités (Schrôter).
XL. — AMOEBOCHYTRIUM Zopf, in Nova Acta Ac. Leop., t. XLVII,
p. 181; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, p. 142;
Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam. Teil I, Abtheil. I,
p. 82; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 315.
1. A. rhizidioides Zopf, loc. cit., p. 181, pl. XVII fig. 1-13; Fischer
loc. cit., p. 142, fig. 26; Schrôter loc. cit., fig. 53; Saccardo
loc. cit.
Hab. — Chaetophora.
Allemagne (Zopf).
XLI. — CATENARIA Sorokin, Aun. soc. nat., 6e série IV, 1876, p. 67;
Fischer in Rbh. in Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, p, 143;
Schrôter in Engl. et Prantl Pflanzenfam., Teil 1, Abtheil. HE,
p. 83; Saccardo Syll. Fung. IX, p. 360.
1. C. Anguïillulae Sorokin, loc. cit., p. 67, pl. II, fig. 6-25;
Sorokin in Revue Mycol., t. XI, pl, LXXIX, fig. 95 et in Archiv.
lot. du Nord de la France, t. If, p. 37, fig. 50; Dangeard in Ann.
sc. nal., 7° série IV, pl. XIV, fig. 12-16; Fischer loc, cit., p. 143,
Hab, — Anguillula,
62
Russie : Kazan (Sorokin).
Asie centrale : Tachkend (Sorokin).
XLII. — HYPOCHYTRIUM Zopf, in Nova Acta Ac. Leop.,t. XLVII,
p. 187; Fischer in Rbh. Krypt. Bd. I, Abtheil. IV, p. 144;
Schrôter in Engl. et Prantl Teil 1, Abtheil. I, p. 83; Saccardo
Syll. Fung. VII, p. 316.
1. HE. infestans Zopf; loc. cit., p. 187, pl. XVIIL, fig. 13-20 ; Fischer
loc. cit., p. 145, fig. 28; Schrôter loc. cit., fig. 65; Saccardo
loc. cit.
Hab. — Helotium.
Allemagne : env, Berlin (Zopf).
GENERA INCERTAE SEDIS.
XLIIL, — NEPHROMYCES Giard, Comptes rendus Ac. d.Sc. Paris,t.106,
1888, p. 1180; Fischer in Rbh. Krypt. Flora Bd. 1, Abtheil. IV,
p. 155.
1. N. Molgulorum Giard, loc. cit., p. 1180; Fischer loc, cit., p. 145;
Saccardo Syll. Fung. XI, p. 291.
Hab. — Reins de Molgula soctalis.
France : Wimereux (Giard).
2, N.roskovitanus Giard, loc. cit., p. 1180; Fischer loc. cit., p. 231.
Hab. — Reins de Anurella Roskovitanus,
Franco : Wimereux (Giard).
3. N. Sorokinei Giard, loc. cit., p.145; Saccardo Sylil. Fung. XI,
p. 251.
Hab. — Zithonephyra eugyranda.
France : Wimereux (Giard).
XLIV. — APHANISTIS Sorok., in Rev. mycol., 1889, t. XI, p. 137 et in
Archiv. bot. du nord de la France, t. Il, p.33; Fischer in Rbh,
Krypt, Flora Bd. I, Abtheil, IV, p. 146; Saccardo Syll, Fung. IX,
p. 362.
1. A. Oedogoniorum Sorckin,in Archiv. bot. du nord de la France,
t. II, p. 33, fig. 43 et in Rev. myc. 1889, p. 137, pl. LXXIX,
fig. 79-83, 85. Fischer loc. cit., p.146; Saccardo loc. cit,
Hab. — Oedogonium.
63
Russie : Kazan (Sorok.).
Asie centrale :Taschkend (Sorok.).
2. A. pellucida Sorokin, in Archiv. loc. cit., fig. 44 et in Rev. myc.,
p. 137, pl. LXXIX, fig. 84; Fischer loc. cit., p. 146; Saccardo
loc cit.
Hab. — Ocdogonium.
Asie centrale : Tachkend (Sorok.).
XLV. — SACCOPODIUM Sorok, in Hedwigia XVI, 1877, p. 89; Fischer
in Rbh. Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, p. 146; Saccardo Syll.
Fung. VII, p. 280,
1. S, gracile Sorokin, in Hedwigia, 1877, loc. cit., fig. 1-3; in
Archiv. Bot. du Nord de la France, t, II, p. 21, fig. 21 et in Rev.
myc. 1889, p. 82, pl. LXXXI, fig. 114.
Hab. — Cladophora, Spirogyra.
Russie : Kazan (Sorok.).
Asie centrale : Tachkend (Sorok.).
XLVI. ZYGOCHYTRIUM Sorok.,in Bot, zeit., 1874, p. 305; Sorok. in
Archiv. bot. du Nord de la France, t. II, p. 41; Fischer in Rbh,
Krypt. Flora Bd. I, Abtheil, IV, p. 146; Schrôter in Engl. et
Prantl Pflanzenfam. Teil I, Abtheil. 1, p. 87; Saccardo Syll. Fung.
pe 294,
1. Z. aurantiacum Sorok., Bot. zeit. pl. VI, fig. 1-22 et Archiv. bot.
loc. cit., fig. 53; Fischer loc. cit., p. 146; Schrüter loc. cit., fig. 71;
Saccardo Syll. Fung. VIT, p. 295.
Hab. — Sur insectes morts,
Russie : Lac Kaban (Kazan) (Sorok.).
XLVII. — TETRACHYTRIUM Sorok., in Bot. zeit. 1874, p. 311; etin
Archiv. bot. du Nord de la France, t. II, p. 40; Fischer in àbh.
Krypt. Flora Bd. I, Abtheil. IV, p. 147; Schrôter in Engl. et
Prantl Teil 1, Abtheil, 1, p. 84; Saccardo Syll. Fung. VII, p. 29%.
1. T.triceps Sorok., Bot. Zeit., pl. VE, fig. 23-35 et in Archiv. bot. loc.
cit., fig. 54; Fischer loc. cit., p. 147; Schrôter loc. cit., fig. 67;
Saccardo loc. cit. à
Hab, — Sur bois pourrissant,.
Russie : Lac Kaban (Kazan) (Sorok.).
TABLE DES GENRES, ESPÈCES ET SYNONYMES).
ACHLYELLA Lagerh. .
— Flahaultii Lagerh. .
ACHLYOGETON Schenk.
— entophytum Schenk.
— rostratum Sorok.
AMOEBOCHYTRIUM Zopf.
— rhizidioides Zopf.
ANCYLISTES Pfitzer .
— Closterii Pfitzer.
APHANISTIS Sorok.
— Oedogoniorum Sorok.
— pellucida Sorok. :
ASTEROCYSTIS De Wild.
— radicis De Wild.
Bicricium lethale Sorok.
— Naso Sorok. ;
— transversum Sorok.
CATENARIA Sorok. ;
— Anguillulae Sorok. .
CHYTRIDIUM Br.
— acuminatum Br.
ampullaceum Br.
anatropum Br. -
Antithamnii Cohn.
apiculatum Br.
assymetrieum Dang.
Barkerianum Arch.
Brassicae Wor.
Braunii Dang.
Brebissonii Dang.
brevipes Br. .
Chlamydococci Br,
Coleochaetes Nowak.
cornutum Br.
decipiens Br.
PES ARR RER
dentatum Rosen.
— depressum Pringsh.
dendriticum Fuckel. |
CHYTRIDIUM Br.
— Diplochytrium Tomasch.
Pa le
echinatum Dang.
elegans Perroncito
Elodae Dang.
endogenum Br.
entos phaeri icum ( Cohn )
Fischer .
Epithemiae Nowak.
Euglenae Br.
globosum Br.
glomeratum Cornu
gresgarium Nowak.
Haematococci Br.
heliomorphum Dang.
Hydrodietyi Br.
intestimum Br. .
Lagenaria Schenk, .
Lagenula Br.
laterale Br.
Lemnae Fisch.
luxurians Tomasch. .
macrosporum Nowak.
mamillatum Br.
Mastigotrichis Nowak.
Mesocarpi Fisch.
microsporum Nowak.
minus Lacost et Suring.
Olla Br.
Pandorinae Wille
Plumulae Cohn.
pollinis-Pini Br.
Pages,
pollinis-Ty phae Tomasch.
Polysiphoniae Cohn.
pusillum Sorok. .
pyriforme Reinsch.
quadricorne Rosen
roseum DBy et Wor.
(1) Les espèces admises sont imprimees en italique.
1
40
LR]
Pages.
CHYTRIDRIUM Br.
— rostellatum De Wild. .
— Saprolegniae Br. .
— simplex Dang.
Shacelariarum Kny.
spinulosum Blytt.
subangulosum Br.
transversum Br. , . .
tumaefaciens Magnus
vagans Br. aus
volvocinum Br. . |; .
vorax Strasb. . . .
xylophilum Cornu
zoophthorum Dang,.
zootocum Br.
— Zygnematis Rosen .
CLADOCHYTRIUM Nowak
— Alismatis Püsgen
Arfarfae Lagerh.
Butomi Büsgen .
elegans Nowak. .
Flammulae Büsgen . .
Gerhardti (Schrôter)
Fischer . HOT
graminis Büsgen .
APN
— Heleocharidis asae
Büsgen, .
— Hippuridis Cost ) De
Wide. 401
Iridis DBy
irregulare De Wild.
Kriegerianum Waeens)
Fischer .
majus (Schrôter) Fischer. :
Menthae(Schrôter) Fischer
Menyanthis DBy .
Mori Prunet . AE
polystomum Zopf. . .
pulposum Wallr.
Spargani-ramosi Büsgen.
speciosum (Éeneiten)
Fischer . ;
tenue Nowak.
Tmesipteridis Dang
- tuberculorum Vuillemin.
vagans (Schrôter) Fischer
— viüiicolum Prunet.
Cyphidium Plumulae Magnus.
Diplophlyctis intestina(Schenk)
Schrôter, ;
Diplophysa elliptica Schrôter ,
D AE CE Ha je
19
—
65
Pages,
Diplophysa Saprolegniae ( (rran)
Schrôter . .
ECTROGELLA Zopf.
— Bacillariacearum Zopf.
ENDOLPIDIUM De Wild.
— Hormisciae De Wild.
ENTOPHLYCTIS Fischer .
— apiculata (Br.) Fischer.
bulligera (Zopf.)Fischer.
— Cienkowskiana (Zopf.)
Fischer. . .
— heliomorpha (Dang. )
Fischer.
intestina (Schenk) Fisch.
tetrasporum (Sorok.)
Vaucheriue CAFFA
Fischer.
Euchytridium acuminatum
(Br.) Sorok. .
— de nree LR
HARPOCHYTRIUM Lagerh. ;
— Hyalothecae Lagerh.
HYPHOCHYTRIUM Zopf.
— infestans Zopf. Fe
LAGENIDIUM Schenk . . ,
— Closterii De Wild.
ellipticum De Wild.
enecans Zopf.
entophytum
Zopf.
globosum Lindstedt .
gracile Zopf. . -
intermedium De Wild.
pygmaeum Zopf.
Rabenhorstin Zopf. .
syncytiorum Klebahn .
Zopfii De Wild.
LATROSTIUM Zopf.
— comprimeus Zopf. .
MASTIGOCHYTRIUM Lagerh.
— Saccurdiae Lagerh.
MICROMYCES Dang. :
(Pringsh. )
MYZOCYTIUM Schenk.
— globosum Schenk.
lineare Cornu .
megastomum De Wild.
proliferum Schenk
proliferum var, vermi-
colum Zopf. ct
vermicolum Fischer. .
66
ages.
NEPHROMYCES Giard, 62
— Molgulorum Giard. . 62
— Roskovitanus Giard. 62
— Sorokinei Giard. AN En
NOWAKOWSKIA Borzi. MUR: €
— Hormothecae Borzi. 53
Nowakowskiella elegans Schiô-
ter . È 50
NUCLEOPH AGA Dang. 12
— amoeba Dang. . ,. . 12
OBELIDIUM Nowak. 'FERENT HA
— mucronatum Nowak. 53
Olpidiella Diplochytrium
Lagerh. L 45
_— endogena Lagerh. 13
_— TT Lagerh. 17
OLPIDIOPSIS Cornu J 19
— Aphanomycis Cornu. 13
— elliptica (Schrôter)
Hischer SV NA EN 0
fusiformis Cornu. 18, 20
fusiformis Fischer. 18
"TJ
OL
IDIUM Fischer |: !:. !,
fusiformis var. Oedogo-
niarum Sorok. . . 15
incrassata Cornu, 18
Index Cornu , 19
minor Fischer . . . 20
parasitica (Fisch.) Fischer 20
saprolegaiae Cornu . 19, 20
saprolegniae(Br.)Fischer 20
Schenkiana Zopf. . . 920
Sorokinei De Wild.
aggregatum Dang. . . 12
algarum Sorok, . 43
— ampullaceum (Br. A bu. 37
— apiculatum Br. . 50
— Arcellae Sorok. 12
Borzianum Mor. 12
Borzii De Wild. 16
Brassicae (Wor.) Dang. 12
Bryopsidis de Bruyne 12
caudatum Reinsch 38
coleochaetes ben
Schrôter 39
destruens Nowak. 11
Diplochytrium(Tomasch. )
Schroter.. -… : 15
endogenum (Br. )Schrôter 12
entophytum Br. 13
— entosphaericum (Cohn. )
RSA AE ETES. 7 45
Euolenae Dang. . . .
Glenodinianum Dang. .
gregarium (Nowak.)
Schrb Er Re re,
immersum Sorok. .
intestinum (Br.) Rbh.
Lemnae (Fisch.) Schrôter
luxurians (Tomasch.)
Fischer . "EUR
macrosporum res
Schrôter. .
Oedogoniarum De Wild.
pendulum Zopf.
Plumulae (Cohn) Fischer
pusillum (Sorok).
radicicolum De Wild.
saccatum Sorok.
saprolegniae Br. .
simulans DBy et Wor.
Sorokinei De Wild.
Sphacelariarum ES
Fisph Annee
sphaeritae Dang.
Trifolii (Pass.) Schrôter .
Tuba Sorok. ,
tumaefaciens (Magnus)
Berl. et De-Toni :
Uredinis(Lagerh.)Fisch.
zootocum (Br.) Schrôter.
Z'ygnemicolum Magnus.
Phlyctidium anatropum Br. .
cornutum (Br.) Sorok
decipiens Br. :
Euglenae Br. :
globosum (Br. ) Sorok.
Haynaldii Schaarschm .
Hydrodictyi (Br.) Rbh,
irregulare De Wild. .
Lagenula Br. ;
laterale (Br.) Sorok.
— mamillatum (Br.) Rbh,
microsporum ( Nowak.)
Schrôter. LEE
minimum Schrôüter .
Plumulae (Cohn) Rbh,
pollinis (Br.) Sorok . .
pollinis-Pini(Br. ISchrôter
sporoctonum Br,
transversum Br.
vagans Br. .
— volvocinum(Br. )Schrôter
PHLYCTOCHY TRIUMSchrôter
Pages.
14
18
68.
Pa
PHLYCTOCHYTRIUM Autrani
De Wild. . 46
— catenatum (Dang. )Schré-
r
46
— chaelophorae De Wild . 46
-— dentatum (Rosen) . 46
— Euglenae (Dang.) Schrô-
terne. 46
— Hydrodictyi (Br.) Schré- É
— Bas (Wille) . 47
— quadricorne Ghgen)
Schrôter. . PR UT
— Schenkii (Dang. È RE 7
— vernale (Zopf. à
— Westii (Mass) , . 48
— Zona Sa
PHYSODERMA Wallr. st 08
— Alismatis (Büsgen) . . 58
Allii Krieger . . , 58
Butomi Schrôter . . . 56
Flammulae (Büsgen). . 59
Reel
Gerhardti Schrôter . . 59
graminis (Büsgen) . 59
Heleocharidis (Fucke
Schrôter. . 59
Hippuridis Rostr, . . 59
Iridis (DBy.). . . 60
FRE en (gnus). 60
maculare Wailr, - 58
majus Schrôter . . . 60
Menthae Schrôter. . . 60
Menyanthis DBy, . . 60
pulposum Wallr. . . 57
Spargani-ramosi(Büsgen) 61
speciosum Schrôter . . 61
Eure Karst ns 4. +57
— vagans Schrôter. . 6
PLASMOPHAGUS De Wild. 20
— Ocdogoniarum De Wild. 20
Pleocystidium parasitica Fisch, 20
PLEOLPIDIUM Fischer, . . 921
— Apodyae(Cornu)Fischer. 21
— Monoblepharidis (Cornu)
Fischer. . 21
— Rhipidii (Cornu) Fischer 22
PLEOTRACHELUS Zopf. . 920
= uigens:Zopfs pete. 721
— radicis De Wild. . . 21
Podochytrium elavatum Pfitzer 49
FRE
POLYPHAGUS Nowak. 59
— Euglenae Nowak. 55
— endogenus Nowak. . 56
— parasiticus Nowak. 56
Protomyces Helcocharidis
Fuckel + : 99
— Menyanthis DBy. . . 60
PSEUDOLPIDIUM Fischer. ,. 18
— Aphanomycis (Cornu)
Fischer . 18
— f'usiforme(Cornu) Fischer 18
— Glenodinianum (Dang )
Fischer . - 18
— incrassata(Cornu) Fischer 18
— Saprolegniae (Br.) Fischer 18
— Sphaeritae (Dang.)Fisch. 18
PYROCTONUM Prunet CUS
— sphaericum Prunet . 08
Reessia amoeboïides Fisch. 14
— Cladophorae Fisch. . 13
RESTICULARIA Dang. 36
— nodosa Dang. 36
RHIZIDIOMYCES Zopf. 48
— apophysatum Zopf. . 48
— Spirogyrae De Wild. 48
RHIZIDIUM Braun. 52
— acuforme Zopf . . 30
— apiculatum (Br.) Zopt. 50
— appendiculatum ZonÉ 37
— Autrani De Wild, 46
— Braunii Zopf. 51
— bulligerum Zopf 50
— carpophilum Zopf. 38
— catenatum Dang. . 46
— chaetophorae De W. 46
— Cienkowskianum Zopf. 50
— Confervae-glomeratae
Cienk. : 50
— dentatum(Rosen)Fischer 46
— Euglenae Dang. 90
_ Fusus Zopf. 41
— helioformis Dang. o1
— Hydrodietyi (Br.) Fischer 47
— intestinum SU. 51, 47
— Lagénaria Dang . D4
-- mycophilum Br. 52
_ Pandorinae (Wille) Fisch. 47
— quadricome (Rosen)Fisch. 47
— Schenkii Dang. 3 47
— sphaerocarpum Zopf 43
— tetrasporum Sorok. 1
68
RHIZIDIUM Vaucheriae Fischer si
— Zygnematis (Rosen) Fisch
vernale Zopf.
Westii Mass.
xylophilum(Cornu) Dang.
RHIZOMYXA Borzi
hypogaer Borzi
RHIZOPHIDIUM Scherk
a D a
acuforme (Zopf) Fischer
agile (Zopf) Fischer .
algaecolum Zopf.
ampullaceum (Br.) Fisch.
anatropum (Br.)Fischer.
appendiculatum Qu
Fischer .
assymetricum (Dang. Dee
Barkerianum (Arch. )
ROhe MERE.
Braunii (Dang.) Fischer.
Brebissonii (Dang.)Fisch.
carpophilum (Zopf)
Fischer . ns
caudatum (Reinsch).
Chlamydococci (Br). .
Coleochaetes (Nowak.)
Fischer .
cornutum (Br.) Rbh.
Cyclotellae Zopf . .
decipiens (Br.) Fischer .
depressum (Pringsh.)
Fischer. . Si
Dicksonii Wright
dubium De Wild.
echinatum (Dang.\ Fisch.
Elodae (Dang.) Fischer,
Fusus (Zopf) Fischer.
gibbosum (Zopf) Fischer .
globosum (Br.) Rbh.
Haynaldii (Schaarsch.)
Fischer.
irregulare
Fischer .
Lagenula (Br.) Fischer.
laterale (Br.) Rbh.
mamillatum (Br.) Fisch,
marimum De Wild,
(De | Wild, )
Mastigotrichis Nowak,
messaneuse Mor. .
microsporum (Nowak.
Fischer
minimum
(Schrôter )
Fischer. ; . .
RHIZOPHIDIUM pol/inis (Br. +
Ai) RS
roseum DBy et Wor. .
rostellutum (De Wild, L
Fischer .
Sciadii (Zopf.) Fischer
simpleæ (Dang.) Fischer.
sphaerocarpum FRE
Fischer. .
sphaerotheca Zopf .
sporoctonum (Br.) Berl.
et De-Toni, Be
subangulosum (Br.) Rbh.
transversum (Br.) Rbh.
volvocinum (Br.) Fischer
æylophilum (Cornu)
Fischer. .
zoophthorum ( Dang. )
Fischer . :
RHIZOPHLYCTIS Fischer.
Braunii (Zopf) Fischer .
Mastigotrichis (Nowak.)
Fischer.
mycophila (Br.) Fischer.
operculata De Wild. .
rosea (DBy et ER )
Fischer : ” .
Tolypotrichis Guk.
vorax(Strasburger) Fisch.
Rbizophyton agile Zopf.
sibbosum Zopf.
Sciadii Zopf. .
ROZELLA Cornu.
Apodyae brachynematis
Cornu :
Monoblepharidis Cornu.
Rhipidii-spinosi Cornu.
septigena Cornu.
— simulans Fischer.
SACCOPODIUM Sorok.
aracile Sorok.
SEPTOCARPUS Zopf.
corynephorus Zopf.
SPHAERITA Dang.
Sphaerostylidium ampullaceum
endogena Dang :
Br.
— caudatum (Reinsch) Berl.
et De-Toui .
SYNCHYTRIUM DBy et Wor.
— alpinum Thomas.
andinum Lagerh.
Page
SYNCHYTRIUM anemones
(DC.) Wor 22
— anomalum Schroter. 23
— Asari Arth. et Holw. 23
— aureum Schrôter. 23
— australe Spegaz. 24
— bonaërense CRÉES 24
— Bupleuri. . Sn OÙ
— Centranthi Rbh. s 24
— Chrysosplenii Sorok. 24
— cupulatum Thomas . 24
— decipiens Farlow. . . 24
— dendriticum Fuckel. 25
— Fairchildi E et G. . . 925
— fulgens Schrôter. . . 25
— fulgens var. decipiens
Farlow . . 25
— Geranii I. Here a
— globosum Schrôter 25
— Holwayi Farlow . 25
— innomatum Farlow . . 25
— Jridis Rbh. 25
— Johansoni Juel 26
— Jonesii Pk, £ 3
— laetum Schrôter . 120
— Melicopidis Cooke et
Massee . 0 2h
— Mercurialis (Lib. ) Fuckel 26
— Miescherianum Kühn. . 30
— muscicola Reinsch, , , 26
— Myosotidis Kühn. 26
— Myositidis var. Potentil-
lae Schrôter 24
— Myositidis var, Dryadis
homes. 0 24
— papillatum Farlow , , 27
Pages,
SYNCHYTRIUM papillatum
var. Marlothianum
Magnus . - 27
— Phegopteridis Juel 27
— pilificum Thomas. 21
— plantagineum Sacc. et
Spegaz . . 27
—— pluriannulatum (Curtis)
Farlow . : Fa 7 |
— punclatum Schrôter. 27
— punctum Sorok . 27
— pyriforme Reinsch . 28
— rubrocinctum Magnus . 28
— Tugulosum Diet. 23
— sanguineum Schrôter 29
— Selaginellae Sorok . 23
— Shuteriae Henn, . . 28
— Stellariae Fuckel . 23
Succisae DBy et Wor. 28
— Turaxaci DBy et Wor. 29
— Trifolii Passer . 29
— Urticae Sorok. . . 29
— Vaccinii Thomas. 29
— viride Schneider. . +. 30
TETRACHYTRIUM Sorok, 63
— iriceps Sorok. 63
Urophlyctis major Schrôter 60
— Kriegeriana Magnus. . 60
— pulposa (W allr.)Schrôter 57
WORONINA Cornu. ; 30
— elegans ( Perroncilo )
Fischer. à 30
— glomerata (Cornu) Fisch 30
— polycistis Cornu. . 30
ZYGOCHYTRIUM Sorok. 63
— aurantiacum Sorok, . 63
OBSERVATIONS
QUELQUES ESPÈCES DU GENRE VAUCHERI,
É. DE WILDEMAN.
Parmi les 40 espèces relevées en 1889 par M.De-Toni
dans le genre Vaucheria DC.(1), un certain nombre sont
mal connues et placées parmi les espèces douteuses;
d’autres quoique admises comme autonomes paraissent
devoir être réétudiées : leurs caractères sont loin d’être
bien nettement délimités. Aussi les algologues ne compren-
nent pas tous de la même facon certaines espèces du
genre.
Il suffit pour se convaincre du désaccord .qui existe
parmi les botanistes, de consulter les divers auteurs Küt-
zing, Agardh, Reinsch, Hansgirg, Dupray, Cooke, De
Candolle, De-Toni, et bien vite on remarquera la différence
entre la synonymie donnée pour chacune des espèces
citées dans leurs travaux.
Si nous examinons comparativement le Sylloge Algarum
de M. De-Toni et les Tabulae phycologicae de Kützing,
nous nous apercevrons immédiatement que le premier
des deux travaux passe sous silence certaines espèces
_——
(1) Sylloge Algarum, t. I, p. 393,
72
créées par Kützing. C’est là, pensons-nous, un fait regret-
table ; il est vrai que ces espèces n’ont guère de valeur et
sont simplement des formes de tyÿpes admis dans le
Sylloge ; mais ces formes ayantété figurées, il y aurait eu,
pensons-nous, grand avantage pour les algologues à en
trouver le nom intercalé dans les indications bibliographi-
ques relatives aux diverses espèces admises.Ïls auraient pu
de cette manière se rendre compte du polymorphisme de
certains types.
Nous voudrions, dans les quelques remarques suivantes,
attirer l'attention sur trois espèces généralement admises
par tous les algologues, et qui nous paraissent des plus
voisines. Il s’agit des Vaucheria terrestris, geminata et
hamata.
Examinons d'abord chacune de cesespèces dans le sens
qui leur est attribué par les données du Sylloge de
M. De-Toni.
Quels sont les caractères différentiels de ces espèces?
M. O. Nordstedt fut un des premiers à essayer un
classement rationnel des espèces de ce genre; il publia en
1879, dans ses « Vaucheria-Studier(l) », un tableau des
espèces du genre classées en divers groupes.
Les trois Vaucheria cités plus haut appartiennent à la
section ecemosae Nordstedt, caractérisée par cette
diagnose : « Antheridia ex apice ramuli cui oogonia infra
insident, efformata(2) ».
Deux sous-divisions dans cette section ; la première
dans laquelle les oogones sont dressés, la deuxième dans
laquelle ils sont recourbés. Cette dernière section renferme
(1) Botanishka Notiser, 1879 p. 177 et suiv.
(2) Conf, De-Toni Syll, Alg, V. 1, p. 399.
75
simplement le VW. uncinata Kütz., intéressante espèce
assez mal figurée dans les Tabulae phycologicae, mais qui
ne constitue pas moins un type spécial, dont nous aurons
l'occasion de reparler plus tard.
Les trois Vaucheria cités plus haut appartiennent bien
à la première des deux sous-divisions.
Cette sous-division se fragmenterait d’après M. Nord-
stedt, en deux groupes, dont les caractères sont repris
par la plupart des auteurs de Flores algologiques. M. De-
Toni les résume dans la diagnose suivante :
« 1. Antheridia et oogonia secus directiones oppositas
incurva ; oosporae membrana oogoniorum haud in mucum
diffluente obvolutae ».
Cette subdivision renferme d’après De-Toni les deux
espèces et variétés :
1) V. geminata (Vauch.) DC.
— — var. racemosa Walz.
— — var. verticillata (Kütz.) Rabh.
— — f, terrestris Rabh.
— — var. rivularis Hansg.
2) V. hamata (Vauch.) Lyngb.
« 2. Antheridia et oogonia plerumque paralleliter
(secus eamdem directionem incurva); oogonia membrana
dein in mucum soluta et diffluens. »
Cette subdivision renferme les deux espèe2s suivantes:
1) V. terrestris Lyngb.
V. scrobiculata Magn. et Wille.
Caractères que nous retrouvons. dans les « British
Freshwater Algae » de Cooke et dans l’article de M. Dupray
sur les Vaucheria de l’embouchure de la Seine(f). Ce
(1) Revue de botanique, bulletin mensuel de la Société française de
botanique, t. V, p. 336, ,
74
dernier auteur s’exprime comme suit au sujet de ces
trois espèces dans le tableau analytique :
Oogones et anthéridies parallèles V, terrestris
ï RR—m— formant un angle
( prononcé. 8
2 ou plusieurs oogones ovales distinetement
pédicellés V. geminata
8 1 ou 2 oogones ovales globuleux, aplatis
inférieurement, courtement pédicellés V. hamata.
C’est done toujours le même caractère, anthéridies et
oogones parallèles ou non. Il y a donc lieu de s'entendre
sur la façon dont il faut comprendre ces mots.
Vaucheria terrestris (Vauch.) DC.
Une question de nomenclature se pose tout d’abord. Si
nous consultons De-Toni, nous y voyons V. terrestris
Lyngb., même chose dans Rabenhorst(1) et dans Cooke.
Le travail « Tentamen Hydrophytologiae Danicae(2) »
auquel on renvoie pour la date de création de cette espèce
remonte à 1819.
Or, Vaucher créa en 1805 son Ectosperma terrestris
qui est bien l'espèce qui aurait été appelée Vaucheria
terrestris par Lyngbye; pour appliquer les lois de la
priorité il faudrait donc placer entre parenthèses, avant
Lyngbye, le nom de Vaucher.
Mais ce n’est pas dans le « Tentamen » que nous
trouvons pour la première fois Vaucheria terrestris;
mais bien dans le tome II de la Flore française de
De Candolle, livre qui porte la date de 1805.
(1) Rasennonsr. Flora Europaea Algarum, II, p. 270.
(2) Lynôsve. Tentamen hydrophytologicae Dunicae, p, 75.
75
C’est d’ailleurs à De Candolle que Lyngbye lui-mème
rapporte celte espèce, car il a soin de citer après la
description sommaire l’indication (loc. cit., p. 77) :
Vaucheria terrestris Dec. fl. fr. 2, p. 62. — Ag. Syn.
p. 51.
Eciosperma terrestris Vaucher, p. 27, tab. 2, fig. 5.
C’est donc V. terrestris (Vaucher) De Candolle qu’il
faut écrire.
Disons d’ailleurs tout de suite que la figure publiée par
Lyngbye (pl. 21 A) ne peut être d’aucun secours pour la
connaissance de l’espèce en question ; elle est trop som-
maire et nous n'y retrouvons aucun des caractères du
V. terrestris (Vauch.) DC.
Il y aurait, nous semble-t-il, avantage à supprimer cette
indication de tout travail d'ensemble. Le V. terrestris
Lyngb. appartient, d’après Agardh, à la synonymie du
V. frigida (Nees) Ag. Cette dernière espèce n’est pas
relevée par M. De-Toni, mais elle se trouve rangée par
Kützing(1) dans la synonymie de V. terrestris.
Kützing indique dans le Species Algarum cette espèce
sous le nom V. ferrestris Ag. Si nous vérifions la valeur
de l'espèce dans Agardh, c'est voyons-nous du V. ter-
restris (Vauch.) DC. qu'il s’agit, par suite le nom de
Agardh doit tomber.
M. De-Toni n'admet point de variétés se rapportant à
cette espèce.
Rabenhorst, dans le Flora Europaea Algarum Ü),
admettait deux formes dépendant du type :
ve
(1) Kürzine, Species Algarum, p. 488.
(2) Ru, loc. cit,, p. 270.
76
b mullicornis Rbh.
c circinala Rbh. — V. circinata Kütz.
La forme b multicornis Rbh., n'est pas l'Ectosperma
multicornis Vauch., elle appartiendrait, d’après l’auteur,
au V. geminata, nous en reparlerons donc à propos de
cette dernière espèce.
M. Dupray, dans le travail cité plus haut, en admet
trois, se sont :
V. terrestris var. circinata Dupray — V. cireinata Kütz.
— — var. mullicornis Dupray — V. terrestris b. mul-
ticornis Rbh.
— — var. submarina Dupray — V. clavata (Vauch.)
DC.
Le V. circinata Kütz., tel qu’il est figuré par Kützing
dans les T'abulae phycologicae, entre sans aucun doute
dans la synonymie du V. ferrestris; c’est une forme
aberrante dans laquelle par suite d’une cause inconnue
les organes reproducteurs ont proliféré : le même fait se
rencontre chez beaucoup d'espèces du genre.
Quant à la var. multicornis Debray, la même observa-
tion doit s’y appliquer; il s'agit ici d’un cas pathologique
fréquent chez toutes les espèces du genre : nous ne voyons
donc pas la nécessité de conserver un nom pour cette
forme.
M. Dupray crée pour une Algue récoltée par lui dans
les marais de l’embouchure de la Seine le nom de Y.
terrestris v. submarina Dupray; cette Algue ne diffère
guère d’après la description, du type. L’auteur lui accorde
pour synonyme VW. clavata (Vauch.) DC., or M. De-Toni
relève également cette dernière espèce mais il la fait
rentrer dans la synonymie du V. terrestris (Vauch.) DC.
Il n'y a, à mon avis, pas plus de raison de faire entrer le
77
V. clavala, dans le V, terrestris, que dans le V. sessilis.
La forme dénommée Ectosperma clavata par Vaucher et
reprise depuis par De Candolle dans le genre Vaucheria,
représente une Algue de ce genre à l’état de fructification
asexuée. Ur lesfructifications asexuées des divers Vaucheria
se ressemblent et il n’y a aucun moyen de les rapporter
à une espèce particulière.
Le V. clavata (Vauch.) DC., est donc un nom à sup-
primer entièrement de la liste des espèces du genre. Nous
n’admettons point la synonymie donnée par M. Dupray,
la variété submarina, ne nous semble d’ailleurs, comme
nousl’avons déjà dit, ne posséder aucun caractère particulier
permettant le maintien du nom de variété.
Comparons les diverses figures du V. terrestris type ;
nous verrons que l'oogone et l’anthéridie sont comme le
dit la diagnose « secus eamdem directionem incurva » ou
« oogones et anthéridies parallèles. »
Mais examinons les figures des espèces admises dans la
synonymie du W. terrestris. Prenons d'abord le V, pen-
dula Renisch, figuré par son auteur dans la Flore de
Franconie, pl. XIII fig. IF, a, c(1); nous n’y trouverons plus
le caractère fondamental de l’espèce. En effet les deux
figures nous montrent le point de départ de l’anthéridie,
en dessous de l'insertion de l’oogone ; l'une des figures
montre l’oogone dressé l’anthéridie d’abord refléchie puis
se relevant; dans l’autre figure, au contraire, le support
de l’oogone est recourbé, l’anthéridie se redresse d’abord
vers l’oogone puis se contourne, elle se dirige donc en
sens inverse de celui que devrait prendre l’anthéridie du
V. terrestris.
(1) Die Algenflora des mittloren Theile von Franken p. 221 pl. XIII,
fig. a. c.
78
L'examen comparatif de ces diverses figures nous met
en présence de cette alternative. Ou le V.pendula Reinsch
n'est pas identique au V. ferrestris, ou le caractère fourni
par le soi-disant parallélisme des organes n'est pas constant
et n’a par suite aucune valeur pour la distinction des
espèces. C'est, pensons-nous, ce dernier point qui est
exact; les figures du V. pendula publiées par Reinsch
montrent nettement la variabilité de ce caractère.
Cette variante dans la disposition de l’anthéridie par
rapport à l'oogone, se remarque souvent et il est probable
que tous ceux qui ont eu l'occasion d'étudier avec un peu
de détail des récoltes de cette espèce, ont observé, côte à
côte sur le même filament, des fructifications rappelant
les formes diverses du V. pendula.
Si nous suivions donc à la lettre les indications
fournies par les divers auteurs, nous déterminerions
une des formes V. terrestris, l’autre V. humata Walz.
Mais les deux modes de disposition se trouvant sur un
même filament, il ne peut y avoir erreur.
Vaucheria hamata.
Placer un nom d'auteur à la suite de ce nom est des
plus difficile; en effet, plusieurs botanistes ont décrit
sous ce vocable des formes très différentes.
Nous trouvons dans le Sylloge :
Vaucheria hamata (Vauch.) Lyngb.
M. De-Toni renvoie donc aux figures de Vaucher sans
les citer, car il admet comme nom d'auteur de l'espèce
celui du botaniste genevois. Mais il renvoie aussi aux
figures de Walz et de Cooke. Or il est ecrtain que si nous
envisageons simplement l’aspect extérieur de ces dernières
figures, elles sont très différentes. Le V. hamata (Vauch.)
79
Lyngb. n'est donc autre chose que le V. terrestris dont
nous avons parlé plus haut. Si l'on voulait chercher des
différences entre ces deux espèces et admettre la première
des deux ce n'est point V. hamata (Vauch.) Lyngb.,
mais bien V. hamata (Vauch.) De Candolle. Car, en
effet, De Candolle a, dans le tome [I de la Flore fran-
çaise, été le premier pensons-nous (1805) à rapporter
l'Ectosperma hamata au genre Vaucheria qu'il avait créé
en l'honneur du botaniste genevois.
Pour cette espèce aussi Lyngbye,dans son « Tentamen »
(loc. cit.,p. 77), cite en première ligne le nom de
V. hamata DC. en lui accordant comme synonyme
Ectosperma hamata Vauch. Le nom de Lyngbye doit done
disparaitre ici également. C'est à Agardh et àKützing qu’il
faut imputer cette erreur; en effet ces auteurs ont, dans
leurs travaux, semblé ignorer la priorité du travail de
De Candolle, tout en le citant dans certains cas analo-
gues à ceux qui nous occupent.
Nous sommes des plus persuadé, que le V. hamata
(Vauch.) De Candolle, n’est autre qu’une forme du Y.
terrestris (Vauch.) DC. À
M. Cooke désigne cette espèce sous le vocable V. hamata
(Vauch.) Walz. Ce nom n'est pas meilleur que celui pro-
posé par M. De-Toni et, en effet, les figures publiées par
Walz ne sont nullement comparables à celles de Vaucher.
Walz dans son travail avait fort bien compris ce
point, car il a soin d'ajouter à la suite du nom
V. hamata, sp. nov.(l). Le seul tort qu’ait eu Walz, c'est,
il nous semble, de décrire l'espèce considérée comme
nouvelle sous un vocable déjà employé et prêtant par suite
à une mauvaise interprétalion.
(1) Wazz in Jahrb. f, wiss, Bot, 1866-1867, p. 127 et suiv,
80
Nous devrons donc admettre lenom de V.hamata Walz
comme l'avait admis déja M. O. Nordstedt dans ses
« Vaucheria studier ».
Le V. hamata signalé dans le Sylloge de De-Toni est
donc un mélange de formes diverses, et celles-ci ne ré-
pondent pas toutes au tableau analytique et à la diagnose.
M. Dupray (!) rapporte comme var. hamulata Dupray, le
V. hamulata Kütz. Cette dernière espèce est renseignée
parmi les « species inquirendae » par M. De-Toni; celui-ci
signale toutefois les affinités avec le V. hamata, mais
naturellement, c'est du V. hamata De-Toni qu'il s'agit;
les affinités pourraient done être du côté du V. terrestris
et du côté du V. hamata Walz.
Il suffira en effet de jeter un coup d'œil sur la pl. 61
du vol. VI des Tabulae phycologicae et de comparer les
dessins du V. hamulata Kütz., avee les figures du V.cérci-
nala Kütz.=— V.terrestris(Vauch.) DC.,et celles du V.pen-
dula Reinsch pour s'assurer des ressemblances existant
entre ces diverses espèces; nous sommes aussi très tentés
d’ajouter le V. hamulata à la synonymie du V. terrestris
(Vauch.) DC.
Laissons de côté l'appréciation de cette variété.
Nous devons aux termes des tableaux analytiques cités
antérieurement trouver dans les échantillons de cette
espèce les caractères; 1 ou 2 oogones, courtement pédi-
cellés, formant un angle prononcé avec l’anthéridie.
Examinons quelques unes des figures de cette
espèce; prenons les types, sans nous occuper pour le
moment des synonymes.
Les travaux de Walz, Cooke, Kützing, Wolle nous
offrent des figures dénommées V. hamata.
(1) Dupray Loc, cit., p. 349,
81
Les figures de la planche 61 des Tabulae phycologicae
de Kützing, et qui pour ce dernier auteur représentent le
V. hamata sont totalement semblables à tous les dessins du
V. terrestris.
C'est bien là la forme Ectosperma hamata Vauch.
Nous ne pouvons nous empêcher de comparer les
figures pl. 20 C, du « Tentamen » de Lyngbye, représen-
tant le V. hamata(Vauch.) DC. avec le V. terrestris et
particulièrement avec la forme dénommée par Reinsch
V. pendula.
L'examen des figures publiées par Hassall dans ses
« Freswater Algae », nous amène à la même conclusion,
d’autant mieux peut-être que les dessins représentant
V. hamata Vauch.et V. terrestris Vauch. comme les
désigne l’auteur se trouvent sur la même planche (loc.
ab op; fig. t'et 2).
En comparant ces deux figures on verra, nous en som-
mes persuadés, qu’il est question là d’une seule et même
Algue.
M. Cooke donne dans son travail (1) des figures dont
l’une pl. 48, fig. 11, est absolument comparable à la fig. 12
du travail de Walz; c’est done bien le V. hamata Walz
que l’auteur a eu en vue. Quant à la figure 10 de Ia
même planche 48, elle nous montre un oogone et une
anthéridie situés à l’extrémité d’un court rameau du
thalle, et nous ne pouvons nous empêcher de comparer
cette figure avec l’une de celles du V. pendula Reinsch,
que nous avons cru devoir rapporter, avec les auteurs, au
V. terrestris. \
Les figures publiées par Wolle dans ses « Freshwater
(1) Cooke. British freshw. Algae.
82
Algae U. S. » sont tout aussi douteuses et plusieurs
d’entre elles ont beaucoup d'analogies avec le V. pendula
et par suite avec le V. terrestris. |
Reste donc la figure typique de Walz (loc. cit. pl. XI,
fig. 12). Mais cette figure répond elle bien aux carac-
tères énumérés dans le tableau analytique? Il nous semble
que non. Les oogones et l’anthéridie, forment l'un avec
l’autre des angles prononcés; mais les oogones ne sont pas
courtement pédicellés, ils sont au moins aussi longuement
pédicellés que ceux du V. geminata figurés sur la même
pl. XIL, fig. 7. Cependant la longueur du pédicelle serait
d'après les auteurs un caractère important.
D'un autre côté, on pourrait se demander si V.hamala
Walz et V. terrestris (Vauch.) DC. sont bien deux types
spécifiques différents. Jusqu'à ce jour dans toutes les
formes rapportées au V. terrestris ou du moins dans
presque toutes, on a observé un seul oogone latéral.
Wolle a cependant figuré pl. CXXIX, fig. 3, un fila-
ment de Vaucheria terrestris portant latéralement une
fructification normale et terminé par une anthéridie, à
droite et à gauche de laquelle se trouve disposée un
oogone; mais les croquis du travail de Wolle sont très
insuffisants.
Dans le V. hamata Walz on peut d’après les données
de Walz, trouver 1 ou 2 oogones; si nous examinons la
figure typique de Walz, nous voyons un des oogones
courbé dans le même sens que l'anthéridie. Si nous trou-
vions done une forme de ce Vaucheria dont un oogone
semblable existerait seul, elle serait des plus comparable
au V. terrestris. L’oogone serait, il est vrai, pédicellé,
mais nous avons vu le peu d'importance qu'il faut accor-
der à ce caractère. Ce point demande donc de nouvelles
recherches.
83
Vaucheria geminata (Vauch.) DC.
Les auteurs sont en général d'accord sur la dénomina-
tion de cette espèce;-ils rangent avec raison comme syno-
nyme le V. geminata Walz.
Les figures publiées, par divers auteurs, sont compa-
rables du moins au point de vue de la forme extérieure
des organes de fructification.
Dans le Sylloge Algarum, M. De-Toni signale les
variétés suivantes.
Vauch. geminata var. racemosa Walz.
— — var. verlicillata De-Toni ? — V.verticillata Kütz.
— — Î. terrestris Rbh. — V. bursata Ces.
— — var. rivularis Hansg.
M. Dupray (1), admet 4 variétés ce sont :
V. geminata var. racemosa Walz — V. racemosa
(Vauch.) DC.
— — var, mullicornis Dupray — Ectosperma multi-
cornis Vauch.
— — var. verticillata Dupray — V. verticillata Kütz.
— — var. lerrestris Dupray — V. geminata f. ter-
restris Rbh.
Rabenhorst citait les var. a. racemosa, c. verticillata et
f. terrestris ; pour lui V. multicornis est synonyme avec
raison nous semble-t-il de V, racemosa.
M. De-Toni (2?) range dans la synonymie du V. gemi-
nata : Gongrosira dichotoma Kütz., et V. caespilosa Ag.
Nous ne retrouvons pas dans la figure publiée sous le
nom de V. dichotoma Kütz. (Tab. phyc. IV, 98), es
caractères du V. geminata ; si le thalle de ce Vaucheria se
(1) Loc. cit.
(2) Sxzuoce loc, cit., p. 399,
84
fragmente en cellules dans certains cas, d'autres espèces
du même genre peuvent sans doute également Île faire.
Je pense donc qu'il y aurait tout avantage à supprimer ce
nom de la littérature botanique.
Nous sommes absolument d’accord avec M. De-Toni
pour faire du V. caespitosa un synonyme du V. geminata.
Mais il faut écrire ici aussi V. caespitosa (Vauch.) DC.
Comment se fait-il que M. De-Toni admettant V. caespi-
tosa Ag. Syst. p. 174 dans la synonymie du V. geminata,
place également V.caespitosa Ag. et Ectosperma caespilosa
Vauch., c’est-à-dire la mème plante parmi les synonymes
du V. sessilis (Vauch.) DC.
La même synonymie est reprise par M. Dupray qui
forme de l'Ectosperma caespitosa Vauch., une var.
caespitosa du V. sessilis. Cette erreur n’aura pas été aper-
que par l’auteur du Sylloge.
Cette interprétation qui est fausse parait remonter à la
« Flora Europaeum Algarum» de Rabenhorst. En effet
dans ce travail nous voyons pour la première fois cités
à la suite du V. sessilis (Vauch.) DC., comme « formae
adnumerandae » :
. caespilosa (Vauch.) Ag. et auct.
. ornithocephala Hass.
. trigemina Kütz.
. Sphaerocarpa Kütz.
. repens Hass.
IE SES
Presque tous les auteurs ont reproduit cette manière
de voir; cependant un coup d’œil jeté sur les figures de
ces espèces aurait, nous semble-t-il sufli, pour jeter un
doute sur la valeur du rapprochement.
V. caespitosa (Vauch.) DC. et V.trigemina Kütz,
85
(Tabul. phye, VI. pl. 63) appartiennent à n’en pas douter
au type V. geminala.
Chez ces deux soi-disant espèces on peut très bien voir
la non valeur du caractère tiré de la longueur des pédi-
celles des oogones; il suffit de comparer les planches 62
et 65, I, des Tabulae phycologicae.
Il en est de même pour le V. ovoidea Hassall (1), inscrit
également à la suite du V. sessilis; un coup d'œil jeté sur -
la figure des « British freshw. Algae » de Hassall, fait voir
immédiatement qu'il est question aussi dans ce cas du Ÿ.
geminala (Vauch.) DC.
C’est M. Cooke qui le premier a indiqué la similitude
des V, ovoidea Hass. et V. geminata (Vauch.) DC., mais
sa remarque ne semble point avoir eu d'écho.
A la suite des synonymes connus de cette dernière
espèce, il dit (loc. cit. p. 125): « To this species we also
refer the following as synonyms although usually refer-
red to V. sessilis:
V. ovoidea Hass.
V. ovata Gray.
Ectosperma ovoidea Huds.
Mais il y a relativement à ces trois dernières espèces
quelques observations à présenter.
Si nous consultons Hassall, nous trouvons à la page 75
Vaucheria ovoidea Vauch, et parmi les synonymes Ecto-
sperma ovoidea Vaucher loc. cit. p. 30. Or, page 50 il
n’est nullement question d’un ÆE. ovoidea, mais p. 25
nous trouvons dans Vaucher: -
Ectosperme ovoide. Ectosperna ovata.
Est-ce cette espèce que Hassall a eu en vue ?
PES SP EEE EE
(1) Hassazz, History of British freshw. Algae, p, 57, pl. V, fig. 3.
86
C'est probable. L’ E. ovata Vauch. n’a aucune valeur,
car il représente un stade de reproduction asexuée.
Le nom de Æ. ovata est donc à supprimer.
Nous ne connaissons pas le E.ovata Gray ni l'E .ovoidea
Huds. Si cette dernière espèce est la même que l’espèce de
Hassall,ce dernier necitecependantpoint ce nom, il faudra
placer Hudson entre parenthèse à la suite de V. ovoidea.
Laissons de côté cette question de nomenclature. Mais
ce nest pas parce que la fructification termine un long
rameau, qu'il faut interpréter différemment les organes.
Les organes reproducteurs peuvent,dans toutes les espèces
de ce genre, terminer un rameau d’une assez grande
longueur au lieu de terminer un court ramuscule latéral.
En examinant le tableau analytique reproduit plus
haut nous pourrons remarquer les ressemblances des
V. geminata (Vauch.)DC.et V. hamata Walz. Nous avons
même vu qu'en nous basant simplement sur les caractères
exposés dans le tableau on ne pourraitarriver à déterminer
ces espèces, la longueur du pédicelle des oogones étant des
plus variable dans ces deux espèces, comme le prouvent
surabondamment les diverses figures des V. geminata et
V. caespilosa.
Quels sont donc les caractères différentiels des V. hamata
V. geminala? Si nous comparons les descriptions fournies
par Walz, nous pourrions les tirer du nombre d’envelop-
pes de l’oospore. Celle-ci a 5 couches dans le V. geminata
et # dans le V. hamata.
En outre, il y a une différence assez notable dans la
grandeur des oospores ; celles-ci ont :
V. geminata (Vauch.) DC. . 115-190 w
— — var. racemosa Walz . 30-80 14
V-‘hamata Walz. . . .". 45-90
87
Mais cette différence peut-elle servir de caractère ?
Nous ne le pensons pas, car si nous comparons ces
données à celles d’autres auteurs, par exemple M. Dupray,
nous trouvons
V. geminata. . . 109-120 X 180-194 x
— — var. racemosa 50 X 73-80 x
V. hamala . . . 140-180 y.
Pour la première espèce et la variété les deux groupes
de chiffres sont concordants, mais pour la deuxième ils
ne le sont plus du tout. D’après les données de M. Dupray,
ce caractère ne pourrait donc avoir aucune valeur.
Même le nombre d’enveloppes entourant l’oospore peut-il
être admis comme caractère spécifique. Pourrait-on créer
une espèce sur la présence d’une couche de cellulose
de plus dans l'enveloppe de l’oospore ?
Nous serions assez tenté de répondre négativement.
Ce caractère demande une vérification; il est nécessaire
d'attirer sur lui tout spécialement l'attention des algolo-
gues, afin que l’on puisse certifier sa constance ou sa
valeur.
Il nous reste à examiner la valeur d’un certain nombre
de formes admises comme variétés de cette espèce.
M. De-Toni signale :
var. racemosa Walz.
var. racemosa f. terrestris Rbh.
var. rivularis Hansg.
La première de cette variété a pour synonymes Ÿ. race-
mosa (Vauch.) DC. ; nous ne voyons point l’utilité de con-
server sous un nom spécial une forme si peudifférente du
type. Car on rencontre souvent sur le même filament des
fructifications à 2, 5 et plus d’oogones. M. Dupray écrit à
propos de cette variété : « Cette variété est très variable
83
quant au nombre des oogones. On observe fréquemment
sur le même thalle des rameaux fructifères supportant 1,
2, 5, jusqu'à 5 oogones. » Dès lors ne vaut-il pas mieux
supprimer le nom?
La forme terrestris Rbh., diffère uniquement par l'ha-
bitat, caractère sans aucune valeur.
Quant à la variété rivularis Hansg., elle possède
d'après la description de l’auteur généralement un seul
ougone; dès lors la variété ne pourrait entrer dans la
description telle que la comprend le tableau de M. Dupray.
Mais d'après la diagnose de l'espèce nous trouvons que
l'espèce peut aussi posséder un seul oogone.
Jei donc encore le tableau serait fautif.
Nous ferions donc entrer ces variétés simplement dans
la synonymie de l’espèce.
Quelles seront les conclusions que nous pourrons tirer
de ces observations.
Tout d’abord l’étude du genre Vaucheria, doit ètre
reprise, car comme on a pu le voir plusieurs des espèces
le composant sont mal établies, ce sont principalement
les formes les plus anciennement connues qui prétent
à confusion.
Les trois espèces étudiées ici sont très voisines. Il est:
indiscutable que des formes de l’une ont été prises pour
des formes de l’autre, si tant est que nous nous trouvions
là en préseuce de trois types spécifiques.
Ces trois Vaucheria devront porter, si nous les consi-
dérons comme distincts les noms suivants:
V. terrestris (Vauch.) DC.
V. kamata Walz.
V. geminata (Vauch.) DC.
89
Nous croyons pouvoir établir leur synonymie comme
suit; cette manière de comprendre ces espèces est un
aperçu, il faut que les algologues vérifient les données
réunies dans cette notice surtout par l'examen de nom-
breux matériaux vivants et par l’essai de cultures de
ceux-ci dans divers milieux.
Les cultures donnent dans certains cas des résultats
très particuliers, c'est ainsi qu’au lieu de réduire,
M. Klebs admet dans le type V. sessilis trois espèces, sc
conduisant différemment quant on les place dans les
mêmes conditions. Au point de vue morphologique il n°y
a point de caractères différentiels saississables, ce ne sont
point pensons nous des espèces, mais des races physio-
logiques.
Il manquera certainement de nombreuses citations dans
la bibliographie de la synonymie, mais cela n'a guère
d'importance, car l'on retrouvera dans les travaux cités,les
indications manquant dans le relevé.
VaucuerIa TERRESTRIS (Vauch.) DC., Flor. franc. I,
1805, p. 62; Agardh Syst. Alg. 1824, p. 175; Lyngbye
Tent. hydr., 1819, p. 77. pl. 21; Kützing Spec. Alg.,
1849, p. 488 v. 17; Rabenhorst Krypt. fl. v. Sachsen, I,
p. 224 et Flor. Eur. Alg., 1868, IN, p. 270; Walz in
Pringsh. Jahrb. f. wiss. Bot., Bd. V, 1866-67, p. 149,
pl. XII, fig. 18-19; Cooke Brit. Freshw. Alg., 1882-84,
p.126, pl. 49, fig. 1-5; Hassall Brit. Freshw. Alg., 1852,
t I, p. 53, t. I, pl. V, fig. 2; Dupray in Rev. de bot. de
la Soc. franc. de Bot., t. V, 1887, p. 550; Wolle Freshw.
Alg. U. S. 1887, p. 155, pl. 129, fig. 1-8; De-Toni et
Levi FI. Alg. Ven. III, 1888, p. 92; De-Toni Syll. Alg.,
I, 1839, p. 401.
90
V. terrestris var. multicornis Dupray in Bull. de la Soc.
franc. de bot., 1887, p. 351.
V. terrestris b. muticornis Rbh., FI. Eur. Alg. III,
p. 270.
V. terrestris var. circinata Dupray, loc.cit., p. 350.
— — c. circinata Rbh., FI. Eur. Alg., III, p. 270.
— — var. submarina Dupray loc. cit., p. 554.
Ectosperma terrestris Vauch., Hist, d. Conf. d’eau.
douce 1805, p. 27, pl. IL, fig. 3.
Vaucheria pendula Reinsch, Algenfl. d. mittl. Theiles
Franken 18, p. 221, pl. XIII fig. IH].
V. racemosa (Vauch.) DC., F1. franc., t. Il., p. 61;
Ag. Syst., p. 175; Lyngbye Tent. hydr. p. 81, pl. 23,
non V. racemosa Vauch. in Hass. British Freshw. Alg.
Ectosperma racemosa Vauch., Hist, Conf. d’eau douce,
D'92, pl. LIT, 0.2:
Vaucheria Speggazzini Arech. in Anales del Ateneo de
Uruguay IE, 1885, t. IV, sec. Magnusin Bot, Zeit., 1883,
p. 628 (1).
Vaucheria macrocarpa Arech. loc. cit.
V. polymorpha Wood in Proc. Am. Phil Soc., 1869,
p. 140, Freshw. Alg. U. S., p. 180, pl. 20, fig. 5.
V. circinata Kütz., Alg. Dec. n° 116 et Tab. phye., £. 6,
p.21, pl., 60, fig. IT:
V. hamulata Kütz., Tab. phyc. VI, p. 22, pl.61, fig. Il;
De-Toni Syll. Alg. v. I, p. 408.
V. hamala (Vauch.) DC., Flor. franc.1805, t. II, p 63;
Lyngbye Tent. hydr. p. 77; pl. 20; Kützing Tab. phyc.
Vip 22/pl. 61, e1-
V. hamata var. hamulata Dupray in Bull. de Soe,
franc. de bot. 1887, p. 349.
(1) Nous n'avons pu consulter le travail original de M, ARECHAVELATA
91
Ectosperma hamata Vauch., Hist. Conf. d’eau douce,
pe Z20npl-Il, fig. 2.
V. multicornis (Vauch.) DC., FI. franç. p. 61; Ag.
Syst. Alg. 1824, p. 175; De-Toni Syll. Alg, v.1,p. #07.
Ectosperma multicornis Vauch., Hist. Conf. d’eau
douce, p. 55, pl. IL, fig. 9.
VaucaeriA HamarTa Walz in Jahrb. f. wiss. Bot. V,
1866-67, p. 148, pl. XII, fig. 12-16, pl. XIE, fig. 17;
Cooke Brit. Freshw. Alg. 1882-84, p. 126, pl. XII,
fig. 12-17; Dupray in Bull. Soc. franc. de Bot. 1887,
p. 349; Hansg. Prod. Algenfl. Bohmen, p. 95.
VauceriA GEMINATA (Vauch.) DC., Flor. franc. 1805, IT,
p. 62; Ag. Syst. Alg. 1824, p. 174; Lyngbye Tent.
hydr., 1819, p. 80, pl. 23; Kützing Spec. Alg. 1849,
p. 488 n 14,et Tab. phyc. VI, pl. 59, fig. HI; Rbh.
FI. Eur. Alg., 1868, III, p. 269, fig. 85 inf.; Walz in
Jahrb. f. wiss. Bot. Bd. V, 1866-67, p. 147, pl. XIT,
fig. 7-11; Cooke Brit. Freshw. Alg. 1882-84, p. 125,
XLVIIL, fig. 6-7; Dupray in Rev. de bot. de la Soc franc.
de Bot. t. V, 1887, p. 345; Hassall Brit. Freshw. Alg.,
18392, t. I, p. 53, pl. V, fig. 1; Wolle Freshw. Alg.
U. S. 1887, p. 152, pl. 198, fig. 1-5, Hansg. Prodr.
Algenfl. Bühmen, p. 95; Nordstedt in Bot. Notiser, 1879,
p. 183; Kirchner in Krypt. FI. v. Schlesien, Bd IF, 1,
p. 85; De-Toni Syll. Alg. I, 1889, p. 309.
V. geminata var. racemosa Walz. in Jahrb. f. wiss.
Bot. Bd. V, 1866-67 p.147; Dupray in Bull. soc. franc.
de Bot. 1887, p. 547.
— — var. Mullicornis Dupray, loc. cit., p. 547.
— — var. verlicillata Dupray, loc. cit., p. 548.
92
V. geminata var. terrestris Dupray, loc. cit., p. 548.
— — var, rivularis Hansg., Prodr. Algenfl. v. Büh-
men, p. 253; De-Toni Syll., Alg. v. Ip. 400.
— — f, terrestris Rbh., FI. Ale. Eur. II, p. 270.
Ectosperma geminata Vaucher, Hist. d. Conf. d’eau
douce 1805, p. 29, pl. IT, fig. 5.
Vaucheria ramosa Arech., sec. Magnus in Bot. Zeit.,
1883, p. 627.
Vaucheria verticillata Kütz., Tab. phyc. v. VI, p. 25,
pl. 64, fig. 1.
V. racemosa Hassall, Hist. British Freshw. Alg., p. 56,
pl. IE, fig. 2. non V. racemosa (Vauch.) DC.().
V. caespitosa (Vauch.) DC., Flor. franc. IF, p. 63;
Ag. Syst., p. 174; Ag. Syst., p. 174; Kützing Spec. Alg.
p. 488 et Tab. phyc., VI, p. 22, pl. 62, c. var. turi-
censis, hollandica et Theobaldi, Wolle Freshw. Alg. U.S.,
p. 191.
Ectosperma caespitosa Vauch., Hist. Conf. p. 28, pl.
IL, fig. 4.
V.trigemina Kütz., Tab. phyc. VI, p.22, pl. 65, fig. 1;
De-Toni Syll. Alg. v. I, p. #07.
V. disperma DC. in Bull. Philom. n. 51, p. 21.
V. ovoidea Hass., Hist. Brit. Fresw. Alg. p. 57, pl.
IL, fig. 5.
Ectosperma ovoidea Huds., sec. Cooke Brit. Freshw.
Alg.
V. ovata Gray, sec. Cooke, loc. cit.
(1) Les V. racemosa (Vauch,) DC. et Ectosperma racemosa Vauch.
sont rapportés avec doute au V. geminata (Vauch.) DC. et par suite à la
var. racemosa de cette espèce. Il pourrait n'être qu’une forme mul-
ticornis du V. terrestris,
93
Y. cruciata (Vauch.) DC., F1. fr., 1805, t. II, p. 62;
Ag. Syst. p. 175; De-Toni Syll. Alg. v. I, p. 407.
Ectosperma cruciata Vauch., Hist. Conf. d’eau douce,
p. 30, pl. IL, fig. 6; Ag. Syst., p. 175.
#
+
Vaucheria sacculifera Kützing est à supprimer de la
liste des Vaucheria; la portion élargie du thalle figurée
dans les « Tabulae » de Kützing, est une galle occasionnée
sur le filament par le Notomnata Werneckii Benko.
Vaucheria clavata est également à supprimer, la figure
publiée par Lyngbye nous montre uniquement Île stade
de reproduction asexuée.
Pour la même raison Gongrosira dichotoma Kütz. (Tab.
phye. IV, pl. 8) doit, pensons-nous, être rejeté de la syno-
nymie des espèces du genre Vaucheria.
Fa
REC ET A
V
*
r 4
LICHENS RÉCOLTÉS PAR M. DELOGNE
PRINCIPALEMENT DANS LES ARDENNES BELGES,
PAR
G. LOCHENIES.
En formulant le vœu, dans une notice précédente,
de voir l’intéressante étude des Lichens se propager
parmi nos amateurs de Cryptogamie, je me suis fait un
devoir de rendre hommage à quelques-uns de nos devan-
ciers dans cette étude. Parmi eux, il m'est agréable de
pouvoir citer notre distingué Confrère, M. Delogne,
qui a exploré particulièrement la belle vallée de la
Semois, dans sa partie comprise entre Bouillon et la
frontière française. Cette région, l’une des plus accidentées
de notre pays, présente l’aspect d’une large vallée très
sinueuse, au fond de laquelle la Semois roule ses eaux
limpides sur un lit caillouteux. Des deux rives, et séparés
souvent de celles-ci par une large surface de prairies, sur-
gissent des coteaux boisés, à pente raide, dominés çà et là
par une masse imposante de pierres d'un gris brunàtre.
Des gorges profondes et humides creusent entre ces mame-
lons des sillons gigantesques, offrant -ainsi aux humbles
plantes thallophytes, toutes les transitions possibles entre
le roc aride exposé en plein soleil et la pierre du lit des
ruisselets, sous l'ombrage de la feuillée.
Les roches de cette région sont composées, en grande
96
partie, de schistes et de quartzites appartenant aux
terrains primaires de l’Ardenne, eten particulier, aux étages
Coblentzien et Gedinnien de Dumont. La plupart sont
très compactes, d’autres plus ou moins friables, mais
toutes nourrissent de riches colonies de Lichens. Les
foliacés y abondent, ainsi que les crustacés de certains
groupes ; seules, les Verrucariées n’y sont que très peu
représentées.
L'on peut s'étonner de voir les espèces crustacées
corticicoles si peu nombreuses dans les récoltes de notre
Confrère, alors que ces récoltes proviennent d’une région
très boisée. Les vieux troncs, il est vrai, ne sont pas
abondants sur les coteaux de la Semois, couverts surtout
de taillis d’essences diverses, mais cesderniers sont souvent
coupés avant que le thalle des Lichens ait eu le temps de
s’y développer. Cependant, des recherches nouvelles y
feraient probablement découvrir un certain nombre
d’espèces assez répandues dans d’autres parties du massif
ardennais.
Ces récoltes enrichissent la flore des Lichens de notre
pays de quatorze espèces ou variétés nouvelles. Chacune
de celles: ei est précédée d’un astérisque dans le catalogue
suivant.
USNEACEAE.
Usnea articulata Hoffm.— Troncsde diverses essences
à Bouillon et environs; stérile. — Cette espèce parait assez
fréquente dans la zone ardennaise, rare ou très rare
ailleurs. |
U. barbata var. florida Fr.— Usnea florida Hoffm.—Sur
différents arbres aux environs de Bouillon; bien fructifié.
— var. hirta Fr. — Usnea hirta Hoffm. — Troncs
de chènes et autres essences: Frahan, Bouillon.
97
Bryopogon jubatum Link. — Alectoria jubata Ach.
— Troncs et branches des arbres, au bois de Rochehaut.
B. bicolor (Ehrh.) — Vieux troncs près Bouillon. —
Cette espèce, beaucoup plus rare que la précédente, n’a
pas été observée jusqu'ici dans notre pays, en dehors de
l’Ardenne.
Cornicularia aculeata Schreb. — CetrariaaculeataFr.
— Sur la terre desséchée: plateau de la crête à Frahan.
Stérile.
Evernia prunastri Ach. — Troncs et branches des
arbres. Très répandu dans la zone ardennaise. Signalé
à Bouillon, Frahan, Cornimont, entre Bouillon et Cor-
demoy; souvent très développé, mais stérile.
E. furfuracea Ach. — Cette espèce est presque tou-
jours stérile dans notre pays. M. Delogne a eu la chance
d’en découvrir de beaux spécimens bien fructifiés sur des
troncs, dans le bois, entre Rochehaut et Cornimont.
Kamalina ealicaris Ach. — Troncs et branches des
arbres: Mortehan. Quelques spécimens portant plusieurs
apothécies sur troncs d’arbres au bord d’un chemin, entre
Bouillon et Cordemoy.
R. fraxinea Fr. — Sur les troncs: Bouillon, Frahan,
Dohan. Assez répandu dans toute la région, ainsi que la
var. fastigiata Pers.
K. farinacea Fr. — R. calicaris var. farinacea Fr.
— Troncs d’arbres isolés le long des routes: Frahan,
entre Bouillon et Cordemoy.
CLADONIACÉAE.
Stereocaulon coralloides Fr. — Sur les schistes pro-
venant des exploitations ardoisières : Herbeumont, Viel-
Salm. Abondamment fructifié.
98
Stereocaulon paschale Fr. — Affleurements siliceux
Willerzie (Delogne et Gravet); schistes des ardoisières
Herbeumont. Fertile.
S. nanum Ach. — Rochers siliceux humides : Frahan.
— Très rare espèce signalée jusqu'ici sur quelques points
de l’Ardenne seulement. Stérile dans nos régions.
Cladonia rangiferina Hoffm. — Bruyères, bois
siliceux. Très répandu dans toute l’Ardenne.
— var. sylvatica Hoffm. — Cladina sylvatica Nyl. —
Coteaux siliceux à Bouillon; bois entre Rochehaut et
Cornimont.
— var. arbuseula (Wallr.) Kbr.,— Coteaux siliceux :
environs de Bouillon, Mortehan.
C. uncialis Fr. — Sur le sol siliceux des coteaux et
des bois : Frahan, Bouillon. Très variable comme formes.
C. alcicornis Var. firma (Nyl.) — C. firma Nyl. —
Sur la terre siliceuse sèche des coteaux : Bouillon,
Q2+ 2
Frahan.
C. gracilis Hoffm. — Sur le sol schisteux des bruyères:
Mortehan.
— var. chordalis FIK. — Mêmes habitations que le
type. Signalé à Frahan, Bouillon.
C verticillata FIk. — Sur la terre de bruyère sèche,
lisière des bois de sapins : Herbeumont, Frahan, Roche-
haut.
C. pyxidata L. var. chlorophoea FIk. — Sur la terre,
dans les taillis couverts : entre Rochehaut et Corni-
mont.
C. coccifera Schaer. — Sur la terre sèche dans les
bruyères et à la lisière des bois : Frahan,
C. macilenta Hoffm, — Coteaux schisteux, lisière des
bois : Rochehaut.
99
Cladonia Floerkeana Fr. — Sur la terre siliceuse,
petits affleurements de schistes, ete. : Rochehaut, Frahan.
C. squamosa Hoffm. — Sur la terre dans les bois,
vieilles souches, coteaux schisteux : Frahan, Rochehaut.
€. agariciformis Wulf, — C. caespitosa FIk. —
Lisière des bois de résineux,entreRochehautet Cornimont.
C. fureata Fr. — Très répandu, ainsi que diverses
formes et variétés, telles que : var. racemosa FIk., var.
subulata FIk., ete., dans toute la région.
SPHAEROPHOREAE.
Sphaerophorus coralloides Pers. —- Sur la terre dans
les fissures des rochers, coteaux schisteux: Bouillon,
Frahan; sur la terre dans le bois de Rochehaut.
PARMELIACEAE.
Cetraria glauea Ach. — Sur les troncs d'arbres (sem-
ble affectionner de préférence le hètre et le bouleau dans
toute l’Ardenne) : Louette-St-Pierre (Delogne et Gravet;
Rochehaut.
Parmelia perlata Ach. — Troncs de hêtres au bois
de Rochehaut, Frahan. Stérile.
P. tiliacea Fr. — P. quercifolia Schaer. — Troncs de
hêtres entre Rochehaut et Cornimont; sur diverses
essences à Frahan, Bouillon, Ste-Cécile.
P.Borreri Turn. — P. dubia Schaer. — Troncs
de charmes, entre Bouillon et Cordemoy, Frahan. Stérile
et ahondamment sorédié. i
P. saxatilis Fr. — Tronces de charmes, entre Bouillon
et Cordemoy ; sur le hêtre à Rochehaut ; rochers schis-
teux à Frahan, entre Corbion et Poupehan. Bien fructifié
çà et là.
100
Parmelia physodes Ach. — Rochers couverts de
mousses : Frahan, Dohan, Mortehan. Dans cette dernière
localité, M. Delogne a récolté une forme à laciniures
thallines plus étroites, cà et là un peu bordées de noir, se
rapprochant de la var. vittata Ach.
P.acetabulum Dub. — Sur tronc de pommier à
Frahan. Doit être assez commun, mais il est souvent
dédaigné à cause de son peu de rareté.
P.olivacea Ach. — Troncs de charmes, entre Bouil-
lon et Cordemoy. Stérile. |
P.prolixa. — P. olivacea v. prolixa Ach. — Rochers
schisteux: Frahan, Ste-Cécile. Abondamment fructifié.
P.caperata Ach. — Sur troncs d’arbres et rochers.
Plusieurs stations aux environs de Bouillon, Frahan,
Rochehaut. Notre confrère l’a récolté à l’état fertile entre
Corbion et Poupehan.
P.conspersa Ach. — Rochers schisteux: Frahan,
Bouillon. — Ce Lichen se plait volontiers sur les mêmes
rochers que le P. prolixa. Il n'est pas rare de les rencon-
trer végétant côte à côte.
NMenegazzia pertusa Mass. — Parmelia pertusa
Schaer.; {mbricaria terebrata Kbr. — Rochers exposés au
nord: Frahan. Stérile. — Nouveau pourlaflore des Lichens
de Belgique, mais signalé déjà par notre confrère,
M. Delogne, dans le Bulletin de notre Société t. XXIF,
p. 127.
Physcia ciliaris DC. — Anaplychia ciliaris Kbr. —
Sur troncs d'arbres et rochers: Frahan, Bouillon. Bien
fructifié.
P. pulverulenta Nyl. — Troncs de chènes: Dohan;
sur diverses essences à Bouillon, Frahan.
A: Cum 5: teurs dl ADD A
101
Physcia stellaris Nyl. — Troncs de peupliers, à Fra-
han, Bouillon, etc.
— var. tenella (Nyl.) — Rochers schisteux: Noire-
Fontaine, Frahan.
BP. caesia Nyl. — Rochers schisteux : Platinerie des
Hayons, Rochehaut. Fertile dans la première localité.
P. obseura Nyl. — Rochers schisteux : Bouillon,
Platinerie des Hayons.
Candelaria concolor Th. Fr, — Troncs d'arbres,
rochers, vieux murs : Frahan. Quelques spécimens
fertiles.
Stieta serobieulata Ach. — Lobarina scrobiculata Nyl.
— Trones de hêtres au bois de Rochehaut; Louette
St-Pierre (Delogne et Gravet).
S. pulmonaria Schaer. — S. pulmonacea Ach.,
Lobaria pulmonacea Nyl. — A la base des troncs de hêtres
au bois de Rochehaut, Frahan. Stérile.
S. herbacea (Huds.) — Ricasolia herbacea Nyl. —
Rochers siliceux : Frahan, forêt de Bouillon, Nafraiture,
entre Petit-Fays et Vresse. — Déjà signalé et décrit par
notre confrère dans le Bull. Soc. roy. de bot. t, XIE,
p. 170,
Stictina limbata Nyl. — Sur un vieux saule, en partie
couvert de mousses : Platinerie des Hayons. — Signalé
dans la même notice que l’espèce précédente.
S. faliginosa Nyl. — Rochers moussus à Mortehan ;
rochers du chemin des Libéans à Bouillon. Stérile.
S. sylvatiea Nyl. — Rochers moussus, coteaux
schisteux, parmi les herbes : Frahan, Mortehan, Stérile.
— Se distingue à l’état stérile de l'espèce précédente, par
les découpures beaucoup plus étroites du thalle,
102
PELTIGERACEAE.
Peltigera horizontalis Hoffm. — Sur la terre et les
schistes peu compacts : Noire-Fontaine, Frahan, Bouil-
lon.
P. polydaetyla Hoffm. — Coteaux schisteux parmi les
herbes, rochers siliceux peu compacts : Daverdisse
(Delogne et Gravet), Les Hayons, Herbeumont, Bouillon.
Cà et là fertile.
P. spuria DC, — P. canina v. spuria Schaer. —
Coteaux boisés sur terrain siliceux: Bouillon.
P. canina Schaer. — Rochers moussus, terre humide
et ombragée parmi les mousses : Bouillon, Frahan, entre
Bouillon et Cordemoy. Abondamment fructifié.
P. rufescens Hoffm. — Rochers siliceux, terre sèche,
au bord des chemins parmi les herbes : Viel-Salm,
Bouillon.
P. malacea Fr. — Rochers moussus, lisière des bois:
Bouillon (Gorge St-Pierre), Frahan. Fertile à Bouillon.
P. aphthosa Hoffm, — Coteaux schisteux un peu
ombragés: Les Hayons.
Solorina saceata Ach. — Sur la terre humide dans
des fentes de rochers calcaires: Comblain-au-Pont.
Nephromium laevigatum Nyl. — KRochers siliceux :
ardoisières d'Herbeumont; rochers du château de Bouillon.
— Les spécimens provenant de cette dernière station
appartiennent probablement à la var. parilis Nyl.
UMBILICARIEAE.
Umbilicaria pustulata Hoffm. — Gyrophora pustulata
Ach. — Rochers siliceux : Viel-Salm; entre Bouillon et
103
Mortehan. — Très beau et richement fructifié dans cette
dernière habitation. |
Gyrophora polyphylla FWw. — G. glabra var. poly-
phylla Ach. — Rochers siliceux dans l’Ardenne orien-
tale: Le Hockai, Viel- Salim, Salm-Château. — J'ai eu la
chance de découvrir, en 1890, l'habitation de Hockai;
le Lichen y est bien développé, mais toujours stérile.
ENDOCARPEAE,.
Endocarpon aquatieum Weiss. — E, fluviatile DC.—
Rochers siliceux arrosés par un filet d'eau: Mortehan,
Frahan, Les Hayons. Très bien fructifié.
E. Guepini Moug. — Rochers siliceux baignés par la
Semois à Frahan. Nouveau pour notre flore, mais déjà
cité au t, XXIL°, p. 127, de notre Bulletin.
PANNARIEAE,
* Pannaria plumbea Lghtf, — Parmelia Ach. —- (1)
Thalle lobé squamuleux, d'un gris bleuâtre ou brunûtre, à
lobes appliqués au support, arrondis, crénelés aux bords,
à face inférieure d’un grisâtre foncé, non cortiquée. Apo-
thécies disciformes, d'abord urcéolées, puis planes, à
disque d’un beau rose carné ou rose testacé, non pruineux,
à rebord élevé dans le jeune âge, grisâtre, entier, persistant,
mais s’amineissant à la fin. Spores oblongues-ellipsoïdes,
hyalines, simples, à membrane mince. Elles mesurent
environ 9 en longueur et 3-4 4 en largeur. Thèques
allongées-claviformes, 8-sporées. “Paraphyses fortement
(1) Cette espèce est signalée avec doute par Kickx (Flore cryptoga-
mique des Flandres), comme ayant été trouvée autrefois aux environs de
Nieuport (d’après De Cannozre),
104 ,
cohérentes, hyalines ou un peu brunies vers le haut,
simples, non ou peu cloisonnées, très légèrement renflées
au sommet. Hypothéeium d'un brunûtre clair. Théeium
hyalin ou un peu jaunûtre. Épithécium formant une large
bande brune. — L’iode colore l'hyménium en bleu passant
au verdàtre.
