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Full text of "Bulletin des sciences mathématiques"

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BULLETIN 


SCIENCES  MATHÉMATIQUES 


ASTRONOMIQUES. 


PARIS.  -  IMPRIMERIE  DE  GAUTHIER-VILLARS, 

Quai  des  Augustins,  55. 


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BIBLIOTHÈQUE  DE  L'ÉCOLE  DES   HAUTES   ÉTUDES, 

PUBLIÉE  SOUS  LES  AUSPICES  DU  MINISTERE  DE  l'iNSTRUCTION  PUBLIQUE. 


BULLETIN 


SCIENCES  MATHÉMATIQUES 


ASTRONOMIOLiES, 

RÉDIGÉ  PAR  IVm.  G.  DARBOUX,  J.  HOÛEL  ET  TANNERY, 


AVEC    L.V    COLLABORATION   DE 


MM.    ANDRE,    BATTAGLINI,   BOUGAIEF,    BROCARD,    KLEIN,   LAISANT,    LAMPE, 
LESPIAULT,  POTOCKI,  RADAU,  WEYR,  ETC., 

sous    LA    DIRECTION    DE    LA    COMMISSION    DES    HAUTES    ÉTUDES. 


TOME  ONZIÈME.-  SECOND   SEMESTRE  1876. 


PARIS, 

GAUTHIER-VILLARS ,  IMPRIMEUR-LIBRAIRE 

DU    BUREAU    DES    LONGITUDES,    DE    l'ÉCOLE    POLVTEC UNIQUE , 
SUCCESSEUR  DE  MALLET-BACHELIER, 

Quai  des  Aiigustins,  55. 


1876 


/ 

Digitized  by  tfié  Internet  Archive 

in  2010  with  funding  from 

University  of  Ottawa 


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http://www.archive.org/details/bulletindesscien11fran 


COMMISSION  DES  HAUTES  ÉTUDES. 


mi.  CHASLES,  président. 
BERTRAND. 
HERMITE. 
SERRET. 
PUISEUX,  secrétaire. 


LISTE  DES  COLLABORATEURS  DU  BULLETIN. 


MM.  B.viLL.viD,  professeur  au  Lycée  Charlemagne. 
Battaglim,  professeur  à  TUniversilé  de  Rome. 
Beltrami,  professeur  à  l'Université  de  Rome. 
Bertra>d  (J.),  secrétaire  perpétuel  de  l'Académie  des  Sciences. 
Bonnet  (0.),  membre  de  l'Institut. 
Bouquet,  membre  de  l'Institut. 
Brocard,  capitaine  du  Génie  à  Alger. 
Clebsch,  professeur  à  l'Université  de  Gôttingue. 
De  Tilly,  capitaine  d'Artillerie,  à  Bruxelles. 
De  la  Rue,  professeur  à  l'Université  Kharkof. 
Dewulf,  commandant  du  Génie,  aux  îles  d'Hyères. 
Hermite,  membre  de  l'Institut. 
Imschenetskv,  professeur  à  l'Université  de  Kharkof. 
Klein,  professeur  à  l'Université  d'Erlangen. 
Laguerre,  répétiteur  à  l'École  Polytechnique. 
Lampe,  professeur  à  Berlin. 
Laurent  (H.),  répétiteur  à  l'École  Polytechnique. 
Lie,  professeur  à  l'Université  de  Christiania. 
LiNDELOF,  professeur  à  l'Université  de  Helsingfors. 
LiPSCHiTZ,  professeur  à  l'Université  de  Bonn. 
Mannheim,  professeur  à  l'École  Polytechnique. 
Mansion  (P.),  professeur  à  l'Université  de  Gand. 
Padova,  professeur  à  Pise. 
Pellet,  professeur  au  Lycée  de  Bourg. 
PoTOCKi,  licencié  es  Sciences,  à  Bordeaux. 
Rayet,  professeur  à  la  Faculté  des  Sciences  de  Bordeaux. 
Resal,  membre  de  l'Institut. 
Serret  (J.-A.),  membre  de  l'Institut. 
Simon  (Ch.),  professeur  au  Lycée  Louis-le-Grand. 
Tisserand,  directeur  de  l'Observatoire  de  Toulouse. 
Wetr  (Em.),  professeur  à  l'Institut  Polytechnique  tchèque. 
Wolf  (R.),  professeur  à  Zurich. 
Zeuthen,  professeur  à  l'Université  de  Copenhague. 


MLLETIN 


SCIENCES  MATHÉMATIQUES 


ASTRONOMIQUES. 


REVUE   BIBLIOGRAPHIQUE. 

GLAISHER  (J.-W,-L.),  Reporter.  —  Report  of  the  Commutée  on  Mathema- 
TicAL  Tables,  consisting  of  Prof.  A.  Cayley,  Prof.  G. -G.  Stokes,  Prof. 
sir  W.  Thomson,  Prof.  H.-J.-S.  Smith,  Mr.  J.-W.-L.  Glaisher.  —  London, 
1873.  Printed  by  Taylor  and  Francis,  in-8°,  i-5  p. 

Un  astronome  viennois,  qui  a  visité  les  Etats-Unis  pendant  l'été 
de  1873,  rapporte  qu'il  a  vu,  dans  le  jardin  d'un  Observatoire 
( l'Observatoire Dudley,  à  Albany),  une  machine  à  calculer  suédoise 
occupée  à  calculer  des  Tables  de  réfraction  sous  l'impulsion  d'un 
moulin  à  vent.  Ce  simple  fait  ouvre  toute  une  perspective  d'avenir  : 
c'est  peut-être  pour  les  Sciences  mathématiques  un  pas  compa- 
rable à  celui  qui  a  été  fait  en  industrie  par  l'introduction  des  ma- 
chines-outils. Les  Tables  de  toutes  sortes  qui  nous  épargnent  la 
peine  de  calculer  dans  chaque  cas  les  valeurs  numériques  des 
diverses  fonctions  ne  sont  autre  chose  que  des  machines  d'une 
espèce  particulière  -,  mais  ces  machines  ne  sont  encore  ni  assez 
nombreuses  ni  assez  puissantes,  et  cela  sans  doute  parce  qu'elles 
coûtent  trop  cher  à  construire.  C'est  pourquoi  il  faut  nous  réjouir 
de  voir  surgir  des  inventions  qui  permettent  de  les  fabj-içuei'  plus 
vite  et  à  moins  de  frais. 

Lorsqu'on  songe  à  l'immense  quantité  de  matériaux  accumulés 
depuis  près  d'un  siècle  par  le  zèle  des  observateurs,  matériaux  qui 
vieillissent  et  perdent  chaque  jour  en  valeur  en  attendant  qu'on 


8  BULLETIN  DES  SCIENCES 

puisse  les  réduire  et  les  discuter,  on  ne  peut  en  effet  s'empêcher  de 
souhaiter  que  le  travail  de  ces  réductions  soit  simplifié  et  rendu 
abordable  par  la  construction  de  Tables  appropriées.  Jusqu'à  pré- 
sent les  Tables  auxiliaires  en  usage  parmi  les  astronomes,  les  météo- 
rologistes, les  physiciens,  ne  sont  guère  encore  que  des  outils  pri- 
mitifs, qui  permettent  d'aller  plus  vite  en  besogne,  mais  qui  sont 
loin  d'épargner  les  calculs.  Que  de  chiffres  à  remuer,  par  exemple, 
pour  réduire  le  lieu  apparent  d'une  étoile  à  son  lieu  moyen  ou 
réciproquement  !  Que  d'opérations  à  faire,  tout  en  nous  aidant  des 
Tables  connues,  pour  nous  débarrasser  des  effets  de  la  précession,  de 
la  nutation,  de  l'aberration,  puis  de  la  réfraction  et  du  mouvement 
propre,  et  parfois  de  la  parallaxe  annuelle  !  Quelle  perte  de  temps 
et  quelle  source  d'erreurs  que  ces  opérations  multiples  et  fasti- 
dieuses ! 

Evidemment  les  Tables  auxiliaires  auraient  besoin  d'être  spécia- 
lisées davantage  •,  le  temps  et  le  travail  qu'on  y  consacrerait  seraient 
regagnés  au  centuple  par  l'économie  de  temps  et  d'argent  qui  en 
résulterait  pour  la  réduction  des  observations. 

D'un  autre  côté,  que  de  fonctions  dont  l'analyse  a  découvert  et 
développé  les  admirables  propriétés  attendent,  pour  devenir  vrai- 
ment utiles,  pour  obtenir  droit  de  cité  dans  les  bureaux  de  calcul, 
que  des  Tables  suffisamment  étendues  et  commodes  permettent  d'en 
faire  couramment  usage  ! 

Le  moment  est  donc  venu,  ce  semble,  de  faire  l'inventaire  géné- 
ral de  ce  qu'on  possède  en  matière  de  Tables,  de  déterminer  ce  qui 
reste  à  faire  et  surtout  ce  qui  est  urgent,  puis  d'attaquer  résolu- 
ment la  confection  des  Tables  que  les  besoins  de  la  Science  récla- 
ment aujourd'hui. 

C'est  ce  qu'a  compris  l'Association  Britannique  pour  l'avance- 
ment des  Sciences,  et  c'est  de  cette  préoccupation  qu'est  né  un 
premier  Rapport  présenté  à  l'Association  en  1872,  à  la  réunion  de 
Brighton,  par  une  Commission  composée  de  MM.  Cayley,  Stpkes, 
Thomson,  Smith,  membres  de  la  Société  Royale  de  Londres,  et  de 
M.  J.-W.-L.  Glaisher,  rapporteur. 

Ce  Rapport,  qui  a  été  imprimé  en  iSjS,  après  avoir  reçu  quelques 
développements  nouveaux,  remplit  i  y5  pages  5  il  n'y  est  encore 
question  que  des  Tables  mathématiques  proprement  dites,  qui  sont 
d'un  usage    énéral  dans  toutes  les  branches    des    Mathématiques 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.         9 

pures  ou  appliquées.  Très-concis,  très-substantiel,  il  entre  en  ma- 
tière sans  préambule  :  «  La  Commission  a  été  nommée  en  vue  d'un 
double  objet  :  1°  former  un  Catalogue  aussi  complet  que  possible 
des  Tables  mathématiques  qui  existent  5  2°  réimprimer  ou  con-' 
struire  les  Tables  qui  seraient  nécessaires  aux  progrès  des  Sciences 
tnatbématiques  )). 

Les  Rapports  du  Comité  des  Tables  paraîtfont  dans  le  Compte 
rendu  annuel  des  réunions  de  l'Association  Britannique-,  mais  pour 
les  Tables  on  a  décidé  qu'elles  seraient  imprimées  à  part,  et  livrées 
à  la  publicité  au  fur  et  à  mesure  de  leur  impression.  Comme  elles 
sont  stéréotypées,  les  clicliés  de  ces  Tables  restent  entre  les  mains 
du  Comité,  qui  se  propose  de  les  réunir  plus  tard  en  volume.  Le 
format  choisi  est  rin-4°  des  Transactions  Philosophiques  de  la  So- 
ciété Royale;  il  permettra  de  donner  sur  la  même  page  les  valeurs 
des  fonctions  et  jusqu'aux  trois  premières  différences . 

On  voulait  d'abord  commencer  par  l'impression  des  Tables  d'ex- 
ponentielles ou  antilogarithmes  hyperboliques  (e'^ete"^)  et  des 
sinus  et  cosinus  hyperboliques,  dont  M.  Glaisher  avait  entrepris  la 
construction  avant  la  nomination  du  Comité.  On  se  proposait  ensuite 
d'alDorder  le  calcul  des  fonctions  de  Bessel  et  des  fonctions  ellipti- 
ques 5  mais  on  a  préféré  ajourner  les  fonctions  hyperboliques  pour 
permettre  à  M.  Glaislîer  de  consacrer  tout  son  temps  à  l'achève- 
ment des  Tables  des  fonctions  elliptiques,  dont  la  publication  a  paru 
plus  urgente. 

Dresser  l'inventaire  complet  des  Tables  numériques  déjà  exis- 
tantes était  avant  tout  chose  indispensable  5  car  ces  Tables  sont  épar- 
pillées dans  les  divers  Recueils  spéciaux,  dans  les  publications  des 
nombreuses  Sociétés  savantes,  etc.,  et  il  n'est  pas  facile  de  s'assurer, 
dans  chaque  cas  particulier,  si  telle  Table  qu'il  paraît  utile  de  faire 
construire  n'a  pas  été  déjà  publiée  quelque  part.  Si,  dans  toutes  les 
parties  de  la  Science,  il  est  malaisé  de  savoir  exactement  ce  qui  a 
été  déjà  fait,  ici  la  difficulté  est  encore  augmentée  par  cette  circon- 
stance, que  souvent  le  titre  que  portent  certaines  Tables  en  cache  la 
véritable  nature,  ou  du  moins  ne  suffit  pas  pour  la  faire  deviner. 
Des  Tables  numériques  destinées  à  telle  application  spéciale  seraient 
parfois  d'un  grand  usage  pour  des  calculs  d'une  nature  toute  diffé- 
rente, et  il  arrive  ainsi  que  l'astronome  ou  le  physicien  regrette  le 
manque  d'une  Table  qui  existe  depuis  longtemps,  déguisée  sous  un 


10  BULLETIN  DES  SCIENCES 

nom  qui  déroute  les  reclierclies,  et  même  qu'il  se  décide  à  la  calcu- 
ler à  nouveau  pour  l'objet  qu'il  a  en  vue,  perdant  ainsi  un  temps 
précieux  à  refaire  un  travail  fait  avant  lui.  On  sait  déjà,  par  exem- 
ple, que  l'intégrale 

e"*'  dx, 


J  X 


qui,  réduite  en  Tables,  sert  à  la  détermination  de  l'erreur  probable 
dans  la  méthode  des  moindres  carrés,  joue  également  un  rôle 
important  dans  la  théorie  de  la  réfraction  astronomique  (  ^  )  et  dans  la 
théorie  de  la  chaleur,  de  sorte  que  la  même  Table  peut  servir  pour 
les  recherches  en  apparence  les  plus  hétérogènes.  De  même  les 
recueils  de  Tables  nautiques  donnent  les  logarithmes  des  sinus 
verses  et  des  cosécantes  sous  le  titre  de  «  Tables  pour  le  calcul  de 
la  latitude  par  deux  hauteurs  du  Soleil  »,  etc.  Il  est  donc  évident 
qu'avant  toute  chose  il  était  nécessaire  de  former  un  Catalogue 
des  Tables  existantes  avec  indication  exacte  de  leur  nature  et  de 
leur  contenu. 

Le  Catalogue  du  Comité  doit  comprendre  toutes  les  Tables  nu- 
mériques qui  de  près  ou  de  loin  appartiennent  aux  Sciences  mathé- 
matiques ou  paraissent  propres  à  faciliter  des  recherches  qui  en 
relèvent  \  mais  on  laissera  de  côté  toutes  celles  dont  les  nombres  ou 
seulement  les  données  fondamentales  sont  d'une  nature  empirique, 
c'est-à-dire  empruntées  à  l'observation  ou  à  l'expérience,  comme 
aussi  toutes  celles  qui  concernent  des  applications  spéciales  qu'on 
ne  saurait  classer  dans  les  Sciences  mathématiques. 

C'est  ainsi  qu'on  a  cru  devoir  exclure  la  plupart  des  Tables 
astronomiques,  les  Catalogues  d'étoiles,  les  Tables  -de  réfraction, 
les  Tables  qui  dépendent  de  la  figure  de  la  Terre,  etc.,  les  données 
de  ces  Tables  étant  essentiellement  dérivées  de  l'observation.  On  a 
également  laissé  de  côté  les  Tables  des  équivalents  chimiques,  des 
poids  spécifiques,  les  Tables  de  conversion  des  poids  et  mesures, 
celles  qui  servent  au  calcul  de  la  longitude  en  mer,  les  Tables  de 
mortalité,  enfin  celles  qui  se  rapportent  aux  assurances  ou  qui  sont 
destinées  aux  calculs  commerciaux,  sauf  quelques-unes  qui  offrent 


(')  yoir,  par  exemple,  Kramp,  Analyse  des  réfractions  astronomiques  et  terrestres. 
Leipsic  et  Paris,  an  VII. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  ii 

un  certain  intérêt  au  point  de  vue  des  Mathématiques  pures,  comme 
par  exemple  les  Tables  d'intérêts  composés,  qui  peuvent  être  envi- 
sagées comme  des  Tables  de  puissances,  ou  certaines  Tables  nauti- 
ques qui,  malgré  leur  titre  annonçant  un  usage  tout  spécial,  sont 
simplement  des  Tables  trigonométriques.  Même  pour  les  Tables  de 
logarithmes,  etc.,  le  rapport  n'a  pas  la  prétention  d'être  absolu- 
ment complet  :  M.  Glaisher  déclare  expressément  qu'il  s'esl  dis- 
pensé de  mentionner  une  foule  d'Ouvrages  du  siècle  dernier  qui 
lui  ont  paru  dénués  d'intérêt,  ainsi  que  des  Tables  italiennes,  espa- 
gnoles, etc.  (il  aurait  pu  ajouter  :  françaises  et  allemandes)  relati- 
vement récentes,  qu'il  n'a  pu  se  procurer  (*). 

Avant  d'entreprendre  la  description  des  diverses  Tables  numé- 
riques qui  existent,  il  fallait  s'entendre  sur  une  classification  ration- 
nelle. Le  Comité  adopta  la  classification  suivante,  qui  est  due  à 
M.  Cayley. 

A.  —  Tables  auxiliaires  pour  les  calculs  qui  se  font  sans  logarithmes. 

1.  Multiplication. 

2.  Quarts  de  carrés. 

3.  Carrés,  cubes  et  puissances  suivantes  ;  valeurs  réciproques,  etc. 

B.  —  Logarithmes  et  fonctions  circulaires.  * 

4.  Logarithmes  vulgaires  et  antilogarithmes;  logarithmes  d'addition  et  de 
soustraction,  etc. 

5.  Fondions  circulaires  (sinus,  cosinus,  etc.),  valeurs  naturelles;  longueurs 
des  arcs  de  cercle. 

6.  Logarithmes  des  fonctions  circulaires. 

C.  —  Fonctions  exponentielles. 

7.  Logarithmes  hyperboliques. 

8.  Antilogarithmes  hyperboliques  {(f)  et  logtang  (  45°  h-  -  9  )  ;  sinu^el  cosinus 
hyperboliques,  etc.  ;  valeurs  naturelles  et  logarithmes. 


(')  On  verra  plus  loin  que,  parmi  les  Recueils  oubliés  dans  le  Rapport,  il  y  en  ado 
fort  répandus  et  qui  méritent  de  l'être.  Ces  lacunes,  que  les  ressources  immenses  de 
l'Association  Britannique  auraient  pu  mettre  la  Commission  en  ét;it  de  combler,  nous 
semblent  ôtcr  au  Catalogue  actuel  une  partie  de  sa  valeur.  C'est  surtout  en  cette 
occasion  que  l'on  peut  reconnaître  l'utilité  de  cultiver  avec  plus  de  soin  la  Bibliographie 
mathématique. 


12  BULLETIN  DES  SCIENCES 

D.  —  Constantes  algébriques. 

9.  Valeurs  exactes  en  nombres  entiers  ou  fractionnaires  :  nombres  de  Ber- 
noulli,  A"o"',  ....  CoetBcients  binominaux. 

10.  Valeurs  approchées  en  fractions  décimales,  pour  le  calcul  des  développe- 
ments en  séries. 

E.  —  Constantes  transcendantes. 

il.  Les  nombres  e,  t:,  y,  . . . ,  avec  leurs  puissances,  et  fonctions  de  ces  nom- 
bres. 

F.  —  Fonctions  ARITHMÉTIQUES  ((7r//A/«o/oj^/c«/). 

12.  Diviseurs,  nombres  premiers.  Racines  premières.  Canon  arithmeticus ,  etc. 

13.  Équation  de  Pell. 

14.  Décompositions. 

13.  Formes  quadratiques,  a^  -^0-, Décomposition  des  nombres  en  carrés, 

cubes,  bicarrés,  etc. 

16.  Formes  binaires,  ternaires,  etc.,  quadratiques,  etc. 

17.  Théories  complexes. 

G.  —  Fonctions  transcendantes. 

18.  Fonctions  elliptiques. 

19.  Fonctions  r  ( intégrales  eulériennes). 

20.  Sinus  intégral,  cosinus  intégral,  logarithme  intégral. 

21.  Fonctions  de  Bessel,  etc. 

22.  Coefficients  des  perturbations  pour  des  valeurs  données  de  — ,• 

23.  Transcendantes  logarithmiques. 

24.  Mélanges. 

Le  seul  moyen  sûr  de  découvrir  toutes  les  Tables,  comprises  dans 
cette  classification,  qui  ont  été  publiées,  c'était  de  parcourir  l'un 
après  l'autre  tous  les  volumes  des  Recueils  scientifiques  mention- 
nés dans  la  liste,  cjui  se  trouve  en  tête  du  Catalogue  of  scientijic 
Papers,  imprimé  j)ar  la  Société  Royale,  sans  négliger  de  consulter 
les  catalogues  des  libraires  étrangers.  Il  s'agissait  là  de  compulser 
avec  attention  bieu  des  milliers  de  volumes,  et  l'on  comprend 
qu'une  pareille  besogne  demande  des  années.  Heureusement  que 
cette  difficulté  n'existait  pas  pour  certaines  catégories  de  Tables, 
comme  celles  qui  sont  comprises  dans  les  groupes  A,  B,  C  7,F  12, 
ces  sortes  de  Tables  ayant  été  généralement  publiées  à  part,  dans 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  i3 

des  volumes  spéciaux.  On  pouvait  donc  espérer  d'acliever  cette 
partie  du  Rapport  dans  un  délai  assez  rapproché,  et  c'est  en  effet  la 
partie  qui  a  été  présentée  à  l'Association.  On  se  voyait  ainsi  forcé 
d'abandonner  l'ordre  indiqué  par  la  classification  de  M.  Cayley  -, 
mais  cette  classification  sera  rétablie  dans  ses  droits  lorsqu'on  dres- 
sera l'index  général  des  divers  Rapports. 

Au  point  de  vue  purement  pratique,  les  diverses  Tables  peuvent 
évidemment  se  classer  comme  il  suit  : 

1*'  Tables  auxiliaires  [subsidiajy  Tables)^  destinées  à  faciliter 
les  calculs,  mais  sans  intérêt  par  elles-mêmes  :  telles  sont  les  Tables 
de  logarithmes,  les  Tables  trigonométriques,  les  Tables  de  multi- 
plication, etc;  presque  toutes  ces  Tables  ont  été  publiées  à  part. 

2°  Tables  définitives  [concliisive  Tables)^  dont  les  nombres  ont 
de  l'intérêt  par  eux-mêmes  ;  cette  catégorie  comprend  :  (a)  les  Tables 
de  fonctions  continues,  qui  sont  généralement  des  intégrales  défi- 
nies ;  {b)  les  Tables  qui  se  rattachent  à  la  théorie  des  nombres. 

C'est  sur  la  première  de  ces  divisions  que  roule,  comme  nous 
l'avons  déjà  dit,  le  premier  Rapport  présenté  à  l'Association  Bri- 
tannique par  la  Commission.  On  a  soin  d'ailleurs  de  nous  avertir 
que  ce  travail  n'a  qu'un  caractère  essentiellement  provisoire,  et 
qu'on  se  propose  de  le  compléter  un  jour  par  un  R^apport  supplé- 
mentaire. 

Le  nombre  des  Tables  comprises  dans  cette  première  division,  et 
qui  sont  décrites  dans  le  Rapport,  est,  soit  dit  en  passant,  beaucoup 
plus  grand  que  celui  des  Tables  de  la  seconde  division  ;  en  revanche, 
elles  n'exigent  pas,  comme  ces  dernières,  des  explications  détail- 
lées. Presque  toutes  ont  été  publiées  dans  des  ouvrages  séparés  5 
cinq  ou  six  seulement  sont  mentionnées  dans  le  Rapport,  qui  ont  été 
insérées  dans  des  Recueils  périodiques.  Au  contraire,  c'est  là  qu'il 
faudra  chercher  presque  toutes  les  Tables  qui  forment  la  deuxième 
division . 

Dès  le  principe,  mais  contrairement  aux  intentions  primitives, 
le  Rapport  a  pris  la  forme  d'un  compte  rendu  bibliographique.  H  ne 
pouvait  en  être  autrement.  Tandis,  en  effet,  que,  dans  une  science 
qui  se  développe,  les  livres  anciens  sont  bientôt  détrônés  par  les 
livres  nouveaux,  et  n'ont  plus  qu'un  intérêt  historique,  une  Table 
numérique  représente  une  quantité  de  travail  une  fois  fait  et  qui, 
s'il  a  été  bien  fait,  l'a  été  pour  tout  jamais.  C'est   un   capital,  au 


i4  BULLETIN  DES  SCIENCES 

même  titre  que  l'or  en  barre  qui  a  été  extrait  des  entrailles  de  la 
terre.  Beaucoup  de  Tables  qui  datent  du  xvii^  siècle  ont  conservé 
leur  pleine  utilité  :  V Arithmetica  logarithmicade  Vlacq  (  1628)  est 
encore  la  meilleure  Table  de  logarithmes  à  dix  décimales,  et  le  Ca- 
non sinuuni  de  Pitiscus  (  1 6 1 3  )  la  meilleure  Table  des  sinus  naturels  ; 
on  peut  dire  la  même  chose  du  Canon  triangulorinn  logavithmi- 
ciis  (logarithmes  naturels),  publié  par  Ursinus  en  i624.TeJleTable 
a  été  calculée  en  vue  d'un  but  spécial,  lequel  dans  la  suite  a  perdu 
son  intérêt  ;  elle  n'en  est  pas  moins  l'expression  d'une  certaine 
quantité  de  vérités  abstraites,  et  elle  garde  à  ce  titre  une  certaine 
valeur,  et  pourra,  un  jour  ou  l'autre,  être  utilisée  pour  une  appli- 
cation nouvelle  et  imprévue.  C'est  pour  toutes  ces  raisons  qu'on  n'a 
pas  jugé  inutile  d'entrer  dans'  quelques  détails  bibliographiques, 
même  sur  les  Recueils  de  Tables  anciens  qui,  à  première  vue,  ne 
paraissaient  pas  offrir  une  grande  importance.  On  s'est  notamment 
efforcé  de  fournir  des  indications  sur  le  degré  d'exactitude  qu'il  est 
permis  d'attribuer  à  ces  Recueils. 

On  a  aussi  profité  de  l'occasion  pour  donner  une  description 
quelque  peu  détaillée  de  divers  ouvrages  qui  jouent  un  rôle  mémo- 
rable dans  l'histoire  des  Mathématiques  et  qui  sont  généralement 
décrits  d'une  manière  fort  inexacte.  Des  détails  de  ce  genre  étaient 
d'autant  plus  nécessaires  que  les  titres  des  ouvrages  sont  souvent 
trompeurs.  Sous  le  titre  de  «  Tables  de  logarithmes  à  huit  déci- 
males »,  on  rencontre  des  Tables  à  cinq  décimales,  avec  une  for- 
mule pour  calculer  les  trois  autres,  La  Table  de  logarithmes  pu- 
bliée par  Steinberger  en  1840  prétend  donner  les  logarithmes  de 
tous  les  nombres  depuis  i  jusqu'à  1 000000,  mais  elle  s'arrête  en 
réalité  à  10000  5  l'interpolation  doit  faire  le  reste  !  D'autres  fois  un 
Catalogue  de  librairie  annonce  une  «  Table  des  diviseurs  des  nom- 
bres depuis  1  jusqu'à  1 000000  »,  et  oublie  d'ajouter  qu'il  ne  s'agit 
que  de  la  première  section  (i  à  iSoooo  ),  qui  a  été  seule  pidiliée  -, 
et  ainsi  de  suite. 

Dans  les  premiers  temps  qui  suivirent  l'invention  des  loga- 
rithmes, l'usage  était  d'inscrire  le  nom  de  Neper  en  tête  des  Tables 
et  d'y  ajouter  celui  de  Briggs  quand  le  livre  renfermait  des  loga- 
rithmes vulgaires.  C'est  de  là  qu'est  venue  l'erreur  assez  commune 
qui  consiste  à  attribuer  à  Briggs  ou  à  Neper  Y  Arithmetica  d'Adrien 
Vlacq.  Si  l'on  ajoute  à  cela  les   cent  manières  différentes  dont  les 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  i5 

contemporains  orthographiaient  les  noms  des  premiers  inventeurs 
des  logarithmes,  on  comprendra  aisément  que  les  rapporteurs  aient 
eu  quelque  peine  à  débrouiller  les  informations  concernant  les  pre- 
miers Recueils  de  Tables  logarithmiques. 

Des  Notices  bibliographiques  sur  ces  vieux  livres  forment  un  élé- 
ment important  de  l'Histoire  des  Sciences  mathématiques  en  géné- 
ral, et  elles  ont  d'autant  plus  de  prix  que  les  renseignements  que 
l'on  ti'ouve  dans  les  Recueils  bibliographiques  sont  souvent  peu 
dignes  de  confiance.  «L'examen  d'un  grand  nombre  d'Ouvrages 
spéciaux  qu'il  nous  a  fallu  consulter  »,  dit  M.  Glaisher,  «  a  montré 
combien  sont  inexacts,  non-seulement  dans  les  détails,  mais  encore 
dans  les  faits  importants,  les  renseignements  bibliographiques 
qu'on  rencontre  chez  la  plupart  des  écrivains.  Si  nous  exceptons 
Del  ambre,  Lalande  [Bibliographie  astronomique)  et  de  Morgan, 
on  peut  dire  hardiment  qu'il  n'est  pas  un  seul  écrivain  sur  la  ma- 
tière auquel  on  puisse  se  fier  complètement  (*).  Ceux  qui  ont  eu  l'oc- 
casion d'élucider  un  point  d'histoire,  comme  par  exemple  l'inven- 
tion des  logarithmes,  peuvent  seuls  juger  du  peu  de  souci  qu'on 
avait  de  l'exactitude  avant  le  commencement  du  siècle  présent,  qui 
peut  être  considéré  comme  l'aurore  d'un  âge  plus  scrupuleux  ». 

Parmi  les  listes  de  Tables  mathématiques  dressées  par  divers 
érudits  avant  la  noinination  du  Comité  de  l'Association  Britanni- 
que, la  plus  complète  était  celle  que  de  Morgan  avait  donnée 
en  i84'2,  à  l'article  Table  de  la  Penny  Cjclopœdia,  et  qu'il 
avait  ensuite  fait  réimprimer  avec  beaucoup  d'additions,  dans 
l'Encyclopédie  de  Kniglit  [English  Cjclopœdia)^  en  1861.  Cette 
liste  renferme  4^7  Tables,  dont  beaucoup  cependant  étaient  en 
dehors  du  cadre  de  ce  Rapport. 

On  a  puisé  en  outre  des  indications  plus  ou  moins  précieuses 
dans  les  Ouvrages  suivants  : 

Heilbronner.  —  Historia  Matheseos  unwersœ.  —  Lipsiae,  1742. 
Kaestxer  (A. -G.). —  Geschichle  cler  Mathematik.  —  Guttingen,  1 796-1 800. 
MURHARD  (J.-W.-A.).—  Bibliotheca  mathcmatica.  —  Lipsiœ,  1797-1804. 
RoGG  (J.).  —  Bibliotliecn  uiathematica  sive  index  criticus  lihrorum  mathcmati- 


(')  M.  Glaisher  aurait  pu  citer,  à  côlé  des  précédents  auteurs,  l'étude  remarquable 
publiée  par  Biot  en  i835,  dans  \c  Journal  des  Savants. 


i6  BULLETIN  DES  SCIENCES 

corum,elc.  —  Tubingue,  i83o.  —  De  cet  Ouvrage,  la  première  Section  seule  a 

été  publiée. 
SoHNCKE  (L.-A.).  —  JBibliothecn  mathematka.  (Catalogue  de  livres  publiés  de 

i83o  à  1854.)  —  Leipzig  et  Londres,  i854. 
La  Lande  (J.  de).  —  Bibliographie  astronomique .  —  Paris,  i8o3. 
Ersch  (J.-S.).  —  Lileratur  der  Mathematik,  Natur  und  Gewerhshunde .  Neue 

Ausgabe,  von  J.-W.  Sclnveigger-Seidel.  —  Leipzig,  1828. 
PoGGENDORFF.  —  Biograplùsch-Uterarisches  Handivôrterbuch. —  Leipzig,    i863. 
Milliet-Dechales  (R.-P,).  —  Cursus  seu  imindus  mathematicus .  —  Lugduni, 

1690. 
Morgan  (de).  —  Arithmetical  Boohs.  —  London,  1847. 
Peacock.  —  History  of  Arithmelic,  etc.,  etc. 

Le  Comité  n'a  pu  se  procurer  le  Recueil  de  Sclieibel  [Einleitung 
zurinath.  Bilcher-Kemitiiiss,  Brcslau,  1769-1^98),  qui  est  souvent 
cité  par  Murliard  et  d'autres.  \J Histoire  des  Mathématiques  de 
Montucla  n'a  rendu  aucun  service  ^  au  contraire  Y  Histoire  de 
l'Astronomie  moderne  de  Delambre  (Paris,  1821)  a  fourni  de 
précieux  renseignements. 

Les  bibliothèques  qui  ont  été  mises  à  contribution  pour  la  des- 
cription des  Ouvrages  sont  celles  du  Britisli  Muséum,  de  la  Société 
Royale,  de  l'Université  de  Cambridge,  de  l'Observatoire  de  Green- 
wicli,  du  Collège  de  la  Trinité  à  Cambridge,  de  la  Société  Royale 
Astronomique,  et  celle  de  feu  Graves,  qui  appartient  au  Collège  de 
l'Université  de  Londres  et  qui  renferme  une  des  plus  belles  collec- 
tions de  livres  de  Mathématiques  anciens  5  malheureusement  cette 
dernière  n'était  pas  encore  classée,  et  plusieurs  des  grandes  biblio- 
thèques publiques  n'ont  pas  de  Catalogue.  De  là  sans  doute  plus 
d'une  lacune  grave  dans  le  Rapport  j  on  s'en  aperçoit  en  jetant  les 
yeux  sur  la  statistique  suivante,  où  sont  classés  par  nationalités  les 
aSo  Recueils  de  Tables  cjue  le  rapporteur  a  pu  se  procurer  : 

Angleterre 109  Suisse 2 

Allemagne,  Autriche. . .  66  Espagne 

France 27  Portugal 

Hollande 8  Suède 


Danemark 7  Russie . 

Italie 3  Egypte . 

Étals-Unis 3 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.        17 

Le  Comité  espère  que  ces  lacunes  pourront  être  comblées  par  la 
publication  d'un  supplément,  et  il  prie  les  mathématiciens  et  les 
bibliophiles  de  tous  pays  delui  communiquer  les  titres  des  Ouvrages 
non  mentionnés  dans  son  Catalogue  qui  seraient  à  leur  connais- 
sance (*).  On  se  propose  également  de  donner  dans  ce  supplément 
une  plus  large  place  aux  errata  des  Tables  les  ydus  répandues. 
On  trouvera  plus  loin  une  liste  de  quelques-uns  des  Ouvrages  qui 
ne  figurent  pas  dans  le  Rapport,  et  qui  pour  la  plupart  nous  ont  été 
obligeamment  signalés  par  M.  Houel. 

Le  Rapport  décrit  d'abord  avec  plus  ou  moins  de  détails  les  Tables 
numériques  classées  sous  les  vingt-cinq  rubriques  suivantes  : 

\.  Tables  de  multiplication. 

2,  Parties  proportionnelles. 

3.  Quarts  de  carrés. 

A.  Carrés,  cubes,  racines  carrées  et  cubiques. 
o.  Puissances  plus  élevées  que  la  troisième. 

6.  Conversion  des  fractions  ordinaires  en  fractions  décimales. 

7.  Valeurs  réciproques. 

8.  Diviseurs  et  nombres  premiers. 

9.  Tables  sexagésimales  et  sexcentenaires. 

'10.  Valeurs  naturelles  des  fonctions  trigonométriques. 
W.  Longueurs  des  arcs  de  cercle. 

42.  Conversion  des  heures,  minutes  et  secondes  en  fractions  du  jour;  conver- 
sion du  temps  en  degrés,  et  vice  versa. 

13.  Logarithmes  vulgaires. 

14.  Antilogarithmes. 

\o.  Logarithmes  vulgaires  des  fonctions  trigonométriques, 

16.  Logarithmes  naturels  (ayant  pour  base  le  nombre  e). 

17.  Logarithmes  népériens. 

18.  Logarithmes  logistiques  et  proportionnels. 
18.  Logarithmes  d'addition  et  de  soustraction. 

20.  Conversion  des  logarithmes  vulgaires  en  logarithmes  naturels,  et  vice 
versa. 

21.  Tables  d'interpolation. 


(')  Cos  Communications   deviont  être  adressées  à  M.   J.-\T.-L.  Glaislicr,  Trinity 
Collège,  Cambridge. 

Bull,  des  Sciences  mathcm.  et  asCon.,  t.  XI.  (Juillet  1876.)  2 


i8  BULLETIN   DES  SCIENCES 

22.  Tables  de  mensuration  (aires  de  surfaces,  volumes,  etc.). 

23.  Logarithmes  dualistiques. 

24.  Constantes  mathématiques,  nombres  usuels. 
2o.  Tables  diverses  :  nombres  figurés,  etc. 

Cette  description  analytique  remplit  jo  pages  du  Rapport 
(p.  i4-85);  chacun  des  paragraphes  consacrés  aux  diverses  catégo- 
ries de  Tables  est  précédé  d'une  courte  introduction.  Dans  la 
seconde  partie  du  Rapport,  on  trouve  la  description  détaillée  de 
1 18  Ouvrages,  qui  sont  des  Recueils  de  Tables  diverses  et  c|u'il  eiit 
été  difficile  de  classer  sous  l'une  des  25  rubriques  spéciales  cjui  pré- 
cèdent (p.  85-i43).  Entin  les  titres  de  tous  les  Ouvrages  décrits 
dans  ces  deux  Chapitres  sont  réunis  dans  une  liste  où  ils  sont  clas- 
sés par  ordre  alphabétique  des  noms  d'auteurs  (p.  i43-i64).  Un 
post-scriptuin  rend  compte  de  l'état  du  travail  au  moment  de  l'im- 
pression du  Rapport. 

jNe  pouvant  suivre  le  savant  rapporteur  dans  les  détails  qu'il 
donne  sur  l'histoire  de  ces  diverses  catégories  de  Tables,  nous  nous 
contenterons  de  prendre  çà  et  là  ce  qui  nous  a  paru  intéressant. 

Les  premières  Tables  de  multiplication  sont  probablement  celles 
de  Thomas  Finck,  publiées  à  Copenhague  en  1604  i  mais  les  pre- 
mières qui  aient  une  certaine  étendue  sont  celles  de  Herwart  de 
Hohenburg  (  1610),  C[ui  ont  été  égalées,  mais  non  surpassées,  par 
les  Tables  de  Crelle  (  1864  ),  les  plus  commodes  que  l'on  possède 
aujourd'hui,  et  les  plus  répandues. 

Ces  Tables  étant  à  double  entrée,  on  a  cherché,  par  divers  arti- 
fices, à  construire  des  Tables  de  multiplication  à  une  seule  entrée:, 
telles  sont  les  Tables  des  quarts  des  carrés  [ai'iflmomes]^  dont  le 
principe  est  fondé  sur  la  formule 

ob  =  ^.  [a  +  by—  j{a  —  bV. 

4  4 

Pour  obtenir  le  produit  de  deux  nombres  «,  Z>,  il  suffit  de  cher- 
cher dans  la  Table  le  quart  du  carré  de  leur  somme  et  celui  de  leur 
dilîerence,  et  de  retrancher  le  dernier  du  premier.  Voisin  a  fait 
paraître  une  Table  de  ce  genre  en  1817;  mais  Ludolf  en  avait 
indiqué  le  principe  dès  1690.  D'autres  Tables  analogues  ont  été  pu- 
bliées par  Centnerschwer  (i825),  Merpaut  (iSSs),  Laundy  (i856). 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  19 

Ce  dernier  avait  été  conduit  à  construire  ses  Tables  par  la  lec- 
ture d'un  Mémoire  de  ]M.  Sylvester.  Au  reste,  une  Table  des  carrés 
peut  évidemment  servir  au  même  usage,  témoin  la  Table  des  carrés 
publiée  dans  ce  dessein  par  M.  A.  Gossart  en  i865. 

Laplace,  dans  un  Mémoire  Sur  divers  points  d' Analyse  que  l'on 
trouve  dans  le  Journal  de  l'Ecole  Polytechnique  (1809),  s'est 
«gaiement  occupé  de  cette  c|uestion  5  il  montre  que  la  multiplica- 
tion au  moyen  d'une  Table  à  une  seule  entrée  peut  s'obtenir  de 
trois  manières  différentes  :  par  les  logaritlimes,  par  les  c[uarts  de 
carrés,  et  par  les  fonctions  trigonométriques  en  profitant  de  la  rela- 
tion connue 

sinasinô  =  -  [ces  [a  —  b]  — tos  [a-\-  b\\. 

<(.  Cette  manière  ingénieuse  (^)  de  faire  servir  des  Tables  de  sinus 
à  la  multiplication  des  nombres  )>,  dit-il,  «  fut  imaginée  etemployée 
un  siècle  environ  avant  l'invention  des  logaritlimes  n. 

Il  est  à  remarquer  que  le  produit  sin^  sinZ»  sine  peut  s'expri- 
mer d'une  manière  analogue  par  une  somme  de  quatre  sinus, 
puisque 

sina  sin6  sine  =  y£sin(<z-i-/>  —  c)  +sin(<2  +  c  —  6) 

+  sin(6-T-c  —  a)  — sin  a  +  6-}-c:], 

et  qu'on  trouve  des  expressions  analogues  pour  les  produits  de 
quatre  et  cinq  sinus,  etc.  ;  de  sorte  que  les  Tables  de  sinus  permet- 
tent d'exécuter  la  multiplication  d'un  nombre  quelconque  de  fac- 
teurs. C'est  là  une  supériorité  que  les  formules  trigonométriques 
ont  sur  les  formules  algébriques  correspondantes  5  car,  en  partant  de 
ces  dernières,  la  multiplication  de  deux  facteurs  exigerait  une 
Table  des  carrés,  la  multiplication  de  trois  facteurs  une  Table  des 
<"ubes,  et  ainsi  de  suite,  puisque 

-(ihc z=—\^a-\- b-hc]^—  [a-^h  —  c)^  —  [a-hc  —  b]^  —  {b -^c  —  ri ^],  etc. 
Ces  form^ules    algébriques    se   déduisent  d'ailleurs  des  formules 


(')  Méthode    de  la  prostaphérèse,   connue  du    temps  de   Tycho  Rrahc.   ^Voir    le» 
^stroit.  Mittheilungen  d«  R.  Wolf,  et  Bulletin,  t.  VU,  |>.  35.) 

S. 


BULLKTJN  DF.S  SCIENCES 


trigonométriques  en  développant  et  égalant  les  puissances  homo- 


logues. 


De  bonnes  Tables  des  puissances  successives  des  nombres  seraient 
très-utiles  pour  le  calcul  numérique  de  diverses  fonctions  qu'on 
peut  développer  en  séries  ordonnées  suivant  les  puissances  ascen- 
dantes ou  descendantes  de  la  variable  \  car  il  arrive  parfois,  pour 
certaines  valeurs  de  la  variable,  qu'il  faut  aller  jusqu'à  quinze  ou 
vingt  ternies  pour  avoir  la  valeur  de  la  fonction  exacte  à  sept  dé- 
cimales. Les  Tables  de  logarithmes  ne  sont  pas  toujours  suffisantes 
pour  ces  calculs,  et  c'est  alors  qu'on  serait  bien  aise  d'avoir  sous 
la  main  une  Table  des  puissances  élevées. 

M.  Glaisher  avait  déjà  calculé  en  double  une  Table  des  douze 
premières  puissances  des  nombres  depuis  i  jusqu'à  looo;  dès 
qu'elle  aura  été  calculée  une  troisième  fois  et  collationnée,  on  la 
fera  stéréotyper  pour  la  livrer  à  la  circulation. 

Des  Tables  des  plus  petits  diviseurs  des  nombres  ont  été  données 
par  Burckhardt  pour  les  trois  premiers  millions,  puis  récemment 
par  Dase,  pour  le  septième,  le  huitième  et  le  neuvième  million.  Ce 
travail  fut  entrepris  par  le  célèbre  calculateur  vers  i8jo,  à  l'in- 
stigation de  Gauss,  qui  était  d'avis  qu'il  fallait  étendre  les  Tables 
des  diviseurs  jusqu'aux  dix  premiers  millions.  Un  manuscrit  con- 
tenant ces  diviseurs  pour  le  quatrième,  le  cinquième,  le  sixième 
million  avait  été  déjà  présenté  à  l'Académie  des  Sciences  de  Berlin 
par  Crelle  \  il  ne  restait  donc  alors  qu'à  compléter  le  travail  par  les 
quatre  derniers  millions.  Dase  est  mort  en  1862  avant  d'avoir  achevé 
sa  tâche  \  le  manuscrit  de  Crelle  dort  encore  dans  les  cartons  de 
l'Académie.  11  parait  d'ailleurs  que  Burckhardt  a  laissé  un  travail 
analogue.  L'existence  de  ces  deux  manuscrits  a  peut-être  em- 
pêché les  calculateurs  de  bonne  volonté  de  combler  la  lacune  qui 
existe  encore  dans  les  Tables  des  diviseurs  :  c'est  ainsi  qu'un  ma- 
nuscrit qu'on  ne  publie  pas  peut  devenir  un  obstacle  au  progrès. 

L'histoire  des  Tables  des  sinus,  tangentes  et  sécantes  est  fort 
curieuse.  Les  premières  lignes  trigonométriques,  déjà  employées 
par  les  anciens,  étaient  les  cordes  ;  on  trouve  une  Table  des  cordes 
chez  Ptolémée  \  mais  la  division  sexagésimale  y  est  appliquée  au 
rayon  aussi  bien  qu'à  la  circonférence  5  on  prend  pour  unité  l'arc 
de  60  degrés,  dont  la  corde  est  égale  au  rayon.  Ainsi  la  corde  de 
l'arc  de  go  degrés    a  pour   valeur  84"^^i''o'',  le  rayon  étant  égalé 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  21 

à  60  degrés.  Les  Tables  des  sinus  calculées  par  Purbacli  et  par  Re- 
giomontanus  au  xv*^  siècle  ne  paraissent  pas  avoir  été  imprimées. 
D'après  de  ^Morgan,  la  première  Table  de  ce  genre  qui  ait  été  im- 
primée est  une  Table  publiée  avant  1000,  sans  nom  d'auteur. 

Regiomontanus  a  fait  paraître  en  i5o4  sa  Table  des  tangentes, 
puis  Rlieticus  en  i55i  un  Canon  complet  des  six  rapports  des  côtés 
d'un  triangle  rectangle.  Une  Table  de  tangentes  s'appelait  alors 
Tabula  fœcunda,  une  Table  des  sécantes  Tabula  benejica  ou 
fœcundissima.  En  iSpô,  20  ans  après  la  mort  de  R.heticus,  parut 
son  grand  Canon  trigonométrique  intitulé  :  Opus  palatbiuin^  où  les 
valeurs  naturelles  des  six  rapports  sont  données  avec  dix  déci- 
males, de  dix  en  dix  secondes  \  puis,  en  i6'i3,  Pitiscus  publia  les 
Tables  des  sinus  calculées  par  Rlieticus  avec  quinze  décimales, 
dont  il  avait  retrouvé  le  manuscrit  à  moitié  pourri  parmi  les  papiers 
du  libraire  qui  avait  édité  VOpus  palatinum.  Ces  Ouvrages,  avec 
V yirithinetica  logarithmica  et  la  Trigononieti'ia  arUJîcialis  de 
\  lacq,  sont  les  sources  d'où  dérivent  les  Tables  modernes. 

Parmi  les  auteurs  qui  ont  raconté  l'histoire  de  l'invention  des 
logarithmes,  quelques-uns,  comme  Hutton,  ont  accusé  John  Napier 
d'avoir  passé  sous  silence  la  part  d'initiative  qui  revient  à  Briggs 
dans  l'introduction  du  système  décimal  à  la  place  du  système  natu- 
rel -,  d'autres,  comme  Mark  Napier,  diminuent  Briggs  et  en  font 
un  simple  calculateur.  Le  rapport  de  M.  Glaisher  rétablit  la  vérité 
sur  ce  point  en  montrant  par  des  citations  que  Briggs  et  Napier  ont 
eu,  chacun  de  son  côté,  l'idée  de  ce  perfectionnement,  et  que  ces 
deux  hommes  sont  restés,  jusqu'à  la  mort  de  Napier,  dans  les  rela- 
tions les  plus  amicales,  ce  qui  suffit  à  laver  la  mémoire  de  Napier 
de  tout  reproche. 

On  sait  d'ailleurs  que  les  logarithmes  népériens  ne  sont  pas  tout 
à  fait  les  mêmes  que  ceux  que  l'on  appelle  aujourd'hui  logarithmes 
hyperboliques  ou  naturels,  et  qui  ont  pour  base  le  nombre 
e=:  2,^1828. .  . .  Les  deux  systèmes  sont  liés  l'un  à  l'autre  par  la 
relation  suivante  : 

Ing  nép 

e'°""*' •=  loooooooe 
ou  bien 

lognép.  X  ■:=.■  looooooo  (log  nal.  looooooo  —  lognal.  x). 


■Il  '■         BULLETIN   DES  SCIENCES 

Quoique  le  nom  de  Juste  Byrg  ou  Bûrgi  ne  soit  pas  passé  sou» 
silence,  M.  Glaisher  ne  donne  ni  le  titre  de  son  Ouvrage  (publié  à 
Prague  en  1620},  ni  aucune  indication  sur  son  système.  Biirgi 
A'emploiepas  le  mot  de  logarithmes  ;  mais  ses  «  nombres  rouges  » 
peuvent  être  considérés  comme  formant  un  système  de  logaritliraes 
dont  la  base  serait  le  nombre  1,0001,  de  sorte  que 

log  Biirgi  =  lognat. x  10000,49999166. . . , 
et 

log  Bûrgi  10  =  23027 ,00220.  •  •  • 

Il  est  bien  entendu  d'ailleurs  que  les  droits  de  JNeper  au  titre 
d'inventeur  des  logarithmes  sont  liors  de  toute  contestation. 
Comme  Archimède  avait  trouvé  dans  les  progressions  numériques 
le  moyen  de  compter  les  grains  de  sable  que  peut  contenir  la  sphère 
des  étoiles,  ainsi  le  «  baron  écossais  ;>  y  a  vu  celui  de  nous  libérer  de 
l'écrasant  labeur  des  divisions  et  des  multiplications,  et  il  a  facilité 
dans  une  étonnante  mesure  les  progrès  de  l'intelligence  humaine. 

Les  Tables  de  logarithmes  à  quatorze  décimales  de  Briggs,  ré- 
duites à  dix  décimales  et  complétées  par  Adrien  Ylacq,  sont  la 
source  où  Vega  a  puisé  son  Thésaurus,  publié  en  i794-  Cependant 
à  ce  moment  la  France  possédait  déjà  les  fameuses  Tables  du  Ca- 
dastre, calculées  en  double  sous  la  direction  de  Prony,  «  le  monu- 
ment de  calcul  le  plus  vaste  et  le  plus  imposant  qui  eut  jamais 
été  exécuté  ou  même  conçu  ».  Il  en  existe  deux  exemplaires  ma- 
nuscrits, formant  chacun  17  volumes  in-folio,  dont  l'un  est  déposé 
aux  Archives  de  l'Observatoire  de  Paris,  l'autre  à  la  Bibliothèque 
de  l'Institut.  M.  Lefort  en  a  donné  une  description  détaillée  en 
i8j8,  dans  les  Annales  de  l'Observatoire.  En  1820,  le  Gouver- 
nement anglais  offrit,  parait-il,  de  faire  la  moitié  des  frais  d'im- 
pression, mais  cette  oifre  ne  fut  point  acceptée. 

Parmi  les  publications  récentes  les  plus  importantes,  il  faut  citer 
les' Tables  de  IM.  Sang(i87i},  qui  donnent  les  logarithmes  des 
nombres  depuis  i  jusqu'à  1000  avec  dix  décimales,  et  depuis 
20000  jusqu'à  200000  avec  sept  décimales,  disposition  qui  offre  de 
grands  avantages  au  point  de  vue  des  interpolations. 

Les  premières  Tables  logarithmiques  des  sinus  et  tangentes  sont 
celles  de  Gunter  (  1620),  qui  ont  sept  décimales,  puis  viennent  la 
Trigonometria  Britannica  de  Briggs  (i633),  qui  donne  les  loga- 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  2,1 

ritlimes  des  sinus,  etc.,  avec;  quatorze  décimales  pour  chaque  cen- 
tième de  degré,  et  la  Tvigonometrla  avtificialis  de  Vlacq,  qui  les 
donne  avec  dix  décimales  de  lo  en  lo  secondes. 

Il  faut  ensuite  mentionner  les  Tables  de  Micliael  Taylor  (  1^92), 
de  Bagay  (1829)  et  de  Sliortrede  (i  844)  ^  qui  toutes  sont  à  sept  déci- 
males et  vont  de  seconde  en  seconde.  Les  Tables  trigonométriques 
du  Cadastre  ont  été  calculées  pour  la  division  décimale  du  quart  de 
la  circonférence. 

Sans  l'apparition  des  Tables  de  Vlacq,  il  est  probable  que  la 
division  décimale  du  degré  ordinaire,  inaugurée  par  Briggs,  eût 
prévalu.  M.  Glaislier  exprime  l'espoir  qu'on  y  reviendra,  et  que  ce 
système,  qui  oftVe  tant  d'avantages,  sera  un  jour  définitivement 
adopté;  «  car  il  faut  tenir  pour  certain  »,  dit-il,  «  que  la  grandeur  du 
degré  ne  sera  jamais  changée  ».  Selon  le  rapporteur,  le  centième 
du  quart  de  la  circonférence  est  une  unité  tout  aussi  arbitraire  que 
le  degré  nonagésimal,  et  la  substitution  de  l'un  à  l'autre  n'aurait 
que  des  inconvénients,  tandis  que  la  division  décimale  du  degré,  en 
nous  débarrassant  des  minutes  et  secondes,  nous  procurerait  tous 
les  avantages  d'un  véritable  système  décimal.  11  nous  semble 
cependant  que  le  quart  de  la  circonférence,  pris  comme  unité,  mé- 
rite la  préférence  dès  qu'on  dépasse  90  degrés,  comme  dans  la  plu- 
part des  calculs  de  la  Mécanique  céleste.  Des  Tables  construites 
suivant  la  division  naturelle  du  quadrant,  laquelle  est  sans  aucun 
doute  la  division  décimale,  serviraient  aux  astronomes  calculateurs 
(qui  n'empruntent  que  très-peu  de  données  aux  recueils  d'obser- 
vation, et  se  bornent  à  opérer  sur  un  petit  nomlîre  d'angles  donnés), 
aux  mathématiciens  purs,  aux  ingénieurs,  aux  arpenteurs.  Toutes 
les  personnes  sans  exception  qui  en  ont  fait  l'essai  y  ont  trouvé  de 
très-grands  avantages,  et  notamment  une  réelle  économie  de  temps, 
ce  qui  entraine  toujours  comme  conséquence  une  diminution  des 
erreurs  de  calcul.  Une  question  aussi  capitale  eût  d'ailleurs  mérité 
d'être  discutée  à  fond  dans  le  Rapport,  au  lieu  d'être  tranchée  en 
quelques  lignes,  au  bas  d'une  page. 

Il  est  digne  d'être  noté  que  la  division  décimale  du  degré  avait 
été  proposée  par  Simon  Stevin  longtemps  avant  Briggs,  dans  son 
célèbre  Traité  de  la  Disnie,  où  il  expose  l'invention  des  fractions 
décimales  (i585).  ^  oici  le  passage  qui  renferme  cette  proposition  : 

«  Article  \.  —  Des  compiitations  astronomiques.  —  Aians  les 


xî  BULLETIN  DES  SCIENCES 

anciens  astronomes  parti  le  eircle  en  36o  degrez,  ils  voioient  que 
les  computatious  astronomiques  d'icelles,  avec  leurs  partitions, 
estoient  trop  laborieuses,  pourtant  ils  ont  parti  cliasque  degré  en 
certaines  parties,  et  les  mesmes  autrefois  en  autant,  etc.,  à  fin  de 
pouuoir  par  ainsi  tousiours  opérer  par  nombres  entiers,  en  choi- 
sissans  la  soixantiesme  progression,  parce  que  60  est  nombre  mesu- 
rable par  plusieurs  mesures  entières,  à  scauoir  i,  2,  3,  4^  5,  6,  10, 
12,  10,  20,  3o  5  mais,  si  l'on  peut  croire  l'expérience  (ce  que  nous 
disons  par  toute  reuerence  delà  vénérable  antiquité  et  esmeu  avec 
l'y  milité  commune),  certes  la  soixantiesme  progression  n'estoit  pas 
la  plus  commode,  au  moins  entre  celles  qui  consistoient  poten- 
tiellement en  la  nature,  ains  la  dixiesme,  qui  est  telle  :  Nous  nom- 
mons les  36o  degrés  aussi  commencemens,  les  dénotans  ainsi  : 
3^0  (**),  et  cliascun  degré  ou  i  (*)  se  diuisera  en  dix  parties  égales, 
desquelles  chascune  fera  1  (*},  puis  chasque  i  (  *  )  en  io(^),et 
ainsi  des  autres,  comme  le  semblable  est  faict  par  plusieurs  fois 
ci-deuant  ». 

Les  logarithmes  logistiques  ou  proportionnels  sont  des  loga- 
rithmes de  certains  rapports  5  ce  sont  des  logarithmes  ordinaires 
qu'on  a  retranchés  d'un  nombre  constant.  Les  logarithmes  d'addi- 
tion et  de  soustraction,  dont  la  première  idée  est  due  à  Leonelli 
(  1 802},  ont  été  vulgarisés  par  Gauss,  et  on  les  a  modifiés  de  bien  des 
manières.  11  est  à  regretter  que  le  Rapport  ne  discute  pas  la  dispo- 
sition plus  ou  moins  convenable  adoptée  par  les  divers  auteurs^ 
celle  de  \a.Ji/ie  Table  of  Gaussian  Logarilhms  de  Wittstein  (p.  y8 
du  Rapport)  est  la  moins  bonne  de  toutes. 

Notons  encore  que  les  Tables  de  Babbage,  si  vantées  pour  leur 
correction,  renferment  environ  200  fautes  sur  la  dernière  figure, 
dans  la  partie  à  8  décimales  (à  la  fin),  empruntée  de  confiance  à 
Callet,  qui  a  calculé  avec  peu  de  soin  les  logarithmes  de  102000 
à  108000.  Ces  fautes  ont  été  reproduites  dans  le  Recueil  de  Vega- 
Hiilsse  (où  elles  se  trouvent  encore  aujourd'hui)  et  dans  les  Tables 
de  Kôhler,  où  elles  ont  été  ensuite  corrigées.  C'est  M.  Hoûel  et 
M.  Lefort  qui  les  ont  signalées  les  premiers  et  corrigées  d'après  les 
Tables  du  Cadastre. 

En  i863,  M.  Oliver  Byrne  a  fait  une  curieuse  tentative  pour 
remplacer  les  logarithmes  par  un  autre  système  de  nombres  qu'il 
appelle  Diial  Logarithms   et   dont  il   a   publié   des  Tables.    Un 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.        25 

«  nombre  dualistiquc  (  Dual  Number)  de  l'écliclle  ascendante  » 
est  un  produit  formé  par  les  puissances  entières  des  facteurs  : 

I ,  I  ;    1 ,oi  ;    I  ,ooi  ;    .... 

On  se  contente  d'écrire  les  exposants  précédés  du  signe  ^,  de 
sorte  que 

56,  9,  7,  6=  (i,i)'=  (i,oi)«(i,ooi)'  (  1,0001  )«. 

Quand  tous  les  exposants,  sauf  le  dernier,  sont  égaux  à  zéro,  on 
a  ce  que  ]M.  Byrne  appelle  un  logarithme  dualistique.  Il  s'arrête  à 
liuit  facteurs  ;  ses  logarithmes  dualistiques  ont  par  conséquent 
sept  zéros  avantle  cliiifre  qui  les  caractérise.  La  branche  descendante 
est  formée  par  les  produits  des  puissances  de  facteurs,  tels  que 

0,9,     0,99,     0,999,     

dont  on  écrit  les  exposants  suivis  du  signe  ^,  et  ainsi  de  suite. 

Ces  citations  suffiront  pour  faire  comprendre  l'intérêt  que  pré- 
sente le  Rapport  du  Comité  des  Tables,  et  le  service  que  la  publi- 
cation de  ce  travail  a  rendu  à  la  Science.  Ajoutons  quelques  mots 
sur  les  Tables  dont  la  construction  et  l'impression  ont  été  com- 
mencées. 

Les  Tables  des  fonctions  de  Legendre  donnent  les  valeurs 
exactes  des  sept  premiers  P"(x)  pour  toutes  les  valeurs  de  x  com- 
prises entre  zéro  et  l'unité,  de  centième  en  centième.  On  a 

V'  =  x,     P'  =  -(3^-'- 1),     ..., 
2 

P'  =  — r   iic\x'  —  DQ3.r*  +  3i5  x^  —  35  :r), 
16  ^      ^ 

Ces  Tables  ont  été  calculées  en  double,  par  l\L  W.  Barrett  Davis  et 
par  les  calculateurs  placés  sous  les  ordres  de  M.  Glaisher.  Elles 
seront  publiées  avec  une  introduction  de  NL  Cayley. 

Les  l^ables  des  fonctions  elliptiques  donneront  les  valeurs  des 
quatre  fonctions  ^  et  leurs  logarithmes  à  huit  décimales  pour  les 
arguments 

.r  =r         I",         ?.",    .  .  .,         go", 
/=:sini",  sina'^,    ...,  singo". 

Ces  Tables,  qui  sont  à  double  entrée,  renferment  par   conséquenL 


2G  BULLETIN  DES  SCIENCES 

8  nombres  pour  chacun  des  8100  arguments,  en  tout  64800  nom- 
bres. Huit  calculateurs  ont  été  employés  à  ce  travail  sous  la  direc- 
tion de  M.  James  Glaisher  et  du  Rapporteur  ;  on  espérait  qu'elles 
seraient  achevées  dans  le  courant  de  l'année  1874-  Elles  seront  pré- 
cédées d'une  introduction  dans  laquelle  MM.  Cayley,  Smith, 
Thomson  et  Stokes  exposeront  les  usages  variés  auxquels  se  prê- 
tent les  fonctions  elliptiques.  «  La  publication  de  ces  Tables  )■>,  dit 
M.  Glaisher,  «  ouvrira  aux  applications  pratiques  une  vaste  et  fertile 
province  du  domaine  de  l'Analyse.  » 

Il  faut  regretter  qu'on  n'ait  pas  adopté,  pour  ces  Tables,  la  di- 
vision décimale  du  quadrant,  qui  en  aurait  beaucoup  facilité  l'usage. 
Au  reste,  l'emploi  de  l'ancienne  division  n'est  pas  le  seul  inconvé- 
nient qu'elles  offrent.  Il  est  à  craindre  que  ces  Tables  à  double 
entrée  ne  soient  d'un  usage  peu  commode,  l'interpolation  de  pa- 
reilles Tables  étant  plus  difîicile  que  le  calcul  direct  à  l'aide  des 
formules  que  l'on  possède  maintenant.  Ce  qui  serait  très-utile,  ce 
seraient  des  Tables  à  simple  entrée,  donnant  les  valeurs  de  K,  E, 
^,.  . .,  en  fonction  du  module;  avec  cela  et  de  bonnes  Tables  des 
fonctions  hyperboliques,  le  calcul  des  fonctions  â-  se  ferait  proba- 
blement dans  tous  les  cas  avec  presque  autant  de  rapidité  que  la 
recherche  d'un  nombre  par  interpolation  simple.  R.   Radau. 

OUVRAGES    OMIS    DANS    LE    RAPPORT    DU    COMITÉ    DES    TABLES. 

BuRGi  (Jobst).  —  A7-itIimctische  uud  geninclrischc  Pr-ogress  Tabiden ,  sainht 
griïndliche/i  Untcrriclu,  ivic  solchc  niïlzlich  in  ollcrley  Rechnungcn  zu  gc- 
brauclien  und  vcrstandcn  iverdcn  snl.  —  GedruckL  in  der  allen  Stadt  Prag, 
im  Jahr  1620.  —  In-4°,  de  7  ^  feuilles.  (Cité  par  Kastner.  Les  nombres  sont 
imprimés  en  noir,  les  logarithmes  en  rouge.  Voir  à  ce  sujet  un  Mémoire  de 
M.  Gieswald,  publié  vers  i856  dans  VJ/r/iir  de  Grunert,el  citéà  la  page  71 
du  Rapport). 

Baudusson.  —  Le  Rapporteur  exact  ou  Table  des  cordes,  etc.  4"  édition.  — 
Paris,  1861. 

Bouché.  —  Notice  sur  les  usages  cran  nouveau  système  de  logaritlunes.  In-8°, 
avec  une  planche.  —Angers,  iSîg.  (Log.  graphiques.) 

Carr  (Rev.  John).  —  A  Synopsis  of  Practical Philosopliy.  —  London,  i843. 

NoEL  DuRRET.  —  Tabulœ  RichcUaniœ ,  i64r.  (Log.  népériens.) 

Etienne.  —  Tables  des  racines  carrées.  i8j2. 

Gossart.  —  Table  des  carrés  de  i  «  100  i/ii liions,  au  moyen  de  laquelle  on  ob- 
tient des  produits  exacts,  etc..   !865. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  27 

Hertzer.  —  MatJienmtische  Tnbellen.  —  Berlin,  1864. 

Hoi'EL.  —  Recueil  (le  formules  et  de  Tables  numériques.  In-8°.  —  Paris,  1866. 
(Contient  19  Tables  de  logarithmes  et  d'autres  fonctions  telles  que  les  fonc- 
tions hyperboliques,  elliptiques,  etc.,  et  une  excellente  Introduction;  le  Rap- 
porteur y  aurait  trouvé  d'utiles  renseignements  et  l'accomplissement  de 
quelques-uns  des  desiderata  qu'il  signale.) 

KusTER.  —  Tahelle  der  Sinus  iind  Cosinus,  etc.  In-fol.  —  Miihlhausen,  1868. 

Le  Besgle.  —  Table  des  plus  petits  diviseurs  de  i  à  2i5ooo.  —  Tables  d' in- 
dices pour  les  nombres  premiers  <  200. 

Ovox.  —  Tables  de  multiplication.  1  vol.  in-4°.  4"  édition.  —  Paris,  1864. 

Prestet.  —  Éléments  de  Mathématitiues,  i68g.  (Log.  de  i  à  20000.) 

ScmvEiZER.  —  Quadrattafeln.  —  Mi  tau,  1862. 

Tables  de  logarithmes.  A  27  décimales  :  Fédor  Thoman,  1867. 

A  7  décimales  :  Caillet,  1848;  Croizet;  Luvini,  i865;  Matzek^  1861;  Querret, 
i83o;  Vega  (1"  édition),  1783. 

A  6  décimales  :  Bouguer,  Bezout;  Caillet,  i858,  1872;  Guépratte;  Hierl,  i85i; 
Marie  et  Lalande,  1760;  Plauzoles,  1809,  i83o;  Queipo,  i863,  1876;  Ruhlmann 
(7' édition),  i865;  Stampfer,  i852. 

A  5  décimales  :  August,  1846  (G"  édition,  i8(rj);  Bourget  et  René,  1864  ; 
Delagrive,  1806;  F. -G.  Gauss,  1870;  Gernerth,  1866;  Hahn,  i823;  Keith,  1826; 
Ligowski,  1867;  Lukas,  1860;  Lutter,  1866;  Meldola,  1840;  Midy  [Tables pres- 
tinventives),  i83o;  Nell,  1866;  Oeltzen  (antilogarithmes),  1866;  Picarte  ;  de 
Prasse  et  Molhveide,  1821;  Westphal,  1821;  Wittstein,  iSSg;  R.  Wolf,  1860. 

A  4  décimales  :  Hoiiel,  186G;  Schoder,  18G9;  Wittstein;  Wild  ;  Zech,  1864. 


REVUE  DES  PUBLICATIONS  PÉRIODIQUES. 
JOURNAL  FCR  DIE  REINE  u.ND  ANGEWANDTE  Mathematik,  herausgegcben  von 

C.-W.  BORCHARDT  (  '  ) . 

T.  LXXX;   1875. 

KowALEvsKY  (Sopliie  von).  —  Sur  la  théorie  des  équations  aux 
dij^ér  en  ces  partielles.  (82  p.) 

M™^  de  Kov\^alevskY,  native  de  Russie,  ayant  fini  ses  études  de 
Matliématiques  auprès  de  M.  Weierstrass,  a  publié  ce  Mémoire 
comme  dissertation  inaugurale  pour   obtenir  par  là  le   grade  de 

('^  Voir  Bulletin,  t.  IX,  p.  176. 


28  BULLETIN  DES  SCIENCES 

docteur  auprès  de  la  Faculté  de  Philosophie  de  l'Université  de 
Gottingue  (*). 

Aucoranicneement  de  ce  savant  Mémoire,  on  trouve  les  théorèmes 
fondamentaux  sur  l'existence  de  séries  de  puissances  (Potenzrei- 
hen),  qui  satisfont  comme  intégrales  aux  équations  dilférentielles 
ordinaires,  théorèmes  empruntés,  dans  la  forme  où  ils  sont  énoncés, 
aux  cours  de  M.  Weierstrass.  Les  recherches  de  M™^  de  Kowa- 
levsky  ont  pour  objet  de  répondre  à  la  question,  si  les  théorèmes 
qui  servent  de  base  à  la  théorie  des  équations  dilîerentielles  ordi- 
naires admettent  une  généralisation  pour  les  équations  algébriques 
aux  différences  partielles. 

Le  premier  paragraphe  traite  de  Ti  équations  différentielles  li- 
néaires homogènes  contenant  n  fonctions  indéterminées  et  r  +  i 
variables  indépendantes.  Le  deuxième  s'occupe  d'une  équation  dif- 
férentielle d'ordre  n  contenant  une  fonction  indéterminée  cj)  et 
/•  4- I  variables  indépendantes.  La  recherche  se  restreint  d'abord 
au  cas  dit  normal^  où  une  quelconque  des  dérivées  d'ordre  /z,  soit 

y--^5   est  réellement   contenue   dans  l'équation  différentielle.  Le 

troisième  paragraphe  montre  la  réduction  du  cas  général  au  cas 
normal,  et  enfin  le  quatrième  roule  sur  le  problème  général  de 
déterminera  fonctions  analytiques  ©i,  .  .  .,  o,,,  des  /' -I-  i  variables 
a:,  Xj,  .  . . ,  jCr,  quand  on  se  donne  un  système  de  jji  équations  algé- 
briques aux  différences  partielles,  qui  est  de  l'ordre  /i^  par  rapport 

M™''  de  Kowalevsky  prouve  qu'en  général  il  est  possible  de 
trouver  des  développements  en  séries  de  puissances;  cependant  il 
y  a  des  exceptions  et  des  précautions  dont  il  faut  user,  mais  que 
nous  ne  p£«îrrions  pas  détailler  sans  dépasser  de  beaucoup  les  limites 
d'un  simple  compte  rendu. 

CoMBEscuRE  (Ed.).  —  Sur  f/uelques  systèmes  parùculiers  d'é- 
quations différentielles.  (20  p.;  fr.) 

Ce  Mémoire  comprend  six  paragraphes  :  §  1 .  Remarques  géné- 


(  ')  Du  temps  de  la  publication  (1874),  il  n'était  pas  encore  nécessaire  d'y  passer  un 
examen  oral;  il  sufllsait  d'avoir  fait  des  études  régulières  et  de  présenter  un  Mémoire 
scientifique. Depuis,  les  règlements  de  cette  Université  ayant  été  changés,  la  promotion 
in  absentia  n'y  est  plus  permise. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  29 

raies.  (Sur  un  système  d'équations  différentielles  du  premier  ordre.) 
§  2.  Cas  des  équations  linéaires.  Etant  donnée  une  intégrale  d'un 
système  d'équations  linéaires  homogènes  et  une  solution  particu- 
lière de  ce  système,  on  peut  en  déduire  le  tout  ou  partie  des  inté- 
grales de  ce  système.  §  3.  Problème  de  Géométrie  :  «Etant  donnée 
une  courbe  [x^^  Xg,  x^)^  située  sur  une  surface  du  second  ordre, 
aussi  donnée, 

^  +  -:  4-  ^  =  I , 
a?     «ï     «3 

trouver  une  autre  courbe  (Xi,  Xg,  X3),  située  sur  la  même  sur- 
face, telle  que  ses  tangentes  soient  respectivement  parallèles  aux 
tangentes  successives  de  la  première.  «  §  4.  Problème  de  Mécanique  : 
«  Détermination  des  cosinus  des  angles  que  font  trois  axes  rectangu- 
laires mobiles  avec  trois  axes  rectangulaires  fixes,  quand  on  connaît 
en  fonction  du  temps  les  composantes  de  rotation  du  système  autour 
de  chacun  des  axes  mobiles.  »  §  5.  Problème  d'Analyse  :  «  Le  système 
d'équations  différentielles  proposé  est  le  suivant  : 

rti  X|  -+-  «2X2  +  «73X3  -i-  «4  X4  =  h, 

d\,  _  dX,  _  (/X3  _  dX, 

«1  «2  03  «4 

«1,  «2,  «3,  «4,  h  étant  des  fonctions  données  quelconques  d'une  va- 
riable indépendante  t.  »  §  6.  Digression  relative  à  un  système  parti- 
culier d'équations  algébriques. 

RosAKEs.  —  Sui^  fa  transfoi-jnatioji  d'une  forme  quadratique 
en  elle-même.  (21  p.) 

La  généralisation  du  problème  de  la  substitution  orthogonale 
conduit  au  problème  traité  par  M.  Hermite,  tome  LXVII  de  ce 
Journal,  et  qui  consiste  à  déterminer  les  coefUcients  d'une  substitu- 
tion linéaire,  de  sorte  qu'une  forme  générale  quadratique  /(.r)  soit 
transformée  en  elle-même,  soit  en  f{X).  Dans  le  Mémoire  que 
M.  Hermite  a  consacré  à  cet  objet,  il  a  réussi  à  établir  pour  une 
forme  ternairey(x)  les  neuf  coefficients  de  substitution,  formés  des 
six  coefficients  de  f[x)  et  de  trois  constantes  arbitraires.  C'est 
pourquoi  M.  Rosanes  désigne  une  telle  substitution  sous  le  nom  de 
substitution  d' Hermite  [Hernnte' sche  Substitution).  Mais,  tandis 
que  le  problème  delà  substitution  orthogonale  mène  à  des  équations 
où  entrent  les  seuls  coefficients  c\  de  la  substitution,  on  ne  rencontre 


3o  BULLETIN   DES  SCIENCES 

dans  la  substitution  (l'Hermitc,  au  premier  abord,  que  des  relations 
entre  les  coefficients  c\  et  ceux  de  la  forme  proposée.  Cependant, 
après  avoir  remarqué  que  l'équation,  dita  fondamentale,  de  la  sub- 
stitution devient  réciproque,  on  entrevoit  la  possibilité  d'établir  une 
détermination  de  la  notion  de  substitution  d'Hermite  indépendam- 
ment de  la  forme  quadratique  individuelle. 

Ayant  trouvé  ce  point  de  vue,  M.  Rosanes  représente  la  substi- 
tution qui  transforme  une  forme  quadratique  en  elle-même,  sous 
une  forme  qui  la  caractérise  distinctement  et  qui  en  fait  reconnaitre 
aisément  la  propriété  essentielle.  De  plus,  il  montre  que  le  système 
des  coefficients  c^.,  qui  ne  sont  pas  indépendants  les  uns  des  autres, 
admet  une  représentation  simple,  non  pas  au  moyen  du  nombre 
nécessaire  des  grandeurs  indépendantes,  mais  par  un  nombre  supé- 
rieur à  celui-là.  Enfin,  dans  la  dernière  Partie  du  Mémoire,  on 
trouve  une  métliode  développée  pour  résoudre  le  problème  :  «Etant 
donnée  une  substitution  d'Hermite,  déduire  d'une  forme  adjointe 
f{x)  successivement  d'autres  formes  qui  puissent  être  transformées 
aussi  en  elles-mêmes  par  cette  substitution  ». 

GuNDELFiiVGER  (S.).  —  Sur  le  sjstème  simultané  de  trois  formes 
ffuadratif/iies  ternaires.  (i3  p.) 

Ce  Mémoire  développe  d'abord  les  résultats  obtenus  par  M.  Her- 
mite  (t.  L\ II  du  même  Journal),  sur  la  représentation  typique  de 
trois  formes  quadratiques  ternaires,  résultats  qui  n'avaient  pas 
encore  été  démontrés  jusqu'à  présent.  Pour  cela,  les  coefficients  de 
la  forme  cubique  ternaire  dont  les  dérivées  partielles  représentent 
les  formes  données  quand  on  v  introduit  certaines  nouvelles  varia- 
bles sont  exprimés  d'une  manière  simple  par  onze  invariants  fon- 
damentaux. Alors  M.  Gundelfinger  étudie,  à  l'aide  de  la  représen- 
tation typique,  les  relations  entre  les  formes  du  système,  et  il  fait 
voir  que  presque  tous  les  théorèmes  relatifs  à  des  formes  cubiques 
ternaires  se  transforment  immédiatement  en  d'autres  sur  trois 
formes  quadratiques  j  par  exemple,  il  s'ensuit  que  «tous  les  inva- 
riants du  système,  qui  jouissent  de  la  propriété  des  combinants, 
sont  des  fonctions  entières  de  deux  d'entre  eux».  A  la  fin  on  ren- 
contre quelques  applications  aux  réseaux  de  surfaces  du  second  ordre. 

ScHENDEL  (L.).  —  Sur  la  théorie  des  fonctions  spJiériques.  (9  p.) 
Définition  des  fonctions  de  Laplace  au  moyen  de  dérivées,   et 
développement  rapide  des  formules  principales. 


MATHÉMATIQUES   ET  ASTRONOMIQUES.  3i 

ScHEKDEL  (L.).  — '  Sîi7' 1171  développement  en  fraction  continue. 

Mathieu  (Em.)  —  Mémoire  sur  les  inégalités  séculaires  des 
grands  axes  des  orbites  des  planètes.  (3i  p.;  fr.) 

«  Laplace  démontra  d'abord  que  les  grands  axes  ne  sont  sou- 
mis à  aucune  variation  séculaire,  si  l'on  néglige  les  termes  du 
troisième  ordre  par  rapport  aux  excentricités  et  aux  inclinaisons 
supposées  très-petites.  Lagraiige  prouva  ensuite  que  cette  proposi- 
tion a  lieu,  quelque  loin  que  l'on  pousse  l'approximation,  et  par  con- 
quent  aussi  pour  des  excentricités  et  des  inclinaisons  arbitraires. 

))  Toutefois,  les  démonstrations  de  Laplace  et  Lagrange  suppo- 
sent encore  que  l'on  néglige  les  termes  de  la  fonction  perturbatrice 
multipliés  par  les  carrés  et  les  pi-oduits  des  masses.  Poisson,  dans 
le  Journal  de  V Ecole  Polytechnique  (X^'^  Cahier),  a  ensuite  dé- 
montré que  le  tliéorème  est  également  vrai,  quand  on  a  égard  aux 
termes  de  la  fonction  perturbatrice  du  second  ordre  par  rapport  aux 
niasses. .  .  . 

»  Maintenant  que  l'on  sait  C|ue  les  grands  axes  des  orbites  des 
planètes  ne  sont  soumis  à  aucune  variation  séculaiie,  quand  on 
néglige  les  termes  du  troisième  ordre  par  rapport  aux  masses  per- 
turbatrices, il  reste  à  se  demander  si  le  théorème  est  encore  vrai, 
lorsqu'on  tient  compte  de  tous  les  ordres  suivants,  et  si  par  con- 
séquent les  valeurs  des  grands  axes  oscilleront  éternellement  autour 
d'une  valeur  moyenne,  en  admettant  que  le  système  planétaire  ne 
soit  dérangé  par  aucune  cause  extérieure. 

»  Dans  le  Mémoire  qui  suit,  je  ne  suis  pas  parvenu  à  traiter  en- 
tièrement cette  question  5  mais,  après  avoir  retrouvé  le  résultat  ob- 
tenu par  Poisson,  je  vais  plus  loin  et  je  démontre  que  l'inverse  du 
grand  axe  d'une  planète  n'est  sujet  à  aucune  inégalité  séculaire,  en 
ayant  égard  à  tous  les  termes  jusqu'au  troisième  ordre  inclusive- 
ment. .  .  .   )) 

Stuk:m  (11.).  —  Suite  des  recherches  sur  les  courbes  gauches 
cubiques.  (22  p.)  • 

JNous  avons  déjà  signalé  ce  Mémoire  [Bulletin,  t.  IX,  p.  180),  à 
l'occasion  du  premier  travail  de  M.  Sturjn.  En  comptant  d'une  ma- 
nière habile  le  nombre  des  courbes  gauches  cubiques  déterminées 
par  des  éléments  donnés,  M.  Sturm  a  obtenu  les  caractéristiques 


3-2  BULLETIN  DES  SCIENCES 

dans  difTércnts  cas  remarquables  :  c'est  pourquoi  nous  ajoutons  ici 
le  tableau  où  il  a  réuni  les  nombres  trouvés  par  lui  dans  ses  deux 
Mémoires. 

Soient  xP  la  condition  signifiant  que  la  courbe  passe  par  x  points^ 
X5,  qu'elle  a  x  droites  pour  cordes;  xl^  qu'elle  est  rencontrée  une 
fois  par  chacune  des  x  droites;  jctt,  qu'elle  touche  x  plans 5  7:^,  qu'il 
y  a  osculation  entre  elle  et  un  plan  ;  7:/,  qu'elle  touche  un  plan  sur 
une  droite  :  alors  le  tableau  suivant  donne  le  nombre  des  courbes 
gauches  cubiques  qui  satisfont  aux  conditions  écrites  dans  les  pa- 
renthèses : 

(6P)=    I, 

(5P,i5)  =  i,  (5P,2/)=  5,  (5P,  i/,  i7r)  =  io, 

(4P,25)  =  o,  (4P,i^,2/)=  4,  (4P,  1^,  i/,  i7r)=  8, 
(3P,3^)  =  i,  (3P,2^,2/j=  4,  (3P,  25,  i/,  17:)=  8, 
(2P,4.s)  =  i,  (2P,  3^,  2/)=  6,  (2P,  35,  i/,  itt)  =  12, 
(iP,55)  =  i,  (iP,45,2/)=  9,  (iP,45,  i/,  i7r)=i8, 
(65)  =6.  (55,  2/)  =  20.  (55,  I /,  ir)  =40' 

(5P,27r)  =  2o,  (5P,7:')=   6,  (5P,7r/)  =  3, 

(4P,  i5,27t)  =  i6,     (4P,i5,7r')=    3,     (4P,  15,7:/)  =3, 

(3P,  25,  27:)  =  16,       (3P,  25,7:^]=     3,       (3P,  25,7:/)=2, 

(2P,  35,  27:)  =  24,     (2P,  35, 7:^)  :=   6,     (2P,  35, 7:/)  =  3, 
(iP,  45,  271)  =  36,     (iP,4s,Tr=)=    ^,     (iP,45,7:/)  =  6, 

(55,  27t)  =80.  (55,7r')  =  2I.  (55,7r/):=7. 

JûRGENS  (E,).  — La  formç  des  intégrales  des  équations  dij^é- 
rentielles  linéaires,  (ig  p.) 

Par  une  nouvelle  voie,  M.  Jûrgens  déduit  les  résultats  obtenus 
par  ÎM.  Hamburger  dans  un  Mémoire  dont  nous  avons  rendu  compte 
{Bulletin,  t.  V,  p.  288).  De  plus,  il  examine  la  nature  des  équa- 
tions différentielles  d'ordre  inférieur  qui  ont  toutes  leurs  intégrales 
communes  avec  l'équation  dillérentielle  proposée.  En  même  temps 
cette  recherche  fait  voir  la  connexion  intime  qui  existe,  vu  la  pré- 
sence de  puissances  du  logarithme  dans  les  intégrales,  entre  une 
équation  diflerenticUe  et  l'équation  correspondante  du  multiplica- 
teur. 

Pasch.  —  Sur  la  théorie  du  déternnnant  hessien.  (8  p.) 

Si,  au  moyen  d'une  substitution  linéaire,  une  forme  homogène 


MATIlÈMATlQUnS   ET  ASTRONOMIQUES.  33 

peut  être  transformée  eu  une  autre  qui  ne  dépend  pas  de  toutes  les 
nouvelles  variables,  il  faut  que  le  déterminant  de  la  forme  s'éva- 
nouisse identiquement  j  mais  les  recherclies  de  Hesse  (t.  XLII  et 
LVI  du  même  Journal)  n'ont  pas  montré  l'inverse,  c'est-à-dire 
jusqu'où  la  possibilité  d'une  telle  transformation  dépend  de  la  pro- 
priété du  déterminant  de  s'évanouir.  Après  avoir  développé  quel- 
ques relations  qui  se  rapportent  au  déterminant  hessien,  M.  Pascb 
déeide  la  question  pour  les  formes  cubiques  à  trois  ou  quatre  va- 
riables, en  examinant  tout  à  la  fois  les  cas  spéciaux  qui  s'y  pré- 
sentent. 

Pasch.  —  ]Vote  sur  les  détermuiaiUs  formés  de  fonctions  et  des 
dérwées  de  ces  fonctions .  (6p.) 

Démonstration  purement  algébrique  du  théorème  connu  : 
«  Si  le  déterminant  des  fonctions/",,   .  .  . ,  />, 

jr  ./„...,./. J^Txlh;-     "dx^ 

s'évanouit  pour  toute  valeur  de  .r,  tous  les  déterminants  de  l'ordre 
\  du  système 

•^'      dx      dx^      dx'= 

f.     '3    'ta    tll- 
•^'"     dx     dx-      dx^ 

s'annulent  pour  toute  valeur  de  x.  Généralisation  du  résultat.  » 

FuobejN'ius  (G.).  —  Sur  des  écjuations  différentielles  linéaires 
(] ai  admettent  des  intégrales  algébriques,  (i  i  p.) 

Au  commencement,  M.  Fiobenius  établit  ce  théorème  :  «  Si 
toutes  les  intégrales  d'une  équation  différentielle  linéaire  et  homo- 
gène, à  coefficients  uniformes,  sont  des  fonctions  algébriques,  elle 
possède  une  intégrale  au  moyen  de  laquelle  toutes  les  autres  peu- 
vent être  exprimées  rationnellement.  «  Ce  théorème  donne  lieu  à 
la  question  inverse  ou  à  ce  problème:  «  Trouver  toutes  les  fonctions  r 
qui  satisfassent  à  une  équation  différentielle  de  la  forme  proposée, 
lorsque  les  intégrales,  n'étant  pas  toutes  des  fonctions  algébriques, 
peuvent  pourtant  être  exprimées  rationnellement  en  y  » .  La  recherche 
montre  qu'une   équation  différentielle  de  la   forme  proposée   est 

/?«//.  des  Sdfiices  mnthrm.  rt  uitron.,  t.  \1.   (.liiillcl  187(1.)  3 


34  BULLETIN   DES  SCIENCES 

algébriquement  intégrable  quand  elle  possède  une  intégrale  au 
moyen  de  laquelle  toutes  les  autres  peuvent  être  exprimées  ration- 
nellenicnl,  à  juoins  (jue  cette  intégrale  n'ait  une  des  deux  formes 
caractérisées  dans  le  Mémoire,  Le  résultat  se  prête  à  un  énoncé 
élégant  dans  un  cas  important,  savoir  :  «  Si  une  équation  dillérentielle 
linéaire  irréductible,  de  la  forme  proposée  et  d'ordre  supérieur  au 
second,  possède  une  intégrale  à  l'aide  de  laquelle  toutes  les  autres 
peuvent  être  exprimées  rationnellement,  toutes  les  intégrales  en 
sont  des  fonctions  algébriques  ». 

ScHELLBACH.  —  CojistructioTi  de  la  trajectoire  d'un  point  attiré 
vers  un  point  fixe  d'après  la  loi  de  Newton.  (lo  p.) 

Après  avoir  développé  d'une  manière  rapide  les  formules  les  plus 
importantes  qui  servent  à  intégrer  les  équations  différentielles  du 
mouvement  planétaire,  M.  Scliellbacli  donne  cette  construction 
très-élégante  de  l'orbite  : 

Soient  F  le  point  fixe  attirant,  C  le  point  mobile  attiré,  A*  l'ac- 
célération imprimée  par  le  point  F  au  point  C  à  l'unité  de  distance, 
\''  la  grandeur  de  la  vitesse  initiale,  q'  la  longueur  de  la  perpendi- 
culaire abaissée  de  F  sur  la  direction  de  la  vitesse  initiale  passant 

par  C.  Tirez  FC,  coupez-en  la  longueur  YV  =  §=—;—,•,  faites 

PV=  v'  et  normale  à  la  direction  de  la  vitesse  initiale,  et  joignez 
FV;  FV^  sera  la  direction  du  grand  axe  de  la  trajectoire 5  l'autre 
foyer  F'  se  construira  donc  facilement.  La  courbe  sera  une  ellipse, 
une  liyperbole  ou  une  parabole,  suivant  que  le  point  V  sera  à  l'inté- 
rieur, à  l'extérieur  ou  sur  la  périphérie  d'un  cercle  décrit  autour 
de  F  comme  centre,  avec  FP  comme  rayon.  D'ailleurs,  la  droite 
qui  joint  V  à  l'intersection  R  d'un  rayon  vecteur  FR'  (R.'  étant  sur 
la  trajectoire),  c'est-à-dire  VR,  est  tout  à  la  fois  la  vitesse  du  point 
mobile  lorsqu'il  passe  par  le  point  R'. 

PopoFF.  —  Sur  le  dé\^eloppeuient  en  une  série  d'exponentielles. 
(.  p.;  fr.) 

CoRRESPOKDAivcE  MATHÉMATIQUE  entre  Lcgeudre  et  Jacobi.[  7^  p.) 
Réimpriméedans  liiBulletin^l.  VIII, p.  9.87  5  t.  IX,  p.  38, 5i  eti  26. 
ScHWAuz   (H.-A.).  —  Mélanges  sur   la   question  des  surfaces 
ndnima.  (21  p.) 

Ces  mélanges  sont  une  réimpression  d'articles  du  Vicrteljahr- 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  35 

schrift  lier  Natuvfovschenil en  Gcscllschaft  in  Ziirich.  Ils  donnent 
dans  dix  articles  les  résnltats  auxquels  est  parvenu  M.  Scliwarz  par 
ses  études  sur  dillérents  points  de  la  théorie  des  surfaces  miniina. 
M.  Fiedier  a  ajouté  un  abrégé  de  ces  reclierches  à  l'édition  alle- 
mande de  la  Géométrie  à  trois  dimensions  de  M.  Salmon  :  I.  Dé- 
monstration de  quelques  théorèmes  de  M.  Ossian  Bonnet,  qui  sont 
intimement   liés  à    la    représentation   conforme    de   ces    surfaces. 

II.  Formules  générales  pour  les  coordonnées  d'une  surface  minimum, 

III.  Surfaces  minima  qu'on  engendre  en  déformant  par  la  llexion 
une  surface  minimum  donnée.  I\' .  Aire  de  la  surface  d'uu  certain 
cône  comparée  à  celle  d'une  partie  de  la  surface  minimum.  V.  Dé- 
terminer analytiquement  une  surface  minimum  passant  par  une 
ligne  analytique  donnée,  et  possédant  en  chaque  point  de  cette  li^ne 
une  normale  donnée  dont  la  direction  varie  tout  le  long  de  la  ligne 
suivant  une  loi  analytique  donnée.  Exemples.  \1.  Remarque  histo- 
rique sur  le  problème  où  une  ligne  fermée  L  est  le  contour  d'une 
partie  de  la  surface  minimum  qui  ne  présente  pas  de  singularités 
en  dedans  de  la  ligne  L.  VIL  Surfaces  minima  applicables  à  des 
surfaces  de  rotation.  VIIÏ.  Surfaces  minima  qui  contiennent  un 
faisceau  de  lignes  données.  IX.  Tracer  sur  une  surface  minimum 
donnée  des  contours  fermés,  tels  que  la  partie  renfermée  soit  elle- 
même  un  minimum  entre  toutes  les  surfaces  qui  passent  par  le 
contour.  X.  Sur  le  nombre  de  solutions  du  problème  M. 

ScHWAiiz  (H.-A.).  —  iS«7'  les  surfaces  minima  (juisont  em>elof?~ 
pées par  un  faisceau  de  cônes  du  second  ordre.  ^i4  p.) 

Le  Mémoire  s'occupe  d'abordde  ce  problème  :  «Déterminer  toutes 
les  surfaces  minima  qui  sont  enveloppées  par  un  faisceau  de  cônes 
concycliques  (c'est-à-dire  dont  les  sections  circulaires  sont  situées 
sur  les  deux  mêmes  faisceaux  de  plans  parallèles)  »,  et  la  seconde 
partie  du  travail  prouve  qu'il  n'y  a  j)as  d'autres  surfaces  minima 
jouissant  de  la  propriété  d'être  enveloppées  par  un  faisceau  de 
cônes  du  second  ordre. 

Meyer  (O.-E.).  —  u4ddition  au  Mémoire  sur  la  théorie  du 
frottement  intérieur,  t.  LXXVIII  de  ce  Journal.  (2  p.) 

Frobejnids  (G.).  —  Sur-  les  intégrales  régulières  des  é.y nations 
différentielles  linéaires,  {^ij  p.) 

Les  intégrales  d'une  équation  diUérenticlle  linéaire  dont  les  ccef- 

3. 


36  BULLETIN  DES  SCIENCES 

ficients  sont  des  fonctions  analytiques  uniformes  daiis  le  voisinage 
d'un  point  zéro  sont  de  la  forme 

où  Uo,  "i,  •  •  •■)  W/t  peuvent  être  développés  suivant  des  puissances 
de  X  à  exposants  entiers  positifs  ou  négatifs  5  ou  bien  les  intégrales 
sont  des  agrégats  linéaires  de  plusieurs  expressions  de  cette  forme. 
Les  coefficients  de  ces  séries  n'ont  été  déterminés  jusqu'à  présent 
que  lorsqu'ils  contiennent  seulement  un  nonabre  fini  de  puissances 
de  la  variable  à  exposants  négatifs.  C'est  pourquoi  de  telles  inté- 
grales ont  été  nommées  légulières ipar  M. Thoiné  (/oh/vz.^  t.LXXV; 
Bull.,  t.  IV,  p.  237).  Après. M.  Fuclis,  qui  avait  déjà  entrepris  l'é- 
tude des  équations  différentielles  linéaires  qui  n'admettent  que 
des  intégrales  régulières,  M.  Tliomé  avait  étendu  ses  recherches 
aux  équations  différentielles  qui  parmi  leurs  intégrales  en  ont  quel- 
rmes-unes  de  régulières,  et  il  était  parvenu  à  des  résultats  remar- 
quables. M.  Frobenius  avait  un  peu  plus  tard  introduit  la  notion  de 
l'irréductibilité  dans  la  théorie  des  équations  différentielles  linéaires. 
Secondé  par  cette  nouvelle  idée,  il  reprend  ici  la  question  traitée 
par  M.  Thomé,  et  de  là  il  réussit  à  déduire  presque  sans  calcul 
quelques-uns  des  théorèmes  de  M.  Thomé. 

Sturm  (R.).  —  addition  aux  recherches  sur  les  courbes  cubi- 
ques gauches,  (i  p-) 

Remarque  sur  le  droit  de  priorité. 

Table  des  matières  des  tomes  LXXI-LXXX.  (10  p.) 

T.  LXXXI;  1876. 

Thomé  (L.-W.).  —  Sur  la  théorie  des  équations  différentielles 
linéaires  [suite  (*)]•  (32  p.) 

M.  Thomé,  dont  les  recherches  antérieures  sur  les  équations  diffé- 
rentielles linéaires  ont  été  publiées  dans  les  tomes  LXXIV-LXXVIII 
du  même  Journal,  continue  à  en  étudier  les  propriétés  ;  en  particu- 
lier il  s'occupe  maintenant  de  la  question  suivante  :  «Etant  donnée 
une  équation  différentielle  linéaire  homogène  à  coeflicients  ration- 
nels, à  quelles  conditions  doit-elle  satisfaire  pour  qu'elle  contienne 

(«)   Voir  t.  78.  —  Bulletin,  t.  VU,  p.  <>(\. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  3; 

les  intégrales  d'un  autre  d'ordre  inférieur,  à  coefficients  rationnels  et 
qui  ne  possède  que  des  intégrales  régulières?»  Ce  qui  fait  le  progrès 
essentiel  du  nouveau  Mémoire  comparé  à  celui  du  tome  LXXVIII, 
c'est  que  l'équation  difïërentielle  cliercliée  peut  avoir  des  points 
singuliers  quelconques  (*).  M.Tliomé  réussit  à  établir  ces  résultats 
généraux  : 

Si,  dans  l'équation  différentielle  proposée,  les  indices  caractéris- 
tiques (^)  sont  soumis  à  la  seule  condition  de  satisfaire  à  l'inégalité 
o  ^h<Ci  fn^  où  h  est  le  plus  grand  des  indices,  7?i  l'ordre  de  l'équa- 
tion différentielle,  il  ne  peut  exister  qu'une  équation  différentielle 
d'ordre  m  — -  h  k  coefficients  rationnels  et  dont  les  intégrales,  étant 
toutes  régulières,  soient  comprises  parmi  celles  de  l'équation  donnée. 
Le  Mémoire  actuel  apprend  à  rechercher  si  cette  équation  différente 
existe  et  quelle  elle  est. 

Toute  la  recherche  tend  à  remplacer  l'équation  différentielle 
proposée 


par  le  système 


i  -^  pi" ;7:3;:^  +  • .  ■  +  pt-,r  =  F™-/.  ( r,  ^ ; 


dx"'-''       ^'  dx'"-''-' 

d''s  ,      ,  d''-'s  ,       ,  -, 

ou  bien  à  faire 

(3)  F„,(j,  x)  =y;;F„_/„  ^), 

F,n-h(j'i  x)  étant  l'équation  différentielle  cherchée. 

Pour  découvrir  les  points  singuliers  de  l'équation  différentielle 
F,„_/j  =  o  qui  ne  reviennent  pas  dans  l'équation  différentielle 
donnée  F„  ::^  o,  l'auteur  observe  que  ce  sont  des  points  non  essen- 
tiellement singuliers^  c'est-à-dire  où  les  intégrales  de  l'équation 
différentielle  restent  toutes  uniformes  et  finies;  et  que  d'ailleurs, 
d'après  un  théorème  de  M.  Fuchs  (t.  LXVIII  du  Journal),  le  pro- 

(')  Rappelons  la  définition  àe&  points  singuliers  dans  la  théorie  des  équations  dil- 
férentielles  linéaires  :  ce  sont  les  points  du  plan  de  conslruciion  où  les  coefficients 
de  l'équation  différentielle  cessent  d'être  finis. 

{'■)  Voir  Bulletin,  i.  IV.  p.  238. 


3iS  BULLETIN   DES  SCIENCES 

duil  du  premier  eoeliicient  de  l'équation  dilîércntielle  par  x — (t 
devient  pour  x  ^^  a  un  nombre  entier  négatif  dans  un  point  non 
essentiellement  singulier.  Si  l'on  décompose  alors  le  coefEcient  y»'/" 

en  fractions  simples,  soit   > ^—^  la  partie  de  ce  coefficient  qui  pro- 

1 

vient  du  point  singulier  clierclié,  alors  le  produit  TT  (x  — «a)""" 

a  =  l 

devient  une  fonction  entière  et  rationnelle. 

Pour  un  point  singulier  dont  l'indice  caractéristique  h  est  supé- 
rieur à  zéro,  le  développement  formel  de  la  grandeur  ;?'/"  peut  se 
déduire  des /«équationspour  les  coefficients/7, /7^''^  et  g^^'""''^,  lesquelles 
résultent  de  l'équation  (3  )c[uand  on  égale  les  coefficients  des  dérivées 
de  même  ordre;  on  peut  donc  en  tirer  la  détermination  des  coeffi- 
cients de  la  fonction  entière  et  rationnelle  que  nous  venons  de  men- 
tionner, ///"ayant  été  ainsi  complètement  déterminé,  les  autres  quan- 
tités/^^''^  et  g^('"~'')  se  déduisent  d'un  certain  nombre  des  m  équations 
d'une  seule  manière.  La  condition  nécessaire  et  suffisante  pour 
qu'une  solution  du  problème  soit  possible  demande  enfin  que  les 
valeurs  trouvées  pour  les  /7'''^  et  les  ç^t"'-^)  satisfassent  aussi  aux  autres 
de  ces  équations. 

PocHHAMMEii  (L.).  —  Contribution  à  la  théorie  de  la  flexion 
du  cjlindre  à  base  circulaire.  [iCj  p.) 

Le  problème  de  la  ilexion  d'un  cylindre,  après  avoir  été  traité 
par  beaucoup  d'éminents  géomètres,  a  été  résolu  dans  un  certain 
sens  parNavier-,  INL  de  Saint-Venant  a  complété  les  formules  de 
son  célèbre  prédécesseur,  et  les  valeurs  qu'il  établit  pour  les  dépla- 
cements sont,  en  elïet,  des  solutions  des  trois  équations  aux  difïeren- 
tielles  parti(d]es  qui  régissent  les  déformations  des  corps  solides  à 
élasticité  constante.  Enfin  M.  Kircliliolf  a  développé  la  solution 
exacte  pour  un  cylindre  infiniment  mince. 

Actuellement  M.  Pocliliammer  a  repris  ce  problème,  parce  que 
les  hypothèses  d'où  JNavier  est  parti  dans  sa  déduction  n'ont  pas 
été  vériiiées  par  un  exemple,  qui,  tout  en  se  bornant  à  des  dimen- 
sions finies,  ait  été  traité  par  l'Analyse  mathématique.  Le  cas  du 
cylindre  solide  qu'il  a  choisi  pour  sujet  du  présent  Mémoire  per- 
met d'obtenir,  par  l'intégration  complète  des  trois  équations  ditîé- 
rentielles  de  l'élasticité,  les  déformations  que  produit  la  fiexion  à 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  39 

l'intérieur.  Les  calculs  confirment  en  général  la  théorie  de  Xavier, 
eu  montrant  que  ses  hypothèses  constituent  une  approximation  de 
premier  ordre. 

Ce  problème  spécial  a  été  déjà  soumis  à  l'Analyse  dans  un  tra- 
vail de  Lamé  et  Clapeyron  {^Mémoire  sur  V équilibre  intérieur  des 
corps  solides  homogènes.  —  Journal  de  Crelle,  t.  7)  ;  cependant 
on  n'y  trouve  que  les  idées  générales  qui  président  au  calcul ,  et 
les  lois  de  la  flexion  n'y  ont  point  été  développées.  Dans  ses  Le- 
çons sur  la  théorie  niathéniatique  de  l'élasticité.  Lamé  n'a  pas 
reproduit  sa  solution,  et  il  semble  que  la  complication  inhérente  à 
sa  première  manière  de  traiter  le  problème  l'ait  empêché  d'y  reve- 
nir plus  tard.  Toutefois  il  faut  avouer  que  les  travaux  prépara- 
toires étaient  donnés  par  le  Mémoire  de  Lamé  et  Clapeyron  ;  la  mé- 
thode d'intégration  qu'a  suivie  M.  Pochhamraer  se  rattache  à  celle 
qui  a  été  développée  par  Lamé  à  propos  dé  la  question  de  l'équi- 
libre d'élasticité  des  enveloppes  sphériques. 

M.  Pochliammer  divise  son  sujet  en  trois  Parties  :  la  première 
comprend  l'intégration  générale*,  dans  la  deuxième,  il  détermine 
les  constantes  arbitraires  par  les  forces  données  qui  sollicitent  la 
surface  du  solide  j  la  troisième  s'occupe  de  formules  d'approxima- 
tion. Pour  plus  de  facilité,  il  décompose  le  problème  en  trois  autres 
plus  simples.  Il  considère  les  cas  où  la  surface  du  cylindre  est  sol- 
licitée seulement  :  i^  par  des  forces  normales-,  2°  par  des  forces 
tangentielles  et  normales  à  l'axe  du  cylindre  5  3°  par  des  forces  tan- 
gentielles  et  parallèles  à  l'axe.  Le  premier  de  ces  trois  problèmes 
spéciaux  explique  déjà  les  phénomènes  (proprement  dits)  de  ilcxion^ 
car  les  formules  d'approximation  du  deuxième  deviennent,  abstrac- 
tion faite  d'une  simple  torsion,  identiques  à  celles  du  premier,  et 
le  troisième  ne  fournit  qu'une  llexion  secondaire.  C'est  pourquoi  les 
calculs  approchés  de  la  troisième  Partie  ont  été  limités  au  premier 
problème.  Le  système  des  expressions  obtenues  par  là  pour  les  dé- 
placements est  analogue  à  celui  qu'a  développé  M.  de  Saint- Venant 
pour  le  cylindre  à  section  normale  circulaire;  mais  les  fonctions 
cjui  y  entrent  sont  plus  générales,  Eniin  deux  exemples  ont  été  trai- 
tés où  la  ligne  élastique  se  réduit,  dans  une  première  approxima- 
tion, aux  paraboles  connues  du  troisième  et  du  quatrième  ordre. 

Obekbeck  (L.).  —  Sui'  les  mouvements  jyermanents  d'un  fluide 
quand  on  a  égard  au  frottement  intérieur.  (  19  p.) 

Les  équations  dillérentielles  générales  de  l'Hydrodynamique  (pii 


»o  BULLETIN   DilS  SCIEiNCES 

lie  négligent  pas  le  frottement  intérieur  ont  été  employées  jusqu'à 
présent  presque  exclusivement  lorsqu'il  s'agissait  de  résoudre  les 
problèmes  de  déterminer  par  l'expérience  les  valeurs  numériques 
des  constantes  de  frottement.  En  général,  c'est  en  renonrant  au  frot- 
tement intérieur  qu'on  a  abordé  les  nombreuses  questions  de  l'Hy- 
drodynamique qui  ont  été  examinées.  Parmi  ces  problèmes,  il  v  a 
un  certain  genre  de  mouvements  qu'on  peut  désigner  sous  le  nom 
de  courants  injluencés  par  des  corps  solides  dans  le  fluide.  Ces  pro- 
blèmes ont  été  l'objet  des  spéculations  d'éminents  géomètres  alle- 
mands, tels  que  Dirichlet,  Clebscli,  Kircbhoff.  M.  Oberbeck  a 
trouvé  qu'une  partie  de  ces  problèmes  reste  accessible  à  l'Analyse 
(juand  on  part  des  équations  diliérentielles  générales. 

Si  le  mouvement  d'un  fluide,  abstraction  faite  du  frottement, 
admet  un  potentiel  de  la  vitesse,  et  que  ce  potentiel  soit  déterminé, 
il  faut  seulement,  pour  introduire  le  frottement,  ajouter  aux  com- 
posantes de  la  vitesse  déjà  trouvées  les  intégrales  des  équations 
différentielles  liydrodynamiques  qui  correspondent  aux  mouvements 
de  tourbillon  et  qui  ont  été  traitées  par  MM.  Helmboltz  et  Stefan. 
Alors  les  fonctions  arbitraires  qui  y  entrent  peuvent  souvent  être 
déterminées  à  l'aide  du  potentiel  de  la  vitesse,  par  les  conditions  à 
la  surface. 

De  cette  manière,  l'auteur  a  traité  quelques  problèmes  d'Hydro- 
dynamique où,  quand  on  ne  tient  pas  compte  du  frottement,  les 
composantes  de  la  vitesse  peuvent  être  exprimées  par  les  dérivées 
d'une  même  fonction.  Cette  fonction  a  été  supposée  indépendante 
du  temps,  c'est-à-dire  que  l'on  suppose  le  mouvement  devenu  per- 
manent. La  question  posée  est  toujours  la  suivante  :  «Etant  données 
les  bvpothèses  sur  le  potentiel  de  la  vitesse  et  sur  les  limites  du 
lluide,  quelles  quantités  faut-il  ajouter  aux  composantes  primitives 
de  la  vitesse  quand  on  veut  introduire  aussi  le  frottement.'^  »  Parmi 
les  diflerents  problèmes  du  Mémoire,  signalons  surtout  l'exemple 
d'une  splière  fixe  dans  un  fluide  illimité. 

Thomae  (J.).  —  Sur  la  nkluclion  de  l'intégrale  elliptique 
f  [sinamuY'du.  (12  p.) 

M.  Tiiomae  s'est  proposé  de  clierclier  une  formule  pour  l'intégrale 

/^x'dx  ,  .  1    r  I  C  x"-'  dx 

—  analogue  a  la  formule  pour  |  ■ — =^  qu  on 

\lx\x  —  x][\  —  kx)  J  V' I  —  X' 

trouve  dans  tous  les  Cours  d'Analyse.  Mais  il  découvre  qu'il   n'est 


xMATHÉMATlQUES  ET  ASTHONOMIQUES.  4i 

guère  possible  d'établir  des  formules  finies,  parce  que  les  séries  hy- 
pergéométriques  qui  entrent  dans  les  formules  de  réduction  ne  se 
prêtent  pas  bien  à  une  expression  simple  au  moyen  de  leurs  argu- 
ments. Néanmoins,  quoique  ainsi  l'évaluation  numérique  des  in- 
tégrales ne  soit  pas  avancée  par  ses  formules,  M.  Thomae  les  croit 
assez  intéressantes  pour  les  communicjuer  :  car  elles  démontrent 
l'importance  de  l'intégration  des  formules  récurrentes,  etleurs  coeffi- 
cients sont  en  même  temps  les  modules  de  périodicité  d'intégrales 
elliptiques  de  seconde  espèce.  D'ailleurs  l'auteur  cherche  à  s'ap- 
procher d'expressions  finies  en  donnant  les  coefficients  comme  nu- 
mérateurs des  fractions  réduites  d'une  fraction  continue. 

Heumite  (Ch.).  —  Extrait  d'une  lettre  à  31.  Borchardt.  Sur 
les  nombres  de  BernouUi.  (3  p.;  fr.) 

BoLTZMAiNN  (L.).  —  Remarque  relative  au  Mémoire  de 
M.  O.-E.  3Iejer  sur  le  frotteiuent  intérieur,  (i  p.) 

Ftjchs  (L.).  —  Sur  les  équations  di^érentielles  linéaires  du 
second  ordre  qui  possèdent  des  intégrales  algébriques,  et  sur  une 
nouvelle  application  de  la  théorie  des  invariants.  (46  p.) 

Voici  le  point  de  départ  du  nouveau  Mémoire  de  INI.  Fuchs  : 
Soient  JiiJ-î  les  termes  d'un  système  fondamental  d'intégrales  de 
l'équation  différentielle  proposée;  toute  aulre  intégrale  en  sera  une 
fonction  linéaire  homogène  à  coefficients  constants;  donc,  si  [i  est 
une  intégrale  algébrique  quelconque,  toute  fonction  symétrique  des 
différentes  valeurs  qu'admet  ^i  sera  une  forme  binaire  des  deux 
quantités  j>i,  }  2.  Cette  forme  binaire  est  une  fonction  rationnelle  de 
la  variable  indépendante  :;.  Toutefois,  il  se  peut  qu'elle  soit  une 
puissance  d'une  autre  forme  binaire;  par  conséquent,  il  faut  consi- 
dérer généralement  les  formes  en  ri  et  y^  qui  représentent  une  ra- 
cine d'une  fonction  rationnelle  de  z.  Nous  en  désignerons  le  com- 
plexe par  4>. 

Si  une  racine  d'une  fonction  rationnelle  satisfait  àl'équation  diffé- 
rentielle, la  forme  linéaire  est,  de  toutesles  formes  <I>,  celle  de  l'ordre 
le  moins  élevé;  donc,  dans  le  cas  général,  il  faut  rechercher  l'ordre 
le  moins  élevé  N  que  puisse  avoir  une  formule  du  complexe  ^. 

Or,  si  z  décrit  des  contours  fermés, j'^i  et  j^  se  transforment  en 
des  fonctions  linéaires  homo£;ènes  et  à  coefficients  constants  de 
j'^i,  r,  ;  partant,  les  différentes  valeurs  qu'obtient  une  forme  en 
}  1  et  }  2  par  suite  de  ces  mouvements  résulteront  de  certaines  sub- 


42  BULLETIN  DES  SCIENCES 

slitutions  linéaires  opérées  sur  71,  ja-  Cela  étant,  INI.  Fuehs  dé- 
montre que  les  covariants  d'une  forme  du  complexe  4>  représentent 
eux  aussi  des  racines  de  fonctions  rationnelles  ;  d'où  il  s'ensuit  que 
les  covariants  de  la  forme  de  ]\ "''"'=  ordre  dont  les  ordres  sont  infé- 
rieurs à  N  doivent  tous  s'évanouir  identiquement.  Il  serait  donc 
facile  d'eifectuer  la  détermination  du  nombre  JN,  si  l'on  possédait 
la  solution  du  problème,  d'indiquer  l'espèce  des  formes  binaires  de 
/7i"^""' ordre  dont  les  covariants  d'ordres  inférieurs  à  m  s'évanouissent 
tous  identiquement  5  mais,  comme  il  n'en  est  pas  ainsi,  l'auteur 
prend  le  chemin  suivant  pour  déterminer  N. 

Parmi  toutes  les  racines  d'une  équation  algébrique  irréductible, 
nommons  système  radical  réduit  le  système  de  celles  dont  le  quo- 
tient n'est  pas  constant;  et  désignons  par  forme  première  toute 
forme  du  complexe  ^  qui  se  compose  des  termes  d'un  tel  système 
comme  facteurs.  Alors  il  en  résulte  que  la  forme  de  ]\i*^™«  ordre  et 
en  même  temps  son  covariant  liessien  représentent  des  formes  pre- 
mières. Et  la  forme  que  prend  le  covariant  liessien  du  covariant 
liessien  de  la  même  forme  amène  à  conclure  que  le  nombre  jN 
n'est  jamais  supérieur  à  douze.  Si  l'on  réduit  encore  davantage,  on 
trouve  qu'il  ne  faut  attribuer  à  N  qu'une  des  valeurs  2,  4i  6,  8,  10, 
125  donc,  si  l'équation  différentielle  doit  avoir  une  intégrale  algé- 
brique, cette  intégrale  (c'est-à-dire  une  forme  de  premier  ordre 
enj^i ,  j)  2)1  0^1  une  forme  de  ces  mêmes  intégrales  dont  le  degré  égale 
un  des  nombres  2,  4î  6,  8,  10,  12,  est  la  racine  d'une  fonction  ra- 
tionnelle. L'inverse  de  cette  proposition  a  aussi  lieu,  à  l'exception 
du  cas  de  N=  2. 

Pour  reconnaître  s'il  y  a  des  formes  qui  représentent  des  racines 
de  fonctions  rationnelles,  l'auteur  prend  deux  voies  différentes.  La 
première  nous  conduit  à  la  question  de  savoir  si  une  racine  d'une 
fonction  rationnelle  satisfait  à  une  équation  différentielle  à  coeffi- 
cients rationnels  ;  car  on  découvre  que  toute  forme  en  ji ,  j^  de 
l'ordre  m  satisfait  à  une  certaine  équation  différentielle  linéaire  à  coeffi- 
cients rationnels  de  l'ordre  m  -|-  i ,  et  de  là  on  tire  la  condition  néces- 
saire et  suffisante  pour  que  l'équation  différentielle  donnée  possède  des 
intégrales  algébriques.  Il  faut,  en  général,  qu'une  certaine  équation 
différentielle  linéaire  à  coefficients  rationnels,  dont  l'ordre  n'est  pas 
supérieur  à  12,  soit  satisfaite  par  la  racine  d'une  fonction  ration- 
nelle. La  question  de  savoir  si  la  racine  d'une  fonction  rationnelle 
satisfait  à  une  équation  diflérentielle  linéaire  à  coefficients  ration- 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.        43 

nels  se  réduit  au  problème  élémentaire  de  juger  si  un  système  d'é- 
quations linéaires  a  des  solutions  finies.  Au  reste,  M.  Fuchs  montre 
comment  on  peut  parvenir  à  ce  système  d'équations  linéaii'es  sans 
établir  en  eftet  l'équation  différentielle  d'ordie  ]N  +  i . 

La  seconde  voie  revient  à  une  étude  directe  de  la  forme  enj^i,  7  25 
lorsque  z  décrit  les  différents  contours  fermés.  Pour  cela,  M.  Fuchs 
tire  parti  des  coefficients  des  relations  linéaires  liomogènes  qui  lient 
les  systèmes  fondamentaux  d'intégrales  appartenant  aux  différents 
points  singuliers  d'une  équation  différentielle  linéaire ,  relations 
qu'il  a  développées  dans  le  tome  75  du  Journal  de  Borchardt. 

La  fin   est  consacrée  au  développement  de  quelques  théorèmes 

spéciaux;  en  voici  un  :  «  Qu'on  réduise  au  plus  petit  dénominateur 

les  nombres  rationnels  qui  représentent  les  racines  des  équations 

fondamentales  appartenant  aux  points  singuliers  et  à  l'hypothèse 

u  '  v 
~  z=:  ce    de  l'équation  différentielle  — -^=P)';    supposons  qu  nu 

quelconque  des  dénominateurs  soit  supérieur  à  dix  :  cette  équation 
différentielle  ne  possédera  pas  d'intégrale  algébrique,  à  moins  que 
la  racine  d'une  fonction  rationnelle  ne  satisfasse  à  l'équation  elle- 
même  ou  à  l'équation  différentielle  linéaire  en  j^.   )> 

Caspaky  (F.).  —  La  surface  des  centres  de  courbure  dans  le 
paraboloïde  elliptique.  (5o  p.) 

Les  surfaces  des  cen  très  de  courbure  ont  été  souvent  traitées  par  les 
géomètres  -,  en  particulier,  Clebsch  a  publié  dans  le  Journal  de  Bor- 
chardt un  Mémoire  qui  contient  les  résultats  détaillés  de  ses  recher- 
ches sur  les  surfaces  des  centres  de  courbures  des  surfaces  du  second 
ordre.  Cependant  l'absence  de  centre  dans  une  surface  du  second 
ordre  modifie  et  simplifie  beaucoup  les  propriétés  de  ces  surfaces, 
et  c'est  pourquoi  la  Faculté  de  Philosophie  de  l'Université  de  Berliu 
avait  posé  en  1 874  ce  problème  de  concours  pour  les  étudiants  : 

«  Etudier  la  surface  des  centres  de  courbure  du  paraboloïde  el- 
liptique et  de  sa  polaire  réciproque,  et  rechercher  exactement  les 
propriétés  correspondantes  de  ces  deux  surfaces.  » 

Le  prix  a  été  décerné  séparément  à  chacun  des  deux  concurrents, 
ISYSl.  Caspary  et  Rohovsky.  Plus  tard,  M.  Caspary  a  complété  ses 
études  sur  cet  objet  et  a  présenté  ses  résultats  comme  dissertation 
inaugurale  à  la  même  Faculté.  Le  fruit  de  ces  travaux  est  le  Mé- 
moire publié  dans  le  Journal  de  Borchardt,  et  qui  forme  une  véri- 
table monographie  détaillée  des  propriétés  de  la  surface  des  centres 


44  BULLEThN  DES  SCIENCES 

de  courbure  du  paraboloide  elliptique.  Le  grand  nombre  des  détails 
ne  nous  permet  pas  d'en  énumérer  quelques-uns^  contentons- nous 
de  reproduire  les  titres  des  diiïérentes  parties  du  Mémoire. 

§  i  .  Représentation  des  coordonnées  de  la  surface  par  deux  pa- 
ramètres. Relation  qui  existe  entre  la  surface  et  le  problème  des 
normales. 

§  2.  Déduction  d'une  équation  fondamentale  pour  la  recherclie 
et  la  discussion  de  la  surface  des  centres. 

§  3.  Relations  d'invariants.  Représentation  de  la  surface  des 
centres  sous  la  forme  finale  F  [x,  y^  z)  =  ay  U^  —  8  VW^  =  o. 

§  A.  Recherche  des  points  de  la  surface  d'où  l'on  peut  mener 
trois  normales  coïncidantes  ;  plans  tangents  singuliers  et  courbes 
suivant  lesquelles  ils  coupent  et  touchent. 

§  5.  1°  Points  de  la  surface  d'où  l'on  peut  tirer  des  normales 
formant  deux  couples  de  normales  coïncidantes  ^  i°  points  de  la 
surface  d'où  l'on  peut  tirer  des  normales  formant  un  svstème  de 
deux  et  un  système  de  trois  normales  coïncidantes;  3°  points  de  la 
surface  d'où  l'on  peut  tirer  des  normales  dont  quatre  coïncident. 

§  6.  La  courbe  double  de  la  surface;  ses  dilîérentes  représenta- 
tions; ses  singularités  et  nombres  caractéristiques. 

§  7.  Recherche  de  la  surface  polaire  réciproque  à  la  surface  des 
centres;  ses  singularités  et  l'abaissement  de  classe  qu'elles  pro- 
duisent. 

KoENiGSBERGER  (L.).  —  Suv  Ics  l'elatious  les  plus  générales  qui 
existent  entre  les  intégrales  hyperelliptiques.  (24  p-) 

Le  Mémoire  résout  deux  problèmes  :  1°  réduction  du  problème 
de  transformation  algébrique  au  problème  rationnel  ;  2°  relation  la 
plus  générale  entre  les  intégrales  hyperelliptiques  de  même  irra- 
tionalité. 

Les  formules  qui  contiennent  les  résultats  définitifs  nous  sem- 
blent être  trop  longues  et  exiger  trop  d'explications  pour  pouvoir 
être  communiquées  ici. 

Faa  de  BRtNO.  —  Sur  les  fonctions  génératrices  de  Borcliardt. 
(3p.;fr.) 

Hermite  (Ch.).  —  Extrait  d'une  lettre  à  M.  L.  Kœnigsberger 
sur  le  développement  des  fonctions  elliptiques  suiua?it  les  puis- 
sances croissantes  de  la  variable.  (9  p.  ;  fr.) 

Il  s'agit  de  l'expression  générale,  en  fonction  de  l'indice,  des  po- 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  45 
Ivnômes  rationnels  et  entiers  par  rapport  au  module,  qui  se  présen- 
tent dans  les  développements  des  fonctions  sinam x,  cosamo:,  Aama; 
suivant  les  puissances  croissantes  de  la  variable.  M.  Hermite  trouve 
que  les  développements  de  ces  trois  fonctions  tendent  de  plus  en 
plus  à  se  confondre  dans  leurs  derniers  termes  avec  de  simples  pro- 
gressions. Deux  nouvelles  séries  de  polynômes  définies  par  les  coef- 
ficients des  développements  de  — et  présentent  en- 

^'-  smamor        cosamx^ 

core  beaucoup  d'intérêt^  c'est  à  l'égard  de  ces  polynômes  que 
M.  Hermite  tire  de  la  transformation  de  nombreuses  propriétés 
qu'il  indique  succinctement. 

Cavley  (A.).  —  CorrectioTi  de  deux  ci'reius  numériques  qui  se 
trouvent  dans  le  travail  de  Sohnche  sur  les  équations  modulaires, 
t.  XVI.  (  I  p.) 

LiPSCHiTz(R.). —  Contribution  à  la  théorie  de  la  courbure  .[l'à^ .) 
M.  Lipschitz  se  propose  de  généraliser,  pour  une  variété  de  ii 
variables,  le  théorème  connu  de  la  théorie  de  la  courbure  qui  dit 
que  la  somme  des  valeurs  réciproques  des  deux  rayons  principaux 
varie  quand  on  effectue  une  flexion  de  la  surface,  mais  que  le 
produit  des  mêmes  quantités  ou  la  mesure  de  la  courbure  de 
Gauss  reste  invariable.  Pour  donner  une  idée  des  recherches  de 
M.  Lipschitz,  il  nous  faut  revenir  à  l'équation  B(cù)  =:  o  expli- 
quée par  l'auteur  (*).  Le  dernier  coefficient  D„_j  de  cette  équation, 
divisé  par  le  premier  Do,  forme  la  généralisation  naturelle  de  la 
mesure  de  la  courbure  de  Gauss.  Les  propriétés  invariantives  des 
coefficients  de  cette  équation,  qui  avaient  été  déjà  signalées  dans  les 
Mémoires  antérieurs,  en  particulier  ^«//e/m^  t.  IV,  p.  3o4,  mènent 
rapidement  au  théorème  correspondant,  dont  voici  l'énoncé  :  «  La 

généralisation  de  la  mesure  de  courbure     "~'  est  pour  tout  7i  im- 

■L'o 

pair  un  invariant  de  la  forme  g[dy)  [Bulletin,  t.  IV,  p.  Soy),  et, 
pour  tout  n  pair  supérieur  à  2,  la  racine  carrée  d'un  invariant  de 
la  forme  g[dj). 

Hamburgek.  —  Sur  la  théorie  de  lintégratioji  d'un  sjsLènie 
de  n  équations  linéaires  de  premier  ordre  aux  différences  par- 
tielles contenant  deux  variables  indépendantes  et  n  dépendantes . 
(38  p.) 

(•)  Voir  BuUeiiii,  t.  IV,  ]>.  '?,o^   (l'i  et  1 5). 


46  BULLETIN   DES   SCIENCES 

L'étude  (les  recherches  de  M.  Natani  sur  les  équations  diflercn- 
tielles,  contenues  dans  son  Livre  :  Die  liohere  Analysis  in  vier 
Ahhandlan^en,  a  suggéré  à  M.  Hamburger  l'idée  de  les  porter 
plus  loin.  Les  §§  1-3  du  Mémoire  ont  pour  objet  de  rame- 
ner l'intégration  de  «  équations  différentielles  linéaires  du  premier 
ordre  aux  diilérentielhîs  partielles  et  à  n  variables  dépendantes  et 
deux  indépendantes,  à  l'intégration  de  plusieurs  systèmes  incom- 
plets d'équations  dillérentielles  ordinaires  pour  toutes  les  n-\-  i  va- 
riables, si  cela  est  possible,  c'est-à-dire  si  les  conditions  connues 
d'intégrabilité  sont  remplies.  Il  résulte  de  cette  recherche  que  la 
classe  d'équations  linéaires  simultanées  aux  diilérences  partielles 
intégrée  par  Jacobi,  t.  II  du  Journal  de  d'elle,  est  la  seule  qui 
mène  à  un  seul  système  de  n-\-  i  équations  dillérentielles  ordi- 
naires pour  les  w  -h  2  variables,  ou  bien  à  un  système  complet.  Un 
complément  essentiel  des  développements  de  ces  trois  premiers  pa- 
ragraphes est  fourni  par  les  considérations  du  §  4  sur  la  forme  des 
équations  aux  diilérences  partielles  qui  dérivent  d'intégrales  gé- 
nérales d'une  certaine  forme  en  les  dilférentiant  et  éliminant  les 
fonctions  arbitraires.  Cette  forme  des  intégrales  est  F  =  (j)(y), 
où  F  et  y  représentent  des  fonctions  des  /i  -f-  2  variables,  et  Q>  une 
fonction  arbitraire.  Tandis  que  l'équation  aux  dillérentielles  par- 
tielles dérivée  de  cette  forme  d  intégrale  est  toujours  linéaire  s'il 
y  a  une  seule  variable  dépendante,  elle  contient  en  outre,  dans 
le  cas  de  plusieurs  variables  dépendantes ,  des  termes  tels  que 
(JrPs — Prf/si  où  ])i  et  qi  sont  les  dérivées  des  ii  variables  dépen- 
dantes prises  respectivement  par  rapport  aux  deux  variables  indé- 
pendantes. Il  existe  encore  une  autre  dilférence  entre  ces  deux  cas  ; 
c'est  qu'il  existe,  lorsqu'il  y  a  plus  d'une  variable  dépendante,  cer- 
taines relations  entre  les  coefficients  de  l'équation  dérivée,  au 
nombre  àe  \n[n —  i).  En  confirmant  ainsi  la  solution  donnée 
dans  les  premiers  paragraphes,  on  est  conduit  en  même  temps  à 
intégrer  ces  équations  simultanées  aux  dillérentielles  partielles  où 
entrent  les  agrégats  du  second  ordre  mentionnés  ci-dessus,  pourvu 
qu'il  existe  certaines  équations  de  condition  entre  leurs  coefficients. 
Enfin  l'auteur  applique  sa  méthode  à  l'intégration  d'une  écjualion 
de  ^n"^"*  ordre  aux  dillérentielles  partielles;  M.  Natani  avait  déjà 
établi  la  forme  de  cette  équation  dilïérentielle,  qui  est  une  généra- 
lisation de  celle  d'Ampère,  et  en  même  temps  il  avait  indiqué  une 
voie  pour  l'intégrei-. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  47 

KosTKA.  —  6m/'  la  déteruiinntion  des  fonctions  symétriques  des 
racines  d'une  éc/uatioJi  algébrique  par  ses  coefficients.  (9  p.) 

C'est  en  construisant  \a.  fonction  génératrice  que  M.  Borcliardt 
a  montré  la  source  de  toutes  les  méthodes  employées  pour  atteindre 
le  but  indiqué  par  le  titre,  et  M.  Mertens  a  complété  cette  re- 
cherche. Actuellement  xM.  Kostka  fait  voir  que  la  forme  fondamen- 
tale, d'où  découlent  toutes  les  autres  fonctions  symétriques,  admet 
une  détermination  par  des  considérations  simples  de  permutation 
et  de  combinaison. 

Sterjx  (M.). — Sur  une  propriété  des  nombres  de  Bernoulli.  (5  p.) 
Généralisation  d'un  théorèuie  de  v.  Staudt. 

LiPSCHiTz  (R.)-  —  Généralisation  de  la  théorie  du  rajon  oscu- 
lateur  d' une  surface.  (7p.;  fr.) 

Extrait  des  Comptes  rendus  de  l'Académie  des  Sciences  à^Va.- 
ris,  séances  des  10  et  17  janvier  1876.  —  Comparaison  de  sa  mé- 
thode de  généralisation  avec  celle  de  M.  C.  Jordan. 

Simon  (Max.).  —  Multiplication  des  fonctions  elliptiques  par 
des  nombres  entiers,  dans  son  rapport  avec  le  problème  des  poly- 
gones fermés  inscrits  aux  courbes.  (28  p.) 

Le  problème  de  la  division  du  cercle  dépend  de  la  multiplication 
des  fonctions  cycliques  ;  le  problème  d'inscrire  certains  polygones 
fermés  à  des  courbes,  par  exemple  d'inscrire  un  polygone  fermé  à 
une  conique  donnée,  de  sorte  que  ses  côtés  touchent  une  autre  conique 
donnée,  et  d'autres  pour  les  courbes  du  troisième  et  du  quatrième 
degré,  se  lie  à  la  multiplication  des  fonctions  elliptiques.  Le  Mé- 
moire de  Jacobi,  où  il  a  découvert  cette  relation  et  résolu  le  pro- 
blème pour  deux  cercles  (non  concentriques),  a  donné  lieu  à  une 
série  de  travaux  scientifiques.  M.  Simon,  élève  de  M.  Weierstrass, 
traite  le  problème  spécial  de  deux  coniques  générales  que  nous 
venons  de  mentionner.  Son  travail  donne  des  formules  très-élé- 
gantes, tant  pour  la  multiplication  des  fonctions  elliptiques  sous  la 
forme  normale  de  M.  Weierstrass  que  pour  la  solution  du  pro- 
blème spécial,  où  les  seules  constantes  qu'il  fait  entrer  sont  les  in- 
variants simultanés  des  deux  coniques. 

PocHHAMMER  (L.).  —  Sw  les  'vitesses  de  propagation  des  pe- 
tites oscillations  dans  un  cylindre  circulaire  infini  et  isotrope. 
(ï3p.) 


48  BULLETIN   DES  SCIENCES 

Les  rcclierclics  malliéinatiques  de  Bernoulli,  d'Euler,  de  Pois- 
son, de  Caucliv  sur  les  oscillations  de  cylindres  de  longueur  finie 
fout  al)stractiou  de  certaines  parties  intégrantes  du  mouvement^ 
d'où  il  s'ensuit  que  leurs  calculs  ne  peuvent  être  regardés  comme 
exacts  que  pour  le  cas  de  cylindres  infiniment  minces,  cas  pour  le- 
quel M.  KirchliofFa  développé  la  déduction  systématique  des  équa- 
tions diliérentielles.  Une  méthode  plus  rigoureuse  demande  qu'on 
cherche  à  intégrer  les  trois  équations  diliérentielles  de  l'élasticité 
et  qu'on  prenne  en  considération  les  conditions  à  la  surface.  C'est 
ainsi  que  M.  Pochhammer  a  tâché  de  procéder  pour  fixer  exacte- 
ment les  vitesses  de  propagation  des  oscillations  dans  un  cylindre 
infini  à  base  circulaire. 

KiEPEUT  (L.).  —  Su/'  les  suT'faces  miniina.  P*"  Mémoire.  (12  p.) 
Ce  Mémoire  est  désigné  par  l'auteur  comme  une  étude  prépara- 
toire; on  y  trouve  une  série  de  formules  destinées  à  être  employées 
dans  les  recherches  ultérieures. 

ButNS.  —  Sur  un  théorème  de  la  théorie  du  potentiel.  (8  p.) 