Sur la terre, dans des fissures de rochers calcaires :
Aywaille (Sougnez).
Pannaria microphylla Mass. — Lecidea microphylla
Ach., Parmelia Fr., Pannularia Nyl. — Rochers siliceux
aux bords de la Semois à Corbion ; rochers du château de
Bouillon, Mortehan. Plusieurs spécimens bien fructifiés.
P.coeruleobadia Schl. -— P. conoplea Zw., P. rubigi-
nosa v. conoplea Kbr. — Cette belle et rare espèce croit
sur les rochers siliceux moussus à Frahan. Elle n’est pas
signalée, jusqu'ici, en dehors de la zone ardennaise.
NMassalongia carnosa Kbr. — Pannaria muscorum
Nyl.— Sur la terre, dans les fissures des rochers siliceux :
Frahan, Corbion, Rochehaut. Très bien fructifié.
LECANOREAE.
Gasparrinia murorum (Hoffm.) Tornab. — Amphi-
loma murorum Kbr., Xanthoria Th. Fr., Placodium Nyl.
— Vieux murs, rochers de diverses compositions : Sur
les remparts à Bouillon; rochers et vieux murs à Frahan.
* Placodium gelidum Kbr. — Parmelia gelida Ach.,
Lecanora Ach., Squamaria Nyl.— Thalle nettement déli-
mité, fortement adhérent au support, crustacé-verrugueux
au centre, lobé-radié à la périphérie, à lobes crénelés, d’un
jaune pâle presque earné ou grisâtre. Le centre du thalle
est sorédié et porte parfois une ou plusieurs grosses
céphalodies brunes, aplaties, fendillées. Apothécies attei-
s 105
gnant 2-3 mm. de diam., disciformes, planes, d’un
jaunâtre clair, à disque recouvert d'une pruine blanche,
épaisse, à rebord thallin épais, élevé, persistant, très
entier. Spores ovales-ellipsoïdes, hyalines, simples, à
membrane mince. Elles mesurent en longueur 7-11uet
9-6 # en largeur. Thèques claviformes, 8-sporées. Para-
physes grèles, hyalines, assez fortement cohérentes, ne
paraissant ni cloisonnées ni articulées, mais un peu ren-
flées en tête au sommet. Hypothécium légèrement
jaunâtre. Thécium incolore. Épithécium granuleux, for-
mant une assez large bande d’un brun verdâtre. — L’iode
colore en bleu-verdätre la gélatine hyméniale, surtout
autour des thèques.
Sur rochers siliceux : Frahan.
Ce Lichen ressemble extérieurement à certaines formes
d’Ochrolechix. Mais au premier examen des spores, la
confusion n’est plus possible si l’on considère que les
Ochrolechia ont des spores atteignant 80 # en longueur
et 40 v en largeur.
Placodium crassum Th,Fr.— Lecanora crassa Ach.,
Psoroma Kbr., Squamaria Nyl. — Fissures des rochers
calcaires : Dinant, Comblain-au-Pont.
P. fulgens DC. — Lecanora fulgens Ach., Psoroma
Mass., Fulgensia vulgaris Mass. — Fissures des rochers
calcaires : environs de Dinant.
Acarospora disereta Th. Fr. — 4. smaragdula Kbr.
Par. p. 60 (pro parte) — En très petite quantité et en
mélange à d’autres Lichens crustacés, sur rochers siliceux :
Frahan.
* Rinodina exigua Th. Fr. — Lichen exiguus Aït;
Parmelia confragosa v. metabolica Fr., Rinodina meta-
bolica Kbr.
106
Thalle mince, aréolé-fendillé, d’un gris brunâtre ou
gris sale, à hypothalle indistinet. Apothécies petites,
apprimées, noires, non pruineuses, à disque plan au
début, entouré d’un rebord thallin épais, grisâtre; plus
tard se bombant quelque peu, en même temps que Île
rebord disparaît presque entièrement. Spores ovales-
ellipsoïdes, brunes, divisées en deux par une cloison
étroite plus foncée. Elles sont longues de 12-16 w et
larges de 6-8. Les thèques, claviformes-allongées, contien-
nent 8 spores. Paraphyses grèles, assez peu cohérentes,
hyalines ou un peu brunies et renflées en haut, peu
cloisonnées (parfois cependant, 2-5 cloisons vers Île
sommet). Hypothécium jaunâtre clair. Thécium hyalin.
Épithécium formant une assez large bande d’un brun
foncé. — L'iode colore l’hyménium en bleu très vif. La
potasse caustique donne sur le thalle une réaction d’un
jaune-brun.
Rochers siliceux : Frahan.
Rinodina lecanorina Mass. — Mischoblastia Mass. —
Rochers siliceux près le château de Bouillon. — C'est la
troisième station belge de cette rare espèce. Elle a été
découverte près de Dinant par M. Tonglet et à Quarreux,
tout récemment, par M. Goffart.
R. Bischofii Kbr. — Psora Bischofii Hepp. —
Rochers siliceux à Frahan.
Callopisma vitellina Ehrh, — Lecanora vitellina Ach,,
Caloplaca Th. Fr. — Sommet d'un rocher siliceux près
le « Chemin du diable» à Frahan,
€. aurantiaeum Kbr. — Lecidea aurantiaca Ach., Calo-
place Th. Fr., Lecanora Nyl.— Rochers siliceux à Frahan,
avec l’espèce précédente.
C.pyraceum Kbr. — Caloplaca pyracea Th. Fr.,
Lecanora Nyl. — Tronc de vieux pommier à Frahan.
107
Callopisma ferrugineum Th. Fr. -— Caloplaca ferru-
ginea Th. Fr., Blastenia Kbr., Lecanora Nyl. — Troncs
de chênes isolés le long des routes : Bouillon; vieux troncs
à Dohan.
Haematomma coceineum Kbr. — Lichen coccineus
Diks., Haematomma vulqare Mass. — Rochers siliceux :
entre Bouillon et Rond-le-Duc.
“ IX. ventosum Mass. — Lichen ventosus L., Lecanora
Ach., Parmelia Fr.
Thalle épais, verruqueux-aréolé, d’un jaune verdâtre
plus ou moins foncé, à hypothalle blanc, souvent bien
marqué. Apothécies grandes, atteignant 5 mm. large, à
disque d'un beau rouge sang, plan à l’état jeune et en-
touré d’un rebord thallin mince, entier, plus tard devenant
plus convexe et à rebord disparaissant presque entière-
ment. Spores aciculaires plus atténuées à un bout, obtuses
aux deux extrémités, hyalines, divisées en 5-7 parties
par des cloisons transversales. Elles mesurent en longueur
45-54 » et 5,5-5 z en largeur. Les thèques, renflées,
très atténuées à la base, contiennent 8 spores. Les para-
physes sont épaisses, robustes, hyalines, assez lâches,
cloisonnées sur presque toute la longueur, un peu arti-
culées et renflées au sommet. Hypothécium presque
incolore ou grisâtre. Thécium coloré en jaune orange.
Épithécium d’un jaune orange brunâtre, — L'iode colore
l’hyménium en bleu vif. La potasse caustique le teint en
bleu très foncé, passant au bleu violacé.
Rochers siliceux : Mortehan.
Lecanora sordida Th. Fr. — Zeora sordida Kbr. —
Récolté abondamment sur rochers siliceux à Frahan.
— var. subearnea Th. Fr. — Très beaux spécimens
sur rochers siliceux: Frahan, Mortehan.
108
Lecanora atra Ach.— Vieux murs à Frahan. — Doit
être beaucoup plus abondant dans la région.
L. subfusea Ach. — Vieux mur à Cordemoy; troncs
de chène et autres essences à Bouillon, Frahan, Noire-
Fontaine, bois de Rochehaut. Très répandu et extré-
mement variable comme formes.
L. pallida Kbr.— Lecanora albella Ach., L. subalbella
Nyl.— Troncs de chênes au bois de Rochehaut,Frahan,ete.
Presque aussi commun que l’espèce précédente.
L. Hageni Kbr. — Quelques petites plaques de cette
espècesur troncs de chênes avec les deux précédentes.
EL. varia Ach. — Plusieurs habitations signalées à
Bouillon et environs; du reste, commun dans toute Îa
région.
Aspicilia gibbosa Kbr. — Urceolaria gibbosa Ach.,
Lecanora Nyl. — Rochers siliceux. Très abondant dans
toute l’Ardenne, où il forme souvent le fond de la végé-
tation surlesrochersdénudés. Trouvé à Frahan, Mortehan,
Bouillon. Souvent en mélange avec d’autres espèces et
paraissant parfois leur servir de support.
— var. sylvatiea Zwackh. — A. lusca Nyl. — Avec
le type à Frahan.
Phialopsis rubra Kbr. — Lecanora rubra Ach.,
Gyalecta Mass., Lecania Müll. — Sur troncs de chènes à
Bouillon, sur charme à la lisière de la forêt de Bouillon,
sur chêne et peuplier à Frahan.
Gyalecta cupularis Kbr. — Lecidea cupularis Ach.,
Patellaria DC.— Rochers moussus : château de Bouillon.
Urccolaria seruposa Ach. — Parmelia Fr. — Rochers
siliceux, vieux murs. Assez répandu dans toute l’Ardenne,
ainsi que la var. bryophila (Ehrh). Signalé par notre
confrère à Bouillon, Frahan, entre Bouillon et Cordemoy.
109
PERTUSARIEAE.
Pertusaria communis DC. — Troncs d'arbres
Bouillon et plusieurs autres localités. Généralement très
répandu.
LECIDEACEAE.
Catolechia canescens Th. Fr. — Lecidea canescens
Ach., Diploicia Kbr. — Commun, mais presque toujours
sorédié, sur les troncs, les vieux murs, les mousses décom-
posées, etc. Rarement fertile. Un spécimen portant quel-
ques apothécies à Frahan.
€. badia Th, Fr. — Lecidea badia Fr., L. melanospora
Nyl. — Sur rochers siliceux, souvent mélangé à l’Aspicilia
gibbosa : Frahan, Rochehaut. — Déjà signalé comme nou-
veau pour notre pays(Bull. Soc.roy. de bot., t. XXXIIF,
p. 165).
Psora lurida Kbr. — Lecidea lurida Ach., Biatora
Fr. — Sur la térre calcaire et les fissures des rochers :
Comblain-au-Pont, Dinant.
Mhalloidima coeruleonigricans Lghtf. — Lecidea
vesicularis Ach., Thalloidima vesiculare Kbr. — Sur
rochers et terrains contenant du calcaire : Dinant, Bouil-
lon, près le château.
K. mesenteriforme Vill. — Lecidea mamillare Fr. —
Rochers calcaires : Comblain-au-Pont, — Cette belle et
rare espèce n’était connue en Belgique qu'aux environs
de Dinant, plusieurs stations (Tonglet), Han-sur-Lesse et
Esneux.
Koninia aromatiea Mass. — Lecidea aromatica Ach.
— Vieux murs : Dinant,
Bacidia muscorum Arn, — Lecidea Ach., Raphiospora
110
viridescens Kbr., Bacidia pezizoidea Stizenb. — Sur des
mousses décomposées : entre Ortho et Beaulieu. — Déjà
signalé comme nouveau pour notre flore (loc. cit.).
* Biatorina sphaeroiïides Mass. — Bialorina pilu-
luris Kbr., Lecidea subduplex Nyl. — Thalle pulvérulent-
granuleux, jaune-verdâtre sale. Apothécies d’un jaune
carné rougetre vif, planes à l’état jeune et munies d'une
marge mince, blanchâtre, devenant bientôt bombées et
mème convexes-hémisphériques, totalement dépourvues
de rebord. Spores oblongues-allongées, atiénuées aux
deux bouts, mais à extrémités obtuses, hyalines, divisées
en deux loges par une cloison très distincte. Elles mesu-
rent 12-15 w en longueur et 5-5 y en largeur. Thèques
allongées-cylindriques, 8-sporées. Paraphyses hyalines,
très cohérentes, ni eloisonnées ni articulées, à peine un
peu renflées au sommet. Hypothécium blanc-jaunätre.
Thécium incolore. Épithécium peu distinct, d’un blanc-
jaunâtre. — L'iode verdit un peu l’hyménium.
Troncs pourrissants dans un bois montueux: Frahan.
Biatora uliginosa Fr. — ZLecidea uliginosa Ach. —
Sur la terre, dans une excavation de rocher: Frahan.
Sphyridium placophyllum Th. Fr. — Bacomyces pla-
cophyllus Whlbg. — Sur la terre schisteuse, entre Vivy
et Rochehaut. En dehors de cette habitation, cette rare
espèce n'est connue, en Belgique, que sur le plateau de
la Baraque-de-Fraiture.
Diplotomma alboatrum Kbr, var. ambiguum (Ach.)
Sur le schiste des murs et les ardoises d’un toit à
Frahan.
Buellia parasema Th. Fr. — Lecidea disciformis
Nyl., L. subdisciformis Leight. — Tronc de chêne au
bois de Rochehaut.
PRIT PS PS. CU 7
111
Rhizocarpon geographieum DC. — Lecidea geogra-
phica Fr. — Rochers siliceux, vieux murs: Frahan.
* R, viridiatrum Kbr. — Lecidea viridiatra Fk.
.Thalle assez épais, aréolé-verruqueux, à aréoles tous
distants, épars, convexes, d’un jaune-verdâtre. Hypo-
thalle noir, beaucoup moins développé que dans l'espèce
précédente. Apothécies diseiformes, noires, nues, sail-
lantes hors du thalle, à bord mince, élevé, disparais-
sant bientôt en même temps que l'apothéeie se bombe.
Spores ovales-ellipsoides, au début d’un brun clair
ou presque bhyalines, devenant très vite d’un brun
noir, polariloculaires-murales. Thèques claviformes,
8-sporécs. Paraphyses grèles, flexueuses, un peu cloi-
sonnées dans le haut, hyalines, mais brunies et renflées
en tête au sommet. Hypothécium brun-noir. Thécium
incolore. Épithécium formant une large bande d’un brun-
noir, — L’iode bleuit l'hyménium, mais est sans action
sur les hyphes. Ce dernier caractère différencie cette
espèce de la précédente, sans laisser le moindre doute.
Rochers siliceux : Frahan, au lieu dit : Trou-Perpète.
R. obseuratum Kbr, — Lecidea obscurata Schaer.,
Lecidea plicatilis Leight. — Rochers siliceux : Frahan.
— Cette espèce, signalée comme rare dans les pays
voisins, s’est déjà rencontrée sur différents points de notre
territoire.
* Lecidella aglaea Kbr. — Lecidea aglaea Smfrt. —
Thalle très épais, plus ou moins verruqueux, fendillé par
places, d’un gris-jaunâtre ou jaune d’ocre clair. Hypo-
thalle noir, visible sur les bords. Apothécies grandes,
1-2 mm. de diamètre, d’un beau noir, lisses, non prui-
neuses, luisantes, planes, fortement apprimées, à rebord
mince au début, disparaissant bientôt. Spores ellipsoides,
112
à membrane épaisse, hyalines, simples, longues de 10-
15 u et larges de 6-8 z, au nombre de 8 dans des thèques
claviformes. Paraphyses très cohérentes, presque gélati-
neuses, hyalines ou un peu verdâtres au sommet,. ni
cloisonnées ni renflées. Hypothécium presque incolore ou
gris-brunâtre clair. Thécium hyalin. Épithécium formant
une assez large bande d’un brun-verdâtre. — L'iode
bleuit l'hyménium. La potasse caustique brunit très
faiblement le thalle.
Sur rocher siliceux dit « Rocher de Morsehan » à
Bouillon.
Lecidella parasema (Ach.) — Lecidea parasema Ach.
Lecidella enteroleuca Kbr. — Sur pommiers, jeunes
chènes et genêt mort à Frahan.
* var. similis Mass. p.p. — Biatora similis Mass, f.
corticola Kbr. — Diffère du type par ses apothé-
cies d'un brun de cuir à l’état jeune, devenant à la fin
d’un brun foncé noirâtre ou même noires, mais brunissant
quand on les humecte, à la façon de certaines espèces du
genre Biatora. Se distingue facilement de ces dernières par
la teinte vert-bleuàtre du sommet des paraphyses.
Sur tronc et branches de cornouiller à Frahan.
Lecidea fuscoatra Whlbg. Lichen fuscoater L.,
Lecidea fumosa Ach., L. subfumosa Arn. — Plusieurs
habitations sur rochers siliceux à Frahan. — Certains
échantillons se rapprochent de la var. fumosa Th. Fr.
L. macrocarpa Th. Fr. — Patellaria DC. — Rochers
siliceux : Mortehan.
* var. tumida Mass. — Diffère du type par son thalle
plus épais, bien délimité, d’un gris blanchâtre, ses
apothécies assez fortement pruineuses, surtout à l'état
jeune.
115
Avee le type, sur rochers siliceux : Mortehan.
— var. platycarpa (Ach.) — Lecidea platycarpa Kbr.
— Rochers siliceux : Frahan, Libramont.
GRAPHIDEAE.
Graphis scripta Ach. — Plusieurs formes de cette
espèce en mélange aux autres Lichens crustacés, sur
troncs à Frahan.
Arthonia radiata Pers. — Arthonia vulgaris Schaer.
Sur les troncs au bois de Rochehaut.
CALICIEAE.
Calicium chlorinum Kbr. — Lichen chlorinus L.,
Trachylia Stenh., Calicium paroicum Ach., Lepra chlo-
rina Ach. — Quelques beaux spécimens de cette espèce,
récoltés à Willerzie, par MM. Delogne et Gravet, se
trouvent dans l'herbier du Jardin botanique de
Bruxelles.
DACAMPIEAE.
Endopyrenium trapeziforme Müll. — ÆEndocarpon
hepaticum Ach., Dermatocarpon Th. Fr., Endopyrenium
Kbr., Endocarpon Hedwigii DC. — Sur la terre, dans les
fissures des rochers calcaires à Sougnez près Aywaille.
VERRUCARIEAE.
Lithoicea fuscella Mass. — Sagedia fuscella Fr.,
Verrucaria Kbr., Lithoicea glaucina Arn. — Rochers
siliceux: Frahan. 1
PYRENULACEAE.
“Arthopyrenia analepta Mass. — Verrucaria analepta
Ach., Verrucaria epidermidis v. analepta Fr.
114
Thalle hypophléode, se confondant avec le support ou
apparaissant sous la forme d’une tache grise sur l’épiderme
des écorces. Hypothalle indistinet. Apothécies émergen-
tes, semi-globuleuses, noires, parfois un peu luisantes,
isolées sur le thalle, petites, 0,2-0,3 mm. de diamètre, à
ostiole distinctement perforé à la fin. Spores ovales-allon-
gées, souvent étranglées par le milieu, à membrane vis-
queuse, épaisse, divisées en 2, rarement en 5-4 loges, par
une ou plusieurs cloisons larges. Elles mesurent 15-18 y
en longueur et 4-6 s en largeur et sont contenues au
nombre de 8 dans des thèques allongées. Paraphyses fili-
formes, flexueuses, peu distinctes. Périthécium brun
foncé. Thécium hyalin. — L'iode parait être sans
action sur la gélatine hyméniale.
Troncs d'arbres à écorces lisses, au bois de Rochehaut.
“Sagedia persicina Kbr. — Sagedia Harrimanni
Mass.
Thalle mince, granuleux-farineux, d’un gris verdätre
(sur l'échantillon observé). On le rencontre parfois coloré
en rouge purpurin clair, et même en rouge foncé. Hypo-
thalle indistincet. Apothécies très petites, 0,1-0,2 mm.
de diamètre, noires, ternes, non pruineuses, un peu
recouvertes par le thalle à l’état jeune, plus tard émer-
gentes, subglobuleuses, à ostiole peu visible. Spores
fusiformes, obtuses aux deux extrémités, hyalines, divi-
sées en # loges par des cloisons minces. Elles mesurent
20-24 4 en longueur et 4-5 # en largeur et sont posées
obliquement au nombre de 8 dans les thèques. Celles-ci
sont très nombreuses, lancettiformes, pointues-acuminées
aux deux bouts. Paraphyses peu distinctes, inégales,
la plupart transformées en gélatine. Excipulum simple,
brun foncé noirâtre. — L'iode ne produit aucune
PTT TS NETTS T S E
CR TS |
115
réaction sur l’hyménium ou le colore seulement en jau-
nâtre.
En très minime quantité, associé au Lithoicea fuscella à
Frahan.
LECOTHECIEAE.
Lecothecium corallinoides Kbr. — Collema nigrum
Ach., Lecothecium Mass., Racoblenna corallinoides Suz.,
Pannaria nigra Nyl. — Dans les fissures des rochers
calcaires, même sur la roche vive: Comblain-au-Pont; sur
rochers siliceux à Mortehan.
COLLEMACEAE.
* Physma compactum Kbr. — Lempholemma com-
pactum Kbr. Syst., Collema chalazanum Nyl. p. p.
Thalle épais, d’un vert foncé noirâtre, presque noir
sur le sec, pâlissant et devenant très gélatineux quand on
l’'humecte. Il est formé de lobes trapus, difformes, à marge
plissée ou granuleuse, plus ou moins ascendants à la
périphérie, plus aplatis et presque crustacés-verruqueux
au centre. Apothéciespetites, urcéolées dans le'jeune âge,
plus tard disciformes, aplanies ou un peu concaves. Disque
d’un rouge brun, à rebord épais, entier, d’un vert noirâtre,
persistant. Spores ovales-ellipsoïdes, souvent atténuées
aux deux bouts en une sorte de pointe obtuse, simples,
hyalines, un peu nébuleuses. Thèques allongées, presque
cylindriques, 8-sporées. Paraphyses gélatineuses, peu
visibles, très compactes, un peu renflées et brunies au
sommet. Hypothécium presque hyalin ou coloré en brun
roussâtre très clair. Thécium incolore. Épithécium formant
une assez large bande brunätre. —- L’iode bleuit vivement
l'hyménium.
116
Sur le mortier calcaire de vieux murs à Bouillon, associé
à d’autres Collémacées.
Synechoblastus flaceidus Kbr. — Collema flaccidum
Ach., Lethagrium rupestre Mass. — Notre Confrère en a
récolté de très beaux spécimens bien fructifiés sur les
rochers siliceux humides à Frahan.
* Collema tenax (Sw.) Kbr.
Thalle membraneux mince, étalé en rosette, appliqué
sur le substratum, d’un gris-verdâtre ou gris-bleuûtre à
l’état sec, d’un beau vert glauque sur le vif, à face infé-
rieure concolore. Lobes à bords crénelés-arrondis.
Apothécies grandes, atteignant jusque 2 mm. de diamètre,
presque immergées dans le thalle, aplanies ou concaves,
à disque d'un rouge brun clair, à rebord thallin épais,
entier ou irrégulièrement crénelé, gris-verdâtre. Spores
ovales-ellipsoïdes, hyalines, 4-loculaires à l'état jeune,
plus tard multiloculaires-murales, à divisions des loges
peu marquées. Elles mesurent 18-20 ». en longueur et
6-9 u. en largeur, et sont contenues au nombre de 8
dans des thèques claviformes. Paraphyses grèles, hyalines
ou un peu brunies au sommet, fortement gélatineuses,
non ou à peine renflées. Hypothéeium presque hyalin ou
un peu roussâtre. Thécium incolore. Épithécium formant
une large bande d’un roux clair. — L'iode bleuit vive-
ment l’hyménium.
Sur la terre parmi des mousses de petite taille
Tournay (Lux) .
C. cristatum Schaer. — C. melaenum Ach. — Dans
les fentes de rochers caleaires : Sougnez (Aywaille).
C. auriculatum Hoffm. — C. granosum Wulf. —
Parmi les mousses, au pied des murs humides du château
de Bouillon. — Déjà signalé et décrit par M. Delogne :
Bull. Soc. Bot. t. XII, p. 170.
#77
Leptogium eyanescens (Schaer.) Kbr. — Collema
cyanescens Schaer., Leplogium tremelloides Anzi. — Ro-
chers humides à Frahan. — Signalé et décrit dans la
même notice que l'espèce précédente.
L. sinuatum Kbr. — L. lacerum Fr. v. sinuatum Fw.,
Collema atrocoeruleum v. sinuatum Rbh. — Assez abon-
dant et richement fructifié sur les rochers siliceux, parmi
les mousses, au château de Bouillon; entre Bouillon et
Cordemoy.
L. lacerum Fr. — Collema lacerum Ach., C. atro-
coeruleum Schaer. — Rochers siliceux à Mortehan.
— v. pulvinatum (Ach.) — Avec le type.
Polychidium muscicolum Kbr. — Leptogium musci-
colum Fr., Collema Ach. — En abondance sur les
rochers, en compagnie de plusieurs espèces de Rhacomi-
trium et de Grimmia : Bouillon (Gorge St. Pierre et
rochers du château), Oisy, entre Frahan et Corbion. La
plupart des spécimens bien fructifiés.
BYSSACEAE.
Ephebe pubeseens Fr. — Collema pubescens Schaer.
Cornicularia Ach., Coll. velutinum v. pubescens Rbr. —
Rochers siliceux : Frahan (plateau de la crête). — Stérile.
Cystocoleus rupestris (Pers.) Thweites. — Racodium
rupestre Pers. — Rochers siliceux à Bouillon. — Stérile.
* Spilonema paradoxum Bornet. — Se présente à
l’état stérile sous forme de filaments noirâtres dressés et
réunis en coussinets. Sous {a lentille du microscope, pré-
sente l'aspect d’une algue filamenteuse d'un vert-jaunâtre,
entourée d'hyphes peu distinctes.
Rochers siliceux : Bouillon (Côte d’Oclin), Mortehan,
Frahan.
Ne
e
J .
J
MOUSSES NOU VELLES
DE
L'AMÉRIQUE DU NORD,
PAR
FURENAUED 8T J: CARDOT.
IV.
Archicium Hallii Aust. var. minus Ren. et Card.
Bot. Gaz., XIX, p. 237. — À forma typica differt statura
minore, foliis brevioribus costaque pereurrente vel bre-
viter excurrente.
Hab. Louisiana : circa Mandeville (A. B, Langlois,
1892).
Dicranella leptotrichoides Ren. et Card. Bot, Gaz.
XIX, p. 257. — Habitu Leptotricho tortili subsimilis,
Dioica, humilis, gregarie caespitosa, viridis, Caulis erectus,
brevis, simplex, 2-5 mill. longus. Folia erecta vel subse-
eunda, siccitate haud mutata, lanceolata, acuminata, apice
subacuta vel obtusiuscula, integerrima, marginibus ubique
planis vel plus minus revolutis, costa crassa percurrente,
cellulis irregularibus, oblongis vel linearibus, inferioribus
brevioribus, laxioribus, subrectangulis. Folia perichae-
tialia vix diversa, paulo longiora, Capsula in pedicello
5-7 mill. longo, juniore lutescente, aetate rubello, minuüta,
erecta, aequalis, ovato-oblonga, sub ore vix constricta,
120
opereulo capsulae aequilongo, oblique et tenuiter subu-
lato-rostrato. Peristomii dentes purpurei, lamellosi, in
longitudinem striolati, infra medium in 2-5 crura subu-
lata, granulosa, partim cohaerentia divisi. Annulus latis-
simus, pulchre distinetus, deciduus, e 2-5 seriebus cellu-
larum compositus. Planta mascula ignota.
Hab. Louisiana : ad aggeres, Rivière Tehiffouté, Abita
Springs, Covington, Fontainebleau prope Mandeville
(A. B. Langlois, 1891-1892). Alabama : circa Mobile
(Sullivant).
Cette espèce se rapproche beaucoup dy D. Tonduzü
Ren. et Card. du Costarica; elle s'en distingue toutefois
par ses feuilles raides à l'état sec et d’un tissu différent.
Elle diffère du D. debilis Lesq. et James, par ses feuilles
plus fines, d'un tissu plus serré, à cellules plus longues et
plus étroites et son anneau double ou triple.
Fissidens falcatulus Ren. et Card. Bot. Gazette,
XIX, p. 237. — Pusillus, gregarius, lutescenti-viridis.
Caulis rigidulus, plumulosus, 2-4 mill. longus. Folia
4-8-juga, siccitate rigidula, falcato-secunda, lineari-lanceo-
lata, acuta vel subapiculata, lamina vera ad medium vel
paulo ultra produeta, anguste hyalino marginata, lamina
dorsalis basi attenuata, elimbata, lamina apicalis haud
marginata, apice obsolete denticulata vel subintegra;
costa sat valida, pallida, subpercurrente ; rete pellucido
laxiusculo, laevi, cellulis hexagonis efformato. Flores
fructusque ignoti.
Hab. Louisiana : in corticibusarborum, circa St-Martin-
ville, Catahoulou, bayou Alexandre (A. B. Langlois,
1890-1891).
Très voisin du F. exiguus Sulliv.; en diffère toutefois
121
par Son port un peu rigide, ses feuilles plus étroites et
courbées en faulx à l’état sec et son tissu plus translucide.
L'habitat est aussi très différent, le F. exiguus étant
saxicole tandisque le F, falcatulus est corticicole, comme
beaucoup de petites espèces tropicales. La fructification
du F.falcatulus fournira peut-être plus tard de nouveaux
caractères distinctifs.
Bryum bimum Schreb. var. atrotheca Ren. et
Card. Bot. Gaz., XIX, p.238. — A forma typica differt
capsula atro-rubra foliisque apice vix denticulatis integer-
rimisve.
Hab. Terreneuve (rev. A. C. Waghorne, 1892).
Timmia austriaca Hedw. var. brevifolia Ren. et
Card. Bot. Guz., XIX, p. 258. — A forma typica differt
caule breviore foliisque magis confertis, siccitate erecto-
imbricatis vix flexuosis et brevioribus.
Hab. Colorado : Springdale, Boulder County (Marie
Holzinger, 1892 ; comm. J. M. Holzinger).
Pylaisia polyantha Sch. var. coloradensis Ren. et
Card. Bot. Gaz., XIX, p. 258. — A forma typica colore
viridi cellulisque valde chlorophyllosis brevioribus
distineta.
Hab.: Colorado : Springdale, Boulder County (Marie
Holzinger, 1892; comm. J. M. Holzinger).
Brachythecium salebrosum Sch. var. Waghornei Ren.
et Card, Bot. Gaz., XIX, p. 258.— A forma typica differt
caespitibus densissimis, caulibus erectis, turgidis, eradi-
culosis, foliis magis confertis, imbricatis opereuloque
mamillato. À B. mamilligero Kindb. foliis siceitate arete
122
imbricatis, nec patentissimis, caulibusque haud radiculosis
distinctum. — Varietas insignis.
Hab. Labrador : Battle Harbor (rev. A. C. Waghorne,
1891 ; comm. rev. C. H. Demetrio).
Brachythecium suberythrorrhizon Ren.et Card.
Bot. Gaz., XIX, p. 258. — Monoicum, intricato-caespi-
tosum, lutescenti-viride, B. velutino habitu et magnitudine
simile. Caulis repens, radicosus, vage pinnatus, ramis
brevibus procumbentibus. Folia subhomomalla, oblongo-
lanceolata, longe et anguste acuminata, bi-triplicata, toto
margine serrata, plana vel plus minus revoluta, costa ultra
medium evanida, interdum bifurca et breviore, rete
laxiusculo, pellucido, cellulis rhomboïidali-linearibus,
alaribus quadratis subobseuris. Folia perichaetialia
lanceolata, longe acuminato-subulata, acumine serrata.
Capsula in pedicello rubello laevi, 10-12 mill. longo,
suberecta, turgide ovata, sicca sub ore haud vel vix con-
stricta, operculo ignoto. Peristomii dentes lutescentes,
triangulari-lanceolati, processus angusti, in linea divisurali
pertusi, cilia solitaria vel bina, longa, filiformia.
Hab. Colorado: Springdale, Boulder County (Marie
Holzinger, 1892 ; comm. J. M. Holzinger).
Très voisin du B. erythrorrhizon Sch., dont il diffère
par ses feuilles plus étroites et son tissu plus lâche.
Brachythecium reflexum BS. var. Demetrii Ren.
et Card, Bot. Gaz,, XIX,p. 259, — A forma typica habitu
robustiore, ramis crassioribus erectis foliisque latioribus,
mollioribus distinctum.
Hab. Labrador : Squaw Islands (rev. A. C. Waghorne,
1891; comm. rev. C. H, Demetrio).
125
Eurhynchium Sullivantii L. et J. var. Holzingeri
Ren. et Card. Bot. Gaz., XIX, p. 239. — A forma typica
differt ramis brevioribus plerumque obtusis foliisque latio-
ribus brevius acuminatis.
Hab. Circa Washington (F. V. Coville, 1889-1890;
comm. J. M. Holzinger).
Thamnium Holzingeri Ren. et Card. Bot. Gaz.
XIX, p. 239. — Viride, tenellum, formis minoribus
Isothecii myosuroidei habitu et statura sat simile. Caulis
primarius repens stoloniformis, secundarius ascendens
vel deeumbens, plus minus arbusculosus vel elongatus,
pinnatus, ramis tenellis complanatis plerumque atte-
nuatis. Folia caulina inferiora minuta, undique erecto-
patentia, e basi late deltoidea ligulato-obtusa, costa basin
versus acuminis evanida, superiora majora, distiche com-
planata, basi paulo asymmetriea, oblongo-ligulata, obtusa
vel subobtusa, costa sat procul apice evanida, superne
interdum subfurcata; ramea minora, costa breviore
instructa, latere inferiore inflexa, superiora acuta; omnia
marginibus planis crenulatis, apice grosse et irrégulariter
dentatis; rete parenchymatoso, cellulis brevibus, chloro-
phyllosis, parietibus incrassatis formato, superioribus sub-
rotundatis vel subhexagonis, mediis ovalibus oblongisve,
inferioribus sublinearibus, alaribus minutis, obscurioribus,
subquadratis vel subrotundis. Folia perichaetialia intima
subvaginantia, oblongo-lanceolata, longe loriformi-acumi-
nata, serrulata, costa ténui, rete angustiore:; vaginula para-
physibus longis numerosis praëdita. Capsula in pedicello
rubello laevi, 6-9 mill. longo, erecta, oblonga, subsym-
metrica, sicca sub ore constricta, operculo conico, oblique
rostrato. Peristomii dentes lutescentes, lanceolato-acumi-
124
nati, subulati, processus in carina anguste fissi, ciliis binis
singulisve, longis, nodosis. Dioieum videtur.
Hab. Oregon : Myrile Point, Coos County (rev. G.
À. Holzinger, 1892 ; comm. amicissimus J. M. Holzinger).
California : Olema, Marin County (Marshall A. Howe,
1894).
Cette jolie petite espèce, véritable miniature du genre,
ne peut être confondue avec aucune autre Mousse de
l'Amérique du Nord ni d'Europe. Elle rappelle un pen
certaines petites espèces tropicales des genres Homalia et
Porotrichum, mais s'en distingue déjà par son péristome
parfait, pourvu de cils bien développés.
Amblystegium Holzingeri Ren.et Card. Bot. Gaz.
XIX, p. 240. — Laxum, viride vel lutescenti-viride.
Caulis depressus, vage ramosus. Folia laxissima, remota,
patula, ovato-lanceolota, late et obtuse acuminata, integra,
costa plerumque simpliei, tenui, ultra medium evanida,
interdum bifurca et breviore, rete laxiusculo, cellulis
oblongis vel linearibus, flexuosis, utriculo primordiali
distineto, alaribus brevioribus, laxioribus. Folia perichae-
tialia oblongo-lanceolata, acuminata, integerrima, costata,
rete angustiore. Capsula in pedicello rubello brevi,
6-8 mill. longo, inclinata vel subhorizontalis, parva, ovata,
arcuata, sicca sub ore valde constricta, operculo depresso,
obtuse apiculato.
Hab. Virginia : ad ripas fl. Potomac ; Rock Creek, prope
Washington (J. M. Holzinger, 1891-1892).
Diffère de l'A. adnatum par ses feuilles brièvement
acuminées, obtuses, sa nervure ordinairement simple et
ses cellules alaires plus lâches, moins nombreuses, ainsi
que par sa capsule plus courte et son opercule plus
déprimé.
d
ot es, 27 CR
Bull. Soc. roy. bot. Belg., t, XAXV.
PET
Bull. Soc. roy. bot. Belg., t. XXXV.
TE
TT Tr
T1)
I]
|
=
1925
Hypnum giganteum Sch. var. labradorense Ren.
et Card. Bot. Gaz., XIX, p. 240. — Insigne, valde
robustum; a forma typica differt foliis majoribus, longiori-
bus costaque superne attenuata et sat procul ab apice
evanida, saepe furcata.
Hab. Labrador : Battle Harbor (rev. A. C. Waghorne,
1892).
EXPLICATION DES PLANCHES.
Toutes les figures ont été dessinées à l’aide de la chambre claire de
Nachet.
Prancne I. — A. Dicranella leptotrichoides. a, plante entière, gran-
deur naturelle; b, b, feuilles; c, tissu de la base; d, tissu de la partie
moyenne; €, capsule avec l’opercule; f, capsule déoperculée; g, fragment
de l’anneau; L, deux dents du péristome. — B. Fissidens falcatulus. a,
plante entière, grandeur naturelle; b, partie supérieure d’une tige; c,c,
feuilles; d, tissu de la pointe d’une feuille; e, tissu au bord de la partie
engainante d’une feuille. — C. Amblystegium Holzingeri. a, plante
entière, grandeur naturelle; b, b, b, b, feuilles; c, cellules alaires; d, tissu
vers le milieu; e, e, tissu du sommet d’une feuille; f, capsule operculée;
g, capsule déoperculée.
Pcancue Il. — A. Thamnium Holzingeri. a. plante entière, grandeur
naturelle; D, partie d’un rameau; c, ce, feuilles caulinaires inférieures;
d, d, feuilles caulinaires supérieures; e, feuilles raméales; /, sommet
d’une feuille caulinaire; g, sommet d’une feuille raméale; h, cellules
alaires; #, tissu moyen marginal; 7, tissu du sommet; k, feuille périchétiale
intime; /, capsule avec l’opereule; m, fragment du péristome, — B.
Brachythecium suberythrorrhizon. a, plante entière, grandeur naturelle;
b, b, b, feuilles; c, cellules alaires; d, d, sommet de feuilles; e, capsule
déoperculée; f, feuille de B. erythrorrhizon Sch.
=.
FUNGI ALIQUOT BRASILIENSES PHYLLOGENI
AUCTORE P. À. SACCARDO.
Folia plurima, potissimum Orchidearum epiphytarum
fungillis correpta et putrescentia legit in silvis Brasiliae el.
P. Binot et ad hortum botanicum Bruxellensem misit.
Ex eo, anno praeterlapso, cl. £. De Wildeman ad me trans-
misit folia praedita ut mycetes 1bi enatos examinarem.
Non multos nec a typis jam cognitis valde discrepantes,
elsi novos, detegere contigit.
Eorum diagnoses sequuntur.
Patavii, die ultima Marti MDCCCXCVI.
1. Physalospora camptospora Sacc. Sp. nov.,
tab. LIL, fig. 1. — Peritheciis laxe gregariis v. hine inde
confertis, subcutaneo-erumpentibus, prominulis, globoso-
inaequalibus, 200-300 x diam., ostiolo obtuso saepe
irregulari pertusis, contextu minute celluloso fuligineo;
ascis cylindraceis, breve stipitatis, spurie paraphysatis,
apice obtusis, lumine initio obsolete bifoveolato, octo-
sporis; sporidiis distichis, cylindraceo-oblongis, plus minus
areuatis, utrinque rotundatis, 20-24 — 4-5, continuis,
farctis, hyalinis, plasmate saepe imperfecte bipartito.
Hab. in foliüs emortuis Orchidearum epiphytarum in
Brasilia, — Affinis Phys. fusisporae aliisque sed sporidiis
curvis etc. diversa,
128
2. Physalospora Wildemaniana Sacc. sp. nov.,
tab. [IT, fig. 2. — Peritheciis hypophyllis, hinc inde dense
gregariis, epidermide tectis, globoso-leuticularibus, 0,5
mm. diam., nigris, ostiolo impresso pertusis, dein con-
cavis, contextus cellulis amplis sinuosis subradiatim dispo-
sitis; ascis tereti-fusoideis, 50-60 — 8-9, subsessilibus,
apice obtusulis, octosporis ; paraphysibus flexuosis, paucis
evanidis ; sporidiis oblique monostichis v. distichis, breve
fusoideis, utrinque acutulis, subrectis, 15-16 — 5,
hyalinis.
Hab. in foliis emortuis Orchidearum epiphytarum in
Brasilia. Affinis Ph. fallaciosae aliisque sed satis distincta
videtur. — CI. Doct. E. De Wildeman, qui fungillos
benevole misit, merito dicata species.
5. Nectria (Eu-Nectria) phyllogena Sacc. sp. nov.,
tab. HIT, fig. 5. —Acervulis amphigenis,sed saepius epiphyl-
lis, erumpenti-superficialibus, sparsis, stromate pulvinato
rubenti-ochraceo fultis, 1,5 mm. diam.; peritheciis 8-15
in quoque stromate, globulosis, breve papillatis, 0,2 mm.
diam., demum leniter collabentibus, levibus, hyphis
conidiophoris conspersis, dein glabris lateritio-rubellis;
contextu laxe celluloso, molliuseulo, rubenti; ascis tereti-
fusoideis, subsessilibus, 50-65 — 8, aparaphysatis apice
rotundatis, Îlumineque 2-foveolato; sporidiis oblique
monostichis octonis, sed saepius paucioribus, elliptico-
oblongis, tenuiter 1Â-septatis, haud v. vix constrictis
12 — 5, hyalinis.
Hab. in foliis putrescentibus Monocotyledoneae cujus-
dam (Orchideae ?) in Brasilia. Socium adest, et verisimil-
lime metageneticum, Verticillium compactiusculum Sacc.
var. phyllogenum : caespitulis candidis nunc sparsis, nunc
129
in stromate peritheciisque Nectriae orientibus, modo laxis,
modo compactiusculis; hyphis typi; conidiis elliptico-
oblongis, v. subfusoideis, 2-guttatis, 7-8 — 2, rectis,
hyalinis.
4. Nectria (Dialonectria) Binotiana Sacc. sp. nov.,
tab. IV, fig. 4. — Peritheciis hinc inde pauci-congregatis,
erumpenti-superficialibus, stromate nullo fultis, globoso-
ovoideis, obtuse papillatis, 140-160 & diam., levibus,
dilute roseis, glabris, sed Verticilli hyphis candidis
cinctis, contextu parenchymatico, tenui, aquose carneo;
ascis tereti-fusoideis, subsessilibus, aparaphysatis, 50-
60 — 5-6, apice obtuse tenuitis, minute bifoveolatis;
sporidiis oblique monostichis v, distichis, 8-10 — 2-2,5,
elliptico-fusoideis, utrinque obtusulis, obsolete 1-septatis,
haud constrietis, hyalinis.
Hab. in foliis Orchidearum epiphytarum emortuis in
Brasilia. Socium adest et verisimillime metageneticum
Verticillium candidulum Sace. var. Binotianum : caespi-
tulis candidis, sparsis v. perithecia cireumdantibus, hyphis
typi, sed deorsum saepe dilutissime fuscellis, 4 & ev.;
conidiis oblongis, 5 — 2,5, hyalinis. — Egregio P. Binot,
fungillorum brasiliensiam collectori merito dicata species.
5. Phyllosticta nigro-maculans Sacc. sp. nov.,
tab. IV, fig. 5. — Peritheciis hine inde dense aggregatis
maculasque amphigenas orbiculari-ovatas, atras (mycelii
quoque ope) formantibus, globoso-lenticularibus, promi-
nulis, 100-200 x diam., dein inaequaliter dehiscentibus;
sporulis cylindraceis curvatis, utrinque rotundatis (allan-
toideis), 5-6 — 1, hyalinis.
Hab. in foliis Orchidearum epiphytarum in Brasilia.
10
150
6. Vermicularia Liliacearum West, — Sace. Syll.
fung, LE, p, 253, var. brasiliensis Sacc. — Peritheciis
(imperfeetis) majoribus, 0,5 mm. diam., durioribus, setis
rigidis aterrimis 60-120 — 5, septis vix conspicuis;
sporulis oblongo-fusoideis rectiuseulis, utrinque obtusulis,
13-21 — 6, hyalinis.
Hab. in foliis Orchidearum épi hhytrurn in Brasilia.
7. Biplodia paraphysaria Sacc.sp.nov.tab, IV, fig.
6, — Peritheciis inaequaliter sparsis v. hinc inde paucis
aggregatis plerumque hypophyllis, innato-erumpentibus,
dein emergentibus, globoso conicis, 0,5 — 0,5 mm.
diam. nigris, hyphis fuscis, septatis basi cinetis, con-
textu duriusculo fuligineo; sporulis ovato-oblongis, diu
continuis, hyalino-farctis (macrophomoideis) 50-52 —
15-16, paraphysibus filiformibus, 90-100 — 3, hyalinis
commixtis basidiisque brevibus fultis, tandem constricto-
1-septatis, 28-50 — 14-15, atrofuligineis, paraphysibus
varescentibus.
Hab. in foliis emortuis Orchidearum epiphytarum in
silvis Brasiliae copiosa. Sporulis diu macrophomoideis et
paraphysibus praesentibus species mox dignoscitur.
8. Glocosperium intermedinum Sacc. Syll. fung.
III, p. 702.
Hab. in foliis Orchidearum epiphytarum in Brasilia.
Acervuli initio subsucecinei, dein obseuriores; conidia
16-13 — 5-6, obtusula, intus granulosa, hyalina;
basidia infra olivascentia, septulata, sursum saepe clavu-
lata, pallidiora, 50-55 — 5-4,
9. Collctotrichum macrosporum Sacc. sp. nov.,
tab. IV, fig. 7. — Acervulis subeutaneis, dein erumpenti-
151
bus et epidermide lacerata cinetis, 0,7-1 mm. diam., vel
confluendo latioribus nigris; setulis crebris erectis filifor-
mibus, acutiusculis, septulatis, 180-200 = 6-8, fuligi-
neis; basidiis fasciculatis paliformibus,; 1-2-septatis, apice
rotundatis, 26-30 — 9, brunneolis; conidiis oblongis,
apice rotundatis, 28-52 = 8-10, inius granulosis,
hyalinis, interdum fumosis.
Hab. in foliis Orchidearum epiphytarum in Brasilia.
Praesertim conidiis magnis species dignoscenda,
10. Acrostalagmus cinnabarinas Corda, — Sacc.
SyIl, fung: IV p. 165.
Hub: in foliis putrescentibus Orchidearum epiphytarum
in Brasilia, sociis Oospora hyalinula et Verticillio candi-
dulo.
11. Oospora hyalinula Sacc. Syll. fung. IV, p. 17.
Hab. parasitice in peritheciis vetustis ete. ad folia
Orchidearum epiphytarum in Brasilia,
12. Torala verticillata Sacc.sp.nov., tab. IV, fig.8.
— Caespitulosa, superficialis, nigra, pulvereo-veluütina ;
hyphis sterilibus repentibus filiformibus, parce ramosis,
subhyalinis, hine inde emittentibus basidia brevissima,
rectiuscula, à w er., ex apice obtuso verticillato-ramosa,
ramulis terno-quaternis sursum tenuatis, 15-20 — 2-5,
subhyalinis apice conidiorum catenas gerentibus; conidiis
globosis, leviter irregularibus, 4 diam., atro-fuligineis.
H ab. in foliis putrescentibus Orchidearum epiphytarum
in Brasilia. Habitus Torulae herbarum sed conidiis mino-
ribus, sporophoris verticillatis ete., abunde diversa.
152
EXPLICATIO TABULARUM III Er IV.
1. Physalospora camptospora Sacc. sp. nov. — a, b. perithecia aucta
e fronte ete latere — c. perithecii contextus — d. asci — e. asci apex
— f. sporidia.
2. Physalospora Wildemaniana Sacc. sp. nov. — a. perith. sectum
e latere — b. perith. c. fronte, auctum — c. asci — d. asci apex —
e. sporidia.
3. Nectria phyllogena Sacc. sp. nov. — a. perithecia in stromate —
b. perith. contextus. — c. asci — d. sporidia — e. Verticillium compac-
tiusculum Sacc. var. phyllogenum Sacc. — f. conidia ejusdem.
4. Nectria Binotiana Sacc. sp. nov. — a. perithecia e latere. —
b. perith. magis auctum — c. perith. contextus — d. asci — e. sporidia
— f, Verticillium candidulum Sacc. var. Binotianum Sacc. — g. conidia
ejusdem.
5. Phyllosticta nigro-maculans Sacc. sp. nov. — a. magn. nat. —
b. perithecia aucta e fronte — c. perithecium e latere — d. sporula.
6. Diplodia paraphysaria Sacc. sp. nov. — a. perithecium auctum
— b. pars hyphae perithecii — ce. sporulae, basidia, paraphyses. —
d. sporulae maturae.
7. Colletotrichum muacrosporum Sacc. sp. nov. — a. acervuli aucti —
b. setæ, basidia et conidia — c. conidia.
8. Torula verticillata Sace. sp. nov. — a. hyphae et catenulae —
b, conidia.
Bull, Soe. roy. bot. Belg., t. XXXV,
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Bull. Soc. roy. bot. Belg., t. XXXV.
REVISION DES ROSES
DES HERBIERS DE LEJEUNE ET DE Mie LIBERT,
PAR
François CRÉPIN.
L'herbier de Lejeune, l’auteur de la Flore des environs
de Spa et du Compendium florae belgicae, et celui de
M'e Libert font aujourd’hui partie des collections du Jardin
botanique de Bruxelles.
Ce sont les Roses de ces deux herbiers qui font l'objet
des remarques suivantes.
En 1811, Lejeune, dans la première partie de sa Flore,
décrivait deux espèces nouvelles : les Rosa pseudo-rubigi-
nosa et R. malmundariensis ; en 1815, dans la deuxième
partie de cet ouvrage, il donnait la description de trois
autres espèces nouvelles : les À. ovata, R. nemorosa et
R. umbellata; en 1824, dans la Revue de la Flore des
environs de Spa, il créait les R. resinosa et R. ambiqua,
mais 1] y réduisait son R. ovata au rang de simple variété
du À. arvensis et il rapportait son R. pseudo-rubiginosa
en synonyme au À. spinulifolia var. Foxiana Thory.
Plus tard, en 1831, dans le tome II du Compendium,
les R. ambiqua, R. umbellata et R. malmundariensis sont
Il
158
rabaissés au rang de variétés du R. canina L. et les
R. resinosa, R. nemorosa et R. pseudo-rubiginosa sont
réduits au rang de variétés du À. rubiginosa. Mais,
d'autre part, le R. collina de la Flore est donné comme
un type distinct. Cette dernière espèce était done la seule
dont Lejeune réclamait la paternité.
Nous allons examiner quelle est la nature véritable des
formes décrites par Lejeune sous les noms de R. ovata,
R.ambigua, R.collina, R.umbellata, R. malmundariensis,
R. resinosa, R. nemorosa et R. pseudo-rubiginosa. La
plupart des auteurs qui ont parlé de ces Roses, se sont
uniquement basés sur les descriptions qu’en avait données
Lejeune, or comme ces descriptions laissent beaucoup à
désirer, qu’elles sont établies sur des caractères de peu de
valeur comme l’étaient celles des phytographes de cette
époque, on ne pouvait guère savoir exactement quelles
étaient les formes réellement visées par le botaniste de
Verviers. Wallroth avait toutefois reçu de Lejeune des
spécimens de ses créations et il en avait vu, en outre, des
échantillons dans l'herbier de Mertens et dans celui de
J. Gay. C’est pourquoi nous citerons d’une façon spéciale
l'opinion de ce botaniste sur les espèces dont il va être
question. Ajoutons que Dumortier avait également vu des
spécimens des créations de Lejeune.
Rosa ovata Le).
Déséglise, dans son Catalogue raisonné, a rétabli le R.
ovata Lej., qui n’est réellement qu’une simple variation
du R. arvensis Huds. à caractères instables et sans valeur.
Remarquons que le R. stylosa de la Flore des environs
de Spa et originaire de Malmedy n’est autre que le R. arven-
sis. Nous reviendrons plus loin sur le R. stylosa décrit par
Lejeune.
159
Rosa ambigua Le).
Déséglise a rétabli le R. ambigua L. en le rangeant,
dans son Catalogue raisonné, entre les R. latebrosa Déségl.
et R. Kosinsciana Bess. Se basant sur la description de
Lejeune, il lui attribue des dents composées-glanduleuses,
Wallroth, dans sa Rosae plantarum generis historia suc-
cincta, classe le À. ambiqua parmi les variétés de son R.
Cynorrhodon à la suite du À. andegavensis Bast. Dumor-
lier, dans sa Monographie des Roses de la flore belge, le
considère comme synonyme de l’espèce de Bastard. Dans
l'herbier de Lejeune, il n’y a qu'un mauvais échantillon
de son R. ambigua. C'est une variété appartenant au
groupe du À. verticillacantha, dont les dents foliaires
sont composées-glanduleuses. Remarquons que Lejeune,
tout en attribuant, dans sa Flore, des dents com-
posées-glanduleuses à son R. ambiqua a, dans le Compen-
dium, identifié cette forme au R. andegavensis Bast., qui
est à dents simples et qu’il a publié dans son Choix de
plantes sous le n° 724.
Rosa collina Le].
D’après les spécimens provenant de Malmedy et conser-
vés dans les herbiers de Lejeune et de M'° Libert, le R.
collina n'est rien autre qu’une variété du À, dumetorum
Thuill. En le classant, dans le Compendium, entre les R.
villosa L. et R. mollissima Willd., Lejeune s’était com-
plètement trompé sur la nature de cette forme. Wallroth,
à son tour, avait commis la même erreur en le rapportant
à la variété mollissima du R. villosa L. Dumortier avait
cru y voir une forme du À, cortüfolia Fries.
Remarquons que dans les herbiers de Lejeune et de
140
M'e Libert il n’existe aucun spécimen du R. cortifolia
Fries.
Le R. platyphylla Lib. dont parle Wallroth, loc. eit.,
p. 229, est une variété du groupe R. dumetorum Thuill.,
ainsi qu’en témoignent les spécimens conservés dans
l'herbier de M'e Libert.
Rosa umbellata Lib.
Un échantillon du R. umbellata Lib. existe dans
l'herbier de Lejeune, accompagné de cette étiquette:
« Rosa umbellata Lib. in FI. Spa. Specimen simile miss. à
virgine ad CI. Mertens, janvier 1828. » Cet échantillon
appartient au R. tomentella Lem. Les dents sont com-
posées-glanduleuses et les pédicelles sont un peu pubes-
cents.
Wallroth rapporte le R. wmbellata Lib. qu’il a vu dans
l’herbier Mertens, à un groupe de variétés de son
R. Cynorrhodon ayant à sa tête le R. cortifolia Fries et
comprenant, en outre, les R. oblusifolia Desv. et R.dume-
torum Thuill.,et, d'autre part, il classe le À. umbellata de
la Flore des environs de Spa dans un groupe de variétés
de son R. scandens ayant en tête le R. fastigiata Bast.
Nous trouverons plus loin l’explication de cette double
identification. Dumortier, à son tour, rapporte le
R. umbellata à une espèce qu'il a faussement désignée
sous le nom de R. collina Jacq.
Le R. umbellata Lib. étant de 1815, le R. tomentella
Lem., de 1818, on pourrait, d'après le principe de
priorité réduire le nom de Leman au rang de synonyme;
mais nous ne croyons pas bien utile d’exhumer un nom
oublié, qui viendrait augmenter les embarras déjà si
nombreux de la synonymie.
141
D’après ce que nous constatons dans l'herbier de
Me Libert, celle-ci avait pris des variations du R. tomen-
tella Lem., c’est-à-dire de son R. umbellata pour le
R. fastigiata DC., toutefois avec doute, et pour le R. dume-
torum Rau, qui du reste appartient bien à l’espèce de
Leman; mais une étiquette de l'herbier nous montre
qu’elle avait reconnu l'identité de son R. umbellata avec
le R. dumetorum Rau. Cette étiquette porte : « Rosa dume-
torum Rau. — R. dumetorum DC., R. sepium Lej.,
R. umbellata Lib. » Ajoutons que Ml: Libert avait envoyé
à Lejeune une variété du R. tomentella avec le nom de
R. leucantha Lois. ?, que Lejeune avait dénommée
R. dumetorum var. leucantha FI. Spa.
Le R. fastigiata DC. ? auquel nous avons fait allusion
ci-dessus explique l'identification que Wallroth avait faite
du À. umbellata Lib. avec le R. fastigiata Bast. Dans les
échantillons recueillis par M'e Libert, les styles sont
devenus saillants sur les réceptacles fructifères etsimulent
plus ou moins la colonne stylaire du R. stylosa Desv. C’est
cette exsertion des styles résultant de la contraction des
réceptacles qui a trompé M'"° Libert, ainsi que Wallroth,
et leur a fait prendre une Caninée pour une Stylosée. Cette
même confusion a été faite par d’autres phytographes.
Rosa malmundariensis Le)j.
Le R.malmundariensis Lej. est généralement considéré
aujourd’hui comme une variété de- R. canina L., alors
que cette Rose est incontestablement une variété de
R. glauca Vill., ainsi que le démontrent les spécimens
des herbiers de Lejeune et de M'e Libert.
Thory, qui avait reçu la plante vivante de Malmedy et
142
que Redouté a bien figurée dans ses Roses, t. II, p. 35,
avait eu un sentiment plus exact des affinités du R. mal-
mundariensis en le rapprochant du À, montana Vill. dans
son groupe XVIII Montanae. Il est difficile de se rendre
compte de la facon dont cette forme était considérée par
Wallroth, à cause du système que cet auteur avait adopté
pour classer les nombreuses variétés de son R. Cynorrhodon.
Dumortier, dans son Prodromus, n'avait admis qu'avec
doute le À. malmundariensis au nombre des variétés du
R. canina L. Son doute, comme on le voit, était bien
légitime. Plus tard, influencé par l'opinion courante, il a,
dans sa Monographie des Roses de la flore belge, classé
le R. malmundariensis parmi les variétés du R. canina L.
Le R. malmundariensis est une variété du R. glauca Vill.
à dents composées-glanduleuses, à pédicelles ordinaire-
ment lisses, rarement pourvus de quelques rares glandes,
à sépales plus ou moins glanduleux, rarement églan-
duleux.
M'° Libert, dont le coup-d'œil était excellent, avait
remarqué que le R. malmundariensis semblait avoir des
rapports avec le À. glauca, car deux de ses étiquettes
portent « an Rosa glauca Loiseleur? »
Lejeune n'avait pas saisi les rapports du À. malmun-
dariensis avec le R. glauca et ce qui le prouve c'est qu’il
a considéré cette forme comme la y de son R. canina, et
qu’il a fait du À. glauca Loisel. la var. 1 de cette même
espèce. Le R. glauca décrit dans la Revue de la Flore
des environs de Spa n’est pas représenté dans l’herbier
de Lejeune; mais, d’après la description qui en est
donnée, nous avons lieu de penser qu'il s’agit bien du
KR. glauca Vill., qui, du reste, a été retrouvé sur la
Montagne-St-Pierre, localité que Lejeune avait explorée
145
et qu'il désignait sans doute par les mots : montagnes
boisées du Limbourg.
Il se trouve, dans l’herbier de Lejeune, deux spécimens
d'une variété du .R. glauca Vill., à feuilles inférieures
des ramuscules florifères à dents un peu glanduleuses, à
dents des feuilles moyennes et supérieures simples, à pédi-
celles, réceptacles et sépales glanduleux, recueillis à Pater-
nolde près de Groningue. Lejeune a mis, à ces spécimens,
cette annotation : « An Rosa ambigua Revue. An R.
canina hispida DC. prodr. » Nous avons tenu à men-
tionner cette Rose, parce que jusqu'ici aucune Flore n’a
signalé l’existence du R. glauca Vill. en Hollande.
Rosa resinosa Le).
Le R. resinosa Lej., représenté, dans les herbiers de
Lejeune et de M'° Libert, par d’assez nombreux spéci-
mens, est une variété du À. micrantha Sm.
Rosa nemorosa Lib,
Le R. nemorosa Lib. est également une variété du À.
micrantha Sm. à folioles amples ou de dimensions moyen-
nes, à ramuscules florifères inermes. Déséglise identifie
ce R. nemorosa à son R. micrantha, mais les caractères
de la plante de Malmedy ne concordent pas avec ceux de
la forme que Déséglise décrit sous le nom de R. micrantha.
Rosa pseudo-rubiginosa Lei.
Les spécimens du À. pseudo-rubiginosa conservés dans
les herbiers de Lejeune et de Mile Libert sont identiques à
la forme de St-Hubert et de Vesqueville que nous avons
144
décrite, en 1862, dans le 2° fascicule des Notes sur quel-
ques plantes rares ou critiques de la Belgique, sous le nom
de R. arduennensis.
Nous avions bien rapporté avec le signe du doute le R.
spinulifolia var. Foxiana Thory, qui est originaire de Mal-
medy, au R. arduennensis, mais il ne pouvait nous venir
à l'esprit que le À. pseudo-rubiginosa püt être identique à
notre espèce. D'après les termes de sa description et d’après
le classement que lui fait subir Lejeune, dans le Com-
pendium, on pouvait croire que le R. pseudo-rubiginosa
était réellement une variété du R. rubiginosa.
Lejeune attribue à son espèce des aiguillons recourbés,
alors que toujours le R. pseudo-rubiginosa se présente à
aiguillons parfaitement droits comme ceux du 2.
mollis Sm.
Dumortier et, après lui, Wallroth avaient eu une idée
plus juste que Lejeune en rapprochant le R. pseudo-rubi-
ginosa du R. villosa L. Du reste, Me Libert avait reconnu
que la plante de Malmedy n'était pas ce qu’en avait pensé
Lejeune, car, sur l’une de ses étiquettes, elle avait mis :
R. villosa a sylvestris Desv. (R. pseudo-rubiginosa Lej.).
Il nous parait incontestable que le R. spinulifolia var.
Foxiana, d’après les renseignements donnés par Thory,
est identique au À. pseudo-rubiginosa et ce qui confirme
cette identité c'est un spécimen de l’herbier de Lejeune
accompagné de l'étiquette suivante de la main de
M'e Libert portant : « Rosa villosa f. glabrata Wallr.,
p. 253, R. spinulifolia 5. Foxiana Thory. »
Le R. arduennensis, autrement dit le R. pseudo-rubi-
ginosa, tel que nous l’avons décrit, n’a encore été observé,
du moins à notre connaissance, que dans les montagnes
de l’Ardenne : à St-Hubert et près de Vesqueville (Luxem-
145
bourg), Basse-Bodeux et Goé (province de Liége),
Malmedy, Sourbrodt et Montjoie (Prusse-rhénane).
Aux environs de Malmedy, on observe des variations
à feuilles moins glabrescentes et mème à feuilles fortement
pubescentes.
Le R. arduennensis est, pour nous, une variété du
R. mollis Sm.
Le R. mollissima var. glabrata Fries dont les feuilles
sont glabres ne peut lui être identifié.
Ajoutons ici que M. Christ, dans ses Rosen der Schweiz,
p. 90, avait cru voir dans notre plante de l’Ardenne une
forme intermédiaire entre le R. spinulifolia Dana, et le
R. pomifera Herrm.
Le nom de var. arduennensis devrait être préféré à celui
var, pseudo-rubiginosa qui emporte avec lui une idée tout
à fait fausse.
Dans le petit tableau suivant, nous établissons la con-
cordance entre les espèces créées par Lejeune et les types
spécifiques auxquels elles appartiennent.
R. ovata Le)j. R. arvensis Huds. var,
— ambigua Lej. — canina L. var. des groupes
R. verticillacantha Auet. et
R. andegavensis Bast,
— collina Le]. — canina L. var. du groupe
R. dumetorum Thuill,
— umbellata Lib, — tomentella Lem.
— malmundariensis Le)j. — glauca Vill, var.
— resinosa Le)j. — micrantha Sm. var.
— nemorosa Lib. — micrantha Sm, var.
— pseudo-rubiginosa Lej. — mollisSm.var.arduennensis,
Nous allons maintenant passer en revue, dans l’ordre
12
146
du Compendium florae belgicae, les autres espèces de Rosa
décrites par Lejeune.
R. PIMPINELLIFOLIA L. — Cette espèce ne donne lieu à
aucune remarque.
R. FRAxINIFOLIA Borkh. — Cette forme, qui est la variété
à feuilles glabres du R. blanda Aït., est d’origine améri-
caine et ne s'est trouvée en Belgique qu’à l'état cultivé ou
subspontané.
R. cixnamomEA L. — N'a jamais été observé en Belgique
que sous sa forme cultivée (R. foecundissima Münchh.) à
fleurs pleines ou doubles.
R. RuBriroutA Vill. — Son habitation à Tournai est incon-
testablement fausse. L'espèce est étrangère à la Belgique.
R. vizzosa L. — Sous ce nom, Lejeune a visé le À. pomi-
fera Herrm. Celui-ei n'existe vraisemblablement en Belgi-
que qu’à l’état cultivé ou naturalisé.
R. mozussima Willd. — Ce que Lejeune a eu en vue
sous ce nom répond au À. mollis Sm. Nous n’avons pas
vu dans l’herbier de Lejeune d’échantillons répondant à
sa var. à) foliis eglandulosis; quant à sa var. £., elle
vise, sous les noms de ÆR. villosa qglabrata Wallr, et
R. spinulifolia Foxiana Thory, le R. arduennensis.
R. romenrosa Sm. — Deux seules variétés sont indi-
quées, l’une à réceptacles lisses, l’autre à réceptacles
hispides-glanduleux.
R. cixerascexs Dmrt, — C'est une variété remarquable
du R. tomentosa Sm.
R. azBa L. — Espèce cultivée et parfois subspontanée.
R. cazuica L. — N'existe pas en Belgique et la localité
citée en Hollande par Lejeune ne peut concerner qu’une
plante subspontanée.
R. LutTeA PDalechamps. — Espèce asiatique qui n’est en
147
Europe qu’à l'état cultivé, subspontané ou naturalisé.
R. RuBraNosa L. — Lejeune a confondu, sous ce nom,
des variétés des R. rubiginosa L. et R. micrantha Sm.
R. canina L. — Comme nous l'avons vu précédemment,
Lejeune a confondu, parmi les variétés de cette espèce, les
R. tomentella Lem. et À. glauca Vill. Ce qu'il a désigné
sous le nom de var. d) sepium sont des variations apparte-
nant au groupe du R. dumalis Bechst. et n’ayant aucun
rapport avec le À. sepium Thuill., qui est du reste
absent dans les herbiers de Lejeune et de M'E Libert,
R. campesTris Dmrt. — Cette Rose n’existe pas dans
l'herbier de Lejeune, qui n'en avait pas reçu de spéci-
mens. Dumortier l'indique de la façon suivante. «In
Luxemburgio ! » Il l'avait classée, dans son Prodromus,
sous le n° 1127, loin du À. canina qui se rapporte au
no 1155. Dans sa Monographie (1867), il considère son
R. campestris comme une variété du À. trachyphylla Rau.
Les spécimens que nous en avons vus dans l'herbier de
Dumortier, qui fait aujourd'hui partie des collections du
Jardin botanique de Bruxelles, se rapportent bien au
R. trachyphylla. L'un des échantillon est accompagné de
deux étiquettes : la plus ancienne portait primitivement :
« Rosa. Inter Luxembourg et Remich », sur laquelle Du-
mortier a postérieurement ajouté : Rosae arvinae aff, ex.
CI. Lindley. » Nous avons vu, dans l’herbier Lindley, un
spécimen qui lui avait été envoyé en 1827 par Dumor-
tier. Dans l’herbier de celui-ci, il existe deux spécimens
du R. trachyphylla Rau accompagné d'une étiquette de
Dumortier portant : « Rosa campestris nob. prod. belg.,
p. 93. In campis Luxemburgi inter Luxemburgum et
Mosellam versus Montfort : Rosae trachyphyllae videtur
affinis. » Nous avons lieu de douter de la provenance de
148
ces deux spécimens, qui diffèrent un peu du premier et,
qui sont de récolte beaucoup moins ancienne. Nous
sommes assez disposé à croire que ces deux spécimens
ont été recueillis dans la vallée du Rhin par Wirtgen.
L’étiquette qui les accompagne a du reste été écrite par
Dumortier vers la fin de sa vie, alors qu'il s’occupait
sans doute de la rédaction d'une Flore belge qu'il se
proposait de publier. Quoi qu’il en soit de l'origine de
ces deux spécimens, il reste bien acquis que le R. cam-
pestris représenté par les anciens spécimens conservés
dans les herbiers de Dumortier et de Lindley et recueil-
lis dans le Luxembourg par Dumortier, appartient au
R. trachyphylla Rau. Cette espèce n'a pas été retrouvée
dans le Luxembourg depuis sa première découverte.
R. e«LABErRIMA Dmrt. — Cette forme, dont nous avons vu
detrès nombreux échantillons authentiques n’est rien autre
que, une simple variété du groupe du À. dumalis Bechst.
R. srycosa Desv. — Le R. stylosa de la Revue de la
Flore des environs de Spa a été décrit sur des échantillons
des environs de Malmedy; or les échantillons qui se
trouvent avec ce nom dans l'herbier de Mie Libert ne
sont rien autre que du pur R. arvensis Huds. Lejeune,
dans le tome II du Compendium, considère le R. stylosa
de sa Flore comme représentant le type de l'espèce de
Desvaux, auquel il ajoute une variété 5) leucochroa
Seringe. Comme habitation de son R. stylosa, il indique :
In Magn. Duc. Rh. inf. et Luxemburg. Dans lherbier
de Lejeune, se trouve un spécimen du vrai R. stylosa Desv.
avec une étiquette portant : R. stylosa G. leucochroa.
D’après une annotation de Lejeune, cet échantillon aurait
été recueilli dans le Luxembourg par Krombach. Mais,
chose assez singulière, Krombach a publié en 1875
149
une Flore du Grand-Duché de Luxembourg et dans
cet ouvrage il ne fait aucune mention de la découverte que
Lejeune lui attribue ; il se contente de reproduire, d’après
Tinant, l'indication vague de : « le long des bois T.?»,
indication sans aucun doute complétement fausse. Si le
R. stylosa a existé dans le Luxembourg, il a dû y être
d’une extrême rareté, car Dumortier ni aucun botaniste
moderne ne l’y a retrouvé.
Il existe dans l'herbier de Lejeune deux beaux speci-
mens en fruits du R. stylosa avec cette étiquette qui n’est
pas de la main de Lejeune : « R. canina v. Comp. fl. B. »
Jusqu’à présent, il ne nous a pas été donné de voir le
R. stylosa originaire de Belgique.
PU 191 OUR
tt __ ;
1
EM NO LL
PRIMITIAE FLORAE COSTARICENSIS,
PAR
FH DURAND: ET H: PIFTIER:
TROISIÈME FASCICULE (Suite).
HAE NOTSR
PAR
Mmes J.-É, BOMMER Er M. ROUSSEAU.
Hymenomycetae.
1. Lentinus villosus KI. in Linnaea (1833), p. 439; Sacc. Syll. Fung.
V, p. 574. — Forêts du Barba (Tond.). — Amérique trop., île
Maurice.
2. — velutinus Fries in Zinnaea (1830), p. 410 ; Sacc. Syll. Fung. V,
p. 589. — Forêts de Buenos-Aires (Tond.). — Cuba, Brésil,
Guyane.
3. Lenzites bicolor Fries Vov, symb. mycol., p. 43; Sacc. Syll.
Fung. V, p. 647. — Alajuela, forme à lamelles serrulées
(Tond.). — Mexique. L
4, Sehizophyllum commune Fries Syst. mycol. 1, p. 333; Sacc.
Syll. Fung. V, p. 655. — Costa-Rica (Pitt, et Tond.). — Dans
le monde entier.
5. Polyporus tricholoma Mont, Cen/., I, n°53; Sacc, Syll. Fung.
VI, p. 63. — Sur les troncs des caféiers : Desamparados
(Tond.). — Cuba, Queensland.
152
6. P. gilvus Schweiu. var. congregatus Bomm.
et Rouss. (nov. var.). —Pileis coriaceis-subligno-
sis, in modo rosae elongatae compactae imbricatis
(3-8 cm. crassis, 18 cm. longis), reniformibus,
lobatis, radiatim sulcatis, concentrice subzonatis,
superficie glabra, rugosa, ferruginosa, saepe fusco-
virescente tincta, 5-5 cm. latis, 2-5 longis; carne
fibrosa, ferruginosa, À mill. crassa; poris mini-
mis, rotundatis, ferruginosis, 2-3 mill. longis.
Costa-Rica (Pitt. sine loco). — Grande-Bre-
tagne, Amérique bor.
7. Fomes formosissimus Spegs. Fungi Guar. pugill. 1, n°35; Sacc.
Syll. Fung. VI, 158. — Environs de San José (Tond.) —
Brésil.
8. — australis Fries £lench., p. 108; Sacc. Syll. Fung. VI, p. 176.
— Forêts du Barba (Pitt.). — Europe, Ceylan, Malaisie, Amér,
trop., Australie, Tasmanie, N. Zélande.
9% — marmoratus Berk. et Cooke NW. Pac. Exped, n° 95 ; Sacc. Syll.
Fung. VI, p. 181. — Costa-Rica (Tond.). — Guyane, Amér.
centr.
10. — subflexibilis Berk. et Cooke in Journ. Linn. Soc. X, p. 311;
Sacc. Syll. Fung. VI, p. 178. — Bords du Rio Surubres près
San Matco (Bioll.). — Cuba, Amér. centr.
11. Polystictus luteo-nitidus Berk. in Hook. Journ. of Bot. (1856),
p. 175; Sace. Syll. Fung. VI, p. 209. — Bois de El Bolson
| (Guanacaste) (Pitt). — Brésil,
12. — cinnabarinus (Jacq.) Fries Syst. mycol. 1, p. 371, Sace. Syll.
Fung. VI, p.245. Boletus — Jacq. F1. Austr. Icon. IV, p. 304.
Trametes — Fries Hymen. Eur., p. 583. — Sur les troncs
d’arbres: bords du Rio Surubres (Bioll.). — Europe, Asie,
Amér. bor, et austr., Australie.
13. — versicolor (L.) Fries Syst. mycol. 1, p. 368; Saec. Syll. Fung.
VI, p.253. Boletus — L. FI, Suecica n° 1254, — Sur des
troncs pourrissants : San Pedro (Tond,). — Dans le monde
entier,
155
14, Polystictus hirsutus Fries Syst. mycol, I, p. 367; Sacc. Syll,
15.
16.
1 Le
18.
Fung. VI, p.257.— Alajuela (Orozco).— Dans le monde entier.
— velutinus Fries Syst. mycol, I, p. 368; Sacc. Syll. Fung. VI,
p. 258. — Forêts des alluvions du Rio General (Tond.) —
Europe, Asie, Amérique bor. et trop., N. Zélande.
— pinsitus Fries Epicris., p. 479; Sacc, Syll. Fung. VI, p. 262.
— Los Conventillos (Baie de Salinas) (Tond.). Espèce très
voisine de P, barbatulus Fr. — Amérique bor. et austr. trop.,
Inde.
— licnoides Mont. Cryptog. Cubens,, p. 401, t. 16 fig. 2; Sace.
Syll. Fung. VI, p. 231. — Alajuela; forêts du Rio Naranjo
(Tond.). — Ceylan, Sikkim, Java, Guyane, Brésil.
— caperatus Berk., Æxot. Fungi, p. 391; Sacc. Syll. Fung. VI,
p. 282. — Costa-Rica (Tond.). — Ceylan, Philippines, Mau-
rice, Amérique trop.
19. 'Erametes elegans (Spreng.) Fries Epicris, p. 492; Sace. Syll.
20.
21.
Fung. VI, p. 335. Daedalea — Spreng.in Vet. Akad, Handl.
Stockh. (1820), p. 51. — Alajuela (Orozco). — Guadeloupe,
Mexique.
Obs. — Déjà indiqué au Costa-Rica par Oersted.
— hydnoîdes (Swartz) Fries Epicris., p. 490; Sacce. Syll. Fung.,
VI, 346. Boletus — Swartz ex Sacc. — Sur les troncs d’arbres :
bords du Rio Surubres, près San Mateo (Bioll.). — Amérique
bor. et trop., Maurice.
— fibrosa Fries Epicris., p. 490; Sacc. Syll. Fung., VI., p. 346.
Forêts claires des alluvions du Rio General (Tond.). —
Cuba, Brésil.
22. Hexagonia variegata Berk. IV. Pac, Exped., n°99; Sacc, Syll,
23.
Fung., VI, p. 363. — Sur les troncs d’arbres : Baie de Salinas
(Pitt.); bords du Rio Surubres près San Mateo (Bioll.). —
Amérique bor. subtrop., centr. et austr. trop.
— uuicolor Fries Nov. symb. mycol., p. 101; Sacc. Syll, Fung.,
VI, p.365. — Buenos Aires (Tond.). — Mexique.
— polygramma Mont, Cryptog. Cubens., p. 379, t. 14, fig. 3,
Sacc. Syll. Fung., VI, p. 367. — Sur des troncs d’arbres.
San José (Pitt.); forêts du Rio Naranjo (Tond.). — Amér. et
Asie trop., Cap de Bonne Espérance.
25, Favolus paraguayensis Spegg. Fungi Guar. pugill,, I, n° 58,
13
154
Sacc. Syll. Fung. VI, p. 399. — Forêts du Barba (Tond.)
— Paraguay.
26. Gloceporus conchoides Mont, Cryptog. Cubens., p. 385, t. 15,
fig. 1; Sacc. Syll. Fung. VI, p. 403. — Sur un tronc d'arbre :
bords du Rio Surubres près San Mateo (Bioll.). — Amérique
trop., et subtrop., Port Natal.
Obs. — Diffère du type par le chapeau cyathiforme, ridé
et strié. Le seul exemplaire que nous en possédions, porte à
sa base un chapeau incomplètement développé, ce qui ferait
supposer que l’espèce est cespiteuse.
27. Hymenochaete rheicolor (Mont.) Léveillé in Ann. sc. nat. (1846)
p.151; Sacc. Syll. Fung. VI, p. 591. — Stereum — Mon-
taigne Crypt. Nilgherr. (1842) n° 152, — Forêts du Barba
(Tond.). — Nilgherries.
28. — tabacina (Sowerby) Léveillé in Ann. sc. nat. (1846), p. 132;
Sacc. Syll. Fung., VI, p. 590. Auricularia — Sowerby. —
Alajuela (Orozco). — Europe, Amér. bor., Patagonie, Malacca.
29. Corticium roseltlum Spegg. Fung. Argent. pug. ill. LI, n° 25,
Sacc. Syll. Fung. VI, p. 637. — Sur l'écorce des arbres, dans
les haies : San José (Pitt.). — Argentine.
30. — calceum Fries Epicris., p. 362; Sacc. Syll. Fung. VI, p. 622.
— Forêts de Rodeo (Pitt.). — Europe, États-Unis, Patagonie,
Ceylan, colonie du Cap.
31. — roseo-carneum (Schwein.) Léveillé, — Baie de Salinas (côte
du Pacifique) (Tond.).
32. Penlophora papyrinn (Mont.) Cooke in Grevillea VIII, p. 20,
t. 121, fig, 9; Sace, Syll. Fung. VI, p. 641. Stereum — Mont.
Cryptog. Cubens., p. 374. — Bords du Rio Surubres près
San Mateo (Bioll.). -— Ceylan, États-Unis, Antilles, Brésil,
Afrique austr.
33. Cora Pavonia Web. et Mohr Beiträge 1, p. 236 ; Sacc. Syll, Fung.
VI, p. 656. — Forêts de la Esmeralda (Tond.). — Juan
Fernandez, Amérique bor. et trop. — Déjà indiqué au
Costa-Rica.
34. Auricularia meseaterica (Dicks.) Fries Epicris., p. 585; Sacc.
Syll. Fung. NT, p. 762. Helvella — Dickson ex Sacc. — Bords
du Rio Surubres (Bioll.). — Europe, Amérique bor., Australie.
33. Hirneola polytricha Mont. in Belang. Voy. Ind. orient. (Crypt.).
155
p. 154; Sacc. Syll. Fung. VI, p. 766. — La Uruca; bords du
Rio Surubres près San Mateo (Bioll); forêts des alluvions du
Rio General; Buenos-Aires (Pitt. et Tond.). — Inde angl.
Malaisie, Polynésie, N. Zélande, Amérique austr.
36. Hydnum flavum Berk. Fung. Brit, Mus., p. 380, t. 10, fig. 8 ; Sacc.
Syll. Fung. VI, 456. — Sur un tronc d’arbre : forêts du volcan
du Barba (Pitt). — Antilles, Vénézuela, Brésil,
Obs. — Le champignon, plongé dans l’eau à l’état sec, eolore
le liquide en jaune au bout de quelques minutes.
57. Stereum Paiggarii Spegg. var. zonatum Bomm.
et Rouss. (nov. var.). — Les exemplaires que
nous avons pu examiner répondent assez exacte-
ment à la description de Speggazini. Ils s’en
écartent cependant par les caractères du chapeau,
qui présente des zones nettement définies, dont
quelques-unes sont assez profondes pour appa-
raitre également sur l’hyménium et par la cou-
leur du tissu qui est d’un brun ferrugineux au
lieu d’être blanc. Il y a donc lieu, nous semble-
t-il, de faire de la plante de Costa-Rica, une variété
de l'espèce décrite par Speggazini.
Alajuela, janvier 1890 (Orozco).
33. — versicolor (Sw.) Fries ÆEpicris, p. 547; Sacc. Syll. Fung.
VI, p. 561. Thelephora — Sw. Fung. Ind. occid., III, p. 1933.
— Alajuela (Orozco). — Australie, Afrique austr,, Amér. bor.
et centr,, Antilles.
Gasteromycetae.
39. Bovista nigrescens Pers. Dispos, Fung, p. 6; Sacc. Syll. Fung.
VII, p. 99. — Forêts du volcan Irazù (Pitt), — Europe
et Asie.
40. Lycoperden epixylen Berk. et Cooke Cuban Fungi., n° 508; Sacc.
Syll, Fung. VII, p.132, — Forèts du Barba (Tond.), — Cuba,
156
Hypodermae.
41. Uromyces marginatus Bomm. et Rouss. (nov.
sp.). — Soris orbicularibus, hypophyllis, in
macula brunnea obseura prominante margine
limitata, e substantia dessicata folii composita.
Teleutosporis unicellularibus, pallide-flavis,
18-29 — 10,8; pedicellis 29 — 4,5. — Sur des
feuilles indéterminées : Santa Maria de Dota
(Tond.).
Phycomycetae.
42, Cystepus Tragopogonis (Pers.) Schroet. Xryptog. F1. Schles.
(Pilze) p. 234; Sace. Syll. Fung. VII, p.234. Uredo Tragopogi
Pers. — Sur 1pomæu commulata : haies à San José (Tond.).
— Europe, Amérique bor., Algérie.
43. Chytridium decipiens Al. Br. in Berl. Akad. Abhandl. (1855)
p. 54, 1. 5, fig. 1-4; De Wild. in Annal. Soc. Belg. Microsp.
XVII, p. 61. — Dans les oogones des Oedogonium : Costa-Rica
(Pitt.). — Allemagne, Belgique, Azie centr.
Pyrenomycetae.
44. Eurotiunm herbariorum (Wigo.) Link in Willd. Sp. pl. VI, 1,
p. 79; Sacc. Syll. Fung. I, p. 26. Mucor — Wiggers. —
Sur les feuilles d’un Rubus : Aguacaliente (Pitt.). — Europe,
Asie, Afrique et Amérique.
45. Asterina Pittieri Bomm. et Rouss. (nov. sp.). —
Epiphylla; maculis atris, fere totam superficiem
folii operientibus, exhyphis ramosis 18 4 crassis
formatis; hyphopodiis sessilibus, globulosis vel
oblongis 28 — 18; peritheciis applanatis con-
textu radiato, in mycelio sparsis 126-150 y; ascis
octosporis, globulosis, parum numerosis (5-6 in
quoque perithecio) membrana tenuissima, 92-47 ;
157
sporidiis brunneis vel fuliginosis, oblongis, uni-
septatis, in duobus articulis disjunctis, 28-56 —
18-28. — Sur des feuilles d'Angelica mexicanae ;
associé à Dimerosporium imperspicuum Spegg. :
Volcan du Barba (Pitt.).
16. Asterina dabiosa Bomm. et Rouss. (nov. sp.). —
Epiphylla vel amphigena. Peritheciis orbiculari-
bus, depressis, poro pertusis, contextu radiato,
144-180 , in mycelio atro ramoso sparsis 7,24
crasso; hyphopodiis pyriformibus uniseptatis,
18—10,8. Ascis pyriformibus vel subelavifor-
mibus 36 — 14 (50-54 — 14 in aseis subelavi-
formibus), sessilibus, aparaphysatis. Sporidiis
hyalinis, conglomeratis, subclaviformibus, 5-gut-
tulatis, inter duas superiores guttulas uniseptatis
(deinde biseptatis?) 14 — 5-6.
Sur les feuilies d’une Pipéracée : bord de la
route à Carrillo (Tond.).
Obs. — Berkeley et Curtis ont décrit une espèce du genre
Asterina, croissant également sur les feuilles d’une Pipéracée.
La diagnose en est incomplète; notre espèee en diffère d’ail-
leurs par la forme des asques et des sporidies.
47. — sphaerotheca Karst. et Roumeg. in Rev. Mycol. (1890) p. 76;
Sacc. Syll, Fung. IX, p. 383. — Pied du Carrizal (Pitt.). —
Tonkin.
48. Dimerosporium imperspicuum Spegg. Fung. Guar. I, n° 46;
Sacc. Syll. Fung. IX, p. 406. — Sur des feuilles d’Angelica
mexieana, parasite sur Asterina Pittieri B. et R. : Lagune du
volcan du Barba (Pitt.). — Brésil,
49. Mellola asterinoides Wint. in Hedwigia (1886) p. 96; Sacc. Syll.
Fung. IX, p. 423. — Sur les feuilles d’une plante grimpante
(Vitis?) : Rancho Flores (Tond.), — Saû Thomé.
50. — malacotricha Spegg. Fungi Guar. Il, n°59; Sacc. Syll. Fung.
IX, p. 425, — Sur les feuilles d’un Dichondra : Costa-Rica
(Pitt.), — Amérique mérid, (Guarani, Paraguari).
158
51. Antennularia Robinsonii De Wild. in Bull. Soc. Microsc. Belg.
XXII (1896), p. 113. Antennaria — Berk. et Moore ex Berk,
in Lond. Journ. of Bot. Il, p. 24, fig. 2; Sace. Syll. Fung.
p. 81. — Abondant sur Vaccinium densiflorum : sommet de
l'Irazù (Pittier). — Ile Juan Fernandez.
#2. Botryosphaeria palmigena (Berk, et Cooke) Bomm. et Rouss. —
Hypoxylon — Berk. et Cooke Cuban Fungi, n° 32; Sacc. Syll.
Fung. 1, p.389. — Sur des feuilles maladives de Chamaedorea:
Costa-Rica (Pitt.). — Cuba.
Obs. — Bien que cette espèce présente tous les caractères
extérieurs d’un Hypoxylon, l'examen microscopique prouve
qu’il faut la ranger dans le genre Botryosphaeria. Le strome
est épiphylle, superficiel, subglobuleux, noir et recouvert
d’une pruine jaune soufre. Les asques sont biformes; les uns,
subcylindracés, mesurent 100 — 18 et ont 8 spores oblique-
ment monostiques; les autres sont oblongs, mesurent 63 = 30
et ont 4-5 spores distiques. Les sporidies hyalines, nubileuses,
entourées d’une large zone hyaline, sont largement fusoïdes,
2-euttulées et mesurent 25,2 — 14,4. Paraphyses flexueuses,
nombreuses, simples et granuleuses.
55. Laestadia lincaris Bomm. et Rouss. (nov. sp.). —
Maculis pallidis, 1-2 em. diam., linea nigra cir-
cumdatis ; peritheciis in maculis sparsis vel 2-3
confluentibus, parenchymate immersis, globu-
losis, 300 uw, atris, nitidis, coriaceis, ostiolis
hysterioideis, linearibus vel 5-radiatis. Ascis apa-
raphysatis, claviformibus, 72-108 — 14-18, ses-
silibus, &8-sporis; sporidiis hyalinio-viridulis,
fusoideis, guttulatis, {-cellularibus, 28-32 — 7,5,
2,5-stichis. — Sur des feuilles coriaces, dessé-
chées : forêts du volcan du Poäs (Pitt.).
54. Lizonia opposita Bomm. et Rouss. (nov. sp.). —
Peritheciis amphigenis, globulosis, atris, rugu-
losis, 75-97 y, in macula ferruginosa orbiculari
dense gregariis; ostiolo nullo. Ascis 8-sporis,
159
ovoideis vel pyriformibus, sessilibus vel breviter
pedicellatis, 36-61 — 28, aparaphysatis. Sporidiis
conglomeratis, hyalinis, oblongis, obtusis, 1-sep-
tatis, 25,2 — 10,8, loculo superiore latiore quam
inferiore. — Sur des feuilles maladives incon-
nues : forêts du Rancho Flores (Tond.).
Obs. — Cette espèce se développe sur une macule ferrugi-
neuse qui porte des périthèces sur ses deux faces ; toutefois ces
périthèces sont moins nombreux à la face inférieure.
55. Rhynchostoma Biolleyana Bomm. et Rouss.(nov.
sp.). — Peritheciis sparsis, superficialibus, atris,
globosis, vel subglobulosis, rostro filiformi lon-
gissimo, flexuoso, contextu fibroso, 126-135
longis. Ascis cylindraceis, sessilibus, 8-sporis,
membrana tenuissima, fugax, 43-64 — 7,9;
paraphysibus guttulatis ad basim dilatatis, ascis
longioribus (90 &). Sporidiis monostichis vel sub-
distichis, fuligineis, cylindraceis, initio continuis,
tarde uniseptatis, 14,4 — 5,6. — Irazü (Pitt.).
Obs, — Les périthèces sont épars dans le tomentum bianc
très épais qui recouvre les feuilles et les tiges du Diplostephium
rupestre Wedd.
56. Leptesphaeria culmifraga (Fries) Ces. et de Not. Schem.
Sferiac., p.61; Sacc. Syll. Fung. 11, 75. Sphaeria— Fries Syst.
mycol. I, 510. — Sur les chaumes desséchés de l’Agrostis
laxiflora Richards.: plateau au pied ouest du volcan du Tur-
rialba (2400%), (Pitt. et Tond.). — Europe, Amér. bor.
57. Gibberella cyanospora Bomm.et Rouss.(nov. sp.).
— Peritheciis sparsis, superficialibus, globosis,
saepe vertice complanatis, 500 , amethystino-
coeruleis. Aseis 8-sporis, claviformibus, subses-
silibus, 75-90 — 14,5, membrana cyanea ;
paraphysibus flexuosis, ramulosis, cyaneis ; spori-
160
diis cylindraceis, utrinque attenuatis, in articulis
multis divisis, maxime cyaneis, 55-45 — 2-3. —
Sur les feuilles et le sommet des petits rameaux
d'une Myrtacée : Lagune du Barba (Tond.).
Obs. — La matière colorante bleue, répandue dans toutes
les parties de cette espèce, est soluble dans l'alcool.
58. Balansia claviceps Spegg. Fungi Guar. pugill. I, n° 253; Sacc.
Syll, Fung. IX, 997.— Sur les chaumes d’un Bambusa : forêts
de la Palma (Tond.). — Brésil.
Obs. — Par leur mode de croissance nos exemplaires se
rapprochent du genre ÆEpichloe; le strome forme un anneau
autour du chaume.
59. Cordyceps Puiggarit Spegg. Fungi Fueg., n° 304; Sacc. Syll.
60.
Fung. IX, p. 1000. — Sur une larve : Turucares (Pitt.); San
Ramon (Alfaro). — Brésil.
Pittieri Bomm. et Rouss.(nov. sp.). — Stroma-
tibus, cylindraceis, flexuosis, glabris 5-6 cm. alt. —
4-5 mill, crassis, vulgo geminatis ad basim
segmentis cephaliei larvae ; elavula perithecigera
1-1 1/2 cm. alt., leviter acuminata, basi promi-
nente, decurrente in uno loco, superficie tenuiter
granulosa. Peritheciis oblongis 550-360 — 150-
180 ; ascis vermiformibus 110-120 = 6; spori-
dus filiformibus, ascos subaequantibus, deinde
in articulos secedentibus. — Sur une larve de
coléoptère xylophage : San Ramon (Alfaro).
Obs. Cette espèce paraît voisine de C. Gunnii dont la
description est incomplète. Les exemplaires en ayant été con-
servés assez longtemps dans l'alcool, il n’a pas été possible
d'établir les caractères basés sur la couleur.
61. Phyllachora pirifera Spegg. Fungi Guaran. pugill. I, n° 277;
62.
Sacc. Syll. Fung. IX, p. 1019. — Sur feuilles coriaces : forêts
du Rio General. février 1891 (Tond.). — Brésil.
— costaricensis Bomm,. et Rouss. (nov. sp.). —
161
Hypophylla. Stromatibus superficialibus, semior-
bicularibus, pulvinatis, atris, nitentibus, tenuis-
sime granulatis 1/2-5/4 mill., unilocularibus,
sparsis vel confluentibus, in macula sulfurea
parum diffusa; ostiolo nullo. Ascis octosporis,
cylindraceis clavatis vel parum deformibus,
90-108 = 15-55, breviter pedicellatis paraphy-
sibus simplicibus, flexuosis. Sporidiis ovoideis,
bi-tristichis, continuis, hyalinis, nubilosis, deinde
flavescentibus, 21-25 — 10-14, tenui strato hya-
lino obvolutiss — Sur des feuilles maladives
indéterminées : bords du Rio Ciruelas (Tond.)
Obs. — Cette espèce parait avoir une certaine affinité avec
P. brasiliensis Spegg.; elle en diffère par la grandeur des asques
et des sporidies, le nombre des loges, la présence de paraphy-
ses et la coloration tardivement jaunâtre des sporidies. Ce
dernier caractère tendrait à la ranger dans le genre Auers-
waldia.
65. Phyllachora Tonduzii Bomm. et Rouss. (nov. sp.).
— Maculis flavescentibus, parum distinctis; stro-
matibus amphigenis, innatis, sparsis, orbicula-
ribus vel ovatis, 1-4 locularibus, loculis interdum
prominentibus; superficie tenuiter granulosa.
Aseis late fusoideis, sessilibus, 8-sporis, 72-108 —
20-28; paraphysibus guitulatis, ramosis. Spo-
ridiis 2-stichis vel conglobatis, ellipticis, 1-cellu-
laribus, 25-27 — 7-10, hyalinis, nubilosis, gut-
tulatis, deinde fuliginosis?
Costa-Rica, sine loco (Pitt.). Épiphylle.
64. — Graminis (Pers.) Fuckel Symb. mycol. p. 216; Sacc. Syll.
Fung. WU, p. 602. Sphaeria — Pers. Syn. pl, I, p. 30. —
Sur les feuilles d’une graminée ; Los Conventillos (Baie de
162
Salinas) (Tond.). — Europe, Sibérie, Cuba, Inde or., Amér.
bor. et austr.
Obs. — Nos cxemplaires s’éloignent du type par les
stromes épars, non sériés; ils sont, en outre, situés sur une
macule rougeâtre.
65. Anerswaldia densa Bomm. et Rouss. (nov. sp.).
— Epiphylla. Stromate applanato, elongato,
5-7 — 3 mill., saepe confluente, aterrimo, nitido,
circulo ferrugineo cireumdato ; loculis prominen-
tibus, parum numerosis, fere superficiem totam
folii infestante. Ascis cylindraceis, membrana
fugacissima, 110 — 12. Sporidiis fuligineis-oli-
vaceis, oblongis-ellipticis, 14-17 = 7,5 mono-
stichis. — Très abondant sur des feuilles coriaces :
San José (Tond.).
66. Dothidella Vismiae Bomm. et Rouss. (nov. sp.).
Epiphylla. Stromate orbiculare, applanato, 1/2-2
mill., innato, in totam texturam folii penetrante,
circulo ferrugineo cincto ; loculis minutis, nume-
rosis, mediocriter prominulis. Ascis octosporis,
fusiformibus, subpedicellatis, 90-125 — 12-14;
paraphysibus filiformibus, flexuosis. Sporidiis
fusiformibus, distichis vel submonostichis, uni-
septatis, haud constrictis, 18-22 — 5-7, hyalinis
vel chlorinis. — Sur des feuilles maladives de
Vismia : forèts autour de la Esmeralda (Tond.).
67. DBothidea maculicola Bomm. et Rouss. (nov. sp.).
— Stromate atro, pruina cinerea obducto, subor-
biculari vel elliptico, uni-5-loculari, circeulo flavo-
brunneo irregulari limitato, in texturam totam
folii penetrante ; ostiolo in facie superiore folii
erumpente. Ascis octosporis, cylindraceis, sessi-
libus, 72 — 10,8; paraphysibus filiformibus,
163
ascis longioribus. Sporidiis monostichis, oblongis,
fuligineis, utrinque rotundatis, uniseptatis 7,2 —
3,6. — Buenos-Aires (Tond.).
68. Dothidea Anthurii Bomm. et Rouss. (nov. sp.). —
Amphigena. Stromatibus sparsis, applanatis, orbi-
cularibus. Ascis cylindraceis vel cylindraceis-cla-
viformibus, 90-130 — 10-12; paraphysibus indis-
tinctis. Sporidiis sufusoideis, diu hyalineis, deinde
leviter fuliginosis, monostichis vel sub 2-stichis,
obscure uniseptatis, 18-20 — 5,5. — Sur des feuil-
les d’Anthurium scandens : La Esmeralda (Tond.).
69. Montagnella bicincta Bomm. et Rouss. (nov. sp.).
— Stromate amphigeno, orbiculari, atro, nitente.
ruguloso, 3-8 mill., in totam texturam folii
penetrante, intus ferruginoso, duobus cireulis
concentricis circumdato, interno ferrugineo, ex-
terno subrubro; loculis 10-16. Ascis octosporis,
fusoideis vel claviformibus, sessilibus 90-96 —
12-15. Paraphysibus flexuosis, guttulatis, haud
bene distinctis. Sporidiis cylindraceis-fusoideis,
hyalinis vel chlorinis, primo continuis, deinde
triseptatis, 10-14 — 5,6. Spermogoniis cylin-
draceis-fusoideis, rectis, continuis, hyalinis,
7,2-7,5 — 2,5, in acervulum ceraceum flavum
exilientibus. — Épiphylle : environs de San José
(Tond.).
Obs, — Les caractères du strome s’accordent avec ceux de
Phyllachora biarcolata Spegg. auquel nous n’avons pu com-
parer notre espèce. Celle-ci en diffère cependant par les
spores septées et la présence de spermogonies. La partie
centrale du strôme est circonscrite à un millimètre de sa
périphérie par une zone ferrugineuse, formée de la substance
même de celui-ei; à son pourtour le strôme est entouré d’une
seconde zone brun-rougeûtre,
164
70. Microthyrinm Mangiferne Bomm. et Rouss.
(nov. sp.). — Maculis nullis ; peritheciis epiphyl-
lis, congestis, 140-180 z diam., dimidiatis-seuta-
tis, orbicularibus, olivaceis-atris, centro pertusis,
contextu radiante, Ascis clavatis, sessilibus,
8-sporis, 108 — 18, vel ovoideis 46,8 — 21;
sporidiis hyalinis, oblongis-ellipticis, monostichis
(in ascis claviformibus), uniseptatis 14,4 — 6 (in
ascis ovoideis, conglobatis). — Épiphylle sur
Mangifera indica : Santa Maria de Dota (Pitt.).
71. Seynesia grandis (Niessl.) Wint. in Æedwigia (1886) p. 107;
Sacc. Syll. Fung. IX, p. 1064. Mycrothyrium — Niessl. in
Rabenh. Fungi Europ. n° 2467. — Épiphylle : Santa Maria de
Dota (Tond.). — Inde or. (Calculta).
72. Micropeltis applanata Mont. in Ramon de la Sagra Cuba
(Cryptog.) p. 325, t. 12, fig. 65 Sacc. Syll. Fung. II, 669. —
Sur les feuilles maladives des caféiers, dans les plantations au
bord du Rio Ciruelas (Tond) — Cuba, Cayenne, Brésil,
Ceylan.
Obs. — Forme intermédiaire entre M. applanata et
M. depauperata Sacc. et Berl. Les périthèces sont orbicu-
laires, aplanis, blancs à l’intérieur ; les sporidies sont subclavi-
formes, hyalines, triseptées et mesurent 23 = 7 y.
73. Schneecpia guaranitica Spegg. Fungi Guaran, n° 304; Sace. Syll.
Fung. IX, p. 1097. — Épiphylle : Echeverria (Tond.). —.
Brésil.
Obs.— Nos exemplaires présentent tous les caractères anato-
miques de l’espèce de Speggazini. Ils en diffèrent cependant
par la texture radiée du strome dont les dimensions sont plus
petites; ils sont aussi moins densément épars.
74. Lephodermium platyplacum (Berk. et Cooke) Sace. Syll. Fung.
Il, p. 792. Hysterium — Berk. et Cooke Cuban Fungi
n° 725. — Sur des feuilles coriaces, desséchées (mélastoma-
cée) : forêts du volcan du Poas (Pitt.). — Cuba.
165
Discomycetae.
75. Saccoholus vielascens Boud. Ascobo]., p. 40, t, 8, fig. 19;
Sacc. Syll. Fung. VIII, p, 525. — Sur de la bouse de vache en
compagnie d’un myxomycète : San José (Pitt.). — France,
Angleterre, Allemagne, Hongrie.
76. Stictis foliicola Berk. et Cooke Cuban Fungi n° 712; Sacc. Syll.
Fung. VII, p. 690. — Sur des feuilles mortes (mélastomacée) :
forèts du volcan du Pos (Pitt.). — Cuba.
Obs. — Dans nos exemplaires, le réceptacle immergé est
entouré par l’épiderme déchiré en 5 (rarement 6) valves étoi-
lées et réfléchies. Les asques, cylindriques et sessiles, mesurent
144 = 7; les paraphyses filiformes, simples, sont plus longues
que les asques. Les sporidies filiformes, parfois nubileuses,
mesurent 64-72 — 1,5.
77. Coccomyces Clusiae (Lév.) Sacce. Syll. Fung. VII, p. 744;
Phacidium — Lév. in Ann. sc. nat. (1863), p. 291. — Sur des
feuilles de Clusia : forêts du volcan du Poàs (Pitt. et Tond.). —
Amérique trop.
Obs. Réceptacle immergé, recouvert d’abord par l’épiderme
noirci qui se déchire à la maturité en trois valves restant
appliquées sur le disque. Le champignon est inséré parfois sur
une macule pâle assez étendue et limitée de noir. Asques
cylindriques, prolongés en stipe, 120-185 — 7,2. Sporidies
filiformes 90-100. Le réceptacle est parfois 4-5 angulaire; les
asques et les sporidies sont plus grands que dans le type.
FUNGI IMPERFECTI.
78. Phyllosticta Hesperidearum (Cattanco) Penz. in Michelia I,
p. 425; Sacc. Syll. Fung., III, p. 12, Phoma — Cattaneo
Mie. Agrumi, p. 10. — Épiphylle : “environs de San José
(Tond.) — Italie.
79. Bethiorella erumpens Sacc. Syli. Fung. I, p. 232; Sphaeropsis
scripta Berk. et Cooke £xot, Fung., p. 280. — Sur un frag-
ment d’écorce : San José (Pitt.). — Surinam,
80. Diplodia anomala Mont. Sy//. cryptog., p.264; Sacc. Syll. Fung.
II, 364, — Epiphylle : taillis à Echeverria (Tond.). — Cuba.
166
81. Septoria heterochrona Desm. in Ann. se. nat. VIII (4847) p. 22;
Saec. Syll. Fung. NI, p. 538. — Sur les feuilles maladives
d’un Sida : bords du Rio Torres (Tond.). — Italie, Belgique,
Angleterre.
82. Pestalozzia funerea Desm. in Ann. sc. nat. XIX (1843), p. 235,
Sace. Syll. Fung. HI, p. 791. — Sur des feuilles mortes : San
José (Tond.). — Europe, Amérique bor.
3. Helminthosporium dorycarpum Mont, in Ramon de la Sagra
Cuba (Cryplog.) p. 302; Sacc. Syll. Fung. IV, p. 406, — Sur
les feuilles desséchées d’un palmier : San José (Tond.). —
Cuba.
84. Cercospora simulata Ellis et Everh, in Journ. of mycol. (1885),
p. 64; Sacc. Syll. Fung. IN, p. 463. — Sur les feuilles
vivantes d’un Quassia : Santa Maria de Dota (Tond.). — États-
Unis (Illinois).
85. Ciliciopodium sanguineum Corda Zcon. Fung. IX, p. 30 fig. 91;
Sacc. Syll. Fung. IV, p. 577: — Sur un arbre : San José
(Pitt.). — Bohème, Italie bor.
Obs. — Diffère du type par les stromes non fasciculcs.
_ sidésl nil
FILICES
PAR
J.-E. BOMMER er H. CHRIST.
Les Fougères envoyées du Costa-Rica à différentes
reprises par M. Pittier avaient été étudiées d’abord par le
regretté J. É. Bommer, conservateur au Jardin botanique
de Bruxelles. Après sa mort, survenue au commencement
de l’année 1895, MM. Durand et Pittier me confièrent la
continuation du travail.
Dans la rédaction de cette énumération, je me suis
parfois écarté de la forme classique de la diagnose latine,
afin de pouvoir discuter plus librement les formes criti-
ques et leurs espèces affines.
La description comparative nous apprend bien plus de
particularités importantes pour l'étude des Fougères que
la diagnose proprement dite et nous représente mieux la
figure de la plante dans ses traits caractéristiques. Le
« differt a priori et a posteriori » est dans cette famille
tout à fait indispensable. Il m'a paru que dans des
Primitiae on pouvait ne pas employer le langage rigoureu-
sement classique et se servir de termes plus expressifs.
J'ai fait suivre du nom de mon regretté co-auteur les
formes critiques qu'il a déterminées; les espèces et variétés
qui l’ontété par moi, portent mon nom.Je prends la respon-
sabilité des diagnoses, descriptions et notes, car J, É. Bom-
mer n'en a laissé que pour son Acrostichum proximum.
168
Je dois de la reconnaissance à M, le professeur Klebs
pour des observations microscopiques, à M. C. B. Clarke,
pour des recherches dans l’herbier de Kew et à M. Donnell
Smith, de Baltimore, pour de nombreuses fougères des
pays voisins et du Costa-Rica même, qui m'ont servi pour
la vérification et la comparaison des espèces.
J'ai aussi été aidé eflicacement par une collection de
fougères faite par le Dr G. Bernoulli, de Bàle pendant un
long séjour au Guatemala et déterminée par Kubn.
Bâle, décembre 1895.
Aperçu général de la flore ptéridologique du Costa-Rica.
Je ne puis m'empêcher de parler ici du caractère siriche
et si varié de la flore de ce pays, étroitement limité pour-
tant, et formant plutôt une isthme montagneux entre deux
Océans qu’un continent étendu comme les vastes terres
du Mexique et du Guatemala au Nord et l’immense
Amérique du Sud. Sur cet isthme comparativement
restreint, la flore du Mexique et du Guatemala doivent se
rencontrer avec celle de la Colombie et des régions loin-
taines de l'Amérique méridionale. Nous allons examiner
comment ce mélange s’est opéré et comment on peut con-
stater, à côté de ces espèces immigrantes, d’autres formes
qui sont endémiques dans le territoire qui nous occupe.
1. La masse de la flore ptéridologique de notre région
se compose du fonds commun des fougères de l'Amérique
tropicale qui s'étendent uniformément du Golfe du
Mexique et des Antilles au sud du Brésil. Si donc nous
retrouvons au Costa-Rica, comme partout dans les parties
chaudes du Nouveau Monde, le Gleichenia bifida W., les
Alsophila blechnoides (Sw.) et pruinata Kaulf. , les Dicksonia
169
cicutaria Sw. et rubiginosa Kaulf., les Trichomanes capil-
laceum L. et pinnatum Hedw. l’Hypolepis repens Bernh.
et l’Adiantum tetraphyllum Willd., cela ne nous apprend
rien sur la question des migrations et de la colonisation
au Costa-Rica ; il serait plutôt étonnant de voir ces plantes
y manquer.
2. La question est bien plus intéressante pour les
espèces qui n’ont pas une aire générale de dispersion, mais
occupent au contraire un domaine restreint et sont can-
tonnées, les unes au nord, les autres au sud de l’Isthme
de Panama. Ces espèces ont leur limite aux frontières
nord du Costa-Rica : Woodwardia radicans Sm. Llavea
cordifolia Car. Pteris pulchra Schlecht., par exemple,
ou bien elles y pénètrent pour se rencontrer avec un
contingent arrivant de la direction opposée.
La série des fougères des Plantae costaricenses exsicca-
tae quelque riche qu'elle soit ne peut cependant pas nous
servir à établir une liste complète de la flore du Costa-Rica.
Bien des espèces, déjà connues et récoltées par les prédé-
cesseurs de M. Pittier et de ses collaborateurs, n’ont pas
été retrouvées et il faut s'attendre encore à bien des
découvertes dans une région aussi privilégiée.
Malgré cela nous pouvons constater déjà comme un
fait acquis, que le Costa-Rica a été envahi d’une manière
bien plus marquée par les fougères du Sud que par
celles provenant du Guatemala et du Mexique. En
d’autres termes : la flore des cryptogames vasculaires de
ce pays a bien plutôt un caractère colombien ou venezue-
lien qu'un caractère guatemaltèque ou mexicain. Elle est
plutôt une flore équatoriale qu'une flore tropicale septen-
trionale.
En lisant le travail de Casimir de Candolle sur les
14
170
Pipéracées du Costa-Rica, j'ai vu avec plaisir que cet
auteur a constaté le même fait pour cette famille de
végétaux (Prim. fl. Costaric. fase. I, p. 100).
En fait de fougères décidément mexicaines et guate-
maltèques, les collections Pittier nous montrent : Pellaea
densa Hook. et intramarginalis Sm., Polypodium furfu-
raceum Schlecht. et Friedrichsthalianum Kze, Acrostichum
Bernoulli Kühn. et Pitlieri n. sp. Lygodium heterodoxum
Kze, Athyrium Skinneri Moore.
C'est peu de chose en comparaison des espèces nom-
breuses et caractéristiques qui viennent de la Colombie,
de l’Ecuador, du Pérou, du Brésil, de la Guyane et qui
s’arrêtent au Costa-Rica sans s’aventurer plus au Nord.
Nous en citerons seulement quelques exemples: Cyathea
equestris Kze, Hemilelia horrida Br., Davallia thecifera
H. B. K., Pferis elata Agh., Blechnum Fendleri Hook. et
lanceola Sw., Asplenium bissectum SW. et squamosum L.
Diplazium hians Kze et Lechleri Mett., Oleandra nerii-
formis Cav., Aspidium resinofætidum Hook. et amplum
H. B. K., Polypodium connexum Kaulf., prasinum Bak.,
subsessile Bak., sphenodes Kze, percussum Cav., Mono-
gramme inmersa Fée, Gymnogramme hirta Desv., Menis-
cium giganteum Mett., Taenitis furcata W., Acrostichum
ciliatum Presl, flaccidum Fée, furfuraceum Fée etc. (1).
La cause de la prépondérance de cette flore équatoriale
au Costa-Rica est manifeste; ce pays se rattache vers le
Sud à un territoire immense, foyer de la flore tropicale du
Nouveau Monde, tandis qu'il s’adosse vers le nord à un
(1) M. Marc Micueur (Prim. fl. costar. 1, p. 187) arrive à un résultat
semblable pour les Légumineuses, car sur 110 espèces, 25 n’avaient pas
encore été indiquées dans l'Amérique centrale, mais seulement dans des
régions plus méridionales.
171
pays tropical sans doute, mais atteignant bientôt la limite
du tropique et, chose plus importante, se changeant assez
brusquement en plateau élevé, incapable de nourrir les
Fougères, sauf les petites espèces xérophiles (Notochlaena,
Cheilanthes etc.). Déjà, dans le Mexique moyen, il n’y a
que les barrancas ou ravins profonds et une bande côtière
étroite qui constituent des stations propices à des plantes
aussi éminemment hygrophiles que les Fougères.
Une forte proportion des espèces du Costa-Rica,
qui manquent vers le Nord, se retrouve aux Antilles, fait
bien naturel, attendu que la végétation de cet archipel se
relie intimement à celle de la Guyane. Mais il est aussi un
petit nombre de Fougères costariciennes dont on n’a,
jusqu'ici, constaté la présence qu’aux Antilles seulement.
Il ne faut cependant pas en conclure qu’elles n'existent pas
ailleurs ; on les retrouvera peut-être un jour, soit à la
Guyane et au Venezuela soit dans les pays de l'Amérique
centrale qui touchent au Costa-Rica, au Nicaragua, au
Honduras, etc. Ce sont : A/sophila aspera Br., Aspidium
Guadalupense (Fée), Polypodium (Phegopteris) rusticum
(Fée), Hemionitis pinnata Sm., Acrostichum Boryanum
Fée et Wrightii Mett.
Ajoutons que les hautes montagnes du Costa-Rica,
au lieu d’abriter les espèces mexicaines alpestres,
ont au plus haut degré — quant à leurs Fougères, —
le caractère équatorial et se peuplent de ces espèces
curieuses, trapues et coriaces qui dans les paramos des
grandes Andes de l’Ecuador, croissent en compagnie des
Graminées piquantes et des Composées laineuses dans le
gazon brülé par les vents. Sur les péramos des flancs de
l'Trazu, du Barba, du Poäs, de 2700 jusqu'à 5,500 mètres
d'altitude, il n'existe pas un seul des Notochlaena et des
172
Cheilanthes qui peuplent en quantité les sierras du
Mexique, mais on y trouve les Gleichenia revoluta H. B.
et K., et pennigera Moore, le Polypodium moniliforme
Cav., le Gymnogramme hirta Desv., l’Acrostichum con-
forme Sw. v. alpinum, les Lycopodium contiguum Klotzsch
et altenuatum Spring, comme au Pichincha ou aux pära-
mos de la Nouvelle-Grenade. Il y a même deux espèces de
Jamesonia (scalaris Kze et cinnamomea Kze) si typiques
pour la limite des neiges dans les Andes de l'Amérique du
Sud. La seule présence de ces Jamesonia donne aux
volcans du Costa-Rica un caractère andin des plus
prononcés. Ces humbles plantes, vraies réductions de la
Fougère à sa plus simple expression, sont pour le moins
aussi inattendues au Costa-Rica, que les Gleichenia dicarpa
Br. et circinata Sw. de l’Australie sur les sommets volca-
niques des Iles de la Sonde. Il y a deux ans environ,
M. E. Ule a du reste découvert un nouveau Jamesonia
dans la Serra d'Halidia, un des sommets du district minier
du Brésil, à 2200 mètres, sous le 20° degré de lat. sud.
Ce caractère andin de la flore alpestre de notre région
résulte, ainsi que nous l’apprend M. Pittier, de sa configu-
ration orographique. Le Costa-Rica est nettement séparé
des montagnes du Guatemala par la vaste dépression du
Nicaragua, ce qui explique de la manière la plus naturelle
la pauvreté relative des types septentrionaux dans la flore
des montagnes au sud du fleuve San Juan. La dépression
du Panama, de l’autre côté, est insignifiante lorsqu'on la
compare avec la précédente et ne saurait être considérée
comme un obstacle aux migrations des espèces végétales.
Voici donc le trait le plus saillant de notre comparaison
des flores voisines :
Le Costa-Rica est tributaire de la flore andine et suban-
%
4
étre ab: PEUE, 3
175
dine du Sud à un plus haut degré que de la flore mexi-
caine.
3. Notons qu’il y a dans ce pays un certain nombre de
fougères ubiquistes : Cystopteris fragilis Bernh., Hyme-
nophyllum tunbridgense Sm., Trichomanes radicans
Sw., Pleris aquilina L., Asplenium Trichomanes L.,
Aspidium aculeatum Sw., Aspidium filix-Mas L., Gymno-
gramme leptophylla Desv., Osmunda regalis L., Lycopo-
dium complanatum L. et clavatum L. qui en faisant le
tour du globe n’ont pas évité le Costa-Rica.
4. Enfin il est aussi quelques espèces à aire disjointe
qui, venues de régions éloignées, ont atteint, on ne sait
comment, les montagnes de ce pays. L’Asplenium bul-
biferum Forst., des régions tempérées de l'hémisphère
austro-oriental s’y trouve avec un autre Asplenium (Aniso-
gonium) ochraceum Sodiro très voisin de l'A. decussatum
des tropiques de la même région, et un Aspidium extré-
mement voisin des Sagenia de l’Archipel de la Sonde,
notre À. eurylobum n. sp. On a prétendu expliquer ces
stations distantes de certaines Fougères par la facile
dispersion de leurs spores légères et mobiles, mais ce n’est
pas là une explication sérieuse, attendu que les Fougères
dont il s’agit n’ont pas de spores plus petites n1 plus aptes
à être entrainées par les vents que toutes les autres, et
que la variété de l'étendue des aires de dispersion n’est
pas moindre dans ce groupe que dans les phanérogames.
Il ne faut pas aller trop loin dans les hypothèses!
Terminons ces considérations en ajoutant que l’endé-
misme ne se manifeste pas chez les Fougères à un degré
aussi marqué que dans les Pipéracées selon M. Casimir de
Candolle, mais il est cependant notable pour un pays
aussi peu étendu. Outre le Danaea crispa Reichb., l’4s-
174
pidium Harrisonii Bak., le Diplazium macrotis Bak. et
l'A crostichum furfuraceum Mett. déjà connus avant notre
travail, la collection Pittier ne contient pas moins de
19 espèces nouvelles. On se convainera en parcourant la
liste qui va suivre que, ni mon regretté co-auteur, ni
moi-même n'aimons à multiplier les espèces, car nous
avons réuni bien des formes que Hooker et Baker avaient
cru devoir séparer dans le Synopsis Filicum. On peut voir
par là, que nous avons plutôt évité que recherché les
créations nouvelles. Cependant des types aussi remarqua-
blement caractérisés que l’Asplenium (Anisogonium) cera-
tolepis, le Gymnogramme anfractuosa et d’autres ne sau-
raient être confondus avec des espèces connues. Une des
espèces nouvelles se rattache à la flore asiatique, tandis
que toutes les autres ont le facies de la flore de
l'Amérique tropicale, comme on devait d'ailleurs s’y
attendre.
1. *Gleichenia rigida (Kunze). Mertensia — Kunze in Linnaea IX
(1834),p. 16 et XXII (1849),p.575; Sturm in Mart. F{. Brasil,
I, 2, p. 231, €t. 17. — Savane de Buenos-Aires, 250 m. (Pitt.
n° 3553). — Espèce trouvée jusqu'ici au Brésil, au Pérou et à
Cuba selon Sturm (loc, cit.).
Obs. — C'est bien la plante figurée dans la Flore du Brésil
et retrouvé plus récemment par M. H. Schenck près de Rio
de Janeiro.
2. — bifida (Willd.). Mertensia— Willd. in Act. Acad. Holm. (1801),
p. 168, t. 5 et Sp. pl. V, p. 73; Sturm in Mart. F1, Brasil. I,
2, p. 228. — Forêt de Juan Vinäs (Tond. in Pitt. n. 1830). —
Commun dans l'Amérique tropicale.
L'astérisque indique certaines espèces intéressantes dont J. É. Bommer
avait écrit les noms sur les étiquettes de la collection,
175
Obs. — D’après le Syn. Fil, n°13 cette espèce serait le
G. pubescens H. B. et K. mais non d’après Sturm (loc. cit.).
3. Gleichenia pennigera (Mart.). Mertensia — Mart, /con. pl. crypt.
Brasil., p. 106, t. 49, fig. 1; Sturmin Murt. FI. Brasil. 1, 2,
p.225.— Päramos de l’Abejonal 1900 m. (Tond. in Pitt. n° 7379)
— Montagnes du Brésil austr., Andes du Vénézuela (Goebel).
— Plante à dichotomie plus répétée que dans G. bifida; seg-
ments décurrents le long du rachis; les pinnules rudimen-
taires à la base des bifurcations manquent; les segments sont
largement linéaires, ligulés, obtus, le rachis est enveloppé
d’écailles blanchâtres. Port du G. revoluta H. B. et K, et du
G. pruinosa Mart. du Brésil austr., mais à segments plus
allongés.
4, — pectinata Presl Reliq. Haenk. 1, p. 71. Mertensia — Willd. in
Act, Acad. Holm. (1804), p. 168, t, 4; Sturm in Mart, F4.
Brasil. I, 2, p. 229. — Buenos-Aires (Tond. in Pitt. ns 3566
et 4853); Boruca 450 m, (Tond. in Pitt. n°s 3562 et 4437);
Terraba, 260 m. (Tond. in Pitt. n° 3544), — Commun dans
toute l’étendue de l'Amérique tropicale.
5. — revoluta H.B.et K. Vov. gen. et sp. pl. I, p. 25; Hook. Sp. Fil.
I, p. 7. — Cette plante alpine est plus trapue que mes échan-
tillons de l’Ecuador (coll. Lehmann) et à segments plus aigus.
Forêts du Barba, 2700 m. (vers. Pacif.) (Pitt. n. 838); sommet
du Poäs, 2600 m. (Pitt. n° 1925); Irazü 3000 m. (Tond,
n° 4174). — Andes de l’Écuador et de la Colombie.
6. *— retroflexa J. É. Bomm. (sp. nov.). — Plante
des plus singulières. Les échantillons récoltés sont
jeunes, stériles; pinnules rudimentaires stipuli-
formes aux bifurcations; rachis fortement en
Zigzag portant un segment à chaque angle;
segments relevés en arrière, linéaires, 2 cent. de
long, un peu décurrents vers le rachis, à bords
entiers. Texture coriace du groupe de G. dicho-
toma Willd. mais d’un port absolument différent.
Obs. 1. — Il y en a trois échantillons! Serait-ce une aberra-
tion tératologique de G.dichotoma ou un état jeune d’une espèce
176
inconnue ? Ce n’est guère probable. Ulterius indaganda. — La
Palma, 24-25 nov. 1889 (Pitt. n. 1471).
Obs. 2, — L'absence de G. dichotoma Willd. dans la col-
lection Pittier est remarquable, car c’est l’espèce la plus
répandue.
7. *Cyathea Schanschin Mart. Zcon. pl. crypt. Brasil. p. 77, t, 54;
Hook. Sp. Fil, I, p. 20; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 19. —
Au-dessus du Rancho del Achiote (massif du Poäs) 2350 m,
Pitt. n° 367), — Disséminé depuis le Brésil jasqu’au Guate-
mala.
8. *— muricata Willd. (non Kaulf.) Sp. pl. IV, p. 497; Hook. Sp.
Fil. T, p. 18. — Arborescent, 10 cent. de diamètre, environ
3 mètres de hauteur : Juan Vinàs, 25, I. 90 (Tond. in Pitt.
no 1839). — Martinique.
Obs. — Porte sur la face inférieure des frondes, surtout le
long des nervures, des écailles ovales, blanchâtres. Segments
larges, obtus, finement dentelés, à nervilles bifurquées. Rachis
des pinnules verdâtre, finement pubescent, parsemé de
petites aspérités. Rachis principal à surface polie surtout vers
la base, hérissé de forts aiguillons coniques. Base du stipe
couverte d’écailles lancéolées acuminées, de 2-8 cent. de long,
luisantes, d’un brun bistré.
9. *— equestris Kunze in Schkubr Farnkr, Suppl. I, p. 76; Hook.
Sp. Fil. I, p. 19; Hook. et Bak. Syn. Fil., p.19. — Forêts
de Cabagra (450 m.) près Buenos-Aires (Tond, in Pitt. n° 6550);
Palmital, vallée du General 1100-600 m. (Pitt, n° 3337);
chemin de Carrillo 1200 m. (Cooper in Pitt. n° 663 a.). —
Obs, — C’est exactement la plante trouvée jadis par Pæœppig
au Pérou et figurée par Kunze in Schkuhr (loc. cit.). M. Ton-
duz dit que la plante est grimpante, ce qui est étonnant pour
un Cyathea, Je considère C. ebenina Karst., de Tovar (Véné-
zuela) comme très peu différent.
10. *— patens Karst. F1. Columb. IT, p. 173, t. 911; Hook. et Bak.
Syn. Fil., p. 45).— Forêts du Roble (massif de l’Irazu 2000 m,
(Tond. in Pitt. n° 4175), — Andes de Colombie.
11. Hemitelia grandifolia Spreng. Syst. veget. IV, p. 125; Hook.
Sp. Fil. T, p.30, t. 144; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 28. —
Rio Naranjo, 200-250 m., (Tond. in Pitt. n° 7626); Buenos-
177
Aires (Tond. n° 4835). — Andes de l'Équateur et de la
Colombie; Guyane, Antilles.
12. Hemitelia horrida Rob. Brown ; Hook. Sp. Fil. 1, p. 20, t. 15 ; Hook.
et Bak, Syn. Fil. p. 28, — Bords du ruisseau près S. Barbara.
(Pitt. n°1679) ; environs d’Alajuela (Pitt. n° 541); Juan Viñas
(vers. Atlant. 1135 m.) (Pitt. n° 1837). — Colombie et Antilles,
43. *— Hartii Bak, in Journ. of Bot. (1886) p. 243. — Rio del Con-
vento (Pitt. no 3555); General, forêts, 600 m. (Tond. in Pitt.
n° 3344.) — Arborescent. — Chiriqui en Colombie,
Obs. — Base du stipe couverte d’écailles lancéolées, acumi-
nées, longues de 2 cent., luisantes, d’un brun bistré. Le stipe,
surtout vers la base, muni d’aiguillons épars, forts, droits,
coniques.
14. Alsophila ferox Presl Tent. Pterid. p. 62; Hook. Sp. Fil. I, p.41;
45.
Hook, et Bak. Syn. Fil. p. 34. 4. aculeata J, Smith in Hook.
Lond. Journ. of Bot. I, p. 667. — Bords d’un ruisseau à
Buenos-Aires, janv. 1892 (Tond. in Patt., n° 4847);
forêts. de Tsaki (Talamanca), avril 1895 (Tond. in Pitt.
n° 9469), — La fougère arborescente la plus répandue dans
l'Amérique tropicale.
Obs. — Se distingue par les segments très nombreux, serrés,
petits, non coriaces, finement dentelés et les sores couvrant la
face inférieure des segments sur deux rangs très serrés, ainsi
que par des aiguillons forts, effilés, droits, atteignant ça et là
jusqu’au rachis des pinnules supérieures et jusqu’au sommet
du rachis principal de la fronde.
polystichoides Christ (nov. spec.). — Rachis
non aculeata, furfuraceo-pubescens obscure stra-
minea, frons bipinnata, coriacea, supra nigro-
viridis, infra laete-virens, glabra ; pinnae 60 cent.
longae, 15 cent. latae, oblongae, acuminatae. Pin-
nulae modice acuminatae, haud caudatae 7 ad
8 cent, longae, sessiles, horizontaliter ad rachim
vix alatam incisae, lobi circa 20 quoque latere
infimi raro petiolulatae, alit basi lato sessiles,
interstitiis À ad 2 mill, latis, 7 mill. longi, late
178
falcati mucronati, infra valde serrati supra vix
dentati, dentibus acutis; nervulis furecatis 8 ad
10 quoque latere instructi. Sori parvuli, brun-
nei, nervo mediali appressi.
La texture et le port d'une pinaule rappellent
le Polystichum aculeatum Sw., d'Europe. —
« Arborescent ». Pentes boisées au dessus d’Ara-
gon 600 m. 20 oct. 1894 (Pitt. n° 9017).
16. Atsophtiia elongata Hook. Sp. Fil. 1, p. 43; Hook. et Bak. Syn.
Fil. p.34. —Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n°9629);
Shirores (Talamanca) 100 m. (Tond. n° 9202). « Arborescent ».
— Colombie et Amérique centrale.
Obs. — Caractérisé par son tissu coriace poli et ses pinnules
longuement caudato-acuminées.
17. *— Schlimii Mettenius in Ann. sc. nat., sér. 5, Il, p.263; Kuhn
18.
in Linnaea XXXVI, p. 157; Hook. et Bak. Syn. Fil. ed. I,
p. 458. — « Arborescent », bords d’un chemin à Boruca,
450 m. (Tond. in Pitt., n° 3573 et 4617). — Andes de Colombie.
Obs. Espèce très coriace; base du stipe hérissée d’épines
courtes, droites, coniques à écailles denses et dures, ovales
acuminées, brun chocolat, luisantes, celles du rachis linéaires,
très denses, formant un revêtement pileux brun foncé, raide,
luisant. Cicatrices des stipes ovales allongées, blanchâtres,
alternant à une distance de 3 centimètres. — Très voisin de
l’espèce précédente, mais plus ramassé.
mucronata Christ (nov. sp.). — Stipes acu-
leatus ; rachis superior non aculeata, straminea
puberula. Frons bipinnata, herbacea sed firmula,
supra obseure, infra pallide viridis, glabra, opaca.
Pinnae 40 cent. longae, 10 ad 12 cent. latae,
oblongae, acuminatae; pinnulae 6 ad 7 cent. lon-
gae, Î cent. latae, sessiles aut brevissime petio-
lulatae, acuminato-acutae haud caudatae ad
medium laminae aut supra medium incisae parum
LT LME
179
ita ut lamina integra tertiam partem totius lami-
nae efficiat; lobi 10 ad 16 utruoque latere ovato
triquetri minutissime crenali seu integri, in
apice mucronulo prominulo praediti. Sori magni
flavi nervo mediali lobi adhaerentes, apicem lobi
non attingentes, paraphysibus longis intermixtis;
nervuli simplices 6 ad 8 quoque latere nervi
medialis lobi.
Port très particulier par les lobes pointus et les
nervilles simples.
Confluent du Puerto Viejo et du Sarapiqui.
« Arborescent, épineux » (Bioll. in Pitt. n° 7484).
19. *Alsophila paleolata Mart, con. pl. crypt. Brasil. 1. 44; Hook.
20.
21.
22.
et Bak. Syn. Fil., p. 33, — « Arborescent, 5 m. de haut,
12-15 cent. de diamètre »; bords d’un ruisseau à Buenos-
Aires (Pitt. no 3563). — Brésil et Colombie.
Obs. — Base du stipe lisse, munie de nombreux aiguillons
coniques, forts, un peu crochus.
*_— aspera R. Br. Prodr. fl, Nov. Holl., p. 158 in obs.; Hook. Sp.
Fil. I, p. 39, t. 198; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 33. — « Ar-
borescent 2 m. à 21/2 de haut, 10 cent. de diamètre à la base »;
bois de la vallée du Rio Tuis (Tond. in Pitt. n° 8200). —
Antilles.
— pruinata Kaulf. ex Mart. Zcon. pl. crypt. Brasil., p.75; Hook.
Sp. Fil. 1, p. 47; Hook. et Bak. Syn. Fil., p.38. — Forêts du
Barba (vers. Pacif.) (Pitt. n° 1999); Rancho Flores,
2043 m. (vers. Pacif) (Tond. n° 2072); forêts du volcan de
Pos autour de la Lagune, 2600 m. (Pitt. no 4193); forèts
du Roble (massif de l’Irazü) 2000 m..(Tond. in Pitt. n° 35563).
— Cet Alsophila buissonnant est commun dans l’Amérique
tropicale jusqu’au Chili et à l’Ile Juan Fernandez.
— blechnoides Hook. Sp. Fil. I, p. 35; Hook. et Bak. Syn. Fil.
p. 32. Palypodium — Sw. Syn. Fil. p. 73. — Forêts à Tér-
raba, 260 m. (Pitt, n° 3543); Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond,
in Pitt. n° 9470). — Répandu dans l’Amérique tropicale.
180
Obs. Rhizôme bulbeux, acaule, à longues racines. Base du
stipe et tête du rhizôme munies d'un duvet brun doré, très fin
et très court.
23. Dieksonia (Dennstacdlia) cieutaria Sw. Syn. Fil, p. 137; Hook.
Sp. Fil. 1, p. 76; Hook. et Bak, Syn. Fil. p. 53. — Tsäki
(Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9452); juan Vinas
(vers. Atlant.) 1135 m. (Tond. n° 1821). — La plante de Tsäki
est une forme à dentelures très obtuses, caractère qui la
rapproche de D. obtusifolia Willd. — Très répandu dans
l'Amérique tropicale.
24. — apiifolia Hook. Sp. Fi. 1, p.77, t. 26c; Hook. et Bak. Syn. Fil.
p. 53. — Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7494 et 6925),
Shirores (Talamanca) (Tond.); La Vieja (entrée de la plaine de
San Carlos) (Bioll. n° 902). — Andes du Pérou et de l’Ecuador.
Obs. — C’est bien la plante de Hooker mais les échantillons
du Costa-Rica ont les lobes un peu plus larges. — Espèce
à tissu moins herbacé mais plus ferme, luisant (« shining »
Hook.) à la surface, tandis que D. cicutaria est opaque.
25. — rubiginosa Kaulf. Enum. Fil. p.226; Hook. Sp. Fil. 1, p.77;
Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 53. — Forêts de San Marcos 1355 m.
(Tond. in Pitt. n° 7729); forêts de Tsaki (Talamanca) 200 m.
(Tond, n° 9467).
— — Var. authriscifolia Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 53. D. anthri-
cifolia Kaulf. Enum. Fil. p. 227; Hook. Sp. Fil. I. p. 75
t. 27 b. — Tsäki 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9467); Matina
(Tond. n°9750); Boca de Zhorquin (Talamanca) (Tond. n°° 8631
et 8644). — L'espèce est répandue dans l'Amérique tropicale.
26. — decomposita Christ (nov. sp.). — Allié au
D. rubiginosa Kaulf, mais différant de celui-ci
par des segments beaucoup plus grands, large-
ment deltoïdes, sessiles, longs &e 2 cent. et larges
de 1 cent., franchement pennés, c’est à dire inci-
sés en 6 lobes environ de chaqne côté jusqu'au
rachis du segment; ces lobes de 5 mill. de long
sont lancéolés linéaires, aigus et ont jusqu’à 6
dents profondes, lancéolées linéaires également ;
181
chaque lobe porte 6 sores insérés à l’angle des
dentelures. Sores de la grandeur et de la forme
de ceux de D. rubiginosa. Ce dernier diffère de
notre plante par les segments plus petits, plus
étroits, incisés en lobes obtus seulement jusqu’à
la moitié.
Le D. rubiginosa var. anthriscifolia Kaulf.
figuré par Hooker est loin d’être aussi profon-
dément divisé que notre espèce. Par le port des
pinnules ressemble à s’y méprendre à un très
grand Athyrium filix-fœmina, v. multidentatum
Milde, — Plante très grande, pinnules plus larges
que dans le D. rubiginosa (25 cent.); rachis
rougeàtre, finement pubescent, ainsi que la face
inférieure des frondes. — Boca de Zhorquin
(Talamanca) mars 1894(Tond. in Pitt. n° 8644).
27. Davallia inaequalis Kunze Syn. pi. crypt. Poepp., p. 87; Hook.
Sp. Fil. I, p. 180 (excel. var. y); Hook. et Bak. Syn. Fil.,
p. 99. — Marais de Sierpe (litt: du Pacif.) (Pitt. n° 6842);
forêts de Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond. n° 9444). — A
été trouvé dans le Nicaragua, à Boca Machado (vallée du
S. Juan) en avril 1895 (Pitt. n° 9631), — Répandu dans
l'Amérique tropicale.
28. — thecifera H. B. et K. Nov. gen. et sp. pl. 1, p. 23; Hook.
Sp. Fil. 1, p. 189; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 100. — San
Isidro près de San José. (J. F. Tristan in Pitt. n° 1425). —
Brésil, Andes de l’Écuador et de la Colombie ct Afrique trop.
austr, et subtrop.
Le port et la structure de cette plante indiquent un vrai
Asplenium, lrès voisin de À, flaccidum Forst.; elle devrait
donc ne pas être placée ici. Ses réceptacles sont ordinairement
davalloïdes, mais il existe aussi des formes à sores dareoïdes,
appelées par Kuhn Asplenium theciferum. Je possède des
échantillons ayant ces caractères et récoltés par Hildebrand à
Madagascar,
182
29. Cystopteris fragilis Bernh. in Schrad. VNeues Journ. f. d. Bot.
I, p.27; Hook. Sp. Fil. I, p.197, Bak. Syn. Fil. p. 103. — Los
Arcangeles (massif de l’Iseazü) 1900 m. (Pitt. n° 254b);
La Uruca, bords du Rio Virilla 1100 m. (Pitt. nos 414, 635
et 636); Cerro del Durazno (massif de l’Irazù 2200 m)
(Pitt. ne 632) ; San José (Bioll. in Pitt. n° 1065), — Fougère
ubiquiste des pays tempérés et des hautes montagnes des
tropiques.
La plante costaricienne a un port plus allongé mais à part
cela ne diffère aucunement de celle de l’Europe.
30. Hymenophyllum ciliatum Sw. F. Ind. Occid. III, p. 1733; Hook.
Sp. Fil. 1, p. 88; Hook. et Bak., Syn. Fil. p. 63. — Les
poils étoilés et stipités sont très développés et selon M. Klebs,
les parois radiales des cellules sont couvertes de ponctuations
en relief. — Piedra del Convento près Buenos-Aires (Pitt. et
Tond. n°: 3552 et 4183). — L'espèce prise dans le sens admis
par Baker a la dispersion suivante : Toute l'Amérique trop.,
Afrique trop., Himalaya et Nouvelle Zélande.
*_ —_ var. splendidum J. É. Bomm. /. splendidum Van den
Bossche; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.63 in obs. — Carrillo,
300 m., juill. 1889 (Pitt. n° 1674). — Guatemala, Équateur,
Afrique trop. occ.
31. — tunbridgense Sm. fl. Brit. II], p. 1141; Hook. Sp. Fil. I, p.95;
Hook. et Bak, Syn. Fil., p. 67. — La Palma, 1550 m. (Pitt.
n° 703); Rancho del Achiote (Poàs) 2245 m. (Pitt. n° 2953);
Roble, mousse des arbres (Fond. in Pitt. n° 4184); volcan du
Barba (Tond. in Pitt. n°5 1930 et 1931) ; entre la lagune du
Barba et le Carrizal (Pitt.)
Les plantes sont allongées, à segments plus longs et moins
divisés que dans la plupart des formes d'Europe et de Madère,
mais je ne trouve aucune différence caractéristique. — Fougère
à peu près ubiquiste depuis la Norwège jusqu’au détroit de
Magellan, la Nouvelle Zélande et la colonie du Cap, mais
toujours le long des côtes et ne pénétrant pas dans l’intérieur
des continents.
32. — Durandi Christ (nov. sp.). — Dimensions de
H. tunbridgense Sm. mais à frondes plus divi-
sées. Ressemble à Æ. fucoides Sw. en miniature
183
et appartient au groupe des Leplocionium par ses
dentelures spinescentes très rares, existant prin-
cipalement aux involucres et à leur voisinage.
Stipe filiforme, 4 cent.; fronde bipinnatifide
8 cent. de long, 1/2 cent. de large; rachis fili-
forme, non ailé jusqu’au sommet; les rachis
secondaires étroitement ailés ; pinnules rhomboï-
dales à segments allongés peu bifurqués, très
étroits (55 mill.) noirätres, linéaires, arrondis
au sommet, dans la partie fructifère de la fronde ;
un peu dilatés à la base à l’instar de H. fucoides,
à bords irrégulièrement ondulés, munis vers le
sommet de quelques dentelures spinescentes ;
involucres un peu plus larges que les lobes ter-
minaux de la partie supérieure de la fronde
(non à la base du côté supérieur des pinnules
comme chez H. fucoides) arrondis, valves peu
divisées; pourtour extérieur de l'involucre spi-
nescent,
Sur les arbres: La Palma, 1500-1700 m., juin
1895 (Tond. in Pitt. n° 9695).
33. Hymenopbhyllum fucoides Sw. F1. Ind. Occid. IT, p.1747; Hook.
Sp. Fil, T, p. 100; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 69. — Forêts
du Barba (Tond, in Pitt. n° 1931); vieux troncs à La Esme-
ralda. 2100 m. (Tond. n° 1695). — Fougère commune dans
l’Amérique tropicale.
34 — axillare Sw. Syn. Fil. p. 148; Hook. Sp. Fu. I, p. IT; Hook.
et Bak, Syn. Fil. p. 53. — Forêts du Barba. 2500 m. (vers.
Pacif.) (Tond. in Pitt. n° 1926), — Antilles, Venezuela.
35, — polyanthos Sw. Syn, Fil. p.149; Hook. Sp. Fil. I, p. 106;
Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 60, — Vieux trones : La Esmeralda.
2100 m. (Tond. in Pitt.); Alto del Palmital (vallée du General)
2160-1100 m. (Pitt. n° 3349); Tablazo, 1800 m. (Tond. in Pitt,
184
n° 7949): sur les arbres : La Palma 1500-1800 m. (Tond.
in Pitt. n° 9694).
Obs. — Le H. polyanthos se présente souvent sous la forme
très lâche, membraneuse à segments pendants ou retombants
propre aux échantillons d'Amérique. — Commun sous les
tropiques des deux mondes.
36. Hymenophyllum microcarpum Desv. in Mém. Sor. Linn. IV,
p. 333; Hook. et Bak. Syn, Fil., p.65. — Forêts humides : Ia
Carpintera (Pitt. n° 117); Roble (Irazü) (Pitt). — Du
Brésil au Venezuela.
37. Ærichomanes pinnatum Sw. Syn. Fil., p. 142; Hook, et Bak.
Syn. Fil. p.84. — Buenos Aires (Tond. in Pitt.).— Amérique
tropicale.
33. — crispum L. Sp. pl., ed. Il, p. 1560; Hook. Sp. Fil., I, p 130;
Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 82. — Sur les arbres : La Palma.
(vers. Pacif.) 1500-1700 m. (Tond. in Pitt. n°9690). — Formes
passant de la variété naine du Brésil (7. pilosum Raddi) à la
grande forme normale. — Amérique trop. (Antilles et du
Mexique au Brésil et au Pérou): Afrique trop. oce. (côte de
Guinée).
39. — brachypus Kunze PL. crypt. Poepp., p. 105; Hook. Sp. Fu.
1121; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 80. — Collines de Ochoa
(vallée du S. Carlos) 50 m. (Pitt.), — Antilles, Brésil, Pérou,
40. — radicans Sw. F1. Ind. Occid. IX, p. 1736 ; Hook. et Bak, Syn.
Fil, p. 81. — Juan Vinäs (vers. Atlant.,) (Tond. in Pitt.
n° 1331). — Amérique trop.; pays atlantiques de l’ancien
monde; Inde, Japon, Polynésie.
Nos échantillons se rapportent à la variété à frondes
allongées, lancéolées ovoïdes, à stipe plus court, propre à
l'Amérique tropicale et non à la forme deltoïde de l'Afrique et
des Iles Atlantiques, où du reste, la première forme se trouve
aussi, mais plus rarement.
41. — Prieurii Kunze : Hook,. et Bak. Syn. Fil. p. 86. T. anceps Hook.
Syn, Fil. TL p. 135 t. 40 c. — Carrillo, 300 m, (Pitt. n° 1166).
— Antilles et du Brésil au Pérou.
42, — rigidum Sw. Fl. Ind. Occid. I, p. 1738; Hook. Sp. Fil. I,
p.133; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.86.— Carrillo 300 m. (Pitt.
n° 1177). — Commun sous les tropiques des deux mondes.
43, — capillaceum L. T. trichoideum Sw. FL. Ind. Occ. IN, p. 1741;
CS
es
45.
46.
47.
48.
49.
185
Hook. Sp. Fil, I, p, 141 ; Hook. ct Bak. Syn. Fil. p.85. — Sur
l'écorce d’un arbre : La Esmeralda. (Tond. n° 1694); Rancho
Redondo, épiphyte (Pitt. n° 1133). — Disséminé dans l’Amé-
rique tropicale.
. Trichomanes elegans Rudge Guian., p. 24, t. 35; Hook. Sp. Fil.
I, p. 114; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 72. — Rio Naranjo 200-
250 m.(Tond. in Pitt.n°5 7963 et7583) ; marais de Sierpe (côte du
Pacif.) (Pitt. n° 6834). — Du Mexique et des Antilles au Pérou.
Hypolepis repens Pres! Tent. Pterid.p.162; Hook. Sp. Fit. 11, p.64;
Book. et Bak. Syn. Fil, p.129. — Carrillo (Coop. in Pitt. n°386).
— Amér. trop. (Antilles et du Mexique au Brésil et au Pérou).
Lindsaya trapeziformis Dryand.in Trans. Linn. Soc. III, p. 42,
t. 9; Hook. Sp. Fil, I, p. 214; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 107.
— Entre le Rio del Convento et Buenos Aires. (Tond. in Pitt,
n°3507). — Antil'es et du Guatemala au Brésil, Archipel Malais.
Adiantum Seemanni Hook. Sp. Fil, IT, p.5, t. 814; Hook. et
Bak Syn. Fil. p. 121. — Rio Zhorquin. 50 m. (Tond. in Pitt,
n°5 5580); Boruca. 450 m, (Pitt. n°s 3557 et 4610); Buenos Aires
(lond. n° 4836 et 6646). — Brésil, Nicaragua, Guatemala.
— trapeziforme L. Sp. pl., ed. 11, p. 1559; Hook. Sp. Fül, I,
p. 33; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 118. — Vallée du Rio Jaris
et bois près de Pacaca (Pitt. n°s 1623 et 3248); forêts de l’Alto
del Rodeo, 1100 m. (Pitt. sine num.). — Antilles et du Mexique
au Brésil.
— macrophyllum Sw. Prodr. veget, Ind. Occid. p.135 ; Hook. Sp.
Fil. II p.3; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 121. 4. Lancea L.
fide cl. J. É. Bommer in sched, (nec FI, Brasil.) — Vallée du
Rio Tuis. 600 m. (Tond. in Pitt. n°5194); Rio Colorado près
Turrialba 870 m. (Tond. n° 8289); La Vieja (Pitt. n° 1070);
Shirores (Talamanca) (Tond. n° 9201); Puerto Viejo (Bioll.
in Pitt. n° 7500); Boruca 450 m. (Pitt. n° 3557); Herran
(Pitt. n° 77); Carrillo (Cooper in Pitt, n°590). — Antilles et
du Mexique au Brésil,
Obs. — L’A. Lancea Sw. du F1. Brasiliensis 1, 2 p.374 est
l’A. tetraphyllum Sw., tandis que Baker (Syn. Fil. p. 107),
donne À. Lancea L. comme synonyme de Lindsaya trapezi-
formis Dryand. Un nom interprété aussi différemment doit
être abandonné.
15
186
50. Adiantum Kanlfussii Kunze in Linnaea XXI, p. 221 ; Hook. Sp.
Fil. I, p. 7; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.115. — Boruca (Pitt.
n° 4422) ; Carrillo (Cooper in Pitt, n° 589); plaine de Surubres
près Puntarenas, 100 m. (Bioll. in Pitt. n° 2685); Puerto
Viejo (Bioll. ne 7699). — Antilles et du Mexique au Brésil.
La forme à dentelures plus profondes, donc à sores plus
séparés (À. m”acrodon Kaulf, ex Bommer) croit à Boruca
(Tond, in Pitt. ne 4825).
L'A. macrodon Kaulf. est, d’après le F1. Brasiliensis, un
synonyme de l'A. intermedium Sw.
5l. — obliquum Willd. Sp. pl. V, p. 420; Hook. Sp. Fil. IL,
p. 8t. 79A; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 115. — Tsäki
(Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9485). — Antilles et du
Mexique au Brésil.
Obs. — Cet Adiantum diffère à peine de l’espèce précédente.
52 — intermedium Sw. in Vet. 4kad. Handl. Siockh. (1317) p. 76 ;
Hook. Sp. Fil. II, p. 25; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 116, —
Puerto Viejo (Bioll.in Pitt. n°5 6936 et 7485); Tsäki(Talamanca)
200 m. (Tond. in Pitt. n°5 9483 et 9489); collines de Palarra,
près San José 1300 m. (Pitt. ne 1130); vallée de San Juan
(Pitt. n° 9632). — Du Mexique et des Antilles jusqu’au Brésil.
Trouvé aussi au Nicaragua à Boca Machado par M. Pittier.
53. — tetraphyllum Willd. Sp. pl. V. p. 441; Hook. et Bak. Syn. Fu.
p.120. À. Lancea Bak. (an L.?) in Mart. F1. Brasil. I, 2, p. 374.
A.serrato-dentatum H. B. et K. (non Willd.) fide cl. J. É. Bom-
mer in sched. — Marais de Sierpe (côte du Pacif.) (Pitt.
no 6805); Cabagra près Buenos-Aires (Tond. in Pitt. n° 6555);
Boruca 450 m, (Tond. n°5 3560, 4443 et 4609); Terraba (Tond.
n° 3542); Buenos-Aires (Tond. n° 4531); Puerto Viejo (Bioll.
in Pitt. n° 7474); Rio San Juan, 30 m. (Pitt. n° 2577); Shirores
(Talamanca) (Tond. n° 9205); Surubres près Puntarenas
(Bioll. n° 2675). — Antilles et du Mexique au Brésil; Golfe
de Guinée (Afrique trop. occid.).
Obs. — L'A. serrato-dentatum de Willdenow est l'A, obtu-
sum Desv. qui se distingue par des pinnules beaucoup plus
petites, arrondies.
Notre plante du Costa-Rica, à stipe velu, à segments grands,
les stériles très dentés, offre le type très développé de cette
espèce si commune dans l’ Amérique tropicale,
04.
55.
06.
57.
187
*Adiantum tetrophyllum var. fructuosum (Kunze). À. fruc-
tuosum Kunze in ZLinnaea IX, p. 81. — Vallée du General,
600 m. (Tond. in Pitt.).
Obs. — Échantillon concordant assez avec la figure de Kunze
in Schkubhr Farnkr. suppl. t. 152 B. et remarquable par sa
ressemblance avec À. pulverulentum L., sauf la division de la
ligne sorale en 5 ou 6 sores, mais les pinnules supérieures ne
portent qu’un sore, semblable comme forme et comme situation
à celui de l’A. pulverulentum.
crenatum Willd, Sp. pl V, p. 446; Hook. Sp. Fil. II, p. 48;
Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 120.— Forêts du Talamanca, 200 m.
(Tond. in Pitt. n° 9462). — Mexique et Antilles.
pulverulentum L. Sp. pl., ed. II, p. 1559; Hook, Sp. Fil. IT,
p. 17; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.122 (4. proximum Gaudich.
ex Freyc. Voy. Bot. p. 480, fide Bomm. in sched,). — San
Marcos 1355 m. (Tond. in Pitt. n° 7722); La Vieja (plaine du
S. Carlos) 750 m. (Bioll. in Pitt. n° 911). — Des Antilles au
Brésil,
Obs, — Type identique à la plante du Guatemala et de l’Amé-
que du Sud.
obtusum Desv. in Berl. Mag. V, p. 327; Hook. Sp. Fil, 1,
p. 19; Hook, et Bak, Syn. Fil, p. 119. (4. rhomboideum H. B.
et K. var. strictum KI. fide el. Bommer in sched.). — Forme
petite, stérile, évidemment jeune : Buenos-Aires 250 m. (Tond.
in Pitt. n° 4850); Forme normale : Tsäki (Talamanca) 200 m.
(Tond, n° 9442). — Antilles et Isthme de Panama jusqu’au
Brésil,
tenerum Sw. F2, Ind. Occid. II, p. 1719; Hook. Sp. Fil. II,
p. 45; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 124. (A. multiforme Al.
Braun ex cl. J. É. Bommer in sched.). Toujours caractérisé
par des pinnules bien articulées, se détachant par une jointure
du pédicelle, ainsi que l’a déjà remarqué Grisebach (F4, des
Antilles), Forme un peu plus grande (4. amplum Presl ex
Bommer in sched.). — Cerro del Durazno (Irazü) 2200 m.
Pitt. n° 628 et 7798); Cuesta de Tarrazù 1900 m. (Tond. in
Pitt.); forêts du Roble (massif de l’Irazu) (Pitt. n° 4192); La
Verbena 1000 m. (Tond. n° 8802). — Commun dans l’Amé-
rique tropicale jusqu’à Juan Fernandez,
158
353. *Adiantum colpodes Th. Moore in Gard. Chron. (1865), p. 530 ;
9.
Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 124. Espèce faiblement caractérisée
entre À. concinnum H. B. et K. et À. {enerum Sw.; peut être
une forme aberrante de la première espèce. Port et pinnules ba-
sales presques sessiles de À. concinnum ; dentelure des pin-
nules de À. œthiopicum L.; sores de À. tenerum Sw. — Cerro
del Durazno (massif de l’Irazü) (Pitt. n° 629). — Pérou et
Éeuador.
— concinnum H. B. et K. Mov. gen. et sp. pl. I, p. 17 et VIT,
t. 668; Hook. Sp. Fil. Il, p. 42; Hook. et Bak. Syn. Fil.,
p. 123. — Plaine de Surubres et de Puntarenas (Bioll. in Pitt.
n° 2668); montée de San José au Sapote (Tond.in Pitt. n° 7278);
Boruca (Tond. n° 4445); Ilanos de Turücares, 650 m. (Pitt.
n° 493); San José (Pitt. n°5 27 et 46). — Antilles et du
Mexique au Brésil.
60. — patens Wild. Sp. pl. V, p. 439; Hook. Sp. Fil. IL, p. 29
t. 87A; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.126. — La Verbena près
Alajuelita 1000 m. (Tond. in Pitt. n° 8798); San José au Sapote
(Tond. in Pitt. n° 7295); Surubres au sud de Puntarenas,
1000 m. (Bioll. in Pitt. n° 2686); La Uruca (Bioll. n° 913); de
San José à Escazüu (Tond. n° 483); San José. (Pitt. n° 48 et
48b); bords du Rio Torres (Tond. n° 8066). — Du Mexique à
l'Écuador.
61. pPellaea Intramarginalis J. Sm.; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 184;
Cheilanthes — Hook. Sp. Fil. I, p. 112, — Rio Torrès près
San Francisco de Guadalupe (Tond. in Pitt. n° 7242); La
Uruca (Pitt. n° 351 et 917; Tond. n° 7220); haies à la Verbena
près Alajuelita (Pitt. n° 9,2). — Mexique, Guatemala.
62. — densa Hook. Sp. Fil. 11, p.150 et V, p.125b; Hook. et Bak. Syn.
Fil, p. 149. — Aguacate près Atenas 850 m. (Pitt. no 492);
Alajuela, 980 m. (Pitt. n° 756). — Le long des chaines
côtières du Pacifique, depuis le territoire de Washington jus-
qu’au Mexique et au Costa-Rica.
Obs. — Ce Pellæa n'est donc, vu la faible altitude, nullement
une plante alpestre ou des päramos comme d’autres localités,
de l’Orégon et du Guatemala etc., le donneraient à penser. Du
reste en Californie, il croit au bord du Sacramento, où il y
a des eaux chaudes (Pringle).
189
63. Pteris aquilina L. Sp. pl., ed. 1, p. 1075; Hook. Sp. Fül, I,
p. 196; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 162. — Forme très déve-
loppée, mais qui n’estnile P.caudataL. nile P.esculenta Forst.
des pays tropicaux.— Tablazo 1800 m.(Tond. in Pitt. n° 7943),
— Le type croit dans les terrains siliceux du monde entier.