Cette  Note  a  été  occasionnée  par  le  Mémoire  de  M.  Stahl,  t.  ^9 

du  même  Journal  (*).   Nous  citerons  ici  le  passage  qui  donne  les 

conclusions  auxquelles  M.  Bruns   est  conduit  sur  la  forme  de  la 

Terre , 

«...  D'après  les  explications  données,  on  peut  dire  ceci  sur  la  surface  mathéma- 
tique qui  renferme  le  solide  de  la  Terre  :  Elle  est  une  surface  fermée,  continue;  la 
direction  de  la  normale  change  d'une  manière  continue;  elle  est  dépourvue  d'arêtes, 
de  sommets  ou  de  points  singuliers  analogues,  parce  que  la  gravité  possède  partout 
une  valeur  difTérente  de  zéro.  D'après  ce  que  nous  savons  sur  la  composition  de  la 
couche  superficielle  de  la  Terre,  elle  passe  par  des  lieux  où  la  densité  varie  d'une 
manière  discontinue;  donc  elle  n'est  pas  formée  d'une  seule  surface  analytique,  mais 
elle  est  soumise  à  différentes  lois  de  formation  sur  différents  points.  La  loi  de  la  for- 
mation est  la  même  pour  tous  les  points  de  la  surface  qui  sont  compris  dans  une 
couche  matérielle  continue,  à  l'intérieur  de  laquelle  la  densité  est  constante  ou  va- 
riable d'après  une  certaine  loi  analytique.  Aux  lieux  de  transition,  il  y  a  variation 
subite  de  la  courbure  moyenne,  de  la  mesure  de  courbure  et  des  azimuts  des  lignes 
de  courbure....   »  E.  L. 

(')  \oir  Builetin,  t.  X,  p.  i83. 


MATHÉMATIODES  ET  ASTRONOMIQUES.  49 


REVUE  BIBLIOGRAPHIQUE. 

JoHANNis  KEPLERI,  ASTRONOMi,  QpERA  OMMA,  edidil  D"^  Chr.  Frisch,  Stuttgart. 
—  8  volumes  grand  in-8°  de  63oo  pages.  Francfort-sur-le-Mein  et  Erlangen, 
Heyder  et  Zimmer,  1858-1871. 

Depuis  longtemps  les  nations  civilisées  ne  se  sont  pas  contentées 
de  rendre  liommage  à  la  mémoire  des  savants  illustres  en  leur  éle- 
vant des  statues  et  des  monuments  :  elles  ont  tenu  aussi  à  faire  re- 
vivre leurs  écrits,  leurs  pensées  et  leurs  travaux.  C'est  ainsi  que 
les  Français,  les  Anglais,  les  Italiens  ont  réédité,  sous  le  patronage 
du  gouvemiement  et  des  corps  savants,  les  OEuvres  de  Laplace, 
de  Fresnel,  de  Lagrange,  de  Lavoisier,  de  Newton,  de  Galilée.  Les 
Allemands  les  ont  suivis  dans  cette  voie  lorsqu'ils  ont  débuté  par 
la  publication  des  OEuvres  de  Goethe,  de  Schiller  et  de  Lessing.  Ils 
ont  pensé  avec  raison  que  l'auteur  et  le  fondateur  de  l'Astronomie 
moderne  était  digne  aussi  d'un  semblable  liommage,  le  célèbre  dis- 
ciple de  Moesllin,  Kepler,  dont  le  nom  est  cher  à  tous  les  hommes 
qui  étudient  les  mouvements  célestes,  et  qui  savent  à  quelles  lois  ils 
sont  soumis. 

Les  OEuvres  de  Kepler  se  distinguent,  en  effet,  par  la  science 
profonde  et  variée,  l'argumentation  habile,  la  pensée  ingénieuse, 
l'expression  originale  et  empreinte  de  verve  poétique,  qui  témoigne 
d'un  caractère  heureux,  aimable  et  bien  doué.  Ces  qualités  les  ren- 
daient dignes  entre  toutes  de  fixer  l'attention  des  hommes  qui  s'in- 
téressent à  la  Science  comme  à  la  Littérature. 

-Mais,  en  dehors  des  premières  éditions  préparées  par  Kepler  lui- 
même,  il  n'existait  pas  de  collection  complète  de  ses  OEuvres,  et 
même  plusieurs  de  ses  écrits  n'avaient  pas  été  publiés^  aussi  une 
édition  des  OEuvres  complètes  de  Kepler  vient-elle  heureusement 
combler  cette  lacune  regrettable. 

Une  publication  de  ce  genre  devait  exiger  plusieurs  années  de 
travail  :  commencée  en  iSJy,  elle  a  été  terminée  en  1871. 

Il  est  difficile  de  se  figurer  quels  obstacles  aurait  eu  à  surmonter, 
pour  entreprendre  cette  tâche,  un  simple  particulier  privé  de  res- 
sources et  de  moyens  d'action^  mais  cet  immense  labeur  a  été  lio- 
uoré  du  patronage  et  de  la  libéralité  de  Maximilien  II,  roi  de  Ba- 

Lull.  des  Sciences  inntlicrn.  et  /islro/i.,  t.  XI.  (Août  1S7G.)  4 


5o  BULLETIN   DES  SCIENCES 

viôrc,  et  do  M.  Norof,  ministre  de  rinstiuclioii  publique  en  Russie; 
de  Tapprobatiou  des  astronomes  allemands  et  des  sull'rages  des  Aca- 
démies de  Vienne  et  de  Berlin,  et  enfin  de  la  souscription  de  di- 
vers savants,  de  bibliothèques  et  de  Sociétés  d'Europe  et  d'Amé- 
rique. 

L'éditeur  est  enfin  arrivé  au  but  de  ses  efibrts,  grâce  à  la  savante 
et  bienveillante  collaboration  de  M.  W.  Struve,  directeur  de  l'Ob- 
servatoire de  Poulkova,  qui  a  généreusement  communiqué  les  ma- 
nuscrits de  Kepler,  que  la  bibliothèque  de  Poulkova  conserve  à 
l'égal  du  trésor  le  plus  précieux;  grâce  au  soin  dévoué  avec  lequel 
M.  Otto  Struve  lils  a  coordonné  et  discuté  ce  que  ces  manuscrits 
renfermaient  de  plus  difficile;  grâce  aussi  au  zèle  éclairé  de 
MM.  C.  Scliaaf,  professeur  au  gymnase  de  Tubingue,  et  H.  Kratz, 
professeur  au  gymnase  de  Stuttgart. 

Possédant  à  fond  la  langue  latine,  M.  Scliaaf  a  réussi  à  traduire 
les  passages  embarrassants  que  leur  style  un  peu  archaïque  avait 
rendus  obscurs,  et  M.  Kratz  a  bien  voulu  se  charger  du  travail  pé- 
nible de  la  composition  typographique  et  de  la  correction  de  l'Ou- 
vrage. 

Telles  sont,  ainsi  que  l'explique  M.  le  D""  Chr.  Frisch,  les  bases 
d'après  lesquelles  a  pu  être  menée  à  bonne  fin  la  publication  des 
OEuvres  complètes  de  Kepler. 

L'analyse  que  nous  désirons  exposer  servira  d'énumération  des 
sujets  d'études  de  l'illustre  précurseur  de  Newton.  L'examen  dé- 
taillé des  écrits  de  Kepler  a  été  fait  depuis  longtemps,  et  à  diverses 
reprises;  il  n'est  donc  pas  utile  de  le  reproduire  ici.  Il  en  est  de 
même  de  la  biographie  de  Kepler;  nous  renverrons  donc,  comme 
pour  la  critique  de  ses  Ouvrages,  aux  nombreux  écrivains  c[ui  en 
ont  fait  une  étude  spéciale,  et  parmi  lesquels  nous  mentionnerons 
Arago,  Bailly,  Delambre,  Saverien,  Trouessart,  Montucla,  Hoefer, 
Michaud,  Joecher,  Niceron,  J.  Bertrand,  etc.,  etc. 

Mais,  si  la  biographie  de  Kepler  est  connue  dans  tous  ses  détails, 
il  n'est  pas  sans  intérêt  de  revenir  sur  un  des  caractères  spéciaux 
du  génie  de  ce  grand  homme.  Doué  d'une  imagination  ardente, 
Kepler  envisageait  la  recherche  des  lois  du  mouvement  des  corps 
célestes,  et  de  la  planète  Mars  en  particulier,  comme  la  poursuite 
d'un  ennemi  entreprenant,  et  prêt  à  déjouer  toutes  les  combinai- 
sons. Le  tableau  des  phases  de  la  lutte,  des  tentatives  avortées,  des 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  5i 

l'ssais  infructueux,  des  moments  de  défaillance,  tout  cela  est  lidè- 
lement  retracé  dans  les  écrits  de  Kepler.  Nous  en  reproduirons 
deux  passages,  nous  bornant  à  ce  court  extrait,  parce  qu'ils  nous  ont 
paru,  entre  tous,  plus  particulièrement  conçus  dans  cet  esprit  poé- 
tique qui  témoigne  de  la  profondeur  de  vues  de  Kepler,  et  de  l'en- 
thousiasme que  lui  firent  éprouver  le  spectacle  de  son  œuvre  et  \r. 
succès  de  ses  elîbrts,  exemple  admirable  et  bien  digne  de  l'hom- 
mage éclatant  que  lui  a  décerné  la  postérité. 

jNous  signalerons  en  premier  lieu  un  passage  du  Commentaire 
des  mouvements  de  Mars,  Ouvrage  entièrement  inspiré  par  une 
pensée  unique,  et  auquel  le  style  imagé  qui  le  distingue  donne  un 
cachet  de  remarquable  vivacité.  Kepler  n'a  pas  eu  seulement  le 
génie  brillant  des  grands  inventeurs  :  il  a  eu  encore  le  génie  poé- 
tique des  grands  écrivains. 

Voici  comment  il  s'exprime  au  début  du  Chapitre  LI  (IV^  Partiel  : 
«  Mais  tandis  que,  par  ce  moyen,  je  triomphe  des  mouvements 
de  Mars  et  que,  le  croyant  subjugué,  je  lui  prépare  des  Tables  et  des 
équations  pour  l'entraver  et  l'emprisonner,  on  me  l'annonce  par- 
tout ailleurs!  Vain  succès!  Il  me  faut  recommencer  la  lutte  gigan- 
tesque; car  l'ennemi,  retenu  prisonnier  chez  moi,  enchaîné  comm(; 
un  captif  que  l'on  dédaigne,  a  brisé  toutes  les  entraves  des  équa- 
tions, et  s'est  échappé  des  prisons  de  mes  Tables.  Et  cependant,  si 
l'on  se  reporte  à  ce  que  j'ai  dit  au  Chapitre  XLV  (à  savoir,  que  l'or- 
bite est  de  forme  ovale),  aucune  méthode,  interprétée  par  la  Géo- 
métrie, n'a  pu  lutter  d'approximation  numérique  avec  l'hypothèse 
auxiliaire  du  Chapitre  XVI  qui,  bien  qu'elle  soit  erronée,  conduit 
néanmoins  à  des  équations  exactes.  Mais  les  vedettes  du  dehors, 
réparties  sur  le  pourtour  de  l'orbite,  c'est-à-dire  dans  un  ordre  par- 
faitement naturel,  ont  taillé  en  pièces  les  légioiis  d'hvpotlièses  phv- 
siques  du  Chapitre  XLV,  que  j'avais  mandées  en  toute  hâte;  elles 
ont  secoué  leur  joug  et  recouvré  leur  liberté.  Et  peu  s'en  est  fallu 
que  l'ennemi  en  fuite  ne  courût  rejoindre  ses  rebelles  partisans,  et 
ne  me  réduisit  au  désespoir,  si  je  n'avais  eu  soudain  l'idée  d'appe- 
ler à  mon  aide  de  nouvelles  hypothèses  physiques,  les  anciennes 
ayant  été  détruites  et  dispersées,  et  si  je  n'avais  fait  toute  diligence 
pour  être  exactement  renseigné  et  savoir  par  où  mon  prisonnier 
s'était  échappé,  le  poursuivre  sans  repos  ni  trêve  et  arriver  enh'n  à 
m'attacher  à  ses  traces.  Dans  les  quelques  Chapitres  qui  vont  suivre, 

4. 


52  BULLETIN  DES  SCIENCES 

je  raconterai  avec  ordre  chacun  de  ces  événements  et  comment  ils 
se  sont  accomplis.  » 

Bien  (ju'ellc  soit  exprimée  avec  beaucoup  moins  de  coloris  et  de 
vivacité,  la  manière  dont  Kepler  raconte  la  découverte  de  la  troi- 
sième loi  mérite  également  d'être  rapportée  : 

«  Jusqu'à  présent  » ,  dit  Kepler,  «  il  s'est  agi  des  divers  éléments  de 
l'orbite  d'une  seule  et  même  planète.  Je  veux,  maintenant,  lu'oc- 
cuper  de  la  relation  cjui  existe  entre  les  mouvements  de  deux  pla- 
nètes. 

«  Le  moment  me  parait  venu  de  reproduire  et  de  terminer  ici 
un  certain  passage  de  mon  Mj  stère  cosmo^raphii/ue,  perdu  de  vue 
pendant  vingt-deux  ans,  parce  qu'il  ne  me  semblait  pas  encore  assez 
clair.  Ayant  donc  réussi,  au  prix  d'un  travail  opiniâtre,  à  déduire 
des  observations  de  Tyclio  Bralic  les  véritables  durées  des  mouve- 
ments, enfin,  enfin,  j'ai  eu  le  bonheur  de  trouver  la  proportion  réci- 
proque qui  unit  les  temps  à  la  grandeur  des  orbites. 

Sera  quidem  respexit  inerteni, 

Respexit  tanien,  et  longo  post  tempore  venit. 

»  Lente  à  se  présenter  à  mon  esprit  impuissant  à  la  saisir,  elle 
lui  est  enfin  apparue,  après  un  laps  de  temps  bien  long. 

»  Et,  si  vous  en  demandez  la  date  certaine,  c'est  le  8  mars  de  cette 
année  1618  que,  conçue  d'abord  dans  mon  esprit,  mais  soumise 
sans  succès  au  calcul,  et  rejetée  alors  comme  inexacte,  enfin  re- 
prise le  i5  mai  par  un  nouvel  efibrt,  elle  a  déchiré  le  voile  de 
ténèbres  de  mon  intelligence  et  mis  fin  à  une  si  longue  épreuve,  à 
dix-sept  ans  de  laborieuse  étude  des  observations  de  Tycho,  et  à 
une  méditation  constante,  au  point  que  je  croyais  rêver  et  faire 
quelque  pétition  de  principe.  Mais  c'est  une  chose  très-exacte  et 
très-certaine  que  la  relation  entre  les  durées  des  révolutions  de 
deux  planètes  est  précisément  exprimée  par  la  proportion  semi- 
cubique  des  distances  moyennes,  c'est  à-dire  des  rayons  moyens 
de  leurs  orbites,  en  se  l'appelant,  toutefijis,  que  la  moyenne  arith- 
métique entre  les  deux  axes  d'une  ellipse  est  un  peu  moindre  que  le 
plus  grand  diamètre.  »  [Harnionices  mundi,  Lib.  V,  Cap.  III). 

Ces  quelques  extraits  sulBront  sans  doute  pour  donner  l'idée 
d'entreprendre  l'étude  intéressante  de  Kepler  comme  astronome, 
mathématicien,  poète,  physicien,  etc.  5  mais  ces  côtés  trop  spéciaux 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  53 

du  génie  de  Kepler  ne  peuvent  être  examinés  ici,  quant  à  présent, 
ri  notre  intention  est  simplement  de  donner  une  analyse  rapide  de 
la  dernière  édition  des  OEuvres  complètes. 

Tome  I.  i858. 

Le  premier  Volume  (i858)  des  OEuvres  complètes  de  Kepler  a 
été  consacré  aux  vingt-trois  Chapitres  du  Mjsteriuui  cosniographi- 
cum,  à  la  Correspondance  de  Kepler  relative  aux  théories  astrolo- 
giques, et  enfin  aux  écrits  de  Kepler  plus  spéciaux  à  cet  objet 
(prophéties  et  calendriers  pour  les  années  1098,  1399,  i6o5,  1618 
et  1619). 

Les  elForts  que  l'esprit  humain  eut  à  faire  pour  briser  les  liens 
qui  aiTctaient  son  élan,  ou  pour  donner  libre  carrière  aux  nouvelles 
idées,  et  construire  l'édifice  de  la  Science  sur  de  nouvelles  bases, 
les  difficultés  de  toute  nature  avec  lesquelles  il  allait  lutter,  tout  cela 
se  trouve  décrit  à  chaque  page  de  ce  livre.  Cet  Ouvrage  donne  ainsi 
une  idée  nette  de  l'état  des  esprits  au  xvi*^  siècle,  et  delà  tâche  in- 
grate et  laborieuse  que,  seul,  un  homme  de  génie  allait  entreprendre 
et  couronner  par  une  découverte  aussi  brillante.  La  philosophie 
d'Aristote  régnait  dans  la  majorité  des  écoles,  ne  laissant  aux  no- 
vateurs qu'un  champ  rcistreint^  à  part  quelques  esprits,  tous  les 
autres  étaient  tenus  sous  sa  dépendance.  Dans  les  Mathématiques, 
on  ne  connaissait  qu'Euclide  et  Archimède  \  l'Algèbre,  encore  peu 
connue,  n'était  que  bien  rarement  associée  à  la  Géométrie  ^  les  lo- 
garithmes, d'un  si  grand  secours  dans  les  opérations  numériques, 
n'étaient  pas  en  usage  courant.  En  Géométrie,  on  n'avait  encore  que 
des  méthodes  de  raisonnement  d'un  emploi  difficile,  et  qui  allaient 
attendre  une  vingtaine  d'années  pour  s'enrichir  d'un  précieux  auxi- 
liaire et  revêtir  une  forme  plus  tangible.  En  Astronomie,  on  ne 
connaissait  cjue  Plolémée;  peu  d'esprits,  en  elfet,  osaient  suivre  les 
idées  de  Copernic  ;  l'Astronomie  était,  d'ailleurs,  confondue  avec 
l'Astrologie  et  sous  son  entière  dépendance.  Pour  enseigner  l'Astro- 
nomie, il  eût  même  été  dangereux  de  se  mettre  en  opposition  avec 
ces  idées,  alors  en  grande  faveur.  Ces  réflexions  servirent  de  ligne 
de  conduite  à  Kepler,  lorsque  ce  géomètre,  à  peine  encore  âgé  de 
vingt-cinq  ans,  entreprit  la  publication  de  cet  Ouvrage,  fruit  des 
premières  réflexions  de  sa  jeunesse. 


54  I5ULLET1N    DES  SCIENCES 

L'harmonie  de  1  univers  avait  de  bonne  heure  attiré  l'attentioii 
de  Kepler.  La  lecture  des  écrits  de  l'astrologue  Scaliger  avait  puis- 
samment contribué  à  éveiller  sa  curiosité.  Il  pensa,  avec  raison,  que 
la  clef  de  l'harmonie  céleste  lui  serait  donnée  par  une  étude  préa- 
lable et  approfondie  de  la  nature.  Ces  méditations  constantes, 
jointes  à  une  force  de  pénétration  étonnante  et  à  une  fécondité 
d'imagination  qui  lui  permettait  de  concevoir  et  d'inventer  les 
théories  les  plus  dissemblables,  amenèrent  ce  vaste  esprit  à  renverser 
le  vieil  édifice  consacré  par  tant  de  siècles,  et  à  jeter  les  bases  de  la 
construction  inébranlable  qui  lui  a  fait  place  pour  toujours. 

Le  3Iysteriuni  cosniograpliicuui,  édité  en  1096,  est  divisé  en 
vingt-trois  Chapitres,  suivis,  chacun,  de  notes  de  l'auteur.  Il  ren- 
ferme l'exposé  des  idées  de  Kepler  sur  la  filiation  des  cinq  polyèdres 
réguliers,  et  la  relation  de  ces  corps  avec  les  sept  planètes,  les  si- 
gnes du  zodiaque,  les  notes  de  la  gamme,  etc.  Le  Chapitre  XX  con- 
tient l'énoncé,  très-explicite,  de  la  loi  des  révolutions,  et  sa  vérifi- 
cation numérique  au  moyen  des  logarithmes.  Cependant,  à  l'époque 
de  la  publication  de  ce  livre,  Kepler  doutait  encore  de  l'exactitude 
de  cette  loi. 

La  préface  de  l'Ouvrage  renferme  la  correspondance  échangée  à 
ce  sujet  entre  Kepler  et  divers  astronomes,  Mœstlin,  Herwart,  etc. 
Elle  est  suivie  de  la  correspondance  relative  aux  théories  astrolo- 
giques. On  y  trouve  les  idées  les  plus  originales  sur  les  sciences 
physiques  et  astronomiques;  car  il  faut  dire  que  Kepler  était  pris 
pour  arbitre  sur  une  foule  de  questions  par  tous  les  savants.  Fabri- 
cius,  entre  autres,  eut  avec  lui  un  échange  de  lettres  des  plus  actifs, 
de  1601  à  1608. 

Les  autres  Mémoires,  moins  importants,  que  renferme  le  même 
volume  sont  désignés  dans  ce  qui  suit  : 

Calendarium  in  an/ins.  i  J98  et  1 '5(jfj  (ail.). 
De  Fundcimentis  Astrolngiœ  certioribits,  1602  (lat.). 
Jacllciuin  de  trigono  igneo,  i6o3  (ail.). 
Prognosticum  in  annuin  iGo5  (ail.). 
Description  de  Vétoilc  nouvelle  apparue  en  1604  (ail.). 
Progno.sticuni  in  annos  161 8  et  1619  (ail.). 
Réponse  à  Rôslin,  1609  (ail.). 

Tertius  intcrcenicns,  1610  (ail.),  exposé  de  i  {o  propositions  relatives  à  l'As- 
tronuiiiit',  à  l'Aslrulogie,  à  la  Physique,  etc.,  etc. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTllONOMIQUES.  55 

La  presque  totalité  des  Ménioii-es  de  Kepler  écrits  eu  allemand 
{igure  dans  ce  volume*,  au  reste,  ces  Mémoires  sont  très- peu 
nombreux.  La  correspondance  et  les  OEuvres  de  Kepler  ont  été 
écrites  en  latin  ;  il  n'a  employé  l'allemand  que  par  exception. 

Tome  II.  1859. 

Le  Tome  II  (1809)  renferme  V astronomie  optique,  en  onze  Cha- 
pitres, avec  les  notes  de  l'éditeur. 

Cet  Ouvrage  est  précédé  de  la  Correspondance  de  Kepler  à  ce 
sujet  (i6o4)-  Celle-ci  contient  des  considérations  très- judicieuses 
sur  la  nature  et  les  lois  des  phénomènes  optiques,  la  direction  de 
la  lumière,  la  réflexion,  la  chambre  noire,  la  réfraction  ordinaire, 
les  réfractions  astronomiques,  la  hauteur  de  l'atmosphère,  les  opi- 
nions des  anciens  sur  la  réfraction  5  l'anatomie  et  les  fonctions  de 
l'œil  5  la  réfraction  dans  une  masse  d'eau  de  forme  sphérique; 
l'étude  des  vues  presbytes  et  myopes,  etc.  ;  l'emploi  des  lentilles. 

On  y  trouve  aussi  les  Chapitres  suivants  : 

De  la  nature  diverse  des  rayons  lumineux  du  Soleil  et  de  la  Lune; 
phases  de  la  Lune 5  taches  de  la  Lune;  radiation  des  autres  astres, 
planètes  et  comètes. 

Ombre  et  pénombre  de  la  Terre.  Coloration  rouge  de  la  Lune  au 
moment  des  éclipses.  Eclipses  de  Soleil  les  plus  remarquables.  Oc- 
cultations. 

Définition  des  parallaxes. 

Etude  optique  des  mouvements  des  planètes,  etc.,  etc. 

Au  même  \  olume  ont  été  ajoutées  les  Lettres  de  Kepler  Sur  l'in- 
vention de  la  lunette  de  Galilée  et  les  découvertes  de  cet  astro- 
nome (satellites  de  Jupiter,  phases  de  Vénus,  aspects  de  Saturne, 
taches  du  Soleil,  montagnes  de  la  Lune,  etc.). 

Kepler  publia,  en  1610,  sa  Conversation  as^'ec  l'En^'ojé  céleste 
de  Galilée.  Cet  écrit  est  le  résumé  des  lettres  qui  précèdent. 

En  161 1,  parut  la  Description  des  satellites  de  Jupiter,  puis  le 
grand  Traité  de  Dioptricpie,  renfermant  i4i  propositions  ou  pro- 
blèmes sur  la  réfraction,  la  marche  des  rayons  lumineux  dans  une 
sphère,  dans  un  prisme,  dans  une  lentille  convexe  ou  concave; 
sur  l'edét  de  ces  verres  placés  devant  un  œil  presbyte  ou  myope. 
Combinaison  de  lentilles,  marche  des  rayons  dans  la  lunette  as- 
tronomique et  la  lunette  de  Galilée. 


VG  BULLETIN   DES  SCIENCES 

Les  physiciens  modernes  n'ont  presque  rien  eliangé  à  cet  en- 
semble. 

En  1G06,  Kepler  publia  sa  Description  de  l'Etoile  nouvelle  qui 
apparut  en  it)o4  au  pied  du  Serpentaire  (trente  Chapitres).  Cet 
Ouvrage,  comme  le  dit  l'auteur,  abonde  en  dissertations  suri' Astro- 
nomie, la  Physique,  la  Métaphysique,  la  Météorologie  et  l'Astrolo- 
gie, et  il  est  suivi  de  la  description  de  l'étoile  variable  du  Cygne, 
observée  en  1600,  de  la  détermination  de  la  Nativité  du  Christ,  et 
d'une  prétendue  observation  d'un  passage  de  Mercure  sur  le  Soleil 
(1607). 

Tome  III.  1860. 

Le  Tome  III  renferme  l'œuvre  capitale  de  Kepler  :  la  discussion 
et  l'étude  des  mouvements  de  Mars,  fondées  sur  dix  observations  de 
cette  planète  par  Tycho  Brahe.  Soixante-dix  Chapitres,  procédant 
les  uns  des  autres  par  voie  de  dédoublement  logique,  constituent  le 
fond  de  ce  magnifique  Ouvrage,  dont  l'analyse  ne  saurait  être  dé- 
taillée ici,  et  devra  être  réduite  à  quelques  indications  sur  l'en- 
chaînement des  diverses  propositions. 

Première  Partie.  —  De  la  comparaison  des  hypothèses. 

Distinction  entre  la  première  inégalité  (mouvement  diurne,  com- 
mun à  tous  les  astres),  et  la  seconde  (mouvement  pi'opre  des  pla- 
nètes d'occident  vers  l'orient).  —  Figuré  des  positions  de  Mars 
depuis  le  commencement  de  i58o  jusqu'à  la  fin  de  1696.  —  Expli- 
cation de  ces  mouvements  dans  l'hypothèse  de  l'excentrique  et  des 
contrépicycles  dePtolémée.  Hypothèse  des  cieux  solides  d'Aristote, 
détruite  par  Tycho  Brahe.  Accord  des  apparences  et  des  hypothèses 
concourant  à  produire  une  seule  et  même  orbite.  —  Transforma- 
tion que  Copernic  a  fait  subir  à  l'hypothèse  de  Ptolémée.  —  Com- 
paraison des  trois  hypothèses  de  Ptolémée,  de  Copernic  et  de  Tycho; 
leurs  caractères  distinctifs.  —  Théorie  du  mouvement  propre  des 
planètes. 

Deuxième  Partie.  —  De  la  première  inégalité  de  Mars ,  selon 
la  théorie  des  anciens. 

A  quelle  occasion  je  fus  conduit  à  m'occuper  de  la  théorie  de 
Mars.  (Kepler  raconte  comment  se  développa  en  lui  la  passion  des 
études  astronomi((ues,  qui  le  détermina  à  écrire  le  Mjsteriam  cos- 
niographicwn.  L'accueil  que  Tycho  Brahe  avait  fait,  en  1697,  ''  ^^^^ 


MATHÉxMATlQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  5; 

Ouvrage,  rcnflamma  du  plus  vif  désir  d'avoir  communication  de 
ses  observations.  Un  liasard  providentiel  prépara  le  rapprochement 
des  deux  astronomes  :  Tyclio  Bralie  fit  le  voyage  de  Prague,  où  Ke- 
pler vint  bientôt  le  rejoindre.) 

Table  de  dix  observations  de  Mars,  faites  par  Tyclio,  de  i58o  à 
1600.  —  Réduction  du  lieu  de  l'écliptique  à  l'orbite  de  Mars.  — 
Discussion  des  observations  qui  permirent  à  Tyclio  Bralie  de  dé- 
terminer l'époque  des  oppositions.  —  De  la  parallaxe  diurne  de 
Mars.  Série  des  observations  de  Kepler.  —  Détermination  des 
nœuds  et  de  l'inclinaison  de  l'orbite  sur  l'écliptique. — •  Nature  de 
l'orbite  des  planètes.  —  Réduction  des  dix  positions  de  Mars  et  de 
deux  autres  nouvelles  à  la  ligne  du  mouvement  apparent  du  Soleil. 

—  Méthode  de  recherche  de  l'hypothèse  qui  doit  servir  à  détermi- 
ner la  première  inégalité.  —  Détermination  sommaire  de  l'apogée 
et  du  mouvement  des  nœuds.  —  Discussion  de  douze  positions  du 
soir  au  moyen  de  l'hypothèse  trouvée.  —  Désaccord,  par  les  lati- 
tudes du  soir,  de  cette  hypothèse  basée  sur  l'avis  des  auteurs  et  con- 
firmée par  toutes  les  positions  du  soir.  —  Réfutation  de  la  même 
hypothèse  par  la  discussion  des  observations  faites  en  dehors  des 
positions  du  soir.  —  Raison  pour  laquelle  une  hypothèse  erronée 
a  cependant  conduit  à  un  résultat  exact. 

Troisième  Partie.  —  Recherche  de  la  seconde  inégalité  de 
Mars,  c  est-à-dire  du  mouuenient  du  Soleil  ou  de  la  Terre. 

L'épicycle  ou  orbite  annuelle  n'est  pas  concentrique  au  point 
d'égalité  du  mouvement.  — Recherche  de  l'excentricité  de  l'orbite. 

—  Confirmation  et  preuve  plus  directe  de  l'excentricité.  —  Etant 
données  trois  distances  du  Soleil  au  centre  du  monde,  et  leurs  points 
correspondants  sur  le  zodiaque,  trouver  l'apogée  et  l'excentricité  de 
l'orbite  du  Soleil  ou  de  la  Terre.  —  Déduire,  des  mêmes  observa- 
tions, que  l'orbite  est  excentrique  au  Soleil  ou  à  la  Terre.  —  De 
quatre  observations  de  Mars  en  dehors  de  la  position  du  soir,  mais 
dans  la  même  région,  déduire  l'excentricité  de  l'orbite  terrestre, 
son  aphélie  et  la  proportion  des  orbites.  —  Preuve  de  l'égalité  de 
l'excentricité  du  Soleil  à  1800.  —  Construire  la  distance  du  Soleil 
et  de  la  Terre  d'après  la  connaissance  de  l'excentricité.  —  Con- 
struction et  usage  d'une  Table  de  la  distance  du  Soleil  à  la  Terre. 

—  La  bissection  de  l'excentricité  du  Soleil  ne  modifie  pas  sensible- 
ment les  équations  du  Soleil   données  par  Tyçho.  —  Des  quatre 


58  BULLETIN   DES  SCIENCES 

métliodes  pour  la  calculer.  —  La  force  qui  fait  mouvoir  les  pla- 
nètes sur  une  courbe  s'atïaiblit  à  mesure  que  la  distance  augmente. 
—  Elle  réside  dans  la  niasse  du  Soleil,  [qui  est  doué  d'une  force 
magnétique,  et  qui  se  meut  sur  lui-même.  —  La  force,  à  l'inverse 
de  la  lumière,  n'est  pas  arrêtée  par  l'interposition  d'autres  corps. — 
Loi  de  son  affaiblissement  lorsque  la  distance  augmente. — Comparai- 
son de  la  force  motrice  de  la  Lune.  —  Outre  la  force  motrice  éma- 
née du  Soleil,  les  planètes  sont  douées  d'une  force  particulière  ;  le 
mouvement  de  chacune  d'elles  résulte  de  deux  causes.  —  Du  rôle 
et  du  mode  d'action  de  la  force  qui  anime  les  planètes,  de  manière 
que  ces  corps  décrivent  des  lignes  courbes.  —  ^Méthode  approxima- 
tive et  suffisante  pour  la  théorie  du  Soleil,  pour  déduire  les  hypo- 
thèses d'une  cause  physique. 

Quatrième  Partie.  — Détermination  de  la  véritable  mesure  de 
la  première  inégalité. 

«  Ce  que  j'ai  exposé  »,  dit  Kepler,  «  dans  la  troisième  Partie,  s'ap- 
plique à  toutes  les  planètes;  c'est  pourquoi  je  suis  en  droit  de  l'ap- 
peler la  clef  de  V  Astronomie  future  ;  et  nous  devons  d'autant  plus 
nous  réjouir  de  l'avoir  découverte,  qu'il  est  certain  qu'on  n'aurait 
pu  y  parvenir  autrement  que  par  les  observations  de  Mars  ;  car, 
bien  que  Ptolémée  ait  remarqué  cette  bissection  de  l'excentricité 
du  Soleil  dans  Vénus,  ainsi  que  dans  Mercure,  et  que,  pour  l'expli- 
quer, il  ait  imaginé  les  centres  des  excentriques,  ou,  ce  qui  revient 
au  même,  les  mouvements  du  centre  de  l'épicycle,  toutes  choses 
dont  l'exposition  est  réservée  pour  une  description  spéciale  de  ces 
planètes,  la  condition  des  observations  mômes,  et  les  courtes  digres- 
sions de  ^  énus,  qui  ne  se  laisse  observer  que  pendant  quelques 
nuits,  auraient  créé  un  grand  obstacle  à  la  recherche  méthodique, 
et  un  plus  grand  encore,  si  la  planète  se  fût  trouvée  en  dehors  de 
Mars.  Cette  tentative  eût  été  plus  inadmissible  dans  le  cas  de  Mer- 
cure-, cette  planète  sort,  en  ellèt,  très-rarement  des  rayons  du  So- 
leil, et  elle  est  plus  éloignée  de  la  Terre  que  ^  énus  et  Mars,  qui 
sont  le  plus  rapprochées  de  nous.  Il  nous  aurait  fallu,  comme  Pto- 
lémée, chercher  la  vérité  sur  un  champ  indéfini,  et  la  saisir  au  mi- 
lieu d'épaisses  ténèbres.  » 

Essai  d'une  détermination  des  apsides,  de  l'excentricité  et  du 
rapport  des  orbites.  —  Même  recherche,  plus  attentive  et  plus 
exacte.  —  Du  défaut  des  équations   déduites   de  la  bissection  de 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  09 

l'excentricité  et  de  l'aire  des  triangles  en  admettant  une  orbite  par- 
faitement circulaire.  —  Preuve  que  l'orbite  n'est  pas  un  cercle.  — 
Des  causes  naturelles  de  l'aplatissement  de  l'orbite. —  De  la  nature 
de  l'orbite.  —  Méthode  de  quadrature  de  l'orbite  par  l'emploi  de  la 
conchoïde  (Kepler  désigne  ainsi  une  courbe,  dont  l'abscisse  est 
l'arc  d'une  circonférence,  et  l'ordonnée  un  rayon  vecteur  de  cette 
circonférence,  rapportée  à  un  point  intérieur,  pris  pour  pôle).  — 
Méthode  de  calcul  des  retards  de  la  planète.  —  Méthode  plus  ap- 
prochée. —  De  six  autres  méthodes  pour  arriver  au  même  but.  — 
Degré  de  confiance  qu'il  faut  accorder  à  l'hypothèse  faite  sur  la 
nature  de  l'orbite.  —  Emploi  d'autres  méthodes  pour  déterminer 
la  distance  de  Mars  au  Soleil.  —  Examen  plus  approfondi  de  la 
proportion  des  orbites.  —  Explication  du  mouvement  par  l'action 
magnétique  attractive  exercée  par  le  Soleil.  —  Enoncé  de  la  loi  des 
aires.  —  Enoncé  du  problètne  de  Kepler  : 

«  Il  me  suffit  de  croire  »,  ajoute  l'auteur,  «  qu'il  ne  peut,  a  priori, 
être  résolu,  à  cause  del'hétérogénéité  de  l'arc  et  du  sinus  5  mais  celui 
qui  me  montrera  la  route  à  suivre,  à  moi  qui  cherche  avec  peine, 
celui-là  sera  un  nouvel  Apollonius.  » 

Cinquième  Paktie.  —  De  la  latitude. 

Discussion  de  la  position  des  nœuds  et  de  l'inclinaison  des  or- 
bites. —  Hypothèse  physique  de  la  latitude.  —  Discussion  des  pa- 
rallaxes de  Mars.  —  Recherche  de  la  plus  grande  latitude,  tant  au 
moment  de  la  conjonction  qu'à  celui  de  l'opposition.  —  Les  plus 
grandes  digressions  n'ont  pas  toujours  lieu  à  l'opposite  du  Soleil. 
—  De  la  position  des  nœuds  et  de  l'inclinaison  de  l'orbite  de  Mars 
sur  l'écliptique,  on  conclut  que  cette  orbite  a  bien  le  Soleil  pour 
foyer. —  L'inclinaison  de  l'orbite  de  Mars  est-elle  la  même,  de  nos 
jours,  que  du  temps  de  Ptolémée?  —  Sur  les  latitudes  de  l'éclip- 
tique et  la  révolution  inégale  des  nœuds. —  Discussion  de  trois  ob- 
servations de  Ptolémée;  correction  du  moyen  mouvement  et  du 
mouvement  de  l'aphélie  et  des  nœuds.  —  Discussion  de  deux  der- 
nières observations  de  Ptolémée,  dans  le  but  de  déterminer  la  lati- 
tude et  la  proportion  des  orbites  du  temps  de  Ptolémée. 

Cent  neuf  Aotes  de  l'éditeur,  comprenant  66  pages,  éclaircissenl 
et  complètent  divers  Cliapitres  de  l'Ouvrage. 

Le  troisième  volume  (pie  nous  analysons  ici  se  termine  par  les 


On  BULLETIN   DES  SCIENCES 

Iragiuciils  dos  manuscrils  de  Kepler  relatifs  à  l'Astronomie,  con- 
servés d'abord  à  Saint-Pétersbourg,  et  enfin  à  Poulkova. 

Le  plus  intéressant  porte  pour  titre  :  Hipparque  ou  Traite  des 
f^randeuvs  et  distances  relatives  des  trois  corps  ;  composé  à  Prague 
depuis  plusieurs  années,  et  complété  à  diverses  reprises,  surtout  en 
1616,  comprenant  dix-neuf  théorèmes  et  dix-huit  problèmes,  suivis 
de  trois  Chapitres  imparfaitement  coordonnés. 

Catalogue  d'é plié inér ides  de  quarante-six  éclipses  de  Lune, 
observées  de   i^'ji  à  \Qi\i . 

Traité  du  mouvement  de  la  Lune  (1601)^  réllexions  sur  la  théo- 
rie de  la  Lune,  sur  la  variation  découverte  par  Tycho  Brahe,  sur 
\ équation  annuelle,  due  à  Kepler  5  notes  sur  la  détermination  des 
phases  des  éclipses. 

Notes  de  Kepler  sur  diverses  observations  de  la  Lune  faites 
par  Tyclio. 

Notes  de  l'éditeur. 

Lettre  de  Kepler  sur  l'éclipsé  de  Soleil  du  12  octobre  i6oj>. 

Tome  IV.  i863. 

Le  quatrième  Volume  (i863)  des  OEuvres  complètes  de  Kepler 
renferme  tous  les  écrits  de  ce  grand  homme  sur  la  chronologie  et 
l'art  de  vérifier  les  dates.  Un  génie  aussi  vaste  que  le  sien  devait 
aborder  les  sujets  les  plus  variés,  et,  entre  autres  vues  originales  et 
fécondes,  Kepler  avait  ^parfaitement  compris  le  service  que  l'on 
était  en  droit  d'attendre  de  l'Astronomie  pour  fixer  avec  certitude 
quelques  points  de  repère  à  travers  les  événements  historiques.  Il 
revint  avec  prédilection  à  des  études  qu'il  avait  commencées  à  Tu- 
bingue,  de  i58g  à  lopS.  De  nombreuses  lettres  échangées  avec 
Brengger,  Calvisius,  Crûger,  Hervvart,  Mœstlin,  Scaliger,  etc. 
(1597-1616),  témoignent  suffisamment  de  l'intérêt  que  Kepler  at- 
tacha à  ces  questions.  Elles  sont  le  résumé  des  théories  et  aperçus 
développés  dans  les  Ouvrages  suivants,  les  plus  importants  du  vo- 
lume dont  il  s'agit  pour  le  moment  : 

Livre  de  J.  Kepler  sur  le  Calendrier  Grégorien,  autrement  dit, 
sur  la  nécessité  de  la  réforme  du  Calendrier  Julien,  et  sur  les 
principes  et  les  motifs  de  la  coriection  Grégorienne. 

Dans  ce  Livre,  écrit  en  allemand,  et  annoté  en  latin  par  Han- 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  6i 

schius,  l'auteur  mathématicien  entre  en  discussion  avec  quatre  per- 
sonnages auxquels  il  expose  en  détail  la  question  du  Calendrier,  et 
la  détermination  des  dates  des  fêtes  religieuses,  etc. 

Kepler  est  sans  doute  le  premier  astronome  qui  ait  cherché  à  re- 
produire les  éphémérides  des  éclipses  de  Soleil  et  de  Lune,  ancien- 
nement observées.  Cette  question  forme,  de  nos  jours  encore,  le 
sujet  des  grands  prix  proposés  par  l'Institut 5  il  n'en  a  pas  été 
donné,  jusqu'à  présent,  de  solution  complète. 

Quoi  qu'il  en  soit,  Kepler  a  basé  sur  un  travail  de  ce  genre  la 
vérification  des  dates  de  la  chronologie  des  Juifs,  des  Grecs  et  des 
Romains. 

Il  a  aussi  discuté  et  commenté  divers  passages  de  la  Science  des 
Temps  :  «  De  Doctrina  temporuni  »,  du  P.  Pétau,  et  de  la  Chro- 
nologie de  Scaliger. 

Il  édita  en  1606,  à  Francfort,  sa  discussion  Sur  la  date  véritable 
de  la  Nativité  du  Christ.  Cet  Opuscule,  écrit  en  latin,  fut  suivi  de 
la  publication,  en  161 3,  à  Strasbourg,  d'une  réponse  à  des  re- 
marques de  Roslin,  et  d'un  autre  Mémoire  sur  la  Nativité,  divisé 
en  quinze  Chapitres.  Ce  nouvel  Ouvrage  est  écrit  en  allemand.  C'est 
un  commentaire  détaillé  du  précédent. 

Nous  ne  ferons  qu'indiquer  les  titres  des  Mémoires  que  nous 
rencontrons  ensuite  : 

Responsio  ad  Setimm  Calvisium  (môme  sujet).  Francfort,  1614. 

De  anno  natnli  Christi.   Francfort,    iGi4;   traduction  presque  littérale,  en 

langue  latine,  du  Mémoire  de  i6i3,  publié  en  allemand  et  divisé,  comme 

lui,  en  quinze  Chapitres. 
Eclogœ  chrnnicœ.  Francfort,  iGi5;  correspondance  relative  à  la  clironologio 

et  à  quelques  dates  de  la  vie  du  Christ. 
Connues  puériles.  Ulm,   1620;    chronologie  depuis   Adam  jusqu'à  l'an   du 

Christ  1620. 
Notes  de  Véditeur  sur  les  Ouvrages  de  Chronologie. 

Le  quatrième  \olume  est  terminé  par  les  écrits  de  Kepler,  en  la- 
tin, sur  la  Stéréométrie  des  tonneaux ,  supplément  à  la  Stéréomé- 
trie d\Archimède ;  emploi  de  la  jauge  graduée. 

On  sait  qu'il  faut  attribuer  à  Kepler  l'honneur  d'avoir  remarqué 
le  premier  qu'une  fonction  continue  varie  par  degrés  insensibles 
dans  le  voisinage  de  ses  maxima  et  de  ses  minima.  Kepler  fit,  d'ail- 


r.j,  BULLETIN  DES  SCIENCES 

leurs,  usage;  de  la  métliode  infinitcsimalo  pour  établir  l'expression 

des  volumes  et  des  surfaees. 

Tome  V.  1864. 

Le  cinquième  Volume  des  OEuvres  de  Kepler  renferme  divers  Ou- 
vrages sur  V Harmonie  de  l'Univers  [Harmonices  mandi /JJ\hr'\  ^  ). 
Le  premier  est  divisé  en  cinq  Livres  où  sont  développés  les  aperçus  re- 
latifs à  la  Géométrie,  à  l'Architeeture,  à  la  Musique,  à  la  Physique, 
à  la  Psychologie  et  à  l'Astrologie,  à  l'Astronomie  et  à  la  Métaphy- 
sique (16 19),  suivi  de  la  traduction  du  Livre  III  des  Harmonies  de 
Ptolémee  (moins  les  deux  premiers  Chapitres). 

Cet  Ouvrage  excita  de  vives  discussions  auxqvielles  Kepler  dut 
répondre,  en  1622,  par  l'apologie  et  la  défense  de  sa  théorie. 

Le  Volume  se  termine,  comme  le  précédent,  par  un  écrit  de  Ke- 
pler sur  la  Stéréométrie,  commentaire  et  traduction,  en  allemand, 
de  la  méthode  de  mesures  d'Archimède,  appliquée  au  jaugeage  des 
tonneaux,  divisé  en  cent  paragraphes. 

Mentionnons  aussi  les  mesures  de  la  cité  d'Ulm,  et  eniin  la  des- 
cription d'une  machine  hydraulique. 

Tome  VI.  1866. 

Les  études  astronomiques  de  Kepler,  commencées  par  une  cor- 
respondance avec  les  astronomes  d'Allemagne,  furent  poursuivies 
sans  interruption  pendant  vingt-deux  ans  à  dater  de  l'année  i5g6. 

Dans  son  Mjsteriuni  cosmographicum,  Kepler  avait  cherché  à 
formuler  des  règles  et  des  principes  géométriques  sur  le  mouvement 
et  les  distances  des  planètes,  espérant  jeter  ainsi  les  bases  d'une  As- 
tronomie nouvelle.  Cette  recherche  fut  le  but  des  efforts  de  sa  vie 
entière,  et  il  y  mit  la  dernière  main  lorsqu'il  publia  l'/Z^rmo/zie  du 
monde,  en  1619.  Ces  études  lui  avaient  fait  remarquer  l'utilité  de 
recherches  sur  les  principes  mêmes  de  l'Astronomie,  les  éclipses 
de  Lune  et  de;  Soleil,  la  théorie  des  instruments  d'optique,  la  théo- 
rie des  réfractions,  les  anomalies  et  inégalités  du  mouvement  de  la 
Lune  et  des  planètes,  etc.  Il  se  trouva  naturellement  amené  à  com- 
poser un  Ouvrage  didactique  et  une  série  de  Traités  dans  lcsqui;ls 
ces  diverses  questions  étaient  exposées  avec  plus  ou  moins  de 
détails. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  GS 

Au  nombre  des  plus  importants  que  renferme  le  Tome  VI  des 
OEuvres  complètes  de  Kepler,  nous  trouvons  VEpitome  Aslronomiœ 
Coperiiicanœ^  exposé  raisonné,  par  demandes  et  par  réponses ,  de 
la  nouvelle  tliéorie  astronomique  fondée  par  l'illustre  Copernic, 
L'Ouvrage ,  édité  à  Linz  en  1 6 1 8  et  à  Francfort  en  1621,  se  com- 
pose de  sept  Livres  ou  Chapitres  :  les  trois  premiers,  relatifs  à  la  doc- 
trine spliérique,  le  quatrième  à  la  Physique  céleste,  et  les  trois 
derniers  à  la  doctrine  théorique. 

La  correspondance  de  Kepler  au  sujet  de  cet  Ouvrage  se  trouve 
réunie  à  ce  Volume. 

Nous  avons  dit  précédemment  que  toute  l'autorité  d'un  génie,  tel 
que  celui  de  Kepler,  devait  suflire  à  peine  pour  faire  admettre  les 
idées  nouvelles  de  Copernic.  Tycho  Brahe  avait  du  leur  donner 
une  forme  un  peu  indécise,  constituant  pour  elles  une  sorte  de 
correctif.  Il  avait  admis,  en  principe,  la  théorie  de  Copernic,  et, 
pour  lui,  toutes  les  planètes  tournaient  autour  du  Soleil,  mais  ce 
vaste  ensemble  se  mouvait  lui-même  autour  de  la  Terre.  Les  sys- 
tèmes de  Ptolémée  et  de  Copernic  se  trouvaient  ainsi  conciliés. 

L'importance  d'un  Ouvrage  de  ce  genre,  l'inlluence  qu'il  exerça 
à  l'époque  de  sa  publication  et  sa  haute  valeur  scientifique,  qui  lui 
donnerait,  de  nos  jours  encore,  un  rang  très-élevé,  motiveraient 
suffisamment  une  analyse  approfondie.  Mais,  pour  ne  pas  sortir  du 
cadre  même  de  ce  Bulletin,  nous  croyons  devoir  nous  borner  à  un 
exposé  plus  sommaire  et  à  une  simple  et  rapide  indication  du  sujet 
des  Chapitres. 

Livre  I.  —  Des  principes  de  l\Astronornie  en  général,  et  de  la 
doctrine  sphérique  en  particulier . 

Au  début  du  premier  Livre,  Kepler  démontre  que  la  Terre  est  de 
forme  sphérique,  et  décrit  les  méthodes  pour  en  évaluer  la  gran- 
deur. 

Chapitre  II  :  Piéllexions  sur  la  forme,  le  nombre,  les  dimensions 
et  l'éloignement  des  étoiles.  Nature  matérielle  des  planètes  et  du 
Soleil. 

Chapitre  III:  Nature  et  hauteur  de  l'atmosphère.  Réfraction  as- 
tronomique, etc. 

Chapitre  IV  :  De  la  place  de  la  Terre  dans  l'univers.  Explication 
du  mouvement  diurne.  Exposé  dCvS  raisons  qui  militent  en  faveur 


{)\  BULLETIN  DES  SCIENCES 

(le  la  théorie  de  Copernic.  Les  principaux  arguments  invoqués  par 
Kepler  sont  au  nombre  de  sept,  empruntés  à  la  Métaphysique,  à  la 
Physique,  à  la  IMécanique,  etc.  L'oriyinc  du  mouvement  le  conduit 
à  formuler  une  théorie  des  fibres  magnétiques  qui,  de  nos  jours,  a 
servi  à  la  conception  des  lignes  <fe  yo/ce.  Kepler  fait  également 
allusion  à  Vdnie  de  la  Terre,  qu'il  définit  et  défend  par  les  mêmes 
considérations  qu'on  retrouve  à  chaque  instant  dans  ses  écrits. 

Livre  IL  —  De  la  sphère  et  de  ses  cercles. 

Tout  ce  Livre  est  consacré  à  des  définitions.  En  premier  lieu, 
Kepler  donne  l'énumération  complète  des  cercles  de  la  sphère  ^  puis 
il  indique  les  différents  caractères  de  ces  cercles,  la  division  géomé- 
trique de  la  circonférence,  la  division  astronomique  du  zodiaque, 
sa  division  astrologique  en  triangles  ou  trigones,  etc.  Un  paragraphe 
est  réservé  à  la  désignation  des  rhumbs  de  vent.  Le  Livre  se  ter- 
mine par  la  définition  des  petits  cercles  et  d'autres  lignes. 

Livre  IIL  —  De  la  doctrine  sphérique  du  prender  mouvement 
[mouvement  diurne). 

Après  une  courte  introduction,  et  un  précis  de  la  division  du 
Livre,  le  premier  Chapitre  est  consacré  à  la  description  du  lever  et 
du  coucher  des  astres.  La  constance  de  la  hauteur  du  pôle  est  clai- 
rement affirmée,  contrairement  à  l'opinion  qui  régnait  alors  à  ce 
sujet. 

Chapitre  II  :  Détermination  des  coordonnées  des  divers  points 
de  l'écliptique.  Tables  numériques. 

Chapitre  III  :  Définitions  et  qualifications  de  l'année  et  du  jour. 
De  l'équation  du  temps. 

Chapitre  W    :  Saisons  et  zones. 

Chapitre  \  :  Du  lever  et  du  coucher  des  astres  à  certaines  époques 
de  l'année  :  De  l'année  caniculaire  des  Egyptiens.  Du  lever  héliaque. 
Des  apparences  dues  à  la  sphéricité  de  la  Terre.  Antipodes. 

Livre  I\  .  —  Premier  de  la  doctrine  théorique,  et  intitulé  :  Du 
système  du  monde. 

Chapitre  I  :  Eléments  du  système  planétaire.  Raisons  pour  les- 
quelles le  Soleil  en  occupe  le  centre.  Estimation  de  la  distance  de 
la  Terre  au  Soleil.  Kepler  trouve  229  rayons  solaires  pour  la  dis- 
tance, et  le  rapport  de  69880  à  l'unité  pour  les  volumes. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  65 

Reclieiclics  sur  la  deii>ité  des  planètes.  Les  nombres  donnés  par 
Kepler  sont  vm  peu  supérieurs  aux  évaluations  de  l'Astrononiie 
moderne. 

Enfin,  selon  Kepler,  l'éloignement  des  étoiles  est  de  4  millions 
de  rayons  solaires. 

On  \oit,  par  ces  évaluations,  que  l'illustre  fondateur  de  l'Astro- 
nomie n'hésitait  pas  à  donner  à  l'univers  les  dimensions  gran- 
dioses que  les  perfectionnements  apportés  aux  moyens  d'observa- 
tion allaient  bientôt  encore  obliger  à  élargir. 

Chapitre  II  :  Du  mouvement  des  corps  célestes.  Le  Chapitre  dé- 
bute par  l'énoncé  très-explicite  de  la  relation  connue  aujourd'hui 
sous  le  nom  de  troisième  loi  de  Kepler  :  «  La  proportion  des  temps 
des  planètes)),  dit-il,  «  n'est  pas  égale,  mais  supérieure  à  celle  des  or- 
bites; elle  est  très-exactement  marquée,  pour  les  planètes  supé- 
rieures, par  la  propurtio/i  sesquialtère.  En  d'autres  termes,  si  des 
nombres  3o  et  i:>.,  années  de  Saturne  et  de  Jupiter,  vous  prenez  les 
racines  cubiques  et  les  élevez  au  carré,  vous  retrouvez  la  propoi- 
tion  des  orbites  de  ces  planètes.  Même  relation  pour  deux  planètes 
non  consécutives.  Par  exemple,  l'année  de  Saturne  est  3o,  celle  de 
la  Terre  étant  i  ;  v  3o  =r  3,  1 1  ;  v  i  =  i  ;  leurs  carrés  ont  pour  valeurs 
9,672  et  I.  La  distance  de  Saturne  est  donc  à  celle  de  la  Terre 
::  9672  :  looo,  et  l'approximation  est  d'autant  plus  grande,  que 
vous  avez  pris  une  durée  plus  exacte.  » 

Une  autre  proposition,  aussi  importante  et  non  moins  claiie- 
ment  exprimée,  est  le  principe  de  l'inertie  formulé  plus  loin  par 
Kepler,  qui  se  trouve  amené  à  étudier  l'action  attractive  et  directrice 
du  Soleil,  qu'il  compare  à  la  force  magnétique.  Il  ajoute  môme  que 
cette  force  conserve  son  unité,  mais  qu'elle  varie,  comme  la  lu- 
mière, en  raison  inverse  du  carré  de  la  distance,  et  qu'elle  se  pro- 
page à  travers  les  corps,  semblable  en  cela  au  magnétisme;  qu'élit- 
émane  de  toutes  les  planètes,  et  que  c'est  elle,  par  exemple,  qui, 
nous  arrivant  de  notre  satellite,  produit  l'intumescence  de  l'O- 
céan. 

Kepler  revient  ensuite  à  l'énoncé  et  à  la  preuve  de  la  pi'oportio/i 
sesquiahère;  puis  il  s'elïbrce  de  trouver  des  relations  harmoniques 
dans  le  mouvement  annuel  de  notre  planète.  Du  mouvement  diurne 
il  conclut  cà  une  rotation  de  toutes  les  autres  planètes,  analogie  con- 
firmée par    les  découvertes   ultérieures.  La    Terre,   livrée  à   elle- 

Bull.  des  Sciences  inathéin.  et  uslroii.,  t.  XI.  (Août  i!^7().)  '^ 


66  BULLETIN   DES  SCIENCES 

mémo,  accomplirait  un  nombre  de  révolutions  exprimé  par  36o, 
noml)i('  cssontiellcmont  harmonique-,  le  complément  de  5,a5  doit 
être  attribué  à  une  action  spéciale  du  Soleil,  et  vraisemblablement 
à  la  Imnière  qu'il  répand  sur  la  Terre.  Le  mouvement  des  planètes 
secondaires  (satellites)  est  dû  h  des  causes  semblables  à  celles  qui 
produisent  le  mouvement  des  planètes  primaires  (planètes).  La 
preuve  en  est  doniiée  par  la  'variation  de  la  Lune,  découverte  par 
Aboul  Wcfà  et  reconnue  par  Tycho  Braliée,  k  laquelle  Kepler 
ajoute  la  mesure  d'une  inégalité  spéciale  du  mouvement  lunaire, 
connue  depuis  cette  époque  sous  le  nom  adéquation  annuelle.  Tan- 
dis que  la  variation,  dont  la  période  est  d'un  mois  synodique,  et 
dont  l'argument  est  la  dili'éreuce  des  longitudes  du  Soleil  et  de  la 
Lune,  reconnaît  pour  cause  la  dillérence  des  attractions  exercées 
par  le  Soleil  sur  la  Terre  et  sur  la  Lune,  \ ètjaation  annuelle  a  pour 
période  l'année,  et  pour  argument  l'anomalie  moyenne  du  Soleil. 
Elle  dépend  de  l'excentricité  de  l'orbite  terrestre.  Cette  inégalité 
se  trouve  déjà  décrite  par  Kepler  dans  le  Tome  III  (Chapitre  De 
Luna,  anno  1616). 

Chapitre  III  :  Du  mouvement  réel  des  planètes,  de  leur  véritable 
inégalité  et  de  sa  cause. 

L'inégalité  du  mouvement  des  planètes  est,  en  partie,  réelle  et, 
en  partie,  produite  par  les  illusions  de  la  vue.  Explications  don- 
nées par  les  anciens,  auxquelles  Kepler  ajoute  son  opinion.  Dans 
sa  Philosophie  magnétique,  W.  Gilbert  avait  attribué  à  la  Terre 
une  nature  magnétique.  Kepler  adopte  cette  base  et  explique  le 
mouvement  des  planètes  par  le  jeu  de  jihres  ou  lignes  de  force 
magnétiques.  Celles  des  planètes  restent  toujours  parallèles  à  elles 
mêmes,  de  sorte  que  le  Soleil  les  attire  et  les  repousse  alternative- 
ment. Les  conclusions  de  cette  théorie  s'appliquent  au  mouvement 
de  la  Lune.  Bien  que  cet  astre  tourne  toujours  la  même  face  vers  la 
Terre,  il  peut  être  doué  de  quelque  nutation  qui  échappe  à  la  fai- 
blesse de  notre  vue;  de  plus,  il  n'est  pas  inadmissible  qu'un  globe 
intérieur  à  celui  de  la  Lune  vienne  jouer  le  rôle  du  corps  magné- 
tique dont  il  a  été  question. 

Livre  \.  —  Second  de  la  doctrine  théorique,  et  intitulé  :  Des 
cercles  excentriques,  ou  de  la  théorie  des  planètes. 

Chapitre  I  :  Combinaison  des  facultés  de  la  planète  et  delà  force 


iMATlIÉMATlOUES   ET  ASTRONOMIQUES.  67 

molrice  du  Soleil,  qui  détermine  une  orbite  elliptique  dont  le  So- 
leil oecupe  un  des  loyers.  Néeessité  de  la  notion  de  l'arc  et  de 
l'angle  ayant  son  sommet  au  foyer.  Enoncé  de  la  loi  des  aires  :  les 
aires  décrites  par  le  rayon  vecteur  sont  pi^oportionnelles  aux 
temps. 

Chapitre  II  :  Définitions  des  termes  usités  en  Astronomie  ;  ces  dé- 
finitions sont  très-nécessaires  pour  l'intelligence  des  écrits  de  Ko 
pler.  Les  termes  cju'il  a  employés,  et  le  sens  qu'il  faut  leur  atta- 
cher, diffèrent  quelque  peu  de  ceux  que  les  astronomes  ont  adoptés 
de  nos  jours  :  Excentricus ,  linea  apsiduni,  libratio,  anoinaVue 
média,  eccenlvi  et  coœquata ;  locus  eccentricus.  œquatio  i^el pros- 
thaphœresis.  Cette  éipiation  est  composée  de  deux  termes,  dont 
l'un  dépend  de  l'inégalité  physique  et  réelle  du  mouvement,  et 
l'autre  de  l'égalité  optique  et  apparente. 

Kepler  termine  le  Livre  par  l'explication  de  l'inclinaison  de 
l'orbite  et  du  mouvement  des  apsides  et  des  noeuds. 

Livre  ^  J.   —  Des  mouK'enients  appai'cnts  des  planètes. 

1°  Du  mouvement  du  Soleil.  L'inégalité  apparente  du  Soleil, 
prouvée  par  les  observations,  provient  de  la  variation  de  distance 
de  cet  astre  à  la  Terre,  ainsi  que  l'atteste  la  variation  du  diamètre 
apparent.  Détermination  de  l'excentricité.  Tycho  l'avait  déduite  de 
la  différence  des  durées  de  l'été  et  de  l'hiver.  L'emploi  de  la  varia- 
tion de  diamètre  du  Soleil  durant  ces  deux  saisons  constitue  une 
méthode  plus  élégante,  mais  trois  observations  d'une  planète  con- 
duisent à  un  résultat  plus  précis. 

Définition  de  l'anomalie  annuelle  de  Copernic.  Définition  des 
années  égyptienne,  julienne  et  grégorienne. 

2°  Des  trois  planètes  supérieures,  Saturne,  Jupiter  et  Mars,  et 
des  généralités  communes  aux  deux  planètes  inférieures.  Leur 
mouvement  s'accorde  parfaitement  avec  la  théorie  elliptique;  au 
moment  de  leur  opposition  vraie;  en  dehors  de  cette  position,  on 
observe  de  petites  irrégularités  dont  on  peut  corriger  l'influence;  en 
les  réduisant  en  Tables. 

3°  Des  planètes  inférieures,  Vénus  et  Mercure,  et  de  leurs  éloii- 
gations. 

4"  De  la  Lune.  Le  mouvement  de  notre  satellite  n'est  pas  sou- 
mis à  toutes  les  inégalités  du  mouvement  des  planètes  :  ainsi  on  n'v 

5.    • 


G8  BUI.LiniN   DES  SCIENCES 

observe  pas  de  stations.  Tliéorie  des  inégalités  du  mouvement  lu- 
naire (variation,  équation  annuelle). 

5"  Des  aHections  ("ommunes  des  planètes,  considérées  en  tota- 
lité ou  en  certain  nombre. 

Au  milieu  de  considérations  astrologiques  et  astronomiques  dé- 
veloppées dans  ce  Chapitre,  on  trouve  quelques  mots  sur  les  années 
lunaires  politiques,  la  théorie  des  éclipses  de  Lune  et  de  Soleil,  et 
les  proportions  harmoniques  des  orbites  des  planètes. 

Livre  Vil ,  relatif,  à  la  fois,  à  la  doctrine  sphérique  et  à  la  doc- 
trine théorique. 

Du  mouvement  de  la  huitième  et  de  la  neuvième  sphère  (des  fixes) . 
Kepler  rappelle  le  mouvement  de  précession  des  équinoxes  et  l'ex- 
pose avec  détails;  «  mais  les  véritables  inclinaisons  des  planètes 
sur  l'écliptique,  les  causes  et  les  valeurs  des  mouvements,  des  li- 
mites et  des  nœuds,  tout  cela,  dis-je,  et  toutes  choses  semblables, 
resteront  comme  questions  à  résoudre  dans  l'âge  futur,  et  ne  pour- 
ront être  apprises  avant  que  Dieu,  arbitre  des  siècles,  n'ait  révélé 
ce  Livre  aux  mortels  )) . 

Ces  réflexions  terminent  l'Ouvrage,  puis  viennent  95  Notes  et 
additions  des  éditeurs  avec  les  extraits  des  Tables  Rudolphines. 

Le  même  volume  renferme  les  Tables  Rudolphines,  préface  et 
lettres  à  ce  sujet,  jugement  d'Horoccius,  forme  et  disposition  des 
Tables,  dédicace  k  Ferdinand  II,  préface  et  résumé  analytique  du 
contenu  des  Tables. 

Cet  Ouvrage  n'est  pas  reproduit  en  détail,  parce  qu'il  n'offre  pas 
une  grande  utilité  pratique,  les  Tables  d'éphémérides  et  de  loga- 
rithmes étant  arrivées  aujourd'hui  à  un  degré  de  perfection  très- 
marqué. 

L'éditeur  s'est  donc  borné  à  donner  des  extraits  des  Chapitres  les 
plus  importants,  avec  quelques  spécimens  de  la  disposition  des 
Tables.  Le  travail  est  terminé  par  le  Chapitre  relatif  à  l'usage  des 
Tables  Rudolphines  dans  les  supputations  astrologiques,  suivant 
une  méthode  nouvelle  et  naturelle. 

Nous  trouvons  enfin,  dans  ce  sixième  volume,  l'examen  des  ob- 
servations de  J.  KegiomontanusetdeB.Walther  5  discussion  des  po- 
sitions des  cinq  planètes  observées  par  ces  deux  astronomes,  durant 
la  période  i^i^i  à  i5o4. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  69 

Ce  n'est  pas  précisément  un  recueil  didactique,  mais  plutôt  une 
série  deîNotes  éparses  dans  les  manuscrits  de  Poulkova,  et  qui  se 
rapportent  aux  sujets  traités  dans  la  préface  des  Tables  Rudol- 
phines.  C'est  pourquoi  l'éditeur  a  cru  devoir  les  réunir  dans  ce 
Volume. 

Tome  VU.  1868. 

Le  septième  Volume  renferme  les  écrits  de  Kepler  sur  les  co- 
mètes, les  logarithmes,  les  éphémérides  astronomiques  et  météoro- 
logiques, la  correspondance  relative  k  ces  divers  objets  d'études,  et 
enlin  divers  commentaires  historiques. 

En  voici  l'éuumération  complète  : 

Aussfiihrlicher  Bericht...  Description  détaillée  de  la  comète  ap- 
parue en  septembre  et  octobre  160^.  Halle,  i6o(S.  La  question  de  la 
nature  des  comètes  n'est  guère  plus  avancée  de  nos  jours  encore  que 
du  temps  de  Kepler.  Ce  dernier,  n'ayant  pu  observer  que  deux  co- 
mètes, supposa  que  leur  trajectoire  était  rectiligne.  Les  observations 
anciennes  n'étaient  pas  assez  exactes  pour  permettre  de  corriger 
l'erreur  ainsi  commise. 

C'est  dans  cet  Ouvrage  que  nous  trouvons  la  comparaison  du 
nombre  des  comètes  dans  le  ciel  à  celui  des  poissons  dans  l'Océan. 
Cette  idée  est  généralement  attribuée  à  Kepler  5  Stobée  en  est  le 
véritable  auteur  [voir,  à  ce  sujet,  la  Science  pour  tous,  année  1876, 
p.  5  2.  Essai  historique  sur  la  théorie  des  étoiles  filantes,  des  bo- 
lides et  des  comètes). 

Après  ce  Traité  vient  celui  des  comètes,  divisé  en  troisLivres,  tra- 
duction latine  et  commentaii^e  du  précédent  (1618). 

Dans  le  Livre  1  (astronomique  ),  Kepler  établit  la  forme  rectiligne 
de  la  trajectoire  des  comètes  de  i6oy  et  16 18.  Il  appuie  sa  recherche 
sur  trente  propositions  qui  foi'mcnt  la  première  Partie  de  ce  Livre. 
La  seconde  Partie  est  consacrée  à  la  discussion  des  observations 
faites  en  lô'oy,  de  la  parallaxe  diurne  de  cet  astre,  et  enfin  de  treize 
coHclusions  confirmant  la  nature  de  l'orbite. 

Description  détaillée  des  trois  comètes  de  1618^  observations  de 
l'auteur. 

Chapitre  II  :  Indication  de  la  route  suivie  par  la  comète  de  1 6 1  H. 

Chapitre  III  :  Huit  propositions  au  sujet  du  mouvement  de  la 
dernière  comète  de  1618.  Appendice  de  neuf  paragraphes. 


yo  BULLETIN  DES  SCIENCES 

Livre  II  (Pliysiquc),  contenant  la  Pliysiologie  nouvelle  des  co- 
mètes. 

Kepler  admet  que  les  comètes  proviennent  de  la  condensation  de 
l'étlier  sous  l'influence  d'une  certaine  force.  11  affirme  que  les  co- 
niètes  sont  lumineuses  par  elles-mêmes  et  qu'elles  se  résolvent  sous 
l'action  des  rayons  du  Soleil,  qui  repousse  et  illumine  en  même 
temps  la  matièn;  de  leurs  queues.  11  explique  enfin  leurs  divers 
aspects  et  les  singularités  de  formes  qu'elles  présentent  parfois. 

Livre  111  (astrologique)  ou  delà  signification  des  comètes  de 
1607  et  de  1618. 

Kepler  .ne  nie  pas  qu'une  comète  puisse  toucher  la  Terre.  11  at- 
tribue à  la  substance  qu'elle  répand  alors  dans  l'atmosphère  la  cause 
de  maladies  épidémiques  régnant  sur  une  plus  ou  moins  grande 
partie  de  l'univers.  11  suppose  aussi  que  les  comètes  exercent  d'au- 
tres influences  sur  les  liommes  et  sur  la  Terre. 

Signification  des  comètes  de  l'année  1619. 

Notes  de  l'éditeur. 

Hjpernsjnstes  Tyclionis .  —  Réponse  de  Kepler  à  un  libelle  de 
Scipion  Claramontius,  professeur  à  Pérouse  et  à  Pise,  intitulé  An- 
titycho,  dans  lequel  Scipion  établit  que  les  comètes  sont  des  satel- 
lites de  la  Terre,  et  non  des  corps  célestes. 

U Hyperaspistes ,  paru  en  1625  à  Francfort,  se  divise  en  plusieurs 
paragraphes  où  est  développée  la  réfutation  de  divers  passages  de 
V Antitjclio.  Nous  ne  croyons  pas  qu'il  soit  nécessaire  de  les  indi- 
quer ici  avec  détails. 

Il  est  suivi  de  V Appendix  H}  peraspistis,  seii  spicilegiuni  ex  trii- 
tinatore  Galilcei^  autre  discussion  sur  le  même  sujet. 

Des  Notes  de  l'éditeur  complètent  ces  divers  Ouvrages. 

Nous  arrivons  maintenant  à  un  important  Traité  de  Kepler  inti- 
tulé :  Chiliade  de  Logaritlinies,  précédée  de  l'exposition  ration- 
nelle de  la  recherche  et  de  l'emploi  des  logarithmes  (Marbourg, 
1604). 

S  oici  la  division  de  cet  Ouvrage  : 

Supplément  de  la  chiliade  de  logarithmes. 

Exposé  de  la  nature  des  logarithmes. 

Chapitres  1  à  V  :  Divisions  de  la  Table. 

Chapitre  \I  :  Opérations  effecluées  au  luovcn  des  logarithmes. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  71 

Cliapilie  VII  :  Applications  à  la  Trigonométrie  rectiligue  et 
spliériquc. 

Chapitre  VIII  :  Problèmes  sur  la  recherche  des  logarithmes  et 
sur  le  retour  des  logarithmes  aux  nombres. 

Chapitre  IX  :  Applications  à  l'Astronomie. 

Chiliade  de  logarithmes. 

Appendices.  —  I.  Trente  propositions  sur  les  logarithmes  énon- 
cés dans  les  Tables  Rudolphines  (neuf  Chapitres). 

IL  Notes  des  Tables  de  J.  Bartschius  sur  les  logarithmes  de 
Kepler. 

De  ephemeridibus.  —  Série  d'Ouvrages  renfermant  l'indication 
des  mouvements  célestes  pour  les  années  161  j  à  i636,  et,  en  parti- 
culier, les  éphémérides  des  éclipses  de  Soleil  et  de  Lune. 

Marginalia  ex  ephemeridibus  ad  annos  1617-1636.  —  Obser- 
vations de  l'état  du  temps,  de  l'aspect  et  de  l'influence  des  planètes 
pour  les  divers  jours  de  cette  période  de  vingt  ans. 

Commentaire  de  Kepler  sur  une  lettre  du  P.  J.  Terr(;ntius,  S.  J. , 
missionnaire  en  Chine,  adressée  aux  mathématiciens  d'Europe, 
i63o. 

Discours  de  Kepler  sur  la  grande  conjonction  de  Saturne  et  de 
Jupiter  dans  le  signe  du  Lion,  en  juillet  1623  (ail.),  Linz,  1623. 

Strenn,  seu  de  niue  sexangida.  Francfort,  i6ix  .  Remarques  sur 
la  cristallisation  hexagonale  de  la  neige. 

Extraits  des  manuscrits  de  Poulkova  : 

i"  De  motu  terrœ^  Traduction  et  annotations,  en  allemand,  de 
divers  passages  d'Aristote. 

2"  In  libellum  Sleidani  de  (juatuor  iiionarchiis  (i5()6),  Disser- 
tation sur  l'Histoire  sainte. 

3°  De  origine  gentium  ex  Mose ,  Essai  historique  et  géogra- 
phique. 

4"  De  septuaginta  hebdomadibus  in  Daniele ,  Commentaire 
des  Prophéties  (35  pages). 

Tome  VIII.  1S70-1871. 

Les  derniers  Ouvrages  de  Kepler,  ainsi  que  les  fragments  re- 
trouvés  dans    les  manuscrits  de  l'Observatoire  de  Poulko\a,  ont 


72  BULLETIN    DES  SCIENCES 

été  réunis  dans  le  huitième  et  dernier  volume  de  celle  édition  des 
OEuvres  complètes. 

Voici  l'énuméralion  de  ces  divers  Ouvrages  ou  fragments,  compo- 
sant la  première  Partie  du  Tome  ^  111  : 

yistroiioniisclier  Bericht . . .  Description  astronomique  des  éclipses 
de  Lune  observées  dans  l'année  1620,  qui  vient  de  s'écouler,  suivie 
de  l'étude  des  grandes  éclipses  de  Soleil  observées  depuis  i544' 
Ulm,  1621 . 

Somnium  seu  de  yistronouiia  lunnri.  —  So?i^e  de  Kepler  ou 
Précis  de  L' uJstrononde  lunaire  (Ouvrage  posthume).  Francfort, 
i634,  édité  par  Louis  Kepler  lils.  Ce  petit  écrit  est  une  fantaisie 
astronomic|ue  sur  l'aspect  de  la  Terre  vue  de  la  Lune,  et  sur  la 
nature  et  les  productions  de  notre  satellite.  laS  JNotes,  écrites  de 
1620  à  i63()  complètent  cette  description.  J^oir,  à  ce  sujet,  les 
Mondes  imaginaires  et  les  inondes  réels,  par  M.  C.  Flammarion, 
J870,  p.  320  et  seq. 

Plutarchi  de  facie  qiue  in  orhe Lance  appar et ,  traduction  latine 
du  Livre  de  Plutarque  sur  la  figure  humaine  dessinée  sur  la  Lune, 
avec  137  ÎNotes  du  traducteur. 

Catéclnsnie  du  Saint-Sacrement,  du  Corps  et  du  Sang  de 
N.-S.  Jésus-Christ,  (ail.),  composé  par  Kepler  pour  ses  en- 
fants, etc.  Prague,  16 17. 

Elégies  en  vers  latins. 

Kepler  a  composé  une  de  ces  élégies  à  la  mémoire  de  Tyclio 
Brahe,  son  digne  précurseur. 

Les  Fragments  sont  classés  dans  les  catégories  suivantes  : 

I.  Mathématiques.  —  Notions  d'arithmologie  élémentaire. 
Nombre  polygonaux  (latin).  Notion  des  logarithmes  (ail.).  Divisibi- 
lité (latin). 

Institutionum  geometricaruni  liber  H.  Fragments  sur  la  Géo- 
métrie plane  et  sur  les  solides  réguliers. 

Enoncés  de  théorèmes. 

IL  Histoire  et  Philologie  [\at.  et  all.\  F^tvmologies  de  quelques 
noms  propres  tirés  de  Tacite. 

Traduction  allemande  du  premier  Livre  des  Commentaires  de 
César  (douze  paragraphes)  ;  le  reste  manque. 

Fracmenls  divcis. 


MATHÉMATIQUES  ET   ASTIIONO.M  IQUES.  73 

III.  Astronomie.  —  Des  triangles  sphériques.  Premières  re- 
cherches sur  la  loi  des  aires.  Préface  des  troisième  et  quatrième 
Parties  du  Livre  du  mouvement  de  Mars.  Fragments.  Notes  sur  des 
écrits  de  Scaliger. 

IV.  Astrologie.  —  Fragments  (lat.  et  ail.).  Analyse  du  Pronostic 
de  Paul  Sutorius.  Horoscopes  de  l'empereur  Rodolphe  et  de  Wal- 
lenstein. 

Judicium  matris  Kepleri. —  Dossier  complet  du  procès  intenté  à 
Catherine  Guldenmann,  épouse  d'Henri  Kepler,  père  de  l'astronome 
Jean  Kepler  (200  pages  ail.). 

Ce  document  termine  la  série  complète  des  OEuvres  de  Kepler. 
On  voit  que  tout  ce  qui  pouvait  intéresser  à  cet  homme  illustre  a 
été  précieusement  recueilli. 

Près  de  cinq  cents  pages,  composant  lasecondePartie  du  tome  VIII, 
ont  été  consacrées  à  la  biographie  de  Kepler,  et  sont  divisées  en 
Chapitres  dont  voici  la  substance  : 

I.  Histoire  de  l'Astronomie  auxvi"  siècle.  De  l'état  où  se  trouvait 
l'Astronomie  lorsque  Kepler  entreprit  ses  travaux. 

II.  Biographie  de  Kepler  suivant  l'ordre  chronologique. 

III.  De  la  famille  de  Kepler. 

De  ses  amis  et  de  ses  protecteurs. 

Étude  etdiscussionde  la  correspondance  de  Kepler. 

Index  rerum  et  auctorum.  —  Table  analytique,  extrêmement 
utile,  qui  facilite  les  recherches  et  les  comparaisons  (i  i5  pages). 

Toute  la  seconde  moitié  du  huitième  \  olume  est  le  fruit  des  re- 
cherches de  l'éditeur  lui-même.  Ce  long  travail  dénote  chez,  son 
auteur  les  qualités  d'une  vaste  érudition  et  un  soin  attentif  à 
donner  les  faits  précis,  base  de  toute  étude  sérieuse.  Les  réflexions 
qui  terminent  ce  magnifique  ensemble  en  fout  saisir  le  caractère 
général. 

^  oici  comment  s'exprime  M.  le  D*"  Frisch,  après  avoir  rapporté 
l'éloge  que  M.  J.  Bertrand  a  fait  des  OEuvres  de  Kepler  : 

«  Arrivé  au  terme  de  notre  Ouvrage  même,  nous  avons  toujours 
regardé  comme  plus  à  propos  de  citer  l'appréciation  dt:  Kepler 
faite  par  d'autres  que  nous,  que  de  conclure  en  reproduisant  des 
extraits  de  ses  OEuvres.  Nous  avons,  en  eifet,  consacré  trcnti"  années 


74  BULLETIN  DES  SCIENCES 

cl  plusà  coordonner  ctàterminerce  travail.  Doit-on  s'étonner,  après 
cela,  fjuc  nous  ayons  hésité  à  formuler  un  jugement  sur  le  génie 
qui  a  été  si  longtemps  et  si  continuellement  présent  à  notre  esprit 
et  à  nos  regards.  Il  pouvait  arriver,  en  ellet,  que  l'éditeur  et  l'in- 
terprète des  OEuvres  de  Kepler  n'eût  pas  le  jugement  impartial  et 
indépendant.  Pour  éviter  tout  soupçon  de  cette  nature,  nous  avons 
préféré  que  d'autres  vinssent  parler  à  notre  place. 

»  Que  le  lecteur  reste  donc  bien  persuadé  que,  seul,  un  sentiment 
d'admiration  pour  un  homme  aussi  éminenl  que  Kepler  nous  a 
déterminé  à  entreprendre,  à  poursuivre  et  à  accomplir  une  tâche 
aussi  ardue.  Puisse  notre  travail  être  accepté  comme  un  signe  et 
un  témoignage  de  profonde  vénération,  dû  et  offert  à  la  mémoire 
d'un  savant  illustre,  et  puisque,  depuis  huit  mois  déjà,  le  bronze  a 
perpétué  son  souvenir  dans  son  village  natal ,  qu'il  me  soit  per- 
mis de  faire  les  vœux  les  plus  ardents  pour  que  ce  monument  litté- 
raire ne  soit  pas  jugé  indigne  du  monument  élevé  à  sa  mémoire  !   » 

H.  B. 


REVUE  DES  PUBLICATIONS  PÉRIODIQUES. 

HEVUE  D'ARTILLERIE.  —  Recueil  paraissant  le  1 5  de  chaque  mois. 

Le  premier  numéro  de  cette  publication  périodique  a  paru  le 
i5  octobre  1872. 

Ainsi  que  l'explique  l'Avant-Propos,  la  nouvelle  Revue  a  pour 
objet  principal  de  tenir  les  officiers  d'artillerie  au  courant  des  ques- 
tions qui  sont  à  l'étude  dans  leur  arme,  et  particulièrement  de 
celles  qui  sont  soumises  à  l'examen  du  Comité;  elle  doit  leur  don- 
ner, sur  le  personnel  et  le  matériel  de  l'artillerie,  tous  les  rensei- 
gnements jugés  utiles,  et  otfrir  en  même  temps  aux  travaux  indi- 
viduels une  large  publicité. 

Les  documents  insérés  dans  cette  Revue  se  composent  d'articles 
vaj'iés  sur  les  diverses  questions  relatives  au  personnel  et  surtout 
au  matériel,  d'articles  traduits  des  différentes  Revues  étrangères; 
d'extraits  des  rapports  du  Comité  ;  de  communications  diverses 
d'un   intérêt   général  pour  l'arme    (organisation  des  commissions 


MATllÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  71 

d'expériences;  essais  entrepris  clans  diirérents  centres  d'artillerie); 
d'études  bibliograpliiqnes,  etc. 

Chaque  numéro  renferme,  en  outre,  et  avec  pagination  distincte, 
des  renseignements  extraits  du  journal  militaire  officiel,  partie  ré- 
glementaire et  promotions,  etc. 

Chaque  année  forme  ainsi  trois  Volumes,  un  par  semestre  pour  la 
partie  technique,  et  un  troisième  pour  la  paitie  officielle  et  admi- 
nistrative. 

On  trouve,  dans  les  six  premiers  \  olumes,  d'intéressantes  études 
sur  l'artillerie  étrangère,  sur  la  tactique  de  l'arme  pendant  la  guerre 
de  Bohème  (1866)  et  pendant  la  campagne  de  France  1870-ji  ;  sur 
la  fabrication  des  armes  et  du  gros  matériel;  sur  le  tir  des  pièces 
nouvelles,  etc.,  etc. 

Dans  l'analyse  succincte  que  nous  allons  faire  de  cette  publica- 
tion, nous  nous  bornerons  à  signaler  plus  particulièrement  les  Mé- 
moires ou  travaux  dans  lesquels  les  recherches  mathématiques 
tiennent  une  place  plus  ou  moins  large.  Il  en  est,  dans  le  nombre, 
de  très-recommandables  par  la  difficulté  des  recherches  auxquelles 
ils  ont  donné  lieu. 

Tome  I.  (Octobre  1872-mars  1873.) 

JouFFRET  etMATsCERON.  —  Desci'iplioJi  des  nriilleries prussienne, 
aatricliienne ,  anglaise  et  russe. 

Sahràu.  —  Sur  les  expériences  de  Ratnford  et  la  lui  suivant 
laquelle  la  tension  des  produits  de  la  combustion  de  la  poudre 
dépend  de  leur  densité.  (8  p.) 

Les  expériences  de  Rumford  datent  de  1797.  Elles  ont  été  faites 
à  l'arsenal  de  Munich,  et  décrites  dans  le  Traité  d'artillerie  du  géné- 
ral Piobert. 

La  discussion  attentive  des  expériences  de  Rumford  a  conduit 
M.  Sarrau  à  admettre,  pour  les  résultats  de  ce  physicien,  une  frac- 
tion discontinue  de  la  densité.  En  prenant  pour  abscisses  les  in- 
verses des  racines  cubiques  des  densités,  la  courbe  des  pressions  est 
représentée  par  quatre  segments  de  droite. 


76  BULLETIN    DES  SCIENCES 


Tome  IL  (Avril-septembre  1873.) 

Manceuok,  JotFFRET  ct  JouART. —  Description  des  (Utilleries 
russe,  suisse  et  italienne. 

Page.  —  De  la  dérivation.  ^12  p.) 

Etude  théorique,  foudée  sur  les  principes  malhéinatiques  les  plus 
simples.  L'auteur  applique  ses  reclierclies  au  mouvement  du  gyro- 
scope et  de  la  toupie,  et  arrive  à  cette  conclusion,  qu'on  parviendrait 
à  supprimer  la  déi'ivation  ou  tout  au  moins  à  la  rendre  à  peu  près 
nulle,  si  l'on  pouvait  augmenter  la  vitesse  angulaire. 

Crelzet  de  Latouche.  —  Etude  sur  la  construction  des  bouches 
à  Jeu  de  l' artillerie  moderne.  (2  articles.) 

JNoble.  —  Sur  la  pression  nécessaire  pour  donner  le  niouuenient 
de  rotation  aux  projectiles  des  canons  ra^  es.  (16  p.) 

JoTJFFRET. —  Sur  l' établissement  et  l'usage  des  Tables  de  tir. 
(20  p.) 

Considérations  générales,  calculs  relatifs  aux  points  moyens.  Inter- 
polation. Méthode  des  moindres  carrés,  formulée  d'abord  par  Le- 
gendre  (i8o4),  puis  rattachée  par  Laplace  au  Calcul  des  probabili- 
tés. Formule  de  compensation  des  dérivations. 


Tome  III.  (Oclobre  1873-mars  1874.) 

Jouffret,.  —  Sui-  V établissement  et  l'usage  des  Tables  de  tir 
(suite).  (22  p.) 

Equations  normales  qui  servent  de  point  de  départ  à  la  méthode 
des  moindres  carrés.  Leur  résolution  par  les  coeiîicients  indéter- 
minés. 

Méthode  d'interpolation  par  laquelle  s'obtient  directement  le 
polynôme  qui  satisfait  aux  deux  conditions  de  représenter  les  obser- 
vations avec  un  écart  moyen  moindre  que  tout  autre  polynôme  de 
même  degré,  et  d'avoir  le  degré  le  mf)ins  élevé  parmi  tous  les  poly- 
nômes pour  lesquels  cet  écart  moyen  est  inférieur  à  la  limite  donnée. 


MATHÉMATIQUES   ET   ASTRONOMigUES.  77 

Loi  de  formation  d'une  série  remarquable  signalée  d'abord  par 
M.  Tcliebychef.  Démonstration  élémentaire  de  cette  série,  rattacliée 
par  M.  Hermite  à  celle  de  Lagrange. 

Règles  pratiques  de  calcul  des  diiïérences. 

AsTiEPw  —  Du  tir  en  brèche  à  grande  distance  contre  des  ma- 
çonneries couvertes. 

Application  des  formules  du  tir  plongeant. 

JoLFFRET.  —  Sur  l' ctahUssenient  et  l'usage  des  Tables  de  tir 
(suite  et  fin).   (20-ij-ijp.) 

Des  diverses  opérations  analeptiques  qu'on  peut  faire  au  moyen 
de  la  Table  de  tir.  Intercalation.   Dillérentiation.  Intégration. 

Calcul,  au  moyen  de  la  Table,  des  éléments  qui  n'ont  pas  été 
observés,  mais  qui  sont  néanmoins  déterminés  en  vertu  des  résul- 
tats et  des  expériences,  tels  que  les  bausses  verticale  et  borizontale. 

Angle  de  chute.  Zone  dangeieuse.  \  itesse  d'arrivée.  Durée  du 
trajet. 

Equation  de  la  projection  verticale  de  la  trajectoire.  Point  cul- 
minant. Justesse  du  tir.  Résistance  de  l'air. 

Résumé  et  observations  complémentaires. 

Cette  intéressante  monograpliie  des  Tables  de  tir  a  fourni  à  l'au- 
teur la  matière  d'un  savant  travail  qui  démontre  que  cette  question 
est  subordonnée  à  l'emploi  de  eonsidéralions  analytiques  parfois 
très-délicates. 


Tome  IV.  (Avril-septembre  iSjJ.) 

JouART.  —  Balisti(jue  intérieure  expérimentale,  d'après  G.  El- 
lena.  (18  p.) 

Des  métliodes  indirectes  pour  la  recliercbe  expérimentale  des 
tensions  intérieures. 

Résultats  des  expériences  faites  en  186^  parle  général  Mavevski. 

JouFFRET. —  Théorie  élémentaire  du  mouvement  du  gyroscope, 
de  la  toupie  et  du  j)rojectile  oblong.   (20  p.) 

On  considère  généralement  la  ((uestion  de  l'eilét  des  forces  sur  \n\ 


78  BULLETIN   DES  SCIENCES 

corps  Lournaul  connue  pou  susceptible  d'être  traitée  aulrenieut  cjue 
par  une  analyse  élevée.  La  méthode  exposée  dans  ce  travail,  où 
cette  question  est  rattachée  à  celle  des  pressions  qu'un  corps  tour- 
nant exerce  sur  ses  appuis,  fournit  une  solution  permettant  à  toute 
pei'sonne  de  comprendre  et  de  prévoir  ces  elî'cts  singuliers,  dont  la 
connaissance  s'impose  aujourd'hui  à  l'artilleur. 

Examen  de  l'influence  déviatrice  générale  sur  le  mouvi'ment  des 
corps,  résultant  de  la  rotation  de  la  Terre. 

Conséquences  relatives  à  la  théorie  des  vents  alizés,  à  la  rotation 
diurne  des  vents,  à  la  direction  du  gulf-stream,  à  l'eflet  du  cou- 
rant des  fleuves  sur  une  rive  ou  sur  l'autie,  selon  l'hémisphère^ 
à  la  déviation  des  projectiles. 

Phénomènes  de  précession  et  de  mitation  observés  dans  la  rota- 
tion de  la  Terre.  JMouvement  du  gyroscope. 

JouART. —  Balisiùjue  expérinienUile  d'après  G.  Ellena  (suite 
et  fin).  (i6  p.) 

Méthodes  de  mesure  directe  de  la  tension  des  gaz  dans  l'âme. 

Méthode  des  cylindres.  Mesureur Rodman.  Appareil  deM.  jNoble, 
appelé  aussi  cruslier. 

JouFFRET.  —  Théorie  élémentaire  du  mouvement  du  gjroscope 
(fin).  (II  p.) 

Conséquences  relatives  au  })rojectile  oblong.  Mouvement  de  la 
toupie.  De  nomljreuses  figures,  intercalées  dans  le  texte,  facilitent 
la  lecture  de  cet  intéressant  Mémoire,  coiume  de  celui  du  même 
auteur  sur  les  Tables  de  tir. 


Tome  V.  (Octobre  1874-mars  1875.) 

Perrodon.  —  Sur  un  appareil  destiné  et  figurer  le  mouvemenl 
des  projectiles  ohlojigs  dans  l'air.  (i4  p-,  4  ^îg-) 

DucHÈKE.  —  Sur   une   question    de    balistique    expérimentale. 
(20  p.) 

Recherches  tentées  dans  le  but  de  prolonger  les  Tables  de  tir- 
jusqu'à  la  portée  maxima  pour  les  plus  grandes  charges. 

Considérations  lliéori([ues.  Angles  de  tir.   Hausses.  Dérivations. 


MATIlfiMATlQUES   I<T   ASTRONOMIQUES.  79 

Dérives.    Angles   de  cluile.    Vitesses  restanles.   Durées  de    IrajeL. 
Tables  de  tir. 

AsTiER.  —  De  l'influence  de  la  rotation  terrestre  sur  les  écarts 
du  tir.  (10  p.) 

SiAcci. —  Sur  les  principes  du  tir.  (2  art.,    17-7  p.) 

André.  —  Détermination  de  (juelques  éléments  des  solides  de 
révolution.  C^  p.) 


Tome  VI.  (Avril-septembre  1875.) 

DucHÈisE. —  Sur  la  dépendance  mutuelle  des  divers  éléments 
d' un  système  d'artillerie.  (27  p.) 

Tome  VII.  (Octobre  iS75-mars  1876.) 

JouART. —  Le  marteau-pilon  de  5o  tonnes  de  Perm.  (  i  1  p. ,  i  pi .) 

Mannheim.  —  Note  sur  le  tir  lorscpie  le  hat  est  éle\'é  au-dessus 
de  l'horizon.  (5  p.) 

SiAcci.  —  Sur  une  cpiestion  de  balistique.  (4  p.) 
Proposition  extraite  d'un  nouveau  Mémoire,  dans  lequel  l'auteur 
relie  très-lieureusement  l'une  à  l'autre  la  balistique  expérimentale 
et  la  balistique  théorique.  lï.   R. 


CASOPIS  pRO  pestovÀnÎ  Matîif.matikv  A  FVSIKV  ('). 

T.  IV;  1875. 

Stl'Dnicka  ([".-J.).  —  Sur  l'origine  et  le  développement  de  la 
théorie  des  nombres.  (4t)  p.) 

L'auteur  donne  un  court  aperçu  historique  de  l'origine  et  déve- 

('}  Voir  niiUeùn,  l.  VIII,  p.   133. 


8o  BULLETIN    DES  SCIENCES 

loppement  de  la  llicorie  des  nombres  :  son  IMénioirc  se  divise  en 
deux  Parties,  dont  la  première  comprend  l'intervalle  depuis  les 
premiers  commencements  connus  de  l'antiquité  jusqu'à  Fermât,  la 
seconde  l'intervalle  depuis  Fermât  jusqu'à  ces  derniers  temps.  La 
clarté  de  l'exposition  est  encore  rehaussée  par  des  citations  heureu- 
sement choisies. 

Ctjbr  (E.).  —  Sur  les  mesures  de  la  Terre  [suite  et  fin  (*)]. 
(5  art.,  37  p.) 

Fin  du  travail  commencé  dans  le  Volume  précédent. 

Hejzlar  (Fr.).  —  Sur  les  courbes  causti(/ues.  (4  p.) 
Dans  ce  court  article,  l'auteur  démontre  d'une  manière  élémen- 
taire que  l'enveloppe  de  tous  les  rayons  lumineux  refléchis,  tombés 
parallèlement  à  l'axe  sur  un  miroir  spliérique,  dans  un  plan  passant 
par  l'axe,  est  une  épicvcloïde. 

Seydleu  (A.).  —  Sur  le  passage  de  f  énus  dci'a/it  le  Soleil^,  le 
8  décembre  1874-  (2  art.,  19  p.) 

Courte  exposition  populaire  de  la  méthode  de  Halley  et  des 
moyens  fournis  par  les  travaux  les  plus  récents  pour  la  détermina- 
tion de  la  parallaxe  du  Soleil. 

Studnicka  (F.-J.).  —  Sur  les  séi'ies  de  soumies  en  i^enéral,  et. 
sur  les  Jiombres Jigurés  en  particulier,  ['i.  art.,  i5  p.) 

Exposition  des  propriétés  les  plus  importantes  des  nombz-es  fi- 
gurés et  particulièrement  des  nombres  polygonaux  «.'t  polyédraux. 

STTjD:NtcKA  (F.-J.\  — Démonstration  des  formules  fond amen- 
dales  de  la  Trigonométrie  spliérique  au  moyen  de  quelques  théo- 
rèmes sur  les  déternnnants.  (9  p.) 

A  l'aide  de  quelques  propositions  empruntées  à  la  théorie  des 
déterminants  et  à  la  Géométrie  analytique,  l'auteur  établit  d'une 
manière  élégante  et  générale  les  formules  fondamentales  de  la  Tri- 
gonométrie spliérique.  L'article  se  termine  par  un  coup  d'ctil  histo- 
rique sur  le  développement  de  cette  branche  des  Mathématiques. 

•  Paivek  (A.).  —  Sur  la  somme  des  nombies  cubiques.  (3  p.) 


(')   Voir  Bii/let/'fi,  t.  VIII,  p.  io(). 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  8r 

L'auteur  établit  une  expression  de  la  somme 


1 


{c  -h  nbY; 


d'où  résulte,  comme  cas  particulier,  la  formule  pour  la  somme  des 
cubes. 

Hromadko  (F.).  —  Démonstration  analytique  de  la  construction 
des  normales  à  l'ellipse.  (2p.) 

Stld^ickv  (F.-J.).  —  Comment  les  Arabes  résolK>aient  les  équa- 
tions du  troisième  degré  de  la  forme  x^  —  Pj:-|-Q  =  o.  (4  p.) 
Article  rédigé  d'après  Hankel. 

Stvdmcka  (F.-J.).  —  Eléments  de  la  théorie  des  nombres. 
(4  art.,  62  p.) 

L'auteur  développe  d'une  manière  très-claire  la  théorie  de  la 
divisibilité  des  nombres,  leurs  propriétés  les  plus  importantes,  le 
calcul  des  congruences,  avec  son  application  aux  équations  indéter- 
minées du  premier  degré. 

SolÎln  (J.j.  —  Eléments  d' A rithmo graphie  (fin).  (18  p.) 
Conclusion  d'un  article  commencé   dans  le  Volume  précédent. 
L'auteur  y  traite  de  la  solution  graphique  des  équations  biquadra- 
tiques,  de  la  diilerentiation  et  de  l'intégration  graphiques,  de  la 
détermination  graphique  des  aires  et  des  volumes. 

Stldmcka  (F.-J.).  —  Le  calcul  des  fractions  chez  les  Romains. 
(6  p.) 

D'après  Hankel. 

Sttjdkicka.  (F.-J.).  —  Tliéorie  mathématique  des  gaz.  (3  art., 

^8p.)^ 

Rédigé  d'après  Lang.  [Einleitung  in  die  theoretische  Physih .) 

Vanals  (J.-R.).  —  Sur  une  interprétation  de  l' équation  de  la 
parabole.  (6p.) 

Cette  jNote  indique  comment  on  peut  établir  une  dépendance 
entre  la  résolution  des  équations  quadratiques  et  la  parabole. 

Pamck  (A.).  —  Méthode  élémentaire  j)Our  l'étude  des  courbes 
dans  le  plan.  (2  art.,  19  p.) 

DiiU.  (tes  Sciences  inathéw .  et  astroii.,   t.   XI.   (Août    iS;*"'-)  6 


82  BULLETIN   DES  SCIENCES 

Dans  celte  Noie,  écrite  pour  les  élèves  de  l'enseignement  moyen 
l'auteur  indique  d'une  manière  élémentaire  des  métliodes  pour  l'é- 
tude de  la  forme  générale  des  courbes  planes,  et  éclaircit  son  expo- 
sition par  des  exemples. 

Hromadko  (F.).  —  Remarque  sur  la  somme  des  nombres  carres. 
(  '  P-) 

TArtOLÎMEK  (C).  —  Sur  la  coiistructiou,  par  la  Géométrie  des- 
criptis^e,  de  l'intersecdon  des  droites  auec  les  courbes  du  second 
degré  données  par  leurs  axes,  (j  p.) 

Le  problème  proposé  est  résolu  par  la  considération  des  figures 
dans  l'espace,  pour  la  parabole,  l'hyperbole  et  l'ellipse. 

\  ANAus  (J.-R.).  —  Sur  le  mouvement  des  projectiles.  (5  p.) 

HroaiÂdko  (F.).  —  Comment  on  peut  doubler  la  puissance  d'un 
courant  galvanique.  (4  p-) 

Blazek  (G.).  —  Remarque  sur  le  calcul  de  l'intérêt  composé. 

(IP-) 

Nouvelle  démonstration  de  la  formule 

X  =  a't^- 


ry-  I 

T.  V;  1876. 

Stldnicka  (F.-J.).  —  Sur  l'origine  et  le  développement  de  la 
théorie  des  dé  te  i  minants .  (2  art.,  i3  p.) 

L'auteur  donne  un  aperçu  complet  de  tous  les  travaux  qui  ont 
contribué  à  la  création  et  au  perfectionnement  de  cette  théorie,  à 
commencer  par  les  agrégats  symboliques  dont  il  est  question  dans 
la  correspondance  entre  Leibnitz  et  l'Hospilal,  jusqu'à  notre  époque. 

ZahradnÎk  (K.).  —  Géométrie  du  cercle,  à  V usage  des  élèves 
de  V enseignement  moyen.  (3  art.,  3i  p.) 

KucHYNKA  (M.).  —  Sur  les  principes  scientifiques  de  Vart  du 
dessin,  depuis  son  origine  jusqu'au  ndlieu  du  xv*^  siècle.  (2  art., 
II  p.) 

Hromadko  (F.).  —  Remar(jue  sur  les  équations  quadratiques. 
Contre  Note  relative  au  cas  où  une  racine  d'une  équation  qua- 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  83 

dratîque  devient  infinie,  et  à  la  moyenne  liarmonique  des  deux 


racines. 

Plasil  (J.).  —  Une  aiialogie  goniométrico-phjsique.  (3  p.) 
Si  l'on  écrit  dans  les  sextants  d'un  cercle  les  fonctions  sin^  tang, 

séc,  coséc,  cot,  cos,  ce  schéma  donne  lieu  à  plusieurs  propositions, 

qui  peuvent  se  réduire  aux  trois  suivantes. 

1.  Le  produit  des  fonctions  opposées  est  égal  à  l'unité. 

2.  Le  produit  de  deux  fonctions,  prises  alternativement  de  deux 
en  deux,  est  égal  à  la  fonction  située  entre  les  deux  facteurs. 

3.  Le  produit  de  trois  fonctions  alternées  de  deux  en  deux  est 
égal  à  l'unité. 

Des  propositions  analogues,  très-faciles  à  trouver,  ont  lieu  main- 
tenant relativement  aux  six  couleurs  principales  du  prisme,  in- 
scrites de  la  même  manière  dans  un  cercle,  l'unité  ayant  naturelle- 
ment pour  analogue  la  couleur  blanche. 

Studnicka  (A.).  —  Nouueaux  phénomènes  produits  par  la  lu- 
mière, (a  p.) 

D'après  The  Engineer.  Il  s'agit  des  actions  répulsives  que 
M.  Crookes  avait  cru  constater  dans  les  rayons  lumineux. 

Becka  (B.).  —  Détermination  de  la  valeur  du  produit  imagi- 
naire 

n/i(n-4-i)  +  (i4-  i) 
n[n  -^  i)  -t-  [i  ~  i) 

/?  =  ! 

L'auteur  démontre  que  ce  produit  a  pour  valeur  /(=  J  —  i  ). 

SiMERKA  (V.).  —  Sommes  des  entiers  contenus  dans  une  pro- 
gression arithmélifj ue  fractionnaire,  (p  p.) 

L'auteur  détermine  la  somme  des  entiers  contenus  dans  uu 
nombre  donné  de  termes  de  la  progression  arithmétique 

a  -f-  h        ?.  a  H-  h  r.)  a  -î-  b 


et  applique  le  résultat  obtenu  à  la  détermination  du  nombre  des 

6. 


84  BULLETIN   DES   SCIENCES 

solutions  onliôres  el  positives  des  équations 

(m  ^    m' 
X  z=  mr  —  nz,     y^^=  ~  m  r  -i-  n  z,        —  ~>  — 7 

\n        n 

r  satisfaisant  en  outre  à  la  condition  /'5w,  et  o)  étant  un  nombre 
entier  et  positif.  On  détermine  de  même  le  nombre  des  solutions 
dans  le  cas  où  x  ^\.y  doivent  être  compris  entre  des  limites  données. 
Enfin  l'auteur  considère  au  même  point  de  vue  les  équations 

gx  =  mr — Jiz,     liy=^  —  m'r  +  n'z. 

Studnicka  (F.-J.).  ■ — Sur  les  qaaternions.  (3  art.,  21  p.) 
Exposition  rapide  des  opérations  fondamentales  sur  les  qualer- 
nions,  jusqu'à  l'élévation  aux  puissances. 

Vervaet  (P.-J.).  —  Cont.rihution  à  la  résolution  des  triangles 
plans.  (10  p.) 

L'auteur  établit  une  série  complète  de  relations  très -élégantes 
entre  les  côtés,  les  angles,  les  hauteurs,  les  rayons  du  cercle  cir- 
conscrit et  des  cercles  inscrits,  et  l'aire  d'un  triangle  quelconque. 

HoûEL  (J.).  —  Remarques  sur  l' enseignement  de  la  Trigono- 
métrie. Traduit  du  français  par  jI.  Kostenec.  (10  p.) 

Traduction  d'un  article  publié  dans  le  Giornale  di  Materna- 
tiche  ('). 

Baudys  (V.).  —  Sur  Le  centre  optique  et  les  foyers  principaux 
des  lentilles.  (2  art.,  27  p.) 

Développement  et  coordination  des  formules  les  plus  importantes 
concernant  cette  question. 

MiKSiC  (M.).  —  Le  triangle  et  le  quadrilatère  dans  leurs  rela- 
tions avec  les  suites  arithmétiques  et  géométriques.  (6  p.) 

Si  l'on  considère  les  milieux  des  côtés  d'un  triangle  (ou  d'un 
quadrilatère)  comme  les  sommets  d'un  nouveau  triangle  (ou  qua- 
drilatère), et  que  l'on  continue  cette  construction  de  nouvelles  fi- 
gures, on  obtient  une  suite  de  triangles  (ou  de  quadrilatères)  dont 
les  aires  forment  une  progression  géométrique  dont  la  raison  est 

y  (  OU  -  J  •  L'auteur  considère  ces  aires,  leurs  sommes,  leurs  pro- 
duits et  les  logarithmes  de  leurs  produits. 

(')  Voir    BiiUetin,  t.   X,  p.  579. 


MATHÉMATIQUES  lîT  ASTRONOMIQUES.  85 

Pànek  (A.).  —  Sut'  la  progression  géométrique.  (2  p.) 
L'auteur  établit  la  formule  de  sommation  de  la  progression  géo- 
métrique I  -f-  p»  -f- 1'^  -h . , .  -h  i^"  par  des  considérations  empruntées 
au  Calcul  des  probabilités. 

Studnicka  (A.).  —  Nouuel  ellipso graphe.  [1  p.) 
L'ellipsograplie   de   Toulmin ,  d'après    un  jouinial    scientifique 
américain. 

Becka  (B.V  —  Sur  les  points  multiples .  (9  p.) 

En  partant  d'une  forme  symbolique  de  l'équation  d'une  courbe 
du  /z'^™^  ordre,  l'auteur  établit  d'une  manière  élémentaire  les  équa- 
tions de  condition  qu'entraine  l'existence  d'un  point  z/z-uple,  et 
éclaircit  la  marche  du  calcul  par  des  exemples. 

PÂkek  (A.).  —  Le  théorème  du  binôme  dans  le  Calcul  des  pro- 
babilités. (4  p.) 

L'auteur  présente  des  considérations  sur  le  Calcul  des  probabilités, 
qui  se  rattachent  au  théorème  du  binôme. 

Hromadko  (F.).  —  Extraits  du  Traité  indien  d' arithmétique, 
intitulé  Lilàvàti.  (5  p.) 

Reiss  (F.).  —  Sur  la  vitesse  du  mouvement  des  ondes.  (2p.) 

Vekvaet  (P.-J.\  —  Deux  règles  générales  pour  la  divisibilité 
des  nombres  décimaux.  (4  p.) 

i  .  Un  nombre  N(:=  loD-t-J)  est  divisible  par  un  nombre  im- 
pair L,  quand  le  nombre  (D)  des  dizaines  contenues  dans  ]N ,  di- 
minué d'un  certain  multiple  des  unités  (J.),  est  divisible  par  L.  Ce 
multiple  est  le  produit  par  m.,  m  étant  donné  par  l'équation 

«  L  ■ —  loni^zi. 

2.  Un  nombre  N  est  divisible  par  un  nombre  pair  S,  quand  le 
double  (2D)  du  nombre  des  dizaines  de  N,  diminué  d'un  certain 
multiple  (le  m-uple)  des  unités  (,T),  est  divisible  par  S.  Ici  m  est 
déterminé  par  l'équation 

/i  S  —  5  /?i  =  I . 

Dans  les  deux  règles,  le  diviseur  L  ou  S  doit  être  supposé  ne  pas 
contenir  le  facteur  5. 


8(i  BULLETIN   DES  SCIENCES 

Hoz.v  (P  .).  — Les  inlérels  composés  et  le  calcul  des  renies,  pour 
les  élèues  de  l'enseignement  mojeji. 

PÂNEK  (A.).  —  Contribution  au  calcul  des  probabilités. 

Baudys  (^  .).  —  Théorie  de  l'arc-en-ciel  secondaire. 

DuRRANDE  (H.).  —  Sur  l' application  des  déterminants  à  la 
théorie  des  moments  des  forces .  Traduit  parK.  Zahradnih. 

Traduction  d'un  Mémoire  publié  en  1873  dans  les  Nouvelles 
ylnnales  de  Mathématiques  (^). 

HromÂdko  (F.).  —  Sur  la  prohabilité  de  V existence  des  rayons 
ultra-rouges  dans  le  spectre  solaire. 

Si  l'on  observe,  au  moyen  de  l'érythroscope  (de  Wild),  le  spectre 
solaire  projeté  sur  un  écran  blanc,  dans  un  lieu  obscur,  on  aperçoit 
le  spectre  prolongé  au-dessus  de  son  extrémité  rouge. 

Studivicka  (F.-J.)  .  — i5/^/"  le  développement  de  notre  littérature 
physique  pendant  les  cinquante  dernières  années. 

Coup  d'oeil  sur  les  travaux  publiés  sur  cette  science  en  langue 
bohème. 

PÂnek  (A.).  —  Sur  quelques  théorèmes  de  Trigonométrie,  pour 
les  élèves  de  l'enseignement  moyen. 

Plch  (P.-C).  —  Equation  de  l'ellipse  rapportée  à  deux  dia- 
mètres, appropriée  à  la  théorie  des  vibrations  elliptiques. 


Ces  deux  volumes  contiennent  en  outre  des  problèmes  de  Ma- 
thématiques et  de  Physique  avec  leurs  solutions,  des  annonces  et 
des  comptes  rendus  des  nouvelles  publications.  Ed.  W. 

(')   Voir  Bulletin,  t.  VI,  p.   187. 


MATHÉMATIQUES   ET  ASTRONOMIQUES.  87 


MÉLANGES. 

SL'R  LES  SYSTÈMES  ABSOLIMENT  l^'TÉGRABLES  D'ÉQUATIONS  LINÉAIRES  AUX  DIFFÉ- 
RENTIELLES TOTALES,  ET  Sl'R  L'INTÉGRATION  SIMULTANÉE  DES  ÉQUATIONS  LINÉAIRES 
AUX  DIFFÉRENTIELLES  PARTIELLES  ('); 

Par  m.  a.  MAYER,  à  Leipzig. 

Toute  équation  linéaire  aux  différentielles  partielles  du  premier 
ordre  est  équivalente  à  un  certain  système  d'équations  diiléren- 
tielles  ordinaires.  De  la  même  manière,  il  existe,  entre  les  systèmes 
d'équations  linéaires  aux  différentielles  partielles  du  premier  ordre, 
admettant  une  solution  commune,  et  certains  systèmes  d'équations 
linéaires  aux  diilérentielles  totales,  une  dépendance  réciproque 
facile  à  reconnaître,  qui,  du  reste,  a  déjà  été  plusieurs  fois  re- 
marquée et  utilisée  dans  des  cas  spéciaux,  par  exemple  dans  la  mé- 
thode d'Ampère  pour  l'intégration  des  équations  aux  différentielles 
partielles  du  second  ordre  qui  ont  une  intégrale  intermédiaire. 

Soient,  en  elfet,  les  m  —  i  équations  simultanées  aux  dérivées 
partielles 

(I)  A,(/)  =  o,     A.(/)=o,...,     A._.(/;  =  o, 

dans  lesquelles  on  a,  en  général, 

"^  '        Ox         '"  (Jx,n  "  dx„ 

les  coefficients  a\  étant  des  fonctions  données  de  J^i,  Xg,  .  .  .,  x„ -, 
si  ces  équations  admettent  une  solution  commune  /,  cette  solution 
sera  toujours,  en  même  temps,  et  quelles  que  soient  les  fonctions 
arbitraires  ^i,  /j.  ...,  ).,„_i  de  Xj,  x.,^  .  .  .  ^  x^^  une  solution  tie 
l'équation  linéaire  aux  différentielles  partielles 

X  A,  (/)  -h  X  Ao  (/)  -(-...  -h  /.„,_,  A«_i  (/ 1  =  o, 
cl,  par  conséquent,  en  l'égalant  à  une  couslaule  arbitraire,  /'scia 


88  BULLETIN  DES  SCIENCES 

une  iuléyralc  des  n  —  i  équations  diirérentielles  ordinaires 

ilxx  :  dx-i  : ...  :  dxm-\  '.  dxm  : ...  :  dx,, 

=  lt  :  I2: . . .  :  Xn->  :     \     ha'„ :  •  •  •  :     \     h n'^ , 

et  partant  aussi   une  intégrale  des  n  —  ni-hi  équations  linéaires 
aux  diilérentielles  totales 


11  )  dxit  =      \     aj,  dxh,      (/r  =  /??,  m  -h  i , 


que  l'on  obtient  par  l'élimination  de  Jvj,  ^,5  •  •  •■>  ^m-i  entre  les  précé- 
dentes, et  l'on  voit  immédiatement  que,  réciproquement,  si  les 
équations  (II)  admettent  une  intégrale y"=  const.,  c'est-à-dire  s'il 
existe  une  fonction  /"  de  o^i,  Xj,  . . .,  x„,  dont  la  ditïérentielle  s'an- 
nule identiquement  en  vertu  des  seules  équations  (II),  cette  fonc- 
tion est  une  solution  commune  des  équations  (I). 

Le  problème  de  trouver  une  solution  commune  des  m  —  i  équa- 
tions linéaires  aux  diilérentielles  partielles  (I)  est,  d'après  cela, 
identique  avec  le  problème  de  ti^ouver  une  intégrale  des  n  —  m  -f- 1 
équations  linéaires  aux  diilérentielles  totales  (II).  En  conséquence, 
on  doit  s'attendre  à  ce  que  toute  méthode  conduisant  à  l'intégra- 
tion des  équations  (II)  devra  aussi  contenir  le  germe  d'une  mé- 
thode d'intégration  pour  les  équations  (I).  C'est  cette  idée  qui  a 
donné  lieu  aux  recherches  suivantes,  dont  le  but  principal  est  de 
trouver  une  voie  par  laquelle  on  puisse  arriver,  par  le  moindre 
nombre  possible  d'intégrations,  h  trouver  une  solution  commune  de 
plusieurs  équations  linéaires  simultanées  aux  diilérentielles  par- 
tielles du  premier  ordre  d'une  même  fonction  inconnue. 

Un  peut  d'ailleurs  introduire  préalablement  une  simplification 
importante.  En  ellét,  ainsi  que  l'a  fait  voir  Clebsch  (^),  tout  sys- 
tème d'équations  aux  diilérentielles  partielles  de  cette  forme,  qui 
admet  généralement  une  solution  commune,  pouvant  se  ramener  à 


(')  Juuntal  (le  Cl  elle,  l.  GJ,  \>.  '1J~. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  Sg 

un  syslème  jacobien,  c'est-à-dire,  en  particulier,  à  un  système  de  la 

r  /T\  1  1  11  '  •  *  •  /•  {m—-2){m  —  i) 
lorme  (l),dans  lequel  les  opérations  A  satisiont  aux  ^ ~ 

identités  suivantes  : 

(III)  A,-[A,(/)]-A,[A,-(/)]  =  o, 

il  suffit  alors  de  considérer  les  systèmes  d'équations  aux  dilleren- 
tielles  totales  dont  les  coefficients  satisfont  aux  conditions  qui  ré- 
sultent des  identités  (III). 

Ces  systèmes  jouissent  de  la  propriété  d'être  satisfaits  par 
/i  —  m  H-  I  intégrales,  et  l'on  peut  d'abord  montrer  que  leur  inté- 
gration revient  à  l'intégration  complète  de  m  —  i  systèmes  cliacun 
de  n  —  iri-j-  i  équations  diliérentielles  ordinaires  du  premier  ordre, 
comme  l'a  déjà  remarqué  M.  JNatani  (*),  dans  l'hypotlièse  d'un 
système  d'équations  aux  différentielles  totales  admettant  le  nombre 
indiqué  d'intégrales. 

Mais,  par  une  transformation  des  équations  données,  pareille  à 
celle  qui  a  servi  à  M.  P.  du  Bois-Reymond  pour  ramener  les  équations 
linéaires  aux  différentielles  totales  intégrables  par  une  seule  équa- 
tion à  une  seule  équation  différentielle  ordinaire  du  premier  oidre, 
entre  deux  variables  (^),  on  peut  faire  en  sorte  que  l'intégration  du 
premier  de  ces  i7i  —  i  systèmes  suffise  déjà  pour  l'intégration  des 
équations  données,  ce  qui  ramène  en  même  temps  la  solution  com- 
plète du  système  jacobien  équivalent  à  l'intégration  complète  d'un 
seul  système  de  Ji  —  /«  4-  i  équations  différentielles  ordinaires  du 
premier  ordre. 

Il  en  résulte  enfin,  ce  qui  est  beaucoup  plus  important  dans 
les  applications,  que,  pour  la  détermination  d'une  solution  com- 
mune du  système  jacobien ,  il  n'est  indispensable  de  connaître 
qu'une  seule  intégrale  de  ce  système  d'équations  différentielles 
ordinaires^  ainsi,  par  exemple,  le  nombre  d'intégrales  dont  on  a 
besoin  pour  la  solution  complète  d'une  équation  non  linéaire  aux 
différentielles  partielles  du  premier  ordre  est,  abstraction  faite  de 
la  première,  égale  précisément  à  la  moitié  du  nombre  d'intégrales 
dont  la  connaissance  était  nécessaire  dans  la  meilleure  des  an- 
ciennes métbodes,  celle  de  Weiler  et  Clebscli  (^). 

(')  Journal  de  Crelle,  t.  58,  p.  3o. 
(")  Journal  de  Crelle,  t.  70,  p.  3ia. 
(")  Journal  de  Crelle,  l.  (J5,  p.   2ii.'>. 


go  BULLETIN   DES  SCIENCES 

Si- 

Conditions  d'intégrabllité  absolue. 

On  est  conduit  aux  systèmes  d'équations  linéaires  aux  dilléren- 
tielles  totales,  que  nous  considérerons  exclusivement  dans  ce  qui 
va  suivre,  en  égalant  à  des  constantes  arbitraires  n  —  m  -{-  i  fonc- 
tions quelconques,  indépendantes  entre  elles,  de  n  variables  Xj, 
Xa,  .  .  . ,  jr„,  et  prenant  les  différentielles  totales  des  équations  ainsi 
obtenues. 

La  résolution  des  équations  dérivées  par  rapporta  n  —  m-|-i 
des  Ji  ditlérentielles  donne  n  —  in-\-i  équations  dillércntielles  si- 
multanées de  la  forme 

h  z=  ;n  —  I 

( I )  dxk  =      y      ni dxi, ,      Iji  =  m,  m  -h  i ,  ...,«), 

dans  lesquelles  a^  sont  des  fonctions  données  de  toutes  les  n  va- 
riables, et  auxquelles,  par  suite  de  leur  mode  de  formation,  on 
pourra  satisfaire  en  prenant  pour  x,,,,  x^+i-,  •  •  •  •.  JC^  des  fonctions 
convenables  des  variables  indépendantes  Xi,  .x,,  ...,a',„_i,  fonc- 
tions qui  contiendront  encore  de  plus  ii  — -  m  -+- 1  constantes  arbi- 
traires. Pour  pouvoir  m'exprimer  plus  brièvement,  je  donnerai  à 
un  tel  système  d'équations  linéaires  aux  différentielles  totales  (i) 
le  nom  de  système  absolument  intégrable. 

Etant  proposé,  réciproquement,  un  système  d'équations  linéaires 
aux  différentielles  totales  de  la  forme  (i),  on  peut  se  demander 
d'abord  sous  quelles  conditions  il  sera  absolument  intégrable,  et 
ensuite,  quand  ces  conditions  sont  remplies,  comnient  on  pourra 
l'intégrer. 

Pour  qu'il  existe  Ji  —  m  4-  i  fonctions  .r,„,  x,„^,,  .  .  . ,  jr„  des  va- 
riables indépendantes  Xj,  J"*,  .  .  . ,  x,„_i  satisfaisant  identiquement 
aux  équations  données  (i),  il  faut  que,  h  et  i  désignant  deux  nom- 
bres quelconques,  différents  entre  eux,  de  la  suite  i ,  2,  . .  . ,  m  —  i , 
on  ait,  pour  ces  fonctions, 

,    .  àxi,         h       ôxk         , 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  <ji 

et  par  suite,  en  indiquant  par  la  caractéristique  d  que,  dans  la  dif- 
férentiation,  a:,„,  x,„+i,  . .  . ,  x„  doivent  être  considérés  comme  des 
fonctions  de  Xh  et  de  x,,  pour  lesquelles  ont  lieu  les  relations  (2), 
il  faut  que  l'on  ait 

dxi        dxh 
c'est-à-dire  que  ces  fonctions  satisfassent  aux  équations 

Si  l'on  emploie  la  notation  ^i[f)  pour  désigner  généralement 
l'opération 

les  équations  (3)  pourront  s'écrire  plus  simplement  de  cette  ma- 
nière : 

(5)  A,-(4)-A^(«i)=o. 

„  , .  .  ,  1  f  /?  —  m  H- 1 U  w  —  I  )  (  w  —  5  )  j  . 
Les  conditions,  au  nombre  de >  aoi- 

vent  être  satisfaites,  d'après  cela,  par  les  fonctions  a-,»,  . . .,  x„  des 
variables  indépendantes  x^^  ...,  x„,_i ,  qui  résolvent  les  équa- 
tions (i).  Mais  si,  comme  on  le  suppose  ici,  ces  fonctions  doivent 
contenir  n — m -+- i  constantes  arbitraires,  cela  ne  pourra  avoir 
lieu  que  si  ces  conditions  sont  déjà  identiques  par  elles-mêmes. 

La  vérification  identique  des  relations  (3)  ou  (5)  est  donc  né- 
cessaire dans  tous  les  cas  pour  que  les  équations  (i)  soient  absolu- 
ment intégrables.  Cette  condition  est,  de  plus,  suffisante,  comme 
nous  le  verrons  dans  le  paragraphe  suivant,  où  l'on  montrera 
comment,  dans  la  supposition  des  identités  (3),  on  peut  déter- 
miner jc„.,  ...,  x„  en  fonction  de  Xj,  .  . .  ,  x,„_i  et  de  n  —  m  -f-  i  con- 
stantes arbitraires,  de  manière  à  satisfaire  identiquement  aux  équa- 
tions (1). 

En  attendant,  je  ferai  encore  remarquer  qui;,  comme  on  a,  en 


92  15ULLET1N   DES  SCIENCES 

vertu  de  (4), 


()r 


A,[A,(/)]  -  A,[A,.(/)]  -^  [A,(«ij  -  A,{a')]  -;- 

les  identités  (j)  eiitraineront  aussi  les  suivantes  : 

(6)  A,[A,(/)]  =  A,[A,-(/)], 

qui  ont  lieu  pour  toute  Ibnetiony,  et  qui,  réciproquement,  peu- 
vent remplacer  les  conditions  (5). 


§IJ. 

Réduction  du  système  (i),  lorsque  les  relations  (3)  ont  lieu  identiquement,  à 
m  —  I  systèmes  de  n — /«-t-i  équations  ditterentielles  ordinaires  du  premier 
ordre. 


Lorsqu'on  a  en  général  n  —  ni  -j-  i  fonctions  .r,„,  . .  .,  .r„  des  va- 
riables indépendantes  Xj,  .  .  . ,  Ji'm-i  satisfaisant  aux  équations  (i), 
elles  devront  d'abord  satisfaire  aux  /z  —  m  -{-  i  équations 

Ces  équations,  dans  lesquelles  a'2,  .-.,  Xm^s,  n'entrent  que  comme 
des  constantes,  forment  un  système  de  n  —  m -{- 1  équations  difîé- 
rentielles  ordinaires  entre  a',„,  .  . .  ,  a:'„  et  arj. 
Si  donc  les  équations 

(8)  ox ( ^1 ,  ^î,  •  .  . ,  Xm-\ ■,x„u  .  .  .,  x„ ]  =  Cl,     [ X  =  m,  m  +  I ,  . ..,  n) 

sont  /i  —  «/  -H  I  intégrales  de  ce  système,  indépendantes  les  unes 
des  autres,  les  solutions  a:,„,  . .  . ,  a,'„  des  équations  (i)  doivent  être 
contenues  dans  les  équations  (8),  dans  lesquelles  les  constantes 
d'intégration  c\  ne  peuvent  dépendre  que  de  Xs,  .  •  •  ,  x,„_i. 

Les  équations  (8),  étant  les  intégrales  complètes  du  système  (7), 
peuvent  être  toujours  résolues  par  rapport  à  a,,,, . .  . ,  x„.  On  peut 
donc  utiliser  ces  relations  pour  introduire  c',„,  ...,  c„  comme  de  nou- 
velles variables  à  la  place  de  a„,, .  , . ,  a„. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.        <)3 

Dos  équations  (8)  ou  tire,  en  diiîérentiant  complètement,    et 
substituant  les  valeurs  données  par  les  équations  (i), 


'''■■■■=  2  (^Ii^ S"' -->"'"'■• 


*  dxk 


Or  ici  le  coefficient  de  dx^  est  identiquement  nul,  puisque  les 
équations  (8)  sont,  par  hypothèse,  des  intégrales  du  système  (n). 
En  faisant  usage  de  la  notation  (4),  il  restera  donc  simplement 

De  ces  n  —  ni-r-  i  équations,  dans  les  seconds  membres  desquelles 
on  remplacera  .r,„,  .  . . ,  a:„  parleurs  valeurs  résultant  des  équa- 
tions (8) ,  on  devra  tirer  les  nouvelles  variables  c„,   .  .  • ,  r„. 

Mais,  pour  que  les  équations  (8)  continuent  à  être  des  intégrales 
du  système  {7),  il  faudra  que  les  c\  deviennent  indépendants  de 
a:,  \  donc  x^  ne  devra  pas  entrer  dans  les  équations  (9). 

C'est  en  effet  ce  qui  a  lieu;  car,  comme  on  a,  d'après  (6), 

A,l_A/i:90]  =  AA[A,(?0] 
et 

A,  (cpx)  =0, 

il  en  résulte  que  f  =^  A/,  ;'cp,.)  est  aussi  une  solution  de  l'équation 
Al  (y)  =:  o-,  autrement,  A^  (ox"  =  const.  est  une  intégrale  du  sys- 
tème (7).  Aussi,  lorsqu'on  aura  substitué  pour  x,„,  .  .  . ,  J"„  lein-s 
valeurs  provenant  des  intégrales  (8),  les  expressions  A/,  (cj^x)  seront 
indépendantes  de  x^ 

Les  équations  (9)  sont  donc  toutes  indépendantes  de  j?i,  et  ne 
peuvent  par  conséquejit  pas  changer ,  quelle  que  soit  la  valeur 
que  l  on  y  attribue  à  cette  variable . 

Le  système  donné  (i)  est  maintenant  ramené  au  système  (9), 
qui  contient  encore  m — 2  variables  indépendantes.  Ce  dernier 
système  ne  peut  évidemment  être  établi  en  général  [c'est-à-dîre  tant 
que  l'on  ne  précise  pas  davantage  le  système  d'intégrales  des  équa- 
tions (  7)  au  moyen  duquel  les  quantités  ex  ont  été  introduites  comme 


94  BULLETIN   DES   SCIENCES 

constantes  d'intégration]  qu'après  que  l'on  a  trouvé  ces  intégrales. 
Mais,  si  l'on  prend  pour  les  C\  un  système  déterminé  de  con- 
stantes d'intégration  des  équations  (7),  savoir  les  valeurs  initiales 
des  variables  dépendantes,  on  obtient  le  grand  avantage  de  pouvoir 
former  les  équations  (9)  avant  toute  intégration. 

On  peut  reconnaître  ce  fait  directement  sur  les  équations  (9)-,  mais 
il  se  manifeste  plus  clairement  encore  quand  on  prend  pour  point 
de  départ  un  autre  système  d'équations  équivalent  au  système  (9). 

Désignons  par 

[loi  ^'/i  —  'y/   -^i»  •^ij  •  •  •»  -^m — 11  c„ij  •  •  •>  ^'/i j 

les  résultats  que  l'on  obtient  en  résolvant  les  intégrales  (8)  suivant 
x,„,  ...,  x„,  ou  les  solutions  complètes  des  équations  diileren- 
tielles  (7).  Si  l'on  introduit  directement,  au  moyen  des  équa- 
tions (10),  les  quantités  c.  comme  nouvelles  variables  dépendantes 
dans  les  équations  (i),  on  aura  maintenant,  pour  déterminer  les  o., 
les  équations 


II 


>  =  71  /j  rr  /?;  —  r 


dans  lesquelles  on  devra  exprimer  aussi,  à  l'aide  des  suljstitu- 
tions  (10),  les  n'i-  au  moyen  de  a:,,  x^^  . .  .  ,  x,„_i^  c,„,  . .  . ,  c„,  et 
par  la  formation  desquelles  on  aura  gagné  ceci,  que  ces  substitu- 
tions rendront  identiques  les  équations 

,       d^, 
al  —  -, ,    =  o. 

Si  l'on  résout  ces  n  —  ni-^\  équons  paitar  rapport  à  Jc,„,  ..., 
rfc„,  on  devra  retomber  sur  les  équations  (9).  On  pourra  donc 
remplacer  ces  dernières  par  les  équations  (11),  et  comme,  d'après 
ce  qui  précède,  les  équations  (9)  ne  contiennent  pas  j:,,  il  sera 
permis  àH attribuer  directement,  dans  les  équalions  (11),  avant 
même  de  les  résoudre,  à  la  variable  Xi  une  l'aleur  arbitraire, 
pour  laquelle  ces  équations  restent  encore  résolubles. 


MATHÉMATIQUES  ET    ASTRONOMIQUES.  .,5 

Cela  établi,  soient  maintenant 

(12)  XI,  =  x*(^i,  .V.,  .  .  . ,  x„_,,  .r;„ Xn] 

les  solutions  complètes  des  équations  (7),  exprimées  au  moyen  de 
Xi  et  des  valeui-s  jc,",,  . . .,  x,°  des  variables  dépendantes  x,„,. . . ,  a^„, 
qui  correspondent  à  la  valeur  initiale  x^  de  Xi.  Cette  valeur  ini- 
tiale x^  peut  être  clioisie  arbitrairement;  seulement  il  faut,  pour 
que  les  valeurs  correspondantes  des  variables  dépendantes  restent 
arbitraires,  qu'aucune  des  quantités  al  ne  puisse,  pour  cette  va- 
leur, devenir  infinie  ou  indéterminée.  Les  expressions  yj^  repré- 
sentant les  valeurs  qui  résultent  pour  les  variables  Xj,  de  la  ré- 
solution des  équations  suivantes,  conséquences  des  intégrales  (8), 

ont  alors  la  propriété  de  se  réduire  à  xl  pour  Xi  =^  x" . 
Par  conséquent,  si,  dans  le  système 

qui  se  déduit  de  (i)  c|uand  on  introduit  par  les  substitutions  (12), 
comme  nouvelles  variables,  à  la  place  des  quantités  .r,„,  .  .  .,  x^-, 
leurs  valeurs  initiales  a:°„,  .  .  .,  x^,  x^  pouvant  d'ailleurs  prendre, 
d'après  ce  cjui  précède,  une  valeur  queleoncjue,  on  pose  Xx  =  x\-^  il 
se  réduit  au  suivant  : 

/;  =  h;  —  I 

(i3)  dxl=     S    a'yxh, 

h=% 

dans  lequel  af  représente  ce  que  devient  a\  lorscju'on  remplace  les 
quantités  x^^  .r,„,  . . . ,  x„  par  x°,  .r°,,  . . . ,  x^. 

C'est  à  l'aide  de  ces  n  —  ni -r-  i  équations  (i3),  qui  peuvent  être 
établies,  comme  on  le  voit,  avant  toute  intégration  du  système  (7), 
(]ue  l'on  déterminera  les  valeurs  initiales,  considérées  comme  des 
Ibnctions  de  x,,  .  .  .  ,  a:„,_,. 