64. — quadriaurita Retz. Observ. bot. VI, p. 3$1, Hook. Sp. Fil, II,
p. 179, t. 1348; Hook. et Bak. Syn. Fil. p.158. — Forme
typique, à nervures libres, à segments étroits, allongés, linéai-
res, de couleur vert foncé : Carrillo (Cooper in Pitt. n° 645);
Turrialba, 200 m. (Tond. in Pitt, n° 4089); La Uruca (Biol, in
Pitt. n° 1058); S. José (Tond. n° 7266); La Verbena 1000 m.
(Tond. n° 8791). Forme très large : Puerto Viejo (Bioll. n°7175);
Rio Naranjo 200 m. (Pitt. n° 7587). Jeune plante à segments
très denticulés : San Marcos 1355 m. (Tond. n° 7723); Rio
Zhorquin 50 m. (Tond. n° 8579); Piedra del Convento près
Buenos-Aires (Tond. n° 3550); forêts à General 600 m. (Tond.
n° 3342); Juan Viñas (Pitt, n° 1843); La Vieja (Bioll. n° 1068);
Machuca (Rio San Juan, 30 m. (Tond. n° 2576). — Espèce
répandue dans tous les pays chauds du globe.
Une forme à sommet prolifère (P. prolifera J.Ë. Bommer in
sched.) mais ne différant pas autrement du type, provient de
Juan Vinas 25 janv. 1890 (Pitt. n° 1841).
— — var. curtidens Christ (nov. var.). — Seg-
ments larges, courts, obtus, espacés, nervures
libres, de couleur vert clair.
San Francisco de Guadalupe, janvier 1894.
(Tond. in Pitt. n° 8494).
— — var. pungens (Willd.). P. pungens Willd. Sp. pl. V, p.387;
Hook. Sp. Fil. Il, p. 182; Hook. et Bak. Syn. Fil., p.159. —
Diffère du type par des pinnules non divisées jusque vers le
sommet, mais à large aile centrale, de 7 mill., de longueur et
par des appendices linéaires et dentés de 4 à 8 cent, de lon-
gueur et de 5 mill. de largeur, dans lesquels se terminent
brusquement les pinnules. Les sinus des segments sont aigus,
étroits, marqués d’une curieuse excavation analogue aux sores
enfoncés de quelques Polypodium. Cette excavation est con-
cave sur la face inférieure, mais en relief sur la face supérieure
190
de la fronde et y forme une série de pseudo-sores le long de la
nervure médiane de chaque pinnule. Les sores étroits bordent
les segments jusque vers la pointe qui est dentée même dans
les échantillons fertiles. Nervation du P. quadriaurita type,
avec cette différence qu’il existe entre les segments deux ner-
villes dirigées à angle droit vers le sinus, non arquées comme
dans P. aurita. Les échantillons des Antilles ont le stipe muni
d’aiguillons courts, mais très pointus; ceux du Costa-Rica ont
le stipe lisse; pour le reste, les échantillons de Puerto-Rico
(Sintenis n° 2589 determ. Kuhn) sont identiques et ont aussi les
pseudo-sores. Ce serait une espèce très marquée si elle n’était
pas reliée au type par des formes intermédiaires! — Tsuritkub
(Talamanca, vers. atlant.) (Tond. in Pitt. n° 8651); Tsäki
(Talamanca) (Tond.); La Vieja à l'entrée de la plaine du San
Carlos (Pitt. no 910).
Obs. — Le n° 8196 récolté par M. Tonduz dans la vallée du
Rio Tuis est très semblable, mais les excavations et les nervilles
du sinus manquent.
Pteris quadriaurita var, biaurita (L.). P. biaurila L. Sp. pl.,
65.
ed. I. p. 1076; Hook. Sp. Fil. Il p. 204; Hook, et Bak. Syn.
Fil. p. 164. — Nervures arquées dans les sinus.
Plaine de Surubres au sud de Puntarenas (Bioll. in Pitt.
n° 2669); Alto del Rodeo 1100 m. (Bioll. n° 1068, Pitt, n° 1624).
Surubres près San Mateo 200 m. (Bioll. n° 7009). — La pre-
mière de ces plantes forme une transition parfaite entre bi-
et quadriaurita; elle présente des pinnules à ares et à ner-
vures libres!
mollis Christ (noy. sp.) — Appartient au
groupe Tripartitae des Eupteris à nervation non
anastomosée et se distingue de prime abord des
autres espèces américaines de ce groupe, par son
tissu herbacé, délicat et pas du tout coriace, ses
lobes courts, égaux, obtus. Port de P. marginata
Bory, mais la nervation n'est point anastamosée
quoique rameuse, et presque en are à la base
des segments, arc qui du reste n'est pas fermé.
191
Stipes 70 cent. longus, stramineo-rufus, sul-
catus, nitidus; frons tripartita, 60 cent. longa,
pinnis lateralibus pinnam centralem aequantibus
basi iterum partitis; pinnulis 8 ad 10 cent.
longis, 2 ad 5 cent. latis, aequalibus, spatio
infra 5 cent., supra 2 cent. distantibus, obscure
viridibus glabris, segmentis usque ad nervum
pinnulae incisis, numero 12 ad 15 utroque latere,
tenuiter herbaceis, lanceolatis obtusis contiguis,
supra obscure crenulatis sterilibus, 1 cent. longis
ferulibus minoribus; nervatura vix conspicua,
nervulis ramosis, patulis, sed liberis, 6 mill. lon-
gis, soris latis a basi haud ad apicem segmentorum
productis.
Forêts de San Marcos 1555 m. (Tond. in Pitt.
n° 7565).
66. Pteris laciniata Willd, Sp, pl. V, p. 397; Hook. Sp. Fil. I, p.160;
Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 160. — Puerto Viejo (Bioll. in Pitt.
n° 7478), — Antilles et du Mexique au Pérou.
67. — podophylla Sw. Syn. Fil. p 100; Hook. Sp, Fil, Re p. 227;
Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 173.
var. setifera Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 173. P, selifera
Hook. Sp. Fil. I, p. 224, Litobrochia — Fée Gen. Fil. p. 138;
P. orizabae Martens et Galeotti Foug. du Mexique p. 52 tab. 13
(icon. opt.!). (P. ferruginea J.É.Bomm. in sched.). Très grand
Pteris;tigescourtes, frondes longues etamples, dela taille et du
pourtour de P, laciniata Willd. ; pinnules longues de 12 cent.,
larges de 2 cent., les fertiles surtout très régulièrement incisées
en segments distants (à sinus arrondi) ovales, falciformes,
pointues et crochues, d’un cent. de long., coriaces, luisantes en
dessus quelque peu glanduleuses en dessous et à l’état fructi-
fère recouvertes partout de sporanges (de là le nom de Bom-
mer). Sores courant autour des sinus mais n’atteignant pas la
pointe des segments; nervures distinctes; une série d’aréoles
fermées le long de la nervure médiane du segment des deux
192
côtés et de là des nervures simples vers le bord, — Puerto Viejo
(Bioll. in Pitt. n° 7491); forêts du Roble (massif de l’Irazü)
env. 2000 m. (Tond. in Pitt. no 4189). — Je possède la même
plante venant de Costa Grande, Sta-Maria (Guatemala) 6500 p,
et recoltée par Bernouilli et Cario (n° 355). — Antilles et du
Mexique à l’Écuador.
68. Pteris elata Agardh Sp. gen. Pterid. p. 63; Hook. Sp. Fil. IT,
p. 223; Hook. et B:k. Syn. Fil. p. 173. — Forêts du Turrialba,
2700 m. (Pitt. n° 849); Roble (Irazu) 2000 m. (Tond. in Pitt.
n° 4179). — Cette espèce, reconnaissable àsesfaces opaques et
à son tissu charnu, s’étend du Costa-Rica et du Panama à
Équateur.
69. — Kunzeana Agardh Sp. gen. Pterid. p. 62; Hook. Sp. Fil. I,
p. 221, t. 139; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 173.
— — var, polita J. É. Bomm. P. polita Link. — Juan Vinas
(Tond. n°1825); Rio Naranjo (Tond. n°7585, jeune pl. à segm.
denticul. et 7640) ; Surubres (Bioll. in Pitt. n° 7006) ; forêts de
Tsäki (Talamanca) (Tond. ne 4613); La Palma (Pitt. n° 713); La
Uruca au bord du Rio Virilla (Pitt. ne 359 et 360); Boruca
(Tond. n° 4613). — Le type croit aux Antilles et du Mexique
à l’Écuador. ;
Obs. — Hooker et Baker (Syn. Fil. p.171) rapportent le
P. polita Link au P. aculeata Sw.
70. — incisa Thunb. F1. Capens. (ed. Schult. 1823) p. 23; Hook.
Sp. Fil. W, p.172; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 172. —
Sommet de l’Irazü, 3400 m. (Bioll. in Pitt. n° 915) ; Rancho
del Achiote (flanc S. du Poäs) 2240 m. (Pitt. n° 375). Ces
stations alpestres sont remarquables. — Cette espèce cosmo-
polite des pays chauds pénètre bien avant vers l’extrême S. de
l'hémisphère austral.
Obs. — Entre le Potrero del Alto et le Rancho del Achiote,
M. H. Pittier en a récolté une forme rugosa (P. rugosa
J. É. Bomm. in sched.).
71. Blechnum occidentale L. Sp. pl., ed.1, p. 1077; Hook Sp.
Fil., IL, p. 50; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 185. — Las
Lomas (Pitt. n° 9743) ; sineloco (Pitt. n°659) ; Tsàki (Talamanca)
200 m. (Tond. n° 9482); Boruca 450 m. (Tond. n° 3571); Su-
rubres au S. de Puntarenas 100 m. (Bioll. n° 2652); haies sur
72.
73.
74.
76.
195
la route de San José au Sapote (Pitt. n° 7294); La Vieja (Bioll.
n° 1076); bords du Rio Torres (Tond. n° 7994) ; San-José, troncs
(Tond. n°5 921, 7294, Pitt. n° 40); San Juan (Tond.); Herran
1200 m. (Pitt. 6S) ; Cerro de Don Esteban (Candelaria) 1500 m.
(Pitt. n° 3), — Forme auriculée (B. campylotis Kunze) : Ran-
cho del Achiote 2000 m. au S. du Poàs (Pitt. n° 837).
Obs. — Une forme grande à segments très allongés et serrés
(B. Cunninghamii Moore ex Bommer in sched.) a été récoltée
à La Uruca par M. Biolley (coll. Pitt. no 921 a).
B. occidentale var, lomariaceum (Sodiro) B. lomariaceum
Sodiro Crypt. vasc. Quit. (1893) p. 129. — Dimorphe: fronde
stérile normale; fronde fertile à segments linéaires, serrés,
étroits, à sores recouvrant presqu’entièrement la face infé-
rieure,
Rio-Ceibo à Buenos-Aires (Pitt. n° 3563). — Le type est
commun dans toute l’Amérique trop.; la variété est indiquée
dans les Andes de l’Écuador.
asplenioides Sw.in Vet. Akad. Handl. Stockh. (1817) p. 72,
t. 3, fig. 2; Hook. Sp. Fil. HI, p. 45 ; Hook. et Bak. Syn. Fil.
p- 183. — Carrillo (Cooper in Pitt. n° 7620. — De Panama au
Brésil.
— longifolium Humb. et Bonpl. ex Willd. Sp. pl. V, p.413;
Hook. Sp. Fil. IT, p. 129, t. 194; Hook. et Bak. Syn, Fil.,
p. 185. — Carrillo 300 m., (Cooper in Pitt. n°° 667°et 1175). —
Antilles et du Mexique au Brésil.
intermedium Link Hort. reg. Berol. II, p.75 ; Hook. Sp. Fil.
II, p. 47. — Rodeo de Pacaca 900 m. (Pitt. n° 3249). — Du
Mexique à la Colombie.
Fendieri Hook. Sp. Fil. TT, p. 43 t. 158; Hook. et Bak. Syn.
Fil. p. 185. — Surubres (Bioll. in Pitt. n° 2678). — Mexique
et Brésil.
lanceola Sw. in Vet. Akad. Handl. Stockh. (1817) p. 71 t. 3.
Presl £pimel. bot. p. 104; Hook. Sp. Fül. III, p. 47; Hook.
et Bak, Syn. Fil. p.183. — De Panama au Brésil.
— var. trifoliatum Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 183. B. trifo-
liatum Kaulf. Enum. Fil, p. 157. — Piedra del Convento
(Pitt. n° 3546).
Obs. — Serait-ce une variété ou un état jeune de B, longi-
194
folium H. B. et K.? Des échantillons du Musée de Rio de
Janeiro me suggèrent ce soupçon, déjà émis du reste.
77. Biechnum volubile Kaulf. Enum. Fil. p.159; Hook. Sp. Fil. HI,
p. 62, Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 187. — Rio Naranjo (Tond.
in Pitt. n° 7620); Juan Vinas (Pitt. n° 1835 et 1886); Carrillo
300 m. (Pitt. n° 1173); Las Pavas 800 m. (Pitt. n° 3097) ; forêts
de Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9468). —
Répandu aux Antilles et de la Colombie au Brésil.
78. Lomaria attenuata Willd. Sp. pl, V, p. 290; Hook. Sp. Fil. HI,
p. 6; Hook, et Bak. Syn. Fil, p. 176. — Roble (massif de
l'Irazü) 2000 m. (Tond. in Pitt. n° 4182); chemin de Carrillo
1200 m. (Pitt. n° 683); Rancho del Achiote (S. du Poäs) 2240 m.
(Pitt. no 329). — Antilles et du Guatemala au Brésil,
Afrique tropicale; colonie du Cap, Océanie.
79. — Herminierii Bory ex Kunze in Schkubr Farnkr. (Suppl.)
p. 173, t. 73; Hook. Sp. Fil. III, p. 9; Hook. et Bak. Syn. Fil.
p. 176. — Rio Mancaron (Barba) 1200 m. (Pitt. n° 2001). —
Antilles et de la Colombie au Chili.
80. — procera Spreng. Syst. veget. IV, p. 65; Hook. Sp. Fil, III,
p- 23; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 179. — Forêts du Barba,
2500-2700 m. (Tond. in Pitt. n° 1921). — Forme très-grande
(L. spectabilis Liebm. fide cl. J. É. Bomm.): Juan Viñas (Pitt.
n° 1836m1s.). — Forme petite: Irazü aux sources du Rio Sucio
3000 m. (Pitt. n° 750). — Du Mexique au Chili, Afrique
australe, Australie, Polynésie.
81. — semicordata Bak. in Hook. et Bak. Syn, Fil., ed. I (1863),
p. 182. — Près du sommet de l'Irazü 3410 m. (Pitt. n. 1115)
(Biol. in Pitt n. 1062); Lagune supérieure du Poäs 2564 m.
(Pitt. n. 2970); Barba (Tond. in Pitt., n° 1930). — Plante
alpine du Mexique au Brésil.
82. Aspleuium serratum L. Sp. p2. ed. Il, p. 1538; Hook. Sp. Fil. IN,
p. 81; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 193. — Tsäki (Talamanca)
200 m, (Tond. in Pitt. n° 9450) — Antilles et du Guatemala
au S. du Brésil.
383. — pumilum Sw. fl. Ind. Occid. II, p. 1610; Hook. Sp. Fil. III,
p.174; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 212. — La Uruca, troncs
de caféiers (Bioll. in Pitt. no 906); ruisseau à la Verbena près
Alajuelita (Pitt. n° 8811). — Antilles et du Mexique à la
Colombie; Afrique orient.
195
84, Asplenium Trichomanes L, Sp. pl. ed. I, p. 1080; Hook. Sp.
Fit, I, p. 186; Hook. et Bak, Syn. Fil. p. 196.
Le type se rencontre dans toutes les régions du globe.
— — var. viridissimuun Christ (nov.var.). À. viri-
dissimum J. É. Bomm. in sched. — Développe-
ment énorme de cette espèce si polymorphe,
dépassant encore de beaucoup le À. castaneum
Cham. et Schlecht. Longueur de la fronde 47 cent.,
64 paires de pinnae qui ont la longueur d’1,5 cent.
et la largeur de 0,8 cent. et la forme de À. monan-
themum L.c'est-à-dire la marge inférieure réduite,
la marge supérieure en oreillet. Sores de 5 millim.
à indusium blanchâtre. Mais les caractères et la
couleur sont typiques : rachis brun foncé.
Forêts du volcan du Barba 2755 m. (vers.
Atlantique), févr. 1890 (Tond. in Pitt. n° 1937).
85. — monanthemum Sm,. con. ined. t. 73; Hook, Sp. Fil. II,
p. 140; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 197. — Cerro del Durazno
(massif de l’Irazü) 2200 m, (Pitt. n° 630); Rio Birris 2840 m.
(Pitt, n° 162). — Du Mexique au Chili, îles de l'Océan Atlan-
tique, Afrique austr., îles Sandwich. |
86. — formosum Willd. Sp. pl, V, p. 329; Hook, Sp. Fil, III, p. 143;
Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 210, — Tsäki (Talamanca) 260 m.
(Tond. in Pitt, n° 9456); Boruca (Tond, in Pitt. n° 4446);
Rodeo de Pacaca (Pitt. n° 3267); San Juan (Pitt. n° 3105)
(Tond. n° 1231): Rio Tiliri à la Verbena 1000 m. (Tond.
n°8 3070 et 8799); Puntarenas (Bioll, in Pitt. n°2681); Alajuelita
(Tond. in Pitt. n° 3002); La Uruca 1100 m. (Pitt. n° 3358);
(Bioll, in Pitt, n° 914); Rio Virilla à S, Juan (Tond. in Pitt.
n°9148). — Amérique trop.; Nilgherries, Ceylan, Congo, Angola.
87. — lunutatum Sw. Syr. Fil. p. 80; Hook. et Bak. Syn. Fil.
p. 202; 4. erertum Bory in Willd, Sp. pl, V, p. 510; Hook.
Sp. Fil, IL, p. 216.
A. Forme non ailée ; Roble (massif de l’Irazü) 2000 m.
(Tond. in Pitt, n° 4176); Rio Poäs, 2000 m, (Pitt, n° 248).
196
B. Forme ailée (pinnis sursum valde auriculatis). A. pte-
ropus Kaulf, Enum. Fil. p. 170; Hook. Sp. Fil. IN, p. 123.
Forêts du Tittoral 2450 m. flane S-E. de l’Irazü (Pitt. n° 844a),
Sta Marie de Dota (Tond. in Pitt. n° 3058). — Forme naine,
facies d’A. pulchellum Raddi : Cerro del Durazno (massif de
l’Irazù) 2300 m. (Pitt. n° 630a).— Rég. trop du monde entier.
Asplemiuen Iuuwalatenn var. Dounell-Smithii
Christ. Donnell-Smithii Christ ex Donnell-Smith
in Bot. Gaz. (1895), p. 544. — Forme très-
grande ayant jusqu'à 7 décimètres, à 56 paires de
pinnules et se distinguant par des pinnae longue-
ment acuminées (acuminato-caudatae) se termi-
nant assez brusquement en un apex étroit très
profondément denté, de la longueur de la pin-
nule qui, avec cet appendice, mesure #4 à 5 cen-
timètres. Rachis non ailé, sores en rangs serrés,
nombreux, jusqu’à trente par pinnule, occupant
la face des pinnules jusqu'à la dentelure mais
n’entrant pas dans l’appendice.
M. Donnell-Smith me dit que cette forme,
prise d’abord pour le À. polyphyllum Bertoloni
(non Presl) en est fort différente. Je l'ai rattachée
à l'A. lunulatum Sw. avec lequel elle a le plus de
rapport. — Forêts du Rancho Florès (massif du
Barba) (Tond. in Pitt. n° 2074). La même plante
de Nebàj, dept. Quiché 2500 m. (Guatemala)
(coll. Donnell-Smith).
88. — obtusifoltum L. Sp. pl., ed. II, p. 1538; Hook. et Bak. Syn.
Fil. p. 202. Forme adulte, sans les frondes primaires
découpées de la jeune plante, à pinnae pointues et très-
auriculées. — Tsäki (Talamanea) 200 m. (Tond. in Pitt.
n° 9473). — Antilles et du Mexique au S. du Brésil.
89. — cuitrifolium L. Sp. pl. ed. Il, p. 1538; Hook. Sp. Fil. INT,
p. 110; Hook. ct Bak. Syn. FL. p.203, — Bois secs du Rodeo
197
de Pacaca, 900 m. (Pitt. n° 3232bis). — Antilles, Guatemala,
Amér. austr. (part. bor.).
90. Asplenium hastatum Klotzsch mss. ex Kunze in Zinnaea XXIII
p. 235; Hook. Sp. Fil, I, p. 116, t. 172; Hook. et Bak.
Syn. Fil. p. 205. — Rio Birris 2340 m. (Pitt. n° 630b). —
Colombie, Ecuador.
91. — ahscissum Willd. Sp. pl. V, p. 321; Hook. et Bak. Syn. Fil.
p.203. 4. firmum Kunze in Bot. Zeit. II, p. 283; Hook. Sp.
Fil. WA, p. 134. — Forêt du General (Tond. in Pitt. n° 3841),
— Antilles et du Costa-Rica au Brésil.
92. — auriculatum Sw.in Vet. Akad. Handl. Stockh. (1817) p. 68,
Hook. Sp. Fu. III, p.118, t. 174; Hook. et Bak, Syn. Fil.
p. 203. — Forêts de Tittoral 2450 m. S-E, de l'Irazu (Pitt.
n° 18944). Forme petite : La Palma (vers. Atlant.,) 1550 m.,
(Pitt. in 726). — Des Antilles et du Mexique au S. du Brésil.
— — var. aequilaterale Christ (nov. var.). —
Diffère du type par les pinnae horizontalement
étaleés ou même un peu réfléchies, à oreillets
inférieurs et supérieurs presqu'égaux. Le type à
les oreillets seulement en haut, tandis que la
partie inférieure des pinnae est tronquée. —
Surubres au S. de Puntarenas, juill. 1890,
(Bioll. in Pitt. no 2672); forêts du General
600 m., janv. 1891 (Tond. in Pitt. no 5541).
93, — bissectum Sw. Prodr. veget. Ind. Occid. p. 130 ; Hook. Sp. Fil,
HI, p. 152, t. 192; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 211. — Entre la
Division 2160 m. et l’Alto del Palmital 1100 m., zone des
chènes (Tond. in Pitt. n° 3351); La Ardilla près S. Marcos
(Tond, n° 7566); forêts de la Palma 1500-1700 m. (Tond.
n° 9691). — Antilles, Colombie, Ecuador.
94. — Serra Langsd. et Fisch. /con. Fil., p: 16, t. 19; Hook. Sp. Fu.
IL, p. 154; Hook. ct Bak. Syn. Ful., p. 206. — Tsäki,
(Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9459); forêts de la
Division (vallée du General) 2100 m. (Tond. n° 3338).
— Amérique trop. (Antilles et du Guatemala au Brésil);
Afrique trop. occid. (Golfe de Guinée).
198
95. Asplenium auritum Sw. F/. Ind. Occid. IN, p. 1616; Hook. Sp.
Fil. I, p. 179; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 208. — Passages
iosensibles d’une forme très-simple à pinnae largement ovales
cordiformes et incisées à la base jusqu’à des formes décom-
posées.
Forêts du Tablazo, 1800 m. (Tond. in Pitt. n° 7932); Cerro
del Durazno (massif de l’Irazü), 2200 m. (Pitt. n° 635); troncs
d’arbres dans les marais de La Palma, 1550 m. (Pitt. n° 714);
forêts du Rancho-Florès 1550 m. (vers. Atlant.) (Tond. in Pitt.
n° 2079); haies de la vallée du General (Tond. n° 3339); La
Vieja (Bioll. in Pitt. n° 1063) ; gorges du Rio Virilla (Bioll.
n° 528); forêts de Boruca (Tond. nos 4615 et 4822); Puerto-
Viejo (Bioll. n° 2488); Alto del Roble (massif du Barba) (Pitt.
n° 209); Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond. n° 9475 et 9488).
— Cette espèce très commune aux Antilles et dans l’Amérique
trop. contin. (du Mexique au Brésil austr.) reparait à Mada-
gascar, à la Réunion et au S. de l’Inde.
96. — furcatum Thunb. Prodr. pl. Cap. I, p. 172; Hook. Sp. Fil.
II, p. 165; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 214. À. praemorsum
Swartz F1, Ind. Occid. I, p. 1620. — Versant S.-W. de
J’Irazü 2000 m. (Pitt. n° 1121); troncs d’arbres à San José.
(Tond. in Pitu. n°s 1442 et 1095); hacienda de los Josses à San
José (Pitt. n° 317); San José (Bioll. in Pitt. n° 1064). —
Répandu dans la rég, trop. des deux mondes.
97. — rhizophorum L. Sp. pl., ed. II, p. 1540; Hook. Sp. Fil. III,
p- 122, t. 1574.; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 204. — Ruisseau à
Herran (Pitt. n°78).—Disséminé à travers l'Amérique tropicale.
— — var. rachirhizon (Raddi). À. rachirhizon Raddi Fil. Brasil.
p. 20, 1. 56. À. rhizophorum L. var. tripinnatum Hook. Sp.
Fil. IX, p. 123. Variété qui tend vers l'A. cicutarium Sw. —
Rancho Redondo 1800 m. (Pitt. n° 1132); La Vieja (Bioll. in
Pitt. n° 1075); Carrillo (Cooper in Pitt, n° 592),
— — var. rutuceum (Mett.). A. rutaceum Mett. Asplen. p. 129,
t. 5; Hook., Sp. Fil. HI, p. 203. — Forêts du Roble (massif
de l’Irazü) (Tond. in Pitt. n° 4177). Forme très-grande luxu-
riante : forêt de la Carpintera (u° 112); foréts du Pos,
2200 m., 23 avril 1883 (Pitt. n° G1 in herb. Boiss.).
93. — ecicutarium Sw. Prodr. pl. And. Occid., p.130, Hook. Sp. Fil,
199
111, p. 198; Hook. et Bak. Syn, Fil, p. 220. — Bois humides à
la descente du Barba, 2400 m, (Pitt, no 828); forêts du Barba
(Tond. in Pitt. n° 1922); forêts du Rancho Florès (vers. du
Pacifique) (Tond. n° 2073). — A travers l’Amérique tropicale ;
reparait dans l’Afrique or. et occid.
99. Asplenium squamosum L. Sp. pl. ed. Il, p.1559; Hook. Sp. Fi. IH,
100.
101.
102.
103.
p: 186, t. 210; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 218, — Forêts fraiches
de la Laguna del Reventado et du Tittoral 2450 m. (vers.S.-W.
et S.-E. de l'Irazü) (Pitt, n° 843); forêts du Roble (massif de
l'Irazü), 2000 m. (Tond. in Pitt. n° 4171). — L’aire de cette
espèce splendide s’étend du sud du Brésil (Ule) jusqu’au
Costa-Rica.
— bulbiferum Forst. F1, insul. austral, prodr. p.80; Hook.
Sp. Fil. WI, p. 196; Hook. et Bak: Syn. Fil, p. 218.
— — var, Solmsii Christ, À. Solmsii Bak, in Hemsl. Ziol, Centr.-
Amer, II], p, 639. — Plus divisé, tissu plus mince, segments
plus décurrents, à sores marginaux et subdareoides, — Cerro
del Durazno (Irazu) 2200 m. (Pitt. n° 624); vallée de los
Arcäangeles (massif de l’Iscazu) 2000 m. (Pitt. no 258). — La
présence de cette plante de l’Oceanie dans l’Amérique centrale,
sous une variété s’éloignant à peine du type, est très-remar-
quable. Le type est commun en Australie et dans les îles du
Pacifique; la variété a été indiquée au Mexique et au Guate-
mala.
— Skinneri Bak, in Hook. et Bak, Syn. Fil, ed. I, p. 226. AtAy-
rium — Th. Moore /nd. Fil. p. 187, — San José, haies (Pitt.
n°: 313 et 1128); lieux humides à La Uruca (Pitt. n° 905). —
Guatemala,
— (Diplazium) plantagineum L, Sp. pl. ed. II, p. 1537; Hook.
Sp. Fil. WI, p. 237; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 230, —
Au dessus de Turrialba 600 m, (Pitt. sine n°), — Antilles
et du Mexique au Brésil.
— (Diplazium) grandäfolium Sw. Prodr. pl. Ind. Occid., p.130;
Hook. Sp. Fil. II, p. 241; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 231.
— Forêts de Cabagra, 480 m. près Buenos-Aires (Pitt,);
forêts de Juan Viñas (vers. Atlant.), 1135 m. (Tond.); Shirores
(Talamanca) (Toud, et Pitt. n° 9200). — Antilles et du Costa-
Rica au Brésil,
St
201
104. Asplenium (Diplazium) Aavescens Mett.; Hook. et Bak. Syn. Fil,
p. 232. À. juglandifolium Hook. (non Lam.) Sp. Fil. WE, p. 242.
Très voisin de l'A. oligophyllum Kauülf., du Brésil, mais à
nervures plus prononcées, consistant seulement en nervilles
fourchues, non en groupes pennés. Les sores atteignent presque
le bord de la pinna ; l’A. oligophyllum les a plus courts. Indu-
sium simple. — Vallée de los Arcängeles (massif de l’Iscazu)
2900 m. (Pitt. n. 263). — Antilles et du Costa-Rica au Pérou.
L’Aspl. HarrisoniiBak. (Journ.of Bot. 1884, p.362), que je
n’ai pas vu doiten être très-voisin, mais Baker lui attribue
des pinnae « auricled on the upper side » ce qui n’est pas le
cas dans notre plante.
105. — (Diplazium) rhoifelium Mett. Asplen., p. 273; Hook. et Bak.
Syn. Fil., p. 232. — Forêts de Juan Vinas, 1135 m. (Tond.
in Pitt. n° 13224). — Colombie.
106. — (Diplazium) macrotis Bak. Summary of new Ferus p.206 etin
Journ. of Bot. (1884), p 362. — Forêts du Barba (Tond.in Pitt.
n° 1351). — Obs. Les échantillons concordent très-bien avec
la diagnose de Baker (loc. cit.), mais je n’ai pas vu sa plante.
Connu du Costa-Rica seulement.
107. — (Diplazium)inaequilaterum Mett. À. Shepherdi Spreng. var.
— Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 233. — Bords de Tiliri à la
Verbena (Pitt. n° 8809); forêts du Tablazo 1800 m. (Tond.
in Pitt. n° 7914). — Amérique trop.
108. — (Diplazium) Shepherdi Spreng. Filic. Manill., p.231 t. 17;
Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 233. A. striatum L. in herb. ; Hook.
Sp. Fil. p.245. — Carrillo (Cooper in Pitt. n° 583) ; Salitral de
S. Marcos 1355 m. (Pitt. n° 7833). — Répandu aux Antilles et
du Mexique au S. du Brésil.
— — var. flagelliferum J. É., Bomm. in sched.
(var. nov.). — Pinnis valde elongato-acuminatis.
Aspect très-différent; mais 1l n'y a pas d’autres
caractères. — Carrillo 500 m., juill. 1889 (Pitt.
n° 1179).
109. — (Diplazium) Lindhergii Met. Filic. Nov. Gran. p. 239;
Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 236. — Puerto Viejo (confluent
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1
201
avee le Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. n°s 6926 et 7502); bois de la
vallée du Rio Tuis (Tond. in Pitt. n° 5197). — Du Mexique au
Brésil. — Identique à des échantillons du Guatemala (Donnell-
Smith no 4676).
110. Asplenium (Diplazium) striatum Mett. (an L.?) Asplen.,p. 185.
A. crenulatum Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 236. Dipla-
zium — Liebm. Mexic. Bregn., p. 102. — Forêts de Juan
Viñüas (Pitt. n° 1828); Carrillo, plante de À m. 4j2 à 2 m. d’élé-
vation (Cooper in Pitt. no 5874); Tsäki (Talamanca) 200 m.
(Tond. in Pitt. n° 9457). — Antilles et du Mexique au Brésil.
— Ici comme au Brésil, les sores sont quelquefois absolu-
ment dépourvus d’indusium comme dans les Gymnogramme
(G. grandis J. É. Bomm. in sched., non Bak.).
1114. — (Diplazium) induratum Christ (nov. sp.). —
Dimensions de l'A. striatum Mett. Plante voisine
de celui-ci, mais plus encore de l’Athyrium con-
chatum Th. Moore récolté par Sintenis à Puerto-
Rico et par Wright à Cuba, qui est du reste aussi
un vrai Diplazium, comme J. Smith l’a reconnu
jadis. Notre plante diffère de ces espèces par son
tissu non herbacé, mais dur, très coriace, à bords
enroulés; par des pinnae et un apex de la fronde
très effilés-acuminés et caudiformes, par des
segments plus distancés, ceux de la base des
pinnules sont souvent profondément incisés, et
par des sores couvrant complètement à la maturité
la face inférieure de la fronde. Ces sores sont
souvent rameux, c'est-à-dire suivant et couvrant
les bifurcations des nervilles. — Forêts de Tsàki
(Talamanca) 200 m., avril 1595 (Tond. in Pitt.
nos 9458, 9465 et 9466).
112. — (Diplazium) hians Kunze ; Hook. Sp. Fil. LIL, p. 233; Hook. et
Bak. Syn. Fil, p. 241. — Correspondant exactement à la
diagnose de l’auteur reproduite par Hooker (Sp. Fil. II, p.233),
16
202
ayant aussi les sores courts et l’indusiuwm très-tendre, brun,
enflé, bientôt enroulé et caché sous les sporanges, de sorte
que Bommer a pu placer provisoirement la plante dans les
Gymnogramme.
Forêts du Roble vers 2000 m. (Tond. in Pitt. n° 4186). —
Des Antilles à l’Ecuador.
113. Asplenium (Diplazium) radicans Schkuhr; Hook. et Bak. Syn.
Fil. p. 241.
— — var. costaricense Christ (nov. var.). —
Forme plus délicate à segments plus nombreux,
plus profondément incisés que la forme du Brésil,
Stipe probablement très-long, rachis fort, cou-
leur paille, glabre, pinnae très-grandes 50 cent. de
long et 15 de large, acuminées vers le sommet,
pétiolées, non rétrécies à la base; tissu herbacé,
vert-clair, surface glabre. Pinnae à environ
25 pinnules, longues de 6 cent. larges de 2 cent.,
acuminées, à segments allant jusqu'à la nervure
médiane un peu ailée, et à la base des pinnules
séparées par un espace de 1 mill.; segments longs
de 1 cent. larges de # mill. obtus, serrato-
crènelés. Nervures latérales 6 à 8 des deux côtés,
ascendantes simples, les 5 inférieures portent
des deux côtés chacune un sore qui va de la
base vers la moitié du segment sans en atteindre
le bord. Sores étroits, indusium mince, simple,
gris. Port des pinnules du D. speciosum Bi.
mais couleur plus claire et fronde franchement
tripennée. — Tsäki (Talamanca) 200 m. avril
1895 (Tond. in Pitt. n° 9445).
114. — (Diplazium) Lechleri Mett. Fil, Lechler., 16, t.2, fig. 10; Hook.
Sp. Fil. II, p.244 pr. p.; Hook. et Bek. Syn. Fil., p. 231.
— Une des trouvailles les plus remarquables de M. Pittier.
Plante très-forte, port de l’Asplenium marginatum, 1,15 m.
205
de haut. — Stipite pennae cygni crassitie, duro lignoso calvo
infra pustulato, raris squamis filiformibus nigris praedito
30 cent. longo. Fronde pinnata, pinnis eirciter 8 utroque latere,
alternis, sessilibus basi ovatis supremis decurrentibus, pinna
terminali cum proximis connata, pinnis alternis, 5 cent.
distantibus, sed marginibus sese tangentibus, inferioribus late
ovatis, superioribus ovalo-elongatis, 25 cent. longis, 5 cent.
latis, versus apicem longe acuminatis, integris sed undulatis,
distincte marginatis, glaberrimis, laete viridibus, lucidis, nervo
mediali infra costato-prominente, flavido, nervis lateralibus
textura chartacea sed solida, simplicibus, raro basi furcatis,
parallelis, creberrimis, 1 1/2 millim. distantibus, a nervo
mediali ad marginem continuis, supra valde conspicuis angulo
paene recto distantibus, Soris parallelis, creberrimis, utroque
latere 50 circiter, prope nervum medialem oriundis sed mar-
ginem non attingentibus, 2 cent. longis, secundum tertium
ant quartum nervum quemque lateralem sequentibus, tenuis-
simis. Indusio brunneo duplo angustissino.
M. C. B. Clarke a bien voulu revoir, dans l’herbier de Kew,
les échantillons types et les a trouvés identiques aux nôtres
Je lui dois un dessin qui rend exactement la décurrence si
curieuse des pinnae supérieures avec leur base, et même une
décurrence ou fasciation du rachis supérieur qui n’existe pas
dans nos échantillons. ;
Carrillo (Pitt. n° 1172). — Cette espèce n'était connue qu’au
Pérou dans le bassin du Rio-Negro et à la Guyane.
1145. Aspleniam (Anisogonium) ceratolepis Christ
(nov. sp.). — Une découverte des plus curieuses
car cette fougère a une organisation toute nouvelle
quant aux écailles.
Plante très forte, d’après la taille des pinnae,
d’une hauteur de plusieurs mètres.
Stipite elato, pennae eygni crassitie, brevissime
pubescente et cum rachi nervisque medialibus
pinnarum squamis magnis brunneis hispido.
Squamis $ mill. longis, ligulatis, cellularum mar:
204
ginalium comissuris protractu indurato cornuto
ornatis, ita ut protractibus duobus sese tangenti-
bus processus bicornutus formetur, et squama
hoc modo margine hamifero gaudeat (inde nomen
speciei) ; fronde maxima, probabiliter plures
m. longa, fere 80 cent. lata, simpliciter pinnata.
Pinnis alternis, facie Hemiteliae horridae, 40 cent.
longis, 20 cent. latis siccis, nigrescentibus, succu-
lentis, profunde ad 1 1/2 cent. versus nervum
medialem pinnatfidis, lobis triangularibus inte-
gris acuminatis, supra glabris, infra brevissime
puberulis, nervis medialibus (cum iis pinnarum)
squamis jam descriptis vestitis. Nervis lateralibus
loborum basi more Hemiteliae, Eunephrodi seu
Pleridis biauritæ sinu conspicuo sorifero con-
junctis, reliquis bi-seü-trifurcatis, omnibus fere
soriferis, soris creberrimis nervos a nervo mediali
ad marginem versus sequentibus, sed marginem
non tangentibus nec confluentibus.
Cette plante est unique dans les Fougères par
les écailles armées de crochets formés par le con-
tact des bords de cellules marginales, et par l’are
qui joint la nervature des lobes et qui porte aussi
bien des sores que les nervations latérales des
lobes.
L'aspect de la plante est des plus étranges : le
port général est celui d’un large Euhemitelia,
la nervation est celle des autres grands Anisogo-
nium de l’Écuador et de la Colombie, mais il n’y
a pas trace d’indusium.
Je dois à M. Klebs, de Bäle, la découverte de
la nature particulière des écailles.
205
D’après une observation que je dois à M. C. B.
Clarke à Kew, une pinnule latérale de notre
plante ressemble assez à la pinnule ferminale
de l’Asplenium fuliginosum Sodiro (Recens.
pag. 40), À. ochraceum Sodiro Crypt. vaseul.
Quitens., p. 207, Ne 77), (Quito, 1893) mais
cette espèce andine, d’après la diagnose très-
détaillée de l'auteur, a les pinnae latérales
entières et non dentées et encore moins profon-
dément lobées que notre plante. Pour ceux qui
classent les fougères uniquement d'après la pré-
sence de l'indusium, c’est un Gymnogramme,
mais sa place est malgré le manque de cet organe
si peu stable, dans les Anisogonium: c’est-à-dire
les Diplazium à veines anastomosées. — Carrillo,
900 m., 8-9 juill. 1889 (Pitt. n. 1170).
116: Asplenium (Anisogonium) macrodietyom Pak. in Journ. of Bot.
(1877) p. 193; Sodiro Crypt vase. Quitens, 1893, p. 210. —
Plante robuste, ample, port d'un À. decussatum Sw.très-grand,
mais à sommet de la fronde pinnatifide jusqu’à 25 cent. de la base,
à 5 ou 6 segments de chaqgne côté; ceux-ci pointus acuminés.
Pinnae peu nombreuses (4 à 5 de chaque côté) larges, très-
coriaces et charnues à base tronquée et à lobes très super-
ficiellement évasés vers la base, Rachis et face inférieure
des frondes à duvet très-court jaunâtre. Plante très voisine
de l’A, decussatum des tropiques de l’ancien monde, dont elle
n’est guère spécifiquement distincte.
Forêts de Tsäki (Talamanca), 200 m. (Tond. in Pitt.
n° 9446). — Andes de l’Écuador.
117. Didymochblæna Junulata Desv. in Jowrnñ. de Lot. (1813), I, p. 23;
Hook. Sp. Fit. IV, p. 5; Hook. et Bak. Syn Fil. p. 248.
Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond, in Pitt. n° 9454); Rio
Colorado à Turrialba (Tond. n° 8286); Juan Vinas (Tond.
n° 1834); Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 6927), — Rég. trop
de l’Ancien et du Nouveau Monde,
206
D. lanulata var. microphylla J. É. Bommer in sched.
(var. nov.). — Pinnulis duplo minoribus, qua-
dratis, soris paucis, parvis, rotundatis. — Piedra
del Convento, 30 janv. 1891 (Pitt. n. 53549).
118. Oleandra nodosa Presl Tent. Pterid., p.78; Hook. Sp. Fil. IV,
p.157; Bak. Syn Fil. p. 303. — Carrillo (Coop. in Pitt.
n° 664.) — Antilles, Guatemala, Guyanes.
119. — neriiformis Cav. Praelect. (1801) n° 623; Hook. Sp. Fil. IV,
p. 156; Hook, et Bak. Syn. Fil. 302. — Développement du
caudex droit, verticillé comme dans la plante d’Asie, mais
frondes plus larges, plus lâches, à stipe plus long, rappelant
O. nodosa Presl. L'espèce dans ce genre est peu tranchée et
les formes à stipe rampant passent insensiblement à celles à
stipe droit.
Forêts de Juan Viñas (Tond. in Pitt. n° 1833). — Deux aires
séparées : de la Colombie au Brésil, et Asie trop. contin. et
insul.
120. Aspidium trifoliatum Sw. Syn. Fil., p. 43; Hook. Sp. Fil. IV,
p.45; Bak. Syn. Fil., p. 258. — Shirores (Talamanca) 100 m.
(Pitt. et Tond. in Pitt. n° 9199). — Antilles et du Mexique au
Brésil.
121. — (Sagenia) cicutarium Sw. in Schrad, Journ. f. d. Bot. (1803)
Il, p. 279; Hook. Sp. Fil. IV, p.48; Hook. et Bak. Syn. Fil.,
p. 299, — La Vieja (Bioll. in Pitt. n° 1071); Rio Naranjo
200-250 m. (Tond, in Pitt. n° 7572); Puerto Viejo (Bioll.
n% 6935 et 7586). — Rég. trop. des deux mondes,
— — var. apüfolium Hook. Sp. Fil. IV, p. 49. Aspidium apiifo-
lium Schkuhr Farnkr., p. 128, t. 56 B. — Plus large, à
rachis noirâtre jusque dans les pinnæ, à frondes beaucoup
plus amples, et à sores plus petits, moins régulièrement
placés le long des nervures médianes des lobes, mais dissé-
minés sur la face inférieure, — Marais de Sierpe (littoral du
Pacifique) (Pitt, n° 6804); Siquirres (voie ferrée de lAtlan-
tique) 200 m. (Pitt. n° 3099); forêts de Tsaki (Talamanca)
200 m. (Tond. no 9447).
122. — (Sagenia) eurylobum Christ (nov. sp.). —
Plante ressemblant tout-à-fait pour le port et la
207
forme de la fronde à l’A. decurrens Presl (4. pte-
ropus Kze) mais elle en diffère par un stipe velu,
de longues écailles linéaires brun foncé jusqu’à la
base des premières pinnae, par ses pinnae plus
larges, moins nombreuses (2 à 3 paires)et surtout
par ses nervures latérales moins prononcées, plus
écartées, plus en zigzag, et ses sores très-nom-
breux très-petits, épars irrégulièrement sur la
face inférieure de la fronde, tandis que l’A. decur--
rens a ses sores larges, en deux rangs réguliers
le long des nervures latérales.
Quant à la disposition des sores, notre espèce
se rapproche beaucoup de l’A. vastum Blume,
mais ce dernier les a plus larges et moins fré-
quents. L’indusium de l’A. eurylobum est fugace,
à peine trouvable, celui de l'A. decurrens est
robusté et très-voyant.
L’apex de la fronde est très-dominant, quel-
quefois trilobé et même à cinq lobes. Les pinnae
sont très-décurrentes, l'aile du rachis est large,
descendant le long de la moitié du stipe. Le
caudex est grimpant, horizontal, les frondes sont
distancées. La paire inférieure des pinnae est
quelquefois bilobée.
Cette plante est, d'après la diagnose donnée
par l’auteur (Summary of new ferns p.76) voisine
sans doute de N. Gardneri Baker, du Brésil;
ce dernier se distingue par un stipe brun-châtai-
gne, mais Baker ne mentionne aucune villosité
particulière, et par des sores disposés en rangs
rapprochés le long des nervures, et par un indu-
sium subpersistant.
208
Ce qui est certain, c’est que notre plante appar-
tient à un petit groupe d'espèces américaines qui
sont homologues et fort voisine des À. vastum
et decurrens de l'Inde tropicale.
Puerto Viejo {confluent avecle Sarapiqui) (Bioll.
in Pitt. n° 6954 et 7475); forêts de Tsäki (Tala-
manca) 200 m. (Tond. in Pitt. no 9445).
133. Aspidium (Sagenia) macrophyllum Sw. Syn. Fil. p. 43 et 239;
Hook. Sp. Fil. IV, 56; Hook.et Bak. Syn. Fil. p.300.— Forma
pinna terminali lobata, pubescens : Rio Yurquin (Tond. in
Pitt. n° 8515) ; La Vieja (Bioll. in Pitt. n° 1072) ; Surubres (côte
du Pacifique (Bioll. n° 2670); Siquirres (voie ferrée Atlant.)
200 m. (Pitt. n° 3100); Rio-Tuis 600 m. (Tond. n° 8195);
Rio Colorado près de Turrialba, 570 m. (Tond. n° 8382);
Puerto-Viejo (Bioll. n° 7483); Rio Naranjo (Tond. n°“ 7629
et 7662). — Assez répandu dans toute l'Amérique trop.
Forma soris insigniter immersis, facie superiori frondis
manifeste saccatis : Siquirres, voie ferrée Atlant., 200 m. (Pitt.
n° 3098).
Ce caractère, si constant dans les espèces « immergées »
de Polypodium du groupe Phymatodes, semble plus variable
dans les Aspidium. J’ai la même plante du Brésil (Matto Grosso
C.H. Smith n°105.) J’ai vu des sores immergés aussi dans
des formes de l'A. trifoliatum Sw.
— — var. Pittieri Christ (nov. var.). — Glaber-
rima, fronde late deltoidea, pinnis paucis, sub-
integris, infimis bipartitis, summa soluta petiolata
lanceolata haud pinnatifida.
Le port de cette variété est très-différent, mais
les sores sont identiques à ceux du type comme
situation et structure.
Bords du Rio Yurquin, 50 m., mars 1894
(Pitt. n° 8525); Puerto Viejo, avril 1892 (Bioll.
in Pitt. n° 6924); Tsaki, 200 m., avril 1895
(Tond. n° 9483).
209
124. Aspidium (/Jemicardium) semicordatum Sw. Syn. Fil., p. 45;
Hook. Syn. Fil. IV, p. 16; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 249. —
Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n°s 6930 et 74951); Buenos-Aires
(Tond. in Pitt. n° 4890); Rio Yurquin 50 m. (Tond. n° 8522);
plaine de S. Carlos à la côte de la Vieja (Bioll. no 908). —
Amérique trop. (Antilles et du Guatemala au Brésil); Archipel
| Malais, Cochinchine et Presqu’ile de Malacca.
125. — (Polystichum) aculeatum Sw. Syn. Fil., p. 53; Hook. Sp. Fil.
IV, p. 18; Hook. ct Bak. Syn. Fil, p. 252. — Forma typica :
Tittoral 2,500 m. au S. de l'Irazuü (Pitt. n° 846); paramos de
l’Abejonal 1900 m. (Tond. in Pitt. n° 7811). — Forma tripin-
natifida (A. hastulatum Tenore) : San Francisco de Guadalupe
1150 m. (Pitt. n° 7153 et 7155). — Forma laxa, flaccida,
segmentis latis subintegris, port du P. amabile B1. sans ses
caractères : Piedra del Convento (Pitt. n° 4188) ; Roble (massif
de l’Irazü) 2000 m. (Tond. in Pitt. n° 3547); Rio Jarris près
de Pacaca (Pitt. n° 3295); Irazu 3000 m. (Pitt. n° 748). —
Sous diverses formes, espèce des bois ombragés des régions
tempérées et tropicales du monde entier.
126. — (Cyrtomium) juglandifolium Kunze in Linnaea XX, p. 363 ;
Hook. Sp. Fil. IV, p. 38; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 257;
Polypodium. — H.B. et K. Nov. gen.et sp. pl.,1, p.10.
A. nobile Schlecht. — Rancho del Achiote, bois secs 1900 m.
(Pitt. n° 833); Tittoral 2400 m. (S.-E. de l’Irazü) (Pitt. n° 848).
Rancho Florës (vers. Pacif. du Barba) 2043 m. (Tond. in Pitt.
n° 2075); S. Maria de Dota 1300 m. (Tond. n° 2238). — Du
Mexique au Venezuela.
127. — (Eunephrodium) Biarrisomit Bak. in Journ. of Bot. (18S9),
p. 270 et Summy of new Ferns (1592) p. 66). — Surubres
près S. Mateo (côte du Pacif.) 200 m. (Bioll. in Pitt. n° 4063);
Carrillo 300 m. (Pitt. n° 1176); Chilamate, bord du Sarapiqui
(Bioll. m. Pitt. n° 7501); forêts de Tsäki (Talamanca) 200 m.
(Tond in Pitt. n° 9463); vallée du Durui (Talamanca) (Tond.
n°9406). — Espèce probablement endémique au Costa-Rica.
128. — (ÆEunephrodium) molle Sw. Syn. Fil. p. 49. Nephrodium —
Desvaux in Mém. Soc. Linn. VI, p. 258; Hook. Sp. Fil, IV,
p. 67; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 293. — Forêts de Boruca
(Tond. in Pitt. n° 4435); Rodeo de Pacaca (Pitt. n° 3327);
210
Alejuela (Pitt. n° 542), — Espèce répandue dans les pays
chauds du monde entier.
129, Aspidium (£unephrodium) guadalapense (Fée). Nephrodium —
Fée Filic. Antill. p. 89,t. 24, fig. 3; Bak. in Hook. et Bak.
Syn. Fil. ed. I, p. 503. — Tsaki (Talamanca) 200 m., mars
1895 (Tond. in Pitt. ne 9439). — Antilles : Guadeloupe
(L’Herminier).
Obs. — Notre espèce concorde très-bien avec la diagnose de
Baker. Nervilles latérales jusqu’à 16 de chaque côté de la ner-
vure médiane du segment; sores petits, plus près du centre que
du bord; nervure principale des pinnae finement pubescente.
130. — (Lastrea) patens Sw. Syn. Fil. p. 49; Hook. Sp. Fil. IV,
p.95; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 262. — San Francisco de
Guadalupe, 1150 m. (Pitt. n° 7154); confluent du Puerto Viejo
et du Sarapiqui (Bioll. in Pitt. nes 6929 et 7490); vallée du
Rio General (Tond. in Pitt. n° 3340); forêt à Terraba, 260 m.
(Tond. n° 3541 et 3559); Turrialba, 200 m. (Tond. n° 4089bis) ;
massif de l’Irazü, 2000 m. (Tond. n° 4191) ; Buenos Aires
(Tond. n° 4850); bord du Tiliri à La Verbena (Tond. n° 8810).
— Rég. chaudes de l'Ancien et du Nouveau Monde.
Obs. — M. Tonduz a aussi récolté une forme glabre de cette
espèce à vervilles et sores très-nombreux (15 à 20 de chaque
côté) mais n'offrant pas l’ampleur de VNephrodium Sloanei Baker
(Polypodium incisum Sw.). — Forêts de Tsäki (Talamanca)
200 m. (Tond. in Pitt. n° 9461).
— — var. macrourum (Kaulf.). À. macrourum Kaulf. — Ne se
distingue de l’A. patens que par la grandeur, — Haies à Tur-
rialba (Tond. in Pitt. n° 4087).
151. — (Lastrea) strigosum Christ (nov. sp.). —
Port d’un petit À. patens Desv., appartenant au
groupe des Lastrea à pinnae inférieures non
lentement raccourcies; stipe de couleur paille
fanée, 20 cent. ; fronde de 50 cent., largement
lancéolée à 50 ou 35 paires de pinnae opposées,
sessiles, non tronquées à la base, divisées jusque
vers la nervure médiane en 50 paires environ de
211
segments serrés, linéaires, très-pointus au som-
met, à bords entiers, et peu enroulés. Texture
coriace. Plante d’un vert foncé, mais grisàtre à
cause de la pubescence blanchâtre très parti-
eulière : le stipe, le rachis et les nervures mé-
dianes des pinnae sont couverts d’une villosité
dense, longue, raide, non pubescente, et les deux
faces des frondes portent de nombreux poils
blanchâtres, divergents, résistants, d’un milli-
mètre de longueur. Les sores sont très-nombreux
et couvrent entièrement la face inférieure des
segments. Involucre invisible.
Cette plante se distingue nettement de N. pa-
tens Desv. et de N. fasciculatum Desv. par sa
villosité non glanduleuse très-prononcée, et par
la dureté de son tissu.
Juan Viuas, 25 janv. 1890 (Pitt. n. 1825).
132. Aspidium (Zastrea) conterminum Willd. Sp. pl. V, p. 249.
Nephrodium — Desv. in Mém. Soc. Linn. VI, p.255; Hook.
Sp. Fil. IV, p.91; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 268.
La difficulté de démembrer cette espèce très polymorphe en
plusieurs sous-espèces augmente à mesure que l’on en étudie
les différentes formes disséminées depuis le haut des cordil-
lères de l’Ecuador jusqu’au Brésil méridional
Il faudra se contenter de maintenir un type caratérisé par
des frondes assez lisses, un peu coriaces, à segments un peu
triangulaires, à bords enroulés ; et une variété plus développée,
vert clair, plus grande, pubescente, plus herbacée, à segments
oblongs, arrondis, étalés (4. pilosulum Klotzsch et Karst.).
Mais on finit toujours par reconnaître qu’il est impossible de
tracer entre elles une ligne de démarcation véritable.
Les échantillons du Costa-Rica déterminés par le regretté
Bommer comme À. consaguineum et pilosulum KI. appartien-
nent pour la plupart à la dernière variété. — Les sores
marginaux, petits, les frondes se retrécissant peu à peu vers la
212
base, les pinnules opposées, dont les segments inférieurs sont
dilatés, le caudex droit et court sont les caractères communs à
toutes ces plantes qui sont les Aspidium les plus abondants de
la flore de l'Amérique trop.
Le type : Buenos-Aires (Tond. in Pitt. n° 4849); Rio Torres
à S. Francisco de Guadalupe (Tond. ne 7996). — Cette espèce
est répandue dans toute l'Amérique trop. des Antilles au
Chili.
A. conterminum var. pilosulam (KI. et Karst.). À. pilosulum KI.
435. —
et Karst.; À. molliculum et consanguineum KI., À. oligo-
carpum Kunth et À. concinnum Mett. — San Francisco de Gua-
dalupe (Pitt. n° 7156); Rio Virilla à La Uruca, 1800 m. (Pitt.
n° 413; Turrialba (Tond. in Pitt. n° 8241) ; Terraba (Tond.
n° 3538); la Verbena près Alajuelita (Tond. n° 8813).
Obs. — A côté de ces formes, il y 3 une plante très-remar-
quable, des Andes de l’Ecuador (Lehmann), qui est franche-
ment coriace, luisante, glabre, une miniature du type, à
pinnules nombreuses, serrées, à segments basilaires très-
élargis, mais malgré son port fort aberrant cette forme est sans
caractères distinctifs. On peut l'appeler var. alpestre. Se
retrouvera peut-être dans les paramos du Costa-Rica.
(Lastrea) prominulum Christ (nov. sp.). Tota
planta glabra excepta rachi puberula, obscure
viridis, chartaceo-coriacea, superne lucens. Stipite
basi nudo, sulcato, pennae corvinae crassitie
25 cent. longae. Fronde 40 ad 50 cent. longa,
25 cent. lata, late deltoidea, superne prolifera
radicante, pinnis 20 utroque Îlatere instructis,
pinnis infimis longissimis deflexis 18 cent. longis.
Pinnis sessilibus infra oppositis, supra alternanti-
bus versus basim attenuato-truncatis ad apicem
longe acuminatis medio 3 cent. Jatis, profunde
(2/5) pinnatifidis, lobis magnis 5 ad 4 millim.
latis, 1 1/2 cent. longis, approximatis, interstitio
fere nullo, obtusis subintegris nervis medialibus
215
ac nervulis liberis 40 utroque latere manifeste
pagina superiore prominulis, partim furcatis ;
soris brunneis mediocribus, medialibus rotundis,
indusio inconspicuo.
Port et texture de l'A. syrmaticum Willd.
de l'Inde. Espèce bien caractérisée par les nervil-
les saillantes en dessus. — Bois de la vallée
du Rio Tuis, 600 m., sept. 1895 (Tond. in Pitt,
n° 8198).
134. Aspidium (Lastrea) resinofoetidum (Hook.). — Vephrodium
— Hook. Sp. Fil. IV, p. 105; Hook. et Bak. Syn. Fil,
p. 269. — Tota planta glaberrima obscure viridis, dura
valde corlacea, elastica, textura crassa. Stipite stramineo
30 cent. longo, pennae anserinae crassitie, basi incrassata nigra
squamis raris, bullatis obsita, aliter lucente, fronde late ovata
45 cent. longa, 20 cent. lata, pinnis 18 ad 20 spissis basi
nodulo (glande ex Hook.) instructis, 10 cent. longis, 2 cent. latis
acuminatis, recte patentibus, sessilibus versus basim haud
reductis, profunde, i. e. ad alam 2 mill. latam, quoque latere
incisis, segmentis lanceolato-falcatis, integris, seu vix crenu-
latis, acutiusculis, numero 20 ad 25 quoque latere nervi medi-
alis pinnæ, 4 mill. latis, interstitio 3 mill. lato, sinu rotun-
data. Nervulis liberis, numero 10 quoque latere nervi
seementorum dispositis, nervulis basalibus furcatis nec
arcuatis. Soris punctiformibus minimis, brunneis, rotundatis,
marginalibus, margine segmentorum regulariter reflexo, ita
ut sororum series obtecta sit, exceptis 2 aut 3 soris infimis in
in ala pinnae sitis. Indusium inconspicuum fere nullum.
Plante légèrement enduite le long du rachis d’une substance
brune. Remarquable par son aspect dur comme du fil de fer,son
tissu lisse, coriace, ses sores marginaux très minces, recouverts
par le bord très-régulièrement retroussé des lobes. Répond
à la diagnose du Synops Filicum p. 269, sauf en ce que les
paires de pinnae les plus basses ne sont pas réduites.
Forêts du Barba 2700 m. (vers. Pacif.). 6 févr. 1890 (Pitt.
n° 1935.) — Andes de l’Écuador et de la Bolivie.
214
134. Aspidium (Lastrea) Flix-mas Sw. Syn. Fil, p.55, Nephrodium —
135.
136.
=]
138.
Rich. in Desv. Mém, Soc. Linn. VI, p. 260; Hook. Sp. Fil.,
IV, p. 116; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 272. — Fougère des
bois de presque toutes les régions du globe; rare seulement
dans l'Amérique du Nord tempérée, et n’atteignant pas la
zone tempérée de l’hémisphère austral,
— — var. parallelogrammum Hook. {. c. IV, p. 116.3 4. parallelo-
grammum Kze in Linnuea, XIII, p. 140. — Exactement la
plante du Mexique (leg. Schumann), du Brésil et du sud de
l'Inde qui ne diffère de celle de l’Europe que par son ampleur
et ses écailles du stipe plus fréquentes et plus noires. — Forêts
du Barba (Tond. in Pitt. n° 1933).
— (Lastreu) denticulatum Sw. Syn. Fil., p. 57. Nephrodium
denticulatum Hook, Sp. Fil, IV, p. 147; Hook. et Bak. Syn.
Fil., p. 287. — Forêts du Barba (Tond. in Pitt. no 1932);
Rancho del Achiote 2241 m. (flanc du Poäs) (Pitt. n° 330bis);
La Division (vallée du General) 2160 m. (Pitt. n° 3347). —
Très fréquent aux Antilles et du Guatemala au Brésil.
— (Lastrea) effusum (Sw.). Polypodium — Sw. FL, Ind. Occid.
I, p. 1690, Nephrodium — Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil.,
p. 257. — San Marcos 1355 m. (Tond. in Pitt. n° 7724). —
Répandu aux Antilles et de Mexique au Brésil.
— (Lastrea) patulum (Bak.). Nephrodium — Bak. in Hook. et
Bak. Syn. Fil., p.276 ; Hemsl. Biol. Centr.-Amer. II, p. 649.
Forme type : port de l’A. spinulosum Sw. bipinnatifide. —
Cerro del Durazno (massif de l’Irazüu) 2200 m. (Pitt. n° 634);
collines de Patarra près San José, 1300 m. (Pitt. n° 1318);
San Rafaël de Cartago (Pitt. n° 9076); Carrillo (Cooper in Pitt.
n° 658); gorges du Rio Virilla (Bioll. in Pitt. n° 515 et 923);
haies à San Francisco de Guadalupe (Tond. in Pitt. n° 7131);
La Verbena près d’Alajuelita, 1000 m. (Tond. n°s 8789, 8790
et 8812). — Antilles et du Mexique au Brésil et à l’Écuador.
— — var, chaerophylloides (Bak.). NN, patulum Bak. var. —
Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 276. A. chaerophylloides
Moritz. — Port de l’A, effusum (Sw.) tripinnatifide. — l'uerto-
Viejo au confluent du Sarapiqui (Bioll. in Pitt. n° 6928); Piedra
del Convento (Pitt. n° 3548).
— (Lastrea) amplum (H. B. ct K.) Polypodium — H. B. et K,
215
in Wälld. Sp. pl. V, p. 207. Nephrodium — Bak. in Hook.
Syn. Fil.285.— Buenos-Aires (Pitt. n° 3569); Rodeo de Pacaca
(Pitt. u° 3265) ; Turrialba, 200 m. (Tond.in Pitt. n° 4086),
Boruca (Tond. n° 4436) ; vallée de Tuis (bassin du Reventason)
(Tond. n° 8201). — Des Antilles à l’Ecuador.
139. Nephrolepis cordifolia Presl Tent. Plerid., p. 78; Hook. et
140.
141.
142.
143.
Bak. Syn. Fil. p. 300. Polypodium —L. Sp. pl., ed. I,
p. 1089; AN. tuberosa Presl; Hook. Sp. Fil. IV, p. 151.
— La Uruca (Bioll. in Pitt. n° 926 et 1056; Tond. ne 1230) ;
forêts de Tsaki (Talamanca) (Tond. n° 9455); haies à San
José (Pitt. n° 1230) ; troncs à Buenos-Aires (Tond. n° 4854),
Puerto-Viejo (Bioil. n° 7476); San Francisco de Guadalupe
(Pitt. n° 7162). — Rég. trop. des deux mondes.
exaltata Schott Gen. Fil, (1834) sub 1. 3; Hook. Syn. Fil.
IV, p.152; Hook. et Bak. Syn. Fil. IV, p. 152. — Terraba
1260 m. (Tond. in Pitt. n° 3540). — Rég. trop. des deux
mondes.
pendula Fée Gen. Fil. p.319. Aspidium — Raddi Fil.Brasil.,
p. 30. — Espèce très voisine de [a précédente, trouvée à San
Marcos (Pitt. no 7721) et à La Uruca (Bioll. in Pitt. n° 9266).
— Amérique trop.
pectinata Schott Gen. Fil. (1834) sub t. 3. N. cordifolia Presl
var. -— Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 301. — La Laguna
(chemin de Carrillo) (Bioll. in Pitt, n° 3095); forêts de Cabagra
(Tond. in Pitt. n° 6890); marais de la Palma (Pitt. n° 725). —
Rég. trop. de l'Amérique.
acuta Pres! Tent. Pterid., p. 78; Hook. Sp. Fil. IV, p. 153;
Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 301. Aspidium — Schkubhr Farnk.
32, p. 31. — Puerto Viejo (Pitt, n° 7479); Siquirres (voie
ferrée de l’Atlant.), 200 m. (Pitt. n° 3103). — Antilles et du
Guatemala au Brésil, et fort répandu aussi à travers l’Afrique
et l’Asie tropicales.
144. Polypodium (Phegopteris) punetatum Thunb.; Hook. et Bak.
Syn. Fil., p.312. — Forêts du Roble (massif de l’Irazü) env.
2000 m. (Tond. in Pitt, n° 4173); Rancho del Achiote
2200 m. (massif de Poäs) (Pitt. n°5 376 et 825 b.; Tond.
no 4173bis), — De la Colombie au Chili, Inde, Australie et
lies du Pacifique.
216
145. Polypodium (P/egopteris) connexum. Kaulf, ÆEnum. Fil.,
146. —
p. 120; Hook. Sp. Fil. IV, p. 261; Hook. et Bak. Syn.
Fil., p. 312. P. subincisum Willd. ex Bomm. in sched.
Phegopteris martinicensis Fée in PL, de la Murtinique (leg.
L. Habn n° 552).
Cette plante, si commune au Brésil, se retrouve à la
Martinique et apparait au Costa-Rica dans une station inter-
médiaire. Elle ne diffère guère des échantillons du Brésil
(coll, Werner) bien que les lobes soient plus profondément
incisés que dans la plupart des spécimens brésiliens. — Juan
Viüas (Pitt. n° 1838) ; Roble (Irazù) (Tond. in Pitt, n°5 4187
et 4185); Carrillo (Cooper in Pitt. n° 660); Chilamate (bord
du Rio Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. n° 7480) ; Tsaki (Talamanca)
200 m. (Tond. in Pitt. n°5 9472, 9478 et 9481). — Des Antilles
au Brésil mérid.
(Phegopteris) cyclocelpon Christ (nov. sp.). —
Amplum, bipinnatum, aliquot metr. longum et
55 cent. latum, utrinque obscure-viride, herba-
ceum. Stipite pallide stramineo, cum rachibus
atque nervis paleis lanceolatis, infra 5 mill. longis,
supra brevibus, saturate brunneis sparso ; planta
caeterum nuda, pinnis inferioribus 20 cent. longis
et 4 cent. latis, intervallis rachium 5 ad 6 cent.
latis sed pinnularum apicibus sese vicissim tan-
gentibus; pinnis sessilibus elongato-lanceolatis
acuminatis, usque ad rachim incisis, pinnulis
manifeste decurrentibus, sinu inter pinnulas
rotundato, pinnulis creberrimis regularibus aequi-
longis et aequilatis, lanceolato-ovatis muticis inte-
gris seu denticulato-crenatis versus apicem
solummodo sensim diminutis, lineari-ligulaus,
2 cent. longis, 5 mill. latis, regulariter inciso-
serralis, segmentis circiter 12, ad dimidium
pinnulae et ultra incisis, 3 ad 5 nervulis laterali-
bus instructiss soris rotundatis 1 mill. latis, brun-
217
neis, centralibus nec marginalibus, versus apicem
frondis soro uno pro segmento, sed infra soris
duobus aut tribus.
Port de P. connexum Kaulf., mais plus glabre,
à pinnules beaucoup plus courtes, à segments
beaucoup moins profonds, plus petits, plus régu-
liers, constituant plutôt une dentelure que des
segments proprement dits, de sorte que la plante
doit plutôt être appelée bipennée que tripennée.
Le sinus arrondi de la base inférieure de
chaque pinnule est caractéristique. Par les pin-
nules décurrentes et la decoupure fine et régulière,
une pinna de notre espèce ressemble à une pinna
de Nephrodium Boryanum Bak., de l'Inde. —
Forêts de Tsäki (Talamanca) 200 m., avril 1895
(Tond. in Pitt. n° 9480).
147. Polypodium (Phegopteris) prasinum Pak. in Hvok. et Bak.
Syn. Fil., p. 312. P. punctatum Spruce (non Thunb.) ; Hook.
Sp. Fil. IV, p. 262. — Notre plante concorde bien avec les
diagnoses citées ci-dessus, sauf que les sores ne sont pas noirs
mais d’un brun pâle. Elle a le port de l’Aspidium seligerum
BI. (sub Chcilanthes) tellement prononcé qu’on pourrait facile-
ment la prendre pour cette espèce de l’Inde ; seulement le
manque absolu d’indusium que j’ai vérifié sous le microscope
et les segments à bords entiers, sans la moindre dentelure
nous mettent en garde contre une telle identification. —
Confluent du Puerto Viejo et du Sarapiqui (Pitt. n° 7504). —
Andes du Pérou et de l’Ecuador.
148. — (Phegopteris) rustieum Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil.,
p. 306, Phegopteris — Fée Mém. Foug., p. 11-12, t. 13. —
Plante à aspect d’un petit Aspidium Filic-mas L. à pinnæ peu
nombreuses. — Boruca 45 m, (Pitt. n° 3561); vallée du Rio
Tuis (Tond. in Pitt. n° 8199). — Antilles.
149. — (Phegopteris) decussatum L. Sp. pl., ed. 1, p. 1093;
Hook. Sp. Fil. IV, p. 244; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 307.
17
218
— Rodeo de Pacaca (Pitt. n° 3257); Carrillo (Pitt. n° 1165);
forêts de Tsäki (Talamanca) (Tond. in Pitt. n° 9453). — Antilles
et du Panama au Brésil.
Obs. — Ilen existe aussi une forme à villosité dense et blan-
châtre surtout sur les nervures, même de la face supérieure.
— Tsäki(Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9490).
150. Polypodium (Goniopteris) crenatum Sw. Syn. Fil., p.37 ; Hook.
151.
152 *— (Dictyopteris) rneosorum Bak. in Journ. of Bot. (1884), p. 363
— — var. megalodus (Schkuhr j P. megalodus Schkubr. Farnkr.
Sp. Fil. V, p. 2; Hook.et Bak. Syn. Fil., p. 315. — Collines
de Patarra près San José, 1300 m. (Pitt. no 1134); Tsuritkub
(Tond. in Pitt. n° 8159); Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7503);
La Matina (Pitt. no 9749). — Des Antilles et du Mexique au
Brésil.
— (Goniopteris) tetragonum Sw. Syn. Fil., p.77; Hook. Sp. Fül.
V,p.3; Hook. et Bak. Syn. Füil., p. 317. — Carrillo (fronde
de {m50 à 2 m.) (Cooper in Pitt. n° 587); forêts à General et
à Boruca (Tond. in Pitt. n° 3323 ct 4824) ; Puerto Viejo (Bioli,
in Pitt. n°3 6937 et 7489); La Matina (Pitt. n° 7940); Tsäki
(Talamanca)(Tond. n°s 9465 et 9476).— Antilles et du Panama
au Brésil.
Forme à crénelures très légères : Plaine de Surubres (côte
du Pacifique) (Bioll. in Pitt. n° 2673).
nt Den en me + Que
et Summary of new Ferns, p. 79. — Plante extrémement
voisine d’une forme ample d'Aspidium trifoliatum Sw.,
mais les sores sont absolument sans indusium, irréguliè-
rement dispersés et de forme très-irrégulière : fronde ovale,
allongée et même confluant lun dans l’autre ; la nerva- «
tion est plus allongée et plus simple, quoiqu’en principe la
même : aréoles à nervures libres incluses, C’est à mon avis
un Sagenia modifié. — Carrillo (Cooper in Pitt. n° 666; Pitt. «
n° 1181); Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7497); El Muelle (bord
du Sarapiqui) (Tond. in Pitt. n° 9184); Tsäaki (Talamanca)
(Tond.). — Cette espèce n’est indiquée qu’au Costarica.
pe 24, tab. 19b. P. tetragonum Sw. var. latifolium Hook.
Sp. Fil. V, p. 3 ; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 317. — Variété
beaucoup plus grande que le type à nervilles et sores plus
nombreux (10 à 15 de chaque côté), à pubescence très pronon-
cée, — Tsäki (Talamanca), 200 m. (Tond. in Pitt, ne 9464).
219
153. Polypodium (Phlebodium) aureum L. Sp. pl., ed. II, p. 1546;
Hook, Sp. Fil. V., p.16, Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 347.
— Patarra près de San José (Pitt. n° 1129; Tond. in Pitt.
no {129bis); La Palma (Pitt. n° 9692); San Rafael de Cartago
(Pitt. n° 9718). — De la Floride au Brésil.
15% — (Phlchodium) areolatum H. B. et K. Vov. gen. et sp. pl. I, p. 8;
P. aureum L. var. — Bak. in Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 347.
— Tsäki (Talamanca) (Tond. in Pitt. n° 9460); La Verbena
(Tond. n° 8797); Turrialba (Tond. n° 8317); bords de l’Agun-
caliente (Pitt. n° 131).
Avec l’espèce précédente dont elle n’est peut-être qu’une
variété.
— — var. loreum J. É. Bomm. in sched. (var.
nov.). — Pinnis valde elongatis, angustatis, acu-
minatis, numerosis (16-20 quoque latere). — La
Uruca (bord du Rio Virilla) 1100 m. (Pitt.
n° 8017, Bioll. in Pitt. n° 131); San Francisco
de Guadalupe (Tond. in Pitt. ne 99); Piedra
Blanca (ouest de l'Irazu) (Tond. n° 418bis);
155, — (Goniophlebium) hrasiliense Poir. Æncycl. méth. Bot. V,
p. 525; Bak. in Mart. F1. Brasil. 1, 2, p. 524; P. neriifolium
Schkubr Farnkr., p. 14, t, 15; Hook. Sp. Fil. V, p. 28;
Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 345. — La Uruca, murs et troncs
(Bioll. in Pitt. nos 901, 10549 et 1155) ; La Verbena (Tond. in
Pitt. nos 8801 et 8805) ; San José (Pitt. no 11292); Rio Virilla,
1100 m., (Pitt. nos 416, 417 et 420). — Antilles et du Mexique
au Brésil.
— — var, attenuatum (H. B. et K.) P. attenuatum H.B. et K.
in Willd. Sp. pl. V,p. 191. Differt a typo textura magis
herbacea, pinnis adnatis connexis, soris uniseriatis. — La Cruz
de Guanacaste sur les pierres 250 m. {Pitt. n° 2621).
156. — (Goniophlebium) surrucuchense Hook, Sp. Fil, V, p. 30 et
Icon. Fil., t. 69; Hook. et Bak., Syn. Fil., p. 343. — Forêts
du Roble, massif de l’Irazü, 2000 m., lusus fasciatus multo-
ties furcatus (Tond. in Pitt, n° 4172). — Des Antilles à
l’'Ecuador.
220
157. Polypodium (Goniophlebium) fraxinifolium Jacq. Zcon. pl.rar.,
tab. V, 639; Hook. Sp. Fil., V, p.26 ; Hook. et Bak., Syn. Fil,
p. 346. — Carrillo 300 m. (Pitt. n° 1162); Turrialba 550 m.
(Pitt. n° 9061); Tsaki (Talamanca) (Tond. in Pitt, n° 9451);
Siquirres (voie ferrée Atlant.) (Pitt. n° 3102); La Palma (vers.
Atlant.) (Pitt. n° 720). — De la Colombie au Brésil.
158. — (Goniophlebium) flagellare Christ (nov. sp.).
— Rappelant le P. fraxinifolium, mais plus petit,
et très particulier par la partie basale des pinnae
qui est large, ailée, et les pinnae très-effilées et
évasées.
Caudice horizontali, pennae cygni crassitie,
squamis filiformibus, lanatis, fulvis, capillaribus,
tomentoso; planta glaberrima, pallide viridis.
Stipitibus distantibus, stramineis, erectis, 10 cent.
longis, 1 1/2 mill. crassis ; fronde late deltoidea,
20 cent. longa, 12 ad 15 cent. lata, pinnis valde
(3 cent.) distantibus, infima piana (10 cent.)
longissima, pinnis ligulato-linearibus, 5 mill. latis
sensim versus apicem subulato-acuminatis, inte-
gerrimis, basi dilatata, latissime adnatis, dualis
pinnis oppositis ita late connexis. Costa mediali
conspicua, nervulis lateralibus valde inconspicuis,
aream unam ji. €. seriem uniserialem formanti-
bus, in qua nervulus furcatus liber sorum mag-
num flavum uniserialem fert. Sorus in pagina
superiore pinnarum parum elevatus.
Trones d’arbres: plaines de Surubres au sud
de Püntarenas (côte du Pacif.) juill. 1890 (Bioll.
in Pitt. no 2671).
Obs. — J'ai une plante bien semblable de l’Ile de Cuba
(leg. Wright, déterminée P. neriifolium) qui est plus grande,
à pinnæ plus nombreuses, et à base des pinnae inférieures
221
non adnées-dilatées, mais tronquées-cunéiformes, et à sommèêt
des pinnæ obtus. À part cela, elle cadre bien avec le
P. flagellare.
159. Polypodium (Goniophlebium) loriceum L. Sp. pl., ed. IT, p. 1546,
Hook. Sp. Fil., V, p. 21; Hook. et Bak., Syn. Fil., p.343. —
Espèce très polymorphe, démembrée outre mesure par les
auteurs. — La grande forme typique, que j'ai du Guatemala
(coll. Bernouilli) ne s’est pas rencontrée, sans doute par
hasard seulement, dans la collection Pittier.