Les  équations  (i3  )  forment  un  nouveau  système  tout  à  fait  seni- 


96  BULLI'TIN   DES  SCIENCES 

blable  aux  équations  données  (i),  seulement  avec  une  variable  in- 
dépendante Xi  de  moins;  cai%  puisque,  par  hypothèse,  on  a  iden- 
tiquement 


'Z^  _  'M  _!_  V  ici   —  —  a  '^"''  ^ 


on  a  aussi  identiquem.ent 


dxi        dxh        2mi  V   ^   àx{         '"■   ôx{ 


Le  système  (i3)  remplit  donc  aussi  les  conditions  de  l'intégrabilité 
absolue.  On  pourra,  par  conséquent,  opérer  sur  ce  second  système 
exactement  comme  sur  le  système  donné,  c'est-à-dire  que  l'on 
pourra,  par  l'intégration  d'un  second  système  de  n  —  ui-\-  ^  équa- 
tions diilërentielles  ordinaires  du  premier  ordre,  le  ramener  à  un 
système  complètement  intégrable,  ne  contenant  plus  que  m —  3  va- 
riables indépendantes,  et  ainsi  de  suite;  de  sorte  que  finalement, 
après  l'intégration  de  m  —  i  systèmes,  chacun  de  n  —  in-\-  i  équa- 
tions diderentielles  ordinaires  du  premier  ordre,  et  pouvant  chacun 
s'établir  et  se  traiter  indépendamment  des  autres,  on  parviendra 
à  l'intégration  complète  du  système  donné  (i),  et  l'on  obtiendra, 
par  un  système  récurrent  de  formules,  x,^-;  . . . ,  a:"„  au  moyen  de 
Xi ,  jCj,  . .  • ,  ^,„_i  et  des  n  —  m  -\-  \.  constantes  arbitraires  du  der- 
nier de  ces  m  —  i  systèmes. 

[^A  suivre.) 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  97 


REVUE   BIBLIOGRAPHIQUE. 

HATTENDORFF  (Kaul).  —  Schwere,  Electricitat  und  Magnetismus,  nach 
DEN  YoRLESUNGEN  VON  Bernhard  Riemanx  (').—  !  vol.  in-S".  Hannovcr,  1876. 

Les  physiciens  désiraient  depuis  longtemps  la  publication  d'un 
livre  vraiment  classique,  où  l'on  pût  étudier  la  théorie  de  l'électricité. 
Les  leçons  de  Riemann  donneront  pleine  satisfaction  à  leur  vœu. 
Il  y  trouveront  réunies,  sous  un  faible  volume,  toutes  les 
notions  essentielles  qu'ils  étaient  obligés  de  chercher  dans  des 
ouvrages  de  longue  haleine,  comme  celui  de  Clerk  Maxwell,  et  cela 
sous  une  forme  plus  claire,  plus  méthodique  que  dans  aucun  des 
Traités  qui  sont  entre  leurs  mains.  L'auteur,  mathématicien  avant 
tout,  écarte  de  la  rédaction  de  son  livre  toute  préoccupation 
relative  à  la  théorie  des  instruments  ou  des  méthodes  de  mesure. 
Ces  questions,  d'un  intérêt  essentiellement  pratique,  se  trouvent 
suffisamment  traitées  ailleurs  pour  qu'on  n'ait  pas  à  regretter  leur 
suppression.  La  rédaction  y  gagne  même  d'être  beaucoup  plus 
vivante  et  le  lecteur  peut  plus  aisément  embrasser  d'un  coup 
d'oeil  l'ensemble  de  ces  questions  difficiles. 

M.  Hattendorff  nous  offire  les  Leçons  professées  par  Riemann  à 
l'Université  de  Gôttingue,  pendant  le  semestre  d'été  de  186*1.  Eu 
dehors  de  quelques  notes  assez  courtes,  l'auteur  n'a  pas  laissé  de 
manuscrit  sur  ce  sujet.  L'éditeur  se  déclare  seul  responsable  pour 
la  disposition  et  la  rédaction  de  l'Ouvrage.  Malgré  quelques  redites 
que  l'on  aurait  peut-être  pu  éviter  sans  nuire  à  la  clarté,  M.  Hat- 
tendorff a  droit  à  toutes  nos  félicitations  pour  la  manière  dont  il 
a  accompli  sa  tache. 

((  L'accueil  favorable  fait  par  les  savants  compétents  à  ma 
publication  des  leçons  de  Riemann  sur  les  équations  aux  dillérences 
partielles  «,  nous  dit-il  dans  une  courte  préface,  a  me  fait  espérer 
que  le  nouveau  livre  trouvera  grâce  auprès  des  amis  de  Riemann,  et 
des  personnes  qui  se  livrent  à  l'étude  des  Mathématiques. 

))  Comme  pour  les  équations  aux  différentielles  partielles,  nous 


(')  Gravitation,  électricité  et  magnétisme,  d'après  les  leçons  de  Bernard  lliemann, 
publié  par  Karl  Hattendorff. 

Bull,  des  Sciences  mathéni.  et  astroii.,  t.  XI,  (Septembre  187G.)  ; 


98  BULLETIN  DES  SCIENCES 

devons  aussi  beaucoup  à  Lejeune-Diilclilet  clans  le  sujet  actuel. 
Au  nombre  des  services  qu'il  a  rendus  à  la  Science,  il  ne  faut  pas 
oublier  que  c'est  à  lui  que  Ton  doit  d'avoir  introduit  dans  les 
Universités  allemandes  l'étude  des  équations  différentielles  et  du 
potentiel.  Les  matières  qu'il  a  traitées  dans  ses  Leçons  constituent 
encore  aujourd'hui  une  part  essentielle  de  nos  programmes  d'en- 
seignement. 

1)  Venu  après  Diriclalet,  Riemann  a  dû  nécessairement  lui 
emprunter  beaucoup.  Cependant  il  ne  s'est  pas  borné  à  recueillir 
l'héritage  de  son  illustre  devancier.  Le  lecteur  compétent  trouvera 
qu'il  y  a  ajouté  beaucoup  du  sien.  » 

Ce  serait  rendre  un  vrai  service  aux  personnes  qui  s'intéressent 
à  la  Physique  mathématique  de  leur  faire  connaître,  par  le  détail, 
les  matières  traitées  dans  ce  Volume.  Obligé  de  nous  borner  au 
plus  essentiel,  nous  tâcherons  d'insister  plus  particulièrement  sur 
les  parties  originales  de  l'oeuvre  de  Riemann,  ou  sur  les  points  qui 
sont  les  moins  connus  en  France. 

Les  Leçons  de  Riemann  sont  divisées  en  deux  Parties.  Dans  la 
première,  l'auteur  étudie  les  lois  générales  relatives  à  la  fonction 
potentielle  et  au  potentiel.  Dans  la  seconde,  il  expose  les  donjiées 
physiques  de  la  science  de  l'électricité  et  du  magnétisme,  et  il 
apprend  à  former  les  équations  générales  qui  résolvent  les  pro- 
blèmes fondamentaux,  relatifs  à  chaque  subdivision  de  ces  sciences. 

Nous  insisterons  peu  sur  la  première  Partie.  Les  matières  que 
l'on  y  traite  ont  été  récemment  vulgarisées  par  la  publication  d'un 
certain  nombre  d'Ouvrages  élémentaires  et  sont  assez  connues  des 
physiciens  français  (^).  Nous  y  relèverons  cependant  plusieurs 
points  dignes  de  fixer  l'attention. 

La  fonction  potentielle  V  =  S—  (^),  et  ses  dérivées  du  premier 

et  du  second  ordre  font  l'objet  du  premier  Chapitre  de  la  première 
Partie.  On  y  remarque  l'étude  approfondie  du  cas  où  la  masse 
attractive  est  répandue  sur  une  surface,  ou  distribuée  le  long  d'une 
courbe.  Dans  le  premier  cas,  et  quand  le  point  attiré  est  situé  sur 


(')  Signalons  le  Livre  de  Clausius  :  Die  Potentialfiiiiction  und  das  Potential,  traduit 
par  Folie  (in-S°;  1870.  —  Paris,  Gautîiier-Villars),  et  rexcclleiit  Traité  d'électricité 
statique  de  I\I.  Maseart. 

(*)  Appelée  le  plus  souvent  en  France  le  potentiel  o\\  premier  potentiel. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  99 

la  surface  attirante,  les  dérivées  premières  de  la  fonction  potentielle 

présentent  d  intéressantes  particularités.  La  dérivée -y- >  prise  par 

rapport  à  un  déplacement  situé  dans  le  plan  tangent,  possède  une 
valeur  finie  et  déterminée,  infiniment  peu  dillérente  de  celle  qui 
convient  à  un  déplacement  parallèle  pour  un  point  extérieur,  très- 
voisin  de  la  surface  5  cependant  la  composante  tangentielle  de 
l'attraction  est  absolument  indéterminée.  Au  contraire,  pour  un 

,  .    ,    d\ 
déplacement  normal  à  la  surface,  la  dérivée  —  est  indéterminée. 
^  Op 

et  l'on  a,  en  désignant  par  p  la  densité  de  la  matière  attractive  au 

point  considéré  de  la  surface, 

cependant  la  composante  normale  de  l'attraction  garde  une  valeur 
déterminée.  Cet  exemple  est  bien  choisi  pour  montrer  qu'il  n'est 
pas  permis  dans  tous  les  cas  de  confondre  les  dérivées  de  la  fonction 
potentielle  et  les  composantes  de  l'attraction. 

Le  deuxième  Chapitre,  intitulé  :  Loi  de  Green,  contient  l'exposé 
delà  méthode  générale  donnée  par  Green  pour  former  l'expression 
du  potentiel  en  un  point  quelconque  intérieur  à  une  surface 
fermée  T,  quand  on  donne  sa  valeur  en  tous  les  points  de  cette 
surface,  et  c[ue  l'on  connaît  dans  l'intérieur  de  T  la  valeur  que 

prend  en  chaque  point  la  somme  — ;^ ! 1 — ^ Après  avoir 

^  ^       ^  dx'        oy        dz'        ^ 

exposé  les  cas  particuliers  de  l'ellipsoïde  et  du  cylindre  elliptique 
homogènes,  enfin  d'une  sphère  hétérogène,  l'auteur  étudie  les  pro- 
priétés générales  de  la  fonction  auxiliaire  U  introduite  par  Green. 
Dans  son  Essai  sur  V application  de  V ylnalyse  niaUicinalique  aiuc 
théories  de  V électricité  et  du  magnétisme,  l'illustre  analvste  n'éta- 
blit pas  que,  pour  chaque  forme  particulière  de  l'espace  S  compris 
dans  la  surface  T,  il  existe  une  fonction  U  et  une  seule  satisfaisant 
aux  conditions  imposées.  Il  s'en  rapporte  simplement  à  la  significa- 
tion physique  de  la  fonction  U  :  «  Pour  nous  convaincre  »,  dit-il, 
«  qu'il  existe  une  fonction  V  telle  que  nous  l'avons  admise,  concevons 
que  la  surface  S  soit  un  conducteur  parfait  en  relation  avec  la  terre, 
et  qu'une   unité    d'électricité   positive    se    trouve   concentrée   au 

7- 


100  BULLETIN  DES  SCIENCES 

point  //;  alors  la  fonction  potentielle  totale  produite  par  p'  et  par 
l'électricité  induite  sur  la  surface  sera  la  valeur  cherchée  de  U.  » 
Gauss  a  comblé  cette  lacune  de  la  théorie  de  Green,  mais  la  preuve 
qu'il  fournit  n'est  pas  purement  analytique  :  sa  forme  est  empruntée 
à  la  théorie  même  de  la  fonction  potentielle.  Enfin  Dirichlet  a 
donné  une  démonstration  purement  analytique  ;  Riemann  la  repro- 
duit et  l'applique  plus  tard  au  potentiel  électrodynamique. 

Il  termine  en  démontrant  que  la  fonction  V  qui  obéit  à  l'équa- 
tion de  Laplace  n'a  ni  maximum  ni  minimum. 

Le  potentiel  (^)  forme  l'objet  du  troisième  et  dernier  Chapitre. 
L'auteur  établit  que,  quand  les  composantes  X,  Y,  Z  delà  force 
agissant  au  point  dont  les  coordonnées  sont  x,  j^  z  sont  les  dérivées 
partielles  d'une  même  fonction  jn\  qvii  ne  dépend  directement  que 
des  coordonnées  (et  par  suite  ne  contient  pas  la  variable  t  d'une 
manière  explicite),  la  variation  de  la  force  vive  cori^espondant  à  un 
déplacement  quelconque  est  égale  à  la  variation  de  la  fonction  iiiW . 
C'est  le  principe  delà  conservation  de  la  force  vive  pour  un  point 
matéiiel.  Le  même  principe  s'applique  sous  les  mêmes  conditions 
à  un  système  quelconque  de  points,  libre  ou  non.  La  fonction  P, 
dont  la  variation  représente  le  travail  élémentaire,  est  le  potentiel. 
Elle  jouit  de  cette  propriété,  que  sa  valeur  est  égale  au  travail  pro- 
duit par  le  transport  de  tous  les  points  du  système  depuis  l'intini 
jusqu'à  leurs  positions  actuelles,  indépendamment  du  chemin 
suivant  lequel  s'est  opéré  le  transport.  Cette  propriété  peut,  si  l'on 
veut,  servir  de  définition  au  potentiel.  On  verra,  par  la  suite, 
comment  la  notion  de  potentiel  est  susceptible  d'être  étendue, 
quand  les  composantes  des  forces  agissantes  sont  fonctions  des 
vitesses  de  tous  les  points  du  système. 

Les  généralités  précédentes  suffisent  pour  permettre  d'aborder  les 
problèmes  soulevés  par  l'étude  de  la  gravitation.  INous  allons  voir, 
dans  la  seconde  Partie  de  l'Ouvrage,  comment  on  les  adapte  aux 
besoins  spéciaux  d'autres  branches  de  la  Science.  Comme  premier 
exemple,  nous  analvserons  succinctement  le  Chapitre  Electro- 
staLicjue. 

Après  avoir  défini  les  corps  conducteurs  et  non  conducteurs  et 
énoncé  la  loi  de  Coulomb,  l'auteur  pose  ainsi  le  problème  général 

(')  Appelé  ({\\C:\(\\\eïo\.s  secojid potentiel. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  loi 

à  résoudre  :  Etant  donnés  un  certain  nombre  de  corps  isolants 
dans  lesquels  la  distribution  électrique  est  connue,  et  en  outre 
k  conducteurs  dont  les  charges  respectives  sont  ni^^  /«s,  ....  m^^ 
on  demande  de  déterminer  la  distribution  électrique  sur  ces  con- 
ducteurs quand  le  système  est  en  équilibre. 

Soient  «i,  rtj,  .  .  . ,  «^  les  valeurs  constantes  de  la  fonction  poten- 
tielle V  à  l'intérieur  des  A  conducteurs  à  l'état  d'équilibre.  Soit  de 
plus  z/i  une  fonction  de  -i'^j-,  -  qui  dans  tout  l'espace  obéit  à  la  loi 
de  L  api  a  ce 

â^u,       â-u,       à-u. 


^"'  dx-         ôy-         Oz' 

et  dont  la  valeur  à  la  surface  et  dans  l'intérieur  du  premier  con- 
ducteur soit  égale  à  i  ;  soient  i;,^  "37  •  •  •  i"â  les  fonctions  analogues 
pour  les  autres  conducteurs.  Alors  la  ditférence 

(3)  Y —  [tti  Ux  -f-  «2  f<2  -f-  . . .  -i-  cih  Uk)  =  «' 

est  une  fonction  nulle  à  l'intérieur  et  à  la  surface  de  tous  les  conduc- 
teurs ,  qui  en  tous  les  points  extérieurs  aux  corps  isolants  obéit 
à  l'équation  de  Laplace,  et  qui,  dans  l'intérieur  des  isolants,  donne 
la  densité  électrique  par  la  même  relation  que  la  fonction  poten- 
tielle V.  On  a 


dY          du, 

du. 

dUl: 

àa' 

ap           dp 

dp 

.  .  -1-  Ok  -. 

à,^ 

'Ô'-'î 


(4) 

Prenons  maintenant  l'intégrale  (^  ) 

étendue  à  la  surface  entière  du  neuvième  conducteur,  et  posons,  pour 

(')  On  a  /  —  1      ^  o,  puisque  dans  l'intérieur  du  conducteur  la  force  agissante  est 
nulle.  Par  suite,  d'après  (i),  (  t—  )      =^  \-zp,  puisqu'il  s'agit  de  forces  répulsives. 


102  BULLETIN  DES  SCIENCES 

Les  équations  (i)  deviennent 

;    m^  —-  fl,,!»:  +  y-i,2«2-1-.  ■  .-\-  !J.\,kCtk  H-  V,, 
\  «22  =  y.n,,rt,  -i-  «2,2  ^-f.-f-  ...  H-  iM.k  fil.  +  Vj, 

(6)  t  '  ' 

\  Wi  =  u.k.ia,  -+-  p.,  «2  -i- .  .  •  -r-  f-i.i «A  H-v*  ; 

ce  sont  les  équations  générales  du  problème.  On  démontre  que  l'on 
a,  en  général, 

et  l'on  trouve  sans  peine  la  signification  physique  des  diverses  con- 
stantes contenues  dans  les  équations  (6).  11  ne  reste  plus  qu'à  les 
résoudre  par  rapport  aux  inconnues  rt^,  rt,,.  .  . . 

Tviemann  choisit  ensuite  comme  exemple  le  cas  de  deux  sphères, 
traité  d'abord  mathématiquement  par  Poisson  et  plus  tard  par 
Plana,  et  géométriquement  par  W.  Thomson.  La  méthode  qu'il 
emploie  est  toute  personnelle.  Elle  est,  eu  quelque  sorte,  la  traduc- 
tion analytique  de  la  méthode  des  images  électriques  de  Thomson, 
On  sait  que  l'image  électrique  d'un  point  P  extérieur  à  une  sphère 
du  rayon  a  et  situé  à  une  distance  ;■  du  centre,  est  un  point  P 
situé  sur  le  rayon  qui  aboutit  en  ce  point,  et  tel  que  sa  distance 
/•'  au  centre  est  donnée  par  la  relation 

rr'  =  a'. 

La  propriété  physique  qui  les  caractérise  est  la  suivante.  Soit 
une  unité  d'électricité  en  P,  et  la  sphère  en  communication  avec 
le  sol;  la  distribution  électrique  [produite  par  induction  sur  la 
sphère  peut  être  remplacée,  au  point  de  vue  de  son  action  à  l'exté- 
rieur, par  une  charge  -  supposée    concentrée   au    point    P'.    On 

démontre  aisément  que  l'image  électrique  d'une  sphère  A  dans  une 
sphère  B  extérieure  à  A  est  une  sphère  C  intérieure  à  B;  de  même 
l'image  de  C  dans  A  est  une  sphère  intérieure  à  A,  et  ainsi  de  suite. 
Le  principe  de  la  méthode  de  Riemann  consiste  à  chercher  quelles 
sont  les  charges  qu'il  faudrait  supposer  appliquées  aux  centres  des 
deux  sphères  et  à  leurs  images  électriques  en  nombre  infini,  pour 
produire,  à  l'extérieur  des  deux  sphères,  la  fonction  potentielle 
résultant  de  leurs  charges  réelles.  Le  problème  ainsi  posé  est,  a 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  io3 

priori,  susceptible  cVune  solution  unique  et  parfaitement  déter- 
minée, puisque  toutes  les  images  considérées  sont  intérieures  à  l'une 
ou  à  l'autre  sphère,  et  que  si  la  fonction  V  est  variable  et  contenue  à 
l'extérieur  des  deux  conducteurs  sphériques,  et  prend  réellement, 
à  partir  de  leur  surface  interne,  deux  valeurs  constantes  g  et  /^, 
rien  ne  s'oppose  à  ce  que  l'on  prolonge  la  fonction  potentielle  à 
l'intérieur  de  ces  conducteurs  en  la  laissant  variable  et  continue, 
sauf  en  des  points  déterminés,  et  d'après  telle  loi  que  l'on  voudra. 
Convenons  que,  si  la  fonction  potentielle  a  pour  valeur  V  en  un 
point  quelconque  extérieur  P,  elle  aura  pour  valeur  \'j  au  point  P 
qui  est  son  image  dans  la  sphère  A, 

(7)      (V.-.^)=:-^;(V'-^),     et     [y-h]  =  -'-[T-h], 

au  point  qui  est  son  image  dans  la  sphère  B.  A  chaque  point  inté- 
rieur correspond  une  valeur  définie  de  \', ,  sauf  aux  points  conte- 
nus dans  l'image  de  la  sphère  (2)  dans  la  sphère  (i),  et  de  même 
dans  l'image  de  la  sphère  (1)  dans  la  sphère  (2);  \\  est  d'ailleurs 
infini  au  centre  de  chaque  sphère  (  ^  ) ,  où  l'on  devra,  par  conséquent, 
supposer  placée  une  première  masse  électrique.  A  l'aide  de  \',  on 
continuera  la  formation  de  la  fonction  potentielle  dans  les  images 
de  premier  oindre,  à  l'exception  des  points  contenus  dans  les  images 
de  deuxième  ordre  et  ainsi  de  suite;  et  à  chaque  centre  la  fonction 
potentielle  se  trouvera  infinie  et  l'on  devra  supposer  placée  une 
nouvelle  masse  électrique. 

Toute  l'analyse  qui  suit  consiste  à  déterminer  les  coordonnées  et 
les  charges  des  images  successives.  Quand  on  les  a  obtenues,  et  par 
suite  qu'on  a  l'expression  de  la  fonction  potentielle  \',  on  n'a  pas 
de  peine  à  exprimer  la  densité  électrique  eu  chaque  point  de  la 
surface  des  deux  sphères. 

Le  Chapitre  II  de  la  seconde  Partie  est  l'exposition  de  la  théorie 
des  courants  de  KirchhoiF  (  ^  ) ,  qui  conduit  pour  les  courants  linéaires 
constants  aux  lois  de  Ohm  et  de  Joule. 

Le   Chapitre  III  est  plus  intéressant.  Après  avoir  énoncé  la  loi 


(')  Le  centre  d'une  sphère  est  l'image  des  points  situés  à  l'infini. 
(')   Voir  Verdet,   Théorie  mécanique  de  la  chaleur,  tome  II. 


io4  BULLETIN  DES  SCIENCES 

élémentaire  des  actions  magnétiques,  l'auteur  admet  comme  prin- 
cipe démonlré  par  l'expérience  que  les  actions  magnétiques  exer- 
cées par  un  courant  obéissent,  extérieurement  au  courant  lui-même, 
aux  mêmes  lois  que  si  elles  provenaient  de  masses  magnétiques,  sur 
la  situation  desquelles,  d'ailleurs,  on  ne  préjuge  rien.  Il  donne 
ensuite  à  la  fonction  potentielle  des  actions  électromagnétiques 
une  forme  particulière  sous  laquelle  elle  est  susceptible  de  deux 
interprétations  remarquables,  l'une  mécanique,  l'autre  géomé- 
trique . 

1°  Limitons  une  surface  courbe  quelconque  au  contour  du  conduc- 
teur linéaire  du  courant,  et  fermons-la  en  lui  adjoignant  une 
deuxième  surface  parallèle  à  la  première  et  infiniment  voisine.  On 
peut  remplacer  le  courant  d'intensité  I,  au  point  de  vue  de  son 
action   électromagnétique,  par  deux  distributions  magnétiques  de 

signe  contraire  et  de  densité   ^»    recouvrant  les  deux  faces  de  la 

o 

surface  S 5  a  est  la  dislance  constante  de  ces  deux  faces. 

2°  La  valeur  delà  fonction  V  en  un  point  P,  extérieur  au  courant, 
est  égale  à  l'angle  solide  sous-tendu  en  ce  point  par  le  courant, 
multiplié  par  l'intensité  L  Ce  produit  doit  être  allècté  du  signe  -+- 
si,  pour  l'observateur  placé  en  P,  le  sens  du  courant  est  le  sens  de 
la  marclie  des  aiguilles  d'une  montre,  et  du  signe  —  si  c'est  le  sens 
contraire. 

Cette  dernière  interprétation  de  l'expression  de  la  fonction  V 
permet  de  la  transformer  en  une  intégrale  dont  l'élément  différen- 
tiel contient  en  facteur  la  loncueur  clo  de  l'élément  de  courant.  Les 
dérivées  par  rapport  à  x,  j ,  z  de  cet  élément  d'intégrale  doivent 
représenter  les  composantes  de  l'action  électromagnétique  de  l'élé- 
ment de  courant.  On  obtient  ainsi  la  loi  élémentaire  connue  des 
actions  électromagnétiques. 

On  peut  maintenant,  à  l'aide  de  l'interprétation  mécanique  de  V 
développée  ci-dessus,  remplacer  un  courant  par  un  aimant,  et 
inversement,  et  l'on  formera  sans  peine  l'expression  du  potentiel 
électrodynamique.  Il  suffit  alors  de  lui  donner  la  forme  d'une 
intégrale  dont  l'élément  contient  en  facteur  les  longueurs  ds  et  dp' 
de  deux  éléments  appartenant  respectivement  aux  deux  courants 
que  l'on  considère,  et  leurs  intensités  I  et  1',  pour  que  cet  élément 
d'intégrale  représente  le  travail  élémentaire  correspondant  à 
l'action  réciproque  des  deux  éléments  de  courant.  On  obtient  ainsi 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  io5 

la  loi  d'Ampère.  Toute  cette  analyse  est  extrêmement  intéressante. 

Le  Chapitre  IV,  relatif  à  l'induction,  est  d'une  concision  et  d'une 
netteté  remarquables.  L'auteur  démontre  en  peu  de  mots  la  néces- 
sité des  phénomènes  d'induction.  S'attachant  ensuite  au  cas  de 
l'induction  voltaïque,  il  en  établit  la  loi  par  les  considérations 
suivantes  : 

Le  potentiel  P,  relatif  à  deux  courants  constants  d'intensité  I  et  1', 
peut  être  mis  sous  la  forme 

(8)  P=-irQ, 

Q  étant  un  facteur  qui  ne  dépend  que  des  positions  relatives  des 
deux  courants.  Le  travail  élémentaire  électrodynamique  correspon- 
dant à  un  déplacement  infiniment  petit  des  conducteurs  est 

dt 

Admettons  que  cette  expression  représente  toujours  ce  travail 
élémentaire,  même  quand  I  et  I'  sont  variables.  Cela  exige  d'abord 
que  I  et  F  varient  d'une  manière  continue. 

Jusqu'ici  nous  avons  appelé  potentiel  une  fonction  dépendant 
des  coordonnées,  et  dont  l'expression  ne  contient  pas  la  variable  t 
d'une  manière  explicite,  telle  que  sa  variation  représente  le  travail 
accompli  par  une  déformation  quelconque  du  système.  L'existence 
de  cette  fonction  P  est  l'expression  môme  de  la  loi  de  la  conser- 
vation de  la  force  vive. 

jXous  allons  étendre  la  notion  de  potentiel  à  une  fonction  des 
coordonnées  de  tous  les  points  d'vin  système  qui  dépend  aussi  des 
^ntesses  de  tous  les  points,  mais  qui  ne  contient  pas  le  temps  d'une 
manière  exj)licite.  Dans  ces  conditions,  le  principe  de  la  conserva- 
tion de  la  force  vive  est  encore  applicable. 

Il  est  aisé  de  voir  que  le  travail  électrodynamicjue 


r 


ir  -  <H 


est  une  fonction  explicite  du  temps,  puisque  I  et  I'  sont  des  fonc- 
tions quelconques  de  cette  variable.  Le  travail  électrodynamique 
correspondant  à  des  courants  d'intensité  variable  n'admet  donc  pas 
de  potentiel,  même  dans  l'acception  étendue  que  nous  venons  de 


io6  BULLETIN   DES   SCIENCES 

donner  à  celte  expression.  Si  ce  travail  était  le  seul  produit,  le 
principe  de  la  conservation  de  la  force  vive  ne  serait  pas  appli- 
cable aux  pliénoniènes  électriques. 

Mais  nous  avons  reconnu  la  nécessité  d'admettre  la  production 
d'un  travail  électromoteur,  pour  expliquer  les  pliénoniènes  d'in- 
duction. jNous  allons  déterminer  ce  travail  par  la  condition  que  le 
travail  total  admette  un  potentiel,  c'est-à-dire  que  le  principe  de 
la  conservation  de  la  force  vive  soit  applicable  aux  phénomènes 
qui  nous  occupent.  Il  faut,  pour  cela,  que  l'élément  d'intégrale 
représentant  la  somme  du  travail  élémentaire  électrodynamique  et 

électromoteur  soit  une  différentielle  complète.  Au  ternie  lî'—  dt^ 

.,    ^  .  ,        ,  ^diVQ]   j        .,d(lQ)  j      ^ 

il   laut  ajouter  les  deux   termes  1  — ^ — -  rft  H- 1  — -, —  cit.   Cette 

somme  est  la  différentielle  de  II'Q,  et  le  potentiel  est  — II'Q.  Le 
premier  des  deux  nouveaux  termes  représente  le  travail  électro- 
moteur dans  le  conducteur  du  courant  d'intensité  I'^  le  second,  le 
travail  dans  le  conducteur  du  courant  d'intensité  I.  Cette  expres- 
sion du  travail  électromoteur  fournit  l'énoncé  de  la  loi  de  l'induc- 
tion donnée  par  jNeumann. 

J'insisterai  encore  sur  le  Chapitre  suivant,  dont  le  titre  est  :  Loi 
fojidavientale  des  actions  électriques.  L'auteur,  après  avoir  déve- 
loppé sous  la  forme  complète  le  potentiel  de  l'action  réciproque 
de  deux  courants,  en  tenant  compte  de  l'induction,  démontre  que 
dans  ce  cas  l'expression  du  travail  élémentaire  ne  détermine  pas 
complètement  les  forces  motrices.  On  peut  donc  admettre  plusieurs 
lois  élémentaires  différentes  conduisant  à  la  même  expression  du 
travail  total.  L'auteur  en  donne  deux  :  l'une  due  à  Weber,  l'autre 
qui  lui  est  propre. 

Weber  (^)  admet  pour  le  potentiel  élémentaire  l'expression 


T\!-m] 


où  /•  représente  la  distance  des  deux  particules  électriques  de  masses 
s   et  e',   et  — ^  la  quantité  par  laquelle   il   faut   multiplier  l'unité 

V/2 


(')  Weber,  Elektrodjnamische  Maassbestiminungen,  Theil  i. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  107 

électrostatique    d'électricité    pour    obtenir    l'unité  électromagné- 
tique. La  loi  élémentaire  correspondante  est  représentée  par 


££'  r  I   [dry      -ird'rl 


Riemann  admet,  pour  la  forme  du  potentiel  élémentaire  l'ex- 
pression 


££'  _F_ 

T  P  ~  c^ 


[cix_dx\,     (^]r_dr\-     /'^_^V1 

\dt        dt]  ^  \dt       dtj   '^\dt       dt)  J 


dans  laquelle  (.r,  j,  :;),  (j^^i,  ji,  ^1)  sont  les  coordonnées  des  deux 
particules  électriques  au  temps  t.  Les  composantes  de  la  force 
élémentaire  sont  alors 


.fa  f dx       ^/:r,\n 
;'      \'r\dl~lfr]\ 


££'  dr       ££■ 

T^cZr^c^  dt 


ee'irfdx       dx,y      ( dy       (h\y       /'_^  _  ^Vl 

'^~cFr'i\'dï~~di] '^[dJ    dt) '^\dt    dtj  y 

et  pour  Y  et  Z  les  expressions  analogues. 

En  l'absence  d'expériences  directes  sur  l'électricité  en  mou- 
vement, on  ne  peut  se  décider  pour  une  forme  ou  une  autre  que 
par  des  considérations  d'ordre  purement  analytique.  La  loi  élémen- 
taire de  Riemann  conduit,  soit  pour  l'action  de  toutes  les  parti- 
cules z'  sur  une  particule  e,  soit  pour  le  mouvement  delà  particules, 
à  des  équations  différentielles  plus  simples.  Les  deux  lois  élémen- 
taires se  réduisent  d'ailleurs  à  la  loi  de  Coulomb  quand  on  suppose 
les  particules  électriques  immobiles,  et  conduisent  également  à  la 
loi  d'Ampère  quand  on  néglige  la  portion  du  potentiel  fournie  par 
les  phénomènes  d'induction. 

Le  dernier  Chapitre  relatif  au  magnétisme  terrestre  contient 
l'exposé  de  la  méthode  de  Gauss(*)  pour  le  développement  de  la 
fonction  potentielle  de  l'aimant  terrestre  en  série  de  fonctions 
sphériques,  et  pour  l'évaluation  approchée  de  cette  fonction  d'après 
une  série  d'observations  de  la  déclinaison,  de  l'inclinaison  et  de 
l'intensité  magnétiques  en  un  certain  nombre  de  lieux. 


(')  Voir  Verdet,  Conférences  de  Pbjsiqiie  faites  à  l'École  Normale. 


io8  BULLETIN  DES  SCIENCES 

GÛNTHER  (D"^  Siegmund).  —  Vermisciite  Unterslchunge.n  zir  Geschiciite 
DER  MATHEMATiscHEN  WissENSCHAFTEN ,  mit  in  clen  Text  gedruckten  Holz- 
schnitten  und  4  lilh-  Tafeln.  —  Leipzig,  Teubner,  1876,  yiii-3j2  p.  in-B". 
Prix  :  9  Mark. 

M.  S.  Giinther,  privat-docent  à  l'Ecole  Polytechnique  de  Munich, 
s'est  déjà  fait  connaître  au  public,  par  un  excellent  Manuel  de  la 
théorie  des  déterminants  (*)  et  par  plusieurs  articles,  relatifs  à 
l'histoire  des  Mathématiques,  qui  ont  paru  dans  divers  recueils. 
Le  nouvel  Ouvrage  qu'il  vient  de  publier  contient  sept  nouvelles 
monographies  qui,  comme  les  précédentes,  sont  des  matériaux 
tout  prêts,  pour  le  savant  qui  voudra  enfin  écrire  une  liistoire 
des  Mathématiques  digne  de  ce  nom.  ^  oici  un  aperçu  sommaire  des 
matières  contenues  dans  le  Livre  de  M.  Giinther,  qu'il  dédie,  avec 
juste  raison,  au  prince  B.  Boncompagni. 

L  Les  polygones  et  les  poljèdres  étoiles  depuis  la  Rejiaissance . 
(p.  1-92.)  —  L'auteur  donne  d'abord  le  résumé  de  son  histoire 
des  pohgones  étoiles  avant  la  Renaissance,  qui  a  été  publié  dans  le 
tome  M  du  Bullettiiio  de  ]\L  Boncompagni;  ensuite  il  analyse  les 
travaux  de  Lucas  de  Borgo,  Bouvelles,  Barbaro,  Peletier,  Clavius, 
Piamus,  Paracelse,  Alstedius,  Kircher,  Schwenter,  Broscius,  Ke- 
pler et  Jamnitzer.  Entre  ces  divers  auteurs,  il  faut  surtout  distin- 
guer, Girard,  Broscius,  Jamnitzer  et  Kepler.  Le  premier  a  fait  une 
classification  de  toutes  les  formes  polygonales  à  quatre,  cinq,  six 
côtés  que  M.  Gûnther  explique  probablement  pour  la  première  fois; 
le  second,  en  voulant  réfuter  Piamus,  a  fait  une  étude  assez  appro- 
fondie des  polygones  étoiles  5  Jamnitzer  a  dessiné  un  polyèdre  étoile, 
et  Kepler  en  a  donné  deux  autres,  en  les  considérant  explicitement 
comme  des  polyèdres  étoiles,  contrairement  à  une  opinion  géné- 
ralement admise  en  France. 

Au  xv!!!*^  siècle,  il  faut  citer  parmi  ceux  cjui  s'occupent  des 
polygones  et  des  polyèdres,  étoiles  ou  non,  Meister,  Lhuilier, 
Lexell,  Euler;  au  xix"  siècle,  Gauss ,  Mobius,  Poinsot,  qui 
trouve  deux  nouveaux  polyèdres  réciproques  de  ceux  de  Kepler 
(Poinsot  cite  Kepler,  mais  il  ne  semble  pas  l'avoir  lu),  Cauchy, 
qui  prouve  qu'il  n'y    a  que    Cjuatre    polyèdres  réguliers  étoiles, 

(')   Voir  LtiUetiii,  t.  X,  p.  i3i. 


xMATHÉMATlQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  109 

Krause,  Scliroder,  Jacobi,  Hermès,  Bertrand,  Cajley,  Wiener. 
M.  Gûntlier  remarque,  avec  beaucoup  de  justesse,  que  ce  n'est 
qu'au  xix*^  siècle  qu'un  travail  systématique  comme  celui  dePoinsot 
était  possible,  parce  qu'il  suppose  certains  progrès  de  la  théorie 
des  nombres  qui  datent  de  la  tin  du  xviii'^  siècle.  [11  ne  cite  pas  le 
travail  de  Catalan  sur  les  polyèdres  semi-réguliers  [Journal  de 
V Ecole  Pol)  technique.  Gabier  XLI). 

II.   Fractions  continues  ascendantes  [^.  93-i36).   Définition. 

—  Elles  comprennent  les  fractions  décimales  et  sexagésimales  : 

-1 ÎL 

ainsi  4^  2''4'"6^  ^=  4r7      ^  "  jours.   Hébreux,  Grecs  ,  Romains, 

Egyptiens,  Indiens,  Babyloniens,  Ptolémée ,  Tbéon ,  Barlaani, 
Planudes,  Alkasaldi,  Léonard  de  Pise,  Jean  de  Séville,  Arzachel, 
Regiomontanus,  Cardan,  Buckley,  Stevin,  Prœtorius ,  Lagrange, 
Lambert,  Druclienmûller,  Kunze,  Hess,  Scklômilcli,  Gûntber. 
Notes.  Cette  monographie,  sur  un  sujet  peu  connu,  contient 
maints  détails  curieux  sur  l'histoire  du  calcul  décimal. 

m.  Le  par allélo gramme  de  Newton  et  la  règle  de  Cramer  et 
Puiseux  (p.  136-187).  —  Newton  a  indiqué,  le  premier,  une 
règle  mécanique  pour  déterminer  l'espèce  d'un  point  singulier 
d'une  courbe  algébrique.  Clebsch,  dans  sa  Notice  sur  Plûcker, 
a  attribué  cette  règle  à  Cramer,  et  a  fait  remarquer  qu'elle  est 
identique  avec  celle  de  Puiseux.  M.  Giinther  a  cru  intéxessant 
de  faire  l'histoire  complète  de  ce  procédé  célèbre.  Newton  énonce 
sa  règle  sans  démonstration  et  il  croit  qu'il  est  à  peine  nécessaire 
d'en  donner  une.  Les  commentateurs  Colson,  s'Gravcsande,  Stir- 
ling  exposent  plus  au  long  la  règle  du  grand  géomètre  ;  mais  ce  sont 
Kastner  et  surtout  Cramer  qui,  les  premiers,  la  démontrent  tout 
au  long.  Parmi  ceux  qui  ont  connu  et  employé  la  règle  de  iSewton, 
on  doit  citer  particulièrement  Taylor  et  Lagrange,  le  dernier  sous 
une  forme  purement  analytique.  (Soit  dit  en  passant,  ce  point  est 
signalé  dans  le  Cours  d  .Analyse  de  M.  Hermite,  p.  3i,  note.) 
Les  recherches  de  Puiseux,  cent  ans  après  Cramer,  ont  rappelé 
l'attention  sur  le  parallélogramme,  d'autant  que  la  théorie  des  fonc- 
tions abéliennes  touche  de  très-près  à  celle  des  courbes  algébriques, 
ou  plutôt  se  confond  avec  elle. 

IV.   Etudes  historiques  sur  les  cairés  magiques  (p.  188-2J0). 

—  On  ignore  si  les  carrés  magiques  sont  d'origine  indienne  comme 


110  BULLETIN  DES  SCIENCES 

le  dit  La  Loubèrc.  Les  astrologues  arabes  oonnaîssaient  ces  carrés 
jusqu'à  9^  5  ils  les  inscrivaient  sur  des  talismans  consacrés  aux  pla- 
nètes d'où  le  nom  de  carrés  planétaires .  L'un  des  deux,  Moschopule, 
auteur  byzantin  de  la  fin  du  moyen  âge,  écrivit  sur  les  carrés 
magiques  un  Traité  dont  M.  Gûntlier  publie ,  pour  la  première  fois, 
le  texte  grec  (p.  196-208).  Dans  le  grand  nombre  d'auteurs  dont 
il  parle  ensuite  (Durer,  Agrippa,  Paracelse,  Théopliraste,  Piiese , 
Stiefel,  Scliwenter,  Spinola,  Heniscli,  Rotli,  Locliner,  Faulhaber, 
Remmelin),  il  faut  distinguer  Riese,  qui  trouva  un  procédé  gé- 
néral pour  les  carrés  à  racine  paire,  et  Stiefel  qui  fit  connaître 
le  moyen  de  construire  les  carrés  magiques  par  enceintes.  Au 
xvii''  et  au  xv!!!*^  siècle,  nous  citerons,  parmi  un  grand  nombre 
d'autres  indiqués  par  M.  Gûntlier,  Bachet  de  Meziriac  qui  trouve 
la  méthode  par  terrasses  5  Frenicle,  qui  montre  que  le  carré  de 
4^  éléments  peut  être  formé  de  880  manières  (Fermât,  lettres  à 
Mersenne,  est  oublié),  la  Hire  et  Poignard,  Sauveur,  D'Ons-en- 
Bray  et  Rallier  des  Ourmes,  qui  épuisent  en  quelque  sorte  la  ques- 
tion des  carrés  magiques,  telle  qu'elle  était  posée  de  leur  temps. 
Au  xix^  siècle,  MolUveide,  Holindell,  Zuckermandell ,  Hugel 
et  Pessl ,  en  Allemagne ,  ont  étudié  sous  une  forme  nouvelle 
ou  plus  systématique  la  formation  de  ces  curieuses  figures  aritli- 
métiques.  En  Angleterre,  Horner,  Drach,  Thomson  (Frost,  Hol- 
ditcli)  ont  fait  aussi  des  reclierolies  sur  le  même  sujet.  Dans  le 
cours  de  cette  étude  historique,  M.  Gùnther  comj)lète  souvent  les 
travaux  qu'il  analyse  en  donnant  la  démonstration  des  règles  trou- 
vées inductivement  par  divers  auteurs. 

V.  Sur  l'histoire  des  logarithmes  (p.  2^1-290).  —  1°  Montucla 
et  après  lui  beaucoup  d'auteurs  modernes  confondent  les  loga- 
rithmes hyperboliques  et  les  logarithmes  népériens.  M.  Gûntlier 
montre  que  cette  erreur  a  été  souvent  réfutée,  tant  au  siècle  passé 
que  de  notre  temps  \  il  fait  l'historique  de  cette  réfutation  et  con- 
clut comme  suit  :  Neper  n'avait  pas  l'idée  de  base  d'un  système  de 
logarithmes,  et  la  base  implicite  de  son  sj^stème  n'était  pas  e.  aP  Sur 
une  méthode  d'interpolation  logarithmique  de  Jean  Bernoulli  IIL 
3°  A.  de  Humboldt,  dans  sa  jeunesse,  Joseph  Muschel  de  Moschau, 
Wolf,  Hermann  et  Del  ambre  ont  proposé,  sous  une  forme  trigono- 
métrique,  des  méthodes  de  calcul  de  log(ad=Z»),  au  moyen  de 
log<7.,  logZ»,  assez  analogues  à  celles  de  Leonelli  [voir  encore  un 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.       m 

écrit  très-curieux  de  Delambre,  dans  l'édition  de  Leonelli  publiée 
récemment  par  M.  Hoùel.) 

YI.  Sur  le  calendrier  juif  [^.  api-Soj).  — Rectification  d'une 
assertion  historique  de  Littrow. 

VII.  Histoire  des  horloges  à  pendule  aidant  Hujgens  (p.  3o8- 
344)-  Cette  Notice  est  une  nouvelle  édition  complètement  remaniée 
d'une  monographie  antérieure  de  M.  Giinther,  publiée  dans  les 
Bulletins  de  la  Société  physico-médicale  d'Erlangen  (6*^  cahier, 
p.  12  et  suiv.).  Il  examine  soigneusement  le  parti  que  Galilée, 
Bûrgi  et  Hevelius  ont  tiré  de  l'isochronisme  du  pendule  pour  la 
mesure  du  temps  et  prouve  qu'en  réalité  le  vrai  inventeur  des  hor- 
loges à  pendule  est  Huygens  (M.  Giinther  écrit  toujours  Huyghens, 
à  tort,  d'après  M.  Chasles,  Rapport  sur  les  progrès  de  la  Géomé- 
trie, ^.  /i^)  ['). 

L'Ouvrage  se  termine  par  un  Index  nominum  (p.  345-35o)  très- 
soigné,  et  deux  pages  d'additions  et  de  corrections. 

P.  IMansion. 


ESCHERICH  (G.  vo.\).  —  Die  Géométrie  auf  den  Flachen  constanter  nega- 
TivER  Krummung.  [Sitzungsberkhte  der  K.  Akademie  der  IVissenschaften  zii 
ÏVien,  LXIX.  Rd.,  1874.) 

L'auteur  étudie  directement,  d'après  la  méthode  de  Gauss,  la 
Géométrie  des  surfaces  à  courbure  constante  négative,  laquelle 
coïncide,  on  le  sait,  avec  la  Géométrie  du  plan  établie  dans  l'hypo- 
thèse non-euclidienne  de  Lobatchefsky  et  de  Bolyai. 

Après  avoir  retrouvé  les  relations  connues  entre  les  éléments 
d'un  triangle,  ainsi  que  l'expression  de  son  aire,  l'auteur  introduit 
un  système  de  coordonnées,  analogue  à  celui  que  Gudermann  a 
employé  pour  la  sphère,  et  au  moyen  duquel  il  arrive  assez  rapi- 
dement à  l'équation  de  la  ligne  géodésique  et  à  la  distance  de  deux 
points  donnés  par  leurs  coordonnées.  La  ligue  géodésique  ayant 
une  équation  linéaire,  ce  système  doit  coïncider  avec  celui  de 
]M.  Beltrami  (^),  ce  qui  est,  en  ellet,  facile  à  vérifier  directement. 


(')  L'emploi  du  gh  correspond  à  l'ancienne  orthographe  néerlandaise  en  usage  au 
xvn*^  siècle.  Aujourd'hui  on  écrirait  Iluijgens.  On  sait  d'ailleurs  quelle  indécision 
régnait  à  cette  époque  sur  la  manière  d'écrire  les  noms  propres.  (J.  II.) 

(')  Saggio  d'interpretazioiie  délia  Gcomctiia  non  euclldea. 


112  BULLETIN   DES  SCIENCES 

Il  est  facile  aussi  de  transformer  la  méthode  de  M.  von  Eschericli, 
de  manière  à  la  rendre  applicable  aux  trois  dimensions,  les  droites 
remplaçant  naturellement  alors  les  lignes  géodésiques,  et  cette 
transformation  peut  offrir  une  certaine  utilité,  comme  moyen  d'ar- 
river le  plus  simplement  possible  à  comprendre  toute  la  partie  g^eo- 
métriqiic  des  travaux  de  l'illustre  géomètre  italien  cité  plus  liant. 

La  Géométrie  analytique  des  surfaces  à  courbure  constante  néga- 
tive, au  moyen  des  coordonnées  admises  et  de  l'équation  linéaire  de 
la  géodésique,  est  poussée  plus  loin  ici  que  dans  d'autres  Ouvrages. 
]\ous  citerons,  par  exemple,  le  calcul  de  l'angle  de  deux  géodé- 
siques, celui  des  éléments  linéaire  et  superficiel  5  les  équations 
générales  des  tangentes  et  des  normales,  la  détermination  du  rayon 
de  courbure,  enfin  la  discussion  générale  des  courbes  représentées, 
sur  les  surfaces  en  question,  par  des  équations  du  second  ordre. 

Le  ^lémoire  se  termine  par  l'étude  des  propriétés  projectives  des 
figures,  qui  se  conservent  dans  la  Géométrie  abstraite,  ou,  ce  qui 
revient  au  même,  dans  toutes  les  surfaces  à  courbure  constante. 
Cette  étude  est  facilitée  par  le  système  de  coordonnées  emploj^é,  le- 
quel permet  la  représentation  de  tous  les  points  d'une  surface  à 
courbure  constante  au  moyen  des  points  d'un  plan  qui  leur  corres- 
pondent, c'est-à-dire  qui  ont  les  mêmes  coordonnées,  chaque  droite 
du  plan  correspondant  aussi  à  une  ligne  géodésique  de  la  surface; 
ou,  plus  généralement,  chaque  ligne  du  plan  correspondant  à  une 
liene  de  même  ordre  dans  la  surface. 

Ce  mode  de  correspondance ,  dont  l'idée  n'est  pas  entièrement 
neuve,  est  simple  et  naturel,  et  l'on  en  conçoit  a  priori  tous  les 
avantages.  ]N"ous  nous  bornerons  à  faire  observer  : 

1°  Ou'il  conduit  à  distinguer,  lorsqu'il  s'agit  de  l'intersection  de 
deux  lignes,  les  points  de  rencontre  réels  des  points  imaginaires  et 
des  points  idéaux,  ces  derniers  répondant  au  cas  où  les  lignes  ana- 
logues dans  le  plan  se  rencontrent,  mais  en  un  point  qui  n'a  pas  de 
correspondant  sur  la  surface  donnée. 

2°  Que  les  raisonnements  présentés  ici  en  général  pour  les  sur- 
faces à  courbure  négative  peuvent  être  facilement  transformés  de 
manière  à  s'appliquer  à  la  sphère  \  l'étude  de  la  géométrie  abstraite 
aura  donc  fait  progresser  non-seulement  la  Géométrie  des  pseudo- 
sphères,  mais  aussi  celle  de  la  surface  sphérique  elle-même. 

J.  D.  T. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  ii3 

POîMEPT)  (n.). —  OcHOBHbiR  HazaJia  Memoda  KBnmepHehom.  KioBi, 
btj  jHiiBepciiTCTCKOU  Timorpafjiiii ;  1868.  l^tna  2  py6.  cepeG.  (^). 

Cet  Ouvrage,  dont  nous  devons  la  connaissance  à  une  obligeanLe 
communication  de  ^I.  Imclienetsky,  contient  une  exposition  très- 
claire  et  très-complète  de  la  doctrine  d'Hamilton,  la  première  qui 
ait  paru  sur  le  continent,  en  dehors  des  résumés  sommaires  don- 
nés par  MM.  Allégret,  B(dlavitis  et  Hankel. 

Il  se  divise  en  deux  Parties,  dont  la  première  est  intitulée  : 
«  Principes  du  calcul  des  cjuaternions   ». 

L'auteur  part  de  la  notion  du  vecteur,  défini  comme  l'opération 
géométrique  qui  sert  à  déterminer  la  position  d'un  point  B  de  l'es- 
pace au  moyen  de  la  distance  de  ce  point  à  un  point  donné  A  et  de 
la  direction  de  la  droite  qui  va  de  A.  vers  B.  Il  expose  les  propriétés 
de  l'addition  et  de  la  soustraction  des  vecteurs,  leur  décomposition 
suivant  trois  directions  rectangulaires,  etc. 

Il  définit  ensuite  le  (juotient  -  de  deux  vecteurs,  comme  l'opéx-a- 

tion  qui  consiste  à  passer  du  vecteur  a  au  vecteur  |3.  Cette  trans- 
formation dépend  de  quatre  quantités,  d'où  le  nom  de  quaternion 
attribué  au  symbole  de  l'opération.  L'auteur  établit  les  règles  de  la 
nuilliplication  des  vecteurs  unitaires  rectangulaires  t,  y,  /.,  d'où  il 
déduit  celles  de  la  multiplication  des  vecteurs  quelconques,  puis 
des  quaternions  en  général  5  la  propriété  associative  dans  ce  cas 
général  est  démontrée  en  s'appuyant  sur  la  propriété  associative  de 
la  multiplication  des  vecteurs  unitaires i, y,  A.  Il  donne  les  formules 
les  plus  importantes  qui  résultent  de  la  multiplication  des  vecteurs 
et  de  l'emploi  des  signes  S  et  V  d'Hamilton.  11  applique  ces  for- 
mules à  la  démonstration  des  formules  fondamentales  de  la  Trigo- 
nométrie plane  et  de  la  Trigonométrie  spliérique. 

Vient  ensuite  la  théorie  de  la  résolution  des  équations  du  pre- 
m.ier  degré  en  quaternions,  au  moyen  de  la  fonction  linéaire 
cp  d'Hamilton.  M.  Ptomer  explique  comment  cette  fonction  impor- 
tante satisfait  à  une  équation  cubique,  qui  est  la  base  de  tant  d'ap- 


(')  RoMER  (P.).  —  Principes  fondamentaux  de   la  méthode  des  Quater-nions.   Kief, 
typographie  universitaire,  18G8.  Prix  :  2  roubles  arg.  —  i  vol.  in-8°,  2i5  p.  4  p'-  î'''^'- 
Bull,  des  Sciences  macficm.  et  astroii.,  t.  XI.  (Septembre  1876.)  O 


ii4  BULLETIN  DES  SCIENCES 

pllcations,  et  qui  sert  à  exprimer  une  déformatioJi  lincaire;  puis 
il  traite  de  ladillérentialion  et  de  l'intégration  des  quaternions. 

La  seconde  Partie,  composée  de  deux  Sections,  a  pour  ohjet  les 
applications  géométriques.  La  première  Section  est  relative  au  pro- 
blème concernant  la  ligne  droite,  le  plan  et  les  surfaces  du  second 
ordre,  et  l'auteur  entre  dans  tous  les  détails  nécessaires  pour  faire 
comprendre  aux  commençants  cette  théorie  qui  n'est  pas  sans  pré- 
senter quelques  difficultés  C|uand  on  l'étudié  pour  la  première  fois 
dans  les  Ouvrages  un  peu  trop  concis  d'Hamilton  et  de  M.  Tait. 

Dans  la  seconde  Section,  l'auteur  s'occupe  des  applications  des 
quaternions  h.  la  Géométrie  inUnitésimale.  Il  traite  successivement 
des  lignes  dans  l'espace,  de  la  courbure  des  surfaces,  et  termine  par 
le  calcul  de  la  mesure  de  la  courbure  de  Gauss  et  par  l'étude  des 
propriétés  des  lignes  géodésiques. 

11  est  à  souhaiter  que  M.  Ptomer  donne  une  suite  à  son  remar- 
quable travail,  et  consacre  un  second  \  olume  aux  applications  des 
quaternions  à  la  Mécanique  et  à  la  Physique.  J.   H. 


REVUE  DES  PUBLICATIONS  PÉRIODIQUES. 

y^IEHblil  3x\nîICKII  Ihrn.  KasancKaro  yniiBepciiTeTa  (^). 

Année  1872, 

YiTvoGRADSKY  (V.-N.)  —  De  la  détermination  des  orbites  des 
étoiles  doubles.  (60  p.) 

Le  problème  de  la  détermination  des  orbites  des  étoiles  doubles, 
cjuoique  assez  simple  théoriquement,  présente  cependant  de  grandes 
difficultés  pratiques,  par  suite  des  erreurs  résultant  de  la  petitesse 
extrême  d'un  des  éléments  observés. 

Les  observations  directes  des  distances  apparentes  f,  de  l'astre 
mobile  à  l'astre  fixe  et  des  angles  de  position  B  permettent  d'obtenir, 
à  l'aide  des  formules  .v  =  p  cosS,  y  =:=  p  sin0,  un  certain  nombre  des 


(')  Mémoires  scientifiques  de  l'Université  Impériale  de  Kazan.  Ces  Mémoires,  écrits 
en  langue  russe,  sont  publiés  chaque  année  en  plusieurs  fascicules  grand  in-8°. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  ii5 

coordonnées  orthogonales  de  la  projection  de  l'orbite  sur  un  plan 
perpendiculaire  au  rayon  visuel  de  l'observateur,  et  passant  par  le 
centre  de  l'astre  fixe.  On  peut  donc,  soit  graphiquement,  soit  en 
substituant  les  valeurs  de  x  et  y  dans  l'équation  générale  des  coni- 
ques, tracer  ou  calculer  les  éléments  de  la  projection  de  l'orbite  et 
en  déduire  l'angle  du  plan  de  l'orbite  avec  sa  projection,  la  posi- 
tion des  nœuds  et  enfin  les  éléments  de  l'orbite  réelle. 

Les  premiers  essais  de  solution  de  ce  problème,  faits  parSavary  (^), 
sont  fondés  sur  les  propriétés  des  diamètres  conjugués.  Les  élé- 
ments sont  déterminés  par  un  tâtonnement  long  et  pénible. 
Encke  (^)  a  cherché  à  modifier  les  formules  de  Savary -,  mais  sa 
méthode,  consistant  dans  la  détermination  des  deux  inconnues  à 
l'aide  des  trois  équations,  conduit  à  des  calculs  répétés,  très-péni- 
bles, quoique  un  peu  facilités  par  les  Tables  qu'il  a  dressées. 

Sir  John  Herschel  (^)  a  donné  une  solution  purement  géomé- 
trique. Sa  méthode  consiste  dans  le  tracé  d'une  courbe  représen- 
tative, ayant  les  époques  d'observation  pour  abscisses  et  les  angles 
de  position  pour  ordonnées.  Une  fois  cette  courbe  tracée,  la  connais- 
sance de  ses  tangentes  donne  les  variations.de  la  vitesse  angulaire 
et  par  conséquent  les  distances,  avec  lesquelles  on  peut  construire 
la  perspective  de  l'orbite,  déterminer  ensuite  ses  axes  et  le  diamètre 
passant  par  l'astre  fixe.  En  1849,  le  n^ème  astronome  (*)  a  indi- 
qué une  autre  méthode  où  les  éléments  de  l'orbite  projetée  ne  sont 
plus  déterminés  graphiquement,  mais  par  le  calcul. 

Presque  en  même  temps,  M.  Yvon  Villarceau,  en  partant  du 
même  principe  que  Herschel,  a  exposé,  dans  la  Coiviaisscuice  des 
temps  pour  iSja,  une  méthode  analytique  où,  pour  déterminer  les 
éléments  de  l'orbite  projetée,  il  développe  p  et0,  et  par  suite  x  ç.\  j 
en  séries,  en  fonction  des  puissances  du  temps,  et  donne  des  for- 
mules exprimant  les  paramètres  cherchés  en  fonction  de  x^  y  et  de 
leurs  dérivées. 

Enfin  Klinkerfues  (^)  a  indiqué  une  méthode  de  détermination 


(')  Connaissance  des  temps,  i83o. 
(')  Astronomisches  Jahrbuch,  18^2. 

(')  Memoirs  of  the  Rojal  Astronomical  SocieCj,  vol.  V. 
(■*)  Memoirs  of  the  Royal  Astronomical  Society,  vol.  XVIII. 

C)   Ueber  eine  neue  Méthode,  die  Duluien  der  Doppelster ne  zu  berechnen,  Gottingiiii, 
i855. 


ii6  BULLETIN   DES  SCIENCES 

directe  de  l'orbite  réelle,  fondée  sur  l'égalité  des  rapports  entre  les 
aires  des  triangles  dans  cette  orbite  et  les  projections  de  ces  aires. 

Aprèscet  aperçu  historique  de  la  question,  M.  Yinogradsky  expose 
la  méthode  de  Herschel,  que  nous  reproduirons  en  quelques  mots  : 

Soient  /',  u  les  coordonnées  polaires  de  l'orbite  réelle,  et  p  et  0  les 
coordonnées  observées  de  l'orbite  projetée 5  on  a,  d'après  la 
deuxième  loi  de  Kepler, 

r--j~  =  c     et     p'  -y-  =  ff  cos  i  =  c^ 
dt  ^   dt 

i  étant  1  angle  des  projections.  Eu  supposant  —  connue,  etenposant 

c"  =  I ,  on  calculera  une  série  des  valeurs  de  p  exprimées  en  fonc- 
tion de  cette  unité  arbitraire  -,  on  aura  alors  un  certain  nombre 
d'équations  de  la  forme 

p( observé )  =  — r^r      et     p,  (calculé^ 


^1  sj 


dt 


d'où 


c  =  lt 


-p 


louant  a  -r-i  on  aura,  en  posant 

e  =  A-l-B?+  C?=  +  D^M- 

dB 
dt 

une  série  d'équations  à  l'aide  desquelles  on  déterminera  les  coefficients 
A,  B,  C,.  •  .  soit  par  la  méthode  des  moindres  carrés,  soit  à  l'aide 
des  méthodes  d'interpolation  de  Cauchj  (*)  ou  de  Tchebychef  (-). 
On  calculera  ensuite  une  série  des  valeurs  de  ôj,  0,,  63,  ... ,  jOj,  p,, 
p3,  ...,  correspondant  aux  époques  d'observation  tj,  t^,  ?3,  ...; 
puis  une  série  des  valeurs  de  Xi  =:  Cj  cos 9),  .  .  . ,  Vi  =  ''i  sin9i,  .... 


C)  Cauchy,  Mémoire  sur  V  interpolalion  {Journal  de  Liouville,  IX,  1837).  —  Villarceac, 
Méthode  d'interpolation  de  M.  Cauchj  [Connaissance  des  temps,  i852). 

(-)  Sur  l'interpolation  par  la  méthode  des  mçindres  carrés  [3Iémoires  de  l' Académie 
de  Saint-Pétersbourg,  t.  I,  iSJg). 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  117 

et  l'on  obtieiidz^a  ainsi  un  certain  nombre  d'équations 

(i)  o-x  -f-  j3j*  M-  'jx''  -H  ^xy  -i-  tj"'  +  1  =  0, 

dans  lesquels  les  coefficients  a,  j3,  y,  ...  sont  inconnus. 

Les  valeurs  de  ces  coefficients  peuvent  être  obtenues  par  la  mé 
tliode  des  moindres  carrés,  et,  connaissant  ces  valeurs,  on  calculera 
sans  difficulté  les  paramètres  de  la  projection  de  l'orbite,  lesquels 
étant  connus,  on  pourra  tracer  cette  projection,  et  par  des  considé- 
rations géométriques  obtenir  ensuite  des  formules  donnant  les 
valeurs  des  éléments  de  l'orbite  réelle. 

Les  valeurs  de  p  étant  exprimées  en  unité  arbitraire,  la  valeur  du 
demi-axe  a  sera  aussi  exprimée  en  même  unité.  En  calculant  avec 
a  ainsi  obtenu  les  valeurs  de  p  correspondantes  aux  temps  connus,  et 
en  les  comparant  avec  les  p  observés,  on  obtiendra  la  grandeur  de 
l'unité  arbitraire,  et  par  suite  la  vraie  valeur  de  a. 

L'auteur  applique  ce  procédé  au  calcul  des  éléments  de  l'orbite 
de  l'étoile  du  \  Bouvier,  en  prenant  pour  base  les  observations  faites 
par  Herscliel,  O.  Struve,  Dembowski. 

Voici  le  tableau  de  ces  éléments  ainsi  que  de  leurs  valeurs  cal- 
culées par  Herschel  : 

Yinogradsky.  Herschel. 

Demi-grand  axe.  , «:^5",425  12", 56 

Excenlricilé e  ~  0,64099  0,59874 

Inclinaison... /  rr=  48''25',5  80" 5' 

Longitude  du  nœud Q"=ii"35',6  359°59' 

Position  du  périaslre  par  rap- 
port à  l'origine ra=  i47°i4'5<^  i38°24' 

Longitude  du  périaslre  comptée 
à  partir  du  nœud  sur  l'orbite 

réelle A  .=  i24''9'4  100° 59' 

Epoque   du    passage   au    péri- 
astre 1^^1767"°%  76  1779,96 

Mouvement  moyen n^--— 2%5597  — 3",o733 

Durée  de  révolution 7  —  i4o'''"%64  117^"%  14 

Dans  une  brève  analyse  du  précédent  ^lémoire,  j\L  Kowalski, 
professeur  à  l'Université  de  Kazan,  fait  à  propos  de  la  méthode 


1,8  BULLETIN   DES  SCIENCES 

de  liersclicl  plusieurs  remarques  importantes,  que  nous  jugeons 
utile  de  reproduire. 

Dans  la  plupart  des  cas,  les  distances  p  sont  excessivement 
petites  et  les  erreurs  de  leur  observation  sont  très-comparables 
avec  leur  grandeur^  souvent  même  il  est  impossible  de  les  mesurer 
directement,  et  l'on  se  borne  à  les  calculer  d'après  les  valeurs  des  0. 
Ou  pourrait  donc  introduire  directement  dans  le  calcul  les  élé- 
ments 9  et  i,  pouvant  être  observés  avec  beaucoup  plus  d'exacti- 
tude, quoique  dans  ce  cas  les  résolutions  d'équations  du  second 
degré  fussent  remplacées  par  celles  d'équations  transcendantes. 

Dans  la  méthode  de  Herscliel,  après  avoir  évalué  les  coefficients 
a,  (3,  y,  ^,  s  et  l'équation  générale  delà  projection  (i),  on  détermine 
en  premier  lieu  les  éléments  de  cette  projection.  Or  l'équation  (i) 
peut  servir  à  la  détermination  directe  de  l'orbite  réelle.  En  effet, 
si  les  coefficients  a,  (3,  .  .  .  sont  suffisants  pour  déterminer  les  con- 
stantes de  l'équation 

( 2 )  z  =  mûc  -^r-  ny- 

du  plan  de  l'ellipse  réelle,  ces  constantes  doivent  être  fonctions  de 
ces  coefficients.  En  outre,  une  des  conditions  du  problème  est  que 
l'origine  des  coordonnées  x^  j  coïncide  avec  le  foyer  de  l'ellipse 
située  dans  le  plan  (2)  ^  donc,  en  introduisant  immédiatement  celte 
condition  dans  l'équation  (i),  on  pourra  en  déduire  les  éléments  et 
la  position  de  l'ellipse  réelle. 

En  désignant  par  p  le  paramètre,  par  1  l'angle  du  grand  axe  et  de 
l'intersection  du  plan  (2)  avec  celui  des  xj,  par  o)  l'angle  de  cette 
intersection  avec  l'axe  des  x^  l'équation  générale  de  l'ellipse 

p  =z  r  -\-  ercosv 

se  transforme,  en  projetant  /■  et  p  sur  la  ligne  des  noeuds,  en 

/p  =  ep[sin(9— 6)'sinÀséc?-4-cos'5— wcos/.j-i-pv/i-f-iang='/sin*(ô  — w). 

En  y  introduisant  a==pcos0,  j)=psin(5,  on  aura  une  équa- 
tion dvi  second  degré  en  x  etj  ,  et,  en  comparant  ses  coefficients  de 
cette  nouvelle  équation  avec  ceux  de  l'équation  (i),  on  obtiendra  les 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  119 

cinq  relations  : 


(4) 


ecosX  =:  —  -  l'S  sino)  -I-  acosco), 

2  " 


qni  expriment  les  éléments  de  l'orLite  réelle,  /?,  e,  co,  i  et  X,  en  fonc- 
tion des  coefFicients  a,  (3,  y,  ^  et  e. 

Le  calcul  des  coefficients  a,  j3,  ...  est  assez  difficile,  même 
dans  le  cas  où.  le  nombre  d'équations  serait  réduit  à  cinq,  tandis 
que  la  méthode  des  moindres  carrés ,  appliquée  au  calcul  des 
coefficients  des  séries  périodiques,  est  assez  facile.  Pour  obtenir 
une  pareille  série,  supposons   que  les  observations  de  0  et  p   sont 

faites  à  des  intervalles  égaux  a,  assez  petits  pour  que ^5  et 

qu'elles  embrassent  un  arc  de  060°  —  a.  Dans  ce  cas,  en  dévelop- 
pant le  radical  de  l'équation  (3)  suivant  les  cosinus  des  multiples 
de  0  —  w,  on  peut  introduire  cinq  nouvelles  inconnues  auxiliaires, 
exprimées  en  séries  périodiques,  et  qui  permettent  de  déterminer 
les  éléments  cherchés. 

On  peut  observer,  à  propos  de  cette  dernière  remarque,  que  ce 
procédé,  tout  en  rendant  le  calcul  facile,  n'est  applicable  que  dans 
le  cas  où  l'on  possède  des  observations  le  long  de  l'orbite  presque 
entière,  ce  qui  n'est  pas  le  cas  général. 

ViNOGRADsivY  (iS.-\'.)  — Détenmnatioji  de  l'orbite  du  compa- 
gnon de  l'étoile  y}  du  Bouvier,  (la  p.) 

Application  des  formules  (4)  données  par  ]M.  Kowalski  au  calcul 
de  l'orbite  du  compagnon  de  fji^  du  Bouvier,  si  ce  n'est  que  les  coeffi- 
cients a,  /2,  y,  ...  ont  été  déterminés  à  Taide  d'équations  de  la 
forme  (1)  par  la  méthode  des  moindres  carrés. 


120  BULLETIN  DES  SCIENCES 

Voici  les  résultats  obtenus  par  l'auteur,  compares  avec  les  résul- 
tats trouvés  par  Wilson  : 

Vinogradsky.  "\Yilson. 

Longitude  du  nœud  comptée 

à  partir  de  l'axe  des  x.  . .  .      Q—  i66°8'  i72",o 

Inclinaison i=47°3i'  ^5" 

Longitude  du  périastre  comp- 
tée à  partir  du  nœud  sur 
l'orbite  réelle >.  r=  23°i'  2o^5' 

Excentricité.  , e  =  0,491  o,5i 

Position  du  périastre  à  partir 

de  l'axe  des  x y.  ^  iS^^S'  iSô^So' 

Mouvement  moyen ;i  =:  —  i'',g';2         — i°,n 

Epoque  de  passage  au  péri- 
astre      T  -—  1866"%  00       i965='",2 

Durée  de  la  révolution z  =  i82''°%6  200,4 

Démi-grandaxe «=i",i65  w 

\assilief  (A\  —  De  la  dcLerinination  du  nombre  de  racines 
des  équations  simultanées .  (  26  p.) 

En  considérant  les  fonctions  de  n  variables  comme  représentant 
les  points  d'un  système  de  n  dimensions,  le  nombre  des  racines  sera 
le  nombre  des  points  d'intersection  de  Ji  systèmes  de  ;z  —  i  dimen- 
sions, et  sa  reclierclie  sera  amenée  à  celle  de  la  caractéristique  d'un 
système  de  n  —  i  fonctions.  \.  P. 


NOUVELLES  AN^'ALES   de  Mathématiques,   rédigées  par  MM.  Gero.no  et 
Ch.  Brisse, 

T.  XV  (2«  série);  187G  ('). 

LrcAs  (E.).  —  Problèmes  sur  l'ellipse.  (3  p.) 

Sur  la  construction  géométrique  des  normales  aune  conique.  — 
Sur  la  corde  normale  maximum.  —  Sur  le  triangle  inscrit  et  con- 
centrique à  l'ellipse.  —  f^oir  aussi  Nouvelles  Annales,  1^  série, 
t.  VII,  p.  023,  et  t.  IX,  p.  348;  et  Salmok,  Traité  des  sections 
coniques  [traduction française),  (p.  3o6.) 

(')  Voir  Bulletin,  t.  X,  p.  32. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  121 

Lucas  (E.).  —  De  la  trisection  de  l'angle  à  l'aide  du  compas 
sphérique.  (2p.) 

Interprétation  d'un  passage  d'une  lettre  de  Descartes.  —  J^oij' 
3L\issi  Nouvelles  annales,  1^  série,  t.  III,  p.  222. 

Laguerre.  —  Sur  les  lignes  géodésit/ues  des  surfaces  du  second 
ordre.  (2  p.) 

Extension  à  l'espace  d'un  tliéorème  de  Maclaurin  relatif  à  l'el- 
lipse. 

WoRONTzoFF.  —  Sur  les  nombres  de  Bernoulli.  (y  p.) 
Cet  article  contient  plusieurs  formules  renfermant  les  nombres 
de  Bernoulli,  et  des  applications  de  ces  formules  à  diverses  som- 
mations. 

LrcAs  (E.).  —  Théorèmes  Jiouueaux sur  la  parabole  et  l'hyper- 
bole. (  2  p.) 

L'auteur  démontre  ou  énonce,  dans  cette  étude,  vingt-et-un 
tliéorèmes  relatifs  aux  aires  des  triangles  et  des  polygones  inscrits  à 
la  parabole  et  à  l'hyperbole.  —  T  oir,  du  même  auteur.  Nouveaux 
théorèmes  de  Géométiie  supérieure  [Bulletin  de  la  Société  d'ému- 
lation de  l'allier,  iSyj). 

RorcHÉ  (E.).  —  Extrait  d'une  Lettre. 

Réclamation  de  priorité  au  sujet  d'un  article  de  M.  Fontené  sur 
la  discussion  des  équations  du  premier  degré.  [V^oir,  pour  l'ana- 
lyse de  cet  article.  Bulletin,  t.  X,  p.  35.) 

Laguerre.  —  Sur  la  méthode  de  Monge  pour  V intégration  des 
écpiations  linéaires  aux  différences  partielles   du   second    ordre. 

(9P-) 

M.  Laguerre  s'est  proposé,  dans  cet  article,  de  présenter,   sous 

une  forme  plus  nette  et  plus  brève  cju'on  ne  le  fait  liabituellement, 

la  méthode  de  Monge  cpii  a  été  élucidée  par  les  travaux  d'Ampère, 

de  Boole  et  de  Bour.  [Voir,  du  même  auteur,  un  Mémoire  iSwr  le 

calcul  des  systèmes    linéaires,  inséré  dans  le  Journal  de  l'Ecole 

Polytechnique,   XLIP  Cahier.) 

Lucas  (F.).  —  Démonstration  nouvelle  du  théorème  de  Coriolis. 

Il  s'agit  d'un  théorème  sur  l'accélération  apparente  dans  un  mou- 
vement relatif.  La  démonstration  de  M.  F.  Lucas,   surtout  géomé- 


122  BULLETIN  DES  SCIENCES 

trique,  s'appuie  sur  la  considération  de   mobiles   fictifs  qui  obéi- 
raient seulement  au  mouvement  d'entraînement. 

EscARY.  —  Remarque  sur  la  Note  de  M.  Floquet,  relative  à  l'in- 
tégration de  l'équation  d' Euler.  (3p.) 

T^oir,  pour  la  Note  de  M.  Floquet  :  Nouvelles  Annales,  2''  série, 
t.  XIV,  p.  I20-,  et,  pour  l'analyse  de  cette  Note,  Bulletin,  t.  IX, 
p.  174. 

Lucas  (E.)  —  Question   nouvelle  d' Arithmétique  supérieure. 

Enoncés  de  neuf  questions  d'aritlimologie. 

MoREAu  (C).  — Extrait  d'une  lettre. 

Sur  les  permutations  :  indication  de  résultats  obtenus  depuis  plu- 
sieurs années,  et  confirmant  ceux  de  M.  Vacliette. 

Lucas  (E.)-  —  Extrait  d'une  lettre. 

M.  E.  Lucas  fait  ressortir  qu'(;n  réalité  l'idée  de  la  Cinématique 
appartient,  non  pas  à  Ampère  ou  à  Wronski,  mais  bien  à  Carnot, 
comme  le  prouvent  deux  citations  extraites  de  la  Géométrie  de 
position. 

Haton  DE  LA  GoupiLLiÈRE.  —  Note  sw  les  courhes  que  repré- 
sente l' équation  p"  =  A  sin/z  w.  (i  i  p.) 

L'auteur  expose  un  résumé  des  propriétés  fort  remarquables 
de  ces  courbes,  qui  ont  été  étudiées  par  Maclaurin,  Euler,  l'Hos- 
pital,  Fagnano,  Riccati ,  Lamé,  Serret,  Ossian  Bonnet ,W.  Ro- 
berts,  etc.  Il  a  eu  soin,  pour  la  plupart  de  ces  propriétés,  d'indi- 
quer les  sources    où  l'on  pourrait  retrouver  les  démonstrations. 

TERraER  (P.)  —  Quadrilatères  et  sections  coniques.  (6  p.) 
M.  Terrier  énonce  onze  nouveaux  théorèmes  relatifs  aux  quadri- 
latères. Cet  article  fait  suite  à  un  précédent,  pviblié  dans  les  Nou- 
velles Annales,    2*=  série,   t.   XIV,    p.  oi4-  f^oir  aussi  Bulletin, 
t.  X,  p.  35. 

Vachette.  —  Permutations  rectilignes  de'iq  lettres  égales  trois 
à  trois,  quand  trois  lettres  consécutives  sont  distinctes  ;  calcul  de 
la  formule  générale;  application .  (12  p.) 

Suite  d'articles  publiés  précédemment.  Foir  notamment  Bulle- 
tin, t.  X.  p.  32  et  34- 


MxVTHÉMATIQUES   ET  ASTRONOMIQUES.  i23 

NiEWEXGLOwsKi  (B.).  —  Note  sur  les  courbes  planes  d'ordre  n 
à  point  multiple  d'ordre  n  —  i .  (2  p.) 

Cette  iSote  est  relative  au  mode  de  génération  des  courbes  dont 
il  s'agit;  on  y  trouve  l'expression  du  rayon  vecteur  issu  du  point 
multiple.  Voir ,  sur  ce  sujet,  les  Comptes  rendus  de  V^cadémie 
des  Sciences,  t.  LXXX,  séance  du  26  avril  1875. 

NiEWENGLOwsKi  (B.).  —  Sur  uji  tJièorème  de  Jacques  Ber- 
noulli.  (i  p.) 

L'énoncé  de  ce  théorème,  relatif  au  cône  oblique,  est  le  suivant, 
extrait  de  Y  aperçu  historique  : 

(c  Que  l'on  mène  un  plan  parallèle  à  la  base  du  cône,  et  situé  à 
la  même  distance  de  son  somme  t  que  1  e  pi  an  delà  section  conique  pro- 
posée 5  ce  plan  coupera  le  cône  suivant  un  cercle  dont  le  diamètre 

sera  le  laLus  rectum  - —  de  la  conique.    » 


a 


Dévia.  —  Correspondance .  (i  p-) 

Sur  cette  propriété,  que,  si  deux  bissectrices  des  angles  d'un 
triangle  sont  égales,  le  triangle  est  isoscèle. 

Vachette.  —  Permutations  rectilignes  de  ?iq  lettres  égalestrois 
à  trois,  quand  trois  lettres  consécutives  sont  distinctes  ;  calcul  de 
la  formule  générale  ;  applicatioji .  (2'^art.,  22  p.) 

Ces  articles  terminent  la  série  de  ceux  dont  nous  avons  eu  pré- 
cédemment l'occasion  de  rendre  compte.  [Voir  notamment  Bulle- 
tin, t.  X,  p.  82.)  Les  observations  que  nous  avons  formulées  alors 
subsistent  en  entier.  Les  résultats  obtenus  ne  semblent  pas  en 
proportion  des  efforts  faits  pour  les  obtenir  et  de  la  difficulté  des 
notations.  Dans  tous  les  cas,  un  semblable  travail  aurait  mieux 
trouvé  sa  place  dans  tout  autre  recueil  mathématique,  plutôt  que 
dans  les  Nouvelles  Annales,  qui,  par  destination,  s'adressent  spé- 
cialement aux  élèves  et  aux  professeurs. 

RorQrET.  —  Note  sur  la  continuité  des  racines  des  équations 
algébriques.  (4  P-) 

Démonstration  de  deux  théorèmes  intéressants  sur  les  variations 
des  coefficients  et  des  racines  d'une  équation  algébrique. 

Gambey.  —  Note  sur  le  rayon  de  courbure  des  sections  coni- 
ques, (i  p.) 

On  peut  comparer  cette  Xote  avec  la  méthode  de  INI.   Bellavitis 


124  BULLETIN  DES  SCIENCES 

[Exposition  de    la  incthode  des    équipollences^    p.  147}   sur   le 
même  sujet. 

Lucas  (E.).  —  Slw  larelation  de  Mohius,  qui  exprime  que  quatre 
points  d'un  plan  sont  situés  sur  un  cercle.  (  2  p.) 

Théorème  plus  général  que  celui  de  Mobius,  et  donnant  la 
condition  pour  que  quatre  cercles  soient  orthogonaux  à  un  même 
cercle.  Voir,  pour  la  relation  de  Mubius^  Journal  de  Crelle^ 
t.  XVI,  p.  26. 

Lucas  (E.)  — -Sur  U7i  problème  de  Hallej  relatif  à  la  théorie 
des  sections  coniques.  (3p.) 

Ce  problème,  posé  par  Halley  sous  forme  astronomique,  revient 
à  la  construction  d'une  conique,  connaissant  un  foyer  et  trois  points . 
La  méthode  indiquée  par  M.  Lucas  est  d'une  simplicité  et  d'une 
originalité  remarquables;  elle  a  pour  objet  de  ramener  la  solution 
à  celle  id'un  problème  très-élémentaii'e  de  Géométrie  descriptive. 
Nous  croyons  la  méthode  de  M.  Lucas  absolument  nouvelle. 

MiLEwsKi  (N.).  —  Extrait  d'une  lettre. 

Enoncés  de  deux  théorèmes  très-simples,  et  qui  paraissent  nou- 
veaux, sur  le  triangle  rectangle.  Ces  théorèmes  sont  dus  à 
M.  E.  Karatchinsky. 

Parme>tier  (Th.).  —  Simplification  de  la  méthode  d'interpo- 
lation de  Thomas  Simpson.  (10  p.) 

La  fo lunule  de  quadrature  du  général  Parmentier 


// 


n'est  pas  nouvelle.  Il  l'a  publiée  depuis  longtemps  (^'oir  Mémorial 
de  V Officier  du  Génie,  n°  16,  i854,  p.  390,  et  Nouvelles  Annales 
de  Mathématiques,  i""*^  série,  t.  XIV,  i8j5,  p.  Sjo)  ;  mais  la 
manière  dont  l'auteur  présente  actuellement  cette  formule  permet 
de  la  comparer  directement  à  celle  de  Simpson.  Pour  apprécier 
la  valeur  pratique  de  cette  formule,  ce  qui  est  surtout  intéressant 
en  pareille  matière,  deux  tableaux  renfermant  un  certain  nombre 
d'exemples  numériques  ont  été  dressés  et  sont  suivis  d'une  discus- 
sion sur  les  résultats  qu'ils  contiennent.  La  formule  de  M.  Par- 
mentier semble  ollrir,  en  général,  de  grands  avantages,  et  réunir, 
comme  il  le  dit,  l'exactitude  de  celle  de  Simpson  à  la  simplicité  de 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  i25 

celle  de  Poncelet.  Toutefois,  nous  croyons  qu'il  ne  faut  pas  être 
absolu,  et  que  la  meilleure  formule  à  appliquer  dans  chaque  cas 
particulier  dépend  des  conditions  spéciales  du  problème,  et  du 
degré  d'exactitude  dont  on  a  besoin. 

Le  général  Piobert  a  découvert  la  même  formule.  L'article  se  ter- 
mine par  une  jNote  qui  établit  d'une  façon  péremptoire  la  priorité 
du  général  Parmentier. 

Fauke.  —  Tlièorie  des  indices.  (i3  p.) 

Le  nom  du  commandant  Faure  est  bien  connu  des  lecteurs  des 
Nouvelles  annales,  et  ils  ont  pu  constater  quel  usage  habile  des 
indices  il  a  su  faire  dans  de  nombreux  problèmes.  Il  a,  dans  le  même 
recueil,  publié  une  tliéorie  géométrique  des  indices,  dans  laquelle 
il  considérait  l'indice  d'un  point,  d'une  droite,  d'un  plan.  Cette  nou- 
velle étude  est  consacrée  aux  indices  d'un  système  de  deux  points, 
de  deux  droites  ou  de  deux  plans.  Le  présent  article  devant  avoir 
une  suite,  il  nous  semble  préférable  de  l'attendre,  avant  d'en  pré- 
senter une  analyse. 

BouRGUET.  —  Extrait  d'une  lettre. 

Enoncés  de  neuf  formules  concernant  les  tangentes,  les  normales, 
les  rayons  vecteurs  et  les  rayons  de  courbure  des  coniques. 

A.L. 


MÉLANGES. 

SIR  LES  SYSTÈMES  ABSOLlME\T  IMÉGRABLES  D'ÉQUATIONS  LINÉAIRES  Ail  DIFFÉ- 
RENTIELLES TOTALES,  ET  SLR  L'IMÉGRATION  SIMLLTANÉE  DES  ÉCLATIONS  LINÉAIRES 
AUX  DIFFÉRENTIELLES   PARTIELLES  ('); 

Par  M.  A.  MAYER,  à  Leipzig. 

(Suite  et  fin.) 

§  HL 

Réduction   du   système  absolument  intégrahle  (i)  à  un    système    unique  de 
n  —  m  -\-i  équations  diflerentielles  ordinaires  du  premier  ordre. 

La    méthode    exposée    dans    le   paragraphe    précédent    ramène 
l'intégration    du    système    absolument    intégrable    (  i  )    à    l'inté- 

(•)  Voir  Bulletin,  t.  XI,  p.  8G. 


126  BULLETIN  DES  SCIENCES 

gration  de  m  —  i  systèmes,  chacun  de  n  —  /«  H-  i  équations  diffé- 
rcntitllcs  ordinaires.  Mais,  si  l'on  avait  aifaire  au  cas  particulier 
où  l'on  pourrait  choisir  x\  de  telle  sorte  que,  pour  Xi^x",  les 
[ni-  -  i){n  —  //i  +  i)  quantités  al^  al^  .  . . ,  af~'  devinssent  toutes 
nulles,  les  équations  (i3),  auxquelles  se  ramène  le  système 
donné  (i)  par  l'intégration  des  équations  (7),  se  réduiraient  à 

dxl  =  G, 

et  donneraient  par  suite  immédiatement 

a7;„  =  const.,    ^"„  +  ,=  const.,     ...,     ^^^  =  const. 

Alors  donc  les  solutions  complètes  du  premier  de  ces  n  —  «^  -r  i 
systèmes  d'équations  diiïerentielles  ordinaires,  exprimées  au  moyen 
de  Xi  et  des  valeurs  initiales  de  .r,„,  .  .  . ,  x,^  pour  jrj  =  x",  nous 
donneraient  immédiatement  les  solutions  complètes  du  système  (i), 
dès  que  l'on  y  considérerait  ces  valeurs  initiales  comme  des  con- 
stantes arbitraires,  indépendantes  de  ^r,,  .  . . ,  x,„_i . 

Ce  cas,  en  apparence  très-particulier,  peut  toujours  être  amené 
par  une  transformation  convenable  des  équations  (  1  ) . 

Prenons  comme  nouvelles  variables,  à  la  place  de  j^i,  .r,.  . .., 
x,„_i  ,  ni  —  I  autres  quantités  «i,  a,,  ...,  a:,„_i ,  définies  par 
m- —  1  équations  arbitraires  et  indépendantes  les  unes  des  autres 

(i4)  ^/,  =- ^/,  (a,,  a>,  .  .  .,  «m-,  ]; 

les  équations  (i)  se  transformeront  dans  les  suivantes  : 


i^z  m  —  I 


[i5)  dxi- =     \     h'iJxi, 


ou 

(.6)  6;=  y  «/,^'. 


On  obtient  en  même  temps,  en  faisant  les  substitutions  (i4)  dans 
une  fonction  quelconque /"de  jTi,  Xj,  ....  x,„ 

/(  =  »;  —  I 

df  ^    y      àf_   '1^. 
àoci         Za    àxh    OoLi  ' 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  127 

par  suite, 

A  =  «  /i  =  m  —  I  /i=::n 

Comme  nous  savons,  par  ce  qui  précède,  que  le  système  pri- 
mitif (i)  est  un  système  complètement  intègrable  dès  que  les  iden- 
tités (3)  sont  satisfaites,  il  en  résulte  immédiatement  que,  dans 
cette  hypothèse,  le  système  transformé  (10)  jouira  aussi  de  la 
même  propriété,  et,  par  conséquent,  on  doit  avoir  identiquement 
entre  les  coefficients  b\  de  ce  système  les  relations 

dans  lesquelles  k  =  m^  m^  i .,  . . . ,  /z,  p  et  cr  étant  deux  quelconques 
des  nombres  i ,  2.  .  . . ,  m  —  i ,  et  qui,  si  nous  posons  en  général 


'•'■"     ^s 


'• '^  '       docr.       2u    '-Ox; 


entraîneront  les  suivantes  : 

(20)  B,[B,(/)]  =  B,[B,(/)]. 

Cela  peut  être  d'ailleurs  facilement  vérifié  par  le  calcul. 
On  a,  en  effet,  d'après  les  équations  (16), 


/,=  «/—! 


Il  =zin  ^i 


A      ^  ^    h 


dbk       dh/;  __    V'     /  à(ik  àx/,       dn^  àxh 


_      V^         V^     (ja,f,   (dxh  dx^       ôx/,   dx^ 
~     Za        Zu     àx.^ 


\dy.^    dx^        OUr^    ôxc 


et 


'kz=n    ;j.  =:;,'■  — I 

ôxi  (Jaj        ô:!t\  Ooco 


Zj\'^dy..^        '^  dx„  J       Zj     Zu      '• 


/.  ^  m  ■:.  =  1 


Zj        /^      Là    '■  Ox-,  \0x. 


,.  ùa^  fOx/,   dx.^       dxh   àxj, 
Oxo        Ox.    Ox, 


128  BULLETIN  DES  SCIENCES 

Si  l'on  forme  avec  ces  valeurs  le  premier  membre  de  l'équation  (i8), 
et  qu'on  échange  entre  eux,  dans  les  ternies  négatifs,  les  deux  in- 
dices de  sommation  h  et  p.,  il  viendra 

^  _  ^  4- Y  Ib'  ^-  -  [,''3. 

dcc^       àa„       ^  V  '■  ^-^x  '■  ^^'> 

>  -  m 
"/.=  /;.'  — I    ;<.  =  //;  — I  r~         ,  'i  ~  Il  .  — I 

__     V^         V     ^  àoc^f.  I  (W  _  àc^    'Vil*  'hlJl  _    ''  '^^^'-  1  I 
Zà         lu     àa^   dx^      ^a:^,.       ôx/,  ~'   Zj\''  àxi        ''•  ôx,.)   1  ' 

formule  qui  démontre  directement  que,  des  deux  systèmes  de  rela- 
tions identiques  (3}  et  (i8),  l'un  entraine  toujours  l'autre  comme 
conséquence. 

On  peut  ainsi  employer  pour  l'intégration  du  système  {i5), 
déduit  du  système  complètement  intégrable  (i)  par  les  substi- 
tutions (14)5  exactement  la  même  méthode  que  nous  avons  ob- 
tenue dans  le  paragraphe  précédent  pour  l'intégration  de  (i). 

D'après  cette  méthode,  nous  commencerons  par  intégrer  com- 
plètement les  n  —  772  +  1  équations  diÛeren  tielles  ordinaires 

.         .  OX„i  j  .  UXm+\  j  1  OX„  j 

^      '  (Ja^  ôcci  dcci 

et  nous  exprimerons  les  constantes  d'intégration  au  moyen  des 
valeurs  x,°j,  .  . . ,  x,"  des  variables  ^,„ ,  ....  .r„,  correspondantes  à  la 
valeur  initiale  constante  a"  de  «j.  Les  solutions  complètes  ainsi 
obtenues  des  équations  (21)  nous  donnent  aussi  en  inême  temps 
les  solutions  complètes  du  système  (13),  si  nous  remplaçons  dans 
ces  équations  x,",,  . . . ,  x,°  par  les  fonctions  de  a,,  .  . .,  a„,_i,  qui  ré- 
sultent de  l'intégration  complète  du  système 

i  =  /«  — '  I 
(  22  )  dx^  :=         >        b'^^  dXn 


dont  les  coefficients  ^"  se  déduisent  des  coefficients 

Il  —m  —  I 

//,  =      y     a 

h 


h  àxi, 


1 

de  l'équation  (i5),  en  y  faisant   aj  ■=  «",  ^,„^=  x,",,  ...,  a'n'=-  oc',. 


MATHÉMATIQUES   ET   ASTRONOMIQUES.  rag 

Or  maintenant  le  choix  des  substitutions  (i4)  reste  complètement 
arbitraire,  et  l'on  voit  aisément  que  nous  pourrons  toujours  en  dis- 
poser de  telle  sorte  que  tous  les  coefficients  b'^  des  équations  (aa) 
s'évanouissent.  jNous  n'avons,  en  effet,  pour  cela  qu'à  prendre  les 
substitutions  (i4)  de  la  forme 

(23)  xn=xl  -f-(a,-a:i/yi, 

a'  el  xl  étant  des  constantes,  et  /^j,  y,,  ...,/^„_i,  au  contraire, 
m  —  I  fonctions  arbitraires  de  aj,  ag, . . . ,  y-m-xt  Cj'^ii  devront  seu- 
lement, bien  entendu,  être  choisies  toujours  de  telle  manière  que 
les  équations  (aS)  soient  indépendantes -entre  elles  par  rapport  à 
a,,  «2,  ...,  a„,_i. 
On  aura  ainsi 


/;  =  H7  -  1 


/,  =  .  -^ 


et  pour  i  ^  i 


Si  donc  nous  attribuons  à  a"  une  valeur  constante  quelconque, 
telle  qu'aucune  des  iti  —  i  fonctions  ff,  ne  soit  infinie  ou  indéter- 
minée pour  a,  =  y-%  et  si  nous  choisissons  en  outre  les  constantes 
.r°,  j?*,  . . . ,  x°j_i  de  telle  sorte  que,  pour  .rj  =  .r°,  jc2  =  x^^  . . . , 
Xm_i^^  x^j_^^  les  quantités  «^.  restent  finies  et  déterminées,  alors, 
pour  «1  =  a°,  chacun  des  b\.  dont  l'indice  i^  i  s'annulera,  tandis 
que  les  quantités  bl-  conserveront,  pour  a^  =  aj,  des  valeurs  finies 
et  déterminées. 

Pour  ce  choix  des  substitutions  (14)7  If^s  solutions  complètes 
des  n  —  j?i -\- i  équations  ditlércntielles  ordinaires  (21),  exprimées 
au  moyen  de  y.^  et  des  valeurs  initiales  de  J?„,,.  • .  ,  ^„  pour  a^  =  a", 
si  l'on  y  considère  ces  valeurs  initiales  comme  des  constantes  arbi- 
traires, indépendantes  de  aj,  ^3,  ...,  a,„_i,  seront  également  les 
solutions  du  système  d'équations  dillérenticlles  totales  (i5).  De  ces 
dernières  on  déduira  les  solutions  du  système  donné  (i),  en  v 
remplaçant  «j,  a2,  ...,  a,„_,  par  les  valeurs  résultant  des  substi- 
tutions (23). 

L'intégration  du  système  donné  de  n  —  in  équations  linéaires 

flit/l.  des  Sciences  'nathéin,  et  astron.,  l.  XI.  (Septrnihre   iS'yf).)  9 


i3o  BULLETIN   DKS  SCIENCES 

aux  dillérentielles  totales 

h  =  ;«  -  I 

ii  =  I 

dans  l'hypothèse  où  l'on  a  entre  ses  coefficients  les  relations  iden- 
tiques suivantes  : 


2 


dxi       dxh       /u  ^    ''  ''-*•/.          '■  '^  '->. 

peut  être  ainsi  ramenée  à  l'intégration  d'un  système  unique  de 
n — 77i -h  I  équations  dillérentielles  ordinaires  du  premier  ordre, 
en  opérant  comme  il  suit  : 

Introduisons  à  la  place  de  x^,^  x^^  .  .  . ,  :r,„_i,  par  les  substitu- 
tions 

(23)  ^h—^h-^{ci,—  x1)fh, 

choisies  arbitrairement,  sous  les  restrictions  indiquées  plus  haut, 
les  quantités  a^^a^^  .  .  . ,  a,„_]  comme  nouvelles  variables  indépen- 
dantes. Le  système  (i)  se  changera  ainsi  dans  le  suivant  : 

(i5)  dxi,=    \     b'/,dc(i, 

1  =  1 
des  coefficients  duquel 

Il  =.  m  —  1 


*;= 


2  «;[A+(-.-<i^:} 

>4) 

iljaudra  éliminer  x\^  0*2,  .  .  . ,  x,„_i  par  les  substitutions  (aS).  Si 
alors  on  a  complètement  intégré  les  n  —  m  -\~  i  équations  diffé- 
rentielles ordinaires  du  premier  ordre,  déduites  de  (i5), 

et,  si  l'on  a  exprimé  les  constantes  d'intégration  au  mo)  en  des 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  i3s 

valeurs  initiales  a:",,  .  .  . ,  .r^  pour  «i  =  a°,  les  équations  ainsi  ob- 
tenues entre 

f  A  les  constantes  arbitraires 

r*  x" 

seront  les  équations  intégrales  complètes  tant  des  équations  diffé- 
rentielles ordinaires  (sS)  que  des  équatiojis  aux  différentielles 
totales  [i?>)^et  il  ne  reste  plus,  par  suite,  quà  éliminer  de  ces 
équations  les  quantités  a, ,  a,, .  •  •  7  ^m-i  1  (f- 1  o-ide  des  formules  (  23  ) , 
pour  obtenir  les  équations  intégrales  complètes  du  sjstème 
donné  (  i ) . 

La  manière  la  plus  simple  de  satisfaire  aux  conditions  exigées 
pour  les  substitutions  (  23)  est  de  poser 

^,  =  a,, 

et,  pour  h  =  2,  3,  ...,  m  —  i , 

Xk=x*  -f-(a,—  a^)  «A, 

où  l'on  doit  seulement  choisir  les  constantes  a^,  jr^,  .  .  .,  .r*,_i  de 
telle  sorte  que,  pour 

aucune  des  quantités  af  ne  devienne  infinie  ou  indéterminée.  On 
obtient  ainsi 

^i  =  «i-  ^-  <y-i  «l  -1-  .  ■  .  +  a,„_,  <7';'-*, 

Dans  la  démonstration  du  théorème  précédent,  on  n'a  ])as  fait 
usage  de  l'équivalence  des  systèmes  absolument  intégrables  d'é- 
quations linéaires  aux  différentielles  totales  avec  les  systèmes  jaco- 
biens  d'équations  linéaires  aux  différentielles  partielles,  pour  le  but 
déterminé  de  tirer  l'intégration  de  ceux-ci  de  l'étude  des  premiers. 
Mais,  si  l'on  veut  s'aider  des  propriétés  connues  des  systèmes  jaco- 
biens,  on  peut  encore  se  convaincre,  par  une  autre  voie  plus  courte 
et  sans  aucun  calcul,  de  la  possibilité  de  ramener  le  système  abso- 
lument intégrable  (i)  au  système  d'équations  différentielles  ordi- 
naires (20).  Pour  ne  pas  interrompre  l'ordre  de  ces  recherches, 
je  renvoie  à  la  fin  de  ce  Mémoire  (§  VJI)  cette  seconde  démon- 

9- 


139.  BULLETIN   DES   SCIENCES 

stration  du  théorème  précédent,  qui  se  rattache  d'une  manière  en- 
core plus  intime  que  la  précédente  au  raisonnement  par  lequel 
M.  P.  du  Bois-Reymond  a  démontré  cette  réductibilité  pour  le  cas 
spécial  d'une  seule  équation  linéaire  aux  diflerentielles  totales. 


•    §  IV. 

Intégration  du  système  jacobicn  Af^{f)  =  o. 

En  vertu  du  paragraphe  précédent,  les  intégrales  complètes  des 
équations  dillercntielles  ordinaires  (aS),  exprimées  en  fonction  de 
«1  et  des  valeurs  initiales  constantes  de  x,,,,  ...,  a:„  pour  a^  =  o^-", 
sont  aussi  les  équations  intégrales  complètes  du  système  d'équations 
aux  dilFérentielles  totales  (i5)  qui  se  déduit  du  système  donné  (i) 
par  les  substitutions  (aS). 

Mais  les  intégrales  complètes  d'un  système  d'équations  différen- 
tielles ordinaires  du  premier  ordre  jouissent  de  la  propriété  d'être 
résolubles  à  la  fois  par  rapport,  soit  aux  variables  dépendantes, 
soit  aux  valeurs  initiales  de  ces  variables.  On  peut  utiliser,  d'après 
cela,  les  équations  intégrales  complètes  du  système  (aS),  pour  en 
tirer  d'abord  a?,„,  ...,  a\,,  et  ensuite  jc^^  ...,  o:^.  Soient 

(26)  Xk=  <])k{oc,,  Xj,  ...,«„,_,,  ^•,;„  ...,x^) 
et 

(27)  a:,:  c=  y^k{cc^,  cc^,  .  . .,  cCm->,  -Tm,  ...,x„) 

les  valeurs  ainsi  obtenues  pour  X;  et  x^. 

Les  équations  (2^)  doivent  être  identiquement  satisfaites  par 
les  substitutions  (26),  et,  par  conséquent,  les  expressions 

l  =  n 

à^k  ^    Y  àyh  dxx 
àuh       ZmÀ  àx^  ùoLh 

doivent  être  identiquement  nulles.  Mais  comme,  d'après  ce  qui 
précède,  ces  substitutions  satisfont  également  au  système  (i5), 
c'est-à-dire  aux  équations 

55;  =  '^' 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  i33 

les  expressions 

doivent  également  s'annuler,  comme  cela  résulte  d'ailleurs  directe- 
ment de  ce  fait,  que  les  expressions  ^-J'/ii^  doivent  devenir,  par 
les  substitutions  (26),  indépendantes  de  oci,  puisque,  d'après  nos 
suppositions,  ^\.{yjk)  =  o,  et  par  suite,  en  vertu  de  l'identité 

B.[B4/)]  =  B,[B,(/)], 
on  a  aussi  immédiatement 

mais  ces  expressions  s'annulent  quand  on  pose  ai  =  a*,  puis- 
qu'alors  jj  doit  se  réduire  à  a:^,  et  que,  de  plus,  chaque  b'j^  =  o 
pour  A  ^  I . 

Or  le  résultat  nul  de  la  substitution  des  valeurs  (26)  dans  les 
expressions  ^hix^^)  ne  peut  pas  être  changé  si,  à  la  place  dv  :■  x°.,  on 
remet  leurs  valeurs  {"^y)  ■>  ce  qui  détruit  l'eilet  de  lu  ■  tbstitu- 
tion  (^26).  Donc,  avant  cette  substitution,  on  doit  avoir  d.'  ;i  iden- 
tiquement 

Ba(7j.)  =  o, 
c'est-à-dire  que 

/  =  Z""   X^+i'    •  •  •  »   X" 

sont  les  solutions  du  système  jacobien  de  m  —  i  équations  linéaires 
aux  dillerentielles  partielles 


Mais  le  système   jacobien    provient,    comme  le   montre    la    for- 
mule (17),  du  système 

dx. 


^"<^)=3|^S"î-^  =  "' 


lorsque,  par  les  substitutions  (23),  on  introduit  comme  variables 
«1,  a,,  .  , .,  a,„_,  à  la  place  de  a\^  x^^  ...,  .r,„_i,  et  il  est  clair  que 
la  substitution  inverse  devra  i^éciproquement  transformer  le  sys- 
tème jacobien  dans  le  système  (17).  Les  solutions  J=  j(m:  Z"'+i'  •••' 


i34  BULLETIN   DES  SCIENCES 

;(„  du  premier  système,  dès  que  nous  y  mettons  pour  «i,  a^,  ..., 
a„_i  les  valeurs  résultant  des  substitutions  (23),  donnent  donc 
aussi  en  même  temps  les  solutions  du  second  système  jacobien, 
équivalent  au  système  donné  (i). 

De  là  résulte  la  méthode  suivante  pour  l'intégration  complète 
du  système  jacobien  donné  des  m  —  i  équations  linéaires  aux  dif- 
férentielles partielles 


28Î 


[Il  =1,  2,  .  .  . ,  m  —  i). 

On  exprimera,  au  moyen  de  m  —  i  subsliLutions,  choisies  arbi- 
trairement sous  les  restrictions  indiquées  au  paragraphe  précédent, 

(23)  XA=;r -t- (a. —  «')//•(  ^"  «j,    ■■.,oin. 

les  quantités 


<-m—i    , 


K=  ^  «î[/a+ («.-«: 


àcc. 


et 

A  =  /n  — 1 

au  mojen  de  a^^a^^  .  .  . ,  a,„_i,  x,„,  .  .  . ,  j:„,  et  l'on  jormera  avec 
les  premières  les  n  —  m  -[-  i  équations  différentielles  ordinaires 
du  premier  ordre 

OXm  I  ,  OXm+\    .  OXn  .  ^ 

ooci  doc,  oxf 

Lorsqu'on  aura  intégré  complètement  ces  équations  et  exprimé 
les  constantes  d' intégration  au  moyen  des  valeurs  initiales  x"„,  . . . , 
x"  des  variables  dépendantes  pour  ai  =  a°,  la  résolution  des 
équations  intégrales  ainsi  obtenues  par  rapport  à  ces  valeurs  ini- 
tiales donnera  n  —  m  H-  i  fonctions 

■^Â  =  X*(a,,  a,,  .  .  .,  a„,_,,  x„,   .  .  .,  x„], 

qui  seront  les  n  —  m  -+-  i  solutions  du  système  jacobien 


dxh      Zj      dx. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  i35 

et  qui,  par  l'élimination  de  a,,  y.„,  ....  ::z,„_,,  à  Vaide  des  équa- 
tions (aS),  nous  donneront  les  solutions  du  système  jacobien 
donné  (28). 

§  V. 

Pour  trouver  une  solution   du   système  jacobien  donné  (28),  il  suftit  de  connaître 
une  intégrale  quelconque  des  équations  différentielles  ordinaires  (aS). 

D'après  le  théorème  précédent,  la  détermination  de  toutes  les 
solutions  d'un  système  jacobien  de  la  forme  (28)  se  ramène  à  l'in- 
tégration complète  d'un  seul  système  de  n  —  m  -{-  i  équations 
diderentielles  ordinaires  du  premier  ordre.  Mais,  dans  la  plupart 
des  applications  des  systèmes  de  Jacobi  et  dans  les  plus  impor- 
tantes, par  exemple  dans  l'intégration  des  équations  aux  dilleren- 
tielles  partielles  du  premier  ordre  et  dans  le  problème  de  Pfaff,  il 
ne  s'agit  nullement  d'obtenir  la  solution  générale  des  systèmes  ja- 
cobiens  que  l'on  rencontre,  mais  il  suffit  toujours  de  trouver  une 
seule  solution  de  chacun  d'eux.  Dès  lors  il  est  de  la  plus  gi^ande 
importance  de  rechercher  si  l'on  ne  pourrait  pas  trouver,  sans  avoir 
besoin  d'intégrer  cotnplétement  le  système  (23),  une  solution  du 
système  jacobien  (28)  ou  (29}. 

Supposons  que  l'on  ait  une  intégrale  quelconque 

F  (a,,  «:,  .  . .,  am-\,  oc  m,  .  .  .,  Xn'j  =  const. 

des  équations  (2;)).  Les  solutions  complètes  de  ces  équations  diffé- 
rentielles, exprimées  au  moyen  de  «i  et  des  valeurs  initiales  de 
œ,„^  ...,  x„  pour  a,  =s:  a*,  satisfont  alors  à  l'équation 

Or,  d'après  le  §  III,  ces  solutions,  quand  on  y  considère  a:",,  ...,  x^ 
<;omme  indépendants  de  a.2,  ...,  a,„_i,  satisfont  aussi  aux  équations 
aux  différentielles  totales  (i5)  ou  aux  éqtialions 

(3i)  '^  =  01 

Elles  doivent,  par  conséquent,  aussi  satisfaire  identiquement  aux 
équations 


BWU^  =  —  +  V^'— ^o 


A  :::::  m 


]36  BULLETIN   DES   SCIENCES 

que  l'on  obtient  par  la  différentiatiou  de  l'équation  U  =:  o  par  rap- 
port à  a^,  en  ayant  égard  aux  relations  (3i)  (^).  La  forme  de  l'équa- 
tion U  =  o  est  ici  entièrement  arbitraire.  Il  en  est  absolument  de 
même  pour  toute  équation  V  =^  o,  déduite  de  l'équation  ^3o)  par 
des  opérations  algébriques  quelconques. 

Des  m  —  I  équations  (32),  la  première  est  toujours  identique, 
ou,  dans  le  cas  où  cette  équation  n'a  pas  été  formée  directement 
avec  l'équation  (3o),  mais  avec  une  autre  équation  quelconque  équi- 
valente à  (3o),  elle  est  du  moins  une  simple  conséquence  algé- 
brique de  l'équation  U  =  o.  Quelquefois  aussi  une  partie  des 
autres  équations  peut  être  identique  ou  être  une  conséquence  de 
l'équation  U  =  o.  Mais  toutes  celles  des  équations  (32)  qui  ne 
possèdent  pas  cette  propriété  sont  de  nouvelles  intégrales  du  sys- 
tème (ajî).  xlvec  chacune  de  ces  nouvelles  intégrales  on  pourra 
maintenant  procéder  tout  comme  avec  l'équation  U  ^  o,  et  l'on 
reconnaît  ainsi  la  possibilité  de  déduire  d'une  seule  intégrale  des 
équations  différentielles  ordinaires  (20),  par  la  simple  différen- 
tiatiou, toute  une  série  de  nouvelles  équations  intégrales,  qui  ap- 
partiennent toutes  au  système  d'équations  intégrales  complètes  de 
ces  équations  dillérentielles,  au  moyen  de  quoi  les  variables  dépen- 
dantes se  déterminent  en  fonction  de  a^  et  des  valeurs  initiales  cor- 
respondantes à  ai  =  aj. 

Si  l'on  ajoute  à  ce  qui  vient  d'être  dit  la  remarque  [que  l'on  eût 
déjà  pu  utiliser  dans  le  paragraphe  précédent  pour  montrer  que 
les  expressions  ^h{'fS)  obtenues  dans  ce  paragraphe  doivent  être 
nulles  identiquement],  que  des  équations  qui  appartiennent  à  un 

(')  On  peut  aussi  démontrer  cela  directement.  Par  hypothèse,  on  a 

B.(F)  =  o, 

et  par  suite 

B.  (L,  =  o, 
et.  à  cause  de  la  relation 

b.lb,(/)]  =  b,[b.c/)], 

on  a  aussi 

B.[B,CU)]  =  o. 

La    valeur   que    prend  B^(U)  pour  les    solutions   complètes  des  équations  différen- 
tielles (25)  est  donc  indépendante  de  a,.  Mais  cette  valeur  s'évanouit  pour  a,  ^  a", 

puisqu'on  a  alors  -ï',,,  =  •i,",, ,  ...,  •*'„  =  .r  ji  ;  il  en  résulte  que,  d'après  (3o), -^  =^0.  et 

qu'en  même  temps  chacune  des  quantités  b',  s'évanouit. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  t37 

tel  système  d'équations  intégrales  complètes,  jamais  aucune  ne  peut 
être  complètement  indépendante  des  valeurs  initiales  des  variables 
dépendantes,  ou  que,  si  une  tulle  équation  se  présente,  elle  doit 
être  nécessairement  identique,  on  est  conduit  à  la  marche  sui- 
vante pour  parvenir  de  l'intégrale  dojinée  ¥  =^  coust.  ou  \J:^o 
des  équations  (  aS)  à  une  solution  du  système  jacobien  (29). 

En  résolvant  l'intégrale  11  =  0  relativement  à  une  quelconque 
des  valeurs  initiales  des  variables  dépendantes  qu'elle  contient,  par 
exemple,  relativement  à  x^„,  ramenons  cette  équation  à  la  forme 

(33)  Xl=\},n[auOC2,    .  .  .  ,    0C„,-„   a:,,,,    .  .  .  ,  Xn,  Xfn+U    .--y^n], 

et  formons  ainsi  les  ni  —  i  équations 

/,  =  rt 
lor\  t>      TT     ^  ^^U„  V    jl'à^m 

(34)  "'■■'"-.=  551  + 2 '''âT-,=''' 

dont  la  première  est  identique.  Aucune  de  ces  équations  ne  peut 
être  une  simple  conséquence  algébrique  de  l'équation  (33),  puis- 
que x^„  n'y  entre  pas.  Si  elles  sont,  comme  la  première,  toutes 
identiques  par  elles-mêmes,  la  valeur  U,„  de  Ji:°„  tii'ée  de  U  =:  o 
est  alors  une  solution  commune  des  m  —  i  équations  linéaires  aux 
diitérentielles  partielles  (29).  S'il  n'en  est  pas  ainsi,  on  devra 
toujours  pouvoir  encore  tirer  des  équations  (34)  une  partie  des 
autres  valeurs  initiales  x",^,,  . . . ,  x°,  puisque,  d'après  ce  qui  pré- 
cède, il  est  impossible  d'éliminer  complètement  toutes  ces  valeurs 
initiales.  Admettons  que  nous  puissions  déterminer  a  "„^i,  . . . ,  a°„^/,_, 
au  moyen  des  équations  (34);  nous  pourrons  opérer  maintenant 
avec  chacune  des  valeurs  ainsi  obtenues  : 

■^w+l— -   *J;/!+l^^ii     •   •   •>    ^■m—\y    X,n^    •  •   -j  X„,  X/,i^/^,    •   •   •,   X,,], 
.••.•,«• ■ «...., 

comme  on  a  opéré  avec  l'équation  (33),  et  nous  parviendrons  ainsi 
à  obtenir  des  équations  qui  ne  pourront  être  de  simples  consé- 
quences algébriques  des  précédentes,  puisqu'elles  ne  contiendront 
pas  les  quantités 

-r"  -y"      , 

•^  lin    •  •  "  >  '*'  m+li — 1> 

et  qui,  au  contraire,  seront  identiques,"  par  elles-mêmes,  ou  qui 


i38  BULLETIN   DES  SCIENCES 

serviront  à  leur  tour  à  déterminer  une  partie  des  valeurs  initiales 
restantes.  De  cette  manière,  si  l'on  n'est  pas  déjà  parvenu  à  une 
solution  commune  des  m  —  i  équations  (29),  on  devra  nécessaire- 
ment finir  par  arriver  à  exprimer,  au  moyen  des  seules  quantités 
aj,  a,,  ...,  a„,_i,  a:,„,  ...,  jr„,  toutes  les  valeurs  initiales  des  variables 
dépendantes  contenues  dans  l'intégrale  donnée  U=:  o.  Si  l'on  forme 
maintenant,  avec  une  quelconque  de  ces  expressions,  les  m  —  i 
équations  ^^[f)  =  o,  celles-ci  ne  contiendront  aucune  des  valeurs 
initiales,  et  devront,  par  conséquent,  être  identiques  par  elles- 
mêmes.  Chacune  de  ces  expressions  est  ainsi  (ce  qui  résulte  d'ail- 
leurs du  paragraphe  précédent)  une  solution  du  système  jaco- 
bien  (29),  et  par  suite  aussi,  lorsqu'on  aura  remis  pour  2<i,  ^a,  . . . , 
y-m-i  leurs  valeurs  tirées  des  substitutions  (23),  une  solution  du 
système  jacobien  (28). 

^insi,  pour  troux^er  une  solution  du  sjstèuie  jacobien  de 
m  —  I  équations  linéaires  aux  différentielles  partielles  contenant 
n  'variables  indépendantes,  il  nest  besoin  que  de  connaître  une 
intégrale  quelconque  des  équations  différentielles  ordinaires  (23). 

Les  meilleures  méthodes  (')  connues  exigeaient,  pour  arriver  au 
même  résultat,  la  connaissance  d'une  intégrale  de  chacun  de 
ni  —  I  systèmes,  dont  le  premier  comprenait  îi  —  ni  -\-  i  équations 
diirérentielles  ordinaires  du  premier  ordre,  et  les  autres  autant  ou 
un  moindre  nombre  de  ces  équations. 


M. 

L'iDtégratiou  des  équations  aux  différentielles  partielles  du  premier  ordre 
et  le  problème  de  Pfaff. 

On  sait  que  Jacobi  a  ramené  l'intégration  des  équations  aux 
diiîérentielles  partielles  du  premier  ordre  au  problème  de  la  déter- 
mination successive  d'une  solution  de  chaque  système  d'une  suite 
de  systèmes  jacobiens  d'équations  linéaires  aux  diiîérentielles  par- 
tielles delà  forme  (28).  Si,  dans  l'équation  aux  différentielles  par- 
tielles donnée,  que  l'on  peut  supposer  ne  pas  contenir  la  fonction 
inconnue  elle-même,  il  y  a  n   variables   indépendantes,  ces  sys- 

(')   t'oir  Clebscii,  Journal  de  Crclle,  l.  65,  p.  261. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  iSg 

tûmes  jacobiens  con tiendront  alors  respectivement 

I,  2,  .  .  . ,  m  —  I ,  .  .  . ,  n  —  I 
équations  linéaires  aux  différentielles  partielles,  avec 

in  —  1 ,  111  —  2,  .  .  . ,  2 n  —  /?î  —  I ,  .  .  . ,  n  H-  I 

variables  indépendantes. 

D'après  la  méthode  exposée  dans  le  paragraphe  précédent,  on 
sait  que,  pour  obtenir  la  solution  complète  de  l'équation  donnée, 
on  n'a  besoin  que  de  connaître  une  seule  intégrale  de  chacun 
des  systèmes  de 

i[n  —  i),  i[n  —  i),  i[n  —  m-4-i),  ....  i 

équations  différentielles  ordinaires  du  premier  ordre,  tandis  que, 
anciennement  (^),  on  avait  besoin  d'une  intégrale  pour  un  système 
de  2  (/z  —  i)  équations  différentielles  ordinaires  et  pour  deux  sys- 
tèmes de 

2 ( Ai  —  2 ) ,  .  .  . ,  i[n  —  tn-r-i],   ■  •  '  y  2 

équations  différentielles  ordinaires,  et  que,  dans  les  cas  défavora- 
bles, ce  nombre  d'intégrations  pouvait  n'être  pas  encore  suffisant. 

Quand  on  clioisit  la  forme  la  plus  simple  des  substitutions  (23), 
l'intégration  s'effectue  de  la  manière  suivante  : 

En  général,  le  {m  —  ijième  système  jacobien  (  ^  )  est  de  la  forme 

V.  —  m 

h^  i,  2,. . . ,  m  —  I, 

/^i,  /^2,  ...,  /?,„_!  étant  des  fonctions  de  q^^  (/,,  ...,  <y„,  />,„,  ...,  p^  dé- 
terminées au  moyen  du  système  jacobien  précédent ,  et  pour 
lesquelles  les  expressions 

A.[A,(/)]-A,-[A,,:/)] 
sont  identiquement  nulles. 


(')   Voir  Clebsch,  Journal  de  CrcUe,  t.  65,  p.  265. 

(')  Foir  ikCOM,  Forlesungen  iiber  Dynamik,  p.  292,01  Journal  de  Crcllc,  t.  GO,  p.  iJ- 


i4o  BULLETIN  DES  SCIENCES 

Si  l'on  pose  maintenant 

(36)  </,  —  «,,     q,=q]-h{x,—  x'',)x„     ...,     (/,„_, =  </,»_i^ 'a,— aj;  5<,„_,, 

a°,  (/",  . . .,  <y°,_i  étant  des  constantes  choisies  arbitrairement,  sous 
la  condition  que  les  fonctions  /^i,  /7,,  ...,  /^._i  conservent  des 
valeurs  finies  et  déterminées  pour 

q>=x%  q.=  q\,   ...,  q„,_,=  ql_u 

et  qu'on  élimine  par  ce  moyen  c/,,  yj,  ...,  q„^_^  des  expressions 

I  cv/=  icci  —  a.1   Pi,     f  >>  I, 
on  translorme  ainsi  le  système  jacobien  (35)  dans  le  suivant  : 


38)  B,.(/)=  -^  +'y  1'^  ^  -  ^^^  ^\ 


o. 


On  peut,  en  se  servant  des  explications  données  dans  le  paragraphe 
précédent,  trouver  une  solution  de  ce  système,  dès  que  l'on  con- 
naîtra une  intégrale  du  système  de  2[ji  —  m  -+- 1)  équations  difté- 
rentielles  ordinaires 

I3q]  dq\_àa\^     ^'^  _  ^. 

^  dxi  ~  dpx  '      dx,  "  dqx  ' 

l=z  m,     m  -f- 1,      .  . .,     n, 
et  il  suffit  dans  cette  solution  de  poser 

__q2—ql  _  qm-t  —  qm-i 


=  q^,     ce,: 


q^  —  cc:  q<—< 


pour  en  déduire  une  solution  du  système  donné  (35). 

Par  une  méthode  tout  à  fait  analogue  à  celle  qu'on  a  employée 
pour  l'intégration  des  équations  aux  différentielles  partielles  du 
premier  ordre,  on  peut  aussi,  dans  le  problème  de  Pfaff,  c'est-à-dire 
dans  le  problème  de  l'intégration  de  l'équation  différentielle  li- 
néaire donnée 

Xi  dx^  -h  y  2  dxi  -h. .  .-h  '/,„  dx,„  =  o, 
réduire,  par  le  procédé  indiqué,   le   nombre  des  intégrations  né- 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  141 

cessaires  presque  de  moitié.  On  reconnaît,  en  effet,  sans  difficulté, 
en  examinant  la  métliode  que  Clebscli  a  donnée  pour  la  résolution 
de  ce  problème  (*),  que  celui-ci  peut  se  ramener  à  la  détermination 
d'une  solution  de  chacun  de  n  systèmes  jacobiens  de  la  forme  (28), 
composés  respectivement  de  i,  2,  ...,  7^  équations  aux  différen-- 
tielles  partielles  h.  in  variables  indépendantes  chacune.  En  vertu 
de  ce  qui  précède,  la  détermination  d'une  solution  du  i'*^™''  de  ces 
systèmes  ne  dépend  que  du  calcul  d'une  intégrale  de  iji  — i  équa- 
tions différentielles  ordinaires  du  premier  ordre.  Mais  ce  i'^™^  sys- 
tème, que  l'on  ne  peut  former  qu'après  avoir  trouvé  une  solution 
de  chacun  des  précédents,  possède  lui-même,  par  suite  de  la  ma- 
nière dont  il  résulte  de  ceux-ci,  i  —  i  solutions  connues.  Aucune 
de  ces  solutions  n'est  celle  que  l'on  emploie  réellement  (celle-ci 
devant  être  indépendante  de  celles-là)^  mais  chacune  d'elles,  ex- 
primée au  moyen  des  nouvelles  variables  a  et  égalée  à  une  con- 
stante, nous  fournit  une  intégrale  de  ces  in  —  i  équations  différen- 
tielles ordinaires.  On  connaît  donc  d'avance  i  —  i  intégrales  de 
ces  équations,  et  l'on  peut  par  leur  moyen  ramener  les  2«  —  i  équa- 
tions différentielles  à 

2/i  —  /  —  [i  —  i]=iin  —  2i+i. 

La  détermination  d'une  solution  utile  du  i*^""^  systèzne  jacobicn 
n'exige  par  conséquent  que  la  connaissance  d'une  intégrale  de 
m  —  2i -+-  I  équations  différentielles  ordinaires  du  premier  ordre. 
Ainsi  : 

Pour  la  solution  complète  du  problème  de  Pfaff,   il  suffît  de 
connaître  une  intégrale  de  chacun  des  systèmes  de 

171  —  \,  m  —  2>,  m  —  5,    .  . . ,  i , 
équations  différentielles  ordinaires  du  premier  ordie. 

§  VIL 

Autre  démonstration  du  théorème  du  §  III. 

Dans  l'hypothèse  où  l'on  a  les  identités 

(4o)  -  A,y,)-Ak{a',)  =  o, 

(')  Journal  de  Ci  elle,  t.  65,  p.  ;>(îo. 


i42  BULLETIN   DES  SCIENCES 

les  m —  1  cqualioiis  linéaires  aux  dilFércnlielles  partielles 

A-zr  ni 

possèdent,  comme  Clebscli  l'a  remarqué  (^),  Ji —  m-\-  i  solutions 
indépendantes  entre  elles,  que  nous  désignerons  par 

U.U.    ...,fn. 

Puisque,  en  posant 
on  a 

k=zn 

ùô       "S^  K   I  f  \  ^^9  ^9 


^'tf)=^-i;^''/"i 


Ofk       Oxx 

on  voit  que  ces  solutions  sont  indépendantes  entre  elles  par  rap- 
Si  l'on  pose  donc 

on  devra  pouvoir,  au  moyen  de  ces  équations,  déterminer  x,,,, 
Xm+n  •••,  ^n  Cil  lonction  des  variables  x\^  x,,  ...,  x,„_i  et  des  quan- 
tités C,„,  C,„^i ,  •  •  • ,  c„. 

Si  l'on  considère  ces  dernières  quantités  comme  des  constantes 
arbitraires,  les  valeurs  de  x,„,  . . . ,  jc„  tirées  des  équations  (42)  sa- 
tisferont aux  71  —  m  -\-  1  équations 

't~  —  in  \  A  r=  1  / 

que  l'on  obtient  par  la  diiïëreutiation  complète  des  équations  (42) 
en  ayant  égard  aux  identités  A^  [fk]  =  o.  D'ailleurs  le  déterminant 
de  ces  équations  : 

U  OC  n\    OjOjji_^\  O  oc  ji 


S- 


(*)  Voir  notamment  Journal  de  Crelle,  t.  61,  p.  i53,  et  t.  65,  p.  266. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  143 

lie  s'annulant  pas  de  lui-même,  et  ne  pouvant  conséquemment  de- 
venir identiquement  nul  par  la  substitution  de  ces  valeurs,  il  s'en- 
suit que  ces  valeurs  doivent  aussi  satisfaire  aux  7i  —  m -h  i  équa- 
tions linéaires  aux  diiFérenti elles  totales 


A  =  //;  —  ! 


(43)  dxx=     \     aUlxu. 


h  -\ 


Mais,  si  les  identités  (4o)  ont  lieu,  il  existera  toujours  n  —  m-\-  i 
fonctions  de  Xj,  jTj,  .  .  . ,  x,„_i  et  de  n  —  m  -h  i  constantes  arbi- 
traires r,„,  r„_i,  ...,  c„  (fonctions  indépendantes  entre  elles  par 
rapport  à  cescons  tantes),  lesquelles,  mises  pour  a:,,,,  .r,„^, ,  .  .  . ,  x,,-, 
satisferont  identiquement  aux  équations  (43). 
Représentons  les  solutions  du  système  (43)  par 

(44)  :rx=9).(x,,  Xi,   .  .  .,  .r„,_,,  6-„,,  .  .  .,  6'„)f 

et  désignons  par  x",  x',  . .  .  ,  x^  des  constantes  indéterminées 5  les 
n  —  m  -h  I  équations 

X\  =;  Cpx  (  .T  ,  ,  ^  j  ,     .  .   .  ,    X ,„_  1 ,    Cmy    •  •  •  )   <^';i  j 

pourront  toujours  être  résolues  par  rapport  à  c,„,  ...,c„.  Par  la 
substitution  de  ces  valeurs,  les  solutions  (44)  piendront  la  forme 

(  4^  j  "^^  ~~    T '■  (  "^^l»    ■^''     •  •  '  t  Xm~\  »    X  ^  ,    TC  ^,    •  •  •  )    Xfi  j  y 

la  fonction  ^^a  devant,  en  vertu  de  son  origine,  se  réduire  à  x\  pour 

vC- 1 -^  1  >         >*2  ■ — •  '*  2  >     •  •  •  >         "^n'  —  '  •*;« — 1  • 

En  introduisant  maintenant  à  la  place  de  ^1,0:2,  ...,x„_i  les 
nouvelles  variables  aj,  ci.^^  . . .,  a,„_i,  au  moyen  des  m  —  i  équations 

(46)  Xh=-xl-^-[a.^—  x\)fu[a,,  a„  .  .  . ,  a™-,), 

ce  qui  donne 

1     yi  l  '^1 J  '^Jj    •  •  •  >  -^m— 1  >  -^  I  >  '^  2  '    •  *  •  '  ■^n  j 

^    '^'  —  ■^•fo'     o'  '/         rtr"    T*    r"  x") 

on  obtiendra,  en  vertu  de  (45),  les  solutions 


i44  BULLETIN  DES  SCIENCES 

du  système  d'équations  linéaires  aux  diiïérenlicllcs   tol;iles  entre 

o-^,  ...,a-„ct  ai,  5:2,  ...,  a,„_i, 

(49)  flx„=z.    \     lK(h.i,, 

dans  lequel  le  système  (43)  se  change  par  la  substitution  (4^)- 
D'après  cela,  les  équations  (48)  satisfont  aussi  en  particulier  aux 
n  —  m-i-i  équations  difîérentielles  ordinaires 

(50)  ^-/>.. 

Si  l'on  a  choisi  la  constante  a*  de  telle  sorte  qu'aucune  des 
m  —  I  fonctions  /^  ne  devienne  infinie  ou  indéterminée  pour 
«j  :==  a° ,  chacune  des  quantités  Xk  se  réduira  à  x\  pour  aj  =  a°,  et 
par  suite,  d'après  {47) •>  ou  aura  aussi 

Ainsi  les  équations  (48)  sont  précisément  les  solutions  des  équa- 
tions dillerentielles  ordinaires  (5o)  qui  se  réduisent,  pour  aj  ^=  a°, 
aux  valeurs  des  variables  dépendantes  x;.  qui  correspondent  à  la 
valeur  initiale  a°  de  «i. 

Réciproquement,  il  doit  être  toujours  possible  de  déterminer 
les  constantes  d'intégration  d'un  système  de  solutions  complètes 
des  n  —  m -\- i  équations  différentielles  ordinaires  (5o),  de  telle 
sorte  que,  pour  «i  =  a",  ces  solutions  prennent  les  valeurs  encore 
arbitraires  x",,  x'l,_^^  ■•■t^ni  et  les  solutions  ainsi  obtenues  devront, 
si  l'on  y  considère  ces  valeurs  initiales  comme  indépendantes  de 
ai,  a?,  ...,  a,„_i,  satisfaire  en  même  temps  aux  équations  aux  diffé- 
rentielles totales  (49)1  et  par  suite,  lorsqu'on  y  a  remis  pour  a,, 
^2,  ...,  a,„_i  leurs  valeurs  tirées  des  substitutions  (46),  elles  devront 
aussi  satisfaire  aux  équations  aux  différentielles  totales  (4^). 

Leipzig,  février  1872. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  t45 


REVUE   BIBLIOGRAPHIQUE. 

RUBINI  (R.).  —  Elementi  di  Calcolo  infinitésimale.  Seconda  edizione  rive- 
duta  ed  aumenlata.  —  Napoli,  1 874-1 876;  2  vol.  grand  in-8,  a88-365  p. 
Pris  :  12  lires. 

Nous  aunouçons  avec  plaisir  la  seconde  édition  de  cet  Ouvrage, 
dont  le  succès  a  répondu  aux  soins  donnés  déjà  par  l'auteur  à  la 
première  édition,  et  ne  fera  que  grandir  par  suite  des  nouveaux 
efforts  qu'il  a  faits  pour  y  apporter  encore  de  nombreux  perfec- 
tionnements. 

On  reconnaît  dans  le  Livre  de  M.  Rubini  l'œuvre  d'un  professeur 
expérimenté,  qui  sait  appeler  l'attention  du  lecteur  sur  les  points 
importants  et  délicats,  en  introduisant  dans  le  texte  des  remarques 
et  des  rapprocliements  très-utiles  pour  aider  l'intelligence  et  Ja 
mémoire,  et  que  l'on  ne  rencontre  ordinairement  que  dans  l'ensei- 
gnement oral. 

Parmi  les  additions  qui  distinguent  la  nouvelle  édition,  nous 
citerons  des  recueils  d'énoncés  de  problèmes  relatifs  aux  diverses 
parties  de  l'Ouvrage,  et  qui  rendront  de  grands  services,  tant  aux 
personnes  étudiant  sevdes  qu'au  professeur,  dont  la  tàclie  sera  ainsi 
facilitée. 

Le  premier  Volume,  consacré  au  Calcul  différentiel,  se  divise  en 
deux  Livres  : 

Le  Livre  I  [algorithme  du  Calcul  différentiel)  comprend  trois 
Chapitres. 

Chapitre  L  —  Objet  du  Calcul  différentiel. —  Dérivées  et  diffé- 
rentielles des  fonctions  d'une  ou  de  plusieurs  'variables. 

La  question  difficile  de  l'existence  de  la  dérivée  et  des  consé- 
quences immédiates  de  cette  liypotlièse,pour  l'établissement  des 
premiers  principes  fondamentaux  du  Calcul  infinitésimal,  n'est 
peut-être  pas  traitée  ici  avec  toute  la  rigueur  que  l'on  exige  main- 
tenant, et  dont  on  trouve  un  modèle  dans  le  Traité  de  Calcul diffé- 
rentiel  et  de  Calcul  intégral  de  M.  Serret. 

Chapitre  IL  —  Dérivées  et  dijfére/itielles  des  divers  ordres 
d' une  fonction  d'une  ou  de  plusieurs  'variables. 

Chapitre  IIL  —  Du  changement  de  variables .  —  De  V élindna- 

hull.  des  Sciences  mathéni.  et  astron.,  t.  XI,  (Octobre  1876.)  îO 


i46  BULLETIN  DES  SCIENCES 

tion  des  constantes  et  des  Jonctions.  —  Des  Jonctions  imaginaires. 
—  Déterminants  Jonctionnels . 

La  question  de  l'élimination  des  constantes  et  des  fonctions  arbi- 
traires nous  aurait  paru  mieux  à  sa  place  dans  la  théorie  des  équa- 
tions diirérentielles  et  aux  dérivées  partielles,  dont  elle  sert  à  faire 
comprendre  la  formation. 

A  la  dénomination  de  Jonctions  imaginaires  nous  aurions  pré- 
féré celle  àe  Jonctions  complexes,  plus  en  harmonie  avec  les  idées 
actuelles  sur  ces  sortes  de  quantités. 

Le  Livre  II  a  pour  titre  :  applications  du  Calcul  différentiel,  et 
contient  les  Chapitres  suivants  : 

Chapitre  I.  —  Formules  pour  le  développement  en  séries.  — 
Des  expressions  qui  se  présentent  sous  forme  indéterminée.  —  Fa- 
leurs  maxima  et  minima  d' une  Jonction  d'une  ou  de  plusieurs 
variables. 

Chapitre  IL — Applications  du  Calcul  dijférentiel  aux  courbes 
planes. 

Chapitre  III.  —  Applications  du  Calcul  dijférentiel  aux  sur- 
faces. 

Chapitre  I\  . —  Application  du  Calcul  différentiel  aux  courbes 
dans  l'espace. 

Chapitre  '\  . —  Autres  applications  aux  surjaces. 

Questions  à  résoudre  comme  exercices. 

Le  second  Volume  traite  du  Calcul  intégral,  et  se  compose  de 
trois  Livres. 

Le  Livre  I  {Intégration  générale  des  Jonctions  d'une  ou  de 
plusieurs  variables)  se  divise  en  cinq  Chapitres,  précédés  de  Déji- 
nitions  et  principes  généraux. 

Chapitre  I.  —  Intégration  des  fonctions  algébriques  ration- 
nelles, de  certaines  JoJictions  irrationnelles  et  des  Jonctions  expo- 
nentielles, logarithnnques,  trigonométriques  et  circulaires . 

Chapitre  IL  —  Intégrales  dé Juùés. —  Dijjérentiation  et  inté- 
gration sous  le  sigjie  intégrale.  —  Intégrales  multiples. 

Chapitre  III. — Intégrales  eulériennes .  —  Intégration  par  séries 
ordonnées  suivant  les  sinus  ou  les  cosinus  d'arcs  multiples . 

L'auteur  donne  un  aperçu  des  formules  de  Fourier,  dont  il  attri- 
bue, comme  la  plupart  des  écrivains,  la  première  idée  à  Lagrange. 
P  oir  à  ce  sujet  une  rectification  de  Riemann  [Bulletin ,  t.  ^  ,  p.  2^7). 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  147 

Chapitre  IV.—  ^application  des  théories  précédentes  à  la  recti- 
fication des  courbes,  à  la  quadrature  des  surfaces  et  à  la  cubature 
des  solides. 

Chapitre  V.  —  Intégrales  multiples.  —  Intégration  des  fonctions 
de  plusieurs  variables. 

Le  Livre  II  traite  De  l'intégration  des  écpiatioiis  différentielles. 

Chapitre  I.  —  Intégration  des  équations  différentielles  du  pre- 
mier ordre  entre  deux  'variables,  et  des  équations  aux  dijféren- 
tielles  totales  entre  trois  variables  ou  plus. 

Chapitre  II.  —  De  l'intégration  des  équations  différentielles 
d' ordre  supérieur  entre  deux  variables. 

Dans  ce  Chapitre,  l'auteur  a  remis  en  évidence  l'élégante  mé- 
thode de  Brunacci  pour  l'intégration  des  équations  linéaires  à  coef- 
ficients constants  (*). 

Chapitre  III.  —  Intégration  des  équations  au  moyen  des  séries 
ou  des  intégrales  définies.  —  application  de  l'intégration  des 
équations  à  la  sommation  des  séries  ou  au  calcul  des  intégrales  dé- 
finies.—  Solutions  ou  intégrales  singulières  des  équations  d'ordre 
supérieur  au  premier. 

Chapitre  I\  . —  Intégration  des  équations  simultanées. 

Chapitre  V. —  Intégration  des  équations  aux  dérivées  partielles . 

Le  Livre  III  a  pour  objet  le  calcul  des  'variations,  le  calcul  di- 
rect et  le  calcul  inverse  des  différejices  fnies,  et  comprend  trois 
Chapitres  correspondant  à  ces  trois  théories.  J.   H. 


STUDNICKA  (D'  F. -J.).  —  Zâkladové  nvukv  g  cisLEic;  pro  milovniky  po- 
clâfstvi  vubec  a  studujici  zvlâst'.  Knihn  I  :  0  vlastnostech  clsel  prostych  a 
jich  upotrebeni.  S  dîevorytinami.  —  V  Praze,  tiskem  dra.  Edv.  Grégra.  Nâ- 
kladem  jednoty  ceskych  malhematikù.  1873  (^). 

La  plupart  des  Ouvrages  qui  traitent  de  la  théorie  des  nombres 
s'adressent  aux  personnes  déjà  familières  avec  les  méthodes  d'ana- 

(')  Brunacci,  Calcolo  intégrale  délie  equazioni  luieari,  Fireiize,   1798;  p.  8G. 

(')  Studmcka  (F.-J.),  Eléments  de  la  Théorie  des  nombres;  pour  les  amateurs  de 
l'Arithmétique,  et  en  particulier  pour  les  étudiants.  Livre  I  :  Sur  les  propriétés  des 
nombres  premiers  et  leur  application.  ,\vec  figures  sur  bois.  —  Prague,  imprimerie 
du  Dr  Ed.  Grégr.  Aux  frais  de  la  Société  Mathématique  de  Bohême.  —  In-8°,  i54  p. 

10. 


i48  BULLETIN   DES  SCIENCES 

lyse,  et  leur  lecture  présente  de  sérieuses  difficultés  à  ceux  qui 
ne  connaissent  que  les  premiers  éléments  d'Arithmétique  et  d'Al- 
gèbre. ÎM.  Studnicka  a  voulu  faire  un  Livre  accessible  à  un  public 
moins  savant,  tout  eu  conservant  aux  tiiéories  leur  rigueur  et  leur 
forme  complète,  et  nous  croyons  pouvoir  dire  qu'il  y  a  réussi,  dans 
la  partie  publiée  que  nous  avons  sous  les  yeux.  Pour  cela,  il  lui  a 
suffi  de  reprendre  les  théories  d'un  peu  plus  haut  que  ses  prédé- 
cesseurs, de  ne  pas  omettre  les  explications  nécessaires  aux 
commençants,  et  de  multiplier  les  exemples  et  les  applications. 

L'Ouvrage  commence  par  un  aperçu  de  quelques  pages  «  sur  l'o- 
rigine et  le  développement  de  la  Théorie  des  nombres  »,  que  l'au- 
teur divise  en  deux  époques  :  I,  de  Pythagore  à  Fermât;  II,  de  Fer- 
mat  jusqu'à  nos  jours. 

Ulntj-oduction,  qui  vient  ensuite,  comprend  les  paragraphes 
suivants  :  1.  Sur  les  nombres  en  général.  2.  Sur  les  sj'^stèmes  de 
numération.  3.  Sur  les  opérations  arithmétiques.  ^Notions  sur  les 
nombres  complexes  a-^b  \j —  i . 

Livre  I.  —  Sur  les  propriétés  des  nombres  premiers  et  leur 
application. 

Sectiojv  I.  Propriétés  des  suites  de  nombres. —  4.  Partage  de  la 
série  naturelle  des  nombres.  Diverses  formes  2 72 -h/',  3 72 4- /',...  . 
5.  Nombres  figurés  en  général.  Triangle  de  Pascal.  6.  Nombres 
polygones  et  multilatères.  7.  Nombres  polyèdres. 

Section  II.  Divisibilité  des  nombres.  —^.  Sur  les  relations 
mutuelles  de  deux  nombres  en  général.  9.  Caractères  de  divisi- 
bilité. 10.  Propriétés  des  diviseurs.  11.  Des  nombres  premiers 
entre  eux. 

Section  III.  Des  résidus  du  premier  degré.  —  12.  Des  résidus 
en  général.  13.  Théorème  de  Fermât.  14.  Théorème  de  Wilson  et 
sa  liaison  avec  le  théorème  de  Fermât.  15.  Sur  la  congruence  des 
nombres. 

Section  IV.  Résolution  des  équations  indéterminées  du  premier 
degré. —  16.  Sur  la  nature  de  ce  problème.  17.  Résolution  des 
équations  indéterminées  dans  des  cas  particuliers.  18.  Résolution 
au  moyen  du  théorème  de  Fermât.  19.  Résolution  au  moyen  des 
résidus.  20.  Résolution  au  moyen  des  valeurs  approchées  des  frac- 
tions continues. 

Section  Y.  Résolution  des  congruences.  — 21,  Résolution  des 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  149 

congrueiices  à  une  seule  inconnue.  22.  Eésolution  des  congruences 
par  la  décomposition  du  module.  23.  Ptésolulion  d'un  système  de 
congruences  simples.  2i.  Résolution  d'un  système  de  congruences 
composées. 

Table  des  nombres  premiers  entre  i  et  10 000.  J.  H. 


REVUE  DES  PUBLICATIONS  PÉRIODIQUES. 

MONTHLY    NOTICES  of  the   Royal   Astroxomical  Society  of  Lo.ndox. 
T.  XXXVI  ;  février  i  S76. 

RAPPORTS  ANNUELS 

ADRESSÉS  AU  CONSEIL   DE  LA  SOCIÉTÉ  ROYALE  ASTUONOMIOLE,  PAR  LES  DIRECTEURS 
DES   DIFFÉRENTS   OBSERVATOIRES   DE    LA   GRANDE-BRETAGNE  ('). 

I.  —  Observatoire  Royal  de  Greenwich. 

En  dehors  de  ses  travaux  ordinaires  et  pour  ainsi  dire  ioiidamcn- 
taux,  observations  de  la  Lune  et  formation  de  Catalogues  d'étoiles, 
l'Observatoire  royal  de  Greenwich  a  terminé  l'installation  de  sou 
service  d'Astronomie  physique.  Pendant  toute  l'année,  le  grand 
équatorial  et  celui  du  Sheepshanks  ont  été  consacrés  à  l'observation 
des  phénomènes  des  satellites  de  Jupiter  et  surtout  à  l'étude  spec- 
troscopic[ue  continue  du  Soleil  et  des  principales  étoiles. 

La  mesure  du  déplacement  des  raies  dans  les  spectres  des  étoiles 
donne  immédiatement,  on  le  sait,  la  valeur  et  la  direction  de  leur 
mouvement  propre;  mais,  jusqu'ici,  la  Science  ne  possède  qu'un 
petit  nombre  de  déterminations,  faites  presque  toutes  par  deux 
observateurs,  d'ailleurs  fort  distingués,  M.  Huggins  en  Angleterre 
et  M.  Vogel  en  Allemagne,  et  il  restait  quelques  doutes  sur  la  pré- 
cision et  la  sensibilité  de  la  méthode.  Or  les  résultats  des  mesures 
faites  à  Greenw^ich,  sous  la  direction  de  M.  Ghristie,  s'accordent 

(')    Voir  Liilletiii,  t.  IX,  p.  :>.()-. 


i5o  BULLETIN   DES   SCIENCES 

de  la  façon  la  plus  satisfaisante  avec  ceux  qu'avait  autrefois  obte- 
nus M.  Huggins;  toujours  le  sens  du  mouvement  est  le  même,  et  la 
diflérence  maximum  des  vitesses  trouvées  par  les  deux  astronomes 
ne  dépasse  pas  lo  milles  par  seconde. 

La  Physique  solaire  a  été  suivie  avec  beaucoup  de  soin;  pendant 
qu'avec  le  spectroscope  de  Spottiswoode  on  étudiait  et  dessinait  les 
protubérances,  on  prenait  aussi  souvent  que  possible  des  images  du 
Soleil  avec  le  j^liotoliéliographe.  On  a  pu  constater  ainsi  la  simul- 
tanéité complète  entre  l'absence  de  taclies  sur  la  surface  de  l'astre 
radieux  et  la  disparition  des  protubérances  gazeuses  qui  l'entourent 
d'ordinaire. 

La  mesure  des  aires  des  taches  etfacules  photographiées  en  1874 
est  d'ailleurs  entièrement  terminée. 

L'initiative  intelligente  prise  par  M.  Airy  a  donc  été  couronnée 
d'un  succès  mérité;  l'Observatoire  de  Greenwich  aura  bientôt 
recueilli  des  documents  aussi  rares  qu'utiles  et  précieux. 

II.  —  Observatoire  de  Radcliffe,  à  Oxford. 

L'Observatoire  de  Radcliffe,  outre  son  travail  ordinaire  d'obser- 
vations, qui  est  assez  connu  de  nos  lecteurs,  a  continué  la  mise  à 
jour  de  la  réduction  et  de  la  publication  de  ses  travaux  antérieurs. 
Le  Volume  de  1873  vient  d'être  publié  ;  il  renferme  1496  observa- 
tions d'étoiles,  gj  du  Soleil,  55  de  la  Lune,  20  de  Mercure,  33  de 
Vénus,  24  de  Mars  et  18  de  Saturne. 

III.  —  Observatoire  de  l'Université  d'Oxford. 

Cet  Observatoire,  destiné  à  des  études  d'Astronomie  physique,  est 
aujourd'hui  complètement  installé. 

Le  programme  des  travaux  que  M.  Pritchard  se  propose  d'exé- 
cuter est  le  suivant  : 

1°  Observation  des  comètes  nouvelles,  calcul  de  leurs  orbites, 
étude  de  leurs  spectres  et  de  leurs  relations  avec  les  étoiles  filantes  ] 

2"  Observation  de  quelques  systèmes  binaires  ; 

3"  Photographies  lunaires  en  vue  de  l'existence  d'une  libration 
physique. 

Ces  études  photographiques  sont  déjà  commencées  et  paraissent 
en  excellente  voie. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  i5i 

IV.  —  Observatoire  de  Cambridge. 

On  a  continué  à  Cambridge  l'observation  des  étoiles  de  la  zone 
que  l'on  s'est  engagé  à  observer  pour  la  Société  Astronomique 
allemande. 

V.  —  Observatoire  Royal  de  Dunsink  (Dublin). 

L'année  a  été  presque  entièrement  consaci^ée  à  l'installation  et  à 
l'étude  du  nouveau  cercle  méridien  et  de  la  nouvelle  pendule  sidé- 
rale. M.  Bail  a  néanmoins  fait  avec  l'équatorial  du  Sud  C[uelques 
observations  destinées  à  donner  la  parallaxe  annuelle. 

VI. —  Observatoire  Royal  d'Edimbourg. 

On  n'a  pas  fait  cette  année  de  travail  astronomique  à  Edimbourg. 
Le  budget  annuel  de  l'établissement,  cjui  n'est  que  de  aôjjofrancs, 
a  été  entièrement  absorbé  par  le  service  météorologique  de  l'E- 
cosse. 

VII.  —  Observatoire  de  Glasgow. 

Les  ressources  de  cet  établissement  ont  été  surtout  consacrées  à 
la  réduction  et  la  publication  des  observations  faites  depuis  1860. 
On  n'a  fait  d'autres  observations  que  celles  nécessaires  à  la  trans- 
mission de  l'heure  au  port  et  à  la  ville  de  Glasgow. 

VIII.  —  Observatoire  de  Kew. 

On  a  réinstallé  le  pliotoliéliograplie  qui  avait  été  envoyé  à 
Greenwicli  en  février  1878,  et  toutes  les  dispositions  sont  prises 
pour  recommencer  prochainement  le  beau  travail  sur  les  taches  so- 
laires que  M.  Warren  de  la  Piue  y  avait  inauguré. 

IX.  —  Observatoire  de  Liverpool  (Bidston,  Birkenhead). 

M.  Hartnup  a  continué  ses  belles  études  sur  les  chronomètres  de 
la  marine  marchande.  L'Observatoire  a  abaissé  à  25  francs  la  somme 
à  payer  par  les  armateurs  pour  obtenir  la  marche  exacte  d'un  chro- 
nomètre et  la  loi  de  sa  variation  avec  les  changements  de  la  tempé- 
rature. 


i52  BULLETIN  DES  SCIENCES 

X.  —  Observatoire  de  l'École  de  Rugby. 

L'année  187a  a  été  surtout  employée  à  des  mesures  d'étoiles 
doubles  avec  l'équalorial  d'Alvan  Clark  5  on  a  étudié  ainsi  3o3  de 
ces  systèmes  stellaires. 

Quant  au  télescope  de  o™,3o,  il  a  servi  à  dessiner  les  protubé- 
rances solaires.  D'ailleurs,  à  cause  du  petit  nombre  de  ces  protubé- 
rances qui  ont  été  visibles  cette  année,  on  a  substitué  à  la  fente 
annulaire  qui  montrait  à  la  fois,  dans  le  champ,  la  moitié  de  la 
cliromosplière,  une  fente  bornée  à  un  segment  de  cercle  et  qui 
donne  environ  20  degrés  du  limbe  solaire  5  on  obtenait  ainsi  une 
image  plus  agrandie  de  la  photosphère. 

XI.  —  Observatoire  de  Stonyhurst. 

En  l'absence  du  D"  Perry,  en  mission  à  l'ile  de  Kerguelen  pour 
le  passage  de  Vénus,  on  s'est  borné  à  observer  les  phénomènes  des 
satellites  de  Jujiiter,  les  occultations  et  les  météores  de  novembre. 

XII.  —  Observatoire  de  M.  Barclay  (Leyton,  Essex). 

L'Observatoire  de  Leyton  est,  on  le  sait,  spécialement  consacré 
à  l'étude  des  étoiles  doubles.  Pendant  l'année  qui  vient  de  s'écouler, 
les  astronomes  de  M.  Barclay  ont  observé  un  certain  nombre  de 
systèmes  binaires  que,  peu  de  temps  avant  sa  mort,  sir  John  Herschel 
avait  recommandés  k  leur  attention. 

XIII.  —  Observatoire  du  colonel  Cooper  (Markree). 

Le  D""  Doberck,  qui  est  aujourd'hui  chargé  de  la  direction  de  cet 
antique  et  célèbre  établissement,  s'occupe  activement  de  remettre 
tout  en  état.  Depuis  la  mort  de  M.  Cooper,  l'Observatoire  avait  été 
inoccupé  5  aussi  M.  Doberck  a-t-il  trouvé  les  salles  d'instruments 
ouvertes  pour  ainsi  dire  à  tous  les  vents  et  ceux-ci  exposés  à  toutes 
les  intempéries  des  saisons.  Il  y  a  là  presque  à  refaire  une  instal- 
lation nouvelle  :  elle  a  du  être  terminée  à  la  fin  de  iSyS. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  i53 

XIV.—  Observatoire  de  M.  Edward  Crossley  (Bermerside ,  Halifax). 

L'observation  d'étoiles  doubles  et  des  pliénomènes  des  satellites 
de  Jupiter,  tels  sont  les  travaux  principaux  de  ce  petit  et  nouvel 
Observatoire,  qui  semble  dirigé  par  un  astronome  actif  et  intelli- 
gent. On  a  mis  en  même  temps  à  jour  les  mesures  d'étoiles  doubles 
faites  depuis  1869. 

XV.  —  Observatoire  de  lord  Lindsay  (Dun  Echt). 

Le  noble  lord  et  ses  astronomes  ont  consacré  l'année  1870  à  la 
réduction  des  observations  faites  lors  du  passage  de  \  énus  et  à  la 
détermination  des  différentes  corrections  instrumenlales  qu'elle 
nécessite. 

XVI.  —  Observatoire  du  comte  de  Rosse  (Birr-Castle,  Parsonstown). 

Les  observations  ont  été  reprises  d'une  façon  régulière  à  Parsons- 
town, quoique  le  télescope  de  3  pieds  ne  soit  point  encore  réin- 
stallé. Continuant  l'une  des  plus  belles  recberclies  de  son  père,  le 
comte  de  Rosse  s'est  surtout  attaché  aux  observations  des  nébu- 
leuses et  aux  mesures  de  leurs  positions  et  de  leurs  distances  par 
rapport  aux  étoiles  voisines. 

XVII.  —  Observatoire  du  colonel  Tomline  (Orwell  Park,  Ipswich). 

L'outillage  de  l'Observatoire  pour  Tobservalion  des  comètes  a  été 
complété  vers  le  milieu  de  cette  année,  mais  seulement  après 
l'apparition  de  la  comète  d'Encke.  Le  travail  important  de  l'Obser- 
vatoire a  donc  consisté  dans  des  observations  de  la  Lune  et  de  ses 
étoiles  en  vue  d'une  détermination  de  la  longitude. 

XVIII.  —  Observatoire  Royal  du  Cap  de  Bonne-Espérance. 

On  a  continué  à  l'Observatoire  du  Cap  la  révision  du  ciel  aus- 
tral. M.  Stone,  on  le  sait,  la  limite  aux  étoiles  de  grandeur  au  plus 
égale  à  la  7^  (d'après  Féclielle  de  La  Caille.)  On  a  terminé  cette 
année  la  zone  comprise  entre  i45  et  i55  degrés  de  distance  polaire 
Nord;  les  1700  étoiles  que  renferme  cette  zone  ont  été  chacune 
observées  trois  fois.  On  a  préparé  en  outre  le  Catalogue  préliminaire 


i54  BULLETIN  DES  SCIENCES 

pour  la  zone  i35  à  i45  degrés  et  terminé  les  réductions  relatives  à 
la  zone  comprise  entre  io5  et  i65  degrés  de  distance  polaire  Nord. 
Ajoutons  que  M.  Stone  vient  de  recevoir  d'Angleterre  un  plioto- 
héliograplie  et  un  spectroscope  et  qu'il  compte  consacrer  une  partie 
des  ressources  de  son  établissement  à  des  études  d'Astronomie  phy- 
sique qui  seront  un  complément  fort  utile  de  celles  qu'ont  entre- 
prises les  Observatoires  de  Gi'eenwicli  et  d'Oxford. 

XIX.  —  Observatoire  d'Adélaïde. 

Le  Directeur  du  service  télégraphique  de  l'Australie  du  Sud, 
:M.  Todd,  parait  avoir  réussi  à  commencer  enfin  l'Observatoire  cju'il 
désire  depuis  si  longtemps.  A  l'occasion  du  passage  de  Yénus,  le 
gouvernement  avait  acheté  un  équatorial  de  Cooke  de  o™,  20  d'ou- 
verture, équatorial  cjue  M.  Todd  a  fait,  dès  son  arrivée,  installer 
d'une  façon  définitive.  C'est  le  premier  instrument  sérieux  dont 
dispose  le  nouvel  Observatoire  d'Adélaïde  :  bientôt  arrivera  à  l'Ob- 
servatoire un  cercle  méridien  de  o™,i3  d'ouverture,  qui  remplacera 
le  petit  instrument  des  passages  de  o™,o3  d'ouverture  employé  jus- 
<ju' alors  par  M,  Todd  et  avec  lequel  il  donnait  l'heure  à  la  ville. 

XX.  —  Observatoire  de  Melbourne. 

L'outillage  de  l'Observatoire  de  Melbourne  a  été  considérable- 
ment augmenté  pendant  l'année  qui  vient  de  s'écouler:  c'est  encore 
l'observation  du  passage  de  \énus  qui  a  fait  décider  l'acquisition 
de  ces  instruments  nouveaux.  Ce  sont  un  photohéliographe,  un 
équatorial  de  o™,  20  d'ouverture,  du  à  Troughton  et  Simms,  un  pe- 
tit équatorial  de  o™,  1 1  d'ouverture  du  à  Cooke,  un  micromètre  à 
double  image  de  Browning  et  deux  clironograplies. 

Les  instruments  méridiens  ont  d'ailleurs  été  employés  comme  à 
l'ordinaire  à  la  formation  d'un  Catalogue  austral,  et  le  grand  téles- 
cope a  surtovit  servi  à  dessiner  quelc|ues-unes  des  belles  nébuleuses 
du  ciel  austral  et  à  encarter  les  étoiles  voisines  :  on  a  ainsi  obtenu  les 
dessins  de  dix  des  nébuleuses  étudiées  autrefois  par  sir  John  Herscliel. 

On  a  repris,  en  outre,  l'étude  de  la  nébuleuse  voisine  de  r,  d'Ar- 
gus et  des  étoiles  qui  l'accompagnent,  et  l'on  n'a  pu  constater  dans 
cet  immense  amas  de  matières  cosmiques  aucun  changement 
appréciable. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  i55 

JOURNAL  DE  Mathématiques  pures  et  appliquées  (')•  —  Troisième  Série, 
publiée  par  M.  Resal. 

T.  I  (suite);  juin-décembre  1875. 

Catalan  (E.).  —  Sur  la  constante  d'Euler  et  la  fonction  de 
Binet.  (32  p.) 

Ce  Mémoire  contient  un  assez  grand  nombre  de  résultats  nou- 
veaux et  des  procédés  ingénieux  pour  obtenir  simplement  des  ré- 
sultats déjà  connus,  relativement  à  des  intégrales  définies,  à  des 
sommes  de  séries,  à  des  limites  de  produits  infinis  qui  peuvent  être 
rapprochées  de  la  théorie  des  fonctions  eulériennes. 

Nous  citerons  en  particulier  l'identité  remarquablement  simple 

I  I  I  II  I 

n  -T- 1       n-T-2  2Ai  2        3         '         111 

que  l'auteur  donne  au  début  de  son  travail,  et  les  résultats  suivants  : 
I  —  qk'        I  —  k' 


X"[^v 


q"      q([<iiA 


o)dq  =  71/(2), 


I  —  C /f2i=-    / —  dz. 


2  2   /,>       le'  e'  —  I , 


C  étant  la  constante  d'Euler  5 


jx-l 


r  ^  X  -  -^  X-  —  IX'-'- 


dx  =  2/(2]: 


si  cj(fji)  représente  la  fonction  de  Binet,  savoir 


on  a 


V  I  ,,  ,         r'  dx  r  x"'^      x^'f-      a:»!'-  I 

-^      ^      '         Jo      ll-^)/WL  2  4  6  J 


C)  Voir  Bulletin,  t.  IX,  p.  12  r. 


i56  BULLETIN  DES  SCIENCES 

Allégket.  —  Mémoire  sur  l'inlégraLion  des  équations  aux 
dérivées  partielles  du  premier  ordre.  (22  p.) 

L'auteur  expose  d'une  façon  nouvelle  la  métliode  de  Jacobi  et 
indique  quelques  simplifications  pratiques. 

Breton  (de  Champ).  —  Réponse  à  la  Note  de  M.  J.  Bertrand, 
relative  à  l'article  :  (c  Sur  de  prétendues  inadvertances  de 
Lagrange  ».  (2  p.) 

Laguerre.  — ■  Sur  les  singularités  des  courbes  de  quatrième 
classe. 

Etant  données  deux  équations  à  une  inconnue,  de  degré  m,  F  =  o 
et  F'=  o,  déternainant  par  leurs  racines  deux  systèmes  de  points 
situés  sur  une  même  droite  (ou  deux  faisceaux  de  droites  passant 
par  un  même  point),  M.  Laguerre  nomme  ces  systèmes  (ou  ces  fais- 
ceaux) harmoniques,  si  l'invariant  quadratique  des  deux  formes  F 
et  F'  est  nul.  Le  lieu  des  points  d'où  l'on  voit  deux  courbes  de 
^^leme  ^lassc  suivaut  deux  faisceaux  harmoniques  est  une  courbe  du 
^^leme  Qrdrc,  qui  est  dite  la  courbe  harmonique  des  deux  premières, 
ou  de  deux  quelconques  des  courbes  du  faisceau  qu'elles  détermi- 
nent, ou  plus  simplement  de  ce  faisceau. 

Après  avoir  posé  ces  définitions,  l'auteur  démontre  les  théorèmes 
suivants  : 

Etant  donnée  une  courbe  de  quatrième  classe  K,  si  Von  consi- 
dère les  dijférentes  droites  que  Von  peut  mener  par  uji  point  M, 
leurs  premières  polaires  relativement  à  K  forment  un  faisceau 
de  courbes  de  troisième  classe  dont  la  courbe  harmonique  est  la 
droite  polaire  du  point  M,  relativement  à  la  courbe  du  quatrième 
ordre  S  qui  passe  par  les  ^vingt-quatre  points  de  rebroussement 
de  K. 

Si  la  première  polaire  dune  droite  P,  relativement  à  la  courbe 
de  quatrième  classe  K,  se  décompose  en  un  point  p  et  une  conique 
résiduelle ,  la  droite  P  est  la  droite  polaire  de  /?,  relativement  à 
la  courbe  du  quatrième  ordre  S,  qui  passe  par  les  vingt-quatre 
points  de  rebroussement  de  K. 

Si  les  vingt-huit  points  doubles  d'une  courbe  de  quatrième 
classe  K  sojit  situés  sur  une  courbe  de  sixième  ordre,  elle  fait 
partie  d'un  couple  harmonique:  la  réciproque  est  également  vraie. 

(L'auteur  dit  que  deux  courbes  de  même  classe  forment  un  couple 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  iS; 

liarmoiiique,  si  elles  sont  vues  d'un  point  quelconque  du  plan  sui- 
vant deux  faisceaux  harmoniques). 

Allêgret.  —  Mémoire  sur  le  problèîne  des  trois  corps.  (4©  p.) 

Ce  Mémoire  comprend  trois  Sections.  Dans  la  première  Section, 
l'auteur  étend  la  réduction  de  Jacobi  (par  laquelle  l'équation  dont 
le  problème  dépend  est  ramenée  au  sixième  ordre)  au  cas  de  n  -\-  i 
corps,  soumis  à  leurs  attractions  mutuelles.  L'ordre  6n  des  équa- 
tions du  mouvement  peut  toujours  être  abaissé  de  six  unités. 

Dans  la  Section  suivante,  après  avoir  rattaché  les  mômes  équa- 
tions à  une  autre  aux  dérivées  partielles  à  S/z  variables  indépendantes, 
l'auteur  élimine  deux  des  dérivées  à  l'aide  de  deux  intégrales  trans- 
formées en  équations  aux  dérivées  partielles  et  compatibles  avec 
la  première.  Le  problème  est  ainsi  ramené  à  l'intégration  d'un  sys- 
tème d'équations  aux  dérivées  ordinaires  d'ordre  6[ji  —  i).  Cette 
méthode,  appliquée  au  problème  des  trois  corps,  n'exigerait  plus 
qu'une  ou  deux  intégrales  d'un  système  canonique  du  sixième  ordre. 

Dans  la  dernière  Section,  M.  Allêgret  propose  une  réduction  en- 
core plus  grande.  Après  avoir  successivement  annulé  deux  et  trois 
constantes  des  intégrales  des  aires,  il  fait  voir  que  ces  équations 
deviennent  compatibles  avec  l'équation  fondamentale  et  admettent 
une  solution  singulière  à  trois  constantes  arbitraires,  laquelle  peut 
être  déduite  de  l'intégration  d'un  système  différentiel  du  quatrième 
ordre  5  et,  quoique  le  nombre  des  constantes  annulées  soit  supérieur 
à  deux,  le  mouvement  conserve  toute  sa  généralité,  pourvu  cju'on 
ajoute  à  la  fonction  des  forces  certains  termes  convenables. 

Pepiiv.  ^le  P.)  —  Sur  certains  nombres  complexes  compris  dans 
la  formule  a-\-  b  y —  c.  (66  p.) 

Euler,  pour  résoudre  certaines  équations  indéterminées,  a  intro- 
duit des  nombres  complexes  de  la  forme  a-i-b\/ — c,  mais  sans 
démontrer  que  les  solutions  obtenues  par  ce  moyen  étaient  les 
seules  :  Gauss  adonné  la  théorie  rigoureuse  des  nombres  complexes 
de  la  forme   a-\-b  \j —  i  5  enfin  Lejeune-Dirichlet  a  considéré  les 


nombres  complexes  de  la  forme  a-\-b  y' —  5  et  a  -\-  b  \J —  7  .  Dans 
la  première  partie  de  l'important  Mémoire  que  nous  analysons,  l'au- 
teur s'occupe  en  général  des  nombres  complexes  compris  dans  la 

formule  a  ~{-  b  y —  c ,  où  «  et  Z>  sont  des  entiers  quelconques  et  où 
c  est  un  nombre  entier  positif. 


,58  BULLETIN  DES  SCIENCES 

Nous  citerons  quelques  tliéorèmes  résumant  les  reclierclies  de 
l'auteur. 

En  supposant  que  les  formes  quadratiques  positives  et  impaires 
de  déterminant  —  c  soient  comprises  dans  une  même  classe 
(c  =  I,  2,  3,  4i  7)5  Oïl  ^  ^6S  trois  propositions  suivantes  : 

La  manière  la  plus  générale  de  résoudre  l'é(/ nation 

quand  les  nombres  x^  y  et  z  doiuejit  être  entiers  et  premiers  entre 
eux,  et  qu'en  outre  z  doit  être  impair,  est  de  poser 

de  prendre  x  =:  rt  P,  j)  ^  =!=  Q,  z  ^=^p--{-  cq'  et  d'attribuer  aux 
lettres  p  et  q  toutes  les  valeurs  entières  et  premières  entre  elles, 
qui  déterminent  pour  z  des  valeurs  impaires. 

Soient  A,  B,  D  des  diuiseui^s  impairs  de  la  formule  x^  H-  cj^^, 
premiers  entre  eux  deux  à  dieux;  pour  obtenir  toutes  les  solutions 

de  r éq nation 

x^--\-  c/==  A'"B'".D'"-. .  . 

en  nombres  entiers  et  pre/niers  entre  eux,  il  suffit  de  poser 

zhxz-ysj—  0  =  {a  -h  a,  sj --  c)'"{b  -^  6,  v'—  c)"''{d  -i-  dis/—  cf'.  .  . , 

de  ramener  le  second  membre  à  la  forme  P  -j-  Q  y/^ —  c  en  ej^ec- 
tuant  les  calculs  indiqués,  puis  de  donner,  dans  les  deux  poly- 
nômes P  et  Q,  aux  lettres  («,  «i),  (è,  ^i),  (f/,  <fi),  .  .  . ,  toutes  les 
valeurs  entières  qui  forment  respectivement  des  représentations 
propres  des  nombres  A,  B,  D, .  .  .  par  la  forme  x^  -f-  cy^ . 

Si  l'on  désigne  par  H  un  diviseur  impair  de  la  formule  jc^-f-cj^, 
et  par  x^  y^  z  des  nombres  entiers  et  premiers  entre  eux  deux  à 
deux,  dont  le  dernier  z  doit  être  impair,  toutes  les  solutions  de 

V  équation 

x"^  H-  C  j^  =  H  z'" 

peuvent  se  déduire  des  formules 

± X  zhy  y/  —  c  =  (a  -4-  6  y  —  c)  [p  -\-  q  y'—  cf,     z  =p--t-  cq^, 
en  y  combinant  successivement  chacune  des  représentations  pro- 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  i5ç) 

près  (rt,  b)  du  nombre  H  par  la  Jornie  x^-j-cj^,  avec  toutes  les 
valeurs  entières  et  premières  entre  elles  de  p  et  q  propres  à  donner 
des  valeurs  impaires  à  la  formule  p^ -\-  cq^ . 

Supposons  maintenant  que,  pour  le  déterminant  — n  {ii  entier 
positif),  les  formes  quadratiques  soient  distribuées  en  divers  genres 
dont  chacun  ne  renferme  qu'une  classe  5  on  aura  les  théorèmes 
suivants  : 

Toutes  les  solutions  en  nombres  entiers  et  premiers  entre  eux 
de  l'équation 

dans  laquelle  z  a  une  valeur  impaire,  se  déduisent  des  équations 

zàzx-^ysj-  n~  ip-i-qs/—  n)'"'^'.     z=p'-\-  nq\ 

en  donnant  aux  lettres  p  et  q,  de  toutes  les  manières  possibles,  des 
valeurs  entières  et  premières  entre  elles. 

Pour  trouver  toutes  les  solutions  entières  et  prennères  entre 
elles  de  l'équation 

(1)  X'  -h  AZJ'=2="', 

en  supposant  z  impair,  il  faut  d'abord  chercher  toutes  les  solu- 
tions de  l' équation 

(2)  /?M-HJ=^=2% 

OU  plutôt  toutes  les  formules  générales  propres  à  l^s  déterminer . 
Ces  formules  générales  se  déduisent  des  suivantes  : 

(  3  )        z=:af-^  bg\     p  =  af-  -  bg\     q  ^  if  g,     ab  -^-  n, 
(4)         2  =  :^        '     P  =         ^        ■      'i  =fS^        ''^  "-  "' 

en  prenant  pour  a  et  b  toutes  les  décompositions  du  nombre  n  en 
deux  facteurs  premiers  entre  eux  pour  les  formules  (3)  et,  pour 
les  formules  (4),  en  deux  facteurs  premiers  eîitre  eux,  si  n  est  de 
la  forme  ^l-\-  i^  en  deux  facteurs  dont  le  plus  grand  commun 
diviseur  soit  2,  si  /^  =  8/.  Puis  on  obtiendra  les  valeurs  de  x  et 
de  ■)'■,  au  moyen  de  l' équation 

±xz^f\j—  n  =  {p  -\-  q  s^  —  uY  =  V  +  Q\/—  n. 


i6o  BULLETIN   DES  SCIENCES 

en  remplaçant  dans  les  fonctions  entières  P,  Q  les  indéterminées 
p  et  q  par  les  fonctions  quadratiques  déduites  des  formules  (3) 
ef(4). 

Enfin,  relativement  aux  équations  de  la  forme  ax'^ -f-  cj'=^  -"*, 
(«^  I,  t\>  i),  pourvu  que  le  nombre  des  classes  de  formes  qua- 
dratiques de  déterminant  —  ac  soit  égal  au  nombre  des  genres,  le 
P.  Pépin  donne  les  théorèmes  suivants  : 

Si  Vexposant  m  est  pair,  l'équation  proposée  n'adînet  aucune 
solution  en  nombres  entiers  et  différents  de  zéro. 

Si  m  est  impair  et  si  z  doit  être  impair  et  premier  auec  le  pro- 
duit ac^  toutes  les  solutions  en  nombres  entiers  et  premiers  entre 
eux  sont  exprimées  d'une  manière  générale  par  les  formules 


r?n—  t                  1  \  /7'  —  3 

,         --r-        m'm  —  V  ,       .-t~  ,       > 
.  ^ap") -^71 —  .«p'j      i^^q') 

ni'  m  —  I  ^  '  w?  —  9.^  '  m  —  3  )  ,        ,  '~^  , 

{af-)    -    [cq' 


2.3.4 


]■ 


:^r  =  q 


m  —  1  /  ■    /  \  IV  —  3 

mm  —  ï      m  —  i\ 


mlap^]    '    -^- -—^ ^[ap^]   '    [cq^] 

m'  w  —  \...m  —  4  V        ^V~'  f     .^.  1 

—  ,ap-]   -    (c^=^--f-...J, 


1.2. 


.5 


z  =  ap^  -T-  cq^. 


oii  l'on  désigne  par  p  et  q  deux  nombres  entiers  et  premiers  entre 
eux. 

La  deuxième  Partie  du  Mémoire  contient  un  très-grand  nombre 
d'applications  particulières  à  des  équations  de  la  forme 

et  l'examen  de  quelques  équations  impossibles  de  la  forme 

Lalreat  (H.).  —  31émoire  sur  les fonctiojis  de Legendre.  (26p.) 

Partant  du  théorème   de  Cauchv,  sur  la  valeur  de  la  /^'ème  ^^_ 

rivée  d'une  fonction,  l'auteur  déduit  les  diverses  propriétés  des 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  i6i 

fonctions  X"  des  deux  formules  suivantes  : 

Y   _         .  ,  dz 

A„  — 


:t:v-i  j  2"-"'vi 


X„ 


2  77  V  —  I   ./    -S""^'  y  1  —  7.ZX 

'  z-—\Y 


^ 


l'intégration  étant  elfectuée,  pour  le  premier  cas  autour  de  l'orir 
gine,  pour  le  second  autour  du  point  x. 

En  passant,  l'auteur  rencontre  la  formule  déjà  connue 

XoZo  -1-  3X,Zi  +...-+-  (2/1-4-  ijX„Z„  =  ~^-  (Z„^-lX„—  X,,+,Z„), 

où  Z„  représente  en  général  ce  que  devient  X„  quand  on  y  rem- 
place X  par  z^  et  en  déduit  la  suivante  : 


'  _Z„r/2_ 
z  —  X 


l 

=  2X„(log\/-'^^  +  vV  +  -v^  -4-..  .4-      ^.  ^    ^     )• 
\      °V     1-r^'  XoX,  2X1X2  /lX„_,X„/ 

Cette  dernière  formule  est  à  son  tour  la  source  de  plusieurs  déve- 
loppements intéressants  :  la  fonction 


£ 


'    Z„rh 

Àj  '        OC 


est  l'objet  d'une  étude  particulière, 

GuiEYssE  (P.).  —  De  la  propagation  des  marées  dans  les  ri- 
vières. (52  p.) 

Traduit  et  extrait  des  Tides  and  TVaues  de  M.  Airy,  Astronome 
Royal  d'Angleterre.  J.  T. 


Bull,  des  Sciences  niachéin.  et  astroii.,  t.  XI.  (Octobre  iS;^  ) 


iGa  BULLETIN  DES  SCIENCES 


MELANGES. 

APPLICATION  DES  EXPRESSIONS  COMPLEXES  IMAGINAIRES  A  LA  FORMATION  DE  CERTAINS 
SYSTÈMES  COMPLÈTEMENT  INTÈGRABLES  D'ÉÛIATIONS  CANONIOLES  ET  D'ÈQIATIONS 
Ail  DÉRIVÉES  PARTIELLES; 

Par  m.  V.  IMCHENETSKY, 

Professeur  à  l'Université  de   Kharkof. 

Une  équation 

(0  6[z,z')  =  c, 

entre  deux  variables  ^,  z'  et  une  constante  arbitraire  c,  prend  la 
forme 

(2)  H-i-G/  — rt  +  6i, 

lorsqu'on  y  substitue  les  valeurs 

z  ^=.  X  -^yi,     s'  =  ^'  H-  y^'  i,     c  ^^  a  H--  bi. 


oixi  =  \J  —  1 . 

Entre  les  dérivées  partielles  du  premier  ordre  des  fonctions 
H  et  G  de  x,  y^  x' ^  j'  existent  des  relations  simples,  en  vertu 
desquelles,  lorsqu'on  établit  une  certaine  correspondance  entre 
x^y,  x'^y'^  il  est  facile  de  démontrer  que  l'expression  (H,  G), 
connue  sous  le  nom  de  parenllièse  de  Poisson,  est  rendue  iden- 
tiquement nulïe. 

Cette  circonstance  indique  l'existence  d'un  système  canonique 
d'équations  complètement  intégrables  au  moyen  des  seules  qua- 
dratures, et  dans  lesquelles  H  et  G  jouent  le  même  rôle  que  l'inté- 
grale des  forces  vives  dans  les  équations  de  la  Dynamique. 

Lorsqu'on  connait  la  moitié  des  intégrales  d'un  système  cano- 
nique, l'intégration  de  ce  système  peut  s'achever  par  diverses 
méthodes.  La  plus  simple  de  ces  méthodes,  dans  le  cas  donné, 
exige  seulement  la  résolution  algébrique  de  la  seule  équation 
co(z,3'}  =:^  (?,  par  rappoi't  à  :î  ou  à  z\  et  le  calcul  de  l'intégrale 
Jz'  dz  ou  fzdz'  d'une  fonction  d'une  seule  variable  5   les  autres 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  i63 

opérations  consistent  en  des  substitutions  d'expressions  complexes 
et  en  des  différentiations. 

En  même  temps  que  l'intégration  complète  d'un  système  cano- 
nique, on  obtient  toujours,  comme  résultat  parallèle,  la  solution 
d'une  ou  de  plusieurs  équations  aux  dérivées  partielles.  Dans  le  cas 
donné,  ces  équations  sont  H  =  «,  G  =^  &,  où  l'on  peut  prendre 
deux  quelconques  des  quatre  variables  x,j',  x\j'  pour  variables 
indépendantes,  et  exprimer  les  deux  autres  au  moyen  des  dérivées 
partielles  d'une  seule  fonction  de  ces  variables  indépendantes. 

Le  problème  exprimé  par  l'équation 

clz' 

^=/!^'^') 

peut  toujours  se  ramener  au  problème  de  l'intégration  d'une 
équation  aux  dérivées  partielles^  mais  ce  dernier  problème  exige  la 
résolution  préalable  du  premier.  Toutefois,  si  l'on  remplace  les 
variables  z  el  z'  par  les  expressions  complexes  x-hji,  x'-f-j-^/, 
on  obtient  deux  équations  aux  différentielles  ordinaires  entre  quatre 
variables,  formant  un  système  incomplet  d'équations  simultanées 
qui  se  réduit  à  un  système  de  deux  équations  linéaires  aux  dérivées 
partielles.  Relativement  à  ces  dernières,  on  peut  remarquer  : 

1°  Qu'au  nombre  des  équations  différentielles  ordinaires  qui  leur 
correspondent  n'est  pas  comprise  l'équation  donnée  dz'  ^^f[z^z')  dz  ; 

2°  Que  les  deux  équations  aux  dérivées  partielles  forment  un 
!ijstèïD.e  jacobien  ou  sysièm.e  Jermé ; 

3**  Que,  si  l'on  connaît  l'intégrale  générale  (f  [z^  z')  ■=:  c^  ou 
H  -h  G  i  =  rt  -f-  ^i  de  l'équation  dz'  --^f[z,  z')  dz^  alors  une  fonc- 
tion arbitraire  de  H  et  de  G  sera  une  solution  du  système  fermé  en 
question  ; 

4°  Si  l'intégrale  de  l'équation  dz!  ^=f[z^z')  dz  est  inconnue,  il 
est  théoriquement  possible  de  l'obtenir  au  moyen  de  l'intégration 
du  système  jacobien  en  question,  ce  qui  constitue  finalement  un 
problème  d'ordre  plus  élevé,  et  alors  sa  solution  ne  peut  servir 
à  la  réalisation  du  but  principal  qu'en  vertu  d'une  condition 
particulière. 

Ces  considérations,  relatives  à  une  seule  équation  difïérentielle, 
peuvent  aisément  s'étendre  à  un  système  de  semblables  équations. 


i64  BULLETIN  DES  SCIENCES 


§1- 


^Y' 

dX" 

â\" 

àf' 

à/  ~ 

dx 

dY' 

d\" 

d\" 

d~x^' 

dx'  ~ 

àf 

En  faisant,  dans  le  premier  membre  de  l'équation  (i),  z  =  x4-}a*, 

il  vient 

9(^-1-  yi,  z']  =  X  -f-  Y  /, 

avec  les  égalités 

dX_^       ^       _^ 

^    '  dx        dy^        dy  dx 

Si  l'on  fait  ensuite  z  =  x  -^y  i-,  on  a 

X  =  X'-!-Y'/,     Y=:X"-f-Y"/, 

avec  les  égalités 

(^)         f= 

En  même  temps  les  équations  f  3)  prennent  la  forme 

^X'       ^Y'._^X"    ,   ^.       d\^   ,   àY'  ._       ^X^^       dY"  . 
'dx  ^  dx  '  ~  dy  '^  dy    '       dj  "^  <^j     ~        dx         dx    ' 

et  elles  se  décomposent  dans  les  suivantes  : 

aX_       dY^       dY'  __       aY^^ 

^''  dj  do;  '      d;c  dy 

Si  l'on  pose  encore  c  =  a^hi^  l'équation  (i)  prend  la  forme 

H  -f-  Gi  =  «  -i-  hiy 

où  l'on  a 

(8)  H=:X'-Y",     G  =  Y'H-X". 

Il  est  maintenant  aisé  de  remarquer  que  les  dérivées  partielles 
des  fonctions  H  et  G,  tant  par  rapport  à  x  cl  y  que  par  rapport  à 
x  et  r',  sont  assujetties  à  des  conditions  semblables  à  (3). En  effet, 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  i65 

les  équations  (8)  donnent 


dU_ 

â\' 

d\" 

dG 

dY' 

d\" 

4_ 

dx 

dx 

dx 

àr 

Or  les  seconds  meuibres  de  ces  équations  sont  égaux  en  vertu  des 
équations  (6)  j  par  suite, 

dll_dG 
(9^  dx~dy' 

On  tire  de  même  de  l'équation  (8),  en  vertu  de  (7), 


an           dG 

(lo) 

dy            dx 

en  vertu  de  (  4  ) , 

dYi       dG 

(ïï) 

dx'  ~  dy'  ' 

et,  en  vertu  de  (5), 

^H            ^G 

(12) 

df  ~       dx' 

De  ces  équations  découle  immédiatement  une  conséquence 
imj)ortante  pour  notre  objet,  et  consistant  en  ce  que  l'expression 
différentielle  formée  avec  les  dérivées  partielles  de  H  et  de  G,  et 
connue  sous  le  nom  de  parenthèse  de  Poisson,  se  réduit  immé- 
diatement ta  zéro,  si  l'on  prend  pour  couples  de  variables  corres- 
pondantes soit  X  et  j',  y  et  x  .  soit  x  et  x\  y'  et  j". 

En  effet,  en  multipliant  l'équation  (9)  par  l'équation  (i  i)  écrite 

sous  la  forme  -r —  =  -; — ;•  et  faisant  passer  tous  les  termes  dans  le 

dy'       dx'  ^ 

premier  membre,  il  vient 

^  dG  _  m  à_G_ 
dx  dy      dx'  dy 

On  tire  de  même  des  équations  (10)  et  (12) 

_  ^  ^G       (JH   ^G  _ 

dy'   dx       dy  dx' 


iGG  BULLETIN  DES  SCIENCES 

En  ajoutant  les  deux  dernières  équations,  on  aura 

à^^__^àG       àUdG       ÔR  dG  _ 
ôx  ày       df  dx        df  ôx'       dx'  dy         ' 

égalité  dont  le  premier  membre  est  une  parenthèse  de  Poisson,  où 
l'on  a  fait  correspondre  les  variables  x  et  j'^j  et  x'5  nous  repré- 
senterons d'après  cela  cette  égalité  d'une  manière  abrégée  par 

(i3).  '  (H,G;  =  o. 

On  trouve  absolument  de  la  même  manière,  en  vertu  des  équa- 
tions (9)  et  (12), 

^^    ânâG_ 

dx  dx''      dy  df         ' 

et,  en  vertu  des  équations  (10)  et  (11), 

dBdG       dRdG 
dx'  dx        dy  dy' 


o, 


et,  en  soustrayant  la  dernière  équation  de  la  précédente,  on  obtient 
l'égalité 

dx  dx'       dx'  dx      dy'  dy       dy  dy'         ' 

dont  le  premier  membre  est  encore  une  parenthèse  de  Poisson,  où 
l'on  a  fait  correspondre  les  variables  x  et  x\y  ei  y.  Nous  repré- 
senterons cette  égalité,  pour  la  distinguer  de  (i3),  par 

(l4)  [H,G]::=0. 


§11. 

En  conservant  la  double  notation  pour  les  parenthèses  de  Pois- 
son, établie  dans  le  §  I,  formons  les  équations 

(H,  t];)  =  o,     [H,  x]  =  o,     (w,G]=o,     [gt,  G]  =  o, 

linéaires  par  rapport  aux  dérivées  partielles  des  fonctions  incon- 
nues c|^,  ;)(,  w,  tj  de  x^  y^  x'tj'- 

Ayant   écrit  les  systèmes  d'équations  différentielles    ordinaires 
correspondants  à  ces  équations  et  auxquels  se  ramène  leur  intégra- 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  iG- 

tion,il  est  facile  de  se  convaincre,  en  vertu  des  équations  (9),  (10) 
(il),  (12),  que  les  systèmes  appartenant  aux  équations  (H,  ^]>)  =  o, 
et  [n;.  G]  =  o,  et  ceux  qui  appartiennent  aux  équations  [H,  ^]  =  o 
et  (c«>,G)  =  o,  sont  parfaitement  identiques. 

D'après  cela,  si  l'on  veut  intégrer  les  équations  précédentes,  il 
suffira  de  considérer  seulement  deux  de  ces  équations,  diflérentes 
entre  elles,  par  exemple 

(H,  d;)=:o,     et     (w,  G)  =  o. 

Mais  la  première  de  ces  deux  équations  peut  aussi  s'écrire  sous 
la  forme  (ip,  H)  =  o,  et  il  suffit  évidemment  de  considérer  la  marche 
de  l'intégration  d'une  seule  de  ces  équations;  tout  ce  que  l'on 
trouvera  pour  celle-là  pourra  s'appliquer  à  l'équation  (&),  G)  =  o, 
en  y  changeant  H  en  G,  et  réciproquement. 
A  l'équation  linéaire 

(^,H)  =  o 


correspond  le  système  d'équations  différentielles  ordinaires 

(i5) 


dx         dr  dx'  df 

dy'       dx'  ôf  dx 


Une  intégrale  de  ce  système  est  évidemment  H  =  «,  et  l'on 
démontre,  au  moyen  de  (i3),  qu'il  admet  aussi  l'intégrale  G  =  ^. 
Enfin  la  dernière  intégrale,  qui  complète  la  solution,  peut  toujours 
s'obtenir  par  l'emploi  de  la  théorie  du  multiplicateur  généralisée 
par  Jacobi,  en  se  fondant  sur  le  théorème  suivant  (^  )  : 

Etant  donné  un  système  d'équations  différentielles 

dx  :  dxi  :  dx>  : ...  :  dx„  =  X  :  Xi  :  X2  : . . .  :  X„, 

si  l'on  connaît  n  —  i  de  ses  intégrales 

/  =  CC2,    /s  —  0:,,    .  .  .  ,     /,  =  a,„ 

et  aussi  la  solution  ÎM  de  l'équation  différentielle 

,  ^  (/logM       ^      ^  ^  ^^"  _ 

d.x  dx       dx^    '  Ox„  ~~    * 

(')  Vorlesungen  iiber  Dynarnik,  p.  iij. 


iG8  BULLETIN   DES   SCIENCES 

alors,  cil  r amenant,  au  moyen  de  ces  intégrales^  le  système  proposé 
à  l'équation  différentielle 

(  ^)  X  f/x,  —  X,  dx  =  o 

entre  les  deux  variables  x  et  Xj,  cette  équation  aura  pour  facteur 
d'intégration 

M 

[y]  \±^^fL...Èk 

Il  faut  remarquer  que  le  système  (i5)  est  cauouique;  par  suite. 
])Our  ce  système,  tous  les  termes  de  l'équation  (a),  à  l'exception 
(lu  premier,  se  détruisent,  quelle  que  soit  l'équation  du  système  (i5  ) 
que  l'on  ait  prise  pour  (j5)  ;  par  suite,  M  est  ici  une  quantité  con- 
stante, et  l'on  pourra  la  supposer  égale  à  l'unité. 

Pour  l'équation  (|3),  ce  qu'il  y  a  de  plus  simple,  c'est  de  prendre 
l'équation 

^H   ,         d\l   , 

-— ,  dx r-7  «r  =  o, 

dx'  dy'    -^ 


ou  l'équation 


—  dx dy  =.  o. 

Ox  dy    "^ 


L'intégration  de  ces  équations,  à  l'aide  des  facteurs  d'intégration 
donnés  par  la  formule  (y)  et  pour  M=  i,  se  ramène  aux  quadra- 
tures 

—  dx-^dy  ^ 

dx'  dy'       dy'  dx' 
et 

—  dx 7—  a  r 

dx  dy   '      

àHdG_dH  ÔG  ~~  ^^^^^' 

dx  dy        dy  dx 

Mais,  avant  de  calculer  ces  quadratures,  il  faut,  sous  le  signe  _/, 
éliminer  de  la  première  x'  et  j)  ',  et  de  la  seconde  x  et  y,  à  l'aide 
des  équations  \i  =  aelQ  =  b.  Cela  exige,  à  ce  qu'il  semble,  la 
résolution  de   ces  deux    équations   à  deux  inconnues  j  mais,  ces 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  169 

équations  étant  équivalentes  à  l'équation  unique 

H-r-G/  =  «+6/,     ou     o  [z,z')  =  c, 

il  suffira  de  tirer  de  cette  dernière  la  valeur  de  z'  ou  celle  de  .::,  et, 
après  avoir  remplacé  de  nouveau  z^  z'  ei  c  par  leurs  expressions 
complexes,  de  décomposer  le  résultat  en  deux  équations,  pour 
obtenir  les  valeurs  de  x\j'  en  x,  j',  ou  i^nce  uersa. 

Il  est  évident  que,  pour  tout  autre  clioix  de  la  dernière  équation 
à  intégrer  du  système  (i 5),'  on  n'éviterait  pas  la  résolution  algé- 
brique de  deux  équations  R  =  a,  G^=  b  k  deux  inconnues. 

§111. 

On  peut  encore  acliever  autrement  l'intégration  du  système  (i5  ). 
Introduisons  dans  ces  équations  une  nouvelle  variable  «,  en  égalant 
sa  différentielle  à  chacun  des  rapports  (ia).]\ous  aurons  de  cette 
manière 

i   dx_       dR       chr__       m 
TU  ~       df'     dt  "~       dx'' 

dx'  __<m       dr'  _      dR 
dt  ~'       ôy^      dt  dx 

Nous  connaissons  deux  intégrales  de  ces  équations,  H  et  G, 
satisfaisant  à  l'identité 

(h,g;  =  o; 

par  suite,  en  vertu  d'un  tliéorème  de  ]M.  Liouville  (*),  les  expres- 
sions différentielles 

y' dx -\- x' dy,     et    y  dx' -\- x  dy' 

deviennent  des  différentielles  exactes,  si  l'on  élimine  x'  cl  y'  de  la 
première,  x  et  y  de  la  seconde,  au  moyen  des  équations  H  =  «  et 
G  =  ^,  ce  qui,  d'après  le  §  II,  n'exige  que  la  résolution  algébrique 
d'une  seule  équation  (f  [z^  z')  =  c. 

Mais,  pour  obtenir  les  intégrales  des  deux  expressions  différen- 
tielles précédentes  par  une  voie  encore  plus  simple,  supposons  que 


\ 


(')  Journal  de  Mathématiques ,  t.  XX,  i855,  p.  iS;. 


lyo  BULLETIN  DES  SCIENCES 

les  valeurs  de  ^'et  de  z^  tirées  de  l'équation  o  (c,  z')  =  c,  soient 

2' =  (|»  (z,c),     et     z  =y^{z',  c). 

Multipliant  la  première  par  dz^  la  seconde  par  dz'  et  intégrant,  on 
trouve 

fz'dz=f^{z,c]dz  =  Z,     fzdz'=fx[z',c]dz'  =  Z'. 

On  peut  maintenant  démontrer  que  les  quadratures  dierchées 

f  [y  dx  -\-  x'  dy]  =  M,     et    J  [y  dx'  +  x  dy'  )  =  c 

sont  les  coefficients  de  i  dans  les  résultats  de  la  substitution  des 
expressions  complexes  de  z^  z' ^  c  dans  les  fonctions  Z  et  Z'.  En 
effet, 

Z  =  y  [x'-+-iy'  )  [dx  +  idy)  =  f  [x'  dx  —  y""  dy)  +  i  f  [y"  dx  -h  x'  dy), 
Z'=  J"  [x  -i-  iy)  (  dx'  H-  idy']  r=  f{  x  dx'  — ydy'  )  4-  if  [y  dx'  -h  xdy') . 

Ayant  trouvé  une  des  fonctions  «,  t^,  on  aura,  d'après  le  tliéorème 
de  M.  Liouville  que  nous  venons  de  citer,  une  troisième  intégrale 
du  système  (16)  sous  la  forme  de  l'équation 

du  dv 

-— =  const.,     ou     ^-Y  =  const. 

00  ôb 

Ces  intégrales  doivent  être  complètement  identiques  avec  celles 
qu'on  a  obtenues  au  §  II,  ce  qu'il  suffît  de  démontrer  pour  l'une 
d'elles,  par  exemple,  pour  la  première.  On  a 


du        r  i  dy'   ,         dx'    , 

Tb=J  [-ôb^'^''^--db''y\ 


Mais,  en  considérant  x'  et  j'  comme  des  fonctions  implicites  de 
X,  7,  «,  b^  déterminées  au  moyen  des  équations  H  =  a  et  G  =  ^, 
et  ditférentiant  ces  dernières  partiellement  par  rapport  à  è,  on 
trouve 

m  dx'       r)H  dy'  _         d^dx^       <li(j^dy___ 
dx'  W^d/W^^'     dx'   db  '^dy'db~^' 
d'où 

m  m 

dx'  _  dy'  dy'  _  dx' 


db  dHdG_      md^       db       dH  dG       dti  dG 

dx'  dy'       dy  dx'  dx'  dy       dy  dx' 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  171 

et  en  substituant  ces  valeurs,  on  trouve  une  expression  de  l'inté- 
grale 

dx'  dy'    -^  _ 

ôx'  df'       dy  dx' 

parfaitement  identique  avec  celle  qu'on  a  obtenue  au  §  IL 

L'introduction  dans  le  système  (10)  d'une  nouvelle  variable  f, 
au  moyen  de  sa  différentielle,  augmente  d'une  unité  le  nombre  des 
intégrales  des  équations  ainsi  transformées  5  cette  nouvelle  intégrale, 
la  seule  qui  renferme  t,  s'exprimepar  l'une  ou  l'autre  des  équations 

du  ()<.' 

-— =  i -F- const.,     -T- =  consl.  —  ^ 

oa  oa 

que  l'on  peut  encore  ramener  à  la  forme  suivante  : 

ridf  ,         dx'    / 
t  -r-  const.  =   I  (  -T—  dx  H j—  dy 


dr''^^~ôx''^'' 


dR  di\      dU  dG  ' 

dx'  df'       df'  dx' 

dG  jj  _àG^^^, 

dy  dx       \  m     dv  dx 

consi.-t  =  j\^-dx'  +  ^^df')=     I     ^^^^-^^^, 

dx  df       df  dx 

où  l'on  devra  encore,  avant  d'intégrer,  éliminer,  sous  le  signe  y, 
a/  et  y  dans  la  première  formule,  x  et  j~  dans  la  seconde,  au 
moyen  de  l'équation  }l-\-Gi  =  a-j-bi. 

§IV. 

L'avantage  que  présente  la  méthode  d'intégration  exposée  au 
^  III  sur  celle  du  §11  consiste  en  ce  que,  en  intégrant  le  système  (16), 
on  résout  en  même  temps  un  autre  problème  de  Calcul  intégral.  Il 
est  clair,  en  effet,  que  la  solution  commune  des  deux  équations  aux 
dérivées  partielles  H  =  a  et  G  =3  ^,  ainsi  que  l'intégrale  complète 
de  chacune  d'elles  en  particulier,  sera 

ef-i- const.,     ou     (^-4- const., 


172  BULLETIN  DES  SCIENCES 

en  ayant  soin,  si  l'on  prend  pour  variables  indépendantes  x  et  j  , 

,  ,       du  ,       du  .  .  ,,  , 

de  poser  j  =  -^  ■,     a:  — -  —5  ou  ^>lce  'vei'sa,  si  1  on   prend  pour 

•  1 1       •    1 '        1  III  dv  dv 

variables  indépendantes  x  et  r  ,  de  poser  j^  =  -p-^?  x  =  -j—,' 

Mais,  dans  les  équations  H  --  a  et  G  =  ^,  on  peut  aussi  prendre 
pour  variables  indépendantes  deux  quelconques  des  quatre  variables 
X,  j'',  x\  )',  en  exprimant  en  même  temps,  de  la  manière  connue, 
les  deux  autres  variables  au  moyen  des  dérivées  partielles  du 
premier  ordre  d'une  seule  et  même  fonction,  prises  par  rapport  à 
ces  variables  indépendantes.  Cette  fonction  inconnue  peut  toujours 
s'obtenir  au  moyen  d'une  quadrature,  et,  celle-ci  étant  complétée 
par  la  simple  addition  d'une  constante  arbitraire,  on  aura  la  solu- 
tion commune  des  deux  équations  simultanées  H  =  a  et  G  =  ^,  et 
l'intégrale  complète  de  chacune  d'elles  en  particulier. 

Les  diverses  combinaisons  deux  à  deux  des  quatre  variables 
x^y,  ^',  j^  présentent  six  cas,  dont  deux  ont  été  déjà  considérés, 
de  sorte  qu'il  reste  les  quatre  cas  suivants  : 

1°  En  prenant  pour  variables  indépendantes  x  et  a/,  on  pourra 
poser 

àP  ,  dP 

r  =  - — - 1       r  = —  • 

•^        Ox'         ''  dx 

En  effet,  si,  dans  les  équations  H  ^=  a  et  G  ^=  ^,  on  regarde  y  et 
y  comme  des  fonctions  de  x  et  x',  on  trouve 


an  JG     an  dG                ()H  dG 

df           dx  dr'       dx'  dx       dy'             dy  dx' 

dE  dG 

dx'  dr 

dx~       dH^G        dH^G'     dx'"       dH  dG 

dnôG 

dr  ^j'     ^/  ^r                <)r  ^y 

dy  df 

>n  en  tire,  en  vertu  de  l'égalité  (i3), 

dr  ,   dy                  (H,  G) 

dx  "^  dx'  ~      dRdG      dHdG"^' 

dr  dy     dy  df 

par  conséquent, 

dp  =z  -—  dx  ->r  - —  dx'  =1  —  r'  dx  -t-  r  dx' , 
dx  (Jx'  ''  -^ 

et 

P  =/  {  —  y  dx  +  r  dx'  )  +  const. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  lyS 

2"  En  prenant  pour  variables  indépendantes  xet  j',  on  pourra 

poser 

,      dO  dO 

dx       ''        dj 

Si  l'on  considère  maintenant,  dans  les  équations  H  =  a  et  G=^, 
od  çXy  comme  des  fonctions  de  x  et  j"',  il  vient 

()H  _()G  _  OH  aG  ()H  OCt  ()H  ()G 

()>^  d^  d.r'        0^'  0^       dx'  dy  ùy'  dy'  dy 

tx'^~  dH  6>G        dIOG'  âp"  ^  ~  d'H  dG  6>H  dG 

ày  ôx'        dx'  dy  dy  dx'  dx'  dy 

d'où  l'on  tire,  en  vertu  de  l'égalité  (14)5 
dr      dx' _  [H,  G] 


S' 


dx      dy'  ~       ()H  c)(i  _  dH^  (KÎ      °' 
dy  dx'       dx'  dy 
par  conséquent, 

dQ=  -j^dx-h  ^  dy'  =  x'  dx  -{-  y  dy' , 

et 

Q=f[x'dx  -hy  dy'  )  +  consl. 

3^  Quand  on  prend  pour  variables  indépendantes j^  et  j'',  il  faut 
alors  poser,  pareillement  à  ce  qu'on  a  fait  dans  le  cas  i**, 

dK  ,  dR 

dy  dy 

En  effet,  on  trouve,  absolument  de  la  même  manière  que  dans  le 

cas  1°, 

dx       dx'  _  (H.  G)  _ 

dy'^dy~      da  dCr       dR  dG  ~  °' 

dx  dx'        dx'  dx 

et  partant 

R  =f{x  dy'  —  x'  dy)  +  const. 

4°  Enfin,  le  cas  où  l'on  prend  pour  variables  indépendantes  7 
et  x'  est  semblable  au  cas  a'';  on  posera  alors 

()S  ,  _dS 

dx'  '     "^  ~~  dy 


174  BULLETIN  DES  SCIENCES 

Comme  on  tire  des  équations  H  =^  a,  G  =  Z>, 
dx_dx^_  [H,  G] 

d^  dy       Oy  dx 
on  a,  par  suite, 

S=f'xdx'-A-f'df]  -h  consl. 

Les  fonctions  P,  Q,  R,  S  ont,  par  rapport  au  système  canonique 
du  §  III,  la  même  importance  que  les  fonctions  u  et  u:,  c'est- 
à-dire  que,  au  moyen  des  dérivées  partielles  de  chacune  de  ces 
quatre  fonctions  par  rapport  aux  constantes  arbitraires  a  et  ^,  on 
peut  exprimer  les  deux  intégrales  qui  constituent,  avec  H  =  a  et 
G  =  ^,  le  système  complet  des  intégrales  des  équations  canoniques 
considérées  (i6). 

Pour  se  convaincre  que  cette  propriété  appartient,  par  exemple, 
à  la  fonction  P,  en  désignant  a  ou  b  par  a,  prenons  la  dérivée  par- 
tielle—-: suLsti tuons-y  H  à  la  place  de  a  et  G  à  la  place  àebi  enfin, 
àx'  j  L  j. 

prenons  la  dérivée  totale  par  rapport  à  £  du  résultat  de  la  substitu- 
tion 5  ce  qui  donne 

/    ^ 

Qy.  _    d'P    dx   ,      d^P    dx'         d^P    r/H    ,      d'P    dG 

dt      ~~  Oy.Ox  ~dt  ^  ôxôx'  dt         Oy.ô)l  dt    ^  dx  dG  dt 

Ur,  11  et  G  sont  des  intégrales,  et  par  suite  -r—  =  o  et  —  =  o. 
De  plus, 


Ox  ■^''     dx'      ^' 


donc 


Enfii 


ôxdx 


par  conséquent 


dx  _m       dx'   _       dH 
dt       d/'        dt  d/ 


/   — 

'  ôx  /dH  ôy'       dH  dy 


dt  \ôy'  ôx        Oy  dx 


iMATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  175 

L'expression  entre  pareiitlièses  dans  le  second  membre  de  la 
seconde  égalité  représente  le  résultat  de  la  différentiation  par- 
tielle, par  rapport  à  a,  de  la  première  des  deux  équations  H  =  a  et 
G  ^=  ^,  dans  laquelle  on  a  substitué  àj  et  à  y'  leurs  valeurs  tirées 

de  ces  équations.  Far  suite,  si  5:=  t»,  on  a  rt.— 7-=r.  05   si   c<.=a^ 

1        ^   ^P  j 

alors  a.  ——  =  —  cit. 

âa 
En  intégrant,  on  tire  de  là  les  deux  intégrales  cliercliées  du 
système  canonique, 

— -:=const.,     et     -r- =  consl.  — /. 
do  ôa 

Le  même  mode  de  démonstration  s'appliquerait  exactement  aux 
fonctions  Q,  R,  S. 

jNous  ferons   encore  la  remarque  suivante.  Dans  le  §  III,  nous 
avons  trouvé  les  formules 

Z^Jz'dz,     T=Jzdz', 

où  les  valeurs  de  z  et  de  ^  étaient  tirées  de  l'équation  '^f-,  3')  =  c^ 
en  y  substituant  les  expressions  complexes  de  -^,  z\  c,  et  posant 

u^:^  f  [y'  dx  -~  x  dy),     ^  =  f  [y  dx'  -+-  z  df  ] , 
Uy^=  J [x'  dx  — y' dy],     <',  =  /  [x  dx'  —  ydy'], 

nous  aurons 

Z=:  U,  -\-  Il  i ,       Z'  =  Ç\  -i-  (•/. 

Les  fonctions  Ui  et  i^^  jouissent ,  relativement  au  système  cano- 
nique considéré  {16),  de  la  même  propriété  que  les  fonctions  «,  i^, 
P,  Q,  R,  S5  en  sorte  que,  connaissant  les  deux  intégrales  H  ^«, 
G  =  ^  de  ce  système,  on  peut  obtenir  les  deux  intégrales  restantes 
au  moyen,  par  exemple,  de  la  fonction  z<i,  sous  la  forme  des  équa- 
tions 

du,  du, 

-7-  =  const.,     et     -pT  =  consl.  —  t. 

da  do 

Il  est  superflu  d'en  donner  la  démonstration,  qui  se  ferait  par 
un  calcul  presque  littéralement  identique  à  celui  que  nous  avons 
donné  pour  la  fonction  P. 


lyG  BULLETIN   DES   SCIENCES 

Ajoutons  à  cela  que,  en  considérant,  dans  les  équations  H  =^  a 
c.iQ=^h,  X  el  j'  comme  les  variables  indépendantes,    et  posant 

X  z^  — ,      y  r:^ — -j   on  trouvera  que  Ui  -+-  const.  représentera 

dx      -^  ôf  ^ 

l'intégrale  complète  de  chacune  des  deux  équations  précédentes  aux 
dérivées  partielles,  et  la  solution  commune  de  leur  système. 

Nous  avons  vu  que  u^  v^  Wi,  <i\  s'obtiennent  au  moyen  des  inté- 
grales 7j^^  Jz' dz  et  Z'  =fzdz'  de  fonctions  d'une  seule  variable, 
tandis  que  la  détermination  de  P,  Q,  R,  S  exige  le  calcul  de  qua- 
dratures dépendant  de  deux  variables.  En  conséquence,  il  n'est  pas 
inutile  de  remarquer  que  le  calcul  de  ces  dernières  fonctions  se 
ramène  au  calcul  des  premières,  en  vertu  des  formules  suivantes, 
faciles  à  vérifier  : 

dP  —  dv  rTir  —  d[xy'),  dP  +  du  =  d[x'f), 

dQ-hdi'i^^      d[xx'],  dQ  —  dui  =  d[xx'), 

dR  —  dv  =z  —  d{x'f),  dR-hdu  =d{xf'), 

dS  —  di'i  =      d[yj' ],  f/S  H-  du,  =  d[xx'), 

d'où  l'on  tire,  par  l'intégration, 

P  ::-=    t'    — ^  xj^'  =  x'y'  —   u, 

Q=:XX'  —      (^1     =     Ml     -t-Jj', 

R  rr:    u    —  a:' y  --=■  xy'  —    u, 
S  =;    c'i    +  jy  =^  xx'  —  Ui, 

en  omettant,  pour  plus  de  simplicité,  les  constantes  arbitraires. 

§  V. 

Prenons  maintenant  une  équation  différentielle  de  la  forme 
générale 

S  =/(-■)• 

Remplaçons   les   variables  rr,  z'  par  leurs  expressions  complexes 
x+jt:",  x'  -T-j'i-,  ce  qui  donne 

f[x+  yi,  x'  +  j' / )  =  X  +  Y i. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  177 

en  désignant  par  X,  Y  des  fonctions  de  a:,  /,  oc\y' ^  assujetties 
nécessairement  (§1)  aux  conditions 


dx 

d\ 

dX 

âY 

oX        ÔY 

dX 

ÔY 

dx  ' 

-à/ 

ôf- 

dx 

dx'  ~  df'  ' 

ày~ 

dx' 

L'équation  différentielle  précédente  prendra  la  forme 

dx' -+  idy  =  Xdx  —  Ydf  -h  i[Ydx  -f  Xdf], 

et  se  décomposera  dans  les  deux  suivantes  : 

dx'  =.Xdx  —  Ydf,     dy  =zYdx-^X  dy\ 

Ces  équations  forment  un  système  incomplet  d'équations  diffé- 
rentielles, dont  l'intégration  peut  se  raDiener  à  l'intégration  d'é- 
quations linéaires  simultanées  aux  dérivées  partielles  du  premier 
ordre.  Une  équation  de  la  forme 

U  =  consl., 

où  U  est  une  fonction  de  x^j^  ^'ij'i  sera  une  équation  intégrale 
relativement  aux  équations  précédentes,  et  la  fonction  U  en  sera 
une  intégrale,  si  sa  différentielle  totale  s'annule  identiquement  en 
vertu  de  ces  mêmes  équations.  Or  on  a 

d\j  =  -^dx  -h  -—dr-^  -—  dx'  +  -r— r  df, 

dx  df    -^        dx  dy'    ■^ 

et,  après  la  substitution  des  valeurs  de  dod  et  de  dy'  tirées  des  équa- 
tions données,  il  vient 

/OU        OU  ,  vOU\  ,       /ou     ^^ou     ^ou\  , 
^u^^U^-^o-^-^^o/j^^^-^io^-Yô^'-^^op)'^^- 

On  voit  par  là  que,  dx  et  dy  étant  arbitraires,  on  aura 

f/U  =  o, 
sivU  satisfait  aux  deux  équations  simultanées 

_^H_I_X'-   -^   Y—  —  o 
dx       "    dx'    '        dy         ' 

OU       ^^  ou       ^  /)U 

-T—  —  ï  -T—,  -i-  X-— -  ^  o. 

dy  dx'  dy 

Bull,  des  Sciences machém.  et  astroii.,  t.  XI.  (Octobre  1S7G.)]  12 


178  BULLETIN    DES  SCIENCES 

Il  est  facile  de  s'assurer  que  ces  deux  équations  forment  ce  qu'on 
appelle  un  système  jacohien  ou  sjstème  fermé,  jouissant,  comme 
on  sait,  de  cette  propriété  que  toute  intégrale  de  l'une  d'elles  dans 
le  résultat  de  la  substitution  dans  le  premier  membre  de  l'autre 
donne  une  intégrale  de  la  première  équation. 

Pour  le  faire  voir,  introduisons  les  symboles  A  et  B  pour  désigner 
respectivement  les  opérations 


d 

^.   à         ^r   d 

d 

,^    d         ,^    ô 

-i-x-^,  +  y — .- 

Y  .   ,  +  X  ,    , 

<Jx 

dx'       (jy 

^" 

Oa;             ay 

de  sorte  que  les  équations  données  seront  représentées  par 

A(U)  =  o,     B{U)=.o; 

il  suflîra  de  démontrer  l'identité  symbolique  de  l'égalité 

B[A(U)]  =  A[B(U)], 

pour  une  valeur  arbitraire  de  la  fonction  U.  Mais  pour  cela  il  faul 
et  il  suffit  que  les  conditions 

B(X)=A(-Y),     B(Y)  =  A(X) 

soient  satisfaites.  En  introduisant  de  nouveau,  à  la  place  des  sym- 
boles A  et  B,  leurs  valeurs,  ces  conditions  prennent  la  forme 

^    .    ^'4_X('''^^-^  — ^  -  yI^— -— V-o 
ùy    ^  ùx       ^    \^y^'       c)x'/  \dx'       (Jy  j 


et,  en  vertu  des  conditions  (c)  auxquelles  sont  assujettis  X  et  Y, 
il  est  clair  que  les  dernières  conditions  sont  aussi  remplies. 

L'équation  A(V)  =  o  a  pour  intégrale  j,  et  soit  a  une  autre  de 
ses  intégrales,  dillérente  dej'5  a  ne  sera  pas  exprimable  au  moyen 
de  y  seul. 

En  faisant  successivement  V  =  J%  ce,  dans  l'expression  B  (  V),  on 

trouvera 

B(j)==i,     B(a)==(3. 

Si  p  =  o,  a  sera  alors  la  solution  commune  clicrcliée  des  équations 
A(V)r=o  etB(V)  r^.  o. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  179 

Si  /3  s'exprime  au  moyen  des  seules  quantités  j  et  a,  de  sorte  que 
j3  =  f  (J^5  a),  en  supposant  alors  que 

V  =  F(j,  «) 

soit  la  solution  commune  cherchée,  on  voit  que  la  fonction  F  devra 
satisfaire  à  la  condition 

Celle-ci  conduit  à  l'intégration  de  l'équation 
dy  (la. 


f(r> 


5      ou      f  [y,  a. )  dy  —  dy.=^o, 


et  il  est  clair  que  l'intégrale  de  celle-ci  s'obtiendra  immédiatemenl 
au  moyen  des  quadratures,  si  jS  s'exprime  au  moyen  de  y  seul 
sans  a,  ou  au  moyen  de  oi  seul  sans  j  ,  ou  enfin  se  réduit  à  une 
valeur  constante  quelconque. 

Si  j3  ne  peut  s'exprimer  au  moyen  des  seules  variables  j'  et  a. 
alors,  en  posant  \  -—  ,6  dans  l'expression  B(V),  il  viendra 

Il  est  clair  que  (3  sera  la  solution  commune  cherchée,  si  y  =  o  ; 
dans  le  cas  contraire,  y  sera  une  constante,  ou  devra  nécessaire- 
ment s'exprimer  au  moyen  dej ,  y.  et  (3  seulement.  En  eiïét,  si  y  ne 
s'exprimait  pas  en  j),  a,  S,  on  aurait  alors,  outre  ces  trois  intégrales, 
une  quatrième  intégrale,  distincte  des  précédentes,  de  l'équation 
A(V)  =  o,  ou  ce  qui  revient  au  môme,  du  système  des  équations 

dx dy       dx        dy' 

"^r  ^  "(7  "^  X  "^  T"  ' 

tandis  que  ces  dernières  ne  peuvent  admettre  que  trois  intégrales 
distinctes. 

Ainsi,  si  y  =  f  (  j-,  a,  [3) ,   en  supposant  alors  que   la  solution 
commune  cherchée  soit 

V  =  F(;-,  a,  3), 


i8o  BULLETIN   DES  SCIENCES 

on  parviendra  à  la  condition  nécessaire 

_  ,„,       ÔF       ()F  „       ^F  „, 

conduisant  à  l'intégration  du  système  d'équations 
dr  __  dcc  _        rf[3 

lequel  se  ramène  à  son  tour  à  l'équation  différentielle  du  second 

ordre 

d'ûi       J  da\ 

La  connaissance  de  l'une  des  deux  intégrales  premières  de  cette 
équation  suffit  pour  la  détermination  de  la  solution  commune  des 
équations  A(V)  =;  o  et  B(\  )  =  o. 

Il  est  évident  que,  si  l'expression  de  y  est  indépendante  d'une  ou 
de  deux  ou  de  trois  des  variables  j-,  a,  |3,  il  en  résultera  dans  l'in- 
tégration de  l'équation  précédente  une  plus  ou  moins  grande  sim- 
plification. 

La  résolution  des  équations  A(U;  =  o,  B(U)  =  o  se  fera  immé-, 
diatement,  si  l'on  a  trouvé  préalablement  l'intégrale  générale 


(^[z,z')=c 


de  l'équation  diÛerentielle 


Dans  ce  cas,  on  aura  l'égalité 

En  remplaçant  z  el  z'  par  leurs  expressions  complexes,  il  viendra 
f[x  H- j/,  x'  -^-f'  i]  1=  X  H-  Yi,     o[x  -h  fi,  x'  -^  f  i)  =  H  4-  Gi, 

avec  les  conditions   (c)  pour  X  et  Y,  et  les  conditions  (9)  à  (12) 
pour  H  et  G. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  i8i 

En  vertu  de  ces  dernières,  on  a 


'•> 


^  =  —  fH  -4-  Gi]  =  ^ 
ôz        ôx  ^  '        ôx 

ô^~ô^^^^''-ô^' 


ôG  .OU 

ôx          ôx 

r)H._()G  ÔG  . 
ôy         ôy       ôx   ' 

ÔG  .  ÔR 
ôx'''        ôx' 

ÔR  .  ôG  ÔG  . 
d/'~"  ôy    '    ôx'^' 

Par  conséquent,  l'équation  précédente,  exprimée  à  l'aide  des  déri- 
vées partielles  de  cj-,  peut  s'exprimer  à  l'aide  des  dérivées  partielles 
de  H  seul  ou  de  G  seul.  En  substituant  également  les  expressions 
complexes  dansy(c,^'j,  on  trouvera  ainsi  les  deux  égalités 

A(H)  — fB{H>=o,     B(G)-4-iA(G)=o,     ■ 

lesquelles  se  décomposent  dans  les  quatre  suivantes  : 

A;H]=-o,    B{Hj  =  o,     B  ;g>=o,    A(G;=o; 

ce  qui  démontre  que  les  équations  linéaires  A  (U)  :r^  o  et  B  (U)  =:^  o, 
étant  satisfaites  par  Les  valeurs  H  et  G  de  U,  le  seront  aussi  par  la 
valeur  U  =  H  (H,  G),  Il  désignant  une  fonction  arbitraire. 

La  question  de  savoir  à  quelles  conditions  la  solution  commune  U 
des  deux  équations  A(U)  =o,  B(U)  =o  peut  représenter  une  des 
parties  composantes  de  l'intégrale  inconmie  9(^,  z')  =  H -i- G/, 
peut  se  résoudre  de  la  manière  suivante. 

Si,  par  exemple,  U  =  H,  il  devra  exister  une  fonction  V,  repré- 
sentant la  seconde  composante  G  de  l'intégrale  cj),  de  sorte  que  l'on 
devra  avoir  V  =:  G.  Il  s'ensuit  de  là  que 

d^_ôY     du  _  _  dv     ^  _  ay     ^U  _  _  ^ 

ôx       dy        Oy  ôx       Ox'       ôy       ôy*  ôx' 


Mais  on  a 


dN  =   .    dx  H — —  f/r  4-  -:--,  dx'  +  -x-,  dr  , 

Oy  Oy  •'        ôx'  Oy     '' 


et,  en  vertu  des  égalités  précédentes,  il  viendra 


i82  BULLETIN  DES  SCIENCES 

par  conséquent,  V  se  déterminera  au  moj^en  de  la  fonction  connue  U 
par  une  quadrature,  si  les  conditions  d'intégrabilité 

a—  — -f-^— o  S  — -^__iiL  — 

dx'  "^  dy  '      '  ^       ôfdx'       ôy  dx         ' 

àfdy    '    dxdx'    "    '  ()^'2       oy^ 

soni  satisfaites. 
Or  des  équations 

,._,,     d\}     ^,  au      ,,dU 

B(U)  =  f-YfI-.X^=o, 
()j  d^  of 

en  ayant  égard  aux  conditions  (c),  on  tire  sans  peine   les  égalités 
suivantes  : 


ôx  dy 


d^'  dj'' 


a  +  Xy-Y(3  =  o, 
y  —  Xôi=  G, 


lesquelles  démontrent  que,  si  l'une  des  quatre  quantités  a,  (3,  y, 
à  s'annule,  il  en  sera  de  même  aussi  des  trois  autres. 

Par  conséquent,  si  la  solution  commune  U  des  deux  équations 
A(U)  :-=  o,  B^U)  =  o  satisfait  à  l'une  des  quatre  conditions 

a  =r  o,     (3  =  o,     y  =  o,     0  =  0, 

on  pourra  alors,  par  son  moyen,  calculer  l'intégrale  générale 

0(2,  z)  =  c 
de  l'équation 

dz'        „         , 

dï  =/(^.  '  )• 

En  introduisant  les  expressions  complexes  des  variables  dans  un 
système  d'équations  différentielles,  il  est  facile  d'obtenir  des  trans- 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  i83 

formations  et  des  conséquences  semblables  aux  précédentes  5  mais 
nous  ne  les  développerons  pas,  parce  qu'elles  sont  des  applications 
particulières  des  §§  I-IV.  Une  de  ces  applications,  qui  s'était  pré- 
sentée à  moi  avant  le  problème  général,  a  été  communiquée  par 
fnoi  à  la  rédaction  du  Journal  de  la  Société  Mathémalique  de 
AIoscou,  au  commencement  de  cette  année. 

Kharkof,  1876. 


SIR  LE  PLAN  OSCULAîEUPi  AIX  CUMOrES  GAUCHES; 
Par  m.  Jules  TANNERY. 

Dans  une  thèse  récem.ment  soutenue  devant  la  Faculté  des 
Sciences  de  Paris,  M.  Appell  a  étudié,  après  M.  Chasles,  un  système 
de  pôles  et  de  plans  polaires  relatif  aux  cubiques  gauches.  Le 
travail  de  M.  Appell  est  fondé  sur  la  considération  d'une  relation 
involutive  entre  trois  valeurs  de  la  variable  au  moyen  de  laquelle 
peuvent  être  exprimées  les  coordonnées  d'un  point  f[uel  conque  de 
la  courbe  :  l'auteur  parvient  ainsi,  d'une  façon  très-élégante,  et 
presque  sans  calculs,  à  la  série  de  propositions  qu'il  avait  en  vue. 
Il  était  aisé  de  prévoir,  après  la  lecture  de  sa  thèse,  que  l'équation 
même  du  plan  osculateur  devait  naturellement  conduire  à  la  même 
série  de  propositions;  c'est,  enellet,  ce  queje  vais  montrer,  d'autant 
qu'on  parvient  ainsi  à  quelques  vérités  nouvelles. 

Je  ferai  d'abord  les  remarques  suivantes  :  si 

sont  les  équations  d'une  courbe  unicursale  quelconque,  P,  Pj,  P,, 
P3  étant  des  polynômes  entiers,  homogènes,  du  degré  n  en  ?,  5,  la 
tangente  au  point  [t,  s)  joindra  les  deux  points  dont  les  coordonnées 
sont 

P,     P„     P.,     P., 
d'une  part,  et 

']^     ^     ']h     '^' 
Tt'    W    "^7'     Tt' 


i84 


BULLETIN  DES  SCIENCES 


de  l'autre  5  ou,   si  l'on  veut,  les  deux  points  dont  les  coordonnées 
sont 

ÔP       dP,       dP,       dP, 


d'une  part,  et 


de  l'autre.  Le  plan  osculateur  au  même  point  passera  par  les  trois 
points  dont  les  coordonnées  sont  respectivement 


d7' 

Tt' 

"ôt  ' 

ôt 

dP 

Os' 

ÔP, 

-ôs' 

ôs 

p, 

P., 

P=, 

P.; 

dP 

ÔP, 

ôt' 

ÔP, 

ôt' 

OP., 
ôt  ' 

d'P 

r>P, 
ôt^' 

Ô-^P-, 
Ot^' 

ôt' 

ou,  si  l'on  veut,   par   les  trois  points  dont  les  coordonnées   sont 
respectivement 


ô'P 

d^p, 

Ô'P, 

Ô'P, 

ôt^' 

ôt^' 

ôt'' 

ôt'  ' 

Ô'P 

ô'-p, 

ô^p. 

ô^P. 

ÔtÔs" 

ôtôs' 

ôtôs' 

ôtôs 

Ô'P 

Ô'P, 

Ô'P, 

Ô'Ps 

ôs'  ' 

ôs'  ' 

ÔS'    ' 

ôs'- 

Cela  posé,  si  l'on  a  affaire  à  une  cubique  gauche,  on  prendra 

P  =  at'  -^  ZbPs^  3cts'  -f-  ds\ 
P,=  a't^  -i-  3  6'r5  -f-  3 c'ts''  -i-  d's\ 
?,=  a"f  J-  3  b"t's  +  3  c"ls-'  +  d"s\ 
P3=  a"'P  -f-  Zb"'Ps  +  'àd"ts-  -+-  d"'s'; 

et  l'équation  du  plan  osculateur  au  point  (z,  5)  sera 


>■) 


X  at  -h  hs  ht  -(-  es  et  -t-  ds 

y  a'  t  -{-  b's  b't  -t-  c's  c'  t  -\-d'  s 

z  a"t-hb"s  b"t^c"s  c"t-\-d"s 

Il  a"'t-hb'"s  b"'t-hc"'s  c"'t-^d"'s 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  i85 

Cette  équation  montre  déjà  que  par  un  point  quelconque  de  l'es- 
pace on  peut  mener  trois  points  osculateurs  à  la  cubique  ;  les  coor- 
données de  ces  trois  points  seront  déterminées  par  les  trois  valeurs 

de  -  que   l'on  tirera  de  cette  équation,    en  y  regardant  or,  j-,  ^,  u 

comme  données. 

Cette  équation  développée  et  ordonnée  peut  s'écrire 


Xs'  —  Yts'  -\-ZPs  —  \jPz=z  o, 


en  faisant 


(4: 


X  =  A^  -h  h.' y  -f-  k" z  -h  k"'u, 
Y  ^--  B X  +  B' j  +  B' z  -h  B  ' u, 
7.  =  Cx-\-aX'^-C"z  4-C"'w, 
u  =  D^  -}-  D' j  +  D  ' 2  -!-  D  ' u. 


A,  A', .  .  .  étant  les  mineurs  relatifs  à  «,«',..  .  du  déterminant 


a  b  c  d 

a'  b'  c'  cl' 

a"  b"  c"  d'' 

d"  b"  c'"  d'" 


L'équation  (3)  peut  aussi  être  considérée  comme  étant  l'équation 
du  plan  osculateur  au  point  (i,  s),  dans  le  système  de  coordonnées 
tétraédriques  X,  Y,  Z,  U  :  dans  ce  système,  les  équations  de  la 
cubique  gauche  prennent  la  forme  simple 


X  =  i^ 


3^=5,     Z  =  Zts\     U  =  5'; 


enfin,  en  écrivant  que  l'équation  (3)  en  -  a  deux  racines  égales,  on 

obtiendra  l'équation  de  la  surface  développable  du  quatrième  ordre 
dont  la  cubique  gauche  est  l'arête  de  rebrousseraent. 

Revenant  à  l'équation  (2)  du  plan  osculateur  au  point  (^,  ^)   de 
la  cubique  et  désignant  par  x'^j\z\  u'  les  coordonnées  de  ce  point, 


i80  BULLETIN   DES  SCIENCES 

ou  la  metlra  successivement  sous  les  deux  formes  suivantes 


X       X 

r  y 


X 

r 

z 
I  u 

h 
b' 
b" 

b'" 


X' 

y 

h' 
c 
c' 

c'' 

c" 


at  -t-  bs 
a'l-\b's 
a"l-\-b"s 
a"t-\-b"'s 

I  X 
1  r 

!  -h  r 


bt  -\-  es  I 

b't  ~h  c's  ! 

b"t-\-c"s  j  ""°' 

b"'t-^~c"'s  I 

•'a       bf  ~\-cls 

■'  a'  b'r--v-c'ts 
z  z'  a"  b"P-T-c"ts 
u     u'     Cl"     b"'P-\-c"'ls 


ou,  en  remplaçant  hL~  -4-  cts^  .  .  .  par 
s"^  et  simplifiant  le  second  déterminant, 


—  aP  —  (h^ 


(6) 


X 

X 

b 

c 

T 

y' 

b' 

c' 

z 

„i 

b" 

c 

u 

u' 

b"' 

c 

■6s 

a 
a' 
a" 
a'" 


■i  divisant  par 


d 

cl' 

ci' 

cl'" 


Telle  est  l'équation  du  plau  osculateur  au  point  x' ^  j\  z\  u'  de 
la  cubicfue.  Si  x',  y\  z\  u'  sont  les  coordonnées  d'un  point  c|uel- 
conque  de  l'espace,  on  aperçoit  de  suite,  en  vertu  de  la  symétrie 
par  rapport  à  x,  j',  ^,  «.  d'une  part,  oc' ,j\  z\  u\  de  l'autre,  que 
cette  môme  équation  représente  le  plan  des  trois  points  de  contact 
des  trois  plans  osculateurs  à  la  cubique  C|ue  Fou  peut  mener  par  le 
point  x',  j)  ',  z'^  u'  :  ce  plan  j)asse  par  ce  dernier  point,  qui  peut  en 
être  regardé  comme  le  pôle.  Au  surplus,  l'équation  (6)  se  présente 
sous  la  forme  de  l'équation  d'un  complexe  du  premier  ordre  5  de 
là,  la  série  des  propositions  établies  par  M.  Appell.  On  mettra  l'é- 
quation de  ce  complexe  sous  la  forme  habituelle 

k[x  —  x')  -1-  B ( j  —  j' ^  4-  C ( 2  —  s'  1  -4-  A 1  ( jz'  —fz] 

-4-  B| [zx'  —  z' x)  -t-  C, [xf'  —  x' y)  =  o, 


en  faisant 


A  :=  3 ( 6' c" -b"c']  -  ( a' cl"  —  a" d'), 
B  =  3(Z»"c  -  bc")  -  [a"d  -  ad"), 
C  z=z'6[bc'    — b' c^    — [ad'    — a'd)', 

A,  =  3  (  bc"'  —  cb'"  )    —  (  ad'"   —  da!"  ) , 

B,  =  3  (  6'  c'"  —  c'  b'"  )  -  (  a'  d'"  -  d' a"'  ) , 

C,  =  3{b"c"'~  c"b"')  —  [a"d'"—  d"a"']. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  187 

Dans  le  système  de  coordonnées  tétraédriques  défini  par  les 
équations  (4),  l'équation  de  ce  complexe  ou  du  plan  osculateur  au 
point  X',  Y',  Z',  U'  de  la  cubique,  ou  encore  Téquation  du  plan 
polaire  du  point  X',  Y',  Z',  U'  de  l'espace,  prendra  la  forme  simple 

XU'  -  X'  U  -  -'-  '  YZ'  -  Y'  Z  )  r^  o. 
o 

Si  l'on  se  reporte  à  l'équation  (6)  et  si  l'on  désigne  par  A,  B, 
C,  D  les  points  dont  les  coordonnées  sont  respectivement 


«, 

(i  , 

a  , 

a 

b. 

b'. 

b", 

b' 

c. 

c'. 

c" , 

c' 

d,     d',     d",     d'", 

on  aperçoit  immédiatement  que  les  deux  droites  AD  d'une  part, 
BC  de  l'autre  sont  deux  droites  conjuguées  du  complexe  ;  si,  en  effet, 
P  est  le  point  dont  les  coordonnées  sont  x',  7',  ^',  i/,  le  premier 
déterminant  égalé  à  zéro  représente  le  plan  PBC*,  le  second,  égalé 
de  même  à  zéro,  le  planPAD  :  le  plan  représenté  par  l'équation  (2), 
à  savoir,  si  l'on  veut,  le  plan  polaire  du  point  P,  passe  par  l'inter- 
section de  ces  deux  plans,  ou  par  la  droite  menée  par  P  qui  ren- 
contre les  deux  droites  AD,  BG.  Celle  remarque  conduira  immé- 
diatement à  l'identification  d'un  complexe  tel  que  (2)  avec  un 
complexe  donné  du  premier  ordre;  si,  en  effet,  AD,  BC  sont  deux 
droites  conjuguées  de  ce  dernier,  et  si  l'on  désigne  par  les  mômes 
notations  que  ci-dessus  les  coordonnées  des  points  A,  B,  C,  D,  on 
reconnaît  de  suite  que  l'équation  du  complexe  donné  devra  être  de  la 
forme 


o, 


1  étant  une  certaine  constante  qui  sera  donnée  avec  le  complexe  ; 
il  est  bien  aisé  de  mettre  cette  dernière  équation  sous  la  forme  (6), 
et  de  trouver  par  conséquent  une  cubique  gauche,  telle  que  le  com- 
plexe du  premier  ordre  qui  s'en  déduit  comme  il  a  été  expliqué 
précédemment  coïncide  avec  le  complexe  donné. 


X 

x' 

b 

c 

r 

y 

b' 

c' 

z 

z' 

b" 

c 

u 

u' 

b'" 

c' 

X 

x' 

a 

d 

T' 

Y' 

a' 

d 

Z 

z 

a" 

d" 

u 

1 

u 

a'" 

d'" 

i88  BULLETIN  DES  SCIENCES 

Observons  encore  que  la  droite  AD  est  une  corde  de  la  cubique, 
que  AB  est  la  tangente  au  point  A,  DC  la  tangente  au  point  C,  que 
ABC  est  le  plan  osculateur  au  point  A  et  DBC  le  plan  osculateur 
au  point  D;  qu'ainsi  BC  est  l'intersection  de  ces  deux  plans  oscu- 
lateurs  :  tout  cela  résulte  immédiatement  des  remarques  qui  ont 
été  faites  au  début. 

Enfin,  les  plans  X  =i  o,  1=  o,  Z  =  o,  U  =  o  sont  respective- 
ment les  plans  BCD,  ADC,  ABD,  ABC. 

Les  points  AD  sont  des  points  particuliers  de  la  cubique  corres- 
pondant respectivement  aux  valeurs  particulières  5=0,  t  =  o^ 
mais  on  les  remplacera  aisément  par  deux  points  quelconques  de 
cette  même  courbe,  en  employant  la  substitution 

t  —  Itt  H-  V s,, 
s  =  iJ.t,-h  [x'Si  ; 

rt,  ^,  ...  seront  remplacés  par  «i,  ^1,  .  .  . ,  en  faisant 

a,  =  a}?  -^  3b}:-u.  -h  2, du? -\- (D? , 


On  remarquera  d'abord,  en  passant,  que,  si  l'on  remplace  a^h^  ... 
par  «1,  ^1,  .  .  . ,  dans  les  coefficients  du  complexe,  ces  coefficients 
se  reproduiront,  multipliés  par  le  cube  du  déterminant  \)J.  —  X'u  de 
la  substitution.  Soient  maintenant  Ai,  Bi,  Cj,  Dj  les  quatre  points 
qui  remplacent  A,  B,  C,  D  et  qui  jouissent  des  mêmes  propriétés 5 
regardons  momentanément  A,  ^  comme  fixes,  X',  \x'  comme  varia- 
bles. Le  point  Al  restera  fixe  et  le  point  D^  décrira  la  cubique  5  le 
point  Bj,  dont  les  coordonnées  sont 

dd,  .,       dd,     , 


décrira  la  droite  qui  joint  les  deux  points  E,  F  dont  les  coordonnées 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  il 

sont  respectivement 


X  = 


3 (a).-  -4-  2bly.  -^  cyJ), 


jr=^  =  3(«'XM    2^»'}.a+C>=), 


d'une  part,  et 


x=-^  =Z[bl?-r0.cla  ^du?), 

Oy  i  i    ; 

X=^-^  =3{b'}?-h2 c' lu. -^  d' IJ} ) , 


de  l'autre.  Cette  droite  EF  est  la  tangente  en  Aj,  les  points  E  et  F 
sont  les  points  où  elle  perce  respectivement  les  plans  x\BC,  BCD, 
osculateurs  en  A  et  D  5  ils  décrivent  dans  ces  deux  plans,  lorsque  )v,fi 
varient,  et  que,  par  suite.  Ai  décrit  la  cubique,  deux  coniques  (a), 
(o),  tangentes  la  première  à  AB  en  A  et  à  BC  en  C,  la  deuxième 
à  BC  en  B  et  à  CD  en  D  :  ces  deux  coniques  sont  les  intersections 
des  deux  plans  osculateurs  ABC,  BCD  avec  la  surface  développable 
dont  la  cubique  est  l'arête  de  rebroussement. 

Si  on  laisse  encore  X,  y.  fixes  et  si  l'on  fait  varier  À',  y/,  le  point  C, , 
dont  les  coordonnées  sont 

X  =  -^^  /'-  -t-  2  -r-—  //  fJ.  H — „-  !J.", 

dh^  d/.ôu.      '  ôyr  ' 

d''d,  -,  ()-«',,       (Va,     , 

•^        d/.-  ôt.ôu.    ^         du?  ^ 


décrit  une  conique  (aj)  située  dans  le  plan  des  trois  points  P,  Q,  R, 
dont  les  coordonnées  sont  respectivement 

X  =  —r^  =  6{al  -f-  bu.], 


dV 
d'à 


d''d 
r=^=6[a'l-hb',x\ 


I90  BULLETIN   DES  SCIENCES 

pour  le  point  P5 

X  =  -.,    '   =6[bl  -i-  eu.). 


pour  le  point  Q; 


X  =  — — ^  rir  6  (  c>.  -1-  du.]. 


pour  le  point  R.  Ce  plan  PQP».  est  le  plan  osculateur  en  A^  :  les 
points  P,  Q,  R  situés  respectivement  sur  les  droites  AB,  BC,  CD 
sont,  par  suite,  les  points  d'interseetion  de  ces  droites  avec  le  plan 
osculateur 5  en  outre,  les  droites  PQ,  QR  sont  respectivement 
tangentes  en  E  et  F  aux  coniques  (a)  et  (0  )  :  lorsque,  ).  et  ^  venant 
à  varier,  le  point  A^  décrit  la  cubique,  les  points  P,  Q,  R  décri- 
vent respectivement  sur  les  trois  droites  AB,  BC,  CD  trois  divisions 
liomograpliiques  :  ainsi,  un  plan  osculateur  à  une  cubicjue  gauche, 
en  se  mouvant  autour  de  cette  cubique,  trace  sur  deux  tangentes 
quelconques  deux  divisions  liomograpliiques  (').  Eu  vertu  des  équa- 
tions qui  la  déterminent,  la  conique  (ai)  est  tangente  à  PQ  en  P 
et  à  QR  en  Jx.  En  un  point  quelconque  (//,  jj!)  de  cette  conique, 
la  tangente  joint  les  deux  points  dont  les  coordonnées  sont 


d'une  part,  et 


cV-  a, .,         d^  a, 
dV  ÔAOu.^' 


d^ a.  - ,       d-  a. 


Oh  Ou.  Ou? 


F- 


(')  Ce  théorème  est  dû  à  jM.  Chasles  [Journal  de  Mathématiques,  1857.) 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  191 

de  l'autre;  les  coordonnées  du  point  Bj  pouvant  s'écrire 


On  voit  que  Bj  est  sur  la  tangente  en  Ci  ;  enfin,  en  faisant  X'  :::=:  X, 
^'  ziz^  u,  on  voit  que  la  conique  («j)  passe  en  A^  et  qu'elle  est  tan- 
gente en  ce  point  à  la  tangente  AjBi  à  la  cubique  :  au  reste,  tous 
ces  résultats  se  coordonnent  enreniarquantque,  d'après  sa  définition 
même,  la  conique  (^i)  est  l'intersection  du  plan  osculateur  en  Ai 
à  la  cubique  et  de  la  développable  du  quatrième  ordre  circonscrite 
à  cette  cvibique.  Sur  ce  plan,  la  conique  [a^)  est  tracée  par  une 
tangente  DjCi  à  la  cubique  quand  le  point  de  contact  Di  décrit 
cette  cubique,  etenvelo2)pée  par  l'intersection  BiCi  du  plan  oscu- 
lateur en  Di- 

De  ce  qu'elle  est  tangente  en  Ai  à  la  droite  AjBj  ou  EF,  et  aux 
points  P,  R  aux  droites  PQ  et  QR,  on  conclut  que  le  point  Aj  est 
conjugué  liarmonique,  par  rapport  aux  points  E,  F  du  point  d'in- 
tersection des  droites  EF  et  PR  :  de  là  on  peut  déduire  la  construc- 
tion point  par  point  d'une  cubique  gauche  et  aussi  la  construction 
en  un  point  quelconque  du  plan  osculateur  et  delà  tangente. 

Etant  donnés  quatre  points  A,  B,C,  D5  unepremière  conique  (a) 
située  dans  le  plan  ABC,  tangente  à  AB  en  A,  à  BG  en  C;  une 
deuxième  conique  (a),  située  dans  le  plan  BCD,  tangente  à  CD  en  D 
et  à  BC  en  B;  il  existe  une  cubique  gauclie  tangente  à  AB  en  A,  à 
CD  en  D,  admettant  comme  plans  osculateurs  en  A  et  D  les  plans 
ABC,  BCD,  telle  enfin  que  la  surface  développable  qui  lui  est  cir- 
conscrite passe  par  les  coniques  (a)  et  [^). 

D'un  point  quelconque  Q  situé  sur  la  tangente  commune  BC  aux 
deux  coniques  (a)  et  (J),  menons  à  ces  deux  coniques  les  secondes 
tangentes  QE,  QF  qui  rencontrent  respectivement  les  droites 
AB,  CD  en  P  et  R  :  le  plan  QEF  sera  un  plan  tangent  à  la  surface 
développable  circonscrite  (  ou  un  plan  osculateur  à  la  cubique),  la 
droite  EF  sera  une  génératrice  de  la  surface  développable  (ou  une 
tangente  à  la  cubique),  enfin  le  point  conjugué  liarmonique  par 
rapport  aux   points  E,   F  du  point  d'intersection  de  EF  et  de  QR 


iga  BULLETIN  DES  SCIENCES 

sera  unpointde  la  cubique,  où  EF  sera  la  tangente  et  le  plan  QEF 
sera  le  plan  osculateur. 

Si  a,  «',  a"^  ce"  \  h^  h\  b",  h'"  -^ .  .  .  sont  les  coordonnées  des  points 
A,  B,  C,  D,  les  équations  de  la  cubique  seront  de  la  forme 

^  =  a /'  -I-  2  IbPs  H-  2 [j.cts^ -+-  ds^, 
j  =  a'P  -f-  2  Ih'ts-^iac'ts''  ■+-  ds\ 


X  et  [K  étant  deux  constantes  qui  dépendent  des  coniques  (a),  [à). 


PUBLICATIONS  NOUVELLES. 

AousT  (l'Abbé).  —  Analyse  infinitésimale  des  courbes  dans  l'es- 
pace. —  Paris,  Gauthier- Villars,  1876.  In-8,  xx-564  p.      1 1  fr. 

BoussiivESQ  (J.).  —  Essai  théorique  sur  l'équilibre  des  massifs  pul- 
vérulents, comparé  à  celui  des  massifs  solides,  et  sur  la  poussée 
des  terres  sans  cohésion.  —  Bruxelles,  Hayez,  1876  (Paris, 
Gauthier-Villars).  In-4,  180  p.  10  fr. 

Connaissance  des  Temps  ou  des  mouvements  célestes,  à  l'usage  des 
astronomes  et  des  navigateurs,  pour  l'an  1 878,  publiée  par  le  Bu- 
reau des  Longitudes.  —  Paris,  Gauthier-Villars,  1876.  i  vol.  in-8. 

Auec  Additions 7  fr.   5'o  c. 

Sans  Additions 5  fr. 

Additions.  —  Villarceau  {Y.').  Théorie  de  l'aberration,  dans  laquelle  il  est  tenu 
compte  du  mouvement  du  système  solaire  (io3  p.).  —  Puiseux  (F.).  Recueil  de 
nombres  pouvant  servir  à  la  discussion  des  observations  du  passage  de  Vénus  du 
8  décembre  1874  (4°  pO-  —  Schulhof  {L.).  Recherches  sur  l'orbite  de  la  planète 
Maïa  et  éphémérides  pour  l'opposition  de  1876.  (3r  p.) 

Tisserand  (F.).  —  Ilecueil  complémentaire  d'Exercices  sur  le 
Calcul  infinitésimal.  —  Paris,  Gauthier-Villars,  1877.  In-8, 
xix-388  p.  7  fr.   5o  c. 


MATHÉMATIQUES  ET    ASTRONOMIQUES.  193 


REVUE  BIBLIOGRAPHIQUE. 

AVIXCKLER  (A.).  —  I.  Intégration  verscuiedener  Differentialgleichungen 
ZWEITER  Ordnung.  [SitzuTigsberichte  der  K.  Akademie  der  JVissenschaften 
zu  IVien,  28  juillet  18-4.) 

—  n.  Intégration  zweier  linearen  Differentialgleichungen.  [Ibid.,  7  jan- 
vier 1876.) 

I.  Dans  le  premier  Mémoire,  l'auteur  traite  des  équations  li- 
néaires et  des  équations  plus  générales  du  second  ordre,  telles,  par 
exemple,  que  les  équations  de  la  forme 

/>,  <7,  /■  désignant  des  fonctions  de  x.  Pour  les  équations  linéaires, 

rintégration  complète  s'obtient  au  moyen  d'intégrales  indéfinies, 

dy       ii^  y 
dans  le  cas  où  les  coefficients  de  t  ,  -7-  et  -7-^  satisfont  à  certaines 

■^     dx        dx- 

relations.  Le  nombre  considérable  des  résultats  particuliers  obtenus 

est   ordonné  d'une   manière  très-claire,  grâce  à  un  mode  spécial 

pour  les  formules,  qui  facilite  l'usage  de  ce  Recueil. 

n.  Dans  le  second  Mémoire,  il  est  cj^uestiou  de  l'équation  dilîé- 
rentielle 

dans  le  cas  particulier  où  le  coefficient  de  -; —  est  le  carré  d'une 

expression  linéaire.  Dans  cette  hypothèse,  l'équation  est  ramenée 
à  la  forme 

.d-v  ,         ,         >    -,  dr         , 

et  ensuite,  l'auteur,  s'appuyant  sur  son  Mémoire  intitulé  :  Intégra- 
tion der  linearen  DiJ^erenlialgleichungen  zweiter  Ordnung , 
der  en  Coeffîcienten  lineare  Funclionen  der  nnahhdniii^en  Veran- 

Bull,  des  Sciences  madiéin.  et  astron.,  t.  XI.  (Novembre  iSjG.)  l3 


igî  BULLETIN  DES  SCIENCES 

devUchen  sind  [Siizungsberichte,  t.  LX\  II),  intègre  celle  équa- 
lion  au  moyen  des  quadralurcs.  Il  atlribue  maintenant  des  valeurs 
complexes  aux  constantes  et  aux  variables,  et  en  déduit  des  résul- 
tats nouveaux. 

Enfin  il  ramène  l'équation  de  Riccati, 

— h  bz--=^ax"', 

clx 

par  le  procédé  connu,  à  une  équation  linéaire  du  second  ordre, 
dont  il  obtient,  dans  tous  les  cas,  l'intégrale  générale  par  des  qua- 
dratures simples,  prises  entre  les  limites  o,  i  et  co  .  Ed.  W. 


REVUE  DES  PUBLICATIONS  PÉRIODIQUES. 

MONTHLY  NOTICES  of  the  Royal  Astronomical  Society  of  London  ('). 
T.  XXXVI;  novembre  iSjS  à  juin  1876. 

Novembre  1875. 

PuiTCHAKD  (C).  —  L! Observatoire  de  rjjniversité  d'Oxford. 

Nos  lecteurs  se  rappellent  qu'en  novembre  1 878  le  Rev.  Pritchard, 
professeur  à  l'Université  d'Oxford,  annonçait  à  la  Société  Astrono- 
mique de  Londres  que  la  création  à  Oxford  d'un  Observatoire  spé- 
cialement destiné  aux  études  d'Astronomie  physique  avait  été  déci- 
dée par  le  Conseil  de  l'Université.  11  apprend  aujourd'hui  que  cet 
établissement  est  presque  complètement  achevé  et  donne  quelques 
détails  sur  son  installation. 

Son  principal  instrument  est  unéquatorial  deGrubb,  de  Dublin, 
à  c{ui  la  construction  du  grand  télescope  de  Melbourne  a  fait  une 
réputation  si  justement  méritée  :  l'objectif  de  ce  bel  appareil  a  12, i5 
pouces  (o'",3i)  d'ouverture  libre  et  i4  pieds  8  pouces  (4'",46)  tle 
foyer-,  ses  qualités  optiques  sont,  parait-il,  excellentes,  et  M.  Grubb 

(')   \oïv  Bulletin,  t.  XI,  p.  i/jQ. 


MATHÉMATIQUES   ET  ASTRONOMIQUES.  jgS 

s'est,  dit-on,  surpassé  dans  la  résolution  des  différents  problèmes 
mécaniques  que  présentent  l'établissement  et  la  monture  des  diffé- 
rentes pièces  d'un  instrument  de  cette  dimension. 

On  aura  une  idée  des  difficultés  que  le  constructeur  avait  à 
vaincre  lorsqu'on  saura  qu'au  lieu  d'un  seul  chercheur,  que  portent 
d'ordinaire  les  équatoriaux,  l'équatorial  de  l'Université  d'Oxford 
porte,  attachées  à  son  tube,  quatre  lunettes,  dont  deux,  de  4  pouces 
(o'",io)  d'ouverture,  sont  munies  de  micromètres  comme  des  équa- 
toriaux, et  dont  les  deux  autres  sont  des  chercheurs  ordinaires 
de  2,5  pouces  (o™,o6)  d'ouverture.  Cet  équatorial  est  placé  sous  le 
dôme  occidental  de  l'édifice. 

Le  dôme  oriental  abrite  un  télescope  donné  à  l'Université  par 
M.  Warren  de  la  Rue. 

Les  deux  ailes  sont  reliées  par  un  bâtiment  central  qui  renferme 
un  autre  télescope  de  M.  Warren  de  la  Rue,  monté  altazimutale- 
ment  avec  de  légers  mouvements  de  part  et  d'autre  du  méridien,  et 
un  petit  instrument  des  passages  de  5  pieds  ^i™,  53)  de  foyer. 

WAKrŒiV  DE  LA  R.CE.  —  Effovts  fcdts  sur  le  continent  pour  le 
progrès  des  études  d' Astronomie  physique. 

Depuis  que  l'alfaiblissemeut  de  sa  vue  empêche  cet  illustre  astro- 
nome de  continuer  ses  beaux  travaux,  il  ne  néglige  aucun  moyen 
d'exciter  chez  les  autres  l'ardeur  qui  l'a  si  longtemps  soutenu. 

De  retour  d'un  assez  long  voyage  sur  le  continent,  il  entretient 
aujourd'hui  les  astronomes  anglais  du  nouvel  Observatoire  que  fait 
actuellement  construire,  près  de  ^  ienne,  le  gouvernement  Impérial 
et  Royal  d'x\utriche-Hongrie. 

Fondé  en  1^53  parle  P.  Hell,  l'Observatoire  de^  ienne  avait  été, 
en  1826  et  1827,  reconstruit  à  la  même  place  par  J.-J.  v.  Littrovv, 
père  du  directeur  actuel,  et  muni  de  tous  les  instruments  que  récla- 
maient alors  les  exigences  astronomiques  \  mais,  depuis  cette  époque, 
les  constructions  s'étaient  peu  à  peu  multipliées  à  l'entour,  et  pro- 
gressivement sa  situation  était  devenue  intolérable,  car  il  est  au- 
jourd'hui presqu'au  centre  de  la  ville  de  ^  ienue. 

Après  de  nombreuses  démarches,  le  Directeur  actuel,  M.  C.  de 
Littrow,  réassit  à  faire  accepter  par  le  gouvernement  le  projet  de 
transférer  l'Observatoire  aux  environs  de  \ienne,dans  une  position 
plus  avantageuse  et  plus  profitable  pour  la  Science. 

i3. 


igG  BULLETIN   DES  SCIENCES 

Avant  de  rien  décider  sur  le  plan  et  l'outillage  du  nouvel  Obser- 
vatoire, le  gouvernement  austro-liongrois  donna  à  M.  Weiss,  pre- 
mier assistant  de  l'Observatoire,  mission  de  visiter  les  observatoires 
publics  et  privés  d'Angleterre  et  d'Amérique,  ainsi  que  les  princi- 
paux ateliers  de  construction  d'Eurojje  et  des  Etats-Unis. 

A  son  retour,  il  fut  décidé  que,  conformément  à  ce  qui  existait  à 
l'Observatoire  jNaval  de  Washington,  le  principal  instrument  de 
l'Observatoire  de  Vienne  serait  un  équatorial  de  26  pouces  (o™,66) 
d'ouverture.  Le  plan  général  de  l'établissement  en  résultait. 

Au  centre  un  dôme  de  4^  pieds  (12™,  85)  de  diamètre  pour  le 
grand  équatorial  commandé  à  M.  HovN^ard  Grubb,  de  Dublin,  à  l'est 
et  à  l'ouest  des  dômes  de  dimensions  moindi^es  destinés  à  abriter 
l'un  un  équatorial  de  12  pouces  (o™,  3i)  commandé  à  M.  Alvan 
Clark,  de  Cambridge-Port  (Massachuscts,  Etats-Unis);  l'autre  un 
télescope  devant  servir  aux  études  pliotograpliiques.  Au  nord  de 
ce  bâtiment  principal,  dans  l'axe  du  dôme  central,  un  quatrième 
dôme  recouvre  une  lunette  installée  dans  le  premier  vertical.  Si  l'on 
ajoute  àces  appareils  un  cercle  méridien  dont  l'objectif  aura  8  pouces 
(o™,  20)  d'ouverture,  ainsi  que  les  instruments  dont  disposait  l'ancien 
Observatoire  et  qui  ont  leurs  places  marquées  dans  le  nouvel  éta- 
blissement, on  reconnaîtra  sans  peine  que  l'esprit  si  juste  et  si  pra- 
tique de  M.  Littrow  a  su,  tout  en  se  gardant  de  faire  des  dépenses 
fastueuses,  mais  souvent  inutiles,  créer  un  Observatoire  où  tout  in- 
strument a  sa  fonction,  et  en  même  temps  réaliser  les  conditions  les 
meilleures  pour  le  but  qu'il  est  destiné  à  faire  obtenir. 

Etabli  d'ailleurs  dans  un  site  admirablement  choisi,  à  3  milles 
(5  kilomètres)  environ  du  centre  de  \  ienne,  sur  un  plateau  élevé 
de  60  mètres  environ  au-dessus  du  niveau  moyen  de  la  ville,  le 
nouvel  Observatoire  formera  un  immense  bâtiment  de  100  mètres 
de  long  du  nord  au  sud  et  de  yj  mètres  de  large  dans  le  sens  de  l'est 
à  l'ouest,  qui  reni'ermera  non-seulement  tous  les  laboratoires  néces- 
saires au  service  scientifique,  mais  aussi  les  logements  de  tous  les 
fonctionnaires  de  l'établissement. 

LiriDS.VY  (lord)  et  GiLL  (D.).  —  Su?'  l'état  des  réductions  de 
leurs  observations  lors  du  passage  de  T  énus. 

Cette  Note  renferme  surtout  des  détails  sur  les  moyens  employés 
pour  avoir  une  longitude  parfaitement  contrôlée.  Un  détail  nous 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  197 

frappe,  c'est  le  nombre  considérable  de  chronomètres  emportés  par 
Lord  Lindsay.  Il  avait  avec  lui  cinquante  chronomètres  qui  avaient 
été  soigneusement  étudiés  avant  le  départ,  et  qui  le  furent  au 
retour,  au  bel  Observatoire  chronomé trique  de  Liverpool. 

Quand  donc  aurons-nous  en  France  un  établissement  du  genre 
de  celui  qui,  sous  l'habile  direction  de  M.  Hartnup,  rend  de  si 
grands  services  ? 

Tennant  (le  Colonel). —  Sur  l'erreur  des  positions  tabulaires 
de  F énus  pendant  le  passage  du  8  décembre  1874- 

Il  résulte  des  calculs  du  colonel  Tennant  que  les  corrections  en 
ascension  droite  (yî\.)  et  en  distance  polaire  nord  (D.  P.  JN  ^  sont 
données  dans  les  formules  suivantes  : 

IK  9  --  iT\.  O  ==  H-  4",  47  -  o",  07 1  f/L  -  o,  989  d-, 
D.P.N.9— D.  P.  N.  0=^^-1- 2",  24  — o",  017^/1  —  2,629  f/::, 

où  L  représente  la  longitude  du  lieu  et  t:  la  parallaxe  solaire. 

Capello.  —  Sur  ses  anciens  dessins  du  Soleil. 

M.  Capello,  directeur  de  l'Observatoire  de  Lisbonne,  adresse  à 
la  Société  une  photographie  d'un  dessin  allégorique  publié  à  Piomc 
en  i635  par  Scheiner  et  Kircherpour  représenter  le  Soleil.  «A  la 
vue  de  ce  dessin»,  dit  M.  WarrendelaRue,  «on  serait  presque  tenté 
de  croire  que  ces  deux  astronomes  connaissaient  déjà  les  protubé- 
rances solaires  et  la  photosphère.   » 

Davjs  (C.-H.  ;.  —  Dessins  de  Mars  et  de  Jupiter  faits  avec  V  è- 
quatorial  de  o™,66  de  V  Observatoire  Naval  des  Etats-Unis . 

Ces  dessins  ont  été  faits  par  M.  Holden,  l'habile  collaborateur 
de  M.  Newcomb  et  comme  lui  pi'ofesseur  à  l'Observatoire  JNaval  de 
Washington. 

jNeison  (E.).  —  Catalogue  d'un  certain  nombre  de  points  de  la 
surface  lunaire  déterminés  ndcrométriquemejit . 

Quelle  que  soit,  pour  tous  les  problèmes  que  soulève  l'Astrono- 
mie lunaire,  l'importance  d'une  détermination  exacte  des  positions 
relatives  des  points  principaux  de  sa  surface  tout  entière,  peu 
d'astronomes  s'étaient  occupés  de  cette  question,  et  par  suite  les 


igS  BULLETIN   DES  SCIENCES 

résultats  de  leurs  travaux  présentaient  des  lacunes  assez  consi- 
dérables. 

Lolirmann  est  le  premier  qui  ait  entrepris  la  cartographie  exacte 
de  la  Lune;  il  fit  i5o  bonnes  mesures,  qui  fixèrent  les  positions  de 
21  de  ses  points  principaux. 

Après  lui,  Madler  fit  sur  le  même  sujet  un  travail  remarquable 
qui  est  un  véritable  modèle  et  d'où  datent  réellement  nos  pre- 
mières connaissances  d'ensemble  sur  la  surface  de  notre  satellite. 
Ces  mesures,  au  nombre  de  ^84  (')î  le  conduisirent  à  la  détermina- 
tion exacte  de  85  nouveaux  points  de  la  surface  lunaire  et  à  la  véri- 
fication de  quelques-unes  des  positions  données  par  Lolirmann  ;  de 
telle  sorte  qu'en  1882,  io5  points  principaux  de  la  Lune  avaient 
été  déterminés,  et  leurs  positions  résultaient  d'au  moins  8  mesures. 
Depuis,  sauf"  quelques  déterminations  isolées  de  Madler  en  vue  de 
trouver  le  pôle  nord  de  la  Lune  et  de  Bessel  et  Wichmann,  afin  d'ob- 
tenir la  position  de  Màsting  A^  aucun  travail  d'ensemble  n'avait 
été  entrepris.  Cependant  Bessel,  Encke,  IMiidler  et  le  Conseil  de 
l'Association  Britannique  en  avaient  signalé  la  nécessité. 

M.  Neison  vient  de  combler  cette  lacune,  et,  dans  un  travail  qui 
Fa  occupé  pendant  les  années  1874  et  1875,  il  a  mesuré  les  posi- 
tions de  35  points  de  la  surface  de  la  Lune,  qui  permettront  d'obte- 
nir très-exactement  et  l'équateur  lunaire  et  le  premier  méridien 
sélénograpliique. 

AïRY  (G.-B.  ). —  Carte  de  V  orbite  apparente  de  la  planète  Mars 
dans  le  ciel,  du  o.^  juillet  au  28  octobre  1877,  ^^  Catalogue  des 
étoiles  cpd  V avoisinent. 

Cette  Carte  et  ce  Catalogue  ont  pour  but  de  faciliter  les  obser- 
vations que  feront  les  astronomes  lors  de  la  prochaine  opposition 
de  Mars,  en  vue  d'obtenir  la  valeur  de  la  parallaxe  solaire.  Ce  Cata- 
logue donne  les  positions  pour  1877,  janvier  i,  de  629  étoiles  de 
grandeurs  inférieures  à  la  p'^,  tirées  de  Zonœ  Begiomontanœ  de 
Bessel  et  Weisse. 

AiRY  (G.-B.  ) .  —  Observations  spectroscopiques  faites  à  V  Obser- 
vatoire Royal  de  Qreemvich . 


(')  Madler  (il  en    réalité  919  mesures;  mais  il  en  rejeta  lui-même  io4  comme  en- 
tachées d'erreurs  provenant  de  causes  diverses. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  199 

Depuis  le  mois  de  juillet  1874^  une  division  d'Astronomie  phy- 
sique est  établie  à  l'Observatoire  de  Greenwicli  5  MM.  Cliristie  et 
Maunder  sont  chargés  des  observations  qu'elle  comporte.  Ces  obser- 
vations, que  M.  Airy  communique  à  la  Société  Astronomique,  sont 
donc  les  premières  de  ce  genre  qui  aient  été  faites  à  Greenwich. 

Elles  s'étendent  du  17  juillet  1874  ^^  3o  août  187a,  et  donnent 
les  naouvements  propres  des  étoiles  suivantes  : 

Véga,  Arclurus,  Altaïr,  a  d'Andromède,  la  Chèvre,  j3  du  Cocher, 
Sirius,  Procyon,  Castor,  Régulus,  y  de  la  Grande  Ourse,  y;  de  la 
Grande  Ourse,  a  de  la  Couronne,  a  d'Ophiuchus,  a  du  Cygne, 
y.  de  Pégase. 

Ces  astronomes  ont  fait  aussi  une  étude  complète  des  spectres  de 
!Mars ,  Aldébaran  et  ^  de  la  Vierge. 

AiRY  (B.  -G.) .  —  Observation  de  V éclipse  de  Soleil  du  28-29  ^^P~ 
tembj^e  iSyo,  faite  à  V  Observatoire  rojal  de  Greenwich. 

En  raison  de  la  petite  portion  du  disque  solaii^e  occultée  par  la 
Lune,  cette  éclipse  ne  pouvait  servir  à  donner  les  corrections  des 
diamètres  du  Soleil  et  de  la  Lune.  Les  observations  faites  avec  le 
grand  équatorial  n'ont  eu  d'autre  but  que  de  fournir  les  corrections 
des  positions  tabulaires  des  deux  astres.  Elles  sont  les  suivantes  : 


Gledhill  (  J.\  — ■  Phénomè.Jies  des  satellites  de  Jupiter,  observés 
à  r  Observatoire  de  M.  Crossley. 

Te:nîn  ANT  (le  Colonel  ) .  —  Sur  l' éphéméride  des  étoiles  circumpo- 
laires de  M.  Prilchard. 

Blackhouse  (T.-W.).  —  Sur  la  lumière  zodiacale. 

Aru.aiis  (A. -F.  ).  —  Observations  de  lumière  zodiacale  faites  à 
Cadix. 

Découverte  de  huit  petites  planètes. 


200  BULLETIN  DES  SCIENCES 

Ces  liuit  petites  planètes  sont  les  suivantes  : 

Numéros.         Auteur  de  la  découverte.  Observatoire  et  date- 

(w)  Perrolin,  Toulouse,  21  septembre  1870. 

(im)  Walson,  Ann-Arbor,  19  octobre  1875. 

(2)  Palisa,  Pola,  i  novembre  iSyS. 

(2)  Paul  Henry,  Paris,  2  novembre  1875. 

@  Palisa,  Pola,  2  novembre  1875. 

(îm)  Prosper  Henry,  Paris,  4  novembre  1875. 

@  Palisa,  Pola,  8  novembre  1875. 

@  Palisa,  Pola,  22  novembre  1875. 

Décembre  1875. 

Peery  (le  P.).  —  Sur  les  pJiolo  graphies  obtenues  à  Manille  pen- 
dant le  dernier  passage  de  Vénus. 

Cette  collection  présente  cette  importance  que  quelcjues-unes  des 
photograpliies,  prises  au  moment  où  la  planète  mordait  sur  le  So- 
leil, montrent  nettement  la  portion  du  disque  de  la  planète  alors 
située  en  dehors  du  Soleil;  cette  portion  y  est  notablement  plus 
noire  que  le  fond  du  ciel  environnant. 

RiGAiiD  (  G .  ) .  —  Sur  les  papiers  posth urnes  du  professeur  Rigaud . 

Makth  (A.).  —  J^phéméride  destinée  à  donner  les  positions  des 
satellites  d' JJranus. 

HoLDEN  (E.-S.). — Dessins  de  la  nébuleuse  annulaire  de  la 
Lyre. 

Ces  dessins  ont  été  faits  au  grand  équatorial  de  o'",66  de  l'Ob- 
servatoire j^Saval  de  Washington.  Ils  diffèrent  en  général  notable- 
ment de  ceux  qu'obtinrent  autrefois  Herschel,  d'Arrest,  Auwers 
et  Schultz;  mais  M.  Holden  attribue  ces  différences,  d'une  part  à  la 
difficulté  même  d'avoir  un  dessin  rigoureusement  semblable  à  ce 
que  l'on  voit,  et  d'autre  part  à  ce  fait  bien  connu  et  contre  lequel  on 
ne  se  met  pas  toujours  suffisamment  en  garde,  à  savoir  que,  dès  que 
les  lunettes  employées  ne  sont  pas  optiquement  parfaites,  les  images 
que  donnent  d'une  même  nébuleuse  deux  lunettes  différentes  doi- 
vent difïérer  les  unes  des  autres. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  201 

BuRTON  (C.-E.).  —  Suj-  la  nébuleuse  australe  3o  [Bode]  de  la 
Dorade  et  sur  celle  qui  entoure  7;  d'argus. 

PuijvcE  (C.-L.).  —  Sur  d'anciens  dessins  de  Satunie. 
M.  Prince  envoie  à  la  Société  des  observations  et  des  dessins  iné- 
dits de  la  planète  Saturne,  faits  par  Gassendi  de  i633  à  i656. 

Ellery  (L.-J.).  —  Résultats  de  quelques  expériences  faites  avec 
le  pendule  parabolique  d'Hujghens. 

Ces  expériences  ont  été  entreprises  en  vue  d'obtenir  un  mouve- 
ment de  rotation  uniforme  pour  les  cylindres  d'enregistreurs.  Elles 
ont  parfaitement  réussi,  et  M.  Ellery  s'occupe  actuellement  de 
chercher  un  moyen  d'appliquer  le  même  mode  de  régulation  aux 
mouvements  d'horlogerie  des  équatoriaux. 

Janvier  1816. 

WiNNECKE.  —  Observation  de  l'éclipsé  de  Soleil  du  29  sep- 
tembre 1870,  faite  à  V Observatoire  de  V  Université  de  Stras- 
bourg. 

Les  observations  ont  été  faites  avec  deux  héliomctres  de  0^,076 
d'ouverture  et  o™,  i5  de  foyer. 

AiRY  (G.-B.).  —  Sur  l'état  actuel  des  calculs  de  sa  nouvelle 
théorie  de  la  Lune. 

AiRY  (G.-B.).  —  Occultations  d'étoiles  par  la  Lune  et  phéno- 
mènes des  satellites  de  Jupiter  observés  à  Greenwich  pendant 
l'année  1875. 

BuRKiiAM  (S.-W.) .  — -  Sur  les  systèmes  stellaires  doubles  2  1 156 
et  2  1 1 63 . 

D'après  M.  Burnham,  il  y  aurait  une  erreur  dans  le  Catalogue  de 
Struve,  Mensurœ  micrometricœ ;  l'étoile  double  2  ii56  existerait 
seule,  et  la  principale  étoile  de  ce  système  serait  identique  avec 
la  i346  de  la  septième  heure  du  Catalogue  de  Weisse. 

Tebbutt  (J.).  —  Phénomènes  des  satellites  de  Jupiter  observés 
à  Windsor  [New-South-Wales) . 

Orde  Browwe  (C). —  Observations  du  passage  de  T'énus  faites 
en  Egypte  par  la  niission  anglaise. 

En  général,  le  phénomène  du  contact  n'a  point  apparu  aux  obser- 


202  BULLETLN   DES  SCIENCES 

valeurs  dans  sa  simplicité  géométrique  théorique  5  mais,  soit  un  liga- 
ment, soit  des  lignes  semblables  à  des  lignes  d'interférences,  l'ont 
compliqué  considérablement.  Aussi  les  nombres  donnés  par  les 
diliérents  observateurs  d'une  même  station  diffèrent-ils  beaucoup 
les  uns  des  autres  ;  comme  exemple,  je  citerai  les  nombres  suivants 
obtenus  à  Suez  : 

h         m       s 

M.  Hunier 11.16.39,29 

M.  Engleson 1 1 .  17  .  10,87 

M.  Hunier 1 1 . 1 8 .  57 ,  29 

Webb  (T.-W.). —  Sur-  l'ckoile  variable  S  d' Orion. 