Les formes du Costa-Rica représentées dans cette collection
sont les suivantes :
— — var. latipes (Langsd. et Fisch.). P. latipes Langsd. et
Fisch. Fil. Brasil. t. 10. — Tissu tendre, couleur vert clair,
pinnae très dilatées à la base, crênelées-dentelées. Sores
petits. — Volcan du Barba (vers. Pacif.) (Tond. in Pitt.
n° 1986); entre le Rancho del Achiote et Las Chiquizas,
1900 m. (flane S. du Poäs). (Pitt. n° 829).
— — var. plesiosorum (Kunze). P. plesiosorum Kunze in
Linnaea XVIII, p. 313; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 342. —
Tissu tendre, couleur vert foncé, pinnae non dilatées, à bord
entier, sores grands. — Marais de la Palma 1550 m., (vers.
Atlant.) (Pitt. n° 717); Rancho del Achiote (Pitt. n° 820°);
trones des caféiers à La Verbena, 1000 m. (Tond. in Pitt.
n° 3796).
— — var. glaucum (Raddi). P. glaucum Raddi Fil. Brasil.,
p. 20, t. 29, fg. 1, P. Catharinae Langsd. et Fisch. Fil.
Brasil., p. 9, t. 9; Hook. Sp. Fil. V, p. 20; Hook. ct Bak.
Syn. Fil., p. 343. — La Verbena, troncs des caféiers, 1000 m.
(Tond. in Pitt. n° 8804) ; troncs à San Juan (Tond. n° 904bis);
La Uruca (Pitt. n° 419, Bioll. in Pitt. n° 904).
— — var. oligomerum Christ (var. nov.) —
Plante petite (d’un décimètre au plus) à pinnae
moins nombreuses (8 à 11 paires), dressées,
étroites, linéaires ; tissu coriace, un peu glauque,
sores grands. — Sur les troncs des caféiers à la
Verbena, août 1894 (Tond. in Pitt. ne 8804).
Le type croit aux Antilles et du Mexique jusqu’au Chili.
222
160. Polypodium (Goniophlebium) costaricense Christ
(nov. sp.). — Nouvelle espèce très distincte. Par
le port elle est intermédiaire entre le P. pectina-
tum d'Amérique et le P. celebicum de l’Archipel
malais. C’est un véritable Goniophlebium.
Planta glaberrima, atroviridis, herbacea papy-
racea; parenchymate tenero, caudice horizontali
superficiali, crassitie styli plumbei aut pennae
eygni, squamis subulatis brunneis reflexis tecto.
Stipitibus distantibus, glaberrimis, lucidis, fulvis,
strictis, erectis, angulatis, À mill. erassis, 5 cent.
longis; frondibus aculeatis lineari-ligulatis,
55 cent.longis,5 cent. latis, infra subdecrescenti-
bus, supra breviter acuminatis, pinnis numerosis
pectinatis aequilongis cireiter 50 quoque latere,
2 1/2 ad 3 cent. longis, 1/2 cent. latis, lineari-ligu-
latis, interstitiis basi rotundatis, angulis rectopa-
tentibus parallelis basi late adnatis sese tangentibus
sed ad rachim incisis, submuticis integerrimis,
rarius suberenatis. Nervulis lateralibus aream
unam celausam formantibus, in qua sorus ad
apicem nervuli inclusi liberi, bine areae unise-
riales. Sori uniseriales 8 ad 10 utroque latere
costae, medii rotundi, flavescentes haud con-
fluentes, superficiales.
Plaines de Surubres au S. de Puntarenas (côte
du Pacifique) juill. 1890 (Bioll. in Pitt. n° 2677).
161. — (Goniophlebium) vacelniifolium Langsd. et Fisch. Filic.
Brasil., p. 8, t, 7; Hook. Sp. Fil, V, p. 35; Hook. et Bak.
Syn. Fil., p. 340. — La Palma, sur les arbres 1500-1700 m.
(Tond. in Pitt, no 9707), — Antilles et du Nicaragua au
Paraguay.
223
162. Poiypodium thyssanolepis Al. Braun ex Klotzsch in Zinnœa
XX, p. 392; Hook. et Bak. Syn. Fil., ed. II, p. 512. —
Rocher près Alajuelita (Tond. in Pitt. n° 3003); La Verbena
(Tond. in Pitt. n° 8813); Rancho Redondo (flanc S.-W. de
l’Irazü) 2000 m. (Pitt. n° 1120). — Du Mexique au Pérou.
— — var. bipinnatifidam Christ (nov. var.).
— Variété bien curieuse, paraissant de prime
abord bien différente du type par ses frondes
allongées, à 12 paires de pinnae qui sont incisées
vers le rachis en 6 à 8 lanières étroites linéaires,
d'un centimètre de longueur, larges de 2 milli-
mètres, mais cette plante bipennée passe sur la
même souche, par des intermédiaires, à la forme
ordinaire, simplement pennée et à pinnae larges et
entières. Dans ces intermédiaires, la fronde est
simple dans le haut, composée dans le bas.
La forme composée est plutôt stérile, mais non
entièrement, et offre, avec sa vestiture écailleuse,
une mimicry de Nothochlaena Eckloniana du Cap.
San Rafael de Cartago, 1600 m., juill. 1895
(Pitt. n° 9721). Échantillon à odeur de coumarine
très forte.
Le P. thyssanolepis a la tendance à se décom-
poser. Mon herbier contient, à côté de la forme
normale du Guatemala (Bernoulli) et de Chi-
huahua (Pringle) des formes où la paire la plus
inférieure des pinnæ à une dent(Guadalajara, coll.
Schreiber) puis une forme où-les 5 paires infé-
rieures ont des dents allongées (Mexique, coll.
Schumann) et une forme irrégulièrement pinna-
tifide seulement, non pennée, du Rio Motatan,
(Venezuela, coll. Goebel).
Le P. aspidiolepis Bak. in Journ. of Bot.,
224
1887 p. 218 est, d’après sa description, une
plante analogue.
163. Polypodium incanum Sw. Syn. Fil., p. 35; Hook. Sp. Fil.
IV, p. 208; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 346. — Troncs
d'arbres à La Uruca (Bioll. in Pitt. n° 918); plaines de
Surubres au S. de Puntarenas (Bioll. n°s 2676 et 2684) ; La
Esmeralda (Tond. in Pitt. n° 1350); env. de San José (Tond.
n° 13504); La Verbena (Tond. n°: 886 et 8795); troncs de
la vallée du Rio Torrès (Pitt. n° 8476). — Deux aires remar-
quablement disjointes : l'Amérique (des Etats-Unis mérid,
au Chili) et l’Afrique austr.
164 — sororium H.B. et K. Nov. gen. et sp. pl. I, p. 10; Hook.
Sp. Fil. IV, p. 219; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 348. — Cerro
del Durazno (massif de l’Irazü) 220 m. (Pitt. n° 626); entre
le Rancho del Achiote et la Sabana de Las Chiquizas 1900 m.
(Pitt. n° 829). — Antilles et du Mexique au Pérou.
Obs. — Cette espèce se distingue des formes du P. Joriceum
par ses nervures libres.
165. — plebejum Cham. et Schlecht. in ZLinnaea V, p. 607; Hook.
Sp. Fil. IV, p. 213; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 336. —
Barba (vers. Pacif.) (Pitt. n° 1986a); Cerro del Durazno
(massif de l'Irazü) 2200 m. (Pitt. n° 633); Laguna del Reventado
(S.-0. de l’Irazü) 2300 m. (Pitt. n° 840). — Commun du
Mexique au Brésil.
La collection renferme en outre une forme curieuse, appe-
lée P. inflezum J. É. Bomm. in sched. (non Kunze) à stipe
très long, fronde courte, peu de pinnae (une dizaine de chaque
côté) mais sans autres caractères différentiels. — Autour des
troncs, marais de la Palma (vers. Atlant.) 1550 m., déc. 1888
(Pitt.).
166. — (Eupolypodium) myriolepis Christ (nov. sp.).
— Caudice firmo, nigro, longe et horizontaliter
repente, pennae anserinae crassitie, squamis ad-
pressis, peltatis, rotundis, minimis(4/5 mill. latis),
umbone atrorufo prominente margineque pallido
scarioso elegantissime ciliato praeditis vestito.
225
Stipitibus fuscis 10 cent. longis, firmis late inter
se distantibus, squamis iisdem ac caudex, sed
eum rachi ambitu ovatis, cuspidatis tectis. Fronde
10 ad 12 cent. longa, 5 1/2 cent. lata, lanceolata,
pinnis ad rachim principalem incisis, ligulatis
dure coriaceis, brunneis 2 cent. longis, 1/2 cent.
latis, perfecte integris, apice muticis, basi adnata,
paene recte patentibus ad basim frondis centi-
metri distantia remotis supra basibus approximatis
sed versus apices distantibus; fronde utroque
latere squamis iisdem ac caudex et quidem
peltato-rotundatis, infra dense, supra laxius
tectis. Soris parvis, saepius partem exteriorem
pinnae solummodo occupantibus, valde Immersis,
pagina superiore frondis saccatis prominentibus,
una serie secus nervum medialem pinnae utroque
latere dispositis, brunneis. Nervis lateralibus
occultis.
Sur les arbres à La Palma, 1500-1700 m.,
juill. 1895 (Tond. in Pitt. n° 9692).
Obs. — Cette espèce est du groupe de P. ple-
bejum Cham. et Schlecht. mais elle en diffère
notablement. P. plebejum a les écailles du caudex
linéaires-lancéolées, acuminées, d’un 1/2 cent. de
longueur, noires, non ciliées ni peltées ; la fronde
lisse et verte en dessus munie de pores blancs
calcifères, les pinnules plus longues et plus larges,
lancéolées, dilatées à la base, et très-acuminées
et pointues au sommet; les sores commençant à
la base des pinnules et beaucoup plus grands, se
touchant, ils ne sont done point immergés ni
ne forment sac à la face supérieure de la fronde.
226
Les écailles rouge-foncé et fort petites qui sont
répandues sur la face inférieure du P. plebejum
ressemblent beaucoup à celles du P. myriolepis.
— Le P. platylepis Mett. doit aussi être comparé
a notre plante; comme cette dernière il a des
écailles peltées et ombiliquées, mais plus grandes;
toutefois il en diffère par les rhizomes à écailles
grandes, ovales, brunes, les frondes à pinnae
plus serrées, dentelées, les frondes lisses en
dessus, et les bords des pinnae longuement
ciliés, enfin par les sores superficiels et non
immergés. Ce dernier caractère, et la face
supérieure écaillée sont surtout frappants.
Les points roux, qui, par milliers, recouvrent la
surface de notre espèce et qui sont formés par
les centres des écailles lui donnent une couleur
très-foncée.
167. Polypodiam (Eupolypodium) turrialbae Christ
(nov. sp.). P. dependens J. É. Bomm. var.? in
sched. (non Bak.).
C'est une espèce toute andine, voisine du
P.myriophyllum Mett. et plus encore du P.pozu-
zoense Bak. dont elle a absolument le port (voir
Hook. con. pl., sér. HIT, vol. VII, Tab. 1672)
mais non la texture, qui est très-délicate dans
notre plante, et assez ferme dans l'espèce du
Pérou. Comme celle-ci, notre plante est irré-
gulièrement bipennée, c’est-à-dire au milieu de
la fronde à pinnae très-allongées, et coupées
seulement dans leur moitié supérieure en pin-
nules serrées et nombreuses.
Stipitibus e rhizomate brevi debili confertis,
227
numerosis, 2 ad 5 cent. longis, tenuibus, atratis
pendulis, pilis longis eum rachi tota vestitis,
frondibus minoribus pinnatis lanceolatis, majori-
bus bipinnatis, latissime ovatis, Frondibus 2 dec.
longis medio latissimis 10 cent. latis versus apicem
et basin valde attenuatis, leviter sed tenuiter her-
baceo-membranosis dilute viridibus longe ciliato-
pubescentibus subdiaphanis. Pinnis ad rachim
usque incisis infimis liberis eaeteris basi sese
tangentibus, omnibus adnatis e basi latissima ver-
sus apicem sensim attenualis apice chtusiuseulis
margine integris, in frondibus minoribus simpli-
citer pinnatis late linearibus (2 cent. long.
1/2 cent. lat.) in media parte frondium majorum
valde elongatis 6 cent. longis a medio usque
ad apicem dilatatis (2 1/2 cent. latis) et dense
pinnatis, pinnulis lanceolatis numerosis (usque
ad 12 quoque latere.) Nervulis simplicibus
in maculam soriferam terminantibus marginem
non tangentibus. Soris secus nervum pinnae
seu pinnulae uniseriatis, magnis, ochraceis,
rotundis, paginam inferiorem implentibus. —
Troncs d’arbres au pied du volcan de Tur-
rialba, 2750 m., 26 janv. 1889; parait raris-
sime (Pitt. n° 847).
168. Polypodium (£upolypodium) Friedärichsthatianum Kunze in
Schkubr Farnkr. suppl. p. 155, t. 123; Hook. Sp. Fil. IV,
p. 217; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 339. — Gorges de Rio
Virilla (Bioll. in Pitt. n° 516); La Uruca (Bioll. n° 924); Mont
de la Carpintera 1700 m. (Tond. et Pitt. ne 4321). — Mexique
et Guatemala.
169. — (Eupolypodium) furfaraceum Cham. et Schlecht. in Zinnaea
V,p. 607; Hook. Sp. Fil. IV, p. 213; Hook. et Bak. Syn.
228
170.
171.
172.
Fil. p.332. — Carrillo, 300 m. (Pitt. n° 1178); San José
(Pitt); forèts du Barba (Pitt. n° 919); La Uruca (Bioll. in Pitt.
n° 919); La Vieja (Bioll. n° 1069) ; plaine de Surubres près
de Puntarenas (Bioll. n° 2683); Puerto Viejo (Bioll. n° 7462)
Juan Viñas (vers. Atlant.) (Tond. in Pitt. n°1832) ; Turrialba,
200 m. (Tond. n° 4088); Boruca (Tond. n° 4612) ; La Verbena
(Tond. n° 8794). Tsäki (Talamanca) (Tond. no 9474). —
Mexique.
Polypodium (Æupolypodium) subsessile Bak. in Hook. et Bak.
Syn. Fil. p. 329. P. pteropus Hook. (non BI.) Sp. Fil. IV,
p. 1223. — Lagune supérieure au volcan de Poäs, 2600 m., sur
les troncs d’arbres. (Pitt. n° 830). — Amérique équatoriale
de la Guyane à l’Ecuador.
— (Eupolypodium) eapillare Desv.in Mém. Soc. Linn. Puris,
VI, p. 262; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 329. P. decipiens
Hook. Sp. Fil. IV, p. 231, t. 279 B. — Sommét occid.
du massif du Barba, 2825 m. (Pitt. n° 289; Tond. in Pitt.
no 1924). — Antilles et du Costa-Rica au Pérou et à
l’Ecuador.
— (Eupolypodium) eultratum Willd. Sp. pl., V,p. 187; Hook.
Sp. Fil. IV, p. 190; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 327. —
Roble (Irazü), (Tond. in Pitt. ne 4180); Barba (Tond.
n° 1934). — Antilles et du Guatemala au Brésil, et des habita-
tions isolées à La Réunion et à Fernando-Po.
173. — (Eupolypodium) trichomanoides Sw. Syn. Fil. p. 184;
174.
Hook. Sp. Fil. IV, p.178; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 326. —
Mousse des troncs d’arbres à La Palma, 1550 m. (Pitt. n° 708
et 709); forêts du Barba (Tond. in Pitt. no 1928); Tablazo
(Tond. n° 7948); Alto del Pito (Pitt. et Tond. n° 9954).— Des
Antilles, du Guatemala au Brésil et à l’Ecuador, Indes orien-
tales, Ile de l’Ascension.
Obs. — Une forme récoltée à La Palma, en 1895 (Tond.
n° 9695), se distingue par son extrême villosité.
— (Eupolypodium) planiusculum. Mett. ex Kuhn Fil. Afric.
p. 151. P. trichomanoides Sw., var. calvum J.É. Bomm. in
sched. — (Je ne connais cette epèce que par un échantillon
déterminé par Kuhn dans la collection de plantes des Antilles
d’Eggers). Elle diffère du P, trichomanoides par ses dimensions
sLabiioths: 25
229
d’un tiers ou du double plus petites, par des segments plus
nombreux, formant une serrature dense le long du rachis, par
sa surface presque glabre et ses stipes noir d’ébène, couleur qui
suit le rachis jusque vers le haut de la fronde. — Port inter-
médiaire entre P. serrulatum Mett. et P. trichomanoides Sw.
— En mélange avec P. trichomanoides Sw. Marais de la Palma
1550 m. (Pitt. ne 708 ; Tond. in Pitt. n° 9695)
Obs. 1.— Je possèdela même plantede Dominica (coll. Eggers
1851) et de Porto Rico, Sierra de Lüquillo 1885 (coll. Sintenis
n° 1796).
Obs.2.— Le P. serricula Fée Gen. Fil.,p . 258 et Foug. rares
eæot. 1853, p. 9, tab. VII, me paraît identique, mais plus velu
et àasores moins basilaires.
175. Polypodium (Æ£upolypodium) pilosissimum Martens et Gal.
Foug. Mex., p. 39, t.9, fig. 2; Hook. Sp. Fil. IV, p. 181;
Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 327. — Entre la Muerte et la Division
2160-2900 m. (Pitt. n° 3346). — Du Mexique à l’Ecuador, et
aussi des habitations éloignées dans le Brésil austr.
176. — (Eupolypodium) moniliforme Sw. Syn. Fil, p. 33; Haok.
Sp. Fil. IV, p.182; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 323. — Cratère
de l’Irazü, 3380 m. (Pitt. n° 179); Sitio Birris, 2340 m. (Pitt.
n° 139); lagune supérieure du Poäs 2564 m. (Pitt. n° 968).
— Cordillères de l’Ecuador et de la Colombie, s'étendant vers
le sud de la chaîne au Pérou, et vers le nord jusqu’au Mexique.
177. — serrulatum Mett., Polypod. p. 32; Hook. Sp. Fil. IV, p. 174;
Hook. et Bak. Syn. Fil. p.323. — Trones à La Palma, 1550 im.
(Pitt. nos 907 et 3551); entre le Rio Cañas Blanco et le Rio
S. Pedro (Pitt. n° 928 c.); San José (Pitt. n° 3551a)., — Amé-
rique trop., Afrique trop. occid., Madagascar, Iles Sandwich.
Obs. — M. Tonduz a recolté à La Palma (n° 9696) une forme
très-allongée à dents souvent entièrement oblitérées et à fron-
des bifurquées (Xiphopteris extensa Fée). Elle serait prise pour
un Monogramme sans les transitions vers la forme ordinaire.
178. — jungermannioides Klotzseh in Linnaea XX, p.373; Hook.
Sr. Fil. 1V, p. 166; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 320. — Sur
les vieux troncs : lagune supér. du Pos, 2600 m. (Pitt, n°s 832
et 835); forêts du massif du Barba (Tond. in Pitt. n° 1927).
— Disséminé du Guatemala au Chili.
250
179. Polypodium (£upolypodium) rosulatum Christ
(nov. sp.), P. hirtellum Bomm. mss. (non Bl.).
Plante intermédiaire par son port entre la forme
dense de P. jungermannioides KI. et P.organense
Mett., mais très originale par sa touffe très-dense
en rosette et ses frondes absolument sans stipe.
Densissime rosulatum, frondibus multis, circa
20 ex capite rhizomatis brevissimi fasciculum
radicum emittentis haud repentis, frondibus
ligulatis 5 cent. longis 5 miil. latis, margine
pilis longis eciliatis, latere iisdem pilis parce
sparsis, pallide virentibus suberoso-tumidis cras-
sis, obtusissimis margine crenatis, crenis obtusis,
2 ad 5 mill. latis, brevissimis; nervis occultis,
mediali etiam latente, nervulis lateralibüs furca-
tiis, inferiore ramülo nervi sorum ferente. Sori
rotundi seu leviter elongati, uniseriales utroque
latere, inter marginem et centrum frondis exacte
intermedii, magni (1 mill. lat.) brunneo-ochracei.
Le P. rosulatum diffère du P. hirtellum BI.
de Archipel Malais par les sores non appliqués
à la nervure médiane, par les nervures latérales
cachées, par les frondes largement crènelées,
parfaitement sessiles, par le tissu très épais et la
pubescence beaucoup plus rare. — Forêts du
Rio Naranjo, mars 1895 (Tond. in Pitt. n° 7955).
Obs. 1. — Espèce se rapprochant du P. per-
crassum Bak. in Journ. of Bot. (1887), p. 118,
mais ce dernier en diffère par des frondes stipi-
tées à pétiole filiforme et une nervure médiane
prononcée, et par le port qui rappelle celui du
P. trifurcatum L. Je ne l’ai pas vu.
251
180. Polypodium (Campyloneuron) Phyllitidis L. Sp. pl., ed. II,
181.
182.
183.
154.
135.
p- 1543; Hook. Sp. Fil. V, p. 38; Hook. et Bak. Syn. Fil.,
p- 348. — Turrialba, 200 m. (Pitt. n° 4085, Tond. in Pitt.
n° 8340); Bornca (Pitt. n° 4796b); Las Lomas (Pitt. n° 9744);
Rio Jaris près Pacaca (Tond. in Pitt. n° 3292); Tsaki (Tala-
manca) (Tond. ne 9441); Puerto Viejo (Bioll. n° 7492). — De
la Floride au Brésil,
Obs. — Cette espèce a aussi été récoltée par M. Pittier
(n°9634) à San Juan del Norte (Nicaragua).
*— (Campyloneuron) xalapense Fée Neuv. mém. Fougn, p. 26. —
Irazü (sources du Rio Sucio près du nouveau volcan) 3000 m.
12 déc. 1558 (Pitt. n° 754); forêts du Barba 2500 m. (vers.
Pacif.) (Pitt. n° 1938). — Mexique et probablement ailleurs.
Obs. — Plus large que P. angustifolium à sores plus gros,
disposés régulièrement, Tissu plus mou.
— (Campyloneuron) repens Sw. Syn. Fil., p. 29; Hook. Sp. Fi.
V, p. 39; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 348. — Rio Virilla
(Pitt. n° 522, Bioll. in Pitt. n° 909). — Antilles et du Mexique
au Brésil.
Obs. — Les échantillons bien caractérisés ont la pointe de la
fronde rétrécie brusquement en un appendice linéaire et
étroit.
— (Campyloneuron) sphenodes Kunze et Klotzsch in Linnaea
XX, p. 402; Hook. Sp. Fil. V, p. 42, t. 282; Hook. et Bak.
Syn. Fil., p. 343. — Massif du Barba (vers. Pacif.) (Tond. in
Pitt. no 2077); La Laguna (vallée du Rio Tuis, vers. Atlant.)
(Cooper in Pitt. n° 570). — Colombie, Venezuela (Goebel),
Ecuador.
*— (Cumpyloneuron) cearctatum Kunze ex Mett. Polypod.,
p. 34; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 348. — Forme petite,
faiblement caractérisée, intermédiaire entre les deux précé-
dents. — La Palma (vers. Atlant.), 1550 m. (Pitt. n°* 711 et
730).
— (Campyloneuron) angustifolium Sw. Syn. Fil., p. 27; Hook,
Sp. Fü. V, p. 40; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 305. — Rio
Birris (Pitt. n° 161); Cerro del Durazno (massif de l’Irazù)
(Pitt. n° 627); volcan de Turrialba (Pitt. nos 850, 851 et 897);
Rio Mancaron (Pitt. n° 2009); Aguacaliente (Pitt. ne 2827),
252
Rio Torrès à San Francisco de Guadalupe (Pitt. n° 9070);
montée de la Carpintera, 1700 m. (Pitt. et Tond. n° 4323) ;
La Uruca (Bioll. in Pitt. n° 922); La Vieja (Bioll. n° 1074); La
Verbena près d’Alajuelita (Tond. in Pitt. n° 8800). — Très
commun du Golfe du Mexique au Brésil. — Dans toute son
aire cette espèce varie beaucoup quant à la largeur de ses
feuilles,
186. Phymatodes crassifolium L. Sp. pl., ed. Il, p. 1543; Hook.
Sp. Fil. V, p.62; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 360. — Rio Man-
caron (Pitt. n° 2018); Aguacaliente (Pitt. n° 2482); bords du
S. Carlos à la Vieja (bassin du Rio S. Juan) (Bioll. in Pitt.
n° 403); Bornea (Bioll. in Pitt. n° 4796); San Marcos (Tond.
in Pitt. n° 7680). — Commun dans toute l’Amérique trop.
187. — (Phymatodes) percussum Cav. Praeleet. (1801) p. 243; Hook.
Sp. Fil. V, p. 55; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 356. — Las
Pavas (voie ferrée Atlant.) (Pitt. n° 3104) ; Las Lomas (vallée du
Reventazon) (Pitt. n° 9729 et 9745) ; La Vieja (Bioll. in Pitt.
n° 1073); Puerto Viejo (Bioll. n° 7493); Boruca (Tond.
n° 4438); Rio Naranjo (Tond. n° 7581); Tsäki (Talamanca)
(Tond. ne 9487). — Toute l'Amérique trop.
— — var. Squamosum, Christ (nov. var.) —
Densissime squamis brunneis parvis tectum. —
Carrillo, 300 m. 8-9 juill. 1889 (Pitt. n° 1164).
188. — (Phymatodes) laneeolatum L. Sp. pl., ed. I, p.1082; Hook.
et Bak. Syn. Fil., p. 356. P. lepidotum Willd. in Schlecht.
Adumbr., p.17, t. 8; Hook. Sp. pl. V, p. 56. — Sur les
troncs : Aguacaliente (Pitt. n° 890); Laguna del Reventado
(vers. S.-0. de l’Irazu) (Pitt. n° 841); San Francisco de
Guadalupe (Pitt. n° 7152) ; La Verbena (Tond. in Pitt. n° 8792);
San José (Tond. n° 9121).
— — var. elongatum (Mett.). P.elongatum Mett. Polypod. p.88.
Grammilis — Sw. Syn. Fil., p. 22. Gymnogramme — Hook.
Sp. Fil. V, p. 157; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 387. — Env. de
San José (Pitt. n° 278; Tond. in Pitt. n° 1229); La Uruca
(Bioll. in Pitt. n° 916; Tond. n° 1229b); Juan Vinas (Tond.
n° 1855),
Très commun dans la rég. trop. du monde entier. La
variété croît de préférence en Amérique.
255
189. Polypodium (PAhymitodes) Iycopodioides L. Sp. pl. ed. Il,
p. 1542; Hook. Sp. Fil., V, p. 34; Hook. et Bak, Syn. Fil.,
p.357. — La Palma (vers. Pacif.) (Bioll. in Pitt. n° 908);
Barba (vers. Pacif.) (Tond.in Pitt. n° 1991); Turrialba, 570 m.
(Tond. n° 8424); Aragon près de Turrialba, 600 m. (Tond.
n° 9007). — Afrique et Amér. trop., Iles Sandwich, Java.
— — var. subdimorphum (Christ (nov. var.).
Frondes stériles normales, ovales-lancéolées,
obtuses, courtes d’1 1/2cent. de large, etde 4 cent.
de long; frondes fertiles linéaires, d’une lon-
gueur double, à peine d’un 1/2 cent. de large, à
sores très-gros, continus, non seulement se tou-
chant et remplissant la surface, mais dépassant le
bord de la fronde. Port très-particulier, mais
sans caractères saillants. — Troncs d'arbres dans
les pâturages de l’Alto del Roble, 1700 m., 18858.
(Pitt. in herb. Boiss. n° 11).
190. 3amesonia scalaris Kunze in Schkubr Farnkr. suppl. tab. 31,
fig. 1. — Région supérieure du Cerro de Buena Vista, autour
des pierres (Tond. in Pitt. n° 3350). — Andes de l’Ecuador ct
de la Colombic jusqu’au Pérou et au Venezuela.
191. — cinnamomea Kunze in Schkuhr Farnkr. suppl. tab. 31,
fig. 2. — Cerro de Buena Vista au-dessus des forêts, 3,100 m.
(Tond. in Pitt. n° 3348). — Même distribution que le pré-
cédent.
192. Monogramme immersa Hook. Sp. Fil, V, p. 125; Hook. et
Bak. Syn. Fil., p. 376. Pleurogramme — Fée, Vittaria, p.37,
1. 4, fig. 5. — Forêts du Tablazo, 1,800 m. (Tond. in Pitt.)
— Antilles, Guyanes, Venezuela,
193. — rostrata Hook. Sp. Fil, V, p.122, tub. 288 b.; Hook. et Bak.
Syn. Fil., p. 375, Pleurogramme rostrata Fée, — Troncs
d'arbres à La Palma (vers. Atlant.) 1500 m. (Pitt. n° 715a);
entre le Potrero del Alto et le Rancho del Achiote (Pitt. n° 834).
— Cette espèce n’était indiquée qu’au Nicaragua.
194, Gymnogramme (Leptogramme) diplazioides Desv. in Mém. Soc.
Linn. Paris VI, p. 214; Hook. et Bak, Syn. Fil., p. 377.
18
254
G: Linkianä Künze in Linnaca XVIIL, p. 310; Hook. Sp.
Fil. V, p. 140. — Rancho del Achiote, 2241 m. (vers. S. du
Poäs) (Pitt. n°s 323 et 373). — Antilles et du Mexique jusqu'au
Brésil.
195. Gymnogramme (Eugymnogramme) rufa Desv. in Berl. Mag. V,
p. 304; Hook. Sp. Fil. V, p. 145; Hook. et Bak. Syn. Fil.,
p. 379. Hemionitis — Sw. Syn. Fil, p.20; — Rio Grande de
Térraba (Tond. in Pit. n° 3556); Buenos Aires (Tond. n° 4438);
Boruca (Tond. n°4616). — Antilles et de Panama jusqu’à la
vallée de l’Amazone.
196. — (Eugymnogramme) Képtophylla Desv. Journ. bot. applig. 1,
p. 26; Hook: Sp. Fil. V, p.136 ; Hook, et Bak. Syn. Fil,
p. 383. — Trez Rios (Pitt. n° 3038); localité se rattachant aux
habitations audines de cette espèce. — Plante dispersée, dans
les pays autour de l’Océan Atlantique; en Afrique et en
Océanie, mais manquant à l’Archipel Malais.
197. — (Eugymnogramme) chaerophylla Desv. in Berl. Mag. V,
p. 307; Hook. Sp. Fil. V, p. 136; Hook. et Bak. Syn. Fil.
p. 383. — L'espèce tÿpe est indiquée aux Antilles et du Mexique
au S. du Brésil.
— — ÿàr. eryptogrämmiides J. É. Bomm. in
sched. sub G. leptopliylla. — Diffèré du type par
ses divisions extrêmes beaucoup plus étroites,
oblongues, obtuses, et non flabellées et aigues. —
La plante appartient évidemment au G. chaero-
phylla par sa fronde quadrifide et l'absence de
frondes stériles dimorphes. — Ceérro del Durazno
(massif de l’Irazu) 2200 m. juill. 1888 (Pit.
ne 657).
198. — (Eugymnogramme) flexuosa Desv, Journ. bot. appliq. 1, p.326;
Hook. Sp: Fil. V, p. 129; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 384.
— Haies à Inan Vinas (vers. Atlant.), 1135 m, (Tond. in Pitt.
h° 1340); La Ardilla près San Marcos (Tond. n° 7568). — Du
Nicaragua au Pérou,
199. *= (Eugymnogramme) Wiardi Bak. — Forêts de l’Irazu, vers
3000 m. (Fond, in Pitt. n° 4178). — Cette espèce n’était indi-
quée qu’à Rio de Janeiro (Brésil).
935
200. *Gyiiüôgranie (Eügyinogrämihie) Wärstewiezii Mett. Fil.
201.
Nov. Grañ, p.211; Houk. et Bak: Syn: Fil: p. 382. — Brous-
sailles du somniet du Pois, 2600 m: (Pitt. n° 839). — Colombie.
*_ pearcei Th. Moore in Gurd. Chrou. (1864) p. 340; Hook. et
Buk. Syn. Fil. p. 384. — Forêts du Barba (Tond in Pitt.
ñ° 1936). — Pérou.
202. + (Eugyihnôgrummé) fiirtà Desv.: H6ok. el Bak: Syn. Fil.
205.
b. 384. — Liniite Supér. dés forêts sut lé versant S. de l’Irazuü
(Pitt. n6 160; Bioll. in Pitt. n° 1061): — Colombie.
Obs. — Les quatre espèces prétédéntes, admises Sur l’auto-
rité de Bominer, süût fort voisines et büuträient bien être
réconues blus tard cotime n'étant dué des variations de
G. hirta Desv.
— (Eugymnogramme) anfractuosa Christ (nov.
sp.): Une des plus belles découvertes pour la
flore du Costa Rica.
Raëlii frondis välde élonigätä, peñihäe corvinae
crassitié, dura, lucéiile, Aurañitiaca, fére laevi seu
parcis sjhamulis irrebulariter ädspersa, valde
et exacte flexuosa. Pinnis valde refracto-reflexis,
alternis, numerosis, petiolatis, rachi flava flexuosa
lucente; triangularibus;, E basi latä déltoidea acu-
finatis, 12 cent. longis basi 4 éent. lätis. Pin-
nulis elongäto-triäigularibus, séssilibus seu bre-
vissime petiolulatis, alternis cirea 10 utroque
latere rachidis pinnae; pallide viridibus glabratis,
segmentis (tertiäe ofdinis) inffa Æ rill. longis
3 inill. latis cito versus apicéfh binnuläe decres-
cénitibus totuñidäto-6Vatis bäsi éuñeatis lamina
media integra rotunda, et dentibus profundis
saepe biserratis pinnato-flabellatim dispositis.
Textura herbaceo=firma. Nervulis pinnato-flabel-
latis. Soris lanceülatis raris minütis sécus lobo-
füin tiérvulos.
236
Aspect général de Lindsaya ferruginea (Desv.
sub Davallia) de Madagascar, mais en miniature.
Estrella (prov. de Cartago), avril 1888 (Cooper
in coll. Donnell-Smith).
204. Gymnogramme (Ceropteris) trifoliata Desv. in Berl. Mag. V,
p. 305; Hook. Sp. Fil. V, p.149; Hook. et Bak. Syn. Fil.,
p.354. — Tunnel des Twin Sisters (voie ferrée du Reventazon)
(Pitt. n° 3101). — Antilles et du Guatemala au Brésil.
205. — (Ceropteris) caiomelanes Kaulf. Enum. Fil., p. 76. — Quant
à la prétendue différence spécifique entre G. calomelanos
Kaulf. et G. tartarea Desv. je veux me prévaloir des paroles
de Sir William Hooker (Sp. Fil. V, p. 149) : |
«€ Spile of the many authors who maintain this as a species
« distinct from G. calomelanos, I confess myself to be quite
« puzzled to invent a good distinguishing character, and am
« content if others can do 50. » k
C'est à peine si l’on peut séparer les deux plantes comme |
variations (non comme variétés) dont G. calomelanos seraitalors
la forme plus lâche et plus divisée, et G. tartarea la forme plus
coriace et à lobes non partagés. Les transitions sont fréquentes.
Les échantillons recueillis au Costa-Rica peuvent être groupés |
ainsi :
— — form. tartarea (Desv.). G. tartarea Desv. in Berl. Mag. V,
p.305 ; Hook. Sp. Fil. V, p.148. Acrostichum — Cav., Praelect.
(1801) n° 591. — Murs humides à Herran (Pitt. n° 76); bords
du Rio Mancaron (Pitt. n° 2002); Llanos de Alajuelita (Tond.
n° 1461); bords du Rio Tarrazu (Tond. n° 7883); Cuesta de
Tarrazu (Tond. n° 7867).
— — form. cafomelanos (Kaulf.). G. calomelanos Kaulf. Enum.
Fil, p. 76; Hook. Sp. Fil. V, p.148; Acrostichum — L. Sp.
pl., ed. II, p. 1529. — Mont Aguacate près Atenas (Pitt, n° 484
et 487); Rio Tarrazu (Pitt. n° 7883); bords du Rio Ceibo à
Buenos-Aires (Tond. n° 3564 et 4840) ; Boruca 450 m. (Tond.
n°8 3570 et 4448); Turrialba (Tond. n° 8337 et 4840) ; vallée
du Rio Tuis (Tond. n° 8193); La Verbena (Tond. n° 8793);
Puerto Viejo (Bioll. n° 7506).
— — form. peruviana (Desv.). G. peruviana Desv. in Berl,
237
Mag. V, p. 329 ; Schkuhr Farnkr., t. 32. — Plus petit, fronde
deltoide, segments arrondis. — Aguacate près d’Atenas,
850 m. (Pitt. n° 486). — Sous ces diverses formes le G. calo-
melanos habite toute l'Amérique trop., l’Afrique trop. occid.
(Guinée) et les Iles Samoa. — J’en ai en herbier des échantil-
lons du sud de l’Inde (Mercara) où l'espèce est peut-être
introduite.
206. Gymnogramme Bommeri Christ (nov. sp.). —
Plante ressemblant entièrement pour le tissu et la
forme de la fronde à des exemplaires simplement
bipinnatifides et raides du Gymnogramme tartarea
Desv., mais manquant absolument de l’indament
de cire blanche ou jaune, et pourvue au dessous
d'une pubescence très-forte et bien spéciale.
Caudex court, fort, émettant 3 à 5 stipes,
recouvert d’un duvet épais d’écailles d’un brun-
châtain, simples, linéaires, de 5 mill. de longueur,
Stipes de 5 à 7 cent. de longueur, noirâtres,
recouverts en bas des mêmes écailles que le
caudex, et en outre portant tout le loag du rachis
jusqu’à la pointe de ia fronde des écailles d’un gris
foncé, courtes, étroites, courbées, formant un
duvetenchevètré; frondes très-coriaces, noirâtres,
de 5 décimètres de long et de 80 cent. de large
à la base qui est deltoïde, allongées lanceolées
vers la pointe, simplement pennées en haut,
bipinnaufides vers le bas, les segments à bords
entiers, triangulaires, de 5 mill. de long et de
4 mill. de large, obtus. :
Les segments inférieurs sont libres, un peu
auriculés du côté supérieur (à la manière des
Polystichum), les segments supérieurs se tou-
chent et n'atteignent pas le rachis. La surface
238
supérieure est lisse, mais opaque, la face infé-
rieure est recouverte d’un duvet gris, dense, de
poils simples, linéaires, et de masses de sporanges
qui emplissent irrégulièrement l'espace entre la
nervure et le bord qui est un peu recourbé.
Mon regretté collaborateur Bommer avait
appelé cette plante sur l'étiquette Nothochlaena
Ruiziana, en l'identifiant à Cheilanthes Ruizianus
Fée, nom introuvable pour moi. En effet le port
est tout aussi bien d'un Nothochlaena que d'un
Gymnogramme, et vu le manque complet de
caractères distinctifs entre ces deux genres, je
donne à chacun le choix, et je me laisse guider
par son air de parenté avec le Gymnogramme
tartarea pour placer la plante dans ce dernier
genre, en lui donnant le nom du savant spécia-
liste belge. — Entrée de la plaine de S. Carlos
à Cuesta de la Vieja, 750 m. 21 avril 1888.
(Bioll. in Pitt. n° 1066); Carrillo 300 m.
8-9 juill. 1889. (Pitt. n° 1469).
207. Meniscium giganteum Mett. fil. Lechler., p« 19; Bak. in
Mart. F1. Brasil. I, 2 p. 564% in obs. — Carrillo 300 m. (Pitt.
n° 1163); forêts au dessus de Tsäki (Talamanca) 500 m. env.
(Tond. in Pitt. n° 9448). — Pérou, Ecuador, Colombie.
208. — reticulatum Sw. Syn. Fil., p. 19; Hook. Sp. Fil. V, p. 165;
Hook. et Bak. Syn. Fit, p. 392. — PI. jeune à 1-3 foliol. ;
Carrillo (Pitt. n° 662). — Forma pinnis basi cordatis : Rio
Colorado près de Turrialba (Tond. in Pitt. n° 8287) ; Rio
Ceibo à Buenos-Aires (Tond.n°4852). — Forma valde elongata,
pinnis basi cuneato-augustatis : Buenos-Aires (Fond. ne 4839).
— Antilles et du Mexique au Brésil.
209. — angustifolinm Willd. Sp. pl. V, p. 133; Hook. Sp. Fil. V,
p. 164; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 391. — Forêts à Buenos-
Aires (Tong. in Pitt. n° 4843). — Antilles et du Mexique au
Pérou.
239
210. Antrophyum lanceolatum Kaulf, £num, Fil, p. 198; Hook.
Sp. Fil. V, p. 176; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 394.
— Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7477). — Antilles ct du
Mexique au Brésil,
211. — suhsessile Kunze Analecla Pterid, p. 29, t. 19, fig. 1 ; Hook.
Sp. Fil. V, p. 171; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 394. —
Tsaki (Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. no 9479). —
Anuülles et du Guatemala au Pérou.
212. Anetium citrifolium Splitg. Enum. fil. Surin., p. 7. Acrosti-
chum — L. Sp. pl., ed. Il, p. 1513. Hemionitis — Hook. Sp.
Fil., V, p. 193; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 399. — Sur les
troncs à Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 7481). — Antilles et
du Mexique à la Colombie et au Brésil.
215. Vittaria stipitata Kunze Analecta Pterid., p. 28, t. 18, fig. 1;
Hook, Sp. Fil., IV, p. 179 ; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 395.
— Puerto Viejo, talus (Bjioll. in Pitt. n° 7486) (stipite
lucido-atropurpureo). — Du Costa-Rica au Brésil ct au Pérou.
214. — remota Fée Sept. mém. fam. Foug., p. 26, t. 20, fig. 1 ; Hook.
Sp. Fil., V, p. 135; Hook. et Bak, Syn. Fil. p, 396. — La
Palma, 1500 m. (Pitt. n° 728) ; La Laguna (vallée du Rio Sucio)
1200 m. (Cooper in Pitt. n° 5762). — Des Antilles à l'Ecuador.
215. — lineata Sw. Syn. Fil. p. 109 ; Hook. et Bak. Sp, Fil. V, p. 180;
Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 396. Pteris. — L. Sp. pl., ed. IE,
P. 1530. — La Palma, sur les troncs (vers. Atlant.) 1550 m.
(Pitt. ne 715); Lagune du Barba 2300 m, (Pitt. n° 726); Agua-
caliente, 1400 m. (Pitt. n° 894); La Laguna (vallée du Rio
Sucio) 1200 m. (Cooper in Pitt. n° 576). — Rég. trop. du
monde entier et au delà dans la colonie du Cap, au Japon et
dans la Floride.
216. Taenitis furcata Willd. Sp. pl. V, p. 136; Hook. Sp. Fil. Y,
p. 118; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 397. Pteris — L. Sp. pl,
ed. IT, p. 1551. — Surubres (Bioll. in Pitt, n° 2680); Tablazo
1500 m. (Tond. in Pitt. n° 7968). — Amérique équatoriale et
Antilles. }
217. Hemionitis palmata L. Sp. pl. ed. IT, p. 1535 ; Haok. Sp. Fil. V,
p. 192; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 398. — Aragon près Tur-
rialba (Tond. in Pitt, n° 9010); forêts de Turrialba, 570 m.
(Tond. n° 8390). — Antilles et du Mexique au Pérou.
240
218. Hemionitis pinnata J, Smith Gen. Fil., p.33; Hook.et Bak. Syn.
Fil., p. 399; Bak. in Hook, Zcon. plant. X VII, 1. 1687. — Nos
échantillons répondent assez bien aux descriptions de Baker
(loc. cit.), mais ne cadrent que médiocrement avec la planche
des /cones faite d’après un échantillon de la Jamaïque. Notre
plante est plus velue, la fronde supérieure, au dessus «des |
2 pinnae basilaires, n’est que pinnatifide, et les arcs qui longent
la nervure médiane des pinnae et des segments sont fermés et
forment une ligne parallèle, Mais notre plante est jeune et non
encore fructifiée, de sorte que je m'’abstiens de créer une
nouvelle espèce. — El Recreo (chemin de Carrillo 1000 m.)
(Cooper, in Pitt. n° 661). — Cette espèce n’était indiquée
qu’à la Jamaïque.
219 *Aecrostichum (ÆE/laphoglosum) furfuraceum Mett. ex Kunze in
Linnuea XXXVI, p.51; Hook. et Bak. Syn. Fil, ed. I,
p. 523. — Forêts du Rancho Flores, 2043 m., 22 févr. 1890
(Tond. in Pitt. n° 2076). — Espèce endémique au Costa-
Rica.
220. — (Elaphoglosum) viliosum Sw. Syn. Fil., p.10; Hook. Sp. Fül.
V, p. 225; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 409. — El Recreo
(chemin de Carrillo) 1000 m. (Cooper in Pitt. n° 601). —
Antilles et du Mexique au Pérou.
221. — (Elaphoglossum) ciliatum Presl Relig. Haenk, p.15; Hook. et
Bak. Syn. Fil., p. 406. — Entre la Division (2160 m.) et
General (600 m.) (Pitt. n° 3554). — Colombie et Pérou.
222. — (Elaphoglossum) cuspidatum Willd. Sp. pl., V, p, 106 ; Hook.
Sp. Fil, N, p. 235; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 411. —
Lagune du Barba, 2750 m. (Pitt. n° 277). — Antilles et du
Mexique au Pérou et au Brésil.
223. — (Elaphoglossum) Boryanum Fée Acrostich., p. 40, tab. I et
Gen. Fil. p. 43; Hook. Sp. Fil. V, p. 210; Hook. et Bak.
Syn. Fil., p. 407. — Volcan du Barba sur la terre dans les
forêts, 2755 m. (vers. Atlant.) (Tond. in Pitt. n° 1984). —
N’était indiqué qu’aux Antilles.
224. — (Elaphoglossum) hybridum Bory Voy. iles mers Afr. II,
p. 96; Hook. et Bak. Syn. Fil, p. 403. — Sitio Birris, 2850 m.
(vers. S. de l’Irazu) (Pitt. n° 195). — Amér. trop. (du Mexique
au Brésil) et Afrique trop. contin. et iasul.
241
225. Acrostichum (Eluphoglossum) viscosum Sw. Syn. Fil., p, 10
et 193; Hook. Sp. Fil. V, p. 220; Hook. et Bak. Syn. Fil.,
p. 406. — Rancho del Achiote (Poäs) 2245 m. (Pitt. n° 2956).
— Disseminé à travers les rég. trop. du monde entier,
296. — (Elaphoglossum) proximuu J.É. Bomm. in
sched. (nov. sp.) — Voici ce que l’auteur a noté
sur Pétiquette :
« Cette espèce est très voisine de l’A. lloense
Hook., mais elle s’en distingue par la forme de
ses lépides et surtout par la base des pétioles
qui est noirâtre et qui se désarticule à environ
1 cent. de hauteur, caractère que ne présente
pas lA. lloense. Beaucoup plus grêle que
l'A. conforme, stipes plus larges que la fronde
grêle; fronde spatulée et ovoide acuminée
fronde fertile 1/3 plus longue. » — Troncs d’abres
à La Palma 1550 m. 18 décembre 1888 (Pit.
ne 712).
227. — (Elaphoglossum) Wrightii Mett. mss. ex, Eaton in Proc, Amer.
Acad., new ser. VIII, p.194; Hook, Sp. Fil,, V, p. 195;
Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 401. — Lagune supér. du Pous,
2564 m. (Pitt. n° 2969 pr. p.); entre la Division et l’Aito del
Palmital, 1700-2160 m. (Tond. in Pitt. no 336); forêts du
Barba (vers. Pacif.) (Tond, ne 2024). — Cette espèce n’était
indiquée qu’à Cuba. Nos échantillons cadrent bien avec la
description des auteurs,
228. — spathulatum Bory Voy. îles mers Afr., 1, p. 363, t. 20,
Hook. et Bak, Syn. Fil., p. 408. À. piloselloides Presl Reliq.
Haenk., p. 14, t. 2, fig. 1; Hook. Sp. Fil. V, p. 227 et
Fil. exot.,t. 29. — Talus d’un chemin à Boruca, 450 m. (Tond.
in Pitt. n° 3572). — Cette espèce présente trois aires bien
distinctes : Antilles et du Mexique au Brésil; Afr. austr. et
iles Muscareignes ; Inde angl. et Ceylan.
229. — (Elaphoglonum) flaccidum Fée Acrostich., p. 37, t. 7 ; Hook.
Sp.Fil. V. p.204; Hook, et Bak. Syn. Fil., p. 401. — Entre la
242
Division et l’Alto del Palmital, 1100-2160 m. (Pitt. n° 3352).
— Du Costa-Rica au Brésil austr. Récemment trouvé aux
Iles Seychelles.
230. Acrostichum (Z/aphoglossum) conforme Sw. Syn. Fil., p. 10 et
192; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 401. — [razü (Bioll. in Pitt,
n°S 1060 et 2969 pr. p.). — Les rég. trop. du monde entier.
#__ __ var, alpinum J. É. Bomm. (nov. var.).
— Plante petite, frondes fertiles et stériles très
étroites, de grandeur assez égale. — Cratère de
l'Irazù, 5580 m., 50 mars 1888 (Pitt. n° 585);
broussailles sur la pente de l’Irazü, 5500 m.,
12 déc. 1838 (Pitt. n° 755).
231. — (Elaphoglossum) latifolium Sw. Syn. Fil., p. 9; Hook. Sp.
Fil. V. p. 202; Hook. et Bak. Syn. Fi., p. 403. — Tsäki
(Talamanca) 200 m. (Pitt. n° 9440). — Cette espèce croît dans
toute l’Amér. trop. (Antilles et du Mexique au Brésil), dans
l’Afrique austr, (colonie du Cap) et dans l’Inde.
232, — (Elaphoglossum) rampans Bak. in Hook.et Bak. Syn. Fil, ed.
11 (1874), p. 518. — Entre La Division, 2160 m. et l'Alto del
Palmital 1100 m. sur les troncs (Pitt. n° 3353); Surubres
auS, de Puntarenas (côte du Pacif.). (Bioll. in Pitt. n° 2697). —
Indiqué à Cuba. Je l’ai du Guatemala (leg. Bernoulli).
233. — (Rhipidopteris) peltatum Sw. Syn. Fil., p.11; Hook. Sp. Fil.
V, p. 252; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 416. — La Palma,
1550 m. (Pitt. n° 702); troncs morts à la Carpintera (Pitt.
no 115); forêts du Barba (Tond. in Pitt. n° 1929b); Rio
Naranjo (Tond. n° 7614); vallée du Rio Tuis, 600 m. (Tond.
n° 8192); Rio Colorado près de Turrialba (Tond. n° 8283). —
Le type est répandu aux Antilles et du Mexique au Brésil.
— — var. potentillaefolinm Christ (nov. var.)
A potentilluefolium J. Ë. Bomm. in sched.). —
Lamina repetito-dichotoma, segmentis6-8 cunea-
tis apice decussato-dentatis 1/3-1/2 cent. latis.
(Plante exactement intermédiaire entre le type
et la variété suivante).— Vieux troncs : La Palma
1550 m., 18 déc. 1888 (Pitt. n° 704).
245
Acrostichum (Rhipidopteris) peltatum var. flabellatam (H. B. ct
K.). À. flahellatum H. B, et K. in Willd. Sp. pl. V, p. 110 et
Wou."gen. ‘elsp. pl, 1, p. 2: Hook. Sp. Fil. VW, p. 552:
)
Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 415; c'est la plante à sezments
bilobés en éyentail. — Alto del Bito, 1400 m. (Pitt. no 7954).
Obs. — Cette polymorphe espèce présente encore plusieurs
variétés, entre autres :
1. Forme très grêle, lamina repetito-dichotoma, lanières
filiformes, se rapprochant de PA. foeniculaceum Hook. des
Andes de l’Ecuador. — Rancho Flores, 2043 m. (Tond. in
Pitt. n° 2078).
2. La même forme, mais plus ferme, à segments plus larges.
— La Division (Tond. in Pitt. n° 3354).
234. — (Stenochlaena) sorbifolium L. Sp. pl. ed. II p. 1520 ; Hook.
Sp. Fil. V. p.241; Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 412. — Forêts de
Cabagra près Buenos Aires, 450 m, {Tond. in Pitt. n° 6553). —
Rég. trop. de l’Ancien et du Nouveau Monde, mais dans l’Asie
trop. manque à l’ouest du détroit de Malacca.
255. — (Stenochlaena) Pittieri Christ (nav. sp.). —
Différent de l'A. sorbifolium par la souche, qui
est grimpante aussi, mais porte les frondes plus
fasciculées à l’extrémité de branches; ces têtes
de branches portent 53 ou #4 frondes, et sont
recouvertes, contre le bas des stipes, d'un épais
duvet d’écailles fauves, longues de 6 millim. —
A. sorbifolium a les frondes plutôt le long des
branches à la distance de quelques centimètres,
ses écailles sont brunes.
L’A. Püttieri a la texture herbacée et membra-
neuse et reste vert, tandis que l’A. sorbifolium
est coriace et noireit par la dessieation.
La fronde stérile, langue de 60 cent. et large
de 8 cent. est très brièvement stipitée, et a des
pinnules très nombreuses, qui se touchent et qui
vont en diminuant vers la base du stipe, de sorte
244
que les pinnules les plus basses sont courtes,
arrondies. Pinnules en plus grand nombre, 50 à
55, plus petites que chez l’A. sorbifolium, très
courtement pédicellées, celles d’en bas très obtu-
ses, celles placées vers le sommet de la fronde
assez régulièrement dentées, crênelées ; nervures
acuminées, très-proéminentes, simples ou bifur-
quées, serrées.
Aspect d'un Lomaria touffu. Le rachis est un
peu écailleux, un peu ailé, à aile très-mince,
visible surtout vers le sommet, jaune paille. La
fronde fertile plus courte que celle de l'A. sor-
bifolium, à pinnules plus serrées; les sores
recouvrant abondamment les pinnules sont d’un
jaune soufre et non bruns comme dans l'espèce
ordinaire. La conformation de la souche, la
texture et la forme de la fronde et des pinnules
séparent nettement cette plante de l'espèce lin-
néenne.
Puerto Viejo (Bioll. in Pitt. n° 6951); fougère
grimpante dans les forêts du Rio Yurquin 50 m.
(Pitt. et Tond. n° 8581) et de Shirores (Tala-
manca) 100 m. (Pitt. et Tond. n° 9205). —
Guatemala.
Obs.— J'aila mème plante de Ixcan (Guatemala)
où elle a été recueillie en 1876 par Bernoulli et
Cario ; elle doit être, d’après la diagnose du
Synopsis Filicum (p. 412), assez voisine de l'A.
decrescens Bak., mais ce dernier a les pinnules
encore plus réduites à la base, et est coriace.
256. — (Heteroneuron) Bernoullii Kuhn in sched.
ad n° 1717 (282) plantarnm a Bernoulli et
245
Cario in Guatemala collectarum. — Cette belle
espèce n'est pas décrite, que je sache; elle à
été découverte par G. Bernoulli entre Escamillas
et Palohucco, Costa Grande de Guatemala, en
févr. 1878.
Port de l'A. Raddianum Kunze mais non grim-
pant, à rhizome dressé et ramassé, portant Îles
frondes non en interstices, mais en touffes à sa
tête, et se distinguant par le vêtement de cette
tête du rhizome qui consiste en une épaisse che-
velure d’écailles subulées, longues, luisantes, brun
foncé ou chataigne. La plante a sa place naturelle
à côté des À. Raddianum Kunze et serratifolium
Mett. mais s’en éloigne par la nervation qui a des
nervilles latérales distinctes jusque vers le bord
des pinnae, et par de nombreuses nervilles libres.
C'est done le cas de mettre cette espèce, si on
veut la grouper d'après la nervation, dans les
Gymnopteris ou Heteroneuron Fée, et non dans
les Chrysodium où se trouve À. Raddianum, etc.
— Caudice erecto, dense squamis subulatis, 1 cent.
longis, lucidis, brunneis vestito, stipitibus pluribus
e capite caudicis orientibus, stramineis, penna
eygni crassioribus, basi squamatis, supra calvis
lucidis, 8 cent. longis. Fronde sterili 60 ad
100 cent. longa, pinuata, pinnis distantibus,
20-25 quoque latere, lanceolatis, 15 cent. longis
3«4 cent. latis, margine repando-crenulatis,
acuminatis, glaberrimis, pallide viridibus. Nervis
medialibus prominentibus flavis, lateralibus
1 cent. longis conspicuis, fere ad marginem
distinctis; inter his nervis nervuli secundarii
246
liberi in areolis curvatis inclusi. Fronde fertili
breViori, pinhis late-linearibus obtusiusculis, Spo-
rangiis plurimis luteis infra omnino tectis. —
Forêts du Rio Naranjo 200-250 m., mars 1895
(Tond. in Pitt. ne 7632). — Guatemala.
237. Acrostichum (Heteroneuron) alienum Sw. F1. Ind. Occid. I,
p. 1595; Hook. Sp. Fil. Ÿ, p. 272; Hook. et Bak. Syn. Fil.,
p.419. — Cérro de là Viejà au bord du R. San Cärlos (bassin du
R: Sah Jüab) (Bioll: in Pitt: n° 361); Rio Jaris près de Pacaca
(Pitt. n° 3279); Tsäaki (Talamiänca) 200 mi. (Tond.)— Antilles et
du Mexique au Pérou. — Une forme à nervilles libres incluses
dans les aréoles croit sur les bords du Rio Naranjo (Tond. in
Pitt. n°7517). — Une forme à nervilles libres très nombreu-
ses a été trouvée dans les plaines du Cardoncillal près Buenos-
Aires (Tond. in Pitt. n° 4842).
— — Var. sefnipinmatifdüm Bak. in Hook, et Bak. Syn. Fil.,
p: 419. À. semipinnatifidum Hook. Sp. Fil. V, p. 273. —
Forme sans nervilles libres. — Siquirres (voie ferrée Atlant.)
200 m. (Pitt. n° 3096).
238. — (Polÿbotrya) osmundaceum Hook. Sp. Fil. V, p.246; Hook.
et Bak. Syn. Fil:, p. M5. Polybotrya — H:B. et K: Nov. gen. et
8p: pl. 13 p. 23, t. 2: — Il ést parfditement oiseux de recher-
cher à laquelle destrois prétendues espèces du Syn. Fil., p.414
(4. osmundaceum Hook., cuudatum Kze et acuminatum Mett.)
nos échantillons du Costa-Rica pourraient appartenir, attendu
que ce ne sont que trois variations insignifiantes d’une seule et
mêrhe espète, appelée déjà par Humboldt, Bonpland et Kunth
Polybotrya osmiundacea, 6ù plutôt de simples développements
plus ou moins complets de la fronde qui peut étre bipen-
née el jusqu’à quadripennée. Déjà W. Hooker s’exprime
ainsi dans le Sp. Fil. (tome V, p. 246) :
« 1 fear the composition of the fertile fronds and the relative
léigth and breadthi of thé ultimate pinnaëé até (60 variable to
afford reallÿ stablé eliaracters for this 4hd thé three or four
preceding species: »
Je ne m'explique pas comment Baker dans le F1. Brasi-
{iensis ait tout de même maintenu les trois prétendues
espèces.
247
1) Formes bipennées c’est-à-dire à parties supérieures de
a fronde et des pinnue crenelées ou incisées et à bases seule:
ment pinnatifides jusqu’au rachis (A, acüminätum Mett.). —
Au-dessus d’Arägon près de Turrialba, 600 m. (Pitt. nos 9006
et 9016); forèts de Juan Vinas (Tond. in Pitt. n° 1827).
2) Formes franchement bipinnatifides c’est-à-dire à pinnae
entièrement découpées en pinnules qui de leur côté sont
profondément incisées (A. caudatum Kunze). — Cabagra
près Buenos Aires (Tond. in Pitt. no 6552).
L’espèce comprise dahs son sens large ést répandue dans
l’Amérique trop. (Antilles et du Mexique au Brésil).
Obs. — Je n’ai pas vu dans les eollections de M. Pittier
la plante franchement quadripinnatifidé; à tissu plus herbacé,
du S: du Brésil,
239. Acrôstichun (0//ersia) cervinum Sw.Syh.Fil., p.14 et 200; Hook.
Sp. Fil, N, p: 254; Hook: ct Bak. Syn: Fil., p.416. Osmunda
— L., Sp: pl.; ed. 1,p. 1521. Olfersiw — Kaulf.in Bot. Zeit.
(1842), pe 312; — Forêts de Juan Vinas (Tond. in Pitt.
n° 1324); chemin de Carrillo, 1200 m. (Cooper); rapides de
Machuca (Rio S. Juan) (Pitt. n° 2578), — Antilles et du
Mexique au Brésil austr.
240. — (Chrysodium) aureum L: Sp. pl:, ed. 11; p: 1525; Hook.
Sp. Fil., V, p. 266; Hook. et Bak. Syn. Fils, p. 423. —
Limon (Pitt. n° 1161). — Boca Banana (littor. Atlant.) (Tond.
in Pitt. n° 9145). — Eaux saumatres des régions chaudes du
monde entier dans le voisinage des palétuviers.
241. Osmunda regalis L. Sp. pl., cd. 1, p: 1065; Hook: Brit. Ferns,
t. 45; Hook, et Bak. Syn, Ful., p. 427. — Forêts du Tablazo,
1800 m. (Pitt. n° 7911). — Disseminé partout du N. de l’Europe
et de la Sibérie au Cap de Bonne Espérance et du Canada au
Brésil (Rio de Janeiro).
242; Schizñea elegans Sw. Syn. Fil. p: 151; Hook. Gard. Ferns t, 54;
Hook. et Bak. Syn. Fil. p. 430; — Forêts à Terraba, 260 m.
(Cond, in Pitt, ne 3539): — Antilles et du Mexique au Brésil
austr. dé l’ai aussi de la Nouvelle-Calédonies
243; Anéimia PhyHitidis SW. Syn. Fil: p.155; Hook: et Bak. Syn.
"il p. 435. — Osmunda., L. Sp: pl, ed, H, p: 1520. — Rio
Virilla près La Uruca (Pitt. n° 362); Rodeo de Pacaca (Pitt,
248
ne 3323); San Francisco de Guadalupe 1170 m. (Pitt. nos 8982
et 9069); La Uruca (Bioll. in Pitt. n°1057); Rio Torrès (Tond.
in Pitt. n° 1292); RioS. Juan (Tond. n° 1296b); Boruca (Tond.
n° 4441); La Verbena près Alajuelita (Tond. n° 8807).— Espèce
répandue aux Antilles et du Mexique au Brésil austr.
214, Aneimia Breuteliana Pres! Suppl. Tent. Pterid. p. 90; Hook. et
Bak. Syn. Fil, p. 432. A. mandiacana Hook. Gen. Fil. t. 90. —
Bornea (Tond. in Pitt. n° 1296); Baie de Salinas (Pitt. n° 2928).
— Antilles et du Mexique au Brésil.
245. — oblongifolia Sw. Syn. Fil, p. 156; Sturm in Mart. F1.
Brasil. I, 2, p. 210; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 431. — Ala-
juelita (Pitt. n° 755); Mont Aguacate près Atenas, 850 m.
(Pitt. n° 473). — Du Mexique au Brésil.
246. — hirsutaSw. Syn. Fil., p.156; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 433.
— Rio Virilla près La Uruca, 1100 m. (Pitt. ne 352); Mont
Aguacate (Pitt. n° 491); entre San José et Las Pavas (Tond.
in Pitt. n° 352b); Boruca (Tond. n° 4440); La Uruca, 1160 m.
(Bioll. in Pitt. n° 912). — Antilles et du Mexique au Brésil
austr.
Obs. — Je pense que ce n’est que par hasard que l’A.{omen-
tosa Sw., si commun depuis le plateau du Mexique (Guadala-
jara, coll. Schreiber) jusqu’au Brésil, n’est pas encore repré-
senté dans les collections Pittier.
247. Lygodium venustum Sw. in Schrad. Journ. f. d. Bot. (1301)
IT, p. 303; Sturm in Mart. F1. Brasil. I, 2, p. 438; Hook. et
Bak. Syn. Fil., p. 438. — Bords du Rio Ceibo {Tond. in Pitt.
n° 3558 et 4848); Boruca (Tond. n° 4447) ; Surubres près de
San Mateo et à la Caldera (entre S. Mateo et S. Ramon) (Bioll.
in Pitt. n° 7007). — Antilles et du Mexique au Brésil.
248. — heterodoxum Kunze; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. 434. —
Entre San Mateo et San Ramon 800 m. et aussi à Surubres
600 m. (Bioll. in Pitt. n° 7008); Vigognal (vers. Pacif.) (Pitt.
n° 7337). — Mexique et Guatemala.
249. Danæa elliptica J, E. Smith in Rees Cyclop. ex Hook, et
Grev. Zcon., Fil. I, t. 51; Hook. et Bak. Syn. Fil., p. #44. —
Tsäki (Talamanca) 200 m. (Tond. in Pitt. n° 9486); Puerto
Viejo (Bioll. in Pitt. n° 6923). — Antilles et du Mexique au
Brésil austr,
249
250. Danæa crispa Reichb. f. et Endrès in Bot. Zeit. (1872) p. 489;
Hook, et Bak. Syn. Fil., ed. IT, p. 525; Bak. in Hook. Zcon.
plant. XVII, t. 1700. — Carrillo 300 m (Pitt. n° 1171). —
N'est indiqué qu'au Costa-Rica.
251. O@phioglossum reticulatum L. Sp pl.,ed.ll, p. 1518; Sturm
in Mart. FU. Brasil. 1, 2, p. 143; Hook. et Bak. Syn. Fil.
p. 446. — Aïajuelita près San José, 1100 m. (Pitt. n° 401);
La Uruca, 1100 m. (Pitt. no 349, Bioll. no 923); San Juan
près San José (Bioll. in Pitt, n° 4319b); Rio Torres (Tond. in
Pitt. 1° 8031). — Pays chauds du monde entier,
Erratum.
Le dernier paragraphe de la page 215 :
_ — var, megalodus etc. doit se placer avant le n° 152 (diclyop-
teris) rheosorum Bak.
LYCOPODIAGEAE
AUCTORE
HTACERISIT
Î. Lycopodum attenuatum Spring Monog. Lycopod. If, p. 8; Bak.
Fern Allies, p. 15. — Plante de couleur paille, à feuilles
plus petites que celles de ZL. Saururus, très acuminées,
mucronées, plus étalées et en partie recourbées. Port tenant
du Z. Saururus Lam. et du Z. Selago L., mais à tiges recour-
bées, allongées. — Forêts du Barba(vers. Pacif.) (Pitt. n° 1990).
— Plante alpine des paramos des grandes Andes de la
Colombie au Pérou.
2. — Saururus Lam. £ncycl. méth. Bot. II, p. 653; Spring Monog.
Lycopod. 1, p. 21 et IE, p.6; Bak. Fern Allies, p. 10. —
Forêts près des Papales de S. Juan 2800 m. (au flanc S. de
l’Irazü) (Pitt. n°151). — Espèce subalpine et alpine des pays
tropicaux et subtropicaux: Amérique méridionale, Afrique et
ses Îles, Iles de la région australe tempérée.
3. — firmum Mett, in Triana et Planch. Crypt. Nov. Gran., p. 391;
Bak. Fern Allies, p. 12. — Forêts du Sitio Birris (versant
S. de l’Irazü) 23550 m. (Pitt, no 165). — Plante andine de la
Colombie au Pérou, avec une station isolée au centre du Brésil
(Schwacke).
Obs. — Port du L. refleæum, mais bien plus trapu, plus
rigide. Il est parfois pris pour le L. Selago dont il diffère par
ses feuilles carénées et linéaires.
4. — dichotomum Jacq. Hort. Vindob., HI, p. 26, t. 45 ; Spring
Monog. Lycopod., 1, p. #1 et Il, p. 18; Bak. Fern Allies,
p. 16, — Forêts du Barba (vers. Pacif.) 2500-2700 m. (Tond.
251
in Pitt., ns 1989). — Antilles et du Mexique au Brésil austr.;
Madagascar.
5. Lycopodium verticillatum L. f. Suppl. pl., p. 448 ; Spring Monog.
Lycopod. 1, p. 46etIl, p. 21; Bak. Fern Allies, p. 14. —
Laguna del Reventado 2300 m. (Pitt. n° 859); Sitio Birris
2840 m. (S. de l’Irazu) (Pitt., n° 191); volcan de Turrialba,
2600 m. (Pitt., n° 860). — Répandu dans l’Amérique trop.,
l'Afrique austr. et les iles de l’Océan Pacifique.
— — var. filiforme Spring loc. cit. 1, p. 47. L. filiforme Sw.
Syn. Fil, p. 174 et 398; Raddi Fil. Brasil. p. 77, t. 4bis.
— La Palma 1500 m. (vers. Atlant.) (Pitt. n° 274). — Brésil,
Colombie, Iles Sandwich.
6. *-— mollicomum Mart. mss. ex Spring in Bot. Zeit. (1838) I,
p. 162; Spring in Mart. F1. Brasil., 1,2, p. 113 et Monog.
Lycopod. 1, p. 42; Bak. Fern Allies, p. 14. — La Palma
1500 m. (vers. Atlant.) (Pitt. n°s 372 et 273). — Du Guate-
mala au Brésil.
7. — setaceum Hamilt. in D. Don Prodr. fl. Nepal. p.18; Spring.
Monog. Lycopod. 1, p. 42 et I p. 18; Bak. Fern Allies, p. 14.
— Il m'est impossible de ne pas identifier la plante costari-
cienne avec le Z. setaceum de l'Inde, dont j’ai des spécimens
de Khasia (leg. Clarke, n° 45660).— Si déjà l’espèce précédente
est très aflin, peut être trop aflfin de L,. setaceum, ces échan-
tillons s’y rattachent tout à fait par les feuilles plus min-
ces, plus flasques, absolument sétacées-capillaires. Le L. seta-
ceum diffère du L. verticillatum par les tiges plus basses, les
feuilles bien plus longues et plus serrées., — Forêts du Rancho
Flores (Tond, in Pitt. n° 2081). — Inde angl, depuis le Nord
jusqu’à Ceylan, Borneo.
8 — subulatum Desv. in Lam. Encycl. méthod. Bot. XI, p. 544;
Spring Monog. Lycopod. I, p. 71et IT p. 32, Bak. Fern Allies
p. 21. — Forêts du Barba, 2700-2500 m. (vers. Pacif.) (Tond.
in Pitt. n° 1958), — Toute l'Amérique tropicale.
9. — clavatum L. Sp. pl. ed. Il, p. 1564; Hook. Brit. Ferns t, 49;
Spring Monog. Lycopod.T, p. 88 et IL, p. 42; Bak. Fern Allies
p. 26. — Le type est répandu dans toutes les régions du globe.
— — var. trichiatum Bak. fern Allies, p. 26, L. trichiatum Bory
Voy. îles mers Afr, 1, p. 550; Spring Monog. Lycopod. I,
252
p. 91 etII p. 43; Fée Fil. Brasil, t. 107. — Forêts du Rancho.
Florès (massif du Barba) (vers. Pacif.), (Tond, in Pitt. n° 2080).
— Amérique trop. et Ile de la Réunion.
10. Lycopodium contigaum Kliotzsch in Linnaea XVIII, p 519;
Spring Monog. Lycopod. I, p. 45; Bak. Fern Allies, p. 25. —
Montée du Jaloncillo (Cerro de Buena Vista) 300 m, (Tond.
in Pitt, no 3464). — Espèce andine des grandes hauteurs
(Colombie, Venezuela, Ecuador, Bolivie).
11. — cernuum L. Sp. pl. ed. Il, p. 1566; Spring Monog. Lycopod. I,
p. 79 et IT, p.37; Bak. Fern Allies, p.23. — Aguacate, 850 m.
(Pitt. n° 505); Buenos-Aires (Tond. in Pitt. nos 3574, 3842 et
4856); Boruca (Tond. n° 4619); San Miguel (Bioll. in Pitt.
n° 7509). — Cette polymorphe espèce est la plus commune du
genre dans tous les pays chauds de l’Ancien et du Nouveau
Monde.
— — var. curvatum Bak. Fern Allies, p. 23. L. curvatum Sw.
Syn. Fil. p. 178; Spring Monog. Lycopod. I, p. 81 et IL, p. 38.
— Lagune du volcan du Poäs, 2600 m. (Pitt.).
12. — compianatum [. Sp. pl., ed. I, p. 1567; Spring Monog.
Lycopod. 1, p. 101 et Il, p. 47; Bak. Fern Allies, p. 28. —
Cette espèce occupe une aire immense s’étendant des régions
subarectiques à Madagascar, à Tahiti et au Brésil austr. La
var, thuyoides Bak. est tropicale, elle seule a été trouvée au
Costa-Rica.
— — var. thuyoides Bak. Fern Allies, p. 28; L. thuyoides H. et
B. in Willd. Sp. pl. V, p. 18; L. complanatum L. var.
tropicum Sturm in Mart. F1. Brasil, 1, 2 p. 116. — Cuesta de
Tarrazu 1900 m. (Tond. in Pitt. n° 7795).
4
à Die Re
SELAGINELLACEAE
AUCTORE
EHNIC'EL RESTES
1. Selaginella anceps Al. Braun Fil, Nov. Gran., p. 362; Bak.
LE
3.
Fern Allies, p. 104. Lycopodium — Presl Reliqg. Haenk., I,
p. 90. — Cette espèce est la plus grande du groupe; aucune
autre Selaginella ne présente peut être des feuilles cauli-
naires aussi développées. Bien que ses dimensions soient le
double de celles du S. flabellata Spring le S. anceps est bien
moins composé. Plante d’un vert sombre à l’état sec, à épis
ayant jusqu’à 2 cent. de iongueur.— Juan Vinas(vers. Atlant,)
1135 m. (Pitt. no 1820) ; vallée du Rio General, 600 m. (Tond.
in Pitt. n° 348)); Rio Ceibo près de Buenos-Aires (Tond.
n° 4857). — Dans les Andes du Venezuela au Pérou.
Obs. — J'ai la même plante de Sta Clara (Camarca de Limou)
(coll. Donnell-Smith, n°s 510% et 5106).
— scandens Spring Monog. Lyropod., 11, p. 192; Bak. Fern
Allies, p. 93; Lycopodium — Sw. Syn. Fil. p. 185; Kunze
Farnkr., 1, p. 15, t. 10. — Savanes de Cabagra près de
Buenos-Aires, 500-1000 m., mars 1892 (Tond. in Pitt.,
n° 6551). — Cette espèce n’était connue que dans l'Afrique
trop. occid.
— (Flabellatae) puicherrima Liebm. in Xjoeb. Vidensk. Meddel,
(1853); Bak. Fern Allies, p. 101. — Caractérisée par sa taille
clancée, ses pinnae (ramifications primaires) alternes, espacées
(non flabellées), pétiolées, et ses feuilles petites, plus petites
que celles de S. flab/llata Sw., très nombreuses sur les
dernières ramifications. Épis très-allongés, caudiformes, ayant
plus de 2 centim. Par son port cette espèce est intermédiaire
254
4.
10.
entre S. /lubellata Spring. et S. caulescens Spring (de l’Inde).
— Côte de la Vieja (Bioll. in Pitt. n° 928 pr. p.) ; Rio Naranjo,
200-250 m. (Tond. in Pitt. no 7648). — Cette espèce n'était
iadiquée qu'au Mexique.
Obs. — J'ai la même plante de Sta Clara (Camarca de Limon)
(coll, Donnell Smith n° 5105).
Selaginella (Flabellatae) erythropus Spring in Mart. F1. Brasil, I,
2, p. 125 et Monog. Lycopod. I, p.155; Bak. Fern Allies,
p. 103. Lycopodium — Mart. Icon. pl. crypt. p. 39, tab, 20,
fig. 3. — Siquirres, (voie ferrée de l’Atlantique) 200 m. (Pitt.
n° 3093). — Antilles et du Guatemala au Brésil austr.
— (Geniculatae) geniculata Spring Monog Lycopod. I, p. 227 ;
Bak. Fern Allies, p. 105; Lycopodium — Presl Relig.
Haenk. I, p. 80. — Côte de la Vieja (Bioll, in Pitt. n° 928b);
Piedra del Couvento (Tond. in Pitt. n° 3579) ; Puerto Viejo
(Bioll. in Pitt. n° 7503). — Du Nicaragua au Pérou.
— (Rosulatae) cuspidata Link Fil. Sp. Hort. Berol, p.158; Spring
Monog. Lycopod, I p.66; Bak. Fern Allies, p. 89. — La
Verbena (Tond. in Pitt. n° SS14); Rio Torrès (Tond. n° 1297).
— Des Antilles et du Mexique à la Colombie.
— — var. elongata Spring loc. cit. II, p. 67. — La Uruca (Bioll.
in Pitt. n° 929). — Guatemala.
— (Rosulatae) lepidophylla Spring Monogr. Lycopod., I, p. 72;
Bak. Fern Allies, p 88; Lycopodium — Hook.et Crev. in Hook.
Bot. Miscell. IN, p. 106. — Rio Aguacaliente (Pitt. ne 119);
Rio S. Juan (Tond, in Pitt. no 119b), — Du Texas au Pérou,
. *— (Stoloniferae) Kunzeana Al, Braun in Planch. et Triana Crypt.
Nov. Gran., p. 380; Bak. Fern Allies, p.62. — Rodeo de
Pacaca (Pitt. n° 3274); Carrillo (vers. Atlant.) (Cooper). —
Andes de Colombie et du Pérou.
— mnioides Al. Braun (non Spring pr. max. p.) in Planch. et
Triana Crypt. Nov. Gran., p. 384; Bak. Fern Allies, p. 64.
— Roble (massif de l’Irazü) 2000 m. (Tond. in Pitt. n° 4170);
Rancho Florès, 2040 m. (Tond. n° 2082); Carpintera (Pitt.
n° 418); Surubres au S. de Puntarenas (Bioll. in Pitt. n° 2687) ;
Puerto Viejo (Bioll. n° 7507). — Antilles et le long des Andes
du Costa-Rica à la Bolivie.