La  période  de  variabilité  de  celle  étoile  serait  d'environ  i4  mois. 

Pllm5ie:i    (J.-J.).  —  Mouvements  propres  de  quelques  étoiles. 

Les  observations  méridiennes  avant  acquis  depuis  une  quaran- 
taine d'années  une  précision  Ijien  supérieure  à  celles  qu'elles  avaient 
au  commencement  du  siècle,  il  a  paru  convenable  à  M.  Marlh  de 
déterminer  les  mouvements  propres  des  étoiles  les  plus  brillantes  à 
l'aide  d'observations  récentes,  au  lieu  de  recourir,  comme  on  l'avait 
fait  pour  le  Briiish  Association  Catalogue,  aux  anciennes  observa- 
tions de  Bradley  et  de  Piazzi.  Le  peu  de  temps  qui  sépare  les  époques 
des  deux  observations  que  l'on  combine  entre  elles  se  trouve  con- 
pensépar  leur  précision  plus  grande.  De  plu-;,  rien  ne  prouve  que,' 
pendant  le  long  intervalle  de  120  ans  qui  nous  sépare  des  observa- 
tions de  Bradley,  les  mouvements  propres  soient  restés  constants  en 
grandeur  et  en  direction. 

Pour  certaines  étoiles,  comme  par  exemple  l'étoile  366  de  Bradley, 
la  différence  du  mouvement  propre  donné  par  M.  Martli  avec  celui 
qu'avaient  adopté  les  rédacteurs  du  5.  A.  C.  s'élève  à  o%o8. 

Christie  (H. -M  ] .  —  Sur  un  nouvel  oculaire  solaire. 

Pour  réduire  l'intensité  de  la  lumière  solaire,  on  fait  souvent  réflé- 
chir la  lumière  sur  un  certain  nombre  de  prismes  successifs  dont  les 
faces  réfléchissantes  sont  placées  en  avant  de  la  lentille  de  champ; 
mais  ce  procédé  nécessite  l'emploi  de  grandes  surfaces  planes,  et  rend 
l'appareil  oculaire  dispendieux  et  encombrant.  M.  Christie  obvie  à 
cet  inconvénient  en  plaçant  les  faces  réfléchissantes  entre  la  len- 
tille oculaire  et  l'œil  ^  tous  les  faisceaux  lumineux  passent  alors  pai- 
un  petit  cercle,   l'anneau  oculaire,  qui  n'est  autre  que  l'image  de 


Î^JATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  2o3 

l'objectif  donné  par  l'oculaire,  de  telle  sorte  que  l'on  n'a  plus  besoin 
que  de  surfaces  réllécliissantes  de  dimensions  Irès-restreintes. 

Kkorre.  —  Découi>erte  de  la  planète  (''^. 

Février  1876. 

Ce  numéro  a  été  analysé  à  part 

Mars  1876. 

Cauringtok.  —  Sur  les  tacites  solaires. 

Le  secrétaire  de  la  Société  Royale  Astronomique  annonce  que  la 
bibliothèque  est  en  possession  de  tous  les  manuscrits  et  dessins  de 
Carrington  relatifs  aux  taches  solaires,  lord  Lindsay  lui  ayant  fait 
don  de  ceux  qu'il  possédait.  Cette  collection  comprend  : 

3  Volumes  in-folio  de  dessins  des  taches  solaires  faits  à  une 
échelle  telle  que  le  Soleil  y  ait  1 2  pouces  (o™,  i45)  de  diamètre^ 

3  Volumes  in-4°  contenant  les  observations  de  position  des 
taches  5 

'j  Volumes  in-4''  renfermant  les  réductions  de  ces  observations  \ 

I  \olume  in-folio  plein  de  dessins  de  groupes  de  taches  pris  de 
jour  en  jour,  et  faits  les  uns  au-dessus  des  autres  sur  la  môme  page, 
de  manière  à  montrer  d'un  seul  coup  d'oeil  l'histoire  de  chaque 
groupe  et  son  mouvement  en  latitude  et  en  longitude. 

Ces  manuscrits  ne  sont  d'ailleurs  point  les  seuls  que  possède  la 
vSociété  relativement  à  ce  sujet;  leur  liste  complète  est  assez  intéres- 
sante pour  être  reproduite.  Elle  est  la  suivante  : 

Août.       Mars. 

1  Volume  de  dessins  par  Charles  B.  Adams 1819     1822 

3         »  ..  J.-W.  Paslorff 1819     i833 

2  "   ))  n  le  Rev.  T.-J.  Hussey 1826     1887 

I         »  »  Mr.  Lawson i83i     i832 

1  ))  »  le  capitaine  C.  Shea 18^7     1866 

2  ;)  »  le  Rev.  Temple-Chevalier.       1847     '^49 
Des  dessins  détachés  du  Soleil  par  sir  J.  Herschel...       1846 

La  Société  Royale  Astronomique  a  donc  dans  sa  bibliothèque  l'his- 
toire complète  de  la  surface  solaire  depuis  18 19  jusqu'en  1866.  Les 
observations  de  Carrington,  ainsi  que  la  belle  série  des  observations 


ao4  BULLETIN  DES  SCIENCES 

photograpliiques  faites  à  Kew  d'abord  et  continuées  à  Greenwicli, 
poursuivent  cette  histoire  jusqu'à  l'époque  actuelle. 

RoYSToN-PiGOTT.  —  Sur  lui  oculaiie  destiné  à  l' observation  des 
passages  des  étoiles. 

M.  Pigott  remplace  les  fils  derrière  lesquels  on  observe  les 
passages,  par  une  lame  de  verre  recouverte  d'une  mince  couche 
d'argent,  placée  dans  le  plan  focal,  et  où  l'on  a  tracé  une  série  de 
lignes  très-fines  5  l'argenture  est  peu  épaisse  et  permet  d'apercevoir 
les  étoiles  d'une  façon  continue  ^  mais  celles-ci  paraissent  beaucoup 
plus  brillantes  quand  elles  traversent  les  lignes  dont  nous  venons 
de  parler.  Ce  système  ne  saurait  évidemment  convenir  pour  l'ob- 
servation des  astres  de  faible  éclat. 

Zenger  (V.).  —  Le  Stereo-Micrometer. 

Comme  son  nom  l'indique,  ce  micromètre  est  fondé  sur  le  prin- 
cipe de  la  vision  binoculaire.  Il  se  compose  de  deux  tubes  à  tirages, 
identiques  et  placés  parallèlement  à  l'axe  depa  lunette.  L'un  sert  à  re- 
garder avec  ses  deux  yeux  l'image  focale  de  l'étoile;  l'autre  vise  sur 
un  oculaire  micrométrique  formé  d'une  mince  lame  de  mica  divisée 
par  des  droites  rectangulaires  en  carrés  de  -V  ou  —  de  millimètre 
de  côté. 

Si  l'une  de  ces  droites  est  dirigée  parallèlement  à  la  direction  du 
mouvement  diurne,  et  si  l'on  place  en  un  point  constant  de  ce  ré- 
seau l'image  focale  d'une  des  étoiles  d'un  groupe,  on  lira,  à  la  seule 
inspection  de  la  position  qu'occupera  l'image  de  la  seconde  étoile, 
son  angle  de  position  et  sa  distance  par  rapport  à  la  première. 

Cet  instrument  parait  surtout  pouvoir  servir  à  l'observation  des 
astres  assez  faibles  pour  disparaître  dès  que  l'on  éclaire  le  champ 
de  la  lunette  ou  du  télescope  employé. 

DuNKiN  (E.).  —  Comparaison  des  observations  récentes  et 
anciennes  de  V étoile  B.A.C.  793;  remarques  sur  la  variabilité 
supposée  de  son  mouvement  propre. 

M.PiazziSmyth,  Astronome  royal  pour  l'Ecosse,  avait  annoncé  ('), 
d'après  ses  observations,  que  le  mouvement  propre  de  cette  étoile 
était  variable.  Une  conclusion  semblable  pour  Sirius  et  Procyon 


•)  Monthlj  Notices,  t.  XXX.V,  p.  35G.  —  Voir  Bulletin,  t.  X,  p.  56. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  2o5 

ayant  conduit  les  astronomes  à  des  conséquences  importantes,  il 
importait  de  reprendre  à  nouveau  cette  question,  et  de  vérifier  l'as- 
sertion de  ]M.  Smytli,  d'autant  plus  qu'elle  se  rapportait  cette  fois 
à  une  étoile  relativement  faible. 

Une  discussion  complète,  appuyée  sur  de  nouvelles  observations 
faites  au  Cap  de  Bonne-Espérance,  a  conduit  M.  Dunkin  à  une  con- 
clusion diamétralement  opposée  à  celle  de  M,  Piazzi  Smylli.  Il  en 
résulte  que  le  mouvement  propre  de  l'étoile  B.A.C  793  n'a  pas 
varié  depuis  le  commencement  du  siècle. 

Stoxe  :E.-J.).  —  Suj'  la  "variabilitc  supposée  du  iiiouvenienl 
propre  de  l'étoile  B.  A.  C  793. 

M.  Stone  arrive  à  la  même  conclusion  que  M.  Dunkin. 

Stoke  (E.-J.).  —  Sur  les  mouvements  propres  des  deux  compo- 
santes du  système  binaire  a  du  Centaure. 

Ce  système  est,  on  le  sait,  formé  d'une  étoile  de  grandeur  i,  et 
d'une  autre  de  grandeur  2,  3.  Les  observations  montrent  que  leur 
mouvement  propre  n'est  pas  le  même;  si  l'on  suppose  qu'elles  sont 
un  système  physique,  il  convient  de  cherclier  le  mouvement  propre 
de  son  centre  de  gravité  5  c'est  ce  que  fait  M.  Stone,  et  il  arrive  aux 
valeurs  suivantes  : 

Mouvement  propre  en  ascension  droite —  o%  476 

»  n  ))  déclinaison.       — o",8o5 

PoGSON  (iN.-R.).  —  Occultation  des  Pléiades  observée  à  Ma- 
dras le  'j  janvier  1876. 

AiRY  (G.-B.]. —  Mesures  micrométriques  des  satellites  de  Sa- 
turne faites  à  V  Observatoire  royal  de  Greenwich  pendant  l'an- 
née 1875. 

Ces  observations  ont  été  faites  avec  le  grand  équatorial  par 
MM.  Christie,  Maunder  et  Jenkins. 

Abmey  (W.  deW.\  —  Sur  la  photographie  de  la  partie  la 
moins  réfrangible  du  spectre. 

WiTH    G.-H.). —  Observations  de  la  comète  de  Coggia. 

Ces  observations  ont  été  laites  avec  un  télescope  newtonien  en 


2o6  BULLETIN  DES  SCIENCES 

verre  argenté,  dont  on  faisait  varier  l'ouverture  de  8'',  5  (o'",ij6) 
à  i?.P,2  5  (o"',253). 

Avril  1876. 

Penrose  (F.-C.,.  —  Sur  un  bislruincnt  destiné  à  la  résolulion 
des  triangles  sphériques  par  un  procédé  mécanique. 

Deniving  (  W.-F.  ) . — Points  radiants  de  quelques  étoiles  filantes 
et  observation  faite  à  Bristol  de  novembre  i8j2  à  mars  1876. 

Stoke  (  E.-J.  ) .  —  Sur  le  résultat  le  plus  probable  qu  on  puisse 
déduire  d'un  nombre  donné  de  déterminations  directes  ayant  des 
poids  assignés. 

Webb  (T.-W/:. —  Sur  les  deux  satellites  intérieurs  d' Uranus. 

Sir  John  Herscliel  et  l'amiral  Smytli  ont  lait  passer  pour  ainsi 
dire  à  l'état  d'axiomes  astronomiques  que  l'observation  de  ces  deux 
satellites  était  l'une  des  plus  difficiles  de  l'Astronomie  et  exigeait  des 
instruments  d'une  grande  puissance. 

D'après  M.  Webb,  il  n'en  serait  pourtant  rien  et  la  plupart  même 
des  amateurs  d'Astronomie  pourraient  observer  ces  deux  satellites. 
Il  cite  à  l'appui  de  son  dire  douze  observations  faites  à  Belfast  par 
M.  Isaac  William  W  ard  avec  un  objectif  de  Wray  de  l^  .^'i>  (0^,09) 
d'ouverture. 

Mai  1876. 

Hov^'^LETT  ;F.  ) .  —  Dessins  des  taches  solaires. 

M.  Howlett  olire  à  la  Société  cinq  volumes  in-4°  de  dessins  de 
taclies  solaires  faits  par  lui  dans  les  17  dernières  années.  M.  Dunkin 
fait  alors  remarquer  que  dans  la  liste  publiée  précédemment  on  a 
oublié  de  mentionner  les  manuscrits  des  observations  de  Scbw^ab, 
de  Dessau;  ils  forment  3i  volumes,  et  les  observations  s'étendent 
d'une  façon  continue  depuis  1820  jusqu'en  1867. 

Birmingham  (J-^^. — Sur  les  cartes  lunaires  de  Lolirmann  et 
Sclnnidit  et  sur  une  nouvelle  étoile  rouge. 

Cette  carte,  entièrement  achevée,  et  gravée  dans  les  ateliers  de 
i'État-major  prussien,  donne  les  positions  d'environ  34oo  cratères, 
d'un  nombre  égal  de  collines,  ainsi  que  de  35o  ruisseaux  et  autres 
objets.  Elle  mesui^e  6  pieds  français  de  diamètre,  et  ^e\il  être  con- 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  207 

sidérée  comme  le  résultat  d'une  intelligence  et  d'une  persévérance 
scientifiques  qu'on  ne  pourra  guère  surpasser, 

Palmer  (  H.  -S.  ; .  —  Su7^  les  récentes  déterminations  américaines 
des  positions  géographiques  dans  V Amérique  centrale  et  les  ter- 
ritoires de  l'Ouest. 

RoBiNsON  (F.-R.).  —  Sur  la  comparaison  des  luneLtes  achro- 
matiques et  des  télescopes. 

M.  Robinson  revient  sur  cette  question,  si  intéressante,  de  la 
comparaison  des  grands  miroirs  et  des  grands  objectifs  :  tous  les 
observatoires  principaux  se  lancent,  en  effet,  aujourd'hui,  dans  la 
construction  d'instruments  de  très-grande  ouverture-,  Washington, 
Greenwich  et  \  ienne  ont  un  équatorial  de  o™,66;  Melbourne  et 
Paris  ont  un  télescope  de  i'",2o  d'ouverture.  On  doit  donc  savoii' 
gré  à  31.  Robinson  d'avoir  clierché  à  comparer  les  avantages  réci- 
proques de  ces  deux  genres  d'instruments.  jNous  compléterons  son 
travail  en  l'analysant. 

Cette  comparaison  dépend  de  plusieurs  conditions  qu'il  convient 
d'examiner  successivement. 

1°  Pouvoir  éclairant  d'un  miroir  et  d'un  ohjeclif.  —  Toutes 
choses  égales  d'ailleurs,  ce  pouvoir  éclairant  est  proportionnel  à  la 
surface  du  cercle  qui  limite  le  miroir  ou  l'objectif,  c'est-à-dire  au 
carré  de  l' ouverture  ;  mais,  pour  deux  instruments  de  même  ouver- 
ture, il  dépend,  en  outre,  d'un  coefficient  qui  n'est  pas  le  juème 
pour  les  miroirs  et  pour  les  objectifs. 

Dans  un  miroir,  ce  coefficient  est  constant  et  n'est  autre  que  le 
pouvoir  réflecteur  delà  matière  polie  qui  en  forme  la  surface  exté- 
rieure. Dans  un  objectif,  au  contraire,  ce  coefficient  dépend  non- 
seulement  de  la  nature  des  verres  qui  le  constituent,  mais  aussi  de 
l'ouverture  (*),  de  telle  sorte  que,  pour  les  petites  ouvertures,  le 
pouvoir  éclairant  d  un  objectif  surpasse  celui  d'un  miroir  de  même 
dimension;  l'ouverture  augmentant  progressivement,  les  pouvoirs 
éclairants  deviennent  égaux;  puis  le  pouvoir  éclairant  d'un  miroir 
surpasse  celui  d'un  objectif  de  même  grandeur. 


(')  Si  a  désigne  l'ouverture,  a  une  constante,  A  un  terme  qui  représente  toutes 
les  autres  causes  des  variations  de  ce  cocfficieiU,  que  je  désigne  par  m,  on  a 


2o8  BULLETIN  DES  SCIENCES 

2"  Difficulté  du  travail  optique.  Qualités  du  'vene.  —  A  cel 
égard,  l'avantage  est  constamment  au  profit  du  télescope.  Il  suffit 
d'une  surface  optiquement  parfaite,  pour  o])tenir  un  miroir  parfait  5 
il  faut  en  avoir  réuni  quatre,  dans  le  cas  d'un  objectif. 

Mais,  en  outre,  l'homogénéité  intérieure  du  verre  qui  sert  à  faire 
le  miroir  du  télescope  n'a  pas  d'influence-,  il  suffit  que  cette  homo- 
généité existe  dans  la  portion  du  disque  par  laquelle  doit  passer  la 
surface  optique,  son  indice  de  réfraction  peut  être  quelconque;  la 
seule  condition  exigée  est  qu'il  ne  soit  pas  facilement  attaquable 
par  les  agents  atmosphériques. 

Pour  un  objectif,  au  contraire,  il  faut  deux  discjues  parfaitement 
homogènes  dans  toutes  leurs  parties,  faits  de  verres  différents 
dont  les  indices  de  réfraction  doivent  avoir  des  valeurs  détermi- 
nées et  dont  l'un,  le  ilint,  s'obtient  très-difïïcilement  homogène  en 
grandes  masses. 

3"  Prix  relatif  d' un  télescope  et  d'un  équatorial.  —  La  monture 
d'un  télescope  ou  d'un  équatorial  de  grande  dimension  coûte  à 
peu  près  la  même  somme;  mais  on  n'exagère  certainement  pas, 
en  disant  qu'un  objectif  exige  six  fois  plus  de  dépenses  qu'un 
miroir  de  même  grandeur. 

Influence  des  changements  de  positions  et  de  V atmosphère 
extérieure.  —  Les  molécules  d'un  corps  solide  ne  sont  jamais 
tellemerit  liées  entre  elles  qu'elles  ne  puissent  changer  un  peu  les 
unes  par  rapport  aux  autres,  sous  l'influence  de  forces  même  rela- 
tivement faibles,  mais  agissant  constamment  :  c'est  ainsi  qu'une 
barre  de  fer  s'infléchit  sous  l'action  de  son   propre  poids. 

Il  en  est  de  même  de  la  masse  de  verre  qui  forme  le  miroir  ou 
l'objectif;  la  forme  des  surfaces  n'est  pas  la  même,  lorsqu'ils  sont 
disposés  horizontalement  ou  verticalement,  et  elle  varie  d'une  façon 
continue  en  passant  de  l'une  à  l'autre  de  ces  deux  positions.  Les 
images  que  donne,  d'un  même  objet,  le  miroir  ou  l'objectif  changent 
donc  aussi  d'une  façon  continue  dans  les  mêmes  circonstances. 
Mais,  dans  le  miroir,  ces  changements,  dus  à  des  différences  de 
réflexion,  sont  doubles  de  ce  qu'ils  sont  dans  un  objectif  pour  une 
même  variation  de  la  forme  des  surfaces  optiques  :  c'est  là  un 
désavantage  des  miroirs.  Pour  y  remédier,  Foucault  avait  imaginé 
de  faire  porter  le  miroir  par  un  coussin  à  air,  dont  on  pouvait 
à   volonté    changer    la    pression     intérieure  ;     mais  je    ne   sache 


MATHÉMATIQUES   ET  ASTRONOMIQUES.  aoy 

pas  que  cet  expédient  original,  Lien  digne  de  ce  génie  inventif  qui 
ne  laissait  aucune  solution  incomplète,  ait  été  employé  par  d'au- 
tres que  par  lui. 

En  outre,  dans  tout  télescope,  il  y  a  au-dessus  du  miroir  une 
colonne  d'air  dont  l'une  des  bases  est  en  communication  directe 
avec  l'atmosplière.  Ainsi,  dès  qu'une  cause  quelconque  vient  à 
faire  varier  la  température  dans  une  de  ses  portions,  il  s'établit 
immédiatement  à  l'intérieur  de  cette  colonne  des  courants  de  sens 
divers,  qui  changent  la  course  relative  des  rayons  lumineux  etdimi- 
nuent  la  netteté  des  images.  Lorsque  le  tube,  au  lieu  d'être  entière- 
ment continu,  est  formé  d'une  série  de  tiges  parallèles  et  distantes 
comme  dans  le  télescope  de  Lassell,  ou  bien  d'une  sorte  de  treillis 
métallique  comme  dans  celui  de  Melboui^ne,  les  elfets  fâcheux 
de  ces  variations  de  température  sont  considérablement  réduits, 
mais  ils  n'ont  pas  encore  disparu  entièrement. 

Rien  de  pareil  n'a  lieu  dans  une  lunette  achromatique,  si  ce  n'est 
pour  l'observation  du  Soleil  ^  mais  Foucault  a  montré  que,  si  l'on 
argentait  légèrement  l'une  des  surfaces  de  l'objectif,  les  rayons 
calorifiques  étaient  presque  entièrement  réfléchis,  quoique  l'objectif 
fût  cependant  traversé  par  un  nombre  assez  grand  de  rayons  lumi- 
neux pour  que  l'image  focale  du  Soleil  eût  une  netteté  parfaite. 

L'image  du  Soleil,  daus  une  lunette  ainsi  modifiée,  est  absolu- 
ment calme 5  et  ce  moyen,  adopté  par  la  Commission  du  passage 
de  Vénus,  a  assuré  aux  expéditions  françaises  une  grande  supériorité 
sur  celles  organisées  par  les  nations  étrangères. 

Conclusion.  —  Il  ressort  de  tout  ce  qui  précède  que  le  choix 
à  faire  entre  le  télescope  et  la  lunette  achromatique  dépend  surtout 
du  but  que  l'observateur  se  propose  d'obtenir. 

S'il  a  principalement  en  vue  la  mesure  des  positions  relatives 
de  deux  astres  voisins,  il  donnera  la  préférence  à  la  lunette  montée 
équatorialement. 

Si,  au  contraire,  il  veut  surtout  obtenir,  soit  directement,  soit 
photographiquement,  les  derniers  détails  d'un  astre,  la  résolution 
d'une  nébuleuse  ou  la  visibilité  d'astres  très-faibles,  il  devra  de 
préférence  s'adi^esser  au  télescope. 

Mais  ce  n'est  point  à  dire  pour  cela  que  l'on  devra  dans  les 
deux  cas  chercher  à  produire  des  surfaces  optiques  de  môme  ouver- 
ture. Les  difficultés  du   travail    d'un   objectif  croissent,   en   effet, 

Bull,  des  Sciences  mathéin.  et  astron.,  t.  XI.  (Novembre  187G.)  l4 


210  BULLETIN   DES  SCIENCES 

beaucoup  plus  rapidement  avec  l'ouverture  que  pour  un  simple 
miroir.  D'un  autre  côté,  la  précision  des  pointés  faits  avec  un 
équatorial  ne  peut  devenir  supérieure  à  une  certaine  limite,  indé- 
pendante de  l'ouverture  et  fonction  d'autres  causes,  qui  ne  surpas- 
sent certainement  pas  ~  de  seconde  ou  tout  au  plus  i  ^  dixième. 
Il  serait  donc  superflu  d'employer  des  objectifs  dont  le  poiwoir 
séj?arateuj'  serait  supérieur  à  cette  distance  angulaire.  Ainsi,  il 
n'y  a  pas  d'avantage  appréciable  à  construire  des  équatoriaux 
d'ouverture  plus  grande  que  60  centimètres. 

Pour  le  télescope,  au  contraire,  il  convient  d'augmenter  autant 
cjue  faire  se  peut  le  diamètre  du  miroir.  La  seule  question  qui  soit 
encore  en  suspens  est  le  choix  de  la  monture  à  adopter. 

La  disposition  dite  de  Newton  est  incommode  pour  l'observa- 
teur qu'elle  oblige  à  des  déplacements  considérables  et  pour  ainsi 
dire  continus.  Pour  les  diminuer,  on  est  alors  obligé  de  rendre 
tout  le  svstènie  oculaire  mobile  autour  de  l'axe  de  l'instrument, 
ce  qui  complique  beaucoup  l'appareil. 

La  monture  à  la  Cassegrabi  est  beaucoup  plus  commode  pour 
l'observateur,  qui  se  sert  de  ce  télescope  comme  d'un  équatorial 
ordinaire-,  elle  est  aussi  plus  simple  à  installer. 

Mais  la  disposition  de  beaucoup  préférable  à  notre  avis,  quoi- 
qu'elle n'ait  pas  encore  été  fréquemment  employée,  est  celle  qu'a 
imaginée  M.  Martin  et  qui  consiste  à  remplacer  le  petit  miroir 
convexe  de  Cassegrain  par  un  miroir  plan  normal  à  l'axe  du  miroir, 
et  placé  à  peu  près  à  moitié  distance  entre  le  sommet  du  miroir  et 
son  foyer.  La  longueur  du  tube  dii  télescope  se  trouve  ainsi  moitié 
m.oindre  que  dans  le  Cassegrain,  sans  que  l'on  perde  aucun  des 
avantages  de  cette  disposition.  Il  en  résulte,  en  même  temps  qu'une 
facilité  bien  plus  grande  dans  le  maniement  de  l'appareil,  une 
économie  considérable  de  temps  et  d'argent  dans  la  construction 
de  la  partie  mécanique. 

Hi^D  fJ.-R.).  —  Sur  le  passage  de  la  grande  comète  de  1819 
au  devant  du  disque  solab^e. 

Christie  (H.-M.).  —  Sur  le  déplacement  des  lignes  des  spectres 
stellaires. 

M.  Christie  cherche  à  expliquer  les  différences  qui  existent  entre 
les  résultats  qu'il  a  obtenus  à  l'Observatoire  de  Grcenwicli  et  ceux 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.       an 

qu'a  trouvés  le  P.  Secclii  à  l'Observatoire  du  Collège  Romain. 
11  y  ajoute  une  nouvelle  liste  de  mouvements  obtenus  spectrosco- 
piquement  àl'ObservatoiredeGreenwicliparM.  jMaunder  et  lui.  Ils 
sont  résumés  dans  le  tableau  suivant,  où  la  colonne  E  renferme  le 
nom  de  l'étoile,  et  la  colonne  [x  son  mouvement  propre  en  une 
seconde  suivant  la  ligne  de  visée,  mouvement  exprimé  en  milles,  et 
où  le  signe  -f-  correspond  à  unéloignement  de  la  Terre,  le  signe  — 
à  un  rapprochement. 


a  Andromède. 
Aldébaran. .  .  . 
La  Chèvre. .  .  . 

Rigel 

a  Orion 

Shius 

Castor  

Procyon 

Pollux 


Régulus. 


y  Lion 

Berg(F.-W. 
ÎNeiso:\'  (E,). 


■ —  33,0 
-h  35,1 
-I-  16,0 
-t-  25,2 
-^  76,0 
-^  22,0 
^  29,0 
-I-  46,0 
-527,9 

-T-  32,0 
—      71,3 


[3  Grande  Ourse 
a  Grande  Ourse 

[3  Lion 

L'Épi  (Spica).  . 

Arcturus 

a  Couronne.. .  . 
Ophiuchus.  .  .  . 

a  Cygne 

a.  Pégase 

La  Lune 


y- 
4-   i5,5 

—  37,1 

—  32,7 

H-    37,2 

—  35,0 
+    59,9 

—  39,0 

—  5o,o 
■ —  32 ,0 
+     2,0 


—  Sur  la  précessioii  générale. 
Sur  les  satellites  d'Uranus. 

Sur  la  ^nsibilité d'Ohéron  et  de  Titan. 


Catalogue  d'étoiles  doubles  rouges. 


R.OGERSO:\  (G.-R.). 
BURAHAM  (S.-W.). 

Cette  liste  comprend  les  positions  des  102  systèmes  binaires 
dont  l'une  des  composantes  au  moins  est  rouge.  C'est  un  beau 
complément  du  Catalogue  publié  autrefois  par  Schjellerup. 

Drever  (J.).  —  Sur  la  comète  de  Coggia  (IIÏ,  i8y4)- 
Ces  observations   ont  été  faites  avec  l'équatorial  de  1 1  pouces 
(  o™ ,  23  )  de  l'Observatoire  de  Copenhague . 

DcNKiiv  (E.).  —  Découverte  de  quatre  petites  planètes. 
Ces  quatre  planètes  sont  les  suivantes  : 

(îûo)  découverte  par        Peters  (G.-H.-F.)       à  Clinton  (Élals-Unis). 
(^         »  »  Watson  à  An n-Arbor (Élals-Unis). 

(Q         i)  »  Henry  (P.)  à  Paris. 

(i«)        »  »  Perrotin  à  Toulouse. 

14. 


BULLETIN  DES  SCIENCES 


Jyia  187G. 


De:n]Mng  (  W.-F.\  —  J^isibllité  de  Mercure  et  de  Kénus pen- 
dant le  jour. 

M.  Denning  informe  la  Société  que,  du  5  au  28  mai,  il  a  pu  voir 
<à  l'œil  nu  la  planète  Mercure  i3  fois  le  soir,  lorsque,  après  le  cou- 
cher du  Soleil,  le  ciel  était  pur.  De  même,  dit-il,  pendant  les  trois 
mois  de  mars,  avril  et  mai,  Vénus  était  aisément  visible  à  l'oeil  nu 
pendant  le  crépuscule. 

Ces  faits,  quoique  intéressants,  sont  loin  d'être  les  premiers  ob- 
servés. A  Nouméa,  avant  le  passage  du  8-9  décembre  1874,  nous 
avons  suivi  pendant  plus  de  Luit  jours  cette  planète  Vénus  à  l'oeil 
nu  presque  en  plein  midi,  et  tous  nos  collaborateurs  la  trouvaient 
aussi  aisément  que  nous. 

Neison  (E.).  —  Sur  r atmosphère  de  T^énus. 

Eu  1849,  Clausen  et  Madler  (^)  ont  publié  quelques  observations 
et  mesures  sur  l'allongement  des  cornes  de  Vénus  quand  la  planète 
était  près  de  sa  conjonction,  observations  qui  démontraient  d'après 
eux  l'existence  d'une  réfraction  considérable  due  à  l'atmosphère  de 
cette  planète. 

Les  calculs  qu'ils  ont  fondés  sur  les  observations,  faites  avec  le 
grand  équatorial  de  Dorpat,  ont  conduit  ces  astronomes  à  la  va- 
leur 43",  7  pour  la  valeur  de  la  réfraction  horizontale  à  travers 
l'atmosphère  de  Vénus  5  réfraction  plus  grande  environ  d'un  sixième 
qu'à  travers  l'atmosphère  terrestre. 

M.  Neison  a  repris  leurs  calculs  \  et,  après  y  avoir  constaté  une 
erreur,  il  trouve  pour  valeur  de  cette  réfraction  horizontale  53", 4o. 
Il  en  résulterait  c[ue  la  densité  de  l'atmosphère  à  la  surface  de 
Vénus  serait  à  peu  près  deux  fois  plus  grande  qu'à  la  surface  de 
la  Terre. 

Noble  (W.)  —  Observations  physiques  de  la  planète  Vénus. 

Pr.UMMER  (J.-I.).  —  Essais  photométriques  sur  la  lumière  de  la 
planète  Vénus. 

D'après  ces  expériences,  la  lumière  de  Vénus,  au  moment  de  son 

C)  Jstronomische  Nachrichten,  1849,  t.  XXIX,  p.  107. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  2i3 

plus  grand  éclat,  serait  de 


de  la  lumière  envoyée  par  la  Lune  lorsqu'elle  est  en  opposition. 

Bond  a  fait  autrefois  une  comparaison  analogue  sur  Jupiter,  et 
trouvé  qu'au  moment  de  son  opposition  moyenne  cette  planète 
émettait  une  quantité  de  lumière  égale  environ  à 

I 

de  celle  de  la  pleine  Lune. 

En  admettant  que  les  deux  résultats  soient  comparables,  la  lu- 
mière émise  par  Jupiter  serait  donc  à  très  peu  près  huit  fois  moindre 
que  celle  qu'envoie  \énus. 

Brett  (J.).  —  Sur  le  mouvement  propre  des  taches  brillantes 
que  Von  observe  à  la  surface  de  Jupiter. 

Deux  taches  isolées  et  bien  définies  étant  apparues  sur  Jupiter, 
M.  Brett  les  a  soigneusement  observées.  11  est  incontestable  pour  lui 
que  pendant  cinq  jours  consécutifs  d'observations  elles  ont  con- 
servé la  même  latitude,  mais  la  question  de  savoir  si  elles  ont  eu 
un  déplacement  en  longitude  lui  parait  douteuse. 

jNewcomb  (  s.)  .  —  Sur  une  inégalité  non  encore  signalée  dans  la 
longitude  de  la  Lune. 

Le  célèbre  astronome  américain  signale  une  nouvelle  inégalité, 
dans  la  longitude  de  la  Lune,  qu'il  déduit  de  la  comparaison  des 
observations  de  Greenvi^icli  et  de  Washington  avec  les  Tables 
d'Hansen. 

«  Un  terme  d'une  période  inconnue  »,  dit  M.  New^comb,  «  ne 
saurait  être  découvert  à  moins  que  sa  grandeur  ne  soit  telle  qu'il 
affecte  les  comparaisons  individuelles  de  la  théorie  et  des  observa- 
tions. Les  Tables  d'Hansen  sont  les  premières  qui  permettent  de 
remarquer  une  différence  résiduelle  aussi  faible,  i'',  5,  dans  la  com- 
paraison des  observations.  »  On  voit  ainsi  tous  les  progrès  qu'a  faits 
dans  ces  dernières  années  la  théorie  de  la  Lune,  progrès  qui  seront 
bientôt  de  beaucoup  surpassés  lorsque  les  travaux  de  Delaunay  et 
de  M.  Airy  auront  été  entièrement  publiés. 

Berg  (F.-W.). —  Sur  la  déternnnation  de  la  distance  d'une 
comète  à  la  Terre,  à  l'aide  de  trois  observations. 


2i4  BULLETIN  DES  SCIENCES 

Juillet  à  novembre  1876. 

KivoBEL  (E.-B.) .  —  Bibliographie  de  diverses  publicaliojis  astro- 
nomiques. 

M.  Knobel  publie  le  catalogue  métliodique  et  systéaiaticjue  des 
reclierclies  faites  par  les  différents  astronomes  sur  :  les  Etoiles 
doubles,  les  Etoiles  variables,  les  Etoiles  rouges,  les  nébuleuses  et 
les  amas  d'étoiles,  le  mouvement  propre  des  étoiles,  la  parallaxe 
des  étoiles,   le  spectre  des  étoiles. 

Les  indications  bibliographiques  de  l'auteur  permettront  de  re- 
trouver de  suite  certains  Mémoires  que  sans  cela  on  ne  rencontre- 
rait que  bien  difficilement. 

Lassell  (W.).  —  Sur  la  'visibilité  de  la  portion  non  éclairée 
du  disque  de  T^énus. 

Le  12  et  le  i3  juillet,  par  un  temps  clair  et  pendant  l'après-midi, 
le  célèbre  astronome  a  pu,  avec  son  équatorial  de  i  pieds,  voir  le 
disque  entier  de  Vénus,  quoiqu'il  n'y  eut  qu'un  croissant  d'éclairé. 


ARCfflV  DER  MATHEMATIK  UND  PHYSIK;  gegriindet  von  J.-A.Grunert,fort- 
gesetztvonR.  Hoppe  ('). 

T.  LVII-,  1875. 

Affolter  (Fr.-G.).  —  Sur  la  géométrie  du  cercle  et  de  la 
sphère.  (1-62). 

1*^'"  Mémoire.  —  1'"'^  Section  :  Théorie  de  la  puissance.  —  2^  Sec- 
tion :  Le  principe  des  rayons  réciproques. 

Peschka  (G.-Ad.-V.).  —  Images  perspectives  du  cercle,  et 
détermination  directe  de  ses  diamètres.  (63-72). 

Siebel  (Alfred).  —  Recherches  sur  les  équations  algébriques. 
(2'  art.,  73-88;  3*^  art.  35o-365)  (-). 


(')  s oiv  DuUetin,  t.  YIII,  p.  170.  —  Dans  cet  article  et  dans  les  suivants,  les  chiffres 
placés  entre  parenthèses  indiqueront  la  pagination  du  commencement  et  de  la  fin  de 
chaque  Mémoire. 

(-)  Voir  Archiv,  t.  LVI,  p.  422,  et  Bulletin,  t.  Vlll,  p.  181. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  ai5 

n.  Considérations  théoriques.  — III.  Calcul  des  racines  réelles. 

HoppE  (R.;.  —  Sur  le  prohlème  du  sjstème  de  surf  aces  triple- 
ment orthogonal.  (4*^  art.,  89-106;  5^  art.,  aSa-ayôj  6^  art.,  366- 
384). 

8.  Discussion  des  équations  générales  de  condition  pour  un  sys- 
tème de  surfaces  orthogonal  qui  correspond  à  un  système  plan  de 
droites  et  de  trajectoires  parallèles.  —  9.  Cas  où  il  n'existe  aucune 
relation  linéaire  entre  jui,  f/i  etTï.  —  10.  Cas  où  A'  est  une  fonction 
entière  du  troisième  degré.  —  11.  Cas  où  A  n'est  pas  une  fonction 
cubique  de  h.  —  12.  Cas  où  t:  est  linéaire  en  ^  et  ^ijii,  mais  où  fjtj 
n'est  pas  linéaire  en  p.  —  13.  Cas  où  7Z  et  tx  sont  linéaires  en  [x.  — 
14.  Surface  la  plus  générale  d'un  système  plan  commun  avec  une 
surface  du  second  degré.  —  15.  Système  orthogonal  de  surfaces  le 
plus  général  dont  se  compose  un  groupe  de  surfaces  coaxiales  du 
second  degré. 

Oelschlagek,  Stam:vier  (W.)  et  Hoppe  (Pt.)-  —  Sur  une  formule 
connue  du  volume  d'un  tétraèdre.  (lO'j-ii  i). 

DosTOu(G.).  — Le  trièdre  et  le  tétraèdre,  avec  application 
des  déterndnants.  [\  1 3- 1 90  ;  fr. ) . 

DosTOR  G.).  —  Equation  générale  des  deux  tangentes  menées 
d  un  même  point  à  une  conique,  et  équation  du  cône  circonscrit  à 
une  surface  du  second  degré.   (  1 9 1  -2o3  ;  fr.) . 

DosTOR  (G.).  —  Nouvelle  expression  de  la  surface  du  triangle, 
avec  application  au  calcul  en  déterminant  de  cette  surface  en 
'valeur  des  trois  côtés  du  triangle.  (204-208;  fr.). 

GûNTHER  (S.).  —  Problème  de  Stéréométrie.  (209-210). 
Nombre  maximum  de  sphères  qui  peuvent  toucher  à  la  fois  une 
sphère  de  même  rayon  c|ue  chacune  d'elles. 

CuRTzE  (M.).  —  Note  surun  Mémoire  de  M.  H.  Rath,intitulé  : 
«  Les  triangles  rationnels  »  (*).  (216-21^). 

Haijv  (Em.).  — Sur  le  pentagone  des  diagonales  d'un  pentagone 
inscrit  au  cercle.  —  Sur  les  cercles  inscrits  au  triangle.  (  2 1 8-2 19). 


(')  Archii',  t.  LVI,  p.    188. 


2i6  BULLETIN  DES  SCIENCES 

LiGOwsKi.  —  Limites  de  la  base  des  logarithmes  naturels. 
(220-221) . 

DosTOR  (G.).  —  Sommation  directe  et  élémentaire  des  carrés, 
des  cubes.,  des  quatrièmes  puissances  des  n  premiers  nombres 
entiers.  (22.2-224^  fr.). 

DosTOR  (G.)  —  Distances  du  point  à  la  droite  et  du  point  au 
plan.  (225-233;  fr.). 

HocHHEiM  (Ad.).  —  La  poloconique  mixte  de  deux  droites  par 
rapporta  la  courbe  di^érentielle  de  la  parabole.  (234-239). 

GiJJVTHER  (S.).  —  Résolution  d' un  sj  sterne  particulier  d'équa- 
tio  ns  lin  éaires.  (240-204)- 

GuKTHER  (S.).  —  Z<?  développement  des  côtes,  contribution 
mathématique  à  la  Géographie  comparée.  (2^7-284)- 

GûjvTHER  (S.).  —  Démonstration  d'un  théorème  fondamental 
sur  les  carrés  magiques.  (28J-296). 

Broda  (K.).  • — ■  Contributioji  à  la  théorie  des  fractions  décimales 
périodiques  mixtes.  (  29y-3o  i ) . 

Wasserschleben  (v.).  —  Sur  la  théorie  du  triangle  équilatéral 
inscrit  dans  les  sectiojis  coniques.  (3o2-3i5). 

Hain  (Ein.).  —  Sur  les  harmoniques  dans  le  triangle  (3i6-32i). 

Hain  (Em.)  —  Tliéorèmes  divers  sur  le  triangle.  (322-320). 

Zahradaik  (K.).  — ■  Problème  sur  les  cercles  tangents.  (32^}. 

HoppE  (R.).  —  Exemple  d'une  surface  à  un  seul  côté.  (328- 
334). 

DosTOR  (G.).  —  Kolumes  des  solides  engendrés  par  la  révolu- 
tion des  polygones  réguliers  autour  d'un  de  leurs  côtés.  (334- 
3365  fi.). 

Greiner  (M.).  —  Le  facteur  de  transformation.  (337-342). 

Greiner  (M.).  —  La  ligue  orthoptique  d'une  section  conique. 
(343-349). 

EscHERicH  (G.).  —  Démonstration  de  la  formule  générale  de 
la  mesure  de  la  courbure  des  surfaces.  (385-39 1  )  • 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  2J7 

LÔWE  (O.).  —  Sur  les  solides  réguliers  et  les  solides  de  Pain- 
sot,  et  sur  le  calcul  de  leurs  volumes  au  moyen  des  déterminants. 

DicKSTEiN  (S.).  —  Démonstration  d'un  théorème  de  la  théorie 
du  calcul  des  opérations.  (420-421). 

HoppE  (R.;-  —  Sur  les  points  de  symétrie  du  triangle.  (422- 
438). 

Hain  ^Ein.)  — Sur  les  transversales  parallèles  dans  le  triangle. 
—  Sur  le  point  de  concours   de  transversales  parallèles   égales. 

(438-440- 

Maly  (Fr.).  —  Théorèmes  sur  la  droite  dans  l'espace,  [^^i- 
446). 

Meissel  (E.).  —  Remarques  sur  la  série  h jper géométrique. 
(446-448;. 

T.  LYllI;  1875-1876. 

DosTOR  (G.).  —  Relations  entre  les  sinus  des  quatre  trièdres 
formés  par  quatre  droites  issues  d'un  même  point,  avec  applica- 
tion au  tétraèdre.  (i-45  fr-)- 

DosTOR  (G.).  — application  des  discriminants  aux  courbes  et 
surfaces  du  second  degré.  (  5-i6  ^  fr.) . 

DosTOR  (G.).  —  application  des  déterminants  aux  surfaces  de 
révolution  et,  en  particulier ,  à  celles  du  second  degré.  (17-225  fr.). 

Zahradkik  (K.).  —  Courbes  planes  rationnelles  du  troisième 
ordre.  (23-36). 

HoppE  (R.).  —  Sur  le  problème  du  système  de  surfaces  tri- 
plement  orthogoiml;  y^  avùc\e  (^).  (37-48). 

LiGOwsKi.  —  Contribution  aux  quadratures  mécaniques.  (49-83). 

Hain  (Em.).  — Sur  le  point  de  Grèbe.  (84-B9). 
Ayant  construit  des  carrés  sur  les  trois  côtés  d'un  triangle  ABC, 
soit  A'  B'  C  le  triangle  formé  par  les  côtés  de  ces  carrés,  parallèles  à 

(*)  Voir  ci-dessus,  p.  21 5. 


2i8  BULLETIN  DES  SCIENCES 

ceux    du    triangle.   Les  droites   AA',  BB',  CC  concourent  en   un 
point  dont  M.  Hain  étudie,  après  Grèbe,  les  propriétés. 

Hain  (Em.).  —  Sur  les  bissectinces  des  ayigles  (Vun  triangle. 
(90-95)- 

LiGOWSKi.  —  Démonstration  de  la  formule  donnée  par  Ll tuilier 
pour  l'excès  sphérique.  (96-98). 

KoscH  (F.).  —  Trisection  d'un  angle  quelconque  au  m.ojen  de 
l'hjperbole  équilatère.  (98). 

Majvsion  (P.)  —  Démonstration  de  la  propriété  fondamentale 
des  équations  diljérentielles  linéaires.  (99-100). 

Spitzer(S.).  — Note  sur  les  équations  différentielles  de  la 
forme  y'"  :=  x'"  ( A x^ y"  H-  B xy'  -h  C j-"  ) .  (  i  o o- 1  o3 ) . 

Bender  (  C .) .  —  Sur  la  théorie  des  lois  d' attraction .  (  i  o4- 1 09) . 

LuKAs  (F.).  — Démonstration  de  ce  théorème  ;  x" -h  r"  =  z", 
pour  7z^  2,  n'est  pas  résoluble  en  nombres  entiers,  avec  une  courte 
solutioji  pour  7^  =  2.  (109-1 12). 

Oberbeck  (A.).  ■ — ■  Sur  le  potentiel  de  l' ellipsoïde .  (i  i3-i  26). 

Siebel  (A.).  —  Recherches  sur  les  équations  algébriques  (suite). 

(.27-146)  (^). 

Pfeil  (L.  V.).  — Sur  la  manière  de  trouver  commodément  les 
fonctions  des  petits  angles  dans  les  Tables  à  cinq  décimales .  f^']- 
i63). 

Hain  (Em.) .  —  Sur  le  point  de  Spieker.  (i64- 169) . 

Hain  (Em.).  —  Sur  le   centre  de  gravité  du   triangle.  (170- 

175). 

Hain  (Em.).  —  Sur  les  points  de  symétrie  du  triangle.  (176- 
179)- 

Hellwig  (C).  —  Contributions  à  la  théorie  du  tétraèdre  et  des 
angles  solides.  (i8o-i84)- 

(')  /^"oi/- ci-dessus,  p.  21/1  ■ 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  219 

Thieme  (F.-E.).  —  Calcul  de  'valeurs  limites,  avec  un  aperçu 
de  la  tliéorie  des  courbes  latérales.  (i85-2i4). 

HoppE  (R.).  —  Sur  le  problème  du  mouvement  rectiligne  d'un 
point.  (21 5). 

ArcrsT  (F.).  —  Démonstration  du  théorème  de  Peaucellier. 
(216). 

AuGUST  (F.;.  —  Tliéorème  concernant  certaines  courbes  du 
sixième  degré  dans  l'espace.  (216-218). 

Thieaie  (F.-E.)  —  Sur  les  droites  latérales  ou  imaginaires . 
(218-222). 

HozA  (F.)  —  Remarque  sur  uTie proposition  de  M.  Dostor  rela- 
tive au  trièdre.  [a'i.l-'XI^). 

Karger  (Ed.) .  —  Etude  de  V orbite  d'un  point  attiré  ou  repoussé 

k 
par  la  force  —•>  k  étant  une  constante  et  r  la  distance  au  centre  de 

la  force,  [iiD-^yy). 

HocHHEni  (Ad.).  —  Les  foyers  de  la  courbe  différentielle  de 
la  parabole.  (278-284)- 

Dostor  (  G. ) .  —  Application  des  déterminants  aux  surfaces  de  ré- 
volution et  en  particulier  à  celles  du  second  degré.  (280-289  \  fr.) . 

Dostor  (G.).  —  Expression  en  déterminant  de  la  surface  d'un 
triangle  de  V espace,  en  valeur  des  coordonnées  de  ses  trois  sotn- 
mets.  (289-293^  fr.\ 

Dostor  (G.j.  —  ylpplication  des  déternnnants  au.x  surfaces 
cylindriques,  et  en  particulier  aux  cylindres  du  second  degré. 
(  293-800^  fr.). 

Gravelaar  (N.-L.-W-A.).  —  Nouvelle  démonstration  de  la 
Idéalité  des  racines  d'une  équation  importante.  (3oi-3i8). 

Pfeil  (L.  V.).  — Sur  l' enseignement  de  la  Trigonométrie.  (319- 
325). 

Hertz  (C).  —  Démonstration  d'une  proposition  de  la  théorie 
de  l'addition  géométrique  des  droites  dans  l'espace.  (320-32^). 


220  BULLETIN  DES  SCIENCES 

HoppE  (R).  —  Surfaces  minima  des  t/ois  premières  classes  de 
polyèdres.  (328-336). 

Veltmanjv  (W.).  —  Critériums  des  intégrales  singulières  des 
équations  différentielles  du  premier  ordre.  (337-3  4 1  )  • 

Veltmann  (  W.)  .  —  Sur  une  espèce  particulière  de  substitutions 
linéaires  successives.  (342-352). 

Veltmahn  (W.).  —  Théorie  de  la  machine  à  influence  de 
seconde  espèce  de  Holtz.  (353-36o). 

Spitzeb.  (S.).  —  Note  sur  les  équations  différentielles  de  la 
forme  [a.i-\-  b^x)j" ~\~  [a^-^b^x)  j' --  [a^ -\-  bQx)j  ^=^  o.  (36i- 
'368). 

Pfeil  (L.  V.).  —  Quelques  desiderata  touchant  la  planimétrie. 
(369-376). 

Pfeil  (L.  v.).  —  Installation  de  la  planchette  sur  trois  points. 

(377-379). 

Hain  (Em.).  —  Sur  le  cercle  circonscrit  au  triangle.  (38o- 
384). 

Hain  (Em.).  —  Sur  les  systèmes  symétriques  de  points  du  tri- 
angle. (385-393). 

Hain  (Em.).  —  Sur  la  formation  de  nouveaux  poijits  de  symé- 
trie. (394-4i5). 

Réthy  (M.).  —  Les  équations  fondamentales  de  la  Trigonomé- 
trie non-euclidienne  établies  d'une  manière  élémentaire.  (4^6- 

420). 

HocHHEiM  (Ad.).  —  Les  polaires  réciproques  de  la  courbe  dif- 
férentielle de  la  parabole  par  rapport  à  un  cercle.  (423-43o). 

Spitzer  (S.).  —  Transformation  de  la  fonction  x"  e'^''- .  (43i- 
432). 

DosTou  (G.).  —  Propriétés  des  nombres.  (433-435^  fr.). 

DosTOR  (G.).  —  Détermination  du  chiffre  qui  termine  les  puis- 
sances successives  des  nombres  entiers.  (436-337). 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  221 

HoppE  (R.)  —  Reinarque  sur  le  calcul  des  logarithmes  à  quatre 
décimales.  (437-439). 

LiNDMAN  (C.-F.).  —  Problème  de  Géométrie.  (440-443^131.). 

Kllp.  —  Procédé  expérimental  pour  déterminer  la  résistance 
de  conductibilité  dans  les  éléments  et  dans  les  boussoles  des  tan- 
gentes. (444-447). 

KuLP.  —  Sur  le  rapport  d' un  élém,ent  à  petite  surface  à  un  élé- 
ment à  grande  surface.  (448)- 


MELANGES. 

SUR  LES  SUBSTITITIOAS  mÉAlRES  PAR  lESÛl'ELLES  UNE  FORME  QUADRATlfilE 
TERNAIRE  SE  REPRODUIT  ELLE-MÊME; 

P.\R  M.  Jules  TANNERY. 

Dans  plusieurs  Mémoires  bien  connus,  M.  Herniite  s'est  occupe 
des  substitutions  linéaires  par  lesquelles  une  forme  quadratique 
ternaire  se  reproduit  elle-même.  Plusieurs  des  formules  fonda- 
mentales que  l'éminent  géomètre  a  utilisées  dans  ses  recherclies 
arithmétiques  ont  été  données  par  lui  sans  démonstration.  L'in- 
térêt que  ces  formules  ont  en  elles-mêmes  est  assez  grand  pour  que 
j'aie  cru  pouvoir  me  permettre  d'en  donner  une  démonstraiion 
tout  élémentaire,  en  insistant  sur  quelques  points  de  détail. 


Soit 

f\x,  fy  s )  =  ax' -\-  a' y  -^  a" z- -h  2 by^z  -f-  2 b' zx  -r- 1  h"xy 

une  forme  quadratique  ternaire  5  on  se  propose  de  trouver  toutes 
les  substitutions  linéaires,  telles  que 

(i)  j=:(3X-f-p'Y-f-(3"Z, 

j  z  =yX-!-/Y  +  /Z, 


222  BULLETIN   DES  SCIENCES 

par  le  moyen  desquelles  on  ait  identiquement 

(2)  f[x,r,z)=f[\,Y,Z). 

Désignant  par  f^^f^^fJ^f^^  ...  les  demi-dérivées  partielles  de 
y(x,  7,  z),  /^(X,  Y,  Z)  prises  par  rapport  à  a:,  j',  2,  X,  .  .  .,  on 
pourra  écrire  l'égalité  '2)  sous  la  forme 

et  lui  adjoindre  l'identité 

^/x  +  r/v  -  ^/z'  -  x/;  -r-  Y/;  -  z/;  ; 

de  là  on  tirera 

[ihis]  (^-x)(/:-i-^;  +  (j-Y)(/;+yv)+>-z):yv-r-/z')-o. 

Si  la  substitution  (i)  rend  cette  dernière  équation  identique,  elle 
rendra  de  même  identique  l'équation  (2).  Or,  en  posant  pour  un 
instant 

(    X  —  \.^^  u,      y  —  Y  =  (^,        z  —  Z  =  (V, 

!/;--/x=-u,  /;+/;  =  ¥,  f:^fi=yv, 


(3j 


l'équation  (  2  bis)  deviendra 

(4)  «U  +  (;V-f  (vW  =  o 

Si,  comme  nous  le  supposons  essentiellement,  le  discriminant 

A  =  aa'a"  -!-  ^bb'b"  —  a¥—  a'b"—  a"b"- 

n'est  pas  nul,  les  trois  dernières  équations  (3  ,  pourront  être  réso- 
lues de  manière  à  exprimer  j:  H-  X,  j''  -f-  Y,  ~  -h  Z  linéairement 
en  U,  V,  W^  supposons  que,  dans  les  équations  ainsi  obtenues,  on 
remplace  oc^j.^  z  par  leurs  valeurs  (i)  en  X,  Y,  Z  :  si  le  déter- 
minant 

a  H-  I      Cf.'  a." 

^  P'-f  I      P>" 

y        /       /+t 

(')  C'est  à  'SI.  Hermite  qu'est  dû  ce  point  de  départ,  consistant  à  ramener  le  pro- 
blème à  la  recherche  des  substitutions  linéaires  par  lesquelles  les  variables  de  l'un 
des  groupes  [u,  c,  w),  (U,  V,  W)  s'expriment  au  moyen  des  variables  de  l'autre  groupe, 
et  qui  rendent  identique  l'équation  (4). 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  223 

est  différent  de  zéro,  on  pourra  exprimer  X,  Y,  Z  (et  aussi  ^,  j>^,  z) 

linéairement  en  U,  V,  W;   portant  les  valeurs  trouvées  dans  les 

trois  premières  équations  (  3  ) ,  on  obtiendra  les  exj)ressions  linéaires 

de  M,  fr*,  w  en  U,  V,  W,  expressions  linéaires  qui  devront  rendre 

identique  l'équation  (4)?  et  qui,  par  suite,  seront  nécessairement 

de  la  forme 

j  u=vY  —  p.W, 

(5)  v=^lW-vV, 

(  w=ij.\]  -}.V. 

On  voit  dans  ce  cas  que  les  équations  (i)  devront  rendre  identique 
l'équation 

(6)  >i;a:-X)-+- a{jr— Y]+v(z-Z)  =  o. 

Examinons  maintenant  le  cas  où  le  déterminant  [d)  est  nul,  ou, 
ce  qui  revient  au  même,  le  cas  où  les  équations 

ne  peuvent  pas  être  résolues  par  rapport  à  X,  Y,  Z,  quand  on  y  a 
remplacé  x^y^z  par  les  valeurs  (i);  il  existera  alors  trois  con- 
stantes A,  /ut,  V  telles  que  ces  mêmes  valeurs  de  x,  y^  z  rendent 
identique  l'équation 

(7)  M/;  -^fi)  -^  V\fy  ^K:  -^[n^fz)  =  o. 
Des  équations 

>.U  +p.V-i-vAV  =  o, 

rendues  identiques  par  la  substitution  (i),  on  tirera,  en  ne  tenant 
pas  compte  d'un  facteur  commun  indifférent, 

U    =  VC    —  U.W, 

V  =  "kw  —  vu, 

W:=  IJ.U  —  ?>f, 

à  moins  toutefois  que  la  substitution  (1}  ne  rende  identiques  les 
équations 

(9)  vv  —  y.w  ^-  o,     }.(V  —  vw:=o,     [xu  ~lv  =-0. 


224  BULLETIN   DES  SCIENCES 

On  fera  rentrer  ce  cas  particulier  dans  le  cas  général,  en  rempla- 
çant }.,  ^,  V  par  -'?   -5  -?  chassant  les  dénominateurs,  et  supposant 

que  p  puisse  s'annuler. 

11  ne  sera  pas  sans  intérêt  de  remarquer  que  l'on  aurait  pu  mo- 
difier l'ordre  des  raisonnements,  et  supposer  tout  d'abord  que  l'on 
clierclie  à  résoudre  par  rapport  à  x^y^  z,  X,  Y,  Z  l'ensemble  des 
équations  (i)  et  des  ti'ois  premières  équations  (3)5  cette  résolution 
aurait  été  ou  non  possible  selon  que  le  déterminant 

!  a-i      a'  oc" 

\y    ,    y'       7"-ï 

aurait  été  différent  de  zéro  ou  non.  Dans  le  premier  cas,  les  va- 
riables U,  V,  W  pourraient  être  exprimées  linéairement  en  m,  w^  w 
par  des  formules  telles  que  (8)  et  la  substitution  (i)  rendrait 
identique  l'équation  (y),  en  sorte  que  le  déterminant 


u  ^-  I 

a' 

a!' 

P 

[3'-^i 

P" 

y 

y' 

/'-f-i 

serait  nécessairement  nul.  Si,  au  contraire,  le  déterminant  (c?') 
était  nul,  on  serait  conduit  à  des  équations  telles  que  (5),  à  moins 
toutefois  que  la  substitution  (7)  ne  rendit  identiques  les  équa- 
tions 

(96/5)      yV-pW:=o,     XW-vU=:o,     f;.U  — >.V=o. 

On  fera  encore  rentrer  ce  cas  dans  le  précédent,  en  supposant  que 
les  quantités  X,  p,  v  puissent  devenir  infinies. 

En  résumé,  on  parvient  à  deux  systèmes  de  substitutions  satis- 
faisant à  la  condition  énoncée. 

On  rendra  identique  l'égalité 

/(^,j,z)=/(X,Y,Z), 
en  faisant  soit 

:io)  {r-Y  =  x(/:'+/,')-v(/;+A'), 

-z=p.(/;.+/x)-m/;+/y). 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES. 


soil 

/;--/x-v(j-Y)-p.(z-z), 

f:-r-f;^u{x-x)-i[r-Y). 

En  résolvant  ces  équations  par  rapport  à  x^j',  z,  on  aura  deux 
systèmes  d'équations  telles  que  (i^,  satisfaisant  à  la  condition 
énoncée,  les  neuf  coefficients  de  la  substitution  étant  exprimés  au 
moyen  des  coefficients  de  la  forme  quadratique  et  des  trois  quan- 
tités X,  fJ!,  V. 

Mais  il  est  aisé  de  passer  d'un  système  à  l'autre,  comme  on  va 
le  montrer,  en  transformant  légèrement  les  équations  (lo).  Multi- 
pliant ces  équations  par  <7,  Z»",  b\  et  ajoutant,  il  vient 


(•2; 


Pos 


/;-/x= 


^  «  /;-^/x 


A  =  a' a"—  b\      A'  =  a"  a—  b'-,       X"=  aa'—  b"\ 
B  =  b'b"—ab,     B'  =  b"b~a'b',     W^^bb'  —  a"b", 
A  =  aa'a" 4-  266'^"  —  ab^—  a'b'-—a"b"\ 

IJ.'^Wk-r-k'lJ.^Bv, 


et  remarquons  que  l'on  a 


I  ^  «  /;  -fi 

et  par  suite 


I  A 
B" 
B' 


B      B' 
A'     B 

B      A." 


/'  A  A'>-i-X, 
[jf  o  A(j-hY) 
v'     o      A(2-i-Z) 

:A^[v'(jH-Y)-/(2+Z)], 


:v'[ 


/?«//.  dfe^  Sciences  mathém.  et  astron.,  t.  XI.  (Novembre  187G.) 


v'(j  +  Y)-^'(2-Z); 


226  BULLETIN   DES  SCIENCES 

on  voit  que  l'équation  (12)  peut  s'écrire 

/;--/x  =  ^'(r-Y)-f/(2-^z). 

Cette  équation,  si  l'on  change  respectivement  A,  jji,  v  et  X,  Y,  Z  en 
X',  ^l'^  v'  et  —  X,  —  Y,  ■ —  Z,  deviendra  la  première  des  équa- 
tions (11);  en  faisant  le  même  changement  dans  les  trois  équa- 
tions (lo),  on  aura  donc  un  système  équivalent  au  système  (ii). 
Comme  le  nom  des  variables  n'importe  pas,  on  voit,  en  résumé, 
que,  des  deux  systèmes  de  substitutions  auxquels  nous  sommes 
parvenus,  le  premier  peut  être  mis  sous  l'une  ou  sous  l'autre  des 
deux  formes  équivalentes  qui  suivent  : 

Ibis)  if;-f;..--i'{z  -r-z)  -v'(^-f-x), 

/;'-/z-«'(^+x)-^Â'(j-i-Y), 

et  que  le  second  se   déduit   du  premier  en   changeant  X,  Y,  Z  en 

-X,  _Y,-Z: 


lî) 

II  bis] 


Il  suffit  évidemment  d'étudier  le  premier  système. 

La  résolution  des  équations  (I)  se  fait  aisément,  en  considérant 
à  la  fois  les  six  équations  (I),  (I  bis)^  et  les  six  inconnues  x,  ;'•,  ^, 
foc  1  fr  1  fz  '•)  Oïl  '^'oit  d'abord  que 

Ix  —-  \j.y  ^  vz  =1  >.X  -\-  uY  H-  vZ. 
Si  l'on  désigne  ces  deux  quantités  égales  par  H,  on  aura 

^'L ^- 1-7;  -- y'f.  ='>'Â  +  [-fi  - ^y/l  =  An. 

Si,  des  deux  dernières  équations  (I  bis]^  on  tire  les  valeurs  àe  fy'  et 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  227 

de/.'  ,et  qu'on  les  porte  dans  la  première  équation  (I),  on  aura 

X~X  -  2(v/;  -  a//)  ^  l'mx  -f-  X)  +  p.(  j-l-  Y)  H-  v(2  +  Z)] 

-(?.//--  y,a'~vv')(^  H- X), 

ou  encore 

^  (  I  -r  }.}/  —  p.a'  -^  vv'l  ^  X  (  I  -  >.//-  ay.'  -  vv' j  -h  2  (v/^-  -  y.f)  --  2  )/  H  ; 

on  trouvera  de  même 

/;  (  I  -  >^>-r  /V~  vv')  =/x'( I  -  ///-  iJ.y.'~  vv')  +  2[v'  Y-  ij/Z)  --2  AHL 

Si  donc  on  pose 

>.À'  -!-  au'  -t-  vv' 

^AX^  +Ay-:-  AV-^-  2Ba  V  -i-  2B'/v  -h-  2B">.y.  =  F(>.,  ^.,  v), 

les  six  équations  (I)  et  (I  bis)  pourront  être  remplacées  par  les  sis 
équations  suivantes  : 

x[i  --  F(X,  y.,  v)]  :=  X[i  -  F(^  p.,  v)]  -  2  (vf,'-  p./,']  ~  9.m!  , 

j[i  --  F(}.,  p.,  v)].- Y[i  -F(?.,  a,  v)]  -  2(X/,'-  -  v/^)  -  2n/y, 

^        4'-Fl^W^-'^-')]=Z[ï-F(^'^-,v)]-:-2(^7./^'->./,r)4-2nv'; 
I  Iét 

■    '  /;[i  --^  F(A,  u,  v)]^-/^'[i  -  F{A,  .a,  v)]  -f-  2(v'Y-  p'Z)  -^  2An/.., 

f;[i  --  F (>.,  a,  v)]=-./,;[i  -  F (>,  ^.,  v)]  -:-  2  (>/Z  -  v'X)  -h  2 Am, 

/;[i  --  F(X,  a,  v)]--/z'[i  -  F(A,  a,  v)]  -^  2(y/X-  }/ Y)  -i-  2  Aïïv. 

D'ailleurs  on  déduirait  bien  facilement  les  trois  dernières  des  trois 
premières,  ou  inversement.  Si  l'on  voulait  avoir  les  équations  réso- 
lues par  rapport  à  X,  Y,  Z,  il  sufiirait,  dans  les  formules  précé- 
dentes, de  clianger  Jr^y^  z  en  X,  Y,  Z,  et  réciproquement,  puis  )., 
p,  y  en  —  ^,  —  p.,  ■ —  v,  et  par  conséquent  H  en  —  H,  ).',  a',  v'  en 
_>//,  __p//,  _<//. 

Si,  dans  les  équations  (i  ter)^  on  remplace  X,  ju,  y  par  -»  ^-'5  -•> 

qu'on   cliasse  les  dénominateurs  et   qu'on  fasse  p  =  o,  on  trou- 

i5. 


■228 

vera 


BULLETIN 

DES  SCIENCES 

a:  =  —  X 

-f- 

2  m' 

F(>.^.,v)' 

r=-Y 

+ 

rr    7 

sHv' 

•    F(>.,fx,v) 
Ce  sont  les  mêmes  valeurs  qu'on  tirerait  des  équations  (9  bis)  ou 

en  leur  adjoignant  la  condition 

f[x,y,  z)  =/(X,  Y,  Z;  ; 

car,  si  l'on  désigne  par  t  la  valeur  commune  des  trois  rapports,  on 
voit  aisément  que  ces  équations  peuvent  être  remplacées  par  les 
suivantes  : 

^  =  -X  +  ?/  -■> 


r  =  -Y-^lj: 


t  sera  déterminé  par  l'équation 

/(X,Y,Z)=--/(-.XH->/^,   -Y  +  f./^,    -Z  +  v'i), 
ou 

Or 

:!=  A  ( XX'  -f-  p.a'  -i-  vy'  )  =  AF  (X,  fji,  V )  ; 
donc 

;         an 

Â~FiX,  a,  vj' 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  229 

et  l'on  retombe  par  conséquent  sur  les  mêmes  valeurs  que  précé- 
demment. 

Pour  résoudre  les  équations  (II)  ou  (II  his)^  il  suffira  évidem- 
ment, dans  les  formules  (I  ter)^  de  clianger  X,  Y,  Z  en  — X,  —  Y, 
—  Z  :  on  trouvera  ainsi 


Il  ter 


^[i-f-F(>.,p.,v)]=-X[i-F(?„^..,v)] 


IL 


Je  passe  maintenant  à  la  question  suivante  :  si,  dans  les  équa- 
tions (I),  qui  définissent  x^j^  z  au  moyen  de  X,  Y,  Z,  on  remplace 
X,  Y,  Z  par  des  fonctions  linéaires  de  Xj,  Yj,  Zi  définies  par  les 
équations  (I)  elles-mêmes,  dans  lesquelles  on  aurait  substitué  res- 
pectivement X,  Y,  Z5  Xi,  Yi,  Z,  5  Xi,  /:xi,  Vi  à  ^,  7,  25  X,  Y,  Z 5  >., 
p,  y,  on  exprimera  x^j^  z  linéairement  en  Xj,  Yj,  Zj,  de  façon 
que  l'on  ait  évidemment 

/(^,j,^;=/(x„Y.,z.), 

en  sorte  que  les  coefficients  de  la  substitution  devront  dépendre  de 
trois  quantités  -(^,  OTL,  3b  analogues  à  X,  f/,  v^  ces  trois  quantités 
dépendent  évidemment  de  X,  p.,  v,  Xj,  ^j,  v^  et  des  coefficients  de  la 
forme  quadratique  :  je  me  propose  de  les  calculer. 
Posons  donc 


f:~fx-~=y'{r  -Y)  -p' 


bis] 


/;-/v  =  >'{^ 

X-X.=  v.(/^ 
Y -Y, --.>.(/,' 


(r 

[fi 


+  Z)   -  v' 


-/x)> 

-X), 

-Y); 

-/xJ. 


23o  BULLETIN  DES  SCIENCES 

j/x-/x,=  ^'.(Y  -f-Y,)-p.'(Z    -f-Z,), 

i^bis]  A'  -/v  -  >',(Z    H-  Z.)  -  v'.(X  -u  X.), 

(/z-/z'=--/^'.(X  -X,)-  /.'.(Y   +¥,). 

Les  équations  (i)  et  (i  bis)  sont  équivalentes  ainsi  que  les  équa- 
tions (2)  et  (2  bis)-^  les  quantités  À',  p.',  v',  d'une  part,  et  )/ ,  f/ ,  v', , 
de  l'autre,  dépendent  de  l,  /!/,  v  et  de  Xi,  f/i,  Vj,  comme  il  a  été 
expliqué  dans  la  première  Partie. 

Tirant  des  deux  dernières  équations  (  2  bis)  f^  et  f^  ,  et  les  por- 
tant dans  la  première  équation  (i),  il  vient 

^    M  +X',[>.(X+X.)'-:-fz(Y+Y,)-hv(Z-r-Z.)]-r(X--X.), 

en  faisant 

ir  =  XÀ',  H-  p.u',  ~  vv',  =  >.,  >/  —  p.,  p.'  4-  V,  v' 
=  A  /A,  -f-  A'  iJ.ij.i  -t-  A"  vv, 
-i-  B  { p.v,  +  a,  V  )  +  B'  ( }.v,  -;-  X.  V  )  -4-  B"(  V-,  -f-  >.,//) . 

Tirant  de  même  /y  et  y^  ^^^  deux  dernières  équations  (i  bis)  et 
les  portant  dans  la  première  équation  (2),  il  vient 

^    ^     j  -/'[^(ar-^-X)4-f/..(jH-Y)-;-v,(z+Z)]-i-r(^^X,); 

ajoutant  les  équations  (3)  et  (5),  et  tenant  compte  des  identités 

IX.  -I-  /:/Y  -}-  vZ  .—  >,^    -4-  [J.f  -h  HZ, 
>.,X-i-  |7.,Y-r-  v,Z  =  À.X,+  p-,Y,H-  y,Z„ 
il  vient 

l  (i  -  r)  (^  -  X)  =  (v  -f-  y.)  (/;  -/v.)  -  (/^-  -  F-0  (y;'  -/z'J 

(6)  4-À',[M^H-xo-/x(r-Y.)-!-v{2  +  z.)] 

(  _  >,'  [>,(^  -f-  X.)  +  p.,(r  H-  Y.)  -i-  v.(2  +  z,)]. 

Or  les  deux  derniers  termes  du  second  membre,  si  l'on  y  remplace 

A,  ...,Ai,  ...  par ^ ,  ■■', ^ '  •••' 


BULLETIN  DES  SCIENCES 


23l 


deviennent 


I  -, 


en  sorte  que  l'équation  (6)  prend  la  forme 


'i-Dfx-X' 


À>'-X>'. 


^.  +  F- 


)(/;-^/v.: 


Si  donc  on  pose 


-  -  U     V    —  U   V , 

l-^-X-V-  ^' ^  u.  '--  IM 


[f^-'fz:' 


vU'-v'a' 


i-r 


1  —  1 


,     k.u.   —  k   u. , 


Db  = 


A 


i-r 


X,  j',  s  s'exprimeront  au  moyen  de  Xj,  Ij,  Z^  par  les  formules 


^-Xr-=  3b(/; 


17, 


^-z.=^oii.(/; 


■f^j-^[f:-^Â,]> 


r-Y,-  -^{f^^-f^j-sf^iL+f^^., 


■fij-  af;^fij, 


qui  sont  tout  à  fait  analogues  aux  formules  (i). 

Les  valeurs  de  4^,  31L,  X  peuvent  être  mises  sous  une  forme  un 
peu  différente. 

En  faisant 

m  --  vil  —  Vil, 
n  =  li).x—  l,y., 

et 

h  rz^  al  H-  b"ni  --  b'n, 
M==b"l  ^-a'm  ^  bn, 
^  =  b'l  -\~bin    -r-a"/?, 


232  BULLETIN  DES  SCIENCES 

on  vérifie  aisément  que  l'on  a 

AL  =  p/y',  —  «',  v', 

AN=Vp.',-/.',/7.'; 

les  valeurs  de  ^,  OTL',  %  peuvent  donc  s'écrire  sous  la  forme  sui- 
vante, que  leur  a  donnée  M.  Hermite  : 

X  -^  >.,  —  L  f/.  -^  fz,  —  M  V  H-  V,  —  N 

-L--73rr"-'    ^-     ,_r    '    ^^="T~r~' 

Nous  avons  combiné  deux  substitutions  du  type  I;  on  obtiendra 
des  résultats  analogues  en  combinant  deux  substitutions  du  type  II. 
Si  l'on  fait 

X-rX.=  v.(/,:-/^,  )-p..(/,'  -/,'J, 


on  trouvera 

4^,011,  OL  conservant  les  mêmes  valeurs  que  précédemment.  En 
combinant  deux  substitutions  appartenant  toutes  les  deux  au  même 
type,  on  obtient  donc  comme  résultat  une  substitution  appartenant 
au  premier  tvpe^  au  contraire,  si  l'on  combine  deux  substitutions 
appartenant  à  des  types  différents,  on  obtient  une  combinaison  ap- 
partenant au  second  type.  Si  l'on  fait,  par  exemple, 

^  -  X  =  V  (/;  ^fi)  -  p.  [fi  -^fi), 
' * > 

x+x,=  v,(/;-/;,)-p.,(/,  -/,'j, 


on  trouvera,  en  changeant  simplement  Xj,  Yi,  Zj  en  —  Xj,  — Y,, 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  -233 

Z,  dans  les  équations  (7), 

^  H-  X.  =3 ,% (/;  -/;,;  -  orc  (_/;'  -/^j, 


naturellement  les  valeui^s  de  4^,  ^l'^--  -^^  sont  encore  les  mêmes. 


FORMULES  FONDAMEmiES  DE  ClNÉÎIATIftlJE  DAAS  LES  ESPACES  DE  COIjRBIJRE 

CONSTANTE; 

Par  m.  E.  BELTRAMI. 

(Extrait  d'un  Mémoire  lu  à  l'Académie  Royale  des  Lincei,  à  Rome.) 

Je  prendrai  Fexpression  du  carré  de  l'élément  linéaire  ds  sous  la 
forme  connue 

ds-      dx'   -  dx]  -'-  dx]  -j-  .  .  .  -t-  dx„ 

(0  ^=  -,  ' 

où  Xi ,  Xç, , . . . ,  a:„  sont  les  coordonnées  linéaires  d'un  point  quelconque 
du  7^1*^™^  espace  (c'est-à-dire  telles  que  chaque  droite  est  représentée 
par  ji —  I  équations  du  premier  degré),  R  est  le  rayon  pseudo- 
sphérique  constant,  et  x  est  une  variable  surnuméraire  définie  par 
l'équation 

(  2  )  X'  ->-  Xl   -^  X]   -r-  .  .  .  -h-  X-„  =^  «% 

où  a  est  une  constante  finie. 

Je  considère  maintenant  un  système  continu  de  points  5  je  désigne 
par  0X1,  0X2, .  .  . ,  ox„  les  variations  infiniment  petites  des  coordon- 
nées Xi,  o'a, .  .  . ,  x„  d'un  de  ces  points  par  suite  d'un  déplacement 
élémentaire  quelconque,  par  dx  la  variation  qui  s'ensuit  pour  j:, 
et  je  vais  cherclier  une  expression  de  forme  convenable  pour  la 
variation  âdsque  reçoit  la  distance  ds  de  deux  points  contigus  du 
système. 

De  l'équation  (i),  écrite  de  cette  manière 

ds-       [dx\-      \^  (dxr 


R^       \  X  /       ^  \  X  j 


1} 


234  BULLETIN  DES  SCIENCES 

ou  tire 

ds  ô  ds       dx  5,  dx     \^  dxr  ^  dxr 

— — —  =  —  0  — h-  y  —  0  — 

K''  XX       ^    X        X 

ce  qui,  par  suite  de  l'identité 

— -  =^d ! , 

X  X  x^ 

peut  être  aussi  écrit  sous  la  forme 

dsôds       dx  .  dx      \^  dxr    ,^Xr      V  <J^r  ^  I  Xr  dx\ 

—        0  ■ 1-  > do 1-  >  0 


dx  V  dXr      i^Xr  V 

■ — h  y  —  dû  — t-  > 

X         ^    X  X        ^ 


K''  X       X    '  ^   X         X      Zu   ^       \x    X  ) 

Mais  on  a  aussi 


1 


dxr  ^  (Xr  dx\  _  dx  V^  dxr  r^Xr   ,    ^dxX^  Xr  dxr 


X  \X    X   j  X    ^    XX  X   ^      x' 

savoir  (2), 


dxr  ^  fxr  dx\       dx  V^  dxr  ^Xr       dx  ^  dx 

—  Q  — 0 — : 


don 


V^  dxr  ^  ( Xr  dx\ dx  V^ 

^j    X        \x    X  J         X  Z=À 

ds 0 ds      V^  dx,-  f  ,^Xr       dx  ^ Xr\ 

— — —  =^  >  ■ —  [do 1 (5  — 

Iv  ^    X    \       X         XX 


d'où 


3 )  àds  --  -V  y  ^^^  d  \  xo 


R=    V    (JXr       ,    /         ^Xr 

T    7  ■ d  {  xo  — 

X-  Au  cls        \        X 


Telle  est  la  forme  qu'il  convient  de  donner  à  l'expression  de  ^ds. 

Cette  formule  pourrait  servir,  à  cause  de  sa  généralité  ,  à  la 
recherclie  des  équations  fondamentales  de  la  Cinématique  des 
systèmes  de  forme  variable.  Mais,  me  bornant,  pour  le  présent,  à 
la  considération  des  systèmes  rigides,  je  poserai  or/^  =  o,  ce  qui 
donne,  comme  condition  nécessaire  et  suffisante  de  chaque  dépla- 
cement non  accompagné  de  déformation, 

(4)  7  dxr  d  (  xô  — 


11  s'agit  maintenant  de  tirer  de  cette  équation  les  valeurs  les  plus 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  235 

générales  des  variations  (^Xj,  ^x,. .  .  . ,  ox„,  en  fonction  des  coor- 
données X, ,  x^.  .  .  .  ^  x„. 
Posant  d'abord 

Xr=:  xô—^     ;•  =_~  1 ,  2 ,    .    ,n, 

X 

on  voit  que  les/z  fonctions  inconnues  X|,  X2,  •  •  ■  X„  doivent  satis- 
faire, en  vertu  de  l'équation  (4)i  «  l'identité 

r—  I  ,2.  .  .  .  7z, 
s  —  1 , 2 , .    .11, 


\      \     -^^  c/^,  clXs  =r.  0  ; 

LUr  LUs    OXs 

\   r 
1  s. 

ce  qui  exige  que  l'on  ait 

(5)                                     ''^'  -  f 

=  0, 

pour  toutes  les  valeurs,  égales   ou  inégales,  des  indices  /'  et  s.  De 
cette  équation  on  tire,  quelque  soit  le  troisième  indice  t. 

dXi    \    OXt  )  OXr    \  (JXt  I 

savoir,  à  cause  de  la  même  équation  (5)  appliquée  successivement 
aux  indices  r,  i,  et  5,  ?, 


enfin 


A  i^\  -x^A^  {^\  =0 

dXs  \  âXr  j      '     OXr  V  àxs 


o. 


OXr  CfXs 


Puisque  r,  s,  t  sont  ici  trois  indices  quelconques,  égaux  ou  iné- 
gaux, de  la  série  i,  2,  .  .  . ,  /z,  on  voit,  par  cette  dernière  formule, 
que  les  «  fonctions  Xj,  Xj, .  .  . ,  X„  ont  toutes  leurs  secondes  déri- 
vées nulles.  Elles  sont  donc  nécessairement  de  la  forme  linéaire 

les  quantités  c^,  aussi  bien  que  les  c^^,  étant  constantes  par  rapport 
aux  coordonnées  (et  fonctions,  en  général,  du  temps)  \  mais,  puisque 
les  fonctions  X  doivent  encore  satisfaire  aux  conditions  primitives 


236  BULLETIN  DES  SCIENCES 

(5),  les  quantités  c,.^  ne  sont  pas  absolument  arbitraires ^  on  doit 
avoir 


pour  toutes  les  valeurs,  égales  ou  inégales,  des  indices  /'  et  s. 
Ces  conditions  étant  supposées  satisfaites,  on  a  donc 

XÙ  —  =  Cr  -r-    >     Cir  X;, 
X  ^ui 

d'où  l'on  tire 

V  X,.  ^ 

OX,.  =  Cr  4  •    >     Cir  Xi  -i, QX,  r  rzr  I  ,  2,  .  .  .  ,11. 

Multipliant  par  x^  et  sommant  par  /•,  eu  égard  aux  équations  (2) 
et  (6),  on  trouve 

OX  ::=:  -     \    Cr  Xr, 

valeur  qui,  étant  substituée  dans  la  formule   précédente  ,  donne 
enfin 

(  7  )  ô^r  —  Cr  H-  %    Cir  Xi ^  \    Ci  Xi, 

pour  ;■  ^^  1 ,  2. .  .  . ,  7z.  On  doit  compléter  ces  n  expressions  par  celle 

de  ^x. 


ûx 


—  ^     >     C/.r,. 


Les  7z  équations  ['j)  sont  les  formules  différentielles  fondamen- 
tales (analogues  à  celles  d'Euler)  de  la  Cinématique  des  corps  so- 

Mi  j  1  j  n[nA-\] 
es  clans  un  7z-espace  de  courbure  constante. Les quan- 
tités arbitraires  c^  et  c,.^,  qu'on  doit  considérer,  généralement  parlant, 
comme  des  fonctions  arbitraires  du  temps  t,  multipliées  par  dt. 
(durée  infiniment  petite  du  déplacement  élémentaire),  sont  les 
analogues  des  six  composantes  de  la  translation  et  de  la  rotation 
dans  la  théorie  ordinaire. 

De  l'équation  complémentaire  (8),  qui  est  une  suite  nécessaire 
des  formules  (;;),  oii  peut  tirer  une  conséquence  très-importante. 
lien  résulte,  en  effet,  que,  pour  tous  les  points  du  (« —  i)-espace- 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  287 

limite  x ^=  o  (supposés  reliés  au  système  solide)  ,  on  a  àx-=^o-^ 
c'est-/i-dire  que  ces  points  ne  quittent  pas  cet  [n  —  i)-espace,  ou, 
ce  qui  est  la  même  chose,  que  cet  esj)ace  se  déplace  sur  lui-même, 
en  restant  invariable  par  rapport  au  /z-espace  que  l'on  considère. 
Cette  propriété,  qui  n'est  ici  qu'un  corollaire  de  l'invariabilité  qu'on 
a  supposé  à  l'élément  linéaii'e,  devient  au  contraire  la  définition  de 
la  transformation  liomograpliique  spéciale,  appelée  mouvement 
de  système  invariahle,  lorsque  la  géométrie  des  espaces  de  courbure 
constante  est  envisagée,  d'après  MM.  Cayley  et  Klein,  comme  une 
théorie  projective  générale;  la  conception  projective  de  la  distance 
est  la  clef  de  cette  identité  admirable  autant  que  fondamentale. 

Désignant  par  Mj,  Mj,  .  .  . ,  Un  les  coordonnées  d'un  point  ou  pôle, 
l'équation  linéaire  en  .Tj,  Xo,  ....  x„, 

(9)  M,  Xi  -4-  «2  X2  -\-  -  ■  ■  -^  U„  Xn  =  a^, 

représente  ce  qu'on  peut  appeler  le  {11  —  i)-plan  polaire  de  ce  point 
par  rapport  à  l'espace  limite  jf  =:=  o.  Si  le  point  («)  est  réel,  je  veux 
dire  intérieur  kx  =  o,  le  plan  (9)  est  idéal,  c'est-à-dire  extérieur  h 
X  ::^  o\i  si,  au  coutraïrc,  le  point  [u]  est  idéal,  le  plan  (g)  est  réel, 
c'est-à-dire  qu'il  possède  une  région  simplement  connexe,  et  indé- 
finie en  tous  sens,  intérieure  à  x  =:  o.  Comme,  du  reste,  l'équa- 
tion (9)  peut  représenter  un  {«  —  i  )-plan  quelconque,  on  peut 
définir  aussi  les  coefficients  «1,  zf,, .  .  . ,  z<„  du  premier  membre  de 
cette  équation  comme  les  coordonnées  (tangenlielles)  d'un  (ii  —  i)- 
plan.  Or,  si  l'on  considère  le  lieu  limite  x  =  o  et  le  plan  quel- 
conque (9)  comme  invariablement  liés  entre  eux,  le  pôle(«)  du  plan 
devient,  lui  aussi,  invariablement  lié  au  lieu  x  =^  o\  et  puisque  ce 
lieu  ne  fait  que  glisser  sur  lui-même  lorsqu'il  fait  partie  d'un 
système  invariable  mobile  dans  le  zz- espace,  il  est  évident  que  \v. 
pôle  [u)  doit  se  déplacer,  lui  aussi,  avec  le  système,  et  par  suite  que 
les  variations  Juj,  du^^ .  .  . ,  ^u^  des  coordonnées  tangenlielles  d'un 
[n  —  i)-plan,  qui  fait  partie  d'un  système  invariable  mobile  dans 
le  Tz-espace,  sont  des  fonctions  de  u^^  u^i  ■  ■  •  •?/„  de  même  forme  que 
les  ^^1,  ^j:,,  ,  .  . ,  par  rapport  aux  x^^  Xg,  •  •  •  • 

Cette  conclusion  peut  être  vérifiée   directement,    en   tirant  de 
l'équation  (9) 

Z  Ur  dXr  -!-  2  Xr  OUr  =  O, 


238  BULLETIN   DES   SCIENCES 

savoir  (7) 

^  Cr  Ur  -^-   ^r^i  Cir  tir  ^i  2  tV  ^r  --  —  XrOUr  --  O, 


OU  encore 


2r  (  àUr  —  ^,-  Cir  Ui  —    Cr)  Xr  H-   1i  Ci  Ui  z^  O. 


La  relation  que  cette  formule  établit  parmi  les  Xi,  o:,. .  .  .  ,x„  ne 
peut  évidemment  dillérer  de  celle  (9)  dont  on  est  parti  j  on  aura 
donc 

OHr  —  Cr  —  2;  Cj.  Ui          2;  C;  If; 
1 1=:  O, 

Ur  a' 

d'où 

7  /  OUr  —  Cr  -;-  2,  Cir  l(, :  li  Ci  Ui, 

pour  /•=  I,  2. .  .  .  ,/z.  Ces  n  formules  sont  parfaitement  semblables 
aux  formules  (7). 

Si,  pendant  le  mouvement  élémentaire  du  système  invariable,  il 
T  a  quelque  point  (o^i,  Xg, .  -  . ,  J"„)  qui  reste  immobile,  les  variations 
0X1,  ^jc,, .  .  --^^Xn  de  SCS  coordonnées  doivent  être  toutes  -^-^  o  \\ 
l'instant  considéré;  et  partant  on  aura  aussi,  pour  ce  même  point, 
j:(5x  =  o,  c'est-à-dire  ûx  =  o,  si  l'on  suppose  que  ce  point  ne  se 
trouve  pas  à  la  limiter  --  o.  Or  ces  conditions,  x^>  o,  i^x  =:^  o 
donnent,  à  cause  de  (8), 


et,  par  suite,  les  conditions  dx^  =  o  donnent  à  leur  tour 

(10)  dr  --  2CirXi=  o,      r  z:=  1 ,  2, .  .  . ,  n, 

équations  qui  entraînent  la  précédente. 

Lorsqu'il  existe  un  système  de  valeurs  des  Xi,  -r,,.  •  .  ,a:„  satis- 
faisant à  ces  n  équations  linéaires,  il  y  a  un  point  (réel  ou  idéal 
suivant  qu'on  a  x]  -r-  x]  -h  -  •  • -r-  xl  <^  ou '^  ci^)  qui  possède  les 
caractères  d'un  centre  instantané  de  rotation^  et  dont  le  (n  —  i)- 
plan  polaire  par  rapport  -à.  x  ^^  o  est  un  [n  —  i)-plan  instantané 
de  glissement  (idéal  ou  réel  suivant  que  le  pôle  est  réel  ou  idéal). 


'       iMATHÉMATKJUES   ET   ASTRONOMIQUES.  aSg 

Or  le  déterminant 

des  équations  (lo)  est,  à  cause  de  (6),  égal  à  zéro  ou  à  une  quantité 
positive,  généralement  diliérente  de  zéro,  suivant  que  le  nombre  n 
est  impair  ou  pair.  Donc  : 

Dans  un  /z-espace  de  courbure  constante,  il  existe  toujours,  lors- 
que n  est  pair,  soit  un  centre  réel  instantané  de  rotation,  soit 
un  (« —  i)-plan  réel  instantané  de  glissement  pour  chaque  mouve- 
ment élémentaire  (tout  à  fait  général)  de  système  rigide. 

Dans  un  «-espace  de  courbure  constante,  lorsque  n  est  impair, 
il  n'existe,  en  général,  ni  centre  de  rotation  ni  [71  —  i)-plan  de 
glissement  pour  chaque  mouvement  élémentaire  de  système  rigide  ; 
mais,  si  le  mouvement  est  tel  qu'il  y  ait  un  centre  instantané  [ou 
un  [n — i)-plan  instantané],  il  y  en  a  une  infinité,  formant  une 
droite  ou  un  faisceau . 

Je  m'arrête,  pour  le  moment,  à  ces  conclusions  de  nature  abso- 
lument générale,  dont  le  développement  et  la  discussion  me  mè- 
neraient d'ailleurs  très-loin.  J'ajouterai  la  simple  remarque  que  la 
Cinématique  ordinaire  nous  offre  déjà,  dans  ses  théorèmes  fondamen- 
taux, des  exemples  particuliers  des  propriétés  générales  qui  précè- 
dent. Elle  nous  apprend,  en  eflet,  que  dans  le  plan  il  existe  toujours 
un  centre  instantané  de  mouvement,  tandis  que  dans  l'espace  à 
tj'ois  dimensions  il  n'existe  pas,  en  général,  de  point  analogue,  ou, 
s'il  en  existe  un,  il  y  en  a  une  infinité  en  ligne  droite.  Dans  cet 
espace  il  existe  toujours,  au  contraire,  une  droite  instantanée, 
qu'on  appelle  axe  central  de  mouvement  :  or  ce  fait  s'accorde 
parfaitement  avec  les  théorèmes  précédents;  car  l'espace  euclidien, 
lorsqu'on  y  considère  la  droite  comme  élément  primitif  (point 
analytique)  est  un  /z-espace  de  com^bure  constante,  pour  lequel  n 
est  pair  et  =  4  i  il  doit  donc  y  avoir  toujours  un  élément  instantané- 
ment invariable,  et  cet  élément,  qui  est  dans  ce  cas  une  droite,  est 
précisément  l'axe  central.  Dans  ce  même  cas  de  «  :r=  4  on  a,  comme 
on  sait, 

2[-±ZC,,  CnC^iCii)  =:  [d  Cr,   -\-  Cj..  C3,  -r-  C34C1,)-, 

et,    dans  l'hypothèse   particulière  Cj;  C23  -f-  c,;  C31  -l-Cai  Cj,  --  o,  le 


240  BULLETIN  DES  SCIENCES 

nombre  des  éléments  invariables  peut  devenir  infini.  Cette  condi- 
tion répond,  ainsi  qu'on  peut  s'en  assurer,  à  celle  de  la  rotation 
(ordinaire)  simple. 

En  adoptant,  avec  M.  Scbering,  la  dénomination  d'espaces  gaus- 
siens  et  rienianniens  pour  les  espaces  de  courbure  constante  dont  la 
mesure  de  courbure  est  négative  ou  positive  (respectivement),  on 
voit  que  les  résultats  précédents  se  rapportent  aux  espaces  gaus- 
siens.  Il  y  a  une  théorie  tout  à  fait  semblable  pour  les  espaces 
riemanniens,  et  il  sera  facile  au  lecteur  de  la  constituer  d'après 
celle  qui  précède.  Il  n'y  a  pas  de  différence  essentielle  quant  aux 
n-espaces  pour  lesquels  n  est  impair  \  mais,  lorsque  n  est  pair,  le 
centre  de  rotation  et  le  [n  —  i)-plan  de  glissement  existent  toujours 
s'unidtanèinent  à  l'état  réel,  quel  que  soit  le  mouvement  élémentaire. 
L'exemple  le  plus  simple,  tiré  de  la  Cinématique  ordinaire,  est 
offert  par  le  déplacement  d'une  figure  spliérique  sur  sa  propre 
splière  :  il  y  a  toujours  alors  un  centre  de  rotation  et,  en  même 
temps,  un  grand  cercle  de  glissement  (dont  le  centre  est  le  pôle). 


M  AT  11  KM  ATI  QUI' s   ET   ASTRONOM  lOUES.  aii 


REVUE   BIBLIOGRAPHIQUE. 

DUHAMEL  (J.-M.-C).  —  Éléments  ue  Calcul  infinitésimal.  3*  édition,  revue 
et  annotée  par  M.  J.  Bertrand,  Membre  de  l'Inslilut.  2  vol.  in-8".  —  Paris, 
Gauthier-Viliars;  1874-1875.  Prix  :  i5  fr. 

Lorsque,  après  avoir  terminé  nos  études  élémentaires,  nous  avons 
commencé  celle  des  Mathématiques  spéciales,  un  des  noms  que 
nous  avons  entendu  jirononcer  le  plus  souvent  et  avec  le   plus  de 
reconnaissance  par  notre  maitre  est  certainement  celui  de  M.  Du- 
hamel. On  peut  se  faire  une  idée  très-précise  des  mérites  de  IM.  Du- 
hamel comme  savant  et  comme  inventeur  :  il  suffit  de  lire  les  Mé- 
moires si  parfaits,  si  achevés  de  forme  qu'il  a  publiés,  et  qui  sont 
tout  à  fait  dignes  de  celui  qu'il  reconnaissait  comme  son  maitre, 
de  Fourier.  Mais  l'influence  considérable  qu'il  a  exercée  sur  l'en- 
seignement n'est  bien  connue  que  de  ses  anciens   élèves  de  l'Ecole 
Polytechnique  et  de  l'Ecole  Normale.  M.  Duhamel  était  un  esprit 
très-net,  ayant  horreur  des  raisonnements  vagues,  cherchant  avant 
tout  la  clarté  et  l'ordre  dans  l'exposition.  11  avait  beaucoup  de  goût 
pour  toutes  les  questions  d'enseignement,  sur  lesquelles  il  aimait  à 
causer  longuement  avec  ses  anciens  élèves.  Comme  il  avait  ensei- 
gné toutes  les  parties  des  Mathématiques,  il  avait  réfléchi  sur  toutes, 
et  il   avait  conçu  depuis  longteuips  le  projet  de  publier  des  Elé- 
ments de  Mathématiques  s'étendant  depuis  l'Arithmétique  et  la 
Géométrie  élémentaire  jusqu'au  Calcul  infinitésimal  et  à  la  Méca- 
nique rationnelle.  Ce  dessein,  il  n'a  pu  le  réaliser  d'une  manière 
complète  et  en  temps  utile  que  pour  le  Calcul  iniînitésimal  et  la 
Mécanique  rationnelle.  L'Ouvrage  sur  les  Métîiocles  dans  les  Sciences 
de  raisonnemejit  contient  sans  doute,  même  si  l'on  se  borne  à  la 
partie  mathématique,  bien  des  vues  justes   et  utiles-,  mais  on  peut 
dire  qu'il  est  arrivé  tiop  tard,  quand  la  bataille  était  gagnée,  et  que 
les  anciens   élèves  de  l'auteur  avaient  défc-ndu  et  introduit  dans 
toutes  les  branches  de  renseignement  beaucoup  des  méthodes  de 
leur  maitre. 

De  tous  les  Ouvrages  de  M.  Duhamel  sur  l'enseignement,  celui 
qui  a  subi  le  plus  de  modifications  dans  ses  éditions  successives, 
celui  sur  lequel  sans  doute  l'auteur  a  le  plus   tiavaiilé  et  qui  est 

liull .  des  Scic-itccs  iiuttlit-ni .  <-t    ualroii.,  t.  XI.   '  Di-ccin!)!  e   1^7^!.)  »tj 


■i\i  BULLETIN    IJliS  SCJENCKS 

arrive  aussi  à  la  lorine  la  plus  parfaite  nous  parait  être  le  Calcul 
infifiitésimal.  Publié  d'aboid  sous  le  nom  de  Cours  iV Ajialjse  de 
l École  Polytechnique,  c'est  seulement  dans  les  deux  dernières 
éditions  qu'il  a  pris  la  Ibnne  déiinitive  que  M.  Bertrand  a  tenu  à 
lui  conserver  dans  celte  nouvelle  réimpression.  Une  analyse  dé- 
taillée serait  donc  bien  inutile^  le  lecteur  nous  permettra  seule- 
ment quelques  remarques  sur  le  plan  général  suivi  par  M.  Duhauiel. 

Au  coiumeucement  de  ce  siècle,  les  sujets  de  recherche  introduits 
dans  la  Science  par  la  découverte  du  Calcul  inlinitésimal  commen- 
çaient à  s'épuiser,  et.  après  avoir  tiré  parti  de  l'instrument  nouveau 
que  Newton  et  Leibnitz  leur  avaient  transuiis,  les  géomètres  com- 
juencèrent  à  reporter  plus  qu'auparavant  leurs  pensées  sur  la  route 
(ju'ils  avaient  tracée,  et  à  chercher  un  mode  aussi  rigoureux  que 
possible  d'exposition  des  Mathématiques  élevées.  C'est  l'époque  des 
tentatives  célèbres  de  Lagrange,  teutatives  qui  sont  loin  du  reste 
de  demeurer  isolées  et  qui  suscitent  de  nombreux  imitateurs.  C'est 
ainsi  qu'Ampèi-e  cherche,  en  Mécanique,  à  donner  une  bonne  dé- 
monstration du  principe  des  vitesses  virtuelles  et  une  exposition 
satisfaisante  des  axiomes  et  des  propositions  fondamentales  de  la 
dynamique  du  point  matériel;  dans  le  Calcul  infîuitésimal,  il  ap- 
porte sa  part  à  l'œuvre  commune  par  un  essai  de  démonstration  de 
l'existence  de  la  dérivée,  essai  qui  devait  du  reste  demeurer  infruc- 
tueux, comme  cela  a  été  démontré  par  les  recherches  les  plus  ré- 
centes. Ou  a  conservé  dans  le  tome  111  de  la  Correspondance  sur 
l'École  Polytechnique  la  trace  des  efforts  de  Poinsot  et  une  indi- 
cation rapide  du  mode  personnel  d'exposition  qu'il  avait  adopté 
dans  ses  leçons  d'Analyse  à  l'École  Polytechnique  en  i8i5.  Est-il 
nécessaire  enlin  de  rappeler  le  noui  de  Cauchy,  qui,  dans  ses  Mé- 
moires, dans  ses  Ouvrages  et  dans  son  enseiguement.  a  été,  sinon  h; 
prophète,  au  moins  le  précurseur  d'un  ordre  nouveau,  dans  lequel 
on  essaye  de  ne  rien  sacrilier  de  la  rigueur  des  raisonnements. 

Ces  tentatives,  celle  au  moins  de  Lagrange,  ont  pour  base 
l'exclusion  des  infiniment  petits.  On  se  rappelle  le  titre  de  l'Ou- 
vrage célèbre  de  Lagrange  :  Théorie  des  fonctions  analytiques, 
conlenant  les  princi/)es  du  Calcul  dijjérentiel  dégagés  de  toute 
considération  cV infiniment  petits  ou  d' éi'anouissants ,  de  limites 
ou  de  fluxions,  et  réduits  à  l'analyse  algébrique  des  quantités 
finies.    Aussi,    sous   rinlhience   puissante   de   Lagrange,   l'emploi 


MATlIK-MATigUES   liï   ASÏHUNU.MKjU  LS.  -243 

(le  la  mélhode  inijiiitésiinalo  était,  presque  universelleiiieiit  eon- 
dainiiée,  si  bien  que,  dans  son  éloge  de  Jacobi,  Lejeune-Diriclilet 
fait  un  mérite  au  grand  géomètre  allemand  d'avoir  osé  adopter  cette 
méthode  au  début  de  sa  carrière  et  d'avoir  essayé  de  la  relever  du 
discrédit  dans  lequel  elle  était  tombée. 

C'est  justement  l'emploi  des  infiniment  petits,  concilié  avec  la 
rigueur  dans  les  raisonnements,  qui  constitue  le  mérite  du  mode 
d'exposition  auquel  s'est  arrêté  ^l.  Duliaïuel.  De  tout  temps,  il  avait 
eu  la  plus  grande  admiration  pour  les  créateurs  de  la  méthode  infi- 
nitésimale, et  plusieurs  de  ses  travaux  consacrés  à  Roberval,  Fer- 
mat,  Descartes  montrent  avec  quel  soin  il  a  étudié  le  développe- 
ment de  cette  méthode,  avant  même  jNewton  et  Leibnîtz,  depuis 
Archimède.  Son  Ouvrage  porte  la  trace  de  ces  études  profondes, 
et  ses  méthodes  sont  acceptées  aujourd'hui ,  même  par  ceux  des 
géomètres  de  l'école  de  Lagrange  qui,  sans  bannir  la  méthode 
infinitésimale,  en  font  l'emploi  le  moins  étendu  possible,  pour  lui 
substituer  celle  des  limites  et  le  calcul  des  dérivées. 

Bien  des  Chapitres  du  Calcul  infinitésimal  seront  ti-ansformés, 
bien  des  parties  seront  à  refaire  dans  l'Ouvrage  de  M.  Duhamel, 
comme  dans  tous  ceux  du  même  genre.  Une  portion  du  premier 
volume  conservera  toujours,  selon  nous,  son  intérêt,  son  utilité  et 
sa  valeur  :  c'est  le  Livre  I  qui  est  consacré  à  l'exposition  et  à  des 
applications  directes  delà  méthode  infinitésimale  proprement  dite, 
et  où  l'auteur,  en  la  séparant  nettement  des  règles  du  Calcul  diifé- 
rentiel  et  intégral,  en  fait  mieux  comprendre  l'utilité  et  le  véritable 
caractère.  Cette  distinction  entre  la  méthode  et  les  moyens  de  l'ap- 
pliquer constitue  le  fondement  même  de  l'Ouvrage,  comme  le  fait 
remarquer  l'auteur  : 

«  Ainsi  j),  dit-il  en  terminant  sa  Préface,  «  dans  cet  essai,  que  nous 
espérons  rendre  un  jour  moins  imparfait,  notre  objet  a  été  l'étude 
de  la  méthode  infinitésimale  considérée  en  elle-même,  et  les  pro- 
cédés si  importants  du  Calcul  différentiel  et  du  Calcul  inverse  ont 
été  les  moyens  d'exécution  des  opérations  auxquelles  cette  méthode 
a  ramené  la  solution  des  questions  qu'elle  s'est  proposées.  Cette 
subordination,  que  nous  avons  tenu  à  rendre  bien  explicite  et  bien 
sensible,  donne  la  raison  de  l'ordre  que  nous  avons  suivi  dans  cet 
Ouvrage  et  du  titre  que  nous  lui  avons  donné.  » 

M.  Bertiand,  fjiii  publie  la  nouvelle  édition,  s'est  contenté  d'a- 

16. 


244  BULLETIN   IJES  SCIENCES 

jouter  des  Notes  tirées  de  son  grand  Traité  et  qui  traitent  de  la 
tliéorie  des  fonctions  de  variables  imaginaires,  des  intégrales  défi- 
nies prises  entre  des  limites  imaginaires  et  des  éléments  de  la  théo- 
rie des  fonctions  elliptiques.  Ainsi  se  trouve  comblée  une  lacune 
que  le  temps  avait  produite  dans  une  œuvre  qui  mérite  de  vivre  et 
d'être  proposée,  pendant  longtemps  encore,  comme  guide  aux  élèves 
et  aux  maîtres. 

Au  point  de  vue  matériel,  l'édition  est  tout  à  fait  digne  des  pré- 
cédentes et  fait  le  plus  grand  honneur  à  M.  (jauthit'r-\  illars. 

G.  D. 


REVUE  DES  PUBLICATIONS  PÉRIODIQUES. 

MÉMORIAL  DE  L'OFFICIER  DU  GÉNIE,  ou  Recieil  de  Mémoires,  Expé- 
riences, Observations  et  Procédés  propres  a  perfectionner  la  forti- 
fication ET  LES  constructions  MILITAIRES,  rédigé  par  les  soins  du  Comité  des 
Fortifications,  avec  l'approbation  du  Ministre  de  la  Guerre.  In-S". 

i"""  série.  Tomes  I  à  XV  (i8o3-i848). 

2*  série.  Tomes  XVI  à  XXIV  et  suivants  (1854-1875). 

Cette  publication,  fondée  par  le  général  Marescot  et  rédigée  par 
les  soins  et  sous  la  direction  du  Comité  des  Fortilications,  a  pour 
objet  «  de  développer  l'art  de  l'ingénieur  militaire,  de  propager 
l'instruction  dans  le  corps  du  Génie  et  d'y  établir  un  mode  uniforme 
pour  l'exécution  et  l'économie  des  ouvrages  )>. 

Le  Mémorial,  «  restreint  aux  généralités  de  la  Science  »,  ne 
renferme  pas  d'études  historiques  ou  critiques,  ni  de  description 
des  places  fortes  de  France  et  de  l'étranger,  ni  d'études  sur  l'orga- 
nisation administrative  du  service  et  du  corps  du  Génie.  C'est, 
avant  tout  et  en  résumé,  un  recueil  technique,  dans  lequel  se 
trouve  exposé  le  détail  des  perfectionnements  apportés  à  la  théorie 
et  à  la  pratique  de  la  construction. 

Les  tomes  I  à  XV  inclusivement  forment  une  première  série;  les 
tomes  XVI  et  suivants,  une  deuxième  série. 

Ces  divers  volumes  ont  paru  à  des  époques  irrégulières,  à  quatre 
ou  cinq  ans  d'intervalle;  mais,  depuis  1872,  la  publication  sem))]e 


MATHÉMATIQUES   ET  ASTRONOMIQUES.  -^5 

avoii-  pris  plus  d'importance  et  de  rapidité  et  être  entrée  dans  une 
voie  nouvelle  et  féconde. 

Les  quinze  premiers  volumes  (dont  les  deux  premiers  ont  été 
réédités  en  i8ai)  renferment  i43  articles  ou  Mémoires  sur  divers 
points  de  l'art  des  constructions.  On  eu  trouve  : 

i8  sur  l'éc^uilibre  ou  la  manœuvix*  dt^s  ponts-levis^ 

i4surles  manœuvres  d'eau  (barrage,  épuisement,  jaugeage,  etc.); 

lo  sur  l'emploi  de  divers  matériaux  de  construction; 

9  sur  l'installation  des  cuisines,  latrines,  accessoires  du  caserne- 
ment des  troupes,  etc.  ; 

y  sur  la  poussée  des  terres; 

6  sur  cliacun  des  sujets  suivants  :  fours  de  campagne,  charpente, 
protils  de  revêtement,  défilement,  instruments  et  méthodes  de  le- 
vers topograpbiques; 

0  sur  cliacun  des  sujets  suivants  :  poussée  des  voûtes,  expériences 
sur  les  mines  militaires,  pratique  de  l'art  de  construire,  pompes 
et  moteurs  bvdrauliques,  fondation  des  maçonneries; 

4  sur  les  magasins  à  poudre; 

3  sur  l'armement  des  places,  la  construction  des  blindages,  etc.; 

2  sur  riiygiène. 

Les  autres  Mémoires  sont  relatifs  à  des  questions  plus  particu- 
lières (plantations,  travaux  de  sape,  blockbaus,  collections  de 
plans,  etc.,  etc.). 

Nous  ne  pouvons  faire  ici  l'analyse  d'une  collection  aussi  éten- 
due. Les  Mémoires  exclusivement  mathématiques  sont  en  très-petit 
nombi-e,  et,  bien  qu'ils  soient  dus  à  des  ingénieurs  d'une  grande 
autorité  et  d'une  profonde  expérience,  il  est  juste  de  dire  que  les 
théories  cju'ils  renferment  ont  été  modifiées  depuis  et  basées  sur 
des  principes  nouveaux. 

jNous  nous  bornerons  donc,  pour  la  première  série  de  ce  Recueil, 
au  résumé  que  nous  venons  de  donner  et  c[ui  nous  paraît  traduire 
fidèlement  l'esprit  dans  lequel  s'est  maintenue  la  rédaction  du  Mc- 
inorial  de  V Officier  du  Génie. 

La  seconde  série  du  Mémorial.^  très-dillércnte,  pour  le  fonds,  de 
tous  les  nunu'ros  précédents,  a  commencé  en  i854  par  l'édition  du 
tome  X\  L 

Nous  croyons  devoir  indiquer  les  divers  articles  qui  composent 
ces  derniers  volumes,  en  ne  donnant  c|ue  le  liti-e  de  ceux  qui  u  ont 


u4G  BULLETIN    DES  SCIENCES 

pas  spécialement  les  Mathématiques  pour  objet.  Nos  lecteurs  juge- 
l'out  aisément,  d'après  cette  analyse  succincte,  que  l'utile  publica- 
tion du  jMcinor'ial  de  l' Officier  du  Génie  se  recommande  aujour- 
d'iiui  par  une  plus  grande  variété  dans  les  sujets  d'étude. 

Tome  XVI;  i854  ['i"  série,  t.  I). 

Deméport.  —  Compte  rendu  sur  la  construcliou,  en  1847,  1^48 
et  I  849,  du  pont  de  la  Sorille  à  Sedan.  (38  p.,  3  pi.) 

GK^'ET.  —  Note  sur  les  ponls-levis  dits  en  zigzag.  (4  p.,  i  pi.) 

(iiîKET.  —  Notice  sur  les  garde-corps  des  ponts-levis.  (21  p., 
.pi.) 

Séré  de  Rivii;r,E.  —  Notice  sur  V emploi  de  plans  automoteurs 
dans  la  construction  du  fort  du  cap  Brun,  à  Toulon.  (24  p.,  2  pi.) 

Deméport  et  Jourdain.  —  Note  sur  un  mode  de  réparation 
des  escarpes  employé  à  Sedan.  (4  P-5  1  pi-) 

Fabré.  —  Notice  sur  la  ferme  funiculaire.  (10  p.,  1  pi.) 

C'\n.nER.  —  Note  sur  V emploi,  aux  fortifications  de  Paris,  de 
la  machine  à  écoperche  pour  le  transport  vertical  des  terres. 
(12  p.,  2  pi.) 

Saint-Qijeîjtiiv.  —  Note  sur  la  machine  dite  écoperche  double, 
employée  au  terrassement  de  la  place  de  Douai.  (8  p.,  2  pi.) 

Coxjlaine  (de).  —  Note  sur  une  noui^elle  forge  pour  le  ferrage 
des  chevaux.  (4  P-5  i  P^^-) 

Yerdal  (ue).  —  Note  sur  les  précautions  prises  pour  fixer  les 
remblais  du  fort  des  Saumonards  et  les  sables  environnants.  (4  p.) 

(Cageot.  —  Note  sur  le  moyen  employé  pour  exécuter  écono- 
mi(/uement  les  terrassements  des  glacis  du  fort  Risban,  à  Calais. 
(3  p.) 

BicHOT.  —  Notice  sur  la  boussole  topographi(pie.  (18  p.) 

G0ULIER.  —  Mémoire  sur  la  sLadia  et  sur  les  instruments  ser- 
vant, conjointement  avec  elle,  au  mesurage  des  distances,  (jo  p., 
2  pi.) 


iMÂTHÉMATIQUl-S  l^T   ASTUONOMlQUliS  .  747 

Lai;ssedat.  —  Mémoire  sur  l'emploi  de  la  chambre  claire  (huis 
les  reconnaissances  toj)ographif/ues.  (4'^  p-i  2  pi.) 

Grasset.  —  Mémoire  sur  la  mesure  des  surfaces  et  des  volumes 
et  sur  la  détermination  de  leurs  centres  de  i^ra^'ité,  avec  une  ap- 
plication à  la  poussée  des  voûtes  cylindriques.  (42  p.,  i  pl.j 

Parmentier.  —  Note  sur  la  comparaison  des  différentes  mé- 
thodes d' approximation  pour  la  quadrature  des  courbes.  (10  p., 
,pl.) 

JjAziix.  —  Résistance  des  panneaux  à  la  halle  de  calibre.  (2  p.) 

Tome  XVII;  1864  (2^  série,  t.  II). 

La  Gréverie  (be).  —  j\  olice  sur  un  appareil  à  plans  inclinés 
employé  au  transport  vertical  des  terres.  [i/\  p.,  i  pi.) 

Exposé  des  lois  relatii^es  aux  courants  électriques.  (16  p.,  i  pi.) 
Eésumé,  d'après  les  Ouvrages  de  Physique,  des  lois  et  formules 
nécessaires  à  l'étude  des  Mémoires  sur  les  applications  de  l'électri- 
cité. 

Barisie>.  —  Mémoire  sur  V application  de  V électricité  dyna- 
mique à  l'ijifl  animation  des  fourneaux  de  mine.  (44  P'i  i  P^-) 

Compte  kewdij  des  expériences  sur  un  barrage  à  aiguilles  ver- 
ticales, exécuté  en  1862  au  pont  sur  la  Moselle,  à  Thionville. 
{17  p.,  I  pi.) 

La  Gréverie  (de).  —  Notice  sur  les  revêtements  avec  voûtes  en 
décharge.  (34  p.,  ï  pl) 

Blo^deau.  —  Expériences  sur  un  ventilateur  à  jorce  centri- 
fuge. (3i  p.,  I  pi.) 

Martin  (G.).  —  Note  sur  un  déblai  de  roc  exécuté  au  fort  du 
Roule,  à  Cherbourg,  en  i8ji  et  i852.  (11  p.,  i  pi.) 

Beivoît.  —  Mémoire  sur  les  appareils  de  chauffage  et  de  'venti- 
lation construits  à  l'hôpital  militcdre  de  Vincennes.  (48  p.,  4  p'-) 

Laussedat.  —  jSIénioire  sur  V  application  de  la  Photographie 
au  lever  des  platis.  (64  p.,  2  pi.,  5  fig.) 


2»8  lUJLLHTlN    DES   SCIILNCES 

Javarv.  —  Oi)cralioiis  photographiques.  (3i  p.,  5  fig.) 

Kleîjv.  —  Mémoire  sur  l  électricité  appliquée  à  l'inflamitutlion 
des  fourneaux  de  mine.  (6t)  p.,  2  pi.) 

Tome  XVIII;  18G8  (2"  série,  t.  III). 

CoAïPOAT  (de).  —  Mémoire  sur  les  peispectives  rayonnantes  et 
leur  application  au  défilement.  (Sy  p.,  i  pi.) 

Peaucelher  et  AVagker.  —  Mémoire  sur  l'amélioration  des 
ponts-levis  et  des  entrées  des  places  fortes .  (60  p.,  3  pi.) 

Compte  rendu  des  travaux  de  démolition  par  la  mine,  exécutés 
à  Séhastopol,  en  i8j5  et  i3a6,  par  le  Génie  militaire  français. 

(4;  p.,  2  pi.) 

GouLiER.  —  Mémoire  sur  le  télémètre  à  prismes,  appareil  don- 
nant la  distance  au  but  pour  le  tir  des  bouches  à  feu  et  les  recon- 
naissances. (53  p.,  I  pi.) 

Peaucellier  et  Wagjver.  —  Mémoire  sur  wi  appareil  diastimo- 
métrique  nouveau,  dit  appareil  autoréducteur .  (98  p.,  3  pi.) 

Tome  XIX;  1872  [1"  série,  t.  IV). 

Barisiejv.  —  Rectifications  proposées  à  deux  Mémoires  de 
MM.  les  généraux  Poncelet  et  ^rdant  sur  la  stabilité  des  revê- 
tements. (i4  p.,  I  pi.) 

Morellet.  —  Mémoire  sur  la  question  des  démolitions  par  la 
nnne.  (i^yS  p.,  2  pi.) 

Bardonwaxjt.  —  Note  sur  la  mise  du  feu  aux  nûnes  au  moyen 
de  l électricité .  (02  p.,  i  pi.) 

Devèze  etBARisiEjv.  —  Mémoire  sur  le  pont-levis  à  contre-poids 
constant  avec  spirales  de  la  porte  Randon,  à  Grenoble.  (33  p., 
2  pi.) 

INIangin.  —  Mémoire  sur  un  nouveau  pont-levis  à  contre-poids 
"variables  et  à  poulies  mobiles.  (22  p.,  i  pi.) 

Varaigke.  —  Mémoire  sur  la  réparation  des  ponts  de  chemin 
de  fer.  (71  p.,  3  pi.) 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  249 

Lyon.  —  Extrait  d'une  ÎYote  relative  au  choix  des  arbres  des- 
tinés à  être  débités  en  blindages  et  en  palissades.  (6  p.,  i  pi.) 

Ce  même  volume  renferme  une  étude  de  ponts-levis  à  bascule 
en  dessous  et  à  bras  indépendants,  d'après  un  type  adopté  par  le 
Comité  des  Fortifications.  (i4  p-,  2  pi.) 

Les  XIII  Planches  qu'il  contient  ont  été  obtenues  à  la  litliopho- 
tographie  du  Dépôt  des  fortifications  ;  celles  des  volumes  précé- 
dents ont  été  gravées  sur  acier. 

Nous  retrouvons  encore  des  Planches  de  lithopliotographie  dans 
les  volumes  XX  et  suivants^  mais,  à  partir  du  tome  XX,  le  Mémo- 
rial a  été  enrichi  de  nombreuses  figures  intercalées  dans  le  texte 
et  facilitant  ainsi  sa  lecture  et  sa  compréhension.  Ce  détail  d'exé- 
cution typographique  a  son  importance,  et  ajoute  aux  qualités  qui 
distinguent  aujourd'hui  cette  publication,  parmi  tant  d'autres  qui 
sortent,  comme  celle-là,  des  presses  de  la  maison  Gaulhier-\  illars. 

Tome  XX;  1872  [1'  série,  t.  V). 

Le  tome  XX  (402  p.,  1 15  fig.  et  4  pi-)  est  entièrement  consacré 
à  V  Etude  théorique  et  pratique  des  dynandtes  et  de  quelques  pou- 
dres brisantes  dérivées  de  l'azote,  par  ^I.  Fritsch,  capitaine  du 
Génie. 

Cette  monographie  complète  sera  très-utilement  consultée,  eu 
raison  de  l'emploi,  devenu  plus  fréquent,  de  la  dynamite. 

Tome  XXI;  1873  (2'  série,  t.  \T). 

Petit.  —  -^ff^^  ^"  ^"*  "^"^  les  ouvrages  de  Paris  (1870-1871). 
Brèches  du  fort  d'Issj   (63  p.,  34  fig-,  i  pi-) 

Petit  et  ^  iaclaire.  — Plan  du  bonihardenient  de  Paris.  (4  p., 
ipl.) 

Peltier.  —  Rupture  des  tunnels  et  des  ponts  entre  Kernon  et 
Rouen,  etc.  (lyp,,  i3  fig.) 

Dambuujv.  —  Effets  des  mines  militaires. 

Discussion  des  formules  de  Lebrun.  Nouvelles  recherches  théo- 
riques sur  l'expression  des  elï'cts  souterrains  de  la  poudre.    (86  p.. 


25o  BULLETIN  DIÏS  SCll-NCIÎS 

Dambiiun.  —  Recueil  d'expériences  sur  les  effets  souterrains 
des  fourneaux  de  mine,  (loo  p.,  69  iig.) 
Suite  du  Mémoire  ci-dessus, 

RicouR.  —  Mémoire  sur  les  mines  militaires.  (6y  p.,   4  pJ> 

32%.) 

Description  raisonnée  et  construction  d'ua  abaque  donnant  la 
solution  des  questions  relatives  aux  cliarges  des  fourneaux  démine, 
d'après  les  formules  de  Lebrun. 

Guillemot.  —  Figure  donnant  les  cliarges  de  fourneaux  quet- 
conques.  (14  p.,  2  fig.,  i  pi.) 

Del.\mbue.  —  Mémoire  sur  un  manuel-memento  du  mineur, 
avec  abaijue,  etc.  (4o  p.,  8  Iig.,  2  j)I.) 

Roulet.  —  Etude  d'une  machine  élevât oire.   (3o  p.,    2   iig., 

Cette  macliine  est  semblable  à  la  fontaine  de  Héron;  son  rende- 
ment varierait  de  3o  à  89,5  pour  100. 

Makgiiv  (A.).  —  Mémoire  sur  trois  projets  d'ajjdts  à  éclipse. 
(21  p.,  9  fig.,  I  pi.) 

^Iaingin  ^A.).  — Note  sur  un  nouveau  sjstème  de  télégraplne 
optique.  (5  p.) 

Tome  XXII;  1874  (2^  série,  l.  VII). 

Grillon  .  —  Etude  sur  le  casernement  de  la  cavalerie  en  France. 
(110  p.,  02  fig.) 

Peatjcellier.  —  Emploi  du  planimetre  polaire  de  M.  Amsler 
dans  le  dessin  de  la  fortification.  (28  p.,  12  fig.) 

Théorie  mathématique,  très-intéressante  et  très-complète,  de 
l'emploi  de  l'instrument  imaginé  par  M.  Amsler  pour  évaluer  mé- 
caniquement la  surface  d'une  courbe  plane  et  donner  ainsi  la  so- 
lution d'autres  problèmes  qui  dépendent  du  précédent,  tels  que  la 
cubature  de  certains  solides  et  la  détermination  de  leur  centre  de 
gravité. 

Cette  étude,  datée  d'avril  i863,  débute  par  des  considérations 
générales  sur  l'utilité  des  méthodes  expéditives  pour  la  mesure  des 
surfaces  planes  et  des  volumes  quelconques;  puis  vient  l'exposé 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  uôi 

des  cinq  ou  six  métliodes  les  plus  usitées  pour  la  quadrature  des 
surfaces  çu  la  cubaturc  des  volumes.  L'auteur  décrit  ensuite  le  pla- 
nimètre  polaire  d'Anisler,  plus  simple  et  moins  coûteux  que  le  pla- 
uiraètre  sommateur  de  M.  Beurriée,  employé  par  l'administration 
du  cadastre,  et  que  le  planimètre  à  cône  de  MM.  Oppikodbr  et 
Ernst.  Le  planimètre  d'Anisler  est  fondé  sur  le  principe  géomé- 
trique suivant  :  Deux  droites  finies  OA  =  <7,  AM  =  Z»,  articulées 
en  A,  forment  un  triangle  variable  OAM,  dont  le  sommet  O  reste 
fixe,  tandis  que  le  point  M  se  meut  suivant  une  courbe  donnée  de 
superficie  S,  enveloppant  le  point  fixe  O.  Sur  le  prolongement  RM 
de  AM,  à  une  distance  constante  AR  =  a,  se  trouve  une  roulette 
ayant  la  droite  A^l  pour  axe. 

Cela  posé,  la  surface  cliercliée  est  égale  à  une  quantité  constan'te 

t:,  rt^  +  6^  -r  ^.boj, 

augmentée  d'un  rectangle  ayant  j^our  base  la  ligne  constante  b  et 
pour  bauteur  la  quantité  D,  dont  la  roulette  mobile  s'est  dévelop- 
pée en  roulant  sur  le  plan  de  la  courbe,  après  le  parcours  total  de 
la  courbe  donnée  par  le  point  M. 

Dans  le  cas  d'une  courbe  extérieure  par  rapport  au  pivot  fixe, 
la  superficie  de  la  courbe  décrite  est  égale  à  celle  d'un  rectangle 
ayant  pour  base  la  longueur  constante  Z>  et  pour  bauteur  la  quan- 
tité dont  s'est  développée  la  roulette  mobile. 

Le  travail  d'étude  est  terminé  par  l'indication  des  propriétés  du 
planimètre,  permettant  la  détermination  des  centres  de  gravité  des 
surfaces  et  des  volumes,  celle  des  expressions  de  la  forme 

Xf  +  X,y,  +  .  .  .  +  XnXn 

et  de  l'aire  d'un  polygone  défini  par  ses  sommets. 

^L  Hirn  vient  de  publier  aussi  une  tbéorie  analytique  et  élémen- 
taire du  planimètre  d'Amsler,  dans  laquelle  il  a  signalé  l'intéres- 
sante application  qu'il  a  faite  de  la  roulette  de  ce  planimètre  comme 
totalisateur  à  son  pandynamomètre  de  torsion,  qui  permet  d'enre- 
gistrer exactement  le  travail  pendant  des  journées  entières. 

RicHAiîD  (J.).  —  ExperiencfS  Jai/.es  en  1869  à  l'I£cole  réginien- 
taire  d' Arras  avec  les  pyrotJièques  et  une  nouvelle  machine  dy- 
nanio-élecli  iquc  à  basse  tension,     33  p.,  1  pi.) 


252  BULLETIN  DES  SCIENCES 

RoussET  et  Delambre.  —  A  tildes  su/'  la  fabrication  ries  amorces 
à  employer  pour  mettre  le  feu  aux  mines  au  moyen  de  l' électri- 
cité de  tension    (iio  p.,  5^  (ig.) 

Barisien.  —  Note  sur  la  manœui>re  du  pont-levis  à  contre-poids 
constant  avec  spirales  du  colonel  Deveze.  (i4  p-,  4  fig-) 

Nous  signalerons  la  proposition  suivante  :  «  Si  une  développante 
de  cercle  tourne  autour  du  centre  de  ce  cercle,  l'extrémité  d'un  fil 
vertical,  enroulé  sur  cette  courbe,  décrit  une  parabole.  » 

Percin.  —  Notice  théorique  et  pratique  sur  la  manœuvre  du 
pont-levis  à  contre-poids  constant  avec  spirales  du  colonel  Devèze. 

(48  p.,  24fig.) 

Curie.  —  Note  sur  le  réglage  des  ponts-levis.  (lo  p.) 

PouLAiiN.  —  Nouvel  organe  mécanique  réciproque  de  transfor- 
mation du  mouvement  circulaire  alternatif  en  rectiligne  alterna- 
tif {lap.,  1  iig.) 

Ce  nouvel  organe  peut  être  considéré  comme  une  modification 
ingénieuse  de  la  disposition  de  la  balance  de  Pvoberval  à  plateaux 
supérieui^s.  Les  tiges  verticales  qui  portent  ces  plateaux  sont  gui- 
dées par  des  glissières  et  soutenues,  par  un  galet,  sur  une  rainure 
pratiquée  à  l'extrémité  des  bras  du  fléau.  L'auteur  arrive  à  un  ren- 
dement de  0,995. 

Javary.  —  3Iémoire  sur  les  applications  de  la  Photograpliie 
aux  arts  militaires. 

Intéressante  question,  dont  Arago  parait  avoir  été  le  promoteur. 
Ce  Mémoire  est  divisé  en  deux  Parties  :  1°  application  delà  Photo- 
graphie aux  levers.  Nivellement.  Pieconnaissances.  Panoramas,  etc. 
2°  Reproductions  photographiques.  Précautions  à  prendre.  Procé- 
dés opératoires.  Stabilité  des  images,  etc. 

La  NoË  (A.  de).  —  Extrait  d'une  Note  sur  la  reproduction  des 
dessins  au  Tnojen  du  papier  préparé  au  ferroprussiate  de  potasse. 

(4  p.) 

Fritsch.  —  Les  dynamites  ;  suite  au  Mémoire  inséré  au  n°  20 
du  Mémorial.  (89  p.) 

N'oublions  pas  de  dire  que  le  volume  que  laous  venons  d'analy- 
ser est  orné  d'un  remarquable  Portrait  de  Vauhan,  par  Ch.  Le 
Brun. 


MATHÉMATIQUES   ET   ASTRONOMIQUES.  ^53 

Tome  XXi:i;  1874  (a-^  série,  t.  YIII). 

Makgiis  (A.) .  —  Jlcmoire  sur  le  s)  slenie  de  télégiaphie  optique 
de  la  défense  de  Paiis.  (45  p.,  2  pL,  6  fig.) 

Etude  raisonnée  des  divers  sYStèmes  de  télégraphie  optique  ima- 
ginés par  MM.  Lissajous  et  Cornu,  et  perfeetionnés  par  MM.  Brion, 
Laussedat  et  A.  Mangin. 

JSotice  su/'  la  nouvelle  carte  de  France  à  777077.  dressée  au  Dé- 
pôt des  fortifications .  (19  p.) 

Grillok.  —  Etude  sur  le  casernement  de  l'infanterie  en  France. 
(85  p.,  49  fig.) 

Continuation  du  travail  d'ensemble  commencé  dans  letomeXXII. 

WàGjNKr,.  —  JSole  sur  une  mire  parlante  spéciale  imagi/iée  par 
M.  le  garde  du  génie  Marc  pour  lire  directement  les  altitudes. 

Description  d'une  mire  parlante  employée,  depuis  quelques  an- 
nées, à  la  brigade  topograpliique. 

AVagiver.  —  Des  méthodes  de  levers  en  usase  à  la  briirade 
topographique  et  de  l'emploi  d'un  nouvel  instrument  [appareil 
homolo  graphique  de  MM.  Peaucellier  et  TFagner).,  destiné  à  sub- 
stituer aux  opérations  habituelles  des  procédés  purement  méca- 
niques. (53  p.,  I  pl.^  ^  fig-) 

Description  et  emploi  de  Vhomolographe,  basé  sur  une  propriété 
du  système  articulé  nommé  depuis  élément  ou  inverseur  Peaucel- 
lier, qui  a  valu  <à  son  auteur  une  si  juste  célébrité. 

CorvBi>.  —  Mémoire  sur  les  cuisines  à  l'apeu/'.  8~  p.,  i  pi., 
7  ^'g-) 

LoYRE.  — A  otesur  V emploi  des  marmites  thernioslaliques  chauf- 
fées par  l  introduction  de  la  vapeur  d'eau.  (24  p-,  7  lig.) 

lMori>'  (le  Général).  —  i\ote  sur  l'espace  cubique  et  sur  le 
volume  d'air  nécessaires  />our  assurer  la  salubrité  des  lieux 
habités.  (10  p.) 

Extrait  des  Comptes  rendus  des  séances  de  V Acadénne  des 
Sciences,  séance  du  4  AOÙX  i8-3. 


234  BULLKTIN    DES  SCIENCES 

Fritsch.  — Les  dynatuiles .  (224  p-,  107  tîg.) 
Suite  des  Méinoîres  insérés  au  Mémorial^  tomes  XX  et  XXII. 

T.  XXIV;  1875  (2-  série,  t.  IX). 

Marcille.  —  Notice  sur  le  rétahlissement  du  ponl.  de  Clerval 
[sur  le  Doubs)  en  janvier  i8ji.  (i^  p.,  6  flg.) 

Marcille.  —  Xote  sur  la  destrucliofi  du  tujinel  de  Martainville 
en  septembre  1870.  (8  p.,  3  fîg.) 

Bailly-Maître.  —  Mémoire  sur  la  mise  en  place  et  le  fonc- 
tionnement des  barrages  de  la  Moselle,  à  Thionville ,  pendant  le 
blocus  de  i8yo,  et  sur  les  améliorations  dont  ces  sj  sternes  de  bar- 
rage sont  susceptibles.  (3(>  p.,  16  lig.) 

Sadoxjx.  —  Compte  rendu  des  travaux  de  roctage  exécutés  au 
fort  de  la  Croix-Faron,  suivi  d'observations  relatives  à  l'emploi 
des  dj  nanntes  et  du  coton-poudre  comprimé. 

Curie,  —  jS  ouvelles  expériences  relatives  à  la  théorie  de  la 
poussée  des  terres.  (70  p.,  16  11  g.) 

Nos  lecteurs  trouveront  dans  le  Bulletin  (t.  Il,  p.  212;  t.  \I, 
p.  87)  un  résumé  des  Communications  faites  à  l'Académie  des  Scien- 
ces par  M.  le  commandant  Curie  et  de  la  discussion  des  méthodes 
de  MM.  de  Saint-\enant  et  Lévy. 

L'auteur  établit  que  les  surfaces  de  rupture  dans  un  remblai  dé- 
pourvu de  cohésion  sont  bien  réellement  planes  et  que,  dans  les 
terrains  argileux,  elles  doivent  être  des  cycloïdes,  comme  ]M.  Col- 
lin  l'a  conclu  de  nombreuses  observations,  dans  un  Ouvrage  qu'il  a 
publié  en  i84t)- 

Peaucellieu.  —  JMémoire  sur  les  conditions  de  stabilité  des 
voûtes  en  berceau.  (54  p-,  27  lig.) 

Insuftisance  des  méthodes  connues  pour  l'étude  des  conditions  de 
stabilité  des  voûtes.  Principe  et  méthode  de  vérilication  géométri- 
que de  la  stabilité  des  voûtes  en  berceau.  Ptésistance  limitée  de  la 
matière,  modifications  qu'elle  apporte  à  l'étude  des  conditions  de 
stabilité  d'une  voûte  et  constructions  à  faire  pour  apprécier  la  sta- 
bilité d'une  voûte  donnée. 

(ioiLiKR.  —  !\(>te  sur  les  niveaux  à  collimateur.  (18  p.,  i4  lig-) 


MATIIÉMATIQUIÎS   ET  ASTUONOMig  UIÎS.  i5'y 

(jOtiLiER.  —  Description  raisoJinée  des  mires  de  Jiivellement  de 
l'Ecole  d'application  de  l'^itilleiie  et  du  Génie  (24  p.,  36  fig.) 

GoxjLiER.  —  ^ote  sur  une  boussole  nivelante  en  métal,  organi- 
sée en  vue  du  seivice  du  Génie.  (3o  p.,  5  lîg.) 

GouLiER.  —  Xotc.  sur  la  lunette  anallatique  de  M.  Goulier. 
(20  p.,  4  lig.) 

Goulier.  —  Note  sur  divers  instruments  de  nivellement  jn'opres 
à  être  utilisés  en  campagne,  et  dont  la  plupart  sont  susceptibles 
d'être  improvisés  au  moment  du  besoin. 

Delord  et  Goulier.  —  Note  sur  le  téléiconographe  de  MM.  Ré- 
voil  et  f  lollet-le-Duc.  (i  i  p.,  2  fig.) 

Reaseigivements  sur  le  poids  des  charges  de  dynannte  Nobel 
n°    1    à  employer  pour   détruire  des   maçonneries.  (10  p.) 
Traduit  et  extrait  d'un  Méiuoire  de  M.  le  major  Julius  Vogl. 

Vérokique  (le  Général).  —  Emploi  de  V asplialte  dans  les  con- 
structions ndlitaires.  (i3  p.) 

Curie,  De  Lapparent,  Henivebert,  JMassu,  Loisy,  Delacroix, 
HiivsTiA',  Le  Beurriée,  Merlin  (F.),  \  illeboknet.  —  Notes  di- 
verses sur  l' art  des  constructions ,  (3i  p.,  22  lig.)  H.  B. 


PROCEEDINGS  of  tue  Litkrarv  am>  Piiilosophical  Society  of  .Manchester. 

Tome  V  (i8()j-i8GG). 

CocKLE.  —  Sur  les  corésolvants.  (2  p.) 

Clifton.  —  Essai  de  description  de  tous  les  jdiénomcnes  ten- 
dant a  ramener  l'énùssion  de  la  lunnère  à  des  principes  mécani- 
ques. (5  p.) 

Baxendell.  —  Sur  l'étoile  varicd)le  S  du  Dauphin. 

Depuis  la  découverte  de  sa  variabilité  en  i863,  l'auteur  comliit 
que  cette  étoile  a  eu  un  maximum  d'éclat  le  14  octobre  i863,  la 
grandeur  étant  8,5.  Le  maximum  suivant  a  été  observé  le  12  sep- 
tembre 1864  :  grandeur  8,3,  et  le  troisième  le  9  août  i865  : 
grandeur  8,q.    L  iiilcr\  aile   moveii   eiitic  ces  maxima   est  donc  de 


256  •         BULLKTIN    DKS  SCIHXCES 

332  jours.  Dans  le  n"  1323  des  ylstronotiiiscJie  Nachricliten,  le 
D""  Scliijnfeld  mentionnait  une  observation  de  cette  étoile,  faite  le 
8  septembre  i855  et  notée  de  9^  grandeur  5  mais,  n'ayant  pu  être 
répétée  le  9  septembre  ni  le  20  novembre  par  Argelander,  on 
dut  la  considérer  comme  douteuse.  La  discussion  de  cette  observa- 
tion conduit  à  cette  conclusion  qu'un  maximum  a  dû  se  produire 
vers  le  12  août  i8j5.  En  résumé,  la  période  de  cette  étoile  parait 
être  de  33 iJ,  8. 

La  courbe  de  sa  variabilité  montre  que  son  éclat  croit  beaucoup 
plus  rapidement  qu'il  ne  diminue.  Lors  de  sa  dernière  observation, 
elle  a  passé  de  la  13"  grandeur  à  son  maximum  en  48  jours,  puis 
elle  est  revenue  en  89  jours  à  sa  grandeur  initiale.  Elle  reste  au- 
dessous  de  la  grandeur  i3,.5  et  invisible  au  télescope  de  puissance 
ordinaire  pendant  la  moitié  de  sa  période  complète. 

La  couleur  de  cette  étoile  est  nettement  rougeàtre  et  se  fonce  à 
mesure  que  l'éclat  diminue.  C'est  à  la  couleur  de  cet  astre  qu'il 
faut  sans  doute  attribuer  la  différence  de  grandeur  de  0,10  qui 
existe  entre  les  observations  de  l'auteur  et  celles  de  M.  Knott,  qui 
plaçait  aussi  un  maximum  d*éclat  le  1 1  août  i865,  grandeur  8,8, 
tandis  qu'il  a  dû  se  produire  exactement  le  9  août. 

Brothers.  —  Description  d' un  appareil  de  pltotographie  ce- 
leste.  (18  p.,  I  pi.) 

Baxendell.  — Sur  la  variabilité  de  l'éloileT  de  l'yligle  (3  })., 

L'auteur  en  avait  annoncé  la  découverte  le  12  novembre  i863. 
La  période  parait  être  de  1 02^,4.  Epoque  du  maximum,  24,  i  jan- 
vier i865. 

Son  éclat  varie  de  9,  a  à  11,2.  Le  principal  maximum  a  lieu 
64  jours  après  le  minimum  •  un  second  maximum  a  lieu  6'3  jours 
après  le  premier. 

Baxejvdell.  —  Sur  la  variabilité  de  l'étoile  S  de  la  Couronne. 
(3  p.,  I  tig.) 

Découverte  par  Encke  le  .>  août  i86u,  et  signalée  dans  le  n"  l!28i 
des  Astr.  Nachricliten. 

Période  moyenne,  35^^,  2  ;  époque  du  maximum,  10,6  août  i8()3. 

Knott.  —  Sur  la  variabilité  de  l'étoile  V\.  du  Petit  Renard. 
i  10  p.,  2  lig.) 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  257 

Observée  depuis  i8o3  par  Piazzi  Sniyth,  cette  étoile  varie  de  la 
grandeur  7,77  à  la  grandeur  i3,  i4-  Sa  couleur  est  rose  clair.  Pé- 
riode 137^,55;  époque  du  maximum,  17,5  juin  1864. 

La  courbe  de  sa  variation  d'éclat  est  très-régulière;  le  maximum 
se  produit  66  jours  après  un  minimuna  et  71-', 6  avant  le  suivant. 

Johnson.  —  Sur  la  chauibre  pantoscoinque  (  10  p.,  6  lig.) 

Knott.  —  Késultats  de  la  comparaison  des  grandeurs  d' étoiles 
indiquées  dans  les  catalogues  de  Bedford  et  de  Bonn.  (4  p) 

Baxendell.  —  Sur  une  nouvelle  étoile  variable  J\.  de  la  Coupe. 

Tome  VI  (1866- 1867). 

Knott.  —  Sur  la  grandeur  combinée  de  deux  étoiles  en  voisi- 
nage immédiat.  {2p.) 

Baxendell.  —  Observations  d'une  nouvelle  étoile  variable  T 
de  la  Couronne.  (5  p.) 

Indication  détaillée  de  ses  changements  de  couleur  et  d'éclat. 
Cette  intéressante  étude  peut  être  résumée  ainsi  qu'il  suit  : 


Dates.  Grandeur.  Couleur. 

1866.   i5  mai 3,7  Blanche. 

16  mai 4,2  Couleur  de  crème. 

20  mai 6,2  Foncée. 

21  mai 7,1  Plombée. 

24  inai 7,7  Blanc  mat. 

29  mai 8,4  Jaune  orangé  terne. 

25  juin 9,6  Jaune  orangé. 

26  juin 9,7  Orangé. 

II  juillet 9,7  Jaune  terne. 

3 1  août 9,3  Jaune  mat. 

1 4  septembre 7,9  Jaune  mat. 

1 5  septembre 7,8  Jaune. 

10  octobre 7,5  Jaune. 

19  novembre 8,3  Rose  orangé  mat. 

Les  observations  speclroscopiques  n'ont  pas  encore  permis  de  se 
prononcer  sur  la  cause  probable  de  ces  vai'iations  singulières. 

Bull,  des  Sciences  'nathcin.  et  asCruii.,  l.  XI.  (Décembre  1876.)  17 


258  BULLETIN   DES  SCIENCES 

S(;h()Nfeld.  — liciultats  d' observations  d^  étoiles  variables  faites 
à  V Observatoire  de  Mannheim.  (5  p.) 
Indications  sommaires  sur  20  étoiles. 

Baxekdell.   —   Eléments  de   l'étoile   variable  R  de  Persée. 

Période,  2o6J,8^  époque  moyenne,   10,7  août  1864,  variant  de 
la  grandeur  8,7  à  la  i3''  grandeur. 

Knott,  —  Sur  l'étoile  ^'ariable  11  du  Petit  Renard.  (  i  p.) 

Ransome(A.).  —  Sur  les  conditions  de  V action  moléculaire. 
(6  p.) 

HijVD.   —  Ephémérides  de  yi   étoiles  ^^ariables  pour  l'année 
1867.  (3  p.) 

Tome  VII  (1867-1868). 

l^ROTHEiis.  —  De  la  couleur  de  la  Lune  durant  les  éclipses. 
(3  p.) 

CocKLE.  — ■  Mémoire  sur  V évaluation  des  intégrales.  (2  p.) 
«  Les  procédés  que  j'ai  indiqués  «,  dit  l'auteur,  «  dans  mon 
travail  sur  la  conversion  des  intégrales  [Plnl.  Mag.,  Suppl.,  juil- 
let 1867,  p.  537),  reposent  sur  l'application  directe  delà  discussion 
des  reclierclies  de  MM.  Harley  et  Cayley  à  certains  résultats  aux- 
quels Coole  était  déjà  parvenu.  Le  présent  Mémoire  a  pour  objet 
de  donner  une  forme  plus  générale  et.  peut-être  aussi,  un  exposé 
plus  lucide  à  une  partie  des  méthodes  employées  dans  l'Ouvrage 
précédent. 

»  Depuis,  ]M.  Harley  et  moi,  nous  avons  été  conduits,  chacun 
de  notre  côté,  à  la  généralisation  d'un  des  résultats  obtenus  par 
Boole,  qui  consiste  dans  l'application  des  méthodes  de  ce  géomètre 
à  des  formes  d'équations  trinômes  diiïérentes  de  celles  qu'il  avait 
discutées.  Il  est,  d'ailleurs,  juste  de  dire  que  la  communication  que 
m'a  faite  M.  Harley  à  ce  sujet  renferme  l'exposé  de  sa  généralisa- 
tion, la  mienne  pouvant  alors  servir  de  vérification  à  la  sienne  et, 
peut-être  aussi,  aux  deux  méthodes  à  la  fois.  » 

WiLKiNSON.  —  Sur  divers  points  de  la  restauration  des  poris- 
mes  d'Euclide.  (5  p.) 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  aSg 

Réclamation  de  priorité  en  faveur  de  Simson.  Extraits  d'une 
correspondance  à  ce  sujet  entre  Cli.  Wildbore  et  John  Lawson. 

BiRT.  —  Sur  une  lâche  variable  de  la  surface  de  la  Lune. 

Réflexions  sur  les  variations  du  cratère  de  Linné. 

ScHMiDT.  —  ]\ote  sur  le  sujet  précédent.  (  i  p.) 

Dyer.  — -  Simples  notes  sur  les  lois  des  forces  physiques.  (8  p.) 

KiRKMAx.  —  Note  sur  un  essai  de  résolution  des  équations  al- 
gébriques, par  feu  Hargreave.  (5  p.) 

Rectifications  au  sujet  de  l'équation  du  cinquième  degré. 

KiRKMAN.  —  Suite  du  même  article.  (8  p.) 

H.  B. 


ANNALES  DES  Ponts  et  Chaussées  ('). 
5"  série.  Tomes  I  à  V  (1871-1875). 

Sous  \e  titre  à' ^n7iales  des  Ponts  et  Chaussées,  le  service  général 
des  Ponts  et  Chaussées  publie,  tous  les  mois,  un  Recueil  consacré 
aux  «  IMémoires  et  documents  relatifs  à  l'art  des  constructions  et  au 
service  de  l'ingénieur  :  lois,  décrets,  arrêtés  et  autres  actes  concer- 
nant l'Administration  des  Ponts  et  Chaussées  w. 

Cette  publication  forme  déjà  quatre  séries  complètes,  embras- 
sant chacune  dix  années.  Elle  a  commencé  en  i83i,  et  elle  est 
placée  sous  le  contrôle  d'une  Commission  nommée  par  le  Ministre 
des  Travaux  publics. 

Chaque  cahier  mensuel,  composé  en  général  de  dix  à  douze 
feuilles  d'impression  et  de  deux  Planches  ou  cartes  gravées,  se 
divise  en  deux  Parties.  La  première  renferme  les  Mémoires  et 
documents  techniques;  la  seconde  contient  les  lois  et  documents 
relatifs  aux  affaires  administratives  et  litigieuses.  Chacune  de  ces 
parties  présente  une  pagination  différente  et  suivie,  pour  que  l'on 
puisse   former  chaque  année  trois  volumes,  savoir  un  volume  de 

(')  In-8°.  Paris,  Dlnod,  éditeur,  i^g,  quai  des  Auguslins. 


26o  BULLETIN   DES  SCIENCES 

Mémoires    et    documents  par    semestre,   et  un  volume   des  lois, 
décrets,  etc.,  publiés  durant  l'année  entière. 

Une  cinquième  série  est  en  cours  de  publication  depuis  l'aunée 
1871.  Elle  renferme,  comme  les  précédentes,  d'intéressants  Mé- 
moires sur  les  applications  des  Mathématiques  à  l'art  des  construc- 
tions, et,  pour  ce  motif,  nous  avons  cru  devoir  présenter  une 
analyse  succincte  de  la  partie  technique  de  celte  dernière  série. 

Tome  I;  année  1871. 

Bazin.  —  Etude  comparntwe  des  formules  nouvellement  pro- 
posées pour  calculer  le  débit  des  canaux  découverts.  (34  P-) 

Ces  formules  sont  monômes  ou  binômes.  Les  premières,  en  rai- 
son de  leur  excès  de  simplicité,  ne  se  prêtent  pas  à  la  représentation 
des  phénomènes.  On  leur  donne  plus  de  généralité  en  admettant 
deux  exposants  fractionnaires  et  variables  avec  la  nature  de  la 
paroi. 

Les  formules  binômes  se  ramènent  à  deux  types  principaux  : 
d'un  côté,  la  formule  des  ingénieurs  américains,  MM.  Humphreys 
et  Abbot,  de  l'autre,  les  dérivées  de  la  formule  binôme  admise 
par  M.  Darcy  pour  les  tuyaux, 

^  =  ÏJ^  =  ^  +  R' 

et  étendue  par  M.  Bazin  aux  canaux  découverts 

A  =  a4-— ^î 

U  étant  la  vitesse  moyenne,  R  la  profondeur  moyenne,  I  la  pente 
moyenne . 

Pierre.  —  Note  sur  V approximation  sur  laquelle  on  peut 
compter  dans  la  méthode  actuelle  de  calcul  des  poutres  à  plusieurs 
travées,  [y  p.) 

Lechalas.  —  Note  sur  les  j-ivières  à  fond  de  sable.  (5o  p.) 

MiCHAL.  —  Deuxième  Note  sur  le  jaugeage  des  eaux  courantes 
au  moyen  des  déversoirs .  (11  p.) 

Rekoxjst  des  Orgeries.  —  Mémoire  sur  les  poutres  droites. 
(104  p.,  I  pi.) 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  -261 

Conditions  de  maximum  relatif  de  résistance.  Mode  correspon- 
dant de  flexion  et  aperçu  du  parti  qu'on  peut  en  tirer  pour  le  per- 
fectionnement du  calcul  des  moments  iléchissants  dans  les  poutres 
continues  à  section  variable. 

Tome  II;  année  1872. 

Decomble.  —  Calcul  des  dimensions  des  dalles  employées  en 
couverture  d' aq ued ucs .  (3o  p.,  1  pi.) 

CoLLiGivoN.  —  Note  sur  l'intégromètre  de  M.  Marcel  Deprez. 
(i4p.,6iig.) 

Cet  instrument  est  une  extension  du  planimètre  d'Amsler,  et  se 
compose  essentiellement  : 

i"  D'une  règle  OX,  que  nous  prendrons  pour  axe  des  x,  et  le 
long  de  laquelle  peut  glisser  librement  un  coulisseau  A; 

2"  D'une  tige  rectiligne  MAD,  qui  pivote  librement  autour  du 
coulisseau  A,  et  qui  porte  à  l'une  de  ses  extrémités  M  un  style  avec 
lequel  on  suit  le  contour  de  la  figure  donnée  EMF;  à  l'autre  extré- 
mité elle  porte  un  étrier  dont  les  branches  sont  traversées  par  l'axe 
horizontal  d'une  roulette  qui  roule  sur  le  plan  de  la  figure. 

Une  disposition  spéciale  oriente  à  chaque  instant  l'axe  dans  une 
direction  faisant  avec  la  règle  OX  un  angle  [3  qui  dépend,  suivant 
une  certaine  loi,  de  l'inclinaison  a  =  MAX,  prise  par  la  tige. 

L'instrument  est  muni  enfin  d'un  tambour,  d'un  vernier  et  d'un 
disque  totalisateur. 

Cela  posé,  l'évaluation  des  aires  sera  donnée  en  prenant  /3  =  a; 

la  détermination  du  centre  de  gravité  en  prenant  (3  =  9.  a  -1 :  et 

celle  du  moment  d'inertie,  en  prenant  (3  ==  3a. 

En  changeant   les  engrenages    planétaires,  qui  rendent  le  rap- 

port  -  égal  à  2  ou  à  3,  on  arriverait  à  déterminer  des  intégrales  de 

la  forme  Jj^~-"dx.  M.  Marcel  Deprez  a  reconnu  aussi  que  cet 
intégromctre  pouvait  servir  à  la  résolution  graphique  des  équations 
algébriques  de  degré  quelconque. 

Cézajvjnp:  (de).  —  Relation  d'un  l'oyage  aéronautique.  (22  p.) 
Récit  émouvant  d'une  péi'illeusc  ascension  aéronautique,  tentée 


262  BULLETIN  DES  SCIENCES 

le  2  noveml)rc;  1870,  sur  le  Falton,  parti  de  la  gare  d'Orléans,  pen- 
dant le  blocus  de  Paris. 

Lavoinne.  —  Note  sur  la  résistcmce  des  parois  planes  des  chau- 
dières à  vapeur.  (27  p.,  i  fig.) 

Henry  (F.).  —  Description  d'un  ellipsometre.  (i  i  p.,  i  pi.) 
Cet  instrument  est  fondé  sur  les  propriétés  des  roulettes  décrites 

par  les  points  d'un  cercle  qui  roule  dans  un  autre  cercle  de  rayon 

double  (Scliooten  et  La  Hire). 

Les  pièces  àcV ellipsometre  réalisent  précisément  cette  condition. 

Pelletreau.  —  Note  sur  le  coefficient  d'écrasement  des  maté- 
riaux. (10  p.,  1  pi.) 

Considération  sur  l'influence  de  la  forme  et  de  la  grandeur  de  la 
section. 

Perrodil  (ue).  —  Application  des  équations  du  problème  géné- 
ral de  la  résistance  des  matériaux  au  problème  de  la  stabilité 
d'une  'voàte  d' épaisseur  variable  traitée  comme  un  monolithe 
homogène .  (42  p.,  i  pi.) 

Poulet.  —  Du  soulèvement  des  poutres  métallicpies  au-dessus 
des  culées.  (3i  p.) 

Flamant.  —  Note  sur  la  poussée  des  terres.  (  26  p.,  i  pi.) 
Essai  de  vulgarisation  des  idées  de  Macquorn  Rankine. 

Tome  III;  année  187.3. 

Stoecklin.  — Note  sur  les  onglets,  (ijp.,  i  pi.) 
Détermination  des  arêtes  et  charnières  de  l'onglet  d'une  bande 
de  papier,  suivant  lesquelles   il  faut  la    plier  pour   qu'une  ligne 
donnée  se  place  exactement  sur  une  autre,  un  point  de  cette  ligne 
venant  se  placer  en  un  point  donné. 

Durand-Claye.  —  Les  pompes  centrifuges  simples  et  accouplées . 
{23  p.,  ipl.) 

Malézielx.  —  Le  serv'ice  météorologique  aux  Etats-Unis. 
(lop.,  I  c.) 

Lefort.  —  Théorie  de  l'intérêt  composé  et  des  annuités, 
d'après  un  Ouvrage  de  Fédor  Tlioman,  (54  p-) 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  263 

Le  but  de  cet  article  est  de  faire  connaître  l'Ouvrage  de  F.  Tho- 
man,  d'en  faciliter  la  lecture,  et  d'inspirer  le  désir  de  l'acquérir 
aux  personnes  qui  sentiraient  le  besoin  de  profiter  des  Tables  pi'é- 
cieuses  et  peu  volumineuses  qu'il  contient. 

Cet  Ouvrage  porte  pour  titre  :  TJieory  of  conipound  interest  and 
annuities,  witli  logarithnùc  Tables.  London ,  Lockw^ood  and  C°, 
1872. 

Tome  IV;  année  1874. 

Malézielx.  —  Les  cliemins de fev  anglais  en  1878.  (109  p.,  2  pi.) 

Gariel.  —  Pressions  dues  à  la  congélation  de  Veau;  travaux 
de  31  M.  Cil.  Martins  et  Cliancel.  (op.) 

La  force  d'expansion  de  la  glace  a  été  signalée  et  prouvée  dès 
1667  par  Huygens;  plus  tard  (1784)  Edwards  Williams  fit  éclater 
des  bombes  remplies  d'eau  et  soumises  à  des  températures  de  —  19° 
à  — 28°.  M.\L  Martins  et  Chancel  ont  repris  ces  expériences  et 
conclu  de  leurs  recherches  quelapressiondevait  être  de  433  à  074  at- 
mosphères, et  que  le  point  de  congélation  de  l'eau  est  abaissé  de 
I  degré  pour  i33  atmosphères. 

Lavoiivjve.  —  De  la  répartition  des  charges  sur  les  tabliers  des 
pojits.  (38  p.) 

Suite  d'un  Mémoire  déjà  publié  en  1867,  dans  le  même  Recueil, 
sur  la  résistance  des  eutrctoises  dans  les  portes  d'écluse. 

Gariel.  —  Grue  flottante  de  100  tonnes,  construite , à  New- 
York  par  M.  Isaac  Newton.  (8p.,  i  pi.). 

Gariel.  —  Les  djnanùtes,  par  M.  L^ritsch,  capitaine  du 
Génie.  (i3  p.) 

Analyse  du  ]Mémoire  composant  le  tome  XX  du  ISléniorial 
de  V Officier  du  Génie. 

Malézieux.  —  Fondations  à  l'air  comprimé.  (78  p.,  2  pi.) 

HiRSCH. —  Théorie  des  machines  aérothermiques.  (120  p.,  1  j)l.) 
L'auteur  étudie,    sous  ce  nom,  les   machines    (jui  loucliomieiit 
d'après  les  principes  suivants  : 

i"  Emploi  de  l'air  à  haute  température; 
2"  Emploi  de  régénérateurs  de  chaleur; 


...04  BULLETIN  DES  SCIENCES 

3"  Combustion  dans  la  machine  même. 

Exposé  élémentaire  des  principes  de  la  Thermodynamique^  défi- 
nition des  cycles  de  Sadi  Carnot. 

Tiiéorie  des  régénérateurs  de  chaleur  et  de  leur  application  aux 
machines  aérothermiques. 

Des  générateurs  de  pression. 

Machines  souillantes. 

Machines  directes. 

Machines  marines. 

Résumé.  Le  rendement  théorique  des  machines  aérothermiques 
est  donné  par  la  formule 

dans  laquelle  q  désigne  la  chaleur  transformée  en  travail  ;  Qj  la 
chaleur  transmise  au  cylindre  chaud;  Tq  la  température  absolue 
moyenne  du  cylindre  froid;  Tj  la  température  absolue  moyenne  du 
cylindre  chaud.  La  quantité  de  travail  théorique  produite  est 
exprimée  par  4^5  rjQi. 

Flamant.  —  Traduction  d'un  Mémoire  de  Macquorn  Rankine 
sur  la  stabilité  de  la  terre  sans  cohésion.  Année  i856.  (5y  p.) 

Théorie  mathématique  basée  sur  le  seul  principe  suivant  :  «  La 
résistance  F  au  glissement,  le  long  d'un  plan  donné,  dans  une 
masse  granuleuse  sans  cohésion,  est  égale  à  la  pression  normale  P 
qui  s'exerce  entre  les  deux  parties  de  la  masse  situées  de  part  et 
d'autre  de  ce  plan,  multipliée  par  une  constante  spécifique,  tang  (Jj, 
qui  est  le  coefficient  de  frottement.  ))  La  solution  de  quelques  pro- 
blèmes exige  en  outre  l'application  du  principe  de  moindre  résis- 
tance àe  Moseley;  mais  le  traducteur  a  désiré  aussi  démontrer 
qu'on  peut  ne  pas  avoir  recours  à  ce  dernier  principe  regardé 
comme  contestable. 

—  Dans  une  ÎNote  complémentaire,  M.  Boussikesq  reprend  la 
théorie  de  Macquorn  Rankine  et  retrouve  la  formule  fondamentale 
de  son  Mémoire,  qui  représente  l'équation  dillércntielle  d'une 5«/- 
face  de  poussée  uniforme, 

dn  '      dy 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  265 

X  désignant  la  pression  au  point  [x^y),  G  le  poids   de  l'unité  de 
volume  du  massif,  H  la  somme  de  toutes  les  poussées  horizontales 
supportées  par  les  matières  comprises  entre  la  face  supérieure  d'une 
première  couche  et  la  face  supéiicure  d'une  couche  quelconque. 
Si  9  est  l'obliquité  de  la  pression,  cette  équation  et  la  suivante  : 

dx  (  I  'dx^'  \' 

X^cos'9  =  ^^n-Y/sin'9  — ^cos^9J 

résolvent  complètement  le  problème.  Rankine  a  admis,  pour  faci- 
liter l'intégration,  la  relation  suivante  : 

X=F(H)  +  0(j). 

M.  Boussinesq  discute  cette  hypothèse  et  montre  qu'elle  ne  s'ac- 
corde pas  entièrement  avec  les  faits  :  «  Peut-être  trouvera- t-on  un 
jour  quelque  ordre  de  phénomènes  auquel  l'hypothèse  considérée 
serait  plus  applicable,  et  qui  réaliserait  ainsi  cette  curieuse  analo- 
gie d'une  distribution  de  pressions  avec  le  mouvement  de  la  cha- 
leur dans  une  barre.  « 

Choron.  —  Calcul  des  moments  fléchissants  et  des  flèches  dans 
les  poutres  djoites  métalliques  à  plusieurs  travées.  (64  p.,  i  pi.) 

Thoyot.  —  Détermination  du  nombre  nùjùmum  de  freins  à 
introduire  dans  les  trains.  (33  p.,  4  ph) 

Cètre.  —  appareil  hélicoïdal  des  voûtes  biaises  à  section 
droite  circulaire.  (21  p.,  i  pi.) 

Tome  V;  année  i8-5. 

Bouvier.  —  Calculs  de  résistance  des  grands  barrages  en 
maçonnerie.  (34  p-,  i  pi) 

Application  des  formules  au  barrage  de  Thernay. 
Considérations  sur  la  détermination  d'un  profil-type. 

Bazik.  —  Discussion  des  expériences  les  plus  récentes  sur  la 
distiihution  des  vitesses  dans  un  courant.  (42  p.,  2  pi.) 

On  admet  généralement  que  les  vitesses  sur  une  même  verticale 
varient  comme  les  ordonnées  d'une  parabole  :  la  plus  grande 
vitesse  V  est,  tantôt  à  la  surface,  tantôt  au-dessous,  sans  que  l'on 
ait  pu  jusqu'ici  se  rendre  bien  compte  des  causes  qui  font  varier 


2GG  BULLETIN  DES  SCIENCES 

sa  position.  D'après  cette  loi  parabolique,  la  vitesse  r  en  un  point 
donné  d'une  v(;rlicale  se  déduit  de  sa  profondeur  li  par  la  formule 
ti'ès- simple 

h  — II" 


V-M 


H 


dans  laquelle  h'  désigne  la  distance  du  sommet  de  la  parabole  à  la 
surface,  H  la  profondeur  totale,  M  un  paramètre. 

Dans  des  expériences  en  petit,  iNI.  Bazin  a  été  conduit  à  donner 

à  ce  paramètre  la  valeur  M=20y^HJ,  I  désignant  la  pente  du 
canal.  L'équation  de  la  parabole  devient  alors 

\  I  —  a 
ou 

f  =  V  —  aoy/Hl  x"^, 

suivant  que  la  vitesse  maximum  était  observée  au-dessous  de  la  sur- 
face ou  à  la  surface  même. 

L'auteur  discute  ensuite  les  résultats  des  expériences  faites  en 
Europe  sur  de  grands  cours  d'eau 5  celles  de  MM.  Humplireys  et 
Abbot  sur  le  Mississipi  et  de  M.  R.  Gordon  sur  l'Irrawaddi. 

PiARKOiV  deMondésir.  —  Théorie  de  la  locomotive  sans  foyer. 
(14  p.) 

Il  s'agit  d'un  moteur  très-ingénieux,  inventé  par  M.  le  D*"  Lamm, 
et  appliqué  à  la  traction  de  tramw^ays  en  Amérique.  Cette  loco- 
motive sans  foyer  consiste  en  un  récipient  d'eau  surchauffée,  qui 
fournit  de  la  vapeur  saturée,  dont  la  température  et  la  pression 
vont  naturellement  en  diminuant. 

Dans  les  éléments  de  travail  pris  pour  exemple,  l'auteur  arrive 
à  cette  conclusion  que,  pour  atteindre  la  vitesse  de  2j  kilomètres  à 
l'heure,  l'appareil  devrait  pouvoir  vaporiser  1000  kilogrammes 
d'eau  par  lieure,  c'est-à-dire  le  neuvième  du  poids  d'eau  nécessaire 
à  la  remorque  d'un  train  de  00  tonnes,  sur  un  chemin  de  fer  à 
voie  étroite,  dont  les  accidents  du  pi'ofil  en  long  équivaudraient  à 
une  rampe  continue  de  o,oo36'. 

HiRSCH.  —  iMachiiies  aérollH'nniijucs.  (5  p.) 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  267 

Réponse  à  une  réclamation  de  priorité.  Xous  en  signalerons  le 
passage  suivant  : 

«  On  u'est  pas  d'accord,  jusqu'à  présent,  sur  les  fonctions  des 
régénérateurs  de  chaleur  :  un  grand  nombre  de  savants  fort  auto- 
risés dénient  à  ces  appareils  toute  espèce  de  valeur  et  d  utilité; 
d'autres,  au  contraire,  en  admettent  l'efficacité  dans  certains  cas 
particuliers.  Briot  et  \  crdet  prouvent  que,  par  l'emploi  des  régé- 
nérateurs, les  machines  de  Stirling  et  d'Ericsson  sont  théorique- 
ment parfaites;  M.  l'inspecteur  général  Combes  est  arrivé  à  la 
même  conclusion  pour  la  machine  de  Franchot;  mais,  en  dehors  de 
ces  cas  particuliers,  je  ne  sache  pas  que  l'on  ait  démontré  l'ellicacité 
des  régénérateurs  :  c'est  ce  que  je  me  suis  efforcé  de  faire,  et  je  crois 
avoir  réussi  à  démontrer  que  toute  machine  à  air  chaud,  munie 
d'un  régénérateur  de  chaleur  convenable,  est  théoriquement  par- 
faite, et  présente  un  coefficient  économique  égal  à  celui  du  cycle 
de  Carnot.  Cette  démonstration  et  l'étude  du  jeu  de  la  chaleur 
dans  les  régénérateurs  sont  les  bases  de  mon  travail.  La  théorie  des 
générateurs  de  pression  n'en  est  qu'une  application  spéciale,  un 
cas  tout  à  fait  particulier.  » 

H.  B. 


ROCZNIKI  C.  K.  TowARZYSTWA  naukowego  Krakowskïego  C). 

3'  série.  Tome  VII;  1862. 

Zebkawski  (Th.).  —  Adam  Kochanshi  et  ses  écriis  malliê- 
maliques.  (9  p) 

Adan  Adamandy  Kocliaiiskj,  jésuite,  connu  dans  l'Europe  occi- 
dentale sous  le  nom  de  Polono-Dobriniacus,  professeur  de  Mathé- 
matiques à  Mayence   (1659),  au  Collège  des  Jésuites  à  Floi'ence 


(')  Annales  de  la  Société  I.  et  R.  des  Sciences  de  Cracovie. 

Les  Annales  de  la  Société  scientifique  de  Cracovie,  publiées  en  langue  polonaise, 
forment  à  l'heure  actuelle  trois  séries  de  vingt  volumes  chacune,  dont  la  moitié  est 
consacrée  aux  Sciences.  Nous  donnons  ici  un  court  aperçu  des  articles  math,  nialiques 
contenus  dans  les  six  derniers  volumes  qui  nous  sont  parvenus. 

Depuis  le  commencement  de  l'année  1S73,  ceUe  Société  s'tst  transformée  et  a  pri* 
le  titre  à.' Académie  des  Sciences  de  Cracovie. 


a68  BULLETIN  DES  SCIENCES 

{i66y),  à  Olmûtz  (1677),  ^^  onfiii  conservateur  de  la  biblioihèque 
de  Jean  Sobieski  à  ^  arsovie  (où   il  est  mort  vers  1690),   a  laissé 
plusieurs  écrits  mathématiques,  dont  les  principaux  sont  : 
.    ^nalecta  inatheinatica,   sive  theoreses   inechanicœ    de  natiiva 
machinariun  fiind ainenlallain  ; 

Et  MirabiLia  chrofionietrica,  dont  Schott  parle  avec  beaucoup 
d'éloge  ('). 

On  lui  doit  la  rectification  approchée  de  la  circonférence  à  l'aide 
d'une  construction  géométrique,  pouvant  être  traduite  par  la 
formule 

-circ.  =  v/(?.R)'  — {3R  — Rlang3o'')^=3,i4i533  ...  X  R. 

Zebrawski  (Tb.).  —  Nouvelle  solution  du  problème  de  la 
trisection  de  l'angle.  (i4  p») 

Soit  un  angle  ABC  extérieur  à  un  triangle  BCD  (^)  et  une  cir- 
conférence quelconque  ayant  son  centre  O  sur  le  côté  BC  et  tan- 

ABC 

gente  en  M  et  N  aux  côtés  AD  et  DC.  L'angle  BCD  =  — _—  -,  pour 

trouver  le  tiers  de  ABC,  il  suffit  donc  de  connaître  un  des  points 
D  ouC. 

Le  premier  se  trouve  sur  une  courbe  de  forme  parabolique,  dont 
l'équation  par  rapport  à  OB,  prise  pour  l'axe  des  x  avec  O  pour 

origine,  estj;  =  ;  le  dernier  sur  une  autre  courbe  qui,  rap- 

portée  à  AD,  prise   pour  l'axe  des  x  avec  M  pour  origine,  a  pour 

3  y y^  .  ,  ,  ^     1    \ 

équation  x  =  — — :=  ;  le  rayon  de  la  circonférence  étant  égal  a 

v4r— j' ^ 

l'unité). 

Les  paramètres  de  ces  courbes  étant  indépendants  de  la  grandeur 
de  l'angle  ABC,  un  gabarit  tracé  suivant  une  de  ces  courbes  peut 
donc  servir  pour  tous  les  angles  donnés.  Au  point  de  vue  pratique, 
c'est  un  avantage  que  ni  la  conclioïde  ni  la  cissoïde  ne  possèdent. 


(')    Plusieurs   autres   dissertations    sont    insérées    dans  les    Acta    eiiuUtoritm,  de 
Leipzig. 

(')  Le  lecteur  est  prié  de  faire  la  figure. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  269 

Tome  X,  1866. 

KuczYNSKi  (E.).  —  Nouveau  thenno  graphe  métallique. 
(29  p.,  I  pi.) 

Cet  iiistrumeiJt  est  fondé  sur  le  principe  connu  de  l'inégalité  de 
dilatation  de  deux  métaux  (fer  et  laiton),  appliqué  aux  balanciers 
de  pendules,  avec  la  disposition  inverse  de  tiges.  L'allongement 
total  est  alors  la  somme  des  dilatations  partielles  et  peut  être  encore 
amplifié  par  un  système  de  leviers.  Les  variations  de  température 
sont  notées  automatiquement  sur  une  feuille  roulante,  à  l'aide  d'un 
mécanisme  semblable  à  celui  des  marégraphes. 

L'auteur  insiste  sur  les  avantages  de  cet  instrument,  dont  les 
dimensions  restreintes  (i™,5o  de  hauteur)  permettent  d'étudier  la 
température  d'une  couche  d'air  assez  mince  et  rendent  son  instal- 
lation facile,  et  qui  fournit  des  indications  très-peu  affectées  par 
les  erreurs  dues  à  la  dilatation  de  l'édifice  auquel  il  est  fixé^  ce 
qui  n'a  pas  lieu  pour  les  thermographes  métalliques  formés  d'une 
seule  tige,  qui  nécessairement  doit  être  très-longue. 

Karlijnski.  —  Observations  des  petites  planètes  (84)  et  @  [Clio 
et  lo)  à  l' Observatoire  de  Cracovie. 

Calcul  de  la  déclinaison  et  de  l'ascension  droite  de  ces  planètes. 

Tome  XII;  1867. 

Zajaczkowski  (W.).  —  Contribution  à  la  théorie  des  niaxinia 
et  des  mininia  des  fonctions  de  plusieurs  variables.  (8p.) 

Soit  y  (xi,  0:2,  ...,.r„)  une  fonction  de  plusieurs  variables,  où 
Xi ,  Xs, . . . ,  Xn  sont  des  valeurs  qui  rendent/  maximum  ou  minimum. 
En  posant 

^^■^    -A. 


dx\  ôx.^ 


l'auteur   démontre    que    la   fonction   donnée   sera    minimum,  ou 
maximum,  selon  que  toutes  les  racines  de  l'équation 

A,,,  — p     A, ,2  ...     A|.„ 

Aj,,  A2,2  p  .    .    .  A2,„ 

A„,,  A„,2  ...     A„,„— p 


270  BULLETIN   DES  SCIENCES 

seront  négatives  ou  positives,  ou  lorsque  le  polynôme  («)  présen- 
tera exclusivement  des  permanences  ou  des  variations  de  signes. 

Mertens  (Fr.).  —  Calcul  du  potentiel  pour  les  poljèdres 
homogènes.   (9  p.) 

Tome  XVI;  1870. 

Habich  (E.)  —  Un  système  particulier  des  coordonnées,  ^appli- 
cation au  jc  caustiques.  (23  p.)  (*). 

Soit  OM  une  tangente  à  une  courbe  plane  (E)  5  posons  OM=:  /■, 
S0  =  ^,  S  étant  un  point  fixe  sur  (E),  et  9  l'angle  de  la  tangente 
MO  avec  un  axe  fixe.  On  peut  déterminer  la  position  du  point  M 
par  des  relations 

(i)  s=o[0],     r='\>[Q], 

coordonnées  liées  avec  les  coordonnées  cartésiennes  par  les  rela- 
tions 

x=zj'dscos0,    }~  =:  f  ds  s\n 0 . 

Ce  système  facilite  les  recherches  relatives  aux  lignes  caustiques, 
dont  l'étude  dépend  des  transformations  à  l'aide  des  rayons  vec- 
teurs réciproques  et  des  podaires. 

PiOTROwsKi  (G.).  —  Sur  des  microscopes  et  des  télescopes  diffé- 
rents de  ceux  qui  sont  actuellement  en  usage.  (20  p.) 

L'auteur  propose  d'augmenter  le  grossissement  de  ces  instru- 
ments par  l'adjonction  convenable  d'un  système  de  lentilles 
concavo-concaves.  11  a  obtenu,  en  modifiant  ainsi  un  microscope 
ordinaire,  des  grossissements  atteignant  80000  diamètres. 

Zmurko  (L.).  —  Du  contact  des  circonférences  et  des  sphères. 
(M  p.) 

Solution  générale  du  problème  de  contact  d'un  cercle  avec  trois 
autres  et  d'une  sphère  avec  quatre  sphères  données. 


(')  Ce  Mémoire  a  été  publié  aussi  en  italien,  dans  les  Anuali  di  Matematica  piira 
cd  appUcata ;  1867-18G8.  —  Voir  Bulletin,  t.  I,  p.  3ii. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  271 

Tome  XÏX;  1871. 

Zajaczkowski  (W.).  —  Contribution  à  la  théorie  des  équations 
linéaires  aux  déri^^ées partielles  du  premier  ordre,  [ly  p.) 

Dans  son  Ouvrage  intitulé  :  Treatise  on  differential  équations, 
1875,  Boole  ramène  l'intégration  d'un  système  d'équations  linéaires 
aux  dérivées  partielles  à  l'intégration  d'un  système  d'équations 
différentielles  ordinaires  de  la  forme 

cioCfi^\  —  -^1,1  a*^\  ~i"  j»2,i  aX'i  —h  •  • .  *t*  -A»,i  cij^ji^ 

mais  il  ne  donne  qu'indirectement  le  moyen  d'intégrer  ce  système. 
M.  Zajaczkowski  démontre  que  le  système  d'équations  ci-dessus, 
dont  le  type  peut  être  mis  sous  la  forme 

i—n 

dfk  =  \  Ai.i<  dxi,     ( /r  =  1 ,  2 ,  3,  . . .  p), 

OÙ  le  nombre  n-\~p  des  variables  surpasse  le  nombre  p  des  équa- 
tions de  plus  d'une  unité,  est  intégrable  sous  la  forme  de  p  équa- 
tions iiiiies  avec  Ji  constantes  arbitraires,  toutes  les  fois  que  les 

coefficients  A,^^  satisfont  à  p  — conditions  de  la  forme 


<-  7  \^^s.i-r-^  —  Ar, 


âxs  Oxr        ^u\     '    <^yi  '    Ofi 


où  il  faut  substituer  pour  ;■  et  s  toutes  les  combinaisons  des  nombres 
I,  2,  3,  .  .  .  7Z,  et  pour  A  les  nombres  consécutifs  i,  2,  ...,/?. 

Zajaczkowski  (  W.).  —  Des  intégrales  singulières  des  équations 
différentielles  ordinaires  du  premier  ordre.  (i5  p.) 

Les  caractères  des  intégrales  singulières  établis  par  Caucliy  et 
ensuite  par  Boole  conduisent  à  la  rcclierchc  d'une  intégrale  délinie, 
dont  on  ne  peut  pas  toujours  effectuer  le  calcul.  Il  est  cependant 
facile  de  dc'-duire  du  caractère  de  Caucliy  un  autre  caractère  plus 


1-1  BULLETIN  DES  SCIENCES 

simple  qui  n'exige  aueune  intégration.  Tel  est  l'objet  de  ce  Mémoire, 
dont  le  résultat  peut  s'énoncer  ainsi  : 
Soit  u  =f[x^j)  =  o  une  intégrale  de 

il  faut  et  il  suffit,  pour  que  u  soit  une  intégrale  singulière,  que  l'on 
ait 

'   I 


d- 


do  { x.r\  ©  [x,r] 

—r =  00  ,   ou    -J— \^^^  =  co  . 

Of  dx 

Ces  conditions  ont  été  déduites  encore  par  Laplace  du  caractère 
d'EuIerj  mais  de  sa  déduction  on  pouvait  seulement  conclure 
qu'elles  étaient  nécessaires  :  il  restait  à  démontrer  qu'elles  sont 
suflisantes.  A.  P. 


NACHRICHTEN   von  der  K.  Gesellschaft  der  Wissenschaften  und  der 
Georg-Augusts-Universitàt  zu  Gottingen  C). 

Année  1875. 

Réthy  (M.).  —  Sur  un  principe  de  dualité  dans  la  Géométrie 
de  l'espace.  (6-ii). 

ScHERiNG  (E.) .  —  Lignes,  surjaces  et  figures  d'ordres  supérieurs 
dans  les  espaces  à  7i  dimensions  de  Qauss  et  de  Rieniann.  (i3-2i). 

QuiNCKE  (G.).  —  Sur  la  diffraction  de  la  lumière.  (22-32). 

Listing  (  J.-B.).  —  De  l'état  actuel  de  nos  connaissances  sur  la 
forme  et  la  grandeur  de  la  Terre.  (33-98)  (^). 

Brill  (A.)  et  NoETHER  (M.).  Sur  les  fonctions  algébriques  et 
leur  emploi  en  Géométrie.  (ii6-i32). 

§  1 .  Le  théorème  de  l'équivalence.  —  §  2.  Groupes  de  points  parti- 
culiers. Caractère  d'invariant  des  courbes  ^.  Théorème  sur  le  genre. 


(♦)  Voir  Bulletin,  t.  IX,  p.  276. 
(')  Voir  Bulletin,  t.  IX.  p.  a^i. 


MATHÉMATIQUES   ET   ASTRONOMIQUES.  7.73 

—  §  3.  S\'slèines  de  points  spéciaux  dans  le  plan.  —  §  4.  Le  théo- 
rème de  Riemann  et  de  Rocli.  —  ^5.  Application  à  la  rtklnctioii 
aux  formes  normales  des  courbes  à  modules  généraux. 

ScHERiKG  (E.).  —  La  force  de  la  pesanteur  dans  les  espaces  à 
n  dimensions  de  Gauss  et  de  Riemann.  (149-1 09). 

MiNMGERODE  (B.).  — Sur  la  distribution  en  i^enres  des  formes 
ffuadratiffues  à  coefficients  et  à  variables  complexes.  (  1 60 -180). 

E]\A,EPEa  (A.).  — Remarques  sur  l'eni'eloppe  d'une  surface 
spliérique.  ''21^-248). 

]NoETHER  (M^-).  —  Sur  les  fonctions  algébriques;  5*^  jNote  (*  . 
Deux  nouveaux  critériums  de  la  cojrespondance  uniforme  des 
surfaces  algébriques.  (248-254). 

KoHLKALSCH  (F.).  —  Sur  V équivalent  éleclroclùnùque  de  V eau . 
(26^-264). 

Klijvkekfues  (W.).  —  Sur  une  grande  pluie  d'étoiles  filantes 
dans  l'année  624  après  J .-C,  et  sa  relation  probable  avec  la 
comète  de  Biela  et  celle  de  Vannée  1 162.  (270-296). 

Mayer  (A.).  —  Sur  l'intégration  des  équations  aux  différen- 
tielles partielles  du  premier  ordre.  (  299-8 10). 

I.  Extension  donnée  par  Lie  à  la  méthode  de  Cauchy.  —  IL  Sur 
une  imperfection  des  nouvelles  méthodes  d'intégration  et  sur  un 
moyen  d'y  remédier. 

Sttrm  (R.).  — Le  problème  de  la  projectivité  dans  l'espace. 
(3i  i-32o). 

Klikkerixes  (W.).  —  Sur  les  syslè/nes  d'étoiles  fixes,  leurs 
parallaxes  et  leurs  nwuvements.  Communication  prélindnaire. 
(339-362). 

QtiiscKE  (G.).  —  Nouvelle  méthode  pour  étudier  les  divisions 
d  un  cercle.  (41 1  -4 1 4  • 

^  oss  (A.).  — Note  concernant  la  transformation  uniforme  des 
courbes  planes .  (  4  >  4-4 17)- 


(')  Voir  Nachricliten,  18G9,  11°  15;  1871,  n"  9;  1870,  n"  25,  ot  la  Noto  ci-dossiis 
rédigée  en  romm\in  par  l'auteur  et  i\r.  I^rill.  —  liuUetin.  t.  I,  p.  2!;);  t.  IX,  p.  iS-  cl 
279- 

Bull,  (les  Sciences  nutllténi.  et  aUro/i.,   t.   XI.   (Décembre   i87r).)  18 


274  BULLETIN  DES  SCIENCES 

Voss  (A.).  —  iSiw  laGéométrie  des  surfaces.  (418-420). 

Enneper  (A.).  —  Remarques  sur  les  surfaces  orlliogonales. 
2«Note  (').  (423-437). 

Bjerkkes  (C.-A.).  —  Notices  historiques  sur  le  problème  de  Di- 
riclilet  concernant  la  splière  et  V ellipsoïde  (439-447)- 

Bjerknes  (C.-A.).  —  Généralisation  du  problème  de  l'ellip- 
soïde en  repos  dans  un  fluide  indéfini  en  mouvement.  (44^- 
460). 

Kluvkerfues  (W.).  —  addition  à  la  méthode  de  détermina- 
tion de  la  parallaxe  au  moyen  des  radiants.  (460-462). 
Foir  le  Mémoire  ci-dessus  du  même  auteur. 

R1ECK.E  (Ed.) .  —  Sur  la  loi  fondamentale  de  TTeher  concernant 
l'action  mutuelle  électrique,  dans  son  application  à  l'hypothèse 
unitaire.  (536-543). 

Voss  (A.).  —  Sur  la  géométrie  des  figures  de  lignes  de  Plii- 
cker.  (544-55 1)- 

Du  Bois-Reymoivd   (P.).  —  Sur  les  séries  de  Fourier.  (571- 

584). 

Sur  la  possibilité  de  représenter  les  fonctions  continues  par  les 
séries  de  Fourier.  —  Sur  les  conditions  de  possibilité  de  la  repré- 
sentation d'une  fonction  par  les  séries  de  Fourier. 

Voss  (A.).  —  Sur  la  géométrie  des  surfaces  focales  des  con- 
gruences.  (61 1-6 18). 

Minnigehode  (B.).  —  Sur  une  nouvelle  méthode  pour  résoudre 
V  équation  de  Pell.  (619-652). 

ScHEKiiN'G  (E.).  —  Théorie  d'Hamilton  et  Jacobi  pour  les 
forces,  dont  la  mesure  dépend  du  mouvement  des  corps.  (744" 
'753). 

LUiiOTH  (J.).  —  Sur  le  calcul  des  Wûrfe.  (  767-779). 
Foir,  pour  la  signification  de  l'expression  TT  urf,  v.   Staudt, 
Beilrâge  zur  Géométrie  der  Lage,  §  19  et  suiv. 

(')  Voir  ISnchrichtcn,   iS^t,  p.  226.  —  nuUetin,  t.  IX,  p.  278. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  077 

H\TTEj\noiiFF  (K.).   —  Rcmarquo);  sur  la  théorème  de  Sturvi. 

(779-:84). 

Ennepeu  (A.).  —  Remarcfiies  sur  la  théorie  gé/iérn/e  des  sur- 
faces. (78J-804). 

Bjerkjnes  (C.-A.).  —  Généralisation  du  problème  des  mouve- 
ments ])rod  ails  par  le  mouvement  d'un  ellipsoïde  dans  un  fluide 
non  élastique  en  repos,   i^'^  et  p. *"  Mémoire.  (829-867). 

Amicc  1874. 

KoHLRAuscH  (F.).  — Sur  la  thermo-électricité  et  sur  la  conduc- 
tibilité thermique  et  électrique.  (65-86). 

4.  Loi  des  forces  tlienno-électroinolrices.  —  2.  Dévelo|)pemenl, 
delà  clialeur  de  Peltier.  —  3.  Réaction  du  courant  llierinique  sur 
un  courant  électrique  lié  avec  lui.  —  4.  Conséquence  du  principe 
de  la  conservation  de  l'énergie.  Exception  à  la  loi  de  Joule.  — 
5.  Déplacement  du  rang  thermo-électrique  des  métaux  par  la  tem- 
pérature. —  6.  Sur  le  travail  et  la  conductibilité  de  la  chaleur.  — 
7.  Sur  les  forces  de  contact  de  Volta  et  le  développement  de  la 
chaleur  de  Peltier. 

Ennepeu  (A.).  —  Remarques  sur  les  recherches  de  Géométrie 
analytiijue.  (laS-iay). 

Eiv]\EPER  (A.).  —  Sur  quelques  théorèmes  concernant  les  sur- 
faces de  second  degré.  (  i  27- 1 5 1  ) . 

Fromme  (C.J.  —  La  fonction  magnétisante  d'une  sphère  de  fer 
doux.  (16J-171). 

Thomae  (J.).  —  Formation  d'une  équation  dijjérenticlle  inté- 
grable,  au  moyen  de  la  méthode  de  la  diff'érentialion  à  indice 
quelconque  de  Liouville.  (2.49-267). 

Schubert  (11.).  —  Les  caiacté/'istiques  des  courbes  planes  du 
troisième  ordre  dans  l'espace.  (267-283). 

Bjeukkes  (C.-A.).  —  Généralisation  du  problème  des  mouve- 
ments produits  par  le  mouvement  d'un  ellipsoïde,  dans  un  fluide 
non  élastupie  en  repos.  3*"  Mémoire.  (2.85-3 16). 

I.  Généralisation  et  variation  de  la  fonction  i|/  .  —  11.   Mouve- 

18. 


2;G  BULLETIN   DES  SCIENCES 

ment  de  transi  a  lion.  —  III.  Mouvement  de  rotation.  —  IV.  Clian- 
gement  de  forme  avec  conservalion  du  volume.  —  V.  Changement 
de  volume  avec  conservation  de  la  similitude.  —  \I.  Mouvements 
composés^  remarques  finales. 

Mayer  (A.).  — ■  Sur  les  transformations  de  contact  de  Lie. 
{3i7-33i). 

Voss  (A.) .  —  Sur  les  complexes  et  les  congruences.  (375-378)  (^) . 

Enneper  (A.).  — -  Sur  un  problème  de  Géométrie.  (474~485). 

Lie  (S.).  —  Sur  les  groupes  de  transformations.  (529-542). 

RiECKE  (Ed.).  —  Sur  les  lois  de   l' induction  volta'ùjue.    (657- 

664). 

I.  Force  éleclromolrice  d'éléments  de  courant  en  repos  et  d'in- 
tensité variable.  —  II.  Force  électromotrice  d'un  élément  de  cou- 
rant d'intensité  constante,  agissant  sur  un  point  d'un  conductejur 
en  mouvement. 

RiECKE  (Ed.).  —  Sur  le  mouvement  moléculaire  de  deux  par- 
ticules.,  dont  V action  mutuelle  est  régie  par  Ui  loi  de  JVeher  sur 
la  force  électrique .  (  665-672 ) . 

ADoée  1875. 

KoHLRAuscH  (F.)-  —  Sur  la  réaction  élastique.  (4i-49)- 

Mittag-^Leffler  (G.).  —  Démonstration  de  ce  théorème  de 
Caucliy  :  «.  Si  une  fonction  f[x),  en  chaque  point  pris  à  l'inté- 
rieur ou  sur  le  parcours  d' une  ligne  fermée  ne  se  coupant  pas 
elle-même ,  n'ayant  pas  une  infinité  de  points  anguleux  et  située 
dans  le  plan  de  la  variable  complexe  x,  reste  toujours  uniforme, 
continue  et  finie,  et  si,  en  chacun  de  ces  points,  elle  a  une  dérivée 
finie  et  déterminée,  l  intégrale  ff(^x)dx  prise  le  long  de  cette 
ligne  est  nulle.  (63-73). 

Voss  (A.).  —  Sur  un  problème  fondamental  de  la  Géo7iiélrie 
pliïckéj'ienne.  (  1  o  i  - 1 2,3  ) . 

i.   Introduction.  —  2.   Sur  un    principe    de  coordination  des 


(')  Par  iiiio  orroiir  do  pa[Tiiialion,  les  pagos  qui  devraient  porter  les  ii"'  SSi-ZiO/j  sont 
munérolées  .'i^  i-'îr)'].  F.a  dernière  pafje  du  Mémoire  de  ÎM.  Voss  devrait  avoir  le  ii"  388. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTUONOMIQUES.  277 

droites  relativement  aux  complexes  spéciaux.  —  3.  Droites  dou- 
bles et  discriminant  d'un  complexe.  —  4.  De  la  représentation 
d'une  forme  géométrique  à  l'aide  d'un  complexe.  —  5.  Sur  les 
équations  diilérentielles  de  certains  complexes  spéciaux.  —  6.  Mé- 
thode des  complexes  polaires. 

Enneper  (A.).  • —  Remarques  sur  la  flexion  de  certaines  sur- 
faces. (129-162). 

Fromme  (C).  —  Recherches  sur  le  magnétisme  des  barreaux 
d'acier.  (297-308). 

HiMSTEDT  (F.).  —  Sur  les  oscillations  d'un  aimant  sous  l'in- 
fluence retardatrice  d' une  sphère  de  cuivre.  (3o8-325). 

KoEiMGSBERGER  (L.).  —  Relations  entre  les  modules  de  pério- 
dicité de  deux  intégrales  hj  perelliptiques .  (32^-333). 

Schubert  (H.).  —  Les  treize  dégénérescences  et  les  nombres 
fondamentaux  des  courbes  planes  du  troisième  ordre  à  point  de 
rebroussement.  (359-387). 

ToNELLi  (A.).  —  Sur  la  théorie  de  la  connexion.  (387-390). 

Ejvneper  (A.).  —  Table  des  fonctions  sjmétriques  de  poids  XI, 
par  M.  le  professeur  Faà  de  Bruno.  (390-393). 

Fromme  (C).  —  Note  sur  le  maximum  du  magnétisme  tem- 
poraire dans  le  fer  doux.  (5oo-5o2). 

ToNELLi  (A.).  —  Sur  la  fonction  potentielle  dans  un  espace  à 
n  dimensions.  (52  1-552). 

Fl'chs  (L.).  —  Sur  les  équations  différentielles  linéaires  du 
second  ordre  qui  ont  des  intégrales  algébriques,  et  sur  u/ie  nou- 
velle application  de  la  théorie  des  invariants.  (56*8-58 1). 


■2-;S  UULLETII^    IJliS  SClliNCJiS 

MÉLANGES. 

sut  LA  THÉORIE  DES  NOMBRES  EHIERS  ALGÉRRIQIES; 
Pau  m.  R.  DEDEKIND. 


IKTRODUCTIOiV. 


Eu  réponse  à  l'invitation  que  l'on  m'a  fait  l'honneur  de  ni'a- 
dresser,  je  me  propose,  dans  le  présent  Mémoire,  de  développer  les 
principes  fonddiuentaux  de  la  tliéorie  générale,  échappant  à  toute 
exception  des  nombres  entiers  algébriques,  principes  que  j'ai  pu- 
bliés dans  la  seconde  édition  des  Leçons  sur  la  Théorie  des  nom- 
hres  de  Dirichlct.  Mais,  à  cause  de  l'étendue  extraordinaire  de  ce 
champ  de  recherches  mathématiques,  je  me  bornerai  ici  à  pour- 
suivre un  but  unique,  que  je  vais  essayer  de  définir  clairement  par 
les  remarques  suivantes. 

La  théorie  de  la  divisibilité  des  noml)i'es,  qui  sert  de  fondement 
à  l'arithmologie,  a  déjà  été  établie  par  Euclide  dans  ce  qu'elle  a 
d'essentiel  ^  du  moins,  le  théorème  capital  que  tout  nombre  entier 
composé  peut  toujours  se  mettre,  et  cela  d'une  seule  manière,  sous 
la  forme  d'un  produit  de  nombres  tous  premiers,  est  une  conséquence 
immédiate  de  ce  théorème  démontré  par  Euclide  (*),  qu'un  produit 
de  deux  nombres  ne  peiit  être  divisible  par  un  nombre  premier  que 
si  celui-ci  divise  au  moins  l'un  des  facteurs. 

Deux  mille  ans  plus  tard,  Gauss  donna,  pour  la  première  fois, 
une  exteusion  à  la  notion  du  nombre  entier;  tandis  que,  jusqu'à  lui, 
on  ne  désignait  sous  ce  nom  que  les  nombres  o,  ±i,  =t  a,  .  .  ., 
que  j'appellerai  dans  tout  ce  qui  va  suivre  nombres  entiers  ration- 
nels^ Gauss  introduisit  (^)  les  nombres  entiers  complexes^  de  la 
forme  a-\-h  y/ —  i ,  a  et  b  désignant  des  nombres  entiers  rationnels 
quelconques,  et  il  démontra  que  les  lois  générales  de  la  divisibilité 
de  ces  nombres  sont  identiques  avec  celles  qui  régissent  le  domaine 
des  nombres  entiers  rationnels. 

La  plus  haute  généralisation  de  la  notion  du  nombre  entier  con- 


(')  Eléments,  VII,  3>, 

(•)  Tlivoria  ivstdaoi iiin  hiqtuuli allconiw,  II;   i83''. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.  279 

siste  dans  ce  qui  suit.  Un  nombre  Q  est  dit  un  nombre  algébrique^ 
lorsqu'il  satisfait  à  une  équation 

B"  +  a,  0"-'  -h  a-/j"--  +  ...-!-  itn-,  0  +  «„  =  o, 

de  degré  fini  ii  et  à  coefficients  rationnels  «i,  rt,,  .  .  .,  rt„_i,  «„;  il 
est  dit  un  nombre  entier  algébri//ue,  ou  plus  brièvement  un  nombre 
entier,  lorsqu'il  satisfait  à  une  équation  de  la  forme  ci-dessus, 
dans  laquelle  les  coefficients  rtj,  a,,  ...,  «„_i,  a„  sont  tous  des 
nombres  entiers  rationnels.  De  cette  définition  il  résulte  immédia- 
tement que  les  sommes,  les  différences  et  les  produits  de  nombres 
entiers  sont  tous  aussi  des  nombres  entiers;  par  suite,  un  nombre 
entier  a  sera  dit  dii'isible  par  un  nombre  entier  j3,  si  l'on  a  a  =  |3y, 
y  étant  également  un  nombre  entier.  Un  nombre  entier  e  s'appel- 
lera une  unité,  lorsque  tout  nombre  entier  quelconque  sera  divi- 
sible par  e.  Par  analogie,  on  devrait  entendre  par  nombre  premier 
un  nombre  entier  a  qui  ne  serait  pas  une  unité,  et  qui  n'aurait  poui' 
diviseurs  que  les  unités  e  et  les  produits  de  la  forme  ex\,  mais  il  est 
facile  de  reconnaître  que,  dans  le  domaine  de  tous  les  nombres  en- 
tiers que  nous  considérons  ici,  il  n'existe  pas  de  tels  nombres  pre- 
miers, puisque  tout  nombre  entier  qui  n'est  pas  une  unité  peut 
toujours  être  mis  sous  la  forme  d'un  produit  de  deux  facteurs  ou 
plutôt  d'un  nombre  quelconque  de  facteurs ,  qui  sont  tous  des 
nombres  entiers,  mais  non  des  unités. 

Toutefois,  l'existence  des  nombres  premiers  et  l'analogie  avec 
les  domaines  des  nombres  entiers  rationnels  ou  complexes  com- 
mence à  se  montrer  de  nouveau,  lorsque  du  domaine  de  tous  les 
nombres  entiers  on  sépare  une  partie  infiniment  petite,  de  la  ma- 
nière suivante.  Si  Q  est  un  nombre  algébrique  déterminé,  parmi 
les  éqviations  cà  cocllicients  rationnels,  en  nombre  infini  dont  B  est 
racine,  il  y  en  a  une  et  une  seule, 

b"  -f-  rt,  6"-'  -f-    . .  -t-  «„_,  B  H-  a„  =  o, 

qui  est  de  degré  moins  élevé  que  toutes  les  autres,  et  que  l'on  nomme 
à  cause  de  cela  irréductible.  Si  ^o,  ^"i,  Ji'^i  .  .  . ,  JCn-i  désignent  des 
nombres  rationnels  pris  à  volonté,  tous  les  nomJjres  de  la  forme 

dont  nous  représenterons  le  complexe  par  12,  seront  aussi  des 
nombres  algébriques,  et  ils  jouiront  de  la  propriété  fondamentale 


28()  liULLiniN    DES   SCIENCES 

([ue  Jcurs  soiuiiics,  leurs  didérenccs,  leurs  produits  et  leurs  quo- 
tients appartiendront  tous  aussi  au  même  complexe  12  5  j'appellerai 
un  tel  eoniplexe  Q.  un  curps  Ji/ii  du  de^^ré  n.  Tous  les  nombres 
o(0)  appartenant  au  corps  il  se  partagent  maintenant,  conformé- 
mejit  à  la  définition  ci-dessias,  en  deux  grandes  classes,  savoir,  eu 
nombres  entiers  dont  nous  désignerons  le  complexe  par  0,  et  en 
nombres  non  entiers  ou  nombres  fractionnaires.  Le  problème  que 
nous  nous  proposons  consiste  à  établir  les  lois  générales  de  la  divi- 
sibilité qui  régissent  un  tel  système  0. 

Le  système  0  est  évidemment  identique  avec  le  système  de  tous 
les  nombres  entiers  rationnels,  lorsqu'on  a  «  =  i ,  ou  avec  celui  des 
nombres  entiers  complexes,  lorsqu'on  a  /z  =  2  et  0  =  y/' —  i .  Cer- 
tains phénomènes  qui  se  présentent  dans  ces  deux  domaines  0  spé- 
ciaux se  reproduisent  encore  dans  tout  domaine  0  de  cette  nature; 
il  faut  observer  avant  tout  que  la  déconq:>osition  illimitée  dont  il  a 
été  question  plus  haut,  et  qui  règne  dans  le  domaine  qui  comprend 
tous  les  nondjres  algébriques  entiers,  ne  se  rencontre  jamais  dans 
un  domaine  0  de  l'espèce  indiquée,  comme  on  peut  aisément  s'en 
assurer  par  la  considération  des  normes.  Si  l'on  entend,  en  effet, 
par  norme  d'un  nombre  quelconque  p.  =  0(6),  appartenant  au 
corps  0,  le  produit 

^[\)]=^mj-,\>-i . . .  p.„-i, 

dont  les  facteurs  sont  les  nombres  conjugués 

0,  01,  02,  .  ,  . ,  9„_i  désignant  toutes  les  racines  de  la  même  équation 
irréductible  du  ?^"^'"'^  degré,  IN  (|u)  sera  toujours,  comme  on  sait,  un 
nombre  rationnel,  et  ne  deviendra  =0  que  si  p.  =::  o\  en  même 
temps,  on  a  toujours 

N(a[3)=N(«)N(j3), 

a  et  j3  étant  deux  nombres  quelconques  du  corps  0.  Si  maintenant 
p.  est  lin  nombre  entier  et  par  suite  un  nombre  compris  dans  0,  les 
autres  nondjres  conjugués  p.),  |U,,  .  .  .,  M„_i  seront  pareillement  des 
nombres  entiers,  et  par  suite  JN  (y.)  sera  un  nombre  entier  ra- 
tionnel. Cette  norme  joue  un  rôle  extrènKunent  important  dans  la 
théorie  des  nombres,  du  domaine  05  en  effet,  si  deux  nombres  quel- 
concjues  a ,  j3  de  ce  domaine  sont  dits  congrus  ou  incongrus  par  rappoi-t 


MATHÉMATIQUES  ET   ASTUONUMIQUES.  281 

à  un  troisième  fji,  pris  pour  module,  selon  que  leur  dillerence 
=b  (a  —  ,S)  est  ou  n'est  pas  divisible  par  |:jt,  on  pourra,  exactement 
comme  dans  la  théorie  des  nombres  entiers  rationnels  ou  complexes, 
partager  tous  les  nomljres  du  système  0  en  classes  de  nombres,  d(; 
sorte  que  chaque  classe  comprenne  l'ensemble  de  tous  les  nombres 
qui  sont  congrus  à  un  nombre  déterminé,  lequel  sera  le  représentant 
de  cette  classe,  et  une  étude  plus  approfondie  nous  apprend  que  le 
nombre  de  ces  classes  (à  l'exception  du  seul  cas  de  fx  =  o)  est  tou- 
jours fini,  et  de  plus  égal  à  la  valeur  absolue  de  N(|tJi).  Une  consé- 
quence immédiate  de  ce  résultat,  c'est  que  N  (a)  sera  toujours  =±  1 
dans  le  cas,  et  seulement  dans  ce  cas,  où  f/  sera  une  unité.  Si  main- 
tenant un  nombre  du  système  0  est  dit  décoinposable,  lorsqu'il  est 
le  produit  de  deux  nombres  de  ce  système,  dont  aucun  ne  soit  une 
unité,  il  suit  évidemment  de  ce  qui  précède  que  tout  nombre  dé- 
composable  peut  toujouis  être  représenté  comme  le  produit  d'un 
nombre  fini  de  facteurs  indécomposables . 

Ce  résultat  correspond  encore  complètement  à  la  loi  qui  a  lieu 
dans  la  théorie  des  nombres  entiers  rationnels  ou  complexes,  savoir 
que  tout  nombre  composé  peut  être  représenté  par  le  produit  d'un 
nombre  fini  de  facteurs  premiers*,  mais  en  même  temps  c'est  ici  le 
point  où  l'analogie,  observée  jusqu'ici,  avec  l'ancienne  théorie  me- 
nace de  se  rompre  pour  toujours.  Dans  ses  recherches  sur  le  domaine 
des  nombres  qui  appartiennent  à  la  théorie  de  la  division  du  cercle, 
et  qui  correspondent  par  suite  aux  équations  de  la  forme  6'"=  i, 
Kummer  a  remarqué  l'existence  d'un  phénomène  par  lequel  les 
nombres  de  ce  domaine  se  distinguent  en  général  de  ceux  qu'on  a 
considérés  auparavant,  d'une  manière  si  complète  et  si  essentielle, 
qu'il  restait  à  peine  un  espoir  quelconque  de  conserver  les  lois 
simples  qui  régissent  l'ancienne  théorie  des  nombres.  En  eii'et, 
tandis  que,  dans  le  domaine  des  nombres  entiers,  tant  rationnels  que 
complexes,  tout  nombre  composé  ne  peut  se  mettre  que  d'une  seule 
manière  sous  la  forme  d'un  produit  de  nombres  premiers,  on  recon- 
naît que,  dans  les  domaines  numériques  considérés  par  Kummer, 
un  nombre  décomposable  peut  souvent  se  représenter  de  plusieurs 
manières,  entièrement  différentes  entre  elles,  sous  la  forme  d'un 
produit  de  nombres  indécomposables,  ou,  ce  qui  dans  le  fond 
levient  au  même,  on  reconnaît  que  les  nombres  indécomposables 
ne  possèdent  pas  tous  le  caractère  d'un  nombre  premier  propre- 
ment dit,  lequel  consiste  en  ce  qu'un  nombre  ])rcmier  ne  peut 


9.82  BULLETIN   DES  SCIENCES 

diviser  un  produit  de  deux  ou  de  plusieurs  facteurs,  s'il  ne  divise 
au  moins  un  de  ces  facteurs.  Mais  plus  le  succès  des  recherclies 
ultérieures  sur  de  tels  domaines  numériques  devait  sembler  déses- 
péré (*),  plus  on  doit  de  reconnaissance  aux  eil'orts  persévérants 
de  Kummer,  qui  ont  été  enfin  récompensés  par  une  découverte 
vraiment  grande  et  féconde.  Ce  géomètre  est  parvenu  (*)  à  ramener 
toutes  les  irrégularités  apparentes  à  des  lois  rigoureuses,  et  en  con- 
sidérant les  nombres  indécomposables,  mais  dépourvus  du  caractère 
de  véi'i tables  nombres  premiers,  comme  des  produits  de  facteurs 
premiers  idéaux,  qui  n'apparaissent  et  ne  manifestent  leur  ellet 
que  combinés  ensemble,  et  non  pas  isolés,  il  a  obtenu  ce  résultat 
surprenant,  que  les  lois  de  la  divisibilité  dans  les  domaines  de 
nombres  étudiés  par  lui  coïncident  maintenant  complètement  avec 
celles  c[ui  régissent  le  domaine  des  nombres  entiers  rationnels. 
Tout  nombre  qui  n'est  pas  une  unité  se  comporte,  dans  toutes  les 
questions  de  divisibilité,  tant  dans  un  rôle  actif  que  dans  un  rôle 
passif,  ou  comme  un  nombre  premier,  ou  comme  un  nombre  formé 
par  la  multiplication  de  facteurs  premiers,  existants  ou  idéaux, 
complètement  déterminés.  Deux  nombres  idéaux,  soit  premiers, 
soit  composés,  qui  se  cliangent  en  deux  nombres  existants  par  la 
combinaison  avec  un  seul  et  même  nombre  idéal,  sont  dits  équi- 
valents, et  tous  les  nombres  idéaux  équivalents  à  un  même  nombre 
idéal  déterminé  forment  une  classe  de  nombres  idéaux;  l'en- 
semble de  tous  les  nombres  existants,  qui  sont  considérés  comme 
un  cas  spécial  des  nombres  idéaux,  forme  la  classe  principale^  à 
cliaque  classe  principale  correspond  un  système  d'une  infinité  de 
formes  liomogènes  équivalentes,  à  n  variables  et  du  degré  «,  qui 
sont  décomposables  en  n  facteurs  linéaires  à  coefficients  algébri- 
ques 5  le  nombre  de  ces  classes  est  fini,  et  Kummer  est  parvenu  à 
étendre  à  la  détermination  de  ce  nombre  les  principes  par  lesquels 
Diriclilet  a  déterminé  le  nombre  des  classes  des  formes  quadra- 
tiques binaires. 


(')  Dans  le  Mémoire  :  De  niimeris  complexis  qui  radicibus  unitutis  et  numcr'is  integri 
realibus  constant  {^Vrastistaviœ ,  iS^^»  §  ^)>  Kummer  dit:  «  Maxime  dolendum  videtur, 
quod  hœc  numerorum  realium  virtus,  ut  in  laclores  piimos  dissolvi  possint  qui  pro 
codem  numéro  scmper  iidem  sint,  non  eadem  est  numerorum  complexorum,  quœ  si 
esset  tota  hœc  doctriiia,  quaî  majjnis  adhuc  diflicullatibus  laborat,  l'acile  absolvi  et  ;id 
linem  perduci  posset.   » 

(■)  Zur  Thcoric  dcr  cuniplcxcn  Zahlcn  '^Jaunuil  de  Civile,  t.  3j). 


MATllEMATlgUliS  ET   ASTKUiNOxMKJUl^^^  •  '^83 

Le  grand  succès  des  recherches  de  Kummer,  dans  le  domaine  de 
la  division  du  cercle,  donnait  lieu  de  présumer  que  les  mêmes  lois 
subsistaient  dans  tous  les  domaines  numériques  o  de  l'espèce  la  plus 
générale,  dont  il  a  été  question  plus  haut.  Dans  mes  recherches, 
qui  avaient  pour  but  d'amener  la  question  à  une  solution  définitive, 
j'ai  commencé  par  m'appuyer  sur  la  théorie  des  congruences  d'ordre 
supérieur,  parce  que  j'avais  déjà  précédemment  remarqué  que  par 
l'application  de  cette  théorie  les  recherches  de  Kummer  pouvaient 
être  considérablement  abrégées  ^  mais,  bien  que  ce  moyen  conduisit 
jusqu'à  un  point  très-voisin  du  but  de  mes  ellorts,  je  n'ai  pu  tou- 
tefois réussir  par  cette  voie  à  soumettre  certaines  exceplions  appa- 
rentes aux  lois  constatées  pour  les  autres  cas.  Je  ne  suis  parvenu  à 
la  théorie  générale  et  sans  exceptions,  que  j'ai  publiée  pour  la 
première  fois  au  lieu  indiqué  plus  haut,  qu'après  avoir  entièrement 
abandonné  l'ancienne  marche  plus  formelle,  et  l'avoir  remplacée 
par  une  autre  partant  de  la  conception  fondamentale  la  plus  simple, 
et  fixant  le  regard  immédiatement  sur  le  but.  Dans  cette  marche, 
je  n'ai  plus  besoin  d'aucune  création  nouvelle,  comme  celle  du 
nombre  idéal àe  Kummer,  et  il  suffit  complètement  de  la  considé- 
ration de  ce  système  dénombres  réellement  existants,  que  j'appelle 
un  idéal.  La  puissance  de  ce  concept  reposant  sur  son  extrême  sim- 
plicité, et  mon  dessein  étant  avant  tout  d'inspirer  la  confiance  en 
cette  notion,  je  vais  essayer  de  développer  la  suite  des  idées  qui 
m'ont  conduit  à  ce  concept. 

Kummer  n'a  pas  défini  les  nombres  idéaux  eux-mêmes,  mais 
seulement  la  divisibilité  par  ces  nombres.  Si  un  nombre  a  possède 
une  certaine  propriété  A,  consistant  toujours  en  ce  que  a  satisfait 
à  une  ou  plusieurs  congruences,  il  dit  que  a  est  divisible  par  un 
nombre  idéal  déterminé,  corr(!spondant  à  la  propriété  A.  Bien  que 
cette  introduction  de  nouveaux  nombres  soit  tout  à  fait  légitime,  il 
est  toutefois  à  craindre  d'abord  (]ue,  par  le  mode  d'expression  que 
l'on  a  choisi,  dans  lequel  on  parle  de  nombres  idéaux  déterminés 
et  de  leurs  produits,  et  aussi  par  l'analogie  présumée  avec  la  théorie 
des  nombres  rationnels,  on  ne  soit  entraîné  à  des  conclusions  préci- 
pitées et  par  là  à  des  démonstrations  insuffisantes,  et  en  eiîet  cet 
écueil  n'est  pas  toujours  complètement  évité.  D'autre  part,  une  défi- 
nition exacte  et  qui  soit  commune  à  tous  les  nombres  idéaux  qu'il 
s'agit  d'introduire  dans  un  domaint-  numérique  déterminé  o,  et  vu 
même  teuq)s  une  définition  généraledi'  leur  multiplication  [)araissenl 


284  BULLETIN   DES  SCIENCES 

d'autant  plus  nécessaires,  que  ces  nombres  idéaux  n'existent  nulle- 
ment dans  le  domaine  numérique  considéré  o.  Pour  satisfaire  à  ces 
exigences,  il  sera  nécessaire  et  suffisant  d'établir  une  fois  pour  toutes 
le  caractère  commun  de  toutes  les  propriétés  A,  B,  C,  .  .  . ,  qui  tou- 
jours, et  elles  seules,  servent  à  l'introduction  de  nombres  idéaux 
déterminés,  et  ensuite  d'indiquer  généralement  comment  de  deux  de 
ces  propriétés  A,  B,  auxquelles  correspondent  deux  nombres  idéaux 
déterminés,  on  pourra  déduire  la  propriété  C  qui  doit  correspondre 
au  produit  de  ces  deux  nombres  idéaux  (*). 


C)  La  légitimité  ou  plutôt  la  jiécessité  de  telles  exigences,  qui  devraient  toujouis 
s'imposer  dans  l'introduction  ou  la  création  de  nouveaux  éléments  arithmétiques, 
deviendra  encore  plus  évidente  par  la  comparaison  avec  l'introduction  des  nombres 
réels  irrationnels,  objet  dont  je  me  suis  occupé  dans  un  écrit  spécial  {Stetigheit  und 
irrationale  Zahlen  ;  Brunswick,  1873).  En  admettant  que  l'arithmétique  des  nombres 
rationnels,  dont  nous  désignerons  l'ensemble  par  R,  soit  définitivement  fondée,  il 
s'agit  de  savoir  de  quelle  manière  on  devra  introduire  les  nombres  irrationnels,  et 
définir  les  opérations  d'addition,  de  soustraction,  de  multiplication  et  de  division 
à  exécuter  sur  ces  nombres.  Comme  première  exigence,  je  reconnais  que  l'Arithmé- 
tique doit  être  maintenue  exempte  de  tout  mélange  d'éléments  étrangers,  et  pour 
celte  raison  je  rejette  la  définition  d'après  laquelle  le  nombre  serait  le  rapport  de 
deux  grandeurs  de  même  espèce;  au  contraire,  la  définition  ou  la  création  du  nombre 
irrationnel  doit  être  fondée  uniquement  sur  des  phénomènes  que  l'on  puisse  déjà 
constater  clairement  dans  le  domaine  R.  En  second  lieu,  on  devra  exiger  que  tous  les 
nombres  réels  irrationnels  puissent  être  engendrés  à  la  fois  par  une  commune  défi- 
nition, et  non  successivement  comme  racines  des  équations,  comme  logarithmes,  etc. 
La  définition  devra,  en  troisième  lieu,  être  de  nature  à  permettre  aussi  une  définition 
parfaitement  claire  des  calculs  (addition,  etc.)  que  l'on  aura  à  faire  sur  les  nouveaux 
nombres.  On  parvient  à  tout  cela  de  la  manière  suivante,  que  je  ne  ferai  ici  qu'in- 
diquer : 

i"  J'appelle  section  du  domaine  R  un  partage  quelconque  de  tous  les  nombres 
rationnels  en  deux  catégories,  tel  que  chaque  nombre  de  la  première  catégorie  soit 
algébriquement  moindre  que  chaque  nombre  de  la  seconde  catégorie. 

1°  Tout  nombre  rationnel  déterminé  a  engendre  une  section  déterminée  (  ou  deux 
sections,  non  essentiellement  différentes),  par  cela  qu'un  nombre  rationnel  quelconque 
sera  classé  dans  la  première  ou  dans  la  seconde  catégorie,  suivant  qu'il  sera  algébri- 
quement plus  petit  ou  plus  grand  que  a  (tandis  que  a  lui-même  pourra  être  inscrit 
à  volonté  dans  l'une  oii  dans  l'autre  des  deux  catégories). 

3°  11  y  a  une  infinité  de  sections  qui  ne  peuvent  pas  être  engendrées  par  des  nom- 
bres rationnels,  de  la  manière  indiquée:  pour  toute  section  de  cette  espèce,  on  crée 
et  l'on  introduit  dans  l'arithmétique  un  nombre  irrationnel  spécial,  correspondant  U 
cette  section  (ou  l'engendrant). 

l\°  Soient  K,  ,3  deux  nombres  quelconques  réels  (rationnels  ou  irrationnels);  il 
est  facile,  d'aptes  les  sections  qu'ils  engendrent,  de  définir  si  l'on  a  a  >  ,2  ou  k  <i^; 
de  plus,  on  peut  aisément  définir,  au  moyen  de  ces  deux  sections,  les  quatre  sections 
auxquelles  doivent  correspondre  la  somme,  la  dillerence,  le  produit,  le  quotient  des 
deux  nombres  v.,  ji.  Par  là  sont  définies  sans  aucune  obscurité  les  quatre  opérations 


MATHÉMATIQUES   ET  ASTRONOMIQUES.  -2X3 

Ce  problème  est  essentiellement  simplifié  par  les  réflexions  sui- 
vantes. Comme  une  telle  propriété  caraetéristique  A  sert  à  définir, 
non  un  nombre  idéal  lui-même,  mais  seulement  la  divisibilité  des 
nombres  contenus  dans  o  par  un  nombre  idéal,  on  est  conduit  natu- 
rellement à  considérer  l'ensemble  a  de  tous  ces  nombres  c/.  du  do- 
maine 0  qui  sont  divisibles  par  un  nombre  idéal  déterminé  ;  j'appel- 
lerai dès  maintenant,  pour  abréger,  un  tel  système  a  un  idéal,  de 
sorte  C[ue,  à  tout  nombre  idéal  déterminé,  correspond  un  idéal 
déterminé  a.  Maintenant  comme,  réciproquement,  la  propriété  A, 
c'est-à-dire  la  divisibilité  d'un  nombre  a  par  le  nombre  idéal,  con- 
siste uniquement  en  ce  que  a.  appartient  à  l'idéal  correspondant  a, 
on  pourra,  au  lieu  des  propriétés  A,  B,  C,  .  .  . ,  par  lesquelles  a  été 
définie  l'introduction  des  nombres  idéaux,  considérer  les  idéaux 
correspondants  a,  6,  c,  .  •  . ,  pour  établir  leur  caractère  commun 
et  exclusif.  En  ayant  égard  actuellement  à  ce  que  l'introduction  des 
nombres  idéaux  n'a  pas  d'autre  but  que  de  ramener  les  lois  de  la 
divisibilité  dans  le  domaine  numérique  o  à  une  complète  conformité 
avec  la  théorie  des  nombres  rationnels,  il  est  évidemment  néces- 
saire que  les  nombres  réellement  existants  dans  o,  et  qui  toutefois 
se  présentent  en  première  ligne  comme  facteurs  de  nombres  com- 
posés, ne  soient  considérés  que  comme  un  cas  particulier  des  nom- 
bres idéaux;  si  donc  ^  est  un  nombre  déterminé  de  o,  le  système  a 
de  tous  les  nombres  a  =  fjtoo  du  domaine  o  divisibles  par  f/  aura 
également  le  caractère  essentiel  d'un  idéal,  et  il  sera  appelé  un  idéal 
principal;  ce  système  évidemment  n'est  pas  altéré,  quand  on  rem- 
place li.  par  Sf/,  e  désignant  une  unité  quelconque  renfermée  dans  o. 
Maintenant,  de  la  notion  de  nombre  entier  établie  plus  haut  résul- 
tent immédiatement  les  deux  théorèmes  élémentaires  suivants  sur 
la  divisibilité  : 

1*^  Si  les  deux  nombres  entiers  a=:u'.),  a'=[Wsont  divisibles  par 
le  nombre  entier  p,  leur  somme  a  H-  a'r^  p.  {'ù  -{-  w')  et  leur  ditlérence 


fondamentales  de  l'Arithmétique  pour  deux  nombres  réels  quelconques,  et  l'on  peut 
démontrer  réellement  des  propositions  telles,  par  exemple,  que  l'égalité  \J:i.^^  =  yb  , 
ce  qui  n'a  pas  encore  été  lait,  que  je  sache,  dans  le  sens  rigoureux  du  mot. 

5°  Les  nombres  irrationnels  ainsi  définis  forment,  réunis  aux  nombres  rationnels, 
un  domaine  Sî  sans  lacunes  et  continu;  toute  section  do  ce  domaine  Ot  sera  produite 
par  un  nombre  déterminé  du  même  domaine;  il  est  impossible  de  classer  encore  de 
nouveaux  nombres  dans  ce  domaine  St. 


28(5  BULLETIN   DES  SCIENCES 

a  —  0:'=  u.(o)  —  w')  seront  aussi  divisibles  par  a,  piiisc|uc  la  somme; 
w  -f-  '>)'  et  la  dillérence  w  —  w'  de  deux  iiomjjres  entiers  o),  oi'  sont 
elles-mêmes  aussi  des  nombres  entiers. 

2°  Si  a  =  /Jiw  est  divisible  par  ^,  tout  nombre  ah^' ^n  a(o)oj'j,  divi- 
sible par  a,  sera  aussi  divisible  par  u..  puisque  tout  produit  ooco' de 
deux  nombres  entiers  w,  œ'  est  aussi  lui-même  un  nombre  entier. 

Si  l'on  applique  ces  théorèmes,  vrais  pour  tous  les  nombres  en- 
tiers, aux  nombres  o)  de  notre  domaine  numérique  0,  en  désignant 
par  p.  un  de  ces  nombres  déterminés,  et  par  a  l'idéal  principal  qui 
lui  correspond,  on  obtiendra  les  deux  propriétés  fondamentales 
suivantes  d'un  tel  système  numérique  a  : 

I.  Les  sommes  et  les  différences  de  deux  membres  quelconques 
du  système  a  sont  toujours  des  nombres  du  même  système  a. 

II.  Tout  produit  cV un  nombre  du  système  a  par  un  nombre  du 
système  a  est  un  nombre  du  système  a. 

Maintenant,  comme  nous  poursuivons  le  but  de  ramener  généra- 
lement, par  l'introduction  des  nombres  idéaux  et  d'un  mode  de  lan- 
gage coirespondant,  les  lois  de  la  divisibilité  dans  le  domaine  nu- 
mérique 0  à  une  complète  conformité  avec  celles  qui  régnent  dans 
le  domaine  des  nombres  entiers  rationnels,  il  s'ensuit  que  les  défi- 
nitions des  nombres  idéaux  et  de  la  divisibilité  par  ces  nombres 
devront  s'énoncer  de  telle  manière  que  les  deux  théorèmes  élémen- 
taires ci-dessus,  1°  et  oP.  continuent  à  subsister  lors  même  que  p  ne 
serait  pas  un  nombre  existant,  mais  un  nombre  idéal,  et  par  suite  les 
deux  propriétés  I  et  II  appartiendront  non-seulement  aux  idéaux 
principaux,  mais  aussi  à  tous  les  idéaux.  Nous  avons  donc  trouvé 
par  là  un  caractère  commun  à  tous  les  idéaux  5  à  tout  nombre  exis- 
tant ou  idéal  correspond  un  idéal  complètement  déterminé  a,  jouis- 
sant toujours  des  deux  propriétés  I  et  II. 

Mais  un  fait  de  la  plus  haute  importance,  et  dont  je  n'ai  pu 
démontrer  rigoureusement  la  vérité  qu'à  la  suite  de  nombi'eux  et 
vains  efforts  et  après  avoir  surmonté  de  grandes  difficultés,  c'est 
que,  réciproquement,  tout  système  a  qui  jouit  des  propriétés  I  et  U 
est  aussi  un  idéal,  c'est-à-dire  que  a  forme  l'ensemble  de  tous 
les  nombres  a  du  domaine  0  qui  sont  divisibles  par  un  nombre  exis- 
tant déterminé,  ou  par  un  nombre  idéal,  indispensable  pour  com- 
pléter la  théorie.  Les  deux  propriétés  I  et  II  sont  donc  non-seule- 
ment les  conditions  nécessaires,  mais  encore  les  conditions  suffisantes 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.       18- 

pour  qu'un  système  numëriquo  a  soit  un  idéal  :  toute  autre  condi- 
tion à  laquelle  on  voudrait  assujettir  les  systèmes  numériques  a,  si 
elle  n'était  pas  une  simple  conséquence  des  propriétés  1  et  II,  ren- 
drait impossible  l'explication  complète  de  tous  les  phénomènes  de 
la  divisibilité  dans  le  domaine  0. 

Cette  constatation  m'a  conduit  naturellement  à  fonder  toute  la 
théorie  des  nombres  du  domaine  0  sur  cette  définition  simple,  entiè- 
rement délivrée  de  toute  obscurité  et  de  l'admission  des  nombres 
idéaux  (  *  )  : 

2hut  sjstème  a  de  nombres  entiers  du  corps  Q,  qui  possède  les 
j)ropriétés  I  et  II,  est  dit  va  idéal  de  ce  corps. 

La  divisibilité  d'un  nombre  a  par  un  nombre  [i  consiste  en  ce 
que  a  est  un  nombre  uco  de  l'idéal  principal,  qui  correspond  au 
nombre  ^  et  peut  être  convenablement  désigné  par  0  [u.)  ou  oa^  et 
de  la  propriété  II  ou  du  théorème  2°,  il  résulte  qu'en  même  temps 
tous  les  nombres  de  l'idéal  principal  oa  sont  aussi  des  nombres  de 
l'idéal  principal  Ofz.  Réciproquement,  il  est  évident  que  a  est 
certainement  divisible  par^,  quand  tous  les  nombres  de  l'idéal  oa,  et 
par  suite  aussi  a  lui-même,  sont  contenus  dans  l'idéal  o^u.  De  là  on 
est  conduit  à  établir  la  notion  suivante  de  la  divisibilité,  non-seule- 
ment pour  les  idéaux  principaux,  mais  encore  pour  tous  les  idéaux  : 

Un  idéal  a  est  dit  divisible  par  un  idéalh^  ou  un  multiple  de  i\ 
et  B  un  diviseur  de  a,  lorsque  tous  les  nombres  de  l'idéal  a  sont  en 
même  temps  contenus  dans  6.  L  n  idéal  Ip,  dijférent  de  0,  qui  n'a 
aucun  diviseur  autre  que  0  ei  Ip,  est  dit  un  idéal  premier  (*). 

De  cette  divisibilité  des  idéaux,  qui  comprend  évidemment  celle 
des  nombres,  il  faut  d'abord  bien  séparer  la  notion  suivante  de  la 
i?iultiplicatioji  el  des  produits  da  deux  idéaux  : 

Si  Cf.  parcourt  tous  les  nombres  d'un  idéal  a,  et  [i  tous  les  nom- 
bres d'un  idéal  \i^  tous  les  produits  de  la  forme  a{ù  et  toutes  les 
sommes  de  ces  produits  formeront  un  idéal  qui  s'appellera  le  pro- 
duit des  idéaux  0,  b,  et  que  l'on  désignera  par  ab  (-). 

Or  on  voit  immédiatement,  il  est  vrai,  que  le  produit  ah  est  divi- 


(' )  Il  est  naturellement  permis,  quoifiue  cène  soit  aucunement  nécessaire,  de  faire 
correspondre  à  tout  idéal  tel  que  a  un  nomùre  idéal  qui  VenQendre,  si  ce  n'est  pas  un 
idéal  principal. 

(')  En  même  temps  le  nombre  idéal  correspondant  à  l'idéal  a&  s'appellerait  dit-i- 
sible  par  le  nombre  idéal  correspondant  à  l'iiléal  b;  ;i  un  idéal  premier  correspondrait 
nn   nombre  idéal  premier. 


288  BULLETIN   DES  SCIENCES 

siblc  aussi  bien  par  a  que  par  B;  niais  l'établissement  complet  tle  la 
liaison  entre  les  deux  notions  de  la  divisibilité  et  de  la  multiplica- 
tion des  idéaux  réussit  seulement  après  que  l'on  a  vaincu  des  diffi- 
cultés caractéristiques,  profondément  atlacliées  à  la  nature  du  sujet; 
cette  liaison  s'exprime  essentiellement  par  les  deux  théorèmes  sui- 
vants ; 

Si  l'idéal  c  est.  divisible  par  l'idéal  a,  il  existera  toujours  un 
idéal  6,  et  un  seul^  tel  que  le  produit  ab  soit  identique  avec  c. 

Tout  idéal  différent  de  o  ou  est  un  idéal  premier,  ou  peut  être 
représenté,  et  cela  d'une  seule  manière,  sous  forme  d'un  produit 
d'idéaux  tous  premiers. 

Dans  le  présent  Mémoire,  je  me  borne  à  démontrer  ces  résultats 
avec  une  entière  rigtieur  et  par  voie  synthétique.  En  cela  consiste; 
le  fondem,ent  propre  de  la  théorie  complète  des  idéaux  et  des 
formes  décomposables,  laquelle  offre  aux  mathématiciens  un  champ 
inépuisable  de  recherches.  De  tous  les  développements  ultérieurs, 
pour  lesquels  je  dois  renvoyer  à  l'exposition  faite  dans  les  Forle- 
sungen  ilher  Zahlentheorie  de  Dirichlet  et  à  quelques  Mémoires 
qui  paraîtront  plus  tard,  je  n'ai  inséré  dans  le  Mémoire  actuel  que 
le  partage  des  idéaux  en  classes,  et  la  démonstration  que  le  nombre 
de  ces  classes  d'idéaux  (ou  des  classes  de  formes  correspondantes) 
est  fini.  La  première  Section  contient  seulement  les  propositions 
indispensables  pour  le  but  présent,  extraites  d'une  théorie  auxi- 
liaire, importante  aussi  pour  d'autres  recherches,  et  dont  je  publie- 
rai ailleurs  l'exposition  complète.  La  seconde  Section,  qui  a  pour 
but  d'éclaircir  sur  des  exemples  numériques  complètement  déter- 
minés les  notions  générales  qui  devront  être  introduites  plus  tard, 
pourrait  être  entièremeiit  supprimée;  mais  je  l'ai  conservée  parce 
ciu'elle  peut  être  utile  pour  faciliter  l'intelligence  des  Sections  sui- 
vantes, où  l'on  trouvera  la  théorie  des  nombres  entiers  d'un  corps 
fini  quelconque  développée  jusqu'au  point  indiqué  ci-dessus.  Pour 
cela,  il  suffit  d'emprunter  seulement  les  premiers  éléments  à  la 
théorie  générale  des  corps,  théorie  dont  le  développement  ultérieur 
conduirait  aisément  aux  principes  algébriques  inventés  par  Galois, 
lesquels  servent  à  leur  tour  de  base  aux  recherches  plus  approfon- 
dies dans  la  théorie  des  idéaux. 

[A  suivre.) 


TABLES 

DES 

MATIÈRES  ET  NOMS  D'AUTEURS. 

TOME  XI.  -  JUILLET-DÉCEMBRE  1876. 


TABLE  ANALYTIQUE 

DES  MATIÈRES. 


REVUE  BIBLIOGRAPHIQUE. 

l'aî^e.s. 

Di'HAMEL  (J.-M.-C).  —  Éléments  de  Calcul  infinitésimal.  3^  édition ...  2'|i 

EscHERicB  (G.  V.).  —  Die  Géométrie  aiif  den  Flachen  constanter  negativer  Kriini- 

mung III 

Glaisher  (J.-W.-L.).  —   Report  o(  the  Committee  on  mathematical  Tables 7 

GiJNTHER  (S.).  —  Vermischte  Uiitersuchungcn  zur  Gcsehichte  der  mathetnatischeu 

Wissenschaften loN 

Hattendorff  (K.).  —  Schweie,   Eiectricitat  iind  .Maj;iietisinus,    nach   den   A'orle- 

sungen  von  B.  Riemaxn 97 

Kepleri  (J.)  astronomi  Opéra  omnia.  Edidit  D''  Chr.  Frisch /|9 

RoMER  (P.).  —  Osnovnyia . . . .  Principes  fondamentaux  de  la  théorie  des  quater- 

nions 1  j  .'3 

RuBiNi  (R.).  —  Elementi  di  Calcolo  infinitésimale.  2"  edizione i/|.i 

Studnicka  (F.-J.).  —  Zâkladové  naiiky  o  èlslek.  Kniha  I i^/ 

WiNCKLER  (A.). —  I.    Intégration   verschiedener    DiHércntialgleichungen    zweiter 

Ordnung.  —  11.  Intégration  zweier  linearen  Diflerentialgleichungen igli 


RECUEILS  ACADÉMIQUES  ET  JOURNAUX  DONT  LES  ARTICLES 
ONT  ÉTÉ  ANALYSÉS  DANS  LE  BULLETIN. 

Annales  des  Ponts  et  Chaussées.  5^  série,  t.  I-V 209 

Archiv  der  Mathematik  und  Physik,  gegrûndet  von  J.-A.  Grunert,  fortgesetzt  von 

R.  Hoppe.  T.  LVII-LVIII 21-} 

Casopis  pro  pestovânl  mathematiky  a  f'ysiky.  T.  IV-V , 71) 

Bull,  des  Sciences  mathém.  et  astruii.,  t.  XI.  (Juillet-Décembre  1876.)      19 


290  BULLETIN   DES  SCIENCES 

Page  . 
Journal   de   Mathématiques  pures  et  appliquées,  3*  série,  publiée  par  H.  Resal. 

T.  I,  juin-décembre  187.5 155 

Journal  fur   die  reine  und  angewandte  Mathematik,  herausgegeben  von  C.-W. 

Borchardt.  T.  LXXX-LXXXl ^-j 

Mémorial  de  l'Officier  du  Génie.  T.  XVI-XXVIII  (2^  série,  t.  I-VIII) 2^4 

Monthly  Notices  of  the  Royal  Astronomical  Society  of  London.T.  XXXVI.  149  et  19^ 
Nacbrichten  von  der  K.  Gesellschaft  der  Wissenschaften  und  der  Georg-Augusls- 

Universitât  zu  Goltingen.  Années  iSjS-iSyS i-.i. 

Nouvelles  Annales  de   Mathématiques,  rédigées  par  MM.   Gerono  et  Ch.   Brisse. 

2«  série,  t.  XV  (i*""  semestre);   1876 120 

Outchonjia  Zapiski....  Mémoires  scientifiques  de  l'Université  Impériale  de  Kazaii. 

Année  1872 ;    1 1^ 

Proceedings  of  the  Literary  and  Philosophical  Society  of  Manchester.  T.  V-VII..     255 

Revue  d'Artillerie.  T.  I-VI 74 

Roczniki  C.  K.  Towarzystwa  naukowego  Krakowskiego.  3"  série;  t.  VII,  X,  XII, 

XVI,  XIX 267 

MÉLANGES. 

Reltrami  (E.).  —  Formules  fondamentales  de  Cinématique  dans  les  espaces  de 

courbure  constante 233 

Dedekixd  (R.).  —  Sur  la  théorie  des  nombres  entiers  algébriques 278 

Imschenetsry  (V.).  —  Application  des  expressions  complexes  imaginaires  à  la  for- 
mation de  certains  systèmes  complètement  intégrables  d'équations  canoniques 

et  d'équations  aux  dérivées  partielles 162 

Mayer  (A.).  —  Sur  les  systèmes  absolument  intégrables  d'équations  linéaires  aux 
différentielles  totales,  et  sur  l'intégration  simultanée  des  équations  linéaires 

aux  différentielles  partielles 87,     1 25 

Tasnery  (J.).  —  Sur  le  plan  osculateur  aux  cubiques  gauches i83 

—   Sur  les  substitutions  linéaires  par  lesquelles  une  forme  quadratique  ternaire 
se  reproduit  elle-même 221 


Publications  nouvelles. 


192 


MATHÉMATIQUES   ET  ASTROiNOMIQUES, 


291 


TABLE  GENERALE  DES  MÉMOIRES  ET  OUVRAGES 

CITÉS  DANS  CE  VOLUME. 


Abney  (  W.  de  W.).  —  Sur  la  photo- 
graphie de  la  partie  la  moins  ré- 
frangible  du  spectre 2o5 

Affolter  (Fr.-G.).  —  Sur  la  géomé- 
trie du  cercle  et  de  la  sphère. ...      214 

AiRY  (G.-B.).  —  Carte  de  l'orbite 
apparente  de  la  planète  Mars  dans 
le  ciel,  du  2.5  juillet  au  28  octobre 
1877,  et  Catalogue  des  étoiles  qui 
l'avoisinent   igS 

—  Observations  spectroscopiques 
faites  à  l'Observatoire  Royal  de 
Greenwich 1 98 

—  Observation  de  l'éclipsé  de  So- 
leil du  28-29  septembre  1873, 
faite  à  l'Observatoire  Royal  de 
Greenvvich 199 

—  Sur  l'état  actuel  des  calculs   de 

sa  nouvelle  théorie  de  la  Lune.  . .     201 

—  Occultations  d'étoiles  par  la  Lune 
et  phénomènes  des  satellites  de 
Jupiter  observés  à  Greenwich. . . .      201 

—  Mesures  micrométriques  des  sa- 
tellites de  Saturne,  faites  à  l'Obser- 
vatoire Royal  de  Greenwich  pen- 
dant l'année  1875 20j 

Allégret.  —  Mémoire  sur  l'intégra- 
tion des  équations  aux  dérivées 
partielles  du  premier  ordre i56 

—  Mémoire  sur  le  problème  des 
trois  corps 157 

André.  —  Détermination  de  quelques 
éléments  des  solides  de  révolution.       79 

Arlmis  (A. -F.).  —  Observations  de 
la  lumière  zodiacale  faites  à  Cadix.     199 

AsTiEU.  —  Du  tir  en  brèche  à  grande 
distance  contre  des  maçonneries 
couvertes 77 


Pages. 
AucusT   (F.).    —    Démonstration    du 
théorème  de  Peaucellier 2iy 

—  Théorème  concernant  certaines 
courbes  du  sixième  degré  dans 
l'espace 219 

Bailly-Maître.  —  Mémoire  sur  la 
mise  en  place  et  le  fonctionnement 
des  barrages  de  la  Moselle,  à 
Thionville,  pendant  le  blocus  de 
1870,  et  sur  les  améliorations  dont 
ces  systèmes  de  barrages  sont  sus- 
ceptibles        25/) 

Bardonnalt.  —  Note  sur  la  mise  du 
feu  aux  mines  au  moyen  de  l'élec- 
tricité       2^8 

Barisien.  —  Mémoire  sur  l'applica- 
tion de  l'électricité  dynamique  à 
l'inflammation  des  fourneaux  de 
mine 247 

—  Rectifications  proposées  à  deux 
Mémoires  de  MM.  les  généraux 
Ponceletet  Ardant  sur  la  stabilité 

des  revêtements 2^8 

—  Voir  Devèze  et  Barisien 2^8 

—  Note  sur  la  manœuvre  du  pont- 
levis  à  contre-poids  constant  avec 
spirales  du  colonel  Devèze 262 

Baudys  (V.).  —  Sur  le  centre  optique 
et  les  foyers  principaux  des  len- 
tilles        84 

—  Théorie  de  l'arc-en-ciel  secon- 
daire        8G 

Baxendell.  —  Sur  l'étoile  variable  S 
du  Dauphin 2j5 

—  Sur   la   variabilité  de   l'étoile  T 

de  l'Aigle 25G 

—  Sur   la   variabilité   de   l'étoile   S 

de  la  Couronne. 2  JG 

'9- 


292 


BULLETIN  DE 


Pages. 


—  Sur  une  nouvelle  étoile  variable  R 

de  la  Coupe 257 

—  Observations  d'une  nouvelle  étoile 
variable  T  de  la  Couronne 267 

—  Éléments  de  l'étoile  variable  R 

de  Persée 2^8 

R^zijj.  —  Résistance  des  panneaux  à 
la  balle  de  calibre 2^7 

—  Étude  comparative  des  formules 
nouvellement  proposées  pour  cal- 
culer le  débit  des  canaux  décou- 
verts       260 

—  Discussion  des  expériences  les 
plus  récentes  sur  la  distribution 

des  vitesses  dans  un  courant 2Gj 

Becka  (B.).  —  Détermination  de  la 
valeur  du  produit  imaginaire 


n 


«(«  H- 0-1-  (n-  i) 


83 


—  Sur  les  points  multiples 83 

Beltrami  (E.)-  —  Formules  fonda- 
mentales de  Cinématique  dans  les 
espaces  de  courbure  constante.  . .     233 

Bender  (C).  —  Sur  la  théorie  des 
lois  d'attraction 218 

Benoît.  —  Mémoire  sur  les  appareils 
de  chauffage  et  de  ventilation 
construits  à  l'hôpital  militaire  de 
Vincennes 2.17 

Berg  (F.-W.).  —  Sur  la  précessiou 
générale 211 

Sur  la  détermination  de  la  dis- 
tance d'une  comète  à  la  Terre,  à 
l'aide  de  trois  observations 21 3 

BiCHAT.  —  Notice  sur  la  boussole  to- 
pographique      246 

Birmingham  (J.).  —  Sur  les  cartes 
lunaires  de  Lohrmann  et  Schmidt, 
et  sur  une  nouvelle  étoile  rouge.     206 

BiRT.  —  Sur  une  tache  variable  de 
la  surface  de  la  Lune 25{) 

Bjerrnes  (C.-A.').  —  Notices  histori- 
ques sur  le  problème  de  Dirichlet 
concernant  la  sphère  et  l'ellip- 
soïde      -7^ 

—  Généralisation  du  problème  de 
l'ellipsoïde  en  repos  dans  un  fluide 
indéfini  en   mouvement 27^ 

—  Généralisation  du  problème  des 
mouvements  produits  par  le  mou- 
vement d'un  ellipsoïde  dans  un 
fluide  non  élastique  en  repos.  ...     275 


S  SCIENCES 

I'ase^ 

Blackhouse  (T.-W.).  —  Sur  la  lu- 
mière zodiacale it)'.; 

Blazer  (G.).  —  Remarque  sur  le 
calcul  de  l'intérêt  composé 8-.^ 

Blondeai).  —  Expériences  sur  un 
ventilateur  à  force  centrifuge. . .  .      2/17 

BoLTZMANN  (b.)-  —  Remarque  rela- 
tive au  Mémoire  de  M.  O.-E. 
Meyer  sur  le  frottement  intérieur.       f\  1 

BouRGUET.  —  Extrait  d'une  Lettre  au 

Rédacteur  des  Nom'elles  Annales,      i  2."» 

BoussiNESC).  —  Sur  la  stabilité  des 
terres  sans  cohésion 7B!\ 

Bouvier.  -^  Calculs  de  résistance  des 
grands  barrages  en  maçonnerie. .     265 

Breton  (de  Champ).  —  Réponse  h 
M.  J.  Bertrand,  relative  à  l'article: 
«  Sur  de  prétendues  inadvertances 
de  Lagrange  » i56 

Brett  (J.).  —  Sur  le  mouvement 
propre  des  taches  brillantes  que 
l'on  observe  à  la  surface  de  Ju- 
piter       2|.'î 

Brill  (A.)  et  Noether  (M.).  —  Sur 
les  fonctions  algébriques  et  leur 
emploi  en  Géométrie 272 

Broda  (K-)-  —  Contribution  à  la 
théorie  des  fractions  décimales 
périodiques  mixtes 219 

Brothers.  —  Description  d'un  appa- 

•    reil  de  photographie  céleste 206 

—  De  la  couleur  de  la  Lune  durant 

les  éclipses   .^.  •     20S 

Bl'rnham  (S.-W.).—  Sur  les  systèmes 
stellaires  doubles  S  11 56  et  2  ii63.     201 

—  Catalogue  d'étoiles  doubles  rouges.     21 1 
BuRTON  (  C.-E.).  —  Sur  la  nébuleuse 

australe  3o  (Bode)  de  la  Dorade, 

et  sur  celle  qui  entoure  vj  d'Argus.     201 

Capello.  —  Sur  ses  anciens  dessins 
du  Soleil '97 

Carlier.  —  Note  sur  l'emploi,  aux 
fortifications  de  Paris,  de  la  ma- 
chine à  écoperche  pour  le  trans- 
port vertical  des  terres 246 

Carrington.  —  Sur  les  taches  so- 
laires       2o3 

Caspary  (F.).  —  La  surface  des 
centres  de  courbure  dans  le  para- 
boloïde  elliptique P 

Catalan  (E.).  —  Sur  la  constante 
d'Euler  et  la  fonction  de  Binet. . .      i35 

Cavley  (A.).—  Correction  de  deux 
erreurs  numériques  qui  se  trou- 
vent dans   le  travail  de   Sohncke 


MATHÉMATIQUES  ET 

Pages. 
sur  les  équations  modulaires  (t.  IG 
du  Journal  de  C relie) /|5 

Cètre.  —  Appareil  hélicoïdal  des 
voûtes  biaises  à  section  droite 
circulaire 26  3 

Cézanne  (de).  —  Relation  d'un  voyage 
aéronautique 261 

Choron.  —  Calcul  des  moments  llé- 
chissants  et  des  flèches  dans  les 
poutres  droites  métalliques  à  plu- 
sieurs travées 26  j 

CiiKiSTiE  (H.-!\I.).  —  Sur  un  nouvel 
oculaire  solaire 201 

—  Sur    le    déplacement    des    lignes 

des  spectres  stellaires 210 

Clifton.  —  Essai  de  description  de 
tous  les  phénomènes  tendant  à  ra- 
mener l'émission  de  la  lumière  à 

des  principes  mécaniques 255 

CoATPONT  (de).  —  Mémoire  sur  les 
perspectives  rayonnantes  et   leur 

application  au  défilement 2.^8 

Cùckle.  —  Sur  les  corésolvants. . . .     255 

—  Mémoire  sur  l'évaluation  des  in- 
tégrales      258 

CoLLiGNON. —  Note  sur  l'intégromètre 
de  M.  Marcel  Deprez 261 

Combescure  (É.).  —  Sur  quelques 
systèmes  particuliers  d'équations 
diftérentielles /|8 

CORBIN.  —  Mémoire  sur  les  cuisines 
à  vapeur 253 

CouLAiXE  (de).  —  Note  sur  une  nou- 
velle forge  pour  le  ferrage  des 
chevaux.  .  . .    2jj6 

Creuzetde  Latouche.  —  Étude  sur  la 
construction  des  bouches  à  feu 
de  l'artillerie  moderne ■^G 

CuBR  (E.).  —  Sur  les  mesures  de  la 
Terre 80 

Ccrie.  —  Note  sur  le  réglage  des 
ponts-levis 252 

—  Nouvelles  expériences  relatives  à 

la  poussée  des  terres 25i| 

Curie,  deLappap.ent,  Hennebert,  Mas- 
su,  LoiSY,  Delacroix  ,  Hinstin,  Le 
Bel'rriée,  Merlin  (F.),  Villeboxnet. 
—   Notes    diverses    sur    l'art    des 

constructions 255 

CuRTZE  (M.). —  Note  sur  un  Mémoire 
de  M.  Rath,  intitulé  :  «Les  trian- 
gles rationnels  » 2i5 

Dambrun.  —  Effets  des  mines  mili- 
taires        249 

—  Recueil  d'expériences  sur  les  ef- 


ASTRONOMIQUES.  298 

Pages, 
forts  souterrains  des  fourneaux  de 
mine 25o 

Davis  (C.-H.).  —  Dessins  de  Mars 
et  de  Jupiter  faits  avec  l'équatorial 
de  on>,66  de  l'Observatoire  Naval 
des  États-Unis 197 

Decomble.  —  Calcul  des  dimensions 
des  dalles  employées  en  couver- 
ture d'aqueduc 261 

Dederinu  (R.).  —  Sur  la  théorie  des 
nombres  entiers  algébriques 278 

Delacroix.  —  Voir  Curie,  de  L appa- 
rent, etc 255 

Delambre.  —  Mémoire  sur  un  ma- 
nuel-mémento du  mineur,  avec 
abaque,  etc 200 

—  Voir  RoussET  et  Delambre 252 

Delort  et  Goulier.  —  Note  sur  le  té- 
léiconographe de  MM.  Révoil  et 
Viollet-le-Duc 255 

Deniéport.  —  Compte  rendu  sur  la 
construction  en  1847,  i848  etiSSg 
du  pont  de  la  Sorille  à  Sedan. .  .     246 

Deniéport  et  Jourdain.  —  Note  sur 
un  mode  de  réparation  des  es- 
carpes employé  à  Sedan 2^0 

Denning  (W.-F.).  —  Points  radiants 
de  quelques  étoiles  filantes,  et 
observation  faite  à  Bristol  de  no- 
vembre 1872  à  mars   1876 206 

—  Visibilité  de  Mercure  et  de  Vénus 
pendant  le  jour 212 

Devèze  et  Barisien.  —  Mémoire  sur 
le  pont-levis  à  contre-poids  con- 
stant avec  spirales  de  la  porte 
Randon,  à  Grenoble 2^8 

Devin.  —  Théorème  sur  le  triangle..      123 

DicKSTEiN  (S.).  —  Démonstration 
d'un  théorème  de  la  théorie  du 
calcul   des  opérations 217 

DosTOR  (G.).  —  Le  trièdre  et  le  té- 
traèdre, avec  application  des  déter- 
minants        213 

—  Équation  générale  des  deux  tan- 
gentes menées  d'un  même  point 
à  une  conique,  et  équation  du  cône 
circonscrit  à  une  surface  du  second 
degré 21.) 

—  Nouvelle  expression  de  la  surface 
du  triangle,  avec  application  au 
calcul  en  déterminant  de  cette  sur- 
face en  valeur  de  trois  côtés  du 
triangle  .  .    2i5 

—  Sommation  directe  et  élémen- 
taire des   carrés,    des  cubes,    des 


294 


BULLETIN   DES  SCIENCES 


Pages. 
quatrièmes  puissances  des  n  pre- 
miers nombres  entiers 216 

—  Distances  du  point  à  la  droite  et 

du  point  au  plan oiG 

—  Volumes  des  solides  engendrés 
par  la  révolution  des  polygones 
réguliers  autour  d'un  de  leurs 
côtés 216 

—  Relations  entre  les  sinus  des 
quatre  trièdres  formés  par  quatre 
droites  issues  d'un  même  point, 
avec  application  nu  tétraèdre. ...      217 

—  Application  des  discriminants  aux 
courbes  et  surfaces  du  second  de- 
gt^é.  .  . 217 

—  Application  des  déterminants  aux 
surfaces  de  révolution  et,  en  par- 
ticulier, à  celles  du  second  degré,     ai" 

—  Expression  en  déterminant  de  la  . 
surface  d'un  triangle  de  l'espace, 
en  valeur  des  coordonnées  de  ses 
trois  sommets 210 

—  Application  des  déterminants  aux 
surfaces  cylindriques,  et  en  parti- 
culier aux  cylindres  du  second 
degré 219 

—  Propriétés  des  nombres 220 

—  Détermination  du  chiffre  qui  ter- 
mine les  puissances  successives  des 
nombres  entiers 220 

Dreyer  (J.).  —  Sur  la  comète  de 
Coggia(IlI,  1874) on 

Du  Bois-Reymond  (P.).  —  Sur  les  sé- 
ries de  Fourier 27'. 

Dl'chêne.  —  Sur  une  question  de  ba- 
listique expérimentale 78 

—  Sur  la  dépendance  mutuelle  des 
divers  éléments  d'un  système  d'ar- 
tillerie          -jQ 

Di'iiAMEL  (J.-M.-C).  —  Eléments  de 
Calcul  infinitésimal 2.'|  i 

DuNKiN  (E.). —  Comparaison  des  ob- 
servations récentes  et  anciennes  de 
l'étoile  B.A.C.  7g3  ;  remarques  sur 
la  variabilité  supposée  de  son  mou- 
vement propre 204 

—  Découverte  de  quatre  petites  pla- 
nètes       211 

Dl'rand-Claye.  —  Les  pompes  cen- 
trifuges simples  et  accouplées 2G2 

DuRRANDE  (H.).  —  Sur  l'application 
des  déterminants  à  la  théorie  des 
moments  des  forces.  Traduit  par 
K.  ZAnRADxiR 8f> 

Dyer.  —  Simples  notes  sur  les  lois 


des  forces  physiques oSg 

Ellery  (L.-J.).  —  Résultats  de  quid- 
ques  expériences  faites  avec  le  pen- 
dule parabolique  d'Huygens 201 

Enneper  (A.).  —  Remarques  sur  l'en- 
veloppe d'une  surface  sphérique.     278 

—  Remarques  sur  les  surfaces  ortho- 
gonales. 2^  Note 274 

—  Remarques  sur  la  théorie  géné- 
rale des  surfaces 27^ 

—  Remarques  sur  les  recherches  de     " 
Géométrie  analytique 270 

— ■  Sur  quelques  théorèmes  concer- 
nant les  surfaces  du  second  degré.     273 

—  Sur  un  problème  de  Géométrie.      276 

—  Remarques  sur  la  llexion  de  cer- 
taines surfaces 277 

—  Tables  des  fonctions  symétriques 
de  poids  XI,  par  IM.  le  professeur 

Faà  de  Bruno 277 

Escary.  —  Remarque  sur  la  Note  de 
M.  Floquet  relative  à  l'intégration 

de  l'équation  d'Euler 122 

Escuericii  (G.  v.).  —  Die  Géométrie 
auf  den  Flâchen  constanter  ncga- 
tiver  Kriimmung 111 

—  Démonstration  de  la  foimule  gé- 
nérale de  la  mesure  de  la  courbure 

des  surfaces 21G 

Faà  de  Brl'xo.  —  Sur   les  fonctions 

génératrices  de  Borchardt /(5 

Fahré.  —  jVote  sur  la  ferme  funicu- 
laire      24G 

Faire.  —  Théorie  des  indices laj 

Flamant.  —  ]\ote  sur  la  poussée  des 
.  terres 

—  Traduction  d'un  Mémoire  de  .Mac- 
quorn  Rankine  sur  la  stabilité  de 
la  terre  sans  cohésion 

Friscii  (Chr.).  —  Voir  Kepler 

Fritscii.  —  Étude  théorique  et  pra- 
tique des  dynamites  et  de  quelques 
poudres  brisantes  dérivées  de  l'a- 
zote      2^9,  262  et     -'S  I 

FnoBENius  (  G.).  —  Sur  des  équations 
différentielles  linéaires  qui  admet- 
tent des  intégrales  algébriques...        33 

—  Sur  les  intégrales  régulières  des 
équations  différentielles  linéaires.       35 

Fromme  (C).  —  La  fonction  magné- 
tisante d'une  sphère  de  fer  doux.     276 

—  Recherches  sur  le  magnétisme  des 
barreaux  d'acier 277 

—  Note  sur  le  maximum  du  magné- 
tisme temporaire  dans  le  fer  doux.     277 


262 


2G4 
49 


MATHEMATIQUES  E 

Pages. 

FucHS  (L.  ).  —  Sur  les  équations 
différentielles  linéaires  du  second 
ordre  qui  possèdent  des  intégrales 
algébriques  et  sur  une  nouvelle 
application  de  la  théorie  des  in- 
variants      4 1  et     277 

Gageot.  —  Note  sur  le  moyen  em- 
ployé pour  exécuter  économique- 
ment les  terrassements  des  glacis 
du  fort  Risban,  à  Calafs 2/|G 

Gambey.  —  Note  sur  le  rayon  de 
courbure  des  sections  coniques.. .      i23 

Gariel.  — Grue  flottante  de  100  ton- 
nes, construite  à  New-York  par 
M.  Isaac  Newton 263 

—  Les  dynamites,  par  M.  Fritsch, 
capitaine  du   Génie 263 

Geset.  —  Note   sur  les   ponts-levis 

dits  en  zigzag 2/|6 

—  Notice  sur  les  garde-corps  des 
ponts-levis 246 

GiLL  (D.).  —  T'oir  LiNDSAY  (lord)  et 
GiLL  (D.") 196 

Glaisher  (J.-W.-L.).  —  Report  of  the 
Committee  on  mathematical  Ta- 
bles           7 

Glephill  (J.).  —  Phénomènes  des 
satellites  de  Jupiter,  observés  à 
l'Observatoire  de  M.  Crossley. . .  .      199 

GoL'LiER.  —  Mémoire  sur  la  stadia  et 
sur  les  instruments  servant,  con- 
jointement avec  elle,  au  mesurage 
des  distances 246 

—  Mémoire  sur  le  télémètre  à  pris- 
mes      248 

—  Note  sur  les  niveaux  à  collima- 
teur      254 

—  Description  raisonnée  des  mires 
de  nivellement  de  l'Ecole  d'appli- 
cation de  l'Artillerie  et  du  Génie.     2J4 

—  Note  sur  une  boussole  nivelante 
en  métal  organisée  en  vue  du  ser- 
vice du  Génie 255 

—  Note  sur  la  lunette  anallatique 

de   M.  Goulier 25 J 

—  Note  sur  divers  instruments  de 
nivellement  propres  à  être  utilisés 
en  campagne,  et  dont  la  plupart 
sont  susceptibles  d'être  improvisés 

au  moment  du   besoin 255 

—  Voir  Delout  et  Goelieu 255 

—  Renseignements  sur  le  poids  des 
charges  de  dynamite  Nobel  n°  1  à 
employer  pour  détruire  les  ma- 
çonneries .    255 


T  ASTRONOMIQllES. 


295 

Pases. 


247 


161 


2D0 


3o 


les 


Grasset.  —  Mémoire  sur  la  mesure 
des  surfaces  et  des  volumes  et  sur 
la  détermination  de  leurs  centres 
de  gravité,  avec  une  application  à 
la  poussée  des  voûtes  cylindriques. 

Gravelaar  (N.-L.-W.-A.).  —  Nou- 
velle démonstration  de  la  réalité 
des  racines  d'une  équation  impor- 
tante        219 

Greiner  t' m.).  —  Le  facteur  de  trans- 
formation       2  !  6 

—  La  ligne  orthoptique  d'une  sec- 
tion conique.    216 

Grillon.  —  Étude  sur  lecasernement 
de  la  cavalerie  en  France 200 

—  Étude  sur  lecasernement  de  l'in- 
fanterie en  France 253 

Guevsse  (P.).  —  De  la  propagation 
des  marées  dans  les  rivières 

Geillemot. — Figure  donnant  les  chai'- 
ges  des  fourneaux  quelconques. .  . 

GuNDELFiNGER  (S.).  —  Sur  Ic  systèmc 
simultané  de  trois  formes  quadra- 
tiques ternaires 

GiJNTHER  (S.).  —  Vermischte  Untcr- 
sucbungen  zur  Geschichte  der  ma- 
tematischen  Wissenschaften 

— •  Problème  de  Stéréométrie   21 5 

—  Le  développement  des  côtes;  con- 
tribution mathématique  à  la  Géo- 
graphie comparée 216 

—  Démonstration  d'un  théorème 
fondamental  sur  les  carrés  magi- 
ques   

Habich  (E.).  —  Un  système  particu- 
lier de  coordonnées.  Application 
aux  caustiques 

Hain  (Em.).  —  Sur  le  ])entagone  des 
diagonales  d'un  pentagone  inscrit 
au  cercle.  Sur  les  cercles  inscrits 
au  triangle 

—  Sur  les  harmoniques  dans  le  trian- 
gle  

—  Théorèmes  divers  sur  le  triangle. 
~  Sur   les   transversales   parallèles 

au  triangle.  Sur  le  point  de  con- 
cours de  transversales  parallèles 
égales "7 

—  Sur  le  point  de  Grèbe 217 

—  Sur  les  bissectrices  des  angles 
d'un  triangle 218 

—  Sur  le  point  de  Spieker J18 

—  Sur  le  centre  de  gravité  du  trian- 

gle 2'« 

—  Sur   les   points  do   symétrie    du 


216 


216 
216 


A(j(i 


BULLETIN  DES  SCIENCES 

Pages. 


triangle 218 

—  Sur  le  cercle  circonscrit  au  trian- 

ffJe 220 

—  Sur  les  systèmes  symétriques  de 
points  du  triangle 220 

—  Sur  la  formation  de  nouveaux 
points  de  symétrie 220 

Hamburger.  —  Sur  la  théorie  de  l'in- 
tégration d'un  système  de  «  équa- 
tions linéaires  du  premier  ordre 
aux  différentielles  partielles  con- 
tenant deux  variables  indépendan- 
tes et  «  dépendantes 4*^ 

Haton  de  la  Golpillière.  —  Note  sur 
les  courbes  que  représente  l'équa- 
tion p"  =  A  sin  noi "122 

Hattendorff  (K.).  —  Schwere,  Elec- 
tricitât  und  Magnetismus ,  nach 
den  Vorlesungen  von  Bernhard 
PiiKMANN 97 

—  Uemarques  sur  le  théorème  de 
Sturm 275 

IIejzlar  (Fr.).  —  Sur  les  courbes 
caustiques 80 

Hellwig  (C).  —  Contributions  à  la 
théorie  du  tétraèdre  et  des  angles 
solides '218 

Henmebekt.  —  f'oir  Clrie,  de  Lappa- 
RENT,  etc 255 

Henry  (F.).  —  Description  d'un  el- 
lipsomètre 262 

Hermite  (Ch.).  —  Sur  les  nombres 
de  Bernoulli 4i 

—  Sur  le  développement  des  fonc- 
tions elliptiques  suivant  les  puis- 
sances croissantes  de  la  variable..       4-^ 

Hertz  (C).  —  Démonstration  d'une 
proposition  de  la  théorie  de  l'ad- 
dition géométrique  des  droites 
dans  l'espace 219 

Himstedt  (F.).  —  Sur  les  oscillations 
d'un  aimant  sous  l'influence  re- 
tardatrice d'une  sphère  de  cuivre.     277 

HiND  (  J.-R.).  —  Sur  le  passage  de  la 
grande  comète  de  i8ig  au  devant 
du  disque  solaire aïo 

HiND.  —  Ephémérides  de  71  étoiles 
variables  pour  l'année  1867 258 

Hinstin.  —  Voir  Curie,  de  Lappa- 
RENT,  etc 255 

HiRscn.  —  Théorie  des  machines  aé- 
rothermiques      263  et     266 

HocnnEiM  (Ad.).  —  La  poloconique 
mixte  de  deux  droites  par  rapport 
à  la  courbe  différentielle  de  la  pa- 


rabole      216 

—  Les  foyers  de  la  courbe  différen- 
tielle de  la  parabole 219 

—  Les  polaires  réciproques  de  la 
courbe  différentielle  de  la  parabole 

par  rapport  au  cercle 220 

HoLDEN  (E.-S.).  —  Dessins  de  la  né- 
buleuse annulaire  de  la  Lyre. . . .      200 
HoppE  (R.).  —  Sur  le  problème  du 
système  de  surfaces  triplement  or- 
thogonal      2i5  et     217 

—  Foir  Oelschlager,  Stammer  (W.) 

et  Hoppe  (R.) 2i5 

—  Exemple  d'une  surface  à  un  seul 
côté 216 

—  Sur  les  points  de  symétrie  du 
triangle 217 

—  Surfaces  minima  des  trois  pre- 
mières classes  de  polyèdres 230 

—  Remarques  sur  le  calcul  des  lo- 
garithmes à  quatre  décimales.  .  . .     221 

HoiJEL  (J.).  —  Remarques  sur  l'en- 
seignement de  la  Trigonométrie..       84 

HowLETT  (F.).  —  Dessins  des  taches 
solaiies 206 

HozA  (F.).  —  Les  intérêts  composés 
et  le  calcul  des  annuités,  pour  les 
élèves  de  l'enseignement  moyen..       86 

—  Remarque  sur  une  proposition  de 

M.  Doscor  relative  au  trièdre  ....      219 
Hromâdro    (F.).    —    Démonstration 
analytique  de  la  construction  des 
normales  à  l'ellipse 81 

—  Remarque  sur  la  somme  des  nom- 
bres carrés 82 

—  Comment  on  peut  doubler  la 
puissance  d'un  courant  galvani- 
que         82 

—  Extraits  du  Traité  indien  d'Arith- 
métique intitulé  Lilwâti 85 

—  Sur  la  probabilité  de  l'existence 
des  rayons  ultra-rouges  dans  le 
spectre  solaire 86 

Imscmenetsky  (V.). —  Application  des 
expressions  complexes  imaginaires 
à  la  formation  de  certains  systè- 
mes complètement  intégrables  d'é- 
quations canoniques  et  d'équations 
aux  dérivées  partielles 162 

Jarolimer  (C).  —  Sur  la  construc- 
tion, par  la  Géométrie  descriptive, 
de  l'intersection  des  droites  avec 
les  courbes  du  second  degré  don- 
nées par  leurs  axes. 82 

Javary.  —  Opérations  photographi- 


MATHÉMATIQUES  E 

Pages.    I 
ques 248   I 

—  Mémoire  sur  l'applicaliou  de  la 
Photographie  aux  arts  militaires.     252 

Johnson.  —  Sur  la  chambre  panto- 
scopique 267 

JoLAKT.  —  Voir  Manceron,  Jodffret 
et  JOUART 76 

—  Balistique  intérieure  expérimen- 
tale,  d'après  G.  Ellena...     77  et       78 

—  Le  marteau-pilon  de  5o  tonnes 

de  Perm 79 

JocFFRET.  —  Voir  Manceron,  Jouffret 

et  JOL'ART 76 

—  Sur  l'établissement  et  l'usage  des 
Tables  de  tir 76  et       77 

—  Théorie  élémentaire  du  mouve- 
ment du  gyroscope,  de  la  toupie 

et  du  projectile  oblong...     77  et       78 
Jouffret  et  Manceron.  — Description 
des   artilleries  prussienne,   autri- 
chienne, anglaise  et  russe 75 

louRDAiN.  —  Voir  Deniéport  et  Jour- 
dain        2')G 

JiJRGENS  (E.).  —  La  forme  des  inté- 
grales des  équations  différentielles 
linéaires Sa 

Karlinski.  —  Observations  des  peti- 
tes planètes  (84)  et  (85)  (Clio  et 
lo)  à  rObservaloire  de  Cracovie.  .     269 

Kepler  (J.).  —  Johann  is  Kepleri  opéra 
omnia;  edidit  D""  Chr.  Frisch....       /jg 

KiEPERT  (L.).  — Sur  les  surfaces  mi- 
nima.  i""'  Mémoire ^8 

KiRRMAN.  —  Note  sur  un  essai  de 
résolution  des  équations  algébri- 
ques, par  feu   Hargreave 259 

Klein.  —  Mémoire  sur  l'électricité 
appliquée  à  l'inflammation  des 
fourneaux  de  mine 248 

Klinkerfues  (  VV.).  —  Sur  une  grande 
pluie  d'étoiles  filantes  dans  l'an- 
née 524  après  J.-C,  et  sa  relation 
probable  avec  la  comète  de  Biela 
et  celle  de  l'année  1 162 273 

—  Sur  les  systèmes  d'étoiles  fixes, 
leurs  parallaxes  et  leurs  mouve- 
ments. Communication  prélimi- 
naire       27.3 

- —  Addition  à  la  méthode  de  déter- 
mination de  la  parallaxe  au  moyen 
des  radiants 274 

Knobel  (E.-B.).  —  Bibliographie  de 
diverses  publications  astronomi- 
ques       214 


T  ASTRONOMIQUES.  297 

Pages. 
Knorre.  —   Découverte   de  la  pla- 
nète (^ 2o3 

Knott  (G.).  —  Sur  la  variabilité  de 
l'étoile  R  du  Petit-Renard 256 

—  Résultats  de  la  comparaison  des 
grandeurs  d'étoiles  indiquées  dans 
les    catalogues    de    Bedford   et    de 
Bonn 257 

—  Sur  la  grandeur  combinée  de  deux 
étoiles  en  voisinage  immédiat.  . .  .     267 

—  Éléments  de  l'étoile  variable  R 

du  Petit-Renard 268 

Koiilrausch  (F.).  —  Sur  l'équivalent 
électro-chimique  de  l'eau 273 

—  Sur  la  thermo-électricité  et  sur 
la  conductibilité  thermique  etélcc- 
trique 27^ 

—  Sur  la  réaction  élastique 276 

Konigsberger  (L.).  —  Sur  les  rela- 
tions les  plus  générales  qui  exis- 
tent entre  les  intégrales  hyperel- 
liptiques 44 

—  Relations  entre  les  modules  de 
périodicité  de  deux  intégrales  hy- 
perelliptiques .  .     277 

Kosch  (F.).  —  Trisection  d'un  angle 
quelconque  au  moyen  de  l'hyper- 
bole équilatère 218 

KosTKA.  —  Sur  la  détermination  des 
fonctions  symétriques  des  racines 
d'une  équatirn  algébrique  par  ses 
coefficients 47 

Kowalevsky  (Sophie  v.).  —  Sur  la 
théorie  des  équations  aux  dérivées 
partielles 27 

KucHYNKA  (M.).  —  Sur  les  principes 
scientifiques  de  l'art  du  dessin, 
depuis  son  origine  jusqu'au  mi- 
lieu du  xv^  siècle 82 

KuczYNSRi  (E.).  —  Nouveau  thermo- 
graphe  métallique 269 

KuLP.  —  Procédé  ex|)érimental  pour 
déterminer  la  résistance  de  con- 
ductibilité dans  les  éléments  et 
dans  les  boussoles  des  tangentes.      221 

—  Sur  le  rapport  d'un  élément  à 
petite  surface  à  un  élément  à  grande 
surface 221 

La  Gréverie  (de).  —  Notice  sur  un 
appareil  à  plans  inclinés  employé 
au  transport  vertical  des  terres..      247 

—  Notice  sur  les  revêtements  avec 
voûtes  en  décharge 2)7 

Laguerre.  —  Sur  les  lignes  géodési- 


298 


BULLETIN  DE 


ques  des  surfaces  du  second  ordre.      121 

—  Sur  la  méthode  de  Monge  pour 
l'intégralion  des  équations  linéai- 
res aux  dilléreulielles  partielles  du 
second  ordre 121 

—  Sur  les  singularités  des  courljes 

de  quatrième  classe i5() 

La  Noë  (de).  —  Extrait  d'une  INote 
sur  la  reproduction  des  dessins  au 
moyen  du  papier  préparé  au  fer- 
roprussiate  de  potasse 2.32 

Lapparent  (de).  —  Voir  Curie,  de 
Lapparent,  etc 255 

Lassell  (W.).  — Sur  la  visibilité  de 
la  portion  non  éclairée  du  disque 
de  Vénus 2 1  /( 

Lal'rent  (H.l.  —  Mémoire  sur  les_ 
fonctions  de  Legendre 160 

Laussedat.  —  Mémoire  sur  l'emploi 
de  la  chambre  claire  dans  les  re- 
connaissances topographiques....      '2')7 

—  Mémoire  sur  l'application  de  la 
photographie  au  lever  des  plans.      2'(7 

Lavoinne.  —  Note  sur  la  résistance 
des  parois  planes  des  chaudières 
à  vapeur 262 

—  De  la  répartition  des  charges  sur 

les  tabliers  des  ponts 263 

Le  Bel'buiée.  —  Voir  Curie,  de  Lap- 
parent,  etc 255 

Leciialas.  —  Note  sur  les  rivières  à 
fond  de  sable 1G0 

Lefort. —  Théorie  de  l'intérêt  com- 
posé et  des  annuités,  d'après  un 
ouvrage  de  Fédor  Thoman 2G2 

Lie  (S.).  —  Sur  les  groupes  de  trans- 
formations      276 

LiGOwsRi.  —  Limites  de  la  base  des 
logarithmes  naturels 21G 

—  Contribution  aux  quadratures 
mécaniques 217 

—  Démonstration  de  la  formule  don- 
née par  Lh ailier  pour  l'excès  sphé- 
rique 218 

LiNDMAN  (C.-F.).  —  Problème  de 
Géométrie 22  i 

LiNDSAY  (lord)  et  Gill  (D.  ).  —  Sur 
l'état  des  réductions  de  leurs  ob- 
servations lors  du  passage  de  Vé- 
nus        igC 

LiPSCHiTz  (R.).  —  Généralisation  de 
la  théorie  du  rayon  oscillateur 
d'une   surface 4? 