— (Plumosae) truncata Al. Braun in Ann, sc. nat., sér. 4, XII,
255
p. 65 ; Bak, Fern Allies, p.53. — Carrillo (vers. Atlant.) (Pitt.
no 569). — Andes de la Colombie et du Pérou.
Obs. — Correspond bien à la diagnose donnée par Baker
(Fern Allies, p. 53). Bommer rapportait avec doute ces échan-
tillons de Carrillo au Z. platybasis Bak.
11. Sctaginella (Plumosae) eolosticta Spring Monog. Lycopod. II,
p.206 ; Bak. Fern Allies, p. 55.— Barba (vers. Pacif.).2500 m.
(Tond. in Pitt. n. 1908). — Andes de Caracas (Venezuela).
Obs. — De toutes les espèces de la section des Plumosae,
c’est celle dont la description répond le mieux à nos échan-
tillons surtout à cause des pinnue peu pennées et des feuilles
serrées.
12. — (Microphyllae) patula Spring Monog. Lycopod. H, p.96; Bak.
13.
14.
15.
16.
Fern Allies, p. 46; Lycopodium — Swartz Syn. Fil., p.184.
— Rio S. Pedro (entre General et Buenos-Aires) (Tond. in
Pitt. no 3575). — Antilles.
Obs. — Les échantillons recueillis au Costa-Rica, de cou-
leur pâle jaune paille, sont bien semblables a des spécimens
eultivés provenant du Jardin botanique de Berlin et étiquetés
S. sarmentosa Nob., par Alex. Braun. Baker (Fern Allies,
p. 46) rapporte ee S. sarmentosa comme synonyme au
S. patula Spring.
Schiedeana Al. Braun in Ann, sc. nat, sér. 4, XIII, p. 62;
Bak. Fern Allies, p. 47. — Boruca (Tond. in Pitt. n° 4618),
Rio San Pedro (Tond. n° 3576). — Antilles.
(Microphyllae) serpens Sprin: Monog. Lycopod. I, p. 102;
Bak. Fern Allies, p. 46; Lycopodium. — Desv. in Poir,
Encycl. méth. Bot. XI, p. 553. — Puerto Viejo (Bioll. in Pitt.
n° 7510); La Uruca (Bioll. in Pitt. n° 927). — Cuba, Jamaique.
(Apodae) alhonitens Spring Enum. Lycopod., n° 30 et Monog.
Lycopod. II, p. 80; Bak. Fern Allies, p.72. — Desamparados
(Tond. in Pitt. n° 927). — Indiqué aux Antilles et dans le
Si
Bresil austr.
(Radiatae) radiata Spring Monog. Lycopod., 11, p. 120; Bak.
in Journ. of Bot. (1884), p. 374 et Fern Allies, p. 86; Lyco-
podeum — Aubl. Hist. pl. Guyane franc. W, p.967. — Boruca
(Tond. in Pitt. n° 4434); Lagarto (Tond, n° 4799); Rio Colo-
rado à Turrialba, 570 m. (Tond. n° 8282). — Du Costa-Rica
et de la Guyane au Pérou,
BEGONIACEAE
AUCTORE
C. DE CANDOLLE.
INTRODUCTION.
Dans la monographie des Bégoniacées(l), Alphonse
de Candolle a indiqué 11 espèces de cette famille comme
spontanées au Costa-Rica. Cé sont: le Casparya urticae
var. hispida, et les Begonia rosea, ignea, carpinifolia, con-
chaefolia, plebeja, pruinata, glandulosa, involucrata, mul-
tinervia et scandens.
J'ai pu examiner les types de toutes ces espèces dans
les herbiers de Genève et de Kew à l'exception de ceux des
B. plebeja et B. involucrata qui se trouvent à Copen-
hague d’où ils m'ont été obligeamment envoyés par le
Professeur Warming.
Il y a peu de temps j'ai décrit(2), sous les noms de
Begonia Cooperi et B. estrellensis, deux nouvelles espèces
de la même contrée.
La collection que MM. Durand et Pittier ont bien
voulu me confier se compose de 41 numéros parmi les-
quels se sont retrouvées plusieurs des espèces énumérées
(1) A. DC. Prod. regn. veget., vol. XV, pars. I (1864).
(2) Botanical Gazette, vol. XX, (1895), p. 539 et 540.
257
ci-dessus, ainsi que deux autres déjà signalées en Colom-
bie (B. alnifolia) et à la Guyane (B. quianensis). D'autre
part cette même collection m’a fourni 5 nouveaux Bego-
nias, de sorte que le nombre des espèces de la famille
jusqu'ici récoltées dans le Costa-Rica, s'élève aujour-
d’hui à 25. Une seule est représentée aux Antilles
(Jamaïque), c’est le B. scandens qui est d’ailleurs très-
répandu dans l'Amérique du Sud. Toutes les autres
Bégoniacées trouvées au Costa-Rica, sont propres à cette
région et à celles qui l’avoisinent au Sud, telles que
Panama et la Colombie.
Deux des nouvelles espèces, les B. barbana et B. Biol-
leyi appartiennent à la section Gireounia A. DC. et le
B. Cooperi à la section Ruizopavonia A. DC. En revanche
il ne m'a pas été possible de faire rentrer les autres,
d’une manière certaine, dans aucune des sections soit du
Prodromus soit de la monographie de M. Warburg (1).
Cela étant je me suis contenté de classer provisoirement
les Bégoniacées du Costa-Rica d’après leurs caractères
les plus apparents, en me basant autant que possible
sur ceux tirés des organes végétatifs qui sont toujours
bien représentés dans les herbiers. Cet arrangement
se trouve résumé, ci-après, dans un conspeclus qui
facilitera, je l'espère, la détermination des espêces de la
contrée et permettra de distinguer à première vue les
anciennes espèces de celles qui seront découvertes par
la suite. :
Au cours de ces recherches j'ai eu, à maintes reprises,
l’occasion de reconnaitre la grande utilité des caractères
(1) Waraurc, Begoniaceae in Engl.et Prantl. Natür!. Pflanzenfum. Lief.
100 et 103.
258
anatomiques si bien étudiés par M. Fezcerer (1). C’est sou-
vent à eux seuls que J'ai dû d'acquérir la certitude que
certaines espèces étaient bien réellement distinctes d’au-
tres formes voisines qui ne m’étaient connues que par
leurs diagnoses et dont je n'avais pas les types sous les
yeux. Aussi ai-je eu soin d'indiquer à mon tour les
caractères anatomiques de mes nouvelles espèces.
ÉNUMÉRATION DES BÉGONIACÉES DU COSTA-RICA ET
DESCRIPTIONS DES ESPÈCES NOUVELLES.
CASPARYA A. DC. Prodr. regn. veget. XV, 1, p. 274.
©. urticae À. DC. Prodr. regn. veget. XV, 1 p. 274. Begonia — L, f.
Suppl. pl, p. 420. — Le type n’est indiqué jusqu’ici qu’en
Colombie.
— — Var. hispida À. DC, loc. cit. p. 274 — Près d’Aguacate
(Hoffm. in Herb. Berol.) ; forêts du Roble (massif de l’Irazu), en
fruits, mars (Pitt. n° 4278).
BEGONIA Plum., PI. Amér. p. 20.
N. B. Species coglaricenses omnes hucusque cognilae folia alterna, un-
theras rimis longitudinalibus dehiscentes, capsulas 3-loculares 3-alatas
placentasque 2-partitas cumi lamellis undique ovuliferis habent.
CONSPECTUS SPECIERUM.
Folia peltata.
Limbi late ovato-acuti integri. . . . . . . B.conchaefolia : 1
Limbi oblique ovato-acuti angulato-sinuati denticulatique.
B. pruinata : 2
(1) Beiträge zur Anatomie und Systematik der Begoniaceen. München
1892.
259
Folia haud peltata.
4. Flos masculus petalis destitutus.
a. FLOS FEMINEUS 2-LOBUS.
1° Stamina libera.
Utrinque giabri. B.cuspidata : 3
Limbi palmati-nervii, 17-22 cm. longi. { Subtus ad nervos longe
\ sed parce pilosi. B. barbana : 4
ovato-oblongi, cireiter 5 cm. longi.
glabri B. carpinifolia : 5
Limbi penninervii ovali-obovati, 7-13 em. longi. B. alnifolia : 6
subtus ad nervos pilosi, oblongo-elliptici,
Meme longiuus: SRE RS BR: Cooper:
20 Stamina basi ima monodelpha.
(Limbi palmati-nervii).
Limbi utrinque longe pilosi, oblique ovati, 8 cm. longi, B. Biolleyi: 8
Limbi supra glabri, ovati (irregulariter dentati lobative. B plebeja : 9
ad 15 cm. longi. | undulati crenulatique. B. glandulosa : 10
Limbi utrinque glabri, reniformes, ad 18 cm. longi. B. multinervia: 11
b. FLoS FEMINEUS #-LOBUS.
(Limbi penninervii).
1o Stamina libera.
Limbi basi leviter inaequali acuti sie Are Ci OM BE TONANzii 2
Limbi basi uno latere rotunati . . . . . . . B. guyanensis : 13
2° Stamina inferne monadelpha.
B. hygrophila : 14.
B. Floris maseuli petala 2.
1° Stamina libera vel tantum basi ima connata.
{ 14-20 cm. longi, 9-12-nervii. B. involucrata : 15
Poe ad 11 cm. longi, 6-nervii. . . B, Luæii: 16
260 ;
Flos femineus 2-lobus +. . . PB. estrellensis : 17
Limbi 5-9 cm. longi. 1
B. scandens : 18 4
Limbi ad 2 ‘L em.
longi. . . B.rosea : 19
Limbi ad 7 ‘/, cm.
longi . . B, filipes : 20
Limbi : !
Me | | arils Flos femineus à lobus.
TT
2° Stamina monadelpha.
(Limbi palmati-nervii).
B. ignea: 21.
Specles incertae sedis.
Flos femineus 4-5 ? lobus, limbi penninervii ad 2 ‘}; em. longi.
B. semiovata : 22
1. Begonia conchacfolta A. Dietr. in A//gem. Gartenz., XIX, (1851),
p. 258; A. DC. Prodr. regn. veget., XV, 1, p. 537. — Mont
Candelaria (Oersted). — Espèce endémique.
2. — pruinata À. DC. Prodr. regn. veget., XV, 1, p. 338. — Costa-
Rica (Warscew.). — Espèce endémique.
5. — cuspidata C. DC.(nov. sp.). —Subglabra, foliis
longe petiolatis late reniformibus basi inaequali
rotundato-cordatis apice longiuseule et acute
cuspidatis margine integris vel apicem versus
dentieulatis utrinque glabris palmati-8-11-nerviis,
petiolis parce pilosis, inflorescentiae peduneulo
folium fere aequante parce piloso, ramis repetite
dichotomis glabris multifloris, floribus glabris,
fl. masc. sepalis 2-rotundatis integris, antheris
oblongo-ellipticis filamenta fere aequantibus, f1.
fem. lobis 2-rotundatis integris, capsulae rotun-
datae inaequaliter 3-alatae ala maxima ovata et
transverse producta apice obtusa,
261
Bords du Rio Platanar près Buenos-Aires,
février (Tond. in Pitt. n° 6524); bords du Rio
Ceibo, 200 m., près Buenos-Aires, janvier (Tond.
n° 6568); Surubres près San Mateo au bord
des eaux, 200 m. (Bioll. in Pitt. n° 7048);
bords du Rio Naranjo 200 m., mars, en fruits
(Tond. n° 7607); forêt à Terraba, a 200 m.,
février (Tond. n° 5909); Cuesta de la Vieja,
entrée de la plaine du San Carlos 750 m., lieux
ombragés, avril, en fruits (Bioll. n° 958); la
Vieja (Bioll. n° 1080); dans la forêt de Boruca,
février, en fleurs (Tond. n° 4144).
Erecta ramulis junioribus parce pilosis cito
glabratis, fasciculis intramedullaribus nullis.
Foliorum limbi in sieco membranacei 18-22 em.
longi 8-10 cm. lati stomatibus 5-8-glomeratis,
cystosphaeris in speciminibus ripensibus paucisin
silvaticis crebrioribus hypodermate sub utraque
facie. Petioli cireiter 14 em. longi. Stipulae
lanceolatae glabrae cito deciduae. Floris mase.,
stamina libera vel basi ima subconnata, petala,
sepala et floris fem., lobi circiter 6 mm. longa.
Stili persistentes inferne connati superne 2-fidi
laciniis spiraliter papilliferis, eapsulae ala maxima
circiter. 12 mm. longa.
4. Begonia barbana C, DC. (nov. sp.). Rhizomate
sub foliis radicante stipulis lanceolatis apice subu-
latis dorso fimbriatis tecto, foliis longe petiolatis
oblique ovatis basi inaequali cordatis apice acute
acuminatis margine integris vel apicem versus
parce serrulatis, supra glabris subtus ad nervos
longe et parce pilosis palmati-7-nerviis, scapi folia
269
parum superantis 5-4-dichotomi peduneulo foli
petiolum superante et eum eo anguste et acute fim-
briato ramis glabris, fl. masc. sepalis 2 obovatis
integris glabris antheris oblongis filamenta supe-
rantibus, fl. fem. lobis 2 rotundatis integris gla-
bris, capsulae ovatae basi ima acutae alis apice
truncatis quarum 2 majoribus subaequalibus.
Montée du Barba, près de La Esmeralda au
bord d’un ruisseau, août (Tond. in Pitt. n° 1535);
forêt de la Esmeralda massif du Barba altit.
2000 m., novembre, en fruits (Bioll. in Pitt.
n° 7257); forêt de Boruca (Tond. n° 4667).
Pili fimbriaeque eglandulosi, foliorum limbi in
sicco membranacei epunctulati ad 17 em. longi
7 em. lati stomatibus 2-4-glomeratis hypoder-
mate sub utraque facie cystosphaeris in meso-
phyllo paucis. Petioli ad 18 em. longi. Peduneuli
adulti glabrati. Bracteae diu persistentes ellip-
ticae integrae apice mucronulatae. Floris masc.
sepala juniora rotundata, adulta obovata ad
6 mm. longa, petala nulla stamina pauca libera.
Floris fem. stili persistentes inferne connati apice
2-cornuti, ovarium juvenile parce pilosum, dein
glabrum. Capsula glabra 1 1/2 em. longa.
5. Begonia carpinifolia Liebm. in ÆXjoeb. Vidensk. Meddel., 1852
(1853),p. 20 ; A. DC. Prodr. regn. veget., XV ,1, p. 332.— Buis-
sons à Alajuelita 1130 m., avril (Tond. in Pitt. n° 2362); Car-
pintera, février (Pitt. n° 106). — Espèce endémique.
6. — alnifolha À. DC. Prodr. regn. vegel., XV,1, p. 132. — Currida-
bat, 1200 m., janvier (Pitt. n° 50) ; bord d’un ruisseau à Juan
Vinaz, janvier (Tond. in Pitt, no 1859). — Colombie.
7. — Cooperi C. DC. in Bot. Gaz., XX (1895), p. 539. — Cartago,
1400 m., mars, (J. Cooper in Donnell-Smith, PI. exsicc.
n° 5773), — Espèce endémique.
8. Begonia Biolleyi C. DC. (sp. nov.). — Rhizomate
stipulis persistentibus lanceolatis et longe pilosis
tecto, foliis palmati-7-nerviis eum petiolo utrinque
et longe pilosis oblique ovatis basi rotundato-cor-
datis margine multidentatis dentibus inaequalibus
integris acutis, scapis longe pedunculatis folia
pluries superantibus pluriesque dichotomis et
longe pilosis, eymis bracteis rotundatis florumque
bractcolis obovatis apice longe fimbriatis; f.
mase. sepalis 2 rotundats integris glabris anthe-
ris oblongo-ellipticis filamenta fere aequantibus ;
fl. fem. lobis 2 rotundatis integris glabris, stilis
basi brevissime connatis apice lunulatis extus
papilliferis, eapsula glabra basi ima acuta alis
inaequalibus obtusis maxima subadscendente.
Cuesta de la Vieja (entrée de la plaine du San
Carlos) 750 m., avril (Bioll. in Pitt. n° 960);
bords du Rio Ceibo près Buenos-Aires, janvier
(Tond. in Pitt. n° 6567); bords d'un torrent à
Buenos-Aires, février (Pitt. n° 5908).
Pili circiter 5 mm. longi rufescentes 2-5-seria-:
tim multicellulares. Foliorum limbi in sieco
membranacei circiter 8 em. longi et ad 11 em.
lati, cystolithis nullis mesophyllo cellulis schle-
remchymatosis ad 2 mm. longis diseretis paral-
lelis munito. Petioli 41 em. longi. Seapi fructiferi
peduneulus 20 em. longus. Floris masc. sepala
circiter 6 mm, longa. Petala 0. Floris fem. lobi
in specimine adhue juveniles 5 mm. longi.
Capsula 2 em. longa.
9. — plebeja Liebm. in Ajoeh. Vidensk. Meddel., 1852 (1853), p. 8;
A. DC. Prodr. regn. veget., XV, 1, p. 338. — Montagnes
264%
entre le Nicaragua et le Costa-Rica (Oersteld); bords du Rio
Virilla à La Uruca, 1100 wm, (près San José), (Pitt. n° 741), —
Nicaragua.
10. Begonia giandulosa À. DC. Prodr. regn. veget., XV, 1, p.339;
Bot. Mag., 1. 5256. — Costa-Rica, (Hoffm. in Herb. Berol.).
— Colombie. |
11. — muitinervia Liebm.in Æjocb. Vidensk. Meddel., 1852 (1853),
p- 18; A. DC. Prour. regn. veget., XV, 1, p. 343. — Costa.
Rica, 1000 m. (fide A. DC. loc. cit.). — Espèce endémique.
12. — Tonduzii C. DC. (nov. sp.). — Erecta ramis
lignescentibus glabris, foliis brevissime petiolatis
subfalcato-lanceolatis basi leviter inaequali suba-
cutis apice acute acuminatis margine remote den-
ticulatis utrinque glabris penninerviis, inflores-
centiae 4-5-dichotomae pedunculo quam folia
breviore ramisque breviter puberulis, bracteolis
ellipticis glabris margine dentieulaus persistenti-
bus, floribus glabris ; fl. masc. sepalis 2-ovato-
rotundis integris antheris elliptieis quam filamenta
paullo brevioribus ; fl. fem. lobis 4-ellipticis
integris, stilis 5-caducis basi breviter connatis
apice 2-fidis laciniis spiraliter papilliferis, capsulae
glabrae alis 5-fere aequalibus rotundatis.
Descentes de la Ardilla, mars, fleurs rouge-
brique (Tond. in Pitt. n° 7599). Frutescens,
rami ad 4 m.m. crassi in sicco fuscescentes fasci-
culis intramedullaribus nullis. Folia alterna;
limbi 9 em. longi, 5 1/2 em. lati inaequilateri in
sicco membranacel, stomatibus 4-5-glomerulatis
ellipucis, hypodermate nullo eystolithis paucis.
Petioli cireiter 5 mm. longi. Inflorescentiae axil-
laris pedunculus 2 em. longus. Flores rubescen-
tes. Floris maseuli sepala 5 mm. longa, petala 0,
265
stamina libera numerosa, antherae connectius
ultra loculos obtuse productus, floris feminei lobi
ad 5 mm. longi. Ovarium 5-loculare. Capsula
7 mm. longa, cum alis 19 mm. lata.
13. Begonia guyanensis A. DC. in Ann. sc. nat., sér. 4, XI (1859)
14.
p. 142 et Prodr. regn. veget., XV, 1, p. 381. — Le type n’a
pas été trouvé au Costa-Rica. — Guyane, Brésil.
— — var. glaberrima C. DC. ex Donnell-Smith in Bot. Guz.,
XX, (1895), p. 540. — Puerto Viejo, confluent du Puerto
Viejo et du Sarapiqui (Bioll. in Pitt. n° 7419), forêts de
Turrialba, 570 m., novembre (Tond. in Pitt, n° 8342); sur
la terre et les vieux troncs dans les forêts du Rio Yurquins,
50 m. (Tond. ne 8604); forêts de Tsuritkub (Talamanca), alt,
1000 m. en fruits, avril, (Tond. n° 8717); forêts de Tsäki
(Talamanca) 2000 m., en fruits, avril (Tond. n° 9588) ; Llanos
de Santo Clara 650 m. (Donnell-Smith, n° 4814).
— hygrophila C. DC. (nov. sp.). — Erecta glabra
foliis parvis modice petioliats penninerviis oblongo-
ovatis, basi inaequali uno latere rotundatis apice
acute acuminatis margine duplicato-serratis den-
tibus subulatis, inflorescentiae 5-4-dichotomae
pedunculis folia cireiter aequantibus, fl. masc.
sepalis 2-ellipticis integris, antheris ovato-oblon-
gis quam filamenta parum brevioribus, fl. fem.
lobis 4 ellipticis parvis persistentibus aequalibus,
sülis persistentibus fere liberis apice 2-fidis laci-
niis spiraliter papilliferis, capsula basi rotundata
inaequaliter 5-alata, ala maxima oblonga obtusa
transverse producta. à
Surubres près de San Mateo, lieux humides,
100 m., janvier (Bioll. in Pitt. n° 7047).
Caulis ad 40 em. altus herbaceus roseus fasci-
eulis intramedullaribus nullis. Stipulae caducae
20
4
4
:
266
lanceolatae subulatae. Folia alterna, limbiin sicco
tenuiter membranacei pellucidi ad 4 1/2 em.
longi et 2 cm. lati stomatibus glomerulatis, hypo-
dermate nullo, cystosphaeris in mesophyllo.
Petioli ad 2 em. longi. Floris masculi sepala
5 mm. longa, petala nulla. Stamina inferne in
columnam brevem connata, antherae 1/2 mm.
longae. Floris feminei lobi circiter 1 mm. longi.
Capsulae cireiter 5 mm. longae ala maxima cir-
citer 8 mm. longa.
B, hygrophila var. puberula C. DC. (var. nov.).
— Limbis minoribus supra parce pilosulis, pilo-
rum cellulis 1-2-seriatis.
Dans la forêt à Terraba, alt. 260 m., février,
(Tond. in Pitt. n° 5910); forêt de Boruca, sta-
tura minore, décembre (Tond. n° 4566).
15. — involucrata Liebm. Mexic.-og Centr. Amer. Begon., p. 15;
A. DC. Prodr. regn. veget., XV. 1, p. 339. — Mont Cande-
laria (Oerst.); Curridabat, 1200 m., mars. (Pitt. n° 67) ; bord
d’un torrent dans les Llanos d’Alajuelita, décembre (Tond.
in Pitt. n° 1506); Santa Maria de Dota, 1300 m. (Tond.
n° 2361). — Espèce endémique.
Obs. — Descriptioni adde : limbi cystophaeris magnis cre-
berrimis praediti unde in sicco creberrime et distinctissime
pelluciodo-punctati.
16. — Luxii C. DC. in Bot. Gaz., XX, (1895), p. 541. — Le type de
l'espèce n’a pas encore été trouvé dans le Costa-Rica. — Gua-
temala,
— — var. pilosior C. DC. (var. nov.). — Foliis
subtus ad nervos paginamque pilosulis. — Forêts
du Barba, août (Tond. in Pitt. n° 1532).
17. — estrellensis C. DC. in Bot. Gaz., XX (185), p. 540. — La
Palma, 1500 m., juillet (Pitt. n° 504); Estrella (prov. de Car-
267
tago), 1450 m. (J. Cooper in Donnell-Smith, PI. exsice.
n° 5779).
18. Begonia scandens Sw. Prodr. pl. Ind. Occid., p. 86; A. DC.
Prodr. regn. veget., XV, 1, p. 362, — Forêts de la Boca de
Zhorquin (Talamanca), (Tond, in Pitt, n° 8520). — Jamaique,
Guatemala, Guyane, Venezuela, Pérou.
19. — rosea A. DC. Prodr. regn. veget., XV,1, p. 299. — Costa-
Rica (Hoffm. in Herb. Berol. n° 730. fide A. DC. loc. cit.). —
Espèce endémique.
20. — fitipes Benth. Bot. of Sulph. Voy., p. 101; A. DC. Prodr.
regn. veget., XV, 1, p. 300. — Entre Mombache et Aguacate
(Oersted). — Colombie.
21. — ignea Warscew. in litt, ex A. DC. Prodr. regn. veget., XV, 1,
p. 306. — Sur les bords d’un ruisseau près d’Asseri (prov.
de San José), août (Tond. in Pitt. n° 1299); San Francisco
de Guadalupe, 1150 m. (Tond. n° 7150, cum floris maseuli
petalis obovatis et floris feminei lobis externis ovatis inter-
nisque elliptico-rotundatis). — Guatemala.
— — var. tuberosa C. DC. (var. nov). —
Tubere magno (e semin. specim. Geneva eulta).
— Sur les bords d'un ruisseau près San Juan,
septembre, en fruits (Tond. in Pitt. no 4299 ?is);
bords d’un ruisseau à la Verbena, août (n° 8919).
22, — semiovata Liebm. in Xÿjoeb. Vidensk. Meddel., 1852 (1853),
p. 22; A. DC. Prodr. regn. veget., XV, 1, p. 382. — Mont
Mombacho 370 m, (Oersted). — Espèce endémique.
CONVOLVULACEAE
AUCTORE
H, HALLIER,
Par suite de mon départ pour Java, je me vois empêché
de donner ici une revue suffisamment complète des Con-
volvulacées récoltées jusqu’à présent dans le Casta-Rica. Il
est probable que les plantes de cette famille recueillies
par Oersted se trouvent dans l’herbier de Copenhague;
mais je n'ai pas eu l’occasion de les voir. Lorsque j'ai
décrit les Concolvulacées africaines, je n'ai examiné qu'une
petite fraction des plantes contenues dans l’herbier royal
de Berlin. Lors de cette revision j'ai noté quelques espé-
ces récoltées au Costa-Rica par Hoffmann.
Quant à la synonymie, j'ai suivi les mêmes principes
que dans mes deux autres dissertations sur cette famille(t);
en général, je ne cite aucun synonyme à moins que je ne
l’aie vérifié moi-même.
La liste des Convolvulacées recoltées jusqu'à présent
dans le Costa-Rica ne contient que 25 espèces. Nous savons
pourtant, que les Convolvulacées sont très nombreuses
dans les autres parties de l'Amérique Centrale, dans
(1) H. Haruier, Versuch einer natürlichen Gliederung der Convolvula-
ceen auf morphologischer und anatomischer Grundlage [Engjler, Bot.
Jabrb. XVI (1893), p. 453-591]. — Id., Convolvulaceae africanue [Engl.
Bot. Jahrb. XVIII (22 déc. 1893), p. 81-1601].
RENTE. |
Re 7 Cr NT NE LR A CNE PER PS
ne DRE OT 0
269
l'Amérique Septentrionale et surtout dans l'Amérique
Méridionale et il serait facile de citer une quarantaine
d'espèces, trouvées au Nord et au Sud de Costa-Rica, que
des recherches ultérieures y feront sans doute découvrir.
Buitenzorg, le 18 septembre 1894.
A. PSILOCONÏIAE.
Tra&us III. — Dichondreae.
1. Dichondra repens Forst. var, sericea Choisy in DC. Prodr.
regn. veget. IX (1845) p. 451 ; Polakowsky in Linnaea XLI
(1877) p. 584. D. sericea Sw. Prodr. veget.Ind. Occid. (1788)
p.54. — Dans les chemins des jardins à San José (Polak.
n° 50); pentes de la Carpintera près Tres Rios (Pitt. n° 91);
talus à San José (Pitt. nv 2824, Tond. in Pitt. n° 1115). —
Le type existe dans les rég. trop. et subtrop du monde entier;
la variété croit dans toute l’Amér. trop. cont. et les Antilles,
les Iles Rodriguez et de la Réunion et l'Australie.
D’après mon ami Carazo, cette espèce a des fleurs verdâtres
pentamères (Pitt. in sched.).
Trisus III, — Dicranostyleae.
2. Evolvuius nummularius L. Sp. pl., ed. II (1762) p. 3 ;
Choisy in DC. Prodr. reyn. veget. IX, p. 445, cum syn.;
Hallier in Engl. Bot. Jahrb. XVIII, p. 85, cum syn.
E. mucronatus Hemsl. Biol. Cent. Amer. Bot., II, p. 399
(quoad spec. Bourg.). — Aguacate (Friedrichstahl n° 1277)
— Dans l'Amérique centr. cette espèce croit encore au
Guatemala (Lehm. n° 1949), au Nicaragua (Friedrichstahl
n° 774), et au Panama (Wagner); elle est du reste fort répan-
due dans toute l'Amérique trop. et se retrouve dans l'Afrique
trop. (Angola et Ouganda).
Trisus VII. —— Convolvaleae.
3. Jaequemontia sp. aff. 3. Pringlei À. Gray in Proc. Amer. Acud,
XVII (1882), p. 227. — Costa-Rica (Hoffm, n° 276). — Nica-
ragua (Wright in herb. Monac.).
270
4. Merremia (Xanthips) umbellata Hallier f. in Engl. Bot. Jahrb.
XVI, p. 552 et X VIE, p. IE.
var, umbellata Hallier f. /pomaea umbellata Mey. (non L.)
Prim. fl. Esseq. (1818), p. 99; Choisy in DC. Prodr. regn.
veget. IX, p. 377. J. primuliflora, Don Gen. Syst. Bot. IV,
(1838) p. 270. Convoluulus luteus Martens et Gal. in Bull.
Acad. Brux. XII, 2 (1845) p. 260; Walp. Repert. bot. VI,
p. 540. J. mollicoma Miq, Stirp. Surinam. (1551) p. 132, t. 37.
Ex pl. viva horti Bogoriensis : Tota planta robustior quam var.
B. orientalis Hallier f, (/p. cymosa R. et Sch.), glabrescens,
laetius viridis; caulis senior lignescens; folia majora et Lon-
giora quam in var. 8. orlentalls, longe cordiformia, forma
Calystegiam imitantia, basi profundius augustiusque sinuata,
lobis basalibus oblongis, saepe subsagittatis, adulta utrinque :
glabra, nitidula, laetius viridia; flores subumbelluti; pedun- l
culi glabrescentes; pedicelli glabri, fere una ex pedunculi
apice nati; alabastra et corolloe mullo majores quam in var.
B. orientalis (speciminibus in Archipelago Malayo-Papuano
collectis sed non omnibus ex India anglica); sepala glabra ;
corolla saturate sulfurea; corollae fasciae 5-mesopetalae extus
apice pilis minulissimis vix conspicuis sparse obsiti.
In speciminibus validioribus petioli ultra 3 dm. longi, foli
lamina usque 2 dm. longa et 17 cm. lata.
Costa-Rica : vallée du Rancho Redondo versant S. W. de
l’Irazu 2000 m. (Pitt. n° 1150) ; clairières du Rodeo de Pacaca
900 m. (Pitt. n° 3288); Surubres près San Mateo, côte du Paci-
fique 200 m. (Bioll. in Pitt. n° 4053). — Dans l’Amerique
centr. croît encore à Panama (Wagner n° IV, 15) au Nicara-
gua (Friedrichst., n° 699) et au Guatemala (Donnell-Smith,
n° 1990). — Cette variété est fort répandue dans l’Amérique
trop. (Antilles et du Mexique au Paraguay).
Dans mon Étude anatomique et systématique sur les Convol-
vulacées et dans ma Revue des Convoluulacées africaines, j'ai
réuni l’/pomoea umbellata Meyÿ. de l'Amérique et l’/p. cymosa
R. et Sch. des Indes Orientales sous le nom de Merremia
umbellata. En effet, les matériaux d’herbier que j'avais à ma
disposition ne montraient que de très faibles différences entre
les deux plantes. Depuis lors, j’ai eu l’occasion de les compa-
271
rer à l’état vivant au jardin botanique de Buitenzorg; elles y
croissent côte-à-côte, sur le même sol et dans les mêmes
conditions, et montrent néanmoins des différences très pro-
noncées.
L’/pomoea cymosa a des fleurs d’un blanc pur; ses feuilles
sont garnies de poils mous plus ou moins serrés. La plante
présente ces mêmes caractères le long du chemin de fer de
Batavia à Buitenzorg, dans des endroits exposés en plein
soleil, ainsi que dans les lieux incultes et les broussailles de la
région occidentale de Bornéo. |
L'Ipomoca umbellata, au contraire, a des fleurs d’un jaune
vif et des feuilles presque glabres. La plante tout entière,
aussi bien que les feuilles et les fleurs, est plus grande et plus
robuste.
Je n’hésite done pas à les distinguer de nouveau comme
variétés.
Quant aux habitations qui sont citées dans ma Revue des
Convolvulacées africaines, le fait que je n’ai actuellement
pas d’herbier, à ma portée, me met dans l'impossibilité d’indi-
quer les échantillons qui appartiennent à la variété occidentale
et ceux qui se rapportent à la variété de l’Inde. Toutefois,
nous savons que d’autres Convolvulacées, répandues principa-
lement en Amérique, se rencontrent aussi à l’ouest de l’Afri-
que : telles sont l’Evolvulus nummularius L., l’Ipomoea seti-
fera Poir. et le Rivea corymbosa Hallier f. (Ipomoea sidaefolia
Choisy). Je tiens donc pour vraisemblable que les échantil-
lons provenant de l'Afrique Occidentale appartiennent à la
variété américaine, et ceux de l'Afrique Ortientale, à celle de
l’Inde. Ajoutons que dans la diagnose de son 1pomoea primuli-
flora G. Don lui attribue des fleurs jaunes, ce qui s’accorde
avec l’opinion que j’émets.
5. @perculina sp. aff. ©. pteropodi Meissn. in Mart. F1. Brasil, VI
(1869), p. 214 (exel. syn. Calonyction clavatum Don), Ipomeae
alatipedi Hook.in Bot. Mag. (1862), t. 5330 et Z. alatae Rose in
Contrib. U.S. Nat. Herb., 1 (1891), p. 108., t. 10 (non R. Br..).
— Costa-Rica, Tacares (Hoffm. n° 427 sous le nom vulg.
« Mechoacan »).
B. ECHINOCONIAE.
TriBus IT. — Ipomæecae.
6. Ipomæa (Pharbitis) purpurea (L.) Lam. Jllustr. genr. Eneycl.
1 (1791), p. 466; H. Hallier in Engl., Bot. Jahrb., XVIII,
p. 137, cum syn. Convolvulus — L. Sp. pl., ed. I (1753),
p. 219. Pharbitis. — Boj. Hort, Maurit. (1837), p. 227. —
Costa-Rica (dans mes notes j'ai omis de mentionner le nom du
collecteur). — Amér. subtrop. et trop. (Virginie et du Nou-
veau Mexique à l'Argentine et l’Uruguay). — Espèce intro-
duite sur beaucoup de points de l’Afrique cont. et insul. et
dans l’Himalaya.
7. — (Pharbitis) hirsutula Jacq. Eclog. pl., 1(1811-16), p. 65, t. 44.
Pharbitis diversifolia Lindl. in Bot. Reg, XXII (1837),
t. 1898. P. Nil var. — Choisy in DC. Prodr. regn. veget., IX,
p. 343. L. affinis Martens et Galeotti in Bull. Acad. Brux.,
XII, 2 (1845), p. 263 ; Walp. Repert. bot., VI, p.535. Pharbitis
cathartica Hook. in Bot. Mag. (1347), t. 4289 (non Choisy).
I. mexicana A. Gray, FL. of N. Amer., II, 1 (1886), p. 210;
S. Watson in Proc. Amer. Acad., XXII (1887), p. 440.
L. hirta Th. Dur. (non Mart. et Gal.), in Bull. Soc. bot. Belg.,
XX VII, 2 (1388), p. 175. — Haies et pâturages aux bords du
Tiriqui, 1250 m. (Pitt., n° 6). — Mexique.
85. — (Batatas) eommutata Roem. u Schult. Syst. veget., IV (1819),
p. 228; Choisy in DC Prodr. regn. veget., IX, p. 382 (excel.
syn. Catesb.). Z. carolina Pers. (non L.) Syn. pl. I (1805) 184.
Convolvulus attenuatus Martens et Galeotti, in Bull. Acad.
Bruz., XII, 2 (1845), p. 261. — Terrains vagues au bord de
la route à La Uruca (Tond. in Pitt. n° 1374); haies et terrains
incultes à San José (Tond., n° 3066 et 3529). — Louisiane,
Floride, Texas, Mexique, Nicaragua (Lévy, n° 138).
9, — (Batatas) Batatas (L.) Lam., {llustr. genr. Encycl., 1 (1791),
p. 465. Convolvulus — L., Amoen. acad., VI (1763), p. 121.
I. edulis Polak. in Linnaea XII (1877), p. 584 (excel. specim.
n°520). Batatas — Choisy in DC, Prodr. regn. veget., IX,
p. 338 (excl. var, y). — Gultivé et spontané prés de San Jozé
275
et de Cartago (Polak, n° 530). — Cultivé dans toutes les régions
tropicales. Spontané (1. fostigiata Sweet) aux Antilles et du
Mexique à l’Equateur et au Brésil.
10. 1pomoca (Batatus) sp. aff. —. dichotomae Choisy in DC. Prodr.
regn. veget. IX (1848) p. 333. — Costa-Rica (Hoffm.
n° 377).
11. — (Leioralyx) parasitica (H. B. et K.) Don Gen. Syst. Bot., IV,
(138338) p. 275 cum. syn.; Choisy in DC. Prodr. regn. veget,
IX, p. 373. Convolvulus — H.B. et K. Nov. gen. et sp. pl.,
[IT (1818) p. 163. I. edulis Polak. in Zinnae. XIII (1877),
p- 584 (quoad specim, n° 520), — Costa-Rica (Hoffm. n°® 280
et #42 in herb. Berol.; Polakowsky n° 520 in herb. Monac.) ;
chemin de traverse sur la route de San José à Desamparados
(Tond. in Pitt. n° 1444); environs de San José (Tond. n° 3216).
— Caracas (Venezuela), Goyaz (Bresil).
12. — (Lciocalyx) Purga Wender. in Pharm. Centralbl. 1, p. 457.
Hayne Arzneigew. XII (1833) t. 33 ct 34. Exogonium —
Lindl. in Bot. Reg. XXXIII (1847) t. 49; Bot. Mag. (1847)
t. 4280. Calonyction Galeottii Martens in Bull. Acad. Brux.
(1845) p. 268, Reichb. f. in Walp. Repert. bot. VI, p. 531.
Quamoclit Nationis Hook. in Bot. Mag. (1864) t. 5432. —
Gorges du Rio Virilla (Bioll. in Pitt n° 1967). — Mexique,
Pérou (?).
13. — (Leyocalix) Tweediei Hook. in Bot. Mag. (1843), t. 3978. —
Haie d’un jardin à San José 1135 m. (Tond. in Pitt. n° 3157). —
Mexique, Guatemala (Türckhein n° 386), Colombie, Venezuela,
Pérou, Bolivie.
14 — (Leiocalyx) tricolor Cav. 1con. pl. rar. HI (1794) p. 5, t. 208
C. venustus Spreng. Syst. veget. 1 (1825) p. 600. L. rubro-
cœrulea Hook. in Bot. Mag. (1834), t. 3297; Paxt. Mag. of
Bot. III (1837) p. 99 c. icone ; Endl. Parad. Vindob., 1, p. 33,
t. 57; Ulust. Hort, XXXII (1885) p..111, t. 564. 4. Hookeri
Don Gen. Syst. Bot. IV (1838) p. 274 Pharbites rubru-
cœrulea Planch. in F1. des Serres (1859) p. 281, t. 966.
I. puncticulata S. Wats. in Proc. Amer. Acad. XXII (1887)
p. 440; (Benth. Bot. Sulph. p. 136?). — Jardin de l’Obser-
vatoire à San José (Tond. in Pitt. n° 4231). — Mexique, Gua-
temala, Colombie.
274
15. Ipomæa pes-caprae (L.) Sweet Hort. suburb., ed. IT, p. 289;
Choisy in DC. Prodr. regn. veget. IX, p. 349 (excel. syn.
Spreng. et /p. carnosa R. Br.). — Puerto Limon (côte de
l’Atlantique) (Pitt. n° 4303). — Amérique trop. et subtrop.
(Antilles et de la Floride et du Mexique à l’Equateur et au
Brésil); Afrique austr. et trop. contin. et insul., Inde angl.,
Ceylan, Océanie.
16. — (Leiocalyx) littoralis (L.) Boiss. (non B1.). F4. Or., I, p. 112.
Batatas littoralis et acetosifolia Choisy in DC. Prodr. regn.
veget., IX, p.337 et 333 (exel. syn.Beuth.)./. stolonifera Poir.
in Lam. Æ£ncycl. méth. Bot., VI (1804), p. 20. Z. carnosa
R. Br. Prodr. fl. N. Holl. (1810), p. 485. Convolvulus —
Spreng. Syst. veget. I (1825) p. 609. Z. acetosifolia E. Mey.
Prim. fl. Esseq. (1518), p. 101; Meissn. in Mart. F1. Brasil.,
VII, p. 255, t. 94. 1. incana et humilis Don. Gen. Syst. Bot.,
IV (1838), p. 266 et 267. Batatas incana Benth. in Hook.
Niger F1. (1849), p. 464. — Vallée du Rancho Redondo (vers.
S.-0. de l’[razü) 2000 m. (Pitt., n° 1142), — Floride, Antil-
les, Mexique, Nicaragua, Colombie, Guyane franç., Brésil
bor. et or., Acores, de l’Angola au Sénégal, Réunion, côte de
la Méditerranée, Australie trop.
17. — (Eriospermum) costaricensis O. Ktze Rev. generum, Il (1691),
p. 443. — Costa-Rica (0. Kuntze). — Cette espèce m'est
inconnue.
15. — — macrantha (H. B. K.). Don Gen. Syst. Bot. IV (1838) p. 267
(non R. et Sch.). {p. murucoides Roem. et Sch. Syst. veget. IV
(1519), p. 248, Choisy in DC. Prodr. regn. veget. IX, p. 358,
cum. syn., Hemsl. Biol. Centr. Amer., I, p. 390, 5, t. 61.
Conv. mollissimus Bertol. in Mem. Acc. sci. Bolon. X (1559),
p. 55, t. 7. — Costa-Rica, par pieds isolés dans les broussailles
peu épaisses près de San José et de Cartago, 1000-1800 m.
(Lehm., n° 1284). Arbrisseau atteignant une hauteur de 2 m.
à des feuilles glauques et poilues et portant des fleurs blanches
infundibuliformes. — Guatemala (volcan de Fuego, coll. Salvin)
et Mexique.
19. — — sp. an KE. brevipes Peter sp. nov. indeser. in Engl. et
Prantl Natürl. Pflanzenfam., IV, 3 a (1891), p. 30 (non Moc.
et Sessé). — Cette espèce se présente sous deux formes : la
275
var. velue, trouvée seulement au Costa-Rica (Hoffm. n° 781) et
la var. glabre observée sur quelques points de Guatemala;
Retälulea (Bernoulli et Cario, n° 1385), Mazatenango (Bern. et
Cario, n° 1931).
20. Calonyction bona-nox (L.) Boj. Hort. Muurit. (1837), p. 227.
Ipomæa. — L. Sp. pl., ed. II (1762), p. 228; Cav. lcon. pl.
rar., II, p. 52, t. 300; Bot. Mag. (1804), t. 752. Convol-
vulus — Spreng. Syst. veget., I (1825), p. 600. Convolvulus
aculeatus L. Sp. pl.,ed.1(1753), p.155. {pomœæa — L. loc. cit.
(1753), p. 161. C. grandiflorus L. Suppl. pl. (1731), p. 136? —
Ipomœa — Lam Illustr. genr. Encycl., 1 (1791), p. 467 (non
Hallier). Convolvulus latiflorus Desr. in Lam. ÆEncycl. méth.
Bot., TL (1789), p. 561; Descourtilz F1. Antill., VII, p. 139,
t. 559. Ipomæa — Roem. et Schult. Syst. veget., IV (1819),
240 (exel. syn. Jacq.); Bot. Reg. (1826), t. 889; 1. Krusen-
sternii Ledeb. in Mém. Acad. Pétersb. sér. 1, IV (1813),
p. 401, t.8. I. longiflora H. B.et K. Nov. gen. et sp. pl., LI
(18138), p. 111 (vix R. Br.). Quamoclit — Don Gen. Syst. Bot.
IV (1838), p. 257. C. microsolen Spreng. loc. cit., t. (1823)
p. 603? C. pulcherrimus Vell. FL. Flumin, IL (1329), t. 54.
Calonyction speciosum Choisy in Mém. Soc. Genève, VI (1333),
p. 441 (excel. var. 8) et in DC. Prodr. regn. veget., IX, p. 345
(excel. var. Bet); Wight Jcon. pl. Ind. Or., IV, t. 1361;
H. Hallier in Engl. Bot. Jahrb. XVII (1893), p.153. Calonyxion
RoxburghiiDon. loc. cit. IV (1838),p.263. Cal. noctilucum. Conv.
muricaltus Naves (non L.) in Blanco F4. Filip. ed. 3, cion. 2,
t.332. — Buissons près du pont du Rio Tiliri (Tond. in Pitt.
n° 1375), Aguacaliente (Pitt n° 2506); haie à San José (Tond.
n° 3061); broussailles à General (Tond. n° 3890). — Amérique
trop. (de la Caroline, la Floride, le Mexique et le Guatemala
à l’Ecuader et au Brésil; Antilles; Ile de Ste Hélène; Afr. trop.
oceid., les Mascareignes, Inde, Malaisie, Philippines, Nouv.
Calédonie, Iles Sandwich et Norfolk.
21. Quamoclit pinnata (Desr.) Boj. Hort. Muurit.(1837), p.224. Convol-
vulus — Desr. in Lam. Encycl. méth. Bot., II (1789), p. 569;
Descourtilz F1. Antill., VI, p.146, t. 415. IpomϾa Quamo-
clit L. Sp. pl., ed., 1 (1753), p. 159 et ed., Il, p. 227, Lam.
LU. genr. Encycl., 1, p. 463, t. 104, fig. 1; Bot. Mag. (1793),
276
t. 244. Convoluulus Quamoclit Spreng. Syst. veget., 1 (1825),
p. 391. Q. vulgaris Choisy in Mém. Soc. Genève, VI (1833),
p. 434 et in DC. Prod. regn. veget., IX, p. 336. Spach Hist.
végét. phan., IX (1840), p. 101. — Le long de la route de San
José au Pacifique entre Del Desmonte, 450 m. et Puntarenas
(Pitt. n° 469).
Amér. trop. et subtrop. (Antilles et de la Floride, de l’Ala-
bama et du Mexique à l’Equateur, au Brésil et au Paraguay);
Afr. trop. occid. et Afr. austr., Iles Ste Hélène et de la Réu-
nion., Inde angl, Malaisie, Philippines.
22. Quamoclit ceccinea (L.) Moench. Method. pl. Marb, (1794), p.453 ;
Choisy in DC., Prodr. regn. veget., IX, p. 335; Polakowsky in
Linnaea, XLI (1877), p. 584; Hallier f. in Engl. Bot. Jahrb.,
XVIIL, p. 154 cum synon. — Potreros au bord du Rio Tiriqui,
1250 m. (Pitt. n° 20); défrichements le long du Rio Tiliri, près
de San José (Tond in Pitt. n° 3156). — Cultivé à San José
et à Cartago et spontané dans diverses régions (Polak., nos 175,
402 et 536). — Amérique (de la Pensylvanie et de la
Californie à l’Uruguay et à l'Argentine; Antilles); Afrique
(Säo Thomé, Afrique or., Madagascar, Réunion), Asie (Indes
orient., Java, Nouvelle Calédonie).
23. — vitifolia (Cav.). Don Gen. Syst. Bot., IV (18538), p. 259; Choisy
in DC. Prodr. regn, veget. 1X, p. 336 (excel. syn. plur.).
Convoluulus — Cav. Icon. pl. rar., V, p.51,t. 476; F1. des
Serres (1850), p. 278 cum icone. Quamoclit globosa Benth.
(non DC.) PL. Hartweg. (1839), p. 89. I. peduncularis Bertol.
in Nov. Comm. Acad. Bonon., IV (1840), p. 408, t. 37. I.
Hartwegii, Meissn. in Mart. F1. Brasil., VII (1869), p. 220. —
La Uruca, gorge du Rio Virilla (Bioll. in Pitt, n° 1045). —
Guatemala, Mexique.
COMPOSITAE IT"
AUCTORE
Dre EF. W. KLATT.
Trisus |. — Vernonieae.
1. Vernonia brachiata Benth, in Vidensk. Meddel. (1853), p. 67. —
Bords de la quebrada de Tocori (vers. Pacif.) (Tond. in Pitt,
n° 7526). — Espèce endémique.
2. — canescens H. B. et K. Wow. gen. et sp. pl., IV, p. 35, t. 317. —
Broussailles à San Francisco de Guadalupe, 1170 m. (Tond. in
Pitt., n° 1805); buissons sur les bords du Rio Virilla (Tond.
n° 7197); haie à San Francisco de Guadalupe. (Tond. n° 7309).
— Colombie, Pérou.
LA
5. — dumeta Klatt (nov. sp.). — Arborea; ramis
teretibus sulcatis minute pubescentibus; foliis
petiolatis ovato-lanceolatis utrinque acutis pilo-
siusculis margine dentatis; panicula corymbosa
ampla, polycephala, foliosa; capitulis trifloris
pedicellatis, involueri ovati squamis triseriatis,
ovatis, aculis, sCariosis margine ciliatis ; achaenio
dense villoso; pappi setis aequalibus albis.
Haies à San Francisco de Guadalupe, 1100 m.
« Arbre atteignant jusqu’à 50 cm. de diamètre,
couronne arrondie. » (Pitt. n° 8767).
(1) Le premier mémoire sur les Composées du Ccsta-Rica a paru dans
le fase. I, des Prim, fl. Costaric, (Bull. Soc. bot. Belg., t. XXXI (1892).
278
Folia 7-8 cm. longa, 2 1/2 cm. lata. Capitulus
5 mm. longus, 2-3 mm. latus. Pedicellus 2 mm.
longus. Pappus # mm. longus.
4. Vernonia pacchensis Benth. Plant. Hartweg, p. 134. — Forêts de
Tsuritkub (Talamanca) (Tond. in Pitt., n° 8653). — Pérou.
5. Piptocarpha sexangularis Klatt (nov. sp.). —
Ramis sexangularibus profunde suleatis, glabris,
fistulosis; foliis magnis ovato-lanceolatis, sub-
coriaceis, acuminatis, integris, oppositis, basi
vaginantibus connatis utrinque glaberrimis, reti-
culato-venulosis; venulae utrinque incumben-
tibus ; capitulis quinquefloris in panieulam
corymbosam terminalem dispositis; involueri
cylindraceo-campanulati squamis multiseriatis,
interioribus caducissimis ovato-lanceolatis, stria-
tis, obtusis; pappi setis albidis omnibus aequi-
longis ; achaeniis glabris quinque costatis angu-
latisque.
Descente de la Ardilla, 900 m. (Tond. in Pitt.
n° 7760.)
Frutex ; ramis flexuosis, glabris. Folia 15 cm.
longa, 5 em. lata, basi angustata sub-vaginanti.
Petioli 1-1 1/2 em. longi. Paniculae 53cm. longae,
ramis oppositis, dense glomeratis. Involucrum
7 mm. longum, squamae interiores 8 mm. longae
cavae striatae, exteriores parvae ovatae. Achae-
nium 5 mm. longum. Corolla purpurea pappum
subaequans. Pappus albidus 5 mm. longus, setis
cilialis.
à
4
4
à
À
1
6. Elephantopus scabcr L. Sp. pl. ed. I p. 814. — Pâturages de San
Francisco de Guadalupe (Tond, in Pitt. n° 1774); pâturages
derrière l’hôpital de San José (Tond. n° 723$); pâturages de
979
Turrialba (Tond. n° 8226). — Plante cosmopolite dans les
régions trop. et subtrop.
7. Elephantopus spicatus Juss. in Aublet P{. Guyan, p. 808. — Pâtu-
rages derrière l'hôpital de San José (fleurs blanches) (Tond.
in Pitt. n° 7236); broussailles à Turrialba, 570 m. (Tond.
n° 8214); forêts sur les bords du rio Yurquin, 50 m. (Tond.
n°8558). — Du Mexique au Bresil,
— — var. roseus Klatt (nov. var.). — Corollis
roseis; caule violaceo. — Pâturage derrière l'hô-
pital de San José (Pitt. n° 7257). Cette var. ou
form.? aux fleurs rosées et à tige colorée se
distingue, à l'état vivant, très nettement du type
à fl. blanches; elle est moins répandue que
le type.
TriBus II. — Eupatoricae.
8. Ageratnm conyzoides L. Sp. pl. ed. I p. 839. — San Rafaël de
Cartago, 1500 m. (Pitt. n° 6995); environs de San Marcos,
1355 m. (Tond. in Pitt. n° 7767); pâturages à Turrialba,
570 m. (Tond. n° 8308). — Plante cosmopolite des régions
chaudes.
9. — microcarpum Benth, et Hook. Gen. plant. II, p. 241. —
Haies, bords de chemins à San José (Tond. in Pitt. n° 7281);
pâturage à San Francisco de Guadalupe, 1170 m. (Tond.
n° 8379); jardin à San Francisco de Guadalupe, 1170 m.
(Pitt. n° 8436). — Espèce endémique.
10. Stevia rhombifolia H. B. et K. Nov. gen. et sp. pl. IV, p. 143. —
Environs de S. José, 1135 m. (Tond. in Pitt. n° 1559);
buissons de la voie ferrée près Guadalupe. (Pitt. n° 7174.). —
Mexique.
11. Fleischmannia rhodostylis Schultz-Bip. in Flora XXXIII (1850)
p. 417. Bupatorium quinquesetum Benth. in Vidensk, Meddel.
(1852), p. 79. — Rochers arides de la Quebrada de Tapshi,
près Boruca (Pitt. n° 7344). — Mexique, Nicaragua.
12. Eupatorium adspersum Klatt (nov. sp.) —
Caule herbaceo, erecto, tereu, glabriusculo, vio-
280
laceo-adsperso, apice dense puberulo et ramoso;
foliis oppositis, petiolatis, lanceolatis, acuminatis,
basi cuneatis, utrinque secus nervos pube minima
velutinis, subtus albidis, margine argute serratis ;
paniculis corymbosis, ramosissimis, foliatis, capi-
tulis pedicellatis, 20-floris ; involucri campanulati
squamis biseriatis lanceolatis supra pilosis mar-
gine ciliatis; achaenio hirsuto; pappi setis 27 al-
bis.
Pont de Cariblanco [route du Sarapiqui], jan-
vier 1885 (Bioll. in Pitt. n° 7422).
Radix perennis, fibris elongatis. Canlis 40-
70 em. erectus. Folia 15 em. longa, 21/2 cm. lata
et 61/2 cm. longa, { em. lata. Involueri squamae
2 mm. longae, 1 mm. latae. Achaenium 1 mm.
longum.
43. Eupatorium badium. Klatt in Bull. Soc. bot. Belg. XXXI (1892)
p. 186.— Paramos de l’Abejonal (Tond. in Pitt. ne 7785); delta
des trois rivières à Tsuritkub (Talamanca) (Tond. n° 8685);
Boca de Zhorquin, dans les broussailles (Talamanca) (Tond.
ne S698). — Espèce endémique.
14. — Valverdeanum Klatt in Bull. Soc. bot. Belg. XXXI (1892),
p. 488. — Chilamate (bord du Rio Sarapiqui) taillis au bord des
chemins (Bioll. in Pitt. n° 7429); forêts du Rio Naranjo,
200-250 m (Tond. in Pitt. n° 7637); défrichement sur les bords
du rio Yurquin, 50 m. (Tond. n° 8597). — Espèce endémique.
15, — conyzoides Vahl Symb. bot, III, p. 96. — Haic derrière
l'hôpital de San José (Tond. in Pitt, no 7263); San Miguel
(route du Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. no 7424); — Mexique,
Guatemala. ;
16. — guadalupense Spreng. Syst. veget., III, p. 414. — Bois de la
vallée du Rio Tuis, 600 m. (Tond. in Pitt. n° 8144); pâturages
de Turrialba (Tond. n° 8240), Boca de Zhorquin (Talamanca),
180 m. (Tond. n° 8730). — Guadeloupe.
17. — hebebotrya Benth. et Hook. Gen. pl. II, p. 246. — Paramos
de l’Abejonal, 1900 m. (Tond. in Pitt. 7810); Cuesta de
281
Tarrazu, 1900 m. (Tond. n° 7821); bords du Rio Torres à San
José (Tond. n° 7314); forêts du Rio Naranjo et au bord de la
rivière, 200 m. (Tond. n° 7523). — Mexique.
18. Eupatorium hymenophyllum Klatt in Bull. Soc. bot. Belg.,
19.
20.
21.
22,
23.
24.
XXXI (1892), p. 190. — Forêts de San Marcos (Tond, in
Pitt. n°5 7727 ct 7759). — Epèce endémique.
macrophyllum L. SZ, pl., ed. II, p. 1175. — Puerto Viejo,
(au confluent du Puerto Viejo et du Sarapiqui) (Bioll. in Pitt.
n° 7430); bois de la vallée du rio Tuis (Tond. in Pitt. n° 8142);
haies à Turrialba, 570 m. (Tond. n° 8323) ; forêts des bords
du Rio Yurquin, 50 m. (Tond. n° 8605). — Du Mexique au
Pérou et au Brésil.
Thieleanum Klatt in Bull. Soc. bot. Belg., XXXI (1892) p.
191. — Bords du Rio Naranjo, 200 m. (Tond. in Pitt. n° 7658).
— Espèce endémique.
odoratum L. Sp. pl., ed. I, p. 1174. — Broussailles à Tsurit-
kub (Talamanca) (Tond.in Pitt., no 8647). — Antilles et du
Mexique au Brésil bor.
Pitiieri Klattin Bull. Soc. bot. Belg., XXXI (1892), p. 192, —
Forêts de la Boca de Zhorquin (Talamanca) (Tond. in Pitt.,
n° 8638). — Espèce endémique.
plectranthifolium Benth. in Vidensk. Meddel. (1852), p. 76.
— Quebrada de l’Alumbre, 1550 m. (Tond. in Pitt., n° 7988).
Espèce endémique.
polanthuann Kiatt (sp. nov.). — Fruticosum;
caule tereti, dilute fusco, hispidulo; foliisoppositis,
breviter petiolatis, lanceolatis, utrinque attenuatis
medio grosse cartilagineo-serratis, supra glabris,
subtus secus nervos scabris, inter nervos glandu-
loso-punctatis. Corymbi terminali ramosissimi,
ramulis dense pubescentibus ; capitulis compactis
pedicellatis cireiter 20-floris, involucri campanu-
lati squamis biseriatis, lanceolatis, acutis, hirtis,
achaenio angulato costato hirsuto.
Cuesta de Tarrazu, 1900 m. avril 1895 (Tond.
in Pitt. n°° 7797 et 7820).
21
282
2
Folia 9 em. longa, media sub 5 em. lata.
Petioli 5 mm. longi. Capitulum 5 mm. longum
et latum. Corolla alba, 2 mm. longa.
25. Eupatorium populifolium H. B. et K. Vov. gen. et Sp. pl. IV,
26.
27.
28.
29.
p. II. — Forêts de San Marcos, 1355 m. ee in Pitt.
n° 7682). — Mexique, Panama.
— roseum Klatt in Bull. Soc. bot. Belg, XXXI (1892), p. 194
Obs. — Il existe déjà un £upatorium roseum Gardn. du
Brésil, notre plante doit donc s'appeler E. pacocanum Klatt.
semialatum Benth. P{. Hartweg, p. 76, no 533. — Paramos
de l’Abejonal, 1900 m. (Tond. in Pitt. nor 7800 et 7844);
Cuesta de Tarrazu, 1900 m. (Tond. n° 7857); forêts du
Tablazo, 1800 m. (Tond. n° 7942). — Mexique austr , Gua-
temala.
Sideritidis Benth. in Vidensk, Meddel. (1859), p. 77. — Sur
les pierres du Rio Tuis (bassin du Reventazon) 600 m. (fi.
roses). (Tond. in Pit. n° 5145).
subcordatum Benth.in Widensk. Meddel. (1552) p. 77. —
Paramos de l’Abejonal, 1900 m. (Tond. in Pitt. nes 7808 et
7812). — Espèce endémique.
Tondazii Klatt (nov. sp.). — Fruticosum gla-
berrimum ; ramis elongatis, teretibus, apice diffu-
so-ramulosis ; foliis oppositis, petiolatis, lanceolatis
basi cuneatis, duplicato-crenatis, semipellucido-
venosis, utrinque glabris; paniculae corymbosae
ramis oppositis vel alternantibus ; capitulis pusil-
lis circiter 10 floris, longe pedicellatis ; pedicellis
basi bracteatis; involucri squamis 8 biseriatis,
elongato-lanceolatis, margine membranaceis et
ciliatis, supra pilosis ; achaenio angulato glabro;
pappi setis albis.
Cuesta de Tarrazu, 1900 m. avril 1893 (Tond.
in Pitt. no 7799).
Folia 10-15 cm, longa, 5 cm. lata. Petioli
283
8 mm.-1 cm. longi, basi dilatati. Capitulum
1 mm. longum. Pedicelli 5 mm.-1 em. longi.
Bracteae 2 mm. longae filiformes. Achaenium
Î mm. longum.
31. Eupatorium Vitalbne DC. Prodr. regn. veget., V, p. 163. —
Broussailles : San Marcos, 1350 m. (Tond. ir Pitt. n° 7758);
Tsuritkub (Talamanca) (Tond. n° 8611). — Du Guatemala
au Pérou et au Brésil,
32. — vuicanicum Benth. in Vidensk. Meddel. (1852), p. 71.— Para-
mos de l’Abejonal, 1900 m. (Tond. in Pitt. n° 7792). —
Espèce cndémique.
33. Mikania punctata Klatt in Bull. Soe. bot. Belg., XXXI (1892),
p- 195. — Fôrêts des bords du Rio Yurquin, 50 m. (Tond.
in Pitt. n° 8534). — Espèce endémique.
Ce numéro appartient à une variété : Foliis cordato-del-
toidris.
34. — scandens Willd. Sp. pl. p. 1745. — Buissons près San José,
1135 m. (Tond. in Pitt. n° 1554); dans les buissons sur les
bords du Rio Maria Aguilar près San José (Tond. n° 7264);
San Miguel (reute du Sarap'qui) (fleur blanche) (Bioll. in
Pitt. no 7425); forêts sur les bords du Rio Yurquin (Pitt, n°
8589). — De la Caroline à la Colombie ct au Pérou.
35. Briekeilia Hartwegii À. Gray in Pl. Wrightianae, p.82. — Forêts
de San Marcos (Tond.in Pitt. n° 7719); environs de San
Marcos, 1355 m. (Tond. n° 7762). — Guatemala, Nicaragua.
Trius III. — Astereae.
36. Aster paucifiorus H. B. et K. ov. gen. et sp. pl., Il, p. 154. —
Sur les bords du Rio Tiliri près San José (Tond.in Pitt.
n° 7224); dans le lit du Rio Tilri à La Verbena près Alajuelita
(Tond. n° 8853). — Mexique. Ù
37. — spinosus Benth. PI. Hartweg., p. 148. — Bords du Rio Tiliri
au pont des Anones (Tond. in Pitt. n° 7327). — Mexique.
38. Erigeron bonariense L., Sp. pl., ed. I, p. 863. — Haies,
bords des chemins, cultures à San José, 1135 m. (Tond. in
Pitt, ne 857); cultures à San Francisco de Guadalupe (Tond,
28/4
n° 1793); San Rafaël de Cartago, 1500 m. (Pitt. n° 6992); cul-
tures à San Marcos (Tond. n° 7532); bord de la voie ferrée à
San José (Tond. n° 8051); pâturages à La Verbena près Ala-
juelita (Tond. n°% 8894 et S896). — Du Mexique au Chili et à
l’Uruguay.
39, Erigeron canadense L., Sp. pl., ed., 1, p. 863. — Bord de la voie
ferrée à San José (Tond. in Pitt. n°$ 8050 et 8051). — Rég.
temp. et chaudes de l’Ancien et du Nouveau Monde.
40. — subspicatum Benth. in Vidensk. Meddel. (1853), p. 82. —
Chemins et cultures à San José, 1135 m. (Tond. in Pitt.
n° 856); päturages et broussailles à San Francisco de Guada-
lupe (Tond. ne 1809x); pâturages à La Verbena près Alajue-
lita, 1000 m. (Tond. n° 8895). — Espèce endémique.
41. Conyza asperifolia Benth. et Hook. Gen. plant., I1, p. 284.
— Haie d’un chemin près la station de San José, 1135 m.
(Tond. in Pitt. n° 1549); haies et forêts de San Marcos,
1355 m. (Tond. n° 7754); Quebrada de l’Alumbre, 1551 m.
(Tond. n° 7989). — Mexique, Guatemala.
42, — chilensis Spreng., Nov. prodr. hort. Hal. (1818), p. 14. —
San Francisco de Guadalupe, 1150 m. (Tond. in Pitt., n° 7169);
pàturages sur les bords du Rio Torres, près San Francisco de
Guadalupe (Tond., n°* 7292 ct 8018). — Du Mexique au Chili
et au Brésil austr.
43. Baccharis nervosa DC. Prod. regn. veget., V, p. 397. — Bord
d’un chemin à Guadalupe, près San José (Tond. in Pitt.,
n° 440); bois de la vallée du Rio Tuis, bassin du Reventazo,
(Tond. n° 8147); San Francisco de Guadalupe, 1150 m.
(Pitt. ne 7175). — Antilles.
44. — trinervis Pers, Syn. pl., II, p. 428. — Buissons à San Fran-
cisco de Guadalupe, (Tond. in Pitt. n° 1750); environs de
San Marcos, 1355 m. (Tond. no 7775). — Brésil.
45. ‘ressaria legitima DC. Prod. regn. veget., V, p. 456. — Delta des
trois rivières à Tsuritkub (Talamanca).(Tond. in Pitt. n° 8684).
Trisus IV. — Inuloideae.
46. Gnaphalium attenuatum DC., Prodr. regn. veget., VI, p. 228. —
Broussailles à San Francisco de Guadalupe, 1170 m. (Tond. in
MS PT
285
Pitt. n°1806); paramos de l’Abejonal, 1900 m. (Tond. n°7805);
Quebrada de l’Alumbre, 1551 m. (Tond. n° 7986); buissons à
la Uruca (Tond,. et Bioll. n° 7219). — Mexique, Nicaragua,
Trisus V. — Helianthoideae.
47. Milleria quinqueflora L. Sp. pl., ed. 1, p. 919 (non Elvira
biflora DC., Prodr. regn. veget., VI, p. 198). — Cultures du
Rodeo, à la lisière des bois, 800 m. (Pitt. n° 1643); plaines de
Surubres au sud de Puntarenas au bord des chemins (Bioll,
in Pitt. n° 2662); bords du Rio Tiliri, près San José (Tond.
in Pitt, nos 3072 et 4306). — Du Mexique au Pérou et au
Brésil,
48. Clibadium asperum DC. Prod. regn. veget., V, p. 506. — Haies
à La Verbena près Alajuelita, 1000 m. (Tond. in Pitt.
n° 8892). — Mexique, Guatemala, Nicaragua.
49. — peruvianum Poepp. ex DC. Prod. regn. veget., V, p. 505. —
Bois de la vall‘e du Rio Tuis, 600 m. (Tond. in Pitt. n° 8146).
— Amér. centr. et austr.
50. Polymnia maculata Cav, Zcon. et deser. pl., II, p. 14, t. 227, —
Haies sur le chemin de la Poudrière à San José. (Tond. in
Pitt. n° 699) ; bords des chemins à la Verbena près Alajue-
lita, 1000 m. (Fabrega in Pitt., n° 889:); San Rafaël de
Cartago, 1500 m. (Pitt. n° 6993). — Mexique, Guatemala.
51. Eva annua L, Sp. pl., ed. I, p. 980. — Bomlenak (Haut Zhorquin).
(Pitt. n° 5656). — Amérique austr.
32. Melampodium divaricatum DC. Prodr. regn.viget., V, p. 520. —
Pâturages au bord du Rio Maria Aguilar (Tond. in Pitt.
n° 6960). — Mexique et Amérique centr.
53. — flaccidum Benth.in Vidensk. Meddel. (1852) p. 86. — Planta-
tion de café à San Franscisco de Guadalupe (Tond. in Pitt.
n°* 7119, 7187 et 8498). — Nicaragua.
54. — oblongifolium DC. Prodr. regn. veget., V, p. 519, — Cafetales
à San Francisco de Guadalupe (Pitt. n° 6963); cultures à
San Rafaël de Cartago (Pitt, ne 6986). — Mexique austr.
95. Siegesbeckiu jorutiensis H. B. et K. MWov. gen. et sp. pl. IV,
p. 284. — Buissons sur les bords du Rio Maria Aguilar (Tond.
in Pitt. n° 8440).
286
56. Jaegeria hirta Less. Syn. Composit. p. 223. — Cafetales à San
Franseisco de Guadalupe (Tond, in Pitt. n° 7116). — Du
Mexique au Pérou et à l’Uruguay.
97. Eciipta alba Hassk. PZ. Javun.rarior., p. 528. — Bords des chemins
et fossés à San José, 1135 m. (Tond. in Pitt. n° 7181); pâtu-
rages du Turrialba, 570 m. (Tond. n° 8392). — Rég. trop. de
l'Ancien et du Nouveau Monde.
93. Gymnolomia platylepis A. Gray in Proc. Amer. Acad., XIX,
p. 5. — Dans les défrichements des bords du Rio Tiliri (Tond,
in Pitt. n° 7196). — Mexique.
59. — sylvatica Klattin Bull, Soc. bot. Belg., XXXI (1892), p. 199.
— San Rafaël de Cartago, 1500 m. (Pit£. n° 6987). — Espèce
endémique.
60. Montanoa hibiscifalia Benth. in Vidensk. Meddel. (1852), p. 89.
— Buissons au bord du Rio Torres, 1170 m. (lond. in Pitt.
n° 5478bis). — Guatemala, Nicaragua.
61. Wuiflia stenoglossa DC. Prodr, regn: veget., V, p. 563. —
Savane de San José, 1135 m. (Tond. in Pitt, no 7331 pr. p.).
Arbre de moyenne grandeur à cime arrondie. — Amérique
trop.
62. Blainvillea rhombhoidea Cass. in Diet. sc. nat,, XXIX, p. 493. —
Puerto Viejo (au confluent du Puerto Viejo et du Sarapiqui),
(Bioll. in Pitt. n° 7432). — Plante cosmopolite dans les
régions tropicales.
63. Wedelia paludosa DC. var. vialis DC. Prodr. regn. veget., V,
p. 558. — Bord de la mer à Puerto Viejo (vers. Atlant.)
(Talamanca) (Tond.in Pitt. n° 8750). — Du Nicaragua au
Pérou et au Brésil.
64. Aspilia costaricensis Klatt in Bull. Soc. bot. Belg., XXXI,
(1892). p. 201 — Buissons sur les bords du Rio Torres, près
San Francisco de Guadalupe (Tond. in Pitt. n°5 7251 et 7288);
dans les défrichements sur les bords du Rio Tiliri (Tond.
n° 7194); décombres sur les bords du Rio Maria Aguilar près
San José (Tond. n° 7271). — Espèce endémique.
65. Zexmenia caracasana Benth. et Hook. Gen, pl. II, p. 371. —
Savanes de Caïias Gordas (Costa-Rica méridional) (Pit.
n° 7357). — Venezuela.
66. — costaricensis Benth. in Vidensk. Meddel. (1852), p. 95. —
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4
287
Petit arbre. — San Francisco de Guadalupe, 1150 m. (Tond. et
Pitt. n°4 1556 et 7165); El Muelle, bord du Sarapiqui (BiolL. in
Pitt. n° 7428); San Rafaël de Cartago, 1500 m. (Bioll. n° 7111);
taillis de la vallée du Tuis (bords du Reventazon), 750 m.
(Pitt, n° 8075.). — Mexique austr., Panama.
67. Zexmenia longipes Benth.in Vidensk. Meddel. (1854), p. 95. —
Chemin marécageux à San José (Tond, in Pitt. n° 6961); San
Rafaël de Cartago, 1500 m. (Pitt. n° 6991). — Espèce endé-
mique.
68. — virgulta Klatt in Bull, Soc. bot. Belg. XXXI (1892), p. 203. —
San Miguel (route du Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. n° 7423);
San Marcos (Tond. in Pitt., n° 7756) ; Boca de Zhorquin, dans
les buissons (Talamanca) (Tond. n° 8699); clairières à Tsurit-
kub (Talamanca) (Tond. n° 8676). — Espéce endémique.
69. Tithonia speciosa Klatt. in Bull. Soc. Lot. Belg. XXXI (1892),
p. 203. — Voie ferrée près San José, 1135 m. (Tond. in Pitt.
n° 7140); buissons près de Guadalupe (Tond. n° 7186). —
Mexique, Guatemala, Nicaragua.
70. Oyedaen acuminata Benth. ct Hook., Gen. plant. Il, p. 374. —
Forêts des bords du Rio Yurquin (Tond. in Pitt. n° 8552). —
Espèce endémique.
71. Viguiecra drymonia Klatt (nov. spec.). — Cinereo-
tomentosa ; ramis teretibus, superne corymboso-
oligocephalis; foliis oblongis, basi cuneato-atte-
nuatis, subsessilibus, cuspidatis, trinerviis, denta-
tis basi et apice integerrimis, subtus fuscis, supra
dense cano-tomentosis; corymbis foliatis saepe
trichotomis; capitulis pedicellatis geminis vel
solitariis; involueri campanulati squamis bise-
rialis ovato-lanceolatis, dense hirsutis ciliatisque,
paleis plicatis, carinatis, margine membranaceis,
apice ovatis, subtiliter dentatis ; floseulis in radii
neutris elongato-ovato-lanceolatis valde venosis ;
flosculis disei infundibuliformibus; achaeniis
triangulatis dense pilosis.
288
72.
73.
75.
tre
Lisière des forêts à Canas Gordas (Costa-Rica
mérid.), janv. 1893 (Pitt. n° 7551).
Ramuli florales 26 em. longi, elongati. Folia
9 em. longa 5 cm. lata. Pedicelli 2-4 em. longi.
Involueri squamae biseriales, aequales, herba-
ceae, À em. longae, 2 mm. latae, dense
hirsutae, margine ciliatae. Paleae plicatae floribus
disei paullo breviores, 1 em. longae, 2 mm.
latae. Ligulae cireiter 11, valde venosae, 1 em.
longae, 4 mm. latae,
M“iclanthera deltoidea Rich. in Michaux F1. Bor. Amer., I,
p. 206. — Haies, décombres : San José (Tond. in Pitt, n° 1558);
bords du Rio Maria Aguilar près San José (Tond. n° 7270), —
Du Mexique à l'Amérique austr. bor.
Verbesina alata L. Sp.pl., ed. 1, p. 1270. — Bords du Rio Colo-
rado près de Turrialba, 570 m. (Tond. in Pitt. ne 8306). —
Du Mexique? et des Antilles à l'Amérique austr. (part. bor.).
— nicaraguensis Benth.in Vidensk, Meddel. (1852), p. 97, —
Buissons sur les bords du Rio Torres, près San Francisco de
Guadalupe (Pitt. n° 7247); San Rafaël de Cartago (Tond. in
Pitt. n° 6974). — Nicaragua.
Podachaenium alatum Benth. in Vidensk. Meddel, (1853), p. 98.
— Forêts de San Marcos, 1355 m. (Tond. in Pitt. n° 7755). —
Mexique.
. Spilanthes exasperata Jacq. Zcon. pl. rar. III, tab. 584. — Cul-
tures du Rodeo, 700-900 m. (Pitt. n° 1633); pâturages et bord
des chemins à Rodeo de Pacaca, 900 m. (Pitt. n° 3229);
savanes de Buenos-Aires, 300 m. (Tond. in Pitt. n° 6645);
pâturages de San José (Tond. n° 7185); lieux cultivés à San
Francisco de Guadalupe, 1170 m. (Tond. n° 8493). — Guyane,
Venezuela.
— Mutisii H.B.etK. Nov. gen. et sp. pl. IV, p. 209. — Salatre
de San Marcos, 1355 m. (Tond. in Pitt. n° 7831); forêts du
Tablazo, 1500 m. (Tond. n° 7918). — Amérique austr.
— urens Jacq. Hist, stirp. A mer. p. 212, tab. 126, fig. 1. — Rive
caillouteuse du Sarapiqui à Chilamate (Bioll. in Pitt, n° 7420).
— Amérique trop.
2389
79. Garcilassa rivularis Pôppig et Endlicher, Fov. gen. et sp. pl. WU,
p. 45, tab. 251. — Puerto Viejo (confluent du Puerto Viejo
et du Sarapiqui) (fleurs d’un blanc verdâtre) (Bioll. in Pitt.
n°7378). — Pérou.
80. synedrella vialis A. Gray in Proc. Amer. Acad. XVII,
p.217. — Cafctales à San Francisco de Guadalupe (Tond., in
Pitt. n° 696%); pâturages à Turrialba, 570 m, (Pitt. n° 8357).
— Amérique trop.
81. DBahlia dumicola Klatt (nov. sp.). — Caule glaber-
rimo, fistuloso, foliis bipinnatis glabris, rhachie
alata, superioribus simplicibus ; foliis petiolatis
ovato-lanceolatis cuspidatis, grosse serratis, subtus
secus nervos pilosis ; ligulis neutris ovato-lanceo-
latis integris ; involueri foliolis externis 5-6 ovatis
adpressis,
Haie à San Francisco de Guadalupe, déc. 1895
(Pitt. et Tond. n° 8469); buissons au bord du
Rio Torres, 1170 m., janv. 1894 (Tond. in Pit.
n° 8478).
Caule striato, glabro, ramoso, ramis apice co-
rymbosis. Diameter capitulorum 3 em.; lôngitudo
squamarum exteriorum Involueri 8 mm. Folio-
lum 8-11 cn. longum, 4 cm. latum, basi subro-
tundatum. Ligula 4 em. longa, 7 mm. lata.
82. Bidens fioribunan H. B. et K. Vov. gen. et sp. nl., IV, p. 338. —
Buissons sur les bords du Rio Torres, près San Francisco de
Guadalupe, grimpant (Tond. in Pitt. n° 7248); bords du Rio
Maria Aguilar, grimpant (Tond. n° 7265). — Ecuador.
83. — pilesa L. Sp. pl., ed. I, p. 832. — San Rafaël de Cartago,
1500 m. (Pitt. n° 6990); ponts du Rio Candelaria, 1215 m.
(Tond. in Pitt. n° 789%); forêts de Tsuritkub (Talamanca),
100 ra. (Tond. n° 8724). — Rég. trop. de l’Ancien et du Nou-
veau Monde,
84. — rubrifolia H.B, et K. Nov. gen. et sp. pl, IV, p. 237, tab.
290
S5.
86.
87.
83.
89.
90.
91
381. — Chemins et cultures à San José, 1135 m, (Tond. in
Pitt. no 695). — Ecuador.
Galinsoga hispida Benth. Voy. of the Sulphur., p. 119. — Cafe-
tales à San Francisco de Guadalupe (Tond. in Pitt. n° 1529);
San Rafaël de Cartago, 1500 m. (Pitt. n° 6959). — Mexique,
Guatemala, Nicaragua.
Calea axillaris DC. Prodr. regn. veget., V, p. 673. — Haies à
San José (Tond. in Pitt. n° 1557). — Mexique.
— prunifolia H. B. et K. Nov. gen. et sp. pl., IV, p. 299, tab. 246.
— Lisière des forêts à Canas Gordas (Costa-Rica mérid.) (Pitt.
n° 75952). — Guatemala, Panama, Colombie.
Tisus VI. — Helenioideae.
Dysodia grandiflora DC. Prodr. regn. veget., V, p. 640. —
Pâäturages et buissons sur les bords du Rio Virilla (Tond. in
Pitt. n° 7195). — Guatemala, Nicaragua.
Fagetes congesta Hook. et Arn. Bot. Beech. Voy., p.299. — Cul-
ture à San Rafaël de Cartago, 1300 m. (Pitt. n° 6967); savane
à San José (Tond. in Pitt. n° 8059). — De l’Arizona et du
Texas au Costa-Rica.
— microglossa Benth. Bot. Voy. of the Sulphur, p.118.— Champ
inculte à San Francisco de Guadalupe (Tond. in Pitt. n° 1555).
— Guatemala.
. Pectis grandiflora Klatt (nov. sp.). — Caule her-
baceo glabro, ramoso, ramis ad apicem usque
foliosis, monocephalis; foliis oppositis, linearibus,
mucronatis utrinque 6 ciliatis, dense glanduloso-
punctatis basi connatis; peduneulis terminalibus
curvatis, angulatis, subalatis, apice dilatatis, media
bibracteatis; capitulis solitariis 40-floris; ligulis
», lanceolatis rubicundis; involucri squamis 5, late
ovalis multistriatis media earinatis.dense ciliatis;
pappi squamis 44, scabris, inaequalibus, luteolis;
achaeniis elongatis costatis, com presso-angulatis,
margine breve setosis.
92.
93.
94.
95.
96.
291
Cette espèce forme des pelouses étendues et
unies le long des plages sableuses vers l’embou-
chure du Häâto Viejo (vers. du Pacif.) janv. 1893
(Pitt. ne 7542).
Folia 2 em. longa, 2 mm. lata. Pedunculus
2 1/2 em. longus. Involuerum campanulatum,
Î em. diam., squamis { em. longis, 6 mm. latis.
Achaenium 6 mm. longum. Ligulae 5 mm. lon-
gae, 11/2 mm. latae.
Helenium mexicanum H. B. et K. Vov. gen. et sp. pl. IV, p. 299.
— Chemin entre la Quebrada de l’Alumbre et Corralillo (Tond.
in Pitt. n° 7838). — Mexique austr.
TRIBUS VII. -— Anthemidene.
Pyrethrum Parthenium Smith, F1. Brit., ed. II, p. 900. —
Culture à San Rafaël de Cartago (Pitt. n° 6966).
TRIBUS VIII. — Senecionidene.
Liabum polyanthnm Klatt in Bull. Soc. bot. Belg. XXXI (1892),
p. 209. — Puerto Viejo (au confluent du Puerto Viejo et du
Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. ne 7431). — Espèce endémique.
Schistocorpa paniculata Klatt in Bull. Soc. bot. Belg. XXXI,
(1892) p. 210. — Bois de la vallée du Rio Tuis (bassin du
Reventazon) 600 m. (Tond. in Pitt. n° 8140). — Espèce endé-
mique.
Erechthites earduifolia DC. Prodr. regn. veyet , VII, p. 294. —
Paturages : La Uruca (Tond. in Pitt. n° 7209); bords du Rio
Torres près San Francisco de Guadalupe (Tond. in Pitt.
n° 7291); Puerto Viejo (au confluent du Puerto Viejo et du
Sarapiqui) (Bioll. in Pitt. n° 7427) ;° culture à San Marcos
(Tond. n° 7531); bois de la vallée du Rio Tuis (bassin du
Reventazon), 600 m. (Tond. n°s 8141 et 8145); cultures à
Turrialba, 570 m. (Tond n° 8365). — Antilles; Amérique
centr. et austr. (part. bor.).
— — var. latifolia Klatt, — Cultures à San Kafaël de Cartago
(Pitt, no 6968).
292
97. Senecio Berlandieri Benth. ct Hook.Gen.pl., I, p. 450.— Brous-
sailles à San Francisco de Guadalupe, 1170 m. (grimpant)
(Tond. in Pitt., n° 1810); buissons sur les bords du Rio
Torres près de San Francisco de Guadalupe (Tond. n° 7322);
environs de San Marcos, 3155 m. (Tond. n° 7764); l'orêts
du Tablazo, 1800 m. (Tond. n° 7924). — Mexique austr.
Trisus IX. — Cymaroiïdene.
9%. Cnicus costaricensis Polakowski in Linnaea, XLI (1879), p. 581.—
Place de l’ancien cirque à San José (Tond. in Pitt. n° 1546);
San Marcos (Tond. n° 7757) ; Sta Maria de Dota, 1490 m. (Tond.
n° 7854); voie ferrée près de San José (Tond. no 8210). —
Espèce endémique.
99. -- pinnatisectus Klatt (spec. nov.). — Caulibus
adpresse araneoso-canescentibus,suleatis,ramosis;
ramis erectuis, monocephalis, foliatis; foiiis superio-
ribus lanceolatis, sessilibus, laciniatis, inferioribus
pinnatiseetis supra virentibus araneosis, subtus
albo-tomentosis, pinnis elongato-lanceolatis basi
sensim minoribus late sinuato-dentatis, dentibus
in spinam elongatam flavam coloratam excurren-
üibus, alius pariter spinoso-ciliatis; capitulis
magnis in ramorum apice solitariis declinatis,
involucri phyllis exterioribus spinosis subtus ara-
neosis, interioribus linearibus stramineis, nitidis,
mucronatis; corollae tubo limbum subaequante,
laciniis linearibus apice obtuse cochlearis ; achae-
niis lutescentibus compressis 10-costatis sub lente
nigro-lineatis ; pappi setis albidis valde plumosis
basi in annulum connatis.
Paramos de l’Abejonal, 1900 m., avril 1895
(Tond. in Pitt. n°7791).
Caules stricti, erecti, sulcati, cinerei, 6 mm.
295
crassi, araneosi ramosi. Ramus 24-40 em. longus.
Folia superiora, sessilia, lanceolata 5-5 cm. longa,
sinuato-dentata, spinosa, inferiora late ovato-cir-
cumscripta 40 em. longa, 24 em. lata, pinnati-
secta. Pinna late lanceolata 10-12 em. longa infra
medium 2 em. lata, lobus terminalis trifidus.
Involucri diametro circiter 7 cm. lati, phylla
exteriora 2 em. longa, 5 mm. lata, valde spinosa
et arachnoiïdea, interiora scariosa 5 em. longa
2 mm. lata, integra, nitida. Flosculorum tubus
Lie em., limbo 5 mm. longo, laciniae 2 cm.
longae. Antherarum tubum 1 1/2 cm. longum.
Pappi setae circiter 5 em. longae. Achaenium
6 mm. longum, 2 mm. latum.
Trigus X. — Mutisiacecae.
100. Chaptalia nutans Hemsl. Biol. Centr.-Amer. 11, p. 255. — Che-
mins et fossés à San José (Tond. in Pitt. n° 447); cultures à
Turrialba, 570 m. (Tond. n° 8351); bois de la vallée du Rio
Tuis, 600 m. (Tond. n° 8145). — Du Texas et du Mexique au
Brésil. |
101. Trixis frutescens P, Browne ist, Jamaic. p. 312 t. 33. — Bord
d’un chemin à Corralillo 1600 m. (Tond. in Pitt. no 1890).
— Du Texas au Vénézuela et à la Colombie.
Trieus XI. — Cichoriaceeae.
102. Crepis heterophylla Klatt (spec. nov.). — Gla-
briuscula ; caule erecto striato, ramoso, folioso,
oligocephalo (1-2); foliis cordato-lanceolatis vel
cordato-spathulatis vel cordatis, sinuato-dentatis,
mucronato-cuspidatis,auriculato-amplexicaulibus,
vel petiolatis ; petiolis late alatis; pedicellis glan-
duloso-hispidis, basi bracteatis; bracteis lanceo-
294
latis pectinato-dentatis ; involueri campanulati
squamis lanceolatis media longe albo-pilosis ;
achaeniis villosis.
San Rafaël de Cartago, 1500 m. (Pitt. n°6994).
C.racemiferae Hook. aflinis, sed caulis 25-
65 em. altus subtiliter striatus et plane glaber,
in parte inferiori ramosus quadrifoliatus. Folia
alterna, laxa, 6 cm. longa et 2,5 cm. lata. In
axi foliolorum 2 inferiorum ramuli oriuntur.
Ramuli trifoliati. Folia ad ramos petiolata,
cordata, folia media late alata. Ala 2,5 cm.
longa, 1 em. lata. Folia caulina diversa, sessilia
et aurita. Involueri squamae exteriores 5 mm.
longae, 1 mm, latae; interiores 4 cm. longae,
1 mm. latae. Corolla involuerum 5 mm. supe-
rans.
NOTE ADDITIONNELLE.
1. Vernonia vernicosa Klatt (spec. nov.). — Fruti-
cosa; ramis teretibus, striatis, glabris; foliis
breve petiolatis, coriaceis, lanceolatis, acumina-
tis, penninerviis, supra punetalis, subtus foveatis,
basi obtusis, integerrimis, utrinque vernicosis ;
paniculae terminalis ramis lateralibus, angulato-
flexuosis, scorpioideis ; capitulis breve pedicellaus,
50-floris, folio stipatis; involucri campanulati
squamis ovato-lanceolatis, 7-seriatis, patulis,
1-nerviis, albo-marginatis, pungenti-mucronatis ;
achaenio dense hirsuto; pappi serie externa
paleacea, brevi.
295
Buissons au bord du Rio Virilla, janv. 1896
(Tond. in Pitt. n° 9860).
Caules striati, erecti, brunnei, striati, 2-5 mill.
crassi, glabri. Folia laxa, 10 cm. longa, 2 1/2 em.
lata, superiora sensim minora, Omnia integer-
rima, e medio ad apicem acuminata, sensim
angustata. Capitala multa. Involucrum 1 cm.
latum, 15 mm. longum, squamae glabrae, aeu-
minatae, interiores { cm. longae. Corolla 4 em.
longa, glanduloso-pilosa. Achaenia 1 mm. longa,
dense hirsuta. Pappus 10 mm. longus.
9, Eupatorium decussatum Klatt (spec. nov). —
Fruticosum; ramis oppositis, teretibus, glabris,
subtiliter striatis, ramulosis ; ramulis dense pur-
pureo-glanduloso-hirsutis ; foliis oppositis, petio-
latis, cordatis, acuminatis, mucronato-crenatis,
supra dense pilosis, subtus nervis elevatis, albis,
reticulatis, purpureo-pubescentibus; paniculae
pyramidulae, ramosae; ramis decussatis, axilla-
ribus-terninalibusque, glanduloso-hispidiuseulis ;
capitulis 11 floris, pedicellatis, eorymbosis, dense
congestis, subglomeratis; involueri campanulati
squamis lanceolatis, biseriatis, basi bracteatis,
triplinerviis, supra glanduloso-hirsutis, margine
cillatis, apice mucronaus; achaenio angulato, ad
angulos scabro ; pappi setis albis.
Buissons au bord du Rio Virilla, près San Juan,
janvier 1896, (Tond. in Pitt. no 9869),
Caules glabri, strieti, tereti, erecti, striati,
apice valde ramosi, # mm. crassi. Folia laxa,
5 1/2 cm. longa, 2 em. lata, supra pilis brevis,
densis tecta. Petiolae 1 em. longae. Capitula sub-
19
(Le
(en
glomerata, corymbosa. Pedicelli strieti, 5-4 mm.
longi. Involuerum 5 mm. longum et latum,
squamac 2 mm. longae, 1 mm. latae, Corolla
alba, glabra, 5 mm. longa. Achacnia 1 mm.
longa. Pappus 2 mm. longus.
5. Zexmemia awrantiaca Klatt (spec. nov.). — Caule
fruticoso, tereti, scabro, ramoso; ramis oppositis,
adpresse puberulis; foliis oppositis, petiolatis,
Ovatis, utrinque acuminatis, serrulalis, tripli-
nerviis, Supra scabris, subtus dense pilosis;
petiolis alatis, basi ampliatis; pedunculis ex apice
ramorum solitariis, 1-cephalis; involucri squamis
biseriatis, exterioribus foliaceis, ovato-lanccolatis,
apice reflexis, dense pubescentibus, ciliauisque ;
ligulis 14, late ovatis, apice tridentatis, auran-
tiacis; paleis lanceolatis, apice trifidis, violaceis,
ciliatis et breve pilosis ; achaentis elongatis, angu-
latis, inaequaliter biaristatis, pilosis.
Buissons au bord du Rio Virilla, déc. 1895
(Tond. in Pitt. no 9856).
Folia 1 em. longa, 6 em. lata. Petioi 2 cm.
longi alati, Lignli 12 mm. longi, 5 mm. lati. Invo-
lucri squamae exteriores, 1 cm. longae, 5 mm.
latae, Paleae 1 cm. longae, 1 mm. latae.
[RIDACEAE
AUCTORE
Dre: F:W:KEAFF.
4. Cipura graminea H. B. et K. Nou. gen. et sp. pl. 1, p. 320. —
Pâturages vers la Cruz de Guanacaste (Pitt. n° 2781); la
Uruca, 1100 m. près San José (Pitt. n° 341); bord du chemin
de Mano de Tigre, entre Boruca et Terraba (Pitt. n° 4774);
pâturages d'Asseri, prov. de San José) (Pitt. n° 1250). — Amé-
rique trop.
2, Tigridia violacea Schiede et Schlecht. in Otto et Dietrich Garten-
zeitung (1858), p.233. — Pâturages de la Cruz de Guanscaste
(Pitt. n° 2917). — Mexique.
3. Marlca cœrulea Ker in Bot. Reg., tab. 713. — Forêts de l’Alto de
la Pita (Costa-Rica méridional) (Pitt. n° 7365). — Amérique
trop.
4. Sisyrinchium tinctortum H.B. ct K./Vov. gen. et sp. pl. I, p. 524.—
Champs de maïs au dessus du village de Baiba, 1800 m.
(Pitt. n° 307); au dessus de las Esmeraldas (massif du Barba)
(Pitt. no 307bis). — Mexique.
5. — micranthum Cav. Dissert., VI, p. 144, tab CXCI, fig. 2. —
Chemin de Carrillo (Pitt. n° 600); dans les plantations de
café, les päturages et les talus humides sur les bords du
Rio Torres près San José (fleurs rôses ou blanches) (Pitt.
n° 1290); pâturages sur les bords du Rio Torres près San
Francisco de Guadalupe (Pitt. n° 7237); cultures à La Verbena
près Alajuelita (Pitt. no 8853) — Amérique trop.
22
MUSCLE BXOTICI NOVE VEL MENUS COCNFT,
F. RENAULD et J. GARDOT descripti.
VIII.
Campylopus laxobasis Ren. et Card. — Tenellus,
gracilis, laxe caespitosus, viridis. Caulis e basi prostrata
erectus, valde flexuosus, 1-1 1/2 cent. longus, rufo-tomen-
tosus, superne 2-5-divisus. Folia sicca valde flexuosa, e
basi ovata sat subito angustata, longe capillaceo-subulata,
4-5 mill, longa, marginibus e medio vel paulo infra tubu-
loso-convolutaceis, in tota subula acute serratis; costa 1/4
rarius 1/3 basis occupante, superne dorso dentata, haud
lamellosa, in sectione transversali 3 stratis cellularum for-
mata, quorum medio et ventrali e cellulis subaequalibus,
majoribus, dorsalie cellulis minoribus obscuris composito ;
cellulis alaribus paulo dilatatis, hyalinis vel pallide rufes-
centibus, auriculas male limitatas vix conspicuas nec exca-
vatas simulantibus, basalibus et suprabasalibus laxis,
hyalinis, mediis et superioribus irregularibus, breviter
rectangulis vel oblongis. Pedicellus pallidus, valde flexuo-
sus, 8-12 mill. longus. Capsula tenera (immatura) anguste
23
300
cylindrica, erecta vix curvata, plicata, haud strumosa.
Operculum longe rostratum. Calyptra basi fimbriata.
Hab. Madagascar : Imerina, Ambatomanga (Rev. Cam-
boué).
Assez voisin par le port des C. pauper Hpe et C. propinquus Hpe de
l'Amérique du Sud et des C. pallescens Besch. et C. madecassus Besch.des
iles austro-africaines, mais bien distinct par les caractères cités. Il diffère
notamment du C. pullescens Besch. de Bourbon par les feuilles très fle-
xueuses et la coiffe fimbriée et du C.madecassus Besch. de Madagascar, par
les oreillettes mal délimitées, peu distinctes, par le tissu lâche de Ia base
et par la structure de la nervure composée de 3 couches de cellules, les deux
internes formées de cellules plus grandes, à lumen large, la dorsale de
petites cellules obscures stéréïdiformes.
Campylopus rigens Ren. et Card. — Sat dense
caespitosus, rigidus, laete virens.Caulis 1-5 cent. longus,
simplex vel parce fastigiato-ramosus, rufo-tomentosus.
Folia stricta, rigida, sicca appressa, 5 1/2 mill. longa, late
lanceolata, sensim acuminata, e medio vel paulo infra
convoluta, auriculata, integra vel summo apice dentibus
nonnullis instructa ; costa lata (0,27 mill,) basi dimidium
folii latitudinis occupante, dorso lamellosa, in sectione
transversali (medium versus folii) e 5 stratis cellularum
magnarum, vacuarum composita, cellulis minoribus, obs-
euris intermixus ; cellulis angularibus subhexagonis, infla-
us, auriculas rufas excavatas efformantibus, suprabasalibus
et mediis rectangulis, recte seriatis, parietibus parum
incrassatis. Caetera desunt.
Hab. Madagascar : circa Andevorante (lat, 49) ad trun-
cos putridos (Perrot fr.).
Cette plante, très voisine des C. virescens Besch, de Bourbon et C. sub-
virescens Ren. et Card. de Madagascar, a de commun avec elles les cel-
lules disposées en séries droites jusqu’au delà du milieu de la feuille. Elle
diffère de la première par son port rigide, par la nervure plus large, plus
fortement lamelleuse sur le dos et composée, en section transversale, de 3
501
couches de cellules à large lumen hyalin, entremêlées de cellules petites,
obseures et de stéréïdes. Ce dernier caractère sert à Ja distinguer du C. sub-
virescens Ren. et Card. qui en est encore plus voisin par sa nervure forte-
ment lamelleuse sur le dos, mais qui ne présente, en section transversale,
qu'une couche médiane de cellules à large lumen. Nous devons toutefois
reconnaitre que de nouvelles observations sont nécessaires pour vérifier
si ces différences dans la structure de la nervure ont une fixité suffisante
et constituent à elles seules un caractère spécifique. Quoi qu’il en soit,
et en attendant que la découverte de la plante fertile donne de nouvelles
indications, c’est du C. subvirescens Ren. et Card. que le C. rigens se
rapproche ie plus.
Campylopus Hensii Ren. et Card. — Robustus,
dicranoideus, laxe caespitosus, laete vel pallide lutescenti-
viridis. Caulis erectus, flexuosus, 5-3 1/2 cent. altus, inferne
tomentosus. Folia remotiuseula, erecto-patentia, apice
recurvata vel homomalla, superiora in comam faleatam
congesta, circa 7 mill. longa, basi 1 mill. lata, e basi
oblonga, late rufo-auriculata, longissime subulata ; mar-
ginibus e medio involutis et remote dentatis, superne
spinoso-serratis; costa 1/3 basis latitudinem occupante,
0,26 mill. lata, excurrente, dorso lamellosa et superne
pluries seriatim valde dentata, in sectione transversali
strato unico interno cellulis distinctis, stereidis minutissi-
mis valde inerassatis vix conspicuis utraque pagina tecto ;
rete haud incrassato, cellulis recte seriatis, juxtacostalibus
rectangulis, juxtamarginalibus et superioribus multo bre-
vioribus, quadratis, elongate quadratis vel rhombeis, supra-
basalibus magnis laxe rectangulis in auriculas sensim
transientibus, alaribus interioribus hexagonis vel rectan-
gulis, exterioribus elongate rectangulis, auriculas rufas
parum inflatas efformantibus. Caetera ignota.
Hab. Africa tropicalis : in ditione fluminis Congo, ad
terram arenaceam (F. Hens, jan. 1889).
Grande et belle espèce au facies dicranoïde, Le tissu foliaire est composé
302
de cellules en séries droites, comme dans les C. virescens Besch., C. sub-
virescens R. C. et C. rigens R. C. des îles mascareno-malgaches. Le tissu
suprabasilaire est lâche et composé de grandes cellules rectangulaires qui
passent insensiblement à celles des oreillettes. La partie exeurrente de la
nervure est dentée sur tout son pourtour.
Le C. horridus Welw. et Duby, de l’Angola, dont nous ne connaissons
que la description et les figures, parait très voisin de notre espèce; mais
il a la nervure plus large, occupant la 1/2 ou les 2/5 de la base et presque
toute la subule et les feuilles plus dressées.
Campylopus subcomatus Ren. et Card. — Laxe
caespitosus, laete viridis. Caulis erectus, 2-4 cent. longus,
sat robustus, valde rufo-tomentosus, saepe basi denuda-
tus, innovationes graciles subflagelliformes producens.
Folia erecto-patentia, vix flexuosa, nonnunquam in comam
congesta, 1/2-5 mill, longa, e lanceolata basi sensim
subulata, marginibus e medio involutis superne argute
serratis; costa 2/5 vel paulo ultra basis occupante, dorso
lamellosa, superne remote serrata, in sectione transversali
e 3-4 stratis cellularum formata, quorum uno centrali e
cellulis laxioribus majoribus composito; cellulis basalibus
hyalinis, rectangulis, ad margines brevioribus, sequenti-
bus infra medium et superioribus elongate rhomboideis,
passim rotundato-angulosis, oblique seriatis, angularibus
inflatis auriculas magnas, rufas, excavatas abrupte effor-
mantibus. Caetera desunt.
Hab. Madagascar : circa Andevorante (lat. 19°) ad
truncos putridos (Perrot fr.).
Cette espèce, très voisine du C. comatus Ren. et Card. de Sainte-Marie
de Madagascar, s’en distingue par la nervure relativement un peu plus
large et présentant une ceuche centrale unique de cellules à large lumen,
au lieu de 3 couches de cellules à peu près égales comme dans l'espèce
voisine.
Campylopus fuscolutescens Ren. et Card. — Caes-
305
pites laxi, sat robusti, rigidinsculi, inferne fusci, superne
lutescentes. Caulis erectus 5-8 cent. longus, 2-3-furcatus
vel parce ramosus, breviter sed dense fusco-tomentosus,
innovationibus apice attenuatis, interdum capituligeris.
Folia rigida, humida erecto-patula vel suberecta, sicea
laxe appressa, haud flexuosa, 4 mill. longa, lanceolata,
sensim solidiuscule et mediocriter subulata, marginibus e
medio involutis, superne tubulosis et remote crenulato-
dentatis vel serratis; costa 1/3 basis occupante, breviter
excedente, lamellosa, dorso rugulosa, nonnunquam summo
dentata, in sectione transversali e cellulis stereidiformi-
bus et strato medio unico cellularum magnarum, vacua-
rum, Composita ; rete crasso solido, cellulis alaribus dila-
tatis, breviter subhexagonis, auriculas rufas excavatas
efformantibus, basalibus breviter rectangulis, parum
numerosis, Caeteris jam paulo supra basin rhombeis vel
oblongo-rhombeis, oblique seriatis. Caetera desunt.
Hab. Maurice (Robillard).
Espèce voisine du €. capitiflorus Mont. de Bourbon, qui n’a pas encore
élé signalé à Maurice, mais s’en distinguant à première vue par son port
plus rigide et sa couleur, Elle en diffère en outre par ses feuilles raides,
non flexueuses, plus brièvement et plus solidement acuminées, par le
tissu plus épais, par les cellules supérieures obliques descendant plus
près de la base de la feuille, ne laissant que peu de cellules basilaires
rectangulaires, enfin par la nervure moins large et ne présentant, en coupe
transversale, qu’une couche centrale de cellules à large lumen, entourée
de stéréïdes sur les faces dorsale et ventrale.
Campylopus polytrichoides de Not. var. alte-
cristatus Ren. et Card. — A planta europaea, habitu
simillima, differt costa dorso magis lamellosa, lamellis
angustioribus, altioribus, e 5-4 cellulis formatis.
Hab. Madagascar : Imerima (Rev. Camboué).
304
Touffes d’un beau jaune doré, brunes à l’intérieur; tiges de 5-7 cent.
plus ou moins divisées, un peu flexueuses, pourvues d’un tomentum rouge
abondant ; innovations atténuées; feuilles non agglomérées au sommet,
dressées-apprimées, moins étroitement cependant que dans la var. Bessoni
Ren. ét Card. Le poil des feuilles supérieures est généralement moins long
que dans le type d’Eurupe. Cette forme reste distincte du €, lonchocludos
C. Müll. des Mascareignes, par le poil des feuilles non étalé-flexueux et
par les lamelles dorsales très élevées de la nervure.
La var. Bessoni Ren. et Card. a également les lamelles de la nervure
plus élevées que dans le type d'Europe.
Fissidens platyneuros Ren. et Card. — E mini-
mis, viridis. Caulis 2 mill. longus. Folia 6-juga, in fron-
dem oblongo-lanceolatam siccitate arcuatam expansa,
parvula, 5/4 mill. longa, lanceolato-linealia, immarginata ;
lamina vera ad medium folii producta ; lamina dorsalis
sensim angustata, acuminata, acuta vel subacuta, margi-
nibus cellulis apice prominentibus subtiliter denticulatis ;
costa latissima, deplanata, dilatata, viridi, linea media
pallida tenuissima longitudinaliter notata, sub vel cum
apice finiente; cellulis granulosis hexagonis, angulosis
(diam. 5-6 4). Caetera ignota. Specimina perpauca.
Hab. Madagascar : cirea Andeévoranteé, inter muscos.
(Perrotir:);
Par sa nervure élargie, empâtée, verte ; munie au milieu dans toute sa
longueur d’une ligne blanchâtre qui parait être formée par une crête fili-
forme, cette espèce se distingue de toutes celles de la région.
Fissidens vulcanicus Ren. et Card. — Pusillus,
gregarius, pallide viridis. Folia 4-8-juga, humida erecto-
patula vel suberecta, sicva frondem arcuatam sistentia,
haud crispula, subcoriacea, linealia (long. 3 mill.), sen-
sin acuminala, acuta, Integra, immarginata ; lamina vera
ad vel paulo supra medium producta, lamina dorsalis basi
attenuata ; costa pallida, flexuosa 0,025 mill. lata, ante
505
apicem distinete evanida ; rete obscuro, cellulis rotundato-
angulosis, minutis (diam. 3-4 u:), illis laminae verae basin
versus paulo majoribus, distinetis, marginem versus palli-
dioribus. Fruetus terminalis. Pedicellus basi geniculatus,
erectus, pallidus, subflexuosus, 5 mill. longus Capsula
erecta vix inclinata, oblonga, 1/4 mill. longa.
Hab. Madagascar : Diego Suarez ad lapides vulcanicas
porosas (Chenagon).
Cette espèce, par ses feuilles linéaires, très étroites, peut être comparée
au F, Boryanus Besch. de Bourbon ; mais elle n’a pas son port raide et
s’en distingue facilement par sa fronde incurvée à l’état sec, par la lame
dorsale plus largement acuminée et enfin par le tissu obseur composé de
cellules beaucoup plus petites.
Fissidens comorensis C. Müll. var. sordidus
Ren. et Card. — Sordide fuseus, minor, vix 5 mill. altus.
Folia 8-10-juga, sicca curvatula, remotiuseula, oblonga
vel oblongo-lanceolota, 1 mill. longa, brevi acuminata,
integra,tantum cellulis marginalibus prominulis vix sinuo-
sula, lamina vera paulo ultra medium produeta, lamina
dorsalis basi rotundata; rete obscuro minutissime papil-
loso.
Hab. Madagascar : Mevatanana in ditione occidentali,
ad terram rubro-argillosam (Commit Dorr ; hb. Motelay).
Cette petite forme est très distincte du type de Mayotte que nous tenons
de M. Bescherelle et qui a une taille plus robuste, les feuilles crispées à
l’état sec, trois fois plus longues, lancéolées, l’acumen plus étroit ét dont
chaque cellule est munie d’une grosse papille très saillante sur la face
dorsale, D'autre part, nous avons recu de M. Bescherelle sous le nom de
F. comorensis C. Müll. var. acuminatus Besch. et var. (sine nomine)
d’autres formes qui se rapprochent beaucoup de notre plante par la taille
et la forme des feuilles, mais celles-ci sont très nettement crénelées par la
saillie aiguë des cellules marginales, tandis que dans la var. sordidus R.C,
elles restent arrondies et à peine Ssaillantes. Sauf eette légère différence,
306
ces petites formes ont beaucoup d’analogie entre elles et peut-être pour-
raient-elles être spécifiquement distinctes du F. comorensis C. Müll. tel
qu’on peut le concevoir d’après la description de C. Müller et par la plante
de Mayotte, qui s'accorde bien avec cette description.
Fissidens congolensis Ren. et Card. — Olivaceo-
vel flavo-viridis. Caulis subsimplex, 5-15 mill. longus,
apice arcuatus. Folia 15-25-juga, remotiuseula, frondem
linealem sistentia, areuato-homomalla, coriacea, difficile
emollienda, sieca plicata, 11/2 mill. longa, oblongo-lanee-
olata, acuminata, toto ambitu cellulis marginalibus promi-
nentibus erenulata; lamina vera supra medium producta,
uno latere margine revoluta, limbata, limbo 0,017 lato, e
cellulis 4-seriatis composito ; lamina dorsalis elimbata,
basi truncato-rotundata ; lamina apicalis acute acuminala,
plerumque undulata ; costa albida eum apice finiente ; rete
inferne sat distincto, superne obseuro, cellulis hexagonis
majusculis (diam. circa 6 y) papillosis, papillis dorso pro-
minentibus. Caetera ignota.
Hab. Africa tropicalis : in ditione fluminis Congo, ad
terram humosam (F. Hens, 1879).
Espèce offrant quelque analogie avec les F. flavolimbatus Besch. de la
Réunion et F. ferrugineus Hpe de Madagascar. Elle se distingue de la
première par la lame vraie marginée dans toute sa longueur et de la
seconde par le Jimbe et la nervure hyalins, par la lame apicale acuminée et
nor apiculée, enfin de toutes deux par la lame vraie révolutée au bord
d’un côté,
Fissidens Dupuisii Ren. et Card. — Flavescens.
Caulis 2-5 mill. longus, subsimplex, apice recurvus.
Folia 15-20-juga, coriacea, homomalla, apice uncinata,
difficillime emollienda, undulato-crispula, 1/2-5/4 mill.
longa, anguste lanceolata, acuminata, toto ambitu cellulis
marginalibus prominentibus crenulata, sammo apice parce
denticulata; lamina vera ad 5/4 folii producta, in medio
307
inferiore hyalino-limbata (limbo 0,008 mill. lato) ; lamina
dorsalis basi subrotundata elimbata, sed interdum cellulis
uniserialis pellucidioribus submarginata vel hic illie inter-
rupte et angustissime sublimbata ; costa albida cum apice
finiente vel brevissime excedente; rete obscuro, cellulis
minutissimis (diam. 5 y) obseuris, valde papillosis,
papillis dorso prominentibus. Pedicelius 4 mill. longus.
Capsula 1/2 mill. longa erecta, oblonga, sicca sub ore
constricta.
Hab. Africa tropicalis : in silva Bidi, ditione fluminis
Congo (Dupuis).
Cette espèce, beaucoup plus petite que le F. congolensis R. C., paraît
avoir de l’analogie avec le F. madecassus Sch. que nous ne connaissons
que par sa description. Elle en diffère par les feuilles plus nombreuses,
crénelées par la saillie aiguë des cellules marginales, par la lame verticale
parfois submarginée soit par des cellules plus transparentes soit par des
fragments interrompus de margo, mais qui ne se remarquent jamais à la
base. Ce caractère la distingue aussi du F, flavolimbatus Besch. de la
Réunion.
Hyophila lanceolata Ren. et Card. — Gregaria,
obscure viridis, demum nigricans. Caulis perbrevis, 1-2
mill. altus. Folia madida erecto-patentia, sicca incurvato-
crispula, 2 1/2-5 mill. longa, lanceolato-subelliptica, basi
paulo angustata, superne altenuata, haud spathulata, suba-
cuta, marginibus planis, interdum undulatis, superne
irregulariter valde eroso-denticulatis; costa rufa valida,
0,047 mill. basi lata, cum apice finiente ; cellulis basilari-
bus juxtacostalibus majoribus lustescenti-viridibus, granu-
losis, marginalibus sensim minoribus, brevioribus, qua-
dratis, mediis et superioribus multo minoribus, quadratis
vel hexagonis, obseuris, dense et minutissime papillosis.
Perichaetialia caeteris similia. Pedicellus tenuis, cirça
42 mill. altus. Capsula anguste cylindrica, saepe curvula,
508
2 mill. longa, gymnostoma, opereulo conico, breviros-
trato, cellulis leviter obliquis reticulato. Annulus obscurus.
Hab. Madagascar : Mevatanana in tractu occidentali ad
terrath ferrugineo-argillaceam (Comm Dorr ; sept. 1896).
Se distingue du Æ. Potierii Besch. par ses feuilles plus longues, plus
étroites, noircissant avec l’âge, lancéolées, atténuées à la base et plus
retrécies au sommet, un peu ondulées, non involutées. Paraît se rappro-
cher davantage du Æ. acutiuseula Broth. de l'Afrique équatoriale orientale,
mais s’en distingue, d’après la description de l’auteur (Engler’s Bot.
Jahr. 1894) par une taille plus courte, des feuilles atténuées à la base et
nettement dentées au sommet.
Trichostomum vernicosum kRen. et Card. —
Laxe caëspitosuin, luteo-viride. Caulis 10-12 mill. longus,
subsimplex. Folia madore erecto-patentia subflexuosa,
sicea cirrata, 4 mill. longa, e basi oblonga longe lineali-
lanceolata, integra, tantum supra basin cellulis apice pro-
minentibus minute denticulata, alis arcte inflexis, apice
leviter cucullatis ; costa crassa (0,08 mill. basi lata), dorso
laevi, in rmucronem eurvatum producta; cellulis basilari-
bus secus costam elongate-rectangulis, viridibus,parietibus
incrassatis,margines versus laxioribus,brevioribus,subhexa-
gonis, tenuiter limitatis, pallidioribus vel hyalinis; caeteris
quadrato-rotundis, papillis perdensis, dorso haud vel vix
prominentibus obrutis, inde obscuris. Pedicellus 5-8 mill.
longus, subflexuosus, rufo-purpureus, superne pallidior.
Capsula mutabilis oblongo-cylindrica, sat regularis, 1 1/2-2
mill. longa, vel brevior, oblonga, basi dilatata, superne
altenuata, ore angustato pro more obliquo, nitida, sicut
vernicosa,medio flava, eollum versus et sub ore purpurea ;
annulus nullus. Peristomii dentes leviter obliquati,0, # mill.
longi, e membrana basilari brevi filiformes, usque fere ad
basin fissi, eruribus inaequalibus passim cohaerentibus,
309
valde papillosis. Operculum longe conicum eurvatulum
oblique reticulatum, purpureum. Sporae verruculosae,
diam. 17 L.
Hab. Bourbon (Rev. Rodriguez).
Comparable au T. flavovirens Bruch d'Europe. En diffère par les
feuilles cucullées au sommet, légèrement denticulées à la partie supérieure
de la base, par la capsule élargie à la base, à la fin d’un roux brillant, et
par l’opercule longuement conique aciculé égalant la moitié de la longueur
de la capsule.
Barbula corticicola Ren. et Card. — Laxe caespi-
tosa, Caulis 4-8 mill. altus, radiculosus, pluries divisus,
ramis congestis. Folia madida flexuosa, sicca crispula,
4-5 mill. longa, longe et anguste lanceolato-linsalia, inte-
gra, acuta, marginibus undulatis, involutis, superne con-
volutaceis ; costa crassa, basi quartam vel fere tertiam
partem folii latitudinis oceupante, in mucronem brevem
excedente ; cellulis basilaribus hyalinis; laxis, réctangulo-
hexagonis, 2-5-long. quam lat., suprabasalibus bréviter
rectangulis, chlorophyllosis,subincrassatis, mediis et supe-
rioribus quadrato-rotundatis, obscuris, haud secus costam
in rete basilari cuneiformiter desinentibus, papillis dorso
et marginibus prominulis: Archegonia perlonga (usque
1 mill.). Flores masculi haud reperti, unde florescentia
dubia. Caetera desunt.
Hab. Madagascar : Imerina, ad truncos putridos (Rev.
Camboué).
Très voisin du Barbula caespitosa Schwgr. Eu différé par les feuilles
plus longues et plus étroites, par l’acumen plus fn, par les cellules basi-
laires plus courtes ne remontant pas sur les bords et les cellules papilleuses
ne se terminant pas en coin dans le tissu basilaire, mais passant insensi-
blement et sur toute la largeur de la feuille aux cellules lâches de la base.
L'absence des fleurs mâles axillaires qu’on trouve si facilement dans le
Barbula caespitosa d'Europe généralement fertile, fait soupconner un
910
mode d’inflorescenee différent pour cette plante que nous ne possédons
qu’à l’état stérile.
Barbula (?) Dorrii Ren. et Card. — Laxe caespitosa,
caespites rufescentes, basi terra limoso-tophacea obruti.
Caulis 10-15 mill. longus, rigidus, erectus, apice clavatus.
Folia rigida, coriacea, incurvo-erecta vel appressa, immar-
ginata, plicata, 1 1/2 mill. longa, e basi ovata vel oblonga
sat subilo in laminam brevem lineali-lanceolatam, obtusam
vel proboscideam producta, saepius apice emarginata, cum
apiculo perbrevi acuto e medio sinu nascente; costa valida
basi 0,055 mill. lata, dorso superne papillis multifidis
ornala, apice subito clavata, propagulifera ; marginibus
plus minus arcte involutis, paulo incrassatis, integris ;
cellulis basilaribus lutescenti-hyalinis laevibus, juxtacos-
talibus rectangulis, marginalibus minoribus quadratis,
limbum haud efformantibus, suprabasalibus brevioribus,
subquadratis, caeteris minutissimis, obscuris, densissime
papillosis. Caetera desunt.
Hab. Madagascar : Mahajamba, in tractu occidentali,
cirea 15°40, lat. austr. (Commit Dorr; hb. Motelay).
Singulière espèce, dont le classement dans le genre Barbula ne peut-
être que provisoire en l’absence de la fructification. Sa nervure dilatée-
claviforme au sommet et propagulifère rappelle celle de beaucoup de Syr-
rhopodon et de Calymperes.
Syrrhopodon (Eusyrrhopodon) subflavus Ren. et
Card. — Gregarius, perpusillus. Caulis 2-4 mill. lon-
gus. Folia sicca crispula, basi albida, 2 mill. longa, e
basi ovata vel oblonga late lanceolata, sublingulata, apice
brevissime et late acuminata, interdum subapiculata ; alis
in parte angustiore plus minus late undulato-inflexis,
supra basin hyalinam remote crenulatis, superne vel
summo apice minute denticulatis; costa albida sub apice
311
finiente vel brevissime excedente, basi 0,064-0,065 mill.
lata; cellulis laxis, hyalinis, costae utroque latere 6-8-
seriatis, marginalibus inferioribus viridibus vel flavidis
elongatis; limbo hyalino basi obsoleto, medio latiore (2-3-
seriato), ante apicem finiente ; cellulis laminae viridis
quadrato-rotundis, irregularibus, obseuris, dense papillo-
sis, papillis dorso minute prominentibus. Caetera desunt.
Hab. Madagascar : Diego Suarez, ad cortices (Chena-
gon). Specimina perpauca.
Cette espèce diffère du S. flavus C. Müll. de Java (S. tenellus Bryol. Jav.
pl. XLIX) par ses feuilles denticulées au sommet et au dessus de la base,
et du S. Wriesii Lac. par ses feuilles plus courtes, plus largement et brus-
quement acuminées.
Calymperes Borg'eni Kiaer var. congolense Ren.
et Card. — A forma typica madagascariensi differt : foliis
longioribus, majoribus, e medio sensim attenuatis obtuse
acuminatis vel lingulatis (nec spathulatis), marginibus
involutis, melius denticulatis, teniola latiore e cellulis 5-4
seriatis composita, denique papillis dorso multo minus
prominulis. |
Hab. Africa tropicalis : silva Bidi in ditione fluminis
Congo, ad cortices (Comm! Dupuis, 1894).
Schlotheimia Perroti Ren. et Card. — Caespites
compacti, superne laete vel luteo-virides, intus ferruginei,
valde tomentosi. Caulis primarius repens, foliis brevibus
ovatis tenuiter acuminatis præditus. Rami fastigiati erecti,
simplices vel 2-3-fureati, graciles, apicè acuti vel subacuti,
10-15 mill. longi. Folia sicea spiraliter torta, oblongo-
lanceolata, sublingulata, 1 1/2-2 mill. longa, circa 1/2 mill.
vel paulo minus lata, superne viz attenuata, interdum apice
rotundata, saepius inferiora breviter, superiora longius
apiculata, integra, corrugata; costa flexuosa canaliculata
512
sub apice evanida ; cellulis basilaribus rectangulo-lunatis,
pallidis, laevibus, mediis juxtacostalibus elongate-oblongis,
oblique seriatis, marginalibus mediis et omnibus apicali-
bus subhexagono-rotundatis, oblatis, distinetis, laevibus.
Perichaetialia conformia vel vix breviora, apice obtusa,
rotundata, Pedicellus fenuissimus flexuosus vel cygnaeus,
10-15 mill. longus. Calyptra laevis, vix 2 mill. longa.
Capsuia minuta. Peristomii dentes externi, 0,25 mill.
longi, late trabeculati, apice obtusi, articulis superioribus
spiraliter exaratis, dentes interni paulo breviores, tenuiter
5-4-articulati, longitudinaliter pluries striati, Sporae rugu-
losae, diam. 40 y.
Hab, Madagascar : ad truncos circa Andevorante
(Perrot fr.).
Espèce paraissant voisine duS. tenuiseta C. Müll. récolté par le Dr Ruten-
berg à la forêt d’Ambatondrazaka, dans la zone moyenne des forêts de
Madagascar et décrit sommairement dans les Reliquine Rutenbergianae.
C. Müller compare cette espèce au S. phaeochlora Besch. en lui attribuant
un pédicelle très fin et une coiffe glabre. Mais comme la capsule n’est
pas décrite, nous ne pouvons admettre a priori que les caractères tirés des
organes de fructification concordent. En outre d’après le très chétif échan-
tillon original que nous possédons du S, tenuiseta C. Müll. ne portant que
des débris de pédicelle, cette plante n’a pas le même port que le S. Perroti
R.C.,les rameaux sont plus courts et plus épais, obtus, les feuilles sont
beaucoup plus larges (jusqu’à 0,85 mill.) moins tordues en spirale; enfin
les cellules marginales sont plus grosses, nettement rhomboïdales et
disposées en séries transversales distinctes.
Le S, Perroti R. C. est une des plus robustes, sinon la plus robuste des
espèces du genre connues jusqu’à présent dans les îles austro-africaines.
Elle est surtout remarquable par le contraste qui existe entre sa taille et
la ténuité du pédicelle, ainsi que la petitesse de la capsule et de la coiffe,
Sous ce rapport il n’y a de confusion possible ni avec le S. phaeochlora
Besch., ni avec le S. £oivint Besch. qui lui ressemble par la taille et le
port, mais s’en distingue, même à l’état stérile, par les feuilles plus
larges et plus courtes, atténuées dans la partie supérieure, très brièvement
315
apiculées, par son tissu plus obseur et ses cellules marginales arrondies,
non dilatées transversalement.
Pterogoniella cbtusifolia Ren. et Card. — [axe
depresso-caespitosa, pallide vel rufo-lutescens, Caulis
repens dense ramosus, ramis curvulis turgidiuseulis bre-
vissimis, 3-5 mill. longis. Folia sieca laxiuscule imbricata,
concava, ovato-oblonga, apice rotundalo-oblusa, secus
margines plicis duobus curvulis notata,integra, marginibus
planis vel partim revolutis, long. 1-11/4 mill.; costa
gemella parum conspieua vel nulla; cellulis alaribus qua-
dratis, hyalinis, infimis longioribus interdum rufo-lutes-
centibus, basilaribus internis et mediis elongate subhexa-
gono-rhombeis, apicibus acutis papilloso-prominulis,
marginalibuset superioribus brevioribus, distinctius rhom-
beis, apicalibus ovatis, omnibus utriculi primordialis
vestigio repletis. Caetera desunt.
Hab, Madagascar : inter Tananarive et Betafo (Rev.
Caussèque).
Cette espèce, très voisine du P. Stuhlmanni Broth. de la région des
grands lacs de l’Afrique équatoriale orientale, en diffère par ses rameaux
très-courts, arqués, par ses feuilles plus étroites, oblongues, à peine révo-
lutées, arrondies au sommet, non apiculées ou subacuminées. D'autre part
le P.madagascariensis Besch. se distingue du P, obtusifoliu R, C. par ses
rameaux aigus, les feuilles rétrécies-acuminées, à peine plissées, le tissu
plus serré, les cellules plus longues, celles des angles basilaires dilatées,
formant de petites oreillettes bombées.
Pterogoniella(?) fallax Ren. et Card. — Caespites
depressi, pallide virides. Caulis repens, 2-5 cent. longus,
dense et inordinate ramosus, ramis 5-6 mill. longis, apice
interdum curvulis. Folia sat distincte seriatim imbricata
vel erecto-patula, passim subhomomalla, concava, ovato-
ligulata, subito breviter acuminato-apiculata vel oblonga
et sensim breviter acuminata, obsolete binervia, 1-1 1/2
314
mill. longa, marginibus interdum late involutis, medio
superiore denticulalis ; rete denso pallido, cellulis laevi-
vibus, apicibus vix prominulis, angularibus paucis, hexa-
gono-quadratis, concoloribus, basilaribus linearibus, me-
diis paulo, apicalibus multo brevioribus, elongate oblongis,
parietibus crassis. Caetera desunt.
Hab. Madagascar : Diego Suarez (Chenagon).
Nous placons avec doute cette plante dans le genre Ptferogoniella dont
elle a le port, à cause de son tissu plus serré que celui que l’on constate
habituellement dans ee genre et composé de cellules plus longues et plus
étroites, Elle se distinguerait en outre des Pterogoniella de la région et de
la plupart des autres par ses feuilles denticulées.
Neckera (Leiophyllum) Liliana Ren. — Monoica.
Caulis primarius repens corticibus adfixus, pluries divi-
sus, plus minus regulariter pinnatus, ramulis 1-2 cent.
longis. Folia exacte disticho-complanata, haud undulata,
valde asymmetrica, lingulata, subspathulata, 2 mill.
longa, apice trunçato-rotundata, basi latere latiore auri-
cula rotundata caulem .amplectentia, marginibus pro
more ad angulos basilares involutis, toto fere ambitu ob
cellulas apicibus prominentes minute et acute denticulatis ;
costa sat robusta, flexuosa, paulo vel sat longe infra apicem
dissoluta, superne interdum subfurcata; cellulis basilaribus
laxioribus, infimis rectangutis, suprabasalibus subflexuosis,
alaribus conformibus, mediis breviter rhombeis vel oblon-
gis, oblique dispositis, superioribus brevioribus. Perichae-
talia externa ovata brevia, interna oblonga sat subito brevi-
ter late et obtuse acuminata, apice denticulata, longe et
tenuiter costata, 2 1/2 mill. longa, laxe texta. Capsula
immersa oblongo-cylindrica, 2 mill. longa. Peristomii
dentes externi anguste lanceolati, acuminati, 0,29 mill.
longi, nonnunquam medio perforati, tenuissime trabecu-
315
lati, interni lineales, subaequilongi, granulosi, valde nodu-
losi, interdum appendiculati. Operculum conicum longe
et recte aciculare. Sporae granulosae sphaerieo-oblongae,
diam. 10-15 z. Flores masculi numerosi, minuti. Fol.
perig. brevissima apice subpatula, ovata, brevi et obtuse
acuminata, apice subdenticulata. Antheridia 4-5, 0,12
mill. longa.
Hab. Africa tropicalis : ad ramulos in insula fluminis
Congo versus Upoto, 2 lat. bor. (Laurent). Cariss. uxori
meae dedicata. F. Renauld.
Rappelle beaucoup, par le port et la forme des feuilles, le N. fovcolata
Mitt. du Cameroun, mais s’en distingue d’ailleurs au premier coup d'œil
par ses feuilles non ridées transversalement.
Porotrichum (Anastrephidium) Laurentii Ren. et
Card. — Dioicum. Pallide vel fuscescenti-viride, haud
nitidum. Caulis primarius repens, stipitibus erectis, 5-5
cent. altis, superne in frondem obliquam ovatam vel elon-
gate oblongam bipinratam expansis, ramis superioribus
apice breviter et tenuiter flagelliferis. Folia infima stipitis
remola parva squamaeformia, media complanato-patula,
late deltoideo-ovata (21/4 mill. longa, 1 1/2-2 mill. lata)
late et brevissime acuminata, toto fere ambitu minute den-
ticulata, ultra medium sat tenuiter costata, dorso sparse
subpapillosa, ramea et ramulina disticho-patula, concava,
ovato-oblonga, breviter acuminato-subapiculata, alis uno
latere late inflexis, jam e paulo supra basin denticulatis
superne serratis; costa tenui simplici, ad 5/4 folii pro-
ducta ; cellulis mediis breviter linearibus, 10-12-long.
quam lat., long. circa 40 y, Flores feminei in caule, rarius
in ramis numerosi. Fol. perich. externa breviter acuminata,
interna multo longiora, e basi ovata longe acuminata, su-
perne involutaceo-flexuosa, apice minutissime crenulata vel
24
516
subintegra, paulo ultra medium tenuissime costata, 0,3
mill. longa. Archegonia 20-50, paraphysibus multo supe-
rantibus. Caetera desunt.
Hab. Africa tropicalis : in ditione fluminis Congo, inter
Soukiani et Komani (Laurent, dec. 1895).
Cette plante, qui parait voisine du P. mayumbense Besch. du Congo
rancais, par ses feuilles étalées-distiques, s’en distingue par la nervure
jamais bifurquée et par son tissu foliaire composé de cellules linéaires,
non elliptiques ni les juxtamarginales arrondies. Par le port, notre espèce
ressemble à P, comorense C. Müll., mais elle a les feuilles beaucoup plus
aplanies et les marges non étroitement révolutées.
Hookeria Auberti Pal. Beauv. var. saxicola Ken.
et Card. — A planta typica borboniea differt foliis brevio-
ribus, pro magnitudine latioribus, ovatis, magis abrupte
apiculatis et habitatione ad saxa vulcanica.
Hab. Madagascar : Diego Suarez (Chenagon).
Le Hookeria Auberti P. B. paraît répandu à la Réunion, à Maurice et
sur toute la côte orientale de Madagascar. Les échantillons que nous avons
recus dediverses localités et presque toujours mélangés à d’autres mousses,
offrent de nombreuses variations portant sur la grandeur et la forme des
feuilles, la denticulation presque nulle ou très-aceusée, les paro'scellulaires
plus ou moins épaisses, chlorophylleuses ou non, mais sans que nous
ayons pu constater de liaison entre elles; les organes de fructification,
quand ils existaient, ne nous ont pas offert non plus de caractères à utiliser,
de sorte que nous n’avons pas pu classer les variations de ce type un peu
polymorphe. Le 4. Auberti P.B. reste toutefois bien distinct du 4. borbo-
nica Besch. par son tissu plus lâche et son margo non épaissi composé de
cellules en 2 séries seulement,
Callicostella heterophylla Ren.et Card. — Obscu-
re viridis, laxe depressa. Caulis repens, inordinate divisus,
ramis usque 4 cent. longis vel brevioribus. Folia sicca
incurvato-suberispula, heteromorpha, lateralia asymme-
trica, ovata vel late oblonga, apice rotundata, 2-2 1/2 mill.
longa, 1 1/4 mill. lata ; marginibus superne tenuiter eroso-
does, : OP
.
PRÈS Par AE ME an Eu 9 VERS
EE Rd pi
317
denticulails ; nervis haud dentatis interdum dorso papillo-
sis ; cellulis irregularibus, angulosis, laevibus vel superio-
ribus plus minus papillosis. Folia dorsalia late acuminata
e cellulis elongatis, flexuosis, laevibus, tantum apicalibus
nonnullis parce papillosis composita. Pedicellus circa 10
mill. longus, medio sublaevis, superne obtuse muricatus.
Capsula horizontalis vel e pedicello superne arcuato pen-
dula, ovata, 5/4 mill. longa, muricata, sicca sub ore leviter
constricta. Peristomii dentes apice incurvi. Calyptra brun-
nea superne scabra.
Hab. Madagascar : cirea Andevorante, inter muscos
(Perrot fr.).
Espèce voisine du C. Prabatkiana C, Müll, de Java, mais s’en distin-
guant par ses feuilles hétéromorphes, les latérales asymétriques et par le
tissu foliaire composé de cellules plus petites, moins régulières, les supé-
rieures parfois papilleuses,
‘ Elle diffère davantage du C. Zacerans G. Müll. par les feuilles arrondies
au sommet ou à peine et obtusément apiculées, très faiblement denticulées-
érodées aux bords, par les cellules anguleuses presque lisses et par les
nervures non dentées ni calleuses,
Hypnella viridis Ren. et Card. — Olivaceo-viridis,
Caulis brevis, repens, radiculis adfixus, plus minus ramo-
sus, ramis patulis 5-8 mill, longis. Folia madida erecto-
patula, sicca laxe imbricata, subhomomalla, ovato-oblonga,
elliptica, apice rotundata, concava, marginibus in medio
superiore distincte eroso-denticulatis; costis binis inaequa-
libus ad vel ultra medium productis ;° cellulis basilaribus
clongate quadratis, laevibus, subhyalinis, caeteris breviter
linearibus, flexuosis, seriatim pluri-papillosis, papillis
dorso acute prominentibus. Perichaetialia minima. Pedi-
cellus 5-7 mill. longus, sublaevis, flexuosus. Capsula mi-
putissima rugulosa, sicca sub ore valde coarctata.
318
Hab. Madagascar : Diego Suarez, ad lapides vulcanicas
(Chenagon).
Diffère du Æypnum Dozyanum C. Müll. de Java par la couleur verte des
touffes, par les nervures plus longues, atteignant ou dépassant le milieu
de la feuille et par les dents des feuiles assez régulières, simplement papil-
leuses à la base, tandis que celles du A. Dozyanum sont à forme de papilles
allongées et rameuses, analogues à celics des Thelia de l'Amérique du
Nord.
Les Hypnum glossoides Bosch et Lac. et Æ. similans Bosch et Lac. du
Briologia Javanicu, paraissent appartenir au même groupe. Il faudrait
connaître la coiffe et s'assurer si elle est mitriforme pour classer sûrement
ces plantes dans les Hookériacées. Cette attribution parait toutefvis
probable, vu que le Dr C, Müller dit avoir constaté, postérieurement à la
date de sa description princeps,une coiffe mitriforme dans le 4. Dozyanum
Bryol. Jav.
Hypnella semiscabra Ren. et Card. — Ab H.
viridi Ren. et Card. differt caule longiore, flexuoso,
laxius, saepe fasciculatim ramoso, foliis magis patulis,
haud homomallis, lingulatis, apice saepe truncatis, inter-
dum emarginatis, dentibus majoribus, papillis magis
prominentibus et praecipue pedicello /ongiore, 10-12 mill.
longo, cygnaeo, medio leviter, superne grosse tuberculoso.
Capsula pendula, ovata, sub ore haud constricta, rugulosa.
Hab. Madagascar : cirea Andevorante, inter muscos
(Perrot fr.).
Nous instituons cette espèce avec un peu de doute parce que nous
n'avons pu observer qu’un seul pédicelle, comme d’ailleurs dans le
H, viridis; mais si des observations ultérieures viennent confirmer la
fixité du caractère tiré de la rugosité du pédicelle, notre espèce sera suffi-
samment distincte. Les organes de fructification accentuent encore
l’analogie de cette plante avec les Hookériacées, particulièrement avec les
Callicostella,
Rhynchostegium angustifolium Ren. et Card.—
Monoicum. Tenellum, humile, luteo-viride. Caulis repens,
919
in ramos graciles flexuosos superne attenualos inordinate
divisus, laxe foliosus. Folia erecto-patula, oblongo-lanceo-
lata, basi truncata, coarctata, longe et tenuiter acuminata,
acumine inderdum semitorto, marginibus inferne revolu-
tis, toto fere ambitu remote denticulaltis; costa tenui
medium versus vel paulo ultra continua ; rete sat denso,
cellulis hexagono-linearibus, alaribus laxioribus hyalinis
vel parce granulosis, quadratis vel rhombeis, totam fere
basin occupantibus. Perichaetialia longe loriformi-acumi-
nata, remote dentata. Perigonialia acuminata, parce den-
ticulata. Caetera ignota.
Hab. Madagascar : in silva Analamazoatra (Rev. Cam-
boué et Campenon).
Espèce beaucoup moins robuste que le R. distans Besch., se rappro-
chant davantage du R. Comorae G. Müll. d’Anjouan. Elle en diffère par les
rameaux plus effilés, par les feuilles plus étroites, plus allongées, plus
faiblement dentées, tronquées et contractées à la base, qui dans l’espèce
voisine est arrondie-cordiforme, et par le tissu basilaire composé de cel-
lules dilatées, carrées ou rectangulaires,
Très voisin aussi du R. raphidorrhynchum C. Müll. de Natal, mais celu:-
ci a le port plus raide, les feuilles plus larges à la base qui est arrondie,
sans cellules basilaires lâches, et l’acumen plus court.
Trichosteleum microcalyx Ren. et Card. —
Monoicum, Ex habitu 7. Perroti Ren. et Card. madagas-
cariensis sat simile sed robustius. Caespites densi intricati,
late extensi, luteo-virides. Caulis prostratus radiculosus,
dense pinnatus, ramis intertextis, 5 mill. longis. Folia sat
conferta, erecto-patentia, apice vix fléxuosa, 1 1/4 mill.
longa, oblongo-lanceolata, sat subito et mediocriter acumi-
nala, concava, interdum plicata, encrvia vel obsolete
binervia, marginibus integris vel nodoso-sinuolatis e medio
arcte involutis, summo convolutaceis ; rete laxiusculo, cel-
lulis lineari-subhexagonis (mediis long. 60 , superioribus
520
brevioribus), papilla unica e medio nascente dorso valde
prominente ornatis, alaribus tribus vesiculosis. Perichae-
tium radieans. Folia perich. minuta, externa brevissima,
intima ovato-oblonga, 5/4 mill. longa, plus minus subito
breviter sed tenuiter acuminata, superne denticulata,
praecipue infra apicem, enervia, laxius texta, laevia. Pedi-
ccllus brevis, 5-5 mill. longus, purpureus, summo arcua-
tus, laevis. Caetera desunt.
Hab. Africa tropicalis, in ditione fluminis Congo, ad
ligna putrida (Hens). |
Cette espèce, qui peut être comparée au T. Perroti Ren. et Card. de
Madagascar, s’en distingue par son port plus robuste, ses feuilles plus
longues, plus larges, noa rétrécies à la base, non contractées au sommet
en une longue pointe loriforme, presque entières, par Les folioles périché-
tiales très petites et enfin par le tissu plus lâche.
La plupart de ces caractères la séparent aussi des 7, leptorrhynchum
Besch,. et T. adhaerens Besch. de La Réunion, dont le pédicelle est en outre
beaucoup plus long, ainsi que du T. dicranelloides Broth. de San-Thomé,
Sematophyllum stellatum Ren. et Card. —
Humile, pallide vel lutescenti-viride, nitidum. (Caulis
repens dense et inordinate ramosus, ramis erectis 3-4 mill.
longis, apice haud cuspidatis. Folia patula, haud subse-
cunda, ovata vel oblonga, breviter acuminata, 1-1 1/2 mill.
longa, superne convoluta, integra vel apice parcissime
denticulata, enervia ; cellulis alaribus 2-5 vesiculosis,
caeteris linearibus, vermicularibus, long. circa 40 u, dorso
papillis sparsis obtuse sed distincte prominentibus scabri-
dis. Caetera desunt.
Hab. Madagascar : circa Andevorante, inter caespites
Schlotheimiae Perroti R. C. (Perrot fr.)
Espèce voisine du S. scabrellum Lac. de Java, mais s’en distinguant
nettement par ses feuilles plus larges et plus brièvement acuminées. Elle
s'éloigne davantage du S. convolutum Lac. de Java par le port, le mode
de ramification et les feuilles très étalées, plus larges et plus courtes. On
321
ne peut d’ailleurs ls confondre avec le S. megasporum Duby des iles austro-
africaines à cause de ses feuilles papilleuses sur le dos et un port tout
différent.
Sematophyllum subscabrellum Ren. et Card. —
Tenellum, gracile, viride. Caulis filiformis erecto-flexuo-
sus, basi denudatus, 10-20 mill. longus, parce ramosus,
ramis brevissimis plumosis. Folia erecto-patentia, sub-
flexuosa, concava, circa 1 mill. longa, angustissima, lan-
ceolato-linealia, sensim tenuiter acuminata, acumine,
semitorto, superne minute crenulato-denticulata, ecostata ;
cellulis incrassatis, late linearibus, papillosis, long. cirea
90 ., apicalibus multo brevioribus, elongate oblongis,
alaribus 5 luteis vesiculosis, oblongis, curvatis; papillis
dorso obtuse sed distinctissime prominulis. Caetera desunt.
Hab. Madagascar: circa Andevorante, inter muscos
(Perrot fr.).
Cette espèce se rapproche beaucoup par le port et la forme des feuilles
du Raphidostegium (Teesdalina) rufoviride Bcsch. de la Réunion, que
l’on pourrait classer dans les Sematophyllum. Elle s’en distingue par les
feuilles moins raides, moins finement acuminées-cuspidées et surtout par
les cellules papilleuses. Elle a aussi beaucoup d’analogie avecle Hypnum
scabrellum Lac. de Java, que dJaeger classe dans les Trichosteleum ; elle
s’en distingue par les tiges non couchées, peu rameuses, par les feuilles plus
longues et plus étroites, non élargies vers le milieu, par les cellules
moyennes très chlorophylleuses et plus papilleuses, ainsi que par les
cellules alaires à parois épaisses, moins vésiculeuses, jaunes.
Sematophyllum megasporum Duby var. den-
sum Ren, et Card. — A planta typica borbonica et mau-
ritiana differt caespitibus compaetis, caule valde ramoso,
ramis confertis, intertextis, brevioribus, apice haud cus-
pidatis, foliis patulis vel erecto-patulis haud homomallis,
minoribus, brevius acuminatis.
Hab. Madagascar : in silvis inter Fianarantsoa et
Mananjary (D' Besson).
322
Isopterygium Ambreanum Ren. et Card. —
Lutescenti-viride, laxe caespitosum, depressum. Caulis
longe repens, radiculosus, rufo-purpureus, ramis plus
minus pinnatis, 9-5 mill. longis. Folia ovato vel oblongo-
lanceolata, longe acuminata, caulina pro more apice recur-
vata, sal distincte auriculata, ramea erecto-patula concava,
haud vel vix complanata, omnia integra, enervia vel obso-
lete binervia, marginibus planis ; rete subincrassato, cellulis
linearibus flexuosis, attenuatis, apice haud prominulis,
8-10-long. quam lat. (long. circa 40 1), basilaribus rufo-
lutescentibus, alaribus 2-5 majoribus, oblongo-rectangu-
lis, auriculas parvas simulantibus. Caetera ignota.
ilab. Madagascar: ad cortices, Montagne d'Ambre
circa Diego Suarez (Chenagon).
Cette espèce diffère de l’Z. leptoblustum C. Müller d’Anjouan par ses
feuilles plus grandes, plus longuement et plus finement acuminées,
entières, plus concaves, les caulinairés munies de petites oreilleltes assez
visibles. Elle se distingue d’autre part de l’Z. subleploblastum Besch. de
Mayotte par un port plus robuste, les feuilles plus grandes, plus larges,
ovales-oblongues, par le tissu coloré de la base et les cellules alaires dila-
tées, les cellules moyennes plus courtes(40 # au lieu de 60-65 ),enfin par
les rameaux non plumeux.
Dans la note qui suit la description de l’Z. subleptoblastum Besch. dans la
Floruie de la Réunion, M. Bescherelle dit que cette espèce diffère de
l’Z. leploblastum C. Müll, par le port moins robuste et les feuilles plus
courtes, non terminées en pointe filiforme. L'échantillon de 1. leptoblus-
tum d’Anjouan que nous tenons du Dr C. Müller lui-même est en effet
plus robuste dans toutes ses parties, les feuilles sont ovales-oblongues,
brièvement acuminées et denticulées au sommet.
Ectropothecium Perroti Ren. et Card. — Dioi-
cum? Laete viride, nitidum. Caespites depressi. Caulis
prostratus, densissime ramosus, ramis brevibus, 3-5 mill.
longis, pinnatis vel erecto-fastigiatis. Folia arcuata, apice
subsecunda, concava, medio superiore denticulata, caulina
PTE
Red TETE n ET. Ti
=
NT NE AE
325
ovata breviuscule acuminata, 1 mill, longa, subauriculata,
ecostata vel obsolete bicostata, ramea angustiora, oblongo-
lanceolata; rete denso, crassiusculo, lincari-vermiculari,
cellulis mediis 8-10-long. quam lat., apicibus haud promi-
nulis, basilaribus brevioribus, angularibus paucis laxiori-
bus, quadratis vel hexagonis, nonnullis (1-2) subito infla-
us, hyalinis, folio haud exacte propriis. Cactera ignota,
Hab. Madagascar: circa Andevorante, ad terram humo-
sam (Perrot fr.).
Se distingue à première vue de l’£, regulare C. Müll, et des espèces
voisines par le port plus trapu, moins élancé, par les touffes denses, la
ramification faslisiée-pennée très serrée ct par les feuilles beaucoup moins
fortement recourhécs en dessous, plus brièvement acuminées.
Ectropothecium Chenagoni Rien. ct Card. var.
hamatulum Ren. et Card. — A forma typica a Chena-
son cirea Diego-Suarez et a fr. Perrot in ditione Antsia=
naka lecta, differt habitu robustiore, caule corueibus haud
adfixo, ramis longioribus, foliis haud complanatis, magis
concavis, distincle hamatis, costisque pro more validiori-
bus, longioribus.
Hab. Madagascar: cirea Vohemar (Perrot fr.). Jam
inter Vinanintelo et IKongo a Dre Besson lectum.
Les caractères cités donnent à cette forme un port assez différent de la
plante de Diego-Suarez et du pays d’Antsianaka que nous avons décrite
sous le nom de ƣ. Chenagoni R. CG. el qui est corticicole, avec une tige
étroitement adhérente au support, des feuilles aplanies-distiques, ce qui
lui donne de l’analogie avec £. seychellarum Besch., dont les feuilles sont
d’ailleurs beaucoup plus longuement et plus finement acuminées. La var.
hamatulam R. C. parait représenter la forme terricole ou humicole, Les
caractères cités ne nous ont pas semblé assez importants pour séparer
spécifiquement les deux formes ; cependant il est possible que la fructifi-
cation, iorsqu’clle sera connue, fournisse des différences plus notables.
Ectropothecium intertextum Ren. et Card. —
25
924
Monoicum. Robustum, nitide lutescens. Caespites depressi,
compacti, late extensi. Caulis prostratus fastigialo-pinna-
Lus, ramis flexuosis intertextis, 5-8 mill. longis. Folia
remota, palula, apice falcatula, superne denticulata, mar-
ginibus arcte revolutis, lateralia oblongo-lanecolata, brevi-
ter acuminata, media angustiora, tenuius acuminata,
long. 2 mill., lat. 5/4 mill., costa gemella tenuissima,
interdum sat longa; rete denso verimieulari, cellulis
mediis linearibus, flexuosis, 8-10-long. quam lat., apicibus
prominulis sparse dorso folit valde conspicuis, basilaribus
brevioribus, alaribus fere similibus perpaucis. Flores
utriusque sexus in çcaule numerosi, maseuli globulosi,
folia perigonialia minima, late ovata, breviter acuminata.
Antheridia 4-6. Folia perichætialia apice reflexa, interna
lanceolata, enervia, in acumen piliforme flexuosum valde
dentatum sensim subulata. Pedicellus 15-20 mill. longus,
pallide purpureus. Caetera desunt.
Hab. Maurice (Robillard; hb. Duby).
Par son gazonnement compact, ses feuilles plus étroites.oblongues-lan-
ccolées ou lancéolées et son inflorescenee monoïque, celte espèce s’éloigne
de toutes les espèces à tissu serré de la région, que le Dr C. Muller classe
dans sa section Cupressina du genre {/ypnum. Elle est voisine de
l’'£. laevigatum Mitt. de Ceylan qui est aussi moncique; mais ce dernier
s’en distingue par ses toufles molles, par son port encore plus robuste, par
ses tiges régulièrement pennées et non à rameaux entrelacés, par ses
feuilles fortement falciformes, plus grandes, plus fortement dentées, par
les nervures plus fortes et plus longues, par les cellules moyennes plus |
longues sans saillies apicales, tout à fait lisses, enfin par les cellules alaires
p'us développées.
Ectropothecium arcuatum Ren. et Card. — Monoi-
cum. Ab ƣ, intertexto R. GC. simillimo differt folis hAaud
paluhs, exactius areuato-falsatis, concavis, brevioribus,
latiorious, ovato vel oblongo-lancecolatis, brevius et latius
acuminatis, minute crenulato-denticulatis, laevibus, peri-
229
chaetialibus subintegris, pedicello breviore 8-10 mill.
longo.
Hab. Maurice (Rodriguez, 1888).
Cette jlante, très voisine de la précédente, s’en distingue surtout par les
feuilles non papilleuses sur le dos. Elle diffère de lZ. laevigatum Mitt, par
un autre port, par les feuilles raméales légèrement denticulées, par les
folioles périchétiales presque entières, les n:rvures plus faibles et plus
courtes, les cellules moyennes plus courtes et le pédicelle plus court et
plus grêle.
Elle forme avec l’'£. intertextum R. G., parmi les espèces du genre à
tissu serré des iles austro-africaines, un petit groupe caractérisé par l’in-
florescence monoïque ct un port robuste.
Hypnum (Limnobium) Caussequei Ren. et Card.
— Caespites molles superne rufo-lutescentes, inferne
brunnei. Caulis depressus, inordinate ramosus, ramis
assurgentibus, aeutis, pro more apice incurvis vel cirein-
natis, 3-10 mill. longis. Folia laxe imbricata, concava
oblonga vel oblongo-lanceolata, basi truncata, e medio alte-
nutla, acula, breviler acuminata, superne denticulata,
1-1 1/4 mill. longa, alis uno latere late involutis; costis
binis inaequalibus, basi haud conniventibus, ad medium
vel paulo infra productis; rete luteo-rufescente, angusto,
vermiculart; ecllulis flexuosis linearibus (long. cirea 65 )
paricuibus bin. basilaribus paulo laxioribus, angu-
laribus paucis vel parum distinctis, quadratis, auriculas
haud efforn:antibus, granulosis. Caetera desunt.
Iab. Madagascar: inter Tananarive et Betafo cirea
1500® al. (Rev. Caussèque).
Cet'e mousse, qui parait avoir été récoltée dans une station humide,
possède les caractères généraux des Limnobium. Ses cellules sont remplies
de matière d’un vert jaunâtre ou roux sans re granuleuses, excepté
celles des angles basilatres. On ne pourrait guère comparer cette plante
qu'au /1. palustrs L. dont cile s'éloigne d’ailleurs considérablement par
ses feuilles deuticulées dans le tiers supérieur, rétrécies dès le milieu ct
acuminées, ct par sa nervure double s’arrélant au wilieu ou le dépassant
peu
COMPTES-RENDUS DES SÉANCES
DE LA
SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE
DE BELGIQUE
TOME TRENTE-CINQUIÈME
DEUXIÈME PARTIE
ANNÉE 1896
BRUXELLES
AUCSIBGE DE LA SOCIÉTÉ
JARDIN BOTANIQUE DE L'ÉTAT
CN nn
Conseil d'administration de la Société royale de botanique
MM.
de Belgique pour l’année 1896.
Président : M. ÉLz. MarcaL.
Vice-Présidents :
MM. A. Cocniaux, Tu. Duranp et J. Massarr.
Secrétaire : M. F. CRÉPIN.
Trésorier : M. L. Coomans.
Conseillers :
MM. G. Locuenies (1896),
P. Nypecs (1897),
Ém. Ropicas (1896),
Cu. VAN BauBeke (1898).
Cu. Bommer (1898),
ALFR. DEWÈvRE (1897),
L. Enrera (1896),
À. Gravis (1896),
Ém. LaurenT (1897).
COMPTES-RENDUS DES SÉANCES
DE LA
SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE
DE BELGIQUE.
te itLites—
ANNÉE 1896.
Séance mensuelle du 11 janvier 1896.
Présence De M. ÉL. MarcHaL.
La séance est ouverte à 8 heures.
Sont présents : MM. Aigret, L. Coomans, V. Coomans,
Dens, De Wildeman, Th. Durand, ÉI. Marchal et Troch ;
Crépin, secrétaire.
Le procès-verbal de la séance du mois de novembre
1895 est approuvé.
M. le Secrétaire analyse la correspondance.
M. Troch donne lecture d’une notice sur le Tragopogon
orientalis L., dont l'impression aura lieu dans le compte-
rendu de la séance.
M. Delogne lit une note sur le Cephalozia lunulaefolia
Dnrt., dont l'impression est également votée.
M. De Wildeman analyse une notice sur les Vaucheria,
qui sera insérée dans les mémoires.
SUR LA PRÉSENCE DU TRAGOPOGON ORIENTALIS L.
DANS LA VALLÉE DE LA MEUSE EN BELGIQUE,
par P. Trocu.
Dès 1863, M. Crépin, dans ses Considérations sur
l'étude de la flore indigène, signalait la possibilité d’obser-
ver le Tragopogon orientalis L. en Belgique et de le
ranger au nombre de nos espèces indigènes (Conf. tome
II, n°], p. 54).
IL appartenait à l'auteur de cette observation de
découvrir, dans la zone calcareuse, la plante sur laquelle
il attirait votre attention il y a plus de 50 ans déjà et
d'avoir la joie de vérifier l'exactitude de ses prévisions.
C’est dans une prairie s'étendant sur la rive droite de
la Meuse, entre Jambes et Dave, que cette belle trouvaille
aété faite par M. Crépin, au mois de juin 1893. La
plante croissait en abondance dans une prairie basse,
située au pied des montagnes de la rive droite le long de
la voie ferrée ; elle y occupait un espace assez limité, car,
malgré de laborieuses recherches faites dans les prairies
avoisinantes, aucun autre spécimen n'en fut plus aperçu.
Son habitation fournissait de nombreux exemplaires
fleuris et d’autres déjà fructifiés. Par la nature du terrain,
sa situation topographique, par l'absence de plantes
exotiques dans cette prairie et d’amas de décombres
à proximité, il est impossible de douter de l'indigénat de
l’espèce dans cette localité.
Tout d’abord, demandons-nous comment il est possible
que cette plante ait été laissée inaperçue jusqu'à présent
par les nombreux botanistes qui ont exploré la vallée de
r!
la Meuse; comment elle a pu échapper aux investigations
de botanistes namurois. C’est que les caractères spécifiques
de cette plante sont assez délicats à observer, qu'ils ne
sautent pas aux yeux comme chez nombre d'autres
espèces, que les fleurs restent fermées une grande partie
de la journée et que, par suite, la confusion avec le
T. pratensis L. est des plus faciles.
Nous allons done examiner brièvement ce qui diffé-
rencie ces deux types.
D'après les meilleurs auteurs, tels que Koch (Synopsis
florae germanicae et helveticae), Boreau (Flore du Centre
de la France et du bassin de la Loire), Arrondeau (Flore
Toulousaine), Guépin (supplément à la flore de Maine et
Loire), Kirschleger (Flore d'Alsace et des contrees limitro-
phes), Grenier et Godron (Flore de France), nous pouvons
dresser des T’. pratensis et T.orientalis le parallèle suivant:
T, pratensis. | T. orientalis.