Listing  (J.-B.).  —  De  l'état  actuel 
de  nos  connaissances  sur  la  forme 


S  SCIENCES 

Pages, 
et  la  grandeur  de  la  Terre 272 

LoisY.  —  Voir  Curie,  de  Lappa- 
REST,  etc 255 

LiJWE  (O.).  —  Sur  les  solides  régu- 
liers et  les  solides  de  Poinsot,  et 
sur  le  calcul  de  leurs  volumes  au 
moyen  des  déterminants 217 

LovRE.  —  Note  sur  l'emploi  des  mar- 
mites thermostatiques  chauffées 
par  l'introduction  de  la  vapeur 
d'eau 253 

Lucas  (É.).  —  Problèmes  sur  l'el- 
lipse        120 

—  De  la  trisection  de  l'angle  \x  l'aide 

du  compas  sphérique 121 

—  Théorèmes  nouveaux  sur  la  pa- 
rabole et  l'hyperbole 121 

—  Question  nouvelle  d'Aiillunetique 
supérieure 122 

—  Sur  l'origine  de  l'idée  de  la  Ci- 
nématique        122 

—  Sur  la  relation  de  Mobius,  qui 
exprime  que  quatre  points  d'mi 
plan  sont  situés  sur  un  cercle.. . .      i2'i 

—  Sur  un  problème  de  Halley  rela- 
tif à  la  théorie  des  sections  coni- 
ques        124 

Lucas  (F.).  —  Démonstration  nou- 
velle du  théorème  de  Coriolis...      121 

LuKAS  (F.).  —  Démonstration  de  ce 
théorème  :  x"  -h  y"  =3",  pour 
«>  2,  n'est  pas  résoluble  en  nom- 
bres entiers,  avec  une  courte  so- 
lution pour  n  =z.  2 218 

LuROTH   (J.).   —   Sur  le   calcul    des 

JViirfe 274 

Lyon.  —  Extrait  d'une  Note  relative 
au  choix  des  arbres  destinés  à  être 
débités  en  blindages  et  en  palis- 
sades       249 

Malézieux.  —  Le  service  météorolo- 
gique aux  Etats-Unis 2C2 

—  Les  chemins  de  fer  anglais 2G3 

—  Fondations  à  l'air  comprimé..  .  .      263 
Maly    (Fr.).    —   Ihéorèmes  sur  la 

droite  dans  l'espace 217 

MaNCERON.  —   Voir    JOUFFRET  et  Man- 

ceron 75 

Manceron,  Joufiret  et  Jowart.  —  Des- 
cription des  artilleries  russe,  suisse 

et  italienne 76 

Mangin.  —  Mémoire  sur  un  nouveau 
pont-levis  à  contre-poids  varia- 
bles et  à  poulies  mobiles 248 

—  Mémoire  sur  trois  projets  d'affùls 


MATHÉMATIQUES   E 

Pages 
à  éclisse 25o 

—  Note  sur  un  nouveau  système  de 
télégraphie  optique 25o 

—  Mémoire  sur  le  système  de  télé- 
graphie optique  de  la  défense  de 
Paris 253 

Manxheim.  —  Note  sur  le  tir  lorsque 
le  but  est  élevé  au-dessus  de  l'ho- 
rizon        7!) 

Mansion  (P.).  —  Démonstration  de 
la  propriété  fondamentale  des 
équations  différentielles  linéaires.     218 

Marcille.  —  Notice  sur  le  rétablis- 
sement du  pont  de  Clerval,  sur 
le  Doubs,  en  janvier  1871 25/| 

—  Note  sur  la  destruction  du  tun- 
nel de  Martain ville  en  septembre 
1870 254 

Marth  (A.).  — Éphéméride  destinée 
à  donner  les  positions  des  satelli- 
tes d'Uranus 200 

Martin  (G.).  —  Note  sur  un  déblai 
de  roc  exécuté  au  fort  du  Roule,  à 
Cherbourg,  en  i85i  et  i852 247 

Massu.  —  Voir  Curie  ,  de  Lappa- 
RENT,  etc 255 

Mathieu  (É.).  —  Mémoire  sur  les 
inégalités  séculaires  des  grands 
axes  des  orbites  des  planètes 3i 

Mayer  (Ad.).  —  Sur  les  systèmes  ab- 
solument intégrables  d'équations 
linéaires  aux  dilférentielles  totales, 
et  sur  l'intégration  simultanée  des 
équations  linéaires  aux  différen- 
tielles partielles. 87  et     I25 

—  Sur  l'intégration  des  équations 
aux  différentielles  partielles  du 
premier  ordre 278 

—  Sur  les  transformations  de  con- 
tact de  Lie 27G 

Meissel  (E.).  —  Pvemarques  sur  la 
série  hypergéométrique 217 

Merlin  (F.).  —  Voir  Curie,  de  Lap- 
PARENT,  etc 255 

Mertens  (Fr.).  —  Calcul  du  poten- 
tiel pour  les  polyèdres  homo- 
gènes       270 

Meyer  (O.-E.).  —  Addition  au  Mé- 
moire sur  la  théorie  du  frottement 
intérieur  {Journal  de  Crelle,  t.  78).       35 

IMicnAL.  —  Deuxième  Note  sur  le 
jaugeage  des  eaux  courantes  au 
moyen  des  déversoirs 2G0 

MiKsic  (M.).  —  Le  triangle  et  le  qua- 
drilatère dans  leurs  relations  avec 


T  ASTRONOMIQUES.  299 

Pages, 
les  suites  arithmétiques  et  géomé- 
triques      •    84 

MiLEWSKi  (N.).  —  Énoncé  de  deux 
théorèmes  sur  le  triangle  rectan- 
gle       124 

MiNNiGERODE  |,B.}.  —  Sur  la  distribu- 
tion en  genres  des  formes  quadia- 
tiques  à  coefficients  et  à  variables 
complexes 27'' 

—  Sur  une  nouvelle  méthode  pour 
résoudre  l'équation  de  Pell 27.1 

Mittag-Leffler  (G.).  —  Démonstra- 
tion de  ce  théorème  de  Cauchy  : 
Si  une  fonction  f{x),  en  chaque 
point  pris  à  l'intérieur  ou  sur  le 
parcours  d'une  ligne  fermée  ne  se 
coupant  pas  elle-même,  n'ayant 
pas  une  infinité  de  points  angu- 
leux et  située  dans  le  plan  de  la 
variable  complexe  .r,  reste  tou- 
jours uniforme,  continue  et  finie, 
et  si,  en  chacun  de  ces  points,  elle 
a  une  dérivée  finie  et  déterminée, 
l'intégrale  ff{x)d.v  prise  le  long 
de  cette  ligne  est  nulle 276 

MoREAU  (C).  —  Sur  les  permuta- 
tions       122 

Morellet.  —  Mémoire  sur  la  ques- 
tion des  démolitions  par  la  mine.     24S 

MouiN  (le  général).  —  Note  sur  l'es- 
pace cubique  et  sur  le  volume 
d'air  nécessaires  pour  assurer  la 
salubrité  des  lieux  habités 253 

Neison  (E.).  —  Catalogue  d'un  cer- 
tain nombre  de  points  de  la  sur- 
face lunaire  déterminés  micro- 
métriquement '97 

—  Sur  les  satellites  d'Uranus 211 

—  Sur  l'atmosphère  de  Vénus 212 

Newcomb  (S.).  —  Sur  une  inégalité 

non  encore  signalée  dans  la  lon- 
gitude de  la  Lune 2i3 

NiEVVENGLOAYSRi  (B.).  —  Note  sur  les 
courbes  planes  d'ordre  n  à  point 
multiple  d'ordre  n  —  i i23 

—  Sur  un  théorème  de  Jacques  Ber- 
nouUi 123 

Noble  (\V.).  —  Observations  phy- 
siques  de  la  planète  Vénus 212 

Noether  (M.).  —  Voir  Brill  (A.),  et 

NOETHER  (  M.) 272 

—  Sur  les  fonctions  algébriques, 
cinquième  Note.  Deux  nouveaux 
critériums  de  la  correspondance 
uniforme     des    surfaces    algébri- 


3oo 


BULLETIN  DES  SCIENCES 


/io 


201 


Pages, 
ques 273 

Oberbeck  (A.).  —  Sur  le  potentiel 
de  l'ellipsoïde 218 

OuEnsECK  (L.).  —  Sur  les  mouve- 
ments permanents  d'un  fluide 
quand  on  a  égard  au  frottement 
intérieur 

OELSCHLÀGEn,  StAMMER    (W.)  et  HOPPE 

(R.)-  —  Sur  une  formule  connue 

du  volume  du  tétraèdre aij 

Orde  Rrowne  (C).  —  Observations 
du  passage  de  Vénus,  faites  en 
fclgypte  par  la  Mission  anglaise... 

Page.  —  De  la  dérivation 

Palmer  (H. -S.).  —  Sur  les  récentes 
déterminations  américaines  des 
positions  géographiques  dans  l'A- 
mérique centrale  et  les  territoires 
de  l'Ouest '    20- 

PÂMER  (A.).  —  Sur  la  somme  des 
nombres  cubiques So 

—  Méthode  élémentaire  pour  l'étude 

des  courbes  dans  le  plan 81 

—  Sur  la  progression  géométrique.       85 

—  Le  théorème  du  binôme  dans  le 
Calcul  des  probabilités 85 

—  Contribution  au  Calcul  des  pro- 
babilités     86 

—  Sur  quelques  théorèmes  de  Tri- 
gonométrie, [lour  les  éjèves  de 
l'enseignement  moyen 86 

Parmentier  (Th.).  —  Simplification 
de  la  méthode  d'interpolation  de 
Thomas  Simpson 124 

—  Note  sur  la  comparaison  des  dif- 
férentes méthodes  d'approxima- 
tion pour  la  quadrature  des  cour- 
bes         2'|7 

Pasch.  —  Sur  la  théorie  du  déter- 
minant hessien 32 

—  Note  sur  les  déterminants  formés 
de  fonctions  et  des  dérivées  de  ces 
fonctions 33 

Peaucellilr.  —  Emploi  du  plani- 
niètre  polaire  de  M.  Amsler  dans 
le  dessin  de  la  fortification 25ù 

—  Mémoire  sur  les  conditions  de 
stabilité  des  voûtes  en  berceau. . . 

Peaucellier  et  Wagner.  —  Mémoire 
sur  l'amélioration  des  ponts-levis 
et  des  entrées  des  places  fortes  .  . 

—  Mémoire  sur  un  appareil  diasli- 
nométrique  nouveau,  dit  appareil 
aiUoréductcur 2/1 

Pelletreau.  —  Note  sur  le  coefficient 


23/| 


2^8 


Pages, 
d'écrasement  des  matériaux 262 

Peltier.  —  Rupture  des  tunnels  et  des 
ponts  entre  Vernon  et  Rouen,  etc.     2^9 

Penrose  (F.-C.)  —  Sur  un  instru- 
ment destiné  à  la  résolution  des 
triangles  sphériques  par  un  pro- 
cédé mécanique 20G 

Pépin  (le  P.).—  Sur  certains  nom- 
bres complexes  compris  dans  la 
formule  a-^-b  \J —  c 137 

Percin.  —  Notice  théorique  et  pra- 
tique sur  la  manœuvre  du  pont- 
levis  à  contre-poids  constant  avec 
spirales  du  colonel  Devèze 262 

Perrodil  (de).  —  Application  des 
équations  du  problème  général 
de  la  résistance  des  matériaux  au 
problème  de  la  stabilité  d'une 
voûte  d'épaisseur  variable  traitée 
comme  un  monolithe  homogène.     262 

Peurodox. —  Sur  un  appareil  destiné 
il  figurer  le  mouvement  des  pro- 
jectiles oblongs  dans  l'air 78 

Perry  (le  P.). —  Sur  les  photogra- 
phies obtenues  à  Manille  pendant 
le  dernier  passage  de  Vénus 200 

Peschka  (G.-A.-V.).  —  Images  per- 
spectives du  cercle,  et  détermina- 
tion directe  de  ses  diamètres    ...     214 

Petit.  —  Effet  du  tir  sur  les  ou- 
vrages de  Paris  (1870-1871).  Brè- 
che du  fort  d'issy 2^9 

Petit  et  Vinclaire.  —  Plan  du  bom- 
bardement de  Paris 2^9 

Pfeil  (L.  V.).  —  Sur  la  manière  de 
trouver  commodément  les  fonc- 
tions des  petits  angles  dans  les 
Tables  à  cinq  décimales 218 

—  Sur  l'enseignement  de  la  Trigo- 
nométrie        219 

—  Quelques  desiderata    touchant  à 

la  Planimétrie 220 

—  Installation  de  la  planchette  sur 
trois  points 220 

PiARRON  DE  MoNDÊsiR.  —  Théoric  de 
la  locomotive  sans  foyer 266 

Pierre.  —  Note  sur  l'approximation 
sur  laquelle  on  peut  compter,  dans 
la  méthode  actuelle  de  calcul  des 
poutres  à  plusieurs  travées 2G0 

PiOTROwsKi  (G.).  —  Sur  des  micro- 
scopes et  des  télescopes  différents 
de  ceux  qui  sont  actuellement  en 
usage 270 

Plasil  (J.).  —  Une  analogie  gonio- 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES, 


ooi 


Pages, 
métrico-physique 83 

Plch(P.-C.).  —  Équation  de  l'ellipse 
rapportée  à  deux  diamètres,  ap- 
propriée à  la  théorie  des  vibrations 
elliptiques 86 

Plummer  (J.-I.).  —  Mouvements  pro- 
pres de  quelques  étoiles 202 

—  Essais  pholométriques  sur  la  lu- 
mière de  la  planète  Vénus 212 

PocHHAMMER  (L.).  —  Contribution  à 
la  théorie  de  la  flexion  du  cylindre 
à  base  circulaire 36 

—  Sur  les  vitesses  de  propagation 
des  petites  oscillations  dans  un 
cylindre  circulaire  infini  et  iso- 
trope         '^8 

PoGSON  (]\".-R.).  —  Occultation  des 
Pléiades,  observée  à  Madras  le 
7  janvier  1876 2o5 

PopoF.  —  Sur  le  développement  en 
une  série  d'exponentielles 34 

Poulain.  —  Nouvel  organe  mécanique 
réciproque  de  transformations  du 
mouvement  circulaire  alternatif 
en  rectiligne  alternatif 2.52 

Poulet.  —  Du  soulèvement  des  pou- 
tres métalliques  au-dessus  des  cu- 
lées       262 

Pr.iscE  (  C.-L.).  —  Sur  d'anciens  des- 
sins de  Saturne 201 

Pritciiard  (C).  —  L'Observatoire  de 
l'Université  d'Oxford 19  j 

QiTiscKE  (G.).  —  Sur  la  diffraction 
de  la  lumière 272 

—  Nouvelle  méthode  pour  étudier 

les  divisions  d'un  cercle 273 

Rankixe  (M.).  —  Voir  Flamant 26'| 

Ransome  (a.).  —  Sur  quelques-unes 
des  conditions  de  l'action  molé- 
culaire      258 

Reiss  (!'".).  —  Sur  la  vitesse  du  mou- 
vement des  ondes 83 

Renolst  des   Orgeisies.  —  Mémoire 

sur  les  poutres  droites 260 

Réthy  (M.).  —  Les  équations  fonda- 
mentales de  la  1  rigonométrie  non 
euclidienne  établiesd'une  manière 
élémentaire 220 

—  Sur  un  principe  de  dualité  dans 

la  Géométrie  de  l'espace 272 

Richard  (J.).  —  Expériences  faites 
en  1S69  à  l'Ecole  régimentaire 
d'Arras  avec  les  pyrotlièques  et 
une  nouvelle  machine  dynamo- 
électrique à  basse  tension 25 1 


Pages. 

RicoiR.  —  Mémoire  sur  les  mines 
militaires 25o 

RiECRE  (Ed.).  —  Sur  la  loi  fondamen- 
tale de  Weber  concernant  l'ac- 
tion mutuelle  électrique,  dans 
son  application  à  l'hypothèse  uni- 
taire        274 

—  Sur  les  lois  de  l'induction  vol- 
taïque 276 

—  Sur  le  mouvement  moléculaire 
de  deux  particules,  dont  l'action 
mutuelle  est  régie  par  la  loi  de 
Weber  sur  la  force  électrique. . . .      276 

RiEMANN  (B.).  —  T^oir  Hattendorff 
(K.) 97 

RiGAUD  (G.").  —  Sur  les  papiers  post- 
humes du  professeur  Rigaud 200 

RoBixsoN  (F.-R.).  —  Sur  la  compa- 
raison des  lunettes  achromatiques 
et  des  télescopes 207 

RoGERSON  (G.-R.).  —  Sur  la  visibi- 
lité d'Oberon  et  de  Titan 211 

RoMER  (P.).  —  Osnovnyia  natchala 
metoda  kvaternionof ii3 

RosANES.  —  Sur  la  transformation 
d'une  forme  quadratique  en  elle- 
même 

RoucHÉ  (E.).  —  Réclamation  de  prio- 
rité   

Roclet.  —  Étude  d'une  machine  élé- 
vatoire  

Rouquet.  —  Note  sur  la  continuité 
des  racines  des  équations  algébri- 
ques  

RocssET  et  Delambre.  —  Étude  sur  la 
fabrication  des  amorces  à  employei- 
pour  mettre  le  feu  aux  mines  au 
moyen  de  l'électricité  de  tension.     252 

RoYSTON-PiGOTT.  —  Sur  uu  oculairc 
destiné  à  l'observation  du  passage 
des  étoiles 204 

RcBi.Ni  (R.)-  —  Elcmenti  di  Calcolo 
inflnitesimale.  2^  edizione i.'iJ 

Sadoux.  —  Compte  rendu  des  tra- 
vaux de  roctage  exécutés  au  fort 
de  la  Croix-Faron,  suivi  d'obser- 
vations relatives  à  l'emploi  des  dy- 
namites et  du  coton-poudre  com- 
primé   

Saint-Qlentin.  —  Note  sur  la  ma- 
chine dite  écoperche  double,  em- 
ployée au  terrassement  de  la  place 
de  Douai 2^6 

Sarrac.  —  Sur  les  expériences  de 
Rumford  et  la  loi  suivant  laquelle 


29 


23 


254 


3o'2 


BULLETIN   DES  SCIENCES 


Pages. 
la  tension  des  produits  de  la  com- 
bustion  de   la  pondre   dépend  de 
leur  densité 70 

ScHELLB.vcn.  —  Construction  de  la 
trajectoire  d'un  point  attiré  vers 
un  point  fixe  d'après  la  loi  de 
Newton 3^ 

SciiENDEL  (L.).  —  Sur  la  théorie  des 
fonctions  sphériques 3o 

—  Sur  un  développement  en  frac- 
tion continue 3i 

ScHERiNO  (E.). —  Lignes,  surfaces  et 
figures  d'ordres  supérieurs  dans 
les  espaces  à  n  dimensions  de 
Gauss  et  de  Riemann 272 

—  La  force  de  la  pesanteur  dans  les 
espaces  à  n  dimensions  de  Gauss 

et  de  Riemann 278 

—  Théorie  d'Hamilton  et  de  Jacobi 
pour  les  forces  dont  la  mesure 
dépend  du  mouvement  des  corps.     27'] 

ScuMiDT  (J.-F.-J.).  —  Sur  le  cratère 
lunaire  Linné aSg 

ScHONFELD  (E.).  —  Résultats  d'ob- 
servations d'étoiles  variables  faites 
à  l'Observatoire  de  Mannheim.  . .     258 

Schubert  (H.).  —  Les  caractéristi- 
ques des  courbes  planes  du  troi- 
sième oi'dre  dans  l'espace 270 

—  Les  treize  dégénérescences  et  les 
nombres  fondamentaux  des  cour- 
bes planes  du  troisième  ordie  à 
point  de  rcbroussement 277 

ScuwARz  (H. -A.).  —  Mélanges  sur 
la  question  des  surfaces  minima.        3'| 

—  Sur  les  surfaces  minima  qui  sont 
enveloppées  par  un  faisceau  de 
cônes  du  second  ordre 35 

Sére  de  Rivière.  —  ÎNotice  sur  l'em- 
ploi de  plans  automoteurs  dans 
la  construction  du  fort  du  cap 
Brun,  à  Toulon 2^6 

Sevdler  (A.).  —  Sur  le  passage  de 
Vénus  devant  le  Soleil,  le  8  dé- 
cembre 1 87.') 80 

SiACCi.  —  Sur  les  principes  du  tir.  .       79 

—  Sur  une  question  de  Balistique. .       79 
Siebel  (A.).   —   Recherches   sur   les 

équations  algébriques ii!\,     218 

SiMERKA.  —  Sommes  des  entiers  con- 
tenus dans  une  progression  arith- 
métique fractionnaire 83 

Simon  (M.).  —  Multiplication  des 
fonctions  elliptiques  par  des  nom- 
bres   entiers,    dans    son    rapport 


47 
262 


205 


Pages. 
avec   le   problème  des   polygones 
fermés  inscrits  aux  courbes [^-) 

SoLiN  (J.).   —  Éléments  d'Arithmo- 
graphie.  (F//2) 8i 

Spitzer  (S.).  — Note  sur  les  équa- 
tions différentielles  de  la  forme 

y"=ar'"(A:iV-4-Bxr'-l-Cjr)  ..      218 

—  Note  sur  les  équations  différen- 
tielles de  la  forme 

(«s  -H  ^.  x)y"  -H  (a,  -h  (^,  x)y 

H- (fli,-i-è„jr)j- ^  G. .      220 


Stammer  (W.).  —  T'oir  Oelschlager, 
Stammer  (W.)  et  HoppE  (R.) 

Stern  (  M.).  —  Sur  une  propriété  des 
nombres  de  Bernoulli 

Stoecklin.  —  Note  sur  les  onglets. . 

Stone  (E.-J.).  —  Sur  la  variabilité 
supposée  du  mouvement  propre 
de  l'étoile  B.A.C.  793 

—  Sur  les  mouvements  propres  des 
deux  composantes  du  système  bi- 
naire a  du  Centaure 

—  Sur  le  résultat  le  plus  probable 
qu'on  puisse  déduire  d'un  nombre 
donné  de  déterminations  directes 
ayant  des  poids  assignés    

Studnicka  (F.-J.)  —  Sur  l'origine 
et  le  développement  de  la  théorie 
des  nombres 

—  Sur  les  séries  de  sommes  en  gé- 
néral et  sur  les  nombres  figurés 
en  particulier 

—  Démonstration  des  formules  fon- 
damentales de  la  Trigonométrie 
sphérique  au  moyen  de  quelques 
théorèmes  sur  les  déterminants.  . 

—  Comment  les  Arabes  résolvaient 
les  équations  du  troisième  degré 
de  la  forme  x^ — P.r-i-Q=;o. 
(D'après  Hankel) 

—  Éléments  de  la  théorie  des  nom- 
bres   

—  Le  calcul  des  fractions  chez  les 
Romains.  (D'après  Hankel) 

—  Théorie  mathématique  des  gaz.. 

—  Sur  l'origine  et  le  développement 
de  la  théorie  des  déterminants.. 

—  Nouveaux  phénomènes  produits 
par  la  lumière 

—  Sur  les  quaternions 

—  Nouvel   ellipsographe 

—  Sur  le  développement  de  notre 


80 

81 

Si 

8t 
81 

82 

83 

85 


MATHÉMATIQUES   E 

Pages, 
littérature  physique  pendant  les 
cinquante  dernières  années 8G 

—  Zdkladové  o  cislek.  Kiiihn  I :  O 
vlastnostech  cisel  prostych  a  jich 
upoti-ebcni \!\'] 

Stl'rm  (R.;-  —  Suite  des  recherches 
sur  les  courbes  gauches  cubi- 
ques       3i   et       36 

—  Le  problème  de  la  projectivilc 
dans  l'espace 278 

Tannery  (J.).  —  Sur  le  plan  oscula- 
teur  aux  cubiques  gauches iS3 

—  Sur  les  substitutions  linéaires  par 
lesquelles  une  forme  quadratique 
ternaire  se  reproduit  elle-même.     "JS! 

Tebbltt  (J.).  —  Phénomènes  des  sa- 
tellites de  Jupiter  observés  à  Wind- 
sor (New  South-Wales) 201 

Tennant  (le  colonel  ).  —  Sur  l'erreur 
des  positions  tabulaires  de  Vénus 
pendant  le  passage  du  8  décembre 

'8:4 .07 

—  Sur  l'éphéméride  des  étoiles  cir- 
cumpolaires de  M.  Pritchard 199 

Terrier  (P.).  —  Quadrilatères  et 
sections  coniques 122 

Thieme  (F.-E.).  —  Calcul  des  valeurs 
limites,  avec  un  aperçu  de  la  théo- 
rie des  courbes  latérales 219 

—  Sur  les  droites  latérales  ou  ima- 
ginaires        219 

TuoMAE  (J.).  —  Sur  la  réduction  de 
l'intégrale  elliptique 

y"(sin  am  uY"" du ^o 

—  Formation  d'une  équation  diffé- 
rentielle intégrable  au  moyen  de 
la  méthode  de  la  différentiation  à 
indicequelconque  de  M.  Liouville.     273 

TiiOMÉ  (L.-W.).  — Sur  la  théorie  des 
équations  différentielles  linéaires. 
{Suite) 3G 

TuOYOT.  —  Détermination  du  nom- 
bre minimum  de  freins  à  inti'O- 
duire  dans  les  trains 265 

T0NELLI  (A.).  —  Sur  la  théorie  de  la 
connexion 277 

—  Sur  la  fonction  potentielle  dans 

un  espace  à  n  dimensions    277 

Vachette.  —  Permutations  rectili- 
gnes  de  3  y  lettres  égales  trois  à 
trois,  quand  trois  lettres  consé- 
cutives sont  distinctes;  calcul  de 
la  formule  générale  ,  applica- 
tion        122  et     123 


T  ASTRONOMIQUES.  3o3 

Pages. 
Vanols  (J.-R.).  —  Sur  une  interpré- 
tation de  l'équation  de  la  para- 
bole        8( 

—  Sur  le  mouvement  des  projec- 
tiles        82 

Varaigne.  —  Mémoire  sur  la  répara- 
tion des  ponts  de  chemin  de  fer.      248 

Vassilief  (A.).  —  De  la  détermina- 
tion du  nombre  de  racines  des 
équations  simultanées 120 

Veltmanm  (  W.).  —  Critérium  des  in- 
tégrales singulières  des  équations 
différentielles  du  premier  ordre..      220 

—  Sur  une  espèce  particulière  de 
substitutions  linéaires  successives.     220 

—  Théorie  de  la  machine  à  influence 

de  seconde  espèce  de  Holtz. .      ..     220 
Verdal  (de).  —  Note  sur  les   pré- 
cautions prises  pour  fixer  les  rem- 
blais du  fort  des  Saumonards  et 

les  sables  environnants 246 

Véroniqce  (le  général).  —  Emploi 
de  l'asphalte  dans  les  construc- 
tions militaires 255 

Vervaet  (P.-J.).  —  Contribution  à 
la  résolution  des  triangles  plans.       84 

—  Deux  règles  générales  pour  la 
divisibilité  des  nombres  décimaux.       85 

Villeron.net.  —  Voir  Curie,  de  Lap- 

parent,  etc 255 

ViNCLAiRE.  —  Voir  Petit  et  Visclaire.     249 
ViNOGRADSRY  (V.-N-).  —  De  la  déter- 
mination  des  orbites   des  étoiles 
doubles 114 

—  Détermination  de  l'orbite  du 
compagnon  de  l'étoile  /y."  du  Bou- 
vier     irg 

Voss  (A.).  —  Note  concernant  la 
transformation  uniforme  des  cour- 
bes planes 278 

—  Sur  la  Géométrie  des  surfaces.. .     274 

—  Sur  la  Géométrie  des  figures  de 
lignes  de  Plùcker 274 

—  Sur  la  Géométrie  des  surfaces 
focales  des  congruences 274 

—  Sur  les  complexes  et  les  con- 
gruences       27G 

—  Sur  un  problème  fondamental  de 

la  Géométrie  plûckérienne 276 

W^agner.  —  Voir  Peaicellier  et  Wa- 
gner      248 

—  Sur  une  mire  parlante  spéciale 
imaginée  par  M.  le  garde  du  Gé- 
nie Marc  pour  lire  directement  les 
altitudes 253 


304 


BULLETIN  DE 


253 


9^ 


—  Des  niéthotles  de  levers  en  usage 
à  la  brigade  topographique  et  de 
l'emploi  d'un  nouvel  instrument 
(  appareil  homolographique  de 
MM.  Peaucellier  et  Wagner)  des- 
tiné à  substituer  aux  opérations 
habituelles  des  procédés  purement 
mécaniques 

Warren  de  la  Rue.  —  Efforts  faits 
sur  le  continent  pour  le  progrès 
des  études  d'Astronomie  physique. 

Wassersciileben  (v.).  —  Sur  la  théo- 
rie du  triangle  équilatéral  inscrit 
dans  les  sections  coniques 216 

Webb  (T.-W.).  —  Sur  l'étoile  va- 
riable S  d'Orion 202 

—  Sur  les  deux  satellites  intérieurs 
d'Uranus 206 

WiLKiNSON  (T.-T.).  —  Sur  divprs 
points  dans  la  restauration  des 
porisnies  d'Euclide 2j8 

WiNCKLEU  (A.).  —  1.  Intégration  ver- 
schiedenerDifferentialgleichungen 
zweiter  Ordnung.  —  II.  Intégra- 
tion zweier  linearen  Differential- 
gleichungen igS 

WiNNECRE  (A.).  —  Observation  de 
l'éclipsé  de  Soleil  du  29  septem- 
bre 1S75,  faite  à  l'Observatoire  de 
Strasbourg 201 


S  SCIENCES 

Paues. 

WiTH  (G. -H.).  —  Observations  do  la 
comète  de  Coggia 2o3 

WoRONTZOFF.  —  Sur  Ics  nombres  de 
Bernoulli 121 

Zaiiradni'k  (K.).  —  Géométrie  du 
cercle  à  l'usage  des  élèves  de  l'en- 
seignement moyen 82 

—  Voir  DURRANDE  (H.) 8G 

—  Problème  sur  les  cercles  tangents.     21G 

—  Courbes  planes  rationnelles  du 
troisième  ordre 217 

Zajaczkowski  (  W.).  —  Contribution 
à  la  théorie  desmaximaet  des  mi- 
nima  des  fonctions  de  plusieurs 
variables 26;) 

• —  Contribution  à  la  théorie  des 
équations  linéaires  aux  dérivées 
partielles  du  premier  ordre 271 

—  Des  intégrales  singulières  des 
équationsdifférentielles  ordinaires 

du  premier  ordre 27 1 

Zebrawski  (Th,).  —  Adam  Kochanski 
et  ses  écrits  mathématiques 267 

—  Nouvelle  solution  du    problème 

de  la  trisection  de  l'angle 2(18 

Zenger  (V.).  —  Le  Stereo-Microme- 

ter 20/1 

Zmurko  (L.).  —  Du  contact  des  cir- 
conférences et  des  sphères 270 


-MATHÉMATIQUES  KT  ASTRONOMIQUES. 


TABLE  DES  NOMS  D'AUTEURS 


PAR  ORDRE  DE  MATIÈRES. 


HISTOIRE  DES  SCIENCES. 


tayley,  7,  n. 
Ersch,  16. 
Frisch,  /19. 
Glaisher,  7. 
Gûntlier,  108. 
Hankel,  81. 
Hoilbronncr,  i.j. 
Hromddko,  85. 
Kàstner,  i5. 
Kepler,  /JQ- 
Lalande,  iG. 
Lucas  (É.),  123. 


Milliet-Dcchalcs,  iH. 
Morgan  (de),  iG. 
Murhard,  i5. 
Peacock,  16. 
Poggendorff,  16. 
Rigaud;  200. 
Rogg,   16. 

Smith  (H.-J.-S.).  7. 
Sohncke,  16. 
Stokes,  7 

Sludnicka,  79,  Si,  8 
Thomson  (sirW.),  ' 


2.  8G. 


II.  -  ARITHMÉTIQUE  ET  ANALYSE. 


ARITHMÉTIQUE   ET    AL(;ÈBr,F.    F.LÉMENTAlRi:. 

Blazek,  82. 
Broda,  216. 
Dostor,  216,  220. 
Hoza,  8/|. 
Hromâdko,  82. 
Lefort,  262. 
Ligowski,  21G. 
Miksic,  8'). 
Moreau,  122. 
Pdnek,  80,  85,  8G. 
Houché,  121. 
Simerka.  83. 
Studnicka,  80. 
Thoman,  2G2. 
Yervaet,  85. 

Bull,  des  Sciences  mathém.  et  asCroii, 


THÉORIE  DES    NOMBRES. 

Ciirlze,  21 5. 

Dedekind,  278. 

Dostor,  220. 

Giinther,  109,  21  G. 

Lucas  (É.),   i2'2. 

Lukas,  218. 

ÎMinnigerode,  27 j,  27 '|. 

Pépin,  IJ7. 

Studnicka,  79.  80,  81,  1/17. 

TABLES    LOGARITHMIQUES.    ï 
nE   CARRÉS,    ETC. 

Baudussoii,  2G. 
Bouché,  26. 
Biirgi,  2G. 

,  t.  \l.  i;  Juillct-Dé(puilire  187G.} 


3oG 


BULLETIN  DES  SCIENCES 


Byrne,  24. 
Carr,  26. 
Durret  (N.),  26. 
Etienne,  26. 
Gossart,  26. 
Gûnther,  110. 
Hertzer,  27. 
Hoppe,  221. 
Hoiiel,  27. 
Kûster,  27. 
Le  Besgue,  27. 
Oyon,  27. 
Pfeil  (v.),  218. 
Prestet,  27 
Schweizer,  27. 
Thoman,  262. 

ANALYSE  ALGÉBRIOLE.  THÉORIE  DES  ÉQUATIONS. 
DÉTERMINANTS,   SÉRIES,    ETC.    PROBABILITÉS. 

Becka,  8,^. 
Cockle,  233. 
Dickstein,  217. 
Dostor,  2i5,  217,  iig. 
Durrande,  86. 
Gravelaar,  219. 
Gûnther,   109. 
HattendorfT,  275. 
Kirkman,  25g. 
Koslka,  47. 
Lijwe,  217. 
Meissel,  217. 
Pdnek,  85,  80. 
Pasch,  32,  33. 
Popof,  34. 
Rouquet,  I23. 
Schendel,  3i. 
Siebel,  214,  218. 
Stone,  206. 
Studnicka,  80. 
Vassilief,  120. 
Zahradnfk,  86. 

THÉORIE     DES     FORMES.      INVARIANTS  ,      COVA  - 
RIANTS,    ETC.    SOBSTITCTIONS. 

Enneper,  277. 
Faà  de  Bruno,  45,  277. 
Fuclis,  4',  277. 
Gundclfinjjer,  3o. 
Lie,  276. 


Minnigerode,  273. 
Rosanes,  29. 
Tannery,  221. 

CALCl'L  DIFFÉRENTIEL  ET  INTÉGRAL.  ÉQUATIONS 
DIFFÉRENTIELLES,  ÉQUATIONS  AUX  DÉRIVÉES 
PARTIELLES. 

Allégret,  i56. 

Catalan,   i55. 

Cockle,  258. 

Combescure,  ^S. 

Duhamel,  241. 

Escary,  122. 

Frobenius,  33,  35. 

Fuchs,  4i,  277. 

Hamburger,  46- 

Imschenetsky,  162. 

Jûrgens,  32. 

Kowalevsky  (M">®  de),  27. 

Laguerre,  121. 

Ligowski,  217. 

Mansion,  218. 

Mayer  (Ad.),  87,  I25,  273,  276. 

Mertens,  270. 

Mittag-Lefïler,  276. 

Rubini,  i45. 

Spitzer,  218,  220. 

Thomae,  275. 

Thomé,  36. 

Veltmann,  220. 

Winckler,   igS. 

Zajaczkowski,  269,  271. 

FONCTIONS   SPÉCIALES. 
NOMBRES   DE    BERNOULLI,    ETC.    QUATERNIONS. 

Cayley,  45. 

Du  Bois-Reymond  (P.),  274. 

Hermite,  4')  4^- 

Hertz,  219. 

KOnigsberger,  44i  277- 

Laurent,  160. 

Romer,  ii3. 

Schendel,  3o. 

Simon  (M.),  47. 

Stern  (M.),  47. 

Studnicka,  84. 

Thomae,  47- 

Worontzoff,  121. 


M 


ATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES, 


307 


III.  -  GÉOMÉTRIE. 


GÉOMÉTRIE  ÉLÉMENTAIRE.  TRIGONOMÉTRIE. 

Affolter,  214. 

Devin,  i23. 

Dostor,  2i5,  216,  217. 

Gûnther,  108,  21 5. 

Hain,  2i5,  216,  217,  21S,  220. 

Hellwig,  218. 

Hoppe,  2i5,  217,  220. 

Hoûel,  84. 

Hoza,  219. 

Ligowski,  218. 

Lindman,  221. 
Ltiwe,  217. 

Lucas  (É.),  121,  124. 

Milewski,  124. 

Oelschlâger,  21 5. 

Pdnek,  81,  86. 

Penrose,  206. 

Peschka,  2i4- 

Pfeil  (v.),  219,  220. 

Plasil,  83. 

Stammer,  2i5. 

Vervaet,  84. 

Zahradnik,  82,  216. 

Zmurko,  270. 

GÉOMÉTRIE  ANALYTIQUE.  LIGNES  ET  SURFACES 
DU  SECOND  ORDRE.  COURBES  ET  SURFACES 
SPÉCIALES. 

André,  79. 

August,  119. 

Becka,  85. 

Bourguet,  i25. 

Brill,  -272. 

Caspary,  ^"i. 

Enneper,  278,  274,  27.5,  276,  277. 

Faiire,  i25. 

Gambey,  i23. 

Greiner,  216. 

Habich,  270. 

Haton  de  la  Goiipillière,   122. 

Hejzlar,  80. 

Hochheim,  216,  219,  220. 

Hoppe,  2i5,  216,  217. 

Kiepert,  48- 

Kosch,  218. 

Laguerre,  121,  i56. 

Lucas  (É.),  120,  121,  124. 

Maly,  217. 

Mewenglowski,  i23. 

Nothcr,  272. 


Schubert  (H.),  275,  277. 
Schwarz  (H.  A.),  34,  35, 
Sturm  (.R.),  3i,  3G. 
Tannery,  i83. 
Terrier,  122. 
Vanous,  81 . 

Wasserschleben  (v.),  216. 
Zabradn'ik,  217. 
Zebrawski,  267. 

GÉOMÉTRIE  SYNTHÉTIQUE.  GÉOMÉTRIE  DE  SITUA- 
TION. GÉOMÉTRIE  NON  EUCLIDIENNE.  ESPACES 
A  n  DIMENSIONS. 

Beltrami,  233. 
Brill,  272. 

Escherich  (v.),  m.  216. 
Lipschitz,  47- 
Lûroth,  274. 
INether,  272,  273. 
Réthy,  220,  272. 
Scbering,  272,  273. 
Sturm  (R.).  273. 
Thieme,  219. 
Tonelli,  277. 
Voss,  273,  274,  276. 

GÉOMÉTRIE  APPLIQUÉE,  CALCUL  GRAPHIQUE,  GÉO- 
DÉSIE.  TOPOGRAPHIE,  NIVELLEMENT. 

August,  219. 
Bichot,  246. 
Coatpont  (de),  248. 
CoUignon,  261. 

Cubr,  80. 

Delorl,  255. 

Goiilier,  246,  248,  254,  255. 

Grasset,  247. 

Gûnther,  216. 

Henry  (F.),  262. 

Jarolimek,  82. 

Kuchynka,  82. 

La  Noë  (de),  252. 

Laussedat,  247- 

Listing,  272. 

Palmer,  207. 

Parmentier,  124,  247- 

Peaucellier,  248,  25o. 

Pfeil  (v.),  220. 

Solin,  81. 

Stoecklin,  262. 

Wagner,  253. 


3o8 


BULLETIN   DES  SCIENCES 


IV.  -  MÉCANIQUE  ET  PHYSIQUE  MATHÉMATIQUE. 


MECASlOtE  GENERALE.   STATIOEE. 
DYNAMIQUE,   ETC. 

Beltranii,  233. 
Bender,  218. 
Bjerknes,  27/^,  275. 
Boltzmann,  /(i. 
Breton  (de  Champ),  i5G. 
Durrande,  86. 
Jouffret,  77,  78. 
Lucas  (F.),   I -.îi . 
Meyer  (O.-E.),  35. 
Oberbeck  (A.),  aib. 
Oberbeck  (L.),  4o. 
Schering,  27:}. 
Vanous,  82. 
Zahradnik,  86. 

MÉCANIQLE  APPLIQUÉE.  IIYDP.AILIOIE. 

Airy,  161. 
Baiily-Maître,  3  5/,. 
Bazin,  260,  265. 
Blondeau,  2!}7. 
Boussinesq,  264. 
Bouvier,  265. 
Choron,  265. 
Curie,  252,  254. 
Durand-Claye,  262. 
Flamant,  262,  26/1. 
Gariel,  263. 
Grasset,  247. 
Gueysse,  261. 
Hirsch,  263,  266. 
Jouart,  79. 
Lavoinne,  262,  263. 
Lechalas,  260. 
Michal,  260. 

Piarron  de  !\Iondésir,  266. 
Poulain,  252. 
Thoyot,  265. 

ART  DES  CONSTRUCTIONS. 

Baiily-Maître,  254- 
Barisien,  2/|8,  262. 
Benoît,  247. 
Bouvier,  265. 
Carlier,  246. 
Cètre,  265. 
Choron,  265. 
Corbin,  253. 
Coulaine  (de),  2'|6. 
Curie,  252,  254)  '■^55. 


Decomble,  26 1. 

Delacroix,  a55. 

Deniéport,  2'|6. 

Devèze,  248. 

Fabré,  246. 

Flamant,  262,  26'). 

Gageot,  246. 

Genêt,  246. 

Grillon,  25o,  253. 

Hennebert,  255. 

Jourdain,  246. 

La  Gréverie  (de),  247. 

Lapparent  (de),  255. 

Le  Beurriée,  255. 

Lyon,  249. 

Malézieux,  262,  263. 

Mangin,  248. 

Marcille,  254- 

Massu,  255. 

Merlin,  255. 

Morln,  253. 

Peauccllier,  248,  254- 

Pelletreau,  262. 

Perein,  252. 

Perrodil,  262. 

Pierre,  260. 

Poulet,  262. 

Rankine,  264. 

Renoust  des  Orgeries,  260. 

Saint-Quentin,  260. 

Séré  de  Rivière,  246. 

Varaigne,  248. 

Verdal  (de),  246. 

Véronique,  255. 

Villebonuet,  255. 

AUT    MILITAIRE.    DALlSTIQtE. 

Astier,  77. 
Bardonnaut,  248. 
Barisien,  2)7. 
Bazin,  247. 
Cézanne  (de),  261. 
Creuzet  de  la  Touche,  76. 
Dambrun,  249,  260. 
Delambre,  25o,  252. 
Duchéne,  78,  79. 
Fritsch,  249,  252,  254,  268. 
Gariel,  263. 
Goulier,  255. 
Guillemot,  25n. 
Javary,  248,  252. 
Jouffret,  75,  76,  77,  78. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTROiNOMIQUES. 


ooq 


Klein,  3',8. 
Manceron,  76,  76. 
-Alangin,  25o.  '253. 
Mannheini,  71). 
Morellet,  s^S. 
Page,  76. 
Peltier,  2/19. 
Perrodon,  78. 
Petit,  249. 
Kichard,  25 1. 
Ricoiu-,  200. 
Roussel,  253. 
Sadoux,  20  |. 
Sarrau,  75. 
Siacci,  79. 
Vogl,  255. 

PHYSIQUE  GÉNÉRALJ:.  ÉLASTICITÉ.  CIIALELR. 

Benoit,  2/17. 
Dyer,  209. 
Hattendorff,  97. 
Kohlrausch,  275,  276. 
Loyre,  253. 
Plch,  86. 


Pochhammer,  36,  48. 
Relss,  85. 
Riemann,  97. 


ÉLECTRICITÉ.  MAGNÉTISME. 


Bardonnaut,  2/(8. 
Barisien,  2 '17. 
Fromme,  275,  S77 
Hattendorff,  97. 
Himstedt,  277. 
Hromàdko,  82. 
Kohlrausch,  273, 
Kùlp,  271. 
Riecke,  27/},  276. 
Riemann,  97. 
Vellmann,  220. 


OPTIQUE. 


Baudys,  84,  86. 
Clifton,  255. 
Hromddko,  86. 
Quinckc,  272, 
Studnicka.  83. 


V.  -  ASTRONOMIE. 


ASTRONOMIE   GENERALE.  MÉCANIQUE  CÉLESTE. 

Airy,  201. 
Allégret,  157. 
Berg,  211,  21 3. 
Frisch,  49. 
Gûnther,  1 1 1. 
Kepler,  49. 
Mathieu  (É.),  3i. 
Newcomb,  21 3. 
Schellbach,  34- 

DESCRIPTION    ET    THÉORIE    UES    INSTRUMENTS. 

Bichat,  240. 

Brothers,  258. 

Christie,  201. 

Collignon,  261. 

Delort,  255. 

Ellery,  201. 

Goiilier,  246,  2'|8,  254,  '^55. 

Giinther,  1 1 1. 

Henry  (F.),  262. 

Johnson,  257. 

Kuczyiiski,  269. 

Peaucellier,  248,  25o. 

Penrose,  206. 

Piotrowski,  270. 


Pritchard,  194. 
Quincke,  278. 
Robinson,  207. 
Ryoston-Pigott,  204. 
Studnicka,  85. 
Zenger,  204. 

ASTRONOMIE    STELLAIUE.    SPECTROSCOFIE. 

Abney,  2o5. 

Airy,  198. 

Baxendell,  255,  256,  257,  258. 

Birmingham,  206. 

hurnham,  201,  211. 

Burton,  201. 

Christie,  210. 

Dunkin,  204. 

Hind, 258. 

Holden,  200. 

Klinkerfues,  273. 

Kiiobel,  2i4- 

Knott,  256,  257,  208. 

Plummor  (J.-I.),  212. 

Schônl'eld,  258. 

Stone,  2o5. 

Tennant,  199. 

Vinogradsky,  ii'i,   119. 

\A'ebb,  202. 


3io       BULLETIN   DES  SCIENCES  MATHÉMATIQUES,  ETC. 


SOLEIL,  PLANÈTES,  LUNE,  SATELLITES,  ECLIPSES 

Airy,   198,  igg,  soi,  2o5. 
Birmingham,  206. 
Birl,  aôg. 
Blackhouse,  199. 
Brett,  2i3. 
Brothers,  258. 
Capello,  197. 
Carrington,  2o3. 
Davis,  197. 
Denning,  211. 
Dunkin,  211. 
Gill,  196. 
Gledhill,  199. 
Howlett,  206. 
Karliriski,  269. 
Knorre,  2o3. 
Lassell,  21/]. 
Lindsay  (lord),   196. 
Marth,  200. 
Neison,  197,  211,  212. 


Newcomb,  21 3. 
Noble,  213. 
Orde  Browne,  201. 
Perry  (le  P.),  200. 
Plummer  (J.-I.),  212. 
Pogson,  2o5. 
Prince,  201. 
Rogerson,  211. 
Schmidt  (J.-F.-J.),  259. 
Seydler,  80. 
Tebbutt,  201. 
Tennant,  197. 
Webb,  206. 
Winnecke,  201. 

COMÈTES.    ÉTOILES   FILANTES 

Berg,  21 3. 
Denning,  206. 
Dreyer,  211. 
Hind,  210. 

Klinkerfiies,  278,  274. 
With,  2o5. 


FIN   DU   TOME   ONZIEME. 


ERRATA. 

âges. 

Lignes. 

Au  lieu  de  : 

Usez  : 

279 

16 

SX 

sa. 

282 

26 

classe  principale  correspond, 

classe  correspond 

286 

i5 

système  a  est 

système  0  est 

287 

25 

(') 

(■=) 

287 

32 

(') 

(') 

37 


Au  bas  de  la  page  287,  rétablir  la  Note  oubliée  : 

(')  Le  nombre  idéal    correspondant  a  l'idéal  ab  s'appellerait  le  produit  des  deux 
nombres  idéaux  correspondant  à  a  et  b- 


TABLES  GÉNÉRALES 

DES 

MATIÈRES  ET  NOMS  D'AUTEURS 

CONTENUS  DANS  LA  PREMIÈRE  SÉRIE. 


TABLES  GÉNÉRALES 

DES 

MATIÈRES    ET   NOMS   D'AUTEURS 

CONTENUS   DANS   LA   PREMIÈRE   SÉRIE 

DU  BELETD  DES  SCIENCES  MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES. 

(TOMES  I  A  XI;  1870-1876.) 


TABLE  ANALYTIQUE 


DES  MATIÈRES. 


REVUE  BIBLIOGRAPHIQUE. 


Abbadie  (Anl.  d'). —  Géodésie  d'Ethiopie. 

VI,  7- 

—  Observations   relatives  à  la    Physique 

du  globe.  VI,  7. 
Alexéief  (N.).  —  Intégralnoié.  . . .  Calcul 

intégral,  t.  I;  2^  édition.  X,  i()8. 
AsDRÉiEF  (K.-A.). —  O geometritcheskom 

Sur  la  représentation  géométrique  des 

courbes  planes.  IX,  7. 
Arcand  (R.).  —  Essai  sur  une  manière  de 

représenter   les    quantités    imaginaires 

dans    les    constructions    géométriques. 

2®  édition.  VII,  i/p. 
Bacuet   de    Mèziuiac.  —  Problèmes   plai- 
sants et  délectables  qui  se  font  par  les 

nombres.  3^  édition.  VII,  igj. 
Bachmann    (P.).   —    Die    Lehre    von    der 

Kreislheilung    iind    ihre    Beziehungca 

zur  Zahlentheorie.  IV,  68. 
Raeyer  (J.-J.).  —  Ueber  die  Grosse  und 

Figur  der  Erde.  IX,  2\i. 
Baltzer  (R.).  —  Die  Elemente  der  Mathc- 

matik.  I.  l'and.  I,  80. 


—  Théorie  und  Anwendung  der  Determi- 

nanten.  S.Aull.  II,  198. 
Baier  (R.-W^.).  —  Femciffrede  Logarith- 

mer  til  hele  Tal  ira  i-i55oo,  og  Anti- 

Logarithmer.  X,  262. 
Bai'schinger  (J.).  —    Elemente   der  gra- 

phischen  Statik.  III,  36r. 
Bellavitis  (G.). —  Riassunto  délie  Lezioni 

di  Algebra.  X,  67. 
Bercer  (Al.").—  Om  poriodiska  funktioner. 

VI,  72. 
Bergstrand  (P.-E.).  —  Fera-sifTrige  loga- 

rilmer  till   iiooo.  —  Fcm-siflViga  tri- 

gonometriska  logaritmer.  X,  260. 
Bertrand  (J.).  —  Traité  de  Calcul  diffé- 
rentiel et   de    Calcul   intégral.  (Calcul 

intégral,  i""^  Partie).  I,  !\\. 
Bjerknes    (C.-A.).  —  Sur  le    mouvement 

simultané  de  corps  sphériques  variables 

dans  un  fluide  indéfini  et  incomiires- 

sible.  i^""  Mémoire.  III,  198. 
Bonsdorff   (E.-V.).   —    Den   geometriska 

théorie  for  complexa  funktioner.  II,i3G. 


Bull,  des  Sciences  machém.  et  astron.,  t.  XI.  (Juillet-Décembre  187^.)        21 


3!4 


BULLETIN   DES  SCIENCES 


BoOTH  (J.).  —  A  Treatise  on  some  new 
geonietrical  Melhods.  VI,  ii3. 

BoL-GAÏEF  {'N.-Y.).  —  Outchénié....  Théorie 
des  dérivées  numériques.  X,  i3. 

Boioi'ET.  —  Foir  Briot  et  Bouquet.  VI,  G5  ; 
VII,  193. 

BKETSCiiNEiDER  (  C.-A.).  —  Dic  Géométrie 
und  die  Geometer  vor  Euclides.  IV,  1 13. 

Brill  (A.).  —  Carton-Modelle  von  FlJi- 
chen  zweiter  Ordnung.  A  III,  7. 

Briot  (Cli.).  —  Théorie  mécanique  de  la 
chaleur.  I,  85. 

Briot  et  Bouquet.  —  Théorie  des  fonctions 
elliptiques.  2"  édition.  VI,  65;  VII,  198. 

Bruiins  (C).  —  Nouveau  manuel  de  loga- 
rithmes à  sept  décimales  pour  les  nom- 
bres et  les  fonctions  trigonométriques. 
I,  171. 

Brijnnow  (F.),  traduit  par  MM.  Lucas  et 
André. — Traité  d'Astronomie  sphériqiie 
et  pratique.  II,  169. 

Cantor  (M.).  —  Die  romischen  Agrimen- 
soren  und  ihre  Stellung  in  der  Ge- 
schichte  der  Feldmesskunst.  X,  161. 

Casorati  (F.).  —  Teorica  délie  funzioni 
di  variabili  complessc.  Volume  1°.  I,  16. 

—  Le  proprictà  cardinali  dcgli  strumenli 
ottici  anche  non  centrati.  IV,  65. 

Cassam   (P.)-  —  Geometria  rigorosa.  V, 

263. 
Catalogue  of  Scientific  Papers  (i8oo-i863), 

compiled  and  published  by  the  Royal 

Society  of  London.  IV,  39. 
Chasles  (M.).  —  Rapport  sur  les  progrès 

de  la  Géométrie.  Il,  7. 

—  Aperçu  historique  sur  l'origine  et  le 
développement  des  méthodes  en  Géo- 
métrie. 2°  édition.  IX,  97. 

CuELiM  (D.).  —  Sulla  composizione  geo- 
metrica  de'  sistemi  di  rette,  di  aree  e 
di  punti.  —  Sulla  nuova  Geometria  de' 
complessi.  VII,  2'(i. 

Cuiô  (F.).  —  Théorème  relatif  à  la  diffé- 
rentiation  d'une  intégrale  définie  par 
rapport  à  une  variable  comprise  dans 
la  fonction  sous  le  signe  /  et  dans  les 
limites  de  l'intégrale,  étendu  au  Calcul 
aux  différences  et  suivi  de  quelques  ap- 
plications. III,  68. 

Curistofiel(E.-B.). —  Allgemeine  Théo- 
rie der  geodiitischen  Dreiecke.    I,    169. 

Clacsius  (R.),  traduit  par  F.  Folie.  —  De 
la  fonction  potentielle  et  du  potentiel. 
II,  65. 

Clebscu  (A.).  —  Théorie  der  biuâren  al- 
gebraischen  Formen.  III,  225. 


CoPERsici  (N.)  De  revoUitionibus  orbium 

cœlcstium  libri  VI.  VI,  ■?.]. 
Cremona     (L.).   —    Preliminari    di    una 

Teoria  geometrica    délie  superficie.   I, 

233. 

—  Le  figure  reciproche  nella  Statica  gra- 
fica.  IV,  65. 

—  Elément!  di  Geometria  projettiva. 
Vol.  1°.  V,  10. 

—  Éléments  de  Géométrie  projective, 
traduits  par  Ed.  Dewulf .  V^  Partie. 
X,  65. 

Curtze  (M.). —  Die  mathematischen  Schrif- 
ten  des  Nicole  Oresme.  III,  82 1. 

Darboux  (G.).  —  Sur  une  classe  remar- 
quable de  courbes  et  de  surfaces  algé- 
briques, etsurlaThéorie  desimaginaires. 
V,  52. 

DiLLNER  (G.). —  Grunddragen  af  den  geo- 
nietriska  kalkylen.  I,  249. 

Duhamel  (J.-M.-C).  —  Éléments  du  Cal- 
cul infinitésimal.  3*^  édition.  XI,  2.^1. 

DCuring  (E.).  —  Kritische  Geschichte  der 
allgemeinen  Principien  der  Mechanik. 
IX,  98. 

Durêge  (H.).  —  Théorie  der  elliptischen 
Functionen.  I,  49- 

—  Die  ebenen  Curven  dritter  Ordnung. 
111,7. 

—  Eleraente  der  Théorie  der  Functionen 
einer  complexen  verànderlichen  Grosse. 
2.  Auflage.  VI,  225. 

Emsmann  (G.). —  Alatliematische  Excur- 
sionen.  III,  197. 

Erlecke  (a.).  —  Bibliotheca  matheraatica. 
IV, 38. 

EsciiERiCH  (G.  v.).  —  Die  Géométrie  auf 
den  Flachen  constanter  negativer  Krûm- 
mung.  XI,   III. 

FaÀ  de  Bruno.  —  Théorie  des  formes  bi- 
naires. X,  166. 

Falr  (M.).  —  Liirobok  i  determinant-teo- 
riens  forsta  grunder.  X,  ib-. 

FlEDLER  (W.).— ?^OtVSALM0>-(G.).VIII,fi5. 

—  Die  darstcllende  Géométrie.  VIII,  ii3. 

Flye  Sainte-Marie  (C).  —  Études  analy- 
tiques sur  la  théorie  des  parallèles. 
111,  i3i. 

Foerster  (W.).  —  Johann  Kepler.  III,  198. 
Folrierski  (AV.).  — Zasady  Rachunku  rôz- 

niczkowego  i  calkowego    z    zastosowa- 

niami.  VII,  1 1. 
FoRTi    (A.).  —  Tavole   dei   logaritmi    de' 

numeri  e   délie  funzioni    circolari    ed 

iperboliche.  I,  265. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES. 


3i5 


Frenet  (E.).  —  Recueil  d'Exercices  sur  le 

Calcul  infinitésimal.   VI,  70. 
Friis  (F.-R.).  — •  Tyge  Brahe.  En  historisk 

Fremstilling.  111,  35S. 
Friscuauf  (J.).  —    Absolute    Géométrie, 

nach  Johann  Bolyai.  VII,  io5. 
Frost  (P.).  —  An  Elementary  Treatise  on 

Curve  tracing.  IV,  177. 
Galss  (F. -G.).  —  Funfstellige  vollstandige 

logarithmische    und    trigonometrische 

Tafeln.  III,  23^. 

—  Funfstellige  vollstândi;;e  logarithniisch 
trigonometrische  Tat'eln  fur  Decimal- 
theiiung  des  Quadranten.  V,  2G1. 

General-Bericht  ûber  die  mittel-euro- 
pâische  Gradmessung.  IX,  241. 

Gilbert  (P.). —  Cours  d'Analyse  infinité- 
simale. Partie  élémentaire.  IV,  33. 

Glaisher  (J.-AV.-L.).  —  Report  of  the 
Committee    on    Mathematical    Tables. 

XI,  7- 
Gbaindorge.  —  Mémoire  sur  l'intégration 

des  équations  de  la  Mécanique.  II,  199. 
Grelle  (Fr.).  —  Leitfaden  zu  den  Vortrà- 

gen  ûber  hohere  Mathematik.  V,  262 . 
Guiracdet.  —  Mémoire  sur  le  mouvement 

d'un   point  matériel  sur  une  surface. 

III,   19.^. 
Guldberg  (  A.-S.}.  —  Om  Ligningen  af  3'" 

Grad. — Om  Ligningen  af  5"^  Grad.  IV,  35. 
GC'.NTHER    (S.).   —  Studien  zur   Iheoreti- 

schen  Photometrie.  III,  194. 

—  Lehrbuch  der  Determinanten-Theorie 
fiir  Studirende.  X,  i3i. 

—  Verniischte  Untersuchungen  zur  Ge- 
schichte  der  mathematischen  AVissen- 
schaften.  XI,  108. 

Gyldéx  (H.). —  Untersuchungen  ûber  die 
Constitution  der  Atmosphàre  und  die 
Strahlenbrechung  in  derselben.  —  Ue- 
ber  eine  Méthode,  die  Storungen  eines 
Cometen  vermittelst  rasch  convergi- 
render  Ausdrûcke  darzustellon.  111,97. 

Hankel  (H.).  —  Untersuchungen  ûber  die 
unendiich  oft  oscillirenden  und  unste- 
tigen  Functionen.  I,  117. 

—  Zur  Geschichte  der  Mathematik  in  Al- 
terthum  und  Miltelalter.  X,  209. 

Hattendokff  (K.).  —  Schwere,  Electri- 
citiit  und  Magnetismus,  nach  der  Vor- 
lesungen  von  Bernhard  Riemanx.  XI,  97. 

Hecer  (R-).  —  Elemente  der  analytischen 
Géométrie  in  homogenen  Coordinaten. 
III,  257. 

Hennederg  (L.).  —  Ueber  solche  Minimal- 
llâchen,    welche    eine    vorgeschriebene 


ebene  Curve  zur  geodâtischen  Finie 
haben.  IX,  148. 

Hermite  (Ch.). —  Cours  d'Analyse  de  l'É- 
cole Polytechnique.  I''*'  Partie.  V,  49- 

Herpin  (a  ).  —  Dictionnaire  astronomique. 
X,  139. 

Herr  (J.-Ph.).  —  Lehrbuch  der  hoheren 
Mathematik.  2.  Auflage.  Vil,  5i. 

Hesse  (O.).  —  Die  Determinanten,  ele- 
mentar  behandelt.  I,  3o3. 

HiRN  (G. -A.).  —  Mémoire  sur  les  condi- 
tions d'équilibre  et  sur  la  nature  pro- 
bable des  anneaux  de  Saturne.  IV,  193. 

Hoefer  (F.).  —  Histoire  des  Mathémati- 
ques, depuis  leurs  origines  jusqu'au 
commencement  du  xix^  siècle.  X,  i36. 

—  Histoire  de  l'Astronomie,  depuis  son 
origine  jusqu'à  nos  jours.  X,  258. 

Hoffmann  (L.)  undNATANi  (L.).  —  Mathe- 
raatisches  Wôrterbuch.  I,  137. 

HouEL  (  J  ).  —  Cours  de  Calcul  infinitési- 
mal. II,  257;  VII,  7. 

—  Elémenls  de  la  théorie  des  Quater- 
nions.  VIÎI,  g. 

Hrabàr  (J.).  —  Geraeinnûtziges  mathe- 
matisch-technisches  Tabellenv^erk.  VII, 

49- 
Imschenetsky  (V.-G.).  —  Voir    Todhlntek 

(I.).  VI,  22. 
Jacobi    (C.-G.-J.).  —   A'orlesungen    ûber 

Dynamik.  V,  i45. 
Jellett    (J.-H.).    —   A    Treatise    on    the 

Theory  of  Friction.  IV,  225. 
JoACHiMSTHAL  (F.).  —  Elemente  der  ana- 

Ivtischen  Géométrie  der  Ebene.  2.  Aufl. 

lil,  166. 

—  Anwendung  der  Differential-und  Inte- 
gralrechnungauf  die  allgemeine  Théorie 
der  Flâcheu  und  der  Linien  doppelter 
Kriimmung.   IV,  36. 

Jordan  (C).  —  Traité  des  substitutions 
et  des  équations  algébriques.  II,  161. 

Kelland  (P.)  and  Tait  (P. -G.).  —  Intro- 
duction to  Quaternions,  with  nunierous 
Examples.  VI,  i6i . 

Kepleri  (J.)  Astronomi  Opéra  omnia, 
edidit  Chr.  Frisch.  XI,  49- 

Klein  (F.)  et  Lie  (S.).  —  Sur  les  lignes 
asymptotiques  de  la  surface  de  Kummer 
du  quatrième  ordre  à  16  points  singu- 
liers. H,  72. 

Klein  (H.).  — Die  Principien  der  Mecha- 
nik,  historisch  und  krilisch  dargestellt. 
IX,  98. 

Klinkerfles  (  W.).  —  Thcoretische  Astro- 
nomie. I.  Abtheilung.  I,  3o2. 


21. 


3i6 


BULLETIN  DES  SCIENCES 


KOnic  (J.).  —  Ueber  eine  reale  Abbildung 
der  s.  Q.  Nicht-Euklidischen  Géométrie. 
IV,  3S. 

KoPKA  (C).  —  Formel-Sammiung  aus  der 
reinen  Malhematik  uiid  ans  den  mecha- 
nisclicn  Wissenschal'ten.  IV,  179. 

KossAK  (E.).  —  Das  Additionstlieorem 
der  ultra-elliplischen  Fuiictionen  erster 
Ordnung.  II,  68. 

—  Die  elemeiite  der  Arithniclik.  III,  igS. 
Lal'kent  (H.).  —  Traité  de  Mécanique  ra- 
tionnelle. II,  igS. 

—  Traité  du  Calcul  des  probabilité.  VI,  18. 
Lejelne-Dirichlet  (P. -G.). —  Vorlesungen 

ûber  Zahlentlieorie.  1.  Auflage.  III,  1G8. 

Leonelli  (Z.).  —  Supplément  logarith- 
mique. Deuxième  édition,  avec  une 
Notice  par/.  Hoilel.  X,  i6'|. 

Levy  (M.).  —  La  Statique  graphique  et  ses 
applications  aux  constructions.  VIII,  i3. 

Lie  (S.).  —  Voir  Klein  (F.)  et  Lie  (S.). 
11,72. 

—  Over  en  Classe  geometriske  Transfor- 
iiiationer.  —  Ueber  eine  Classe  geome- 
trischer  Transl'ormationeii.  111,  365. 

Listing  (J.-B.).  —  Ueber  uiisere  jetzige 
Kenntniss  der  Gestalt  und  Grosse  der 
Erde.  IX,  2/,i. 

Lucciiesixi  (a.).  —  Tavole  dei  logaritmi 
comuni  a  sette  cifre  decimali.  VIII,  257. 

Maillard  (S.).  —  Recherche  des  caracté- 
ristiques des  systèmes  élémentaires  de 
courbes  planes  du  troisième  ordre.  III, 
161. 

Mansheim  (A.).  —  Elude  sur  le  déplace- 
ment d'une  figure  de  forme  invariable. 
Nouvelle  méthode  des  normales.  Appli- 
cations diverses.  I,  297. 

Mansion  (  P.).  — Théorie  de  la  multipli- 
cation et  de  la  transformation  des 
fonctions  elliptiques.   I,   20S. 

Matuieu  (Ém.).  —  Cours  de  Physique 
mathématique.  IV,  aSi. 

Maxwell  (J.-Cl.).  —  A  Treatise  on  Elec- 
tricity  and  Magnetism.  V,  241. 

Ma\r(A.).  —  Construction  der  Differen- 
zial-Gleiclîungen  aus  partikularen  Inte- 
gralen.  I,  36 1. 

Mellblrc  (E.-J.). —  Om  ytspiinningen  hos 
vàtskor.  II,   137. 

Meyer  (G. -F'.).  —  Vorlesungen  iiber  die 
Théorie  der  bestimmten  Intégrale  zwi- 
schen  reellen  Grenzen.  II,  22S. 

Natani  (L.).  —  Voir  Hoffmann  (L."  und 
Natasi  (L.).  I,  137. 


Neo viL's  (  V .  ) .  —  Lârobok  i  minsta  q vadrat- 

metoden.   II,  i34. 
Neumann  (C).  —  Die  electrischen  Krafte. 

IX,  193. 
Nkwcomb  (S.).  —  On  the  Investigation  of 

the  Orbit  of  Uranus.  X,  70. 
NicOLAÏDÈs  (N.).  —  Analectes,  ou  série  de 

Mémoires  sur   les   diverses  parties  des 

Mathématiques.  Livraisons  i  et  2.  II,  71. 
Oppolzer  (Th.  v.). —  Lehrbuch  zurBahn- 

bestimmungderKometenundPlaneten. 

i.  Band.   I,   201. 
OviDio  (E.  d').  —  T^oir  Sannia  (A.)  e  d'O- 

viDio  (E.).  I,  329. 
Painvin  (L.).  —  Discussion  de  l'intersec- 
tion de  deux  surfaces  du  second  ordre. 

I,  157. 

—  Note  sur  la  transformation  homogra- 
phique.  I,  iSg. 

—  Principes  de  la  Géométrie  analytique. 
Géométrie  de  l'espace.  IV,  228. 

PELLucni  (S.). —  Poligonometria  anali- 

tica.   III,  194. 
Peters  (C.-F.-W.).  —  Astronomische  Ta- 

feln  und  Formcln.  III,  196. 
PiCQUET. —  Étude  géométrique  des  systèmes 

ponctuels    et    tangentiels    de    sections 

coniques.  III,  G5. 
Plateau  (J-)    —  Statique    expérimentale 

et   théorique  des   liquides  soumis  aux 

seules  forces  moléculaires.  VI,  69. 
Pll'Crer    (J.).    —    Keue    Géométrie    des 

Raumes,  gegrûndet  auf  die  Betrachtung 

der   geraden    Linie  als  Raumelement. 

1,73. 

PoiNSOT  (L.).  —  Éléments  de  Statique. 
1 1^  édition.  IV,  7. 

Poncelet  (J.-V.).  —  Introduction  à  la 
Mécanique  industrielle,  physique  et  ex- 
périmentale. 3^  édition.  II,  8. 

—  Cours  de  Mécanique  appliquée  aux 
machines.  VI,  273. 

Renshaw  (S.-A.).  —  The  Cône  and  its 
Sections  treated  geometrically.  IX,  266. 

RiccARDi  (P.).  —  Biblioteca  matematica 
italiana.  IV,  227. 

Richelot  (F.-J.).  —  Die  Landen'sche 
Transformation  in  ihrer  Anwendung 
auf  die  Entwickelung  der  elliptischen 
Functionen.  II,  129. 

RiEMANN  (B.).  —  Partielle  Dilferential- 
gleichungen  undderen  Anwendung  auf 
physikalische  Fragen  .  II,  225. 

—  T'oir  Hattendorff  (K.).  XI,  97. 
RoMEK    (PO-  —  Osnovnjia.  . .  .  Principes 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES. 


fondamentaux  de  la  méthode  des  Qua- 
ternions.  XI,  1 13. 
RuBiM  (R.)-  —  Trattato  d'Algebra.  Parte 
1^  e  2^.  VI,  21. 

—  Elementi  di  Calcolo  infinitésimale. 
2^  edizione.  XI,  i45. 

Saint-Venant  (de).  —  Sur  les  diverses 
manières  de  présenter  la  théorie  des 
ondes  lumineuses.  III,  igS. 

Saleta  (F.),  —  Exposé  sommaire  de  l'idée 
de  l'espace  au  point  de  vue  positif,  ou 
Remarques  sur  les  principes  de  la  Géo- 
métrie, et  notamment  sur  le  Postulatuin 
d'Euclide.  IV,  28. 

Salmon  (G.)  —  Leçons  d'Algèbre  supé- 
rieure. Traduit  par  Bazin.  I,  5'|. 

—  ATrealise  on  Ihe  Higher  Plane  Curves. 
2'!  Edition.  V,  igS. 

—  A  Treatise  on  the  Analytic  Geomelry  of 
three  Dimensions.  3'"''  Edition.  VIII,  65. 

—  Analytische  Géométrie  des  Raunies. 
Rearbeitet  von  Dr.  W.  Fiedler.  VIII,  G5. 

Sands  (R.-F.).  — Astronoraical  und  Me- 
teorological  Observations  made  during 
the  Years  1871  and  1872  at  the  U.S. 
Naval  Observatory.  X,  lo.i. 

Sannia  (a.)  e  d'Ovidio  (E.).  —  Elementi 
di  Geomelria.   2^  edizione.  I,  329. 

ScuLEUSiNG  (R.  V.).  —  Beitrag  sur  Inte- 
gralrechnung.  V.  260. 

ScHLOMiLCH  (O.).  —  Uebungsbucli  zum 
Studium  der  hôheren  Analysis.  II,  66. 

SciiORR  (F.).  —  Der  Venusmond  und  die 
Untersuchungen  ûber  die  friiheren 
Beobachtungen  dièses  Mondes.  X,  7. 

SCHULENBLRG  (A.  V.  DER  ) .  —  Die  Glei- 
chungen  der  drei  ersten  Grade.  II,  2S9. 

Serret  (P.).  —  Géométrie  de   direction. 

1,9- 

Simon  (Ch.).  —  Mémoires  sur  la  rotation 
de  la  Lune.  II,  11. 

SorcnoN  (A.).  —  Éléments  de  Calcul  dif- 
férentiel et  de  Calcul  intégral.  III,  33. 

SouvoROF  (F.).  —  o  kharakteristikakh 

Sur  les  caractéristiques  des  systèmes 
de  trois  dimensions.   IV,   180. 

Spitz  (C).  —  Erster  Cursus  der  Differen- 
tial-  und  Integralrechnung,  1,  33 r. 

Stolétof  (a.).  —  Izslédovanié....  Re- 
cherche sur  le  pouvoir  magnétique  du 
fer  doux.  IV,  126. 

Studnicka  (F.-J.).  —  Zàkladové  nauky  o 
cislek.  Livre  F''.  XI,  1/(7. 

Scter  (H.).  —  Geschichte  der  mathema- 
tischen  Wissenschaften.  i.Theil.  VI,  14. 

Sylow  (L.).  —  Sur  le  groupe  de  l'équa- 


017 

tion  pour  la  division  des  périodes  des 
fonctions  elliptiques.  III,  19g. 
Tait  (P.-G.).  —  Voir  Thomson  (W.)  und 
Tait  (P.-G.).  IV,  27S. 

—  An  elementary  Treatise  on  Quater- 
nions.  1'^  édition.  VI,  161. 

—  Voir  Kelland  (P.)  and  Tait  (P.-G.). 
VI,  161. 

TCHEBYCHEF  (P.).  —  Teoriia...  Théorie 
des  congruences.  II,  25g. 

—  Mémoires  publiés  dans  le  Recueil  de 
l'Académie  de  Saint-Pétersbourg.  111,36. 

Thomson  (sir  W.).  —  Reprint  of  Papers 

on  Electrostatics    and   Magnetism.    V, 

7  et  2/(1. 
Thomson  (sir  W.)  und   Tait  (P.-G.).  — 

Handbuch    der    theoretischen    Pliysik. 

I.Bd.  i.Th.  IV,  278. 
Todhunter    (I.).    —    Dijferentsialnoïé 

Calcul    différentiel,    avec    un    Recueil 

d'exemples.     Traduit    par    V.-G.     Im- 

schenetsky.   VI,  24. 

—  A  History  of  the  Mathematical  Théo- 
ries of  the  Attraction  and  the  Figure 
oftheEarth,  from  the  time  of  ISewton 
to  that  of  Laplace.  VI,  276. 

TuKAzzA  (D.).  —  Elementi  di  Slatica. 
Parte  1^  :  La  Statica  dei  sistemi  rigidi. 
IV,  28. 

Valson  (C.-A.).  —  La  vie  et  les  travaux 
du  baron  Cauchy.  I,  io5. 

Vassal  (VI.).  —  Nouvelles  tables  don- 
nant avec  cinq  décimales  les  loga- 
rithmes vulgaires  et  naturels  des  nom- 
bres de  I  a  10800,  et  des  fonctions 
circulaires  et  hyperboliques  pour  tous 
les  degrés  du  quart  de  cercle  de  mi- 
nute en  minute.  111,  353. 

Verdet  (Ém.).  —  OEitvres.  V,  97. 

Walras  (L.).  —  Eléments  d'économie 
politique  pure,  ou  théorie  de  la  richesse 
sociale,  i''^  Partie.  VII,  i52. 

Wiener  (C).  —  Épreuves  stéréoscopiques 
du  modèle  d'une  surface  du  troisième 
ordre  à  27  droites  réelles.  I,  170. 

W1LLIAMSON  (B.).  —  An  elementary  Treat- 
ise on  the  DilTerential  Calculus.  V,  i58. 

Wincrler  (A.).  —  I.  Intégration  verschie- 
dener  Differentialgleichungcn  zweiter 
Ordnung.  —  II.  Intégration  zweier 
lincaren  Differentialgleichungon.  XI, 
193. 

Wolf(R.).  —  Handbuch  der  Jlathematik, 
Physik,  Geodàsie  und  Astronomie. 
IV,  70. 


3i8 


BULLETIN  DES  SCIENCES 


Zeutiien  (II. -G.)  —  Sur  les  singularités 
ordinaires  d'une  courbe  gauche  et 
d'une  surface  développable.  I,   iSg. 

—  Alniindeliye  Egonskaber  ved  Systemer 


af  plane  Kurver,  mcd  Anvendelse  til 
Bestemmelse  af  Rarakterislilverne  i  de 
clementasre  Svstemer  af  fjerde  Orden. 
VU,  97. 


RECUEILS  ACADÉMIQUES  ET  JOURNAUX  DONT  LES  ARTICLES 
ONT  ÉTÉ  ANALYSÉS  DANS  LE  BULLETIN. 


Abhandlungen  der  konigl.  bohmisclien 
Gesellscliaft  der  Wissenschaften  zu 
Prag.  6.  Reihe.  T.  I-VI  ;  1867-1874.  — 
I,  99;  111,   170;  VI,   io5;IX,  37. 

Abhandlungen  der  mathematisch-physi- 
kalischcn  Classe  der  kôniglich  bayer- 
ischen  Akademie  der  AVissenschaften 
zu  Mlxcuen.  t.  X  et  XI  {i'^  livr.); 
1866-1871.  — VI,  21 3. 

Abhandlungen  der  malhematisch-physi- 
schen  Classe  der  kôniglich  siichsischcn 
Gesellschaft  der  Wissenschaften  zu 
Leipzig.  T.  IX-X;  1863-1871.  —  V,  264. 

Acta  Societatis  Scientiarum  Fennicœ. 
Helsingfoksi.iî.  t.  VII-IX;  1 863-1 871. 
—  I,  2-4;  VI,  108. 

Acta  Universitatis  Lundensis.  Lcnds  Uni- 
versitets  Arskrift.  T.  V-IX;  années 
1868-1872.  —  111,  24;  VIll,  i3o. 

Analectes,  ou  série  de  Mémoires  sur  les 
diverses  parties  des  Mathématiques. 
Par  N.  rsicolaidès.  Livr.  1-2;   1871.   — 

H,  7>- 

Annalen  der  Physik  und  Chemie,  heraus- 
gegeben  von  J.-C.  Poggesdorff.  T.  CXL; 
1870.  —  II,  83. 

Annales  des  Ponts  et  Chaussées.  5^  Série; 
T.  I-V;  1871-1873.  —  XI,  2Î9. 

Annales  scientifiques  de  l'École  Normale 
supérieure,  i""^  Série,  t.  VI-VIl  ;  2^  Sé- 
rie, t.  I-IV;  1869-1875.  —I,  27;  II, 
II,  263;  VI,  196;  X,  73. 

Annali  délia  R.  Scuola  Normale  di  Pisa. 
T.  I,   1871.-111,  27. 

Annali  délie  Università  Toscane.  T.  X-Xl; 

1868-1869.  —  II.  21;  m,  377. 

Annali  di  IMatematica  pura  ed  applicata, 

diretti   da  F.    Briosciii    e  L.   Cremona. 

2«  série,  t.  I-V;  1867-1871.   —  I,    i39, 

3ii,  370;  VI,  237. 
Archiv  der  Matliematik  und  Physik,   ge- 

grûndet  von  J.-A.  Grunert,  fortgesetzt 

von  R.  Hoppe.  T.  L-LVllI;    1 869-1 876. 

—    I,    100,     248,     279;    111,    82,    373; 

IV,  278;  VII,    1.2;  VIII,   170;  XI,  2i'|. 
Archiv    mathcmatiky     a     fysiky,     kteryz 


vydava  Jednota  Ceskych  mathematikû 
V  Praze.  t.  I  ;  1S75-1876.  —  VIII,  112. 
Archives  néerlandaises  des  Sciences  exactes 
et  naturelles,  pvibliées  par  la  Société 
Hollandaise  des  Sciences  de  Harlem,  et 
rédigées  par  T.-H.  von  Baumiiauer. 
T.I-IX;  1866-1874.— ni,  347;  V,  279; 

VIII,  181. 

Astronomische  Nachrichten  ,  gegrûndet 
von  H.-C.  Schumacher,  herausgegeben 
vonC.-A.-F.  Peters.  T.  LXXlll-LXXX, 

jjos     i-j2()-i()20;     1S69-1873.    —    I,     87, 
280,     363;    II,    23l;  V,     171;    VI,     166; 

IX,  27;  X,  262. 

Atti  dell'  Accademia  Pontificia  de'  Nuovi 
Lincei.  T.  XX-XXVIl;  1 866-1 874.  — 
II,  19,  82,  148;  III,  104  ;  V,  i5;  VII, 
i35;  Vlll,  145. 

Atti  délia  Reale  Accademia  del  Lincei. 
Ancienne  série,  t.  XXIV-XXVI  ;  1870- 
1872.—  VI,  28;  VIII,  233. 

Atti  délia  R.  Accademia  delle  Scienze  di 
ToRiN-o.T-  V-VII;  1869-1872.  — V,  267. 

Berichte  ûber  die  Verhandlungen  der 
kôniglich  sachsischen  Gesellschaft  der 
VS'^issenschaften  zu  Leipzig.  T.  XX- 
XXIH;  1868-1871.  —V,  195. 

Bulletin  de  l'Académie  Impériale  des 
Sciences  de  Saint-Pétersbourg.  T.  XIII- 
XIX;  1868-1874.  —  I,  240;  II,  299; 
IV,  58;  VI,  32;  VII,  190;  VIll,  143. 

Bulletin  de  la  Société  de  Statistique,  des 
Sciences  naturelles  et  des  Arts  indus- 
triels du  département  de  l'Isère. 
3«  série,  t.  I-II  ;   1869-1871.  —  V,  204. 

Bulletin  de  la  Société  Mathématique  de 
France.  T.  I;  1873.  —  VII,  1G4. 

Bulletins  de  l'Académie  Royale  des 
Sciences  de  Belgique.  T.  XXVII-XXXII  ; 
1S69-1871.  —  I,  281;  n,  289;  IV,  55. 

Bullettino  di  Bibliografia  e  di  Storia  delle 
Scienze  matematiche  e  fîsiche,  pubbli- 
cato  da  B.  Boncompagni  ,  T.  II-VIl  ; 
1869-1S74.—  1,  98;  II,  i/|6;  IV,  243; 
VI,  232;  VII,  120;  VIII,  259. 

Casopis    pro    pèstovani    mathematiky    a 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES. 


3i9 


fysiki,  kteryz  se  zvlâstnim  zretelem  k 
studujici'm  rediguje  Dr.  F.-J.  Sti'dmcka. 
T.  I-IV;  1872-18-5.  —  YI,  88;  YII, 
260;  VIII,  122;  XI,  79. 

Comptes  rendus  hebdomadaires  des 
séances  de  l'Académie  des  Sciences. 
T.  LXX-LXXXI  ;  1870-1875.  —  I,  29, 
63,  i54,  211,  254,  3iG,  334,  377  ;  II,  2o3, 
241,  276,  33o  ;  III,  54,  94,  107,  148, 
2i3,  295 ;  IV,  72,  127;  V,  120;  VI,  42, 
76,  116,  285;  VII,  i53,  197;  VIII,  37, 
67,  161;  IX,  149,  199. 

Forhandlinjjer  ved  de  Skandinaviske  Na- 
turforskeres  tiende  Mode.  Christiania, 
1868.—  I,  282. 

Giornale  di  Matematiche,  pubblicato  da 
G.   Battaglim.  t.  VII-XÏII;  i 869-1875. 

—  i,  102,  219,  28G,  33i  ;  II,  142;  m, 

171  ;  IV,  196,  254;  ^ïi  JIO;  VII,  90; 
VIII,  32;  X,  278. 

Jahrbuch  iiber  die  fjesammten  Fortschrilte 
der  Matlieraatik  ;  herausgegeben  von 
C.  Ohrtmann  und  F.  Mlller.  T.  I, 
année  1868.  —  III,  129. 

Journal  de  l'Ecole  Polytechnique.  T. 
XXVI,  KLiu**  Cahier.  —  I,  269,  297. 

Journal  de  i\Iathématiques  pures  et  ap- 
pliquées; publié  par  J.  Liouville  (con- 
tinué par  H.  Resal).  2^  Série,  t.  XIV- 
XIX;  3«  Série,  t,  I;  1869-1875.  — 
I.  91:   II,  33;    III,   88,  379;    VI,    125; 

VIII,  17;  L\,  121  ;  XI,  i55. 

Journal  des  Actuaires  français.  T.  I;  1872. 

—  111.  169. 

Journal  fur  die  reine  und  angewandte 
Wathematik;  gegrundetvon  A.-L.Crelle. 
fortgesetzt  von  C.-Vv.  Borchardt.  T. 
LXXII-LXXX;  1869-1875.  —  I,  24: 
III,  i38,  238.  258,  367;  IV,  87,  233; 
V,  283;  VI,  188;  VII,  223,248;  VIII,  17; 

IX,  176;  XI,  27. 

Kongliga  Svenska  Vetenskaps-Akademiens 
Handlingar.  Ny  fôljd.  Stockholm. 
T.  V-Vlll;  1863-1869.  —  I,  2.i2;  VI,  36. 

Matematitcheskii  Sbornik ,  izdavaïémyi 
Moskovskinî  Alatematitcheskim  Ob- 
chtchestvom.  T.  I-VIl;  1866-1874.  — 
III,  II,  70,  300  ;  V,  292;  VI,  3i4;  Vil, 
233  ;  X,  96. 

Mathematische  Annalen  ,  begrûndet  von 
A.  Clebsch  und  C.  Neumann,  fortgesetzt 
von  F.  Klein  und  A.  Mayer.  T.  I-VIIl; 
1869-1875.  —  I,  124;  II.  173,  235,  353; 
III,  327;  VllI,  78,  ii5,  209;  X,  175. 

Mémoires  de  l'Académie  des  Sciences, 
Inscriptions  et  Belles-Lettres   de   Tou- 


louse. 76  série,  t.  I-Ill;  1869-1871.— 
V,  100. 

Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  phy- 
siques et  naturelles  de  Bordeaux.  T.  II- 
VIII;  1861-1872.  —V,  60. 

Mémoires  de  la  Société  Royale  des  Sciences 
de  Liège.  2^  série,  t.  111;  1873.  —  VI, 
37. 

Memoirs  of  the  Literary  and  Philoso- 
phical  Society  of  Manchester.  3^  série, 
t.    II-III;  1 865-1868.  —  I,  162. 

Memoirs  of  the  Royal  Astronomical  So- 
ciety of  London.  T.  XXXVI-XXXIX  ; 
1867-1872.  —  I,  238;  V,  i58. 

Mémorial  de  l'Officier  du  Génie.  2^  série; 
t.    XVI-XXIV;  1854-1875.—  XI,  274. 

Memorie  dell'  Accademia  délie  Scienze 
dell'  Istituto  di  Bologna.  2^  série,  t. 
VII-X;  3^   série,  t.  I-II;  1868-1872.  — 

I,  219;  IV,  247. 

Monatsberichte  der  koniglich  preussi- 
schen  Akademie  der  AVissenschaften  zu 
Berlin.   Années    1869-1874.  —   I,    187  ; 

IV,  200;  VI,  40;  VII,  i3i  ;  X,  285. 
Monthly  Notices  of  the  Royal  Astronom- 
ical    Society    of    London.    T.     XXX- 
XXXVI;  1870-1S76.—  II,  149;  III,  2'^5; 

V,  io3;  VI,  299;  VII,  i5,  53;  IX,  9, 
107,  267  ;X,  37,  86;  XI,  i4ç),  ig'i. 

Nachrichten  von  der  K.  Gesellschaft  der 
AVissenschaften  und  der  Georg-Augusts 
Universitat  zu  Gottingen.  Années  1868- 
1872.  —I,  238;  III,  42;  IX,  186,  276; 
XI,  272. 

Nieuw  Archief  voor  AViskunde.  T.  I;  1870. 
—  VIII,   159. 

Nouvelle  Correspondance  mathématique  ; 
publiée  par  E.  Catalan  et  P.  Mansion. 
T.  I;   1875.  —  VIII,  217;  X,   146. 

Nouvelles  Annales  de  Mathématiques,  ré- 
digées par  MM.  GEKONoetBRissE,  2<' série, 
t.  IX-XV,    1870-1S76.  —    I,   157,    159; 

II,  75;  IV,  40;  VI,  178;  VIII,  25;  IX, 

173;  X,  32;   XI,   Î20. 

Nova  acta  regiae  Societatis  Scientiarum 
Upsalensis.  3«  série,  t.  VI-VII;  1866- 
1870.  —  I,  247;  V,  168. 

Ôfversigt  af  kongl.  Vetenskaps-Akade- 
miens forhandlingar.  Stockholm.  T. 
XXII-XXVII;    1S65-1870.    —    I,    245; 

VI,  3',. 

Outchonyia  Zapiski  Imper.  Kazanskavo 
Ouniversiteta.  Année  1872.  — XI,  ii4. 

Pamiçtnik  Towarzvstwa  nauk  scisîych  w 
Paryzu.  T.  I-III  ;"  1871-1873.— VI,  148. 

Periodico  di  Scienze   matematiche  e  na- 


320 


BULLETIN  DES  SCIENCES 


turali  per   l'insegnamento  secondario. 

T,  I;  1873- 187',.  —  VU,  lofi. 
Philosopliical  Transactions  of  Ihe  Royal 

Society   of   London.    T.    CLVII-CLXÎl  ; 

1867-1872.  —  I,  181,  365;  VI,  22H. 
Proceedinjjs  of  the  American  Association 

for  the  Advancenient  of  Science.  Cam- 
bridge (Mass.);  1868.  —  III,  1.54. 
Proceedings  of  the  Cambridge  Philosoph- 

ical,  Society.   T.    XI,     i8C)G-6g.    —    I, 

237. 
Proceedings  ofthe  LiteraryandPhilosoph- 

ical  Society    of  Manchester.   T.    V-VII  ; 

18G5-18G8.  —  XI,  255. 
Proceedings  of  the  London  Mathematical 

Society.  T.  I-IV;  1865-1S73.  —  III,  3',4  ; 

IV,  /|5;  Vil,  25. 

Proceedings  of  the  Royal  Irish  Academy. 
Dublin,  i""^  série,  t,  VIII-X;  1^  séçic, 
t.  I;   1861-1872.  —  I,  309;  VII,  181. 

Proceedings  of  the  Royal  Society  of 
Edinburgh.    Années    1869-1 871.   —   II, 

274;  V,  164. 

Proceedings  ofthe  Royal  Society  of  Lon- 
don. T.  XVIII..XXI;  18G9-1873.  — 
VII,  73. 

Programmes  des  Gymnases  et  des  Real- 
schulen    de  Berlin.  Années   1871-1875. 

—  X,   2^2. 

Programmes  publiés  par  les  Écoles  alle- 
mandes sur  des  sujets  mathématiques. 
Années  i87i-i87.'î. — X,  290. 

Pubblicazioni  del  Reale  Osservatorio  di 
Brera  in  Milano.  N"*^  i-io.  —  X,  25i. 

Publications  danoises.  —  VII,  86  ;  VIII, 
i4o. 

Publications    norvégiennes.  —  VI,    255. 

Quarterly  Journal  of  Pure  and  Applied 
Mathematics;  editcd  by  J.-J.  Sylvester 
and  N.-M.  Ferreus.  T.  XI-XII  ;  1870- 
1873.  —  II,  267;  VI,  204. 

Rendiconti  del  Rcalelstituto  Lombarde  di 
Scienze  e  Lettere.  Milano.  T.  II  ;   18G9. 

—  I,  188. 

Revue   d'Artillerie.    T.  I-VII;    1 872-1876. 

—  XI,  74. 

Rivista  di  Giornali  ;  pubblicata  da  G.  Bel- 
LAviTis.  ]N«  X-XII;  1870-1874.  —  III, 
289; X,  141. 

Rivista  scientifico-industriale  délie  prin- 
cipali  scoperte  ed  invenzioni  fatte  nelle 
scienze  e  nelle  industrie  ;  compilata  da 

G,   VlMERCATI.    T.    III-IV;     187I-1872.    — 

V,  17. 

Roczniki  C.  K.  Towarzyrstwa  naukowego 


Krakowskiego.  3^  série;  t.  VII,  X,XII, 
XVI,  XIX;  1862-1871.  —  XI,  267. 

Sitzungsberichte  der  kônigl.  b(3hmischen 
Geseilschaft  der  VS'issenschaften  in 
Prag.  Années  1870-1874.  —  VI,  102: 
VIII,  229;  IX,  49. 

Sitzungsberichte  der  mathematisch-na- 
turwissenschaftlichen'Classe  der  Kaiser- 
lichen  Akadcmie  der  A^'issenschaften 
zu  Wien.  T.  LVllI-LXVlIl,   1SG8-1873. 

—  I,  208;  VII,  i3S,  2o3;  VIII,  223. 
Société  des  Sciences  naturelles  du  Grand- 
Duché  de  Luxembourg.  T.  X;  1867-1868. 

—  I,  3o4. 

Tidskrift  for  matematik  nch  fysik,  utgiven 

af  G.    DlLI.NER,    F.-W.  HULTMAN    och   T.- 

R.  Thalén.  —  T.  II-V;  1869-1874.  — 
I,  '77.  249.  295-,  HI,  219;  X,  170. 

Tidsskrift  for  Mathematik.  Anden  Raekke, 
udgivet  af  C.  Tyciisen;  t.  V.-VI  ;  1869- 
1870.  Tredie  Rœkke,  udgivet  af  H. --G. 
Zelthen;  t.  I-IV;  1871-1874.  —  I,  179, 
369;  II,  i5;  V,  277;  VII,  29;  VIII,  137. 

Tijdschrift  voor  reken-,  stel-  en  meet- 
kunde;  uitgegeven  van  wcge  de  Gewest- 
lij'ke  Vereeniging  Noord-Holland  van 
het  Nederlaiidsch  Onderwijzers-Ge- 
nootschap.  —  IV,  204. 

Transactions  of  the  Cambridge  Philoso- 
phical  Society.  T.  XI,  18G6-1869.  — 
I,  2l5. 

Transactions  of  the  Royal  Irish  Academy. 
Dublin.  T.  XXIII-XXV;    1856-1872.— 

1, 3o6;  vu,  174. 

Transactions  of  the  Royal  Society  of 
Edinburgh.  T.  XXV-XXVI;   1867-1872. 

—  I,  159;  II,  200;  V,  57. 

Verslagen  en  .Mededeelingen  der  Konink- 
lijke  Akademie  van  Wetenschappen 
te  Amsterdam.  1^"  Reeks.  T.  III- VII; 
1869-1872.—  I,  1S6;  VII,  126. 

Vierteljahrsschrii't  der  Astronomischen 
Geseilschaft.  Années  V-VII;  1870-1872. 

—  I,  089;  II,  321  ;  III,  16;  IX,  227. 
Vierteijahrsschrift  der  Naturforschenden 

Geseilschaft  in  Ziirich  ;  redigirt  von 
Dr  R.  AVOLF.  T.  XV-XVIII  ;  1870-1873. 
^  IV,  5o;  V,  2o3  ;  VII,  34  ;  VIII,  269. 

Werken,  uitgegeven  door  het  "VViskundig 
Genootschap  onder  de  zinspreuk  : 
«  Een  onvermoeide  arbeid  komt  ailes 
te  boven  ».  Amsterdam.  —  IV,  209. 

Zeitschrift  fur  Mathematik  und  Physik  ; 
herausgegeben  von  O.  Schlomilch,  E. 
Kahl    und    M.    Cantor.    T.    XIV-XX; 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES, 


321 


1869-1875.  —  I,  59,  275;  II,  187;  m, 

290;   IV,    283;    VI,  2/,7;    VIII,    l85;    IX, 
238,280. 

Zeitsclilift  fur  mathematischen  iind   na- 
turwissenschaftlichen    Unterricht  :    he- 


rausgogeben    von    J.-C.-V.    Hoffmann. 
T.  I-V;   1 870-1 874.  — III,   48;  IV,  205; 
V,  169;  YII,  93;  VIII,  226. 
Zpravy    Jednoty    ceskych    matheniatiku. 
Années  1870-1872.  —  VI,  97. 


MÉLANGES. 


AcADÉsiiE  DES  Sciences.  —  Séance  'publi- 
que du  1 1  juillet  1870.  Prix  décernés 
pour  les  Sciences  mathématiques.  — 
1,  254. 

André  (Ch.).  —  Sur  la  parallaxe  du  Soleil 
déduite  des  observations  méridiennes 
de  Mars  en  1862.  —  II,  89. 

—  De  l'emploi  des  petites  planètes  pour 
la  détermination  de  la  parallaxe  du 
Soleil.  —  III,  27^1;  VI,  Go. 

Anonyme.  —  Sur  les  lignes  asymptotiques 
des  surfaces  gauches.  —  I,  228. 

Beltrami  (E.).  —  Formules  fondamen- 
tales de  Cinématique  dans  les  espaces 
de  courbure  constante.  —  XI,  233. 

Bertrand  (J.).  —  Discours  prononcé  aux 
funérailles  de  G.  Lamé.  —  I,  189. 

Bonnet  (O.).  —  Démonstration  de  la  con- 
tinuité des  racines  d'une  équation  algé- 
brique. —  II,  21 5. 

BoRciiARDT  (C.-W.).  —  Sur  l'ellipsoïde 
de  volume  minimum  parmi  ceux  dans 
lesquels  un  certain  nombre  de  sections 
centrales  ont  des  aires  données.  —  V, 
3oi. 

—  Sur  la  transformation  des  équations 
de  l'élasticité  en  coordonnées  ortho- 
gonales générales.  —  VIII,  191. 

BOL'QUET  (C).  —  De  l'intégration  d'un 
système  d'équations  différentielles  to- 
tales simultanées  du  premier  ordre.  — 
III,  265. 

Catalan  (E.).  — Réclamation  de  priorité. 

—  I.  197- 

Cauciiy  (  A.-L.).  —  Mémoire  sur  les  inté- 
grales définies,  prises  entre  des  limites 
imaginaires. —  VII,  263;  VIII,  /)3,  148. 

Clebsch  (A.).  —  Annonce  de  sa  mort.  — 
III,  384. 

—  Sur  un  nouvel  élément  fondamental 
de  la  Géométrie  analytique  du  plan. — 

VIII,  234. 

Combes.  —  Discours  prononcé  aux  funé- 
railles de  G.  Lamé.  —  I,  191. 
Correspondance   mathématique  entre  Le- 


cendre  et  Jacobi.  —  VIII,  287;  IX,  38, 

5i,  126. 
Cours  de  la  Faculté  des  Sciences  do  Paris 

pendant  le  second  semestre  de  l'année 

1^69-1870.  —  I,   166. 
Cours   de  Mathématiques  du   Collège   de 

France  pendant  le  second  semestre  de 

l'année  1869-1870.  —  I,   196. 
Clrtze  (M.).  —  Notice  sur  la  vie  de  Jeax- 

Auglste  Grl'nert.  —  III,  285. 

—  Extrait  d'une  Lettre  à  la  Rédaction 
du  Bulletin.  (Sur  des  manuscrits  de 
Nicole  Oresme).  —  VI,  67. 

Darbolx  (G.).  —  Sur  les  systèmes  linéaires 
de  coniques  et  de  surfaces  du  second 
ordre.  — I,  348. 

—  Note  sur  un  Mémoire  do  M.  Dini.  — 
I,  383. 

—  Sur  une  méthode  nouvelle  pour  l'étude 
des  courbes  tracées  sur  les  surfaces  al- 
gébriques. —  II,  23,  184,  221,  3i4  ;  III, 
221,  25i ,  281. 

—  Sur  une  surface  du  5®  ordre  et  sa  re- 
présentation sur  le  plan.  —  II,  4o. 

—  Sur  la  représentation  des  surfaces  al- 
gébriques.—  II,  i55. 

—  Sur  une  classe  particulière  de  surfaces 
réglées.  —  II,  3oi. 

—  Sur  la  surface  des  centres  de  courbure 
de  l'ellipsoïde  et  sur  les  coordonnées 
elliptiques.  —  III,  122. 

—  Sur  un  théorème  relatif  à  lacontinuité 
des  fonctions.  —  III,  30". 

— ■  Sur  les  solutions  singulières  des  équa- 
tions aux  dérivées  oi'dinaires  du  pre- 
mier ordre.  —  IV,   i58. 

—  Mémoire  sur  le  théorème  de  Sturm. 
ire  Partie.  —  VIII,  92. 

—  Sur  la  première  méthode  donnée  par 
Jacobi  pour  l'intégration  des  équations 
aux  dérivées  partielles  du  premier  ordre. 
—  VIII,  249. 

—  Sur  la  composition  des  forces  en  Sta- 
tique. —  IX,  281. 

—  Sur  la  théorie  de  réliminalion  entre 
deux  équations  à  une  inconnue. —  X,  56. 


322 


BULLETIN  DES  SCIENCES 


Dedekixd  (R.).  —  Sur  la  théorie  des  nom- 
bres entiers  algébriques.   Introduction. 

—  XI,  ;!78. 

Dewllf  (Ed.).  —  Sur  les  tranformations 
géométriques  des  figures  planes.  —  V, 
2oG. 

—  Des  tranformations  rationnelles  dans 
l'espace.  Travaux  de  M.  Cremona. —  Vil, 
37. 

—  Note  sur  un  théorème  de  M.  G.  Bruno. 

—  VII,  1,^2. 

Dior.io  (V.).  —  Sur  la  vie  et  les  travaux 
de  Mgr.  D.  Barnabe  Tortolini.  —  VIII, 

2'^2. 

Ermakof  (V.).  —  Caractère  de  conver- 
gence des  séries.  — •  II,  25o. 

Falk(M.). —  Sommation  de  quelques  sé- 
ries. —  X,  -io/j. 

Fave.  —  Paroles  prononcées  aux  funé- 
railles de  M.  Deealnay,  au  nom  de 
l'Académie  des  Sciences.  —  III,  317. 

Funérailles  de  G.  Lamé.  Discours  de 
MM.  Bertrand,  Combes  et  Puiseux.  — 
I,  .89. 

Gilbert  (Ph.).  —  Envoi  d'un  Mémoire 
«  Sur  une  propriété  des  déterminants 
fonctionnels  et  son  application  au  dé- 
veloppement des  fonctions  implicites  ». 

—  I,  -yS- 

Hermite.  —  Sur  l'intégrale 


f" 


sin  a  (7r 


I,    320. 

—  Sur  la  construction  graphique  de 
l'équation  relative  à  l'addition  des  in- 
tégrales elliptiques  de  première  es- 
pèce. —  II,  21 . 

—  Sur  une  équation  transcendante.  — 
IV,  61. 

Hesse  (0.).  —  Des  relations  analytiques 
entre  six  points  situes  sur  une  conique. 
—  I,  33. 

—  Sur  un  théorème  relatif  à  six  des  huit 
points  d'intersection  de  trois  surfaces 
du  second  ordre.  —  1,  19G. 

HoiJEL  (J.).  —  Notice  sur  la  vie  et  les  tra- 
vaux de  N.-I.  Lobatchefsky.  —  I,  6G, 
324,334. 

Imschenetsky(  V.).  — Étude  sur  les  mé- 
thodes d'intégration  des  équations  aux 
dérivées  partielles  du  second  ordre 
d'une  fonction  de  deux  variables  indé- 
pendantes. {Introduction).  —  I,    164. 

—  Application  des  expressions  complexes 


imaginaires  à  la  formation  de  certains 
systèmes  complètement  intégral)les  d'é- 
quations canoniques  et  d'équations  aux 
dérivées  partielles.  — XI,  162. 

Jacobi  (C.-G.-J.).  —  Correspondance  ma- 
thématique avec  Legendre. —  VIII,  291  ; 
IX,  38,  5i,  G7,  74,  82,  89,  12G,  i32, 
i33,  i38. 

Jamin.  —  Discours  prononcé  'aux  funé- 
railles de  M.  Duhamel,  au  nom  de 
l'Académie  des  Sciences.  —  III,  3r4. 

Klein  (F.).  —  Sur  la  Géométrie  dite  non- 
euclidienne.  —  II,  341. 

KnoNECKER  (L.).  —  Sur  la  théorie  algé- 
brique des  formes  quadratiques.  —  IV, 
256. 

Laci'erre.  —  Application  du  principe  du 
dernier  multiplicateur  à  l'intégration 
d'une  équation  différentielle  du  second 
ordre.  —  II,  246. 

—  Sur  une  propriété  de  l'hyperboloïde 
de  révolution.  —  II,  27g. 

Lamé  (G.).  —  Liste  de  ses  travaux  et  des 
fonctions  qu'il  a  occupées.  —  I,  224. 

Legendre  (A. -M.).  —  Correspondance  ma- 
thématique avec  Jacobi.  —  VIII,  299, 
3o2  ;  IX,  44,  61,  63,  65,  71,  80,  87,  92, 
129,  i36,  i4o. 

Lespiault  (G.).  —  Question  de  Méca- 
nique. ■ —  IV,  293. 

Levy  (M.).  —  Note  sur  les  équations  gé- 
nérales de  la  théorie  mathématique  de 
l'élasticité  en  coordonnées  curvilignes. 
—  VI,  214. 

LiPScniTZ  (R.).  —  Extrait  d'une  Lettre. 
Sur  un  nouveau  théorème  de  Méca- 
nique. —  III,  349. 

—  Extrait  de  six  Mémoires  publiés  dans 
le  Journal  de  DIathématiques  de  Bor- 
chardt:  1  et  2.  Recherches  sur  les  fonc- 
tions entières  et  homogènes  de  n  diffé- 
rentielles. IV,  97,  142.  —  3.  Recher- 
ches sur  un  problème  du  calcul  des 
Variations,  qui  renferme  le  problème 
de  la  Mécanique.  IV,  212.  —  4  et  5. 
Développement  de  quelques  propriétés 
des  formes  quadratiques  de  n  dilféren- 
tielles.  IV,  297,  3o8.  —  6.  Dévelop- 
pement d'une  dépendance  entre  1er, 
formes  quadratiques  de  «  différentielles 
et  les  transcendantes  abélienncs.  IV, 
3i4. 

—  Sur  la  possibilité  d'intégrer  complè- 
tement un  système  donné  d'équations 
diiferentielles. —  X,  149- 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES. 


323 


Mansheim  (a.).  —  Théorème  de  Géomé- 
trie. —  I,  198. 

—  Détermination  simple  et  rapide  d'une 
équation  des  suil'aces  du  second  ordre 
contenant  six  points  donnés.  — II,  i25. 

—  Remarque  sur  une  classe  générale  de 
surfaces,  et  en  particulier  sur  la  sur- 
face lieu  des  points  dont  la  somme 
des  distances  à  deux  droites  fixes  est 
constante.  —  III,  119. 

Mansion  (P.).  —  Sur  les  travaux  de  Jules 
Plùcker.  —V,  3i3. 

Mayer  (A.).  —  Sur  les  systèmes  absolu- 
ment intégrables  d'équations  linéaires 
aux  différentielles  totales,  et  sur  l'inté- 
gration simultanée  des  équations  aux 
différentielles  partielles.  —  XI,  87,  125. 

NicoLAÏDÈs  (N.).  —  Sur  quelques  surfaces 
à  courbure  constante.  —  IX,  242. 

Painvin  (L.).  —  Étude  d'un  complexe  du 
second  ordre.  —  II,  368. 

—  Sur  la  théorie  des  caractéristiques.  — 
III,  i55. 

—  Courbure  d'une  courbe  plane,  donnée 
par  son  équation  tangentielle.  —  III, 
174. 

—  Sur  les  surfaces  algébriques.  —  IV,  91. 

—  Sur  l'abaissement  de  la  classe  d'une 
courbe  produit  par  la  présence  d'un 
point  de  rebroussement.  —  IV,  i3i. 

—  Note  sur  l'intersection  de  deux  cour- 
bes. —  V,  i38. 

— •  Annonce  de  sa  mort.  —  IX,  i/p. 

—  Liste  de  ses  travaux.  —  IX,  188. 
Pellet   (E.).    —    Note  sur    les    podaires 

obliques.  — •  III,  278. 
Plasa  (J.).  —  Liste  de  ses  ouvrages  et  de 
ses  Mémoires.  —  V,  65. 


Plûcker  (J.).  —  Liste  de  ses  travaux.  — 

III,  59. 
PuiSEtx  (V.).  —  Discours    prononcé   aux 

funérailles  de  IM.  Lamé.  —  I,  194. 
—  Discours  prononcé  aux  funérailles   de 

I\I.  Delaunay,    au  nom    du  Bureau  des 

Longitudes.  —  III,  319. 
Question  mise  au  concours  pour  l'année 

1873  par  la  Société  Royale  Danoise  des 

Sciences  et  des  Lettres  de  Copenhague. 

—  V,  191.    • 

Quetelet  (E.).  —  Notice  sur  l'Observa- 
toire Royal  de  Bruxelles.  —  X,  106. 

Resal  (H.).  — Du  mouvement  relatif  d'un 
point  pesant  sur  une  courbe  comprise 
dans  un  plan  vertical  tournant  d'un 
mouvement  uniforme  autour  d'un 
point  de  ce  plan.  —  III,  29. 

Riemann  (B.).  —  Sur  la  possibilité  de  re- 
présenter une  fonction  par  une  série 
Irigonométriqne.  —  V,  20,  79. 

Serret  (  J.-A.).  —  Mémoire  sur  le  principe 
de  la  moindre  action.  —  II,  97. 

Simon  (Ch.).  —  Note  sur  la  formule  de 
Gompertz  et  sur  son  application  au  cal- 
cul des  probabilités  de  la  vie  humaine. 

—  II,  282. 

Tanxery  (J.).  —  Sur  le  plan  osculateur 
aux  cubiques  gauches.  —  XI,  i83. 

— ■  Sur  les  substitutions  linéaires  par  les- 
quelles une  forme  quadratique  ter- 
naire se  reproduit  elle-même.  —  XI, 
221. 

WoLF  (R.).  —  François-Xavier  de  Zach. 

—  VI,  258. 

Zeiîthen  (H. -G.).  —  Note  sur  le  principe 
de  correspondance. —  V,  186. 


324 


BULLETIN  DES  SCIENCES 


TABLE  DES  NOMS  D'AUTEURS 


PAR  ORDRE  ALPH.4J}ÉTIQUE. 


Abbadie  (d').  I,   Sig,   335,  877;    VI,    7; 

IX,  i53,  162. 
Abbati.  X,   i/p. 
Abbay.  III,  247. 
Abbe."  I,  388;  III,  i54. 
Abbott  (F.).  III,  35o. 
Abbott  (R.).  II,  i58;  VI,  206. 
Abel.  III,  i3o;  VI,  189;  X,  146. 
Abendroth.  X,  3oo. 

Abelti.  V,  179. 

Abney.  IX,  19;  X,  5i,  92;  XI,  2o5. 

Abonné.  I,  228. 

Abria.  V,  60,  62. 

Académie  des  Sciences.   I,  2j4. 

Achard.  111,   169. 

Acquoy. IV,  204. 

Adams.  I,  218;  III,  249. 

Adolph.  V,   184  ;    VI,  169. 

Affolter.   III,  291,  335;    VI,  ni;  Vil,  94, 

116;  VIII,  122,  177;  XI,  214. 
Aichinger.  X,  296. 
Airy.  I,  182,  184,  186,   218,367;   II,    149, 

i54;  V,  io5,   106;  VI,   2')6,  287,  3i3; 

VII,  i5,  53,  78,  79,  80,  82,  83;  IX,  9, 

14,  i5;  X,  37,  43,  [\-],  5o;  XI,  161,   198, 

199,  201,  205. 
Akerlund.  X,  172. 

Albeggiani.  IV^,  255  ;  VIII,  34  ;  X,  278,  280. 
Albenque.  III,  216. 
Albrich.  I,  358;    III,  85,  877. 
Alemberl  (d').  III,  i3o;X,  142. 
Alexandre.  II,  79. 
Alexéief.   III,    11,   i3,   i5,    2o3  ;    IX,  4?; 

X,  16S. 


Alli-gret.   I,   2i5;    II,    70;   VI,    182,    2o3  ; 

VII,  170,  201;  XI,  i56,  157. 
Almqvist.  I,  29G  ;  X,  170,  173. 
Alverà.  X,  296. 

Amanzio.  VIII,  33. 

Amberg.  X,  293. 

Amigues.  IV,  !\i,  42;  VII,   iSg. 

Amstein.  V,  204. 

Andalô  di  Kegro.  VIII,  265. 

Andersson.  VIII,  i32,  i34;    X,  271. 

Andrae(v.).  I,  89;  IX,  28. 

André.  XI,  79. 

André  (C).    II,   89;   III,    274;  IV,    112; 

VI,  45,  60,  81,  82,  3 19  ;  VII,  144  ;  VIII,  74, 
i64;  IX,  i54,  161. 

André  (D.).  IV,  4i,  43,  44,  45;  VI,  i83, 
i85,  188;  Vil,  166;  VIII,  25,  26,  28; 
X,  33. 

Andréief.  VI,  3 18;  IX,  7. 

Andréiefskv.  lll,  74,  76,  211,  339,  343; 
V,  294.    ' 

Andres.  III,  375. 

Andrews.  I,  365;  VII,  78. 

Angelitti.  X,  282. 

Anjot.  VIII,  74. 

Angstrom.  I,  293. 

Anonyme.  I,   228;  II,  76;  IV,  43;  V,  177; 

VIII,  i3o,  189;  X,  298. 
Ausart.  VI,  272. 
Ansted.  VII,  78. 
Antonelli.  VI,  258. 

Aoust.  I,  28,  2i3,  3i4,  872;  IV,  271;  VI,  245; 

VII,  i56,  i58,  159, 198;  VIII,  256;  XI,  192. 
A. .  .r.  X,  172. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES. 


325 


Arcais  (d').  III,  28. 

Argand.  VII,  i^5,  192;  VIII,  221. 

Argelander,   I,   Sg,  90,  274,  280  ;  II,  32i  ; 

III,  17;   IV,  59;  V,   i83,   186;  IX,   3i, 

227;  X,  267. 
Arlincourt  (d').  VI,  2o3. 
Armenante  (A.).  I,    i53,    i54;   VI,    2/|0; 

VII,  90;  VIII,  36;  X,  280. 
Armenante  (F.).  VII,  91. 
Arntzen.  II,  i58. 
Aron.  VII,  20.]. 
Aronhold.  VI,  184.     v 
Arumis.  XI,  199. 

Arzelà.  II,  i43;  Vir,92,  iio;  VIII,  3G. 
Aschieri.   I,  220,  332;    III,  27;  IV,  255; 

VI,    m;    VII,    91;    VIII,    32,  33,    37; 

X,  283. 

Ascoli.  VI,  238,  242;  VIII,  118. 

Asten.  VII,  191. 

Astier.  XI,  77,  79. 

Astolf.  III,  106. 

Astrand.  I,  246;  II,  127;  X,  266. 

Augier.  IV,  42. 

Augusl.  VII,  n8;  VIII,  180;  X,  244,  293; 

XI,  219. 
Aussem.  X,  3oo. 
Autenheimer.  III,  190. 

Auwers.  I,  187;  VI,   3o3;  VII,  i32,   i33; 

IX,  10,  11;  X,  287,  288. 
Avout  (d').  VI,  121. 
Azzarelli.  III,   io4,   io5,  io6;  V,   16;  VII, 

i35,  i3G;  VIII,  146,  147;  X,  144. 
Bach.  I,  29;  X,  73. 
Bachet  de  Meziriac.  VII,  ig5. 
Bachmann.    III,    i4i,    192;    IV,    68,    87; 

VI,  196;  IX,  280;  X,  1-46. 
Bàcklund.  III,  25;  VIII,  i3o,  i33,  i34. 
Badon  Ghijben.  IV,  211,  212. 

Baehr.  III,  289,  348;  IV,  211,  212,  224; 

V,  279,  283;  VII,  126,  127,  128,  129. 
Baeyer.  IX,  241;  X,  289. 

Baillaud.  I,  28;  IV,  i3o;  V,  121  ;  VI,  45; 

VII,  199. 
Baille.  V,  i36. 

Bailly-Maîlre.  X,  255;  XI,  254. 
Bakhuyzen.  X,  272. 

Baldi,  VI,  255. 

Bail.    I,    3o8;  II,   272;   IV,    176;   V,   ii5; 

VI,  206,   207;  \U,  85,  174,  175,  176, 
187. 

Baltzer.  I,  80,  23o;  II,  109,  198;  111,  241, 

245;  V,  199;  VIII,  64. 
Bammert.  II,  159. 
Bangnia.  IV,  210. 
Barbarin.  X,  33, 
Barber.  X,  272. 


Barchauck.  X,  290. 

Barclay.  VI,  232. 

Barczynski.  IV,  286. 

Bardelli.  V,  241. 

Bardey.  I,  388;  V,  170. 

Bardonnaut.  XI,  248. 

Bardy.  111,  119. 

Barillari.  Il,   i45. 

Barisien.  VII,  240;  XI,  247,  248,  252. 

Barker.  X,  44. 

Barlel.  III,  96. 

Barlow.  VII,  75. 

Barnery.  IX,  17. 

Barthei.  III,  296. 

Barthélémy.  III,  96;  VII,  19g,  201. 

Bashforth.  I,  184. 

Bassac.  I,  39. 

Battaglini.  I,  i52,  i53,  220,  286;  II,  142, 

143,   i45;    III,  171;  IV,   198,    199,   200, 

254,  255;  VI,  3o,  iio;  VII,  92;  VIII,  35, 

36,  233,  234;  X,  279,  281. 
Baudrimont.  V,  60,  61. 
Baudusson.  XI,  26. 
Baudys.  XI,  84,  86. 
Bauer.  I,  25  ;  X,  290. 
Bauer  (K.-L.).  VUl,  227,  228. 
Bauer  (R.-W^.).  X,  262. 
Bauernleind.   11,    ibg;    IV,  279;  VI,   2i3, 

2.4. 
Baumhauer  (v.>  III,  214,  347;  VIII,  i83. 
Bauquenne.  X,  145. 

Baiir.   I,  60,  62,   388;    IV,  290 ;  X,  3oo. 
Bauschinger.  III,  36i,  384  ;  IV,  292. 
Baxendeli.I,  i63;  XI,  255,256,  257,  208. 
Bazin.  XI,  247,  260,  265. 
Beaiijeux.  II,  79. 

Beaumont  (Élie  de).  II,  210;  VI,  296. 
Bebber  (van).  VIII,  228. 
Beck.  VI,  252;  VU,  36. 
Becka.  XI,  83,  85. 
Becker.  (E.),  I,  388  ;  VI,  167,  173;  IX,  3o; 

X,  277. 
Becker  (F.).  I,  388;  X,  290. 
Becker  (J.-C).  1,59,  ^i;  III,  53,  160,294; 

IV,  207,  287;  V,  1C9;  VI,  25o  ;  VII,  94  ; 

VIII,   190. 
Beckniann.  III,  53. 
Becquerel.  IV,  83,84- 
Becquerel  (E.).  111,  211. 
Bcer  (W.).  Il,  i5q. 
Béez.  VllI,  21 3. 
Belgrand.  IV,  128,  129;  V,    137. 
Bellachi.  X,   i43. 
Bellavenctz.  VII,  77. 
Bellavitis.  II,  76;  111,  289;  VI,  i85;  VII, 

239;  VIII,  26;  X,  67,  i4>,  143,  li'h  145. 


32G 


BULLETIN   DES  SCIENCES 


Bellucci.  V,  20. 

Beltrami.  I,  29,  i36,  189,  219,   3i/|,   3i5; 

II,  159;  III,  173,  290;  IV,  197,  198,  199, 

247,  252,  256;  VI,    III,  244;  X-,  142; 

XI,  233. 
Bender.  VIII,  180;  XI,  218. 
Benif;ar.  VII,  209. 
Benoit.  XI,  347. 
Benthera.  VIII,  160. 
Berg  (Fr.-W.).  I,  23o,   389;  IX,  26;  X, 

100  ;  XI,  21 1,  2l3. 
Berger  (A.).  VI,  72. 
Berger  (G.).  II,  128. 
Bergsma.   III,  3o5  ;  VII,  127. 
Bergstrand.  X,  260. 
Bermann.  III,  376;  VIII,  177;  X,  3oo. 
Bernaerts.  II,  292. 
Bernardinis  (de).  III,  172. 
BernouUi  (Jean).  III,  i3o. 
Bernstein.  IV,  2o3. 
Berruti.  V,  267,  278. 
Bertelli.  IV,  245;  V,   18;  VII,  120,  137. 
Berthold.  X,  288. 
Berlin.   I,  Sg;  V,   I23;  VI,   272,  296;  VII, 

144,  239. 
Bertini.  I,  iSS  ;  III,  27  ;  VII,  107,  110. 
Berton.  III,  3o2. 
Bertrand  (J.).  I,  29,  Sg,  4i,  63,  189,  196, 

3i6.    34',;  II,   244,  335,  338,  34o;   III, 

54,'i3o;  IV,  7,41,  78,81;  V,  i35,  i45; 

VI,  116,    121,   124;   VII,   198,    199;  IX, 

125,  225,  226; X,  546. 
Besant.   I,  71;   H,    269,  272;   IV,  45;  VI, 

212. 
Besge.  VI,  i35;  VIII,  21.  24. 
Bessel  (A.).  I,  129;  IH,  i5. 
Bessel  (F.-W.).  IX,  288. 
Besso.  I,  i53;  IV,  198,  199;  VII,  106,  iio; 

VIII,  32. 
Bette.  I,  23o. 
Betti.  I,   i3i,  3x2,  3i4;  II,  21;  III,   290; 

VI,  240;  X,  146. 
Beyer.  X,  296. 
Beyer  (v.).  III,  79,  202. 
Béziat.  II,  77. 

Biadego.  VI,  202;  VII,  121. 
Bianco. IX,  95. 
Bichot.  XI,  246. 
Bidder.  IX,  25. 
Biehringer.  IV,  289;  VI,  25a. 
Bienaymé.  I,39,38i;II,  2o3  j  VI,  i35;  IX, 

219. 
Bierbaum.  X,  293. 
Bierens  de  Haan.  I,  1S7  ;  II,  256;  III,  348  ; 

IV,  212  ;  V,  280,  283  ;  VI,  64,  253  ;  VII, 

121,  128,  129;  VIII,  iGo,   182,  260. 


Bille.  I,  359. 

Bing.  VIII,   i4o. 

Birmingham.  II,  233;  IX,  12,    17,  26;  X, 

272;  XI,  206. 
Birt.  m,  249  ;  XI,  259. 
Bishop.  IX,  12. 

Bitonti.  I,  224,  333,  334;  II,  144. 
Bjerknes.  I,  284;  III,  198;  XI,  274,  273. 
Bjorling  (C.-F.-E.).  I,  100,  246,  247,  359; 

II,  159;  V,  168;  VI,  34;  VII,  119. 
Bjorling  (E.-G.).  I,  246,  296;  II,  159. 
Klackhouse.  XI,   199. 

Blaserna.  III,  ii5. 

Blavet.  VIII,   i23,  i3o. 

Blazek.  VI,  90,  92,   102;  VIII,   123,    i3o; 

IX,  5o;  XI,  82. 
Bloek.  VII,  2x5. 
Bloem.  IV,  204. 
Blondeau,  XI,  247. 
Blondel.  IV,  i3o. 
Blum.  III,  190. 
Bobylef.  VIII,  117,  21 3. 
Bode.  IV,  208;  X,  290,  296. 
Boehmer.  X,  3oo. 
Boguslawski  (v.).  V,  175  ;  IX,  235. 
Bohme,  X,  290. 
Bohnstedt.  X,  3oo. 
Boidi.  II,   159. 
Boije.  I,  296. 
Boileau.  I,  97. 
Boillot.  II,  246. 
Bôklen.  X,  i45. 
Bolten.  IV,  210. 
Boltzmann.  I,    208,   209,  210,  211,    276; 

III,  242;  VII,   210,  212,  -iiB,  219;  VIII, 
223;  XI,  4i. 

Bolyai.  V,  61. 

Bolze.  III,  5o. 

Bonanzia.  X,   142. 

Boncompagni.  1,  98,  99;  II,   i47J  I^»  244> 

245,  246;   VI,  203,  255;   VII,  120,   121, 

124,  126;  VIII,  262,  265. 
Bonnange.  VI,  272. 
Bonnet   (O.).    I,  261;  II,  2i5;  VIII,  169; 

IX,  X69. 
Bonolis.  VI.   xio;  VII,  90,  92;  VIII,  34- 
Bonsdorff.  II,   i36. 
Bontemps.  VII,  x59,  162. 
Boole.  I,  218;  X,  142. 
Booth.  I,  3x4;  VI,  ii3. 
Boquel.  IV,  176. 
Borch.  VIII,  i38. 
Borchardt.  V,   280,  3oi  ;  VI,  4i  ;  VII,   i3i, 

i33;  VIII,  191,  287;  IX,  i85. 
Borgen.  II,  23i;  III,  17;  V,  178,  179;  VI, 

I74;X,  2G8. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES. 


327 


Borius.  VIII,  256. 

Borner.  VIII,  226;  X,  296. 

Borrelly.   II,  337;    IV,  128,   i3o;   V,   121, 

122,  123;  VI,  Si,  170,  177;  VIII,  42;  X, 

276,  277. 
Borsch.  X,  293. 
Borsendorfi.  I,   167. 
Bosramier.  II,  210. 
Bosscha-  V,  281;  VU,   127,  128. 
Bosser.  II,  i38. 
Bossert.  V,  121,  I23  ;  X,  277. 
Bouché.  XI,  26. 
Bouchon-Brandely.  VII,  121. 
Boudin.  III,  96. 
Boue.  VII,  220. 
Bougaïef.  III,  11,  iS,  i4,  i5,  16,  71,  117, 

200;  V,  296,  298;  VI,  3i4;  VIII,  3o;  X, 

i3,  102. 
Boulyghinsky.  III,  207. 
Bouniakofsky.   I,  240;  II,  299,  3oo,  3oi  ; 

V,  29/,. 

Bouquet  (C).  I,  167,  340;  III,  265;  V, 
319;  VI,  65,  272;  VII,  193;  X,  7^. 

Bouquet  de  la  Grye.  VIII,  78,  164. 

Bour.  VII,  239. 

Bourdin.  II,  210. 

Bourdon.  IV,   m. 

Bourget.  I,  66;  II,  81,  82,  2^2  ;  III,  58,  89, 
3oo;  IV,  43,  72,  86;  V,  124;  VI,  i32, 
159;  VII,  1C6. 

Bourguet.  XI,  i25. 

Boussinesq.  I,  3o,  32,  96,  167,  338,  379; 

II,  37,  214,   24r,   276,  33o,    33i,   334; 

III,  58,  90,  95,  112,  II 3,  117,  2i5,  296, 
38i,  383;   IV,  78,   -4,  So,   83;   V,  i35; 

VI,  44,    82,   i3i,    i38,    139,  2S8,    297; 
VIII,  42,  162,  i65;  XI,  192,  -264. 

Boussingault.  VI,  319. 

Bouvier.  X,   142. 

Bouvret.  XI,  265. 

Bozzo.  I,  167. 

Brae.  II,  159. 

Brahe  (Tycho).  III,  358. 

Braschmann.  III,   11,  12. 

Brasseur.  VI,  38,  39. 

Brassinne.  V,  loi,  102. 

Braun  (C).  X,  265. 

Braun  (W.).  X,  2o3. 

Bredikhine.  III,  i3;  V,  3oo  ;  VI,  3i8. 

Breen,  I,  89,  389. 

Breevilt.  IV,  210. 

Brehmer.  X,   290. 

Bremiker.  I,  71,  23o,  264. 

Bresina.  X,  3oo. 

Bresse.  III,  216;  X,  i44> 


Breton  (de  Champ).  I,  2i.'i;  IX,    12',;  X, 

i'l4;  XI,  i56. 
Breton  (Ph.).  V,  204,  2o5,  206. 
Bretschneider.  I,  100,    io4;   II,  159:    III, 

85,  87,  295  ;  IV,  II 3. 
Brett.  V,  ii4;  IX,  25  ;  X,  39  ;  XI,  2i3. 
Brewster.  I,  71,   160. 
BrilTaut.  II,  27C. 
Brill.  I,  129,  i32,  372;  II,  237,  366;  III, 

46,  342,  343;  VIII,  7,  84,  85,  116,  117, 

209,   212,    2i6  ;  IX,    277;    X,   201,  XI, 

272. 
Brioschi.   I,    66,    1S8,   289,  3ii,3i3;    II, 

237;  III,  109,    i3o,    332;  VIII,  40,  76, 

168; X,  143. 

Briot.  I,  85,  166;  IV,  292;  V,  319;  VI,  65, 

272  ;  VII,  193. 
Brisse.  II,  37,  76;  IV,  112;  VIII,  21  ;  IX, 

125  ;  X,  73,  1 12. 
Brocard.  III,  289;  VI,  182,  i83;  VII.  171; 

X,  145. 

Broch.  VIII,  i63. 

Rrockmann.  III,  53;  VII,  93;  X,  290. 

Broda.  VIII,  177;  XI,  216. 

Rroman.  III,  220. 

Bronwin.  X,  142,  i43. 

Brothers.  I,  i63  ;  V,  ii3;  XI,  256,  258. 

Broun.  V,  60;  VII,  Si. 

Brown.  X,  37,  44- 

Browning.  II,  i5f,   i53;  III,  246;  V,   io5, 

108,  114  ;  VI,  3o6;  VII,  65. 
Bruhns.   I,  167,    171,  23o,    389;    II,  282, 

233,  235,321;  V,   179,    182,    i83;  VI, 

167,  169,  174,  177;  VIII,   i32;  IX,  29, 

35  ;  X,  272,  27J. 
Brunimer.  II,  96. 
Brûnnow.  I,  SSg;  II,  169;  V,  2^0. 
Bruno.  V,  270,  272,  276;  VU,  142. 
Bruns.  XI,  48. 
Brusotti.  VI,  32. 
Buchbinder,  III,  5o. 
Buchmann.  X,  146. 
Buchwald.  V,  277. 
Budde.  VIII,   189. 
BufOiam.  VI,  3i'3. 
Bunte.  IX,  191. 
Burat.  X,  3o3. 

Bureau  des  Longitudes.  IV,  110,  112. 
Bùrgi.  XI,  26. 
Burmester.  I,  61  ;  III,  20',  ;  VI,  248;  VIII, 

187.  190.  '91- 
Burnham.  VII,  60,  63,  69;  IX,  i3,  i4,  25; 

X,  42;  XI,  201,  211. 

Burton.  VII,  65,  i85;  IX,  i4,   i5;  X,  43; 

XI,  201. 

Bustelli.  I,  i53;  X,  280. 


328 


BULLETIN  DES  SCIENCES 


Butz.  II,   lôg. 

Buys-15allol.  VIII,   i83. 

Byrne.  XI,  2'|. 

Cagnassi.  V,   i8. 

Cahen.  IX,  1/3. 

Cahours.  VI,  Sig;  VII,   289;  VIII,  256. 

Caldaiera.  III,  172;  VIII,  87. 

Caligny  (de).  I,  97,  98;  IV,  80,  82,    128; 

V,  121,  123,  12/),  i33,   i34;  VI,  76. 
Gallon.  X,    112. 
Calza,  I,  72. 

Caizolari.  I,  i53,  lô^,  220. 
Canibier.  VIII,  21  S. 
Campanella.  II,  96. 
Campbell.  X,  l\']. 
Campoux  (de).  II,  77. 
Cantoui  (G.).  VI,  29;  VIII,  233. 
Cantor  (G.).  I,    6û;   III,    i43,     2^4,   333; 

VII,  23o;  VIII,  81. 
Cantor  (M.).  IV,  290;  VI,  252;  IX.,  288; 

X,  iGi. 

Capello.  IX,  23  ;  XI,   197. 

Caporali.  VI,   m. 

Caqué.  X,   i43. 

Cardenas  (de).  VIII,  36. 

Carini.  VI,  255. 

Carlier.  XI,  246. 

Carnot  (S.).  VI,  201. 

Carnoy.  II,  79. 

Caron.  VI,  187. 

Carpentcr.  VII,  77,  Si. 

Carr.  XI,  26. 

Carrington.  VI,  3o5,  3io  ;  XI,  2o3. 

Carvallo.  IX,  iGi. 

Caselli.  II,  iSg. 

Casey.  I,  3o8,  3ii,  3i5;  VI,  232;  VII,  78. 

Casorati.  I,  16,  188,  870;  IV,  65;  X,   i4i. 

Caspari.  VI,  248. 

Caspary.  XI,  43. 

Cassani.  I,    i54,    332,  334;  II,    il\o,   i46; 

III,  290;  IV,  254;  V,  263  ;  VII,  92. 
Cassini  (IV).  II,  208. 

Catalan.  I,  167,  197,  282,  34i  ;  II,  19,  20, 
78,   290,    295,   297;    III,  96,    112,   289; 

IV,  244;  V,  i5,  16;  VI,  77,  188;  VII, 
i54>  1^8,  197;  VIII,  26,  3i,  217,  220, 
222,  223,  262;  IX,   225;  X,    145,  148; 

XI,  i55. 

Cauchy.  I,  16,  io5,  3i2;  VII,  265  ;  VIII, 
43,  148  ;  X,  142,  146. 

Caux  (Salomon  de).  VIII,  168. 

Cayley.  1,  17,  126,  iSg,  162,  181,  182, 
i83,  184,  i85,  2i5,  216,  217,  3i2,  3i4, 
3i5,  366;  II,  79,  i5o,  i52,  i53,  268, 
269,  270,  271,  272,  273,  274,  36i,  366, 
367;   III,    10,  i56,  157,  i58,   214,   244, 


246,  3o3,  3o5,  339,  343,  345,  346;  IV, 
46,  48,  49,  73,  74,  75,  g6;  V,  io4,  io5, 
107,  120,  i5g,  160,  161,  162,   167,  240; 

VI,  2o5,  206,  207,  208,  2og,  210,  211, 
212,  228,  23i,  236;  A'II,  25,  26,  27,  29, 
74,  75,  7g,  83,  161;  VIII,  91;  IX,  20, 
23o  ;  X,  54,  14c,    195  ;    XI,  7,  II,   45. 

Cazin.  II,  244- 

Cecchi.  V,  18. 

Celoria.  I,  90;  X,  25i,  252,  253,  254. 

Cerruti.  II,   i44;  X,  284. 

Cètre.  XI,  265. 

Cézanne  (de).  XI,  261. 

Chabanel.  VIII,  2g. 

Chadu.  X,  36. 

Challis.  I,  8g. 

Chambers  (Ch.).  I,   186;  VII,  80,  84. 

Chambers  (F.),   VII,  84. 

Chapelas.  I,  157,  38i,  382;  II,  33i,  335; 
III,   ii5;  IV,  76;  VII,  201. 

Charlon.  III,  169. 

Chasies.  I,  i3,  i55,  2i3,  382  ;  II,  7,  208. 
209,  2x3,  241,  242,  243,  276,  333,  336^ 
338,  340,  341;  III,  10,  54,  5g,  94,  107, 
109,  i56,  157,  i58,  i5g,  2g8,  3oi  ;  IV, 
41,  42,  43,  44,  45,  78;  V,  122,  127, 
i35;  VI,  83,  i35,  i36,  294;  VII,  i53, 
157,  160;  VIII,  38,  73,  77,  161,  256; 
IX,  97,  l63,  205  ;  X,   i44,  i45- 

Chelini.  I,  219;  II,  19,  148;  IV,  248,  200; 

VII,  125,  241;  VIII,  32,  35. 
Cherbulliez.  X,  3oo. 
Cheux.  II,  276;  III,  119. 
Chcvilliet.  VII,  164  ;  VIII,  26,  28,  169. 
Cheync,  II,   160. 

Chiô.  III,  68;  V,  269,  270,  274;  VII,  121. 

Clioron.  XI,  265. 

Christiansen.  VII,  32,  86. 

Christie.  VII,  66;  IX,  i4,  18,  27;  X,  55; 

XI,  202,  210. 
Christoffel.  I,   160,   187,  3i2;  III;  45,  46; 

VI,  237  ;  IX,  276. 
Ciotti.  III,   i48. 
Cipoletti.  V,  17,  19. 
Clarinval.  III,   1 19 
Clark.  VII,  81. 

Clarke.  I,   181;  V,  ôg;  VII,  85. 
Clasen.  X,  298. 
Clausius.    I,    i3i,   338;   II,   65,   142;   III, 

336;  IV,  82,    285;   VI,  298;    VII,  162; 

VIII,  21,  120;  IX,  187,  279. 
Clebsch.  I,  124,    126,  129,  i32,  i36,  23q, 

3i2,  389;  II,  173,  178,  i83,  184,  236, 
355,  358,  36o  ;  III,  10,  43,  l\ô,  46,  4?» 
160,  190,  225,  336,  342,  384  ;  IV>  965 
298;  V,  240;  VI,  II 0,  112,  253;  VIII, 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES. 


329 


32,  78,  86,  87,  ii5,  117,  120,  209,  234; 
IX,   186,   187,    192,  377,  278,   279;  X, 
ii3. 
Clément.  III,  96. 
Clifford.   III,   345,    346  ;  IV,  45,  47  ;  VII, 

27,  85. 
Clifton.  I,  216;  XI,  255. 
Clouth.  I,  389. 
Coatpont  (de).  XI,  248. 
Cockle.   II,  271  ;    VI,  206,    212  ;  XI,  255, 

258. 
Codazzi.  I,  3i3,  3i4,  3i5;  VI,  237,  244. 
Coffîn.  I,  389. 
Coggia.  II,  335. 
Cohen  Stuart.  I,  i86;  III,  348. 
Colding.  VII,  86,  87. 
Collet.  II,  263,  264  ;  VI,  42. 
Collignon.  VIII,  3o  ;  XI,  261. 
Cûllins.  III,  86;  V,  63. 
Colnet  d'Huart(de).  I,  3o4. 
Comberousse  (de).  IV,  112;  VII,  3o4  ;  XI, 

28. 
Combes.  I,  191,  268,  336. 
Combescure.    I,   32o;    III,    117,   216,  296, 
297,  3o6;  VI,  243,  245;  VII,  i56,  161; 
X,  75;  XI,  28. 
Compagnon.  VI,  181,  182,    i83. 
Comte.  III,  119. 
Connal.  X.  47- 
Conradi.  X,  296. 
Contamin»  VII,   i44- 
Conti.  X,  112. 
Copeland.  III,  17  ;X,  47- 
Copernic.  VI,  24. 
Corbin.  XI,   253. 
Cornu.  II,  333,  335,   34o  ;   III,  ii4,   ii5; 

V,  124,  i36;  VI,  199. 
Correspondance  entre  Legendre  etJacobi. 

VIII,  287;  IX,  38,  5i,  126;  XI,  34. 
Cotterill.  III,  345,  347;  VII,  26. 
Coulaine  (de).  XI,  246. 
Coumbary.  III,  216. 
Courcelles-Seneuil.  III,  1G9. 
Cousté.  IX,  i5o. 
Covrich.  X,  293. 
Cramer  (G.-H.).  I,  359. 
Cremona.  I,  188,  2i3,  219,  233,  3i3;  III, 
10,  i56,  332,  336;  IV,  65,  96,  197,  247, 
249,  25i,  253;  V,  10;  VI,  244;  VII,  37, 
107;  IX,  186,  192;  X,  65,  i4r,  143. 
Crespigny  (de).  V,   112. 
Creuzet  do  Latouche.  XI,  76. 
Crevaux.  II,  211. 

Crocchi.  IV,  254,  255;  VIII,  37  ;  X,  282. 
Crofton.I,  i83,  366;  111,345,  346;IV,45. 
Crosnier.  VIII,  25. 


Ciibr.  VIII,  112,  124,  127,  128,  129;  XI,  80. 
Culmann.  IV,  5o;  V,  2o3  ;  VII,  37. 
Curie.  II,    212;  VI,  57,  87;   X,  255;  XI, 

252,   254,  255. 
Curioni.  V,  274. 

Curtze.  I,  3i3;  III,  85.  286,  32i;  IV,  244, 
245,  283;  VI,  57;  VII,   112;  VIII,   180, 
i85,  186,  188,  227;  IX,  281;  XI,  2i5. 
Dabi.  VIII,  139. 

Dahlander.  I,  245,  247;  VI,  35,  36. 
Dambrun.  XI,  249,  25o. 
Darboux.   I,  27,    i55,  339,  348,   383  ;  II, 
23,  4°)    i55,    184,  221,    266,   3oi,  3i4j 
337;  III,  122,  i58,  221,  25i,  281,  307; 
IV,  64,    i58;  V,  52,  64,  65,   121,   122; 
VI,  i36,    199;   VII,  91,  i58,    i59,   161, 
i63;  VIII,  r7,  22,  56,  76,  77,  92,  249; 
IX,  281  ;  X,  66,  76. 
Darget.  I,  72. 
D'Arrest.  V,   i83;  VI,    166,   168,    176;  X, 

270. 
Daru.  X,  142. 
Da  Schio.  I,  389. 
Dase.  I,  389. 
Dauber.  X,  290. 
Daug.  I,  177,  17S,  245;  III,  219,  220;  X, 

170. 
Davldof.  III,  12,  i3,  16,  79,  81. 
Davidson.  II,  224. 
Davis.  X,  43  ;  XI,  197. 
Day. IV,  42. 
Deas.  II,  2o3. 
Decharnie.  I,   157. 
Decomble.  XI,  261. 
De  Coninck.  Vlil,  3i  ;  X,   112. 
Dedekind.  XI,  278. 
De  Gelder.  IV,  2io. 
Deike.  I,  280. 

De  Jong.  V,  281  ;  VIII,  184. 
Delabar.  I,  359;  "ï»  87. 
Delacroix.  XI,  255. 
Delaistre.  V,  319. 
Delambre.  XI,  25o,  252. 
De  la  Rue.  (A.-M.).  III,  81  ;  IX,  47. 
Delaunay.  I,  3o,    167,  212,  256,  262,  SSg, 
379;  II,  208,  210,  242,339,  340;  III,  iG, 
109,  III,  i48,  317,  319;  VI,  128. 
Délègue.  VI,   188. 
Delort.  XI,  255. 
Dembowski.  I,  280,  281,  364;  ^'I>  i//  5  I^» 

29. 
De  Montel.  VII,  106,   109. 
Deniéport.  XI,  246. 
Denison.  VI,  3io. 

Denning.  VI,    3i4;    IX,  2û;   X,    276;  XI, 
206,  212. 


Bull,  des  Sciences  mathém.  et  astron.,  t.  XI.  (Juillet-Décembre  1876.)     22 


33o 


BULLETIN   DES  SCIENCES 


Denza.  I,  23o,  389;  II,  9G,  335;  III,  216; 

V,  17,  18,  269,  272;  VII,  137. 
Denzicr.  VII,  35. 
De  Paolis.  X,  283. 
Deprez.  II,  33/,  338. 
Derrien.  VII,  239. 
Dersch.  VIII,  2i5. 
Desboves.  IV,  32o';  X,  34,  35. 
Despeyrous.  I,  23o  ;  V,  100,  lOi,  102;  X, 

i4G. 
Desprez  (M).  II,  337,  338;  V,  i34. 
De  Tilly,  II,  294;  IV,   57;  VIII,   219;  X, 

i46. 
Devèze.  XI,  248. 
Devin.  XI,  i23. 
Dewar.  V,  167. 
Dewulf.  V,  206;  VI,  i83;  VII,  37,  142,  ;X 

65,  282. 
Diamilla-Mûller.  V,  272, 
Dickstein.  VII,  96;  VIII,  180;  XI,  217. 
Didion.  III,  iio;  VI,  76. 
Didon.  I,  27,  29,  95,  i5G  ;  II,  260,  266;  VI, 

201,  202. 
Dieckmann.  III,  34o;  VII,  96. 
Dienger.  III,  170;  VI,  io5,  107. 
Dietzel.  I,  389. 
Dieu.  VI,  i3o,  186. 
Dillner.   I,   177,   178,    179,  243,  249,   295, 

296;  III,  219,  220;  X,  170. 
Dini.  I,  3i3,  3i4,  375,  383  ;  III,  377,  378  ; 

IV,  224;  VI,  240,  241,  246. 
Diorio.  VIII,  272. 
Dislere.  V,  320. 
Dittmar.  X,  245,  296. 
Dittrich.  X,  293. 

Dilscheiner.  VII,  i38,  i39,  211,  221. 
Doberck.  IX,  36;  X,  89,  91,  93,  278. 
Dobrowolsky.  VI,  [\0. 
Doergens.  I,  72. 
Dolinski.  VI,  157. 
Dollen.  X,  44. 
Dcilp.  VI,  lia;  VII,   192. 
Domallp.    VI,    io3,  107;    VII,    219;  VIII, 

224. 
Donati.    I,   72;  III,  3oi  ;   V,    17,    18,    175, 

178. 
Donders.  V,  282;  VII,  128. 
Donnini.  V,  18,  19,  20. 
Donovan.  I,  3oS. 
Dormoy.  VI,  319. 
Dorn.  VIII,  2i5. 

Dorna.  V,  267,  268,  269,  273,  276. 
Dostor.  I,  249,  280;   II,  82  ;  III,  82,   374  ; 

IV,  279;  Vi,  184,   188;  VII,  117;   VIII, 

3i,  177,    179,    180;  XI,  2i5,  216,   217, 

219,  220. 


Doutrelaine.  V,  121. 

Dove.  X,  285,  286,  287,  289. 

Downing.  I,  3o6. 

Dozy.  VIII,   190. 

Drach  (v.).  II,  176;  VIII,  85. 

Drew.  I,  39. 

Dreyer.  X,  271,  XI,  211. 

Drobisch.  V,  201. 

Dronke.  I,  359,  ^^9- 

Dubois.  III,  112,  118;  VI,  46,  124,  159. 

Du  Bois-Reymond  (E.).  I,    187;   IV,  202; 

X,  288,  290. 

Du  Bois-Reymond  (P.).  III,  333,  339,  271  ; 

V,  287;  VI,  242;  VIII,  85,  211,  216;  IX, 
177,  178,  i83;  X,  195;  XI,  274. 

Duchéne.  XI,  78,  79. 

Ducrocq.  III,  1 19. 

Duda.  I,  39;  III,  53. 

Dufek.  VI,  98. 

Duhamel.    I,  343;  III,   i3o,  3i4;   IV,  79; 

VI,  127;  X,  i44;  XI,  241. 
Duhil  de  Benazé.  VI,  46. 
Dûhring.  IX,  98. 

Dumas.   VII,   iG3. 

Du  Moncel.  VI,  3iO;  VIII,  25G  ;  X,  205. 

Dumoulin.  VI,  272. 

Dunér.  II,  234;  V,  <8i,  i83;  VI,  36. 

Dunham.  I,  389. 

Dunkin.  VI,  3i4;  VII,  56;  X,  45,  86,  91; 

XI,  2û4,   211. 

Duprez.  II,  298. 

Dupuis.  X,  293. 

Dupuy  (L.).  VI,  319. 

Dupuy  de  Lôme.  I,  38i,  382;  III,  ii4;  VI, 

42,  77- 
Durand.  X,  i45. 
Durand-Claye.  XI,  262. 
Durège.  I,  49,  Gi,  i35;  III,  7,  171  ;  IV,  90, 

291;  V,  28G;  VI,  G4,  io5,  225,  320;  VIII, 

80. 
Dûrr.  I,  167. 
Durrande.   I,   2i3;  II,  80,  337;  III,    3oo  ; 

IV,  85;  VI,  1S7,  2o3,  020;  VII,  i54,  iSg, 

162;  VIII,  169,  3o4;  X,  74;XI,  86. 
Durret.  XI,  26. 
Dvor.-;k.  VII,  219;  VIII,   226. 
Dyer.  XI,  259. 
Eberhardt.  I,  23o. 
Eccher  (de).  V,  18,  20. 
Eckardt.   I,  279;  VI,  247,    25o;    VIII,   79, 

188,  216;  IX, 2S0. 
Eckhardt.  II,  160;  III,  160. 
tckl.  X,  3oo. 

Kdlund.  I,  245,  24G;  VI,  35,  3;. 
Egger.  II,  332. 
Eggers.  VII,  118. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES. 


33 1 


Eichler.  X,  3oo. 

Eisenlohr.  III,   i43. 

Elger.  VI,  3io;  VII,  62. 

Ellery,  I,  23o  ;  IX,  i54;  XI,  201. 

EUinger.  X,   290. 

Elliol.  III,   154. 

Ellis.  m,  290;  IV,  41  ;  VII,  85. 

Emsmaiin.  111,83,  190,   197  ;X,  3oo. 

Endemann.  X,  293. 

Endrès.  V,  192;  VII,  239. 

Engelmann.  I,  364;  III,  224  ;  VI,  172  ;  IX, 

233,  234,  235;  X,  277. 
Enneper.  I,  60,  62,  238,  289,  276,  278;  II, 

139,  i4i,  240;  III,  45,  46,  4?»  293;  VI, 

247,  261,  252;  VIII,  84,  119,  1S6,  2i4; 

IX,  186,   187,  240,   277,  278,  279,  288; 

XI,  273,  274,  275,  276,  277. 
Erdmann.  II,  76. 
Ericsson.  III,  24;  VI,  34,  35. 
Erlecke.  IV,  38. 
Erler.  VII,  95  ;  VIII,  228. 
Ermakof.  II,  25o  ;  V,  294  ;  VIII,  91. 
Erman.  I,  89,  90;  X,  266. 
Ermanska.  III,  289. 
Ersch.  XI,    16. 
Escary.  XI,   122. 
Escherich  (v.\  XI,  m,  216. 
Estocquois  (d').  III,  3oi;  VII,  144. 
Etienne.  XI,  26. 
Eugenio.  II,  144  ;   III,   173. 
Euler.  III,  i3o. 
Evans.  VI,  236;  VI,  81. 
Everctt.  I,   181. 
Exner.  I,  209,  248  ;  IV,  290  ;  VII,  208,  209  ; 

VIII,  225;  X,  291. 
Faà  dt;  Bruno.  V,   i23;  IX,  240;  X,  166; 

XI,  14. 

Fabré.  XI,  246. 

Fabri.  X,  144. 

Fahle.  III,  5i,  53. 

Fais.  VIII,  34,  36;  X,  279,  284. 

Falb.  I,  88. 

Falisse.  III,  96. 

Falk.  I,  296;  II,  224  ;  III,  220,  221  ;  X, 
171,  172,  173,  204,  257. 

Fasbender.  I,  249;  III,  85,  83;  X,  293. 

Fasel.  VI,  3o6,  3o8  ;  IX,  26. 

Faure.  V,  2o5,  206;  VI,  182,  184  ;  X,  35; 
XI,  125. 

Favaro.  VIII,  32,  2G5;  IX,  93;  X,  283. 

Faye.  I,  i54,  212,  257,  344,  379,381,  383; 
II,  340;  III,  55,  56,  57,  III,  112,  217, 
297,  317;  IV,  77,  80,  84,  129,  i3o;  V, 
120,  124,  125,  128,  i34,  i35,  i37;  VI, 
43,  79,  80,  81,  82,  121,  124,  128,  285. 
295;  VII,  i54,   157,  162,  ig8,  199,  201  ; 


VIII,  38,  39,40,  78,  167,  1G9,  170;  IX, 
149,  i52,  i54,  i55,  159,218;  X,  112. 
Féaux. X,  2g6. 
Fehrs.  X,  2g3. 
Feidner.  X,  296. 

Fergola.  IV,  198;  V,  i5;  X,   144. 
Ferguson.  I,  167. 
Fermât.  III,  289. 
Ferrari.  VllI,  146. 
Ferrers.  I,  365;  VI,  20G. 
Ferririi.  V,   19. 
Ferron.  VIII,  221  ;  X,  293. 
Ferry.  IV,  56. 
Fialkowski.  X,  291. 
I   Fiedler.  IV,  52;  Vill,  65,  n3;  IX,  192. 
I    Finance.  VI,  32o;  X,   160. 

Finger.  VIII,    igo,  224;  X,  291,  296. 
I    Fiore.  IV,  igg. 
I   Fischer  (A.).  VII,  219. 
j    Fischer  (F.-W.).  VII,  117. 

Filremann.  IV',  4i. 
I    Fizeau.  I,  261. 
I    Flamant.  XI,  262,  264. 
Flammarion.  I,    157,    2i3,    383;   II,  20g; 
VI,  78,   125,    iSg,  292,   296;  VII,   i55, 
i56,  239;  VIII,  42,  76,   167;  IX,  162, 
i63;  X,  160. 
Fleuriais.  VIII,  74,  164  ;  IX,  i52,  227. 
Floquet.  IX,   174. 
Flye  Sainte-^iarie.  III,   i3i;  IV,  292;  VII, 

166. 
Foerster.  I,  23o;  II,  128;  III,  198. 
Folie.  I,  282,  359;  VI,  38,  39. 
Folkierski.  Vî,  i56,  i58;  VII,   11. 
'.    Follie.  III,  1 19. 
]    Fontaine.  lil,  i3o. 
Fontené.  X,  35. 

Fonvielle  (de).  I,  378;  II,  209,  335,  339; 
111,59,  109,  no,  m  ;  V,  121  ;!X,  iba, 
154. 
Forbes.  VII,  61. 
Forcke.  X,  296. 
Forster.  I,  307. 
Forti.  I,  265,  35g;  III,  290. 
Foscolo.  V,  272. 
Foiicart.  III,  1 18. 

Fouret.  III,    289;   VI,  290,  298;  VII,  162, 
164,  168,   173,  200,  202;  VIII,  75,  162, 
1G8,  3o4;  IX,  i5o. 
Fournier.  IV,  72. 

Frahm.  VI,  25o  ;  VIII,   2i5,  216;  X,  176. 
Franchini.  X,  142. 
Françoise.  II,  76  ;  III,  28g. 
Franke.  X,  297. 
Franke  (H.).  X,  2g3,  297,  3oo. 
Franke  (J.-N.).  VI,  i52. 

22. 


332 


BULLETIN  DES  SCIENCES 


VIII. 


IV, 

297- 


100. 

263. 


89, 
,  35, 


Frankenbach,  X,  298. 
Frankland.  VII,  78. 
Franz.  VII,  ii'|. 
Franzky.  X,  293. 
Frattini.  IV,  254  ;  X.,  281. 
Frauenholz.  I,  168. 
Freeman.  V,  106;  VI,  3oo. 
Frenet.  V,  62,  63  ;  VI,  70. 
Fresenius.  III,  5o,  53;  VU,  98,  96; 

227. 
Freudien.  I,  870. 
Friedlein.  II,   1^7  ;  III,  53,  290,  298 

244,  246,  293;   VII,   125;  X,  294, 
Friis.  II,  128;  III,  358. 
Frisch.  XI,  49- 

Frischauf.  II,  224  ;  III,  191,  291  ;  VII, 
Frisiani.  X,  i46. 

Fritsch.  VII,  240;  XI,  249,  252,  254, 
Fritsch.  IX,  235. 
Fritsch  (H.).  X,  3oi. 
Fritsche.  IV,  60;  X,  297. 
Fritz.  VII,  78. 
Frobenius.  III,   238,   288,    870;   VI, 

191  ;  VII,  23o,  255;  IX,  182;  XI,  33 
Froger.  IV,  211. 
Frolich.  III,  291. 
Frombeck.  VII,  214,  216. 
Fromme.  XI,  275,  277. 
Fron.  III,   ii5. 
Frosch.  IV,  292; X,  297. 
Frost  (A.).  II,  269. 
Frost  (P.).  II,  269,  271  :  IV,  177;  VI, 
Fry.  X,  291. 
Fuchs.  I,  25,  26;  III,    145,  244;  IV, 

V,  292;  VI,  188,  189,  238;  VII,  282, 

XI,  41,  277. 
Funcke.  III,  224. 
Fuortes.  II,    i44,    i45;    III,    86,   172  ;  IV, 

198;  VIII,  34. 

Fûrstenau.  X,  3oi. 

Gadolin,  VI,  108. 

Gageot.  XI,  246. 

Gall(v.).  X,  801. 

Galle.  VI,  170,    178;  IX,   i5o;  X,  38,  262, 

Galiien.  X,  3oi. 
Gambardella.  III,  172;  VI,  iio. 
Gambey.  X,  38;XI,  128. 
Gandlner.  III,  160;  V,   171. 
Gantner.  X,  291. 
Garbett.  VII,  67. 
Garbich.  I,  890. 
Garbieri.  VII,  i44- 
Gardiner.  III,  346. 
Gariel.  XI,  268. 


209. 


288; 
260: 


Gasparis  (de).   II,    281;    III,  Sg;   IV,  76; 

V,  106,    178,  184. 
Gasser.  I,  168. 
Gatien-.^rnoult.  V,  102. 
Gaudiu.  IV,  271. 
Gaumet.  IX,  162. 

Gauss  (C.-F.).  III,  160;  VI,  112,  iSg. 
Gauss  (F.-G.).  I,   890 ;  II,    224,  256;  IH, 

234;    V,   261. 
Gaussin.  VI,  79. 
Gautier.  III,  1 19. 
Gay.  III,  119. 
Gay-Lussac.  VI,  160. 
Gebhardt.  X,  297. 
Geelmuyden.  II,  288. 
Gegenbauer.  VII,  116,   117,  2i5,  216,  217, 

218,  221  ;  VIII,  224;  ^)  294,  297. 
Geijer  (v.).  X,  171. 
Geisenheimer.  IV,  289;  VI,  247,  25o  ;  X, 

294- 
Geiser.  I,  89,  127,  3i3;  II,  867  ;  III,  147  ; 

VI,  287  ;  VII,   192  ;  VIII,    191. 
Gellenthin.  X,  291. 

Gemma  Frisius.  VIII,  180. 

Genei  al-Bericht    ûber    die      mittel-ewo- 

pàische    Gradmessung.  II,  256;  IX,  241. 
Genêt.  XI,  246. 
Genocchi.  I,  3i5  ;  II,  147;  III,  28g,  3o6  ; 

IV,    246;   V,   269,  274;   VI,    255,    288, 

292  ;  VII,    121,   125;    VIII,   75,    76;    X, 

145. 
Gent.  IV,  291. 
Gentzen.  X,  297. 
I    Gerhardt.  IV,  201. 
Gericke.  V,    179;  VI,  170. 
Gerlach.  I,   1G8  ;  X,  294. 
Germann.  X,  294. 

Gerono.  II,  80,  81  ;  III,  290;  VI,  i83. 
Geits.  X,  271. 
Gessner.  X,  291. 
Geyser.  X,  294. 
Gherardi.    I,    72;   III,   85,    191,  29J  ;   IV, 

298  ;  V,  17,  820. 

Gibbs.  I,  298. 

Gibson.  VI,  282. 

Gilbert.  I,   198,  282  ;  II,  80  ;  IV,  38,  020; 

VI,  182;  X,  144. 

Gill.  VI,  801  ;  IX,   12,   19  ;  XI,  196. 

Gilles.  VI,  248,  25i,  252. 

Gilliss.  IX,  281. 

Giorgi.  II,  149. 

Giorgini.  X,   i44' 

Girdlestone.  I,  168. 

Giulio.  V,  267. 

Glaenzer.  X,  3oi. 

Glaisher   (J.-AV.-L.).  I,    368;  II,  274;  V, 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES. 


333 


no,  III,  112,  162;  VI,  2o5,  206,  208, 
211  ;  VII,  25,  26,  27,  28,  59,  63,  "jb, 
78  ;  VIII,  76,  221  ;  IX,  20,  26  ;  XI,  7,  20. 

Glan.  X,  288. 

Glasenapp.  IV,   60;  V,   170,   182;  VI,  33; 

VII,  190;  VIII,  143. 

Glaser.  X,  29^,  3oi. 
Gledhill.  IX,  25;  X,  46  ;  XI,  :99. 
Gloesener.  VI,  272. 
Glotin.  V,  60,  61. 
Gobbi-Belcredi.  V,  273. 
Godecker.  X,  294. 
Godt.  III,  336. 
Goldberg.  I,  72. 
Goldstein.  X,  288. 
Gompertz.  II,  282. 
Gôransson.  VIII,   182. 
Gordan.   I,    26,    126,    127,   i32,  3i2,   3i4, 
3i6;   II,    180,   363,  368;   III,  46,    334; 

VIII,  81,  8'|,  91,  ii5,  120,  209,  214. 
GOriiig.  VIII,  212. 

Gosiewski.  VI,  149,  i5i,  i54,  157,  159. 

Gossart.  XI,  26. 

Gotting.  II,  362;  X,  291. 

Gould.  I,  281. 

Goulier.  X,  255;  XI,  246,  248,  254,  255. 

Govi.  II,  147;  IV,  81;   V,  267,  2(i8,  269, 

270,  272,  273. 
Grad.  III,  3o5. 
Graeff.  V,  187;  VI,   I23. 
Graffweg.  II,  i4o. 
Graindorge.  II,   199;  III,  96;  IV,  44;  VI, 

38,  39,  i3o,  134. 
Gram.  VII,  3o;  VIII,  189,   i4o,  211. 
Grandi.  I,  i54  ;  II,  12S. 
Grant.  II,  23i  ;  V,  io4;  VI,  3o6  ;  IX,  271. 
Grashof.  III,  191. 
Grasset.  XI,  247- 
Grassmann    (H.).    I,    249;    III,    10,    i43; 

VIII,  216;  IX,  279. 
Grassmann  (R.).  V,  320. 
Gravelaar.  XI,  219. 
Graves.  I,  3 10,  3i i. 
Green.  I,  390. 
Greg.  V,  118. 
Greiner.  XI,  216. 
Grelle.  I,  62;   II,   i4o;    III,  293;  V,  262; 

X,  143. 

Grellois.  III,  119. 

Gretschel.  I,  2/|8. 

Grifliths.  III,  290;  IV,  49;  VI,  2o5. 

Grillon.  VII,  240;  XI,  25o,  253. 

Grimes.  III,  i54. 

Grinwis.  VII,  128,  129,  i3o;  VIII,  i83. 

Grosso  (del).  I,  i53,  224,  332. 

Grubb.  I,  i85;  III,  246;  IX,  23i. 


Grube.  I,  61;  II,  i4i;  VIII,   190. 
Gruey.  II,  266;  VII,  201;  VIII,  76. 
Gruhl.  X,  294. 
Grunert.  I,  100,   loi,  279;  III,  83,86,87, 

88,  285,    374,  376,   377;   IV,    279,  280, 

281TVII,  112. 
Grûnwald.  I,  63. 
Griitzmacher.  VI,  167. 
Gualterotti.  VIII,  265. 
Guarnieri.  I,  168. 
Guéronlt.  III,  3o2. 
Gueysse.  XI,   161. 
Guillemin.  I,  382;  II,  256,  338. 
Guillemot.  XI,  25o. 
Guiraudet.  III,  195. 
Guldberg  (A.-S.).  I,  283,  SSg;  II,  96;  IV, 

35  ;  VI,  258. 
Guldberg  (C.-M.).  I,  285;  VI,  257. 
Gundelfinger.   I,   23i;   II,    36i  ;   III,    242, 

262,  333,  334,  344;  VI,  244,  249,  252; 

VIII,  87,  u5,  i85,  2i4;IX,  280;  X,  179; 
XI,  3o. 

Gunning.  V,  281 . 

Gûnther.  III,  194;   IV,  293  ;  VII,  ii5,  116, 

118,  124;  VIII,  172,  173,  179,  211,  262, 

267;   IX,    239;  X,  i3i;  XI,    108,   2i5, 

216. 
Gûssfeldt.  II,  174. 

Guthrie.  I,  365;  II,  256;  VII,  76,  84. 
Guyot.  II,  335;  III,  112,  118. 
Gyidén.  1,  241;  II,  32i,  325;  III,  97,  loi, 

io3;  IV,   59;    VI,  108;  VIII,  168,  169; 

IX,  i5o,  227; X, 55,  171. 
Haase.  II,  239. 

Habich.  I,  3'5  ;  XI,  270. 

Hachette.  I,  382. 

Hahnemann.  X,  294. 

Haidinger  (v.).  VII,  i38. 

Hain.  IV,  281,  283;  VII,    117,    118;   VIII, 

177;  XI,    2l5,    2lfi,  217,  218,   220. 

Hall  (Asaph.).  I,   280;  II,  234;  V,  177;  VI, 

173;  VII,  63;  IX,  3o;  X,  264,265. 
Hall  (Maxwell).  V,  no;  IX,  24. 
Haller  v.  Hallerstein.  I,  168. 
Hallstén.  VI,  108,  log. 
Halphen.  1,65  ;  III,  108,  no;  V,  127,  i38; 

VII,  i55,  i63,  164,  168,  169,  171,  172; 

VIII,  75,  76,  166. 
Hamberg.  X,  174. 

Hamburger.  HI,  294;  V,  288;  XI,  45. 

Hamerle.  X,  297. 

Hamilton  (sir  W.-R.).  I,  3o9,  3io. 

Handl.  I,  209;  VII,  216,  217. 

Hankel  (H.).  I,  60,  62,  n7,  i35;  VI,  254; 

VII,  192;  VIH,  216;  IX,  2S8;  X,  197, 198, 

209;  XI,  81. 


33J 


BULLETIN    DES  SCIENCES 


Hankel  (W.).  Y,  265. 

Hanlon.  IV,' /,5- 

Hann.  VII,  i/|0,  2i/|. 

Hansemann.  III,  191,  295. 

Hansen  (Chr.).  I,  179,  180  ;  VII,  87. 

Hansen   (P.-A.).   I,    1G8;    III,   18;  V,  igS. 

197,  199,  200,  264,  265,  2G6. 
Hansen    (P.-C.-V.).    I,    180,  3C9,  870;   V, 

278;  VIII,  i^o. 
Happach.  X,  297. 
Harbordt.  I,  129. 
Hargreave.  X,  i43. 
Harkema.  VIII,  3i  ;  X,  i^S. 
Harley.  I,  i63  ;  III,  345. 
Harms.  X,  294- 
Harnischmacher.  X,  291. 
Hart.  III,  10. 
Harting.  VII,  129. 
Hartmann.  X,  291,  994. 
Hartniip.  X,  52. 
Haton  de  la  Goupillière.   I,  270;  III,   108. 

i3o;  IX,  218;  XI,   122. 
Hatt.  VI,  296. 
Hattendorff.  II,  225;  HI,  160;  IX,  187;  XI, 

97,  275. 
Haub.  X,  3or. 

Haughton.  I,  3o6,  3o8,  809;  VII,  78,  80. 
Hayden.  VII.  81. 
Hayward.  VII,  28. 
Hechel.  II,  25G. 
Heelis.  I,  i63. 
Heger.  I,  277  ;  II,  189,  i4i  ;  III-  257,  290 ; 

IV,  285  ;  VI,  249;  VIII,  186,  187. 
Heilbronner.  XI,  i5. 
Heilermann.  X,  297. 
Heine.  II,  177;  III,  i4i,  26'|,  344,  378;  VI. 

192;  IX,  17G,  187;  X,  286. 
Heinze.  X,  Soi . 
Heinzerling.  III,  25G. 
Heis.  I,  33,  364;  IV,  129;  V,    128;   VII, 

200; X,  272. 
Hejzlar.  VHI,  126,  129;  XI,  80. 
Heike.  X,  294. 
Heller.  X,  297. 
Hellmann.  III,  i53;  VIII,   228. 
Hellwig.X,  297;  XI,  218. 
Heimert.  I,  60. 
Helmes.  I,  1G8. 
Helmhoitz.  I.  238;  III,  i'|2,  256;  IV,  88. 

201,  2o3;  V,  62;  VI,  40;  VII,   i32,  i33, 

i35,  256;  X,  289. 
Hemming.  IV,  186;  Y,  2o3. 
Henke.  X,  39 '|. 
Henneberg. IX,  i48. 
Hennebert.  XI,  255. 
Hennessy.  I,  3o8  ;  II,  210;  VII,  76,  77. 


Hennig.  X,  i45. 

Henrich.  I,   168;  III,  256. 

Ilenrici.  III,  346,347. 

Henry  (F.).  XI,  262. 

Henry  (J.).  VI,  45. 

Henry  (Paul).  III,   112;  IV,  85,   i3o;  VI, 

45,  81,  177;  VIII,  76  ;X,  272,  276;  XI, 

211. 
Henry  (Pr.).  III,  112;  IV,  85,  i3o;  VI,  45; 

X,  269,  272,  276. 
Hentschel.  IV,  284;  X,  3oi. 
Heppel.  VIL  74,  77. 
Héraud.  III,  3oû  ;  VIII,  74,  76. 
Hermann.  I,  199. 

Hermann  (A.).  H,  78;   IV,  4i  ;   VIII,  3o4. 
Hermès.  III,  243. 
Hermite.  I,  3i3,  3i4,  820,  878  ;  II,  21  ;  IV, 

61;    V,  49;  VI,  77,   73,   178,    181,   195, 

196,    198;  VH,    27,  29,   124,    289,  259; 

VIII,   218,    220;  IX,  177,   iS5;  XI,  41, 

Herpin.  X,  189. 

Herr.  VII,  5i. 

Herrmann.  III,   i3i;  VII,  2i5. 

Herschel   (A.-S.).  V,    io4,    119;  VI   3o6; 

VII,  66. 
Herschel  (Cap.  J.^  VII,  78;  IX,  26. 
Herschel    (J.-F.-W.%    II,    i5o  ;   III,    248, 

25o,    201. 

Herschel  (sir  John-F. -AV.".  I,  72  ;  V,  io4, 

159. 
Hertz,  ni,  76,  81;  XI,  219. 
Hertzer.  XI,  27. 
Hervert.  VI,  92,  98,   100;  VII,  268;  VIII, 

126. 
Hess.  II,  140;  IV,  283. 
Hesse.  I,  33,    89,  196,  3o8,  890;  III,  10, 

245,  262;  IV,  87,  254;  VI,  214  ;  VII,  91, 

192;  VIII,  i85;  IX,  i85. 
Hessel.  I,  359. 
Heyden  (v.  der).  V,  169. 
Heym.  X,   297. 
Hickelhier.  X,  801. 
Hierbolzer.  11,239;  III,  385. 
Hilaire.  VI,  179. 
Hildebrand.  X,  291. 
Hildebrandsson.  I,  177;  X,  178. 
Hill.  III,  24;  VI,  160;  Vni,  i3o,  i83. 
Himsiedt.  XI,  277. 
Hind  (J.-R.).  1,390;  V,  179,  181,  182;  VI, 

45,  169,  3o5,  3o8,  809;  VII,  57,  59;  IX, 

14  ;  X,  44>  267,  269;  XI,  210,  258. 
Hinse.   IV,  204. 
Hinstin.  XI,  255. 
Hippauf.  IV,  207,  224. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES. 


335 


Hirn.  IV,   112,193;  V,   187;  IX,  159,288; 

X,  iCo,  3o4. 
Hirsch.  XI,  263,  266. 
Hirst.  II,  146;  III,  346,  347. 
Hocbheini.  I,  276;  II,  i4o;  III,  83,  85,  88, 

376;  VII,  II 3,   116;  X,   297;  XI,   21C, 

219,  220. 
Hoefer.  VII,  192;  X,  i36,  258. 
Hoek.  I,  88,  187;  III,  348;  VIII,  i83. 
Hoessrich.  X,  3oi. 
Hoffmann  (A.).  II,  256;  III,  295. 
Hoffmann  (J.-C.-V.).  III,  48,    5o,    52,  53; 

IV,  2o5  ;  V,  169,  170;  VII,  93,  g*!,  gô, 

96;  VIII,  227,  228. 
Hoffmann  (L.).  I,  137. 
Hofmann.  I,  359;  -^i  294- 
Hohr.  VIII,  227. 
Holden.  X,  39,  54  ;  XI,   200. 
Holetschek.  VI,  174  ;  VIII,  223;  X,  274. 
Hollis.  V,  106. 
HoUweck.  X,  291. 
Holmberg.  VII,  87. 
Holmgren  (Hj.).  I,  243,   24',;  VI,  36. 
Holmgren  (K.).  I,  246;  VI,  37. 
Holst.  X,  170. 
Holten.  I,  285. 
Holzmûller.  I,  276;  II,  820;  III,   298;  VI, 

248;  IX,  238;  X,  297. 
Honsig.  X,  29'(. 
Hoorweg.  VIII,  i83. 
Hoppe  (C).  X,  3oi. 
Hoppe  (R.).  I,  62,  248,  339;  II,  238;  III, 

i3r,  242,   332;  IV,  2o5,    286;  VI,  2o5, 

242;  VII,  ii3,  ii4,  116,  118,  119;  VIII, 

170,   173,  177,   181;  XI,  2i5,  216,  217, 

219,  220,  221. 
Horner.  II,  269,  271,  278;  VI,  211. 
Hornstein.  U,  233,  820;  III,  294  ;  VII,  208, 

212,   218,   222;  IX,  234. 

Horvath.  I,  60;  VII,  170. 

Hoschek.  II,  96. 

Hossenfelder.  III,  335;  X,  291. 

Hoûel.  I,  66,  223,    324,  339,  384;  H,  76. 

80,  257;  ni,  160,  21-j;   IV,  43,  280  ;  V, 

61,  62,  63,  64,   170;  VII,  7,    145  ;  VIII, 

9;  X,  279;  XI,  27,  84. 
Hough.  III,  i54;  V,  106,  186. 
Housel.in,  289;  VI,  159. 
Houzeau.  IV,  56. 
Howlett.  X,  206. 
Hoza.  III,  373,  376,  377;  IV,  279;  VI,  92, 

100;  VII,  118,  119;  XI,  86,  219. 
Hrabik.  VH,  ',q. 
Hroniàdko.  XI,  81,  82,  85,  86. 
Hûdel.  X,  297. 


Huggins.    I,    184  ;   V,    119,   i85  ;  VII,  79, 
80;  IX,  14. 

Hugo.  V,   I2'|;  VII,   166. 

Huguenin.  IV,  210. 

Hullman.  I,  177,  178,   295,   296;  III,  219, 

220;  X,  170,  171,  172,  1^3. 
Hiinger.  X,  3oi. 
Hiint.  V,  107. 
Hunter.  X,  44* 
Hunyady  (de).  VI,   179. 
Hûssener.  X,  249,  3oi. 
Htitt.  X,  245,  294,  297,  3oi. 
Huygens.  III,  i3i. 
lanichefsky.  I,  99. 
larochenko.  III,  211. 
Igel.  IV,  289,  292;  VIII,  122. 
Inischenetsky.  I,  72,  ici,  iG4;  II,  141;  I^> 

2S0;  VI,  22;  Vn,  238;  XI,   162. 
Inskip.  I,  069. 
lourief.  III,  12,  78. 
Irmer.  II,  320. 

Isè.  I,  219;  IV,  254;  VII,  9'. 
Issalène.  V,  32o. 
Jacobi  (C.-G.-J.).  I,  27,    90;  III,  243;  V, 

i45;VI,  189;  Vm,  2    ,,  29i;IX,  38,  5i, 

67,  74,  82,  89,  12      i32,  i33,  i38;  XI, 

34. 
Jacobi  (M.  V.).  V,  32,  33. 
Jacoli.  I,  99;  r.  ,  246;  VIII,  265. 
Jadanza.  I,  i "    . 
Jàderin.  IX,  jo. 
Jago.  VII,  84. 

Jamin.  III,  3i4  ;  VI,  127  ;  VIH,  3o4. 
Janni.  I,  i52,  287,  333;  III,  172;  IV,  254; 

VI,   110;  VII,  91,  92;  VIII,  32,  34,  35, 

36;  X,  145. 
Jansen.  X,  294. 
Janssen.  X.  294. 
Janssen   (J.).  I,  382;  II,    209,    211,    335, 

338;    III,    III  ;    V,   i33;    VII,  80,    19-; 

VIII,  74,   77,  234;  X,   112. 
Jarolimek.  VI,  10  r  ;  XI,  82. 
Javary.  VII,  240;  XI,  248,  252. 
Jean.  VU,  48. 
Jeans.  I,  199. 

Jcffery.  II,  269,  271,    278;  VI,    207,  212. 
Jelïreys.  VII,  77. 
Jelineck.  X,  291. 
Jellett.  IV,  225. 
Jenkin  (FI.).  I,  161  ;  V,  167. 
Jenkins  (M.).  III,  346. 
Jensen.  I,  870. 
Jevons.  I,   368;   VII,  74. 
Jicinsky.  VI,  loi . 
Joachinisthal.    II,  81;   III,    166,    243;    IV, 

36;  VI,   178. 


336 


BULLETIN  DES  SCIENCES 


Jochmann.  I,  63;  III,  1^53;  IV,  292. 

Joerres.  III,  i/jS. 

JofTroy.  IX,  170. 

Johnson  (Rev.  S.-J.).V,  ii5;  VII,  61;  IX, 
17  ;  X,  39,  43  ;  XI,  257. 

Jonquières  (de).  I,  i32;  III,  10,  i5G,  157, 
i58. 

Jordan  (C).  I,  6^,  92,  128,  i36,  2i3,  2i5, 
3i3,  3i5,  319;  II,  161,  211,  279,  338, 
339;  III,  88,  g'i,  95,  296,  297,  3o3,  3o5; 
IV,  77,  83,  129,  i3i,  199;  V,  i36;  VI, 
128,  287,  295,  297;  VII,  i56,  i63,  i65, 
170,  171,  173,  174,  202;  VIII,  19,  24, 
39,  4i,  42,  169;  IX,  121,  i5i,  182, 226; 
X,  143,  i46. 

Jordan  (W.).  I,  89,  90,  364  ;  I",  291,  294  ; 
IV,  288;  VI,  248;  IX,  27;  X,  264,  260. 

Jost.  X,  248,  3oi. 

Jouanne.  II,  76. 

Jouart.  XI,  76,  77,  78,  79. 

Jouffret.  VII,  239;  XI,  76,  76,  77,  78. 

Jourdain.  XI,  246. 

Jourjon.  VI,  2C)3. 

Joynson.  III,   2'|8. 

Juèl.  VII,  33;  VIII,  i38. 

Julin[j.  X,  3oi. 

Jullien  (A.).  VIII,  3o^  ;  IX,   176;  X,  33. 

Jullien  (le  P.).  III,  118,   i3i. 

Jung.  I,    i53,   i54,  333;  VII,   107,   109. 

Junghann.  IV,  291. 

Junghans.  II,   128;  III,   160;  V,   171. 

Jûrgens.  XI,  32. 

Jurien  de  la  Gravière.  VI,   128. 

Kachel.  X,  290. 

Kaestner.  XI,  iS. 

Kaiser.  II,  128,  232,  32o;  III,  348;  VI, 
174;  VII,   128;  X,  260. 

Kâmpf.  X,  29  r. 

Kapp.  IV,  290. 

Kappe.  III,    160. 

Kârger.  XI,  219. 

Karliiiski.  XI,  26g. 

Kayser  (E.).  I,  88;  X,   271. 

Keijser.  IV,  210. 

Kelland.  VI,   112,   161. 

Keller.  VI,  26,  3i,   254;    VIII,  233,  234. 

Kepler.  I,  199;  XI,  49- 

Ketteler.  II,  83;  X,  285. 

Key.  V,  108. 

Khandrikof.  III,  12,  14,  16;  V,3oo;  IX, 36. 

Kiechl.  I,  211. 

Kielldahl.  X,  173. 

Kiepert.  III,  191,  372:  IV,  237,  243,  286, 
290;  V,  284,  285  ;  IX,  184  ;  XI,  48. 

Kiessler.  X,  2g5. 

Kiessling.  III,  5o;  X,  3oi. 


Kinkclin.  I,  i35;  II,  i38;  III,  212. 
Kirchhoff.  I,   188;  II,  358;  III,  iSg,  140, 

143  ;  VII,  192;  IX,  95. 
Kirkman.  I,   i63;  XI,  259. 
Kirpitchof.  VIII,  i45. 
Klein.  XI,  248. 
Klein  (F.).  I,   239,   335,  338;  II,  72,  179, 

i83,  341;  III,   33o,  338,  339,   344;  IV, 

2o3;  VIII,  83,  117,   122,  209,  211,  216; 

IX,  186,  276,  277,  278. 
Klein  (H.).  IX,  98. 
Klein  (H.-J.).  II,  128,  32o;  X,  268. 
Kleitz.  III,  1 15. 
Kiepert.  II,  320. 
Klette.  II,  320. 
Klingenfeld  (v.).  IV,  292. 
Klinkerfues.  I,  90,  239,  281,  3o2,  Sgo;  II, 

320 ;  III,  45,  47,  48;  VI,  3i2;  IX,  237, 

277;  X,  274;  XI,  273, 274. 
Klippert.  X,  295. 
Klûgel.  I,   137. 
Kluger.  VI,  157,  i58. 
Knapp.  III,  295. 
Knauer.  X,  297. 
Knipschaar.  X,  295. 
Knobel.  VII,  66;  IX,  17,  26;  X,  46,  90; 

XI,  214. 
Knorre.  XI,  2o3 
Knott.   I,  i63;   V,    179;  X,  89;  XI,  266, 

257,  258. 
Kober.  III,  5i,  52,  53;  IV,   207;  V,  i6g; 

VII,  94,  96;  VIII,  227. 
Koehler.    VI,    179,    180,    181;   VII,    i65, 

168;  X,  3oi. 
Koessler.  X,  3oi. 
Kohlrausch.  III,    288;  IX,  i86,    279;  XI, 

273,  275,  276. 
Kolbe.  VII,  220. 
Kommerel.  I,  39. 
Kônig.  II,  320;  IV,   38;   VII,    208;  VIII, 

28,  84;  IX,  278. 
Konigsberger.   I,   12S;    II,    353;   III,    i44; 

Vil,   192;  IX,   145  ;  XI,  44,  277. 
Konkoly.  X,  272. 
Kopka.  IV,  179. 
Koppe.  IX,  235. 
Korkine.    II,   173;  IV,  60;  VI,  187;  VIII, 

90,  iig. 
Korndorfer.  I,   i36;  II,   173,364,  366;  III, 

333;  X,  3oi. 
Korneck.  X,  291,  295,  297. 
Korteweg.  VI,  112. 
Kosch.  XI,  218. 

Kossak.  II,  G8;  III,  193;  X,  245,  296. 
Kostka.  IV,   200;  XI,  47- 
Kosller,  X,  291. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES, 


33- 


Kotteritzsch.  I,  6i,  276;  II,  i38;  III,  291  ; 

IV,  287;  \'I,  248,  249;  VIII,  188. 
Koutny.  VII,    2(2. 
Kowalczyk.  II,  234;  III,  16;  X,  272. 
Kowalevsky  (Sophie  v.).  XI,  27. 
Kràhe.  X,  249,  3oi. 
Krakow.  X,  291. 
Kramm.  X,  297. 
Krause.  X,  295. 
Krause  (M.).  X,  201. 
Krejci.  VI,  89,  io5;  VIII,  122,  127,  23o. 
Kretschmer.  I,  Sgo  ;  X,  291. 
Kretz.  V,  i25;  VI,  2o3;   VII,    199;   VIII, 

3o4  ;  X,  160. 
Krey.  II,  i4i  ;  X,  sgS. 
Krohncke.   III,  191. 
Krok.  VIII,   137. 
Kronecker.  I,  187;  III,  i44;  IV,  2o3,  266; 

VI,  4i,  42;  VII,  i32,  i55;  X,  286,  286, 

287. 
Krueger.  I,  274;  VI,  109. 
Krumme.  I,  62;  II,  iSg;  IV,  2o5  ;  VII,  96. 
Kucharzewski.  VI,  i56,  167,  i58. 
Kiichynka.  XI,  82. 
Kuckuck.  III,  52. 
Kuczyriski.  XI,  269. 
Kudeika.  I,   loo;  III,  374;    IV,  281;  VIL 

95;  VIII,  228. 
Kuhn.  II,   14 1. 
Kûlp.    III,   88,  374;  IV,  279,   280;  VIII, 

181  ;  XI,  221. 
Kummer.  IV,  202;  VI,  4i;  X,  287. 
Kupoustin.  I,  23 1. 
Kûpper.  VI,   io3,  108;  IX,  37. 
Kurz.  I,  62;  II,  i38. 
Kùster.  XI,  27. 
Labrousse.  II,  208. 
Lacolonge  (de).  V,  61,  62. 
La  Caille  (de).  VI,  253 
La  Cour.  VII,  87. 
Lafitte  (de).  X,   i45. 
La  Gournerie  (de).  I,  91,  92,  98;  II,  33, 

37;  VI,  81;  VIII,  20;  X,  144',  145. 

Lagrange.  I,  378;  III,  i3i;  VII,  121,  12(1; 

X,  145. 

La  Gréverie  (de).  XI,  247. 

Laguerre.  II,  35,  75,77,  78,  79,  246,  279; 
III,  289,  379;  VI,  178,  180,  181,  182, 
i83,  i85,  291,  293,  297;  Vil,  164,  i(ÏJ, 
166,  167,  172,  174,  200;  VIII,  89,  1G8; 
IX,  124,  i53;  X,  145,  148;  XI,  121, 
i56. 

Laisant.  II,  79;  III,  289;  VI,  i85;  VIII, 
26,  3o,  3i  ;  X,  145. 

Lalande(de).  XI,  16. 

Lalanne.  III,  i5i. 


Lamarle.  X,   i45. 

Lambert.  III,  96. 

Lambert  (G.).  I,  65. 

Lambert,  S.  J.  X,  92. 

Lamé.  I,  189,  224;  VIII,  21. 

Lamla.  X,  142. 

Lamont.  I,  23 1. 

Landes.  III,   1 19. 

Landriani.  X,  284. 

Lang   (v.).  VII,  139,   2o3,  211,    214.  2"?: 

XI,  81. 
Langdon.  V,  114. 
Langer.  X,  297. 
Langley.  IX,  18,   225  ;  X,  270. 
La  INoë  (de).  XI,  252. 
Lapchine.  III,  81. 
Laplace.  III,   i3i . 
Lapparent  (de).  XI,  255. 
Lappe.  III,  142. 
La  Rive  (de).  III,  217. 
La  Roche-Poncié  (de).  VIII,  256. 
Laroque.  V,  10 1,  102. 
LasselL  I,  238;  III,  25i  ;  V,  io3,  106;  IX, 

12  ;  X,  39,  42;   XI,  2i4- 
Laterrade.  II,  33o. 
Laudi.  VII,  209;  X,  291,  298. 
Laugier.  I,  256;  VI,  128. 
Laurent.  II,  igS;  V,  320;  VI,  18,  i3o,  187, 

199;   VII,   239;    VIII,    25,    27,    28;   IX, 

123,  174;  X,'33;  XI,  160. 
Laussedat.  I,  33,  34S;   III,   ii5,    i53;  IV, 

128,    i3o;  VI,  299;  VII,  197;  XI,   247. 
Lavaiix.  VIII,  3o4. 
Lavisato.  V,  18. 
Lavoinne.  XI,  262,  268. 
Léaulé.  Vil,  198,  201. 
Lebedef.  Ill,  81. 
Le  Besgue.  I,  336;  II,  81  ;  V,  60,  61;  VI, 

j8o,   188;  XI,  27. 
Le  Reurriée,  XI,  255. 
Lechalas.  XI,  260. 
Lecky.  IX,  i5,  19. 
Leclert.  Il,  79. 

Lecoq  de  Boisbaudran.  VI,  320. 
Le  Cordier.  VIII,  39. 
Ledent.  VI,  87. 
Ledieu.  III,  ii3;  VI,  76,  78,  79,  80,  289, 

290,  291,  298;  VII,  i55,  i56,  157,   162, 

i(i3;  IX,  i49,  l52,  i54,   162. 
Lefébure  de  Fourey  (L.-É.).  I,  23  i. 
Lefébure  de  Fourey  (R.).  VIII,  3o. 
Lefort.  X,  3o4  ;  XI,  262. 
Lefranq.  111,  96. 
Legendre.   VIII,    287,   299,    3o2  ;    ÏX,  ^, 

61,  63,  65,   71,   80,   87,   92,   129,    i36, 

i4o;  XI,  84. 


338 


BULLETIN  DES  SCIENCES 


Lcggc  (di).  m,  173. 

Le  Hir.  II,  20S. 

Lehmann.  I,  88. 

Leiher.  X,  2 98. 

Leidenfrost.  X,  3oi. 

Leinemann.  X,  3o2. 

Leitch.  II,  275. 

Lejeuiie-Dirichlet.  H,  32o;  III,  1G8,  25C. 

Lcmaly.  II,  332,  335. 

Lenikes.  III,  288. 

Lenioine  (E.).   II,   79,   80;   III,   290;  VII, 

i()5. 
Lemonnier.  II,   81,  82;  IV,  ,\\  ;   VIII,  29. 

75,  76;  IX,  175;  X,  3/,,  85. 
Lemoyne.  IV,   198. 
Lemslrôm.  VI,  35,  37. 
Lenthéric.  VII,  239. 
Lcnz.  I,  2/1 1. 
Leonelli.  X,  iCo,  16^. 
Leonhard.  VI,  21 3. 
Wpig-  I,  90;    VI,    174. 
Le  Roy  (A.).  I,  99. 
Leroy(C.-F.-A.).  I,  23 1. 
Lespiault.  I,  72;  III,   119;  IV,  293;  V 

61,  r,2;  VIII,  73. 
Le  Sueur.  VII,  75,   76. 
Letnikof.  III,  12,  i/),  i5;  VI,  3 16;  VII, 
Leveau.  II,  209,  33/|  ;  III,  55;  IV,  77, 

VIII,  256;  IX,  162. 
Le  Verrier.  I,   157,  166;  II,    335;  III 

57,  95,  3oi;  IV,  73,  75,  76,  85;  V, 
i33;  VI,  289,  320;  VIII,  /^o,  4i,  42, 

IX,  i53,   154,   i55,  i59,  172,   199, 
226,  227;  X,  92. 

Levret.  IV,  i3o;  V,   124,    126. 
Levy.   I,    271,  338;  III,  56,   93,   m; 
84;  V.     137;    VI,    137,  2ii,    286; 

i44;  VIII,  i3,  167. 

Lewànen.  VI,  25 1. 

Lewin.  IX,  95. 

Lewis.  IX,  18. 

L...f.  III,  16. 

Liais.  I,  88;  III,  112,  ii3;  X,  90. 

Lie.  I,  335,  338,  382;  II,  72;  III,  43,  33o, 

365,  367;  IV,  2o3;  VI,  255,  256;   VIII, 

81;   IX,    186,    277,  278,    279;  X,    182; 

XI,  276. 
Lieber.  I,   19g  ;  X,  298. 
Lieblein.  I,  362;  III,  171;  VIII,  81. 
Liersemann.  X,  295,  298. 
Ligowski.  I,  280;  ni,  374,  375;  VII,   116; 

VIII,  180;  XI,   216,  217,  218. 
Liguine.  V,  298;  VI,  188;  VII,   170,   172; 

VIII,  3o;  X,  36. 
Lindelof.  I,  242,  274,  275;  II,  78,  177;  IV, 

43;  VI,  108,  109. 


.60, 


233. 
84; 

,  55, 
1 15, 

214, 


IV, 
VII, 


Lindemann  (Ed.).  VII,  190. 

Lindemann  (F.).  VIII,  209. 

Linder.  V,  62 

Lindhagen.  VI,  35. 

Lindman.  I,   loi,   178,  242,  243;  III,  83, 

375;  X,    170  ;  XI,  221. 
Lindquist.  III,  220. 
Lindsay  (lord).  VI,  3oi;  IX,  12,  19;  X, 

47,  53  ;  XI,   196. 
Linsser.  I,  240. 
Lion.   III,  58. 
Lionnet.  III,  289;  VIII,  29. 
Lioubimof.  III,  i3,  81  ;  V,  296;  VI,  3i8. 
Liouville  (E.).  VI,  i35. 
Liouville  (  J.).  I,  91,95,96,97,  166,  190; 

II,  34;  VI,  i35;  VIII,  19,  21. 
Lipkine.  IV,  59. 
Lippich.  II,  35 1;  VIII,  211. 
Lips.  X,  292. 
Lipschitz.  I,   187,  3i5;    III,  46,   14O7   '42, 

263,   349;   IV,   97,    142,  212,   297,  3o8, 

3i4;  VI,  40,   212,   241;  VII,   248,  256, 

259;  VIII,  120;  X,  149;  XI,  45,  47. 

Listing.    I,   239;  ^IX,    186,  241,   277;  XI, 

272. 
Littrow  (v.).    I,    210,    249,  365;   V,    182, 

184  ;  VII,  2o3,  209,  212,  217,  218. 
Liventsof.  X,  104. 
Liverani.  V,  20. 
Lloyd.  I,  307,  3o8. 

Lobatchefsky.  I,  66,  324,  384;  V,  61. 
Lobatto.  III,  347,  348;  IV,  210,  211,  212. 
Lockyer(N.).  I,  186,  199,  337;  V,  124;  VI, 

46;  VII,  73,  75,  82,  86. 
Lœwy  (B.).  I,  i85,  368;  II,  i5o;  VII,  75, 

79,  80,  85. 
Lœwy  (M.).  II,  2i3,  339;  III,  148,  297;  X, 

112. 
Loisy.  XI,  255. 
Lommel.  I,  59;  II,  137,  240,  366;  111,333; 

IX,   281. 
Loomis.  III,  154. 
Lorberg.  I,  25;  III,  i43. 
Lorenz.  I,    i3i,    180,  369;  II,    i5,  16;  V, 

277,  279;  VII,  3o,  3i,  33,  86,  87;  VIII, 

137,  i38,  i4o. 
Lorenzoni.  V,  1S2;  VI,   167. 
Loschmidt.  I,  60,  61,   208,  210;  VII,  204, 

208. 
Losfâk.  VII,  263. 
Lijtzsch.  II,  35 1. 
Lovering.  III,   i54. 
Low.  X,  47- 
Lowe.  VI,  3o6. 
Lôwe.  XI,  307. 
Lowenherz.  II,  35i. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES, 


339 


Loyau.  X,  160. 

Loyre.  XI,  253. 

Lùbeck.  \'II,  223. 

Lubin.  VIII,  3i. 

Lûbsen.  I,  iôg. 

Lucas  (Éd.).  II,  76,  79;  IX,  173,  2i3;  X, 

35,  36;  XI,  120,  121,  122,  124. 
Lucas  (F.).  I,  65,  66,  32o,  339,  3',4  ;  II,  34  ; 

III,  3oo;  IV,  86,  i3o;  VI,  287,  289,  290, 

291;  VII,  161,  198;  XI,  121. 
Lucchesini.  VIII,  257. 
Lùhmann  (v.).  I,  199;  X,    298. 
Lukas.  XI,  218. 

Lundberg.  III,  221  ;X,  170,  172. 
Lundstrom.  V,  168. 
Lûroth.  1,88,  126;  II,  357;  III,  335;  VIII, 

118;  X,  179;  XI,  274. 
Luther.   II,  211,  23i,  232,  338,   SSg;  IV, 

So;  V,  179,   i84;  VI,   174;  IX,  12,  29, 

35;  X,  267,  270,  272,  278. 
Lutterbeck.  I,  199. 
Luvini.  II,  352;  V,  20,  269. 
Lynn.  III,  246;  VI,  3o5,  309;  VII,  65. 
Lyon.  XI,   249. 
Maas.  III,  169. 

Mac  Berlin.  III,   26;  VIII,  i35. 
Mac  Dermott.  III,  i54. 
Mac  Farlane.  VII,  79. 
Mach.    I,    209;    VI,    104  ;    VII,   218,    219. 

222  ;  VIII,  225. 
Mac  Kichan.  VII,  84. 
Maclaurin.  III,  10;  X,  249. 
Maclear.  I,  294. 
Màdier.  I,  199;   II,  iSg. 
Madsen.  VII,  88. 

Magnac  (de).  III,  gS  ;  IV,  82  ;  VII,  240. 
Magnus.  X,  i44- 
Maguire.  V,  112. 
Maillard.  III,  iSg,  161. 
Mailly.  IV,  271. 

Main.  I,   232,  890;  V,  ii4  ;  IX,  26;  X,  91. 
Mainardi.  II,    20,  149;  VII,   i35,  187;  X, 

143. 
Maire.  X,  160. 
Malet.  V,  287;  IX,  181. 
Malézieux.  XI,  262,  263. 
Maleyx.  VI,  184,  VIII,  3o;  IX,  174,  175. 
Mallet.  I,  3o6. 
Malmsten.  I,   177,  244;  IH»   220;  X,   i43, 

174. 
Maly.  XI,  217. 
Manceron.  XI,  75,  76. 
Mangin.  XI,  248,  25o,  253. 
Mannheim.   I,    198,    214,    297,    3i8,   334, 

337;  II,  125;  III,  55,  92,  11.5,  ir8,  119, 

i5o,   216,    217,    382;    IV,  128;  V,  126, 


i32;  VI,  83,    129,    295,  298;  VU,  i54, 
i56,  167,  240;  VIII,  42,   162,   164,  167; 
IX,  122,  2i4;  X,  145 ;  XI,  79. 
Mansion.  I,    206;    V,  3i3;  VI,   180,  253; 

VII,  123,  124;  VIII,  217,  218,  219,  220, 

221, 222;  IX,  96;  X,  143, 147,  148; XI, 

218. 

Maquieu.  II,  332. 

Marangoni.  V,   19. 

Marchand.  VI,   124  ;  X,  160. 

Marcille.  X,  255;  XI,  254. 

Marcks.  VIII,  79. 

Marco.  IX,  47- 

Marey.  III,   i5o;  VI,  393. 

Marie.  III,  3o5;  IV,  72,  76,76,  77,  79,81, 
82,  84,  86,  128;  V,  128,  i33,  i34,  i35, 
i36;  VI,  128,  i3i,  i35,  2o4;  VII,  240; 

VIII,  168,  169. 

Marié-Davy.  VI,  124  ;X,  112,  255. 

Marre.  VIII,  264. 

Marsano.  III,  287,  290;  X,  i43. 

Marshall.  V,  166. 

Marth.  I,  281;  VI,  299,  3i3;  VII,  67;  IX, 

i3;  X,  46,  5i  ;  XI,  200. 
Martin  (Ad.).  I,  65. 
Martin  (G.).  XI,  247. 
Martin  (Th.-H.).   II,   147;    IV,    ^'p,  246; 

VI,  252,  253;  VIII,  2G2,  264. 
Martin   de  Brettes.   I,  SSg  ;    III,    m  ;   IV, 

i3o;  V,  123. 
Martins.  III,   118. 
Martynowski.  VI,  i58. 
Mar.\.  X,  3o2. 
Mascart.  VI,   198. 
Masing.  VU,  96. 
Massieu.  I,  344  i  I^  >  ^i- 
Massu.  XI,  255. 
Mastaing  (de).  VI,  320. 
Mathieu  (C.-L.).  VIII,   162. 
Mathieu  (É.).   I,  92,   95,97;  II,  33;  III, 

55;    IV,    112,    23i;    VI,   43,    124,    i25, 

i3o,   i3i,   292;  VII,  91,    171;  VIII,  21, 

4o,  i65;  IX,  120,  i53,  109;  X,  i46;  XI, 

3i. 
Matthiessen.     I,    39,  63,    276,    3i4,    364, 

373;   II,    234;    m.    292,   293;    VI,   25o, 

25i;  VIII,  179,  187,  188;  ix,  289. 
Matzek.  I,  208. 

Matzka.  III,  170;  IV,  278;  VI,  106. 
Maur.  X,   298. 
Maurer.  X,  298. 
Maury  (F.).  V,  240. 
Maxwell.   I,    :8i,  i85;   II,   200,  2o3  ;  III. 

143,  346  ;  IV,  42,  45,  47,  49,  224  ;  V,  59, 

241;  VII,  26, 29,  80;  IX,  24. 

May.  X,  292. 


34o 


BULLETIN  DES  SCIENCES 


Mayer  (A.).  H,  176,  364;  I"-  332;  VIII, 
87,  117,  209;  IX,  278,  27g;  X,  190,  191  ; 
XI,  87,  125,  273,  276. 

Mayer  (A.-M.).  I,  23i  ;  III,  2i5,  332. 

Mayevski.  III,   i5;  IV,  77. 

Mayr.  I,  lo^,  36i. 

Maywald.  I,  2S1  ;  II,  232. 

Mees.  IX,  280. 

Mehler.  I,  23i;  VIII,  81. 

Meissel.  II,  2^0,  8^7  ;  III,  i3i  ;  VII,  116; 
VIII,  180  ;X,  298,302;  XI,  217. 

Meidrum.  VI,  3i3  ;  VII,  84. 

Mellberg.  II,  137. 

McIsens.  II,  29^,  298. 

Menabrea.  V,  268;  VI,  25 '|,  255,  286;  VII, 

125. 

Mendeléief.  VIII,  145. 

Mendthal.  VII,  116. 

Menge.  X,  3o2. 

Meray.  III,  384;  IV,  24;  VIII,  78. 

Mercadier.  II,  333;  III,  ii4;  V,   124;  VI, 

82,  83,286. 
Merlin.  XI,  255. 
Merrifield.  I,  184  ;  III,  347. 
Mertens.  III,  3-]i;  IV,   287;  V,  287;  VII, 

226,  23i,  249;  IX,  181,  281  ;  XI,  270. 
Messmer.  X,  292. 
Metzer.  IX,  3o. 
Meunier  (St.).  II,  209. 
Meusnier.  I,  882. 
Moutzner.  VII,  119;  X,  191. 
Meyer.  X,  292. 
Meyer  (F.).  VIII,  226. 
Meyer  (G.-F.).  II,  96,  228,  357;  VIII,  118. 
Meyer  (O.-E.).  III,  289;  IV,  242;  VII,  254; 

XI,  35. 
Meyerstein.  I,  090. 
Meynert.  I,   199. 
Michaelis.  VIII,  182. 
Michal.  XI,  260. 
Michez.  II,  248,  25i  ;  IX,  35, 
Middendorf  (v.).  VI,  33;  VII,  190. 
Miksic.  XI,  82. 
Mildenberger.  II,  128. 
Milewski.  XI,  124. 
Milinowski.  VI,  249;  VII,  23o,  255  ;  VIII, 

186,  187,  188;  IX,  180,  238;  X,  295. 
Militzer.  I,  210. 
Miller.  I,  237. 
Milliet-Dechales.  XI,  16. 
Milner.  X,  295. 
Minchin.  VI,  208. 
Minding.  I,  2'|0,  241  ;  IV,  60. 
Minich.  X,  142,  144. 
Minine.  X,  io5. 
Minnigerode.  III,  4/5    342;  IX,  277;  XI, 


273,  274. 
Mischer.  IX,  281. 
Mischpeter.  X,  3o2. 
Mister.  VI,  184. 

Mittag-Leffler.  I,   179;  XI,  276. 
Mittelacher.  III,  86;  VI,  247. 
Moberg.  VI,   108. 
Mobius.III,  10. 
Moesta.  X,  3o2. 
Mogni.  X,  281,  282. 
Mohn.  III,  216. 
Mohr.  II,  189;  III,  293,   294;  VI,  aSi  ;  X, 

298. 
Moigno.  X,  255. 
Molins.  VIII,  25. 
Mollame.  I,   333;  II,   144,    i45;  III,  172; 

VII,  iio. 

MôIIer.  I,  90,  245,  390;  II,   16,  281,  282, 

234;  III'  27;  V,    179,  181,   182;  VI,  82, 

87,   178,    174;  VIII,  i3a,  i38;  IX,   29, 

282  ;  X,  269,  277. 
Momher.  X,  295. 
Monniot.  VIII,  3o. 
Montag.  I,  36o. 

Montigny.  II,  289,  298;  IV,  56. 
Montucci.  I,  65. 
Mooek.  VI,  820. 
Moon.  VI,  211. 
Mora.  X,  292. 

Moreau.  VI,  i83;X,  36  ;  XI,  122. 
Morel.  IV,  42,  43. 
Morellet.  XI,   248. 
Morgan  (de).  I,  216,   217;    III,  344.  345- 

846;  X,  i44;  XI,  16. 
Morgenstern.  VIII,  228. 
Morin.  I,  878,  882  ;  II,  208;   III,   216;  IV, 

75,  77;   V,  128;  VI,  88,  128,  285,   290, 

292  ;  XI,  253. 
Morstein  (v.).  X,  292. 
Moseley.  VII,  77. 
Mossa.  X,  282. 

Most.  I,  62,  248;  II,  i4i;  III,  292,  342. 
Mouchez.  V,  121  ;  VIII,  78,  164  ;  IX,  i55; 

X,  III,  112. 
Mourgue.  VI,  188. 
Mousson.    III,  96;    IV,  55;  VII,  35;  VIII, 

270. 
Moutard.  I,  21 1,  816;  VIII,  167. 
Moutier.  I,  i54,  883;  II,  81,  336;  VI,  i25; 

VIII,  26,  74;  IX,  175. 
Mugnier.  IX,  47- 
MûUer.  X,  295,  298. 
Millier  (C.-É.).  II,  352. 
Mûller  (Ed.).  V,  170. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES. 


341 


Mùller  (F.).  III,  53,  129;  V,  320;  VI,  2^9; 

X,  249. 
Mûller  (H.).  I,  i32,  i36;  II,  181  ;  III,  i6o. 
Mùller  (  J.-J.).  V,  198,  200,  201,  202;  VII, 

95  ;  VllI,  271. 
Mûncli.  III,    191. 
Mundt.  VII,  88. 
Munk.  VI,  44. 
Murhard.  XI,  i5. 
Mylord.I,  181;  II,  i5,  16. 
Nàgelsbach.  IV,  288;  VIII,  188. 
Narducci.  I,  99;  IV,  243,  244- 
Nares.  VII,  80. 
Natani.  I,   13;. 
Naudin.  III,  118. 
Nawrath.  I,  100;  X,  3o2. 
Necker.  111,  i3i. 
Neesen.  X,  283. 
Negelsbach.  X,  292. 
Neison.  IX,  9,  10,   23;  X,   54;   XI,    197, 

21 1,  212. 
Nell.  Il,  352;  111,  288;  VllI,  181,  189. 
Neovius.  II,  134. 
Nesbit.  II,  352. 
Netto.  Vil,  2ji. 
Neuberg.  II,   76,   79;  VIII,  219,  221,   222, 

223;  X,  i47,  148. 
Neuhaus.  X,  292. 
Neumann    (Cari).  I,    124,   129,   i3i,   i32, 

i35,  23 1,  238,   239,  264,  3i3,  3i4  ;   II, 

128,  177,   J78,  238,  363,  364,   368;  111, 

143,    373;    V,  196,   197,  198,    202;    VI, 

IIO;  VIII,  91,   I  19;  IX,  192,  193;  X,  202. 
Neumann  (M.).  VI,  92,  98,  99,    loo,  lOi  ; 

VII,  140. 
IVeumayer.  1,  181,  391;  II,  352;  VII,  2o5. 
Keumûller.  X,  298. 
Neiiss.  X,  292. 
Newcomb.  I,  65,  364,  278,  379;  II,  214  ; 

111,93,  i54,  25i  ;  IV,  i3o;  V,  io4,  ii4i 

VII,  71;  IX,  i3,  29;  X,  54,  70,  92;  XI, 

2l3. 

Newton.  X,  44. 

Newton  (Is.).  III,  i3i. 

Nicodemi.  X,  280. 

Nicolaïdès.  11,   71;  IX,  142,  i63,  2i3;  X, 

145,   206. 
Nicoli.  VIll,  34. 
Niemtschik.    1,    209,    210;   II,     352;  VII, 

204,  211,  212,  221  ;  VIII,  224,  226. 
Niewenglowski.  II,  75;  VI,  i58,  2o3;  VllI, 

29;  IX,  i5o,  175;  X,  33,  147;  XI,  123. 
Nippert.  I,  279  ;  III,  85. 
Niven.  IX,  21. 
Noble  (W.).  V,  108,  112;  IX,  12;  XI,  76, 

212. 


Noël.  V,  134. 

Nôrdlinger.  I,  199. 

Nordlund.  111,  220. 

Normand.  VI,  320;X,  256. 

Noth.  X,   3o2. 

Nôther.  I,  239;  11,  181,  358,  367;  111,  42  ; 

V,   240;  VI,    244;    VIII,  91,    119,    209, 

212;  IX,    1S7,  279;  X,   199;  XI,    272, 

273. 
Nursinga-Row.  X,  52. 
Nyberg.  1,  36o. 
Nyrén.  I,  289;  11,  3oi. 
Oberbeck  (A.).  VIII,  181  ;  XI,  218. 
Oberbeck  (L.).  XI,  39. 
Obermann.  VII,  ii3. 
Oberniayer.  I,  209. 
O'Brien.  X,   144. 
Odenthal.  X,  298. 
Oelschlâger.  X,  3o2  ;  XI,  2i5. 
Ofterdinger.  IV,  64. 
Ohrtmann.  111,  129,  i3o;  V,  820  ;  X,  245, 

295. 
Okatow.  Il,  173;  VI,  248. 
Olivier  (A.).  I,  24,  26,  60. 
Olivier  (Th.).  X,  144. 
Oltramare.  1,  i56. 
Ommanney.  X,  47- 
Onnen.  VllI,  160. 
Oppel.  III,  5o. 

Oppenheim.  VI,  173;  IX,  i5;  X,  272. 
Oppermann.  II,  i5,  16;  IV,  4'  ;  VII,   32, 

88. 
Oppolzer  (v.).  I,  90,   104,   199,  2or,  209, 

211,  281,  364;  II,  232,  233,  234,  352;  V, 

176,  177,  i83,  184  ;  VI,  167,  172,  177; 

VII,  i38,  i39,  2o5,  208,  211,  214,  2i5, 

218,  221;  VIII,  224;  X.,  274. 
Orde  Browne.  XI,  201. 
Oresme.  111,  32 1. 
Oriani.  X,  252. 
Orlando  (d').  I,  332. 
Orlof.  111,  I',,  i5,  71;  VI,  319. 
Orsoni.  VI,  32. 
Ostrogradsky.  111,  11. 
Ott  (Ed.).  VllI,  269. 
Ott  (K.  y.).  III,    191,  295;  VII,   240;  X, 

298. 
Ottema.  IV,  211. 
Oudemans.    I,    88;   IV,   77;   V,   282;  VI, 

123;  VII,  127,  129;  VIII,  182  ;  IX,  36; 

X,  272. 
Oumof.  111,  206;  VI,  3i6;  VIII,  186,  190. 
Ouroussof.   m,   12,  i3. 
Oussof.  111,  r'i. 
Ovidio  (d').  I,  i52,  i53,  329,  333;  II,  i4j; 


312 


BULLETIN   DES  SCIENCES 


III,  172;  IV,  43,  197,  253;  VI,  ç)-î;  VII, 

90;  X,  28/1. 

Oxmantown    (lord).   I,    182,    290.    [Voir 

Rosse  (lord)]. 
Oyon.  XI,  27. 
Paci.  VII,  91  ;  VIII,  33. 
Paczkowski.  X,  3o2. 
Padelletli.  X,  281,  282. 
Padova.  I,  104,  223,  333  ;  II,  i45  ;  III,  27  ; 

VI,  182. 
Page.  XI,  76. 
Painvin.  I,  157,  iSg,  344;  II>  76,  78.  80, 

340,    368;    III,    i46,     i55,    174,    383; 

IV,  44,  91,  i3i,  228;  V,  i38;VI,   179, 
241,  289,  292,  298;  VII,  i55,  240;  VIII, 

19, 2G,  29;  IX,  145,  188;  X,  143, 145. 

Palermo.   II,  147. 

Palisa.  II,  23i,  232;  VI,  167;  IX,  i5o;  X, 

26g,  270,  271,  272. 
Pallaveri.  X,  298. 
Palmcr.  XI,  207. 
Pambour    (de).    III,    117,   i53,   3o5  ;    IV, 

73. 
Pànek.  VI,  96,  99,  100;  VII!,  129;  XI,  80, 

81,  85,  86. 
Pantanelli.  I,   288. 
Pareto.  VIII,  234. 
Parkes.  I,   i85. 
Parmentier.  XI,   la'i,  247. 
Partioî.  II,  33 1. 

Parville  (de).  III,   2i4;  VI,   i25. 
Pasch.  III,  262;  IV,  89;  V,  291;  XI,  3:-, 

33. 
Paschen.  I,  91;  V,   178;  VI,   174. 
Paiiûer.  X,  292. 
Paul.  X,  295. 
Paulis  (de).  IV,   255. 
Peacock.  XI,   16. 
Peaiicellier.    VI,   i85;  VII,    240;   X,    255, 

256;  XI,   248,  25o,  254. 
Péchadergne.  V,  61. 
Pecliûlc.  V,  III,  175  ;  VI,  174,  177  i  IX  ,  29 

3i,  35;  X,  267. 
Peinlich.  IV,  282. 
Pellet.  I,  64;  III,   278;  IX,    175. 
Pelletreau.  XI,    262. 
Pellucchi.  III,  194. 
Peltier.  XI,  249. 

Peiz.  III,  87;  VI,   104  ;  VII,  2i5,   219. 
Penny.  I,  3ii. 
Penrose.  IX,    19;  XI,  206. 
Pépin   (le  P.).    II,    36;  V,    122;   VI,    289; 

VIII,  42,   168;  X,  75;   XI,  157. 
Percin.  VII,   240;  XI,  252. 
Pereire.  IV,  272. 
Péri.  X,   143. 


Perlewitz.  VI,  247. 

Perrier.    IV,  85,   i3o;    VII,   ijg;    X,    m, 

112. 
Perrin.  V,   192. 
Perrodil  (de).  XI,  262. 
Perrodon.  XI,  78. 
Perrot  de  Chaumeux.  VII,   i44- 
Perrotin.  IX,   i5o;  XI,   211. 
Perry  (G.).   V,   i25,   i33. 
Perry  (le  Kév.  S.  J.).  I,  366;  III,  2',7,  2',9; 

VI,  228,  236,  3o8;  VII,  62,  63,  79;  IX, 

26;  XI,  200. 
Peschka.  XI,   214. 
Peslin.  VIII,  167,  169,  170;  IX,  i5o,  i53, 

162. 
Pessl  (v.).  X,  295. 
Peterin.  VII,  208. 
Peters  (C.-A.-F.).  I,  281;  V,   184. 
Peters(C.-F.-W.).  1,90;  II,  232;  III,  196; 

V,    i83;   VI,    174  ;  IX,  23i  ;  X,  271,   272, 

274. 
Peters  (C.-H.-F.).  I,  8S,  364;  ".  337,  339; 

IV,  76;  V,  177,  179,  181,  184  ;  VI,  167, 

i6g,  172,  177;  IX,  3o,  35;  X,  267,  269, 

271  ;  XI,  211. 
Pelersen.  I,  180,  181,  284;  II>  16;  V,  277, 

278,  279;  VI,  240;  VII,  3i,  88,  89;  VIII, 

139. 
Peterson.  III,   12,   i3. 
Petit.  VII,  3o4  ;  XI,  249. 
Petterson.  I,   199,  247. 
Pettigrew.  V,  57. 
Petzsch.  X,  3o2. 
Petzval.  X,   143. 

Pfaundler.  VII,  208,  210;  VIII,  225. 
Pfeiffer,  I,   180. 

Pfeil  (v.).  III,  88;  XI,   218,   219,  220. 
Philippin.  VIII,  222. 
Phillips  (E.).  I,  i54,  377;  III,  55,  57,  i5o; 

IV,  i3o;  V,  125;  VI,  201,  2o3,  296;  X, 

256. 
Phillips  (J.).  I,  184. 
Phragnién.  I,   178;  X,   170. 
Piani.  IV,   249;  X,   142,   i44- 
Piarron  de  Mondésir.  I,  3o,  32,    33  ;  XI, 

2GG. 
Piazzi.  I,   io4;  X,  252. 
Picardat.  VII,  240. 
Picart.  III,  289;  VI,  188,  298;  VIII,  25,26, 

28,   3o;   IX,    173. 
Pick.  III,  53. 

Picquet.  III,  65,  244;  "VI,  80;  VII,    173.  , 
Pieper.  X,  298. 
Pierre.  XI,  260. 
Pierre  (Is.).    III,   119. 
Pihl.  I,  391;  II,  329;  VI,  3o8. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES. 


59; 

6S; 
VII, 

;  V, 

205. 


Pinson.  VII,  3of\. 

Pinzger.  X,  3o2. 

Piotrowski.  XI,  270. 

Pisloye  (de).  VII,  i55,   168. 

Pittarelli.  VI,   m;  VIII.  33,  34;  X,  283. 

Plagge.  III,  53;  VII,  .j6. 

Plana.  V,  65;  X,   142. 

Plabil.  XI,  83. 

Plateau.  IV,  5G  ;  VI,  69. 

Flatter.  VII,  20S. 

PIch.  XI,  86. 

Plûeker  (Julius).    I,  73,  3i3;  III,  lo, 

V,  3i3;  VI,  112,  253. 
Plùcker  (J.).  II,  297;   III,  96. 
Plummer  (J.-J.).  II,  235;  VII,  60,  61, 

IX,  34,    270,  274;  XI,  202,  212. 
Plummer  (W.-E.).  III,  25o;  VI,  82; 

59;  IX,   12,   i3. 
Pochhammer.  III,  i4i,  240,  242,  372 

292;  VIII,  188;  XI,  38,  47. 
Poggendorff.    IV,    202,    2o3;   VI,   42; 

285;  XI,  16. 
Pogson  (N.-R.).  V,  ii5;  VI,  3i2;  XI, 
Poincaré.  VIII,  3o. 
Poinsot.  IV,  7  ;  X,   144,  145. 
Poisson.  III,  ]3i. 
Pokorny.  VI,  100. 
Polignac  (de).  III,  346. 
PoUoek.  I,   184. 
Poncelet.  I,  33G;  II,  8;  III,   10;  VI,  160, 

273. 
Popof.  VIII,  208;  XI,  34. 
Porcelli.  IV,  197. 
Poreto.  VIII,  234. 
Posse.  IX,  174. 
Potocki.  I,  99. 
Pouillet.  VI,   160. 
Poulain.  VII,  2^0;  XI,  252, 
Poulet.  XI,  262. 
Powalky.  I,  89,  363;^VI,  168;  IX,  26;  X, 

267. 
Powell.  II,  i53. 
Praetorius.  X,  298. 
Pratt.  VI,  2Î0;  VII,  77. 
Prazmowski.  III,  u5. 
Preobrajensky.  III,  i5  ;  VII,  238. 
Prestet.  XI,  27. 
Pretzler.  X,  298. 
Prey.  I,  280. 
Price.  I,  40. 
Prince.    III,   248;   VI,   169;  IX,    i3;    XI, 

201. 
Pringle.  IX,   19. 
Pringsheim.  X,  289. 
Pritchard.  IX,  12;  X,  46;  XI,  194. 
Prix.  X,  295. 


343 

Proclus.  VIII,  262. 
Proctor.  I,  391  ;  II,  i5i,  i52,  i54  ;  III,  245, 

246,  247,   248,   249,  250;   V,   io3,   104, 

io5,  110,   III,  118,  240;  VI,   299,  3o4, 

3i3;  VII,  55,  56,  60,  61,  63,  67,  7J;X, 

53,  90. 
Proja.  II,   19. 
Prondzynski  (B.  v.).  I,  90. 
Prouhet.  X,  144. 
Provenzali.  III,    io5  ;  V,  i5,   16,   20-  VII 

i36;  VIII,  146. 
Prym.  III,  iSg,  141,  244. 
Puiseux.  I,   194;  II,  33;  III,  i3i,   319;  V, 

128;    yi,    44,   i35,  196,    288;    VIII,  77, 

170,  256;  IX,   192,  218. 
Pullich.  VIII,  i38;  X,  172. 
Puluj.  VIII,   190. 
Purser.  I,  309;  X,  i45. 
Pusehl.  VII,  2o3,  208,219;  VIII,  223. 
Quapp.  X,  292. 
Quesneville.  I,   212. 
Quercia.  VIII,  259. 
Quel.  IV,   129. 
Quetelet  (A.).  II,  128,  293,  297,  336;  IV, 

55,58. 
Quetelet  (E.).  X,  106. 
Quidde.  X,  292. 
Quincke.  I,  2%;  XI,  272,  278. 
Raabe.  VII,   212. 
Radakowitsch.  III,  256. 
Radau.  I,  29,  88,  89,  92;  II,  177,  266;  Vî, 

160. 
Ragona.  V,  18. 
Rakhmaninof.  V.  299. 
Rammeiraan  Elsevier.  IV,  211. 
Rankine.    I,     162,    367;    V,    59;  VI,  229; 

VII,  73,  74,  75,  77  ;  VIII,  259. 
Ransome.  XI,  258. 
Ranyard.  III,  249,  25o  ;  V,   106,  112;  IX, 

II,   25. 

Rapisardi.  VI,  160. 

Rasch.  IV,  212. 

Ratchnisky.  III,  14. 

Rath.  III,  191;  VIII,  178. 

Rayet.  I,  34i;  VI,  81,  82,  298,  319;   VII, 

144. 
Rayoonathachary.  III,  a^S. 
Realis.  II,  75;  III,  171,  173;  VI,  187;  VIII, 

26;  IX,  176. 
PvcchenLach.  IV,  272. 
lîeech.  IX,  i55;  X,  i45. 
Rééd.  VI,  23 1. 
Régis.  I,  332;  V,  271. 
Regnani.  III,  ioj. 
Reidt.  IV,  207,  291,  292;  V,  169,  170,  171; 

VII,  95;  X,  298. 


3ii 


BULLETIN  DES  SCIENCES 


Reier.  X,  3o2. 

Reimann.  I,  36o. 

Reiss.  II,  235;  VI,  243;  XI,  85. 

Reitlinger.  H,   i/Ji. 

Renan.  VII,  i56. 

Renny.  I,  3o6,  307. 

Renou.  II,  210. 

Renoust  des  Orgeries.  XI,  2G0. 

Renshaw.  IX,  266. 

Resal,  II,  332,  334,  335,  337;  III,  29,  67, 
95,  108,  III,  ii5,  2i5;  IV,  72,  83,  128; 
V,  121,  192;  VI,  80,  182,  184,  i85,  188, 
198,  204,  273,  285,  290,  293,  296;  VII, 
i58,  170,  200,  202,  3o4;  VIII,  37,  4i) 
76;  IX,  122,  124,  i52,  226;  X,  82. 

Respighi.  II,  19,82,  83;  III,  148,  3o2;  IV, 
73;  VI,  28,  3o,  43,  83,  87;  VIII,  233, 
234;  IX,  233. 

Retali.  III,  172;  VII,  92;  VIII,  36. 

Réthy.  XI,  220,  272. 

Reuschle.  VIII,  189;  X,  3o2. 

Renier.  III,   191. 

Revellat.  VI,  79. 

Rey.  X,  34. 

Reye.  I,  i33,  276,  3i4,  3x5;  II,  238;  III, 
145,  258;  VI,    i2'|,  289;  VII,  23 1,  25 1, 

252,    260;  IX,    180. 

Ribaucour.   I,  6',;  III,   3o3,  3o6;  IV,  7G; 

V,  125,  i34;  VI,  45;  VIII,  166. 
Riccardi.  II,   160,  352;  IV,  227. 
Richard.  VII,  240;  XI,  25 1. 
Richaud.  II,   19. 

Richelray.  V,  267,  268. 
Richelot.  II,   129;  IV,  200. 
Ricour.  XI,  25o. 
Ricq.  VII,   202. 

Riecke.  IX,  278;  XI,  274,  276. 
Rieller.  I,  281. 

Riemann.    I,    26,  4o>    i3i,    377  ;  II,   22 j; 
III,   160;  V,   20,    79;  IX,   192;  XI,  97. 
Riess.  VI,  40,  48;  VII,  i35;  X,  286. 
Rigaud.  XI,  200. 
Riha.  I,  209. 
Rink.  Vin,   160,   182. 
Risbec.  VI,  46. 

Ritsert.  IV,  292;  VI,  25o;  VIII,   187. 
Ritter.  III,  288;  VII,  3o4. 
Robert  (de).  III,  288, 
Roberts  (M.).  I,  3i2,  3x4,  3i5,  373,  377; 

VI,  240,  242;  X,  143. 

Roberts  (S.)  II,  269;  III,  xo,  loi,  345, 
347;  IV,  43,  45,  47,  48,  49  ;  V,  240; 
VI,  20C,  211,  212;  VII,  25,  26,  27,  28, 
29. 

Roberts  (W.).  I,  377;  VI,  241. 

Roberts  (AV.-Ch.).  VII,  8(j. 


Robinson,  I,  i85;  VI,  3io;  IX,  23i;  XI, 

207. 
Rodet.  VI,  188. 

Roger.  II,  279;  III,  3o6;  V,   i34. 
Rogers.  III,   i54;  V,   179. 
Rogerson.  XI,  211. 
Rogg.  XI,   16. 
Rogner.   IV,  281. 
Rohrs.  I,  218. 
Roiti.  III,  29. 
Rolland.  I,  269;  lîl,  ixo. 
Rollwyn.  I,  Sgi. 
Romer.  XI,    xi3. 
Rosanes.    I,  36o;   II,   160,  239,  3(17;   III, 

241,    293;    IV,  91,    207,  287;    V,  240; 

VI,    195;  VIII,  118;  XI,  29. 
Roscoe.   I,  368;   III,  128,  VI,  281;    VII, 

78. 
Rosén.  I,   241,  292. 
Rosse  (lord).   I,  182;  290;  VI,  3oG  ;  VII, 

76,  84;  IX,  16;  X,  5o. 
Rouché.  IV,   XI2;  VII,  3o4;XI,   i2x. 
Roudaire.  VII,   x63. 
Roulet.  XI,  25o. 
R-Ouquet.  XI,    11 3. 
Rousseau.  III,   119. 
Rousset.  VII,  240;  XI,  252. 
Routh.  II,  271  ;  VII,  84, 
Row.  V,   II 5. 
Royston-Pigott.  I,  369;  VII,  75,  85;  XI, 

204. 
Rozé.  III,  58. 

Rubenson.  I,   178;  X,   171. 
Rubini.  VI,  21;  VIII,  64;  XI,  x45. 
Ruchonnet.  II,  80;  IV,  44;   VI,  187;  IX, 

48. 
Ruflîni  (F.).  II,   160;  VII,  241  ;  VllI.  32. 
Ruffini  (P.).  X,  145. 
Rûhlmann.  V,   202. 
Rùmker.  II,    232,  235;  V,   176,   179,   182, 

i83;  VI,   172;  X,  272. 
Ruinp.  III,  87  ;  X,  3o2. 
Russell    (C.-W.).    V,   108;  VI,  3o6  ;    VII, 

63. 
Russell  (W^-H.-L.).  I,   i63;  VII,  73,  76, 

82;  X,  143. 

Rutgers.  V,  281. 

Rybicka.  VI,  88. 

Ryew.  VI,  m. 

Sabato.  I,  109,  200. 

Sabine.    I,   i'^84,  367;  VI,  23o,    236;   VII, 

73. 
Sabinine.    III,   i3,  73;    IV,  58;   VI,   187. 
Sacchetti.  I,  219. 
Sacchi.  X,   i45,  298. 
Sachse.  X,  298. 


MATHÉMATIQUES  ET 

Sadous.  XI,  20^. 

Safarik.  VIII,  -229,  232. 

Sagajlo.  VI,    iSg. 

Sagols.  II,  27G. 

Sainte-Claire  Devillc  (Ch.).  III,  2i5. 

Saint-Germain   (de).    IV,    /ji;    VI,    18G, 

18;;  VII,   170;  VIII,  3o. 
Saint-Loup.   I,    282;    II,    266;    VI,    186; 

VIII,  /I2;  X,  143. 

Saint-Quentin.  XI,  2^6. 

Saint-Robert  (de).  III,  28S;VIII,  6^. 

Saint-Venant  (de).  I,  82,  63,  6^,  G6,  96, 
i56,  2i3,  3_'i3  ;  II,  37,  212,  2i3,  33o, 
33i,  334,  335,  336;  III,  67,  89,  92,  93, 
ii5,  149,  195,  2i3,  214,  2i5,  296,  297; 

IV,  127,   128;  V,  i35;VI,  77;  IX.  162, 
225;  X,  144. 

Saleta.  IV,  38. 

Salicis.  I,  382;  III,  ii5. 

Salmon.  I,  40,  54,  807;  III,  10;  IV,  96; 

V,  198;  VIII,  65;  X,   145. 

Saltel.  II,  80;  IV,  58,  176;  VI,  i85,  188; 

VIII,  222;  IX,  48,  149,  i54,  175. 
Saltzmann.  X,  3o2. 
Salvert(de).  VII,  48. 
Sancery.  IV,  45;  IX,  175. 
Sand.  X,  272. 

Sandberg.  II,  285;  V,  170;  X,  2G7,  271. 
Sands.  IX,  36;  X,  122. 
Sang.  II,  201,  275;  V,  58,   16Ô,  1G7. 
Sannia.  I,  829  ;  IV,  43. 
Santagata.  IV,  249. 
Sardi.  I,  i52,  i53,  i54;  VI,   iii. 
Sarrau.  VII,  200;  XI,  75. 
Sauveur.  IV,  210. 
Savitsch.  I,  240,   241;   III,  25o;  IV,  5g; 

V,  160;  VI,  32;  VIII,  143,  145. 
Schell.  I,  61,  208;  III,  i3ï,  191,  295  ;  IV, 

291  ;  VIII,  187. 
Schellbach.  X,   142;  XI,  84. 
Schellen.  III,  191,  295. 
Schendel.  III,  292  ;  VIII,  191  ;  XI,  3o,  3i. 
Scherk.  X,  802. 
Schering.    I,    12S,  288;    II,  i48;  III,   4.., 

47,  48  ;  IX,  277  ;  XI,  272,  278,  274. 
Scherling.  III,  192,  296;  VIII,  227. 
Schiaparelli.  I,  891  ;  III,  81  ;  IX,  235  ;  X, 

25l,    252,    253. 

Schilke.  VIII,  190. 
Schiller.  V,  295  ;  X,   100. 
Sclijellerup.  I,  89  ;  X,  276. 
SchlaQi.   I,  3i2,  3i3,  3i4,  874,   875;   11, 
357,  362;  III,  145,  I^7  ;  V,    289,  291; 

VI,  244,  2'|5;  VII,  25i. 

Schlegel.  III,  53;  VI,  247,  248;  VIII,  118; 
X,  292. 

litiU.  des  Sciences  matliém.  et  astroii. 


ASTRONOMIQUES. 


345 


Schlesinger.   I,  208,  209,   210;    III,  iGo; 

IV,  280. 
Schleusing  (v.).  V,  260. 
Schlôgelhofer.  X,  29'8. 

Schlomilch.  I,  4O)  5o,  Sg,  60,  278,  279; 

II,  66,  i38,  352;  III,  298;  IV,  285,  288; 

V,  196,  201;  VI,  2/|9,  25i  ;  VIII,  188, 
190. 

Schlotke.  I,  200;  II,   160;  III,  192,  295. 

Schlotter.  III,  192. 

Schmidt  (Fr.).  V,  61. 

Schmidt  (G.).  I,    100. 

Schmidt  (J.-F.-J.).    I,  88,  89,   282,   365; 

III,  95;  V,  175,  178,  182,  i83,  184, 
i85;  VI,  167,  172,  178;  IX,  3o,  35,  36; 
X,  263,  267,  269,  270,  271,  272,  276, 
278;  XI,  259. 

Schmidt  (J.-R.).  IV,  210. 

Schmidt  (K.).  X,  29g. 

Schmidt  (L.).  X,  29g. 

Schmidt  (W.).  VIII,  i83. 

Schmiedhauser.  X,  3o2. 

Schneebeli.  IV,   53,  55;  V,  204  ;  VII,  35; 

VIII,  269. 
Schneider.  X,  802. 
Scholz.  X,  25o. 
Schônborn.  X,  29g. 
Schonemann.  VI,  25o. 

Schonleld.  1,  87,  89,  90,  364;  V',  175,  177  ; 

IX,  36,  227;  X,  269,  276;  XI,  2.J8. 
Schorlemmer.  III,  128. 

Schorr.  X,  7. 

Schoute.  V,  280. 

Schrader.  X,  292,  3o2. 

Schrader  (F.).  Ill,  iig. 

Schramm.  I,  3i3,  872;  IV,  292;   X,  299. 

Schreiber.  X,  292. 

Schroder  (I.-C.).  IV,  210. 

Schroeder  (E.).  II,  i4o,  182,  362;  X,  292, 

302. 

Schroter.   II,  23g;  IV,  87,  292;  Vil,  227, 

23o;  VIII,  3o,  79,  ivj,  2i5. 
Schubert  (E).  I,  89,  2S1,    364,  365,   891  ; 

V,  175,  i83;  IX,  36;  X,  272. 
Schubert  (F.-G.).  I,  36o. 
Schubert  (H.).    I,  68,  278;  III,    i4i,   iSg, 

241.  2gi  ;  XI,  275,  277. 
Schubert  (J.).  VIII,  igo. 
Schulenburg  (v.  der).  II,  289. 
Scbulhol'.   I,    281;  II,   235;  V,   170,  177, 

178,  i83,  i85,   i86;  VII,  210;  IX,    35; 

X,  264,  266,  26g,  278;  XI,  192. 
Schultz  (H.).  IX,  3o;  X,  48,  265. 
Schullze  (Ed.).  X,  242,  292. 
Schulz  (K.).  X,  2g9. 

Schuize.  X,  295. 

,  t.  XI.  (Juillel-Dcceml.re  187G.)      23 


346 


BULLETIN  DES  SCIENCES 


Schumann  (Ad.).  VIII,  216. 

Schumann  (E.).  X,  3o3. 

Schiir.  I,  88. 

Schuringa.  A'III,    181. 

Schwabe.  X,  272. 

Schwartz  (F.-H.).  X,   2G9. 

Schwarz  (A.).  X,  agj. 

Schwarz  (IL).  III,  5i,  52;  Vlll,  227;   X, 

299- 
Schwarz  (H.-A.).  I,  37/1;  III,  SGg  ;  IV,  5i, 

53,  202,  239;  VI,  l\o,  4ï;  Vil,  224;  X'. 

34,  35. 
Schwarzkopf.  X,  299. 
Schweizer.  III,  i4,  2i3;  XI,  27. 
Sclopis.  V,  273. 
Scot.  I,   160. 
S.  E.  IV,  207. 
Seabroke.  Il,  i53;    V,  106,  12',;  Vli,  82; 

IX,  12;  X,  43. 

Secchi.I,3o,88,33'|,3'i4,378;II,i9,82,2i2, 
233,279,  334,  336,  339,  383;  II!,  54, 
57,  95,  104,  io5,  106,  iio,  112,  ii3, 
i5o,  297,  3o2,  3o6;  IV,  74,  76,  79,  128; 
V,  i5,  16,  18,  I  i4j  123,  125,  i35,  137, 
272;  VI,  43,  45,  46,  77,  121,  12a,  169, 
295,  296;  VII,  i35,  i36,  i58,  199;  VIII, 
39,  145,  146,  147;  IX,  i54;  X,  256. 

Sédillot.  I,  99;  II,  147;  IV,  139,  246;  VI, 
44,  '^54  ;  VII,  123. 

Seegor.  X,    299. 

Seelir.g.  I,  loi  ;  III,  85. 

Seidel.  I,  36o;  III,  24');  VI,  2i3. 

Seideliii.  I,  3 'g;  VII,  89. 

Selling.  VII,  228. 

Semeijns  (Meindert).  VI,  253. 

Serdobinsky.  V,  295,  3oo;  VII,  a38;  X, 
io3. 

Séré  de  Piivière.  XI,  246. 

Sergent-Marceau.  II,  160. 

Scrpieri.  V,   18. 

Sorret  (J.-A.).  I,  28,  166,  196,  254,  34", 
378;  II,  97,  24 '1,  33r,  334  ;  III,  10,  ii3, 
2i5;VI,V',  i38,  140;  VII,  157;  VIII, 
64;  X,  ,46. 

Scrret  (P.).  I,  9;  II,  76;  X,   144. 

Settimani.  I,  232. 

Sexe.  I,  202. 

Seydler.  I,  281;  VI,  9'),  98;  VII,  210,  2i3, 
216,  264;  VIII,   121,  1^8;  XI,  80. 

Slianks.  VII,  73,  7g,  84. 

Siacci.  lî,  146;  IV,  200,  256;  V,  271, 
276;  \l,   3i,    m,    2)5,  285,    289;  XI, 

79- 
Sickcnbprger.  "\  II,  96. 
Sldgreaves.  VH,  79. 
Sidler.  X,  295. 


Siebeck.  I,  3i4. 

Siebel.  VIII,  181;  XI,  214,  218. 

Siemens.  X,  285,  290. 

Silbermann.  III,   149,   i53,  2g5. 

Silldorf.   VI,    25i;    VIII,    177,    i8g;    IX, 

240;  X,  299. 
Simerka.  III,  83;  XI,  83. 
Simon  (C).   I,    27;  II,   11,  282;  III,   16g. 
Simon  (M.).  XI,  47- 
Simoni.  VIII,  2G5. 
Simony.    VI,    25i;  VII,   ii4,    116;    VIII, 

189  ;  IX,  280. 
Slatter.  V,  114. 
Sloudsky.  III,  12,  i3,   14,  i5,   i6,  77,  81, 

83;  V,  299;  VI,  3i6;  X,   ICI,   io5. 
Smith  rC.).'  VI,  211. 
Smith  (H.-J.-St.).  I,  181,  3i5,  373,  375; 

III,  345,  346,  3 '17;  IV,  4i,  45;  VII,  27; 

XI,  7. 
Smith.  (J.-H.).  I,  200. 
Smith  (W^-R.).  I,    161;  II,  275. 
Smyth  (Piazzi).  I,  3Go;  V,  112;  VII,  80; 

X,  56. 
Sobicka.  VIII,    12',. 
Sohncke.  VII,  i34,  225;  XI,  16. 
Sokolof.  III,   i3,  i5,  2o5. 
Solin.   III,    170;  Vî,   107;  VIII,  128;  XI, 

81. 
Sommer.  X,  292. 
Somof.  I,  240,  241;  II,  299;  m,  14,  i3i, 

210,  342;  IV,  58,  59;  VI,  33;  VII,   190, 

191,  VIII,  143. 

Sonderhof.  I,  249;  IV,  285. 

Sonine.  lîl,  208,  212;  V,  292,    299;    VI, 

317;  X,  96. 
Sonnenburg.  III,   192;  X,   3o3. 
Sonnet.  I,  200;  X,  i4'i. 
Sonrel.  I,  344- 
Souchon.  III,  33. 
Souillart.  VI,  57;   VIII,  Sg. 
Souvorof.  IV,   180. 
Souza  (de).  VII,  75. 
Sparagna.   VII,    12^;  VIII,  262,  267. 
Sparre  (Magnus  de).  IX,  48,  95;  X,  256. 
Spear.  V,   104. 
Spieker.  I,  248;  III,   192. 
Spielmann.  X,  3o3. 
Spina.  II,  83;  X,   146. 
Spitz.  I,  33 1;  II,  383;  IV,  292. 
Spitzer.  II,  366;  111,84,  85,87  373,  370, 

376;  XI,  218,  220. 
Spôrer.  I,  87,  90,  280,  36 '|  ;  II,  232;  IV, 

2o3;  V,  175,  177,   i85;  M,  4i;  1^,  35, 

235  ;  X,  26g,  277. 
Spolliswoode.  I,    i55,   ifi3,  2(3,  3G8  ;  \], 


-MATHÉMATIQUES  ET  ASTllONOiMIQUES. 


347 


43,     12/1,    236;    Yll,    26,    70,    80,    197, 

198  ;  X,   143. 
Spratt.  VU,  78. 
Spriggs.  II,  160,  383. 
Stacger.  X,  3o3. 

Stahl.II,  366;  IX,  i83;  X,  246,  299. 
Stahiberger.  II,   14  i. 
Stamkart.  I,   iSiJ;  IV,  211,  3i2;   V,  280; 

VU,  128. 

Stammer.  XI,  2i5. 

Stampfer.  II,  383;  III,  192. 

Stark.  I,  281. 

Staudigl.  I,  60,  209;  H,  383;  III,  29 j; 
VII,  2o5,  21/,;  YIIl,  224. 

Stebnicki.  IV,  ôg. 

Steeii.  I,  17S,  179,  282,  36g,  370;  H,  ij, 
16,  ig;  IV,  43;  V,  277,  278,  279;  VU, 
32,  33,  86,  87,  89;  VIII,  i38,  iSg,  i4i; 

X,  143. 

Stefan.  I,  210 ;  VII,  204,  209,    2:0,    2i3, 

2l5,   216,    217,    218;    VIII,    225. 

Steiner.  III,  10;  VIII,  191. 

Steinhauser.  II,   160;  III,  87,  160. 

Steinheil.  VI,  21 3. 

Steinschneider.  III,  292,  2g3  ;  iV,  243  ; 
VI,  25o,  -ibô  ;  IX,  280. 

Stephan.  I,  4o,  363;  II,  232,  266;  III, 
117;  IV,  80,  82,  83,  85;  V,  104,  109, 
137,  i38,  181,  182,  i83;  VI,  43,  45,81, 
82,  170,  286;  VII,  62,  i54,  199;  VIII, 
42,  76;  IX,  i3,  ij,  161,  162;  X,  270, 
271. 

Stern  (M.-A).  I,  26,  239;  III,  45,  47,  48, 
245;  VII,  2C0;  IX,   17g,   i83,  277;  XI, 

47- 
Stern  (S.).  VII,  2o3,  204,  210,  217. 
Stewart  (B.).  I,    i85,   368;   II,    i5o;  VU, 

75,  7g,  80,  84,  85. 
Stiattesi.  II,   148;  VI,  2j3. 
Stieltjes.  VII,  127,    i3o. 
Stockwell.  III,   154. 
Stoddard.  III,  i54. 
Stoecklin.  XI,  262. 
Stoeckly.  VIII,  178. 
Stokes.  I,  184,  218;  VII,  81;  XI,  7. 
Stolétof.  in,   70,   292,  340;   IV,    126;    V, 

297- 

Stoll.  VIII,  122;  X,  2gg,  3o3. 

Stolz.  I,  20g;  III,  2g2,   340;  X,  ig7. 

Stolzenbiirg.  X,  29g. 

Stone   (E.-J.).  II,  "i54;  Y,  !5g,   175;  VI, 

236,  3i4;  VII,  6g,  7',,  79;  ix,   10;  XI, 

2o5,  206. 
Stoney  (B.).  I,  3û8,  3og. 
Stoney  (G.-J.).  I,  3o8. 
Stoseck.  X,  292. 


Sloiiff.  IV,  42. 

Strabbe.  IV,  210. 

Strange.  III,  246;  Y,  un;  VII,  80. 

Strasser.  VI,  170;  X,  271. 

Strelilke.  X,  292. 

Streintz.  VII,  221. 

Slreit.  X,  299. 

Strnad.  VIII,  122,   i23,  I23. 

Sti-ouhal.  VI,   98. 

Striitt(lord  Rayleigh).  I,  368;    IV,   4g; 

VI,  228;  VII,  26,  28,  29,  75,77. 
Struve  (0.).  I,  240,  242;  IV,  80;  V,  loS; 

VII,  61,   62,  191;    VIII,   144,    145  ;  IX, 
20  ;  X,  87,  93. 

Sti'ùver.  V,  273. 

Strzelecki  (v.).  VU,  217. 

Stuart.  VU,  82. 

Stubba.  III,  384. 

Stubbs.  V,  240. 

Studnicka.  II,  256,  383  ;  IV,  198;  VI,  89, 

gr,  96,97,9g,  100,  101,102,  io3,  io4; 

VU,  260,  262,  263;  VIH,  125,  127,  128, 

129,  229,  232;  IX,  49,  5i;   XI,  7g,   80, 

8r,  82,  83,  84,  85,  86,  147. 
Sturm  (C).  V,  iga;  X,  256. 
Sturm  (R.).  I,    i36,  371  ;   II,  5o,   5i,   53, 

356;   III,   147,  336;   IV,    96;   VI,  240; 

VIII,  118,  121,  216;  IX,  180;  XI,  3., 

36,  273. 
Slurmer.  I,  391. 
Sundell.  VI,  36. 
Suter.  VI,  i4,  254;  X,  64. 
Sylow.  I,  232,  285;  III,  19g;  VIII,  go. 
Sylvcster.  III,  344,  345,  347;  VU,  25. 
Sczenic.  X,  2gg. 
Taccbini.  V,  18,    124,   i32,    i34;   VI,   77, 

82;  VII,  igS;  VIII,  74. 
Tâgert.  X,  2g2. 
Tait.  I,  iCi  ;  II,  202,    274,  275;    IV,  278, 

292;  V,   164,    i66,    167,    16S;  VI,    112, 

160,  161;  VU,  84. 
Talir.  X,  296. 
Talraage.  VI,  167;  IX,  36. 
Talyzine.  III,  i3,  i5. 
Tanichyna.  X,  299. 
Tano.  II,  i4i,  i4^- 
Tannerv.  X,  82;  XI,  i83,  221. 
Tardy.  "l,  377. 
Tarry.  III,  59,  119,  i]<),  298;  IV,  77;  VI, 

3o. 
Tastes  (de).  III,  ç)'],  iiS,  119. 
Tchebychef.   11,  25g;  III,   12,  i3,  i5,   36 

78;  VIII,  18,  20, '22. 
Tebbutl.  V,    106,   i83,  186;  VI,  177;  IX, 

i3,  26;  X,  46,  02,  g3;  XI,  201. 
Tcding  van  Rerkhout.  IV,  211,  212. 


318 


BULLETIN   DES  SCIENCES 


Teichert.  X,  296. 

Tempel.  II,  235;  V,  177,  i83;  X,  a52,  265. 

Tennant.  V,  106,  iio,  i58;  VI,  3oo;  VU, 

65,  68-,  X,  44,  55,92;  XF,  197,  199. 
Terquem  (A.).  H,  267,  33:5. 
Terrier.  X,  35  ;  XI,  122. 
Tessari.  V,  270. 
Thalén.  I,  177,  178. 
Theorell.  I,  200,  2/17;  V,   168. 
Tbiele.  I,   180,  370;    II,  96;  VII,  3o,  3i; 

VIII,  139;  X,  2y9. 
Thieme.  XI,  219. 
Thomae.  I,  Sg,  61,  232;  II,  236;  III,  i38, 

291,  294,  373;  IV,  236,  285;  V,  96;  VI, 

240, 243,  201;  VIII,  122,  189;  XI,  40) 
275. 

Thoman.  IV,  4i  ;  XI,  27. 

Thomé.   III,  367;  IV,  237;  VI,  192  ;  VU, 

256  ;  X,  36. 
Thomson  (sir  '\V.).  I,   160,  i63;    II,  274; 
IV,  278,  292;  V,  7,  164,  166,  167,  l'ii  ; 
VII,  77,  78,  91;  XI,  7. 
Thorpe.  VI,  23 1  ;  VII,  78. 
Thoulet.  VI,  295. 
Thoyot.  XI,  265. 
Tidblom.   VIII,  137. 
Tiele.  II,  232;  IX,  235. 
Tietjen.  I,  88,  89;  II,  u32,  233;  V,   i84; 
VI,    170,    173,    174;    IX,   235;   X,   268, 
269,  271,  277. 
Tirelli,  VIII,  33;  X,  282. 
Tisserand.  I,   i55  ;  II,  21 3,  246,   339,  ^^o; 
III,  148;  IV,  79,  86;  VI,  292;  Vil,  i54  ; 
IX,  20,  172  ;  XI,  192. 
Tissot.  I,  166,   272. 

Todhunter.  I,  40,  216;  II,   160,   383;  IV, 
278;   V,    log,    116;   VI,   22,   276,  3oo; 
Vil,  74,  76,  8r,  82. 
Tognoli.  I,   288,  33i;  II,  i43,   144,   146; 
III,   173;  IV,   196,    199;  VI,    112;  VII, 
92;  VIII,  33,  34,  35;  X,  284. 
Tomline.  IX,  274. 
Tonelli.  XI,  277. 
Toplitz.  I,  61;  X,  293. 
Topsôe.  V,  86. 
Torelli.  IV,   199;   VI,    iio;   VIII,  34;    X, 

284. 
Tortolini.  II,  148;  III,  io4,  io5;  VII,  272, 

279  ;  X,  143. 
Touchimbert  (de).  III,   119. 
Townsend.   lil,   345;   VI,   2o5,   207,   208, 

209,    211. 

Transon.  II,  78,  334;  IV,    4i;  VI,   182, 

i84,  i87;VIII,  27,29;  X,  142,  i4',. 
Treichl.  X,  299. 
Tremeschini.  Il,  243;  III,  119. 


Trépied.  VIII,  74. 

Tresca.   III,  67,  95;  IV,   81,  85;  VI,  43, 

293;  VII,  161;  IX,  i52,  162. 
Trudi.  I,  i53,  3i5;  IV,  254;  VIII,  35,  X, 

143. 
Trzaska.  VI,  162,  i53,  i56. 
Tscherniak.  I,  391. 
Tserasky.  VI,  3ig. 
Tsinger.  III,  ii,  i3,  i5,  81,  211;  V,  299; 

X,  100. 
Tucker.  III,  345. 
Tupnian.    V,  106;   VI,   3io,  3i2;  VII,  56  ; 

X,  37. 

Turazza.  IV,  28. 

Tychsen.    I,    f\0,  179;    II,    i5,    16;   VIII, 

i38. 
Tyndall.  I,  36S;  III,  256. 
Uhdolph.  X,  29g. 
UlfTers.  I,  200. 
Ulman.  IV,  211. 
Ulrich.  III,  46,  47,  48;  IX,  277. 
Unferdinger.   I,   208,  210,  249,  264,  27O; 

II,  383;  m,  86,  87,  373,  374,  377;  IV, 

282;  VII,  i38,  iSg,  i4i,  204,  212,  221. 

222;  VIII,  177  ;X,  296. 
Unterhuber.  X,  296. 
Unverzagt.  III,  295;  X,  293. 
Uth.  X,  3o3. 

Vachenko-Zakhartchenko.  IIÎ,  i5. 
Vachette.  VIII,  3i  ;   IX,  176;  X,  32,  34; 

XI,  122,  123. 
Vacquant.  V,  96. 

Vaillant  (le  maréchal).  III,  148,  214. 

Valat.  V,  62. 

Valeutiner.   I,   264;  H»  ^29;    III,   21;  V, 

17g;  VI,  173;  X,  265,  267. 
Valeriani.  I,  i54;  III,  173;  IV,  254;  VII, 

91,  109;  VIII,  35;  X,  279,  280. 
Vallès.  III,  290;  X,  3o4. 
Valson.  1,99,  io5,  2i5. 
Van  Blanken.  IV,  211,  212. 
Van  den  Berg.  IV,  212. 
Van  der  iVIensbrugghe.  II,  292,  296. 
Vandemionde.  X,  i45. 
Vanderweyde.  III,  lôj. 
Van  der  Willigen.  VII,  127,  128,  129,  i3o; 

VIII,  i83. 
Van  Diesen.  VII,  127. 
Van    Geer.    V,  28o;VI,    247;    VII,    12S  ; 

VIII,  186. 
\'an  Haarst.  IV,  212. 
Van  Hemert.  IV,  210. 
Van  Otterloo.  IV,  204. 
Vanous.  XI,  81,  82. 
Van  Pott.  VIII,  220. 
Van  Rees,  X,  142. 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES, 


349 


Vantin.  III,  290. 

Varaigne.  XI,  2.'|8. 

Vassal.  III,  353. 

Vassilief.  XI,  120. 

Vazeille.  IV,  40. 

Vecchio.  I,  162;  IV,  200  ;  VII,  91. 

Vega  (v.).  I,  264. 

Veltmann.   I,   90,   281;   II,  i/ji;  III,  29:^", 

XI,  220. 
Verdam.  IV,  212. 
Verdal  (de\  XI,  246. 
Verdet.  V,  97. 
Vering.  X,  296. 

Véronique  (le  général).  XI,  255. 
Vershiys.  I,    100,   2/(9,  892;  III,  86,  88, 

376;  IV,  212  ;  V,  282  ;  VIII,  160. 
Vervaet.  XI,  84,  85. 
Vicaire.   III,   no,    118;  IV,   76;  V,   i33, 

i36;  VI,  43,  46,  288,  297;  VII,  154. 
Vierordt.  V,  180. 

ViUarceau  (Y.).  I,  336,  SSg,  378,  383;  II, 
38,  2o3,   33'|,  338;  III,  57,   3o4,  3o5  : 
IV,  73,  74,  81,  82,  83;  V,  i3fi;  VI,  76, 
189;  VIII,  256;  IX,  162;  X,   112;  XI, 
192. 
"Villebonnet.  XI,  255. 
Vimercati.  VII,  121. 
Vincent.  V,  820  ;  X,  if\!{. 
Vinclaire.  XI,  a'ig. 
Vinogradsky.  XI,  ii/),  119. 
Vinson.  III,  214. 
Violeine.  IV,  272. 
Violle.  VII,  i58,  i63. 
Virieu  (  de).  X,  33. 
Virlet  d'Aoust.  VU,  201. 
Vito.  I,  288. 

Vogel.  II,  232,  233;  V,  180,  202;  IX,  3^, 
235  ;  X,  26g,  272. 

Vogl.  XI,  255. 

Volkmann.  V,  196,  199. 

Volpicelli.  I,  873;  II,    20,  1^9;  III,  298: 
IV,  83;  VI,  28,  29;  VIII,  283,  234. 

VonderMùhlI.  II,  2.^0;  VIII,  89,  209. 

^'orslerman  van  Oijen.  II,   147. 

Voss.  X,  296. 

Voss  (A.).  IV,  289;  VI,  247;  X,  177;   XI, 
278,  274,  276. 

Vryer.  IV,  210. 

Vydra.  VI,  88. 

Wackerbarth.   I,   247,   29G;   V,    lo^;   X, 
93. 

V^^agner.  XI,  2'|8,  253. 

Wagner  (C).  VIII,  172  ;  X,  299. 

Wagner  (H.).  IV,  2o5. 

Waha  (dej.  X,  3o3. 

Waille.  VI,  187;  IX,  178. 


Walda.  X,  299. 

W^alker  (J.-J.).  III,  847;  IV,  47,  49. 
Walker  (J.-T.).  V,  108;  VII,  77. 
Wallace.  IX,  270. 
Walras.  VII,   i52. 

W'altenhofen  (v.).  I,  211;  VI,  io5,   107; 
VII,  206,  208,  222;  VIII,  229;  IX,  49, 

2'|0. 

Wallon  (J.).  11,  388. 

Wallon  (W.).  Il,  267,  269,  270,  271,  272, 

278,    274;   IV,    42,    4^;   VI,  204,  2o5, 

206,  208,  209,  210,  212. 
Wand.   I,  36o;  IV,  292. 
Wangerin,    V,  820;   VII,   112,  ii3,    ji/|, 

116;  X,  247,  299. 
Wargnies-Hulot.  IX,  48. 
Warren  (J.).  VI,  212. 
Warren  de  la  Rue.  I,   i85,   368;  II,  i5o; 

VII,  75,  79,  80,  85;  IX,  28;  X,  89;  XI, 

195. 
Wasserschleben  (v.).  IV,  281;  VIII,  180; 

XI,  216. 
Wassmuth.  I,  36o  ;  VII,  i4o,  20g. 
Watelet.  X,  i',^. 
Waters.  VII,  61,  68. 
Watson  (J.-C).  IV,    i3o;   V,    177,    178; 

IX,  29,  35,  226;  X,  277;  XI,  211. 
Watson  (W.-H.).  VI,  209,  212. 
Webb.  III,  248;  V,  107;  X,  54;  XI,  202, 

206. 
Weber.  X,  296. 
Weber  (H.).  I,  25,  124;  II,  176;  III,  i43, 

259;  IV,  89;  V,  2o3,  283;  VI,  196;  VllI, 

117  ;  X,  177. 
Weber  (L.).  X,  177. 
Weber  (W.).I,  i3i;  V,  266. 
Weerth.  X,  3o8. 
Weierstrass.  I,  187;  VI,  189. 
Weihrauch.   I,  860;  VIII,]  i85,  189;  IX. 

289,  240. 
Weil.  VII,  289. 

Weilenmann.  VII,  85;  VIII,  272. 
Weiler.  I,  8g,  90,  96;  VIII,  210;  IX,  280. 
Weinberg.  III,  81. 
Weingarten.  I,  87,  90. 
Weisbach.  III,  256. 
Weiss.  I,  20g,  211,  363,  865;  II,  235,  3^'>'i; 

V,  181;   VII,  208,   209,  212,  216;   IX, 

3i. 
Weissenborn.  I,  264;  X,  800. 
Weiler.  III,  192. 
Welsch.  II,  77. 
Wenham.  VU,  82. 
Wenzel.  I,  860. 
Wernekke.  X,  3oo,  3o3. 
Wernickc.  III,  192  ;  X,  289. 


35o 


BULLETIN    DES  SCIENCES 


Werr.  X,  3o3. 

Wertheim.  X,  296. 

Wesely.  III,  agS. 

Weston.  m,  216,  2/,8. 

Westphal.  VII,  119. 

Wettstein.  VII,  35. 

"VYeyer.  I,  392. 

Weygandt.  II,  384. 

^Veyr  (Ed.).  I,  a'i,  62,  20S;  III,  340;  IV, 

89,  286;  V,  124,   1^6;  VI,  90,  97,   241; 

VII,  208;  VIII,  112,  126;  l'x,  37. 
Weyr  (Em.).  I,  4o,  62,  63,  208,  209,  36o: 

II,  i4o,  if\i,  i!\2,  145,  354,  358,  384; 

III,  145,  172,  265,  289,  290,  293,  29'|, 
336,  371  ;  IV,  199,  200;  VI,  89,  92,  93, 
98,   102,  io3,  io4,  io5,  106,   107,  241  ; 

VII,  140,  161,  164,  2o3,  2o5,  209,  210, 
221,  263;  VIII,  112,  123,  125,  126,  229, 
23i  ;  IX,  37,  5o. 

Weyrauch.  III,  371;  VI,  25i  ;  VIIl',   189, 

190. 
Wharton.  VII,  85. 
A^'heatstone.  VII,  77. 
Whitehoiise.  VII,  78. 
"Wicksen.  X,  17'). 
Wiecke.  X,  3oo. 
"VViedemann.  V,  202. 
Wiederhold.  X,  197. 
Wiener,  I,  5g,  175,  3i2;  II,  354;  "L  29'; 

VIII,  116;  X,  145. 

VViesing.  X,  3oo. 

Wljkander.  V,  184  ;  VIII,  i33;  IX,  36. 

Wild  (H.).   I,    392;    IV,   58,  6o;VI,  3i: 

VII,  191;  VIII,  143, 145. 

Wilde  (F.),  X,  296. 

Wilkinson.  XI,  258. 

Willert.  X,  3oo. 

Williams  (J.).  VII,  60. 

Williams  (W.-M.).  I,  36o. 

Williamson.  V,  i58,  240;  VI,  2o5,  206. 

Wilson   (J.-M.).   V,    III,    117,    240;    VI, 

3o6;  vil,  56,  61,  63;  IX,  12,  i5,  27;  X, 

43,  53,  87. 
Winckler  (A.).   I,  4o,   209,  210,   211;  11, 

384;  m,  384;  VII,  i39,  206,  2i3,  2i5, 

220;  XI,  193. 
Winkler  (F.).  Ill,  192. 
Winlock.  X,  270. 
Winnecke.  I,  281,  337,  363;  II,  aSa,  235  ; 

V,  179,  181,  182;  VI,  170;  XI,  201. 
AA'ith.  XI,  2o5. 
Willage.  IV,  212. 
Wittiber.  X,  3oo. 
Wittstein.  I,  89;  X,  273. 
Wiltstein  (Th.).  M,  384;  HI,  192. 


Wimver.  I,  60,  63,  277  ;  IV,  284  ;  VI,  248, 

IX,  238.  ^ 

Wochel.  III,  ic)2. 
Wockel.  I,  392. 
Woepcke.  VIII,  264. 
WohIwill.  III,  295,  384. 
Woitylack.  X,   293. 
Wolf(C.).  I,  334,  34i;  IV,  75;  VI,   198, 

28G;  VII,    199;    IX,    161,   225. 

Wolf(E.).  I!I,  192. 

Wolf(R.).  I,  99,  j56,  392;  II,   i52,  384; 

III,    384;    IV,  52,  55,  70;  V,  179,  2o3, 

204  ;  VI,  258;  VII,  34,  35,  36,  37,  78; 

VIIl,  270;  IX,  35;  X,  263. 
Wolfers.  II,   i52;  X,  91. 
Wolff  (J.-F.).  II,  269,  384. 
Wolhouse.  III,  346. 
W^olstenholme.    II,    269,    273;    IV,    4',; 

Vil,  28,  29. 
Worontzof.  XI,   121. 
Worpitzky.  I,  392;  VII,    11 4,   118;    VIII, 

186. 
W^ede.  VI,  34. 
Wretschko.  Vil,   208  ;  X,  3oo. 
Wûllner.  X,   2S9. 
Xambeu.  II,  211. 
Young  (.Fr.).  I,  392. 
Young  (J.-R.).  I,  3ii,  392. 
Zach  (v.).  VI,  258;  VII,  35. 
Zachariœ.  I,    i8o;  II,  224;  V,  278,    279; 

VU,  3o  ;  X,  264,    277. 
Zahn(v.).  VIII,  216. 
Zahradnik.  VI,    gS  ;  VIII,  112,    laS,   127, 

172,    177,    180,   23l,    232;    IX,    49,    5o; 

XI,  82,  86,  216,  217. 
Zajcazkowski.    VIII,     177,     178;  XI,  269, 

271. 
Zannotti.  I,    i53,   223. 
Zech  (P.).  IV,  289. 
Zebrawski.  VI,   159;  XI,   267,  268. 
Zeidler.  X,  293. 
Zeigler.  VIII,  272. 
Zeipel(v.).  VMI,  i33,  i33. 
Zelewski.  I,  392. 
Zeller.  VI,  42. 
Zenger.  V,  m;  VI,  96,  lofi,  299;  VIII,  124, 

229;  IX,  25,  5o;  XI,  204. 
Zengerle.  X,  3o3. 
Zenkcr.  II,  235;  IX,  3i,  235. 
Zcrlang.  111,  53;  VU,  9G. 
Zernof.  III,  i5, 
Zetsche.I  ,  40. 
Zetzsche.  Ill,  294;  IV,  279. 
Zeuner.  I,  392. 
Zeuthen.  I,  i32,  139,  i56,  180,  280,  36g, 

375;  II,  i5,  16,  357,  362;  III,  148,  i5i, 


MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES, 


35] 


i5-,  i58,  iSg,  21^,  027;  lY,  77,  82,  96; 

V,  186,  277,  278,279;  VI,  78,  241,  291; 

VIF,  29,  3o,  32,  97,  159;  VIII,  i33,  139, 

1^0,  2i3  ;  X,  175. 
Ziegler.  III,  5i;  IV,  207;  VII,    116;  VIII, 

191. 
Zielinski.  X,  3oo. 
Zilettj.  VII,    112. 

Zimmerraann.  VIII,  188;  IX,  238;  X,293. 
Zinken.  III,  295,  38/(. 
Zmurko.  11,384;   III,  38'i;   VI,  i52;   XI, 


Zôllner.   I,  89,   363,   365  ;  V,    171,    196, 

197,  19S,  199,  200,  201,  202;  X,  268. 
Zolotaref.  IV,  69;  V,  29');  VI,    18/,,  187; 

VIII,  20,  90,   119. 

Zorer.  III,  192;  X,  3o3. 
Zrzavy.  VI,  io5,  25i. 
Zschiedricli.  X,  3o3. 
Zucchetti.  V,  273. 
Zulejer.  II,  224. 
Zumloh.  X,  3oo. 
Zurria.  III,  290. 


FI.\   DES   TABLES   GENERALES. 


l'ar.i  —  Imprimerie  de  GiUTHiER-ViLLAiis,  giiai  des  AUijUâliiif,  ij 


V.  11 


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