Racine
pivotante, noirâtre extérieurement, très laiteuse, à col fibreux.
Tice
droite, simple ou rameuse, glabre, | droite, généralement rameuse, flo-
haute 3-8 décim. conneuse à l’état jeune, glabre
après, haute 3-9 décim.
PéponcuLes
point ou à peine épaissis sous les | cylindriques, mais #n peu épaissis
capitules. sous les capitules.
FuILLES
dressées-dilatées à la base et en- | élargies à la base, canaliculées,
gainantes, très allongées, glabres, | puis étroites-linéaires ou lancéo-
linéaires-acuminées, souvent tor- | lées, longuement acuminées, subu-
tiles-spiralées vers le sommet, | lées ou contournées au sommet.
quelquefois à bords ondulés,
INvVOLUCRE
à 8 folioles lancéolées-acuminées, | à 8 folioles, ridées transversalement
un peu plus courtes et souvent plus | au-dessus de la base, sensiblement
longues que les ligules. plus courtes que les ligules.
ANTRÈRES
à tube doré inférieurement et d’un | à tubeentièrement jaune d’or, mar-
brun foncé supérieurement. qué de $ stries noires.
AKÈNES
longs d’un centim., grisâtres, un | longs 12-15 mm., hérissés sur les
peu courbés, ellipsoïdes, à dix | côtés de denticules cartilagineux-
stries, denticulés. scabres-tubercu- | écailleux.
leux.
BECcS DES AKÈNES
filiformes, de longueur à peu près | filiformes, égalant en longueur les
égale à celle de l’akène et de l’ai- | 2/5 ou même seulement la 1/2 de
grette. celle des akènes, Surtout pour les
fruits de la circonférence.
AIGRETTE
blanche, un peu vivlacée.
FLEURONS LIGULÉS.
d’un jaune soufre clair, se fermant | presque une fois plus longs, larges,
entre Q et 10 Res du matin, d'un beau jaune d’or, restant
ouverts jusque vers midi,
FLORAISON
De mai à juin, juillet ou septembre selon la latitude,
En récapitulant ces divers caractères, nous constatons
que la racine, la tige, les feuilles, l'aigrette et l’époque
de floraison sont les mêmes chez ces deux espèces et ne
peuvent servir à les différencier.
9
Les dissemblances caractéristiques portent sur les
points suivants :
Pédoncules à peine épaissis sous les capitules ;
Folioles de l’involucre dépassant généralement les fleu-
rons ligulés, rarement à peine plus courtes qu'eux;
Anthères à tube doré inférieurement et brun foncé
supérieurement ; T. pratensis.
Akènes scabres-tuberculeux ;
Bec à peu près de la même longueur que l’akène;
Fleurons ligulés jaune-soufre, se fermant vers 9 ou
10 hes matin.
Pédoncules un peu épaissis sous les capitules;
Folioles de l’involucre sensiblement plus courtes que
les fleurons ligulés ;
Anthères à tube entièrement d’un jaune d’or, marqué
de 5 stries noires ; T. orientalis.
Akènes cartilagineux-écailleux;
Bec plus courts que l’akène ;
Fleurons ligulés, jaune d’or, restant épanouis jusqu’à
midi. l
De tous ces caractères morphologiques le plus difficile
à observer, tout au moins dans un herbier, est celui
relatif à l'état de la surface des akènes: tuberculeux
chez l’un, écailleux chez l’autre, L'herbier du Jardin
botanique de Bruxelles renferme de multiples parts des
deux Tragopogon; or, malgré un conseiencieux examen
à la loupe de nombreux akènes, nous n’ayons pas aperçu
de différence très appréciable entre eux. Vus au micros-
cope, les akènes marginaux du T°. pratensis ont cependant
les tubercules généralement un peu plus longs et plus
aigus que ceux de l’autre espèce; les akènes du centre
sont moins anguleux, à arêtes moins vives, à aspérités
moins proéminentes, plus obtuses. Tel est le cas pour les
fruits de T'. pratensis recueillis en Grèce par Haussknecht
10
et à Evreux par À. Le Lièvre; mais le contraire s’observe
sur un spécimen de Zorokin, provenant de Galicie, où
les arêtes sont presque lisses et moins scabres que dans
certaines formes du T. orientalis.
Peut-être la différentiation est-elle manifeste à l’état
frais, tandis que, par dessiccation, les squames et les
tubercules sont déformés? Disons encore à ce sujet
que Boissier, dans sa Flora Orientalis (vol. IT, p. 747)
qualifie la surface des akènes du 7”. pratensis de « angu-
latis squamuloso-asperis » et celle des akènes de T'. orien-
talis de « obsolete angulatis squamuloso-asperis ». Aux
yeux de cet observateur, la différence est tout à fait
insignifiante.
Quant au bec des akènes, c'est après une comparaison
approfondie des matériaux de l’herbier que nous omettons
à dessein de mentionner, dans le tableau précédent, la
SA 4 Pa |
proportion de = à 5 signalée par les botanistes entre les
longueurs du becet de l’akène. Sur un grand nombre de
fruits observés et principalement sur ceux dela périphérie,
nous avons constaté que le rapport moyen du bec à l’akène
9 . .
est de TT dans T. orientalis, alors que selon Boreau et
. . e A . 7 3 , «
Kirschleger il devrait être d’environ Du et d'après Koch
2,0
de FE Encore une fois, peut-être que sur le vif les
longueurs relatives à ces organes sont conformes aux
chiffres cités par ces auteurs dans leurs Flore; la des-
siccation ne pourrait-elle pas faire subir à l’akène, rela-
tivement large, un retrait plus accentué qu'au bee,
naturellement sec et, par suite, peu susceptible de
réduction ?
CALE
11
Voilà deux points à élucider sur des individus frais à
recueillir dans la vallée de la Meuse.
Quoi qu’il en soit, un fait bien établi, permanent, c’est
la brièveté relative du bec de l’akène dans le T, orientalis.
Ce caractère joint à ceux tirés de la longueur des folioles
de l'involucre, de la grossseur et de la coloration des
fleurons ligulés et de la durée de l'épanouissement diurue
sont les plus essentiels,
Bien que ces caractères spécifiques soient excellents,
ce n’est pas seulement en Belgique que le T. orientalis
a passé inaperçu.
Ainsi, notamment en 1857, Boreau écrit dans sa
Flore du Centre de la France et du bassin de la Loire:
« plante peut-être plus répandue dans cette région que
4 T'. pratensis avec lequel on la confond généralement. »
Deux ans plus tard, en 1559, le même auteur mentionne
dans son Catalogue raisonné des plantes phanérogames
du département de Maine et Loire : « Belle espèce, bien
« plus répandue que le T. pratensis ; Cès la fin d'avril,
« elle brille par ses grandes fleurs dorées dans les prés
« des bords de la Loire. »
Espérons que pareil fait se produira en Belgique, c'est-
à-dire que, maintenant que l'attention est attirée sur cette
espèce, nous aurons le plaisir d'apprendre sa présence sur
un grand nombre de points de la vallée de la Meuse et
des vallées latérales ou bien dans la région jurassique.
La plante a du reste un facies général particulier, nous
disait M. Crépin, facies qui pour un œil exercé ne permet
pas la confusion avec le T. pratensis; ses grandes fleurs
largement ouvertes rappellent vaguement la couleur des
capitules de l’Arnica montana L. et elle reste épanouie
encore au moins deux heures après son congénère.
12
La particularité de n’ouvrir leurs calathides ou capitules
à fleurons amplement étalés; que dans les heures de la
matinée, entre 6 heures et midi, parait commune à tous
les Tragopogon : ils restent fermés l’après-midi, le soir et «
la nuit, mais c’est dans le T. orientalis que les fleurs «
paraissent rester le plus longtemps épanouies.
Avant de terminer cette petite notice, nous dirons un
mot de la distribution géographique de notre Liguliflore.
Le T'. orientalis est une plante des prairies, répandue
dans presque toute l'Europe occidentale, centrale et sud-
orientale; il passe de là en Asie, où il se retrouve dans la
Caucasie, le Daghestan, le Turkestan et la Sibérie méri-
dionale. Il a done une aire de dispersion très étendue.
En Europe, les pays ou provinces où cette plante a été
signalée avec certitude sont la Catalogne, la France,
(Haute Garonne, Charente, Maine et Loire, Doubs, Haute
Saône), le Grand-Duché de Luxembourg (A. C. vallée de
la Moselle, d’après Koltz), la Prusse Rhénane, l'Alsace, le
Palatinat, la Bavière, la Suisse (C. d’après Gremli), le
Piémont, la Lombardie, l'Autriche, la Croatie, la Slavo-
nie, la Hongrie, la Galicie, la Pologne, la Transsylvanie,
la Serbie (R., d’après Nyman), la Bosnie, la Cappadoce, la
Tauride etla Russie méridionale jusqu’à Astrakan.
Il résulte de ce rapide apercu que la présence du
T'. orientalis dans la vallée de la Meuse n’est pas anormale:
Pulvermühle et Remich où la plante a été recueillie dans
le Grand-Duché de Luxembourg sont dans une situation «
à peine plus méridionale que Namur, et que Coblence, où
Wirtgen en trouvait de riches habitations.
Quoi qu'il en soit, la rencontre de cette espèce dans nos
provinces est un fait intéressant et elle est tout à l'honneur
de la grande expérience de l’auteur de la découverte.
15
Que nos confrères du bas Luxembourg et de la val-
lée de la Meuse redoublent d'attention au sujet de cette
rare Composée et nul doute qu’ils aient bientôt la satifaction
de confirmer son existence sur d’autres points du pays.
Ce m'est, en finissant cette tâche, un agréable devoir à
remplir que de remercier avec gratitude MM. Crépin,
Marchal et Durand de leur aimable obligeance à seconder
mes efforts : par leurs conseils, par la communication des
herbiers et des volumes intéressants de la bibliothèque
du Jardin botanique, j'ai pu réunir les éléments de la petite
notice que je me permets de vous soumettre.
NOTE SUR UNE HÉPATIQUE MÉCONNUE (CEPHALOZIA
LUNULAEFOLIA DMRT.)
par C.-H. DeLocne.
Cette espèce créée par notre ancien Président dans son
Sylloge Jungermannidearum Europae, puis placée en 1835
dans le genre Cephalozia, décrite de nouveau en 1874
(Bull. Soc. bot., t. XIII, p. 92), n’est pas mentionnée, à
ma connaissance, par aucun autre hépaticologue. Cepen-
dant des espèces critiques du même auteur sont relevées
* dans le Synopsis Hepaticarum et surtout dans Nees, Natur-
geschichte der Europüischen Lebermoose. D'autre part, le
C. lunulaefolia étant fondé sur le N° 432 de la collec-
tion de Mougeot et Nestler, il semble qu'il était facile de
vérifier la valeur de l’espèce en question. Du fait que les
auteurs du Synopsis Hepalicarum eitent le N° 432 pour
la var. « de Jungermannia connivens Dicks., on doit seu-
lement conclure que cette dernière espèce est dans le
Synopsis une espèce complexe.
14
Soupconnant que €. lunulaefolia pourrait être le
C. multiflora Spruce, je demandai, en 1893, un spécimen
authentique de cette dernière espèce à l’auteur qui me
l’envoya en demandant s'il était possible d’obtenir un
spécimen de l'espèce de Du Mortier, ajoutant qu'il avait
pensé un jour que son espèce pouvait être la même.
J'envoyai aussitôt un double du N° 452 sur lequel est
écrit de la main de Du Mortier « J. lunulaefolia. » Spruce
en retournant le spécimen en question m'écrit que c'était .
bien son Cephalozia multiflora en bon état de fructifica-
tion, ajoutant que dans la suite il adopterait le nom de
C. lunulaefolia Dmrt. Mais la mort vint le surprendre
peu de temps après au milieu de ses travaux.
Le C. lunulaefolia fait partie du sous-genre Eucepha-
lozia Spruce, que le D. Schiffner a élevé au rang de genre «
dans Engler et Prant]. Die Naturlichen Pflanzenfamilien.
L'espèce de Du Mortier doit done s’appeler ÆEucephalozia
lunulaefolia (Dmrt.) ayant comme synonymes Cephalozia
mulliflora Spruce, et C. media Lindb. secund. Spruce in.
litt. Presque tous les auteurs ont confondu l’espèce de
Du Mortier avec le vrai C. connivens de Dicks. Voici les,
principaux caractères différentiels entre ces deux espèces.
Eucephalozia lunulaefolia(Dmrt.) Inflorescence dioïque; «
périanthe denticulé au sommet et formé à la base de 5
couches de cellules, au milieu de 2 couches ; calyptre
de moitié plus courte et formée dans presque toute sa
longueur de 3 couches de cellules; feuilles plus petites
que dans l'espèce suivante ; la couche de cellules corticales
plus grandes que les cellules internes de la tige au nombre
de 12 à 14 cellules sur une coupe transversale.
Eucephalozia connivens (Dicks.) Schiffner. Inflores-
cence monoïque ; périanthe longuement cilié et formé
AN Re RES rts
Pa) +
15
d’une seule couche de cellules ; calyptre courte d’une
seule couche de cellules ; la couche de cellules corti-
cales plus grandes comprend environ 8 cellules sur
une coupe transversale. L’Eucephalozia lunulaefolia
(Dmrt.) est assez répandu en Belgique, tandis que
VE. connivens (Dicks.) est très rare et tout ce qui a été
signalé sous ce nom en Belgique doit vraisemblablement
se rapporter à l'espèce de Du Mortier.
La séance est levée à 9 heures,
.
1 1:
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rm
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6
COMPTES-RENDUS DES SÉANCES
DE LA
SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE
DE BELGIQUE.
24406500
ANNÉE 1896.
Séance mensuelle du 8 février 1896.
PRésinencE DE M. Tu. DuranD, vice-président.
La séance est ouverte à 8 heures.
Sont présents: MM. Aigret, De Bullemont, Dens,
Th. Durand et Troch; Crépin, secrétaire.
Le procès-verbal de la séance du 11 janvier 1896 est
approuvé.
M. le Sécrétaire annonce la mort de M. J.-B.-L.-F.
Van de Put, membre effectif de la Société, décédé à Anvers
le 13 janvier dernier, et de M. le Dr. J. Müller, membre
associé. Des lettres de condoléance seront adressées aux
familles de MM. Van de Put et Müller.
M. Th. Durand retrace à grands traits la carrière
scientifique du D'. Müller, dont la réputation comme
lichénographe est universelle.
La séance est levée à 8,30 heures.
COMPTES-RENDUS DES SÉANCES
DE LA
SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE
DE BELGIQUE.
—ebhthten—
ANNÉE 1896.
Séance mensuelle du 14 mars 1896.
PRÉSIDENCE DE M. EL. MaARcCHAL.
La séance est ouverte à 8 heures.
Sont présents : MM. Aigret, L. Coomans, De Bulle-
mont, Delogne, Dens, De Wildeman, Th. Durand,
EI. Marchal, Nypels et Troch ; Crépin, secrétaire.
Le procès-verbal de la séance du 8 février 1896 est
approuvé.
M. le Secrétaire donne lecture de la correspondance
M. Delogne présente, au nom de M. Lochenies, un
travail sur les Lichens, destiné aux mémoires.
M. le Secrétaire annonce le prochain dépôt du 4° fas-
cicule des Mousses nouvelles de l’Amérique de MM, Car-
dot et Renauld.
20
M. Crépin lit une petite notice sur une Rose chinoise
nouvelle, dont l'impression aura lieu dans le compte-
rendu de la séance.
DESCRIPTION D'UNE NOUVELLE ESPÈCE DE ROSE
CHINOISE,
par François CRÉPIN.
Les explorations qui, depuis une cinquantaine d’années,
ont été faites dans les diverses provinces de l'empire de la
Chine, ont amené la découverte d’un nombre considérable
d'espèces nouvelles. Certains genres se sont enrichis d'une
facon tout à fait inespérée.
Le genre Rosa n’a pas partagé cette heureuse fortune,
car, depuis cinquante ans, à part le À. gigantea Collett.
retrouvé dans l’Yun-nan, auquel on pourrait peut-être
ajouter le R. tunquinensis Crép., la Chine ne nous a rien
offert de nouveau (1).
Cette pénurie de découvertes tient-elle à la grande
rareté des espèces inédites ou bien à l'indifférence des
collecteurs pour ce genre? Je suis assez porté à croire que
l'absence des découvertes a tenu à ces deux causes.
En présence de cet état de choses, la trouvaille d’une
espèce nouvelle est bien faite pour réjouir les rhodologues.
Celle-ci est due au Père Soulié, auquel je suis heureux
de la dédier.
Le Rosa Soulieana appartient àla section des Synstylae.
Un seul exemplaire, il est vrai grand et bien fourni en
(1) Peut-être le groupe de formes que j'ai réunies sous le nom de
R. macrophylla Lindl. devra-t-il être démembré, auquel cas la Chine
pourrait être enrichie d’un ou de plusieurs types nouveaux.
21
ramuscules florifères, en a été envoyé au Jardin des
plantes de Paris. C’est sur cet exemplaire que j'ai rédigé la
diagnose suivante. Peut-être y a-t-il quelque témérité à
établir une espèce sur un exemplaire unique, mais j'ose
espérer que la longue expérience que j'ai acquise du genre
m'a mis à l’abri d'une surprise et ne m’a point fait pren-
dre, pour un type nouveau, une variété d'une espèce
connue.
Rosa Soulieana.
Inflorescence ombelliforme, ord. assez multiflore(1), à 1 ou 2 feuilles
d-3-foliolées, à bractées primaires largement lancéolées, non foliacées
au sommet, à bords glanduleux, dressées, paraissant assez persistantes;
pédicelles à articulation non basilaire, à bractéo'es petites, très prompte-
ment caduques ; boutons courts, largement ovoïdes, brusquement atlénucs
en pointe courte; sépales ovales ou ovales-lancéolés, brusquement atiénués
en pointe courte, un ou deux extérieurs munis de 1 ou 2 très petits
appendices latéraux; corolle assez petite (blanche); colonne stylaire
pubescente; feuilles moyennes des ramuscules florifères 7-9-foliolées;
folioles fermes, courtes, ovales et plus ou moins arrondies, à base
arrondie, obluses-arrondies au sommet, plus rarement très brusquement
mucronées, glabres, à dents petites et superficielles ; sipules adnées, à
bords finement glanduleux; aiguillons épars.
Hab. — Tatsienlou (Sutchen). Tibet oriental.
J'ai calqué cette diagnose sur celles que J'ai données
dans mes Rosae synstylaeË), afin qu’on puisse facilement
établir la comparaison avec les autres espèces de la
section.
Le R. Soulieana ne peut être rapproché que du R. mo-
schata Herrm. Il diffère de toutes les variétés de celui-ci
(1) Conf. Remarques sur l'inflorescence des Rosa in Bull. Soc. bot. Belg.,
t. XXXIV, 2e partie, pp. 18 et 19.
(2) Bull. Soc. bot. Belg., t. XXV, 2e partie, pp. 163-217,
22
(R. Brunonii Lindl., R. abyssinica R. Br., R. Lesche-
naultiana Wightet Arn., R. longicupsis Bertol. et R. mo-
schata Var. yunnanensis Crép.) par une série de caractères
distinctifs qui lui méritent, à mon avis, le rang d'espèce.
Ses folioles ont une forme bien différente de celles du
R. moschata qui sont toujours plus ou moins allongées et
à sommet plus ou moins longuement atténué. Ses stipules
sont plus larges, ainsi que les bractées. Ses sépales ont
tout à fait une autre forme et qui donne aux boutons un
aspect fort différent de ceux du R. moschata. D'autre part,
les bractées paraissent être moins promptement caduques.
Il est vraisemblable que des matériaux plus nombreux
permettront de découvrir un jour d’autres différences,
qui établiront mieux encore la distinction de cette nou-
velle espèce.
Dans la diagnose que j’ai donnée du R. moschala, j'ai
dit que les feuilles moyennes des ramuseules florifères
sont 7-foliolées, or ces feuilles sont parfois 9-foliolées.
De tous les pays, c’est la Chine qui possède le plus
d'espèces de la section des Synstylae. Elle en compte
six espèces : À. microcarpa Lindl., R. multiflora Thunb.,
R. tunquinensis Crép., R. anemonaeflora Fortune, R.mo-
schata Herrm. et R. Soulieana Crép. Je lui avais attribué
le R.Wichuraiana Crép., mais l'existence de cette espèce en
Chine reste douteuse. Toutefois, j'ai lieu de penser qu'elle
s'y rencontrera.
Après la Chine, vient le Japon avec cinq espèces:
R. multiflora, R. Luciae Franch. et Rochebr. R. Wichu-
raiana, R. Watsoniana Crép. et R. moschala.
A propos du À. moschata au Japon, je dois un mot
d'explication. Autrefois Miquel, dans son Prelusio florae
japonicae (1867) avait indiqué cette espèce au Japon sous
25
une variété microphylla, or ce que j'ai vu dans l’herbier
de cet auteur sous ce nom appartient au R. Wichuraiana.
Dans les nombreux herbiers dont j'ai fait la revision des
Rosa, jamais je n'ai vu la moindre trace du R. moschata
provenant du Japon. Ce n’est que tout récemment que
j'en ai recu des échantillons de M. le professeur
I. Matsumura,de Tôkiô. Ces échantillons proviennent du
montJnugatake dans la province de Buzen (ile de Kiu-siu).
Cette Rose porte le nom japonais de Yama-Ibara.
Miquel avait indiqué le R. sempervirens au Japon,
mais c'était à la suite de confusion spécifique. Cette
espèce est complètement étrangère à l'Asie. M. Christ,
dans le Supplementum Florae Orientalis, a indiqué un
R. sempervirenti X dumetorum sur les côtes de l’Asie-
Mineure, ce qui pouvait faire supposer que le R. semper-
virens existait bien dans cette région. Dans les remarques
que j'ai faites sur le travail de M. Christ (1), j’ai dit que ce
R. sempervirenti X dumetorum était une simple variété
du R. sempervirens, sans la moindre trace d'hybridité; or,
à la suite de l'examen que j'ai pu faire de nouveaux échan-
tillons de cette Rose, j'ai reconnu qu’elle n'était rien autre
qu'une variété du R. phoenicia Boiss.!
La séance est levée à 9 heures.
(1) Obeervations sur les Roses décrites dans le Supplementum Florae
Orientalis de Boissier in Bull. Soc. hot. Belg., t. XX VII, 2e partie.
COMPTES-RENDUS DES SÉANCES
DE LA
SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE
DE BELGIQUE.
—22044000—
ANNÉE 1896.
Séance mensuelle du 11 avril 1896.
Présinence DE M. TH. DURAND, VICE-PRÉSIDENT.
La séance est ouverte à 8 heures.
Sont presents : MM. L. Coomans, V. Coomans, De Bul-
lemont, Dens et Th. Durand; Crépin, secrétaire.
Le procès-verbal de la séance du 14 mars 1896 est
approuvé.
M. le Secrétaire donne lecture d’une notice de M. Sac-
cardo intitulée : Fungi aliquot brasilienses phyllogeni,
dont l'impression est votée.
M. De Wildeman fait l’analyse de l'ouvrage de M. L.
Marchand intitulé : Énumération méthodique et raisonnée
des familles et des genres de la classe des Mycophytes, et
diseute les bases taxinomiques adoptées dans ce travail.
La séance est levée à 8 h. 50 m.
COMPTES-RENDUS DES SÉANCES
DE LA
SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE
DE BELGIQUE.
—Æ6DLitse—
ANNÉE 1896.
Assemblée générale du 3 mai 1896.
Présipence DE M. EL. MarcuaL.
La séance est ouverte à 2.50 heures.
Sont présents: MM. Aiïgret, Bauwens, L. Coomans,
V. Coomans, Delogne, De Wildeman, Th. Durand, Du-
trannoit, Errera, M°° Houbion, Jessen, D' Lebrun,
Lochenies, Él. Marchal, Ém. Marchal, Massart, Nypels,
Troch, Van Nerom et Vanpé; Crépin, secrétaire.
Le procès-verbal de la séance générale du 1+ décembre
1895 est approuvé.
M. le Président informe l'assemblée de la mort
récente de M. le major Soroge, membre effectif de la
Société.
Trois places de membres associés de la Société sont
vacantes. Le Conseil d'administration propose d’élire à ces
places MM. le D' A.-I. Kerner, professeur de botanique
28
à l'Université de Vienne, D' Sydney H. Vines, professeur
de botanique à l'Université d'Oxford et W. Trelease,
directeur du Jardin botanique de St-Louis (Missouri).
Ce choix est approuvé par l'assemblée et MM. Kerner,
Vines et Trelease sont proclamés membres associés.
MM. Armand Philippe et Hans Jessen, présentés à la
dernière séance, sont proclamés membres effectifs.
Le choix de l'itinéraire de l’herborisation générale de
celte année fait l’objet d’une discussion à laquelle plusieurs
membres prennent part. Il est décidé que l'herborisation
aura lieu du 27 au 50 juin aux environs de Malmedy et de
Montjoie. M. le Secrétaire est chargé d'organiser cette
excursion.
M. Massart expose longuement les observations qu'il a
faites dans l'ile de Java sur la forme qu’affectent les feuil-
les pour se débarrasser promptement de l’eau des pluies
tropicales. Cette importante communication fera l’objet
d'un mémoire destiné à la première partie du Bulletin.
M. Crépin analyse une notice ayant trait aux Rosa con-
servés dans les herbiers de Lejeune et de Me Libert,
L'impression de cette notice est votée.
La séance est levée à 4 heures.
À
+
COMPTES-RENDUS DES SÉANCES
DE LA
SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE
DE BELGIQUE.
—1444000—
ANNÉE 1896.
——_————
Séance extraordipaire tenue à Malmedy le
29 juin 1896, à l’ Hôtel du Cheval-Blanc.
PRÉSIDENCE DE M. ERRERA, MEMBRE pu CowsäIL.
La séance est ouverte à 9 heures du soir.
Sont présents : MM. L. Coomans, V. Coomans, De
Wildeman, Errera, M"° Houbion, Em. Laurent, Loche-
nies, Matagne, Nypels, Troch, Vanderhaeghen et Vanpé;
Crépin, secrétaire. |
Sont présents : MM. Albert Du Bois, journaliste et Ed-
mond Laureys, artiste-peintre.
Les membres suivants de la Société ont assisté à l’une
ou aux deux journées de l’excursion, mais ont dù rentrer
en Belgique sans pouvoir assister à la séance : MM. Bris,
Cogniaux et Lebrun. MM. Collart;, Dewalque, Halin et
Lonay ont également pris part à l’herborisation.
M. Errera ouvre la séance en rappelant le souvenir de
M'e Marie-Anne Libert dont le souvenir est encore si
4
30
vivace dans la mémoire de tous les botanistes belges.C'esten
une brillante improvisation que l’orateur retrace la carrière
de lillustre eryptogamiste de Malmedy, qui fut dès la
fondation de notre Société nommée parmi les premiers
membres associés. Le discours de M. Errera est couvert
d’applaudissements prolongés.
MM. Kerner, Vines et Trelease remercient pour leur
nomination de membres associés.
M. De Wildeman fait hommage à la Société d’un
exemplaire de sa Flore des Alques de Belgique, qui vient
de paraitre. (Remerciments.)
M. Vanderhaeghen présente un mémoire intitulé : Les
Hyménomycètes signalés jusqu'à ce jour en Belgique.
Sont nommés commissaires : MM. Delogne, De Wildeman
et El. Marchal.
M. Lonay, docteur en sciences naturelles, à Liège,
présenté par MM. Gravis et Errera, demande à faire
partie de la Société.
La séance est levée à 9,50 heures.
BIBLIOGRAPHIE.
De Vlaamsche volksnamen der Planten van Belgié,
Fransch-Viaanderen en Zuid-Nederland door E. Paque. —
Lorsque en 1387 notre Société célébra le vingt-cinquième anniversaire
de sa fondation, un certain nombre de prix furent proposés. L’un d’eux,
offert par M. le Prof. Martens, devait être accordé à l’auteur du meilleur
travail sur les noms vulgaires flamands de nos végétaux indigènes.
91
- Cinq mémoires furent envoyés en réponse à la question mise au con-
cours par M. Martens. Le jury en choisit deux, celui de M. le Prof. Paque,
de Namur, et celui de M. J.-D. Vits, professeur à Vilvorde.
C'est le résumé de ces cinq mémoires, complété amplement depuis
1837, que M. Paque a livré à la publicité sous le titre indiqué plus haut.
Ce n’était certes pas besogne facile que de réunir en un tout bien coor-
donné les renseignements recueillis dans un grand nombre de localités de
la partie flamande de notre pays.
L'ouvrage, formant un beau volume de plus de 500 pages et illustré de
nombreuses figures, comprend trois parties, dont la première est de beau-
coup la plus importante. C’est le dictionnaire des noms flamands.
Le nom vulgaire orthographié autant que possible comme il se pro-
nonce est suivi de l’énumération des localités où il est employé; puis
viennent le num latin et le nom vulgaire français. L'auteur termine en
général chaque article par des indications relatives à l’origine des noms,
aux propriétés aux légendes qui se rattachent aux plantes.
Cette première partie du travail est très complète : l’auteur a rassemblé
les noms vulgaires dans 270 communes réparties dans toutes les provinces
flamandes. Nous pouvons donc dire que toutes les dénominations se trou-
vent dans le dictionnaire de M. Paque.
La deuxième partie contient une liste alphabétique des noms français
et de beaucoup de noms vulgaires employés pour désigner, dans cette
iangue, nos plantes indigènes ou cultivées. Chaque nom est suivi du nom
latin correspondant.
La troisième partie enfin comprend le dictionnaire des noms scientifi-
ques latins; dans cette énumération, chaque nom est suivi de toutes les
appellations flamandes données à la plante qu’il représente. Suivent égale-
ment des données sur l’emploi et les propriétés des plantes.
Grâce à cette disposition en trois listes, rien de plus simple done que
de trouver le nom flamand d’une plante, Il suflit de connaître soit son
nom français, par suite son nom latin et de passer de là dans la première
partie du travail, Si le nom flamand est connu et que l’on désire trouver le
nom scieniifique, la première partie du volume l’indiquera fort vite.
Ce dictionnaire a donc de l'importance non seulement au point de
vue philologique et historique, mais encore au point de vue de l’enseigne-
ment en général, Par ce dictionnaire, la connaissance des noms latins des
plantes deviendra chose facile pour tous les amateurs de botanique.
« De Vlaamsche Volksnamen der Planten » est un ouvrage soigneuse-
92
ment rédigé; il s'adresse à toutes les personnes que s'intéressent aux plan-
tes. Au point de vue philologique, il sera un recueil à consulter fréquem-
ment.
Nous ne pouvons done assez féliciter l’auteur du dictionnaire ; la besogne
était longue et aride et M. Paque s'en est tiré avec honneur; il a fait
une œuvre vraiment utile et populaire.
N'oublions pas M. Wesmael-Charlier, qui s’est chargé de l'édition du
volume ; il n’a rien négligé pour rendre les « Volksnamen der Planten »
intéressant. Les nombreuses figures intercalées dans le texte contribue-
ront, nous n’en doutons pas, à la vulgarisation de la botanique dans les
provinces flamandes de notre pays. É. D, W.
COMPTES-RENDUS DES SEANCES
DE LA
SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE
DE BELGIQUE.
—2Dritae—
ANNÉE 1896.
Séance mensuelle du 10 octobre 1896.
PRÉSIDENCE DE M. EL. Marc.
La séance est ouverte à 8 heures.
Sont présents : MM. Ch. Bommer, L. Coomans, V. Coo-
mans, Delogne, De Bullemont, De Wildeman, Th. Du-
rand, El. Marchal et Troch; Crépin, secrétaire. .
Les procès-verbaux des séances du 11 avril et du 29 juin
1896 sont approuvés.
M. le Président informe l'assemblée de la mort de
M. Alexandre Briart, membre effectif, et de celle de
M. Félix Muller, ancien membre fondateur de la Société.
Il expose sommairement les services que ces deux regret-
tés confrères ont rendus à la Société et à la science,
MM. le Secrétaire dépose, après analyse, deux notices
par MM. Cardot et Renault, et Even. Ces notices parai-
tront dans le Bulletin.
54
LISTE DE PLANTES VASCULAIRES OBSERVÉES DANS
LES TERRAINS JURASSIQUES
DE LA PROVINCE DE LUXEMBOURG,
PAR CH. EVE.
Anemone Pulsatilla L. — Banières (St-Mard), Torgny.
A donis aestivalis L. — Lamorteau-Prégneulx,
Ranunculus hederaceus L. — Chantemelle.
Helleborus foetidus L. — St-Mard.
Aetaea spicata L. — St-Mard, Lamorteau.
Gysophila muralis L. — Virton.
Dianthus deltoides L. — Chantemelle, Arlon, Waltzing.
Saponaria Wacearia L. — Virton.
Silene nutans L, — Rabais (Ethe).
Arenaria serpyllifolia L. var. leptoclado:. — Torgny.
Stellaria nemorum L. — S'-Mard.
Geranium pyrenaicuium L. — Banières.
— sylvaticum L. — Buzenol.
Monotropa Hypopitys L. — Robelmont, Orval.
Pyrola minor L. — Robelmont, Rabais (Ethe).
— rotundifolia L. — St-Mard.
Corydalis lutea L. — Vieux murs à Virton,
Fumaria Vaïllantii Lois. — Lamorteau.
Beseda lutea L. — Ethe, Lamorteau.
Arabis arenosa Scop. — Buzenol.
Tarritis glabra L. — Clairefontaine, Virton, Buzenol.
Alyssum calyeinum L.— Virton.
— incanum L. — Introduit dans la région jurassique à St-Mard.
Eberis amara L. — Torgny.
Genista sagittalis L. — Virton,
NMelilotus albus Desv. — Virton, Buzenol.
Medicago faleata L. — Virton.
Trifolium agrarium L. —Virton, Clairefontaine.
— elegans Sav. — Buzenol.
Vicia lathyroïides L. — Villers-la-Loue, Meix-devant Virton.
Lathyrus taberosus L. — Si-Mard, Torgny.
35
Lathyruas sylvestris L. — Si-Mard.
— hirsrtus L. — Virton (lieu dit la Chamberlaine).
Hippocrepis comosa L. — Torgny.
Herniaria glabra L. — Berchiwé.
Rubus saxatilis L. — Bois de Lamorteau, St-Mard.
Geum rivale L. — Vallée de la Rouge-Eau.
Epilobium palastre L. — Waltzing.
Bupleuruim faleatuim L. — St-Mard.
Carum Bulbocastanum Koch. — Robelmont, Torgny Villers-la-
Loue.
T'urgenia latifolia Hoffm. — Prégneulx.
Cornus mas L. — St-Hard.
Viscam album L. — Montquintin, Virton.
Chrysoplenium alternifolium L. — Virton.
Gentiana germanica Willd. — S'-Mard.
— Cruciata L. — Entre Izel et Orval.
— ciliata L. — Torgny.
Evrythraea pulechella Fries. — Waltzing, St-Mard.
Myosotis arenaria Schrad. — Meix-devant-Virton.
Pulmonaria tubero3a Schrk. — Virton,
Asperugo procumbens L.— Virton, St-Mard,
Atropa Belladona L. — Robelmont, St-Mard, Buzenol.
Verbaseum Hychnitis L, — Ethe.
Veronica triphylla L. — Virton, Robelmont.
— praecox All. — Virton (Horsvillers).
— verna L. — Entre Meix-devant-Virton et Robelmont.
Linaria Cymbalaria Mill. — Virton.
Utricularia vulgaris L. — Vance.
Orobanche Epithymum DC. — Virton, Banières.
Lathraea squamaria L. — St-Mard, Virton.
Salvia pratensis L. — Banières, Robelmont.
— Sclarea L. — Banières. :
Lamium maculatum L. — St-Mard.
Stachys alpina L. — St-Mard.
— annua L.— Torgny.
— recta L. — Lamorteau.
Marrubium vuigare L. — Buzenol, Villers-la-Loue, Chantemelle,
Virton, Robelmont,
Leonurus Cardiaca L. — Villers-la-Loue.
56
Brunella alba Pall. — Torgny.
Ajuga genevensis L. — Virton, Robelmont, Musson.
— Chamaepitys Schreb. — Torgny.
Campanula glomerata L.— Lamorteau, Robelmont,Waltzing-Arlon.
— persicifolia L. — Buzenol, Torgny.
Bryonia dioeca Jacq. — Virton, St-Mard.
Viburnum Lantana L. — St-Mard, Virton, Lamorteau.
Lonicera X ylosteum L. — Virton, St-Mard.
Asperula cynanchieca L. — Virton, Banières, Torgny.
Galium sylvaticum L. — Virton, Clairefontaine, Buzenol.
Onopordon Acanthium L. — Robelmont, Berchiwé.
Cirsiuim acaule All. — Virton, Waltzing.
Enula Conyza DC. — St-Mard.
Arnica montana L. — Houdemont.
Helichrysum arenarium DC. — Arlon (Frontière), Vance.
Pulicaria dysenterica Gürtn. — St-Mard.
- Senecio nemorensis L. — Clairefontaine, St-Mard.
Poilygonum Bistorta L.— St-Mard.
— dumetorum L. — Clairefontaide, Chenois, St-Mard, Virton.
Aristoiochia Clematitis L — Entre Virton et Houdrigny.
Euphorbia platyphyllos L. — Clarrefontaine.
Alisma ranuneuloides L.— St-Mard.
Ornithogallum sulfureum R. et S. — Prégneulx.
Orchis purpurea Huds. — St-Mard (Frontière).
Epipactis palustris Crantz. — Dampicourt.
Piatanthera bifolia Rchb. — Orval.
— montana Rich. — St-Mard.
Neottia Nidus-avis Rich. — Virton.
Bromus asper Murr. — St-Mard.
— erectus Huds. — Clairefontaine.
Botrychium Lunaria Sw. — Virton, Torgny.
Equisetum maximum Lmk.— Ruisseau de Guéville (St-Mard).
M. Ch. Bommer expose quelques faits de mycologie
fort intéressants et qui feront plus tard d'objet Pun travail
spécial,
M. Lonay est proclamé membre effectif de la Société.
La séance est levée à 9 heures.
COMPTES-RENDUS DES SÉANCES
DE LA
SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE
DE BELGIQUE.
—66D4212ee—
ANNÉE 1896.
Séance mensuelle du 14 novembre 1896.
PrésipenceE DE M. Ez. MarcHaL.
La séance est ouverte à 8 heures.
Sont présents : MM. Aigret, L. Coomans, V. Coomans,
De Bullemont, Delogne, De Wildeman, Th. Durand,
El. Marchal et Van Nerom ; Crépin, secrétaire.
Le procès-verbal de la séance du 10 octobre est
approuvé.
M. le Secrétaire lit la notice suivante dont l'impression
est votée.
LES CLASSIFICATIONS ÉTABLIES DEPUIS LES GRANDS EMBRANCHE-
MENTS JUSQU'AUX SIMPLES ESPÈCES, SUR LES SEULES DON-
NÉES DE LA MORPHOLOGIE, SONT-ELLES CONFIRMÉES OU INFIRMÉES
PAR L'ANATOMIE ?,
PAR P. PARMENTIER.
Il est encore impossible aujourd’hui de donner à cette
question une réponse en tous points aflirmative. Les
recherches anatomiques, dirigées en vue de la classifica-
5)
58
tion, ont trop peu d’existence et ont été l’objet d’interpré-
tations trop divergentes, pour qu'il soit permis d'accorder
aux données qu’elles fournissent l'importance qu’elles
auront dans l'avenir. Pour donner à la question posée une
réponse générale et satisfaisante, il faudrait que toutes les
familles végétales, ainsi que leurs représentants respec-
tifs, eussent été passés en revue. Or on est loin de ce
résultat, et bien des années s’écouleront encore avant
qu'il puisse être publié! Les anatomistes n’apportent pas
dans leurs recherches taxinomiques la même unité de vue
ni les mêmes interprétations philosophiques. Un grand
nombre surtout parmi les morphologistes, sont franche-
ment hostiles à la science nouvelle, sans doute parce
qu’ils reconnaissent qu'elle n’est pas à la portée de tous,
et ont essayé de combattre son droit de cité, en publiant
des recherches qu'ils se sont efforcés de généraliser, alors
qu’elles n'embrassaient que des cas particuliers souvent
mal interprètés. Cet antagonisme contribuera à reculer
l'époque où les caractères anatomiques, judicieusement
intercalés aux données morphologiques, sélectionnés en
quelque sorte à la lumière d’une critique logique et
rigoureuse, devront produire la classification vraiment
scientifique et naturelle du règne végétal. Néanmoins, de
ce quia déjà été fait, il est permis de répondre dans un
sens très probant à la question précitée, je dirai même
affirmatif en ce qui concerne les entités taxinomiques
inférieures à l’ordre, c’est-à-dire la famille, la tribu, le
genre et l'espèce.
Pour déduire des recherches hstologiques des règles
de classification, 11 importe d'examiner, avec un soin tou-
jours égal et sans idée dogmatique préconçue, les espèces
sur le plus grand nombre possible d'échantillons récoltés
39
dans leurs stations naturelles et dans les jardins botani-
ques, puis toutes les formes qui se rattachent à ces espèces.
Il ne faut pas oublier, en effet, que l'étude des formes
transitoires et des variétés contribue puissamment à cir-
conserire et à définir l’espèce. L'influence du milieu se
répereute indistinctement sur tous les organes de la plante
en produisant des modifications qui ne sont pas toujours
les mêmes ni exprimées au même degré, ou, en d’autres
termes, les mêmes causes ne produisent pas toujours les
mêmes effets. De là des erreurs d’interprétation faciles à
commettre, dont l’effet désastreux en classification est
encore accentué par l’ignorance dans laquelle on peut se
trouver en ce qui concerne l’optimum de différenciation
d’un organe ou d’un tissu. Il est done compréhensible
que, si, d’une part, on arrive à saisir le sens évolutif de
chaque caractère anatomique, et que, d'autre part, on
puisse fixer les limites entre lesquelles ces caractères
peuvent osciller, il sera facile d'établir le degré taxino-
mique de chacun d'eux. Cette étude patiente permettra
de reconnaitre que le même caractère ne possède ni la
même expression ni la même valeur dans les divers
groupes natureis. Là, 1l revêtira la dignité d’un caractère
de famille; ailleurs, celle d’un caractère d’espèce. Il serait
illogique de demander aux données anatomiques plus
qu'on n'exige des caractères oganographiques ordinaires.
C’est à l’anatomiste qu’il appartient d'établir cette distine-
Lion si importante, à laquelle il n’arrivera, je le répète,
qu’en se donnant la peine de pousser ses investigations
sur le plus grand nombre d’échantillons. Les recherches
basées sur l’examen d’un seul individu pour chaque
espèce, peuvent conduire à des indications erronées, sur-
tout chez les plantes herbacées. Celle-ci, en effet, étant
40
très plastiques, ne sont pas toujours identiques à elles-
mêmes dans le même milieu ; leur développement ontogé-
nique peut varier quantitativement d'un sujet à l’autre.
Le savant, mis en garde contre ces effets de milieu, peut,
tout en faisant la part de l’épharmonie, retrouver assez
facilement les caractères taxinomiques qui font l’objet de
ses recherches, et suivre la filiation philogénique du
groupe qu'il étudie.
C'est en opérant de la sorte que de consciencieux
savants sont arrivés, malgré les traits ironiques qu'on
leur a décochés, à tirer de l’anatomie des tissus un ensem-
ble de données générales très précieuses en systématique;
qu'ils sont parvenus à établir les affinités de familles, de
genres et d'espèces, et à élucider des cas litigieux qui
seraient restés éternellement obscurs avec la seule organo-
graphie.
Je ne citerai que quelques exemples, puisés parmi cent
autres, afin de ne pas donner à cette réponse un dévelop-
ment exagéré.
En s'appuyant surtout sur le système libero-ligneux
foliaire, M. O. Lignier est parvenu à établir la classifica-
tion vraiment naturelle des Lécythidacées(1); les résultats
de son remarquable travail sont entièrement corroborés
par les caractères externes. L’anatomie des organes a en
outre permis à ce savant de modifier l'ordre adopté par
Brongniart dans la succession des genres de la famille et
de subdiviser celle-ci, avec une précision rare, en trois
tribus : Lécythidées, Barringtoniées et Napoléonées.
Dans un cadre plus large, M. Constant Houlbert est
(1) Ocrave Lacnier : Recherches sur l’anatomic des organes végétalifs
des Lécythidacées (In Bull. scient. de France et de Belgique, 1890).
41
arrivé à montrer comment, en dehors de tout autre con-
sidération, les caractères du tissu ligneux peuvent fournir
des données générales fort précises et fort étendues sur
les relations qui existent entre les familles du groupe des
Apétales (1).
Si nous jetons ensuite les yeux sur la thèse de M. Paul
Marié (2), nous constatons que des structures très inégales
correspondent aux genres et aux espèces dont l'apparence
est si irrégulière. Là, le genre anatomique ne cadre pas
toujours avec le genre morphologique; «il est souvent plus
compréhensif et constitue un argument important en
faveur des botanistes qui tendent à diminuer le nombre
des genres. »
De 1881 à 1895, mon regretté et cher Maitre Vesque
publie tour à tour, sur l’anatomie systématique, des
mémoires spéciaux, des travaux généraux, des recherches
expérimentales, et montre, le eas échéant, la parfaite con-
cordance qui existe entre les groupes vraiment naturels et
ceux qu'il peut définir par des caractères anatomiques. La
première monographie de Vesque comprend la descrip-
tion presque complète des espèces de la tribu des Cappa-
rées. Par ce travail, le savant anatomiste avait surtout
pour principal objectif de démontrer que toutes les espè-
ces authentiques peuvent être définies anatomiquement, et
de placer à côté de la diagnose usitée les caractères anato-
miques, infiniment plus précis, dans le cas actuel, que
ceux auxquels on avait eu recours jusqu'à présent.
(1) Constant Houzsenr : Recherches sur la structure comparée du bois
secondaire dans les Apétales (Thèse de Doctorat ; 1893).
(2) Pauz Manié : Recherches sur La structure des Renonculacées (Thèse
de Doctorat ; 1884).
42
L'effet produit par ce mémoire fut consilérable ; il
donna en quelque sorte l'impulsion iritiale aux études systé-
matiques. En effet, l’on voit aussitôt des savants, de natio-
nalités diverses, s'engager dans la même voie. Radikofer
étudie plusieurs Capparidées douteuses en se servant des
clefs dichotomiques que Vesque a placées à la suite de
chaque genre; M. Ljungstrôm s'occupe des Éricacées ;
M. Jôünson, des Protéacées ; M. Hobein, des Acanthacées ;
M. Pirotta, des Oléacées ; M. Gérard, des Pomacées;....etc.
C'est à l’aide des caractères anatomiques que Vesque
parvient à démontrer que les Loganiacées ne peuvent être
maintenues telles que MM. Bentham et Hooker les ont
délimitées ; le genre Buddleia doit en être écarté. « Grâce
à l’anatomie encore, nous dit mon cher Maitre, je suis
parvenu à grouper, à coordonner ou à subordonner les
espèces, de valeur diverse, des genres Vismia et Psoros-
permum, qui jusqu'alors avaient défié la sagacité des
botanistes. » Enfin, il faut lire la monographie des Gutti-
fères de ce même savant et parcourir les 250 planches
qui y sont annexées, pour comprendre le rôle important
et souvent prépondérant de l'anatomie en systématique !
Les Magnoliacées, dont j'ai fait l'étude anatomique
complète, sont admirablement définies par les caractères
internes. On y rencontre des caractères généraux de
famille et des caractères génériques d’un constance remar-
quable. Enfin je suis parvenu à reconnaitre que la tribu
des Euptéléées, créée par Baillon, qui comprend les genres
Euptelea et Trochodendron, et qui est si mal définie
morphologiquement, doit être définitivement écartée de
la famille. C’est encore l'anatomie qui m’a permis de
distraire le genre Trapa de la famille des Onothéracées
pour le placer dans celle des Haloragacées à laquelle il
45
appartient indubitablement, et aussi de considérer le genre
Ludwigia comme un genre transitoire rattachant ces deux
familles; de supprimer le genre Isnardia qui fait double
emploi avec le genre précédent. Les recherches que je fais
en ce moment me démontrent à priori que le genre Rosa
et les espèces qui le composent sont parfaitement carac-
térisés anatomiquement.
Par contre, M. Thouvenin conclut de son étude sur Îa
grande famille des Saxifragacées(Uqu’il n’y aaucun carac-
tère anatomique qui soit constant, et qu'il est impossible
de donner à cette famille une diagnose anatomique. « Il
n'y a pas lieu de s’en étonner, dit-il, puisqu'on n'a pu,
Jusqu'à présent, fournir un résumé de ses caractères
morphologiques sans se heurter aussitôt à de nombreuses
exceptions. » Cette instabilité des caractères anatomiques,
en parfail accord avec la morphologie, tient à des causes
multiples, biologiques, trophiques et autres, que l’on ne
parviendra à élucider qu'en examinant tous les représen-
tants de la famille, et ce, chacun d’eux, sur le plus grand
nombre possible d'individus. Néanmoins, M. Thouvenin
fait observer que les caractères anatomiques ont au moins
autant de valeur que les caractères extérieurs pour mar-
quer les affinités ; c’est même grâce à certains d'entre eux
que lesdifférentes espèces étudiées par M. Thouvenin peu-
vent être enchainées dans une même familie.
M. P. Vuillemin, dans son remarquable mémoire sur
la subordination des caractères de la feuille dans Île
phylum des Anthyllis 2), reconnait aussi, malgré l’incon-
(1) Maurice Taouvenin : Recherches sur la struc'ure des Saxifragacées
(Thèse de Doctorat; 1890).
(2) Pauz Vuiseunx : La subordinalion des caractères de la feuille dans
le phylum des Anthyllis (Thèse de Doctorat ; 1892).
44
stance de structure de l'appareil stomatique, que « l'ap-
préciation des caractères de la feuille n'aurait sans doute
pas permis, à elle seule, de grouper d’une façon parfaite
les Papilionacées, mais qu'elle a sufli pour introduire des
reclifications dans les divisions admises et pour révéler des
connexions imprévues. »
M. Colomb est parvenu à dresser une classification des
Fougères de France en se basant sur leur étude anatomi-
que. Il a spécialement observé et étudié la forme des
faisceaux de la base du pétiole qui lui à fourni les cinq
types Aspidium, Polypodium, Scolopendrium, Pteris et
Osmunda. L'autonomie de ces subdivisions est confirmée
par la morphologie.
Des quelques exemples qui précèdent, il ressort done
clairement que la connaissance des caractères puisés dans
les tissus s’impose aujourd’hui et que l’on doit sérieuse-
ment en encourager la recherche. Le concours mutuel
de l’anatomie et de la morphologie constitue, en effet,
la seule et vraie base de la méthode naturelle taxino-
mique.
Si l’on peut dire maintenant que les classifications éta-
blies depuis les familles jusqu'aux simples espèces inclusi-
vement sont confirmées par l'anatomie, surtout en ce qui
concerne les groupes naturels bien définis, on ne saurait
soutenir avee autant d’énergie qu’il en est de même pour
les ordres, les classes et les embranchements. L'état actuel
de la science ne nous permet pas de prévoir s'il sera
jamais possible d'arriver à ce suprème résultat. La tige
des Monocotylédones qui, par sa structure spéciale, carac-
térisait si bien les plantes de cet embranchement, se
retrouve chez les Thalictrum (Renonculacées).
Il peut se faire, conséquemment, que des caractères
45
phylétiques auxquels on accordait une importance capable
de définir des classes, comportent des exceptions qui en
réduisent notablement la valeur. Les recherches futures
nous l’apprendrons. Il peut se faire aussi, au contraire,
et je l'espère, que de nouveaux caractères, d’un ordre très
élevé, viennent s'ajouter aux renseignements actuels pour
confirmer les données morphologiques. En admettant un
instant que l'anatomie soit impuissante à diagnostiquer les
grands embranchements, cela ne lui enlève pas son
caractère éminemment scientifique. Les classifications
établies ne sont que des groupements mnémotechniques
détruisant le lien ininterrompu qui unit tous les êtres
organisés. Le grand Buffon n’a-t-il pas dit avec justesse :
« La nature n’a ni classes ni genres, elle ne comprend
que des individus; ces genres et ces classes sont l'ouvrage
de notre esprit. » Cet illustre naturaliste rejetait aussi la
notion de lespèce comme devant avoir une existence
réelle. Je ne partage pas cette dernière opinion, car l’en-
tité spécifique à toute sa raison d’être; elle est amplement
démontrée par l'anatomie et l’organographie. Les ressem-
blances collectives qui ont servi à opérer les groupe-
ments, n'impliquent pas toujours une idée de parenté.
L'anatomie nous apprend, en effet, qu'un caractère
donné peut fort bien ne pas se rencontrer chez tous les
représentants d’un même phylum, et se reproduire, avec
une égale expression, chez des individus étrangers à ce
phylum. È
Malgré cela, l’on ne saurait trop admirer le génie des
illustres botanistes qui, spéculant sur les seules données
morphologiques, parvinrent à établir le classement, à des
degrés divers, de toutes les espèces du règne végétal,
avec une sagacité si profonde, que ce classement peut être
_
{
46
considéré comme naturel, étant presque toujours confirmé
par l’anatomie.
Baume-les-Dames, 22 novembre 1896.
M. Th. Durand expose les progrès que la flore du
Congo a faits dans ces derniers temps.
La séance est levée à 9 heures.
COMPTES-RENDUS DES SÉANCES
DE LA
SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE
DE BELGIQUE. |
—2246008—
ANNÉE 1896.
Assemblée générale du 6 décembre 1896.
Présinence pe M. ÉL. MarcHaL.
La séance est ouverte à 2 h. 30 m.
Sont présents: MM. Aigret, Bauwens, Bommer, L. Coo-
mans, V. Coomans, Delogne, De Wildeman, Th. Durand,
Dutrannoit, Errera, M®° Houbion, Jessen, Lochenies,
ÉI. Marchal, Préaux, Vander Bruggen, Van Nerom,
Vanpé et Vindevogel ; Crépin, secrétaire. |
M. Gravis fait excuser son absence.
Le procès-verbal de la séance du 5 mai 1896 est
approuvé.
M. le Président annonce la mort de M. Philogène
Pierrot, membre effectif, décédé à Montmédy le 16 no-
vembre.
M. le Trésorier expose la situation financière de la
Société. Des remerciments lui sont adressés pour les soins
qu’il apporte à sa tâche.
48
M. le Président annonce que le Conseil propose à l’as-
semblée la nomination de M. F.-M. Bailey, colonial bota-
pist of Queensland, en remplacement de feu Ferd. von
Müller. Cette proposition est approuvé et en conséquence
M. Bailey est proclamé membre associé de la Société.
M. Lochenies donne lecture du Compte-rendu de
l’herborisation générale rédigé par M. Troch.
COMPTE-RENDU DE L'HERBORISATION DE LA SOCIÉTÉ
ROYALE DE BOTANIQUE, FAITE LES 27, 28, 29 ET
30 JUIN 1896,
PAR P. Trocx.
Voir Malmedy, la vallée de la Warche, Montjoie et
leurs environs, faire en un mot connaissance avec la flore
de la Prusse wallonne, tel était le but de l’herborisation
de 1896.
La circulaire-programme du 29 mai rappelait les plan-
tes rares et intéressantes qui ont déjà été observées dans
ces parages : la perspective de recueillir ces richesses bota-
niques jointe à la réputation de pittoresque des localités à
explorer étaient deux éléments pour assurer de nombreu-
ses adhésions à nos projets.
Le départ devait avoir lieu le samedi 27 juin, au train
de 1 h. 22 m. arrivant à Francorchamps vers 7 heures du
soir. Ces sages arrangements, qui permettaient aux gens
posés de consacrer leur matinée aux derniers préparatifs
n'étaient pas du goût de certains zélés confrères pour les-
quels il n’est jamais trop tôt pour bien faire, c'est-à-dire
pour herboriser.
Que résulta-t-il de cette divergence d'opinions? Une
49
scission... ni plus ni moins que dans un vulgaire parti
politique. Et au lieu de partir à 1 heure, MM. Crépin,
Coomans frères, De Wildeman, Laureys et Troch s’en
furent à Spa, par le train de 7 heures du matin.
La belle journée de promenade, la délicieuse herbori-
sation dans la « Vallée heureuse », le long du « Ru de
Chawion » ! Ici furent recueillis en bien beaux exem-
plaires :
Menyanthes trifoliata, Drosera rotundifolia, Montia
rivularis, Arnica montana, Polygonatum verticillatum,
Gymnadenia Conopsea, Centaurea montana, Platanthera
bifolia, Potamogeton polygonifolius, Carex pulicaris, Carex
stellulata, Eriophorum angustifolium, Polypodium Dryop-
teris.
Parmi les sphaignes et les mousses humides, notre ami
De Wildeman découvre le gite d'une mignonne colonie
de Wahlenbergia hederacea. Sur les pierres immergées
du ruisseau sont fixés les filaments noirâtres de diverses
algues du genre Lemanea.
Ce fond de Chawion est siattrayant dans sa solitude, si
sauvage d'aspect, que nous hésitons longtemps à le quitter
avant de remonter les croupes boisées qui nous séparent
de Spa.
Un regret est à exprimer au point de vue botanique :
nous ne retrouvons pas le Campanula latifolia que notre
confrère Hardy parait avoir observé là, il y a quelques
années. Et les autres Campanula ne sont pas plus présents
que le C. latifolia!
Par contre, nous rapportons de nos pérégrinations la
conviction absolue que l'air de Spa est réellement « appé-
tissant » (Ô combien fort!) ainsi que nous le déclare le
garçon de l’hôtel de la Chaine d’or. C’est à calmer les
8
50
effets produits sur nos personnes par cet air — qui hausse
l'appétit d’un ton — que nous nous occupämes en atten-
dant Île train de #4 1/2 heures. Celui-ci amenait tous les
autres excursionnistes : Mme Houbion, MM. Dewalque,
Errera, Cogniaux, Lebrun, Vanpé, Lochenies, Laurent,
Nypels, Matagne, Bris, Lonay, ainsi que MM, Collard et
et Halin, botanistes du pays de Verviers.
De Spa à Francorchamps, le train défile devant ces
magnifiques paysages et ces panoramas étendus de Sart et
de Hockay que vous connaissez. C'est en quelque sorte la
banlieue de notre Mont-Blanc, la Baraque Michel, que
nous traversons. |
A Francorchamp, des voitures attendent les excursion
nistes pour la dernière étape du jour. Le passage de la
frontière de Prusse ne s'effectue pas sans difficulté : les
vigilants douaniers découvrent, en effet, que nos papiers
ne sont pas en règle... (Par nos papiers j’entends ceux
servant à la dessiccation des plantes)et qu'ilssont suscep-
bles d’un droit d'entrée total de trente pfennigs! Et nous
payons ce tribut au Zoliverein en formant des vœux pour
que cette belle recette équilibre le budget de l'empire.
Malmedy, ancienne ville du pays de Stavelot, devenue
prussienne en 1815, est située dans un site délicieux, au
confluent de la Warche et de la Warchenne. Du haut du
thier par lequel trois d'entre nous — encore des scission-
naires qui n'ont pas voulu des voitures — arrivent à
pied, la localité est d’une vue charmante. Comme le dit
Jean d’Ardenne dans son Guide « le paysage étoffé, plan-
« tureux d'aspect, d’un vert intense, rehaussé par la teinte
« rougeâtre des terrains forme un contraste singulier avec
« la nature des fagnes environnantes. C’est que non seule-
ment Malmedy occupe un vallon abrité, fertilisé par des
51
« eaux abondantes, mais son territoire constitue dans le
« vieux terrain ardennais du massif de Stavelot un lam-
« beau tout particulier : le poudingue ferrugineux de
« Malmedy. L'action des eaux dans ce massif de grès tria-
« sique à produit de très beaux accidents : la contrée en
« acquiert un attrait spécial. »
Ajoutons que vu à la tombée de la nuit ce tableau est
réellement impressionnant et que l’arrivée par ce chemin
est beaucoup plus recommandable, pour ceux qui ne regar-
dent pas à la fatigue, que par la route des voitures,
Le dimanche matin, nous quittons la ville dès l’aube ;
le train suit un vallon encaissé, de pente assez raide ;
son allure est lente. Nous pouvons reconnaitre les espèces
végétales des prairies et des talus. Deux d’entre elles s'y
montrent surtout abondantes : Geranium sylvaticum et
Sanguisorba officinalis.
A Weismes, la voie ferrée se profile dans la fagne et
c'est une série de bruyères et de tourbières entrecoupées
de bois de sapins ou de quelques pâturages.
La halte de Sourbrodt atteinte, nous nous mettons en
devoir de gagner le village du même nom. Peu de choses
intéressantes à observer le long du chemin : c’est toujours
le même Geranium sylvaticum dans les haies et prairies,
puis des Alchemilla vulgaris, Hypochoeris radicata, ete.
Après trois quarts d'heure de marche, Robertville n'est
plus éloigné et les gorges de la Warche se dessinent
aux confins du haut-plateau que nous occupons: Le pays
va devenir plus accidenté et mieux fourni en richesses
florales.
Voici tout d’abordle Rosa arduennensis, que M. Crépin
nous fait recueillir en parfait état de floraison. Cette trou-
vaille est d'autant plus appréciée que l’espèce devient très
52
rare en Belgique. Ce n’est guère qu'aux environs de
St-Hubert que l'on en a signalé l'existence et M. R. Beau-
jean, un vétéran de la botanique dans ce pays, m’a déclaré
que la plupart de ses stations s’appauvrissent beaucoup ou
sont en voie de disparition : les carrières, sablonnières,
cultures, défrichements, etc., anéantissent peu à peu ce
Rosa dans le Luxembourg.
Après le déjeuner fait à Robertville, l’on se dirige vers
les fameuses ruines de Rhenastein. Dans l’herbe abondent
Gymnadenia Conopsea et Thesium pratense ; dans les haies,
Rosa arduennensis et Centaurea montana, le Montia rivu-
laris dans les filets d'eau et, partout, le Geranium sylvati-
cum accompagnant le Sanguisorba ofjicinalis.
Un délicieux sentier serpente sous bois et, dans les
éclaircies, nous ménage des points de vue splendides sur
les deux rives de la Warche : rochers fantastiques, méan-
dres capricieux, végétation luxuriante, tout est réuni pour
le plus grand plaisir des yeux. Et là croissent :
Ranunculus plalanifolius. Polygonatum verticillatum.
Digitalis ambigua. Calamagrostis arundinacea.
Knautia sylvatica. Poa sylvatica.
Nous parvenons vers midi aux ruines, fièrement cam-
pées sur un roc avancé dominant la vallée. L’antique
donjon féodal est partiellement transformé en guinguette :
l’on y boit de la bière et du lait, l’on y mange des œufs et
du jambon. L’on fait sauter le bouchon là mème où les
quatre fils Aymond fourbissaient leurs armes. O mânes
des preux chevaliers! si vous devez frémir à proportion
de la profanation de vos glorieuses demeures, vous ne
devez guère jouir du repos éternel...
Mais les attractions florales de l'endroit nous empêchent
de faire de trop longues réflexions sur la vanité des choses
D3
humaines et nous làchons le passé pour le présent. Le
Saxifraga caespitosa est là sur les flancs du roc de Rhena-
stein; dans une prairie montueuse, le rare Hypochoeris
maculata nous montre ses larges eapitules dorés ; là abon-
dent encore, en spécimens superbes Thesium pratense,
Meum athamanticum, Gymnadenia Conopsea, Neottia
ovata, Carex pulicaris, Sanguisorba officinalis ; le long
d'un sentier, Genista sagittata, Geranium sylvaticum ; dans
un ruisselet Geum rivale, Chrysosplenium oppositifolium ;
à la lisière du taillis, Ranunculus platanifolius, Centau-
rea montana, Knautia sylvatica Saxifraga caespitosa.
Tous réunis sous le château ruiné, M. Nypels portrai-
ture notre groupe : il nous distribuera ultérieurement
un souvenir durable et du site et de la société.
Descente au fond de la vallée, escalade de la cote d'en
face par une température saharienne : voilà qui corse le
programme et met les excursionnistes en nage. Par bon-
heur, de beaux et nombreux Botrychium Lunaria se
montrent au sommet du coteau : c'estle dédommagement
de nos peines. A cette fougère étrange, succède le très rare
Lycopodium complanatum (pas fertile).
M. Crépin reconnait plus loin la prairie dans laquelle le
Gymnadenia albida avait été recueilli en 1866, lors de
l’une des premières herborisations de la Société; malgré
les plus consciencieuses recherches, cette Orchidée reste
introuvable.
Dans des fanges voisines, nous observons :
Trientalis europaea. Arnica montana.
Vaccinium uliginosum. Thesium pralense.
Oxycoccos palustris. Narthecium ossifragum.
et aussi Carex pauciflora(une seule touffe, par M. Halin).
Peu après ces dernières récoltes, nous parvenons au vil-
4
lage de Chodes. De là à Malmedy le chemin est monotone
pour le botaniste : il ne lui reste qu'à fermer cartable et
vasculum et à hâter le pas.
De retour à l'hôtel — vous ai-je dit que nous étions
descendus au Cheval-Blane? — nous avons l’agréable
surprise de rencontrer M. Alb. Du Bois, l’aimable corres-
pondant de la « Meuse ». Vous avez tous, MM., reçu un
exemplaire du journal auquel il a envoyé une si char-
mante et spirituelle lettre : les détails de son arrivée parmi
nous, de nos hauts faits avec les musiciens de l'en-
droit, de la visite à la kermesse et aux chevaux galo-
pants, elc., ont été notés par lui avec trop d'humour ct
de précision pour que J'y revienne.
Le lundi, notre confrère M. Lochenies partit, escorté
d'un guide, vers Bévercé, à l'effet de rechercher des
lichens : ses trouvailles les plus intéressantes feront l’objet
d’une notice spéciale qu'il se propose de publier uliérieu-
rement.
D’autres botanistes, MM. Cogniaux, Halin, Collard, ren-
trèrent en Belgique, où les rappelaient leurs occupations.
Le restant de la compagnie s’en fut prendre le train
pour Montjoie. Chemin faisant, au delà de Bütgenbach
nous entrevoyons au loin quelques unes des installations
du fameux camp retranché d’Elsenborn. Vous savez à
combien de polémiques passionnées ces ouvrages militai-
res ont donné lieu dans la presse. Machine de guerre dont
il faut se méfier, disent lesuns; simple terrain de manœu-
vres pour les troupes, disent les autres. Et l'encre de
couler.
La visite de Montjoie est des plus attrayante : maisons
curieuses, lignes architecturales originales; gargouilles
bizarres, châteaux ruinés, méandres capricieux de la Roer,
59
pittoresque des rues, alignements imprévus, beauté du
site : tuus les agréments sont réunis pour le voyageur et
l'artiste. Dans d’anciennes demeures, les travaux de seulp-
ture du bois pour rampes d'escalier, limons, balustres,
panneaux et frontons de porte sont surtout remarqua-
bles.
Plusieurs de ces œuvres constituent de vrais régals pour
les yeux et sont des bijoux artistiques de premier ordre.
Tout cela est si captivant que, avouons le sans honte,
la botanique en est totalement oubliée. Mais Pintérêt
archéologique qu’éveille l'aspect de cette petite localité est
si intense que nous espérons bien un pardon complet pour
notre négligence passagére à l’égard de Flore. Et la bonne
chère de l’'Hôtel-de-la-Tour, et le bon vin blane qui s’y
déguste, cela aussi ne nous a-t-il pas attardé un peu plus
qu'il n’eût fallu ?
Ne quittons pas Montjoie sans relater un incident qui
marqua nos pérégrinations sur une des montagnes domi-
nant la petite ville.
Plusieurs d’entre nous suivaient un large. parapet ser-
vant d'enceinte au cimetière. Ne pensant pas mal faire, ils
sautèrent à un moment donné dans le champ de repos pour
en regarder les monuments, les croix et les fleurs. Les
malheureux! ils avaient compté sans un fossoyeur féroce,
cerbère de ces lieux, qui se mit en devoir de dresser
autant de procès-verbaux qu'il y avait de délinquants.
Finir la journée dans les cachots communaux, voilà une
perspective mal joyeuse dans une ville dont le nom pro-
mettait beaucoup mieux! Heureusement que le vigilant
fonctionnaire tendit lui-même une perche, j'allais dire la
main, de sauvetage à nos compagnons. Il expliqua,
en grande ire, que pour modifier ses dispositions peu
56
bienveillantes et sa manière d’interprêter les règlements
municipaux il fallait .... lui offrir un mark par tête.
Intelligent homme! Il se fait des rentes à la fois avec les
morts et les vivants. Nos amis capitulèrent..…
Le restant de la journée se passa en une agréable flà-
nerie, pleine de charmes et pas fatigante du tout.
Et la soirée à Malmedy fut loin d'être morose, ainsi
qu’en témoigne l’ardeur avec laquelle les chevaux galo-
pants des carroussels furent pris d'assaut : de savants et
graves professeurs, de hardis explorateurs — retour du
Congo — ou simplement de joyeux compères se trouvè-
rent réunis en une inoubliable chevauchée.
Après le souper eut lieu la séance extraordinaire de la
Société, sous la présidence de M. Errera. Un compte-rendu
spécial vous en a été lu. Je ne veux remémorer ici que
l'impression produite par l’éloquente allocution de notre
président qui célébra les services rendus à la science par
M'e Anna Libert, l'enfant de Malmedy ; Barthélemy Du
Mortier, le principal de nos fondateurs et François Crépin,
notre toujours vaillant et dévoué secrétaire. Les chaleu-
reux applaudissements et les marques d’assentiment una-
nimes qui aceueillirent la péroraison témoignèrent com-
bien l’orateur avait à la fois touché le cœur et intéressé
l'esprit de ses auditeurs.
Le mardi matin, dislocation générale. Les uns rentrent
en Belgique par Xhoffrais et la Baraque Michel; le plus
grand nombre se fait conduire à Francorchamps, tandis
que d’autres encore se dirigent vers Stavelot.
Tout le monde s'était, au préalable, donné rendez-vous
à l’année prochaine.
M. Errera fait passer sous les yeux des membres la série
97
complète des planches murales concernant la physiologie
végétale qu'il a publiées avec le concours de M. Émile
Laurent. Il donne sur ces magnifiques planches des expli-
cations extrêmement intéressantes (A pplaudissements).
M. Th. Durand fait hommage à la Société de la pre-
mière partie de sa Flore du Congo qu'il a publiée avec la
collaboration de M. le professeur Schinz. M. le Président
fait l'éloge de ce travail.
On procède ensuite aux élections.
MM. Crépin ct Coomans sont respectivement réélus
secrétaire et trésorier.
MM. De Wildeman, Micheels et Troch sont élus mem-
bres du Conseil en remplacemeut de MM. Errera, Lo-
chenies et Rodigas, qui n'était pas rééligibles.
La séance est levée à 4 heures.
BIBLIOGRAPHIE.
A Century of Indian Orchids, by J. D. Hooker (Annals of the
Royal botanic Garden, Calcutta, vol. V). Calcutta, 1895; 1 vol. grand
in-4°, avec 101 planches, en partie coloriées. — On sait que sir Joseph
Hooker a déjà publié, en 1890, un grand travail d'ensemble sur les Orchi-
dées des Indes anglaises, qui fait partie des volumes 5 et 6 de sa Flora of
British India. Mais, dans cet ouvrage, les descriptions, quoique excel-
lentes, sont nécessairement assez brèves; et dans une famille aussi vaste
et aussi difficile que celle des Orchidées, où les espèces de certains genres
se comptent par centaines, ces descriptions ne suflisent pas toujours pour
permettre la détermination certaine de toutes les plantes dont on veut
faire l'étude. L'auteur a, tout le premier, senti la nécessité de compléter
D8
ses descriptions par de bonnes figures, et il en a déjà publié un grand
nombre. C'est ainsi, entre autres, que les 200 planches formant les volu-
mes 21 et 22 de ses 1cones Plantarum, publiés de 1890 à 1894, sont entiè-
rement consacrées aux Orchidées de l'Inde.
Le Jarüin botanique de Calcutta possède une très belle collection
d'aquarelles exécutées par des artistes indigènes et représentant les
plantes de cette vaste et riche colonie anglaise. Cette collection a été con
slamment enrichie par les soins des célèbres botanistes qui ont été à la
tête de ce jardin, depuis Roxburgh, il y a environ un siècle, jusqu’au
Dr King, le directeur actuel. Elle se compose actucllemeut de six à sept
mille dessins, dont environ un millier sont consacrés aux Orchidées. Le
Dr King ayant obtenu Pautorisation de mettre ceux-ci à la disposition de
sir Joseph Hooker, ce dernier s’en servit d'abord pour compléter et recti-
fier les descriptions de sa Flore; puis il fit choix de 101 d’entre eux, qu’il
vient de publier, avec des descriptions et des remarques intéressantes,
dans les Annales du Jardin botanique de Calcutta.
Ces dessins sont accompagnés de nombreuses figures analytiques exécu-
tées d’après les fleurs fraiches et qui ont ainsi de graudes chances d’être
bien exactes; la présente publication constitue ainsi un appoint de très
grande importance pour l'étude des Orchidées de ces régions.
Comme ils ont déjà été employés pour la rédaction d’une partie des
chapitres qui s’y rapportent dans la Flore de l'Inde, on ne peut s'attendre
à trouver ici beaucoup de nouveautés. Nous avons cependant noté les sui-
vantes : Dendrobium serpens, Coelogyne Kingïi, C. longibracteata, Eulo-
phia nuda var. macrantha, var. purpurea et var. À ndersoni, Habenaria
stenopelala var. polytricha.
A titre d'introduction à ce beau travail, le Dr King a inséré dans ce
volume une intéressante notice biographique, avec portrait, sur W. Rox-
burgh, qui fut directeur du Jardin botanique de Calcutta de 1793 à 1813.
A. Cocxraux.
Some new Orchids from Sikkim, by G. Kixc and R. Panruixe,
n°5 { et 2 (Extrait du Journal of the Asiatic Society of Bengal, vol 64 et
65). Deux broch. in-8° ; Caleutta, 1895-1896. — Les montagnes de Sikkim,
dans l’fimalaya, ont une végétation très riche, spécialement en Orchi-
dées. Dans ces notices, les auteurs se sont proposé de faire connaitre les
espèces nouvelles de cette fimille découvertes récemment dans ces
régions, principalement par M, Pantling.
29
La première note contient la description de 33 espèces nouvelles, et la
seconde de 31. Parmi ces dernières, 3 se rapportent aux Listera, genre
qui n’était pas encore connu dans les Indes anglaises, ct une au genre
Corysanthes, qui a son centre de dispersion en Australie et n’avait jamais
été signalé plus au nord que dans la province de Perak (péninsule Ma-
laise).
Deux genres nouveaux sont aussi décrits dans le second mémoire : le
Didiciea King et Prain, qui se rapproche des Tipularia et Corallorhiza,
et le Pan!lingia Prain, voisin des Limodorum. Le premier a une étymologie
bien curieuse : il est fondé sur une espèce qui fut récoltée en premier lieu
par le D: D. D. Cunningham; et comme il existe déjà depuis longtemps
un genre Cunninghamia, le nom générique nouveau a été formé à l’aide
des trois initiales du collecteur, prononcées à la manière anglaise (dé,
di, ci).
Ajoutons que les auteurs se proposent de publier prochainement, sur les
Orchidées de la même région himalayenne, un grand travail d'ensemble,
richement illustré, qui sera certainement accueilli avec plaisir par tous les
orchidophiles. A. Cocxiaux.
TABLE DES MATIÈRES
CONTENUES DANS LE TOME XXXV.
PREMIÈRE PARTIE,
Census Chytridinaearum, par É. Wildeman QUES
Observations sur quelques espèces de genre Faucheria, par É. De
Wildeman, UNITÉ A > le
Lichens récoltés par M. Delogne, priniplement de les en
belges, par G. Lochenies =
Mousses nouvelles de l’Amérique du Nord, par F. Rens et
J. Cardot (suite) .
Fungi aliquot brasilienses phyllogeni, auctore r. fe Ste
Revision des Roses des herbiers de Lejeune et de Mlle Libert, par
François Crépin . De :
Primitiae florae costaricensis, par Th. De et H. Pittier Quito).
Musei exotici novi vel minus cogniti a F. Renauld et J. Cardot
descripti .
DEUXIÈME PARTIE,
Conseil d’administration pour l’année 1896.
Séance mensuelle du 11 janvier 1896 .
Sur la présence du Tragopogon orientalis L,. ne ls aile
de la Meuse en Belgique, par P. Troch. :
Note sur une Hépatique méconnue (Cephalozia RUE
folia Dwrt.), par C.-H. Delogne.
Séance mensuelle du 8 février 1896. . . .-.
Séance mensuelle du 14 mars 1896 . . .
Description d’une nouvelle espèce de foie dune par
Francois Crépin ER
Séance mensuelle du 11 avril 1896 . . . . . . . . . .
dssemblée générale du 3 mai 1896. . . +. . . . . + o
Pages.
7
71
62 L A4
Séance extraordinaire tenue à Malmedy le 29 juin 1896. . . .
Bibliographie. . . . ONE PE EE
Séance mensucile du 10 octobre 1896 MENT A Ce AR
Liste des plantes vasculaires observées dans " terrains
Jurassiques de la province de Luxembourg, par Ch. Even
Séance mensuslle du 14 novrmbre 1896 . RE: :
Les classifications établies depuis les grande bete te
jusqu'aux simples espèces, sur les seules données de !a
morphologie, sont-elles confirmées ou infirmées par l’ana-
fomie?.- par PPaRmCner Me te
Assemblée générale du 6 décembre 1896. . . . . . . . .
Compte-rendu de l’herborisation de la Société faite les 27,
28,20 'et 50 juin1806, par P: Troch 0° 0. 00e
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